6, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 6 – VI 183 (Blondel), O 237 puis section 19 parcelle 7 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Georges Michel Hering, marchand (1765, détruite en 1944)

Hallebardes 6 (Falkenstein, 1 Fi 82)Hallebardes 6 (mars 2014)1 Fi 103 n° 122 (Fossé des Tailleurs 10)
(Image de gauche) Sur la droite, façade vers le Fossé des Tailleurs
Photographie de Falkenstein (1943, AMS, cote 1 Fi 82)
(au milieu) Aspect en mars 2014
(Image de droite) Après le bombardement aérien du 11 août 1944
Photographie de Spehner (AMS, cote 1 Fi 103 n° 122)

La maison à l’angle oriental de la rue des Hallebardes et du Fossé des Tailleurs appartient à des marchands depuis le XVII° siècle. Elle comporte depuis 1601 un auvent qui doit occuper toute la longueur des façades, soit 36 pieds dans la rue des Hallebardes et 49 pieds ½ vers le fossé des Tailleurs. La boutique comprend six arcades en 1721. Georges Michel Hering achète la maison en 1765 et supprime l’auvent. Comme le plan Blondel (1765) propose d’avancer l’alignement vers le fossé des Tailleurs et que la maison est construite selon l’ancien alignement comme le confirment les plans du XIX° siècle, il faut conclure que la reconstruction du bâtiment a eu lieu avant les levées du plan, soit en 1765. La photographie de 1943 qui représente une partie de la façade vers le fossé des Tailleurs permet de voir les arcades marchandes au rez de chaussée, des linteaux en segment d’arc aux deux premiers étages, un chaînage d’angle, des garde-corps en ferronnerie aux fenêtres et au-dessus du premier étage une frise comparable à celle qui subsiste au 17, rue des Charpentiers. Adolphe Seyboth rapporte (éd. all., p. 38) que la façade comporte des médaillons où figurent des harengs sculptés, d’après le nom du propriétaire. Un charpentier rajoute un étage en 1792, sans doute le quatrième dont on distingue les pans de bois sur la photographie. L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée et quatre étages bons en maçonnerie.

182 Elévations q-t-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 182

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Hallebardes (à gauche du repère q) a quatre arcades dont deux coupées au rez-de-chaussée. Chacun des quatre étages comprend quatre fenêtres. La disposition est comparable vers le fossé des Tailleurs entre les repères (q) et (r), mais les travées sont au nombre de cinq. La petite cour A montre entre (1) et (2) l’arrière de la façade sur le fossé des Tailleurs, entre (2) et (3) l’arrière de celle vers la rue des Hallebardes. Les deux autres côtés de la cour donnent accès à l’aile orientale du bâtiment.

182 Cour A
Cour A

Le rez-de-chaussée occupé par des commerces est transformé en 1909 : il comprend deux boutiques vers la rue des Hallebardes et une arrière-boutique vers le Fossé des Tailleurs où une grille en fer est posée entre la façade et l’alignement légal. Les bâtiments sont entièrement détruits par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le 6, rue des Hallebardes est inscrit en 1946 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La Société civile immobilière propriétaire des lieux fait construire un nouveau bâtiment en 1956 et 1957 sur des plans de l’architecte Marius Cardosi. Vers le Fossé des Tailleurs, les étages qui reposent sur des arcades dépassent d’environ 3,50 mètres de l’ancien alignement.

avril 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1654 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ulric Fattet père et fils, de Bâle
1656 v Conrad Mohr, tailleur, et (1642) Susanne Vœllner – luthériens
1662 v Jean Philippe Kob, marchand, et (1659) Marie Félicité Kniebs – luthériens
h Adolphe Wieger, marchand, et (1680) Marie Félicité Kob, remariée (1712) à Paul Flach, greffier à l’hôpital bourgeois – luthériens
1722 h Tobie Stædel, marchand, et (1699) Susanne Madeleine Wieger – luthériens
1763 v Jean Claude Gaillard, marchand, et (1758) Marie Sophie Venino – catholiques
1765 v Georges Michel Hering, marchand, et (1757) Marguerite Elisabeth Stædel puis (1788) Marie Madeleine Plarr – luthériens
1781 v Jean Philippe Nerking, agent de change, et (v. 1777) Caroline Schleich – luthériens
1792 v Jacques Schatz, marchand, et (1784) Marie Madeleine Griesinger – luthériens
1833 v Jean Jacques Jundt, relieur, et (1822) Henriette Amélie Kirstenstein
1840 v Jean Daniel Lichtenberger, coutelier, et (1795) Anne Catherine Saltzmann veuve de Jean Henri Hechler puis (1801) Marie Madeleine Mühlschlegel
1844 h Caroline Elisabeth Lichtenberger
1870* h Frédérique Barbe Lichtenberger, veuve de Jean Frédéric Boden, orfèvre bijoutier
1877* h Jean Frédéric Boden, rentier
1892* h Charles Zimmermann et Frédérique Emilie Boden, à Barr
1952* Xavier Schwartz, notaire à Barr, pour moitié et copropriétaire

(1765, Liste Blondel) VI 183, au Sr Haering
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Herÿ, 12 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 257, Jund, Jean Jacques, rue des Hallebardes 8 – maison, sol – 1,4 are) puis Lichtenberger Jean Daniel)

Locations

1713, Tobie Stædel le moyen, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1809, Marie Elisabeth Griesinger veuve de Jean Georges Hebeisen
1811, Marie Sophie Wilhelm, femme du marchand de tabac Joseph Taufflieb

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des loyers communaux

VII 1446 (Zinßbuch D) f° 159

Item j. lb d Gibt Peter Tubio der handelsmann von seinem Wetterdach an der Eckbehausung am Schneidergraben, Ist In der Spießgaß 36 schuhlang und 4 schuh herauß, Vnd am Schneidergraben her 49. ½ sch lang, Vnd 5 schuh heruß Ihme Von Blend 3. bewilligt, Actum donstag 13.ten Nouembris A° 601. unnd gefellt vff weÿhenachten A° 601 Zum erst mal
(rub.) Jetz Josiaß Barbet I lt 10. ß 2° Martÿ 1627.
Neü 178

(traduction) Item, 1 livre due par le marchand Pierre Tubio pour l’auvent de sa maison à l’angle du fossé des Tailleurs. Les préposés au bâtiment et les Trois de la Tour aux deniers ont autorisé l’auvent de 36 pieds de long en saillie de 4 pieds dans la rue des Hallebardes, 49 pieds ½ de long en saillie de 5 pieds vers le fossé des Tailleurs. Fait (mardi) le 13 novembre 1601, le premier loyer est dû à Noël 1601.
Maintenant Josias Barbette 1 livre 10 sous, le 2 mars 1627
Folio 178 du nouveau registre

VII 1461 (1652-1672) f° 178

Jetzt Hanß Philipp Koob
H. Ulrich Fattet, Von Baßel, Zuuohr H. Josias Barbette, Soll gemeiner Statt, vom Eckhauß Vndt Wetterdach, inn der Spießgaßen, Vnden ahn dem Schneidergraben, Jahrs vf Weihnachten 1 lb 10 ß d
Alt. d. f. 159
New fol. 158

(Quittungen) 1653-1663
1665 von Hanß Philipp Kooben empf.
(Quittungen)1667-1671

(traduction) Ulric Fattet de Bâle, autrefois Josias Barbette, doit à la Ville pour sa maison d’angle et son auvent rue des Hallebardes au bas du Fossé des Tailleurs, chaque année à Noël 1 livre 10 sous
Folio 159 de l’ancien registre D – Porté eu folio 158 du nouveau registre
Maintenant Jean Philippe Koob
(quittances, 1653-1673, celle de 1665 établie au nom de Jean Philippe Koob)

VII 1465 (1673-1741) f° 158-v

Hannß Philipp Kob, Soll Vom Eckhhauß und Wetterdach in der Spießgaßen vnden an dem Schneidergraben, vff Weÿhenachten, 1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 178
ietzt Adolph Wiegers Wittib
H. Paul Flach maritus v. 178
jetzt Herr Tobias Städel Jun: 1722. I.mo

(Quittungen) 1673-1741
Neuzb Fol 322-b

(traduction) (ut supra)
Maintenant la veuve d’Adolphe Wieger
son mari Paul Flach, voir folio 178
maintenant Tobie Stædel le jeune, pour la première fois en 1722

VII 1471 (1741-1802) f° 322-b

alzb. 158-b
Tobiä Städels wittib soll vom Eck: Hauß und Wetterdach in der Spießgaßen unden an dem Schneider Graben Jahrs auf Nat. Christi, 1 lb 10 ß
[Quittungen] 1740-1764
ist hinweg

jetzt H Gaillard der handelsmann
jetzt H. Georg Michael Häring

(traduction) (ut supra)
(Quittances, 1740-1765) A été supprimé
Maintenant le marchand Gaillard
maintenant Georges Michel Hering

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1766 (VII 1412, Préposés au bâtiment)

(f° 6-v) Mittwoch den 19. febr. 1766. Johannes Bleÿfuß g.tra H. Johannes Saum – An Johannes Bleÿfuß Jun: des Säcklers seinem hauß auff dem untern fischmarckt, welcher g.tra H. Johannes Saum seinen nachbarn Klagt, daß jhme durch das waßer so auß dem naach Saumischen haußes vom dach herabschießet als auch deßen so von dem wetterdach abtropffet, die waaren in seinem laden darneben verspritzet und verderbt werden, mit bitte jhme Klägern entweder zu erlauben auch wieder ein wetterdach zu machen oder aber beklagten anzuhalten das seinige auch abzubrechen und das Regenwaßer von dem dach seines haußes durch ein rohr herab zu leiten. Erkannt, wird Kläger Zur gedult verwießen biß die allgemeine Verordnung die wetterdächer, überhäng und Kellerthüren betreffendt wird Kundtbar gemacht seÿn, jhme wird aber wie auch Joh. Michael Schawer dem Kürschner seinem nachbarn anbefohlen die vor jhrer häußer auff das allmendt gestellte vorbänck ohnverzüglich hinweg zu thun und abzuschaffen, welches H. Georg Michael häring dem handelsmann in der Spießgaß und schneidergraben in gleichem zu injungiren.
[in margine :] Johann Michael Schawer und Georg Michael häring

(traduction) Mercredi le 19 février 1766. Jean Bleyfuss contre Jean Saum – Le gainier Jean Bleyfuss le jeune, propriétaire d’une maison au bas du marché au poissons, se plaint de son voisin Jean Saum. Comme l’eau qui tombe du toit de la maison Saum et celle qui s’égoutte de son auvent éclaboussent les marchandises de sa boutique, le plaignant demande soit d’être autorisé à remettre un auvent soit d’enjoindre le défendeur de démolir le sien et de faire couler dans un tuyau l’eau qui provient de son toit. Décision, on demande au plaignant de prendre patience et d’attendre que soit publiée l’ordonnance générale relative aux auvents, aux encorbellements et aux portes de cave, en lui ordonnant par ailleurs, de même qu’à son voisin le pelletier Jean Michel Schauer, de retirer sans délai les étaux posés sur le communal, injonction qu’il faut aussi adresser au marchand Georges Michel Hæring rue des Hallebardes et fossé des Tailleurs.

1783 (VII 1420), Préposés au bâtiment

(f° 293) Dienstags den 3. Junii 1783. Jean Philippe Nerkin, Handelsmann – Mr Klotz, der ältere, Maurer nôe. Sr Jean Philippe Nerkin, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an seiner behausung in der Spies Gaß gelegen in einen Bogen eine Brüstung mit einem Fensterbanck machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(traduction) Mardi 3 juin 1783. Jean Philippe Nerkin, marchand – Le maçon Klotz l’aîné demande au nom du marchand Jean Philippe Nerkin, l’autorisation de faire un parapet garni d’un appui de fenêtre dans une arcade de sa maison rue des hallebardes. Décision, accord

1792 (VII 1424), Préposés au bâtiment

(f° 116-v) Samstags den 30. Junii 1792. Hr. Jacob Schatz, Handelsmann. Herr Weber, der Zimmermann, nôe. Herrn Jacob Schatz, des Handelsmanns, bittet zu erlauben auf deßen behausung am Eck der Spies Gaß N° 8. und dem Schneider Graben N° 11. annoch ein Stockwerk setzen zu laßen. Nach Anhörung des substituirten des Prokurators der Gemeind Wurde Erkannt, Willfahrt.

(traduction) Samedi 30 juin 1792. Jacques Schatz, marchand – Le charpentier Weber demande au nom du marchand Jacques Schatz l’autorisation de surélever d’un étage sa maison à l’angle de la rue des hallebardes où elle porte le n° 8 et du Fossé des Tailleurs où elle est marquée du n° 10. L’accord a été donné après avoir ouï le substitut du procureur communal.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend le sol, plusieurs poëles, cuisines, fourneau (dans le) petit poêle, cuisine, vestibule dallé en pierre, boutique à six arcades et bureau où se trouve un fourneau, passage latéral dallé en pierre, petite cour dallée en pierre, four à pain, cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins.
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre deux poêles, deux cuisines et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée, en partie solivée, il y a aussi une petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie) p. 28

nouveau N° / ancien N° : 47 / 8
Schatz
Rez de chaussée et 4 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f°101 case 4

Lichtenberger Jean Daniel rue des hallebardes N° 8
Lichtenberger Caroline Elisabeth rue des hallebardes (Subst. 1846)

O 257, maison, sol, R. des hallebardes 8
Contenance : 1,40
Revenu total : 378,73 (378 et 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 28 / 17

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 167 case 1

Lichtenberger Caroline Elisabeth
1870 Boden Jean Frédéric, Veuve
1877 Boden Johann Friedrich Rentner Lange Straße 151
92/93 Zimmermann Karl Ehefrau Friderika Emilie Boden in Barr

O 257, maison, sol, Rue des hallebardes 6
Revenu total : 378,73 (378 et 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Folio de provenance : (101)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 28 / 17

Cadastre allemand, registre 30 p. 221 case 6

Parcelle, section, 19 n° 7 – autrefois O 257
Canton : Spießgasse Hs. N° 6
Désignation : Hf, Whs – sol, droit de créance et de superficie, maison v. N°1379
Contenance : 1,38
Revenu : 3100 – 5000 – 4900
Remarques : 1910 Berufung
1952 dir.* ) p. 242 c. 6

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 1379
Zimmermann Karl Wwe
1952 Schwartz Xavier, notaire à Barr ½ et copr.
(3809)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1955), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

Cadastre allemand, registre 30 p. 242 case 6

Parcelle, section, 19 n° 7
Canton : Rue des Hallebardes 6
Désignation : sol
Contenance : (v. compte 6602)
Revenu :
Remarques : 1952 de p 221 c. 6

(Propriétaire), compte 1379
Zimmermann Karl Wwe
1952 Schwartz Xavier, notaire à Barr ½ et copr.
(3809)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (165) Rue du fossé des Tailleurs
(maison n°) 11

Prop. Nercking, Jean Philippe, marchand – Marchands
Loc. Remp, Jean Louis, marchand – Jdem

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 165 des Tailleurs (p. 325)
(maison n°) 11

Pr. Nercking, Jean Philippe, Marchand – Miroir
lo. Remp, Jean Louis, Marchand – Miroir

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (S. 164)

(Haus Nr.) 6
Hotz, Papierhandlung. 0
Fuchs, Uhrengeschäft. 01

Schneidergraben (S. 152)

(Haus Nr.) 10
Fuchs, Uhrmacher. 01
Hotz, Kaufmann. 01

Dossiers de la Police du Bâtiment, (1) 6, rue des Hallebardes (cote 815 W 49)

On pose en 1890 une nouvelle devanture à volet roulant vers la rue des Hallebardes. Les locaux sont occupés par l’horloger Fuchs (1891, 1904), le vendeur d’œufs Berler (1909), une succursale de l’orfèvrerie de Pforzheim (1912-1914), le marchand de pianos Koch (1913, 1920, qui supprime un mur intérieur), la maroquinerie de Jacques Leccia (1937) , le magasin de draperie Jean Spieser (1937, 1941). Les bâtiments sont entièrement détruits par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le 6, rue des Hallebardes est inscrit en 1946 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Un bâtiment provisoire prévu en 1946 n’est pas construit. Le coutelier Husser pose des vitrines entre les murs restants en 1948. Le Service des monuments historiques donne en 1955 son accord préalable à la Société civile immobilière 6, rue des Hallebardes (gérant, Paul Wersinger) pour construire un bâtiment de rapport d’après le projet de l’architecte Marius Cardosi. Les piliers des arcades et les étages dépassent de 3,25 à 3,75 mètres l’alignement vers le Fossé des Tailleurs. Les travaux ont lieu en 1956 et 1957 selon un projet modifié. Le rez-de-chaussée est exploité en septembre 1957. Les deux magasins du coutelier Husser, 6 et 8 rue des Hallebardes, sont reliés en perçant une ouverture dans un mur mitoyen fin 1957. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un nouvel avenant au permis de construire en mars 1960. Un certificat de conformité est accordé aux copropriétaires F. Keller, F. Kœhren, E. Husser.

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise de gaz pour deux becs au profit du locataire Dœrr au 6, rue des Hallebardes (propriétaire, Lichtenberger). Observation de l’agent-voyer « Le sol de la rue est pavé & les trottoirs sont en bitume. »
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie le rentier Jean Frédéric Boden (domicilié sur place) de faire ravaler les façades. Il demande un délai de deux ans puisque le dernier ravalement remonte seulement à huit ans. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an. – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie le rentier Jean Frédéric Boden (domicilié sur place) de raccorder la maison aux canalisations que la Ville vient d’installer avant qu’elle ne répare le pavage. La Ville constate qu’un raccordement existe déjà.
  • 1890 – L’entrepreneur A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture à volet roulant vers la rue des Hallebardes – Autorisation (la façade dépasse de l’alignement mais les travaux n’ont pas pour effet de consolider le bâtiment) – Travaux terminés, novembre 1890 – Dessin
  • 1891 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Fuchs a fait poser sans autorisation un miroir au 6, rue des Hallebardes – Demande – Autorisation, croquis (le miroir est fixé à 2,30 de hauteur au-dessus des ouvertures supérieures de la boutique). L’intéressé qui ne règle pas les droits de voirie déplace le miroir à 2,50 mètres de hauteur (janvier 1892). La Police du Bâtiment propose de laisser subsister l’objet litigieux si l’intéressé s’engage par écrit à le retirer à la tombée de la nuit et par temps de pluie (février 1892). Il déplace le miroir au-dessus de la porte d’entrée – Marcel Fuchs s’engage à retirer le miroir à la première réquisition de la mairie et à régler un droit annuel (mai 1892)
    1904 – L’horloger Fuchs retire le miroir
  • 1898 – L’entrepreneur A. Wagner (21 rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison rue des Hallebardes et rue du Fossé des Tailleurs – Autorisation, ratifiée par la Préfecture
  • 1909 – Ch. Berler (vente d’œufs frais, domicilié 5, place du Corbeau)) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Eier, œufs) – Autorisation à condition que la saillie ne dépasse pas 55 centimètres
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate d’Emile Schweigart (succursale de l’orfèvrerie de Pforzheim) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Autorisation
    1912 – J. Fey (objets métalliques) demande l’autorisation de poser une enseigne vitrée – La Police du Bâtiment refuse parce que la saillie est trop importante. J. Fey réintroduit sa demande en arguant que l’objet se trouve à 4 mètres de hauteur, que la mairie a mis quatre semaines avant de refuser l’enseigne et qu’une l’horloge a la même saillie. – Autorisation (décembre 1912) – Dessin
    1913 (mars) – Emile Schweigart demande l’autorisation de poser une affiche qui annonce une liquidation (exemplaire joint)
    Le même demande l’autorisation de fixer un fanion publicitaire – La Police du Bâtiment refuse parce que sa saillie est trop importante. L’intéressé insiste pour éviter que les clients aillent chez son concurrent mieux placé. Nouveau refus
  • 1913 – Le marchand de pianos Koch demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (lettres jaunes sur fond rouge) – La Police du Bâtiment refuse parce que la saillie est trop importante et propose de la fixer vers la rue du Fossé des Tailleurs où le trottoir est plus large – L’intéressé pose une enseigne plate
    1914 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à plus de 4 mètres de hauteur – Autorisation à titre précaire
  • 1905 – Les services municipaux informent la propriétaire (Mlle Zimmermann, à Barr) que les eaux usées peuvent désormais s’écouler dans les canalisations
    1906 – Rapport au Conseil municipal, le propriétaire n’a pas fait raccorder les fosses d’aisances aux canalisations comme le demande la Commission contre les logements insalubres – Les travaux sont en cours, juin 1906
    1915 – La commission des logements militaires demande d’aménager des fenêtres dans les lieux d’aisances
  • 1916 – Max Weisshaar (orfèvrerie de Pforzheim) demande à être exonéré des droits de voirie parce qu’il a cessé son activité depuis août 1914 – La Police du Bâtiment répond que l’intéressé doit retirer son enseigne pour ne pas avoir à régler les droits pour 1916 – Max Weisshaar objecte que l’enseigne appartient au propriétaire de la maison, Mlle Zimmermann (domiciliée à Barr, gérant Stiegelmann) – L’enseigne a été retirée, mai 1916
  • 1920 – Félix Koch (magasin de pianos) demande l’autorisation de supprimer un mur intérieur au rez-de-chaussée
  • 1923 – François Gester (9 rue des Hallebardes) signale qu’une partie de la cheminée est tombée du toit du n° 6. La Police du Bâtiment écrit au gérant, M. Stiegelmann (rue du Bouclier)
  • 1937 – Jean Spieser (draperie, nouveautés) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne « Société des maîtres tailleurs » et demande l’autorisation de poser trois enseignes en lettres jaunes sur fond rouge – Autorisation
  • 1937 – Le ferronnier A. Fauser demande au nom de Jacques Leccia (maroquinerie Sonner) l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que J. Spiesser a posé une enseigne en tableau – Elle a été retirée, février 1941
    1942 – Le cabinet de gérance Stiegelmann verse à la Ville les sommes dues pour retrait d’inscriptions en français
  • 1944 – Rapport d’intervention des pompiers : le crépi d’une cheminée est tombé dans la rue. Courrier au gérant de la maison, Otto Schreiner (1, rue du Bouclier), propriétaire Mlle Zimmermann à Barr – La cheminée est détruite par un bombardement aérien avant d’être réparée
  • 1946 – Le préfet informe le maire que le 6, rue des Hallebardes a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques – Extrait de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques
  • 1945 – Certificats de sinistré – Caroline Zimmermann, propriétaire, bâtiment entièrement détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1946 – L’architecte des monuments historiques transmet le courrier de la Chambre de Commerce relatif à la construction d’un bâtiment provisoire à l’emplacement du 6, rue des Hallebardes pour le compte de Joseph et Philly Varga (13, place de la Cathédrale). L’architecte des monuments historiques donne son accord à condition que la baraque provisoire ne s’appuie pas « sur les parties subsistantes de l’immeuble, notamment aux arcades subsistantes » – Le bâtiment provisoire n’est pas construit, avril 1948
    1948 – L’avocat René Stiegelmann, gérant de l’immeuble, transmet à la Police du Bâtiment la demande du coutelier Husser qui souhaite poser des vitrines entre les murs restants. – Autorisation – Les vitrines sont posées, octobre 1948
  • 1955 – La Société civile immobilière 6, rue des Hallebardes, représentée par son gérant Paul Wersinger, est autorisée à occuper la voie publique
    1957 – L’entreprise de construction J. Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage devant le bâtiment à l’angle de la rue des Hallebardes et du Fossé des Tailleurs
    L’architecte Marius Cardosi (19-a avenue de la Paix) demande l’autorisation de percer une ouverture dans un mur mitoyen pour relier les deux magasins du coutelier Husser, 6 et 8 rue des Hallebardes – Plan – Autorisation de percer un mur coupe-feu au rez-de-chaussée des immeubles 6 et 8 rue des Hallebardes – Travaux terminés, novembre 1957
  • 1955 – Le Service des monuments historiques donne à la Société civile immobilière 6, rue des Hallebardes son accord préalable pour construire un bâtiment de rapport d’après le projet de l’architecte Marius Cardosi – Paul Wersinger (10, rue des Francs-Bourgeois) dépose une permis de construire – Devis estimatif (22 800 000 francs) – Plans
    Observations de la Division VI à la Division V (Police du Bâtiment)
    Le terrain en question est situé dans un périmètre de reconstruction. La maison est projetée dans l’alignement proposé de la rue des Hallebardes et de la rue du Fossé des Tailleurs. Les piliers des arcades et les étages dépassent de 3,25 m respectivement 3,75 m l’alignement proposé de la rue du Fossé des Tailleurs. (…) Pour des raisons d’aspect et après entrevue avec l’architecte M. Cardosin auteur du projet, il serait indiqué de réétudier la façade rue du Fossé des Tailleurs en remplaçant le pignon côté mitoyenneté par une toiture en croupe et en répétant le motif des deux premières travées sur toute la largeur de la façade. Une dérogation concernant l’encorbellement de 0,50 m sur toute la largeur de la façade pourrait être accordée.
    (Annotation au crayon) M Guri a donné son avis favorable au projet primitif. Il n’y a pas lieu de tenir compte des observations de VI d’autant moins que le délai légal est écoulé et que M. Cardosi se réfère à l’avis de M. Guri approuvant son projet primitif.
  • 1955 – Le préfet demande au maire que le 10 rue du Fossé des Tailleurs, non inscrit à la liste des monuments historiques, soit reconstruit aussi vite que possible
    Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un permis de construire le 21 juillet 1955 à la Société civile immobilière 6, rue des Hallebardes, représentée par son gérant Paul Wersinger (dossier n° 25.057 Z, permis de construire 2626 / 22 / 6 / 55) – Pas de travaux, février 1956
    1955 (décembre) – La Construction en copropriété (6, rue des Orphelins) dépose une demande d’avenant au permis de construire. Selon le nouveau projet, les 1°, 2° et 4° étages sont aménagés en logements et non en bureaux
    1956 (avril) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde l’avenant au permis de construire
    Suivi des travaux. Mai 1956, les travaux de reconstruction se poursuivent au 2° étage par Moellé-Matter. Ossature et planchers en béton armé, remplissage en briques cellulaires
    Juillet 1956, suite des travaux de gros œuvre aux étages supérieurs
    Mai 1957, le gros œuvre est terminé. Les travaux sanitaires, électricité et chauffage sont en voie d’achèvement. Pas de menuiserie extérieure
    Septembre 1957, les installations intérieures sont en voie d’achèvement. Le montage de l’ascenseur est terminé. Le sanitaire se terminé. Carrelage en cours. Plâtrerie terminée. Certaines cloisons intérieures ont été supprimées. La correction sur les plans sera faite à la réception. Le rez-de-chaussée est exploité
    Décembre 1957, la menuiserie extérieure est posée, et la vitrerie. L’achèvement intérieur se poursuit. La devanture au rez-de-chaussée est en place.
    Janvier 1958, les travaux sont terminés. Le rez-de-chaussée est exploité par la maison Husser, orfèvrerie. 1° étage, I.P.S.A.L. bureaux 10 Fossé des tailleurs. 2° étage Kœhren, habitation et professionnel. 3° et 4°ét. C.R.I.P.A.L. retraite, bureaux. 5° bureaux, imprimerie
    1958, les plans rectifiés sont transmis à la Police du Bâtiment
    1958, certificat du maître ramoneur Albert Dorn (20 rue du Général Rapp)
  • 1959 – La Société civile immobilière 6, rue des Hallebardes dépose une demande d’avenant au permis de construire – La Police du Bâtiment transmet le dossier au M.R.U. avec avis favorable
    1960 (mars), le M.R.U. accorde le nouveau permis de construire
    Certificat de conformité accordé aux copropriétaires F. Keller, F. Kœhren, E. Husser
  • 1968 – E. Husser demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette
  • (suite non consultée)

Dossiers de la Police du Bâtiment, (2) 10, rue du Fossé des Tailleurs (cote 807 W 195)

Un projet de transformer le local au rez-de-chaussée en auberge en 1907 n’a pas de suite. Il prévoyait notamment d’avancer le bâtiment sur l’alignement légal vers le Fossé des Tailleurs. Un autre projet de débit de boissons en 1910 n’a pas de suite. Le rez-de-chaussée est transformé en 1909 : il comprend deux boutiques vers la rue des Hallebardes et une arrière-boutique vers le Fossé des Tailleurs où une grille en fer est posée entre la façade et l’alignement légal. Les locaux sont occupés par Albert Witz (maroquinerie) en 1912, Albert Hemmer (cristaux de Bohême) en 1932. Le bâtiment est entièrement détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944. La Caisse Régionale Interprofessionnelle de Prévoyance du Commerce et de l’Industrie d’Alsace (C.R.I.P.A.L.), propriétaire, fait poser des plaques de marbre en 1959. Les locaux sont occupés par l’entreprise Bati-Service en 1966.

Sommaire
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, le rentier Boden domicilié 151 Grand rue, de faire ravaler la façade
    1886 – L’entrepreneur A. Schoop et G. Mayer demande au nom du sieur Boden l’autorisation de raccorder un tuyau en ciment aux canalisations de la ville – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1886 – Dessin
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire faire au nom du locataire Fuchs une prise de gaz pour trois becs – Autorisation – Travaux terminés
  • 1897 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Jacques Dœrr, de faire ravaler les façades de la maison d’angle – L’entrepreneur G. Mayer demande un délai d’un an – L’entrepreneur Widmer (15 rue du Dôme) est autorisé à occuper la voie publique – Travaux terminés, juillet 1898
  • 1906 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Mlle Zimmermann (domiciliée à Barr), de faire ravaler la façade du 10 Fossé des Tailleurs – Travaux terminés, septembre 1907
  • 1907 – L’entrepreneur Joseph Kaag (2-c, route de Colmar au Neudorf) demande l’autorisation de transformer le local au rez-de-chaussée en auberge, à l’angle de la rue des Hallebardes et du Fossé des Tailleurs – Plan d’après lequel le local dépasse l’alignement légal dans la rue des Hallebardes mais est avancé sur l’alignement légal dans la rue du Fossé des Tailleurs, par ailleurs la cour est surbâtie de lieux d’aisances – La Police du Bâtiment refuse le projet qui contrevient aux règlements (consolidations d’une partie en avant de l’alignement légal, nouveaux bâtiments dans la cour)
    L’entrepreneur soumet un nouveau projet qui ne modifie pas le bâtiment et prévoit une terrasse vers le Fossé des Tailleurs entre la façade et l’alignement légal – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée en salle d’auberge, octobre 1907 – Plans du deuxième projet et plans définitifs (rez-de-chaussée et premier étage) – Dessin de la devanture en bois qui recouvrira les anciens piliers rue du Fossé des Tailleurs – Le délai d’un an s’écoule avant que les travaux soient commencés
  • 1908 – Le transporteur Jean Philippe Gruber demande le 5 novembre au nom de la brasserie von Tucher de Nuremberg de prolonger la validité de l’autorisation puis retire sa demande le 11 du même mois
  • 1908 (novembre) – Le propriétaire, Mlle L. Zimmermann, et l’entrepreneur Charles Nadler sont autorisés à transformer le rez-de-chaussée de la maison à l’angle de la rue des Hallebardes et du Fossé des Tailleurs – Travaux terminés, janvier 1909 – Plans d’après lequel le rez-de-chaussée comprend deux boutiques vers la rue des Hallebardes et une arrière-boutique vers le Fossé des Tailleurs (une grille en fer se trouve entre la façade et l’alignement légal, côté Fossé des Tailleurs) – La Police du Bâtiment demande à l’entrepreneur de modifier le conduit de fumée
  • 1910 (mai) – Dossier à la Préfecture. Jaime Roqué souhaite installer un débit de boissons dans un local de fruits méridionaux en supprimant une cloison. Le projet n’a pas de suite
    1910 (août) – Dossier à la Préfecture. La société « Kleberplatz Automat » souhaite installer un débit de boissons – Les locaux servent à la vente, octobre 1910
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate qu’Albert Witz (maroquinerie) a fait poser sans autorisation une vitrine vers le Fossé des Tailleurs – Demande – Autorisation – Il retire la vitrine en mars 1913
  • 1932 – Albert Hemmer (cristaux de Bohême) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Accord
    1933 – Le même se plaint du conduit de fumée non réglementaire – Travaux terminés, avril 1933
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que le commerçant Bjelinski a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 10 rue du Fossé des Tailleurs et le 7, rue des Hallebardes – Demande – Accord
  • 1945 – Certificats de sinistré après le bombardement aérien du 11 août 1944 qui a entièrement détruit le bâtiment. Thérèse Koch, Frédéric Wild, Joseph Hauswirth
  • 1955 – Le maire autorise la maison Schuler fils et compagnie à afficher des publicités sur la palissade devant le 10 rue du Fossé des Tailleurs
  • 1959 – La Caisse Régionale Interprofessionnelle de Prévoyance du Commerce et de l’Industrie d’Alsace (C.R.I.P.A.L.), propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique pour poser des plaques de marbre
  • 1966 – L’entreprise Bati-Service demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en fournissant un exemplaire du bail passé entre la C.R.I.P.A.L. et la société Bati-Service (siège 3 avenue du Coq, Paris-III) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable
    1967 – Nouvelle demande, acceptée – Autorisation – Dessin – L’autorisation est périmée avant que l’enseigne soit posée
  • 1946 – La S.C.I. 10, rue du Fossé des Tailleurs est autorisée à faire ravaler la façade – Travaux terminés, janvier 1977

Relevé d’actes

Les marchands Ulric Fattet père et fils, de Bâle, vendent 1 500 livres au tailleur Chrétien Mohr la maison grevée d’un loyer communal de 10 sous

1656 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 338
(Protocoll. fol. 64.) Erschienen H Peter de Barrÿ der handelßmann im nahmen Ulrich Fatet deß ältern und Ulrich Fatet deß iüngern Vatters und Sohns, Gewerbßgemeiner und Burg. Zu Basell, derentweg de ratihabitione stipulatâ manû cavirend,
hatt in gegensein Christian Mohren deß Schneiders mit beÿstand H Johann Georg Brenners V. I. Doctorandi & Advocati
hauß, hoffstatt, höfflin, Gaden, mit allen deren Gebäwen, alhie am Schneidergraben, vornen an der Spießgaßen gegen der Apotheck hienüber, einseit neben weÿl. hannß Ulrich Krauß. deß Schuhmachers seelig. Wittib und Erben, anderseit neben H Josiæ Städeln dem Buchführern, hind. Zum theil vff erstermelte Kraußische Wittib und Erben und theilß vff ihne H Städeln stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Martini j. lb 10. ß.d Allmendgelts gemeiner Statt, so ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 261. lib. den Leiterspergisch. Erben, Vnd dann umb 375. lib Ernst Heußen /:darinnen auch Zweÿ im Keller ligende Stuckfaß. Jedes etliche und siebenzig ohmen haltend begriffen seind:/ – geschehen umb 764. lib

Conrad Mohr, tailleur originaire de Langsdorf, épouse en 1642 Susanne Vœllner et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 460)

1642 [Domin: 14. Trinitatis] Christian Mohr der Schneider, Conrad Mohren deß geweßenen Schneiders und Burgers Zu Langsdorff nachgelaßener ehelicher Sohn, undt Jungfr. Susanna Hannß Völlner deß geweßenen Burgers alhier nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster – Dienst. 20. Septembris (385) (i 235)

1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 210
Christian Mohr von Langsdorff der Schneider empfahrt daß Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Susanna Weÿland Hannß Veldners burger alhie seel. dochter Vmb 8. GoldR. ist ledigen standts geweßen und Würdt Zu den Schneidern dienen. Jur. d 27. 7.br 1642.

Conrad Mohr hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, juriste et rapporteur au conseil, en son nom et en celui de sa pupille. La marge porte une quittance remise à Jean Philippe Kob, le propriétaire suivant.

1660 (12. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 32
Erschienen Christian Mohr der Schneid.
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und EE Kleinen Rhats Actuarÿ & Referentis für sich selbst. und alß Curatoris weÿl. H hannß Gollen geweßenen groß. Rhats Verwanthens nunmehr seel. mit Fr. Felicitate Ingoltin ehelich erzeugter Kind. – daß Er Mohr für sich selbst 250. lb. und vögtlich. weiße 250. lib. also Zusammen 500 Pfund schuldig seÿen
Unterpfand sein soll, hauß hoffstatt höfflin, Gaden, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Schneidergraben, vornen an der Spießgaßen, geg der Apotheck hienüber einseit neben Frantz Rheinthalern dem Schuemachern anderseit neben H Josia Städeln dem Buchführern hind. Zum theil vff vorermelten Schneid. graben, und theilß vff besagten H Städeln stoßend geleg., davon gehed iahrs termino Martini j. lib. 10. ß allmendgeldts gemeiner Statt, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 361. lib. den Leiterspergerisch. Erben und dann umb 375. lib. Ernst heuß. verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein H Hannß Philipß Koben deß handelßmanns alß ietzigen Eigenthumbers der hierinn beschriebenen Behaußung am Schneid. graben (quittung) Act. 15. Julÿ a° 1662.

Conrad Mohr vend la maison 1 520 livres au marchand Jean Philippe Kob

1662 (ult. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 320-v
(Prot. fol. 29. – 1550 lb.) Erschienen Christian Mohr der Schneid.
in gegensein H Hannß Philipß Koben deß handelßmanns
hauß, hoffstatt, höfflin, Gad. mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie am Schneidergraben vornen an der Spießgaß. geg. der Apotheck hienüber, einseit neben Frantz Rheinthalern dem Schuhmachern anderseit neben H Josiæ Städeln dem buchführern, hin. Zum theil vff gemelt. Rheinthalern, theilß vff gedacht. H. Städeln stoßend gelegen, sampt Zweÿen im Keller ligend. Stuckfaß. Jedes etlich und siebenzig Ohmen haltend auch denen ligerling. und schalen, so dann denen Bänckh vor und denen realen in dem Gad.n von welch. Behaußung gehend iahrs termino Martini j lib 10. ß Allmendgeld gemeiner Statt, so seÿe diße Behaußung auch noch umb 361. lib 6 ß 8 d. denen Leiterspergisch. Erben, Item umb 375. lib hannß Philipß Heuß. Item umb 500. lib H Dr Johann Philipß Kast Kleinen Rhats Referenten verhafftet (übernohmen) – umb 313 Pfund

Le marchand Jean Philippe Kob, fils d’un conseiller de la Ville, épouse en 1659 Marie Félicité Kniebs, fille de marchand et l’un des Trois de la Tour aux Deniers
1659, Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 109, n° 53)

1659. Zum 2 mahl Hr hannß Philipp Kob der handelßmann des Ehrenv. Fürs. und Weißen Hn Johann Ludwig Koben deß Beständigen Regiments der herrn XXI.ger ehel: Sohn undt Jfr. Maria Felicitas Weiland hr Philipp Jacob Knipsen geweßenen handelßmanns und dreiers bei hießiger Statt Pfenningthurns hinderl. ehel. Tochter. Dienstags den 25.ten 8.bris auf der Spiegem copulirt. (i 110)

La maison revient ensuite à sa fille Marie Félicité Kob qui épouse en 1680 le marchand Adolphe Wieger

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75-v, n° 4)
1680. Zum 2. mahl Adolph Wieger handels Mann Weil. Hr Joh: Jacob Wiegers ** des ** nachgelß. ehel. Sohn, Jfr. Maria Felicitas Weiland Hr Johann Philipß Koben* ** ** alhier nachgel. ehel. T. Donnerstags den 29.t Jan: Münster (i 77)

Inventaire des apports où figurent notamment les marchandises apportées par l’épouse

1680 (19.6.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 1) n° 6
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Adolph Wieger, vornehmer handelßmann und burger allhier Zu Straßburg, Zu der hoch Ehren und Tugendreichen frawen Mariæ Felicitas Wiegerin gebohrner Kobin seiner Ehegemahlin in d. Ehestand gebrachtn darbeÿ auch der jenige haußrath, silbergeschmeid so in der Fr. vätterlichem Theil Reg. nicht begriffen, v Sie vorermeltem Ihrem Eheherrn in die Ehe bring. thut auch Ein und anderer bericht der Fr. Nahrung betr. annectirt worden, welches alles der Ursachen, weilen in der Zwischen Erst Ehrenged. beeden Eheleuth mit einander aufgerichtet. Pactis matrimonialibus expresse Versehen, daß solche einem jeden theil unverändert vorbehalten sein verpleiben solle – Actum in der H. Kh St. Str. in Persönlich gegenwertigkeit der Wohl Edlen hoch Ehren und Tugendbegabte Fr. – Kuglerin gebohrne Gambßin, weÿl. des hoch Edel vest fürsichtig und hochweißen herrn Joh: Jacob Kuglers des beständig Geheimen Regiments der Hh. XIII. hohv.dient. alten beÿsitzersnSel. nachgelaßener Fr. Wittib der Fr. hochgeehrte Fr. Großmutter Undt der Edlen viel Ehren und Tugendreiche. Fr. Margarethæ Wiegerin gebohrner Schragin, des Wohl Edelvest. v. hochgelehrt Herrn Friderich Wiegers J.U. Ddi Und E.E. Groß. Raths allhier hochverdient. Secretarÿ des H. viel ge Ehrt. Herrn Bruders Fr. Eheliebstin. Sambstags den 19. Junÿ et seqq. ao. 1680
Wahren (…) solche wahren allein pro 4600. fl. ergäntz. werd.
Hierin stehende 4500 lb will ich endte bemelte auff eine gerate Summ nembl 3000. Rhtl. od. 4500 fl. gesetzt haben, So beschehen den 9. 7.bris 1680. [unterzeichnet] Maria Felicit: Wiegerin gebohrne Kobin

Marie Félicité Kob, veuve Wieger, hypothèque la maison au profit du pharmacien André Greuhm

1709 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 497-v
fr: Maria Felicitas Wiegerin wittib geb. Kobin beÿständlich J. Daniel Andreæ Königs XV.ners ihre vogts
in gegensein H. Andreæ Greuhm apotheckers u. Dreÿers des Statt Stalls – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Spießgass, einseit ist in Eck anderseit neben Valentin Gräf hinten auf das Städelische hauß

Marie Félicité Kob se remarie en 1712 avec Paul Flach, greffier à l’hôpital bourgeois, veuf de Marguerite Brackenhoffer. L’inventaire de leurs apports est dressé dans la maison que possède le mari à la Krutenau face à l’auberge à l’Ange. L’épouse apporte sa maison à l’angle de la rue des Hallebardes, dont l’estimation (1 200 livres) est reprise de l’inventaire après décès de son mari en 1701.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 162-v, n° 20 zu St. Wilhelm)
Mitwoch den 9.t 9.br. 1712 seind nach geschehenen 2.maligen außruffung Domin. 23. et 24.ta Trin. Zu einer Christlichen ehe eingesegnet worden Zu St Wilhelm Herr Paulus Flach, Wolverordneter dreÿer Hiesiger Statt stall Kirchen Pfleger Zu S. Wilhelm v. Oberschreiber deß Mehrern Hospitals burger Und wittwer Vnnd Fr. Maria Felicitas, Weiland H. Johann Adolph Wiegers vornehmen Handelßmanns V. E.E. Kleinen Raths allhier gewesenen beÿsitzers v. burgers nachgelaßne eheliche Wittib [unterzeichnet] Paulus Flach alß hochzeiter, Maria felicitas wiegerin als hochzeiterin (i 168)

Inventaire des apports
1713 (30.1.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 32) n° 1071
Inventarium undt beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Undt Güthere, Liegender Und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Edle, Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Rechtsgelehrte Herr Paul Flach der Zeit wohlanschnliche dreÿer der Statt Stall und Ober Schreiber des teutschen Mehrern Hospitahls Und die Wohl Edle, hoch Er. und tugendreiche Fraw Maria Felicitas Wiegerin Gebohrne Koobin, beede Vornehme Ehe Persohnen und burgere Allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor sich Vor Unverändert Vorbehalten haben – So beschehen Allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn des Wohl Ehrenvest hochgelehrte und hochachtbahren herrn Melchior Schmiden J.U. Lti und Hochachtbahren herrn Melchior Schmiden J.U. Lti und E.E. Kleinen Raths Auch Anderer Gerichts Stellen Wohlverordneten Procuratoris ordinari und Advocati Vornehmen burgers allhier ferner des Wohl ehrenvesten hochgelehrt hochachtbahr fürsichtig Und Wohlweißen Herrn Johann Philipp Weßeners Wohlverordneten Oeconomj beÿ Allhießiger Cancelleÿ Und dermahlen E.E. Großen Raths hochmeritirten Assessoris auch Vornehmen burgers allhier des Eheherrn respectivé herrn Tochtermanns und Geordneten H Curatoris seiner beeden Söhn, auff deßelben, So dann auf d. Ehefrawen Seithen des hoch Edel Vest fromb fürsichtig hochweiß Und hochachtbahren herrn Daniel Andreß Königs Vornehmen Banquiers und des beständigen. Regiments d. Hh. XV.en hochansehnlichen beÿsitzers Vornehmen Burgers ammhier deroselben annoch ohnentledigten H Vormundts, So dann der Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren Hh. Johann Schatzen U. H. Tobiæ Städels deß Jüngern beeder Vornehmer Handels Leüthe Und burgern allhier, deroselben geblebter Hh. Tochtermännern, Auff Montag d. 30. Januarÿ et sequentibus Anno 1713.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Crautenaw gelegenen, Von beeden Ehepersohnen bewohnenden behaußung volgender maßen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Magd Cammer, In der Cammer C, Im obern kleinen Stübel, Vor dießen Gemachen, Auff der vordern bühn, In der Wohnstub, In der Wohn Stub Cammer, In der Küchen, Im Weiß Kämmerl. solcher Küchen, Im Mittlern Haußöhren, In der großen Gang Stub, Im Soldaten Stub, Auff der hindern Bühn, In der Newen Stub, In der Newen Stub Cammer, In der Newen Kuchen, In dem Speck Kämmerl., Im undern vordern Haußöhren, In H. Magisters Stübel, In dießer Stub Cammer, Auff dem Gang, Im Hoff Keller, Im hindern hoff
In der Ehefr. hauß ane der Spießgaß. In der Obern Eck Kammer, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Magd Cammer, Vor diesen Gemachen, In der Mittelsten Stub, In dießer Stub Cammer, In der Puder Cammer, In der Wohnstub
(f° 38) Eÿgenthumb ahne Häußern (H.) Erstlichen der halbe theil für unvertheilt ane hauß hoffstatt in St. Barbaræ gaßen ohnfern der alten Schneider Knecht herberg die Greumerische behaußung genandt (…)
(H.) It. i Vordern, Mittlern Und Zwo Nebens Behaußungen mit hoffstätten, in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Crautenaw gegen dem Engel hienüber gelegen (…)
(F.) It. hauß, hoffstatt, höfflein, Gaden mit Allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zue Straßburg am Schneidergraben Vornen Ane der Spieß Gaßen gegen der Apothecken hienüber, 1.s. neben H. Frantz Reinthalern, dem geweßenen Schuhmacher und E: E: Groß. raths Allhier Alten beÿsitzer, 2.s. neben Weÿl. H, Josiæ Städels geweßenen Ammeisters seelig nachgelaßenen Erben, hinten Zum theil auff gemelten H Rattherr Reinthalern, theils auff Vorgedachte Städelische Erben stoßend. Davon gehet Jahrs 1. lb 10. ß auff Martini der St. Str. Allmend Zinnß, sonsten freÿ Leedig und eiÿgen, und ist solche behaußung in A° 1701 durch die geschworene Werckmeistere wie fol. 57. jn dero erstern Eheh. seel. Verl. Inv.io erhellet, æstimirt und Anietzo in ermeltem Preiß wied. ohnpræjudicirlich auß Zuwerffen beliebt worden pro 1200. Darüber bes. i. teutsch. perg. Kbr. mit d. St. Str. C.C. Stuben Anhangendem Insigel datirt ultimo Maÿ 1662. weißet wie herr Joh. Philipp Kob, der Ehefraw H. Vatter seel. dieße behaußung Von weÿl. Christian Mohren dem Schneider seel. ane sich erhandelt. Dabeÿ noch allerhand alte Kauff: und abgelößte Zinnßbrieff, Zusambt Anderm schrifftlich. bericht Zu find., alles mit N. 15. notirt

Paul Flach a épousé Marguerite Brackenhoffer en 1693 : célébration, inventaire des apports
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 44-v)

1693. Mittwochs d. 4. Febr. seind Hr Paulus Flach Ober Schreiber jn dem Mehrern Hospital und Burger alhier Vndt fr. Margaretha gebohrne Brackenhofferin wld. Hn Johann Würtzen deß Weinhändlers v. B. alhier nachgelaßene Wittib, aach 2..mahligher Ausruffung copulirt worden [unterzeichnet] Paulus flach alß hochzeiter, Margaretha Würtzin gebohrne Brackenhofferin alß hochzeitterin (i 45)

Inventaire des apports
1693 (27.2.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 20) n° 6
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender und Vahrender, so weÿland der Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Paulus Flach Wohlverdienten Ober Schreiber in dem Mehrern Hospital Zu Straßburg und die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche fraw Margaretha Flachin gebohrne Brackenhofferin, beede Eheleuth und burgere alhier mit einander in den Ehestand zugebracht
Catalogus Bibliothecæ Brackenhofferianæ (numéros 1 à 156)

Marie Félicité Kob loue la maison au marchand Tobie Stædel le moyen

1713 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 36
fr. Maria Felicitas geb. Kobin beÿständlich H. Paul flach oberschreibers im Spithal ihres mariti
in gegensein H. Tobiæ Städel des mittlern
entlehnt, ihre gewerbs behaußung sambt dem gantzen keller ahn dem Schneider graben einseit neben dem Städelischen hauß anderseit neben Joh: Gräff gelegen, auf 9 jahr lang, anfangend auf Annunciationis Mariæ 1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 lb

Marie Félicité Kob meurt en 1721 en délaissant trois filles de son premier mariage. L’inventaire après décès est dressé dans la maison de son mari à la Krutenau. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre au veuf s’élève à 13 924 livres, celle des héritiers à 15 583 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 745 livres, le passif à 11 382 livres.

1721 (3. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 52) n° 1681 (1683-b)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung und Gütere, Liegender und Fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Wohl Edel, Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Maria Felicitas Flachin gebohrne Koobin, S. Tit. Herrn Paul Flachen, Vornehmen burgers und Wohl Verordneten Ober Schreibers des mehrern Hospitals auch höchst meritirten Kirchen Pflegers zu St. Willhelm und alten Wohlansehnlichen dreÿers der Statt Stall alhier, gewesene Frau Eheliebste nunmehro seel. nach ihrem den 11.ten Septembris Jüngsthien genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der abgeleibten seel. hinterlaßenen Fr. Töchtere, mit Assistentz dero Eheherrn, alle nach dießem titulo Inventarÿ ordentlich benambßet, fleißig Inventirt und ersucht durch gemelten hinterbliebenen Hn Wittibern – So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 3. Novembris A° 1721.
Die abgeleibte Frau Flachin, seel. hat per Testamentum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Fr. Mariam Felicitas Zentgraffin gebohrne Wiegerin S. Tit. Herrn Mag. Johann Joachim Zentgraffen, berümbten und hochmeritirten Præceptoris superioris Gÿmnasÿ, auch burgers alhie geliebte Ehegattin, beÿständlich desselben, 2. S. Tit: Fr: Susannam Magdalenam Städelin, gebohrne Wiegerin, Tit: Hn Tobiæ Städels jun: Vornehmem Handelßmanns und burgers alhier, Frau Eheliebstin, welche beede Ehegatten dem Geschäfft in Persohn Zugegen geweßen, 3. S. Tit. Fr: Salome Schatzin gebohrne Wiegerin, S.T. Hn Johann Schatzen, auch Vornehmen Handelßmanns und burgers alhier geliebte Frau Eheliebste, mit assistentz deßelben, Alle dreÿ der Verstorbenen seel. mit auch weÿl. S.T. Hn Adolph Wiegern gleichfalls geweßenen Vornehmen Handelsmann und burgern alhier ihrem erstern Eheherrn seel. erziehlte u. hinterlaßene Kinder, wie auch Zu gleichen portionen und antheilern Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli – Copia Nach Disposition – Copia der von Edelerwehnte Frau seel. in A° 1718 vor mir Not° noch ferners auffgerichteten Nach disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenaw gelegenen, in dieße Verlassenschafft gehörigen, deßwegen hernach fol: beschriebenen behaußung folgender maßen befunden worden
Schrein: und Hültzenwerckh. Auff der obern bühn, In der Schwartz getüch Cammer, Vor dießem Gemach, Kammer A, In der Camin Kammer, Im obern Stübel, Vor diesen Gemachen, Auff der Bühn über der großen Stub, Im hintern Stock auff der bühn, In der Stub Cammmer vffm Gang, In dießer Stub, In der Kuchen allda, In der officir stub Im Speck Kämmerl., In der großen Stub, Auffm Gang dabeÿ, Im Stübel vff dießem Gang, In der vordern Kuchen, In der vordern Wohnstub, In der vordern Stub Cammer, Im Haußöhren vor dießen Gemachen, Im vordern Saal, Im hintern Saal, Im Gewölb, In der Bauch Kuchen, Im Keller unter hintern Saal
In der behaußung auffm Schneidergraben. Auff der obern bühn, Im obern haußöhren, In der Eck Kammer, In der Magd Cammer, In der Kammer daneben, Ins officier Knechts cammer, Ins officiers Küchel, Vor dießen Gemachen, Ins officiers stub, In dießer Stub Cammern Im kleinen Stübel, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In dießer Stub Cammer, Im undern Haußöhren, Im Keller
Auff Hn Schatzen hoff, Auff der Fr. Fronhöfferin bühn, Im Essig Keller Im hauß in d. Krautenau, Im hindern hoff
Eigenthum ane Häußern. (W.) Ein Vordere Mittlere und Zwo Nebens behaußungen mit hoffstätten, in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau gegen dem Engel hienüber gelegen (…)
(E.) Item hauß, Hoffstatt, Höfflein, Gaden mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zue Straßburg am Schneidergraben Vonen ane der Spießgaßen gegen der Apothecken hienüber, einseit neben herrn Frantz Reinthalern, dem geweßenen Schuemacher und E: E: großen raths alhier alten beÿsitzer, anderselts neben weÿl. H, Josiæ Städels, geweßenen Ammeisters seel. nachgelaßenen Erben, hinten Zum theil auff gemelten herrn Reinthalern theils auff vorgedachte Städelische Erben stoßend Davon gehet Jahrs 1. lb 10. ß auff Martini der statt Straßburg Allmend zinnß, Sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dieße behaußung, durch obgemelte Werckleüthe Krafft gedachter schrifftlichen Abschatzung de 14.ten Novembris A° 1721. geschätzt und angeschlagen worden pro 2250. lb. Abgezogen obige 1 .lb 10. ß Allmend à 5 pro Cento zu oppeltem Capital gerechnet mit 60. lb restirt alßo noch hiehero außzu werf. 2190.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C.C. stuben anhangendem Insigel Verwahrt datirt ultime Maÿ 1662. weißet wie herr Johann Philipp Koob, der Ehefrauen herr Vatter seel. dieße behaußung von weÿl. Christian Mohren dem Schneider seel. ane sich erhandelt. Dabeÿ noch allerhand alte Kauff: und abgelößte Zinnß brieff Zusambt andern schrifftlichem bericht zu finden alles mit Nis 15. notirt
– Abschatzung d. 14. 9.bris an° 1721. Auff begehren, deß Hoch Weißen: H: paullus Flach: oberschreiber, deß hohenn spithall, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, Uff den schneÿder graben gelegen ist Ein Eckh hauß, auff die spiessgassen, Ein seÿth Neben Mathiss Krafft schuh Macher, Ander seÿth Neben H: Joh: Michäll Wolff handels Man, stoßent, Welche behaußung hoffstatt stuben, Kammern, Küchen, Offen Zür stübell Kammer, Küchell, hauß Ehren Mit Steineren platten belegt, Einen Laden, so mit Sechs bögen, Und Condtor darin Einen Offen darin Neben gengell, Mit steineren platten, höffell, Mit Steineren blatten, belegt, darin in bauchoffen ein Gewölbter Keller Sampt Aller Ihrer Gerechtig Keith, wie solches durch der Statt Straßburg Geschworen Werckh Leüthen in der besichtigung befunden, Und dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen Wirt Vor, undt, umb: Vürr tausendt fünff Hundert Gulten [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 47. Ergäntzung des H. Wittibers abgeganenen unverändertn Vermögens. Inhalt Inventarÿ Vber beeder geweßenen Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte nahrungen in Anno 1713 durch mich Notm. auffgerichtet.
(f° 53) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Wittibers Nahrung betr. 1. Sa. haußraths 361, 2. Sa. Bibliothec 1, 3. Sa. Garten gewachßes 5, 4. Sa. Chaise 2, 5. Sa. Wein und Vaß 78, 6. Sa. Silbers 196, 7. Sa. Goldener Ring 146, 8. Sa. baarschafft 55, 9. Sa. Pfenningzinß hauptgütere 6515, 10. Sa. Eigenthumbs ane j. behaußung 2045, 11. Sa. Eigenthumbs a,e liegende güthern 35, 12. Sa. der Gülthen 471, 13. Sa. Activ Schulden 282, 14. Sa. Ergäntzung rests 3712, Summa summarum 13 924 lb
Der Erben Guth anlangende, 1. Sa.<< haußrath s 204, Sa. Bibliothec 5, 3. Sa. Gutsch 9, 4. Sa. leerer Faß 9, Sa. Silbers 25, 6. Sa. Goldener Ring 202, 7. Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 1539, 8. Summa summarum Eigenthumbs ane j. behaußung 2190, 9. Sa. der gültten 131, 10. Sa. Activ Schuldig 4523, 11. Summa summarum Ergäntzung 7669. Summa summarum 15 583 lb Theilbahre Verlassenschafft betre. 1. Sa. haußraths 39, 2. Sa. Gutß 8, 3. Sa. Früchten 191, 4. Sa. Wein 717, 5. Sa. pfenningzinß hauptgüthern 5737, 6. Sa. Activ Schulden 2051, Summa summarum 8745 – Schulden 11 382 lb, In Compensatione erhellet daß die beederseite Ergäntzungen alß warinnen die theilbare passiva allein bestehen die theilbare Acrtiv Nahrung übersteigen ulb 2637 lb Conclusio finalis Inventarÿ 27 870 lb - 1683-b. Abtheilungs Concept vber Weÿland S. Tit. Frawen Mariæ Felicitas Flachin gebohrne Koobin, S. Tit. Herrn Paul Flachen, Wohl Verordneten dreÿers der Statt Stall und Ober Schreibers des allhießigen Mehrern Hospitals vornehmen burgers allhier geweßenr fraw Eheliebstin seel. Verlassenschafft

La maison revient à sa fille Susanne Madeleine Wieger qui épouse en 1699 le marchand Tobie Stædel.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99)
1699. Mittw. d. 24. Jun. wurden nach ordentlicher Außruffung copulirt H. Tobias Städel d. jüngere, der led. Handelsmann V. B. alhier, weil. des Wohl- Edlen, Vest, fromb, fürsichtig und Hochweiß Hrn Christoph Städels des beständig. Regiments der Hh. XV. geweß. Beÿsitzers V. Handelsm. allhier nachgelaß. ehl. Sohn V. J. Susanna Magdalena H. Adolph Wiegers des Handelsm. V. E.E. Kl. Raths Jetzmahl. Beÿsitzers ehl. Tochter [unterzeichnet] Tobias Städel der Jünger Alß Hochzeitern, Susana Magdalena Wiegerin Alß Hochzeiterin (i 98)

Leur fille Susanne Madeleine Stædel épouse en 1730 l’avocat Lazare Chrétien Sahler et meurt l’année suivante après avoir donné naissance à une fille mort-née. L’inventaire est dressé dans la maison propre à la mère de la défunte à l’angle de la rue des Hallebardes

1731 (3. 8.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 36) n° 336
Inventarium über Weÿl. der Wohl Edlen Hoch tugendgezierten frauen Susannæ Magdalenæ Sahlerin gebohrner Städelin, des Hoch Edlen Vest und hochgelehrten Herrn Lazari Christiani Sahlers, J. U. L.ti auch beÿ hochlöbl. Ritterschafft des undern Elsaßes hoch verordneten Advocati Ordinarÿ und Vornehmen burgers allhier gewesener frauen Eheliebstin nunmehr seelig Verlassenschafft – nachdeme dieselbe den 20. aug. dißes jetzt lauffend. Jahrs Von demlieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Tobiæ Städels des jüngern, Vornehme burgers und handelsmanns allhier deßgleichen der Viel Ehren und wohl Tugendgezierten frauen Susannæ Magdalenæ Städelin gebohrnen Wiegerin, beeder der seelig Verstorbenen fr. Sahlerin geliebten Eltern und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben inventirt – So beschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 3. Octobris Anno 1731.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schneidergraben und Spießgaß gelegenen der seelig Verstorbenen Frauen Mutter Zuständigen behaußung befund. worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert, Sa. hausraths 4 lb, Bibliothec (vide fol. 3.b), Silber geschirr und Geschmeids 28, Goldener Ring 12, Ergäntzung 91, Summa summarum 212 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 137 lb
Hierauff wird auch der seelig Verstorbenen fr. Ltin. hinderlaßenes ohnverändertes Vermögen gesetzt, so in ansehnug dieselbe noch Zur Zeit nicht außgesteuert, solche Ehe und außsteurung auch Von dem H. Wittiber niemahlen gesuchet noch prætendiret word., einig und allein in deroselben Kleÿdung und weißen Gezeug, Geschmuck und Geschmeid auch pahrhafft und helffte ane denen haußsteuren bestehet, Sa. Haußraths 3, Silbergeschmeid 30, Goldene Ketten und Ring 28, Baarschafft 16, Schulden 75, Ergäntzung 91 lb, Summa summarum 227 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. Haußraths 1, Baarschafft 124, Schulden 288, Summa summarum 414 lb – Schulden 333 lb, Nach deren Abzug 81 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 495 lb – Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in des H Wittibers ohnveränderte Nahrung zugeltend 99 lb, Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 73 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem hoch Edel Vest: und hochgelehrten Herrn Lazaro Christian Sahlern, J.U. Lto. Advocaten und burger Zu Straßburg, weÿl. S.T. Herrn Johann Theobald Sahler, geweßenen hochfürstl. Margraff baaden durlachischen berg: und Regirungs raths seel. mit S.T. Frauen Maria Magdalena gebohrner Mahlerin ehelich erzeugten Sohn, als dem herrn hochzeiter an Einem, So dann der Wohl Edlen, Hoch Ehr: und tugendbegabten Jungfer Susannä Magdalenä Städlin, des wohl Edel und Großachtbahren Herrn Tobiä Städels handelßmann und burgers allhier mit wohl Edel hoch Ehr und tugendbegabten frauen Susanna Magdalena gebohrner Wiegerin ehelich erzeugten ledigen tochter, alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil – So geschehen Straßburg den 30. Augusti Anno 1730. – mit meiner Subscription corroborirt, Straßburg den 2° octobris A° 1730, Wolfgang Courtz

Sépulture, Temple-Neuf (luth. p. 2, n° 46)
1731. Sonnt. d. 12. Aug. Morgens umb 10. Uhr ist H. Laz. Christian Sahlers U. J. Lti v. b. alhier ehl. Haußfr. fr. Susanna Magdalena geb. Städelin eines toden töchterleins Geneßen, welches Mont. darauf in der Stille Zu S. Helenen begraben worden. [unterzeichnet] Lazarus Christian Sahler lt. Nieder Ells. Ritt. adv. alß Vatter, Tobias Städel alß Groß Vatter (i 4)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. p. 2-v, n° 48)
1731. Mont. d. 20. Aug. Nachts Zwisch 10. v. 11. Uhr ist der Kindbett am hitzigen fieber v. frießel Gestorben v. Mittw. darauf nach gehaltener Leich Pr. in der Neuen Kirch, Auff dem Gottes Acker S. Helenen begraben worden, fr. Susanna Magdalena Geb. Städelin, H. Lazari Christian Sahlers U. J. Lti v. burgers alhier geweßene ehl. Haußfr. Ihres alters 30. J. 7. M. weniger 3. tag [unterzeichnet] Lazarus Christian Sahler Lt. alß Wittwer, Tobias Städel der Junger alß Vatter (i 5)

Susanne Madeleine Wieger passe un accord avec son mari Tobie Stædel au sujet de ses apports en mariage
1734 (30.7.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 48) n° 438
Außweiß: Lieffer: und Vergleichung Herrn Tobiæ Städels, handelsmanns und fr: Susannæ Magdalenæ gebohrner Wiegerin, beeder Ehepersohnen einander zugebrachter und wehrender Ehe ererbter Nahrung
Wir endts unterschriebene als ich Tobias Städel mit beÿstand und consens her Johann Daniel Städels eines hochlöblichen Collegÿ derer Herrn XV. allhier wohlmeritirt, beÿsitzers, auch herrn Johann Friderich Städels, medicinæ Doctoris meiner beeder geliebter herren brüder und Curatorum Eines,
und ich Susanna Magdalena Städelin gebohrne Wiegerin, beÿständlich herrn Lti Lazari Christiani Sahlers meines tochtermanns und Curatoris ad lites andern theils, urkunden hiemit und bekennen, demnach wir einige Zeit her gegen einander in Process verwickelt geweßenen seÿnd, worinnen E.E. Großer Rath allhier den 16.ten Novembr: 1733 ein Interlocutorisches Urtheil abgefaßt und solches d. 18.ten ejusdem publiciret hat, dann auch zufolg Von mir der vorgemelten Susanna Magdalena Städelin gebohrne Wiegerin eine unterthänige paritions Schrifft juncto petito, mit beÿlaagen à Lit. C ad M inclusivé übergeben und gebetten worden ist, umb in Rechten Zu erkennen und aus zu sprechen, daß der beklagte herr Tobias Städel schuldig seÿe, mir mein in die Ehe gebracht und wehrend derselben ererbten Vermögen nach maß Gab deren Inventarien und designationen sub Lit.is C. D. J. et K. /:gegen meinem oblato daß ich alles was ich hievon aushanden habe, getrewlich angeben (…)

Tobie Stædel meurt en 1735. Son inventaire après décès n’est pas conservé. Sa veuve meurt en 1761 après avoir institué ses nièces légataires de ses biens. Les experts estiment la maison 2 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 953 livres, le passif à 1 143 livres.

1761 (15. 7.bris), Me Haering (6 E 41, 1360) n° 153
Inventarium über Weiland der Edlen, Viel Ehr: u. Tugendbegagten frau Susannä Magdalenä Städelin geb. Wiegerin, auch weÿl. des Wol Ehren Vesten u. Großachtbaren H. Tobiä Städels, geweßenen Handels Manns u. b. alh. Zu Straßb. längst sel. nun auch seel. hinterbl. Fr. Wb. Verl: – nach ihrem freitags den 21.sten Julÿ dieses 1761. Jahrs auß dieser Welt genommenen todl. Von hinnen Scheiden, hie Zeit. Verlaßen, Welche Verl. nach deme solche, um H. Prof. Zentgraffen Zu Gießen willen, den 25.ten gedachten Monaths Julÿ Von Seiten E.E. Kleinen Raths Secret. und dato nach befundener d. angelegten Siegel Illæsion, reservirt ware, a. gebührendes Ansuchen der Verstorbenen seel. per test. eingesetzter Schwester Töchter (…) ersucht, dh. dieselbe wie nicht weniger fr: Mariam Elisab: geborne Grafenauerin weil: Mr Johann Daniel baurn geweßenen Schuhmr. u. b. alh. hinterbl. Wb. der Verstorbenen Fr. seel. Aufwärterin (…) – So beschehen i. fernerm Gegenseÿn SS. TT. H. Lazari Christiani Sahlers J. Cti. u. hochlöbl. Ortenauischer Reichs Rittersch. hochverdienten Consulenten ingleichem H. Johannes Schatz Controll. in allhieß. accis stb. beed. hierzu insonderheit beruf. Hh. Zeuge, Straßburg Dienst. den 15.ten Septembr: Im Jahr d. Gnaden Anno 1761.
Die nun in Gott ruhende fr. Städelin hat Vermög ihres hernach abschrifftl. einverleibten testaments Zu Erben Verl. 1. Jungfr: Felicitas Zentgräffin, beiständlich H. Johann Philipp Göring, Verschiedener hochad. familien Wolbestelten Schafners, Zugegen in eine quart, 2. frau Susannam Salome geborne Zentgräffin, unter dem Vollwort H. Johann Friedrich Schaafen, derzeit treueifrigen ältern Diaconi der Evangelischen Gemeind zum Jung. St. Peter alhier, bei deisem Geschäft anweßend, auch in eine quart, 3. Jungfr: Mariam Salome Schatzin mit der beihülffe H. Joh: Christoph Germann, Verschied: hochad: Geschlechten wolbetrauten Schafners diesem Gesch. abwartend, in die andere ½.te dießer Erb und Verlt., Samlt. dreÿ der Verstorbenen sel. abgeleibter Schwester sel. hinterl. töchter

In einer alh. zu Straßb. an der Spieß Gaß u. dem Schneid: Graben gelegenen ein Eck außmachenden in gegenwärtige Succession eigenthüml. gehörig. behaußung befunden word. als folgt.
An Höltzen: u: Schreinw: In der Eck Cam:, In d. schw: Geth. Cam:, In hn. Schatz Stb., Im Klein: Cam:, Im haußöhr. darvor, In der Wohnstb:, Im haußöhr: vor der Wohstb, In d. Stb. Camer, Im Keller
Eigenthum an Häußern. Erstl. ein hauß, Hoffstatt, Höfl. Gaden, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörd. rechten und Gerechtigkeiten gel. alh. zu Straßb. am Schneid: Graben, Vornen an d. Spießgaß gegen d. Apothec hinüber eins. H. N. baldner Knopfmr: anders. u. hinten auf weil. H. Joh. frid. Wolffen gew. Banq. sel. Erben, stoßend so außer 1 lb 10 ß d. Allmend Geld Gemeiner statt Jährl. auf Martini fällig, gegen männig. frei Ledig eige, u. dh. die beeidigt u. geschworne Hh. Werckmeister heisiger Löbl. Stadt vermög deren Zu mein Notarii Conc. geliefferten schrifftl. abschatz. de dato 21.ten 7.bris 1761. angeschl. word. pro 3000. fl. oder 1500, Abgezogen Vorher bemeldte beschwerd. der 1 lb 10 ß Allmend Geld, so zu doppeltem Cap: berechnet antrift 60, So verbleibt an dem Anschl. vorbeschrb. behaußung außzuwerf. übrig 1440. Das Eigenth. dießer behaußg. bescheint ein t: perg. Kauffbr. in alhies. C.C. St. m. dem anhg. gr. Ins. Verw. d. den letzten Tag des Monaths Maÿ A° 1662. weißd. wie d. verst. sel. H. Großv. dieselbe erkaufft hat.
([in margine:] Jfr. Schatzin prælegirt) Item eine Behaußung u. hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörd. und Rechten gel. alh. am Äxten Gäßl. 1.s neben weil. H. Joh: Sigmund Grafenauer gew. Goldarb. sel. Erben, 2.s. neb. SS. TT. H. Ammeister Langhanß hiinten wied. a: dens: stoßend, so frei, Led. eigen u. dh. vorermeldte d. St. geschw. Werkleuth vermög bes. deren schrifftl. abschatz: Zed. so sich bei dieser Inv: Cons: befundt. angeschl. word. pro 500 fl. oder 250. Wie die Verst: sel. dieses hauß an sich gebr: besagt t: perg. Kfbr. a: alh. C.C. Stb m. ders. anh. gros. Ins. vers. d. d. 18. aug. 1746
– Abschatzung Vom 21.t Septer 1761, Auff begehren Wäil: Susana Margreta Städelin gebohrene Wiegerin Sel. Hiendter Lasener Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg Auff dem Schneider Graben Einseits Neben der Spies Gas ander seits Und Hienden auff Die Wolffische Erben solche behausung bestet in einem Laden Und Condor Ferner in zwäÿ Stuben Zwaÿ Kichen Und in Ettlichen Hauß Kamren dar jber ist der dach stull mit breitziglein belegt Hat auch einen Keller Welcher däills gewelbt daills getrembt und ein Kleines Hofflein, Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Dreÿ thausent Gulden
Der Zwaÿte begrieff ist Auch All hier in der Statt Strasburg in dem Exen Gesell Gelegen Einseits Neben Grauffenaueren Erben Anderseits Und Hienden Auff Ihro Gnaden H. Amäister Langhans Stosent gelegen solche behaußung bestet in Zwäÿ Stuben Zwaÿ Kichen Und Ehtliche Haus Kameren, dar jber ist der Dach Stull mit breitziglein belegt Hat auch ein Gewelbten Keller. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister, Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Und angeschlagen Worden Vor und Umb Fünff Hundert Gulden 500 gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Sa. Hausraths 228 lb, Sa. Weins und derer Faß 55 lb, Sa. Silbers 66 lb, Sa. goldenen ring 212 lb, Sa. baarschafft 166 lb, Sa. Eigenthbs. ane hßern 1690 lb, Sa. Gülth von liegenden Güthern 43 lb, Sa. Pfenningzinß hptgüther 4325 lb, Sa. Schulden 166 lb, Summa summarum 6953 lb – Schulden 1143 lb, Nach deren Abzug 5810 lb – Legaten 1446 lb, Nach deren Abzug 4364 lb, Stall summ 4879 lb
Copia Testamenti solmnis in Scripis clausi – Ich unterschriebene Susanna Magdalena Städelin geb. Wiegerin weiland Tobia Städels geweßenen handelßmanns und burgers alh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib (…) Hiengegen und Sechstens, vermache Ich Jgfr. Mariä Salome Schatzin meiner Jüngern Schwester Tochter auch zum voraus, mein an dem Aexten Gäßlein alh. gelegenes häußlein mit allen Rechten und Gerechtigkeiten – So geschehen Straßburg den 22. Junii 1761. Copia Actus Præsentationis, So geschehen in einer alh. Zu straßbg. an dem Schneidergraben gelegenen der Fr. Testierin eingentühm. gehör. behaußung und deren auf dem ersten stock befind. Stub Cammer mit denen fenstern in den hof und auf die Spießgaß aussehend, auf Dienstag den 23. Junii 1761 – Not. Joh. Richard Häring – Copia Actus Publicationis
Abtheil Erörter und Außweißungs Concept, 17. Sept. et sqq. Anno 1761 (f° 12.v) Krafft des sechßten paragraphi wurde Jgfr Mariä Salome Schatzin zum Voraus eingeraumt abgetretten und überlaßen, die in diese Erb: und Verl.t gehörige behausung an dem Aexten Gäßl. alhier geleg, mit allen deren begriffen, Weiten, rechten und Gerechtigkeiten Vor freÿ leedig und eigen, Wie dann auch ihr Jgfr Schatzin der darüber besagende Kffbr. dedato 18.de, Aug. 1746. außgelieffert worden – Strßbg ut supra [den 21.ten 7.bris 1761]

Sépulture, Temple-Neuf (luth. p. 59, n° 376)
1735. d. 16 Julÿ Nachmittags ein Viertel vor 4 Uhr ist an hitzigem fieber gestorben u. Mont. darauf nach Gehaltener Kirch Pr. auff dem Gottes Acker S. Helenam begraben worden H. Tobias Städel burger u. Handelsmann seines alters 62 Jahr weniger 1 Tag [unterzeichnet] Johann Daniel Städel alß bruder, Lazarus Christianus Sahler JUL alß tochtermann (i 62)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. p. 157, n° 453)
1761. Freÿtags den 24. Julÿ 1761 abends nach 9 Uhr starb seelig Frau Susanna Magdalena gebohrne Wiegerin weÿl. H Tobiæ Städels geweßenen handelsmanns und burgers allhier hinterlaßene wittib und wurde Montags darauf d. 27. Jul. nach gehaltener Leichenpredigt in der neuen Kirch auf den Gottesacker St Helenæ zu ihrer Ruhestätte gebracht, ihres alters 79 Jahr 6 Monath und 17 tage wie solches bezeugen Lazarus Christianus Sahler, alß tochtermann, Johannes Schatz als Schwager (i 81)

Les héritières vendent la maison 5 000 livres au marchand Claude Gaillard

1763 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 610-v
Fr. Susanna Salome geb. Zentgraffin H. Johann Friedrich Schaaff des diaconi beÿm Jungen St Peter eheliebstin, Jfer Maria Felicitas Zentgraff beÿständlich H. Schaaff und Jfer Maria Salome Schatzin beÿständlich ihres vatters Johannes Schatz des amtschreibers
in gegensein H. Jean Claude Gaillard des handelsmanns
eine gewerbs behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der Spießgaß, einseit ist ein Eck ane dem schneider graben, anderseit neben H. Johannes Baldner dem handelsmann, hinten auff die Wolffischen erben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt 10 ß ane allmend zinß – ihre Fr. Schaaff und Jfr Zentgraffin zur helffte, zur anderen helffte aber Jfer Schatzin als ein von weÿl. Fr. Susanna Magdalena Städelin geb. Wiegerin vermachtes guth – um 5000 pfund

Originaire du Petit-Bornand en Savoie, Jean Claude Gaillard épouse en 1758 Marie Sophie Venino, fille d’un marchand de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1758 (3.4.), Me Humbourg (6 E 41, 99)
Contrat de mariage – Sr Jean Claude Gaillard Marchand bourgeois de cette ville y demeurant fils de feu Noel Gaillard, bourgeois du petit Bornand en Savoye, et défunte De Jacobée Janin
Sr André Venino aussi Marchand bourgeois de cette ville y demeurant stipulant pour demoiselle Marie Sophie Venino sa fille encore mineure procréé de son mariage avec défunte Marie Catherine Hunelle

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 7)
Hodie die 10 Mensies Aprilis Anno 1758 nulla facta proclamatione (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Claudius Gaillard Civis et Mercator in civitatis ex petit Bornant Dioecesis Genevensis oriundus Dni Natalis Gaillard et Jacobeæ Janin defunctorum Conjugum filius legitimus a Novemdencim Jan* parochianus noster, Et domicella Maria Sophia Venino Argentinensis Dni * Venino Civis et Mercatoris et defunctæ Dnæ Mariæ Catharinæ Hunelle olim conjugum filia legitima parochiana nostra (signé) Gaillard, Marie Sophie Venino (i 5)

Jean Claude Gaillard loue sa maison au marchand Antoine Essig

1764 (3.3.), Me Humbourg (6 E 41, 113)
Bail – Sr Jean Claude Gaillard negociant
au Sr Antoine Essig Marchand
de la maison du Sr Bailleur au coin du fossé des tailleurs et de la rue des hallebardes avec toutes ses appartenances et dépendances telle qu’elle se trouvera le 25 du présent mois et durera tant et si longtemps que l’une des parties n’aura pas dénoncé à L’autre qu’Elle veut resilier – moyennant un loyer annuel de 1000 livres

Marie Sophie Venino meurt en délaissant sept enfants en 1782, dans une maison de location rue des Bouchers
1784 (25.2.), Me Anrich (6 E 41, 1509) n° 262
Inventaire des Biens délaissés par feue Dame Marie Sophie Gaillard née Venino épouse du Sr Jean Claude Gaillard marchand, après sa mort arrivée le 15. decembre 1782, à la réquisition du veuf – de Marie Barbe Lung native de Pfaffenhoffen servante de la maison
la défunte a délaissé pour héritiers ab intestat ses sept enfants procréés avec ledit Sr Gaillard, 1. Sr Jean Pierre Gaillard caissier de la poste aux lettres, majeur, 2. De Marie Sophie Thérèse Bastard épouse du Sr Jean Baptiste Bastard, négociant, 3. Sr Joseph Auguste 18 ans, 4. Dlle Marie Jacobé 16 ans, 5. Dlle Marie Thérèse 14 ans, 6. Jean Claude 12 ans et 7. Marie Adelaide 10 ans pour lesquels cinq derniers enfants Jean Baptiste Picquet, negociant leut tuteur ad hoc, attendu que le Sr Jean Baptiste Bastard leur beau frère et tuteur ordinaire est intéressé lui même à l’inventaire

dans une maison scize proche de la grande boucherie appartenant au Sr Metzguer caffetier
Rubricarum series, biens revenans en propre au veuf, meubles 801 lb, argenterie 192 lb, bagues d’or 190 lb, remplacement 75 000 lb, total général 76 183 lb – Passif 17 600 lb, déduction faite 58 583 lb
propres réservés aux héritiers, dettes actives 17 600 lb, remplacement 5101 lb, total 22 701 lb
communauté, vins 52 lb, numéraire 812 lb, dettes actives 10 180 lb, total 11 045 lb – Passif 82  822 lb, excédent 71 777 lb, somme finale taillable 9508 lb
Copie du Contrat de mariage – le 3 avril 1758 par devant Me Humbourg (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins
1785, VII 1181 – Livres de la Taille, f° 5
Spiegel N° 379 – Weÿl. Fr: Marie Sophie gebohrner Venino H. Jean Claude Gaillard, des Handelsmanns und burgers alhier Gewesene Ehefr: Verlassenschafft inventirt Hr Not. Anrich
Concl: fin: Invent: ist fol: 51.b, 9508 lb 12 s 5 d die machen 4700 fl. verstallte 3000. fl. also zu wenig 1700 R
Wovon Nachtrag acht Jahr in duplo à 5 lb 2 ß, 40 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 2. lb 11 ß, 15 lb 6 ß
Ext. kein Stallgeld
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 14 ß – Summa 60 lb 18 ß 6 d
das simplex nachgelaßen mit 15 lb 6 ß
Bleibt im Rest 45 lb 12 ß 6 d
dt. 26. Januarii 1785.

Jean Claude Gaillard vend 5  000 livres la maison au marchand Georges Michel Hering

1765 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 39
H. Johann Claude Gaillard der handelsmann
in gegensein H. Georg Michael Hering des handelsmanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß, einseit ist ein Eck ane dem Schneidergraben, anderseit neben H. Johannes Baldner dem handelsmann, hinten auff die Wolfferischen erben – ddabon gibt mann d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lt ane Allmend zinß – als ein den 21. Novembr. 1763 erkaufftes guth – um 2500 lt capitalien verhafftet, geschehen um 2500 lt

Georges Michel Hering et Marguerite Elisabeth Stædel vendent 8 000 livres la maison au marchand Jean Philippe Nerking
et à sa femme Caroline Schleich

1781 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 163
H. Georg Michael Hering der handelsmann und Margaretha Elisabetha geb. Städelin
in gegensein H. Johann Philipp Nerking des handelsmann und Carolinæ geb. Schleigin
ihre eigenthümlich zuständige von währender ehe erkauffte behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß so ein eck ane dem Scheidergraben, auff der Spießgaß neben H. Baur dem handelsmann uxorio nomine, auff dem gerbergraben der zum Dauphin geschildete behausung, hinten auff eben solche – um 16 000 gulden worunter die capital summen begriffen

Jean Philippe Nerking loue une boutique au rez-de-chaussée, un bureau et un logement aux étages au marchand Jean Louis Rehm

1781 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 210-v
H. Johann Philipp Nerking der handelsmann
in gegensein H. Johann Ludwig Rehm des handelsmann
lehnungs weiß, in der ihme H. verlehners eigenthümlich zuständigen ane der Spießgaß gelegenen behausung, eine wohnung bestehend auff dem boden auß einen laden deßen außsicht in besagten Spießgaß nebst einen contor daran, weiters der gantze zweÿte stock, ferner im dritten stock eine kammer, weiters im vierten stock abermahl eine kammer nebst der aller obersten bühn einen unterschlagenen platz im keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren von Johannis Baptistæ tag instehend, um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Le marchand Jacques Schatz acquiert par enchères judiciaires la maison de Philippe Nerking

1792 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 262 enreg. 4.4.
Declaration – H. Jacob Schatz jun. der handelsmann, das er die H. Philipp Nerking des handelsmann und Karoline geb. Schleichin ane dem Schneidergraben, gelegene behausung einseit ist ein Eck ane der Spiesgas, anderseit neben H. Lauth dem bierbrauer hinten auff H. Baur dem handelsmann, auf ansuchen H. Johann Michael Stribeck des wexel courtier ersteigert um 22 200 gulden, den 29. mart.

Il hypothèque la maison le lendemain au profit de Marguerite Elisabeth Griner, veuve du marchand Jean Daniel Imlin

1792 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 264 enreg. 4.4. F°
H. Jacob Schatz der junge handelsmann
in gegensein Margarethæ Elisabethæ geb. Greinerin H. Johann Daniel Imlin des handelsmanns wittib – schuldig seÿe 4580 gulden
unterpfand, eine ane dem Schneidergraben, gelegene behausung einseit ist ein Eck ane der Spiesgas, anderseit neben H. Lauth dem bierbrauer hinten auff H. Baur dem handelsmann

Jacques Schatz, fils du marchand Jacques Schatz, devient tributaire au Miroir en 1782 en déclarant exercer le commerce de toiles de lin
1782, Miroir (XI 279)
Dienstags, den 12. Martii 1782. (f° 280) E. Leibzünftiger -Hr Jacob Schatz jun. welcher bei seinem diesorts leibzünftigen Vater gleiches Namens die Handlung erlernte, ist auf producirten Stallschein von gestern gegen Erlag 1 lb. d leibzünftig als Hdlsm: recipirt worden. promisit. Führt die Weis-Leinwand-Handlung

Il épouse en 1784 Marie Madeleine Griesinger, fille du pasteur de Breuschwickersheim : contrat de mariage, célébration
1784 (19.10.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 111
Eheberedung – erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Jacob Schatz, leediger Handelsmann, Herrn Jacob Schatz, des ebenmäsigen Handelsmanns und burgers allhier ehelich erzeugter Sohn, unter Autorisation dieses seines Herrn Vaters als bräutigam an einem,
sodann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfer Maria Magdalena Griesingerin, Herrn Joh: Jacob Grießingers, treueifrigen Pfarrers bei der Evangelischen Gemeine zu breuschwickersheim und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte tochter, unter Autorisation dieses ihres Herrn Vatters als braut – Actum allhier Zu Straßburg Dienstags den 19. Octobris 1784 [unterzeichnet] Jacob Schatz als Bräutigam, Maria Magdalena Griesingerin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 163-v)
Im Jahr Christi 1784, Montags den 1. Novembris, nach mittag umb vier uhr, seind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden H Jacob Schatz, lediger Handelsmann und burger allhier Hn Jacob Schatzen handelßmanns und burgers allhier und Frau Susanna Margaretha gebohrner Stuberin ehel. erzeugter Sohn und Jungfer Maria Magdalena Griesingerin H Johann Jacob Griesingers Evang. Pfarrers der Gemeinde Preuschwickersheim, und burgers allhier, und Frau Catharina Magdalena gebohrner Kirtstensteinin, ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jacob Schatzen alß bräutigam, Maria Magdalena Griesingerin als braut (i 165)

Inventaire des apports dressé dans une maison au Vieux Marché aux Poissons
1784 (11.11.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 885) n° 256
Inventarium über des Wohlerhenvest und Großachtbaren Herrn Jacob Schatz handelsmanns und der Wohl Edlen und viel tugendgezierten Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Grießingerin einander vor ohnvertheilt in den Ehestand gebrachte Nahrungen, in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 19. oct. dieses 1784. Jahrs miteinander errichteten Ehe Contract § 3 stipulirt haben

in einer an dem Fischmarckt gelegenen der Verwittibten Fr. Waltzin eigenthümlich zuständigen behaußung, in fernerem beiseÿn H. Jacob Schatz des ältern handelsmanns als des Eheherrn Vatters wie auf herrn Johann Jacob Grießinger treueifrigen Pfarrers bei der Evangelischen Gemeinde zu Breuschwickersheim und burger allhier der Ehefrauen H. Vatters
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, hausrath 159 lb, Commercii 9050 lb, silbers 51 lb, goldene ringe 67 lb, baarschafft 8 lb, Summa summarum 9336 lb – Schulden 3000 lb, Nach solchem abzug 6336 lb, haussteur 186 lb, summa 6522 lb
der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen, hausrath 308 lb, silbers 60 lb, goldene ringe 109 lb, baarschafft 321 lb, Pfenningzinß hauptgüter 650 lb, summa summarum 1449 lb, schulden 50 lb, Nach solchem Abzug 1399 lb

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Elisabeth Griesinger veuve de Jean Georges Hebeisen

1809 (30.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 17), Me Bossenius n° 440, 4210 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 38-v du 1.9.
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth née Griesinger veuve de Jean Georges Hebeisen – à la requête de Jacques Schatz et Jean Daniel Griesinger négociants tant mandataires généraux et spéciaux de Jean Jacques Griesinger homme de lettres à Bischheim au Saum qu’en qualité d’exécuteur du testament mystique du 25 germinal 10 déposé chez Me Lung, enregistré le 17 août courant, Jean Jacques Griesinger seul et unique héritier de sa sœur germaine décédée le 14. courant

dans la maison mortuaire rue des hallebardes n° 8
meubles 836 fr, argenterie 422 fr, numéraire 300 fr, capitaux 47 820 fr
Immeubles, corps de biens à Zehnacker 3000 fr
la moitié indivise dans un étal de boucher sis à Strasbourg dans la grande boucherie n° 58, d’un côté le Sr Klipfel d’autre le Sr Evrard Koch les deux bouchers, De laquelle moitié on paye a la recette générale de la ville de Strasbourg pour rente échue le 25 mars de chaque année 1 franc, La propriété de la totalité dudit Etal dont l’autre moitié appartient à M Mall ministre du culte protestant à Zuzendorf par contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 13 mars 1791, Et pour un 8° à ladite Chambre le 7 mai 1743
total des immeubles 3400 fr, total général 57 772 fr – Passif 1500 fr, reste 51 278 fr, déduire les legs 23 200 fr, reste 28 078 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Sophie Wilhelm, femme du marchand de tabac Joseph Taufflieb

1811 (27.3.), Strasbourg 3 (34), Me Übersaal n° 1234, 5766 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 177 du 1.4.
Inventaire de la succession de Marie Sophie Wilhelm épouse de Joseph Taufflieb marchand de tabac, décédée le 17 décembre 1810 – à la requête du veuf
la défunte a délaissé ses 5 enfants, 1. François Lemonnier 17 ans, 2. Sophie Eléonore Lemonnier 12 ans, issus de son premier mariage avec François André Lemonnier, employé à la loterie, duquel elle a été divorcée. Leur tuteur est Jean Frédéric Mathieu Eberlé négociant, et leur subrogé tuteur Matthias Willmann employé
3. Joséphine Taufflieb 7 ans, 4. Auguste André 5 ans et 5. Anastase 3 ans de son second mariage

dans une maison rue d’or ou des charrons n° 10
Propriété d’une maison apportée en mariage et appartenant en propre aux héritiers, Sçavoir une maison consistante en une maison de derrière avec cour, communauté de puits, appartenances et dépendances située en cette ville rue d’or ou des charrons sous le n° 10, d’un côté la ci devant De Gerold née Schmidt actuellement Sr Schmidt maréchal ferrant, d’autre le Sr Schnitzler, derrière ci devant succession de Jean Christophe Otto négociant actuellement le Sr Klein marchand épicier – de l’avance de laquelle on est obligé de payer annuellement au 23 avril à la caisse de la commune de Strasbourg une rente foncière de 5 francs, laquelle la défunte a hérité de Jean André Recké serrurier, que le Sr Taufflieb habite lui-même, estimée à 600 fr de revenu, en capital 12 000 francs
propres du veuf, mobilier 100 fr, remploi 4685 fr, total général 4785 francs
propres des héritiers 1795 fr, maison, remploi 1850 fr, total 15 646 francs
communauté, mobilier 463 fr, marchandises 8986 fr, numéraire 550 fr, total 11 799 fr, passif 6935 fr, reste 4863 francs
meubles qui se trouvent dans la boutique rue des hallebardes n° 8

Jacques Schatz meurt à Kœnigsfeld en Bade en délaissant quatre filles. Il laisse notamment la maison rue des Hallebardes

1833 (12.12.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), Me G. Grimmer n° 4665 – Enregistrement de Strasbourg, acp 221 F° 198-v du 14.12.
Inventaire par déclaration, de la succession de Jacques Schatz, ancien négociant demeurant à depuis nombre d’années à Koenigsfeld décédé à Koenigsfeld en Bade le 22 septembre courant – à la requête de 1. Sophie Schatz épouse de Jean Henri Redslob, licencié en droit, 2. Jean Michel Geyler, passementier, mandataire de 1. Marie Madeleine Schatz, veuve de Jacques Jacky, boucher à Koenigsfeld (Grand Duché de Bade), 2. Guillemette Louise Schatz, majeure à Koenigsfeld, 3. Emilie Pauline Schatz, majeure vivant de ses revenus à Neuwied (Prusse rhénane), héritiers pour un quart deJacques Schatz

Observations préliminaires, après le décès de la De Schatz née Marie Madeleine Griesinger arrivé à Koenigsfeld le 30 avril 1828 il a été dressé un acte de liquidation devant Me Hickel le 10 juin 1828, la communauté présentait un déficit considérable de sorte que les héritiers ont du y renoncer
immeuble, 1. une maison avec tous les bâtiments en dépendant, droits & appartenances sise à Strasbourg rue des Hallbardes n° 8 formant le coin du Fossé des Tailleurs, d’un côté le Sr Chevalier bijoutier, devant la rue des Hallebardes, derrière la brasserie du Dauphin, acquis par jugement au tribunal civil du ci devant district de Strasbourg le 29 mars 1792, insinué à la Chambre des Contrats le 3 avril 1792, estimée 36 000 francs
corps de biens à Schnersheim pour note, créances 10 700 fr, passif pour note

Les héritières vendent la maison 42 000 francs au négociant Jean Jacques Jund

1833 (27.12.), Strasbourg 8 (nouv. cote 53), Me G. Grimmer n° 4682 – Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 30.12.
1. Sophie Schatz épouse de Jean Henri Redslob, licencié en droit, 2. Jean Michel Geyler, passementier, mandataire de 1) Marie Madeleine Schatz veuve de Jacques Jacky, docteur en médecine à Koenigsfeld (Grand Duché de Bade), 2) Guillemette Louise Schatz majeure audit lieu et 3) Emilie Pauline Schatz, majeure vivant de ses revenus à Neuwied (Bavière rhénane)
à Jean Jacques Jund, négociant
une maison tous les bâtiments en dépendant droits, aisances & appartenances située à Strasbourg rue des Hallebardes n° 8, forme le coin du Fossé des Tailleurs, d’un côté le Sr Chevalier bijoutier, devant la rue des Hallebardes derrière la brasserie au Dauphin – Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de leur père Jacques Schatz, ancien négociant à Koenigsfeld dont elles sont seuls enfants par acte du 12 courant, acquis par jugement du Tribunal du ci devant district de Strasbourg le 29 mars 1792, insinué Chambre des Contrats le 3 avril – moyennant 42 000 francs

Le relieur Jean Jacques Jundt épouse en 1822 Henriette Amélie Kirstenstein
1822 (18.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel n° 966 – Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 63 du 19.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Jundt, relieur fils majeur de feu Jean Jacques Jundt, passementier, et de feu Marie Boch
Henriette Amélie Kirstenstein, fille mineure de Jacques Frédéric Kirstenstein, marchand orfèvre, et de Susanne Barbe Kraemer
en la demeure du Sr Kirstenstein rue des Orfèvres n° 4

Jean Jacques Jundt et Amélie Kirstenstein vendent 42 000 francs la maison à Jean Daniel Lichtenberger

1840 (2.1.), Strasbourg 10 (96), Me Zimmer n° 3401 – Enregistrement de Strasbourg, acp 274 f° 64-v du 8.1.
Jean Jacques Jundt, négociant, et Amélie Kirstenstein
à Jean Daniel Lichtenberger, propriétaire
une maison avec tous les bâtiments, droits, accessoires qui en dépendent située à Strasbourg rue des Hallebardes n° 8, forme le coin du Fossé des Tailleurs, d’un côté le Fossé des Tailleurs, d’autre les héritiers de M. Chevalier rentier, derrière la brasserie du Dauphin – sont compris les poeles murés et non murés et toutes les galces se trouvant dans ledit immeuble, les comptoirs du magasin, le chaudron à lessive – acquise sur 1. Sophie Schatz épouse de Jean Henri Redslob, licencié en droit, 2. Marie Madeleine Schatz veuve de Jacques Jacky à Koenigsfeld, 3. Guilemette Louise Schatz demeurant à Koenigsfeld, 4. Emilie Pauline Schatz à Neuwied, par acte Me G. Grimmer le 27 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg volume 278 n° 13, lesquelles l’ont recueilli dans la succession de leur père Jacques Schatz, négociant à Koenigsfeld, selon acte de Déclaration tenant lieu d’Inventaire dressé par Me Grimmer le 12 décembre 1833, le Sr Schatz en est devenu propriétaire pour l’avoir acquis par jugement du tribunal civil du ci devant District de Strasbourg du 29 mars 1792 insinué à la Chambre des Contrats le 3 avril même année – 42 000 francs

Le coutelier Jean Daniel Lichtenberger épouse en l’an III Anne Catherine Saltzmann veuve de Jean Henri Hechler
1795 (29 fruct. 3), Strasbourg, Me Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 388 et Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 29 du 29 fru. 3
Contrat de mariage – Jean Daniel Lichtenberger fils coutelier,
et Anne Catherine Saltzmann veuve de Jean Henri Hechler
Jean Daniel Lichtenberger coutelier cede a son fils des outils
(enregistrement, revenu industriel 300 livres)

Anne Catherine Saltzmann a épousé le perruquier Jean Henri Hechler en 1792 : contrat de mariage non conservé, célébration
1792 (13.6.), Strasbourg, Me Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 354
Eheberedung – Joh. Heinrich Hechler led. Perruckenm:
Jgfr. Anna Kat: Saltzmann

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12-v)
Im Jahr 1792 Montags den 16. Julius nachmittags um Vier Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H Johann Heinrich Hechler der ledige Peruckenmacher allhier, Hn Johannes Hechlers Peruckenmachers und burgers allhier mit Fr. Margaretha Salome gebohrne Geigerin ehelich erzeugter Sohn und Jgfr. Anna Katharinaa Saltzmännn weil Hn Johann Theobald Saltzmann geweßenen Handelsmanns und burgers alhier mit weil Fr. Christina Salome gebohrner Braunin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Hechler als brautigam, Anna Catharina Slatzmann als braut (i 88) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 160-v)

Anne Catherine Saltzmann meurt en l’an VIII. Veuf, Jean Daniel Lichtenberger épouse en secondes noces Marie Madeleine Mühlschlegel
1800 (19 germ. 8), Strasbourg, Me Saltzmann (répertoire 6 E 41, 449-5 a) n° 79 – Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 83 du 21 germ. 8
Inventaire de la succession d’Anne Catherine née Saltzmann femme en premières noces de Jean Henri Hechler perruq: et secondes de Jean Daniel Lichtenberger fils coutelier

Mariage, Strasbourg (f° 144, n° 284)
Du 27° jour du mois de floréal l’an neuf de la République françaiss. Acte de mariage de Jean Daniel Lichtenberger, agé de 34 ans, coutelier, né en cette ville le 23 juillet 1770 y domicilié, fils légitime de Jean Daniel Lichtenberger, coutelier, et de feüe Marie Elisabeth Saltzmann, veuf d’Anne Catherine Saltzmann, morte en cette ville le 23 Vendémiaire de l’année dernière,
Et de Marie Madeleine Mühlschlegel, agée de 33 ans, née en cette ville le 19 Mars 1768, fille légitime de feu Jean Jacques Mühlschlegel, marchand d’indiennes, et de Marguerite Barbe Müller, (signé) jean Daniel Lichtenberger, Marie Madeleine Muhlschlegel (i 145)

Marie Madeleine Mühlschlegel meurt en 1824 en délaissant un fils

1824 (28.10.), Strasbourg 10 (28), Me Zimmer n° 738 / 9945 – Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 76-v du 29.10.
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Marie Madeleine Mühlschlegel femme de Jean Daniel Lichtenberger père, marchand coutelier, décédé le 12 mai dernier – à la requête 1. Jean Daniel Lichtenberger veuf en secondes noces de la défunte, Frédéric Daniel Lichtenberger, garçon coutelier son fils

une maison sise Strasbourg Grand rue n° 2, Laquelle maison lesdits conjoints Lichtenberger ont fait construire pendant leur mariage sur un terrain acquis de la Chambre de Commerce par adjudication définitive devant Me Lacombe le 3 août 1808 et déclaration de command le lendemain, entre la maison du Sr Jost, farinier et le Marché aux herbes, derrière la propriété des Sr Stotz et Osterrieth – occupée par le veuf et l’héritier pour 400 fr., 2. le Sr Ducommun pour 400 fr, 3. M Schertz pour 600 fr, 4. le Sr Winckler pour 200 fr, 5. la veuve Mühlberger pour 200 fr, 6. le Sr Weber épicier pour 200 fr, ensemble 2000 francs de revenu, en capital 40 000 francs
propres, garde robe 408 fr, remploi 7197 fr, ensemble 7605 fr
communauté, meubles 6037 fr, créances 25 366 fr, marchandises 32 902 fr, outils 1987 fr, ensemble 66 293 fr – total général 106 293 fr, passif 26 112 fr

Jean Daniel Lichtenberger meurt en 1844 en délaissant deux filles de sa première femme et un fils de sa deuxième. Lors du partage, la maison rue des Hallebardes revient à la fille aînée, Caroline Elisabeth Lichtenberger, célibataire

1844 (18.12.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer n° 5757
Partage – ont comparu 1. Mlle. Caroline Elisabeth Lichtenberger, majeure, sans état, 2. Mme Frédérique Barbe Lichtenberger, épouse dûment autorisée de M. Jean Frédéric Boden, orfèvre bijoutier ci présent, 3. Mr. Frédéric Daniel Lichtenberger, propriétaire, tous quatre demeurant à Strasbourg, les comparants agissant en qualité de seuls enfants et uniques héritiers chacun pour un tiers de Mr. Jean Daniel Lichtenberger, en son vivant propriétaire à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes procédé au partage de la succession de Mr. Jean Daniel Lichtenberger leur père, ainsi qu’il suit, et préalablement ils ont exposé ce qui suit.

Observation préliminaire. Mr. Jean Daniel Lichtenberger est décédé à Strasbourg le 25 juin dernier, laissant pour seuls héritiers chacun pour un tiers Mlle Lichtenberger et Mme Boden comparants, ces deux issus de son mariage avec Mme Anne Catherine Saltzmann sa femme en premières noces, et Mr. Lichtenberger comparant issu du second mariage du défunt avec feu Marie Madeleine Mühlschlegel. Après le décès de Mr. Lichtenberger il n’a pas été dressé d’inventaire, les présentes devant en tenir lieu quant aux reprises que les deux derniers comparant auront à exercer dans leur communauté.
§. 5. Immeubles. 1. Une maison grandes arcades n° 35
2. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des hallebardes n° 8, formant le coin du fossé des tailleurs, d’un côté les héritiers Chevalier, de l’autre la brasserie du Dauphin, cet immeuble est estimé par les parties à 42 000 francs. M. Lichtenberger défunt a acquis cette maison de Mr Jean Jacques Jundt négociant et de dame Amélie Kirstenstein, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant Me Zimmer, soussigné le 2 janvier 1840, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois volume 355 N° 16 (…)
3. Une maison serruriers n° 14
Chapitre III. Droits des parties et abandonnements
1. Mlle Lichtenberger, (8), la maison située à Strasbourg rue des Hallebardes N° 8
2. Mme Boden, (4) la maison située à Strasbourg grandes arcades N° 55
3. Mr Lichtenberger, (20), la maison située à Strasbourg rue des serruriers N° 14


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.