9, place Saint-Etienne
Place Saint-Etienne n° 9 et rue de l’Arc-en-ciel n° 1 – VI 26 (Blondel) – O 396 puis section 25 n° 44 (cadastre)
La maison fait l’angle de la place Saint-Etienne où elle porte le n° 9 et de la rue de l’Arc-en-ciel où elle porte le n° 1. L’encorbellement de la maison sur la place ainsi que le passage font l’objet d’un cens perpétuel dans le registre des loyers communaux de 1562, ce qui semble indiquer que la maison a été reconstruite à la fin du XVI° siècle. Le propriétaire supprime l’avance du deuxième étage en 1738 et aménage un étage mansardé.
Façade sur la place et façade sur la rue de l’Arc-en-ciel
La maison se trouve de part et d’autre du repère (l) qui forme l’angle de la place (à gauche vers le repère k) et de la rue de l’Arc-en-ciel à droite, jusqu’au repère m). Le dessin de 1830 représente la maison actuelle à quelques transformations près : une porte remplace la fenêtre de gauche sur la place, les ouvertures sur la rue de l’Arc-en-ciel sont différentes vers l’angle de la maison.
Elévations et cour N (dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78
La cour (N) entre la maison et sa voisine sur la place permet de voir la façade latérale à gauche du repère (4). Une porte s’ouvre dans la venelle qui a la largeur de la porte représentée entre (4) et (1). La partie de maison détachée (partie b) est le n° 3 de la rue de l’Arc-en-ciel (cadastre O 395) : maison du milieu sur la photographie de droite.
juin 2008
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Isaac Claus | ||
Jean Conrad Huth, marchand, et (1657) Salomé Clauss – luthériens | ||
1690 | v | Jean Jacques Eberlin, tailleur, et Marie Salomé Lamb – luthériens |
1725 | h | Philippe Jacques Eberlin, tailleur d’habits puis préposé aux enchères, et (1705) Catherine Marguerite Metzger, puis (1721) Marie Elisabeth Geiger et (1735) Marguerite Schätzel – luthériens |
1762 |
v | Jean Petit, perruquier, et (1752) Marguerite Schwartz – catholiques |
Part a | ||
h | Antoine Petit, employé des Eaux et Forêts, et Catherine Louis – catholiques | |
1802 | v | Marie Anne Mangin femme (1797) de Charles Tscharner, officier retiré Jean Népomucène Duwalck de Dampierre, ancien chef d’escadron |
1816 | v | Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, propriétaire de la totalité |
p | Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, et (1823) Charlotte Adeline Geraldy | |
1825 | v | Jean Baptiste Louis Capiomont, contrôleur à la manufacture d’armes de Mutzig, et (1812) Marie Catherine Derché veuve de Nicolas Frizon |
1831 | v | Marie Pabst veuve de Jean Georges Richard, maître bottier, femme secondes noces (1831) et Jean Lewender, cordonnier |
1841 | v | Jean Joseph Courjean, épicier, et Marie Anne Hillenweck |
1844 | v | Daniel Michel, serrurier |
1869 | Charles Unselt, serrurier | |
Charles Emile Unselt, serrurier | ||
Part b | voir 3, rue de l’Arc-en-ciel |
(1765, Liste Blondel) VI 26, Jean Petit
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Petit, 10 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Parcelle O 396 : Levender, Jean, rue de l’Arc en ciel 1 – maison, sol – 0,54 are (puis Cour Jean, Joseph)
(Seyboth p. 234 place Saint-Etienne) (1858) n° 9 – (1785) n° 1
Hans von Brägnitz der Wachtmeister [Jean de Braegnitz, préposé au guet] 1587. Conrad Hueth 1673.
Livres des communaux
1562, Registre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D), f° 102-v
Jean Nucher est imposé pour un encorbellement et un passage qu’il a établi sans autorisation. Le cens est révisé en 1627 alors que la maison appartient à Jean Georges von der Strass, il est ensuite reporté au folio 227 du nouveau registre.
Item j ß gibt Hanns Nucher der schneÿder von seÿnem ußstoß oder obern ganng An seÿnem huß vff Sanct Steffans plan, den Er weÿcher Dann vor ohn Erlaubnuß haruß gemacht hatt, soll Den ganng hinweg thun oder Aber Den schilling Zinsen. Martini fallende
(rub.) Jetz Georg von der Straß. Erben. Jetz. 3 ß d 8 Febr. 1627. gesetzt
Neü 227.
Registre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672), f° 227
Le cens est d’abord inscrit au folio 227 avant d’être reporté au folio 652
Isaac Claußen des Ältern Erben, Sollen gemeiner Statt, Von einem außstoß Und gang ahn einem Hauß auf dem Stephans plan Jahrs vf Martini 3 ß d
altt. D. 102
[in margine :] v. f. 652
(…)
1659 von d. ersten post H. Hanß Conradt Hutt für 1657. 1658. 1659
Registre des loyers communaux VII 1462 (1652-1672), f°652
Hans Conrad Huot Zuuor Isaac Claußen Erben soll gemeiner statt von einem auß stoß und gang an einem Hauß uf dem Stephansplahn, Jahres uf Martini, 3 ß
New fol. 33
(Quittungen) 1670-1672
Registre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 33-v
Johann Conrad Hueth, Soll Von einem platz Vff der Schiffmatt, Jahrs vff Martin, 1 lb 10 ß
St: Zinnßb. p. 38
Ferner von einem außstoß und Gang an seinem Hauß vf dem Stephans plan vff Martini, 3 ß
St: Zinnßb. 652
Neuzb fol 333-b
NB. weilen die Schifmat geraumbt word. ist der zinß in nachlaß zubring. alß 1 lb. 10 ß
ietzt Johann Jacob Eberle der Schneid.
([biffé] Jetzt Philipp Jacob Ernst)
(Quittungen) 1673-1741
Registre des loyers communaux VII 1471 (1741-1802) f° 333-b
alzb. 33-b
Joh: Jacob Eberle soll Von einem außstoß und Gang an seinem Hauß auf dem Stephans plan Jahrs auf Martini (id est 11. Nov.), 3 ß
[in margine :] 21. Brumaire
(Quittungen) 1741-an 10
C 186
jetzt Jean Petit der Perruquier, [corrigé en] Antoine Petit
Atlas des alignements
4° arrondissement ou Canton est – Rue de l’arc-en-ciel
nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Scharner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 137 case 1
Courjean Joseph rue de l’arc-en-ciel N° 1
Michel (subst. pr. 1845)
O 396, Rue de l’arc-en-ciel 1
sol, maison – 0,54 are – revenu, maison 90, maison et sol 90,28
folio de provenance :
folio de destination :
portes et fenêtres ordinaires : 17 puis 14
fenêtres du 3° et du-dessus : 5 puis 4
Cadastre napoléonien, registre 26 f° 126 case 1
Michel Daniel serrurier
1869 Unselt Charles, serrurier
O 396, Rue de l’arc-en-ciel 1
sol, maison – 0,54 are – revenu, maison 90, maison et sol 90,28
folio de provenance : (137)
folio de destination : Gb
portes et fenêtres ordinaires : 17 puis 14
fenêtres du 3° et du-dessus : 5 puis 4
Cadastre allemand, registre 30, folio 329 case 3
Parcelle, section 25, n° 44 – autrefois O 396
Canton : Regenbogengasse Hs. N° 1 – Rue de l’arc-en-ciel – Regenbogengasse – Rue de l’Arc-en-ciel
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 9,54
Revenu : 1000 – 800
(Propriétaires) compte 1254, biffé
Unselt Karl
gelöscht 1920
(Propriétaires) compte 4153
Unselt Carl Emil Schloßermeister
1929 Unselt Charles Emil serrurier et son épouse
(4102)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton VI, Rue 198 de l’Arcanciel (p. 279)
(maison n°) 1
Pr. – Petit Jean, Perruquier – Vignerons
loc. – Petit Ant. employé à la Commission intermédiaire – Provilégié
loc. – Bilger Joseph, tailleur – Tailleur
Registres de population
(1795) 7° section, Rue de l’Arc en Ciel N° 1 (registre 600 MW 7) – légende
- Marguerite Petit, 68, Veuve, Strasb.
Jn Antoine Petit, 42, Emp.é au Depart., id.
Catherine Petit, 28, sa femme, id.
Louise Petit, 19, sa soeur, id.
M Anne Dorer, 23, Servante, a elle Inconnu
(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue de L’arc en Ciel N° 1 (folio 41 du registre 600 MW 19)
- Petit, J. Antoine, homme de lettres, C.en actif, 45, Strasbourg
Louis, Catherine, son Epouse, 30, Metz – des L’enfance
Schwartz, Marguerite, veuve Petit, 70, Strasbourg
Petit Antoinette, fille, 2, Strasbourg
Petit, François Elzeard, fils, 1 mois, Strasbourg
Petit, Louise, soeure, 21, Strasbourg
Maire, M.ie Anne, Servante, 21, Saverne – 2 ans
Müller, Catherine, id., 21, Brechlingen – 3 ans
Directeurs du bâtiment
- (I) 1738 Le toit et l’encorbellement du deuxième étage sont remplacés par un étage et un toit à la Mansard
- (II) 1782 On répare la partie de la maison sous l’encorbellement
- (III) 1792 La Ville refuse que le propriétaire ravance le rez-de-chaussée à l’aplomb de l’encorbellement
Dossier de la police du bâtiment (cote 642 W 278, rue de l’Arc-en-ciel n° 1)
Le dossier traite seulement de l’entretien ordinaire de la maison (demandes de ravalement). Comme pour toutes les maisons de la Ville, on trouve ici la notification que la Mairie envoie en 1895 aux propriétaires pour qu’ils appliquent le nouveau règlement d’après lequel les volets et les soupiraux au rez de chaussée ne doivent plus s’ouvrir vers la voie publique.
Sommaire
- 1878 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Unselt l’autorisation de faire une prise de gaz pour trois becs au 9 place Saint-Etienne
- 1891 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Charles Unselt (domicilié sur place 1 rue de l’Arc-en-ciel) de faire ravaler les façades du 1 rue de l’Arc-en-ciel et 9 place Saint-Etienne – Le propriétaire demande un délai – Refus
1891 – Le maître maçon G. M. Friederich (domicilié quai des Bateliers) demande l’autorisation de ravaler les deux façades – Autorisation – Travaux terminés, septembre - 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le serrurier Charles Unselt (domicilié sur place 1 rue de l’Arc-en-ciel) de faire ravaler les façades du 1 rue de l’Arc-en-ciel et 9 place Saint-Etienne – Travaux terminés, décembre
- 1895 – La Police du Bâtiment demande au sieur Unselt de faire en sorte que les 3 volets au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique
- 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, le serrurier Charles Unselt (domicilié sur place 1 rue de l’Arc-en-ciel) de faire ravaler les façades du 1 rue de l’Arc-en-ciel et 9 place Saint-Etienne – Le propriétaire explique que les travaux qu’exécute la Ville dans la rue l’ont dissuadé de terminer le ravalement au rez-de-chaussée – Délai accordé jusqu’en juin 1899 – Nouvelle notification envoyée à Emile Unselt, 1900 – Le propriétaire fait la liste des travaux de ravalement qu’il a faits à sa maison – Délai accordé jusqu’en juin 1901 – Demande – L’entrepreneur Th. et E. Wagner (14 rue de la Fontaine) sont autorisés à ravaler la façade place Saint-Etienne – Travaux terminés, juin 1901
- 1907 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Emile Unselt (domicilié sur place 1 rue de l’Arc-en-ciel) de faire ravaler la façade – Délai accordé jusqu’en mai 1908 – Travaux terminés, septembre 1908
- 1951 – La Police du Bâtiment autorise l’entreprise Zavagno-Riegel (1-3 rue Saglio) à poser un échafaudage sur la voie publique propre le compte du propriétaire E. Unselt
- 1966 – La Police du Bâtiment autorise Th. Weber (2 rue Sarlat) à poser un échafaudage sur la voie publique
Relevé d’actes
Le tuteur des enfants de Melchior Christ vend un sixième des deux tiers de la maison au marchand Jean Conrad Huth (au nom duquel la maison est déjà inscrite au Livre des loyers communaux comme provenant de sa femme).
1661 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 783-v
Erschienen Heinrich Trapitzius der Rhiemenschneid. alß Vogt Catharinæ, Davids und Melchiors, Weÿl. Melchior Christen deß Federschmuckhers seel. Kind. /:welche alle bereÿts maiorennes seÿn, die dochter lagerhafft seÿe, die beede Söhne aber hiebeÿ Zugegen waren:/
in gegensein H Hannß Conrad Hueten deß handelßmanns
Ein sechßter theil ahne Zwen tritten theilen Zweÿer häußer und allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahne St Stephans Plan, einseit neben der herberg Zur Jungfrawen, anderseit neben Eliæ Nägelin dem Badern hind. uff besagte herberg stoßend gelegen, von welch. häußern gehend iahrs 3. lib. ewigs Gelts der Roth. Kirch. Vnd 3. ß Allmendgelts gemeiner Statt
Le marchand Jean Conrad Huth, originaire de Friedberg en Vettéravie, épouse en 1657 Salomé Clauss : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 255, n° 17)
1657. Domin. II et III. Trinit. 7 et 14 Junÿ, Herr Johann Conrad Huth der handelsmann, Von Frideberg auß der Wetteraw, H Peter Huthen gewesenen burgers u. Rhats Verwanten daselbs, hinterlassener ehelicher Sohn, und Jungfr. Salome, weiland H. Frantz Clausen, handelsmanns u. burgers alhie hinterlassene eheliche Tochter. St. Claus Dienst. 16. Junÿ (i 273)
1657, 4° Livre de bourgeoisie p. 311
H. Hans Conrad Huth Von Fridtberg der Handelsmann, empfangt das Burgerrecht Von seiner Haußfrauen, Salome weÿl. Frantz Claußen des handelsmanns burgers alhie dochter, Vmb 8. goldR. welche er beÿ d. Cantzleÿ erlebt, würd Zum spiegel dienen. Jurav : den j. Julÿ 1657.
Marie Salomé Clauss meurt en 1688 en délaissant trois fils absents. L’inventaire est dressé dans la maison dont elle est propriétaire avec son mari quai Saint-Nicolas. La masse propre au veuf s’élève à 891 livres, celle de la défunte à 3 602 livres. Les experts estiment les deux petites maisons place Saint-Etienne à 150 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 488 livres, le passif à 2 559 livres
1688 (18. 8.bris), Not. Winckler (Elie, 61 Not 10) n° [30]
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendreichen frawen Mariæ Salome Huthin gebohrner Claußin, deß Edel Ehrenvest Fürsichtig und wohlweißen Herrn Johann Conrad Huthen, vornehmen Handelsmanns, E.E. Großen Rahts Alten und E.E. Kleinen Rahts ane statt eines Constofflers ietzigen beÿsitzers, wie auch burgers alhier Zu Straßburg gewesenef hauß fr. seel. Verlassenschafft – nach Ihrem Mittwochs den Ersten Septembris Jüngst aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren, deß Edel Ehrenvest, Fürsichtig und Wohlweisen herrn Andreæ Greühmen, Apotecker, und E.E. Großen Rahts alten beÿsitzer, als geordnet und geschworenen Vogts 1. Herrn Johannis alß in der frembde sich aufhaltenden handlungs Verständigen, 2. deßgleichen Herrn Johann Christophs, Philosophiæ studiosi, 3. und H. Danielis, aller dreÿer gebrüder und der seelig verstorbenen frawen mit vor und hernach ehrenernannten Ihrem hinterbliebenen Herrn Wüttwern, ehelich erzeugter Söhne, und nach tod verlaßener ab intestato nächsten Erben, ersucht – Actum Straßburg Montags den 18. Monatstag octobr. & Anno 1688
In einer [-]gen, jenseith am Gestaden [-] Niclaus gegen deß Herrn Commendanten ietzigen behaußung etwann d. Marggräffisch. Hoff genannt, behausung befunden worden Wie Volgt
Holtz: und Schreinwerck. In vordern Hauß, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen Cammern, In der Wohnstuben, In der Stub cammer, Im Contörel, In der Kuchen, Im gegenstübel, Im Mittlern haußöhr perge #, In der Herren Söhne Studier stuben, In der gang Cammer, Im undern Conthor, Im undern haußöhr, Im Gewölb, Im Hoff, Im Kleinen gewölb,
Im Nebens hauß auf d. obern bühn, Auf ein andern bühn, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießer Cammer, [-]er, In der Cammer G
(T) Hauß und hoffstatt beÿm Pflantzhoff (…)
(T) Item hauß, hoff, hoffstatt und Nebens hauß sambt Zweÿen brünnen und allen übrigen gebäuen jenseith deß Stadens (…)
(E) Item Zween dritte theÿl für ungetheÿlt, von und ane Zweÿ häußer sambt dero hoffstätten und allen übrigen Ihren begriffen, weith. rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg, auf St. Stephans plahn einseith neben d. Eckbehaußung ane der herberg, etwann zur Jungfrawen, ietzo aber Zur Guldin Ganß genant, anderseith [ist ein] Eck auff d. Regenbogengaßen, hinden auf Herrn Philipp Lumben gewesenen Lohners auf dem Luxhoff seel. wittib stoßend, Von welch. beeden häußern, mann Jahrs auf den heÿligen Weÿhenacht tag dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhie dreÿ Pfund pfenningt, ferner d. Statt Straßburg Zinßmeistern etwann ietz aber dem Pfenningthurn alhier von dem Gang am d. Eckh behaußung stehend dreÿ Schilling pfenning Allmendgelt /:so von dießen allein 1 ß d Geweßen, und umb so viel gesteigert worden:/ Zu Zinß Zu reichen pflichtig, welche behaußung, über gerührte beschwerden gleich wie in Anno 1687. beschehen, hiehero angeschlagen für 300 gulden, thun die hiehero gehörige Zween dritte theÿl 100. lb. Ane dießer behaußung, ist dem Blatterhauß alhie d. übrige dritte theÿl gehörig. Über vorbeschriebene beede häußer soll besagen ein Pergamenin. Quittung oder schadloßhaltung mit Herrn Martin Härlins Alten ammeisters, hans von Blummaw und Conrad Johann Pfleger Zur Rothen Kirchen, Insigeln Verwahrt, deren datum d. 5. Novembris Anno 1533. mit N° 5 signirt, so sich aber weder beÿ gegenwärtig noch beÿ der in Anno 1687. beÿ H Isaac Claußen seel. Verlassenschafft vorgegangenen Inventation nicht befunden worden.
Vermög oberwähnten Inventarÿ über deß Herrn Wittibers und der Verstorbenenen frauen seelig für unverändert gebracht Vermögen den 27. August Anno 1687. durch herrn Notarium Christoph Schüblern seel. aufgerichtet ist Zu ergäntzen
[-] der Abgeleibten [-] frawen Barbaræ Hammererin [-] seel. Verlassenschaffts Abtheilung Zu[-] d. 25. May Anno 1664. durch gerührten Herrn Notarium Christoph Schüblern seel. aufgerichtet
Nach besag Inventarÿ über [-] wüttwers und der abgeleibte, frawen einander für unverändert Zugebracht vermög dem 27. August. Anno 1657. durch Herrn Notarium Christoph Schüblern seel. aufgerichtet
Wittwer, 1) Hausrath 1, 2) Silber geschirr und Geschmeids 9, 3) guldin Ring 7, 4) Activ Schuld 75, 5) Guths Ergäntzung 872, Summa summarum 966 lb, Abzuziehen [-], restirenden Vermögen 891 lb
Erben, 1) haußrath 194, 2) Schiff und geschirr 11 ß, früchten auf dem Kasten [-], 3) Silber geschirr und Geschmeids 49, 4) guldin Ring 72, 5) baarschafft 9, 6) Eÿgenthumb ane einer behaußung 100, 7) Pfenningzinß hauptgüter 1443, 8) Schulden 158, 9) Ergäntzung (1919, Abgang 232), Nach deren Abzug 1686 lb, Summa summarum 3715 lb- Schulden aus dem Erbe 112, Nach abzug der Passiv Schulden 3602 lb – Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter 55, Zweiffelhaffte Schulden 143 lb
Theilbar, 1) haußrath 269, 2) früchten auf dem Kasten 45, 3) Wein und Faß 55, 4) Schiff und geschirr 15, 5) Wahren 2380, 6) Silber geschirr und Geschmeids 182, 7) guldin Ring 12, 8) baarschafft 348, 9), Eÿgenthumb ane häußern 1675, 10) Schulden 463, Summa summarum 5448 lb – Schulden 2559 lb, Nach deren Abzug 2878 lb – Zweiffelhaffte Schulden 494
(f° 40-v) Vermög Theÿlregisters über Weÿland der Ehren und Tugendreichen frawen Margarethæ Casparin gebohrner Claußin der Seelig verblichenen frawen Schwester seel. Verlassenschafft in Anno 1658. durch Herrn Christoph Schüblern dem Notarium seel. aufgerichtet
(f° 41) Beÿ Weÿland Jungfrauen Agnes Hammerein in Anno 1684. vorgegangener Verlassenschaffts Abtheÿlung
(Copia testamenti) Ich Johann Conradt Hut, Handelsmann und Ich Salomea Hütin gebohrne Claußin, beede Ehegemächt und burger Inn Straßburg (…) Ich Salomea Huthin, die Testirerin aber will wo fern ich nach dem willens des Allerhöchsten, dieses Jedische Leben ohne Kinder quittiren würde, umb der ehelichen affection und libe willen so ich zu meinem Vielgelibten Haußwürth hab und trage, daß Jenige Erste Kindt so der selbige in meiner Volgenden Ehe ehelich erzeugen würdt, in aller meiner Verlassenschafft in einem Völligen halben theÿl, Inn den übrigen halben theil aber Erstlichen Isaac Claußen Meinen brudern oder wofern er Meinen todfall nicht erleben, aber Kinder hinterlaßen würde, dieselbe widerumb in einen halben theÿl, daß ist in einen Vierdten theÿl, dem übrigen vierdten theil aber Frantz Claußen, der Inn das Eÿgenthumb instutuirt ernannt und eingesetzt haben – So beschehen in der Heÿligen Reichs freÿ Statt Straßburg den 21. Decembris Anno 1657.
Les préposés de la Taille inscrivent la succession de Jean Conrad Huth (l’acte n’est pas conservé) dans leur registres parce qu’elle a été imposée au-dessous de sa valeur. Les héritiers obtiennent une réduction
1698, VII 1173 – Livres de la Taille f° 9-v
(Spiegel) H. Johann Conrad Huthen deß Handelßmanns, und E.E. Großen Raths geweßenen beÿsitzers Verlassenschafft inventirt H. Elias Winckler Not. und würfft die Conclusio finalis Inventarÿ fol. 90.b über abzug deß haußraths auß 7635 lb 3 ß 5 d, die machen 15.200 fl. Hingegen wahr die bißherige Verstallung allein 14.600 fl.
Davon stehet j. Stallg. auß so den 1.t Jul. 1697 verstallen 22. lb 13. ß
Nachtrag von 1000 fl. p. 6. Jahr in duplo, 18 lb
und weg. des extraordinari anlag. p. 6. Jahr in simplo 9. lb
gebott und uncosten 6 lb 3 ß 10 d, Sa. 55 lb 16 ß 10 d
Es hatt Herr Johann Huth sich eingefunden, Undt vermög Underdienstlichen Memorialis vorgestellt, d. die wahren vormahls beÿ Mütterlicher Verlassenschafft Inventation Zimblich angeschlagen und doch lang liegen Verblieb. Und vor kurzer Zeit der Nahrung ein überschuß Zu gewachßen, auch under denen Passiv-schulden einbegriffen, die umb respects willen für gut haben inventirt werden müßen, p. bittet derowegen Nachlaß, derentwegen die herren dreÿ bleibt d. von geforderten 27. lb Nachtrag Vmb angeführter Ursachen nachgelaß. sein sollen 5. lb, rest 50. lb 16 ß 10 d
dt. 26. Maÿ 1698
L’hospice des vérolés et Jean Conrad Huth vendent deux maisons contiguës à Jean Jacques Eberlé, tailleur d’habits, et à Salomé Lamp
1690 (25.9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 642-v
/:tit:/ H. Josias Städel, alter Ammeister und dreÿ Zehener, alß Pfleger und H. Johann Daniel Scherer Schaffner deß blatterhaußes allhier, so dann H. Johann Conrad Huth E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Jacob Eberle deß Schneiders und Mariæ Salome, gebohrner Lampin seiner ehelich. haußfrau, mit beÿstand H. Joseph Lautenschlagers, E.E. großen Raths alt. beÿsitzers
Zweÿ haüßer neben einander und höfflein dar zwischen sambt dero hofstätten, auch allen deren gebäuen, begriffen, weith. recht. und Gerechtigkeit. allhier an St. Stephans plan, einseit neben der herberg zur Jungfrauen modo Zur guldenen ganß and.seit ist ein Eck an der Regenbogen gaßen, hind. auff weil. Hn. Philipß Lumpen gewesenen Lohners sel. wittib. stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff weihnacht. 3. lb dem stifft Zur Roth. Kirch. Ferner 3 ß allmend gelds der Statt Pfenningthurn – zumahlen obged. blaterhauß daran eine, Hn Huth aber Zwo tertzen bißhero gehörig – geschehen um 237 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Philipp Jacob Eberle des Käufflers und dermaligen besitzers hievor verpfändeter zwen häußer (quittung) den 5. julÿ 1751
Le tailleur Jean Jacques Eberle, originaire d’Ermatingen en Thurgovie, achète en 1681 le droit de bourgeoisie pour lui, sa femme et leurs deux enfants
1681, 3° Livre de bourgeoisie p. 1017
Hanns Jacob Eberle, der Schneider, von Ermeting. aus der Schweitz, erkaufft das burgerrecht für sich und seine haußfr. Mariam Salomen und Zweÿ Kinder, Georg und Philipp Jacob, p. 16. goltR. welche beÿ der Pfenningthurn erlegt, und werden Zu den Schneidern dienen. Jur. 24 aug. 1681.
Jean Jacques Eberlin meurt à 44 ans en 1697 en délaissant quatre fils. La succession est décrite en une seule masse puiqu’il n’y a ni contrat de mariage ni autres conventions. Les experts estiment la maison 575 florins. La conclusion finale de l’inventaire est de 138 livres
1697 (13. 9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller und Jeder haab, nahrung und Güter, so weÿland der Ehrsam und vorgeachte Meister hannß Jacob Eberlin gewesener Schneider und burger allhier zu Straßburg nach seinem den 8.ten Septemb. dießes lauffenden 1697.sten Jahrs beschehenen tödlichen hienscheiden Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehren: und vorgeachte, Mstr. Daniel Rheinichß auch Schneider, alß geschwornen Vogts Georg Friderich, Philippß Jacob, hannß Michel und Johannis, aller vier geschwistrige und deß seelig verstorbenen Kinder v. ab intestato Erben durch die viel Ehren und tugendsamen fraw Mariam Salome Lempin, die hinterlassene Wittib, mit assistentz und beÿstand Meister hannß Wolffgang Hubmeÿers auch Schneiders Ihres aufgeschwornen vogts – Geschehen straßb. in gegenwart aller gedachten herren und vögte d. Mittwoch den 13. Novemb. 1697.
Copia deß Zwischendem verstorbenen seel. und der hinterlaßenen Wittib anno 1685. coram notario et testibus auffgerichteten Codicilli reciproci
Und weilen weder Eheberedung noch sonst Zubringen nahrung Inventarium vorhanden, auch der verstorbene seel. weder die hinterbliebene wittib, einander ühtwaß in den Ehestand gebracht, alß ist die gantze Verlassenschafft unter einen titul, nemblich alß theilbar inventirt worden.
In einer in d. Statt straßb. vf dem thoman blan gelegenen in dieße nahrung gehörig. behaußung befund. deßvolgt.
Hausrath. Auf d. obern bühn od. Kästel, in d. Cammer A, In der obern stuben, In der Cammer B, In d. obern Kuchen, In dem obern hauß öhren, In den untern stuben, Im untern hauß öhren, In d. Kuchen, Im nebens hauß in der Soldaten Cammer, In dem Keller
Eÿgenthumb ane Häußern. It. Zweÿ häußlein neben ein ander und höflein dar Zwischen, sambt dero hoffstätten acuh allen deren Gebäwen, begrifen, Weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeit, gelegen allhie auf dem St. Stephans blan 1.a herrn Johann Widmann Gastgebern der herberg Zur Jungfrawen, modo Zur Guldinen Ganß, 2.s. neben Jgfr. Catharina Wagnerin und vornen ists ein eck an d. Reg. bog. Gas, hinten vf weÿl. Philipp Lumpen geweßenen lohners seel. wittib stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen vf weÿhenachten 3. lb dem stifft zur Rothen Kirchen ablößig mit 75. lb, ferner 3. ß d Allmendt geldts der statt Pfenningthurn, dann 4. lb d Jährlichen zinnß an restirendem Kauffschilling, so jahrs vf weÿhenachten fällig weÿl. Herrn Johann Conrad Huthen, gewes. E.E. Groß Raht beÿsitzers Nunmehr seel. Erben blößig mit 100. lb. sonsten freÿ ledig und eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornenn Werckmeister den 25.ten Nov: 1697. crafft einer beÿ mein Notarÿ befindlichen concept gehörig. angeschlagen umv 287 lb 10 ß d. Abgezogen obige beschwehrden, so restirt annoch allhier außzuwerfen benantlich 106. lb 10. ß. Darüber besagt i. t. per. Kaufbrief mit der Statt straßb. Cancelelÿ Contract Innsigel verwahrt, sub dato 25. Novembr. 1690. weißet wie beede Eheleuth solche Zweÿ häußlein von dem bladerhauß allhier Zu einer, und von ob Ehrengedachtem herrn Rathh. Huthen seel. Zu Zwo tertzen Käufflichen umb 237. lb 10. ß d an sich gebracht.
– Abschatzung Montags d. 25.ten 9.beris 1697. Weillandt deß Ehrbahren Und beschaidnen Meister Johann Jacob Eberlin burger Und Schneiders See: hinderlaßene fraw Wüttib Vnd Erben, behaußung alhie in der Statt Straßburg auff den Steffans plann, Ein Eckh gegen dem Regenbogen über, Ein seitzs Neben H. Johannes Widman dem gastgeber Zum Gulden gesßlen, ander seitzs Neben Jungfraw Catharina Wagnerin welche behaußung, Sampt Neben Wohnung, Klein höfflein, auch übrigen begriffen recht Und gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vinff Hundert Sibentzig Vinff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworene Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werck Meister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs.
Abzug dießes Inventarium gehörig. 1) haußraths 72, 2) Werckzeugs 1, 3) früchten 9, 4) wein lährer vaß 2, 5) brennholtz 1, 6) Silbergeschmeids 7 ß, 7) Guldener Ring 4, 8), Eÿgenthumb ahne häußern 106, Summa summarum 197 lb – Passivor. 59 lb, Restirt 138 – Summa finalis hujus inventarii 138. lb
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 15-v, reg. du 2° diacre)
Sontag d. 8. 7.bris 1697. starb Hannß Jacob Eberlin der Burger u. Schneider alhie in dem 44. iahr seines alters, wohnhaft auf dem Stephans plan gegen dem Regenbogen wurde begraben Mittwoch d. 11. eiusd. gernach auf der Begrabnus St: Helenä (…) bezeugen Georg friderich Eberlin als sohn, Johann Michael Lamp als Schwager (i 16)
Marie Salomé Lamp veuve de Jean Jacques Eberlé hypothèque les deux maisons à Esther Rehm veuve de Jean Joachim Kast, docteur en médecine
1701 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 239-v
Maria Salome geb. Lampin Weÿl. Johann Jacob Eberle des Schneiders seel. hinterlassene Wittib mit beÿstand Wolffgang Hubmeÿers des Schneiders Ihres Curatoris [unterzeichnet] maria Salome Eberlin
in gegensein Hn Johann Christoph Diebold Secretarÿ deß Pfenningthurns alß Curatoris Frauen Esther geb. Rehmin weÿl. Hn Johann Joachim Kasten gewesenen Med. Doctoris nun seel. hinterlassener Wittib – schuldig seÿe 25 pfund, baar gelühene gelds, daß Sie damit Georg Friderich Eberle den ledig. Schneider, ihrem ältisten Sohn wegen seiner Vätterlichen Legitimæ hat auß weisen und solche Ihme lüffern können
unterpfand, ein dritter theil ane zweÿ Haüsern neben einander sambt Höfflein Und allen anderen Gebaüen, begriffen, Rechten Und Zugehördten allhier auff St Stephans Plan einseit neben dem Würthshauß zur guldenen Gannß, anderseit ists ein Eck an der Regenbogen Gaß hind. auff Jfr. Catharina Wagnerin stoßend gelegen, darvon gehend jährlich auff Weÿhnachten 3 lb dem Stifft zur rothen Kirchen, Ferner 3 ß d allmend gelts gemeiner Statt
Marie Salomé Lamp veuve Eberlin hypothèque la maison à Jean Philippe Strohl, pasteur à Saint-Thomas
1716 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 491
Maria Salome Eberlin wittib geb. Lampin beÿständlich Johann Michael Lamp gremp weilen unbevögtigt, Item Philipp Jacob Eberlin schneider, Item hr Joh: Michael Eberlin schuelm: beÿ St Thomæ und Joh: Eberlin auch schneider alle majorennes und unbevögtigt
in gegensein H. M. Philipp Strohl Pastoris Thom:, daß sie Maria Salome und besagte ihren KK – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhir ahn Stephans plan, einseit ist ein eck ahn der regenbogengass anderseit neben dem guldenen Gänßel hinten auff ein gässel
Marie Salomé Lamp veuve Eberlin hypothèque les deux maisons à André Spindler, charpentier en bateaux
1718 (letzten.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 50-v
Maria Salome Eberlinin geb. Lampin wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Michael Lamp grempen ihres leiblichen Bruders
in gegensein Andres Spindlers des Schiffzimmermanns – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, zweÿ häußer neben einander mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Stephans Plan, einseit ist ein eck anderseit neben Johann adolph von Börsch Büttel auff das gasthauß zum guldenen Gänßel darzwischen ein gäßel stoßend
Marie Salomé Lamp veuve de (Jean) Jacques Eberlin hypothèque la maison à son fils Jean Michel Eberlin, chantre et maître d’école à Saint-Thomas
1723 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 574
Maria Salome geb. Lambin weÿl. Philipp Jacob Eberlins gewesten Schneiders hinterlassene wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Michael Lamb des grempen
in gegensein ihres leiblichen sohns H. M. Johann Michael Eberlin Cantoris und Ludimoderatoris zu St Thomas – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis allhier auff St Stephans: plan, einseit ist ein eck ahne der Anthonier gaß anderseit neben der gastherberg zum guldenen gänßel darzwischen ein gäßel ist hinten auff adolph von börsch den Kornwerffer – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane allmend zinß wegen eines überhangs
Inventaire des apports de Marie Elisabeth Geiger, deuxième femme de Philippe Jacques Eberlin, tailleur d’habits, dressé dans la maison de la mère du mari
1723 (23. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 8) n° 281 (257)
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Haab Und Nahrung, so die Ehren und tugendsahme frau Maria Elisabetha Eberlinin gebohrne Geigerin zu dem Ehrenachtbahren und bescheidenen H. Philipp Jacob Eberlin Schneidern und burgern allhier Ihrem Ehemann In den Ehestand zugebracht, Und sich deren Vermög Ihro mit demeselben aufgerichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten – Actum Straßburg In præsentia des Ehemanns selbsten, Straßburg den 23.ten 9.bris 1723.
In einer allhier ane dem Stephans plahn gelegenen der fr. Eberlinin des Ehemanns Mutter Eigenthümlich zuständig. behaußung sich befund. alß volgt
Series rubricarum, Sa. hausraths 86, Sa. Silvers 18, Sa. Goldener Ring 14, Sa. baarschafft 129, Summa summarum 248 lb – darzugelegt die helffte ane den haussteuren 13, Der Ehefrau völlig Vermögen 261 lb
Inventaire après le décès de Catherine Marguerite Metzger femme de Philippe Jacques Eberlin, tailleur d’habits, qui héritera de la maison de ses parents. Il habite dans la maison qu’il possède rue des Patissiers (actuelle rue des Hallebardes) et qu’il vendra en 1734
1721 (1.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 44)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Margaretha Eberlinin gebohrne Metzgerin, des Ehrsamen und bescheidene H. Philipp Jacob Eberlins Schneiders u. burgers zu Straßburg, geweßene haußfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 5.ten Octobris Jüngst abgelegten 1720. Jahrs aus dießem Mühesamen Leben genommenen tödlichem Ableiben zeitlichen verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenhafft: und Vorachtbahren Herrn Simon Wilhelm Steinen, Nestlers und burgers alhier, alß geschwornen Vogt, Johann Abrahams und Catharinæ Margarethæ Eberlinin, der in Gott ruhend. frawen seel. mit vorernanntem ihrem hinterlaßenen Wittwer ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben inventirt – Actum Straßburg, Sambstags den 1.ten Februarÿ Anno. 1721.
Hierauff volgt die beschreibung der Verlassenschafft vor: und ane sich selbsten, Und Erstlich des Wittwers unverändertes und theilbar Guth, so weitläuffigkeit zu vermeiden, weilen der Kinder und Erben Vogt, Vff die theilbare susbtanz wißend und wohlbedächtlichen renuncirt, und solche dem wittwer und Vatter tam active quam passive völlig cedirt, und mithin sich seiner Curand. Mütterlich unverändert Guth sambt denen waß Ihnen die Eheberedung Zugiebet best möglich reservirt sub una massa et Titulo zu consigniren wor nöthig erachtet worden.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 157, n° 1727), Eod. [Mittwoch den 15.ten Julÿ sind nach 2.mählicher Proclamation eh. Copuliert worden], Philipp Jacob Eberlen der ledige Schneider allhier. M. Joh: Jacob Eberlen gewesenen burgers und Schneiders allhier hinterl. ehl. sohn, und J. Catharina Margaretha, M Joh: Henrich Metzgers gewesenen burgers und Schuhmachers allhier hinterl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Eberlin hochzeiter, catarina Margreta Metzgerin hochzeiterin (i 156)
In Einer alhie zu Straßburg in der Fladergaß gelegener: und in dieße Verlassenschafft gehöriger behausung ist befunden worden, wie folgt
Ane Hültzen und Schreinerwerck, Im Keller
Eigenthumb ane Einer behaußung (W.) Item hauß, hoffstatt, höfflein in d. Fladergaßen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Witwers Unverändert: und theilbar Guth belangend, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs Zum Schneid. handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 1, Sa. der Eigenthumbs ane einer behausung -, Summa summarum 39 lb – Schulden 543 ln Übertreffen also des Wittwers Unverändert und theilbare Passiva solche Activ-Massam umb 503 lb
Der Erben Unverändert Guth belangend, Sa. Hausratha 16, Sa. Guldenen Rings 4, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 249, Summa summarum 319 lb
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehren und Vorgeachtenn Meister Philippß Jacob Eberlin dem ledigen Schneidern, Weÿland deß Ehrengeachten Meister Johann Jacob Eberlin auch gewesenen Schneiders und burgers zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen ehelich erzeugtem Sohn alß Hochzeitern an Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Catharina Margaretha Metzgerin, Weÿland Herrn Hannß Heinrich Metzgers deß geweßenen Schuhmachers und burgers zu gedachtem Straßburg nunmehr seeligen hinterlassener ehelich erziehler tochter alß hochzeiterin am andern theil, in beÿsein und auff Underhandlung der Ehrengeachten Ehrsam und bescheidenen Meister Daniel Reiniche deß Schneiders, deß Hochzeiters geschwornenn Vogts, auff sein deß Hochzeiters, So dann auff der Jungfrau hochzeiterin seithen herrn Simon Wilhelm Steinen Ihres Stieffvatters aller burger allhier zu Straßburg – so beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 18. Maÿ 1705
Copia Codicilli – im Jahr 1720 (…) dienstag den 24. Septembris (…) erschienen ist der Ehrengeachte Und bescheidene Meister Philipp Jacob Eberlin schneider und beneben Ihme die Viel Ehren und tugendsahme frau Catharina Margaretha gebohrne Metzgerin beede Eheleuth und burgere allhier Zue Straßburg, Er der Mann Zwahr gesunden gehend: und stehenden, Sie die frau aber Kranckh und schwachen Leibs dahero auff einem bette liegend – Johann Jacob Ölinger
Jean Michel Eberlin, pasteur de la paroisse de Gertwiller, hypothèque sa part des deux maisons à ses enfants en premières noces issus d’Anne Catherine Brecht
1725 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 417-v
H. M. Johann Michael Eberlin Pfarrer der Evangelischen Gemeinde zu Gerttweiler und burger alhier ahn einem und H. Johann Jacob häckel Knopffmacher als sein H. Pfarrer Eberlin zweÿer in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Catharina geb. Brechtin beede erziehlter töchterlein Anna Catharina und Margaretha Salome der Eberlinin
demnach er H. Pfarrer Eberlin seiner Ehefrauen seel. völlige haab und nahrung modo dero beede hinterlassenen Kinder und Erben mütterliches guth krafft mit derselben ahm 8. sept. 1716 auffgerichteter Eheberedung (…) lebtägig zu usufruiren berechtiget ist, (…) sondern auch der usufructus der beeden curanden großmütterlichen von weÿl. Fr. Anna Susanna geb. Feltzin weÿl. H. Johann Reinhardt Brecht Doctoris Professoris Theologiæ, auch Capituli Thomani Canonici hinterbliebenen Wittib ererbten guths
hypothecirt, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne zweÿen nebeneinader liegenden häußern dar zwischen ein höfflein oder gänglein cum appertinentÿs ahn St Stephans: plan, einseit neben der gastherberg zum guldenen gännßen anderseit neben – Büttel beÿ E.E. Zunfft zur Lucern vornen ein eck ahne der Regenbogengaß
Inventaire après le décès de Marie Elisabeth Geiger femme de Philippe Jacques Eberlin, préposé aux ventes publiques, qui a hérité des deux maisons contiguës de ses parents
1735 (18. 8.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 19) n° 408
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ Eberlinin geb. Geigerin, Herrn Philipp Jacob Eberlin geschwornen Inventir Käufflers geweßenen zweÿten Ehegattin nunmehr seel. Verlassenschafft, nach ihrem den 21. mart. instehendes Jahrs bechehenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, auf Ansuchen des Ehrenachtbaren Johann Caspar Eckerlin fastenspeishändlers als geschwornen Vogts Mariæ Elisabethæ und Mariæ Magdalenæ der verstorbenen seel. mit Ihme dem wittiber erzeugten und nebst Margarethæ Barbaræ des bald nach der Mutter verstorbenen und von dem wittiber geerbten jüngsten Töchterleins nachgelaßener Kinder und Erben
in hernach inventirter behausung befunden
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über weÿl. Frauen Catharina Margaretha Eberlinin geb. Metzgerin des wittibers geweßener erstern Ehegattin seel. Verlassenschafft den 11. feb. Anno 1721 durch hrn Jacob Christoph Pantrion auffgerichtet
Eigenthum ane Häußern, (W) Nemblichen zweÿ häußer neben einander sambt dero hoffstätten auch allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten allhier ane dem Stephans Plan ein Eck ane der Regenbogengaß einseit neben der Gastherberg zur goldenen Gannß anderseit neben N. Meÿer dem Kornwerffer hinten auff gedachte Gastherberg stosend, davon gehen jährlichen auf Weÿhenachten 3 lb d dem teustchen Hospithal allhier in das corpus rothen Kirch ewiger Zinnß, macht zu doppeltem Capital gerechnet 120 lb, Item 3 ß allmend zinß hiesiger Statt Pfenningthurn, thut zu doppeltem Capital gerechnet 6 lb, (laut) Abschatzung vom 8. 9.bris 1735 æstimirt worden vor 550 lb, davon abgezogen obige beschwerde so thun 126 lb, So seind hier annoch ane dem Anschlag außzuwerffen 424 lb, Über solche beede häußer, so dem Wittiber von seiner Mutter seel. legirt worden, besagt ein Kauffbrieff mit anhang. C.C. Innsiegel verwahrt so datirt den 25. nov. A° 1690
– Abschatzung dem 8 Nov: 1735, Auff begehren deß wohlachtbahren und bescheitenen Meister Pflip Jakob Eberle deß schneiters ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem stëffans blann gelegen, ein seits an daß gäntzell anderseits an die Erben selbsten hinden widerum auff daß gäntzell stoßent welche behausung zweÿ stuben Cammeren Kuchen hauß Ehren worinnen der herrdt und waßerstein oben dar über treÿ Cammeren so mit tiellen zu geschlagen eine dar von die Soldaten Cammer, unden auff dem [botten] ein gewölbt Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt, (…) angeschlagen wird vor und Umb 650 Gulten
der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg auff dem steffans blann gelegen, einseits an die Erben anderseits N: N: Meÿer hinden auff das gantzell stoßent welche behausung eine stuben Cammer hauß Ehren worinnen der herrdt und waßerstein, oben dar über Zweÿ Cammeren, unden auff dem botten die schu macher werckstatt holtz Cammer haus Ehren gewölbt Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt, angeschlagen wird vor und Umb 440 Gulten [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauerhofs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers unverändert Vermögen, hausraths 9 lb, Silbers 4 ß, Eigenthums ane häußern 424 lb, Ergäntzung (487, abgangs 491) Summa summarum 434 lb, Schulden 674 lb, In Compensatione 240 lb,
der Erben unverändert Guth, hausraths 23 lb, Silbers 7 lb, goldene ringe 4 lb, baarschafft 15 ß, Ergäntzung 186 lb, Activ schuld 40 lb, Summa summarum 262 lb,
Endlichen wird aucg die gemein und theilbare Verlassenschafft beschrieben, hausrath 18 lb, Silbers 1 lb, baarschafft 200 lb, ctiv schuld 4 lb, summa summarum 224 lb, Schulden aux der Verlassenschafft zu bezahlend 187 lb, nach abzug Rest theilbaren guths 37 lb – Stall summ 189 lb
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbahren und bescheidenen Meister Philipp Jacob Eberlin, Schneidern Wittiberen, Sodann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Elisabetha Geigerin herrn Johannes Geigers Goldarbeiters dochter – den 3. feb. 1721, Not. Johann Jacob Ölinger
[Estimation traduite] Estimation du 8 novembre 1735, À la requête de l’honorable et humble maître Philippe Jacques Eberlin, tailleur d’habits, a été estimée une maison sise ici dans la ville de Strasbourg sur la place Saint Etienne, d’un côté l’Oie d’autre les héritiers eux-mêmes derrière de nouveau sur l’Oie, laquelle maison comprend deux poëles, cuisine, vestibule dans lequel se trouvent le fourneau et l’évier, par-dessus trois chambres couvertes de planches dont l’une est la chambre des soldats, par-dessous une petite cave voûtée, ensemble toutes les appartenances, estimée à la somme de 650 florins,
le 2° immeuble est aussi ici dans la ville de Strasbourg sur la place saint Etienne, d’un côté les héritiers, d’autre N: N: Meyer derrière l’Oie, laquelle maison comprend un poële, vestibule dans lequel se trouvent le fourneau et l’évier, par-dessus au rez de chaussée l’échoppe de cordonnier, bûcher, vestibule, petite cave voûtée, ensemble toutes les appartenances, estimée à la somme de 440 florins, [signé] Michel Ehrlacher expert à l’Œuvre Notre Dame, Jean Pierre Pflug expert au chantier des maçons
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 333, n° 1369), Mittwoch d. 26. febr. wurde nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet, Philipp Jacob Eberlin d. b. wittwer v. schneider V. Jgfr. Maria Elisabeth, H. Joh: Geÿers deß b. v. Gold Arbeiters ehl. tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Eberlin, Maria Elisabeta Eberlin (i 332)
Inventaire des apports de la troisième femme de Philippe Jacques Eberlin, Marie Marguerite Schætzel
1738 (3.11.), Not. Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 358-1) n° 46
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Margarethä Eberlinin geb. Schätzelin des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Philipp Jacob Eberlins der Statt Straßburg geschwornenen Käufflers haußfrauen zu besagtem Ihrem geliebten Ehegatten für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – in beÿseÿn des Ehren und vorgeachten herrn Abraham Schätzel des Schuhmachers deroselben eheleiblichen bruders
In einer allhier ane dem Stephansplan gelegenen dero Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausraths 42 lb, Silbergeschmeids 21 lb, goldene ringe 10 lb, baarschafft 3 lb, Summa summarum 77 lb, helffte ane denen Verehrten haussteuren 22 lb, Summa 99 lb
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 141-b, n° 535), 1735 – Mittwoch den 7. Xbr sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copuliert v. eingesegnet worden, Philipp Jacob Eberlen der Käuffler, wittwer v. b. alhier v. Jgfr. Maria Margaretha weÿl. Abrah. schätzels hieß. b. v. tabackbereiters Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Eberlin Als hochzeitter, margreta schätzlin als hochzeiterin, Johann Daniel Arnold als Groß vatter (i 146)
Philippe Jacques Eberlin, préposé aux ventes, et Marguerite Schætzel, hypothèquent les deux maisons à Anne Marie Wallner veuve de Jean Daniel Euler, brasseur
1745 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 858-v
Philipp Jacob Eberlin dem käuffler und Margaretha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer brüder Abraham und Johann der Schätzel beede schuhmacher
in gegensein Annæ Mariæ geb. Wallnerin weÿl. Johann Jacob Hirschel des zollers am Wickhäußel weißbeck mit beÿstand ihres vogts Johann Daniel Euler des biersieders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußer neben einender samt deren hoffstätten und übrigen zugehör ane dem Stephans plan, einseit ist ein eck ane der regenbogen gaß anderseit neben dem Wirthshauß zur goldenen ganß hinten auff eben daßelbe – dem mehrern hospial 3 lb ewigen zinßen – dem ehemann vor unverändert
Philippe Jacques Eberlin, préposé aux ventes, et Marguerite Schætzel, hypothèquent les deux maisons à Anne Marie Richert veuve de Jean Jacques Wallner, pelletier et assesseur au Petit Sénat
1749 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 54-v
Philipp Jacob Eberlin geschwornen käuffler und Margaretha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer brüder Abraham und Johannes der Schätzel beede schuhmacher
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Richterin weÿl. H. Johann Jacob Wallner des küßners und EE Kleinen Raths alten beÿsitzers wittib – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, zweÿ häußer neben einander samt deren hoffstatt und übrigen zugehör ane dem Stephans plan einseit ist ein eck ane der Regenbogen gaß anderseit neben dem Wirthshauß zur goldenen Ganß hinten wieder auff daßelbe – dem mehrern hospital 3 ß ane ewigen zinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane allmend zinß
Philippe Jacques Eberlin, préposé aux ventes, et Marguerite Schætzel, hypothèquent les deux maisons à Philippe Abraham Lung, serrurier
1750 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 199-v
Philipp Jacob Eberlin der geschwornen käuffler und Margaretha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer brüder Abraham und Johannes der Schätzel beede schuhmacher
in gegensein Philipp Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 150 lt
unterpfand, zweÿ nebeneinander samt deren hoffstatt und übrigen zugehör und rechten ane St Stephans plan, einseit ist ein eck ane der Regenbogengaß anderseit neben dem Wirthshauß zur goldenen Gans hinten auff daßelben – davon gehen 3 lb dem mehrern hospitals ane ewigen zinßes und hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß allmend zinnßes
Inventaire après le décès de Philippe Jacques Eberlin, préposé aux ventes publiques. Il délaisse cinq enfants issus de ses trois mariages. La succession est légèrement déficitaire.
1757 (9.3.), Not. Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 388) n° 706
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Philipp Jacob Eberlin des geweßenen geschworenen Inventir Käufflers nunmehr seeligen Verlassenschafft, nachdeme derselbe dienstags den 21. decembris des zurückgelegten 1776. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welth abgefordert worden, auf Ansuchen der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Margarethæ Eberlinin gebohrner Schätzelin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Schätzels des Schumachers Ihres abgeleibten bruders
der seelig Verstorbene hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie folgt, 1. Johann Abraham Eberlin den ehemaligen Schneider und burgern allhier so abweßend und seit Anno 1736 Keine Nachricht Von Ihme, ob er annoch Lebend oder tod seÿe, eingeloffen, in deßen Nahmen seine verlaßene Ehefrau Frau Maria Elisabetha Eberlinin gebohrne Sigelin, 2. Frau Catharinam Margaretham Sohnßin geb. Eberlin herrn Andreä Wilhelm Sohns des Schumachers und burgers allhier Ehegattin, dieße beede des Abgeleibten seeligen mit auch weÿland Fraun Catharinæ Margarethæ gebohrner Metzgerin seiner gewesenen Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen erziehlten Sohn und tochter,
3. Frau Mariam Elisabetham Weberin geb. Eberlinin herrn Johann Jacob Webers des Schumachers Ehegattin, 4. Jungfer Mariam Magdalenam Eberlinin deren geschwornen Vogt herr Johann Caspar Äckerlin der Fastenspeißhändler, dieße beede des seeligen Verstorbenen mit auch Weÿland Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Geÿerin seiner gewesenen zweÿten Ehegattin gleichfalls seeligen erzeugte Töchtern,
So dann 5. Johann Gottfried Eberlin des Defuncti in dritter und Letster Ehe mit der Wittib erziehlten sohn, deßen geschwornen Vogt ist vorgedachter herr Johann Jacob Weber der schumacher, zu einem theilvogt ernennet worden herr Abraham Schätzel der Schumacher
In einer ane dem Stephansplan gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden
Eigenthum ane häußern, (E) Nemblichen zweÿ häußer neben einander sambt dero hoffstätten auch einem höfflein mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Stephans plahn, einseit ist ein Eck ane der Regenbogengaß anderseit neben der Gastherberg zur guldenen ganß hinten auf Johann Meÿer den Kornwerffer stoßend, davon gehen jährlichen auf Weÿhnachten 3 lb d zinnß dem teustchen Mehrern Hospithal allhier in das Corpus der Rothen Kirch und 3 ß allmend zinß Jahrs auf Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn, (laut) Abschatzung vom 28. mart. 1757 angeschlagen pro 774, Über dieße beede häußer, so dem verstorbenen seel. von seiner Mutter seel. prælegirt worden, ist vorhanden ein Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub de dato 25. nov. Anno 1690
– Abschatzung Vom 28:t Martÿ 1757, Auff begehren weill. Philipp Jacob Eberlin des geweßenen Käufflers Seel. hinterlaßener fr. wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Regenbogen gaß gelegen, einseits neben H. Johannes Mitira dem Kornwerffer, ander seits ein Eck auf dem Stephans blahn machend und hinten auf Madame Lusto stoßendt, Solche behaußung bestehet in etliche stuben, i. kuchen und etlichen hauß Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit hohl und breitzieglen belegt, hat auch 2. kleine gewölbte Kellerlein, vor und umb 1800 Gulden, [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Huber
Ergäntzung der wittib abgegangenen ohnverändertn Guths, Inhalt Inventarÿ durch mich Notarium in Anno 1738 aufgerichtet
Wÿdemb, Welchen der abgeleibte seeliger aus Erster Ehe Lebtägig genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vermögen, hausraths 11 lb, Silbers 3 lb, goldenen ringes 10 ß, Schuld 40 lb, Erg. Rest 39 lb, Summa summarum 94 lb
sowohl der Erben ohnverändert als theilbahre Nahrung, weilen keine Errungenschafft ausfällt unter einer Massa beschrieben, hausraths 23 lb, häußern 774 lb, Summa summarum 797 lb, Schulden 1203 lb, In Vergleichung, der Erben ohnverändert und theilbahres Passiv onus dem Stall anschlag nach 406 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall pretio nach 54 lb
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorachtbahren herrn Philipp Jacob Eberlin geschwornen Käufflern Wittiber, Sodann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Margaretha Schätzelin weÿl. Abraham Schätzel gewesenen tabackbereiters und burgers allhier tochter, mit Einwilligung Herrn Magistri Johann Michael Eberlin treu eüffrigen diaconi zu St. Aurelien sein des brätigams Herrn bruders, auff der Jungfer hochzeiterin Seithen (…) herrn Johann Daniel Arnold Glaßers Ihres Stieff großvatters – den 10. nov. 1735, Not. Johann Philipp Lichtenberger
Les héritiers Eberlin vendent la maison à Jean Petit, perruquier, et à sa femme Marguerite Schwartz pour 1200 livres
1762 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 421-v
Catharina Margaretha geb. Eberlinin Andreas Wilhelm Sonns des schuhmachers ehefrau, Maria Elisabetha geb. Eberlinin Johann Jacob Weber des schuhmachers ehefrau diese beede ehemänner zugleich als negotium gestores Abraham Eberlin des schneiders, er Weber zugleich als mandatarius Maria Magdalena Eberlinin und als vogt Johann Gottfried Eberlin
in gegensein Jean Petit des perruckenmachers und Margarethæ geb. Schwartzin
eine behausung bestehend in zweÿ häußen, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Stephans plan, einseit neben Mde de Lousteau geb. Schnöringerin anderseit neben der Regenbogengaß hinten auff N. Frölich den kornwerffer – davon gehen dem mehrern hospital 3 lt, und hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane allmend zinß – als ein von ihrem respective vatter und großvatter ererbtes guth – um 1200 pfund
Le nouveau propriétaire est un ancien soldat natif de Vesoul qui a épousé en 1752 Marguerite Schwartz, native de la ville
Contrat de mariage
1752 (18.1.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 578
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Herrn Jean Petit dem Ledigen Peruckenmacher H. Noël Petit des Kieffers und burgers Zu Vessul in franche Comté mit fr. Anne Claude Lambert ehelich erzeugtem großjährigen Sohn, unter assistentz H. Jean François Barbaro Canonier vom dem Batl. Gottchard deßen nahen anverwandten, als Hochzeitern ane einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jungfr. Anna Margaretha Schwartzin, weÿl. Frantz Schwartzen geweßenen Maurers undt burgers allhier mit fr. Margaretha Beckin Ehelich erzeugter hinterlassener tochter, unter beÿständung H. Emanuel Friderich Müllers des Leinenwebers undt auch hieseigen burgers als hochzeiterin ane dem andern theil – so beschehen zu Straßburg d. 18.t. Januarÿ 1752 (Signé) jean petit mariet, anna Margaretha schwartzin als hochzeiterin
Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 482
Jean Petit der Peruckenmacher Von vesul verheurathet ane Margaretham schwartzin erhalt das burgerrecht wegen Königl. diensten gratis will dienen beÿ E E Zunfft der weinsticher jur. eodem [23. febr. 1752]
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169-v)
Hodie 19 januarÿ Anni 1752 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petit ex parochia Sti Georgÿ urbis de vasulis Bisontiæ diœcesis oriundus, miles dimissus e legione rei tormentariæ de Bourguefelden, filius Noelis petit et joannæ Claudiæ Lambert Conjugum, et Margaritha Schwartz filis defuncti Francisci Xaverÿ Schwartz civis dum viveret et Lapicidæ hujatis et Margarithæ Beckin Conjugum, ambo in hac parochia commorantes (signé) jean petit, + signum sponsæ (i 172)
Jean Petit, perruquier, et femme Marguerite Schwartz hypothèquent les deux maisons à Jacques Schultz, aubergiste
1762 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 424
Johannes Petit der perruckenmacher und Margaretha geb. Schwartzin mit beÿstand H. Johann Antoni Danner des ritterschafftlichen secretarÿ und Johannes Kaul des hussaren schnurrmachers
in gegensein H. Jacob Schultz des gastgebers, zu bezahlung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 925 pfund
unterpfand, zweÿ häußer cum appertinentis ane St Stephans plan, einseit neben Mde de Lousteau geb. Schnöringerin anderseit neben der Regenbogengaß hinten auff N. Frölich den kornwerffer
Antoine Petit, inspecteur des Eaux et forêts, héritier de son père Jean Petit, et sa femme Catherine Louis vendent la maison pour moitié à Marie Anne Mangin femme de Charles Tscharner, officier retiré, et pour moitié au baron Jean Nepomucene Duwalck de Dampierre, ancien chef d’escadron, pour 8 000 francs
1802 (6 germinal 10), Strasbourg 1 (23), M° Lacombe n° 2594 – Enregistrement de Strasbourg, acp 84 f° 7 du 9 ger 10
François Antoine Thomas Lacombe homme de loi mandataire du C. Antoine Petit Inspecteur des forets du canton de Molsheim demeurant en cette ville et Catherine Louis (Procuration, Antoine Petit sous inspecteur des forets demeurant ordinairement à Detwiller et présentement à Strasbourg)
à De Marie Anne Mangin épouse du Cit. Charles Tscharner officier retiré demeurant à Strasbourg et au Sr Jean Nepomucene Duwalck Dampierre ancien chef d’escadron
La maison qui appartient aux conjoints Petit sise en cette ville place St Etienne faisant le coin de la rue de l’Arc en Ciel N° 1 – chargée d’une rente foncière de 6 francs envers l’hopital et de 15 sols envers la ville – pour 8000 francs
Un des nouveaux propriétaires, Charles Tscharner, annule un premier contrat de mariage passé à Blamont en l’an V
1803 (28 nivose 11), Strasbourg 3 (39), M° Übersaal n° 426 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 151 du 28 ni. 11
Contrat de mariage – le Citoyen Charles Tscharner, ancien militaire demeurant en cette ville et son épouse la Dame Marie Anne Mangin
les époux révoquent entièrement leur Contrat de mariage passé devant Jacquard, Notaire public à Blamont le 27 brumaire An Cinq
(signé) Charles Tscharner, marie anne Tscharner née mangin
Procès verbal de non-conciliation dressé par le juge de paix. Le propriétaire de la maison voisine veut faire s’écouler les eaux ménagères par une petite cour qui appartient aux deux maisons anciennement détenues par Jean Petit
1802 (29 frimaire 11), Justice de paix U 1917 (canton est) f° 73
Non conciliation, Cl. Baumer, ébéniste C. les cit. Charles Tscharner & Adam Bentz – Cejourd’huy 29 Frimaire l’an onze (…) est comparu le citoyen Claude Baumer, ébéniste en cette ville, lequel nous a exposé : qu’il vient d’acquérir de la veuve Acker une maison Scise au coin de la rue des pucelles N° 13 d’un côté la veuve Courtener, de l’autre sur une petite ruelle communale servant de cour aux citoyens Charles Tscharner, officier retiré, et Adam Bentz, cordonnier, ayant une façade sur ladite rue des pucelles et une autre sur la place Etienne ; Que les propriétaires de ladite maison ayant toujours été en possession du droit d’écoulement des gouttieres de leur toit ainsi que des eaux du rés de chaussés dans la susdite ruelle, lui exposant désirant faire quelques réparations utiles dans sadite maison, voudrait faire passer dans le même coulant de son res de chaussée les eaux des cuisines de ses étages, pour les faire couler par ladite ruelle sur la dite place Etienne, mais que lesdits citoyens Tscharner & Bentz s’opposant à l’exécution de ses réparations projettées à cet égard, sous prétexte qu’ils ont un droit positif de l’en empêcher, qu’en conséquence lui comparant est intentionné de les actionner en justice aux fins de les faire débouter de leur opposition, ce faisant à ce que lui exposant soit autorisé par justice à procurer aux lavoirs de ses étages l’écoulement des eaux par son coulant du Rez de chaussée dans ladite ruelle et sur la place Etienne, ainsi que ses prédécesseurs étaient jusqu’à l’acquisition par lui faite de ladite maison en possession pour celles du toit et du rez de chaussée, et à ce qu’en cas d’opposition ultérieure lesdits citoyens Tscharner & Bentz soient condamnés aux dépens, sauf tous autres droit et actions du demandeur, à amplifier et restreindre ses conclusions et notamment sous la reserve expresse de sa possession de l’écoulement de ses eux du toit et du rez de chaussée, Qu’à cet effet lui exposant a fait assigner ledsits citoyens Tscharner & Bentz à comparaitre devant nous (…)
Les citoyens Charles Tscharner & Adam Bentz comparants en personne ont répondu : qu’attendu que le cit. Baumer n’a ni droit ni titre pour entreprendre les réparations par lui projettées et désignées en sa demande cidessus, que d’ailleurs son coulant même du rez de chaussée ne provient que d’une simple concession précaire accordée par leurs prédécesseurs à ceux du demandeur pour l’établissement d’une buanderie au rez de chaussée et non pour des cuisines dont les eaux causent une odeur fétide et beaucoup d’autres inconvéniens, qu’au surplus les prédécesseurs du demandeur ont dans un certain tems succombé dans un procès par eux entraîné aux Prédécesseurs d’eux defendeurs pour un objet pareil, ils ne peuvent aucunement consentir aux réparations que le Demandeur entend faire dans sa maison à leur préjudice et qu’ils s’y opposent formellement et ont après lecture faite signé
Inventaire après le décès de Jean Népomucène baron Duwalk de Dampierre
1816 (12.6.), Strasbourg 15 (21), M° Lacombe n° 4299 – enreg. manquant F° 146 du 21.6.
Inventaire de la succession de Jean Népomucène baron Duwalk de Dampierre décédé à Strasbourg le 5. mai 1813 Chevalier de l’Ordre militaire de St Louis demeurant rue de l’Arc en Ciel n° 1 – à la requête de Joseph Jean François Davengourt Chevalier de l’ordre militaire de St Louis et directeur du Haras mandataire général de MM Charles Antoine Henri Duwalk de Dampierre eveque du diocese de Clermont, Marie Claude Duwalk de Dampierre religieuse de la ci devant abbaïe de St Glossinde tous deux demeurant à Clermont Ferrand, François Antoine Bechtel juriste mandataire de M. le Comte Auguste Philippe Henri Duwalk de Dampierre aide major des gardes du corps de Monsieur Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Paris rue Grenelle St Germain n° 136, mondit Comte de Dampierre fils de M. le Comte Anne Elzeart Duwalk de Dampierre, le même Bechtel mandataire de Louis Henri Casimir de Chamisso sous inspecteur des douanes demeurant Montmédy au nom de Charlotte Louise Delphine Duwalk de Dampierre son épouse celle cy fille et représentante de M le Comte Anne Elzeart Duwalk de Dampierre son père, le même Bechtel mandataire de Louis Heraud Victor Ducauré baron de Mazelle et Anne Louise Charlotte de Ferot son épouse demeurant à Reims et de Louis François Alphonse Demiremont chevalier Mde Henriette Marie Glossinde de Ferret demeurant à Reims, De de Mazelle et Demiremont par représentation de Marie Antoinette Delphine Duwalk de Dampierre décédée veuve de Philippe Alexandre de Feret, lesdits Charles Antoine pour un quart, Marie Claude pour le second quart, le Cte de Dampierre et De Chamisso pour le troisième quart, les autres (héritiers pour le) 4° quart du défunt leur frère et oncle (procuration, abbaye de Ste Glossinde de Mets – Chamisso demeurant à Bitsche – Auguste Philippe de Mons frère du Roi demeurant à Paris à l’hôtel des gardes du corps rue de Grenelle n° 136 – Ducauré baron de Mazelle et A. L. Ch. de Ferey à reims rue Large et Demi rue de Sedan n° 8)
meubles, 2 pièces au second étage 1397 fr, Contrat de vente du domaine Brayes notaire à Sezane 14 floréal 7
vacation du 11.7. (enregistrée le 12 juil. f° 190)
une maison située à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel acquise des père et mère défunts Sr de Dampierre en société avec Charles Tscharner M° Lacombe 6 germinal 6, estimée 4000 fr
créances 4620 fr, dus 1390 fr, ensemble 10 010 fr, passif 593 fr, reste 9417 fr
Les héritiers Duwalck de Dampiere vendent leur part, soit la moitié, de la maison à la copropriétaire Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner qui devient ainsi propriétaire de la totalité
1816 (25.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 87, n° 38 – M° Auguste François Alexis Griois notaire à Paris 12.9.1816
André Jean Baptiste Bequet, avocat adjoint au maire du 6° arrondissement de Paris demeurant rue de la chaussée d’Antin n° 10 mandataire de 1. Mgr. Charles Antoine Henri Duwalck de Dampiere éveque du diocèse de Clermont demeurant audit Clermont, 2. Marie Claude Duwalk de Dampierre sa sœur demeurant à Clermont Ferrand, 3. M. le Comte Auguste Philippe Henri Duwalk de Dampierre aide major des gardes du corps de Monsieur Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Paris rue Grenelle St Germain n° 136, 4. Louis Henri Casimir Dechamisso inspecteur des douanes et Charlotte Louise Delphine Duwalk de Dampierre son épouse demeurant à Aubenton département de l’Aisne, 5. Louis Herard Victor Ducauze baron de Mazelles et Anne Louise Charlotte Deferet son épouse demeurant à Reims, 6. Louis François Alphonse Demiremont chevalier et Henriette Marie Glossinde Deferret demeurant à Brienne dép. des Ardennes, désirant donner à Mde de Tscharner ci après nommée des marques d’estime et de reconnaissance à cause des soins qu’elle a donnés à M le baron de Dampierre leur frère, Donation entre vifs
à Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner vivant officier retiré demeurant à Strasbourg accepté pour elle par M. Nicolas Alexandre Baulard rentier demeurant à Paris rue des Boucheries St Honoré n° 8
la moitié appartenant aux (donateurs) dans une maison située à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1er ayant face sur la place St Etienne, d’un côté Sr Baumert ébéniste d’autre Sr Bentz cordonnier – occupée par indivis par Jean Népomucème Du Walck de Dampierre Chevalier de l’ordre militaire de Saint Louis et par la veuve Tscharner comme héritière Charles Tscharner son mari, lequel avait acheté la maison en société avec Charles Tscharner devant M° Lacombe 6 germinal 6 estimée en capital à 2400 fr – appartenant à l’évêque de Dampierre pour un quart et à sa sœur pour un quart héritiers de leur frère, le comte de Dampierre et Mde de Chamisso ensemble pour un quart comme héritiers d’Anne Elzeare Duwald comte de Dampierre leur père frère germain du défunt, Mdes Denazelles et Demiremont pour le dernier quart par représentation de Marie Catherine Delphine Duwald comte de Dampierre leur mère décédée femme d’Antoine Philippe Alexandre Deferet sœur germaine du défunt, Intitulé d’inventaire M° Lacombe 12 juin 1816
Après la mort de Marie Anne Mangin veuve de Charles Tscharner, la maison revient à son fils et unique héritier Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine, qui épouse à Nancy Charlotte Adeline Geraldy
1823 (24.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 158, n° 33 – M° Pierre François Marchal notaire à Nancy, fait en la demeure du père de la future épouse rue St Nicolas, le 24.7.1822 enreg. 25.7
baron Pierre Cassagne, maréchal de camp en retraite commandeur de la Légion d’Honneur chevalier de St Louis et Jean Baptiste Soyer, peintre, furent présents
M Marie Augustin Adorno de Tscharner, docteur en médecine et chirurgien major du régiment de chasseurs à cheval de la Charente en garnison à Neuf Brisach domicilié à Strasbourg, chevalier de plusieurs ordres, fils de François Xavier Adorno, praticien chevalier de St Stanislas auguste et de Marie Anne Mengin son épouse et fils adoptif de feu M Charles de Tscharner baron de Traxelwald, officier supérieur suisse en retraite demeurant à Strasbourg, époux en secondes noces de Marie Anne Mengin
Mde Charlotte Adeline Geraldy, fille majeure de M Antoine Geraldy, sous intendant militaire chevalier des ordres royaux et militaires de St Louis et de la Légion d’Honneur demeurant à Nancy, et de Cécile Dubois
Etat des biens du futur époux, une maison sise à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1 faisant angle à la place St Etienne et à ladite rue n° 2
2. une autre maison sise aussi à Strasbourg rue St Guillaume n° 7
3. un corps de biens à Pfettisheim canton de Truchtersheim, 4. (biens à Schaffhausen canton de Hochfelden)
Augustin Adorno de Tscharner loue la maison à Joséphine Derché
1825 (3.6.), Strasbourg 6 (48), M° Triponé n° 994 – Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 137-v du 9.6.
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer à la St Jean prochaine – Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit demeurant à Strasbourg mandataire d’Augustin Adorno de Tscharner, chevalier de plusieurs ordres docteur en médecine demeurant à présent à Colmar
à Joséphine Derché
une maison sise à Strasbourg faisant le coin de la place St Etienne et de la rue de l’Arc en Ciel ayant son entrée par lad. rue sous n° 1, composée d’un rez de chaussée de deux étages et d’une mansarde, ensemble l’usage de la cave, des greniers, des appartenances et dépendances – M. Ganzinotti se réserve une pièce au second étage de ladite maison ayant vue sur la rue de l’Arc en Ciel et une seconde aux mansardes ayant vue sur ladite rue – pour un loyer annuel de 500 francs
Augustin Adorno de Tscharner vend la maison pour 7 000 francs à Jean Baptiste Louis Capiomont, contrôleur à la manufacture d’armes à feu de Mutzig, et à Marie Catherine Derché, sœur de la précédente locataire
1825 (8. 8.br.), Mutzig, 7 E 31, 1 (33), M° Simonnaire n° 4146
Adorne de Tscharner, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’Honneur et de plusieurs ordres demeurant et domicilié à Colmar
à Jean Baptiste Louis Capiomont, contrôleur à la manufacture royale d’armes à feu établie à Mutzig
une maison située à Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1 ayant face sur la place St Etienne avec tous ses droits, aisances et dépendances y compris les chantiers les armoires des premier et second les trumeaux et fourneaux, d’un côté les héritiers Baumert d’autre la rue de l’Arc en Ciel devant la place St Etienne derrière la veuve Bentz – au vendeur comme seul et unique héritier de Marie Anne Mangin épouse de Charles de Tscharner sa mère, laquelle a acquis la maison vendue 1. la moitié par Contrat de vente devant M° Lacombe le 6 germinal 10, l’autre moitié donation par acte entre vifs M° Griois à Paris 14 sept. 1816 – pour 7000 francs
Mariage, Mutzig le 31 mars 1812, Sr Jean Baptiste Louis Christophe Marthe Capiomont, majeur d’ans, né le 1 septembre 1787 à Metz domicilié à Mutzig, demeurant à Tulle, Reviseur à la manufacture impériale d’armes à feu établie audit Tulle département de la Correze, fils du Sr Jean Baptiste Capiomont premier Contrôleur et Contrôleur de première classe de la manufacture de Mutzig et de Dame Catherine Manguenot domiciliée aussi à Mutzig
Dme Marie Catherine Derché femme veuve de feu Nicolas Frizon avant son decès garde d’artillerie, Majeure d’ans née le 17 Juin 1781 à Strasbourg domiciliée audit Strasbourg fille de feu Jean Pierre Derché marchand avant son décès à Strasbourg y demeurant et de Dme Claudine Parhaut domiciliée audit Strasbourg présente et consentante audit mariage (…) produit l’acte de décès de son premier mari du treize pluviose an treize de la République (signé) j. B. Capiomont, Ve Frizon née Derché (i 7)
Jean Baptiste Louis Capiomont et Marie Catherine Derché vendent la maison à Marie Pabst veuve du maître bottier Jean Georges Richard pour 9 500 francs
1831 (13.8.), Strasbourg 15 (50), M° Lacombe n° 9319 – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 205 F° 27 du 20.8.
Auguste Heusch, légiste, mandataire de Jean Baptiste Louis Capiomont conrôleur à la manufacture d’armes à Charleville et Marie Catherine Derché
à Marie Papst veuve de Jean Georges Richard, maître bottier
une maison sise en la ville de Strasbourg rue de l’Arc en Ciel n° 1 ayant une face sur la place St Etienne, d’un côté les héritiers Baumert derrière veuve Bentz faisaint le coin de la place St Etienne – Etablissement de la propriété, M. Capiomont acquis de M. Adam de Tschaerner, docteur en médecine à Colmar par acte devant M° Simonnaire à Mutzig le 8 oct. 1825 trans. vol. 173 n° 521, M. Tscharner l’a hérité de Marie Anne Mangin épouse de Charles de Tschaerner dont il est seul et unique héritier, la De de Tschaerner acquis une moitié par acte M° Lacombe le 6 germinam 10, l’autre moitié donnée par Donation devant M° Me Griois le 12 sept. 1816 – pour 9500 francs
Inventaire après le décès de Marie Pabst veuve de Jean Georges Richard, laquelle a épousé en secondes noces Jean Lewender. Elle laisse pour héritières ses trois sœurs
1841 (28.6.), Strasbourg 15 (69), M° Lacombe n° 2969
Inventaire de la succession de Marie Pabst épouse de Jean Lewender en son vivant cordonnier – À la requête de 1°) de Dame Anne Pabst épouse de Mr Jean Baptiste Rauch, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, 2°) de Dlle Susanne Pabst majeure d’ans cuisinière au service de M Cottel maître maçon chez lequel elle demeure à Paris Rue du Bac Numéro 19, 3°) de Dame Anne Marie Pabst épouse du Sr Antoine Bergmann, bonnetier demeurant ensemble à Sierck, département de la Moselle, Les dites De Rauch née Pabst, Dlle Suzanne Pabst et De Bergmann née Pabst habites à se porter seules et uniques héritières chacune pour un tiers de leur sœur germaine Marie Pabst épouse de Jean Lewender en son vivant cordonnier à Strasbourg où ladite Dame demeurait avec lui est décéda le 24 mars 1841. Encore à la requête de Dlle Elisabette Lewender, sans profession demeurant à Mannheim (grand duché de Bade) En sa qualité d’habile à se porter seule et unique héritière de son frère germain le Sr Jean Lewender en son vivant cordonnier à Strasbourg où il demeurait, décédé à l’asyle départemental d’aliénés de Stephansfeld le 14 du mois de Juin courant veuf de Marie Pabst – dépendant 1°) de la communauté légale à défaut se contrat de mariage, 2°) des successions respectives des dits époux Lewender
Total de l’estimation du mobilier 2130, argent comptant (continuation N° 3000, 13 Juillet 1841)
Immeuble pour à la défunte. Une Maison sise à Strasbourg rue de l’arc-en-ciel N° 1 ayant sa façade sur la place St Etienne dont elle forme le coin, d’un côté la propriété du Sr Scheer, d’autre celle du Sr Friederich. Observation. Les conjoints Lewender se sont mariés à la Mairie de Strasbourg le 23 novembre 1831.
Titres et papiers, La grosse d’un acte passé devant M° François Lacombe le 13 août 1831 transcrit aux hypothèques de cette ville le 23 août même mois volume 247 N° 112 contenant vente par le mandataire de de Jean Baptiste Louis Capiomont contrôleur à la Manufacture d’armes à Charleville et Dame Marie Catherine Derché son épouse demeurant à Mutzig à Dame Marie Pabst veuve du sieur Jean Georges Richard en son vivant maître bottier à Strasbourg de la maison cidessus décrite (…), Expédition d’un acte reçu par M° Simonnaire notaire à Moltzheim résidant à Mutzig le 8 octobre 1825 contenant vente par M Adorno de Tscharner docteur en médecine au profit de Mr Louis Capiomont de ladite Maison. Expédition d’un acte passé devant M° François Antoine le 14 ventose 10 de la République contenant vente par Antoine Petit inspecteur des forêts à Dettwiller et son épouse au profit de Dame Anne Marie Mangin épouse de Mr Charles de Tscharner officier retiré à Strasbourg et à Jean Népomucène Duwalck Dampierre ancien Chef d’escadron demeurant à Strasbourg acquéreurs chacun pour moitié de la maison dont s’agit. Expédition d’un acte devant M° Griois notaire à Paris en date du 12 septembre 1816 contenant donation par les héritiers de Mr Duwalck Dampierre au profit de Dme Anne Marie Mangin veuve de Mr Charles Tscharner vivant officier retiré à Strasbourg de la moitié de la susdite maison qui appartenait à M Dampierre. A ces pièces sont jointes deux précédens Titres de propriété sur parchemin
Passif de la succession de Mde Lewender 5146 francs
Passif de la succession de M Lewender 92 francs
Les héritières de Marie Pabst vendent la maison à Jean Joseph Courjean, épicier, commun en biens avec sa femme Marie Anne Hillenweck pour 10 400 francs
1841 (13.7.), Strasbourg 15 (70), M° Lacombe n° 3001
Cahier des charges du 13 juillet 1841 – Ont comparu 1. Dme. Anne Pabst épouse de Mr Jean Baptiste Rauch, ménuisier demeurant ensemble à Strasbourg, 2. Dlle Susanne Pabst, célibataire majeure d’ans cuisiniere au service de Mr Collet maître maçon à Paris chez lequel elle demeure rue du bac N° 19, 3. Dme Anne Marie Pabst, épouse du Sieur Antoine Bergmann, bonnetier demeurant ensemble à Sierck (Moselle), (…) Lesquelles parties voulant vendre par enchère publique Une maison sise en cette ville rue de l’arc-en-ciel N° 1 de laquelle elles sont propriétaires dans la proportion d’un tiers chacune (…)
Me Jean Joseph Courjean ancien Marchand Epicier
Description de l’immeuble à vendre. Une Maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes, sise en cette ville rue de l’arc-en-ciel N° 1 ayant sa façade sur la place St Etienne dont elle forme le coin, d’un côté la propriété du Sr Scheer, d’autre celle du Sr Friederich. Etablissement de la propriété. Les comparantes sont propriétaires indivises de cet Immeuble qu’elles ont recueilli dans la succession de de leur sœur germaine Marie Pabst épouse de Jean Lewender en son vivant cordonnier à Strasbourg décédée en cette ville le 24 mars 1841, de laquelle elles sont héritières chacune pour un tiers. Leur qualité d’héritières ainsi établi en l’inventaire dressé par M° Lacombe le 28 juin dernier. La défunte Dame Lewender qui était veuve en premières noces du Sieur Georges Richard en son vivant maître bottier à Strasbourg a acquis cette maison pendant son veuvage de Jean Baptiste Louis Capiomont contrôleur à la manufacture royale d’armes à Charleville où il demeure et de Dame Marie Catherine Derché son épouse demeurant à Mutzig suivant contrat de vente reçu par M° François Lacombe le 13 août 1831 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 23 août même année volume 247 N° 26. Les conjoints Capiomont étaient propriétaires de cet Immeuble qu’ils avaint acquis de Mr Adorno de Tscharner docteur en médecine demeurant à Colmar suivant contrat de vente M° Florent Simonnaire notaire à la résidence de Mutzig le 8 octobre 1825 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg et inscrit d’office le 19 octobre 1828 volume 173 n° 122. M. de Tscharner en était lui-même propriétaire pour l’avoir hérité de Dame Anne Marie Mangin épouse de Mr Charles de Tscharner sa mère dont il était unique héritier. Madame de Tscharner avait fait acquisition de la moitié de ladite Maison suivant contrat reçu par M° Lacombe le 6 germinal an 10, l’autre moitié lui a été donnée par acte de donation entre vifs passé devant M° Griois à Paris le 12 septembre 1816 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1807 [sic] volume 87 n° 35, cette donation a été faie par les héritiers de Jean Népomucène Duwalck Dampierre ancien Chef d’escadron à Strasbourg qui avait acquis la moitié de cette Maison aux termes du même contrat de vente devant M° Lacombe du 6 germinal an 10 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de cette ville le 9 Germinal an 10 volume 7 N° 29 du Sr Antoine Petit inspecteur des forêts du canton de Molsheim et de Dame Catherine Louis son épouse
n° 3008 Enchère du 15 Juillet 1841. sur la Mise à prix de 9000 francs, dernière enchère par Sr Antoine Antz Tailleur a porté le prix à 10 200 francs, les venderesses ont déclaré ne pas adjuger à ce prix
A l’instant M° Jean Joseph Courjean ancien Marchand Epicier demeurant à Strasbourg a offert 10 400 francs
Jean Joseph Courjean et ses deux filles héritières de Marie Anne Hillenweck vendent la maison à Daniel Michel, serrurier, pour 10 000 francs
1844 (20.7.), Strasbourg 10 (103), M° Zimmer n° 5296
ont comparu 1. Mr Jean Joseph Courjean ancien marchand épicier, 2. Mlle Antoinette Courjean Anne Marieje sans état, 3. Mle Joséphine Courjean, épouse dument autorisée de M Pierre Joseph Bourlet épicier, Tous demeurant à Strasbourg
à Mr Daniel Michel, serrurier demeurant à Strasbourg
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 1 au coin de la place St Etienne entre la propriété du Sr Scheerr et celle du Sr Friederich. – M. Courjean avait acquis cette maison pendant la communauté de biens qui avait existé entre lui et sa femme Marie Anne Hillenweck qui est décédée en laissant pour seul et unique héritiers Mlle Courjean et Mme Bourlet comparantes ainsi qu’il est déclaré par les vendeurs, de 1. Dame Anne Pabst épouse de Jean Baptiste Rauch menuisier à Strasbourg, 2. Dlle Susanne Pabst majeure cuisinière à Paris, 3. et de Dame Anne Marie Pabst femme du Sr Antoine Bergmann, bonnetier à Sierck aux termes d’un cahier des charges dressé par M° Lacombe le 13 juillet 1841 et d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le surlendemain (…), Le procès verbal d’adjudication et le cahier des charges sus relatés ont été transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 Juillet 1841 vol. 372 N° 32, Les Dames Rauch et Bergmann et la Dlle Pabst avaient recueilli cette maison dans la succession de leur sœur germaine Marie Pabst épouse en secondes noces de Jean Levender en son vivant cordonnier à Strasbourg, de laquelle elles étaient seules et uniques héritières aux termes d’un inventaire dressé par le même notaire le 28 juin 1841. La femme Levender qui était veuve en premières noces de Georges Richard en son vivant maître bottier à Strasbourg avait acquis cette maison pendant son veuvage de Mr Capiomont créancier susnommé et de Dame Marie Catherine Derché son épouse les deux demeurant à Mutzig suivant contrat de vente reçu par M° François Lacombe le 13 août 1831 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 août même année volume 247 N° 112. Les conjoints Capiomont étaient propriétaires de cet Immeuble qu’ils avaient acquis de M Adorno de Tscharner docteur en médecine à Colmar suivant contrat de vente passé devant M° Florent Simonnaire à Mutzig le 8 octobre 1825 transcrit au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg et inscrit d’office le 19 octobre 1825 volume 183 n° 83. M. de Tscharner avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Anne Marie Mangin épouse de Mr Charles de Tscharner dont il était unique héritier. Mme de Tscharner avait acquis la moitié cette maison de Jean Népomucène Duwalck Dampierre ancien Chef d’escadron à Strasbourg, avait acquis l’autre moitié de M Antoine Petit inspecteur des forêts et de Dame Catherine Louis conjoints demeurant à Dettwiller suivant contrat de vente passé devant M° Lacombe père le 6 germinal an 10. Enfin la moitié appartenant à M Dampierre dans cette maison a été donnée par les héritiers de ce dernier à ladite Dame de Tscharner suivant donation reçue par M° Griois notaire à Paris le 12 septembre 1816 – pour 10 000 francs
Directeurs du bâtiment
(I)
1738 (16.8.) VII 1398 Bauherren f° 50-v
Philipp Jacob Eberlin – Augenschein eingenommen an Philipp Jacob Eberlins des schneiders Hauß auf dem Stephans blahn, an welchem er das dach und den Überhang des Zweÿten Stockwercks hinweg Zuthun, noch ein Stöckel, und ein dach a la mansarde darauff Zubauen, den Unteren Überhang aber in dem Stand, wie er ist Zulaßen willens, und deßwegen umb erlaubnus gebotten. Erkannt Willfahrt
Philippe Jacques Eberlin – On a visité la maison du tailleur d’habits Philippe Jacques Eberlin place Saint-Etienne où il a l’intention d’ôter le toit et l’encorbellement du deuxième étage et de la surbâtir d’un étage et d’un toit à la Mansard, en laissant l’encorbellement du bas dans son état actuel, ce pour quoi il demande l’autorisation. Décision, accord
(II)
1782 (9.7.) VII 1420 Bauherren f° 100-v
Jean Petit Perruquier – Jean Petit, der Perruquier bittet zu erlauben seine behausung ane der Regenbogengas gelegen unter dem Überhang repariren zu laßen. Erkannt : Willfahrt jedoch den Überhang nicht zu berühren
Jean Petit Perruquier – Le perruquier Jean Petit demande l’autorisation de réparer sa maison rue de l’Arc-en-Ciel sous l’encorbellement. Décision, accord, mais sans toucher à l’encorbellement
(III)
1792 (28.4.) VII 1424 Bauherren f° 114
Sr Antoine Petit – Idem [Anthoni Eiter, der Maurer] nomine Sr Antoine Petit, des Employé au Departement, bittet zu erlauben an deßen am eck der Regenbogen Gaß gelegenen behaußung N° 1 mit der Rez de Chaussée dem Überhang zugleich heraus zufahren, Nach Anhörung des Prokurators der Gemeind, wurde Erkannt : Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen
Sr Antoine Petit – Le même [Antoine Eiter, maçon] au nom du Sr Antoine Petit, employé au Département, demande l’autorisation de ravancer à l’aplomb de l’encorbellement le rez-de-chaussée de sa maison à l’angle de la rue de l’Arc-en-Ciel n° 1. Après avoir entendu le Procureur de la commune, on a décidé d’opposer un refus à la demande du requérant
(Partie b), voir 3, rue de l’Arc-en-ciel.