Place d’Austerlitz, X 415


Place d’Austerlitz, X 415 (Blondel)

Enseignes à la Perle (1696), au Lis (1697), au Dauphin (1705) puis au Bœuf Noir (1720)
Acquise par la ville en 1773 et démolie pour aménager la place


Plan relief (1727, Musée historique) La maison est la première à droite au-delà du canal devant la porte, en partie cachée par les casernes (première rangée de bâtiments)

Jean Colet dit la Cour construit le premier bâtiment à gauche du pont dans le fossé des Bouchers. Le cabaretier Symphorien Guichard dit la Perle remplace en 1693 la baraque par une maison à deux étages. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent en 1697 la vente au manant Dominique Carougé après avoir constaté que la maison comprend deux poêles, trois chambres et un petit grenier à grains. Dominique Carougé obtient en 1705 la permission de continuer à exploiter son cabaret au Dauphin qu’il a reconstruit après incendie. Jean Helmbrecht prend à bail en 1720 l’auberge au Bœuf Noir, anciennement au Dauphin. L’aubergiste Jean Frédéric Teutsch achète le bâtiment en 1729 et obtient l’autorisation de jouir d’un terrain entre la maison et le fossé sur lequel il construit un bûcher et aménage un terrain de quilles. La maison comprend en 1760 une salle de débit, une cuisine, deux poêles, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée. André Lautour est autorisé en 1767 à étayer sa maison délabrée sous réserve qu’il ne pourra prétendre à aucun dédommagement lorsque la Ville acquerra les immeubles nécessaires pour agrandir les pavillons des casernes. La vente à la Ville a lieu en 1773 (voir le plan d’aménagement).


Maisons construites entre la porte des Bouchers (à gauche) et celle Sainte-Catherine (à droite), AMS, plan n° b 54, cote VII 27 (vers 1715), celle de Dominique Carrouche sur la gauche

Plan Blondel (1765), exemplaire des Archives départementales (cote 1 L plan 5)
Porte intérieure en vert, porte extérieure en orangé (en bas)

décembre 2025

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1685 à 1773. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Collet dit la Cour, passementier († 1690) – catholique
1690 h Symphorien Guichard dit la Perle, soldat puis cabaretier, et Elisabeth Bær puis (1692) Anne Marie Meyer – catholiques
1697 v Dominique Carougé, domestique puis cabaretier, et (1696) Anne Marie Meyer, veuve du soldat Antoine Bezard – catholiques
1714 h Nicolas Alexis Rouge, cabaretier, et (1702) Marie Barbe Binler puis (1714) Anne Marie Meyer, veuve d’Antoine Bezard et de Dominique Carougé – catholiques
1726 h Etienne Bezard, boucher puis apprêteur de tabac, et (v. 1712) Marguerite Hertzog – catholiques
1729 v Jean Frédéric Teutsch, aubergiste, et (1711) Anne Catherine Schœpff – luthériens
1736 v André Lautour, aubergiste, et (1737) Anne Barbe Kuhn – catholiques
1773 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) X 415, André Latour
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Demolis

Locations

1720, Jean Helmbrecht, cabaretier (Quinze, 1718)
1726, Hercule André Capol, cabaretier (Quinze, 1736)
1727, (Quinze) Jean Georges Eisenmann
1729, Abraham Eberwein (Quinze, 1729)
1734, André Lautour (futur propriétaire)
1762, Jean Georges Rohmer, aubergiste

Maisons appartenant à des manants

1726, AA 2418 (manance)
(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle (Les possesseurs en l’année 1742 sont marqués avec de l’ancre rouge)
Le nommé besard (Dominie Charpentier et bourgeois (canton) 9, 271, proche la porte des bouchers

Livres des communaux

1697, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 19
Loyer de trois livres inscrit au registre des loyers précaires au nom de La Perle pour une baraque sous la rubrique A l’intérieur de la porte des Bouchers à gauche du pont, après décision des préposés au bâtiment (page 6 du registre de 1693, voir plus bas). La baraque appartenait auparavant à Jean Goullet et ensuite à Dominique Carouche.

Innerhalb des Metzger Thors zur lincken handt der brucken
Claude Olier ([corrigé en] La Perle) soll von einer Hütten jährlichen auff Joh: Baptæ und Anno 1690. i.mo, 3 lb ([corrigé en] 6 – 3), Protoc: d. A° 1693. p. 6.
[in margine :] inf: fol: 23
zuuor Jean Goullet
Dominique Carouche

1689 Zahlt
1691 zahlt la Perle
1692-1695

1697, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 23
Report dans le même registre, sur la page au nom d’Antoine Bezaard dit Joli Cœur. Le deuxième article est un loyer de trois livres pour la première maisonnette près du pont dans le fossé de la porte des Bouchers, dû pour la première fois en 1698. Le terrain a 779 pieds carrés puis 850 pieds carrés (25 pieds sur 34)

Metzger Thor
Anthoine Besar dit Jolycoeur soll von einer Hütten an dem Wahl hinter den Cazernen Monatlich 3 ß 9 d
47 ½ schuhe l. 16 ½ sch. br. 18 schuhe hoch, 1104. q. sch. groß V. alßo Jährlich 2 lb 5 ß
Dominique Carouché
Jetzt Stephan Besard
Jetzt herr Adam Clauß*
jetzt Joh: Carl Weiler

(Quittungen 1690-1696)
Er soll ferner vom dem 1.sten häußlein an der brucken in dem Zwinger des Metzger thors jahrs auff Joh: Baptæ und A° 1698. I.mo, 3 lb
[in margine :] S. 19 – ist 775. q. schuhe groß – anietzo 25. schuhe breit, 34. schuhe lang in allem 850. sch. groß
Herr Johann Friderich Teutsch

(Quittungen 1698-1730)
Eod. die Zalt herr Teutsch pro 1730
1731 Weiler, 1732, 1733
Statt Zb. fol: 610 et 762. Weiler

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 610-v
L’aubergiste Jean Frédéric Teutsch doit à partir de 1730 un loyer pour un terrain communal derrière sa maison au Bœuf Noir, depuis le premier pont jusqu’au grand saule, un passage derrière la maison (16 pieds de long sur 4 de large) dont 12 pieds derrière la cuisine et 4 pieds devant le poêle, en outre un escalier de 4 pieds de large au-dessus du fossé. Le loyer de trois livres est en outre reporté du registre des loyers précaires.

H. Johann Friderich Teutsch, der Würth, Soll von einem 4000 q. schuh Großen Allmend platz hinder Seiner im Zwinger beÿ dem Metzgerthor gelegenen und Zum Schwartzen Ochßen genanten behaußung, unten Von der ersten brucken biß an einem Großen Weidenbaum, ingleichem von einem hinter dieser wohnung newgemachten 16. schuh lang und 4. schuh breiten gang, nemlichen 12 schuh hinter der Küchen und 4. schuh lang vor der Stuben, beneben einer 4. schuh breiten schragen Stege, umb auf vorgemelten Allmendplatz (über den graben) Zukommen, Jahrs auf Michaelis und l. Prot: de 1729. fol: 198. et 204. 1730. I.mo, 2 lb
[in margine :] und Pr: 1730. fol: 36-b et 39.

(Quittungen 1730-1733)
Ferner Solle Er von dem ersten platz lincker hand im Zwinger, welcher 25. schuhe breit, 34. schuh lang und in allem 850. q. schuh groß ist, und darauff das Würthshauß zum schwartzen Ochßen gebawen, Jahrs auff Johannis Baptistæ und laut Temp. Zinßbuch fol: 23-a anno 1724. I.mo, 3 lb
(Quittungen 1734-1741)
Neuzb fol 749

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 749
Même loyer reporté dans le registre suivant au nom d’André Lautour. Il s’éteint lors de la vente à la ville. La même page enregistre le loyer dû par Jean Georges Rœmer (gendre du précédent) pour une nouvelle maison proche.

alzb. 610-b
André Lautour solle von einem 4000 quadrat sch. großen Allmend platz hinder seiner im Zwinger beÿ dem Metzger thor gelegenen und Zum Schwartzen Ochßen genannten behaußung, unten von der ersten brucken biß an einem großen weidenbaum, in gleichem von einem hinter dießer wohnung neugemachten 16. sch. lang und 4. sch. breiten gang, nemlichen 12 sch. hinter der Küchen und 4. sch. lang vor der Stuben, beneben einer 4. sch. breiten schrägen Stege, umb auf vorgemelten Allmend platz über den Graben zu kommen, Jahrs auf Michaelis, 2 lb
Ferner von dem ersten platz Linckerhand im Zwinger, welcher 25. sch. breit, 34. sch. lang und in allem 850. q. sch. groß ist, darauff das Würthshauß zum Schwartzen Ochßen gebauen, Jahrs auf Joh. Bap., 3 lb
(Quittungen, 1741-1770 das letste mahl)
die statt hat das haus an sich gezogen

Johann Georg Römer der Gastgeber und burger alhier solle von 125. lb Kauffschillings Rest von seinem à la Place Dauphine erhaltenen Hof Platzes zufolg Kauffverschreibung in allhiesiger C.C. Stub passirt d.d. 18. Maji 1773 Jahrs auf Eodem und A° 1774. Erstmals 5 lb
Nota Zufolg Erk. Gnäd. Oberbauherren de 18. Maji 1775 und erst allegirter Kauffverschreibung seind obige 125. lb. jährlichen und A° 17740 erstmals mit 25. lb. d. samt zinß à 4. pro C° und also in Fünf Jahren das völlige restirende Capital zu bezalen
(Quittungen, 1776-1784)
Abgelößt per H. Kiener so die Gastbehaußung zum Ville de Vienne an sich erkauft d. 17. aprilis 1784

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1683, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Les préposés autorisent le vivandier Jean Coullet à conserver la cheminée qu’il a construite devant sa baraque à la porte des Bouchers (il n’est cependant pas certain qu’il s’agisse de la maison ici traitée).

(f° 81-v) Samstags den 23. Octobr. – Jean Coullet
Jean Coullet dem Marquetenter ist dato erlaubt worden, daß Camin vornen an seiner hütten am Metzgerthor, so er ohne erlaubnuß dahin Gesetzt, daselbsten stehen zulaßen, soll dauon geben, und alle 3. monath 7. ß 6. d auanciren, so er acceptirt, und dato 7. ß. 6. d erlegt

1693, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Le cabaretier La Perle demande l’autorisation de remplacer sa baraque par une maison alignée avec les voisines. Les préposés l’autorisent à construire une maison à deux étages

(f° 1) Freÿtags den 2. Januarÿ Anno 1693. – La Perle
La Perle der Cabaretier, verlangt, außerhalb deß inneren Metzgerthors Gegen den Cazernen über, ane statt einer schlechten barraquen, ein hauß dahin Zusetzen, dem darneben stehenden inn Gerader lini. Erkannt, bedacht.

(f° 2 v°) Dienstags den 3. ejusdem [Januarÿ]. – La Perle
Augenschein eingenommen beÿ erstgedachten La Perle hütten, und befunden, daß er Zwahr umb Wohlstandts willen wohl in gerader lini der nebens behaußung herauß fahren möchte, daß er aber damit höher bawen will, als sein nachbahr, bedacht.

(f° 6) Dienstags den 20. Januar: – La Perle
p° Eingenommenen augenscheins beÿ La Perle barraquen in dem Zwinger beÿ dem Metzger thor, ist demselben erlaubt Worden, seinen Vorhabenden baw auff 2. stock hoch Zuführen, und soll davon samptlich 6. lb. d. bodenzinß Geben.

1729, Préposés au bâtiment, VII 1393
Jean Frédéric Teutsch demande la jouissance d’un terrain à l’arrière de la maison vers le fossé. Il se propose de construire la risberme du fossé et un bûcher sur le terrain dont le surplus servira à un jeu de quilles. Le voisin Jean Georges Loos, cabaretier au Hollandais volant, présente une demande comparable. Le loyer est inscrit dans le Livre des loyers communaux (voir plus haut)

(f° 195) Dienstags den 12.ten Ejusd. [julÿ 1729] – Herr Johann Friderich Teutsch weg. bawens
Herr Johann Friderich Teutsch, der Gastgeber auf der so genanten herren Stub berichtet Mghh., daß Er das würthshauß in dem Zwinger beÿ dem Metzger thor gelegen, und zum Ochsen genant wird, auch von estienne Bezar erkaufft hat, keine gelegenheit zum holtz legen, bittet derowegen daß ihme der Große Allmendplatz, welcher hinter dießer behaußung unten im graben sich befindet, Ihme gegen der richtigen Verzinßung möchte gelühen werden, welchen Er erhöhen mit einer guthen Land Vest Versehen und darauf ein Holtzhauß bawen laßen, auch als dann den überrest zu einem Kegelplatz zurichten und über den Graben eine steeg machen maßen wollte. Erk. Solle ein Augenschein deßwegen eingenommen werden.

f° 196 v°) Sambstags den 16. Ejusd. [julÿ 1729] – Joh: Friderich Teutsch und Johann Georg Loos wegen Allmends
Endlichen An den Graben hinder dem Holländischen Schiff dem schwartzen Ochßen im Zwinger beÿ dem Metzger thor welchen H. Johann Friderich Teutsch als proprietarius des Würths haußes Zum schwartzen Ochßen, und Johann Georg Loos der Würth Zum Holländischen Schiff Von Mghh. begehren selbigen Zu erhohen, und Holtzhäußer und andere Bequemlichkeite, dahin zumachen.

(f° 197) Dienstags den 19.ten Ejusd. [julÿ 1729] – H. Johann Friderich Teutsch und H. Johann Georg Loos wegen bawens
Anlangend den eingenommenen Augenschein an dem Graben beÿ dem Metzgerthor hinter den beeden Würthshäußern zum schwartzen Ochßen und Holländischen Schiff, allwo deroselben besitzer willens sein, Holtzhäußer und andere bequemlichkeiten darauf machen zu laßen, deßen länge 160 schuh und die breite 50 schuh ist, wurden Erkant, daß der gantze platz, welcher in allem 7230 quadrat schuh groß ist, solle dergestalten partagirt werden, daß Herr Johann Friderich Teutsch welchem die wohnung zum Schwartzen Ochßen gehört, den Ersten platz Von der Brucken biß an ein Großen weidenbaum, welcher platz 4000 quadrat schuh groß ist, bekommen, Herr Johann Georg Loos aber, den hinter Seinem hauß zum Holländischen Schiff genanten, 3230 quadrat schuh Großen platz warauf ein thurn sich befindet, haben solle, mit der condition, daß Sie auf Ihren Kosten eine land vest, so nicht höher als drei quaderstein an der mauren sein, führen, und wann alles im stand sein wird, jeder 2. lb d. jährlichen bodenzinß auf den Pfenningthurn bezahlen solle.

(f° 203) Montags den 8.ten Ejusd. [Augusti 1729] (Augenschein eingenommen) – H. Johann Friderich Teutsch weg. bawens
An Johann Friderich Teutschen hauß Zum schwartzen Ochsen im Zwinger beÿ dem Metzgerthor gelegen, welcher hinden auf das waßer hienaus einen 16. schuh langen gang, und einer 4. schuhe breite schräge steege über das waßer, umb auf den gelühenen Allmend platz zu Kommen machen laßen will.

(f° 240 v°) Dienstags den 9. aug. 1729. – H. Johann Friderich Teutsch weg. bawens
Herr Johann Friderich Teutsch mit beÿstand Johann Jacob Kielen des zimmermanns, bittet Mghhn. Nach eingenommenem Augenschein, Ihme Zuerlauben, daß Er hinter an Seiner Zum schwartzen Ochsen genanten und im Zwinger beÿ dem Metzgerthor liegenden wohnung, einen 16. Schuh lang, und 4. schuh breiten gang, nemlichen 12 schuhe lang hinter der Kuchen, und 4. ß lang vor der Stuben, umb also dann von der über eine 4. schu breite schräge Steg über das waßer auf den ohnlängst gelehnten Allmend platz im Graben zu Kommen, dörffe machen laßen Erk. gebettener masen willfahrt, und solle diese newerung unter dem letzten dictirten Zinß den 2 lb d. begriffen sein.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Georges Loos estime injuste de payer le même loyer que Jean Frédéric Teutsch alors que son terrain est plus petit (3 230 contre 4 000 pieds carrés). Les préposés au bâtiment décident que le terrain sera partagé par moitié et maintiennent les loyers.

(f° 36-v) Dienstags den 2. May 1730. Augenschein eingenommen – Johann Georg Loos
In dem graben hinder beeden Würths Häußern Zum schwartzen Ochßen und holländischen Schiff beÿ dem Metzgerthor, welchen Johann Friderich Teütsch und Johann Georg Loos beede Würth Laut Protoc: de A° 1729. fol: 198-b Zuerhöhen und Zugenießen die erlaubnus erhalten, daran Loos seinen Antheil schon Zimblich erhöhet, Hinegen aber nicht wohl eine steeg Von seinem Hauß Zum Holländischen Schiff auf diesen Platz machen Kan, wann jhme nicht Von Teutschen angewiesenem Platz noch etwas Zu theil würde, darumben er Mghh. Unterthänig ersucht, Zumahlen Teutschen 4000. und jhme Looßen nur 3230. quadrat schuhe Zugenießen worden, da doch einer so uiel Zinß als der Andere, nehmlich jeder 2. lb. d jährlich bezahlen solle. Weilen er auch die Land Vest daran machen Zulaßen willens, als bittet umb außweißung wie breit er den graben Offen laßen solle.

(f° 39) Dienstags den 9. May 1730 – Johann Georg Loos
Wegen Johann Georg Loosen des Würths Zum Holländischen Schiff eingenommen: und referirten Augenscheins ist Erkannt, daß der Graben 14. schuhe breit gelaßen, und die Helffte des Platzes Loosen Zugemeßen werden mithin, wegen des Zinßes beÿ den angesetzten 2. lb. sein Verbleibens haben solle.

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Les préposés ordonnent sous peine d’amende à Jean Jacques Teutsch (mis pour Jean Frédéric Teutsch) de fermer dans les deux jours l’ouverture qu’il a laissée dans sa clôture en lattes sur le terrain qu’il a fait surélever.

(f° 151) Dienstags den 5. Junÿ 1731. – Herr Johann Jacob Teutsch weg. Allmends
Herr Johann Jacob Teutsch der Herren Stub Würth wurde beschickt und Ihme Vorgehalten, warumb Er die auf Seinem new erhöheten platz beÿ dem Metzgerthor unten an der brucken aufgeführten dielenwand gelaßene Öffnung nicht Zuschlagen laßen, da doch Ihme solches Zu verschiedenen mahlen ernstlich befohlen worden, Herr Rathher Dürrenberger auch wegen eins dabeÿ liegenden und in lehnung habenden allmend platzes Sich sehr darüber beschwehrt. Citatus præsens, wendet vor, Er hätte Thomæ Nickern solches zu verrichten längstens übergeben, welcher aber bekante daß es noch nicht geschehen seÿe. Derowegen Erkant worden, daß herr Teutsch solle schuldig sein, beÿ straff des ungehorsams, innerhalb zweÿ mahl Vier und zwantzig stunden solche unerlaubte öffnung zu machen zu laßen.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
André Lautour demande l’autorisation de surbâtir un terrain de 60 pieds carrés devant sa maison. Les préposés refusent.

(f° 75) Mittwoch den 24. Martÿ 1751. folgende augenschein eingenommen worden – André Lautour
An André Lautour Eckhauß Lincker Hand, Zum schwartzen Ochßen, welcher ein 60. quadrat schuhe Großes Winckeligtes Allmend Plätzel Vor dem Hauß Zuverbauen, und Zu dem Hauß Zu Ziehen um erlaubnuß gebetten, Erkannt abgewießen.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
André Lautour demande l’autorisation d’étayer sa maison délabrée. Les préposés l’y autorisent sous réserve qu’il ne pourra prétendre à aucun dédommagement lorsque la Ville acquerra les immeubles nécessaires pour agrandir les pavillons des casernes.

(f° 84) Freÿtags den 26. Junÿ 1767. – André Lautour
Im zwinger gegen den fuseliers Cazernes hat André Lautour umb erlaubnus gebetten, sein hauß so sehr baufällig ist, mit eichenen schwöllen Zu unterfahren. Erkannt, Willfahrt unter dem beding, daß weilen die häußer alda sowohl recht als Linckerhandt mit der Zeit Zu einem supplement zweÿer Pavillons pour le Corps d’artillere von der Statt erkaufft und eingezogen werden sollen, weder der Implorant noch seine nachkommen als deme einige schadloßhaltung an die Statt wegen der jhme anjetzo ertheilen erlaubnus Zu begehren nicht befugt seÿn können.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Les propriétaires des maisons face aux casernes demandent des informations avant de réparer leur maison après avoir appris qu’elles seraient expropriées pour bâtir deux nouveaux pavillons des casernes.

(f° 31) Dienstags den 5. Julÿ 1768 – H. M. Johann Michael Ott, André Lautour et Cons:
H. M. Johann Michael Ott, André Lautour et Cons: die Eigenthümer derer häußer im Zwinger gegen der Cazerne des fuseliers bitten umb bericht wie sie sich in ansehung der reparationen ihrer häußer zu verhalten haben, indeme sie in erfahrung gebracht, daß dieselbe vermög guth geheißenen baw: projects Zu einem Supplement Zweÿer Pavillons pr. le Corps d’Artillerie eingezogen werden sollen. Erkant, werden die Comparenten noch biß Zukünfftiges frühjahr Zur gedult verwießen, unter deßen aber Ihnen angerathen Keine veränderungen machen Zu laßen.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
La veuve d’André Lautour demande que la maison lui soit payée non seulement au prix auquel elle a été achetée mais en tenant compte des réparations. Les préposés maintiennent le prix proposé et déclarent rayer les loyers dus pour les terrains.

(f° 119) Dienstags den 26. November 1771. – Andres Lautour Wittib
Andres Lautour Wittib præsentirt unterth. Memoriale mit bitten, MGHh. geruhen möchten, ihr gegen den fuseliers Cazernes über gelegenes Zum schwartzen Ochsen genanntes Haus nicht nur nach dem im Kauffbrief enthaltenen Preiß der 1450 lb. d. ohne auf dem darauf haftenden boden: und Allmend Zinß der 5 lb. d. acht Zu haben als welcher nicht abgezogen werden solle, sondern auch Ihro die angewandte Reparations oder andern Kösten zu bonificiren, hiemit zu übernehmen.
Erkannt, Solle besagtes Haus nach dem im Kauf brief gemeldtem Preis der 1450. lb. d angenommen, der boden: und Allmend Zinß gestrichen und abgethan werden, die Implorantin aber mit ihrem übrigen Begehren eine vor alle mal abgewiesen seÿe.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés louent la maison au Bœuf Noir au cordonnier Jean Jacques Lang qui deva se charger des réparations et des impôts

(f° 96) Dienstags den 9.ten Julii 1771 – Joh. Jacob Lang
Johann Jacob Lang, dem Schuemacher wird das à la Place Dauphine stehende Zum schwartzen Ochsen genannte Haus gegen Abrichtung eines jährlichen Zinses von 60 Gulden mit dem Anhang verlehnet, daß derselbe alle Reparationen wie auch das Einquartierungs Geld und Vingtieme aus dem seinigen machen laßen und abzahlen solle.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Jean Jacques Lang demande à être exempté du vingtième. Les préposés refusent en renvoyant aux stipulations du bail.

(f° 127) Dienstags den 10. Novembris 1772. – Joh: Jacob Lang
Johann Jacob Lang, der Schuhmacher bittet um Nachlaß des an ihne fordernden Vingt° vom dem von ihme in Lehnung habenden Löbl. Stadt Zugehörigen à la Place Dauphine zum schwartzen Ochsen genanten Hauses. Erkannt weilen dem Supplicanten beÿ Verlehnung des Hauses angedungen worden, als seÿe derselbe mit seinem begehren abzuweisen.

Protocole des Quinze (droits d’auberge)

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Dominique Carouchet demande l’autorisation de continuer à exploiter son cabaret au Dauphin qu’il a reconstruit après incendie. Il demande en outre à être exempté de l’accise parce qu’il a perdu quatre-vingt mesures de vin et qu’il a servi douze mesures de vin aux ouvriers qui ont reconstruit sa maison. Les préposés l’exemptent de la taxe sur les douze mesures.

(f° 223-v) Sambstags den 22. Aug. 1705. – Dominique Carouchet pt° Weinschancks
K. noîe Dominique Carouchet Cabaretiers au Dauphin, weilen Er sein abgebrantes würthshauß am Metzgerthor wider erbawet, als bittet unterth. umb continuation alldasigen schancks. Erk. wan Er seine Vngelts gebühr bezahlt haben solte, willfahrt.

(f° 307) Sambstags den 3.ten Octobris 1705. – Dominique Carouze pt° Ungelts
Kun. noîe Dominique Carouze Cabaretier au grand Dauphin weilen beÿ jüngstem brand beÿ 90 ohmen bereits vervngelten seines im Keller darauff gegangen alß b. vndth. ihme ahne seinen jährlich. vngelts gebühren eine gn. nachlaß Zuthun Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen

(f° 311) Freÿtags den 9. Octobris 1705. – Claude Carouchet pt° Ungelts
Iid. [Obere Ungelts herren] per Herrn Friden es habe Dominique Carouchet der Cabaretier au Dauphin am Metzgerthor gebetten, daß weilen Er beÿ abbrennung seines haußes 90. ohmen wein verlohren, ihme einige gnad an dem vngelt gedeÿn möchte, vndt alß man Ihne ferner gehört, habe er beÿgesetzt, daß Ihme beÿ wid. auffbawung seines haußes auch viel wein auffgegangen seÿe, vndt auff befragen wie viel ? Zur antwort geegben daß es 12. ohmen gewesen. Weilen nun bekant daß derselbe ein großes Unglückh gehabt, vnd deßen haußfr. nur 2 tag vor dem Brandt den Ungelt abgerichtet, als werde zu Mghherren stehen, ob Sie demselben 12 Ohm. freÿ passiren laßen wollen. Erkandt, Willfahrt.

1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
Jean Helmbrecht, locataire du Bœuf Noir, estime que son loyer est élevé et son commerce peu rémunérateur. Il demande l’autorisation d’exploiter l’auberge dans sa maison proche du pont Saint-Catherine où il pourrait aménager un terrain de quilles. Les préposés refusent de donner l’autorisation que le pétitionnaire avait déjà sollicitée quelques années auparavant, d’autant que l’orphelinat voisin s’y est oppposé.

(p. 9) Sambstag d. 26. Feb. 1718 – pt° Weinschancks
Moss. nôe Johann Helmbrechts burgers und würths zum Schwartzen Ochßen allhie prod. underthg. Mem. und bitten handelt innhalts. Erkandt Obere Ungeltherren.

(p. 126) Samstag d. 12. Martÿ 1718. – Johann Helmbrecht pt° Schildsgerechtigkeit und Weinschancks
Iidem [Obere Ungeltherren] lassen per eundem [Secretarium] referiren daß Johann Helmbrecht der burger und Gastgeber zum Schwartzen Ochßen allhie ein underth.ges Memoriale und bitten übergeben, dahingehend daß er 120 fl. haußzinß geben müße, wegen geringer Zehrung aber sich und die seinigen ehrlich fort zu bringen nicht mehr wüßte, weil er aber eine eigene wohnung ohnfern der Catharinen bruckh dißeiths gelegen, allwo er wegen dem passage und des hinter ged. seinem hauß eben gemachten grabens einen Kegelplatz halten könte, habe, und allda die würthey mit mehreren nutzen zu treiben getrauete, alß wolte er underthg. gebetten haben, Mghh. möchten Ihme die gnade erweisen und das Schildrecht und Schanck auff solche seine eigene behaußung zu verlegen.
Man habe sich aber erinnert daß ein gleichmäßiges begehren, maßen die jeweilige Hh. Pflegere des Waÿßenhaußes allhier, alß in deßen nachbarschafft sothaner behaußung gelegen, sich allerzeit darwider opponirt, dem Imploranten schon Zum Zweÿten mahl abgeschlagen word. (vide prot. de annis 1716. et 1717.) Weilen nun Mghh. Meinung auch ist die Würthshäußer in dieser Statt eher zu verminden alß zu vermehren, alß halte man davor daß der Implorant mit seinem begehren abzuweißen sein werde. Die Genehmhaltung zu Mghh. stellendt. Erkandt abgewießen.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Les préposés autorisent Jean Helmbrecht à transférer son auberge du Bœuf Noir au Dauphin qu’il a loué. Il demande ensuite l’autorisation de permuter les enseignes.

(p. 323) Sambstag d. 17. Aug. 1720. – pt° Weinschancks
Fuchß nâe Johann Helmbrechts des burgers undt Gastgebers Zum Schwartzen Ochßen allhier Principal hat das Würthshauß Zum Dauphin genant an sich gelehnt, bitt Mghh. Ihne auch alldort mit dem Weinschanck gnädig zu willfahren. Erk. Ober Ungelt herrn

(p. 336) Sambstag d. 31. Aug. 1720 – Johann Hellmbrecht pt° Weinschancks
Obere Umbgelthern laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß* Johann Helmbrecht der burger undt bißherige würth Zum Schwartzen Ochßen beÿ dem Metzgerthor in einem gehaltenen recess umb den Weinschanck in einem anderen Würths hauß auch allda gelegen, und den Schild au Dauphin habend angesucht. Auff geschehene remission habe er beÿgefügt, daß er dem proprietario dießes haußes nahmens Le Rouge jährlich 115 fl. Zinß zu bezahlen Versprochen. Auff seithen der Hh. Depp. finde man Keinen anstand dem Imploranten in seinem begehren zu willfaren, indeme er ein Alter Würth, und das Hauß so er zu beziehen gesinnet, auch ein altes Würthshauß seÿe. die gratification zu Mghh stellend. Erk. bedacht beliebt.

(p. 402) Sambstag d. 12. Octob. 1720. – pt° Schildts
Fuchß nôe Joh. Helmbrecht des burgers und Gastgebers au Dauphin allhier Ppal. bitt underthg. Ihme ane statt seines Schildts obged. in den so genannten Schwartzen Ochßen zu permutiren g. zu willfahren. Erk Obere Ungelt herren und denselben die händ geöffnet dem Imploranten befindende Umbständ noch zu gratificiren.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Etienne Bessar, bourgeois d’Illkirch, demande le droit d’enseigne

(p. 260) Sambstag d. 17. Junÿ 1724. – Stephan Bessar pt° Schildt Rechts
Gug nôe. Stephani Bessar des burgers Von Illkirch prod. Vnterthg. Memoriale und bitten pt° Schildt Rechts. Erk. bedacht.

1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
Les préposés autorisent Hercule André von Capol à exploiter le Bœuf Noir

(p. 269) Sambstag d. 27. Julÿ 1726. – Hercules Andreas von Capol pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgelt herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren daß auch Hercules Andreas von Capol der burger und würth allhier umb den Weinschanck Zum Schwartzen Ochßen allhier angehalten, undt auff geschehene Remission dieses sein petitum wiederhohlet habe, weilen nun der Implorant ein alter würth, in dem quæstionirten hauß auch schon lange Zeit würtheÿ getrieben worden, alß stehe die willfahr zu Mghh. Erkandt willfahrt.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Autrefois aubergiste au Hetzel Hoff, Jean Georges Eisenmann est autorisé à exploiter le Bœuf noir qu’il déclare avoir acheté

(p. 291) Sambstag d. 23. Augusti 1727. – Fuchß nôe Johann Georg Eißenmann der burger und biß*hero gewes. Würth auff dem Hetzels hoff prod. undth. Mml. mit bitten und beÿlag n° 1. Erk. Ober Ungeltherren.

(p. 484) Sambstag d. 10 January 1728. – pt° Weinschancks
Fuchß nôe Joh. Georg Eißenmanns des allhiesig. Burgers undt Würths, Ppal. hat das Würths hauß zum Schwartzen Ochßen allhie an sich erkaufft bitt Ihme mit dem Weinschanck allda zu willfahren, und Ihme alß einem alten Würth, seinen von dem Hetzels hoff herein bring. zu dörfen ad interim Zu erlauben. Erk Ober Ungeltherren.

1728, Protocole des Quinze (2 R 134)
(p. 2) Sambstag d. 17. January 1728. – Johann Georg Eißenmann pt° Weinschancks
Obere Ungeltherren laßen durch H. Secret. Kleinclauß referiren daß Johann Georg Eißenmann der burger und Würth allhier per recessum berichtet daß er das Würthshauß zum Schwartzen Ochßen allhier erkaufft, undt anbeÿ gebetten Ihme mit dem Weinschanck allda zu willfahren. Auff geschehene Remission habe er beygesetzt daß gedachtes Würths hauß Ihme auff 2200 fl. zu stehen komme, anbeÿ petitum widerhohlet, weilen der Implorant nun ein alter Würth, noch ein altes Würths hauß beziehe, alß stehe die Willfahrt zu Mghh. Erk. Willfahrt.

La tribu der Fribourgeois inflige une amende à l’aubergiste Jean Georges Eisenmann pour avoir transmis un certificat d’hébergement non valide
1728, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 70) Dienstags den 15.ten Junÿ A° 1728 – Joh: Georg Eißenmann der Würth Zum schwartzen ochßen citiret, daß er den 5. Maÿ ohnlängst einer officiers lackeÿen logiret aber in dem Nacht Zedul weder deß officier noch deß Lackeÿen Nahmen noch auch woher derselbe seÿe gemeldet.
Ille sagt er hätte solches in vorhergehend Nachtzedulen gemeldet
Erkandt, solle 6 ß Straff ohnnachläßig erlegen

1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
Abraham Eberwein est autorisé à exploiter le Bœuf noir qu’il déclare avoir louée pour cinq ans

(p. 435) Sambstag d. 10. Xbris 1729 – pt° Weinschancks
Fuchß nôe Abraham Eberweins des Burgers allhier prod. Extractum von E. E. Zunfft der Freyburger vermög deßen er alß leibzünfftig alldort angenomen undt weil Ppal. das würths hauß zum Schwartzen Ochßen uff mehrere Jahr in bestandt genommen, alß bitt Ihme mit dem Weinschanck alldort g. zu willfahren. Erk. Ober Ungelt herren

(p. 443) Sambstag d. 17 Xbris 1729. – Abraham Eberwein pt° Weinschancks
Obere Ungelt herren laßen durch Hern Secret. Kleinclaus referiren, daß Abraham Eberstein der burger einen Extractum aus E. E. Zunft der Freÿburger Gerichts-Memorial producirt, vermög deßen er allda alß Leibzünfftiger angenommen worden, mit bitt Ihme mit dem Weinschanck in dem Würthshauß Zum Schwartzen Ochßen, so er lehnungs-weis für mehrere Jahr angenommen, gnädig zu willfahren.
Auff geschehene Remission habe er beygesetzt, daß er sothanes würths hauß auff 5. Jahr lang, jedoch dergestalt gelehnt, daß er alle Jahr von der Lehnung abstehen könne, hingegen der Verlehner vor solange Zeit die Lehnung auszuhalten schuldig seÿe, und thue der jährliche zinß 136 fl.
Auff seithen der Hh. Deputirten vermeine man daß weilen aus dem Extractu erhelle, daß der Implorant mit einem ordentlichen Lehr brieff versehen, folglich er die Würthey erlernet, demselben in seinen begehren zu willfahren, jedoch daß Er die Würths-Ordnung empfange, mit dem eÿd daraus abschwöhre. Erkandt, bedacht gefolgt.

Description de la maison

  • 1697 (Quinze) La maison comprend deux poêles, trois chambres et un petit grenier à grains et elle est exemptée de la contribution des logements militaires
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle de débit, une cuisine, deux poêles, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins

Relevé d’actes

Jean Collet dit la Cour qui se rend dans son pays natal loue au marchand parfumeur Balthasar Leclerc la baraque qui lui appartient près des la porte des Bouchers face aux casernes.

1688 (10.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 4)
Bail 10° May 1688 – fut present Jean Collet dit La cour chapellier dem° ordinairement en cette ville de Strasbourg Lequel confesse auoir donné a Loyer (signé) jan coulet dit la cour
à Baltazard Leclerc Marchand parfummeur demt. en lad. ville present et acceptant (signé) +
une baraque scituée a la porte des bouchers vis a vis Les Cazernes attenant d’un costé a la baraque ou pend pour enseigne La perle d’autre costé Le pont moyennant Le prix er sôe. de 3 Livres par mois, et ce tant et sy longtemps que led. Lacour restera en son pays ou au moins trois mois, et au retour dud. collet apres Lesd. trois Mois Il sera obligé sil veut occuper Lad° baraq. de faire aduertir Led. Leclerc un mois auparavant

Natif de Saint-Chamond en Lyonnais, le passementier Jean Collet dit la Cour lègue sa baraque à son voisin cabaretier Symphorien Guichard dit la Perle

1690 (16.11.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Testament – Simon de Villiers Curé de la paroisse de St Laurent, Je certifie a tous ceux a qui il appartiendra que le Sieur Jean Collet dit la Cour natif de St Chamond en Lyonnois passementier de sa profession Residant a Strasbourg etant malade mais toutefois ayant l’esprit et le iugement fort livre et present
Testament d. 16° Nouembre et 7° Xbre 1690 – O, Nomine Domini Amen. Simon de Villiers Curé de la paroisse de Saint Laurent a tous ceux qui ces presentes uerront salut Je certifie a tous ceux a qui il appartiendra que le sieur Jean Collet dit la Cour natif de St Chamond en Lyonnois passementier de sa profession Residant a Strasbourg etant malade mais toutefois ayant l’esprit et le iugement fort libre et present
(…) Ensuite il donne sa baraque située vis a vis des Cazernes proche du pont de la porte des boucher[s] au Sieur Symphorien Guichard dit la perle Cabaretier uoisin dudit Sieur Jean Collet, mais a charge et condition que ledit Sieur Guichard fera inhumer son corps honnestement et chrestiennement et luy dera faire un service et fera dire neuf messes pour le repos de son ame dans la paroisse de St Laurent. (…)
De plus il charge ledit sieur Guichard de faire venir tous les ans six ecus a ses deux sœurs demeurant a Esieu dans le Lyonnois l’une nomée Jeanne l’autre Antoinette Collet (…). Le testateur pretend que s’il plait a Dieu luy rendre la santé, le present testament sera nul et n’aura aucun effet, si toutefois sa Diuine prouidence en ueut disposer autrement, il ueut et entend que ledit testament aye lieu et soit fait dans la meilleure forme qui se puisse faire uoulant que ledit sieur Symphorien Guichard commence a iouir de sa baraque dès le premier iour du mois de May. Ledit sieur Guichard est aussi chargé de payer ses debtes qui sont premierement 200 ecus a Mr Gela Marchand de Chappeaux (…) – Fait a Strasbourg le 16. du mois de Nouvembre 1690 (signé) Jan coulet dit la cour
Et ce jourd’huy sept. decembre aud. an 1690, le testament receu par le sieur Simon de villiers curé de St Laurent de l’Eglise cathedralle de Strasbourg le 16 nouvembre dernier (…) a la charge par ledit Guichard de laisser jouir le nommé bertrand de la baraque pendant et suivant qu’il est porté dans le bail pour trois ans (…) ledit testateur ayant declaré ne pouoir signer acause de sa foiblesse – Bidier Dutil

Jean Collet dit la Cour meurt le 7 décembre 1690
Sépulture, Saint-Laurent (cath. f° 17-v)
1690. Die 7 Mensis Decembris pie in dno obdormivit Joannes Collet dictus la Cour Incola Argent. omnibus Sac.tis Ecclesiæ præmunitus ac disposibus fuit in n.ro Comuni Cœmeterio vulgo Corbaw sepultus, ipse legauit altari BV annuatim 4. Imperialis pro oleo uel pro alijs ornamentis eiusde. altaris

Dernières volontés d’Elisabeth Bert femme de Symphorien Guichard
1692 (15.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 6)
Declaration 15 Jan.er 1692. – au mandement de Lisbeth bert femme de Simphorien guichard dit la perle cabarretier pres la porte des bouchers de cette ville de Strasbourg, Le N.re Royal en lad. ville sou.mé sest transporté en la maison ou demeure Led. La perle ou estant In a trouvé Lad° bert malade de corps toutesfois saine desprit et entendemt. Laq.lle a fait La déclaration suivante,
Cest a Scauoir que sestant marié auec Led. guichard sans auoir fait aucun contrat de mariage et n’ayant apporté L’un L’autre dans le mariage aucun bien ni argent et ayant seulement par la grace de dieu fait acquisition des Meubles et effets qui sont dans la maison qu’ils ont fait construire et ediffier, et achepté une baraque attenant Surquoy Ils doiuent quelque argent Elle prie Led. guichard Son Mary de servir de pere a Lisbeth claudinette desoulier Sa fille de son premier Mary, de L’esleuer auec Marie guichard leur fille commune et de pourvour soit par mariage ou autrement sera en aage de Luy donner La valleur de 200 Liures et de lappeler à la succession auec Lad° Marie Leur fille

Soldat au régiment d’Anjou originaire de « Blie » ou « Blienhe », Symphorien Guichard fait baptiser à Strasbourg en 1682 un enfant de sa femme Elisabeth Bær, originaire de Mulhouse
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 19)
3. 9.bris 1682. Infans Franciscus obstetrix luth. N.
Patrini, François Roscine de S. folle* grand Caba: d’icy, Margarithe Pionie uxor de Louis de la croix
Parens, Symphorien Gochar du reg: d’enjous Compag. Bausanque (Patria) De Blienhe, Elisabeth Bärin (Patria) Von Millhauß. (i 13)

Baptême, Saint-Laurent (cath.)
1683, 1. Julÿ, Joannes, (Parentes) Simphorianus Gichard de Blie et Elisabetha perin de Milhaus

Elisabeth Bær, femme du cabaretier Symphorien Guichard, meurt en janvier 1692.
Sépulture, Saint-Laurent (cath. f° 19-v)

Anno 1692. 18. Januarÿ pie in Dno obÿt Elisabetha Boer Symphoriani Guichard Cauponis vxor Omnibus Sacramentis Ecclesiæ munita, fuit in S Stephani sepulta (im 23)

Symphorien Guichard se remarie en 1692 avec Anne Marie Meyer, originaire d’« Einsersheim » (Ensisheim)
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 137)
1692. Die septima mensis Septembris solemniter in facie Ecclesiæ matrimonio iuncti sunt honesti Symphorianus Guichard cognomine la perle caupo in hac Ciuitate, et Anna Maria Meyerin ex Civitate Einsersheim oriunda (signé) Simphorien guichard, + signum sponsæ

Conventions entre Symphorien Guichard et sa femme Anne Marie Meyer. Elisabeth Berr a eu une fille Elisabeth Claudine Desouly de son premier mari et Marie de Symphorien Guichard
1693 (9.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 7)
Conuentions 9 Juillet 1693. furent pns. Simphorien Guichard dit la perle Cabarestier en lad. ville demeurant pres la porte des bouchers et anne marie maire sa femme qu’il authorise a l’Effet cy apres Lesquels ont dit estre conuenus de ce qui Ensuit
C’est a scauoir que si led. Laperle uenoit a deceder sans qu’il y ayt Enfans procréés de leur mariage il ueut Et Entend et sa volonté est que tous les biens g.nallement quelconques qui luy peuuent appartenir (…) tant en meubles et immeubles soient partagés par moitié entre sad. femme et l’autre moitié a Marie Guichard sa fille issue de son précédent mariage auec Elizabet berr sa première femme (…)
bien entedu que dans la pnte. donation n’est compris les 200 livres donnée par la deffunte berre a Elisabeth Claudine de souly fille de lad. berre et de son premier mary par acte passé devant moi au mois de januier de l’année derniere

Aubergiste à la Perle, Symphorien Guichard hypothèque la maison au profit d’Agnès Flach née Künast

1696 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 227 – Contz, not. royal
A la demande du Sr Jean Henry Kunast, Controleur de l’Umbgeld furent enregistrés les Contrats suivants,
Le Sr Symphorien Guichard dit la Perle, maistre Aubergiste qui a pour enseigne la Perle
devoir à Dame Agnete Veufue Flach née Künast, à ce présent et stipulant le Sr Jean Henry Künast Controlleur dans l’Umbgeld de la ville son frere, Sçavoir la somme de 300 livres de France pour employer icelle somme à la construction de sa maison ou il demeure assise entre les deux portes de bouchers
hypothéqué, sa maison dont est fait mention cy dessus assise entre les deux portes des bouchers ou pend pour enseigne la perle – Passé à Strasbourg le 13. avril 691., JW Contz Notaire Royal

Le cabaretier manant Symphorien Guichard dit la Perle vend la maison à Dominique Carouget, domestique du duc de Saint-Simon, et à sa femme Marie Meyer. Le vendeur est autorisé à emporter l’enseigne au Lis et les meubles, sauf ceux qui se trouvent dans la boutique et dans la salle.

1697 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 216
Symphorien Guichard dit la Perle Cabaretier, Und Schirms Verwanther allhier [unterzeichnet] S. Guichard dit Laperle
in gegensein Dominique Carauget, deß bedienten beÿ Mons. le Duc de St Simon, und Mariæ geb. Meÿerin, Schirms Verwanthen allhier, und zwar auff die heut dato beÿ H. Räth und XXI. darüber ertheilte permission [unterzeichnet] Dominique Caraugets
Eine behaußung allhier außerhalb deß inneren Metzger thors gegen den Cazernes über, so einseit ein Eck an der Bruck, and. seit neben la Jeunesse, Cabaretier, hind. auff den innern statt Graben, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich dreÿ pfund pfenning bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn – umb 1550 Frantzösische livres oder 387 pfund Straßb.
Paulo post bericht die Part. d. Sie eins word., daß d. Verkaüffer auch den Schild vom hauß so biß her zur Gilgen Geheiß. mit nehmen solle, wie auch allen hauß Rath, hingeg. soll Er im hauß laß. alles was nagelfest ist alß die dielen in der Küchen, Zum Geschirr, wie auch die im Lad., um die wahr darauff zustell. wie auch die diel. und Bänck in d. Stub. Item die 2. bettstätte, so sie wißen

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant après avoir visité la maison et constaté qu’elle comprend deux poêles, trois chambres et un petit grenier à grains et qu’elle est exemptée de la contribution des logements militaires

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Symphorin Gychard Vmb Erlaubnuß sein hauß Zu Verkauffen. 70. 71.
(f° 70) Sambstagß den 13. Aprilis 1697. – Symphorin Gychard Vmb Erlaubnuß sein hauß ahne Dominique Garouchet Zu Verkauff.
K. Ersch. Symphorin Gychard genant Laperlle, Schirmer vnd Cabaretier, der will ahne Dominique Garouchet auch Schirmer vnd Cabaretier deßen haußfrau Zu gegen seine in dem Zwinger gelegene behaußung vmb 1500 Liures Verkauffen, bitt deßwegen gnd. Erlaubtniß. Erk. Wurdt herr XV. Keller Mann vnd herr Pfeiffer Deputiret den Augenschein des haußes Quæstionis einzunehmen, vnd Nachgehends darüber wieder Zu Referiren.

(f° 70-v) Sambstagß den 20. Aprilis 1697. – Relation wegen eines hauß Verkauffs, Zwischen Symphorin Gychard vnd Dominique Garouchet
Herr Keller Mann vnd herr Ratherr Pfeiffer Referiren, Zu stand des Jenigen haußes, so Symphorin Gychard La perle genant ahne Dominique Garouchet vmb 1500 Liures Zu verkauffen gesinnet, folgender Maßen, es hätten Nembl. daßelbige Zweÿ Stuben vnd dreÿ Kammern, einen Keller vnd Kleinen frucht Kasten der Kauffer wolle die 775 fl. oder 1500 Liures gleich baar darvor bezahlen, es stunde auch auff solchen hauß 6 fl. bodenzinß, vnd währe solches biß anhero der Einquartierung befreÿet gewesen, die willfahr vnd Continuation stunde beÿ Mghhen. Erk. Wurdt in gebetten. Verkauff willfahrt, vnd solle solcher ordnungß Mäßig in præsentia der herren Deputirt. cum Clausulis Consuetis vnd Zufolg der Letztern Instructions Verschriben werden. Herr XV. Keller Mann, herr Pfeiffer

Originaire de Trois Vallois en Lorraine (aujourd’hui Les Vallois), Dominique Carougé épouse en 1696 Marie Meyer, veuve avec deux enfants du sergent Antoine Besard : contrat de mariage, célébration
1696 (18.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Mariage 18° auril 1696 – furent presens Dominique Carogé cy devant domestique chez Mgr Le Mareschal de lorge fils de deffunt thimothéé Carogé en son viuant Laboureur dem.t au village de trois vallois en Lorraine et de Catherine bruinier sa f° ses pere et mere majeur d’aage, pour Luy en son nom d’une part
Et Marie Mair ve. de feu anthoine paissard en son vivant sergent dans la comp.ie des batteliers de chaillot D’autre part
que lad. Mair luy a fait apparoir pour la valeur de 1000 livres tournois scavoir 600 lit prix de l’estimation de La maison dans laquelle elle demeure scituéé prés les Cazernes de la porte des bouchers a elle appartenante et 400 Livres en meubles et effets (…) en consideration de ce qu’il se charge de de nourrir et esleuer Les deux enfants de lad° future Espouze et de son p.er mary (signé) +, Marie Maÿer

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 158)
1696. Die prima maÿ (…) Dominicum Carrousel de trois Vallois in Lotharinga et viduam mariam Meyers huius parochiana viduam relictam ab antonio Bezart in Ecclesia nostra interrogavi eorumque mutuo consensu habito solemniter per verba de præsenti matrimonio coniunxi

Originaire de Limoges, Antoine Besart meurt le 15 février 1696
Sépulture, Saint-Laurent (cath. f° 26)
1696. Die 15 Februarÿ Antonius Besart ex patria Limoges nechalin in gallia officialis in compania de bateliers feseli in communione sanctæ matris Ecclesia animam Deo reddidit cuius corpus die 16. Februarÿ sepultum est in coemeterio parochiæ nostræ, confessarie probato confessus die 14 Februarÿ sanctissimo viatico refectus eodem die extremam unctionem accepit (im 29)

Marie Meyer veuve de Dominique Carrouget, cabaretier au Grand Dauphin, se remarie en 1714 avec la cabaretier Nicolas Alexis Le Rouge dit Besançon : contrat de mariage, célébration

1714 (21.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Contrat de mariage – Furent presents Nicolas Alexis Le Rouge Cabaretier au Chapeau Rouge en cette ville pres la porte des Bouchers pour Luy et en son nom d’une part
Marie Meyerine Veuve de feu Dominique Carouchet Cabaretier au Grand Dauphin au même Quartier en cette ville, assistée de Jean Lombard aussy Cabaretier au même Quartier de la Porte des Bouchers a deffaut de Curateur stipulant Conjointement avec elle et de son consentement d’autre part
lesquelles partyes ont dit et declaré auoir fait le Traité de Mariage qui suit, c’est à savoir Que ledit Nicolas Alexis Le Rouge dit Besançon
comme ils sont tous les deux veufs et ont chacun un enfant de leur premier mariage (…) (signé) Nicolas a Lexus Rouge, mare meyerin
(Joint) Inventaire à la requête de Nicolas Alexis Le Rouge dit Besançon Cabaretier ou pend pour enseigne le Chappeau Rouge et Marie Meyerine, la mari 7770 livres, la femme 819 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 20)
1714. Die 3. mensis Septembris sacro Matrimonii vinculo copulati sunt Nicolaus Alexis le Rouge viduus Mariæ Barbaræ Binlerin et Maria Meyerin vidua defincti dominici Carauget (signé) Nicolas a Lexis Rouge, maria meÿerin, Jean le Rouge (im 22)

Originaire de Besançon, Nicolas Alexis Rouge épouse en 1702 Marie Barbe Binler, originaire de Ruswil en Suisse (canton de Lucerne)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 28)
Die 29 mensis Anni 1702 honestus Juvenis Nicolaus Alexius Rouge Bizuntinensis et Maria Barbara Binlerin ex Rusweiler in Helvetia oriunda (…) rite Matrimonio Juncti Sunt (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ

Déclaration d’après laquelle Nicolas Le Rouge a deux fils de son premier mariage avec Barbe Binler et qu’il est propriétaire avec sa femme d’une maison près du pont de la porte des Bouchers

1711 (23.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Declaraôn faite par le Sr Rouge dit Bezançon au profit de ses enfans 23.° Jan. 1711 – fut present Le Sr Nicolas Le Rouge Negociant en cette ville Lequel (…) a reconnu et confessé qu’apres le decés de Marie Barbe Binlerin sa femme arrivé au mois de Mars 1709. jl n’auoit fait aucun jnventaire des biens qu’ils avoient acquis pendant sept annés qu’ils avoient vescus dans les liens du mariage d’autant que n’y luy n’y elle ny avoient apporté aucun sol et que le tout leurs etoit prouenu des Epargnes par Eux faits aussy bien que par les bienfaits qu’jls avoient reçus de diverses personnes et notamment de feü M. Alliés au service duquel jls etoient esté Jusqu’à sa mort arrivée au commencement de l’année 1709. Que comme ledit Comparant avoit deux fils procréés de son dit Mariage auec sa defunte femme, Lesquels etoient encore En fort bas age (…)
ils affirment auoir et posseder sans aucune dette passiue ny actiue Les biens cy après Specifiés, Sçavoir
1° Une Maison scituée vis à vis du Corps de garde de la porte des Bouchers a costé du pont de la vieille porte de la ville par luy acquis vallant 1800 Liures
2° Trois Mil Liures en argent (…), total 5300 à 5400 livres (signé) Nicolas alexis Rouge

Nicolas Alexis Rouge loue au cabaretier Jean Helmbrecht l’auberge anciennement au Dauphin et maintenant au Bœuf Noir

1720 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 519
Nicolas Alexis Rouge der Würth und schirmer
entlehnt, Johann helmbrecht des würths
das würths hauß zuvor zum Dauphin anjetzo aber zum schwarzten ochßen genannt mit allen deren gebäuen und zugehörden im zwinger am Metzger thor, einseit ist ein eck anderseit neben denen reüther Cazernen hinten auff den graben – auff 9 jahr lang anfangend auff Michaelis 1720 – umb 57 pfund jährlichen zinß

Etienne Bezar, seul héritier de feue Anne Marie Meyer, cède à Alexis le Rouge les biens de la communauté en ne conservant que les apports de sa mère.
1726, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 423* (402)
Vergleich Zwischen H. Alexis le Rouge Würthen undt Schirmern allhier zu Straßburg ane einem
Sodann H. Stephan Bezar dem Metzger und Schirmern zu besagten Straßburg alß Vermög E.E. Großen Raths bescheids de dato 22. Maÿ 1726 in weÿl. Annæ Mariæ Rouge geb. Meÿerin seiner Verstorbenen Mutter immittirten Erben am Andern Theil
die Verlassenschafft besagter Annæ Mariæ Rouge geb. Meÿerin betr.
Soll es noch mahlen beÿ dem Vor mit Unterschriebenen Notario getroffenen vergleich sein Verbleibens haben, nemblich daß Er Stephan Bezar alß nunmahliger Erb H. Rouge dem Wittiber und respe. Stieffvatter nochmahlen die gantze Verlassenschafft Sie mög Nahmen haben wie sie wolle, gesuchts Und ohngesuchts cedirt und Ubergibt alßo das Er sich allein mit seiner Mutter seel. Ihme le Rouge zugebrachten Unveränderten Vermögen contentiren Laßen will, mithien Er gäntzlich uf die Vbrige Maß, Sie mag herach mahlen dem wittiber Vor unverändertt oder alß theilbar zu sehen gäntzlich renuncire und verzug thue

Etienne Bezar, boucher à la Citadelle, et Marguerite Hertzog ont un fils Dominique qui a l’intention de se marier en 1737 avec Marie Anne Beth de Dieffenthal et se marie en 1738 avec Marie Anne Thomas de Sainte-Marie-aux-Mines
Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 201)
Anno Domini 1737 [20/21 maÿ] tribus proclamationibus in ecclesiâ nostrâ factis ac nullo detecto impedimento honestum dominicum bessar filium defuncti Stephani bessar dum viveret lanionis in Citadella argentinensi et Margarethæ Hertzigin adhuc superstitis uxoris ejus, professione suâ Sutorem, et parochianum nostrum dimissi ad Dnum Andres parochum in Scherrweiller dioecesis argentinensis quatenus per eum matrimonio jungi valeat cum mariâ annâ bethin filia defuncti jacobi beth dum viveret civis un tieffenthal dictæ parochiæ annexâ et annæ mariæ uxoris ejus in dicto Scherweiller commorante

Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 214)
Anno Domini 1738 Die 15. junÿ tribus proclamationibus in ecclesiâ nostrâ factis nullo detecto impedimento honestum dominicum bessard Sutorem filium defuncti Stephani bessard lanionis dum viveret in arce hujus urbis et Margarethæ Hertzogin parochianum nostrum Dimissi ad R Dnum pastorem Ecclesiæ parochialis ad Stam mariam ad fodinas hujus Diœcesis, quatenus per eum matrimonio jungi valeat cum pudicâ et honestâ puellâ Maria Thomas filia legitima joannis claudÿ Thomas et joannæ Schamason ex Supra dicta parochia ad Stam mariam (im 215)

Le marchand de tabac Etienne Bezar loue la maison au Bœuf Noir à l’aubergiste Hercule André Capol

1726 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 211-v
Stephan Besar der Tabackhändler
hercules andreas Capoll des Gastgebers
verlühen, Ein zum schwartzen Ochßen genannten allhier im zwinger beÿm Metzger: thor gegen den cazernes über, einseit ist ein eck ahne der untersten bruck anderseit neben dem würtshauß zum holländischen Schiff hinten auff den innern Stadtgraben zu dem verlerner eigenthümlich zuständigen gastbehausung mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen, sambt zweÿ alten bettladen zween würthsdischen einem in der soldaten Kammer stehenden alten disch, vier würths stühlen ohn lehnen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Joh. Baptistæ fürwährenden Jahr – um 115 gulden jährlichen zinßes
wobeÿ ferner erschienen Johannes helmbrecht der Gastgeber als deme obverschrieben; und verlehnte Gastherberg annoch auff 2 und ein viertel Jahr verlehnt ist (…) freÿwillig renunciret

Bourgeois d’Illkirch, Etienne Bezard hypothèque la maison au profit de Nicolas Alexis Rouge

1726 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 257
Stephan Bessard burger zu Illkirch und Schirmer allhier
in gegensein Nicolas Alexis Rouge des gastgebers und schirmers – schuldig seÿe 70 gulden
unterpfand, Eine zum schwartzen Ochßen genannte allhier im ziwnger beÿm metzger: thor gegen denen cazernes über, einseit neben der Bruck anderseit neben dem würthshauß zum holländischen schiff hinten auff den innern stattgraben gelegenen gastbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, davon 3 lb ane bodenzinß

Etienne Bezard, apprêteur de tabac et manant, et Marguerite Hertzog, hypothèquent l’auberge au Bœuf Noir et une autre maison dans le fossé des Bouchers au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1727 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 252-v
Stephan Besard Tabackbereither und schirmer und Margaretha geb. Hertzogin mit beÿstand H. Erhardt und H. Mußler beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Adam Oesinger Notarÿ Publici – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, die gastherberg zum schwartzen Ochßen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im zwinger zwischen beÿden Metzger thoren lincker hand jenseith der innersten Bruck gegen dem würthshauß zum rothen hueth, einseit ist ein eck ahn ged. bruck anderseit neben der gastherberg zum holländischen Schiff hinten auff den innern Stadt graben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß
Endlich haben die debitoris in specie hypothecirt Eine Behausung und gärttlein cum appertinentÿs hinder denen Cazernes beÿ dem Metzger wall in ged. zwinger, einseit neben einem gemeiner Stadt Pfenningthurn gehörigen hauß anderseit und vornen wie auch hinten auff das allmend

Manant de Strasbourg et demeurant à Neuf-Brisach, Etienne Bezar et sa femme Marguerite Hertzog, originaire de Bartenheim en Sundgau, hypothèquent les mêmes immeubles au profit du tonnelier Frédéric Charles Weiler

1728 (9.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 431
Stephan Besar Metzger und Schirmer allhier anjetzo zu Neu Breÿsach wohnhaft und Margaretha geb. Hertzogin von Barttenheim im Sundgau gebürtig mit beÿstand H. Villars und h. Emmerich beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer [unterzeichnet] steffen besär, hertzigen
in gegensein Friedrich Carl Weiler Kieffers und burgers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine zum schwartzen ochßen genannte allhier im zwinger beÿm Metzger: thor gegen denen cazernes über, einseit ist die Bruck anderseit neben dem würthshauß zum holländischen schiff hinten auff den innern Stattgraben gelegene gastbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, davon gibt man 3 lb ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn
Ferner eine barraque oder behausung und gartten cum appertinentis in ged. zwinger gegen dem würthshauß zu denen guthen Kindern über zwischen denen Cazernes, einseit neben einem gemeiner Statt zugehörigem kleinen hauß anderseit und hinten auff den wall – davon gibt man ged. pfenningthurn 2 lb 5 ß ane bodenzinß

Etienne Bezar demeurant à Neuf-Brisach et Marguerite Hertzog vendent la maison où pend pour enseigne Le Bœuf noir au cabaretier Jean Frédéric Teutsch et à Catherine Schœpff

1729 (4.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 47)
furent presents Etienne Besar Boucher bourgeois de neuf Brisach et Marguerite Hertzog sa femme de Luy autorisée et qu’il autorise à L’effet des presentes etant Les deux de present en cette ville Logés au Poële de La Lanterne Lesquels (ont vendu)
Au Sr Jean Frideric Teutsch Bourgeois Cabaretier aud° Poële de la Lanterne en cette ville (et) Dle Catherine Schöpf sa femme Leurs hoirs et Ayant Cause
Une maison ou pend pour enseigne Le Bœuf noir située en cette dite ville prés la porte des Bouchers a côté du Pont sortant de La voute Joignant de l’aute côté Le Bateau d’holande aboutit par derrière sur le fossé avec tous ses droits appartenances et dépendances – moyennant Le prix et somme de 1800 florins ou 3600 Livres tournois (…) en outre les arrerages d’une rente foncière dont La maison Vendûe est chargeé envers La Tours aux pfennings de Cette dite Ville
Fait et passé audt. Strasbourg en L’hotellerie susdte de La Lanterne

Même vente passée à la Chambre des Contrats

1729 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 333
Nicolas Alexis Rouge der würth und Schirmer als porteur eines vor M. Humbourg Notario Regio am 4. hujus durch weÿl. Estienne Besar dem Metzger und burger zu Neu Breisach auch gewesten schirmers allhier und bemeldten Besar hinterbliebenen wittib Margaretha geb. hertzogin so ohnbevögtigt zu sein versicherte [unterzeichnet] margreta beßar geborne herzogen
in gegensein Johann Friedrich Teutsch des Gastgebers
Eine zum Schwartzen Ochßen genannte im zwinger zwischen den beÿden Metzger: thoren gegen denen cazernes über, einseit neben der Bruck anderseit neben dem würthshauß zum holländischen Schiff hinten auff den innern stattgraben mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch hoffstatt – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß – ihme Besard modo deßen wittib als welche deßen universal Erbin zu sein behielte – um 845 pfund

Jean Frédéric Teutsch hypothèque quatre mois plus tard la maison au profit du boucher Abraham Eberwein

1729 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 509
H. Johann Friedrich Teutsch der gastgeber zur Lucern
in gegensein H. Abraham Eberwein des Metzgers
entlehnt, Eine zum schwartzen Ochßen genannte allhier im zwinger zwischen denen beÿden Metzger: thoren gegen denen Cazernes über, einseit neben der Bruck anderseit neben dem würthshauß zum holländischen Schiff hinten auff den innern Stattgraben gelegene gastbehausung, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstvorstehenden weÿnachten – um 136 gulden jährlichen zinnß
[in margine :] cassirt den 8. julÿ 1734

Fils de l’aubergiste du même nom, Jean Frédéric Teutsch épouse en 1711 Anne Catherine, fille du marchand épicier Denis Schœpff : contrat de mariage, célébration
1711 (23.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16)
(Prothocollum) Eheberedung, zwischen dem Ehrengeachten herrn Johann Friderich Teutschen leedigen Gastgebern vnd burgers alhier, Weÿland deß auch Ehrengeachten herrn Johann Friderich Teutschen geweßenen Gastgebers Zur Lucern mit frawen Sara Teutschin ehelich erzeugtem Sohn alß hochzeitern ane einem
vndt der viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrawen Anna Catharina weÿland deß Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Dyonisÿ Schopfen geweßenen burgers vnd Specirers alhie mit der viel Ehren vnd tugendbegabten frawen Anna Margaretha gebohrne Ripfflerin ehelich erzeugter Jgfr. dochter alß hochz. andern theils – so geschehen Straßburg d. 23. Februarÿ 1711.
N° 47- Ohnvorgreiffliche Heÿraths puncten zwischen S. T. Herrn Johann Friderich Teutschen burgern und Gastgebern Zur Äxt alhier
vndy S. S. Jungfrawen Annæ Catharinæ, weÿland heren Dyonisÿ Schopfen geweßenen burgers undt handelsmanns Jgfr. dochter
Exped. den 23. febru. 1711

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 224, n° 983)
1711. Mitwoch den 4. Martÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden h. Joh. Friderich Deutsch der ledige Gastgeber, weÿl. H Joh: Friderich Deutsch Gastgebers und. allhier nachgel. ehl. Sohn Und J. Anna Catharina, weÿl. H Dionysÿ Schöpfen gew. b. und handelsm. Hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich teütsch als Hochzeiter, Anna Catharina Schöpffin alß hoch Zeitin (i 223)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à la Hache face à la Halle. Ceux du mari s’élèvent à 491 livres, ceux de la femme à 1 054 livres.
1711 (17.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 27) n° 950
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Ehrenveste und vorgeachte Herr Johann Friderich Teutsch, Gastgeb zur Axt, und die Viel Ehren und tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Schöpffin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegenseit herrn Balthasar Sattlers, weißlein wandhändlers vnd vornehmen burgers allhier, der Ehefr. annoch ohnentledigten Curatoris, wie auch deroselben fraw Mutter, Montags den 17. Martii A° 1711.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Lungen gaß gelegenen vnd Ehefrawen fr. Mutter Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Crahn gelegenen Zu Axt genannten Vnd von beeden Ehepersohnen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung sich volgender maßen befunden, In der Pfawen Stub Cammer, In der Cammer Zum Reuther
Eÿgenthumb ane einer Behausung (F.) It: i. behaußung, hoffstatt vnd hoff s. all Vbrigen deren gebäwen, begriffen, weithen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeiten beneben 1. Reebgarten (…) in dem flecken Küttolßh.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betreffend, Sa. haußraths 47, Sa. Weins vnd Leeren Vaß 131, Sa. Häus, Strohs, haberns vnd holtzes 75, Sa. Silber 31, Sa. Goldener Ring 18 ß, Sa. baarschafft 55, Sa. Schuld 147, Summa summarum 893 lb – Schulden 401 lb ; Nach deren Abzug 491 lb
Der Frauen Guth belangend, Sa. haußraths 256, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener Ring 49, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung o, Sa. Schulden 213, Summa summarum 1060 lb – Schulden 6, Nach deren Abzug 1054 lb

Jean Frédéric Teutsch hypothèque la maison pour servir de caution à Hercule André de Capol, élu huissier et aubergiste au poêle du Miroir

1730 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 500
hercules Andreas von Capoll der Gastgeber, E.E. Zunfft zum Spiegel sitzenden Rathherrn H. Andreas greuhm und H. Johann Michel Liechtle Contrôleur in allhiesiger Königl. Müntz und Schöffen beÿ erstged. zunfft
demnach er von Capoll in ged. Ehrs. zunfft ahm 15. hujus als deren büttel und hauptkandt mit dem beding angenommen worden, daß er seiner guthen aufführung halben (…) biß zur concurrentz von 250 gulden genugsame bürgerliche caution leisten
erschienen Johann Friedrich Teutsch der gastgeber auff der herrenstueb
unterpfand, Eine gastbehausung zum Schwartzen Ochßen genannt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und Rechten zwischen denen Metzger: thoren im zwinger gegen denen Cazernes des Fusiliers über, einseit neben Loß dem gastgeber zum holländischen schiff anderseit ist ein eck ahne der Bruck und am graben hinten auff den innern Stattgraben, in welchem ein zu ged. hauß gehörigen gartten ligt, davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 ß ane bodenzinß zu reichen pflichtig

Jean Frédéric Teutsch, aubergiste au poêle de la Lanterne, loue l’auberge au Bœuf Noir à André Lautour

1734 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 262
H. Johann Friedrich Teutsch der Gastgeber zur Lucern
in gegensein Andreas Lautour des gastgebers
entlehnt, eine zum schwartzen ochßen genannte allhier im zwinger zwischen denen beeden Metzger: thoren gegen denen Cazernen des Fusiliers über einseit ist ein eck neben der Bruck anderseit neben dem würthshauß zum holländischen schiff, hinten auff den innern Stattgraben gelegene gastbehausung mit allen derselben zugehörden und Rechten – nichts davon als den im graben befindlichen dem verlehner ebenfalls zugehörig und ihm vorbehalten bleibenden platz ausgenommen – auff 4 nacheinander folgenden jahren die ihren anfang nehmen auff nächstkommenden Michaelis -um 136 pfund jährlichen zinß

Jean Frédéric Teutsch, aubergiste au poêle de la Lanterne, vend l’auberge au Bœuf Noir et le terrain à l’arrière à André Lautour

1736 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 314-v
Johann Friedrich Teutsch der gastgeber zur Lucern oder auff der Herren stueb
in gegensein Andreas Lautour des gastgebers [unterzeichnet] andreas L’autour
Eine zum schwartzen Ochßen genannte Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im zwinger zwischen beeden Metzger thoren gegen denen Cazernes des Fuseliers über, einseit ist ein eck an der Bruck einseit neben dem würthshauß zum holländischen Schiff, Catharinæ Barbaræ gebohrner Bergmännin Johann Georg Loß des gastgebers ehefrau, hinten auff den innern stattgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb ane bodenzinß,
Ferner Einen allmend Platz hinder obbeschriebenem hauß in ged. Stattgraben, einseit neben vorged. Bruck anderseit neben einem zum wirthshauß zum holländischen Schiff gehörigen Allmend platz vornen gegen und an verkauftes hauß hinten auff das waßer – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb ane allmend zinß – dem Verkäufer seith d. 8. julÿ 1729 da er selbige erkaufft hat, der Allmendplatz aber gemeiner Statt zugehörig – um 1450 pfund

Fils de l’aubergiste aux Trois pigeons François Lautour, André Lautour épouse en 1737 Anne Barbe Kuhn, fille du cabaretier et boucher Jean Wolffgang Kuhn d’Erstein
Mariage, Erstein (cath. f° 156-v)

Hodie prima Feb. anni 1734 tribus proclamationibus de more Ecclesiæ Catholicæ in hac nostra Ecclesia, et totidem in Ecclesia ad S. Laurentium intra Argentinam publice factis (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti sunt Andreas Lautour relictus filius defunctorum conjugum ac hospitium ad Tres columbas intra Argentinam Francisci Lautour et Magdalenæ Amman et Anna Barbara Kuhn relicta filia defuncti Joannis Wolffgangi Kuhn olim dum viveret civis lanionis ac cauponis in Erstein, et Catharinæ Kübler ejus olim uxoris ambo commoratari Argentinæ (signé) Andree L’autour, ana barbara Kuhnin (i 158 – proclamation Saint-Laurent f° 156-v)

André Lautour et Anne Barbe Kuhn achètent le droit de bourgeoisie trois mois après leur mariage
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1009
Andreas Lautour d: würth Von hier und sein ehefr. Anna Barb. Kuhnin Von Ehrstein geb. erhalt. d. b. umb d: Neuen b: wollen beÿ E.E. Zunfft d: freÿb. dienen jur. et prom eodem [5.ten Maÿ 1734]

Ils passent un testament nuncupatif dans la maison au Bœuf Noir dont ils sont locataires
1734 (23.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 26) n° 168
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen herr Andreas Lautour Gastgeber undt mit Ihme sein Ehefraw fr. maria Barbara gebohrne Kuhnin, beede burgere allhier zu Straßburg, durch die gnade Gottes gesundt auffrecht gehend undt stehender Leiber auch guter richtiger Sinnen, Vernunfft undt verstandts
(…) alß ernent undt instituirt Ein Jeedes ihr beeden testirenden Ehegattin insonderheit sein Liebe Kindter (…) welche ohne das seine rechte Erben wären (…)
Actum in der Königl. Statt Straßb. in ihr der testanten Lehnungsweiß bewohnter gast behaußung zum schwartzen ochßen genant deren obern Stuben mit denen fenstern auff der gaß und graben außsehendt auff Dienstag den 23.ten Monaths Novembris nachmittag zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren anno 1734. [unterzeichnet] Andreß L’autour, maia barbara loturin

La tribu des Fribourgeois fait grief à André Lautour de n’être presque jamais comparu lors des réunions et d’avoir été absent le jour du serment.
1736, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 21) Donnerstags den 5. Apr. A° 1736 – André Lautour der würth Zum schwartzen ochßen Citiret, daß er 1.mo alß ein Gerichts Mann de 1735. mehr nicht alß ein einziges mahl beÿ Gericht Erschienen, 2.do vmb Zahlung der Zunfftgebühr alß Irrtenmeister de 1736. vnd dann 3.tio daß er am Schwörtag h: a: auff Er. E. Zunfft nicht erschienen. Ille præsens sagt sa 1.mum daß er mehr beÿ Gericht Erschienen, nicht der Zeit gehabt, quo ad
2.dum wölle wißen warumb Er die Irtenmeister Gebühr Er bezalen solle. Auff geschehene Erklärung aber, Zahlte Er die gebühr mit 3 lb d. sambt 4. ß d. Protocoll gedt ad
3.tiam Sagt derselbe, Er seÿe Kranck gewesen und habe sich deßhalbhen durch seine Schwester excusiren Laßen. Worauff Erkandt daß Citatus weilen Er am Schwörtag auff E. E. Zunfft nicht Erschienen, nach versuchter Sache mit 5 ß d Straff Zu Condemniren, und Ihme denen Zunfft gebotten und Verbotten ins Künfftige allen schuldigen gehorsam Zu Leisten, sub actiori Anzubefehlen, im überigen aber derselbe wegen außbleibens von Gericht, Welcher Eher nicht mehr Zu würdigen, mithin in E. E. Gericht Zu erwöhlen seÿe.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Bœuf Noir. Ceux du mari s’élèvent à 269 livres, ceux de la femme à 235 livres.
1740 (16.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 357 [haut des pages manquent]
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so H. Andreas Andreæ Lautur der gastgeber zum schwartzen ochßen undt Fr. Maria Barbara gebohrne Kuhnin beede Eheleuthe und burgere dahier zu Straßburg Einander für unverändert in den Ehestandt gebracht (…) So vnd Straßburg auff [Mittwo]ch den 16.t 9.bris 1740.
In Ei[ner Gast behaußung] zum Schwartzen o[chßen gen]anter[ und] ohnfern de[m Metzg]er Thor geg. Fusiliers Cazernen über geleg. hat sich befunden alß volget.
des Ehemanns Nahr. Sa. hausraths 6, Sa. baarschafft 63, (zusammen) 269 lb
der fr. Nahr., Sa. hausraths 67, Sa. baarschafft 168, (zusammen) 235 lbv

La tribu des Fribourgeois prête à André Lautour 600 florins pour rembourser le prix d’achat de l’auberge au Bœuf Noir

1748, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 395) Donnerstags den 27.ten Junji A° 1748. – André Lautour wegen entlehnenden 600 fl. Capital betr.
Heut dato Ist auch durch S. T. Hochgebietenden Herrn XV. Oberherrn Herrn Rathherrn undt Herren Schöffen Erkandt worden, daß Herr Lt. Keß der dießjährige Herr Zunfftmeister André Lautour dem hiesigen Würth Zum Schwartzen Ochßen auff seine behaußung 600 in Capital gegen 4. pro Cento Jährlichen undt Zwar Termino St. Joh. Bapt: in A° 1749. Zum Erstenmahl mit 12. lb d Verzinßlich Auß Er. Ehrsahmen Zunfft Mitteln baar vorstrecken, Hiengegen aber Herr Johann Friderich Teutsch Eines Ehrsamen Großen Raths beÿsitzer, wegen solchem Capital, so man Ihme alß einen Kauff: Schillings Rest wegen ermeldter würths: behaußung Schuldig, Sein Recht in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stuben cediren solle, vndt solle Solches Capital Krafft der mit Ihme Herrn Rathherrn Teutschen obgedacht beschehenen verschreibung, annoch 7. Jahr auff Ime* Lautour obgedachte Würths behaußung Zum Schwartzen Ochßen genannt ohnauffgekindtet Stehen verbleiben, Mithin Solches von Keinem theil dem Andern währender Solcher Zeit Auff gekündet werden. Zu solches verschreibung seind ex Collegio derer Hn Schöffen deputirt worden Herr Lt Joh: Friderich Keß, alß dißjähriger Zunfftmeister vnd Herr Nicolao Bruslé Exsenatoris, alß Alt Zunfftmeister

André Lautour meurt en 1759 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre à la veuve est de 370 livres, celle des héritiers de 301 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 342 livres et le passif à 1 958 livres.

1760 (29.7.), Not. Elles (6 E 41, 1327) f° 121
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Andreä Lautour des gewesenen Gastgebers v. bs. allhier zu Straßburg nun mehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1760. (…) nach seinem den 19.ten Decembris letzt verfloßenen 1759.ten Jahrs beschehenen tödl. ableiben hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verl. auf freund. Ansuchen, Erfordern v. Begehren der ane hernach folgenden fol° benemßter Kinder v. Erben geschw. Vogt vnd theil Vofts inventirt vnd. ersucht durch die Viel Ehren v. Tugendgezierte Frau Mariam Barbaram Lautour geb. Kuhnin die hinterbl. Wb. beÿstdl. Hn Frantz Joseph Walther des Postmeisters auff der Crafft ihres Stieffbruders – So geschehen in der Königl Statt Straßburg auff Dienstag den 29.sten Julii Im Jahr 1760.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen, 1. Fr. Mariam Catharinam Römerin geb. Lautour, Hn Joh: Georg Römer des Handelsmanns v. b. allhier Eheliebste, so beÿst. deßelben Zugegen, 2. H. Andreas Lautour den ledigen so ohngefehr 24. Jr alt, v. dermalen abweßend, 3. Jgfr. Johannam Barbaram Lautour, so ohngefehr 21 Jahr alt, 4. Johannes Lautour, so nechstens 18. Jahr alt, 5. Frantz Joseph Lautour, so bereits 15. Jahr passirt und 6. Frantz Lautour, so etwas über 11. Jahr alt, In welcher 4. Jüngsten Nahmen vorged. Hr Joh. Georg Römer deroselben Schwagers als geordnet v. geschw. Vogts zugegen, weilen derselbe aber uxorio noê selbsten hierbeÿ interessirt, als ist mit v. beneben demselben ferner hierbeÿ erschienen Hr Michael Steinfelder der Einspänniger v. b.s dahier als geschw. Theilvogt, welcher auch zugleich des abweßenden Sohns Stelle vertretten v sambtl. 5. Jüngsten KK. Interesse bestend besorgt, Alle 6. mit Eingangs ged. Wb. ehel. erzielte Kinder zu gleichen antheilern

In einer allhier Zu Straßburg beÿ den fusiliers Cazernen ohnfern dem Metzgerthor gelegenen Zum schwartzen Ochßen genanndten v. hiernach beschriebenen Gast behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine Zum schwartzen Ochßen genanndte Gast behaußung, allhier geg. den fusiliers Cazernen ohnfern dem Metzgerthor gelegen, mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, 1.seits ein Eck an d. bruck, 2.s neben dem Würts hauß zum Holländischen Schiff hinten auff den Innern Statt graben stoßend, darvon gibt man Jährl. Löbl: Statt Pfenningthurn 3. lb ane Bodenzinß. Ferner Ein allmend platz hinter obbeschriebenem Hauß in ged. Statt Graben 1.s an vorged. bruck, 2.s neben einem zum Würthshauß Zum holl. Schiff gehörigen allmend Platz vornen gegen v. an ermelt. Hauß v. hinten an die innere statt maur, davon Zahlt man Jahrs ane Allmend Zß ermelt. Pfenningthurn 2. lb d. Und ist diese Behaußung durch der Statt Strb. geschw. Werck Mr. Zufolg derselben schrifftl. Abschatzung vom 28.ten Hujus anhero angeschlagen worden pro 1800 fl. od. 900 lb. Von welcher Anschlagungs Summ der obgem. boden v. allmend Zß wieder abzuziehen so Zus. zu dopp. Cap. gerechnet antrifft 200 lb, Nach deren abzug verbleibt ane der Anschlagsungs summ annoch übrig 700 lb. Und besagt über sothane behaußung v. darzu gehörigen allmend Platz in teut. perg. Kbr. in allhiesiger C.C. stub gef. mit dero anh. Ins. verw. dd. 24. Mart. 1736.
– Abschatzung vom 28.ten Julius 1760. Auff Begerhen Waÿlandt Herrn Andreaß Lautour des geweßenen Gastgebers zum schwartzen Ochsen genant Seeligen hinterlassene Frau Wittib, ist eine behaußung oder Gast Herrberg Wie Vorbemlt. zum schwartzen Ochsen Genant, allhier jn der Statt Straßburg jn der Viehe Gaß gelegen, Einseÿts Neben dem Alment, ander seÿts Neben Herrn Rathherr Burckhard und hinten auff das Metzgerthor stoßend, solche Gast herrberg besteht jn einer Gast Stub und Küchen Ferner jn Zweÿ stuben, und Etliche Kamern, dar Über jst der dach stuhl mit breitzieglen belegt, hat auch ein Gewölbten Käller und bronnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigem Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb, Ein Thausent Acht Hundert Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber
Eigenthum ane Liegenden güthern, Scharrachbergh. banns
Ergäntzung der Wittib Wehrenden Ehestands abgegengenen unveränderten Vermögens. Nach Maßgab Inv. illatorum (…) durch weÿl. Hn Abraham Kolben seel. gewesenen Not. Publ et Pract. allh. d.d. 16. Novembris 1740.
Series rubricarum hujus Inventarii, der Wittib unverändert v. eigenthümliche Nahrung, Sa. hausraths 10, Sa.Guths Erg. 384, Summa summarum 395 lb, Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 370 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 13, Sa. Schuld 25, Guths Erg. 263, Summa summarum 301 lb
End. wird auch das gemein verändert v. theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 38, Sa. Weins, Leerer Faß v. bütten 88, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700, Sa. Eigenthums ane Liegende güthern 422, Sa. Schulden 4, Summa summarum 1342 lb – Schulden 1958 lb, Compensando, theilbares Passiv Onus 616 lb – Beschluß und Verstallungs Summa 56 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Andreä Lotur, weÿl. Frantz Lotur und Mariæ Magdalenæ Ammännin, beeder abgelebten eheleuthen und geweßten Schurms Verwanthen zu strbg. ehelichen sohn, so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfr. Mariæ Barbaræ Kuhnin, weÿl. Hn Hannß Wolfgang Kuhnen seel. und fr. Catharinæ Küblerin geweßter eheleuthen ehelichen tochter (…) zweÿtens ist beederseits abgeredt, auch des Hn Hochzeiters absonderlicher Will, daß seine geliebte jungfr. Hochzeiterin den dritten theil ane dem Hauß v. Garthen zu Straßburg zu den dreÿ Tauben genannt, einseit neben Pierre Cortier die ander seit neben Simon pichon vornen gegen der fusilier Casern, und hinden auf den Graben, wittumbs weiß besitzen und zu genießen haben solle – so geschehen in beÿseÿn auf seiten des Herrn hochzeiteres Hn Abraham Eberwein, gastgebers zum schwartzen Ochßen in Straßburg als vogten, so dann auf seiten der jungfr. Hochzeiterin (…) Hn Johann Michel Gollard burger meister allhier ihres Vogts v. H. Joh: Michel Heffters auch burger meisters allhier ihres vettern. Ehrstein den 13. Januarii 1734
Copia Testamenti nuncupativi reciproci, den 23. Novemris anno 1734 – erschienen H. Andreas lotur, Gastgeber v. mit ihme seine Ehefr. Fr. Maria Barbara gebohrne Kuhnin beede burgere allhier – in ihr der Testanten Lehnungsweiß bewohnter Gast behaußung beÿ denen fusiliers Cazernen ohnfern dem Metzger thor zum schwartzen Ochsen genannt, deren obern Stube, mit denen fenstern auf die Gaß v. Graben außsehend, auf dienstag den 23. Monaths Novembris Anno 1734. – Abraham Kolb, Notarius juratus publ.

Marie Barbe Kuhn loue l’auberge au Boeuf Noir à son gendre Jean Georges Rohmer

1763 (30.7.), Not. Elles (6 E 41, 1352) n° 9 (baux)
erschienen seÿe Fr. Maria Barbara Lautour, geb. Kuhnin, weÿl. Hn Andreä Lautour des geweßenen Gastgebers v. Bs allhier Zu Strb. seel. Wittib, beÿstdl. Hn. Georg Hÿeronimus Päßler, des Schreiners v. Bs. allhier, anzeigende wie daß sie
dem auch anweßenden Hn Johann Georg Römer, ihrem tochtermann
auf neun nach einander folgenden Jahren, von Michaelis nechst Künfftig anfangend v. auf solche Zeit A° 1772 sich wieder endigend, Verlehnt v. in Lehnungs weiß überlaßen, dero dero zur helfte eigenthümlich v. zur andern helffte in Wÿdums weiß besitzende Gastbehausung zum schwartzen Ochßen genanndt, gegen den fusilier Cazernen über gelegen, um in solcher die Würthschafft Zu treiben v. Zu bewohnen (…) Jährl. 100 Thaler anz Haußzinß nicht allein Zu Zahlen versprochen, sondern auch dieselbe die Völlige Neun Jährige Lehnungs Zeit über, sowohl als dero leedige Tochter Jgfr: Johannam Barbaram Lautour, biß selbige in eine Ehe tretten wird, in gesund v. Krancken tägen mit behöriger Cost und Losament zu versorgen v. zu alimentiren – So geschehen Straßb. auf Sambstag den 30. Julii 1763.

Marie Barbe Kuhn meurt en 1779 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé place Dauphine dans l’auberge à la Ville de Vienne (qui appartient à son gendre Jean Georges Rohmer). L’actif de la succession s’élève à 315 livres, le passif à 88 livres.
1779 (30.1.), Not. Lauth (6 E 41, 647) n° 66
Inventarium über Weil. der viel: Ehr und Tugend: gezierten Fraun Mariæ Barbaræ Lautour gebohrer Kuhnin, längst weil. Hn Andreæ Lautour, des gewesenen Gastgebers u. Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib, nunmehro zuch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1779. (…) nach ihrem den 26.ten hier zu End stehenden Monaths und Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Vonhinnenscheiden hie Zeitlichen verlaßen. Welche Nahrungs Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren Fr. Mariæ Cathar: Römerin und Fr. Johannæ Barbaræ Borneckin, beedee gebohrener Lautour, wie auch Hn. Joh. Lautour, der hier anwesend gewesten und beneben dero übrigen Geschwistrigen hernach auf folgendem Blatt mit mehrerm benamßter ab intestato hinterbliebenen Erben fleißig inventirt und ersucht – So geschehen Straßburg auf Sonntag den 30.ten Januarii Anno 1779.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato zu ihren Erben verlaßen, wie folgt 1° Frau Mariam Catharinam Römerin gebohrne Lautour, Hn. Joh. Georg Römer des vormaligen Handelsmanns und dermaligen Gastgebers, auch Burgers dahier Eheliebste, welche unter deßen Verbeiständung selbsten gegenwärtig war und ihr Interesse selbsten besorgte, 2° Herrn Andream Lautour, den Employé allhier, so Zufolg acte vom 18. Aug. 1763 coram weil. Hn Notario J: Georg Elles passirt, wegen beschehener Ausweisung sowol vor das Vätterl. als auch Mütterliche Vermögen auf diesortige Erbschaft völlig und in der Form Rechtens renuncirt hat, dahero von der weggeblieben ist, und nichts mehr an diesortigem Mütterlichen prætendiren kan, 3° Fr. Johannam Barbaram Borneck gebohrne Lautour Hn. Jean Jacques Borneck, des allhier wohnhaften Controlleur des fourrages, welche unter assistentz desselben dieser Inventur von Anfang bis Zu End abwartete und ihr selbstigenen Interesse beobachtete, 4° H. Johannes Lautour, den Gastgebern Zum rothen Haus vor Schlettstatt und Burgern daselbst, so dieser Inventarur völlig beiwohnte und sich darbey Vor sich selbsten interessirte, 5°. H. Frantz Joseph Lautour, den Koch, so bereits abwesend ist, und sich in Madras dans les Indes orientales befinden soll, So dann 6° Hn Franz Lautour, den Schneider: Meister und burgern in Deprezein in Ungarn, welcher dermalen auch abwesend ist. Vor diese beide letzteren abwesende Erben Wurde (…) Herr Simon Cusinat, der Handelsmann und E. E. kleinen Raths dermalig wohlverdienter beisitzers als Deputatus ernannt (…) Alle Sechs von der Verstorbenen seel. mit längst weil. H. Andreas Lautour ihrem Eheherrn seel. burgers gedacht Ehelich erzeugte Hhn Söhne und Fr. Töchtere und ab intestato hinterbliebene Kinder und Erben
In einer allhier Zu Straßburg am Dauphine Platz in dem Gasthaus zur Stadt Wien genannten wie auch von der Verstorbenen seel. zum theil Lehnungsweiße bewohnenden Gast behausung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 62, Sa. Silbern Geschmeids 1, Sa. Golden: Geschmeids 1, Sa. Schulden 250, Summa summarum 315 lb – Schulden 88 lb, In Gegeneinanderhaltung 227 lb – beschluß und Verstallungs: Summa 155 lb

Anne Barbe Kuhn vend la maison au Bœuf Noir à la Ville

1773 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 186
Fr. Anna Barbara Lautour geb. Kuhnin weÿl. Andreas Latour des würths wittib beÿständlich H. Johann Jacob Dorneck des garde magasin des fourages, Johann Georg Römer der gastgeber alß vogt weÿl. besagten Latour hinterlassenen 2 jüngsten kinder nahmentlich Franz Joseph und Franz deren Latour
in gegensein H. exsenatoris Lt. Johann Ludwig Rame eines deren H. dreÿ löbl. Stadt Pfenning Thurn vor und innahmen gnädist. Ober bauherren und H. dreÿ besagten Stadt Pfenning Thurns in gefolg erkanntnus vom 16. dec. 1771
eine zum Schwartzen ochßen genannt behausung und hoffstatt mit allen deroßelben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten samt dem dabeÿ befindlichen gärtlein im Zwinger gegen der fuzilier Cazern über, ein- und anderseit neben gemeiner Stadt Strassburg zuständigen behausungen, hinten auff den inneren Stadt graben, davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 pfund, ane sich selbst compensirt – um 2100 gulden


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