Daniel Raimbaut Friderici, licencié en droit, et (v. 1726) Marie Marguerite Greuhm – luthériens, convertis


Fils du consul Jean Raimbaud Friderici, Daniel Raimbaut Friderici obtient sa licence en droit. Il entre au service du comte de Nassau en devenant bailli de Lahr en 1726. Il épouse alors Marie Marguerite Greuhm, fille du pharmacien Jean Greuhm de Strasbourg. Il se démet de ses fonctions en 1728 à la mort de son protecteur. Il sollicite la grâce du ministre pour être réintégré dans son droit de bourgeoisie malgré les règlements contraires. Le ministre laisse le Magistrat qui estime que Friderici quitte Lahr à cause de sa conduite seul juge de la décision. Son nom ne figure pas dans le livre de bourgeoisie.
Il se convertit avec sa femme en avril 1732. Les préposés généraux de la Chancellerie élisent le 26 mai suivant au poste de commissaire de la Chancellerie sur la recommandation du préteur royal, du cardinal de Fleury et du cardinal de Rohan. Jean Daniel Cappaun le remplace en 1747 quand il est nommé secrétaire des Quinze. Daniel Raimbaut Friderici est relevé de ses fonctions de secrétaire le 12 février 1752 pour concussion. Il demande et obtient en 1757 un subside du Magistrat.
Marie Marguerite Greuhm meurt le 12 novembre 1775, Daniel Raimbaud Friderici le 15 février 1778.

Maison en propriété
1737, rue de l’Arc-en-ciel (VI 29, actuel n° 9)

Enfants

  • Raimbaut, capitaine, célibataire († 1800)
  • Louise, célibataire, héritière du précédent
  • Marguerite Susanne, actrice († 1787)


Signature au baptême de Marguerite Susanne (1730)


Dans une lettre qu’il adresse au ministre de la Guerre d’Angervilliers le 20 janvier 1729, Daniel Raimbaut Friderici demande à être réitégré dans son droit de bourgeoisie. Fils du consul Jean Raimbaut Friderici, il a obtenu sa licence en droit puis a été de 1726 à 1728 bailli de Lahr en Brisgau qui dépend du comté de Nassau. Il s’est marié trois ans auparavant avec la fille de l’assesseur des Quinze Greuhm et paie ses impositions à la tribu des Boulangers. La mort du comte de Nassau l’amène à revenir à Strasbourg après son service à l’étranger comme il est arrivé à d’autres (Jean Frédéric Saltzmann, François Sachs). Le Magistrat l’a rayé du rôle des bourgeois en se fondant sur les règlements mais serait disposé à le réinscrire si le ministre l’y autorise.
Le Magistrat expose dans son mémoire que les bourgeois qui s’établissent à l’étranger ou s’y marient sans autorisation expresse perdent leur droit de bourgeoisie. Friderici est amené à quitter Lahr à cause de sa conduite. Il s’est fait inscire à la tribu des Boulangers à l’encontre de tous les règlements. Le Magistrat consent cependant à recevoir Friderici si le ministre y consent.
D’Angervilliers répond le 11 février 1729 qu’il laisse au Magistrat le soin de prendre la décision qui lui conviendra. Une annotation propose d’en parler au préteur royal.

1729, Série AA 2106 (Droit de Bourgeoisie, AMS)
A Monseigneur d’Angervilliers Ministre d’Etat et de la Guerre
Monseigneur
Daniel Reimbold Friderici Licencié en droit cy devant Bailly de Lohr en Brisgau dependant pour le spirituel de l’Eveché de Strasbourg fils de feu Jean Reimbold Friderici vivant Ammeistre de la Ville de Strasbourg a l’honneur d’exposer très humblement à Vostre Grandeur qu’aprés avoir fait ses Etudes et Voyagé par La france Les Pays bas et l’allemagne Ledit defunt Son Pere n’ayant point trouvé d’Employ pour luy dans lad. Ville et Cependant n’ayant point voulu Luy Laisser passer la jeunesse sans occupation S’adressa à feu M. Le Comte de Nassau qui Cydevant a Servi Le Roy avec Luy au regiment d’Alsace pour placer l’Exposant dans Ses terres en attendant ouverture à quelques charges dans lad. Ville de Strasbourg. Ce qui luy fut accordé par Celles de bailly de Lohr dont Led. Exposant fut pourvu et qu’il accepta pour acquerir La capacité de rendre un jour Ses Services à Son Roy et a Sa patrie.
Cette Acceptation ne changea Cependant rien quant au domicile dud. Exposant ; Il se maria il y a environ trois ans avec la fille du Sr. Greuhm un des Quinzes de Lad. Ville de Strasbourg ; depuis il n’a point cessé quoyque Bailly de Lohr de payer Les charges de Ville de même que tous Les autres Bourgeois ayant même esté cotté avec sa femme sur Le registre des Tributaires du Poële des Boulangers ou il a payé jusqu’à present La Taille La capitation et Les autres impositions.
Comme Ses Services pour La maison de Nassau ont commencé en 1726 et qu’en L’année derniere 1728 M. Le Comte de Nassau est decedé ils ont aussy cessé avec Sa mort Le Pere de l’Exposant ne jugea point necessaire de demander à la Cour permission pour pouvoir Exercer Led. office de Bailly de Lohr Parce qu’il est plusieurs Exemples que des Bourgeois sortis absolument du Royaume et etablis en Empire avec des Etrangeres Sans L’agrement de la Cour même en tems de Guerre n’ont point Laissé de Continuer Le droit de Bourgeoisie aud. Strasbourg au moyen des charges et des droits qu’ils ont toujours payé jusqu’à ce qu’ils L’ont volontairement resigné : Jean frideric Saltzmann fut cydevant Syndic de La Ville Imperiale de Spire ; françois Sax est bailly de La Comté de Linange Hardenbourg Situé dans Le Palatinat tous deux natifs de Strasbourg nonobstant Leur Eloignement pour le Service etranger y ont toujours été reputés Bourgeois er y ont jouï de tous Les privileges attaché aux droits de Bourgeoisie.
Et Quoyque L’exposant au Lieu d’aliener rien de la Succession de son Pere ny des Biens de Sa femme en Alsace ait employé Ses petites Epargnes en acquisitions d’un tiers de la Dixme Laique à Rumersheim Lieu d’Alsace dependant de la prefecture de Haguenau Cependant il est arrivé qu’aprés L’acceptation Volontaire de toutes Les Charges qu’il a payé à Strasbourg pour Luy et sa femme pendant deux Ans et demy, mond. Sr. Le Comte de Nassau decedé et Led. Exposant ayant fixé pour toujours son domicile audit Strasbourg, Les Magistrats ont ordonné Leurs noms estre Rayés dans Le Role des Bourgeois, pretendant Les reputer Etrangers et L’exclure des Charges et Employs de Ville parce qu’il a Exercé Lad. Charge de bailly en Brisgau sans permission de La Cour quoyque pour une maison aussy devouée de tous tems à la france que Celle de Nassau. Mais il Espere de la Clemence et Bonté Ordinaire de Vostre Grandeur que quand en Cela il auroit fait faute Elle La jugera pardonnable par ce qu’il a l’honneur d’Exposer de sorte qu’il La Supplie très humblement de L’honorer de Sa puissante protection pour Le faire Retablir dans Son droit de Bourgeoisie à Strasbourg ou même tous les Etrangers sont reçus et Le faire admettre aux Charges et employs de Ville ; il attend d’autant plus cette grace que Les Magistrats paroissent Eux mêmes estre portés à L’y recevoir Sur Ses ordres : et il ne Cessera d’addresser Ses Voeux fervens au Ciel pour La Santé et Conservation de vostre Grandeur.
à Strasbourg le 20 janvier 1729
Fr. R. Friderici

Pour Memoire
La ville de Strasbourg a des Statuts fondamentaux desquels le Magistrat ne peut S’ecarter dans ses fonctions ; celuy qui concerne la reception au droit de Bourgeoisie ou la conservation, est un des principaux et il porte en termes expres, que ceux ou celles des Bourgeois qui quitteront la ville pour S’etablir ailleurs ou qui Se mariront ailleurs que dans la ville Sans une permission expresse perdront leur droit de bourgeoisie
Que ceux qui l’auront une fois perdu, ou qui en auront esté prives ne pourront plus l’obtenir.
Outre ces lois fondamentales, l’Ordonnance du Roy de Juin 1685 deffend a Ses Sujets de Se marier en païs etrangers a peine d’estre declares atteints du crime d’Infidelité envers Sa Majesté, de confiscation de corps et de biens
Le Sr. Friderici qui a non seulement esté Se marier en païs d’une Souveraineté Etrangere Sans aucune permission, mais y a aussi pris un etablissement, a esté des lors même privé aussy bien que sa femme du droit de bourgeoisie. Sur ce principe ainsy etably le Sr. friderici doit convenir que le Magistrat n’a pu ni du le retablir dans ce droit lorsque privé q’un employ qu’il croyoit infiniment au dessus de tout ce qu’il y a dans Strasbourg, il y est revenu prendre Son domicile, Il ne Scait que trop de quelle maniere il a été obligé de quitter la ville de Lohr ; autant il est important a une communauté de faire l’acquisition de cytoyens aisez et qualifiez, autant il est dangereux d’admettre ceux qui par leur conduite derangée Se Sont rendus indignes de cette faveur, ou qui peuvent luy devenir a charge ; quelques raisonnements qu’il puisse faire en Sa faveur il ne scauroit detruire la regle prescrite par les loix
Son pere n’a pu ignorer la necessité qu’il y avoit de ne point S’en ecarter puisqu’il en a esté averty tres Serieusement. Les exemples des. Srs. Saltzmann et Sax Sont Inventez, a plaisir, ni l’un ni l’autre n’a esté admis par le Magistrat, et il n’a rien esté fait de particulier pour le Sr. friderici. La fille du Sr. Keckler ancien medecin et officier de cette ville qui a epousé un officier du Comte D’hanau a quelques lieux d’icy il y a six ou sept mois n’a pu obtenir la continuation du droit de bourgeoisie pour elle, Un nombre considerable d’autres qui Se Sont trouvez dans le meme cas ont eprouvé la même rigueur
Si vers la fin de l’année 1727 que le Sr. friderici Se voyant hors de l’esperance de continuer les fonctions de bailly de Lahr a fait inscrire Son nom Sur le rolle des tributaires de la tribu des Boulangers, cela S’est fait Sub et obrepticement par quelques preposez de la même tribu, Ses beaux freres et plus proches parents, a l’insu non seulement du chef de la meme tribu mais aussy du Magistrat, puisqu’aussitot qu’il l’a Scu il l’a fait rayer comme ayant Ipso facto perdu par sa transmigration Son droit, et que tout ce que la Tribu avoit pu faire en sa faveur devoit estre regardé comme Nul et non avenu
Si cependant nonobstant toutes ces considerations La Cour trouve bon qu’il puisse estre admis par grace a recevoir le droit de bourgeoisie, Le Magistrat bien loin de S’y opposer luy en facilitera volontiers la voye pourvu qu’il le demande en la maniere prescrite et accoutumée et Se soumettre aux charges y attachees

Marly le 11 fevrier 29
J’ay receu Monsieur la lettre que vous m’avéz fait l’honner de m’écrire le 6 de ce mois accompagnée des memoires y joint concernant la demande que fait le sr. friderici d’etre retabli dans le droit de Bourgeoisie a Strasbourg. je m’en raporte a la protection que vous jugerés a propos de luy accorder envers le magistrat et suis très parfaitement votre tres humble et très obeissant Serviteur
M Dangervilliers

[Annotations] au sujet du sr. frederici qui demande a estre retably dans le droit de bourgeoisie à strasbourg
en parler avec Mr. Klinglin

Ancien grand bailli du bailliage de Lahr en juridiction de Nassau Sarrebruck, Daniel Raimbaut Friderici et sa femme Marie Marguerite Greuhm font dresser un état de leur fortune pour s’établir à Strasbourg

1729 (26.2.), Not. Rith (6 E 41, 948) Vermögenschein
daß S. tit. Herr Daniel Reinbold Friderici, vormahligen gewester Hochgräfflich Naßaw Saarbr. Rath vndt Oberambtmann der Herrschafft Lahr Wie auch S. tit. fraw Maria Margaretha gebohrene Greühmin deßen fraw eheliebste so dermahls sich burgerlich allhier nidter zu laßen gesinnet und mithien Zu folg der ordtnung eines attestati und respective Vermögenscheins benöthiget (…)
Erstl. producirt der eheherr de propria Suo eine in der Hochfrst. Margg. Baden Durlach. Cantzleÿ unterem 2.ten Martÿ Jüngst vidimirte Copiam Cessionis Crafft deren derselbe Von tit. H. Daniel Dietrich Scheidt der freÿen Reichß Statt Nördtlingen dermahlig. bestelten Statt Haubtmann et Consorten Käufflich ahne sich gebracht benand. dero in dem Kirchen Satz odter widtumbgutt sambt dem dritten theil Zehendten Zu Rumersheim und in dem aldasigen Bann bis dahero getragenen Mann Lehen in dem Elsaß nebst all deßen Recht undt gerechtigkeiten Weithen, ein vndt Zugehördten davon abfallendten nutzbahr Keiten undt Jährlich gülten für vnd umb eine Summ der 2000 guldten Reichß geldt, jd est 1000 lb
Vndt hat mann in ansehung des hiernechst bestimbten mehr als Zu Viel Zulänglichen quanti keine fernere meldtung vor übrigen in dem Bann Dorrlißh. gegelegen auß Vätterllicher Verlaßenschafft herrührendne güettern /:deren Eigenthums niemand verpfändet (…)
So dann vndt was der diesorths ehefrawen nahrung betrifft, welche auch allerdings freÿ ledtig eig. würdt solche auß beÿligendten Vonn H. Notario Johann Daniel Lang. gefertigten schein auch mit mehrerm Zu ersehen seÿn, Sig. Straßburg d. 26.ten feb. 1729.

Daniel Raimbaut Friderici et Marie Marguerite Greuhm font baptiser leur fille Marguerite Susanne au Temple-Neuf en 1730

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 179 n° 704)
1730. Sonnt. d. 4. Junÿ umb 12 Uhr Mittag ist S.T. Herrn Daniel Reinbold Friderici J U L. und ehemaligen Ober amptman Zu Lahr, und dessen Eheliebstin Frauen Maria Margaretha geb. Greuhmin einen Töchterl. gebohren folgenden tags auff erlaubnuß deß Regierenden H. Ammeisters Zu hauß getaufft . Margaretha Susanna genannt worden. Patrin. (…) [unterzeichnet] Daniel Reinbold Friderici, vatter (i 183)

Jean Raimbaud Friderici et sa femme Marguerite Greuhm se convertissent en 1732, en avril d’après l’acte suivant

Répertoires des convertis d’après les protocoles du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89)
de A° 1732.
242) Friderici, H. Lt Johann Reinbold, Lt Juris und gewesener Ober amtmann Zu Lahr, und
243) deßen Ehefrau, Fr. Margaretha geb. Greuhminn.

Les préposés généraux de la Chancellerie élisent le 26 mai Jean Raimbaud Friderici au poste de commissaire de la Chancellerie pour remplacer Abraham Stædel, mort le 10 mai. Le préteur royal déclare qu’il ne faut pas tarder à désigner un nouveau candidat. Le secrétaire dit qu’un appel à candidature n’est pas nécessaire puisque von Carben a été élu sans cette formalité. Le nouveau commissaire devra être catholique d’après l’alternative. Le préteur royal déclare que le candidat doit être diplômé. Daniel Raimbaud Friderici est recommandé par monseigneur d’Angervilliers au nom du cardinal de Fleury et par le cardinal de Rohan. Il est en outre licencié et s’est converti quatre semaines plus tôt. Le préteur royal donne sa voix à Daniel Raimbaud Friderici que l’assemblée élit à l’unanimité.

Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
(p. 284) Montag den 26. May 1732. – H. Lt. Daniel Reinbold Friderici wird zu einem Commissario bey Löbl. Cantzley erwöhlt
Herr Prætor Regius, und die Samtlichen Obere Cantzley herren, außer H. Stättmeister von Böckel, der auf dem Land gewesen
Ego der XIII Secretarius proponirte, daß, demnach Ein Hoch Löbl. Magistrat durch Absterben Weyland herren Abraham Städels J. U. D. welche nach einer außgestandenen dreytägigen (p. 285) schmertzhafften kranckheit den 10. dieses monats die Welt verlassen, ein sehr tüchtiges Subiectum verlohren, und unter anderen von Selbigem rühmlich bekleideten Ämbtern auch die Stelle eines Cantzleÿ Commissario vermittelst dieses schnellen todtfalls erledigt worden, Ihro Excellentz herr Prætor Regius solche ohne Zeit verlust durch eine anderwerte Wahl wiederumb zu ersetzen für nöthig erachtet, auch zu dem end Meinen Herren auff heut habe anschreiben lassen, bey welcher der Sachen beschaffenheit ich die ehre hätte in schuldigem respect zu erinnern, waßmaßen 1° die Bestellung sothanen diensts nach alter observantz und gewohnheit (p. 286) lediglich diesem Löbl. Collegio zukäme /: wie dann von selbigem H. Johann Peter von Carben den 21.ten Januarÿ 1693. und nach ihm der verstorbene H. Abraham Städel d. 25.ten aprilis 1715. erwöhlt worden:/ 2° aber den eÿd über die Bestallung bey Ghh. Räth und XXI. abzulegen seye, 3° die Formalität eine Rubric zu erkennen absolute nicht erforderlich, indeme erstgemelter H. von Carben ohne solche zu diesem officio gekommen, 4° Selbiges, krafft der beÿ hochgedachten Hh. Räth und XXI. in anno 1726. ergangene Verordnung, wie nemblichen die Alternative in Ersetzung der beÿ allhiesiger Cantzleÿ vacirenden Ämbter zu beobachten, in (p. 287) abstracto genommen werde, folglichen 5.to dißmahlen nur ein Subiectum von Catholischer Religion dazu gelangen käme, weilen der mit todt letzt abgegangene H. Commissarius Städel Augsburgischer Confession zugethan gewest, und endtlichen 6° Meine herren die Tüchtigkeit des Eligendi wohl zu ponderiren hätten, indeme demselben obligt beÿ denen Vornehmsten Dycasteriis auff begebenden fall zu vicariren, und die daselbst erkennende Zeügen verhören vorzunehmen.
Herr Prætor Regius sagte, es wären des verstorbenen H. Städels solide Studia und Capacität, unermüdetet fleiß in Verrichtung der (p. 288) ihme auffgetragenen Ämbter, beÿ allen geschäfften erwießene Probität, und eiffrige Sorgfalt vor Eines Löbl. Magistrats und gemeiner Statt nutzen dergestalten Wohl bekandt, daß niemand dessen verlust nicht hertzlich bedauer, das von ihm versehene Ambt eines Commissarii, umb dessen ersetzung Er Meinen Herren auff heut habe anschreiben lassen, betreffend, halte Er solches aus denen in dem Vortrag enthaltenen triffigen bewegungs puncten so wichtig, daß seiner meinung nach, keine andere als eine graduirte Person in die Wahl kommen könne ; übrigens, wie der XIII. Secretarius bereits umbständlich referirt, gebührte diesem Löbl. Collegio die (p. 289) Ersetzung des Commissariat: diensts, zu welcher eine Rubric nach dem angezogenen Præiudicio nicht nöthig, und erfordere die Alternative vor dieses mahl ein Subiectum von Catholischer glaubens bekandtnuß ; Solchem nach könne Er nicht umbhin zu melden, daß ihme H. Daniel Reinbold Friderici nicht allein durch ein Schreiben von dem Mgr. d’Angevilliers im nahmen des herrn Cardinal von Fleury sondern auch von den Mgr. le Cardinal de Rohan mündlich in denen nachdrucklichsten Terminis recommendirt worden, welchen hohen fürwort billich zu respectiren und in Consideration zu ziehen seynd ; weilen nun besagter H. Friderici dabeneben (p. 290) ein Licentiatus Juris ist, die Catholische Religion seit ohngefehr vier Wochen angenommen hat, und sonsten alle zu diesem officio erforderliche Qualitäten besitzt, auch die von dessen verstorbenen Vatter weyland herrn Ammeister Johann Reinbold Friderici gemeiner Statt geleistete ersprießliche dienste beÿ gegenwärtiger gelegenheit in betrachtung genommen, und einigermaßen in der Person seines hinterlassenen sohns belohnt werden sollen ; alß wolte Er selbigen seine Stimm zu einem Commissario hiesiger Cantzley hiemit gegeben haben.
Hierauff ist, in ansehung der eingeloffenen hohen Recommendationen (p. 291) H. Lts. Daniel Reinbold Friderici zu einem Cantzleÿ Commissario vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter erwöhlt worden.

Daniel Raimbaud Friderici prête serment sur la lettre de nomination le 4 juin 1732

1732 Conseillers et XXI (1 R 215)
(p. 187) Mittwoch den 4. Junii. – H. L. Daniel Reinbolt Friderici erwöhlter Commissarius schwört auff seinen Bestallungsbrieff]
So dann hat H. Lt. Daniel Reinbolt Friderici, welcher den 26. May iüngst von den Oberen Cantzleÿ herren præsente Domino Prætore Regio, nach bißherigen gebrauch, zu einem Commissario Cancellario ahne statt des verstorbenen H. Lt. Abraham Städels erwöhlt worden, auff seinen Bestallungs Brieff, nach dessen in pleno geschehener ableßung den gewohnlichen eyd abgeschworen.

Mentions de Raimbaut Friderici dans les registres des Préposés généraux de la Chancellerie. Jean Daniel Cappaun est nommé commissaire pour remplacer Raimbaut Friderici en 1747

Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35)
(1740) H Commissarius Friderici p. 151. Ordnung und Tax von Zeugen Verhören 285. peccirt darwieder 347 add. Lit. Z.
(1743) Eine Zeugenverhöhr so nicht ordnungs: mäßig Von Hn. Commissario Friderici außgertigt worden, soll per Den Depp. examinirt werd. 347. Ein bedacht deßwegen wird referirt 483. Wegen einer gleichmäßig unordentlich geschriebenen Zeugenverhöhr soll dem Hn Commissario ein Redsatz gegeben werd. 483
(1747) H Lt Joh: Daniel Cappaun wird zu einem Commissario Cancellariæ erwehlt. 555. demselben solle die seinem Vorfahren Hn Friderici gegebene addition Von 100. thlen continuirt werden. 560.

Raimbaut Friderici est nommé secrétaire des Quinze

1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
H. Dan. Reinbold Friderici, der neue Fünffzehen Secretarius, schwört auf seinen bestallungs brieff. 35.

(Destitution du secrétaire Friderici) L’assesseur des Quinze Schmidt rapporte le 12 février 1752 que plusieurs corps de métiers se plaignent que le secrétaire des Quinze Friderici exige des gratifications qui épuisent leur caisse. Les commentaires désobligeants se répandent et jettent le discrédit sur le bureau. Il s’en remet à l’assemblée pour remédier à la situation.
Le préteur royal déclare qu’il s’agit de simples allégations et non de preuves. Il est d’avis de nommer une commission pour mener l’enquête.
Le préteur de Klinglin, le préteur de Berckheim, l’assesseur des Quinze de Berstett et l’assesseur des Quinze Schenck se rangent à l’avis du préteur royal.
L’assesseur des Quinze Richshoffer déclare qu’il est étonnant que l’assemblée n’ait pas évoqué plus tôt les agissements de Friderici dont toute la ville parle. Friderici contraint les parties à lui verser de l’argent pour donner suite à leur affaire. C’est une ignominie qui retombe sur tout le Magistrat. Friderici ne tient pas de registres, il se contente de porter le nom des parties sur les pièces produites, il emporte le tout chez lui et traite les affaires à son gré en les laissant en suspens des mois entiers. Il n’a tenu aucun compte des remontrances qui lui ont été faites. Richshoffer donne l’exemple de Schæffer qui a dû verser 7440 livres dans une affaire de bien rentier conclue au détriment de la ville et demande la destitution de Friderici.
La préteur royal déclare qu’on ne peut agit ainsi, qu’il s’agit de simples allégations et non de preuves. Friderici a été recommandé par le cardinal de Rohan et le maréchal de Villars, il est en outre fils d’un ancien assesseur.
L’assesseur des Quinze Leitersperger est de l’avis de Richshoffer, il ajoute que les lettres de nomination mentionnent que le Magistrat se réserve le droit de maintenir l’employé dans ses fonctions ou de l’en relever.
L’assesseur des Quinze Gerber se range à l’avis du préteur royal.
Les assesseurs des Quinze Gambs, Denner, Schmidt, Stædel, Kiehn et Brackenhoffer se rangent à l’avis de Richshoffer.
La révocation est décidée à neuf voix contre sept. Friderici est rappelé dans la salle, le chef des Quinze lui annonce sa destitution.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 61) Sambstag den 12. february 1752 – H. Friderici pt° entlassung seines diensts
Nachdeme MGHh die Fünffzehen von auch gnäd. Hh. Räth und XXI. zuruck und Ihro Excellentz der H. Prætor Regius zu Ihnen gekommen, auch hochdießelbe Ihre gewohnliche Sitze eingenommen hatten, sprach H. XV. Schmidt den am tisch sitzenden Hh. XV. Meister an, er möchte den H. Secretarium Friderici heißen abtretten ; als solches geschehen und derselbe abgetretten, trug erstgedachter H. XV. Schmidt vor, Er sehe sich in der qualitæt als oberhandwercks herr, worzu er von gnäd. Hh. Räth und XXI. ernennet worden, gezwungen, MGHh. zu eröffnen, wie daß Ihme von denen handwerckern viele klagden vorgekommen, daß Sie, wann Sie anderst Ihre Sache erhalthen oder zu endbringen wollen, sich genöthiget gesehen, den H. Secretarium Friderici hierzu mit geld zu bewegen, und Ihme præsenten zu machen, welches er H. XV. (p. 62) Schmidt als Oberhandwercks herr aus denen letzt abgehörten handwercks Rechnungen deutlich ersehen können, wordurch dann geschehen, daß die handwercks laden völlig erschöpfft, die handwercker zu vielerleÿ ohnanständigen geschwätz bewegt, und die Ehre dießes hochansehnlichen dicasterÿ beÿ der burgerschafft in große verachtung gesetzt worden ; Er seines orths versichere, daß er dießes aus keinem privat haß wieder den H. Secretarium Friderici vorbringe, indem er selbst ein Verwandter von Ihm seÿe, wolle übrigens erwarthen, was Mghh. zu remedirung dießer sach vorzunehmen sinnens seÿen.
H. Prætor Regius votirte : es werde Mhh. durch H. XV. Schmidt beÿgebracht, wie daß einige Mißbräuche vorgegangen seÿen, da nemlich der H. Secretarius Friderici von verschiedenen Persohnen und Handwerckern gratificationes und præsenten solle angenommen haben ; dießes alles seÿen facta, welche simpliciter allegirt, aber noch nicht probiret worden ; da es nun umb die Ehre und reputation eines schon lange zeith in Löbl. Statt diensten stehenden officianten, ja dieses dicasterÿ selbsten zu thun, so werde nöthig seÿn, ordentlich zu procediren, und gehe deßwegen seine meinung dahin, daß die Hh. XV. Meistern abzuordnen, und denenselben in commissis auffzutragen seÿn, dieße wieder H. Friderici vorgebrachte Klag zu examiniren, und die allegirte facta gründlich und rechtlich zu untersuchen, einen formlichen bedacht darüber auffzusetzen, und solchen wieder vor MGHh. zu bringen, quo facto dießelbe als dann instand seÿn werden, ferner zu statuiren was rechtens.
H. Stättmeister von Klinglin
H. Stättmeister von Berckheim
H. XV. von Berstett
H. XV. Schenck pflichteten dem voto Ihro Excellentz deß H. Prætoris regÿ beÿ.
(p. 63) H. XV. Richshoffer ließe sich vernehmen : Es seÿe sich zu verwundern, daß man von seithen Mghh. dem Verfahren des H. Friderici so lang hätte zu sehen können, indeme ja Statt kundig, wie er die Partheÿen extorquirt und gezwungen, Ihme geld zu geben, wollten Sie anderst, daß Ihre sachen zu einem End gelangen ; es seÿe eine Schand, welche auch auff Mghh. falle, wie die burgerschafft darüber rede und schreÿe ; Er müße auch beÿ dießer gelegenheit vortragen, wie unordentlich der H. Friderici in tractirung derer handwercks geschäfften sich verhalten, indem er, anestatt ein ordentlich protocoll beÿ denen deputationen zu halthen, umb das jenige, was von denen Partheyen sowohl als denen Hh. deputirten verhandelt und geschloßen wird, dahin einzutragen, nur die nahmen der anweßenden Partheÿen auff die bittschrifften oder producta auffgezeichnet, die acta als dann mit sich genommen, die bedächt nach seinem gutduncken auffgesetzt, und nachdeme er viele derselben etliche monath liegen laßen, als dann erst, wann die Hh. deputirte schon abgefaste meinung selbst nicht mehr gewußt, referirt ; und obgleich Ihme solches gütlichen untersagt worden, seÿe doch kein gehorsam erfolget, und habe keine subordination beÿ Ihnen platz gefunden ; daß es aber gewiß, das der H. Friderici von denen Partheÿen geld ausgepreßt, könne unter vielen andern besonders durch des gennanten Schäffers exempel bewießen werden, als welcher Ihme zu erhaltung seines begehrens 7440 livres zahlen müßen, weilen aber das gerücht in der Statt gegangen, als würde H. Friderici deßwegen zu red gesetzt werden, habe er Ihme, Schäffer, erst vor ein paar tagen einen wechselbrieff, vom vorigen Jahr datirt, ausgestellt, als wann er vorgemeldte Summ von Ihm gelehnt hätte ; anbeÿ habe er erst im verwichenem Jahr ein gülthguth ausgetauscht, wobeÿ gemein Statt einen Schaden von 300 fl. gelitten ; aus diesem allegirten ursachen bewogen gehe sein votum dahin : daß H. Friderici puré et simpliciter von dato an seines dienstes zu entlaßen seÿe.
(p. 64) H. Prætor regius replicirte : dießes könne nicht seÿn, weilen die allegirten facta noch nicht probirt, mithin man wieder alle formalitæten handlen würde ; so solle man auch consideriren, daß der H. Friderici von Ihro Eminentz, dem H. Cardinal de Rohan, und Mgr. le Marechal de Villars beede, hochseel. andenckens, einem Löbl. Magistrat recommendirt worden, und eines alten Meisters Sohn seÿe.
H. XV. Leitersperger war mit H. XV. Richshoffer gleicher meinung, beÿsetzend, des H. Friderici bestallungsbrieff weiße clar aus, daß Mghh. freÿ stehen, Ihre officianten nach ihrem gefallen in diensten zu behalten oder zu demittiren
H. XV. Gerber folgte dem voto H. Prætoris regÿ
H. XV. Gambs
H. XV. Denner
H. XV. Schmidt
H. XV. Städel
H. XV. Kiehn
H. XV. Brackenhoffer
und Jr. XV von Oberkirch als Fünfzehenmeister pflichteten dem voto H. XV. Richshoffer beÿ.
Weilen nun die majora mit neun gegen sechs Stimmen auff die entlaßung gegangen, als wurde der H. Friderici wieder hereingeruffen, und Ihme vor dem tisch stehend durch den H. XV. Meister angesagt, daß Mghh. Ihne von dato an seines dienst in gnaden entlaßen hätten.

Daniel Raimbaut Friderici demande au Magistrat un subside pour échapper à la pauvreté après sa destitution après vingt ans passés au service de la Ville. Comme la ville ne peut accorder que 6 &000 livres de pension suivant la convention du roi, elle lui accorde cent écus payables en une fois

1757, XIII (3 R 102)
(p. 48) Donnerstag den 3.ten Marty 1757 – H. Lt. Daniel Reinbold Friderici wurde puncto begehrter lebtätigen pension abgewiesen, erhaltet aber in consideration seiner vorgegebenen betrübten umbständen eine gratification von 100 thaler einmahl zahlbar.
Lect. Ein Von H. Lt. Daniel Reinbold Friderici an Eine lobl. oeconomie Cammer übergebenes Von da aber an E. G. verwießenes unterth. Memoriale, in welchem derselbe sein ihn getroffenes Schicksaal und unglück, da Er Vor einigen Jahren seines gehabten ambts Eines XV. Secretarii entsetzet worden, mithin dadurch in die aüßerste armuth gerathen, also daß Er sich und seiner familie die nöthige Subsistentz Zu verschaffen außerstand, wehrmüthigt und Kläglich Vorstellet mit bitte E. G. geruhen möchten ihme in ansehung seines beÿ Zwantzig Jahr gemeiner Statt geleisteter diensten gleich einem beÿ der Capitation gestandenem und entlastenem officianten mit Einer Jährlichen pension, damit der Umbsturtz und desolation Einer patrinischen familie gerettet werde, Zu begnadigen.
H. advocat Hold und H. Cons. Mogg /:absente H. advocat Billeray:/ waren der meinung daß dem Imploranten in consideration der betrübten umbständten, in welchen sich derselbe benebst seiner familie und sonsten ohne einige ressource befindet, nicht Zwar mit einer jarlichen pension, wohl aber mit einem gratiali gleich wie E. G. auch anderen beträngten angeseßenen Einwohneren, wan sie von angesehener familie sind, dero angebohrene generositæt haben Verspühren Laßen, Konte willfahret werden, Stelten aber das quantum der Zu fixirenden gratification E. G. anheim
H. Prætor Regius de Regemorte sagte Hierauff, es Habe der H. Ertzbischoff Von Rheims schon ehedeßen Vor den Imploranten, damit derselbe wieder in gemeiner Ratt diensten möge auffgenommen werden, Sollicitirt, welche hohe recommendation Zwar alle Deferentz meritiret, da der Implorant aber cum causæ cognitione entsetztet worden, so were es nicht thunlich Er anheute umb eine pension womit Er Von Einer lobl. Oeconomie an M Hhn Verwießen worden anhaltet, wahr seÿe es daß derselbe benebst seiner familie in aüßerster armut schwebe, und in consideration deßen eine beÿsteur meritire, es seÿe aber die frage ob M. HHn ihme eine pension, deren sich gewohnlich die auß der Statt dienst entlaßene officianten Zu erfreuen haben, accordiren wollen, Ob nun in der that der Implorant gemeiner Statt dienst geleistet Habe, Wäre ihme ohnbewußt, dem seÿe aber wie ihm wolle, so seÿe bekandt, daß M. Hhen vermög des Von Hoff Vorgeschriebenen reglements überhaupt mehr nicht als 6000 Liures pensionen Zu accordiren befugt seÿen, und da dieße Summ bereits erschöpfet, so glaube Er nicht daß dem Imploranten einige pension Könne Zugesagt werden, wolten M. Hhn aber demselben Eine sonstige beÿsteur und gratification Einmahl Zahlbar reichen laßen so wolle es denenselben überlaßen Haben.
Beÿ gehaltener Umbfrage wurde in ansehung der begehrten jährlichen pension Einmuthig beschloßen, daß /:weilen die Jenige Zu pensionen gewidmete und Von hoff fixirte summ derer 6000 l. bereits erschöpffet:/ dem Imploranten Kleine pension, als mit welcher Er abzuweißen, Zugestatten seÿe, Jedoch und Zwar secundum majora auff anspruch des H. Stättmstrs. Von Bock Erkandt, daß dem Imploranten in consideration der Von ihme dargestelten beweglichen und armseeligen umbständen Ja ihne überhäuffenden trübsaalen Eine beÿsteur und gratification von Ein hundert Thaler Einmahl Zahlbar, umb sich und seiner familie dadurch einige erleichterung und Subsistenz Verschaffen Zu können, Vom Pfenningthurn gereichet werden solle.

Marie Marguerite Greuhm, femme de Daniel Raimbaud Friderici, meurt le 12 novembre 1775 dans la paroisse Saint-Laurent. Son corps est inhumé dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 494)
Anno 1774 die 12 Novembris Mortua est Maria Margaretha Greumin annos 76 circiter Nata, uxor Dni Danielis Reinboldi Friderici Secretarii veterani 15 virorum Magistratuum et Civis hujus urbis, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munita, Cujus Corpus die 14 Ejusdem mensis et anni Solito Exequiarum ritu prius ad Ecclesiam nostram Parochialem delatus, persolutio dein ibi præcibus Suffragiis Consuetis et Missâ celebratâ a me infra Parocho (…) est ad Ecclesiam Collegiatam et parochialem Sti petri junioris hujus urbis, ibique (…) in Coemeterio eidem Ecclesiæ contiguo sepultum fuit (i 354)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 24.)
Anno Domini 1774 die 12. Novembris in Parochia ad Stum Laurentium Ecclesiæ Cathedralis Argentinensis mortua est Maria Margaretha Gruem uxor Superstitis Danielis Reimboldi Friderici Civis hujatis, annos 60 Circiter nata Sacramentis Pœnitentiæ, Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita Cujus Corpus die 14 Novembris ejusdem anni â Rdo Dno Streicher Summi Chori Præbendario et ejusdem Ecclesiæ Parocho huc delatum a me infra scripto in Cœmeterio huic Ecclesiæ Contiguo Sepultum fuit (i 15)

Daniel Raimbaud Friderici, ancien secrétaire à la Chambre des Quinze, meurt le 15 février 1778.

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 79)
Anno Domini 1778 Die 15. Mensis Februarÿ mortuus des Daniel Renoldus Friderici, Ancien Secrétaire de la chambre des Quinze, viduus Dnæ Mariæ Margaritæ Greuhm, Sacramentis Pœnitentiæ, Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et Die 16 ejusdem Mensis et Anni sepultus est in cœmeterio Parochiæ nostræ consueto (i 42)


Enfants

Le capitaine Raimbaut Friderici meurt célibataire à Strasbourg le 29 brumaire IX (20 novembre 1800)

Décès, Strasbourg, hôpitaux (n° 41)
Du 29° jour du mois de Brumaire l’an neuf de la République française. Acte de décès de Reinbold Friderici, décédé aujourd’hui à trois heures du matin à l’hospice civil de cette ville, âgé de 73 ans, Capitaine des Invalides, non marié, né en cette ville, fils légitime de feu Daniel Reinbold Friderici, Employé de la ville, et de feûe Susanne Greuhm, domiciliés en cette ville [in margine :] Retention d’urine (i 14)

Marie Louise Friderici, fille naturelle de Louis Raimbaut Friderici, sous lieutenant au régiment de Bavière, et de Marie Elisabeth Kutz, tous deux de Strasbourg, est baptisée à Bischheim le 17 janvier 1764

Baptême, Bischheim (cath. p. 33)
Hodie 17 Mensis januarÿ anni 1764 a me infra scripto parocho in bischen baptizata est Maria Ludovica Friderici, filia (pro ut infra scripta jurata obstetrix Helena Schmitt commorans in Bischen ex delaratione matris sibi in partus doloribus facta, nobis sub fide officÿ sui retulit) Ludovici Reinpoldi Friderici oriundi Argentinæ subcenturionis sub Regimine Bavariæ et Mariæ Elisabethæ Kutz etiam Argentinensis, nata eodem die eiusdem Mensis et anni, patrinus fuit Georgius Schmitt ludimoderator in Bischen et Matrina Anna Maria Kutz vidua defuncti joannis stöhr, civis olim Argentinæ (i 18)

L’enfant meurt à Strasbourg le 11 octobre suivant

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 77-v)
Anno 1764 die vero 11 Octobris, obiit maria ludovica baptisata die 17 Januarii hujus anni in bischheim prope saum filia Ludovici Reinardÿ friderici, argentinensis et mariæ elisabethæ Kutz etiam argentinensis amborum solutorum dieque sequenti a me infra scripto sepulta in solito cæmeterio (i 79)

Sa sœur et unique héritière Louise Friderici déclare la succession

1800 (23 frimaire 9), Strasbourg 2 (14), Not. Knobloch n° 547
Procès verbal d’inventaire, est comparue la Cit. Louise Friderici fille majeure laquelle a déclaré qu’après le decès de Reinbold Friderici vivant Capitaine des jnvalides demeurant a Strasbourg son frere non marié Etant arivé le 29 brumaire dernier comme seule et unique héritière d’iceluy elle n’auroit fait procéder a aucun inventaire de Biens attendu qu’il n’a rien délaissé ni en meubles qu’immeuble qu’au Contraire ledit défunt n’ayant pu avoir sa pension du Gouvernement il se voyait obligé de vendre le peu qu’il avoit pour subsister un certain tems et a la fin reduit d’entrer à l’hospice civil de cette ville ou il est mort agé de 73 ans
Supplément d’inventaire 563 du 21 nivose, le Gouvernement doit pour Pension 410 fr
Enregistrement, acp 76 F° 100 du 24 frimaire 9

Marguerite Susanne Friderici

Actrice de la troupe de Charles Théophile Döbbelin, elle meurt à Magdebourg le 16 octobre 1787 à l’âge de 52 ans et cinq mois (voir le Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace, 1968, p. 38, mis en ligne sur Gallica), ce qui autorise de l’identifier avec la fille de Daniel Raimbaut Friderici. Marguerite Susanne Friderici déclarait être la mère de Frédérique Neuhoff qui a épousé en 1762 à Mayence le susdit Döbbelin et déclarait être née en 1745 à Paris de François de Klinglin.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.