66, près l’Homme de fer
Près l’Homme de fer n° 66 – VI 463 (Blondel), N 751 (cadastre)
Maître d’ouvrage François Hilbert, 1746
Maison à l’Homme de fer (zum eisernen Mann, 1770), derrière la Petite boucherie entre l’escalier aux Tilleuls et le Petit pont de pierre – démolie en 1841
La maison à l’Homme de fer occupe la partie droite de l’image. On notera que la statue ne se trouve pas ou plus sur le bâtiment éponyme (image B.N.U, Numistral)
La Ville bâtit en 1711 une boutique de 16 pieds de long et 8 pieds de large le long du Fossé des Tanneurs en aval de la fontaine, face à la montée aux Tilleuls pour la louer à l’arquebusier Chrétien Trincks moyennant 7 livres 10 sols. Chrétien Trincks qui n’a pas assez de place pour tous ses outils obtient en 1725 que la Ville construise un nouveau bâtiment dont il paiera un loyer de 25 livres. Il fait construire en 1727 un bûcher dans un recoin où les soldats font leurs besoins. La Ville construit en 1738 devant la maison une boutique pour le passementier Jean Daniel Schœner. Chrétien Trincks qui ne paie plus son loyer à cause de ses mauvaises affaires est remplacé en 1738 par l’arquebusier François Hilbert qui se propose en 1744 d’acheter le bâtiment dont il est locataire. La vente est passée le 22 juin 1744, suivie de celle des deux boutiques adjacentes le 8 octobre 1745. François Hilbert qui a l’intention de remplacer la maison, les deux boutiques et le bûcher par un nouveau bâtiment est autorisé en février 1746 à enclore un nouveau terrain de 224 pieds carrés. Il emprunte au même moment une somme pour régler la nouvelle construction. Il est autorisé en 1770 à modifier les croisées du deuxième étage à condition de supprimer l’encorbellement. La nouvelle maison porte l’enseigne à l’Homme de fer dans les inventaires dressés en 1770 et en 1772 lors de la faillite de François Hilbert. La maison a alors toujours une avance vers le fossé. Elle comprend en 1783 quatre boutiques, quatre poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une cave voûtée. Les héritiers du négociant Jean Daniel Sold qui l’avait acquise en 1773 lors de la faillite la vendent en 1785 au ceinturier François Antoine Laroche. Elle passe en 1819 à son fils doreur aussi appelé François Antoine Laroche. La Ville l’achète et la fait démolir en 1841 pour réunir le sol à la voie publique.
Le bâtiment se trouve devant le canal, à gauche du bâtiment en U (Plan-relief de 1727, Musée historique)
Bâtiment agrandi sur le plan Blondel (1765, parcelle 463)
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (f) : à gauche la face sud vers le fossé à l’arrière du bâtiment, à deux fenêtres par niveau, à droite la face orientale dont le rez-de-chaussée comprend une porte, deux fenêtres, une autre porte et trois arcades, chacun des deux étages huit fenêtres, comme le montre la gravure. La toiture a deux étages de lucarnes. Un bâtiment est adossé à la face nord. L’arrière (1-2) du bâtiment donne dans la cour A (Fossé des Tanneurs). La face nord et le bâtiment qui y est adossé sont représentés en (9-10-11).
La maison porte d’abord le n° 66, près l’Homme de fer.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, plan, îlot 47 (Musée des Plans-relief)
septembre 2021
Sommaire
Cadastre – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires (1711 à 1841) ou locataires (l). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Ville de Strasbourg | ||
1711 | l | Chrétien Trincks, arquebusier, et (1710) Marie Salomé Winter – luthériens |
1744 | v | François Hilbert, arquebusier, et (1738) Madeleine Schenckbecher – catholiques |
1773 | adj | Jean Daniel Sold, négociant, célibataire († 1783) – luthérien |
1785 | v | François Antoine Laroche, ceinturier, et (1772) Marguerite Elisabeth Bitterolff – catholiques |
1819 | h | François Antoine Laroche, doreur, et (1802) Marie Madeleine Graff |
1840 | v | Ville de Strasbourg |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1783
(1765, Liste Blondel) IV 463, au Sr Hilbert
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Sold, 12 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 751, Laroche, François Antoine – maison, sol, 1 are / barré
Locations
1761, Armand Prosper de Bergeret, chanoine
1738-1744, François Hilbert (futur propriétaire)
1773, François Hilbert (ancien propriétaire)
1780, François Antoine Laroche, ceinturier (futur propriétaire)
Livres des communaux
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 676
Les loyers qu’établissent les Préposés au bâtiment sont portés dans le registre.
Christian Trinckßen, der büchßenmacher, soll Von einem /:neüen Hauß und:/ 16 schuh lang und 8. schuhe breiten Gädlein, welches Gemeine Statt Ihme unterhalb des Allmend bronnens beÿ der Kuppelinder Steeg bawen laßen, Jahrs auff Matthiæ und laut Prot: de 1711. f : 203 a° 1713. I.mo, 7 lb 10 ß ([corrigé en] 25 lb – 27 lb 10 ß) in das Künfftige L. Prot. 1725 fol: 184. 25 lb. d. 1727. I.mo
jetzt Frantz Hilpert auf Mich. 27 lb 10 ß Prot: 1740. fol: 76
(Quittungen 1713-1728)
Ferner soll Er von einem 75. quadrat schuh Großen Allmend winckel an obiger behaußung, Jahrs auf Martini und laut Prot: de 1727. fol. 219-b anno 1728. I.mo,1 lb
(Quittungen 1728-1741)
Neuzb fol 182-b
1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 182-b
Le loyer s’éteint quand la Ville vend le bâtiment à François Hilbert.
alzb. 676
Frantz Hilpert, soll von einem neuen Hauß und Gädlein welches gemeine Statt Ihme unterhalb des Allmend Bronnens beÿ der Kuppelinder Steeg bauen laßen Jahrs af Michaelis, 27 lb 10 ß
Nota daß der 75 quadrat schuh Großer winckel an obige behaußung Zu einer hütt auch unter die 27. lb 10 ß begrffen seÿnd
(Quittungen 1741-1744)
Dießen Hauß und Zugehörd ist Frantz Hilpert L. Prot. de A° 1744. fol. 15. Verkaufft worden
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
L’arquebusier Chrétien Trincks demande que la Ville bâtisse une boutique le long du Fossé des Tanneurs en aval de la fontaine, face à la montée aux Tilleuls. Les chefs de chantier qui ont visité les lieux estiment qu’on peut y bâtir une boutique de 16 pieds de long et 8 pieds de large pour cent florins. Les préposés demandent de s’accorder sur le loyer avant de construire la boutique.
(197-v) Mittwochs den 14. Octobris 1711 – Christian Trincks pt° eines Gädlins
Christian Trincks, der Büchßenmacher, ersucht MGhh. underthänig Ihme ein Gädlein an den Gerber Graben unterhalb dem brunnen gegen der Kuppenlinder Steeg Zu bawen Zu laßen, der Statt Werckmeister berichten, daß mann diesen platz bereits Hiebevor Zu erbawung eines gädleins besichtiget, es Könnte dieses Gädlein 16. schuhe lang und 8. schuhe breit gebawen werden, und würde 100. fl. Zu bawen costen. Erk. Soll Zuvorderist der Zinnß regulirt, las dann gebawen werden.
Chrétien Trincks accepte de régler un loyer de 7 livres 10 sols. Il demande que la boutique comprenne aussi un petit poêle, ce que les préposés refusent.
(f° 203) Dienstags den 27. Octobris 1711 – Christian Trincksen dem Büchßenmacher würdt ein gädlein gebawen
Christian Trinckßen, dem Büchßenmacher, ist angezeigt worden, daß MGHh. Ihme ein Gädlein unterhalb des Allmend brunnens an den Gerber Graben ohnfern des Kuppenlinder Steegs 16. schuhe lang und 8. schuhe breit bawen laßen wolte, wann er 7. lb 10 ß d Zinnß auff Matthiæ jährlichen darvon abzurichten sich erklären würde, welches Er Zuthun Versprochen hatt, bate darbeÿ Ihme auch ein Stübel daran Zubawen. Erk. würd das begehren abgelaint.
1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Chrétien Trincks déclare ne pas avoir la place pour tous ses outils. Il demande que la Ville construise un petit bâtiment pour y mettre ses machines à percer et à étirer. Les préposés chargent le chef des travaux de faire un devis. Chrétien Trincks accepte de payer un loyer de 25 livres pour le nouveau bâtiment qui remplacera l’ancien.
(f° 135) Dienstags den 20. Martÿ 1725 – Mr Christian Trincks wegen Gädleins
Meister Christian Trincks der Büchßenmacher ersucht MGHh Unterthänig, Weilen sein gädel an dem Graben beÿ der Kleinen Metzig, so Er dem Pfenningthurn mit 7 lb 10 ß Verzinßet, so Klein, daß er sein Geschirr nicht alles darinn haben, noch sein Handtwerckh leicht darinn treiben Könne, jhme noch ein Kleiner Gebäwel an dieses Gädlein machen Zulaßen, Worinnen er einen bohr und Ziehbanckh haben möge. Erkant, Augenschein
(f° 144-v) Donnerstags den 19. Ejusd. [Apr: 1725] – Mr Christian Trincks wegen Gädleins
Hierauf examinirten Mghhn Mr. Christian Trincks ohnfern dem Kuppellinder Steeg liegendes : vnd Gemeiner Statt mit 7. lb 10 ß d Verzinßliches Büchßenmacher : Gädlein, welcher daßelne vergrößern vnd Zu Seinem Handwerck bequemer gebawen haben will. Erk. ut ante [MGHh zu bedacht genommen].
(f° 146-v) Dienstags den 24. Ejusd. [Aprilis 1725] – Mr Christian Trincks wegen Gädleins
Wegen eingenommenen Augenscheins vor Meister Christian Trincksen des Büchsenmachers ohnfern dem Kuppellinder Steeg beÿ der Eulen liegenden Gädleins, welcher solches, vergrößert gemacht haben will, ist Erkand, Solle Herrn Mollinger, der Statt Lohner, einen Deuis machen, wie hoch solches wohl möchte Zustehen kommen, da dann solches examinirt und nach guthbefinden das begehrte werckstellig gemacht werden.
(f° 182) Dienstags den 11. Sept. 1725 – Mr Christian Trincksen betr.
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Statt Lohner, producirt einen Aufriß, wie Christian Trincksen, des Büchsenmachers Häußlein gegen der verzinßung könte gebawen werden. Erk. beliebt, und solle Trincksen beschickt Ihme 25. lb d. Zinß gefordert, deßen antwort Notirt und als dann wann es gebawen sein wird, der Zinß regulirt werden.
(f° 184) Dienstags den 18. Ejusdem [Sept. 1725] – Mr Christian Trincksen Gädlein betreffend
Wegen eingenommenen Augenscheins vor dem Gädlein so vor Christian Trincksen solle gebawen werden, ist Erkand, weilen Christian Trincksen Hievon 50 fl. Zinß Zugeben Verspricht, als solle das newe nach dem vorgelegten aufriß gebawen, das alte aber anderwärtlich gebraucht werden.
(f° 188) Dienstags den 25. Sept. 1725 – Mr Christian Trincksen Gädlein
Hierauf seind die Obere: Baw Herren vnd Herren dreÿ Zu Christian Trincksen des Büchsenmachers ohnfern der Kuppellinder Steg liegendes Gädlein gefahren, vnd haben examinirt ob nicht das alte wann das newe gebawen und anderwärtich verlühen werden.
1726, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Chrétien Trincks demande quelle somme il doit régler pour le nouveau bâtiment. Les préposés s’en tiennent à la somme convenue de 25 livres ou 50 florins
(f° 6) Dienstags den 22. Ejusd. [Jan. 1726] – Christian Trincksen wegen Haußzinßes
Meister Christian Christian Trincksen, der Büchßenmacher, will vernehmen, was Er Künfftighin von Seinem beÿ der Kuppellinder Steg liegender vnd von Gemeiner Statt newerbawten Häußlein Ane Zinnß bezahlen solle.
Erk. bleibt beÿ dem geforderten 50 gulden, und solle bis nechst Kommende Martini mit Ihme abgerechnet werden, was Er dieses Häußleins halben und Seines Zuvor gehabten Gädlein ane Zinß werde Zubezahlen haben.
1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
L’arquebusier Chrétien Trincks fait remarquer qu’il y a près de sa nouvelle boutique près du Hibou un recoin où les soldats de la garde et d’autres font leurs besoins. Il demande l’autorisation d’y construire un bûcher qui abriterait son bois et lui épargnerait les mauvaises odeurs. Les préposés se rendent sur place et autorisent de clore un terrain de 75 pieds carrés et de le couvrir d’un toit en tuiles moyennant un loyer annuel d’une livre à condition qu’il serve seulement de bûcher. Ils passeut outre l’opposition du cordonnier Frédéric Notter qui craint que les soldats ne se rapprochent de son logement.
(f° 217) Dienstags den 14. Ejusd. [Octobris 1727] – Christian Trincksen wegen bawens
Christian Trincksen der Büchsenmacher, laßt durch Seine haußfraw berichten, daß an Ihrem ohnfern der Eulen new erbawten und Gemeiner Statt verzinßlichen Häußlein ein Winckel sich befindet, wo die Soldaten von der wacht und andere leuthe s.v. Ihre nothurfft verrichten, bittet zugleich daß Ihnen ein Klein gemächlein möchte dahien gebawen werden, damit Sie den winter durch etwas ane Brennholtz verwahren vnd von dem üblen geruch befreÿet sein Könten. Erk. wird auch ein Augenschein einzunehmen beliebt.
(f° 218-v) Donnerstags den 16. Ejusdem. [Octobris 1727] – wurden nachfolgende augenschein eingenommen als Christian Trincksen
Christian Trincksen des Büchsenmachers Von dem Pfenningthurn in Lehnung Habenden Hauß beÿm Steinern brückel am Gerbergraben, welcher gebetten, einen Hinden an ged. Hauß befindlichen 75. quadat schuhe großen Allmendtwinckel mit diehlen Zuschlagen, und jhme solchen Zu einer Holtzhütt Zukommen Zulaßen.
(f° 219-v) Dienstags den 21. Ejusdem. [Octobris 1727] – Christian Trincksen wegen bawens
Auf eingenommenen Augenschein an Christian Trincksen des Büchsenmachers von dem Pfenningthurn in Lehnung Habenden Hauß beÿm Steinern bruck am Gerbergraben liegenden Behaußung, ist ohneracht Mr Friderich Notter, der Schuhmacher, sich höchstens opponirt, vorgebend daß wann Trincksen in Seinem begehren willfarth wird, jedermann sich auf seine Seite begeben, und Seine nothurfft daselbst verrichten würde, da Er dann wegen üblen geruchs in Seiner wohnung nicht wohl bleiben Könte, Erkand worden, daß der verlangte 75. Quadrat schuh Große Allmend winckel mit dielen Zugemacht, und ein Ziegeldach darüber gebawen, Trincksen auch Jährlichen vnd a° 1728. auf Martini Zum erstenmahl j. lb d Zinß davon geben, solchen platz auch anderster nicht als vor ein Holtzhauß gebrauchen, und nicht anderwärtlich verlehnt werden solle.
1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Le maître des rentes Bernard Eisentraut expose que Chrétien Trincks a omis de régler deux loyers annuels de 26 livres malgré ses mises en demeure. Chrétien Trincks répond que ses affaires marchent mal. Le maître des rentes accorde un délai jusqu’à la Saint-Michel et demande des garants dans la quinzaine.
Statt hauß am Gerbergraben – Christian Trinckßen, Johann Daniel Schöner, Caspar Pfister, Frantz Hilbert
(f° 33-v) Dienstags den 10. Ejusdem [Junÿ] – Christian Trinckßen
Herr Bernhard Eisentraut der Zinßmeister Klagt contra Christian Trinckßen den Büchßenmacher, daß selbiger Von dem Laut Statt Zinßbuch fol: 676. umb 26. lb in Lehnung Habenden Hauß am Gerbergraben, auf Mathiæ Letzthin bereits Zweÿ Zins schuldig worden, die er alles anmahnens ohngeachtet Von jhme nicht haben Kan, begehrt außweißung Ob er das Hauß nicht anderwehrts Verlehnen solle. Trinckß Zugegen sagt er Habe Vielen Läuffen in Vorrath gekaufft, der meinung etwas daran Zu profitiren, die aber anietzo Keinen abgang, und er auch sonsten nicht Viel Zuverdienen hat, Verspricht jedoch sobald möglich die Zahlung Zuthun. Erkant, wird Beklagtem biß nächst Künfftigen Michaelis Zeit Zu Bezahlung der Extantzen gegeben, wofern er Zwischen Hier und instehenden Joh. Baptistæ tag genusgsame Caution dafür stellen wird, in entsteh: oder Unterlaßung deßen aber solle selbiger das Hauß Raumen.
Le passementier Jean Daniel Schœner demande que la Ville construise une boutique devant la maison qu’habite Chrétien Trincks. Les préposés ordonnent de construire deux boutiques dont l’une sera louée à Schœner. Pour que le jour ne soit paa occulté, la porte et la fenêtre de la maison louée à Chrétien Trincks seront interverties, la porte s’ouvrira désormais vers le petit pont.
(f° 42-v) Donnerstag den 24. Ejusdem [Junÿ 1738] – Johann Daniel Schöner
seind folgende Augenschein eingenommen worden.
Am Steinern Brückel am Gerbergraben, auf Ansuchen Johann Daniel Schöners des Paßmentirers, welcher gebetten jhme fornen an Christian Trinckßen des Büchßenmachers bewohnenden Statthauß ein gädlein Zubauen,, und umb ein Leÿdentlichen Zinß Zuverlehnen, der Platz Vom Brückel biß am Trinckßen Hauß befindet sich 24. Lang, und Könte etwan 9 schuhe breit werden. Erkannt sollen Zweÿ Gädlein dahin gebauen, und das fordere davon Schönern Verlehnt werden, und damit Trinckßen Hauß des tags Halben Kein schaden Leÿde, alle die anietzo auf der seithen stehende Thür Verändern vnd ferner in die Wand gegen dem Brückel gemacht, und das allda befindliche fenster auf sie seith wo anietzo die Thür ist Versetzt werden.
Le maître des rentes propose de remplacer le locataire insolvable Chrétien Trincks par l’arquebusier Gaspard Pfister.
(f° 50) Dienstags den 12 Ejusdem [Augusti 1738] – Caspar Pfister
Herr Bernhard Eisentraut der Zinßmeister proponirt, daß er Gelegenheit Habe, das von Christian Trinckßen dem Büchßenmacher bewohnte Statthauß am Gerbergraben, maßen derselbe nicht mehr im standt den Zinß davon Zubezahlen, an Caspar Pfister dem Büchßenmacher auf dreÿ jahr Von nächstkünfftigem Michaelis Anfangend, gegen 55 fl. jährlichen Zinß Zuverlehnen, wann Mhh. Ihren Consens darzu geben wollen. Erkannt fiat.
François Hilbert qui habite désormais la maison qu’occupait Chrétien Trincks demande de faire des réparations à la maison et de réduire la taille de son creuset pour avoir assez de place pour un soufflet. Les préposés se chargent des réparations mais le locataire devra régler lui-même les dépenses pour ses outils.
(f° 64-v) Dienstags den 7. Octobris 1738. – Frantz Hilbert
Frantz Hilbert der Büchßenmacher, welcher Von Christian Trinckßen dem Büchßenmacher bewohnte Statthauß am Gerbergraben bißher in Lehnung gehabte Hauß am Gerbergraben Von Herrn Zinßmeister gelühen bittet die fenster, und was sonsten nöthig, repariren, wie auch die Eß umb die Helffte Kleiner machen Zulaßen, damit er Platz habe einen Größer Blaßbalg Zulegen. Erkannt solle der Beständer ir Eß, so er selbige geändert haben will, selbsten machen, die übrige Nöthige reparationen aber Von der Statt gemacht werden.
1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
La maison est louée pour trois nouvelles années à François Hilbert qui présente pour garant le fondeur Pierre Ducland
(f° 76) Dienstags den 22. Novembris 1740 – Frantz Hilbert
Frantz Hilbert der Büchßenmacher bittet umb Neüe Lehnung des Haußes am Gerbergraben hinder der Kleinen Metzig, weilen seine gehabte dreÿjährige Lehnung auf Letztern Michaelis Zu ende gegangen, stellt Zum Bürgen Pierre Duclans den Burger und Gießer allhier welcher auch die Bürgschafft Zuübernehmen Versprochen. Erkannt wird ihme wieder eine dreÿjährige Lehnung Von jüngstern Michaelis an, umb den Vorigen Zinß der 55. fl. gegeben, und wird der Bürg angenommen welcher sich nebst dem beständter Hieher Eigenhändig Underschrieben [unterzeichnet] Frantz Hilberth, Pierre Ducland
1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Nouveau bail pour un loyer de 27 livres 10 sols à condition que le locataire se charge d’entretenir les fenêtres, les fourneaux, les serrures et les clés. Son garant est le marchand de vins François Schenckbecher.
(f° 135) Dienstags den 12. Ejusdem [Novembris 1743.] – Frantz Hilpert
Frantz Hilpert der Büchßenmacher bittet um Neüe Lehnung über das Hauß, am Gerbergraben, hinder der Kleinen Metzig, an dem Kuppelinder steeg, worvon er Laut Statt inßbuch fol. 182-b 27. lb 10 ß Zinß Zahlt.
Erkannt wird ihme ein Neüe Lehnung auf dreÿ jahr Gegeben, mit dem beding, daß er den Nemlichen Zinß der 27. lb 10 ß Alle jahr Ordentlich abrichten, Anbeÿ die Fenster, den Offen, die schlößer und schlüßel an den Thüren währender Lehnung auf seinen Kosten Unterhalten solle, so er Versprochen.
(f° 136) Dienstags den 19. Novembris 1743 – Frantz Hilpert
Frantz Hilpert der Büchßenmacher stellet wegen der am 12. huius erhaltenen Neüen Lehnung über das Hauß am Gerbergraben, Hinder der Kleinen Metzig am Kuppellinder steeg Zum bürgen Frantz Schenckbecher den Kieffer und Weinhändler allhier, welcher die bürgschafft übernommen, und sich nebst dem Beständter in dem Broüillon eigenhändig Unterschrieben.
1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
François Hilbert se propose d’acheter la maison qu’il tient à bail. Les préposés le renvoient aux Quinze. Une mention marginale porte que les Quinze ont autorisé la vente le 9 mai 1744 pour une somme de 1 200 florins, la vente a lieu le 22 juin à la Chambre des Contrats
(f° 15) Mittwoch den 22. Aprilis 1744 – Frantz Hilbert
An dem Statthauß hinder der kleinen Metzig zwischen dem Kuppellinder steeg und dem steineren Brückel am Gerber Graben, welches Frantz Hilpert der Büchßenmacher Laut Statt inßbuch fol. 182-b 27. lb 10 ß Zinß des Jahrs in Lehnung hat, und sambt der daran gebawenen Hütt Von diehlen Zukauffen begehrt, Erkant solle durch Herrn Lohner und Werckmeister des Zimmerhoffs abgeschätzt und die Abschatzung für gnädige Herren die XV. gebracht werden.
[in margine :] Ist jhme L. Erk. d.. Hh. XV. Vom 9. Maÿ 1744. für eigen Kaufflich erlaßen worden um 1200 fl. mit den anhang daß er die Stattgraben maur so weit sein gebäu gehet, und daroben stehet, unterhalten sole. Verschrieben in d. Contractstub d. 22. Junÿ 1744.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
Décision des Quinze, dans un registre endommagé
(p. 325) Sambstag d. 2. May 1744 – Frantz Hilpert pt° Erkauffung einer Behaußung von der Statt
Römer nôe Frantz Hilpert b. und buchsenmachers prod. vnderth. Mem/ Erk. vid. infra pag. 338.
(p. 338) [-]tag d. 9. May 1744. – [-] und Verordnt, daß durch den [-] Werckmeister des Zimmerhofs, [-]en abgeschatzet, und der Abschatzung [-] Herrn dießen Verkauff nicht [-] wollen, für Mghh. die XV. ge[-]lle, welches auch Eod. befolgten[-] schrifftlich Zu Mgg. protocoll [-] aus welcher ersichtlich daß [-] dem Steinernen brückel [-] Klein Lädlein so der Statt Zu[-]den gegen der Kleinen Metzig [-]d, hinden auff den [-]behaußung 31. schuh lang [-]bt einen Kleinen holtz[-] stehet Einen stock mit [-] neben herumb mit diehlen [-] 8. schuh lang und breit [-]n dem Gerbergrab[-]
1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
François Hilbert propose d’acheter les deux boutiques à côté de sa maison pour avoir assez de place pour loger ses enfants et ses employés. L’une est louée au passementier Jean Daniel Schœner pour 4 livres 10 sols, l’autre au tailleur Jean Christophe Spring pour 7 livres. Les préposés visitent les lieux. Le passementier fait observer que le boutique lui sert à gagner sa vie. François Hilbert pourrait obtenir un terrain vers la Petite boucherie. Une nouvelle visite a lieu en présence du préteur royal
(f° 117) Sambstags den 11. Ejusdem [Septembris 1745] seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Frantz Hilbert Ca. Johann Daniel Schöner und Joh: Christoph Spring
An Frantz Hilbert dem Büchßenmacher Hauß am steineren Brückel hinder der kleinen Metzig, welcher Mhh. gebetten die daran gelegene der Statt Zugehörde Zweÿ gädlein Gegen dem brückel, deren eines Johann Daniel Schöner dem Paßmentirer um 7. lb 10 ß und das Andere Johann Christoph Spring dem schneider um 7. lb. & jährlichen Zinß Verlühen, Zukauffen Zugeben, gleichwie jhme das Häußlein auch Verkaufft worden, Vorgebend dießes Haüßlein wäre so klein, daß er Keinen Platz darinn Habe, seine Kinder und Gesind Zulogiren.
Johann Daniel Schöner Hingegen Batte gantz Inständig, jhme dießes gädelein in welchem er seine Kundschafft und Nahrung hat, nicht zu entziehen, worauf Hilberten bedeutet worden, daß Wan jhme auf der Andern seithen seines Haußes, gegen d. Kleinen Metzig noch etwas Allmendt Könte Laßen Zukommen sein Häußlein darmit Zuerweitern, wormit jhme aber nicht Gedienet ware, Indeme er, wann ihme in seinem begehren Willfahrt wurde, auß seinem jetzigen Laden oder Werckstatt eine stuben Zumachen, und die Werckstatt in die suchende Gädlein Zuerlegen gedencket. Erkant, weilen des Herrn Prætoris Regÿ Excell. dießen Hilbert durch Herrn Siberrad recomendieren Laßen, als solle derselbe ersucht werden, den augenschein selbst einzunehmen.
(f° 121) Sambstags den 18. Ejusdem [Septembris 1745.] – Frantz Hilbert
Deßgleichen ist in des Herrn Prætoris Regÿ gegenwahrt nochmahliger Augenschein eingenommen worden an Frantz Hilbert des Büchßenmachers Hauß am Steinern Brückel hinder der Kleinen Metzig und denen daran Befindlichen Zweÿ Gädlein, welche Hilbert Zukauffen begehrt. Erkannt, An gnädige Herren die XV. Verwießen,
L’assesseur des Quinze Zorn de Bulach rapporte les propos du préteur royal qui estime que les boutiques que les Préposés au bâtiment ont bâties pourraient être vendues au prix de 600 florins établi par le chef des travaux et le chef de chantier. De nouvelles boutiques seront construites pour les anciens locataires.
(f° 124) Dienstags den 5. Ejusdem [Octobris 1745.] – Frantz Hilbert, Joh: Daniel Schoner
Frantz Hilbert der Büchßenmacher Bittet nochmahlen jhme die an seinem Hauß hinder der kleinen Metzig am Gerbergreban stehende Zweÿ Gädlein, welche Johann Daniel Schöner der Paßmentirer und Johann Christoph Spring der schneider in Lehnung haben, Käufflich Zuüberlaßen, Herr XV. Von Bulach berichtet, daß Herr Prætor Regius dießer sach halben mit jhme geredet und gesagt, daß weilen dieße Gädlein auß Erkantnus der Ober Bauherren gebauen worden und Von Kleiner Wichtigkeit seÿnd, dieselbe auch Ohne die sach Vor die Herren XV. Zubringen, wohl Könten Verkaufft werden. Herr Prætor Regius Habe solch durch den Herrn Lohner und Werckmeister abschätzen laßen, welche Sie auf 600 fl. æstimirt und seÿe seine meinung besagte Gädlein um sothanen Anschlag Hilberten Käufflich Zuüberlaßen, und Schöner und Springer Andere Gädlein dargegen Zubauen.
Erkant, werden die Zweÿ Gädlein quæstionis Frantz Hilberten um gemeldete 600 fl. für eigen Verkaufft, und solle für Schöner, welcher noch Zweÿ Jahr lehnung hat, ein ander Gädlein neben Johann Michael Mercken des grempen Häußlein jenseiths der straß gegen dem Blauen Bauren Gebauen, und wann es fertig, der Zinß regulirt werden, Indeßen Aber Hilbert ihme solang in dem jetzigen Gädlein Laßen, biß das andere gebauen seÿn wird.
[in margine :] Verschrieben in der Contract Stub den 8. 8.bris 1745.
1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
François Hilbert qui a l’intention de remplacer la maison, les deux boutiques et le bûcher par un nouveau bâtiment demande l’autorisation d’enclore un nouveau terrain de 224 pieds carrés. Il demande en outre de déplacer la boutique du revendeur Philippe Hermann pour l’aligner avec son bâtiment. Les préposés le lui accordent moyennant paiement de 24 livres, ce qu’il accepte.
(f° 7) Donnerstag den 3. Februarÿ 1746. – Frantz Hilbert
An Frantz Hilberts des Buchsenmachers Hauß welcher sowohl das Hauß, als auch die in Vorigem Jahr ihme Verkauffte Zweÿ Gädlein fornen und die Holtzhütt hinden daran, alles am Gerbergraben beÿm steinern Brückel gelegen, abzubrechen, und in ein Gebäud Zubringen willens, und Mghh. um erlaubnus gebetten noch etwas weniges auf das Allmend Zufahren, welches des Werckmeisters abmeß: und außrechnung nach 224. quadrat schuhe außmacht, mit dem erbieten, das Von der Statt erbaute und an Philipp Hermann den Grempen Verlühene Gädlein auf seinen Kosten, seinem Hauß Zugleich Hervor Zurucken.
Erkant Gegen erlag 24. lb für ein und alle mahl Zubezahlen Willfahrt, so er acceptiret und die angesetzte 24. lb. d auch gleich erlegt.
1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
L’arquebusier François Hilbert est autorisé à modifier les croisées du deuxième étage à condition de supprimer l’encorbellement et de peindre la maison.
(f° 22) Dienstags den 22. Maÿ 1770. – Frantz Hilbert
Frantz Hilbert den büchsenschiffter wird erlaubt an seinem hauß in der Kinderspielgaß auff dem zweÿten Stockwerck einen Creutzstock zu verändern unter dem beding daß er die außladung am hauß hinwegmachen und das hauß anstreichen solle.
Description de la maison
- 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre boutiques, quatre poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Place de l’homme de fer
nouveau N° / ancien N° : 16 / 66
Laroche
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois bon état
(Légende)
Cadastre
La maison est inscrite au tableau indicatif mais ne figure ni sur le plan ni dans la matrice
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue près l’homme de Fer p. 161
66
Prop. Laroche, François, Fondeur – Marechaux
Loc. Schlitzer, Zacharie, Doreur – Echasse
Relevé d’actes
Chrétien Trincks devient locataire de la maison communale, voir plus haut.
Fils du maçon Chrétien Trincks à Oederan près de Dresde en Saxe, l’arquebusier Chrétien Trincks achète le droit de bourgeoisie en 1709 en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1709, 3° Livre de bourgeoisie p. 1275
Christian Trinck, der büchßenmacher V. Ederen auß Sachßen, weÿl. Christian Trincks gew: Maurers daselbst hint. sohn, erkaufft d. burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß w. beÿ E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. 1. Martÿ.
Il épouse à domicile sans proclamation en 1710 Marie Salomé Winter, fille du garde bois Jean Jacques Winter
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 143)
1710. Mittwochs den 8. Januarÿ seind auf Erlaubnus deß Regirenden Herrn Ammeisters Herrligk. ohne vorhergehende außruffung privatim Zu hauß eingesegnet worden Christian Trincks, der ledige Büchßenmacher Gesell, weiland Christoph Trincks des gewesenen Maur meisters Zu Edem ohnweit Dreßden in sachßen hinderlaßener ehelicher Sohn Vnd Jfr. Maria Salome weiland H Johann Jacob Winders gewesenen Hagmeisters allhier v. fr. Mariæ Elisabethæ geborner Nößelin hinderlaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Christian Trincks als hochg Zeitter, Maria Salome Winterin als hocht derin (i 148)
Chrétien Trincks devient tributaire le 4 mars 1710.
1720, Registres annuels de la Taille (VII 1213) f° 248-v
Schmidt. Christian Trincks. Jur. 4. Mart. 1710. – dt. 29. may.
Les inspecteurs arquebusiers font grief à plusieurs ouvriers dont Chrétien Trincks de travailler comme des maîtres alors qu’il n’en ont pas qualité.
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 200) Sambstags den 16. Aug. 1710. S. noîe geschwornen Schawer der Büchßenmacher erscheint Johann Bad. et cons. Cit. per sched. Christoph Matthis Erhart, Philippe Payet, le nommé Finé, N. Longuedet, wie auch Christian Trings die Büchßenmacher, klagen daß Selbige, die noch keine Meister seÿen, vnd zu der Meisterschafft nicht gehören, sich größerer freÿheit anmassen alß ehrliche Meister, auch gar ihre nahmen auff die Läuff vnd Schloß stehen laßen, als bitten Principales Ihnen solches Zu inhibiren. K. Citati præsentes mögen Zu ihrer Verantworttung deputationen, wohl leiden. S. weilen dieselbe ihre nahmen, auch auff frembde arbeit stehen laßen, alß bitet wie vor. Erk gebettene Deputation willfahrt. Obere Handtwerck Hhn.
(f° 208-v) Sambstags den 23. Augusti 1710. Saltzm. noîe E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ersch. H. Johann Bader, bittet unterthänig vmb gn. communication deß q.tra die stümbler ergangenen bescheid. Erk. willfahrt.
Chrétien Trincks apparaît souvent dans les registres du corps des serruriers dans des affaires qui l’opposent à d’autres arquebusiers
Les arquebusiers portent devant les Quinze leurs griefs contre Chrétien Trincks qui fabrique des serrures sans les soumettre à une inspection malgré leurs mises en garde répétées. Le défendeur se prévaut d’un autre arquebusier qui ne fait pas non plus inspecter ses serrures et de dessins qu’aurait fait feu l’inspecteur Zacharie Zachmann. Les dénégations des différentes parties et le peu de preuves poussent la commission à ne pas statuer sur l’affaire mais les inspecteurs arquebusiers devront inspecter à plusieurs les serrures et tenir un registre.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
die Büchßenmacher C. Christian Trinx
(p. 94) Sambstag d. 14. Martÿ 1722 – die Büchßenmacher C. Christian Trinx
Iidem [Ober Handwerck Hh.] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, daß die geschworne Buchßenschawer Ca. Christian Trinx den Büchßenmacher geklagt, daß dieser seine Schloß die er Verfertige, nicht auff die Schaw kommen laßen, sondern noch darzu poche und trotze mit unterthäniger Bitt Ihne beÿ straaff des Articuls der 3. lb Zum Gehorsam anzuhalten, Ref. Expensis.
Vorauff Beklagert geantwortet, er Versichere hoch, daß Gegentheilig Vorgeben wieder alle wahrheit seÿe, habe anbeÿ umb Deputation gebetten und facta Relatione den Gegner abzuweißen, Ref. Exp.
Dißer Deputation seÿe willfahrt und beseßen worden, da vorgestanden Johann Kleÿbaum, Johann Friderich Störr Wilhelm Bader und Jacob Brion, welche nahmens der Meisterschafft beÿgefügt, daß sie den Beklagten Vielmahl gewarnet, er solle dem Articul nachgeleben, er thue es aber nicht, sondern beruffe sich auff einem andern Büchßenmacher, welcher auch Kein Schloß schawen laße, Wie dann Beklagter ein gewißes Buchßenschloß Verfertiget, welches Zwar innwendig und auch außwendig, oben an dem so genanten Stülben beÿ der Zinnpfann wie sonsten Gebräuchlich bezeichnet war, dabeÿ Vorgegeben, daß Zacharias Zachman geweßter Schawer so aber nunmehro gestorben, selbiges gezeichnet habe, so aber nicht waahr seÿe laut ged. Zachmanns coram Notario den 7. febr. 1721. gethaner Erklärung, so Jacob Brion Vorgelegt, Krafft deß. Zachmann declarirt, daß er das quæstionirte Buchßenschloß Keines weegs gezeichnet &
Worauff Beklagter ferner geantwortet er könne genug thun daß Zacharias Zachmann das quæstionirte Schloß so Ille Vorgewießen geschawet und gezeichnet habe, die Sach seÿe auch schon beÿ Hrn Räth und XXI. ausgemacht word., welches er schrifftlich erweißen wolle, In dem übrigen seÿe Brion selbsten der jenige welcher ohngeschawte waahr Verkaufft, wobeÿ er ein Büchßenschloß Vorgelegt, auff welchem ged. Brions nahmen gestochen, aber nicht schaumäßig gezeichnet war, Brion habe aber negirt daß er sothanes Schloß gemacht, mit Vermelten, es Könne ein jeder Ihme seinen nahmen auff ein Schloß stechen,
hierauff habe man denen parthen anbefohlen, so wohl deren Ordnung als auch die in dießer Sach ergangene handwercks bescheid vorzulegen, so auch geschehen. Was nun die Ordnung betreffe, so finde man daß nach denenselben dreÿ Schau meister und nicht nur einer jährlich erwöhlet würd, folglich auch Keine schaw vorgenommen werd. solle, alß in Gegensein aller, undt nicht durch einen allein, Wie beÿ dem heutigen Casu solle geschehen sein. Die Handwercks bescheid betr. so seÿe Bericht d. 15. Januarÿ 1721. beÿ der Meisterschafft erkant word. daß 2. Von denen Meistern beneben dem Zunftschreiber Zu Zacharias Zachmann gehen, das Schloß demselben Vorlegen undt von Ihm Vernehmen sollen, ob er solches gezeichnet oder nicht. Und nachdeme d. 20. Ejusd. des Zachmanns Deposition dahien gehend, Er Könne Meister Trinckßen gezeichnet haben & Abgeleßen worden, hat ged. Meisterschafft Erkandt, weilen Meister Brion nicht genugsam beweißen Kan, daß (p. 96) Meister Trincks das quæstionirte Schloß selbsten gezeichnet alß seye Trincks Von der anklag absolvirt, hingegen solle Brion die unkosten von ged. 15. und 20. Januarÿ entrichten, und fürther beÿ denen dem Schaw Articul angesetzten straaff Kein Meister macht habe allein die Schloßer auff den Schaw Zu Zeichnen.
In dem übrigen so haben Meister Trinx noch beÿgesetzt daß Zachmann undt Brion Zur Zeit alß das quæstionirte Schloß gezeichnet worden, Schau meister waren, Brion aber seÿe nicht hier sondern Zu Paris gewesen, allein er habe den Zachmann gefragt, Ob Er des Trinxen Schloß geschawet habe, worauff er aber mit Nein geactwortet.
auff seithen der Hh Depp. halte man davor daß die Kläger Ihre Klag beßer zu beweißen anzuweißen seÿen, maßen auff des Zachmanns gethane Zweÿmahlige differente Außaag Keine sondere Reflexion zu machen, undt seÿe man auch der meinung, daß künfftighien beÿ 10. lb straaff Kein Schaumeister allein die Schaw Vornehmen, und durch sie die Schawer ein ordentliches Schawregsiter, damit man jederweilen der Schaw halb genugsamen Bericht haben könne, gehalten werden solle, pt° der Gegen Klag so Trinx wider ged Brion geführet, Weilen selbige Zu Recht nicht erwießen, alß habe man auff seiten der Hh Depp. auch keine attention daran machen können, die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.
Chrétien Trincks demande communication d’une sentence contre les fourbisseurs rendue vingt ans plus tôt.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 171) Sambstag d. 13. Martÿ 1745 – Moss. nôe. Christian Trinx Buchßenmacher bitt comm. des A° 1720. oder 1721. erhaltenen bescheids Ca die Schwerdfeger pt° Verfertigung der Bajonetten. Erkannt, Willfahrt.
Chrétien Trincks meurt le 27 mai 1747 à l’âge de 66 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1714-1780, f° 100 n° 22)
1747. d. 27. Maji abends um 6. uhr starb Mstr Christian Trincks, Büchsenschiffter u. burger allhier, seines alters 66. jahr 1. monath. T. M. Joh: Jacob Graff, Pastor, der ihme Mont. seq. zu S Gallen parentirt [unterzeichnet] Simon Winter * Sem. als Verwandter, Johann Schäffer ams Verwander (i 101)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent un avis favorable pour admettre Salomé Winter, veuve de Chrétien Trincks, comme pensionnaire à l’hôpital.
1748, Conseillers et XXI (1 R 231)
(p. 74) Sambstags d. 22. Junÿ 1748 – weÿl. Christian Trincks Ehefrau wird ad dies vitæ in den Hospital recipirt
Roemer n. Salome gebohrner Winterin weÿl. Christian Trincks gewesenen burgers und buchsenmachers hinterlaßener Wittib producirt unterthäniges Memoriale und bitten sambt beÿl. sub Littis a. biß e. inclusivé um gnädige aufnahm in dem merhen Hospital. Erkandt wird die Implorantin an die Hochverordnete Hh. Pflegere deß mehrern Hospital Zur aufnahm und lebtägiger Verpflegung Verwießen. Depp. H. Rathh. Teutsch, H. Rathh. Adam.
La Ville de Strasbourg vend à l’arquebusier François Hilbert une petite maison et une cabane en planches sises entre la montée aux Tilleuls et le Petit pont de pierre moyennant 600 livres, à charge d’entretenir le mur qui longe la maison
1744 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 345
im Nahmen Löbl. Stadt Straßburg S.T. H. XV Friedrich Kornmann als Oberbauherr, H. Nicolaus Wilhelm Anstett E.E. großen Raths alten beÿsitzers und dreÿer des Pfenningthurns und H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer Ober Secretarÿ daselbst
in gegensein Frantz Hilbert des buchßenmachers, zufolg Gnädigen H. der XV. Erkantnus von 9. maÿ jüngst
ein häußlein und hoffstatt samt einer daran gebauenen hütte von dielen allhier hinder der kleinen metzig zwischen dem Kuppelinder steeg und dem steinern brückel am gerbergraben, einseit neben einem gemeiner Stadt gehörigen gädlein, anderseit und vornen das Allmend, hinten auff den gerbergraben stoßend und einen überhang über die Maur habend – der käuffer ist schuldig die maur so weit das hauß und hütt gehet auf seine costen zu unterhalten – um 600 pfund
Fils de Joseph Hilbert arquebusier en Moravie (à Vienne dans le contrat de mariage), François Hilbert épouse en 1738 Madeleine Schenckbecher, fille d’un marchand d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1738 (6.9.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 62
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Frantz Hilbert, dem ledigen Büchßenmacher und burger allhier Zu Straßburg, des Ehren Vorachtbahren H Joseph Hilbert, des Büchßenmachers Zu Wien und der Ehren und Tugendbegabten Frauen Eva gebohrner Röckenzainin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Magdalenä Schenckbecherin, weÿland des Wohl Ehrengeachten H Sebastian Schenckbechers, gewesenen Handelsmanns Zu Oberehenheim mit auch Weÿland der Ehren und Tugendbegabten Frauen Margaretha gebohrner Bürckelin ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil
Geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 6. Septembris Anno 1738. [unterzeichnet] Frantz Hilberth als hochzeiter, Maria magdalena schenckbecherin als hochzetherin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 53)
Hodie die 22. Mensis Septembris anni 1738 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt honestus adolescens Franciscus hilbert professione suâ armorum opifex oriundus ex marschrein* in Moravia et pudica virgo Magdalena Schenckbecherin oriunda ex Civitate obernenneheimens diœcesis Argentinensis (signé) frantz Hilberth, Magdalena schenckbecherin (i 30)
La Ville de Strasbourg vend deux boutiques adossées à sa maison moyennant 300 livres
1745 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 715-v
im namen der hoch verordneten Ober Bauherren S.T. H. XV. Friedrich Kornmann H. Johannes Silberrad dreÿer des Pfenningthurns und H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des Obersecretarÿ daselbst (…) namens gemeiner stadt Straßburg
in gegensein Frantz Hilpert des buchßenmachers [unterzeichnet] hilberth
zweÿ an einander stoßende gädlein samt deren hoffstätten und zugehörde, hinten der Kleinen Metzig gegen der gastbehausung zum blauen bauren über, einseit ist ein eck am Allmend, anderseit neben dem käuffer selbst, hinten auff den Rindshäutergraben – um 300 pfund
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher hypothèquent la maison et les deux boutiques au profit de Jean Philippe Dorsner, receveur adjoint de Saint-Nicolas-aux-Ondes pour en régler les frais de construction
1746 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 138
Frantz Hilpert der büchßenmacher und Magdalena geb. Schenckbecherin mit beÿstand ihres vatters bruders Frantz Schenckbecher des weinhändler und ihres vetters Joseph Anthoni des tabachändlers
in gegensein des Stiffts Sti Nicolai in undis Schaffneÿ Substituti H. Lt. Johann Philipp Dorßner – zu bauung hiernach beschriebener behausung schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt, zweÿ gädlein und eine hütt hinter der kleinen metzig zwischen dem Kuppelinder: Steeg und dem steinern brückel am gerbergraben, ein und anderseit wie auch vornen am Allmend, hinten auff den gerbergraben – als ein theils am 22. Junÿ 1744 theils am 18. 8.bris 1745 erkaufftes guth
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher hypothèquent la maison derrière la Petite boucherie entre l’escalier aux Tilleuls et le Petit pont de pierre au profit de la veuve du marchand Jean Daniel Diebold
1746 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 721
Frantz Hilbert der büchßenmacher und Magdalena geb. Schenckbecherin mit beÿstand ihres vatters bruders H. Frantz Schenckbecher des weinhändlers und ihres vettern Joseph Anthoni des tabachändlers
in gegensein H. Johann Daniel Städel des banquier als mandatarÿ Fr. Catharinæ Salome geb. Andreßin weÿl. H. Johann Daniel Diebold des handelsmanns wittib – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt deren zugehörden und rechten hinder der kleinen Metzig zwischen dem Kuppelinder steeg und dem steinernen brückel am Gerbergraben, ein und anderseit wie auch vornen am Allmend, hinten auff dem Gerbergraben
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher hypothèquent la maison au profit de juriste Chrétien Louis Nicolai
1754 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 503-v
Frantz Hilbert des büchßenmacher und Magdalena geb. Schenckbecherin mit beÿstand H. Busch und H Schott beede E.E. kleinen raths beÿsitzer
in gegensein H. Christian Ludwig Nicolai J. Cti und E. E. kleinen raths referendari – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt samt deren zugehörden und rechten hinter der kleinen metzig zwischen der Kuppelinder steeg und dem steineren brückel am gerbergraben, ein und anderseit wie auch vornen am Allmend, hinten den Gerbergraben
L’armurier François Hilbert loue une partie de la maison au chanoine Armand Prosper de Bergeret
1761 (2. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 106)
Bail de 4 années qui ont commencé a la St Michel 29. sept. dernier – Sr François hilbert armurier
à Messire Armand Prospere de Bergeret, Chanoine de l’Insigne Eglise collegiale de St Pierre le Jeune
Sçavoir tous les appartemens du Second étage de la maison dud. Sr Hilbert au fossé des tanneurs consistant en quatre pièces, Sçavoir deux chambres et deux poeles encore une cuisine plus une chambre dans la mansarde pour le domestique, un grenier pour le bois et une place séparée dans la Cave – moyennant un loyer annuel de 230 livres
(charges, clauses et conditions) 6. le preneur convertira en cuisine la chambre qui servoit cy devant a cet usage et à l’expiration du Bail il ne fera qu’enlever l’Evier et blanchir ladite cuisine, le tout à ses frais
7. le bailleur ayant une pensionnaire qui couche dans la chambre a main gauche elle y restera jusqu’a ce qu’elle quitte sa pension chez le Sr hilbert, à condition neanmois qu’elle n’occupera ladite chambre que pour y coucher s’y habiller ou autres besoins
10. si le locataire de la maison canoniale du Sr Bailleur venoit à la quiter avant l’echeance du présente bail ledit Sr preneur poura sortir de l’appartement que le Sr hilbert vient de luy louer
Le corps des arquebusiers porte devant les Quinze le litige qui l’oppose à François Hilbert quant au nombre d’apprentis qu’il est autorisé à prendre. Les Quinze refusent de statuer.
1767, Protocole des Quinze (2 R 178) registre détérioré
E. E. Meisterschafft der Büchsenmacher contra Frantz Hilbert
(p. 142) Sambstags d. 28 Martii 1767 – Fröerisen nôe E. E. Meisterschafft der Büchsenmacher allhier Obermr. cit. Frantz Hilbert der burger und Büchsenmacher prod. unterth. Implorations schrifft junctis petitis, sampt beÿl. N° 1 bitt Deput. Obsterrieth bitt Cop. et T. O. obt.
(p. 180) Sambstags d. 11. Aprilis 1767 – Fröerisen nôe E. E. Meisterschafft der Büchsenmacher in aîs ctra Frantz Hilbert auch in aîs productum vom 28. Martii und bitt Deput. Osterrieth prod. unth. Exceptiones juncto petito et submissione bitt gleichfalls Deput. Erk. Deputatio.
(p. 424) Sambstags d. 19. Septembris 1767
Bescheid. Sambstags d. 2.ten Maÿ 1767. In Sachen E. E. Meisterschafft der Büchsenmacher Obermr. Implorantin ane einem, entgegen und Contra Frantz Hilbert dem burger und Büchsenmacher Imploraten am andern theil. Auf prod. unt. Imp. schrift mit beÿl. Sub N° 1 junctis petitis Implorirender Meisterschafft einen artickel Zu ertheilen, durch welchen die anzahl derer Gesellen, so jeder Meister halten darf, auf 4. bestimmet werde, desgleichen auch anzubefehlen, daß jeder frembde gesell so anhero kommet, vom alttesten bis zu dem jüngsten meister umb arbeit schauen laßen solle, wie nicht weniger jedem meister, so 4 gesellen hat, zu untersagen, keine gesellen Zu Verschreiben, er gäbe dann einem seiner 2. gesellen Zuvor abschied, damit die auf 4 gesellen gesetzte anzahl durch verschribene gesellen nicht könne übertreffen werden, idq. ob contestationem ref. exp. Übergenene Exceptiones sampt beÿgefügtem bitte den Imploranten nomine quo agit mit seinem wiederrechtlichen begehren puncto der zu bestimmenden Gesellen anzahl und der verschreibung derselben ab: und Zu ruhe zu verweißen, ref. exp: puncto der gesellen umbfrag umb arbeit aber unß überlaßend. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen ist der Hh. Depp: abgelegten relation nach Erkanndt, daß die Parthen mit ihrem begehren, wie solches formirt, außer Gericht und Recht zu setzen seÿen, idque compensatis expensis.
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher hypothèquent la maison au profit de Marguerite Lodi de Hœnheim, pour laquelle accepte sa mère.
1769 (4.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
Obligation – furent presens François Hilbert Bourgeois armurier de cette ville y demeurant Et Madeleine Schenckbecher sa femme qu’il autorise à l’Effet de ce qui suit et en outre assistée de Jean Kohlmann Potier et Mathias Schenckbecher Etudiant, Ses parens (reconnaisent devoir)
à Dlle anne marguerite Lodi majeure d’ans demeurante à Hoenheim, pour laquelle Barbe Herl sa mere femme d’Ignace Lodi cy présente stipule et accepte la somme de 1000 livres tournois
hypothèque, une maison Scituée en cette ville proche le fossé des tanneurs beym Steinern Brückel, La rue de part et d’autre et par derrière led. fossé (…) chargée de 5500 livres de capitaux
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher font dresser un inventaire de leur biens mobiliers à remetttre à leurs créanciers, dans leur maison appelée à l’Homme de fer, sise près du Petit pont. L’actif s’élève à 2 689 livres, le passif à 5 923 livres
1770 (26.5.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 438
Inventarium über Herrn Frantz Hilbert, des Büchsenschifters und Fraun Magdalenæ, gebohrner Schenckbecherin, beeder Eheleuthe und Burger alhier Zu Straßburg dermalen besitzende Mobiliar Vermögenschafft, wie solche unter dem heutigen Dato auf begehren beeder Eheleuthe um den Belauf davon ihrer Creditorschafft darweisen zu können (…) Straßburg den 26.ten May 1770.
In einer alhier zu Straßburg am steinern Brückel gelegenen Zum eisernen Mann genanten hieher eigenthümlich gehörige behaußung hat sich befunden wie folgt
Sa. haußraths 401, Sa. Werckzeugs Zur Büchsenschifter Profession gehörig 299, Sa. Waaren der Büchsenschifter Profession abhangend 1184, Sa. Faß und Bütten 6, Sa. Silbers 12, Sa. Gold und dergleichen Geschmeids 60, Sa. Activ Schulden 726, Summa summarum 2689 lb
Nota. Des Eigenthum an einer am sogenanten steinern Brückel ohnfern des alten Weinmarckts gelegener behaußung, bleibt mit solcher darauf stehenden Hypothec so in 8 Articul 3908. lb belaufft, darum ausgesetzt, weil dißorts nur die frage von der Mobiliar Mass movirt worden
Passiv Schulden 11.826 fl. oder 5923 lb, In Vergleichung, Nachstand 3223 lb
François Hilbert et Madeleine Schenckbecher font dresser un inventaire de leur biens, la femme pour obtenir le bénéfice de cession, le mari pour être reconnu failli. L’inventaire est dressé dans leur maison à l’enseigne de l’Homme de fer qui a une avance vers le fossé. Les justificatifs montrent que la maison a coûté 5 000 livres ; elle est estimée à 4 500 livres. La masse propre à la femme s’élève à 444 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 4 798 livres, le passif de 9 381 livres.
1772 (2.11.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) n° 507
Inventarium über Herrn Frantz Hilbert des Büchsenmachers und Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrne Schenckbecherin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft, wie auch dagegen zu bezalen stehende Passiv Schulden, auffgericht im Jahr 1772. – die Ehefrau hiebeÿ mit Herrn Georg Albrecht Hagen dem Handelsmann verbeiständet, wegen des abhandenen Schuldenlasts, das beneficium Cessionis et jus prælationis, der Ehemann aber das flebile beneficium Cessionis bonorum gerichtl. Zu erlangen gemüßiget ist (…) So beschehen Strasburg auf Montag den 2. Novembris 1772.
In einer alhie Zu Straßburg oben am Platz beÿm steinern Brückel gelegener Zum eisernen Mann geschildeten hieher eigenthümlich gehörigen behausung hat sich befunden, wie folgt.
Eigenthum an einer Behausung. Näml. i. Behausung und Hoffstatt sambt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßburg hinter der Kleinen Metzig zwischen dem Kuppel Linder Steeg und der steinern bruck am Gerber Graben, also vornen und beederseiths am Allmend, und hinten mit einem Überhang oder Ober Gebäu auf den Gerber oder Rindshäutergraben stosend. Diese Behausung cum appertinentiis ist außer denen darauf versichert stehenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien gegen männigl. freÿ leedig eigen und obwol dieselbe mit dem Ankauf des Platzes neu auf zu erbauen erprobl. der über aller glaubhafft gefertigter auch hiebeÿ vorgewiesenen verzeichnus über 5000. lb. d. zustehen gekommen, Er wird doch, für solche als freÿ ledig und eigen hier ohnpræjudicirl. nur angesetzt und ausgeworfen 4500 lb. Über den von löbl. Stadt Zur hoffstatt Kauffweis überkommenen Platz, besag. 2. in alhies. C C Stub errichtete und auf Pergament ausgefertigte Kauffbrief de datis 22. Junii 1744 und 8.ten 8.bris 1745. Sodann I. von löbl. Stadt Pfenningthurn über die Zalung für die Erlaubnus Zum Überhang in den Gerber Graben sub dato 8. Februarÿ 1746. ertheilte Quittung.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Hier stehet anzumercken, daß die beede Ehe persohnen ihr in dem Ehe Contract §° 3.tio vor unverändert vorbehalten Einbringen nicht inventiren laßen, Es hat aber die Ehefrau um von dem Ihrigen den beweiß Zu führen hiebeÿ denjenigen Vermögens Schein zum Grund gelegt, den Ihro unterm 19. Augusti 1738.von der Gerichtsbarkeit zu Ober Ehenheim ertheilt und Zu Überkommung des alhiesigen burger Rechts beÿ E: E: großen Rath ahier producirt worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrau unveränderten Vermögens, Sa. Kleidung 3 Sa. Schuld 37, Sa. Ergäntzung 404, Summa summarum 444 lb.
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unverändert und die theilbare haabschafft unter einer Maß als dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. haußraths 183, Sa. Werckzeuge zur Büchsenschifter Profession gehörig 11, Sa. der waar zur Büchsenschifter Profession gehörig 54, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 49, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 4500, Summa summarum 4798 lb – Schulden 9381 lb, In Vergleichung 4382 lb
Zweiffelhaft und verlohrene Schulden 1385 lb
François Hilbert devient échevin en 1750. Il renonce à ses fonctions en 1772 (suite à sa faillite)
1750 Conseillers et XXI (1 R 233) – Schöffen. Schmidt, H. Frantz Hilbert. 167.
1772 Conseillers et XXI (1 R 255) – Frantz Hilbert des büchsenschiffters resignation auf sein beÿ E. E. Zunft der schmid bißher getragenes schöffen Ambt wird Verzeichnet. 376.
Marie Jeanne et Marie Elisabeth Hilbert font dresser un état de leur mobilier qu’elles louent à leur père François Hilbert pour qu’il en garnisse son logement près de la Petite boucherie.
1773 (30.10.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 550
Designatio Verschiedene hausräthliche Effecten, welche Jungfrauen Mariæ Johannæ und Mariæ Elisabethæ Hilbertin, Herrn Frantz Hilbert des buchsenschäfters und burgers alhier ehelichen großjährigen töchtern, aus ihrem Verdienst nach und nach angeschaft, in Gemeinschafft eigenthümlich gehörig
Summa 303 lb. (…) daß Sie beede Jungfrauen Comparentinen alle solche vorbeschriebene haußräthliche Effecten ihrem gebliebten Vater, dem auch Eingangs ermelten Herrn Frantz Hilbert dem buchsenschäfter und burger dahier wie ane geschäft, darum in Lehnung übergeben und entlassen hätten, damit derselbe in der überhaupt in Lehnung übernommenen behausung an der kleinen Metzig befindliche Zimmer garniren und verlehnen könne (um) 24 gulden
Auf Sambstags den 30.ten Octobris 1773.
Le négociant Jean Daniel Sold acquiert la maison par adjudication judiciaire le 15 avril 1773 (voir la référence à son inventaire ci-dessous). Il la loue à son ancien propriétaire François Hilbert, à l’exception des boutiques louées à des artisans.
1777 (8.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1062) n° 23
Sr Jean Daniel Sold negociant, bail pour tous le temps que le Sr comparant vivra
au Sr François Hilpert maître armurier et Madeleine Scheinbecher assitée de Mathias Scheinbecher clerc du diocese de Strasbourg et François Langenbacher maître relieur (si lat. hilbert)
la maison et dépendances a luy appartenante en cette ville située vis à vis le quay des tanneurs aupres du pont dit Steinerbrückel dont il s’est rendu adjudicataire sans en rien excepter que les trois petites boutiques qui sont actuellement occupées par un barbier un ferblantier et un cordonnier – moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois
Jean Daniel Sold loue la maison au ceinturier François Antoine Laroche
1780 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 369
Erschienen H. Johann Daniel Soldt, der Burger und Handelsmann allhier
in gegensein H. Franz Antoni La Roche des Gürtlers und burgers dahier
entlehnt, die dem H. Verlehner eigenthümlich zuständige ane der steinernen Brück nächst dem Gerbergraben beÿ der kleinen Metzig gelegene gantze Behausung, nichts davon als die dreÿ nebeneinander vorfindige gegen Faudelischer behausung stehende boutiquen außgenohmen, als die keinen theil dieses Lehnung ausmachen, Und ist diese Lehenung auff neun nacheinander folgende Jahren vestgesetzt und geschloßen worden, auf instehenden Michaelis tag ihren anfang zu nehmen – um einen Jahrs Zinß von 288 gulden
(…) 2. soll die Küchen hinten der grosen boutique, wozu das kleine darneben gelegenen Cabinet gezogen worden, auff gemeine Kösten dergestalt eingerichtet werden, daß der Entlehner das nöthige Zu seiner profession gehörig vollbringen kan
Le marchand Jean Daniel Sold meurt célibataire à l’âge de 80 ans le 3 octobre 1783. Il est échevin chez les Maréchaux depuis 1765.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1772-1788 p. 124 n° 246)
Im Jahr 1783 Freÿtag den 3. Octobris Vormittag um Zehn Uhren starb Alters blödigkeiten Herr Johann Daniel Sold, der Handelsmann und burger allhier, ledigen Stands, derselbe ward gebohren den 26. Aprilis im Jahr 1703 und hat also in dieser Welt gelebt 80 Jahr, fünf Monate und sieben Täge. Seine Eltern waren weiland Herr Georg Wilhelm Sold, gewesener Handelsmann und burger allhier und Frau Barbara gebohrne Lichtenbergerin. An dem darauf folgenden Sonntag als den 5. Octobris wurde sein entseelter Leichnam beÿ einer von dem unterschriebenen Pfarrer gehaltenen Leichenrede, auf dem Gottesacker Sanctæ Helenæ Christlich begraben (i 127)
1765 Conseillers et XXI (1 R 248) – H. Joh: Daniel Sold der burger und handelßmann Wird Schöff beÿ E. E. Zunfft der Schmid und schwört. 274.
L’inventaire de ses biens est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les experts estiment la maison derrière la Petite boucherie à la somme de 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 9 508 livres, le passif à 10 029 livres. L’inventaire comprend un état des loyers encaissés.
1783 (4. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) n° 1211
Inventarium über Weiland Johann Daniel Sold, des gewesenen ledigen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1783.
[Première page fragmentaire] nach dessen am 3.ten des letzt ver[wichenen] Octobermonats dießer Zu Ende laufenden 17[83.ten] Jahrs [genomm]enen töd[lichen hin]tritt hie zeitlichen Zurückgelaßen hat (…) So geschehen alhier zu Straßburg an einer an der Fischmarckt gegen der Lungengaß über gelegenen hieher gehörigen und hernach beschriebener behausung, auf Dinstag [-] et sequentibus im Jahr 1783.
Der selig Verstorbene hat per Testamentum in scriptis Clausum zu seinen Erben Verlaßen. 1.mo Jungfrau Mariam Salomeam Soldin des Erblaßers leibliche Schwester in den ersten dritten Stammtheil. 2.do Frau Mariam Barbaram Ottoin gebohrne Ottin weiland H Joh: Philipp Otto, des gewesenen Kiefers und Burgers alhier hinterlaßene Wittwe des Defuncti Schwester tochter, in den Zweiten dritten Stammteil, so unter Assistentz S.T. Joh: Friderich Reisers des Vornehmen Handelsmanns und burgers hieselbst diesem Verlaßenschaft Geschäfft abgewartet und 3.tio H Johann Gottfried Renner, den ledigen hiesig Verburgerten Juwelierer, Jungfr. Mariam Barbaram Rennerin und Frau Annam Dorotheam Schillingin gebohrne Rennerin, H. Karl Friderich August Schilling des hiesig Verburgerten handelßmanns Ehefrau, alle diese drei Geschwistrige, als des see. Verstorbenen, ebenfallsige Schwester Kinder, Zugleichen teilen in den übrigen und letzten dritten Stammteil seiner gesamten Erb: und Verlaßenschaft.
Welche sämtliche vorherbenandte Erben und Zwar Jgf. Maria Salome Soldin, Jgfr. Maria Barbara Rennerin und fr. Dorothe Schillingin unter Verbeistandung S.T. Herrn Joh: Friderich Lobstein Notarii publici und berühmten Practici auch burgers alhier, diesem Successions geschäfft in Person beigewohnet.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der vordern Wohnstuben auf dem I. Stock, In dem Schlafzimmer, In der Kuchen, Im Hausöhren auf den 1.ten Stock, In der hintern Stube auf dem ersten Stock, In der hintern Stubkammer auf dem 1.sten Stock, In der undern Wohnstuben auf dem 2. Stock, Im Haußöhren auf dem 2. Stock, Im Kasten daselbst, Auf der Druckenei, Im Keller
Eigenthum ane Reeben Avenheimer Banns
Eigenthum an Häusern. Erstl. eine Behausung, Hoffstatt, Höffl. und Gumpbronnen nebst allen deren übrigen Gebäuden an dem Fischmarckt (…)
It. eine Behausung samt Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Strasb. hinter der kleinen Metzig an der steinernen bruck am Gerbergraben, Vornen und beederseits am Allmend und hinten auf den Gerbergraben stosend, so ausser denen darauf haftenden hernach eingetragenen passiv Kapitalien, sonsten gegen männiglich frei ledig eigen und durch schon gemelten Löbl. Stadt Strasb. Hh. Werckleute laut Abschatzung Zeduls von obigem dato gewürdiget pro 2000 fl. oder 1000 lb. Dieserwegen ist Vorhanden ein teutscher pergam. Ganth Kauffbrieff, aus welchem ersichtlich wie der Verstorbene sel. solche behausung aus Frantz Hilbert des buchsenmachers u. bgrs. alh. falliments Massa an sich gebracht sub dato 15. Aprilis 1773.
Waaren zum Eisenhandel gehörig
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift des von dem selig. Verstorbenen unterm 9. Aprilis 1781. verschlossen auffgerichteten Testaments. Abschrift des Hinterlegungs-Akts so von H. Notario Tobias Schumacher über Vorheriges testament am 9. Aprilis 1781. passirt worden. Abschrift des Eröfnungs Akts, so über obiges Testament und Zwar den 8. Octobris 1783. Vorgegangen.
Sa. Haußraths 109, Sa. Waaren Zum Eisenhandel 1227, Sa. Weins und Faß 155, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 44. Sa. Golds u. gdl. Geschmeids 21, Sa. Baarschaft 961, Sa. Kapitalien und Schulden 2875, Sa. Eigenthums an Reeben 212, Sa. Eigenthums an häusern 2900, Summa summarum 9508 lb – Schulden 10.029, Compensando 521 lb – Zweiffelhaffte und für verlohren geachtete Capitalien 6610 lb
Abschatzung Vom 15.ten Novembris 1783. Auf begerrn Weÿland Herr johannes Danjel Sold dem gewesenen Handelsmann ist Eine behausung alhie in der statt Straßburg auf dem fischmarck gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt straburg am gerber graben, beÿ der steinern bruck gelegen, Einseÿts neben dem allmend, anderer seÿts neben johann Georg Zicks dem Mehlman, und Hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier boutiquen, ferner in Vier stuben Zweÿ Küchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breÿdzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wmstr. Götz Wmstr.
Rechnung enthaltend Alles dasjenige, was Notarius Philipp Ludwig Übersaal als von Seite, Eines Ehrsamen Grosen Raths ernannter Curator weiland Herrn Johann Daniel Sold des hannßen Eisenhändlers und burgers alhier Zu Straßburg seel. eingenommen und hingegen wieder ausgegeben hat. (…)
1783. Septembris. 27. Zahlte Hr Frantz Antoni Laroche, der Gürtler und Burger alhier an Haus Zinns Von der Behausung am Gerbergraben gelegen pro quartali Johannis Baptistæ 1783 gerechnet, 24 fl.
30. entrichtete Meister Frantz Michael Seÿler, der Spengler de Laden zinns in bemelter behausung pro quartali Michaelis 1783
Octobris. 6. hr Frantz Niclaus Monricus der Chirurgus alhier, an Hauszinns, so er vor das quartal Johannis Baptistæ 1783 schuldig verblieben 10 fl.
Les héritiers de Jean Daniel Sold vendent la maison à son locataire François Antoine Laroche : vente provisoire devant notaire et acte passé à la Chambre des Contrats moyennant 3 000 livres.
1785 (4. Augstm.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) Joint au n° 1211 du 4 nov. 1793
persönlich erschienen 1° Frau Maria Barbara Ottoin gebohrne Ottin, weil. H. Joh: Philipp Otto, des gewesenen Kiefers, Weinhändlers und Burgers hieselbst hinterbliebene Wittwe, unter verbeistandung H. Philipp Jakob Otto ihres leiblichen H. Sohns, 2. Herr Heinrich Joseph Wengler, Notarius publicus juratus et Practicus auch burger alhier als obrigkeitlich bestellter Curator H. Johann Gottfried Renner, des ledigen großjährigen Goldarbeiters und hiesigen burgers, 3.tio Jungfer Maria Barbara Rennerin, die hiesige mehrjährige Burgerin und 4. Anna Dorothea Schillingin gebohrne Rennerin, H. Karl Friderich August Schilling des hiesig Verburgerten handelßmanns Ehegattin, und Zwar beede letztere unter Assistentz S.T. Herrn Joh: Friderich Lobstein, Notarii publici et Practici auch burgers alhier,(…) alle vier aber haben als weil. Joh: Daniel Sold, des gewesenen Handelsmanns und burgers dahier und auch Weil. Jungfrau Mariä Salome Soldin, ihres respe. Oncle und Tante theils mittelst testament und theils ohntestirt hinterlassene Erben
in gegensein H. Frantz Anton Laroche, des burgers und Gürtlers alhier (…) unter dem ausdrucklochen Vorbehalt E. E.Grosen Raths alhier Retification und Confirmation interims weise verkauft
eine Behausung und Hoffstatt, samt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch allen dem was Wand, band, Neid und Nagelvest ist, auch den darin befindlichen Öffen, überhaupt aber, so, wie er der Käufer es bisher in Mieth gehabt, gelegen alhier Zu Strasburg bei der steinernen bruck am Gerbergraben, Vornen und einseits am Allmend, anderseit neben der kleinen Metzig und hinten auf erwähnten Graben stosend, so ausser 2500 Gulden (und 1040 gulden) passiv Kapitalien – um 2060 Gulden – So geschehen alhier zu Straßburg auf Donnerstag den 4. des Augstmonats im Jahr 1785.
1785 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 344-v
Fr. Maria Barbara Ottoin geb. Ottin weÿl. Johann Philipp Otto des kieffers weinhändlers wittib weÿl. H. Philipp Jacob Otto ihres leiblichen sohns, H. Heinrich Joseph Wengler notarius publicus juratus ac practicus als gerichtlich bestellter curator Johann Gottfried Renner des ledig großjährigen goldarbeiters, Jungfer Maria Barbara Rennerin großjährige burgerin, Fr. Anna Dorothea Schillingin geb. Rennerin H. Carl Friedrich Schilling des handelsmanns ehegattin unter assistentz H. Johann Friedrich Lobstein notarii publici jurati ac practici
in gegensein H. Frantz Antoni Laroche des gürtlers – in gefolg interims verschreibung vom 4. dieses vor H. Not. Lichtenberger errichtet
eine behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch allen darinnen wand bend niet und nagelvest denen gesamten öffen (…) wie er käuffer dieselbe seit einigen jahren in mieth gehabt und annoch miethweiß zu genießen hätte beÿ der steineren bruck am Gerbergraben, einseit und vornen Allmend, anderseit neben der kleinen Metzig, hinten auff besagten graben – denen verkäuffern aus ihres oncle weÿl. H. Johann Jacob Sold gewesten handelsmanns zweÿ dritten theil und der übrige dritte theil in auch weÿl. Jungfer Maria Salome Soldin ihrer tante Verlaßenschafft theils mittels letzten willens disposition theils ab intestato erblich zugefallen daran sie Fr. Ottoin 5 12. oder 15. 36.te theil, jedem vorgenannten Rennerischen dreÿ kindern und geschwistrigen 6. 36.te theil – um 6000 gulden
Fils du maître de langue François Antoine Laroche, le ceinturier François Antoine Laroche fait son apprentissage chez le ceinturier Jean Chrétien Haas de 1761 à 1764.
1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 105) Donnerstags d. 19. Februarÿ Anno 1761 – Eingeschriebener Lehrjung
Mr Johann Christian Haaß, der Gürtler und Burger allhier stehet vor und bitt, man wolle seinen Jungen Frantz Anthoni La Roche, Frantz Antoni Laroche des Sprachmeisters alhier ehelichen Sohn Zu Ihme auff Vier Jahr lang in die Lehr einschreiben, die Lehr fangt an d. 31. Martÿ 1760. und endiget sich auff bemelte Zeit 1764. der Lehrjung gibt kein Lehrgeld, leidet aber alle Unkosten, producirt anbeÿ Schein von denen beeden Hoch: und wohlverordneten Obern Handwercks Herren, de dato 31. Maÿ 1760.
(f° 142) Freÿtags d. 14. Septembris 1764 – Außgethaner Lehrjung
Mr Johann Christian Haaß, der Gürtler und Burger allhier, stehet vor und bittet, man wolle seinen geweßenen Lehrjungen Frantz Anthoni Laroche, Frantz Antoni Laroche, des Sprachmeisters allhier ehelichen Sohn von Ihme seiner Lzhrzeit halben austhun, selbige hat sich geendiget den 31. Martii 1764. sind beede Theil mit einander Zufrieden. Vide die Einschreibung vom 19.ten Februarÿ 1761. (T. 1 ß d)
1773, Registres annuels de la Taille (VII 1266) f° 397-v
Schmidt. Laroche François Ant. jun: 23. Sept. 1772. 2 lb 2 ß
Fils du libraire François Antoine Laroche, le ceinturier François Antoine Laroche épouse en 1772 Marguerite Elisabeth Bitterolff, fille du marchand farinier Joseph Bitterolff : contrat de mariage, célébration
1772 (11.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 343
Eheberedung – persönlich erschienen H. Frantz Anthoni Laroche, der Gürtler Mr. allhier, H. Frantz Anthoni Laroche, des bücherhändlers alhier ehelicher Sohn, unter assistentz deßelben so aber dermahlen allhier abweßend, anhero der Sohn dafür cavirt, als hochzeiter ane einem
und Jungfer Margaretha Elisabetha Pitterolffin, weilandt H. Joseph Petterolff, des gewesenen Meehlhänders und Burgers dahier seel. nachgelaßene tochter unter authorität H. Joseph Pitterolff, des ebenmäßigen Meehlhändlers und burgers dahier deren bruders und ohnentledigten vogts als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Freÿtag den 11. Septembris Anno 1772 [unterzeichnet] frantz andoni larosch, Margaretha Elisabetha Bitterolffin
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 95)
Hodie 22 Septembris anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscis Antonius Laroche *onarius solutis filius legitimus Francisci Antoni Laroche librarii et civis hujatis et Catharinæ Schneider conjugum in parochia ad st petrum seniorem hujatem commorans et Margaretha Elisabetha Bitterolff soluta fila legitima defuncti Josephi Bitterolff mercatoris et ciuis hujatis dum viveret et Mariæ Magdalenæ Niessin superstitis ejus viduæ in nostra parochia (signé) frantz andoni laroch, Margaritha Elisabetha bitterolffin (i 99)
Les Quinze autorisent le 8 février 1772 le corps des ceinturiers à recevoir François Antoine Laroche maître bien qu’il n’ait pas fait ses années d’épreuve faute d’avoir trouvé un maître qui l’embauche.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
Frantz Anthoni Laroche Ca. E.E. Meisterschafft der Gürtler
(p. 50) Sambstags den 8. Februarii 1772 – Idem [Wilhelm] nôe. Frantz Anthoni Laroche des ledigen gürtler gesellen von hier gebürtig Ca. E. E. Meisterschafft der gürtler allhier Obermr. producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 umb gnädige dispens von den muthjahren und admission Zum Meisterrecht. Claus nôe des Obermrs. beziehet sich auf gegentheilige beÿl. N° 1. und in gefolg derselben inhalts setzt gegenth. petitum Zu E: Gn. bitt aber refusionem expensarum. Wilhelm bitt ablesung und wie in producto.
Erkandt, wird der Implorant gegen ersetzung der Uncosten und erlag dreÿ pfund d halb löbl. Stadt, halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig, von Verarbeitung der Muthjahr dispensirt, sofort Zum Meisterrecht der Gürtler alhier aufgenommen.
1772, Gürtler Protocoll (XI 158)
Frantz Anthoni Laroche 3-b, 4, 4-b (Meisterstück), 7, 10 (bis), 10-b, 11 (bis), 11-b, 12-b (ter), 16-b, 17, 17-b, 18 (bis), 18-b, 19-b, 22, 22-b, 24 (bis), 24-b, 29, 29-b (bis), 33-b, 35 (bis)
François Antoine Laroche demande à être reçu maître bien qu’il n’ait pas fait ses années d’épreuve. L’assemblée le renvoie aux Quinze
(f° 3-v) Mittwoch den 22. Januarÿ 1772
Frantz Anthoni Laroche, der ledige Gürtler Gesell, von hier gebürtig, stehet vor und bittet, man wolle Ihn Zum meisterrecht admittiren, ohnnöthig zu haben die Muthjahr zu verarbeiten, maßen er schon vor einem Jahr alhie um Arbeit geschaut, aber Keine bekommen können.
Erkandt, weilen der von Gnädigen Herren denen Herren Fünffzehen E. E. Meisterschafft d. 5. Decembris 1673. ertheilte 9.t Articul klar vermög deßen jeeder Gesell der nicht eines hiesigen Meisters Sohn, ist, und allhier Meister Zu werden begehrt, Zweÿ Jahr Zuvor in leedigen Stand beÿ einem oder zween Meistern seine Zeit verarbeiten soll, solches aber von Imploranten biß dato nicht geschehen, sich aber hiebeÿ in der umbfrag geäußert, daß kein Meister Ihm Arbeit geben Könne, als ist derselbe in seinem begehren an Gnädige Herren die XV. verwißen worden, um beÿ hochdenenselben Dispensation solchen Articuls in Unterthänigkeit Zu sollicitiren.
Les ceinturiers enregistrent les droits dus pour les années d’épreuve et donnent à François Antoine Laroche le sujet de son chef d’œuvre qu’il fait chez Philippe Henri Kuntz
1772, Gürtler Protocoll (XI 158)
(f° 4) Montags den 10. Februarÿ 1772 – Frantz Anthoni Laroche, der ledige Gürtler Gesell, von hier gebürtig, stehet vor und producirt bescheid von Gnädigen H denen Herren XV. sub dato 8. hujus mensis & anni, vermög desen Er von denen Muthjahren gegen Erlag aller Kösten und 3. lb d halb löbl. Statt und halb E. E. Meisterschafft anfällig zu dispensiren seÿe, will solchem bescheid parition leisten, bittet dahero Ihne so gleich in die muthjahr einzuschreiben, und auch wieder daraus auszuthun.
Erkandt, willfahrt (Eingeschriebener in die Muthjahr 1 lb, Auflaggelt 19 ß, Ausgethaner aus denen Muthjahren 1 lb Auflaggelt 19 ß,, Dispensation 3 lb)
Eodem die stehet d.selbe ferner vor und bitt man wolle Ihme das Meisterstück aufgeben verfertigt solches beÿ Meister Philipp Heinrich Kuntz dem einen geschwornen.
Erkandt willfahrt, derselbe fangt solches an d. 7.ten Aprilis 1772 (Auflaggeld 16 ß, dt. auf Abschlag ales obigen 4 lb 10 ß, restiret 3 lb 1 ß, zusammen 7 lb 11 ß)
François Antoine Laroche fait dresser un état de sa fortune (pour devenir bourgeois)
1772 (10. 7.br), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Designatio Alles deßen was Mr Frantz Antoni Laroche der leedige Gürtler von hier gebürtig welcher beÿ Em. allhiesigem hochlöbl. Magistrat um das Burgerrecht in unterthänigkeit einzukommen willens ist eigenthümlich besitzen und in Vermögen hat
Summarischer Calculus, hausrath 121 lb, Werckzeug 258 lb, gold. rings 3 lb
François Antoine Laroche devient bourgeois le 23 septembre 1772 : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1772, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 67-v
Frantz Antoni Laroche der gürtler von hier gebürtig erhalt des burgerrecht von seiner Ehefrauen Margareth Elisabeth weÿl. Joseph Bitrolff gewesenen handelsmanns und burgers allhier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schmidt. Jur. eod. [23. 7.bris 1772]
(VI 286 bis, p. 408) Schmidt N° 30. den 17 7.bris 1772
Meister Frantz Anthon Laroche gürtler, Frantz Anthon Laroche Vormahlig. Sprach meister und Buchändlers alhier mit Cath. Schmitter ehel. erzeigter Sohn. Verlobt ane Weÿl. Joseph Bitterolff großen Meelhändlers und B: allhier Ehel. tochter. Seine scheine Zeig. daß Er Ehrl. geborhen Cath. Relig. geleistete Stadt Stall Caution, daß seine sponsa Stall gebühr in richtigkeit, und Er des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zur schmidt Vertröstet word.
Vermög Einem Von H: Johann Friderich Lobstein dem geschwornen Not. allhier unterm 11.ten dieses lauffend. Monaths und Jahrs errichteten und unterzogenen Summarisch. Calculo, hat der Impl. Ersicht gemacht waß deß. Vermög. Bestehe in Gutem Haußrath, worunter aber kein Kleyding und weißzeug begriffen ist und von H Roth dem geschwornen Käuffler Alhier angeschlagen word. p. 121. lb so dann ane werckzeug und gemachte waaren Zum gürtler handwerckh gehörig und von H. David Kuntz dem gürtler und b. Allhier Abgeschätzt vor 250. 12 ß 6 d so dann Eines gold. rings à 3. lb Zusammen aber 382 lb 12 ß 6 d. Worüber er den Eÿdt des wahren und ohnveränderten Eigenthumb abgelegt, und 100 lb beym B. Pcoll. Deponiret
Impl. bittet E: G: ihme a sponsa um den A: B: Schl. des burger rechts gnädig Zu Vertrösten.
Receptus a Sponsa vm den A: B: sch. Eod. die.
Fonctions auxquelles François Antoine Laroche est successivement élu
1774, Gürtler Protocoll (XI 158)
(f° 7) Montags den 5. Decembris 1774, als Untermeister erwählt
(f° 10) Mittwoch den 6. ehelich 1774, als Obermeister erwählt
(f° 11) Dienstag den26 Novembris 1776, als Untermeister erwählt
(f° 11-b) Donnerstag d. 4. Xbrie 1777, als Obermeister erwählt
(f° 12-b) Dienstags d. 17. 9.bris 1778, als Untermeister erwählt
(f° 16-b) Sambstags d. 11. Xbr 1779, als Obermeister erwählt
(f° 18-b) Donnerstag den 12. Novembris 1781, als Geschworner erwählt
(f° 22) Donnerstag den 28 Novembris 1782, als Untermeister erwählt
(f° 22-b) Montags den 1. Decembris 1783, als Obermeister erwählt
(f° 24-b) Mittwoch den 17. Novembris 1784, als Untermeister erwählt
(f° 29) Dienstags den 13. Decembris 1785, als Obermeister erwählt
(f° 33-b) Dienstag den 9. Decembris 1788, als Untermeister erwählt
(f° 35) Mittwoch den 13. Januarÿ 1790, als Obermeister erwählt
(idem) Montag den 12. Aprilis 11790, als Sydic erwählt
La veuve de François Antoine Laroche, Marguerite Bitterolff, meurt en 1818 chez son fils curé à Riedseltz
Décès, Riedseltz (n° 29)
Déclaration de décès le 23 décembre 1818. Marguerite Bitterolff, Veuve de feu Monsieur Laroche vivant doreur à Strasbourg, âgée de 73 ans, née à Strasbourg, domiciliée à Riedseltz morte en cette mairie cejourd’hui à deux heures du matin en la maison curiale (i 12)
François Antoine Laroche fils rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison et en devient seul propriétaire
1819 (11.12.), Strasbourg 10 (66), Not. Zimmer n° 8680, 5287
1. François Joseph Laroche ci devant ciseleur présentement consigne, 2. Marguerite Laroche épouse de Jean Baptiste Xavier Bährmann, employé à l’académie royale de Strasbourg, 3. François Joseph Imbs, doreur et vernisseur, fondé de pouvoir de 1) Maximilien Laroche desservant la cure de Riedseltz arrondissement de Wissembourg ; 2) Louise Laroche majeure demeurant avec ledit M le Curé son frère à Riedseltz, 4. Jean Laroche, garçon ciseleur majeur, les cinq frères et sœurs Laroche conjointement avec François Antoine Laroche leur frère acquéreur héritiers chacun pour un 6° de la succession de de François Antoine Laroche ciseleur et Marie Marguerite née Bitterolff leurs père et mère
à François Antoine Laroche, ciseleur, et Marie Madeleine Graff
cinq 6° par indivis dans une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg en face du fossé des tanneurs vis à vis l’Homme de Fer n° 66 derrière les petites Boucheries entre le pont de pierre dudit fossé et la propriété du Sr Brey fils passementier, devant la rue derrière ledit fossé, ensemble cinq 6° de tous poeles murés et non murés, doubles fenêtres, jalousies, chaudron à lessive et généralement tout ce qui dans ledit bâtiment tient en mur ou à clous et qui a droit de nature immobilière – le Sr François Antoine Laroche père a acquis ladite maison de Marie Barbe Ott veuve de Jean Philippe Otto tonnelier et marchand vin et ses trois frères et sœurs par vente passée à la Chambre des Contrats le 13 août 1785 – moyennant 12.500 fr
Enregistrement, acp 145 f° 114 du 14.11.
Le doreur François Antoine Laroche épouse en 1802 Marie Madeleine Graff, fille du consigne à la Porte blanche
1802 (6 brum. 11), Strasbourg 14 (18), Not. Lex n° 2365
Eheberedung – b: Frantz Antoni Laroche gieser und Vergolder mehrjährigen alters des b. Frantz Antoni Larosche, ebenfalls gieser und Vergolder, mit Anna Margaretha geb. Bitterolff ehelich erzeugter Sohn
und die bürgerin Maria Magdalena Graff die ledige mehrjährige des b. Frantz Joseph Graff, Consigne adjoint bey dem Weißenthurn thor, mit Fr. Sophia Graff geb. Bauer ehelich erziehle tochter
erklärt die hochzeiterin, daß sie mit in die Ehe bringe eine in dem Metardus Gäßlein allhier gelegene mit N° 3 bezeichnete behausung und zubehörden 1.s. neben b: Grimm eh. Notario, 2.s neben b: Gradwohl dem Schreiner, vornen gedachte Gaß hinten auff b. Wägel dem Schaffner der Saltzmagazin
Enregistrement, acp 86 F° 4 du 12 brum. 11
François Antoine Laroche meurt en 1849 à Ingwiller chez son fils curé en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Dôme.
1849 (1 8.br), Strasbourg 1 (105), Not. Rencker n° 20.536
Inventaire de la succession de François Antoine Laroche
L’an 1849 le Lundi premier octobre à une heure après midi, Ont comparu 1° Dame Marie Madeleine Graff, veuve de M. François Antoine Laroche, en son vivant propriétaire, domiciliée à Strasbourg, 2° M. François Antoine Laroche, curé domicilié à Scheibenhardt, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de son frère M. Alexandre Charles Laroché, curé domicilié à Ingwiller (…), 3. M. Auguste Laroche, fabricant de bronzes, domicilié à Strasbourg, Lesquels ont déclaré que par exploit de l’huissier Samuel de Strasbourg en date du 29 septembre dernier (…) ils ont fait sommer Dame Sophie Laroche épouse de M. Joseph de Lipowski, Professeur à l’école industrielle de Strasbourg, domicilié en ladite ville, à se trouver cejourd’hui à l’heure ci dessus indiquée en la demeure de feu M. François Antoine Laroche, père, décédé à Ingwiller le 21 août dernier à l’effet de procéder à l’inventaire de la succession délaissée par ledit Sr Laroche, père, & de la communauté qui a existé entre lui & son épouse au contenu de leur Contrat de mariage passé devant M° Lex notaire à Strasbourg le 6 brumaire an XI. (…) MM. François Antoine Laroche, Alexandre Charles Laroche, Auguste Laroche & Madame Lipowski agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de feu ledit sieur François Antoine Laroche leur père
Chambre d’habitation, Chambre à coucher sur la rue, Chambre à coucher sur la cour, Salon, Corridor, Chambre de domestique, Cuisine, Au grenier, Dans la cave
Rapports. M. Auguste Laroche a repris l’expédition& de son contrat de mariage passé entre lui et Mme Thérèse Bolla devant M° North Notaire à Wasselonne le premier octobre 1843
(vacation du 3 octobre) Immeuble. Une Maison à Rez-de-chaussée & trois étages Rue du Dôme N° 20 (…)
Titres et papiers. Contrat de mariage – Testament olographe fait par le défunt le 15 août 1844 (…) lègue la pleine et entière propriété d’un quart de tous mes biens à Marie Madeleine Laroche née Graff
Propres inexistants de la veuve, la maison Rue St Médard (…)
Propres inexistants du défunt, Suivant testament olographe de M Jean Michel Keim prêtre à Marienthal en date du 10 février 1832 déposé en l’étude de M° Ritleng notaire à Strasbourg le 23 juin 1838 le défunt a été institué légataire universel
acp 387 (3 Q 30 102) f° 78-v du 9 octobre (succession déclarée le 11 février 1850) Communauté, mobilier évalué 2284, argent comptant 110, rapports à faire par les héritiers à la succession 14.091, garde robe du défunt 249
Une maison à Strasbourg rue du Dome N° 20, créances 4040 – Passif 30.000 et 426
Enregistrement de Strasbourg, ssp 107 (3 Q 31 606) f° 26 du 9.10. ssp du 15.8.1844 – Testament de François Antoine Laroche
Les héritiers liquident la succession après la mort de Marie Madeleine Graff en 1856.
1856 (14. 9.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 24.251
Liquidation et partage des successions délaissées par Monsieur François Antoine Laroche, en son vivant propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, décédé à Ingwiller le 21 août 1849, et par Dame Marie Madeleine Graff, sa veuve, domiciliée en ladite ville de Strasbourg où elle est décédée le 5 octobre dernier
à la requête et en présence 1. de Monsieur François Antoine Laroche, curé à Scheibenhardt où il est domicilié, 2. de Monsieur Alexandre Charles Laroché, curé domicilié à Ingwiller, 3. de Monsieur Auguste Laroche, fabricant de Bronzes, domicilié à Strasbourg, 4° et de Dame Sophie Laroche, Epouse séparée de biens par justice du S. Joseph de Lipowski, Professeur demeurant à Paris, elle demeurant à Strasbourg (…) Messieurs François Antoine Laroche, Alexandre Charles Laroche, Auguste Laroche et Mad. Lipowski, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de feu Monsieur François Antoine Laroche et Dame Marie Madeleine Graff leur père et mère ci-dessus dénommés.
Observations préliminaires. La succession délaissée par Mons. Laroche père et la Communauté qui a existé entre lui et sa femme ont été établies par l’inventaire dressé par M° Rencker notaire soussigné et l’un de ses Collègues le premier octobre 1849. Madame Laroche avait droit en vertu du testament de son mari à la propriété d’un quart dans sa succession et à l’usufruit viager d’un autre quart. Les héritiers ont laissé toute la masse dans l’indivision jusqu’au décès de la mère (…)
Masse active, se compose 1) d’une Maison à Rez-de-chaussée & trois étages Rue du Dôme N° 20 (…)
acp 455 (3 Q 30 170) f° 12 du 17. 9.br du 17 novembre (succession déclarée le 11 février 1850 et 7 janvier 1587) Il dépend des dites succession Une maison sise à Strasbourg rue du Dôme N° 20 estimée 86.000, rapport de la D° Lipowski 4000, rapport d’Auguste Laroche 20.000, ce que doit François Antoine Laroche 1606, ce que doit Charles Laroche 2280, rente de 102 francs 4 % en capital 2040, rente de 50 francs 4 % en capital 1000, argent en compte courant chez Hirsch & Cie 1008, à la Caisse d’épargne 1026, total 118.964
déduire créance hypothécaire 30.000, rapport à De Lipowski 500, reste 83.964 francs
Auguste Laroche reçoit la maison
Le maire vend les matériaux provenant de la maison sise 66, place de l’Homme de fer. Le sol est réuni à la voie publique comme le montre le cadastre.
1841 (20.8.), Maire
Vente par la Ville de Strasbourg des matériaux provenant de la démolition d’une maison Place de l’homme de fer N° 66
à Frédéric Ballis, tonnelier à Strasbourg sous la caution de Michel Heitz aubergiste à Strasbourg pour 1160 francs – approuvé le 30 août
acp 290 (3 Q 30 005) f° 63 du 3.9.