Michel Martin, soldat puis maître d’armes, et (1732) Marie Ursule Roy veuve de René Guenadel – catholiques
Michel Martin est fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats. Il s’inscrit à l’Université de Strasbourg le 28 mai 1732. Il épouse en octobre 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel. Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732 et devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent le 22 mai 1734 en même temps qu’Etienne Daniel Servin à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes. Michel Martin publie en 1737 l’ouvrage intitulé Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, dédicacé au préteur royal Klinglin. Une enquête montre que Michel Martin a 20 ou 21 clients en 1740, ce qui lui permet tout juste de vivre. Il prend Joseph Sicard comme prévôt de salle en 1745. Il obtient en 1747 que la Tour aux deniers lui verse chaque année 60 florins contre des leçons gratuites à sept ou huit élèves ; la rente cesse cependant de lui être versée en 1752. Il demande en 1758 un subside pour couvrir les frais de procédure dans le procès contre Sicard. Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs en 1752. Son ancien prévôt d’armes François Neuville est autorisé en 1756 à ouvrir une salle d’armes et à donner des leçons malgré sa requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Michel Martin prend ensuite pour prévôt François Malté.
Marie Ursule Roy meurt en 1755. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin cède ses droits en 1769 à François Neuville pour un an, en 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour neuf ans mais les Conseillers et les Vingt-et-Un cèdent à François Neuville le bénéfice de ce bail. Un nouveau bail de sept ans est passé en 1773 au profit de François Neuville.
Traité de Michel Martin, exemplaire original (Bibliothèque nationale), exemplaire transcrit (Ensiludium)
Maisons en location
1732, maison Pick
1737, poêle des Maréchaux
1747, Grand rue chez le tonnelier Jean Lobstein
1751, derrière la cathédrale chez le perruquier Jean Georges Hubmeyer
1755, rue de l’Epine à l’angle de l’impasse du Paon
1755, salle d’armes rue Sainte-Barbe
- Françoise
- Pierre, capitaine au service de Pologne, maître d’armes, épouse (1762) Madeleine Guillemin
- Marie Josèphe, épouse (1762) le musicien François Moria
- Madeleine (mariage non célébré, contrat avec Jean Nicolas Dupont en 1767)
- Ursule
Inscription au matricule de l’Université (AMS, 1 AST 443)
Signature au bas de l’obligation contractée en 1736 (ADBR cote 6 E 41, 991)
Le maître d’armes Michel Martin, originaire de Toulouse, s’inscrit à l’Université le 28 mai 1732. Il habite alors la maison Pick
Registre matricule de l’Université (AMS, cote 1 AST 443)
d. 28. Maji 1732. Michel Martin natif de toulouze En Languedoc Mr En fait Darmes
(in H. Pick hauß)
Fils du marchand Nicolas Martin à Toulouse (paroisse Notre-Dame de la Dalbade) et de sa femme Marguerite Debats, Michel Martin, ancien soldat au régiment d’infanterie d’Angoumois, épouse en 1732 Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort, veuve du cantinier puis maître d’armes René Guenadel : contrat de mariage, célébration
1732 (12. 7.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Mariage – furent presens Sieur Michel Martin Maitre en fait d’armes demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la ville de Toulouse, fils majeur du Sr Nicolas Martin, Marchand aud. Toulouse et de Deffunte Dam.lle Marguerite De Bats ses pere et mere, Disant avoir le consentement dud. Sieur son pere, stipulant pour luy et en son nom d’une part,
et Demoiselle Marie Ursule Roy Veuve En premieres nopces de feu le Sr Jean René Guinadat vivt. Maitre En fait d’armes de Cette d. ville et Bourgeois d’jcelle, fille majeure de Deffuns Sieur Joseph Roy et Dem.lle Elisabeth Baclet ses père et mère vivans Bourgeois de la ville de Belfort et native de lad. Ville, demeurant au fort blanc de cette ville de Strasbourg,
La future épouse se constitue en dot la somme de 467 livres 6 sols portée en son Inventaire fait à la Justice Royale de la Certificat après le decez dud. Sieur Guinadat
Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. (signé) M. Martin, R U La marque de la future Epouse
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 63)
Hodie 7. die mensis Octobris Anni 1732 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Michael Martin dimissus miles e legione pedestri dicta d’angoumois, oriundus es Parochiâ nostræ Dominæ de la Dalbade in Civitate Tolosanâ, universitatis argentoratensis gladiatorum magister, et Maria Ursula le Roy, Joannis Renati Kenethal gladiatorum magistri Civis argentinensis piæ memoriæ honesta vidua, ambo Commorantes in hac parochia, adfuerunt testes 1.us Prænobilis Dominus Delong Capitaneus Regiminis dicta Engoumois, 2.dus Prænobilis Dominus Chastenette Capitaneus dicti Regiminis (i 34)
Maître d’armes originaire de Toulouse, Michel Martin acquiert le droit de bourgeoisie le 20 décembre 1732
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 993
Michel Martin d: fechtmeister Von toulouse geb. erhalt d. b. Von sein: ehefr. ursule Rey umb d. alt. b. Wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen, Jur. eodem [20. Xb. 1732]
Il devient tributaire à la Mauresse le 20 janvier 1733
1733, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 5) Zienstag den 20. Januarÿ Anno 1733 – Neuer Leibzünfftiger
Michel Martin der Fechtmeister Von Toulouse gebürtig producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein vom 20. Decembris bittet um das Zunfft Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Männer zu den Feur Eÿmern geordnet 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß, Also Zusammen 1 lb 10 ß 4 d
Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 22 mai 1734 les maîtres d’armes Michel Martin, bourgeois de Strasbourg, et Etienne Daniel Servin originaire de Paris à enseigner l’escrime et à tenir salle d‘armes tant qu’ils donnent satisfaction au public et qu’il plaira au Magistrat
1734, Conseillers et XXI (1 R 217)
Michel Martin und Estienne Daniel Servin halten erlaubnuß einen fechtboden allhier Zu halten. 241.
(p. 241) Sambstag d. 22.ten Maÿ – Lt. Mosseder nomine gegenwärtigen Michel Martin des Fechtmeisters und burgers allhier, und Estienne Daniel Servin auch Fechtmeisters Von Paris, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A et B umb gnädige Auffnahm Fechtmeister allhier Zu seÿn, handelte innhalts. Ist bekandt, Wird denen Imploranten in der Fechtkunst allhier Zu unterweißen und ein offentlichen Fechtboden Zu halten so lang Obrigkeitlich Erlaubt, alß einen Löbl. Magistrat solches belieben, und Ihrer seits dem Publico behörige Satisfaction wird gegeben werden.
Deputati H. Rht. Knoll und H. Rht. Bruslé.
Michel Martin et Marie Ursule Roy contractent une obligation au profit de l’écuyer François Alexandre de Chantrenne pour faire imprimer l’Abrégé de l’Exercice des Armes qu’a écrit Michel Martin
1736 (20 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Obligation – furent presens Sr Michel Martin Maître en fait d’armes agregé de l’université de cette ville et Bourgeois dudit Strasbourg et Demoiselle Marie Ursule Roy son Espouse qu’il autorisé à l’effet des presentesn et encore assistée du sieur Marie Joseph Conigliano Marchand Bourgeois de cette même Ville Son conseil tous y demeurant (devoir)
à François Alexandre de Chantrenne Ecuyer cy devant Contrôleur general de la Maison de Madame la Dauphine Mere de Sa Majesté demeurant audit Strasbourg à ce présent et acceptant
la somme de 550 livres, laquelle mond. Sr de Chantrenne leurs a cy devant prestée et qu’ils disent avoir employé à l’jmpression d’un livre ayant pour titre Abrégé de l’Exercice des Armes composé par ledit Sr Martin sous l’approbation de Mons. de Klinglin Preteur Royal de cette Ville
Titre de l’ouvrage daté de 1737. L’auteur est alors domicilié au poêle des Maréchaux
Le Maistre d’Armes ou L’Abrégé de l’exercice de l’épée, démontrée par le sieur Martin, maistre en fait d’armes de l’Académie de Strasbourg. orné de figures en taille douce. A Strasbourg chez l’auteur au Poël des Maréchaux, Année MDCCXXXVII
(Décidace) A Monsieur de Klinglin, Conseiller du Roy en ses conseils, Chevalier d’honneur et d’épée au Conseil souverain d’Alsace, préteur royal de la Ville de Strasbourg &c.
Dédicace et préface
Le maître d’armes italien Dominique la Place dit la Grenade, premier caporal de la compagnie de Vareix au régiment Royal Artillerie bataillon de Romilli, demande le 29 avril 1737 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’enseigner l’escrime et de tenir salle d‘armes. Michel Martin intervient pour s’y opposer. Le magistrat refuse provisoirement le 10 mai de donner son autorisation.
1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Dominique la Place dit la Grenade bitt umb erlaubnuß einen Fechtboden Zu halten. 208.
Michel Martin der Fechtmeister kombt ein Wider Dominique la Place dit la Grenade. 224.
Dominique la Place begehren einen Fechtboden Zu halten Wird abgeschlagen. 232.
(p. 208) Montag d. 29.ten Aprilis 1737 – Römer, Nôe Dominique la Place dit la Grenade des Fechtmeisters aus Italien gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten umb gnädige Erlaubnuß einen Fechtboden allhier Zu halten, und in dieser Kunst informiren Zu dörffen, mit beÿlag Sub Lib. A. handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird Zu untersuchung des Imploranten qualitäten und Conduite, Wie auch Was vormahls da dem genandten Martin eine Fechtschul auffrichten erlaubt Worden, Meine Herren Erkandt haben, aus denen Protocollis Zu ersehen, eine Deputation auff H. XV. Leitersperger und H. Rathh. Schweitzer Verordnet. Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.
(p. 224) Sambstag d. 11.ten Maÿ – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Michel Martin des hiesigen burgers und Fechtmeisters, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die auff Anruffen Dominique la Place dit la Grenade auch Fechtmeisters Verordnete Deputation Verwiesen.
Deputati H. XV. Leitersperger und H. Rht. Schweitzer.
(p. 232) Sambstags d. 11.ten Maÿ 1737. Auff das von Dominique la Place dit la Grenade premier Caporal de la Compagnie de Vareix du Regiment Royal Artillerie Bataillon de Romilli übergebenes unterthänige Memoriale und Bitten sambt beÿlag Sub Lit. A. dahin gehend, daß ihme als einem Fechtmeister die hohe Permission und Freÿheit, allhier in der Stadt einen Fechtboden halten und im Fechten informiren zu dörffen, ertheilt werden möchte, Zu mehrerer Examination der Sachen dictâ die Verordnete Deputation, die Von Michel Martin auch Fechtmeister und burgern allhier d. 6. dieses monaths producirte resp. Intervention: und opposition: schrifft, geschehene Weißung derselben an erstbesagte Deputation, besessene Conferentz und unßerer Deputirten umbständlich abgelegte Relation alles wohl erwogen, Ist bekandt, daß der Implorant mit seinem begehren noch Zur Zeit abzuweißen seÿe, alß Wir hiemit Erkennen und noch Zur Zeit abweißen.
Originaire de Mondeville en basse Normandie, le maître d’armes Jean Laigle dit Leblanc demande le 30 juillet 1740 le droit de tenir salle d’armes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire à l’université. Le secrétaire rend compte le 6 août que le pétitionnaire a justifié de ses connaissances et que la commission de l’université à cherché à savoir si deux maîtres d’armes pourraient vivre de leur métier à Strasbourg. La commission a convoqué le maître d’armes Michel Martin, établi depuis nombre d’années à Strasbourg, qui a montre ses registres ; il a 20 ou 21 clients qui règlent entre trois et quatre livres tournois, ce qui donne un revenu de 77 livres tournois ou 38 florins, c’est-à-dire à peine de quoi entretenir sa famille, payer un prévôt d’armes et régler les impositions. Presque tous les officiers d’adressent aux nombreux maîtres d’armes de la garnison. La commission constate que (1) deux maîtres d’armes se porteraient préjudice l’un l’autre, (2) Michel Martin donne toute satisfaction à ses clients, (3) le Magistrat a éconduit en 1737 au soldat la Place dit la Grenade qui faisait une demande identique, (4) Michel Martin est un bourgeois qui a un bon comportement. Elle conclut qu’il y a lieu d’éconduire le pétitionnaire jusqu’à ce que la situation permette à deux maîtres d’armes de gagner leur vie.
1740, Conseillers et XXI (1 R 223)
Jean Laigle der Fechtmeister dit Leblanc bitt umb erlaubnuß einen Fechtsaal auff zurichten. 327. Wird noch Zur Zeit abgewießen. 335.
(p. 327) Sambstag d. 30.ten Julÿ – Lt. Gug Nôe gegenwärtigen Jean Laigle dit Leblanc des Fechtmeisters Von Mondeville en basse Normandie, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num.is 1. bis 4. umb gnädige Reception und Permission einen Fechtsaal allhier auffzurichten, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dieses Productum an die Hh. Scholarchen Verwießen, umb dessen innhalt Zu untersuchen, einen Bedacht darüber abzufaßen, und solchen Vor dieses Hochlöbl. Dicasterium Zu bringen damit, Wann solches geschehen auff des Imploranten begehren ferners gesprochen Werden was recht ist.
Deputat. H. Rht. Fischer und H. Rht. Hügel.
(p. 335) Sambstag d. 6. Augusti – Ego der XII Secretarius referite, Es Wäre beÿ Mghh. Jean Laigle dit le Blanc d. 30.ten iüngst Verwichenen monaths Julÿ durch ein Unterthäniges Memoriale sambt beÿlagen Sub Num.is 1. bis 4. umb die Erlaubnuß einen Fechtsaal alhier auffrichten Zu dörffen, supplicando eingekommen, in ansehung er sowohl seine Wissenschafft in der Fechtkunst als geführten guten Wandel in Verschiedenen orten, Wo er in solcher qualität sich auff gehalten, durch besagte beÿlagen sattsam bewießen Zu haben Verhoff, Meinen Gnädigen Herren hätte beleibt dieses Geschäfft Zu mehreren examination an die Hochansehnliche Hh. Scholarchen Zu Verweisen, Selbige hätten für nöthig erachtet, Vorläuffig Zu untersuchen, Ob beÿ dißmahlige der Zeiten beschaffenheit Zweÿ fechtmeister Zur Information der Jugend allhier erforderlich seÿen, und Ob Sie sich sambt dero famille erhalten können, Zu solchem endt Wäre Michel Martin der schon Zimbliche iahr hier establirte Fechtmeister Vor Sie beschieden, und Von Ihme über diese Zweÿ Puncten befragt Worden. Derselbe habe durch Vorlegung seine Bücher, Worinnen die Scholaren, So er seit etliche iahren informirt, ordentlich eingetragen seind, bewießen, daß er einen monath in den andern gerechnet, deren Zwantzig biß ein und Zwantzig gehabt, davon etliche Vier, etliche aber nur dreÿ Livres des monaths bezahlt haben, folglichen er des iahrs /:14 zu 4 Liures und 7 Zu 3 Liures:/ gerechnet, 77 Liures oder 38 gulden fünff schilling folglichen kaum, Was zu seiner und der Seinigen unterhaltung, Zu Salariung eines Prevost de Sale, bezahlung des hauß Zinß, Kopffgelds, Stallgelds und anderer Statt: gebühren, indeme er burger ist, erfordert Wird, Verdienen kann, Solches käme eines theils daher, daß Viele Fechtmeister unter denen soldaten der Garnison seind, Wie sich dann deren nur unter dem Regiment de Piedmont fünff befinden, Welche die officiers unterweißen, andern theils Wenig frembde sich hier auffhalten, die dieses Exercitium lernen, maßen Er auff allhiesiger Academie mehr nicht als dreÿ Scholaren hat,
Weilen nun durch diesen umbständtlchen bericht die Hh. Deputirte sattsam ersehen, daß 1° Zweÿ Fechtmeister dermahlen allhier nicht nöthig, auch einer dem andern ane seiner nahrung nur schädlich seÿn Würde, anbeÿ betrachtet, daß 2° bißher keine klage eingekommen, alß ob besagter Martin nicht sufficient Wäre allein in der Fechtkunst Zu informiren, 3° aus eben diesen ursachen ein Soldat de Royal Artillerie bataillon de Romelie nahmens la Place dit la Grenade, Welcher seinen Congé erhalten in anno 1737. mit dergleichen begehren abgewießen worden, und 4° ob gemelter Martin ein hiesiger burger ist, der seine Profession Wohl Versteht, auch bis dato eine gute Conduite geführt, Alß gehet derselben unvorgreiffliches gutachten dahin, daß dem Imploranten noch Zur Zeit und biß etwann anderer umbständ Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt erforderlich thäten, de gebettene Permission einen Fecht: Saal auffzurichten nicht Zu Willfahren seÿe.
H. Stättmeister Von Wormßer beneben H. Ammeister Wencker und H. XIII. Reinhard stelleten den referirten Bedacht, nachdeme Sie deßen innhalt Summarié Widerhohlt, MGHh. approbation anheim.
Erkandt, Wird der Vorgetragene Bedacht für genehmhalten, mithin der Implorant noch zur Zeit, und biß etwann wegen an deren Coniuncturen Zweÿ Fechtmeister in hiesiger Statt nöthig seÿn Würden, mit seinem begehren abgewießen.
Deputati H. Rht. Lauth und H. Rht. Kugel.
Michel Martin qui enseigne depuis quinze ans l’escrime à Strasbourg demande le 27 mai 1747 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’on mette gratuitement à sa disposition un poêle de tribu pour pouvoir y donner ses leçons. Il expose que la coutume veut que la ville rétribue son maître d’armes mais qu’il ne reçoit aucun salaire, ce qui le met en difficulté depuis que les officiers et les étrangers sont moins nombreux. Le poêle le plus commode serait celui de la Lanterne. La commission rend son rapport le 18 septembre. Le poêle de la Lanterne est déjà occupé, les autres tribus ne souhaitent pas accueillir de maître d’armes. La Tour aux deniers versera chaque année 60 florins à Michel Martin qui devra en contrepartie donner des leçons gratuites à sept ou huit élèves.
1747, Conseillers et XXI (1 R 230)
Sr Michel Martin der Fecht Meister, begehrt eine Zunft: stube gratis zu haltung seiner Lectionen, so Zu bedacht gezogen wird. 84.
Michel Martin dem Fechtmeister solle jährlich 60. fl. von dem Pfenningthurn gerichtet werden zu haltung eines Fecht Saals. 148.
(p. 84) Montag d. 27.ten Maÿ 1747 – Lt. Christmann nôe Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier, prod. unterth. Memoriale und Bitten worinnen derselbe Vorstellet, was gestalten Er bereits über 15. Jahr alß burger und Fechtmeister allhier etablirt, und in solcher qualitæt Zum besten des Publici sowohl Frembder als Einheimische im Fechten instruirt und unterwießen habe, ohne daß er biß anhero auch nur die mindeste belohnung oder Salarium Von seiten Löbl. Statt /:wie es doch sonsten anderwärtig gebäuchlich:/ zu begehren sich unterstanden habe. Wann nun beÿ dermahligen herben und theuren Zeiten, und da der Verdienst auß Mangel derer Frembden und Officiren sehr Klein seÿe, ihme dem Supplicanten gar zu schwer falle, daß er den Sale in welchem er seine unterweißungen gibt, auß dem seinigen bezahlen müße, da doch an anderen Orten denen Fechtmeistern solche Plätz und Säle gratis angewießen werden, alß bitt er, Ew. Gnd. geruhen wolten, Ihme eine Zunft Stub, alß da seind die Schmidt, Lantern oder Schumacher Zunft, unter welchen die Lantern Ihme, am nützlichsten wäre, nach dero gnädigen Belieben, auff welcher er seine Lectiones geben möge, gratis gnädigst anzuweißen, worgegen Er 7 biß 8 junge oder verheurathete Leuth, die Ew. Gnd. benennen wollen, gratis Zu lernen sich anerbiete.
Ist Erkandt, Werde Zu Unterschung des Imploranten begehrens und Abfaßung eines Bedachts darüber, H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans abgeordnet, damit auf dero abzustattende Relation ergehen möge was rechtens.
(p. 148) Montags d. 18. Septembris 1747. – Christmann n. Michel Martin des burgers und Fechtmeisters allhier producirt unterth. memoriale und bitten dahin gehend, daß Ihme ane Statt einer Zunfft Stuben jährlichen ein fixum Von 120 livres zu haltung eines fecht Saals bezahlet werden, Ist nach abgestatteter relation H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhanß als welche zu untersuchung dieser Sache Deputirt weren, daß nehmlich die bequemste Zunfft Stuben schon verlehnet, die andere und übrige aber in den antrag Sr Martins nicht einwilligen wollen.
Erkandt solle Sr Martin dem Fecht meister jährliche Sechzig Gulden Von dem Pfenningthurn& gereichet werden der Terminus on dem 27.ten martj jüngst seinen anfang und lauff nehmen hingegen solle der Implorant auch schuldig und gehalten seÿn 7. biß 8. Ecoliers die Ihme von Meinen Hh. werden angewiesßen werden gratis Zu lernen.
H. XV. Leitersperger und H. XXI. Langhans
Le tonnelier Jean Lobstein loue à Michel Martin une partie de sa maison sise Grand rue non loin du poêle des Maréchaux.
1747 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 781-v
Johannes Lobstein der kieffer
in gegensein H. Michel Martin des Fechtmeisters beÿ hiesiger academie
entlehnt, in seiner ane der langenstraß einseit neben Saltzmännischer Fr. wittib anderseit neben Johann Jacob Haußer dem silberarbeiter gelegenen behausung den ersten stock auff die gaß heraus bestehend in eine stub, stub kammmer, kuchen und noch eine kammer samt einen gang einen unterschlagenen keller und platz zum holtz, auff so lange zeit er der verlehner im leben seÿn wird, anfangend auff letztverwichenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
Le perruquier Jean Georges Hubmeyer loue à Michel Martin une partie de sa maison derrière la cathédrale non loin du poêle des Boulangers.
1751 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 521
Johann Georg Hubmeÿer der perruckenmacher
in gegensein H. Michel Martin des fecht:meisters
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig alhier ane dem Saltz marckt gegen der becker zunfft stub über gelegenen behausung den gantzen ersten stock, eine kammer in der mansarde vornen aus, neben dem beckenhauß einen unterschlagenen keller unter der großen keller:stiege und über dem keller zweÿ kleine holtz plätz – auff 3 nacheinander folgenden jahren von erst abgewichenen Michaelis anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 150 livres
Michel Martin quitte la tribu de la Mauresse pour s’inscrire à celle des Tanneurs le 12 avril 1752
1752, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 69) Mittwochs den 12.ten Aprilis Anno 1752 – Resignans
H. Michel Martin, der Fecht Meister und burger allhier, will sein dißorts habendes Zunfft Recht resigniren, aus ursachen er Künfftig Zu E. E. Zunfft der Gerber Zu dienen Willens.
Erkandt, gegen Erlag des Stuben gelts pro anno 1752. und der sonst gewohnlichen Protocoll gebühr, willfart.
dt. alsobald das Stuben geld pro anno 1752 an herrn Dr. Fried, den herrn Zunfft meister mit 4 ß.
Michel Martin est reçu tributaire chez les Tanneurs en décembre 1752
1752, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 15-v) Freÿtag den 16 Decembris A° 1752 – Hr Michel Martin der Fechtmeister und burger allhier, so E E Zunft der Mörin quittirt, stunde vorn und producirte Stallschein de dato 17 Aprilis 1752. und bitte ihm als einen Zudiener das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.
Michel Martin demande à la Chambre d’économie que les 120 livres tournois accordées par les Conseillers et les Vingt-et-Un quelques années plus tôt continuent de lui être versées. La Chambre d’économie éconduit le pétitionnaire. L’original de la supplique est conservée dans la série III.
Chambre d’économie, 4 R 45
Table. Sr Martin der fechtmeister wird puncto Eines fecht platzes, oder deßwegen begehrter 120. llb. abgewiesen. 61.
(f° 61) Mittwochß den 4. Julÿ 1753. Tobias Braun der Musicant, Ignatius Loßman der soltner, Johann Müllberger Unndt Martin der Fechtmeister aber werden mit Ihrem begehren abgewießen
III 77, 21 pièce 3 – (Chambre d’économie) 1753. 17. Xbr Mr Meister der Fechtmeister sucht umb ein freÿes Losament u. daß ihme das Hauß Zinß vom Pfth. bezahlt werden möchte
A Messeigneurs, Messeigneurs de la Chambre d’économie
Supplie humblement Michel Martin Bourgeois et M° En fait d’armes de cette ville Disant que depuis plusieurs années Mrs de La Chambre de Vingt Un, à l’Example de toutes les villes de France et d’Alemagne qui fournissent les Ecoles publiques, Sçavoir Le manege, la salle de Mathematiques et la salle d’armes, accorderent au Suppl. 120 livres pour le louage de celle quil occupe, A la Charge par le suppliant d’enseigner gratis cinq ou six Ecoliers, tels quil plairoit a Messieurs du magistrat de Luy envoyer, et que le Supt. a Exécuté Religieusement en Enseignant ceux qu’on Luy a fait l’honneur de luy adresser, ce que le supt. est en etat de prouver sil en etoit requis, en donnant une Liste des noms et du nombre qu’il a montré gratis, meme auant d’auoir obtenu Les Cent vingt livres, cependant et sans setre atiré aucun reproche on Luy a suprimé (depuis une année) cette marque d’honneur et de bien veüillence dont Messieurs les vingt un L’avoit favorisé. Le Suppt. oze Experer de vos bontes, veu que ce quil demende est un si petit objet pour la Ville et que c’est d’un grand secours au Supt. qui a toujours bien Rempli les fonctions de son Employ quil plaira de Vos graces Messeigneurs Luy continuer vos faveurs et faisant ordonner que Messierus les trois de La tour aux fenins continueront a payer au Supt. la somme de 120 livres par année conformément au Decret de Messieurs les vingt un et faires justice.
M Martin
[Joints un deuxième exemplaire légèrement différent, une copie de la décision rendue par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 27 mars 1747]
Jean Georges Hecker sous-loue à Michel Martin une salle pendant la journée dans une maison rue Sainte-Barbe.
1755 (18.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Bail de 4 années qui commencent au 1. aout prochain – Sr Jean Georges Hecker sous bail à loyer
au Sr Michel Martin maître en fait d’armes Privilegié de cette ville
d’une grande sale au Rez de chaussée sur le derrière de la maison que le Sr Bailleur tient à bail des Nobles de Wetzel de cette ville scituée dans la rue de Ste helene, le Sr Baur d’une part le Sr Nicard d’autre part
Le Sr preneur n’aura lad. sale a sa disposition que depuis 5 heures du matin jusqu’à 4 heures et demy, moyennant un loyer annuel de 48 livres
Marie Ursule Roy meurt en 1755 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue de l’Epine et de l’impasse du Paon. La défunte n’a rien hérité pendant son mariage, le veuf a hérité de son père mais la succession n’est pas encore réglée suite à des désaccords entre les héritiers. L’actif de la succession s’élève à 131 livres, le passif à 145 livres
1755 (18.12.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 549) n° 39
Inventarium über weÿland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Ursulæ geb. Roy des Ehren und wohlvorgeachten herrn Michel Martin Fechtmeister u. burger allhier Zu Straßburg im leben geweßte Ehefrau seligen Verlaßensch. auffgerichtet in Anno 1755 – nach ihrem den 1.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu end stehend. auf beschehenes Ansuchen Erfordern u. begehren des wohl Edelvesten und Rechtgelehrten H. Michel Jacob Gombeault J. V. Lti u. burgers allhier als geordnet u. geschwohr. Vogts der Verstorbenen seeligen mit erstgedacht ihrem hinterbliebenen H. wittiber ehelich erziehlter 5. Kindern und ab intestato Zu gleichen Stammtheilen hinterlaßener Erben mit Nahmen Jgfr. Francisca so ohnfegehr 18, Hr. Peter so 15, Jgfr. Maria Josepha so 13, Magdalena so 11 und Ursula so 6 Jahr alt inventirt (…) So gewesen allhier Zu Straßb. in einer ane der dorns Gaß am Eck des Pfau Gäßleins gelegenen dißorts lehnungsweiße bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 18.ten Xbris A° 1755.
Copia der Eheberedung (…) Fait, leû et passé à Strasbourg l’an 1732 le 12° septembre. Lhanneur Notaire royal lr 4. janvier 1734
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht weg. dießer Verlaßensch. Nach abgelegter Handtreu und beschehene Ableßung der Hievor copialiter eingetragenen Eheberedung hat der Herr Wber auf befragen berichtet, daß beederseits keine passiv schulden in die nun zertrennte Ehe gebracht worden seÿen, seine verstorbene Ehefrau auch wehrend derselben nicht das geringste weder ererbt noch per donationem oder andere dergleichen weis überkommen habe, dahingegen Ihme auf das vor ohngefehr Zwölff Jahre beschehene Absterben seines Vatters seel. weÿl. herrn Nicolas Martin geweßenen Handelsmanns in toulouse sowohl sein vätter: als zu erfordern habendes Mütterliche Gut welches letstere der Vatter ad dies vitæ zu genißen hatte Zwar erblichen angefallen ist, aber dieweilen solche Erbschafft mit processen verstricket und dahro sich annoch ohnerörtert zwischen ihme u. seinen geschwistrig ohnabgetheilt befindet (…)
Sa. hausraths 126, Sa. Silbers: Geschmeids 5, Summa summarum 131 lb – Schulden 145 lb, Übertreffen also die Passiva das activ: Vermögen mit Ausnahm des H. Wbers Zuerfordern habenden Elterl. Erbguths umb 13 lb
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 316)
Anno Domini 1755 die 1. Septembris mortua est ursula Le Roÿ uxor michaelis martin civis et magistri gladiatoris sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita et die sequenti ejusdem mensis et anni (…) in cœmeterio ecclesiæ nostræ consueta præsentibus testibus defunctæ marito, Petro martin defunctæ filio et Rdo admodum Dni joanne Francisco ludovico Cuentz Presbytero Diœcesis argentinensis (i 172)
Michel Martin demande le 14 août 1756 que son ancien prévôt d’armes Jean François Neuville, ne soit pas autorisé à ouvrir de salle d’armes ni à donner de leçons chez des particuliers. Par son arrêt du 6 mai enregistré chez les Treize le 26 juillet, le Conseil d’Etat a reconnu au Magistrat le droit d’autoriser à sa convenance les maîtres d’armes d’exercer à Strasbourg, ce que le procureur fiscal a notifié à Neuville. Jean François Neuville demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le 25 septembre suivant l’autorisation d’exercer.
L’avocat Hold expose en faveur de l’autorisation que (1) le Magistrat peut nommer à sa discrétion les maîtres d’armes comme les maîtres de danse et de musique. (2) Il s’est fait présenter les registres de Martin et de Neuville pour savoir si les élèves sont suffisants pour un ou deux maîtres d’armes. Martin a quinze élèves qui doivent lui procurer un revenu de 90 livres tournois, Neuville en a dix-neuf, ce qui justifie qu’il y ait deux enseignants. (3) Il est de l’intérêt public de disposer de deux maîtres d’armes, ce qui favorise l’émulation. Il y aurait donc lieu d’accéder à la demande de Neuville d’autant qu’il est un bon sujet compétent à la vie irréprochable.
On peut avancer des arguments contre l’autorisation. Si l’usage immémorial du Magistrat est d’autoriser deux maîtres d’armes, on constate que les maîtres d’armes venus avec les régiments enseignent non seulement aux soldats mais aussi aux officiers et aux jeunes gens de la ville. On pourrait avancer que deux maîtres peuvent favoriser non seulement l’émulation mais aussi la jalousie. Il existe des précédents, La Place dit La Grenade n’a pas été autorisé à donner ses leçons en 1737 ni Jean Laigle dit le Blanc en 1740, ce qui a été mûrement ratifié le 6 août 1741. Comme une demande de Sicard a aussi été rejetée en 1752, il pourrait paraître contradictoire que le magistrat revienne sur son injonction du 14 août en prenant une autre décision à l’égard de Neuville qui enseigne l’escrime depuis trois ans.
Le préteur royal de Regemorte est d’avis que le nombre d’élèves justifie de donner à Neuville une autorisation révocable à condition qu’il devienne bourgeois.
Le préteur de Gail déclare que l’arrêt du Conseil d’Etat est une conséquence de l’appel que Sicard a interjeté suite à la décision du Magistrat et que Neuville a cessé ses leçons dans sa salle d’armes suite à la signification du mois d’août. Comme l’enquête de l’avocat Hold montre que les élèves sont en nombre suffisant pour deux maîtres d’armes, il se range à l’avis du préteur royal.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident d’annuler le décret du 14 août précédent et d’autoriser Neuville à enseigner l’escrime et à tenir salle d’armes à condition qu’il devienne bourgeois.
1756, Conseillers et XXI (1 R 239)
die Jurisdiction Hießigen Fecht: Schul zu bestellen wird M.en Hh.en durch arret provisionaliter Zuerkandt mithin allen und Jeden in Specie Sr Neuville Verbotten ohne M.er Hh.en genehmhaltung einigen fechtsaal allhier zu halten. 151. gedachter Neuville wird Von M.en Hh.en Zum Fecht Meister angenommen. 174.
(p. 151) Sambstag den 14.ten Augusti 1756. Christmann nôe Sr Martin des burgers und Fecht Meisters alhie producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 dahin gehend, Mherren geruheten Zu Erkennen, daß Vermög Königl. Sub N° 1 beÿgehenden arret dem sogenandten Neuville des supplicanten ehedeßen gewestem Prevot d’armes und auch allen anderen Verbotten seÿn sollen Künfftighin einigen fecht saal noch in denen häußern einige instructiones Zu halten und Zu geben.
Nachdeme nun hierauff so wohl des Imploranten Memoriale als auch beÿliegendes au Conseil d’Etat ergangenes arret /:davon Copia beÿ dieseithigen actis, das original aber sich beÿ den XII. actis sub dato 26. july Jüngst, allwo es auch registriret, befindet, und Krafft deßen M.en Hh.en die Jurisdiction der fecht Meister in hießiger Statt allem Zu bestellen provisionaliter Zuerkandt, mithin allen und Jedem ohne dero genehmhaltung einigen fecht saal Zu halten Verbotten ist:/ abgeleßen worden, wurde nach des H. advocat Billeray angehörtem voto auff hohem anspruch des H. Prætoris regii de Regemorte und des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stettmeisters Von Gail Vermittelst gehaltener umbfrage unanimiter Erkandt, wird zufolg obgmeldten au Conseil d’Etat ergangenen Arret und Mer Hrn anheute auff unterthäniges Von Sr Martin dem hießigen fecht meister ertheilten Decreti Hiermit Sr Neuville des supplicanten gewestem Prevot wie auch allen und Jeden andern Verbotten einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu Halten, Zu welchem endte unserem Procuratori fisci hiermit auffgetragen wird sothanes arret fordersambst dem sogenanndten Neuville significiren Zu laßen, übrigens aber Einem löblichen policeÿ Gericht comittirt dahin zu vigiliren damit Vorgedachtes arret und Mer Hhen intention auff das genaueste mögen Vollzogen werden.
Depp. H. Rathh.Spielmann, H. Rathh. Kamm.
(p. 174) Sambstag den 25.ten Septembris 1756. Freund nôe Sieur François Neuville des fecht Meisters producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub Lit. A. biß G inclusiue pt° gnädiger erlaubnuß einen Offentlichen fechtboden allhier halten Zu dörffen, handelt Innhalts.
Facta Lectione Vorstehend. gemelten und deßen beÿlagen sagte H. Advocat Hold es seÿe ihme dießes geschäfft vorhin comunicirt worden und wolle Er die Ehre haben E: G: die præjudicia und die rationes pro et contra in bestmöglicher Kürtze Vorzutragen damit auff des eingegebene Memoriale cum omni cognitione causæ gesprochen werden möge. Zu Gunsten des Imploranten und Zum behuff seines begehrens militiren folgende motiua 1° so ist ungezweiffelt, daß Einem löbl. Magistrat, deme alle Policeÿ rechten und gerechtigkeiten zugehören freÿ stehe Einen, Zweÿ oder mehrerer Fecht Meister Zu admittiren, gleichwie auch in deßen Willkuhr stehet mehrere tantz und Music Meister und dergleichen informatores Zu bestellen und Zu etabliren. Sr Martin hat gewißlich Kein privilegium exclusivum durch das erhaltene arret du Conseil d’Etat erlangt, im gegentheil ist E: G: recht und freÿheit, so Viele fecht meister als ihnen gefält auffzunehmen durch erst gedachtes arret noch beßer bestättiget, Zumahlen darin expressis verbis Versehen, defenses audit Siccard et à tous autres (p. 175) de tenir sale d’armes &c sans y etre autorisés par le Magistrat de ladite Ville, folglichen Kan Ein hochlöbl. Magistrat dahin antorisiren wen und Wieviel Er will, wan E. G. vorhin einige abgewießen so Könne solche præjudicia in sachen welche nicht contentiosæ sed voluntariæ Jurisdictionis seind E: G: in anderen fällen nicht hemmen noch binden, weßwegen auch hochdieselbige die Vorhin refusirte Fecht Meister nicht pure et simpliciter sondern nur Zur Zeit abgewießen haben,
2.do so Kan auch überhaupt gesagt werden, daß nicht wohl begreifflich seÿe wie in einer so ansehnlichen und Zahlreichen Statt, wie Straßburg ist, nicht wohl Zweÿ fecht Meistere bestehen Könten. Er H. Advocat habe sich des Martins und Neuville Haußbüchleins, in welchen ihre scholaren auffgeschrieben seind, Vorlegen laßen, auß welchen Zu ersehen ist, daß Martin seinem eigenen Calculo nach wohl auff 15 Scholaren des monats einen in den anderen gerechnet a 6. lib par tete Zählen Könne, welches monatlich ihme 90. lib eintragen Kan ohne die gebühr seines Prevots d’armes Zu rechnen welcher sein eigener sohn ist. des Neuville journal gibt maaß daß Er würcklich 19 Ecoliers Habe Jeden a 6. lib des monaths (p. 176) gerechnet, woraus inferirt werden Könte, daß Zweÿ Fecht meister und ihre Famille auß solchen intraten, welche auch in beßeren Zeithen Vermehrt werden Können, Zimlich wohl Zu geleben Haben, wan sie eine ordentliche Conduite und gute haußhaltung führen wollen.
3° so ist auch beÿ Einer wolhlbestelten policeÿ des publici Vortheil mehr als das interesse privatum anzusehen, maßen nicht Zu Zweifflen ist, daß, wann Zweÿ fecht meister en titres hier seÿn werden, die fechtschuhl beßer befördert und mehrerer æmulation Zwischen den scholaren und denen fecht meistern selbsten obwalten wird. Neuville ist ein sehr gutes und tüchtiges Subjectum, Von gutem leumunth und ordentlichen lebens wandel vnd es auch die beÿ seiner requete abgelaßene attestata mit mehrerem bezeugen, auß dießen ursachen Könte der schluß gemacht werden wollen, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe, mit dießem anhang daß der selbige sich in das burgerrecht begeben solle.
Im gegentheil aber und wieder des Imploranten gesuch thun sich folgende sehr erhebliche motiva hervor. 1° so ist von uhralten Zeithen biß anhero die observantz allzeith die nehmlich geweßen, daß E: G: niemahlen (p. 177) Zweÿ verschiedene offentliche fechtmeistere Zugelaßen, eine der ursachen ist dieße, daß ohne hin in denen Jeweiligen en garnison allhier liegenden regimenteren sich allzeith Viele fecht Meistere befinden, welche nicht nur die soldaten sondern auch die Hh. officiers und andere Junge leuthe instruiren, ohne daß man Von Seithen der Policeÿ solches hinterstellig machen Können, Könte man nicht auch dießes beÿsetzen, daß Zweÿ unterschiedliche fechtschulen eine nicht löbliche sondern sehr gefährliche æmulation und jalousie Zwischen den fecht Meistern und ihren Scholaren Verursachen möchten, worauß viel bößes entsetehen dörffte. Es seÿe aber dem wie es solle, so haben E: G: in allen gelegenheiten wo ein Zweÿter fecht Meister beÿ E: G: angehalten den selbigen noch Zur Zeith abgewießen, wie es dan in anno 1737. dem genanten La Place die La grenade und anno 1740. einen anderen mit nahmen Jean Laigle dit le blanc wiederfahren ist. Occasione dießes letsteren ist die sach mit besonderer attention durch eine ansehnliche Deputation untersucht und ein umbständlicher Bedacht /:welcher in Sessione vom 6° aug. A° 1741. und in E: G: protocoll enthalten:/ darüber auffge: (p. 178) setzt und damahls referirt worden, es ist nöthig solche deliberation und die darauff erfolgte erkandtnuß E: G: dißorths abzuleßen. Nachedeme solches nun geschehen, führe H. advocat ferner forth, ein gleiches præjugé ist in anno 1752 ergangen respectu des genanten Siccard, welcher Zwar davon appellirt, der wieder ihne beÿ E: G: ergangene bescheid aber durch des beÿ dießem Dicasterio abgeleßene arret du Conseil d’Etat Vom 6.ten May jüngst bestättiget und confirmirt worden: Dießer arret ist nur provisionel und wan dem Neuville erlaubet werden solte, waß dem Siccard abgeschlagen worden, so Könte dießer letztere beÿ hochgedachtem Conseil d’Etat wiederumb einkommen und eine Contradictionem manifestam in E: G: erkantnußen Vorstellen wollen, solte den Neuville mit günstigeren augen angesehen werden als gedachter Siccard da doch Neuville seith dreÿ Jahren eine offentliche fechtschuhl haltet ohne die permission beÿ E: G: erhalten Zu haben. Waß aber ihme insonderheith im wege stehet ist E: G selbst eigener bescheidt so den 14.ten letzt Verwichenen Augusti wieder ihn ergangen, vermög deßen ihme Neuville verbotten (p. 179) worden einigen fecht saal in allhießiger Statt Zu halten und wurde Zugleich Einem löbl. Policeÿ gericht injungirt auff die execution dießes Verbotts zu vigiliren. Dieße erkandtnuß samt dem arret du Conseil auff welches sie fundirt ist, hat der procurator fisci dem Neuville significiren laßen, demnach seÿe ihme H. advocaten nicht erlaubet einer andern meinung zu seÿn alß daß der Implorant mit seinem begehren ab und an das beÿ E: G:den 14.ten Augusti Jüngst ergangene decretum Zu Verweißen seÿe.
Hierauff laße sich H. Prætor regius de Regemorte Vernehmen, es seÿe nicht Zu leugnen daß es in Eines löbl. Magistrats Willkuhr stehe Einen oder Zweÿ fecht Meistere anzunehmen, weilen es eine policeÿsach, welche M.en Hh.en Krafft des au Conseil d’Etat den 6. May Jüngst ergangenen Arrests zuerkandt worden, nur Käme es darauf an, ob Zweÿ fechtmeistere in allhießiger statt bestehen Können, solten sich Zweÿ dabeÿ nicht ernehren Können, so wäre ohngezweiffelt der heutige supplicant mit seinem begehren abzuweißen, allein alß den Vortrag des H. advocat Hold haben Mhhen Vernommen, daß würcklich 34 schüler Vorhanden, so der fecht Kunst (p. 180) obliegen, welchen eine eintzige persohn schwerlich abwarten Kan, Zu dießem Kommet annoch, daß wan nur ein fecht meister hier etabliret ist, derselbige nach seinem willen die gebühre, von denen schülerern abforderen Könne, welches im andern fall nicht zu beförchten, auß dießen ursahcen glaube Er H. Prætor, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen fechtsaal alhier halten zu dörffen biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem anhang willfahrt werden könne, daß derselbige sich seinem oblato gemäß fordersambst das Burgerrecht beÿlegen solle.
Hr Stättmeister Von Gail alß der auff dem obernbanck Vorsitzende erstere Herr enhme hierauff, daß worth, meldende, die Von dem Imploranten begehrte erlaubnuß einen fechtsaal alhier halten Zu dörffen seÿe eine gnade, welche Mghh.en demselben Zusagen oder aber abschlagen Können, wan Mghhen solche in anno 1752. dem sogenanten Siccard refusirt so ist er darumb geschehen, weilen derselbige M.er H.rn jurisdiction übergangen und ohne dero genehmhaltung einen fechtboden alhier etablirt, Von dießem (p. 181) wieder ihne ergangenen Decret hat Er au Conseil souverain d’Alsace appellirt, Von wannen dießer proceß ane das Conseil d’Etat evocirt und provisionaliter durch ein allda den 6.ten Maÿ Jüngst ergangenes arrest Zugunsten M.er H.rn decidirt und denen selbigen die Jurisdiction in dießer policeÿ sache adjudiciret worden, da nun hierauff Sr Martin der fecht Meister beÿ Mr Hhen wieder Sieur Neuville den Heutigen Imploranten Klagend eingekommen und gebetten M. Hh.en geruheten das au Conseil d’Etat ergangene arret auch wieder ihne in execution setzen zu laßen, so wurde Krafft des den 1. Augusti Jüngst alhier ergangenen Decreti Sieur.Neuville wie auch allen und Jeden anderen Verbotten einen fecht saal allhier Zu halten und sothanes Decret benebst dem arret dem Implorirendem Neuville ad diligentiam procuratoris fisci significirt, es Hat zwar Sr Neuville deßen Zufolg seinen saal eingestellt und dem ihme significirtem befehl nachgelebet, Er kommt aber anietzo umb die erlaubnuß einen fecht saal alhier Zu halten supplicando ein unter dem anerbiethen sich alsobald in E: G: burgerrecht Zu (p. 182) begeben, und entstehe die frage ob sufficente motiva obwalteten welche Mr Hhen bewegen Könten, ihme in seinem behgehren Zu Willfahren, Er H. Stettmeister seiner Einsicht nach glaube, daß deren genugsame vorhanden auß dem Vortrag des H. advocat Hold hatten Mr Hhrn ersehen das S. Martin 18. und Sr Neuville 19 scholaren hätten, so sich in der fecht Kunst üben, welches zusammen 34 seind, also das es nach aller Kenneren Indicio ohnmöglich daß Ein Meister dießen sämtlichen schüleren Vorstehen Könne, absonderlich wan Er noch Lectiones privatas, woran es niemahlen mangelt, in denen häußer, zu geben hat, alß welche Jederzeith mehr Zeith erforderen, eine haupt ursach aber, so gewißlich præponderiren soll ist dieße, daß das publicum, wan man einer so großen statt gleich wie Straßburg nur einen fecht Meister hielte, dadurch geniret würde, maßen es alß dann Keine wahl hätte sondern sich nothwendiger weiß dießem Martin und deßen abzuforderendem salario unterwerffen muste, dann gegentheiligem fall solches nicht Zu beförchten Ja vielmehr einer (p. 183) æmulation entsetehet welche delm publico zu nutz kommet, da nun das interesse publicum dem privato Vorzuziehen, auch auß abgeleßenen actis ersichtlich daß der Implorant eine gute conduite habe, sein Handwerck wohl Verstehe übrigens aber sich Mer Hhen anfänglichen inhibition sogleich unterworffen ohnerachtet Er mit weib und Kindtern welche Hierdurch abgang gelitten, beladen, alß glaubte Er H. Stettmeister, daß dem Implorirendem Neuville mit seinem begehren einen offentlichen fechtboden in hießiger statt halten, auch seine Lectiones priuatas in denen Häußern Zu geben biß auff anderwärtige Verordnung Jedoch unter dießem angang willfahrt, daß der Implorant sich seinem oblato gemäß forderlich das burgerrecht beÿlegen solle.
Ohnerachtet nun beÿ gehaltener umbfrage sich die vota in etwas getheilet, dergestaten daß ein Vierdter theil dererselben wieder den Imploranten außgefallen, so wurde Jedoch per majora dem voto des H. Stätteisters Von Gail beÿgepflichtet mithin Erkandt, Wird dem Implorirendem (p. 184) Neuville des den 14. Augusti Jüngst Von Men Hhen ertheilten Decreti ohngeachtet, alß welches hiermit ansehung des Imploranten wieder ex officio auffgehoben, in der fecht Kunst allhier Zu unterrichten und einen offentlichen fechtboden Halten Zu dörffen so lang Obrigkeithlichen erlaubet alß es Einem löbl. Magistrat beleibig seÿn, und Er seiner seiths dem publico die behörige satisfaction geben wird, mit dießem Jedoch fernerem beÿsatz, daß der Implorant sich forderlich das hiesige burgerecht beÿzulegen schuldig und gehalten seÿn solle.
Original de la requête de Michel Martin par laquelle il rappelle que, suite à la demande de Joseph Sicard à être autorisé à tenir salle d’armes, le Conseil d’Etat a confirmé le Magistrat dans son droit d’autoriser les maîtres d’armes à exercer. Son ancien prévôt Neuville ni bourgeois ni manant tient salle d’armes et donne des leçons en lui causant préjudice alors que le requérant exerce exclusivement depuis plus de vingt-cinq ans. Il sollicite donc que le Magistrat interdire à Neuville de tenir salle d’armes et à donner des leçons chez les particuliers. Voir aussi la supplique de Jean François Neuville
1756, AMS, cote VI 649 (13) p. 386 N° 6
Unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 In Sachen Sr Martin des burgers Und Fechtemeisters alhier
Umb allen andern Zu Verbiethen einigen Fechtsaal Zu halten noch in den Häußern Instruction zu geben
Lect. beÿ Hh. Räth und XXI. 14. Aug. 1756.
Freÿ Hochwohl Gebohren, Hoch Edel gebohrne, gestrenge, Hoch und Wohl Edlen, Veste, Fromb, Fürsichtige, Hochgelehrte Hoch und Wolweise
Gnädig Gebietende Herren
Ewer Gnaden, werden annoch in erinnerlichen angedencken Ruhen, welcher gestallten der sogenante Siccard der Fechtmeister vor ohngefehr Fünff Jahren sich beÿ Ewer Gnaden angemeldet, und gebetten Ihme Zu Erlauben einen Fechtsaal auff zurichten, welches Ihme aber abgeschlagen worden Ist.
Von welchem bescheid aber gedachter Siccard au Conseil souverain d’Alsace appellirt, auch nach Verpflichtung dreÿer Jahren einen Hoch Edlen Magistrat, alß auch eine Löbliche universitæt in Causam gesetzt hatt, auff solches hin daß Conseil Zu Colmar einen anstandt genommen, biß auff eines von Hoff erfolgten arret in sothaner sache fortzufahren. Der unterthänige Implorant præsentirte au Conseil d’Etat eine Requette und erhielte alda ein arret, wovon eine Copeÿ sub N° 1 hiebeÿgelegt, Krafft welchem Provisionalier gemeltem Siccard und allen andern verbotten, ohne Ewer Gnaden Erlaubnus, einigen Fecht Saal zu Halten, noch sonsten Lectiones zu geben.
wan nun Gnädig Gebietende Herrn N. Neuville deß Supplicanten gewester Prevot, welcher weder burger noch schirmer Zu dießeitigem grösten schaden, offentlichen Saal Haltet, auch in denen Häussern Lectiones gibet, welche dem unterthänigen Imploranten, der schon über 25 Jahr alß Fechtmeister außschließlichen ander, Instructiones gegeben, anbeÿ mit Fünff Kindern beladen, den grösten Nachtheil verursachet.
Alß Ergehet an Ewer Gnaden deß unterthänigen Imploranten gehorsamstes bitten, dießelbe gnädig geruhen wolten, Zu erkennen daß vermög Königlichen arrest, auch obgedachtem Neuville und allen andern Zu Verbiethen, und künfftighin öffentlichen Fecht Saal noch in den Häußern einige Instructionen zu halten und zu geben zuuntersagen seÿe.
Ewer Gnaden
unterthänig gehorsamster, Martin
La Chambre d’économie oppose un nouveau refus après une nouvelle demande de Michel Martin
Chambre d’économie, 4 R 47
Table. Sr Martin der Fechtmeister bitt Umb Einen Jährlichen saalzinß. 33
(f° 33) Montagß den 2. Maÿ 1757. Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriali Sr Martin des Fechtmeisters allhier, worinnen gebetten Euer gnadten geruhen möchten, demselben 60 gulden für Einen fechtboden, wie er solche auch schon in anno 1744 Von gnäd. H. XXI. lauth beÿgelegten Extractu Erhalten hatten, widerum gnädigst angedeÿen Zu laßen, worauff nach gepflogene Umbfrag Erkandt, seÿe Implorant mit seinem begehren abzuweisen.
Le procureur qui a agi pour Michel Martin réclame paiement de 119 livres tournois sous peine de poursuites. Michel Martin sollicite un subside correspondant à la Chambre d’économie qui demande les pièces justificatives pour pouvoir statuer définivement.
L’original de la supplique est conservé dans la série III.
Chambre d’économie, 4 R 47
(f° 159) Montagß den 4. Decembris 1758. – Lect. Unterthänig præsentirtes Memoriale Sr Martin des burgers Undt Fechtmeisters allhier, mit bitten Euer Gnaden geruchen möchten Eine summ Von 119. Livres 13. s so demselben wegen den mit dem sogenanten Sr Sicard auch Fechtmeister alhier pt° desen, das dem letztern als welcher von der universität recipirt war, solle Untersagt seÿn saal Zue halten, Undt daß nur E. hochlöbl. Magistrat Eine Erlaubnus Zu Ertheilen Zuestehe, von seinem procurator von Colmar abgefordert werdten, gnädigst ab dem Pfenningthurn, auszahlen Zue lasen, worauff nach gepflogener Umbfrag Erkant, solle der supplicant das Memoire des geforderten Unkösten beÿbringen, als dann ferner Ergehen wollen waß rechtens.
III 40, 22 pièce 8 – (Lect. beÿ Löbl. Oeconomie Cammer den 4. Xbris 1758) 1758. 4. Xbr. Martin, Fechtmeister (n° 8)
A Messeigneurs de la Chambre d’Economie
Messeigneurs,
Martin m° en fait D’armes et Bourgeois de Cette ville a l’honneur de vous représenter tres respectueusement que le nommé Sicard ayant été receu m° En fait d’armes par l’université, L’expt. Représenta a Messieurs Les XXI Le tort que cette Réception luy causoit, ces Mess. Rendirent Sen.ce qui deffent aud. Sicard d’enseigner, Lequel Se rendit appellant de lad. Sen.ce rendüe disoit-jl par des Juges Incompetens, L’expt. communiqua L’acte D’appel a Messieurs du magistrat qui appres une Delibération firent dire à l’Exp. de prendre un procureur a Colmar qu’ils prennent cette affaire pour Leur compte, et a meme tems chargerent M. Bruge d’avoir soin de cet affaire qui a Eté pendante a Colmar l’espace de trois ans dans le Cours desquelles jl y a eu plusieurs Incidens et arrets Rendus sans Jugement deffinitifs a Cause qu’il s’agissoit des Interets de La ville qui Estoit en Cause, l’homme d’affaires de la ville Resident a paris pour terminer ce procès ou du moins Rendre service a L’Expt. Ecrivit et M. Billeret et luy envoya une minute d’une procuration que l’expt. deuoit faire a un auocat au conseil d’Etat pour demender En son nom L’euocation et qui Luy feut accordé Et en suitte L’avocat de l’Ex. obtint sur Req.te un arret qui par prouision deffend a Sicard et a tous autres d’anseigner a tirer des armes sans permission de Mrs du magistrat, alors L’expt. sentit parfaitement La protection que de corps Respectable luy avoit accordée et que cetoit a bon droit que l’on lut auoit ordonné de prendre un procureur a colmar car sans cela L’expt. neut jamais Suiui ce proces, cependant et a son grand Etonnemet Messieurs du magistrat on jugé a propos de Receuoir le sieur neuville pour second m° D’armes En sorte que cet arret dont L’expt. fondoit tout son bonheur luy devient Inutille, il ne fait Seulement qu’affermir Le priuilege de la ville, malgré de desagrement Et Le tort que la Reception du Sr. Neuville luy fait jl a celuy d’auoit Receu un lettre de son procureur de Colmar qui luy demande 119. liv 13 s auec menace d’Execution faute de payement L’exp. se trouvant dans l’Impossiblilité di satisfire veu le peu d’Etrangers et la foiblesse de la garnison a recours a vos Bontés pour qu’il plaise a vos graces Messeigneurs Accorder a L’exp. la susd. somme de 119. lb 13. s pour Luy Euiter une Execution Certaine et faire grace,
Martin
Michel Martin cède le 17 octobre 1769 sa salle d’armes pour un an à François Neuville
1769 (17 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Cession – fut present le Sr Michel Martin Maître en fait d’armes et bourgeois de cette ville, lequel sous le bon plaisir de MMes du Magistrat de cetted° ville, a cedé et transporté avec garantie de faire jouir
au S. François Neuville aussi Maître en fait d’armes bourgeois de cette ville
le droit qui Compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville et d’Enseigner à tenir les armes, pendant l’espace d’une année à Compter du jour et datte du Decret par lequel M Mrs du Magistrat auront rattifié les presentes, pendant laquelle année le Sr Martin ne tiendra pas Salle et ne donnera même aucunes leçons, Et ce à peine de restitution de la Somme cy après et de tous depens dommages et jnterests – Cette Cession est faite moyennant la somme de Cent livres
Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’accord qu’ont passé les maîtres d’armes Michel Martin et François Neuville. Trop âgé pour donner lui-même des leçons, Michel Martin a cédé à Neuville sa salle d’armes pour un an moyennant 100 livres tournois en s’engageant à ne pas donner de leçons ni par lui-même ni par un prévôt d’armes.
1769 (18.11.), Conseillers et XXI (1 R 252)
der Zwischen Michel Martin und François Neuville, beeden hießigen fechtmeistern Vor H. Notario Humbourg getroffener Vergleich wird Obrigkeitl. confirmirt. 261.
(p. 261) Sambstag den 18.ten Novembris 1769. – Froereisen nê François Neuville des fechtmeisters und burgers alhier, prod. unterth. Memriale juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 et 2 puncto ratificationis eines mit Michel Martin getroffenes Vergleichs.
H. Syndicus Regius erwehnte nach abgelesenem Memoriali, es habe der Martin und Neuville das Recht eine fechtschuhl allhier Zu halten, weilen aber der Martin außer stand seine schuhle alters halben Zuhalten, so habe er solche durch einen Preuot Versehen laßen wollen, umb solche aber vorzukommen habe der Neufville sich mit dem Martin dahin Verglichen, daß der Neufville dießem während einem Jahrlang 100. livres bezahlen worgegen dießer sich Verpflichtet, während solcher Zeith Keine lectiones weder selbst zu geben noch durch einen bestellten Prevôt geben Zulaßen, glaubt deswegen daß der Zwischen denen Parthen getroffene Vergleich Obrigkeitlich Zu ratificiren.
Dießemnach wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Neuenstein vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird der Zwischen Sr Michel Martin und Implorirendem François Neuville coram Notario Regio Humbourg den 17. 8.bris Jüngst verschriebene Vergleich, vermög deßen der Martin dem Neuville sein recht eine fechtschul halten Zu dörfen, vor ein Jahr abtritt, Obrigkeitlich ratificirt.
Originaire de la demande remise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un
Cote III 186 (6)
Unterthäniges Memoriale juncto Petito samt beÿl. N° 182 In Sachen François Neuville des Fechtmeisters und burgers allhier imploranten
Puncto ratificationis eines mit Martin getroffenen Vergleichs
prod. beÿ GHh. Räth und XXI den 18.ten 9.bris 1769.
Freÿ Hochwolgebohrne Hoch Edelgebohrne Gestrenge, Feste, Fromme, Fürsichtige, Hoch Edle, Hoch und Wolweiße Gnädig Gebietende Herren !
Da beÿ Euer Gnaden das Rechte eine offentliche Fechtschul Zu halten Vermög Ordnung begehrt darüber obiges erweiset, daß das Herrn Martin Zuständige Recht, als ein Von Euer Gnaden erhaltenes Privilegium personale Zu betrachten, so ergiebet sich von sich selbsten, daß obproducirte Convention ohne Euer Gnaden außen benamßten unterthänigen imploranten gehorsames Bitten Hochdieselbe gnädig geruhen mögten, obproducirte mit Herrn Martin den 17. Octobris jüngst coram Herrn Notario Humbourg getroffene convention solche mit gehöriger Qualitæt befolgen zu können, obrigkeitlichen zu ratificiren.
Huldreicher Erhör sich getröstens verharret in tiefst schuldigster Veneration
Euer Gnaden, unterthänigst gehorsamster Diener, Lt. Froereisen adv. causæ
Madeleine Martin, agissant au nom de son père, cède en décembre 1770 à son ancien prévôt d’armes François Malté pour 9 ans les mêmes droits qu’il avait cédés pour un an à Jean François Neuville un an plus tôt. Le bail sera résilié de plein droit si le fils du bailleur, capitaine au service de Pologne, revenait à Strasbourg pour y devenir maître d’armes.
1770 (11. Xbre), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail – fut présente en personne Demoiselle Magdeleine Martin fille majeure du Sieur Michel Martin Maître en fait d’armes de cette ville demeurant à Holtzheim près de Strasbourg agissant au nom dud. son Pere (…) laquelle a dit que le traité cy-devant conclu entre led. sieur son Pere et le Sieur Neuville n’ayant été fait que pour le terme d’une année qui est expirée depuis longtemps jl auroit trouvé de l’avantage dans les offres que vient de lui faire le Sieur Malté cy-après nommé et les a accepté d’autant plus volontiers que led. Sieur Malté a été son prevôt de salle durant six années, c’est pour quoi il a jugé à propos de donner (…)
à Bail et loyer d’argent pour neuf années consécutives qui commenceront de la datte des presentes et finront à pareil jour au Sieur François Malté Bourgeois de cette ville et Maitre en fait d’armes
le droit et le partage qui compete aud. Sieur Martin de tenir en cette ville une salle d’Armes, le tout sous le bon plaisir et l’agrement de Messieurs les magistrats de cette ville. Ce present Bail est ainsi fait pour et moyennant le prix et somme de 144 livres tournois (…)
sont en outre convenu des clauses et conditions suivantes savoir 1° le sieur Malté s’oblige à remettre à la maison où il tiendra lad. salle le Bras qui y etoit pour servir d’enseigne comme aussi les écriteaux et ce incessamment et pour le plus tard dans le Mois
2° et arrivant les cas ou le fils dud. sieur Martin qui est Maitre en fait d’Armes et qui est Capitaine au service de Pologne reviendrait à Strasbourg avec le dessein de continuer a tenir salle sur le droit dud. Sieur son pere le present Bail sera annullé de plein droit et sera censé non avenu ; et aussi comparu le S. Jean George Scheinel Bourgeois Marchand frippier de cette ville lequel a declaré se rendre ainsi qu’ij se rend en constitue caution solidaire et principal payeur et garant tant du Canon cy dessus stipulé que des Clauses énoncées (signé) Madeleine Martin, Malté, Johann Georg Schaibel
Michel Martin cède en avril 1773 pour sept ans à François Neuville ses droits à tenir salle d’armes et à enseigner l’escrime.
1773 (13 avril), Not. Laquiante (6 E 41, 1047)
Cession – fut present en personne Le Sr Michel Martin maître en fait d’armes et Bourgeois de cette ville, Lequel, sous le bon plaisir de M Mr du magistrat de cette ditte ville a cedé & transporté avec garantie de faire jouir
au Sr François Neuville aussy Me en fait d’armes Bourgeois de cette ville
le Droit qui compete au Sr Martin de tenir salle d’armes en cette même ville & d’enseigner a tirer des armes, pendant l’Espace de sept années, à compter du jour & datte du Decret par lequel MMrs du magistrat auront ratiffié les presentes, pendant lesquelles années le S Martin ne tiendra pas Salle & ne donnera même aucunes Leçons particulières en ville ny par luy même ny par un autre qu’il substitueroit en sa place & ce à peine de Restitution de la somme cy après mentionnée et de tous depens, dommages & interets, et pour L’effet de la présent Cession led. sieur Martin a subrogé led. Sr Neuville ce acceptant pour sept années comme dit est (…) Cette Cession est faitte moyennant la Somme de 100 Livres
(signé) M Martin, francois neuville
François Neuville puis Michel Martin demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de ratifier leur accord. La ratification a lieu le 23 août.
1773, Conseillers et XXI (1 R 256)
François Neuville der fechtmeister wird p° gebettener confirmation seiner mit Michel Martin dem auch fechtmeister wegen letzteren fechtschuhl getroffenen Lehnung ad causæ cognit. vorläufig an eine Deputation gewießen. 61.
Michel Martin der vormahlige fechtmeister wird p° begehrter confirmation der mit Sr Neuville dem auch fechtmeister getroffener Lehnung seiner fechtschuhl an die vorige Depôn gewießen. 116.
Die Zwischen Martin und Neuville coram Notario Regio Laquiante errichtete 7. Jähr. Lehnung der von Martin ihme Neuville cedirten fechtschuhl wird confirmirt, habe jedoch Mghh. Recht auf begebendem fall einen ordentl. Fechtmeister bestellen Zu Können. 150.
(p. 61) Montag den 3. Maÿ 1773. Wilhelm nê François Neuville des burgers und fechtmeisters der hat den 13.ten Aprilis jüngst mit Sr Michel Martin dem auch fechtmeister alhier wegen deßen fechtschuhl vor H. Notario Regio Laquiante beÿgehende siebenjährige Lehnung getroffen, bitt deren gnädige confirmation.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Mogg in welchem derselbe dahin angetragen, daß die vorgelegte Lehrbrieff seines erachtens anvorderist genau Zu untersuchen, umb zu ermäßigen ob Mghh. rechte nicht darunter gekräncket, zu solchem ende seine hochansehnliche Deputation abzuordnen wäre.
Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzendnen H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag Zu näherer untersuchung der vorgelegten Lehnung H. Stättmeister von Hafner, H. Ammeister Faust, H. XIII. Geiger H. XV. Poirot, H. XXI. Flach und H. Rathh. Dr. Ottmann abgeodnet.
Dep. Zu anzeig des bescheids H. Dr. Ottmann, H. Rathh. Galler
(p. 116) Sambstag den 3.ten Julii 1773. Claus nê Michel Martin des vormahligen fechtmeisters und burgers alhier, der bitt unterth. der Zwischen ihme und Sr Neuville dem burger und fechtmeister den 13. Aprilis jüngst auf sieben jahr getroffenen Lehnung, welche bereits den 3.ten Maÿ jüngst e. g. ad confirmandum vorgelegt worden, ebenfals gnädige confirmation und setzt.
Nach angehörtem voto des H. gâl Advocat Nadal vermittelst gehaltener umbfrag des angabrachten begehren die schon abgeordnete Deputation ad examinandum gewießen.
Depp. H. Rathh. Riehl, H. Rathh. Pick.
(p. 150) Montag den 23.sten Augusti 1773. Lect. sodann folgender Bedacht
Auf die von Seithen François Neuville des burgers und Fechtmeisters per Procuratorem Wilhelm den dritten Maÿ jüngst und sofort pro Procuratorem Claus nomine Michel Martin des auch fechtmeisters und burgers allhier den dritten verwichenen Julii gehaltene mündliche Recess dahingehend, Euer Gnaden geruhen möchten, die Zwischen ihnen beeden den 13. Aprilis auch jüngst coram H. Notario Regio Laquiante auf sieben Jahren getroffene Lehnung des ihme Martin von M GHhn gnädigst Zuerkennen Rechts eine fechtschuhl halten Zu können, ihme Neuville vor obgedachte Zeit cediren Zu dörfen gegen Zahung jährl. 100 Livres, hat Euer Gnaden eine hochansehnliche Deputation Zu erkennen beliebet, welche sofort sich zusammen gethan und nach Ersehung deßen was den fünfzehenden Dec. 1770 ingleichem Fall geschehen, keiner anderer Meinung dermalen seÿn Können, als daß die Zwischen obigen beeden Imploranten getroffene siebenjährige Lehnung zu confirmiren, auch mit dem abermahligen Ausdrücklichen Vorbehalt, Mghh. competirenden Rechts auf begebenden Fall einen würcklichen Fechtmeister Zu ernennen, welch. samt die Hochansehnliche Herren Deputati Euer Gnaden hohen Dejudiciatur durchaus anheim stellen.
Facta lectione und nach deme die hchansehnl. Herren Deputirte nichts beÿzusetzen gehabt, H. Gâl Advocat Mogg auch auf die confirmation der quæstionirten cession unter dem in dem bedacht enthaltener Vorbehalt angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters Jr. Zorn von Plobsheim vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird die Zwischen Implorirenden François Neuville und Michel Martin beede burgern und fechtmeistern den 13.ten Aprilis dießes Jahrs coram Notario Regio Laquiante getroffene 7. jährige Lehnung und vermög deren unter MGHh hohen genehmhaltung der Martin sein recht eine fechtschuhl allhier halten zu Können dem Neuville vermittelst Zahlung Jährlicher 100 livres cedirt und abtritt, Obrigkeitlich confirmirt, jedoch mit dem außdrucklichen vorbehalt, dießortigen competirenden Rechts auf begebenden fall einen würcklichen Fechtmeister annehmen und bestellen Zu Können. 150.
(hierüber bemelte Lehnung habe d. 23. Aug. 1773. erhoben. Wilhelm)
Enfants
Pierre Martin épouse Marguerite Guillemin : contrat de mariage, célébration
1761 (19.2., Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – Sr Pierre Martin, Prevot d’armes bourgeois de cette ville, fils mineur de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
Dlle Marguerite Guillemin, fille mineure de Claude François Guillemin, ancien entrepreneur des fortifications de cette ville, et de Dlle Marie Françoise Deborde
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 250)
Hodie 30 Martii anni 1761 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt D Petrus Martin rudiariæ* gladiaturæ Magister er civis hujas, filius d Michaelis Martin rudiariæ* gladiaturæ Magistri et civis hujatis et defunctæ Annæ Le Roÿ in vivis conjugum in parochia ad St Petrum Senioriem hujatum commorans et Margaritha guilmain filia dni Francisci guilmain in negotiis hujas et dnæ Mariæ Franciscæ Desbordes conjugum hujatum in hac parochia commorans (signé) Pre Martin fils, Maduerde guillmin (i 255)
Marie Joseph Martin épouse le musicien François Moria : contrat de mariage, célébration
1761 (23.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1010)
Contrat de mariage – furent presens le Sr François Moria musicien demeurant présentement à Strasbourg fils mineur de François Moria maître a danser demeurant à Paris et de feue Anne Marguerite Riuier*
Dlle Marie Joseph Martin fille mineure de Michel Martin, Me en fait d’armes, et de Dlle Ursule Le Roy
communauté partageable par moitié
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 37.)
Hodie 16. Augusti anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Franciscus moria musicus parisiensis filius Legitimus dni Francisci moria musicæ menatoris parisiis Et deunctæ margaritæ riviere modo commorans in hac parochia et D. maria Josepha martin hujas filia Legitima D. Michaelis Martin civis et armorum magistri Er defunctæ ursulæ Le roy modo parochiana nostra (signé) Moriann Martin (i 21)
Marie Madeleine Martin passe un contrat de mariage non suivi de célébration avec Jean Nicolas Dupont
1767 (22.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1023)
Contrat de mariage – Sr Jean Nicolas Dupont fils mineur de feu Simon Dupont, bourgeois de Besançon, et de Catherine Maÿet
Dlle Marie Madeleine Martin fille mineure du Sr Michel Martin, Mre en fait d’armes de la ville et université de Strasbourg, et d’Ursule Leroy
(Billet joint) annulé le 31 juillet 1769
René Guenadel, cantinier, et (v. 1714) Marie Marguerite Louis puis (1728) Marie Ursule Roy – catholiques
Fils du cultivateur René Guenadel de « Perruqué » (sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar. Il devient tributaire à la Mauresse. Il habite au Fort Blanc en 1725 où il est cantinier. Il se remarie en 1728 avec Marie Ursule Roy, originaire d’Essert près de Belfort. Maître d’armes, René Guinadel meurt le 6 juillet 1731.
Fils du cultivateur René Guenadel (Quiandel de « Perruqué », sans doute Périgueux), René Guenadel acquiert le droit de bourgeoisie en mai 1714 avec sa femme Marie Madeleine Louis, originaire de Colmar en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1292
Regnaud Quinadell de Peruqué, w. Regnaud Quinadell gew. ackermanns daselbst hint. sohn empfangt das burgerrecht gratis sein Fraw Marie Marguerithe Louis v. Colmar erkaufft das burgerrecht p. 2. g 16 ß wird Zur Mörin dienen, Jur. 23. Maÿ 1714.
Baptême de Marie Thérèse Guenadel. Les parents, « Rémi Kenethal » et Marie Marguerite Louis, habitent alors au Fort Blanc près de la Porte blanche.
Baptême, Saint-Marc (cath. p. 43 n° 114) Hodie die 23. Mensis Julÿ Anni 1725. (…) baptizata est Maria Theresia filia Remigÿ Kenethal Civis Argentinensis et Mariæ Margarethæ Louis Conjugum Commorantium in fortalitio turris Albæ – nota x patris nescientis scribere (i 23)
René Guenadel se remarie à Oberschæffolsheim avec Marie Ursule Roy
Proclamation, Saint-Marc (cath. p. 141, entre le 26 septembre et le 17 octobre 1728) Franciscus Georg. Morelle etc. venerabili domino N. Parocho in Scheffelzheim salutem in Domino. Vobis et omnibus, quorum interest, aut interesse potevit, hisce natum et certum esse volumnus, quod tribus proclamationibus de more Eccelsiæ chatolicæ publicé factis futuri matrimonii inter Renatum Guenedat viduum Parochianum nostrem et Mariam Ursulam Reÿ Parochianam vestram nemo se opposuerit vel ullo modo contradixerit, quara ob putamus ullum canonici aut civilis impediementi obstaculum Existere (…) – i 76 (registres d’Oberschæffolsheim en déficit)
Originaire d’Essert près de Belfort, Marie Ursule Roy devient bourgeoise par son mari, cantinier au Fort Blanc. Le contrat dressé lors de son remariage mentionne qu’elle est fille de Joseph Roy et d’Elisabeth Baclet.
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 947
fr. Maria Ursula Roy Von Essart beÿ Befort geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann René Quinedal b: undt Cantinier au fort Blanc alhier umb die tertz d. alt. b: will beÿ E E. Zunfft d: Möhrin dienen Prom: d. 25. octob. 1728
René Guinadel, maître d’armes, meurt le 6 juillet 1731
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 38) Anno Domini 1731. die vero 6. Julii mortuus est Joannes Renatus Guinatal gladiatorum magister Civis Argentinensis, mariæ ursulæ le Roy belfordensis maritus in nostra Parochia in fortalitio portæ alba Commoratus, et a me infra scripto sepultus est in Cæmeterio ad stum Gallum (i 21)