10, rue du Jeu-de-Paume


Rue du Jeu-de-Paume n° 10 et rue du Jeu-de-Paume n° 12 – X 270 (Blondel) O 816, puis section 33 n° 43 (cadastre)

Jeu de Paume 12 (mars 2013)
Bâtiment actuel

La maison à l’angle de la rue du Jeu-de-Paume et de la rue des Souabes (rue des Zouaves) est acquise au début du XVIII° siècle par le cabaretier français Nicolas Sayé. Elle prend alors l’enseigne aux Trois Bouteilles. Son aspect au plan-relief de 1727 correspond à celui de la photographie ci-dessous. Elle sera réunie à deux petites maisons voisines de la rue des Souabes (n° 5) par André Zix au début du XIX° siècle. Petite maison caractéristique de l’architecture des quartiers populaires, elle abrite au début du XX° siècle une épicerie avant d’être détruite pour faire place à l’immeuble de rapport actuel. L’emplacement du 10 rue du Jeu-de-Paume qui correspond à l’ancienne parcelle X 270 a été incorporé à la voie publique pour sa majeure partie. On voit sur la photographie ci-dessous qui doit dater des années 1920 que les bâtiments de droite dépassent largement de l’alignement tel que le suggère le nouvelle maison déjà construite à l’arrière.

Jeu de Paume 10 angle Zouaves

Vers 1920, Archives municipales de Strabourg

214 Elévations d-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 214

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre des repères (e) vers la rue des Zouaves et (f) vers la rue du Jeu-de-Paume. La cour s’ouvre à gauche du repère (e), la façade à rez-de-chaussée et un étage se termine à droite du repère (f). La cour (X) prend son entrée entre (7) et (8), l’arrière des bâtiments sur rue se trouve entre (7) et (4). On voir le bâtiment à gauche de l’entrée de la cour entre (8) et (10) et la bâtiment à l’arrière de celui-ci entre (1) et (3). Le bâtiment s’ouvre entre (3) et (4).

214 Plan d-h214 Cour X
Extrait du plan et cour X

janvier 2012

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1655 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ambroise Geyer
1655 v Nicolas Galster
h Michel Ammel, charron, et (1674) Agathe Galster – luthériens
1676 v Jean Charles Schneider, aubergiste à la Couronne, et Anne Cuntz
v 1700 v Servais Maljean, manant et marchand – catholique
1704 v Michel Diemer, boulanger, et (1675) Marguerite Klee – luthériens
1707 v Nicolas Sayé, cabaretier et manant, et (1704) Nicole Goujon – catholiques
remariée (1725) à Mathieu Bourdot, fabricant de chandelles, deviennent bourgeois en 1726
1733 h Pierre Olinet, revendeur, et (1704) Anne Marie Goujon – catholiques
v 1750 h Chrétien Litti, serrurier, et (1747) Anne Catherine Olinet femme en premières noces (1733) de Joseph Grangé – catholiques
1793 v Georges Knapp, harpiste, et (1771) Anne Marguerite Lodé – catholiques
1798 v Daniel Zix, revendeur, et Catherine Burgard
1807 h André Zix, menuisier, et Madeleine Dürenschneider
1839 v Nicolas Odoin, menuisier, et Madeleine Furler
1902* h Michel Rottach et Marie Wilhelmine Furler veuve de Gustave Odoin
1924* v Joseph Munsch (comme la parcelle 23)
1938* v Société Immobilière du Jeu de Paume

(1765, Liste Blondel)X 270, au Sr Olinet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lattÿ, 8 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Zigs, André, épicier rue du Jeu de Paume 48 – maison et sol, 2,15 are

Locataires

1701, Antoine Gabriel, aubergiste et Catherine Schœnenberger
1705, Gérard Franc, aubergiste

Livre des communaux et Préposés au bâtiment

Nicolas Seyé demande l’autorisation de placer à sa maison un auvent de 22 pieds de long et 3 pieds de large. Il y est autorisé moyennant une rente annuelle de 7 sols 6 deniers qui est inscrite au Livre des loyers communaux

1712 (29. 9.br) Préposés au bâtiment, VII 1385 f° 100-v
Nicolas Seyé pt° Wetterdachs – Nicolas Seyé, der Cabaretier, ersucht MGHh. underthänig umb erlaubnus ein Wetterdach an seine ohnfern dem Königl. Hospithal gelegene behaußung machen Zulaßen, der Statt Werckmeister berichten, daß solches 22. schuhe lang und 3. schuhe breit werden solle. Erk. Willfahrt soll jährlich 10. ß d allmendt Zinnß davon bezahlen, mod: à 7 ß 6 d.

Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 558-v

Nicolas Seyé der Cabaretier, soll von einem 22. schuh lang und dreÿ schuh breiten wetterdach, an Seiner ohnfern dem ballhauß gegen der gegend die Entenlach genand, liegenden behaußung, Jahrs auff den 1. febr. und l. Prot: de 1712. folio 101. a° 1713. I.mo, 7 ß 6 d
Jetzt Matthieu Bourdeau
Jezt Pierre Olinet J. 749

[quittances] 1713-1741, dont
1728 par Bourdeau
Neuzb fol 809

L’auvent est inscrit au nom de Pierre Olinet sur le nouveau livre des loyers communaux. La rente communale s’éteint en 1773 quand il supprime l’auvent
Livre des loyers communaux VII 1472 (1741-1802) f° 809

alzb. 558-b
Pierre Olinet solle von einem 22. sch: lang und 3. sch. breiten wetterdach an seiner ohnfern dem Ballhauß gegen der gegend die Entenlach genannt Liegenden behaußung, Jahrs auf d. 1. Februarÿ, 7 ß 6 d
[quittances] (1740-1773)
Ist weg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1746, Préposés au bâtiment, VII 1402

Pierre Olinet se plaint que l’eau de la rigole ne peut plus s’écouler et qu’elle pénètre dans sa maison. Les préposés ordonnent d’établir une rigole en pavé à la charge des riverains.

(f° 30-v) Montags den 16. Ejusdem [Maÿ 1746]. Pierre Olinet – An Pierre Olinet des Graissier Hauß Schwabenländel hieher dem frantzösisch Spital, welcher geklagt, daß der dohlen Vor dasiger Häußern, durch die Werbe und die darüber gehende fuhren, auf einer seithe niedergetruckt und deßwegen Verhindert, daß das Waßer Von seines Nachbaren Hauß nicht mehr ablauffen Kan, sondern in sein Olinet hauß ein dringe und schaden thue. Bate derowegen um Hülff. Erkant solle eine Runße gepflästert werden, wofern die Nachbaren die Helffte an denen Un Kösten beÿtragen wollen

Protocole des Quinze

1724, cote 2 R 129
Nicolas Soyer demande le 3 juin l’autorisation d’exploiter l’auberge aux Trois bouteilles, ce qui lui est accordé le 10 du même mois

(p. 237) Sambstag d. 3. Junÿ 1724. Nicolas Soyer pt° Weinschancks – Fuchß noe. Nicolas Soyer gewesenen Würths, dieser bitt Ihme mit dem Weinschanck in dem Würths hauß aux Trois bouteilles gnädig zu Willfahren. Erkannt ut modo [Ober Vngelt Hrn]
(p. 246) Sambstag d. 10. Junÿ 1724. Nicolas Soyer pt° Weinschancks – Iidem [Obere Vmbelt herren] laßen ferner per Eundem [herrn Secret. Kleinclaus] referiren daß auch Nicolas Soyer der gewesene Würth per recessum gebetten Ihme den Weinschanck aux Trois bouteilles gnädig zu willfahren, undt daß auff geschehene Remission deßen Ehefrau, maßen der maritus Kranckh, erschienen, und petitum wiederhohlt, Man habe auch diese behaußung durch H Haubenstrickher den dreÿer in dem Vmbgelt visitiren laßen, undt erhelle aus dem eingelieferten procès verbal daß selbige Keine communication mit denen Nebens häußern habe, Warinnen der Implorant ein alter Würth, und in sothaner behaußung auch schon Würtheÿ getrieben worden, alß stehe die Willfahr Zu Mgh. Erk. Willfahrt.

(traduction) Nicolas Soyer, droit d’auberge – Les préposés de l’accise chargent le secrétaire Kleinclaus de rapporter que l’ancien aubergiste Nicolas Soyer a demandé dans un mémoire de lui accorder le droit de débit aux Trois bouteilles. Ce rapport fait, sa femme est comparue au nom de son mari souffrant en réitérant la demande. Haubenstricker, l’un des trois de l’Accise, a été chargé de visiter les lieux, il appert du procès verbal qu’il a transmis que la maison n’a pas de communication avec les voisines et que le pétitionnaire est un aubergiste âgé qui a déjà exploité une auberge dans la maison en question. L’affaire est transmise avec avis favorable aux Quinze qui ratifient la proposition.

Atlas des alignements, vers 1815

4° arrondissement ou Canton est – Rue de l’hôpital militaire et quartier des Souabes
nouveau N° / ancien N° : 2 / 48
Zix
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 258 case 1

Audoin Nicolas à Strasbourg
O 816, R. du Jeu de paume 48
sol, maison – 2,15 are – revenu, maison 68, maison et sol 69,12
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 puis 18
fenêtres du 3° et du-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1006 case 2

Odoin Nicolas
1902 Rottach Michael Wittwe, Marie Wilhelmine geb. Furler, Spezereihändlerin, Wittwe I. Ehe von Eugen Gustav Odoin

O 816, Rue du Jeu de paume 12
maison, sol – 2,15 are – revenu, maison 68, maison et sol 69,12
folio de provenance : (258)
folio de destination : Gb [Grundbuch, livre foncier]
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et du-dessus :

Cadastre allemand, folio 415 case 1

Parcelle, section 33, n° 41 – autrefois O 817.p, O 816.p
Canton : Ballhausgasse Hs. Nr. 12 – Rue du Jeu de Paume
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,95
Revenu : 1000 – 800
Remarque : 1939 d. c. 3 – 1938 démolit.

(Propriétaires) compte 1019
Rottach Michael Wwe.
rayé 1924

(Propriétaires) compte 3945 à partir de l’exercice 1925
Munsch Joseph Ehefr.
1938 Société Civile Immobilière Jeu de Paume
383

Dossier de la police du bâtiment (cote 737 W 70)

La veuve Rottach exploite une épicerie au rez-de-chaussée. Elle vit du revenu modeste de ses maisons qu’elle n’a guère les moyens d’entretenir. Les services de la Ville sursoient aux demandes de transformation (1910) parce que la maison dépasse de quatre mètres de l’alignement légal sur la rue du Jeu-de-Paume. La Ville envisage d’acheter le bâtiment mais le projet n’aboutit pas à cause du prix que demande le propriétaire. Les locataires déposent régulièrement des plaintes, certains logements sont déclarés insalubres. Acquise par Joseph Munsch au début des années 1920, la maison sera détruite en juillet 1937. Une partie du terrain est réunie à la rue, une autre (en particulier l’emplacement des anciens n° 12 rue du Jeu-de-Paume et 5 rue des Zouaves) sert à construire un immeuble de rapport.

Sommaire
  • 1887 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Michel Rottach (5 rue des Zouaves) de ravaler les façades au 12 rue du Jeu-de-Paume et 5 rue des Zouaves
  • 1892 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Mme veuve Rottach née Firler (15 rue du Jeu-de-Paume) de ravaler les façades au 12 rue du Jeu-de-Paume – Elle demande un délai comme son mari est mort dans l’année – Travaux terminés, août 1893
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à Mme veuve Rottach de faire que 6 volets ne s’ouvrent plus vers la voie publique au rez-de-chaussée et de supprimer les trappes aux n° 12 et 15 – Rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, juin 1899
  • 1898 – Le serrurier Baumeister (4 rue du Jeu-de-Paume) demande l’autorisation de poser des volets dans la propriété Rothach rue du Jeu-de-Paume (12 et 15), Diemer 21-23 rue des Orphelins, Geist quai Turckheim (2), Mund 6 rue de l’Epine et Burger (aux Quatre Vents, 2 et 6) rue des Orphelins – Travaux terminés, décembre 1899
  • 1899 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Mme veuve Rottach (10 rue du Jeu-de-Paume) de ravaler les façades au 10-12 rue du Jeu-de-Paume – Travaux terminés, août 1893
  • 1900 – Commission contre les logements insalubres, 12 rue du Jeu-de-Paume et 5 rue des Zouaves – Lettre au propriétaire (Rothach) – Travaux terminés, décembre 1900
    1902 – Travaux à faire
    1908 – idem
  • 1909 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Joséphine Rotasch (demeurant sur place) de ravaler les façades au 12 rue du Jeu-de-Paume – Travaux terminés, juillet 1910
    1910 – La Division III (logements) souhaite demander au propriétaire de procéder à des travaux importants (raccorder la maison aux canalisations, transformer la cage d’escalier, l’entrée rue des Zouaves) et demande son avis à la Division de la Construction – La Division de la construction constate que la maison est alignée rue des Zouaves mais dépasse de 4,30 m l’alignement légal rue du Jeu-de-Paume
  • 1910 – Le Bureau d’indigence signale à la Commission des logements que le logement de Mme Schwartz née Jaeger est insalubre (mansarde)
  • 1911 – La Commission des logements demande de procéder à des transformations – Toute demande au propriétaire est ajournée jusqu’à ce qu’on ait décidé de l’alignement dans le quartier
    1911 (juillet) constat
    1912 – Sur l’alignement légal (cf. supra)
  • 1913 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Mme Rottach née Fourler (demeurant sur place) de ravaler les façades au 12 rue du Jeu-de-Paume – Travaux terminés, juillet 1910
  • 1914 – Le locataire Marquard se plaint que son logement est en mauvais état – La Division V propose que la Ville achète le bâtiment et le détruise puisqu’il dépasse l’alignement légal et que le propriétaire ne semble pas avoir les moyens de le réparer. La Division I répond que la veuve Rottach a déjà proposé de vendre sa propriété à la Ville qui a décliné l’offre à cause du prix trop élevé. La Police du Bâtiment se limite par conséquent à demander quelques améliorations
    Le propriétaire observe que les dépenses (impositions) augmentent alors que le revenu qu’elle tire de la maison diminue
  • 1915 – Rapport de la commission des logements militaires
  • 1921 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire certaines réparations
    1922 – Un locataire, Ruault au rez-de-chaussée, se plaint que son logement est humide (12 rue du Jeu-de Paume) – Constat de la Police du Bâtiment
    1923 – Idem, Mme Boesinger, rez-de-chaussée (10 rue du Jeu-de Paume)
    1923 – Idem, Eugène Odoin, rez-de-chaussée (5 rue des Zouaves-12 rue du Jeu-de Paume)
    Le propriétaire, Joseph Munsch (15 rue du Jeu-de Paume), demande un délai
    Rapport d’inspection – Travaux terminés, mars 1926
  • 1925 – Un locataire (Mme Antoni) signale que les poutres de la cave sont pourries – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée et demande au propriétaire, Joseph Munsch (15 rue du Jeu-de-Paume) de remédier à la situation – Travaux terminés, juin 1925
    1928 – Plainte de Mme Mertz. Son logement (un magasin fermé, des pièces en contrebas de la rue) sont humides mais pas insalubres d’après le constat de la Police du Bâtiment. Courrier au propriétaire, M. Munsch (15 rue du Jeu-de-Paume) – Travaux terminés, mai 1928
    1929 – Plainte d’un locataire (Waltz) : logement humide. Constat de la Police du Bâtiment, le logement est insalubre. La pénurie de logements ne permet pas de désaffecter les lieux.
  • 1937-1938 – L’entreprise Goehring (21 faubourg de Saverne) est autorisée à occuper la voie publique devant le 10-12 rue du Jeu-de-Paume et rue des Zouaves – Idem, Barthelmebs frères (9 place Jean Macé) – Prolongations – Idem, Maechler Frères (16 rue Ditterlin) – Idem Jean Ongaro (16 rue Ditterlin) – Idem, Schnurr, plâtrier (225 route de Colmar)
  • 1937 – La Société Immobilière Jeu de Paume, propriétaire des 10-12 rue du Jeu-de-Paume et 5 rue des Zouaves, demande un permis de construire pour une maison de rapport, architecte, Adolphe Schulé (2 rue de Bâle)
    Le propriétaire cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement légal
    L’architecte envoie un courrier relatif à la démolition des anciens bâtiments
    Permis de construire sur le terrain section 3 n° 41 et 43
    1937 (juillet). Démolition en cours – (Août) démolition terminée, maçonnerie au rez-de-chaussée. (Septembre), premier étage en construction. Le bâtiment dépasse de l’alignement légal rue des Zouaves, croquis – (Octobre) le 4° étage est en cours – (Décembre) réception du gros-œuvre
    1938 (avril) crépissage – (Juin) Réception finale – Certificat de ramoneur (Guillaume Waltzinger, 32 rue du Bain-aux-Plantes)
  • 1949 – Moustiques au 10 rue du Jeu-de-Paume (propriétaire, Société Civile Immobilière gérée par François Munsch demeurant 5 rue de l’Hôpital militaire – Remarques sur le raccordement du puisard à la canalisation
  • 1963 – Les locataires se plaignent des odeurs de cheminés – Le ramoneur Rollhaus (Schiltigheim) constate que les cheminées sont fissurés et doivent être chemisées – Travaux terminés, novembre 1963
  • 1973 – L’entreprise de peinture Netter (36 rue du Markstein) est autorisée à occuper la voie publique

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume
(maison n°) 48

pr. Liedy
loc. Bilger, Jean Michel, tisserand – Drapiers
loc. Wagner, Françoise, veuve – Manante
loc. Birckel Jean – Manant


Relevé d’actes

Le messager Ambroise Geyer vend 40 livres la maison au garde Nicolas Galster, manant

1655 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 407-v
(Protocoll. fol. 54 fac. 2.) Erschienen Ambrosius Geÿer der Einspänniger Und burger alhie
hatt in gegensein Clauß Galsters deß Quardi Knechts Zue Straßburg, bekannt, daß Er, demselben, mit Vßtruckhlichem Von Vnßern g. herren Rhät Und XXI. heüt dato erhaltenem Consens vffrecht und redlich Verkaufft
hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen Vnd Zugehördten alhie in der Vorstatt Crautenaw, hind. dem Waÿsenhauß gegen Martin Stören seel. Erben Behaußung über, einseit neben hannß Jacob Kauffmanns seel. Wittib und Erben, anserseit ist ein Eckh vnd hind. vff gemelts Kauffmanns seel. Wittib und Erben stoßend gelegen, für ohnverhafftet – umb 40. lb

Agathe Galster veuve du charron Michel Ammel vend pour 37 livres la maison à Jean Charles Schneider

1676 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 545, f° 216
Agatha Galschterin, weÿl. Michael Ammels deß wagners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Michael Eÿchlers deß Wagners ihres Vogts
in gegensein hannß Carl Schneidern
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen weithen Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenau hinder dem Waisenhaus gegen der Hellbeckhischen behaußung hinüber, einseit neben Bürckhel dem huetmacher, anderseit ist ein Eckh, hinden wie auch zum theil neben der seiten, uff und neben Abraham Ratzge leinenweber stoßend gelegen – umb 37. lb

Agathe Galster a épousé Michel Ammel en avril 1674
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 293), 1674 n° 11, Domin: Exaudi I. vice Michael Ammel der Wagner Vnd Jfr Agatha Nicolai Galster deß Musquetierer und. Capitain Frande, eheliche Tochter Cop. zu S: Nicl. auff d. (i 312)

Jean Charles Schneider hypothèque la maison « derrière l’Orphelinat face à la maison Hellbeck » à Daniel Hetzel, ancien assesseur au Grand Sénat. La somme sera remboursée par Servais Maljean en 1707

1680 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 209
Hanß Carl Schneider
in gegensein deß Ehrenvest- und weÿßen herren Daniel Hetzels E.E. großen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau hinder dem Waÿsenhaus gegen der Hellbeckhischen behausung hinüber, einseit neben – Bürckhen dem huetmacher, anderseit ist ein Eckh hinden wie auch Zum theil neben der seiten uff und neben Abraham Ratzge den Leinenweber stoßend gelegen
[in margine :] Fr. Anna Maria Eicherin* geb. Hetzelin beÿständlich H. Johann frid: Rebhans subst. CConractum weilen unbevögtigt, hat angezeigt und bekandt daß hierin verschriebenes Capital von Servatio Maljean handelsmann ihro bezahlt – d. 24. Nov: 1707

Anne Kuntz acquiert le droit de bourgeoisie par son mari Jean Charles Schneider, aubergiste à la Couronne
4° Livre de bourgeoisie f° 695
Anna Kuntzin, Von Ersingen berner Gebieths, Weÿl. Johann Kuntzen, geweß, baurmann daselbst, hint. ehl. tochter, empfangt das burgerrecht Von Johann Carl schneider, dem biersieder Zur Cron, p. 2. goldR. Vnd 16. ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden. Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der Kieffer dienen. Promis. d. 23. 9.br: 1697.

Jean Charles Schneider, aubergiste à la Couronne, et Anne Cuntz hypothèquent la maison « derrière l’Orphelinat » à Servais Maljean, valet de chambre chez M. Baudoin, directeur de la Monnaie

1697 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 537
H. Johann Carl Schneider der Biersieder Zur Cronen, Und Anna, gebohrner Cuntzin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Georg Rauchen, Und H. Johann Caspar Francken, beeder E.E. großen Raths alten beÿsitzer
in gegensein H. Servais Maljean, Cammerdiener beÿ H. Baudoüin, directeur de la Monnoye, schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt und Gärttlein, mit allen deren gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Krautenau, hind. dem waisenhauß, einseit neben Friderich Kupfferschmid, dem Metzg. & Cons. and. seit neb. Abraham Ratzge deß Leinenwebers sel. Erb. hind. auff dem Kupfferschmidische Gartt. stoßend gelegen

Servais Maljean (qui doit être devenu propriétaire par acte judiciaire) loue la maison à l’aubergiste Antoine Gabriel et à sa femme Catherine Schœnenberger

1701 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 560-v
H. Servatius Maljean Schirms Verwanther (si fr. maljean)
in gegensein Anthonj Gabriel deß Würths Und Catharinæ geb. Schönebergerin beed. burger allhier (si +. o)
entlehnt, ein Haüßlein mit allen Gebaüen Vnd zugehördten allhier in der Vorstatt Krautenau hinder dem Waisenhauß einseit neben Friedrich Kupfferschmid dem Metzger et Consorten anderseit neben Abraham Ratzge des Leinen Webers Erben hind. auf d. Kupfferschmidischen Gartten stoßend gelegen, auff dreÿ jahr lang Von Weÿhnachten dieses 1701.sten Jahrs angehend – um einen jährlichen Zinnß nemlichen 8 pfund

Servais Maljean, successivement valet de chambre, officier de la Monnaie et marchand, est originaire de Hestroumont, écart de Theux près de Verviers.
1697 (18.8.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Contrat de mariage) Monsieur Leonard Joseph du Pont, Commis de sel de Haute et Basse Alsace, Sous Receueur de la Maladerie de Strasbourg, fils du defunt Monsieur Jean du Pont, Greffier en son vivant du Baillage de Cheveron et Mademoiselle Elisabeth Lamboth, fille du Sieur Lamboth en son vivant Baillif de Harr,
et Mademoiselle Jeaniton Maljean, fille du Sieur Denys Maljean, Drappier de Hestroumon d’autre part /:et Mad.de Vica Berriere fille de Mr Berriere en son vivant Capitaine:/
en la présence de la part de Mons. du Pont Monsieur Alexandre Le Grand, Officier de la Monnoye de Strasbourg et de la part de ladite Damoiselle Jeanition MalJean Monsieur Servais MalJean son frère, officier de ladite Monnoye
Passé à Strasbourg ce 18 d’Aoust 1697 (signé) Dupont, J:maljean, seruas Maljean

Servais Maljean, manant et marchand, vend pour 90 livres la maison en mauvais état au boulanger Michel Diemerr qui possède la maison X 268 sur le même alignement dans la rue des Souabes. Servais Maljean ne restera pas à Strasbourg mais ira habiter Phalsbourg

1704 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 417-v
Servatius Maljean Handelsmann Und Schirms Verwanther allhier (si fr. Seruais Maljean)
in gegensein Hrn. Michel Diemers des Weißbecken
Ein baufälliges Haüßlein, Hoffstatt Und Höfflein mit allen gebaüen, begriffen, zugehörden, rechten Und gerechtigkeiten allhier in der Krautenau hinter dem Waÿsenhauß einseit neben Daniel Kupfferschmidt Metzgern et Consorten, anderseit neben Abraham Ratzge des Leinenwebers Erben, hinten auff ged. Kupfferschmids garten stoßend gelegen -umb 90 pfund (90)

Michel Diemer loue la maison au quartier des Souabes à l’aubergiste Gérard Franc

1705 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 522-v
hr. Michel Diemer meelhändler
in gegensein Gerhard Franc würths
entlehnt, eine behaußung cum appertinentiis allher im Schwabenländel einseit neben Daniel Kupferschmid dem metzger anderseit neben – hinten auf – stoßend gelegen, auf ein jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1705 um einem jährlichen zinß 15 pfund woran bereits die helfte zuem voraus bezahlt word.

Le boulanger Michel Diemer vend pour 212 livres la maison « derrière l’Orphelinat » au cabaretier Nicolas Sayé et à Nicole Goujon

1707 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 685-v
Hr. Michel Diemer weißbecker
in gegensein Nicolai Sayé Cabaretier u. Nicolle Guojon deßes haußfrn.
ein Häußlein in der Krautenau hinter dem waÿßenhauß hoffstatt u. höfflein mit allen deren gebaüen begriffen weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeit. eins: neben Daniel Kupferschmidt metzgern et Cons: anders:ist ein eck hinten auf sein Kupferschmidts Garten stoßend – um 212 pfund (212) [sans signature des acheteurs]
[in margine :] Johann Philipp Brandhoffer bierwürth zum guldenen Löwen alß Curator hierin bemelten diemers des Verkäufers hinterlassener 2 altern Söhne hat in gegensein hierinn ged. Nicole Guojon d. Mit Käufferin (quittung), Act. den 15.ten Decembr. 1711

Nicolas Sayé dit le Gaillard, natif de Moulins, épouse en premières noces en 1700 Barbe Seydenmann de Neuwiller qui meurt trois ans plus tard. Le veuf se remarie en 1704 avec Nicole Goujon
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 50)
Tertia die Maÿ anni 1700 sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt ad Stum Stephanum (…) Nicolaus Sajet dictus le gaillard oriundus ex civitate Moulin et Barbara Seydenmännin ex oppido Newweiler (signé) + signum sponsi, bara Sidmenin (i 51)

Sépulture, Saint-Etienne(cath. f° 199-v) 22 die novembris anni 1703 sepulta est in cæmmeterio Sancti Stephani Barbara Seidenmännin 29 circiter annorum ætatis suæ uxor Nicolai Soyez prius provisa Ecclesiæ Sacramentis (i 229)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 65)
Septima die Januarii anni 1704 sacrum matrimonium iniêre ad Stum Stephanum nicolaus Soÿer viduus et Nicolaa Goujon vidua (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 66)

Nicolas Sayer et Nicole Goujon assistée de son beau frère Pierre Olinet hypothèquent la maison « derrière l’Orphelinat » à Jean Philippe Brandhoffer, brasseur au Lion d’or

1719 (7. 9.br, Chambre des Contrats, vol. 593 f° 542-v
Nicolas Sayer Cabaretier und Nicole Goujon beÿständlich H. Andres Gundelweins aus mittel EE Kl. Raths deputierte und Pierre olinet graisser deß schwagers (signé) +, Nicol gouion
in gegensein Joh. Philipp Brandthoffer bierwürths zuem goldenen Löwen – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Krautenau hinter dem Waÿßenhauß, einseit neben Daniel kupferschmidt anderseit ein Eck hinten auff Kupferschmidts garten

Inventaire des biens du manant Nicolas Sayé, aubergiste, et de sa femme Nicole Goujon

1724 (18.Xbr), Me Rith (6 E 41, 943)
Inventarium Undt beschreibung aller der Jenigen haab nahrung undt güeter wie auch Schulden Undt gegen schulden nichts davon außgenohmen, reseruirt noch Vorbehalten, so Herr Nicolai Sayé Undt fraw Nicolle Goujon beedte Eheleuth Undt schürmbs Verwandte allhier einandter in den ehestandt zugebracht – Actum Straßburg den 18.ten decembris Im Jahr 1724.

Sa. hausraths, dem ehemann 20 lb, der Frawen 40 lb
Eigenthumb ahn einer behaußung allhier zu Straßburg geleg. (M:) Ein Haüßlein allhier Zue straßburg in der Crautenaw hinter dem Waÿßenhaus, hoffstatt und höfflein mit aller deren gebawen, begriffen, weithen, Zuegehördten, Rechten undt gerechtigkeiten, einseit neben Daniel Kupfferschmidt metzger et Cons. 2.s ists ein eck hinten auff sein Kupfferschmitts garthen stoßend ist letig eig. ist erkaufft wordten von diemer dem becker per 212 lb 10 ß. Hierüber besaget ein pergamentener Kauffbrieff mit der statt Straßburg Cantzleÿ contractstub jnsigel verwahrt de dato Straßburg d. 5.ten 9.bris 1707, à tergo dießer brieffs stehet geschrieben wie d. 15.ten Xbris 1711. 100 lb rückständig gewester Kauffschillings rest abgestoßen wordt. Vid. Cantzleÿ Contract stuben registrandi de A° 1707 f° 685.b jn Margine
Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung deß ehemanns ohnverändert ist per se 212 lb – Summa summarum allsamtlicher des ehemanns zugebrachte nahrung 233 lb, detrahendo morgengaab 15, Schulden 150 lb, Rest 83 lb
Der frawen nahrung, hausrath 40, baarschafft 225, Schulden 75, Summa summarum 340 lb

Nicolas Sayé, cabaretier aux Trois Bouteilles, meurt et sa veuve se remarie avec Mathieu Bourdot, lui-même veuf et manant. Ils deviennent tous deux bourgeois en 1726 après que le mari a fait dresser un inventaire de sa fortune. Mathieu Bourdot qui avait épousé en 1716 Anne Marie Brandenberger est originaire de Ricey dans l’évêché de Langres

1725 (27.6.), Me Rith (6 E 41, 944)
Contrat de mariage – Sieur Mathieu Bourdot Veuf sans Enfant de deffunte Dle Anne Marie Brandenburgerine sa première femme
et Damle. Nicolle Goujon Veuue de feu Sr Nicolas Sayé en son vivant Mannant et Cabaretier aux trois Bouteiles de cette ville au quartier de St Nicolas (si fr. Bourdot, nicolle gouion)
(desdites) 600 liures tant aux Enfants dudt. St Oliner qu’au Neueu dudt. Sieur futur époux propre fils du Sr François Bourdot citoyen de Paris et respectivement frere dudt. futur époux

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 211)
Hodie 9 die Julÿ Anni 1725 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Mathæus Bourdon viduus annæ Mariæ Brandbergerin commorans in parochia dicti St. Laurentÿ et Nicolaa Goujon vidua Nicolai Soyer dicti Guillard commornas in hac parochia (signé) MBourdot, nicolle gouon (i 214)

3° Livre de bourgeoisie f° 1360
Mathieu Bourdot Kremp allhier beÿ longres geb. und seine ehefr. Nicole goujon erhalt. das b. d. ehemann gratis die ehefr. umb die tertz d. alt. bs. wollen beÿ E E: Zunfft d. Möhren Jur et prom d 23.ten Xb 1726.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 144)
Hodie die 7 Januarÿ Anno 1716 (…) sacro matrimonii vinculo copulati Mathæus Bourdot oriundus ex Rissé le haut diœceseos Lingonensis miles dimissis et Anna Maria Brandenbergerin ex Heitersheim in Brisgoia oriunda ambo parochiani nostri (signé) Bourdot sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt (i 146)

Inventaire d’accession à la bourgeoisie
1726 (13. 9.br), Me Rith (6 E 41, 945)
Designatio Aller der Jenigen Haab undt güetter so herr Mathieu Bourdot der Schirmbs Verwandte Liechtermacher undt Krempp allhier dermahl eigenthümb. besitzet, welches alles damit ein Vermög.schein davon möchte gezogen werdten – Actum Straßburg den 13.ten 9.bris 1726
summarum hierin enthaltener nahrung ist undt th. 397 lb 6 ß

Nicole Goujon meurt sans laisser d’enfant. L’nventaire après le décès n’est pas conservé mais on possède un accord entre le veuf qui cède la maison à sa belle-sœur Anne Marie Goujon femme du revendeur Pierre Olinet
1733 (25.2.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) f° 92

Inventaire des Effets délaissés par Damoiselle Nicole Bourdeau née Goujon

1733 (27.1.), Me Fingado (Jean Christophe 10 Not 1) varia n° 76

Accord et Cession Entre le Sr Mathieu Bourdeau et Dlle Marie Anne Goujon Epouse du Sr Pierre Olinet du 27° Janvier 1733 – Le Sieur Mathieu Bourdeau Marchand Gressier et Bourgeois de cette ville, veuf de feüe Damoiselle Nicole Goujon décédée le 18 du présent mois d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Goujon Epouse du Sr Pierre Olinet aussi Bourgeois et marchand gressier de la d° Ville assistée du Sieur son Epoux comme aussi Marie Anne Olinet epouse du Sr Pierre La Belli marchand gressier et Manant de cette ville d’autre part
Lesquelles parties susdites ont fait ensemble L’accord et cession suivantes Sçauoir premierement Led. Mathieu Bourdot a declaré que Quoy qu’en vertu du Contract de Mariage passé entre Luy et sa defunte Epouse pardt. Mre Rith Notaire juré de cette ville le 27° Juin 1725, jl auroit la jouissance pour le reste de ses jours de tout le bien déslaissé par sa defunte epouse, qu’il voulloit cependant bien pour faire plaisir a La de. Damoiselle Marie Anne Goujon Epouse du Sr Pierre Olinet Luy ceder et abandonner comme il Luy cede et abandone des a present
La Maison dependante de la Succession de sa defunte epouse, scituée au quartier d. Schuabenlandel en cette ville auec la charge de 300 Liures de principal hypothéquée sur jcelle, Et en outre il promet luy payer encore d’aujourd’huy en un ans une somme de 100 Livres tournois
(signé) + marque de Marie Anne olinet née Goujon, Bourdot, + marque du Sr Pierre Olinet, Marie catherine olinet dit famme de labellie, Pierre Labely

Mathieu Bourdot se remarie en 1733 avec Marie Elisabethe Jacquemain
1733 (5.5.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) f° 99-a
Inventaire des apports du Sr Mathieu Bourdot et Damoiselle Marie Elisabethe Jacquemain

Le savoyard Pierre Olinet originaire de « Greniers » a épousé en 1704 Anne Goujon venue de Landau et native de Maubeuge. Ils acquièrent le droit de bourgeoisie en 1714, ils ont alors deux enfants
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 67), Vigesima quinti die Martii anni 1704 Sacro Matrimonio ad Stum Stephanum juncti fuerunt Petrus Aubinet sabaudus et Maria Anna Goujon Landaviensis (…) coram testibus Nicolas Soyez et Ludivico Giquot (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 68)

3° Livre de bourgeoisie f° 1291
Pierre Olinet der Fastenspeishändler Von Grenié in Savoyen Jacque Olinet handelsmann daselbst sohn V. sein Fr: Maria Anna Goujon Von Maubege auß Flandern erkauffen das burgerrecht p. 6. goldR. 16. ß bringen Zweÿ Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen Jur. d. 7. Martÿ 1714.

Pierre Olinet et sa femme Marie Anne Goujon se lèguent l’un l’autre la totalite de leurs biens par testament réciproque

1736 (15.3.), Me Rith (6 E 41, 954)
Testament – auff heut dato den 15. monats tag Martÿ jetzt lauffenden 1736.sten jahrs (…) erschienen H. Petrus Olinet der fastenspeiß händler und mit ihme die ehr und tugendsame frau Maria Anna Goujon seine eheliche haußfrau so allhier Verburgert
per Codicillum je eines dem andern den lebtägigen wittumb all ihrer nach tod etwan hinterlaßender Vermögenschaft Constituiren und bestimmen – alles in französische sprach expliciret worden [unterzeichnet] + Petri olinet des disponenden hand Zeichen, + Annæ Mariæ Goujon der disponendin Handzeichen

Inventaire après le décès de Marie Anne Goujon femme du revendeur et fabricant de chandelles Pierre Olinet. Elle laisse six enfants, une maison Grand rue, la succession est légèrement déficitaire. L’inventaire est dressé dans une maison de location proche la Couchette devant les Grandes Boucheries. Quoiqu’il ne soit pas question de la maison du quartier des Souabes, elle fait indubitablement partie de la succession comme l’indiquent les actes antérieurs et les documents postérieurs, notamment le Livre des loyers communaux et l’inventaire après décès de Chrétien Litti (en 1773) qui mentionne que la maison provient de la succession non inventoriée de Pierre Olinet (il ne semble pas être mort à Strasbourg).

1743 (17.12.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 313) n° 310
Inventarium über Weÿl. Frauen Mariæ Annæ Olinet gebohrner Goujon H. Pierre Olinet des Grempen liechtermachers und burgers allhier geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem den 21.ten Decembris nechst Verwichenen 1742.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der König Statt Straßburg auff dienstag den 17.ten Decembris Anno 1743.
Die Defuncta hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Frau Mariam Annam Labelly gebohrne Olinet H. Pierre Labelly des Fastenspeishändlers und burgers allhier Ehegattin, 2. Fr. Catharinam Grangé gebohrne Olinet H. Joseph Grangé des Schloßers und burgers allhier Ehefrau, 3. H. Andream Olinet Königl. Huissier zu Ober berckheim wohnhaft, 4. Fr. Mariam Annam Le Mire gebohrne Olinet, H. Martin Le Mire des Keÿßerl. Commissarÿ zu Philippsburg Ehegattin, so dermahlen nicht zugegen ware, In deren, wie auch ersternanndten Ihres ältern bruders Nahmen, weilen dieselbe allhier ohnverburgert hierbeÿ ferner erschienen herr Johannes Schott der Garthner Unterwagnern und E:E: kleinen Raths dermahlig. wohlverdienter beÿsitzer, 5. Fr. Mariam Agatham Hagiosin gebohrne Olinet, H. Frantz Joseph Hagios des ambts botten und burgers alllhier Ehewürthin Und dann 6. Joseph Olinet, so 15 Jahr alt und dermahlen Zu Ensisheim in Erlernung der handlung begriffen, deßen geschwornener Vogt Hr Nicolas Jaquemin der Fastenspeishändler und burger allhier, Alle Sechs der Defiunctæ mit eingangs benandtem Ihrem geweßenen ehemann und nunmahlig hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte Töchter und Söhne

In einer allhier neben dem Spahnbett gelegener, dißorths Lehnungsweiß bewohnender behaußung befunden worden wie folget
Bericht wegen dießer Verlassenschafft. (…) daß Sie zwar vor weÿl. H. Dutil dem geweßenen Königl./ Notario allhier eine Eheberedung auffgerichtet, er hätte zwar beÿ Hn Humbourg auch königlichen Notario allhier, welcher sein H Dutil Verlaßene Schreibstub und Notariat Acta in handen hat, deßfalls nachsehen laßen, Er herr Nots. Humbourg aber selbige laut seines unterm 25. februarÿ 1744 ertheilten Certificati nicht finden können (…) die völlige Verlassenschafft als theilbar inventiret
Eigenthumb ane einer behaußung in der langen Straßen gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 264, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 8 Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2200, Sa. Schulden 38, Summa summarum 2524 lb, Schulden 2555 lb, Passiv Onus 30 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung Zugeltend 106 lb
Copia Codicilli reciproci, Coram Not. Rith d. 15. Martii 1736

La maison de la succession non inventoriée de Pierre Olinet revient sans titre écrit (voir l’inventaire Litty) à sa fille Anne Catherine Olinet qui épouse en 1733 Joseph Grangé veuf de Marie Anne Guichard

Joseph Grangé épouse Anne Marie Guichard et devient bourgeois par sa femme
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune
(cath. f° 3)
Hodie 8.a octobris Anni 1730 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus adolescens Joannes Josephus grangier claustrarius et civis hujas oriundus Ex parochiâ Sti Stephani en Forêt Diœcesis Lugdunensis et pudica virgo Maria Anna Guichard defuncti sÿmphoriani guichard et Annä Mariæ Meÿer uxoris etiam defunctæ filia ambo parochiani nostri (signé) + signum sponsi, m signum sponsæ (i 4)

4° Livre de bourgeoisie f° 963
Joseph grange d: federmacher ahn gutschen und Chaisen Von St. Estienne geb. erhalt d: b: Von sein: ehefr Marie Anne Guijard welche d. b. gratis erhalten, seithero aber verstorben ist umb die tertz d. alten b. will beÿ EE Zunfft d: schmid dienen Jur. d. 18.ten decemb 1730.

Inventaire après le décès de Marie Anne Guichard femme du serrurier Joseph Grangé originaire de Saint-Etienne-en-Forez
1733 (30.5. ), Me Rith (6 E 41, 952)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen haab, nahrung und güetter, wie auch schulden und gegen schulden, nichts davon außgenohmen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. Fraw Maria Anna gebohrne Quichard, herrn Joseph Grangé des burgers und schlossers dahier ehelich. geweste hausfraw nunmehro seel. nach ihrem vor etwann 2. jahren aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hier zeitlichen verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sein erstbesagten wittibers alß in abgang ehelicher leibes und andern noth erben in Crafft hernach jnserirten Eheberedung der Verstorbenen seel. Eintzigen erben nahmen ordnungs mäßig ersucht jnventirt und beschriben – so beschehen Straßb. d. 30.ten Maÿ 1733

Sa. haußraths 24, Sa. gemachte arbeit 31, Summa summarum 55 lb, Passiva 3 lb, Nach welcher Vergliechung 52 lb
Copie du Contrat de mariage – le sieur Joseph grangé, compagnon de serrurier natif de St etienne en forest, fils majeur d’âge de défunt Jacque grangé vivant graveur demeurant aud. St Etienne et de Demoiselle Anne Beselle ses Père et mère, Et Damoiselle Marie Anne Quichard fille majeure d’age de défunt Symphorine Guichard viuant manant et hote ou pendoit pour enseigne la Perle en cette ville et de défunte Anne Marie Meyer ses père et mère – Fait ce 9. du mois de Juin 1730. Jean Christophe Fingado Not.re juré

Mariage avec Anne Catherine Olinet : contrat, bénédiction, droit de bourgeoisie
1733 (31.5.), Me Rith (6 E 41, 952)
(Contrat de mariage) Mr Josephe Grangé bourgeois serrurier En cette ville veuf sans Enfants de deffunte Marie Gichard sa première femme
dam.le Anne Catherine Olinet fille du Sieur Pierre Olinet et de dam.le Marie Anne Goujon aussi bourgeois de cette ville

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 33)
Hodie 29° mensis junii 1733 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt josephus Grangé faber serarius viduus defunctæ mariæ annæ guichart ex parochia sancti petri senioris hujus civitatis et Anna Catharina Olinet filia petri olinet Mercatoris et Annæ Mariæ gougeon conjugum ex hac parochia (signé) + signum sponsi, catherine olinet (i 18)

Anne Catherine Olinet, restée manante puisqu’elle est née avant que ses parents ne deviennent bourgeois, acquiert le droit de bourgeoisie par son mari
4° Livre de bourgeoisie f° 1001

Anna Cath: Olinet Von Hier geb: erhalt d. b: Von ihrem ehemann Joseph granger b. und schloßer umb d. alten b: Will beÿ E.E. Zunfft d. schmid dienen, Jur. eodem [17.ten Aug 1733]

Inventaire après le décès de Joseph Grangé. Les conjoints habient la maison Courtener rue de Schiltigheim au marché aux Chevaux. La succession est obérée de dettes passives. Pierre Olinet dont la fille rechètera la maison est toujours en vie
1746 (11.3.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 244) n° 262
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrenachtbare Meister Joseph Grangé, der geweßene frantzösische Schloßer und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 21. Decembris des letztabgewichenen 1745.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Catharinæ geb. Olinet der hinterbliebenen wittib mit assistentz H. Pierre Olinet des Krempen v. b. allh. ihres leibl. Vatters, nach deme der Verstorbenen Ehemann Zwar annoch Keine Kinder erziehlet Einen leiblichen bruder und dreÿ Schwester Zu St Estienne en Forests ab intestato hinterlaßen haben sollen welche der Zeit nicht bekand, gleichwolen aber in derßelbigen Nahmen zugegen geweßen S.T. Herr Johannes Lemp, E.E. Kl. Raths wolmeritirter beÿsitzer und Vornehmer burger allhier (…) insonderheit deputirt – so geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 11.ten Martÿ anno 1746.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Schildsgaß gelegenen Maitre N Courtenet dem Schloßer und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 1, Sa. ermanglenden unveränderten Guths 75, Summa summarum 116 lb
des Verstorbenen unveränderten und theilb: Vermögens, Sa. haußraths 94, Sa. werckzeugs zum schloßer handwerck gehörig 68, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 167 lb, Schulden 1005 lb, Conferendo, des verstorbenen Passiv Rest 838 lb
Endl. Passiv rest 721 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des verstorbenen theilbare Verl. gehörig 99 lb
Copia der Eheberedung, Me Josephe Grangé bourgeois Serrurier en cette ville veuf sans Enfants de défunte Marie Gichard sa premiere femme, et Damle. Anne Catharine Olinet fille legitime du sieur pierre Olinet et de Dam.lle Anne Marie Goujon son Epouse – a Strasbourg ce 21° Mars 1733, Rith

Devenue veuve, Anne Catherine Olinet se remarie avec Chrétien Litti, serrurier natif de Soultz

1746 (29. 8.br), Me Laquiante (6 E 41, 996)
(Contrat de mariage, communauté partageable par moitié) Sr Christian Liti serrurier fils majeur de Melchior Liti cordonnier a Soultz en Basse alsace et de Anne Marie Seigerine
Dlle Anne Catherine Olinet veuve en premières noces de deffunt Joseph Granger Maître serrurier (promettent de se prendre devant l’église catholique) (si go. liti) (si fr)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 348)
Hodie 22 Augusti Anni 1747 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Christianus Litti faber serarius ex Sultz hujus Diœcesis oriundus filius Melchioris litti defuncti sutoris et civis ibidem et Annæ Mariæ Saegerin superstitis Conjugum Et dna Catharina olinet vidua defuncti Josephi Grangé civis et fabri serarii ambo parochiani nostri (signé) chrsitian liti, olinete (i 184)

Inventaire des biens que possèdent les conjointss Chrétien Litty et anne Catherine Olinet, notamment deux maisons, celle au quartier des Souabes provenant de la succession Olinet et une autre rue des Echasses. La masse du mari et de la communauté est obérée de mille livres de dettes

1773 (11.10.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 551
Inventarium über Meister Christian Liti des Schloßers und fraun Annæ Catharinæ gebohrner Olinet, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg dermalen habende und besitzende Vermögenschafft auch dagegen zu bezahlen stehende Passiv Schulden – auf Ansuchen und begehren der hierortigen ehefraun, die wegen von dem Ehemann contrahirter Schulden mit beÿhülfe S.T. Herrn Friderich Jacob Röderer Cancellariæ substituti et Procuratoris vicarii alhier ihres ane Vogts statt erbettenen herrn beÿstandts zu beschütze und möglicher Überkommung, ihres in die Ehe gebrachten und wehrend derselbe ererbten eihenen Guthe das Beneficium Cessionus et jus Prælationis gerichtlich zu erlangen gemüßiget ist – so beschehen Straßburg den 14.ten octobris 1773.
Bericht zu diesem Inventraio, der nächst vorher copeÿlich einverleibte Ehe Contract enthalt zwar, die Vorsehung nicht, daß jedes des Eheleuthe einbringend und ererbend Vermögen vor unverändert vorbehalten und bedungen worden. Weil jedoch aber in den Fällen (…)

(f° 9) Eigenthum an Häusern (F.) Näml. die helfte vor unvertheilt von und an einem häußlein und hoffstatt samt allen überig. deßelben Gebäuden begriffen Weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, geleg. alh: zu Straßburg in dem so genannten Schwabenländel, eins. ist ein Eck, anders. neben H. N. Eichborn dem Metzger hinten auf N Rackel des gewesenen Scheeren Schleifers wittib und Erben stehend, Von solcher ganzen behausung ist man jährl. Löbl. Stadt auf dero Pfenningthurn 7 ß 6 d bodenzinß zu reichen verpflichtet ansonsten und außer dem darauf versichert stehenden Capital und hienach zur helfte passive eingetragenen Capital geg. männigl. freÿ ledig eig. und hier ohnnachtheilig angesetzt wird pro 200 lb. Woran die der Ehefrau zuständige helfte hier in Auswurf antrifft 100 lb. Solch völlig häußlein rührt aus weil. H. Pierre Olinet der Ehefraun Vaters seel. Verl. also daß Sie die Ehefrau einen 4.te Theil daran ererbet, einen andern 4.te theil aber von H. Joseph Olinet dem handelsmann und br. alh. ihrem halb bruder, wie wol noch zur Zeit nur durch mündl. Zutage geschenckt erhalten hat. Im übrigen ist hierorts zumalen des ermelten Vaters seel. Verlassenschafft nicht inventirt worden gar nichts schriftliches darüber vorhanden, die übrige helfte aber ist Fraun Labelli und fraun Hagios der Barbe ihr der Ehefraun beeden vollbändig. Schwesteren solcher art erbsweis zuständig.
(M. et F.) Näml. eine behaußung an dem Steltzen Gäßlein (…)
Ergäntzung der Ehefraun währender ehe abgegangenen eigenen Guths, Nach anleitung des über Weÿland Meister Joseph Grangée des gewesenen frantzösischen Schloßers und burgers allhier zu Straßburg, Ihr der Ehefraun ersten Ehemanns seeligen Verlassenschafft durch Herrn Notarium Frantz Heinrich Dautel sub dato 11.ten Martii 1746. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefraun eigenen angebracht und ererbten Guths, Sa. haußraths 120, Sa. Werckzeugs zur Schloßer Profession 149, Sa.Silbers und dgl. Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane einem häußlein 100, Sa. der Ergäntzung 341, Summa summarum 721 lb – Schuld 31 lb, Nach deren Abzug 690 lb
die übrige haabschaft als dem Mann gehörig in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 103, Sa. gemachter Schloßer arbeit 13, Sa. silbers 35, Sa. Eigenthums an einer behausung 2000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 750, Sa. Schulden 15, Summa summarum 2917 lb, Schulden 4025 lb, In Vergleichung (passiv onus) 1108 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden 884 lb
Copia der Eheberedung, le Sr Christian Liti, serrurier fils Majeur de Melchior Liti vivant cordonnier a Soultz en Basse Alsace et de Anne Marie Seigerme ses Père et mère, et Dlle Anne Catharine Olinet veuve en premiere nopces de deffunt Sr Joseph Granger Maitre serrurier Bourgeois de cette ville – passé el 29 octobre 1746, Laquiante Not. royal

Inventaire après le décès de Catherine Olinet veuve du serrurier Jean Chrétien Lidy. Elle meurt sans enfants en laissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Echasses dans la maison de Jean Martin Litty. Le tribunal annule son testament. En annexe, la vente par adjudication de la maison

1793 (3.6.), Strasbourg 4 (2), Me Schaaff (enregistré 6.6.), n° 181 & Enregistrement N° 216
Inventarium über Weiland Fraun Catharina Lydi geb. Olinet auch weil. burgers Johann Christian Lÿdi gewesenen Schloßers dahier nachgelaßener Wittib Verlassenschafft, aufgerichtet Anno 1793 im 2. der fränckischen Republick – Fr. Catharina Litty geb. Olinet nach ihrem den 9. feb. 1793 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden hier zeitlichen verlaßen
die Entseelte hat vermög ihres am 25. aug. 1792 N° 60 vor mir Notario errichteten Testamenti nuncupativi zu Erben instituirt und Verlaßen mit Namen 1. burger Joseph Olinet Handelsmann dahier dero bruder,
2. des burgers Peter Hagios hohldrehers dahier ihres Neveu erzeugt und annoch erzeugende Kinder, deren würcklich am Leben sind a) Peter so 15 Jahr alt, b) Maria Francisca so 8 Jahr alt, c) Martin so 7 Jahr alt, d) Frantz Georg so 6 Jahr alt, e) Frantz Ludwig so 4 Jahr alt und f) Frantz Ignatz so 1 Jahr alt,der Hagios, In deren Namen der burger Johann Georg Valentin als derer beeidigte Vogt, So dann
3. Weiland burgers Johann Martin Litty geweßten Schlossers dahier mit frau Maria Catharina geb. Langlois erzeugte Kindere mit Namen 1) Jgfr. Maria Catharina so 17 Jahr alt, 2) Jgfr. Maria Anna so 16 Jahr alt, 3) Joseph so 12 Jahr alt, 4. Vincent so 8 Jahr alt und 5) Martin so 5 Jahr alt die Litty, deren geordnet und geschworenen Vogt ist burger Joseph Transperger, Schlosser dahier
Copia testamenti, Frau Catharina Lydi geb. Olinet weiland Herren Christian Lydi gewesenen Schloßers nachgelaßene Wittib, (vermacht) 3. ihres verstorbenen bruders weiland Herrn Andreas Olinet geweßten huissier nachgelaßene Tochter Namens Ursulæ Olinet dermalen zu Augspurg sich aufhaltend ihrer Nièce, 4. ihres noch lebenden bruders Herrn Joseph Olinet Handelsmanns und Activ burgers dahier, 5. Weiland Herrn Martin Lÿdi mit Frauen Catharina geb. Langlois erzeugten Kindern, 6. herrn Peter Hagios des Holdrehers Kinderen, 7. weiland herrn Peter Joseph Hagios gewesenen Amts Sergenten ihres verstorbenen Neveu hinterbliebenen erzeugten Kindern – geschehen in einer ane dem Steltzengäßlein gelegenen obgenannten weiland Martin Lÿdi geweßen Schloßers nachgelaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen von Ihro testirerin zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung deren auf dem ersten stock sich befindlichen mit denen Fenstern in gedachtes Gäßlein aus sehenden wohnstuben, den 25. aug. 1792, Not. Johann Daniel Schaaff

So geschehen in einer ane dem Steltzengäßlein N° 3 gelegenen Weil. burgers Johann Martin Litty geweßten Schloßers nachgelaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen von diesorts Erblaßerin zum theil Lehnungsweiße inne gehabten behaußung, angefangen den 16. feb. 1793
Eigenthum an einer behausung, Neml. 1. kleine behaußung und hoffstatt, ehemals zu den drei Bouteillen genannt, samt übrigen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem sogenannten Schwabenländel ohnweit des frantzösischen hospithals einseit neben bürger Ludwig Neßler anderseit neben burger Daniel Fritz zimmermann und hinten auf ged. Neßler stoßend gelegen und mit N° 48 bezeichnet, hier um den Preiß wie solches verkaufft worden, in Anschlag gebracht wird mit 2560, Hierüber hat sich dermalen nichts schriftliches Vorgefunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausräthl. Mobilien 1451, Sa. Silbers und dgl. Geschm. 67, Sa. baarschafft 316, Sa. Eigenthums an 1.r behaus. 2560, Sa. activ schulden 9082, Summa summarum 13 479 Livres, Schulden 1221, Nach deren Abzug 12 258 Liv.
Wovon aber ferner wegzurechnen die von der fr. Erblaßerin Verordneten Legata (…), Beschluß summa 12 258 Liv., Zweiffelhaffte und verlohrne Cap. 144 – den 3. junÿ 1793
[Joint] Anno 1793 Montags den 25. feb. erschienen vor uns Leonard Marchand Friedens Richter des zweiten Gerichts Bezircks der Gemeinde zu Straßburg der burger Friedrich Jacob Roederer Secretarius der Friedens und Vermittlungs Kammer des districts Straßburg alls von nun weiland Catharina geb. Olinet weiland des bürgers Christian Litti gewesenen Schloßers hinterlassenen, am 9. hujus verstorbenener Wittib, in ihrem vor Notario Johann Daniel Schaaf am 25. aug. 1792 errchteten und am 11. gegenwärtigen Monats februarii registrirten Testamento nuncupativo (…) da nun in diese Verlassenschafft eine kleine behausung allhier ane dem Schwabenländel gelegen, ehemals zu den dreÿ Bouteillen genannt, und dermalen mit N° 48 bezeichnet, sich befindet, welche unter denen im 17. Artickel gedachten testaments eingesetzten dreÿen Stammerben benantlich (…), nicht gemeinschaftlich behalten noch weniger in dreÿ theil getheilt werden kann, als hat er Conparent zu deisem End obbementen burger Olinet und beede Vögte vor uns kaufen laßen (…) in der ersten Versteigerung um die summ von 700 Livres aus gerufen werde (…)
– [Joint au 181] Enregistrement N° 165, Auf Ansuchen burgers burger Joseph Olinet Handelsmanns dahier dero bruder, und burgers Joseph Transperger, Schlossers als geordnet und geschworenen vogts weil. Martin Litti geweßten auch Schlossers hieselbst mit fr. Maria Catharina geb. Langlois erzeugter nachgelaßener 5 Minderjähriger Kinderen, wie auch burgers Johann Georg Valentin huissier bei dem friedens Richter des zweiten Gerichts bezircks der Gemeinde Straßburg als beeidigten Vogts des burgers Peter Hagios hohldrehers erzeugter Kinderen, samtliche als testaments Erben Weiland Fraun Catharina Litti geb. Olinet auch weiland burgers Christian Litti gewesenen Schloßers hieselbst hinterbliebene Wittib, ihrer respe. Schwester und Baaße wie auch burger Friedrich Jacob Roederer Secretarii der Vermittlungs Kammer des districts Straßburg als Executoris obgedachter Erblaßerin errichteten Testamenti nuncupativi
die in obgedachter Fraun Litti Wittib Verlassenschafft gehörig alhier ane dem sogenannten Schwabenländel ohnweit des frantzösischen Hospithals N° 48 gelegene behaußung ehemals zu den drei Bouteillen genannt, samt Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten es. neben bürger Ludwig Neßler as. neben Friedrich Greise* Metzger modo Daniel Fritz zimmermann und hinten auf gedachten Neßler stoßend gelegen, einer freiwilligen Versteigerung ausgesetzt – ausgerufen für und um 700 Liv., Worauf gebotten burger Joh: Carl Seiler Gastgeber zum ballhauß dahier 720 Liv:
Enregistrement N° 169, Zwote Versteigerung, den 12. Martii, sich dermalen Niemand præsentirte der einiges Gebott gethan
Enregistrement N° 176, Dritte Versteigerung, den 19. Martii, burgers Georg Heinrich Reiber des Seilers 1600 livres
Enregistrement N° 186, Vierte Versteigerung, den 2. Aprill, bürgerin Maria Anna Acker der Ledigen großjährigen gethane Gebott der 2380 Livres, beiständlich bürgers Georg Matthias Lydi Emploié im Nieder rheinischen Département dahier declarirte sowohl für sich als Namens Ihrer jüngern Schwester der bürgerin Francisca Acker dahier gethan zu haben
Enregistrement N° 197, Fünfte Versteigerung, den 16. Aprill, bürger Joh: Georg Kapp Harpffenist / Harpffenmeister, 2560 Livres

– Revision & Partage de la Succession de feu la Citoyenne Catherine Olinet veuve de feu Chrétien Lydi en son vivant Serrurier (…), après que le testament de ladite feue Catherine Olinet Veuve Lydi a été déclaré nul, Que la succession par elle delaissée sera partagée par portion égale entre les représentans de feue Anne Marie Labelli née Olinet pour une part, La Republique comme étant aux droits d’Ursule Olinet icelle représentant André Olinet son pere pour la seconde part, Les Représentants d’Agathe Hagios née Olinet pour la troisième part & le Citoyen Joseph Olinet pour la quatrième & derniere part
En Conformité de ce Jugement Arbitral enregistré le 12 germinal dr. rendu exécutoire par le President du Tribunal du district de Strasbourg le 14 du même mois, la succession dont s’agit être être partagée en quatre portions égales Sçavoir
1. Marie Catherine Langlois veuve de feu Martin Lydi serrurier comme représentant son ayeule Anne Marie Olinet femme Labelli sœur de la testatrice pour un quart, laquelle dite Marie Catherine Lidy née Langlois est encore morte le 8 Messidor dernier et a delaissé pour ses héritiers ses 5 enfants mineurs, savoir a) Marie Catherine agée de 18 ans, b) Marie Anne agée de 17 ans, c) Joseph agé de 13 ans, d) Vincent agé de 9 ans et e) Martin agé de 6 ans, Auxquels a été nommé tuteur le Citoyen Joseph Transperger serrurier,
2. La Republique française comme entrant dans tous les droits d’Ursule Olinet fille majeure emigrée comme représentante son Pere Andrés Olinet frere de la Testatrice,
3. Les Représentans Enfants et petits Enfants de feu Agathe Hagios née Olinet sœur de lad. Testatrice ensemble pour un quart Scavoir a) Pierre Hagios tourneur en cette commune, b) les enfants de feu Joseph Hagios et de Barbe née Hering sa veuve 1) Marie Catherine Hagios agée de 23 ans ainsi majeure, 2) Joseph Hagios agé de 9 ans auquel a été nommé Tuteur le Citoyen François Antoine Spinner cordonnier,
4. Le citoyen Joseph Olinet Marchand Quincailler Frere de la défunte Testatrice pour le dernier quart

Les héritiers vendent la maison anciennement aux Trois bouteilles pour 2 506 livres au harpiste Georges Knapp

1793 (30.4.), Strasbourg 4 (3), Me Schaaff, n° 81
erschienen burger Joseph Olinet Handelsmann, ferner burger Johann Georg Valentin, hießiger Inwohner, alß Vogt bürgers Peter Hagios, drehers mit Catharin gebohrner Gremmel ehelich erzeugter Kinder, Mehr burger Joseph Transperger, Schlosser, Vögtlicher weise weil. bürgers Martin Litti gewesenen Schlossers mit fr. Catharina geb. Langlois deßen hinterlassener Wittwe ehelich erzeugte Kinderen samtliche Von hier, als Erben weiland frauen Catharinä gebohrner Olinet, auch weiland Christian Littj geweßten Schloßers hieselbst hinterbliebener Wittib, ihrer respe. Schwester und baase, so dann bürger Friderich Jacob Roederer, secretarÿ bei der Vermittlungs Kammer des Districts Straßburgn auch vion hier, dieser in der Qualitæt las Executor des von obgenannter Weil. fraun Catharina Litti gebohrner Olinet wittib der Erblaßerin errichteten testaments
in gegensein burgers Georg Knapp, des Harpffen Meisters dahier – vorgegangene fünffmalige offentliche Versteigerung und des Verkaufswegen erfolgte Confirmation und Ratification Laut Extractus protocolli des Friedens Gerichts des Zweiten Gerichts bezirks hiesiger Gemeinde durch berathschlagung der Fremde Versammlung (…) beschehne definitive Adjudication Vom 25. dieses Monats aprilis
Eine Kleine behausung und hoffstatt, ehemals zu den drei Bouteillen genannt, samt übrigen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane dem sogenannten Schwabenländel ohnweit des frantzösischen hospithals einseit neben bürger Ludwig Neßler anderseit neben burger Daniel Fritz Zimmermann und hinten auf gedachten Neßler stoßend gelegen, mit N° 48 bezeichnet – um 2506 livres

Georges Knapp vend pour 1 500 livres la maison à Daniel Zix, revendeur, et à Catherine Burgard

1798 (4 messidor 6), Strasbourg 1 (15), Me Lacombe, n° 7 – Enregistrement de Strasbourg, acp 61 f° 152 du 6 mess. 6
Georges Knapp maître de harpe (si fr)
à Daniel Zix revendeur graissier Catherine Burgard (si +) (si +)
une maison appartenante au vendeur en cette ville quartier dit im Schwabenländel près l’hopital français, d’un côté Louis Nesler d’autre Daniel Fritz charpentier et derrière sur led. Nesler N° 48 – pour 1500 livres

Jean Daniel Zicks est un revendeur originaire de Schiltigheim
Décès, Strasbourg
, acte 846 – le 18 mai 1813, Jean Daniel Zicks agé de 62 ans né à Schiltigheim, Graissier, veuf de Catherine Burckhard est mort le 17 du mois courant à 7 heures du soir dans la maison située N° 6 Ruë du Renard Prêchant, fils de feu Jean Daniel Zicks et d’Eve Müller. Premier déclarant, André Zicks agé de 33 ans, menuisier, deuxième déclarant, Charles Rauscher agé de 44 ans, cordonnier (i 24)

Jean Daniel Zicks meurt en 1813 en laissant trois enfants. Il possède une maison à la Krutenau au puits des Fous

1813 (15.11.), Strasbourg 5 (38), Me F. Grimmer n° 8528 – Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 176 du 15.11.
Inventaire de la succession de Jean Daniel Zicks – à la requête de 1. André Zicks graissier et ménuisier, 2. François Joseph Zicks aussi grassier, 3. Catherine née Zicks épouse de Laurent Herrmann tisserand héritiers de Jean Daniel Zicks leur père graissier décédé dans la maison ci après détaillée le 17 mai dernier – demeurant le premier quartier des Suabes n° 48 les autres dans la maison ci après

la moitié par indivis d’une maison, cour, avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances dont l’autre moitié appartient aux comparans pour bien maternel, inventaire de la succession de Catherine née Burghard souss. le 6 mai 1811 le tout situé en cette ville quartier de la Krautenau près du puits des fous n° 6, d’un côté Jean Jacques de Zabern d’autre Chrétien Gros ci devant Jacques Dambach derrière la rivière dite Blumengiesen, acquis selon les titres détaillés au susdit inventaire, loué savoir le logement de derrière au Sr Adrien Schaeffer tisserand pour 78 fr, le seconnd logement par derrière à Pierre Schmutz 78 fr, le logement par devant à Jean Schmutz pour 66 fr, le logement occupé par les héritiers 78 fr, ensemble 300 fr, la moitié 150 fr de revenu en capital 3000 fr
créances 800 fr, avec habits 957 fr, ensemble 3957 fr

Daniel Zix, revendeur, vend pour 1 000 francs la maison à son fils André Zix, menusier, et Madeleine Dürenschneider

1807 (9.6.), Strasbourg 1 (31), Me Lacombe n° 5984 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 186-v du 11.6.
Daniel Zix graissier
à André Zix menusier et Madeleine Dürenschneider
Une maison sise en cette ville quartier des Suabes n° 48 avec ses servitudes actives et passives, d’un côté la veuve Nestler d’autre Nicolas Rodier devant la rue derrière propriété de ladite veuve Nestler – chargée d’une rente annuelle de 15 fr envers la ville de Strasbourg – pour 1000 francs

André Zigs, graissier et menuisier, et Anne Marie Madeleine Bürenschneider vendent pour 6000 francs les trois maisons voisines qui’ils ont acquises successivement à Nicolas Odoin, menuisier, et Madeleine Furler

1839 (28.2.), Strasbourg 14 (106), Me Ritleng n° 8897 – Enregistrement de Strasbourg, acp 266 F° 47-v du 1.3.
André Zigs, ancien graissier & menuisier, et Anne Marie Madeleine Bürenschneider domiciliés Quartier des Souabes
à Nicolas Odoin, menuisier, et Madeleine Furler
trois maisons au quartier des Soaubes, Faubourg de la Krutenau n° 46, 47, 48
1. une maison sise à Strasbourg avec tous droits, appartenances et dépendances Quartier dit des Suabes ou Schwabenlaendel Faubourg de la Krutenau n° 46, devant la rue, derrière la propriété du Sr Fritz charpentier, d’un côté le Sr Burckard cordonnier, d’autre l’immeuble ci après n° 47 – acquis sur Mathias Schoenmetzler, charpentier, et Marie Catherine Nessler par acte Me Grimmer le 15 mai 1816, les époux Schoenmetzler sont devenus propriétaires, une moitié à la femme covenderesse de la succession de ses père et mère, Inventaire Me Bremsinger le 20 juin 1809, acquis l’autre moitié de François Louis Nessler qui l’avait recueilli dans la lui même dans la succession, Me Grimmer 8 août 1814,
2. une autre maison avec toutes appartenances, droits & dépendances située au quartier à côté de la précédente n° 47, devant la rue, derrière le Sr Fritz mre charpentier, d’un côté l’immeuble ci dessus n° 46, d’autre celui ci après n° 48 – acquis sur Catherine Nessler épouse de Mathias Schoenmetzler et François Louis Nessler son frère, Me Grimmer le 9 août 1814 recueilli dans la succession de leurs auteurs à l’inventaire précité du 20 juin 1809,
3. enfin la troisième maison avec tous droits, appartenances & dépendances située Quartier des Suabes n° 48, d’un côté la précédente, devant la rue, derrière la maison ci devant n° 47, d’autre Nicolas Rodier – acquise de Daniel Zigs, graissier Me Lacombe le 9 juin 1807 – pour 6000 francs

Nicolas Odoin, menuisier, et Marie Furler hypothèquent leurs trois maisons à Jean Baptiste Bürckel, propriétaire

1847 (10.3.), Strasbourg 12 (170), Me Noetinger n° 19 142
Obligation – le sieur Nicolas Odoin menuisier et dame Marie Furler sa femme
devoir à Monsieur Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg, 3000 francs
hypothèquent, 1. Une maison sise à Strasbourg avec tous ses droits, appartenances et dépendances, quartier des Souables, faubourg de la Krutenau N° 46, donnant par devant sur la rue, par derrière contre la propriété du sieur Fritz, charpentier attenant d’un côté au sieur Burckard, cordonnier, de l’autre à l’immeuble ci après N° 47.
2° Une ä Maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances, située en la même ville dit quartier, à côté de la maison précédente sous le numéro 47 joignant pardevant la rue et par derrière le sieur Fritz maître charpentier, attenant d’un côté à l’immeuble ciaprès numéro 48.
3° Enfin une troisième Maison avec tous ses droits appartenances et dépendances sise en la même ville, dit quartier des Souabes Numéro 48, à côté de la précédente joignant par devant la rue, par derrière la maison cidevant désignée sous le numéro 47, attenant d’un côté à ladite maison, de l’autre au sieur Nicolas Rodier.
Desquels Immeubles les débiteurs sont devenus propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faites de M. André Zigs ancien graissier et menuisier et dame Anne Marie Madeleine Bürenschneider sda femme les deux de Strasbourg suivant acte passé devant Me Ritleng et son collègue le 28 février 1839 moyennant le prix de 6000 francs


Dossier de la Police du Bâtiment, extraits

Rapport sur le logement Schwartz (1910)

Straßburg, den 5. Februar 1910
Mitteilung an die Wohnungskommission
Die Wohnung Ballhausgasse 12, Mieter geschiedene Ehefrau Schwarz geb. Jaeger, Hauseigentümerin Wittwe Rottach (i. H.) ist ungesund.
Mängel – In dem mit Tisch, Bett und Kochofen ausgestatteten Zimmer kann sich eine Person kaum bewegen. Der für die Schwarz und ihr Kind ungenügende Raum enthält 2 Dachfenster, wovon das eine bloß eine Lücke, die nicht genügend Helle und Luft eindingen lassen. Die Wand ist lehnfarbig geweißt und Äußerst schmutzig. Die Fenster sind nur ungefähr 20-50 cm von der Wand des Nachbarhauses entfernt.
Der Armenrat, I. A. – A Roederer

Lettre de Mme Rottach à la Commission des logements (1914)

Strassburg, den 24. August 14
An das wohllöbliche Bürgermeisteramt, Hier – Abteilung Wohnungsaufsicht N. A 68
Im Besitze Ihres Geehrten vom 16. Juli, möchte ich das Bürgermeisteramt ergebenst ersuchen, von denen, im Schreiben genannten Sachen vorerst Abstand zu nehmen. Da das Haus einer so großen Reparatur nicht bald mehr lohnt, und ich als Witfrau nur von dem kleinen Einkommen meinen Lebensunterhalt bestreiten muß in meinen alten Tagen und deshalben von keiner großen Einnahme besteht.
Ersuche also nochmals ergebenst das Bürgermeisteramt mein Schreiben vorerst gütigst zu berücksichtigen.
Hochachtungsvoll, W. Rottach

Constat sur le logement Mertz (1928)

V 586/28
Maison : 10/12 rue du Jeu de Paume et 5 rue des Zouaves
propr., M Munsch N° 15 rue du Jeu de Paume

15.3.1928
La plainte verbale de Mme Mertz loc. au rez-de-chaussée est presque fondée.
Le logement Mertz est situé au rez-de-chaussée et se composé d’un magasin et de 2 chambres. Dans la chambre à côté du magasin on fait la cuisine. Le logement est humide comme presque tous les logements du rez-de-chaussée en contrebas du niveau de la rue. Le magasin est fermé. Le logement Mertz n’est pas insalubre après la loi du 13.4.1850 mais humide.
Il y aurait lieu de prescrire les mesures suivantes au propriétaire.
1) Les 2 portes d’entrée par la rue et par la cour devront être réparées à fond.
2) Les planchers dans les deux chambres devront être réparés

Constat sur le logement Walz (1930)

V 751/29
Ballhausgasse 10
Beschwerde Walz

Strsbg, 17/1. 30
Die in anliegender Beschwerde angeführte Wohnung befindet sich in einem der alten Fachwerkhäuser in der Ballhausgasse.
Sie besteht im Erdgeschoss aus einem Zimmer, direkt zugänglich von der Strasse u. ca. 20 cm über Trottoir sowie aus einem kleinen hinteren Raum, welcher als Küche dient.
Im 1. Stock befindet sich ein zweites Zimmer.
Der Teil unter der Küche im Erdgeschoss ist unterkellert.
Baulich ist das Anwesen in einem noch annehmbaren Zustande, jedoch herrscht in sämtlichen Räumen, hauptsächlich im Erdgesch. Fußboden u. in den Wänden, eine große Feuchtigkeit.
Dieselbe ist durch aufsteigende Erdfeuchtigkeit sowie durch Witterungseinflüße hervorgerufen.
Das wenige Holzgebälk über dem unterkellerten Teil ist im Anfangsstadium der Verfäulnis, des weiteren beginnt sich der Hausschwamm anzusetzen.
Bei Vornahme von etwaigen Verbesserungen (Isolierungen) könnte nur wenig erreicht werden.
Die Wohnung ist als gesundheitsschädlich anzusprechen.
[in fine :] Die Räumung der Wng. kann in Anbetracht der herrschenden Wohnungsnot nicht durchgeführt werden. – Z. d. A. G. 18/1.

Rapport d’inspection

Maison : 10/12 rue du Jeu de Paume et 5 rue des Zouaves
propr., M Munsch N° 15 rue du Jeu de Paume
V A.68
12.II.25
Ci-joint la demande des locataires se rapportant à la déclaration de l’insalubrité de leur logement.
L’inspection par la I° Sous-Commission a eu lieu le 11. février en présence de Mr Bilger, docteur en médecine

Le logement Hartmann est situé au rez-de-chaussée et se composé d’un magasin et de 3 chambres. Dans la chambre à côté du magasin on fait la cuisine. Le logement est un peu humide comme presque tous les logements de rez de chaussée en contre bas du niveau de la rue. Dans la chambre au fond du logement le plancher est à réparer.
Le logement Georges Faul au rez-de-chaussée sur cour qui se compose d’une seule chambre devra être réparé à fond.
La logement Anni* Weeber au II° étage sur rue qui se compose d’une seule chambre devra être réparé à fond.

J’ai l’honneur de vous confirmer l’inspection de votre immeuble 12 rue du Jeu de Paume et 5 rue des Zouaves par la Commission des Log. insalubres et de vous faire connaître que les logements Hartmann, Faul et Weeber ne sont pas insalubres dans le sens de la loi du 13. IV. 1850. Cependant la Commission des Log. a jugé nécessaire l’exécution des réparations suivantes.
1) La chambre au fond du logement Hartmann le plancher devra être réparé.
2) Le logement Faul sur rez-de-chaussée devra être réparé et blanchi.
3) Le logement Weeber au II° étage devra être réparé et blanchi. En vertu de la loi du 13. IV. 1850 je vous invite à faire executer les travaux demandés dans le délai de 2 mois à dater du jour de la notification etc.
[in margine :] 1) Mr Munsch 15 rue du Jeu de Paume. 2) Le 15. IV 1925, L.M. p.d.
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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.