18, rue de la Grange
Petite rue de la Grange n° 18 – IV 418 (Blondel), N 782 puis section 61 parcelle 43 (cadastre)
La maison vers 1913, enseigne de Georges Wach, A la fontaine de vin d’Alsace (AMS, cote 1 Fi 23 n° 10)
Même endroit en juin 2018, le n° 18 correspond aux dernières travées du bâtiment à crépi clair
La maison proche du débouché de la Petite rue de la Grange sur la place des Cordeliers appartient en 1620 à un tailleur puis en 1649 à son gendre potier Frédéric Weisser. Elle restera propriété de potiers jusqu’en 1743 : Gaspard Steiner, Jean Georges Clauss père et fils. Gaspard Steiner y réunit la maison voisine vers l’est (n° 417 au plan Bondel) avec laquelle elle formera une propriété de 1671 à 1704 en ouvrant une porte de communication entre les deux bâtiments. Le billet d’estimation de 1743 relate que chaque étage forme un logement et que les deux greniers dallés sont fortement dénivelés. Le boulanger Jean Georges Ihlé en fait une maison de rapport (1743-1800).
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140
L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (i) : porte d’entrée à droite et trois fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier étage, quatre fenêtres regroupées par deux aux deuxième et troisième étages, deux niveaux de lucarnes. La petite cour à la limite (3-4) de la propriété voisine montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, les bâtiments occidental (1-4) et oriental (2-3) à un étage.
La maison porte d’abord le n° 1 (1784-1857) puis le n° 18.
Cour P
Elévation en 1910, avant et après travaux (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison appartient à des aubergistes à partir du début du XIX° siècle : Jean Frédéric Kastner (1800), Jacques André Kirchheim (1831), Jean Bambis (1862), Charles Scherdlin (1864). Adolphe Seyboth y signale les enseignes au Pigeon (1817) et au Raisin d’Or (1831).
Thérèse Heckly tient à partir de 1931 l’enseigne Am Löjele (au Tonnelet). Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage la maison. Marcel Diss charge en 1950 l’architecte René Meyer de transformer le rez-de-chaussée et de dégager les pans de bois. La maison est démolie quelques années plus tard par la société Cité-Vie qui fait construire un nouveau bâtiment à la place de plusieurs maisons entre la rue de la Grange et la rue du Vingt-deux-novembre.
juin 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1618 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
1613 | Luc Meyel, tailleur, et (1610) Ursule Meyer – luthériens | |
1649 | h | Frédéric Weisser, potier, et (1644) Barbe Meyel. veuve du potier Jean Georges Ruff, remariée (1658) avec le potier Gaspard Steiner – luthériens |
1678 | h | Gaspard Steiner, potier, et (1658) Barbe Meyel ci-dessus, (1675) Anne Catherine Margrart puis (1679) Anne Dorothée Jacober – luthériens |
1700 | h | Georges Christophe Lautensack, organiste, et (1694) Anne Catherine Steiner – luthériens |
1704 | v | Jean Georges Clauss, potier, et (1701) Anne Marie Reh, remariée (1716) avec le potier Jean Loue-Dieu Nœdel – luthériens |
1728 | h | Jean Georges Clauss, potier, et (1727) Marie Catherine Eckart – luthériens |
1743 | adj | Jean Georges Ihlé, boulanger, et (1733) Chrétienne Lother – catholiques |
1786 | h | Jean Georges Ihlé, juriste célibataire († 1799) |
1800 | v | Jean Frédéric Kastner, aubergiste, et (1791) Marie Elisabeth Baurenfeind |
1829 | v | Guillaume Henri Langé, commis négociant, et (1829) Caroline Baurenfeind, remariée (1831) avec Jean Louis Eisenauer |
1831 | v | Jacques André Kirchheim, marchand épicier, et (1824) Marie Madeleine Gaffury |
1862 | v | Jean Bambis, aubergiste, et (1852) Dorothée Kolb |
1864 | v | Charles Scherdlin, aubergiste, et (1842) Marguerite Sophie Butz, (1850) Louise Sophie Stüdel puis (1855) Marie Elisabeth Finger |
1884* | Eugène Scherdlin, doreur | |
1886* | v | Hermann Lehmann, agent de police |
1895* | Charles Schaaff, cocher, en Elise Waack | |
1900* | Jacques Koch, marchand de farine, et Madeleine Kayser | |
1907 | Georges Wach, aubergiste, et Julie Schmitt | |
1920* | Joseph Diss, aubergiste, et Albertine Tortroteau | |
1947* | Marcel Diss, négociant |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1841, 500 livres en 1756, 800 livres en 1786
(1765, Liste Blondel) IV 418, Jean George Ichlé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jeling, 3 toises, 3 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 782, Kirchheim, André Jacques, épicier, Vx. Mé aux Vins – maison, sol – 0,73 are
Locations
1700, Jean Georges Clauss, potier, ensuite propriétaire
1725, Jean Loue-Dieu Nœdel, potier, beau-père des propriétaires
1744, Pierre Himly, horloger
Livres des communaux
1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 833-v
Le loyer que doit payer Gaspard Steiner pour la porte de communication autorisée par les préposés aux affaires foncières est inscrit au registre
Conrad ([corrigé en] Caspar) Steiner der Kachler Zinnßet Von einem durchbruch in deßen hauß beÿ der Kleinen Stadelgaßen Jahrs vff Johannis 1672. primo vermög protocolli de 11. Julÿ 1671. fol. 62, 1 lb
(quittung 1672)
New fol. 548.
1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 549-v
Même loyer porté dans le registre suivant. Le loyer s’éteint en 1696 quand le bénéficiaire renonce à ce droit.
Caspar Steiner der Kachler, Zinnßt Von einem durchbruch in deßen hauß beÿ der Kleinen Stadelgaß, Jahrs vff Joh: Bapt. und 1672. p°, 1 lb
Storckh. Zinnßb. p. 833
(Quittungen, 1673, 1674)
Er soll ferner Vom platz auff dem Fronhoff wochentlich darauff feil Zuhaben Jahrs vff Ostern und 1676. primo, 5 ß
Proto: 1675. p. 42
(Quittungen, 1675-1696
Kündet damit auff
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1671, Préposés aux affaires foncières (VII 1362)
Le potier Conrad (mis pour Gaspard, voir le Livre des loyers communaux) Steiner est autorisé, moyennant un loyer annuel d’une livre, à ouvrir une porte de 7 pieds de haut et 3 pieds de large pour relier sa maison à la voisine qu’il vient d’acheter petite rue de la Grange
(f° 62-v) Dinstags den 11. Ejusdem [Julÿ 1671] Augenschein eingenommen vff begehren Conrad Steiners deß Kachlers, Welcher bittet, daß Ihme erlaubet werden möchte in seinem hauß in der Kleinen Stadelgaßen, in dem vndern Stockwerckh, eine Thür 7 schue hoch vnd 3 schu breit in die Maur dadurch er vß seinem wohnhauß in erkaufftes Nebenhauß Kommen könne Zubrechen, vnd sich deren so lang Zuedienen alß er beede Häußer beisammen haben werde.
Erl. willfahrt, doch d. er Jährlich 1 lb d vnd Zwar vff Joh. Bapt: 1672 primo davon Zinßen solle.
1721, Préposés aux affaires foncières (VII 1389)
Jean Loue-Dieu Nœdel est autorisé à remplacer le seuil et la rambarde de sa descente de cave à condition que leurs dimensions restent les mêmes
(f° 171-v) Dienstags den 20. Ejusdem [May 1721] Johann Gottlob Nädel wegen geländer und Schwöll an der Kellersteeg
Johann Gottlob Nädel der Kachler, bittet MGhh. weilen ein Gelender und die Schwöll an seiner Kellersteeg in der Kleinen Stadelgaß schadhafft, jhme Zuerlauben solche neü machen Zu Laßen.
Erkannt in der Vorigen größe Willfahrt und solle Herr Werckmeister das Meß nehmen.
1744, Préposés aux affaires foncières (VII 1401)
Le boulanger Jean Georges Ihlé demande l’autorisation de démolir l’encorbellement et de le remplacer par un nouveau ou, si l’autorisation ne lui était pas accordée, d’y ouvrir de nouvelles fenêtres, auquel cas il faudrait démolir tout le mur puisque les pans de bois s’étendent de haut en bas. L’autorisation lui est refusée.
(f° 11-v) Dienstags den 24. Ejusdem [Martÿ 1744] Joh: Georg Ihle
Augenschein eingenommen an H. Johann Georg Ihle des Weißbecken Hauß an der Kleinen Stadelgaß, welcher um erlaubnus Gebetten, den daran befindlichen Überhang Völlig abzubrechen, und wieder anderst auf zubauen, oder wann jhme solches nicht Könte erlaubt werden, nur anderer fenster darein Zumachen, welche aber, weilen die Pfosten Von unten biß Oben auß gehend Anderst nicht geschehen Kan, Als das die Völlige Wand Außgebrochen werde. Dahero Erkannt, das Begehren Abgeschlagen.
Description de la maison
- 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, cuisines et vestibule, plusieurs chambres, le vieux comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
- 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à droite un poêle et une petite cuisine, une petite cour sombre, une cave voûtée, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, un cabinet ancien, au deuxième étage un poêle, une chambre, une petite cuisine, un vestibule où se trouvent l’évier et le fourneau, la chambre à soldats, sous le toit trois chambres anciennes à cloisons en lattes, le vieux comble comprend deux greniers dallés fortement dénivelés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 700 livres
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton Nord – Petite rue de la Grange
nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Kastner
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois et avance
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 222 case 1
Kirchheim Jacques, épicier à Strasbourg
N 782, maison, sol, Petite R. de la grange 1
Contenance : 0,73
Revenu total : 126,38 (126 et 0,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 949 case 2
Kirchheim Jacques, épicier vieux marché aux vins 5
1864, Bambis, Jean, aubergiste
1866, Scherdlin, Charles, aubergiste à Strasbourg
1884, Scherdlin, Eugen, Vergolder
1886/87, Lehmann, Hermann, Polizeibeamter
1895/96, Schaaff Karl, Kutscher und Waack Elise in Neudorf
1900, Koch, Jakob, Mehlhändler und Ehefrau Magdalena geb. Kayser in Gütergemeinschaft
1908 (2964) Wach, Georg Rentner in Straßburg und Ehefrau Julie geb. Schmitt in Gtg.
(ancien f° 697)
N 782, maison, sol, Petite rue de la grange 18
Contenance : 0,73
Revenu total : 126,38 (126 et 0,38)
Folio de provenance : (222)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Cadastre allemand, registre 32 p. 423 case 3
Parcelle, section 61, n° 43 – autrefois N 782
Canton : Kleine Stadelgasse Hs. N° 18
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,80
Revenu : 1400 – 1900
Remarques :
(Propriétaire), compte 3637
Wach Georg u. Ehefr.
1920 Diss Joseph Gastwirt (négociant) und Ehefrau (veuve) Albertine geb. Tortroteau in Gg.
1947 Diss Marcel négociant à Strasbourg
(1205)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 100 Petite Rue de Stadel (p. 168)
(maison n°) 1
Pr. Jenig, Ltié – Boulang.
loc. Braun, Antoine, gantier – Miroir
loc. Kaeyser, Georges, tailleur – Tailleurs
loc. Wilpret, garçon maçon – Manant
loc. Apfel, Xavier perruquier – Vignerons
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Kleine Stadelgasse (Seite 169)
(Haus Nr.) 18
Ulmer, Schankwirt. 01
Rust, Strassb.-Vorsteh. 2
Ott, Gasanzünder. 3
Zeiger, Tagner. 4
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 130)
Rue de la Grange 18 (1887-1956)
Hermann Lehmann fait des travaux sur l’encorbellement en 1887. Le rez-de-chaussée sert d’auberge, exploitée par Georges Sturm (1902), Emile Kehr (1909), Georges Wach (1909), Joseph Diss (1919), L. Loux (1922), Hufschmitt (1925) puis (1931) Thérèse Heckly à l’enseigne Am Löjele. Le propriétaire n’obtient pas de subvention pour dégager les pans de bois de la façade en 1933. Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage en partie la maison. Marcel Diss charge en 1950 l’architecte René Meyer de transformer le rez-de-chaussée et de dégager les pans de bois. La maison est démolie quelques années plus tard par la société Cité-Vie qui fait construire un nouveau bâtiment à la place de plusieurs maisons entre la rue de la Grange et la rue du Vingt-deux-novembre. Marie Burgstahler est autorisée en 1956 à exploiter le débit de boissons Le Carillon dans le nouveau bâtiment.
Sommaire
- 1887 (juin) – Propriétaire de la maison, Hermann Lehmann demande l’autorisation de recrépir et repeindre la façade – (5 juillet) Constat que l’entrepreneur Ludæscher (11, place des Orphelins) fait des travaux sans autorisation aux étages en encorbellement, ce qui contrevient à l’arrêté du maire en date du 5 mai 1856. – Le maire adresse un rapport au tribunal – Le propriétaire n’est pas poursuivi, les propriétaires seront mieux informés du règlement
1887 (6 juillet) – Autorisation accordée alors que les travaux sont terminés – La façade a été repeinte à l’huile, août 1887. - 1900 (mai) – Le maire notifie Jacques Koch (demeurant 67, rue de Zurich) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1900.
- 1902 – Rapport du commissaire de police. Une lanterne à gaz à l’entrée de l’auberge exploitée par Georges Sturm a provoqué un incendie. Une nouvelle lampe est posée, mars 1902.
- 1905 – Le peintre en bâtiment Loue-Dieu Grimm demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le 18, Petite rue de la Grange au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
- 1906 – A. Ott qui est chargé des travaux de canalisation demande une enquête après avoir constaté que les traverses ont seulement été plâtrées et non murées – Le dossier est classé, avril 1906.
- Commission contre les logements insalubres – 1900, propriétaire, Koch, marchand de lait à la Krutenau. Deux cabinets d’aisance pour 4 ménages. La plupart des maisons de la rue ont un nombre d’habitants important sans être excessif.
1906 (propriétaire, Koch, marchand de lait, 69, rue de Zurich) Remarques en six points. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations.
1907. La maison a été vendue à Wack, demeurant rue du Dragon
1915, Commission des logements militaires, remarques en deux points - 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Emile Kehr demande l’autorisation d’exploiter l’hôtel et l’auberge. La salle a 2,60 mètres de haut au lieu des 3,50 réglementaires, la cuisine 2,60 au lieu de 2,80 mètres. Les portes s’ouvrent vers l’intérieur. Les chambres au premier, deuxième et troisième étage du bâtiment arrière et au premier étage du bâtiment avant ont entre 2,10 et 2,30 de haut, la plupart donnent dans une petite cour de 1,50 sur 4,50 mètres et ne reçoivent pas assez de lumière. Les cabinets d’aisance sont réglementaires. Un toit vitré se trouve devant la cuisine.
- 1912 – Un particulier signale à la Police du Bâtiment que le plancher de la salle d’auberge est pourri. – La Police du Bâtiment constate que le plancher a été réparé.
- 1913 – L’architecte Grünewald (3, quai Zorn) demande au nom du sieur Weiler, propriétaire du nouveau bâtiment voisin d’inspecter les pièces de la propriété Wach qui donnent sur le nouveau pignon. La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection à ce que les pièces servent à l’habitation.
- 1913 – Le maire notifie Georges Wach de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1913. – Fiche de paiement des droits
- 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Georges Wach demande l’autorisation d’exploiter l’auberge. Rapport comparable à celui ci-dessus – Le délai accordé pour les transformations est prolongé jusqu’en avril 1914. Dossier classé, juin 1914
- 1916 – Lors de sa visite, la Commission des logements militaires constate que la cheminée de la maison avant, adossée au pignon du n° 16, est en mauvais état. – Le maire écrit au propriétaire Georges Wach – Travaux terminés, février 1916.
- 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Joseph Diss demande l’autorisation d’exploiter l’auberge. La salle et la cuisine n’ont pas la hauteur réglementaire. Les portes s’ouvrent vers l’intérieur.
Le même demande l’autorisation d’exploiter trois chambres garnies, l’une se trouvant au premier étage et deux au deuxième étage. Elles correspondent aux prescriptions hormis la hauteur (2,45 et 2,15 mètres au lieu de 2,80). - 1922 – L’aubergiste L. Loux demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
- 1925 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. M. Hufschmitt (12, rue de la Nuée Bleue) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Les locaux sont conformes aux prescriptions hormis la hauteur de la salle (2,70 au lieu de 3,50 mètres).
- 1931 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie Perle de Schiltigheim a posé deux enseignes sans autorisation – Thérèse Heckly, locataire du restaurant Am Löjele déclare avoir posé deux enseignes plates (50 sur 70 centimètres) pour la brasserie Perle – Autorisation de poser une enseigne de chaque côté de l’avant-corps
1932 – Thérèse Heckly retourne à la mairie un avis qui impose une lanterne et une enseigne perpendiculaire – L’affaire est réglée verbalement.
1932 – Thérèse Heckly demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. entre son auberge et l’hôtel de la Maison rouge – Accord – Elle supprime l’antenne en décembre 1936 - 1933 – Le maire notifie le propriétaire, Mme Diss (3, rue Philippe Grass), de faire ravaler la façade. Elle demande un délai pour faire ravaler la façade en arguant que le dernier ravalement remonte à 1925 et que la réglementation sur les loyers ne lui donne pas les moyens suffisants. Elle souhaite en outre dégager les pans de bois et sollicite une subvention. La Division VI estime qu’il n’est pas utile de dégager des pans de bois puisqu’il est probable que le bâtiment était crépi à l’origine. – Le ravalement est terminé, juillet 1935
- 1938 – La Police du Bâtiment constate que Thérèse Heckly a fait poser sans autorisation trois enseignes. Elle répond que le propriétaire du fonds est la Brasserie Perle – Les inscriptions sur encorbellement sont portées à la cartothèque
1938 – Thérèse Heckly supprime l’enseigne Zum Loyela - Le bombardement du 25 septembre 1944 endommage en partie la maison. Marcel Diss demande un certificat de sinistré
- 1950 – Mario Brentel (15, rue des Jardins à Bischheim) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade – Prolongations jusqu’en juin
1950 (mai) – Le libraire Félix Bloch au n° 16 se plaint que l’échafaudage posé devant la maison voisine entrave l’accès à sa propriété – La Police du Bâtiment transmet à l’entrepreneur
1950 – Marcel Diss (5, rue Philippe Grass) charge l’architecte René Meyer (16, rue du Maréchal Joffre) de transformer le rez-de-chaussée – Plan de situation, plan du rez-de-chaussée, élévation à pans de bois apparents (avant et après travaux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre le permis de construire (section 61, n° 43 (éléments imposés, deux trumeaux, trois baies, transformations intérieures) – La réception finale a lieu en août 1950. - 1956 – Marie Burgstahler née Mathis demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Le Carillon dans le nouveau bâtiment appartenant à la société Cité-Vie. Les locaux comprennent une salle, une cuisine et des cabinets d’aisance.
Le préfet l’autorise à exploiter le débit Le Carillon anciennement Au Löjele.
Relevé d’actes
La maison appartient depuis 1613 au tailleur Luc Meyel qui épouse en 1610 Ursule, fille du serrurier Jean Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 238)
1610. Lucas Meigel der schneider vnd Ursula hans Meÿer deß schloßers n: g. tochter (i 123)
Ursule Meyer veuve du tailleur Luc Meyel, assistée de son fils marchand de fer Daniel Meyel, vend la maison à son gendre potier Frédéric Weisser et à sa fille Barbe Meyel.
1649 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 546
(Protocoll. fol. 139. fac. 2.) Erschienen Ursula Meÿerin, weÿl. Lux Meÿelß deß Schneiders seel. Wittib, mit beÿstand Sebastian Schechers* deß Schneiders ihres Vogts, und Daniel Meÿelß deß Eisenhändlers ihres Sohns
hatt in gegensein Friderich Weisers deß Kachlers ihres dochtermanns und Barbaræ Meÿelin ihrer dochter beÿd. Eheleuth
hauß, hoffstatt, höfflin, mit all. deren Gebäwen, in der Kleinen Stadelgaß. neben Jacob Fischer dem Schneider, ein und anderseit neben Mathiß Hügeln dem Weißbeckhen, hinden vff H Balthasar Wildermör alt. groß. Rhats Verwanthen stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 50. lib. dem Stifft St. Marx (übernohmen) – umb 275. lib, daran Zuvorderist die ienige 25. lib so Er Friderich Weiser, Susannæ Brulin wie auch die ienige 100. lib so derselbe weÿl. hannß Kraden Erb. ahne der Verkäufferin statt am alten Kauffschillingß Rest, wie in Weÿl. H Jacobi Kuglers Contractuum Notarÿ seel. Protocoll. de a° 1613. fol. 257. fac. 2. & fol. 258. fac. i. Zu befinden ist bezahlt, und dann die ienige 50. lib. so besagter Friderich Weiser ahne der Schwig. statt hannß Fügeln dem geweßenen Plaich. in Ruprechtsau abgerichtet hatt, abgezogen, die übrige 100. lib. aber ahne obgemeldt. Daniel Meÿeln den Sohn und Barbaram Meÿelin die dochter, iedes Zum halben theil verwiß. und Daniel Meÿeln seine helffte nemlich 50. lib. bahr erstattet worden seind, die Fr. Meÿel bekannte und dafür due Kauffende Eheleuth quittirten Also daß allein der dochter Barbara noch 50. lib vff dießer Behaußung stehen harr
Barbe Meyel épouse en 1635 le potier Jean Georges Ruff, natif de Pfaffenhoffen
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 197)
1635. Dom. Trinitatis. 24. Maÿ. Hans Georg Rueff Von Pfaffenhoffen der Kachler, Hans Rueffen des Kachlers zu Pfaffenhoffen nachgelaßener Sohn vnd J. Barbara Lux Megels gewesenen Schneiders vnd burgers nachgelaßene tochter. Cop. 2. Junÿ Zu J. St. Peter (i 100)
Le potier Jean Georges Ruff, natif de Pfaffenhoffen, devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 148
Hannß Jörg Ruff, der Kachler Von Pfaffenhoff. Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Barbara Maÿl. weÿl. Lux Megelß deß Schneiders Alhie seelig hind.laßene dochter Wüll Zu den Maurern Zünfftig sein. Actum den 4. Junÿ A. 1635
Barbe veuve de Jean Georges Ruff se remarie en 1644 avec le potier Frédéric Weisser originaire de Sindelfingen en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1644 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 635
(Prot. fol. 359 – Eheberedung) Erschienen Friderich Weiser der Kachler von Sindelburg im Hertzogthumb würtenberg, so sich alhie burgerlich einzulaß. gewillt, alß hochzeiter, mit beÿstand Alexander Horneckhels deß Schneiders und Burgers zu Straßburg an einem,
So dann Barbara Maÿglerin, Weÿl. Hannß Georg Rueffen deß Kachlers Zu Straßburg nunmehr seel. wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Königß deß Maurers ihres, und Michael Rueffen deß Kachlers ihrer Kind. Vogts, beed. Burg. Zu Straßburg am andern theil
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24)
1644. Eadem [Dominica XXII. trin. 17. 8.bris] Friderich Weißer der Kachler von Sindelfingen Andreß Weisser des Kachlers daselbst nachgelaßener Sohn, Vnd Barbara Hannß Georg Ruff des Kachlers V. burgers alhier nachgel: Wittib Copulirt eadem [Mont. 25. 9.br JSP]
Frédéric Weisser originaire de Sindelfingen en Wurtemberg devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1644, 4° Livre de bourgeoisie p. 223
Friederich Weißer der Kachler Von Sendelfingen um Württenberger land, empfahet d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Barbara Weÿl. hannß Geörg Rüeffen seel. we vmb 8 gold gulden, die We hatt 2 Kinder nahmens hannß Geörg v. Elisabeth vnd Würdt Zu den Maurern dienen, Jur den 28.ten 10.bris 1644
Barbe veuve de Jean Frédéric Weisser épouse en 1658 le potier Gaspard Steiner, originaire de « Thulen » en Autriche
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 94-v n° 24)
1658. Eâdem dominicâ [v: Trinitat.] Caspar Steiner der Kachler Von Thulen auß Österich Bartholomæi Steiners gewesenen burgers daselbst hinder Lassener ehelicher Sohn, Und Barbara Friderich Weissers gewesenen burgers und Kachlers alhier hinderlaßen Wittib. Copulant Mont. d. 19.ten Julÿ Zum J S Peter (i 106)
Le potier Gaspard Steiner, originaire de « Thulen » en Autriche devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 315
Caspar Steiner der Kachler von Thulen auß östereich empfangt d. Burgerrecht von seiner Hausfrawen Barbara Meÿchlerin, Friderich Weÿßers des Kachlers vnd burgers alhie hinderlaßener Wittib, vmb 8. golt fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist Zuvor ledigen Standts gewesenn Vnd will Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jurav: 2. Augusti 1658.
Fille de Luc Meyel et d’Ursule Meyer, Barbe femme de Gaspard Steiner meurt le 21 janvier 1675.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 106, n° 31)
1675. Januarius. Barbara Caspar Steiner des Kachlers Uxor, filia Lux Meÿel Sart. V. Ursula Meÿerin. starb Donnerst. 21. b, Ward begraben Sambst 23. ad Lepros. (i 100)
Gaspard Steiner se remarie en mai 1675 avec Anne Catherine, fille du ceinturier Michel Margrart
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 253, n° 17)
1675. Sonnt. Pentecostes 23. Maÿ. Caspar Steiner der Kachler Vnd Burger allhier, Vndt Jfr Anna Catharina. Michael Margrart deß Gürtlers Vnd Burgers allhier eheleibl. Tochter. Copulavi Donnerst. 3. Junÿ (i 266)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 4) 1675. Fest: Pentecostes. Zum 2 mahl Caspar Steiner der Kachler vnd Burger Jfr Anna Catharina Michel Margrart des Gürtlers u. Burgers alhier ehel. T. Donnerstags den 3. Junÿ J. St. Peter (i 5)
Gaspard Steiner acquiert la maison voisine (IV 417 au plan Blondel) en 1671, pendant la communauté avec Barbe Meyel. Barbe Ruff femme du chaudronnier Laurent Vogt (héritière de sa grand-mère) vend la maison et le tiers de la voisine à Gaspard Steiner, propriétaire des autres portions
1678 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 123-v
Barbara Rueffin, Lorentz Vogten deß Kupfferschmidts Eheweib, mit beÿstand ietzgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Caspar Steiners deß Kachlers, mit assistentz Herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners
Hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Kleinen Stadelgaß, einseit neben hienach beschriebener behaußung, anderseit neben weÿl. Mathis Hügels deß weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben hinden uff die Rimbachische behaußung
Item einen dritten theil Ihro Barbaræ für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt höfflein und allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen zugehördten rechten und Gerechtigkeiten in erwehnter Kleinen Stadelgaß, einseit neben obgedachter behaußung anderseit neben Sebastian Schneider dem hohlträher hinden auch uff die Rimbachische behaußung stoßend gelegen, daran die übrige Zwen dritte theil Ihme steinern Vorhien gehörig – umb 700. fl.
Gaspard Steiner épouse en troisièmes noces Anne Dorothée, fille du cordonnier Blaise Jacober
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 282, n° 19)
1679. Eâd. Sonnt. [Exaudi I. Junÿ] Caspar Steiner der Kachler vnd Burger, allhier Vndt Jfr. Anna Dorothea Weÿl. Bläß Jacobers deß Schuomachers Vnd burgers allhier nachgel. ehel. Tochter. Copulavi Eod. die [12. Junÿ] (i 296)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent les deux maisons voisines Petite rue de la Grange s’élèvent à 1 597 livres, ceux de la femme à 100 livres. L’inventaire est dressé en présence du tuteur d’Anne Catherine Steiner issue du deuxième mariage du marié
1679 (1. Xbr), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 2) n° 10
Inventarium über H Caspar Steiners deß Haffners und frawen Annæ Dorotheæ Jacoberin beede Eheleuth vnd burger alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrung, vffgerichtet in Anno 1679. – welche crafft Ihrer mit einander vnderm 25. Maÿ nechsthin vffgerichteter Eheberedung einem jeden vnd deßen Erben einen freÿ ohnverändert vnd vorbehalten Gutt sein vnd bleiben Solle – So beschehen Zu Straßburg, in fernern beÿsein H. Michel Marquardt des Gürttlers vnd burgers alhier als vogts sein H. Steiners aus mittlern ehe erziehten döchterleins Annæ Catharinæ vnd H. Martin Geigers des Pfister Zu St. Marx alhier als der frawen leiblichen Schwagers, vff Montag den 1. Xbr. A° 1679.
In Zweÿen neben einander allhier Zu Straßburg ahne dem Paarfüßer Platz in der Kleinen Stadelgaßen gelegenen vnd Ihme dem Mann Eÿgenthümblich Zugehörigen, deßwegen hernach beschriebenen behausungen sich befunden, wie volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im obern Haißöhren, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Uff den Obern Bühnen des Vordern Hauses, Auff der Mittlern Bühnen, In der Obern Stuben, Im Conthor, In der Cammer D, In der Mittlern Stuben, In der Stub Cammer, Im mittlern Haußöhren, In der Cammer E
Werckzeug, auch Schiff und Geschirr, So dann gebrand vnd vngebrandte Geschirr vnd Erd, Zum Haffner handwerck gehörig, so des Manns vnverändert
2. Kupff. Spritzen, so auch Zur form Zu brauch. 2 lb 5 ß
4.. Scheiben, 3. Mühlen, sambt aller hand Mödellen vnd brettern so zum Kachler handwerck gehörig, zusammen gerechnet für 20 lb
Allerhand Kachler gebrand, vngebrand vnd geschürr, 8 lb
1. thon Ertz, geachtet für 25. lb
Eÿgenthumbb ahne Häußern dem Mann gehörig. Erstlichen hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflin mit allen Ihren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten Zugehördten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Kleinen Stadelgaßen, einseit neben hernach beschriebener behaußung, Anderseit neben weÿland herrn Mathiß Hügels Erben, hinden vff weÿl. herrn H. Rimbachs seel. Wittib vnd Erben stoßend. Von dießer vnd hernach beschriebener behaußung ist mann von 2. durchbrüchen der Statt Straßburg Pfthrn jährlichen j lb Zureichen pflichtig sonsten freÿ ledig vnd eÿgen vnd für dißmahlen angeschlagen vmb 275. lb. Darüber vorhanden ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit d. Straßburg verwahrt datirt den 2. Aug. A° 1649. mit N° 1 signirt.
Item hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ahne dem Baarfüserplatz, oben ahne der Kleinen Stadelgaßen, einseit neben hieob beschriebener behaußung, anderseit neben Sebastian Schneider dem hohlträger, hinden vff weÿland herrn Johann Rimbachs deß Keüflers seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben stoßend, So über vorgemelter beschwerd des jährlichen j lb so mann der Statt Pfenningthurns, wegen Zweÿer durchbrüch, Zu reichen pflichtig, freÿ ledig vnd eigen, vnd hiehero für dißmahlen æstimirt pro 350. lb. Walcher gestalten der Mann, Seines Stieff Enckels, Barbaræ Ruefin, Lorentz Vogten deß burgers vnd Kupfferschmidts alhier haußfrauwen Antheil von hievor beschrieben beeden behaußung eigenthümlich ane sich gebracht, besagt pergamentene Contract verschreibung sub dato den 18. Februarÿ A° 1678
Norma, Summa Anschlags deß haußraths, So dem Mann gehörig 443, Sa früchten 52, Sa Wein vnd lehrer vaß 227, Sa Werckzeugs 55, Sa Silbers 44, Sa Guld. Ring 13, Sa baarschafft 196, Sa Häußer 625, Sa Activa 125, Summa summarum 1788 lb – Schulden 191, Nach deren Abzug 1597 lb
Anjetzo wird auch beschrieben, der Frawen Vermögen, So Sie in dieße Ehe gebracht, Sa. haußraths 66 Sa. Silbers 10, Sa. Ring 6, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 100 lb
Gaspard Steiner et sa petite fille par alliance Barbe Ruff passent un accord sur l’usufruit dont jouit le premier d’après l’inventaire dressé en 1677 par Jean Frédéric Medler
1687 (29. Mart.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 171
Erschienen Caspar Steiner, der Kachler, mit beÿstand hans Georg Veßenbeck, deß Schloßers, an einem,
Sodann Barbara gebohrne Rueffin, Lorentz Vogten deß Kupfferschmidts eheliche haußfrau, und sein vorged. Steiners Enckelin, mit beÿstand ged. ihres Ehevogts wie auch H. Benedict Großen, Notar. Publ. am andern theÿl
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, demnach Er Steiner von demjenigen ihrer seiner Enckelin gehörigen widumb welcher in dem vber Ihro Zu ged. Lorentz Vogten in die Ehe gebrachte Nahrung in A° 1677. verfertigten durch weil. H. Not. Joh: Frid. Medler Inventario fol. 43.b & 44 beschrieben annoch dem daselbst behausungen ersten vnd letzten posten, nemlich (…) schuldig, ad dies vitæ usufructuarie Zu genießen habe (dann die das Zwischen stehende 2 posten von dem hauß vnd Nebens hauß herrührend, habe Er berets vor 9 jahren an sich erhandelt) Alß hätten Sich Großvatters vnd Enckelin sich darüber folgender laßem mit einand. verglichen (…)
Seule héritière de son père Gaspard Steiner (voir l’inventaire de 1724 qui mentionne celui dressé en 1700 après la mort de Gaspard Steiner), Anne Catherine Steiner épouse en 1694 Georges Christophe Lautensack, organiste au Temple Neuf : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1724, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Georg Christoph Lautensack Wohlbestellten Organisten in der Prediger ode so genanten Neüen Kirchen und burgern in der Königlichen freÿen Statt Straßburg weÿland deß Ehrenvest und Wohlgelehrten herrn Georg Christoph Lautensack ebenmäßig geweßenen Organisten in gedachter Neuen Kirchen und burgers in erwehnter Statt Straßburg seeligen hinderbliebenen Eheleiblichem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Ehrentüchtig und Tugendreichen Jungfrauwen Annæ Catharinæ Steinerin, deß Ehren vorgeachten herrn Caspar Steinern Statthaffners und burgers Zu besagtem Straßburg ehelicher dochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil – in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 20. Monats tag Novembris Neuwen Calenders Anni 1694. [unterzeichnet] Georg Christoph Lauttensackh als hochzeitern Ich Anna Catharins Steinrin als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 55-v)
1694. Domin: 1. et 2. dventus proclamati sunt hr. Georg Christoph Lautensack Organist inn d. prediger Kirchen alhier, Weÿl. Hrn Georg Christoph Lautensach, geweßenen Organisten in d. prediger Kirch. alhier nachgel. ehl. Sohn, v. Jfr. Anna Catharina, hrn Caspar Steiner hießig. Statt Kachlers v. burgers ehl. tochter, copulalti sunt Mittw. d. 8. 10.bris [unterzeichnet] Georg Christoph Lauthensackh als Hochzeiter, Anna Cathrina Steinrin als Hochzeiter, Johann Michael Rebhan, alß Vogt, Elias Winckler Nots. Curator des Jungfr. hochzeitterin (i 58)
Georges Christophe Lautensack et Anne Catherine Steiner louent la maison au potier Jean Georges Clauss
1700 (12. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 521-v
H. Georg Christoph Lautensack, Organist, alß Ehevogt Annæ Catharinæ geb. Steinerin
in gegensein Johann Georg Claußen deß Kachlers
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen und Zugehördt allhier oben am baarfüßerplatz an der Kleinen Stadelgaß, einseit neben H. Johann Heinrich Stäbler dem Maurer und Steinhauer, and.seit neb. d. H. Verleihern selbsten hinten auf (-) stoßend geleg, auff vier jahr lang, von jüngst verfallenen Michaelis anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 18 pfund
Georges Christophe Lautensack meurt en 1724 dans la maison qu’il a conservée Petite rue de la Grange. Les instruments de musique et les partitions sont décrites à l’inventaire
1724 (19. 8.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 20) n° 645-a
Inventarium über Weÿland des Ehren Vest und Wohlvorgeachten H. Geörg Christoph Laudensacks, geweßenen wohlbestelten Organisten beÿ d. newen od. Prediger Kirchen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1724. – nach seinem am 15.ten Martÿ Jüngsthin genommenen tödlichen hintritt Hie Zeitlichen verlaßen (…) durch fraw Annam Catharinam gebohrne Steinerin die hinterpliebene Wittib mit hülff und beÿsitzer H. Johann Daniel Kuglers Hohltrehers u. burgers allhier Ihres geordneten Curatoris und theÿls die Erben selbsten – So beschehen Straßburg d. 19.ten 8.bris 1724.
Der Verstorbene H. Laudensack seel. hatt ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen wie folgt. Nemblich 1. Catharinam Margaretham, 2. Jfr. Dorotheam Magdalenam, 3. Jfr Susannam Elisabetham, 4. Johann Danielem disipuli Classicum, 5. Jfr. Mariam Magdalenam, 6. Mariam Salomeam, 7. Mariam Barbaram und 8. Geörg Gottfrieden, alle acht gebohrne Laudensacken, so der verstorbene seelig mit vorher vermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen, deren geschwornene Vogt Mstr Paulus Würtz der schreiner und burger allhier so dem Geschäfft in Persohn abgewartet
In einer alhier Zue Straßburg oben ane d. kleinen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung hernach fol. (-) beschriebenen behaußung folgendt maßen befunden.
Höltz: und Schreinwerck, Bühn, In der Cammer A, In der obern Wohnstub, In der obern Kuchen, In der Cammer B, Im Mittlern haußören, In d. unteren Wohnstuben, In der untern Stub Cammer, Im untersten Haußöhren, Sa. haußraths 137 (W 31, E et T 105)
Organistische Instrumenta wie auch unterschiedliche Musicalische noten bücher und andern concepta d. Music so Theilbahr durch H. Theun Medicinæ Doctorem, alß einen dergleichen Music Verständigen, nach abgelegter handtreü dem Stalltax nach æstimirt und angeschlagen wie folgt. Erstl. i. groß. nußb. Clavisserin auff 6. gewundenen Stolen 15 lb, 4. ungl. kl. Clavicordia 2 lb 10, i. schadhafft reole sambt dem gestell 1 lb. d. Motets de Bernier in groß. folio und frantzösischem band, d. Cantat de Bernier in groß. quart u. frantzösischen band, d. traite de Larmonie in d° et ditto, Motets à une et trois voix in groß. folio u. boppendeckel, d. livre de l’orgue in folio und frantzösischem bande, die exemplarische organisten prob, in General Basse in quart. u. schlechtem bandt, sambt übrigen schadhafften büchern 5 lb, summa 23. lb
Sa. leerer Vaß 5 (W 5, E et T. 7 ß), Sa. Silbers 44 (W 9 ß, E et T, 43), Sa. Goldenee Ring 57 (W 26, E et T 31) Sa. Pfenningzinß hauptgüter T. 133.
Eigenthumb ane einer behaußung so der wittib unverändert (…)
Schulden in die Nahrung zugeltend 37, Summa summarum (T) 384 lb, Sa. Viehe 7
Der Wittib ohnverändert Vermögen 75 – Ergäntzung, Krafft Inventarÿ so weÿl. Hn Elias Winckler gewesenen Notarius publicus juratus und burger allhier underm 28. Januarÿ Anno 1695. auffgerichtet
Ergäntzung der Wittib, Vermög Inventarÿ so weÿland vorher vermelten H. Notarius Winckler seel. über auch weÿland H. Caspar Steiners gewesten Statt haffners und burgers alhier Zu Straßburg alß ihres Vatters seel. Verlaßenschafft und den 11. Maÿ Anno 1700. auffgerichtetet, muß mann deroselben alß einiger tochter und Erbin solcher vätterlichen Verlaßenschafft mit auffgerechneter beßerung noch ferner ergäntzen 1079 lb, Abzug 137, Nach deren Abzug 941 lb – Summa der Wittib sambtlich ohnverändert Vermögen 1631 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 916. lb
Eheberedung (…) Straßburg den 20. Monats tag Novembris Neuwen Calenders Anni 1694
Le notaire Hoffmann dresse l’inventaire d’Anne Catherine Steiner ; la minute n’en est pas conservée
1727, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 852
Invent: über weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Lautesackin gebohrner Steinerin auch Weÿl. Hn Georg Christoph Lautensacks geweßenen organisten in der Neuen Kirchen nachgelaßener W. nunmehro Seel. Verlassenschafft
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que Jean Auguste Lautensack, orfèvre à Zerbst doit régler le droit de détraction, ensuite annulé parce qu’il a déjà reçu davantage que sa part. La défunte réglait ses impôts sur une base de 1 000 florins alors que l’inventaire constate une fortune de 900 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 207
Weinsticher F. N° 4454 – Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Steinerin auch Weÿl. H. Georg Christoph Lautensack gewesenen Organisten und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 31.b, 484 lb 3 ß 10 d, die machen 900. fl, Verstallte hiengegen 1800. fl
Ext. Stallgeltt biß 1728. incl. per rest, 6 lb 11 ß 8 d
Gebott, 3 ß 4 d
Abhandlung, 12 ß 6 d, summa 7 lb 7 ß 6 d
Vermög Erkantnus der Obern Stall herren Vom 7. Junÿ 1728. ist obige Summ moderirt worden ad 4. lb
Abzug. Fr. Catharina Margaretha H. Johann August Lautensack Goldarbeiters Zu Zerbst Ehel. Hausfrau hat falls S keine Ehesteür Zu conferiren Von 60. lb 10 ß 4 d Mütterl. Erb den Abzug Zu erlegen mit 6. lb 1 ß
(rub.) Weilen dieselb. Crafft des den 19. Julÿ producirt scheins ein mehres Zur Ehesteür empfangen, alß Sie dermahlen zugewarten hette nach dem Calculo Inventarÿ alß ist der geforderte Abzug von selbsten wieder gefallen.
dt. 31. Maÿ 1728. auf absch. 6 lb 15 ß
Anne Catherine Steiner et Georges Christophe Lautensack vendent 600 livres la maison provenant de Luc Meyel au potier Jean Georges Clauss et à sa femme Anne Marie Reh en se réservant le droit d’utiliser la cheminée dans la maison vendue
1704 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 498-v
(600) Anna Cath: geb. Steinerin Hn Georg Christoph Lauthensacks organisten beÿ der Prediger Kirchen Haußfr: [unterzeichnet] anna Catharina Lauckhensackin, Georg Christoph Lauthensack
in gegensein Joh: Georg Claußen Hafners u. Anna Maria geb. Rechin [unterzeichnet] Johann Georg Clauß, Anna Mari Rechin
Hauß Hoffstatt Höfflein mit allen deren gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier in der kleinen Stadelgass einseit neben der verkäuferin selber, anderseit neben& Hanß Peter Immendörfer grempen, hinten auf Johann Georg Kleinen kiefern stoßend gelegen – um 600 pfund
NB. die verkäufer hat sich expresse reseruiret die Gerechtigkeit deß Camins so in d. verlaufte Hauß gehet, auf ewige Zeithen
Les acquéreurs hypothèquent immédiatement la maison au profit du serrurier Tobie Gœbel
1704 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 500
immediate supra erwehnte Claußische Eheleuth [Joh: Georg Clauß Hafner u. Anna Maria geb. Rechin]
in gegensein Tobiæ Göbels schlossers – schuldig seÿen 100 pfund zu erkaufung infra versetzter behaußung
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschreibung
[in margine :] Maria Magd: Göbel wittib geb. Engelbacherin beÿständlich H. Joh: Gerhardt von Stöcken E.E. G. Raths beÿsitzers ihres Curatoris, in gegensein Anna Maria der Correæ beÿständlich Joh: Gottlob Nödel hafners ihres mariti (quittung), den 16. Maÿ 1719
Fils du charron Marc Clauss de Landau, le potier Jean Georges Clauss devient bourgeois en juin 1700 en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1226
Joh: Georg Clauß der ledige Haffner Von Landaw, Marx Claußen Burgers Vnd Wagners daselbst sohn erkaufft das burger recht p. 2. gold fl. Vnd 16 ß so auff dem Pfenningth. erlegt worden vnd Wird beÿ E E Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 21. Junÿ. 1700.
Originaire de Landau, Jean Georges Clauss devient tributaire chez les Maçons le 11 août 1701
1700, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 159) Mittwochs den 11. Augusti 1701 – Neu Zünfftig.
Meister Johann Georg Clauß der Kachler Von Landau gebürtig ist ebenmäßig auff heüt dato producirt Stall Schein gebettener maßen Vor einen Mit Zünfftigen gegen erlag der gewohnlichen gebühr angenommen worden (Pfenningth. 1 lb, Zunfft 1 lb 5, Zschr et b. 4 ß)
Jean Georges Clauss épouse Anne Marie Reh, fille du menuisier Jean Henri Reh
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 115-v, n° 564)
1701. Mittw. d. 23. febr. wurden nach ordentl. außruff. copulirt Johann Georg Clauß, der ledige Kachler von Landaw v. B. alhier, Marx Claußen des Wagners vnd B. alda ehl. Sohn, v. J. Anna Maria, Johann Heinrich Rehen des schreiners v. B. allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Geörg Clauß alß Hochzeiter, Anna Maria rechin Als hogzeiterin (i 115)
Le notaire Hoffmann dresse en 1715 l’inventaire non conservé de la succession délaissée par le potier Jean Georges Clauss
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 140
Inventarium über weÿland Meister Johann Georg Clausen des haffners seel. Verlassenschafft
La maison figure à l’inventaire des apports dressé après le mariage d’Anne Marie Rech avec le potier Jean Loue-Dieu Nœdel
Anne Marie Reh assistée de son mari Jean Loue-Dieu Nœdel hypothèque la maison au profit de ses enfants issus du premier mariage
1719 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 21
Anna Maria geb. Reein beÿständlich Joh. Gottlob Nödel hafners ihres Mariti
in gegensein Paul Kreß hafners alß vogts ihrer 3 KK erster ehe – schuldig seÿen 150 fl.
versichern auf ihre mit ihren KK gemeinschaftlich habenden hauß allhier oben ahn der Kl: Stadelgaß zugehörige tertz
Le tuteur des trois enfants de Jean Georges Clauss et d’Anne Marie Reh loue la maison à leur beau-père Jean Loue-Dieu Nœdel
1725 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 267
Heinrich Reh der Kieffer als vogt weÿl. Fr. Anna Maria geb. Rehin Johann Gottlob Nödtel des haffners Ehefrauen seel. nachgelaßener mit ihrem erstern Ehemann seel. hanß Georg Clauß auch gewesten haffners erzeugter dreÿ Kinder hannß Georg Clauß ledigen haffners, Catharina und Maria Salome der Claußin
in gegensein bemeldter Kinder Stieffvatters vorgedachen Nödtel
entlehnt, der Curanden eigenthümlich ahne der Kleinen Stadelgaß einseit neben Frantz Lauhoß dem grempen anderseit neben weÿl. H. Lautensack gewesten Organisten hinterlaßener wittib und Erben hinten auff Dürren den haußfeurer stoßend gelegene Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgenommen, auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von heutigem tag – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden
Les enfants de Jean Georges Claus vendent leurs parts de maison à leur frère le potier Jean Georges Clauss en ratifiant ainsi la cession passée en juillet 1729 devant le notaire Jean Jacques Œlinger
1728 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 251
weÿl. Johann Georg Clauß gewesten haffners und deßen nachgelaßener wittib auch weÿl. Fr. Anna Maria geb. Rehin seel. so in zweÿter Ehe an Johann Gottlob Nödtel auch haffner verehelichet ware hinterlaßenen und miteinander erzeugte Kinder nahmens Jfr. Maria Catharina Claußin so 24 Jahr ist und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte beÿständlich ihres vormahligen Curatoris Johann Heinrich Reh kieffers, Ferner erstgedachter Reh als geschworner vogt Mariæ Salome Claußin
in gegensein ihres und der curandæ vollbürtigen bruders und miterben ahne vätterlichen und Mütterlichen verlaßenschafft Johann Georg Clauß haffners
die in Vätterlichen und Mütterlichen Verlaßenschaffts abtheilung bereits ahm 29. Julÿ 1727 vor Not. Johann Jacob Oelinger verkaufft und überlaßene zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höfflein Schopff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kleinen Stadelgaß, einseit neben weÿl. H. Georg Christoph Lautensack gewesten organisten in der Prediger Kirch hinterlassenen wittib und Erben anderseit neben Frantz Laurhoß dem grempen hinten auff Lorentz Lutz den Kieffer – auff den fueß von 1150 gulden
Jean Georges Clauss est reçu tributaire chez les Maçons le 18 mars 1727
1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 227-v) Dienstags den 18.ten Martÿ 1727. – Neu Zünfftiger
Erschienen Johann Geörg Clauß der Haffner von hier, weÿlland Johann Geörg Claußen auch geweßenen haffners allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn, bittet Ihne vor einen Zünfftigen auff und anzunehmen, producirt Stallschein vom 13.ten Martÿ huius anni, Vnd erlegte die ordinari gebühr.
Erkandt, Seÿe Ihme hierinn Zu willfahren (dt. 9 ß)
Jean Georges Clauss épouse en juin 1727 Marie Catherine Eckart, fille de commissionnaire de roulage
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v, n° 1151)
anno 1727. den 4. Junÿ seind (…) eingesegnet worden Johann Georg Claus der ledige Kachler alhir weÿl. Johann Georg Claus des gewesenen burgers und Kachlers alhier hinder lassener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Catharina Philipp Eckard deß burgers und bereuters alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Klauß als hochzeiter, Maria Catharina Eckartin all hochzeiterin
Jean Georges Clauss et Marie Catherine Eckart font dresser l’inventaire de leurs apports. Non comprise la maison, l’actif du mari compense tout juste le passif. L’épouse apporte 254 livres
1735 (14. 9.bris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 39) n° 374
Inventarium über deß Ehrsahmen Meister Johann Georg Claußen des Haffners vndt fr. Mariæ Cath. Eckardin einander in den ehestand zugebracht haben – Actum Straßb. d. 14. 9.bris 1735.
In einer alhier Zu Straßb. in der Kleinen Stadel gaß. gelegenen hiehero gehörigen behauß. hat sich befunden alß volgt.
Eigenthumb ane einer behauß. (M.) I. Behauß, höfflein, Schopff vnd hoffstatt mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weith. Zugehörden vndt Gerechtigkeiten alhier in der Kleinen Stadelgaß gelegen, neben den Lautensackischen Erben, 2. seit neben Frantz Laurhoß dem Kremppen, hint. auff Lorentz Lutzen deß Kieffers Erben stoßend, davon gibt man Jährl. 22. lb 10 ß Zinß dem St. St: Thomæ alhier ablößig in Capital mit 500. lb. so dann haben deß ehemanns bede geschwisterde Maria Catharina v. Maria Salome 216. lb 13. ß Kauffschilling auf dieser behauß. Zuerfordern gehabt, welches aber Sie der ehemann breichtet seitheri dieser * bis auff 100. lb so Maria Salome Leonhard Lutzen deß haffners ehefr. per Rest noch zu erfordern hat, bezahlt v. abgeführet word. ist Zum bericht.
Dieße behauß. hat der ehemann nach besag eines darüber vorhandenen in allhies. Cantz. Contr. Stub verfert. Kauffbr. de dato 1. Junÿ 1728. bereits den 29. Julÿ 1727 beÿ abtheil. vnd verth. Vätter. vnd Mütterl. verlaßenschafft von seinen geschwisterden Käufflich angenommen
Des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögens, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung o, Summa summarum 13 lb – Schulden 13
Dießemnach so wird dann auch der Ehefr. ohnverändert in die Ehe zugebrachtes Vermög. beschrieben, Sa. haußraths 64, Sa.Silbers 17, Sa. gold Ring. 10, Sa. baarschafft 162, Summa summarum 254 lb
Jean Georges Clauss hypothèque la maison au profit du tailleur Samuel Bahn
1740 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 293
Johann Georg Clauß der haffner
in gegensein Samuel Bahn des schneiders – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, schopff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der kleinen stadelgaß, einseit neben Frantz Laurhoß dem schuhmacher, anderseit neben den Lautensackischen erben hinten auff weÿl. Lorentz Lutz des kieffers erben – theils von seinem vatter weÿl. Johann Georg Clauß dem haffner zur terzt ererbt, theils aber von seinen beeden geschwisterden am 1. Junÿ 1728 zu zwo tertzen umb 766 pfund erkaufft
Jean Georges Clauss et Marie Catherine Eckart font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif. Les experts estiment la maison 850 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 281 livres, ceux du mari à 512 livres. L’actif de la communauté s’élève à 543 livres, le passif à 571 livres
1741 (28.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) n° 588
Inventarium über des Ehrsahm: Mstr. Johann Georg Claußen und deßen Ehefr. Mariæ Catharinæ gebohrner Eckhardin dermahlen annoch habend und besitzendes Vermögen auffgerichtet in Anno 1741. – aus der Ursachen die Ehefr weg. ihres in die Ehe gebr. Guths Zweiffelt, daß daßelbe annoch vorhanden und Sie gelieffert werden kan, dato Zu End stehend, auff ihr der Ehefr. bittlichen begehren und ansuchen, mit Assistentz und beÿstand H. Joh: Gottlob Nödels des haffners u. b. alhie ihres respectivé Stieff Schwehers und geschwornen Vogts – Actum in fernerem beÿseÿn Herrn Johannes Logers, Schreiners u. b. alh. alß von beeden theilen hierzu in Specie erbettenen beÿsitzers, Straßburg den 28.ten Junÿ 1741.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Stadel gaß. gelegenen hiehero gehörig. beh.ßung. hat sich befunden, alß volgt.
Werckzeug Zum Hafner Handwerck gehörig wie auch gemachte Haffner arbeit, So durch H. Nödel der Ehefr. Vogt wie auch den Eheselbsten geliebtermaßen æstimirt und angeschlagen worden.
Neml. 2. Scheuben, 1. ertzmühl, 1. Kupff Schritz samt dem Sternen, verschiedene formen und anderer Zum haffner handwerck gehöriger Werckzeug ist geachtet worden zusammen pro 6. lb
It: die vorhandene gebrante: und ungebrante Kächler Wahren, wie auch Kugel Roth : und Erd, ist überhpt angeschlagen worden 15. lb.
Eigenthumb ane einer behaußung. (M.) Eine Behaußung, höffl., Schopff vnd Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden vndt Gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßb. in der Kleinen Stadelgaß 1. s. neben Frantz Laurhoß dem Schumach. 2. s. neben Joh: Heinrich Baumgartner dem Schloßer u. auch b. alh. u. hinten auff Weÿl. Lorentz Lutzen deß gewesenen Kieffers seel. Erben stoßend, So außer hernacher unter denen passivis befindlich. und eingetragenen Capitalien freÿ leedig und eigen und darvor ohnpræjudicirl. in außwurff zubringen 1500. lb. Uber 2. dritte theil hievon die der Ehem. von seinen beeden Geschwüsterden Käufflich angenommen, besagt ein teutscher Pergamentener Kffbrieff aus alhiesiger C. C. Stub gefertiget datirt d. 1. Junÿ 1728.
(M.) Der Ehemann hat ane Meliorations Cösten weg. seiner unveränderten Beh.ßung wie hieuornen folio (-) Zusehen in gemeine Mass einzuschießen 500
(M.) derselbe hat ferners in die theilbahre Mass zu refundiren wie aus dem Inventario zugebrachter Nahr. de aô 1735 folio 10.ersichtlich (…) 433 (…) Nach deren Abzug hiehero noch in Außwurff Zubringen mit 424.
Abschatzung dem 22: Maÿ 1743. Auß Erhandtnuß E: E: Kleinen rathß haben wir der Statt Lohner und bette geschwornen wërck Meistere der Statt Straßburg Eine behausung in der Kleinen Stattell gasen gelegen besigtiget ein seitß an Meister baum gartner dem schloßer, andterseitß an Meister Johanneß Luerhoß dem schumacher hindten auff die frau schloßerin stoßend, welche behaußung unden ein gangs sein schmalleß hauß Ehren rëchterhandt ein Stuben und Küchell ein Kleiner finsteres höffell gewölbter Keller, oben ihm Ersten Stock ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren, ein alte Nebenß Cammer ihm 2.t Stock ein stuben Cammer haus Ehren darin der herdt und waßerstein die soldaten Cammer under dem tach 3. alte Cammer so mit diellen zugeschlagen ein alter tach stull mit zweÿ besetzten bienen die sich sehr ein geschlagen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Stakk Straßburg geschwornenn Statt Lohner und wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Sieben Hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Wÿdumbs Verfangenschaft. (M.) Joh: Leonhard Lutz der Haffner und b. alh. solle vermög seiner gewesenen 2. ehefr. Mariæ Salome Claußin seel. Verlaßenschaft
Ergäntzung der Ehefr. seithero ihres hiehero in den Ehestand abgegang. onv. Vermögens Zufolg Invent. (…) sub dato d. 14. 9.bris 1735 gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Ehemanns, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs 6. Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane I. behßung. 1500, Summa summarum 1536 lb – Schulden 1024, Nach deren Abzug 512
Diesemnach so wird dann auch der Ehefrau eigenthümliches guth beschreben, Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener o 5, Sa. baarschafft 2, Sa. activorum 50, Sa. der Ergäntzung 177, Summa summarum 281. lb
Endlichen so wird auch das erworbene, verändert und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Wahren 15, Sa. Silbers 13, Sa. Meliorations Costen 50, Sa. Activorum 432, Summa summarum 543 lb, Schulden 571 lb Übertreffen also die theibahre passiva d. theilbare activ Vermögen dem billigen werth und Anschlag nach umb 28 lb
L’inventaire après décès non conservé de Jean Georges Clauss est dressé en 1745.
1745, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 376
Inventarium über Weil. Mstr. Joh: Georg Clauß hafners Verl.
Le boulanger Jean Georges Ihlé achète le 5 décembre 1743 (voir l’inventaire de 1756) la maison vendue par enchère judiciaire
Fils d’un boulanger de Pfullingen en Wurtemberg, Jean Georges Ihlé épouse en 1733 Chrétienne Lother, originaire d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1733 (11.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 139
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Georg Ihle dem Ledigen becken, Johann Geörg Ihle deß becken Zu Pfullingen im würtenbergischen Ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem,
So dann Jfr Christina Lotherin weÿl. Johannes Lothers des gewesen Schneiders undt Schuhldiener Zu Ober Ehenheim hinderlaßener ehelicher dochter der hochzeiterin andern Theills
Actum Straßburg auff Mittwoch den 11. Martÿ 1733 [unterzeichnet] Johann Jeorg Jehle alß Hoch Zeiter, + Catharinæ Lotherin der hochzeiterin gemachtes Zeichen
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 142-v)
Hodie die 13. Mensis aprilis Anni 1733 tribus proclamationibus jn ecclesia nostra et totidem jn Ecclesia parochiali Oberenheim publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Georgius Ihlé civis et pistor oriundus ex loco pfullingen Marchionatus Wirttenbergensis et Christina Lotherin (signé) Hannß georg Jehle, + sponsæ signum (i 145)
Le boulanger Jean Georges Ihlé de Pfullingen en Wurtemberg et Chrétienne Lother, originaire d’Obernai, acquièrent le droit de bourgeoisie, la femme à tiitre gratuit et le mari à l’ancien tarif.
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 996
Joh: Georg Ihle d. weißbeck Von Pfullingen und sein ehefr. Cristina Lotherin Von Obern Ehenheim geb. erhalten d. b. die ehefr gratis d. ehemann umb d. alten b.s wollen beÿ E. E. Zunfft d. Becken dienen, Jur. et prom d. d. 27. ap. 1733
Jean Georges Ihlé devient tributaire chez les boulangers le 27 avril 1733
1741, Registres annuels de la Taille (VII 1234) f° 185-v
Johann Georg Ihle, ins. 27.ten Apr: 1733
Jean Georges Ihlé loue la maison à l’horloger Pierre Himly
1744 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 425
H. Johann Georg Ihle der weißbeck
in gegensein H. Petermann Himly des Uhrenmachers
entlehnt, Eine dem verlehner eigenthümlich gehörige ane der Kleinen Stedelgaß einseit neben N. Baumgartner dem schloßer anderseit neben& Frantz Laurhoß dem schuhmacher gelegenen behausung nichts davon ausgenommen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 162 gulden
Jean Georges Ihlé déclare en 1750 que l’apprentissage de son fils du même nom est terminé
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 11-v) Dinstags den 9. Junÿ 1750. – Johann Geörg Ihle der beÿ seinem Vatter H. Johann Geörg Ihle dem Frantzösischen Weißbecken undt Exsenatori dahier das handwerckh erlernet, ist der Lehr ledig gesprochen undt auß gethan worden
Jean Georges Ihlé meurt en 1756 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa boulangerie devant les Petites Boucheries. Les experts estiment la maison 500 livres. Les propres du défunt se montent à 14 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 042 livres, le passif à 466 livres
1756 (30.8.), Not. Elles (6 E 41, 1324) n° 27
Inventarium über Weÿl. des wohl Edel v. Großachtbahren Herrn Johann Georg Ihle, E. E. Großen Raths dahier geweßenen Wohlmeritirten alten beÿsitzers, frantzösischen Weißbecken v. vornehmen burgers allh. Zu Straßb. nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1756. – nach seinem den 21. Junii dieses lauffenden 1756.ten Jahrs beschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verl. auf freundliches Ansuchen v. begehren des Ehrengeachten Hn Frid. Joseph Peterolff des b. v. Meelmanns dahier als geordnet v. geschw. Vogts des ane hernach folgendem foilo benanndter Erben inventirt v. ersucht, durch die Viel Ehren vnd tugendgezierte frau Christinam Ihle geb. Lotherin die hinterbliebene Wittib beÿständ. Tit. Herrn Frantz Anthoni Rumplers Not. Publ. et Pract. dahier – So geschehen in der Königl. Statt Straßb. auf Montag d. 30. des Monaths Augusti Anno 1756.
Der verstorbene seel. Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Tit. Herrn Johann Georg Ihle, Philos. Stud. so ohngef. 21. jahr alt, 2.do Jgfr. Margaretham Ihle, so ohngef. 19. Jahr alt, beede des Verst. seel. mit Eingangs erwehnter seiner hinterbl. Wb. ehel. Erziehlte 2. Kinder, Zu gleichen Antheilen.
Eigenthum ane behaußungen. Erstl eine Weißbecken behaußung
gegen der Kleinen Metzig über (…)
It. eine behaußung, Schopff, Höffl. v. Hoffstatt, s. allen dero recht. v. Gerechtigkeiten gelegen allh. ane d. Kl. Stadelgaß, 1. s neben Johannes Baumgartners dem Schloßer, 2. s. neben H. Bier dem Kürschner v. hinten auf weÿl. Lorentz Luten des gewes. Kieffers Erben stoßend, ist auch leedig v. eig. Dieß behaußung v. Zugehörd ist dh. Vorermelt. Hh. Werckmeister, laut besagter Abschatzung æstimirt Worden pro 1000 fl. od. 500 lb. Und bes. über diese behaußung i. teut. perg. Ganth Kbr. mit d. St. Strb. Kl. raths Ins. verw. d. d. 5. Xbr. 1743. mit N° 2. bemerckt.
It. eine behaußung vor dem Metzger thor beÿ dem Schweinställen gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es haben zwar beeder nunmehr durch den todt getrennte Ehepersonen in ihrer mit einand. auffgerichteten v. hievor copeÿlich inserirer Eheberedung §° 2.do sich ihr Zusammen bringendes v. wehrend. Ehe von Ihr jeedes Seithen v. Linie hero ererbendes Vermögen für unverändert Vorbehalten der hinterbl. fr. Wb. berichtet aber dermahlen daß Sie einand. beÿ ihrer Vereheligung, außer ihr beed. seithiger Kleidung nichts zugebracht, auch Keines von ihnen Stante matrimonio etwas ererbt (…)
Der Erben Nahrung, so allein in des Verst. seel. Kleidung v. weißgezeug so an seinem Leib gehörig gewesenen bestehet, 14 lb
Dießemnach wird auch das gemein und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. frucht auff der Cast 16, Sa. Meels v. Kleÿen 41, Sa. Leerer faß v. bütten 77, Silbers 3, Sa.Goldenen Rings 16 ß, Sa. Eigenthums ane behaußungen 1600, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 15, Sa. Pfenning Zß Haubt Güther 1225, Summa summarum 3042 lb – Schulden 466 lb, Compensando 257 lb
Beschluß v. Verstallungs Summa 2590 lb – Zweiffelhaffte v. verlehrne Pfenningzinß hauptgüter 2466 lb
Abschatzung d. 3.ten Augst 1756. Auff begehren Weill deß Ehren geachten Herrn Johann Georg Eule geweßenen Weißbecken und E E Großen Raths beÿsitzer nunmehr Seel. hinderlaßener frau Wittib und Erben ist eine behaußung Allhier in der Statt Straßburg gegen der Kleinen Metzig (…)
Der Zweÿte Begriff ist Auch Allhier in der statt Straßburg in der Kleinen Stadel Gaß gelegen ein seitz neben Johannes Baum: Garden dem schloßer, anderseit neben H. Bürr dem Kieffer hinten Auff N. N. stoßend solche behaußung bestehet in dreÿ stuben, Kuchen und hauß Ehren, in unter schiedlichen Kammern, darüber ein alder stach stuhl mit breid Zieglen Gedeckt, hat auch einen Gewölbten Keller, höffel und bronnen, Von uns underschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere nach Vorhero beschehene Besichtigung mit aller ihren Gerechtig Keit, dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen, Vor und umb Ein Tausend Gulden.
Der dritte Begriff (…)
[unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) Mittwoch d. 11. Martii A° 1733. Abraham Kolb Nots. jur. publ.
Son fils juriste Jean Georges Ihlé hypothèque ses maisons dont celle Petite rue de la Grange au profit de l’avocat du Grand Sénat François Gaspard Clauss
1779 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 306
H. Johann Georg Ihle jurius candidatus
in gegensein H. Lt. Franz Caspar Clauß EE. Großen Raths procuratoris und advocati ordinarii – schuldig seÿe 700 gulden
unterpfand, die ihme von vätterlichen guth gehörigen antheil vor unvertheilt von und ane der kleinen Metzig gelegenen beckenbehausung,
weiters einer ane der kleinen Stadelgaß liegenden behausung,
so dann jener beÿ dem großen Capucinern gelegenen behausung sonst der Pfaffenhoff genannt, zu deren haupt reparationen obige haput summ verwendet worden
Autre hypothèque au profit du tailleur Jean Gaspard Wentz
1783 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 79-v
H. Johann Georg Ihle juris practicus
in gegensein H. Johann Caspar Wentz des schneider meisters – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, die ihme anerstorben vätterliches guth gehörige antheil ane einer ane der kleinen metzig gelegenen becken behausung
weiters eine ane der kleinen Stadelgaß liegenden behausung
so dann jener beÿ deen großen Capucinern gelegenen behausung sonst der Pfaffenhoff genannt
Chrétienne Loder meurt en 1786 en délaissant pour unique héritier son fils juriste Jean Georges Ihlé. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 233 livres, le passif à 3 936 livres
1786 (4.12.), Not. Faller (6 E 41, 975)
Inventarium über Weiland Fraun Christina Jehle gebohrner Loderin, längst weil. Joh. Georg Ihle geweßenen beckers, Exsenatoris und burgers allhier im leben geweßenen Ehefraun nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1786.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung, liegend und fahrender Güther, keinerlei davon ausgenommen, so weil. Frau Christina geb.. Loderin, längst weil. Joh. Georg Ihle, geweßenen beckers und E. E. Gr. Raths wohlverdienten beÿsitzers auch burgers alhier Zu Straßburg im leben geweßter Ehegattin, nach ihrem den 29. Heumonat dieses 1786.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitl. verlaßen hat. (…) wie auch der disortigen diestmagd Barbara Kleinin beschehener Errinnerung (…) geäugt und gezeigt – So geschehen alhier Zu Straßburg in hernach gedachter behausung auf den 4.ten Decembris 1786.
Der verstorbene sel. hat mit Eingangs gedachten ihrem auch verstorbenen, Ehemann ab intestato Zu ihrem einigen Erben hinterlaßen, Nemlich Joh. Georg Ihle, der ledige juris candidatus, so großjährig und majorennis, welcher auch diesem Verlaßenschafft Geschäfft persönlich beiwohnte und seine interesse bestens beobachtet hat
In einer allhier beÿ der Kleinen Metzig gelegenen und in diese Verlaßenschafft Gehörige behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane behausungen. Erstlich eine behausung, Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg beÿ der kleinen Metzig (…)
It. eine behausung, Höflein und Hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg bei den Großen Capucinern (…)
It. eine Behausung, Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der kleinen Stadelgaß, einseit neben Mstr Dürrbach dem schosser 2. seit neben Mstr Schatt dem Nagelschmid und hinten auf N. N, stosend gelegen, so weilen Kein Passiv Capital darauf haftet, frei ledig und eigen. Und ist soclge behaußg. durch vorgedachte der H. löbl. Stadt geschwornen Schätzer æstimirt und angeschlagen worden vor 1600 fl. oder 800 lb. Darüber lautet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff von der Ganth de dato 5. Decembris Anno 1743.
It. eine Behausung, Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, vor dem Dauphine thor (…)
Eigenthum an einem garten. Nemlich ein garten gelegen vor dem Dauphine thor am Rheinbergergraben bei den s.v. schweinställen (…)
Rebland Bernardsweiler banns ; feld Mittelschäffolsheim
Series rubricarum hujus Invent.ii, Summa hausraths 53, Sa. Wein und faß 38, Sa. Silbers 2, Sa. Golds 1, Sa. Eigenth. behaußung. 5250, Sa. Eigenth. ane i. Garten 50, Sa. Eigenth. ane liegend. Güth. 729, Sa. Pfennig Zs. Hauptgüth. 100, Sa. Schulden 7, Summa summarum 6233 lb – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend 3936 lb, Compensando, Stall summ 2296 lb
Abschatzung Vom 11.ten Decembre 1786. Auf begeren Weÿland frau Christina jehle gebohrne Lotherin ist Eine behausung alhier in der statt straßburg beÿ der glein Metzig gelegen, Ein seÿts neben frau Ziglerin Wittib (…)
Der Zweÿte begriff ist auch alhier in der statt straßburg beÿ den großen Cappuciner gelegen (…)
Der dritte begriff ist auch alhier in der statt straßburg in der glein stadel gaß gelegen Ein seÿts neben Meister Dirrbach dem schlosser ander seÿts neben Meister schatt dem Nagelschmitt und hinten auf N. N. stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu worinen Vier stuben Vier Kuchen und etlichen Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewöbter Keller, hoff und brunnen, Vor und um Ein tausend Sechs Hundert gulden.
Der Vierte begriff ist auch alhier in der statt straßburg Vor dem Dauphine thor gelegen (…)
[unterschrieben] Boudhor architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Jean Georges Ihlé expose la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente
1799 (11 Germinal 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 453
Auf Ansuchen des burgers Johann Joseph Bitschnau Rechtsgelehrten als Mandatarii des burgers Johann Georg Jehle Gelehrten dahier
zur ersten freiwilligen Versteigerung der dem bürger Jehle eigenthümlich zuständigen behaußung samt höflein hoffstatt mit allen übrigen zugehörden und Rechten mit N° 1 bezeichnet an der kleinen Stadelgaß, einseit neben dem br Kientz Nagelschmitt anderseit neben bs dürrbach Wittib hinten auff den br Zschiederich
den 18 germinal – den 3 floreal, kein Gebot
Jean Georges Ihlé meurt célibataire le 23 frimaire VIII. Le notaire Lacombe dresse l’inventaire non conservé de ses biens
1800 (11 pluviose 8), Strasbourg 1 (18), Not. Lacombe
Fantôme, 29 frimaire 8, Vide Boête 15
Inventaire de la succession de Jean Georges Jehlé
Enregistrement de Strasbourg, acp 71 f° 65 du 12 pluv. 8
Décès, Strasbourg (n° 357, f° 91)
Cejourd’hui 23° frimaire l’an VIII de la République française une et indivisible (…) que Jean Georges Jehlén âgé de 68 ans, non marié, sans état, né en cette commune, fils légitime de feû George Jehlé, Boulanger, et de Chrétienne Lotter, domiciliés en cette Commune, est mort cejourd’huit à trois heures du matin en sa demeure située Rüe de la petite Bouchere N° 111 – maladie non indiquée (i 92)
Le mandataire de feu Jean Georges Ihlé expose la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente
1800 (2 floréal 8), Strasbourg 1 (19), Not. Lacombe n° 953
Procès verbal d’enchere du 1 floréal 8, à la requête du Cit. Philippe Schwingdenhammer, homme de loi à Strasbourg, en qualité de mandataire général et spécial de feu Georges Jehle vivant homme de loi décédé à Strasbourg le 13 frimaire dernier, vente par enchere publique
1. Une maison sise rue Kleinstadelgass désignée sous N° 1 d’un côté veuve Oerbecker d’autre Ignace haus cloutier devant la rue
2. Une maison connue sous le nom de Pfaffenhoffen sise à la Krutenau sous N° 39 d’un côté cit. Sultz charpentier d’autre cit. Krietner
3. Une Maison de Boulanger près les petites boucheries N° 111 d’un côté Jean Ziesig d’autre Caroline Landy, Lesdittes maisons ayant déjà été soumises a plusieurs encheres pardevant le tribunal civil du Département du Bas Rhin et portées Scavoir celle sise en la Stadelgass à 6950 francs, celle connue sous le nom de Pfaffenhoffen portée à 8000 francs et la maison de boulanger à 16.200 francs
1. la maison Stadelgass, personne
2. la maison aux Petites Boucheries, au Cit. Joseph Sauter 16.250 fr au nom du cit. jacob Wolff boulanger
3. la maison connue sous le nom de Pfaffenhoffen au Cit. François Erb d’Obernai
Le 2 floréal 8, sont comparu Joseph Klein de Bernhardswiller, Pierre Blücast dudit lieu pour la veuve de François Fritz, Ignace Rosswag de Schlestadt, François Erb d’Oberenheim, Lucas Klein de Bernhardswiller et Louis Sigrist pere représentant sa fille mineure Elisabeth Sigrist décédée tous héritiers de Georges Jehlé par procès verbal d’inventaire souss. du 29 frimaire. de ratifent l’adjudication à Jacob Wolff
ne point ratifier la mise sur la maison connue sous le nom de Pfaffenhoffen pour 16.250 fr
au cit. jacob Wolff boulanger, la Maison de Boulanger près les petites boucheries N° 111
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 f° 154 du 11 flo 8
Les héritiers de Jean Georges Ihlé vendent la maison 7 525 francs à Jean Frédéric Kastner et à sa femme Marie Elisabeth Baurenfeind
1800 (11 prairial 8), Strasbourg 1 (19), Not. Lacombe n° 1053
Jean Klein de Bernardviller, Pierre Blücast audit lieu agissant pour la veuve de François Fritz née Klein sa belle mère, Ignace Rooswag de Schlestadt, François Erb d’Oberenheim, lucas Klein de Bernhardswiller et Louis Sigrist pere représentant sa fille mineure Elisabeth Sigrist décédée tous héritiers de Georges Jehlé par procès verbal d’inventaire souss. du 29 frimaire dernier
à Jean Frédéric Kastner et Marie Elisabeth Baurenfeind
La maison dépendant de la succession dudit Georges Jehlé sise en cette ville rue de la petite Stadelgass N° 1, d’un côté veuve de dürbach d’autre Jacob Kuntz clouter derrière en partie Grimme cafetier N° 30 et en partie C. Letz cordonnier N° 29 avec toutes ses appartenances et dépendances [voir procès verbal d’adjudication n° 953] – pour 7525 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 f° 50 du 19 prai. 8
Marie Elisabeth Baurenfeind épouse de l’aubergiste Jean Frédéric Kastner meurt en 1828. L’inventaire mentionne que Jean Frédéric Kastner natif de Dettwiller et Marie Elisabeth Baurenfeind de Wasselonne ont passé un contrat de mariage sous seing privé le 22 janvier 1791 à Wasselonne (les mariages de l’année en question ne sont pas conservés)
1829 (11.3.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 4003
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Baurenfeind épouse de Jean Frédéric Kastner, aubergiste décédée le 23 décembre 1828 & de ce dernier décédé le 25 février suivant – à la requête de 1. Jean Pierre Baurenfeind, lieutenant des douanes royales demeurant à Neeweiler arrondissement de Wissembourg, représenté par Jacques Baurenfeind son frère ci après nommé, 2. Anne Marguerite Baurenfeind épouse de Henry Rosenstiel sellier à Strasbourg, 3 Jacques Baurenfeind, maître des basses œuvres à Wasselonne, 4. Dorothée Baurenfeind épouse de Jacques Bastian, meunier à Woerth, 5. Caroline Baurenfeind sans état à Strasbourg, 6. Elisabeth Baurenfeind non mariée demeurant à Wasselonne, seuls et uniques héritiers de leur tante par représentation de Jean Baurenfeind, maître des basses œuvres à Wasselonne qui était l’unique frère de ladite De Kastner
en outre à la requête de 1. Jean Pierre Kastner, cultivateur à Dettwiller, 2. Georges Kastner, cultivateur à Waselonne, 3. Henri Kastner, expert vétérinaire à Ribeauvillé, représenté par Louis Auguste Eissen, avoué, ces deux derniers héritiers de Jean Frédéric Kastner leur frère, 4. Anne Marie Kastner épouse de Henri Kastner expert vétérinaire à Ribeaucillé représentée par Louis Auguste Eissen avoué son mandataire, enfin à la requête de 1. Marguerite Kastner femme de Pierre Vogt, brasseur à Dettwiller, 2. Georges Kastner, cultivateur, 3. Barbe Kastner, majeur, 4. Catherine Kastner, majeure tous 4 à Dettwiller représentés par le Sr Vogt, lesdits 5 enfants de Jean Pierre Kastner ci dessus nommé agissant avec Pierre Kastner leur frère militaire absent sans nouvelles depuis 15 ans, légataires de Jean Frédéric Kastner leur oncle, lequel tiers était grevé d’usufruit viager au profit de Jean Pierre Kastner, suivant testament olographe du 19 avril 1811 déposé en l’étude de Me Schreider le 6 mars dernier
dans la maison mortuaire petite rue de la Grange n° 1
mobilier, garde robe 628 fr, terres à Brechlingen – passif 415 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage sous seing privé le 22 janvier 1791 enreg. 18 mars 1792 déposé en l’étude de Me Apprederiss à Wasselonne le 18 février 1791, second Contrat de mariage reçu Me Apprederiss le premier complémentaire 3, Testament olographe du 19 août 1811 enreg. 27 décembre 1828 f° 131 déposé en l’étude de Me Schreider le même jour – Testament du défunt Kastner en date du 19 avril 1811 enreg. 6 mars 1829 f° 174
propriété d’une maison sise à Strasbourg Petite rue de la Grange n° 1 d’un côté la veuve Dübach d’autre Jacques Kuntz, non estimée, propriété constatée par un acte reçu Lacombe le 11 prairial 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 190-v du 21.3.
Décès, Strasbourg (n° 1985)
Déclaration de décès le 23 décembre 1828. Marie Elisabeth Bauernfeind, âgée de 73 ans, 4 mois, née à Wasselonne, épouse de Jean Frédéric Kastner, âgé de 63 ans, propriétaire, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 23 du mois courant à deux heures du matin dans la maison située N° 1 Petite ruë de la grange, fille de feu Conrad Bauernfeind, Exécuteur des Jugemens criminels, et de feu Marie Susanne Scherer – Marasme (i 73)
Décès, Strasbourg (n° 337)
Déclaration de décès le 25 février 1829. Jean Frédéric Kastner, âgé de 63 ans, né à Dettwiller, Propriétaire, veuf de feu Marie Elisabeth Bauernfend, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 25 du mois courant à trois heures de relevée, dans la maison située N° 1 Petite ruë de la grange, fils de feu Jean Georges Kastner, Charron et de feu Anne Barbe Wagner – Asthme (i 83)
Les héritiers collatéraux des conjointss Kastner vendent la maison 8 800 francs à Caroline Baurenfeind femme de Guillaume Henri Lange, l’une des colicitantes
1829 (18.5.), Strasbourg 3 (79, 80), Me Schreider n° 4085
Adjudication, 19 mars n° 4013 – à la requête de I. 1. Georges Kastner, cultivateur à Wasselonne, 2. Louis Auguste Eissen, avoué mandataire de 1) Henri Kastner, expert vétérinaire à Ribeauvillé, 2) Anne Marie Kastner épouse de Henri Kastner, 3. Pierre Vogt, brasseur à Dettwiller, mandataire de 1) Marguerite Kastner son épouse, 2) Georges Kastner, cultivateur, 3) Barbe Kastner, majeure, 4) Catherine Kastner, majeure, tous à Dettwiller, 4. Jean Pierre Kastner, cultivateur à Dettwiller, tant en son nom que comme mandataire de 1) Georges, 2) Henri, 3) les six enfants de Jean Pierre Kastner a) Marie Anne, b) Marguerite, c) Georges, d) Barbe, e) Catherine, f) Pierre ce dernier absent sans nouvelles depuis environ 15 ans, héritiers testamentaires de Jean Frédéric Kastner leur frère et oncle, suivant testament olographe déposé enl’étude de Me Schreider le 6 mars dernier et Jean Pierre Kastner en qualité d’usufruitier viager du tiers de la succession de son frère tous d’une part, et
II. 1. Jacques Baurenfeind, maître des basses œuvres à Wasselonne, tant en son nom qu’au nom et mandataire de 1) Jean Pierre Baurenfeind, lieutenant des douanes royales demeurant à Neeweiler arrondissement de Wissembourg, 2) Dorothée Baurenfeind épouse de Jacques Bastian, meunier à Woerth, 2. Anne Marguerite Baurenfeind épouse de Henri Rosenstiel à Strasbourg, 3. Catherine Baurenfeind épouse de Guillaume Henri Lange, commis négociant, 4. Elisabeth Baurenfeind non mariée à Wasselonne, seuls et uniques héritiers chacun pour un 6° chacun de Marie Elisabeth Baurenfeind décédée épouse de Jean Frédéric Kastner, suivant inventaire dressé le 11 mars dernier
à Caroline Baurenfeind femme de Guillaume Henri Lange, colicitante héritière pour 1/12
Désignation de la maison. Une maison sise à Strasbourg petite rue de la Grange n° 1, d’un côté Dorothée Daeffler, d’autre Jacques Kurtz cloutier, derrière N. Bauer
Etablissement de la propriété, de la communauté de Jean Frédéric Kastner, aubergiste, et Marie Elisabeth Baurenfeind, lesquels ont acquis ledit immeuble suivant acte reçu Me Lacombe le 11 prairial 8 – moyennant 8800 francs
Adjudication définitive n° 4040 8, avril et retrait, Guillaume Henri Lange 9600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 178 du 29.5.
Guillaume Henri Langé épouse en mai 1829 Caroline Baurenfeind, originaire de Wasselonne
Mariage, Wasselonne (n° 16) Acte de mariage célébré le 5 mai 1829. Guillaume Henri Langé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 janvier 1808 à Strasbourg, commis négociant, fils de feu Chrétien Louis Langé, en son vivant tonnelier à Strasbourg, y décédé le 22 mars 1810 et de Marguerite Salomé Weishaar âgéé de 42 ans, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, Caroline Baurenfeind, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 vendémiaire en X (2 octobre 1801) à Wasselonne, domiciliée à Wasselonne, fille de feu Jean Baurenfeind, en son vivant maître des basses oeuvres décédé à Wasselonne le 25 février 1827 et de feu Eve Dorothée Herrmann, morte à Wasselonne le 1 mars 1806 (signé) Ges Hi Lange, Caroline Baurenfeind (i 9)
Le commis négociant Guillaume Henri Lange meurt le 2 février 1830 en délaissant pour héritiers sa femme et sa mère
1830 (9.2.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4374
Inventaire de la succession de Guillaume Henri Lange, commis négociant, décédé le 2 février – à la requête de 1. Caroline Baurenfeind la veuve, d’après la communauté légale et usufruitière selon testament public reçu Me Schreider le 26 janvier dernier, 2. Marguerite Weishaar épouse en premières noces de Henri Lange, tonnelier, en secondes de Dominique Thomas commissionnaire, héritière pour un quart de son fils
dans une maison petite rue de la Grange 1
garde robe 137 fr
communauté meubles, premier étage salon, chambre à coucher même étage, chambre des domestiques, corridor, cuisine, Second étage, rez de chaussée qui était loué au Sr Peclier pour 559 fr
argent 15 fr, indemnité due à communauté 8948 fr, dettes actives 290 fr, reconnaissances du mont de piété, addition au mobilier 609 fr
immeubles à Obermothern, Rietheim 2488 fr, passif 8606 fr, passif du défunt 1440 fr, addition dettes actives 623 fr
Décès, Strasbourg (n° 240)
Déclaration de décès, le 2 février 1830. Guillaume Henri Langé, âgé de 22 ans, né à Strasbourg, commis négociant époux de Caroline Baurenfeind, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 2 du mois courant à midi dans la maison située N° 1 petite rue de la Grange, fils de feu Chrétien Louis Langé, tonnelier, et de Marguerite Salomé Weishaar (i 63)
Caroline Baurenfeind se remarie en 1831 avec Jean Louis Eisenauer, originaire de la Wantzenau
Mariage, Strasbourg (n° 393) Du 17° jour du mois de septembre l’an 1831. Acte de mariage de Jean Louis Eisenauer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 nivôse an IX à la Wantzenau (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, revendeur, veuf de Catherine Christ décédée en cette ville le 8 août deriner, fils de Louis Eisenauer, pensionnaire des Douanes décédé en cette ville le 6 juin 1829 et de feue Marie Gertrude Badinhauser décédée en cette ville le 6 novembre 1829 et de Caroline Baurenfeind, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 vendémiaire en X à Wasselonne (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Guillaume Henri Langé commis négociant décédé eb cette ville le 2 février 1830 fille de feu Jean Baurenfeind, maître des basses œuvres décédé à Wasselonne le 25 février 1827 et de feu Eve Dorothée Herrmann, décédée à Wasselonne le 1 mars 1806 (signé) Johannes Ludwig Eisenauer, Caroline Baurenfeind veuve Lange (i 11)
Caroline Baurenfeind vend la maison 6 730 francs au marchand épicier Jacques André Kirchheim
1831 (28.6.), Strasbourg 3 (83), Me Schreider n° 4985
Caroline Baurenfeind veuve de Guillaume Henri Lange, commis négociant
à Jacques André Kirchheim, marchand épicier Vieux Marché aux Vins n° 83
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg petite rue de la Grange n° 1 d’un côté Dorothée Daeffler, d’autre Jacques Kurtz cloutier, derrière le Sr Bauer – Etablissement de la propriété, hérité une pratie de Marie Elisabeth Baurenfeind sa tante décédée épouse de Jean Frédéric Katsner pour un 6° suivant inventaire dressé par Me Schreider le 11 mai 1829 et acquis le surplus des cohéritiers de la défunte suivant acte reçu Me Schreider le 18 mai 1829. Sont compris les objets suivants, trois poeles de fer de fonte, six tables en sapin, sept bancs en sapin, un bacquet pour rincer les verres (…) – moyennant 6730 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 127 du 29.6.
Jacques André Kirchheim d’Aschaffenbourg épouse en 1824 Marie Madeleine Gaffury de Strasbourg
1824 (5.6.), Strasbourg 2 (56), Me Weigel n° 3138
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jacques André Kirchheim, marchand épicier fils de feu François Louis Kirchheim, employé du Prince Primat à Aschaffenbourg, et de Marie Madeleine Eschbacher
Marie Madeleine Gaffury, âgé de 26 ans, fille de feu Jean François Gaffury, propriétaire, et de Marie Elisabeth Danner
Enregistrement de Strasbourg, acp 168 F° 110-v du 5.6.
Marie Madeleine Gaffury meurt en 1836 en délaissant sept enfants
1836 (19.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Gaffury épouse d’André Joseph Kirchheim, épicier, décédée le 24 janvier 1836 – à la requête du veuf père et tuteur de 1. François Louis, 2. Jean François Charles, 3. André Adolphe, 4. Alexandre, 5. André Auguste, 6. Jacques André, 7. Marie Madeleine Justine ses sept enfants
une maison Petite rue de la Grange n° 1, estimée 6000 fr,
une autre maison quartier des Ponts Couverts n° 23, estimée 1200 fr
une maison sise en la même ville rue de Schiltigheim n° 20, estimée 1300 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 242 F° 67 du 23.7.
Les six héritiers Kirchheim vendent la maison 13 000 francs à l’aubergiste Jean Bambis et à sa femme Dorothée Kolb
1862 (13.3.), Me Grimmer
1) Louis Kirchheim fabricant de poeles et Caroline Schwab sa femme, 2) François Charles Kirchheim épicier et Caroline Kuhn sa femme, ce dernier agissant en outre comme mandataire d’Alexandre Kirchheim négociant à Paris, 3) André Adolphe Kirchheim, serrurier, et Adèle Winter sa femme, 4) Eugène Kirchheim, cordonnier et Amélie Schwob son épouse, ce dernier agissant encore comme mandataire de Nicolas Constant Prevost chef de musique au 4° d’artillerie et Marie Madeleine Justine Kirchheim sa femme à Metz, tous domiciliés à Strasbourg
à Jean Bambis, aubergiste, et Dorothée Kolb
une Maison sise à Strasbourg, petite rue de la Grange N° 1, moyennant 13.000 francs
acp 508 (3 Q 30 223) f° 69 du 17.3.
Natif de Wolfisheim, Jean Bambis épouse en 1852 Dorothée Kolb originaire de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 540)
Du 16° jour du mois de décembre 1852. Acte de mariage de Jean Bambis majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 juin 1819 à Wolfisheim (Bas Rhin), garçon brasseur, fils de Jean Bambis, cultivateur domicilié à Wolfisheim ci présent et consentant, et de feu Marie Escherich décédée à Wolfisheim le 9 octobre 1836, et de Dorothée Kolb, majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 juillet 1821 à Wissembourg (Bas Rhin), domiciliée à Wissembourg, fille de feu Jean Pierre Kolb, décédé à Wissembourg le 3 septembre 1833 etd e feu Susanne Catherine Sattler décédée au même lieu le 28 novembre 1850 (signé) Bambis Jean, Kolb Dorothée (i 39)
L’aubergiste Jean Bambis se noie en 1866. Il délaisse trois enfants
1867 (27.3.), Me Hoffherr
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Bambis, vivant aubergiste et Dorothée Kolb sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Bambis décédé le 3 décembre 1866
dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice de Dorothée Emilie, Jean Jacques et Edouard Bambis
Communauté, maison 1157, argent 3000, créances 1550, créances douteuses 500
acp 562 (3 Q 30 277) f° 20 du 5.4. (succession déclarée le 2 mai 1867)
Décès, Strasbourg (n° 2367)
Acte de décès. Le 3 novembre 1866 ont comparu (…) Jacques Diemer âgé de 52 ans, tonnelier, frère utérin du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que
Jean Bambis âgé de 47 ans, né à Wolfisheim (Bas Rhin) aubergiste époux de Dorothée Kolb, domicilié à Strasbourg faubourg National fils de feu Jean Bambis cultivateur et de feu Marie Escherich est décédé le 3 novembre 1866 à huit heures du matin en la maison quai de l’abattoir – Noyé (i 8)
Jean Bambis et Dorothée Kolb vendent la maison 24 000 francs à l’aubergiste Charles Scherdlin et à sa femme Marie Elisabeth Finger
1864 (5.7.), Me Becker
Jean Bambis, aubergiste, et Dorothée Kolb sa femme à Strasbourg
à Charles Scherdlin, aubergiste & cafetier, et à Marie Elisabeth Finger sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg petite rue de la Grange n° 18 – moyennant 24.000 francs
acp 534 (3 Q 30 249) f° 38 du 7.7.
Originaire de Schiltigheim, Charles Scherdlin épouse en 1842 Marguerite Sophie Butz, fille de boucher
Mariage, Strasbourg (n° 517) Du 8° jour du mois de novembre 1842. Acte de mariage de Charles Scherdlin, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 Ventôse an XII à Schiltigheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, cafetier, fils de feu Daniel Scherdlin, aubergiste décédé à Schiltigheim le 24 juillet 1825 et d’Anne Marie Seyler domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante et Marguerite Sophie Buz, majeuren née en légitime mariage le 15 janvier 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Buz boucher décédé en cette ville le 14 juillet 1824 et de feu Marguerite Riff décédée en cette ville le 2 mars 1840 (signé) Charles Scherdlin, Sophie Butz (i 5)
Marguerite Sophie Butz meurt en 1847 en délaissant deux filles
1847 (8. 7.br), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3566
Notoriété – (…) voir parfaitement connu dame Marguerite Sophie Butz en son vivant épouse de Mr Charles Scherdling, rentier à Strasbourg où il demeure, et savoir qu’elle est décédée en son domicile en ladite ville le 8 juin dernier. Qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire. Et qu’elle a laissé pour seuls et uniques héritiers 1° Caroline Sophie Wilhelmine Scherdling et 2° Valérie Ida Scherdling, ses deux filles mineures sous la tutelle de Mr leur pere.
acp 365 (3 Q 30 080) f° 4
Son inventaire après décès est dressé en 1850 dans une maison de location quai des pêcheurs
1850 (12.9.), Strasbourg 9 (100), Not. Becker n° 4739
Inventaire après le décès de De Marguerite Sophie Butz épouse de M. Charles Scherdlin, Cafetier, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 8 juillet 1847.
L’an 1850, le Jeudi 12 septembre, à la requête de M. Charles Scherdlin, cafetier, demeurant à Strasbourg agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat de mariage, a existé entre lui et De Marguerite Sophie Butz son épouse défunte, 2° au nom et comme tuteur légal de Caroline Sophie Wilhelmine Scherdlin et de Valérie Ida Scherdlin ses deux enfants mineurs nés de son mariage avec ladite défunte, En présence de M. Jean Balthasar Reisser menuisier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur desdits mineurs
dans le logement que les conjoints Scherdlin occupaient à titre de locataires dans une maison sise en ladite ville quai des pêcheurs n° 59 et où Mad. Scherdlin est décédée le 8 juillet 1847
Objets mobiliers 1054 francs
Titres et papiers. Cote première. Conditions civiles de leur union. M Scherdlin requérant déclare que lui et son épouse défunte se sont mariés à Strasbourg dans le courant de l’année 1842 et qu’ils n’ont pas fait de contrat pour établir les conditions civiles de leur union (…)
Cote 2. Succession de la De Fritsch, échue à la De Scherdlin. suivant liquidation dressée par Me Kien notaire à Saverne le 10 septembre 1847 il est avenu aux deux mineures Scherdlin dans la succession de De Françoise Goetz épouse du Sr Joseph Fritsch pensionnaire de l’état à Saverne leur grand tante dont la défunte De Scherdlin héritière pour partie (…)
Le cafetier Charles Scherdlin se remarie en 1850 avec Louise Sophie Stüdel, fille d’armurier
1850 (16. 7.br), Strasbourg 9 (100), Not. Becker n° 4738
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Scherdlin cafetier demeurant à Strasbourg, veuf avec deux enfants de De Marguerite Sophie Butz son épouse en premières noces, d’une part
Mlle Louise Sophie Stüdel, fille majeure du Sr Jean Louis Stüdel en son vivant armurier en retraite au bataillon des pontonniers à Strasbourg et de De Salomé Concorde Schuler sa veuve
Louise Sophie Stüdel meurt en 1852 en délaissant des héritiers collatéraux
1853 (27.5.), Strasbourg 9 (103), Not. Becker n° 5898
Inventaire par déclaration Louise Sophie Stüdel épouse de Charles Scherdlin
Etat de fortune. Ont comparu 1. Dame Salomé Concorde Schuler veuve de M. Jean-Louis Stüdel, armurier en retraite au bataillon de pontonniers demeurant à Strasbourg 2. Dame Pauline Julie Stüdel épouse de M. Jean-Georges Conrad, Epicier demeurant à Strasbourg de lui à cd présent autorisée, 3. Et Dlle Philippine Louise Stüdel, fille majeure sans état demeurant à Strasbourg, ces trois Dames agissant en qualité se seules et uniques héritières de Dame Louise Sophie Stüdel décédée épouse de M. Charles Scherdlin, Cafetier demeurant à Strasbourg, savoir Mad. Veuve Stüdel née Schuler, mère de la défunte pour un quart & les autres comparantes, ses sœurs germaines, chacune pour 3/7 ou ensemble pour les trois quarts restants.
(…) La Dame Scherdlin est décédée à Strasbourg le 17 octobre 1852. Elle & son mari avaient contracté mariage à Strasbourg en 1850 près avoir réglé les clauses & conditions civiles de leur union par contrat passé devant Me Becker le 16 septembre 1850.
acp 419 (3 Q 30 134) f° 89 du 30.5. (succession déclarée le 30 mai 1857)
1) meubles et garde robe 151
2) créances existantes 1008
3) créances inexistantes 1019
Renonciation par les comparans à la communauté qui avait existé entre les conjoints Scherdlin
19 mai – Renonciation par Charles Scherdlin, Cafetier à Strasbourg, à l’usufruit qui lui compete en vertu de l’article 6 de son contrat de mariage reçu Becker notaire le 16 septembre 1850 entre ledit Scherdlin et Louise Sophie Stüdel son épouse défunte
acp 419 (3 Q 30 134) f° 61 du 20.5.
Charles Scherdlin se remarie en 1855 avec Marie Elisabeth Finger
1855 (10.10.), Strasbourg 9 (109), Not. Becker n° 6874
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Scherdlin, aubergiste cafetier demeurant à Strasbourg, veuf en premières noces avec un enfant de Mad. Marguerite Sophie Butz et en secondes noces sans enfans de Mad. Louise Sophie Stüdel toutes deux décédées à Strasbourg, d’une part
et Madlle Marie Elisabeth Finger majeure sans état demeurant audit Strasbourg
acp 444 (3 Q 30 159) f° 1-v du 13.10.
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en une valeur de 3516 francs. La future ne stipule aucun apport
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de la pleine propriété de tous les biens meubles et immeubles qui composent la succession de l’époux prédécédé et cas d’existence d’enfants issus du futur mariage cette donation sera réduite à un quart en propriété et un quart en usufruit, et en cas d’existence de l’enfant du premier mariage au décès du futur époux cette donation sera réduire à une part d’enfant en pleine propriété
Mariage, Strasbourg (n° 451)
Du 27° jour du mois d’octobre 1855. Acte de mariage de Charles Scherdlin, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 Ventôse an XII (11 mars 1804) à Schiltigheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, cafetier, veuf en secondes noces de Louise Sophie Stüdel décédée à Strasbourg le 18 octobre 1852, fils de feu Daniel Scherdlin, aubergiste décédé à Schiltigheim le 24 juillet 1825 et de feu Anne Marie Seyler décédée à Strasbourg le 11 avril 1844 et Marie Elisabeth Finger, majeure d’ans née hors le mariage le 15 avril 1833 à Breitfurth (Bavière rhénane) domiciliée à Schiltigheim, servante, fille de Marie Finger, sans état, épouse actuelle de Jean Fuchs, ouvrier tanneur avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg ci présente et ocnsentant – qu’il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant Me Becker notaire en cette ville (signé) Scherdlin, Elisabeth Finger (i 56)