11, rue du Fil
Rue du Fil n° 11 – III 233 (Blondel), N 546 puis section 68 parcelle 95 (cadastre)
L’Œuvre Notre Dame vend en 1705 la petite maison sans jardin, située à côté de l’école de Saint-Pierre-le-Jeune (actuel n° 13), au tailleur catholique Jean Gaull qui deviendra ensuite éducateur à l’orphelinat catholique. L’acquéreur est autorisé en 1705 à réparer son encorbellement et les murs en pan de bois au rez-de-chaussée puis en 1732 les murs au deuxième étage. La maison revient par héritages successifs au chanoine Jean Maurice Cratzmeyer puis à la femme du notaire Jean Thomas Zæpffel qui la vend en 1797 au marchand juif Isaac Lehmann. Comme les experts estiment en 1775 la maison à une valeur assez élevée, il est probable que Jean Maurice Cratzmeyer ait fait faire des travaux, sans doute en supprimant l’encorbellement.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 55
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle à gauche du repère (d) : porte suivie de deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun – ce qui correspond à l’aspect actuel. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La petite cour S montre l’arrière (1-2) du bâtiment avant et les deux édicules (2-3) et (4-1) de part et d’autre de la cour. Le mur (3-4) sépare la cour de celle de la maison voisine (actuel n° 9). La cour R représente le côté des deux édicules entre les repères (1) et (2).
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 11.
Cours S et R
Clôture aménagée en 1885 (dossier de la Police du Bâtiment)
Alexandre Jacquy prolonge en 1866 sur toute la longueur de la façade la clôture devant sa maison que le lithographe Laurent Strub remplace en 1885 par une nouvelle en pierre à grille en fer. Son gendre Georges Mœrschel installe en 1913 des machines dans son imprimerie qui occupe les n° 9 et 11. Le propriétaire fait rénover la maison en 1981 en aménageant trois appartements.
Plan de l’imprimerie en 1923 dans les maisons n° 9 et 11
Elévation en 1981 (dossier de la Police du Bâtiment)
mai 2018
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
fabrique de l’Œuvre Notre Dame | ||
1705 | v | Jean Gaull, tailleur, et (1697) Marie Jacqueline Eisenbrandt puis (1727) Marie Anne Larue veuve du boucher Jean Flachs – catholiques |
1743 | h | François Joseph Cratzmeyer, receveur, et (1711) Marie Anne Larue – catholiques |
1776 | h | Jean Maurice Cratzmeyer, chanoine – catholique |
1785 | h | Jean Thomas Zæpffel, greffier et notaire, et (1779) Anne Barbe Krafft – catholiques |
1797 | v | Isaac Lehmann, marchand, et (v. 1785) Bethséba Marx (Seba Isaac) |
1830 | h | Moÿse Samuel (Alexis) Hiffelsheim, vétérinaire, et (1822) Babette Lehmann |
1832 | v | Jacques Metzger, cordonnier, commerçant, et (1817) Marie Anne Droller |
1836 | rés. | Jacob Créhange, négociant, et (1810) Jeannette Ernestine Lincourt |
1856 | v | Henriette (Joséphine Henriette) Labori († 1865) |
1866 | v | Pierre Louis Alexandre Jacquy, commis des douanes, et Madeleine Thomas puis (1856) Marie Louise Adélaïde Gouget |
1867 | v | Louis Strub, lithographe |
1931* | h | Frédéric Schnepp et Elisabeth Jeanne Mœrschel |
1940* | h | Christiane Elisabeth Schnepp |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1727, 300 livres en 1735, 600 livres en 1775, 400 livres en 1784
(1765, Liste Blondel) III 233, au Sr Guering receveur de la Noblesse
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 546, Metzger, Jacques – maison, sol – 0,66 are (puis Créhange Jacques)
Locations
1745, François Marie Gabriel de Thiersant Dulanty, directeur de la comédie
1746, Marie Elisabeth le Noir veuve du dentiste Alexis François Leflote
Préposés aux affaires foncières (Bauherren)
1705, Préposés aux affaires foncières (VII 1381)
Les préposés autorisent Jean Gaull à remplacer les poutres vermoulues et pourries au rez-de-chaussée aux murs et à l’encorbellement qui a 26 pieds de long et fait une saillie de 2 pieds 9 pouces
(f° 181-v) Dienstags den 28. Julÿ 1705. – Johannes Gaul pt° eines Überhangs
Augenschein eingenommen in der Pfützer: Vulgo Pfund Zoller gaßen, alwo Johannes Gaul der Schneider, welcher dem Stifft Unserer Frawen Werck das letztere Hauß neben dem Schuhlhauß Zum Jungen St. Peter, abgekaufft hatt, den schadhafften Überhang repariren laßen will, und umb deßen erlaubnus angesuchet hatt. Erk. Bedacht.
(f° 183-v) Dienstags den 4. Augustei 1705.
Wegen eingenommenen augenscheins an Johannes Gaul des Schneiders in der Pfützer: gaßen gelegenen behausung referiren der Statt Werckmeister, daß dieser überhang 26. schuhe lang und 2. schuhe und 9 Zoll Vom hauß heraus breit seÿe, und der Implorant allein die Riegelwandt in den Undern stock in deme solche gantz Wurmstichig und faul ist, außbrechen und auff die gantz gute und gesunde balcken ein newe Riegelwand setzen Zulaßen gesinnet. Erk. Würdt dem Imploranten auff seine gefahr solches also machen Zu laßen willfahrt.
1732, Préposés aux affaires foncières (VII 1395)
Les préposés autorisent le charpentier Thomas Nicker au nom du propriétaire Jean Gaull à remplacer les poutres des murs en pan de bois au deuxième étage
(f° 23-v) Dienstags den 11. Martÿ 1732. – Johannes Gaul wegen Bawens
Meister Thomas Nicker der Zimmermann ersucht Mghh. im Nahmen Johannes Gaulen des Catholischen Weÿßen Vatters, ihme Zuerlauben, die Riegelwand im Zweÿten Stock seines Haus auf der Pfundzollergaß neü Zu machen, wie ihme A° 1705. im Ersten Stock erlaubt worden.
Erkant auf der Werckmeister eingenommenen Augenschein und Abgestattete relation Willfahrt
Description de la maison
- 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, deux vestibules séparés en lattes, une cave voûtée, le tout estimé avec le puits et autres aisances et appartenances à la somme de 500 florins
- 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, des chambres, une cuisine et un vestibule, au premier à nouveau un poêle, des chambres, une cuisine et un vestibule, au rez-de-chaussée vestibule et chambre, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits et autres aisances et appartenances à la somme de 600 florins
Atlas des alignements (cote 1197 W 37)
2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fil
nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Lehmann
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 156 case 2
N 846, maison, sol,
Contenance : 0,66
Revenu total : 81,34 (81 et 0,34)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 617 case 2
Labory, Henriette la dame rentière
1868 Jaegy, Alexandre Pierre Louis
1869 Strub, Louis
(ancien f° 365)
N 846, maison, sol, Rue du Fil 11
Contenance : 0,66
Revenu total : 81,34 (81 et 0,34)
Folio de provenance : (156)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre allemand, registre 32 p. 553 case 3
Parcelle, section, n° – autrefois N 846
Canton : Fadengasse Ns. N° 11 – Rue du Fil
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,67
Revenu : 550 – 800
Remarques :
(Propriétaire), compte 3550
Strub Johann Ludwig
1931 Schnepp Frédérique son épouse Elisabeth Jeanne née Mœrschel
1940 Schnepp Christiana Elisabeth
(3720)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton III, Rue 75 des Lots et Ventes (p. 113)
7
Pr. Zapffel, Jean Thomas, Greffier – Batteliers
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Fadengass (Seite 32)
(Haus Nr.) 11
Moerschel, Lithographie u. Steindruckerei. 0
Resch, Vizefeldwebel. 1
Strub. Lithograph. 2
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 100)
11, rue du Fil (1866-1982), voir aussi le n° 9
Le propriétaire Jacquy prolonge en 1866 sur toute la longueur de la façade la clôture devant sa maison. Laurent Strub remplace en 1885 la clôture en maçonnerie et en bois par une nouvelle en pierre à grille en fer. Son gendre lithographe Georges Mœrschel installe en 1913 des machines dans son imprimerie qui occupe les n° 9 et 11. Louise Strub élève en 1923 des objections contre les travaux que fait faire son beau frère.
Le propriétaire fait rénover la maison en 1981 en aménageant trois appartements.
Sommaire
- 1866 – Le propriétaire Jacquy demande l’autorisation de prolonger sur toute la longueur de la façade la clôture devant sa maison. L’agent voyer note que la maison se trouve derrière l’alignement légal. L’autorisation est accordée.
- 1885 – Le propriétaire Laurent Strub (demeurant sur place) demande l’autorisation de remplacer la clôture en maçonnerie et en bois par une nouvelle en pierre à grille en fer – Autorisation – Dessin – Les travaux qui commencent en décembre sont terminés en janvier 1886
- 1902 (avril) – Le maire notifie Laurent Strub de faire ravaler la façade – Il demande de reporter les travaux jusqu’au printemps 1903 à cause des travaux de canalisations et de la vigne – Travaux terminés, août 1903
- 1913 – L’imprimeur lithographe Georges Mœrschel (domicilié 4, rue du Tribunal) demande l’autorisation d’installer des machines – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner envoie les dessins du moteur électrique et de l’aménagement. Le maire transmet le dossier à l’inspecteur du travail qui donne son accord assorti de conditions – La mairie ouvre un dossier de correspondance – Autorisation – Les machines sont en place, juin 1914 – Dessins (l’imprimerie occupe les n° 9 et 11)
- 1923 – Louise Strub, copropriétaire, se plaint que son beau-frère Georges Mœrschel fait faire des travaux sans autorisation – La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit de la réunion de deux pièces de l’imprimerie au rez-de-chaussée, ce qui ne contrevient pas aux règlements – La Police du Bâtiment demande à l’imprimeur de solliciter une autorisation. L’avocat Pfersdorff déclare que les travaux avaient pour but de consolider la cloison percée par des piliers en fer – L’avocat Eber fait remarquer au nom de Louise Strub que Georges Mœrschel a aussi fait percer les murs extérieurs – La Police du Bâtiment déclare que les transformations ne font qu’élargir des ouvertures existantes et que toute autorisation est délivrée sous réserve des droits de tiers. – Le maire autorise les transformations par l’entrepreneur Weis (5, rue de Dambach au Neudorf) – Plan du rez-de-chaussée et coupe
- 1916 – Commission des logements militaires – Le propriétaire devra poser un garde-fou autour de la trappe au rez-de-chaussée – Travaux terminés
- 1981 – L’entreprise Gallodana, de Souffelweyersheim, est autorisée à occuper la voie publique. Les travaux sont interrompus en janvier pour intempéries
1981 (février) – Mme Singer née Preisser (demeurant rue Fritz Kiener) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Francis Schaeck – Les consorts Preisser nomment la société à responsabilité limitée Argim (12, rue Fritz Kiener) pour confier les travaux au groupement d’architecture BET (F. Schæck, X. Romeu, Chevin et Kœffer, Sofet, Ingelec, bureau Schatz, représentés par Xavier Romeu) pour rénover les maisons 9 et 11 rue du Fil – Plan cadastral de situation
La conférence du permis de construire demande que les pans de bois ne soient pas apparents s’ils ne sont pas intéressants.
Description du projet – « L’immeuble 11, rue uu Fil a une longueur de façade d’environ 7,60 m et une profondeur d’environ 6,30 m avec un appentis dans la cour d’environ 3,30 x 3,00 m. Il se compose d’un rez-de-chaussée dont le niveau se trouve à environ 60 cm en contrebas du trottoir et accessible par une courette due au recul d’environ 1,60 sur l’alignement légal, d’un premier étage, d’un deuxième étage et de combles aménagés dans la toiture à deux pans. (…) Au deuxième étage, une terrasse (forme) toiture de l’appentis dans la cour. ». La rénovation consiste à aménager un studio au rez-de-chaussée (28 m²), un logement de deux pièces au premier (39,50 m²) et un logement sur deux niveaux aux deuxième et troisième étages (68 m²). – Arrêté portant permis de construire, mai 1981, pour réhabiliter le bâtiment sis 11, rue du Fil – Dessins
Le gros œuvre est en cours, octobre 1981, les travaux intérieurs continuent (janvier 1982), les travaux sont terminés et conformes aux plans (août 1982). La société Argim déclare l’achèvement des travaux en août 1982. L’attestation de conformité est remise à l’architecte Xavier Romeu en août 1982.
Relevé d’actes
La fabrique de l’Œuvre Notre Dame vend la maison au tailleur Jean Gaull moyennant 115 livres
1705 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 512-v
(115) /:tit:/ herr Johann Christoph Kellermann alß Pfleger Und H. Johann Langhannß als Schaffner der fabric des Münsters allhier
in gegensein Johann Gaulen des Schneiders [unterzeichnet] Johanneß gaull
eine kleine behaußung höflein, Hoffstatt mit allen Gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier in der Pfundzollergaßen, einseit neben der Schuel behaußung zum jungen St Peter anderseit neben obged. fabric hinten auch auff dieselbe stoßend gelegen – um 115 pfund
L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune
1705 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 740-v
Hr Samuel Kopp Canonicus zuem jungen St Peter allhier u. hr Remigius Freÿermuth Schafner daßelbst noe. totius Capituli wie Sie berichteten einßen u. anderen theils Joh: Gaul schneider, daß er wohlerwehntem Capitulo schuldig seÿe 100 pfund baar theils zue reparirung infra versetzten haußes theils mit dießem beding geliehenen gelds
unterpfand, eine kleine behaußung Höfflein Hoffstatt Cum appert: allhier in der pfundzollgass, einseit neben der Schuelbehaußung Jungen St Peter anderseit neben einer behaußung der Fabric deß münsters gehörig hinten auch auf Dießelbe stoßend gelegen
Originaire du Directoire de Trèves, Jean Gaull épouse le 28 juillet 1697 Marie Jacqueline Eisenbrandt d’Offenbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 191)
Die 28.ua Julÿ An. 1697. honestus Iuuenis Joannes Gaull diœcesis Treuirensis et pudica Maria Jacoba Eisenbrandin Offenburgensis filia legitima Joannis Eisenbrand et Annæ Mariæ Moritzin Offenburgensium coniugum (signé) Johanneß gaull, signum sponsæ x (i 64)
Originaire de Boppard en juridiction de Trèves, Jean Gaull devient bourgeois avec sa femme Marie Jacqueline Eisenbrandt le 5 août 1697 en s’inscrivant à la tribu des tailleurs
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1191
Johannes Gaul der schneider Von Boppardt auß dem Trierisch: Niclauß Gaulen auch schneiders daselbst Ehl. sohn Vnd Maria Jacobe Eisenbrandtin seines haußfraw erkauffen beede das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß so bereits auff den Pfenningth. erlegt worden und werden beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 5. aug: 1697.
Jean Gaull s’inscrit pour faire son chef d’œuvre
1701, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 3-v) d. 1. Februarÿ 1701 – Johannes Gaul erscheint vnd bittet ihne Zu dem Meisterstück und Zeit einzuschreiben. Erkandt willfahrt umb die Gebühr (15 ß. 2 lb, 1 lb 10 ß)
Educateur à l’orphelinat catholique, Jean Gaull hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat pour lequel agit son receveur Jean Heupel
1721 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 15
Johann gaul Waÿßenvatter des Catholischen Weÿßenhaußes
in gegensein Hn Johann heupels Schaffners ged. Stiffts weÿßenhauß – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Pfundzollergaß, einseit neben der Schulen zum Jungen St Peter anderseit neben einer behausung der fabric im münster gehörig
Marie Jacqueline Eisenbrand meurt en délaissant pour héritiers sa sœur et son frère. Le veuf déclare qu’il na pas été fait de contrat de mariage. L’inventaire est dressé à l’orphelinat. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 32 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 346 livres, le passif à 100 livres.
1727 (23.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 25) n° 809
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frawen Mariæ Jacobeæ Gaullin gebohrner Eÿßenbrandin, des Ehren Vesten fürsichtig und weißen Hn Johann Gaullen, waÿßen Vatters im Catholischen waÿßenhauß und Eines Ehrsamen Kleinen Raths Vormahligen beÿsitzers auch burgers alhier Zu Straßburg gewester Hausfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1727. – nach ihrem am 2.ten Aprilis Jüngstin genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen
So beschehen Straßburg den 23.ten Maÿ Anno 1727.
Die verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. Frau Anna Mariam Eÿßenbrandin, Jacob Walthaußer des Taglöhners und schirmers alhier ehel. haußfraw mit beÿstand deßelben und weillen dieße frembd und ohnverburgert alß ist beÿ E: E: Kleinen Rath in dero nahmen unterthänig erbetten und Gnädig deputirt word. der Ehren Veste fürsichtig und weiße H. Johann Niclauß Melßheim Rothgerber und wohlgedachten Eines Ehrsahmen Kleinen Raths ietzmahligen beÿsitzer, welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 2. H. Frantz Anthoni Eÿßenbrand, den Schneider und burger alhier Vor sich selbst gegenwärttig, der Verstorbenen seel. leiblich Schwester und Bruder und ab intestato Zu gleichen portionen und Antheÿlern nachgelaßene Erben.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hatt der H. Wittiber Krafft seiner gegebenen handtreu glaubwürttih berichtet, daß als er sich Vor ohngefehr 30. Jahren mit seiner Verstorbenen Ehefrauen Verheÿrathet, dazumahlen Zwischen ihnen Keine Eheberedung auffgerichtet, weniger etwas schrifftliches Zu Papÿr gebracht, wohlerwogen Sie sehr wenig ane Zeitlicher Nahrung Zusammen gebracht, dannenhero sothane Verlaßenschafft nach hiesiger Ordnungen beschrieben worden.
Copia Codicilli reciproci
In alhießig Catholischen Waÿßenhaus und Zwar in denen jenigen Gemachen, welche einem ieweilligen Waÿßen Vatter Zubewohnen assignirt folgender maßen befunden
Sa. Kleÿder, Weisgezeug als worinnen der Erben sambtlich ohnverändert Vermögen bestehet 32 lb
Sa. Haußraths 46, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ringe 3, Sa. baarschafft 33, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 250, Summa summarum 346 lb – Schulden 100, Verbleibt also 236 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 279 lb, Stall Summ 241 lb
Eÿgenthumb ane einer Behaußung so Theÿlbahr. Ein Kleine behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten, allhier in der Pfund Zollergaßen, i. s. neben der Schuhl behaußung Zum Jungen St. Peter 2. s. neben gedachter fabrique, hinten auch auff dißelbe stoßend, so fern freÿ leedig und eÿgen und ist dießes häußlein durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüth crafft dero Abschatzung vom 5. Maÿ 1727. æstimirt undt angeschlagen worden 250. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus allhißiger C. C. stuben gefertigt und dero anhangenden Insigel werwahrt datirt den 15. Junÿ 1705.
Abschatzung dem 5: Meÿ 1727. Auff begehren deß Ehrn Vesten und Wor achtbahren herrn Johannes Gaul weißen Vatter ist eine behaußung alllhier in der Statt Straßburg in der Pfundt Zoller Gaß gelegen ein seits Neben einen Stiffts Hauß dem Hochlöb. Stifft Frauen Haußes Zu gehörig, ander seits Neben einen Stiffts hauß Zum Jungen St: Peter gehörig, hinten auff schon obermeltes Stiffts Hauß deß frauen haußes stoßent, welche behaußung stube, Cammern, Küchell Zweÿ hauß Ehren eine so under schlagen gewölbter Këller höfell und bronnen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Fünff Hundert gulten. Bezeüchnuß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que sa sœur non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1727, Livres de la Taille (VII 1176) f° 135-v
(Schneider F., N° 4196) Weÿl. Fr. Mariæ Jacobeæ gebohrner Eisenbrandin H Johann Gaulen Catholischen Waÿßen Vatter und Burgers alhier gewesene Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv: ist Fol: 43.b, 241. lb 14 ß 8 d die machen 400. fl. Verstallte Hiengegen auch so Viel
Extat das Stallgeltt pro 1727. mit 1 lb 19 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 8 ß 6 d – Summa 2 lb 9 ß 6 d
Abzug. Frau Anna Maria Walthauserin gebohrne Eißenbrandin Schirmerin alhier hat Von Finito usufructu anfallender Erb der 47 lb 7 ß 9 d den Abzug Zu erlegen mit 4 lb 14 ß 10 d
dt. omnia den 18° Junÿ 1727.
Jean Gaull se remarie avec Marie Anne Larue veuve du boucher Jean Flachs
1727, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 561
Eheberedung – H. Johann Gaul, Catholischer Waÿßenvaters und E. E. Kleinen Raths vormaligen beÿsitzers
und Frauen Mariä Annä Flachßin gebohrner Larue
Proclamé à Saint-Etienne et à Saint-Laurent, le mariage est célébré à Oberschæffolsheim dont les registres de mariage manquent
Proclamation, Saint-Etienne (cath. p. 225) Anno domini 1727 die 24. Junÿ proclamationibus in Ecclâ nostra factis nullo detecto impedimento Joannem Gaull parochianum nostrum dimisi ad Dnum Jacobum Milly parochum ad Stum Laurentium Eclæ cathedralis quatenus per eum matrimonio Jungi valeat cum Anna Maria la Rue ex dicta parochia ad Stum Laurentium (i 229)
Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 85-v) Die 25. Junÿ Anni 1727 proclamationibus duabus /:accedente dispensatione Rdmi Ordinarÿ super tertiiam:/ in Ecclesia nostra Parochiali ad Stum Laurentium Cathedralis Ecclesiæ argentinensis factis nullo detecto impedimento Joannem Gaul parochianum ad St Stephanum et Mariam Annam la Rüe Parochianam nostram dimisimus ad Parochum in Scheffolsheim prope Argentinam quatenus per eum matrimonio jungi valeant (i 89)
Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports non conservé
1727, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 848
Invent: über Hn H. Gaulen des Cathol. Waißenvatter und Fr. Annæ Mariæ gebohr. Larue beeder beeder Eheleuthe und burgere allhier einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen
Originaire d’Otterswiller près de Saverne, le boucher Jean Flachs devient bourgeois en décembre 1722
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1331
Johann Jacob Flachß der leedige Metzger Von Otterweÿl geb: erhalt das burgerrecht umb die tertz des Neuen burger schillings, Will beÿ E.E. Zunfft der blumen dienen Jur. den 24.t Xb: 1722
Il épouse en octobre 1723 Marie Anne Larue, fille de Jacques Larue employé du Roi à Trarbach en Palatinat, native d’Ettlingen en Bade d’après l’acte de mariage et le livre de bourgeoisie : contrat de mariage filiatif, acte de mariage non filiatif
1723 (2.10.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8) f° 271-v
Eheberedung – Zwischen dem Ehren Wohlvorgeachten Hn Jacob Flachßen dem Ledigen Metzgern von Otterweÿler beÿ Elsas Zabern gelegen gebürtig und nunmahligen burgers allhier Zu Straßburg, weÿl. des auch Ehrs. Jacob Flachßen des Metzgers und burgers daselbsten nachgelaßenem ehelichen Sohn als dem Hochzeitern ahne Einem
So dann der Ehr: vnd tugendsahmen Jungfer Maria Anna La Rue, weÿl. des Ehren Vesten und Wohlvorgeacht, herrn Jacob La Rue geweßenen Königlichen bedienten Zu Trarbach nachgelaßenen ehelichen Tochter als der hochzeiterin andern Theils
vff der Jgfr Hochzeiteriin Seithen aber der hoch Ehrenvest und Rechtsgelehrt Herr Frantz Joseph Cratzmeÿer Eines Hochwürdigen Thumb Capituls hoher Stifft Straßburg Wohlmeritirter Schaffner deroselben ge Ehrter Hr Schwager – So Geschehen in der Königl. Statt Straßburg vff Sambstag den 2. des Monats Octobris Anno 1723.
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 61)
1723. Hodie 19 Octobris factâ unâ proclamatione tam in hac quam in parochiâ sti petri senioris intra Argentinam cum dispensatione legitimâ duarum aliarum (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ copulati sunt honesti Adolescentes Jacobus Flachs oriundus ex [Ott]ersweiler propé tabernas alsaticas et Anna Maria La Rue oriunda es Ettlingen propé Marchio Badenum ex (-) parochia.Testes adfuerunt dnus Franciscus Josephus (-)meyer receptor summi capituli et joannes gaul pater orphanorum catholicorum (signé) Jacob Flachs, signum sponsæ x (i 67)
Anne Marie Larue devient bourgeoise par son mari Jacques Flachs
1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 917
Anna Maria la Rue Von Ettlingen geb. Jacob flachßen b. undt Metzgers alhier ehefr. erhalt das burgerrecht von ihrem ehemann umb den tertz d. alten bs. will beÿ E. E. Zunfft Zur blum dienen. Prom: d 21.t ap. 1725.
Jacques Flachs fait sont testament rue des Juifs alors qu’il est malade
1726 (22 juillet), Not. Humbourg (6 E 41, 44)
Testament – fut présent le Sr Jacob Flachs Bourgeois Boucher de cette ville y demeurant ruë des Juifs, gisant au Lit malade dans une Chambre dont la porte fait face aux degrés en montant au premier étage prenant jour sur le derrière de ladite maison toutesfois sain d’esprit et d’Entendement
Ledit Testateur laisse à la bonne discretion de dlle Anne Marie La Ruë sa femme de faire dire telle nombre de Stes messes pour le repos de son Ame après son decès qu’elle jugera a propos (…)
En quatrième lieu a fait et jnstitué fait et instutue Ledit testateur pourson héritière seule et universellle Ladite Marie Anne La ruë sa femme pour succéder
Jacques Flachs meurt le lendemain en laissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve est de 320 livres, celle des héritiers de 279 livres. L’actif de la communauté est de 101 livres, le passif de 654 livres.
1726 (26. 7.br), Not. Marbach (Jean, 34 Not 3) n° 102
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Hn Jacob Flachßen geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1726. – nach seinem den 23. Julÿ lauffenden 1726. Jahrs aus dießem Jammer thal genommenen tödlichen hintritt hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der tugendsamen Fr: Maria Anna La Rüe der Hinderbliebenen Wittib beÿständlich deß Ehren wohl vorgeachten H. Johann Gaulen E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Ihres geordneten Curatoris und der auf volgendem blatt benambßer Kinder und ab intestato Erben fleißig inventirt – Actum Straßburg Donnerstags den 26. deß Monaths Septembris Anno 1726.
Der Verstorbene seel. Hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als volgt. 1. die Ehr und tugendsame Fr. Anna Margaretha gebohrne Flachßin, deß Ehrengeachten Johannes Meÿers des tapezierer und Inwohners zu Elßas Zabern Haußwürthin. 2. Fr. Maria Magdalena geb. Flachßin, deß Ehrengeachte, Michael Philippßen deß Kunstgärtners zu gedachtem Elsaß Zabern Ehefr. 3. die Ehr: und tugendsame Jungfr. Anna Maria Flachßin, dermahlen in diensten beÿ S. T. H. XV. Güntzer. 4. die Ehr: und tugendsame Jfr. Elisabetha Flachßin, anjetzo in diensten beÿ Mons. de Mormont alhier. 5. Jfr. Ursula Flachß, dermahlen in diensten im Zeüghauß allhier, 6. den Ehrsamen Frantz Jeremias Flachßen den Leedigen Schneidern allhier, So in Persohn vor sich und überigen Geschwister Namen nebst dem Ehrenveste, wohl vorgeachten Hn Johann Georg Holdermann E. E. Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzern und zu dießen geschäfft dieweilen gesampte Erben unverburgert, abgeordneten Herrn, dießer Inventur Persönlich beÿgewohnt
In einer allhier Zu Straßburg in der Juden Gäßel gelegenen und in die Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung hat sich befunden als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Cammer C, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung, der Erben ohnverändert ermanglenden Guths, Vermög deß über needer Eheleuthe in A° 1624. durch mich vor und nachgemelten Notarium auffgerichteten Zubringend Nahrungs Inventarii
Norma hujus inventarii, Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 49, Sa. Silbers 8, Sa. Goldenen Ring 13, Sa.Activ Schulden 50, Sa. der Ergäntzung 198, Summa summarum 320 lb
Auff Solches volgt nuhn auch der Erben ohnverändert Eÿgenthumblich Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. der Ergäntzung 313, Summa summarum 329 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 279 lb
Endlichen Kompt aich die beschreibung der gemeinen, verändert und theilbahren verheurathet mit, Sa. haußraths 35, Sa. silbers 11, Sa. baarschafft 48, Sa. einer Activ Schulden 5, Summa summarum 101 lb – Schulden 654 lb, Übertreffen Solchemnach die theilbare Passiva die Theilbare Activ Nahrung benantlichen umb 552 lb
Copia der Eheberedung (…)
La veuve vend différents meubles
1727 (10.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 25) n° 816
Fraw Anna Maria Flachsin geb. la Ruë weÿl. Hn Jacob Flachßen geweßenen Metzgers und burgers alhier hinterlaßene wittib verkaufft folgende Posten. Dienstags den 10.ten Junÿ Anno 1727
Les Quinze autorisent Jean Gaull à prendre l’orphelin Thiébaut Ruff en apprentissage après que la tribu a refusé que le tailleur Froidevaux devienne son maître afin d’observer le règlement qui stipule qu’un maître ne peut prendre un nouvel apprenti que deux ans après que le précédent a terminé sa formation chez lui.
1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(Johann Gaul ca. E. E. Zunfft der Schneider pt° annehmung eines Lehrjungens)
(p. 30) Freÿt. den. 21. febr. – f. Joh: Gaull Ca. E. E. Z. d. schneid. Zfft weil vermög bescheid Vom 20. Xbr. Jüngst der gesambten Msch. Vorgehalten Wd. welcher unter jhnen den quæst. Knaben in die lehr auffnehmen Wolle, Vor zu sich aber keine vstehen wolle, alß erholt nochmahlen plt. d. o. d. und b. Wie damal gebetten. G. cit. præs. b. Zur mündl. Vatwortg. dep. et f. rel. s. es Zu Mgh. erkantnus, f. pr. Erl. Oberhwks Hh.
(p. 35) Dienst. den 24. febr. Ober hwks herren
Lect. rec. Vom 21. hus. in s. Joh: Gaull Ca E.E. Z. der schneider pt° Lehrjungens
Illte pet: widerhohlet nôe E. E. Z. H. Mr schübler sagt, d. nach ordg. enier, der einen jung. außgelehrt 2 jahr still stehen, nun habe froideveau erst Vor einen halben Jahr außgelehrt, dahero, weil die Z. ô dispensiren können sie es ô erl. können, Weilen aber der gantzen publicirt word. ob etwan ein andere meister, der darin berechtiget ist, den jung. annehmen wolte, sich aber keiner hier Zy præsentirt habe, alß solle man die disp. Zu Mghheren. H. Dep. dem impl. dispensando gratis zu willfahrten. Erk. in plenum.
(p. 42) Freÿt. den. 28. febr. – Ober hwks herren ref. in s. Johannes Gaul Ca. E. E. Zunfft der schneider Erk. bedacht gefolgt.
(p 116) Sambstag den 28. Februarÿ 1728. – Ober handt Werckhs herren ref. daß Johannes Gaul E. E. Kl. Raths alter beÿsitzer undt Catholischer Weÿßen Vatter in einem Ca. E. E. Zunfft der schneider gehaltenen m. berichtet, er habe einen seiner unter habendten Weÿßen nahmens diebolth Ruff zu meister Froideveau den burger undt schneider allhier in die lehr thun wollen, Worin aber E. E. Gericht, in ansehung ged. froideveau erst kürtzlich einen Lehrjungen außgelehret nicht consentiren wolle undt ihne den imploranten meister gd. dispensation dißfalls ahn Mghh. verwießen, bittete umb dep. et f. rel. dispenando gn. zu erlauben Ruffen Zu sich in die lehr auffnehmen dörffen, Worauff ged. Zunfft umb dep. gebetten, die auch Willfahrt Worden.
R. setzte der implorant beÿ, er habe den büttel zu andern meister geschickt umb Zu Vernehmen, ob auß jhnen einer den jungen annehmen wolte, der büttel aber referirte, er könte keinen findten, dem froideveau Zugegen beÿgefügt, daß er den jung. annehmen wolle, nôe der Zunfft habe H. Lt. Gug, geant. daß jnhalth jhrer ordnung, Wann ein meister einen jung außgelehrt, derselbe nachgehendts 2 jahr still stehen müße, biß er widerumb einen andern annehmen dörffe, wie dann froideveau noch nicht lang einen außgelehret habe, man habe den gegner dahin angewießen, er Wolte Warthen biß auff den schwöhrtag /:letzthin:/ da man es der gantzen meistersch. Verkündten laßen werde, und Wann sich alß dann keiner findten solte, der den jungen annehmen wolte, so könte er nachgehendts die dispensaôn suchen. Worauff der implorant rep., es möchten sich wohl meister findten die keine arbeith hetten, und allso den jungen Zu lehren nicht anständig weren. Auff s. der H. Dep. so den 20. Xbris jüngst die confernentz besessen, habe man den implorant biß auff den schwörtag Zur gedult Verwießen und dem damahligen Zunfftmeister anbefohlen ob beÿ Versamleter Zunfft Verkündten Zu laßen.
De 21. hujus habe der implorant durch einen gehaltenen rec. berichtet, daß auff geschehene Verkündung kein anderer meister als Froideveau den jungen annehmen Wolle, bitette derentwegen Wie im erstern rec. gebetten worden, Auff welches die Zunfft abermahl umb dep. gebetten, und die sach Zue Mgherren Erkandtnuß außgestellt haben. Alß man die parthen nochmahlen angehört, habe der implorant sein pet. widerhohlt, H. Lt. Schübler als jetzmaliger Zffr. bekandte, daß die publicâon geschehen seÿe, sich aber kein anderer meister bißhero præsentirt habe, der den jung annehmen Wolte, stehe dahero die dispens Zu Mghherren.
H. Dep. es seÿe ô billich, daß der jung quæstionis, undt darzu ein Weÿßenkindt noch länger Von der lehr abgehalten werde, undt halte man davor, daß dem imploranten in seinem petito dispensando zu Willfahren seÿe.
Jean Gaull meurt en juin 1735 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs domiciliés pour la plupart à Coblence après avoir institué sa femme pour légataire universelle. Les experts estiment 300 livres la maison dont deux tiers appartiennent au veuf et un tiers à la communauté après achat aux héritiers de sa première femme. La masse propre à la veuve est de 319 livres, celle des héritiers de 95 livres. L’actif de la communauté est de 249 livres, le passif de 181 livres.
1735 (1.7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 44) n° 1425
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren Vesten Großachtbahr und weißen herr Johann Gaull gewesener wohlverordneter Waÿßenvatter in allhiesig Catholischen Weÿssenhauß auch E: E: kleinen Raths alten Assessoris allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach seinem Dienstags den 21. Junÿ Zuend lauffeden 1735.gsten jahrs aus dießer welth genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft wegen abweßenheith des abgeleibten seel. ab intestato Verlaßener Erben, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten frauen Mariæ Annæ Gaullin gebohrner La Ruë der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Hn Frantz Joseph Cratzmeÿers, bestbestellten Schaffners Eines hochwürdigen Thom Capituls hoher Stifft Straßburg ihres geehrten Schwagers und erbettenen H beÿstandts – So beschehen in fernerem beÿweßen S. T. H. Johann Friderich Heupel wohlbestellten Schaffners löbl. Stifft Weÿßenhaußes und burgers allhier Straßburg Donnerstags den jten 7.bris A° 1735.
Der Abgeleibte Herr Gaull hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Agnes Reithin geb. Gaullin, weÿl. Johann Albert Reithen gewesenen Brucken Knechts und burgers Zu Coblentz hinterbliebenee Wittib sein des abgestorbenen seel. Schwester In den ersten fünfften haupttheil, 2.do Weÿl. Johann Arnold Gaullen geweßenen Metzgers und burgers Zu Beuppert Trÿrischer herrschafft dreÿ Stund Von Coblentz hinterlassenen Zweÿ Kindter Philipp und (-) In den Zweÿte fünfften Stammtheil, 3.tio Annam Catharinam Blierin geb. Gaullin, Paul Blieren des Schiffmanns und b. Zu Coblentz ehel. haußfrau In den dritten fünfften haupttheil,, 4.to Dorotheam geb. Gaullin Mr Wilhelm des Zimmermanns und burgers Zu ermeltem Coblentz Ehefr. In den Vierten fünfften haupttheil,, So dann 5.to Annam Avricam geb. Gaullin, weÿl. Mr Dietrich (-) geweßenen Schiff Knechts und burgers zu mehrgedachten Coblentz hinterbl. wittib In den letzten fünfften haupttheil. Alle fünff des Verstorbenen seel. Verlaßene Schwestern und Bruders Kinder als ab intestato Verl. rechtsmäßigen Erben, welche hier frembd und ohnverburgert und auch abweßend seind, dahero S. T. H. Antonius Ruffier der handelßmann und E. E. Kl. Raths dermahliger wohlansehnlicher burger als zufolg producirten Extratcus memorialis von 7. Julÿ 1735. hierzu in specie abgeodneter Herr dießem geschäfft von anfang biß Zu end abegwartet.
In dem allhiesigen Catholischen Waÿßenhauß befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (E.) Nembl. Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, Weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Pfund Zollergaß, j. s. neben der Schuhl behaußung Zum Jungen St. Peter, 2. s. neben gedachter fabric, hinten auch auff dieselbe stosend, so gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeister) zufolg des zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Vom 3. Augustj 1735. æstimirt worden pro 300. lb.
Und also zu dießortigen Zwo tertzen 200. lb. Der übrige dritten theil solcher behausung hat der verstorbene seel. von Weÿ: fr. Mariæ Jacobæ Gaulllin geb. Eißenbrandin seiner erstern Ehefr. seel. ad dies vitæ Zu genießen gehabt, welche, Er aber währender dießer nun zertrennten Ehe von denen Eÿgenthumbs Erben abgekaufft hat, undt dahero infra als theilbar eingetragen ersichtlich. Und besagt über die gantze behaußung ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus allh. C. Contract Stub gefertiget, mit dero anhangenden Insigel verwahrt datirt den 15. Junÿ 1705.
(T.) Nembl. ein dritter theil Vor ohnvertheilt Von und ane der oben à fol. (-) biß ad fol: (-) einverleibten behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, Weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Pfund Zollergaß, j. s. neben der Schuhl behaußung Zum Jungen St. Peter, 2. s. neben gedachter fabric, hinten auch auff dieselbe stosend gelegen dh. derer herren Werckmeistere Abschatzung Zuolg oben fol: (-) ane 3000 lb antrifft 100. ln Solchen dritte theil hätte der Verstorbene herr seel. ad dies vitæ von seiner geweßenen j.sten Ehefr. seel. wie bereits obged. lebtägig Zu genießen gehabt, welcher Er aber Zeit gewährter Ehe denen Eÿgenthumbs Erben abgekaufft hat.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach anleÿtung des über beeder im Leben geweßter Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Vor und anchegelten Notariuim in A° 1727. auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
der W. ohnverändert guth, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 8, Sa. Schulden 75, Erg. 178, Summa summarum 319 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 68, Sa. Silber 4, Sa. Eÿgenthumb ane jr. behaußung 200, Ergäntzung (102), Summa summarum 272 – Schulden 177 lb, Nach deren Abzug 95 lb
Endlichen Volgt auch das gemein Verändert und theilbar Guth. Sa. haußraths 23, goldener Ring per se 6, baarschafft per se 20, Sa. des Eÿgenthumbs ane einer behaußung so theilbar 100, Sa. Schulden 102, Summa summarum 249 lb – Schulden 181 lb, Nach deren Abzug 68 lb
Stall Summ 424 lb
Abschatzung dem 3: Augst 1735. Auff begehren Weiland deß wohl achtbahren vnd bescheitenen herrn Johannes Gaull deß geweßenen weißen Vatters seel. hinderlaßenen fraw wittib, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in der Pfundt Zoller gaßen gelegen ein seits Neben einen Stiffts hauß so Zum Jungen St: Peter geherich, ander seits Neben dem stifts hauß So Zum frauen hauß gehörich: hinden auff deß geweßenen H: Graffenariuß fraw wittib Stoßend, welche behaußung Stuben, Cammren Küchell und Hauß Ehren, oben der über wiederum ein stube, Cammer Kuchen und hauß Ehren unden auff dem botten daß hauß Ehren ein Cammer höffell bronen und gewölbter [Keller] sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërckleuthe sich in der besicghtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sechß Hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg Geschwornen wërckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten Fürsichtig undt weißen Hn Johann Gaul Waÿßen Vattern im Catholischen Waÿßenhauß und E. E. Kleinen Raths vormahliger beÿsitzern auch burgern alhier alß brauthigam an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Annæ Flachßin gebohrner Larue weÿl. Hn Jacob Flachsen geweßenen Metzgers und burgers alhie nunmehro seel. nachgelaßenen Wittib alß hochzeiterin am andern theil – So geschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 11. Junÿ 1727 – Christoph Michael Hoffmann, Notarius
Copia Codicilli – 1733 (…) auff Montag den 2. Martÿ Nachmittag Zwischen zweÿ und dreÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿer thor gelegenen Von mir unterschriebenen, Notario Lehnungsweis bewohnenden behaußung in meiner ordinari schreibstub, die fenster auff die tächer außsehende (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehren Veste fürsichtig und weiße herr Johannes Gaull wohlverordnete Waÿsen Vatter in alhießig Catholischen Weÿssenhaus und Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhier Vormahlige beÿsitzer und mit ihme die Ehren und tugendbegabte frau Maria Anna Gaullin gebohrne La Rüe, beeder Eheleuthe und burgere alhier, durch die Gnade gottes auffrecht geund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts (…) Christoph Michael Hoffmann
Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 800 florins et que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 75-v
(Schneider F. N. 6857) Weÿl. H. Johann Gaulen gewesenen Catholischen Waÿsen Vatter und burger allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv: ist Fol: 81.b, 424. lb 15 ß d die machen 800. fl. Verstallte nur 700 fl. Zu enig 100. fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
UndSechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 d – Summa 4 lb – ß 6 d
Abzug. Sambtliche Erben Von Coblentz haben Von Finito usufructu anfallenden 89 lb 2 ß d den Abzug Zu erlegen mit 8 lb 19 ß 3 d
dt. 26° Septemb. 1735.
Devenue propriétaire de la maison par le legs universel que lui a fait son mari, Marie Anne Larue meurt en mai 1743 en délaissant pour seule héritière sa sœur Marie Anne Larue, veuve de François Joseph Cratzmeyer. L’inventaire est dressé dans la maison Blanckenheim rue du Dôme. L’actif de la succession s’élève à 431 livres, le passif à 178 livres. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent.
1743 (21.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1802
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Anna Gaullin gebohrner larue auch weÿland Hn Johann Gaullen, geweßenen Catholischen waÿßen Vatters und E: E: kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Freÿtag den 10.ten Maÿ dießes lauffenden 1743, genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariæ Annæ Kratzmeÿerin gebohrne larue, weÿl. Hn Frantz Joseph Kratzmeÿer Eines hoch ehrwürdigen Thomb Capituls hoher Stüfft Straßburg gewesten wohlverordneten Schaffners seel. nachgelaßenen frau wittib, der abgeleibten seel. leiblichen Schwester und Krafft hermach inserirten Testamenti nuncupativi instituirter universal Erbin beÿständlich S. T. Georg Jacob Schaitter wohlmeritirten Amptmanns Zu Niederschopffen freÿherrlich Ehrthalischer Jurisdiction und burgers alhier ihres erbettenen H beÿstand, und weillen dießelbe dißorts ohnverburgert als ist beÿ Einem Ehrsahmen kleinen Raths in dero nahmen unterthänig erbetten und gnädig Deputirt worden S. T. H. Johann Georg Hammerer Kieffer und weinhändler auch wohl ehren ermelter E: E: Kleinen raths ietzmahlig wohl ansehnlicher beÿsitzer welcher dem Geschehen in persohn abgewartet – So beschehen Straßburg den 21. Maÿ Anno 1743.
Copia Testamentum nuncupativi
In dem Ane der Münstergaß alhie Zu Straßburg gelegener hochgräfflich Blanckenheimischer Hioff und deßen darinnen befindlichen Schaffneÿ bewohnung, befunden worden
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Eine behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Pfund Zollergaß, einseit neben der Schuhl behaußung Zum Jungen St. Peter, anderseit neben gedachter fabric, hinden auch auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und in deme, über Weÿland herrn Johann Gaull, geweßenen Wohlverordneten Waÿßen Vatters in allhießig Catholischen Waÿßenhauß auch E: E: Kleinen Raths alten Assessoris der Verstorbenen seel. Verlaßenschafft, durch mich Notarium in Anno 1735. auffgerichteten Inventario durch der Statt Straßburg geschwornener herrn Werckmeistere angeschlagen auch mit Consens derer wohlverordneten herren dreÿer Löbl. Statt Stalls dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen, pro 300. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus allhißiger C. C. stuben gefertigt und dero anhangenden Insigel verwahrt datirt den 15. Junÿ 1705.
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte seelige Von auch Weÿl. herrn Johann Gaull gewesenen wohlverordneten Waÿßen Vatter in allhießig Catholischem Waÿßenhauß und E. E. Kleinen Raths altem Assessorie Ihrem haußwürth ebenmäßig seel. ad dies vitæ genoßen hat.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 300, Summa summarum 431 lb – Schulden 178 lb, Nach deren Abzug 252 lb
Legata 176, Nach deren Abzug 76 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 342 lb – Stall summ 306 lb
Veuve de l’employé pour le roi à Trarbach, Jacques Larue, Anne Marie Schuhmacher stipule pour sa fille lors du contrat de mariage entre Marie Anne Larue et François Joseph Cratzmeyer, fils d’un boucher de Haguenau.
1711 (29. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Mariage – furent presents François Joseph Cratzmeyer fils de feu Jean Georges Cratzmeyer vivant Bourgeois et Boucher a Haguenaw, assisté d’Anne Ursule Weberine sa Mère à présent femme de Jean Halmenschlager aussy Boucher a Haguenaw Conjointement avec ledit Halmenschlager stipulant pour led. Cratzmeyer d’une part
Anne Marie Schumacherine veuve de feu Jacques La Ruë vivant employé pour Le Roy a Trarbach, demeurante actuellement en Cette ville stipulante pour Marie Anne La Ruë sa fille aussy presente et de son consentement d’autre part
Faitet passé aud. Strasbourg Ce 29° de septembre 1711 (signé) François Joseph Cratzmeÿer, Mariann des saßin la rüe
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 7-v)
1711. Die 19 Mensis Octobris (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt adolescentes Franciscus Josephus Gratzmaÿer Hagoneæ Oriundus et Maria Anna La Ruëë oriunda ex Trarbach ac parochiana mea factis prius duabus proclamationibus (super tertiâ facta cum dispensatio) (signé) Franciscus Josephus Cratzmeÿer, Maria Ann la rüe (i 9)
Fiancée au secrétaire François Joseph Cratzmeyer, Marie Anne Larue fait dresser un état de sa fortune
1711 (6. 8.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Jungfer Maria Anna, Weÿl. Herrn Jacob la rue geweßenen Commissaire zu drarbach seel. eheliche tochter Verlobt an H. Frantz Joseph Cratzmeÿer den Scribenten Von Hagenaw gebürtig, hat Volgendes Vermögen darüber Sie mir die handtreu gegeben
Summarum 156. lb, Sigl. Straßb. den 6.ten 8.bris Anno 1711
Le secrétaire François Joseph Cratzmeyer (ici sous le nom de Kretzinger) et Marie Anne Larue (ici sous le prénom de Marthe) deviennent bourgeois un mois après leur mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
H. Frantz Joseph Kretzinger, der scribent V. Hagenaw Vnd sein Fr. Martha La rüe, erkauffen d. burgerrecht p. 2. gold fl. 15 ß werd. beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 7. 9.br. 1711.
François Joseph Cratzmeyer, receveur des comtes de Blanckenheim, et Marie Anne Larue font dresser un état de leur fortune qui s’élève à 145 livres
1720 (30.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 9) p. 397
Inventarium über S.T. H. Frantz Joseph Kratzmeÿer Hochgräfflich blanckenheimischen Schaffner und frauen Mariæ Annæ gebohrner la rue beeder Eheleuthe allhier zu Straßburg eigenthümliche Nahrung, auffgerichtet Anno 1720.
So beschehen Straßburg den 30. Aprilis Anno 1720.
Haußrath 80, Silber und Gold. Ring 40, Baarschafft 24, Summa summarum 145. lb
L’inventaire non conservé de François Joseph Cratzmeyer est dressé en 1739
1739, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1653
Invent: über weÿland H Frantz Joseph Kratzmeÿers Eines Hochwürdigen Thum Capituls hoher Stüfft Straßburg gewesenen wohlbestellten Unterschaffners nunmehro seel. Verlassenschafft
Anne Marie Larue veuve de François Joseph Cratzmeyer, receveur du Grand Chapitre de la cathédrale, loue la maison au directeur de la comédie François Marie Gabriel de Thiersant Dulanty
1743 (27.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 70)
Bail pour 3 années qui prendront leur commencement au Jour et fete de St Michel 1746 – damle Anne Marie Laruë veuve du Sr François Joseph Cratzmeyer Receveur du grand Chapitre de La Cathedrale de cette ville y demeurant rue du Dôme
au Sr François Marie Gabriel de thiersant Dulanty Directeur de la Comedie de cette ville
La maison appartenante en propriété à La Damle Bailleuse avec ses appartenances et dépendances située en cette ville rue pfundzollergaß La maison d’Ecole de St Pierre le Jeune d’une part et la fabrique de l’Eglise dudit St Pierre le Jeune d’autre, Laquelle maison le Sr preneur occupant actuellement il déclare être content et satisfait – moyennant un loyer annuel de 120 livres
Contrat de mariage entre sa fille Josèphe Marie Cratzmeyer et l’avocat Pierre Antoine Foccart passé en 1743
1743 (23. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 70)
Contrat de mariage – M Pierre Antoine Foccart avocat au Conseil souverain d’Alsace fils Me Guillaume Foccart Notaire et Greffier du Baillage de Dachstein et de De Odile Grau demeurant à Molsheim
Dlle Marie Anne La Rüe veuve du Sr François Joseph Cratzmeÿer a son decès receveur du grand chapitre de la Cathedrale de Strasbourg stipulant pour Dlle Josephe Marie Cratzmeÿer sa fille
art. 4, la veuve Cratzmeÿer s’oblige a nourrir et loger chez elle dans sa maison et à sa table lesdits futur époux
T. Jean Maurice Cratzmeÿer son frere pretre chanoine de l’Insigne eglise collegiale de St Pierre le vieux
Anne Marie Larue loue la maison à Marie Elisabeth le Noir veuve du dentiste Alexis François Leflote
1746 (21.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 75)
Bail d’un an qui a commencé du jour et fete de Noel 25. dec. dernier – damle Anne Marie la Rüe veuve du Sr François Joseph Cratzmeyer Receveur du grand Chapitre de la cathedrale de cette ville
à demlle Marie Elisabeth le Noir veuve du Sr Alexis François Leflote dentiste
La maison appartenante en propriété a la damle Bailleuse située en cette ville rue Pfundzoller Gass avec ses appartenances et dépendances joignant la maison d’ecole de St Pierre le jeune d’une part et la fabrique de l’Eglise de St Pierre le jeune a laquelle maison la preneuse occupe présentement – moyennant un loyer annuel de 88 florins ou 176 livres
Contrat de mariage de sa deuxième fille Marie Joséphine Cratzmeyer avec l’avocat Marc Adam Krafft
1747 (2.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 77)
Contrat de mariage – Me Marc Adam Krafft, avocat au Conseil souverain d’Alsace greffier des terres de la noblesse de la basse alsace fils de feu Me Marc Adam Krafft aussy avocat aud. Conseil greffier de la Seigneurie d’Eschentzwiller en haute alsace et de défunte De Anne Götzmann
Dlle Anne de la Ruë veuve du Sr François Joseph Cratzmeÿer, receveur du grand chapitre de l’Eglise Cathedrale de cette ville mere et Me François Maury Conseiller du Roy assesseur de la marechaussée generale d’alsace oncle et tuteur stipulant et agissant pour Dlle Marie Joséphine Cratzmeÿer, fille mineure du défunt et sa veuve
T. Sr Maurice Cratzmeÿer son frere pretre chanoine de l’Eglise Collegiale de St Pierre le Vieux
Anne Marie Larue veuve de François Joseph Cratzmeyer meurt en 1775 en délaissant pour héritiers son fils chanoine Jean Maurice Cratzmeyer et les enfants de sa fille Marie Joséphine. L’inventaire est dressé rue du Vieux-Marché-aux-Vins dans une maison du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 129 livres, le passif à 168 livres.
1775 (5.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 864) n° 151
Inventarium über Weil. der Wohl Edlen wie auch viel Ehr und tugendbegabten Fraun Annæ Cratzmeÿerin, gebohrner De la Ruë längst Weil. H. Frantz Joseph Cratzmeÿer, gewesenen Dom Capitulischen Unterschafners alhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem am 13.den Maji 1775. aus dießer Zeit und Welt genommenen tödl. Hintritt nach sich Verlaßen (…)
So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem alten Weinmarckt gelegenen dem Löbl. Stift A. St. Peter alhier eigenthümlich zuständiger behausung auf Freÿtag den 5.ten Maji Anno 1775.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau Schafnerin seelig hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlaßen namentl. und 1° der Wohl ehrwürdig und Wohlgelehrten Hn Johann Mauritium Cratzmeÿer, Canonicum ad Sanctum Petrum Seniorem alhier, so hiebeÿ persönlich zugegen seinen eigenen Interesse besorgt,
2. Seithere Weil. Frau Mariæ Josephæ Kraftin gebohrner Cratzmeÿerin mit S. T. H. Marx Adam Kraft dem Dom- Capituls Unterschafner und Ritterschaftl. Amtschreibers ehelich erzeugte Kinder und abstammendes Enckelin dißorts Enckeln und Uhrenckeln mit nahmen und 1° Seithero auch Weil. Fraun Christinæ Louisæ Eleonoræ Kentzingerin gebohrner Kraftin mit auch Weil. H. Georg Joseph Kentzinger gewesenen Ex Senatori und Burgern alhier ehel. erzeugtes Söhnl. dißorts Uhr Enckel. namens Georg Frantz Joseph Kentzinger, so 4 ½ Jahr alt, in weßen Namen S. T. H: Lt u. Rathh. Johann Gottfried Riehl, verschiedener Hoch Adelicher familien Wohlbestellten Schafners und burgers alhier als deßen geordnet und geschworenen Vogts, sothane Uhr Große Mutterl. Erbschaft persönlich beÿgewohnt und dabei dieses seines pupillen Nutzen bestens beobachtet, 2. Jungfrau Annam Barbaram Josepham Magarinam Kraftin, so großjährigen Alters, 3° die Wohl Edle wie auch viel Ehr und tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Josepham Geschwindin gebohrne Kraftin, H. Christoph Heinrich Geschwind, Wohlbestellten Stadt: und Landschreibers der Herrschafft Andlau, Frau Eheliebstin welcher hiebei persönlich zugegen benebst dero hernachermeltem H. Vogt dieser seiner Ehegattin Interesse bestens besorget, 4. H. Franciscum Dominicum Ignatium Kraft, J. V. Candidatum, so allernächst 20. Jahr alt, 5. Jungfrau Annam Fridericam Jacobaam Kraftin in dem 19.en Jahr ihres Alters stehend, und 6.to Carolum Mariam Augustum Johannem Baptstam Kraft, so 9 Jahr alt, In welcher fünff betztere Nahmen S. T. H. Frantz Georg Ditterich J. V. Ltis und Wohlverdienter Hoffrath beÿ Ihr Hochfürstl. Durchlaucht dem Printzen von Salm Sallm, wie auch repetitoris Juris und burger alhier, deren geordnet und geschworener Vogt, sothanem groß mütterlichem Erbgeschäft persönlich abgewartet und dabei deroselben Nutzen bestens besorget
(f° 3) Bericht und respective Verglkeich Zu gegenwärtigem Inventario. Da man der Ordnung gemäß, mit Inventierung des Haußraths und anderer unter die fahrende Haab gerechneter Rubriquen den anfang machen wolte, so declarirten H. Canonicus Cratzmeÿer der Sohn und H. Schaffner Kraft der verstorbenen Frain dochter geweßener Eheherr, daß sie nach Absterben ihrer respectivé Fraun Mutter und Schwiegermutter seel: Zu Welcher Zeit Frau Schaffner Kraftin die tochter annoch beÿ Leben waren, nachdeme Wohl Ehrengementer H: Canonicus Kratzmeÿer in Gefolge der, der vorher inserirten ane der Fraun defunctæ seel. errichtetem testamento clauso nachgesetzten renunciation von 17.den Maji 1765. Auf die Erb: Einsetzung wie auch sonstige ihme darinnen Zugedachte Gunsten freÿ willig und solemniter Verzug gethan hatte, sich damalige majorenne Erben gütlich mit einander dahin verstanden, daß H: Canonicus Cratzmeÿer die gesamte vorräthige fahrende Habschaft, mit Ausnahm der wenigen Kleidung und weißen Gezeugs (…) so dann die vorräthig geweßenen Immobilien als die behausung und Matten Zu gleichstellung der anderen 8000. lb welche Frau Schaffner Kraftig seel annoch weiter Zr Ehesteur empfangen, Zum voraus hinwegnehmen und vor sich behalten solle (…) – So beschehen Strasburg den 5.ten Maji 1775.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behausung, Höflein und Hofstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pfund Zoller: Gaß, eins. neben der Schul: behaußung Zum Jungen St. Peter, anders: neben der fabrique des Münsters und hinten auch auf dieselbe stoßend, so gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und dermalen durch H: Bernhard Rottler dem Maurer Meister und Hn Johannes Sundheim dem Zimmermeister beede burgere alhier und hierzu berufene Abschatzmänner, Zufolg deroslelben unterm 28.ten Julii 1775. schriftl. ausgestelten und bei dieses Inventarii Concepto berwahrl. liegenden Abschatzungs Scheins gewürdiget vor und um 1200. fl. oder 600. Hierüber besagt und ist vorhanden ein frantzösisches pergamentener Cessions brief, Vor Hn Humbourg, dem ehemaligen Königl. Notario alhier unterm 16.ten Augusti 1743. gefertiget, wießend, wie gemelte behausung der Frauen defunctæ seel. von Weil. Hn Rathh. Johannes Goll gewesenen Weÿsen: Vaters alhier hinterbliebenen Erben cedirt und abgetretten worden. Ferner ein deutscher persönlich erschienenen in alhiesiger C. C. Stub gefertigter und mit deroselben anhangendem Insiegel versehener Kauffbrieff de dato 15.den Junii 1705.ein teutscher pergamentener Kauffbrieff aus allhißiger C. C. Stuben gefertigt und dero anhangenden Insigel werwahrt datirt den 15. Junÿ 1705.
Eigenthum ane liegenden güthern im Caltenhaußer bann (…)
(f° 7) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 29, Sa. baarschafft 1300, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 600, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 2050, Schulden 150, Summa summarum 4129 lb – Schulden 168 lb, Nach deren Abzug 3961 lb
Stall Summa 3961 lb
Copia Testamenti clausi. Demnach ich Maria Anna La Ruë Weÿland Herrn Frantz Joseph Cratzmeÿer (…) Wittib – Achtens (…) instituire hiemit doch nur in Legitimam, meine tochter Frau Josepham Mariam Krafft gebohrne Cratzmeÿer Herrn Marx Adam Krafft J. U. Lti und Ritterschaftl. Amtschreibers Eheliebste (…) In alles übrige meiner Verlaßenschafft seze, instituire und ernenne Zum wahn und ohngezweiffelten Erben deßelben H. Johann Mauritium Cratzmeÿer, Canonicum ad Sanctum Petrum Senioren alhier meinen Sohn (…) So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 29. Martii 1765
Les héritiers Krafft cèdent leurs parts au chanoine Jean Maurice Cratzmeyer
1776 (14. 7.br), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 864) Joint au n° 151 du 5 mai 1775
Cessio der behaußung und Matten – Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario als den Verfaßer und besitzer Weil. Fraun Annæ Cratzmeÿerin, gebohrner Delaruë längst Weil. H. Frantz Joseph Cratzmeÿer, des gewesenen Dom: Capitul. Unterschafners alhier seel. hinterlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschaft: Geschäffts, sind heutigem Zu End gesetztem Dato persönlich erschienen S. T. H. Frantz Georg Ditterich Professoris Juris beÿ hiesiger Catholischen Universitæt als geordnet und geschworener Vogt Weil. Frau Mariæ Josephæ Kraftin gebohrner Cratzmeÿerin seel. mit S. T. H. Marx Adam Kraft, dem Dom; Capitul Unterschaffner und Ritterschaftl. Amtschreibers ehelich erzeugt nach tod verlaßene fünf jüngere Hh Söhne, Frau und Jungfrau töchtere, dißortiger enckel, und S.T. H. Lt. und Rathh. Johann Gottfried Riehl als ebenmäßig geordnet und geschworener Vogt Weil. Fraun Christinæ Louisæ Eleonoræ Kentzingerin gebohrner Kraftin mit auch Weil. H. Georg Joseph Kentzinger, gewesenen Ex Senatori und Burgern alhier ehelich erzeugt, nach tod Verlaßnenen Söhnleins dißortigen Uhr Enckeleins, beeder freÿ offentlich declarirend
ane dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Hn Johann Mauritium Cratzmeÿer, Canonicum ad Sanctum Petrum Seniorem alhier, den dißortigen Sohn, ihren der Curanden respê Oncle (…)
Eine in obgemelte respê mütter, groß und uhrgroß mütterl. Verlaßenschaft gehörige Behaußung, Höflein und Hofstatt, samt allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pfund Zoller: Gaß, einseit neben der Schuhl: behaußung Zum jungen St. Peter, anderseit neben der fabrique des Münsters und hinten auch auf dieselbe stoßend, so dann Ein Platz Matten (…) in dem Bann Kaltenhaußen (…) und Zwar die behausung außer 4 lb 13 ß d die man jährlich davon ane Schurm und Einquartierungs: geld hiesig. Löbl. Stadt Zu entrichten hat – um 2000 pfund – So beschehen alhier Zu Straßburg, auf Sambstag den 14.den Septembris Anno 1776.
Jean Maurice Cratzmeyer meurt en 1784 rue du Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison qui dépend de son canonicat en délaissant pour héritiers deux neveux et une nièce, Anne Barbe Joséphine Macarine Krafft, femme du notaire Jean Thomas Zæpffel, à laquelle la maison est attribuée lors de la liquidation.
1784 (7.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 383
Inventarium über Weiland S. T. Herrn Johann Mauritius Cratzmeier gewesenen hochverdienten Canonici und Senioris bei dem hochlöblichen Stift zum alten St Peter alhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1784. – nach seinem dienstag den 19.ten Martii jüngst, aus dießer welt genommenen seeligen Hintritt verlaßen hat. (…) auf nochmalige Erinnerung gewißer hafter Anzeige sowohl die Requirenten als auch Paul Huck, welcher schon lange Zeit des Verstorbenen bedienter gewesen – So geschehen in einer alh. Zu Straßburg an dem alten Weinmarckt gegen dem Neuweiler Hof gelegene und von dem Verstorbenen bewohnten Canonicat behausung Freÿtags den 7.ten Maii 1784.
Der im Gott ruhende H. Canonicus hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, Seiner geliebten Schwester weil. Fr. Mariæ Josephæ geb. Cratzmeierin mit ihrem hinterbliebenen Wittiber S.T. H. Marx Adam Kraft, Advocato bei Einem hohen königl. Rath zu Colmar Regierungs Rath beÿ Ihro hochgräfl. Excellenz dem regierenden H. Grafen von Manderscheid Blanckenheim, Finantz Raths beÿ Ihro hochgräfl. durchlaucht dem regierenden H. Prinzen von Salm Salm, Eines hochwürdigen dom Capituls hoher Stift Straßburg Wohlbestelten Unter Schafners wie auch Ritterschaftlichen Amtschreibers und Inwohners alhier zu Straßburg gewesener Fr. Eheliebstin erzeugte 3. Kinder nahmentlichen 1. S.T. Fr. Annam Barbaram Josepham Macarinam Zäpfelin geb. Kraftin S.T. H. Joh. Thomas Zäpfel E. E. Großen Raths dermaligen wohlansehnl. beisitzers Ritterschaftl. Amtschreiber und Notarii Publici jurati alh. Fr. Ehegattin, unter deßen Autorisation Zugegen, in den dritten Haupttheil, 2. S.T. H. Lt. Franciscum Dominicum Ignatium Kraft E. Hohen Königl. Raths zu Colmar Advocaten, so hierbeÿ anesend, in de, dritten Haupttheil, So dann 3. S.T. H. Carolum Mariam Augustinum Johannem Baptista Kraft, Canonicum mehrermelten löbl. Stift zum alten St Peter, so minorennis, in den dritte, Haupttheil. Welcher letztern minderjährigen Hn. Erb von deßen ohnentledigten Vormund S.T. H. Frantz Georg Dittrich J.D. und Professor in alma Universitate Catholica auch hochfürst. Speirischer wirckl. Geheimen Rath bei dieem Geschäfft assistirt worden
Eigenthum an einer behausung. Neml. i. Behausung, Höflein und Hoffstadt samt allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßburg an der Pfundzollergaß 1. s. neben der Schulbehausung zum Jung St Peter 2. s. neben der fabric des Münsters hinten auf dieselbe stosend, so über die gewohnl. beschwerden, ledig eigen. Solche behausung samt Sugehörden ist durch (die Werckmeistere) ausweislich deren beÿ mein Notarii Concept übergebenen Abschatzung angeschlagen worden pro 400, darüber besagt 11. deutscher pergamentener Kfbrf. aus alhiesiger C. C. Stub sub dato 15.ten Junÿ 1705.
Matten Kaltenhauser banns – diese Matten sowol als oben beschriebene behausung hat der Verstorbene H. Canonicus beÿ Erörterung seiner Mutter weÿl. Fr. Annä Krazmeÿerin geb. Delarue längst weÿl. H. Frantz Joseph Krazmeÿer des gew. Capitulischen Unterchaffner Wittib Verl. durch H. Not. Johann Friedrich Schäff A° 1776 fürgenommen wurde per cessionem erhalten
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 632 lb, Sa. Wein u. Faß 182 lb, Sa. Silbers 276 lb, Sa. Golds 98 lb, Sa. baarschafft 383 lb, Sa. Eigenthums ane 1r behsg 1100 lb, Sa. Eigenthums ane Matten 1250 lb, Sa. activorum 159 lb, Summa summarum 3383 lb – Schulden 57 lb, Nach deren Abzug 3326 lb
Berechnung und Abtheilung – die fol. 43.b & seq. beschriebene behausung höfflein hoffstatt samt zugehörden an der Pfundzollergaß gelegen so zwar vermög E. E. Grosen Raths Erkantnus vom 11. junÿ 1785 auf vorhergegangenen dreimalige Versteigerung vorbenannter Fraun Zäpfelin zuerkant worden, um 600 pfund
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 194)
Die 4 Augusti natus die vero 6° eiusdem mensis sancto baptismalis fonte ablutus est Joannes Mauritius filius legitimus Francisci Josephi Cratzmeÿer et Mariæ Annæ La roüe uxoris eius Levantibus patrinus Reverendissimus et illustrissimus comites Johanne Mauritio Gustavo Canonico insignis Ecclesia Cathedralis argentinensi eius loco tenuerunt Excellentissimus et prænobilis dominus Hermanus Halbern, Episcopalis Argentinensis vice cas(-)llanis et Domina Catharina Jacobe Pickin (signé) H. Halueren, Catharina Jacobe pückin (i 102)
Répertoire du clergé, Kammerer n° 890
Cratzmeier, Jean Maurice, ° 4.8.1714 Str. Cath. de Fr. Jos. (s. écon. du Gd. Chp.) et Anne Marie de la Rue – étud. log. 8.11.1732 de Str. (UES 31) – s. diac. au décès de son fr. Fr. Ant. (30.11.1737 D SC) – prêtre au décès de son père 9.4.1739 (D Str. Cath.) – can. Str. SPV. poss. 15.6.1741 (6 E 41 64) – aussi bénéf. S. JB. à SPJ 3.1741 (G 4915,74) – + 19.3.1784 (D SPV) can. et senior
Jean Thomas Zæpffel, notaire à Ostwald, et Marie Anne Barbe Krafft vendent la maison 4 000 livres tournois au marchand juif Isaac Lehmann
1797 (30 floréal 5), Strasbourg 4 (19), Not. Schaeff n° 419
burger Johann Thomas Zäpffel öffentlicher Notarius zu Ostwald und Maria Anna Barbara geb. Krafft
in gegensein burgers Isaac Lehmann des handelsmanns
Eine dahier zu Straßburg ane der Pfund Zoller: jetzig Fadengaß gelegener mit N° 7 bezeichneter behaußung samt höfflein auch allen überigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Prazischen Erben anderseit neben der zur Evangelsichen Kirche zum Jungen St Peter gehörig Schuhl: behaußung und hinten auf Jacob Ehmann stoßend – welche behaußung die Verkäufer declariren aus weil. Moritz Kretzingers Verlaßenschafft auf und eigenthümlich an sich gebracht zu haben – um 4000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 51 F° 28 du 10 pr 5
Le marchand Isaac Lehmann originaire de Bischheim et sa femme Sewa originaire de Lorraine habitent la maison avec leurs trois enfants
1798, 600 MW 15, registre domiciliaire
(f° 39) Section III rue du Fil n° 7
Isaac Lehmann, Marchand, étranger, 38 ans, de Bischheim, dep. 6. ans
Lehmann Sewa, son épouse, étranger, 37 ans, de Lorraine, dep. 6. ans
(observations, Beselé, 5 ans, Blumelé 4 ans, enfants de Cit. Isaac Lehmann)
Joseph Lehmann, Son fils, 15 ans
Ester Levÿ, Servante, 20 ans, de Mutzig, depuis 6 mois
(ajouts)
Jacob Eua, servante, 20 ans, Dettweiler, 19 flor. 7.
Joseph Jeannette, servante, fille, 20 ans, Helleringhen (parti le 26 pr. 7)
Isaac Lehmann conserve son nom, sa femme prend celui de Bethséba Marx
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
n° 288, Isaac Lehmann – s’est présenté Isaac Lehmann, propriétaire, domicilié en cette ville Ruë du fil N° 7, lequel nous a déclaré conserver le nom de Lehmann pour nom de famille et celui d’Isaac pour prénom, le 28 septembre 1808
n° 289, Bethséba Marx fe Lehmann – s’est présentée Seba Isaac, épouse d’Isaac Lehmann, propriétaire, domiciliée en cette ville Ruë du fil N° 7, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Marx pour nom de famille et celui de Bethséba pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 28 septembre 1808
n° 290, Babette Lehmann – s’est présenté Isaac Lehmann, propriétaire, domicilié en cette ville Ruë du fil N° 7, lequel nous a déclaré conserver à Babette, sa fille mineure, née en cette ville le 12 avril 1792 le nom de Lehmann pour nom de famille et celui de Babette pour prénom, le 28 septembre 1808
n° 291, Flore Lehmann – s’est présenté Isaac Lehmann, propriétaire, domicilié en cette ville Ruë du fil N° 7, lequel nous a déclaré conserver à Blum, sa fille mineure, née en cette ville le 2 septembre 1793 le nom de Lehmann pour nom de famille et celui de Flore pour prénom, le 28 septembre 1808
Isaac Lehmann expose sans succès la maison aux enchères
1825 (1.12.), Strasbourg 15 (38), Me Lacombe n° 7247
Enchère – Isaac Lehmann, propriétaire
la maison et dépendances est située à Strasbourg rue du Fil n° 7, d’un côté M. Laemmermann avocat, d’autre la maison de l’école protestante, derrière Jacques Ehmann – acquis de Jean Thomas Zaepfel, notaire à Ostwald, et de Marcarine Barbe Krafft par acte reçu Me Schaeff le 30 floreal 5, transcrit au bureau des hypothèques volume le 17 ventose 6 – mise à prix 10.000 fr – pas de mise
Native de Hellering près de Forbach, Bethséba Marx meurt dans sa maison en 1827
Décès, Strasbourg
Déclaration de décès faite le 28 mars 1827. Bathseba Marx, âgée de 66 ans, née à Helleringen (Meurthe), épouse d’Isaac Lehmann, Propriétaire, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 27 du mois courant à 5 heures du soir dans la maison située N° 7 rue du Fil, fille de feu isaac Marx, Négociant, et de feu Flore Meyer. Premier déclarant, Joseph Lehmann agé de 46 ans, commis négociant fils de la défunte (i 45)
Isaac Lehmann meurt en 1830 en délaissant deux enfants
1830 (22.3.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4417
Inventaire de la succession d’Isaac Lehmann, négociant, décédé le 12 mars dernier – à la requête de 1. Joseph Lehmann, homme de lettres, 2. Babette Lehmann épouse d’Alexis Hiffelsheim, héritiers pour moitié de leur père
dans une maison rue du Fil n° 7
dans une chambre donnant sur la rue du Fil, dans la cuisine, dans une chambre donnant dans la cour, au rez de chaussée, au second étage, mobilier 278 francs
actif, prix d’une maison vendue par adjudication définitive devant Me Schreider le 13 juillet dernier pour 5300 fr, passif 6796 fr
Décès, Strasbourg (n° 542)
Déclaration le 12 mars 1830, du décès de Isaac Lehmann, âgé de 72 ans né à Bischheim au Saum (Bas-Rhin), ancien négociant, veuf de Bethséba Marx, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 12 du mois courant à 5 heures du matin, dans la maison située N° 7, rue du Fil, fils de feu Lehmann Isaac, Banquier, et de feu Babette N. Premier déclarant, Joseph Lehmann, agé de 51 ans, commissionnaire, fils du décédé, deuxième déclarant, Josué Morel, âgé de 50 ans, propriétaire, Cousin du décédé (i 25)
La maison revient par licitation à sa fille Babette Lehmann, femme du vétérinaire Alexis Hüffelsheim
1830 (13.7.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4568
Cahier des Charges n° 4494 du 14 mai – Adjudication préparatoire n° 4546 du 28 juin, adjudication définitive du 13 juillet – Joseph Lehmann, homme de lettres, et Babette Lehmann femme d’Alexis Hüffelsheim, artiste vétérinaire à Brumath, héritiers pour moitié d’Isaac Lehmann leur père négociant à Strasbourg, suivant inventaire dressé par Me Schreider le 22 mars dernier, jugement du 31 mars dernier et rapport d’experts du 16 avril entériné le 4 mai
à Babette Lehmann femme d’Alexis Hüffelsheim
Désignation de l’immeuble, une maison à rez de chaussée & deux étages avec petite cour et puits située à Strasbourg rue du Fil n° 7 d’un côté M. Laemmermann, d’autre la maison de l’école St Pierre le Jeune, derrière ledit Sr Laemmermann – acquis par Isaac Lehmann de Jean Thomas Zaepffel, notaire à Ostwald, et Marcarine Barbe Krafft, par acte reçu Me Schaeff le 30 floréal 5 – moyennant 5300 francs
Dépôt n° 4493 du 14 mai, Rapport d’experts du 16 avril, (…) Jean Chrétien Arnold architecte, j’ai commencé à examiner le rez de chaussée qui consiste en entrant passage à droite, une chambre au fond escalier, lieux et cuisine derrière petite cour, pompe et bucher sous le passage petite cave voutée, premier étage, cage d’escalier sur la rue deux chambres au fond cusisne et une chambre, Second étage cage d’escalier sur la rue deux chambres au fond deux chambres, dessus comble à deux greniers au premier une chambre de linge sale couvert à tuiles simples, estimée 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 74-v du 22.7.
Originaire de Zeltingen en Palatinat, Moÿse Samuel (Alexis) Hiffelsheim, alors vétérinaire à Soultz-sous-Forêts, épouse en 1822 Babette Lehmann
1822 (14.5.), Strasbourg 8 (34), Me Roessel n° 8460
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Moÿse Samuel Hiffelsheim, médecin vétérinaire de l’arrondissement de Wissembourg demeurant à Soultz sous Forêts, fils de feu Samuel Moyse Hiffelsheim, négociant à Zeltingen en Prusse et de Rosette Berncastel épouse actuelle du Sr Ury Freud négociant à Saarunion
Babette Lehmann fille majeure d’Isaac Lehmann et de Bazeiba Marx
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 134-v du 15.5.
Mariage, Strasbourg (n° 173)
Acte de mariage, du 15 mai 1822. Moïse Samuël Hiffelsheim, majeur d’ans, né du légitime mariage le 20 novembre 1793 à Zeltingen (Prusse rhénane) domicilié à Soultz sous forêts (Bas-Rhin), artiste vétérinaire, fils de feu Samuël Moïse, marchand épicier décédé à Zeltingen le 19 août 1806 et de Rosette Berncastel demeurant à Saarunion (Bas rhin) épouse en secondes noces d’Uhri Freund demeurant audit lieu, Babette Lehmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 avril 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille d’Isaac Lehmann, propriétaire en cette ville, et de Bethséba Marx, ciprésente et consentante (signé) Moise Samuel Hiffelsheim, Babet Lehmann (i 16)
Les biens de Babette Lehmann veuve d’Alexis Hiffelsheim sont inventoriés à Strasbourg en 1843
Strasbourg 1 (93), Me Rencker n° 17.250
Inventaire des biens de Babette Lehmann veuve d’Alexis Hiffelsheim
à la requête de Monsieur Wolffgang Bamberger, commis négociant domicilié à Strasbourg agissant en qualité de tuteur d’Edmond Hiffelsheim, âgé de 16 ans, domicilié à Strasbourg fils de feu Alexis Hiffelsheim vivant artiste vétérinaire à Brumath & de Babette Lehmann sa femme, décédée à Strasbourg le 27 juin dernier (…) et en presence de Nicolas Fischer, majeur d’ans jouissant de ses droits, demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire du Sr Joseph Baumgartner, ancien huissier domicilié à Brumath, lequel a lui-même agi en qualité de subrogé tuteur
Il dépend de la succession de la dame Hiffelsheim un mobilier évalué 641 francs
Passif évalué à 249 francs
acp 313 (3 Q 30 028) f° 42 du 26.8.
Alexis Huffelsheim, vétérinaire à Brumath, et Babette Lehmann vendent la maison 5 300 francs au commerçant Jacques Metzger
1832 (13.10.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4530
Alexis Huffelsheim, artiste vétérinaire à Brumath, et Babette Lehmann
à Jacques Metzger, commerçant
une maison à rez de chaussée et deux étages avec petite cour, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du Fil n° 7, d’un côté M. Laemmermann, d’autre la maison de l’école St Pierre le Jeune, derrière ledit Sieur Laemmermann – ledit immeuble provient de la succession bénéficiaire d’Isaac Lehmann, frère de la femme Huffelsheim, négociant, de laquelle la covenderesse l’a acquis par adjudication reçue par Me Schreider le 13 juillet 1830. Isaac Lehmann a acquis ledit immeuble de Jean Thomas Zaepffel, notaire à Ostwald, et de Marcarine Barbe Krafft alors conjoints à Ostwald en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Schaeff ci devant notaire à Strasbourg le 30 floréal an V – pour 5300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 f° 28 du 15.10.
L’acquéreur est le mari de Marie Anne Troller mentionné à l’acte ci-dessous de 1856.
Le cordonnier Jacques Metzger épouse Marie Anne Droller en 1817
1817 (22.12.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 711, 7223
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jacques Metzger, cordonnier domicilié rue des drapiers N° 21, fils de Gimpel Metzger boucher et d’Ester Marx
Marie Anne Droller, fille de Samuel Droller, bedeau de la Synagogue en cette ville et de Henriette Loeb
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 18-v du 24.12.
D’après l’origine de la propriété relatée dans l’acte de 1856, la vente ci-dessus a été résolue le 27 juillet 1836 au profit de Jacob Créhange qui épouse en 1810 Jeannette Ernestine Lincourt, originaire de Mutzig et domiciliée à Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1810 (12.6.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1471
Contrat de mariage – Jacob Créhange, négociant demeurant à Verdun fils majeur d’Israel Créhange et de Minette Lambert
Jeannette Ernestine Lincourt, fille majeure de Daniel Lincourt propriétaire à Strasbourg et de Nanette Mayer
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 188-v du 14.6.
Mariage, Strasbourg (n° 259)
L’an 1810, le 13° jour du mois de Juin (…) Jacob Créhange, âgé de 19 ans, négociant domicilié à Verdun, département de la Meuse, né à Metz , département de la Moselle, le 17 juin 1790, assisté d’Israël Créhange, négociant , et de Minette Lambert, conjoints domiciliés à Verdun ses père et mère, et Jeannette Ernestine Lincourt, agée de 22 ans, domiciliée en cette ville depuis 15 ans, née à Mutzig département du Bas-Rhin le 8 mai 1788, fille de Daniel Lincourt, négociant, et de Nanette Mayer, ci présent et consentant (signé) Jacob Crehange, Jeannette Ernestine Lincourt (i 36)
Jacob Créhange et Jeannette Ernestine Lincourt hypothèquent la maison au profit du receveur général des finances Henri Durrieu
1848 (27.4.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19.972
Crédit de 50.000 fr. – Ont comparu Mr Henri Durrieu, Receveur général des finances du Département du bas-Rhin, domicilié à Strasbourg d’une part
Et Mr Jacob Créhange, négociant, domicilié à Strasbourg, & Dame Jeannette Ernestine Lincourt, son Epouse, de lui autorisée (…) & encore Monsieur Auguste Fabry, rentier domicilié à Strasbourg d’autre part. Lesquels ont fait entre eux le Contrat suivant. Mr Durrieu consent à ouvrir à Mr Crehange & Fabry, ce dernier comme caution seulement, un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 50.000. francs
hypothèque, 1. Un Corps de biens situé en la commune de Guising canton de Rohrbach, Arrondissement de Sarreguemines, consistant en bâtiment d’exploitation & 31 hectares de terre, pré, jardin & chenevieres (…)
2. Une Maison à rez de chaussée & deux étages avec petite cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Fil n° 7 tenant d’un côté à Mr. Bauby, de l’autre à la maison d’école de la paroisse St Pierre le jeune, donnant par derrière sur led. Sr Bauby, acquise par Mr Crehange au moyen d’un jugement de résolution de vente rendu au Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 27 juillet 1836 dûment enregistré & signifié
3. Environ 12 hectares 14 ares 12 centiares de terres & prés sis au ban de Schlestadt (…)
4. Un Corps de biens de la contenance de 12 hectares 6 ares sis en la banlieue de Dachstein (…)
5. Un corps de biens sis au Neühoff, banlieue de Strasbourg consistant (…)
6. Environ 9 hectares 50 ares de forêts situés au ban de Cosswiller (…)
Jacob Créhange et Jeannette Ernestine Lincourt hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jacques Léon Aronssohn
1848 (2.5.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19.981
Obligation – Sont comparus Mr Jacob Créhange, propriétaire & Dame Jeannette Ernestine Lincourt, son Epouse, de lui autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Jacques Léon Aronssohn, Docteur en médecine domicilié à Strasbourg pour lequel stipule & accepte Mr François Chanart Lachaume, ancien négociant domicilié en la même ville (…) la somme de 30.000 francs
hypothèque, Arrondissement de Sarreguemines. Un Corps de biens situé en la commune de Guising canton de Rohrbach, consistant en bâtiment d’exploitation & 31 hectares de terre, pré, jardin & chenevieres.
Ville de Strasbourg. Une Maison à rez de chaussée & deux étages avec petite cour, puits, appartenances & dépendances située rue du Fil n° 7 tenant d’un côté à Me. Bauby, de l’autre à la Maison d’Ecole de la paroisse St Pierre le jeune, donnant par derrière sur led. Sr Bauby.
Ban de Schlestadt. Environ 12 hectares (…)
Ban de Dachstein. Un Corps de biens (…)
Banlieue de Strasbourg. Un Corps de biens sis au Neühoff, consistant (…)
Jacob Crehange fait deux testaments en 1859 et 1855
1859 (13. 8.br), Not. Momy (Hippolyte)
Dépôt du testament olographe de Jacob Crehange propriétaire à Strasbourg décédé le 13 octobre 1859. Ledit testament en date du 24. 7.bre 1859 enregistré aujourd’hui
acp 482 (3 Q 30 197) f° 6-v du 14. 8.br
1860 (23.1.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6036
Dépôt du testament olographe de Jacob Crehange rentier décédé à Strasbourg le 13 octobre 1859. Ledit testament en date du 16 août 1855 enregistré aujourd’hui
acp 485 (3 Q 30 200) f° 3 du 21.1.
Dépôt, du 8 fév., Envoi en possession
Jacob Crehange meurt sans héritier le 13 octobre 1859 après avoir institué sa veuve pour légataire universellle
1860 (13.8.), Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte) n° 6569
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Monsieur Jacob Créhange en son vivant propriétaire à Strasbourg. Et savoir qu’il est décédé en la dite Ville le 13 octobre 1859. Et qu’il n’a laissé aucun ascendant ni descendant, ayant droit à une réserve dans sa succession, et qu’en conséquence rien ne s’oppose à l’exécution du legs universel en toute propriété fait par ledit Sieur Créhange à dame Jeannette Ernestine Lincourt, sa veuve, aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 16 août 1855 dont l’origial enregistré en la dite Ville le 25 janvier 1860 (…) a été déposé pour minute à M° Momy (…) en possession duquel legs Mad. Créhange a été envoyée en possession par ordonnance de M. le Président du dit Tribunal en date du 31 janvier 1860.
acp 490 (3 Q 30 205) f° 100 du 17.8.
Jacob Créhange et Jeannette Ernestine Lincourt vendent la maison 12 000 francs à Henriette Labori. Suivant l’origine de la propriété, Jacques Metzger et sa femme Marie Troller ont passé au profit du mineur Frédéric Mannberguer une obligation que Jacob Créhange a réglée de ses deniers. Comme il n’a pas été remboursé, il a obtenu résolution de la vente Metzger à son profit le 27 juillet 1836,
1856 (18.2.), Strasbourg 10 (131), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.404
Ont comparu Mr Jacob Créhange, propriétaire, et De Jeannette Ernestine Lincourt, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à Mlle Henriette Labory, rentière en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg
Désignation. Une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fil n° 7 tenant d’un côté à Mr. Bauby autrefois à Mr Laemmermann, de l’autre à la maison d’école de St Pierre le jeune, par devant la rue, par derrière à Mr Bauby. Ledit immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement (…) y compris un poêle en faïence avec tuyaux et pierre au rez de chaussée, deux pots économiques en fer avec couvercles en cuivre qui se trouvent dans la cuisine au premier étage, deux poêles en faïence avec tuyaux et pierres au second étage, et enfin un petit poêle en tôle au troisième étage sur le derrière.
Etablissement de la propriété. La maison présentement vendue appartenait autrefois à M Isaac Lehmann, vivant négociant à Strasbourg qui en avait fait l’acquisition de M Jean Thomas Zaepffel, notaire et de Dme Marcarine Barbe Krafft alors conjoints à Ostwald en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Schaeff ci devant notaire à Strasbourg le 30 floréal an V (19 mai 1797). M. Lehmann étant décédé ladite maison qui dépendait de sa succession bénéficiaire a été adjugée à sa fille Dame Babette Lehmann épouse de M. Alexis Hüffelsheim, artiste vétérinaire à Brumath aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1830.. Par contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 octobre 1832 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 du même mois volume 261 N° 64 (…) les conjoints Hüffelsheim-Lehmann ont vendu ladite maison à M. Jacques Metzger commerçant à Strasbourg. Cette vente a été faite pour le prix de 5300 francs (…) Suivant acte obligatoire reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 31 janvier 1833, M. Jacques Metzger susnommé et De Marie Troller son épouse ont emprunté de M. Fedor (Frédéric) Mannberguer alors mineur se trouvant sous la tutelle de M. Jean Daniel Mannberguer négociant à Offenbourg une somme de 3600 francs. (…) Sur la somme principale de 3600 francs faisant objet de l’obligation et des deux quittances subrogatoires qui viennent d’être relatées 1600 francs ont été remboursés à M. Jean Daniel Mannberguer tuteur dudit mineur Mannberguer par M. Jacob Crehange vendeur comparant au présent acte à la décharge des conjoints Metzger débiteurs et contre subrogation jusqu’à due concurrence dans les droits actions privilèges et hypothèques dudit créancier en vertu d’une quittance reçue par ledit M° Noetinger le 15 juillet 1836. Mr Crehange ayant voulu rentrer dans ses fonds mais n’ayant pu en obtenir le paiement, il a, en sa qualité de créancier privilégié, demandé la résolution de la vente du 13 octobre 1832 susrelatée. Cette résolution a été prononcée en sa faveur par un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 juillet 1836, dûment signifié. Par suite de la résolution dont il vient d’être parlé M Crehange est devenu seul propriétaire de la maison dont s’agit à charge par lui de désintéresser M. Mannberguer pour le solde de ses prétensions résultant des titres susmentionnés (…)
Charges et conditions. L’entrée en jouissance au profit de l’acquéreuse est fixée au 15 mars propchain pour le second étage, au premier mai pour le rez de chaussée et quant au surplus de la maison au plus tard au 24 juin de la présente année – Prix, 12.000 francs
acp 447 (3 Q 30 162) f° 90 du 19.2.
Henriette Labori (Joséphine Henriette Labori) meurt en 1865 dans le canal du Faux-Rempart en délaissant pour héritiers son fils naturel Henri pour moitié et ses frères et sœurs pour l’autre moitié
1865 (3.10.), Strasbourg 3 (107), Not. Weiss (Emile)
Inventaire de la succession de Dlle Joséphine Henriette Labori, rentière, décédée à Strasbourg le 2 juillet 1865.
L’an 1865 le Mardi 3 octobre à Neuf heures du matin, à Strasbourg au domicile de la défunte, rue du fil n° 11. A la requête de 1° Mme Sophie Louise Labori, épouse de M. Joseph Kiené, employé à Paris, elle receveuse à la gare du chemin de fer de l’Est à Strasbourg où elle demeure (…) sœur germaine de la défunte, et en cette qualité habile à se dire héritière de la succession pour 21/144.
2° M. Abraham Netter, chirurgien, médecin major demeurant à Strasbourg, ce dernier agissant en qualité de mandataire de M. Gustave Adolphe Labori, inspecteur au chemins de fer de l’Est, demeurant à Reims (…) frère germain de la défunte, et en cette qualité habile à se dire héritier pour 21/144,
3° M. Victor Wagner, principal clerc d’avoué demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Mme Joséphine Augustine Roy, sans profession, demeurant à Reims, veuve de M. Charles Joseph Victor Labori, en son vivant employé au chemin de fer de l’Est (…) tutrice légale de Dlle Adèle Augustine Labori sa fille née à Reims le 6 septembre 1858, cette dernière nièce de la défunte habiles à se dire héritière de sa succession pour 21/144 par représentation de feu M Charles Joseph Victor Labori, frère germain de la défunte, 4° En présence de M. Victor Scherer, clerc de notaire demeurant à Strasbourg agissant en qualité demandataire de M. François Petit, chef de bureau attaché à la gare de Reims du chemin de fer de l’Est demeurant à Reims, (…) tuteur établi à ladite mineure,
4.bis, M. Louis Monnet, épicier demeurant à Wasselonne, agissant ès présentes A. En qualité de mandataire du Sr Charles Monnet militaire en garnison à St Etienne (…) B. Comme tuteur datif de 1) Louis Monnet âgé de 20 ans, 2) Henriette Monnet âgée de 18 ans, 3) Caroline Monnet âgée de 16 ans, 4) Victor Monnet âgé de 13 ans, 5) Pauline Monnet âgée de 7 ans, 6) Marie Monnet âgée de 5 ans, les Monnet domiciliés de droit à Wasselonne, 5) M. Adolphe Beyer chef de comptabilité des hospices civils de Strasbourg où il demeure, agissant ès présentes en qualité de mandataire de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de droit, officier de l’ordre impérial de la légion d’honneur, vice président de la commission administratve des dits hospices demeurant à Strasbourg (…) comme tuteur administrateur des enfants admis auxdits hospices (…) et spécialement de l’élève Emile Monnet né à Wasselonne le 24 mai 1863, issu du mariage des conjoints Charles Monnet et Amélie Queya, En présence de M. Jacques Klein, charron demeurant à Wasselonne, support tuteur établi aux dits mineurs Monnet, 6.. M. Charles Victor Holtzapffel, notaire à la résidence de Strasbourg, nommé pour représenter à la présente opération Melle Rosalie Monnet, fille majeure sans état, sans domicile connu suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil séant à Strasbourg en date du 15 septembre dernier. M. Charles Monnet, Melle Amélie Monnet et les sept mineurs Monnet susnommés, neveux et nièces de la défunte, habiles à se dire les héritiers de sa succession chacun pour 1/144 par représentation de leur mère feue Amélie Queya décédée à Wasselonne épouse de feu Charles Monnet et sœur utérine de la défunte comme étant issus de premier mariage de sa mère Amélie Altherr avec le Sr Queya capitaine en retraite,
6-bis) M. Charles Krieg brasseur demeurant à Saverne agissant en qualité de tuteur datif du Sr Henri Labori, enfant de la défunte née hors mariage a Strasbourg le 26 novembre 1853 demeurant à Saverne (…) Ledit Henri Labori en sa qualité d’enfant naturel de la défunte elevé et traité par elle comme son fils ainsi qu’il est relaté en la délibération du Conseil de famille susrelaté, habile à prétendre à la moitié ou 72/144 de la succession de la défunte sa mère conformément à l’article 757 du code Napoléon. En présence de de M. Auguste Lebas, employé principal au chemin de fer de l’Est, demeurant à Strasbourg, en qualité de subrogé tuteur.
(…) Sur la représentation qui sera faite du tout par M. Jean Weber, ancien militaire demeurant et domicilié à Strasbourg, gardien des scellés
Inventorié. Salle à manger, Chambre à côté de la salle à manger, Cuisine, Corridor au premier étageé, Escalier du premier au rez de chaussée, Chambre du rez de chaussée, Dans la petite cour, Cave, Escalier du premier au second, Corridor du second étage , Chambre de la bonne
(Continuation, mardi 3 octobre), Corridor, premier étage, Chambre au premier, Salon au deuxième étage , Cabinet de toilette, Chambre à coucher
(Continuation, jeudi 5 octobre), Chambre au premier étage, Petite remise du rez de chaussée, Grenier
Mlle Henriette Monnet nièce de la défunte, mineure, et Marie Zaepffel, servante, ces deux dernières comme ayant demeuré habituellement avec la défunte
acp 546 (3 Q 30 261) f° 67 du 9.10. – Il dépend de ladite succession, mobilier 3462, argent 1330, une obligation chemin de fer du Nord, quatre actions dit chemin, 32 francs de rentes espagnoles, 94 francs de rentes espagnoles
Passif 6855
Une maison à Strasbourg rue du fil N° 11
Décès, Strasbourg (n° 1328)
Acte de décès. Le 3 juillet 1855 (…) que Joséphine Henriette Labori, âgée de 35 ans, née à Strasbourg, rentière, non mariée, domiciliée rue du Fil 11, fille de feu Louis Joseph Labori, praticien, et de feu Amélie Altherr, est décédée le 2 juillet 1865 à quatre heures du matin au canal des faus remparts (i 5).
Liquidation de la succession
1866 (3.10.), Not. Emile Weiss n° 1650
Etat de liquidation de la succession délaissée par Joséphine Henriette Labori, rentière, décédée à Strasbourg le 2 juillet 1865
Entre 1) Sophie Louise Labori, épouse de Joseph Kiené, employé à Paris, 2) Gustave Adolphe Labori, inspecteur au chemins de fer de l’Est à Reims, 3) Charles Monnet militaire à Wasselonne, 4) Charles Krieg, brasseur à Saverne, comme tuteur datif de Henri Labori, enfant naturel de la défunte, 5) Joséphine Augustine Roy, veuve de Charles Joseph Victor Labori, à Reims comme tutrice d’Adèle Augustine Labori, 6) Louis Monnet, épicier à Wasselonne, comme tuteur de Louis Monnet, Henriette Monnet, Caroline Monnet, Victor Monnet, Pauline Monnet et Marie Monnet, le tuteur d’Emile Monnet admis aux orphelins de la Ville de Strasbourg, Victor Holtzapffel, notaire par représentation de Rosalie Monnet, absente
acp 557 (3 Q 30 272) f° 21-v du 11.10. (succession déclarée le 19 Xbre 1865)
Masse active 35 113, Masse passive 8438, reste 26.675
Le présent état de liquidation dressé par le notaire seul hors de la présence des parties
Sophie Louise Labori femme de Joseph Kiené cède ses droits à Eugène Lebas
1866 (29.5.), Not. Emile Weiss n° 1532
Vente de droits successifs – Dame Sophie Louise Labori, épouse de M. Joseph Kiéné, employé à Paris, elle receveuse à la gare du chemin de fer de l’Est à Strasbourg où elle demeure (…) ladite Dame Kiéné agissant ès présentes en qualité d’héritière de sa sœur Dlle Joséphine Henriette Labori, décédée à Strasbourg pour 21/144
à M. Eugène Lebas, employé principal au chemin de fer de l’Est à Strasbourg où il demeure
tous des droits successifs mobiliers et immobiliers, de quelque nature qu’ils soient et en quelques lieux qu’ils soient dus et situés, appartenant à ladute came comparante dans dans la succession de sadite sœur – pour la somme de 2500 francs et à charge par l’acquéreur 1) de tenir compte à la succession de ladite défunte de la somme de 1330 francs, montant de l’argent comptant 2) de tenir compte d’une somme de 1365 pour meubles enchéris, et à charge de payer la part du passif 1200
acp 554 (3 Q 30 269) f° 55-v du 30.5. (succession déclarée le 19 Xbre 1865)
Les héritiers de Henriette Labori vendent la maison 12 200 francs à Léger Guillot, piqueur au chemin de fer de l’Est, ensuite adjugée par surenchère à Pierre Louis Alexandre Jacquy)
1866, Me Emile Weiss n° 1511
Le 26 juin. Cahier des charges – En exécution d’un jugement rendu par el tribunal civil séant à Strasbourg le 11 juin dernuer, sur les poursuites de I. M. Gustave Adolphe Labori, inspecteur au chemins de fer de l’Est domicilié à Reims, II. De Sophie Louise Labori, receveuse à la gare du chemin de fer de l’Est à Strasbourg où elle demeure, épouse de M. Joseph Kiené, employé demeurant à Paris, aux droits de laquelle De Kiéné se trouve aujourd’hui M. Eugène Lebas, employé principal au chemin de fer de l’Est à Strasbourg où il demeure, III. M. Charles Monnet, militaire au service de France domicilié de droit à Wasselonne, demandeurs ayant pour avoué M. Hervé, exerçant près le dit tribunal de Strasbourg où il demeure
contre I) M. Charles Krieg, brasseur demeurant et domicilié à Saverne, en sa qualité de tuteur datif de Henri Labori, enfant naturel de feue Joséphine Henriette Labori décédée à Strasbourg, ledit mineur demeurant avec son tuteur, II. Dame Joséphine Augustine Roy, veuve de M. Charles Joseph Victor Labori, en son vivant employé à Reims, en sa qualité de tutrice d’Adèle Augustine Labori sa fille mineure issue de son mariage avec ledit défunt, sans état, demeurant avec sa mère, III. M. Louis Monnet, épicier demeurant et domicilié à Wasselonne, en sa qualité de tuteur datif de Louis, Henriette, Caroline, Victor, Pauline et Marie Monnet, les six enfants mineurs délaissés oar Charles Monnet et Amélie Queya, décédés conjoints à Wasselonne, IV. M. Charles Marie Barbe Antoine Aubry, doyen de la faculté de droit, vice président de la commission administrative des hospices civils, domicilié à Strasbourg, en sa qualité de tuteur administratif d’Emile Monnet enfant mineur issu du mariage qui a existé entre lesdits conjoints Charles Monnet et Amélie Queya, admis à l’hospice des enfants assistés, V. et M. Victor Holtzapffel, notaire domicilié à Strasbourg, commis par justice pour représenter Rosalie Monnet, majeure sans état, (…) domiciliée en dernier lieu à Wasselonne, sans résidence ni domicile connu en France (…) tous cinq défendeurs ayant constitué pour avoué M° Roser, exerçant près le dit tribunal de Strasbourg où il demeure
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue du Fil n° 11 autrefois N° 7, tenant d’un côté à Mme Bauby, de l’autre à la maison d’école de St Pierre le jeune, par devant la rue, par derrière à Mme veuve Bauby, désignée au cadastre sous section N n° 546, contenance superficielle 66 centiares. Mise à prix 8000 francs.
Origine de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de Melle Joséphine Henriette Labori, rentière décédée à Strasbourg le 2 juillet 1865 et il est échu par suite
1) à M. Gustave Adolphe Labori pour 21/144
2) à ladite dame Kiéné aux droits de laquelle se trouve ledit Sr Lebas pour pareille quotité 21/144
3. A Mlle Adèle Augustine Labori pour pareille quotité 21/144
4. auxdits Charles, Louis, Henriette, Caroline, Victor, Pauline, Marie, Emile et Amélie Monnet pour même quotité 21/144
5) et audit Henri Labori enfant naturel de ladite Joséphine Henriette Labori, reconnu dans son état civil par jugement du tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 17 avril dernier et ayant droit en cette qualité à 72/144, ainsi qu’il est établi en un inventaire dressé par Me Weiss soussigné en date au commencement du 3 octobre dernier.
La défunte Dlle Labori avait acquis cet immeuble de M. Jacob Créhange, propriétaire, et De Jeannette Ernestine Lincourt, son épouse, de Strasbourg suivant vente passée devant Me Zimmer notaire à Strasbourg le 18 février 1856, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois volume 627 N° 54. Le dit immeuble avait appartenu à M Isaac Lehmann, vivant négociant à Strasbourg qui en avait fait l’acquisition de M Jean Thomas Zaepffel, notaire et de De Marcarine Barbe Krafft alors conjoints à Ostwald en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Schaeff ci devant notaire à Strasbourg le 30 floréal an V (19 mai 1797). M. Lehmann étant décédé ladite maison qui dépendait de sa succession bénéficiaire a été adjugée à sa fille De Babette Lehmann épouse de M. Alexis Hüffelsheim, artiste vétérinaire à Brumath, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 13 juillet 1830. Par contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 octobre 1832 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 du même mois volume 261 N° 64 (…) les conjoints Hüffelsheim-Lehmann ont vendu ladite maison à M. Jacques Metzger commerçant à Strasbourg. Cette vente a été faite pour le prix de 5300 francs (…) Suivant acte obligatoire reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 31 janvier 1833, M. Jacques Metzger susnommé et De Marie Troller son épouse ont emprunté de M. Fedor (Frédéric) Mannberguer alors mineur se trouvant sous la tutelle de M. Jean Daniel Mannberguer négociant à Offenbourg une somme de 3600 francs. (…) Sur la somme principale de 3600 francs faisant objet de l’obligation et des deux quittances subrogatoires qui viennent d’être relatées 1600 francs ont été remboursés à M. Jean Daniel Mannberguer tuteur dudit mineur Mannberguer par M. Jacob Crehange vendeur comparant au présent acte à la décharge des conjoints Metzger débiteurs et contre subrogation jusqu’à due concurrence dans les droits actions privilèges et hypothèques dudit créancier en vertu d’une quittance reçue par ledit M° Noetinger le 15 juillet 1836. Mr Crehange ayant voulu rentrer dans ses fonds mais n’ayant pu en obtenir le paiement, il a, en sa qualité de créancier privilégié, demandé la résolution de la vente du 13 octobre 1832 susrelatée. Cette résolution a été prononcée en sa faveur par un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 juillet 1836, dûment signifié. Par suite de la résolution dont il vient d’être parlé M Crehange est devenu seul propriétaire de la maison dont s’agit à charge par lui de désintéresser M. Mannberguer pour le solde de ses prétensions résultant des titres susmentionnés (…)
acp 551 (3 Q 30 266) f° 96-v du 2.7.
(le 31 juillet) Adjudication. Ont comparu 1) M. Abraham Netter, chirurgien médecin major demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Gustave Adolphe Labori, inspecteur au chemins de fer de l’Est à Reims (…)
après plusieurs mises successives il a été porté à la somme de 12.200 francs par M. Léger Guillot, piqueur au chemin de fer de l’Est à Strasbourg, demeurant et domicilié à Saverne
acp 551 (3 Q 30 266) f° 122-v du 2.8.
Commis des douanes originaire de Sarry en Champagne, Pierre Louis Alexandre Jacquy est marié en premières noces avec Madeleine Thomas qui meurt à Strasbourg en 1852. Il se remarie en 1856 avec Marie Louise Adélaïde Gouget
Mariage, Sélestat (n° 10)
Le 31 mars 1856, Acte de mariage de Pierre Louis Alexandre Jacquy, veuf de Madeleine Thomas, décédée à Strasbourg le 3 juillet 1852, âgé de 48 ans, né à Sarry, département de la Marne, le 24 mai 1807, commis principal des douanes à Strasbourg (Bas Rhin) fils légitime majeur de feu Claude Antoine Jacquy, manœuvre à Sarry, y décédé le 19 novembre 1847, et de feue Marie Madeleine Rougemaille, domiciliée à Sarry y décédée le 14 septembre 1818, et de Marie Louise Adélaïde Gouget, âgée de 26 ans, née à Solgne département de la Moselle, sans état, domiciliée à Schlestattt, fille légitime majeure de feu Jean Hubert Sylvain Gouget, chevalier de la légion d’honneur, commis des contributions indirectes domicilié à Saint-Amarin, haut Rhin, y décédé le 17 janvier 1835, et de Marie Elisabeth Adélaïde Streicher, âgée de 56 ans, sans état domiciliée à Schlestatt ci présente et consentante (i 7)
Décès, Strasbourg (n° 1346)
Acte de décès. Le 4 juillet 1852 (…) que Madeleine Thomas, âgée de 49 ans, née à Haguenau (Bas Rhin) épouse de Pierre Louis Alexandre Jacquy, commis des douanes, domiciliés à Strasbourg fille de feu Ignace Thomas, boulanger, et de feu Madeleine Seel, est décédée le 3 juillet 1852 ) deux heures de relevée quai finckmatt n° 6 (phtisie) i 4
Marie Louise Adélaïde Gouget meurt en 1867 en délaissant pour héritière une fille
1867 (25.9.), Me Emile Weiss
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Louis Alexandre Jacquy, employé des douanes en retraite, et Marie Louise Adélaïde Gouget sa femme décédée à Strasbourg le 30 juillet 1867 – L’an 1867 le mercredi 25 septembre à deux heures de relevée à Strasbourg rue du fil N° 11. A la requête de I. Pierre Louis Alexandre Jacquy, employé des douanes en retraite, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes 1° en son nom personnel, à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui & la défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Heckmann-Stintzy notaire à Muttersholtz le 29 mars 1856, 2° en qualité de donataire aux termes du contrat de mariage susrelaté de l’usufruit gratuit & viager de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de la défunte (…) 3° en sa qualité de père et tuteur légal de de sa fille Louise Octavie Marthe Jacquy, née le 11 novembre 1858, sans état, demeurant avec son tuteur, II. M. Jean François Louis Vital capitaine en retraite, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, agissant ès présentes en qualité de subrogé tuteur de la dlle Jacquy (…) seule enfant issu du mariage du premier requérant d’avec la défunte de laquelle elle est habile à de dire et porter seule et unique héritière
Immeuble de la communauté. Ville de Strasbourg. Une maison avec petite cour, pompe, droits, aisances, appartenances & dépendances située rue du fil N° 11 autrefois N° 7 tenant d’un côté à Mme Bauby, de l’autre à la maison d’école de Saint Pierre le Jeune, par devant la rue, par derrière Mme veuve Bauby, désignée au cadastre sous section N n° 546, d’une contenance superficielle de 70 centiares. Monsieur Jacquy déclare qu’il a acquis cet immeuble pendant la communauté de biens d’entre lui et son épouse de la succession de Melle Henriette Labori de Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur surenchère dressé au greffe du travail de Strasbourg le 31 août 1866 transcrit au bureau des hypothèques volume le 20 septembre 1866 vol. 1072 n° 45
acp 566 (3 Q 30 281) f° 75 du 28.9. (décès 19. Xbre, succession déclarée le 19. Xbr 1867) communauté, mobilier 848, argent 150, Une maison à Strasbourg rue du fil n° 11
passif 11.112 francs
succession, garde robe 202
Décès, Strasbourg (n° 1597)
Acte de décès. Le 31 juillet 1867, ont comparu Pierre Louis Alexandre Jacquy, âgé de 60 ans, commis principal de 1° classe des douanes, époux de la défunte (…) que Marie Louise Adélaïde Gouget, âgée de 37 ans, née à Saulnes (Moselle) épouse de Pierre Louis Alexandre Jacquy, âgé de 60 ans, commis principal de 1° classe des douanes, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Hubert Sylvain Gouget, employé des droits réunis et de Marie Elisabeth Adélaïde Streicher, domiciliée à Strasbourg est décédée le 30 juillet 1867 à six heures du soir en la maison rue du fil 11 (i 106)
Pierre Louis Alexandre Jacquy vend la maison 14 300 francs au lithographe Louis Strub
1867 (11.11.) Me Emile Weiss
(le 11 novembre) Cahier des charges rue du Fil n° 11
acp 567 (3 Q 30 282) f° 68 du 1.11.
(le 5 décembre) Adjudication définitive d’une maison sise à Strasbourg rue du Fil n° 11
à la requête de Pierre Louis Alexandre Jacquy, employé des douanes en retraite à Strasbourg agissant tans en son nom que comme tuteur de Marie Louise Octavie Marthe Jacuy sa fille, issue de son mariage assembl Marie Louise Adélaïde Gouget sa femme défunte décédée le 30 janvier 1867
au profit de Louis Strub, lithographe à Strasbourg
moyennant 14.300 francs, dont 11.211 francs payables à Henri Labori, mineur, créancier hypothécaire privilégié
acp 568 (3 Q 30 283) f° 44 du 11.12.