12, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 12, à l’Agneau bleu (zum blauen Lamm) depuis 1702
VI 375 (Blondel) – O 532 puis section 24 parcelle 27 (cadastre)

Veaux 6-18 vers Ill (Manias)Veaux 10-14 (Plan relief 1725)
Façade sur l’Ill (cliché Manias). Le n° 12 est celui à gauche du plus haut bâtiment
Plan-relief de 1725, Musée historique de Strasbourg, cliché Claude Menninger, © Région Alsace – Inventaire général

Inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Jacques Wurmser de Schæffolsheim, la maison dont le portail en bois porte d’après Adolphe Seyboth la date de 1572 passe par les femmes à différents nobles de la province, Balthasar Bœckel de Bœcklinsau Rust, Loup Henri Zorn de Plobsheim puis François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr qui la vend au teinturier Georges Werdemann, originaire d’Odenberg près de Berlin en 1702. Elle porte depuis lors le nom d’Agneau bleu (zum blauen Lamm), parfois de Mouton bleu (zum blauen Schaaff). Le teinturier demande aussitôt l’autorisation d’établir un lavoir et un escalier vers la rivière. Fait exceptionnel, les préposés s’appuient sur le Livre des communaux de 1587 pour imposer le terrain vers la rivière. Le teinturier est en conflit avec ses voisins qui souillent l’eau en 1703 et en 1706. Il est autorisé en 1709 à avoir une presse pour les pièces de soie. Le pavillon vers la rivière signalé en 1587 est devenu en 1721 une teinturerie à deux bâtiments et seize chaudrons. Sur le plan-relief de 1725, la maison à tourelle est la troisième à partir de l’angle de la ruelle (vers le haut de l’image).
Quand la veuve Plarr souhaite en 1778 faire réparer l’atelier (petit et grand bâtiment), les préposés ajournent leur réponse pour dresser le plan du futur quai. La veuve Plarr demande en 1783 que les experts de la Ville inspectent les bâtiments arrière ; ils constatent qu’ils menacent ruine et ordonnent de les démolir. Elle fait réparer la même année la risberme, repeindre la maison avant et reconstruire la teinturerie en passant un accord avec son voisin à l’ouest au sujet du mur mitoyen. La maison comprend onze cabinets de bain en 1812.

1587 (1703) VII 1450203 Plan (ouest)
Plan du terrain accordé à Georges Werdemann en 1703 (AMS, cote VII 1450)
Plan-relief de 1830, l’ouest de l’îlot 203

L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (r) et (s) : porte sur la droite et deux fenêtres au rez-de-chaussée. Les deux étages à cinq fenêtres chacun sont surmontés de deux niveaux de greniers. Vers la rivière, la propriété se trouve à gauche du repère (b) : bâtiment puis parapet qui correspond à la cour (B). La cour (K) s’étend entre le bâtiment sur rue (4-5 puis tour 5-6) et le bâtiment arrière (1-9). On voit entre (3-2) puis (2-1) le bâtiment occidental, sur la droite de la cour en entrant, entre (6-7) puis (7-8) deux bâtiments accolés sur la gauche de la cour, suivis du bâtiment (8-9). Tous ont deux étages, sauf le bâtiment sur la droite. La cour (B) se trouve derrière le bâtiment arrière qui y est représenté en (1-2). Le bâtiment (2-3) forme la droite de la cour, le bâtiment (1-4) la gauche. Le parapet (3-4) est celui des élévations sur la rivière.
Les bâtiments sont disposés de la même manière qu’en 1725. Les deux bâtiments à droite de la cour ont été remplacés par un seul. Le grand et le petit bâtiment reconstruits en 1778 sont respectivement celui qui sépare les deux cours et celui qui longe la cour (B).

203 Elévations t-x203 Elévations a-c203 Cour K203 Cour B
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 203

Jean Michel Braunwald transforme les fenêtres du premier étage en 1867, celles du deuxième étage en 1868. Les travaux terminés en 1869 d’après le cadastre font passer le revenu de 396 à 823 francs. Maurer exploite une affaire de produits coloniaux en 1895, Viel de produits d’épicerie en 1920. Les bâtiments sont entièrement détruits par le bombardement aérien du 11 août 1944. La Ville achète le terrain ainsi que celui des maisons voisines elles aussi détruites et y construit une école maternelle, achevée en 1960.

Veaux 10-14 (avril 2015
Aspect actuel, école construite sur les terrains des 10-14 rue des Veaux

avril 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1641 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

(1587) Jacques Wurmser de Schæffolsheim et Amélie de Fürdenheim, puis Marie Salomé de Hagenbach – luthériens
h Marguerite Wurmser de Schæffolsheim, femme de Balthasar Bœckel de Bœcklinsau Rust – luthériens
h Jacques Christophe Bœckel de Bœcklinsau et Rosine Bœckel de Bœcklinsau – luthériens
h Philippine Jacqueline Bœckel de Bœcklinsau femme de Loup Henri Zorn de Plobsheim – luthériens
h Eve Louise Zorn de Plobsheim, et (1691) François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr – luthériens
1702 v Jean Georges Werdemann, teinturier, et (1684) Marguerite Couppé, luthérien et réformée
1725* h Jean Geoffroi Plarr, teinturier, et (1707) Marie Elisabeth Werdemann – luthériens
1737* h Jean Geoffroi Plarr, teinturier, et (1737) Catherine Fischer – luthériens
1786 h Jean Théophile Plarr, teinturier, et (1787) Chrétienne Elisabeth Herrenschneider – luthériens
1820 h Louis Graffenauer, négociant, et (1820) Sophie Plarr – luthériens
1868* Jean Michel Braunwald
1896* Charles Henri Maurer, marchand épicier
1914* Guillaume Weibel
1931* Marcel Douvier, notaire à Sarrebourg, et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :2 250 livres strasbourgeoiss en 1721, 3 000 llivres en 1789

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

(1765, Liste Blondel) VI 375, la veuve Godfroy Plarr
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 532, Graffenauer, Louis, veuve rue des Veaux 22 – maison, sol – 7,2 ares

Locations

1684, Hélène Gerbelius veuve du professeur d’éloquence Robert Kœnigsmann
1684, Hermant zum Goth et Anne Marie Artzner
1731, Sigefroi Henri de Rathsamhausen d’Ehnwihr et (1723) Anne Madeleine Chaunie de Renioncourt
1785, 1807, Jean Philippe Dorsner, l’un des Quinze, et Marie Claire Félicité Reiss
1786, Philippe Antoine de Berquen, capitaine
1788, Marc Antoine Chouard, directeur des forges de Framont
1806, Charles Isaac Benjamin Depalles, avocat
1836, François Maximilien Joseph Schaumas, receveur de l’Œuvre Notre Dame
1843, Jean Baptiste Laurent, vicaire général
1850, Jean Thiébaut Nachbaur, chanoine de la Cathédrale

Localisation sur le plan Blondel (1765)

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 79
La mention marginale Georges Werthemann résulte de l’enquête relatée au registre des directeurs fonciers en 1703

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
[in margine :] Georg Werthemann
Jacob Wurmbser der Jung von Schaffoltzheim hatt hinden Im Gerttlin gegen dem Wasser 16 schu breÿt, Undt 51 ½ schu lang, Oben am Hauß ein Vsstoß 3 schu 3 Zoll herauß, Item mehr hinden vf dem Wasser ein Sommerhaüßlin 9 schu breÿt Und 7 ½ schu herauß, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, iii lb. xvi ß viii d
[Schéma] H. hanß Jörg werdter Man der ferber halt Sein Platz in Sich 1106 Sch.

(Traduction) Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
[in margine :] Georges Werthemann
Jacques Wurmser le jeune de Schæffolsheim a une largeur de 16 pieds et une longueur de 51 pieds ½ au bout de son jardin vers la rivière. La maison a une avance en saillie de 3 pieds 3 pouces, De même à l’arrière vers la rivière un pavillon large de 9 pieds en saillie de 7 pieds ½. Est communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 3 livres 16 sous 8 deniers
[Schéma] Le sieur Jean Georges Werdtemann, teinturier, a un terrain 1106 pieds

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 589-v
La rente communale est inscrite au registre des loyers suite à la décision que prennent les directeurs fonciers en 1703. Les contribuables sont successivement Georges Werthemann et Geoffroi Plarr

Herr Georg Werthemann der färber, soll von Seiner Zum blawen Lamm in der Kalbsgaßen gelegenen behaußung ane Allmend Zinnß (als Erstlich hat Er Vermög Zinnßb. de A° 1587. fo: 79. hinten im Gärtl. geg. dem Waßer 16 schuh breit und 51 ½ Schuh lang, oben am hauß ein Außstoß 3. Schuh 3. zoll herauß, Und hinden Vf dem Waßer ein Sommerhaüßlein 9. Schuh breit V. 7 ½ Schuh herauß, auff beschehene moderation ane statt der darin befindlichen 3 lb 16 ß 8 d allein) ([corrigé en] von einer steege in das Waßer hinunter, von ferner eine pritsch 24. schuhe von der Landfest hinaus u. 3. Zoll breit) auf Jacobi 1704. i.mo 2 lb 10 ß
l. Prot. de A° 1703. fol: 173
Gottfried Plarr
[in margine :] laut Prot: de 1707. fol: 266-b A° 1708. i.mo allein 2 lb

(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 348-b

1741-1802, Livre des loyers communaux, VII 1471, f° 348-b
Même rente, le contribuable suivant est Théophile Plarr

alzb. 589-b
Gottfrid Plarr der Färber, soll von seiner Zum blauen Lamm in der Kalbsgaßen gelegenen behaußung Jahrs auf Jacobi, id est 25. Julii (7. fervidor), 2 lb
(Quittungen 1741-an 10)
C 195

jetzt hr. Joh: Theophilus Plarr
[in margine :] Rue des Veaux 22 ancien

Directeurs fonciers (Bauherren) et Protocole des Quinze

1703, Directeurs fonciers (VII 1380)
Les préposés se reportent au Livre des communaux de 1587 pour imposer le terrain vers la rivière. Ils dressent un plan inséré dans le registre de 1587. Georges Werthemann demande l’autorisation d’établir un lavoir et un escalier

(f° 160-v) Dienstags den 24. ejusdem [23. Julÿ] 1703. Herr Georg Werthemann ingleichem [soll allment Zinnß geben] – Augenschein eingenommen in Herrn Georg Werthemanns des Schönferbers neben diesem Hauß [jn der Kalbßgaßen gelegenen Zur blawen Hand genant] gelegene behausung, welche vermög Allmend: buchs de Anno 1587. fol: 79-a hiebevor Jr. Jacob Wurmßern Von Schäffolzheim zuständig gewesen, in welchem hinden gegen dem Waßer ein Gäertlein so 51 ½ schuhe lang und 16 schuhe breit, oben am hauß einen Außstoß, der 3. schuhe und 3. Zoll herauß breit ist, Wie auch auff daß Waßer ein Sommerhäußlein 9. schuhe breit und 7 ½ schuhe herauß, davon jährlichen 3. lb 16 ß 8 d Allmendt zinnß so abgerichtet werden sollen, so aber lange Zeit hero nicht geschehen ist. Vor dieses Gärttlein ist Er auff Mghh. Ihme ertheilende gnd. erlaubnuß gesinnet eine steeg und pritsch auff das Waßer machen zulaßen, also daß alß dann dere gantze Allmend platz 1106 quadrat schuhe sein werde, Erkt. Bedacht
(f° 172-v) Dienstags den 21. Aug. Herr Georg Werthemann – Georg Werthemann der Schönferber zum blauen Lamm jn der Kalbßgaßen, bittet underthänig den auff seine behausung hafftenden allmend Zinnß der 3. lb. 16. ß. 8 d. in ansehung Ihme diese behausung für freÿ ledig und eigen verkaufft worden seÿe, gnd. zu moderiren, offerirt 2 lb jährlichen Zu erlegen. Erk. Soll 2. lb. 10. ß d auff Jacobi 1704 bezahlen

(Traduction) Le sieur Georges Werthemann de même [doit une rente foncière] On s’est rendu dans la maison voisine de la précédente et propriété du sieur Georges Werthemann teinturier, laquelle maison appartenait au noble Jacques Wurmser de Schæffolsheim d’après le folio 79-a du Livre des Communaux de 1587 et a une largeur de 16 pieds et une longueur de 51 pieds ½ au bout de son jardin vers la rivière. La maison a une avance en saillie de 3 pieds 3 pouces. De même à l’arrière vers la rivière un pavillon large de 9 pieds en saillie de 7 pieds ½ et qu’on doit à ce titre 3 livres 16 sous 8 deniers de rente foncière qui n’a pas été perçue depuis nombre d’années. Il a l’intention d’établir un lavoir et un escalier devant ce jardin avec permission du Magistrat de sorte que le terrain communal aurait au total 1106 pieds carrés. Décision ajournée.
(f° 172-v) Sieur Georges Werthemann – Georges Werthemann teinturier d’art à l’Agneau bleu rue des Veaux demande humblement de réduire la rente foncière de 3 livres 16 sous 8 deniers assise sur sa maison étant donné qu’il a acquis cette maison libre et alloyale, il offre de payer 2 livres par an – Décision, doit 2 livres 10 sous à la Saint-Jacques 1704

1703, Directeurs fonciers (VI 1380)
Georges Werthemann se plaint que son voisin David Schneider empêche que l’eau coule devant son lavoir de teinturier. Les préposés s’appuient sur le livre de 1587 pour montrer que le terrain à l’arrière de leur maison est communal. En décembre, Georges Werthemann se plaint que son voisin David Schneider gare son bateau devant chez lui

(f° 167) Mittwochs den 8. ejusdem [Augusti] 1703. herr Georg Werthemann Ca. herrn David Schneidern – H. Georg Werthemann der Schönferber, beklagt sich daß sein Nachbar herr David Schneider der Schönferber, Ihme das Waßer welches auff seine Färb: pritsch lieffe, durch allerhand geröhr und unrath, den Er darein schüttete, aufhielte und den lauff dardurch Verhinderte und benehme mit underthänige bitt, denselben dahin anzuhalten, daß Er solches, was Er hierin geschüttet hätte, wider hinweg raumen laßen möchte. Herr David Schneider erklärte sich solches Werckstellig Zumachen.
Hierauff ist herrn Georg Werthemann und herrn David schneiders auß dem Allmend: buch de Anno 1587. fol: 78.b et 79.a Vorgelesen worden, daß das jenige, so hinden an diese beede Häuser gebawet worden, allmend seÿe und sampt den überhängen allmend Zinnßig wären davon 1. ß d Jährlichen davon abzustatten hätten, welches mann Ihnen umb Ihren regress an Ihre Verkäuffere zu suchen, hiemit notificiren wollen
(f° 219) Dienstags den 18. xbris 1703. Georg Werthemann, David Schneidern – Georg Werthemann der Schönberber, klagt daß herr David Schneider der Schönferber sein Nachbawr, ein Schiff vor sein hauß stellete, dar durch viel schlamm vor seine pritsch gelegt würde, welches Ihme an treibung seines handwercks hinderlich wäre, mit bitt denselben dahin anzuhalten daß Er solches Schiff hinweg thun und den schlamm vor seinem hauß hinweg führen laßen möchte. Erk. soll demselben anbefohlen werden, daß schiff also zu stellen, daß es Werthemann keinen schaden zufügen Könte

(Traduction) Georges Werthemann, David Schneider – Georges Werthemann teinturier d’art se plaint que son voisin David Schneider teinturier d’art a mis un bateau devant sa maison, qu’à cause de cela il y a beaucoup de vase devant son lavoir, ce qui l’empêche de pratiquer son métier, et demande qu’on lui ordonne d’enlever ledit bateau et de retirer la vase devant sa maison. Décision, on lui ordonnera de placer son bateau de manière à ne pas porter préjudice au sieur Werthemann

1704, Directeurs fonciers (VI 1381)
Georges Werthemann se plaint que son voisin David Schneider n’a pas tenu compte de la décision que les directeurs fonciers ont prise en décembre

(f° 86) Montags den 22. 7.bris 1704. Herr Georg Werthemann d. Schönferber Ca. Herrn David Schneid.n den Schönferber – Herr Georg Werthemann, der Schönferber Klagt, daß Herr David Schneider, der Schönferber sein Nachbawr MGHh. am 18. X.bris Anno 1703. ergangenen Erkandtnuß wegen stellung seines schiffs gantz keine parition laistete, mit bitt denselben ernstlich dahin anzuhalten, daß Er solche nachgeleben möchte, indeme Ihme großer schaden dardurch geschehe. Erk. Soll herr Schneider beÿ 30. ß d. straff der ergangenen Erkandtnus nachzuleben schuldig sein.

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Georges Werthemann présente une requête aux Quinze qui le renvoient aux directeurs fonciers

(f° 45) Sambstags den 14. Febr. Georg Werthemann pt° bodenzinß von seinem hauß – Georg Werthemann burger und färber Zum blawen Schaaff alhie per K. prod. unterthäniges Memoriale und bitten wie inhalts, pt° geforderten bodenzinßes von seinem hauß in der Kalbsgaß. Erk. an die Obern bawherren gewiesen.

1705, Directeurs fonciers (VI 1381)
Suite de l’affaire du bateau. David Schneider qui avait déplacé son bateau du côté du quai en hiver l’a remis devant sa maison quand Georges Werthemann a fait de même. Les préposés condamnent le contrevenant à une amende

(f° 134) Dienstags den 10. Martÿ 1705. herr Georg Werthemann Ca. herrn David Schneidern – Herr Georg Werthemann, der Schönferber, klagt, daß sein Nachbar herr David Schneider, der Schönferber, sein schiff nicht vor seinem Hauß Hinweg thäte, ohngeachtet MGHh. Ihme solches beÿ I.lb 10. ß d straff aufferlegt hätten. herr Schneid. sagt Er habe MGHh. Erkandtnus gehorsame folge geleistet und sein Schiff den gantzen Winter durch am staaden stehen gehabt, alldieweilen aber Herr Werthemann anietzo auch ein schiff machen laßen und selbiges Vor sein hauß gestellet, habe Er sein schiff auch widerumb dahin stellen laßen Er Hoffete soviel Recht alß sein Mitburger Zu haben, Erk. Soll Herr Schneider die Verwürckte 1. lb 10. ß straff erlegen und beÿ 3. lb s straff sein schiff nicht mehr vor herrn Werthemanns Hauß stellen. Ille verspricht daßelbe wider an den Staaden zu stellen

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Georges Werthemann soumet aux Quinze le montant du loyer communal établi sur sa maison. La commission entend un témoin qui distingue l’ancien loyer assis sur la maison et celui que règle le pétitionnaire pour un lavoir et un escalier et qui a déjà été réduit à sa demande

(f° 335) Freÿtags den 18.t Novembris 1707. Georg Werthemann pt° geforderten Zinß von seinem hauß – Iidem [Obere Bawherren] per herrn Friden es habe Georg Werthemann der burger undt Schönfärber, einen schein vom Pfthrn producirt daraus Zu ersehen deß Ihme von seiem hauß 2 lt. 10. ß abgesondert worden, anbeÿ Gebetten, es noch so lang in suspenso Zulaßen, bis die hauptsach wegen der alten Zinß so von seinem hauß gefordert worden, erörtert seÿn werde. Worüber man den herrn Wetzel gehört, welcher beditten daß es wegen der alten Zinß in suspenso gelaß. word., biß die parten außgemacht seÿn werden dießer Zinß aber komme her, von einer pritsch, so auff d. waßer gehe, welche 24. schuh lang vndt 11. schuh und 3. Zoll breit seÿ, undt von einer steeg so ins waßer gemacht worden, da vor man anfangs dem Imploranten 3. lb 16. ß gefordert so nachgehends auff 2. lb 10. ß. moderirt worden seÿen, vndt wann derselbe sich beschwerdte, Er sich beÿ den Oberen Bawherren anmelden Könte, deßwegen man davor gehalten, daß Werthemann wann Er sich Zuviel beschwerdt Zu seÿn befindlich, an die Oberen Bawherren verwießen werden könte. Erk. bedacht gefolgt.

1707, Directeurs fonciers (VI 1382)
Les préposés réduisent le montant du loyer, inscrit au Livre de 1587, qu’ils ont recommencé à percevoir quelques années auparavant.

(f° 266-v) Dienstags den 20. xbris. 1707. Herr Georg Werthemann umb moderation seines allmendt Zinnßes. – Herr Georg Werthemann, der Kunstfärber, ersucht MGHh. underthänig den jenigen allmend Zinnß, welchen Er von seiner in der Kalbßgaßen gelegenen behawsung Zum blawen Lamm genant, jährlichen auff Jacobi Vermög Statt Zinnßbuchs fol: 589. mit 2. lb. 10 ß d abrichten müßte, gnädig zu moderiren. Erk: Würdt derselbe auff 2. lb d auff Jacobi 1708. moderirt.

1736, Directeurs fonciers (VI 1397)
Geoffroi Plarr se plaint que son voisin en aval Léonard Rœderer dirige dans la rivière un chenal qui souille l’eau si bien que Geoffroi Plarr ne peut plus rien rincer proprement. Les préposés demandent au voisin de diriger le chenal pour qu’il ne porte pas préjudice à Geoffroi Plarr

(f° 47) Montags den 18. Junÿ 1736. H. Gottfried Plarr Ca. Joh: Leonhard Röderer – An Herrn Gottfried Plarren des Schönfärbers Pritsch auf der breüsch hinder seinem hauß in der Kalbsgaß, welcher wieder Johann Leonhard Röderer dem schönfärber seinen Nachbar sich beschwehret, daß selbiger einen Nach an seiner Maur hin gegen herrn Plarren Pritsch gehend, Liegen habe, wodurch Viel Unreines Waßer unter ged. Herrn Plarren Pritsch fließt, welches jhme großen schaden thut, und Verursachet, daß er nichts mehr sauber schwencken Könne, mit bitt jhme Röderer dahin an Zuhalten, seinen Nach entweder hinweg Zuthun, oder wenigstens so Zu ändern, daß er ferners Keinen schaden darvon haben möge. Erkannt, solle der Nach acht schuhe Kürtzer gemacht, und das waßer durch ein gräblein abwehrts in den fluß geleÿtet werden.

1778, Directeurs fonciers (VI 1418)
La veuve Plarr, teinturière à l’Agneau bleu, demande l’autorisation de réparer la petite teinturerie qui donne sur la Bruche. Les préposés se rendent sur place et contatent que la pétitionnaire a l’intention de réparer à la fois la petite et la grande teituerie ; ils demandent à l’inspecteur des travaux de dresser un plan du futur quai, La veuve Plarr est autorisée à repeindre sa maison.

(f° 39) Dienstags den 10. Martii 1778. Frau Plarrin Wittib im Blauen Lamm – Mr Weeber, der ältere Zimmermann nôe. Frau Plarrin Wittib bittet zu erlauben in dero behausung zum blauen Lamm in der Kalbsgaß gelegen das kleine Farbhäusel so hinten auf die Preusch stehet repariren zu laßen. Erkannt, Augenschein.
(f° 46) Sambstags den 21. Martii 1775, wurden folgende Augenschein eingenommen. Weil. Hrn. Plarr wittib – In der Kalbs Gaß in der Farb Behausung zum blauen Lamm, da weiland Hrn. Plarr Wittib betten laßen Zu erlauben an dem grosen Farb Haus hinten auf die Preusch die façade, und das alda befindliche kleine Farbhaus repariren zu laßen. Erkannt, bedacht, Seÿe anvorderist durch H. Bau Inspector ein Plan über dasiges Alignement in Ansehung des in das künftige alda zu errichteten Staadens zu verfertigen.
(f° 49-v) Dienstags den 24. Martii 1778. Weil. Hen. Rathh. Plarr im blauen Lamm Wb. – Mr Gruber, der Maurer nôe. Weil. Herrn Rathh. Plarr Wittib bittet zu erlauben dero Farb Behausung zum blauen Lamm in der Kalbs Gaß gelegen anstreichen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Directeurs fonciers (VI 1420)
La veuve Plarr demande l’alignement à suivre pour sa maison arrière. Elle demande quinze jours plus tard l’autorisation de reconstruire la maison arrière sur ses anciennes fondations et de réparer la maison avant. Son maçon demande aux préposés d’inspecter les deux maisons arrière. Ils constatent que les bâtiments menacent ruine et ordonnent au propriétaire de les faire démolir dans les vingt-quatre heures sans quoi les ouvriers de la Ville s’en chargeront aux frais du propriétaire. La veuve Plarr demande en juin l’autorisation de reconstruire la risberme en bois, les préposés imposent la pierre et rappellent l’alignement à suivre. Le maçon Nagel est autorisé à repeindre la maison en octobre.

(f° 195) Dienstags den 14. Januarii 1783. Weil. H. Rathh. Plarr Wittib – Herr Rathh. Nagel, der Maurer, noe. weil. Herrn Rathh. Plarr, des Ferbers Wittib, bittet um Anzeig des Allignements der ane der Kalbs Gaß gelegenen zur blauen Hand genannten behausung und zwar der hintern behausung gegen dem Fluß. Erkannt, Seÿe das Alignement durch hrn. Bau Inspector Boudhors zu untersuchen.
(f° 209) Dienstags den 4. febr. – Weil. Hrn. Rathh. Gottfridt Plarr Ferbers Wittib – Hr Rathh. Nagel, Maurer, noe. Weil. Herrn Rathh. Gottfridt Plarr, gewesenen Ferbers Wittib, bittet zu erlauben dero Hinterhaus ane der Kalbsgaß gegen dem Fluß gelegen auf dem alten Fundament neu aufbauen und das vorderhaus repariren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
(f° 277) Dienstags, den 13. Maji 1783. Weil. Hrn. Joh: Gottfridt Plarr Ferbers Wittib – Idem [Herr Rathherr Michael Nagel der Maurer] nôe. Weiland Herrn Rathherrn Johann Gottfridt Plarr, gewesenen Schönferbers Wittib, bittet um Augenschein an der Farb Behausung zum blauen Lamm in der Kalbs Gaß gelegen, um den Zustand des grosen und kleinern Hintern Gebäus gegen der Preusch ein zu sehen. Erkannt, Augenschein.
(f° 281-v) Freitags den 26. Maji 1783. Weil. Hrn. Joh: Gottfridt Plarr Wittib zum blauen Lamm – An Weiland Herrn Rathherrn Johann Gottfridt Plarr, gewesenen Schön : und Kunst Ferbers Wittib Behausung zum blauen Lamm genannt in der Kalbs Gaß gelegen, um den Zustand des grosen und kleinen Hinter Gebäus in Augenschein zu nehmen. Weilen dieselbe nun in einem sehr baufälligen und augenblicklich den Einsturz drohenden Zustand befunden worden, als wurde Erkannt, Seie obgedachter Plarrischen Wittib so gleich durch einen dreier Knecht insinuiren zu laßen, daß auf eingenommenen Augenschein der Farb Behausung Zum blauen Lamm an der Kalbs Gaß gelegen, und befindung, daß beede, das Kleinere: und grose Hinter Gebäu gegen der Preusch würcklichen den Einsturz drohen, Solle weiland Herrn Rathherrn Johann Gottfridt Plarr, gewesenen Kunst Ferbers hinterlaßener Wittib und vermuthliche Eigenthümerin, oder wer ein Recht auf solche behausung hat, schuldig und gehalten seÿn, auf das längste in Zeit Vier und zwanzig Stunden Anstalten zu machen und an zu fangen besagte beede Hinter: Gebäu abzubrechen. In Entstehung deßen solle, um dem drohenden Einsturz und daher zu beförchtenden Unglück vor zu beugen, durch der Stadt Werckleuth auf des oder der Eigenthümer solcher behausung Kösten oftgemeldte beede Hinter Gebäu abgebrochen werden.
(f° 300-v) Dienstags den 17. Junii 1783. Weil. Hrn. Rathh. Joh: Gottfridt Plarr, Färbers Wittib – Weiland Herrn Rathherrn Johann Gottfridt Plarr, gewesenen Kunst Ferbers Wittib, bittet zu erlauben an dero Farb Behausung zum blauen Lamm in der Kalbs Gaß hinten gegen dem Fluß ein hölzern Landvest machen zu lassen. Erkannt, Seie die Frau Implorantin mit ihrem begehren ab: und an die Ordnung das Landvest dem Alignement nach von Stein machen zu laßen zu verweisen.
(f° 369-v) Dienstags den 21. Octobris 1783. Weil. Hrn. Rathh. Gottfr. Plarr, Färbers Wittib – Herr Rathh. Nagel, der Maurer, noe. weil. Herrn Rathh. Gottfrid Plarr, des Ferbers hinterlaßener Wittib, bittet zu erlauben dero behausung in der Kalbs Gaß gelegen, anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend poêle, chambres, cuisine, vestibule, deux bâtiments arrière dont la teinturerie à seize chaudrons, à l’étage plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, deux caves solivées, une autre cave, un portail d’entrée, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral qui comprennent plusieurs poêles, quatre pièces à cheminée à la française, quatre cuisines, plusieurs chambres, en outre un atelier de teinturier à onze chaudrons, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 18 / 22
Plarr
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 187 case 1

Graffenauer Louis veuve, rue des veaux N° 22

O 532, maison, sol, R. des veaux n° 22
Contenance : 7,20
Revenu total : 399,74 (396 et 3,74)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 82
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 17 case 1

Graffenauer Louis veuve
1868 Braunwald Jean Michel
1896/97 Maurer Karl Heinrich Specereihändler

O 532, maison, sol, Rue des veaux 12
Contenance : 7,20
Revenu total : 399,74 (396 et 3,74)
Folio de provenance : 187
Folio de destination : 17 Vergroeserung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 82 / 66
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

O 532, maison
Revenu total : 826,74 (823 et 3,74)
Folio de provenance : 17
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 84 / 67
fenêtres du 3° et au-dessus : 32 / 26

Jahr 1877, Zugang – Braunwald Joh. f° 17, O 532, maison, revenu 823, Vergroesserung u. Umbau, achevée en 1869, 1874, imposable en 1872, 1877, imposée en 1877
Abgang – Braunwald Joh. f° 17, O 532, maison, revenu 823, Vergroesserung u. Umbau, supp. 1877

Cadastre allemand, registre 30 p. 315 case 7

Parcelle, section 24, n° 27 – autrefois O 532
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 12 – Rue des veaux
Désignation : Hf, 2 Whs u NG
Contenance : 6,77
Revenu : 5200 – 4600
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 817
Maurer Karl u. Ehefr. in Gg.
1914 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 5314
Douvier Marcel notaire à Sarrebourg pour 1/8 et cohéritiers
1943 Douvier Marzell Josef Luzian 2/16 u. Miterben
(1230)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (189) Rue des Veaux
(maison n°) 22

Prop. – Plarr Jean Gottlieb, teinturier – Drapiers
loc. – Chipel François, comis chez M. Barbier – ni b. ni ma.
loc. – Chaumas, Adam Ignace, vit de ses rentes – ni b. ni ma.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux (p. 337)
(maison n°) 22

Pr. – Plarr Jean Gottlieb, teinturier – Drapiers
loc. – Chipel François, commis chez M. Barbier
loc. – de Berquen Phil. Antoine, Officier retiré
loc. – Chaumas Adam Ignace, Greffier de la Baronie de Fleckenstein

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 22 N° 22 (registre 600 MW 7) – légende

Jean Theophile Plaar, 48, Teinturier, Strasb.
Elisabeth Herrenschneider, 26, Epouse, id
Marguerite Dannerth, 23, Servante, id
Catherine Weissloch, 21, fille de secours, id
François Butz, 40, Rentier, Thionville, 1793
Joséphine Butz née Lorentz, Epouse, Selestatt, 1788
Catherine Guebwerth, 35, Servante, Bergzabern, 1772
Madeleine Braun, 17, Servante, Strasb.
Adam Ignace Schaumas, 61, ancien Greffier, Sultz, 1789
Louise Engelmann, 48, Epouse, Strasb.
Maximilien Schaumas, 16, fils, Sultz, 1789
Eve Wildt, 24, Servante, Strab.
Elisabeth Rubrecht, 35, Servante, Saverne, 1779
– Passinger, 23, aide de Camp du G.al Bizi, St. Denis, 1796

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 22 (registre 600 MW 19)

Plarr, Teophile, Tinturier, C.en actif, 51, Strasbourg
Herrenschneider, Elisabeth, sa femme, 32, id
Plarr, Sophie, fille, 5, id
Plarr, Teophile, fils, 1, id
Danner Marguerithe, Servante, 22
Weisloe, Catherine, Fille Servante, 21, Wasselonne, 4 ans
Voilquin, Jaq. Pierre, cidt. conduct. en Chef des Equipages Mil., 24, Parus
Pettin, Eleonore, Arpenteur Geometre, 42, Strasbourg
Michel,Thereze, Son epouse, 37, id
Petin, Louis, fils, 19, id
Petin, Julien fille, 17, id
Petin, Cecile, fille, 12, id
Petin, Louis, fils, 7, id
Schaumas, Ignace, Citoyen, 64, Haguenau, 9 ans
Engelman, Athale, Son epouse, 49, Strasbourg
Hatry, Cecile, Niece, 7, id
Wild, M.rie Eve, Servante, 27, Soultz Sous forest, 9 ans
Dagon, Marguerithe, Servante, 25, Haguenau, 1 an
Eissenhuth, M.rie Anne, Servante chez le C.en Petin, 30, Kolbsheim, 3 ans
Delahaute, Secret. des Commiss.re, 18, Versailles – E. 5. niv.
Prevot, Pierre Charles, Secret. de l’Etat Major, 30, Hame* Dpe. de Saône – E. le 2. G.al 7
Kauffmann, Elisabeth, veuve servante, 40, Bouxweiller – venue de Wolfisheim

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 12
Maurer, Kaufmann. E 0
Heinrich, Lehrer. 1
Gradt, Schuhmacherm. 2
Riess, Rentner. H 1
Ritzinger, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 3)

Les fenêtres du premier étage sont transformées en 1867, celles du deuxième étage en 1868. Le dossier signale plusieurs enseignes, les produits coloniaux Maurer en 1895, les produits d’épicerie Viel en 1920 et antiquaire Albert Dietz la même année. Les bâtiments sont entièrement détruits par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Braunwald l’autorisation de modifier les fenêtres du premier étage – Schéma – Autorisation
    1868 – Les mêmes demandent l’autorisation de modifier les fenêtres du deuxième étage – Autorisation
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise de gaz pour alimenter cinq becs
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise de gaz pour alimenter cinq becs – Autorisation
  • 1891 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Jean Braunwald, de ravaler la façade
  • 1895 – Maurer, produits coloniaux, demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1895 – Les volets et des soupiraux s’ouvrent vers la rue au rez de chaussée : la Police du Bâtiment demande que le règlement soit observé – Travaux faits en novembre 1895
  • 1897 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, Charles Mans, de ravaler la façade – Travaux faits en octobre 1897
  • 1901 – L’entrepreneur de peinture Schuler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1920 – M. Guéringer demande pour le compte de la Maison Viel (produits d’épicerie) l’autorisation de poser une enseigne plate – Esquisses
  • 1920 – Albert Dietz, antiquaire, demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires : rien à signaler
  • 1945 – Certificats de sinistré après que la maison a été entièrement détruite par le bombardement du 11 août 1944 : Charles Siebenpfeiffer (2° étage), A. Charbonnier (2° étage), Gustave Moeder, Emile Reys, Armand Schutze, Emile Kressmann (3° étage), Alphonse Uhring (3° étage), Philippe Krencker (rez de chaussée)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2265)

Déclaration suite à la destruction totale de la maison

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 44
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Kalbsgasse 12
Wwe Maubner Luise
Quartier : Place de la Cathedrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : um’s Münster
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 12
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 12
Eigentümer : Frau Wwe Maubner Luise
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderbau, Seitenbau vollständig zerstört. Hinterhaus bis auf 3. Stock abgebrannt, in den anderen Stockwerke Zimmerdecken eingestürtzt. Wasserschaden bis Erdgeschoss.
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Durch Spreng u. Brandbomben
4. Art der Schäden : Das Vorderhaus vollst. niedergebrannt, ebenso der Seitenbau mit Treppenaufgang zum Hinterhaus. Das Hinterhaus ist bis auf den 3. Stock abgebrannt. Die restlichen Stockwerke durch Wassereinwirkung unbewohnbar. Decken eingestürzt u. Wasser bis in das Erdgechoss eingedrungen.
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen : 7, unbewohnbar
Geschäfte –
Werkstätten : 1, unbenutzbar
Lagerräume ; 1, unbenutzbar
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : abgebrannt u. durch Wassereinwirkung zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. September 1944
[unterzeichnet] Reys, Verwalter
z. Zt. umquartirt : Lützelhausen N. 149

Straßburg, den 21. September 1944
An den örtl. Bauleiter Herrn Wolff
– durch den Abschnittsleiter Herrn Treiber bzw. Bezirksleiter Herrn Keller
zur Kentnis und weiteren Erledigung zw. Durchführung der Riehenschäden
Stadtamt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
(Samsel) Amtsleiter

Reys, Lützelhausen 149
Lützelhausen, den 15. September 1944 (Kreis Molsheim)
An das Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden, Strassburg
In der Anlage überreiche ich zweÿ Anmeldungen von Fliegerschaden an den Schänden der Wwe. Frau Maubner Luise gelegen
1. Strassburg, Kalbsgasse N° 12
2. Strassburg, Reibeisengasse N° 12
zur gefl. weiteren Veranlassung.
Frau Maubner ist z. Zt. in Lützelhausen N. 149 (Kreis Molsheim) umquartirt, woselbst etwaige Schriftwechsel zu richten sind.
Hochachtungsvoll, Reys, Verwalter


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jacques Wurmser de Schæffolsheim au Livre des communaux de 1587. Elle appartient au milieu du XVII° siècle à sa fille Marguerite Wurmser de Schæffolsheim, femme de Balthasar Bœckel de Bœcklinsau Rust.
Jacques Jacques Wurmser de Schæffolsheim a épousé en premières noces Amélie de Fürdenheim, sa fille est issue de son deuxième mariage avec Marie Salomé de Hagenbach.

1594, Me Stillkraut (Georges), Arch. de Bade-Wurtemberg
Erbinventar von Jakob Wurmser von Schäffolsheim für seinen Sohn Georg, Wilhelm Wurmser als Vormund von Amalie Wurmser sowie Sebastian Zorn und Konrad Düring als Vormunde von Wurmsers Tochter Margarethe aus seiner zweiten Ehe mit Maria Salome, geb. von Hagenbach
Landesarchiv Baden-Württemberg, Abt. Staatsarchiv Freiburg, U 101/1 Nr. 4294
1 Bd., 130 Bl., angelegt von dem Notar Georg Stillkraut

Marguerite Bœckel née Wurmser hypothèque la maison au profit de François Camehl, receveur du Bruderhoff. En marge, quittance donnée à ses petits enfants.

1642 (28. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 751-v
Erschienen die Wohl Edel Fraw Margaretha Böckhlerin gebohrne Wormserin mit beÿstand der Wohl Edlen Georg Friderich Röders von Thierspurg ihres Curatoris und Jacob Christoph Böckhlins ihres eheleiblich. Sohns
hatt in gegensein H Frantz Camels Schaffners im Bruderhoff – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning
dafür in spê. Underpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren gebäwen alhie im Kalbßgaß, neben etwann dem Buchßner ietzo Jr. Philippß Ulman Böckhlins Ampt Manns Zu Willstett hoff, ein und anderseit neben etwann dem Andlawisch. hoff, so ietzo (-) Herffen dem Seidenferber gehörig hinden vff die Preusch stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen H Johann Jacob Ansorg der Handelßmann vnd alter großen Rhats Verwanther alß Vogt Ernsten, weÿl. H Ernesti Heußern U. J. Ddi vnd geweßenen Treÿers deß Pfenningthurns mit Fr. Margaretha Camehlin erziehlt. Söhnleins Vnd deß hierin gemelten H Creditoris seel. Enckhlins deme dießes Creditum eigenthümlich Zugehörig seÿen hatt in gegensein deß Wohl Edelgeborhnen Gestreng. Hn Jacob Christoph Böckhlins Von Böckhlinaw, deß beständigen Regiments der herren fünff Zehen, für sich selbsten Vnd im nahmen seiner adelichen mit Geschwisterdt, alß Weÿl. der fr. Debitricis nunmehr seel. hinderlaßener Erben (…) Act. d. 21. Augusti A° 1658.

Les biens de Balthasar Bœckel de Bœcklinsau Rust et de Marguerite Wurmser de Schæffolsheim sont inventoriés en 1655. Ils comprennent un château et des maisons à Rust et la maison rue des Veaux, estimée 1 500 livres d’après son prix d’achat. La succession s’élève à 12 200 livres strasbourgeoises

1655 (14.5.), Me Oesinger (David, 37 Not 13) f° 11
Inventarium und Theÿlregister Vber Weÿlandt deß H. Reichs freÿ hochwol Edelgebornen und Gestr. herrn Balthasar Böckle von Böckhlinsaw zu Ruest & Vndt Weÿlandt der hoch Wol Edelgebornen Vil Ehren: und tugendreich. Frawen Margarethæ Böcklerin gebohrner Wormbßerin Von Schäffoltzheim, beeder Hoch Adenlicher Ehegemächt selig. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1655
Zuwißen demnach weÿl. die Wohl Edelgebohrne Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha Böcklerin geborne Wurmbßerin von Schaffolzh. auch weÿl. des H. Reichs freÿ hoch wohl Edelgebohrnen und Gestreng. H. Balthasar Böckle von Böcklinsaw Zue Ruest selig nachgelaßene Fr. witwe des Allerhöchsten gnädig willen nach auß dißem müeheselig Jammerthal abgescheid. das deroselben hinderblibene Adeliche Sohn und dochter als rechtsmäßige so wohl ab intestato, als per Testamentum instituirte Erben benantlich der auch hochwol Edelgeboren und Gestrenge Junckher Jacob Christoph Böckle von Böckhlinsaw Zur Ruest, wie auch die hochwol Edelgeborne Vil Ehren: und tugendreiche Jungfr. Margaretha Magdalena Böckhlerin von Böckhlinsaw, beede geschwisterde und wol Edelgedachter Ihrer geliebten eltern selig hinderlaßene Pfenningzinß Capitalien, Güether und bod. Zünß auch Gültgüether, In beÿsein und Persönlicher gegenwart des H. Reichs Freÿ hochwohl Edelbebornen und Gestreng. H. Philipps Jacob Wormbßers wolbestelten dißer des H. Reichs Freÿ Statt Straßb. Stättmeisters alß wol Edelerwehnter Jungfr. Margaretha Magdalenæ erbettenen beÿstandts ordentlich Inventiren verzeichnen (…) Straßburg Montag den 14. Maÿ A° 1655.

Sa. Pfenningzinß hauptgüter 15 169 R, Sa. Boden Vndt Güether Zinnß 15,Sa. Gülthen 1563 R
Eügenthumb ahne häußern V. ligend Güethern. Erstlich eine behauß. Zu Gehweiler (…), It. eine Scheur, Stallung (…), It. ein Krautgarthen (…), Item Ein Schloß undt hauß
Item ein hauß, hoffstatt undt Gärtlin daran In der statt straßb. in der Kalbßgaßen mit allen deroselben recht. v. Gerechtigkeit. mit j. seithen neben Zu Philipps Vlman böckle Von böcklinsaw wohlbestelten Grf. hanaw Amptmann mit der And. seithen neben weÿl. H. Nicolai herpffen geweßenen burgers v. handelßmanns Alhie sel. nachgelaßenen Witwe v. Erben geleg. hind. Auf die breisch undt vornen auf daß Allmendt stoßend, So Allerdings freÿ ledig v. eigen v. hiehero Angeschlagen wie solche Erkaufft word. für v. Vmb 3000 R. Darüber sagt Ein Teutsch Perg. Kauffbrieff mit der statt straßb. anhangen. kleinen Insigel becräfftiget deßen datum den 4. Febr. A° 1579. Darbeÿ ein Perg. hütten brieff mit der geschwornen Werckmeister Anhangend. Insiglen besigelt deß. dat. den 11. Maÿ 1620. signirt mit N° 49.
Sa. deß Adenlichen haußes und darzu gehörig. Güether Zue Ruest, auch haußes Zue Straßburg 7500 R, Sa. der Schuld. 165, Summa summarum 24 408 R

La maison revient ensuite au fils des précédents, Jacques Christophe Bœckel de Bœcklinsau qui meurt en 1682

1682 (16. 9.br) Me Kitsch (Jean, 1 AH 5891, Protocole) p. 109
Instrumentum über Herrn Jacob Christoph Böckels von Böcklinsaw undt frawen Rosinæ Böcklin von Böcklinsaw beeder Ehemahl verschloßenes Testamentum
Montag den 16. Novembris St. N. – Undt seindt hievorgeschriebene ding Zugangen undt beschehen inn einer Von beeden wohlandlichen Ehepersohnen alhier Zu Straßburg hinder St. Niclaus gelegenen wohn behaußung deroselben wohnstuben ein Gaden oder Stegen hoch auf der lincken seiten als man hienauff kompt, deren fenster inn den hoff außsehendt, im Jahr, (…)

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 90, n° 64)
1682 Mittw. 17/27 9.br. hor. 2. Pomer. ist selig gestorben Juncker Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsau hiesiger Stadt wohlmeritirten Stettmeister vnd XIII. ad ætat. 66 hebd. xx vnd den Montag darauff den 20/30. 9.br hinausnach (…), i 92

La maison est revenue quelques années auparavant à leur fille Philippine Jacqueline Bœckel de Bœcklinsau qui fait dresser l’inventaire de ses apports après s’être mariée avec Loup Henri Zorn de Plobsheim

1672 (15.4.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 5) f° 246
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. und Nahrung, so der Reichß freÿ Hochedelgebohrne undt Gestrenge Herr Wolff Heinrich Zorn von Plobßheim, jezig. Zeit Beÿsitzer E. E. großen Raths in Straßburg, Zu der Freÿ Reichß Wohldelgebohrnen Hoch tugendbegabten Frauen Philippinæ Jacobeen Böckhlerin von Böckhlins aw, seiner Eheliebstin inn die Ehe Zugebracht, welche der Vrsachen Halben, allweÿlen in dero vffgerichteten ehepactis eines jeed. theil sein Zugebrachtes Vermögen für Vnverändert reservirt – Actum Montags sen 15. Aprilis Anno 1672
Summarischer Calculus geg.wertig. Inventarÿ. Sa. hausraths ist 71, Früchten 36, Weins und lähren Vaß 56, Guldener Ring 3, Baarschafft 25, Summa summarum 19. lb

Loup Henri Zorn de Plobsheim, l’un des Quinze, et Philippine Jacqueline Bœckel de Bœcklinsau hypothèquent la maison, appelée cour de Bœcklin, au profit de Barbe Strohm

1683 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 176-v
der freÿ Hoch Edelgebohrene Herr Wolff Henrich Zorn Von Plobßheim deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehn, und die freÿ Hoch Edelgebohrene frau Philippina Jacobea gebohrne Böcklin Von Böcklinsau sein adelische Ehegemahlin, und zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der freÿ Hoch Edelgebohrenen Herren Philipp Christian Böcklins Von Böcklinsau ihres eheleiblichen bruders und herrn henrich dietrichs Volz Von Altenau fünff Zehners
in gegensein des Edel-from und wohlweißen Herrn Johann Balthasar Krauten deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehn alß Curatoris Jungfr. Barbaræ Strohmin – schuldig seÿen 500 dublonen
unterpfand, der Böckhlische hoff mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaßen, einseit neben der Botzonischen Wittib, anderseit neben frawen Evæ Jacobeæ Von Lutzelburg Wittibin gebohrner Böcklin Von Böcklinsau hinden auf daß waßer stoßend gelegen

Inventaire après décès d’une locataire, Hélène Gerbelius veuve du professeur d’éloquence Robert Kœnigsmann, dressé dans la maison arrière

1684 (20.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 6) n° 90
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿl. die Edel, Viel Ehren: und Tugendreiche fraw Helena Königsmännin gebohrne Gerberliußin, Weÿl. des wohl Edlen, vest und hochgelehrten herrn Roberti Königsmanns, geweßenen hochberühmten Professoris Eloquentiæ beÿ allhießig. löbl. Universität Zu Straßburg hind.bliebene Fraw Wittib
In einer alhie in der Statt Straßburg Inn d. Kalbsgaßen gelegenen Jr. Wolff Heinrich Zornen von Plobßh. fünff Zehenen des beständigen regiments alhie zuständig. behaußung deren hindern stocks ist befunden worden wie volgt.

Inventaire des apports de locataires, le tailleur Hermant zum Goth et Anne Marie Artzner, dressé dans la maison arrière

1684 (20.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 6) n° 91
Inventarium und beschreibung aller und Jeder Haab und Nahrung, so die Ehren u. tugendsame Anna Maria Zum Gothen, gebohrne Artztnerin Zu dem Ehrenhafft und achtbahren Mstr. Hermann zum Goth. Schneid. und burger, Zu Straßburg Ihrem geliebten haußwürth als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung vor unverändert inn den Ehestand zugebracht
In einer alhie in der Statt Straßburg Inn d. Kalbsgaßen gelegenen Jr. Wolff Heinrich Zornen von Plobßh. fünff Zehenen des beständigen regiments alhie zuständig. behaußung deren hindern stocks ist befund. worden wie volgt.

La maison revient ensuite à la fille de Loup Henri Zorn de Plobsheim, Eve Louise, qui épouse en 1691 François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr, fils de Loup Georges, devenu bourgeois en 1692 : contrat de mariage, célébration

1691, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 125
(Eheberedung) der Hochwohl edel gebohrene vnd Gestrenge Herr Frantz Ludwig V. Rathsamhauß. Zu Ehenwÿhr deß auch Hochwohl edel gebihren v. Gestreng. Herrn Wolffgang Geörgen von Rathsamhaußen Zu Ehenwÿhr, der königlichen. Ritterschafft des vndern Elsaßes Hochahnsehnlichen Raths vnd Außschußes mit der auch Hochwohl edel gebohrenen Frawen Anna Magdalena gebohrner Von Landsperg ehelich erzeugter hochadelicher Herr Sohn,
eine besondere eheliche lieb vnd Ahnmuth Zu der eben Hochwohl edel gebohrenen und hoch tugendbegabten Fräulin Evæ Louÿsæ Zörnin v. Plobßheim deß auch Hochwohl edel gebohrnen Herrn Wolff Heinrich Zornen v. Plobßh. des beständigenn geheÿmen Regiments der Hh. XV. inn Straßburg Assessoris, mit der auch hochwohlgebornen vndt Hoch tugendbegabten Frauen Philippina Jacobea Böckhlin von Böcklinsaw seeligen ehelich gezeügten Fräulin dochter
So beschehen in der Königlichen. freÿen Statt Straßburg vff den (-) 1691

Mariage, Quatzenheim (luth.)
Die Mittw. den 3. Octobr. St. N. 1691 Seind Zu Quatzenheim einander Vermählet V. Vertrawet worden Juncker Franciscus Ludovicus de Rathsamhausen, des Hochwohlgebornen v. Gestrengen Herrn Wolff Georg Von Rathsamhaißen Zu Ehenweÿr Ehelich erzielter Juncler mit der Hoch adelichen Fräwlin Eva Ludovica des auch Hoch Edelgebohrnen v. Gestrengen Junckern v. H. Wolff Heinrich Zorn Von Blobsheim des beständigen Regiments zu Straßburg hochmeritirten Fünffzehners Ehelich erziehlte fräulin tochter [unterzeichnet] Frantz Ludwig Von Rathsamhaussen à Ehenweÿer, Eva Loÿsa von Rath Sam haußen geborene Zornin von Plobsheim (i 4)

1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1092
Herr Frantz Ludwig Von Rathsamhausen Zu Ehenweÿer, H. Wolff Georg Von Rathsamhausen Zu Ehenweÿer beÿ Hochlöbl. Nider Elsäßischer Ritterschafft Wohl Verordneten Außschußes Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich und seine frau Liebste, Fr. Evam Louyse Zornin H: Wolff Henrich Zornen des beständigen Regiments der H. XV. allhier Wohl Meritirten beÿsitzers Ehl. tochter gratis, Jur: d. 19. May 1692

Eve Louise Zorn de Plobsheim meurt veuve en 1737
Sépulture, Temple-Neuf (luth. p. 201, n° 7)

1737. Mittw. d. 8.ten febr. Vormittag ein Vel nach XI uhr ist die Wohlgebohrne Frau Eva Louisa Von Rathsamhaußen gebohrne Zornin Von Plobsheim Weÿl. des Wohlgebohrnen Herrn Frantz Ludwig Von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿher hinterlaßene Wittib, an einer auszehrender Kranckheit gestorben, und folgenden Sonnt. nach gehaltener Leichen predigt Zum Jungen st. Peter auff dem Gottesacker St. Helenæ ehrlich begraben worden, ihres alters 62. Jahr i. monath wen. 3. tag. [unterzeichnet] wolffgang ludwig Von Rathsamhaußen ehn weÿer, Frantz Jacob Von Rathsamhaußen Zu ehenweÿer (i 105)

François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr et Eve Louise Zorn de Plobsheim hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Dietrich

1693 (7.4.), E 759 (enreg. Chambre des Contrats, vol. 565 f° 278 le 7 avril 1693)
der freÿ hochwohlgeborene und Gestreng Herr Frantz Ludwig von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer, zeigte an, wie daß Er Zu bezahlung des von seinem bruder dem auch freÿ hochwohlgebornen und gestrengen Herren Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer Jüngster tagen erkaufen und beÿ dießer Cantzleÿ allbereit verschriebenen guths und Ihme vor seinen antheill eigenthümlich angehörigen Jurisdiction ahn dem dorf Quatzenheim
beÿ Herrn Johann Dieterich Banquier und E.E. großen Raths der Statt Straßburg beÿsitzern, ahne baarem gelt aufgenommen und entlehnt habe 2500 gulden
unterpfand, obbeschriebenes von deßen H. bruder obgemelt und H. darleihers gelt erkaufftes guth und angehörig geweste Jurisdiction sambt allen zugehördungen, Recht und Gerechtigkeit (…),
So dann mit Consens seiner fraw Liebstin der auch freÿ hochwohlgebornen frawen Evä Loysä von Rathsamhaußen geb. Zornin zu dem Ende neben dem freÿ hochwohlgebornen und Gestreng Herrn Christoph Böckel von Böcklinssaw ihrem nahen Anverwanthen, Ihr in der Kalbsgaß gelegenes eigenthümliches und von dero sel. fraw Mutter ererbte behaußung sambt aller zugehörden einseit neben der farb zur blawen hand anderseit neben Hr Dr Hammerer vornen auf die gaß hinten auf das waßer stoßend [unterzeichnet] Eva Loÿsa von Rathsamhaußen geborene Zörnin von Plobsheim

Confirmation de l’hypothèque prrécédente, en marge quittance remise au teinturier d’art Georges Werdemann

1696 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 584
/:salv. tit:/ Herr Johann Baptita Klinglin Jctus Königlicher rath und Syndicus, auch der Statt Straßburg Cancelleÿ Director
/:salv. tit:/ Jr Frantz Ludwigs von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer E.E. großen Raths alten beÿsitzers
angezeigt und bekandt, demnach Er H. von Rathsamhaußen nach inhalt einer beÿ löbl. Ritterschafft im Undern Elsaß Cancelleÿ am 7.t April 1693. verschrieben und am bemelt. tag in der C. Contractstub der Statt Straßb. enregistrirten obligation, und deroselben am 9. Maÿ eiusd. anni annectirten Cession, Ihme p. Hn Klinglin schuldig seÿ in Capital 2500 gulden
Über des ist auch hierbeÿ Erschienen /:salv: tit:/ Frau Eva Louysa von Rathsamhaußen geb. Zornin von Plobßheim, deß H. debitoris adeliche Fr. Gemahlin und zwar dieselbe mit beÿstand /:salv: tit:/ Jr. Philipp Christoph Böcklins von Böcklinsau, und /:salv: tit:/ Jr. Wilhelm Friderich von Dormentz E.E. großen Raths beÿsitzern beede dero HHn Vettern, die hat sich für solche Schuld verbürgt auch die bürgschafft zu leisten angelobt, beÿ verpfändung all Ihren haab und Nahrung, Und in specie Ihre Eigenthümliche an der Kalbsgaß gelegen, bereits in d. alt. haubt Verschreibung hypothecirt
[in margine :] (…) /:tit: Jr. Jacob Samson von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer deß debitoris leiblicher H. Bruder (cedirt), den 9.7. 8.bris 1699
[in margine :] (…) in gegensein Georg Werdemanns des Kunst und schönferbers alß ietzmahlig. proprietarÿ hierinn bemelter in d. Kalbsgaßen gelegene behausung (quittung), den 5. mart. 1705

Eve Louise Zorn de Plobsheim vend avec l’autorisation de son mari François Louis de Rathsamhausen d’Ehnwihr la maison 2 250 livres au teinturier d’art Georges Werdemann et à sa femme Marguerite Couppé

1702 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 15
(2250) S. T. die wohlgebohrne fr. Eva Loÿsa Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿher geb. Zornin von Plopßheim mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Frantz Ludwig Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿher Dero hochadelichen Ehegemahls
in gegensein Georg Werdemanns Kunst weith u. schönfärbers u. Marg: geb. Cuppe
eine Vordere u. hintere behaußung, Hoff, Hoffstatt, gärthl. mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeiten allhier ahn der Kalbsgaß einseit neben Jacob Clignerts geweßenen schönferbers wittib u. EE. anderseit neben S. T. Hn Johann Carl Dupré de Dortal XV.ners frn. Wittib hinten auf die Preusch stoßend gelegen – um 1500 und 500 capitalien verhafftet, geschehen um 250 pfund

Le teinturier Jean Georges Werdemann épouse en 1684 devant le pasteur de Saint-Thomas la réformée Marguerite Couppé de Bâle, sans passer de contrat de mariage (voir l’inventaire de 1721)
Mariage, Saint-Thomas (luth., 16/23 juillet 1684)

Johann Georg Werdemann der ledige Schönferber Von Oderberg beÿ Berlin, Weÿl. Georg Werdeman gewesenen Weißbecken daselbst hinterlassener ehelicher Sohn, Jfr. Margaretha H. Benedict Kuppe Capitains zu Basel eheliche Tochter

Originaire d’Odenberg dans l’électorat de Brandebourg, le teinturier Georges Werdemann devient bourgeois à titre gratuit. Comme l’exige son métier, il fait partie de la tribu des Drapiers
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1202

Georg Wertemann der schönferber von Odenberg Chur Brandenburgisch. Jurisdiction Weil. Georg Wertemanns gew. weißbecken daselbst hint. Ehl. Sohn empfangt das burgerrecht durch aus gratis Und wird beÿ E.E. Zunfft der Tucher dienen, Jur. 26. Dito 1698

Les tondeurs de draps se plaignent que Georges Werdemann ait une presse. Ils estiment qu’il fait tort aux gens du métier qui manquent déjà de travail. Georges Werdemann répond qu’il s’agit d’une petite presse qui sert aux habits de soie et non à la laine. La commission estime qu’on peut autoriser la presse du moment qu’elle ne sert qu’à la soie. La proposition est adoptée.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
EE. Meisterschafft der Tuchscherer Ca. Georg Werthemann
(f° 158-v) Sambstags den 22 Junÿ 1709. EE. Meisterschafft der Tuchscherer Ca. Georg Werthemann – S. nôe EE Meisterschafft der Tuchscherer in dero nahmen Daniel Lips & cons. Cit. per Sched. Georg Werthemann dem Schönfärber prod. unterth. Memoriale und bitten wie inhalts K. Citatus præs. bittet zu vorderist copiam prod.ti. K Deputationem, S. laßt copiam zu, undts. Erk. Gebettene deputaôn willfahrt. Ob. Handwerckshhn.
(f° 163-v) Sambstags den 20.t. Julÿ 1709. Georg Werthemann Ca. EE. Meisterschafft der Tuchscherer – G. noîe Georg Werthemanns burgers und Schönfärbers Cit. EE. Meisterschafft der Tuchscherer prod. abgenöthigte Verantwortungs schrifft juncto petito handelt wie darinn. S. Citatus præs. bittet cop. producti undt deputationem. G. similiter. Erk. gebettene deputaôn willfahrt. Ob. Handwerckshh.
(f° 252) Freÿtags den 29. Novembr. 1709. EE. Meisterschafft der Tuchscherer Ca. Georg Werthemann – Obere Handwerckshh. per Herrn Friden es habe EE Meistersch. der Tuchscherer ein Vnterth. Memoriale C. Georg Werthemann dem Schwartz und Schönfärber übergeben, Vndt darinnen geklagt daß derselbe Ihnen großen schaden undt eintrag thue, eine Tuchscherer preß in seinem hauß auffrichte, undt darauff preße, ohne daß er solches erlernet habe. vndt weilen es beÿ dießen schwehren Zeiten viel arme Meister gebe die nichts Zu verdienen haben, das Gesindt auch deßen Sie sich nicht entbehren können, wegen solcher stümplereÿ auffstößig werd. vndt außtretten wollen, alß wolten Sie unterth. gebetten haben, ihme beklagten die auffgerichtete preß beÿ ohnaußbleiblicher straff, nachtruckh. Zu verbiethen refus. expens.
Worauff beklagter werthemann auch ein gegen antwortt überreicht, undt darinnen Gemeldt daß Er den Klägern in ihrem handwerckh keinen eintrag nicht thue, solches Ihme auch nie in Sinn gekommen, weniger daß Er einige Stümpeleÿ verüben wolte, sondern nach dem sich zu getragen, daß kein rechter Schönferber alhie sich befunden, welcher ein Seidenkleid hette färben können, dergestalten daß wann schon solche alhie gefärbt worden, sie von den Tuchscherern in der preß verderbt worden, daß Sie mit großen unkosten nacher Paris, Metz, vnd Lyon verschickt werden müßen Er allerhandt mittel undt unkosten angewendet daß anietzo solche Seiden kleider undt wahren, allhie so guth alß an einem andern Orth, es seÿe so es wolle, gefärbt werden können, welches ja der statt mehr rühmlich were, daß er vor eine Stümpeleÿ außgelegt werden solte, Zu welchem ende er eine Seiden und keine Tuchscherer preß verfetigt habe, undt würden Kläger aus ihren articlen nicht erweißen können, daß Einem, Seiden, od. Zeug [f° 253] zu preßen, da keine scheer od. rahm gebraucht werde, daran verbotten seÿe, Neben dem werden die Klägere auch nicht läugnen können, daß an andern Orthen, die Kunst und Schönfärber ihre absonderl. Zweÿ preßen halten, gleich wie die Tuchscherer die ihrige haben, mit angehenckter unterth. bitt, Ihne von angestelter Klag Zu absolviren, mithin Ihne beÿ seiner auffgerichteten Seiden preß, ohne welche Er die Seiden wahr nicht verfertig. können gnd. Zu manuteniren.
alß man die Parthen darüber angehört habe Daniel Kips nochmahlen über die preß geklagt, undt gebetten, daß dem Werthemann solche verbotten werden möchte. worauff dießer geantwortet, er seÿe ein Schönfärber und verhoffe man werde Ihme die preß nicht Verbieten wollen weilen Er, deren nicht entbehren könne, dießelbe seÿe gantz Klein undt Zu wollenem Tuch nicht Zu gebrauchen. Er verlange auch nichts anders als nur etwan von halb leinen, und Zeüg, Zum einsetzen zu nehmen, damit Er die Seidene Zeüg dazwischen legen könne. Welche Preß man besehe, undt gefunden daß Sie klein und nur 4. schuhe breit undt 5. schuh hoch, dahingegen der Tuchscherer Preßen groß vndt 8. biß 9. schuh hoch seÿen.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davon gehalten, daß dem Werthemann seine Preß Zu behalten erlaubt werden könte jedoch mit dem anhang [f° 253-v] daß beÿ 5. lb.d. straff Er keine wollene tücher preßen vndt auch nur seiner Kleinen Preß Zur Seidenwahr, beneben etwan weniges von leinen, halb leinen, und Zeüg, Zum einsetzen sich bedienen solte.
Herr Prætor Regius folgte den bedacht. Erk. Bedacht gefolgt.

Marguerite Coupé meurt en 1719. Elle est inhumée par le pasteur réformé. Elle délaisse deux filles dont chacune a épousé un teinturier d’art. Les experts estiment la maison 2 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 6 294 livres, le passif à 1 156 livres.

1721 (14.7.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 28) n° 757
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Wohl Ehren und tugendhaffte Fraw Margaretha gebohrne Coupein, deß Ehren Vesten und Kunst Erfahrenen Herrn Geörg Werdenmanns, Kunst und Weÿdtfärbers, burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfraw seel. nach ihrem den 21.ten Decembris deß Zurückgelegten 1719.ten Jahrs aus dießer Zergänglichen und Mühesammen Welt genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Mariæ Elisabethä gebohrner Werdenmännin, deß Ehren Vesten und Kunsterfahrnen Herrn Gottfriedt Plarren, Kunst und Weÿdtfärbers burgers allhier Zu Straßburg Eheliebsten, beÿständlich erst gedachten Ihres hewürths und der Viel Ehren und tugendsammen Frawen Sophiä Catharinä gebohrner Werdenmännin, deß Wohl Ehrenhafften, Vorachtbahren und Kunsterfahrnen herrn David Listen, auch Kunst und Weÿdtfärbers burgers in der Stadt Ullm ehelichen Haußfrawen, alß beeder der Verstorbenen Frawen seel. mit vorerwehntem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten und hinterlaßenen töchtere und deroselben ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Montags den 14.ten Julÿ Anno 1721.
Bericht daß Kein Eheberedung Vorhanden

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen zum blauen lamb genannten in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen färbereÿ behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der unteren bühn, Im oberen Haußören, In der oberen Stub, Auff dem oberen Gang, Auffm unteren gang, In der Wohnstub, In dem hinderen Stübel auff das Waßer außsehend
Eigenthum ahne Häußern. Erstlichen eine Vorder und hinder behaußung, in Welcher Letztern sich eine Färbereÿ befindet, sampt einem Hoff, bronnen, Hoffstätten, auch allen übrigen gebawen, begriffen, Zugehördten, Weithen, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, ahne der Kalbsgaßen, einseith neben der Wohlgebohrnen Frawen Von Dortal anderseith neben der Färbereÿ zur blawen handt, so anjezto herrn David Schneidern dem Kunst und Weÿdfärbern gehörig, hinten auff die Breüsch stoßend, davon gehen Jahrs auff Jacobi der Statt Straßb. Pfenningthurn 2 lb d. boden Zinnß Von der Pritschen auff dem Waßer, sonsten gegen jerdermänniglichen freÿ Ledig und eigen und über obige beschwerdt, welche pro 100 lb alß doppelt Capital æstimirt durch der Statt Straßb. geschworne Werck Meistern Vermög Ihrer Zu denen Concept gelüfferten Schrifftlichen abschatzung Sub dato den 16. Julÿ Anno 1721. annoch angeschlagen pro 2150 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamente Kauff Verschreibung in allhießiger Cantzeleÿ Contract Stub gefertiget, und unt. deroselben anhangenden Kleinern Cantzleÿ Secret : Insigel verwahrt, so datirt den 12. Januarÿ Anno 1702, insich begreiffent Welchergestalten der dießes orths H. Wittiber solche von der Wohlgebohrnen Frawen Eva Louÿsa Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer gebohrner Zornin Von Plobßheim käufflichen ahne sich gebracht hatt.
Item eine behaußung und Färbereÿ sambt einem hoff, bronnen, hoffstätten in der Statt Ulm ([Joint] Estimation par devant le notaire Jean Daniel Halder à Ulm) angeschlagen 1500 lb – hatt sich dißmahlen Kein Kauffbrieff befunden, berichtet der Wittiber daß solchen H. David List der tochtermann zu Ulm in handen habe
– Abschatzung d. 16. Jullÿus: anô 1721. Auff begehren, deß Ehrenhafften, Und bescheÿtenen. H : Jörg Werdtenman, Ferber, ist Eine behaußung Allhier in der Statt Straßburg, in der Kalbsgassen gelegen, Zum blauen Lamp, genandt, ein seÿth Neben, der G: Fraw: von bürckhwaldt, Ander seÿth Neben, der blauen handt, hinden auff die Brisch Stossen, Welche behaußung hoffstatt, Stuben, Kammer, Küchen hauß Ehren, Zweÿ hinder gebeÿ, darunder Ein Ferber Reig: Und Sübenzehn Ferb Öffen, Oben Mit Stüben Und Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Zweÿ Gebälckte Keller, Nebens Ein Keller, Einfarth in hoff, Ein Brunnen, Und hoff, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeÿth, Wie solches durch der Statt Straßburg Geschwohrnen Werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, An geschlagen wirt, Vor undt umb Vier Tausend Fünff Hundert Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg, Geschwornen, Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher, Werckh meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer, Werckmeister deß Zimmerhofs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 276 lb, Sa. Schiff und Geschirrs Zur Färbereÿ gehörig 285, Sa. der Wahren und allerhandt gestöffs zur Färbereÿ gehörig 220, Sa. der Wein und lähren Vaßen, 158, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids, 21, Sa. der goldenen Ring 8, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 613, Sa. Eigenthums ane haußern 3177, Sa. Schulden 1532, Summa summarum 6294 lb – Sa. der Schulden 1156 lb, Nach solchem abzug 5122 lb – Endliche Verstallungs Summa Inventarÿ 4702 lb

Sépultures, par. réformée (f° 34 v°)
Fr. Margreth Coupé H. N. Wertemanns ferbers in Straßburg Eheliche Haußfraw starb den 18. Xbris 1719 abends Zwischen 9 V. 10 Vhr in einer hitzigen außzehrender Kranckheit, V. wurd. d. 20. d. auf St. Gallen begraben

Georges Werdemann meurt en 1725
Sépulture, Saint-Thomas (luth. past. B f° 101-v, n° 639)
Anno 1725 den 2. Junÿ Morgens umb 6 vhr ist gestorben Georg Werthemann der gewesene burger, Kunst und weÿdferber alhie, seines alters 73. Jahr weniger 10 tage. war gehohren in die Churfürstl. branden burgisch. Stadt Oderburg, deß. Eltern waren Georg Werdenmann burger bierbrawer und becker daselbst, und fr. Catharina gebohrner Zechins, war verheurathet mit fr. Margaretha Coupien die vor ihm gestorben, ist darauf den 4. ejusd. auf dem Gotes Acker St Galli begraben – [unterzeichnet] Gottfriedt Plarr alß Tochter mann, Johann Gottfried Plarr als Enckel (i 105)

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth Werdemann qui épouse en 1707 Jean Geoffroi Plarr, teinturier originaire de Schœnfeld près de Leipzig  contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1744, célébration

Copia der Eheberedung – Erkannt Willfahrt dem wohl Ehrenhafften Vorachtbaren undt Kunsterfahrenen herrn Gottfried Plarren dem leedigen Kunst, Weÿd und Schönfärber von Leibzig gebürdig, Weÿland deß Wohl Ehengeachten Herrn Philipp Plarren geweßenen gastgebers zu gedachtem Leibzig hinderlaßenen ehelichen Sohn, alß dem bräutigamb ahne Einem, So dann der viel Ehren undt tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Werdenmännin deß Ehrenvesten wohlachtbaren und Kunsterfarenen Herrn Geörgen Werdenmanns ebenmäßigen Kunst Weÿdt unndt Schönfärbers, mit der Viel Ehren undt Tugendbegabten Frawen Margaretha Werdenmännin Gebohrner Coupein Ehelich erzeugten tochter, alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Sambstag den 19. tag des Monathß Februarÿ alß mann Zahlte 1707, Joh: Adam Ösinger, Notarius juratus publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111, n° 631)
Anno 1707 den 15 Junÿ seind nach geschehener ordentlichen außruffung in der Kirch zu St Thomas eingesegnet worden Gottfried Plarr der ledige Kunst, Weit und schönferber von Schönfeld beÿ Leipzig Christian Plarren, deß Beckers und Schencken daselbs Ehel. Sohn und Jungfr. Maria Elisabetha H. Georg Werdemann deß Kunst, weit und Schönferbers alhir Eheliche tochter [unterzeichnet] Gott friedr Plarr als hoch Zeiter, Maria Elisabeth Werten Menn alß hochzeiterin, görgen werdeman der hochzeiterin Vater (i 113)

Jean Geoffroi Plarr devient bourgeois le lendemain de son mariage
1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 766
Gottfried Plar d. Kunstferber V. Leipzig, empfangt d. burgerrecht V. s. Fr: Maria Elisabetha Werthenmännin p. 2. goldR. 16. ß. W. beÿ den Tuchern dienen. J. d. 16. Dito [Junÿ] 1707

Jean Geoffroi Plarr et Marie Elisabeth Werdemann hypothèquent le martinet qu’ils viennent d’acheter hors les murs. Georges Werdemann se porte caution en engageant sa maison

1725 (13.1.) Chambre des Contrats, vol. 599 f° 20
H. Gottfried Plarr Kunst: und wödt färber auch EE. kleinen Raths beÿsitzer und Fr. Maria Elisabetha geb. Werdenmännin beÿständlich H. Notarÿ Rohr und H. Holdermann beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johann Schad Conventual Priester des Ordens St Johann als mandatarii der Commenthureÿ des Ordens St Johann – schuldig seÿen 4000 gulden reichs valuta
unterpfand, Ein vor dem weißenthurn thor hießiger Statt beÿ der grünen warth gelegenes guth bestehend in einer Kupfferhammer Mühl, zweÿen walcken, Gartten häußern, höffen Schöpffen, Stallungen hoffstätte und etlichen Ackern grundts cum appertinentÿs wie solches alles in der darüber in allh. C. Contract Stuben unter dem 26. oct. 1724 auffgerichteten Kauffverschreibung mit mehrerem beschrieben
wobeÿ ferner erschienen der Schuldern Vatter und Schwäher H. Georg werthmann der Kunst: und wödt färber allhier (…) verbürge, hypothecirt Eine zum blauen Lamm genannte Farbbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaß einseit neben Madame von Dortal anderseit neben H. David Schneider Kunstfärbers hinten auf die Breusch

Fils de l’ancienne propriétaire, Sigefroi Henri de Rathsamhausen d’Ehnwihr veuf d’Anne Madeleine Chaunie de Renioncourt qu’il a épousé en 1723, meurt dans la maison

1731 (1. 10.bris), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 1) n° 22
Inventarium und beschreibung aller eigenthümblichen Haab Nahrung und Güthere, so weÿland der Freÿ Wohlgeborne herr Sigfrid Heinrich Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer nach seinem dienstags den 27. 10.bris letsthin alhier zu Straßburg erfolgter seeligen ableiben Zeitlichen Verlaßen, welche auf Erfordern und Begehren Frauen Evæ Louisæ Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer gebohrner Zornin Von Plobsheim, weÿland des Freÿ wohlgebohrnen herrn Frantz Ludwig Rathsamhaußen zu Ehenweÿer hinterlassener hochadelicher Frau Wittib und des seelig Verstorbenen herrn nachgelaßener Frauen mutter und ab intestato Erbin beÿständlich d. freÿ Wohlgebohrnen Herrn Wolffgang Sigmund Böcklin von Böcklinsau dero erbettenen herrn beÿstands – So beschehen Straßburg Sambstags den 1. 10.bris 1731
Declaratio der Freÿwohlgebornen Frauen Evæ Louisæ Von Rathsamhaußen gebohrner Zornin Von Blobsheim des hinterlaßenen Frauen mutter und ab intestato Erbin – Zuwißen demnach weÿl. der Freÿwohlgeborne H Sigfrid Heinrich Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer Zeit währender deßen Vermählung seine ordentliche Residence zu Clairegoutte beÿ Montbelliard gehabt, dannenhero der gnädigen Frau Mutter und Erbin nicht wißend ob, sich nicht einige Passiva wieder Verhoffen, *iren Von selbige annoch keine Nachricht hat, hervorthun möchten, als hat dieselbe beÿständlich wie eingangs gemeldt sich wißend und wohlbedächtlichen dahien declarirt, daß sie dieße Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis alle Competentia servis* besteuren [unterzeichnet] Eva Loÿsa Von Rathsemhaußen Zu Ehenweÿer Witib gebohrene Zornen Von Plobsheim, Wolffgang Sigmund Boecklin von Boecklinsaw

In einer alhier zu Straßburg in der Kalbsgaß gelegenen zum blauen Schaff genanten Von der gaildigen Frauen Erben zum theil bewohnten behaußung
Bericht, Es hat zwar der seelig verstorbene H. Sigfrid Heinrich Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer an weÿland der freÿwohlgebornen frauen Annæ Magdalenæ Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer gebohrner de la Chaunie de Renioncourt, deßen den 24.ten 8.bris 1728. Zu Clairegoutte seel. Verstorbenen Frauen Ehegemahlin Verlassenschafft sowohlen zufolg Eheberedung sub dato Clairegoutte am 23.ten Junii 1723. als auch Edelgedachter Frauen Rathsamhaußen zu gedachten Clairegoutte den 6.ten aprilis 1728. auffgerichteten Testamenti nuncupativi und besag beÿ dießer Inventation in ohnvidimirter Copeÿ sich befunden beÿ der hochfürstl. Regierung zu Mümpelgard den 8.ten Januarÿ 1731. ergangenen Urtheil noch Verschiedenes sowohl Vor ihme aus solcher Verlassenschafft gebührendes Eigenthumb als auch biß in deßen tod ermangelten Genußes zu erfordern dahingegen selbiger deßen seelig Verstorbenen Frauen gemahlin Vor Morgengaab und geschmeid die Summ Von 600. R. Elsaßer Verschrieben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 260 R, Sa. Silbers 182, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 84, Sa. Schulden 28, Summa summarum 556 R. – Schuld –
1737, Verkauff register Weÿland der Freÿwohlgebornen herrn Sigfrid Heinrichs Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer verlaßene und Verkauffte hausraths Posten

Jean Geoffroi Plarr et Marie Elisabeth Werdemann hypothèquent la maison, le martinet et un moulin à tabac au profit du greffier de la Chambre des Contrats François Œsinger

1737 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 n° 712
H. Gottfried Plarr kunst und wöthfärber auch EE. kleinen Raths alter beÿsitzer und Maria Elisabetha geb. Werthenmännin mit beÿstand ihrer beeden söhn Johann Gottfried und Georg Frantz der Plarren auch kunst und wöthfärber
in gegensein H. Franciscus Oeßinger J. v. Lti und C.Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, Ein vor dem weißenthurn thor beÿ der grünen warth gelegegnes guth bestehend in einer kupffer hammer Mühl, zweÿen walcken und allen dazu gehörigen häußern, einen großen Gartten, gärtners behausung, dreÿen höffen, schopffen, stallungen, samt allen übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten, beneben dem außerhalb des garttens längs der dielenwandt liegenden zweÿ und ein halb viertzel eines ackers haltenden stück gebauenenen grunds wie solch alles ahne der Preusch vornen auff die Matten beÿ der grünenwarth oben mit der allée gegen dem tieffmättel und etlichen Spithal ackern darzwischen ein allmendweeg hinten auf Wunderer den garttner unten die Preusch – von solchem gut und zwar dem jenigen Platz auff welchen der kupffer hammer, walcken und übrige gebäude stehen hiesiger Stadt Pfenning Thurn (-) ane bodenzinß, ferner von dem großen gartten dem Stifft St Thomæ ahne gülth oder zehenden zweÿ sester zweÿ verling zweÿ Meslein halb weitzen halb roggen in dem erstgen. Stifft St Thomæ jeden jahr von oberwehnten 3 und einem halben viertzel grunds 2 sch. lehenzinß – als ein am 26. oct. 1724 erkaufftes guth
ferner Eine zum blauen Lamm genannte in vorder und hinder hauß bestehende Farb-Behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ahne der Kalbsgaß einseit neben David Schneider dem Kunstfärber anderseit neben H. Johann Christmann Röderer dem rothgerber hinten auf die Preusch stoßend gelegen – als ein von ihrem vatter weÿl. H. Georg Werthenmann kunstfärber ererbtes guth
mehr eine Taback Mühl, wohnbehausung, stallung zween gärtten, mit allen übrigen gebäuden und zugehörden vor dem Juden Thor jenseith des Schieß Rheins gegen H. von Andlau gartten und waschereÿ über, einseit neben dem Allmend anderseit neben dem waßer hinten auff das garttner feld – davon soll man auff Martini hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 lb ahne waßerfall und von denen gärtten eben dahin 1 lb 10 ane allmend zinß, d. 8. mart. 1723 erkaufft

Geoffroi Plarr fait un testament en faveur de ses plus jeunes enfants pour compenser la cession de la maison qu’il a faite à son fils aîné à son contrat de mariage

1743, Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 656
(Testament) Ich Gottfried Plarr Kunst Schön und Weydfärber auch E. E. großen Raths alhier Zue Straßburg alter beÿsitzer (…)
Solchem nach meiner Zeitliche Nahrung und Künfftige Verlassenschafft betreffend So will ich daß auf meinem Erfolgenden end undt absterben Meiner lieben Ehefrau Maria Elisabetha gebohrne Werdenmännin, wegen der in wehrendem unßerm führenden ehestandt, mir Zu Jederzeith erwießenen auffrichtigen leben trewen aufwardtung und guethaten desgleich ich biß in meinen tod von ihro zu geniesen gedencke, Zu einer remuneration und wiederverkund und Zuwißen seÿe (…)
dießem nach und vor das andere, aldieweilen meinem ältesten Sohn Johann Gottfried die färbereÿ behaußung in der Kalbßgaß mit dero zugehörden umb einen billigen preüß und anschlag beÿ seiner verheürathung accordiret und verschrieben worden ist, dadurch ihme ein großen vortheil Vor anderen leiben Kindern Zugekommen, alß ist mein vetterlicher willen, begeben undt verordnung, daß hiengegen meine sechß übrige Kindere nahmentlichen Georg Frantz, Maria Elisabetha, Maria Magdalena, Joh: Philipp, Maria Salome und Maria Dorothea, das guth vor dem Jud. thor ane dem Scheißrhein gelegen bestehend in einer tabac Mühlen, hauß, hoffstatt, Ställ, v. gartten mit allen übrig. darzu gehörig. gebäwen, begriffen, weith. (…)
(Verlegung) Kund und Zuwißen seÿe hiermit daß im Jare (…) 1740 (…) auff Mittwoch den 13. Martÿ abendts zwischen 6. 7. und 8. uhren beÿ dreÿen hellbrennenden liechtern un der Königlichen Statt Straßburg, vnd einer daselbsten in der Kalbß gaßen gelegenen, dem H. testatori gehörig. behaußung die farb Zum blawen lamm genand, dero hintern über dem farbhauß gelegenen nebens stuben, mit dene fenstern auf die Preüsch aussehendt, der wohl Ehren Veste und hochachtbar auch Kunsterfahrene herr Gottfried Plarr Kunst Schön und Weydfärber auch E. E. großen Raths alhier Zue Straßburg alter beÿsitzer

Jean Geoffroi Plarr meurt en 1743 en délaissant sept enfants. Il est propriétaire du moulin à tabac hors les murs. L’actif de la succession s’élève à 9 379 livres, le passif à 9 245 livres. L’acte est incomplet comme beaucoup d’autres du même fonds

1744 (10.3.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 17) n° 662
Inventarium über Weÿl. S.T. H. Gottfried Plarren geweßenen Kunst: Schön und Weÿdfärbers auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1744. – nach seinem den 26. octob. 1743 aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, Welche Nahr. Verlassenschafft dato zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Elisabethæ gebohrner Werdenmännin der hinterbliebenen Wittib mit beÿstand H. Joh: Kürschners b: und handelßmanns allhier als hierzu erbettenen assistenten, wie auch deßelben herrn hernach benambsten mit ihro ehelich erzeugter Kinder als ab intestato Verlaßener Erben ersucht – Actum Straßburg d. 10.te Martÿ 1744.
Der Verstorbene H. Rathh. seel. hat ab intestato et per testamentum Zu Erben Verlaßen als folgt. 1.mo H Joh: Gottfried Plarren, Kunst, Schön und Weÿdfärber auch b. allhier so selbst zugegen, 2.do H Georg Frantz Plarren, Kunst, Schön und Weÿdfärber und b. allhier so auch zugegen, 3.tio Jgfr. Mariam Elisabetham Plarrin, so majorennis und unbevögtigt dannenhero mit assistentz H Joh: Heinrich Jahreißen des Stiffts frauenhauß wohlmeritirten Oberschreibers auch hochadelichen Schaffners dießem Geschäfft abwartete, 4.to Jgfr. Mariam Magdalenam, 5.to Joh: Philipp, 6.to Mariam Salome und dann 7.mo Mariam Dorotheam, welche vier lerztere oben benahmbsten dero leibliche bruder Hr Georg Frantz zu einem ordentlichen Vogt constituirt und gesetzet word. ist, weilen aber derselbe selbsten wegen dießer Verlassenschafft interessirt als hat in deßen Nahmen Vorher berührter Herr Schaffner Jahreiß als geschworner theil Vogt diesen Pupillen Interresse beÿ dießem Geschäft observirt und deroselben Vogts stelle Vertretten. Alle Sieben deß verstorb. H. Rathh seel. mit der hinterbl. fr. Wb. ehelich erzeugter respect. Sohn und döchter und Zu 7. gleich. Stammtheilen ab intestato et p. testamentum verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg in der Kalbs gaßen gelegenen Zum blauen Lamm genannten behaußung hat sich befund. wie folgt.
Eigenthumb ane einer tabac mühl und gartten (…)
Summa summarum der activ nahrung 9379 lb – Schulden 9245, Nach solchem abzug 134 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5134 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstag den 19. tag des Monathß Februarÿ alß mann Zahlte 1707, Joh: Adam Ösinger, Notarius juratus publ.
Copia Testamenti Clausi

Elisabeth Werdemann fait son testament dans le domaine (moulin) qu’elle habite hors les murs après que son fils aîné a renoncé à la succession paternelle

1744 (30.4.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 701
Testament – persönlich kommen undt erschienen seÿe die Viel Ehren vndt tugendbegabte fraw Maria Elisabetha gebohrne Werdemännin weÿl. H Gottfried Plarren geweßenen Kunst Schön undt Weÿdfärber auch EE großen Rathß alhier alten beÿsitzers hinterlaßene Wittib, durch die gnade gottes deß allerhöchsten aufrecht gesund. gehend und stehenden leibes auch darbeÿ guter richtiger Sinnen und vernunfft (…)
Dießemnach Und Vor das andere aldieweilen ihr verstorbener H Eheliebste seel. Krafft deßen in Anno 1742 aufgerichteten testamenti Clausi §° 2.do denen Sechs Jüngsten noch lebenden Kindern das guth vor dem Juden Thor ohnfern dem Schieß Rhein, umb einen gewißen Preuß undt mit angehendten bedingung Vermacht und verschrieben, solches auch auf dero herrn Vatters tod denenselben, in ansehung der ältere H Sohn auf die vätterlich Erbschafft renunciret, undt der fr. testiererin, alß dero fr. Mutter Zuerfordern habendes Vermögen allein in denen deßwegen sich reservirtes 10 000. R. bestehet, würcklich völlig und allein Zu und anheim gefallen ist (…)
unterschrieben außerhalb der Statt straßb. vor dem Juden thor ohnfern dem Schießrhein auff dem Plarrischen guth in dem Garten hauß hinten im hoff stehend, dero vordern stuben über deß Gartenmanns wohn. mit denen fenstern in den garten und hoff außsehend Donnerstags d. 30. Aprilis 1744. nachmittags zwisch. 4. und 5 uhren [unterzeichnet] Maria Elisabethh Plarrin

La veuve et son fils Georges François Plarr vendent des meubles
1747, Me Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 779
Verkauff Register über die Fr. Rathh. Plarrin und dero Sohn H. Georg Frantz Plarren zugehörigen geweßte Verkaufte Effecten

Elisabeth Werdemann meurt en 1778 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé au Champ des Arquebusiers (Scheissrain). Elle a testé en 1769 alors qu’elle habitait la maison Roser au Vieux-Marché-aux-Vins. La maison qui appartenait depuis 1736 en nue-propriété à Jean Geoffroi Plarr revient en toute propriété à ses enfants à la mort d’Elisabeth Werdemann.

1778 (24.8.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 319
Inventarium über Weiland Fraun Maria Elisabet Plarrin gebohner Werthemännin, längst weiland H. Rathh. Gottfried Plarr des ältern geweßenen Kunstfärbers und burgers alhier zu Straßburg, nun auch verstorbener Wittwe, Verlassenschafft, auffgerichtet anno 1778 – (…) weiland H. Gottfried Plarr des ältern gewesenen Kunst- Waid- und Schön- färbers auch E.E. großen und kleinen Rahts alten wolverdienten beisitzers und burgers dahier, Frau Wittib, nach ihrem den 13. dieses Monats und Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. – sowol von den Erbs- Interessenten als auch von Anna Maria Tenningerin, der von Hattmatt Hanauischer Herschaft gebürtigen diesortigen dienstmagd (…) abgelegte handtreu.
So geschehen zwar auserhalb der Stadt Straßburg, jedoch inerhalb deren burgbann, in hernach inventirten bei dem Schieden-Rein gelegenen Gartenhaus auf Montag den 24. Augstmonats Vormittal in dem Jahr nach Chisti Geburt 1778.
Benennung der Erben. Die selige Frau Rahtherrin hat ohntestirt zu Erben hinterlassen, wie folgt, I. In den ersten Stammtheil, des weiland H. Joh: Gottfried Plarr, gewesenen Kunst- Waid- und Schön- färbers, auch E.E. großen Rahts alten beisitzers u. b. alh. zurückgelaßene H. Söhn, Frauen und Jungfrauen Töchter, mit Namen 1) Frau Katarina Elisabet geborene Plarrin, des H. Joh: Heinrich Haffner, treueiferigen Pfarrers und Seelsorgers der evangelischen Gemeinde zu Hatten Hochfürstl. Hessen- Hanau- Lichtenbergischer Herrschafft Eheliebste, 2) Frau Maria Dorotea geborene Plarrin, weiland H. Joh: Jacob Schatz des jüngern, gewesenen hies. b. u. Hdlm. Wittwe, 3) Jungfrau Maria Magdalena Plarrin, 4) Herrn Joh: Gottlieb Plarr, den ledigen Kunst- Waid- und Schön- färber auch burger hieselbst, 5) Jungfrau Maria Margaretha Plarrin und 6) Herrn Frantz Jacob Plarr den ebenfalls unverheuratheten Kunst- Waid- und Schön- färber alhier. Vor seine fünf abwedende Geschwister ist deren hierzu mündlich bevollmächtigter Herr Notarius Frantz Henrich Dautel erschienen und hat deren bestes besorget
II. In den zweÿten Stammtheil, die von nun auch weiland H. Rahth. Georg Frantz Plarr, gewesenen Kunst- Waid- und Schön- färber auch burger dahier herstammende Kinder und Enkel namentlich a) weiland Fraun Maria Salome geb. Plarrin mit auch weiland H. Joh: Richard Häring bei hiesiger Stadt und der nieder-Elsassischen Ritterschaft gewesenen Notario und burger dahier erzeugt und nach tod hinterlassene Kinder, Jungfrau Margareta Salome, Johann Richard, Klein-Uhrenmacher-Lehrjung, Benedict Frantz, Silberarbeiter-Lehrjung, Maria Cleophe und Samuel Jonatan (+ 1786 im Steinthal), solcher fünf Minderjährigen ihren Nutzen hat deren Schwager Hr Meister Johannes Schweighäuser Adjunctus bei der philosophischen Facultät und burger alhier als geschworner Vogt hierbei beobachtet, b) Frau Margareta Elisabet geb. Plarrin mit beihilfe ihres Eheliebsten H. Licentiat Joh: Philipp Graffenauer, des Procuratoris vicarii und burgers dahier gegenwärtig, c) Herrn Friderich Franz Plarr, den Kunst- Waid- und Schön- färber auch burger dahier, In deßen Namen seine Frau Eheliebste dieser Inventur beiwohnte,
III. In den dritten Stammtheil, Jungfrau Maria Elisabet Plarrin beiständlich H Notarii Phil. Ludw. Übersaal anwesend,
IV. In den vierten Stammtheil, Frau Maria Magdalena geb. Plarrin, mit ihrem Ehevogt H. Christian Adolph Friderich Bossenius, den hies. b. u. Hdlsm. zugegen,
V. Jungfrau Maria Salome Plarrin, gegenwärtig und mit vorerwähntem H. Not. Übersaal verbeistandet, in den fünften Stammtheil, Sodann
VI. In den sechsten und letzten Stammtheil, Frau Maria Dorothea geb. Plarrin des Weiland H. Magister Julius Roser gewesenen Helfers bei der Evangelischen Kirche zum alten Sanct Peter und burgers dahier hinterbliebene Wittwe, Wegen deren Unpäßlichkeit ihr Sohn Hr. Magister Joh: Leonhard Roser diesem Geschäft abwartete.
Alle vorgenanne von der nun abgelebten Frau Rahttherr Plarrin abstammende respective Kinder, Enckel und Urenckel

(f° 12) Wittum, welchen die abgelebte bis an Von ihres Lebens Ende von ihres seligen Ehemann Verlassenschafft genossen hat. In solches gesamte Väterl. Gut gehöret, nach Anleitung der darüber d. 9. Junii 1745 durch nun weil. Not. Johannes Brackenhoffer alhier entworfenen und d. 3. mart. 1746 bei löbl. Vogteigericht abgehandelten berechnung. Eigenthum an einem Haus und Garten. Nämlich zween Küchen- und ein Gras- garten samt Wohnbehausung, Hoffstatt, Stallung, Schopf auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden u. Rechten gelegen auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor jenseit des Schiesenrains gegen dem vormaligen andlauischen jetzo dem hiesigen H. Marschall von Contades zuständigen Garten über, ein Seit neben dem Gartner Feld, die Waseneck-Matt genannt, 2. S. neben dem Wasser oben auf die Vestungswerke unten gegen der brück auf Weÿl. Rahth. Joh: Gottfried Plarr Frau Wb. u. Erben zuständigen Garten stosend, so auser denen Vom hies. Pfgth. jährlich auf Martini in recognitionem domini directi zu entrichteten habend. 16 ß bodenzinß frei und eigen, Der ganze Plaz ist umsteint und 8 A. 390. Quadrat-Schu gros den Ar. zu 24 000 gevierter Werckschu gerechnet, Davon die Gärten ohngefähr 7 Ar. in sich enthalten und durch H. Joh: Michael Scheer den Gartner an der Steinstraß als geschwornenen Inventir Schätzer der Stallordnung nach gewürdiget worden um 210 lb, Obige Real-beschwerde zu doppeltem Capital gerechnet, abgezogen so mit 32 lb so restiren vor die Gärten hier auszuwerfen 178 lb
[in margine :] Inhalt des ersten Puncts des d. 25. 8.br 1742 dh. ihrem längst seel. Eher. gestifteten d. 13. Martii 1743 dh. H Not. Brackenhoffer gesetzmäsig solennisirte und 12. Martii 1744 eben so eröfneten Verschloßen Testaments]
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlassenschafft, Sa. Hausraths 117, Sa. leerer Fässer, 12, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 13 lb, pfenningzinß hauptgüter 2165, Summa summarum 2311 lb – Schulden 4967, Mehr Schulden als Gut 2645, Stall summ 505 lb – Zweiffelhaffte Sa. 275 lb
Abschrift der den 26. Januarÿ 1769 vor mir Notario gestifteten Verordnung unter Kindern – angegeben, niedergeschrieben u. ohne einige Zwischenhandlung geschehen alh. Zu Str. in einer an dem alten Weinmarkt gelegenen, von vorberührtem H. Pf. Roser bewohnend. Pfarrbehausung, in deren auf dem ersten Stockwerck sich befindl. mit den Fenstern zum theil auf erwähnte Gaß, zum theil in das Höflein des Nachbarn aussehend. Stube – auf Donnerstag den 26. Januarii Nachmittag zwischen 4. u. 5. Uhren a° 1769. Johann Daniel Saltzmann Notarius mit Handzug
(Eheberedung) zwischen dem wohl Ehrenvesten großachtbahren und Kunsterfahren H. Johann Gottfried Plarren jun: Kunst, Schön undt Weÿdt färbern, auch burg. alhie Zu Straßburg H Joh: Gottfried Plarren sen: ebenfals Kunst Schön und Weÿdfärb. auch E. E. Klein: rathß alhier alten beÿsitzern mit fr. Maria Elisabetha geb. Wertenmännin ehelich erzeugten Sohn als hochzeither ane einem, so dann der viel ehr undt tugendbegabten Jfr. Catharina Fischerin, weÿl. H. Joh: Jacob fischers geweß: gastgeb. Zum Stall und burger alhie, mit auch weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Reiffin ehelich erzeugt hinterlaßene dochter alß hochzeiterin andern theilß – Geschehen und verhandelt sind diße ding in der Königl. Statt Straßb. Montagß den 5. Novembris im Jahr deß H alß man nach der geburth Jesu Christi Unsers Heÿlandt Zahlte 1736.

Les enfants de Jean Geoffroi Plarr réunissent la jouissance à la nue-propriété par la mort de leur grand-mère. La veuve Catherine Fischer passe un accord avec son voisin Frédéric François Plarr au sujet de la réparation du pignon commun

1783 (13. Xbr), Me Lacombe (6 E 41, 192) n° 30
Dépôt – Kund und wißen seÿ hiemit daß dato zwischen frauen Rath-herrin Catharina Plarrin wittib geb. fischerin und ihren erben eines theils
andern theils aber mit H. Friedrich Frantz Plarr den Kunst Waÿd schönfärber und auch deßen erben, folgenden Vergleich
und zwar wegen einen beeden theilen zu gehörigem Gebel ihrer behausungen in der Kalbsgaß alhier gelegen, welcher sich beÿ jezig auf bauenden farb haußes der Frauen Plarin mit ein Schuh ein zoll außer senckel rechts sich erzeiget hat, deßwegen Er H. Plarr von ihro angesucht worden, dieser Gebel gemeinschaftlich abtragen und wieder auf bauen zu laßen wie es die schuld- und billigkeit erfordere
Dieweillen aber gedachter H. Plarr hiezu keine Lust bezeiget, vorgebend der Gebel stünde annoch gut, wünschte dahero von diesen Kösten und andern dadurch entstehenden Ungelegenheiten befreÿt zu bleiben, als hat frau Plarrin aus freundschafft und Liebe zum frieden sich auch willig verstanden, daß dieser gebel stehend verbleiben solle jedoch anders nicht als auf nachstehend bereits auch schon mit H. Plarr über ein gekommene Conditions
Nemlichen Wann in Kurzen oder langen Er H. Plarr, deßen Erben oder Nachkommen immer deßelben behausung in der folge besiezen möchte, zu bauen gesinnet wäre, dadurch mehr gedachte gebel leider oder wohl gar abtragen werden müste, so obligirt und verpflichtet sich H. Frd: Frantz Plarr desgleich. auch deßen erben diesen gemeinschafftlichem gebel auf seinen alleinigen Kösten ohne geringsten beÿtrag von Fr. Plarrin und deren Erben und Nachkommen abtragen und wieder aufzuführen auch sonstig dadurch entstehend mögende Schäden zu verguthen, d. 3. 9. bris 1783.
– [Traduction] Aujourd’hui a été passé l’accord suivant entre dame Catherine Fischer veuve du Conseiller Plarr et ses héritiers d’une part et le sieur Frédéric François Plarr, teinturier d’art et ses héritiers d’autre part, au sujet du pignon qui appartient aux maisons des deux parties dans la rue des Veaux et qui s’écarte d’un pied et un pouce de la verticale. La dame Plarr est en effet en train de reconstruire sa maison et a demandé au sieur Plarr de démonter et de rebâtir à frais communs ce pignon ainsi que l’exige le droit et l’équité. Mais comme ledit sieur Plarr ne s’est pas montré prêt à le faire, qu’il a allégué que le pignon était encore en bon état et qu’il ne souhaitait donc pas se charger de frais ni d’embarras, la dame Plarr a consenti, pour manifester son amitié et pour préserver la paix, à ce que ce pignon reste en place mais seulement aux conditions suivantes qui ont déjà été convenues avec le sieur Plarr, à savoir que si tôt ou tard le sieur Plarr ou ses successeurs qui posséderaient toujours la maison avaient l’intention de bâtir et qu’il fallût démonter ledit pignon par nécessité ou par commodité, le sieur Frédéric François Plarr ou ses héritiers s’engage à démonter et à rebâtir ledit pignon commun à ses seuls frais sans que la dame Plarr ni ses héritiers ou ses successeurs soient tenus d’en supporter la moindre charge qui en résulterait.

Catherine Fischer loue une partie de la maison à Jean Philippe Dorsner, l’un des Quinze

1785 (20. 7.br), Me Laquiante (6 E 41, 1098) n° 26
Bail de 6 années consécutives qui commencent a la St Michel prochaine – De Catherine Fischer veuve du Sr Gottfried Plarr tinturier assitée de Jean Theophile Plarr tinturier son fils
à M Jean Philippe Dorsner L’un de M les XV de cette ville
Le premier étage de la maison de derrière apartenante a ladite De Bailleuse scise rue des Veaux portant pour enseigne un agneau consistant led. étage en six chambres une cuisine trois chambres dans les mansardes une cave et un bucher dans la cour
(charges, clauses et conditions) 5. le Sr preneur aura l’usage commun des mansardes et des greniers pour la lescive c’est pourquoi lesd. mansardes et greniers ne pourront servir de depot aux vieilles hardes – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Catherine Fischer et ses enfants cèdent la maison à leur fils et frère respectif, le teinturier Jean Théophile Plarr

1786 (12.6.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 619) n° 130
Haus-überlassung Fr. Rathh. Plarr und Geschwister an H Joh: Gottlieb Plarr
Frau Katharina geb. Fischerin des weÿl. H. Rathh. Johann Gottfried Plarr ältern gewesenen Kunst- Weid- und Schön-fäbers hinterbliebenen Wittwe beÿständlich H. Georg Michael Hering des handelsmanns, Ferner deren Töchter und jüngere Sohn namentlich Frau Katharina Elisabet geb. Plarrin des weÿl. H. Joh: Heinrich Haffner gewes. evangelischen Pfarrers zu Hatten hochfürstl: Heßen- Hanau- Lichtenberigischer herrschaft Wittwe, Frau Maria Dorotea geb. Plarrin des weÿl. H Joh: Jacob Schatz gewes. handelsmanns Wittwe, Jungfrau Maria Magdalena Plarrin, diese dreÿ Schwestern mit beÿstand ihres Oheims H. Johannes Schreibeisen Weinhändlers, Fr. Margaretha Elisabetha geb. Plarrin unter autorisation ihres Ehevogts H Joh: Daniel Lorentz evangelischen Pfarrers zu barr Eheliebste, Sodann H. Frantz Jacob Plarr großjährig lediger Kunst und Seidenfärber
ihres respe. ältern Sohns und bruders herrn Joh: Gottlieb Plarr ebenmäßigen Kunst- und Seidenfärbers,
die Fr Mutter auf Rechnung künftigen mütterlichen Erbes, die Geschwister aber in unvertheilter vätterlichen Erbschaft solchem ihrem Sohn
eine in hiesiger Stadt an der Kalbsgasse einseit neben H Friedrich Frantz Plarr dem Kunstfärber anderseit neben weÿl. H Joh: Jacob Röderer des Rotgärbers und lederbereiters Wittwe gelegene hinten auf die Preusch stosende in Vorder- und hinder- haus bestehende zum blauen Lamm geschildete Farb behaußung, hofstatt, hof Gärtlein bronn mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so auser vier Gulden von der Pritsch dem hiesigen Pfenningthurn jährlich auf Jacobi das ist den 25. Julius zu entrichten habenden bodenzinßes frei und ledig, Samt allen Oefen Sommerläden dem eingemaurten eisernen bauchkessel allem zur färberei gehörigen Schiff und geschirr
hierbei hat sich die Fr. Mutter das gantze zweÿte Stockwerk des Vorderhauses nebst der hoffstube und Küche (welche letztere zugleich zum bauchen der hausleute Wasch gebraucht werden darf) auch dahinten und darneben sich befindlichen Gewölb und holtzplatz um einen jährlichen zins von 50 Gulden (vorbehalten) – um 15 000 gulden

Jean Théophile Plarr loue une partie de la maison au capitaine Philippe Antoine de Berquen

1786 (17.9.), Me Lacombe (6 E 41, 203) n° 40
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Gottlieb Plarr maître teinturier demeurant rue des veaux a l’enseigne du Mouton bleu (signé) Jean theophile Plarr ainé
à M Philippe Antoine de Berguen capitaine au corps Royal d’artillerie Régiment de Besançon
tout le second étage de la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville rue des Veaux donnant sur l’eau, Place dans la cour pour le bois formante un bucher, cave deux chambres aux mansardes pour y pratiquer une autre chambre si le Sr preneur le juge à propos – moyennant un loyer annuel de 330 livres

Jean Théophile Plarr épouse en 1787 Chrétienne Elisabeth Herrenschneider, fille du pasteur de Sainte-Aurélie : contrat de mariage, célébration

1787 (5.3.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 289
(Eheberedung) Erschienen der wolgeachte Herr Johann Gottlieb Plarr, lediger Kunst- Weid- und Schönfärber auch burger alhier, des Weiland H Rathh. Joh: Gottfried Plarr, gewesenen ebenmäßigen Kunst färbers und burgers dahier; mit seiner hinterbliebenen Wittwe Frau Katharina gebohrner Fischer ehelich erzeugte ältere u. nach tod hinterlassene mehrjährige Sohn, als bräutigam, an einem Teil,
So dann die viel- Ehren- und tugend- gezierte Jungfrau Christiana Elisabetha Herrenschneider, des H. Mag. Johann Herrenschneider, Treueiferigen Pfarrers u. Seelsorgers bei der evangelischen Gemeinde Zu S. Aurelien auch Stiftsherrn Zu St. Thomass und Gfraun Margaretha Salome geb. Walthern beder Ehepersonen u. burger hieselbst. jüngere nach hiesigen Stadtrechten großjährige tochter, als braut beiständlich dieses ihres H Vaters an dem andern Teil. – Straßburg auf Montag den 5. März in dem Jahr 1787 – [unterzeichnet] Johann Gottlieb Plarr als bräutigam, Christiana Maria Elisabetha Herrenschneiderin als braut

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 57-v, n° 10)
Im Jahr 1787 Montag den 30. Aprilis seind hach gewöhnlichen Festo Paschalis und Dominica Quasimodo geschehenen proclamationen in dem Stand der h. Ehe eingesegnet worden H. Johann Gottlieb Plarr der ledige burger Kunst u. Seidenfärber alhie, weil. H Johann Gottfried Plarr geweßenen burgers Kunst. u. Seidenfärbers alhie auch E. E.großen Raths alten beisitzers und Fr. Catharina gebohrner Fischerin ehel. Sohn und Jungfr. Christiana Maria Elisabetha, mein, des M. Johannes Herrenschneiders, Pfarrers der St. Aurelien Gemeine und von Fr. Margaretha Salome gebohrner Waltherin ehel. tochter. Solches bezeugen Johann Gottlieb Plarr als bräutigam, Christiana Maria Elisabetha Herrenschneider als braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports

1787 (21.5.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 567
Inventarium über H. Johann Gottlieb Plarr, des Kunst- Weid- u: Schönfärbers u: Fr Christiana Maria Elisabet geb. Herrenschneider, beder Eheleut u. b. alhie zu Straßburg, in die Ehe gebrachtes vermögenn aufgerichtet den (-) A° 1787 – in ihren den letztverfloßenen 30. Aprill mit einander angetrettenen Ehestand gebracht und kraft des dritten Artickels der den 5. März kurz vorher vor mir errichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben. – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der Kalbsgaß gelegener Sterbbehausung in fernerm beiseÿn des hochwolehrwürdigen und wolgelehrten H. M. Johann Herrenschneider, treüeifrigen Pfarrers und Seelsorgers bei der evangelisch. Gemeinde Zu Sanct Aurelien auch Stiftsherrn Zu Sanct Thomä u. b. alhier der Ehefrau geehrten H. Vaters als ihres beistandes, auf Montag den 21. Maj nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1787.

(f° 2) Eigentum an einer Behausung (M.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinder-haus bestehende, zum blauen Lamm geschildete Farbbehausung, Hofstatt, Hof, Gärtlein, bronn, mit allen übrigen deren Gebäud., begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen in hies. Stadt an der Kalbsgasse 1. S. neb. H. Frid : Frantz Plarr zur blauen Hand geschildete Farbbeh: 2. S. neben weil. H. Joh. Jac. Röderer, der Rothgärbers We. hinten auf die Preusch stosend. So auser 4 R. von der Pritsch dem hies. Pfgth. jährlich auf Jacobus, das ist d. 25. Julius, zu entrichten habend. bodenzinses, frei u. eigen. Dieses haus samt allen Oefen, Sommerläden, Kesseln, Häffeln, Haspeleisen, Wasserbütten, Laubbütten, Fäßern, böcken, Küblen und überhaupt allem Zur Färberei gehörigen Schiff u. Geschirr, nebst dem eingemaurten eis: bauchkessel, hat der Ehemann von seiner Frau Mutter u. Geschwistern laut der d. 12. Junius 1786. vor mir Notarius passirten u. f. Perg. ausgef. Cess: um 15 000 R. mit Übernahm obigen bodenzinßes dergestalt käuflich angenommen, daß solches Kap. zu 4. p. 100. Verzinset, der Frau Mutter zugleich, so lang sie bei Leben seÿn wird, ohne Schmälerug solchen Zinses, vierteljährig 30. R. ohnfehlbar geliefert, sofort ihr das zweite Stockwerck des Vorderhauses nebst Hofstube, Kuche u. Holzplatz gegen jährl. 50 R zins lebenslang gelaßen werd: soll. Weil nun nichts an dem Cession schilling bezahlt ist, so wird dasselbe hier ohne anschlag gelaßen, damit man nicht nötig hat, neben so grose Summ als I. Schuld einzutragen. Auser voriger Cess. ist auch i. perg. teutsch. aus hies. C. C. St. verf. Kbr. v. 12. Jan. 1702 vorh: Das bei E. hoh. Königl. Raht zu Colmar d. 12. 7.br 1782 hierüb: ergang: arrêt aber nebst Abrechnung und Vergleich bei H. Lacombe, dem Königl. Not. alhie, hinterlegt
Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes, Sa. hausraths 454 R, Sa. Schiff u. Geschirrs 1529 R, Sa. Farbenstoffs 2017 R, Sa. Weins 81 R, Sa. Silbers 35 R, Sa. goldener Uhr u. Rings 88 R, Sa. baarschafft 207 R, Sa. Eigentums an I. beh. (-), Sa. Schuld 1647 R, Summa summarum 6061 R – Schulden 2305 R, Nach deren Abzug 3756 R, Darzu gelegt den ihm zukommenden halben teil der Haussteuren 415 R, Mithin bestehet des Manns in die Ehe gebrachtes Gut in 4177 R.
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes Vermögen verzeichnet, Sa. Hausrats 524 R, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 46 R, Sa. goldener oo u. dgl. Geschmucks 149 R, Sa. Baarschafft 600 R, Summa summarum 1319 R – Dazu ist zu rechnen die ihr gebührige Hälfte von hachstehenden Haussteuren mit 415 R. Der Ehefrau Vermögen 1734 R.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Claire Félicité Reiss femme de l’avocat Jean Philippe Dorsner

1787 (16.1.), Me Anrich (6 E 41, 1511) n° 306
Inventarium über weÿl. der wohl Edlen, viel Ehren und Tugendgezierten fraun Maria Clara Felicitas Dorßner geb. Reiß Sis. Tis. hoch Edelgeborn gestreng fromm fürsichtig hochweis und hochgelehrten H. Johann Philipp Dorßner Juris Consulti und des bestandigen Regiments derer herren fünffzehen alten beisitzers fraun Ehegattin verlassenschafft – nach dero den 10. Decembris letztabgewichenen 1786 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – (gezeigt durch) Catharina Bürckelin von Oberehnheim und Christina Ruhlmännin von Veßenheim beede dienstmägd
Die abgelebte frau fünffzeherin seelig hat zu ihren wahren und rechtmäßigen erben hinterlassen ihre dreÿ kinder 1. S.T. herrn Johann Philipp Raymund Dorßner, hauptmann unter dem Königlichen frantzösischen Artillerie Regiment von Toul, 2. herrn Johann Jacob Dorßner, vormaligen Officier unter dem Königlichen frantzösischen Regiment von La Marck und 3.tio Jungfer Maria Victoriam Dorßner so majoris ætatis und unter beÿständung H. Johann Daniel Storr J.V.Lti und wohlverdienten Amtmanns bei der Ortenauischen ritterschafft jenseit Rheins

in einer ane der Kalbsgas gelegenen zum blauen Lamm genannten weÿl. (-) Plarren des Kunst: und schönfärbers zuständig und diesorts zum theil lehnungsweiße innhabenden behausung
Eigenthum ane Gebäuden auf nachbeschriebener auch hiehero gehör Erblehens: gerechtigkeit stehend. Nemlich eine behausung, Schopf gartenhaus und Stallung wie auch das Das dominium utile oder Erblehens: gerechtigkeit eines 5 acker 5769 quadrat schuh in sich haltenden Platz grundts worauf erwähnte gebäude stehen gelegen in der Ruprechtsau gegen hein* einseit neben dem Allmend anderseit neben herrn Bau Inspectoris Boudhors oben ebendenselben unten wieder auf das allmend ziehend, von welchem Platz Grundes so vorhin gemeiner Stadt baumschule und Garten war, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane ewig ehrschätzig und fürbietigem Erblehen zinns und zwar von jedem Acker 4 gulden zu reichen pflichtig, gedachten Erblehen zinß ad 34 lb æstimirt worden, gegen männiglichen samt denen Gebäuden abschatzung de dato 6. Februarÿ 1787 evaluirt worden pro 450 pf – laut in der C.C.st. verschriebenen Kaufbrieff vom 27. martÿ 1786
– Abschatzung vom 6.t hornung 1787. Auf begeren Herrn fünffzehner dorschner ist Eine behausung vor dem fischerthor im Kranwerth gelegen Es neben dem allmend as. und hi. auf weÿl. herr Boudhor Erben stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen Zimmer und Kammeren Ein schopff und gartenmans behausung worinen Eine stube Eine Kuchen und Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremtes Kellerlein hoff und brunen, 900 gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Rubricarum series, der erben unveränderte vermögen, kleÿdung 117 lb, ergäntzung 8941 lb, Summa summarum 9059 lb
des H. Wittibers unveränderte sowohl als theilbare Nahrung sub uno titulo beschrieben, hausrath 510 lb, leeren Faßen 54 lb, silber 41 lb, golden geschmeids 8 lb, haues, grundbeere und gartenwaar 5 lb, viehe und geflügels 31 lb, beßerung 6 lb, gebäude 484 lb, liegende güther 1023 lb, Summa summarum 2165 lb – Schulden 12 015 lb, Compensando 9849 lb, Endliches passiv onus loco der Stall summ 790 lb
Copia des Codicilli mistici vom 15. Xbr 1786 dépôt, fait à Ober Ehnheim le 23. nov. 1786
Eigentum ane liegende gütheren Ober Ehnheimer und St Peterer banns, reeben 668 lb, Matten 355 lb,
Ergäntzung, über weÿl. fraun Maria Ursula geb. Sermonet weÿl. H. Johann Reÿßen burgermeister der Statdt Ober Ehnheim der abgelebten Fr. Mutter verlassenschafft
Copia der Eheberedung, Mr Jean Philippe Dorsner Avocat audit Conseil souverain d’Alsace fils majeur de Mr Jean Jacques Dorsner aussi avocat audit Conseil souverain d’Alsace et Receveur de la Chartreuse et de St Nicolas aux ondes de cette ville y demeurant près des petits Capucins Paroisse St Pierre le vieux et de De Eve Claudine Riviere et le Sr Jean Reis Bourgemr. de la ville d’Oberenheim stipulant pour Demoiselle Marie Claire Felicité Reis sa fille de défunte De Marie Ursule Sermonet, le 13. sept. 1747, Not. royal Humbourg

Jean Théophile Plarr loue une partie de sa maison au directeur des forges de Framont, Marc Antoine Chouard

1788 (7.4.), Me Lacombe (6 E 41, 210) n° 28
Bail de 9 années consécutives qui ont commencé des la Notre dame de Mars dernière – Sr Jean Théophile Plarr teinturier
à M Marc Antoine Chouard directeur des forges de Framont demeurant à Strasbourg
un logement dans la maison de derrière appartenant au Sr bailleur en cette ville Ruë des Veaux portant sur le devant pour enseigne un agneau consistant led. logement au premier en six chambres dans L’une desquelles il y a une séparation qui forme un office que le Sr preneur laissera à la fin du bail ainsi que deux petits fourneaux avec leurs tuyaux qui se trouvent également dans ledit logement, en une cuisine, une cave sans chantiers et un bucher, l’usage commun du grenier pour la lessive, cinq pièces aux mansardes tels qu’en jouissait le Sr Dorsner l’usage de la buanderie les doubles chassis aux croisées du premier appartenat au Sr preneur – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Inventaire après décès d’un locataire, l’avocat Charles Isaac Benjamin Depalles

1806 (24.11.), Strasbourg 2 (25), Me Knobloch n° 3131 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 80 du 1.12.
Inventaire de la succession de Charles Isaac Benjamin Depalles homme de lettres décédé le 11 octobre 1806 – à la requête de François Dubor Docteur en médecine tant comme poursuivant les droits d’Elisabeth Jaquette Rosalie Depalles son épouse qu’en qualité de mandataire d’Antoinette Sophie Louise Depalles veuve de Louis Prudom Alexandre Hevin ([Procuration] demeurant rue Notre Dame de Nazareth n° 18 division des gavilliers) et Marie Madeleine Charlotte Depalles fille majeure ([Procuration] demeurant rue de Bondy faubourg St Martin) les deux demeurant à Paris – Dénomination des héritiers (les trois filles ut supra)
dans la maison mortuaire en cette ville rue des Veaux n° 22
meubles 192 fr, dettes actives pour mémoire, passif 2616 fr
Titres et papiers, Inventaire de la succession de Marie Corbin épouse du défunt, le 18 janvier 1787 par Me Alexandre notaire à Thionville

Jean Théophile Plarr meurt en 1812 en délaissant deux enfants. Une estimation d’experts figure dans l’inventaire

1813 (19.6.), Strasbourg 10 (22), Me Zimmer n° 515, 6032 – Enregistrement de Strasbourg, acp 122 f° 148 du 21.6.
Inventaire de la succession de Jean Théophile Plarr teinturier décédé le 18 février 1812 en sa demeure rue des Veaux n° 22 – à la requête de Marie Christine Elisabeth Herrenschneider la veuve, Jean Georges Kammerer libraire subrogé tuteur des enfants mineurs. Le défunt a délaissé pour ses seuls enfants 1. Sophie née le 31 août 1793, 2. Jean Théophile né le 30 fructidor 5 (16 sept. 1797) issu du mariage avec la veuve

propres de la veuve 7191 fr, inventaire des apports Me Saltzmann 21 mai 1787
propres, une maison à l’enseigne du Mouton bleu consistant en deux corps de bâtimens de devant et de derrière, cour, puits, petit jardin, appartenances et dépendances sis à Strasbourg rue des Veaux n° 22, d’un côté le Sr Knoderer tanneur, d’autre les veuve et héritiers Frédéric Plarr teinturier à l’enseigne de la main bleue derrière rivière – grevée d’une rente foncière à la commune de Strasbourg de la blancherie établie sur la rivière, estimée 30 000 fr, cédée au défunt par sa mère frères et sœurs cession Me Saltzmann 12 juin 1786
garde robe 303 fr, remploi 6974 fr, total 37 277 fr, passif 23 067 fr, reste 14 209 fr
communauté meubles 2834 fr, vins et tonneaux 540 fr, bois 240 fr, argenterie 467 fr, provisions 1124 fr, outils servant à la teinturerie et au bain 4053 fr, numéraire 900 fr, créances 6522 fr, total 16 581 fr, passif 20 246 fr, reste 3665 fr
(Joint) le 16 juil. 1812, je soussigné Gédéon Emanuel Stuber architecte me suis transporté en la maison rue des Veaux n° 22 dépendant de la succession de feu Jean Théophile Plarr teinturier où j’ai visité les trois petits bâtiments construits en galendure a rez de chaussée seulement l’un a droite l’autre a gauche du petit jardin donnant sur la rivière & le troisième dans la cour de la susdite maison contenans ensemble 11 cabinets de bains & couverts de toitures unies en tuiles doubles, lesquels trois petits bâtiments non compris le terrain sur lequel ils sont situés j’ai estimé à la somme de 4500 fr

La part de maison qui appartient à Sophie Plarr figure à l’inventaire de ses apports dressé après son mariage avec Louis Graffenauer, seule héritière de ses parents après la mort de son frère

1819 (9.12.), Strasbourg 8 (28), Me Roessel n° 6875 – Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 107 du 11.12.
Contrat de mariage, communauté d’acquets avec réserve d’apports – Louis Graffenauer, négociant patenté sans avoir un établissement de commerce, fils majeur de Jean Philippe Graffenauer, licenicé avoué près les tribunaux de Strasbourg, et de Marguerite Elisabeth Plarr
Sophie Plarr, fille majeure de feu Jean Théophile Plarr, teniturier, et de Christine Elisabeth Herrenschneider

1820 (23.6.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7240 – enreg. 148 manquant F° 20 du 24.6.
Inventaire des apports de Louis Graffenauer, négociant, et Sophie Plarr, Contrat de mariage devant Me Roessel 9 dec. 1819
le mari 12 683 fr
la femme, immeuble. 7/8 d’une maison ayant pour enseigne le mouton bleu consistant en deux corps de bâtiment de devant et de derrière, cour, puits, petit jardin aisances & dépendances situé à Strasbourg rue des Veaux n° 22, d’un côté le Sr Knoderer tanneur d’autre les veuve et héritiers Frédéric Plarr derrière la rivière, la totalité acquise par Jean Théophile Plarr teinturier père de la De Graffenauer devant Me Saltzmannn le 12 juin 1786. Au décès du Sr Plarr cet immeuble est passé dans le patrimoine de ses enfants la De Graffenauer et Jean Théophile Plarr mais ce dernier étant lui même décédé la moitié qui lui appartenait a été dévolue pour un quart à sa mère, le 8° de la totalité Marie Christine Herrenschneider et ¾ de ladite maison à la De Graffenauer
total 3199 fr, passif 1280 fr

Inventaire après décès d’un locataire, le receveur de l’Œuvre Notre Dame François Maximilien Joseph Schaumas

1836 (18.2.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7560 – Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 60 du 24.2.
Inventaire de la succession de François Maximilien Joseph Schaumas, propriétaire, receveur de l’Œuvre Notre Dame, à la requête de 1. la veuve Amélie Frédérique Joséphine Ferat mère et tutrice légale d’Antoine Emile né le 8 avril 1817, Adélaïde Laure Félicie née le 1 novembre 1818, Henriette Euphrosine née le 17 juillet 1821 & Julienne Valérie née le 10 janvier 1826 – et sur les biens à lui échus de son père Adam Ignace Schaumas dont il est unique héritier légataire à titre universel et particulier, une campagne à Lobsann enfin du corps de biens à Osthausen et Erstein délaissés par Françoise Attale Louise Engelmann veuve d’Adam Ignace Schaumas, notaire et greffier de la baronnie de Fleckenstein-Soubise, testament mystique 12 sept. 1835 déposé au rang des actes de Me Bremsinger le 24 du même mois, plus à la requête de Marie Eugénie Augustine Schaumas, Marie Clémence Schaumas, toutes deux majeures, la première agissant tant en son nom et que comme fondée de pouvoir de son frère François Antoine Maximilien Schaumas, employé de l’administration des tabacs domicilié en cette ville demeurant à Benfeld – en présence d’Antoine Louis Florent Engelmann, sous intendant militaire subrogé tuteur héritiers pour 1/7 de Françoise Attale Louise Engelmann leur ayeule maternelle
dans l’appartement de la défunte au second étage éclairé sur la rivière d’Ill et la cour de la maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 22

Inventaire après décès d’un locataire, le vicaire général Jean Baptiste Laurent

1843 (13.7.), Strasbourg 11 (37), Me Keller n° 2283
Inventaire après le décès de Jean Baptiste Laurent vicaire général de l’Evéché de Strasbourg
rue des Veaux n° 22

Inventaire après décès d’un locataire, le chanoine de la Cathédrale Jean Thiébaut Nachbaur

1850 (16.4.), Strasbourg 14 (131), Me Ritleng n° 2354
Inventaire de la succession de Jean Thiébaut Nachbaur, chanoine de la Cathédrale
rue des Veaux N° 22


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.