Place du Fossé des Tanneurs n° 8


n° 8 place du Fossé des Tanneurs, IV 174 (Blondel) – P 631 puis section 58 parcelle 17 (cadastre)

auparavant 23, rue du Foulon
ensuite partie du 17, rue du Vingt-deux-novembre

Fossé des Tanneurs, place (1 Fi 21 n° 13)Fossé des Tanneurs 8 (place), pignon et 1914 (720 W 106)
Le 8, place du Fossé des Tanneurs est la dernière maison de l’alignement de gauche, au milieu de la photographie (AMS, cote 1 Fi 22 n° 13)
Le bâtiment étayé de droite est la maison avant du n° 9, suivi de la courette et du bâtiment arrière, après la démolition des bâtiments à l’ouest en 1912 (photographie de Jules Manias, 1914, dossier de la Police du Bâtiment

En retrait de celle qui lui succède à l’est, la maison est la première de la rue du Foulon. Elle appartient au XVIII° siècle à des artisans qui ne l’habitent pas puis à une veuve et à son gendre musicien à la cathédrale. La maison comprend en 1749 un rez-de-chaussée, un étage et un comble aménagé en logement. Joseph Adam Hannong l’acquiert après plusieurs autres pour agrandir sa manufacture de porcelaine toute proche. Après sa faillite en 1781, elle appartient au maçon Georges Martin Augustin qui ajoute un étage en 1783. Elle revient à des descendants jusqu’à ce que le propriétaire de la maison voisine (9, place du Fossé des Tanneurs l’achète en 1841. Les deux maisons ne forment plus qu’une seule propriété à partir de cette date.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49

L’Atlas des alignements (1829) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages mauvais en bois que représentent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830. La façade de la maison se trouve à gauche du repère (k) : porte d’entrée à côté d’une fenêtre et d’une ouverture de cave et deux étages à deux fenêtres chacun, surmontés d’un comble à deux niveaux. Hormis le rez-de-chaussée transformé, c’est la même maison que montre la photographie prise vers 1910.
La cour (T) sépare le bâtiment avant (3 et partie à droite) du bâtiment arrière (4-5), elle donne en outre accès à un bâtiment à simple rez-de-chaussée (3-4). Contrairement à la représentation qui place la courette à l’est en la rattachent à une plus grande cour qui dépend de l’ancienne manufacture de porcelaine, elle se trouve à l’ouest. Les deux cours sont séparées par le bâtiment (3-4) comme le montrent le plan Blondel et les plans cadastraux.
Lors de la Grande Percée, la Ville fait démolir les 6 et 7, place des Tanneurs et doit étayer les murs du n° 8, ce qui donne lieu à des litiges avec le propriétaire. Jointe au dossier de la Police du Bâtiment, la photographie de Jules Manias représente l’état des lieux en 1914. Le numéro 8 comprend la maison avant (à droite) et le bâtiment arrière jusqu’à l’endroit du cheval. Les bâtiments seront ensuite remis en état et démolis en 1937.


Cour T, partie 5-4-3 et au-delà

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Loup (Wolffgang) Mœssner, pelletier, et Marie Salomé Frey
h Jean Mœssner, pelletier, et (1673) Susanne Reinbold – luthériens
1690 v Jean Gaspard Bœringer, tanneur, et (1680) Marguerite Bielstein veuve de Jean Nicolas Rœderer – luthériens (voir la maison voisine IV 175)
1704 v Marie Madeleine Haffner veuve du tailleur Conrad Arnold puis du sergent Jean Jacques Siring – catholiques
1715 h Jean Christophe Rosenbaum, musicien, et (1711) Anne Charlotte Marguerite Arnold puis (1749) indivision entre les enfants – catholiques
1764 v Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques
1782 adj Georges Martin Augustin, maçon, et (1776) Anne Barbe Wagner – luthériens
1813 h Jean Philippe Weingærtner, maçon, et (1801) Caroline Augustin
1835 h Chrétien Weingærtner, commissionnaire à la halle commerciale, et (1838) Catherine Küntzel
1841 v Jean Chrétien Zimmermann, tonnelier, et (1829) Louise Staudt, voisin
voir ensuite IV 175 9, place du Fossé des Tanneurs

(1765, Liste Blondel) IV 174 la veuve Christophe Rosenbaum
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 631, Weingaertner, (Philippe), maçon – maison, sol, cour – 0,66 are, puis Zimmermann Chrétien

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1783, Directeurs fonciers (VII 1420)
Georges Martin Augustin est autorisé à ajouter un étage à sa maison

(f° 236-v) Dienstags den 1. Aprilis 1783. Georg Martin Augustein, Maurergesell – Georg Martin Augustein, der Maurer Gesell, bittet ihme zu erlauben auf sein im Stampf Gäßel gelegenes Häusel ein Stöckel Zu bauen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée un petit poêle et une petite cuisine séparés par une cloison, au premier étage deux petits poêles, une petite chambre et un vestibule où se trouve la cuisine, le comble à une couverture simple en tuiles plates renferme un petit poêle, plusieurs chambres et un grenier dallé, une petite cave solivée se trouve dans la cour. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon (f° 14)

nouveau N° / ancien N° : 2 / 23
veuve Augustin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 192 case 2

Zimmermann Chrétien

P 631, maison et cour, sol, rue du foulon 23
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 909 case 2

Zimmermann Chrétien débitant
1863 Voeltzel Louis aubergiste
1901 (Roth Johann Gerbermeister) Voeltzel Julius Alfred, Badebesitzer und Ehefrau Salome gebohrne Seybold in Gütergemeinschaft
1909 (3285) Voeltzel Julius Alfred, Rentner in Bischweiler
(ancien f° 657)

P 631, maison, sol, Place des Tanneurs 8
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Folio de provenance : (192)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 324 case 2

Parcelle, section, 58 n° 17 – autrefois P 631
Canton : Gerbergrabenplatz Hs N° 8 – Rue du 22 Novembre 17 – Straße des 19. Juni – Rue du 22 Novembre
Désignation : Hf,Whs u. NG
sol, maison et bat. acc. – sol, maison (p. n. d.)
Contenance : 0,55 – 0,38
Revenu : 550 – 400
Remarques : 1938 d. p. 352 c. 1
1938 démolit.
1939 c. n.
(Plan 1994, 2040, 2371)

(Propriétaire), compte 3618
Voeltzel Jul. Alfr.
1917 Marx Heinrich Rentner und Ehefr. Maria Friderike geb. Hoffmeister in GG.
1946 Marx Henri, sa veuve née Hoffmeister
(2811)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p. 223)
(maison n°) 23

Pro: Augustin, George Martin, maçon – Maçons
loc. Seyffert, Chrétien, perruquier – Vigneron
loc. Kaessler, Marianne, repasseuse – Manante
loc. Lang, Marguerithe, fille coutur. – Manante
loc. Garner, Barbe – Couturière – Bourgeoise

Annuaire de 1905

Il faut considérer que la mention inhabitée se limite à constater que la maison n’est pas indépendante, voir le n° 17 rue du Vingt-deux-novembre dont elle fait partie

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergrabenplatz (S. 48)

(Haus Nr.) 8
unbewohnt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 710 W 106)

Le dossier du 17, rue du Vingt-deux-novembre, antérieurement, 9, place du Fossé des Tanneurs comprend aussi des pièces concernant le n° 8 qui appartenait au même propriétaire.


Relevé d’actes

La maison appartient au pelletier Jean Mœssner qui épouse en 1673 Susanne Reinbold, fille de pelletier. Comme l’indique l’inventaire dressé après la mort de sa femme, il a apporté en mariage la moitié de la maison provenant de ses parents Loup (Wolffgang) Mœssner et Marie Salomé Frey

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 236, n° 2)
1673. Dominicâ I. Epiphaniæ. 12. Januarÿ. Johann Mößner den Kürschnern Weÿl. Hn Wolffgang Mößnern deß Kürschners Undt Burgers allhie nachgelas. Ehl. Sohn, Undr Jfr Susanna, Hn Johann Philipp Reinbold deß Kürschners Undt Burgers allhie ehl. tochter. Copulavi Donnerst 23. Jan: (i 248)

Susanne Reinbold meurt en 1691 en délaissant cinq filles. L’inventaire est dressé dans leur maison aux Grandes Arcades. Les biens propres du veuf s’élèvent à 2 363 livres, ceux des héritiers à 362 livres. L’actif de la communauté est de 970 livres, le passif de 1 916 livres.
1692 (28.5.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 15
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fr. Susanna Mößnerin gebohrne Reinboldin deß Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Johann Mößners Kürßners und burgers alhier Zu Straßburg gewesene Eheliche haußfr. nunmehr seel. nach Ihrem den 29. Octobris Vor abgewichenen 1691.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, elche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehren vorgeachten Meister Hannß Georg Eÿgnus Schwartzbecken v. burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Marthæ, Mariæ Magdalenæ, Susannæ, Mariæ Barbaræ v. Mariæ Salome, der Jetzt abgeleibt. fr. seel. mit vor: v. nachgemeltem ihrem hinderblieben Hn Wittiber Ehelich erzeugter Kinder v. Zu fünff gleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben – Actum Mittwochs den 28. Maÿ Anno 1692.
Copia heüraths verschreibung, p.ge in Prot: C. fol: 324.b et seqq
Copia Codicilli, perge in Prot: D. fol: 364.n et seqq

In einer alhier Zu Straßburg und. der Großen Erbslauben Gelegener v. In dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
Ane hültzen v. Schreinwerckh. Auff der Vndern bühn, Vor dießer bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im hindern stockh, In der Cammer E, In der Cammer F, In der obern hindern stub, In der hindern Kuchen, Im haußöhren, In der vordern Stub, Im haußöhren, Im Vndern haußöhren, Im hindern haußöhren
Eÿgenthumb an einer Behaußung (W.) Item Ein vorder vnd hinderhauß und. d. Großen Erbßlaub (…)
(E.) Item ein dritter theil an einem vierten theil, So dann der halbe theil an einem dritten theil eines vierten theils hinder der Kürßnerstub (…)
Ergäntzung deß herrn Wittibers ermanglenden unveränderten Gutts, Vermög deß über beÿd. Geweßener Ehepersonen in die Ehe gebrachte Nahr. durch weÿl. H. Joh: Georg Langen den Notm. seel. den 26. aug. ao. 1674. auffgerichteten Inventarÿ
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item fol: 21.a ist der halbe theil ane hauß hoffstatt v. höfflein beim Gerbergraben und. in der Stampffgaß gelegen, wehrender dießer Ehe verkaufft worden, per 87 R 5 ß thut so zu erg. 43.
Auß dem über Weÿl. frawen Mariæ Salome Freÿin deß H. Wittibers lieben Mutter seelig. Verlassenschafft, durch oberwehnten H. Notm. Langen seelig den 31. Martÿ ao. 1679. auffgerichtetem Inventario ist gewißer ursach halber Summrisch zu ergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittiber unveränderte Nahr. Sa. haußraths 36, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung 676, Summa summarum 2363 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Eÿgenthumb an einer behaußung 45, Sa. Ergäntzungs (288, abzug 18, rest) 239, Summa summarum 362 lb
Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 127, Sa. wahren und werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 290, Sa. leehren vaß 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 56, Sa. Guldener ring 37, Sa. baarsch. 78, Sa. Schulden 371, Summa summarum 970 lb – Schulden 1916, die theilbare passiva übertreffen das theilbar guth umb 937 lb
Conclusio 1787 lb

Jean Mœssner vend 80 livres la maison au tanneur Jean Gaspard Bœringer dont la femme est propriétaire de la maison voisine à l’est (IV 175)

1689 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 58
(Prot. fol. 9.b) H. Johann Mößner der Kirßner
in gegensein H.hans Caspar Böringers, des Gerbers und Lederbereiters
hauß, hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier beÿ dem Gerbergraben in der Stampffgaßen einseith neben weÿl. Hieronymi Engelhards wittib, anderseit neben dem Kaüffer selbsten, hind. auff H. Johann Pastorium den buchtrucker stoßend geleg. – geschehen umb 80 pfund

Jean Gaspard Bœringer revend 175 livres la maison à Marie Madeleine Haffner veuve du tailleur Jean Jacques Siring

1704 (16. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 630-v
(175) Hr. Joh: Caspar Böringer Gerber u. lederbereither
in gegensein Mariæ Magd: geb. Haffnerin weÿl. Joh: Jacob Sirings schneiders wittib mit beÿstand Joh: Wolffgang von moltzheim Paßmentirers Dero Vogts [unterzeichnet] Johann Wolffgang Von Molßheim als fogt
ein Hauß allhier in der Stampfgass einseit neben dem verkäufern selber anderseit neben Christoph Benjamin Detschau hinten auf Joh: Daniel Dinckel paßm: stoßend gelegen, zusambt dem platz, höfflein u. allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit – Endlichen ist verglichen, daß der verkäufer den Vorderen Keller in solchem Hauß annoch dreÿ jahr lang von weÿhn. 1704 ahn vergebens genießen solle – um 175 pfund
[in margine :] Margaretha geb. Beÿelsteinin obged. hrn. Böringers des Verkäufers nun seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Ludwig Küchels des Küffers Ihres Curatoris, So dann Johann Jacob Böringer Gerber Vnd lederbereiter bem. Böringers leiblicher sohn (quittung), den 18. julÿ 1711

Jean Jacques Siring, ancien caporal, sollicite le droit d’enseigne à l’Etoile blanche. Il meurt en 1703
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 111-v) Mittw. den 30. Maÿ. Johann Jacob Siring pt° Schancks – Johann Jacob Siring der Corporal Und. der Teutsches Compagnie alhier, per Künast, bitt Undth. umb den Weinschanck mit erbiethen, die gebühr wegen des schilds Zum weißen Sternen allzeit wie auch die Umbgeldts gebühr, gleich abzustatten. Erkannt Willfahrt

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 93)
1703. Die 15 Martii anno 1703 Joannes Jacobus Syrin Sensinator ætatis suæ anno quinquengesimi pridie mortuus, ecclesiæ St Sacramentis munitus In cœmeterio Sti Galli extra muros sepultus est (i 51)

Marie Madeleine Haffner veuve du sergent Jean Jacques Sirin passe un contrat alimentaire avec son gendre qui lui assure l’entretien sa vie durant en échange de la propriété de sa maison

1715 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 400
Erschienen Maria Magdalena gebohrne Haffnerin weÿl. Johann Jacob Sirin gewesten Sergent Wittib, beÿständlich Johann Frantz Reineri und H Daniel Richshoffers, beÿder E.E. großen Rhats beÿsitzers, und auß deßen mitel Von dem Regirenden H Ammeister Deputiret Einßen, und Andern theils H. Johann Christoph Roßenbaum Musicus, ihr tochtermann, die haben folgendes leibgeding mit einander auffrichtig und redlich getrioffen und treffen es hiemit nochmahlen.
Nembl. Verspricht er der tochtermann, sie die schwiger mutter, wie er bereits dreÿ jahr gethan, alßo noch ferners bis in ihren tod mit gebührenden alimentation so gut als er es selber hat, gewißen hatt, zu versorgen, auch sie so gesund, so kranckh beÿ sich zu erhalten (…) dahingegen und vor obige Verpflegung übergibt sie die schwiger ihme dem tochtermann so bald auffrichtig Vest und unwiderrufflich. ihr hauß Cum appertinentiis, allhier im Stampffgäßel, einseit neben böringer dem gerbern 2.s neben Küchem dem Paßmentirer hinden auff Reichardische erben stoßend, so annoch umb 300. R der Ottonischen stifftung Verhafftet sonsten ledig und eig.

Musicien originaire de Köthen en Saxe, Jean Christophe Rosenbaum épouse en 1711 Anne Charlotte Marguerite Arnold, fille du tailleur Conrad Arnold de Mayence. Comme l’indique l’inventaire de 1733, ils ne font pas dresser de contrat de mariage
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 223) Die secunda mensis Junÿ a. 1711 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Christophorus Rosenbaum Typicen ac Musicus apud Illustrissimum Comitem de Löwenstein nec non Decanum Ecclæ. Cathedralis huiatis, et pudica virgo anna Carola Margaretha Arnoldin argentinensis, nec non legitima filia Conradi Arnold Sartoris, Moguntinensis et Mariæ Magdalenæ Heffnerin (signé) Johan Christoff Rosenbaum, anna scharlota margtera arnoltin (i 135)

Etat de fortune dressé pour accéder à la bourgeoisie
1714 (14.3.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Hr. Johann Christoph Rosenbaum der Musicus und Frau Anna Charlotta Margaretha gebohrne Arnoldin beede Eheleuth und Schirmere alhier, haben eÿgenthümblichen Vermögen wie Sie dann Solches heüt dato nach abgelegter handtrew selbst geeÿgt und gezeigt
Haußrath 138, 116, Wahren 76, silber 5, Guldene Ring 6, Summarum 342 lb
Straßburg den 14.ten Martÿ Anno 1714.

Inscription au registre de bourgeoisie
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1291
Johann Christoph Rosenbaum der Musicus Von Göthen Martin Rosenbaum burgers daselbst sohn V. sein Fr. Anna Charlotta Margaretha Arnoldin erkauffen das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß bringt 1 Kind mit so beÿ ordnung gelaßen Worden wird Zur Möhrin dienen Jur. d. 26. Dito [Martÿ] 1714

Jean Christophe Rosenbaum hypothèque la maison au profit de l’officier François de Freyenfeld

1720 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 449
Joh. Christoph Roßenbaum musicus im Münster
in gegensein S.T. H. Frantz von freÿenfeldt ihro königliche Majestät obrist Lieutenant von der Garnison – schuldig seÿen 150 in billets de banque
unterpfand, hauß c. appert: in der stampfengass, einseit neben dem Böningerischen haus anderseit neben H. Küchel hinten auff Reichardische EE

Jean Christophe Rosenbaum meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 150 livres. Les biens propres à la veuve s’élèvent à 7 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 119 livres, le passif à 120 livres

1733 (14. Xbr), Me Rith (6 E 41, 952)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen Haab, nahrung und güetter, wie auch schulden und gegen schulden, nichts davon außgenohmen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. der ehren und Vorgeachte H. Johann Christoph Roßenbaum der burger und Statt Musicus nunmehro seel. nach seinem den 31.ten aug. Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödtl. hientritt hier zeitlichen verlaßen, welches alles auf freundliches ahnsuchen und begehren H Frantz Antoni Rithen des burgers und auch Specierers dahier alß der auff nachstehender seithen benahmbsten und mit dieß seithig hinterlaßenen hiernächst benambsten fraw wittiben ehelich erziehlter Kindter geordnet und geschworenen Vogts dato ordungs mäßig ersucht durch fraw Annam Charlottam Margaretham gebohrne Arnoldin die hinterbliebene fraw wittib unter assistentz H Johannes Kleinen des ebenmäßigen burgers und waßer Zollers hieselbst alß dero geschwornen Vogts – so beschehen Straßb. den 14.ten Xbris 1733.
Benambsung der Erben. Der Verstorbene seel. hat mit Vorhernenambster seiner hinterbliebenen seel. witib folgende Kind. erzeigt und ab intestato Zu seinen erben Verlaßen wie folget. 1° Jfr Cath. Charlottam so ihres alters beÿ 18 Jahr, 2° Johannam Elisabetham so ihres alters 14 jahr, 3. Johann Daniel Christoph so seines alters 10 jahr, 4° Johann Edmund Peter so seines alters 7 jahr, 5° Francisc. Antonium so seines alters 4 jahr, alle zu 5 gleich. portionen und stamm theilen

Bericht Zu dieser Inventur gehörig. Gleich anfangs dießer Inventur hat die fraw wittib auff befrag. declarirt, wie das sie Zur Zeit ihrer Verheürathung mit dem Verstorbenen seel. Keine Eheberedung auffgerichtet derenwegen mann dann nach allhieß. löbl. gemeinen Gebrauch einem jedem seine annoch jn Natura existirende posten für ohnverändert zu zuschreiben, daß übrige alles aber benebst dem jenigen so in Crafft hiernach jnserirten Verpfrindungs Contracts von der fr. wittiben, auch schon Vormahls verstorbnen fraw Muttern seel. mit zu der hernach benambsten behaußung wegen geleisteter Verpfrindung bis in ihren tod gegentheilig gegeben und überlaßen worden, unter einem titul als Theilbar zu tractiren für nötig erachtet
Copia Codicilli Reciproci. Zuwißen seÿe hiermit Jedermännigl. daß auff heut dato den 31. Monats tag Augusti dießen jetzt lauffenden 1733.ten jahrs (…) der ehren und vorgeachte H. Johann Christoph Roßenbaum der burger und Statt Musicant allhier und mit ihme die ehren und tugendsambe fraw Anna Charlotta Margaretha gebohrne arnoldin seine eheliche haußfrau mich endes bemelten Notarium sambt hiernach gemelten gezeigen zu sich in ihre allhier in Stampffgäßel gelegene wohn behaußung erfordern und kommen laßen allwo Ich ihnen H Roßenbaum Zwahr ohnpäßlich. leibes auff einem seßel sitzend (…)
Verpfrindungs Copia. [supra, acte de 115]
Haußrath. In der obern Cammer, Im haußöhren vor dießer Cammer, Im untern hintern stübelIn der unter Vorder Stub, In der Kuchen, Im untern haußöhr. In der untern Kuch.
Eigenthumb ahne Einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflin mit all dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, allhier beÿm gerber graben in dem Stampffgäßel 1.s neben H Kiechel dem Paßmentirer 2.s neben H Bertsch dem weißgerber hinten auff H Hannong den porcellin fabricanten und vornen In gedachtes Stampffgäßel aussehend, so freÿ ledig eig. und durch allhießiger statt werckleüth Vermög dero dem Concept beÿligender Abschatzung æstimirt woden po 200. lb. Darauff stehen annoch H D° Wencker seniori in schaffners weiß ahne Capital ben. 150. lb, Item H Koben dem handelsmann 150. lb, Zusammen 300. lb. Abgezogen restiret allhier außzuwerffen o. Zumahlen solche Capitalia den ahnschlag deßen umb 100. lb übersteigen welche auch hiernach passive einverleibet zu finden
Norma hujus inventarii, der wittib unverändert, haußrath 5, Sa. gold ring 1, Summa summarum 7 lb
endlichen wird auch die übrige unter einem titul alß theilbar enthaltene nahrung beschrieben, Sa. haußraths 80, Sa. Vaß und Weins 11, Sa. Musicalischer jnstrumenta 15, Sa. Eigenthum ahne einer behaußung o, Sa. silbers 9, Sa. gold Ringen 1, Summa summarum 119 lb, Passiva 120 lb – Nachstand theilbarer nahrung 1 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6 lb – Zweiffelhaffte activa so theilbar 155 lb

La veuve demande un droit de revendeuse
1734, Mauresse (XI 258)

Dienstags den 9. Februarÿ 1734
(f° 56-v) Anna Charlotta Margaretha, Weÿl. H. Johann Christoph Roßenbaums geweßenen Musici und dißorts Leibzünfftigen Wittib, bittet ihro das grempen Recht mit zu theilen. Erkandt gegen erlag der Grempen Gebühr willfahrt.
Erlegte vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, Und Schreibgebühr 2 ß, Also sammenthafft 1 lb 12 ß

Anne Charlotte Marguerite Arnold hypothèque son tiers indivis de maison au profit de Marie Salomé Wencker femme du licencié en droit Jean Sébastien Gambs
1738 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 2
Fr. Anna Charlotta Margaretha geb. Arnoldin weÿl. Johann Christoph Roßenbaum Statt: musicanten hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris Johann Klein des waßerzollers
in gegensein H. Rathh. Johann Sebastian Gambs J.V.Lti. im nahmen seiner Fr. Eheliebstin Fr. Mariæ Salome geb. Wenckerin – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern dem gerbergraben in dem Stempffgäßlein einseit neben Küchel des Paßmentirers wittib, anderseit weÿl. Johannes Bertsch des weißgerbers wittib modo N. Treuttling des weißgerbers ehefrau und dero kindern erster ehe, hinten auff H. Hannong den Porcellan Manufacturier – so dann ihren 5 kindern zu zween dritten theilen eigenthümlich zuständig

Anne Charlotte Marguerite Arnold meurt en 1749 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Elle habite alors le logement au Vieux-Marché-aux-Vins qu’elle occupe avec sa fille Catherine Charlotte, femme du musicien Boniface Chambeck. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 379 livres, le passif à 262 livres

1749 (15. 8.bris), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1273) n° 170
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Charlottæ gebohrner Arnoldin, Weÿland Hn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen Statt musicanten und burgers allhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib, nunmehro seel. Verlassenschafft – nach Ihrem am 27.sten Junÿ Jüngst genommenen tödlichen hientritt Hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren hienach auff folgendem blat benambster Kinder und Enckelen (…) inventirt und ersucht durch Fraw Chatarinam Charlottam Hn Bonifacÿ Chambeck, Musici und burgers allhier Eheliche Haußfraw als dißorts Hinderlaßene Eheliche tochter, beÿ Welcher obgemelte Verstorbenene seelig im logement wahre und Ihr leben geendiget – Geschehen Straßburg den 15. 8.bris Anno 1749.
Die Verstorbene seelig hat Zu Kinder Enckel und rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folget. 1. Catharinam Charlottam, Hn Bonifacÿ Chambeck, des Musici und burgers allhier Eheliche Haußfraw beÿde Zugegen, 2. Jungfer Mariam Elisabetham Johannam, so Majorennen alters Zugegen, mit beÿstand Hn Frantz Anthoni Eith des Specirers und burgers allhier Ihres annoch ohnentledigten Vogts. 3. Johann Peter Edmund, den Musicum undt burger allhier, Vor sich selbsten zugegen. 4. Nicolaum, Weÿland Hn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen Musici und burgers allhier Hinderlaßenes einziges Söhnlein geschworner Vogt obgemelter Hn Johann Peter Edmundt Rooßenbaum, Weilen nun derselbe Vor sich selbsten in dießer Verlassenschafft interessirt, als ist Zeit wehrent dißem geschäfft vor ihn als streit vogt nominirt, der Ehrengeachte Hr Georg Christian Meÿbaum groß Uhrenmacher und burger allhie, Welcher in person zugegen. 5. Franciscum Antonium den ledigen Perruquenmacher, auch ist deßen geordnet und geschworener Vogt Hr Frantz Anthoni Ritt der Specierer und burger allhier, so dießer Inventur in Persohn abgewartet. Alle fünff gebohrner Rooßenbaum, so die Verstorbene seelig mit gemeltem Ihrem längst Verstorbenen mann seelig Ehelich erziehlet, Zu Kinder, Enckel und rechtsmäßigen Erben Verlaßen

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem alten Weinmarck das Eckhauß an dem genandten leimengäßlein gelegenem und Von dießer Verlassenschafft lehnungsweis innhabenden behaußung folgendermaßen befund. word.
Eÿgenthumb Einer behaußung. Ein Hauß, Hoffstatt und höffl. mit allen deren begriffen, Weiten, zugehörten, recht und gerechtigkeiten allhier in dem sogenanten stampff Gäßlein, ein seith N. Riehl dem Schneider anderseith H. Hanong dem portzelaner und EE Großen Raths alten beÿsitzers Hinten auff gemelten Hn Hanong stoßend gelegen, so über hier nachstehenden darauff haffteten Capitalien freÿ leedig und eÿgen und ist dieße behaußung durch hießiger statt geschwornene H Werckmeistere Vermög beÿ gelegter schrifftlicher Abschatzung de dato 7.t dießes lauffenden monaths 8.bris æstimirt und angeschlagen word. für und umb 750 gulden od. 375. lb. Darüber urkundet eine auff allhießiger Contractstub Verfertigte Kauffverschreibung dedato 4. februarÿ 1689. und mit der Cantzleÿ größerm Insigel Verwahret
– Abschatzung Vom 7. 8.bris. 1749. Auff begehren Weÿland Frawen Charlotta Margaretha Roßenbaumin seel. hinderlaßener Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in dem Stampffgäßlein, einseit neben Riele dem Schneider anderseit neben herrn Rathherrn Hanon und hinten auff erstgemelten herrn Hanon stoßend gelegen, Solche behaußung hat neben dem Eingang ein unterschlagenes Stübel und ein Küchel, auff dem Ersten stockh, Zweÿ Stüblein, ein Kämmerlein und ein Haußöhren, Worinnen die Küchen, darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt Worunter ein Stüblein etliche Kammern, und ein besetzte bühne, Im höffel ist auch ein geträhmtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb. Sieben hundert und Fünffzig Gulden. [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Summa summarum 379 lb – Schulden Auß dießer Verlassenschafft zu bezahlend 262 lb, Nach solchem abzug 117 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 117 lb
Copia Testamenti nuncupativi. (…) 1749 (…) auff Freÿtags den 25. Monaths Aprilis Vormittag Zwischen Zehen und eÿlff uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß gelegenen weÿl. Herrn Labiffe geweßenen Königlichen Huissiers allhier hinterlaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständiger behaußung, in der in dem Zweÿ stockwerck mit den fenstern auff gedachter straß außsehenden wohnstuben (…) die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Charlotta gebohrne Arnoldin weÿland Herrn Johann Christoph Rooßenbaum geweßenen berühmbten Musici der allhiesigen dombkirchen und Pensionnaire dießer Statt Straßburg auch burgers allhier hinterlaßene ehelicher Wittib, kranckh und unpäßlichen leibs dannenhero auff einem bett ligendn dannoch aber durch die gnade Gottes richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts – Johann Jacob heß Notarius juratus

Boniface Chambeck et Catherine Charlotte Rosenbaum hypothèquent leur part de maison au profit d’Anne Marie Richter veuve du pelletier Jean Jacques Wallner

1749 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 649
H. Bonfacius Schamps der musicus und Catharina Charlotta geb. Rosenbaumin mit beÿstand ihres bruders Johann Edmund Peter Rosenbaum auch musici und deßen schwähers Georg Christian Meÿbaum des groß Uhrenmacher
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Richterin weÿl. Johann Jacob Wallner des kürßners – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein fünffter theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt in dem Stampff: gäßlein, einseit und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem Porcellan fabricanten, hinten auff denselben – als ein elterliches erbguth

Le musicien Jean Edmond Pierre Rosenbaum hypothèque sa part de maison au profit du musicien François Joseph Aicher

1750 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 52
Johann Edmund Peter Rosenbaum des musicus
in gegensein Frantz Joseph Aicher des musici – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ein füfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt in der Stampffgäßlein, einseit und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem Porcellan fabricanten, hinten auff denselben – als ein elterlich erbguth

Jean Edmond Pierre Rosenbaum et Catherine Elisabeth Meybaum hypothèquent leur part de maison au profit du fabricant de sceaux Jean Jacques Traitteur

1754 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 513-v
Johann Edmund Peter Roßenbaum der musicus und Catharina Elisabetha geb. Meÿbaumin mit beÿstand ihres vatters Georg Christian Meÿbaum des großuhrenmachers und ihres vettern Frantz Joseph Aicher des musici
in gegensein Johann Jacob Traitteur des pitschierstechers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, den fünfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt in dem Stampffgäßlein, ein- und anderseit neben H. Rathh. Hannong dem porcellan fabricanten, hinten auff denselben

Jean Edmond Pierre Rosenbaum rend compte de la gestion des revenus provenant de la maison qu’il occupe lui-même depuis 1758

1764 (Mich.) Me Haering (6 E 41, 1382) n° 72
Rechnung Herrn Johann Peter Edmund Roßenbaum Musici und burgers allhier Zu Straßburg, Inhaltend Was derselbe wegen des zwischen ihm und seinen beeden Geschwisterden Catharinæ Charlottæ gebohrner Roßenbaumin, Herrn Bonifacii Chambeck des nunmehr in Wien sich aufhaltenden Musici Ehefrau, und Frantz Antoni Roßenbaum Perruquenmachers und burgers alhier gemeinschaftlich alhier am Stampfgässel gelegenen Haußes seit Joh. Bapt: 1751 biß Michaelis 1764 eingenommen und außgegeben hat

Einnahm.
Nemlich so zalte Frau Schröderin von Johannis Baptæ 1751. biß dahien 1752. Vor ein Jahr an Zinß, 50
Von solcher Zeit biß Michaelis 1752. seÿe das Hauß leer gestanden
Von Michaelis 1752 biß Weÿhenachten solchen Jahrs zahlte ein Hanffer, 12. 5.
aber biß ostern 1753. Zalte Er nur, 11
biß Ostern 1754. truge das Hauß an zinß, 48
um besagte zeit mußte daßelbe um 40. R. jährlich erlaßen werden, truge pro Ostern 1755. 56. & 57., 120.
ferner biß Michaelis solchen Jahres auf gesagten Fuß gerechnet, 20
biß den 28.ten christmonat leer da Frantz Joseph Eichert eingezogen ist, welcher biß Ostern 1758. nur bezahlt hat, 4. 5
Auf Ostern 1758. ist gemeldter H Johann Peter Edmund Roßenbaum in das Hauß gezogen und hat daßelbe biß Michaelis 1764. alßo 6 ½ Jahr bewohnt um einen Verglichenen Jahrs Zinß Von 40. R. thut Vor bemeldte Zeit, 260.
Außgaab (…)
It. erhielte Mr Joh: Carl Hißkÿ Maure vor Arbt. 35
It. Antoni Klotz Maurer Mr 6
It. Johannes Wagner Maurer Meister 6

Les héritiers Rosenbaum vendent la maison 550 livres à Joseph Hannong, propriétaire de la fabrique de porcelaine voisine

1764 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 631-v, Not. Joh. Richard Häring, 21 août 1764 (6 E 41, 1379 n° 141)
auf ansuchen H. Joseph Hannong, nachstehender kauff contract
H. Johann Peter Edmund Roßenbaum Musicus für sich selbst und für seine abwesende schwester frau Catharinam Charlottam geb. Roßenbaumin H. Bonifacÿ Chambeck Musici der zeit in Wien sich auffhaltend und zum bürgen die persohn H. Frantz Antoni Rieth den Specirerer stellend, dann hr.H. Frantz Antonj Roßenbaum Perruquenmacher
in gegensein H. Joseph Hannong Churpfaltzischen Commercien Raths
Ein hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, weiten, zugehörden, Recht und gerechtigkeiten an dem Stampfgäßel einseit neben H. – Riehle dem schneider, anderseit neben dem H. käuffer, hinten auff auf denselben, ausgenommen ein vierecket eißernen öfelein samt dem rohr im zweÿten stock u. I. kpf. Offen Keßel – als ein elterlich erbguth laut durch Not. Heß A° 1749 gefertigten Invÿ., 850 R capitalien – die gantze behausung gerechnet 1100 gulden

La maison est estimée 450 livres en 1782 lors de l’inventaire de faillite de Joseph Adam Hannong et Françoise Arroy

Le maçon Georges Martin Augustin achète la maison lors de la faillite de Joseph Adam Hannong

1782 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 479-v, Ganthkauff, 21.11.1782
ist die in H. Joseph Adam Hannong des porcellan fabricanten credit mass gehörig ane dem Stampffgäßlein gelegene behausung, einseit neben Mr Riehle dem schneider, anderseit neben Carl Riebel dem tantzmeisters, hinten auff die porcellan fabrique
Martin Augustin des steinhauers als letzt und meistbietenden um 660 R

Originaire de Dürrmentz sur l’Ems en Wurtemberg, Georges Martin Augustin épouse en 1776 Anne Barbe Wagner de Goxwiller : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1776 (30. 8.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 634
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Georg Martin Augustin, der ledige Maurergesell, weÿland des Ehrsam und bescheidenen Georg Augustin des geweßenen Ackersmanns zu Dürmentz an der Ens, hinderlaßener ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich Georg Christoph Freÿsingers des Maurer meisters und Steinhauers auch burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Anna Barbara Wagnerin, Weÿland des Ehrengeachten Meisters Johann Georg Wagners, geweßenen Leinenwebers und burgers zu Gottesweiler, Straßburgischer Herrschafft hinterlaßene ehelich erzeugte tochter, als Hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Jacob Arnoldts des beckers und Leonhard Walters des Zimmermanns, beeder burgere allhier am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 30. Octobris anno 1776.[unterzeichnet] Georg Martin Augustein, x der Hochzeiterin hand Zeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144)
Im Jahr 1776 Dienstags den 26. Novembris Morgens um Zehen Uhr sind nach vorher geschehenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXIV und XXV nach Trinitatis in offentiicher Kirche ehelich eingesegnet worden Georg Martin Augustein, lediger Maurer und Steinhauergesell Von dürrmentz Würtenbergischer Herrschafft gebürtig weiland Johann Georg Augusteins geweßenen Ackers manns und burgers daselbst und weiland Maria Ursula gebohrner altin hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Anna Barbara Wagnerin von Gocksweiler gebürtig weiland Georg Wagner gewesenen Leinenwebers und burgers daselbst und Anna Barbara gebohrne Wolfflerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Georg Martin Augustein als Hochzeiter, x der braut handzeichen

Accession à la bourgeoisie  registre des inscriptions et registre de traitement des demandes. Le mari est reçu au nouveau tarif, la femme à titre gratuit pour avoir fidèlement servi sept années durant le pasteur Klein
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 163-v
Georg Martin Augustein der Steinhauer von Dürrmentz hertz. würtemb. herrschafft und deßen Ehefrau Anna Barbara Wagnerin von Gottsweiler geb. erhalten beede das burgerrecht und Zwar der Maritus umb den Neuen burgerschilling die Ehefrau aber wohlverhaltens weg. gratis, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Maurer. Jur. et prom. den 14. Xbr. 1776

(VI 286 bis) p. 422. Maurer. N) 9 et 10. den 18.ten 9.bris 1776.
Georg Martin Augenstein der Ledige Steinhauer und Maurers gesell Von Dürr Mentz Maulbronner oberamts, Herzog würtenbergischer herrschafft weÿl. joh: georg augenstein gewesenen burgers und ackersmanns daselbst Hinterlaßener ehel. sohn wie auch deßen braut jfr. maria Barbara wagnerin Von gochsweiler gebürtig weÿl. jeorg wagners gewesenen burgers und Leinenwebers daselbst Hinterlaßene ehel. tochter
es Produciren beede gehörige attestata welche ihre ehel. geburth augs. Conf. bescheinigen, wie nicht weniger das der Sponsus auf Löbl. statt stall Præst. Præst. und er des zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft der Maurer vertöstet
das erforderliche Vermögen Haben solche, theils in baarschafft, theils in gültigen und zu gunsten der implorantin gefertigten schuld bekantnußen Vorgewiesen, deßen eÿgenthum sie eÿdlich angelobet, so fort 150. R. ad Prot. Dep. es bittet der sponsus um gnädig aufnahm in eüer gnaden burger recht, nach ordnung, deßen braut aber, da solche über sieben jahr beÿ Hn Pfarrherrn Klein allhier Vermög Schein treü und ehrlich gedienet, als werden Hochdieselbe gerühen, solcher mit dem burger recht wohl Verhaltens wegen gratis gnädigst zu willfahren.
Recepti ambo, der Sponsus nach ordnung um den Neuen burger schilling, deßen braun aber wohl Verhaltens wegen gratis.

La maison ne fait l’objet d’aucun acte notarié. Comme l’indique l’acte de notoriété de 1841, elle revient à la seule héritière des précédents, Caroline Augustin femme de Philippe Weingaertner puis au fils unique de ceux-ci.

1841 (8.7.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1265
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu le Sr Georges Martin Augustin en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg et de. Anne Barbe Wagner, sa femme. Que le Sr Augustin est décédé depuis plus de 40 ans et sa femme dans l’année 1813. Qu’il n’a pas été fait d’inventaire après le décès de ces époux Augustin. Qu’ils ont laissé pour seule et unique héritière De Caroline Augustin épouse du Sr Jean Philippe Weingaertner, cidevant maçon à Strasbourg leur fille. Que ladite Dame Weingaertner est aussi décédée depuis, en l’année 1835. Qu’il n’a pas été fait d’inventaire après ce décès. Et qu’elle a laissé pour seul et unique héritier le Sr Chrétien Weingaertner, commissionnaire à la halle commerciale de Strasbourg, son fils, issu de son mariage avec ledit Sr Weingaertner

A la mort d’Anne Barbe Wagner, la maison revient à sa fille Caroline Augustin qui épouse en 1801 le maçon Jean Philippe Weingærtner originaire d’Enkirch en Palatinat

Mariage, Strasbourg (n° 57)
Du troisième jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage de Jean Philippe Weingaertner agé de 29 ans, maçon, domicilié en cette ville depuis deux ans, né à Enkirch, Département de Rhin Moselle le 17 mai 1772, fils légitime de Jean Nicolas Weingartner, cordonnier audit liu et d’Anne Catherine Caspar, Et de Caroline Augustein, agée de 22 ans, née en cette ville le 4 février 1779 fille légitime de feu Georges Augustein, maçon, et de Marie Barbe Wagner (signé) Weingärtner, Carolina Augusteinin (i 32)

Jean Chrétien Weingærtner, alors ouvrier des douanes, épouse en 1838 Catherine Kuentzel de Hangenbiethen

1838 (16.1.), Strasbourg 7 (92), Me Boersch n° 94 – Enregistrement de Strasbourg, acp 256 F° 50 du 22.1.
Contrat de mariage, communauté légale – Jean Chrétien Weingaertner, ouvrier des douanes, fils de Philippe Weingaertner, maçon, et de feu Caroline Augustin
Catherine Kuentzel fille majeure de Jean Kuentzel, laboureur, et de Barbe Bruckmann à Hangenbiethen
Philippe Weingaertner, père du futur époux, s’engage en cas de prédécès de son fils à laisser à la future épouse la jouissance commune avec lui d’une maison à Strasbourg rue du Renard Prêchant n° 9, d’un côté le Sr Kohl maçon et de l’autre le Sr Kieffer cabaretier, sa vie durante sans qu’elle soit tenue de payer aucun loyer

La maison appartient à Chrétien Weingærtner comme héritier de sa mère. Il vend la maison à Jean Chrétien Zimmermann, propriétaire de la maison voisine à l’est avec laquelle elle ne fera plus qu’une propriété, bien que le cadastre distingue toujours deux parcelles.

1841 (8.7.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1266
Le Sr Chrétien Weingaertner commissionnaire à la halle commerciale & sa femme, De Catherine Küntzel, qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, Et le Sr Jean Philippe Weingaertner, cidevant maçon, demeurant en cette ville
Au Sr Jean Chrétien Zimmermann, aubergiste, et à Dame Louise Staudt sa femme
Une Maison avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du foulon N° 23, tenant d’un côté aux acquéreurs, de l’autre à Monsieur Braunwald et par derrière au même – Mr Chrétien Weingaertner a recueilli cet immeuble dans la succession de Dame Caroline Augustin, sa mère, décédée épouse de mondit Jean Philippe Weingaertner, de laquelle il était seul et unique héritier, ainsi que cette qualité héréditaire se trouve constatée par un acte de notoriété passé en minute devant ledit Mr Becker cejourd’hui (…), Mondit Sr Jean Philippe Weingaertner est usufruitier sa vie durant de la moitié des biens qui composaient la succession de ladite De Weingaertner, née Augustin, suivant son testament passé devant Me Théophile Stoeber Notaire à Strasbourg le 24 août 1824. Ladite De Weingaertner née Augustin a recueilli cet immeuble dans les successions de ses père et mère, le Sr Georges Martin Augustin en son vivant tailleur de pierres à Strasbourg et de dame Anne Barbe Wagner, sa femme, dont elle était seule et unique héritière ainsi qu’il est constaté par l’acte de notoriété ci-dessus relaté. Ledit Sr Augustin a acquis ledit immeuble de la masse de la faillite du Sr Joseph Adam Hannong, fabricant de porcelaine à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la cidevant chambre de subhastation de la ville de Strasbourg le 21 novembre 1782, insinué à la cidevant Chambre des contrats de cette ville le 12 décembre suivant – pour 4000 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.