22, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 22 – III 185 (Blondel) – N 489 puis section 69 parcelle 35 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Arbogast Nicolas Kohler, 1767 (voir notice)


Vue en octobre 2012

La maison actuelle résulte de la réunion de deux maisons en 1762. La maison réunie (maison Lebrun) se trouvait sur la gauche, vers le marché aux Chevaux (place Broglie). Les quatre dernières maisons de l’alignement à partir de l’angle sud (angle des actuelles rue de la Nuée-Bleue et rue de la Mésange) devaient six livres de rente emphytéotique au chapitre Saint-Pierre-le-Jeune ; chacune des deux maisons réunies était chargée d’une livre.
La maison principale appartient entre 1704 et 1838 à une famille de verriers (Jean Frey, son gendre Nicolas Kohler, ensuite son fils et son petit-fils).
L’alignement des quatre dernières maisons avant l’angle de la rue de la Mésange a été modifié en 1753 (parcelles 184, 185 à la place de deux anciennes maisons, 186 au plan Blondel, actuels n° 20, 22 et 24). Les différents propriétaires ont alors été autorisés à empiéter sur le communal à l’aplomb de leur encorbellement qu’ils s’engageaient à supprimer. Le propriétaire de la maison obtient en 1758 un délai de deux ans pour reconstruire sa maison en supprimant l’encorbellement. Les préposés aux affaires foncières l’enjoignent en 1762 de construire immédiatement sa maison. C’est cette même année qu’il acquiert la petite maison voisine de la sienne vers le sud. Un maçon établit en 1763 pour la nouvelle construction des plans qui font l’objet d’un différend porté devant le conseil des maçons. Le propriétaire passe en 1767 avec son voisin au nord un accord relatif au pignon mitoyen. Il est donc probable que la nouvelle maison date de 1767. Elle comporte des chaînages d’angle et des appuis de fenêtre galbés caractéristiques de l’architecture de l’époque.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 68

L’Atlas des alignements mentionne un rez-de-chaussée et trois étages bons en maçonnerie. Sur les dessins pour le plan-relief de 1830, la maison a un aspect proche de celui d’aujourd’hui. C’est la deuxième maison à droite du repère (i) qui forme l’angle de la rue de la Mésange. Les arcades du rez-de-chaussée ont été agrandies en devantures, l’étage mansardé sous la toiture a été transformé en étage ordinaire semblable à ceux du bas, de sorte qu’elle a maintenant quatre étages. A l’arrière de la maison, la cour (F) qui fait partie de la maison au 15 rue de la Mésange représente l’arrière de la façade sur rue entre (1), extrémité sud, et (4), milieu de la façade en partie masquée par le bâtiment accessoire (3)-(4).


Cour F

juillet 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1662 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Matthias Fæssel
1689 v Daniel Sommerecker, orfèvre, et (1665) Cunégonde Theurer – luthériens
1692 v Jean Pierre Rendenrath, chirurgien barbier, et Marie Barbe Dumont – catholiques
1704 v Jean Frey, verrier, et (1698) Marie Schneller – catholiques
1729 h Marie Thérèse Frey et (1721) Nicolas Kohler, verrier, remarié (1741) à Anne Marie Sturm veuve de Gérard Weber, sacristain – catholiques
1752 h Arbogast Nicolas Kohler, verrier, et (1751) Anne Marie Wey – catholiques
1808 h François Antoine Kohler, verrier, célibataire
1838 v Florent Huber, officier de santé, et (1827) Suzanne Fæhndrich
1841 v Florent Fritsch, pâtissier, et (1829) Marguerite Buggli
1860 Jean Jacques Wagner, négociant
1884 Michel Holl, bijoutier, et Marie Louise Hasslauer
1901* h Maurice Holl
1947* h Anne Marguerite Holl et Michel Maurice Holl

(1765, Liste Blondel) III 185, Arbogast Kohler vitrier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kohler, 4 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 489, Kohler, François Antoine – maison, sol – 0,51 are, puis Fritsch Florent

Locations

1687, Jean Daniel Jost, cordonnier
1699, Jean Nicolas Pfaff le jeune, relieur
1827, Marie Anne Sidoine Agathe de Valcour

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1753, Préposés aux affaires foncières (VII 1405)
Thiébaut Roser [maison III 184], Jean Adam Acker [maison III 185-b] et Arbogast Nicolas Kohler [maison III 185] sont autorisés à reconstruire leur maison en empiétant sur le communal au-dessous de leur encorbellement

1758, Préposés aux affaires foncières (VII 1408)
Arbogast Nicolas Kohler est autorisé à bâtir sous son encorbellement d’après la décision de 1753 dans un délai de deux ans, quand il sera en mesure de surélever sa maison

(f° 11-v) Eodem die 7. Martÿ 1758. Arbogast Niclaus Kohler – Augenschein eingenommen An Arbogast Niclaus Kohler des glaßers Hauß an der blau Wolcken gaß, welcher um erlaubnus gebetten, zufolg Mghh. Erkanntnus Vom 26. Junÿ 1753. Prot: fol: 118-b in der damahls gezogene flucht Unter seinem Überhang Vorzubauen, biß er im standt seÿn wird, Höher Zubauen, und den Überhang hinwegzuthun. Erkannt, erlaubt, solle aber jnnerhalb Zweÿ Jahren fortbauen, und den Überhang abschaffen.

1762, Préposés aux affaires foncières (VII 1410)
Les préposés aux affaires foncières enjoignent Arbogast Nicolas Kohler de reconstruire sans tarder sa façade selon les termes de la décision de 1758 et de s’accorder le cas échéant avec son voisin

(f° 26) Dienstags den 8. Junÿ A° 1762. Arbogast Niclaus Kohler – In conformitæt Mghh. Erkanntnus vom 7. Martÿ A° 1758. vermög welcher Arbogast Niclaus Kohler dem glaßer erlaubt worden den überhang an seinem hauß in der blauwolckengaß Zu unterbauen mit bedingung daß er innerhalb Zweÿ Jahren höher bawen und den überhang abschaffen solle, Ist ferner Erkannt, wird ged. Kohlen injungirt ohne Zeit verlust seinem oblato gemäß sich Zu verhalten und eine neue façade auffzuführen, puncto der mit seinem nachbarn etwann Zu entstehenden Irrungen aber, umb die entscheidung beÿ E: E: Kleinen Rath anzuhalten

Protocole de tribus

1736 (26.6.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Nicolas Kohler est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois parce que le certificat d’hébergement qu’il a établi pour Jean Richard Michel n’est pas réglementaire

(f° 23) Nicolaus Kohler der Glaßer Citiret, daß er wegen Johann Richardt Michel, dem Glaßer so er logiret, Zuvor einen Nacht Zedul überschicket, aber darinnen datum und Jahrzahl außgelaßen. Ille præsens Sagt, er wäre damahlen nicht hier geweßen dahero dann die Nacht Zedul durch Jemandt Anders geschrieben worden. Erkandt, weilen der Fehler in Abweßenheit Citatj Vorgegangen, daß derselbe dermahlen nur in 6. ß Straff Zu condemniren. Ihme aber ins Künftige entweder Niemandt frembdes Zu logiren oder aber die Nacht Zedul nach Ordnung Zu fertigen, sub arctiori anzubefehlen. [in margine] Straff, Nachtzd. dt. 6 ß

1763, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
Arbogast Nicolas Koller se plaint devant le conseil des maçons qu’Antoine Klotz refuse de commencer les travaux à sa maison jusqu’à ce qu’il soit payé des plans qu’il a faits. Le conseil condamne le demandeur à rétribuer le maçon de ses plans et dissout par ailleurs l’accord entre les parties.

(F° 142) Mittwochs den 30. Martÿ 1763. Arbogast Niclaus Koller der Glaßer Und burger alhier, welcher dießes gericht erkaufft hat, Und mit 3. R. bezahlte stehet vor, und Klagt wieder Mr Anthoni Klotz den maurern, Kläger bringt Vor wie daß beklagter weg. Vorhabendem bau an seinem hauß in der blauwolckengaß ihme die arbeit hat verbiethen laßen, biß er beklagter seines darüber gemachten Rißes halben befriediget seÿn wird.
Beklagter Zugegen ist deßen geständig und fordert Vor sothanen riß Eine summ von vier Louis d’or, 48. R. außmachend, bittet Ihne Klägern in die bezahlung sothaner Summ Zu condemniren.
Ist nach angehörten Partheÿen Zu recht Erkannt, seÿe die mühewaltung vor die gäng, riß und devis, so bekagter an Klägern fordert, hingegen die arbeit vom anstreichen des haußes, so annoch durch beklagte hat beschehen sollen, gegen einander auffgehoben, und die Unkösten des Kauffrerichts Compensirt

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) la maison qui comporte une cour, le sol et une cave solivée est estimée avec ses appartenances à la somme de 500 florins

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue (f° 14-v)
nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Kohler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 139 case 2

Fritsch, Florent à Strasbourg

N 489, maison, sol, R. nuée bleue 2
Contenance : 0,51
Revenu total : 180,26 (180 et 0,26)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 627 case 1

Fritsch Florent
1860 Wagner, Jean Jacques, Négociant rue militaire de l’hôpital 2
1884 Holl Michael Juwelier / Wittwe Marie Louise geb. Hasslauer für 9/14 und Miteigentümer

N 489, maison, sol, Rue de la nuée bleue 22
Contenance : 0,51
Revenu total : 180,26 (180 et 0,26)
Folio de provenance : (139)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 32 p. 582 case 1

Parcelle, section 69, n° 35 – autrefois N 489, 601, 1317
Canton : Blauwolkengasse Hs. Nr 22 u. Meisengasse ohne Nr – Rue de la Nuée Bleue, rue de la Mésange – Blauwolkengasse – Rue de la Nuée Bleue 22, rue de la Mésange 15
Désignation : Hf, Whs. u. N.G.
Contenance : 2,05
Revenu : 5200 – 9000
Remarques :

compte 2490
Holl Michael Wittwe und Miteigentümer
1901 Holl Moritz
1947 Holl Anne Marguerite ½, Holl Michel Maurice ½
(2054)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (f° 117)

(maison n°) 2
Pr. Kohler, Marie Veuvre, Vitriere – Echasses
lo: Birckel, Daniel, Boucher – bouchers

Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (VIII 1295)
Canton III, (72) Rue de la Nuée bleue

(maison n°) 2
P. Me Kohller, Veuve Marie, Wittriere – Wittrier
Loc: M. Birckell, Daniel, boucher – bouchers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Ungr. nrn. I. Rev., gr. Nrn. V. R.) H 7 (p. 15)

(Haus Nr. 22)
Holl, M., Juwelier. 01
Nast, Rechtsanwalt. 2
Bayer, L., Rentnerin. 3
Schuppert, Wwe. 3
Sedmiack, Ballettänzerin. 3
Rinsler, Obersteuerkontroleur. 4


Relevé d’actes

Barbe Fessel hypothèque la maison au profit de la tribu de la Lanterne

1685 (28.7), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 415
Barbara Fäslerin mit beÿstand Johann Adam Werblo deß sigristen zum Jungen st. Peter ihres Vogts
in gegensein deß Ehrenvest für sichtig und weÿsen herrn Emanuel Brantzen E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Rhat herren und H. Daniel Gilgen deß Kornwerffers alß Zunfftmeÿsters E.E. Zunfft Zur Lucern – schuldig seÿe 100. ln
unterpfand, eine behaußung hoffstatt, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, allhier am Roßmarckh, einseit neben hannß Georg Reuter dem Schloßer anderseit neben Niclaus Pfaffen dem buchbinder, hinden uff einer Kachlers hauß stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1 lb d Zinß dem Stifft Jungen St. Peter
[in margine :] (…) in gegensein H. Daniel Sommereckers deß Silberarbeiters und dreÿers deß Umbgeldts alß possessoris der Zu und.pfand Vorgelegt. behausung (quittung) d. 1. febr. Anno 1691.

Susanne Fessler loue la maison face au Cheval blanc au cordonnier Jean Daniel Jost

1687 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 95
Johannes Mock der Umgeldt bott alß Vogt Susannæ Fäßlerin
in gegensein Johann Daniel Joosten deß Schuhmachers, [unterzeichnet] Johannes Daniel Josten
entlehnt, Eine behaußung sambt allen deren Gebäuen und Zugehördten allhier gegen dem weißenrößlein in der blawen wolcken ohnfern dem Roßmarckt einseit neben Georg Reüter dem schloßer anderseit Niclauß Pfaff dem buchbinder gelegen, uff dreÿ Jahr lang Von verwichenen weÿhnachten angerechnet umb einen Jährlichen zinnß benantlich 16 gulden

Marie Susanne Fessel hypothèque la maison au profit du barbier Emanuel Brantz pour réparer la maison

1688 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 509
Maria Susanna Fäßlerin, mit beÿstand hans Peter Braun, deß Schiffmanns ihres Vogts und Vettern, wie auch Johannis Braunen deß Schneiders auch ihres Vettern
in gegensein H. Emanuel Brantzen, deß barbierers und Wundartzt, E.E. großen Raths alt. beÿsitzers – schuldig seÿe 100 gute Reichs guldner, wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d gewürdiget word., Ihro zu reparation nach beschriebener Zuerst verschriebener hypothec
unterpfand, Eine Behaußung und hoffstatt mit allen derselben gebaüen, recht und Zugehördt. allhier am Roßmarckt, einseit neben Niclaus Pfaffen den Buchbind. and.seit neben hans Georg Reuther dem Schloßer geleg. darvon und noch andern dreÿen darumb verhaffteten behaußungen gehend jährlich auff Johannis und weihnacht. iedesmahl der halbe theil Sechs pfund pfenning ehrschätzig und fürbietigs zinßes, dem Stifft jung. St. Peter, daran hieher i. lb gehörig
Ferner hauß, hoffstatt und Gartten, mit allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördt, allhier im thomanloch (…)
[in margine :] Hannß Peter Braun der Schiffmann und Margaretha gebohrne Barthelin deßen Ehelichen haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Bernhard Ulrich deß Schiffmanns und Martin Volcken deß fischers Ihrer beeden Vettern und hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, haben in gegensein hierinn gemeltd H. Creditoris, bekandt d. demnach Ihnen der hierin ged. Debitricis gantze Nahrung und consequenter auch dieße behaußung durch eines am 14. febr. Anno 1690. ußgerichte uitalitium* Zugefallen, alß haben Er H. Brantz denen selben zu abermahlig. und beßerer reparation hierin ged. behaußung ferner vorgelüh. 50 Pfund – Act. d. 4. Mart: Anno 1690.

Le tuteur de Susanne Marie Fessel vend la maison 160 livres à l’orfèvre Daniel Sommerecker et à Cunégonde Theurer. La maison a des latrines communes avec la maison de boulangerie voisine [III 184, n° 24] et doit à la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune une livre de rente emphytéotique pour sa part de six livres avec trois autres maisons [III 184, 186 et les deux maisons de III 185].

1689 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 308-v
hans Peter Braun, der Schiffknecht, alß vogt Susannæ Mariæ, weÿl. Matthiß Fäßels, gewesenen Schneiders hinderlaßener Tochter, mit beÿstand Johann Braunen deß Schneiders, seines leiblich. Bruders, hat
in gegensein H. Daniel Sommereckers, deß Silberarbeiters und dreÿers deß Umbgelds, und Künigundæ gebohrner Theuererin, mit beÿstand Michael Denniger, deß Schreiners, [unterzeichnet] Michel dähnichen
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördt, wie dieselbe von andern dreÿen Haüßern, so vor dießem darzu gehört haben abgesondert word*, allhier am Roßmarckt, einseit neben Georg Reuther dem Schloßer, anderseit neben Niclaus Pfaff, den buchbinder, hind. auff weÿl. Andres hinder Meÿer deß Kachlers Erben stoßend geleg. mit einem Zugang zu einer gemeinen profeÿ in – deß becken behaußung, wie dieselbe ietzo ist und in solchem stand ins gemein, d.gestalt d. kaüffer ein dritten theÿl beÿ zu trag. schuldig, erhalt. auch in Gemeinen Cost. durch d. Kaüffer behaußung außgeführt werd. solle, Darvon und noch andern dreÿ darumb verhafftet behausungen gehend jährlich auff Johannis und Weÿnachten iedesmahl der halbe theÿl 6 pfund pfenning ehrschätzig und fürbietiges zinßes dem Stifft jung. St. Peter denen sie Käuffer jährlich ein pfund pfenning, und übrige Interessenten den rest Zu entrich. haben, so seÿe die ietz verkauffte behaußung auch noch umb 200 gulden Capital E.E. Zunfft der Lucern verhafftet – geschehen umb 60 pfund

Daniel Sommerecker, fils de pasteur, a épousé en 1665 Cunégonde Theurer fille de receveur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 151, n° 20)

1665. Dominica Pentecostes, 14. Maj. H. Daniel Sommerecker, der Silberarbeiter, Weÿl. Hrn M. Johannis Sommerecker gewes. Pfarrers Zu Kauffen in der Ober Marggravschafft nachgel. Sohn, Und Jfr. Künigunda Weÿl. Hrn Johann Theurer gewesenen Landspergischen Schaffners nachgel. Ehl. Tochter. Copulati Donnerst. 25. Maÿ.

Daniel Sommerecker, orfèvre et l’un des Trois préposés de l’accise hypothèque la maison au profit du chanoine Arnaut Eschenburg

1690 (7.7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 473
H. Daniel Sommerecker, der Silberarbeiter und dreÿer deß Umbgelds
in gegensein Hn Johann Theobald Reißen, Schaffners zum Jungen St. Peter alß seiner anzeig nach mündlich constituirten befehlhabers Hn Arnoldi Eschenburg Canonici & Scholastici beÿ Ged. Stifft Jungen St. Peter – daß Er H. Sommerecker Ihme H. Eschenburg alß præbendario schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, eine behaußung und hoffstatt allhier ohnweit dem Roßmarck in der blauwolcken gaß einseit neben Georg Reuther dem Schloßer, anderseit neben Niclaus Pfaff dem buchbinder, hinden auff weÿl. Andres Hindermeÿers deß Kachlern Erben stoßend gelegen, darvon gehend jährlich Ein pfund Ehrschätzig. und Fürbietig. Zinß deß Stiffts Jungen St. Peter præbend. Canonicali

Daniel Sommerecker, orfèvre et l’un des Trois de la Chambre de la Taille, hypothèque la maison au profit de Jean Thiébaut Reiss, receveur à Sain-Pierre-le-Jeune

1692 (10. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 460
H. Daniel Sommercker der Silberarbeiter und dreÿer deß Stalls
in gegensein Hn Johann Theobald Reißen Schaffners zum jungen St. Peter und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine behaußung und Hoffstatt allhier ohnweit dem Roßmarck in der blauwolcken gaß einseit neben Georg Reuther dem Schloßer anderseit neben Niclauß Pfaff dem buchbinder hinten auff weÿl. Andres Hindermeÿers deß Kachlers Erben stoßend gelegen, darvon gehen Jährlichen Ein pfund d. Ehrschätzig und fürbietig zinß des Stiffts Jungen St Peter præbendæ Canonicali

Daniel Sommerecker et Cunégonde Theurer vendent 360 livres la maison au barbier Jean Pierre Randenrath

1692 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 546-v
H. Daniel Sommerecker der Silberarbeiter und dreÿer des Stalls und Kunigunda gebohrne Theurerin deßen haußfr. mit beÿstand Hn Johannis Baldners, Schaffners deß Stiffts Allerheÿligen
in gegensein H Johann Peter Randenrath deß barbierers und wundartzts mit beÿstand Matthiæ Einsiedlers deß Tabackbereiters seines Schwagers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebaüen, rechten und Zugehördten, wie dieselbe von andern dreÿen heüßern so vor diesem darzu gehört haben abgesondert, allhier am Roßmarckt, einseit neben Georg Reuthen dem Schloßer, anderseit neben Niclaus Pfaff dem buchbinder hinden auff weÿl. Andres Hindermeÿers deß Kachlers Erben stoßend gelegen, mit einem Zugang Zu einer gemeinen profeÿ in – deß Becken behaußung, wie dieselbe ietzo ist, und in solchem standt ins gemein dergestalt, daß der Kaüffer einen dritten theil beÿ zutragen schuldig erhalten, auch in gemeinen Costen durch ged. Becken behaußung außgeführt werd. solle, darvon und noch andern dreÿ darumb verhaffteten behaußungen gehend Jährlich auff Johannis und Weihnachten iedesmahl der halbe theil Sechs pfund ewigen und Fürbietigen Zinßes dem Stifft jung. St. Peter in spec. d. Præbend Canonicali, daran der Kaüffer jährlich Ein Pfund und übrige Interessenten den Rest zu entricht. haben, so seÿe die iezt verkauffte Behaußung auch umb 50 lb. Capital (So dann) 100 lb Capital dem Stifft Jungen St Peter selbsten verhafftet – umb 212 pfund

Jean Pierre Rendenrath, originaire de Cologne, et sa femme Marie Barbe Dumont ont acheté le droit de bourgeoisie en 1689. Ils ont fait baptiser une fille l’année précédente
3° Livre de bourgeoisie p. 1048

Johann Peter Randenrad der barbierer Von Cöllen gebürtig weÿl. H: Anthoni Randenrads geweßenen burgers und Postmeisters daselbst nachgel. ehel. sohn und Maria Barbara Dumont geweßenen tabackh: und schirmers alhie nachgelaßene tochter beede Eheleuth erkauffen des burgerrecht p. 6. goldR. und 16. ß so sie bereits auf dem Pfenningthurn erlegt, undt werden beÿ E.E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. den XV. Xbris. 1689.

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 60)
18. septembris 1688, Maria Catharina, (Parentes) Joannes Petrus Randenradt Chyrurgus Argentinæ vff dem Rossmarckt et Maria Barbara Diomontin, (signé) Joannes Petrus Randenrath Coloniensis, (Patrini) Joannes Georgius Knauß Chyrurgus et ciuis Argentinensis et virgo Maria Wisin ex loco zu der decken altenhoffen infra Coloniam oriunda, (signé) Johanneß Görg Knauß barbierer, Maria wiesen (i 33)

Jean Pierre Rendenrath hypothèque la maison au profit du juriste Jean Henri Feltz

1693 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 493-v
H. Joh: Peter Randenrath Barbierer und Wundartzt allhier, [unterzeichnet] J Petrus Randenrath chyrurgus
in gegensein H. Johann Henrich Feltz J.U. Ddi – schuldig seÿe 25 lb
unterpfand, sein deß debitoris behaußung sambt deren gebaüen rechten und zugehördten allhier in d. blauen Wolken gaß, einseit neben Georg reuther dem Schloßer, anderseit neben Niclaus Pfaff dem buchbinder, hinden auff weÿl. Andres Hindermeÿers deß Kachlers Erben stoßend gelegen, darvon und noch andern dreÿ darumb verhaffteten behaußung gehend jährlich auff Joh: Bapt. und Weihnachten iedes mahl das halbe theil Sechs pfund d. ewiges und fürbietiges zinßes, dem Stifft jungen St. Peter, in specie der Præbend Canonicali E, daran der Debitor jährl. ein Pfund d. vnd übrige Interessenten d. rest zu entrichten haben

Jean Pierre Rendenrath, chirurgien barbier et assesseur au Grand Sénat loue la maison au relieur Jean Nicolas Pfaff (fils de son voisin)

1699 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 337-v
H. Johann Peter Randenrath der barbirer Und Wundartzt, Und E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Joh: Niclaus Pfaffen deß jüngern buchbinders
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen, begriff., und Zugehördt. allhier an der blauen wolcken gaß, einseit neben Niclaus Pfaffen dem ältern buchbind. deß Entlehners Vatter, and. seit neb. hans Georg Reuther dem Schloßer, hind. auff Adam Macken den Kachler stoßend geleg. auff dreÿ jahr lang von instehend. Johannis Baptistæ diß jahrs anzufang., umb einen jährlichen Zinß nemblich 20 pfund

Marie Barbe Dumont meurt en 1716 en délaissant quatre enfants. Son fils jésuite est mort avant la confection de l’inventaire en 1723. L’inventaire est dressé dans leur maison au petit marché aux Chevaux (actuelle rue de la Mésange)
1723 (14. Xbr), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) n° 151-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güthere liegend und fahrender ohnverändert verändert und theilbahrer überall nichts davon ausgenommen so weÿland die viel Ehren: und tugendbegabte Fraw Maria Barbara Duomontin, deß Edelvest weiß und Kunsterfahrenen Herren Johann Peter Randenraths E.E. großen Raths jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzers burgers und geschwornen Chyrurgi gewesene Eheliche haußfrau, nach Ihrem am 25.ten aug: 1716. genommenen tödlichen hienscheiden hinter sich Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest und vorachtbahrn Hern Andreæ wachters burgers und E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und dißmahlig. statt fouriers alhier als krafft prod: vogteÿ ordnung vom 24. Xbris 1715 geordnet und geschworenen Vogts Peter Randenraths barbier gesellens und Feldscheerers unter greder Suisse von deme man aber bereits beÿ 14. Jahren keine Nachricht mehr empfangen, Johann Peter Randenraths Leedigen barbiergesellens welcher sich schon etlich Jahr in Wien auffhält, S.T. Maria Francisca so nunmehr an H Johann Frantz domborsch burger, und barbierer alhier verheurathet mit beÿstand deßelben, Johann Paul Randenraths Societatis Jesu Regent Zu Ober Enßheim und Joseph Randenraths leedigen barbierers so vor 5. Jahren alhier tödlichen verblichen, auff zuvorher an Sie ergangene Errinnerung und verleßung des articuls Eÿgens und Zeigens (…) So geschehen Straßburg den 14.ten X.bris 1723.

Haußrath welcher sich in einer alhier in Straßburg gelegenen und auff dem Roßmarck gehenden behaußung so in dieße nahrung gehörig sich befunden
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Eine behaußung alhie in der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh (…)
Conclusio finalis Inventarÿ, haußrath 60, baarschafft 25, Eÿgenthumb am hauß 1142, Summa 1227 lb, Schulden in die Nahrung 117, Summa summarum 1345 lb – Schulden aus d. Nahrung 12 lb, Nach deren Abzug 1332 lb

Jean Pierre Rendenrath vend 465 livres la maison au verrier Jean Frey

1704 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f°169-v
(465) Hr. Joh: Peter Randenrath E.E. Großen Raths alten beÿsitzers
in gegensein Joh: Freÿ Glaßers, [unterzeichnet] Johannes freÿ
eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten u. Zugehörden, wie dießelbe von anderen dreÿen häußern so vor dießem darzu gehöret haben, abgesondert, allhier ahm Roßmarckt einseit neben Georg Reüther dem Schloser anderseit neben Niclaus Pfaff dem buchbindern hinten auf weÿl. andres Hindermeÿers deß Kachlers EE. stoßend gelegen, mit einem zugang zu einem gemeinen profeÿ in Martin Boschet deß weißbeckers behaußung, wie dießelbe jetzo ist u. in solchem stand ins gemein /:dergestalt daß der Käufer einen dritten theil beÿzutragen schuldig:/ erhalten auch in gemeine Costen durch gedachte beckerbehaußung außgeführet werd. solle, darvon u. noch anderen dreÿ darum verhafteten behaußungen gehen jährlich auf Joh: u. Weÿhn: jedesmahl der halbe theil 6 pfund d. ewigen u. fürbietiges zinßes dem Stift Jung St Peter in specie des Præbend. Canonicali darvon der Käufer jährlichen ein pfund u.übrigen interessenten den rest zu entrichten habe – um 465 pfund
[in margine :] offtbemeldter herr Randenrath d. Verkäufer hat in gegensein Anna Maria Schnellerin hievor ged. Freÿen des Hänffers nun seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand Johann Daniel Arnold Glaßers Ihres Vogts (quittung) den 15. julÿ 1717

Jean Frey, verrier originaire de Lauingen en Haut-Palatinat, devient bourgeois en août 1698, épouse Marie Schneller fille d’un manant de Strasbourg qui devient elle-même bourgeoise en novembre
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1209

Johann Freÿ der Glaser Von Lowingen Chur Pfaltz Jurisdiction Weÿl: Martin Freÿen auch geweßenen Glaßers allda Ehl: sohn erkaufft das burgerrecht p. 6. goldR. Und 16. ß. so bereits auf den Pfenningthurn erlegt worden Und Wird beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen Jur: d. 2. Aug: 1698.

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 45)
29 Septembris 1698 ad sum Stephanum intra argentinam sacro matrimonii vinculo iuxtra præscriptam Ss Concilio tridentini formam Copulati sunt post trinam diebus Dominicis subsequentibus factam nemineys ad versante Honestus Juvenis Joannes Freÿ ex lauingen Civitate palatinatus superioris Civis argentinensis vitriarius et pudica virgo Mariæ Schnellerin argentinensis (signé) Johanneß freÿ, Mari schnellerin (i 46)

1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 705
Anna Maria Schnellerin, Georg Schnellers gw: schirmers allhier tochter, empfangt das burgerrecht Von Johann Freÿen dem Glaßer ihrem Ehemann durchaus gratis Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen dienen. Prom: d. 17. dito [9.br] 1698.

Jean Frey meurt en 1716 en délaissant deux enfants. Comme il n’y a pas eu contrat de mariage et que les apports des époux consistaient en peu de chose, les biens sont décrits en une seule masse qui s’élève à 213 livres

1716 (10. Xbr), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 3), n° 181
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachte, Herrn Johannis Freÿen geweßenen Glaßers und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft – nach seinem am 19. Februarÿ dießes Zu end eÿlenden 1716.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, wie solche auf freündfleißiges ansuchen und begehren des Wohl Ehrenvesten und weißen Herrn Johann Lorentz Klingelfueß, eines Ehrsahmen Großen Raths ietzmahligen beÿsitzers alß geordnet und geschworen Vogts Hn Johann Josephs Studiosi Philos. und Jungfer Annæ Mariæ Theresiæ, beeder Freÿen so der Verstorbene Hr seel. mit hernachvermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielt und Zu gleichen portionen und antheilern Zu Erben Verlaßen, heüt dato Ordnungsmäßig inventirt und ersucht, durch fraw Annam Mariam Freÿin gebohrne Schnellerin die hinterlaßene wittib, mit hülff und beÿstand Hn Johann Daniel Arnold des Glaßers und burgers alhier, deroselben geordneten Vogts nachdeme Ihro Vorhero der über eÿgen und Zeigen habende Articul Vorgeleßen und darüber die würcklich handtrew præstirt und abgelegt – So beschehen in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg den 10. Decembris Anno 1716.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hatt die wittib glaubwürdig berichtet daß Vor ohngefehr 19 Jahren alß Sie sich mit ihrem Verstorbenen, Mann seel. Verheürathet, Zwischen Ihnen beeden einige heüraths Abred nicht auffgerichtet, weniger etwas schrifftliches Verfaßet worden, anerwogen Sie gar wenig ane Zeitlicher Nahrung Zusammen gebracht, dannenhero Verglichen und beederseits beliebet worden, daß dieße Verlassenschafft Volgender gestalt angesehen und Zugeschrieben werden solle.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blauwolcken Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung befunden wie Volgt.
Hausrath und Vahrende haab, Schreinerwerckh, In der Soldaten Cammer, In der gesellen Cammer, In der Cammer A, In der Wohnstub, In d. Küchen, In d. Werckstatt, Im Keller
(f° 7) Eÿgenthumb ane einer behaußung so Theÿlbahr. Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehörden gelegen alhier Zu Straßburg am Roßmarckh in der blau wolckengaß j.s neben Michel Krentzen dem Schloßer 2.s neben Mstr Niclauß Pfaffen geweßenn buchbinders und burgers alhier seel. wittib und Erben hinten auff H. Johann Adam Ackers Statt Kachlern und E:E: Großen Raths alhier Alten beÿsitzer, stoßend, davon gehet Jährlichen auff Johanni und Weÿhenachten ane einer mehrern summ, so die Nachbarschafft Zuleÿden I. lb ewiges und fürbietiges Zinnßes, dem Stüfft Jungen St. Peter in specie der Præbendæ Canonicali E. so dann ist dießelbe annoch Verhafftet umb 100. lb. Kauffschillings rest H. Johann Peter Randenrath dem chirurgo und E.E. Großen Raths alten beÿsitzer sonsten sofern freÿ ledig und eigen, Zumahlen über obiger beschwerden von denen geschwornen Hh. Werckmeistern Crafft dero Abschatzung Vom 25. Maÿ Anno 1716. æstimirt und angeschlagen für und umb 110. ln. Darüber besagt ein Teutscher Pergamentener Kauffbr. mit der statt Straßburg anhangedem Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt und datirt den 2. Aprilis Anno 1704.
– Abschatzung d. 25.t Maÿ: an: 1716: Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheitenen H: Johanes Feÿr Glaßer, Seel hinder laßenen Frau, Witib, Vnd Erben, Ist Eine behaußung in der Statt Straßburg. oben dem Roßmarckh in der blauen Wolckhen gaßen gelegen Ein seith Neben Michäll Creutzer schloßer, Ander seith Neben der Frau spachin, hinden Auff H: Rathh: Ackher Stoßent, Welche behaußung hoff hoffstatt Und ein Gebälckhter Keller Sampt Aller Ihrer Recht, Und Gerechtigkeith Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornnn werckhleüthe, in der besichtigung befundten und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen wiert Vor und umb: fünff Hundert Gulten bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleüthe[unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Mauer hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters, Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff
Sa. Hausraths T. 48, E. 14, Sa. Glas wie auch Werckzeug Zum Glashandem und Glaßer handwerck gehörig 32, Eÿgenthumb ane einer behaußung 100, Schulden in die Theÿlbare Verlassenschafft Zugeltend 62, Summa summarum Theÿlbarer Verlassenschafft 239 lb – Schulden 25 lb, Detrahendo bleibt 213 lb – Stall Summ 228. lb
Copia Testamenti – Im Jahr 1716 (…) auff Mittwoch den 5. Februarÿ ahne der blaw Wolcken Gaß gelegenen hernach Vermelden Codicillierenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen Behaußung, dero Obern mit denen Fenstern auff gedachte Gaß außsehenden Wohnstuben (…) der Ehren und Vorgeachte Herr Johannes Freÿ der Glaßer und mit Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrne Schnellerin beede Eheleuth und burger allhier Er der Ehemann Zwar kranckh und unpäßlich dannenhero auf einem bett liegend, Sie die Fraw Gesundt gehend und sehenden Leibs – Christoph Michael Hoffmannn Nots.

La maison revient à la fille Marie Thérèse Frey qui se marie en 1721 avec le verrier Nicolas Kohler originaire de Mindelheim en Bavière : célébration, accession à la bourgeoisie. Jean Joseph Frey, frère de la mariée et prêtre du diocèse, est témoin.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 67)
Die 16.a martÿ 1721 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt honesti adolescentes nicolaus Kohler diœcesis constantiensis et maria theresia freÿin parochiana mea defuncti Joannis frey civis filia, testes adfuerunt Ingenuus ac deuotus magister Joannes Josephus Frey huius diœcesis clericus (signé) Nicolaus koller, maria theresia freÿin, Joannes Josephus frey (i 36-37)

1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 859
Nicolaus Kohler Von Mindelheim jn Baÿern geb. ein Glaser weÿl. Nicolai Kohlers gew. Trähers allda ehel. Sohn erh. d. burgerrecht Von seiner Ehefrau Maria Theresia gebohrner Freÿin pro 2. GoldR. 16. s w. beÿ E: E: Zunfft Zur Steltz dienen jur. eodem [24.ten Martÿ 1721]

Les préposés de la Taille dispensent Nicolas Kohler des formalités d’inventaire en lui rappelant les risques éventuels après la mort de la veuve de Jean Frey

1729, VII 1176 – Livres de la Taille f° 317-v
Samst. den 29. hujus [Octobr.] Niclaus Kohler der Glaßer ux. noe. Erb Joh: Freÿen Wittib seiner Schwieger producirt Vätterl. Inventarium de anno 1716. bitt umb erlaßung fernerer Inventur. Erkannt Wann seine frau alß Erbin mit beÿstand eines ihrer Nechßten Verwanthen solches suchen wird, so soll ihro in ihrem begehren auf Vorhergegangene remonstration wie Viel Sie darbeÿ risquiren kan, Willfahrt seÿe.
befreÿet

Anne Marie Thérèse Frey meurt en 1739. Son inventaire n’est connu que par le répertoire du notaire

1739, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1656
Inventarium über weÿland Frauen Annæ Mariæ Theresiæ Kohlerin, gebohrner Freÿin, Mstr. Niclauß Kohler des Glaßers u. burgers alhier geweßener ehelichen Haußfrauen nunmehro seel. Verlassenschafft

Nicolas Kohler se remarie deux ans plus tard avec Anne Marie Sturm veuve de Gérard Weber, sacristain à la cathédrale : contrat de mariage etl qu’il est copié à l’Inventaire après décès, célébration, inventaire des apports
Copia der Eheberedung, ent zwischen dem Ehrsamen Herrn Niclaus Kohlern burgern und Glaßern dahier verbeÿständet und auff deßen Seithen ware Herr Johann Baptiste Dutillen auch burger und Schneider allhier alß Hochzeiter ane einem, Sodann der Ehr: und tugendbegabten Frauen Maria Anna gebohrner Sturmin Weiland Hn Gerhard Webers geweßten Sigristen un dem allhießigen Münster nach todt hinterlaßenen Wittib Verbeÿständet mit Herrn Johann Dietrich Herrmann dem Glaßer und Benedict Stölckher dero schwager beede burgeren auch dahier als Hochzeiterin – Geschehen seind dieße Ehe pacta zu Straßburg d. 22.ten Septembris Anno Domini 1741. F.A. Rumpler

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 263-v)
Hodie 10 mensis octobris anno 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Nicolaus Koller vitriarius viduus defunctæ Mariæ Theresiæ Freÿin in præfata parochiâ ad stum petrum juniorem Commorans et honesta Maria Anna Sturmin vidua defuncti gerhardi Weber æditui dum viveret ecclesiæ hujus Cathedr: parohiana nostra. Testes aderant joannes georgius Sturm sponsæ pater, (signé) Nicolaus koller, Maria sturmin, Johan görg Sturm (i 268)

Inventaire des apports
1741 (6. 9.bris), Me Rumpler (47 Not 1) n° 5
Inventarium und beschreibung Aller derjenigen Haab nahrung Undt Güther Ligend Und fahrender, so die Ehr und tugendbegabte fraw Maria Anna Sturmin Weÿlland herrn Gehrard Weebers gewesten Sigristen in allhießigem münster Undt hohen Chor in der freÿen Königlichen Statt Straßburg seel. hinderlaßene wittib, nunmehro ahne herrn Niclauß Kohleren burgern Undt glaßeren auch dahier Verheÿrathet Vor ohnverändert in dieße Ehe mit gebracht – den 6. 9.bris 1741
Summa finalis Inventarÿ 187 lb

Nicolas Kohler meurt en 1752 en délaissant six enfants issus de son premier mariage. La maison figure au prix d’estimation établi par les experts lors de l’inventaire de sa première femme en 1736, soit 235 livres, ce qui indique qu’on n’y a pas fait de travaux importants. La masse propre à la veuve s’élève à 296 livres. La masse confondue des héritiers et de la communauté s’élève à 612 livres qui correspond à quelques sous près au passif.

1752 (6.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 708) n° 106
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Vorachtbahren Hn. Nicolaj Kohlers Geweßenen Glaßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – als derselbe donnerstag den 24.ten febr. dießes laufenden 1752.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen seel: in erster ehe ehelich erziehlter H. Sohne fr. und Jgfr töchtere (…) durch die Viel Ehren und tugendgezierte fr. Mariam Annam Kohlerin geb. Sturmin die hinterbliebene wittib beÿständlich des Ehren und Wohlvorgeacht, Hn. Frantz Anthoni Fischers Glaßers und burgers allhier, ingleichem die samtliche Erben selbsten wie auch Joh: Chrÿsostomum Holtzapffel den Glaßer Gesellen Vom Schongau aus baÿern gebürtig – So beschehen in Straßburg auf Montag den 6.ten Martÿ A° 1752.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam theresiam Garÿin geb. Kohlerin Hn Joh: Michael Garÿ des frantzösischen becken und burgers allhier eheliche haußfrau, 2.do Frau Mariam Annam Beÿerin geb. Kohlerin, Hn Joh: Jacob Beÿers Schneiders und burgers allhier ehel. haußfrau, 3.tio Hn Arbogast Niclaus Kohler den Glaser V. burgern allhiern 4.to Jgf. Margaretham Dorotheam Kohlerin, In dem 4.ten 6.ten Stammtheil, 5.to Jgfr. Agatham Margaretham Kohler, In den 5.ten 6.ten Stammtheil, So dann 6.to Jgfr Mariam Fridericam Kohlerin In dem Sechten und Letzte Stammheil, In dieser 3. Letster Nahmen Hr Joh: Martin Schuhmacher der Schneider und geschworner Vogt der Inventation persönlich abgewartet, Also alle 6. des Verstorbenen seel. mit auch weÿl. frauen Maria Theresia geb. Freÿin seiner erstern haußfrauen längst seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato zu 6. gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blau Wolcken Gaß gelegenen und wÿdembs weÿße in dise Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über deroselben zu dem Verstorbenen seel. in die ehe gebrachte Nahrung in A° 1741. durch Hn Frantz Anthoni Rumpler Notarium publ. et practicum gefertiget
Eigenthum ane einer behaußung so den Erben unverändert. Nemblich eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuwen Begriffen, weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck in d. blauen wolckengaß 1.s neben Johann Dutilie dit chevailler dem Schneider 2.s neben H Joh: Adam Ackers des gew. Statt Kachlers seel. fr. Wittib hinten auf N. Dupont den Caffetier stoßend, so über 1. lb. d ane einer noch mehrern summ davon aber die nachbahrschafft das übrige zu leiden hat, jährlich auf Joh. Bapt: und Weÿhenachten dem Stifft Jungen St. Peter Zureichen habenden ewig. und fürbietigen Zinnßes, gegen männiglich. freÿ leedig eig. und ist solche behaußung über Vorstehende beschwerde durch d. Statt Straßburg geschwornene Hh Statt lohner bau und Werckmeister Zu weÿl. frauen Theresiæ Kohlerin gebohrnerfreÿin des Verstorbenen seel. erstern Ehefrauen seel. Verlassenschafft Inventation laut des darüber durch Hn Not. Christoph Michael Hofmann seel. in A° 1739. aufgerichteten Inventarÿ fol. 44.a angeschlagen worden, dabeÿ man es auch auf Vorher erhaltene approbation d. Hh. 3.ern der statt stalls gelaßen pro 235. Hierüber sagt j. teutsch. pergament: Kb. m. d. Statt Straßb. anh: C.C. Insiegel Verwahret datirt den 2. apr: A° 1704. Nota, dieße behaußung rühret Zwar Von des Verstorbenen seel. erstern Ehefrauen auch seel. her indeme aber solche in dem Kind. Vertrag mit gemeltem Anschlag außgeworffen und Er solcher gestalten den Kindern Ihr Mütterl. Guth gelieffert, als hat man solche dißorths ohnerachtet der Abgeleibte seel. nur 1/7.den theil daran geerbet allhier Völlig eingetragen
Wÿdem Welchen der Verstorbene seel. Von seiner erstern Ehefrauen Theresiæ geb. Freÿin biß an sein tödliches Ableiben zu genießen hatte
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia der heuraths Verschreibung
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 1, Sa. Schuld 75, Erg. rest 189, Summa summarum 296 lb
Dießem nach wird nun auch d. Erben unverändert und theilbahre Nahrung unter einem titul beschrieben. Sa. hausraths 90, Sa. Werckzeug und wahren zum Glaßer handwerck gehörig 114, Sa. Silbers 4, Sa. guldenen rings 12 ßn Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 235, Sa. Schulden 167, Summa summarum 612 lb – Schulden 612 lb Compensando erhället daß die Schulden zu bezahlend solche beede Activ Nahrungen dem stalltax nach übersteigen um 15. ß – Stall Summ 596. lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg d. 22.ten Septembris Anno Domini 1741. F.A. Rumpler

Les enfants Kohler cèdent leurs parts de maison à leur frère, le vitrier Arbogast Nicolas Kohler

1752 (15.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 708), joint au n° 106 du 6. mars 1752
Vergleich und überlaßung der denen Kindern und Erben vor unverändert gehörigen behaußung. Erschienen Vor mir unterschriebenem geschwornem und zu weÿl. Hn. Nicolaj Kohlers geweßenen Glaßers und burgers allhier Zu Straßburg seeligen Inventation und Separation in specie requirirtem Notario I.mo Fr. Maria theresia Garÿin gebohrne Kohlerin, mit beÿstand Ihres Ehemanns Hn Joh: Michael Garÿ des frantzösischen becken und burgers allhier, 2.do Fr. Maria Anna Beÿerin geb. Kohlerin, mit beÿhilff Ihres Ehemanns Hn Joh: Jacob Beÿers Schneiders und burgers allhier So dann 3.tio Hr Joh: Martin Schuhmacher Schneider und geschworner Käuffler Vicarius auch burger alhier als geordneter und beeÿdigter Vogt Jgf. Margarethä Dorotheä, Jgfr. Agathä Margarethä und Jgfr. Mariä Fridericä der Kohlerin, alle Vorgedachtem weÿl. Hn Nicolaj Kohlers seel. in erster ehe mit auch Weÿl. frauen Maria Theresia geb. Freÿin längst seel. ehelich erziehlter Kinder auch respe. dero Hr Ehe und geschwornene vogt
in gegensein ihres geliebten bruders und Schwagers Hn Arbogast Niclaus Kohler des Glasers und burgers allhier
in ohnvertheiltem Erb eigenthümlichen cedirt und überlaßen Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen Begriffen weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck in der blauen wolckengaß 1.seith neben Hn Joh: Dutilie dit Chevallier dem Schneider 2.s neben H Joh: Adam Ackers des geweßenen Statt Kachlers und Es. En. Kleinen raths alten beÿsitzers seel. nachgelaßener Wittib hinten auf N. Dupont den Caffe sieder stoßend, über Ein Pfund pfenning so man jährlichen ane einer Mehrern summ davon aber die Nachbahrschafft den Rest beÿzutragen hat, dem Stifft Jungen St. Peter auf Joh. Bapt: und Weÿhenachten ane ewigen und fürbietigen Zinnß Zureichen hat, Vor und um 2900 Gulden – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 15.ten Martÿ A° 1752. [unterzeichnet] als Käuffer Arbogastus Nicolaus Koller, Maria teresia garÿ, Michael garÿ, Marian beÿerin, Johan Jacob beÿer, Johann Martin schumacher als Vockt

Arbogast Nicolas Kohler se marie en 1751 avec Anne Marie Wey, fille du prévôt de Bischheim : contrat de mariage dressé devant le greffier de Bischheim, tel qu’il est copié à l’Inventaire après le décès du mari, célébration à Bischheim. Elle ne deviendra bourgeoise qu’en 1771 mais devra payer ses impôts à compter de la date de son mariage
Copia der Eheberedung. Arbogast Kohler der burger und Glaßer anzeigend demnach er sich den 27. sept. 1750 jüngst mit der Viel ehr: und tugendreichen Jungfrau Anna Maria Weÿhin herrn Johann Friedrich Weÿh Schultheißen zu bischheim eheliche tochter (verehelichet) von wort zu wort wie hernach folget, zwischen dem ehrasamen jungen geselen Meister Arbogast Kohler H. Nicolaus Kohler Meister Glaser in Straßburg und weÿl. Maria Theresia Freÿin ane einem und dann mit der Viel Ehr und tugendsamen Jungfrauen Anna Maria Weÿin herrn Johann Friedrich Weÿ des Schuldtheißen zu bischheim und weÿl. Elisabetha Weÿin, zu Bichheim am Saum den 27. 7.br 1750, Coll. Keguelin Amtschreiber

Mariage, Bischheim (cath. p. 62)
Hodie 19 Mensis octobris anni 1750 tribus proclamationibus in hac ecclesiâ parochiali in bischen ac totidem in ecclesiâ parochiali ad Sanctum petrum juniorem intra Argentinam publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Arbogastus Koller filius Nicolai Koller civis et vitriarÿ Argentinensis et defunctæ Mariæ Theresiæ Freÿ et Anna Maria Weÿh filia domini friderici Weÿh prætoris in Bischen et defunctæ Elisabethæ Weick (signé) Arbogastus Koller, Anna Maria Weÿhin (i 35)

1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 42-v
Anna Maria Weÿhin gebürtig von Bischheim erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Niclaus Arbogast Kohler dem glaßer und burger alhier umb den alten burgerschill. mit dem anhang das Stallgeld von dem tag des Copulation an nachzutragen, will dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen, prom. den vid. infra fol. 45.

1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 45
Anna Barbara Weÿhin von Bischheim gebürtig erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Niclaus Arbogast Kohler dem glaßer und burgern alhier umb den alten burgerschilling mit dem anhang daß dieselbe seit dem 19. 8.bris 1750 das Stallgeld und Kopffgeld nachtragen soll, will dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltzen, prom. den 16. 9.br. 1771

Arbogast Nicolas Koller et son voisin Marc Antoine Drouin [maison III 186, actuel n° 20] s’accordent sur le pignon commun de leur maison

1767 (23.3.), Me Humbourg (6 E 41, 125)
Convention – Dépôt par Arbogaste Nicolas Koller maître vitrier et Marc Antoine Drouin peruquier
Im Jahr 1761 den 24.ten Julli haben sich verglichen vndt accomodirt mit ein anter diße zweÿ unter schriebene Nachbart. in gegen wart undt beÿsein ihres maurer mstr. und zweÿen herren zeÿgen alle 5 bürger und mstr. ihrer Profesion unterschidt. belanget an der zwischen ihren häußern einnen gemeinschafftlichen gebell mit einaner auf zue fiehren, der gebell aber solle auf folgente art undt fasson gemacht und verfertiget werdten, als erstlich solle deß Kollers hauß 2 ½ schue tieffer gegen des Kollers Keller als der gemeinschafftliche gebell, zweitens solle und mueß der gemeine gebell in dem keller gewelb deß H. drouin mit einem gueten Maur gurt von einnem gantzen stein gewelbt versehen sein warauf der gantze gemeinschaftliche gebell rueht, vndt von dort an, von oben herab von der ietz an heit nachstehenten rigell want herunter gestekhelt vndt in deßen stell der riegel wandt der gemeinschafftliche gebell von einem halben stein dick gestelt und gesetzt werdten, solle vndt mueß, undt zwar auf folgente art daß ein iedter von dießen zweÿen nachbarten als H. drouin der borickhenmacher Vndt H. Koller der glaßer mstr. iedter auf seiner seiten biß in die mite deß gemeinschaftlichen gebels steinne* blindtlecher haben solle vndt mueß zuem antern bezahlt der h. Drouin an dem gebell nur so vill als es er fordters vor sein hauß zue zue machen vndt als auch sein hauß hoch wirdt die hälft von dißem gebell, deßgleichen aber zahlt der her Koller waß sein vor hang oder über hang auß macht gantz alleinig in dem der herr Koller vorsiht zu bauen dorum es ein vergeblicher Vn Kosten vor den nach barten waren, diße abtheillung solle darbeÿ sein vor allem vndt allen erben und nach Kömlinge daß kein Eintziger derer keinne weitere ver Enterung oder oferen suchen vndt gebehren Kan es freÿ auch wer vndt wie es wolle daß dißes vnser hentzes und gemieths meinung seÿn haben

Arbogast Nicolas Kohler meurt en 1783 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 750 livres. Les titres ne mentionnent pas que le défunt a acheté une maison voisine de la sienne ; outre l’obligation contractée pour en régler le prix d’achat, la double rente foncière désormais assise sur la maison en constitue la trace. La masse propre à la veuve, dettes déduites, s’élève à 87 livres. L’actif du défunt est de 1 063 livres, le passif de 1 278 livres. L’actif de la communauté s’élève à1807 livres, le passif à 1 692 livres.

1783 (27.8.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 883) n° 199
Inventarium über Weiland Herrn Arbogast Niclaus Kohlers gewesenen Stadtglasers Verlassenschafft, nach seinem den 12. maÿ dieses laufenden 1783. Jahrs erfolgten Absterben hinterlaßen hat, ad requisitionem Fraun Anna Maria geb. Weÿin der hinterbliebenen Wittib beiständlich herrn Philipp Jacob Zipp des Perruquenmachers
des Verstorbenen seelig ab intestato verlassene Erben sind 1. Jungfrau Maria Catharina Kohlerin welche großjährig und unter Verbeistandung H. Herrmann Joseph Arnheiters des Mahlers und burgers allhier, 2. Herr Arbogast Niclaus Kohler leediger majorenner Glasermeister, 3. Jungfer Maria Anthonia Kohler so 23 Jahr alt, 4. Franciscus Anthonius Kohler leediger Glaser so 18 Jahr alt, So dann 5. Jungfer Maria Theresia Kohlerin so 13 Jahr alt dieser dreÿ letzteren Kinder geordneter und geschworener vogt ist herr Herrmann Joseph Arnheiter der Mahler, Alle 5 mit der Wittib erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Portionen nachgelaßene erben

in hernach inventirter an der Blauwolckengaß gelegenen behausung
Antheil ane einer behaußung (W.) Nemlich die helfte Vor ohnvertheilt an einer behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten an der Blauwolckengaß einseit neben Theobald Roser dem frantzösischen becken anderseit neben N Drouin dem Perruquenmacher hinten auf weÿl. H. Charles Dupont geweßenen Cafféesieders Wittib und Erben, davon gibt man jährlich dem Collegiat Stift Jungen St Peter allhier 1 lb an ehrschätzigen und 1 lb an ewigen zinnß, (laut) abschatzung vom 18. aug. 1783 gewürdiget worden pro 750, Abgezogen obige 2 lb zinßen so zu doppeltem Capital à 4 pC° gerechnet antrifft 100, Restiret auszuwerfen 650, Macht die helffte 325, die übrige helfte findet sich hernach denen erben als ohnverändert zugeschrieben, diese gantze behaußung hat zwar der Defunctus beÿ Vätterlicher Verlassenschafft Abtheil: und Erörterung Vermög der vor weÿl. herrn Notario Langheinrich am 15. mart. 1752 passirten Erbs Cession in ohnvertheiltem Erb erhalten und angenommen, weilen aber Krafft der Eheberedung bedungen ist, daß mann beÿde disortige Eheleuthe Wehrender Ehe eine behaußung Kaufen oder sonst woher bekommen werden einem jeeden Von ihnen die helfte daran eigenthümlich gehören solle, als hat man der Wittib die helfte solcher behaußung hier zugeschrieben Ihro jedoch aber auch die helfte des Cessions schilings passive hernach eingebaracht, Über die gantze behaußung sagt ein Kaufbrieff mit der Cantzleÿ Contract Stub anhangenden Insiegel versehen datirt den 2. apr. 1704
Antheil an einer behaußung. E. Nemlich die unvertheilte hefte an der hievornen beÿ der Wittib ohnverändertem Vermögen beschriebenen behaußung (…) 325 lb,
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vermögen, hausrath 4 lb, silbers 2 lb, gold. rings 1 lb, behaußung 325 lb, schulden 75 lb, ergäntzung 405 lb, Summa summarum 812 lb – Schulden 725 lb, Detrahendo verbleibt 87 lb
der erben ohnverändert Vermögen, Manns Kleidung 13 lb, behaußung 325 lb, schulden 725 lb, Summa summarum 1063 lb – Schulden 1278 lb, Compensando 21 lb
die beschreibung des gemeinen und theilbahren Guths, hausrath 76 lb, Werckzeug und Waar zur Glaser Profession gehörig 125 lb, silbers 4 lb, Golds 16 ß, baarschafft 36 lb, schulden 1565 lb, Summa summarum 1807 lb – Schulden 1692 lb, Nach solchem Abzug 115 lb, Passiv recess loco Stall summæ 12 lb – zweiffelhaffte schulden 8 lb
Copia der Eheberedung. (…) zu Bichheim am Saum den 27. 7.br 1750, Coll. Keguelin Amtschreiber
Copia des Defuncti den 27. jan. 1752 errichteten Codicilli, Joh. Daniel Langheinrich, Coll. Roederer

Anne Marie Wey meurt à son tour en 1802. Ses héritiers sont ses quatre enfants célibataires et un petit enfant issu de son fils aîné. L’actif de la succession s’élève à 8 837 francs, le passif à 5 208 francs

1802 (10 fruct. 10), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 1775, 3540 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 89 du 20 fruct. 10
Inventarium über weÿl. bürgerin Anna Maria geb. Wey Längst weÿl. burgers Arbogast Nicolaus Kohler Glasers hinterbliebenen Wittib, ist gestorben den 27. floreal lezthin und hat zu ihren Erben verlassen ihre 5 Kinder 1. burgerin Maria Catharina Kohler die leedige großjährige, 2. weÿl. Arbogast Nicolaus Kohler gewesten Glasers mit der burgerin Maria Salome geb. Finck erzeugte tocher Maria Salome so 15 jahr alt, deren beeidigter Vormund burger Jean Baptiste Baÿer Schneider, 3. bürgerin Maria Antonia Kohler die leedige großjährige in den dritten 5.t stammtheil, 4. bürger Franciscus Antonius Kohler der leedige großjährige Glaser, 5. burgerin Maria Theresia Kohler die leedige großjährige

in hernach geemeldter in diese Verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung, Nemlich eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der blauwolckengaß mit N° 2 bezeichnet einseit neben burger beck dem beck anderseit neben burger Drouain dem Perruquenmacher hinten auff burger Glos den Pastetenbeck – davon gibt mann 8 fr an ehrschatz und ewigen zinns, Über diese behausung besagt Kaufbrieff C.C. Stub de dato 2. apr. 1704
Berechnung der Masse, hausrath 745 fr, waaren und werckzeug 694 fr, baarschafft 139 fr, für gut gerechneten Schulden 259 fr, behausung 7000 fr, Summa summarum 8837 fr – Schulden 5208 fr, Nach deren Abzug 3629 fr

Les héritiers louent leurs parts de maison à leur frère François Antoine Kohler

1802 (16 vend. 11), Strasbourg 7 (16), Me Stoeber n° 3677, Bail joint au 1775, 3540 du 10 fru 10 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 166v du 22 vend. 11
erschienen 1. 1. burgerin Maria Catharina Kohler die leedige großjährige, 2. burger Jean Baptiste Baÿer Schneider als Vormund weÿl. burgers Arbogast Nicolaus Kohler gewesten Glasers hinterlassenen Kinds, 3. bürgerin Maria Antonia Kohler die leedige großjährige und 4. burgerin Maria Theresia Kohler die leedige großjährige beiständlich bürgers Johann Michael Goenner Practici
dem bürger Franciscus Antonius Kohler leedigen großjährigen
die 4/5 theile an einer behausung und hoffstatt samt zugehörden zu Straßburg an der blauwolckengaß mit N° 2 bezeichnet einseit neben burger beck dem becken anderseit neben burger Drouain dem Perruquenmacher hinten auff burger Glos den Pastetenbeck, woran der übrige 5.t theil ihme Franciscus Antonius Kohler eigenthümlich zuständig – um 700 fr jährlichen zins

Les héritiers cèdent leurs parts de maison à leur frère François Antoine Kohler

1808 (15.9.), Strasbourg 7 (39), Me Stoeber n° 2909, 8645 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 23-v du 23.9.
1. Marie Catherine Kohler fille majeure, 2. Marie Salomé Kohler fille majeure assitée de Jean Baptiste Beyer tailleur, 3. Marie Antoinette Kohler aussi fille majeure
à François Antoine Kohler vitrier
4/5 dans une maison avec tous bâtiment aisances et dépendances situé dans la rue de la Nuée bleue n° 2, d’un côté les héritiers de feu Sr Jean Georges Beck boulanger d’autre le Sr Geissenhoffer tailleur aboutissant sur le Sr Claise patissier – la rente de 8 francs due ci devant au Chapitre de St Pierre le Jeune a été rachetée suivant quittance du Receveur des Domaines en date du 24 frimaire 12, échue dans la succession de ses père et mère Anne Marie née Wey veuve d’Arbogast Nicolas Kohler vitrier, l’autre 5 appartient à l’acquéreur a pareil titre – pour 8000 francs

François Antoine Koller meurt célibataire en 1842 en délaissant des héritiers testamentaires
1842 (2.7.), Strasbourg 1 (90), Me Rencker n° 16 507
Inventaire de la succession de François Antoine Koller ancien Vitrier
L’An 1842 le 2 juillet à la requête & en présence 1° du sieur Jean Baptiste Félix Berger, tailleur d’habits, domicilié à Strasbourg agisant en qualité de mandataire de Dlle Salomé Koller, majeure sans profession domiciliée en cette ville, 2° de Dlle Marie Catherine Zipp, majeure jouissant de ses droits, domiciliée à Strasbourg, 3° Et de De Salomé Holdermann, Veuve du Sieur Philippe Wernert, tailleur d’habits domiciliée à Strasbourg, Les Dlles Salomé Koller & Marie Catherine Zipp, agissant en qualité de légataires universelles & la Veuve Wernert comme légataire particulière du sieur François Antoine Koller, ancien vitrier domicilié à Strasbourg où il est décédé le 12 juin dernier, en vertu de son testament olographe en date à Strasbourg du 21 juillet 1841 déposé pour Minute audit notaire Rencker en Vertu d’Ordonnance du Mr le président du Tribunal civil de Strasbourg en date du 13 Juin 1842

meubles 265 francs, argent comptant 800, créances actives 36 552 francs, ensemble 37 352 francs
passif 975 francs, legs de 12 000 francs fait à Salomé Koller, et celui de 8000 francs à la veuve Werner, ensemble 20 975 francs
Reste à décompter à Mlle Catherine Zipp 16 397 francs

Inventaire après le décès d’une locataire, Marie Anne Sidoine Agathe de Valcour

1827 (9.1.), Strasbourg 1 (50), Me Rencker n° 4965 – Enregistrement de Strasbourg, acp 182 f° 27-v du 11.1.
Inventaire de la succession de Marie Anne Sidoine Agathe de Valcour fille majeure décédée le 23 juillet dernier – à la requête de notaire Jean Philippe Pierre Charles Lange, notaire à la résidence de Strasbourg curateur à la succession vacante par jugement du 19 décembre dernier
dans la maison du Sr François Antoine Koller rue de la Nuée Bleue n° 2
mobilier 408 fr, numéraire 406 fr, passif 231 fr

Le vitrier François Antoine Koller vend la maison à Florent Huber, officier de santé, et à Suzanne Fæhndrich

1838 (24.8.), Strasbourg 15 (64), Me Lacombe n° 1735 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 15 du 1.9.
François Antoine Koller, vitrier à Strasbourg
à Florent Huber, officier de santé, et Suzanne Faehndrich
une maison avec appartenances et dépendances sise rue de la Nuée Bleue n° 2, d’un côté Georges Louis, d’autre M. Lamey, devant la rue de la Nuée Bleue, par derrière M. Fritsch – Origine de la propriété, recueilli 1/5 dans la succession de sa mère Anne Marie Wey décédée veuve d’Arbogast Nicolas Kohler, vitrier, acquis les autres sur Marie Catherine, Marie Salomé, Antoinette, Marie Thérèse Koller, par acte Me Jean Daniel Stoeber le 15 septembre 1808 – moyennant une rente annuelle viagère de 1500 francs ci 15 000 francs

Florent Huber, officier de santé originaire de Neugartheim, épouse en 1827 Suzanne Fæhndrich originaire de Neudingen en Bade
1827 (27.9.), Strasbourg 8 (44), Me G. Grimmer n° 1837 – Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 156 du 28.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Florent Huber, officier de santé demeurant rue du Sanglier n° 7, fils de Jean Huber, cultivateur, et Brigitte Bieth à Neugartheim
Susanne Faendrich, fille majeure de Joseph Faendrich, laboureur, et feu Marie Eve Wetzler de Neudingen près de Donaueschingen (Grand Duché de Baden)

Florent Huber et Suzanne Fæhndrich vendent la maison au pâtissier Florent Fritsch qui est déjà propriétaire de la maison voisine 15 rue de la Mésange

1841 (12.8.), Strasbourg 15 (70), Me Lacombe n° 3028
Mr. Florent Huber, Officier de Santé et Dme. Suzanne Faehndrich, son épouse les deux demeurans à Strasbourg
à Mr. Florent Fritsch, pâtissier, propriétaire demeurant à Strasbourg
Une Maison, avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la nuée bleue numéro 2, tenant d’un côté à Mr. Georges Louis de l’autre à Mr Lamey, par devant la rue de la nuée bleue, par derrière le Sr Fritsch acquéreur – Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires de cet Immeuble qu’ils ont acquis sur François Antoine Koller, vitrier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Lacombe le 24 août 1838 transcrit au bureau de la Conservation des hypothèques de cette ville. Mr Koller avait recueilli un 5° de cette Maison dans la succession de sa mère Anne Marie Wey décédée veuve d’Arbogast Nicolas Koller de son vivant vitrier à Strasbourg et avait acquis les autres 4/5 de Marie Catherine Koller, Marie Salomé Koller, Antoinette Koller et Marie Thérèse Koller suivant contrat de vente passé devant Me Jean Daniel Stoeber le 15 septembre 1808 – Prix de vente, 14 000 francs

Florent Fritsch a épousé en 1829 Marguerite Buggli
1829 (5.9.), Strasbourg 1 (57), Me Rencker n° 6911 – Enregistrement de Strasbourg, acp 196 f° 59-v du 8.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Florent Fritsch, garçon patissier, fils feu Laurent Fritsch, huilier, et de Marie Anne Kimmenauer à Saverne
Marguerite Buggli, fille mineure de Joseph Buggli, boulanger, et de Marguerite Stoesiger
art. 4 la future épouse se constitue 2. dans la nue propriété de la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 18 appartenances dépendances, d’un côté le Sr Klein, d’autre M Lamey

Inventaire après le décès de Florent Fritsch qui meurt en 1846 en délaissant deux enfants

1846 (17. 7.br), Strasbourg 1 (100), Me Rencker n° 19 119
L’an 1846 le Jeudi 17 septembre À la requête de Dame Marguerite Buggly veuve de M Florent Fritsch en son vivant Patissier à Strasbourg où il est décédé le 10 août dernier, Ladite Dame domiciliée & demeurant audit Strasbourg, Agissant tant en son nom personnel à raison 1° de la communauté de biens ayant existé entre elle & son mari aux termes de l’article premier de leur contrat de mariage passé devant Me Rencker le 5 septembre 1829 (…) 2° des avantages à elle assurés par son Mari défunt tant par le Contrat de mariage cidessus allégué que par le Testament fait dans la forme olographe par ledit Sr Fritsch en date à Strasbourg du 25 septembre 1845 déposé aux rangs de minutes de Me Rencker (…) Et encore en sa qualité de mère et tutrice légale de de ses deux enfants mineurs procréés avec son mari défunt nommés Pierre Florent Eugène Fritsch agé de 15 ans & Florent Fritsch agé de 3 mois, Et en Présence de Monsieur Nicolas Antoine Schwester, Capitaine d’artillerie demeurant domicilié à Strasbourg agisant en qualité de subrogé tuteur des deux mineurs Fritsch susnommés

Total de l’estimation du mobilier de la communauté 2499 francs
Mobilier propre du défunt, (…) recueilli dans la succession de sa mère Dame Anne Marie Kimmenau veuve du Sr Laurent Fritsch, en son vivant fabricant d’huile décédée à Strasbourg le 7 août 1845 & qui sont détaillés à l’Inventaire de la succession deladite Dame veuve Fritsch dressé âr Me Rencker le 24 septembre 1845 – Garde robe du défunt 564
Communauté, argent comptant 2485, Créances actives 3910 – Réclamations passives 16 414 francs
Immeubles de la Communauté. Ils consistent 1° En une Maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue N° 2 tenant d’un côté à Me Georges Louis de l’autre à Me Lamey, pardevant la rue, Cette maison se trouve aujourd’hui réunie à une Maison sise Rue de la Mésange N° 18 appartenant en pour à Mad. veuve Fritsch. Elle a été acquise par le défunt de M Florent Huber, officier de santé & de Dame Suzanne Faehndrich son épouse demeurant ensemble à Strasbourg moyennant le prix de 14 000 francs suivant Contrat passé devant Me Lacombe le 12 août 1841 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois, volume 373 Numéro 86, (…) l’expédition d’un Contrat passé devant Me Lacombe notaire susdit le 24 août 1838 portant la vente de la Maison ci-dessus désignée aux Sr & Dame Huber par M François Antoine Koller vitrier demeurant à Strasbourg, enfin l’expédition d’un Contrat passé devant Jean Daniel Stoeber le 15 septembre 1808 par lequel les Dlles Marie Catherine, Marie Salomé, Marie Antoinette & Marie Therese Kohler ont vendu au Sr François Antoine Koller leur frère les 4/5 à elles appartenances dans la propriété de la Maison ci-dessus désignée.
2° Environ 10 ares de terre au ban de Schiltigheim Canton dit Waseneckermatt (…)
Immeubles propres au défunt existants. Ces immeubles consistent dans le corps de biens ci après détaillé sis aux bans de Friedolsheim & de Littenheim (…)
Immeubles Propres à la Veuve, existans. Ces immeubles consistent 1° En un Jardin avec bâtiment et dépendances & une Prairie y attenant, le tout de la contenance d’environ 2 hectares situé hors la porte des Juifs Banlieue de Strasbourg (…)
2° Une Maison, petite cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, Rue de la Mésange N° 18 (…)
Total de récompenses à la veuve 7646 francs – Récompenses dues au défunt 14 339 – Récompenses dues par le défunt à la communauté 50 – Récompenses dues par la veuve à la communauté 891


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.