9, rue des Francs-Bourgeois


Rue des Francs-Bourgeois n° 9 – IV 348 (Blondel), N 905 puis section 60 parcelle 29 (cadastre)

Francs-Bourgeois 9 (1968)
La maison avant sa démolition en 1968 (dossier de la Police du Bâtiment) – Bâtiment Trieste et Venise, août 2013
(dossier de la Police du Bâtiment)

Maison d’artisan qui forme l’angle méridional de la rue des Chandelles et de la ruelle du Saumon, elle a trois étages en 1712. Le propriétaire y fait des agrandissements en 1718. Aucun billet d’estimation conservé ne la décrit avec précision au XVIII° siècle, celui de 1694 se borne à mentionner la maison, le bûcher et la cour. Comme on ne connaît aucune modification des limites, on peut supposer que les lieux correspondent à ceux qui sont décrits à la fin du XIX° siècle. Le bâtiment accessoire serait ainsi celui qu’on peut voir entre les repères (2) et (3) de la cour (K) partagée avec le n° 11. Sur les élévations de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (n) qui forme l’angle de la rue. La façade sur la rue des Chandelles, à droite, a un rez-de-chaussée surmonté de trois étages et d’un niveau de grenier. La façade sur la ruelle su Saumon, entre les repères (m) et (n) a une seule ouverture aux étages, deux au rez-de-chaussée. Le mur arrière s’appuie contre l’aile de la maison voisine et n’a donc pas d’ouverture.


Elévations pour le plan-relief de 1830 et cour K (îlot 148)

La photographie de 1968 permet de constater que les deux étages supérieurs correspondent à l’état de 1830. Les fenêtres du premier étage ont par contre été refaites comme en témoignent leur forme et leur place qui ont changé. Le rez-de-chaussée a été entièrement transformé pour l’exploiter en auberge au XIX° siècle (restaurant à l’Homme de fer, 1930). La devanture date sans doute de 1900. Le bâtiment est étayé dans la rue du Saumon depuis qu’on a démoli la maison voisine sinistrée par faits de guerre. La maison est détruite fin 1968 en même temps que ses voisines pour construire le bâtiment actuel.

octobre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Adam Nagel
Jean Christophe Nagel libraire et
Elisabeth Nagel femme (1659) du boucher Martin Wurtz – luthériens
1676 v Philippe Dister, tourneur, et (1668) Catherine Hegenauer – luthériens
1695 h Anne Catherine Dister et (1695) Jean Georges Redslob, tourneur – luthériens
1726 v Pierre Ducland, fondeur à la Monnaie du Roi et (v. 1708) Jeanne Dussart – catholiques
1761 v Jean Jacques Letz, mesureur de sel, et (1761) Marie Salomé Mathæus – luthériens
Jean Jacques Letz a épousé en premières noces (v. 1747) Louise Catherine Kræmer et Marie Salomé Mathæus en 1741 le brossier Jean Georges Specht
1789 h Georges Frédéric Specht, menuisier, et (1769) Marie Barbe Pfaltzer – luthériens
1831 v Laurent Beyer, maçon, et Marie Anne Jacobi puis Marie Eve Spannroff
1863* Louis Frédéric Osterrieth
1866* Jacques Vest, employé au chemin de fer à Strasbourg
1870* Charles Théodore Mann, boucher
1891* h Jean Frédéric Hey et Marie Mann
1893* Charles Guillaume Freysz, brasseur, et Catherine Lobstein
1927* h René Franck, fabricant, et Alice Freysz

(1765, Liste Blondel) IV 348, Jean Jacques Letz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jacob Letz, 9 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 905, Beyer, Laurent, maçon – maison, sol – 0,91 are

Locations

1710 Jean Chrétien Ortmann, comptable
1712 Jean Daniel Wolper, libraire
1718 Pierre Ducland fondeur à la Monnaie (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1776, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le maçon Klotz demande l’autorisation de réparer la maison du mesureur de sel Jacques Letz

(f° 131) Montags den 16. Septembris 1776. Jacob Letz, Salzmeßer – Mr Klotz, der Maurer nôe. Jacob Letz, des Salzmeßers, bittet zu erlauben deßen an der heiligen Licher Gaß gelegene behaußung repariren zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Directeurs fonciers (VII 1423)
Le charpentier Krieg est autorisé à transformer plusieurs croisées à la maison du menuisier Georges Frédéric Specht

(f° 219) Dienstags den 3. Martii 1789. Georg Friderich Specht, Schreiner – Mr Krieg, der Zimmermann, nôe. Georg Friderich Specht des Schreiners, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Heiligen Lichter Gaß gelegen N° 21 etliche Kreutzstöck versetzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1694 (billet d’estimation traduit) La maison, le bûcher, la cour et toutes ses appartenances est estimée 600 florins
  • 1831 Description à l’acte de vente

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle (p. 23)

nouveau N° / ancien N° : 8 / 21
Specht
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 265 case 4

Beyer, Laurent, maçon à Strasbourg

N 905, maison, sol, R. des chandelles 21
Contenance : 0,91
Revenu total : 108,47 (108 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1009 case 2

Beyer Laurent maçon
1863 Osterrieth, Louis Frédéric
1866 Vest, Jacques employé au chemin de fer à Strasbourg
1870 Mann, Charles Théodore, boucher
1891/92 Hey Johann Friedrich Frau Hagenauerplatz 9 und Mann Maria St. Marx gasse
1893/94 Freÿsz Karl Wilhelm Bierbrauer lb, Ehefrau Katharina geb. Lobstein in Gg

N 905, maison, sol, Rue des Chandelles 9
Contenance : 0,91
Revenu total : 108,47 (108 et 0,47)
Folio de provenance : (265)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 394 case 3

Parcelle, section 60, n° 59 – autrefois N 905.p, 873.p
Canton : Heiligenlichtergasse Hs. Nr 9 – Rue des Chandelles – Eugen-Würtz-Straße – Rue des Francs-Bourgeois
Désignation : Hf, Whs – Hf, Whs u. a. T. – sol, maison (partie) – Hf, Whs u. a. T. – sol, maison (partie)
Contenance : 1,09
Revenu : 2100 – 2800 – 2700
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 399
Freÿsz Karl Wilhelm (u. Ehefr)
1931 Erbs Victor agent d’affaires et son épouse née Horchenecker*
(1345)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 5125
Franck René fabricant épouse Alice née Freysz
1930 Franck René fabricant sa veuve Alice née Freysz
[biffé] gelöscht 1944
(1454)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle (p. 188)
(maison n°) 21

Pr. Specht, George fréd., menuisier – Charpent.
loc. Baldauff, Jacques, graveur – Echasses
loc. Dassinger, George Michel, fripier – Moresse
loc. Kolb, Ve. journal. – Cordonniers
loc. Feltz, Pierre, garç. maçon – Manant
loc. Marin, Prospère Antoine, Chir. à l’hop. milit.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse V. Rev. – H. 8.

(Haus Nr.) 9
Blum, Wirt Zur Stadt Lyon. E 01
Schlotterbeck, Stehin. 1
Sigel, Tagner 2
Zoller Schuhmacherm. 2
Schenck, Tagner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)

La maison dont le rez-de-chaussée sert de brasserie est remise en état en 1898 après la visite de la Commission contre les logements insalubres. On pose en 1900 une nouvelle devanture vers la rue des Chandelles où la maison suit l’alignement légal alors qu’elle le dépasse vers la ruelle du Saumon. Le restaurant porte l’enseigne à l’Homme de fer.
Le locataire principal souhaite acquérir la maison en 1962. Dans son rapport, la Police du Bâtiment fait observer que le bâtiment est étayé dans la rue du Saumon depuis qu’on a démoli la maison voisine sinistrée par faits de guerre et propose que la Ville achète les bâtiments entre la rue du Saumon et celle du Vieux-Seigle pour mener une opération d’urbanisme. Les bâtiments en question sont effectivement démolis fin 1968.

Sommaire
  • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Schnitzler l’autorisation de faire une prise pour deux becs au 9 rue des Chandelles
  • 1886 (mai) – La Police du Bâtiment notifie Rose Kappler (domiciliée 4 rue de la Demi-Lune) de faire ravaler les façades – (août) Le ravalement est terminé sauf sur le pignon, Mme Kappler demande un délai. La Police du Bâtiment note que Mme Kappler est gérante et que les propriétaires sont les demoiselles Emilie et Marie Mann qui possèdent non seulement la maison en question (revenu de 16 000 marks) mais aussi celle 21 rue Sainte-Barbe (revenu 20 000 marks) – Comme le crépi se détache du mur, la Police du Bâtiment demande que les travaux soient exécutés sans délai. – (août) L’entrepreneur J. Hug (25 Faubourg Blanc) demande l’autorisation de ravaler les façades. Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1893 – La Police du Bâtiment notifie le brasseur Charles Guillaume Freysz (domicilié 37-39 Grand rue) de faire ravaler les façades – C. Freysz (brasseur, domicilié 13 Grand rue) demande l’autorisation de réparer le crépi, les travaux seront réalisés par J. Siegel (7 rue des Lentilles) – Travaux terminés, septembre
  • 1895 – Rapport d’un incendie qui s’est déclaré dans une pièce au premier étage
  • 1900 (avril) – L’entrepreneur Chrétien Nuderscher demande l’autorisation de ravaler les façades de la brasserie qui appartient au sieur Freysz – Autorisation – Travaux terminés, octobre
    (Mai) Le propriétaire Freysz demande l’autorisation de modifier la devanture selon le schéma joint – L’architecte Illinger est autorisé à transformer le rez-de-chaussée du 9 rue des Chandelles à l’angle de la ruelle du Saumon. La maison est dans l’alignement légal rue des Chandelles mais le dépasse ruelle du Saumon. Dessin de la devanture – Suivi des travaux, le gros œuvre est terminé, juin – Travaux terminés, août
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Freysz) de se conformer au nouveau règlement et de faire en sorte que quatre volets du rez-de-chaussée, quatre soupiraux et une porte de cave ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Rappel, 1898. Les volets ont été transformés, octobre 1898 – Nouveau rappel pour le reste, 1900 – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1903 (juin) – Dossier. La dame Holtzinger demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 9 rue des Chandelles – Rapport de visite, schéma et travaux à exécuter
    (Décembre) – Dossier sur les cabinets d’aisances installés dans la cour. La fosse d’aisances est réglementaire mais non raccordée aux canalisations. Schéma – L’autorisation est accordée, le dossier classé, mars 1904
  • 1906 – L’installateur sanitaire Moebs demande au nom du propriétaire Freysz l’autorisation de transformer les cabinets d’aisances selon les plans joints – Autorisation, plans – (Novembre) La Police du Bâtiment fait remarquer que les travaux réalisés ne correspondent pas à ceux prévus, la vespasienne ne comporte ni paroi d’écoulement ni portes – Travaux terminés, décembre
  • 1919 – Dossier. Marie Resch née Huber demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 9 rue des Chandelles – Rapport de visite. Les locaux sont réglementaires sauf la salle dont la hauteur est de 3,07 au lieu de 0,50 mètres. Liste de travaux à exécuter
  • 1927 – Mme Greth (restaurant à l’Homme de fer) demande l’autorisation de poser un store au 9 rue des Chandelles – Autorisation pour un store déjà posé
  • Commission contre les logements insalubres. 1898, restaurant et auberge à la Ville de Lyon. Propriétaire, Freysz, Grand rue – Locataire, Datt, aubergiste – Etat général des logements, mauvais, cabinet d’aisances et vespasienne dans la cour
    Gutachten des Unterausschusses. Das alte, baulich schlecht unterhaltene Gebäude ist verwahrlost und unreinlich gehalten. Es ist eine Vereinigung von Schankwirtschaft, Vermiethung von Chambres garnies und Herberge, also auch starker Verkehr fremder Personen im Hause. Dieser Benutzungsart entspricht die Haltung der Reinlichkeit in keiner Weise.
    Beschluß des Unterausschusses. Da das Haus in erster Linie für Zwecke der Schankwirtschaft und der Herberge benutzt wird, ist der Eigenthümer bezw. auch der Wirth anzufordern, die Räume des Hauses in einem wohnungsmäßigen Zustand zu versetzen und zu unterhalten. Für die Entlüftung der Abortgrube und der linken Abortzellen sind neben bessere Beleuchtung der letztern in entsprechenderweise Entüftungsröhre bezw. Fenster anzubringen.

    La maison a été remise en état, juin 1899
  • 1905 – Plaintes d’un locataire au sujet des cabinets d’aisances
    1906 – La Ville prend des mesures coercitives contre le propriétaire (brasserie Freysz, 37-39 Grand-rue) qui doit installer un troisième cabinet d’aisances – Travaux terminés, décembre
    Le propriétaire transmet au locataire principal, M. Blum, les demandes de la Commission
  • 1907 – Nouvelles observations de la Commission
    1909-1912 – Rien à signaler
    1910 – Plainte d’une locataire, Mathilde Ans
  • 1916 – Commission des logements militaires, travaux à exécuter
    1917 – Le restaurant est inoccupé
    1918 – Plainte fondée d’un locataire, la chasse d’eau des cabinets d’aisances est inutilisable – Travaux terminés, mai
    1927 – Plainte fondée de Mme Greth, locataire – Travaux terminés, octobre
  • 1930 – La Police du Bâtiment demande à Charles Freysz, propriétaire du 9 rue des Francs-Bourgeois (domicilié 39 Grand rue) de faire en sorte que les voisins n’aient plus à se plaindre des mauvaises odeurs (voir aussi dossier du n° 11) – Charles Freysz renvoie l’affaire à la Brasserie de Cronenbourg, locataire des lieux – Travaux terminés, novembre
  • 1930 – Catherine Greth (restaurant à l’Homme de fer) demande l’autorisation de poser une lampe électrique au premier étage au 9 rue des Chandelles- Plan de situation – Autorisation
  • 1942 – La Police du Bâtiment observe que Mme Greth (restaurant à l’Homme de fer, 9 rue Eugène Würtz) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – L’entrepreneur C. Kuhn (8-10 rue Oberlin, Schiltigheim) dépose une demande – Autorisation
  • 1962 – Joséphine Dienst, locataire principal du 9 rue des Francs-Bourgeois, souhaite acquérir la maison et demande des renseignements d’urbanisme. Plan de situation
    Strasbourg le 18 avril 1962, à la V° Division, par I
    L’immeuble aboutit à la rue des Francs-Bourgeois et est situé à environ 8 m en arrière de l’alignement légal de cette rue. Il dépasse d’environ 3,5 m de l’alignement légal proposé de la rue du Saumon ; environ 30 m² entièrement surbâtis tombent dans cette rue.
    En outre il est situé :
    1) sur une longueur de 4,5 m dans l’alignement proposé d’une placette projetée,
    2) sur une longueur de 6 m, de 0,5 à 1,5 m en arrière de cet alignement.
    L’immeuble étant frappé d’alignement il est interdit d’y faire des travaux confortatifs. Par ailleurs, il est à remarquer que le bâtiment, dans son état actuel, est assez branlant et qu’au moment de la démolition de la maison qui existait sur la parcelle 58, il fallait étayer le bâtiment en question à l’aide d’un chevalement en béton armé. Ce chevalement empêche le Ministère de la Construction de réaliser la placette qui est prévue sur les terrains sinistrés de la rue du Saumon.
    A mon avis, l’immeuble en cause devrait être acquis par la Ville et démoli. Il en est de même des autres vieilles bâtisses situées entre la rue du Saumon et la rue du Vieux Seigle. L’arasement de tous ces immeubles permettait de faire une belle opération d’urbanisme dans ce quartier.
    Un emplacement devra être réservé dans la rue du Saumon pour y loger le parc à cycles extrêmement utilisé par le public qui se trouve sur la parcelle de domaine public qui devrait être déclassé dans cette opération.
    VI, G. Laforgue, Directeur Général des Services Techniques
  • 1964 – Taxe de location des poubelles. La Compagnie d’assurances Trieste et Venise a acquis le bâtiment par acte passé devant M° Bernard Greiner le 29 mai 1963
  • 1968 (juin) – La Compagnie d’assurances Trieste et Venise (76 rue Saint-Lazare à Paris IX) dépose une demande d’autorisation de démolir le bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages (surface habitable 158 m², surface commerciale 160 m²) – Photographies
    Observations. L’immeuble à démolir est une ancienne maison très vétuste, insalubre, frappée d’alignement à rez-de-chaussée et 3 étages. Complètement évacué, l’immeuble fait partie d’un ensemble de bâtiments qui est appelé à être arasé en vue de la reconstruction d’un nouvel immeuble (voir également les demandes d’autorisation de démolir les n° 11, 13, 15 rue des Francs-Bourgeois et 3, rue du Vieux-Seigle). Avis favorable.

    Rapport
    V – 1. B 104-9-9. Cie d’Assurances Trieste et Venise, 76 Place Saint-Lazare à Paris 9°
    Concerne – Demande d’autorisation de démolir les immeubles 9, 11, 13, 15 rue des Francs-Bourgeois et 3, rue du Vieux-Seigle
    10 Juillet 1968
    Rapport
    1. Il s’agit de très anciens immeubles frappés d’alignement construits en matériaux traditionnels pierres, briques, bois, couverture tuiles plates qui ne menacent pas de s’écrouler mais qui sont voués à la démolition pour être remplacés par une construction moderne. Les façades de l’avant projet de la nouvelle construction sont jointes au dossier.
    Les indications indispensables à la délivrance de l’autorisation de démolir sont énoncées sur les cinq questionnaires également joints au dossier.
    Nous sommes favorables à la démolition envisagée à condition que les occupants actuels des immeubles aient quitté les lieux.
    2. [vacat]
    (signé) V.

    1968 (septembre) – Le préfet signe l’autorisation de démolir

  • 1968 (novembre) Coupure de presse, Le Nouvel Alsacien du 7 novembre
  • 1968 (novembre-décembre) – L’entreprise E. Knecht (rue de la Gare à Adamswiller) est autorisée à occuper la voie publique pendant la démolition des 9, 11, 13 et 15 rue des Francs-Bourgeois

Relevé d’actes

La maison appartient à Jean Adam Nagel et à ses héritiers, le libraire Jean Christophe Nagel et Elisabeth Nagel femme du boucher Martin Wurtz. Martin Wurtz est originaire d’Eckbolsheim où il se marie en 1659 avant de devenir bourgeois de Strasbourg

1659, Mariage, Eckbolsheim (luth.)
Dienstag den 12. April sind auf Vorhergangener ordentliche auß ruffung ehelichen hier eingesegnet worden, Martin Wurtz der Jüngere Burger in Straßburg Martin Wurtzen d. * alhier Ehelicher Sohn Und Jungfr Elißabetha Hn Hannß Adam Nageln Burger Und Buchhändlers in Straßburg Eheliche tochter (i 128)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 259, n° 8) 1659. Item [Festo Paschal. et Dom. Quasim. 3 et 10. April] Martin Wurtz von Eckboltzheim der metzger, Martin Wurtzen des Würths und burgers daselbst ehelicher sohn, Undt Jungfrau Anna Elisabeth, H Hannß Adam Nagels deß buchhändlers und burgers alhie, eheliche tochter – Eckboltzheim 12. April. (i 277)

1659, 4° Livre de bourgeoisie p. 319
Martin Wurtz der Metzger von Eckboltzheim, Martin Wurtzen des Würths daselbsten Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfr. Anna Elisabetha Nägelin, Hannß Adam Nagels des buchhändtlers und burgers alhie dochter umb 8. GoltR so er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hieuor Ledig. Standts gewesen Vnd will Zu EE. Zunfft d. bluemen dienen. Jurav: 4.ten Maÿ 1659.

Le boucher Martin Wurtz, alors hôte au Bœuf à Eckbolsheim, hypothèque le 6° de la maison au profit du conseiller Sébastien Rœderer

1675 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 713-v
Martin Wurtz der Metzger ietzmahliger Würth Zue Eckhboltzheim Zum Ochßen
in gegensein herren Sebastian Röderers E.E. Statt Gerichts beÿsitzers – schuldig seÿe 150. lb, daß Er damit Andres Nobis dem Huetmacher, Mathis Nobis den Schuemacher und Annam Mariam Nobis /:dero Vogt gedachter Andres Nobis ist:/ umb dien dennenselben vermög der am 11. feb. a° 1659. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Obligation schuldige 150. lb bezahlen möge
Unterpfand, Vier sechste theil dem Schuldner für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen, hinder dem Würthß hauß Zum Salmen, in der heÿligen Liechtergaßen, einseit neben – anderseit ist ein Eckh daran die übrige 2. sechste theil Christoph Nagel dem buchhändlern gehörig, zumahlen die gantze behaußung /.außerhalb 4. fl. Jährlich Zinnßes der Rothen Kirch:/ gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen seÿe

Le libraire Jean Christophe Nagel vend 100 livres son tiers de la maison au tourneur Philippe Dister

1676 (18. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 578-v
Herr Johann Christoph Nagel der buchhändler
in gegensein Philipp Dischters deß Hohlträhers
Einen dritten theil den Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der heÿligen Liechtergaßen gegen der beckhen Knecht stub hinüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Daniel Dambach dem Kürschner, hinden uff heren Johann Kummerells deß handelsmanns hinderhauß stoßend gelegen, Von welcher behausung gehend iahrs uff Mathiæ Apostoli 4. fl. wehr. lößig mit 100. fl. ermelter wehrung der Samblung Zum thurn – umb 100. lb

Martin Wurtz d’Illkirch vend 200 livres les deux tiers restants de la maison au même Philippe Dister

1680 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 223
Martin Wurtz Von Illkirch
in gegensein Philipp Ditschers des hohlträhers mit beÿstand Jonæ Degenawers deß Kürschners seines Schwähervatters
Zween dritte theÿl dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflein und allen deren gebawen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der heÿligen Liechtergaß gegen der Beckhenknecht stub hienüber einseit ist ein Eckh, anderseit neben Daniel Dambach dem Kürschner, hinden uff Johann Kummerells des handelsmanns hinderhauß stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehendt Jahrs uff Mathiæ Apostoli 4 fl. Wehr. lößig mit 100. fl. ermelter Wehr. der Samblung Zum Thurn – umb 400 R

Le tourneur Philippe Dister, fils d’aiguilletier, épouse en 1668 Catherine Hegenauer, fille de pelletier : contrat de mariage tel qu’il est transcrit à l’inventaire, célébration
Abschrift der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Philipp Disters des ledig. trehers, weÿland Philipp dischters geweßenen Natlers, Burgers Zu Straßburg seelig hinderlaßenen Sohn, an einem, So dann der Ehren : Und tugendsamen Jungfrawen Catharinæ Herrn Jonæ Hegenawers Kürschners Burgers Zu Straßburg eheleiblicher tochter, am andern theil (…) in beÿsein (…) vff ihr der Jungfrau Hochzeiterin hannß Joachim Tornarÿ auch Kürschners ihres Schwagers – So beschehen Unnd Zugang Inn deß heÿlig. Reichß freÿer Statt Straßburg Vff Sontags den 16. Februarÿ Alß man nach Unßers Herrn Unnd Seelig machers Jesu Christi Geburth Zahlte 1668, signirt Joh: Georg Lang, Notarius Publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 66-v)
1668. Dnca Misericordiæ d. 5. Aprilis. Philippus Düster der Träher, Weiland Philipp Düsters des Nadlers Und Burgers allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn. J. Catharina H Jonas Hegenauer Kürschner vnd burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 13/3 in dem Frühegebt S. Thomæ (i 71)

Philippe Dister hypothèque la maison au profit de Marie, femme de l’ancien conseiller Daniel Russ

1680 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 224-v
Philipp Dißer ([corrige] Ditscher) der hohlträher
in gegensein frawen Mariæ des Ehrenvest fürsichtig undt Weÿßen herren Daniel Ruoßen deß Ältern E.E. großen Rhats beÿsitzers Eheweibs – schuldig seÿe 200 lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier in der heÿligen Liechtergaß gegen der Beckhen Knecht stub hienüber einseit ist ein Eckh, anderseit neben Daniel Dambachen dem Kürschner, hinden uff Johann Kummerells des handelsmanns hinderhauß stoßend gelegen
[in margine :] /:tit:/ H. Johann Daniel Braun, deß beständigen Regirments der herren dreÿ Zehen alß Curator Fr. Mariæ gebohrner Bradfischin, weÿl. Hn Johann Wilhelm Reichards, E.E. großen Raths gewesenen beÿsitzers sel. nachgelaßener Wittib alß hievor gemeldter Fraun Creditricis nunmehr sel. nachgelaßener tochter und einzig. Erbin, hat in gegensein hanß Georg Redslobs, deß hohltrehers alß tochtermanns deß hierin gemelten debitoris nunmehr sel. (quittung) – Act. d. 27. Jun. 1699

Inventaire après le décès de Philippe Dister qui délaisse deux filles. Les experts estiment la maison 300 livres.

1694 (10.6.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 2) n° 48
Inventarium Und beschreibung, aller Und jeder, liegend Vnd fahrender, Verändert V. ohn Veränderter haab gütter Und Nahrung, so der weÿl. Ehrenhafft: Vnd Vorgeachte, Meister Philipp Düster gewesener burger Und Hohlträher allhier Zu Straßburg Nach seinem den 23. Martÿ Jüngsthin aus dießem Mühe seel. leben genommenen tödlichen hintritt, hinder laß. welche auf dienstliches ansuch. erforderd. Vnd begehren deß Wohl Ehrenvest und Vorgeacht Herrn Georg Friderici, alß geordnet V. geschworenen Vogts Jgf. Annæ Catharinæ, Vnd Mariæ Magdalenæ, deß Seelig Verstorbenen mit frawen Catharina Hagenawerin seiner hinterlaßenen seel. Wittibin Ehelich erzeugt Und hinderlaßenen beeden Töchter Und ab intestato verlaßener Erben, durch erstged. frau Catharinam die hinderlaßene Wittib selbst, mitt beÿstand ST H. Christian Haanen, deß Schreiners Ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg den 10.ten Junÿ 1694.

Volget hierauff die beschreibung der Verlassenschafft, so in hernach beschriebener, in diese Verlassenschafft gehörig. behausung sich befund.
Holtz V. Schreinwerck. Cammer A, soldat. Kammer, in d. obern stuben, in d. Stub Kammer, im nebens Kämmerlin, Vor d. obern stubthur, in der Kuch., in d. Wohnstub, in d. undern Kuch.
Behausung so theilbar. It: eine alhier in der Statt Straßburg gelegene behausung hoffstatt Und höfflein, sampt deren gebäwen, begriffen, Zugehördten rechten Und gerechtigkeit. in der Heÿlig. liecht gaß, gegen der Becken Knecht herbers j.s ists ein eck 2.s. neb. Daniel dambachs deß Kürschners W. V. EE. hind. auff H Joh: Decimator handelsmann ux.io noîe hinder hauß Stoßend. Davon geh. Jahrs auff Mathiæ Apostoli 4. fl. wehrung, lößig mitt 100. fl. ermelter wehrung der Sammlung Zum thurn, ferner Ist dießelbe auch H Rathh. Daniel Rußen seel. fr. Wittib Vor 125. lb d Cap. verhafft, sonst. aber ist dieselbe ohnbeschwährt ledig V. Eig. Und durch die geschwornen d. Statt Straßburg Werckmeistere æstimirt pro 300. lb, Davon abgezog. erst vorberührte beede Capitalia th. 175. lb, rest also hier auß zu werff. 125. lb, Vber ein dritten theil hier Vor besagt ein teutscher Pergameniner Kauffbrieff, mitt der Cantzleÿ Contractstueb. anhangend. Insigel Verwahrt datirt den 18. meÿ 1676. Vber die andere Zweÿ dritten theil aber, besagt gleichfalls ein teutscher Pergameniner Kauffbrieff auch mitt d.Cancelleÿ Contractstub. anhangend. Insigel de dato d. 20. Martÿ 1680.
– Abschatzung Donnerstags d. 17.ten Junÿ 1694. Weillandt deß Ehrbahren Und beschaiden Maister Phillips deißer burger Vnd holldreÿers See: fraw: Wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der hellen licht gaßen, Ein Eckh ane dem Salmengeßlein, Ein Seiths Neben Maister Daniel Dambachs deß Kirschners See: fraw Wittib hinden auff herrn Johann Decemmaderer dem handelsman Stoßent, Welche behaußung Sampt holtzschopff Vnd höfflein auch überigen begriffen recht Und gerechtigkeit Kait Wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Und Wahrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sechß hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh Leithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager Werck Maister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werck Meister des Maur hoffs.
Ergäntzung der fr: wittib ohnverändert vnd manglenden Nahrung auß einem über weÿl. H Jonæ Hegenawers Rathh. deroselben Vatter sel. Verlassenschafft in A° 1684. durch H Johann Georg Lang Notarium seel. verfertigt
It. dero fraw wittib hatt man wegen abgegangen ohnverändert guths zu ergäntzen 179 lb
Rest Theilbaren guths 5 lb
Abschrift der Eheberedung -(…)

Catherine Hegenauer veuve de Philippe Dister céde contre son entretien sa vie durant son tiers de la maison à sa fille Anne Catherine Dister et à son futur gendre Jean Georges Redslob

1695 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 461-v
Catharina geb. Hägenauerin weÿl. Philipp Düsters gewesenen hohltrehers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Christian Hahnen, deß Schreiners ihres Vogts an einem
So dann Johann Georg Redslob der hohltreher und Jfr. Anna Catharina Dusterin deßen Verlobte an andern und beede theile mit beÿstand H Johann Heinrich Langen Notarij Publ. ([unterzeichnet] Johann Georg Retzlob, Anna Chatarina dusterin)
haben angezeigt und bekandt, daß Sie Düsterische Wittib mit Ihme Redsloben ihrem künfftigen tochtermann und Ihro Anna Catharina dern leiblich. Tochter, nachfolgendes Leibgeding auffrichtig, redlich und wolbedächtlich mit einander geschloßen und auffgerichtet, Nemblich und fürs erste, So versprechen Sie beede künfftige Eheleuthe, auch da eines derselb. vor d. Mutter versterben solte, d. überlebende Sie die Mutter die noch übrige Zeit Ihres lebens (zu verpflegen)
dahingeg. und für d. andere, so soll Ihro d. Mutter eigenthümlicher dritter theil ane einer behaußung und höffein, sambt dero hoffstätt. und allen deren gebaüen, recht. und zugehördt. allhier in der heilig. Lichter gaßen, geg. d. Beckenknecht herberg, so einseit ein Eck am Salmengäßel and. seit neben Daniel dambach deß kirßners sel. wittib hind. auff H. Johann Decimator d. handelßmanns stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung gehend jährlich auff Matthæi Apostoli 4 guld. Str. wehr. em Corpori des Pensionen lösig mit 100 gulden ermelten wehr., welche auch noch umb 125 lb Capital verpfändet

Le tourneur Jean Georges Redslob, fils de pelletier, épouse Anne Catherine Dister en 1695
1695, Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 49-v, n° 262)

den 17. Aug. A° 1695. seind nach ordentlicher proclamation Von mir (…) copulirt worden Joh: Georg Redslob der ledige hohldräher weiland Jacob Redslob deß gewesenen burgers V. Kürßners allhier ehl. Sohn, U. Jfr. Catharina, weÿland Philipp Diesters deß gewesenen burgers v. hohldrähers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] H. Georg Retzlob als hochzeiterer, Anna Catharina disterin als hochzeiterin, M. Johann Jacob Redslob d. Hochzeiterin Bruder (i 52)

La tribu des Charpentiers accorde en 1741 un certificat à Jean Georges Redslob agé de 73 ans pour qu’il puisse bénéficier de l’aumôme de Saint-Marc
1741, Charpentiers (XI 31)
Sonntags den 15. Januarÿ 1741 alß an deß Regirenden herrn Ammeisters Umbfahrt
(f° 302) Auß befelch Unsers hochgebietenden H. Oberherrn ist Mr hannß Georg Redslob dem Hohltreher Zu erlangung deß Allmosens Zu St Marx, weilen Er 73 Jahr alt 3 Kinder hat Zu mahlen Er einen schein Von H Diacono Schweickhäusern producirt daß Er Leibesblödigkeit halben daßelbe würdig seÿen einen Schein zu ertheilen.

Jean Georges Redslob hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Stempel, hôte au Pied de vigne (acte non terminé)

1708, s.d. (15/17.12.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 696-v
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein Joh: Jacob Stempels würts zuem weinstock – schuldig seÿen 75 lb
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der heÿligen lichten gass, einseit neben dem Salmen anderseit neben der Dambachischen wittib hinten auf d. Decimatorische hauß (non terminé)

Jean Georges Redslob loue un logement au comptable Jean Chrétien Ortmann

1710 (19.7. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 461-v
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein H. Joh: Martin Brief Not: publ: u. Schaffners beÿ St Willhelm nahmens H. Joh: Christian Ortmanns Rechenmeÿsters
in seinem hauß allhier in der heÿligenlichter gass ahm Salmengässlein eine stueb im zweÿen stock, eine Stuebcammer Kuchen haußehren platz im Keller ohngefehr zu einem fuder u. platz auf der bühn zu sechs fuder holtz, auf i. jahr lang anfangend auf Mich: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 lb

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du docteur en théologie Bernard Wagner

1710 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 629
Joh: Georg Redslob dreher und Anna Cath: geb. Disterin seine haußfrau beÿständlich Joh: Joachim Tornarius kürßners und Joh: Jacob Strauß buchbinders
in gegensein H Joh: Carl Faust U.J. Lti auch Advocati und Procuratoris beÿ EE Kl. raths, nahmens S.T. H. Bernhardt Wagners SS Th. Dris u. Profess. Publ. Præsidis Conventus Eccl: u. Can: Cap: Thom: – schuldig seÿen 225 pfund zue nöthiger reparation unten versetzten haußes
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der S: Liechtengass einseit ist en eck ahm Salmengässlein anderseit neben den Dambachischen KK

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du receveur de l’Orphelinat Jean Heupel pour pouvoir la réparer

1711 (12.9. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 510-v
Joh: Georg Redslob dreher und Cath: geb. Disterin beÿständlich Joh: Joachim Tornarius büttels beÿ E.E. Zunft der Kürßner und Joh: Jacob Strauß buchbinders
in gegensein H. Joh: Heupel schaffners im Waÿßenhauß – schuldig seÿen 75 pfund zue reparirung unten versetzten haußes bereiths am 11. maÿ jüngst geliehen
unterpfand, ihr hauß c. appert. allhier in der Heÿligen Lichten gas, einseit ist ein eck ahm Salmengäßlein hinten auf d. Decimatorische hauß stoßend

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit de la fondation Gottwald et le même jour au profit de l’Orphelinat

1712 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 444
Johann Georg Redslob der Hohldeher und Anna Catharina geb. dißerin seine haußfrau mit beÿstand Johann Joachim Tornarius büttels beÿ E.E. Zunft der Kurßner Ihres Vettern und Johann Jacob Straußen buchbinders Ihres Schwagers
in gegensein hr M Johann Jacob Ehrlen Pfarrerrn zu St Aurelien und Canonici Cap. Thom. alß Administratoris des Gottwaldischen Legats – schuldig seÿen 512 pfund
unterpfand, hauß höfflein hoffstatt mit allen gebäuden, rechten und zugehörden in der Heÿligen liechter gaß, einseit ist ein Eck ahm Salmengäßlein anderseit neben denen dambachischen Erben hinten auff das Decimatorische hauß
(f° 445-v ut supra) /:tit:/ herrn Jacob Wenckers iezt regierend. hn Ammeiters XIII.ners und Scholarchæ alß Pflegers und hn Johann Heüpels als Schaffners des Waÿsenhaußes, schuldig seÿen 50 pfund (unterpfand, ut supra)

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Hecker, assesseur au Grand Sénat

1712 (6.10. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 599-v
Joh: Georg Redslob dreher und Anna Cath: geb. Dießerin beÿständlich H. Georg friderici Fehhändlers u. Joh: Jacob Strauß buchbinders
in gegensein H Joh: Philipp Heckers U.J. Ddi und E.E. Grosen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der Heÿligen liechter gass, einseit ist ein eck ahm Salmengässlein anderseit auf Dieboldt Gesell hinten auff d. Decimatorische hauß

Jean Georges Redslob loue un logement au libraire Jean Daniel Wolper

1712 (6.10. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 599
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein H Joh: Daniel Wolper buchhändlers
verliehen in seinem hauß alhier in der Heÿligen liechter gass einseit ist ein eck ahm Salmengässlein anderseit neben auf Dieboldt Gesell gelegen, eine stueb, stueb Cammer, Kuchen, haußehren auf dem anderen stock, Item auf dem dritten stock eine Cammer, platz zue holtz u. platz im keller, auf 2 jahr lang anfangend von Mich: jüngst – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Jean Georges Redslob hypothèque la maison au profit de l’imprimeur Jean Pastorius

1714 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 413-v
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein H. Joh: Pastorius buchtruckers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier hinter dem Salmen, einseit ist ein eck ahm Salmengässel anderseit neben dieboldt Gesell hinten auf das Decimatorische hauß stoßendt

Jean Georges Redslob loue un logement au fondeur Pierre Ducland

1718 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 272
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein Pierre Ducland fondeur
in seinem hauß in der heiligen lichter gass gegen der beckerknecht stueb, eine stuebkammer, eine Küche, haußehren platz im keller und oben auf zwo Cammern, auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Joh. Bapt. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du docteur en théologie Bernard Wagner pour pouvoir l’agrandir et la réparer

1718 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 378
Joh: Georg Redslob dreher und Anna Catharina geb. Disterin beÿständlich Joh. Joachim Tornarius kürßners und Joh. Jacob Strauß buchbinders
in gegensein S.T. H. Bernhardt Wagners S.S. Theol. Dris und Profess: publ: Præsidis Conventus Ecclesiast. und Can: Cap: Thomani – schuldig seÿen 50 pfund zur vergrößerung und melioration unten vesetzten hauß
ihr hauß c. appert: allhier in der heiligen Liechtergass, einseit ist ein eck ahm Salmengäßlein anderseit neben der dambachischer wittib hinten auf die Decimatorische KK.

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit de la fondation des Orphelins

1719 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 342-v
Joh. Georg Redslob dem hohldreher und Anna Cath: geb. dießerin beÿständlich Joh. Jacob Strauß buchbinders und Joh. Jacob Tornarius sen.
in gegensein S.T. H. Antoni Quinzar XV.ers alß Pflegers und H. Joh. Heupel alß schafnern, dem stift – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß cu. appert: in der heiligen liechtergaß, einseit neben diebold Gesell anderseit ist ein eck ahm salmengäßel hinten auff das Decimatorische hauß

Jean Georges Redslob loue un autre logement au fondeur Pierre Ducland

1720 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 194-v
Joh: Georg Redslob dreher
in gegensein Pierre Ducland fondeur de cuivre
in seinem hauß alhier in der heÿligen Lichtergaß ahm Salmengäßl. auf dem oberstock stueb, 2. Cammern, Küche, haußehren unten eine Stub Küchen platz zuem holtz und platz im keller im hintern tuch platz zuem getüch – auff 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 lb

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Frédéric Sebisch

1720 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 531-v
Johann Georg Redslob der holltreher und Anna Catharina geb. disterin mit beÿstand Johann Joachim Tornarius buttels beÿ E.E. Zunft der Kürßner und Johann Jacob Strauß buchbinders
in gegensein Georg Friedrich Sebisch handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein hauß cum appertinentÿs in d. heÿlig. Lichter gaß, einseit ist ein Eck ahm Salmengäßlein anderseit neben diebold Gesell Schuemacher hinten auff das Decimatorische hinderhauß

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du fondeur Pierre Ducland

1721 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 558-v
Johann Georg Redslob hohldräher und Anna Catharina geb. disterin beÿständlich Johann Joachim Tornarius des ältern Büttels beÿ E.E. Zunfft der Kürschner
in gegensein Peter Du Cland gießers in allhiesiger Königlichen müntz und burgers allhier beÿständlich H. Lt Mathias Fuchßen E.E. großen Raths Procuratoris et advocati – schuldig seÿen 358 pfund
unterpfand, Eine behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der heiligen Liechter gaß, einseit neben diebold gsell dem Schuhmacher anderseit ist ein eck ahm Salmen gäßlein hinten auff der Decimatorischen Kinder behausung

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister remboursent un capital de 50 livres qui était affecté sur la maison au profit du Corps des pensions, auparavant le béguinage à la Tour (zum Thurn)

1722 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 213-v
S.T. H. Joh. Philipp Gangolff XV.r und Pfleger des Corporis pensionum und H. Johann Ernst Beck Schaffner daselbst
in gegensein hannß Georg Redslob hohldrähers und Anna Catharina geb. Disterin
demnach gedachtes Corpus Pensionum einen jährlichen zinß von 4 gulden Straßburger währung so in haupt guth mit 50 pfund ablößig war auff einer in d. heiligen Lichten gaß einseit ist ein eck am Salmen gäßel anderseit neben Michael Gsell dem Schuemacher hinten auff die Decimatorische Kinder

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit du fondeur Pierre Ducland

1722 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 219-v
Johann Georg Redslob hohldräher und Anna Catharina geb. disterin beÿständlich Johann Joachim Tornarius Büttels beÿ E.E. Zunfft der Kürßner und Joh: Jacob Straußen Buchbinders
in gegensein Pierre Ducland Fondeur dans la Monnoye du Roy – schuldig seÿen 179 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der heiligen Liechten: gaß, einseit neben dieboldt gsell dem Schuemacher anderseit ist ein eck ahm Salmen: gäßel hinten auff der Decimatorischen Kinder behausung

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du tourneur Jean Frédéric Berion

1722 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 429-v
Johann Georg Redslob der hohldräher und Anna Catharina geb. disterin beÿständlich Johann Joachim Tornarius Büttels E.E. Zunfft der Kürßner und Johann Jacob Strauß des Buchbinders
in gegensein weÿl. Joh: Friedrich Berion gewesten hohldrähers beeden töchter Dorotheæ und Mariæ Elisabethæ der Berionin beÿständlich Joh: Georg Jung des Schuemachers als ihres Vogts ad hunc actum mit fernerem beÿstand Johann Martin Rothan dem weißbecken – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ahne der heilgen Liechter gaß, einseit ist ein eck ahm Salmengäßel anderseit neben dieboldt Gßell dem Schuemacher hinten auff die Decimatorische behausung

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1723 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 519
Johann Georg Redslob der hohldreher und Anna Catharina geb. disterin beÿständlich Johann Joachim Tornarius kürßers und büttels E.E. zunfft der Kürßner und Johann Jacob Straußen buchbinders
in gegensein Pierre du Cland fondeur de la Monnoye du Roy – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ahne der heÿligen liechter gaaß, einseit ist ein Eck am Salmengäßel anderseit neben diebold gsell dem schuemacher hinten auff die Decimatorische behausung

Jean Georges Redslob et Anne Catherine Dister vendent la maison au fondeur Pierre Ducland pour le montant des capitaux qui y sont affectés (1 212 livres)

1726 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 237-v
Johann Georg Redtslob der hohldräher und Anna Catharina geb. disterin
in gegensein Pierre du Cland fondeur de la Monnoye du Roy und Jeanne geb. Dussard (signé) Ducland, ienne dusat
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der heilgen Liechter gaß, einseit ist ein eck ahm Salmengäßel anderseit neben diebold Gsell dem Schuemacher hinten auff die Decimatorische H. Rathh. Heuß uxorio nomine zugehörige behausung stoßend, der Beckenknecht herberg hinüber gelegen – um 1212 pfund capitalien, weiter nichts heraus oder nach geben

Le fondeur à la Monnaie du Roi Pierre Ducland d’« Anville » au diocèse de Verdun en Lorraine et sa femme Jeanne Dussart originaire de Saint-Supplet sont signalés à Strasbourg depuis 1709. Ils deviennent bourgeois en 1714
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)

Die 9 mensis decembris A° 1709 nata est Joanna Maria ac filia legitima Petri Duclan d’anuille Diœcesis Verdunensis ac mercenarÿ Rei monetaris huiatis et Joannæ Duzar de Sainct Suplice in Lotharingia (signé) Pierre Ducland (42)

Inventaire d’accession à la bourgeoisie
1714 (15.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Pierre Ducland fondeur in der alhiesigen Königlichen Müntz und Jeanne gebohrne Dusart, beede Eheleuth alhier, haben Eÿgenthumblich im Vermögen Wie sie solches Vermögen, heut dato Ordnungs mäßig nach angelegter handtrew inventirt und ersucht auch selbst fleißig geeigt und gezeigt
bestehet solch Vermögen in Volgender Rubricen.
Zum Kupffer Verarbeit und Unverarbeit Möß so Zu Verkauffen 295
Silber und Guldene Geschmeid 36, summa 331
Sig. Straßburg den 13. Augusti 1714.

1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Pierre Duclaud der Klockengiesser V. Duville auß Lothringen, Nicolas Duclaud ackermanns daselbst sohn v. sein Fr: Jeanne Stousat v. St. Supplice beÿ Metz erkauffen das burgerrecht p. 6. goldR. 16 ß bringen 3. Kinder mit, so beÿ ordnung gelassen. Wird beÿ den schmiden dienen J. 27. aug. [1714]

Pierre Ducland meurt en 1743 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 371 livres, le passif à 1 264 livres.

1743 (8.5.), Not. Rumpler (47 Not 1) n° 9
Inventarium und beschreibung Aller Vndt Jeder Liegend Undt fahrender Haab nahrung Undt Güther wie auch schulten Inn undt außm Erb, so wohl Inn alß außerhalb der statt nichts davon außgenohmen so weÿlland Herr Peter Ducland gewester Employé in der Königlichen Müntz Undt burger allhier auff dessen vor ohngefähr 6 wochen genohmenes Zeitliches hinscheiden nach sich gelaßen, welches alles auff beschehener Requisition Frawen Jeanne Dusart deßen hinterbliebener fraw Wittib Undt der hiernach benahmsten mit ihro Erzogenen Kindtern respectivé Vogt und Ehevogt – so geschehen Zu Straßburg den 8.ten Maÿ 1743.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene seelig hatt mit fraw Jeanne Dusart dessen hinterlassener wittib Ehelich Erzihlt Und also Zu seinen rechtsmäßigen Erben ab intestato hinderlassen, Fraw Jeanne Marie Duclande so ahne Herrn Lt. Georg Joseph Behren Oeconomum beÿ hießiger Statt Cantzleÿ Verheÿrathet, Pierre Ducland studiosum Theologiæ Circiter 21 Jahr alt Undt Jeanne Ducland ohngefähr 14 Jahr alt, Welche beede letztete Verbeÿstandet Undt bevögtiget mit Hn Lt Johann Ruprecht Christmann procuratore ordinario hujus Civitatis
Ehe und bevor mann Zur Inventation Undt beschreibung deß verstorbenen seel. Verlassenschafft geschritten hatt auff beschehenes befragen die fraw wittib gesagt daß sie zwarn Einige Ehe pacta mit Einander auffgerichtet gehabt, Welche aber Verlohren gangen mithin Declarire sie hiemit daß alles Waß Würcklichen Vorhandten außer die von Ihren Eltern Ererbte ligende Gütherte in Lothringen Ein gemein gewonnenen Undt Errungenes Gut so Zwischen Ihro Zum dritten Undt dero Kindtern Zum Zweÿen theÿll theÿbahr Undt also auch die Inventation und abtheÿllung auff solchen fuß Zu stellen Und Ein zu richten seÿe

in der Wb. und Erben Eÿgenthümblichen behaußung in der Hellen liechter gaß gelegen befundten
Sa. mobilien 40, Silbergeschirr 2, Goldengeschmuck 1, Baarschafft 75
Ligendte Güethere ahne behaußungen. Item Eine behaußung sambt deren weithen begriffen rechten und gerechtigkeith. in der hellen liechtergass allhier Zu Straßburg gelegen 1.s neben N.N. dem schuhmacher 2.s ahn das Salmengässel stoßend vornen auff die hell liechter gaß hinden auff H Rath heußen stoßend. Welche Vor stehende behaußung den 3.ten hujus durch H. (…) Werckmeister ahngeschlagen Und æstimirt wordten für und umb 1000 lb. Darüber besagt i. Pergamentener Kauffbr. de 20. t Maÿ 1726.
Schulden Inß Erb Zu geltend 52, Summa summarum 1371 lb – Schuldten außm Erb 107 lb, Nach deren Abzug 1264 lb
Über Vorstehendes ist Zu wüßen daß annoch Ein gülth guth in Lothringen Vorhendten (…) davon die Wittib eine tertz Vermög deren theÿll register Von Ihrer mutter und deren Vatter seel. Ererbt (…), zu Arrancy, So dann Zu St. Supplé beedes in Lothingen beÿ Nicolas Blanche teste, 90 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1354 lb

Jeanne Dussart veuve de Pierre Ducland hypothèque son tiers de la maison au profit de l’apprêteur de tabac Guillaume Philipp et des enfants d’Edelwald Philipp

1747 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 481-v
Jeanne geb. Dusard weÿl. Pierre Dugland gewesten fondeur in hiesiger königl. Müntz wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Lt Georg Joseph Behr Cancellariæ oeconomi
in gegensein Wilhelm Philipp des tabacbereiters vor sich selbst und als vogts weÿl. Edelwald Philipp gewesten tabac bereiters zweÿ kinder Edelwald und Maria Esther der Philipp – schuldig seÿen 25 pfund und 225 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt ane der Heÿligen liechtergaß, einseit ist ein Eck am Salmengäßel anderseit neben Diebold Gsell dem schuhmacher hinten auff H. hoffrath Heiß

Jeanne Dussart veuve de Pierre Ducland hypothèque son tiers de la maison au profit de Marie Madeleine Schweighammer

1751 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 225
Fr. Jeanne geb. Dussard weÿl. Pierre Dugland gewesten fondeur wittib mit beÿstand Peter Forget des sattlers
in gegensein H. Johann Friedrich Claußmann des gastgeber als vogts Maria Magdalena Schweighammerin – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, zugehörden und rechten an der heÿligen Lichter gaß, einseit ist ein Eck am Salmengäßel anderseit neben Diebold Gsell dem schuhmacher hinten auff H. hoffrath Heiß

Jeanne Dussart veuve de Pierre Ducland hypothèque son tiers de la maison au profit de Jean Daniel Gambs

1752 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 128-v
Fr. Jeanne geb. Dussard weÿl. H. Pierre Dugland gewesten fondeur in hiesiger königl. müntz wittib mit beÿstand Peter Forget des sattlers
in gegensein Lorentz Klein des metzgers als vogt Johann Daniel Gambß – schuldig seÿen 400 lt
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt ane der heÿligen Lichter gaß, einseit ist ein Eck am Salmen: Gäßlein anderseit neben Diebold Gsell dem schuhmacher hinten auff H. hoffrath Heiß

Partage des biens de Pierre Ducland entre sa veuve, ses deux filles et son fils, prêtre imbécile
1753 (5.6.), Not. Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 378) n° 531
Abtheilung Vergleich und Außweißung Über Weÿland Herrn Peter Ducland geweßenen fondeurs in der Königlichen Müntz und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – Zuwißen seÿe hiemit demnach auf das in Anno 1743. beschehene tödliche hienscheiden Weÿland Herrn Peter Ducland, geweßenen fondeurs in der Königlichen Müntz (…) den 8.ten Maji ejusdem Anni alle deßelben hinterlassene Haab, Nahrung und güethern (…) durch Herrn Frantz Anthoni Rumpler Notarium publicum (…) inventirt (…) den 13.ten Julÿ dicti anni auf Löbl. Statt stall abgehandelt und den 23.ten Septembris darauff Zwischen der Frau Wittib und denen Erben ein besonderer Vergleich getroffen und sothanem Inventario zu end annectiret worden, daß darauffhien ane Zu Ende stehendem dato vorderistens die hinterbliebene Wittib Frau Johanna Ducland gebohrne Dusart mit assistentz Herrn Johann Schäffers des Zinngießers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands ane einem, So dann 1.mo Herr Georg Joseph Behr, J.U. Ltus und Secretarius beÿ löbl. Oeconomie Cammer allhier als Ehevogt Frauen Jeanne Marie gebohrne Ducland, der ältesten tochter, Ferner 2.do Herr Johannes Paulus der Negelschmid und burger allhier als geordnet und geschworener Vogt Herrn Abbé Petri Juliani Ducland, des imbecillen Sohns und 3.tio Jungfer Jeanne Ducland die jüngere Tochter mit beÿhülff Herrn Johann Ruprecht Christmann, J.V. Lti und E. E. großen Raths Wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ, Ihres geschwornenn noch ohnentledigten Herrn Vogts – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 5.ten Junÿ Anno 1753

Jeanne Dussart veuve de Pierre Ducland hypothèque son tiers de la maison au profit du boucher Laurent Klein

1753 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 460-v
Fr. Jeanne geb. Dusard weÿl. Pierre Dugland gewesten fondeur in hiesiger königl. müntz wittib mit beÿstand H. Johann Schäffer des zinngießers
in gegensein Lorentz Klein des metzgers – schuldig seÿen 500 lt
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt ane der heÿligen Lichtergaß, einseit ist ein Eck am Salmengäßlein anderseit neben Diebold Gsell dem schuhmacher hinten auff H. hoffrath Heiß – wobeÿ erschien der schuldnerin tocher Jfr. Jeanne Dugland so majorennis mit beÿstand H. Johann Christoph Stierle, verbürgt

Jeanne Dussart veuve de Pierre Ducland meurt en 1762 après avoir vendu sa maison. L’inventaire est dressé au marché aux Chevaux (place Broglie)

1762 (17.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 801) n° 308
Inventarium über Weil. Fr. Jeanne gebohrner Dusart Weil. H. Pierre Ducland geweßenen Officier in d. Königl. Müntzen und b. alh. seel. nachgelaßene Wittib nun auch seel. Verlassenschafft – nach ihrem d. 21. Junÿ dieße 1762.en Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. Hientritt Zeitl. verlaßen – Actum allhier Zu Straßburg auf Mittwoch d. 17. Novembris A° 1762.
Der Verstorbenenn seel. per Testamentum verlaßene Erbens eind folgende 1° Jgfr. Jeanne Ducland so majorennis und ohnbevögtigt, beÿständl. S.T. H. Johann Georg Alberts, J.V. Lti Notarÿ publ. jurati und beÿ Ers. hochöbl. Ritter Directorio des Untend Elsaßes wohlbestellten Advocati, welcher beneben dieser seiner Jgf. Principalin dießer Verlassenschafft Inventur abwartete in Fünff Sechste Theil dießer Verlassenschafft, und dann 2.do Weil. Fr. Jeanne Marie geb. Ducland Hn Joseph Bähr wohlbestellten Secretarÿ beÿ alhiesigen löbl. Oeconomie Kammer geweßene fr. Eheliebstin nun seel. nachgelaßene Kinder, jedoch nur in Legitimam und 2.ten Stammtheil das ist uin den Sechßrten theil dieser Verlassenschafft als
1° Hr Joseph Peter Bähr der Practicus u. b. alh. welcher in selbst eigener Persohn dieser Verlassenschafft Inventur abwartete, 2° Jgfr. Maria Anna Bährin, so majorennis und ohnbevögtigt, beÿständlich vorgedachten ihres H. Bruders, Hn Joseph Peter Bähr, 3° Hr Georg Ludwig Bähr so sich dermahlen in königl. frantzösischen diensten unter denen Volontaires etrangers de Wormser als Cadet befindet, deßen geordenter Vogt Hr Frantz Anthoni Häußler der buchbinder u. b. alh.
Alßo alle der verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem ihren Ehemann Hn Pierre Ducland seel. ehelich erzielhe und nach tod verlaßene tochter und Enckel und Vermög bald hernach inserirten Testamenti Clausi verlaßene Erben
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt gelegen, und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt

Cinq neuvièmes de la maison sont vendus par enchère judiciaire à Marie Elisabeth Friderici veuve du pharmacien Jacques Raimbaut Spielmann et à Anne Marguerite Bemberg veuve du marchand Jean Daniel Engelhard.
Les héritiers et ayant-droit vendent la maison 1 125 livres à Jean Jacques Letz, mesureur de sel, et à Marie Salomé Mathæus

1761 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 312
H. Peter Behr medicinæ studiosus, Jfr Maria Anna und H. Louis Behr des employé des hopiteaux de l’armés dieße beede beÿständlich ihres vogts Antoni Heußler des buchbinders, Jfr Jeanne Maria Ducland beÿständlich H. Not. Johann Georg Albert, H. Not. Johann Daniel Langheinrich als mandatarius Fr. Maria Elisabetha geb. Fridericiin weÿl. H. Jacob Reinbold Spielmann des apotheckers wittin, Fr. Anna Margaretha geb. Bembergerin weÿl. H. Rathh. Johann Daniel Engelhard des handelsmanns wittib
in gegensein Johann Jacob Letz des saltzmeßers und Mariæ Salome Mathäußin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden und rechten ane der heÿligen Lichtergaß, einseit ist ein eck an dem Salmengäßelin, anderseit neben Diebold Gsell dem schuhmacher, hinten auff H. Lt. Heiß – den Behrischen geschwistrigen zu 2/9 theil, Jfr Ducland zu 2/9 als ein elterliches erbguth und Fr. Spielmännin und Fr. Engelhardin zu dem übrigen 5/9 theil, als ein den 16. junÿ jüngst ane der ganth erkaufftes guth – um 1125 pfund

Originaire de Handschuhheim, Jean Jacques Letz et sa femme en premières noces Louise Catherine Kræmer deviennent bourgeois en 1753, le mari s’inscrit à la tribu de la Mauresse
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 534

Johann Jacob Letz der Saltzmeßer: vicarius und deßen Ehefrau Catharina Krähmerin erhalten das burgerrecht und Zwar jedes um den neuen burger schilling und wollen dienen Zu E.E. Zunfft der Mörin, bringen mit Zweÿ Kinder Johann Jacob und Catharina, Welche beÿ ordnung gelaßen. jus. d. 30. Junii 1753.

1753, Mauresse (XI 260)
Samstags den 14.ten Julÿ Anno 1753
(f° 122-v) Neuer Leibzünfftiger ER – Johann Jacob Letz, der Taglöhner in dem allhießigen Saltzhauß von Handschuhheim gebürtig, Weißt Schein von allhießiger Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stall vom 30.ten Junÿ Hujus Anni vor und bittet um Mittheilung des Zunfft Rechts. Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zalte Vor den Pfenningthurn 1 lb. vor das Zunfft recht 5 ß, vor der Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß, Und Vor das Findling hauß 3. ß (Summa) 1 lb 10 ß 4 d

Louise Catherine Kræmer meurt en 1758 en délaissant quatre enfants dont deux nés avant l’accession à la bourgeoisie. Leur tuteur est le tisserant en laine Jean Frédéric Kræmer natif de Bouxwiller. L’inventaire qui se monte à 60 livres est dressé dans la maison du boutonnier Jean Frédéric Schæffer rue des Bouchers
1760 (16.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 334) n° 800
Inventarium über Weiland Fr. Louisæ Catharinæ Letzin gebohrner Krämerin, Johann Jacob Letz, des geschwornen Saltzmeßers und burgers alhier Zu Straßburg im Leben geweßener Ehefraun nunmehr sel. Verlassenschaft – nach ihrem allschon dochter den 18.t Maÿ A° 1758 beschehenen tödl. hientritt hie zeitl. Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen Joh: Friderich Krämer, des Wollenwebers und burgers alhie, als der Verst. laibl. bruders und der nach dem Eingang dieses Inventary benanndter 4 Kinder u. Erben geordneten Vogts – So beschehen in der Königl. stadt Straßburg auf donnerstag d. 16. octobris A° 1760.
Die Verstorbene sel. hat intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Catharinam so beÿ nahe 13. Jahr alt, 2. Joh: Jacob so bald 11 Jahr alt, 3° Elisabetham so nechstens 7 ½ Jahr alt wird, und 4° Joh: Michael so 5 Jahr alt, Alle vier resp. Letz : und Letzin als der Verstorbenen mit Eing: ermelten ihrem hinterbliebenen Wber ehel. erzeugte KK. und ab intestato Zu 4. gleiche Portionen und Antheilen nach tod Verlaßene Erben. Und weilen die 2. älteste Kinder und Mit Erben beÿ Ordnung gelaßen worden, mithien annoch unverburgert, als ist beÿ dießer Inventur ferner herr Andreas Degermann Schumacher E.E. Großen Raths alter und E.E. Kleinen Rhats dermaliger wohlverdienter beÿsizter, als Deputatus erschienen.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es declarirte der hinterbliebene Wittiber gleich Anfangs der Inventur, daß Er mit seiner nun Verstorbenen Ehefrauen Zur Zeit ihrer angetrettenen Ehe nichts schrifftliches mithien keinen Ehe Contract aufgerichtet noch viel weniger zugebracht, Mehr wegen hätten inventiren laßen und daß von ihrem beeserseitigen in die Ehe gebrachtem Vermögen nicht d. geringste mehr in natura vorhanden seÿe, auch kein thein von Ihren währender Ehe etwas ererbet habe. Als ist die gesamte Verlassenschafft nach hiesigem Municipal Statuti als errungen und gewonnen mithien Zwischen dem Wittiber Zu Zwo tertzen und denen Kindern und Erben zu einer tertz theilbar anzusehen auch solchergestalten beÿ in gegenseiner Inventur tractirt worden.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Metzger gießen gelegener Herrn Johann Friderich Schäffer dem Knöpffmacher und burger allhier eigenthümlich zuständiger und dißorts Zum theil Lehnungs weis bewohnender behaußung ist befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 13, Sa. Activ Schulden 14, Summa summarum 76 lb – Schulden 16 lb, Nach deren Abzug 60 lb

Jean Jacques Letz se remarie avec Marie Salomé Matthæus veuve du brossier Jean Georges Specht : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1761 (12.6), Not. Haering (6 E 41, 1376) n° 251
Eheberedung – der Ehrenachtbare Hr Johann Jacob Letz, Saltzmeßer Wr. und br. alhier, als Hochzeiter an einem,
So dann die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Salome geb. Matthäußin weil. Mr Johann Georg Specht geweßenen bürstenbinders und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbl. Wb. als Hochzeiterin an dem andern theil. – So geschehen Straßburg Freÿtags den 12.ten Junÿ 1761. [unterzeichnet] Johann Jacob letz als hochzeiter, Maria Salome spechtin als hochzeiterin

Proclamation, Temple-Neuf (luth. 392)
1761. Dom. IV et V Trin: wurden ordnungsmäßig proclamirt und hernach in Illkirch copulirt Joh: Jacob Letz, b. Saltzmeßer und Wittw: u. Fr: Maria Sal. gebohr: Matthäusin, weÿl: Joh: Georg Spechten b u. Bürstenbinders hinterl: Wittib. (i 397, reg. Illkirch deficiunt)

Marie Salomé Mathæus a épousé le brossier Jean Georges Specht en 1741 : contrat de mariage, célébration (l’acte porte en marge que le premier enfant est né peu de temps après le mariage)
1741 (1.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 593
(Eheberedung) – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mstr. Johann Georg Specht dem leed. bürstenbinder, H Johann Martin Spechten, ebenfalls bürstenbinders und burgers allhier mit Frauen Anna Maria gebohrner Widmännin, Ehelich erzeugtem Sohn, alß Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren, und tugendsamen Jgfr. Maria Salome gebohrner Matheußin, H. Zachariä Matheußen, Schreiners und gleichfalls burgers allhier, mit Frauen Annæ Saræ gebohrner Carlin Ehelich erzeugten dochter, alß Hochzeiterin andern theils – beschehen allhier Zu Straßburg (…) Mittwochß d. 1. Februarÿ 1741. [unterzeichnet] Johann Gorg specht als hochzeiterer, Maria Salome Matheusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f°163)
1741. Dominica V. et IV.dragesima proclamati sunt, Johann Georg Specht der ledige bürstenbinder u. burger h. l. Johann Martin Specht des bürstenbinders u. burgers allhier ehl. Sohn, u. Jgfr. Maria Salome Zacharias Mattheuß, des schreiners u. burgers allhier Ehl. Tochter, Copulati suntt Mittw. d. 22. februa. [unterzeichnet] Johann Georg specht als hochzeiter, Maria Salome Mattheusin als hochzeiterin ([mention en partie effacée] u. * kam schon 4. * u. alßo * in die Kindbett) (i 167)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 237-v, n° XXIX) 1741. Freÿt. d. 7. Aprilis h. a. matut. wurde Johann Georg Specht dem bürstenbinder und burger allhier und. Fr. Maria Salome geb. Mathäusin beede Eheleuth ein Söhnlein gebohren et seq. d. v. ejusdem getauft u. Georg Friderich genannt, Susceptores waren (…), i 241

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit de Paul Frédéric Schübler, diacre à Saint-Pierre-le-Jeune

1762 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 68-v
Jacob Letz der saltzmeßer und Maria Salome geb. Mathäußin mit beÿstand Andreas Müller des glaßers und Johann Heinrich Klopffer des gastgebers
in gegensein H. Paul Friedrich Schübler des diaconi beÿ der Jugen St Peter – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der heiligen Lichtergaß einseit ist ein Eck ane dem Salmengäßel anderseit neben Johann Leonhard Brummer dem schuhmacher hinten auff H. Lt. Heuß

Jacques Letz hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Kornmann veuve Lemp pour pouvoir réparer la maison

1764 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 292
Johann Jacob Letz der saltzmeßer
in gegensein H. Daniel Andreas Lemp des handelsmanns innahmen seiner mutter Fr. Mariæ Magdalenæ Lemp geb. Kornmännin, zu reparation hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der heiligen lichter gaß einseit ist ein Eck anderseit neben Georg Pfrimmer dem schuhmacher hinten auff H. Lt. Heuß

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit des sœurs Fels

1766 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 543
Johann Jacob Letz der saltzmesser, und Maria Salomé Matheußin mit beÿstand Erhard Hatzig des garde im saltzhaus und Jacob Lutz des frippier
in gegensein Johann Leonhard Kessig des schumachers innahmen Annæ Mariæ und Magdalenæ der Felß – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der heiligen Lichtergaß einseit neben Johann Leonhard Brimmer dem schumacher anderseit ist ein eck ane der Salmengäßel

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit du vitrier Jean Daniel Lederlé

1770 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 22
Johann Jacob Letz der saltzmeßer und Maria Salome geb. Matheußin mit beÿstand Johann Jacob Lutz und Johann Jacob Conrad beede frippier ihren nächsten
in gegensein Johann Daniel Lederle des glaßers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der heiligen Lichtergaß einseit neben Leonhard Brimar dem schumacher anderseit ist ein Eck ane dem Salmengäßel hinten auff H. Rathh. Heus

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Pick veuve du pasteur de Blæsheim Henri Stricker

1771 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 418-v
Jacob Letz der saltzmeßer und Maria Salome geb. Matheußin mit assistentz Johann Jacob Lutz und Johann Jacob Conrad beede altgewänders
in gegensein Fr. Annæ Mariæ gebohrner Pickin weÿl. H. M. Heinrich Strickers pfarrers zu Bläßheim zurückgelassenen wittib – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der heiligen Lichtergaß einseit ist ein Eck ane dem Salmengäßlein anderseit neben Lienhard Prümer dem schuhmacher hinten auff H. Lt. Heis – als ein von Duclandischen erben den 12. oct. 1761 erkaufftes haus

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit de Marie Barbe Otto

1785 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 387-v
Johann Jacob Letz der saltzmeßer und Maria Salome geb. Matheußin unter assistentz Johann Philipp Goll des frippier und Johann Georg Werle des musici
in gegensein Maria Barbara Ottoin geb. Ottoin in dero nahmen H. Philipp Jacob Otto dero H. sohn – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden in der heiligen Lichtergaß am Salmengäßlein ist einseit ein Eck an demselben anderseit neben Mr Primer dem schumacher hinten auff H. von Papelier

Jacques Letz et Marie Salomé Matthæus hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Philippe Brandhoffer

1786 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 382
Johann Jacob Letz der saltzmeßer und Maria Salome geb. Matheußin unter assistentz Johann Philipp Goll des frippiers und Johann Georg Werle des musici
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer des weinhändlers – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden in der heiligen lichter gaß theils ane dem Salmengäßlein ist einseit ein Eck an demselben anderseit neben Mr Prümer dem schuhmacher hinten auff H. von Papelier

Jean Jacques Letz meurt en 1788 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage. La veue est assistés de son fils en premières noces, le maître menuisier Georges Frédéric Specht. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 300 livres. L’actif des héritiers et la communauté est de 652 livres, le passif de 2 169 livres.

1788 (29.5.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 413
Inventarium über Weiland Johann Jacob Letz geweßenen geschwornen Saltzmeßers und burgers seel. Verlassenschafft, nach seinem d. 12. maÿ 1788 erfolgten Absterben hinterlassen hat, auf Ansuchen Fr. Maria Salome geb. Mathhäusin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Georg Friedrich Specht des Schreinermeisters ihres sohns erster Ehe wie auch ad requisitionem des Defuncti in erster Ehe mit weiland Fr. Louisa Catharina geb. Krämerin seiner geweßenen ersten Ehefraun erzeugten Kinder
Des Defuncti ab intestato verlassene Erben sind 1° Frau Catharina Louisa geb. Letzin Christoph Friedrich Meÿers des Schneidermeisters Ehefrau, 2° Weiland Johann Jacob Letz geweßenen Silberarbeiters erzeugte annoch am Leben sich befindliche dreÿ Kinder nahmentlich Johann Jacob, Margaretha Dorothea und Jacob Friedrich, dieser geordnet und geschworener ordinairer vogt ist nachbenahmster Johann Jacob Dietsch des Schuhmachers, hiebeÿ zugegen Johann Ludwig Schmid der Schuhmacher deren geordnet und geschworener Theilvogt, 3. Frau Elisabetha Salome geb. Letzin vorbenahmßten Johann Jacob Dietsch des Schuhmachers Ehefrau, So dann 4. Johann Michael Letz Perruquenmmacher, In dieses letztern Nahmen ware zugegen Herr Johann Georg Rössel Notarius publicus Juratus und Practicus, Alle mit weÿl. Fraun Louisa Catharina geb. Krämerin seiner erstern Ehefrau erzeugte Kinder und Enckel
Bericht, kein Inventarium illatorum, (..) da nun die disortige Mass wie hernach zu sehen so schlecht beschaffen, daß die Wittib wegen ihren Illatis dannoch beÿ weitem nicht für voll befriedigt werden kann, als hat man ihr der Wittib nichts anders für ohnverändert und zwar in Ergäntzung zugeschrieben als dasjenige was aus ihrer in die Ehe gebrachten alhier auf dem Roßmarckt am Eck der Krebsgaß gelegenen behausung d. 5. oct. 1761 erlößt worden, 1300 lb

in hernach inventirter an der Heiligen Lichter Gaß gelegener behausung
Eigenthum en einer behausung. ET. Nemlich eine behausung Höflein und Hoffstatt mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Heiligen Lichtergaß einseit ist ein Eck am Salmengäßl. anderseit neben neben weÿl. Johann Weebers des Schneiders Wittib und hinten auf herrn Cantzler von Papelier stossend, (laut) Abschatzung vom 20. junÿ 1788 gewürdiget pro 600, Dieserwegen ist Vorhanden C.C. Stub Kaufbrieff de dato 12. 8.bris 1761
Schulden in der Erben ohnverändert und Theilbare Massam zugeltend, Es solle nemlich Joh. Jacob Dietsch der Schuhmacher der disortige eine Tochtermann für ein vierteljahr haußzinß
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vermögen 1300 lb
der Erben ohnverändertes und das theilbare Gut, hausrath 45 lb, Silbergeschmeids 10 ß, behausung 600 lb, Schulden 6 lb, summa summarum 652 lb – Schulden 2821 lb, Compensando, Passiv onus 2169 lb, Zweiffelhaffte schulden 75 lb
Copia der Eheberedung, der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Letz Salzmeßer Wittiber und burger alhier So dann de viel Ehren und tugendsame Frau Maria Salome geb. Matthäußin weiland Meister Johann Georg Specht bürtsenbinders Wittib, den 12. junÿ 1761, Not. Johann Richard Häring

Un acte d’adjudication est joint à l’inventaire. La maison a été cédée à la veuve au titre de ses apports. Son fils Georges Frédéric Specht s’en rend acquéreur moyennant 2 000 livres

1788 (29.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890), Joint au n° 413 du 29.5.1788
Anno 1788, den 9. Decembris, auf Ansuchen Fraun Maria Salome geb. Mathhäusin weiland Johann Jacob Letz geweßenen geschwornen Saltzmeßers und burgers seel. Verlassenschafft hinterbliebenen Wittib beÿständlich Georg Friedrich Specht des Schreiner meisters ihres sohns erster Ehe
die der Requirentin eigenthümlich zuständig und für von ihres vorbenahmsten verstorbenen Ehemanns Erben cedirte und entschlagene Behausung Höflein und Hoffstatt mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Heiligen Lichtergaß einseit ist ein Eck am Salmengäßl. anderseit neben neben weÿl. Johann Weebers des Schneiders Wittib und hinten auf herrn Cantzler von Papelier stossend, eine freiwilligen offentlichen Versteigerung auszusetzen – ausgeruffen wurde pro 2900 gulden, Warauf gebotten hat H. Georg Friedrich Vierling der dräher 3000 fl. – den 16. dec. ausgeruffen pro 3000 gulden, Warauf gebotten hat Johann Georg Jost der dräher 3100 fl. – den 23. dec. 3470 fl. Johann Friedrich Specht dem Schreiner meister – Nachgebott den 27. dec., 3600 fl. herr Andreas Stahl der Maurer und Steinhauermeister
den 29. dec. Johann Friedrich Specht, Wobeÿ zugegen Maria Salome Letzin geb. Mathhäusin beÿständlich H. Johann Jacob Riehl des buchbinders, überlassen und entschlagen um 4000 gulden

Acte de vente à la Chambre des Contrats. La veuve cède la maison en avancement d’hoirie à son fils, à charge de régler les 1 100 livres de dettes

1789 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 25
Frau Maria Salome geb. Matheußin weyl. Jacob Letz des saltzmeßers wittib beÿstandlich Johann Heinrich Bürckel des drehers (si go)
in gegensein ihres leiblichen sohns Georg Fridrich Specht des schreinermeisters daß sie a titre d’hoirie das ist in abschlag zu gewarten habenden mütterlichen erbs
die ihr bißhero eigenthümblich zuständig geweste behausung, höfflein und hoffstatt mit übrigen denen begriffen weithen, zugehörden, rechten, gerechtigkeiten alhier zu Strassburg an der heiligen Liechtergass einseit ist ein Eck am Salmengäßlein anderseit neben weyl. Johann Weber gewesten Schneiders wittib hinten auff H. Cantzler Papelier – 2200 fl. schulden zu bezahlen

Georges Frédéric Specht s’inscrit à la tribu des charpentiers en 1768. Il se marie le mois suivant avec Marie Barbe Pfaltzer : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1768, Charpentiers (XI 33)

Dienstags den 20. Decembris 1768.
(f° 83) Mr Joh: Friderich Specht der Schreiner, legt Stallschein vor de dato 19.den Decembris 1769 und bittet ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunfft als einen Zünfftigen Zu recipiren, unter dem Anerbieten dem gewohnlichen juramentum abzuschwöhren. Erkannt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. Juravit

Contrat de mariage
1769 (2.1.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 173
Eheberedung – zwischen dem Ehren und achtbarn Herrn Georg Friderich Specht dem ledigen Schreinermeister, weÿland Hn Johann Georg Specht, gewesenen bürstenbinders und burgers allhier ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohn, so dann der Ehren und tugendsahmen Jungfraun Mariæ Barbaræ Pfalzerin weÿland des Ehrenachtbarn David Pfaltzer gewesenen Spanners und burgers alhier ehelich erzielt hinterlassener tochter – So beschehen Straßburg auf Montag den 2.ten Januarii 1769

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 91-v)
1769, Mittwoch den 28. brach Monath seind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen in der Kirch zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Georg Friderich Specht der ledige Schreiner und burger alhier, weÿland Johann Georg Specht, gewesten bürstenbinders und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen Wittib Frau Maria Salome gebohrner Mattheußin hinterlassener ehelicher Sohn, und Jungfer Maria Barbara weÿl. David Pfaltzer geweßenen Spanners und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen Wittib Frau Anna Maria gebohrner Debußin, nunmehro Conrad Heÿd des Spanners und burgers allhuer Ehefrau, hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Specht als hochzeiter, Maria Barbara Pfaltzerin als hochzeiterin (i 95)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 199) 1769 (i 202)

Inventaire des apports dressé dans la maison des parents de l’épouse au Finckwiller
1769 (3.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 408
Inventarium über Herrn Georg Friedrich Specht, des Schreiners und Fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Pfaltzerin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft – in Gemäßheit der in ihrem aufgerichteten Ehe Contract gethaner Versehung eines vor unverändert vorbehaltenen Guths – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrbarn Conrad Heÿd des Spanners und burgers alhier, der Ehefraun gebiebten Stief Vaters und hier Zu erbettenen beistands, auf Montag den 3.ten Julÿ 1769.

In einer alhier Zu Straßburg im finckweiler gelegenen der Ehefraun Eltern Zugehörder behaußung hat sich bfunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths Posten 11, Sa. Holtzes gemachter Arbeit und des Werckzeugs 135, Sa. Silbers 26, Summa summarum 174 lb – Schulden 27 lb, Nach deren Abzug 147 lb
Demnach wird auch der Ehefrau, in die Ehe gebrachte Haabschafft beschrieben, Sa. Hausraths 133, Sa. Silbers 14, Sa. goldenen Rings 7, Sa. baarschafft 244, Summa summarum 400 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 590 ln – Haussteuren 42 lb

Marie Barbe Pfaltzer meurt en l’an VII en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 4 000 francs. La masse propre au veuf est grevée de dettes. La masse des héritiers s’élève à 2 620 francs, l’actif de la communauté est de 3 975 francs, le passif de 2 534 francs

1799 (13 thermidor 7), Strasbourg 4 (29), M° Roessel n° 116 – Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 74 du 14 therm. 7
Inventarium und beschreibung all derjenigen haab Nahrung und Güthern so weÿl. bürgerin Maria Barbara Specht geb. Pfalzer bürgers Georg Friedrich Specht Schreiners Ehefrau nach ihrem den 7 pluviose 7.t Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die verstorbene b. Specht hinterließ mit dem Wittiber erzeuge Kinder benef. Erben mit Nahmen 1. bürgerin Margaretha Barbara Specht so ledig und majorennis beiständlich hernach gemelten br. Stern, 2. Georg Friedrich Specht lediger majorenner burger bildhauer, 3. Simon Ludwig Specht lediger majorenner Schreiner abwesend und bei der donau armee in republikanischen diensten sich befindend, 4. Georg Daniel Specht auch lediger majorenner Schreiner abweßend und sich bei der armée bei Worms sich befindend, 5. Magdalena friderica Specht 17 Jahr alt und dann 6. Elisabetha Louise 15 Jahr alt zum curator und vogt ernannt b. Joh: Georg Stern Schreiner

im Sterbhaus ane der Lichtergas N° 21
Eigenthum ane einer behaußung. (W.) Nemlich eine behausung höfl. und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf der Lichtergas stehend und mit N° 21 bezeichnet einseit ist ein eck am salmen gäßel anderseit neben b. Schulz Nagelschmidt hinten auf Hn Papelier, ohnnachtheilig pro 4000 fr angeschlagen, hierüber besagt C.C. Verschreibung sub dato 19. jan. 1789
Ergäntzung Inventarium illatorum 3. julÿ 1769, Not. Fické
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers ohnverändert, hausrath 244 fr, behßg 4000 fr, Erg. &, Summa summarum 4244 fr – Passiv schulden 7794 fr, Compensando 3349 fr
der KK und beneficial Erben ohnv. mass, hausrath 278 fr, activ schulden 200 fr, Ergäntzung 2141 fr, summa summarum 2620 fr
die Gemein verändert und theilbare mass, hausrath 280 fr, activ schulden 3694 fr, summa summarum 3975 fr, passiva 2534 fr, In Vergleichung 1440 fr
– Designatio alles deßen was beÿ Abteil und Erörterung weÿl. Fraun Anna Maria heÿdin geb. debussin auch weÿl. Conrad Heÿd Spanners im Kaufhauß hinterbliebenen Wittib burgerin Anna Barbara Specht geb. Pfalzer Georg Friedrich Specht der dritten tochter erster Ehe zugefallen
Eheberedung, zwischen dem Ehren und achtbaren herrn Georg Friedrich Specht dem ledigen Schreinereister weÿl. herrn Johann Georg Specht birstenbinders sohn, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Maria Barbara Pfaltzerin weÿl. des Ehrenachtbaren david Pfaltzer Spanners tochter, (Zeugen) Herrn Johann Jacob Letz des Saltzmeßers des hochzeiterers Stiefvaters, der hochzeiterin seiten herrn Conrad Heÿd dem Spanner dersoselben Stiefvaters, den 29. dec. 1768 Not. Carl Fické

La maison reste indivise entre les héritiers. Contrats de mariage entre Madeleine Frédérique Specht et Sébastien Heim en l’an IX et entre Marguerite Barbe Specht et Jean Adolphe Oldenbourg en l’an X
1801 (12 ventose 9), Strasbourg 4 (31), M° Roessel n° 463 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 84 du 13 vent. 9
Eheberedung – bürger Sebastian Heim der ledige majorene Kiefer von Enzheim gebürtig weÿl. b. Sebastian Heim ackersmanns mit burgerin Catharina Wurtz sohn
bürgerin Magdalena friderica Specht Georg Friedrich Specht Schreiners zu Straßburg mit weÿl. burgerin Maria Barbara Pfaltzer tochter

1801 (24 brum. 10), Strasbourg 4 (32), M° Roessel n° 558 – Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 45 du 25 brum. 10
Contrat de mariage – Cit. Jean Adolff Oldenbourg majeur d’ans Lieutenant au Service de sa Majesté le Roi de Suede fils de Charles Ernest Oldenbourg bourguemaitre à Stockholm et Briguitte Zelling gebürtig von erstgedachten Stockholm
bürgerin Margaretha Barbara Specht majorennen Standts br. Georg Friedrich Specht Schreiners zu Straßburg tochter

Georges Frédéric Specht hypothèque la maison au profit de l’accordeur de piano Balthasar Gœrner

1803 (2 floreal 11), Strasbourg 7 (42), M° Stoeber n° 1326 (4364)
erschienen burger Georg Friderich Specht Schreiner alhier
in gegensein burgers Balthasar Gönner, hiesiger Clavierstimmers – schuldig geworden seÿe die Summ von 600 Franken
als ein Special Unterpfand angewiesen und verlegt eine behausung gelegen in diesiger Stadt Straßburg an der Liechtergaß N° 21 einseit neben N. Roth Schumacher anderseit das Salmengäßlein, hinten auf burger Papeliers behausung ziehend

Les héritiers Specht vendent aux enchères la maison au maçon Laurent Beyer pour 6 200 francs

1831 (21.1.), Strasbourg 2 (70), M° Weigel – Enregistrement de Strasbourg, acp 202 F° 129 du 26.1.
Cahier des Charges n° 6538 du 15 mai – Sébastien Heim, tonnelier, Frédéric Daniel Heim, marchand de vin, le premier père et tuteur légal de ses enfants mineurs procréés avec Madeleine Frédérique Specht, le second subrogé tuteur de 1. Philippe, 2. Charles, 3. Julie, 4. Edouard, 5. Amélie, 6. Benjamin, que feu Madeleine Frédérique Specht a laissé pour ses héritiers présomptifs, que quatre de ces enfants sont majeurs et ont renoncé à la succession de leur mère & par cette renonciation leurs parts sont accrues à leurs frères et sœurs mineurs d’âge, que ladite défunte et De Heim née Specht possède par indivis avec son frère Georges Daniel Specht, capitaine au 9° régiment d’artillerie Chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur en garnison à Metz et avec sa sœur Louise Elisabeth Specht épouse de Pierre Engel, graveur sur bois, la maison et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 21 – Jugement du tribunal civil du 18 mars 1830, rapport d’experts dressé le 10 avril entériné par jugement du 26 avril
à Laurent Bayer, maçon
Désignation de l’immeuble, une maison composée d’un bâtiment à rez de chaussée, d’un étage en maçonnerie & deux en galandure, petite cour, & cave voutée, puits à pompe, chaque étage contenant 4 chambres & une cuisine & le rez de chaussée deux chambres & une cuisine, un attelier de teinturier & les latrines, le tout situé à Strasbourg rue des Chandelles n° 21, d’un côté le Sr Meyer cordonnier d’autre le coin de la rue du Saumon derrière les héritiers Papelier – Titres de propriété, de la succession de Georges Frédéric Specht, menuisier, acquis de Marie Salomé Matheus veuve de Jacques Letz, mesureur de sel, acquia par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 janvier 1789, Le Sr Specht a laissé trois enfants 1. M le Capitaine Specht, 2. De Engel, 3. De Heim représentée par ses six enfants, N.B. la De Heim a laissé dix enfants mais les quatre ainés ont renoncé à la succession – Adjudication préparatoire du 29 juin -Adjudication définitive, pour 6200 francs

Laurent Beyer et Marie Eve Spannroff hypothèquent la maison au profit de Catherine Mühlheim

1842 (24.12.), Strasbourg 4 (96), M° Lauth n° 344
Obligation – le Sieur Laurent Beyer, maçon, et Dame Marie Eve Spannroff son épouse
devoir à Dlle Catherine Mühlheim célibataire majeure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, la somme principale de 800 francs
hypothèquent, Ville de Strasbourg. Une Maison composée d’un bâtiment à rez de chaussée, d’un étage en maçonnerie et deux en galendure, petite cour, cave voutée, puits à pompe, atelier de teinturier, rue des chandelles N° 21, d’un côté le Sr Meyer cordonnier faisant de l’autre côté un des coins de la rue du saumon et donnant par derrière sur les successions des héritiers Papeliers. Déclarent les debiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété par suite d’acquisition qu’ils en ont faite des héritiers de feu le sieur Georges Frédéric Specht en son vivant menuisier à Strasbourg suivant acte passé devant M° Weigel le 21 janvier 1830

Autre hypothèque à partir de Marie Catherine Steinmetz veuve de M. Daniel Jundt

1843 (20.7.), Strasbourg 4 (96), M° Lauth n° 641
Obligation – le Sieur Laurent Beyer, maçon, et De Marie Eve Spannroff son épouse
devoir à De Marie Catherine Steinmetz veuve de M. Daniel Jundt vivant propriétaire à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
hypothèquent, Ville de Strasbourg. Une Maison composée d’un bâtiment à rez de chaussée, d’un étage en maçonnerie et deux en galendure, petite cour, cave voutée, puits à pompe, atelier de teinturier rue des chandelles N° 21, d’un côté le Sr Meyer cordonnier faaisant de l’autre côté un des coins de la rue du saumon et donnant par derrière sur les successions des héritiers Papeliers. Déclarent les debiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété par suite d’acquisition qu’ils en ont faite des héritiers de feu le sieur Georges Frédéric Specht en son vivant menuisier à Strasbourg suivant acte passé devant M° Weigel le 21 janvier 1830

Laurent Beyer meurt sans enfant en 1844 en instituant sa veuve comme légataire universelle. Il est originaire de Wasselonne et a épousé en premières noces Marie Anne Jacobi

1844 (24. 7.br), Strasbourg 4 (98), M° Lauth n° 1317
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu le Sr Laurent Beyer, maçon & pensionnaire de l’Etat, demeurant et domicilié à Strasbourg & savoir qu’il est décédé en cette ville le 9 septembre courant ainsi qu’il est constaté par un extrait des registres des actes de décès de cette ville, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, qu’il était marié à Dame Marie Eve Spanroff aujourd’hui sa veuve & sa légataire universelle aux termes de son testament olographe à Strasbourg le premier mai dernier (…) déposé en l’Etude de M° Lauth le 10 septembre courant (…), qu’il n’a laissé aucun héritier ayant droit à une réserve dans sa sucession & qu’en conséquence le legs par lui fait à la dame actuellement sa veuve doit revetir son entière exécution.

Décès, Strasbourg (n° 1583)
Déclaration le 10 septembre 1844 du décès de Laurent Beyer agé de 58 ans né à Wasselonne, maçon, pensionnaire de l’Etat, veuf en premières noces de Marie Anne Jacobi & Epoux en secondes noces de Marie Eve Spanroff, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 9 du moitié courant à 3 heures de relevée dans la maison située n° 21 rue des Chandelles fils de feu Joseph Beyer, maçon, et de feu Marie Barbe Jesberger (i 11)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.