86, Grand rue


Grand rue n° 86 – VII 102 (Blondel), P 764 puis section 6 parcelle 5 (cadastre)

Maître d’ouvrage François Paul Acker Acker (1751), démolie en 1962


Photographie vers 1912 (Archives municipales) et en 2013

La maison longeait le fossé des Tanneurs et le ponton en pierre sur lequel se trouvait une boutique (voir les élévations ci-dessous, à gauche du repère p). Elle appartenait à des tanneurs jusque dans la première moitié du XVIII° siècle. François Paul Acker l’achète en 1748 et la reconstruit en 1751 en garnissant la façade d’un balcon. La risberme (soutènement) sur le fossé des Tanneurs et les différentes constructions (lavoir) qui s’y trouvent font ensuite l’objet de dissensions entre les voisins.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830

La maison construite en 1751 gardera son aspect pendant plus de deux siècles. Sur les dessins préparatoires au plan-relief de 1830, elle se trouve à droite des repères (p) et (q). On voit entre (i) et (j) la façade le long du fossé des Tanneurs, le pont sur le fossé entre (j) et (k) ; les façades au-delà de (k) sont celles des maisons de l’autre côté du fossé vers la rue des Dentelles. La cour H se trouve à l’arrière de la maison voisine et montre entre (2) et (3) la façade sur cour du numéro actuel 86.
Les arcades du rez-de-chaussée sur la Grand rue sont transformées en devantures rectangulaires en 1899. Les façades, la toiture et l’escalier du XVIII° siècle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 juin 1929. Le préfet publie en 1953 un arrêté qui impose de supprimer toute enseigne sur la maison protégée. La Ville prend le 25 août 1961 un arrêté de péril. La démolition commencée en 1962 n’est pas terminée quand l’autorisation de poser une clôture vient à échéance en octobre 1963.


juin 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1662 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Georges Ott, tanneur et corroyeur, et (1649) Barbe Kermann – luthériens
1686 h Sébastien Ott, tanneur et corroyeur, et (1685) Catherine Bilger, puis (1688) Marie Eve Lang, enfin (1706) Anne Marie Schwartz veuve du sellier Jean Philippe Heisch – luthériens
1727 h Jean Georges Ott, tanneur et corroyeur, et (1711) Catherine Birckel – luthériens
1748 v François Paul Acker, potier municipal, (1742) Anne Marie Frick – catholiques
1768 v Jean Jacques Kühlhorn, passementier et marchand de soie, et (1758) Marie Salomé Baumgartner, puis (1775) Marie Elisabeth Hubmeyer – luthériens
1771 adj François Paul Acker ci-dessus
1773 h François Bianchi, marchand, et (1765) Marie Félicité Acker – catholiques
1789 v Antoine Rauch, fabricant de coton, et (1784) Dorothée Beyerlé (luthérienne convertie), puis (1802) Madeleine Claire Bourdot – catholiques
1834 v Jean Philippe Stutz, instituteur, et (1826) Marie Françoise Kreitzer
1875* Jacques Gress, plâtrier
1905* Philippe Scheer
1937* Albert Wenninger et copropriétaires

(1765, Liste Blondel) VII 102, au Sr Acker
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pianko, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 764, Stutz, Philippe, instituteur – maison, sol – 1,45 are

Locations

1731, Jacques Obeliane, huissier
1812, Jacques Fontaine, docteur en médecine
1814, Jean Joseph Christophe Bourste, vicaire de la paroisse St Pierre le Vieux
1829, Louis Auguste Emmerich, négociant et fabricant de maroquin
1833, Louis Joseph Martin Trauff, commissionnaire
1837, François Schaal, marchand épicier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

VII 1446 (Zinßbuch D) f° 193-v
Jean Ott tanneur près le Pont de Pierre paiera 4 sous à la Ville pour une fosse à cendres et une fosse à tan qui donnent sur le fossé, le 26 avril 1616

Item iiij ß d soll geben hanns Otth der Rotgerber neben der Steinenbruck von eim Eschcasten, vnd von einem Lohcasten unden Im graben vff georgÿ Act 26.ten Aprilis 1616.
(rub.) Jetzt Er 5 ß Eod
Neü 210

VII 1461 (1652-1672) f° 210

Hanß Görg Ott, Soll gemeiner Statt, von dem Looh: und äschkasten, ahne der steinern bruck, in der Obernstraßen, Jahrs Vf Georgÿ 5 ß d
Alt. D. f. 193
New fol. 184

Idem Von Zween gängen ahne der steinern bruck, Jahrs Vf. Convers. Pauli 1 lb d
Man. f. 76
New fol. 184
(Quittungen 1653-1672)

VII 1465 (1673-1741) f° 184
Jean Georges Ott paie 5 sous à la Ville pour une fosse à tan et à cendres près le Pont de Pierre dans la grand rue, en outre 1 livre pour deux passages. Il demande à être déchargé du cens sur les fosses parce qu’elles sont supprimées

Hannß Georg Ott, Soll vom Looh und Äschkasten an der Steinern Bruckh in der Straß, vff Georgÿ, 5 ß
ferner von zweÿ Gängen an der Steinern Bruckh vff Convers. Pauli, 1 lb
St. Zinßb. p. 210
jetzt Johann Sebastian Ott
jetzt Joh: Georg Ott

(Quittungen 1673-1683)
Kündet damit den Kasten auff weil Er denselben weggethan

(Quittungen 1684-1741)
Neuzb fol 634-b

VII 1472 (1741-1802) f° 634-b

alzb. 184
Joh: Georg Ott solle von zween Gängen an der steinern bruck, Jahrs auf Conv. Pauli (id est 25. Januarii), 1 lb
[in margine :] wegen Veränderung dießer gängen vid. Prot. 1751 fol : 64
6 Pluvios

(Quittungen 1741-1793)
supprimé Comme balcon

Frantz Paul Acker, Stadtkachler, laut Gant kauffbrieffs vom 14. Maji 1771
jetzt Sr François Bianchi der Handelsmann laut Cessio vor Not. regio Lacombe vom 20. Martii 1773
Modo Antoni Rauch

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1740, Préposés aux affaires foncières (VII 1399)
Jean Georges Ott est autorisé à faire réparer le long du Fossé des Tanneurs la risberme (ouvrage de soutènement) qui mesure 46 pieds sur 6

(f° 42-v) Dienstags den 28. ejusdem [Junÿ 1740] Johann Georg Ott – Johann Georg Ott der Rothgerber bittet erlaubnus seinen des Zimmer Werckmeisters genommenem Meß nach 46. schuhe Lang, und 6. schuhe breite Landvest im Gerbergraben Zu repariren. Erkannt Willfahrt.

1749, Préposés aux affaires foncières (VII 1403)
François Paul Acker est autorisé à réparer sa risberme abîmée dans ses anciennes dimensions. Quelques semaines plus tard, le gardien de l’écluse informe les préposés que François Paul Acker a enfoncé des pieux au-delà des anciennes dimensions. Un constat établit que les différentes installations couvent une surface moindre que par le passé. Les voisins se plaignent ensuite que l’eau ne peut plus aussi bien passer sous l’ouvrage que par le passé et qu’elle va abîmer les fondations de leur maison. On procède à une nouvelle visite des lieux puis à une audition de témoins à la demande de François Paul Acker. Les préposés décident que l’intéressé devra respecter les anciennes dimensions et faire en sorte que l’eau s’écoule aussi bien que par le passé. On lui indiquera l’alignement à suivre quand il fera les travaux.

(f° 111-v) Dienstags den 1. Julÿ 1749. Frantz Paul Acker – H. Frantz Paul Acker der Statt Kachler bittet um erlaubnus die schadhaffte Landvest im gerbergraben an seinem Hauß in der straß am Steinern Brückel repariren Zulaßen. Erkannt im Alten Meß Willfahrt.
(f° 113-v) Mittwochs den 23. Julÿ 1749. Frantz Paul Acker – An Hn Frantz Paul Acker des Statt Kachlers, mit erlaubnus Mghh. neugeschlagene Landvest im gerbergraben beÿ seinem Hauß am steinern Brückel in der straß, weilen durch Johann Friderich Von Zabern den schließen meister angezeigt worden als wären die Neüe Pfähl um 1 ½ schuhe Vor die Alte Pfähl Hinauß geschlagen worden, es Hat sich aber befunden, daß denn nicht also, sondern daß die Alte und Neüe Pfähl Zwischen einander in einer flucht stehen, außer Zween Neüe die Vorstehen, welche Zu seiner Pritsch dienen sollen, so Zuvor Als Georg Friderich Ott der Rothgerber das Hauß noch gehabt, noch weiter vorgestandten. Beruhet also die sach auf sich selbsten.
(f° 116-v) Eodem die [Dienstags] den 5. Augusti 1749. Frantz Paul Acker – An Hn Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Hauß am steinern Brückel, wieder welchen die Nachbaren auf das Neüe geklagt, daß er seine Landfest 1 ½ schuhe weiter in den Gerbergraben schlagen Laßen, alß die Alte gewesen, welches Sie mit Hinwegraumung des An die Neüe Landfest geschütteten grundts und geröhrs gewiesen, wegen der alten Pfählen aber, Zwischen welche die Neüe Pfähl geschlagen worden, dieße erläulerung gegeben, daß sothane Pfähl Vor der Landfest gestandten und nur diehlen darauf genagelt gewesen, worauf der gerber auf und abgehen Können, seinen in dem Waßer gehangenen Häuten abzuwarten, also daß es Unter dießen diehlen Hohl geweßen, mithin das Waßer darunter Hinlauffen Können, so wäre auch die alte Landfest beÿ weitem nicht so Hoch gewesen als die Neue, und hätte das Waßer, wann es hoch geweßen, darüber Lauffen können, welches beÿ jetziger höhe der Neüen Landfest nicht mehr geschehen Kan, sondern das Waßer alles auf die seithe gehen über Zulauffet, und ihnen An jhren Fundamenten und Mauren großen schaden Verursachet. Bitten dahero Hn Acker anzuhalten, seine Landfest sowohl der breite, als auch der Höhe Halben in Vorigen standt Zustellen. Johann Georg Ott der Rothgerber, der Hn Acker dießes Hauß Verkaufft, wurde auch hierüber Gehört welcher bejahet, daß Außerhalb der Landfest Pfähl Gestandten, und diehlen darauf genagelt geweßen, darauf Zu gehen und daß das Waßer darunten hinlauffen Könnnen. Erkannt weilen H Acker nicht hier als solle deßen Zurückkunfft erwartet, und als dann beede theil Vor Mghh Citirt werden.
(f° 116-v) Dienstags den 26. Ejusdem [Augusti 1749]. Die Nachbaren Ca. Frantz Paul Acker – H. Johannes Stamm der Müller in der Ruprechtsau wegen seines in der Straß am Steinern Brückel gegen H. Acker über Habenden Haußes, Emanuel Rebhold, Johannes Rösch, Abraham und Johannes Buschar die Rothgerber, wiederhohlen jhrer Klag wieder H. Frantz Paul Acker den Statt Kachler, der Neügeschlagenen Landfest Halben, wie solch supra fol: 116. eingetragen die jhme Vorgeleßen worden. Johann Friderich Von Zabern der schleußenmeister sagte auch, daß Acker mit seiner Landfest Zuweit hinaußgefahren, und solches nicht nur denen Nachbaren, sondern auch der schifffahrt schädlich. Beklagter Soutenirt seine Landfest seÿe Vor dießem soweit Hinaußgegangen als jetzt, und seÿe auf den forderen Pfählen ein gang gestanden, und nicht nur ein diehlen darauf gelegebn, wie Vorgegeben wird, die Klägere wären um soviel weniger Anzuhören, weilen Sie jhne die Pfähle Haben sehen schlagen, und schlagen Laßen ohne etwas darwieder einzuwenden und Rebhold so gar geröhr Zu außfüllung der Landfest Zugeführet. Bittet also jhne Von aller Klag loos Zusprechen, und die Landfest, die er mit großen Kosten geschlagen, in jhrem standt Zulaßen. Erkannt weilen Herr Stättm. Von Bulach beÿ einnehmung der Vorigen Augenscheinen nicht Zugegen gewesenen als solle un deßen gegenwahrt noch ein Augenschein eingenommen, und Zu der alten Landfest geraumt werden.
(f° 123) Mittwoch den 27. Augusti 1749. Frantz Paul Acker – (augenschein) An Hn Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Hauß am steinern Brückel in der straß auf nochmahliges Klagen Johannes Stamm der Müller in der Ruprechtsau wegen allda gegen über Habenden Haußes, So dann Abraham und Johannes Buschar, Johannes Rösch, Emanuel Rebhold, und Johann Diebold Hetzel, der Rothgerber, daß H. Acker seine Landfest weiter in den fluß schlagen Laßen als Sie Zuvor geweßen, welchen nicht nur jhnen an jhren Häußern, sondern auch den bögen an daßiger bruck schädlich, und der schiffahrt Hinderlich ist. H. Acker offerirt durch Zeügen Zuerweißen, wie die Landfest Vor dießem gewesen. Erkannt sollen die Zeugen Abgehört werden.
(f° 128-v) Dienstags den 23. Ejusdem [Septembris 1749]. Frantz Paul Acker – Ist die am 27. Augusti Letzthin auf ausuchen Frantz Paul Acker des Statt Kachlers, wegen seiner streittigen Landfest Erkannte Zeügen Verhör Vorgenommen worden, wie die darüber errichtete procès Verbal außweißet, worauf folgender bescheid ergangen.
In Sachen Johannes Stamm der Müller in der Ruprechtsau, Abraham und Johannes Buschar, Johannes Rösch, Emanuel Rebhold, und Johann Diebold Hetzel der Rothgerbern und burgern allhier Klägern, eines, contra Frantz Paul Acker den Statt Kachler und burger Hierselbst beklagten andern theils, puncto einer Von Beklagtem Neügeschlagenen Landfest im gerbergraben an deßen behaußung beÿm steinern Brückel in der straß worwieder Klägere geklaget, daß Acker solche Höher aufführen, und weiter in den fluß schlagen Laßen, als die alte geweßen, Indeme er selbige an die, Vor die alte Landfest gestandtene niedrige Pfähl, worauf allein ein diehlen Zum Hin: und Hergegen, auffgenagelt geweßen, daß das Waßer dannoch darunter ablauffen Können Vorgerucket, welches beÿ großem Waßer nicht nur jhnen an jhren Häußern, und dem bogen an der bruck schädlich sondern auch Zu allen Zeiten der schiffahrt Hinderlich so aber Von beklagtem wiedersprochen worden, ist auf Angehörte Klag und Antwort, Erkannt und eingenommenen augenschein, und Auf des beklagten begehren Vorgenommener Zeugenverhör Zu Recht Erkannt, wird beklagter Condemnirt, seine Landfest Unterhalb seiner Pritsch und soviel Vor die alte /:die noch ersichtlich:/ Hinaußgehet, Zurückzusetzen, und sowohl Unter: als Oberhalb der Pritsch zu bequemeren ablauff deß Waßers, wann es groß wird, nicht Höher Zu führen, als die alte geweßen, demselben jedoch freÿgestellt, Vor der landfest, in der flucht deren noch stehenden alten Pfählen wieder einen diehlen so auffzunagelen, daß das Waßer darunter durchlauffen Könne. Weilen auch Hiebevor, nach der Zeügen Außsag über der Alten Landfest ein gang und dar zwischen so viel Raum geweßenen daß Man Unter dem Gang auf der Landfest gehen Können, als wird Beklagtem freÿ gelaßen, auch dießes wider auf solch. weiß einzurichten.
[Joint] Zeügen Verhör, Welche in Sachen Johannes Stamm des Müllers in der Ruprechtsau, Abraham und Johannes Buschar, Johannes Rösch, Emanuel Rebhold, und Johann Diebold Hetzel der burgern und Rothgerbern allhier Klägeren Eines, contra Frantz Paul Acker den Statt Kachler beklagten andern theils, wegen deßen Neügeschlagener Landfest im gerbergraben beÿm steinern Brückel in der straß, durch die Hochverordnete Ober Bauherren und Herren dreÿ des Pfenningthurns, zufolg dero Erkanntnus Von 27.ten Letzthin, auf ausuchen des Beklagten Vorgenommen worden.
Dienstags den 23. Septembris 1749. H. Rthh. Frantz Joseph Meltzheim der Rothgerber seines Alters 60. Jahr Catholischer Religion, sagt auß nach Abgelegtem Eÿd, die Wahrheit Zusagen, und gethaner declaration Keinen theil mit Verwandschafft Zugethan Zuseÿn, daß auf denen forderen Pfählen diehlen genagelt geweßen daß Man darauf hin und her gehen Könne, und das Waßer darunter Hinge Lauffen, in d. Landfest Hinder dießen Pfählen aber wären des gerbers äscher geweßenen, die aber nicht über die Landfest hinauffgegagen, endete damit sein außsag und als jhne solche Vorgeleßen worden, bekräfftigte er dieselbe nochmahls und hat sich Hieher Eÿgenhändig Unterschrieben. [unterzeichnet] Fjmeltzheim
Johann Georg Ott der Rothgerber 62. jahr alt der Augspurgischen Confession Zugethan, deponirt nach abgelegtem Eÿd die Warheit zusagen, und gethaner declaration denen Parthen weder mit freündschafft nich mit diensten Zugethan Zuseÿn, daß die alte Landfest etwan einen schuh Niedriger geweßen als die jetzige, in welcher dreÿ Verebigte* Kästen Ohngefehr 6. schuhe hoch Zur Helffte in d. Landfest und Zur Helffte Oberhalb derselben gestandten, die Sie Zu Äscherung ihrer Hänte gebraucht, auf den Pfählen Vor der Landfest wäre ein Ohngefehr ein schuh breiter Schiff diehlen genagelt geweßen, darauff Man auff: und abgehen, und daß Waßer darunter ablauffen Können. Oberhalb der Landfest wäre ein gang geweßen so Hoch Von d. Landfest daß Man unter dem Gang Gehen Können. Endete darmit seine Außsag, und als jhme solche Vorgeleßen worden, bekräfftigte er nochmahls daß selbige der Wahrheit gemäß seÿe und hat Sie Unterschrieben. Doch fügte er noch beÿ daß Vor dem fordern Pfählen Ohngefehr anderthalben schuhe weit noch eine Pritsch geweßen, und eine Stiege darzu Von Sechs stafflen. [unterzeichnet] Johann Georg Ott
Joachim Gerold der Caminfeger 57. Jahr alt, der Augspurgischer Confession Zugethan, sagt auß nach abgelegtem Eÿd, und gethaner declaration Keinem theil mit Verwandschafft oder diensten Zugethan Zuseÿn, daß in der Landfest dreÿ Kästen Zum äschern gestandten welche Zur helffte über die Landfest Herauf gegangen fornen daran seÿe ein dreÿling dohlen auf Pfähl genagelt geweßen worauff Man hin und hergehen, und das Waßer darunter durch Lauffen Können, auf welchem dreÿling diehlen er und seine Camerden als Sie in jhrer Jugent allda gebaden selbsten gegangen, auch seÿe eine Pritsch an der Landfest geweßen. Endete darmit seine Außug, und als jhme solche Vorgeleßen worden, beharrete er dabeÿ und hat selbige Eigenhändig Unterschrieben. [unterzeichnet] Joachim Gerold.
Benjamin Formier der ältere Rothgerber seines altes 68. jahr, Augspurgischer Confession zugethan, deponirt nach abgelegtem Eÿd, die Wahrheit Zusagen, und gethaner declaration Keiner Partheÿ mit Verwandschafft oder diensten zugethan Zuseÿn, daß er Vor mehr als Viertzig Jahren in H. Ackhers hauß beÿ bastian Ott dem Rothgerber das handwerck erlernet, und soviel er sich Zuerinneren weiß, finde er daß der Obere theil der Landfest nicht weiter herauß gehe als die alte geweßen, und seÿe auch Keine diehlen davorgelegen biß an die Pritsch. Unterhalb der Pritsch aber gehe die Landfest weiter in den Graben als die alten, maßen Vor altem nur ein diehlen Vor der Landfest, die beßer jnwendig gestandten, auf Pfählen genagelt geweßen, über d. Landfest seÿe ein gang gestandten, doch so daß Man unter dem gang hat gehen Können. Endete darmit seine Außsag welches alles, was er sich Zuerinneren weiß und hat sich eigenhändig Unterschrieben. [unterzeichnet] beniamin former
(f° 131) Mittwochs den 1. Octobris 1749. Frantz Paul Acker – An Hn Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Hauß am steinern Brückel in der straß, welchem gewießen worden wie er seine Landfest ändern, und auf das Neue schlagen solle, mit dem Anhang, daß wann er die Änderung Vornehmen wird, jhme die flucht außgesteckt werden solle.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
François Paul Acker a l’intention de reconstruire sa maison en supprimant les deux passages pour lesquels il paie une rente foncière. Il demande par contre d’avancer la façade sur un terrain triangulaire dont la pointe donne sur la maison voisine et le petit côté (2 pieds) sur le ponton du fossé ainsi que de placer un balcon en saillie de 3 pieds et demi. Il y est autorisé en continuant de régler l’ancienne rente foncière.

(f° 64-v) Mittwoch den 27. Januarÿ 1751. Frantz Paul Acker – An Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Hauß am Steinern brückel in der Straß, welches er Neü Zu bauen, und die Zweÿ Gänge, worvon er Laut Statt Zinßbuch fol: 634. 1. lb. s Zinß gibt, Hinweg Zuthun willens, Bittet Hingegen jhme zuerlauben in einem 30. schuhe Lang an dem brückel 2. schuhe breit, und auf der Andern seithe auß Lauffenden triangul auf das Allmend hienauß zu fahren, wie auch einen 14. schuhe Lang und 3 ½ schuhe tieffen Balcon oder gang fornen Gegen der straß, an das Erste Stockwerck des Haußes Zumachen. Erkannt Willfahrt, solle das bißherige 1. lb d Zinß dargegen fortgeben.

1751, Préposés aux affaires foncières (VII 1404)
Le propriétaire de la maison qui se trouve de l’autre côté du fossé des Tanneurs se plaint de nouveau que les hautes eaux endommagent sa maison. François Paul Acker offre d’établiir des lettres reversales en cas de dommages constatés par des experts

(f° 110-v) Sambstags den 14. Ejusdem [Augusti 1751] Johannes Stamm Ca. Frantz Paul Acker – An H. Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Hauß am Gerber Graben beÿm steinern brückel in der straß, wieder welchen Johannes Stamm der Müller in der Ruprechtsau, seine schon öffters geführte Klag wiederhohlet, daß derselbe seine Landvest Zuweit in den Graben geschlagen, daß er deßwegen an seinem gegen über stehenden Hauß beÿ Großem Waßer schaden Zubeförchten hat. H. Acker behaubte Hingegen, daß seine Landfest jhme im geringsten Keine schaden bringen Könne, und offerirt schrifftlichen revers Von sich Zugeben, daß er für allen Verursachende schaden stehen wolle. Erkannt auf dieße Condition die Landfest erlaubt.

1752, Préposés aux affaires foncières (VII 1405)
Nouvelle plainte. Les préposés renvoient à leur décision de 1751

(f° 23-v) Dienstags den 25. Aprilis 1752. Johannes Stamm Ca. Frantz Paul Acker – Johannes Stamm des Müllers in der Ruprechtsau Ehefrau Klagt abermahl wieder Frantz Paul Acker den Statt Kachler, daß Sie durch seine Zuweit in den Graben geschlagene Landvest gegen jhrem Hauß über an der der Straß beÿm steinern brückel, großen schaden Leÿde, Indeme das Waßer, wann es groß wird, sich Viel eher in jhrem Keller Ziehet, als Vorhin, wie Sie solches gnugsam erweißen Kan, welches Verursachet, daß jhre Haußleuthe entweder gar außziehen, oder das Sie jhnen, wie bereits geschehen, den Hauß Zinß Verringen muß, darneben Sie auch Zubeförchten Hat, daß es dem Hauß selbsten mit der Zeit großen schaden bringen möchte, bittet beklagte für ein und alle mahl dahin Anzuhalten, daß er seine Landvest wieder im Vorigen standt stellen möge. Bek. ist Keines schades Geständig, dann Obgleich Klägerin jhren Haußleuthe den Zinß Verringen müßen, Rühret solches doch nicht Von der Landvest, sondern daher, weilen die Häußer über Haupt einige Zeit Her nicht mehr so Hoch, als wie Vor etlichen Jahren, Verlühen werden Können, offerirt Klägerin Zufolg Mghh. Erkanntnus Vom 14. augusti 1751. sich durch einen formlichen revers in der Contractstub für sich, seine Erben und nachkommen unter Verpfändung seiner Hab und Nahrung, und in Specie seines haußes, Zu Verpflichten und Zuverbinden, daß, wann Sie durch seine Landfest, einen erweißlich warhafften schaden in Zukunfft An jhrem Hauß Leÿden würde, er seine Erben und Nach Kommen, Hn Stamm, seiner Ehefrau, jhren Erben und Nachkommen, solchen schaden Zu allen Zeiten, sobald er rechtverständig wird erwießen seÿn, Zuersetzen, und Gut Zuthun, schuldig und Verbunden seÿn sollen und wollen. Erkannt, bleibt beÿ Voriger Erkanntntus Vom 14. aug. 1751.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
François Bianchi demande l’autorisation de prolonger vers le bas, à l’aplomb de sa partie supérieure, son mur qui donne sur le fossé des Tanneurs. Les préposés refusent en le renvoyant à l’alignement. Après un nouveau refus, il explique que cette partie est abîmée et qu’il n’a pas les moyens de la remettre en état en suivant l’alignement et demande soit à être autorisé à faire les réparations soit à ce qu’on lui rachète la maison

(f° 291-v) Montags den 30. Augusti 1779. Sr François Bianchi handelsmann – Mr Andreas Müller der Maurer nôe. Sr François Bianchi, des handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung an der Langenstraas gegen dem Reebstöckel über gelegen, an de façade unten am Gerber Graben Schliesen das Eck zu unterfangen. Erkannt, Seÿe der Implorant nomine quô mit seinem begehren ab: und an das Alignement zu verweisen.
(f° 298-v) Sambstags den 4. Septembris 1779. Sr François Bianchi, Handelsmann – Eben daselbst [Unterhalb des Gerber Graben Schliesens] an Sr François Bianchi des Handelsmanns behausung gegen dem Reebstöckel über, welcher gebetten ihme zu erlauben das Eck an seiner Behausung in dem Gerber Graben unterfangen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an dasiges Alignement zu verweisen.
(f° 366) Dienstags den 14. Decembris 1779. Sr François Bianchi, Handelsmann – Sr François Bianchi, der handelsmann, præsentirt unterthäniges Memoriale mit widerholter bitte, Ihme zu erlauben das Eck an der Maur seiner Behausung hinten unterhalb des Gerber: Graben Schliesens repariren zu laßen, oder aber besagte Behausung um den Preis, wie Er solche angenommen, käuflichen zu übernehmen, weilen Er auser stand solche dem adoptirten Alignement nach aufbauen zu laßen, dieselbe aber wann das Eck nicht unterfangen werden solte, dem Einsturz sehr nahe. Erkannt, bedacht, Seÿe die begehrte Reparation durch H. Bau Inspector Boudhors nochmalen genau zu examiniren, worauf auf deßen abzustatten habender Rapport ferner ergehen solle, was rechtens.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
François Bianchi est autorisé à faire ses réparations en biais puis de faire faire une risberme en suivant l’alignement

(f° 48-v) Dienstags den 18.ten Aprilis 1780. H. Bianchi – Idem [Mstr. Andreas Müller] nomine H. Bianchi des hiesigen burgers bittet ebenfalls um erlaubnus das eck der façade deßen behaußung gegen dem Gerbergraben aus sehend, abnehmen und das Eck schrägs machen laßen zu dörffen, so ihme von Gnädigen Herren Ober Bauherren schon zu erkannt, und auch durch Herrn Boudhors inspection genommen worden. Auf deßen bejahrung. Erkannt, Willfahrt.
(f° 127) Dienstags den 5. Septembris 1780. Sr Frantz Bianchi Handelsmann – Mr Johannes Zirckelbach, der Zimmermann, nôe. Sr Frantz Bianchi, des handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung unterhalb des Gerber Graben Schliesens eine kleine Landvest von oben spitz ans Haus und untern am Gang zweÿ bis dreÿ Schuh breit machen zu laßen. Erkannt, Seÿe dem Imploranten zu erlauben nach der durch Herrn Bau Inspector dem Alignement nach zu gebende Anzeige das Landvest zu verfertigen.

1784, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Bianchi demande l’autorisation de réparer sa risberme. Après un refus, il présente une nouvelle demande. Après une visite des lieux, le refus est définif

(f° 42-v) Dienstags den 16. Martii 1784. Sr Bianchi, Handelsmann – Mr Zirckelbach, der Zimmermann, nôe. Sr Bianchi, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen in der langen Straas gelegenen behausung das Landvest gegen dem Gerber Graben repariren zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant mit seinem Begehren ab: und an das Alignement zu verweisen.
(f° 176) Dienstags den 5. Octobris 1784. Sr Bianchi, Handelsmann – Idem [Mr Zirckelbach, der Zimmermann] nôe. Sr Bianchi, des Handelsmanns, bittet nochmalen zu erlauben sein Landvest hinter dem Gerber Graben Schliesen repariren zu laßen. Erkannt, Augenschein.
(f° 188-v) Mittwochs den 27. Octobris 1784. Sr Bianchi, Handelsmann – (Augenschein) An Sr Bianchi, des Handelsmanns behausung, an der langen Straas bei dem Gerber Graben gelegen, welcher abermalen Ansuchung gethan, Ihme zu erlauben das Landvest an solcher behausung unterhalb des Gerber Graben Schliesens repariren zu laßen. Erkannt, Seie der Herr Implorant ein vor allemal mit seinem begehren ab: und an die Erkanntnußen Vom 16. Martii 1784. und 5. Septembris 1780. zu Verweisen.

1787, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Bianchi a l’intention de reculer sa risberme et demande que la Ville lui en rembourse les frais, ce qui lui est refusé après qu’on a établi que les constructions se trouvent sur le communal.

(f° 350) Dienstags den 4. Septembris 1787. Sr Biancchi, Handelsmann – An Sr. Biancchi behausung in der langen: Straß gelegen, welcher mit dem hinter derselben unterhalb dem Gerbergraben Schliesen befindlichen Landvest dem Allignement nach zurück gefahren, und deshalben Erstattung der gehabten Kösten begehrt, da mann aber befunden, daß alle in den Graben gehende Landveste auf dem Allmend sich befinden, als Wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren abzuweisen.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Bianchi est autorisé à transformer une arcade fermée en y pratiquant une porte

(f° 159) Dienstags den 7. Octobris 1788. Sr Biancchi, Handelsmann – Mr Walther, der Maurer, nôe. Sr Biancchi, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an seiner behausung in der langen Straß gelegen in einen zugemaurten steineren bogen eine Thür einbrechen zu maßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1688 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment arrière, un atelier, un puis et cinq fosses à tan, le tout estimé 2 000 florins
  • 1706 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un puits, elle est estimée avec ses appartenances à 3 600 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une boutique, un atelier, un four à cuire, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de luiles plates, il y a en outre une cave solivés, le tout estilmé 2 500 florins
  • 1767 accord avec le voisin

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 67 / 36
Rauch
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 1

Stutz Philippe, Instituteur

P 764, maison, sol, Grand’rue 36
Contenance : 1,45
Revenu total : 270,75 (270 et 0,75)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 493 case 2

Stutz Philippe, instituteur
1875 Gress Jakob, Gÿpser

P 764, maison, sol, Grand rue 86
Contenance : 1,45
Revenu total : 270,75 (270 et 0,75)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 29 p. 63 case 5

Parcelle, section 6, n° 5 – autrefois P 764
Canton : Langstraße Hs N° 86 – Grand’rue – Lange Straße – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,84
Revenu : 3400 – 4300
Remarques :

compte 1058
Scheer Philipp Ehefrau
1907 Scheer Philipp zu ¼ u. Miteigentümer
1937 Wenninger Albert son épouse et copropriétaires
(4325)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 343)
(maison n°) 36

Pr. Rauch, Antoine, fabriq. de Coton – Miroir
loc. Herrenberger, veuve – Moresse
Loc. Weber, veuve – Cordonniers

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 36 (registre 600 MW 9) – légende

Antoine Rauch, 38, March.d – Strasb.
Dorothée Rauch, 36, epouse – id.
Louise Gelbert, 37, servante – id.
Anne Henneberg, 60, Veuve – id.
Jeanne Henneberg, 26, fille – id.
Cath. Henneberg, 19, fille – id.
elisab. Frantz, 60, servante – id.
Therese Courtot, 38, Veuve – id.
Mad. Bouchin, 40, fille – id.
Françoise Bouchin, 32, fille – id.
Michel Silvestre, 29. March. – Mircour – 1790

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse

(Haus Nr.) 86
Dentel, Spezereihdlr. 03
Mack & Cie. Farben- und Lackfabrik. 0
Scheer, Rentner. E 1
Kuhn, Reisender. 2
Übel, Schuhmacher. 4Gebel, Pensionär. H 3
Meyer, Wwe. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 935)

Le propriétaire de la maison est autorisé à clôturer en 1890 un terrain triangulaire à l’arrière de la façade sur la Grand rue pour éviter qu’il ne serve d’urinoir. On transforme en 1899 les arcades du rez-de-chaussée sur la Grand rue en devantures rectangulaires. Le propriétaire projette en 1913 d’aménager des devantures vers le Fossé des tanneurs. Elles sont d’abord interdites parce que la façade vers l’ancien fossé dépasse de l’alignement. Les transformations sont ensuite autorisées, suite à un rapport qui constate la valeur artistique de la maison, mais elles ne seront pas réalisées. Les façades, la toiture et l’escalier du XVIII° siècle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 juin 1929. Le préfet publie en 1953 un arrêté qui impose de supprimer toute enseigne sur la maison protégée, même celles autorisées antérieurement à l’inscription, ce qui donne lieu à un litige. La Ville prend le 25 août 1961 un arrêté de péril qui impose au propriétaire de démolir la maison. La démolition commencée en 1962 n’est pas terminée quand l’autorisation de poser une clôture vient à échéance en octobre 1963.

Sommaire
  • 1874 – Le sieur Jaeger demande l’autorisation de repeindre la façade – Accord
  • 1877 – L’entrepreneur Nuss demande au nom des sieurs Gress et Scheer l’autorisation de réparer et de peindre la façade aux 42 et 44 rue du Fossé des Tanneurs – Accord
  • 1877 – Le sieur Scheer, propriétaire du 44 rue du Fossé des Tanneurs, demande l’autorisation de clore de planches l’angle que fait sa maison et celle de son voisin au 42 rue du Fossé des Tanneurs qui dépasse de l’alignement pour éviter qu’elle serve d’urinoir. L’agent voyer cite un précédent l’année précédente rue des Bouchers. Autorisation à titre précaire contre une rente foncière.
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie Joseph Gress, rentier, de faire ravaler la façade du 86 Grand rue – Elle accorde un délai – Travaux terminés, juin 1891
    1891 – Joseph Gress sur le point de ravaler la façade demande l’autorisation de construire un muret pour fermer l’angle de sa maison avec le nouveau fossé des Tanneurs pour éviter qu’il serve d’urinoir – Schéma du trottoir et du renfoncement à l’arrière de la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1891
  • 1894 – Courrier du procureur d’Etat. Le terrain enclos devant les deux maisons 42 et 44 rue du Fossé des Tanneurs qui appartiennent toutes deux à Philippe Scheer fait partie de la voie publique
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie au propriétaire, Gress, de supprimer les six volets qui s’ouvrent vers la voie publique ainsi qu’une trappe dans la cour – Rappel, mai 1898; octobre 1900, avril 1901. Constat en avril 1901, les six volets au rez-de-chaussée ont été transformés mais pas les volets des soupiraux, la trappe n’a pas d’objet puisque la propriété n’a pas de cour.
  • 1898 – Le droguiste Camille Kugel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1899 – Camille Kugel demande l’autorisation d’ouvrir une arcade – Schéma – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée bien que la maison dépasse de l’alignement proposé mais non arrêté – Dessins et plans – Travaux terminés, septembre 1899
  • 1901 Mack et compagnie (fabricants de vernis) a posé une enseigne murale et fait inscrire à son nom celle de Camille Kuhn
  • 1903 – Les entrepreneurs de construction Gustave et Théophile Heydt demandent l’autorisation d’entreposer des matériaux sur la voie publique devant le n° 86 pendant leurs travaux de raccordement aux canalisations dans la Grand rue – Accord
  • 1906 – L’entrepreneur Ernest Diebold (10 fossé des Treize) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant les deux façades de la maison pour la recrépir – Autorisation
  • 1903 – La Police du Bâtiment notifie Philippe Scheer de faire ravaler la façade du 86 Grand rue – Rappel – Délais successifs d’un an – Travaux terminés, octobre 1906
    1906 – Le peintre J. Joseph (6 rue Sainte-Barbe) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – L’entrepreneur en bâtiments Ernest Diebold (10 fossé des Treize) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant les deux
  • 1908 – Dossier. L’entreprise Mack et Cie. demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (huile de térébentine) au sous-sol – Rapport, schéma
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que l’agence de placement Malaisé-Staat a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Caroline Staat est autorisée à poser l’enseigne
  • 1913 – Le marchand de chaussures Manuel Heymann demande l’autorisation de poser une enseigne au n° 86 comme au n° 84 – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation
    1913 – Les architectes E. et C. Rudloff (72 avenue des Vosges) demandent l’autorisation d’installer des devantures sur la façade du Fossé des tanneurs – La Police du Bâtiment refuse parce que la maison dépasse de 1,45 m de l’alignement – L’inspecteur Emmerich établit dans un rapport que la maison présente une valeur artistique et qu’il est possible de modifier l’alignement – Les devantures sont autorisées, description des travaux, calcul statique – Plans et dessins – Les travaux ne sont pas réalisés
  • 1914 – Gustave Heymann est autorisé à poser une enseigne plate
    1916 – Manuel Heymann retire l’enseigne
  • 1915 – Rapport sur un feu de cheminée au 86 Grand rue (propriétaire, Wenninger, 39 rue Goethe)
  • 1919 – Le peintre en bâtiment Brickmann demande l’autorisation de poser un échafaudage une fois les travaux terminés
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que la société Mack & Cie., fabrique française de couleurs et de vernis, a posé sans autorisation une enseigne au 86 Grand rue – Autorisation
  • 1926 – Le marchand Marx (tissus, lingerie) demande l’autorisation de poser une enseigne (Elsaesser Tuch und Wissware Hüss, Marx) sur le balcon – Autorisation
  • 1924 – La cheminée d’une maison s’est écroulée. Le rapport indiquait que la cheminée se trouvait au n° 86 alors qu’il s’agit du n° 84
  • 1924 – L’entreprise Kraemer et Pfaff (44 rue du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de conserver une enseigne perpendiculaire déjà posée. La Police du Bâtiment refuse parce qu’elle est trop en saillie. L’enseigne est enlevée.
  • 1927 – M. Heymann (Aux 100 000 chaussures) demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation
    1927 – Le même est autorisé à poses deux vitrines sur la façade
  • 1926 – Le service municipal de la voie publique signale à la Police du Bâtiment que les soupiraux sont endommagés (propriétaire, Albert Weninger, 9 rue de l’Epine, comme héritier de Philippe Scheer) – Travaux terminés, octobre 1927
  • 1927 – Le service des incendies a constaté qu’une cheminée était défectueuse
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que la Société des anciens établissements Peppler (3 quai des Moulins) a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
  • 1929 Manuel Heymann (Aux 100 000 chaussures) demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation
  • 1933 – La Police du Bâtiment notifie A. Wenninger, gérant de la maison, de la faire ravaler – Travaux terminés, mai 1935
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que Manuel Heymann a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1942 – La Police du Bâtiment demande à Emanuel Heymann de retirer l’inscription en français Aux 100 000 chaussures – La Ville retire l’enseigne et adresse la note à Wenninger (63 rue Sleidan)
    L’entreprise Kuhn demande l’autorisation de poser une enseigne pour le compte du chausseur Sander. La Police du Bâtiment refuse d’autoriser les lettres chromées qui ont été installées – Photographie – L’inscription a été retirée
  • 1945 – Certificats de sinistré – La veuve Wenninger demande un certificat pour la maison 86 Grand rue fortement endommagée par le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1947 – L’entreprise de peinture en bâtiment Kaufmann frères (14 rue des Poules) demande l’autorisation de réaliser une inscription au deuxième étage pour le compte des meubles Koppé. L’architecte des Monuments historiques donne un avis défavorable à la proposition – Octobre, une enseigne modifiée a été posée
  • 1946 – Manuel Heymann demande l’autorisation d’apposer pendant un an à sa maison place Gutenberg une inscription Aux 100 000 chaussures, M. Heymann, vente 86 Grand’rue – L’enseigne est posée juillet 1947, enlevée en 1948
  • 1948 – L’architecte des Monuments historiques fait observer que les Meubles Koppé ont non seulement posé les enseignes autorisées mais aussi des panneaux aux fenêtres – Une autorisation provisoire est accordée.
    1951 – Mme Koppel au nom des Meubles Koppé demande l’autorisation de poser une enseigne en calicot pendant la durée de la Foire européenne – Idem pour Noël – Idem pour une vente promotionnelle en février 1952 – idem pour Noël 1952 – Idem pour Pâques 1953 – Idem pour la Foire de 1953
  • 1953 – M. Heymann est autorisé à occuper la voie publique pour une devanture
  • 1954 – Les Meubles Koppé demandent l’autorisation de remplacer l’enseigne lumineuse par des lettres au néon sous le cintre de la porte d’entrée – Avis favorable de l’architecte des Bâtiments de France
  • 1953 – Le préfet informe la Police du Bâtiment que les locataires Koppé (magasin Meubles Koppé) et Heymann (magasin Aux 100 000 chaussures) ne respectent pas les dispositions qui s’appliquent au bâtiment, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 juin 1929 (façades, toitures, escalier du XVIII° siècle) – La Police du Bâtiment fait observer qu’une seule n’a pas été autorisée, celle que M. Heymann a fait peindre début 1953 – Le préfet persiste dans sa demande de supprimer toutes les inscriptions incriminées et publie un arrêté
    Procès verbal de non exécution des mesures imposées par l’arrêté préfectoral du 6 février 1954
    Juin 1954, Les Meubles Koppé ont retiré les enseignes mais pas M. Heymann
    Novembre 1955. Le préfet saisit de l’affaire le procureur de la République
    1956 – Comme la société Heymann s’oppose à l’arrêté en arguant d’une autorisation obtenue en 1927, le préfet en demande copie à la Police du Bâtiment. Le maire transmet l’autorisation en question
  • 1954 (novembre) L’avocat Baumann, chargé de défendre les intérêts de M. Heymann et de la firme Meubles Koppé, écrit au maire pour savoir si le propriétaire, Wenninger a déjà fait des démarches pour obtenir un arrêté de péril – Réponse négative de la Police du Bâtiment après descente sur les lieux : rapport et croquis, le signataire précise que M. Wenninger (7 rue Massenet) a pris contact avec la Police du Bâtiment au sujet de sa maison au 84 Grand rue, en partie sinistrée par faits de guerres, qui présenterait des signes d’affaissement.
  • 1961 – Les Grands magasins aux 100 000 chaussures demandent l’autorisation de poser deux panneaux Vente de liquidation-démolition – Autorisation
    Les meubles Koppé demande de même l’autorisation de poser des panneaux sur les fenêtres de la maison qui sera démolie suite à l’arrêté de péril du 25 août 1961 – Autorisation – L’enseigne est enlevée, avril 1962
  • 1961 (novembre) – Le maire autorise Georges Weninger (7 rue Massenet), propriétaire du 86 Grand rue à occuper la voie publique pour faire démolir la maison – Plan – Prorogations, janvier 1962, février 1962, mars 1962. Avril 1962, la clôture est provisoirement enlevée. L’affaire est classée en octobre 1963 comme les travaux n’ont pas repris
  • 1963 – Lettre d’un commerçant de Berne qui constate l’état déplorable des vestiges du n° 86
  • 1971 – L’entreprise Wagner (14 rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique au 86 Grand rue – Prorogations, mars 1972, avril 1972

Relevé d’actes

Jean Georges Ott cède la plupart de ses biens à ses enfants en leur délivrant aussi la succession de leur mère Barbe Kermann. L’acte contient la description de la maison et du moulin à tan à l’extérieur de la ville

1685 (10.3.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 619 (XIX°, 1221)
der Ehrenvest v. wohlvorgeachte Herr Johann Georg Ott, seinen mit Frauen Barbaræ Kermännin, seiner lieben haußfr. seeligen ehelich gezeügten dreÿen Söhnen v. dreÿen döchtern, krafft mit denen uffgerichteten Leibgedings, meÿstens seiner bonorum mobilium, darund. auch ihr d. Kind. müetterlich guth mitgerechnet cedirt, Selbige auch vnd. sich ein: v. abgetheilt, So seindt solchem nach die Jenige Posten So Er der Vatter Sich Zu seiner benöthigung reservirt v. vorbehalten inn gegenwarth sein H: Otten samptlich Söhn v. döchter v. deren ehevögten umb Künfftiger Verschatzung willen durch H Hannß Peter Müllern dem stall tax nach de novo inventirt, æstimirt, auch Zu Künfftigen sattsamen nachricht in dißes libell durch mich endtsbenant. Notarium eingesetzt undt v.zeichnet word. So beschehen in beÿsein H Michael Haußen Zinngießers deß jüngst. Sohns v.ordneten theÿlvogts vff Sambstag den 10. Martÿ A° 1685.

Behaußung v. Lohmühl. Nemblich, hauß hoffstatt sampt einem gerbhauß, mit übrig. Zugehörig. recht. v. gerechtigkeiten, alhie Zu Straßb. ane Obern straß geleg. j.s am steinern brückhel v. gerb. graben 2.s hannß Heinrich Reÿffolts W. v. Erben, hind. vff besagte Reiffoldische Erben Ziehend, dauon seind biß dato v.zinßt word. jahrs 9 goldR. à 21. ß gerechnet worden ab zu lösen H. D. Wielandts W. v. Erb. mit 378 fl. It. 10. fl. geld uff Valentini fallend lösig mit 210 fl. wehr. Cap. d. Samblung Zum Offenburg, So dann gefallt Gemeiner St. Str. vff Convers. Pauli & Georgÿ v. den 2. ü.häng. od. Gäng allmend Zinß 1 lb würde in Capital 980. fl. gerechnet, thun solchem nach diße onera zusammen 668. fl. v. ist dißes hauß allererst A° 1683. durch die geschworne werckhleüthe æstimirt worden p. 2100 fl. So nun vorstehend. onus abgerechnet würdt, restirt ane dem anschlag 1432 fl. thun 716. lb. Vermög teutsch Perg: Kauffbrieffs mit d. St. Str. Contract Insigel verwahrt dat. 17. 9.br : A° 1612, meldet dißer brieff daß die gemelte 9. Goldgulden nicht à 21. ß sondern allein zu 26. bazen v.zinße werd. solle,
It. d. Zehende theil an einer neüen v. alten Lohemühl beÿ S. Arbogast nahe d. Statt Straßb. geleg. wauon jahrs Gemeiner Statt 7. lb Zu wied. Zinß gefallen ist geschätzt p. 15. lb. Ist nichts briefflichs hierüb. vorhand.
Wÿdembs Verfangenschaft betr. Waß Frawen Maria Ottin H Rathh. Sebastian Röderers haußfr. sein H. Johann Geörg Otten Schwester v.laß. so ermelter H. Röderer Zeit lebens zu usufruiren anbelangt, darüb. ist durch mich zu endtbenanten Notarium in A° 1661. ein besond. wÿdem regist. uffgerichtet, ist auch in sen H Otten haußfr. Frauen Barbaræ Körmännin Inventario à fine deßenthalben meldung geschehen, Sich deßhalb. daselbsthien beziehend.

Le tanneur et corroyeur Jean Georges Ott a épousé Barbe Kermann, fille de serrurier, en 1649
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 2, n° 6)

Anno 1649 Dominica Reminiscere d. 18. Febr. Hannß Georg Ott der Lederbereÿter Und Rothgerber Hannß Otten deß Rothgerbers allhie hind.laßener Ehelicher Sohn vnd J. Barbara, Johann Kermanns deß Schloßers allhie nachgelass. Eheliche Tochter. Eingesegnet d. 27. Febr : Zu St Thoman (i 4)

Après une attaque d’apoplexie, Jean Georges Ott abandonne les biens qu’il s’était réservés à ses enfants. Sébastien Ott rachète les parts de la maison et du moulin a tan

1686 (4. 7.br), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 620 (XIX°, 1222)
Zuwißen seÿe Hiemit Allen denen es Zuwißen nöthig alß in A° 1683. den. 7.ten Januarÿ die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Barbara Körmännin, deß Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Otten gewesenen Gerber V. Lederbereÿters burgers zu Straßburg hausfrau, durch den Zeitl. todt aus dießer weld seelig abgeschied. so hat allerfordrist gedachter Hr Johann Georg Ott, der hinderbliebene wittiber seiner haußfrauen seelig. verlassenschafft dißer statt Ordnung gemäß gebührend inventiren (…) laßen, Obnunwohlen auß ermeltem Inventario fol: 100.b & 101.a besonders ab dem daselbst inserirten bericht erhellet, daß dißorts samptliche Ottische Kind. mit ihrem Herrn Vatten alß wittibern Sich solch. maßen aller freündtlichst abgeredet, besagtem ihrem Vattern die gantz massam /:dafern Er in dem wittibenstand verharret:/ ohne einige suchend od. begehrende separation ohn Zertrennet beÿsammen Zulaßen, So hat jedoch ermelter H Ott der Vatter annoch im berührtem 1683.sten jahr den 8. 9.bris seinen 3. Söhnen v. 3. döchtern nicht nur allein Alle mütterliche Kleÿdung vndt weißen gezeüg freÿwillig Cedirt undt überlasen, Sondern eß hat auch Er H: Ott, Alß in A° 1684. Gottes ohnerforderlich direction noch durch einen Schlagfluß derselbe gerüehret v. in solch. stand gesetzt worden, daß Er seiner handtierung nicht mehr abwarten Können, Vff Zuspruch Und Einrathung Vertrawter Persohnen, besagten seinen Kindern d. meÿste seines übrig. guths ebenfalls wid. sich abzutheÿlen abgedretten, Welches Alles dann, Zusampt dem jenigen, So er H Ott biß inn seinen tod sich reservirt v. fürbehalten v. endtlichen Ihnen Ottisch. Geschwüsterden Undt Erben vff sein H. Otten den 3. Julÿ 1685. erfolgten seelig. todt, mit einand. erblich heimgefallen, Sie die Ottische Erben, mit hülff und Vnd.handlung H. Johann Peter Müllers s. Statt straßb. geschwornen Käufflers und sich freid: und freündlich separirt und abgetheÿlt, Waß nun inn und beÿ solche Zu dreÿ verschiedenen mahlen fürfehabten Abtheÿlungen /:Frawen Barbaræ Wineerein:/ /:H: geörg Friderich Otten:/ /:Fr. Annæ Mariæ Fautelin:/ /:Fr: Christinæ Zittelmeÿerin:/ /:H Johann Sebastian Otten:/ /:H. Johann Georg Otten:/ durchs freÿe ohnparteÿische Looß zu: v. ahngefallen, auch sonsten inn ein v. Andere weeg abgeredet vnd verglichen worden, solches habe ich der Zu end vnderzeichnete Notarius vff beschehene req.sition ratione officÿ fleißigst notirt, verzeichnet, vndt gegenwerttiges special: theÿlregist. darüb. gefertigt und vffgerichtet. Ahngefang. den 8. 9.bris 1683. continuirt den 5. Martÿ 1685. vndt vollendet den 4. 7.bris A° 1686.

Eÿgen v. Zeÿg. belangend (…)
Behaußung betreffend. Die vätterlich Behaußung alhier Zu Straßb. am steinern brückhel gelegen, Zusampt allem vorgandenen werckzeüg schiff v. geschirr auch waag v. gewicht, hat H. Johann Sebastian Ott von seinen mit Erben Käufflich ahngenommen p. 1250. lb

Sébastien Ott a épousé en 1685 Catherine Bilger, fille de boulanger. Elle meurt en 1688 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre du veuf s’élève à 149 livres, celle des héritiers à 2 547 livres et celle de la communauté à 1 016 livres

1688 (16.2.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 12) n° 695
Inventarium v. Beschreibung Aller Vnd jeder Haab, Nahrung Vnd Güethere, ligend. und fahrenden, verändert v. vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl: die Viel Ehren: vnd tugendsame Fr: Catharina Bilgerin deß ehrenhafften vnd Vorgeachten H. Johann Sebastian Otten Gerber vnd Lederbereiters burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. beÿ ihrem d. 17. xbris deß nechsthien gewichenen 1687.sten jahrs, beschehenen seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen, so auf erfordern V. begehren deß auch Ehrenhafften vndt vorgeachten H. Friderich Cuntzen, Küblers Vnd burgers allhier, als geschwornen, Vogts Johann Sebastian: und Johann geörgen ihr der Verstorbenenn fr. seel. mit Vor: V. nachgemelten ihrem hinderpliebenen Wittibern Ehelich gezeugten zweuer Kind. inventirt – Actum d. 16. febr: st: n: A° 1688.

In Einer allhie Zu Straßburg gegen dem Reebstöckel über gelegenen und hiehero gehörig. v. hernach beschehenen behaußung befund. word. wie volgt.
Hültzin: undt Schreinwerck. Auff d. obern bühn, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. obern stuben, Im obern haußöhren, Inn d. Mittlern Stuben, Inn d. Cammer C, Im Mittlern haußöhren, Inn d. Cammer D, Inn d. Undnern od. Wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Küch. Im Undern haußöhren, Inn d. Werckstuben, Im Keller
(f° 14) Eÿgenthumb ane einer Behaußung (W.) Nemblich. hauß, hoff, hoffstatt sampt einem Gerbhauß, geleg. inn d. Statt Straßb. ane d. obern straßen an dem steineren brückel, eins. neben hannß Heinrich Reiffold. deß Rothgerbers seel. Wittib V. Erben, 2.s seith ist ein Eckh ane dem steinern brückel hind. Vff gemelte reiffoldische Wittib V. Erben Ziehend, dauon gefallen jahrs 25. ß bod. Zinß v. d. 2. gäng gemeiner Statt Straß. wurd. in Cap: davor gerechnet 50. lb. It. jahrs 9. gold. gulden für 26. lb gerechnet jahrs vff Joh. Bapt: Weÿl. Apolloniæ Lumpartdin gebohrner Müegin Erben Welch. Zinß anjetzt H. D. Joh: Henrich Wÿlandts Erben Zuempf. habendem Zinß nach abzulößen mit nemlich. 173. lb. 6. ß 8 d., Mehr 10. fl. jährlich Vff Valentini fallend s. Samblung Zum Offenburg seind abzulöß. mit 100. lb. straßb. Wehrung, Weiters hat auff dieß. behaußung H Joh: Georg Ott deß H. Wittibers H. brud. annoch Zuerfordern in Cap: 200. lb, Deßgleich. hat auch fr. Barbara H. Joh: Peter Winters haußfr. 150. lb., Item fr. Annæ Mariæ H. Phil. Fautels Pastetenbecks haußfr. gleichfalls 150. lb. So dann fr. Christina, Sebastian Zittelmeiers deß Kieffers Wittib ebenmaß. 150. lb. Alles d. 2. 7.bris jährlich. Zinßbar Zuerfordern. Thun demnach vorstehende onera Zusammen 973. lb 6 ß 8 d. Hingegen thur die æstimation d. H. Werckmeister v. 13. febr. 1688, 1000 lb. Ist solchem nach überschutz 26. lb 13. ß 6 d. Darüb. sagt i. p.gament Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahret dat: d. 17. 9.br. 1612
Antheil ane einer Loh. Mühl (W.) Ein Sechßt. theil Von v. ane 1/9.teil einer Lohemühl geleg. Vor d. Statt straßb. Weißenthurn beÿ S. Arbogast, ist dißeitiges ratum ohngefehr æstimirt 2. lb. 10. ß
Abschatzung Montags d 23. feb: 1688. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen herrn Johann Sebastian Ott Rodtgerber Seel: hinder Laßene Erben Behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Straß gegen dem Rebsteckhlein über Ein seits Neben H NN Reffolt gewesener Rodtgerber See hinder laßene Erben ander seitzs ane denn Gerber graben hinden auff gedachten Reffolt See Erben Stoßent Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ Werckh Statt Und bronnen Sampt 5 Lohgruoben auch sonsten der begriff recht Und Gerechtigkeit Wie solches durch die geordnete werckh leute besichtiget Und dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen for Vnd Vmb Zweÿ Tausend Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg heordnete Werckhleite [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager alter Werckh Meister, Johann Frey lotter Werck Meister deß Zimmer Hoffs, hannß Jacob Küehl Maurer Und Stein Metz
(f° 17-v) Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ in A° 1685. Vffgericht.
Rubrica. deß H. Wittibers guth. Sa. haußraths 32, Lähre Vaß 6, Silb. 7, baarschafft 26, Capital 45. hauß 26, Lohemühl 2, Summa summarum 149 lb
der Erben guth, Sa. Hausraths 44, Sa. Silbers 10, Sa. guldiner Ring. 16, Sa. baarschafft 42, Sa. Capitalien 352, Sa. Activorum 8, Ergäntzung (1542, Abgang 2, Restirt) 1572. Summa summarum 2547 lb
Theÿlbar guett, Sa. hausraths 51, Sa. geräucht. fleisches 3, Sa. werckzeugs 652, Sa. rüchten 2, Sa. weinß 88, Sa. Silbers 19, Sa. guld. Rings 16 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. Activorum 189, Summa summarum 1016 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2140 lb

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 199 n° 12)
1685. Martius. d. 26. Joh. Sebastian Ott ledig. Rothgerber H Joh. Georg Otten Rothgerbers v. burgers allhie ehl. sohn, J. Catharina Andreas Bilgers des weisbecken alhie hinterl. ehl. tochter.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 115) 1685. Dom. Reminisc. Oculi d. 18 t 25. Martÿ. Johann Sebastian Ott der ledige Rothgerber H Johann Georg Otten, Burgers und Rothgerbers allhier ehelicher Sohn, Jfr. Catharina Weÿl. Andreæ Bilgers gewesenen burgers und Weÿß becken alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Alten St. Peter (i 60)

Jean Sébastien Ott se remarie en 1688 avec Marie Eve Lang, fille de marchand
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 160-v)

Dom. 8. post Ttis. Zum 2 mahl Joh: Sebastian Ott Gerber u. lederbereiter und Burger, Jfr. Maria Eva H Ludwig Langens Burgers und handelsmanns ehel. T. Mittw. den 18. Aug. N. Kirch. (i 162)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 6-v n° 30) Domin. 8 et 9 Trin den 8 undt 15 Augusti 1688 sindt p.clamirt worden, zu St Thomæ von mir M. J. Th. Heinrici past. et Can. Thom. Johann Sebastian Otto der burger gerber und lederbereit. allhier und Jgfr. Maria Eva, H. Ludwig Langen burgers und handelsmanns allhier eheliche tochter, die Copulation ist den 18. Aug. Eiusdem gescheh. beÿ der Prediger Kirch. (i 9)

Marie Eve Lang meurt en 1705 en laissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 800 livres. La masse propre du veuf s’élève à 1 463 livres, celle des héritiers à 1 048 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 452 livres mais comme le passif est de 3 078 livres, le déficit s’élève à 1 626 livres.

1706 (24.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 15) n° 585
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ davon außnommen, so weÿland die viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Eva Ottin gebohrne Langin, des Ehren: und wohlvorgeachten Hern Johann Sebastian Otten Rothgerber und Lederbereiter auch burgers allhier geweßene Eheliebste nunmehr seelig, nach ihrem den 7.ten Novembris des ohnlängst Zurückgelegten 1705.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des Wohl Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Conrad Bochen Weinhändler und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Georg Friderichs, Mariæ Salome, Johannis und Mariæ Magdalenæ der abgeleibten fraw seel. mit vorernanntem Ihrem hinderbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeigter Kinder und ab intestato zu vier gleichen theilen nachgelaßeneer Erben fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Kuntzen Kübler und burgers allhier des Herrn Wittibers Kinder erster Ehe geschwornenn Vogts, Mittwochs den 24. Martÿ A° 1706.

In einer allhier zu Straßburg ahne der Langen Straßen gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender massen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Officier Stub, In der officiers Knecht Cammer, In der Cammer A, In der Mittlern Stub, In der Mittlern Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im undern Haußöhren, In der Küchen, Im Keller
(f° 13) Eÿgenthumb ane einer Behaußung und einer Lohe Mühl. (W.) Erstlichen hauß, hoffstatt und bronnen sampt einem Gerbhauß mit all vbrigen deßen gebawen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane d. Obern straßen am Steineren brückel, einseith neben weÿland hannß Sebastian Haderer geweßenen Rothgerber und Lederbereiters seel. Wittib und Erben, anderseit ist ein Eckh ane dem Steinern brückel hinden auff ermelte Hadererische Wittib und Erben stoßendt, davon gibt mann Jahrs auff Conversionis Pauli 1. lb. bodenzinß von Zweÿen gängen vff der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut Zu Capital gerechnet ohnvergreifflich 40 lb. So dann 5 lb d. Jährlichen auff Valentini der Samblung Zum Offenburg ablößig mit 100. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, Und ist dieße behaußung durch die allhießig geschwohrene Werckmeister Vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung sub dato 16. Martÿ A° 1706. æstimirt worden pro 1800. lb. Abgezogen vorangerechte darauff stehende beede Passiv Capitalia so thun 140. lb. Restiret annoch außzuwerffen 1660. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der Statt Straßburg anhangendem größern Insiegel verwahret datirt den 17. 9.bris A° 1612
(1/9.tel W., 1/9.tem T.) It. Zween Neünte theil vor ungetheilt ane einer Lohe Mühl, sambt des Lohe Müllers behaußung und all vbriger gerechtigkeiten Vor dem Weißenthurn underhalb St. Arbogast, ein seith neben dem bruckhgießen, anderseit auff die Spital Matt stoßendt welche Lohe Mühl vermög vorangeregter Abschatzung angeschlagen vor 1000 lb, Abgezogen die darauff hattende beschwerden der 5 lb d so zu Cap. à 5 p. Cto. ohnvergreifflich gerechnet thut 100. lb. So verbleibt annoch in Rest benantl. 900. lb. Thun die hiehero gehörige 2/9.te theil 200.
– Abschatzung den 16. Martÿ ao. 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Sebastian Ott rotg gerbers ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Straß gelegen ein Eck am steinern brückel anderselts neben herrn Sebastian Hadterers Wittib und Erben hinden auch auff Vorgedachte Wittib stoßendt, Welche behaußung und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb dreÿ tausendt undt Sechß hundert gulden.
der zweÿte begriff ist Vor dem Weisen thurn underhalb St. Arbogast breuch gelegen, bestehet in einer Loh Mühl einseits neben dem bruckgießen anderseits auff die Spithal Matt stosendt, ferner ein Wohnhäußlein Zweÿ Mühl hütten sambt einer Lohscheur Waßerbaw sambt dem Lauffenden geschirr Zweÿ Lohblöchern Stempffel sambt den gestellern wirdt durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sambt aller gerechtig jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausendt gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüth [unterzeichnet] Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werckh Meister deß Zimmer Hoffs

(f° 15-v) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ Anno 1688 durch weÿland herrn Johann Jacob Böllern Notm. publ. und E.E. großen Rhats alten beÿsitzern seel. auffgerichtet
(f° 18-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers Nahrung betr. Sa. Leerer Vaß 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 30, Sa. Guldener Ring 3, Sa. der baarschafft 38, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 99, Sa. Eÿgenthumb ane i. behauß v. Lohe mühl 1760, Sa. Activ Schulden 3, Sa. Ergäntz. rest 2106, Summa summarum 4057 lb – Schulden 2593 lb, Nach deren Abzug 1463 lb
der Erben Guth belangend, Sa. Kleÿdung v. weißgezeigs 41, Sa. Lerer vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 16, Sa. der baarschafft 27, Sa. Activ Schuldt 125, Sa. Ergäntzung 822, Summa summarum 1048 lb
Theilbahre Verlassenschafft betr., Sa. Haußraths 161, Sa. Wahren und Werckzeigs 748, Sa. früchten 10, Sa. Wein und Leere Vaß 76, Sa. Silbers 14, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Baarschafft 113, Sa. Pfenningzinß hauptguths 109, Sa. Eÿgenth. ane j. Lohe mühl 100, Sa. Activorum 117, Summa summarum 1452 lb – Schulden 3078 lb, In Compensatione, Theilbar Passiv onus 1626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3354 lb – Ungewiße Schulden in des Herrn Wittibers unveränderte Nahrung zugeletend 76, Zwischen Schulden in das Erben Zugeltend so Theilbar 117 lb

Jean Sébastien Ott se remarie une deuxième fois avec Anne Marie Schwartz veuve du sellier Jean Philippe Heisch
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 606)

Anno 1706 den 6. Octobr. seind (…) eingesegnet word. H. Johann Sebastian Ott der Gerber und burger alhie und fr. Anna Maria weÿl. Hannß Philipp Heischen deß gewesenen burgers und Sattlers alhier verlaßene wittib gebohrne Schwartzin [unterzeichnet] Johann Sebastian Ott als hochzeiter, Anna Maria heußin as hochdein (i 110)

Le tanneur et corroyeur Jean Sébastien Ott hypothèque la maison au profit d’Elisabeth Kürsner

1711 (ut supra, 15.6.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 342
Joh: Sebastian Ott gerber und lederbereiter
gewesen S.T. H. Philipp Caspar Leiterspergers XV.ers alß vogts fr. Elisabethæ Kürßnerin wittib – schuldig seÿe 350 lb
unterpfand, sein hauß c. appert. in der Straß, einseit neben Joh: Jacob Haderer anderseit neben dem gerber graben hinten auff auch Haderer

Jean Sébastien Ott meurt en 1730 en délaissant deux enfants de son premier mariage et quatre du deuxième. Il a cédé entre temps sa maison Grand rue et habite dans sa maison au Faubourg de Saverne. La masse propre à la veuve s’élève à 1268 livres. La masse confondue des héritiers et de la communauté s’élève à 276 livres mais comme le passif est de 722 livres, le déficit sélève à 446 livres. La somme taillable est de 712 livres. Anne Marie Schwartz meurt en 1738 sans enfant

1730 (18.4.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 7) n° 141
Inventarium über Weÿland herrn Johann Sebastian Otten gewesenen Rothgerbers, Lederbereiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 24. Martÿ dieses Zuend gemelten jahrs beschehenes tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen (…) durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam gebohrne Schwartzin die hinterbliebene Wittib (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg in beÿsein herrn Johann Jacob ölingers, Notarÿ publici und burgers alhier der wittib erbettenen beÿstands auff dienstag den 18. Aprilis Anno 1730.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt 1. S.T. Herrn Johann Sebastian Otten, hochgräfflich Hanauischen geheimen Rath Cantzleÿ Directorem und Amtmann zu Bobenhaußen, in deßen Nahmen weilen er abwesend S.T. Herr Lt Johann Hertenstein wohlbestellter Advocatus beÿ dem hochlöbl. Ritter Directorio des untern Elsaßes hiebeÿ erschienen, 2. Herrn Johann Geörg Otten den ältern Rothgerber Lederbereiter und burgern allhier, deß Verstorbenen seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Catharina gebohrner Bilgerin seel. erzeugte zwen Söhne,
3. Georg Friderich Otten, Rothgerber Lederbereiter und burgern allhier, 4. Frau Mariam Salome Kiehlin gebohrner Ottin, Johann Jacob Kiehlen Zimmermann und burgers allhier Ehegattin, 5. Johann Otten, Riehmen schneider und burgern allhier, 6. Frau Mariam Magdalenam Strohlin gebohrner Ottin Johann Georg Strohlen Rothgerbers und burgers zu Bischweiler Ehegattin, welche beede nebst vorgemelten Vier Erben anwesend gewesen, Zu der beeden hier unverburgerte Erben willen war ferner zugegen S.T. Herr Johannes Goll Medicinæ Doctor und berühmter Practicus auch E.E. Kleinen Raths allhier Jetztmahls wohlansehnlicher beÿsitzer alß auß gedachtem Raths mittel hierzu in specie deputirt
Copia der Eheberedung

Eigenthum ane einer behaußung (W.) Nemlichen ein Vorder, Mittler und hinter hauß samt deren hoffstätten und allen übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg Vorstatt ane der Cronenburger Straß in der neuen Zeilen, ein Seit neben Friderich Hannß des Haußfeurer, anderseit neben Johann Winter dem Gartner, hinden auff das grüne bruch stoßend, so gegen männiglich freÿ, ledig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 22. Aprilis A° 1730. æstimirt worden vor 850 lb. Die darüber besagende Documenta seind in der wittib ersten Ehemanns seel. Verlassenschafft Inventario ordentlich registrirt.
Nota. es ist zwar solche behaußung der Wittib nicht allein und Völlig eigenthümlich gehörig, sondern es participiren Ihres erstern Ehemanns seel. Erben und daran, weilen aber die wittib selbige in wÿdum zu geniesen berechtiget, alß hat man solche hier Ihro völlig zu schreiben wollen
– Abschatzung den 27. Aprill 1730. Auff begehren weiland deß Ehrenvesten und Vor achtbahren H Bastian ott geweßene Rohtgerbers seel: hinter Laßene frau wittib und Erben ist Eine behaußung allhier in der statt Straßburg in der Cronen burger straß gelegen, einseits Neben Johannes winter gartner ander seits Neben fritrich hannß hauß feürer hinten auff Samuel Weber Stoßend, welche behaußung hinter Nebens gebaü so aber sehr schlegt Stuben Cammern soltaten Cammer Kuchell Satler werckstat, stall, ein quadirung stall gebälcktes Kellerlein ein alter schlegter und gemeiner bronen, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werckhleuthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen worden Vor und umb Ein Tausent und Sieben hundert Gulden. Verzeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hof
Ergäntzung der Wittib ermangelnden und Veränderten Guths. Nach besag des über beeder gewesener Eheleuthe einander zugebrachte Nahrungen in Anno 1707 durch weÿland Herrn Notarÿ Daniel Rohren seel. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth. Sa. hausraths 21, Sa. leeren Faßes 15 ß, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 22, Sa. anschlag des haußes 850, Sa. Activ Schuld 10, Sa. Ergäntzung 334, Summa summarum 1268 lb
Solchemnach wird nun die übrige Verlassenschafft weilen die wittib auf das theilbare renuncirt, unter einer Rubric alß dem Verstorbenen gehörig beschrieben, Sa. hausraths 201, Sa. Wein und leerer Faß 7, Sa. Silbers 36, Sa. baarschafft 28, Sa. Activ schuldig 3, Summa summarum 276 lb – Schulden 722 lb, In Compensatione die Passiva übertreffen des Verstorbenen Nahrung 446 lb – Stall Summ 712. lb
Vergleich Zwischen weÿl. H Joh: Sebastian Otten des Rothgerbers allhier seel. Wittib Frauen Annæ Mariæ gebohrner Schwartzin und H Johann Georg Otten dem Rothgerber Ihrem Stieff Sohn

Liquidation de la succession de Catherine Bilger, première femme de Jean Sébastien Ott. La maison et le moulin à tan reviennent à Jean Georges Ott

1727 (22.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 13) n° 465 (431)
Abrechnung Zwischen Weÿl. frauen Catharinæ Ottin gebohrner Bilgerin H. Johann Sebastian otten rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun seel. zweÿen hinterlassenr Kindern nemblich S.T. H. Johann Sebastian Otten geheimen Raths Ihro frstl. dhl. Zu Darmstatt, so zwar dermahlen abweßend, Und H Johann Geörg Otten Rothgerber Und Lederbereitern auch burgern allhier ane Einem, so dann H Johann Sebastian Otten dem vatter obged. andern theils, wegen Ihr der beeden söhne Zuerforden habend. Mütterlichen Guth gepflog. – Sig. d. 22. febr. 1727.
Vermög eines auß Ihr frau Ottin seel. Verlassenschafft Inventario in A° 1688. durch weÿl. H Notm. Joh: Jacob Bölern gefertigt Von Hn Not. Joh: Philipp Liechtenberger gefertigt Und d. 10. octobr. 1726 von dem jüngsten Sohn H. Joh: geörg otten approbirten Summarischer Calculi (…)

Cession der Ottischen behaußung ane der Langenstras gegen dem Reebstöckel vber gelegen. Ich Endts Unterschriebener Sebastian Ott Rothgerber Und leder bereiter auch burger allhier Zue Straßburg Urkunde und bekenne hiemit, daß Ich wissend und wohlgedächtlichen für mich und Meine Erben Verkaufft Und Zu kauffen gegeben habe Johann Geörg Otten auch Rothgerber und Lederbereitern burgern allhier meinem In erster Ehe erzeugten Sohn, maßen Er vor sich und seine Erben auch erkaufft zu haben bekandlich war, Erstlich hauß, hoffstatt und bronnen sampt einem Gerbhauß mit all vbrigen deßen Gebäuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Obernstraßen, am steineren brückel, einseith neben H Jacob Hadderer dem Rothgerber, anderseit ist ein Eckh ane dem Steinern brückel hinten uf ermelten Hadderer stoßend, davon gibt mann Jahrs auff Conversionis Pauli 1. lb.d bodenzinß Von Zweÿen Gängen vf der Statt Straßburg Pfenningthurn, weiter seÿe dieselbe Verhafftet der Samblung Zum Offenburg oder sogenant. rothen Kirchen Umb 100. lb d So dann H Francisci Reißeißen geweßenen contractuum actuarÿ W. u. Erb. Vmb 250. lb sonsten freÿ leedig undt Eigen, Und seÿe solcher Kauff und Verkauff Zugangen und beschehen Vber abzug obiger beschwerdten annoch für und Vmb 1400 pfund (…)
Item (…) Ein Neunter theil vor ohnvertheilt ane einer Lohe Mühl sambt des Lohemüllers behaußung Vnd all vbrigen Gerechtig Keiten, gelegen vor dem Weißenturn underhalb St. Arbogast bruckh, eins. neben dem bruckgießen, and.seit auf die Spithalmatt stoßendt, so freÿ leedig undt Eig., So dann ist in obig bestimpten Kauff auch eingedungen worden, das Schiff und geschirr Zu der Gerbereÿ Und lederbeitereÿ gehörig. nichts davon außgenommen, sampt aller Mobilien und betten so zu Unterhaltung eines officiers und Knechts gehörig (…)
anbeÿ Ist aber auch Verglichen und abgeredt worden weilen H Sebastian Ott der Verkäuffer von dem Käuffer als Sohn erster Ehe wegen seines Mütterlich Guts wie in der darüber beschehenen abrechnung zu sehen annoch 459. lb lebtägig zu genießen hätte, derselbe Ihme und loco derselb. und ane statt solchen wÿdumbs Zu einer anderwärtig. wÿdumb und einen æquivalent die Mittlere stub nebst der stub cammer benebst 2. 3 andern Cammern platz Zum holtz Vnd im Keller Verordnet haben dergestalten daß neben der Eheleute solche Zimmer die tag Ihres lebens ohne den geringsten entgelt oder Zinnß Innhaben bewohnen be$ und genießen solle und möge, (…) Ist ferner erschienen frau Anna Maria ottin gebohrne Schwartzin sein H Sebastian otten Ehefrau beÿständlich H Johann Martin Brehmen des geschwornenn Käufflers allhier, berichtende, wie daß Ihr Ehemann Ihro in der Vor weÿl. H Noto. Daniel Rohren seel. sub dato 27. Julÿ 1706. mit einander aufgerichteten Eheberedung §° 5.to Zu einem gemeinen und wieder rückfälligen wÿdumb 750 gulden (…) verordnet (…) alß wolte Se hiemit undt In Crafft dießes wißend und wohlbedächtlich für sich und Ihre Erben nicht allein auf besagter Ihren Verschriebenen wÿdumb renuncirt und Verzug gethan (…) Straßb. d. 22. febr. 1727

Même acte de cession passé à la Chambre des Contrats

1727 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 170
Johann Sebastian Ott der Rothgerber und Lederbereither
in gegensein Johann Georg Ott sen: Rothgerbers und Lederbereither und Margarethæ geb. Bürckelin
Erstlich eine Behausung Gerbhauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der obern straß ahm Steinern brückel, einseit ist ein eck ahn demselben anderseit neben hannß Jacob hadderer dem Rothgerber hinten auff ebendenselben – davon soll mann auff Conversionis Pauli wegen zweÿer auff das Allmend überhangender gäng 1 lb ane bodenzinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn
Item einen neundten theil für ohnvertheilt ahne einer Lohmühl und des Mahlmüllers behausung Scheur Gärttlein hoff und hoffstatt sambt allen derselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem weißenthurn unterhalb St Arbogast: bruck, einseit neben dem Bruckgießen anderseit neben der Ill hinten auff die Spithalmatt, nebst allen zur Gerbereÿ und Lederbereithereÿ gehörigen in obbeschriebenen behausung befindlichem schiff und geschirr – um 350 capitalien verhafftet, geschehen um 1400 pfund
falls sie vor ihrem ehemann dem verkäuffer verstürbe so lang sie im wittwenstand verbleiben wird im verkauffter behausung hindern Stock eine Stueb und Stuebkammer eine stiege hoch gratis zu bewohnen einzuraumen

Jean Georges Ott a épousé en 1711 Catherine Birckel, fille de blanchisseur  : célébration, inventaire des apports
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 67, n° 7)

1711. Mittw. d. 22. April. wurden nach zweÿmaliger ordentl. Proclamation Ehl. copulirt v. eingesegnet Johann Georg Ott, lediger Rothgerber, Johann Sebastian Otten Rothgerbers v. Leder-bereiters allhier ehl. Sohn, Undt Jgf. Margaretha Joh: Michael Bürckels burgers und Bleichers allhier Ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Otto Als Hochzeiter, Margaretha Bürcklerin als hochzeiterin (i 68) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 128 n° 735) 1711 in der Kirch zu St Aurelien eingesegnet (i 130)

Inventaire des apports dressé dans la maison de Jean Sébastien Ott, père du marié
1712 (12.4.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1020
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung so der Ehrengeachte Herr Johann Georg Ott der Rothgerber undt Lederbereiter und die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Burckelin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorhebalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerm gegenseÿn Herrn Johann Sebastian Otten Rothgerbers undt frawen Anna Maria gebohrner Schwartzin, deß Ehemanns leiblichen Vatters undt Stieffmutters, So dann H. Johann Michael Bürckel bleichers und frawen Margaretha gebohrner Hohin der Ehefrauen geliebter Eltern dienstags den 12. Aprilis Anno 1712.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern Straßen gelegenen deß Ehemanns Vattern Eÿgenthumb gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Series rubricarum. des Ehemanns Guth, haußrath 52, Silber 5, baarschafft 13, Summa summarum 72
Pro nota ! des Ehemanns zuerfordern habend mütterl. Guth ist dißorts nicht eingebracht (…)
d. frauen Guth, hausrath 122, Silber 9, goldene ring 14, baarschafft 73, Summa summarum 219 lb
Pro Nota ! mit der Ehefrauen zuerfordern habenden mütterlich und Groß Elterlichem Guth hat eben dieß bewandtnuß Gleich wie beÿ des Manns Nahrung wegen deßlben Mütterl. Vermögens erwähnet worden (…)

Le tanneur Jean Georges Ott loue une partie de la maison à l’huissier Jacques Obeliane

1731 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 451-v
hannß Georg Ott Rothgerber
in gegensein Jacques Obeliane huissier sergeant allhier (si fr)
In seiner eigenthümlich allhier ahne der Obern straß am Steinern brückel gegen dem Reebstöckel über, einseit neben Jacob Haderer den Rothgerber anderseit ist ein eck am Gerbergraben liegenden behausung Eine Stiege hoch ein Klein Kämmerlein gemeinschafft der Bauch Küch und erlaubnus seine eigene wasch auff der bühn auff zu hencken, so dann einen unterschlagenen Keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Le tanneur-corroyeur Jean Georges Ott et Anne Marguerite Bürckel hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Schaumann veuve du marchand de toiles de lin Jean Daniel Leydecker

1740 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 349
Johann Georg Ott der Rothgerber Lederbereiter und Anna Margaretha geb. Bürcklein mit beÿstand H. Piccard und H. Diebold beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Schaumännin weÿl. H. Johann Heinrich Leÿdecker des ältern weißleinwandthädtlers ohnbevögtigten wittib beÿständlich ihres sohns H. Johann Daniel Leÿdecker auch weißleinwandthädtlers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung, gerbhauß, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, zugehör und rechten ahne der Obern straß am Steinernen brückel, einseit ist ein eck ahne demselben, anderseit neben Hannß Jacob Hadderer dem Rothgerber, hinten auff weÿl. Johann Georg Fischer dem gastgeber zum Reebstock wittib und erben – davon gibt mann auff Conversionis Pauli wegen zweÿer auff das Allmend überhangender gäng 1 lt ane bodenzinß
Item einen 9.tn theil für ohnabgetheilt ahne einer Lohmühl, mühlbehausung, scheur, gärttlein, hoff und hoffstatt cum appertinentis vor dem weißenthurnthor unterhalb St Arbogast: bruck, einseit neben dem Bruckgießen, anderseit neben der Ill hinten auff die Spithalmatt

Le tanneur Jean Georges Ott hypothèque la maison au profit de son frère Jean Sébastien Ott, conseiller du prince de Hesse Hanau

1741 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 435
Johann Georg Otto der rothgerber
in gegensein Georg Friedrich Ott des rothgerbers als mandatarÿ sein Georg Otto bruders S.T. H. Johann Sebastian Ott hochfürstl. Heßen Hanauischen Raths geheimen zu Buchßweiler wonhafft – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Langen straß gegen dem wirths hauß zum reebstock über, einseit am gerbergraben, anderseit neben den Fischerischen erben, hinten auff dieselbe – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth

Inventaire des biens de Jean Georges Ott et de Marguerite Birckel pour cause de dettes. L’original n’est pas conservé

1742, Me Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 56 n° 685
Inventarium über Johann Georg Otten des ältern Rothgerbers und Frauen Margarethæ gebohrner Birckelin beeder hinterlassene revidirte Activ und Passiv Nahrung samt Traitté d’attermoyement vom 1.ten apr. 1743

Jean Georges Ott vend 2 375 livres la maison au potier municipal François Paul Acker

1748 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 456-v
Johann Georg Ott der rothgerber
in gegensein H. Frantz Paul Acker des stadt kachlers
eine behausung, gerbhauß, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der obern Straß am steineren brückel, einseit ist ein eck ane demselben anderseit neben Johann Georg Fischer des gastgebers erben hinten auff dieselbe – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt ane bodenzinß – um 375 pfund, 500, 200, 100 und 225 pfund capitalien verhafftet – als ein am 1. mart. 1727 erkaufftes guth – geschehen um 975 pfund

Le potier municipal François Paul Acker hypothèque la maison au profit de Dorothée Knaus et de Jean Georges Schwab

1760 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 64
H. Frantz Paulus Acker der stadt kachler
in gegensein H. Johann Friedrich Heupel des Schaffners löbl. Stiffts Waÿßenhauß als mandatarius Fr. Dorotheæ geb. Knaußin und Johann Georg Schwab des becken – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben dem Rindshäutergraben, anderseit und hinten auff die Fischerischen erben

Anne Marie Frick meurt en 1761. Les experts estiment la maison qu’ils occupent Grand rue 1 250 livres lors de l’inventaire

François Paul Acker passe un accord avec son voisin Jean Jacques Fischer. François Paul Acker renonce au droit de faire passer sa gouttière sur le terrain de la maison voisine comme le lui avait accordé le Petit Sénat par sa sentence du 22 mars 1737. Jean Jacques Fischer accorde par contre à titre précaire à son voisin le droit d’ouvrir vers sa propriété deux fenêtres à condition qu’elles soient grillagées

1767 (18.2.), Me Lobstein (6 E 41, 840) n° 19 (Vergleich)
erschienen hr. Frantz Paul Acker der Statt Kachler und E.E. Kleinen raths beisitzer ane einem
und hr. Johann Jacob Fischer der Gastgeber zum reebstock für sich, mehr hr Joh: Georg Helmstätter der Metzger Nahmens seiner Ehefrauen frn Margaretha Barbara geb. Fischerin und dann Heinrich Johann Philipp Brandhoffer der Weinhändler für seine frau eheliebste Fr. Maria Salome geb. Fischerin, folgende maße verglichen hätten

Nemblichen es verspricht Vorgedachter h. Frantz Paul Acker daß obgleich Vermög E.E. Kleinen Raths bescheid de dato 22. mart. 1737 berechtiget wäre Von seinem hintern Gebäu des haußes ane der Langenstraß gegen dem reebstock über gelegen den Nach in Ihr der fischerischen Erben behaußung so darneben gelegen 1.s neben Ihme H. Acker selbst 2.s neben einer Grembin zu leithen, so daß Sie das reegen waßer in Ihrem haus aufnehmen müßten, solches von nun an und nimmermehr thun, weswegen Er dann auch schon längstens mit dem Naach beßer herauß gefahren und auf seine Cösten Ihr auf die Gaß geleithet, dahingegen Versprechen Sie die Fischerische Erben und durch dero Ehevögte, Ihme fernerhin zu Vergönnen, daß die Von der Seithen hero durch gebrochene zweÿ fenster Von dreÿ Schuh breit zween: und ein halb Schuh hoch davon eines im Mittlern und eines im Obern Stal ist, in Ihrer Maur sollen das dritte aber wird wieder zuzumachen sein, anbei solle nichts für dießelbe gestelt werden damit Ihme der tag nicht möge benommen werden, dieße fenster sollen auch jeederzeit auf cösten H. ackers wohl Vergrembßt sein, wobei endlichen wohlbedächtlichen Verabschiedet worden, daß da alles was vorher unter den Parthen verglichen worden, nur Vergünstigungen solche keinem theil zum præjudiz dienen sollen, sondern wan etwa ein theil sein hauß verkauffen würde, als dann wiederumb von neuem stipulirt oder obiger vergleich aufgehoben werden Könne

François Paul Acker vend 3 750 livres la maison au passementier Jean Jacques Kühlhorn et à sa femme Marie Salomé Baumgartner. Acte provisoire devant notaire suivi de l’acte définif à la Chambre des Contrats

1767 (21. Xbris), Me Anrich (6 E 41, 1519) n° 51
herr Frantz Paul Acker der Stadt Kachler
in gegensein hrn Johann Jacob Kühlhorn des Paßmentirers und frn. Mariæ Salome Kühlhornin geb. Baumgarthin von hrn Johann Philipp Goll dem Schneider wie auch Johann Daniel Wintersinger dem schuemacher Verbeÿstandet
Eine behausung samt bronen und haffners Werkstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der langen Straß, einseit neben dem Engengraben anderseit neben hrn Fischer dem Wirth zum reebstock hinten auff denselben vornen die lange straß, davon gibt mann jahrs auf Conversionis Pauli löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen einem angemachtern Balcon 1 pfund pfennig zu zinnß- um 3250 pfund
Und weilen jetzt verkauffte behausung ein zwischen hrn Verkäufern und deßen 8 Kindern theilbares guth war und sothane behausung demselben von hrn Frantz Wurm dem tabackbereiter als berührter deßen Kinder geordneter und geschworener vogt ohn præjudicirlich vor 3000 angeschlagen und in Computum gebracht (…) consentirt haben

Acte définif à la Chambre des Contrats

1768 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 153-v
H. Frantz Paul Acker der Stadt kachler und Franz Wurm der tabacbereiter als vogt ermelten Acker 6 kinder erster ehe
in gegensein H. Johann Jacob Kühlhorn des paßmentirers und Mariæ Salome geb. Baumgartin mit beÿstand Georg Philipp Hirschel des küblers und Elias Weltz des paßmentirers beede ihren nächsten
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit neben dem Rindshäutergraben anderseit neben den Fischerischen erben hinten auff dieselbe – d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lt ane bodenzinß – um 3750 pfund

Jean Jacques Kühlhorn et Marie Salomé Baumgarten hypothèquent la maison au profit dt tonnelier Georges Philippe Hirschel et du tailleur Jean Jacques Pflaum

1768 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 602-v
H. Johann Jacob Kühlhorn der paßmentirer und Fr. Maria Salome geb. Baumgartin mit beÿstand Georg Philipp Hirschel des küblers und Johann Jacob Pflaum des scheiders
in gegensein H. Johann Daniel Bronner des paßmentirers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben den Fischerischen erben, anderseit neben dem Rindshäutergraben, hinten auff gedachten erben

Jean Jacques Kühlhorn, passementier et marchand de soie, a épousé en 1758 Marie Salomé Baumgartner, fille de chapelier : contrat de mariage, célébration
1758 (1.6), Me Dinckel (6 E 41, 426) n° 298
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Jacob Kühlhorn dem Ledigen Paßmentirer und Seidenhändler, des Ehren und Wohl Vorachtbahren herrn Georg Carl Kühlhorn, des auch Paßmentirers Seidenhändlers und burgers allhier mit weÿland der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Salome gebohrner Loglerin nunmehr seeligen ehelich erziehlten Sohn als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Baumgarthnerin des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Friderich Gottlieb Baumgarthners des huthmachers und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Rooßin ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil – So beschehen in Straßburg auf donnerstag den Ersten Junÿ Anno 1758. [unterzeichnet] Johann Jacob Kühlhorn als Hochzeitern Maria Salomea Baumgartin, als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 216)
Anno 1758. d. 14. Junÿ. Seÿnd in der Kirchen Zu St. Wilhelm nach dem Sie daselbsten secunda et tertia post Trinitatis zu Zweÿen mahlen proclamirt zur ehe eingesegnet worden, Joh: Jacob Kühlhorn lediger Paßmenthier u. burger alhier Georg Carl Kühlhorns Paßmenthierers u. burgers allhier ehl. Sohl, und Jungfrau Maria Salome Friderich Gottlieb Baumgarten Hutmachers u. burgers allhier ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Jacob Kuhlhorn als hochzeiter, Maria Salomea Baumgartin als hochzeiterin (i 221)

Jean Jacques Kühlhorn devient tributaire au Miroir
1758, Miroir (XI 278), (f° 37-v) Freÿtags den 14. Julii 1758
Neuzünfftiger – Johann Jacob Kühlhorn, der Paßmentirer Georg Carl Kühlhorn auch Paßmentirers und dißorths Leibzünfftigen ehelicher Sohn so des meister stück verfertiget, ist auff producirem Stallschein vom 31. maji jüngsthien gegen Erlag Ein Pfund Leibzünfftig als Paßmentirer auf und angenommen worder, dt. et prom. obid.

Marie Salomé Baumgartner meurt en 1769 en délaissant deux enfants. Comme la maison a été achetée peu de temps auparavant, elle est portée au prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 262 livres. La masse confondue des héritiers et de la communauté s’élève à 4 004 livres mais comme le passif est de 4 927 livres, le déficit sélève à 922 livres.

1769 (5.9.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 273) n° 1166
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, desgleichen auch derer activ und passiv schulden, so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome gebohrne Baumgartnerin, des Ehrenachtbaren herrn Johann Jacob Kühlhorns, des Paßmentirers und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seeligen nach ihrem den 24.ten Maÿ dieses lauffenden 1769. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des Wohl Ehren achtbaren Meisters Georg Philipp Hirschels des Küblers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob in das neunde Jahr und Johann Michael in die Zweÿ Jahr alt, derer Kühlhorn, der Verstorbenenn seeligen mit vorgemeldem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Zweÿer Kinder beeder minderjährig und ab intestato nach tod Verlaßene Erben (…) durch ihne den hinterbliebenen Wittibern und Annam Mariam Ebelin von Waßlenheim gebürtig die dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So geschehen allhier zu Straßburg auf Dienstag den 5. Septembris A° 1769.
Bericht in gegenwärtigen Inventarium gehörig

In einer allier Zu Straßburg ane der langen untern Straß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung fahrender maßen sich befunden
(T.) Eigenthumb ane einer behaußung. Nehml. j. beh. v. hoffstatt m. allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der langen Straß einseit neben dem sogenannten steineren brücklein und Rindshäuter Graben anderseit und hinten auf die Fischerische Erben stoßend gelegen davon gibt mann jährlichen Löbl. Stadt Pfenningthurn I. ln d ane bodenzinß sonsten aber auße denen darauff hafftenden und hernach passiva eingetragenen Capitalien ledig eigen und wird dieße behaußung weilen solche erst den 29. Februarÿ 1768. erkaufft worden nach dem Kauffschilling jedoch ohnpræjudicirlichen æstimirt und angeschlagen pro 3750. Über solche ist vorhanden j. teutsch. perg. Kffbr. in allhies. C.C. Stub gef. v. m. den auffgedruckten Ins. v.wahrt datirt wie obgemelt den 28.ten Februarÿ A° 1768.
Ergäntzung derer Erben abgegangenen unveränderten Guths. Es ist hie vor gleiche nach der Copia der Eheberedung bericht gethan, daß beede nun Zetrtennten Eheleuth nach Vollzogener Copulation ihre zugebrachte Nahrung nach ordnung nicht inventiren noch anschlagen laßen, allein es wiese, der verstorbenen leibl. Mutter fr. Maria Salome Baumgartnerin geb. Roßin wittib quart büchlein Vor, warinnen sie ihrer tochter geliefferte Völlige ehesteur in effecten und Geld beschrieben war, nach welchem derer KK. Vogt neben ihro mutter der Ersuch und Erg. Vorzunehmen prætendirten
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 83, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Rings 2, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 114, Summa summarum 262 lb.
des Wittibers sowohl unveränderte als theilbahre Nahrung anlangend, Sa. hausraths 57, Sa. Schiff und geschirr Zur Paßmentirer Profession gehörig 61, Sa. Waaren Zur Paßmentirer Profession und Seidenhandel gehörig 132, Sa. Silben geschmeids 2, Sa. Eigenthums ane einer behausung 3750, Sa. Activ Schuld 15 ß, Summa summarum 4004 lb – Schulden 4927 lb, In Compensatione 922 lb
Zweiffelhaffte Schulden 42 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen in Straßburg auf donnerstag den 1. Junÿ 1758, Johann Rudolph Dinckel, Notarius publicus juratus

Le veuf se remarie avec Marie Elisabeth Hubmeyer fille de perruquier : contrat de mariage, inventaire des apports
1775 (25.2.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 619

Eheberedung – Herr Johann Jacob Kühlhorn, der Paßmentirer Wittiber und burger alhier als bräutigam ane einem
So dann Jungfrau Maria Elisabetha Hubmeÿerin, Weiland Herrn Johann Georg Hubmeÿers des geweßten Perruquier privilegié und burgers allhier seel. mit Weiland Fraun Anna Salome gebohrner Raspin seiner Ehegattin seelig ehelich erziehlte und nach tod verlaßene Großjährige Tochter, mithin allein unter erbettener Assistentz Herrn Johann Daniel Storren J.U. Lti und Proc: Vic: als Hochzeiterin ane dem andern Theil – So geschehen Samstag den 25. Februarÿ im Jahr 1775 [unterzeichnet] Johann Jacob Kühlhorn, Maria Elisabetha Hubmeÿerin

Inventaire des apports dressé dans une maison Grand rue qui appartient au batelier Frédéric von Zabern. L’épouse apporte une part de maison place de la Cathédrale
1776 (27.4.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) f° 1390

Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha Kühlhornin gebohrne Hubmeÿerin zu herrn Johann Jacob Kühlhorn dem Paßmentirer und burgers allhier ihrem Ehemann zugebracht, und vermög der vor Herrn Notario Frantz Heinrich Dautel den 13. febr: 1775 errichteten Heuraths Verschreibung vor unverändert Verhalten und respectivé als eine Dott per expressum constituirt hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 27.ten Aprilis A° 1776.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gelegener Herrn N. Von Zabern dem Schiffmann zugehördten behaußung folgendermaßen befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. Nehmlichen ein fünffter theil für unvertheilt Von und ane einer behausung, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz ohnfern St. Laurentii Capell über 1.s. neben Mstr. Graff den becken, anderseit ist ein Eck ane der Münster Gaß, hinten auff H. N. Marchal dem Chirurgum allhier stoßend, welche behaußung über abzug dißortiger Ehefrau prælegirter 1200. fl. freÿ leedig und eigen und ist solches fünffte antheil Eigenthümlich ane einer behaußung ohne Anschlag gelaßen worden jedoch ohnpræjudicirlich.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 123, Sa. Silbergeschmaids 31, Sa. Gidlenen Rings 2, Sa. der baarschafft 500, Sa. Eigenthums ane einer behaußung o. Sa. Schuld 15, Summa summarum 674 -helffte ane der Haussteuren 6, (ins gesamt) 681 lb

La maison Kühlhorn est vendue aux enchères en 1771 comme l’indique l’acte ci-dessous. C’est son ancien propriétaire François Paul Acker qui s’en porte acquéreur. Il cède ensuite ses droits à son gendre François Bianchi.

1773 (20.3.), Me Lacombe (6 E 41, 149)
Déclaration de cession – le Sr François Paul Acker lequel a déclaré que la maison qu’il a acquise par enchère à la chambre des subhastations de cette ville le 14. may 1771 pour le prix de 13 020 livres a été pour le compte
du Sr François Bianchi son gendre bourgeois marchand de cette ville
ladite maison et dépendances sise en cette ville grand rue paroisse St Pierre le Viaux faisant face à ladite rue, d’un côté le fossé des Tanneurs, d’autre la maison des héritiers Fischer, derrière aux mêmes

François Bianchi, marchand italien originaire de Barna sur le lac de Côme, épouse en 1765 Marie Félicité Acker : contrat de mariage, célébration
1765 (28.3.), Me Anrich (6 E 41, 1516) n° 26

Eheberedung und Designatio – der Vorgeachten Herr Franciscus Bianchi weiland Herrn Pauli Bianchi geweßenen Handelsmanns in Meÿland mit frauen Johanna geb. Bolza mehrjähriger Sohn gebürtig zu Barna auf dem Comersee Österreichischer Jurisdiction so der Handelschafft allhier zugethan (si. Franciscus Bianchi)
So dann die Ehren und tugend belobte Jungfrau Maria Felicitas Ackerin des Edlen und großachtbaren Herrn Frantz Paul Acker Statt Kachlers und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers mit weiland Frauen Maria Anna geb. Frickin erzeugte tochter (si fr. felicité Acker)
Designatio demjenigen Ehrsteur welche die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Felicitas Bianchi geb. Ackerin des wohl Ehren Vesten und Vorgeachtenn Herrn Francisco Bianchi Handelsmanns und burger hießelbsten Ehegattin Von Herrn Frantz Paul Acker dem hiesigen Statt Kachlers ihren Herrn Watter in den Ehestand empfangen – 27. feb. 1766

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 165-v)
Hodie 6 maii anni 1765 factis in in Ecclesiâ nostra duabus proclamationibus ac totidem in Ecclesia sti Ludovici (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. joan. franc. antonius Biancki Ex Barna in Italia, Civis et mercator filius Legitimus defuncti dni pauli Biancki ciuis olim et mercatoris ibidem, et joan. franc. andreæ Bal** in vita conjugum Et maria felicitas acker filia legitima d. pauli acker ciuis et fornacium fo* figuli Et defunctæ Annæ Mariæ frick in vita conjugum (signé) Franciscus Bianchi, felicité Acker (i 86)

François Antoine Bianchi est inscrit au Miroir. Il demande d’abord un certificat à la tribu pour pouvoir devenir bourgeois. Le tribunal le cite à comparaître quelques mois plus tard parce qu’il ne s’est pas encore inscrit. Devenu bourgeois, il demande à être inscrit pour avoir appris le métier à Strasbourg. Comme on ne trouve aucune trace de cet apprentissage, une autorisation des Quinze lui est nécessaire pour s’inscrire
(f° 206) Vertrösteter Leibzünfftiger. Freitags den 3. Maji 1765 ist auf die von S.T. hochgebietendem Herrn XXI. und Oberherrn Franck ertheilte Erlaubnuß Herrn Frantz Antoni Bianchi von Barna in dem Mailändischen gebürtig, dem ledigen Handelsmann, unter heutigem Tag ein Vertröstungschein ausgefertiget worden, daß man ihn dißorts leibzünfftig aufnehmen wolle, so bald er von E.E. grosen Raht als burger angenommen seÿn wird.
(f° 218-v) Mittwochs den 18. Decembris 1765. Frantz Antoni Bianchi soll bei Ungehorsam gebotten werden. Hr Frantz Antoni Bianchi, welcher ebenfalls bereits den 3. Maji dieses Jahrs dißorts den Vertröstungs schein empfangen, ebenfalls ex officio vorbeschieden um Zünftig zu werden, hat sich als unpäßlich entschuldigen laßen. Weil man aber ganz gewiß weiß, daß solches Vorgeben unwahr ist, so wurde Erkannt, daß ihm zu dem ersten Quartalgericht bei Ungehorsam deßfalls gebotten werden soll.
(f° 224) Dienstags den 25. februarii 1766. Abweisung – Hr Frantz Antoni Bianchi, der Handelsmann, producirt Kanzlei: und Stallschein vom 23. und 25. hujus, mit Vermelden, daß er die Handlung bei längst weil. H. Rathh. Mari Joseph Conigliano allhier erlernt habe, und beruft sich deßwegen auf das Zeugniß des nunmaligen H Zunftmeisters Soubry, bittet daher, ihn um die gewohliche Zunftgebühr leibzünfftig anzunehmen.
Nach H. Soubry mündlichen bericht, daß er zwar wohl wisse daß H. Bianchi viele Jahr in obigen H. Conigliano Haus gewesen, aber nicht auf was Art, oder in welcher Qualität, daraufhin angestellter Untersuchung, so wol in dem Lehrjung: protocoll, als auch in denen Gesinds: Kopfgelds: Regsitern, sofort nach gehaltener Umfrag, Erkannt, daß der Implorant gegen Erlag 3 lb 10 ß Zunftgebühr und 25. ln wegen nicht hier erlerner Handlung leibzünfftig als Handelsmann aufzunehmen seÿe.
(f° 245) Montags den 16. Martii 1767. C Leibzünfftiger – Hr Frantz Antoni Bianchi, der hiesige burger und Handelsmann, ist nunmehr auf vogelegten Bescheid von Gg. Hh. den XV. den 21. Februarii jüngsthien ertheilt, Krafft desen erkannt, worden, daß der Implorant, wann er Zuvor gegen Erlag der gewohnlichen Gebühr ordnungsmaßig in die Lehr wird eingeschrieben, und zugleich wieder ausgethan worden seÿn, ex speciali gratia und gegen Ersetzung deren Unkosten als ein allhiesig erlernter anzusehen, sofort dispensando von denen angesetzten Zwantzig fünf Pfund als leibzünfftig anzunehmen seÿe, nur gegen Erlag ein Pfund Zehen Schilling vor das Einschreiben in die Lehr und Austhun aus derselben, so dann drei Pfund Zehen Schilling vor das Zunftrecht, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden. prom obed. und declarirt, die Specereihandlung führen zu wollen, wesgegen er an Gg. Hh. die XV. verwiesen worden.

François Antoine Bianchi devient bourgeois à titre gratuit en 1766 par recommandation
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 83

H. Frantz Antoni Bianchi der handelsmann Von Barna im Maÿländischen gebürtig dermahlen mit Maria felicitas H. Frantz Paul Acker des Statt Kachlers Ehelicher tochter Verheurathet erhalt das burgerrecht hoher recommandations halben gratis dienen zu E.E. Zunfft Zu Spiegel Jurav: d. 23. Janu: 1766.

François Bianchi meurt en 1790 en délaissant dix enfants
1795 (26 frimaire 4), Strasbourg 3 (2), Me Schweighaeuser n° 550 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 93 du 26 frimaire 4
Inventaire Des Biens delaissés par feu le Cit. François Bianchi Marchand Epicier de la Commune de Strasbourg après son decès arrivé le 11. 9.br 1790 – à la requisition de la Cit. Marie felicitée née Acker veuve du défunt
Le Défunt a délaissé pour héritiers ab intestat savoir I. le Cit. Marie François Antoine Bianchi Negociant a Strasbourg agé de 29 ans, II. le Cit. Marie Pierre Joseph Bianchi aussi Negociant a Strasbourg présentement à paris agé de 27 ans, III. le Cit. Marie felicité Catherine Bianchi fille agée de 25 ans, IV. la Cit. Marie Anne Antoine Bianchi agée 23 ans, V. la Cit. Marie Catherine Elisabeth Bianchi fille agée de 21 ans, VI. Marie Benedit Amande Collumbande 19 ans, VIII. Marie Jean Caspar Melchior Baltasar 18 ans, VIII. Marie François Xavier Edouard 16 ans, IX. Marie Brigite Apolonie 11 ans et X. Marie Therese Secile 8 ans pour ces 5 derniers mineurs a été présent leur Curateur C. Laurent Dublot Negociant

meubles, Dans le poel au premier étage, Dans la chambre a coucher, dans la chambre de derrière, dans le vestibule, dans le poele au second étage, chambre a coucher sur le derrière, Chambre de la servante, autre chambre a coucher sur le derrière, Chambre de décharge, Aux Mansardes, Cusisne, dans la cour, dans le Comptoir
Prés au ban d’Oberhaslach
(f° 7) Etat sommaire du présent Inventaire. Bien reservé à la veuve, meubles 236 li, Remplacement 7690 li, dettes actives 6000 li, Total général 14 217 livres
Bien réservé aux héritiers 2400 livres
Biens de la communauté, meubles 3363 li, Marchandises 1120 li, argenterie 836 li, fonds de commerce 184.823 li, deux arpents de prés 600 li, Total général 190.744 livres – Dettes passives 10.090 li, Deduction faite 90.326 livres
Copie du Contrat de mariage (…) den 28. mart. 1765 Not. Johannes Anrich

Marie Félicité Acker veuve Bianchi meurt en 1799 dans une maison rue Sainte-Madeleine
1799 (8 ventose 7), Strasbourg 1 (16), Me Lacombe n° 18 – Enregistrement de Strasbourg, acp 66 f° 43 du 18 vent. 7
Inventaire de la succession de Marie felicité Acker veuve Bianchi – à la requisition de la Cit. Marie Antoine Bianchi fille majeure Et du Cit. François Paul Acker conservteur des hypothèques tant en qualité d’oncle maternel et tuteur établi par la justice aux enfants mineurs Marie Jean Gaspard melchior Balthasar Bianchi, Marie François Xavier Edouard Bianchi, Marie Brigitte Appolline Bianchi, Marie Thérèse Cécile Bianchi, qu’au nom de Marie François Antoine Bianchi, Marie Pierre Joseph Bianchi, Marie Félicité Catherine Bianchi épouse du Cit. Perrot employé dans la Régie des douanes à Mayence, Marie Catherine Bianchi et Marie Benedict Amand Colomban Bianchi tous majeurs et absens Tous 10 enfants et seuls héritiers de Marie Félicité Acker procréé de son mariage avec feu François Bianchi Négociant a Strasbourg décédé 14 plus dernier – (Procuration à Paris) Amand Benedict Colomban Marie Bianchi demeurant à Paris Petit Cloitre honoré n° 5 Division de la halle, Marie Catherine Elisabeth Christine Bianchi sa sœur demeurant même maison, 16 vent. 7

dans la maison du cit. Luc Walter rue Madleine N° 21
meubles 1029 fr, fonds rentrés 1600 fr, interets 43 fr, meubles vendue 1269 fr, total 2912 fr
Passif, La Cit. Marie Elisabeth Acker exréliguiese Sœur de la défunte a à pretendre a la succession pour la 6 partie d’une pension, les C. Marie Anne et Marie Françoise Acker sœurs de la défunte, total passif 486 fr, reste 2426 fr

Vente de meubles
1799 (22 prairial 7), Strasbourg 1 (17), Me Lacombe n° 318
Vente de meubles. Dans la maison du Cit. Luc Walter rue Madlene N° 21, vente des meubles provenant de la succession de feue Marie Felicité Acker veuve Bianchi
à la requête de Marie Antoinette Bianchi fille majeure assistée du Cit. Anrich notaire, François Paul Acker tant en qualité d’oncle maternel et tuteur établi par la justice aux enfants mineurs Marie Jean Gaspard Melchior Balthasar Bianchi, Marie François Xavier Edouard Bianchi, Marie Brigitte Appoline Bianchi, Marie Thérèse Cecile Bianchi qu’au nom des enfants majeurs absens Marie François Antoine Bianchi, Marie Pierre Joseph Bianchi et dit avoit fondé de pouvoir de Marie felicité Catherine Bianchi femme Pierot passementier devant Seiler notaire à Mayence et de Marie Catherine Elisabeth Bianchi et Marie Benedict Amand Colomban Bianchi devant Fleury et Deroche notaire à Paris tous dix enfants et héritiers de feue Marie Felicité Acker, Inventaire souss. 8 ventose 7 – produit 1269 francs

Héritiers de François Bianchi et de Marie Felicité Acker en 1843 après la mort de Thérèse Cécile Bianchi
1843 (27.8.bre), Strasbourg 15 (74), M° Lacombe n° 4121
Notoriété – (…) que Mr François Antoine Bianchi, Négociant, et dame Marie Félicité Acker son épouse sont décédés à Strasbourg où ils demeuraient, savoir le Sieur Bianchi le 12 novembre 1790 et la Dame Bianchi le 2 février 1799, à l’appui de cette déclaration les comparans ont produit les extraits en due forme des deux actes de décès des conjoints Bianchi (…) 2° Que lesdits défunts conjoints Bianchi ont délaissé les enfans nommés
A. Dlle Thérèse Cécile Bianchi, institutrice à l’institut Royal des demoiselles à Munich (Royaume de Bavière) laquelle est décédée sans postérité à Cannstadt près Stuttgardt le 27 mai 1843
B. Demoislle Brigitte Bianchi, décédée célibataire sans délaisser d’enfant à Paris où elle demeurait dans le courant de l’année 1843
C. Dlle Marie Antoinette Bianchi célibataire Marchande demeurant et domiciliée à la Citadelle de Strasbourg
D. Dame Marie Félicité Bianchi épouse de M. François Joseph Pierrot propriétaire et bourguemestre de la ville d’Alzey où ils demeurent
E. M. Pierre Joseph Marie Bianchi, receveur des douanes à St Pol de Léon, Finistère,
F. M. Edouard Xavier Bianchi, en son vivant Receveur des douanes à Schlestadt, Bas Rhin, décédé en 1838, ce dernier était marié à D° Susanne de Marcenai aujourd’hui sa veuve demeurant à Paris, il a délaissé quatre enfants encore tous en vie, nommés a) Edouard Bianchi, employé à l’administration des postes, b) Xavier Bianchi, employé à l’administration des douanes, c) Eugène Bianchi officier de marine et d) Dlle Susanne Bianchi sans état, domiciliée à Paris
3° Qu’en conséquence les héritiers légitimes de feue la Demoiselle Thérèse Cécile Bianchi si elle était décédée ab intestat seraient (…)
4° Enfin que par une acte de dernière volonté Dlle Thérèse Cécile Bianchi, défunte, a institué pour sa légataire universelle sa sœur Marie Antoinette Bianchi, demeurant à la Citadelle de cette ville (…)
acp 315 (3 Q 30 030) f° 39-v

François Paul Acker, acquéreur suivant le titre de propriété relaté dans l’acte, vend 4 500 livres la maison à Antoine Rauch, fabricant de coton, et à Dorothée Beyerlé devant le notaire royal Lacombe

1789 (24.4.), Me Lacombe (6 E 41, 214) n° 58
François Paul Acker, exsenateur de la ville de Strasbourg
Antoine Rauch, fabricant de coton, et Dorothée Beyerlé – sous la caution du Sr François Bianchi negociant pour le Sr Rauch acquéreur son beau père
la maison qui luy appartient en cette ville grand rue n° 36, d’un côté le fossé des Tanneurs, d’autre le Sr Brandhoffer, devant la rue – acquise de la masse de Jean Jean Jacques Kühlhorn, pasmentier, Me Béguin, greffier au Petit Sénat 14.5.1771 en conséquence d’une adjudication à la chambre des subhastations – chargée d’une rente foncière de 1 pfund – pour 9000 florins

L’acte est transcrit à la Chambre des Contrats

1789 (16.10.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 332, Not. royal Lacombe du 24.4.
auf Ansuchen Anton Rauch des baumwoll fabriant
François Paul Acker, exsenateur de la ville de Strasbourg
à Antoine Rauch, fabriquant de coton, et Dorothée Beyerlé
une maison qui lui appartient en cette ville grand rue n° 36, d’un côté le fossé des Tanneurs, d’autre le Sr Brandhoffer, devant la rue – acquise de la masse de Jean Jean Jacques Kühlhorn, pasmentier, par acte devant Béguin, greffier au Petit Sénat le 14 mai 1771 – chargée d’une rente foncière de 1 pfund – pour 9000 florins

Antoine Rauch a épousé en 1784 Marie Dorothée Beyerlé, veuve convertie

Antoine Rauch loue une partie de sa maison à Jacques Fontaine docteur en médecine

1812 (21.11.), Strasbourg 3 (60), Me Übersaal n° 6265, – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 20 du 21.11.
Bail de 3 années à commencer le 25 mars prochain – Antoine Rauch négociant
à Jacques Fontaine docteur en médecine
Dans sa maison située en cette ville grand rue n° 36 au rez de chaussée une boutique avec comptoir cuisine et magasin, au troisième étage deux chambres sur la rue avec une cuisine, une chambre au grenier pour le linge sale, l’usage des greniers en commun avec le propriétaire et les autres locataires de ladite maison et deux caves séparées dans la cave de derrière – moyennant un loyer annuel de 900 francs

Inventaire après le décès d d’un locataire, Jean Joseph Christophe Bourste, vicaire de la paroisse St Pierre le Vieux

1814 (11.3.), Strasbourg 14 (53), Me Lacombe n° 3331 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 85 du 21.3.
Inventaire de la succession de Jean Joseph Christophe Bourste, vicaire de la paroisse St Pierre le Vieux décédé le 7 janvier dernier – à la requête de Marie Claire Zeis majeure, Jean François Xavier Zeis controleur de l’octroi et Marie Anne Jeanne Népomucène Zeis veuve d’André Cacache garde magazin des vivres à Meaux demeurant à Strasbourg, plus proches parens dans la ligne maternelle – dévolution de la ligne paternelle a défaut de parens a un degré succcessible dans cette dernière – en présence d’Anne Marie Rechtenwald ménagère du défunt
dans l’appartement qu’il occupait au second étage de la maison appartenant au Sr Rausch propriétaire grand rue n° 36
meubles : salle, chambre de domestique, chambre au second sur le derrière, corridor, salle sur le devant, cuisine, 1730 francs
bibliothèque (471 volumes) 1959 fr, ensemble 3689 francs – passif 4869 francs

François Antoine Rauch meurt en 1829. Il a épousé en secondes noces en 1802 Madeleine Claire Bourdot. Il délaisse trois enfant issus de la veuve. Outre la maison Grand rue, il en a une autre à la Robertsau

1829 (25.3.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 4020r – Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 34 du 4.4.
Inventaire de la succession de François Antoine Rauch propriétaire à la Robertsau décédé le 5 octobre, à la requête de 1. François Antoine Rauch, majeur employé au collège royal de Strasbourg en son nom et mandataire de 1. Madeleine Claire Bourdot la veuve sa mère domicilié à la Robertsau n° 17, commune en bien par le contrat de mariage passé devant Me Thulpin à Mirecourt le 19 fructidor 10 (6 septembre 1802) tutrice naturelle de Madeleine Claire 19 ans, 2. Catherine Claire Rauch majeure épouse d’Antoine Oeschger, marchand épicier, héritiers pour tiers de leur père – en présence de Michel Nicolas Silvester, négociant subrogé tuteur, dans la maison mortuaire à la Robertsau n° 17

communauté, mobilier : salle à manger au rez de chaussée, chambre à coucher du défunt, premier étage chambre à côté de la Dlle Rauch ainée, cabinet à côté donnant sur la route, chambre à coucher du Sr Rauch fils, chambre à coucher de la Dle Rauch cadette, rez de chaussée chambre à côté de celle de la domestique, chambre de la domestique, cuisine servant de décharge, cuisine, grenier cave
maison au fond du jardin habitée par la veuve, chambre à coucher, salle à côté de la chambre à coucher même maison, buanderie – dans une maison grand rue n° 36 appartenant au défunt, premier étage, total 2248 fr
dettes actives 32 547 fr, total de l’actif 34 830 francs
biens propres au défunt. 1. une maison avec tous ses droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg grand rue n° 36, d’un côté le Fossé des Tanneurs, d’autre le Sr Schweighaueser – acquis avant son mariage avec la veuve actuelle de François Paul Acker, exsénateur de la ville, par acte Me Lacombe le 4 avril 1789, estimée 16 000 francs
2. une maison d’habitation, jardin et maison de jardinier avec droits, appartenances & dépendances le tout situé à la Robertsau sur la route du Grauwerth n° 17 (…)
remploi à la veuve 5700 fr, gains de survie assuré à la veuve 2400 fr – passif 2400 francs
Contrat de mariage, Antoine Rauch, négociant à Strasbourg veuf de Marie Dorothée Payerlé, et Marie Claire Bourdot majeure fille de Léopold Bordot, négociant, et Anne Catherine Silvestre ses père et mère assistée de Claude François Bourdot, juge au tribunal civil des Vosges séant à Remiremont oncle de la future épouse et Nicolas Michel Silvestre négociant à Strasbourg oncle à la future épouse du côté maternel

Les héritiers Rauch louent la maison à Louis Auguste Emmerich, négociant et fabricant de maroquin

1829 (24.3.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 4019 – Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 7 du 27.3.
Bail pour 3, 6 ou 9 années à commencer le 25 courant – 1. François Antoine Rauch, employé au Collège de Strasbourg en son nom et mandataire de Marie Claire Bourdot sa mère domiciliée à la Robertsau n° 17 veuve de François Antoine Rauch, 2. Claire Catherine Rauch épouse d’Antoine Oeschger, marchand épicier
à Louis Auguste Emmerich, négociant et fabricant de maroquin
une maison située à Strasbourg grand rue n° 36 avec toutes ses circonstances et dépendances – pour 1400 francs

Résiliation du bail ci-dessus

1830 (25.3.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4420 – Enregistrement de Strasbourg, acp 198 F° 191 du 31.3.
Résiliation de bail – 1. François Antoine Rauch, majeur, employé au Collège royal, en son nom et mandataire de Marie Claire Bourdot sa mère, domiciliée à la Robertsau n° 17, veuve de François Antoine Rauch, propriétaire, la veuve Rauch aussi tant en son nom et comme tutrice de Madeleine Claire, 2. Claire Catherine Rauch épouse d’Antoine Oeschger, marchand épicier
et Louis Auguste Emmerich, négociant & fabricant de maroquin
d’un bail passé devant Me Schreider le 24 mars 1829, d’une maison grande rue n° 36 pour trois, six ou neuf années moyennant 1400 francs par an

Inventaire après le décès d’un locataire, le commissionnaire Louis Joseph Martin Trauff

1833 (2.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), Me Hickel n° 4419 – Enregistrement de Strasbourg, acp 216 F° 23 du 5.3.
Inventaire de la succession de Louis Joseph Martin Trauff, commissionnaire décédé le 13 février dernier, à la requête de Dorothée Trauff majeure, Antoine Oeschger, épicier, tuteur de 1. Joseph, 2. Jean Michel, 3. Anne Barbe enfants mineurs de Louis Joseph Martin Trauff et Dorothée Kistler – en présence de Laurent Dubost, confiseur subrogé tuteur
dans le logement que ce dernier occupait à titre de locataire dans une maison grand rue n° 36
mobilier 533 fr, argent – passif 30 fr, billet de 500 au profit du père

Inventaire après le décès d’Antoine Oeschger, marchand épicier, mari de Claire Catherine Rauch, dressé dans la maison des héritiers Rauch

1833 (28.12.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6870 – Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 62 du 7.1.
Inventaire de la succession d’Antoine Oeschger, marchand épicier décédé le 11 décembre 1833, à la requête de Claire Catherine Rauch la veuve mère et tutrice légale de Claire Elodie née le 15 juillet 1830 & Louis Camille Alfred né le 6 décembre 1831 – Jean Gabriel Oeschger, ébéniste à Paris rue Geoffroi Lanier tuteur de Marie Mathilde Oeschger sa nièce procréée le 14 avril 1825 par le défunt en premières noces avec Marie Madeleine Philippine Holdermann – en présence de Léger Braun, négociant à Molsheim & Joseph Otter, négociant à Strasbourg les deux subrogés tuteurs, M. Braun de l’enfant du premier lit, le Sr Otter du second mariage, le dernier quart échu à un troisième enfant nommé Toussaint Louis Paul décédé après son père
Contrat de mariage devant le notaire soussigné le 12 août 1828

dans la maison mortuaire Grand rue n° 36
garde robe 444 fr, meubles 579 fr, meubles de la communauté 2073 fr, ustensiles dans la boutique 289 fr, marchandises 13 497 fr, suite du mobilier 123 fr, argent 1765 fr, héritages de la veuve après le décès arrivé le 5 octobre 1828 de François Antoine Rauch propriétaire à la Robertsau 6218 fr
propres du défunt 5000 fr, créances actives – immeubles de la communauté à Dingsheim, passif 22 932 francs

Les héritiers Rauch vendent 22 100 francs la maison à l’instituteur Jean Philippe Stutz et à sa femme Madeleine Françoise Kreitzer

1834 (20.6.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 7013 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 138 du 23.6.
Adjudication définitive – Cahier des charges n° 6984 du 14 mai – I. François Antoine Rauch, employé au collège royal de Strasbourg en son nom et fondé de pouvoir de 1. Marie Claire Bourdot sa mère à la Robertsau n° 17 veuve de feu François Antoine Rauch, propriétaire, 2. Madeleine Claire Rauch sa sœur épouse de Jean François Laroche, commis à cheval des Contibutions indirectes à Rambervillers (Vosges),II. Claire Catherine Rauch veuve d’Antoine Oeschger marchand épicier
à Jean Philippe Stutz, instituteur, et Madeleine Françoise Kreitzer pour 22 100 francs
Désignation de l’immeuble, une maison ayant boutique, cave, deux étages, mansarde, pompe, aisances & dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 36, à l’est Fossé des Tanneurs, à l’ouest Jean Michel Schweighaeusser & Sophie Caroline Endlich conjoints, sud les mêmes époux Schweighaeusser – Relation des Titres de propriété, de la succession de François Antoine Rauch père décédé à la Robertsau le 5 octobre 1828, inventaire dressé par Me Schreider le 25 mars 1829 et contrat de mariage devant Me Phulpin à Mirecourt le 19 fructidor 2, le sieur Rauch acquis ladite maison conjointement avec Marie Dorothée Beyerlé son épouse en premières noces de François Paul Acker, sénateur de la ville par acte Me Lacombe le 4 avril 1789, devenu propriétaire de la part de Marie Dorothée Beyerlé décédée sans enfant le 9 floréal 10 dont il est donataire universel par son contrat de mariage passé devant Me Roessel le 29 novembre 1784. Titres antérieurs, achat sur expropriation (Ganthkaufbrief) du 14 mai 1771 délivré à François Paul Acker par Beguin greffier du Petit Sénat après adjudication à la Chambre des Subhastations, d’un côté fossé appelé Rindshäutergraben, d’autre & derrière héritiers Fischer de la masse de Jean Jacques Kühlhorn, passementier. 2. vente antérieure par le même Acker et les six enfants héritiers de sa femme en premières noces au profit dudit Kühlhorn de ladite maison à la Chambre des Contrats le 28 février 1768 – avec six fourneaux dont trois en fonte & trois en fayence (…), les armoires au troisième étage (…), plus une chaudière en fonte dans la buanderie. 3. ne sont point compris dans la vente les comptoirs, rayonnages, tiroirs et autres ustensiles & mobiliers de la boutique M Rauch étant seul propriétaire comme les ayant acquis de la vente mobilière d’Oeschger – mise 20 000 francs – Adjudication provisoire du 14 mai à Jean Frédéric Klinck, architecte pour 20 100 francs

L’instituteur Jean Philippe Stutz a épousé Marie Françoise Kreitzer en 1826

1826 (31.8.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4365 – Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 49-v du 4.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Philippe Stutz, instituteur âgé de 22 ans, fils de feu Philippe Stutz et de feu Anne Marie Kleppi
Marie Françoise Kreitzer, âgée de 19 ans, fille de feu Joseph Kreitzer, serrurier, Marie Madeleine Schweighaeusser assistée de Michel Schweighaeusser son grand père

Jean Philippe Stutz et Madeleine Kreutzer louent une partie de la maison au marchand épicier François Schaal

1837 (16.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 51-v – ssp du 14.12.
Bail 6 de années à commencer le 29 septembre dernier – Jean Philippe Stutz fils, instituteur, et De Madeleine Kreutzer
à François Schaal, marchand épicier
les localités ci après désignées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg Grand’rue n° 36, savoir rez de chaussée de la maison ainsi qu’il se compose de boutique, chambre d’habitation, cuisine, chambre à coucher et le magasin avec petite cave se trouvant sous l’entrée de la maison, usage commun du puits de la buanderie et des greniers à sécher le linge de divers objets mobiliers à l’usage de la boutique – moyennant un loyer annuel de 700 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.