23, place Broglie


Place Broglie n° 23 (rue de la Mésange n° 30) – III 209 (Blondel), N 603 puis section 62 parcelle 24 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Michel Knœrr – maître d’œuvre (1771-1772, détruite en 1870)
Maîtres d’ouvrage, Benjamin Levy et Jules Bernheim (1873)

Broglie 1860
Entrée de la rue de la Mésange, 1860. Le n° 23 est la maison d’angle presque au centre de l’image.
(publié dans Strasbourg, Passé et présent sous le même angle, Champion-Slatkine, 1989)

Jean Frédéric Hertenstein achète la maison en 1676 et y ouvre une boutique d’épicier en sollicitant le droit de placer des étaux sur le communal. Sa femme acquiert en 1695 la voisine à l’angle du fossé des Tanneurs (qui suit le tracé de l’actuelle rue des Etudiants). Leurs deux fils se partageront les deux bâtiments. Le marchand Jean Henri Hertenstein doit avoir fait des transformations à sa maison de trois étages puisque sa valeur minimale passe de 890 livres en 1704 à 1 300 livres en 1728.
Jean Michel Knœrr achète la maison en 1770 et chambre le maître maçon Jean Lingenhœlin de la reconstruire l’année suivante en avançant sur le communal. Sur la proposition du préteur royal, les préposés au bâtiment lui permettent de ravancer davantage vers la promenade du Broglie. Les travaux intérieurs se poursuivent en 1772. Comme on le constate sur la photographie de 1860, le style de la nouvelle construction est caractéristique de l’époque : chaînages latéraux, arcades à refends, linteaux de fenêtres à clé.

61 Elévations u-z
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 61

La maison à rez-de-chaussée et trois étages bons en maçonnerie (Atlas des alignements) est représentée de part et d’autre du repère (y) sur les élévations du plan-relief de 1830. Vers la place, entre (x) et (y), chaque niveau a quatre ouvertures dont celles du rez-de-chaussée sont en arcade. Le bâtiment est surmonté d’un étage à la Mansard et de greniers. La façade vers la rue de la Mésange (à droite du repère y) a autant d’ouvertures mais plus espacées. Une petite cour (M) se trouve au centre des bâtiments. L’arrière de la façade sur la place, entre (1) et (4) a une porte qui permet d’accéder à la remise située en face, entre (2) et (3), et au bâtiment qui donne sur la fossé des Tanneurs, entre (2) et (3). On voit entre (3) et (4) l’arrière de la façade sur la rue de la Mésange. Le fossé des Tanneurs forme la cour (A) sur laquelle donne le bâtiment commun aux deux maisons, représenté à gauche du repère (9), qui a aussi trois étages mais moins hauts que ceux du n° 23.

61 Cour M61 Cour A (7-10)
Cour M et partie sur le fossé des Tanneurs

Le puits commun aux deux maisons est supprimé en 1835. On peut encore voir à l’extrême gauche de la photographie prise en 1860 la maison voisine 22, place Broglie, démolie en 1861, dont la reconstruction est terminée en 1864. Les deux maisons n° 23 et 22 ainsi que le 30 rue de la Mésange à l’arrière sont détruites lors du siège de 1870. On reconstruit à leur place un seul bâtiment, terminé en 1873, qu’on peut voir de nos jours.
On remarque que chacun des deux bâtiments touche à la même maison à l’arrière (III 208 du plan Blondel) mais que la propriété de la maison d’angle longe aussi le fossé des Tanneurs, ce qui est possible puisque tous les niveaux n’appartiennent pas au même propriétaire comme en témoigne la description de 1824. Le plan Blondel (ci-dessous à gauche) représente les deux parcelles d’après les bâtiments tandis que les parcelles du cadastre (ci-dessous à droite) représentent la propriété. Le fossé des Tanneurs a été comblé entre temps (années 1830)

III 209-210 (planches 2)Cadastre N 602-604
Extrémité de l’îlot en 1765 à gauche et en 1838 à droite

Le propriétaire est autorisé en 1871 à reconstruire sa maison en acquérant de la ville une bande de terrain communal. La Commission des alignements avait proposé « une façade monumentale » pour les deux maisons qui donnent sur la Place Broglie sans que les propriétaires trouvent un accord. Les maisons 22 et 23 Place Broglie ainsi que le 30 rue de la Mésange sont successivement acquises par Benjamin Levy et Jules Bernheim qui reconstruisent un seul bâtiment en 1873 avant de le vendre à la société d’assurances Rhin-et-Moselle. Le rez-de-chaussée est occupé par diverses boutiques : photographe, librairie (Heinrich puis Berger-Levrault), bijouterie, ganterie Medernach-Gehlen). En 1919 un tailleur vient s’installer ainsi que les Chocolats Stanislas qui modifient la devanture en reprenant les grilles de la place Stanislas à Nancy. Le Café-restaurant Broglie occupe le premier étage en 1938. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit en partie la maison. La société d’assurances Rhin-et-Moselle reconstruit le bâtiment en 1948.

Broglie 23 (avril 2014)
Façade vers la place Broglie, angle de la rue des Etudiants (avril 2014)

janvier 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Christophe Moscherosch, barbier, et (1647) Marie Kercher – luthériens
1664 v Jean Philippe Ott, tonnelier, et (1648) Odile Seidel puis (1669) Dorothée Lœffler – luthériens
1676 v Jean Frédéric Hertenstein, marchand épicier, et (1677) Marie Salomé Tromer – luthériens
1711 h Jean Henri Hertenstein, marchand épicier, et (1715) Marie Salomé Sontag, (1728) Marie Elisabeth Runckel et (1750) Marie Catherine Rickert – luthériens
1770 v Jean Michel Knœrr, marchand de vins, et (1770) Sara Mann – luthériens
1824 h Jacques Frédéric Knœrr, négociant, et (1814) Caroline Rœmer
1842 v Caroline Roemer veuve ci-dessus
1845 h Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, et (1819) Guillaumette Frédérique Schœttel puis (1834) Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner
1874* v Benjamin Levy et Jules Bernheim
1883* v Compagnie générale d’assurances Rhin et Moselle

(1765, Liste Blondel) III 209, Jean Henry Härtenstein Md Epicier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Knürr, 10 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 603, Knoer, Jacques Frédéric – maison, sol – 1,15 are

Locations

1661, Barthélémy Hopffer portraitiste
1762, Joseph Bena, tailleur bourgeois de Paris
1792, Jean Antoine Daniel Leopold Knœpffler, ancien religieux de l’abbaye de Stürzelbronn
1842, Jean Etienne Castex-Rey et Sernin Félix Castex-Rey, tailleurs
1847, Jean Charles Koch, coiffeur, et Marie Sophie Liebig

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1466 (1673-1741) f° 640-v
Jean Henri Hertenstein doit un loyer pour des étaux suite à une décision des préposés au bâtiment en 1677 puis pour des corbeaux vers le fossé des Tanneurs suite à une décision de 1731 (voir plus bas)

Johann Friderich ([corrigé en] Johann Heinrich) Hertenstein(s Kinder), Soll von den Vorbäncken vor deßen Laden an der Behaußung gegen dem Roßmarckh, Jahrs vff Ostern und 1678. p°, 5 ß
Protoc: 1677. p. 36.

(Quittungen 1679-1731)
Herr Johann Heinrich Hertenstein, der Specirer Soll ferner Von einer 19. schuh 7. Zoll langen und Fünff Schuh breiten steinern altan, so er auff Köpffer in den graben an seinem Hauß auff dem Roßmarck beÿm steinern brückel gelegt, Jahrs auff ostern und anno 1732. I.mo, 5 ß

(Quittungen 1732-1741)
Neuzb fol 123

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 123
Les loyers sont reportés au registre suivant. Celui dû pour les étaux est supprimé en 1777 puisque les objets imposés ont disparu, celui dû pour les corbeaux de la galerie est supprimé par décision générale en 1792.

alzb. 640-b
H. Johannes Heinrich Hertenstein der Specirer soll von denen vorbäncken vor deßen Laden an der behaußung gegen dem Roßmarck Jahrs auf Paschal., 5 ß
laut Prot. vom 8. april. 1777 nachgelaßen, und Zu streichen Erkandt

Ferner von einer 19. schuh 7. Zoll langen, und Fünff schuh breiten Steinern Althan, so er auff Köpffer in den Graben an seinem Hauß auf dem Roßmarck beÿm Steinern brückel gelegt, Jahrs auf Pasch., 5 ß
(Quittungen 1741-1792)
suivt. Délibération du Directoire du Département du Bas Rhin du 25. 7.bre 1792. les redevances pour le Droit de Balcon sont abolis

modo Joh: Michael Knörr, Kiefer, laut C. C. Verschr.bgen vom 6. Aug. & 29. Xbris 1770

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1677, Préposés au bâtiment (VII 1365)
Jean Frédéric Hertenstein qui vient d’acheter la maison de Jean Philippe Ott souhaite y ouvrir une boutique d’épicerie. Il demande le droit d’établir un auvent et de placer des étaux sur le communal. Comme il trouve excessif le loyer qu’on lui propose, il se limite a placer des étaux devant la maison. Le cens est inscrit au Livre des loyers communaux

(f° 36-v) Dienstags den 27. Martÿ Joh: Friderich Hertenstein – Eod. Augenschein eingenommen beÿ Joh: Friderich Hertensteins Eck behaußung Vff dem Roßmarckt, so er Von Hannß Philips Otten dem küeffer erkaufft, und Zu einem specereÿladen Zumachen Willens, auch zu beeden seiten deß gadens ein Wetter dach sammentlich 18 ½ schuhlang + Zubauen gesonnen Were. Erkanndt, Zu bedacht gezogen
+ auff einer seiten Und vf der andern seiten 17. sch. lang v. durchauß 3 sch. breit
(f° 38-v) Montags den 2. Aprilis. Joh: Friderich Hertenstein – p° Johann Friderich Hertenstein Specereÿ händlers gesuchten Wetter dachs Und außstellung deßen Vorbänckh, an seiner behaußung gegen dem Roßmarckt, ist Erkannt, Vnd Ihme sofern willfahrt, daß Er für die Vergönstigung, ohnerachtet derselbe oben auff ein Wettertach hatt, Und ein Klein Erckerlin weggethan, gemeiner Statt Jahrs 1. lb 10. ß d entrichten, darzu die Vorbänckh nicht Zu weit auff das allmend hienauß richten solle. Ille bittet umb moderation des Zinnßes, ist vff 1. lb d gesetzt worden, gedachter Hertenstein haltet an den Zinß der 1. lb d. mit einem Stuckh geldt abkauffen zu leßen, Erkandt, ist vff 30. lb.d gesetzt worden, Hertenstein beschwehret sich beÿdes über den Zinnß Und dißer forderung ist resoluirt mit dem Wetterdach noch eine Zeit lang inzuhalten, Wegen der Vorbänck aber selbige anhängig Zumachen, daß Er solche abendts vnd morgens auff und ab laßen, auch des tags seine Laden Und wahren darauff stellen könnte stellet solches behehren Vff einen leidenlich. Zinnß Obern Bauherren anheim. Erkannt, soll dafür Jährlichen Vff ostern und A° 1678. primo 7 ß 6 d Zu Zinnß geben. Ille thut ansuchung den Zinnß Zu moderiren, ist endlich Vf 5 ß.d gesetzt worden, Hertenstein erbietet sich den Zinnß abzukauffen, ferners Erkannt, und erbieten abgeschlag. Verbleibt alß beÿ dißen 5. ß d Zinnßes Vnd ist die breite der Vorbänck Vff 3 ½ schuh breit erlaubet.

(traduction) Mardi 27 mars. Jean Frédéric Hertenstein – Visite de la maison de Jean Frédéric Hertenstein, à l’angle du marché aux Chevaux, qu’il a achetée du tonnelier Jean Philippe Ott. Il souhaite y faire une boutique d’épicerie et mettre de chaque côté de l’étal un auvent de 18 pieds et demi au total d’un côté et de l’autre côté de 17 pieds de long sur 3 pieds de large. Décision remise à plus tard.
Lundi 2 avril. Jean Frédéric Hertenstein – Le marchand épicier Jean Frédéric Hertenstein a demandé de faire un auvent et de sortir des étaux devant sa maison face au marché aux Chevaux. Il a été décidé, sans tenir compte qu’il place un auvent et qu’il supprime un petit oriel, de le lui permettre à condition de payer un loyer annuel de 1 livre 10 sous à la Ville. Il ne doit toutefois pas placer ses étaux trop loin sur le communal. Il demande une réduction du loyer qui a alors été fixé à 1 livre. Hertenstein souhaite acheter le loyer par un capital qui a été fixé à 30 livres. Hertenstein qui trouve excessifs et le loyer et le capital décide de remettre l’auvent à plus tard. Quant aux étaux, il s’engage contre un loyer modique à les rentrer le soir et les sortir le matin pour y poser ses boîtes et ses marchandises. Les préposés décident qu’il devra verser à Pâques un loyer annuel de 7 sous 6 deniers à compter de 1678. Il demande une réduction du loyer qui est finalement fixé à 5 sous. Hertenstein propose de racheter le loyer, ce qui lui est refusé. Il devra donc régler le loyer de 5 sous pour les étaux extérieurs qui ne devront pas avoir plus de 3 pieds ½ de large.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les héritiers Hertenstein sont autorisés à remplacer deux portes de caves par de nouvelles

(f° 196) Dienstags den 28. Maÿ 1709. Herrn Joh: Friderich Hertensteins Erben pt° reparirung Ihrer Kellerthüren – Weÿl. Herrn Johann Friderich Hertensteins, des gewesenen Specereÿ händtlers hinterlaßene Erben, laßen durch Wilhelm Heinrich Deckhern, den Schreiber auff dem Maurhoff, dero Mit Erben, MGHh. underthänig ersuchen, die auff dem allmend Vor Ihrer auff dem Roß Marckh ligenden behaußung befindliche Zwo Keller thüren, deren die eine 7. schuhe breit und 5. schuhe 3. Zoll vom hauß heraus die andere aber 3. schuhe 1. Zoll vom hauß herauß lang ist, daran die steinere gewänth und die oben darüber gehende steinere bäncklein schadhafft seind, widerumb new machen zulaßen. Erk. ut ante [Gebettenermaßen willfahrt]

(traduction) Mardi 28 mai 1709. Les héritiers Jean Frédéric Hertenstein souhaitent réparer leurs portes de cave – Les héritiers de feu l’épicier Jean Frédéric Hertenstein, agissant par l’un des cohéritiers Guillaume Henri Decker, greffier au chantier des Maçons, demandent humblement le droit de remplacer par de nouvelles les deux portes de cave dont l’une a 7 pieds de large et ravance de 5 pieds 3 pouces et l’autre de 3 pieds 1 pouce sur le communal devant leur maison sise au marché aux Chevaux parce que leurs murs en pierre sont abîmés ainsi que les gradins de pierre qui y sont posés. Décision, accepté dans les termes de la demande.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Jean Frédéric Hertenstein est autorisé à fixer des supports au-dessus du canal pour y poser des plantes de jardin.

(f° 171-v) Dienstags den 18. Ejuds. [Apr. 1719.] Herr Joh: Friderich Hertenstein pt° bauens – Herr Johann Friderich Hertenstein der Specerierer will an Seiner beÿ dem Steinern brücklen liegenden behaußung, dreÿ dreÿ schuh lang ärm in die Maur auf das waßer hiernauß eingehen laßen damit Er garten Gewächs darauf stellen Könte. Erk. willfahrt.

(traduction) Mardi 18 avril 1719. Sr Jean Frédéric Hertenstein, construction – L’épicier Jean Frédéric Hertenstein souhaite fixer au mur de sa maison près du petit pont de pierre trois bras de trois pieds de long au-dessus du canal pour pouvoir y poser des plantes de jardin. Décision, accordé

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jean Henri Hertenstein souhaite enfoncer des pieux dans le fossé des Tanneurs pour soutenir une galerie en saillie à l’arrière de sa maison. Les préposés au bâtiment refusent parce que le fossé est trop étroit. Le pétitionnaire demande alors le droit de placer dans son mur des corbeaux qui soutiendront la galerie. Il y est autorisé contre un loyer annuel. Les préposés objectent ensuite que les corbeaux ont été placés trop bas.

(f° 116) Dienstags den 30. Ejusd. [Januarÿ 1731] H. Johann Heinrich Hertenstein – Herr Johann Heinrich Hertenstein der specierer ersucht MGhh. umb erlaubnus, ein Gängel hinder seinem Hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt welches nur auf bälcklein Von der Maur auß liegt mit dreÿ Pfählen Vom Waßer auff Zuversehen. Erkannt Augenschein.
(f° 121-v) Montags den 5. Ejusdem [Martÿ 1731] Folgende Augenschein eingenommen. H. Johann Heinrich Hertenstein – beÿ Hn. Johann Heinrich Hertenstein dem Specierer, welcher umb erlaubnus gebetten, anstatt eines bretts, so er hinder seinem hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt hat, einen Altan auf das Waßer Zumachen und Zu berwerckstelligung deßen einige pfäl in das Waßer Zuschlagen, es wurde jhm aber bedütten, daß der Graben sehr eng und jhme Keine pfäl Könten erlaubt werden.
(f° 123) Mittwochs de 7. Martÿ 1731. H. Johann Heinrich Hertenstein – H. Johann Heinrich Hertenstein der Specierers ersucht MGHh weilen er die erlaubnus nicht haben Kan pfäl in das Wasser Zu schlagen, jhme Zuerlauben einen 19. schuhe 7 Zoll Lang und 5 schuhe breiten steinern altan auf steinere Köpffer hinden An sein Hauß auf dem Roßmarckh beÿm steineren Brückel Zumachen. Erkannt Willfahrt soll aber jährlich 5 ß Zinß davon auf den Pfenningthurn abrichten, so er acceptiret.
(f° 128-v) Eodem die [Dienstags] 20. Martÿ 1731. Folgende Augenschein eingenommen. H. Johann Heinrich Hertenstein – An H. Johann Heinrich Hertenstein des Specierers Hauß am steinern brückel auf dem Roßmarckt, welcher einen Großen Hauffen Grund der auß seinem Keller gegraben worden, Ohnerlaubt in den Graben werffen laßen welcher sich Zwar excusieret, daß er allen in Schiffen wiederumb hinwegführen Laßet.
(f° 142-v) Dienstags den 8. Maÿ 1731. H. Johann Heinrich Hertenstein – Herr Johann Heinrich Hertenstein der Specierer wird Vorgestellt, daß er die Kepffer an dem jhme erlaubten Gängel hinder seinem Haus auf dem Roßmarckt, Zu tieff hienunder Gegen dem Waßer gemacht, anstatt jhme erlaubt worden dieselbe Oben immediaté unter das Gängel Zusetzen. Ille entschuldiget sich daß die Maur Oben nicht starck Genug seÿe die Köpffer Zu Souteniren, und er auch nicht gewußt daß Sie Oben und nicht unten seÿn solten. Erkannt, solle durch ein augenschein nochmahls examinirt werden, Ob es dem fluß nicht schädlich
(f° 153-v) Montags den 11. ejusdem [Junÿ 1731] H. Johann Heinrich Hertenstein – An Hn. Johann Heinrich Hertenstein des Specierers hauß beÿm steineren brückel auf dem Roßmarckt, wegen Zu weit hiunter gegen dem Waßer gesetzter Käpffer, worauff er die pfäl Zu seiner Gallerie stellen will.

(traduction) Mardi 30 janvier 1731. Jean Henri Hertenstein – L’épicier Jean Henri Hertenstein demande l’autorisation d’enfoncer trois pieux dans le canal derrière sa maison près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux pour soutenir une galerie qui ne repose que sur de petites poutres en saillie sur le mur. Décision, visite des lieux.
Lundi 5 mars 1731. Visites. Sr Jean Henri Hertenstein – Chez l’épicier Jean Henri Hertenstein, lequel a demandé l’autorisation de remplacer une planche qui se trouve à l’arrière de sa maison près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux par une galerie sur le canal, à l’effet de quoi il souhaite enfoncer plusieurs pieux dans le canal. On lui fait observer que le fossé est très étroit et qu’il est donc impossible de lui permettre d’y placer des pieux.
Mercredi 7 mars 1731. Jean Henri Hertenstein – Comme on n’a pas pu lui permettre d’enfoncer des pieux dans le canal, l’épicier Jean Henri Hertenstein demande l’autorisation de faire reposer une galerie en pierre qui aura 19 pieds 7 pouces de long et 5 pieds de large sur des corbeaux en pierre à sa maison au marché aux Chevaux près le petit pont de pierre. Décision, accordé, à condition d’en verser 5 sous par an à la Tour aux deniers, ce qu’il accepte.
Mardi 20 mars 1731. Visites. Sr Jean Henri Hertenstein – On s’est rendu à la maison de l’épicier Jean Henri Hertenstein, près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux. Il a fait jeter sans autorisation dans le canal un grand tas de terre qu’il a extrait de sa cave, il présente ses excuses et déclare qu’il va tout faire transporter sur des bateaux.
Mardi 8 mai 1731. Sr Jean Henri Hertenstein – On fait observer à l’épicier Jean Henri Hertenstein que les corbeaux qu’il a fait placer à sa galerie autorisée derrière sa maison au Marché aux Chevaux sont trop près de la surface de l’eau alors qu’il a été autorisé de les mettre juste au-dessous de la galerie. Il répond qu’à cette hauteur le mur n’est pas assez solide pour soutenir les corbeaux et qu’il ne savait pas qu’ils devaient être vers le haut et non vers le bas. Décision, on se rendra de nouveau sur les lieux pour savoir si cela est préjudiciable au canal.
Lundi 11 juin 1731. – On s’est rendu à la maison de l’épicier Jean Henri Hertenstein près le petit pont de pierre au marché aux Chevaux pour examiner les corbeaux qu’il a placés trop près de l’eau et qui doivent servir à soutenir les pieux de sa galerie.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Jean Henri Hertenstein souhaite remplacer son ancien étal couvert par un nouveau. Les préposés accordent l’autorisation pour un étal moitié moins grand.

(f° 38-v) Dienstags den 11.ten Ejusdem [Julÿ 1752] Joh: Heinrich Herttenstein – Wegen eingenommenen augenscheins an Hn Johann Heinrich Herttenstein des Specierers Hauß am Roßmarck, welcher um erlaubnus gebetten einen 6 schuhe, 6 Zoll tieff und 4 schuhe 6. zoll breiten Verschloßenen standt an sein hauß Zustellen, wie er bereits einen allda hat, so er aber, wie er sagt, in seinen garten führen laßen, und anstatt eines Garten Häußleins brauchen will, ist Erkannt, wird dem Imploranten ermaubt, einen nur halb so großen standt als Obiger ist, Vor sein Hauß zustellen, worvon er 1 lb zinß des Jahrs bezahlen solle.

(traduction) Mardi 11 juillet 1752. Jean Henri Herttenstein – Après visite de la maison de l’épicier Jean Henri Herttenstein au marché aux Chevaux, lequel a demandé l’autorisation de placer contre sa maison un étal fermé de 6 pieds 6 pouces en profondeur et 4 pieds 6 pouces en longueur comme celui qui s’y trouve actuellement mais qu’il va transporter dans son jardin pour s’en servir de pavillon, la décision est d’accorder au pétitionnaire la permission de mettre un étal moitié aussi grand que l’actuel contre paiement d’une livre de loyer annuel.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés autorisent Jean Michel Knœrr à anticiper sur le communal à condition de faire une niche pour la fontaire publique.

(f° 40) Dienstags den 11. 7.bris 1770. Johann Michel Knörr – Johann Michal Knörr der Kieffer bittet umb anweißung der flucht an dem herttesteinischen Eck hauß gegen dem Roßmarckt. Erkannt, solle der H. baw: Inspr. jhme außstecken und das einzuziehende Allmend außmeßen.
(f° 57) Dienstags den 27. Novembris 1770. Johann Michel Knörr – Auff vorgelegten plan Von H. bau Inspector Ist Johann Michel Knörr dem Kieffer meister erlaubt das an sich erkauffte hertensteinische hauß gegen dem Roßmarckt gelegen nach dem hier beliegenden plan und darin vorbeschriebenen allignement so hiemit approbiret wird zu bauen mit dem anhang jedoch daß er zum empfang des allmend brunnens wozu er sich in der persohn N. Lingenhöhl seines Maurer Meisters gütlichen Verstanden einen Muschel machen laßen.

(traduction) Mardi 11 septembre 1771. Jean Michel Knœrr – Le tonnelier Jean Michel Knœrr demande qu’on lui indique l’alignement de la maison Hertenstein à l’angle au marché aux Chevaux. Décision, l’inspecteur doit le tracer et mesurer le terrain communal à céder.
Mardi 27 novembre 1770. Jean Michel Knœrr – Après que l’inspecteur a produit son plan, on a accordé au tonnelier Jean Michel Knœrr la permission de construire la maison Hertenstein qu’il a achetée au Marché aux Chevaux d’après l’alignement prescrit sur le plan ci-joint et de ce fait appouvé, à condition cependant qu’il fasse faire un coquillage pour la fontaine communale d’après l’accord amiable qu’il a passé avec son maître maçon Lingenhœl.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le maçon Lingenhœl est autorisé à poser sur le Marché aux Chevaux les pierres de la maison qu’il construit pour Jean Michel Knœrr. Les préposés permettent à Jean Michel Knœrr d’anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie d’après la lettre que le préteur royal leur a écrite de Paris.

(f° 83-v) Dienstags den 30. Aprilis 1771. Hr. Linckenhöle – Hrn LInckenhöle dem Maurer Meister wird erlaubt die Haupt baustein so er Zu Mr Knörren des Kiefers an dem Roßmarckt aufzubauenden Hauses benöthiget, neben daselbe zu legen, doch daß der Weeg nicht gesperret werde.
(f° 83-v) Dienstags den 7. Maji 1771. J.E. Hrn Prætoris Regii Baron d’Autigny Schreiben pt° Alignement – Lectum Schreiben Von Ihro Excellenz Herrn Prætore Regio an die Hochverordnete Oberbauherren de dato Paris den 2. Maji 1771. Inhalt deßen hochdieselbe davor halten, daß des Hrn. Blondels Allignement Joh. Michael Knörr behausung – Ferner so wäre hochderoselben Meinung daß dem Weinhändler Knörr erlaubt werden könte nach dem Ihnen überschickten in diesem Schreiben beÿgelegten Plan mit seinem neu aufbauendem Haus auf der Seite gegen dem Broglie um einen Schuh weiter heraus Zu fahren als Ihme durch dem d. 27. Novembris 1770. approbirten Plan zugestanden worden.
(f° 84) Nach Einsehung vorallegirter beeder Plans wurde
H. Joh: Michael Knörr – Pt° Johann Michael Knörr, des Kiefers und Weinhänd. auf bauender behausung stimmen Mghh. des Hrn. Prætoris Regii Gutbefinden beÿ, und wurde Erkannt, daß ihme Knörr erlaubt seÿn solle mit seinem an dem Roßmarckt aufbauenden Haus gegen dem Broglie um Einen Schuh weiter als ihme den 27. Novembris 1770 Zugestanden worden heraus Zufahren, übrigens aber solle es beÿ der ersteged. 27. Novembris ergangenen Erkanntnus verbleiben.

(traduction) Mardi 30 avril 1771. Sr Lingenhœl – Le maître maçon Lingenhœl est autorisé à poser au Marché aux Chevaux les pierres de taille nécessaires à la maison qu’il y construit pour le tonnelier Knœrr à condition de ne pas empêcher la circulation.
Mardi 7 mai 1771. Lettre de Son Excellence le préteur royal d’Autigny concernant l’alignement de la maison de Jean Michel Knœrr – Donné lecture d’une lettre de Son Excellence le préteur royal, adressée à Messieurs les préposés au bâtiment en date à Paris le 2 mai 1771, concernant l’alignement du Sr Blondel. (…) Ils estiment en outre que, d’après le plan joint à la lettre qu’on leur a envoyée, le marchand de vins Knœrr peut être autorisé à anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie que ce qu’on lui a indiqué au plan approuvé en date du 27 novembre 1770 pour y construire sa nouvelle maison.
Après examen des deux plans. Jean Michel Knœrr – Relativement à la maison que construit le tonnelier et marchand de vins Jean Michel Knœrr, les préposés approuvent l’avis du préteur royal et décident d’autoriser ledit Knœrr à anticiper d’un pied supplémentaire vers le Broglie que ce qu’on lui a indiqué au plan approuvé en date du 27 novembre 1770 pour y construire sa nouvelle maison, les conditions restant les mêmes qu’à la décision rendue le 27 novembre.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Jean Michel Knœrr doit payer 70 florins à la Ville pour 7 toises carrées de terrain qu’il enclôt dans le troisième canton

(f° 89) Dienstags den 28. Maji 1771. Herr Bau Inspector Werner referirt (…) Weiter überrichtete derselbe die Plans wie weit nachfolgende Personen das Almend überbauen und was sie davor zu bezalen haben, als (…)
Hr Hertenstein – Hr Hertenstein, hat auf dem Roßmarckt das Allmend überbauen um 1. Quadrat Klafter 5. Schuh, 4. Zoll, davor à 10. fl. zu zalen, 18. fl. 8 ß. 10 d.
(f° 89-v) Joh: Michael Knörr – Johann Michael Knörr der Kiefer hat auf dem Roßmarckt das Allmend um 7. Quadrat Klafter überbauen, liegt in dem 3. Canton, davor à 10. fl. zu bezalen, 70 R

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Les préposés au bâtiment font rayer du Livre des loyers le cens dû au titre des étaux supprimés

(f° 191) Dienstags den 8. Aprilis 1777. Mr. Johann Michael Knörr – Mr. Johann Michael Knörr, der Kiefer, bittet die annoch auf seiner behausung ane dem Roßmarckt vor alda geweßte vor geraumer Zeit aber weggeräumte Vorbänck annoch haftende 5. ß boden Zins ins künftige nach zu laßen und die behausung davon Zu befreÿen. Erkannt, Seÿen solche 5. ß im Stadt Zinsbuch Zu streichen. [in margine :] Stzb. fol. 123.a

(traduction) Mardi 8 avril 1777. Jean Michel Knœrr – Le tonnelier Jean Michel Knœrr demande à être dispensé de verser à l’avenir les 5 sous de loyer communal dont sa maison au Marché aux chevaux est toujours grevée bien que les étaux en aient été supprimés depuis un certain temps. Décision, lesdits 5 sous doivent être rayés du livre des loyers communaux (folio 123.a)

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Michel Knœrr demande l’autorisation de modifier la galerie qui surplombe le fossé des Tanneurs

(f° 139) Dienstags den 17. Septembris 1782. Joh: Michael Knörr, Kiefer – Mr. Pfauth der Maurer, nôe. Joh: Michael Knörr, des Kiefers, bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem Roßmarckt gelegen, hinten auf den Gerber Graben das tächlein über dem Altan Zu verändern und herab Zu laßen. Erkannt, augenschein
(f° 141) Eodem horâ II. mat., wurden folgende Augenschein eingenommen. Joh: Michael Knörr, Kiefer – An Johann Michael Knörr, des Kiefers behausung an dem Roßmarckt gelegen, welcher hinten gegen dem Graben den daselbst befindlichen Gang möchte beßer heruntersetzen und ausbeßern laßen. Erkannt, Bedacht

(traduction) Mardi 17 septembre 1782. Jean Michel Knœrr, tonnelier – Le maître maçon Pfauth demande au nom du tonnelier Jean Michel Knœrr l’autorisation de modifier en l’abaissant le petit toit qui couvre la galerie à l’arrière de sa maison au Marché aux Chevaux vers le fossé des Tanneurs. Décision, visite des lieux.
Même jour, visite des lieux. Jean Michel Knœrr – Visite de la maison du tonnelier Jean Michel Knœrr au Marché aux Chevaux, lequel souhaite abaisser et réparer la galerie à l’arrière de la maison vers le fossé des Tanneurs. Décision remise à plus tard.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhölin expose les travaux qu’il va faire dans la maison du tonnelier Jean Michel Knœrr au marché aux Chevaux : au rez-de-chaussée à gauche un poêle vers la rue, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte,
au rez-de-chaussée à droite une chambre pourvue d’une cheminée reposant sur la voûte du sous-sol,
au premier étage un poêle vers la rue, à l’arrière une hotte sur une voûte, à côté une chambre à cheminée à la française sur une voûte, au même étage un poêle vers le Broglie, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte,
le deuxième et le troisième étage sont semblables,
en outre au rez-de-chaussée du bâtiment arrière une buanderie sur une voûte et une hotte, le tuyau passant à travers le mur principal
au troisième étage du bâtiment accessoire.

(p. 259) Mittwochs den 17. Junii 1772 – Johann Michael Knörr der burger und Kiefer, will in seiner gegen dem Roßmarck gelegenen Behausung au rez de chaussée lincker hand des eingangs eine Stube gegen der Gaß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
In nemlichen rez de chaussée rechter hand des eingangs eine Cammer mit einem Camin auf einem gewölbten Keller setzen, das rohr an steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt..
Im ersten stock eine Stube gegen der gaß, hinden daran ein Vor Camin auf einem gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Darneben eine Cammer mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl ersehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Stube gegen dem Broglie hinden daran eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf, Von allem holtz entfernt.
Der Zweÿte und dritte stock ist dem ersten durchaus gleich.
Sodann au rez de chaussée im hindern gebäu, eine Bauch Küchen auf ein gewölb wohl versehen setzen, darüber ein Caminschoß, das rohr durch die haubtmaur vom hoff durchbrechen und auf seiner seite am steinern gäbel auf Köpfer ruhend hinauf führen. Erkannt Willfahrt – Mr Linckenhölin.

Protocole de tribus

1716, Maçons (XI 234)
Jean Henri Hertenstein se plaint au tribunal des Maçons que la cheminée qu’a construite Philippe Biber tire mal. Les experts concluent que Philippe Biber devra modifier la cheminée pour que le maître d’ouvrage n’ait plus lieu de se plaindre

(f° 201-v) Herr Johann Heinrich Hertenstein, der Specierer undt burger alhier Klagt ga. Meister Philipp Biber sen. den Maurer und Steinhauer, daß Er Ihme einen stock auf einem Camin abgebroch. und wieder anders auffgesetzt, als er nun anjetzo fewr darunder mach. laßen, Ziehe es den rauch nicht hinauff, welches er dergestalt nicht laßen noch leiden könne. Bekl. habe niemalen nichts geklagt, als da er Ihme nunmehro den Verdienst fordere, der Camin schoß seÿe Zimlich flach und breit und das Gemach nieder, habe das Camin verfertiget, wie recht ist, und daß der Caminfeger hinauff Kommen Könne, daß aber aller rauch hinaus gehe, Könne man nicht machen. Erkandt, Ist Herr Johann Christian Kiehl und Herr Martin Pfundstein beede des Gerichts deputirt word. den augenschein darüber einzunehmen und beÿ nechsthaltendem Gericht zu rapportiren, da dann gesproch. werden solle, was recht ist.
(f° 202-v) Donnerstags den 3.ten Decembris 1716. In sachen Hn. Joh. Heinrich Hertensteins, des Specierers ga. Meister Johann Philipp Biber sen. den Maurer v. Steinhauer, ist von denen Herren Deputirten referirt word., daß der Caminschoß sehr flach und groß, das Camin ane sich selbsten aber dargegen eng und der Schlund Klein seÿe, ane welchem sich der Rauch anstoße, daß er nicht hinauff könne. Warauff Hr. Hertenstein befragt wurde, ob Er dem Meister Biber die arbeit wie er sie haben wollen, angedingt oder sie demselben, nach seinem guthduncken Zumachen völlig überlaßen. Ille, Er habe Ihme darinnen nichts vorgeschrieben, sondern Ihme beditten, daß ers machen solle, wie es recht und passable seÿe. Meister Joh: Philipp Biber wurde hierüber auf vernommen, der dann Zu seiner Verantwortung meldete, daß Hr. Hertenstein Zu Ihme gesagt, er laße den großen Eßig keßel, der aber würcklich noch nicht da seÿe, dahin setzen, seÿe auch Ihme von einem gewißen Herrn befohlen word., daß er den Keßel auff das Gewölb setz. solle, damit er auf keinen balcken oder höltzenwerckh Zusteh. Komme, deßwegen er den Caminschoß breit und groß mach. müßen, damit es auch den rauch faße, über diesem Gemach seÿe ein küchlein, und darinnen ein fewrherd, welches Hr. Hertenstein nicht verkleinert, noch verderbt haben wollen dahero er mit dem Camin nicht breiter hinauf fahren dörffen. Hr. Hertenstein replicirte darauff, daß Ihme nicht viel davon gelegen gewesen, wann schon ein schuh oder etwas von dem Küchlein wegkommen wäre, und hätte es Ihme Mstr. Biber vorhin gesagt, daß der Rauch auff solche weiß nicht hinauff gehen könne, so hätte er das alte Camin stehen laßen. Erkandt, Weilen es als ein Meister beßer verstehen sollen, als der bauherr Zumalen es auch Hr. Hertenstein demselben überlaßen, Als solle Er Mstr Biber die arbeit in solch. stand setz., daß hr. Hertenstein damit zufried. seÿn kan.

Description de la maison

  • 1728, ancien bâtiment (billet d’estimation traduit) la maison contient plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule où se trouve le four à cuire, un bureau, une boutique, un puits commun et une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 600 florins
  • 1824, voir aussi le rapport d’experts. Elle consiste en un bâtiment principal de devant a rez de chaussée ayant deux boutiques et trois étages bati de maçonnerie, grande cave voutée au dessous plus en un rez de chaussée et une cave se trouvant sous la maison voisine de M. Kampmann, petite cour dans laquelle se trouve un puits commun avec ledit Sr Kampmann et une chaudiere a lessive, un autre puits à pompe au coin de la maison appartenant par moitié au Sr Risch

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Mésange (f° 20)

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Knoer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 171 case 2

Knoer Jacques Frédéric à Strasbourg
Hickel Philippe Frédéric Gustave ancien notaire, rue Thomann (1846)

N 603, maison, sol, R. de la mésange 2 / rue de la marseillaise
Contenance : 1,60
Revenu total : 540,83 (540 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 681 case 1

Hickel Philippe Frédéric Gustave ancien notaire, rue Thomann 19 / rue de l’Eglise 7
(ancien f° 429)

N 603, maison, sol, Place du Broglie 23
Contenance : 1,60
Revenu total : 540,83 (540 et 0,83)
Folio de provenance : (171)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 30 / 37 (1864)
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16 / 20 (1864)

Diminutions 1870 – Hickel Philippe f° 429, N 603, revenu 540

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 681 case 2

Levy Benjamin commerçant vieux marché aux poissons 28, place du Broglie 23
Bernheim Jules place du Broglie 23
(ancien f° 429)

N 603, sol, Place du Broglie 23
Contenance : 0,50
Revenu total : 0,26
Folio de provenance : 429
Folio de destination : 688-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 30 / 37 (1864)
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16 / 20 (1864)

N 603, sol
Contenance : 1,10
Revenu total : 540,57 (540 et 0,57)
Folio de provenance : 429
Folio de destination : 688.I
Année d’entrée : 1864
Année de sortie : 1877

Parcelle réunie avec la parcelle N 602 (angle de la rue des Etudiants) à la voisine N 604 (30 rue de la Mésange)
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 688 case 1

Chevalier Georges
1859 Ritti François Antoine, patissier à Strasbourg rue des écrivains 12, de la mésange 30
1874 Levy Benjamin und Bernheim Julius, Eigenthümer
1883 Rhein & Mosel Feuerversicherungs-Aktien Gesellschaft
(ancien f° 436)

(ligne 5 du compte) N 603 (p), sol
Contenance : 1,10
Revenu total : 0,57
Folio de provenance : 681-I
Année d’entrée : 1877

(ligne 6 du compte) N 603 (p), sol
Contenance : 0,50
Revenu total : 0,57
Folio de provenance : 681-I
Année d’entrée : 1877

(ligne 7 du compte) N 602, maison
Revenu total : 3384 (avec le sol 3386,09)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877

Reconstruction d’une maison sur les trois anciennes parcelles, terminée en 1874

Jahrgang 1876, Zugang – Levy Benjamin u. Bernheim Julius f° 688, N 602, Haus, Reinertrag 3384, Neubau, vollendet 1874, steuerbar 1877, besteuert 1877

Cadastre allemand, registre 30 p. case

Parcelle, section, n° – autrefois N 603
Canton :
Désignation : Hf, Whs
Contenance :
Revenu :
Remarques :

compte 1623
Rhein & Mosel Aktiengesellschaft
1921 Compagnie générale d’assurances Rhin et Moselle s.a.
(134)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 71 de la Mesange (p. 115)
(maison n°) 2

Pr. Knörr, Jean Michel – tonneliers
lo: Sekropp, Lorent, horloger – Marechaux
lo: Rein, Lorent, Musicien – Lanterne
lo: Dumenie, Marie Marguerithe – Privilégié
lo: Dumenie, Jeanne Charlotte – Privilégié
lo: Berteau, huissier à la Monnoye – Privilégié

VII 1295, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants

Canton 3, Rue 71 de la Mésange (M. Hübschmann, Sous-Commissaire)

(maison n°) 2

Pr. Mr. Knörr, Jean Michel – tonneliers
lo: M. Sekropp, Lorent horloger – Maréchaux
lo: Mr. Rein, Lorent, Musicien – Lanterne
lo: Mdll. Dumenie, Marie Marguerite – Privilégié
lo: Mdll. Dumenie, Jeanne Charlotte – Privilégié
lo: Mr Berteau, huissier à la Monnoye – Privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Meisengasse (S. 112)

(Haus Nr) 30
Medernach-Gehlen, Handschuhfabrik. 03
Preiss-Trippmacher, Blumengeschäft. 0
Mathis, Automobilvertr. 1
Rummel, Generalagent. 1
Boeswillwald, Rentnerin. 2
Reumann-Roederern Rentnerin. 2
Steinmetz, Kaufmann. 3
Fink, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 888 W 374)

Rue de la Mésange 30 (I)

Le dossier comprend une première partie sur les deux anciennes maisons 22 et 23 Place Broglie. Hickel, propriétaire du n° 32 rue de la Mésange ou 23, Place Broglie, est autorisé en 1871 à reconstruire sa maison en acquérant de la ville une bande de terrain communal. La Commission d’alignements avait proposé « une façade monumentale » qui remplacerait les deux maisons n° 22 et 23 sur la Place Broglie mais les propriétaires n’ont pas pu trouver d’accord.
Le nouveau bâtiment appartient en 1873 à Benjamin Levy qui est autorisé à placer une grille pour fermer le recoin entre sa façade rue des Etudiants et celle de la maison voisine. Le propriétaire suivant, la société d’assurances Rhin-et-Moselle, établit en 1897 un entresol et ouvre une porte vers la rue des Etudiants. Sept lucarnes en pierre qui garnissent les mansardes sont successivement tombées sur la voie publique dans la nuit du 24 décembre 1886 sans blesser quiconque.
Les façades sont garnies de nombreuses vitrines. Celle que le photographe Mändler pose en 1886 revient en 1900 à son successeur Ferdinand Bauer. Les locaux sont occupés par différents bureaux et boutiques : marchand de modes (Fezer en 1896, Poppel en 1898), libraire (Heinrich, librairie Bensheimer en 1898), bijouterie (Charles Maeyer en 1901, qui occupe à partir de 1908 les anciens locaux du photographe), automobiles E. et C. Mathis en 1904, S. Leburg (atelier d’uniformes militaires, anciennement 25 rue des Hallebardes) en 1906, ganterie Medernach-Gehlen dont les ateliers se trouvent dans les mansardes en 1909, tailleur F. Greiner (1919, anciennement 29 place Kléber). Les Chocolats Stanislas (1919) modifient la devanture en reprenant les grilles de la place Stanislas à Nancy.
Le libraire Heinrich remplace en 1913 six vitrines en bois par de nouvelles en métal. Son successeur Berger-Levrault pose une enseigne et une horloge en 1931. Le Café-restaurant Broglie (Pflumio) occupe le premier étage en 1938.
Pendant l’occupation, les différentes enseignes sont modifiées : tailleur Wolterstorff, successeur de Greiner, ganterie Medernach-Gehlen dans les locaux des Chocolats Stanislas, libraire Heissler qui charge l’architecte Widmann de remplacer les devantures (cadres en fer, soubassement revêtu de marbre).
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme est autorisé en 1946 à faire construire un magasin provisoire. La société d’assurances Rhin-et-Moselle qui reconstruit le bâtiment en 1948 n’est pas autorisée malgré ses demandes successives à garnir les palissades d’inscriptions publicitaires. La chocolaterie Stanislas transforme la devanture en 1949.

Place Broglie n° 22

  • 1861 – Les entrepreneurs Roethlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Frantz l’autorisation de démolir et de reconstruire la maison selon le dessin (non joint) en y plaçant un balcon vers le Broglie
    Rapport de l’agent voyer – La façade vers la rue des Etudiants est alignée, celle sur la Place Broglie est en retraite de l’alignement et la largeur de la voie publique vis à vis de cette dernière façade est fixée à plus de 10 mètres.
    L’alignement à suivre du côté de la Place Broglie est indiqué au plan ci-annexé par la ligne rouge AB par suite duquel le Sr Frantz aurait à acquérir de la ville le terrain teinté en rose renfermé entre les lettres ABC d’une surface totale de1,57 mètres carrés que j’estime à 40 francs le mètre (pris payé par analogie dans des rues de même importance) ce qui fait la somme de 62. f 80 que le Sr Frantz aurait à payer à la ville.
    Le projet présenté se compose d’un rez de chaussée et 4 étages en maçonnerie, présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité et la hauteur des façades n’atteint pas celle réglementaire, même pour celle vers la rue des étudiants, vu qu’elle a moins de 15 mètres de longueur en retour de la façade principale.
    Il y a un egoût devant cette maison et un trottoir devant ses deux façades.

    L’ingénieur approuve le plan de l’agent voyer et fixe la hauteur des façades à 17,80 mètres jusqu’à la corniche – Plan dressé par l’agent voyer, octobre 1861
  • 1871 – L’entrepreneur Klein demande au nom du propriétaire Levy l’autorisation de reconstruire la maison incendiée au 22 place Broglie. Coupe au dos
    Extrait du rapport rédigé par l’agent voyer Koessler et approuvé par l’architecte Conrath, Acquisition de terrain par voie d’alignement
    Conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871, cette propriété est en saillie sur l’alignement.
    L’alignement à suivre pour la reconstruction est indiqué au plan ci-joint par une ligne rouge ABC par suite duquel le Sr Levy aura à céder à la ville deux bandes de terrain comprises entre les lettres CDEF que j’estime à la somme de 2687,50 que la ville aurait à payer au Sr Levy. Strasbourg le 2 juillet 1871
    Original du rapport – (…) Le projet de reconstruction suivant coupe au dos de la pétition se compose d’un rez de chaussée, 1°, 2° et 3° étage en maçonnerie surmonté d’une Mansarde, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité. La largeur de la voie publique vers la Place Broglie est fixée à plus de 10 mètres et la façade à construire en retour vers la rue des Etudiants n’a pas 15 mètres de longueur et la hauteur de la construction n’atteint pas celle réglementaire.
    [in margine :] voir annotation dans le registre d’inscription – l’acquisition du terrain a été traitée à l’amiable
    Observations de l’architecte Conrath.
    Considérant que la commission d’alignement avait proposé pour la reconstruction des deux maisons N° 22 et 23 formant façade vers la Place Broglie, une façade monumentale et uniforme mais que, malgré de nombreuses démarches et malgré l’intervention officieuse de l’administration, les deux propriétaires intéressés n’ont pû tomber d’accord sur le motif de façade à adapter, que dès lors il y a lieu de renoncer à la stipulation proposée par la commission.

    Le propriétaire Bernheim refuse de céder le terrain à la ville en arguant qu’il faudrait de nouvelles fondations et des dépenses supplémentaires.
    Plan du terrain à céder à la Ville par voie d’alignement
    ([Paragraphe biffé] Le propriétaire ayant acquis les 2 maisons contigues Higel et Rellé a offert de céder gratuit le terrain à réunir à la voie publique sur la rue des Etudiants à condition d’avancer sur la place Broglie suivant un alignement à déterminer et de recevoir le terrain suivant l’alig. de la R. de la Mésange et à condition de faire une façade monumentale. Par délibération du Conseil m.al en date du – Juin 1872 cette offre a été acceptée et l’alig. sur le Broglie va de la maison d’angle de la rue du Dôme à l’angle de la R. de la Nuée Bleue.)
    Le propriétaire Levy s’étant rendu acquéreur des 2 maisons contigues Higel et Relly a offert de céder gratuit le terrain à réunir à la voie publique sur la rue des Etudiants à la condition de pouvoir avancer sur la place du Broglie suivant un alig. à déterminer et de recevoir le terrain à prendre sur l’ancien alig. du côté de la rue de la Mésange. Il s’est engagé en outre à construire une façade monumentale. Par délibération du – le Conseil m.al a accepté cette offre et fixé l’alig. à suivre par le S Lewy de l’angle de la rue du Dôme à l’angle de la R. de la Nuée Bleue.

Rue de la Mésange n° 32

  • 1871 – Demande, schéma en marge
    Rapport de l’agent voyer sur la pétition en date du 21 octobre 1871 par laquelle le Sr Salomon au nom du Sr Hickel demande à reconstruire la maison sise Rue de la Mésange n° 32 et formant retour sur la Place Broglie N° 23 suivant coupe en marge de la pétition.
    Conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871, la propriété est alignée du Côté de la Place Broglie et en retraite de l’alignement vers la rue de la Mésange.
    L’alignement à suivre pour sa reconstruction est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB par suite duquel le Sr Hickel aura à acquérir de la ville une bande de terrain comprise entre les lettres C.D.E.A. d’une surface de 7 m 02 à 125 f 00 le mètre, fait la somme de 877 f 50 que le Sr Hickel aura à payer à la ville.
    Le projet de reconstruction suivant coupe en marge de la pétition se compose d’un rez de chaussée entresol 1°, 2° et 3° étage en Maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de salubrité.
    La largeur de la voie publique vis à vis de cette propriété est fixée à plus de 10 mètres et la hauteur totale des nouvelles façades, fixée à 19 m 50 ne dépasse pas celle réglementaire.
    Strasbourg le 19 février 1872
    [in margine :] annulé, voir annotation dans le registre d’inscription

    Observations de l’architecte Conrath.
    Considérant que la commission d’alignements avait proposé pour la reconstruction des deux maisons N° 22 et 23 formant façade vers la Place Broglie, une façade monumentale et uniforme mais que, malgré de nombreuses démarches et malgré l’intervention officieuse de l’administration, les deux propriétaires intéressés n’ont pû tomber d’accord sur le motif de façade à adapter, que dès lors il y a lieu de renoncer à la stipulation proposée par la commission.
    Considérant que cette propriété est alignée du Côté de la Place Broglie et en retraite de l’alignement modifié et approuvé le 3 Mars 1871 vers la rue de la Mésange, il y a lieu d’appliquer les Arrêtés N° 35 et 352 en supprimant ce qui concerne l’étage à placer en retraite, en fixant la hauteur des nouvelles façades à 19 m 50 et les saillies pour rues de 10 mètres de largeur.
    L’indemnité à payer à la ville est de 877 f 50 pour la surface de 7,02 Mètres à céder au propriétaire

    Plan du terrain à céder (19 février 1872), exemplaire sans légende et exemplaire légendé

Nouveau bâtiment

  • 1873 – Les entrepreneurs Petiti et Klotz demandent au nom de Benjamin Levy l’autorisation de placer une grille provisoire qui ferme le recoin que fait la façade rue des Etudiants et celle de la maison voisine en saillie sur l’alignement pour éviter le dépôt d’immondices – Plan et dessin – Rapport de l’agent voyer (en allemand, du 8 novembre 1873) – Accord signé par l’architecte Conrath et le président de l’administration Back
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Ohl soit autorisé à faire une prise de gaz pour cinq becs au 30 rue de la Mésange
  • 1886 – Le photographe Mändler demande l’autorisation à la direction de Police de placer une vitrine sur le bâtiment qui forme l’angle de la rue de la Mésange et de la place Broglie et appartient à la société Rhin-et-Moselle – La direction de Police donne son accord puisque l’objet ne porte pas préjudice à la circulation sur la route nationale n° 6 – La Police du Bâtiment (Nebelung) indique les conditions à respecter. La vitrine déjà en place a 18 centimètres de profondeur au lieu des 16 réglementaires – Accord final – Formulaire d’autorisation, le photographe Mändler est autorisé à placer une vitrine au 30 rue de la Mésange sur la façade vers la place Broglie – Dessin
  • 1886 – Sept lucarnes en pierre qui garnissent les mansardes sont successivement tombées sur la voie publique dans la nuit du 24 décembre sans blesser quiconque (croquis). Le Ville demande à l’architecte Wendling de la société Rhin-et-Moselle de prendre immédiatement des mesures pour fixer les lucarnes qui ne sont pas tombées – Dossier classé après que les mesures appropriées ont été prises, juin 1887
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de modes Fezer a posé deux lampes électriques sans autorisation – Dossier de la direction de Police, accord
  • 1897 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions, anciennement J. et E. Klein (6, rue Fritz) demande au nom de la société Rhin-et-Moselle l’autorisation d’établir un entresol et d’ouvrir une porte vers la rue des Etudiants – Autorisation – La boutique est terminée, septembre 1897 – Plan
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que la marchande Poppel a posé sans autorisation un store – Demande – Septembre, autorisation de poser un store et une enseigne perpendiculaire au 22 place Broglie – Les stores qui ne correspondaient pas au règlement ont été modifiés, novembre 1898
    1898 – La Police du Bâtiment constate que la librairie Bensheimer a posé sans autorisation un store au 23 place Broglie – Demande – Le sieur Heinrich (librairie Bensheimer) est autorisé à poser deux stores.
  • 1900 – Le photographe Ferdinand Bauer demande l’autorisation de poser une vitrine sur le bâtiment de la société Rhin-et-Moselle en remplacement de celle du photographe Mändler – Autorisation accordée aux photographes F. Gollas et compagnie
  • 1901 – L. Zorn, directeur du journal L’Alsacien demande l’autorisation de poser une petite vitrine de part et d’autre de la porte d’entrée du 30 rue de la Mésange – Accord du préfet de Police – Autorisation par la Police du Bâtiment
  • 1901 – Charles Meyer demande l’autorisation de poser trois vitrines au 30 rue de la Mésange – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1901
  • 1902 – L’entreprise strasbourgeoise de constructions, anciennement J. et E. Klein (6, rue Fritz) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique vers la rue de la Mésange et vers la rue des Etudiants – Autorisation du 15 mai, prolongations du 24 mai, du 30 mai, du 7 juin
  • 1903 – Le maître serrurier Hagenstein (8 rue des Echasses) demande au nom de Henri Meyer l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le bijoutier Charles Maeyer (30, rue de la Mésange) a posé sans autorisation trois vitrines et un store – Demande – Autorisation
  • 1904 – L’entrepreneur Bedicam (40 rue des Hallebardes) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique rue des Etudiants (maison 30 rue de la Mésange) – Travaux terminés, avril 1904
  • 1904 – L’Electricité de Strasbourg demande l’autorisation de poser deux vitrines au 30 rue de la Mésange qui appartient à la compagnie Rhin-et-Moselle – Autorisation – Dessin
  • 1904 – Auguste Schuler, Etablissements d’art de Strasbourg (Strassburger Kunstanstalt, 3-7 rue du Soleil), demande au nom des Automobiles E. et C. Mathis l’autorisation de poser des enseignes plates aux balcons – Autorisation
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que les Automobiles E. et C. Mathis ont posé sans autorisation une enseigne plate sur balcon. E. Mathis demande l’autorisation de poser une enseigne rue de la Mésange ainsi que 4 autres à son nouveau garage 23-24 rue Finckmatt – Autorisation (rue de la Mésange)
  • 1905 – W. Heinrich (Livres et objets d’art anciennement J. Bensheimer) demande l’autorisation de fixer deux lampes, l’une 23 place Broglie, l’autre 17 rue des Etudiants – Autorisation
  • 1906 – S. Leburg (atelier d’uniformes militaires, de livrées et de confection pour hommes, anciennement 25 rue des Hallebardes) est autorisée à poser deux enseignes plates et une enseigne perpendiculaire au 30 rue de la Mésange
  • 1906 – Rappel de paiement adressé au bijoutier Charles Maeyer. Le receveur de l’octroi adresse une Injonction de paiement pour les vitrines publicitaires
  • 1907 – W. Heinrich (Livres et objets d’art anciennement J. Bensheimer) informe la Police du Bâtiment qu’il a fixé deux nouvelles vitrines 15 rue des Etudiants, 23 place Broglie et 30 rue de la Mésange – Autorisation
  • 1907 – Le bijoutier Charles Maeyer demande l’autorisation de poser une nouvelle vitrine – Autorisation
    1908 – Le photographe F. Gollas informe la Police du Bâtiment qu’il a cessé son activité et que les locaux sont désormais occupés par Charles Maeyer
  • 1908 – La Société strasbourgeoise de parquets et d’asphalte (Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique pour réparer le parquet dans la librairie Heinrich – Autorisation
  • 1909 – La ganterie Medernach-Gehlen demande l’autorisation de poser une vitrine à son magasin 23, place Broglie – Autorisation
    1909 – Dossier à la Préfecture de police. Le gantier Medernach-Gehlen souhaite entreposer 50 litres d’essence dans les mansardes du 30 rue de la Mésange. L’essence nécessaire à la machine se trouve dans l’appartement du pétitionnaire. Comme le règlement interdit d’entreposer du combustible dans un appartement, le pétitionnaire devra d’abord installer un atelier en adressant une demande à la Police du Bâtiment
  • 1910 – Du Mont-Schauberg (imprimeur, éditeur du journal Strassburger Post) demande l’autorisation de poser une vitrine pour exposer ses journaux et imprimés au 23 place Broglie – Autorisation
  • 1910 – (Avril) L’Entreprise strasbourgeoise de constructions (Strassburger Baugesellschaft, anciennement J. et E. Klein, Otto Back et Compagnie) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer un balcon au 30, rue de la Mésange
    La direction des assurances Rhin-et-Moselle (5 rue Möller, actuellement rue du Maréchal-Joffre) demande l’autorisation de réparer la balustrade du balcon – Autorisation
    Un constat établit que les débris tombent des échafaudages sur la voie publique (rue, trottoir) malgré des observations verbales. La Police du Bâtiment envoie un courrier à l’entreprise. Les échafaudages sont mieux fixés. Les travaux se poursuivent rue de la Mésange mais rien n’est fait place Broglie.
    (Septembre) L’Entreprise strasbourgeoise de constructions demande une nouvelle autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1913 – Le fabricant Fey (12 Grand rue) demande au nom du libraire Heinrich l’autorisation de remplacer six vitrines en bois par de nouvelles en métal – Dessins
  • 1916 – Commission des logements militaires (cuisine d’un appartement au IV° étage)
  • 1919 – (Mai) F. Greiner (ateliers de vêtements sur mesure, anciennement 29 place Kléber) demande l’autorisation de poser deux enseignes en verre (F. Greiner Tailleur) – Autorisation
    (Septembre) La Police du Bâtiment constate que le tailleur Greiner a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande de poser l’enseigne au premier étage – Autorisation
  • 1919 – L’architecte Charles Mewes présente son projet de nouvelle devanture et d’aménagement intérieur, boutique Chocolat Stanislas – La Police du Bâtiment objecte que le projet nuirait à l’aspect général des ouvertures en arcade – Dessins – Réponse de l’architecte aux objections : son projet reprend les grilles de la place Stanislas à Nancy – La Mairie transmet la demande à la Commission des Beaux-Arts – Rapport de la Commission qui propose d’intégrer la devanture en fer forgé dans l’arcade du magasin – Février 1920, Charles Mewes présente son nouveau projet qui sera réalisé sous forme de placage sur la façade – Autorisation, février 1920 – Plan
    1920 – (Janvier) L’architecte Charles Mewes (Mewes et Widmann, place Saint-Louis) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une nouvelle devanture – Prolongations, 6 et 26 février, 12 mars – Accord, calcul des droits
    (Janvier) L’entrepreneur de constructions P. Guri et E. Meyer demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongation, février – Accord
  • 1920 – (Janvier) F. Greiner demande l’autorisation de poser une enseigne qui porte l’enseigne F. Greiner Tailleur à son balcon – Autorisation
  • 1920 (novembre) La Police du Bâtiment demande que l’enseigne au-dessus de la porte d’entrée fasse l’objet d’une demande particulière – Demande – Autorisation – Dessin
  • 1926 – Les agents d’assurances Falbisaner (Rhin-et-Moselle) demandent l’autorisation de poser une enseigne émaillée sur le balcon – Autorisation
  • 1931 – Le libraire Berger-Levrault demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et une horloge. Compte rendu du Service d’arpentage : L’immeuble se trouve dans l’alignement de la rue de la Mésange, route nationale N° 63, dans l’alignement légal de la place Broglie et de la rue des Etudiants. Le Commission des Beaux-Arts n’a pas d’objection à faire mais recommande que l’horloge soit reliée à celle de la Place Kléber pour que l’heure affichée soit exacte. – Autorisation – Extrait du plan cadastral sur calque – Le Service technique s’étonne qu’une horloge ait été installée sans qu’il en ait connaissance. Il s’informe de la situation et n’a pas d’objection à condition que l’heure soit exacte. Courrier de la D.E.H.O. (Distribution électrique de l’heure officielle)
    1931 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que la librairie Berger-Levrault a posé sans autorisation cinq lampes électriques – Demande – Autorisation
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que la maison Medernach-Gehlen (ganterie) a posé sans autorisation deux lampes électriques à sa devanture – Demande – Autorisation
  • 1935 – Le tailleur Greiner qui n’a plus que deux enseignes au lieu de trois demande que le rôle soit rectifié
  • 1937 (janvier) – Courrier de l’adjoint au maire à la Division V concernant les horloges publiques qui ne fonctionnent plus. La Division V renvoie eu texte de l’Arrêté du 25 juin 1936 portant règlement de la pose d’enseignes et de réclames : « Tout objet d’enseigne ou de réclame hors d’usage devra être enlevé par le propriétaire de l’immeuble sur première sommation. Il en est de même des enseignes détériorées ou non entretenues. » – La Police du Bâtiment notifie à la librairie Berger-Levrault de retirer l’horloge. La librairie demande de la remplacer par une enseigne qui ne sera pas posée.
    (Septembre) – La Police du Bâtiment constate que la librairie Berger-Levrault a posé sans autorisation deux enseignes – Demande pour des enseignes « Rentrée des classes » – Accord
    1938 – La Direction générale de l’enregistrement, des Domaines et du timbre qui perçoit le droit d’état et le droit municipal pour les enseignes écrit à la Police du Bâtiment après que la librairie a répondu que la Ville l’a obligée à retirer l’enseigne.
  • 1938 – L’entrepreneur Sandrin (17, rue des Tonneliers) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la descente de gouttière
  • 1938 – E. Pflumio (Café-restaurant Broglie) demande une visite de réception des salles au premier étage – La Commission de visite informe le préfet qu’elle n’a pas d’objection à formuler
  • 1940 – Les frères Maulbecker (chemin Saint-Martin au Neudorf) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour exécuter des travaux intérieurs – Règlement des droits de voirie
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande au tailleur Wolterstorff, successeur de Greiner, de retirer deux enseignes au balcon. Les enseignes sont retirées, février 1941
  • 1940 – Les assurances Rhin-et-Moselle demandent l’autorisation de transformer les devantures d’après les plans de l’architecte Widmann (1, rue Saint-Louis) pour le compte du libraire Heissler – Widmann expose que le projet consiste à poser des cadres en fer et des miroirs et à revêtir le soubassement de marbre. Un treillis métallique garnira le faux plafond et les piliers. – Autorisation (octobre 1940) – Plans
    1941 (janvier) Courrier de la Division V au directeur du service d’architecture Beblo (Division VI) – (Février) Réponse de la Division VI : les éléments décoratifs en pierre ont été retirés fin janvier, il n’est pas autorisé de poser des vitrines sur les murs entre les devantures. (Mars) Nouvel entretien avec l’architecte – Travaux terminés, mars 1942
    1941 – Le libraire Joseph Heissler demande l’autorisation de poser deux enseignes. Photographies (vitrines) – Autorisation adressée au libraire Heissler (5 rue du général Würtz, c’est-à-dire rue des Francs-Bourgeois) – Les enseignes sont posées, juillet
  • 1941 (septembre) Le tailleur Wolterstorff demande l’autorisation de poser une enseigne réalisée par Eugène Schuster (7 rue de Geispolsheim au Neudorf) – Accord – Dessin, photographie
  • 1940 – L’entrepreneur Sigel Frères demande au nom de la ganterie Medernach-Gehlen, autrefois Chocolat Stanislas) l’autorisation de poser une enseigne (Medernach-Gehlen, gants, cravates, fondée en 1880, succ. J. Steinmetz) approuvée par M. Solveen, professeur à l’école des Beaux-arts – Accord – Les inscriptions sont réalisées, février 1941
  • 1945, Certificats de sinistré : Alfred Krantz, domicile entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944 (démolie le 10 septembre 1945) – Catherine Kirstetter, IV° étage – Charles Rosenstiehl (III° étage) – Magasin Medernach-Gehlen
    Carlos Rothschild demande un constat pour affaire administrative au premier étage du 30 rue de la Mésange, anciennement étude, qui a été détruit
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au Maire les plans d’un magasin provisoire au 30 rue de la Mésange. Les travaux extérieurs sont terminés, décembre 1946, les travaux intérieurs en mai 1947 – Plans
  • 1948 – La société d’assurances Rhin-et-Moselle qui reconstruit le bâtiment a fait poser une palissade sur laquelle elle a fait peindre des inscriptions publicitaires – Plans, dessins – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis défavorable. La société Rhin-et-Moselle argue de précédents – Le préfet confirme l’interdiction – Nouvel échange de courrier
  • 1949 – La chocolaterie Stanislas (Essey-lès-Nancy) demande l’autorisation de transformer la devanture – Extrait du plan cadastral, dessins – Autorisation après permission accordée par l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées (route nationale n° 63) – Travaux terminés, décembre 1949

Dossier Place Broglie n° 1 (654 W 211)
Plan d’alignement d’une partie de la rue derrière la rue de la Mésange extrait du plan général des alignements de la Ville, laquelle partie n’a été l’objet d’aucune réclamation ni modification (par le) Conseil des Bâtiments Civils. Strasbourg le 24 novembre 1841, L’architecte de la Ville, (signé) Villot
(Rectification de l’alignement vers la promenade du Broglio)


Relevé d’actes

Le barbier Jean Christophe Moscherosch hypothèque sa maison au profit de Jean Schmidt, diacre à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance par Jean Frédéric Hertenstein en 1779

1659 (1. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 262
Erschienen H Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer alhie
in gegensein H. Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers im nahmen H M. Johann Schmidts Diaconi der Pfarrkirchen Zum Alten St: Peter seines dochtermanns – schuldig seÿen 120 Pfund, daß Er damit, Wolffgang Kärle den Sÿlberarbeitern alß Vogten Wilhelm Carl Schmidts Kinder, Umb die, besagten Vogts Kindern nach Innhalt der in der Cancelleÿ Contract Stuben am 13. Septembris Anno 1653. vffgerichteter Kauffverschreibung,
wegen seiner alhier am Roßmarckh gelegener Eckh behaußung noch schuldige 125. lb Kauffschillings rest befriedigen möge
[in margine :] Erschienen herr Abraham Koch der specerirer alß Curator Frawen Catharina Schmidisch. nachgehends Meÿerin wittibin gebohrner Kochin /:alß dero anietzo die hierinberührte 125. lb. eÿgenthümblich gehörig seÿen, hatt in gegensein Johann Friderich Hertensteins deß Specereÿ händlers alß ietzig. Possessoris hierinn gedachter und. am Roßmarckh gelegener behaußung, mit beÿstand herren Johann Henrich Hertensteins U.I. Ddi et Fiscalis seines eheleiblichen Bruders (quittung) Act. 27. Maÿ a° 1679

Le barbier Jean Christophe Moscherosch originaire de Willstett a épousé Marie Kercher en 1647 : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 506)

1647. Festo Pentecostes. Herr Johann Christoff Moschrerosch, der Barbierer, H. Michael Moschrerosch, deß geweßenen Kirchenschaffners zu Willstätt ehelicher Sohn, und J: Maria, H. Jacob Kerchers geweßenen Handelßmanns Und Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster Dienst. 15. Junÿ (i 258)

4° Livre de bourgeoisie, p. 243
Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer Von Willstätt empf. d. burgerrecht von seiner haußfr. Maria Magd. Herrn Jacob Kärchers seel. dochter umb 4 Gold fl. würd Zu d. Lucernen dienen. Jur. d. 23. Junÿ 1647.

Jean Christophe Moscherosch loue la maison au portraitiste Barthélémy Hopffer

1661 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 312
Erschienen H Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer
in gegensein H Bartholome Hopffers deß Contrafaiters
verlühen habe Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier am Roßmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben H Mathiæ Schmid. alten groß. Rhats Verwanth. geleg. treÿ Jahr lang von nechst künfftig Joh. Bapt: angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 20 Pfund pfenning

Jean Christophe Moscherosch et sa femme Marie vendent 400 livres la maison au tonnelier Jean Philippe Ott

1664 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 641
(Prot. fol. 62.) Erschienen Hannß Christoph Moscherosch der Barbierer und Maria sein eheliche haußfrau und Zwar Sie Fr. Maria insonderheit mit assistentz H. Jacob Kärchers deß handelßmanns und alten Kleinen Rhats Verwanthens, H Michael Haanen deß handelßmanns, ihres resp. Eheleiblich. Bruders und Schwagers deroselben hierzu erbettener nechster verwanther,
in gegensein hannß Philipß Otten deß Küffers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben H. Mathæo Schmid. alten groß. Rhats Verwanthen anderseit neben Georg Preuschern dem Jünglingbeckh, hind. vff dem Rindshäuter: od. Gerber: Graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 125. lb H M. Johann Schmiden Diaconi der Kirch Zum alten St. Peter, Item umb 75. lib Philipß Nägelins deß Blaÿchers vff der Gannßaw Kindern, So dann umb 50. li der roth. Kirch. verhafftet (übernohmen) – umb 150 Pfund

Jean Philippe Ott épouse en premières noces en 1648 Odile Seidel fille du préposé au grenier à bois et en secondes en 1669 Dorothée Lœffler, fille du meunier au moulin Zorn
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13-a n° 12)

1648. Johann Philippus Ott der Kieffer, Johann Philips Otten gewesenen Kieffers und Burgers alhie, hind.l. Ehelicher Sohn Und Jungfr. Ottilia, Herr Georg Seÿdels des Hagmeisters Eheliche Tochter. Cop. Dienst. zu S. Wilhelm d. 23. Maÿ (i 16)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 281-v, n° 9)
1669. Dominica Remiiscere /:7 Martÿ:/ Johann Philipp Ott der Kieffer U. Jungfr: Dorothea weÿl. H Laurentÿ Löffler geweßenen Müller auff d. Zornen Mühl alhie hind.laßene Tochter. Copulirt ad D. Nic. 15. Martÿ (i 300)

Jean Philippe Ott meurt en 1694 chez sa fille aînée qui l’entretient. Il délaisse cinq enfants de son premier mariage et quatre du deuxième. La veuve est pensionnaire à la Maison du travail. Il ne possède presque plus rien, si ce n’est un capital qui est inscrit à son nom
1694 (19.4.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5875) n° 412
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Herr Hannß Philipp Ott, gewes. Küeffer und burger allhier Zu Straßburg, nach seinem d. 20. febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß., welche verlassenschafft auf freundliches ansuch., erfordern undt begehren der ane nechstehendem folio benambßter, des Verstorb. seelig. ab intestato nachgelaßener Erben – warneb. Zu bericht. d. der verstorb. seel. eine Wittib nahmens Dorotheam Löfflerin hind.laß. so ab. beÿ dieß. Inventation nicht erschienen, sondern sich im alhießigen Arbeithauß auffhaltet, undt man Ihro nichts schuldig zu seÿn, sondern dieselbe völlig abgewieß. Zu seÿn, die Erben meld. So beschehen inn Straßburg Montags d. 19. Aprilis ao. 1694.
der verstorbene Seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaß. wie volgt. 1. H Hannß Philippßen, Stuck Capitain sich zu franckfort auffhaltendt, weßweg. die hießige Erb. bericht. daß dießer sein völlig. mütterlich guth bekommen undt noch mehrers empfang. sie and.e Ihme also sein Erbrecht von d. noch Vorhandenen wenig. mitteln disputiren undt nichts Zukommen laß. wollen, sondern d.entwegen an Ihne ein prætension hab. undt machen. 2. die Ehren: und tug.dtsahme Jgft. Maria Salome dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrengeachte Herr Johann Knobloch, küeffer burger alhier, so Zu gegen, 3. die Ehren: und tugendsahme Mariam Catharinam des Ehrsamen undt bescheidenen Meister Frantz Guthmanns, Küeffers burgers alhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelb. 4. H. Georg Heinrichen Stuck Lieutenant, ebenmäßig im Reich Zu franckhort auffhaltendt, derentwegen der Wohl Ehrenveste fürsichtige, weiße, Wohlgelehrts und Wohlweiße Herr Johann Caspar Franck Nots. publ. EE. Groß. Raths alter undt ietzmahls E.E. Kleinen Raths als Constoffler beÿsitzer, als auß ermelt. Raths mittel hierzu deputirt und verordnet. 5. die Ehren und Tugendtsahme Annam Evam des Ehrsamen undt bescheid.en Meister Johann Michael Dürren Schuhmachers undt allhißig. burgers Ehewürthin mit beÿstand deßelben, diese 5. mit weÿl. Fr. Ottilia Seÿdelin in erster Ehe erzeugte Kinder.
6. Hannß Friderichen im Königl. Kriegsdienst. sich auffhaltendt, aannoch ledig. standts, 7. Hannß Daniel Otten, 8. Mariam Ursulam, so in allhießigen waÿßenhauß verpfleget wird, d.entweg. Zugeg. d. Ehrenhaffte Herr Johann Conrad Schulmeister, waÿßen Vatter genant. waÿßenhaußes, 9. Und dann Hannß Reinhardt, diese 4. mit fr. Dorothea Löfflerin, inn and.er Ehe erzeihlt, deren geordnet: undt geschworener Vogt d. Ehrenhaffte H. Daniel Haaß Küeffer undt burger Zu mehrbedeuteten Straßburg, so auch selbst. geg.wärtig war.

Inn einer inn d. Statt straßb. in Reg.bog.gaß gegeg.en undt nicht hieh. gehörig. behaußung sich befind. wie volgt.
Sa. Haußraths 7, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 6 lb, verbleibt 1 lb
Capitalien in seine v.stallung annoch gehabt 122 lb.- Conclusio finalis Inventarÿ 124. lb
Copia Vergleichs. Demnach Johann Philipp Ott der küffer Vermög vfgerichteten Kinder Vertrags de ao. 1691. auch darauf eodem anno gepflogener abrechnung (…) so verspricht Maria Catharina die ohneins ältiste Tochter, neben Frantz guthmann dem Küffer Ihrem Haußwürth, auß Kindlicher pietät, denselben Ihren lieben Vatter und Schwahr ferners vff und anzunehmen und Ihne sein Lebtag so gesund alß kranckh beÿ sich zu behalten, in Speiß und tranckh nach nothurfft und so gut Sie es selber haben zu versehen – actum den 14. Julÿ 1692. – dem Kind. vertrags buch den anno 687. et seqq. fol. 166.b et seqq. eingetrag. Zubefind. C.Contractstub.

Jean Philippe Ott vend la maison 1 175 livres au marchand épicier Jean Frédéric Hertenstein

1676 (24. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 759-v
Hannß Philipps Ott der Küeffer
in gegensein Johann Friderich Hertensteins deß ledigen Specerirers mit beÿstand herrn Johann Henrich Hertenstein s U.I. Ddi und Fiscalis beÿ hiesiger Statt seines eheleiblichen Bruders und noch ohnentledigten Curatoris
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Roßmarckh, einseit neben weÿl. herrn Mathis Schmidts geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben Georg Preuscherl dem Jüngling beckhen, hinden uff den Rindshäuter: oder Gerber: graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 125. lb weÿl. herrn M. Johann Schmidten geweßenen Diaconi Zum alten St. Peter nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder, umb 150. lb in Zweÿen Posten weÿl. herrn Johann Jacob Wiegers U.I. Ddi nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder und Erben, so dann umb 50. lb der Rothen Kirch Verhafftet – umb 850. lb

Jean Frédéric Hertenstein épouse en 1677 Marie Salomé Tromer, fille de receveur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41-v)

1677. Fest: Paschalis. (25) Zum 2 mahl Hr Johann Friderich Hertenstein der Specereÿhändler, Weiland H Johann Henrich* Hertenstein, gewesener Straßb. Amptmanns zu Waßlen u. Marlen nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Maria Salome Weil. H. Johann Paul Tromers geweßener Adel. Schaffners und Burgers alhier nachgel. ehel: T. Donnerstags den 26. April: Münster. (i 43)

Jean Frédéric Hertenstein hypothèque la maison au profit du collège des Guillemites

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 263
Herr Johann Friderich Hertenstein Specerirer mit beÿstand Herren Johann Heinrich Hertensteins U J Ddi undt Fiscalis beÿ hiesiger Statt
in gegensein H Johann Caspar Dietzels Stattrichters undt Schaffners des Collegÿ Wilhelmitani alß Vogts Weÿl. herrn Johann Christoph Reichshoffers E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel: hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lb, daß Er damit die Zu erst nach beschriebene behaußung erkauffen undt damit den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier am Roßmarckh einseit neben Weÿl. H. Mathis Schmidts geweßenen großen rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben anderseit neben Georg Preüschen dem Jüngling beckhen, hinden uff den Rindshäuter: oder gerbergraben stoßendt gelegen
Item der dritte theÿl dem Creditori für ohnvertheilt gebührendt ahne einem Vorder: Mittler: und hindrhauß, hoffstatt höff und allen deren gebawen undt zugehördten alhier ahne der obern Straßen, einseit neben Michael Schaden anderseit neben einer behaußung dem Stifft der rothen Kirch gehörig, hinden uff das Maÿ Käffer gäßlein stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 20. fl. lößig mit 300. gold fl. Weÿl. Jgfr. Anna Margaretha Kobin nunmehr seel: hinderlaßenen Erben

Jean Frédéric Hertenstein meurt en 1703 en délaissant une fille et deux fils. Les experts estiment la maison 890 livres, la maison voisine (III 210, N 602) est devenue propriété de la femme en 1695. La masse propre à la veuve s’élève à 4825 livres, celle des héritiers à 1 193 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 108 livres, le passif à 3 320 livres.

1704 (25.2.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 64) n° 581
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. der Wohl Ehrenvest und Vorgeachten Herr Johann Friderich Hertenstein, geweßener handelsmann und burger alhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem den 31.ten Decembris des Verwichenen 1703.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten herrn seeligen ab intestato Zu Erben Verlaßener auch gleich nach dem eingang dieses Inventarÿ benamßter fraw tochter und beeder Söhne, auch repsectivé deren erbettenen herrn Assitenten und Herrn Vogts inventirt durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin, des Verstorbenen Herrn seeligen hinderbliebene Fraw Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest und großachtbahren auch *achtsgelehrten Herrn Johann Paul Tromer Notarÿ Regÿ und Verordneter Schaffneÿ Verwalthers des allhießigen Blaterhauß auch Oberschreibers des Stiffts St: Marx allhier deren geschwornenn Herrn Curatoris ingleichem Herrn Johann Tromers Notarÿ jurati und Practici dero ferneren erbettenen herren Assistenten wie auch die Frau Tochter und Annam Rosinam Kempffin die bißherig geweßene dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg den 25. Februarÿ Anno 1705.
Der Abgeleibte Herr seeliger hat Zu Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. /:S.T.:/ fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, /S.T./ Herrn Wilhelm Heinrich Deckers, jetzmahligen Ludimoderatoris Zue Niderbronn hochgräffl: hanawischer herrschafft eheliche haußfrau burgeris allhier, Welche ane statt ihres Herrn Ehevogts auß Ursachen derselbe nicht hiehero Kommen Können Zu ihren Herrn Assitenten erbetten S.T. Herrn Andream Widmann E : E : Kleinen raths alhier Zu Straßburg alten beÿsitzern, welcher auch beneben seiner Frawen Principalin dem geschäfft selbsten beÿgewohnet, 2. Johann Heinrich und 3. Johannem die Hertenstein, deren beeden geschworner Vogt S.T. Herrn Johann Pastorius buchhändler und burger alhier Zu Straßburg so hiebeÿ Persönlich erschienen. Alle dreÿ des Abgeleibten Herrn seeligen mit eingangs erwehnter seiner hinderbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Frau Tochter und Söhne auch ab intestato Zu gleigen antheilen Verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegene und den Erben Vor Unverändert gehörigen behaußung Ist befunden word. alß Volgt.
Ane Höltzern und Schreinwerck, Auff der obern bühn, Uff dem Fruchtkasten, In der obern Stub, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der mittlern Stub, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im undern haußöhren, Inn der Wohnstub, In der Soldaten Cammer – In d. Ruprechtsau – Zu Küttelsheim
(f° 25) Eigenthumb ane häußern (E.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten geleg. alhier in der Statt Straßb. ane dem Roßmarck, eins. neben der fraw Wittib ohnveränderten behaußung, anders. neben Herrn Johann Peter Randenrath Chÿrurgo und EE Großen raths alhier ietzig. beÿsitz., hinden Zum theil auff dem rindts häuter oder Gerber Graben, und Zum theil auf Vorgemelt. herrn Rathherrn Randenrath stoßend, solche behaußung anjetzo freÿ ledig und eigen, von denen bäncklein vor dem hauß aber jährlich 5 ß auff allhieß. Pfenningthurn Zu allmend Zinß gelieffert wird, und ist hiehero durch herrn Jacob Staudachern und herrn Johann Jacob Osterried, beede der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere über dieße beschwerd d. 28.ten Feb. Anno 1704. angeschlagen pro 890 lb.(# wavon abzuzieh. so weg. der wehrend. Ehe darin gemacht. 2. newen öff. mit eisernen blatt. eisernen Grembs durch gehends gantz new gemacht fenster, newen Stubenbodens und anderer baw Costen, dißorths als eine theilbar beßerung ane solcher behaußung Zurechnen verglich. so auch hernach fol. fac: also eingetrag. befindlich 150. lb) verbleibt also ane erstgemeltem anschlag annoch p. rest 740. lb. Darüber Vorhand. ein Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 24. Aug. Anno 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff und abgelößte Zinnßbrieff so dann 3. underschied: pergamentene Spruchs: augenscheins und Vergleichs brieff mit jetzigem N° 40. signirt
(f° 25-v) (W., NB wehrend. Ehe aus d. Fr. wittib mitteln erkaufft) Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehörd. auch einem Gärtl. alhier in Straßb. oben am Roßmarck am steinern brückh. einseith ist ein eck am Rindshäuter graben, anders: neben der Erben ohnveränderten behaußung, hind. auff herrn Johann Peter Randenrath Chÿrurgum und E: E: Großen Rath jetzig. beÿsitzern stoßend gelegen, davon gehen Jährl. auff ostern wegen des Gärtl. Zehen schilling pfen. bod. Zinnß allhies. Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig und eig. und über dießer beschwerd angeschlag. pro 630. lb. Darüber sagt ein pergamentenen Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 29. Decembris a° 1695. weiset wie die Fraw Wittib solches hauß wehrender dießer Ehe ane sich erhandelt. Dabeÿ ferner ein pergamentener Kauffbrieff mit Ermeltem der Statt Cancelelÿ Contract Ins: bekrafft: datirt d. 29. Decemb. Anno 1695. so sambt Zween alten Pergamentenen Kauffbrieffen Welche beede respective mit N.is 1. 2. 7. und Lit. A. Notirt, sambt andern schriftl. bericht mit jetzigen N° 41.
(f° 26) (W.) Item eine behaußung, hoffstatt und höfflein mit allen ihren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten und Zugehörd. gelegen in der Statt Straßburg ane der Obern Straßen in der Leimen gaß, eins: neben hannß Georg Müller dem Spanner, ander: neben Michael Rüeth dem Kornwerffern geleg. hind. auf die gastherberg Zuem Stall stoßend gelegen, davon gehen jahrs auf Martini dem Stifft allerheÿligen alhier 8 ß geltd und 2. Cappen bod. Zinnß sonst ledig und eigen und durch mehr erwehnte herrn Werckmeister über die darauff stehende bescherden angeschlagen pro 84. lb. Darüber sagt ein pergamentener Zinnßbrieff mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg angehenden Ins. Verwahret, d. dato d. 22. Maÿ A° 1566 und 17.ten Jan : A° 1572. sambt einem pergamentenen durchzug mit Eines Ers: Kl. Raths alhier anhangenden Ins: bekrafftiget datirt d. 11.t 7.bris 1585. ist der Zinnßbrieff notiret mit alten Nis. 2. et 41. und jetzigem N° 42. und ist Vorstehede behaußung umb schuld willen gezogen worden
– Abschatzung den 28. febr: ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich herdenstein gewesenen Wurtz Krämers seel. hinder laßene Fr. Wittib undt Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg auff dem Roßmarckt gelegen, ein Eck gegen der Stein Straß einseits neben Herrn Rathh. Antenrad anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff den graben stoßendt, Welche behausung und gemeiner bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausend undt Acht Hundert Gulden
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg auch auff dem Roßmarckh gelegen, einseit neben dem gerber graben, anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff herrn Rathh. Antenrad stosend welche behausung und gemeiner bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausend undt dreÿ Hundert Gulden
Die dritte behaußung auch alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen gäßlein gelegen einseits Neben hannß Georg Melter Spanner im Kaufhauß, einseit neben Michel Rieth Kornwerffer, hinden auff das Wirtshauß Zum Stall stosend Welche behausung höfflin undt hinder gebäulein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befinden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

(f° 27) (W.) It. hauß, hoffstatt, Scheur, Stall, trott und Trotthauß auch Reeb und Obs Garten so ohngefahrt 2 Acker griß sambt einem kleinen Gärttlein hinden daran mit allen begriffen und Zugehörd. geleg. im Fleckh. Küttelsheim (…)
(f° 28) Eigenthumb ane Liegende güthere, Reeben Im Küttelsheimer bann
(f° 30-v) Eigenthumb ane einem Garten (W.) 3 ½ Acker Grundts sambt 2.en Allmendt Plätz so darinn begriffen, Vor dem Jund. thor in dem Lohe Garth. (…)
(f° 63) Ergäntzung der Fraw Wittib unverändert Guth. Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. Herrn Johann Jacob Schatzen geweßenen Notarium juratum in A° 1680. auffgerichtet
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert Guth. Sa. haußraths 157, Sa. lährer Vaß 16, Sa. Schiff und geschirr 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 104, Sa. Guldener Ring 69, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 690, Sa. Gülten von liegenden güthern 296, Sa. Eÿgenthumbs ane liegenden güthern 150, Sa. Eigenthumb ane häußern 814, ß des Eÿgenthumbs ane einem Gartenhaus 225, Sa. Ergäntzung (3810, abzuziehen 1512, per rest) 2298, Summa summarum 4825 lb
der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 17, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 12, Sa. Pfenning 152, Sa. Fruchtzehendens 55, Sa. Eÿgenthumbs ane H.ußern 769, Ergäntzung (1233, abzuziehen 1076, per Rest) 157, Summa summarum 1193 lb
das Gemein, Verändert und theilbahr Guth, Sa. haußrath 39, Sa. Specereÿ Wahren 361, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿhandel gehörig 7, Sa. d Galetsch 8,Sa. Früchten auff dem Kasten 118, Sa. Saamens auff dem Veld 2, Sa. Wein, bradenwein und Vaß 144, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 16, Sa. Schuld 252, Sa. häußern 158, Summa summarum 1108 lb – Schulden 3320 lb, Theilbar Schuld. übertreffen das theilbare Guth 2211 lb
Der Fr. Wittib restrend eigenthümlich. Guth et Conclusio finalis Inventarÿ 3806 lb
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüther so der Fraw Wittib unverändert 540, Sa. ungewiß Zweiffelhaffte und verlohrene Schuld. in das Erbe Zugeltend 242, Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüth. so d. Erben unverändert 100, Sa. ß Zweiffelhaffte Schuld in d. Erben ohnveränderte Nahrung 2, Sa. Zweiffelhaffte und verlohrene Schuld. in das Erben Zugeltend 322 lb
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Herttenstein, Specereÿ händlern, Weÿl.des Edlen, Vest und Großachtbaren Herrn Johann Heinrich Herttensteins Wohl-meritirten Ambtmanns der Pflegd Waßlen und Marlenheim, Straßburgischer Herrschafft nunmehr seeligen hinderlaßenem ehelichem Sohne, alß dem H Bräutigamb ane einem, So dann der Viel, Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salomeen Tromerin, Weÿland deß Ehrenvesten und Wohlvorgeacht, herrn Johann Paul Tromers geweßenen Adelichen Schaffners und burgers alhier nun auch seeligen hinderpliebenen eheleiblichen dochter, alß der Jungfrau hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt un des heÿligen Reichs freÿ Statt Straßburg, Sontags den 18.ten Februarÿ In dem Jahre deß Herren, alß man Zahlte 1677.
Copia des in Gott ruhenden Herrn seeligen mit und beneben seiner hinterbliebeneen frau Wittib auffgerichteten Codicilli Reciproci – Im jahr 1699 (…) auff Mittwochs den 11. Monatstag Februarÿ neuen Calenders, auff dem Roßmarck liegenden und nachgemelten beeden Codocillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen Eck behaußung und dererselben mittlern stuben, mit den fenstern auff den Roßmarckh sehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Wohl Ehren und Vorgeachte Herr Johann Friderich Hertenstein, vornehmer burger und handelßmann alhier in Straßburg und die Viel Ehren und Tugendbegabte fau Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin beede ehegemächte gesunden gehenden undt stehenden leibs – Johann Christoph Schöll Notarius juratus publ. ac civis Argent.

La veuve meurt un peu plus d’un an plus tard. On révise l’inventaire après décès de son mari défunt. La veuve réduit sa fille à la légitime, le restant revenant à ses enfants. Les deux maisons voisins du Marché aux chevaux reviennent à ses deux fils. Un état annexé des recettes indique quels sont les loyers encaissés

1705 (7.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 71) n° 643
Revision und Ersuchung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere so weÿl. die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin weÿl. des Wohl Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Hertensteins geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Zue Straßburg hinterbliebene fraw wittib nunmehr auch seel. alß dieselbe den 8. Maÿ jüngsthin dieses Zeitliche gesegnet Hinder sich Verlaß., welche auff die, Von denen wohlverordneten Herren Dreÿern alhiesiger Statt Stalls ertheilte permission deme allererst in verwichenen 1704.ten Jahrs über ob Ehrenermelten dem Eheherrn seel. Verlassenschafft durch mich unterschriebenen Notarium ein Inventarium auffgerichtet word., solchem Inventario nach, Vorgenommen, durch die Viel Ehren und Tugendsame fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, und den Ehren und vorgeachten Georg Wilhelm Heinrich Deckern, Jetzmahligen Ludimoderatorem Zu Trennheim hochgräffl: hanauischer herrschafft dero herrn Ehevogt, nicht weniger Jungfr. Annam Rosinam Kempffin die bißherig. geweßene dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg den 7. Julÿ anno 1705.
Die Verstorbene fraw sel. hat Zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1. /:S.T.:/ fraw Mariam Salome Deckerin gebohrne Hertensteinin, die dochter eingangs gedacht, welche mit beÿstand /S.T./ Herrn Georg Wilhelm Heinrich Deckers, ietzmahlig. Ludimoderatoris Zue Trennheim hochgräffl: hanaw. herrschafft ihres haußwürth Und dann /S.T./ Hn. Andreæ Wittmanns E.E. kleinen Raths alhier Zue Straßburg alten Assessoris alß dero erbettenen herren Assistenten, Zugeg. war, allein in die Legitimam oder Natürlichen Pflichttheil, eines dritten Stammtheils, So dann in das übrige solchen dritten Stammtheils Ihro frawen Mariæ Salome Deckerin der dochter, bereits erzeigte, undt noch ferners ehelich erzielende Kinder deren geschworner Vogt /S.T./ Herr Johann Heinrich Lang jun.Notarius juratus et practicus auch burger allhier Zue Straßburg so den geschäfft persönlich abwartete, 2. Johann Heinrich und 3. Johannem die Hertensteinen, welcher beed. geschworner Vogt /S.T./ Herr Johann Pastorius buchhändler und burger alhier Zu Straßburg so mit assistentz /S.T./ Hn. Johann Tromers Notarÿ jurati et practici, hiebeÿ erschienen, diese beede in Zween dritte Stammtheil. Alle d. in Gott ruhend. fr. seel. mit eingangs ermelten Herrn Johann Friderich Herttenstein, dero Eheherrn seel. ehelich erzielte frau dochter, Söhn und Enckel auch per Testamentum instituirte Erben.

In einer in d. Statt Straßburg ane dem Roßmarck gelegen und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung Ist befunden worden alß Volgt.
Copia Testamenti solennis in Scriptis. Demnach Ich Maria Salome Hertensteinin gebohrne Tromerin (…) So beschehen in Straßburg Montags den Vierten Monatstag Maÿ anno 1705.
Copia Instrumenti Publici über Hievorgeschriebenes Testamentum solemne inscriptis. auff Montags den 4. Monattag Maÿ (…) allhier in der Statt Straßburg in einer ane dem Roßmarck liegenden undt der frauen Testatrici gehörigen behaußung dererselben Vndern Stuben mit den fenstern theils Vff die Gaß, theils in den Laden sehend – Johann Christoph Schöll Not. jur. publicus.
Copia Nach Disposition, Straßburg den 5. Maÿ A° 1705
(f° 51) Anderwertiger Vergleich wegen hievorn befindlicher behaußung und liegende Güether in Küttelßheim und benachbarten bännern Zugleich auch wegen des, in dieße Erbschafft gehörigen lohe garthens vor dem Judenthor geleg (…)
(f° 41-v) dinstags den 24. Martÿ 1711. ist in præsentia Frauen Mariæ Salome Deckerin gebohrner Hertensteinin der Frau Tochter, mit beÿstand herrn Joseph Mollingers, E.E. Groß. Raths alten beÿsitzers, des sowohl von Ihro als herrn Wilhelm Heinrich Deckern jetzig beambt. auff dem Maurhoff allhier dero Ehevogt in unßer aller beÿsein mündlich constituirt. beÿstands und Mandatarÿ weilen Er Herr Decker nicht selbsten seines officÿ halben hiebeÿ gethanem bericht nach, verharren können, Mehr herrn Johann Heinrich Langen, des Jüngern Notarÿ jurati ihr beeder deckkerischer Eheleuthen und geschwornen vogts herrn Johann Heinrich Hertensteins, des ledig. handelsmanns und herrn Johann Hertensteins, Philosophiæ studiosi, der beeden Söhne, mit assistentz herrn Johann Pastorÿ buchhändlers und burgers allhier und hrn Johann Paul Tromers, Notarÿ und wohlverordneteen Schaffneÿ Verwalters in dem allhießig. blatterhauß dero erbetten herrn Assitenten, auch mein unterschriebenen Notarÿ verhandelt als volgt
Erstlich ist wegen des von der abgeleibt. Frauen Hertensteinin seelig ohnverändert Nahrung herrühren. vor dem Judenthor allhier ligenden in dem vätterlich. Inventario fol: 56. fac: I.ma allegirten gart. beliebet, daß selbig. gesamter hand und ins Gemein verkaufft werden solle
wegen der beeden behausungen am Roßmarck gelegen, hat mann dato auch suchen wollen, mit einander Vergleichungen zutreffen, und hatte die Frau Tochter dero antheiler ane solchen beeden behaußungen mit einrathen dero H. Asssiteten und H Vogts wie auch dero Kinder Herr Vogt, denen beed. herren Söhnen, solche beede behaußungen und hernach weilen der ältiste Sohn die Gewerbs behaußung, der jüngere Herr Sohn aber die Nebens behaußung verlanget unter sich selbsten haben mit einander zuvergleichen aber die darauff stehende boden oder Allmend Zinnß, erstlichen umb 4250. lb und noch ein und andern genommenen abtritten umb 3250. lb doch mit dem beding Zu überlaßen sich ercläret, daß erstlich herr Johannes Hertenstein der jüngste Sohn auff seine noch biß Michaelis dießes 1711. Jahrs zuerfordern habende alimentation verzug thun was der Fraun Tochter und dero Kindern in abrechnung nach rabbat deßen, was Sie Ihnen denen beede Söhnen schuldig, annoch pro rest gebühren wird, auff denen häußer stehen Zulaßen und landläuffig Zuverzinß. und dann Sie die Fraw Tochter und dero herrn Ehevogt, noch ferner ein gantzes Jahr lang in ihren Gemachen umb den bißhero berglichenen zinnß ohnvertrieben wohnen zulaßen (…),
(f° 42-v) Endlichen ist, nach deme Hr Rahtherr Mollinger nicht mehr Zugegen war, zwischen den übrigen samtlichen herrn und Interessenten sonsten alle zugegen waren verglich daß vorhergedachte beede behaußungen und Gewerbs Gaden sambt allen übrigen dero begriffen rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten deßgleichen all dem Schiff und geschirr zur handlung gehörig und was herr Johann Jacob Dreher d. Specierer in lehnung gehabt und empfang. herrn Johann Heinrich und herrn Johann Hertenstein denen beeden Söhnen welche ohne dem Zween dritte theil daran haben, hiemit über die darauff stehende bodenzinß /:dann was übrige auff den häußern stehende Capitalia und beschwärden anbelangt selbiige nicht darunder begriffen, sondern von dem hernach benahmbsten preiß und Kauffschilling abzuziehen sein sollen:/ sammenthafft eigenthümlichen überlaßen sein sollen umb 3100 Pfund (…) So beschehen in Straßburg in dem Hertensteinisch. hauß neb. dem Rindshäutergraben auff dem Roßmarck geleg. auff Dienstag den 24.° Marti 1711.
(f° 44) Weitere Abrechnung mit herrn Johann Pastorio der beeder Hertensteinischen herren Söhne, gemeiner Hertensteinisch. Erben und der bißhero ihrenthalben gethanen Einnahmen und Außgben gehalt.
Einnahm. Anno 1708.
Erslichen den 29. 9.br Zahlte Madame le Beaux den halb Jährig. hauß Zinnß von ostern 1708 biß Michaelis selbig. jahrs, v.fall. mit 25. R
It. den 19. Xbris von H Johann Jacob Drehern dem handelsmann vor ein viertel Jahr hauß Zinnß von Michaelis 1708. biß weÿhenachten. selbig. Jahrs empfang. 35 R
Anno 1709
It. den 25. Martÿ und 24. Junÿ ist von ihme herrn drähern vor hauß: und Lad. Zinnß biß Joh. Bapt: 1709 vor ein halb jahr v.fallen Zahlt 70 fl.
It. erlegt. Abraham Müller und Andreß Göfft die beeden Gartenmänner voor ein halb Jahr Garten zinnß von Martino 1708. angerechnet 27. fl.
It. den 15. Julÿ zahlte Johann Georg Schöning d. Schumach. vor ein halb Jahr hauß Zinnß von Michaelis 1708. biß Ostern 1709. 14. fl.
It. den 30. 7.bris erlegte Hr Johann Jacob Dreher der handelsmann vor hauß zinnß biß Mich: 1709 verfall. vor ¼. Jahr, 35. R
It. den 24° dito von Abraham Müller und Andreß Göfft den beed. Gartenmänner, vor ein halb Jahe Garth. Zinnß biß Martini gerechnet 7. R

Les préposés de la Taille font figurer la maison dans leur registre parce qu’elle était imposée 100 livres de moins que la fortune décrite dans l’inventaire après décès

1710, VII 1174 – Livres de la Taille f° 178-v
(Spiegel, F., N° 516) Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Trohmerin, auch weÿl. H. Johann Friderich Hertenstein geweßenen Handelßmanns und burgers allhier hinderbliebene Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv. ist fol. 124, 3885. lb die machen 7700. fl. Verstallte allein 7600. fl. alßo zu wenig 100. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf fünff jahr seit des Manns tod in duplo macht à 6 ß d, 1. lb 10 ß
Und auch auf dreÿ jahr in simplo macht à 3 ß d 9 ß
Extat das Stallgeld pro 1710 mit 11 lb 8 ß
Gebott, 9 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Summa 17. lb 218 ß 10 d
dt. 29° Novembr. 1710.

Jean Henri Hertenstein hypothèque sa maison au profit de l’huilier Ulric Greiner

1711 (ut supra, 9.7.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 389-v
Joh. Heinrich Hertenstein specerirer
in gegensein Ulrich Greiner ohlmanns – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, sein hauß c: appert: ahm rossmarckt, einseit neben H. Rath. Randenrath anderseit neben Joh. Härtenstein hinten aufs wasser

Jean Henri Hertenstein et Jean Hertenstein se partagent les deux maisons voisines. La maison de commerçant avec les boutiques (à l’angle de la rue) revient au marchand épicier Jean Henri Hertenstein, l’autre (à l’angle du pont) avec son jardin revient à l’avocat Jean Hertenstein. Comme dans les descriptions antérieures, chaque maison touche à la fois au fossé des Tanneurs et au voisin vers l’ouest, à cette époque Jean Pierre Randenrath.

1716, Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 71), Joint au n° 643 du 7. juillet 1705
(f° 57) Den 6. Augusti Anno 1716. ward in præsentia hern Johann Heinrich Hertensteins des handelsmanns und burgers allhier und herrn Johann Hertensteins J.U. Lti beeder Herrn Gebrüderer volgendes verhandelt.
Demnach hievorrn fol: 41.b et seqq. befindlicher maßen Fraw Maria Salome Deckerin gebohrne Tromerin herrn Wilhelm Heinrich Deckers beambten auff allhießigem Maurhoff und burgers allhier eheliche haußfraw vor ehren ernanndter beeder Hertensteinischen Herrn Gebrüdere eheleiblich. Frau Schwester und dero Kinder herr Vogt,
Ihnen ihren beeden Herrn Gebrüdern den 24. Martÿ 1711. dero mit einander ererbte behaußung und Gewerbs gaden, sambt allen übrigen dero begriffen rechten Zugehördten und Gerechtigkeit, deßgleichen all dem Schiff und geschirr Zur handlung gehörig und was herr Johann Jacob Dreher der Specirer in lehnung gehabt und empfangen, sammenthafft pro 3100 Pfund pfenning mit denen daselbst angehängten bedingungen und daß jeder der Herren Gebrüdere Ihro Frawen Deckerin noch darzu einen alten Louis d’or in den Kauff Zugeben schuldig sein solle eigenthümlichen überlaßen solche beede behaußungen und Gaden aber biß anhero unter ihnen beeden Herren Gebrüdern ohnvertheilt und ohnerörtert anstehen verblieben, Als haben Sie beede herren Gebrüdere auff obbemeldetes datum mit einander verglichen, daß die behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarck gelegen mit und beneben dem Gewerbs laden auch dem darinn gehörig. Schiff und geschirr welches bißhero Er Herr Johann Heinrich Hertenstein ingehabt und genutzet, wie solche behaußung einseit neben hernach stehender herren Lt° Johann Hertenstein überlaßener behaußung anderseit neben Herren Johann Peter Randenrath Chyrurgo und E.E. Großen Raths altem beÿsitzern geleg. hinden zum theil auff den Rindshäutergraben und Zum theil auff vorermelten Herrn Rathherrn Randenrath stoßend, davon und insonderheit von denen bäncklein vor dem hauß jährlichen fünff schilling pfenning allmend Zinnß allhießigem Pfenningthurn zu entricht. über solchen Zinnß vor gantz freÿ ledig und eigen herrn Johann Heinrich Hertenstein dem ältisten Herrn bruder umb 1750. Pfund pfenning beneben einem alten Louis d’or hiermit eigenthümlichen überlaßen,
So dann Herrn Johanni Hertenstein J.U.Lto deßelben herrn brudern die Nebens behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten auch einem Gärtlein oben am Roßmarck allhier gelegen, einseit ist ein Eck am Rindshäutergraben anderseit neben nächst vorstehender behaußung, hinden auff vorernannten herrn Rathherrn Randenrath stoßend davon jährlichen auff Ostern wegen des gärtlins Zehen Schilling pfenning bodenzinß allhießiger Statt Pfenning Zulieffern, sonsten auch vor freÿ ledig und eigen umb 1350 Pfund pfenning beneben einem Louis d’or

Dernier compte de tutelle
1718 (7.7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1009 [première page abîmée]
Rechnung – […] in sein seeliges ableiben den 7. feb. 1718 in ein und andere weege eingenommen und hienwiderumb außgegeben – Erste und Letzte Rechnung dießer vogteÿ
– Beÿlagen zu weÿland Herrn Johann Pastorÿ gewesenen Buechhändlers burgers zu Straßburg als gewesenen Herrn Vogts herrn Johann Heinrich Hertenstein des handelsmanns und Herrn Johann Hertensteins J.U. beede herren Gebrüder Vogteÿ Rechnung vom 30. Julÿ 1708 biß 30. Julÿ 1705 [sic] gehörig
(f° 59) Bericht gegenwärtiger Rechnung
(f° 80) Corpus der, Herrn Johann Heinrich Herttenstein des ältisten Herrn Vogts sohns eigenthümlich zuständig. Gewerbs behausung (…)
(f° 85) Corpus der, Herren Lincentiato Herttenstein dem jüngst. Herrn Curando allein gebühriger eigenthümlicher behaußung (…)
(f° 86) Corpus des Eigenthumbs ane einem garthen denen beeden Herrn Curandis ins gemein gehörig

Jean Henri Hertenstein a épousé en 1715 Marie Salomé Sontag, fille d’un pharmacien de Colmar : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1728, célébration, accession à la bourgeoisie
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Johann Heinrich Hertenstein dem ledigen handelsmann, Weÿland des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Johann Friderich Hertensteins geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frawen Maria Salome gebohrner Tromerin, deßelben geweßenen Frawen Eheliebstin beeden nun seeligen ehelich erziehltem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Maria Salome Sontagin, Von Colmar gebürtig, des Edel Wohl Ehren vest hochachtbahr und Wohlweißen herrn Johann Jacob Sonntags, vormaligen EE. Raths Zu Collmar, wohlverordneteen beÿsitzers anjetzo aber vornehmen burgers allhier, mit Weÿl. der Edel Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Dorothea gebohrner Thüringerin deßen erstern Frawen Eheliebstin ehelich erzeugter Tochter als der Jungfraw hochzeiterin am andern theil – in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 23. tag des Monats Augusti in dem Jahr nach CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Geburth gezahlt 1715. [unterzeichnet] Johann Henrich Herttenstein Alß Hochzeiter, Maria Salome Sontagin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 20-v, n° XV.)
1715. Dominica XI. et XII. post Trinit. proclamati sunt H. Johann Heinrich Hertenstein der ledige Specierer und Burger allhier, weÿl. H Johann Friderich Hertenstein gewesenen Specierers und burgers allhier nachgel. Ehel. Sohn Und Jfr. Maria Salome, H Johann Jacob Sontag gewesenen Apotheckers Zu Collmar und ietzmahlig. fürnehmen Burgers allhier ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 11.t. Sept. durch mich [unterzeichnet] Johann Heinrich herttenstein alß hochzeiter, Maria Salome Sontagin als hochzeiterin (i 25)

1715, 4° Livre de bourgeoisie f° 819
Frau Maria Salome Sontagin Von Colmar, H: Joh. Jacob Sontag burgers allhier tochter, empfangt das burgerrecht von Ihrem Mann H: Joh: Heinrich Hertenstein p. 2. gold fl. 16. ß. wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 23. Dito [Januarÿ] 1716.

L’épicier Jean Henri Hertenstein hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Samuel Silberrad

1719 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 229
Joh: Heinrich Hertenstein specerierer
in gegensein H. Joh. Samuel Silberradts Med: Dris und practici – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, sein vorder und hinter hauß c. appert: ahm Roßmarckt, einseit ist ein eck anderseit neben H. Randenrath hinten aufs wasser

Jean Henri Hertenstein et Marie Salomé Sontag hypothèquent la maison au profit du musicien Tobie Braun

1719 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 492-v
Joh: Heinrich Hertenstein specerirer und Maria Salome geb. Sonntagin
in gegensein H. Tobiae Braun musici – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß c. appert: ahm Roßmarckt einseit neben H. Rath. Randenrath anderseit neben seinem H. Bruder hinten auf den graben, darvon gibt mann 5 ß ane allmend zinß
Item sein Garten c. appert. auf dem Schieß rhein, einseit neben Andres Göss und Abraham von Fridolßheim anderseit neben H. Joh. Hertensten hinten auf die Contre escarpe, darvon gibt mann 15 ß ane bodenzinß

Marie Salomé Sontag meurt en 1728 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 300 livres. La masse propre au veuf s’élève à 2 550 livres, celle des héritiers à 988 livres. L’actif de la communauté s’élève à 772 livres, le passif à 2 087 livres.

1728 (13.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 507 (471)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab u. Nahrung, liegender und fahrender, nichts davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren u. tugendsahme frau Maria Salome Hertensteinin gebohrne Sontagin deß Wohl Ehrenvest u. großachtbahren Herrn Joh: Heinrich Hertensteins, Handelßmanns u. burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach Ihrem den 15.ten febr: dießes fortlauffend. 1728.ten Jahrs aus dießer welt Jammervollen Welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitl. Verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und begehren, S.T. H. Jeremias Jacob Stenglin, Vornehmen Handelßmanns u. burgers allhier, alß geordnet v. geschworenen Vogts, Johannis, Mariæ Salome, Jacob Heinrichs, u. Joh: Friederichs, alle Vier der abgeleibten frauen seel. mit obermalten Ihrem hinterbliebenen H Wittiber ehelich erzeugte Kind. u. ab intestato hinterlassene rechtsmäßige Erben fleißig inventirt u. ersucht, durch Ihme den H. Wittibern selbsten, ferner Joh: Heinrich Lincken den handelß bedienten, so dann Catharinam Hauboldin die dienst Magd – Actum Straßburg den 13.ten Junÿ A° 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegener u. Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Ahne Höltzen u. Schreinwerck, Auff der bühn, Auff der mittlern bühn, Neben des officiers Cammer in der Stub. In der Eckstub, In Eck Hauß Öhren, In der Eck Stub Cammer, In der Eßig Cammer, Im hauß Öhren, In der Kuchen, In des officiers stub
Bericht und resp. Vergleich. Beÿ Vorgehabter Inventur berichtete der hr. Wittiber, beÿ der von Ihme abgelegten handtreu daß weder Er, noch seine geweßene Ehefrau Kein Inventarium Zugebrachter Nahrung aufgerichtet hätten, Er hat aber Er der H. Wittiber ein Special Theilregisterlein in anno 1705. durch weÿl. hrn Notm: Johann Reichard Langen gefertigt, Vber das jenige besagend, was Er von seiner Mutter seel. Fr. Mariæ Salome Hertensteinin gebohrner Tromerin ererbt und verlange derselbe daß mann daraus seim unveränderts guts Ergäntzung suchen solte (…), Anlangend aber der verstorbenen fr. hertensteinin seel. In die Ehe gebrachte Nahrung, hat mann sich deswegen theils vf Ihr Mütterlich theilregisterlein Von Hrn. Nithard Gerichtschreibern in Colmar in anno 1706. gefertigt, (…) bezogen
Eigenthumb ane häußern (W.) Item Eine Eckbehaußung und hoffstatt, sampt einem gemeinschaftlichen bronnen, wie auch allen deren Rechten, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Lt Johann Hertenstein hochberümbten advocato beÿ dem löbl. Ritter directorio allhier, anderseit neben H. Rath. Johann Peter Randenrath gelegen, davon gibt mann Jährlich vf der statt Pfenningthurn ane bodenzinß 5 ß.d thut Zu doppeltem Capital à 5. pt° gerechnet 10. lb, sonsten freÿ, Leedig und Eigen, und Ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere vermög einer zu dem Concept gelüferten schrifftlichen Abschatzung dedato 9. Junÿ 1728. æstimirt word. pro 1300. lb. abgezogen obige 10. lb, so restiret auszuwerffen 1290 lb. Darüber Vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. A° 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff- undt Zinnßbrieff, so dann 3. Pergamentene Unterschiedene Spruchs: augenscheins und Vergleichs brieff mit altem N° 40. signirt, der H wittiber aber hat solche beÿ seiner Mutter seel. Verlassenschaffts Separation wie in deßen Mütterl. Verlassenschafft Separation käuflich angenommen
Eigenthumb ahne häußern (E.), Wÿdumbs deren H Groß Vatter seel. ad dies vitæ genoßen. Item Eine behaußung, Apotheck mit deren appertinentÿs vnd dependentÿs gelegen In der Statt Colmar (…)
– Abschatzung d. 9. Junÿ ao. 1728. Auff begehren deß Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Heinrich Hertenstein specereÿ händler ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg ein Eck hauß auf dem roß Marck gelegen einseits Neben herrn Johann Hertenstein Lt. und Advocat in allhiesig. Ritterständischem hauß, anderseit neben H Johann Peter Randenrath, E.E. grosen Raths beÿsitzer, welche behausung Stuben, Cammern, Kuchen hauß Ehren, worin ein backofen, Contor, Laden, gemeiner bronne und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleute sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb. Zweÿ Tausend und Sechß hundert gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung deß herrn Wittibers ermanglenden Unveränderten Guts. Nach besag Special Theilregisterleins durch weÿl. hrn Noum. Johann Reinhardt Langen seel. in Anno 1703 gefretigt, Inhaltend alles das jenige was der Hr Wittibern von weÿland der Viel Ehren und Tugendreiche frauen Mariæ Salome Hertensteinin gebohrner Tromerin, aucj weÿland hrn Johann Heinrich Hertenstein geweßenen handelßmann und burgers allhier zu Straßburg (…)
Ergäntzung der Kinder und Erben Ermanglenden unverändert Mütterlichen guts. Inhalt Theilregisterleins durch hrn Nithard Gerichts schreibern Zu Colmar gefertigt betreffend das Jenige was die abgeleibte frau hertensteinin seelig Von Weÿland der Viel Ehr: und tugendreichen fraun Dorotheæ Sonntagin gebohrner Dürrningerin ererbt (…)
Series rubricarum. des hrn. Wittiber Vermögen, Sa. hausraths 48, Sa. Schiff und geschirr Ins Gewerb 26, Sa. Leeren Vaß 66, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 12 ß, Sa. frucht Zehendens 27, Sa. Gülth v. Eÿgent. Gütern 128, Sa. Eÿgenth. an Einer behaußung 1290, Sa. Ergäntzung seines ermanglend. unverändert Vmög. 830, Summa summarum 2440 lb – Schulden 190 lb Nach deren Abzug 2550 lb
Der Kinder und Erben Nahrung, Sa. haußraths 66, Sa. Leeren caß, Sa. Ilbers 7, Sa. Goldener ring 49, Sa. Eigenthum ane liegend. güthern 99 Sa. Schuld 150, Ergäntzung 501, Summa summarum 988 lb
die Theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 90, Sa. frucht 24, Sa. Wein Vnd leeren Vaßen 183, Sa. Wahren Ins Gewerb gehörig 352, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 100, Sa. Schulden 14, Summa summarum 772 – Schulden 2087 lb, In Compensatione 1314 lb
Stall summa 1923 lb
Copia der Eheberedung (…) in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 23. tag des Monats Augusti 1715

Jean Henri Hertenstein se remarie quelques mois plus tard avec Marie Elisabeth Runckel, fille d’orfèvre : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1728 (11.6.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 506
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren Herrn Heinrich Hertenstein, Wittibern Handelßmann Und burger allhier Zue Straßburg, alß dem bräutigamb ane Einem
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Runckelin weÿl. deß Wohl ehrenvesten, Kunstreichen und Großachtbahren herrn Johann Adam Runckels geweßenen Vornehmen Goldarbeiters und burgers alhier nunmehr seel. mit der Viel Ehren undt tugendsamen frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Redslobin seiner hinterbliebenen frau Wittib Ehelich erziehlter und nach tod verlaßener Jungfer dochter alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil – so beschehen und Verhandelt inn der Königlichen Statt Straßburg auf Freÿtag den 11. Junÿ Im Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1728.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 61, n° 217)
1728. Mittw. d. 7. Julÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Heinrich Herttenstein, der handelsM. Wittiber v. b. alhie v. Jgf. Maria Elisabeth, Weÿl. H Johann Adam Runckels gewes. b. v. Goldarbeiters nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Herttenstein alß hochzeiter, Maria Elisabetha Runckelin als hochzeiterin (i 64)

Inventaire des apports de la femme
1728 (19.7.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 508 (472)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab u. Nahrung, liegender u. Vahrend. keinerleÿ davon außgenommen, so die Viel Ehren und tugendsahme frau Maria Elisabetha Hertensteinin gebohrne Runckelin, S.T. H. Joh: Heinrich Hertensteins, Handelßmanns u. burgers allhier Zu Straßb. frau Eheliebste Zu gemelten Ihrem Eheh. in die Ehe gebracht, u. sich Vermög deren mit Ihrem Eheh. auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten hat – Actum In præsentia der Ehefrauen fr. Mutter Mariæ Catharinæ Runckelin gebohrner Redtzlobin, m. welcher Assistentz sich d. Eheh. vergnügte u. solche in Supplimentum eine sonst anderwärtig hierzu benötigten beÿstands angenommen haben wolte, Straßburg Montags, den 19. Julÿ Anno : 1728.

In einer allhier Zu Straßburg aufm Roßmarck gelegenen u. dem Eheh. Eÿgenthümblich zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
Wÿdemb Welche fr. Maria Catharina Runckelin gebohrne Redtzlobin weÿl. H Joh: Adam Runckels geweßenen goldarbeiters und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterlaßene Wittib Von der Eingangs gemelten frau hertensteinin lebtägig Zu genießen hat
Series rubricarum. Sa. hausraths 219, Sa. Weins 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Goldener Ring 185, Sa. baarschafft 388, Sa. Schuld 12, Summa summarum 895 lb
Adde die Ihrer ane der hernach beschriebenen haußsteuren gebührige helffte so macht 45 lb, Gantzes Vermögen 940 lb

Inventaire des apports du mari où figure la maison estimée au prix indiqué à l’inventaire de sa première femme

1728 (22.7.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 14) n° 509 (473)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Und Nahrung, liegender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste Und Großachtbahre Hr. Johann Heinrich Herttenstein Handelßmann und burger allhier zu der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin in den Ehestand gebracht und sich vermög deren mit einander vfgerichteten Eheberedung Vor Unverändert Vorbehaltet – Actum In præsentia der Ehefrauen und S.T. H. Jeremias Jacob Stenglin Vornehmen handelßmanns Undt burgers allhier, deß Eheherrn Kinder Erster Ehe geschwornen vogt, Straßburg Donnerstags den 22. Julÿ et Seqq: diebus Anno: 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und dem Eheherrn eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich befunden wie Volgt.
(f° 16) Eigenthumb ahne einer behaußung (M.) Item Eine Eckbehaußung Und hoffstatt sampt einem gemeinschaftlichen bronnen, wie auch allen deßen Rechten, begriffen, weithen, Zugehörd. Und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zue Straßburg ane dem Rooßmarckt, einseit neben H. Lt Johann Hertenstein hochberümbten advocato beÿ dem löbl. Ritter Directorio allhier, ands. neben H. Rath. Joh. Peter Randenrath gelegen, davon gibt mann Jährlich vf der Statt Pfenningthurn ane bodenzinß 5 ß.d thut Zu doppeltem Capital gerechnet 10. lb, sonsten freÿ, Leedig Und Eigen, Und wird solche behaußung ohnpræjudicirlich nach abzug Vorstehenden bodenzinßes angeschlagen pro 1290 lb. Darüber ist Vorhanden Ein pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Innsigel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. A° 1676. Dabeÿ ferner 5. underschiedene Kauff: undt Zinnßbrieff, So dann 3. Pergamentene Spruch: augenschein Und Vergleichß brieff mit altem N° 40. signirt, der Eheherr hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie In deßen Mütterl. theilregister fol. 195. et seqq. Zu sehen
(f° 17) Wÿdemb. Welchen Hr Johann Heinrich Herttenstein der Specierer und dißorts Eheherr, Von weÿl. fr. Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau seelig mit Vorbehalt der KK. legitimæ, lebtägig Zugenießen hat, davon das Eÿgenthumb aber dero hinterbliebenen Vier Kindern affectirt ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 375, Sa. Schiff und geschirr zum Gewerb gehörig 46, Sa. Waaren Ins gewerb gehörig -, Sa. der früchten auf dem Kasten 36, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 543, Sa. Silbers 168, Sa. goldenen ring und geschmeids 121, Sa. baarschafft 574, Sa. Fruchtzehendens 212, Sa. Gülthen von Eigenthümlichen liegenden güthern fallend 1007, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 1290, Sa. der Schulden 285, Summa summarum 4661 lb – Schulden 1803 lb, Nach deren Abzug 2858 lb Adde die haussteuren 45, Gantzes Vermögen 2903 lb

Marie Elisabeth Runckel meurt en 1749 en délaissant cinq enfants dont un est mort peu après sa mère. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 201 livres, celle des héritiers à 2 117 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 593 livres, le passif à 2  669 livres.

1750 (23.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 57) n° 1462
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿland die Ehren und tugendsame Frau Maria Elisabetha Herttensteinin gebohrne Runckelin, des Wohl: Ehren und vorgeachten Herrn Johann Heinrich Herttensteins, vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zue Straßburg im Leben geweßene Eheliebste nunmehr seelig, nach ihrem den 1.ten Septembris deß abgewichenen 1749.ten Jahrs aus dießem zergänglichen Welt leben genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren herrn Johann Ludwig Maßdorff, Riehmen Schneiders und burgers allhier als geschwornen vogts Johann Heinrich, so über 18. Jahr, Jungfer Mariæ Elisabethæ, welche über 16. Jahr, Mariæ Magdalenæ, so etwas üer 15. Jahr, Mariæ Magdalenæ, so etwas über 15 Jahr alt, Catharinæ Margarethæ welche über acht Jahr erreicht, und Johann Gottfried so aber nach der verstorbenenn seeligen vor dieser Inventur auch todes verahren, mithien von dem herrn Wittib und Vatter pro parte repræsentirt wird, alle Fünff aber der abgeleibten seeligen mit vorermeldtem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Kinder, (…) ferner hiebeÿ erschienen herr Georg Friderich Nenter Notarius Juratus so Zu deßen Assistenten ex officio ernennet worden, fleißig inventirt und ersucht durch Ihne den herrn Wittiber selbsten, wie auch Frau Mariam Dorotheam Baurin gebohrne Runckelin, der verstorbenen Eheleiblichen im Sterb: hauß sich befindlichen Schwester – Actum in der königlichen Statt Straßburg den 23.ten Martii et seq. A° 1750.

(f° 4) Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Sehr nötig ist dießorts berichtlichen anruffungen und Zu melden, daß der H Wittiber in anno 1717 fraun Mariæ Salome Deckerin gebohrne Herttensteinin, mit Johann Heinrich Decker Zinngießer und burgern allhier Zu Straßburg, beede seeliger Ehelich erzeugter Und Verlaßener auch damahlen annoch im Leben geweßener Vier Kinder Curator ad lites worden, und obwohlen Er sich keiner verwaltung unterziehen Solte, so hat Er sich dannach darmit melirt, warauß die folgerung erwachßen daß anfänglichen die Zweÿ Jüngere Kindere Nahmentlich Johann Heinrich decker der buchbinder und weÿland frauen Susannæ Dorotheæ Kätzelin gebohrner deckerin mit Joh: Michael Kaätzel dem allhiesigen Kornwerffer ehelich erzeugter v. hinterlassenes Söhnlein sub authoritate seines geschwornen Vogts Ihr respect. Großmütter und Uhrgroßmütterlich guth ane denselben prætendirt, warein Er Hr Hettenstein auch vermittelst des an 8.° Junÿ 1726. ergangenen und den 15.ten Ejusdem publicirten großen rats bescheids condemnirt worden, und abmahlen er au Conseil souverain d’Alsace appellirt so wurde dannach ob angeregter Großer Raths Urtel, Ursachen Er sich par deffaut (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und eigenthümlich hiehero gehörigen behaußung sich befunden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Obersten bühn, Auff der dritten bühn, Ins Odffciers Zimmer (…)
(f° 16) Eigenthumb ahne häußern (T.) Nemlich die hefftte ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, s. allen Ubrigen dazu gehörigen gebäw. rechten v. gerechtigkeiten Zu Küttolßh. (…)
(T.) Item eine behaußung sampt einem Magazin und kleinen häußel auch einem hernach beschriebenen plätzlein gartten allhier Zu Straßburg in der Steinstraß (…)
(f° 27) Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Nemlich eine behaußung Und hoffstatt sampt einem gemeinschaftlichen bronnen auch allen deren Vbrigen gebäuden, weithen, Zugehörden Und Gerechtigkeiten gelegen, allhier Zu Straßburg, auf dem Roßmarck, ein. neben H. Jacob dem musicanten, anderseit zum theil neben ein Eck, zum theil aber neben weÿl. Hn Lt Johannes Hertenstein seel. fr. wittib stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährlich der Statt Straßb. ane bodenzinß 5 ß.d th. Zu doppeltem Capital gerechnet 10. lb,d sonsten aber gegen Männiglich freÿ, Leedig V. Eigen, Und ist solche behaußung nebst dem unten fol. beschriebenen theilbaren hauß, vermög einer zu mein des Notarÿ Concept de dato 4. Decembris 1749 gelieferten schrifftl. Abschatzung durch (die Werckmeistere) angeschlagen worden pro 1000 lb, abgezogen obige beschwerden der 10., restiret auszuwerffen 990 lb. Darüber ist Vorhanden ein perg. Kbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt, datirt d. 24. Aug. 1676. Dabeÿ ferner fünff underschiedene perg. Kauf v. Zinnßbrieff, So dann dreÿ perg. Spruch augenschein v.Vergleichs brieff m. alt. N° 40. signirt, der H. Wittiber hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie In deßen Mütterl. theilregister fol. 191. et seqq. Zu sehen.
(f° 47.b) Ergäntzung des H Wittibers abgegangen unveränderten guts, Inhalt Inventarÿ Illatorum de 1728.
(f° 70-b.) Wÿdembs Verfangenschaft dem Hn Wittiber berührend. S.T. Frau Maria Salome Herttensteinin gebohrne Ernstin weÿl. S.T. herrn Johann Heinrich Herttenstein der Weltweißheit und beeder rechten geweßenen Doctoris auch hießiger Löbl. Universæt hochberümbten Professoris Matheosis des Collegist Stiffts Zu St Thomä hochverdienten Canonici senioris und hochbestellten Maistre d’Ecole d’artillerie Royal auch vornehmen burgers allhier zue Straßburg seel. hinderlaßene frau Wittib, hat vermög Extractus de dato 27. Aprilis 1750. auß dem, Vber deßen Verlassenschafft in anno 1741 durch Hn Notarium Johann Friderich Liechtenberg. Vergriffenen General Abteilungs Concepto (…)
(f° 70-b.v) Wÿdembs Verfangenschaft, Welchen der Vierlberührt H Wittiber von weÿland frauen Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau Eheliebstin der led. ad dies vitæ Salva liberorum legitima Zugenießen
(f° 75) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen belangend. Sa. hausraths 102, Sa. zur handlung gehörigen Schiff und geschirr 11, Sa. leeren Vaß 95, Sa. Silbers 17, Sa. goldenen ring und geschmeids 36, Sa. Mattenzinnßes 12, Sa. der von Eigenthümlichen liegenden güthern Gülthen 182, Sa. Eigenthum ane einem hauß 990, Sa. Eigenthumbs an liegende güthern 278, Sa. Schuld 2, Sa. der Ergäntzung (1658, abzug 1168, Remanet) 489, Summa summarum 2220 lb – Schulden 2018 lb, Compensando verbleibt 201 lb
Der Kinder und Erben anerstorben Mütterlich Guth, Sa. hausraths 192, Sa. Schiff und geschirr zur handlung gehörig 10 ß, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen ring und geschmeids 76, Sa. Gülthen von Eigenthümlichen liegenden güthern fallend 1, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung (1915, abzug 246, restiret) 1669, Summa summarum 2117 lb
die gemein verändert und theilbar Verlassenschafft Concernirend. Sa. hausraths 174, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 10, Sa. zur handlung gehörigen Schiff und geschirrs 111, Sa. des heus 10 ß Sa. lebenden Viehes 34, Sa. Saamen 187, Sa. der blumen auf dem veld o, Sa. der früchten auf dem Kasten 18, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 958, Sa. Silbers 57, Sa. goldenen ring und geschmeids 31, Sa. baarschafft 246, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 881, Sa. Gülth von liegenden güth 23, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern, 162, Sa. beßerung ane lehenguth 1, Sa. der Schulden 1031, Summa summarum 4593 lb – Schulden 2669 lb
Conclusio finalis et Stall Summa Inventarÿ 6019 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter so des H Wittibers ohnverändert 372 lb, Zweiffelhaffte Schulden in des H. Wittibers nahrung 250
Eheberedung (…) so beschehen und Verhandelt inn der Königlichen Statt Straßburg auf Freÿtag den 11. Junÿ Im Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1728

Jean Henri Hertenstein épouse en troisièmes noces Marie Catherine Rickert veuve Lang de Westhoffen : contrat de mariage, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
1750 (2.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1216
(Eheberedung) ent zwischen dem wohl Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Herttenstein, handelßmann, Wittiber Und burgern alhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten fraw Mariæ Catharinæ Langin gebohrner Rickertin weÿl. des Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn Langen geweßenen wohlverdienten Special Zu Westhoffen, hochfürstlich Heßen Hanau Darmstättischer Hannß nun seel. nachgelaßener fraw Wittib als hochzeiterin am andern theil – Actum in der königlichen Statt Straßburg den 2. Martÿ im Jahr 1750

1750, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 425
fr. Maria Catharina Riegertin Verheurathet ahne H. Joh: Heinrich Hertenstein erhalt das burgerrecht a marito umb den alten burger schilling, dienet beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel jur. eodem [22. junÿ]

Inventaire des apports où figure la maison

1751 (10.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1479
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Heinrich Herttenstein, der handelsmann u. burger alhier zu Straßburg Zu der viel Ehren und tugendsahmen Fraun Maria Catharina geb. Rieckertin in den Ehestand gebracht und sich vermög deren mit einander aufgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten – Actum in præsentia Herrn Georg Friderich Nenter Notarii Jurati des Eheherrn (…) beÿstands, Straßburg den 10.en Februarÿ 1751

In einer allhier Zue Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen und hernach beschriebenen behaußung sich befunden wie folgt.
(f° 27-v) Eigenthumb ane Häußern. Erstlich i. behaußung u. hoffstatt, samt einem gemeinschaftlichen bronnen, auch allen deren ûbrigen gebäuden, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg, ane dem Roßmarck, einseith neben H. Jacquot dem Musicanten, anderseith und hinten zum theil ein Eck, Zum theil aber neben weÿland Hn Lt Johannes Hertenstein hinterlassener Fr. Wittib stoßend gelegen, davon reicht man jährlichen der Statt Straßburg ane bodenzinß 5 ß.d sonsten aber gegen männiglich. freÿ, leedig u. eigen, und wird dieselbe hiehero ohnpræjudicirlich ane allmend zinß pro 2000 lb. Darüber ist Vorhanden ein pergamentener Kaufbrief mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt, datirt d. 24. aug. 1676. Darbeÿ ferner 5. underschiedene pergamentene. Kauff- und Zinnß- brief, So dann 3. pergamentene Spruch augenschein und Vergleichs brieff mit altem N° 40. signirt. Der Eheherr hat aber dieselbe beÿ seiner Fr. Mutter seel. Verlassenschaffts Separation Käufflichen angenommen, wie in deßen Mütterl. Theil Register fol. 191. et seq. Zu sehen.
(f° 28) Item 11/15.te theil vor ohnvertheilt davon die übrige 4/15.te theil des Eheherrn Vier Kindern Zweÿter Ehe eigenthümlich zuständig, von und ane einer behaußung sampt einer Magazin u. kleinen häußel und einem hernach beschriebenen plätzlein gaerren, allhier Zu Straßburg in der Steinstraß (…)
(f° 28-v) Item die hefftte ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, samt allen deren übrigen dazu gehörigen gebäuden. Rechten u. gerechtigkeiten Zu Küttolßh. (…)
(f° 46-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 602, Sa. Schiff und geschirr zur handlung gehörig 45, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck gehörig 26, Sa. lebenden Viehs 29, Sa. Wahren ins gewerb 772, Saamen 257, Sa. Frucht und Mehl 122, Sa. Wein Vnd leeren Vaß 832, Sa. Silbers und geschmeids 139, Sa. Goldener Ring und geschmeids 167, Sa. baarschafft 921, Sa. Gülth von liegenden güth 1467, Sa. Mattenzinnßes 12, Sa. Eigenthums ane häußern 3200, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 405, Sa. beßerung ane lehenguth o, Sa. der Schulden 942, Summa summarum 9967 lb – Schulden 6535 lb, Nach deren Abzug 3431. lb
(f° 49) Wÿdembs Verfangenschaft finito usufructu auf den Eheherrn fallend. S.T. Frau Maria Salome Herttensteinin gebohrne Ernstin weÿl. S.T. herrn Johann Heinrich Herttenstein der Weltweißheit und beeder rechten geweßenen Doctoris auch hießiger Löbl. Universæt hochberümbten professoris Matheosos des Collegiat Stiffts Zue St Thomæ hochverdienten Canonici senioris und hochbestellten Maistre d’Ecole d’artillerie Royal auch vornehmen burgers allhier Zue Straßburg seel. hinterlaßene frau Wittib, hat vermög Extractus de dato 27. Apr. 1750. auß dem, vber deßen Verlassenschafft in anno 1741 durch Hn Notarium Johann Friderich Liechtenberger Vergriffenen General Abteilungs Concepto (…)
(f° 49-v) Wÿdemb Welchen der Eheherr von weÿland frauen Mariæ Salome gebohrner Sonntagin, seiner Erstern frau Eheliebstin der led. ad dies vitæ Salva liberorum legitima Zugenießen hat
(f° 54) Wÿdemb Welchen der Eheherr von seiner Zweÿten nun seel. Ehefr. Maria Elisabetha gebohrner Runckelin theils lebenlänglich theils aber nur auf eine gewiße Zeit Zu genießen hat (…)

Inventaire des apports de la femme
1753 (18.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 61) n° 1525
Zuwißen seÿe hiemit daß (…) persönlich erschienen die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Catharina Hertensteinin gebohrne Riegertin des Ehrenvest und vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Hertenstein, Specirer und burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebste mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Vorachtbaren Herrn Johann Leonhard Greinel handelsmanns und burgers Zu gedachtem Straßburg deroselben erbettenen Herrn beÿstands, producirend ein von H. Joh: Elisæo Scherb dem geschwornenn Stadtschreiber zu Westhoffen subdato 6. v. 25. Septembris 1752 auf 21. fol: gefertigtes Inventarium, in folio und türckisch. Papier eingebunden, über deroselben in die Ehe gebrachte und zu ermeltem Westhoffen sich befindende Haab und Nahrung – Actum in der königlichen Stadt Straßburg in der Hertensteinischen ane dem Roßmarckt gelegenen Gewerbs behaußung den 18.ten Januarÿ Anno 1753.

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 42, Sa. Goldener Ring 84, Sa. der baarschafft 43, Sa. der Schulden 66, Summa summarum 262 lb – Schulden 53 lb Nach deren Abzug 209 lb
Adde das zu Weshoffen inventirte Vermögen 1893 und 3, Summa summarum 1896 R oder 948 lb
demnach erstercket sich die samtliche Vermögenschaft auff 1157. lb

Jean Henri Hertenstein meurt en 1761 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’estimation de la maison est reprise de celle de 1750. La masse propre à la veuve s’élève à 681 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 3 707 livres, le passif de 4 647 livres.

1761 (20.5.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 71) n° 1654
Inventarium über Weÿl. des Ehren : und Wohlvorgeachten Hn. Johann Heinrich Hertenstein, des gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 4.ten Aprilis jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen hatt, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Riegerin der hinterbliebenen Wittib mit Zueiehung H Johann Daniel Hammerers des Silberarbeiters und burgers allhier ihres erbettenen Assistenten wie auch des defuncti in erster und Zweÿter Ehe erziehlter herren Söhen und Frauen töchtere – So geschehen allhier Zu Straßburg Mittwochs d. 20. Maji A° 1761.
Der verstorbene Herr seelig hat Zu seinen wahren und rechtsmäßigen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Herrn Johannes Hertenstein des Weißgerber und burger allhier, 2.do Frau Mariam Salome Maßdorffin gebohrne Hertensteinin, H. Johann Ludwig Maßdorff des Riemenschneiders und burgers allhier Ehefrau, welche benebst gedachtem ihrem Ehemann hiebeÿ persönlich zugegen, beede in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Sonntagin ehelichen erzeugte herr Sohn und Frau tochter,
3.tio H. Johann Heinrich Hertenstein, den leedigen handelßmann, 4.to Jungfrau Mariam Elisabetham Hertensteinin, 5.to Jungfrau Catharinam Margaretham Hertensteinin, alle dreÿ in Zweÿter Ehe mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohrner Runckelin ehelich erziehlter Herr Sohn und Jungfrau tochter, in deren Nahmen S.T. Herr Johann Daniel Schweighäußer Notarius pub. juratus et practicus als geschworner und annoch ohnentledigter Vogt hierbeÿ Zugegen geweßenen und deroselben Interesse bestens observiret hat,
Alle Fünff des verstorbenen H. seel. in zwoen Ehen ehelich erzeugte und nach tod Verlaßener herren Söhn, Frauen und Jgf. töchtere und dißorts zu gleichlingen portionen und antheilen ab intestato Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung befunden wie folgt
Bericht und resp. Vergleich die theilbare Nahrung betreffend. Als man mit der Inventur gegenwärtiger Verlassenschafft in so weit Zu End gelangt, daß man im begriff war, der Kinder und Erben ohnverändert und Vätterlichen Guths Ergäntzung Zu ersuchen, so hat die hinterbliebene Eingangs benannte Frau Wittib unter auch allda bemeltem beÿstand so balden eingesehen, daß Kein theilbar Guth ausfällig wären um nun allen Weitläuffigkeiten und denen etwa daraus entstehenden Verdrieslichkeiten vor zu Kommen, so hat dieselbe ohne einige Ersuchung nach der Sachen reiffer Überlegung sich wißend und wohlbedächtl. dahin declariret, daß Sie auf solche ihres Eheherrn seel. theilbare Verlassenschafft tam active quam passive renunciren, mithin dieselbe ihren Fünff Stieff Kindern und denen dißortig. Erben eigenthümlichen cediren und anheimschlagen wolle (…) Straßburg den 25. Maji A° 1761
(f° 21) Eigenthumb ane häußern (E. et T.) Erstl. eine behausung sampt einem gemeinschaftlichen bronnen und hoffstatt, mit allen deren übrigen gebäuden rechten gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt, einseit neben Hn Jaquinot dem Musicanten, anderseit und hinten Zum theil ist ein Eckh theils aber neben weÿl. herrn D Johannes Hertenstein seel. hinterlaßener frau Wittib stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß, macht Zu doppeltem Capital 10. lb. Sonsten aber gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen. Nun es aber denen wohlansehnlichen herren dreÿer der Statt Stall belieben wollen nicht allein dießen, sondern auch Einsgleich. hierauf beschriebene häuß. samt etwann andern in hießigen burgbann gelegenen und hernach beschriebenen gütern von einem neuen anschlag zu dispensiren allermaßen der anschlag solcher güthern zufolg Inventarÿ über weÿl. frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin Verlassenschafft in anno 1750. errichtet beÿbehalten werden solle, so würd von dieser behaußung nach abzug der real onere ausgeworfen 990. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contract stub den 24. aug. 1676 gefertigter pergament. Kauffbrieff, danbeÿ s. noch ein und andere Documenta und breiffschafften mit altem N 40 notirt sich befinden solle, so aber dermahlen nicht in vorschein gekommen, sonsten aber rühret dieße behaußung von des Hn defuncti Elterlicher Verlassenschafft her, beÿ welcher abtheilung derselbe solche käuflichen angenommen.
(f° 21-v) (E. et T.) Item vier fünffte theil von denen der übrig. fünffte theil Hn Hertensteins seel. noch lebenden supra fol. benambßten dreÿen Kindern Zweÿter Ehe eigenthümlich zuständig, welche infra fol. in wÿdemb beschrieben Zubefinden von und ane einer behaußung sampt einer Magazin Kleinem häußel und einem hernach fol. beschriebenem plätzlein garten allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(f° 23) (E. et T.) Item eine behaußung hof und hoffstatt, sampt allen übrigen darzu gehörigen Gebäwen, begriffen, Zugehörden, weiten, Rechten und Gerechtigkeiten Zu Küttolßheim (…)
(f° 24-v) (W.) Nemblich behaußung hof, Stallung, trott, garthen sampt denen übrigen zugehörden rechten und gerechtigkeiten in dem flecken Westhofen in der Haarergaß (…)
(f° 32.b) Eigenthum ane Liegenden güthern in Colmar und andern bännern gelegen Reeben (E. et T.)
(f° 33) Eigenthumb ane liegende güthern Westhofemer banns (W.)
(f° 35) Eigenthumb ane liegende güthern In dem Küttolsheimer bann (E. und T.)
(f° 39-v) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Guts, Inhalt Inventarÿ Illatorum de 1753.
(f° 43) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der frau Wittib Nahrung, Sa. haußrats 41, Sa. Schiff und geschirr zum Gartenbau 1, Sa. der leerer Vaß 15, Sa. deren Silber 10, Sa. goldener Ring 39, Sa. Eÿgentumbs ane einer behausung Zu Westhofen 75, Sa. liegende güthern 194, Sa. Schulden 275, Sa. der Ergäntzung (89, abzug 60, remanet) 28, Summa summarum 681 lb
Der Erben unveränderte und theilbar Verlassenschafft, Sa. haußrats 186, Sa. Schiff und geschirr zum fuhrwerck und ackerbau gehörig 12, Sa. Zur Specereÿ handlung gehörig Schiff und geschirr 10, Sa. heus 7, Sa. derer in die Specereÿhandlung gehörigen Waaren 120, Sa. Saamen 90, Sa. Wein und leeren Vaßen 415, Sa. Silber geschirrs 47, Sa. goldener Ring 27, Sa. Gülten von liegenden gütern 169, Sa. beßerung ane lehen güthern 1, Sa. Mattenzinnßes 18, Sa. Eÿgentumbs ane häußern 1733, Sa. Eÿgentumbs ane liegenden güthern Im Colmarer und anderen bännern 173, Sa. Eÿgentumbs ane liegenden güthern Straßburger banns 90, Sa. der in dem Küttelsheimer bann liegenden güthern 123, Sa. der Schulden 345, Summa summarum 3707 lb – Sa. Schulden 4647 lb, der Erben und unverändert theilbar passiv onus 940. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2012. lb
(f° 49) Wÿdemb Welchen der Verstorbene Herr Hertenstein von weÿl. fraun Maria Salome gebohrner Sonntagin deßen erstern haußfraun seel. deducta legitima lebenlänglich Zu genießen gehabt. Nach anleitung des über solchen Kindern erster Ehe ererbt Mütterlich und groß Vätterlich. angesehen das Eÿgentumb ame liegenden gütern wie hernach erhellet außgesetzt geblieben, Ursachen Sie in natura bezogen werden in anno 1761. anderwärtig gezogenen und vermittelst derer darinnen enthaltenen abrechnungen von allerseits Hhn. Erbs Interessenten, Crafft deren Unterschrifften approbirten summarischen bestehet solch Mütterlich und groß vätterliche guth baren gelts 1921. lb
Wÿdem Welcher der verstorbene herr Hertenstein von weÿland frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Runckelin seiner Zweÿten vor ihme auch Verstorbenen Ehefrauen seel. theils lebenslänglich theils aber und bis zu dren Kindern erlangtem Zwantzig Jährigen alter genoßen (…)
(f° 54.) Wÿdembs Verfangenschaft Vermög Extractus unterm 6. Junÿ 1761. von H Notario Johann Daniel Schweighäußer Verfertigt über weiland fraun Mariæ Magdalenæ Hallerin gebohrner hertensteinin H Johann Rudolph Haller Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen und dißortiger tochter Zweÿer Ehe Verlassenschafft besagend (…)
Copia der Eheberedung (…) Actum in der königlichen Statt Straßburg den 2. Martÿ im Jahr 1750

Les héritiers Hertenstein louent la maison à Joseph Bena, tailleur bourgeois de Paris

1762 (17.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1011)
Bail de 6 années à commencer au 1. may prochain – Sr Jean Henri Hertenstein marchand tant en son nom et qu’en Celuy du Sr Jean Hertenstein son frère, Louis Masdorff corroyeur veuf père et tuteur naturel des héritiers de feue Dlle Salomé Hertenstein son épouse, Dlle Marie Elisabeth Hertenstein fille majeure, Me Jean Daniel Schweigheuser notaire public et juré en qualité de père et tuteur établi par la justice a Dlle Marguerite Hertenstein fille majeure, tous fils fille et héritiers de Jean Henry Hertenstein marchand
au Sr Joseph Bena Me tailleur bourgeois de Paris Ce acceptant le Sr Charles François Louis Joseph Gautier de Clermont bourgeois de Strasbourg
La maison entiere appartenant auxd. héritiers qui est scize en cette ville vis à vis de la promenade appelée vulgairement Le Broglio, d’un côté M Jacquot, d’autre la veuve hertenstein devant au marché aux chevaux derrière la riviere du fossé, moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois
(Joint) Etat des tapisseries, 17 avril 1762
[in fine :] 22. dec. 1767 prorogé de 6 années à commencer aux fetes de Paques prochaines

Etat des loyers

1768 (10.8.), Me Schweighæuser (6 E 41, 573) n° 65
Hertensteinische Abrechnung – Abrechnung Innhaltend Was herr Johann Frantz Hertenstein der leedige handels- Mann allhier für sich und seine übrige Erben seit der ersteren vor herrn Not. Ölinger den 11. junÿ 1763 dießerhalben gepflogen: und unterschriebenen Abrechnung biß Weÿhnachten 1767 ferner eingenommen und ausgegeben hat
die behaußung ane dem Roßmarckt betreffend
Einnahm, Erstlich hat gedachte behaußung an dem Roß-Marckt gelegen welche an Sr Benar verlehnt ist jährlich 250 R zinß ertragen thut von Weÿhenachten 1762 biß dahin 1767 für 50 Jahre 125 pf
die behaußung ane der Steinstraß gelegen – Einnahm 1763
Erstl. zahlte N botiser der zimmergesell ane hauß-zinnß bis Weÿhenachten 1763 gerechnet für 1 Jahr, 18
It: Mad. Chasau für solches Jahr 20
It: N. Engelhard pro dicto anni 18
It: N. Kielingin die Wb vor besagtes Jahr auch 18
It: Heinrich danner der garthen-Mann für gleichen termin 26
It: N. Schmidt der Gipser vor ii Monath bis weÿhenachten gerechnet 18
It: N. ziel der taback-Macher vor 10 ½ Monath auch bis auf solchen termin gerechnet 17
1764 – Vor das Jahr von Weÿhenachten 1763 bis 1765 haben abgerichtet
Friedrich danner der garthen-Mann 26
Mad. Chassau 20
N. Schmidt der Maurer 20
N. Zapff der Poßamentirer 20
N. Kielingin die Wb. 18
N. Leonhard der Säck-träger 18
N. bathiser der zimmegesell 18
und N. v Frietolßheim vor taback-hängen 11
1765
Mad. Chassau 20
Heinrich danner 26
Zapff 20
Schmidt 20
batiser 18
Kilingin 18
Leonhard 18
Abraham Renchert für 3 taback-hängen 20
1766
Daniel Muhr der garthenmann 26
Mad. Chassau 20
Zapfin 20
Kielingin 18
Schmidtin 20
batiser 18
leonhard 18
hr. Wernert für die Magasin vor 3 Monat 8
Und Abraham Renchert für 3 taback-hängen 20
1767
Daniel Muhr 26
Zapfin 20
Kielingin 18
Schmidtin 20
batiser 18
leonhard 18
Mad. Chassau 20
It. vor die Magasin bis 17. aug. 12
N. Schreiber der Schuhma von einer bühn für 3 Monath 6
Und Abraham Renchert für 3 taback-hängen bis ostern 1768 20, summa 792

Jean Hertenstein vend 450 livres son cinquième de la maison à Jean Michel Knœrr

1770 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 n° 406
Johann Hertenstein der weißgerber
in gegensein Johann Michel Knörr des kieffers
d. fünfften theil vor unvertheilt ane einer behausung, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit ist ein eck ane gedachtem Roßmarckt anderseit neben H. Jacquot dem Stadtmusicanten hinten auff Johann Hertenbein wittib theils den Rindshäutergraben – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 5 ß ane bodenzinß – als ein vätterliches erbguth – um 450 pfund

Jean Michel Knœrr acquiert les autres parts de la maison moyennant 2 600 livres

1770 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 607-v
Jfer Maria Elisabetha Hertensteinin, Jfer Catharina Margaretha Hertensteinin mit assistentz H. Not. Johann Friedrich Zimmer, H. Johann Heinrich Hertenstein der ledige handelsmann, H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als vogt weÿl. Ludwig Maßdorff des riemers mit auch weÿl. Maria Salome Hertenstein erzeugten zweÿen kinder nahmens Gottfried Ludwig und Maria Elisabetha derer Maßdorff, so dann als curator ad actum der älteren Maßdorff beede großhjährig deren der einte nahmens Johann Ludwig Maßdorff diesen actu in persohn beÿgewohnt, der andere aber nahmens Heinrich Ludwig Maßdorff sich dermahlen in die frembde befindet sambtlich weÿl. H. Johann Heinrich Hertenstein gewesten handelsmanns erben
in gegensein H. Johann Michel Knörr
die von ihrem vatter und großvatter erblich anerwachßene 4/5 theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt einem gemeinschafftlichen bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico anderseit neben zum theil ein eck theils aber neben und hinten Fr. Hertenstein und theils auf Rindshäutergraben – von welcher gantzen behausung d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 ß ane bodenzinß und 5 ß von einem altan – um 2600 pfund

Jean Michel Knœrr s’incrit pour faire son chef d’œuvre en 1767
1767, Tonneliers (XI 396)

(f° 233-v) Dienstags den 23. Junÿ 1767. Meisterstück – Meister Johann Friderich Knörr der Kieffer stehet vor, und bittet, Johann Michael Knörr seinen Sohn, Zum Kieffer meisterstück einzuschreiben.
Erkannt Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß, Prot. 3 ß, Findl. 1 ß 6 d

Compte de tutelle et décompte que le tuteur rend à Jean Michel Knœrr
1769 (20.7.), Me Fické (6 E 41, 783) n° 151
Rechnung mein Johannes Krieg des geschwornen Weinstichers und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Hn. Johann Michael Knörr des leedigen Kieffers und Johann Jacob Knörr, beeder von Weÿl. Fraun Maria Susanna gebohrner Hoffseßin, mit Hn Jacob Friderich Knörr dem Kieffer und burger alhier ihrem ehemals hinterlaßenem Wittiber ehelich erzeugt hinterlaßener Söhne, Inhaltend und ausweisend alles was ich für dieselbe von A° 1760 bis den 20. Julÿ 1769 behandelt, auch eingenommen und ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Décompte
1769 (23.12.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 403
Berechn: Abtheil: und Ausweisung zwischen herrn Johann Michael Knörr dem ledigen Kiefer Majorennis und nun ohnbevögtiget eines und anderen theils herrn Johannes Krieg, dem Weinsticher und burger alhier als annoch ohnentledigten Vogt herrn Johann Jacob Knörr, beeder von Weiland fraun Maria Susanna gebohrner Hoffsäßin, mit herrn Jacob Friderich Knörr, dem auch Kiefer und burger alhier erzeugt und hinterlassener Söhn, in betreff derjenige zween Capital posten (…)

Jean Michel Knœrr est reçu à la tribu des tonneliers
1770, Tonneliers (XI 396)

(f° 280-v) Dienstags den 9.ten Julÿ 1770. N. Leibzünfftiger – Meister Johann Michael Knörr, der Kieffer Evangelischer Religion, producirt Schein Von Löbl. Stadt Stall Vom 7.ten hujus, bittet ihme als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro receptione als eines Meisters Sohn 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 1 ß

Jean Michel Knœrr épouse Sara Mann, fille de pâtissier, en 1770 : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1770 (6.2.), Me Zimmer (6 E 41, 1444) n° 90
(Eheberedung) persönlich erschienen Herr Johann Michael Knörr, der Weinhändler, Kieffer und burger alhier, H. Jacob Friderich Knörr, auch Kieffers und burgers alhier, mit weÿland Frauen Maria Susanna gebohrne Hofseßin ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, als bräutigam, ane einem,
Und Jungfrau Sara Mannin, weÿl. H. Johann Gottfried Mann, senioris, gewesenen Pastetenbecks und burgers dahier mit auch weÿl. Fr. Sara Gebohrner Seifertin, in Zweÿter Ehe erzeugte tochter, welche annoch minorennis und mit H. Georg Adolph Mann, auch Pastetenbeck und burgern alhie Ihrem ältern bruder bevögtiget, als hochzeiterin ane dem andern theil – auf dienstag den 6.ten februarii Anno 1770. [unterzeichnet] Johann Michael Knörr als Hochzeiter, Sara Mannin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 164-v)
Im Jahr 1770 Montags den 23. Aprill sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Michael Knörr der leedige Kiefer von hier, Jacob Friderich Knörren des Kiefers und burgers allhier, mit weÿland Frauen Susannæ gebohrner Hofseßin ehelicher Sohn und Jungfer Sara Mannin weÿland Herrn Johann Gottfried Manns geweßenen Pastetenbeckers und burgers allhier und auch weÿland Frauen Sarä gebohrner Sÿfertin hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Knörr als Hochzeiter, Sara Mannnin als Hochzeiterin (i 173)

Inventaire des apports dressé dans la maison paternelle du mari, rue de la Croix
1770 (30.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1414) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Michael Knörr, des Weinhändlers und Kieffers, und Frn. Sarä, gebohrner Mannin, beeder Ehepersonen und burgere alhier Zu Straßburg, einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen – kraft dererselben den 6.ten Februarÿ gegenwärtigen jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung §° 3.tio in diese ihre Ehe einander vor unverändert zugebracht – So geschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn Herrn Niclaus Blind des Wollenwebers und burgers alhier, der Fr. Requirentin annoch ohnentledigtenen Streitvogts und hierzu erbettenen Herrn beÿstands auff Mittwoch den 30.ten May Anno 1770.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßel gelegenen des Ehemanns eheleiblichem Vatter Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
(f° 10-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Schuld 5, Summa summarum 447 lb – Schuld 100, Detrahendo bleibt 347 lb, haussteuren 49 lb, des Ehemanns samtlich in die Ehe gebracht Guth 396 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht unverändert Guth beschrieben, Sa. Haußraths 309, Sa. Silbers 72, Sa. Goldener Ring 83, Sa. baarschafft 108n Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2427, Sa. Antheils ane einer Matt 12, Sa. Schulden 1414, Summa summarum 4429 lb – Haussteuren 49 lb der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth 4478 lb
Zweiffelhafft geachte Schulden in der Ehefrau in die ehe gebrachte Nahrung zugeltend 116 lb

Jean Michel Knœrr hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Frédéric Saum

1771 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 409-v
Johann Michael Knörr der kieffer
in gegensein H. Johann Friedrich Saum dem lederhändler schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico Zum theil ein eck aber neben und hinten Fr. Lt. Hertensteinin u. theils den Rindshäutergraben – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 5 s ane bodenzinß und 5 s. wegen einem altan – als ein von Hertensteinischen kindern d. 29. Decembris 1770 erkaufftes haus

Jean Michel Knœrr hypothèque la maison au profit du maître charpentier Philippe Jacques Paul Arnold

1771 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 489-v
H. Johann Michael Knörr der kieffer
in gegensein H. Philipp Jacob Paul Arnold des zimmermeisters, vermög accords zu verfertigender arbeit ane verpfändlicher Behausung – schuldig seÿe 2000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Jacquot dem musico Zum theil ein eck aber neben und hinten Fr. Lt. Hertensteinin u. theils Rindshäutergraben – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn in zween posten ab einem altan und sonsten ane ane bodenzinß 10 ß – alß ein von Hertensteinischen kindern d. 29. Decembris 1770 erkaufftes haus

Compte que rend le tuteur à Sara Mann
1772 (letzt. Mart.), Me Zimmer (6 E 41, 1452) n° 45
Rechnung mein Georg Adolph Mann, des Pastetenbecks und burgera allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Fr. Sarä gebohrner Mannin, H. Georg Michael Knörr, des Weinhändlers und burgers allhier Ehefraun, inhaltend was ich in besagter qualitæt seith dem 15. Decembris 1769 bis den letzten Martii 1772 eingenommen und hingegen wider ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Jean Michel Knœrr loue un logement à Jean Antoine Daniel Leopold Knœpffler, ancien religieux de l’abbaye de Stürzelbronn

1792 (25.5.), Strasbourg 10 (36), Me Zimmer n° 77
furent presents le Sr Jean Michel Knörr, citoyen demeurant en cette ville, (…) avoir cédé et donné à titre de bail pour le cours d’une année à compter du premier du mois de Juin prochain
au Sr Jean Antoine Daniel Leopold Knoepffler, ci devant Religieux de l’Abbaye de Stürzelbronn présentement en cette ville de Strasbourg
Le premier Etage de la maison appartenant au Sr Bailleur, situé en cette ville de Strasbourg en face du Broglio et faisant le coin de la rue de la mésange, à l’exception d’une chambre occupée par ledit Sr Bailleur, plus une petite cave, place pour y mettre du bois, Cuisine et Chambre de domestique, ledit premier étage garni, suivant l’usage, et notamment de deux lits de maître et un lit de domestique, pour lesquels lits le Sr Bailleur s’engage de fournir le linge – moyennant 360 Livres

Sara Mann meurt en 1819 en délaissant deux fils ou leur représentant.

1819 (13.9.), Strasbourg 8 (27), Me Roessel n° 6703 – vacation du 13.11. (acp 145 F° 57-v du 17.11.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 103 du 14.9.
Inventaire de la succession de Sare Mann femme de Jean Michel Knoerr, ci devant tonnelier décédée le 29 juin dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Frédéric Knoerr, négociant héritier pour moitié, 3. Frédérique Schnegans épouse de Jean Frédéric Emmerich aubergiste légataire de la défunte pour 1/6 par testament devant Me Roessel le 19 mai de la présente année tant en son nom qu’en qualité de tutrice de Charles Knoerr mineur procréé avec Jacques Knoerr tonnelier son premier mari, 4. Charlotte Bender veuve dudit Philippe Jacques Knoerr au nom et tutrice de Philippe Jacques Knoerr son fils mineur héritier pour 1/6, en présence de Frédéric Mann employé à la préfecture du Bas Rhin subrogé tuteur de Charles Knoerr

dans la maison sise rue de la Mésange n° 2
meubles 969 fr, garde robe 194 fr, numéraire 175 fr
Titres et papiers, Chambre des Contrats 6 août et 29 décembre 1770 en vertu duquel le veuf a acquis la maison sise à Strasbourg au coin de la rue de la Mésange n° 2 entre M Kampmann receveur de la ville et le Sr Huder ci devant boulanger aboutissant au Fossé des Tanneurs – le veuf occupe une partie évaluée à 120 fr, le Sr Marchal chapelier pour 240 fr, Sr Komlosy horloger 120 fr, Sr Popp propriétaire 300 fr, Sr Petitpierre 120 fr, ensemble 900 fr estimée 18 000 francs
total de la masse propre des héritiers 21 476 fr, communauté 19 014 fr, passif 33 625 fr
Contrat de mariage, Me Zimmer le 10 février 1770 et Testament olographe du 30 mai 1819 enreg. 17. f° 4

Michel Knœrr meurt à son tour en 1823.

1823 (18.10.), Strasbourg 8 (37), Me Roessel n° 9322, (F° 37-v du 24.10. vacation du 23.10.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 29 du 20.10.
Inventaire de la succession de Michel Knoerr, ancien marchand de vin décédé le 31 juillet dernier, à la requête de 1. Frédéric Knoerr, négociant, fils de Jean Michel Knoerr, marchand de vin héritier légitime pour moitié, 2. Jean Martin Weiss, imprimeur en taille douce, cessionnaire des droits de Frédérique Schneegans épouse divorcée en premières noces de Philippe Jacques Knoerr veuve en secondes noces de Frédéric Emrich aubergiste, par acte Me Roessel le 21 août dernier, des droits immobiliers qui compétaient à la cédante dans la succession de Jean Michel Knoerr formant le tiers de la moitié de cette succession qui en serait échue aux enfants dud. Philippe Jacques Knoerr, testament même notaire le 19 mai 1819 enreg. 23 août 1823, 3. Charles Knoerr, sommelier, petit fils du défunt issu du mariage de Philippe Jacques Knoerr avec Frédérique Schneegans, héritier pour un sixième, 4. Charliotte Bender veuve de Philippe Jacques Knoerr mère et tutrice légale de Philippe Jacques héritier pour un sixième

dans la maison rue de la Mésange n° 2
mobilier 638 fr, créances 563 fr
propriété d’une maison, une maison à trois étages construite en pierres située en cette ville au coin de la rue de la Mésange n° 2 en face du Broglie entre celles de M Kampmann receveur de la ville et le Sr Risch cafetier, aboutissant sur le fossé des Tanneurs – acquise par deux actes à la Chambre des Contrats le 6 août et 29 décembre 1770 pendant la communauté de Sare Mann, selon le contrat de mariage dressé devant Me Zimmer le 6 février 1770 mais attendu que les héritiers de cette dernière ont renoncé à cette communauté par déclaration au greffe du Tribunal Civil le 20 décembre 1819 le défunt est demeuré seul propriétaire
du premier étage loué à Mde Blessig pour 240 fr, du second étage loué à M Ives 200 fr, du troisième étage loué à M Frédéric Knoerr 200 fr, d’une boutique au coin louée au Sr Pfister 240 fr, d’une boutique à côté de la maison Risch louée au Sr Baland 120 fr, d’une cave louée au Sr Heim 50 fr, estimée 20 000 fr
ensemble 22 201 fr, passif 27 768 fr

Les héritiers de Jean Michel Knœrr cèdent la maison à leur cohéritier Jacques Frédéric Knœrr, fils du défunt

1824 (8.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 47), Me Hickel, Adjudication définitive – adjudication préparatoire n° 1490 du 23.2. – dépôt du cahier des charges n° 1431 du 7.1.1824 – Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 32 du 10.3.
Cahier des charges de la vente d’une maison rue de la Mésange n° 2 de la succession de Jean Michel Knörr décédé md. de vin, à la requête de 1. Jacques Frédéric Knörr, négociant, héritier pour moitié de la succession de Jean Michel Knörr, ancien marchand de vin, 2. Jean Martin Weiss, imprimeur en taille douce en qualité de cessionnaire des droits Me Roessel par acte du 21 août dernier de Frédérique Schneegans épouse divorcée de Philippe Jacques Knörr, tonnelier et veuve en secondes noces de Frédéric Emrich aubergiste, ces droits comprenant le 6° de la totalité ou le tiers de la moitié de la succession qui en serait échu aux enfants ci après nommés, Philippe Jacques Knörr fils du défunt, ladite veuve Emrich propriétaire de ce 6° comme ayant été instituée héritière pour autant du Sr Knörr père par testament devant Me Rössel le 19 mai 1819, 3. Charles Knörr se trouvant en condition (sommelier) à Berne en Suisse dont le dernier domicile était à Strasbourg, héritier bénéficiaire d’un 6° de la totalité ou du tiers de la moitié par représentation de Philippe Jacques Knörr son père, pour lesquels occupe Me François Louis Klauhold avoué près le Tribunal Civil, encore à la requête de 4. Charlotte Bruder veuve de Philippe Jacques Knörr tutrice naturelle de Philippe Jacques Knörr mineur héritier bénéficiaire pour un 6° de la totalité, pour laquelle occupe Jean Georges Theis avoué près le Tribunal. Jugement du 1 décembre 1823 (Procuration de Charles Knoerr à Basle le 25 octobre 1823)
à Jacques Frédéric Knoerr colicitant
Désignation de la maison. Une maison sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 2 faisant le coin de la rue vers la place du Broglie, d’un côté celle de M Kampmann receveur municipal d’autre celle du Sr Risch, derrière le fossé des Tanneurs. Elle consiste en un bâtiment principal de devant a rez de chaussée ayant deux boutiques et trois étages bati de maçonnerie, grande cave voutée au dessous plus en un rez de chaussée et une cave se trouvant sous la maison voisine de M. Kampmann, petite cour dans laquelle se trouve un puits commun avec ledit Sr Kampmann et une chaudiere a lessive, un autre puits à pompe au coin de la maison appartenant par moitié au Sr Risch – avec un fourneau rond en fer de fonte au troisième étage – acquis de Jean Michel Knörr par deux actes passés à la Chambre des Contrats le 6 août & 29. X.br. 1770 de la communauté avec son épouse avec la quelle il était commun en bien selon le contrat de mariage passé devant Me Zimmer 6 février1766. Ledit Sr Knoerr est devenu seul propriétaire par la renonciation faite à ladite communauté par les héritiers de la De Knörr par déclaration du 20. Xbr. 1819, Rapport des Sr Kolb, Blanck et Stuber le 21 novembre dernier, estimée à 20 000 francs. Fait le 6 janvier 1824 – moyennant 34  900 francs
Rapport d’experts du 21. 9.br. 1823, Jean Daniel Kolb, Georges Mathias Blanck, Gédéon Emmanuel Stuber les trois architectes (…). Nous avons trouvé qu’il consiste en une maison à rez de chaussée et trois étages construite en maçonnerie du côté de la rue et en galendure du côté de la cour avec une petite chambre et un rez de chaussée avec cave sous la maison voisine appartenant au Sr Engelbach. Le rez de chaussée de la maison contient une boutique, deux chambres, un cabinet, un attelier, une petite cuisine, des latrines. Le corridor de l’entrée et l’escalier, en dessous se trouve une grande et belle cave voutée sous tout le bâtiment, le premier, second et troisième étage contiennent chacun trois chambres, deux cabinets, une cuisine, des latrines et un escalier. Sous la toiture constuit à la mansarde se trouvent encore huit chambres avec deux greniers en dessus et leurs escaliers. Cette toiture est couverte en tuiles doubles dans la cour se trouve une chaudière à lessive et un puits commun avec ledit voisin, on y entre audit rez de chaussée sous la maison voisine lequel contient une chambre avec alcove et deux cabinets ainsi qu’un balcon donnant sur le fossé des Tanneurs par dessous se trouve une cave sous solives avec un balcon semblable au précédent et situé au dessous de lui, estimée 20 000 francs

Jacques Frédéric Knœrr épouse Caroline Rœmer en 1814
Mariage, Strasbourg (n° 150) Acte de mariage célébré le 13 juillet 1814, Jacques Frédéric Knoerr, majeur d’ans né en légitime mariage le 4 décembre 1772 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de Jean Michel Knoerr propriétaire en cette ville et de Sara Mann, ci présents et consentants, Caroline Roemer, majeure née en légitime mariage le 15 août 1766 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean Thomas Roemer, avocat décédé à Darmstadt, Grand duché de Darmstadt le 16 novembre 1779 et de feue Marie Gottlieb Paquin décédée audit lieu le 13 juin 1783 (signé) Jâque Frédéric Knoerr, Carolin Römer (i 11)

Jacques Frédéric Knœrr passe une convention avec son voisin Louis Herrenschneider (maison III 210, à l’angle du fossé des Tanneurs)

1835 (22.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 66 F° 8, ssp du 15.9.
Convention – Jacques Frédéric Knoer, rentier et propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue de la Mésange n° 2
et M Louis Herrenschneider, professeur et propriétaire de la maison même rue n° 1
le Sr Knoer renonce sans aucune indeminté au droit de puiser de l’eau dans le puits établi dans la maison dudit Herrenschneider et auquel on parvient de la maison Knoer par une ouverture existante dans le pignon mitoyen séparant les deux maisons susdésignées. Ce puits d’ailleurs ne servant plus depuis de nombre d’années et étant dépourvu de sceaux et de chaine. Le Sr Knoer donne au Sr Herrenschneider le droit exclusif de se servir dudit puits, d’y placer une pompe et de faire enlever le corbeau soutennant la poulie. Le Sr Herrenschneider de son côté s’engage à faire clore en maçonnerie et à ses frais d’ici à 15 jours la susdite ouverture conduisant au puits laquelle restera fermée à tout jamais. Néanmoins le Sr Knoer n’a renoncé à son droit qu’à condition que les eaux répandues soit du puits soit d’une pompe fussent recueillies par le Sr Herrenschneider et ne fussent point conduites dans l’acqueduc existant sans préjudice de la servitude établie en faveur de la maison du Sr Herrenschneider sur la maison du Sr Knoer et en vertu de laquelle le propriétaire de cette dernière maison est obligé de recevoir par ledit acqueduc une partie des eaux pluviales et celles d’un évier de la maison Herrenschneider -60 francs l’avantage qui résulte en faveur du Sr Herrenschneider

Jacques Frédéric Knœrr meurt en 1842 en instituant sa veuve Caroline Roemer légataire universelle. L’acte de liquidation la rend propriétaire de la maison

1842 (29. 7.br), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1732
Liquidation de la succession de Jacques Frédéric Knoerr – Madame Caroline Roemer veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr en son vivant propriétaire à Strasbourg, Madame Knoerr agissant en qualité de légataire universelle de feu ledit Sr Knoerr son mari décédé à Strasbourg le 4 avril 1842 aux termes du testament olographe de ce dernier en date du 22 mars 1824 qui a été présenté à M. le Président du Tribunal Civil de Strasbourg le 5 avril 1842 et déposé au rang des minutes dudit Me Becker (…) laquelle comparante voulant faire constater par un acte authentique la valeur de la fortune qui lui est échue dans la succession dudit sieur Knoerr son mari a requis les notaires soussignés (…)

Observations prélimiaires. M. et Madame Knoerr s’étant mariés à Strasbourg le 13 juil. 1814 sans contrat de mariage, ils se trouvent soumis au régime de la communauté légale.
Aucun des époux ne possedait des valeurs immobilières lors de la célébration de leur mariage et ils n’ont recueilli pendant leur union d’autre valeur immobilière si ce n’est celle échue à Mr Knoerr dans la succession de M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg son père dont il était héritier pour moitié et qui était décédé en ladite ville le 31 juillet 1823.
Il dépendait de cette succession une maison sise à Strasbourg rue de la mésange N° 2 qui a été vendue par licitation et adjugée à feu Mr Jacques Frédéric Knoerr suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Hickel le 8 mars 1824 moyennant le prix de 34 900 francs (…)

Caroline Rœmer loue une partie de la maison aux tailleurs Jean Etienne Castex-Rey et Sernin Félix Castex-Rey

1842 (28.12.), Strasbourg 9 (89), Me Becker n° 1815
Bail – Madame Caroline Roemer, veuve de Mr Jacques Frédéric Knoerr, en son vivant propriétaire à Strasbourg, elle y demeurant, laquelle a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour neuf année entières et consécutives qui commencenront à courir le 24 Mars prochain
A Mr Jean Etienne Castex-Rey, marchand tailleur et Mr Sernin Félix Castex-Rey, tailleur d’habits, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg Rue de la mésange N° 6
Les localités ci-après désignées, faisant partie d’une maison sise à Strasbourg, rue de la mésange N° 2, tenant d’un côté à la place du Broglie, de l’autre à la propriété de Madame Legendre pardevant à la rue de la mésange et par derrière à la propriété de Mad: Frantz, savoir
1° au rez de chaussée, le magasin formant le coin, l’arrière magasin, donnant sur le Broglie et une petite cuisines,
2° Tout le troisième étage avec trois poêles en fayence et leurs tuyaux et pierres ainsi que deux trumeaux dont l’un est entier mais l’ä fendu du coin,
3° au quatrième étage, une chambre donnant vers la cour et située au dessus de la cuisine su troisième étage et une mansarde donnant vers la rue de la mésange et qui est la seconde à partir du pignon qui touche la propriété de Mad. Legendre,
4° Au cinquième étage une chambre pour le linge sale donnant vers le Broglie,
5° Deux compartiments dans la cave au choix de mad. Knoerr,
6° Et l’usage commun avec les autres habitants de la maison de la partie des greniers qui est destiné pour y faire secher la lessive
MM Rey sont autorisés à faire à leurs frais à la partie du rez de chaussée de la maison qui leur a été louée les changements suivants
1° Remplacer par une porte l’une des trois croisées donnant sur le Broglie,
2° Remplacer la porte donnant dans la rue de la mésange par une autre en tout semblable à celle qu’ils auront fait faire et qui donnera sur le Broglie,
3° Reculer jusqu la troisième croisée de la cloison séparant les deux boutique, pour agrandir les boutiques situées au coin et rendre plus petite l’arrière boutique,
4° Remplacer les fenêtres des boutiques par d’autres de telle forme et dimension que les preneurs jugeront à propos,
5° Faire dans les boutiques louées tels autres changements qu’ils aviseront pourvu qu’ils ne puissent nuire à la solidité de la maison – moyennant un loyer annuel de 1350 francs

Caroline Rœmer meurt en 1845 après avoir institué pour son légataire universel l’ancien notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel

1845 (8.8.), Strasbourg 9 (93), Me Becker n° 2777
Liquidation (Caroline Mann veuve de M Jacques Frédéric Knoerr) – Fut présent M Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire demeurant à Strasbourg, agissant comme légataire universel de Mad. Caroline Mann veuve de M Jacques Frédéric Knoerr, en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant son testament mystique en date à Strasbourg du 7 octobre 1842, déposé audit Me Becker par la défunte suivant acte de suscription reçu par lui le 10 octobre de la même année, ouvert par M le Président du Tribunal civil de Strasbourg (…), lequel comparant voulant faire constater par acte authentique la valeur des biens qui lui sont échus dans la succession de ladite Dale Knoerr née Roemer a requis les notaires soussignées de dresser sur sa déclaration la liquidation de la succession en question en la faisant précéder des observations suivantes.
Observations préliminaires. Madame Knoerr est décédée à Strasbourg le 11 février 1845, il n’a pas été fait d’inventaire après son décès. Une grande partie des biens que la défunte possédait lui appartenait soit comme ayant formé sa part dans la communauté légale qui avait existé entre elle et feu son mari, soit comme ayant fait partie de la succession de ce dernier qui est décédé à Strasbourg le 4 avril 1842 dont elle était légataire universelle aux termes du testament olographe dudit Sr Knoerr en date à Strasbourg le 5 avril 1824 enregistré à Strasbourg le 5 avril 1842 (…) et mis au rang des minutes dudit Me Becker le 5. avril de la même année (…). Mad. Knoerr a été envoyée en possession du lgs universel dont il s’agit par ordonnance de mondit Sr le Président le 6 avril 1842, et elle a accepté la succession ainsi qu’il résulté d’un acte de liquidation dressé par ledit Me Becker le 29 septembre suivant
Article 24. Et une maison avec appartenances et dépendancess sise à Strasbourg, rue de la mésange N° 2, tenant d’un côté à la place du Broglie, de l’autre à la propriété de Mad. Legendre, pardevant à la rue de la mésange et par derrière à la propriété de Mad. Frantz, estimée à raison d’un revenu annuel de 2850 francs à 57 000 francs. M. Knorr avait recueilli une moitié de cet immeuble dans la succession de son père M Jean Michel Knoerr en son vivant marchand de vins à Strasbourg, dont il était héritier pour moitié, et a acquis l’autre moitié de ses cohéritiers suivant procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par Me Hickel comparant le 8 mars 1824.
Total de la masse active de la succession de Mad. Knoerr, 177 090 francs
Total de la masse passive, 101 733 francs. Il y a un excédent actif de 75 357 francs

Philippe Frédéric Gustave Hickel épouse en première noces en 1819 Guillaumette Frédérique Schœttel et en deuxièmes noces en 1834 Henriette Sophie Winter veuve de Daniel Wagner
1819 (10.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 603, 8419 – Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 4-v du 11.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la résidence de Strasbourg demeurant grand rue du bouclier n° 2 fils de Jean Georges Hickel, propriétaire, et feu Marguerite Salomé Bischoff
Wilhelmine Frédérique Schoettel fille mineure de Frédéric Daniel Schoettel, propriétaire demeurant à Strasbourg grand rue n° 34, et de feu Marguerite Salomé Lauth

1834 (30.6.), Strasbourg 6 (58), Me Triponé n° 3106 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 163 du 1.7.
Contrat de mariage, communauté – Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire veuf avec trois enfants de Frédérique Wilhelmine Schoettel
Henriette Sophie Winter veuve sans enfant de Daniel Wagner, régent au gymnase protestant de Strasbourg

Philippe Frédéric Gustave Hickel loue une partie de la maison au coiffeur Jean Charles Koch et à sa femme Marie Sophie Liebig

1847 (27. 9.br), Strasbourg 9 (96), Me Becker n° 3706
Bail – Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour neuf années consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre 1847 et termineront à pareille époque de l’année 1856
A. Mr Jean Charles Koch, coiffeur, et à Mad. Marie Sophie Liebig son épouse
Les lieux et objets ci après désignés dépendant d’une maison sise en ladite ville rue de la Mésange N° 2 savoir
1° Deux boutiques situées au rez de chaussée entre la propriété du Sr Chevalier confiseur et une autre boutique dépendant de la propriété de M. Hickel et louée su Sr Schenckel,
2° Deux chambres au rez de chaussée donnant sur la rue formée du comblement du ci-devant fossé des tanneurs,
3° Une petite pièce au rez de chaussée, servant de cuisine,
4° Une chambre à linge sale et un petit emplacement entouré de lattes, l’une et l’autre situés au grenier,
5° Dans la cave deux emplacements entourés de lattes,
6° Et un poële en fayence avec tuyaux et pierre placé dans le mur qui sépare les deux boutiques dont il est question ci-dessus
(charges, clauses et conditions) 6) de ne pouvoir enlever à la fin du bail la devanture avec battants vitrés et autres accessoires que les époux Koch ont fait placer devant l’une des boutiques louées et de placer à leurs frais devant l’autre boutique une devanture semblable sans pouvoir non plus l’enlever à la fin du bail – moyennant un loyer annuel de 700 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.