Jean Thomas d’Aquin Laquiante, notaire royal, et (1756) Charlotte Félicité Rumpler – catholiques


Jean Thomas d’Aquin Laquiante naît le 7 mars 1729, fils de l’avocat Jean Laquiante et de Marie Françoise Lacombe. Il est étudiant en droit de Strasbourg en 1746. Le roi le nomme notaire royal en survivance de son père le 30 septembre 1754.
Conseiller du roi, juge ès Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg depuis le 30 septembre 1754, conseiller assesseur de la Maréchaussée de la Basse Alsace et notaire royal, il épouse en 1756 Charlotte Félicité Rumpler, fille du notaire royal d’Obernai. Il devient bourgeois avec sa femme le 30 janvier 1771 avant d’acquérir sa maison. Il s’inscrit à la tribu du Miroir le 11 juin 1771 et passe à la tribu des Tonneliers le 27 janvier 1778. Charlotte Félicité Rumpler meurt en 1785.
Jean Thomas d’Aquin est membre de la loge écossaise des Beaux-Arts en 1782.
Il est l’un des fondateurs de la Société de la Révolution de Strasbourg en janvier 1790. Il est élu premier juge au tribunal civil du district de Strasbourg le 27 novembre 1790 puis président du même tribunal le 28 nivôse III. Il meurt le 16 septembre 1806.

Maison en propriété
1774, rue des Echasses (V 27, actuel n° 5)

Enfants

  • François Marie Louis Nicolas Thomas d’Aquin Bruno, notaire, épouse (1786) Marie Anne Magnier
  • Madeleine Sabine Xavière, épouse (1775) Joseph Salomon Rumpler, avocat
  • Michel Ignace Xavier, capitaine puis agent diplomatique, épouse (1800) Elisabeth Mennet
  • Marie Louis Charles Xavier, administrateur du trésor public, épouse (1794) Marie Justine Caroline Pascalis
  • Emanuelle Marie Joseph Henriette Sophie, épouse (1784) Marie Joseph François Adam Gerard, conseiller au conseil de la régence de l’évêché puis président du tribunal civil de Wissembourg
  • Guillaume Antoine Bruno, payeur général, épouse (1795) Marie Louise Philippine Magnier


Signature au bas d’un acte de 1780, ADBR cote 6 E 41, 1078)


Jean Thomas d’Aquin Laquiante naît le 7 mars 1729, fils de l’avocat Jean Laquiante et de Marie Françoise Lacombe

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 36-v) Hodie 10 die Martÿ Anni 1729 (…) baptizatus Joannes Thomas aquinas filius Domini Joannis Laquiante, Causarum patronis, et Mariæ Franciscæ La Combe ejus Conjugis legitimæ in hac parochia commorantium, die 7. hujus mensis et anni horâ nonâ serotinâ natus, patrinus fuit spectabilis dominusJoannes Hombourg causarum patronus et Notarius regius argentinensis, matrina fuit Dmina Maria Margaritha Garimon uxor domini Francisci Antonii Vogel satrapæ inferioris alsatiæ immediatæ nobilitatis (i 40)

Jean Thomas d’Aquin Laquiante est inscrit au matricule des étudiants en droit de Strasbourg le 11 mars 1746

Matricula Studiosorum juris (p. 391)
1746, März. 11 (5757) Joannes Thomas Aquinas Laquiante , Argentinensis
(Die alten Matrikeln der Universität Strassburg 1621 bis 1793, bearbeitet von Gustav C. Knod. Zweiter Band, Die Matrikeln der medicinischen und juristischen Facultät – Strassburg, Verlag von Karl J. Trübner, 1897.)

Le roi nomme Jean Thomas d’Aquin Laquiante notaire royal en survivance de son père le 30 septembre 1754 avec faculté d’exercer immédiatement sa charge

30°. 7.bre 1754 – Extrait des registres du Conseil Souverain d’Alsace
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, a nos amés et feaux Conseillers les Gens tenans notre Conseil Supérieur d’Alsace, Salut. Nous avons cydevant nommé Le S. Laquiante aux fonctions de notaire royal en notre ville de Strasbourg mais comme il nous a tres humblement fait représenter que dans la situation ou le mettent son age et ses infirmités, il ne peut auiourd’hui suffir aux obligations de cette place, nous avons bien voulu daire choix de son fils Jean Thomas d’aquin Laquiante avocat pour l’aider dez a present dans ses fonctions et lui succeder apres son decès, Instruit que nous sommes qu’il réunit aux sentimens de Zele pour notre service les qualités que demande la charge dont il s’agit. A Ces Causes nous avons commis, ordonné et établi et par ces presentes signées de notre main, commettons, ordonnons et etablissons led. Jean Thomas d’aquin Laquiante fils Notaire royal en notre ville de Strasbourg en survivance dudit Jean Laquiante son pere, avec pouvoir d’en exercer des a present les fonctions pour en lad. qualité recevoir recevoir et passer tous actes et contrats dont il pourra estre requis par les parties et qui dependent des fonctions de Notaires Royaux, ioüir et user de lad° charge de Notaire royal aux honneurs, autorités, droits, fruits, profits, revenus et emolumens tels et semblables qu’en joüissent les autres notaires royaux etablis en lad. ville, le tout en survivance comme dit est, sans qu’arrivant le decès dudit Jean Laquiante, ledit Jean Thomas D’aquin Laquiante fils soit tenu d’obtenir nouvelle commission de nous, ni de preter pour raison de lad. charge d’autre sement que cequi qu’il aura preté lors de la reception. Si vous mandons et ordonnons que vous etant apparu des bonnes vie et mœurs, religion catholique, apostolique et romaine et age requis par les ordonnances du St Jean Thomas D’aquin Laquiante fils et de lui pris et reçu le serment en tel cas requis et accoutumé, vous ayez a le recevoir en ladite charge de notaire royal audit titre de survivance pleinement et paisiblement, cessant et faisant cesser tous troubles et empechemens à ce contraires. Car tel est notre plaisir. Donné à Versailles le 30° iour de septembre l’an de grace 1754 et de notre regne de quarantieme, Signé Louis et plus bas par le Roy R. De Voyer avec grille et paraphe et Scellé du grand sceau de cire jaune
Registré en conséquence de l’arret du 20° decembre 1754.
Collationné Villard
VCG, corp L. Lad 8 Fas. 1. N° 10

Le Roi nomme Jean Thomas d’Aquin Laquiante juge royal en la Citadelle et fortifications de Strasbourg en survivance de son père le 30 septembre 1754

AMS, cote V 70, 2
30 septembre 1754. Extrait des registres du Conseil souverain d’Alsace
Louis par la grace de Dieu Roy de france et de navarre, à nos amis et feaux les gens tenans notre Conseil souverain d’Alsace a Colmar Salut, Nous sommes informés que le grand age et les infirmités du Sieur Jean Laquiante que nous avons cydevant commis a la charge de Juge royal des Citadelle et fortifications de Strasbourg, ne lui permettent plus d’en remplir les devoirs avec toute l’activité que son zele lui feroit desirer et nous croyons ne pouvoir mieux lui temoigner la satisfaction que nous avons de ses services qu’en faisant choix de son fils Jean Thomas Daquin Laquiante auocat pour le soulager dez a present dans ses fonctions et lui succéder après son decès, Veu d’ailleurs les temoignages avantageux qui nous ont été rendus de la capacité dudit Jean Thomas d’aquin Laquiante et de sa probité, ainsi que de son Zele pour notre service, A ces causes, nous avons commis, ordonné et établi, commettons, ordonnons et etablissons par ces présentes signées de notre main led. Jean Thomas Daquin Laquiante fils a titre de Survivance de Jean Laquiante Son pere en lad. charge de Juge royal en la Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg, avec faculté d’en exercer dez a present les fonctions, pour en ladite qualité prendre connoissance tant des differents qui arriveront entre les vivandiers de nos troupes établies dans lesdites Citadelle et fortifications que des fautes et crimes ez quels les soldats de nos dittes trouppes pourront tomber, et jceux differents entre les Vivandiers, crimes et fautes desdits soldats iuger et terminer ainsi qu’il appartiendra, nonobstant toutes choses a ce contraires, de ce faire lui avons donné pouvoir, commission et autorité et mandement special par ces dtes presentes sans qu’arrivant le decès dud. Jean Laquiante son pere, il soit tenû d’obtenir nouvelle commission de nous, ni de preter a l’effet de ce que dessus d’autre sermet que celui qu’il aura preté lors de la réception. Si vous mandons et ordonnons que vous étant apparû des bonnes vie et mœurs religion catholique, apostilique et romaine dud. Jean Thomas Daquin Laquiante fils, et de lui pris er reçu le serment en tel cas requis et accoutumé, vous ayez de faire jouir et user du contenu en la présente commisson sans difficulté mandons en outre au Sieur Intendant de Justice, police et finances en notre pays d’Alsace de faire reconnaître ledit Laquiante fils en ladite qualité de Juge royal de tous ceux et ainsi qu’il appatiendra Car tel est notre plaisir.
Donné à Versailles le trentieme iour du mois de septembre n’an de grace mit sept cent cinquante quatre et de notre regne le quarantieme, signé Louis, et plus bas Par le Roy R. de Voyer avec grille et paraphe et scellé du grand Sceau sur cire verte.
Registré en consequence de l’arret du 20° décembre 1754.

Jean Thomas d’Aquin Laquiante épouse en 1756 Charlotte Félicité Rumpler, fille du notaire royal d’Obernai  : contrat de mariage, célébration à Saint-Georges de Haguenau

1756 (26.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Copie du Contrat de mariage, Me Humbourg Ce jourdhui Mercredi 9° Juin 1756 entre M° Jean Thomas D’aquin Laquiante Conseiller du Roy son Juge éz Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg L’un des Conseillers assesseurs de la Maréchaussée de la Basse Alsace et Notaire Royal de lad. ville, fils majeur de feu Me Jean Laquiante possesseur des mêmes offices cy dessus enoncés et de Dame Marie Françoise Lacombe ses père et mère, agissant ledit Sieur Laquiante et stipulant pour lui et en son nom du Consentement de ladite Dame sa mère d’une part, Et Demoiselle Marie Charlotte Elisabeth Anne Felicité Pierrette Rumpler fille mineure de feu Me Nicolas Rumpler en son vivant Notaire Royal et apostolique comme aussy receveur des deniers Royaux et patrimoniaux de la ville d’oberenheim et De Jeanne Madeleine Mader ses père et mère, agissant ladite Demoiselle et stipulant pour elle et en son nom du Consentement de ladite Dame sa mère sous l’autorité d’André Schmidt greffier du Baillage de Barr son Curateur établi par Justice d’autre part

Mariage, Saint-Georges de Haguenau (cath. f° 35-v, n° 120)
Hodie 28 Die mensis Junii anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Prænobilis Clarissimus et Consultissimus Dominus Joannes Thomas aquinas Laquiante, Consiliarius Regiæ et Judex fortalitiorum civitatis argentinensis, Consiliarius assessor et Judex Latrunculorum Jurisdictionis inferioris alsatiæ necnon Notarius Regius et apostolicus, filius defuncti S T. Domini Joannis Laquiante viventis Consiliarii Regii et professoris eorumdem dictorum munerum et Dominæ Mariæ Franciscæ Lacombe, conjugum commorans in Parochiâ ad Sanctum Laurentium argentorati Et nobilis ac virtuosa Domicelle Maria Carolina Elisabetha Anna Felicitas Petra Rumpler filia defuncti S. T. Nicolai Rumpler olim Notarii Regii et apostilici, Regalium et civilatis oberenhemensis Receptoris necnon issignis collegialis Ecclesiæ Sancti Leonardi ad quercum œconimi et Dominæ Joannæ Magdalenæ Josephinæ Mader cojugum commorans Oberenhemii (signé) Laquiante, Caroline Félicite Rumpler (i 37) – procl. Saint-Laurent p. 370 (…) ad venerabilen Dominum Joannem Nicolaum Rumpler Parochianum un haguenau (i 188)

Jean Thomas d’Aquin Laquiante devient bourgeois avec sa femme le 30 janvier 1771 : inscription au registre et traitement de la demande. Leurs sept enfants suivent la coutume, c’est-à-dire qu’ils ne deviennent pas bourgeois avec leurs parents

Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 28-v
H. Jean Thomas Aquinas Laquiante, Notaire Royal in dieser Statt und deßen fr. Maria Carolina Elisabetha Anna Felicitas Edras Rumpler von Oberenenheim gebürtig, erhalten beede das burgerrecht der eheherr gratis und deßen Ehegemahlin vmb den alten burger schilling, deren 7 Kinder nahmentlich François Marie Louis Nicolas Jean Thomas Aquino Bruno, 2. Madel. Sabine Xavier, 3. Michel Ignace Xavier, 4. Marie Louis Charles Xavier, 5. Emanuel Marie Josephe Henriette Sophie, 6. Jean Charles Joseph, 7. Guilielme Antoine Bruno seind beÿ ordnung gelaßen, wollen dienen beÿ E E. Zunfft zum Spiegel. Jur. et prom den 30. Jan. 1771.

460 (VI 286 bis) p. 204.
Spiegel – N° 11 et 12 – d. 23. Jan. 1771.
H. Lt Johannes Thomas La Quiante Königlicher Notarius Von hier und Dame Marie Charlotte Geb. Rumplerin Von Oberenheim.
Erweißen durch Vorgelegte scheine Ihren eheliche Geburt, Catholischer Religion, daß Sie Ihre Stall Caution geleistet und das Zunfftrecht beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Vertröstet worden
1000 fl. baar Geld haben dieselbe Vorgewießen und darüber den Eÿd des eigenthums abgeschworen, auch 150. fl. beÿm burger protocollo deponirt.
Maritus bittet in Ew. Gn. burger recht ob favorem studiorum gratis recipirt Zu werden und will 12. fl in d in d. Armen Hospithal zu geben, Uxor um d. A. B. ß, und Ihre Sieben Kinder eines in ventre beÿ ordnung zu laßen, Sie heißen 1) François Marie Louis Nicolas, Jean, Thomas Aquino Bruno, 2) Madeleine Sabine Xavier, 3) Michel Ignace Xavier, ) Marie Louis Charles Xavier, 5) Emanuel Marie Josephe Henriette Sophie, 6) Jean Charle Joseph, 7) Guilielme Antoine Bruno, 8) in ventre.
Receptus d. 28. Jan. Maritus gratis, Uxor A. B. ß, Kinder beÿ ordnung
Arm Hauß 12 fl.

Jean Thomas d’Aquin Laquiante s’inscrit à la tribu du Miroir le 11 juin 1771

1771, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 62) Dienstags, den 11. Junii 1771 – C. Leibzünfftiger
Hr Johann Thomas Aquinas Laquiante, der königl. Notarius, stehet vor und producirt Kanzlei und Stallschein vom 30. Januarii & 5. febr. jüngst, mit bitte Ihn leibzünfftig als einen Zudiener anzunehmen.
Nach eingesehenem producto Erkant, gegen Erlag 3. lb 10 ß Willfahrt. Prom.
(dt. 3 lb 10 ß, 15 ß Findl.)

Il passe à la tribu des Tonneliers le 27 janvier 1778

1778, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 371-v) Dienstags den 27. Januarÿ 1778 – N. Leibzünfftiger
Hr Joh: Thomas Aquinas Laquiante stehet vor, prod. Schein Von Löbl. Stadt Stall vom heutigen tag, bittet ihne da er Vom Spiegel weggegangen beÿ dieses E. Zunft als Leibzünfftig auf und anzunehmen.
Erkant seÿe derselbe gegen Erlag 2. lb Pfenning thurns Gebühr und 10 ß Feuereimer auf und anzunehmen und von der Zunft gebühr Zu dispensiren

Charlotte Félicité Rumpler meurt en 1785 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Echasses. La masse propre aux héritiers s’élève à 6502 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 953 livres, le passif à 61 851 livres

1786 (30.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 887) n° 320
Inventaire de la Succession de feuë Dame Marie Charlotte Elisabethe Anne Felicité Pierrette née Rumpler, en son vivant Epouse de M° Jean Thomas D’Aquin Laquiante Conseiller du Roi, son President au Siege Prevotal de la Basse Alsace, son Juge ez Citadelle et Fortifications de la Ville de Strasbourg, Notaire royal et Bourgeois de de ladite ville, dressé en l’année 1786 – Cejourd’hui 30 juin 1786 (…) A La Requete de mond. Sr Laquiante veuf, de M François Marie Louis Nicolas Laquiante Notaire royal adjoint fils ainé, de Dame Magdeleine Sabine Xavier Laquiante Epouse de Me Joseph Salomon Rumpler, avocat au Cons. Souv. d’Alsace et greffier du Baillage de Dorlisheim dt. aud. Strasbourg de Luy autorisée, ces deux Sr Laquiante fils et De Rumpler Majeurs d’ans de De Emanuel Marie Josephe Louise Sophie Laquiante mineure Epouse de M. Mar. Josep. franc. Adam Gerard Conseiller de La regence de l’Eveché de Strasbourg et Bailly du Baillage de Dabo dt. a Saverne de luy autorisée et aussy a la requete dud. Me Rumpler tuteur établi par la justice et de Mr franç. Antoine Lacombe Notaire Royal de lad. ville et Baillif de Belenheim Curateur ad hoc établi par la justice aux enfants encore mineurs de fue Lad. De Laquiante nottament au Sr Michel Ignace Xavier Laquiante Licencié ez loix avocat aud. Conseil Secretaire a l’Ambassade de France a Vienne et au Sr Marie Louis Charle Xavier Laquiante Commis au Bureau de Contrôle General a Paris ces deux absents et au Sr Guillaume Antoine Bruno Laquiante Etudant en droit, les six fils filles héritiers uniques de lad. De Laquiante

dans la maison mortuaire scise rue des Echasses.
Seneuit La Description Des meubles trouvés dans la maison mortuaire a Strasbourg. Dans l’etude au Retz de Chaussée, Dans le Cabinet attenant, Dans l’antichambre de la place ou est l’optique, Sur le grand Escalier
Au premier étage. Dans le petit poel Du premier Etage de la maison basse Ledit Poel sur la gauche du grand escalier, Aux latrines sur l’escalier, Dans la Chambre verte qui est a la droite en entant pres la Gallerie, Dans l’antichambre, Dans la Chambre vernie en jaune qui suit, Dans le reduit ou sont les embouchures des fourneaux, Dans le poele a manger sur la gallerie, Dans le salon de Compagnie attenant à la sale a manger, Dans le cabinet attenant au Salon de Compagnie, Dans la garde robe attenant au Cabinet
Au Second Etage Dans le poele qui est au dessus de la Cuisine, Dans la Chambre du Sr fils ainé attenant, Dans la chambre du Sr fils cadet, Dans le poele des Domestiques, Dans le vestibule
Au troisième Etage Dans les chambre des clercs, Dans l’archive autement dit la voute, Dans le garde meuble, Dans la cuisine, Dans la cour dans l’ecurie
(f° 33) Description des meubles meublants qui se sont trouvés dans la campagne de la Rubrechzaw, Dans le petit poele du Rez de chaussée, Dans l’antichambre, Dans la Cuisine, Au premier Etage dans le poel, Dans le Cabinet de toilette, Dans le Cabinet y attenant, Dans le petit poel ou en celui verd, Dans la Chambre Rouge, Dans le salon
(f° 42-v) Biens fonds, Une maison ayant trois cours quatre caves voutées avec ses Droits appartenances et Dépendances scize en cette ville de Strasbourg rue des Echasses faisante le Coin du Cul de sac du Grand turc aboutis. d’un côté a M Demougé fils d’autre au Sr Angli parderrière au poele de maçon, La propriété de lad. maison est constatée par une Lettre d’achat par devant Me Lacombe notaire royal de cette dite ville le 10. janvier 1771, La ditte Maison à l’Exception des capitaux affectés sur icelle et décrits cy après au reste franche quitte et libre est estimée par les architectes jurés de cette villen suivant ke Procès verbal de leur Estimation du 15° Maÿ 1786 joint et annexé à la Minute du présent inventaire et paraphé ne varietut à la somme de 7000 livres
(f° 43) Un Bien de campagne scituée a la rubrechzaw au Canton dit in der mittelau im schneiders Garthen (…)
Consistant en une maison Ecurie Remise Cour Jardin le tout estimé à 600 livres, La propriété du bien de campagne est vérifiée par une Lettre d’achat passée par devant M Laquiante le veuf 4. fev. 1769 et par une Cession Me Lacombe 6. 8.b 1777
Suite des rubriques du présent Inventaire. Premierement Les Biens propres et réservé des héritiers. Total des apport ete acquets poura de la deffunte sujetss au remplacement et qui consiste uniquement Le Bien propre et réservé des héritiers se monte à la somme de 26 009 livres
S’ensuit de même la Description de la Masse commune attendu que le Sr Veuf n’a rien a repeter pour Bien propre et reservé, Total des meubles meublants 2831, Total de la Vache et des Pigeons 21, Total des Tonneaux Vins Liqueurs 173, Total de la Bibliotheque 326, Total du Cabinet de Physique de Mecanique et d’optique 410, Total de l’argenterie 555, Total des Bijoux 48, Total de l’argent comptant 184, Total des Biens fonds 7600, Total des Pretentions actives 7804, Total général 19 953 livres – Dettes passives 61 8510 livres, reste passif 41 898 livres, Pretentions actives douteuses 2029 livres
– Abschatzung vom 15.t Maÿ 1786, Auff begeren Herr Laquiante dem Königlichem Notarius ist eine behausung alhier in der statt Straßburg im steltzengäßell gelegen, Ein seÿts neben Madame Macque anderer seÿts Ein Eck auf das allmend und hinten auf Herrn Englais dem lehn Kutscher stoßend gelegen, solche behaußung bestehet jn forder Nebens und Hinter gebäu worin Eine schreibstube, ferner in Etliche Stuben fransösch. Kammin Zimmer Kammern Vier Küchen Remise und Stallung, darüber seÿn die dachstühl mit breitziegel belegt, hatt auch dreÿ gewölbte Keller hoff und brunnen. Von uns unterschriebene der statt straßburg geschworenen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ rausend fünff hundert Gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte Kaltner W:Mst Klotz Wster
– Auf Ansuchen und begehren des Herrn Laquiant Notaire Royal ist durch Unterschriebene Zu End gemeldten Datum, sein Zuständige und gehörige behaußung Nebst einem Kleinen Gemüß Gärdlein liegend in der Ruprechtsau im Mittel-au schneiders Garten genannt einseith auf Johannes Pfister, anderseith neben Lorentz Stempfer, unten auf unterschiedliche gegenstöß oben auf die Allmend Gaß Stoßend, æstimirt und angeschlagen Worden vor und um 150 lb. So gescheten Ruprechts-au d. 27. 7.bris 1785 [unterzeichnet] Johann Martin Jacob Als geschwornnre schätzer, Lorentz Heitz Obermeister
Copie du Contrat de mariage, Me Humbourg Ce jourdhui Mecredi 9° Juin 1756 (…)
Copie du testament olographe, 24° sept. 1783, 27° août 1785 déposé 23° août 1786 ouverture
Etat de la bilbliotheque

Charlotte Félicité Rumpler est portée dans les registres de la paroisse Saint-Laurent où elle habite. Le curé indique que son corps est transporté au couvent Sainte-Marguerite où elle serait inhumée. Les registres de la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune font état de la translation du corps de la défunte qui est enterré dans le cimetière jouxtant l’église.

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 185)
Anno Domini 1785, 31 augusti mortua est Dna Maria Carolina Elisabetha Anna Felicitas Petra Rumpler quinquaginta tres circiter annos nata uxor Domini Joannis Thomæ aquinatis Laquiante, Consiliarii Regii in arce argentinensi et fortalitiis huius urbis judicis Capitalis tribunatus portis alsaticæ inferioris præsidis et Notarii regii et apostolici sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die 2. Septembris ejusdem annis solito Exequiarum ritu ad Ecclesiam parochialem delatum per solutis ibi precibus et suffragiis Consuetis me infra scripto parocho funus deducente ulterius delatum fuit nempe ad Ecclesiam Sti Monialium Stæ Margarithæ hujus civitatis in cujus Cœmeterio sepulta fuit præsentibus testibus (i 97)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 395)
Anno Domini 1785 die 31 augusti mortua est in parochia Sti Laurenti hujus Civitatis Dna Maria Carla Elisabetha Rumpler uxor Clariss. et consultiss. Dni Joannis Thomæ aquinatis Laquiante, Consiliarii regii Præsidis tribunalis Criminalis vulgo Marechaussée inferioris alsatiæ, Judicis regii arcis et fortalitiorum Civitatis Arg.is et Notarii regii uxor 53 circiter nata sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus 2. Septembris (…) sepultum fuit in Cœmeterio Ecclesiæ nostra contiguo (i 202)

Activités sous la Révolution (informations fournies par Claude Betzinger)

  • Membre de la loge écossaise des Beaux-Arts, 1782 (Bopp, L’activité maçonnique pendant la Révolution, Revue d’Alsace, 1955, p. 131)
  • Membre fondateur de la Société de la Révolution de Strasbourg, 15 janvier 1790 (AMS, RAM, 245 bis)
  • Elu officier municipal au troisième tour le 4 mars 1790, sortant non réélu en novembre 1790 (AMS, reg. 269)
  • Elu premier juge au tribunal civil du district de Strasbourg le 27 novembre 1790 (ABDR, 1 L 749)
  • Elu pour former le tribunal de police municipale le 21 septembre 1791 par le corps municipal (AMS, 1 MW 139, p. 795, art. 1215)
  • Elu notable le 19 novembre 1791, suspendu le 22 août 1792 (proclamation du Conseil exécutif du 19 août)
  • Commissaire du Roi près le tribunal criminel du département du Bas-Rhin au procès de Jean Charles Caveaux le 2 mai 1792 (Courrier de Strasbourg du 8 mai 1792, supplément, extrait du registre du tribunal criminel du département du Bas-Rhin)
  • Elu haut juré à la Haute cour nationale d’Orléans le 25 (ou 27) septembre 1792 (avec Kienlin) par l’assembléé électorale du département (Strassburgische Zeitung n° 233 du 28 septembre 1792, p. 934)
  • Registre des prestations de serment faites à la mairie de la commune de Strasbourg en exécution des lois des 10 et 14 août 1793 (AMS, Div. C, personnel 6 /27) – 11 septembre 1792, Thomas d’Aquin Laquiante, commissaire
  • Nommé membre du conseil des représentants chargés de l’épuration des autorités constituées le 21 nivôse II par les sections réuines (AMS, carton Haug)
  • Nommé juge au tribunal civil le 25 fructidor II par Foussedoire (AMS, Cons. mun. 32 / 551)
  • Membre de la Société populaire, cité le 25 brumaire III (BNUS, M 6804, 11)
  • Nommé président du tribunal civil du district de Strasbourg le 28 nivôse III par arrêté de Bailly

Président du tribunal civil, Jean Thomas d’Aquin Laquiante meurt le 16 septembre 1806

1806 (12.11.), Strasbourg 14 (31), Not. Lex n° 889
Inventaire de la succession de Jean Thomas D’Aquin Laquiante Président du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg décédé le 16 septembre dernier dans la maison qu’il occupoit rue des Echasses n° 12 – à la requête de 1. M. François Marie Louis Nicolas Jean Thomas Dacquin Bruno Laquiante, Notaire impérial a la résidence de Strasbourg fils du défunt, 2. De Madeleine Sabine Xavier Laquiante veuve du Sr Joseph Salomon Rumpler avocat à Strasbourg fille du défunt, 3. M. Michel Ignace Xavier Laquiante, ancien agent Diplomatique demeurant à Strasbourg représenté par Me Felix Treitt avoué à Strasbourg, 4. M. Marie Louis Charles Xavier Laquiante, administrateur du Trésor public et Membre de la Légion d’Honneur représenté par Joseph Meyer avoué près les Tribunaux de Strasbourg (procuration Me Boilleau à Paris, demeurant à Paris quai Voltaire n° 19), 5. De Emanuel Marie Joseph Henriette Sophie Laquiante fille du défunt épouse de M Marie Joseph François Adam Gerard Président du Tribunal Civil séant à Wissembourg, 6. Enfin M Guillaume Antoine Bruno Laquiante, Payeur général des Troupes françaises dans le Royaume d’Italie résidant à Milan, représenté par M Antoine Magnier Directeur des Douanes impériales, tous six procréés avec défunte Marie Charlotte Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler

meubles dans la salle a manger au rez de chaussée, dans la chambre a coucher a côté dudit sallon, dans la cuisine, au premier étage, dans le vestibule au second étage, chambre a côté, au grenier, dans une chambre au second, dans la cave ; bibliothèque ; numéraire 152 fr, dettes actives 3848 fr, passif (non additionnés)
(vente de mobilier n° 916 du 24. nov. produit 3799 fr)
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 68 du 22.11.

Madeleine Sabine Xavière, épouse en 1775 l’avocat Joseph Salomon Rumpler

1775 (25. 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 159)
Dépôt de contrat de mariage – Mre Joseph Salomon Rumpler, avocat au Conseil souverain d’Alsace et greffier du Baillage de Dorlisheim fils majeur de feu Henri Ignace Rumpler, avocat et greffier audit baillage et Elisabeth Eck demeurant à Strasbourg
Madeleine Sabine Xavier Laquiante fille mineure de Jean Thomas d’Aquin Laquiante conseiller du Roy son juge ez Citadelle et fortifications de Strasbourg conseiller et juge ordinaire doyen du siege prevotal de la Maréchaussée de la Basse Alsace, Baillif au Palais épiscopal et dépendances de Strasbourg et notaire royal et apostolique, et Marie Charlotte Elisabeth Anne Felicité Rumpler – le 21. sept. 1775
Inventaire des apports de la future épouse 6000 lt, et Inventaire du mari Me Dinckel

Emanuelle Marie Joseph Henriette Sophie, épouse en 1784 Marie Joseph François Adam Gerard

1784 (20.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 45
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Mr Marc Joseph François Adam Gerard, Conseiller au Conseil de la Regence de l’eveché de Strasbourg et Bailly du Baillage de Dabo demeurant à Saverne fils majeur de feu M Pierre Gabriel Gerard, chancellier dud. Eveche et subdélégué de l’intendance d’Alsace au département de Saverne, et de feu Marie Rose Louise Danzas, de l’avis de M Pierre Felix Antoine Gerard conseiller du Roy Clerc du Conseil souverain d’Alsace et Doyen du Vénérable Chapitre de l’insigne église collégiale de Neuwiller son frère demeurant à Colmar
Emanuele Marie Joseph Henriette Sophie Laquiante fille mineure de M Jean Thomas d’aquin Laquiante, conseiller du Roy et son juge ès Citadelle et fortifications de la ville de Strasbourg et son Président au siege prevotal de la basse alsace, et de Marie Charlotte Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler
(Etat des capitaux donnés par les époux Laquiante, 400 fr, Etat des meubles 4286 fr)

Charles Louis Xavier, commis à la trésorerie de la guerre à Paris, épouse en 1794 Marie Justine Caroline Pascalis

Mariage, Saverne (f° 13-v)
Cejourd’hui le 25 pluviose an II de la République française une et indivisible (…) d’une part Charles Louis Xavier Laquiante agé d’environ 31 ans, fils de l’union légitime entre le Citoien Jean Thomas d’aquin laquiante président du tribunal du district de Strasbourg y demeurant et de feue la Citoienne Marie Charlotte Elisabethe Anne Félicité Pierrette Rumpler demeurant à paris Rue faydeau section le pelletier, premier Commis du control général de la guerre à la trésorerie nationale, d’autre part Marie Justine Caroline Pascalis agée d’environ 17 ans, fille de l’union légitime entre feus Joseph pascalis vivant habitant de d’ottrott district de Barr et Françoise Rock en pension depuis plusieurs années chez le Citoyen Gerard sous inspecteur des vivres de la République près l’armée du Rhin, domiciliée en la section troisième de cette commune (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 27 février 1763 de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 août 1776 (signé) C. L. Laquiante, Caroline Pascalis (i 14)

Guillaume Antoine Bruno, payeur général, épouse en 1795 Marie Louise Philippine Magnier

1796 (20 floréal 4), Strasbourg 1 (11), Not. Lacombe n° 14 bis
Contrat de mariage – Cit. Guillaume Antoine Bruno Laquiante, Contrôleur du payeur de l’armée du Bas Rhin, fils majeur du C. Jean Thomas Daquin Laquiante, Président du Tribunal Civil du Département du Bas Rhin, et de la Cit. Marie Charlotte Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler
Cit. Marie Louise Philippine Magnier fille majeure du C. Georges Magnier, ancien Directeur des Douannes aux Départements du Rhin demeurant à Marlenheim, et de C. Marie Sophie Eggs

Michel Ignace Xavier épouse en 1800. Elisabeth Mennet. Il meurt à Wolxheim en 1822

Mariage, Strasbourg (n° 605)) Cejourd’hui troisième jour complémentaire l’an VI de la République française une et indivisible (…) Michel François Xavier Laquiante, âgé de 37 ans, ancien capitaine au ci devant régiment d’Alsace et agent diplomatique du Gouvernement en pays étranger, domicilié en cette commune depuis huit mois, natif de Strasbourg, fils de Jean Thomas Aquin Laquiante, juge au tribunal civil dy Département du Bas Rhin, et de feue Marie Charlotte Elisabeth Anne Félicité Pierrette Rumpler, d’autre part Elisabeth Auguste Mennet, âgé de 20 ans, née et domiciliés en cette commune fille mineure de feu Joseph Mennet en son vivant négociant et de Catherine Rondouin (…) de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 14 mars 1761 de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 30 octobre 1777 (signé) Michel Ignace Xavier la Quiante, Elisabeth Auguste Mennet (i 158)

Décès, Wolxheim
Déclaration de décès. Le 23 juin 1822, Michel Laquiante époux d’Elisabeth Laquiante née Minnete, âgé de 62 ans, né à Strasbourg, propriétaire domicilié à Zwing en Suisse, résidant à Strasbourg, est mort en cette mairie le 22 du mois de juin à trois heures. Premier déclarant, François Joseph Minnete agé de 46 ans, banquier beau frère du décédé, deuxième déclarant Théodore Audéoud, âgé de 43 ans, &pro, neveu du décédé (signé) Jh. Mennet, T. Audéoud (i 5)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.