Jean Charles Leopard, notaire et secrétaire, et (1692) Marie Barbe Sebizius – luthériens, converti


Fils du notaire et régisseur du bureau de la douane Jean Charles Leopard et de sa femme Anne Marie Wipff, le notaire Jean Charles Leopard épouse en 1692 Marie Barbe Sebizius, fille du docteur en médecine Jean Albert Sebizius. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Charles Leopard rédacteur d’inventaires le 23 mars 1697. Il devient secrétaire à la tribu de l’Echasse. Il se convertit le 18 juin 1698. Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent à l’unanimité Jean Charles Leopard secrétaire au bureau de la Taille le 6 octobre 1698 pour succéder au luthérien Jean Ursinus d’après le principe de l’alternative. Il est élu échevin à la tribu de l’Echasse le 24 décembre 1698.
Les préposés en chef de la Taille rapportent aux Quinze le 17 août 1703 que Jean Charles Leopard encaisse des sommes dues à la Taille sans que cela fasse partie de ses fonctions et qu’il ne verse pas l’intégralité des sommes dans les caisses de la Ville. L’assemblée décide de ne pas porter l’affaire devant la juridiction criminelle du Grand Sénat et de pardonner ses excès au secrétaire.
Les préposés en chef de la Taille rapportent aux Quinze le 23 décembre 1707 que Jean Charles Leopard a cherché les indemnités de présence à la Tour aux Deniers mais ne les a pas intégralement remises aux préposés de la Taille. L’assemblée renvoie l’affaire aux Conseillers et aux Vingt-et-Un en leur recommandant de suspendre le secrétaire, ce qui est fait le lendemain 24 décembre 1707. Le Grand Sénat prononce le 23 mai 1708 la destitution de Jean Charles Leopard et le condamne au bannissement à perpétuité ainsi qu’à rembourser à la Ville les sommes détournées. Sa veuve obtient le 24 mai 1710 une partie des sommes que le bureau de la Taille devait à son mari. Elle meurt luthérienne le 5 janvier 1714.

Maison en propriété
1696-1702, place Saint-Etienne (VI 346, actuel 17, rue de la Croix)

Enfants

  • Marie Marguerite épouse le charpentier Jean Pierre Feuerstein, de Landau
  • Jean Charles
  • Marie Barbe épouse (1730) le menuisier Jean Henri Fritschmann
  • Marguerite Salomé épouse (1725) le tailleur Philippe Frédéric Röhrich (seule héritière de sa sœur Marie Barbe à sa mort en 1762)


Signature au bas d’une obligation (1697, Chambre des Contrats, vol. 569 f° 343-v)


Fils du notaire et régisseur du bureau de la douane Jean Charles Leopard, le notaire Jean Charles Leopard épouse en 1692 Marie Barbe Sebizius, fille du docteur en medecine, professeur et médecin de la ville Jean Albert Sebizius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32 n° 164)
Den 25. Junÿ 1692 ist (…) nach ordentl. p.clamation Copulirt word. H. Johann Carl Leopard, der ledige Notarius publicus, H. Johann Carl Leopards, Notarÿ publici undt der Statt Zollkeller Verwalters allhier ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Barbara weÿl. H. Joh: Alberti Sebitzÿ Med. D. et profess. publici, Statt physici und deß Stiffts S. Thomæ Canonici Senioris nachgelaßene eheliche Tochter (i 34)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans le bureau de la douane face à la Grue. Les apports du mari s’élèvent à 273 livres, ceux de la femme à 848 livres

1693 (2. 9.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 830
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab vndt Nahrung, so der Ehren Vest, Vorgeacht V. Wohlgelehrte herr Johann Carl Leopard, jun. Nots. Vndt die Viel Ehren und Tugendbegabte Fraw Maria Barbara gebohrne Sebitziußin, beede Eheleüth vndt burgere alhier einander in den in nechst abgewichenen 1692.tsn Jahrs mitt einand. angetrettenen Ehestandt für Unverändert Würcklich Zugebracht haben – in fernerem beÿsein, auf Ihr d. Frawen seitten deß Wohl Edel Vest Vndt Hochgelehrten Herrn Henrici Nicolai Med: Doctoris Vndt hochberümten Practici, Ihres Wohlgeordnet geweßenen Curatoris, Auf sein deß Herrn seitten aber deß Ehren Vest, Wohlvorgeacht Vndt Rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Leoparts deß älttern Notarÿ V. Wohlmeritirten Haußherrn in dem allhießigen Zollkeller seines leiblichen H. Vatters, beederseits erbettener Herren Beÿständeren Vnd Burgere allhier, Montags den 2. Novembris Anno 1693.

In einer d. Statt Straßburg ahne dem Graan gelegenen, hießig. gemeiner Statt gehörigen Zollkeller behaußung ist befunden worden Wie Volget
Eigenthum ahn einem Garthen und Ettliche Matten. Item 1/9. theil an Einem Gartten Vor dem allhießigem Spittalthor ohnfern ane der Werben beÿm Wickhäußlein gelegen (…)
Des Herren in die Ehe gebracht, haußrath 170, Silbergeschmeid 22, guldinen Ringen 33, Summa summarum 275 lb – Schuld 2, Nach deren Abzug 273 lb
Der Frawen in die Ehe gebracht, haußrath 215, Silbergeschmeid 53, guldinen Ringen 55,, baarschafft, Pfenningzinß hauptgüter 407, Gülth von liegenden güthern 24, Summa summarum 848 lb
Wÿdumb So wie Wohl Edle vnd Viel Tugendreiche Fraw Judith gebohrne Deckerin weÿl. deß hoch Edel Vest vnd hochgelehrten H. Johann Alberti Sebitzÿ d. Artzneÿ hocherfahrenen v. weitberümbten Doctoris v. Professoris auch hochverordneten Physici v. des Collegiat stiffts Zu St: Thomas allhier Canonici Senioris seelig hinderbliebenn Fr. Wittib ad dies vitæ (…) zu genießen hatt
Wÿdulmbs Stück so Fr. Salome gebohrne Schillin H Johann Georg Brimmer deß Allhießig. Pfenningthurns Wohlverordneten geweßen dreÿerherrens seel. hinterbliebene Fr. Wittib wegen ihres Ersten Eheherrn Weÿl. H. Philipp Jacob Sebitzÿ auch Weÿl. Dnis Johann Albert Sebitzÿ geliebten leiblich. Sohn seelig ad dies vitæ Zuegenießen

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Charles Leopard rédacteur d’inventaires le 23 mars 1697 en même temps que six autres notaires

Jean Charles Leopard se convertit le 18 juin 1698

Jésuites (1 AST 305, p. 193)
Dus. Joannes Carolus Leopardt, 1698 Juin 18

Baptêmes catholiques de Marguerite Salomé née le 11 décembre 1699 et d’Anne Marie née le 17 novembre 1701

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 264)
Margaretha Salome filia Consultissimi Dni Joan. Caroli Leopart Ciuis et Receptoris apud Civitatem hunc et Mariæ Barbaræ Sapiziusin legitima Conjugum nata est 11 mensis Decembris A° 1699 (…) Patrinum habuit Prænobilem et Clarissimum Dominum Joannem Baptistam Klinglin Civitatis Syndicum et Cuius loco de sacro fonte leuauit D. Franciscus Hubertus Antoni Prædicti Domini Juventutis Moderator ac Matrinam Prænob. Dominam Annam Margaritham Zeisholfin Conjugem Prænobilis Domini Joan. Georgÿ Heckher Regentis primarÿ Consulis huius Civitatis uulgo des Regirendten H. Ammeisters (i 141)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 326)
Anno Dni 1701 die 17 Novembris nata est Anna Maria filia Dni Joannis Caroli Leopart officialis huius Civitatis vulgo Stallschreiber et Mariæ Barbaræ Subizin Lutheranæ Conjugum quam baptizaui (…) die 19. eiusdem mensis (i 172)

Le poste de secrétaire au bureau de la Taille est vacant suite à la mort de Jean Ursinus. Les Quinze désignent le notaire Etienne Corneille Saltzmann pour assurer l’intérim avant la nomination d’un nouveau titulaire. Six candidats s’inscrivent dans le registre, Jean Philippe Hecker, Jean Frédéric Rebhahn, Jean Charles Leopard le jeune, Henri Schwartz l’aîné, Etienne Corneille Saltzmann et Adam Goll. Les Quinze estiment que le candidat doit avoir une expérience des inventaires et recommandent Etienne Corneille Saltzmann. Le syndic royal Klinglin objecte qu’il faut nommer un catholique pour observer le principe de l’alternative s’il y a un candidat compétent. Deux des candidats sont catholiques, Jean Henri Schwartz qui a mauvaise réputation et Jean Charles Leopard qui a donné toute satisfaisaction quand il était secrétaire à l’Echasse et qu’il a pris part à différentes commissions. Il a été le meilleur candidat lors de son examen pour remplir les fonctions de rédacteur d’inventaires et par ailleurs a les qualités nécessaires au poste. Les seules critiques qui se soient élevées à son sujet ont trait à sa conversion. Pour ne pas porter préjudice à Etienne Corneille Saltzmann, le syndic propose de le nommer au poste vacant de receveur à Saint-Marc après qu’il aura assuré la formation de Jean Charles Leopard. Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent à l’unanimité Jean Charles Leopard secrétaire au bureau de la Taille.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Stall schrebereÿ würdt ersetzt. 281.
Joh: Carlen Leopard würdt Stalllschreiben. 285. juravit. 298.
(p. 281) Montags den 6. Octobris 1698 – Herr Johann Ulrich Frid secretarius der herren XV. proponirt, daß weilen durch absterben herrn Johann Ursini J. U. Ddus und gewesenen Stallschreibers die Stalllschreibereÿ vacand worden, die herren XV. sorgfältig gewesen, daß dieselbe wider ersetzt werden möchte, deßwegen dann nicht allein eine rubrique erkandt sondern auch indeßen durch H. Stephan Cornelium Saltzmann Notarium publicum solche stell provisonaliter vertretten worden seÿe, vnd weilen mehr nicht alß 6 subjecta sich vmb solches officium geschrieben gegeben, alß hetten Sie wegen solcher geringen anzahl nicht vor nöthig erachtet einen außschuß Zu machen vnd hetten sich folgende persohnen darumb angemeldet, Joh: Philipp Hecker, Joh: Friderich Rebhahn, Joh: Carlen Leopard Junior Not. Publicus, Heinrich Schwartz der Elter, Stephan Cornelius Saltzmann Not. vndt H. Adam Goll Ddus.
Beÿ ersetzung nun dießes officÿ werde in dem Subjecto welches dazu employirt werden solle, sonderlich erfordert, daß selbiges in denen Notariat geschäfften wohl erfahren getrew fleißig vnd verschwigen seÿe. Die experience werde erfordert wegen abhandlung vieler Inventarien, die trew vnd ord.lichkeit wegen empfang vnd einnehmen vielen gelts, der fleiß wegen der vielen vnd mancherleÿ geschäfften, die verschwiegenheit wegen deß vermögens der gantzen burgerschafft, welches daselbsten verstallt würdt, deßwegen dann die Herren XV. wünschen mögen, daß in ersetzung solches officÿ die persohn H. Saltzmans wegen seiner guthen experientz vnd andern schönen qualitäten in consideration gezogen werden möchte, Warauff das Decretum der Verschwiegenheit abgeleßen worden.
H. Syndicus Klingling meldet hierauff, das nach dem durch deß H. Ursini geweßenen Stallschreibers todt solche stell vaciredn worden, durch die Obere Stallherren Zwar die provisional verordnung geschehen, daß durch H. Notarium Saltzmann vmb der gemeinen geschäfften vnd deß interesse publici willen, solches Ambt ad interim versehen werden solle, doch habe es dabeÿ dieße meinung gehabt, daß der alternativ, welche nach Königl. intention stricté Zu observiren, dadurch nichts præjudicirt werden solle, vnd auff solche weiß seÿe auch solche Verordnung von denen herren XV. confirmirt worden. Wann nun anjetzo vor ersetzung solcher stell Zu orden sein werden, so hetten sich 6 subjecta darumb angemeldet, warunder 2 der Catholischen religion beÿgethan weren, namentlich Joh: Carlen Leopardt Not. und Heinrich Schwartz, wann nun nach der alternativ die ordnung eines Catholischen treffen werde, so werde auch anjetzo in ersetzung solches officÿ darauff Zu reflectiren sein, vnd were also nicht genugsam, daß sonderlich H. Stephan Cornelius Saltzmann, welcher solche stell seithero vertretten, alle erforderte qualitäten und in den Notariatgeschäfften eine schöne experientz habe, sondern es möchte nach Königl. intention eine der Catholischen Religion zugethanen persohn sein, weilen nun mehr nicht alß Zwo persohnen sich angemeldet alß werde nicht Zu Zweifflen sein, daß H. Leopard Heinrich Schwartzen, welcher in schlechter reputatio stünde, weit vorzuziehen seÿe, es hette ged. Leopard nicht allein ein guthes Zeügniß von der Zunfft Zur Steltzen allwo er Zunfftschreiber geweßen, sondern er were auch derselbe von Mghh. in verschiedenen Commissionen gebraucht worden, vndt in dem Examine beÿ denen Oberen Cantzleÿ Herren alß ihme das beneficium Inventandi conferirt word. vnder 7 andern am besten bestanden, wie dem die Obere Cantzleÿ Hh. selbsten ihme deßen werden Zeügnuß geben können, über dießes hette Er eine schöne handschrifft, so wohl im teütschen alß frantzösischen deßwegen Er dann darvorhielte, daß darauff billich zu refectiren sein werde doch stehe solches zu Mghh. disposition doch daß für dießes mahl die Wahl auff einen Catholischen fallen möge.
H. Prætor Regius addirt es seÿe vmb die Wahl eines Stallschreibers Zuthun, weilen nun durch den Verstorbenen H. Ursinum solche stell welche von Zimlicher importantz wohl verwaltet worden, so werde dahin Zusehen sein, daß solches Ambt auch wider wohl ersetzt werden möge, es seÿe nicht ohne, es führe der Stallschreiber gleichsam den under beÿ solchem Ambt und seÿe demselben eine Zimliche potestät wegen einnahm vielen gelts beÿgelegt, allein es werde sich auff der Stallordnung, welche in einigen puncten geändet worden vnd anjetzo ehe vndt bevor man würcklich Zur Wahl streite, abzuleßen sein werde, so viel ergeben, daß wann derselbe beÿ der ihme vorgeschriebenen Ordnung verbleibe, seine potestät sich so gar* weit nicht erstrecke.
Alß nun hierauff die Stall Ordnung abgeleßen worden, fuhre H. Prætor fort, meldend daß darauff Zu ersehen sein werde, daß ahne einem Stallschreiber mehrere qualitäten nicht alß ahne einem 3.er deß Stalls erfordert würden, außgenohmen, daß Er wegen abhandlung der Inventarien in den Notariat weßen exercirt sein müße, weilen nun der alternative an einem catholischen were, in dem solches officium eintzig vnd mit keinem Evangelischen Subjecto verseh. geweßt, alß werde billich auff H. Leopard, welche die geforderte qualitäten habe, Zu reflectiren sein, vnd seÿe bekandt, d. Er sowohl von der Zunfft Zur Steltzen da Er Zunfft schreiber geweßen in guthes Zeugniß habe, alß auch sonsten beÿ dem examen, da Ihne das beneficium Inventandi concedirt word. sehr wohl bestanden seÿe, mann hette Zwar præjudicium daß, wann sich einiger mangel ahne tüchtigen subjecten erzeigt, von der alternative in etwas abgewichen werden were, allein weilen derselbe sich allhier nicht befände, so werde beÿ derselben Königl. intention gemäß zubestehen sein vnd H Leopard nicht wohl vbergangen werden Konnen, es were dann daß einige rationes sontica* vorgeracht werd. könten, es seÿen Zwar von demselben einige üble gericht nach dem Er Catholisch worden erschollen, allein Er habe nicht finden Können, daß dieselbe einig fundament gehabt, deßweg. dann wann dieselbe mit einigen fundament behauptet werden können, guth sein würde wann solches anjetzo vorgebracht werde, weilen aber H. Stephan Cornelius Saltzmann, welcher ein ehrlicher werterer Mann seÿe, vnd durch die Obere Stall herren provsionaliter Zu Sothanem Officio denominirt worden, auch das juramentum beÿ den Hh. XV. abgelegt habe, und seithero mit verobsäumung seines Notariat geschäfft dieße stell rühmlich versehen, so würde ohnbillich sein, wann Er gäntzlich vbergangen werden solte, deßweg. Er darvorhielte, daß in ersetzung der Schaffneÿ stell Zu St. Marx, welche anietzo auch zu vernehmen sein vnd mit einem Lutherisch. subjecto Zu ergäntzen sein werde, auff seine persohn billich zu reflectiren sein werde, doch würd derselbe Zuersuch. sein, daß Er H. Leopardt anfänglich die benötigte instructiones in seinen offici geben möchte, da dann in deßen die Schaffneÿ durch den Oberschreiber Johann Paul Tromer könte versehen werden.
Electus Unanimiter Joh: Carlen Leopard Zum Stallschreiber.

Jean Charles Leopard est élu échevin à la tribu de l’Echasse

Joh: Carlen Leopard würdt Schöff Zur Steltz. 359. (Mittwochs den 24. Decembris 1698)

Les préposés en chef de la Taille font observer aux Quinze que Jean Charles Leopard outrepasse ses fonctions qui lui interdisent d’encaisser l’argent de la Taille bien qu’ils lui aient déjà fait des remontrances à ce sujet. Ils se sont résolus à exposer l’affaire après avoir constaté que Jean Charles Leopard avait gardé pour lui-même certaines sommes qui lui avaient été remises en paiement. Il citent les cas de Jérémie Linck, Mosseder et Fettich, Georges Guillaume Soldt, la veuve Christophe Hetzel, les enfants de Laurent Pfitzer, le tailleur Jean Pierre Schmidt t Jean Volmar Sænger, outre ceux pour lesquels l’enquête n’a pas donné de résultats clairs. Ils laissent Jean Charles Leopard donner des explications. Il expose qu’il a proposé aux marchands Mosseder et Fettich de payer à leur place la Taille en échange du prix de marchandises qu’il leur devait. Les sommes remises par Soldt ont été rayées de son registre sans qu’elles soient portées dans celui des préposés de la Taille, sans doute par omission. Il déclare ne pas se souvenir des faits pour d’autres cas. Il implore le pardon, notamment en considération de sa femme et de ses enfants dont il doit assurer la subsistance. Le rapporteur s’en remet aux Conseillers et aux Vingt-et-Un quant aux mesures à prendre. Le syndic Klinglin estime que devant les faits graves dont s’est rendu coupable le secrétaire de la Taille, le Magistrat peut soit porter l’affaire devant le Grand Sénat s’il juge approprié de réagir avec rigueur et intenter un procès criminel, soit se montrer clément, auquel cas il devra exiger restitution des sommes soustraites à la Ville. Les Conseillers et les Vingt-et-Un décident de pardonner les faits en tenant compte des commentaires du syndic.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Joh: Carl Leopardts des Ställ Schreibers Untrew betr.
(f° 209) Freÿtags den 17. Aug. 1703. Obere Stall herren Laßen per me proponiren, es seÿe in der Stallschreibers Ordnung expresse versehen, daß Er kein geld einnehmen, auch das Jenige, so Er in wehrenden ferÿs empfangen würde, denen herren dreÿen beÿ der ersten session einhändigen solle, es hetten aber Mghherren in aô 1699. die Ferias beÿ dem Stall, abgeschafft vndt Erkandt, daß die Herren dreÿ alle woch ihre sessiones halten vnd der Stallschreiber alle die leüth, so mit geldt sich beÿ ihme anmelden würden, ab: vnd in der ordinari Session verweißen solte, man habe auch vermeint, daß H. Johann Carl Leopardt jun. der ietzige Stallschreiber dießer verordnung gebührend nachgelegen würde, es habe sich aber bald darauff Zu getragen, daß unterschiedliche burger, welche Zu abrichtung ihres Stallgelts auff den Stall Citirt worden, sich darüber beschwertt und quittungen von dem Stallschreiber vorgelegt, daß Sie ihme ihr Stallgelt bezahlt haben, Welches die Obere Stallherren, als sie davon nachricht bekommen, bewogen, bemelten Stallschreiber andeüten Zu laßen, dergleichen ins Künfftig müßig Zu gehen, mit betrohung daß auff fernere betrettung, man andere mesures zu ergreiffen genöthiget seÿn würde, Es habe aber dieß warnung nicht viel beÿ demeselben, verfangen, (f° 209) allermaßen man in verwichenem jahr wider dergleichen Exempel vernehmen müßen, dergestalten daß man sich obligirt befunden Ihne herauff bescheiden Zulaßen, undt Ihme seine ungehorsamb vorzuhalten, welcher Zwar der damahligen anklag nicht geständig seÿn wollen, vnd sich damit entschuldigt, daß die herren dreÿ Zu weilen in der Session zu schwätzen und es auß Zu thun, Zu vergeßen pflegen, man habe seine entschuldigung auch vor dießes mahl passiren laßen, Ihme aber nachmahlen ernstlich beditten, sich nicht mehr betretten Zu laßen, widrigen falls man sich nicht würde dispensiren können, die sach an Mghheren die XV. Zu bringen, da es ihme nicht wohl abgehen werde, Vnd obwohlen man Verhoff daß solche errinnerung beÿ mehrgedachtem Stallschreiber platz finden werden, so habe sich doch vielmehr das Contrarium hervorgethan, vnd die herren dreÿ, gleich Zu anfang dießes Jahrs, unterschiedliche und Considerable posten erkündigt, daß derselbe Gelt eingenommen vnd vor sich behalten habe, so Sie bewogen, den Oberen Stallherren gegenwärtiges Memoriale, so Ego abgelesen, Zu überreichen, darinnen Sie berichtet, daß ged. H. Stallschreiber, ohngeachtet der, vor etlicher Zeit schon ihme gethaner scharffen errinnerung, kein geld, es möge nahmen haben wie es jmmer wolle, beÿ der Stattstall mehr einzunehmen, sondern die Partheÿen an die Herren dreÿ verweißen, dannoch seithero wider verschiedenes Gelt eingenommen habe, vnd Zwar von nachfolgenden Personen, Vnd finden sich
Erst. in der Hh. dreÿer bücher, daß H. Jeremias Linck eine Extantz von 7. lb 10 ß schuldig war, undt alß demselben Zu deren erlegung auff den Stall gebotten worden, derselbe einen Stallschein producirrt, daß er solches Gelt den 2. 7ten 7.bris 1702. dem herrn Stallschreiber bezahlt habe, so aber beÿ Ihnen den Hh. dreÿern nicht außgethan worden seÿe. (p. 210) vnd alß man den 3. Febr. 1703. den Stallschreiber in seiner Kranckheit darumb befragen laßen, derselbe gesagt habe er wiße nicht wie es damit Zugangen were, er wolte es aber guththun, vnd solte man ihm solches Gelt an seinem quartal abziehen, wie auch gewesen, in Zwischen habe derselbe dem Stallbotten verbotten, H. Joh: Georg Moßeder vndt H. Georg Friderich Fettich den handelsleüth. Zu gebiethen, deme aber die Hh. dreÿ befohlen, Ihnen auff nechste Session auff dem Stall Zu erscheinen anzuzeigen, vnd daß Sie ihre Stallgelter abrichten solten, da dem
2) beÿ angelegten mündlichen Gebott, beede ermelte handelßleüth durch vorgelegte quittungen von dem Stallschreiber erwießen, daß Er Moßeder Ihme den 11. Xbris 1702. vor 27. lb 3 ß. Er Fetich aber den 13. Xbris 1702. vor 19. lb. 16 ß quittrt worden, die Zwar solche Summen sich ungern hetten abschreiben, iedoch endlichen weilen H. Stallschreiber Ihnen schuldig war, und es an Sie begehret geschehen laßen, Welche beede parthen nachgehends der Stallschreiber, als er davon nachricht bekommen durch seine leüth mit 46 lb 16 ß den Hh. Dreÿen habe bezahlen laßen, mit schrifftl. bitt Ihme den begangenen Fehler Zu verzeihen, und wann Ihnen etwan ferners wißendt, Ihne Stallschreiber deßen zu erinnern.
3) were Hr Georg Wilhelm Soldt den 24.ten Martÿ 1703. wegen einer Extantz in 10. lb 7 ß vnd dann 3 ß wegen seiner Vogteÿ auff den Stall Citirt worden, welcher beÿ seiner erscheinung berichtet, daß Er dießes gelt wie sonsten auch geschehen dem H. Stallschrbr. allein und Zwar an einen Donnerstag vor mittag bezahlt habe, wie deßen schein vom 9.ten Martÿ 1702. außwieße, da doch solche 10. lb 10 ß (p. 210 v°) schon den 11. febr. 1702. in des H. Stallschreibers buch als empfangen, außgethan worden, in der Herren Dreÿer buch aber nichts davon Zu befinden seÿe.
4) habe Anna Dorothea Christoph Hetzels wittib laut produciren Von ihme H. Stallschreiber erteilten scheins Sub datio 5. Januarÿ 1702. durch dero Zukünfftig. tochtermann, demeselben, an verfallenem Stallgelt bis 1701. inclusivé vor 13. jahr à 3 ß, auff Joh. Bapt: fällig 1. lb 19 ß neben 4 ß 4 d bezahlt, davon den Hh. Dretiersen gleichfalls nichts bewußt seÿe.
5) hetten beÿ den Garttner Unterwagnern Lorentz Pfitzers Kinder an ihres vatters alten rückständigen Stallgelts Extantzen den herrn Stallschrbr. auch allein 2. lb 10 ß bezahlt, Ingleichem habe
6) in Anno 1701. Hans Peter Schmidt beÿ den Schneidern in 2.en mahlen, nach außag der tochter, /.die 1. lb 10 ß ihme daran entrichtet./ ane alten Extantzen, demeselben auch allein 3. lb d zugestelt. vndt
7) hannß Volmar Sänger beÿ den Änckern den 14.ten Martÿ jüngsthin, dem Stallschreiber, /.wie deßen Fr. auß gesagt./ 13 ß 4 d ane geforderten unkosten auch allein ohne beÿsein der Herren 3. bezahlt vnd eingehändiget.
Welchem schrifftlichen bericht, mehr besagte herren dreÿ annoch mündlich beÿgefügt, daß noch ein vnd andere posten vorhanden, welche aber nicht allerdings Clar weren, deßwegen Sie selbige lieber mit stillschweigen übergehen wolten, Obige facta aber seÿen gantz lauter, vndt wahrhafftig und daß wan H. Stallschreiber solche laügnen solte, Er genugsam überwießen werden könne. Warauff man (p. 211) den herrn dreÿen Committirt, auch dieße Posten Clar Zu machen, welche aber nachgehends sich dahin vernehmen laßen, daß es mit denen obged. Hn angegebene posten genug were, und Sie es auch dabeÿ bewenden laßen wolten.
Solchemnach habe man vor nöthig erachtet dem H. Stallschreiber vorstehendes Memoriale von posten Zu posten vorlesen zu laßen, und deßen verantworttung darüber anzuhören, welcher darauff gesagt daß was den H. Lincken H. Moßeder und H. Fettich betreffe, Er gestehen müße, daß weilen Er Ihnen vor wahren schuldig geweßen, Er sich mit denenselben dahin verglichen habe, daß Er dero Stallgelter pro 1702. vor Sie bezahlen wolle, vnd weilen Sie schein darüber von Ihme verlangt, Er Ihnen solche auch gegeben hette, und soviel gelt an seinen quartal abgehen zu laßen willens geweßen seÿe. Worauff man demeselben remonstrirt, daß Er wohl wüße, daß man das Stallgelt auff solche weiße nicht bezahle, vnd daß Er obberührten handelßleüthen die beÿ Ihnen außgenommene Wahren hette bezahlen und hingegen Sie selbsten ihre Stallgelter auff gehörige weiße abrichten laßen sollen, worüber Er nichts zu antwortten gewußt habe.
Belangendt die von H. Georg Wilhelm Soldten bezahlte 10. lb 10. ß habe ged. Stallschrbr. auch gestanden, daß er selbige empfangen habe, aber nicht wiße wie es damit zugegangen und ob Er Sie den Hh. dreÿen Zugestellt habe od. nicht, maßen er sich deßen nicht mehr errinnern könne, es seÿe auch mehrmahlen gewesen, daß etwan in seinem buch außgethan worden, in der Hhn dreÿ buch aber vergeßen worden weilen man Zuweilen Zu (p. 211 v°) schwätzen pflege. Auff welches man Ihne gefragt, ob nicht H. Soldt ihme alle jahr obiges Stallgelt allein bezahlt habe? welcher es mit ja beantwortet und beÿgesetzt, daß es allezeit den herren Dreÿen eingehändiget worden seÿe.
Was die von Anna Dorothea Christoph Hetzels Wtb. vnd Lorentz Pfitzers Kindern eingenommene respe. 1 lb 19 ß neben 4 ß 4 d gebott geld vnd dem 3 lb 10 ß betreffe, habe offged. H. Stallschreiber gesagt, daß er keinen bericht darüber geben könne, weilen es schon lang angestanden seÿe.
Wegen der von hanß Peter Schmidt bezahlten 3. lb aber wiße Er sich gar nichts Zu errinnern, vnd habe im übrigen Er die 13 ß 4 d unkosten, welche hanß Volmar Sängers fr. ihme bezahlt haben solle gar nicht empfangen, seÿen deren auch nicht geständig.
Auff welches man denselben Gefragt, wie Er verantwortten wolle, daß Er wider seinen Eÿdt, seine Ordnung vnd Mghherren Erkantnus de aô 1699. auch wider die Ihme mehrmahlen gethane anwarnungen, demnach Gelt allein eingenommen, es vor sich behalten, vnd den Herren dreÿen nicht angezeigt habe? darauff Er gesagt, Er habe gefehlt, es seÿe ihm leidt, mithin unterthänig gebetten, Ihne, seine Fraw vndt arme Kinder mit gnaden vnd augen der barmhertzigkeit anzusehen und ihme dießen fehler Zu Verzeihen, mit verspruch daß dergleichen nicht mehr geschehen solte.
Welches man auff seithen der Obern Stallheren nicht habe länger beÿ sich behalten können, sondern Mghh. Zu hinterbringen vor nöthig erachtet vnd werde demnach (p. 212) Zu denenselben stehen, wie Sie die sach ansehen vndt was Sie darauff erkennen wollen.
Herr Syndicus Klinglin sagt, dießes seÿen seines erachtens nach, schwehre Excess, so auff seithen des Stallschreibers Committirt worden, und were demnach die quæstio, ob Mghherren, nach der schärffe mit demselben verfahren oder Ihme seinen Fehler verzeihen wollen? Solten nun Mgherren nach dem Rigor und nach den Rechten procediren wollen, so müßte die Sach an E. E. Großen Rath dahin Sie auch gehörig, verwießen, solche Criminaliter tractirt vndt daselbst Erkant werden, daß eine inquisition wid. den Stallschrbr. eingezogen werden solte, dann es seÿe 1) derselbe meineÿdig worden, und könne 2) das gelt so Er eingenommen vnd vor sich behalten anderst nichts als ein furtum und Peculatum angesehen werden. Wann aber Mgherren der meinung seÿn solten, dem Stallschreiber vor dießes Mahl Zu pardonniren, So vermeine Er, daß solches anderst nicht geschehen könte, alß daß Er das eingenommene Gelt alßobaldt der Statt restituiren und es ihm von seinem quartal nicht abgezogen werd. solte, (2) daß derselbe, vor den Oberen Stall Herren alle andere Posten, so er mehr eingenommen, auffrichtig bekennen, und declariren, und auch dießes gelt wider erstatten, mithin (3) Selbiger, wegen seiner mißhandlung, scharff reprimendirt werden solle, mit angehenckter betrohung, daß wann Er sich mehr betreffen laßen würde, auch keine commiseration ferner mit ihme haben, sondern alßobaldt Ihne von seinem dienst removiren (p. 212 v°) vndt Zugleich E. E. Großen Rath Zu abstraffung geschrieben geben werde.
Erkandt, wirdt dießer Stallschreiber vor dießes mahl pardonnirt mit des Herrn Syndici errinnerungen, Vndt soll demeselben angezeigt werden, daß wann man den geringten fehler mehr von ihm vernehmen werde, Er nicht allein ohne alle gnad alßobaldt abgesetzt, sondern auch E. E. großen Rath Zur abstraffung geschrieben gegeben werden solle.

Les préposés en chef de la Taille Flach et Wetzel rapportent aux Quinze le 23 décembre 1707 que Jean Charles Leopard a cherché les indemnités de présence à la Tour aux Deniers mais ne les a pas intégralement remises aux préposés de la Taille. Le maître des rentes lui a remis 485 livres de 1704 à 1707 mais il n’a remis aux préposés que 283 livres, de sorte qu’il doit encore 201 livres. Jean Charles Leopard confirme qu’il tient un registre mais pour les seules dépenses et non pour les recettes. Les préposés relatent l’enquête qu’ils ont menée : les réponses qu’a données Jean Charles Leopard, les sommes qu’a remises le maître des rentes. Le secrétaire déclare qu’il a pris sur les indemnités en rétribution de son travail supplémentaire passé à examiner les inventaires en ajoutant que son traitement ne suffit pas à assurer sa subsistance. Les préposés lui demandent des explications sur différents sujets, par exemple pourquoi son prédécesseur Ursinus a pris 473 livres de 1691 à 1699 pour les indemnités de présence alors que lui a eu besoin de 845 livres de 1700 à 1707. Le rapport terminé, les Quinze demandent à Jean Charles Leopard s’il n’éprouve pas de honte après avoir bénéficié de la clémence du Magistrat en 1703. Le secrétaire donne lecture du registre de 1703.
Le préteur royal fait remarquer qu’il faut distinguer entre les sommes demandées et celles effectivement reçues et que ce n’est que dans le deuxième cas qu’on peut accuser le secrétaire de fraude et de vol. Il recommande que le secrétaire signe le rapport d’interrogatoire. Il est d’avis de porter l’affaire devant la juridiction criminelle du Grand Sénat puisque les faits constatés en 1703 ont été aggravés par récidive. Il reste à décider si Jean Charles Leopard doit continuer à exercer ses fonctions jusqu’à ce que le Grand Sénat ait rendu son arrêt. Le préteur royal est d’avis de laisser prononcer la suspension aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui l’ont nommé et de porter ensuite l’affaire devant le Grand Sénat qui pourra ensuite prononcer la destitution. Les Quinze suivent l’avis du préteur royal.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh: Carl Leopards des Stallschreibers Verübter unterw. betr., soll suspendirt werden
(f° 386 v°) Freÿtags den 23. Decembris 1707. Obere Stall herren Laßen per herrn Friden proponiren, daß von seithen der Herren Dreÿ des Pfenningthurns in dero nahmen H. Dr. Nicolaus Anthonius Flach und H. Wetzel erschienen beÿ Ihnen angebracht worden, daß Johann Carl Leopardt jun. der Stallschreibers mit außtheilung des præsentz geldts nicht redlich handle sondern viel auff dem Pfthurn habe abhohlen laßen, so die Herren dreÿ des Stalls nich empfangen hetten. Ged. Herr Dr. Flach und H. Wetzel hetten dabeÿ eine Verzeichus producirt daraus Zu ersehen, daß der Stallschreiber in Annis 1704. 1705. 1706. vndy 1707. Von dem herrn Rent meister 485. lb 16 ß abholen laßen, davon die Herren dreÿ laut ihres protocollen, nur 283 lb 17 ß empfangen vndt also der Stallschreiber noch 201. lb 19 ß ane præsentz gelt in natura restire, so ane Courrent gelt 300. lb d ertragen, welche der Stallschrbr. einbehalten habe. Worauff man nicht ermangelt die herren dreÿ des Stalls in dieße Stub Zu beschicken vndt Zu fragen, ob sie das præsenz Gelt unter handen gehabt. welche es mit Nein beantworetet vnd gesagt daß der Stallschreiber es unter seinen, gehabt habe, es hätte auch etliche mahl gefehlet, Sie aber Vermeint daß keines vom Pfthurn Zu haben were, allein Vernehme man anietzo ein Anderes, vnd hette derselbe es aus getheilt wie Er gewolt. (2) habe man Sie ferner gefragt, ob Selbiger kein büchel gehalten, darein er d. Præsentzgeld einschreiben, welcher gesagt ja, das büchel seÿe alle Zeit auff dem tisch gelegen, darein iedermann habe sehen können, Allein habe Er nur die Außgab eingetragen, die Einnahm aber se seÿe nie in Vorschein gekommen [f° 387-v] und könne man seine unrichtigkeit daraus wahrnehmen, daß Er einmahl etliche Gulden præsentz gelt in naturâ auff dem tisch liegen gelaßen undt als man Ihne befragt, was es bedeute, Zur antwortt gegeben, Er wiße nicht wem es gehöre, vndt müße der H. Rentmeister sich über Zählt haben, das gelt seÿe in die Kist gelegt worden, alwo es sich noch befinde. Alß man solches gehört, habe man sich auff den Stall verfügt den Stallschreiber in die Stub kommen laßen vndt in præsentiâ der obern Stall herren vnd Herren D. Flachen über nach folgende fragen Gehört, als
(1) Ob Er wiße wieviel præsentz gelt Er dießes 1707.te jahr über, von dem herrn Rentmeister empfangen. Sagt, Nein, könne es außwendig nicht wißen.
(2) Ob Er über die empfangene Præsentz gelter dem Herrn Rentmr. quittungen von seiner handt gegeben. Sagt ja.
(3) Ob Er mit eigener handt das præsentzgeld so dießes 1707.ste jahr über, den Herren Dreÿen des Stalls Zugekommen, Notirt habe. Sagt ja.
(4) Wieviel ane præsentzgeld die Herren dreÿ des Stall dießes Jahr über empfangen haben?. Sagt, wiße es außwendig nicht.
Worauff man Ihne durch die von Ihme selbst geschriebene quittungen dargethan, daß Er in Anno [f° 388] 1706. von dem Herrn Rentmeister aus præsentzgeld 129. lb 16 ß 6 d empfangen und nach Abzug der 64. lb 13 ß 6 d so denen herren dreÿen des Stalls Zugekommen, er per rest 65. lb 2 ß schuldig Verblieben seÿe. Item daß Er ii[f° 389 v°] n A° 1707. 129 lb 8 ß empfangen vnd nach abzug der Herren dreÿ gebühr der 66 lb 10. ß 6 d. Er annoch 62. lb 17 ß 6 d Zu bezahlen restiren, so in dießen Zweÿen jahren 127. lb 19 ß 6 d außtrage, da
(5) die frag seÿe, Wo Er mit dießen 127 lb 19 ß 6 d so wohl als auch mit dem w. Ihme, seith A° 1700, als Er in dienst gekommen, bis 1705. inclusive ane præsentzgelt übrig geblieben hingekommen.
Sagt er hette viel Wochen lang mit examinireung der Inventariorum vnd des großen Rechnung, wie auch mit Collationirung der Bücher Zu thun, deßwegen Er d. übrig Gebliebene præsentzgelt vor sich Zu seinen handen genommen vndt behalten, bevorab da herr Schaffner Saltzmann ihme gesagt, daß dergleichen præsentzgelter ein stuck seiner Besoldung weren.
Befragt, Ob Er nicht seine Jährl. Besoldung habe. Sagt ja allein Er dabeÿ nicht bestehen könte.
Befragt, wie es komme, daß in den 9 Jahren als von ao. 1691. bis 1699. da Herr Ursinus nach gelebt nur 473 lb 18 ß præsentzgelt auff gegangen, hingegen Er in 8 Jahren, als von ao.1700 [f° 388-v] biß 1707. 845. lb 18 ß empfangen. Sagt hette den Rest w. die Herren dreÿ des Stalls nicht bekommen, dieße jahr über sich Zu geeignet. Setzte beÿ, daß vor dießem in den ferÿß, der ieweilige Stallschreiber die gebühr von den quittungen Zuschreiben als d. von den Pfthurns scheinen 4 d. Von dem Hochzeitschein 1 ß vnd von dem burgerschein 2 ß 6 d, allein gahabt haben welches das Jahr durch ihme 240 fl ertragen, nach abstellung der ferien aber ihme 120. fl jährl. entgangen weren und Ziehte Er anietzo nur die helffte und die herren dreÿ die anderer helffte von dem, was in den Sessionen eingehet.
Befragt, wer Ihme die macht undt gewalt gegeben des rest des præsentzgelts sich Zu Zu eignen, undt vor sich Zu behalten? Sagt, hette es vor sich gethan.
Befragt, wie viel Er von abhandlung der Inventariorum Ziehe? Sagt die helffte, und die Herren dreÿ die andere helffte.
Befragt, Ob Er über dießes dannoch beÿ der examinirung præsentzgelts sich zu geeignert? Sagte Ja.
Befragt, Ob sothanes præsentzgelt, so Er außerhalb den Sessionen sich Zu geeignet, in ao. 1707, sagt 62 lb 17 ß 6 d auftrage? Sagt, könne es nicht sagen.
Worauff man die Herren Dreÿ des Stalls gehört vndt befragt, ob die gebühr die schein Zu [f° 389] schreiben 120. fl. Zur helfte außtrage? Sagen Nein, mit dem beÿsatz, daß Sie von den w. der H. Stallschrbr, außerhalb den Sessionen, vor dergleichen schein einrückt, nicht das geringste hetten, sondern Er alles allein Ziehete. Welche vorstehende vndt abgelesene Verhör, von den beeden Oberen Stallherren als Jr. XV. Leopold Oßwaldt von Glaubitz, herrn XV. Friderich Spihlman, Hn Dr. Flachen vndt herrn Secretario Friden eigenhändig unterschrieben worden.
Dießes alles habe man Mghherren vortragen vndt Zu denenselben stellen wollen, was Sie hierauff erkennen wollen.
Man habe ged. Stallschreiben auch gefragt, Ob Er sich nicht schäme, sich alßo Zu verhalt. nach dem Ihme in aô 1703. so große gnad widerfahren? Welches Er mit stillschweigen übergangen. Damit aber Mghherren wißen möchten, w. damahlen passirt, so werde nöthig seÿn, das Protocollum de dicto anno abzulesen Herr Fridt lißt daßelbe fol. 209. et seqq. von wortt zu wortt ab.
Herr Prætor Regius sagt, wann des Stallschreibers verbrech. sich auff die weiße verhalte, wie es referirt worden, were es eine apparent, daß Er sich verantwortten, vndt außhalffteren könte, es seÿ referirt worden, daß Er das præsentzgelt eigenommen, aber nicht alles außgehändigt, welches das Commissum seÿe, so wider demselben geklagt worden, dann wann Er das præsentzgelt nur eigenommen, aber nicht außgehändiget hette, so könte [f° 389 v°] Er sagen, daß Ers noch verrechnen wolte, es bestehe aber das Commissum darinn, daß Er ged. præsentzgelt nicht allein empfangen, sondern auch vom Pfthrn oder dem herrn Rentmeister habe absondern und abhohlen laßen, vndt seÿe ein großer unterschied unter dem empfangen, vndt unter dem Abforderen, seine schein seÿen an dem Pfenningthurn oder an den Herrn Rentmeister abgegangen, und habe man sich nicht dispensiren können, das begehrte præsentzgelt abfolgen Zu laßen, welches der Stallschreiber aber, wie Er gesollet, nicht angewendet, sondern es vor sich behalten habe. Dann als Er das erste mahl mehr als er von nöthig gehabt gefordert, wann Er bonâ fide hette handlen wollen, so hette er es gleich gehöriger orthen anwenden, oder in rechnung bringen sollen, so Er aber nicht gethan habe, vndt in dießem fall seÿe sein Commissum vor nichts anders als ein furtum anzusehen, dann es habe der Stallschreiber d. præsentzgelt abgefordert, undt nicht auff gehörige weiße verwendet, sondern fraudulenter damit gehandelt, es sich selbsten Zu geeignet, vndt sich vorgenommen es vor sie beÿ Zu behalten, so Ihme nicht gebührt habe, welches Commissum und diebstahl Mgheren an gehörigen Orthen anzuzeigen, Obligirt seÿen, vndt were Zu wünschen gewesen, daß als die sach tractirt worden, man die fragstück Zu Papÿr gebracht undt solche durch den Stallschreiber hette unterschreiben laßen, maßen bekant daß wan in dergleichen fällen eine Summarische inquisition eingezogen vndt Zu endt gebracht werde, solche von dem beklagten [f° 390] unterschrieben werden solle, dann wann einmahl Einer verhört worden, und solches unterschrieben, es vor eine Völlige probation undt überweißung angenommen werde, hingegen wann es nicht geschehe, es vor eine völlige Convictio nicht angesehen werden könne, vndt obwohlen solches hierin nicht observirt worden, so vermeine Er doch daß es nicht Von newem Vorzunehmen, sondern weilen dieße Verhör von den Oberen Stallherren unterschrieben worden, solches in ansehung dero Carracteris vor einen glaubwürdigen Actum, der genugsam seÿe, und anstatt einer Summarischen inquisition angenommen werden könte. Vndt damit der gebrauch so in dergleichen fällen ied.zeit observirt werden, auch beÿ dießem Casu in acht genommen werde, so halte Er davor, daß des Jenige, was in anno 1703. beÿ Mgherren vorgekommen undt Erkandt worden, ergriffen vnd die sach vor E. E. gr. Rhat gebracht werden solte, weilen in den Ordnungen versehen, daß wann ein bruch wider dießelbe geschehen, Mghherren eine Summarische inquisition darüber einziehen undt alßdann denselben vor E. E. Rhat deme die Criminal jurisdiction allein gebühre, bringeen sollen, damit d. verbrechen nach seiner atrocität abgestrafft werden möge, Vndt halte Er davor, daß dießer bruch vor E. E. gr. Rhat gebracht, undt damit man sehe, daß Mghherren ihr officium accomplirt, solcher durch die Oberen Stallherren oder dem Hn Secretarium allda proponirt vnd obbemelte Verhör beÿgelegt werden solte, vndt weilen einige vmbständt darzukomme, so d. delictum aggravirte, nemblich [f° 390 v°] die reiteratio furti, vndt aus Mghreren Protocollo de aô 1703. Zu ersehen, daß Er dergleichen delicta schon mehrmahl begangen, auh ô 1702. davon abgemacht worden, so halte Er davor, daß alles was in anno 1703. vorgekommen, mit der Erkantnus de anno 1702. außgeschrieben, vndt E. E. Gr. Rhat ebenmäßig vorgetragen, vndt E. E. Gr. Rhat ebenmäßig vorgetragen werden solte, damit dem Stallschreiber werde, was Er verdient habe.
Es seÿe aber noch Zu deliberiren, Ob derselbe, bis die Sach beÿ E. E. gr. Rhat außgemacht seÿe, werde beÿ seinem dienst gelaßen oder gleich abgeschafft werden solte? Die völlige destitution wolte Er Herr Prætor noch nicht gerathen haben, weilen solche ein pars der abstraffung seÿe, damit der Stallschrb. sich nicht beschwehren Könne, daß Er übereilt worden were, hingegen wolte Er der Meinung seÿn, daß die sach noch nicht beÿ herren Rhät vndt XXI. Vorgenommen, sondern Zuvor die abstraffung E. E. Rhat überlaßen werden solte. Was aber die suspension betreffe, weilen der Stallschreiber des Commissi überwießen, undt von schlechter reputation seÿe, der sich auch in aô 1703. schwehr vergriffen vnd damahlen schon scharff reprimendirt worden, wo were nicht rathsam, denselben nicht Zu suspendiren, sondern es gehöriger orthen vorzutragen, damit die suspension allda erkant werden möchte. Mgherren seÿ bekant, daß der Stallschreiber beÿ Herren Rhät vnd XXI. erwöhlt worden, vndt daselbst geschowren habe, daraus Zu ersehen, daß Mghherren denselben nicht suspendiren können, [f° 390] sondern die suspension alda erkandt werden müße, vndt halte Er davor, daß morgen vnd nicht späther das Jenige, was heüt beÿ Mghherren vorgekommen, beÿ Herren Rhät undt XXI. abgelesen, undt dabeÿ Vorgetragen werden solte, daß MGherren davor halten, daß das interesse publicum nicht leide, den Stallschreiber, bis der proces beÿ E. E. Rhat instruirt vndt die sach völlig vndt definitive allda eröttert seÿn werde, beÿ diesem officio länger Zu laßen, Mgherren, nach den Ordnungen, was beÿ Ihnen vorgekommen, Herren Rhät undt XXI. allwo der Stallschreiber erwöhlet worden, hetten vortragen, vndt Ihnen die Suspension des Stallschreibers recommendiren wollen.
Erk. herrn Prætori Regio Gefolgt.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un prononcent le 24 décembre 1707 la suspension de Jean Charles Leopard et renvoient l’affire criminelle au Grand Sénat

1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
wegen Joh: Carle Leopards würdt der beÿ denen Hh. XV.rn abgefaßte bedacht referirt. 216.
(p. 216) Sambstag den 24.ten Xbris 1707. H. XV. Secretarius Frid referirt nachdeme die Hh. XV. mit größem mißfallen vernehmen müßen, daß Johann Carl Leopard der Stattschreiber mit dem præsentzgelt sehr Vngetreuw vmbgiegne, hätten Sie eine jnquisition ein Zu Ziehen Erkannt, welche auch durch die Hhn Obere Stall herren mit Zu Ziehung Hn Doctoris Flachen alß dreÿers des Pfenningthurns eingezogen worden were, waraus sich ergeben, daß Er in Anno 1706 von dem Herrn Rentmeister ahne præsentz gelt 129. lb 16 ß 6 empfangen Vnd nach abzug der 64 lb 13 ß 6 d so den herren dreÿ und des Stalls zu gekommen, Er per rest 65. lb 2 ß schuldig Verblieben seÿe, Vndt jn Annno 1707. 129.lb 8 ß empfangen, Vnd nach abzug der herren dreÿer gebühr der 66 lb 10 ß 6 d Er annoch 62 lb 17 ß 6 s Zu bezahlen restirte so in Zweÿen Jahren 127. lb 19 ß 6 d außtrage Vndt da Er befragt wordt. Wo Er mit dießen 127. lb 19 ß 6 d so wohl als auch mit dem was ihme seith anno 1700. inclusivé ahne præsentzgelt hiengekommen, habe Er geantworttet, Er hätte Viel wochen lang mit examinirung der Inventariorum vnd der großen Rechnung, wie auch mit Collationirung der büchen Zu thun gehabt, deswegen Er das übrig gebliebene præsentzgelt vor sich Zu seinen handen genommen, vndt behalten habe, als Er auch nach dießem befragt worden, ob er nicht seine Jährliche Besoldung habe, Vndt wer Ihme die macht vndt gewalt gegeben habe, den rest des præsentzgelts vor sich Zubehalten, sagte Er, Er habe zwar seine bestallung allein weÿllen Er nicht dabeÿ bestehen könnte, habe er gedachtes præsentzgelt sich Zu gegeignet, weÿllen nun die [p. 218] Herren Fünff zehen dieße sach von nichts anderst als von ein furtum oder Crimen peculatus ansehen können, Er auch schon in Annis 1702 et 1703. über wieß. worden daß Er Von verschiedenen Personen Stallgelter eingenommen Vnd solche Vor sich behalten habe, wie solches der Hh. XV. protocollum de dicto Anno 1703. sub dato den 17.ten Augusti mit mehrerem außweißet als hätten Sie die Hhrn XV. darvor gehalten daß, weÿlen dem publico daran gelegen erwehnter Leopard nicht länger mehr beÿ seinem Stall schreibereÿ dienst Zu laßen Er vor dieses mahl von deßen fonction suspendirt vnd selbige seinem vicario Hrn Johann Rudolph Stößern recommendirt mithien die sach ahn E. E. Großen Rath Zur jnquisition vewießen Werden solle.
Erk. wirdt der referirte bedacht Confirmirt vnd solchem nach Johann Carl Leopard Von seinem Stall schreiber dienst vor dießes mahl suspendirt Vnd deßen function Hn Joh: Rudolph Stößern recommendirt mithien die sach ahn E. E. Großen Rath Zur jnquisition vewießen, vnd solle, wann der criminal process im völligen standt seÿn wirdt, beÿ Mghh. über die Cassation deliberiret werden.

La femme de Jean Charles Leopard demande le 24 mars 1708 aux Quinze qu’ils autorisent le bureau de la Taille à lui remettre le traitement dû à son mari pour assurer sa subsistane et celle de ses enfants. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés de la Taille. Elle charge son curateur de présenter la même requête le 20 avril en rectifiant l’exposé qui en a été fait : il s’agit d’une faveur puisque les sommes et les avantages en nature ont déjà été remis au mari. La commission est d’avis d’accéder à la demande, le préteur royal estime qu’une telle grâce risque de choquer les bourgeois et qu’il est préférable d’attendre que l’affaire ait été jugée avant d’accorder une aumône. Le secrétaire aux affaires criminelles Sibour rapporte le 26 mai que le Grand Sénat a rendu son jugement trois jours auparavant : Jean Charles Leopard a été banni à perpétuité, la suspension a été commuée en destitution, Jean Charles Leopard devra rembouser à la Ville les sommes détournées.
Marie Barbe Sebizius demande le 16 juin à jouir pendant un mois de son logement de fonction.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 89) Sambstags den 24.ten Martÿ 1708 – Johann Carle Leopards pt° rückständigen quartals
Kun. noîe Fr. Sebitziussin Johann Carle Leopards junioris des Stallschreibers haußfrauen, weilen marito das quartal Weÿnachten jüngst noch außstehet, auch beÿ sahmen liegt, die herren dreÿ deß Stalls aber ohne Special ordre nichts außlüffern wollen, alß bittet sie hochflehentlich ihr solches neben einem fueder holtz deßen Sie schon eine geraume Zeit entbühren müßen Zu ihrer und ihrer 5 Kinder subsistentz gn. Zukommen Zulaßen. Erk. ahne die Obere Stallherren gewießen.

(f° 108) Freÿtags den 20.ten Aprilis 1708. – Fr. Barbara Leopardin pt° abfolgung des Ihrem mann von abgehandelten Inventarien rückständig. gebühren und etwan holtzes
Obere Stallherren laßen durch H. Friden referiren, daß Fraw Barbara Leopardin gebohrne Sebiziußin, des suspendirten Stallschreibers haußfraw in einem Zugehaltenen recess ansuchen laßen, daß ihres Manns gelt Besoldung vor das quartal Weÿhenachten 1707 neben Einem fuder holtz ihr gereicht werden möchte, nach dem man aber ihren beÿstand Herrn Rhatherr Kauffmann darüber vernohmen, so habe Er berichtet, daß der recess gantz irrig gehalten worden were, bevorab, da der Stallschreiber sein quartal würcklichen empfangen, vndt deßen fraw anders nicht prætendire, alß das jenige was ihrem Ehemann annoch ahne accidentien vndt gebühren von abhandlung der Inventariorim gehöre, so der herren dreÿer deß Stalls in handen hette, vnd sich auff 160. fl. 5 ß 8 d belauffe, das holtz betr. so hette ihr Mann es auch bereits biß Weÿhenachten empfangen, und was Sie begehre, suche Sie alß eine gnad.
Auff seithen der herren Deputirten stellte mann Zu Mghh. weilen die Implorantin sehr bedörffig vnd viel Kinder hat, ob nicht ihro gnd gelt Zugestellt, vnd von dem holtz, so den Zukünfftigen Stallschreiber vor dieses jahr Zukommen würdt, etwa ein fuder abgefolgt werde solle.
Herr Prætor Regius haltet davor, daß der Implorantin noch Zur Zeit mit ihrem begehren abzuweisen sein werde, und Zwar solches vmb folgende ursachen willen, weilen 1) auff den fall derselben in ihrem gesuch willfahrt werden solle, es eine böße consequentz nach sich Ziehen, vnd beÿ der burgerschafft üble nachreden verursacht würde, 2) dieser Stallschreiber das publicum bestohlen, und eine starcke restitution Zuthun, und gantz keine mittel habe einfolgig das publicum doppelt leiden würde, Wann aber der process beÿ E. E. Großen Rath mit ged. Stallschreiber geendiget vnd außgemacht sein würde, vnd alß dann die Implorantin ferner ahne dießen orth einkommen solte, so würde denselben etwas alß eine gnad vnd Allmußen Zuerkandt werden könne.
Erk. H. Prætori Regio gefolgt.

(f° 138-v) Sambstags den 26. May 1708. – Joh: Carl Leopardt der Stallschreiber Cassirt und relegirt
Obere Stall Herren Laßen per H. Friden proponiren, es habe dießen morgen H. Sibour des Verjicht schreiber sich beÿ Ihnen angemeldet vnd berichtet, daß des jüngst suspendirten Stallschreibers Joh: Carl Leopardts Sach vergangenen donnerstag beÿ EE. gr. Rhat dahien außgemacht worden, daß derselbe wegen seiner begangenen Diebereÿ in perpetuum relegirt worden seÿe, mit dem anhang daß wann Er sich hier wider einfinden werde, Er am leib abgestraft werden solte, (2) daß die jüngst erkante Suspension in einer gäntzlichen Cassation verwandelt worden, vndt (3) derselbe alles was Er Gemeiner Statt entwendet neben den auffgegangenen unkosten Zu refundiren schuldig seÿn solte, Solchem nach Zu Mghherren stehen werde, Ob Sie erkennen wollen, daß Zu Widersetzung des Stallschreibers diensts dießen morgen die proposition beÿ Herren Rhät vnd XXI. gethan werden solte, damit eine Rubric Zu dem ende Erkant werden möchte. Erk. beliebt.

(f° 149) Sambstags den 16. Junÿ 1708. – Fr. Barbara Leopardin pt° längeren auffenthalts auffm Stall vndt einig. pension
K. nôe Fr. Barbara Leopardin gebohrner Sebiziußin Curatoris H. Rathh. Andreæ Kauffmanns prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts pt° noch eines Monats Zeit auff den Stall Zu bleiben, So dann einig. Jährl. Früchten, vnd willfahrung deßen, was Sie jüngst gebetten. Erk. an die Oberen Stall Hh. gewießen.

Marie Barbe Sebizius fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de son mari banni de la Ville. Elle est assistée de son curateur André Kauffmann. Le régisseur du bureau de la Douane Jean Charles Leopard représente ses cinq petits-enfants. L’inventaire est dressé au bureau de la Taille. Les biens de la femme s’élèvent à 880 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 298 livres, le passif de 1 051 livres.

1708 (2.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 31) n° 15
Inventarium über Johann Carl Leopardts deß Jüngern geweßenen und relegirten Stallschreibers und Frawen Mariæ Barbaræ Gebohrner Sebiziusin, beeder Eheleüth Jetzmahls besitzende Haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1708. – welche Nahrung auf erfordern, ansuchen und begehren der Gelaßenen Frawen vorgenommen, ersucht vnd inventirt, durch Sie die Frawen selbsten Mit assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen herrn Andreæ Kauffmanns E. E. Großen Raths alten beÿsitzers Ihrem geordnet vnd Geschwornen Curatoris – Actum in fernerer præsentz Herrn Johann Carol Leopardts deß ältern Notarÿ vnd Zollkellers Verwaltern deß Relegirten Eheleiblichen Vatters, als Welcher in nahmen deßelben Ehelicher Kinder, nahmentlich Mariæ Magdalenæ, Johann Carols, Mariæ Barbaræ und Margarethæ Salome der Leoparden, Alß Groß Vatter den geschäfft beÿgewohnt, Montags den 2. Julÿ A° 1708.
Copia der Zwischen Eingangs gemelten beÿd. Eheleuthe, Auffgerichteten Heüraths Verschreibung, pge. in Prot. C. fol. 720.

In der Stallschreiber Behaußung beÿm herren Stall befund. word. wie volgt
Ane Hültzen: und Schreinwerck,In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern wohnstub, In der Stub Cammer, In der andern stub Cammer, In der Kuchen, Im Mittlern Stüblein, Im stub Cämmerl., In der Undern Kuchen, In der Hoff Cammern Im Hoff, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fr. unverändert Vermög. betr. Sa. haußraths 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldener ring 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 239, Sa. Gülth von liegenden güthern 25, Sa. Eigenthums ane Matten 10, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (456, Abzug 4, Verbleibt) 452, Summa summarum 880 lb
Dießem nach wird auch deß Manns und zugleich /:weilen die Fraw mit hülff Ihres Hn Curatoris sich mit dem Theilbahren Gutt nicht zu beladen, sondern Cessionem et prælationem gehöriger Orthen zusuchen sich resoluirt:/ die Theilbahre Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 162, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldener ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Jährlich frucht gültt von liegenen güttern 16, Summa summarum 298 lb – Schulden 1051 lb, die Theilbare passiva übertreffen das Theilbahre gutt umb 752 lb
der Ehefrawen künfftige Verstallung 258 lb

La veuve de Jean Charles Leopard sollicite le 16 mai 1710 auprès des Quinze dispense de rembourser 12 livres que son mari devait au bureau de la Taille en arguant de sa pauvreté. La commission est d’avis d’attribuer à la veuve une partie des sommes encore dues à son mari en se référant à la décision d’ajournement rendu quelques temps auparavant. Le préteur royal est d’avis de renoncer au remboursement et de renvoyer aux préposés de la Taille l’affaire des sommes encore dues. Les préposés décident le 24 mai d’attribuer à la veuve une partie des sommes qui revenaient à son mari et une autre partie à la Tour aux Deniers.

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 130-v) Freÿtags den 16. May 1710 – Barbara Joh: Carl Leopardts hinterlassen Wtb. Pt° schuldigen Stallgeldts vnd einig. gnad von dem geld so ihren mann noch d Zukommen soll
Obere Stallherren per H. Friden es habe Barbara Sebitziußin weÿl. Johann Carl Leopardt des Cassirten Stallschreibers hinterl. Wittib Ihnen Gegenwärtiges Memoriale überreicht, vndt darinnen vorgetragen, welcher gestalten Ihro ane außständigem Stallgeld 12. lb 15 ß gefordert werden. Nun seÿe bekant, in welch vor einen eleden vndt miserablen standt Sie durch ihres verstorbenen Ehemanns üble conduite gesetzt worden, Also daß Sie sich auff das kümmerlichste mit ihren armen Kindern ernehren müße einfolgig Ihro ohnmöglich falle, solche Stallgelts Extantzen abzuführen, mit unterth. bitt, weilen noch ein gewißes stuck gelt auff dem Stall liege, so Ihrem mann ane accidentien hette zukommen solle vmb deßen Gn. reichung sie sich vor einiger Zeit beÿ Mghherren unterthg. angemeldet, Ihro die gnad zuthun, und solche Extantzen gn. nachzulaßen, od. ane obigem gelt abzuziehen, mithin Ihro, ex commiseratione, etwan davon in ihrer großen bedörffigkeit in gnaden zu willfahren.
Von welchen petito man geredt vndt sich errinnert daß dieße Implorantin hiebevor umb reichung vorbemelter ihrem Mann gehörigen vndt auff dem Stall noch sich befindlichen accidentien sich beÿ Mghherren angemeldet, aber damahlen, wie das Protocoll maaß gebe, Zur geduld gewießen worden, biß die sach weg. ihres Manns verübten untrew, außgemacht seÿn werde, vndt seÿe ged. Gelt in 160. fl. bestanden, welches aber wegen des absatzes anietzo nicht mehr auff so viel sich belauffen werde, die Implorantin seÿe sehr arm vndt bedörffig Vndt werde zu Mghherren sehen, was Sie Ihro Vor eine Gnad willfahren wollen.
Herr Prætor Regius, hielte davor, daß der Implorantin die außständige Stallgelter nach gelaßen vndt den Ober Stall herren Commission gegeben werden könte, wegen der gesuchten gnad die sach mit Ihr außzumachen, vndt das residuum vom Geld auff dem Pfthurn Zu lieffern.
Erl. Herrn Prætori Regio Gefolgt.

(f° 135-v) Sambstags den 24.ten Maÿ 1710. – Barbaræ Joh: Carl Leopardts Wtb. wird ein gnad gethan
Obere Stallherren Laßen per H. Friden proponiren, es habe vor 8 tagen die meinung gehabt, daß Barbaræ, weÿl. Joh. Carl Leopardt des gew. Stallschreibers hinterlaßenen Wtb, die an Sie geforderte 25 fl. 5 ß Stallgelter, nachgeschrieben was aber, die gesuchte gnad vor denen auff dem Stall sich befindlichen accidentien, die ihrem mann hetten Zu kommen sollen, betrifft, solche durch den Obern Stall herren regulirt undt außgemacht werden solle. Worauff man sich eine Specification Vom Stall geben laßen, worinnen solche bestehen H. Fridt lißt dießelbe ab, daraus zu ersehen daß in aô 1707. in pieces de 33 sols vndt anderen wenigen gelt sich befunden habe, 80. lb 4 ß 9 d woran, wegen verschiedener absätz des gelts abgegangen 17 lb 19 ß 5 d vndt annoch davon übrig seÿen 62 lb 5 ß 4 d, ane welchem gelt man ane auffwexel noch etwas profitirt also daß in allem noch vorhanden seÿe 129. fl 9 ß. Was die von der Implorantin gesuchte gnadt belange, halte man darvor, daß deroselben in ansehung ihrer bedörffigkeit von solchem Gelt 50 fl. gereicht das residuum aber so in 79 fl 9 ß bestehe auff den Pfthurn gelieffert werden könte. Erk. bedacht beliebt.

Marie Barbe Sebizius meurt le 5 janvier 1714 en délaissant quatre enfants. Elle est inhumée par le pasteur de Saint-Thomas. L’inventaire est dressé dans une maison de location au fossé des Tanneurs. L’actif de la succession s’élève à 162 livres

1714 (17.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 39) n° 23
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariæ Barbaræ Leopardin Gebohrner Sebitziußin, Auch Weÿl. H. Johann Carl Leopards deß Jüngern, Geweßenen Notarÿ nunmehr beeder seeligen nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1714.- nach Ihrem den 6. Januarÿ dießen fortlauffenden 1714.ten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, (…) durch die Edel, Viel Ehren vnd Tugendreiche Fraw Annam Dorotheam Zentgraffin Gebohrne Sebiziußin WITIB als der Jetzt verstorbenen seel. Fraw Schwester (geäugt und gezeigt) – Actum Straßburg in fernerer præsentz deß Ehrenvest, fürsichtig vnd wohlweißen H. Andreæ Kauffmann E. E. Große Raths alten beÿsitzers Als der Verstorbenen geweßenen Curatoris Dienstag den 17.ten Julÿ A° 1714.
Die Abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben erlaßen wie volgt 1. Die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Magdalenam Frürsteinin gebohrne Leopardin Weÿl. Mr. Johann Peter Feürsteins, Geweßenen Zimmermanns vnd burgers Zu Landaw seel. nachgelaßene Wittib, Welche weilen Sie allhier nicht Verburgert, mit assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig vnd wohlweißen herrn Gerhard Von Stöcken E. E. Großen Raths Alten, Jetzmahls aber E. E. Kleinen Raths an eines Constoffers Statt beÿsitzers,
2. 3. 4. Johann Carln, Mariam Barbaram und Margaretham Salomeem, die Leoparden, so noch ledigen Standts deren Geschworner Vogt H. Johann Christoph Röderer, Gerber und Lederbereiter Auch burgern alhier dem Geschäfft von Anfang biß Zu end Abgewarttet. Also Alle Vier der Verstorbenen frawen seel. mit Oberwehntem Johann Carol Leoparden Notô ehelich erzeugte Kinder, Jedes Zu einem Vierten theil berührend.

In einer Alhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben Gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt.
Auff der bühn, Im Mittlern Haußöhren
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 114, Sa. Eigenthum ane Matten 10, Sa. Gülth von liegenden güthern 9, Summa summarum 181 lb
Andewerthiger Abzug gegenwärtig Inventarÿ dem Stalltax nach Gerechnet. Sa. haußraths 29, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 114, Sa. Eigenthum ane Matten 10, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Summa summarum, Summa Finalis Inventarÿ 162 lb
Wÿdumb Welchen die Edel Viel Ehren und Tugendreichee fraw Judith Sebitziußin gebohrne Deckerin weÿl. /:S:T:/ herrn Johannis Alberti Sebitzÿ Geweßenen hochberühmten Dris Medicinæ et p: p: burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßene Fraw Wittib ad dies vitæ genüeßt, Wavon der Verstorbenen frawen seel. ein Zehender theil eigenthümlich Verfangen

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. Past. B, 1712-1741, f° 19 n° 118)

Anno 1714 den 5. Januarÿ Abends Zwischen 8 und 9 vhr ist gestorben fr. Maria Barbara Leopardin geb. Sebitziusin weÿl. Joh: Carol Leopards gew. Notar. und Stallschreibers alhier hinderlaßene Wittib ihres alters 48 Jahr dero Eltern waren S. T. H. Joh: Albertus Sebizius Med. et P. P. capit. Thom. Canon. und seine Ehefr. Catharina geb. Riehlin, ist darauf den 8. ejusd. auf dem Gottes acker St Helenæ begraben und von mir M. Philipp Strohl ein Leichsermon gehalten worden [unterzeichnet] Andreas Kauffmann alß Vogt, Johann Carl Leopard sen: alß Schwehr vatter (i 21)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille établie à Landau doit régler le droit de détraction.

1714, Livres de la Taille (VII 1175, f° 103
(Steltz, F. N° 1371) Weÿl. Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Sebitziussin, auch weÿl. Hn Johann Carl Leopard jun. geweßenen Notarÿ und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 27.b, 162. lb. 10 ß 10 ½ d, die machen 300. fl., dieselbe verstallte hiengegen 500. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1711 biß 1714 incl., 3 lb
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 5 ß 6 s, Summa 3. lb 6 ß 10 d
Abzug. Frau Maria Magdalena gebohrne Leopardin, weÿl. Johann Peter Feüersteins geweßenen Zimmermanns Zu Landau Hinderlaßener Wittib, die alhier ohnverburgerte dochter soll von Mütterl. Erbe der 28. lb. 6. ß 6. d. den Abzug erlegen mit 2. lb 16 ß 8 d
dt. omnia d. 17° Decembr. 1714.


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