15, rue des Francs-Bourgeois
Rue des Francs-Bourgeois n° 15 et rue du Vieux-Seigle n° 1 – IV 351 (Blondel) N 902 puis section 60 parcelle 62 (cadastre)
Les trois bâtiments du 15 rue des Francs-Bourgeois en 1968, après qu’une partie de la toiture et l’étage mansardé ont été démolis (dossier de la Police du Bâtiment, 233 MW 842)
Bâtiment Trieste et Venise, août 2013
Les mêmes bâtiments vers 1920 (cliché Schimpf, AMS, cote 112 Z 7)
En avant plan, le n° 15 qui forme l’angle de la rue du Vieux-Seigle
Jusqu’au moment où la Grande percée atteint les lieux vers 1913, la maison fait l’angle de la rue des Chandelles et de la rue du Vieux-Seigle (aussi appelée derrière la Lanterne, le poêle de la Lanterne se trouvait en effet dans le même îlot, à l’angle du Vieux-Marché-aux-Grains). La Monnaie qui se trouvait à l’angle opposé de la rue du Vieux Seigle a souvent servi à repérer la maison. Dans la deuxième moitié du XVI° siècle, elle change plusieurs fois de propriétaire, le plus souvent des marchands qui n’habitent pas sur les lieux. Elle est acquise en 1710 par Jean Adam Zeltner qui y établit un café. Le propriétaire suivant, Jean Frédéric Riedner (1737), y ouvre le Café hollandais après avoir exploité à titre de locataire le Café allemand rue du Maroquin. La maison abritera encore un café restaurant au début du XX° siècle.
La maison comprenait un bâtiment avant et un bâtiment arrière, selon une distribution qu’on trouvera jusqu’à sa démolition à la fin des années 1960. Le bâtiment principal formait l’angle de la rue et prenait son entrée par la rue du Vieux-Seigle de part et d’autre du repère (a), comme le montrent les dessins pour le plan-relief de 1830. il était suivi de deux bâtiments le long de la rue des Chandelles – à gauche de celui marqué du repère (a), surmontés de la mention rouge, couleur des murs. En 1735, le propriétaire ajoute un étage à la maison arrière (sans doute celle qui suit immédiatement la maison d’angle) et avance le mur pour l’aligner avec celui de son voisin (parcelle Blondel IV 350). L’atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages médiocres en maçonnerie vers la rue du Vieux-Seigle et un rez-de-chaussée et premier étage médiocre en maçonnerie vers la rue des Chandelles. La petite cour A au centre des bâtiments permet de voir l’arrière du bâtiment sur la rue du Vieux-Seigle entre (3) et (4), l’arrière du premier bâtiment sur la rue des Chandelles entre (4) et (1), le bâtiment accessoire nord à l’arrière du deuxième bâtiment sur la rue des Chandelles entre (1) et (2) et enfin l’étroit bâtiment qui borde le côté est de la cour entre (2) et (3).
Dessins pour le plan-relief de 1830, îlot 148, élévations sur rue et cour A
On ajoute en 1875 un deuxième étage au seul bâtiment qui n’en comportait qu’un, à l’extrémité nord du bâtiment rue des Chandelles. L’Auberge des boulangers devient en 1894 l’Auberge centrale. Suite à la Grande percée, le propriétaire fait aménager en 1925 outre l’auberge deux magasins le long de la rue des Francs-Bourgeois. D’autres magasins sont aménagés dans des bâtiments vers le nord en 1932. Les maisons sont acquises en 1963 par une société civile immobilière qui demande à la Ville de prendre un arrêté de péril. L’affaire portée devant le Tribunal administratif donne lieu à plusieurs rapports d’expertise qui décrivent très précisément les lieux. La maison sera démolie en même temps que ses voisines pour faire place au bâtiment actuel Trieste et Venise.
août 2013
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1661 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Martin Meyer | ||
1661 | v | Martin Kalb, pelletier, et (1643) Susanne Netter puis (1663) Marthe Meyer – luthériens |
1688 | v | Chrétien Schell, passementier, et (1681) Marie Eve Strohm – luthériens |
1691 | v | Henri André Müeg, greffier – luthérien |
1693 | v | Georges Christophe Kast, marchand, et (1648) Marie Ursule Ringler puis (1683) Agnès Jacqueline Scheil veuve de Jean Henri Kopp – luthériens |
1697 | v | Jérémie Linck, marchand, et (1684) Marie Madeleine Becht – luthériens |
1704 | v | Jean Ogier Caspari, marchand, et (1680) Marie Salomé Redslob – luthériens |
1710 | v | Jean Adam Zeltner, cafetier, et (1710) Anne Catherine Rapp – luthériens |
1737 | h | Jean Martin Loos, cafetier, et Anne Catherine Rapp veuve du précédent – catholique et luthérienne convertie |
1737 | v | Jean Frédéric Riedner, cafetier, et (1728) Marie Ursule Bodemer – luthériens |
h | Jean Jacques Riedner, cafetier, et (1755) Marie Madeleine Gundelwein – luthériens | |
1796 | h | Jean Frédéric Riedner, cafetier, et (1796) Catherine Barbe Koch – luthériens |
1809 | v | Jean Philippe Dürr, tonnelier et marchand de vins, et (1800) Marguerite Unselt |
1832 | v | Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins, et (1809) Barbe Dahlen |
1838 | v | Jacques Vogt, brasseur |
1872* | Joseph Jules Sutter, la veuve née Hahn | |
1884* | h | François Xavier Schwab, aubergiste, et Marie Louise Sutter |
1917* | h | Charles Schwab, aubergiste |
1952 | h | Charles Louis Schwab, veuve et héritiers |
Wendenbaum | ||
1963 | v | Société Civile Immobilière 15 rue des Francs-Bourgeois |
1964 | v | Assurances Générales de Trieste et Venise |
(1765, Liste Blondel) IV 351 Jean Fréderic Rittner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rittner, 19 toises, 3 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 902, Zeysolff, Ferdinand, marchand de vins – maison, sol – 2,8 are (puis) Vogt Jacques Fg de Pierre
Locations
1689 (cave), Pierre Bœhler, tonnelier
1691, Georges Henri Kast, assesseur des Vingt-et-Un
1704 (logement), Pierre Tranchard, maître de danse à l’Université
1715 (logement), Nicolas Butz, domestique chez l’Intendant, et Anne Barbe Hoffart
1724 (logement), Jean Lips, sellier
1725 (logement), Jean Martin Loos, aubergiste au Canon à Benfeld
1745 (salle de café), Jean Louis Schropp et Anne Marguerite Gayon
1761 (logement), Laurent Paulus
1765 (cave), Jean Christophe Würtz ; cabaretier
1766 (logement), François Goucheron, cafetier, et Marie Anne Ehlengæst
1784 (salle de café), Nicolas Simon et Marguerite Dillmann
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Préposés au bâtiment (Bauherren)
Le maître maçon Simon Bæchel répare sans autorisation l’auvent en pierre à la maison d’angle de Jean Ogier Caspari dans la rue derrière la Lanterne, face à la Monnaie
1709, VII 1383 Bauherren
(f° 223-v) Dienstags den 13. Aug. 1709. Simon Bæchel – Meister Simon Bæchel, der Maurer und sein Gesell wurde Vorgestellt, daß Sie ohngefragt an herrn Johann Ogier Caspari, des handelßmanns in der Zwerchgaßen beÿ dem Würthshauß Zur Lucernen gegen dem Müntzhoff über gelegenen Eckbehausung ein steineren Wetterdächel außgebeßert, und der Gesell dem herrn Statt Lohner und beeden Werckhmeistern alß Er von Ihnen befragt wurde, was Er machen wolte ohnbescheiden geantworttet, Er schrote den gäbel durch daß Er herunter fiele. Erk. Soll der Gesell den Herrn Lohner beneben beeden Werckhmeistern umb Verziehung betten und 1. lb. 10. ß d beßern, der Meister aber 1. lib. straff erlegen. Nach beschehener abbitt, und inständig gesuchtem nachlaß, ist dem Gesellen die straff geschenckt und des Meisters auff 10. ß d moderirt worden.
Le cafetier Jean Martin Loos est autorisé à ajouter un étage à sa maison arrière et à avancer le mur pour l’aligner avec celui de la maison Reisseissen (IV 350)
1735 (VII 1396)
(f° 115-v) Donnerstags den 31. Ejusdem [Martÿ 1735] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden. H. Joh: Martin Loos – An H. Joh: Martin Looßen des Caffetier Hauß an der Hellen Liechter gaß, welcher sein Hinder Hauß mit einem Neüen Stock Zuerhöhen, und solchen biß an das Ober fenster des daran Gelegenen denen Reißeisischen Erben Zuständigen Haußes über den Untern stockh hinauß Zurucken umb die Schrege Maur in geradere Lini Zubringen.
(f° 120-v) Dienstags den 19. Aprilis 1735. H. Joh: Martin Loos – Hn. Johann Martin Looßen ist auf eingenommenen Augenschein in seinem begehren Willfahrt worden.
Le cafetier Philippe Rittner, agissant par le maître maçon Georges Frédéric Walter, est autorisé à ouvrir une croisée dans le mur de sa maison sise rue des Chandelles
1777 (VII 1417)
(f° 185) Dienstags den 4. Martii 1777. Philipp Rittner Caffetier – Mr Georg Friderich Walter, der Maurer, nôe. Philipp Rittner, des Caffée sieders bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Heiligen Lichter Gaß einen Creutzstock setzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Le cafetier Philippe Rittner, agissant par le maître maçon Walter, est autorisé à poser une marche et à ravaler la maison sise rue des Chandelles
1780 (VII 1419)
(f° 101-v) Dienstags den 18. Julii 1780. Philipp Rittner Caffé Sieder – Idem [Mr Walter, der Maurer] nôe. Philipp Rittner, des Caffé Sieders, bittet zu erlauben an deßen behausung ahne dem Heiligen Lichter Gaß gelegen einen tritt zwischen die thür legen und die behausung unten her verwerfen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.
Protocole de tribus
François Antoine Goucheron qui exploite le café Riedner est cité à comparaître devant le tribunal des Fribourgeois parce qu’il vend des liqueurs au détail. Il cotise à la tribu pour continuer son activité
1763, Fribourgeois (XI 168)
1.te Gericht de 1763. Freÿtag den 28.ten mensis Januarÿ in Anno 1763.
(f° 199) Frantz Anthonÿ Coucheron der jetzige Caffetier in dem Riednerischen Caffée hauß Citiret, weilen derselbe Liqueurs en détail verkaufft, Alß solle derselbe sich dißorts geld Zünfftig machen. Nomine Comparente, Ist Erkanst worden, Solle derselbe ad proximam beÿ 10. ß d stradd citirt werd.
2.te Gericht de 1763. Dienstag den 22.ten mensis Martÿ in Anno 1763.
(f° 202) Frantz Anthoni Coucheron citiret zufolg Eines Ehrs. Gerichts Erkanntnus von 28. Januarÿ jüngst beÿ 10. ß Straffe. Ille præsens Sagt Er habe dermahlen nicht Erscheinen Können undt Sich derhalben beÿ dem Unterbüttel excusiret Im überige aber will Er sich dießorths Geldt zünfftig machen.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus wegen Verkauffung Liqueurs und Liqueurs mit sich führenter aber Keiner anderer wein weniger Eßen: Speißen Umbs geldt zu geben zu verbiethen und anbeÿ von deren ihnen unterm 28. Januarÿ Jüngst angesetzten Straff der 10 ß d pro nunc zu absolviren.
(f° 220) 10.te Gericht de 1763. Mittwoch den 5.ten mensis Octobris in Anno 1763. Frantz Antoni Coucheron, der Hießige burger undt dermahlige Caffetier, Erscheint Undt producirt Statt stall Schein, welcher datirt den i.ten dießes Monats Octobris in anno 1763. undt bittet Ihne Leibzünfftig Zu recipiren.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus gegen Erlag der 6. lb jüngst alß geldt zünfftig allschon bezahlter 3 lb die Gebühr per rest mit 4 lb 14 ß d annoch zu Erlegen undt wann Er mit der Zeit Würtschafft Zu treiben, willens, deß Er sich beÿ dießer Gericht stelle wiederumb zu Melden, undt alßdann Seinen Lehrbrieff sambt dem Thauff Schein Zu produciren, Schuldig und verbundten seÿn solle. Dedit, promisit vndt hat auff die Ordnung angebolet.
Notâ. Dießer hat Kein stubengeldt dermahlen bezahlet weilen Er solches den 28. Jan: 1763. alß da derselbe dießorths alß geld Zünfftig recipiret worden Enreichtet hat.
Jean Jacques Rittner quitte la tribu du Miroir (marchands) pour celle des Fribourgeois (aubergistes)
1774, Miroir (XI 279)
Donnerstags, den 10. Martii 1773
(f° 115-v) Resignans – Hr Joh: Jacob Rittner der Kaffesieder, stehet vor und meldet, daß er bei der Freiburger Zunft sich Leibzünftig aufnehmen laßen will, bittet daher um diesortigen Aufsagunschein.
Erkannt, gegen Erlag fünf Schilling mit dem beding willfahrt, daß iedoch nicht eher, bis alle diesjährige Zunft-Anlagen der verlangte Schein gegeben werden soll. Wobei derselbe erinnert worden, daß diesortige Geld Zunftrecht zu kaufen, sobald er anderwärts leibzünfftig aunfegommen seÿn wird.
Jean Jacques Rittner cotise pour une année à la tribu du Miroir
1775, Miroir (XI 279)
Dienstags, den 23. Maji 1775
(f° 138-v) Geldzünftiger – Auf H. Joh: Jacques Rittner, des Kaffesieders, geziemendes ansuchen ist demselben das Geld Zunfftrecht nur gegen Erlag des diesjährigen Stubengelds Zuerkannt Worden.
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton nord – Rue derrière la Lanterne (f° 22 v)
nouveau N° / ancien N° : 8 / 3
Dürr
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle (f° 23)
nouveau N° / ancien N° : 2 / 24
porte de derrière du N° 3 rue derrière la lanterne
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
Description de la maison
- 1688 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, un bâtiment accessoire, cour, écurie, puits et ses appartenances
- 1755 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles dont une grande salle de café, en outre plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée et une cour
- 1963 (juillet et septembre) Premier et deuxième rapport d’expertise destiné à établir l’arrêté de péril
- 1963 (décembre) Rapport d’expertise détaillé établi sur ordre du Maire par les architectes municipaux
- 1965 (janvier) Rapport d’expertise ordonné par le Tribunal administratif (teneur comparable à celle du rapport de décembre 1963)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 22 f° 266 case 3
Vogt Jacques, faubourg de pierres à Strasbourg (N 77)
N 902, maison, sol, Rue des Chandelles 24
Contenance : 2,80
Revenu total : 244,46 (243 et 1,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1011 case 1
Vogt Jacques, faubourg de Pierres 32
1872 Sutter Joseph Jules, veuve née Hahn
1884 Schwab Frantz Xaver, Wirth Wittwe Maria Luise geb. Sutter
N 902, maison, sol, Rue des Chandelles 15
Contenance : 2,80
Revenu total : 244,46 (243 et 1,46)
Folio de provenance : (266)
Folio de destination : 1011-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus :
Contenance : 2,80
Revenu total : 269,46 (268 et 1,46)
Folio de provenance : 1011, Vergröß:
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 67 / 85
fenêtres du 3° et au-dessus : 57
(3 P, 268) Sutter Joseph Wittwe f° 1011-I, N 902, Haus, Reinertrag 25, Vergrößerung, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878
Cadastre allemand, registre 32 p. 395 case 1
Parcelle, section 60, n° 62 – autrefois N 902
Canton : Heiligen Lichtergasse N° 15, Alte Korngasse 1 – Rue des Chandelles, Rue du Vieux Seigle
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,65
Revenu : 2100 – 3700
Remarques :
compte 3431
Schwab Frantz Xaver W.
1917 Schwab Kart Gastwirt
1952, Schwab Charles Louis, les héritiers et sa veuve
(3795)
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 109 de la Lanterne (p. 197)
(maison n°) 3
pr. Rittner, Jacques, cidev. Caff.er – Fribourgeois
loc. Simon, Nicolas, Caffet. – Fribourgeois
Annuaire de 1905
Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)
Alte Korngasse, V. Rev. – H. 8 – Von Freiburgergasse gr. Nrn. r., ungr. l.
(Haus Nr 1
Schwab, Wirt Zur Zentral-Herberge. E 012
Dossiers de la Police du Bâtiment
1 rue du Vieux-Seigle, cote 899 W 148
La façade rue du Vieux-Seigle est transformée en 1876 : la fenêtre la plus proche de l’angle devient une porte. Suite à une nouvelle transformation en 1893, la porte, flanquée d’une fenêtre de part et d’autre, se trouve au milieu de la façade. L’Auberge des boulangers devient en 1894 l’Auberge centrale qui compte 72 lits en 1898. Au moment du projet de Grande percée, le propriétaire propose à la Ville d’échanger sa maison contre le 6 rue des Francs-Bourgeois. Le droit de débiter les boissons passe à Gabrielle Meyer en 1925. Suite à la Grande percée, le propriétaire fait aménager deux magasins le long de la rue des Francs-Bourgeois outre l’auberge Schwab qui forme le milieu de la façade. Les travaux sont terminés en 1925.
Sommaire
- 1876 – Jacques Schoch demande l’autorisation de transformer en porte la fenêtre la plus proche de l’angle sur la façade rue du Vieux-Seigle pour pouvoir mieux exploiter son débit de boissons. L’agent voyer donne son accord. Esquisse des lieux.
- 1885 – La Police du Bâtiment notifie Xavier Schwab de ravaler les façades – Travaux terminés, novembre 1885
- 1890 – La Police du Bâtiment note que la fosse d’aisances a une contenance limitée à 3 mètres cube
- 1891 – La Police du Bâtiment remarque que le crépi du 17 rue des Chandelles qui appartient au sieur Schwab menace de tomber – Remarque sur le 17 de la rue des Chandelles qui n’existe pas bien qu’il représente la succession logique des numéros ; la maison porte le n° 1 de la rue du Vieux-Seigle – Rappel. Le crépi a été enlevé, janvier 1892
- 1892 – Le sieur Schwab est autorisé à modifier ses cabinets d’aisances – Travaux terminés, novembre 1892 – Plan de la parcelle et des locaux
- 1894 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Schwab fait crépir sans autorisation sa maison. Il proteste contre les demandes obligatoires sur papier timbré et prend pour exemple les réparations régulières de la pierre d’angle – Autorisation de ravaler les façades – Travaux terminés, juin 1894
- 1894 – Dossier. Le propriétaire Schwab souhaite remplacer l’enseigne Auberge des boulangers par Auberge centrale.
- 1893 – Le propriétaire Schwab demande l’autorisation de modifier les ouvertures du rez-de-chaussée vers la rue du Vieux-Seigle – Autorisation – Dessin (la porte d’entrée se trouve maintenant au milieu de la façade, une fenêtre de part et d’autre) – Travaux terminés, juin 1893
- 1902 – Dossier. Un expert est nommé pour visiter la maison
- 1903 – Le propriétaire Ch. Schwab demande l’autorisation de poser une enseigne en verre au-dessus de chacune des deux portes de son auberge 1 rue du Vieux-Seigle et 15 rue des Fribourgeois. – Autorisation – Les enseignes sont posées, octobre 1903
- 1904 – Charles Louis Schwab demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – La visite montre que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions en vigueur et qu’il faut transformer les lieux d’aisances, notamment en les raccordant aux canalisations
Le propriétaire demande l’autorisation de transformer les cabinets d’aisances – Autorisation – Plans – Travaux terminés, juillet 1907 - 1905 – Charles Schwab demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la maison – Autorisation – Travaux terminés, juillet
- 1907 – La veuve Schwab, propriétaire, propose à la Ville d’échanger sa maison contre le 6 rue des Francs-Bourgeois, ce qui permettrait à la Ville de suivre l’alignement légal. La Ville décline la proposition.
- 1907 – La direction impériale de police autorise Charles Schwab à entreposer six bouteilles d’acide carbonique dans sa cave
- 1912 – La Police du Bâtiment notifie Xavier Schwab de ravaler les façades. Le propriétaire s’engage à réparer la cheminée et la gouttière et propose de repousser le ravalement jusqu’à ce que les démolitions de la Percée soient terminées
1914 – Le commissariat informe la Police du Bâtiment que la cheminée et le crépi menacent de tomber –Juillet, l’entrepreneur Jean Heimburger (rue de Berne), demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, août - 1916 – Le commissariat qui visite les auberges constate qu’il y a un hachoir électrique à l’auberge Centrale sans qu’aucune autorisation ait été délivrée – Dossier – Charles Schwab n’a pas encore déposé sa demande de régularisation, mars 1916
- Commission contre les logements insalubres. Rue des Chandelles n° 25 et rue du Vieux-Seigle n°1 1898 – Auberge centrale, propriétaire Schwab, aubergiste, domicilié sur place. Un locataire au deuxième étage, le reste du bâtiment est occupé par l’aubergiste, sa famille et son personnel outre les 72 lits de l’auberge
1905 – Les cabinets d’aisances sont réaménagés et raccordés aux canalisations - 1910 – L’aubergiste Aloïse Rœhm (6 rue de la Demi-Lune) avertit la Police du Bâtiment que Charles Schwab élève de lapins dans sa cave.
- 1913 – Rapport d’inspection de l’auberge
1914 – La commission des logements (division V.a) a constaté que les locaux de l’auberge ne sont pas conformes, elle demande que la Police du Bâtiment (division V) lui communique la permission qui a été accordée en 1904 aux dires de l’aubergiste.
La Direction impériale de police établit par un courrier que le droit d’auberge a été accordé en 1905 à Louise Schwab née Sutter pour deux salles de restauration au rez-de-chaussée et une au premier étage et pour 68 lits répartis en 24 chambres. La Commission des logements n’a pas été consultée pour transmettre le droit d’auberge à Charles Schwab. - 1916 – Remarques de la Commission des logements militaires
- 1925 – Mlle Gabrielle Meyer (domiciliée 2 Faubourg national) demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au n° 1 rue du Vieux-Seigle. Les locaux sont conformes aux prescriptions sauf la hauteur de la salle du premier étage (2,65 m).
- 1924 – L’architecte Edouard Neunreiter (37 boulevard de Nancy) et Charles Schwab déposent des plans pour aménager deux magasins au rez-de-chaussée du bâtiment au 15 rue des Francs-Bourgeois – « L’immeuble en question est situé avec une partie jusqu’à près de 4,50 m en arrière de l’alignement légal de la Rue des Francs-Bourgeois, il dépasse d’autre part cet alignement jusqu’à près de 1,00 m ainsi que l’alignement légal de la Rue du Vieux Seigle jusqu’à près de 0,50 m. » – Autorisation (entrepreneur, Urban au Neudorf) « Attendu que la partie gauche de l’immeuble est située jusqu’à près de 4,50 m en arrière de l’alignement légal, que la partie droite est jusqu’à près de 1,00 m en saillie sur l’alignement légal. Attendu qu’il s’agit de travaux de transformation à l’intérieur du bâtiment et spécialement de deux magasins avec transformation de la façade au rez-de-chaussée donnant sur la rue des Francs-Bourgeois. Attendu qu’aucun travail confortatif ne sera exécuté à la partie de la façade de l’immeuble en saillie sur l’alignement légal » – Plan de situation, élévations rue des Francs-bourgeois et rue du Vieux-Seigle, plan, coupes, en trois planches (la façade rue des Francs-bourgeois abrite trois locaux commerciaux, la brasserie Charles Schwab occupant l’espace du milieu) – Calcul de résistance des fers
Suivi des travaux, le gros œuvre est presque terminé, septembre 1925 – Réception finale, octobre 1925 - 1941 – Georges Gradwohl (confection pour hommes) est autorisé à apposer une enseigne Gegra sans mentionner « vormals Renolleau », Maquette
15 rue des Francs-Bourgeois, cote 233 MW 841)
On ajoute en 1875 un deuxième étage au 15, rue des Chandelles, à l’extrémité nord du bâtiment. Le propriétaire est autorisé en 1886 à établir une fenêtre et un soupirail à la place de l’ancien puits communal. La salle d’auberge est agrandie en 1895 par la réunion de deux anciennes salles en supprimant un mur porteur, remplacé par des piliers en fer. Le propriétaire fait aménager en 1932 des magasins dans la partie en retrait de l’alignement, c’est-à-dire dans la partie nord de la rue des Francs-Bourgeois, anciennement rue des Chandelles. Plusieurs commerces sont cités par la suite : le chemisier René Freyburger qui sera remplacé en 1935 par le magasin de régime Novita, Marcel Luttenschlager (magasin de radio). Deux autres magasins sont aménagés en 1934 dans le bâtiment à l’angle de la rue du Vieux-Seigle. D’autres commerces sont cités, le magasin de modes Mohn, le magasin de confection de Simon Levy, le magasin de modes Albertine Kohlweiler (par la suite magasin Domino), le boulanger Isidore Etienne. Les étages sont occupés par des bureaux (Hôtel-Plan-Suisse, 1937) ou des services (salon de coiffure de Mlle Blanc, 1937). Un bar-restaurant pose un revêtement de façade en 1939 (Crèm’ Bar), sans doute dans les locaux du futur Regals’ Likörstube (1940) puis ceux du Café Le Périgord (1947). Les locaux de ce café abriteront à partir de 1951 le magasin La Boîte à Cravates. Les différents magasins sont réaménagés par leur locataire : radio Stefan en 1949, magasin Novita en 1950, salon de coiffure Charon (cité depuis 1941) en 1950, la Boîte à Cravates en 1951.
Sommaire
- 1875 – Dans un courrier en français, l’entrepreneur Th. Wagner demande au nom de la dame Sutter, propriétaire domiciliée 1 rue du Vieux marché aux grains, c’est-à-dire rue du Vieux Seigle, l’autorisation de construire un deuxième étage sur la maison 15, rue des Chandelles selon la coupe jointe. Le plan indique que la partie à surélever (7 mètres de longs) se trouve à l’extrémité de la propriété, vers le n° 13) – Accord, « dieses Eigenthum stehet auswärts dem Alignement aber ohne Ueberhang, dasselbe besteht in einem Erdgeschoß und einem 1.ten Stock in Mauerwerk, und der Durchschnitt zeicht in rother Farbe die Erhöhung eines zweiten Stockes in Fackwerk in das Alignement zustellen, alles nach den Erforderlichen Sicherheits und Salubritäts Garantien ».
- 1886 – L’aubergiste Xavier Schwab, propriétaire du 15, rue des Chandelles, demande l’autorisation d’établir une fenêtre et un soupirail à la place de l’ancien puits communal. – Autorisation d’ouvrir un soupirail et une fenêtre dans le mur qui dépasse de l’alignement – Dessin – Les volets de la fenêtre dépassent de 15 centimètres sur la voie publique, ceux de trois soupiraux s’ouvrent vers la voie publique, ce qui contrevient à l’arrêté de 1855. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de remédier à la situation – Rappel, février 1887 – Avril 1887, le volet de la fenêtre a été modifié mais dépasse encore de 4 centimètres, les volets des soupiraux sont toujours dans le même état – Rappels, juillet et décembre 1887 – La Ville expose l’affaire au tribunal, août 1888 – Le chef de service de la Police du Bâtiment demande si les volets servent, on constate qu’ils sont parfois ouverts sur la voie publique – Février 1889, la Ville soumet l’affaire au tribunal qui condamne le propriétaire à payer une amende et les frais de procédure – L’architecte de la Ville note que le propriétaire a retiré les volets en sa présence, mai 1889
- 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M Schwab, propriétaire de la maison rue des Chandelles, l’autorisation de faire une prise pour quatre becs – Autorisation
- 1895 – Xavier Schwab demande l’autorisation d’abattre un mur pour agrandir son auberge. Comme il s’agit d’un mur porteur, il faudra le remplacer par des piliers en fer. Calcul statique – Autorisation de transformer et d’aménager l’intérieur de la maison – Plan (la salle d’auberge se trouve à gauche du portail qui donne dans la cour, le mur porteur à détruire sépare la grande salle, dans le bâtiment sur rue, de la petite salle couverte d’un toit en verre, vers la cour) – Travaux terminés, juin 1895
- 1895 – En application du nouveau règlement de 1891, la Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire en sorte que quatre volets au rez-de-chaussée et trois volets de soupiraux ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Rappel, juillet 1897
- 1897 – Xavier Schwab (1 rue du Vieux Seigle) demande l’autorisation de poser une lampe électrique sur le mur vers la rue des Chandelles – Autorisation, la rue a 4,95 m de large – Travaux terminés
- 1898 – Dossier. Locaux de l’auberge Schwab, 15, rue des Chandelles et 1 rue du Vieux Seigle. Une chambre à cinq lits pour les hôtes est insuffisamment aérée au premier étage. Des transformations simples (adjoindre une pièce voisine) remédieraient au problème. Un des cabinets d’aisances devrait servir uniquement aux hôtes – Courrier au propriétaire, janvier 1899 – Travaux terminés, juin 1899
- 1905 – L’installateur sanitaire Eckert (3 Vieux Marché aux Poissons) demande l’autorisation de poser la terre sur la voie publique lors des travaux de canalisations – Autorisation – Travaux terminés, août
- 1927 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Armand Fuchs a posé sans autorisation des tableaux sur la façade du 15 rue des Francs-Bourgeois – Demande, dessin (Restaurant Gaby)
- 1928 – M. Hivert, directeur du cinéma Eldorado, demande l’autorisation de poser un panneau au mur du 15 rue des Francs-Bourgeois, schéma – Refus, la demande contrevient aux règlements
- 1930 – Charles Gœppert, locataire invalide de guerre, se plaint de son logement au deuxième étage (bâtiment arrière, étage mansardé) – Une visite des lieux conclut que l’unique pièce ne convient pas à l’habitation – La Police du Bâtiment demande à Charles Schwab, propriétaire, de remettre les lieux en état
- 1930 – Rapport sur un feu de cheminée, dû à la mauvaise construction de la cheminée – Cheminée réparée, mars
- 1930 – Le tailleur Schmitt demande l’autorisation de poser une plaque en émail (Tailleur select) sur le mur à côté de la porte 15 rue des Francs-Bourgeois
- 1932 – Charles Schwab dépose une demande d’autorisation de construire, architecte Edouard Neunreiter (37 boulevard de Nancy), entrepreneur Urban et Cie (Neudorf) – Instruction du dossier : L’immeuble en question dépasse près de 0,50 m l’alignement légal de la rue du Vieux-Seigle. Il dépasse en partie jusqu’à près de 1,00 m l’alignement légal de la rue des Francs-Bourgeois, et est situé en partie jusqu’à près de 4,50 en arrière de cet alignement.
Pas d’objections puisque les travaux projetés seront exécutés sur la partie de façade en retrait de l’alignement – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée du 15 rue des Francs-Bourgeois – Travaux terminés et réception finale, avril 1933. Les magasins transformés sont utilisés - 1933 – Le chemisier René Freyburger demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Chemiserie René, sous-vêtements du docteur Rasurel) – Autorisation, le trottoir a plus de 1,50 m
- 1934 – Marcel Luttenschlager, propriétaire de Radio-Globe, se plaint que le store de son voisin, la chemiserie René, gêne son commerce – La Police du Bâtiment établit que le store appartenant à Charles Schwab est autorisé et que la plainte n’est pas fondée
- 1934 – Charles Schwab demande l’autorisation d’aménager deux magasins au rez-de-chaussée du 15 rue des Francs-Bourgeois, architecte Edouard Neunreiter (5 rue César Julien à Kœnigshoffen) – Autorisation – Plans, élévations, les deux magasins se trouvent à l’extrémité du bâtiment vers la rue du Vieux-Seigle sur laquelle l’un d’eux s’ouvre en partie. Le magasin d’angle s’ouvre derrière le pilier qui forme le coin de la maison, un passage ouvert se trouve entre le pilier et la porte – Travaux terminés, octobre
- 1934 – René Freiburger, locataire d’un des magasins, se plaint de mauvaises odeurs qui proviennent des canalisations
- 1934 – M. Mohn (salon de mode Eve) demande une autorisation pour une enseigne diurne et une vitrine déjà posées à côté de la porte d’entrée – Autorisation, le trottoir a plus de 2 mètres – Dessin (Modes Eve Fourrures, 1° étage)
- 1934 – Simon Levy, gérant du magasin Confection au Nouveau Quartier, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et informe que les stores et les enseignes de l’ancien magasin place Kleber sont retirés
- 1935 – Albertine Kohlweiler, magasin de mode, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Salon élégant, Modes) – Autorisation – Dessin
- 1933 – Un article de journal évoque en la critiquant la couleur d’une façade rue des Francs-Bourgeois. La Police du Bâtiment établit qu’il s’agit de la maison Schwab qu’on est en train de peindre en rose, la couleur correspond d’ailleurs à peu près à celle du Nouvel hôtel
- 1935 (mars) – L’Humanité (société d’édition et de distribution d’Alsace et de Lorraine, 18 rempart Saint-Thiébaut, Metz) demande l’autorisation d’apposer un panneau publicitaire au 15 rue des Francs-Bourgeois – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection de principe et renvoie aux services de la préfecture pour les inscriptions – (Mai) Le panneau a été retiré, nouvelle demande pour un autre panneau – La Police du Bâtiment demande des précisions (taille, couleur) et suggère la solution d’un panneau permanent
- 1935 – La Police du Bâtiment constate que le boulanger Isidore Etienne a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande de poser deux enseignes en glace et une en verre – Autorisation de poser deux enseignes-tableau sans saillie et une enseigne diurne
- 1935 – André Bernard, magasin Novita, demande l’autorisation de déplacer l’enseigne lumineuse du 1.a rue de la Comédie au nouveau local 15 rue des Francs-Bourgeois (anciennement Freyburger) – Autorisation – L’enseigne est posée
- 1937 – La maison Dentzer-Gramling demande l’autorisation de poser pour le compte de Jules Seegmuller, propriétaire du restaurant Au gourmet sans chiqué, l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de celle d’un coiffeur à l’angle de la rue du Vieux-Seigle – Refus, parce que le restaurant se trouve à une autre adresse, 15 rue Sainte-Barbe – La Police du Bâtiment demande à l’adjoint de recevoir M. Gramling qui a fait à plusieurs reprises des demandes auxquelles on a opposé un refus. Suite à l’entrevue, la Ville décide que des exceptions sont possibles, dont celle en question – Autorisation – L’enseigne est posée – Dessin (Au gourmet sans chiqué)
- 1937 – Hôtel-Plan-Suisse (Paris, succursale à Strasbourg) demande l’autorisation de poser devant ses bureaux une enseigne perpendiculaire et deux enseignes tableau – Autorisation – Les enseignes sont posées
- 1937 – La Police du Bâtiment constate que Mlle Blanc, salon de coiffure au premier étage, a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
- 1939 – Pierre Louis (5.a rue des Mineurs), propriétaire du Crèm’ Bar au 15 rue des Francs-Bourgeois, demande l’autorisation de poser un simple revêtement en façade et l’accompagnant d’une description détaillée – Dessin – Autorisation pour le revêtement, une enseigne tableau, une enseigne au premier étage – Autre autorisation pour un store
- 1940 – La Police du Bâtiment demande à Mlle Kohlweiler (15 rue Eugène-Würtz) de retirer cinq enseignes tableau – Ordre exécuté, février 1941
- 1940 (novembre) – Catherine Regal demande l’autorisation d’ouvrir un café – La Police du Bâtiment dresse un rapport après avoir visité les lieux – (mars 1941) Catherine Regal demande l’autorisation d’apposer une inscription à son magasin – Dessin (Regals’ Likörstube, Käthe Regal)
- 1941 – La Police du Bâtiment demande à Charles Schwab, propriétaire, de faire retirer l’enseigne de Mlle Blanc dont le magasin est fermé – Ordre exécuté, février 1941
- 1940 – Le maître peintre Wagner (5 rue Saint-Marc) demande l’autorisation de réaliser deux inscriptions de devantures pour M. Gradwohl, magasin Gegra au 15 rue Eugène-Wurtz selon le dessin joint (Herren-Ausstattungen Gegra Am Puls der Stadt) – Autorisation
- 1941 – Le coiffeur Charon est autorisé à faire peindre une enseigne par le maître peintre G. Kick (38 route de Mundolsheim à Schiltigheim) – Travaux terminés, janvier 1942 – Photographie, dessin (Damen-Friseur)
- 1942 (octobre) – Catherine Regal demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – (novembre) La même sollicite l’autorisation de repeindre le revêtement en bois
- 1942 (septembre) – Georges Gradwohl informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son magasin au 4 de la même rue
- 1942 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que M. Charon a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
- 1945 – Certificats de sinistré – Joseph Evrard, logement légèrement endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944
- 1946 – Rapport d’incendie, feu de cloison au rez-de-chaussée, dû à un tuyau en contact avec la cloison. Les locaux sont ceux du Café Périgord exploité par Jean Louis
- 1947 – Jean Alfred Louis (domicilié 9 place Broglie) demande l’autorisation de transférer le débit de boissons titrant plus de 23° du 28 rue de la Musau au Neudorf au 15 rue des Francs-Bourgeois (le Périgord, nanti d’une licence de moins de 23°) – Compte rendu constatant que les locaux correspondent aux dispositions réglementaires
- 1947 – La Police du Bâtiment constate qu’Othon Stephan (Radio Elcosa) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation
- 1949 – La Police du Bâtiment constate que Jean Louis (restaurant Au Périgord) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande dans laquelle l’intéressé explique qu’il tient depuis peu un bureau annexé du Pari Mutuel Urbain – Autorisation
- 1949 – L’entreprise C. Kuhn (8-10 rue Neuve à Schiltigheim) demande au nom du salon de coiffure Charon l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire diurne. Dessin (Coiffure, Parfumerie, Dames) – Autorisation
- 1949 – (juillet) Othon Stefan (Radio Elcosa) demande l’autorisation de transformer le magasin de vente et la devanture. Architecte Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf) – Devis estimatif – Dessin (état ancien, état futur) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1949
(septembre) L’entrepreneur E. Belling (5 rue de Thann au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique pour transformer une devanture - 1949 – Marthe Charon, maître coiffeuse, informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré l’enseigne lumineuse
- 1950 – Installation sanitaire du bar-restaurant Le Périgord. Le restaurateur a fait rénover les deux cabinets d’aisances qui se trouvent dans la cour mais Mme Schwab, propriétaire du bâtiment, a mis l’un d’eux à disposition de l’épicerie située dans le même bâtiment
- 1950 – Liste des locataires des magasins
- 1949 – Jean Louis (bar-restaurant Le Périgord) se plaint que depuis plusieurs années la propriétaire ne fait pas réparer la gouttière – La Police du Bâtiment constate les faits et envoie un courrier au gérant de l’immeuble, M. Walter 25 Fossé des Tanneurs – Travaux terminés, avril 1950
- 1950 – André Bernard (magasin Novita) demande l’autorisation de transformer la devanture. Architecte Ernest Andres (309, route de Colmar au Neudorf). Description des travaux – Autorisation – Plans – Travaux terminés, août 1950
- 1950 – La Brasserie de l’Espérance (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin au café-bar le Périgord – Autorisation – L’inscription est retirée, octobre 1951 – Le café-bar le Périgord a fermé ses portes, septembre 1951
- 1950 – Le salon de coiffure Charon demande l’autorisation de transformer la devanture. Architecte Ernest Andres (309, route de Colmar à la Meinau). Entrepreneur, C. Kuhn (rue Neuve à Schiltigheim). Description des travaux (vitrine, porte garnie de colonnes en bois peint)- Autorisation – Plans – Travaux terminés, mars 1951
- 1951 – L. Cherry (9 place Kleber, magasin La Boîte à Cravates) demande l’autorisation de transformer la façade. Direction technique, E. Grünler, 28 rue Schweighæuser. Exécution, menuiserie Meier à Kœnigshoffen, marbrerie Weber à la Schachenmühle. Description des travaux. Plan de situation – Autorisation – Plans – Travaux terminés, novembre 1951 – Camille Weber (4 rue du Palais) est autorisé à occuper la voie publique devant l’ancien restaurant Le Périgord – L’entreprise C. Weber et fils (4 rue du Général Frère) est autorisée à occuper la voie publique
Dossiers de la Police du Bâtiment (deuxième dossier, cote 233 MW 842)
Transformations des magasins (suite). Modifications intérieures dans le magasin Stefan et le magasin Novita.
Suite à une demande du propriétaire début 1963, le Maire prend un arrêté de péril qui est contesté par les commerçants. L’affaire est portée devant le tribunal administratif. Des travaux finissent pas avoir lieu fin 1966. Le propriétaire qui n’est plus le même qu’en 1963 dépose en juin 1968 une demande de permis de démolir le bâtiment en même temps que ses voisins.
Résumé – En 1963, l’architecte de la Société Civile Immobilière du 15 rue des Francs-Bourgeois qui vient d’acheter les bâtiments demande à la Ville « d’établir un arrêté de péril pour ces immeubles très vétustes, cela pour permettre leur reconstruction après démolition ». Après visite des lieux, le maire prend un arrêté de péril (13 août 1963). Les avocats des cinq commerçants du rez-de-chaussée attaquent l’arrêté de péril par voie de recours pour excès de pouvoir. Le maire ordonne un nouveau rapport d’expertise, dressé en décembre, qui conclut que seules certaines parties du bâtiment menacent ruine et que les frais de réparation sont compatibles avec la valeur vénale de l’immeuble. En août 1964, le tribunal administratif estime recevable le recours en excès et détournement de pouvoir et ordonne une expertise qui a lieu en janvier 1965. Ses conclusions rejoignent celles de la deuxième expertise ordonnée par le maire. Un nouvel arrêté de péril plus restrictif que le premier est pris en mai 1965. Les bâtiments ont été acquis entre temps (avril 1964) par la société Assurances Générales de Trieste et Venise qui a l’intention de construire un ensemble immobilier à cet emplacement ainsi que sur celui des bâtiments voisins. Le tribunal administratif décide en août 1965 qu’il n’y a plus lieu de statuer puisque l’arrêté incriminé a été rapporté par le maire et que les dépens de l’instance sont mis à la charge de la ville de Strasbourg. Le préfet accorde en août 1965 aux Assurances Générales de Trieste et Venise l’autorisation de démolir correspondant à l’arrêté de péril. Les travaux sont reportés pour ne pas porter préjudice aux commerces à l’époque des fêtes de fin d’année. Les commerçants sont décidés à s’opposer aux travaux qui toucheraient les parties du bâtiment que tous les experts ont jugé solides, aussi longtemps que le propriétaire n’aura pas versé les indemnités d’éviction fixées par le tribunal. Le tribunal administratif interdit en mars 1966 à la société Trieste et Venise de procéder à d’autres travaux que ceux prévus par l’arrêté de péril et ordonne l’enlèvement immédiat des échafaudages déjà posés. L’architecte expert nommé par le tribunal administratif rend le 25 mai 1966 son rapport qui précise notamment quels sont les travaux à exécuter et la méthode d’exécution. Les travaux sont en cours octobre1966, terminés en décembre. Une demande d’autorisation de démolir les bâtiments est déposée auprès des services de la préfecture en juin 1968.
Sommaire
- 1951-1962, (Différentes demandes de poser des enseignes)
- 1953 – Transformation du magasin de vente de M. Othon Stephan. Demande. Arrêté portant permis de construire (architecte, Ernest Andres, 309 route de Colmar au Neudorf), travaux de transformation à l’intérieur du magasin situé au rez-de-chaussée et des ateliers situés au Ier étage de l’immeuble 15 rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg – Juillet, pas de travaux. Septembre, travaux terminés
- 1955 – André Bernard (magasin Novita) dépose une demande de permis pour construire un escalier en bois qui relie son magasin de vente au rez-de-chaussée à ses bureaux au premier étage sans passer par la rue et la cour – Plans – Arrêté portant permis de construire (architecte, Ernest Andres, 309 route de Colmar à la Meinau) – Travaux teminés par l’entrepôt Urban, décembre 1955
- 1963-1966 L’arrêté de péril et ses suites
- 1963 (février) – Sensfelder, architecte de la Société Civile Immobilière du 15 rue des Francs-Bourgeois (siège au 5 rue Sengenwald), demande à la Ville « d’établir un arrêté de péril pour ces immeubles [n° 11 et 15] très vétustes, cela pour permettre leur reconstruction après démolition ».
1963 (juillet) – Rapport d’expertise, exemplaire manuscrit et exemplaire dactylographié - 1963 (s.d.) – Le Service du contentieux rappelle à propos des immeubles menaçant ruine 6 rue Sainte-Barbe, 15 rue des Francs-Bourgeois et 7-9 rue de la Haute-Montée les observations qu’il a faites à propos du 11 rue du Chemin Bleu à Neudorf
- 1963 (13 août) – Arrêté municipal portant injonction au propriétaire de l’immeuble 15, rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg, en vue de remédier à un état de péril
Etats préparatoires et version définitive - 1963 (20 août) – Certificat de notification à M. Claude Roser, gérant de la S.C.I. 15, rue des Francs-Bourgeois
- 1963 (28 août) – Procès verbal. Comme ni le propriétaire lui-même ni son représentant légal ne se sont présentés à l’expertise contradictoire fixée le jour en question, l’architecte assermenté conclut que le propriétaire ne conteste pas le péril.
- 1963 (5 septembre) – La Division V charge le Service du contentieux du dossier
- 1963 (11 septembre) – Les avocats Lucien Baumann, Colette Weiller, Gérard Alexandre (30 place Kleber), conseils de Mme Lortz, propriétaire du fonds de commerce Domino au 15 rue des Francs-Bourgeois. « Nos mandants estiment que cette procédure est totalement mal fondée et sont décidés à s’opposer par tous les moyens légaux dont ils disposent à ce que l’immeuble soit déclaré en péril ».
- 1963 (13 septembre) – Le Service du contentieux fait des observations sur le dossier et demande en conclusion que la Division V fasse dresser un véritable rapport d’expertise.
1963 (18 septembre) – La Division V (M. Sauer) prend connaissance de la note du Service du contentieux - 1963 (30 septembre) – Rapport d’expertise, exemplaire manuscrit et exemplaire dactylographié
- 1963 (3 octobre) – La Division V transmet au Service du contentieux le rapport d’expertise et le courrier des avocats de Mme Lortz
1963 (9 octobre) – Le Service du contentieux demande à la Division V quel est son avis sur la courrier des avocats et ajoute qu’il a été saisi verbalement par un autre avocat qui représente d’autres locataires.
1963 (10 octobre) – La Chambre de Commerce et d’industrie, saisie par l’Association des Commerçants Détaillants au sujet de l’arrêté de péril, adresse au maire une demande d’informations
1963 (18 octobre) – Le Service du contentieux demande à la Division V de faire procéder à la signification de l’arrêté aux différents locataires. Il fait remarquer que l’arrêté de péril vient d’être attaqué par voie de recours pour excès de pouvoir. - 1963 (3 octobre) – (copie) Les avocats Baumann, Weiller et Alexandre, au nom des cinq commerçants locataires, au Tribunal administratif, contre l’arrêté de péril. Les avocats exposent que le bâtiment appartenait au sieur Wendenbaum qui cherchait depuis plusieurs années à trouver un acheteur qui souhaiterait construire un nouveau bâtiment (« building ») La société d’assurance Trieste et Venise a pris contact avec les locataires puis a renoncé à ses intentions, après quoi une Société Civile Immobilière, gérée par M. Roser, gendre de l’architecte Sensfelder, a été constituée et a acquis le bâtiment pour 600 000 francs le 30 mars 1963. La S.C.I. a pris à son tour contact avec les locataires pour connaître leurs prétentions puis a fait des démarches auprès du Maire pour obtenir un arrêté de péril qui n’a pas été porté à la connaissance des requérants. Le propriétaire pourrait tirer argument de l’arrêté de péril pour refuser toute indemnité d’éviction ou même de départ aux locataires. Les requérants contestent par ailleurs le péril et offrent de faire prouver par un expert qu’il n’existe pas. Ils considèrent aussi que le Maire a commis un détournement de pouvoirs puisqu’un arrêté de péril a pour but d’imposer une démolition à un propriétaire qui le refuse, or que les services municipaux ont traité une demande de permis de construire pour le bâtiment en question. La Ville savait donc que le propriétaire avait l’intention de démolir la bâtiment, ce qui par ailleurs ôte toute justification à un arrêté de péril. Les requérants concluent « que la Ville, par son action, a tout simplement favorisé une opération purement spéculative en permettant la reconstruction d’un immeuble en-dehors des dispositions légales sur la propriété commerciale ».
- 1963 (24 octobre) – La Division I à la Division V. Le locataire Diebold est inconnu, le logement vide et ouvert. Le dernier locataire, Julien Kretz et sa femme. prévoient de déménager courant mars de l’année suivante.
- 1963 (21 décembre) – La Division VI transmet au Secrétariat général le rapport d’expertise du 15 rue des Francs-Bourgeois
- 1963 (4 novembre) – Le Maire demande à la Division VI de procéder à une nouvelle expertise après que les commerçants ont fait procéder de leur côté à une expertise qui ne conclut pas au péril.
1963 (4 novembre) – Les architectes Schmidt et Risch sont nommés pour la nouvelle expertise
1963 (13 novembre) – L’adjoint estime que le recours des avocats est mal fondé. L’architecte Sensfelder va prendre ses dispositions pour faire condamner le logement vacant. - 1963 (19 décembre) – Le Service du contentieux à l’Adjoint, après que les architectes ont soumis un avant-projet de rapport. « Il résulte des constatations et conclusions susvisées que, si une partie de l’immeuble menace effectivement ruine (toiture et dernier étage de la partie nord de l’immeuble), ces dérangements dans la construction ne leur paraissent pas justifier un arasement de la totalité de l’immeuble ; ils estiment que les frais à engager pour les réparations indispensables que l’autorité municipale doit se limiter à ordonner, sont compatibles avec la valeur vénale de l’immeuble et son rapport. »
1964 (6 janvier) – Le Service du contentieux, dans une note adressée à l’Adjoint, préconise de retirer l’arrêté de péril et d’en délivrer un nouveau strictement limité aux parties « dans lesquelles les hommes de l’art ont constaté des désordres de construction ».
1964 (14 janvier) – Le Maire a décidé de soumettre l’affaire à la conférence des adjoints qui se tiendra le 21 janvier. En note : suite à la Conférence, le nouveau rapport d’expertise sera transmis pour homologation au tribunal administratif
1964 (17 janvier) – L’Adjoint, dans un courrier au Service du contentieux, n’envisage pas de donner son accord aux propositions puisqu’il considère que le rapport initial garde sa valeur.
1964 (21 janvier) – Extrait de la conférence des Adjoints - 1964 (14 mars) – L’Adjoint transmet à la Division V copie d’une note et d’une lettre au tribunal administratif
La note porte « que sans introduire, provisoirement du moins, la demande en homologation judiciaire de l’arrêté de péril V-993 du 13 août 1963, M. le Maire est à présent d’avis, non pas de produire l’expertise complémentaire défavorable à l’arrêté, mais de provoquer une mise en demeure du tribunal en excès de pouvoir T.A. 635/63 relatif à cet arrêté, ladite expertise faite le 17 décembre 1963. ». La lettre accompagne différentes pièces : rapport d’expertise du 17 décembre 1963, requête déposée par l’architecte propriétaire le 21 février 1963, copie du rapport d’expertise du 24 juillet 1963, copie de procès verbal du 28 août 1963 et du rapport du 30 septembre 1963. - 1964 (20 avril) – Le Service du contentieux transmet à la Division V copie du mémoire de la partie adverse en date du 8 avril 1964
Mémoire du 8 avril 1964. Défaut de péril – « Les nouvelles pièces produites par l’administration ainsi que les pièces produites par les requérants prouvent surabondamment que l’arrêté de péril pris par Monsieur le Maire de la Ville de Strasbourg est entièrement mal fondé, en raison du fait que l’immeuble 15 rue des Francs-Bourgeois, ne présente aucun péril, ni pour les locataires, ni pour des tiers. ». Ce défaut de péril est corroboré par l’inaction de la Ville qui ne fait pas exécuter son arrêté dans un quartier pourtant très animé. – Détournement de pouvoirs – Le mémoire rappelle entre autres points que la lettre de M. Sensfelder du 21 février 1963 indique expressément « que la demande d’arrêté de péril est sollicitée « pour permettre leur reconstruction après démolition » », qu’à la date de la première constatation, M. Sensfelder n’était pas encore propriétaire de l’immeuble et que les vibrations qui motivaient l’arrêté de péril contredisent toutes les autres constatations et tous les témoignages. - 1964 (3 août) – Le Service du contentieux informe la Division V que le Tribunal a suivi le Commissaire du Gouvernement qui estimait recevable le recours en excès et détournement de pouvoir et que l’avocat des requérants s’est « montré féroce à l’égard de la Ville et de certains de ses Services ».
1964 (6 août) – L’Adjoint adresse à la Division V copie du jugement du Tribunal administratif prononcé le 11 juillet 1964
1964 (7 septembre) – Le Service du contentieux demande à la Division V qu’elle l’informe de toute convocation dans l’affaire - 1964 (octobre) – Copie du jugement du Tribunal administratif, prononcé le 15 septembre 1964, qui nomme Justin Erhard, architecte à Metz, pour dresser un rapport d’expertise. L’architecte donne rendez-vous aux parties le 19 novembre. L’expertise est reportée pour cause de maladie
1965 (3 février) – Le Service du contentieux transmet à la Division V le rapport d’expertise de M. Erhard en date du 23 janvier 1965 - 1965 (16 février) – R. Will, architecte en chef de la Ville, retourne le rapport d’expertise en faisant remarquer qu’il « concorde avec celui dressé par les experts de notre service le 17 décembre 1963 ».
1965 (mars) – Autres avis sur le rapport d’expertise
1965 (9 avril) – Une réunion présidée par l’Adjoint estime que la meilleure solution serait de retirer l’arrêté de péril du 13 août 1963 et de lui substituer un autre, plus restrictif
1965 (22 avril) – Projet d’arrêté de substitution
1965 (6 mai) – Ampliation de l’arrêté rendu le jour même, enjoignant au propriétaire de procéder soit à la réfection soit à la démolition de certaines parties de l’immeuble 15, rue des Francs-Bourgeois – Arrêté et certificats de notification – Extrait de la Réunion de travail du 12 mai 1965 - 1965 (13 mai) – Rapport d’expertise par Hugues Meyer, architecte à la Police du Bâtiment, accompagné de deux dessins
1965 (13 mai) – Le service du logement informe la Division V que les époux Kretz sont relogés rue du Fossé des Tailleurs depuis le 1° mai 1964 - 1965 (14 mai) – Le Service du contentieux informe la Division V qu’il semble que le nouveau propriétaire du bâtiment soit la société Trieste et Venise (75 rue Saint-Lazare à Paris IX°)
1965 (9 juillet) – D’après le Livre foncier, l’immeuble a été aliéné le 10 avril 1964 à la société Assurances Générales de Trieste et Venise, représentée par M. Gaston Milanese.
1965 (4 juin) – Courrier des Assurances Générales de Trieste et Venise qui accompagne une demande d’autorisation de démolir suite à l’arrêté de péril. Il porte en outre qu’un permis de construire sera déposé pour construire un ensemble immobilier à cet emplacement ainsi que sur celui des bâtiments voisins.
Dossier : Questionnaire joint à une demande d’autorisation de démolir – Liste des locataires (Veit, école d’accordéon)
1965 (19 juin) – Rapport de l’architecte municipal Hugues Meyer
1965 (24 juin) – Les Assurances Générales de Trieste et Venise demandent un délai pour pouvoir faire faire les travaux de démolition en même temps que ceux du bloc 2 du 15 rue des Francs-Bourgeois - 1965 (28 juin) – La Police du Bâtiment transmet au Préfet la « demande d’autorisation de démolir partiellement jusqu’au plancher haut du 1er étage du bloc n° 2 de l’immeuble situé 15, rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg »
1965 (5 août) – Le préfet accorde aux Assurances Générales de Trieste et Venise l’autorisation sollicitée
1965 (5 août) – La Police du Bâtiment reçoit copie du jugement rendu le 29 juin 1965 par le tribunal administratif qui décide qu’il n’y a plus lieu de statuer puisque l’arrêté incriminé a été rapporté par le maire et que les dépens de l’instance sont mis à la charge de la ville de Strasbourg
1965 (27 octobre) – La Police du Bâtiment demande à M. Meyer de vérifier sur les lieux que les injonctions de l’arrêté de péril du 6 mai 1965 ont été exécutées
1965 (4 novembre) – L’architecte Hugues Meyer rapporte qu’il n’y a pas eu réfection ou démolition, que l’école d’accordéon n’existe plus et que les commerçants n’ont reçu aucune proposition d’indemnisation.
1965 (4 décembre) – La Police du Bâtiment demande aux Assurances Générales de Trieste et Venise de commencer les travaux dans les quinze jours
1965 (7 décembre) – Les Assurances Générales de Trieste et Venise répondent qu’ils ont retardé au 10 janvier le début des travaux prévu le 1° décembre pour ne pas léser les commerces du rez-de-chaussée - 1965 (2 décembre) – Les avocats Baumann, Weiller et Alexandre, conseils des locataires commerçants du 15 rue des Francs-Bourgeois, demande à la Police du Bâtiment de leur communiquer copie de la décision en date du 5 août 1965 autorisant la société Trieste et Venise à démolir après que le Boîte à Cravates a reçu un courrier de la société.
Copie d’une lettre des avocats à la société Trieste et Venise, dans laquelle ils constatent que l’injonction de démolir a été adressée non à elle mais à la S.C.I. 15 rue des Francs-Bourgeois et où ils demandent quels sont les projets que la société entend exécuter et comment elle entend indemniser les locataires
1966 (5 janvier) – La Police du Bâtiment répond aux avocats qu’elle a transmis leur demande de copie au directeur départemental de la Construction et résume la situation, en particulier « qu’il ne subsistera, après achèvement de l’ensemble des travaux que le rez-de-chaussée et le 1er étage des deux immeubles ».
1966 (10 janvier) – Les avocats Baumann, Weiller et Alexandre font observer à la Police du Bâtiment que le projet semble de plus grande ampleur et consiste à démolir une grande partie des bâtiments.
1966 (16 février) – L’Adjoint fait observer à la société Trieste et Venise que les travaux prévus pour le 10 janvier n’ont pas commencé et fixe un délai au 28 février
1966 (21 février) – La société Trieste et Venise répond qu’elle a chargé, sur le conseil de l’architecte Sensfelder, l’entreprise Paul Merck de réaliser les travaux qui semblent retardés à cause de l’intervention des services de voirie.
1966 (25 février) – La société Trieste et Venise informe la Police du Bâtiment qu’elle vient de charger des travaux l’entreprise Simon de Bischwiller qui s’et engagée à les commencer le 1° mars
1966 (21 mars) – Le rapport de Hugues Meyer, architecte de la Police du Bâtiment, constate que les travaux n’ont pas commencé.
1966 (25 mars) – Les avocats Baumann, Weiller et Alexandre informent leur client la Boîte à cravates que par ordre de référé prononcé le jour même, le tribunal administratif a interdit à la société Trieste et Venise de procéder à d’autres travaux que ceux prévus par l’arrêté de péril et a ordonné l’enlèvement immédiat des échafaudages
1966 (25 mars) – Les locataires du 25 rue des Francs-Bourgeois adressent au directeur du cabinet du Maire une lettre dans laquelle ils soulignent qu’ils ne s’opposent pas aux travaux prescrits par l’arrêté de péril, s’ils sont bien conduits, mais à ceux qui toucheraient les parties du bâtiment que tous les experts ont jugé solides, aussi longtemps que le propriétaire n’aura pas versé les indemnités d’éviction fixées par le tribunal.
Copie du congé de bail commercial signifié à la Boîte à Cravates
Copie de l’ordonnance en référé
Copie d’une lettre envoyée le 15 avril 1966 par l’entreprise de construction Emile Simon de Bischwiller à l’architecte Carrière chargé par l’ordonnance de référé de surveiller les travaux. L’entreprise n’est pas en mesure de fournir de devis parce que les travaux sont exécutés en régie à cause de leur importance - 1966 (24 mars) – Le directeur de cabinet rend compte de son entrevue avec les commerçants. Il a appris que la société Trieste et Venise était en négociation avec eux pour obtenir leur départ définitif et démolir entièrement les bâtiments
1966 (30 mars) – L’architecte Hugues Meyer a visité le bâtiment à plusieurs reprises avec le représentant de la société Trieste et Venise et avec l’architecte Carrière
1966 (7 avril) – La société Trieste et Venise rend compte à la Police du Bâtiment des difficultés qu’elle rencontre pour les démolitions prévues et demande de préciser quelles sont exactement les parties à démolir
1966 (27 avril) – Rapport de l’architecte Hugues Meyer après sa visite des lieux en compagnie du représentant de la société Trieste et Venise et de l’architecte Carrière, « avec mission d’indiquer aux parties la nature et l’importance des travaux à entreprendre ».
1966 (26 mai) – Rapport de l’architecte Hugues Meyer. Les travaux n’ont pas commencé mais d’après M. Carrière ils pourront avoir lieu début juin - Copie du rapport d’expertise de l’architecte C.A. Carrière, en date du 25 mai 1966. L’entreprise Simon a sous-traité la pose d’échafaudages, posés les 24 et 25 mars, photographiés le 27 mars. L’échafaudage rue des Francs-Bourgeois a été démonté le 28 avril, celui rue du Vieux-Seigle le 7 avril. Les travaux à réaliser ont été convenus le 24 avril. Des émanations d’oxyde de carbone ont eu lieu dans les locaux de M. Bernard (magasin Novita) suite à la démolition d’une partie de cheminée. Le rapport précise quels sont les travaux à exécuter et la méthode d’exécution (un échafaudage sera posé de l’intérieur pour ne pas porter préjudice aux commerces) – Annexes : croquis des façades, croquis et plan du 2° étage, photographies de l’échafaudage, copies du courrier avec l’entreprise Simon, copie du rapport sur les émanations de gaz
- 1966 (10 juin) – La société Trieste et Venise informe la Police du Bâtiment qu’elle fait appel de l’ordonnance de référé rendue le 15 mars et que l’affaire sera plaidée le 27 juin
1966 (27 juin) – La mairie répond au courrier de la société Trieste et Venise en date du 7 avril en indiquant que l’arrêté de péril doit être exécuté sans retard dans l’étendue définie par le rapport de M. Carrière en date de mai 1966
1966 (30 juin) – Rapport de l’architecte Hugues Meyer après avoir rencontré les représentants de la société Trieste et Venise qui ne sont pas en possession du rapport de l’architecte Carrière et ont promis de faire exécuter les travaux si les prix leur semblent raisonnables
1966 (26 octobre) – Descente sur les lieux. Les travaux sont en cours. Croquis.
1966 (novembre) – Rapport de visite par la Division V. L’entreprise Simon exécute les travaux de démolition imposés par l’arrêté de péril et a posé un échafaudage tubulaire rue du Vieux-Seigle
1966 (6 décembre) – Les travaux sont terminés - 1967 (22 novembre) – Le salon de coiffure Charon (15, rue des Francs-Bourgeois) demande de radier pour l’année suivante les droits de voirie (enseigne, store). Il va quitter les lieux avant que le propriétaire des lieux ne démolisse les bâtiments.
- 1968 (20 juin) – Demande d’autorisation de démolir, portant que « l’immeuble est libre de toute locataire du 31 juillet 1968 », que « l’immeuble est frappé d’alignement ». Observations « L’immeuble faisant l’objet de la demande d’autorisation de démolir est une maison d’habitation à trois étages avec locaux commerciaux au rez-de-chaussée. Cette construction très ancienne, frappée d’alignement, présente des signes de fatigue sans qu’on puisse le considérer comme immeuble menaçant ruine. La maison fait partie d’un ensemble de bâtiments voués à la démolition en vue de la reconstruction d’un nouvel immeuble (voir également les demandes d’autorisation de démolir les maisons 9, 11, 13 rue des Francs-Bourgeois et 3, rue du Vieux-Seigle). – Avis favorable. »
Accompagné de deux photographies : façade sur la rue des Francs-Bourgeois, façade sur la rue du Vieux-Seigle.
Relevé d’actes
Les héritiers de Martin Meyer, sans domicile connu, vendent 650 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière sise rue des Chandelles au pelletier Martin Kalb et à sa femme Susanne
1661 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 713-v
(Prot. fol. 60) Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- Wohlweÿse H. Johann Thoman Kaw dißer Statt Ein und Zwantziger für sich selbst. Mehr der Ehrenvest, hochwohlgelehrt. H Johann Caspar Bernegger Registrator Archivi alß Curator Fr. Saræ weÿl. deß Edel- hochgelehrten H Gregorÿ Biccÿ V.I.D. und beÿ hießig. Universität Codicis & Feudalium Professoris nunmehr seel. hinderlaßene Fr. Wittibin mit assistentz deß Edel- hochgelehrten H Johann Jacob Frid. Jcti. & Reipublicæ Patrriæ Sÿndici alß derselben hiebeÿ Zugleich ehevögtlich. weiße interessirten, H. Dochtermannns, Ferners der Ehrenvest Rechtsgelehrt. H. Johann Philipß Braun der Stallschreiber alß Ehevogt Fr. Mariæ gebohrner Wenckherin, So dann H. Daniel Ösing. EE Statt Gerichts Vice Procurator alß Vogt Annæ Rosinæ Sebastian Krauß. deß Metzgers Eheweibs, H. Dionÿsius Schöpff der Specereÿhändler, u. H. Jacob Eckhel der Gastgeb. Zum hirschhorn beede für sich selbst. und Zugleich der treÿ alß H. M. Friderich Kratzeißens Pfarrers Zu Itenheim, Philippß Heischen deß Sattlers, Michael Pfölers deß ältern Küeffers, Johann Strobels dequart Küeffers, und Sebastian Eckhels deß Küeffers, vermög eines sub dato j. hus. Jüngsthien mit ihren underzogenen eigenen handen und beÿgestallten außgefertigten hiebeÿ producirten (…) Gewaltscheins hierzu gevollmächtigte Befelchhaber, alß Außbürg Martin Meÿers deß in der frembden verschollenen schuehknechts d. Substantz haben,
in gegensein H Martin Kalben deß Kürschners und Susannæ seines Eheweibs mit beÿstand Hannß Bechtolds und hannß Ulrich der Notter, ihrer Gebrüd: alß deroselben hierzu erbettener nechter Verwanther, wie auch hannß Philipß Fischers deß Schuhmachers
Zumaßen die beÿder Eheleuth ohnverscheidentlich gekaufft haben geständig waren Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Stallung, und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten alhier in der hießig. Liechter Gaßen ist einseit ein Eckh anderseit neben denen adelich. Voltzisch. Hoff hinden vff weÿl. Michael Zimmerbergers deß Käuffers sel. Erben stoßend gelegen – umb 650 lb
Martin Kalb épouse en 1643 Susanne Netter puis en 1663 Marthe Meyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 19)
1643 – Dominica 3. Epiphanias. 22. Januarÿ. Martinus Kalb der Kirschner, Johann Kalb deß Kirschners V. burgers allhie nachg. Sohn Und Jfr. Susanna Hr Ulrich Netters E.E. Großen Raths beÿsitzers v. Schuemachers eheliche Tochter. Copulirt 30. Jan. JS peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 136, n° 53)
1663 – Dominica XXIII. Trinitatis, 22. Novemb. Hn. Martin Kalb, den Kürschnern Undt Burgern allhie, Und Jfr Martha Weÿl. Hannß Müllern gewesenen Schneiders Unds Burgers allhie nachgel. Ehl. Tochter (i 149)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 41-v, n° XXVI) 1663 – Zum 2 mahl H Martin Kalb der Kürschner und Burger alhir und Jfr. Martha Weiland hannß Müllern gewesenen Schneiders u. Burgers alhie nachgelaßene Tochter, Montags den 30. 9.bris Freiburgst. J. S. Peter
Martin Kalb, pelletier et ancien assesseur au Grand Sénat meurt en 1688. Il délaisse quatre enfants de son premier mariage dont un fils simple d’esprit. La maison est estimée 700 livres. Le passif de la communauté (769 livres) excède l’actif (529 livres)
1688 (29.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° 15
Inventarium und beschreibung aller der Jeniger Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Ehrenvest, fürsichtig undt wohlweiße Herr Martin Kalb E.E. Großen Raths Alter beÿsitzer undt burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 12.ten dießes genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welcje Verlassenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern undt begehren 1) deß Ehrenhafften Meister Hannß Martin Kalben Kürßners undt burgers allhie, so vor sich selbsten Zugegen, mehr deß Ehrenvest undt Wohlachtbaren herrn Johann Wörners Schuhmachers und burgers allhier als geschwornen Curatoris und Vogts 2) Hannß Ulrich Kalben so ein Simpel, 3) Ferner deß Ehrengeachten Meister hannß Michel Kalben ebenmäßigen Kürßners undt allhiesigen burgers so Persönlich zugegen, 4) So dann der Ehren und tugendsahmen Martæ Kalbin Hannß Georg Kleinen Kieffers undt burgers allhie Zu Straßburg Ehelichen haußfrauen mit assistentz deßelben Ihres haußwürths wie auch deß Ehrenvest fürsichtig und wohlweißen H Johann Jac: Bleichers E.E. Großen Raths beÿsitzers also aller Vier deß in Gott ruhenden herrn in Erster Ehe mit auch Weÿl. der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Susanna Notterin seel. ehelich erzeigter Kinder undt Zu Vier gleichen portionen und antheilen ab intestato nachgelaßener rechtsmäßige Erben, vorgenommen ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendsahmen fraw Martan Kalbin gebohrne Müllerin, die hinderbliebene Wittib mit beÿstandt deß Ehrenvest undt Weißen herrn Andreæ Widtmanns Kürßners und E.E. Kleinen Raths Jetzmahligen beÿsitzers als derselben geschwornen Vogts – Actum in fernerer præsentz deß Ehrenvest, fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Barthel Notters E.E. Großen Raths alten beÿsitzers als deß orst nechsten Anerwanthen, Dienstags den 29.ten Junÿ A° 1688.
In einer allie Zu Straßburg ane der Heÿligen Liechtergaß gelegener undt in diese Verlassenschafft gehöriger deßwegen hernach beschriebener behaußung Volgender maßen befunden worden
Auff dem obern Gang, auff der obern bühn, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Cammer D, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, Auffm Underngang, Im undern Haußöhren, Im Bauch Küchel, Im Keller
Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Gutt. Auß einer durch den Herrn seel. den 30.ten Aprilis A° 1664 eigenhändig Vergriffener und mit deßen Subscription und pitschafft verwahrter Verzeichnus
Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) Item Zweÿ Häußer, ein Vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Stallung und allen übrigen gebäwen, begriffen, Zugehördten, rechten v. gerechtigkeiten in der Statt Straßburg in der heÿligen Liechtengaß geleg. ist einseith ein Eckh an bemelter gaß, anderseit neben Philipp Kammen dem Metzger hinden auff weÿl. H Daniel Hellebecken deß Kürßners seel. Wittib Und Erben stoßend, Welche behaußung annoch umb 200. lb Jfr. Mariæ Magdalenæ, weÿl. Hn Gregorÿ Biccÿ J.U. Dris seel. Nachgelaßener dochter, welche Jährlichen termino Michaelis mit 10. lb d verzinnßt werden, Item Hn Johann Philipp Braunen dreÿtzehenern deß beständigen Regiments allhier uxorio nê. Umb 113. lb 7 ß 1 d in Zween posten so Jahrs eodem termino mit 6. lb 13. ß 4 d verzinnßt wird, beedes Kauffschillings Rest, sonst Ledig eigen Und ist dieße behaußung über vorgemelte beede beschwerde durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckhleüth Vermög überschickter v. beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung hiehero angeschlagen worden umb 386. lb Darüber segt i. teutscher perg. Kbr. mit d. St St. Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt den 9. 9.bris A° 1661. mit altem N° 2 signirt, und nachbeschehener besichtigung für dießes mahl darbeÿ gelaßen. Ferner j. perg. Kbr. un ermelter Constractstub gef. und dero Insigel becräfftiget, sub dato 22. febr. ao. 1634. auch mit altem N° 2 notirt. Darbeÿ i. pap. gewalt sub dato 1. 9.br 1661 sun N° 2
– Abschatzung Mittwochs d. 23. Junÿ 1688. Weillandt deß Ehren Västen Vnd Weißen Herrn Martin Kalb Kirschner Vnd E.E. Großen Raths alter beÿsitzer See. hinderlaßene fraw Wittib und Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg Ein Eckh an der höllen Lichter gaßen Vnd freÿburger gaßen, Ein Seits Neben H. Philips Kamen dem Meztiger, ander seits Neben H. Daniel höllbeckh gewesenen Kirschner See: hinder laßene fraw Wittib Und Erben stoßent Welche foder [sic] Vnd hinder behaußung Sampt Neben gebeÿ hoff Stallung Vnd bronnen auch aller dero begriff recht Und gerechtigkeit, Wie solches durch die geordnete Werckhleite befunden Und dem Jetzigen preiß Und Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Ein Taußent Vier hundert Gulden. bezeignus der Statt Straßburg geschworene Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs
Norma hujus inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 11, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Guldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Schuld in die Nahr. 20. Sa. Ergäntz. 93, Summa summarum 133 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlassenschafft beschrieben, welche umb willen sich die fraw wittib mit Consens Ihres herrn Curatoris expresse ercläret daß Sie sich mit dem Theilbaren Gutt Kleines weeg Zu beladen, sondern solches tam active quam passive den Erben abzutretten geneigt seÿe umb verhütung aller weitläuffigkeit denen Erben ins gemein Zu Zuschreiben. Sa. haußraths 65, Sa. Werckzeug und Gemachter arbeit zum Kürßber handwerck gehörig 32, Sa. Silbergesch. 3, Sa. baarsch. 24, Sa. Eigenthums Ane Häußern 386, Sa. Schulden 17, Summa summarum 529 lb – Schulden 769 lb, Mehr Schulden als Gutt 239 lb
Wÿdumb Welchen der Verstorbene H Rathh. seel in seiner verstallung gehabt und ad dies vitæ genoß. 197 lb – Summa finalis Inventarÿ 330. lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und Achtpahrn herrn Martin Kalben burgers undt Kirschnern allhie in Straßburg an einem, Sodann der Ehren und Tugendsamben Jungfrawen Marthæ Weÿland Hannß Müllers geweßenen Schneiders, burgers allhie Zue Straßburg seeligen, hinderlaßenen Ehelichen tochter Am andern theil – So beschehen und verhandelt Inn deß Heÿligen Reichs freÿen statt Straßburg. Sambstags dem 21. Novembris Anno 1663. [unterzeichnet] Marthin Kalb Alß Hichzeÿdter
Copia Codicilli – Im Jahr 1686 (…) auff Sambstags den 2.ten tags deß Monats Novembrisis Newen Calenders, der Ehrenvest fürsichtig und Weiße Herr Martin Kalb, E.E. Großen Raths Jetzmahliger beÿsitzer und die Ehren und tugendreiche Fraw Martha Kalbin gebohrne Müllerin, beede Eheleuth und burgere alhie – Johann Heinrich Lang
La veuve meurt quelque mois plus tard dans une maison de location rue du Parchemin, près de l’auberge au Chapelet. La succession s’élève à 70 livres
1688 (6. 9.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° 26
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren v. tugendsame Fraw Martha Kalbin gebohrne Müllerin auch weÿl. deß Ehrenvest, Fürsichtig und weisen Herrn Martin Kalben gewesenen Kürßners und E.E. Großen raths Alten beÿsitzers alhier nunmehr beeder seel. nachgelaßener wittib nach ihrem den 1.ten dieses Monats Novembris aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitl. verlaßen, Welche verlassenschafft auf freindliches ansuchen erfordern und begehren der 1. Ern: und tugendsamen Frawen Magdalena Müllerin weÿl. Meister hannß Philipp Offenbachs gewesenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Mr Johann Brunners hafners v. burgers alhie ihres geschwornen Curatoris, 2. Mehr der Ehrn v. Tugendsamen frawen Apolloniæ Müllerin deß Ehrengeachten hannß Paul Unselts bestellten bittels beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel alhier ehelicher haußfrawen mit assistentz erstgedachts ihres hauß würths, so dann 3. deß Ehrenhafften Mr Andreæ Sommers Junioris Schneiders Und beÿ alhiesiger Schneider Zunfft bestellten Haupt Kandten burger zu Straßburg, welche vor sich selbsten dem Geschäfft beÿgewohlt, also aller dreÿ jetzt abgeleibten Fr. seel. Schwester auch ab intestato nachgelaßener nechster Erben – Actum in fernerer præsenz deß Ehrenvest v. weißen herrn Andreæ Widtmanns kürschners v. E.E. Kleinen Raths beÿsitzers, als der Fr. sel. noch zur Zeit ohnentledigten Vogts
In einer allhier zu Straßburg beÿm Roßen Krantz gelegener und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
In der undern Wohnstub, In der Kuchen
Sa. hausraths 34, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldine Ring 2, baarschafft 16, schulden 14, Zweiffelhaffte 20, Summa summarum 70 lb
Schulden aus dem Erb zu bezahlend. Erstl. soll mann Mr Carl Böhmen dem Kieffer vor ¼ Jahr Hauß Zinnß, 15 ß. NB. So viel das Jenige betrifft, was die beede Schwestern der verstorbenen seel. in ihrer kranckheit beÿgetragen haben dieselbe darauff, wie auch auff dero gehabte Mühe v. versaumnußen weilen Andreas Sommer der bruder ein gleichen gethan, freÿwillig renuncirt, alhero Zum bericht
Nach Abzug solcher 69 lb, Conclusio finalis Inventarÿ – Legata
Copia Letzten Willens
Les syndics de la masse de Martin Kalb vendent 750 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au passementier Chrétien Schell. Selon sa description, elle se trouve dans la rue de la Lanterne (Herrenstube, poêle des Seigneurs, est un autre nom du poêle de la Lanterne) en face de la Monnaie, à l’angle de la rue des Chandelles
1688 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 482
s. titt. H. Jonas Stör und H. Johann Wilhelm Reichard, beede alß auß E:E: kleinen Raths Mittel Zu weÿl. H. Martin Kalben gewesenen Kirßners und E.E. großen Raths alten beÿsitzers sel. Creditgeschäfft und in specie distraction deß haußes Deputierte, mit beÿstand H. Johann Philipß Kasten UJ Doctor, und besagt. E. E. Kl. raths Referenten
in gegensein Christian Schellen deß Paßmentirers
Zweÿ haüßer ein vorderes und ein hinderes mit dero hoff, hoffstätten, Stallung und allen übrig. Gebaüen, begriffen, zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit, allhier in der herrnstubgaß geg. dem müntzhoff über so einseit ein Eck an d. H. liechter gaß, anderseit neben hans Philips Kammen dem jünger, Metzger, hind. auff weÿl. Daniel Hellbecks gewes. Kirßners hind. laßene Wittib stoßend geleg. Welche behaußung annoch umb 133 pfund Capital (Item umb 150 pfund Capital, und umb 50 Pfund Capital, Item umb 100 pfund, Item umb 171 pfund, Item umb 100 Pfund verhafftet) – geschehen umb 44 pfund
Le marchand Chrétien Schell a épousé en 1681 Marie Eve Strohm, fille du pasteur de Mintzfeld en Palatinat : célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 97, n° 570)
1681. Eodem [Dom. Exaudi et pentecost. d 15 et 22 Maÿ] H. Christian Schell der ledige handelßmann weÿl. H. Martin Schell, gewes. burgers u. handelsmanns ehelich. Sohn, Jfr. Maria Eva H Balthasar Stromen pfarrers Zu Mintzfeld Nassauisch. Herrschafft eheliche tochter. Cop. St. Thomæ den 26. Maÿ (i 50)
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 482
Maria Eva Strohmin Von Müntzfelden, empfangt das burgerrecht, von ihrem Ehemann dem Paßmentmacher Christian Schellen p. 8. goltR. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt ist ledigen standts gewesen, und wirdt Zum Spigel dienen. Jur. 6. Julÿ.
Inventaire des apports dressé 17 ans après le mariage
1698 (9. 8.br), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 1) n° 38
Inventarium und Beschreib. des Jenigen Haab und Nahrung so Hn Christian Schellen burger und Seidenhändlern und fr. Mariæ Evæ gebohrne Strohmerin beed. Eheleuth und burgere alhier Zu Straßb. eigenthümlich zuständig – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßb. auf Donnerstag den 9. 8.bris 1698.
Inn einer alhier in der Statt Straßb. ane dem Roßmarckh geg. dem grünen baum über gelegenen und Hn XIII. Reißen zuständigen behaußung ist befunden worden
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 72, Sa. Pferds, Sattel und Zeugt 22, Sa. früchten 15, Sa. silbers 5, Sa. der guldene Ring 6, Sa. Baarschafft 312, Sa. Eigthumb ane liegende güthern 471, Sa. der schulden 1008, Summa summarum 1514 lb – Sa. der Schulden 658, Nach deren Abzug 855 lb
Le passementier Chrétien Schell loue une partie de sa cave au tonnelier Pierre Bœhler. Selon sa description, la maison se trouve rue des Chandelles face à la Monnaie
1689 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 267
Erschienen Christian Schell der Paßmentirer
in gegensein Peter Böhlers, deß Kieffers
verlühen, Under seiner an d. heÿlig. Liechtergaß geg. dem Müntzhoff Uber geleg. Behaußung, den Vordern Keller, sambt einem 50. und einem 34. Öhmig. faß, auff vier Jahr lang Von Urbani dießes Jahrs anzurechnen, umb 3 Pfund pfenning jährlich. Zinß
Darbeÿ verglich., daß dem Verleiher Zu 80. Oh. wein so in den Keller bereits lieg. ohngeachtet d. lehnung so lang platz gelaßen werd. solle, biß Er solchen wein mit Nutzen verkaufft od. bequemlich wird hinweg thun können
Chrétien Schell vend pour 704 livres d’obligations et 897 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à Henri André Müeg, alors greffier de Westhoffen
1691 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 362
Christian Schell der Paßmentirer
in gegensein Hn Henrich Andres Mügen, JU Lti und Gräfflich Hanauisch. Ambtmanns Zu Westhoven – maßen auch dießer auff die beÿ HHn Räth und XXI. am 9.ten huj. Obrigkeitlich erkandte permission für sich und seine Erben gekaufft zu haben, bekantlich war,
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinderes mit dero hoff, hoffstätten, Stallung, und allen übrigen Gebäuen, Begriffen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Lucernen od. Herrn stub gaßen geg. dem Müntzhoff über, so einseit ein Eck an d. H. Lichtengaß, anderseit neben H. hans Philipß Kammen dem Metzg. und E.E. Großen Raths beÿsitzer, hind. auff weil. Daniel Hellbecks gewesenen Kirßners hind. laßenen Wittib stoßend gelegen, welche behaußung umb 133 lb Capital (Item umb 150 lb und umb 50 lb Capital, Ferner umb 100 lb Capital, Item umb 171 lb So dann umb 100 lb verhafftet) – geschehen umb 897 pfund
Henri André Müeg, devenu greffier de la ville de Sélestat, loue la maison à Georges Henri Kast, assesseur des Vingt-et-Un
1691 (14. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 920-v
Herr Heinrich Andreas Müeg J U Ddus und Stattschreiber zu Schlettstatt
in gegensein Herrn Georg Christoph Kasten, deß beständigen Regiments der Heren XXI. Beÿsitzers
entlehnt, Ein Vord. und hind.hauß, hoff und allen drern Gebaüen und Zugehörd. nichts darvon außgenommen, allhier in der Lucernen od. Herrenstub gaß, geg. dem Müntzhoff über, so einseit ein Eck an der heiligen lichtengaß, darein d. hind.hauß einen außgang hat, anderseit neben Hn Johann Philipp Kammen dem Metzg. und E.E. großen Raths beÿsitzer, hinden auff weil. Daniel Hellbecks, gewesenen Kürßners wittib stoßend geleg. auff Sechs Jahr lang, von Annunciationis Mariæ 1692. anzurechnen, umb einen Jährlich. Zinß nemblich 40 Pfund
Henri André Müeg vend quelques mois plus tard la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à Georges Henri Kast pour le prix de 244 livres auxquelles s’ajoutent 1 004 livres d’obligations. Selon sa description, la maison se trouve rue de la Lanterne face à la Monnaie
1692 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 243-v
H. Henrich Andres Müeg, J.U. Dr und Syndicus Zu Schlettstatt
in gegensein /:tit:/ H. Georg Christoph Kasten XXI.ers
Zweÿ haüßer, ein vorderes und ein hinderes, mit derer hoff hoffstätten, Stallung und allen übrig. Gebäuen, Begriffen, zugehördt, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der lucernen od. Herrenstub gaß, geg. dem Müntzhoff über, so einseit ein Eck an d. H. Liechtergaß, and. seit neb. H. hans Philipß Kammen dem Metzger und E.E. Groß. Raths beÿsitzer, hinden auff weil. Daniel Hellbecks gewesenen Kirßners hind.laßene Wittib stoßend gelegen, welche behaußung umb 133 Pfund 7 ß 1 d Capital (Item umb 150 lb Capital, und umb 50 lb Capital, Ferner umb 100 lb, Item umb 171 lb, So dann umb 100 lb Capital und endlich umb 300 lb Kauffschillings rest verhafftet), umb 244 pfund
Georges Christophe Kast, marchand originaire de Worms, épouse en 1648 Marie Ursule Ringler : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 342)
1648.Dominicâ XIX Trinit. d. 8. 8.br. Hr: Georg Christoff Kast der handelsmann weÿl. herr, Johann Philips Kasten Handelsman Vnnd des Raths der Statt Wormbß Beÿsitzer nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Maria Ursula, weÿl. H: Johann Friderich Ringler Apotheckers vnnd Burgers alhie nachgelasene eheliche tochter, Eingesegnet d. 16. 8.bris Zu St: Thoman (i 347)
4° Livre de bourgeoisie, p. 255
Geörg Christoph Kast Von Wormbs* der Handelßmann empfangt d. burrecht Von seiner haußfr. Maria Ursula Hrn Johann Friderich Ringlers deß *pernters seel. dochter umb 8 GoldR. ist ledigen standts geweßen, Würd zu denn Spiegleren dienen Jur. den 1. 9.bris 1648.
Veuf, Georges Christophe Kast se remarie avec Agnès Jacqueline veuve de Jean Henri Kopp
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 105, n° 623)
1683 – Dom Misericor: d 2., Jubilate d. 9. Maÿ.-H. Georg Christoph Kast der Handelsmann und E.E. Kleinen Raths alter Beÿsitzer allhier, Fr. Agnes Jacobina weÿl. H. Johann Henrich Koppen, des Geheimen Regiments der hh. XIII. geweßenen Secretarÿ hinterlaßene Wittib. Cop. St. Thomä d. 13. Maÿ (i 54)
1648
Agnès Jacqueline Scheil veuve en deuxièmes noces de Georges Christophe Kast meurt en 1712 dans une maison au Finckwiller. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage avec Jean Henri Kopp, greffier du Conseil
1712 (27.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1031, 1033
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die hoch Edle, hoch Ehr: und tugendreiche fraw Agnetha Jacobina Kastin gebohrne Scheilin, auch weÿl. des hoch Edel, Vest, fürsichtig undt hochachtbahrn Herrn Georg Christoph Kasten geweßenen vornehmen Handelßmanns undt deß beständigen geheimen Regiments der herren XXI.r höchstmeritirten Assessoris auch burgers allhier Zue Straßburg, hinderbliebene Fraw Wittib, nunmehr auch seel. nach Ihrem den 10.ten Junÿ instehenden 1712. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, der abgeleibten fraw Ein und zwantzigerin seel. in erster Ehe erzeigter dreÿer Herrn Söhne und per Testamentum instituirter Erben (…) wie auch Jgfr. Elisabetham Seÿfridtin die bißhero in dem Sterbhauß und beÿ der verstorbenen fr. seel. sich enthaltene dienstmagdt – So beschehen allhie zue Straßburg Montags den 27. Junÿ A° 1712.
Die in Gott seelig ruhende Fraw XXI.rin hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Tit. Herrn Georg Ludwig Coppen vornehmen Handelßmann und burgern zu Nürnberg, 2. S. Tit. Herrn Balthasar Christian Coppen ledigen Goldarbeithern, von welchem man aber nicht weiß ob er annoch lebend oder todt seind, angesehen schon beÿ 20. Jahren hero nichts von Ihme gehört worden, Dieße beede Söhne allein in Legitimam, in deren Nahmen, der Hoch Edel Vest, hochgelehrt, fürscihtig und hochabchbahre Herr Johannes Braun berühmter Med: Dr. E.E. Großen Raths alter: und anjetzo E.E. Kleinen Raths höchst meritirter Assessor als aus wohlermelten Raths Mittel hierzu Insonderheit Deputirter Herr, dem Geschäfft betiersgewohnt,
So dann 3. S. Tit. Johann Heinrich Coppen Kunsterfahrenen und berühmten Apotheckern, Vornehme burgern allhier, in die vbrige völlige Nahrung welcher auch dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Alle dreÿ der abgeleibten fr. XIII.r mit auch weÿl. S. Tit. Herrn Johann Heinrich Coppen geweßenen wohlverordneten Secretaraÿ des hochlöbl. geheimen Regiments der herrn XIII. allhier seel. in erster Ehe erzeigter dreÿer Kinder
Copia Testamentum nuncupativi
In einer alhier Zu Straßburg ane dem finckweiler gelegenen Herrn Johann Georg Fritschen dem Weinhändler und burgern allhier eigenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Cammer B, In der Cammer C, In dem obern haußöhren, In der Küchen, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 293, Sa. Weins und Leerer Vaß 2, Sa. Silbers 74, Sa. Goldener Rig 72, Sa. baarschafft 64, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 140, Summa summarum 646 – Nach abzug Vorstehender Legitimæ restiret 393 lb
Legata, frawen Annæ Mariæ Cöppin gebohrner Denowielin deß einen allhier ohnverburgerten H Sohns Fr. Eheliebstin – Tit. Frawen Catharinæ Margarethæ Cappin gebohrner Sebitiußin, des allhiesihen H. Sohns Fr. Ehegattin – Conclusio finalis Inventarÿ 505 lb
N° 1033, Verkauff und Looß Registerlein
Les enfants et le petit-enfant héritiers de Georges Frédéric Kopp vendent 1 300 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au marchand Jérémie Linck. Même description que précédemment, la maison se trouve rue dela Lanterne face à la Monnaie
1697 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 41
weil. Hn Johann Philipß Kasten gewesenen handelßmanns sel. töchterleins Mariæ Dorotheæ Vogt H. Johann Friderich Kast, der handelßmann und dreÿer der Statt Stalls, H. Johann Ludwig Kob, der Handelßmann, und dreÿer deß Pfenningthurns alß Ehevogt Fr. Susannæ geb. Kastin, H. Georg Christoph Kast und H. Johannes Kast, handelßmanns, alle alß weÿl. Hn Georg Christoph Kasten gewesenen XXI.ers sel. nachgelaßene Erben
in gegensein Hn Jeremiä Lincken, deß handelsmanns
Zweÿ Haüßer, ein Vorders und ein hinders, mit dero hoff hoffstätten, Stallung und allen übrig. Gebaüen, begriffen, zugehördten, Recht. und Gerechtigkeiten allhier in der Luceren oder Herrn Stub gaßen gegen dem Müntzhoff über, so einseit ein Eck an der Heÿligen Lichten gaß, anderseit neben Hn hans Philipß Kammen dem Metzg. und E.E. großen Raths alt. beÿsitzer, hind. auff weil. Daniel Hellbecks gewesenen Kirschners sel. hind. laßene Wittib stoßend geleg. – umb 1300 pfund
[in margine] Erschienen weil. H. Johann Philipß Kasten sel. töchterleins Vogt H. Johann Friderich Kast, in vorstehen. Kauffverschreibung gemeldt, im Nahmen Fr. Mariæ Salome geb. Dreherin deß Kinds leiblich. Mutter, alß usufructuariæ respect. Cessionariä deß Kinds vätterlichen guths, anietzo H. Christoph Christiani, deß handelsmanns haußfrauen, alß deren beed. Eheleuth. hierzu seiner anzeig nach mündlich bevollmächtigter, H. Johann Ludwig Kob, der handelßmann und dreÿer dß Pfenningthurns alß Ehevogts Fr. Susannæ geb. Kastin, H. Christoph Kast und H. Johannes Kast d. Handelßeuthen, beede für sich selbsten (Quittung) den 1. aug. 1697
Le marchand Jérémie Linck, originaire de Hall en Saxe épouse Marie Madeleine Becht en 1684 : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 123-v, n° 23)
1684 – Zum 2 mahl Hr Jeremias Linck der handelßmann Weiland Hr Christian Lincken handelßm: u. Burgers Zu Hall in * nachgelaß. ehel: S., Jfr. Maria Magdalena Hr Jacob Eberhard Bechten * Dreti* auch Straßburg Amptmann Zu Waßlen: u. Marlenheim ehel. T. Donners. den 23. Juli Zun Predigern (i 125)
1684, 4° Livre de bourgeoisie, p. 503
H. Jeremias Linck de handelsmann von Hall in Sachsen empfangt das burgerrecht von fr. Maria Magdalena Bechtin pro 8. goldR. welche beÿ d. Cancelleÿ erlegt, Jur. 14. aug. 1684.
Inventaire de l’actif et du passif de Jérémie Linck et Marie Madeleine Becht, non conservé
1709, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Jerenia Lincken des Hutstaffierers und Fr. Mariä Magdalena geb. Bechtin beede Ehel. alh. habende activ und passiv Nahr.
Jérémie Linck et Marie Madeleine Becht hypothèquent la maison au profit de Martin Iller, pasteur au Temple-Neuf
1701 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 531-v
H. Jeremias Linck der Handelßmann Und Fr. Maria Magdalena geb. Bechtin mit beÿstand Hn Johann Jacob Schneübers Not. Publ. Und Zollers am Rhein allhier Und Hn Johann Christoph Straußen, des Handelßmanns beede Ihrer Schwäger
in gegensein Herrn M. Martinj Illers Pfarrherrs der Neüen Kirchen allhier – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt sambt allen Gebaüen, begriffen, Weithen, Rechten Und Zugehördten, allhier in d. Heÿligen Lichten gaß geg. dem Müntzhoff über, einseit ists ein Eck zum theil theils neben Hn Johann Ziegler Exsenator Und Käufflern anderseit neben Hn Johann Philipp Kammen dem Metzger und E.E. großen Raths alten beÿsitzern hinden auff ged. Hn Zieglern Vnd Kammen
[in margine] Fr: Maria Magd: Brackwehrein hierinn gedachten H. Illers nunmehr seel. Wittib beÿständlich Wolff Dietrich Brackwehr einspenningers ihres Curatoris (Quittung), den 1. julÿ 1706
Jérémie Linck hypothèque la maison au profit de Barbe Kummerell femme du marchand Jean Adolphe Offenbecher
1703 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 196-v
Hr Jeremias Linck handelsmann
in gegensein Barb: geb. Kummerlin Joh: Adolph Offenbechers deß Verunglückten handelsmanns haußfrn. mit beÿstand Hn Johann Bernhard gold u. silberarbeithers, 750 pfund woran 700 guld. oder 350 lb zu erkaufung infra versetzter behaußung geschossen [unterzeichnet] Barbara Offenbacherin
unterpfand, deß debitoris behaußung Cum appertinentiis allhier einseit neben Hn Joh: Philipp Kammen Exs. anderseith ist ein eck ahn der freÿburger gass gg. der müntz hinten auf – stoßend gelegen
Jérémie Linck loue un logement à Pierre Tranchard, maître de danse à l’Université
1704 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 153
Sr Jeremias Linck marchand (signé) Jeremie Linck
bail au Sr Pierre Tranchard maître de danse à L’université (signé) pierre Tranchard
dans sa maison sçize icy ruë nomée Hellenliechten gaß faisant d’un côté le coin de la dte. rüe de l’autre tenant au Sr Kamm Senateur les commodités et appartements suiuants, sçauoir tout le corps de logis du deuant à la reserue du grand grenier et de la caue, de plus il sera compris dans ce bail la petite caue sous le corps de logis de derriere, le tout pour un an à commençer au premier d’Avril de cette année – Les parties sont tombées d’accord qu’il sera permis à la femme du propriétaire de faire du savon dans la Cuisine du Locataire – 60 livres tournois
[in margine] le Sr Jean Ogier Caspari marchand, continué le bail cy sontre au Sr Pierre Tranchard pour un an à Commencer à noel de l’année 1704 à la reserue d’un grenier et d’une chambre au second etage que le Sr Propriétaire se rerserue pour un loyer sçauoir 200 livres tournois, le 20. jan. 1705
Jérémie Linck et de Marie Madeleine Becht vendent 1 450 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au marchand Jean Ogier Caspari et à Marie Salomé Redslob
1704 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 571-v
(1500) Hr Jeremias Linck Handelsmann u. Maria Magd: geb. Bechtin
in gegensein Hn Joh: Ogier Caspari Handelsmanns u. Maria Salome geb. Redslobin [unterzeichnet] Johan Ogier Caspari, Maria Salome Casparin
zweÿ Haüßer ein vorderes u. ein hinteres mit dero hoffstätten auch allen übrigen deren gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Lucern oder Herrenstuben Gaß gegen dem müntzhoff über eins. ist ein eck ahn der Heÿligenlichtergass anderseit neben H. Joh: Philipp Kammen Exs: hinten auf weÿl. Daniel Hellbecks kürßners wittib stoßend gelegen – 700 pfund verhaftet und 750 pfund
Jean Ogier Caspari, marchand originaire de Francfort sur le Main épouse en 1680 Marie Salomé Redslob : célébration, accession à la bourgeoisie
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 76)
1680. Dom . post Epiphan. Zum 2. mahl H Joh: Ogier Caspari der handelßmann Weiland Hn Jacob Caspar gewesenen Prediger u. * Zu Ffort am Main nachgelaß. ehel S., Jfr Maria Salomen Weiland Hrn Johann Georg Redslobs gewesenen Not. publ. nachgelaß: ehel. T. – Donnertags den 5. hornung, Münster (i 77-78)
1680, 4° Livre de bourgeoisie, p. 466
H. Johann Ogier Caspari der Handelßmann von Franckfort, empfangt des burgerrecht von seiner haußfr. Salome H. Joh. Georg Retzloben Notarii seel. dochter. p. 8. goltR. welche beÿ d. Cantzleÿ erlegt seindt, ledig. standts gewesen, und wirdt Zum Spigel dienen. Jur. 26. feb.
L’Inventaire après le décès de Jean Ogier Caspari dressé en 1715 n’est pas conservé. Les préposés de la Taille le font figurer dans leur registre à cause de la taxe à lever sur un des héritiers qui réside à l’étranger
1715, VII 1175 – Livres de la Taille, f° 129-v
(Spiegel, F. N° 1521) Weÿl. Hn Johann Ogier Casparj geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 201, 2287. lb, die machen 4500. fl. derselbe verstallte hingegen 15 000. fl.
Abzug. Frau Susanna Magdalena gebohrne Casparÿn, Hn Johann Ludwig Waltzen des Chur Fürstlich Pfältzischen ambts Verweßers zu Lauterecken Ehel. Haußfrauen die dißorts frembd und ohnverburgerte dochter, soll von Ihrem Antheil Vätterlicher Verlassenschafft so 89. lb erträgt den Abzug erlegen mit 8. lb
dt. 7° Aug. 1715.
Jean Ogier Caspari vend 1 850 livres la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au fabricant de pâtés Jean Adam Zeltner
1710 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 151
(1850) Joh: Ogier Caspari handelsmann
in gegensein Joh: Adam Zeltners pastetenbeckers
zweÿ häußer ein vorderes u. ein hinteres dero hoff hoffstäten auch allen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Lucernen oder herrenstueb gass gegen dem münzhoff über, einseit ist ein eck ahn der heÿligen lichtergass anderseit neben H. Joh: Philipp Kamm exs: hinten auf die hellbeckische wittib – um 1850 pfund
Jean Adam Zeltner hypothèque le même jour la maison au profit d’Anne Marie Jund veuve Seitz
1711 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 563-v
Johann Adam Zeltner der pastetenbeck mit beÿstand Johann Sebastian Fischers Gastgeber zum hohensteeg seines Schwehers
in gegensein Annæ Mariæ Seitzin geb. Jundin wittib mit beÿstand Isaac Junden des Weißbecken Ihres bruders und Vogts, ihro Seltzin seiner leiblichen Mutter – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behaußung bestehend in vorder: und hind. hauß mit dero hoff hoffstätten und allen übrigen gebäuden, rechten und zugehörden in der Lucernen od. herrenstueb gaß, einseit ist ein Eck ahne der heÿligen Lichtergaß anderseit neben H Joh: Philipp Kamm Exsen. hinten auff die hellbeckerischen wittib
Jean Adam Zeltner hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Brandhoffer, brasseur au Lion d’or
1713 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 212
Joh: Adam Zeltner pastetenbecker
in gegensein Joh: Philipp Brandhoffers berwirths zuem guldenen Löwen – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Herrenstueb gass gegen dem müntzhoff, einseit neben H. Rathh Kamm anderseit neben ein eck hinten auff –
Jean Adam Zeltner hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Michel Lohr
1714 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 198-v
Joh. Adam Zeltner pastetenbecker
in gegensein Michael Lohr schmidt – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, unterpfand, seine behausung c. appert:, einseit neben H. Kamm anderseit ist ein eck ahn der heiligen Lichtergas hinten auff die hellbeckische behausung
Nouvelle obligation entre les mêmes
1714 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 131-v
Joh. Adam Zeltner pastenenbecker
in gegensein Michael Lohr schmidt – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, seine behausung alhier in der herrenstueb gass, einseit ist ein eck anderseit neben neben H. Rathh. Kamm hinten auff die hellbeckische wittib
Inventaire des apports d’un locataire, Nicolas Butz, domestique chez l’Intendant, et Anne Barbe Hoffart
1715, Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium über Herrn Nicolaus Butzen des bedient. beÿ Herr Intentant Und Frawen Annæ Barbaræ Hoffartin beede Eheleuthen alhier Habende Nahrung
In einer allhier in der Heilig. liechter Gaß Liegender Hern Johann Adam Zelten dem Patstenbeck Zuständiger behaußung so beede Eheleuthe Lehnungs Weiße bewohnen befunden worden, wie volgt
Jean Adam Zeltner et Anne Catherine Rapp hypothèquent la maison au profit de la tribu des Cordonniers
1720 (30.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 514
Johann Adam Zeltner Pastetenbeck und Anna Catharina geb. Rappin mit beÿstand hrn Johann Niclaus hünel Exsenat: und hrn Frantz Werners beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein hrn Johann Wilhelm Weinemers dreÿers auff dem Pfenningthurn und H. Jacob Christoph Pantrions Not. Publ. und EE. kleinen Raths beÿsitzers als Schöffen beÿ E.E. Zunft der Schuemacher beede alß von dem gesambten Schöffen Collegio allda bevollmächtigter – schuldig seÿen 100 pfund in billets de banque
unterpfand, eine Pastetenbecken behausung mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der heÿligen Lichtergaß gegen dem Müntzhauß über, einseit ist ein eck anderseit neben denen Reisischen Fr. Wittib und Erben anjetzo hinten auff H. Rathh. Kammen
Jean Adam Zeltner loue un logement dans la maison arrière au sellier Jean Lips
1724 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 433
Johann Adam Zeltner Pastettenbeck
in gegensein Johannes Lipß des Sattlers
entlehnt, in seiner allhier an der heilgen Liechter gaß gegen der königlichen Münz über gelegenen behausung Im hinder hauß eine Stiege hoch Eine Stub Küchen und zweÿ Kämmerlein, Ferner eine Stueb und eine Kammer auff dem seiten: oder nebens: gebäu, Mehr eine Bühn über dem hindern stock und den gantzen hindern geträmtken Keller sambt dem nöthigen gebrauch der Bauch Küchen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst bevorstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 22 gulden
Jean Adam Zeltner loue un logement dans la maison arrière à Jean Martin Loos, aubergiste au Canon à Benfeld (qui sera le deuxième mari de la veuve)
1725 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 162-v
Johann Adam Zeltner Pastettenbeck
in gegensein Johann Martin Loß des Carthaunen: würths zu Benfeldt und hiesigen burgers
In seiner in der herren: stub: gaß einseit ist ein eck ahn der hellen: Liechten gaß gegen der Frantzösischen Müntz über anderseit neben H. Rathh. Kamm dem metzger gelegenen Behausung, Eine Stiege hoch vornen auff die gaß neben der sogenannten Obern Stub eine Kammer So dann den gewölbten Keller jedoch daß der verlehner befuegt seÿe in die Mittlere Reÿ des kellers den zu seinem sebst eigenen gebrauch benöthigten wein zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden
Inventaire après le décès de Jean Adam Zeltner. La maison y est estimée 1 250 livres par les experts
Les deux enfants de Jean Adam Zeltner agissant par leur tuteur cèdent leur part de maison à leur beau père Jean Martin Loos, cafetier, et à Anne Catherine Rapp
1737 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 286
weÿl. Johann Adam Zeltner des Pastettenbeckers mit seiner hinterbliebenen wittib Anna Catharina geb. Rappin erzeugter beeder Kinder Johann Adam und Anna Maria der Zeltner geordneter vogt Johann Jacob Jundt der Meelmann
in gegensein erstgenannten Zelttnerischen beeder Kindern Stieffvatters und leiblichen mutter Johann Martin Looß des Cafetier und Annæ Catharinæ gebohrner Rappin
Eine in vorder und hinderhauß bestehende behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auch Bronnens gemeinschafft ahne der Lucernen oder herrenstubengaß, einseit ist ein eck ahne der heiligen Liechten gaß gegen der königl. Müntz über anderseit neben weÿl. H. Rathh. Johann Philipp Kamm des metzgers wittib und erben hinten auff Diebold Metzger den meelmanns – als ein von Zelttnerischen eheleuten am 3. martÿ 1716 währender im ehestand erkaufft mithin theilbares guth, nachdeme Zelttnerische wittib jetzige Loßischen ehefrau zufolg des am 7. feb. 1727 beÿ Löbl. Vogteÿ gericht errichteten Vertrags auff die theilbare nahrung verzug gethan hat, jedoch zween dritten theilen derselben Looßischen ehefrau zufolg von ihr und ihrem erstern Ehemann vor weÿl. H. Johann Heinrich Lang dem ältern am 8. mart. 1710 errichteten testamenti nuncupativi reciproci §° 2 mit lebenlänglichen wÿdumbs genuß verfangen seÿen – um 400 pfund verhafftet, 500 pfund
Jean Martin Loos et Anne Catherine Rapp vendent le même jour la maison et des objets mobiliers 3 250 livres au cafetier Jean Frédéric Riedner et à Marie Ursule Bodemer
1737 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 287
Johann Martin Looß der Cafetier und Anna Catharina geb. Rappin
in gegensein H. Johann Friedrich Riedner des Caffetier und Mariæ Ursulæ gebohrner Bodemerin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt auch gemeinschafft eines Bronnens, mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der herrenstuben oder Lucernen gaß, einseit ist ein eck ahne der heiligen Liechten gaß gegen der königl. Müntz über anderseit neben weÿl. H. Ratth. Johann Philipp Kamm des metzgers wittib und erben hinten auff Diebold Metzger den meelmanns – als ein heutigen tags von den Zeltterischen Kindern erkaufftes guth
ferner zweÿ billards sambt zugehörigen Maaßen queüen, Bilen und Leuchtern, fünff in der Billards stub befindliche angeschraubte tischlein (…) sambt denen schäfften, den unterschlag zu denen Comtoirs, Einen bräter ider Kuche, In der Speiß Kammer (…) In der undern Eck: und Caffé stub – um 500 pfund capitalien verhafftet – geschehen um 3500 pfund, das haus ist umb 3250 pfund und die mobilien so nicht pfundzollbar umb 250 pfund (geschätzet)
Le cafetier Jean Frédéric Riedner, originaire d’Altorf, épouse en 1728 Marie Ursule Bodemer : célébration, accession à la bourgeoisie inventaire des apports
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 59, n° 228) 1728 – Mittw. d. 28. April sind nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Friderich Rittner der ledige Caffetier Von Altdorff weÿl. Friedrich Rittners gewes. b. v. Metzgers daselbst nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Ursula, weÿl. H Joh: Daniel Bodemers gew. Cantoris u. Schulmeisters Zu S. Thomas alhier nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Riedner als ho Zeitter, Maria Ursula Bodemerin (i 62)
1728, 4° Livre de bourgeoisie, p. 944
Johann Friderich Rittner d Caffetier Von Altdorf geb. erhalt d. b. von Maria Ursula Bodtemerin umb die tertz d. alten bs. wil Zum Spiegell dienen. jur. eod. [24.ten Maÿ 1728]
Inventaire des apports dressé dans la maison de Mathieu Hebenstreit rue du Maroquin
1728 (15.5.), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 38) n° 991
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenveste und Wohlachtbahre Herr Johann Friderich Riedner Caffetier und die Viel Ehren und Tugendbegabte frau Maria Ursula gebohrne Bodemerin, beede Eheleuthe und burgere allhier einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht und sich deren Jeedes nach Innhalt Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für eigenthümlich Ohnverändert Vorbehalten hatt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehrsam und bescheidene Meister Matern Westermann Schuemachers und burgers allhier der Ehefr. nahen Anverwanthen, und hierzu erbettenen beÿstands, Sambstags den 15. Maÿ A° 1728
In einer allhier in der Königl. Statt Straßburg ahne der Urbansgaß gelegenen, H. Mathäi Hebenstreitt eigenthümlich zuständigen, von denen diß orths Eheleuthen Lehnungsweiß bewohnenden behaußung ist befunden Worden Wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Eigenthümliches Vermögen, Sa. haußrath 47, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. baarschafft 424, Summa summarum 490 lb – Darzu ist zu legen die helffte ahne denen haussteuren 10 lb, Des Ehemanns Eigenthümliches Vermögen 501 lb
Der Ehefrauen Guth, Sa. haußraths 232, Sa. Silbers 19, Sa. Goldenen Ring 47, Sa. der baarschafft 142, Sa. der Schuld 100, Summa summarum 542 – Darzu ist zu legen die helffte ahne denen haussteuren 10 lb – Der Ehefrauen gantzes Vermögen 553 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1054 lb
Jean Frédéric Riedner exploite le Café allemand qui appartient à Mathieu Hebenstreit rue du Maroquin et demande aux Quinze le droit de servir aussi de la bière. Il y est autorisé à condition d’appliquer certains tarifs
1728, XV (2 R 134)
(p. 221) Sambstags den 19. Junÿ 1729. pt° außschanckhs – Fuchs noe. Joh: Friderich Riedner des burgers und Teutschen Cafetiers [-] Ppal hat von Joh: Matheus Hebenstreit den b[urger] und gewesenen Caffetiers seine in der Curben [Gaß] gelegene behausung auf mehrere Jahr in [-] gewesen, bitt Ihme gleich seinem Vorfahren [-] den Caffe auch bier außschencken zu dörffen, gn. Zu erlauben. Erk. Ober Ungeltherren
(p. 271) Sambstags d. 24. Julÿ 1728. [Fried]rich Riedner, [Erlau]bnuß bier ausschencken. – Iidem laßen ferner per Eundem referiren, daß Johann Friderich Riedner der allhießige burger beÿ Mgh. ersuchung gethan Ihme Zu permittiren daß er neben dem Caffé auch bier in Mathiæ Hebensteits in der St. Urbans gaß gelegenen behausung außschencken dörffe. Auf geschehene Remission habe er einen Extract auß E. Löbl. Policeÿ gerichts Memorial vom 26. Junÿ jüngst eingelegt daraus erhellet daß auff die von Imploranten beÿ gedachtem Gericht producirte Requeste umb den Caffeschanck zu erhalten, Erkand, wird in des Imploranten begehren willfahrt mit dem anhang daß er sich ordnungs-mäßig auff führen solle, wobeÿ er gebetten gnädig zu erlauben daß er die maaß bier umb einen schilling Verkauffen dörffe, Weilen nun Hebenstreit auch die permission gehabt in dießer behaußung neben dem Caffe bier auß zu schencken alß Vermeine man daß dem Imploranten Zwahr Zu Willfahren jedoch anderst nicht alß daß er das bier nach dem jeweiligen Tax gleich denen biersiedern außschencke, maßen er dardurch schon wegen seiner mühe & jndemnisirt wird, daß er nur die Würthßmaaß gibt folglich auff jedem Ohmen 6. Maaß für seinen abgang, mühe & zum besten hat, womit er wohl content sein Kan, die Genehmhaltung zu Mgh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.
Le cafetier Jean Frédéric Riedner loue la salle du Café hollandais au revendeur Jean Louis Schropp et à sa femme Anne Marguerite Gayon
1745 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 463-v
H. Johann Friedrich Riedner der Caffetier
in gegensein Johann Ludwig Schropp der Krempen und Annæ Margarethæ gebohrner Gaÿonin beÿständlich ihres ehemanns mit assistentz ihres bruders David Gaÿon des schirmers und tabacbereiters und ihres vettern Johann Georg Bruder des Krempen
entlehnt, In seiner eigenthümlich am eck der heÿligen liechter gaß gegen der königlichen Müntz über gelegen zum holländischen Caffé hauß genannten behausung unten auf dem boden die vordere Caffé stub, die daran stoßende Kuchen und kämmerlein in den hoff alle holtzschöpff ausgenommen den platz an der stiegen biß an der ersten Säule als welchen der verlehner sich vorbehaltet, Mehr der gemeinschaft des hoffs, des leeren hindern hoffkeller, das gewölb darüber samt dem darum befindlcihen 4 thüren kasten und wann der verlehner die zweÿ andere darinnn eingemachte Kästen geleeret haben wird auch dieselbe benebst dem Kohlen: Kämmerlein In dem ersten stock die hindere Billard stub und die darinn befindeliche dreÿ Billards samt gerechtigkeit selbege halten zu dörffen und denen Massen und blechenen laternen (…), Im zweyten stock auf der stiege das kleine Kämmerlein und das Spänen plätzlein, die vordere stub stubkammer und kuchen, das haußehren und äschloch so dann über der caffé stub dere bühnen übereinander – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 400 gulden
wobeÿ eschienen Johann Jacob Soder der bierseider zum Mohrenkonff, verbürgt [und andere conditionen]
Jean Frédéric Riedner hypothèque la maison au profit d’Agathe Dalbin femme de Pierre Beaudé, boulanger à la Citadelle
1748 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 418-v
H. Johann Friedrich Riedner der caffésider
in gegensein Fr. Agathæ geb. Dalbin Pierre Beaudé des becken in hiesiger Citadelle ehefrau – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt am Herrenstuben oder Lucernengaß, einseit ist ein Eck ane der heiligen Lichter gaß, anderseit neben N Gäckler dem metzger, hinten auff Diebold Metzger
Marie Ursule Bodemer, la femme de Jean Frédéric Riedner, meurt en 1755 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 1 250 livres. l’actif de la communauté s’élève à 3 045 livres, le passif à 1 859 livres.
1755 (12.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 612
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ Außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendsame fraw Maria Ursula gebohrne Bodemerin, des wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Friedrich Riedners des Caffetier, undt burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 12.ten Maji dießes lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Verstorbenen seel. mit vorher bemeldetem ihrem herrn Eheliebstin ehelich erzeugter und ab intestato nach tod Velaßener beeder Herren Söhne und Erben nahmens herrn Johann Ernst, Notariatus Candidati und herrn Johann Jacob derer Riednere, des leedigen Kieffers beede Großjährig und dahero ohnbevögtigt hiebeÿ gegenwärtig fleißig inventirt und ersucht durch vorgementen hinterbliebenen Wittibn mit assistentz des Wohl Ehrenvesten, fürsichtig und weißen herrn Johann Philipp Strohlen des Weinhändlers und Kieffers auch E.E. Kleinen Rhats alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier – So beschehen allhier zu Straßburg auff Donnerstag den 12.ten Junÿ A° 1755.
In einer allhier Zu Straßburg ane der heÿligen Liechten gaß gelegenen Caffée behaußung folgender maß sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehml. 1° behaußung, bestehend in Vorder: v. hind. hß, hoff v. hoffstatt auch gemeinschafft eines bronnens, mit allen übrigen denen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Str. ane der Hh. Stub oder Lucernengaß, einseit ist ein Eck ane der heÿl. Liechtergaß geg. der Königl. Müntz über, neben N. Gäckler dem Metzger, 2.s Diebold Metzgers gewes. Meelmanns Wittib und Erben, hinden auf ebendieselbe stoßend, so außer hernach beschriebenen Passiv Capital freÿ ledig eigen und laut derer Hh. Werckmeistere Löbl. Stadt Str. eingeschickter schrifftl. absch. vom 4.ten Junÿ 1755 æstimirt u. angeschlagen pro 2500 Gulden oder 1250 lb. Darüber bs. i. teutsch. perg. Kauffbrieff in allhies. C.C. Stub gef. datirt d. 25. Apr. A° 1737 und mit deros. anhangendem Ins. verwahrt
– Abschatzung Vom 4. Junÿ 1755. Auff begehren Herrn Johann Friderich Rittner ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg Zu dem Holländischen Caffée hauß genant, einseits ein Eck in die hellenlichten Gaß machend, anderseit neben H Gäckler dem Metzger, und hinten auf diebold Metzgers wittib stoßend gelegen, Solche behaußung bestehet in etlichen stuben, worunter eine große Caffé stub, item in etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit hohl und breit Zieglen belegt hat auch einen gewölbten Keller und hoff. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb zweÿ tausend fünff hundert gulden, [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Ergäntzung des H Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des durch weÿl. Johann Adam Ösingern gewes. notm. nun seel. in 1° 1728. gefertigten Inventarii
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Meister Andreas Högenmann der Schneider und burger allhier Zeit lebens zugenießen hat. Nemlichen es hat weÿl. Fr. Cath. Margaretha Högenmännin geb. Bodemerin, der defunctæ Leibl. Schwester seel. ihrem hinderbliebenen wittibern Vorgemelden H Joh: Andreæ Högenmann crafft ihres errichteten Test. Nunc. de dato 4. Junÿ A° 1746 (…) zu einem lebtägigen Wÿdumbs genuß Verordnet, Nun bestehet dießer Wÿdum zu folg einer von H Notar. Philipp Jacob Marbach am 11. Jan. A° 1747 gestelter hiebeÿ producirter Abrechnung in folgendem
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des H. Wittibers unveränderte nahr.
der KK. und Erben unverändert guth, Sa. Schulden 112, Sa. Ergäntzung 253, Summa summarum 365 lb
das theilbare Guth, Sa. haußraths 241, Sa. Waaren Zum Caffe schanck gehörig 16, Sa. Wein v. Leerer faß 181, Sa. silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. Gold. ring 26, Sa. Pfzß. haupt Güther 1205, Sa. Gültten von liegenden güthern 44, Sa. Eigenthums ane einer beh. 1250, Sa. Schulden 62, Summa summarum 3045 lb – Schulden 1859 lb – Nach deren Abzug 1185 lb
Stall Summ 1999 lb
Jean Frédéric Riedner hypothèque sa part de maison (c’est-à-dire les deux tiers) au profit du notaire François Henri Dautel
1755 (16.10.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 314
H. Johann Friedrich Rieder der caffésieder
in gegensein H. Frantz Heinrich Dautel notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, 2/3 theil einer behausung cum appertinentis ane der heiligen Lichergaß zum Holländischen Caffé hauß genannt, einseit neben N. Gäckler dem metzger, anderseit neben weÿl. N. Metzg. des meelmanns wittib und erben, hinten auff ged. Gäckler
Jean Jacques Riedner, fils cadet de Jean Frédéric Riedner, épouse Marie Madeleine Gundelwein en 1755. A l’article sept du contrat de mariage, le père du marié loue le café à son fils
1755 (6. 9.bris), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 334
(Eheberedung) zwischen dem Wol Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Riednern dem ledigen Caffetier, herrn Friderich Riedners des ebenmäßigen Caffetier undt burgers allhier mit weÿl. frauen Maria Ursula gebohrner Bodemerin seiner gewesenen Ehegattinin seel. ehelich erzeugtem Sohn als hochzeitern ane einem, So dann der diel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Gundelweinin, Herrn Tobiæ Gundelweins, vornehmen Gastgebers und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Reibelin beeder Ehepersohen und burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer tochter als der hochzeiterin am andern theil
Zum Siebenden, erkläret sich herr Friderich Riedner des herrn Hochzeiters Vatter, daß er hiemit dießen beeden Verlobten Personen und eines deren in Zwischen Vor ihme Versterben solte, am letztlebenden, alßo hin ferner von dato an und biß an seines Lebens Ende in bester formb rechtens Verlehnt und in Lehnung gegeben, auch sogleich Zu ihrem Nutzen bewohnung und gebrauch abgetretten und eingeraumbt haben wolle, Erstlichen die untere fordere Gaststub nebst der Kuchen und Kleinen Kämmerlein daran Platz Zum holtz zu legen und den hindern Keller mit denen beeden einem dreÿßig und einem Zwölff Ohmigen darinn liegenden faßen, Zweÿens eine stiege hoch die hindere Völlige Wohnung und einem Cämmerlin daran mit denen fenstern in die gaß und hoff sehend in welcher ehedeßen Herr Hardmann Employé gewohnet, So dann drittens alle hindere bühnen über solcher Wohnung /:allein mit außnahm der einen beschlüßigen bühn welche Herr Hardmann Vorgemeld innen gehabt, er Herr Riedner Vatter aber solche sich reservirt, annebst das Neue Billard in der Vorgenanden untern Gaststub stehend mit seinen Kuglen, masen und queüen, auch übriger Zugehörd deßgleichen Verschiedene meubles und effecten, wie solche umbständlichen in einer Designation dießer Eheberedung unterschrieben beÿgelegt, beschrieben sind, und dießes aller Vorherige um einen jährlichen Zinß Von 170 Gulden – So geschehen allhier zu Straßburg auff Donnerstag den 6. Novembris Anno 1755 [unterzeichnet] Johann Jacob Rittner alß hochzeiter, Maria Magdalena Gundelwein als hochzeiterin
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 22)
Mittwoch d. 12. Nov. 1755 seind nach vorher geschehener zweÿ mahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden, H Johann Jacob Rittner der ledige Caffé sieder und burger alhie H, Johann Friderich Rittner Caffé sieders und burgers allhie ehel. Sohn, und Jgf. Maria Magdalena Herrn Tobias Gundelweins Gastgebers und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Rittner als hochzeiter, Maria Magdalena Gundelweinin als hochzeiterin (i 71) – Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 89 n° 544)
Le cafetier Jean Jacques Rittner est reçu en décembre de la même année à la tribu du Miroir (marchands)
Miroir (XI 277) – Dienstags den 16. Decembris 1755
(f° 214) Neuzünfftiger – Hr Johann jacob Rittner der Caffetier, H. Johann Friderich Rittners, auch Caffetiers und dißorths Leibzünfftigen Ehelicher Sohn W Zufolg producirten Statt scheins vom 15.ten hujus gegen Erlaag Ein Pfundt Pfenning Leibzünfftig als Caffetier pure et simpliciter, auff und angenommen worden. dt. et prom. obed.
Il cotise aussi à la tribu des Fribourgeois (aubergistes) pour pouvoir vendre des liqueurs et du vin au détail
Fribourgeois (XI 167) – 2.te Gericht de 1756, Dienstags den 6.ten deß Monaths Aprilis in Anno 1754
(f° 248-v) Neuz. – Johann Jacob Riedtner dermahliger Caffetier Und burger allhier zu Straßburg præsens ist dato auff geschehenes Ansuchen wegen verkauffung Liqueurs Und Liqueuers mit sich führender Weinen en Détail gegen Erlag 2 lb 4 ß Und 6 ß Stubengeldt pro hoc A° geldt Zünfftig recipiret Ihme aber anbeÿ Wie Andere alß die gemeldte weinen weniger Eßen, Speißen Umb geldt zu verkaufften oder sonsten wieder die Ordn. Zu handeln beÿ der in der Ordnung enthaltenen straff verbotten werden dedit et promisit eodem.
Inventaire des apports de Jean Frédéric Riedner, épouse Marie Madeleine Gundelwein, dressé au Café hollandais
1756 (19.3.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) n° 634
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Riedner, der Caffetier und die Viel Ehren und tugendsame frau Maria Magdalena gebohrne Gundelweinin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht und sich vermög der mit einander errichteten Eheberedung Paragrapho quarto vor unverändert vorbehalten haben – sie die Ehefrau mit assistentz Herrn Tobiä Gundelweins, des Gastgebers und burgers allhier, deroselben leib. geehrten Vaters, fleißig inventirt – So beschehen allhier zu Straßburg den 19.ten Martii Anno 1756.
In einer allhier zu Straßburg ane der heiligen liechter gaß gelegenen Caffé behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarij. Des Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 62, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 27, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 124, Summa summarum 217 lb – Dazu gelegt die helffre derer hernach verzeichneten Haussteuren 57 – Des Ehemanns in den Ehestand gebracht Vermögen 275 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth consignirt. Sa. hausraths 180, Sa. silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. Goldener Ring 50, Sa. baarschafft 302, Summa summarum 599 lb – dazu gelegt die übrige helffte ane denen gleich hieruag beschriebenen haussteuren 57 – Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 648 lb
Jean Frédéric Rittner et ses deux fils louent un appartement de leur maison à Laurent Paulus
1761 (11.3.), Me Laquiante (6 E 41, 1010)
Bail 6 de années consécutives de notre dame du présent mois – Sr Jean Friderick Rittner et Sr Jean Jacob Rittner son fils tant pour luy qu’au nom du Sr Jean Ernest Ruttner son frère licencié ez loix bourgeois de la même ville
au Sr Laurent Paulus bourgeois de Strasbourg
un appartement dans la maison qui Leur appartient en lad. ville Sciz rue ditte hellenlichter gaß portant L’enseigne du Caffé d’hollande lequel appartement consiste Scavoir au rez de chaussée La sale du Caffé une Cuisine un cabinet un Bucher et une Cave Plus au second Etage un poel, une chambre, une Cuisine un vestibule et une décharge res de l’escalier, Plus au troisième étage en un grenier, Plus et enfin l’usage de la Cour de la buanderie et du puy comme aussy le droit d’user de l’enseigne pour tenir un Caffé dans lad. salle – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois
Jean Frédéric Rittner meurt en 1763. La maison est estimée au prix porté à l’Inventaire après le décès de sa femme puisqu’on n’y a pas fait de travaux importants. L’actif se monte à 2 018 livres, le passif à 2 087 livres
1763 (24.1.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 892
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Friderich Rittner des geweßene Caffetier und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 10.ten dieses lauffenden Monaths und jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren H Johann Ernst Rittner, Cancellariæ Adjuncti und H Johann Jacob Rittnern den Caffetier und burgern allhier, beede des Verstorbenen seel. mit auch weÿl. frauen Maria Ursula geb. Bodemerin deßelben geweßener Eheliebstin seel. ehelich erzeugter Söhne und ab intestato verlaßener erben, fleißig inventirt – So beschehen Straßburg Montags den 24. Januarÿ Anno 1763.
Der Verstorbenen seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstl. Herrn Johann Ernst Rittnern Jurium Practicum auf beÿ löblicher Cantzleÿ Adjunctum hier gegenwärtig in die eine helffte,
So dann Zweÿtens H. Johann Jacob Rittner dem Caffetier und brg. allhier in die andere helffte
In einer zu Straßburg ane der Heiligen liechter gaß gelegenen Caffée behaußung folgendermaßen sich befunden hat als folgt.
Eigenthumb ane einer Häußern. Neml. Zween dritte theil vor ohnvertheilt ane 1.r behaußung, bestehend in vorder und hinter hauß, hoff und hoffstatt, auch gemeinschafft eines bronnens, mit allen übrigen denen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, Zum Holländischen Caffehauß genand, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Hh. Stub oder Lucernengaß gegen der alten Königlichen müntz über neben N. Gäckler dem Metzger, 2.s neben Diebold Metzger dem Meelmann und Haupt Kandten E.E. Zunfft der Becker, hinten auf eben dieselbe stoßend gelegen, so außer hernach getragener Passiv Capital freÿ ledig und eigen, und zufolg derer Hh. Werckmeistern den 4. Junÿ 1755 gemachter æstimation als wobeÿ man es, i dems seithero nichts darinnen melioriret worden, jedoch auf grosgünstige Permission bewenden laßen wie in dem über des Abgeleibten Ehefr. seel. Verl. durch mich Not. errichteten Inv° ausgeworffen pro 1250. lb. Woran die hiehero gehörige zwo tertzen ausmachen 833. die übrige tertz hat der abgeleibte seel. widums weiß genoßen, weßhalben sich infra fol: weisen wird. Darüber bes. i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb gef. mit dero anhgd. Ins. verw. datirt d. 25. Aprilis A° 1737
Item eine behaußung Höfflein und hoffstatt auch gemeinschafft eines bronnens mit llen deren Gebäuden, begriffen, weiten, zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier [zu] Straßburg dero vorstatt Steinstraß ane der Reifgaß (…)
Wÿdumb, welchen der Verstorbene seel. Zeitlebens genoßen. Nehml. es hat längst weÿl. Fr. Maria Ursula gebohrne Bodemerin des Defuncti Ehegattin sel. in ihren Vor mir Notario und Gezeugen den 13. Junÿ anno 1747 errichteten Codicilli §° 2° dieeßen ihrem hinderbliebenen wittiben nun auch seel. ihre gesambte Verl. allein mit ausnahm ihrer beeder H. Söhn legitima die tag seines lebens Wÿdumbs weiße zugenießen Verordnet, dießer Wÿdumb nun bestehet Vermög der durch mich Notarium den 16.ten 7.bris A° 1758. gefertigt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nehml. 1/3. theil vor unvertheilt von undt ane der hievor fol: fac: umbständlichen beschriebener Caffé behausung cum appertinentiis Zum Holländischen Caffehauß genand, gelegen allhier hinder der Herren Stub oder E.E. Zunfft Zur Latern, so ein Eck ane der Heÿl. Liechter gaß, hievor angeschlagen pro 1250. daran der 3.te theil hiehero außmacht 416. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 24, Sa. leerer Faß 50, Sa. silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Gülth von liegend. Güth. 48, Sa. Eigenth. ane häußern 1113 lb Sa. der Activ Schuld 30, Summa summarum 2018 lb – Schulden 2087 lb, In Compensatione 79 lb – Stall S. 822 lb
Jean Ernest Rittner, adjoint à la Chancellerie, et son frère Jean Jacques Rittner, cafetier, hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Philippe Scholl
1763 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 637 n° 347
H. Johann Ernst Rittner Cancellariæ adjunctus und deßen bruder H. Johann Jacob Rittner der caffesieder
in gegensein H. Johann Philipp Scholl des sattlers – schuldig seÿe 350 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Heiligenlichtergaß, einseit neben Theobald Metzger dem meelmann, anderseit ist ein eck, hinten auff N. Gäckler den metzger
Jean Ernest Rittner, substitut à la Chancellerie, et son frère Jean Jacques Rittner, cafetier, louent une partie de leur cave au cabaretier Jean Christophe Würtz
1765 (30.8.) Me Humbourg (6 E 41, 119)
Bail de 5 années qui commencent à la St Michel 29. sept. prochain – Sr Jean Erneste Rittner Substitut à la chancellerie de cette ville et Jean Jacques Rittner son frere caffetier les deux bourgeois de cette ville
au Sr Jean Christophe Würtz cabaretier
la cave du devant de la maison du Sr bailleur derrière le poele de la lanterne rue dite heiligen lichtergass avec 7 tonneaux cerclés de fer contenans chacun environ 60 mesures et un autre de 30 mesures, les chantiers et une echelle pour l’usage de la cave, de quoy le Sr preneur est content attendu qu’il le tient déjà a bail depuis la St Michel 1760 – moyennant un loyer annuel de 72 livres
Jean Ernest Rittner, secrétaire à la Chancellerie, et Jean Jacques Rittner louent un appartement au cafetier François Goucheron et à Marie Anne Ehlengæst
1766 (12.2.), Me Laquiante (6 E 41, 1020)
Bail de 4 années consécutives qui ne commencent a courir que de la Notre dame de mars 1767 – M Jean Ernest Rittner secrétaire a La Chancelerie de cette ville et le Sr Jean Jacques Rittner son frère bourgeois d’icelle
au Sr François Goucheron Caffetier et Marie Anne Oelengaestin (signé) Elgestin
un appartement dans la maison qui leur appartient en ladite ville size rue dite hellen liechter gaß portant L’enseigne du Caffé de hollande, Lequel appartement consiste Savoir au retz de chaussée en la Sale du caffé une cuisine un cabinet un bucher et une cave plus au second Etage en un poel une chambre une cuisine un vestibulle et une décharge prés de l’escalier, Plus au troisième étage en un grenier Plus et enfin l’usage de la cour de la buanderie et du puits commun aussy le droit d’user de l’enseigne pour tenir un caffé dans lad. Sale – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois
Jean Ernest Rittner, greffier à la chambre de manance, hypothèque sa moitié indivise de la maison au profit du tanneur et marchand de cuir Jean Christmann Rœderer
1780 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 224-v
H. Johann Ernst Rittner der greffier beÿ allhiesigem schirm gericht adjunct ordinarius
in gegensein H. exsenatoris Johann Christmann Röederer des rothgerbers und lederbereiters – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden zum Holländischen caffe haus geschildet, d. eck ane der heiligen lichtergaß außmachend, einseit neben Mr Bärenstecher dem metzger, anderseit neben Mathias Metzger dem hauptkandten EE zunfft zum becker, hinten auff gemelten Bärenstecher
Jean Jacques Riedner et Marie Madeleine Gundelwein louent le café et le jeu de billards à Nicolas Simon et à Marguerite Dillmann
1784 (8.2.), Me Lacombe (6 E 41, 193)
H. Johann Jacob Rittner der Caffée sieder und Maria Magdalena geb. Gundelweinin unter verbeÿstandung H. Gottfried Metzger confiseur und Johann Heinrich Kuff des strumpffwebers ihres Vetters
in gegensein H. Nicolas Simon und Margarethæ geb. Dillmann unter verbeÿstandung H. Johann Gruber des Schneidermeisters ihres stiefvatters und Ludwig Gruber Ihres stiefbruders
den ihnen Rittnerischen Eheleuthen zu stehende Caffée Schanck und billards Spiel Gerechtigkeit, in gemelter Ihrer behausung ane der heilg. lichter gaß zum holländischen Caffée Hauß genannt zu nutzen und zu genießen und auszuüben
auch alle zimmer und Wohnungen in besagter behausung /:die wohnung in dem erstern außsehend in den hoff theils auf die gaßen außsehend und bühn so verlehner würcklichen Innhaben wie auch den vorderen untern großen Keller allein ausgenommen welchen die verlehnere zu ihrer freÿen disposition sich vorbehalten:/ fordere bühn Cammern Einen Keller und Platz zum holtz auf der bühn – vor acht* nach einander folgende jahre anfangend auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ 1784 – um einen jährlichen Zinß nemlich 1300 livres
[in fine] auff 6 nacheinander folgenden jahren welche Ihren anfang auff ostern 1791 haben, d. 20. oct. 1789
Jean Jacques Riedner vend 13 700 livres la maison et l’exploitation du café à son fils Jean Frédéric Riedner et à Catherine Barbe Koch en se réservant l’habitation dans une partie du bien vendu
1796 (3 ther. 4), Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1177 – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 F° 113 du 4 ther. 4
b. Johann Jacob Riedner Caffesieder
in gegensein seines sohns des b. Johann Friedrich Riedners auch Caffesieders und b. Catharina Barbara geb. Koch
eine behaußung bestehend vorder: und hinterhaus hoff und hoffstatt auch Gemeinschafft eines bronnens mit all übrigen derer Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten auch all dem so daselbst eingemaurt und Nagelvest ist alhier an der herrenstub: oder fürnkorngaß, einseit ist ein Eck an der lichtergaß anderseit neben Berstecherischen Erben hinten auff die b. Antoni Spengler u. Ludwig Ruffenach stoßend gelegen, wie auch das zum Caffewesen gehörige Schiff und Geschirr: sammenthaft 13 700 francs capital seines und deßen Ehefrau Maria Magdalena geb. Gundelweinin wochentlich 9 Livres so lang sie beede und 4 Livres so lang eines derselben beÿ leben seÿn wird zu entrichten dieselbe auch in dero bereits in cedirten haus inhabenden Wohnung bestehend in einer Wohnstub und alcove ein Steg hoch mit denen fenstern theils in die herrenstub teils in die lichtergaß aussehend der dabeÿ befindlichen Küchen Platz zum holtz wie auch Platz im Keller der bühn auf dem hinterhauß nebst der allda befindlichen schwartz getüch cammer lebenslänglich und so lang sie solche selbst geniesen und bewohnen wollen – um 13 700 livres
Procès verbal du divorce de Jean Frédéric Riedner et de Catherine Barbe Koch
1811 (2.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 35), Me Bossenius n° 3113
Procès verbal relatif au divorce de Jean Frédéric Riedner caffetier et Catherine Barbe Koch conformément à l’art 284 du Code Napoléon relatif au divorce
(Pièces jointes) Pfarrkirch zum Alten St Peter, 1773 d. 5. julÿ, Johann Friedrich deßen Eltern sind Johann Jacob Rittner Caffésieder und Maria Magdalena geb. Gundelweinin
Reg. des décès de Strasbourg, 10 novembre 1810. Jean Jacques Riedner 77 ans ci devant cafetier né en cette ville de feu Jean Frédéric cafetier et Marie Ursule Bodmer époux de Marie Madeleine Gundelwein décédé ce jour en l’hospice civil
Reg. des décès de Strasbourg 12 octobre 1810, Marie Madeleine Gundelwein 74 ans née en cette ville fille de Tobie cabaretier et Marie Madeleine Reibel veuve de Jean Jacques Riedner, ce jour maison à la Ruprechtsau n° 1
paroisse St Thomas, 1763 le 10 janvier mourut Jean Frédéric Rittner cabareter épouse de Marie Elisabeth Weber 63 ans veuf de Marie Ursule Bodmer
paroisse St Thomas, 1755, le 12 mai Marie Ursule Bodmer épouse de Jean Frédéric Rittner cafetier 59 ans enterrée au cimetière de Ste Hélène
paroisse St Pierre le Vieux, 1756 29 mai Marie Madeleine Reibel épouse de Tobie Gundelwein aubergiste 62 ans 3 mois enterrée au cimetière de St Gall
paroisse St Pierre le Vieux, 1759 14 mars mourut Tobie Gundelwein aubergiste 68 ans 6 mois enterré au cimetière de St Gall
Taufregister zu St Thomas, 1772 d. 6. sept. Catharina Barbara deßen eltern sind Johann Koch der fastenspeishändler und Catharina Barbara geb. Bümlerin
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Riedner caffetier et Catherine Barbe Koch 1811 le 21.2. Me Wengler
Reg. des déces de Strasbourg, 31 juillet 1810 Jean Jacques Koch 79 ans graissier natif de hergershausen grand duché de Darmstadt fils de feu Paul cultivateur et Anne Barbe N époux de Catherine Barbe Bimmler
mariage le 13 pluviose an IV Jean Frédéric Rittner 22 ans caffetier né domicilié en cette ville fils de Jean Jacques caffetier et Marie Madeleine Gundelwein, et Catherine Barbe Koch 23 ans fille de Jean chaircuitier et de Catherine Barbe Bümler
Consentement de divorce par Catherine Barbe Bimler demeurant rue des Orfèvres n° 22 veuve de Jean Koch mère de Catherine Barbe Koch femme de Jean Frédéric Riedner
Jean Frédéric Riedner et Catherine Koch vendent 14 320 francs la maison au Café hollandais au tonnelier Jean Philippe Dürr et à Marguerite Unselt
1809 (6.1.) Strasbourg 12 (23), Me Wengler n° 3699 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 f° 83 du 7.1.
Jean Frédéric Riedner caffetier demeurant rue du vieux seigle n° 3 et Catherine Koch
à Jean Philippe Dürr tonnelier domicilié rue de la Demi lune n° 5 et Marguerite Unselt
une maison et tréfonds connue sous la dénomination du Caffé hollandois avec cour puits commun, toutes ses autres appartenances aisances droits et dépendances tous les fourneaux murés avec tuyaux et pierres même celui non muré dans la salle à Caffé au rez de chaussée, le comptoir dans ladite salle sise à Strasbourg rue du vieux seigle n° 3, formant d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la chandelle, d’autre le Sr Berenstecher boucher, derrière Joseph Bosert Cabaretier – acquis de Jean Jacques Ridner l’ainé leur père et beau père respectif, Me Dinckel le 3 thermidor 4 – pour 14 320 francs
Jean Philippe Dürr se marie en 1800 avec Marguerite Unselt
1800 (4 ventose 8), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer n° 183 – Enregistrement de Strasbourg, acp 72 F° 42 du 8 ven.t 8
Eheberedung – erschienen der burger Johann Philipp Dürr, lediger Kiefer alhier zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johann Philipp Dürr des vor mehreren Jahren von hier ausgetrettenen Kiefers mit frau Maria Salomea gebohrner Münch ehelich erzeugter minderjähriger Sohn, unter Autoritæt und dem beistand des burgers Johann Daniel Wald Kiefer alhier (als) Vormund, als hochzeiterer an einem,
So dann Maria Margaretha Unselt, weiland des burgers Johann Daniel Unselt, im Leben gewesenen Rechtsgelehrten allhier mit auch weiland Fraun Maria Martha Ruckstuhl seiner Ehefrauen ehelich erzeugt und hinderlaßene volljährige tochter, beiständlich des burgers Johann Daniel Busch, Gastgebers alhier ihres schwagers, als braut am andern theil [unterzeichnet] Johann Philipp dürr, Maria Margaretha Unseltin
Marie Marguerite Unselt femme de Jean Philippe Dürr tonnelier et marchand de vin meurt en 1811 en délaissant quatre enfants. La maison est estimée 14 720 francs
1811 (14.8.), Strasbourg 12 (39), Me Wengler n° 5978 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 175 du 21.8.
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Unselt épouse de Jean Philippe Dürr tonnelier et marchand de vin, décédée le 17 juin 1811 – à la requête du veuf tuteur naturel de Jean Philippe 8 ans, Charles 4 ans, Marie Marguerite 1 an, Guillemine 2 mois – en présence de Jean Louis Kopp passementier subrogé tuteur
dans la maison mortuaire faisant partie de la succession rue du vieux seigle n° 3
propres des héritiers, actif 994 fr
propres du veuf, meubles 93 fr
communauté – meubles, marchandises, numéraire (1084 fr), créances
immeuble, une maison et trésfonds avec cour, puits commun, tous ses droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vieux seigle n° 3, d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la chandelle de l’autre le Sr Berstecher boucher derrière Sr Joseph Bossert cabaretier – rapporte en loyer, le rez de chaussée et le premier étage de la maison de devant occupés par la succession 400 fr, le premier étage de la maison de derrière loué à Moritz tailleur pour 144 fr et le second étage occupé par Saidel peintre 192 fr, total 836 fr de revenu en capital 14 720 francs – acquis de Jean Frédéric Riedner caffetier et de Catherine Barbe Koch souss. 10 janvier 1809 trans. vol. 41.44
total de l’actif 36 117 fr, en meubles 21 397 fr, passif 2365 fr
Contrat de mariage, Me Zimmer le 4 ventose 8 (procuration Jean Philippe Dürr aubergiste à Hambourg in der grosen Beckerstraße n° 63 dans la succession de l’épouse de Jean Philippe Dürr)
Jean Philippe Dürr se remarie l’année suivante avec Susanne Salomé Grimmeissen
1812 (14.7.), Strasbourg 12 (46), Me Wengler n° 6839 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 46-v du 16.7.
Contrat de mariage – Jean Philippe Dürr tonnelier veuf avec enfants de Marie Marguerite Unselt sous l’autorisation de Jean Frédéric Dürr marchand de vin son père
Susanne Salomé Grimmeissen fille de Jean Daniel Grimmeissen aubergiste et Susanne Félicité Kühner
Inventaire des apports où figure la maison du mari
1813 (8.3.), Strasbourg 12 (49), Me Wengler n° 7391 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 f° 185 du 13.3.
Inventaire des apports de Jean Philippe Dürr tonnelier et de Susanne Salomé Grimmeisen – Contrat de mariage souss. le 14 juillet 1812, mariage célébré le 8 septembre ladite année
dans la maison appartenant en partie au mari
le mari : la moitié par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, puits commun et tresfonds avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 3, d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la chandelle d’autre le Sr Berenstecher boucher derrière Joseph Bosert cabaretier – acquis avec sa première femme de Jean Frédéric Riedner caffetier et Catherine Barbe Koch souss. 6 janvier 1809 transcrit au bureau des hypothèques le 12 du même, estimée 7400 fr
total des apports 43 265 fr, passif 12 201 fr, reste 31 063 fr
la femme 5112 fr – présents de noces 658 fr, présents de baptême de Jean Philippe, Charles, Marie Marguerite, Guillaumine
Jean Philippe Dürr, fils du précédent, se marie avec Catherine Marguerite Jost en apportant des meubles qui se trouvent dans la maison
1831 (26.7.), Strasbourg 12 (121), Me Noetinger n° 3044 – Enregistrement de Strasbourg, acp 204 f° 192 du 1.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Philippe Dürr, tonnelier fils de Jean Philippe Dürr, aubergiste à la ville de Nancy, et de feu Marguerite Unselt
Catherine Marguerite Jost de Barr fille de Jean Frédéric Jost, meunier, et de Catherine Marguerite Baumhauer
4. dot au futur époux de différents objets mobilier dans une maison rue du Vieux Seigle n° 3 estimés 840 fr
Marie Marguerite Dürr vend sa part à la maison au marchand de vins Jean Ferdinand Zeyssolff
1832 (25.10.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4579 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 f° 80-v du 29.10.
Marie Marguerite Dürr, actuellement majeure sans profession
Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins
les 5/32 par indivis d’une maison avec cour, puits commun, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 3, d’un côté le coin de ladite rue et de celle de la Chandelle au Sr Bertscher boucher, derrière Joseph Bossert cabaretier, indivis avec Jean Philippe Dürr, aubergiste à l’hotel de la ville de Nancy son père, Jean Philippe & Charles ses frères majeurs, comme héritiers pour 1/8 de Marie Marguerite Unselt leur mère femme de Jean Philippe Dürr, et héritier pour 1/32 de Sophie Wilhelmine sa sœur, selon l’nventaire dressé par Me Wengler le 14 août 1811 et la liquidation de Dlle Dürr dressée par Me Noetinger le 3 juin 1828 – les père et mère ont acquis la maison de Jean Frédéric Riedner, cafetier, et de Catherine Barbe Koch par acte Me Wengler 6 janvier 1809 transcrit vol. 41 n° 44 – pour 3906 fr
Jean Philippe Dürr et ses enfants vendent 25 000 francs les autres parts de la maison au même Jean Ferdinand Zeyssolff
1832 (9.11.), Strasbourg 12 (127), Me Noetinger n° 4628 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 f° 156 du 19.11.
Licitation – 1. Jean Philippe Dürr père, aubergiste à l’hôtel la ville de Nancy au Faubourg Blanc en son nom et en celui de Charles Dürr son fils tonnelier à Ems (Grand Duché de Nassau), 2. Jean Philippe Dürr, tonnelier, 3. Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins comme étant aux droits de Marie Madeleine Dürr par acte devant Me Noetinger le 25 octobre dernier, propriétaire de 5/32 par indivis d’une maison sise à Strasbourg de la succession de leurs père et mère rue du Vieux Seigle n° 3 ci après décrite, désirant sortir de l’indivision,
à Jean Ferdinand Zeyssolff, marchand de vins
Description de la maison, une maison avec cour, puits commun, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle, d’un côté le coin de ladite rue & celle de la Chandelle d’autre le Sr Berstecher boucher derrière Joseph Bossert cabaretier – Etablissement des titres de propriété, Jean Pierre Dürr père acquis pendant la communauté avec Marie Marguerite Unselt de Jean Frédéric Riedner, cafetier, et Catherine Barbe Koch, par acte Me Wengler le 6 janvier 1809, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg vol. 41 n° 44, suite au décès, appartenait aux cinq enfants selon l’inventaire dressé par Me Wengler le 14 août 1811, Sophie Wilhelmine décédée en septembre 1811, Liquidation Me Noetinger 3 juin1828 ; (avec description des objets mobiliers pour 1000 fr) – moyennant 25 000 francs
Jean Ferdinand Zeyssolff épouse en 1809 Barbe Dahlen native de Dorlisheim : contrat de mariage, inventaire des apports
1809 (31.3.), Strasbourg 12 (24), Me Wengler n° 3891 – Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 28-v du 1.4.
Contrat de mariage – Jean Ferdinand Zeyssolff cadet marchand de vin demeurant à Strasbourg grand rue n° 73 fils de Jean Ferdinant Zeyssolff l’ainé cultivateur à Gertweiler et de Gertrude Fleckinger
Barbe Dahlen native de Dorlisheim fille de Jean Georges Dahlen cultivateur et d’Anne Marguerite Maurer
Inventaire des apports
1811 (21.9.), Strasbourg 12 (39), Me Wengler n° 6069 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 20-v du 14.9.
Inventaire des apports de Jean Ferdinand Zeysolff cadet marchand de vin et Barbe Dahlen, mariés le 22 avril 1809
dans une maison sise grand rue n° 73
le mari : meubles, vins, tonneaux, créances, argenterie, numéraire
immeuble – une maison, petite cour avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 73 (…) estimée 10 050 fr
total des apports 66 320 fr, passif 17 811 fr, reste 48 508 fr
la femme : meubles, numéraire 4225 fr, grains 208 fr, ensemble 7986 fr
Jean Ferdinand Zeyssolf, marchand de vins, et Barbe Dahlen vendent 28 000 francs la maison au brasseur Jacques Vogt
1838 (11.12.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 11 052 – Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 46 du 14.12.
n° 11 052
Jean Ferdinand Zeyssolf, marchand de vins, et Barbe Dahlen
à Jacques Vogt, brasseur
un corps de bâtimens composé d’une maison de devant à deux étages, deux bâtiments latéraux et d’une maison de derrière avec cour, pompe, puits commun, droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 3, d’un côté le d’un côté le coin de ladite rue et celle de la Chandelle où elle porte le n° 24 et a une issue, d’autre le Sr Bustecher boucher, derrière Joseph Bossert cabaretier – sont compris dans la présente vente 1. un chaudron qui se trouve dans la buanderie, 2. les chantiers qui se trouvent dans la cave du locataire ;3. les persiennes qui se trouvent aux maisons, 4. un poele en fayence, 5. trois bras de fer qui se trouvent à la galerie du second étage – Etablissement de la propriété, acquis 5/32 de Marie Marguerite Dürr par acte Me Noetinger le 25 octobre 1832 et 27/32 de Jean Philippe Dürr père et consorts par adjudication devant Me Noetinger le 2 novembre 1832 – pour 28 000 francs