4, rue du Brochet
Rue du Brochet n° 4 – X 223 (Blondel), O 856 (cadastre) puis section 33 n° 11
Démolie en mai 1962
La ruelle du Brochet vers 1940 (photographiée par Falkenstein, AMS cote 1 Fi 77 n° 51)
Le n° 6 est la maison juste derrière les seaux (à deux portes et deux fenêtres, un seul étage),
le n° 4 est la maison suivante (une porte et une fenêtre, deux étages)
Petite maison sans jardin qui appartient à de modestes gens : maçons, garçons bateliers ou charretiers. On sait peu de chose sur son entretien, si ce n’est qu’on vient de bâtir une nouvelle chambre à soldats en 1773 et qu’on rabaisse les appuis de croisées en 1786. Elle a un rez de chaussée et deux étages médiocres en bois d’après l’Atlas des alignements (1829) comme le montrent par ailleurs les documents préparatoires au plan-relief de 1830. A partir de 1930, elle n’est plus habitée par les propriétaires. La maison qui était déjà entretenue au minimum se dégrade de plus en plus. Le maire promulgue un arrêté d’insalubrité en 1933 mais la maison n’est pas détruite faute de ratification par le préfet. Inhabitée depuis la fin de la guerre, elle est finalement acquise part la Ville et détruite pour élargir la rue.
D’après l’Atlas des alignements (1829) la maison a un Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois.
Plan de l’îlot et élévation de la maison. Le numéro 4 comprend un bâtiment sur rue et un autre au fond de la cour U. La façade sur cour du bâtiment avant (un seul étage) se trouve entre les repères (1) et (2), la façade du bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée entre les repères (3) et (4).
décembre 2011
Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment – Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Marie Barbe femme de Jean Charles Stein, orfèvre | ||
1662 | v | Léonard Berscht, journalier, et Marguerite |
1664 | v | Jacques Horn, tailleur d’habits, et (1650) Ursule Hartz puis (1652) Anne Marie Marx – luthériens |
1688 | v | Philippe Wetschel, manant et tailleur d’habits, et Marie Madeleine Logel – catholiques |
1704 | v | Gaspar Cayon, manant et maçon, et (1690) Susanne Gori – réformé et luthérienne |
1740 | h | Philippe Jacques Muderer, garçon batelier, et (1719) Susanne Marie Gayon – luthériens |
1768 | h | Thiébaut Weber, garçon batelier et (1744) Susanne Marie Muderer – luthériens |
1774 | h | Philippe Jacques Weber, garçon batelier et (1774) Marie Dorothée Bæurlé – luthériens |
1780 | h | Marie Dorothée Beyerlé veuve de Philippe Jacques Weber, puis (1781) femme de Jean Ott, tanneur, enfin, après s’être convertie au catholicisme, (1784) d’Antoine Rauch, fabricant de coton |
1786 | v | Mathias Breisacher, manant et charretier, et (1776) Marguerite Hamm – luthériens |
1827 | h | Mathieu Ley, garçon maçon, et Catherine Brisacher |
1865 | Jean Léonard Schneider | |
1888 | Frédéric Fritz, épicier | |
1896 | v | Jean Georges Frick, charretier, et Marie Delorme en communauté de biens puis (1903) la veuve |
1930 | v | Rodolphe Thau, peintre et son épouse née Frielz en communauté de biens |
1933 | v | Jean Gabriel Schrameck, avocat |
1962 | v | Ville de Strasbourg |
Liste Blondel (1765) : canton X, parcelle 223, Philippe Mutterer
Cadastre napoléonien (1840) : section O parcelle 856, Mathias Ley – maison, sol – 0,67 are
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
indique les différents ménages qui habitent une maison en 1789, aussi bien le propriétaire (Pr.) que les locataires (loc.) en mentionnant la tribu dont ils font partie
Canton IX, Rue 344 Rue du Brochet (f° 486)
n° 18
Pr. – Brisacher Mathis – Manant
loc. – Boch Balthasar, batteur d’or – Echasses
loc. – Brunner Laurent – Manant
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 277 case 2
Ley Mathias maçon à Strasbourg rue du Brochet N° 18
O 856 – Rue du brochet 18
maison, sol – 0,67 are – revenu maison 31, maison et sol 31,35
15 portes et fenêtres
Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1032 case 1
Ley Mathias Maçon
1865 Schneider Jean Léonard
1888/89 Fritz Friderich, Spezereihändler
1896/97 Frick Johann Georg, Fuhrknecht und Ehefrau, Maria geb. Delorme in Gütergemeinschaft
O 856 – Rue du brochet 18
maison, sol – 0,67 are – revenu, maison 31, maison et sol 31,35
15 portes et fenêtres
augmentation de construction de 1863 – revenu, maison 39
18 portes et fenêtres, 3 au troisième et au-dessus
Cadastre allemand, registre 30, folio 412 case 1
Parcelle, section 33, n° 11– autrefois O 856
Canton : Hechtengasse, Hs. N° 4 – Rue du Brochet – Hechtengasse – Rue du Brochet
Désignation : Hf, 2 Whs. u. NG.
Contenance : 0.73
Revenu : 550 – 900
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1930) compte 405
Frick Johann Georg und Ehefr.
1903 Frick Joh: Georg Ww.
rayé 1930
(Propriétaire, exercices 1930-1933) compte 1459 (en 1930)
Sismondi Adalbert Ehefr.
1908 Than Rudolf u. Ehefr. je ½
1930 Than Rodolphe et son épouse née Frielz en c.d.b. / Witwe
1944 Fleig Adolf Wilhelm Robert
(1439)
(Propriétaire, à partir de l’exercice 1933) compte 3407 (en 1933)
Schrameck Ernst
1932 Schrameck Jean Gabriel avocat
(3757)
Dossier de la police du bâtiment (cote 654 W 201)
Le propriétaire agrandit une croisée au rez-de-chaussée en 1863. Le propriétaire de la maison voisine n° 2 se plaint à plusieurs reprises des fuites à la fosse d’aisances du n° 4. La Ville délivre en 1906 un permis de construire pour installer deux latrines dans la cour. La Commission contre les logements insalubres expose ses remarques sur l’état des bâtiments en 1902. Le conseil municipal intente en 1911 une action contre le propriétaire qui ne donne pas suite aux observations de la Commission. Après une enquête circonstanciée, le maire prononce en 1933 un arrêté d’insalubrité que le préfet refuse de ratifier en arguant qu’il s’agit plus d’une question de sécurité que de salubrité. Les locataires déposent plusieurs plaintes jusqu’en 1940. Après la guerre, le bâtiment n’est plus habité ni entretenu. Le maire prononce un arrêté de péril en 1961. La maison est démolie en mai 1962.
Sommaire
- 1863 – Le propriétaire (Schneitz) demande l’autorisation d’agrandir une croisée au rez-de-chaussée
- 1893 – La Dame Schæffer, marchande de légumes demande l’autorisation d’étaler ses marchandises
- 1894 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Frédéric Fritz, de ravaler la façade
- 1897 – Le propriétaire de la maison voisine n° 6, Hammer, se plaint que son voisin, le sieur Frick, marche sur son toit plat – Courriers de la Police du Bâtiment au sieur Frick – Clos en février 1898
- 1898 – Le propriétaire de la maison voisine n° 2, E. Bertsch, se plaint des fuites aux latrines du voisin Frick
- 1897, 1898 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire que les volets du rez de chaussée ne s’ouvrent plus vers l’extérieur
- 1899 – Le propriétaire de la maison voisine n° 2, E. Bertsch, se plaint des fuites aux latrines de voisin Frick
- 1899 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Jean Frick, de ravaler la façade
- 1900 – Dossier sur le mauvais état des latrines
- 1905 – Communication à la Police du Bâtiment : la propriétaire, Marie Frick, prévoit d’installer deux latrines dans sa cour – Permis de construire, 1906, plan
- 1906 – Feu de cheminée dans la propriété du sieur Thau
- 1914 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, la veuve Frick domiciliée 10 rue du Renard-Prêchant, de ravaler la façade – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en 1915
- 1902 – Plaintes de la Caisse de maladie (Commission contre les logements insalubres) contre la propriétaire, la veuve Frick, concernant l’état du bâtiment
La maison n’est pas encore raccordée aux canalisations (1903) - 1905, Fiche d’enquête sur Anne Scherer, 20 ans, atteinte de chlorose
- 1908-1909, Le propriétaire, Thau, élève des objections contre la décision qu’une seule personne soit autorisée à dormir dans une des pièces
- 1911 – Le conseil municipal intente une action contre le sieur Thau qui ne donne pas suite aux observations de la Commission contre les logements insalubres
- 1911 – La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire de faire les travaux demandés avant mi janvier 1912
- 1915 – Commisson des logements militaires : rapport sur l’état du bâtiment
- 1933 – Copie d’une plainte d’un locataire au sujet de la saleté et des mauvaises odeurs. courrier au propriétaire, l’avocat Jean Schrameck, 2 rue de la Mésange. – Liste des locataires (rez de chaussée, I, II, III° étages et mansardes) – Rapport manuscrit de la Police du Bâtiment – Constat dactylographié – Observations du propriétaire – Plainte des locataires – M. Schrameck demande à la Police du Bâtiment d’ajourner l’interdiction d’habiter – Extrait du procès verbal de la séance de la Commission sanitaire du 28 juin 1933 – Arrêté d’insalubrité – Lettre du préfet qui refuse de ratifier l’arrêté du Maire en arguant qu’il s’agit plus d’une question de sécurité que de salubrité
- 1934-1935 – Plainte d’un locataire au sujet de l’état des latrines. Rapport de visite – Plainte d’un locataire, Maeder-Wagner. Rapport de visite
1940 – Plainte d’un locataire - 1961 – Arrêté de péril. Le signataire fait remarquer que le n° 4 de la même rue ainsi que les n° 1 et 3 rue de la Massue sont aussi très délabrés – Rapport d’inspection
- 1962 – Les pourparlers en vue d’acquérir l’immeuble sont entravés, le propriétaire habite en effet aux États-Unis
- 1962 (4 mai) – Le bâtiment a été démoli
Relevé d’actes
Marie Barbe femme de l’orfèvre Jean Charles Stein vend 50 livres la maison à Marguerite, femme du journalier Léonard Berscht
1662 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 471
(Prot. fol. 40. fac. 2.) Erschienen Maria Barbara, hannß Carl Steinen deß Silberarbeiters eheliche haußfrau, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Margarethæ Lienhard Berschten deß Tagners Eheweib: Burgerin Zu Straßburg, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw beÿ der understen etwan gedeckhten Bruckh. im Klappergäßlein einseit neben hannß Lipßen dem Steurmann, anderseit neben weÿl. H Johann Georg Stollen geweßenen Reuthmaÿsters seel. Erben, hind. Zum theil vff hannß ottmann den Schiffmann stoßend gelegen – umb 50 Pfund
Léonard Berscht vend 50 livres la maison au tailleur d’habits Jacques Horn
1664 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 436
(Prot. fol. 29.) Erschienen Lienhardt Berscht der Tagner
in gegensein Jacob Hornen des Schneiders
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Vorstatt Krautenaw beÿ der understen etwann gedeckhten Bruckhen in dem Klapper Gäßlein, einseit neben hannß Lipßen dem Steurmann, anderseit neben weÿl. H Johann Georg Stollen geweßenen Rentmaÿstern nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden Zum theil uff hannß Ottmann dem Schiffmann und theilß uff Bernhard Heilckhen den Schiffmann stoßend gelegen – umb 50 Pfund pfenning
Jacques Horn hypothèque aussitôt la maison au profit du barbier Jean Jacques Widmar. En marge, quittance donnée à la veuve de Philippe Wetschel, propriétaire ultérieur
1664 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 436-v
Erschienen Jacob Horn der Schneider
in gegensein Herrn hannß Jacob Widmars des Barbierers – schuldig seÿe 30 Pfund, Ihme zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Er Horn nachbeschriebene behaußung erkauffen und damit völlig bezahlen können
Unterpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in der Vorstatt Krautenaw beÿ der understen etwan gedeckhten Bruckh. in dem Klapper Gäßlein, einseit neben hannß Lipßen dem Steurmann, anderseit neben weÿl. H Johann Georg Stollen geweßenen Rentmaÿstern nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden Zum theil uff hannß Ottmann dem Schiffmann und theilß uff Bernhard Heilckhen den Schiffmann stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen Martha gbre. Waldnerin hierinnen erwehnten Widmars wittib dero hierinn stehendes Capital zustehe mit beÿstand Johann Niclaus Widmars Paßmentirers ihres sohns u. Curat. hat in gegensein weÿl. Philipp Wetschels jun: wittib u. KK. vogts (quittung) Actum den 14. junÿ 1704.
Le tailleur d’habits Jacques Horn épouse Ursule Hartz en 1650 puis Anne Marie Marx en 1652
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 17-v, n° 14)
1650. Dominica Jubilate & Cantate. Jacob Horn, der Schneider, Jacob Hornen des Soldaten Und Burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, Und Jungfr. Ursula, Baschen Hartzen des Schiff Knechts und Burgers alhie hind.laßne Eheliche Tochter. Copulirt in der Ruprechts aw. (i 21. Pas de mariage à la Robertsau)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 22, n° 3)
1652. Dominica 4. et. 5. Epiph. 1/8 Febr. Jacob Horn, der Schneider, undt Burger alhie, Undt Jungfr. Anna Maria, Theobald Marxen, geweßenen Schiff Knechts auch Burgers alhie nachgel. Eheliche Tochter. Copulatio p. Mont. 9. Febr. Im frühgebott. (i 22)
Jacques Horn et sa sœur Susanne Horn vendent pour 50 livres la maison à Philippe Wetschel, manant et tailleur d’habits
1688 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 489-v
Jacob Horn der Schneider und Susanna Hornin, deßen leiblich Schwester noch ledig. standt aber majorennis, und zwar dieselbe mit beÿstand hans Trägern deß Leinenwebers Ihres vogts (si go. Jacob Hornn, S H, Johannes Träger)
in gegensein Philips Wetschels, deß Schirms Verwanthen Schneiders, mit beÿstand andres Schwingen, deß Knöpffmachers – und Zwar auf MGHh. Räth und XXI. am 14.ten hujus Obrigkeitlich ertheÿlte permission und einen beÿ d. Cancelleÿ Contractstub under heutig. dato registrirten gewohnlich. revers (si. P W)
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der vorstatt Krautenau in dem Klappergäßlein, einseit neben fr. Susannæ gebohrner gollin, Hn Dr Joh: Jacob Gambsen haußfr. anderseit neben Daniel dosen, hind. auff hans Ottmanns deß Schiffmanns Erb. Zum theil, und theilß auff Bernhard Helcken den Schiffmann stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 30 Pfund d. Capital (verhafftet) – geschehen umb 20 pfund
Philippe Wetzel, originaire de Molsheim, habite Strasbourg depuis au moins 1687. Il devient bourgeois en 1693 ainsi que sa femme, sœur (voir ci-dessous) du maçon Jean Charles Logel (voir la maison rue des Aveugles n° 3) originaire de Kippenheim en Bade
3° Livre de bourgeoisie f° 1104
Philipp Wetschel der schneider Von Moltzheim, Abraham Wetschel des gewesten barbirers daselbst hinterl: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich Vnd Mariam Magdalenam Logelin Von hier, Weÿl. Joh: Logels des gewesten Steinhawers tochter seine haußfr: p. 2 gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, wegen Ihres Kinds bleibt es beÿ ordnung, Vnd Werden beÿ E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur: d 7. Dito [Jan:] 1693
Baptême, Saint-Laurent (cath. p 292, n° 216), Anno 1687, d. 27 Huius [sept.] fuit sacrâ undâ baptismalis abluta Margaretha Clara philippi Wetzel ciuis moltshemiani Et Mariæ Magdalenæ Loglerin argentinensis coniugum filia. Patrinus fuit RDn. R. P Adolphus Joram pchus in Lipsheimb, Matrina Margretha Meÿerin nata ex hinzin (i 152)
Philippe Wetschel, tailleur d’habits, et Marie Madeleine Logel assistée de son frère Jean Charles Logel hypothèquent leur maison à Marthe Wittmar née Baldner, représentée par son gendre Erasme Erasmusen, barbier et chirurgien
1697 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 23
Philipp Wetschel der Schneider und Maria Magdalena geb. Logelin, und zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Carl Logels des Stein Metzen und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers ihres leiblichen Bruders und Johann Wolffgang Flecken, des Lederhändlers ihres Vettern
H. Erasmus Eraßmusen, des Barbierers und Wundartztes, im Nahmen Fr. Marthä Wittmarin geb. Baldnerin seiner Schwiegermutter, so vor dießmahl ohnbevögtigt, schuldig seÿen 45 pfund
unterpfand, Hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten Und gerechtigkeiten, allhier in der vorstatt Krautenau in dem Klappergäßlein einseit neben Fr. Susannæ Bechtoldin geb. Gollin seel. hinterlaßenen Erben, anderseit neben H. Lienhard Huber dem Korbmacher und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzern, hind. auff hans Ottmnns des Schiffmanns Erben, Zum theil, theils auff H. Bernhard Helcken den Schiffmann, stoßend gelegen
Inventaire après le décès de Philippe Wetschel. Il est propriétaire de la maison mais habite l’hôtel d’Altorff au Bain-aux-Plantes. La somme finale est de 43 livres, la succession n’est donc pas taillable. Il laisse quatre enfants au moment de sa mort, l’un d’eux est mort avant le début de l’inventaire.
1701 (19.6.) Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und nahrung, so Weÿland der Ehrsame Philippß Wetschel, Schneider und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den Zweÿten Febr: dießes lauffenden 1701.gsten Jahrs beschehenem tödlichen hientritt, Zeitlichen hinterlassen welche vff ansuchen, erfordern und begehren deß Ehren und vorgeachten herrn Johann Martin Contzen auch Schneiders und burgers zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Margarethä Eleonorä, Mariä Salome und Mariä Magdalenä aller dreÿ, beneben hannß Carolen Wetscheln so seithero auch seel. im herren entschlaffen, deß seelig verstorbenen mit nachbenannter hinterlaßener wittiben ehelich erzeugter Kinder hinderlaßene Erben ab intestato – durch die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Magdalenam gebohrne Loglerin, die hinterlassene betrübte wittib, mit beÿstand deß Ehrenvest und Großachtbaren Herrn H. Greders auch Schneiders und burgers zu mehrgedachte Straßburg, ihres herrn curatoris geeÿgt und gezeigt – Geschehen in Straßburg Mittwoch den 19. Junÿ 1701
Bericht ane statt beeder Zugebrachten Nahrung, beÿ deß seelig verstorbenen und der hinterlaßenen wittibin beschehener verehelichung ist weder Eheberedung noch Zugebrachten Guts Inventarium uffgerichtet, auch sonsten etwas deßwegen abgeredt worden, deßwegen mann nach hießigem Statut die inventation eingerichtet.
Copia Codicilli
In einer in der Statt Strasbourg und einer daselbsten in der Pflantz bad gaß in dem Altorfferhoff gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden
Eigenthum ane einer behaußung. Item Hauß, hoffstatt, höfflein, mit annen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt Crautenaw, in dem Klappergäßlein, im Schwabenländel einseithß neben herrn Leonhard Hubern E.E. Gros. rathß beÿsitzern 2. s. neben frawen N.N. Stößerin vornen vf des Klappergäßlein und hinden vf die Hölgische Erben stoßend, davon gehen Jahrs vf weÿhenachten fällig frawen marthä herren hannß Jacob Wittmans deß barbierers und burgers zu Straßburg wittib 3. lb. 15. ß Zinnß abößig im haubtgut mit 75. lb. d, sonsten freÿ ledig und eÿgen, und ist dieße behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, d 6. Julÿ 1701. nach besag deß zu mein des Notarii concept geschickt. attestati angeschlagen vor 5. lb. Abgezogen obiges Capital restirt so auß zu werffen 20. lb. Hierüber besagt eun teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Innsigel verwahrt de dato 8. aug. 1664. Und hat dem letzten brief darüber obgedachte fraw wittmarin pfandts weiß in händen.
– Abschatzung Mittwoch d: 6. Juli 1701. Weÿland deß Ehrenhafften und beschaidenen Herrn Philips Köpst, schneider seel. hinderlaßene fr: wittib und Erben behaußung alhie in der Statt Straßburg, in dem Schwaben lenden einseitz Neben herrn Leonhardt Hüeber demm Lath herrn, ander seitz Neben Fr. Stößerin hinden auff die hölgische Erben stoßendt, welche behaußung sambt höfflein auch übrige begriff Zu gehör und Gerechtigkeit, Wie solches in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und um Ein Hundert Neunzig Gulden. Bezeügnus der Statt Straßburg geschworne Werckleuth, [unterzeichnet] Joseph Lauthenschlager, Werckh Meister deß Münsters, Jacob Staudacher Werck Meister des Maurhoffs, Johann Jacob Osterrieth Werckh Meister deß Zimmer Hoffs
Directorium super hoc Inventarium, Erstlichen der Hinderlaßenen wittiben annoch vorhandene Natural Posten, haußraths 10, Gulden ringe 1, Summa summarum 11 lb
volgt demnach der Kinder und Erben annoch vorhandene vätterliche Natural nahrung, So allein in folgenden wenigen haußräthlichen Posten bestehet, 3 lb
Endlichen würd auch das gemein verändert und theilbar Gutt beschrieben, Sa. Haußraths 30, Werckzeug zum Schneider handwerck gehörig 15, Sa. Früchten uff dem Kasten 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. Guldener ring 1, Eÿgenthumb a j. behaußung 20, Summa summarum 57 lb – Schulden 27 lb, Nach solchem abzug 30 lb
Summa finalis hujus Inventary, 43 lb
Marie Madeleine Logel, veuve de Philippe Wetschel, assistée de son curateur Jean Greder, tailleur d’habits, et les trois enfants Wetschel vendent pour 175 livres la maison à Susanne Gori, femme de Gaspar Cayon, maçon
1704 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 360-v
weÿl. Philipp Wetschels schneiders wittib Maria Magd: geb. Logelin mit beÿstand u. Consens H. Joh: Greders schneiders ihres Vogts, Item hr. Joh: Martin Wätschels 3. KK. (si +, go. Johannes greder)
Susanna geb. Goriin Caspar Cajons maurers haußfrn. [unterzeichnet] Susana, fr. caspar cajon)
Hauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier in der vorstatt Krautenau im Klappergäßlein einseit neben frn. Susannæ Gambßin geb. Gollin wittib modo EE. anderseit neben Hn. Leonhard Hueber, hinten auf Joh: Weinsticher Gartenmann stoßend gelegen – um 175 pfund (175)
Gaspar Cayon (ou Cajon, Gayon) est un réformé originaire du village de Pitasch, dans les Grisons (district Sur Selva en Suisse). Il épouse en premières noces en 1685 Marie Madeleine Schweitzer, fille de charretier, puis en 1690 Susanne Gori, fille de jardinier et veuve de Daniel Zipff, apprêteur de tabac
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 172, n° 19), 1685 (W. Montag d. 27. Aug) Iisdem Dominicis [Dom. IV. et V. Trinit.] Caspar Gajon, d. ledige Maurer, Calvinianus, Daniel Gajons Burgers zu Pittasch, einem Flecken in Pünten ehel. Sohn, V. J. Maria Magdalena, Wld. Jacob Schweitzers deß fuhrknechts auff der Rheinbruck, Vndt B. alhier nachgel. ehel. Tochter (i 106)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 21-v, n° 5), 1690 Auf heüte Mittwoch d. 8. Febr. seind nach gewohnlich. proclamation copulirt worden Caspar Gajon, d. Maurer Vndt Schirms Verwandter, reformirter Religion, V. Fr. Susanna Wld. Daniel Zipffen deß Tabackmachers v. B. alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] caspar cajon spus, o dießes ist der fr. hochzeiterin Handzeichen, Otto Beckh als Vogt der frawen hochzeiterin (i 22)
1690 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 46-v
(Eheberedung) Caspar Cayon, der Maurer alß hochzeiter mit beÿstand Hn Johann Friderich von Gottesheim, an einem (si. c a s p a r c a j o n)
So dann Susannna gebohrne Gorÿin weÿl. Daniel Zipffen gewesenen Tabac machers nachgelaßene wittib mit beÿstand H. David Gorÿ deß Gartenmanns Ihres Vatters und Otto Becken, deß Metzger ihres Vogts (si go. Susanna Zipffin)
Susanne Marie Gayon, fille de Gaspar Gayon et de Susanne Gori, fait dresser l’inventaire de ses biens (inventaire d’accession à la bourgeoisie), se marie avec Philippe Jacques Muderer, garçon batelier et obtient le droit de bourgeoisie de son mari.
1719 (12.5.), Me Baer (Christophe Evrard, 2 Not 12) n° 572 (numéro XIX° s.)
Inventarium über Der Ehr: und Tugendsahmen Jgfr. Susannæ Mariæ Gajonin weÿl. deß Ehrsam v. bescheid: Caspar Gajons deß Maurers undt geweß. Schirmers allhier Inn Straßburg mit der Ehr: und tugends: Susanna gebohrner Goriin seiner geweß: Ehefr: und burgerin allhier ehel. erzeugter v. hinderlaß. Jgf. tochter Eigenthümlich zuständiger Nahrung – auf Ihr beschehenes freundl. erfordern undt begehren – So beschehen Straßbg. d: 12: Maÿ 1719.
In einer allhier in der Vorstatt Crauttenau beÿ dem Nahren bronnen gelegen und behaußung, sich befunden alß Volgen thut
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 219, n° 10), Mittwochs den 7.ten Junÿ 1719. seind (…) ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Muderer der ledige Schiffknecht v. burger weiland Joh. Jacob Muderers Haag Knechts v burgers v. Annæ Mariæ Beÿerin ehelicher Sohn, V. Jfr. Maria Suanna, Weiland Caspar Gayon deß Maurers v. Schirmers v. Susannæ Gorien eheliche dochter [unterzeichnet] Phillibus Jacob Muther hochzeider, susanna maria geionin hochzeiterin (i 216)
4° Livre de bourgeoisie f° 844
Susanna Maria Gayonin Von hier geb. weÿl. Caspar Gayon geweß. Maurers allhier ehel. Tochter und Philipp Jacob Muderer des schiffknecht und burgers allhier Ehefraw erhalt d. burgerrecht Von Ihrem Ehemann Umb 2 gold fl. 16. ß w. beÿ E:E: Zunfft Zur Äncker dienen. prom. Eodem [6.ten Novembr. 1719]
Susanne Gori, veuve de Gaspar Cayon, assistée de son gendre Philippe Jacques Muderer, hypothèque la maison à Jean Jacques Vierling, aubergiste
1732 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 606, f° 106-v
Fr. Susanna geb. Gorÿn weÿl. Caspar Gayon gewesten Maurers beÿständlich ihres tochtermanns Philipp Jacob Muderer Schiffknecht und Johann Daniel Ihlinger des Schreiners
Johann Jacob Vierling des gastgebers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern der hechtenbruck im hechtengäßlein, einseit neben weÿl. Huber gewesten Korbmachers erben anderseit neben Fr. Zeÿßin geb. Stößerin der Wittib hinten auff NN des Gartenmanns gartten
Inventaire après le décès de Susanne Gori, veuve de Gaspar Cayon, manant et maçon (non conservé, connu d’après le répertoire des actes du notaire). Il subsiste par contre un acte de liquidation (1743). Un acte annexé à l’inventaire doit avoir attribué la maison à Susanne Marie Gayon femme de Philippe Jacques Muderer
1740, Me Kolb (Abraham, répert. 65 Not 45) n° 205
Inventarium – Gajonin, weÿl. fr. Susannä gebohrner Goriin burgerin allhier, weÿl. Caspar Gajons geweßenen Maurers und Schirmers allhier nachgelaßener W. seel. Verl.
1743 (25.1.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 511)
Summarischer ohnvergreifflicher Calculus über Weÿl. Caspar Cayons des gewesenen Maurers v. Schirmers allhier seel. Verlassenschafft, nach Anleitung des darüber A° 1730 d. 4. Xbr. auffgerichteten Inventarii v. darüber d. 24. Jan: 1743 durch unterschriebenen Notm. vorgenommenen revision
Der Erben Nahrung, Kleidung 3
Das theilbare Guth, Sa. hausraths 16, beßerung 4
Sa. silbers 15 ß, beßerung 5 ß
Sa. Eigenthums ane I.er behaußung dlo° 8.b 180 lb, Es wird aber solche allhier ohnvorgreifflich außgeworffen um 250
Sa. der Schulden in die Nahrung fol° 40.b, 22
Ferner sollen Fr. Ursulä Poblerin seel. Kinder einschießen 1. 10
Fr. Susanna Maria 1. 10
Fr. Anna Margaretha, 2
Susanne Marie Muderer, fille de Philippe Jacques Muderer et de Susanne Marie Gayon, épouse à Illkirch en 1744 Thiébaut Weber, garçon batelier natif d’Odenheim, près de Bruchsal en Bade-Wurtemberg. Il obtient le droit de bourgeoisie de sa femme
Mariage, Illkirch (luth.), 1744, d. 8. Jan. sind auf permission schein Hoch Adel Obrigkeit alhier Nach vorher gegangener p.clamaôn ehl. eingesegnet und copulirt word. Diebold Weber der ledige Schiffknecht un Strasb. Görg Webers des burg. und schiffmanns in Odenh. ehl. Sohn Und Susanna Maria, Philipp Mauterers des schiffknechts und burg. in Strasb. ehl. tochter [unterzeichnet] x sign. diebold webers des hochzeiters, x Susana Maria mautererin als hochzeiterin (i 173)
Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 168
Diebold Weber schiffknecht von odenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner ehefrau Susanna Maria Philipp Jacob Mauders burgers und schiffknechts ehelicher tochter um den alten burgerschilling, will beÿ einer Ehrsamen Zunfft der Encker dienen, jur. eod.
Philippe Jacques Muderer, garçon batelier, et Susanne Marie Gayon assistée de son frère David Gayon, apprêteur de tabac, et de son beau frère Jean Louis Schropp, revendeur, hypothèquent la maison qui est un bien propre de la femme à Georges Jacques Geyer et aux enfants Suatton
1745 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 619, f° 354-v
Philipp Jacob Muderer der schiffknecht und Susanna Maria geb. Gayonin mit beÿstand ihres bruders David Gayon des tabacbereiters und ihres schwagers Johann Ludwig Schropp des krempen
H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als vogts Georg Jacob Geÿer und Catharina Barbara, Jacob Jeremias und Maria Sara der Suatton, ihme Geyer schuldig 250 lb, Suattischen curandis 50 lb
unterpfand, eine behausung, hindergebäu, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau beÿ der hechtenbruck im Klappergäßlein einseit neben Andreas Fleck dem schiffknecht anderseit neben Johann Jacob Reich dem schiffbäuer hinten auff Johann Jacob Kammerer – der Ehefrau vor unvertheilt
Philippe Henri Muderer, garçon batelier, et Jean Michel Muderer cèdent pour 314 livres leurs parts de la maison à leur sœur Susanne Weber née Muderer qui l’hypothèque pour en régler le prix d’achat
1768 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 642, f° 196
Philipp Heinrich Murderer der schiffknecht und deßen bruder Johann Michael Murderer
ihrer schwester Susanna Weberin geb. Murdererin
2/3 theil vor unvertheilt einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hechtenbruck im Hechtengäßel einseit neben Friedrich Roßer dem zinnknopffmacher anderseit neben Jacob Reich dem schiffbauer hinten auff Jacob Kammerer dem wannenmacher – (um 138 und 110 pfund verhafftet, geschehen um) 66 pfund
1768 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 266
Susanna Weberin geb. Mudererin beÿständlich Johann Adam Pobel des schreiners (si Boppel)
H. Johann Friedrich Oettel des galdarbeiters – zur erbauung hernachbeschriebener behausung, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Hechtengäßel beÿ der Hechtelbruck, einseit neben Friederich Rosser dem knopffmacher anderseit neben Jacob Reich dem schiffbauer
Philippe Henri Muderer et Jean Michel Muderer, tous deux bateliers, cèdent leurs parts de la maison provenant de leur mère à leur sœur Susanne Muderer veuve de Thiébaut Weber
1772 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 250-v
Philipp Heinrich Muderer und Johann Michael Muderer beede schiffer
Fr. Susanna Weberin geb. Mudererin weÿl. Diebolt Weber des Steuermanns wittib beÿständlich H. Jacob Schropp des caffesieders ihres leiblichen schwagers
2/3 theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Hechtengäßel beÿ der Hechtenbruck einseit neben Friedrich Rooßer dem knopffmacher anderseit neben Jacob Reich dem schiffbauer hinten auff H. Jacob Krieg den zimmermeister – als ein von ihrer mutter seel. Susanna Mudererin geb. Gayonin ererbte antheiler – um 360 pfund ihren Kindern und ihre cessionnaria 140, 120, 120, 320, 140 pfund verhafftet – geschehen um 133 pfund
Contrat de mariage entre Philippe Jacques Weber, fils des précédents, et Marie Dorothée Bæurlé. La mère du marié cède la maison à son fils pour 666 florins. La mariage aura lieu dix mois plus tard.
1773 (28. 7.br), Me Haering (6 E 41, 1378), n° 658
der Ehrsam und bescheidene Jüngling Philipp Jacob Weber, Schiffknecht und b. alh. weil. diebold Webers des geweßenen Steurmanns und hießigen bs. mit frau Susanna Maria Weberin geb. Maudererin Seiner hinterbl. Wb. erzeugter mehrjähriger ohnbevögtigter Sohn, als hochzeiterer an einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Dorothea Bäuerle, des Ehrengeachten Mr Joh: Jacob Bäuerle, Pfeiffenmachers und hießigen bs. mit weil. frau Catharina Salome geb. Roßin seel. ehel. erzeugte tochter als hochzeiterin an dem andern theil
Siebendens, überläßt Eingangs ged. Weberische Wb. des Hochzeiters Mutter beÿstädl. H. Joh: Jacob Schropp, Caffee Sieders und hiesigen bs. Ihres Vattern, Ihrem Sohn dem hochzeiter hiermit und in krafft dieses Zu einem ohnwiderruflichen Eigenthum, wie dann auch dieser Ihr Sohn Philipp Jacob Weber, mit beÿrath und Genehmhaltung Seines Zuküfftigen hierbeÿ anweßendem Schwiegervaters aufrecht und redlich angenommen zu haben bekandt ist benandt. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen alh. zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau am Hechtengäßel einseit neben H. Jacob Krieg, Zimmer Mr, anderseit neben Johann Jacob Roßer versilberten Pferd Zeug und Zinnknopffmacher hinden auf den Kriegischen Zimmerplatz und die Roßerische behaußung stoßend, somit keiner Real beschwerde beladen aber gegen H. Edel den Goldschmidt um 440 Gulden Capital, sonach Ihn den hochzeiter um 120 gulden Väterl. Guth verhaftet ist, darauf auch wegen kürtzlich gebauener Soldaten Cammer der Maurer und Zimmermann 26 Gulden zu fordern haben, und seÿe diese behaußung Ihro cedirender Mutter als ein von Ihrer Mutter ererbtes und Von Ihren Geschwüsterden Ihro cedirtes Eigenthum herrührig, wie Sie hierbeÿ versicherte, und ist die Übergaab u. Annahm solcher behaußung nebst Übernehmung bedittener Capitals und Schuld auch Quittung vor des übernemhenden Sohns zu fordern habenden Väterl. Guth Zusammen 566 Gulden ausmachend annoch Zugegangen und beschehen vor und umb 100 Gulden – so beschehen Straßburg dienstags den 28. 7.bris im Jahr der Gnaden 1773 [unterzeichnet] Philipp Jacob Weber, Maria Dorothe bäuerle
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 187, n° 19), Im Jahr 1774 (…) Mittwoch den 6. Julÿ daselbst ehelich eingesegnet worden Philipp Jacob Weber lediger Schiffknecht und burger allhier weÿl. Diebold Webers gewesenen Steurmanns und burgers allhier mit Susanna Maria gebohrner Mauterin seiner Ehefrauen ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Dorothea Johann Jacob Bäuerle, Pfeiffenmachers und burgers allhier, mit weÿl. Maria Salome gebohrner Roserin seiner Ehefrauen ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Weber als Hochzeider, Maria dorodea bäuerlin als hochzeiterin (i 196)
Philippe Jacques Weber, garçon batelier célibataire, pour lequel agit Jean Jacques Bæuerlé, fabricant de pipes, son curateur commis à cet effet, hypothèque la maison à Jean Daniel Lederlé, vitrier
1774 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 98-v
H. Johann Jacob Bäuerle der pfeiffenmacher alß curator ad actum Philipp Jacob Weber des minderjährigen schiffknechts
Johann Daniel Lederle des glaßers – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Hechtengäßel einseit neben Friedrich Rooßer dem knopffmacher anderseit neben Jacob Reich dem schiffbauer hinten auff Jacob Krieg den zimmermeister
Inventaire après le décès de Philippe Jacques Weber, garçon batelier, qui laisse sa mère pour unique héritière. La succession est chargée d’un passif de 225 livres
1780 (5.6.) Me Lederlin (6 E 41, 902) n° 109
Inventarium über weil. Philipp Jacob Webers des schifknechts verlassenschafft nach seinem d. 21. maÿ dieses lauffenden 1780. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hinscheiden – auf ansuchen Fr. Susannæ Mariæ Weberin geb. Mudererin weil. Diebold Weber gewesten geschwornen Steurmanns längst hinterlassenen wittib des verstorbenen mutter beÿständlich H. Johann Ludwig Schropps des caffésieders – Fr. Maria Dorothea geb. Beyerle die wittib beiständlich S.T. H. Johann Joseph Bitschnau
Eigenthum ane einer behausung. Nehmlichen eine behausung und höflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen und gerechtigkeiten ane dem Hechtengäßel 1s. weil. Friedrich Roßer des knopffmachers wittib und erben, anderseit neben H. Jacob Grieg dem zimmermeister, hinten auch auff ged. H Grieg, in auswuf gebracht 343 lb. Über diese behausung meldet C.C. Stub sub dato 30 apr. 1772, und die Eheberedung und desen 7.t articul aus welcher ersichtlich daß Fr. Susanna Maria Weberin geb. Mudererin die disortige mutter und beneficial erben um den ausgeworfenen preis eigenthümlich überlassen worden
der wittib ohnvertheilt vermögen, hausrath 5 lb, silbers 1 lb, schulden 31 lb, ergäntzung, summa summarum 52 lb
der beneficial erbin unverändert und theilbares vermögen, hausrath 39 lb, hausrath posten rühren von der haussteur 39 lb, silber 15 lb, waren und werkzeug 48 lb, behausung 343 lb, summa summarum 446 lb – Schulden 671 lb, passiv onus 225 lb
– Eheberedung, den 28. sept. 1773, Not. Johann Richard Häring
Susanne Muderer veuve de Thiébaut Weber, héritière de son fils, renonce à la succession au profit de sa bru Marie Dorothée Beyerlé qui devient par conséquent propriétaire de la maison
1780 (4.7.), Me Lederlin (6 E 41, 902) n° 109 (joint à l’inventaire), Summarische berechnung
Fr. Susanna Maria Mudererin weil. Diebold Weber wittib als mutter und beneficial erbin, in gegensein
Fr. Maria Dorothea Weberin geb. Beyerle beiständlich H. lb Johann Joseph Bitschnau wohlverdienten advocati und Procuratori ordinarii Ihro gnaden des jeweiligen H. Ammeister Pfalz audientz
ihres verstorbenen Sohns verlaßenschafft tam active quam passive verzug thue, samt der unten begriffenen behausung, höflein und hoffstatt cum appertinentis ane dem Hechtengäßlein einseit neben weil. Friedrich Roßers dem zinnknopf zeugmachers wittib und erben anderseit neben Mr Jacob Kriegen dem zimmermann hinten auff Mr Krieg
Marie Dorothée Beyerlé se remarie avec Jean Ott, tanneur et marchand de cuir en dressant un contrat de mariage
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 76-v, n° 152), Im Jahr 1781 dienstag den 24. Aprilis nachmittag um zweÿ Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johannes Ott der ledige burger Rothgerber und Lederhändler allhier, weiland Herrn Johann Jacob Ott gewesenen burgers Rothgerbers und Lederhändlers allhier mit weiland frau Maria Margaretha gebohrner Jungin ehelich erzeugter Sohn, und Frau Maria Dorothea gebohrne Bäuerlerin weiland Philipp Jacob Weber, gewesenen Schiffers und burgers allhier hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johannes Ott als hochzeitter, Maria doreda Wäberin als hochzeitterin (i 81)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v), Im Jahr 1781 Dominica Pasch. et Quasimod. als en 15. und 22. aprilis sind in unserer Kirche zu St Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen worden Johannes Ott der ledige burger und Rothgerber allhier weÿl. herrn Johann Jacob Ott gewesenen burgers und Rothgerbers allhier mit weÿl. Maria Margaretha Jungin hinterlassener ehelich erzeugter Sohn, und Maria Dorothea gebohrne Bäuerlerin weÿl. Philipp Jacob Weber gewesenen Schiffers und burgers allhier hinterlassene Wittib (i 98)
Inventaire après le décès de Jean Ott, tanneur, qui laisse pour héritiers sa veuve et son frère. Les conjoints Ott habitent rue des Cheveux une maison de location
1782 (18.8.), Me Lederlin (6 E 41, 904) n° 196
Inventarium über weÿl. H. Johann Ott des rothgerbers nach seinem d. 14. dieses lauffenden monaths genommenen tödlichen hinscheiden verlassenschafft – auf requisition Fr. Maria Dorothea geb. Bäuerle der wiitib
Bennenung der erben 1. Fr. Maria Dorothea Ottin geb. Bäuerle hinterbliebenen wittib unter assistentz H. lb. Johann Joseph Bitschnau advocati & procuratoris vicarÿ, 2. H. Johann Jacob Ott den rothgerber lederbereiter deßen leiblichen bruder beÿständlich H. Philipp Jacob Greiß notarii publici jurati ac practici zur anderen helfte und hat der defunctus vermög der Eheberedung deren 7 puncten zu erben verlassen
in einer ane dem Haargäßlein gelegenen behausung dißorts lehnungsweiße inhabende wohnung
Eigenthum ane einer behausung. W. Nemlich eine behausung, höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Narrenbronnen im Hechtengäßlein, 1s weÿl. Friedrich Roßer des knopffmachers wb und erben, as. H. Jacob Krieg dem zimmermann, hi. erstgemelten H. Krieg ; nach abschatzung vom 2. 7br. 1782, 200 lb, Über dieße behausung besag C.C.stub 30. apr. 1772 ferner die zwischen der ehefrau ersten ehemann weÿl. Philipp Jacob Weber dem schiffer errichteten Eheberedung aus welcher paragrapho 7. ersichtlich daß Fr. Susanna Maria Weberin geb. Maudererin die dißorts ehefrau schwigermutter solches hauß ihrem sohn vorgedacht überlassen hat und dann über gemelt der wittib ersten ehemann Philipp Jacob Weber vermög unterschr. Not. d. 4. julÿ 1780 errichtete summarische berechnung und der derselbe annectirt auch Fr. Susanna Maria Weberin geb. Maudererin als erbin ihres sohns gesamte verlassenschafft warunter dann auch deßen behausung eigenthümlich überlassen
der wittib unverändert vermögen, hausrath 19 lb, silber 2 lb, gold 12 ß, der wittib ohnverandertes 200 lb, schulden 150 lb, ergäntzung 90 lb, summa summarum 462 lb, schulden 418 lb, der wittib rest 44 lb
der erben unverändert als gemein und theilbare nahrung, hausrath 90 lb, waar und lederhandel gehörig 16 lb, silbers 11 lb, gold 1 lb, baarschafft 20 lb, pfenningzinßhauptguth 200 lb, schulden 302 lb, Summa summarum 643 lb, Schulden 519 lb, der erben unverändert rest 123 lb
Eheberedung, zwischen H. Johannes Ott dem ledigen rothgerber weÿl. H. Johann Jacob des rothgerbers und weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Jungin ; Maria Dorothea geb. Bäuerle weÿl. H. Philipp Jacob Webers des schiffers wittib, 25. 9.br. 1780 Not. Lederlin
Marie Dorothée Beyerle se convertit au catholicisme et épouse Antoine Rauch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 440), Hodie 2 decembris Anno 1784 (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Antonius Rauch civis Argentinensis filius solutus minorennis defuncti Conradi Rauch civis dum viveret hujatis et superstitis Barbaræ Kiehlin conjugum ratione originus parochianus noster, et Maria Dorothea Beÿerle neoconversa civus hujus urbis vidua joannis Ott Civis dum viveret hujatis, parochiana domicilii ad stum Laurentium hujatem (signé) Rauch, beÿerle (i 227)
Marie Dorothée Beyerlé femme d’Antoine Rauch, fabricant de coton, expose la maison aux enchères pour 800 florins. La maison ne trouve pas preneur. Les conjoints Rauch hypothèquent la maison quelques mois après.
1785 (24.1.), Me Roessel (6 E 41, 938) n° 119
auf Ansuchen Fraun Maria Dorothea geb. Baÿerle dermalen H. Antoine Rauch baumwollen fabricanten Ehegattin
die ihro eigenthümlich zuständige allhier zu Straßburg gegen der hechtenbruck am hechten Gäßel, einseit neben weÿl. Friedrich Roßer gewesen zinn knopffmachers Wittib und Erben anderseit neben Jacob Krieg dem Zimmermann hinten auf erstgemelten Krieg stoßend gelegenen behaußung höflein und hoffstatt cum appertinentis – um 440 fl. capital verhafftet – ausgerufen pro 800 fl, darauf gebotten niemand – den 3. feb. niemand
1785 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 243
Antoni Rauch der baumwollfabricant und Susanna geb. Mudererin unter assistentz Frantz Bechon des meßerschmidts und H. lb. Johann Joseph Bitschnau procuratoris vicarii
in gegensein H. Johann Georg Schweighäußer des handelsmanns – schuldig seÿen 150 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Hechtengäßlein, einseit neben der Roßerischen wittib und erben anderseit neben Mr Krieg dem zimmer meister hinten auff denselben
Marie Dorothée Beyerlé, femme d’Antoine Rauch, fabricant de coton, vend la maison pour 850 florins à Mathias Breisacher, manant et charretier, et à sa femme Marguerite Hamm. L’acheteur est originaire de Tenningen en Bade et sa femme est fille d’un manant de Strasbourg
1786 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 64
Fr. Maria Dorothea Rauchin geb. Beÿerle H. Antoni Rauch des baumwollfabricanten
in gegenwart Mathias Breisacher des karchziehers und schirmers und Margaretha geb. Hammin unter assistentz Michael Hamm des karchziehers ihres bruders und Friedrich Schöllhammer des spanners
eine kleine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Hechtengäßlein beÿ der Hechtenbruck, einseit neben H. Rooßer dem zinnknopff machers wittib und erben, anderseit neben H. Krieg des zimmermeisters behausung, hinten auff ebendenselben – als ein in ihres ersten ehemanns mass weÿl. Philipp Jacob Weber des schiffmanns mass tam active quam passive übernommen gerichtlich entschlagenes guth – um 850 gulden
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 19-v, n° 5), Im Jahr 1776 seind (…) den 26. februarii copulirt worden Matthias Brisacher lediger taglöhner weil. Andreas Brisachers gewesenen burgers in denningen und annä gebohrner Jöhnin ehelicher Sohn und Jgfr. Anna Margaretha Johann Georg Hamm des taglöhners und Schürmers allhie und Catharinä gebohrner Kopfin eheliche tochtern solches bezeugen Mattis breÿsacher als Hochzeiter, + dieses zeichnet die hochzeiterin (i 23)
Matthieu Brisacher, charretier, est autorisé à abaisser l’appui de ses croisées
1786, Directeurs du bâtiment, VII 1422 f° 48-v
Dienstags den 4. Aprilis 1786. Matthäus Preisacher Karcher – Mr. Leonhard Haas, der Zimmermann, noê Matthäus Preisacher, des Karchers bittet zu erlauben an deßen behausung im Hechten Gäßel N° 18 die brust bänck der Kreuzstöck niedriger zu machen. Erkannt Willfahrt
La maison est répartie en trois habitations
1789, (5 R 26) Etat des habitants f° 486
Canton IX, Rue 344 Rue du Brochet
18
Pr. – Brisacher Mathis – Manant
loc. – Boch Balthasar, batteur d’or – Echasses
loc. – Brunner Laurent – Manant
Accord entre Mathias Breisacher, brouetteur, et Marguerite Hamm avec leur voisin vers l’ouest (terrain X 224) pour que l’eau du puits Breisacher ne puisse pas s’écouler sur le terrain de son voisin
1789 (3.6.), Me Lacombe (6 E 41, 214), n° 4, Arrangement
Mathias Breisacher Brouetteur en cette ville et Marguerite Ham assitéee de Jean Thiébaut Hamm chargeur à la douane et Jean Frédéric Schellhamer chargeur à la douane son beau frère et le premier son frère
et Jean Jacques Krieg charpentier et Susanne Marguerite Hummel assitée de Jean Jacques Wachmer Bonelier et Jean Philippe Heimblich marchand chapelier
lesquels conjoints Breisacher et Krieg ont dit qu’il y avoit en contestation entre eux au sujet d’un puisard qui se trouve dans la cour desdits conjoints Brisacher que les conjoints Krieg avoient pretendu se vuider et faire irruption dans leur cave, et que vérification faite Il s’est trouvé que c’étoit les commodités dudit Krieg même qui entroit dans sa cave, de façon que d’un commun accord ledit S Brisacher a muni* son puisard a dire d’experts de façon que luy Krieg et sa femme pour eux, leurs hoirs et ayant cause, reconaissent qu’il ne peut plus y avoir d’irruption dudit puisard dans leur cave qu’ils ont fait munir de bon mure qui jusques ici avoit été mauvais et insuffisant pour arreter les Eaux extérieures, de manière qu’a l’avenir pour eux leurs hoirs et ayant cause et tous possesseurs de ladite maison ne puissent inquieter les conjoints Brisacher
Marguerite Brisacher veuve de Jacques Lasser, ouvrier en tabacs, cède la moitié de la maison à sa sœur Catherine Brisacher femme de Mathieu Ley, garçon maçon
1827 (5.10.) Strasbourg 4 (65), Me Hatt n° 3675 – Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 9 du 13. 8.br
Marguerite Brisacher veuve de Jacques Lasser, ouvrier en tabacs
sa sœur Catherine Brisacher femme de Mathieu Ley, garçon maçon
la moitié d’une maison avec les aisances, appartenances et dépendances sise en cette ville rue de Brochet n° 18, d’un côté le Sr Fritschmann d’autre le Sr Bernard derrière le Sr Fuchs, dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreuse pour l’avoir recueilli ainsi que la venderesse dans la succession de Marguerite Hamm veuve de Mathieu Brisacher, journalier, leurs auteurs communs – pour 900 francs
1829 (1197 W 37) Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Rue du Brochet
nouveau N° / ancien N° : 2 / 18
Brisacher
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
Dossier de la police du bâtiment, extraits (cote 654 W 201)
Constat dactylographié de la Police du Bâtiment
Constat ! [([corrigé en] Rapport)
L’an mil neuf cent trente trois, le 20 mars à 11 heures le Service municipal de la Police du Bâtiment ayant été avisé par le Service d’Hygiène que les logements et dépendances de la maison sise au N° 4 de la rue du Brochet à Strasbourg sont insalubres et que tout le bâtiment se trouve dans un état délabré et inhabitable, a procédé, par ordre du Maire à une visite des lieux.
Le propriétaire dudit immeuble, M° SCHRAMECK, avocat du barreau de Strasbourg, avait été invité d’y assister. Il s’est fait représenter par M. SCHLIEFFER, clerc d’avocat. Messieurs NESTER, GREINER et SIEFFERT en présence du susdit M. SCHLIEFFER ont constaté que l’immeuble situé au N° 4 de la rue du Brochet appartenant à M° SCHRAMECK, avocat, se compose d’un bâtiment sur rue et d’un bâtiment sur cour, les deux séparés par une courette d’environ 2.50 m de profondeur. Dans cette courette est aménagé l’escalier donnant accès aux logements des deux cours du bâtiment.
Le bâtiment sur rue comprend rez-de-chaussée, trois étages et mansarde, le bâtiment sur cour comprend rez-de-chaussée et 3 étages. 2 pièces de chaque étage du bâtiment principal donnenrt sur la rue, une autre donne sur la cour et une 4° sur la cage d’escalier. L’immeuble se trouve dans un état de délabrement complet et de malpropreté. Les planchers, les plafonds, les marches de l’esclaier et la toiture sont fortement endommagés. Les façade de la courette, les murs de la cage d’escalier, les corridors sont noircis. L’enduit est tombé en partie. Dans les logements mêmes, qui sont des plus insalubres qu’on puisse trouver, l’état est pire encore. Le plancher du logement du rez-de-chaussée se trouve en contrebas su niveau du trottoir, sa hauteur est à peine de 2.30 m. Ce logement est humide, mal éclairé et pas suffisamment aéré par suite de la largeur restreinte de la rue et de la profondeur très restreinte de la courette. Les logements dans les étages sont, quoiqu’un peu mieux éclairés et aérés que le rez-de-chaussée, des taudis de la pire sorte. Leur hauteur varié entre 2.40 m et 2.20 m. Les planchers, les murs et les plafonds sont endommagés et délabrés.
Dans les combles est aménagée une pièce servant de chambre meublée, dont l’accès se fait dans le grenier ouvert par une espèce d’échelle sans palier devant la porte d’entrée. Vu l’accès dangereux et l’impossibilité pour les habitants de se sauver en cas d’incendie, cette pièce ne devrait en aucun cas servir à l’habitation soit de jour soit de nuit.
Pour les personnes occupant l’immeuble, il n’existe qu’un seul cabinet qui est absolument insuffisant et malsain. Il est situé dans la courette en-dessous de l’escalier.
Les logements sont en partie loués comme chambres garniés en partie des meubles appartiennent aux locataires. Les meubles fournis par le propriétaire se trouvent dans un état honteux et de délabrement complet, leur état est le plus scandaleux qu’on puisse imaginer.
Les loyers demandés pour les logements et le chambres meublées sont exorbitants et en aucun raport avec l’état des taudis scandaleux. Voici la liste des locataires, des logements et de leurs loyers :
- rez-de-chaussée sur rue, locataire TESSMANN, 1 pers. 1 ch. et cuisine 100 frcs par mois
- rez-de-chaussée sur cour, inhabité
- 1er étage sur rue, GENGENBIEHL, 5 pers. 1 ch. + 1 cuis. 80 frcs par mois
- 1er étage sur cour, MARZOLFF, 5 pers. 1 ch. + 1 cuis. 120 frcs par mois
- 1er étage bât. sur cour, GENGENBIEHL, 5 pers. 1 ch. + 1 cuis. 80 frcs par mois (meublées)
- 1er étage sur cour, BERNHARD, 2 pers. 1 chambre, 63 frcs par mois
- II° étage sur rue, KELSCH, 6 pers. 1 ch. + 1 cuis., 112 frcs par mois
- II° étage sur rue, HOEFER, 2 pers. 1 chambre, 95 frcs par mois
- II° étage sur cour, FELDSCHUTZ, 1 pers. 1 chambre, 65 frcs par mois meublée
- II° étage bât. sur cour, GRABER, 2 pers. 1 chambre., 65 frcs par mois
- III° étage sur rue, RIEGERT, 2 pers. 1 chambre, 60 frcs par mois
- III° étage sur cour, KLOTZ, 2 pers. 2 ch. + 1 cuis., 80 frcs par mois
- III° étage bât. sur cour, WOLFF, 2 pers. 1 chambre, 60 frcs par mois meublée
mansarde FEHR-ORTLIEB, 2 pers. 1 chambre, 60 frcs par mois meublée - [total] 30 personnes, 960 frcs par mois.
Reste à mentionner que lors de l’inspection qui avait été fixée quelques jours d’avance, les locataires étaient en train de nettoyer leurs logements, les escaliers, la courette, le vidoir et le cabinet, qui alors étaient dans un état moins dégoûtant tandis que lors des visites précédentes faites par un agent-voyer, cabinet, courette, escaliers, corridorrs etc. se trouvaient dans un état indescriptible de malpropreté infecte et nauséabonde.
Attendu que ni la disposition des pièces affectées à l’habitation en ce qui concerne leur hauteur, leurs baies et la distance entre ces baies et les murs en face, ni la hauteur de ces pièces, ni la surface et la profondeur de la courette sur laquelle donnent les baies nécessaires des façades sur cour, ni l’état des escaliers et notamment de celui conduisant à la mansarde ni enfin le nombre et l’état du cabinet ne répondent aux prescriptions les plus élémentaires du Règlement de Voirie de la Ville de Strasbourg en ce qui concern la salubrité, l’hygiène, la construction et la sécurité en cas d’incendie, la Commission sanitaire compétente prévue par l’article 20 de la loi du 15 février 1902 devra être invitée à examiner le présent cas d’insalubrité manifeste qui est dangereux pour les occupants de l’immeuble 4, rue du Brochet et pour les voisins et de donner son avis
1) sur l’utilité at la nature des travaux (démolition)
2) sur l’interdiction d’habitation avec effet immédiat.
Fait à Strasbourg, le 20 Mars 1933.
Transmission du constat
V. 144. Strasbourg, le 31 Mars 1933
1) Service HYG.
J’ai l’honneur de vous transmettre la copie ci-jointe d’un » constat » auquel a procédé le service de la Police du Bâtiment le 20 mars cr. Je vous prie de bien vouloir saisir la commission sanitaire de l’affaire aux fins indiquées dans le dernier alinéa et de me renvoyer ensuite le dossier avec la délibération prise par la commission sanitaire.
2) Copie du Constat à M° Schrameck avocat en ville à toutes fins utiles. La commission sanitaire a été saisie de l’affaire conformément aux articles 11 et suivants de la loi du 15.2.02.
V. Le Maire, p.d.
3) à repr. dans 3 semaines
25/4
[in margine :] Fait le 31/3 Sch., Exp. ld 4/4.
7/4/33 Visite de M° Schrameck
7/4/33
Me Schrameck propriétaire de l’immeuble en question s’est présenté en déclarant qu’il avait complètement ignoré jusqu’à ce moment l’état de délabrement de sa propriété qu’il n’avait jamais vu en personne. Il chargera immédiatement un entrepreneur des travaux que le P. d. B. jugera nécessaires Il lui a été répondu 1/ que le plus raisonnable serait de démolir complètement la bâtisse délabrée puisque pas même des travaux de grande transformation apporteraient à la maison un état réglementaire
2/ que tous les travaux de transformation ont besoin d’une autorisation de la part de la Police du Bâtiment et que le propriétaire devra, le cas échéant nous soumettre avant tout commencement des travaux, une demande réglementaire avec les dessins respectifs.
2) à reprod. comme ordonné : 24.4.33
V.
Extrait du procès verbal de la Commission sanitaire du 28 juin 1933
Présents MM. BRION, FUCHS-IMLIN, KLEIN, DAUVERGNE, THUMANN, LAROUSSE
Excusés : MM. BELIN et ROOS.
Monsieur HOLTZMANN remplace Monsieur BELIN
2° Etat de salubrité de l’immeuble, 4 rue du Brochet
La Commission sanitaire a été saisi par le Service de la Police du Bâtiment d’une question d’insalubrité de l’immeuble 4, rue du brochet appartenant au Me. SCHRAMECK du barreau de Strasbourg. La Police du Bâtiment prie la Commission sanitaire d’émettre un avis sur la salubrité de l’immeuble en question.
MM. KLEIN et DAUVERGNE qui ont été priés de faire une enquête sur place soumettent le rapport suivant :
L’immeuble N° 4 de la rue du Brochet d’une supeficie d’environ 72 m² se compose d’une maison sur rue, d’une courette ayant environ 5 m² de surface et d’une maison à l’arrière. Ces maisons communiquent entre elles par un escalier qui part de la courette et dessert tous les étages des deux bâtiments. La maison sur rue de compose d’un rez-de-chaussée dont le sol est de trois marches en contrebas du niveau de la rue, de deux étages, un étage sous combles au dessus duquel se trouve encore un petit logement qui n’est accessible que par un par rapport escalier étroit très raide et périlleux. La maison sur cour se compose d’un rez-de-chaussée et de trois étages dont chacun ne comporte qu’une chambre. Tous les locaux de ces deux vieilles constructions sont affectés à l’habitation permanente bien qu’ils se trouvent dans un état qui est en dépit des conditions sanitaires les plus élémentaires. Leur hauteur varie entre 1,90 et 2,30 m. Ils sont insuffisamment aérés et éclairés, car la rue du Brchet est une vieille ruelle d’environ 2,50 m de largeur et la courette sur laquelle donne une partie des pièces de l’immeuble n’a qu’une surface très restreinte. Le rapport dressé par le Service municipal de la Police du Bâtiment lors de son inspection sur les lieux le 20 mars dernier présente en détail l’aspect du misérable état des pièces habitées et le danger que courent les habitants des en cas d’incendie. Une douzaine de familles comprenant 30 personnes occupent ces logements.
La copie du rapport précité a été transmise à la Commission sanitaire afin d’examiner cette affaire et pour émettre son avis. Lors de notre inspection sur place de 8 de ce mois nous avons pu nous convaincre que le mauvais état de l’immeuble en question est pleinement conforme aux constatations faites par le Service municipal.
D’autre part à l’occasion de l’inspection du 8 de ce mois notre attention a été spécialement attirée par l’état général de ces vieilles constructions en ce qui concerne la stabilité. Certains signes visibles à l’extérieur ne laissent aucun doute que des affaissements ont dû avoir lieu qui par la suite influenceront certainement la stabilité de ces constructions d’autant plus que le manque d’entretien et comme suite l’infiltration des pluies et des neiges hâteront leur ruine.
En conséquence considérant les circonstances énoncées ci-dessus nous émettons l’avis suivant :
1°) Les locaux de l’immeuble en question sont dans un état d’insalubrité tel que l’intervention des autorités compétentes est pleinement justifiée et nécessaire dans l’intérêt de la santé publique.
2°) La mise en état de ces vieilles constructions en vue de les conserver à l’habitation par l’exécution de travaux de réfection ne conduirait à aucun résultat satisfaisant.
3°) La disposition des locaux actuels est tellement vicieuse que pour rendre l’immeuble utilisable à l’habitation, une transformation radicale deviendrait nécessaire. Or une opération pareille dans une construction si vieille et délabrée, consuirait certainement à sa démolition entière.
4°) L’état de ces vieilles constructions en ce qui touche la stabilité incite à croire qu’il subsiste réellement des dangers qui exigent avant tout des mesures appropriées du voisinage ; ensuite la démolition de ces constructions devrait être ordonnée.
En ce qui concerne l’interdiction d’habitation cette mesure devrait être imposée avec effet immédiat.
La Commission sanitaire adopte les conclusions des rapporteurs.
Le propriétaire, Monsieur SCHRAMECK, qui avait été convoqué ne n’est pas présenté.
Arrêté
27 Juillet 1933
Arrêté
La Maire de la Ville de Strasbourg,
Vu les lois et règlements concernant la Police du Bâtiment,
Vu la rapport respectif du service d’Hygiène de la Ville de Strasbourg au sujet de l’état insalubre de l’immeuble au N° 4 de la rue du Brochet à Strasbourg,
Vu le rapport présenté à ce sujet à la Commission sanitaire par ses membres MM. KLEIN et DAUVERGNE,
Vu l’avis de la Commission sanitaire du 26 juin 1933,
Vu l’article 12 de la loi du 15 février 1902,
arrête
Article 1.er – L’immeuble sis au N° 4 de la rue du Brochet et appartenant à Me Jean SCHRAMECK, avocat, en ville, est déclaré insalubre et impropre à servir d’habitation. Il est interdit au propriétaire, Me SCHRAMECK de le faire habiter.
Article 2 – Les logements de l’immeuble précité devront par conséquent être évacués le plus tard dans le délai de 2 mois à dater de la notification du présent arrêté.
Article 3 – La non-observation des prescriptions des articles 1 et 2 entraînerait des poursuites pénales conformément aux dispositions légales en vigueur
Le Maire, p. d.
signé Keil
[in margine :] Police du Bâtiment V. 144.
Fait le 27/7 – Exp. le –
+ + +
1961 – Rapport
Concerne : Immeuble 4 rue du Brochet à Strasbourg
Rapport
Je soussigné Jean-Claude ERB, adjoint technique assermenté au service de la Police du Bâtiment ai été commis d’inspectée l’immeuble sis à Strasbourg 4 rue du Brochet dont l’état a été signalé dangereux pour la sécurité publique.
L’immeuble se compose d’un rez-de-chaussée, de deux étages pleins et d’un étage sous combles.
Il est inhabité depuis de longues années.
Son état général est extrêmement vétuste en tous points.
Le toiture et sa cheminée menacent à tout moment de s’abattre dans la rue.
Il est à considérer comme menaçant manifestement ruine et compromettant la sécurité publique par le danger d’effondrement qu’il présente.
Établi à Strasbourg le 22. 1. 1962.
(signé) Erb, adjoint technique assermenté