Philippe Jacques Hanns, maître maçon, et (1720) Anne Elisabeth Oberlin puis (1730) Elisabeth Schaub – luthérien converti (1728)


Fils du boulanger Frédéric Hanns, Philippe Jacques Hanns fait son apprentissage de cinq ans chez Jean Philippe Biber de 1711 à 1716. Il signe un engagement dans les troupes sous un nom d’emprunt pendant qu’il fait son tour de compagnon. Il quitte le service au bout de trois mois sans obtenir de congé. Il revient à Strasbourg où il exerce le métier de revendeur après s’être inscrit à la tribu de la Mauresse. Il épouse en 1720 Anne Elisabeth Oberlin, fille d’un tourneur du canton de Berne, qui a eu un enfant de lui.
Philippe Jacques Hanns quitte la Mauresse et devient tributaire chez les Maçons le 5 août 1722. Comme le Corps des maçons refuse de l’admettre au chef d’œuvre parce qu’il est marié, qu’il est déserteur et a épousé une fille enceinte, Philippe Jacques Hanns s’adresse le 15 janvier 1724 aux Quinze qui suivent l’avis du préteur royal et refusent d’accorder une dispense. Philippe Jacques Hanns réitère aussitôt sa demande et obtient la dispense souhaitée le 24 avril. Le Corps des maçons est débouté le 15 juillet de sa demande de s’en tenir à la première décision.
Philippe Jacques Hanns présente une première fois en juillet 1724 son chef d’œuvre dont aucun des dessins n’est acceptable. Les examinateurs lui fixent un délai de six mois pour présenter à nouveau son travail au lieu des quelques semaines habituelles, ce qui étonne le prévôt Richshoffer qui assiste aux examens. Philippe Jacques Hanns se plaint de ce délai aux Quinze qui décident de le ramener aux quelques semaines habituelles après avoir entendu le prévôt Richshoffer. Philippe Jacques Hanns va trouver son maître Philippe Biber pendant qu’il corrige ses dessins. Comme il n’obtient pas les réponses qu’il souhaite, il s’adresse à Jean Georges Kieffer et reproche à Philippe Biber son attitude. La rumeur court que Jean Georges Kieffer aurait réalisé les maquettes en plâtre à la place de Philippe Jacques Hanns. Après avoir obtenu un nouveau sujet d’examen le 8 août, Philippe Jacques Hanns présente son travail le 6 septembre. Les examinateurs le reçoivent maître par commisération en lui interdisant d’avoir plus de deux compagnons et de former un apprenti. Il participe à son premier conseil en décembre 1724.
Un compagnon se plaint en 1725 que Philippe Jacques Hanns lui a promis deux ou trois semaines de travail mais ne l’a employé que deux jours et demi. Le maître objecte qu’il n’est pas tenu de le payer davantage que pour le travail effectivement fait puisqu’il ne l’a pas engagé lors des séances officielles. D’autres maîtres se plaignent qu’il pratique des tarifs trop bas. Il est à plusieurs reprises accusé de prendre les clients de ses confrères. Un sellier se plaint en 1727 du travail de Philippe Jacques Hanns qui refuse d’écouter les conseils, qu’ils viennent de ses clients ou des autres maîtres maçons. Philippe Jacques Hanns demande en 1727 l’autorisation de prendre un apprenti malgré l’interdiction prononcée lors du chef d’œuvre ; il prétend que les Quinze auprès desquels il a des appuis lui donneront l’autorisation s’il la demande mais préfère offrir quelques doublons au Corps des maçons.
Philippe Jacques Hanns et sa femme se convertissent en 1728. Il se remarie en décembre 1730 avec Elisabeth Schaub, originaire du canton de Bâle, qui fait dresser un état de sa fortune mais ne devient pas bourgeoise. Philippe Jacques Hanns devient appariteur des Maçons en mars 1731. Il meurt en février 1735 en délaissant deux enfants de son premier et un de son deuxième mariage.

Maisons héritées
Part de la boulangerie au faubourg de Cronenbourg
Part de maison rue du Fort

Maison en location
1735, rue Neuve quai des Pêcheurs (actuelle rue Prechter)

Hanss (Philippe Jacques, 1720 SPV 47-v)
Signature au bas de l’acte de mariage (1720)


Fils du boulanger Frédéric Hanns, Philippe Jacques Hanns entre en apprentissage chez Jean Philippe Biber le premier mai 1711

1711, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 109-v) Montags den 6.ten Julÿ A° 1711
Inscription eines Maurer v. Steinhauer Jungens. dt. 13. ß d.
Mr Joh: Phil: Biber, der M. vnd Steinh. erscheint und stellet vor Philipp Jacob Hannßen, Weÿl. Friderich Hanßen deß Schwartzbecken ehelicher Sohn, so mit beÿstand herrn Friderich Breiners, Bedienter beÿ dem Collegio sanitatis und burger allhier seines Vogts, und Mstr: hanß Jacob Leschmeÿers des Schwartzbecken seines Stief vaters, meldent daß Ihne vmb das Maur: vnd Steinh: Zulernen auf 5. Jahr angenommen und solle die Lehr Zeit vf den 1.ten Maÿ A° 1711. an und A° 1716. auff gehen, bitten Inscription, und bleiben dieselbe beÿ der ordnung,
Erk. Vnd gegen erlah der gebühr Willfarth.
(Außgethan d. 8. Junÿ 1716)

La fin de l’apprentissage est inscrite en juin 1716

1716, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 197-v) Montag den 8. Junÿ A° 1716. Steinhauer Jung Außgethan, dt. 13 ß d
Mr Joh: Phil: Biber Sen: stehet vor, mit Philipp Jacob Hannß, deßen gewesenen Lehrjungen, meldent es seÿ seine lehrzeit bereits verfloßen auch Wäre Er mit demselben Wohl Zu frieden, bittet dahero Ihne der Lehr Leedig Zu sprechen.
Erk. gegen Erlag der gebühr Willfahrt. Actum in præsentia hannß Jacob Leschmeÿer schwartzbecken, deß Jungen Stieff Vatters.

Philippe Jacques Hanns épouse en 1720 Anne Elisabeth Oberlin, fille d’un tourneur de Städtle au canton de Berne : contrat de mariage, célébration

1720 (14. 9.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 19
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Hn Philipp Jacob Hannßen dem ledigen Steinhauer Maurer und burger alhier alß bräuthigam ane einem, So dann
der Ehrengeachten und tugendsahmen Jgfr. Annæ Elisabethæ, Weÿl. Meister Johann Oberlin gewester Hohlträhers und burgers Zu Collmar nunmehro seel. nachgelaßener ehel. Tochter, alß hochzeiterin, andern theils
So geben Straßburg den 14.ten 9.bris Anno 1720.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 47-v n° XXII)
1720. Dominic. II Adventi auff Erlaubnuß des regirenden Herrn Ammeiters proclamati sunt prima et secunda vice simul Philipp Jacob Hannß der ledige Maurer Steinhauer V burger alhie Weÿl. Friderich Hannß gewes. Haußfeurers V. burgers alhie nachgelaß. El. Sohn, und Elisabetha Weÿl. Johannis Oberlin gewes. Hohl dräher Zu Städlen im Berner gebieth nachgelaßene Ehl. Tochter. copulati sunt Dienst. d 4. Decembris – [unterzeichnet] Philipp Jacob Hanß Als hoch Zeiter, + Elisabetha Oberlin der hochzeiterin handzeichen (i 52)

Anne Elisabeth Oberlin, fille de Jean Oberlin de Colmar, fiancée à Philippe Jacques Hanns, fait dresser l’inventaire de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie

1720 (22. 9.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 67) [Designation und Verzeichnüs]
Zuwißen daß auff heut dato Zuendgemelt, vor mir offenbahren und geschwornem Notario persönlich kommen und erschienen ist Jgfr. Anna Elisabetha, weÿl. Meister Johannis Oberlin gewesten hohlträhers und burgers Zu Collmar nunmehro seel. nachgelaßene eheleibliche Tochter, so Verlobt an Philipp Jacob Hannßen den leedigen Steinhauer Maurer und burger alhier, hat mir Vorgewießen Erstlichen ein Papÿre obligation so H. Caspar Behr Nots. Publ: und Amptschreiber der Pflegt Kochersberg underem 23. Aprilis Anno 1706. gefertiget, Krafft deren Lorentz Greis burgers Zu dingsheim ihro in Verzinnßlichem Capital auffrecht und redlich schuldig ist nemblich 75 Pfund
So dann in Goldt und silbernen Sorten baar Vorgezahlet 85. alßo sammenthafft 156. Pfund, handtreülich behabende, daß dieße bede Posten ihr wahres und pures Eÿgenthumb seÿe, derowegen ich auf ihr geziemendes ansuchen und begehren gegenwärtig Attestatum darüber mittheÿlen wollen. Sigl. Straßburg den 22. 9.bris Anno 1720.

Elisabeth Oberlin de Stædle, au canton de Berne devient bourgeoise et s’inscrit à la tribu de la Mauresse à laquelle appartient son mari

1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 862
Elisabetha gebohren Oberlin Von Stättlen Berner Gebiets geb. weÿl. Johann Oberlin ges. Trähers allda ehel. Tochter erh. d. burgerrecht Von jhrem Ehe Mann Philipp Jacob Hans dem burger Und Steinhawer alhier, Vmb 2. Gold R. 16. ß w. beÿ E. E. Zunfft d. Mörin dienen. prom d. 28.ten Maÿ 1721

Philippe Jacques Hanns veut passer de la tribu de la Mauresse à celle des Maçons. Il fait sa demande auprès des Maçons en juin 1722 mais n’a pas encore le certificat de la Mauresse. Il est autorisé à exercer le métier de maçon du moment qu’il aura présenté le certificat

1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 46) Freÿtags den 19. Junÿ 1722 – Philipp Jacob Hannß, Steinhauer Vndt Maurer, so beÿ E. E. Zunfft der mörin Zünfftig, will hiehero dienen, habe aber Keinen schein von selbiger Zunfft bekommen Können, werde die andre woch gericht da seÿn.
Erkandt, Von selbiger Zeit an, da er den resignanten schein haben wird, solle ihne erlaubt seÿn, auff dem handweck Zu arbeiten, Vnd beÿ nechstem gericht alß dann Zünfftig

Philippe Jacques Hanns devient tributaire chez les Maçons sans être maître le 5 août 1722

1722, Protocole de la tribu des Maçons
(f° 50-v) Dienstags den 11.ten Augusti 1722. E. Neu Zünfftiger
Philipp Jacob Hannß, Maurer, Steinhauer vnd burger allhier, aber nitmeister producirt stallschein vom 5.t Augusti 1722. daß derselbe von E. E. Zufft der Mörin Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen wolle, bittet Ihne Vor ein Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfarth
dt. vor das Zunfftrecht 1 lb 5 ß, vor Zunfftschrbr. vnd büttel 4 ß (zusammen) 1 lb 9 ß

Philippe Jacques Hanns s’adresse le 15 janvier 1724 aux Quinze pour être admis à s’inscrire au chef d’œuvre. L’affaire est traitée quant au fond le 26 février. Le Corps des maçons objecte que le candidat n’a pas été compagnon le temps réglementaire, qu’il a servi dans les troupes en les quittant sans congé, qu’il a épousé une fille à la réputation entachée et que le règlement stipule que seuls les célibataires sont admis au chef d’œuvre. Philippe Jacques Hanns répond qu’il n’avait pas les moyens de faire son chef d’œuvre avant de se marier. Le représentant des maçons constate que Philippe Jacques Hanns est revendeur depuis un an et demande qu’on applique le règlement. Le préteur royal déclare que le demandeur semble plutôt un aventurier qu’un bon ouvrier. L’assemblée se range à son avis et oppose un refus à Philippe Jacques Hanns. Les Quinze délivrent une attestation de leur décision le 11 mars. Le même jour Philippe Jacques Hanns réitère sa demande de passer son chef d’œuvre.
L’affaire est à nouveau traitée le 24 avril. La commission estime regrettable qu’un fils de bourgeois ne puisse passer son chef d’œuvre alors qu’Arnaut Lagardelle qui est dans la même situation y a été autorisé alors qu’il n’est pas natif de la ville. L’assemblée admet Philippe Jacques Hanns au chef d’œuvre moyennant paiement d’un droit. Les Quinze délivrent une attestation de leur décision le 13 mai.
Philippe Jacques Hanns s’adresse à nouveau aux Quinze le 17 juin parce que les Maçons refusent de lui faire passer son examen bien qu’il ait payé son droit. Les Quinze confirment leur précédente décision. Les Maçons sont déboutés de leurs arguments le 15 juillet.
Philippe Jacques Hanns revient chez les Quinze le 5 août. Les examinateurs ont relevé des défauts à son chef d’œuvre, Philippe Jacques Hanns se déclare prêt à les corriger dans les trois semaines mais les examinateurs lui imposent le délai de six mois que stipule le règlement. Le Quinze Richshoffer qui en tant que prévôt assiste depuis plusieurs années aux examens s’est étonné de ce délai inhabituel mais a constaté qu’il figurait bien au règlement. Il estime que l’application stricte du règlement prouve la mauvaise volonté des examinateurs. Le préteur royal est d’avis d’adopter le délai habituel que propose le candidat qui pourra ainsi prouver ses capacités. L’assemblée adopte cet avis.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Philipp Jacob Hanß Ca. E.E. Meisterschafft d. Maurer pt° auffnehmung des Meisterstücks
(p. 2) Sambstag d. 15. Januarÿ 1724.
Moss. nôe Philipp Jacob Hanßen des burgers und Maurers C. erstged. Handwerck [der Maurer] producirt, recessirt und bitt ut modo [diese appellation gn. Zu recipiren und ad proximam dem Gegner darzu Verkünd. laßen]. Erkandt ut modo [wird die Appellation angenommen undt soll ad I.am post Verkünd. werden].

(p. 8) Sambstag d. 22. Januarÿ 1724.
Moss. nôe Philipp Jacob Hans auch burgers und Maurers C. Eund. [E.E. erstged. Handwerck der Maurer] prod. und bitt ut modo [prod. appellations Klag juncto petito bitt nach jnnhalt]. Gug ut ante [bitt Cop. et T. ord.]. Obt.

(p. 27) Sambstag d. 5. Feb. 1724.
Moss. nôe Philipp Jacob Hans Cit. Eund. [E.E. erstged. Handwerck der Maurer Ober Meister] recessit ut modo [erholt Appellations Klag vom 22. Januarÿ jüngst]. Gug bitt Wie vor [zur mündlichen Verantwortung Deputation]. Erk. ut ante [Ober Handwerck Herren]

(p. 78) Sambstag d. 26. Feb. 1724. Philipp Jacob Hans C. E. E. Meisterschafft d. Maurer pt° auffnehmung des Meisterstücks
Iidem [Ober Handwerck Herren] lassen per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren, daß Philipp Jacob Hans der burger, Steinhauer und Maurer C. E. E. Handwerck der Steinmetzen, Steinhawer undt Maurer d. 15. Januarÿ jüngst einen handwercks bescheid Vom 12. Ejusd. /:Krafft deßen auff sein begehren, Ihme das Meisterstück auffnehmen und Verfertigen Zu laßen, erkandt, daß Weil derselbe 1° seine Zeit nicht völlig Verwandert, 2° Von denen trouppen durchgegangen, und seinen ehrlichen abschied nicht auffweißen Können, 3° Sich an Eine befleckte Weibspersohn Verheurathet, undt 4° das Meisterstück nach auß weiß Mghh. Erkantnuß de A° 1666. in dem ledigen stand gemacht werden solle, man Ihme in seinem begehren Keines weegs willfahren könne:/ eingelegt, wavon er an MGHh. appellirt undt den 22. Ejusd. ein Underthges. Memorial eingelegt. Ille ließt solches ab, und meldet darauff daß ged. Handwerck umb Copiam prodicti, und Zur mündlichen Verantwortung umb Deputation gebetten, die auch Willfahrt worden seÿe.
Beÿ beseßener Conferenz habe der Appellant beÿgefügt, er habe die mittel nicht gehabt, das Meisterstück lediger weis Zu machen, Auff welches nahmens des Handwercks Marx Anthoni Löwenstein sich auff den jnnhalt des Handwerck bescheidts, undt auff den Articul de A° 1666. beruffen, mit dem beÿsatz den Gegner schon ein jahr lang das Grempen Weeßen getrieben. Weilen nun der Appellant Verheurathet und den Articul de A° 1666. haben wolle daß das Meisterstück in dem Ledigen stand gemacht Werden solle, alß wolten die Hh. Depp. Mgh. überlaßen haben, ob Sie denselben mit seinem gesuch abweißen, oder ex gratia beÿ jhme dispensiren wolten.
Herr Stättmeister Von Klinglin votirt, Weil aus dem was referirt worden, nicht Zu ersehen geweßen daß der Implorant ein Guther arbeither, sondern Vielmehr es scheine daß selbiger ein Landfahrer, alß werde Er Abzuweißen sein. Erkandt, abgewießen.

(p. 95) Sambstag den 11. Marty 1724
Moss. nôe Philipp Jacob Hans des burgers und Maurers Cit. E. E. Handwerck der Maurer Obermeister prod. demüthigst flehentliches Memoriale und bitten pt° Meisterstücks. Gug bitt copeÿ und 8. tag. Obtinuit.

(p. 105) Iidem [Ober Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, daß hienach gesetzter S. bescheid Communication seÿ begehrt und willfahrt auch so fort wie hernach Zu sehen Zu papier gebracht worden
Bescheid. Sambstag d. 26. feb. 1724. In sachen Philipp Jacob Hans des burgers, Steinhauers und Maurers appellanten ane einem, entgegen und wieder E. E. Handwerck der allhiesigen Steinmetzen, Steinhawer und Maurer appellaten am andern theil pt° Admissionis Zu dem Meisterstück im Verheurathetem standt, auff producirten handwercks bescheid Vom 12. Januarÿ jüngst und darauffhien eingelegtes Vnd.thges Memoriale undt bitten, der appellaten beÿ gebetten: und beseßener Conferenz darüber gethane Verantwortung und übriges Vor: und anbringen ist der Hrn Depp. abgelegter Relation nach mit Urthel Zu recht Erkandt, wird der Appellant mit seinem begehren abgewießen.

(p. 115) Sambstag d. 18. Martÿ 1724. Moss. nôe Philipp Jacob Hans Cit. E. E. Handwerck der Maurer Obermeister erholt petitum Vom 11. huj. Gug weil citatus erst gestern Copiam product erhalten alß bitt 8 tag. Moss bitt Deput. Gug priora. Erkandt wird Copeÿ undt 8. tag Zugelaßen alß dann Deputation willfahrt.

(p. 134) Sambstag d. 1. Aprilis 1724. Gug nôe E. E. Handwerck der Steinmetzen, Steinhawer und Maurer C. Hans, prod. Exceptiones mit beÿlag Lit. A. Moss bitt Copeÿ undt Deput. Gug laßt beedes Zu. Erkandt wird Copeÿ undt Deput. willfahrt.

(p. 186) Sambstag d. 29. Aprilis 1724. Philipp Jacob Hans C. E. E. Meisterschafft d. Maurer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, daß auch Philipp Jacob Hanß der burger undt Maurer allhier contre E. E. Handwerck der Maurer pt° admissionis Zum Meisterstück in Verheurathetem stand d. 11. Martÿ jüngst ein demüthig flehentliches Memoriale und ged. Zunfft d. 1. hujus dero Exceptiones eingelegt, Ille ließt beedes ab und meldet darauff daß auff geschehene Remission der Implorant sein petitum wiederhohlt, nahmens E. E. Handwercks der Maurer habe Marx Anthoni Löwenstein umb Manutenetz des erst d. 26. feb. jüngst in dieser sach ergangenen bescheid gebetten.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man Zwahr daß der Implorant Zu bedauren daß er alß ein hiesigen burgers Kind wegen des allegirten Articuls nicht Meister werden Könne, Zu mahlen da præjudicia Vorhanden daß in dergleichen fällen alß erst jüngstens beÿ einem nahmens La Gardelle, Welcher doch Keines burgers Kindt war, dispensirt worden, allein Weilen würcklich betÿ Mgh. Eine Erkantnuß ergangen Krafft welcher der Implorant mit seinem gesuch abgewießen werden, alß stelle man Zu Mgh. ob Sie es dabeÿ laßen oder aber dispensiren wollen.
Erkandt, Weil Implorant ein burgers Kind, er auch Viele Jahr Gemeiner Statt getrew gedient alß wird er dispensando gegen erlag Zweÿ Pfund Zu dem Meisterstück admittirt.

(p. 198) Sambstag d. 13. May 1724. Obere Handwerck Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus Referiren, daß Philipp Jacob Hans der Maurer des E. .E Meisterschafft d. Maurer erhaltenen bescheids Comm. begehrt, auch erhalten welcher wie folgt Zu papier gebracht word.
Bescheid. Sambstags d. 29. Aprilis 1724. In sachen Philipp Jacob Hans des burgers und Maurers allhier appellanten ane einem, entgegen und wieder E. E. Handwerck der Maurer Imploraten am andern theil pt° Admiss. Zu dem Meisterstück im Verheurathetem standt, auff producirten Vndtges. Memoriale, der Imploraten darwieder eingelegte Exceptions Schrifft, gebetten: und beseßene Conferenz, Ist der Hh. Depp. abgelegten Relation, mit Vrthel Zu recht Erkandt, wird eingebrachter newer Motiven und anderer bewegenden ursachen halben beÿ dem Imploranten dispensirt, mithin selbiger Zu Verertigung des Meisterstücks admittirt, jedoch mit dem anhang daß er pro dispensatione 2. lb halb der Statt und halb dem Handwerck Zu erlegen schuldig seÿn solle.
Zu Mghh. stelend Ob sie dießen Auffsatz also genehmhalten undt daß solcher in der Cancelleÿ expedirt und dem Implorant Zugestellet werden solle erkennen wollen. Erkandt quoad sic.

(p. 259) Sambstag d. 17. Junÿ 1724. Moss. nôe Philipp Jacob Hans des Maurers contra E. E. Handwerck der Maurer Meisterstück schawern Weilen Citati Mgh. bescheidts Vom 29. Aprilis jüngst ohngeachtet Principali die Admission Zu Verfertigung des Meisterstücks refusiren, da doch Principal die Zweÿ pfund pro Dispensatione dem Obermeister schon erlegt, laß bitt Ppalis underthänig denen Citatis die würckliche admission Zu dem Meisterstück, wie es in denen Vorigen Jahren gemacht worden, in dreÿ tagen beÿ straff anzubefehlen Ref. Expensis.
Fuchs bitt Zu mündlicher Verantwortung Deputation et Facta Relatione den Gegner abzuweißen ref. Expensis.
Moss. Weilen es res judicata alß bitt Wie Vor und setzts.
Erkandt, bleibt beÿ dem ergangenen bescheid daß der Implorant Zu dem Meisterstück admittirt seÿe, pt° untersuchung aber wie selbiges Verfertiget Worden, solle wird Deputation willfahrt.

(p. 296) Sambstag d. 15. Julÿ 1724. Obere Handwerck Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus Referiren, daß Philipp Jacob Hans der Maurer abermahl contra E. .E Meisterschafft d. Maurer geklagt undt berichtet habe, daß Citati Mgh. bescheidt Vom 29. Aprilis jüngst ohngeachtet ihme die Admission Zu Verfertigung des Meisterstücks refusiren, da doch die 2. lb. pro dispensatione dem Obermeister schon erlegt habe, mit Undthger bitt die würckliche admission Zu dem Meisterstück, wie es in denen Vorigen Zeiten gemacht worden, in dreÿ tagen beÿ straaff an zubefehlen Ref. Expensis.
Die Citati aber hätten umb Deputation gebetten, die auch willfahrt und jüngsthin beseßen Worden, da der Kläger beÿ gesetzt er werde Von denen Gegneren herumb gezogen, Sie hätten Von Ihme durch den Zunfft Schreiber den letzt erhaltenen bescheid abnehmen laßen, und selbigen Ihme nicht wiederumb Zugestellt. Nahmens der beklagten seÿen erschenen Peter Pflug, hanß Georg Kieffer undt Joh: Martin Pfundstein, welche geantwortet daß Gegner eine geschwäche geheürathet, seÿe auch Soldat geweßen und habe Keinen Abschied, mit mitt es beÿ dem ersten bescheid Zu laßen.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß es re judicata Kläger aus Mgh. Erkantnuß dipensando Zum Meisterstück worbeÿ es auch Zu laßen, und denen beklagten dem Kläger innerhalb dreÿ tagen das Meisterstück auffzugeben beÿ 10. lb d straaf anzubefehlen seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt, dergestalten deß zue Zehen pfund ohnnachläßig angesetzt sein sollen.

(p. 316) Sambstag d. 5. Augusti 1724. Moss. nôe Philipp Jacob Hans des burgers und Maurers, Weilen beÿ der Auff Weißung seines Meisterstücks sich Fehler erzeigt habe, Welche er in dreÿ wochen Verbeßern will, alß bitt gnädig Zu erkennen, daß Er solche Fehler in dreÿ wochen Verbeßern dörffe, undt hierzu deputationem, undt daß denen Meisterstück Schaweren hierzu Verkündet werden möge.
Herr XV. Reichßhoffer alß Obmann beÿ der Maurer Meisterstück Schaw berichtet daß dieser Implorant eben derjenige seÿn Welcher nach Vielen einwenden endlich auß Mgh. authoritæt Zu dem Meisterstück dispensando admittirt worden, beÿ dem Auffgeben selbsten hätte Mr Erlacher einer Von denen 4. geschwornen, Welche beÿ Auffgebung des Meisterstücks seÿen annoch schwierig keit gemacht, und seÿen, ohngeachtet Er, herr Obmann Ihme in dieser qualitæt befohlen laßen, er soll dem Auffgeben beÿwohnen jedoch ungehorsam gewesen, und nicht erschienen, Welches Er Mgh. Zur Obrigkeitlcien Anthung hinderbringen wollen. Das meisterstück selbst betreffend, so seÿe wahr daß solches einen Fehler gehabt, es habe sich aber der Meisterstücker selbiges Zu Verbeßern, wie üblich erbetten, und dazu dreÿ wochen Zeit begehrt, Es hätten aber die geschwornen der Meisterschafft Vorgewandt daß Krafft habenden Articuls Sechß Monath Zu dießer Verbeßerung erfordert würd., Er, Herr XV., habe sich dießen Articul weißen laßen, undt gefunden daß effectivé gedachter articul dieses disponire, allein er Könne Versichern daß seith 6. Jahren alß Er Obmann beÿ dieser Meisterstück schaw, da sich dießer Casus Verschiedene mahl begeben, dießer Articil niemahl in Vorschein gekommen sondern allemahl weniger Zeit Zur Verbeßerung angewendet worden, waraus wahrzunehmen daß eine Passion Wieder diesen Imploranten mit vnderlauffe.
Herr Stättmeister Von Klinglin votirte hierauff Erlachers Verwaigerung Zu erscheinen meritire eine abstraffung es werde aber das angebrachte ad protocollum Zu nehmen undt derselbe was Ihne betrifft Zu hören sein, als dann auff abgelegte weitere Relation Werden können erkandt Werden, was rechtens. Den Imploranten aber betreffend so werde man auff der Sinn der Ordnung Zu reflectiren haben, welcher dann dahien gehe, daß der Meisterstück hr einigen Fehler beÿ Verfertigung des Meisterstücks gemacht, selbigen Verbeßere, und also Wie Weit seine capacitæt sich erstrecke Weiße, wann er nun solches in Zeit dreÿ wochen Zu præstiren sich getrewen, so werde nicht nöthig sein daß mann ein dergleichen Meisterstücker adstringire Sechß Monath damit sich Zu Verweilen, Vermeine er alßo daß dem Imploranten Zu willfahren daß er das quæstionirte Meisterstück jnnerhalb dreÿ wochen so er sich es Zu præstiren getrauet, Verbeßere ohne Ihme anzuhalten Sechß Monath hierzu 6. Monath anzuwenden.
Erkandt herrn Stättmeister Von Klinglin gefolgt.

Le compagnon maçon et équarrisseur marié Philippe Jacques Hanns demande à faire son chef d’œuvre. Il a appris le métier à Strasbourg et fait son tour de compagnon pendant trois ans. Le Corps des maçons objecte que le candidat n’a pas été compagnon le temps réglementaire parce qu’il s’est un moment engagé dans les troupes, qu’il a quitté l’armée sans congé, qu’il a épousé une fille à la réputation entachée qui a un enfant naturel et que le règlement stipule que seuls les célibataires sont admis au chef d’œuvre. Philippe Jacques Hanns répond qu’il n’a servi dans les troupes que trois mois sous un nom d’emprunt et que l’enfant naturel de sa femme est le sien, légitimé par son mariage.

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 81.a) Mittwoch den 12.ten Januarÿ 1724. Philipp Jacob Hannß der Verheurathete Steinhauer und Maurergesell, auch burger allhier, stehet Vor und bittet Ihme das Meisterstück auffnehmen und Verfertigen Zu laßen, habe hier gelernet und dreÿ Jahr auff dem handwerck gearbeitet.
Erk. daß weilen derselbe 1. seine Zeit nicht Völlig Verwandert, maßen Er in denen dreÿen Jahren als er sich in der frembde auffgehalten, nicht immer auff dem handwerck gearbeitet, sondern auch unter teutschen Trouppen als ein Soldat gedienet, 2. Von denen selben durchgegangen undt seinen ehrlichen abschied nicht aufflegen Kan, 3. Sich an eine befleckte Weibs persohn, die lediger weiß ein ohnehelich. Kind gehabt Verheurathet, und 4. daß Meÿsterstück, nach außweiß unßerer gnäd. herren der XV. Erkandtnus Vom 3. Martÿ 1666. im ledigen Standt gemacht werden solle, man Ihme in seinem begehren Keines wegs willfahren Könne.
Ille seÿe nur 3. Monat unter denen Trouppen geweßen und dazu gezwungen worden, werde auch deßhalben Kein schreiben oder sonsten ein wiedriger bericht anhero kommen, indeme er sich Vor einen offenburger außgegeben, auch seinen Zunahmen Verändert. Was das ohneheliche Kind seiner frauen betrifft, so habe er selbige nicht Zufall gebracht sondern durch seine heurathung wiederumb ehelich gemacht, und dörffe mann es dem Jenigen, so Vatter Zu solchem Kind, nicht unter die augen reiben, werde es dahero weiter suchen.

Le Corps des maçons discute le 26 janvier 1724 des motifs à alléguer aux Quinze pour refuser à Philippe Jacques Hanns, Sigismond Stœr et Jean Georges Knott la permission de présenter leur chef d’œuvre

Le Corps des maçons transcrit la décision des Quinze et note la nouvelle demande que Philippe Jacques Hanns présente aux Quinze. Suite à la nouvelle décision des Quinze qui autorise Philippe Jacques Hanns à présenter son chef d’œuvre malgré les arguments du Corps des maçons, l’assemblée décide de présenter une requête dont le but est d’annuler la dernière décision et de s’en tenir à la première.

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 91.b) Dienstags den 4.ten Aprilis 1724.
Dato wurden von dem Handwerck meister folgende dreÿ Erkantnußen umb solche dem Protocollo Zu inseriren produciret.
Aus Gnädiger Heren der Fünff Zehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1724. Sambstags den 26. Februarÿ 1724. In sachen Philipp Jacob Hannßen (…) Johann Christoph Kleinclauß XV.en Secretarius
(f° 92.b) Ferner wurde dicto 4.ten Aprilis 1724. der Meÿsterschafft angezeigt, wie daß Philipp Jacob Hannß auff die beÿ G. Herren Herren den XV. pt° Verfertigung des Meÿsterstücks erhaltene abschlägige Erkantnus, den 11. Martÿ jüngsthin wiederumb auffs neue ein demüthigst flehentliches Memoriale und bitten eingegeben, welches dem handwercks meister copialiter communicirt word. und er hierbeÿ producirte, deme man dann mit einer gegenschrifft nachdrucklich Zubegeben, erkand word.

(f° 93.a) Montags den 8.ten Maji 1724. Mr Marcus Anthonius Löwenstein, als handwercks meister Zeigte an, was maßen dem Verlauten nach, Philipp Jacob Hannßen dem Verheuratheten Steinhauer auff deßen letsteres beÿ G. Hh. den XV. eingegebenes Memoriale, alles diß seitigen Einwendens ohngeachtet, das Meisterstück auffzunehmen erlaubet und er der handwercks meister Zu anhörung des bescheidts würcklichen citirt worden seÿe, derohalben dann erkand, daß man abermahlen ein Requet deßhalben ane die Herren XV. machen und Ihren erstern bescheid Vom 26.ten Februarÿ demselben anschließen, ingleichem auch Ihro hoch Adel. Excell. herrn Prætori Regio eines præsentiren, in beeden die Sach reifflich remonstriren und um Gnädige manutenenz des ersten bescheids uth. bitten solle.

Le Corps des maçons enregistre la deuxième décision des Quinze

(f° 94.b) Den 18. Maji 1724 wurde die letzthin beÿ G. Herren de XV. Wegen Philipp Jacob Hannßen ergangene Erkantnuß eingelieffert, so folgenden Wörtlichen Inhalts.
Aus Gnädiger Heren der Fünff Zehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1724. Sambstags den 29. Aprilis 1724. In sachen Philipp Jacob Hannßen (…) Johann Christoph Kleinclauß XV.en Secretarius

Suite à la première inspection du chef d’œuvre dont aucun dessin n’était acceptable, les examinateurs ont fixé un délai de six mois avant que le candidat ne puisse leur présenter à nouveau son travail. Le Corps des maçons relève que le prévôt Richshoffer leur a demandé d’observer le délai habituel. L’assemblée décide de maintenir le délai de six mois.

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 96.a) Freÿtags den 28.ten dito [Julÿ 1724]. Mr. Zanger, Mr. Hannß Georg Küeffer und Mr Gaßner, alle 3. Meisterstück schauere proponirten, daß Sie Vorgestrigen tages Philipp Jacob Hannßen Verfertigtes Prob und Meÿsterstück besichtiget, aber so schlecht gefunden haben, daß Klein einiger Riß dabeÿ passirt werden Kan, der ursachen, Sie auch dahin votiret, daß er nach außweiß des articuls, Vor Verfließung eines halben Jahrs nicht mehr darzu admittirt werden solle, es habe aber Tit. Hr. XV.r Reichshoffer als Obmann Ihnen beditten, daß Sie es Ihme gleichbalden wiederumb auffgeben solten, dahero Sie es der Meisterschafft Zuvor commuiciren wollen, Worauff in gehaltener umbfrag erkand worden, daß sich dieselbe an den articul halten und ohne sonderbahrer befehl G. Hh.XV. es Ihme nicht gleichbald wieder auffgeben sollen.

Le maître maçon Jean Georges Kieffer se plaint fin août 1724 de la rumeur répandue par Abraham Kieffer d’après laquelle il réaliserait les maquettes en plâtre à la place de Philippe Jacques Hanns. Abraham Kieffer répond qu’il n’a fait que rapporter les paroles de Philippe Bieber le vieux auquel Philippe Jacques Hanns a dit qu’il avait trouvé un meilleur maître en la personne de Jean Georges Kieffer. Philippe Bieber confirme ses dires en octobre, Philippe Jacques Hanns qui les nie devra s’abstenir de travailler jusqu’à ce que l’affaire soit réglée

Philippe Jacques Hanns porte plainte contre son ancien maître Philippe Biber devant le conseil des Maçons et prétend avoir trouvé un meilleur maître en la personne de Jean Georges Kieffer. Philippe Jacques Hanns a demandé conseil pour faire un des dessins de son chef d’œuvre à Philippe Biber qui lui a objecté que toutes les indications étaient données. Le Conseil demande que les parties produisent des témoins, Philippe Biber déclare ne pas en avoir et qu’il faudra se contenter de sa parole d’honnête homme. Comme les témoins manquent, l’affaire est renvoyée aux Quinze

1724, Protocole de la tribu des Maçons
(f° 122) Donnerstags den 31. Augusti 1724. (dt. 15 ß)
Philipp Jacob Hannß der Stuckmaurer Klagt wieder Mr Johann Philipp Bieber, nach erlegten gerichts Kosten, daß er gesagt hätte, er bekümmere sich nichts mehr umb seinen Lehrmeister, er habe jetzo ein anderen Lehrmeister, so Mr hanß Georg Küeffer seÿe, der es Ihme weiße, welche außage er Von Mr Bieber durch zeugen bewießen haben wolle.
Mr Bieber Zugegen sagt, seÿe er hannß Zu Ihme, da er über tisch geseßen, gekommen vnd habe Ihne Bieber seinen riß gefragt, ob er nicht da vnd da die höhe nehmen muße, warüber er geantwortet, die höhe seÿe ja marquirt, warnacher sie Zu nehmen jedoch hätte er es Ihme gewießen, allein hätte diesem Zugegen, dannoch seinem Kopff folgen wollen, vnd stets die gegen part gehalten, anbeÿ in dieße rede außgefallen, er Bieber Verstehe ja nicht, er bekümmere sich umb ihn nichts mehr, habe jetzo einen andern Lehr meistern nemlich Mr hanß Geörg Küeffern der es ihm beßer weiße, Mr Bieber laugnete also nicht, daß er es geredet hätte.
Nach beschehener Vmbfrag ward Erkandt, wird Mr Bieber acht tag Zeit angesetzt, in welcher er sich umb Zeugen umsehen solle.
Beÿ angesagtem bescheid sagte Bieber, er habe Keine Zeugen, er rede es als ein ehrlicher Mann, vnd Könne es mit einem jurament attestiren, hierauff ward auch Kläger gefragt, waß er dann vor den tisch geregt hätte.
Ille, habe nichts geredt, beÿ seiner seel, Vnd belangend die Zeugnus wiederredete er, Mr Bieber habe Versprochen etliche Zeug auß seiner Gaß auff beschehene anklag vorzustellen, vnd könne Mr Küeffer darüber gehört werden, daß es Von Ihme geredet worden.
Mr Hanß Geörg Küeffer Vorgefordert, sagt Mr Bieber hätte es Zu Mr Seeman vnd Pfandselt, so aber nicht Zugegen gesagt, beÿ Letstem maurer handwerck, nach solchem, weilen man Vermuthete, daß der büttel am besten Villeicht bericht davon Geben werde, wurde auch Mr Abraham Küeffer Vorgelaßen, da dann bejahet, daß Mr Bieber nicht nur Zu obgenanten Zweÿ mitmeistern, sondern auch Zu Ihme mit mehrgemelten worten hgekommen wäre, hätte auch über das Zum Zweÿten mahl, Zu biebern geantwortet, ob er dieß auch anderen orthen geständig warüber er es nochmahl affirmirt, vnd sich der Zeugnus gar Untergeben.
Auff solches ward Wieder Erkandt, weilen dieße streitsachen so und so durch einander Lauffen, auch Mr Bieber es anders nicht alß durch ein jurament erhärten Könne, solches aber von E. E. gericht nicht angenommen werden darff, alß wird die sach vor gnädige herren die XV. Verweißen, die erlegte gerichts Kösten aber bis Zue außtrag der sach in suspenso gelaßen.

Conformément à la décision des Quinze en date du 29 avril, les examinateurs remettent le 28 juin à Philippe Jacques Hanns le sujet de son examen. Les deux pages suivantes qui devraient relater les épreuves sont blanches  d’après le protocole des Quinze, les examinateurs qui ont relevé des défauts ont demandé au candidat de présenter à nouveau son travail après un délai de six mois au lieu des trois semaines habituelles. Les examinateurs remettent un nouveau sujet au candidat le 8 août. Philippe Jacques Hanns présente son travail le 6 septembre. Les examinateurs relèvent de nombreux défauts. Ils reçoivent cependant le candidat maître par commisération, en lui interdisant d’avoir plus de deux compagnons et de former d’apprenti. Ils lui interdisent en outre de présenter au Corps des maçons ou aux Quinze des requêtes qui auraient pour objet d’améliorer son chef d’œuvre.
1724, Maçons (XI 246, chefs d’œuvre)

(f° 38-v) Mittwochs den 28.ten Junÿ 1724. convenerunt die Vier Vor dieses Jahr geordnete Meisterstück schauere.
Philipp Jacob Hannß, der Verheurathete Steinhauer und Maurer Gesell, auch burger allhier, stehet Vor und bittet, weilen Ihme Von G: H: den XV. Vermög Extractus Memoriali de dato 29.ten aprilis 1724. das Meisterstück auffzunehmen und Zuverfertigen Gnädigst erlaubet worden, Ihme das Maaß darzu zugeben.
Erkandt, Willfahrt und demselben gleichbalden das Maaß gegeben.

(f° 40) Dienstags den 8. Augusti 1724. convenerunt die Vier Vor dieses Jahr geordnete Meisterstück schauere.
Philipp Jacob Hannß, der Verheurathete Steinhauer und Maurer Gesell, auch burger allhier, stunde Vor und bathe, Ihme Zu anderwertiger Verfertigung seines Meisterstücks auff Gnädigen befehl der herren XV. das Maaß zugeben.
Erkandt, Willfahrt und demselben gleichbalden das Maaß gegeben.

Mittwochs den 6. Septembris 1724. Wurde Philipp Jacob Hannßen, des Verheuratheten Steinhauers und Maurers Verfertigtes Prob: und Meisterstück Zum zweÿten mahl in præsentia des hochgebietenden herrn Obmanns, herrn XV. Richshoffers, von herrn Michael Erlachern, Werckmeistern des Münsters und Steinmetzen, herrn Samuel Zangern, Steinmetzen und Maurern, Meister Johann Georg Küeffern, Steinhauern und Maurern, So dann Meister Johann Conrad Gaßner, Steinhauern v. Maurern, denen Vier Vor dießses Jahr geordneten Meisterstück schauern, besichtiget und folgender maßen befunden.
1. Ist der Erste Stock im Kleinen Auffrag umb Zwen Zoll Zu hoch.
2. Ist der Andere Stock im Kleinen Auffrag umb Zwen Zoll Zu nieder.
3. Ist der dritte Stock im Kleinen Auffrag, wie der Erste, auch umb Zwen Zoll Zu hoch, deßgleichen ist in denen dreÿen Stockwerken die spendung falsch gezeichnet, auch das Schnecken fenster umb 9. Zoll Versetzt, Also daß der Kleine Aufftrag nicht passirt werden Kan.
4. Seind im großen Aufftrag die tritt oben in der Sarg falsch eingezeichnet.
5. Ist das Creutz Gewölb falsch aufgesetzt und dahero Völlig Zu verwerffen.
6. Ist der große Aufftrag in der dritten stockhöhe, umb einen halben Schuh Zunieder.
7. Hat derselbe Von die blatten im Keller den Schuh Zu 8. ß gerechnet, so Zu Viel indeme man den Schuh umb 2 ß 6 d machen Könne, Worauff denn
Erkandt, daß derselbe ex commiseratione Zwar Vor einen Meister angenommen, wegen solcher abermaliger Vielen haubt fehler aber, die tag seines lebens mehr nicht als zween Gesellen Zu befördern befugt, einen jungen zulehren aber Ihme gäntzlichen und Vor alle Zeit Verbotten, auch Keines weegs erlaubt seÿn solle, Künfftiger Zeit umb anderwertige Mach: und Verbeßerung des Meisterstücks, weder beÿ H. Hh. den XV. noch beÿ der Meisterschafft einzukommen, sondern sich lebens Lang mit zween Gesellen contentiren zu laßen schuldig. Welchem bescheid dann derselbe sich submitttiret und darwieder nimmermehr zu thun, hoch Verordnetem herrn Obmann angelobet hat.

Philippe Jacques Hanns règle en décembre 1724 le droit de praticiper à son premier conseil.

1724, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 98.b) Freÿtags den 29.ten Decembris 1724. Einstand
Eodem Zahlte Mstr Philipp Jacob Hannß seine einstandts gebühr mit 1. lb 10. ß.

Le compagnon tyrolien Jean Lumber se plaint en octobre 1725 que Philippe Jacques Hanns lui a promis deux à trois semaines de travail mais qu’il ne l’a employé que deux jours et demi. Il produit des témoins. Le Conseil des maçons condamne le maître à une amende. Il lui inflige le même jour une autre amende pour être comparu en tenue non réglementaire. Philippe Jacques Hanns produit plus tard dans la journée un témoin qui rapporte que le compagnon l’a injurié après qu’il a déclaré qu’il n’était pas tenu de le payer autrement que pour le travail effectivement fait puisque son engagement n’a pas eu lieu lors des séances officielles.

Jean Chrétien Steitz se plaint en décembre 1725 au conseil des maçons qu’au dernier repas commun Philippe Jacques Hanns l’a traité de « fripon, voleur et couillon ». Le défendeur déclare avoir dit que Jean Chrétien Steitz prenait le pain de ses confrères en proposant des tarifs peu élevés. Après avoir demandé aux deux parties s’ils sollicitent son arbitrage, le conseil inflige un amende pour injures à Philippe Jacques Hanns et pour faute professionnelle à Jean Chrétien Steitz

Philippe Jacques Hanns demande aux Directeurs fonciers le droit de construire une cabane de tailleur de pierres au Marché aux chevaux le 20 novembre 1725. Les préposés se rendent sur place le 16 février 1726. Ils refusent de donner l’autorisation pour des raisons connues d’eux.

1725, Directeurs fonciers (VII 1391
(f° 203) Dienstags den 20. Ejusd. [9.bris 1725] Philipp Jacob Hanß
Philipp Jacob Hannß der Maurer und Steinhauer ersucht MGHh Unterthänig ihme Unterhalb des bahnen Häußel auf dem Roßmarckt Platz Zu einer Steinhütte, umb billigem Zinß Zukommen Zulaßen, Erkannt Augenschein

1726, Directeurs fonciers (VII 1392)
(f° 19) Sambstags den 16. Ejusd. [febr. 1726] Philipp Jacob Hannß wegen bawens
Augenschein durch die obere baw herren und dreÿ des Pfenningthurns eingenommen (…)
Von dar seind Sie auf dem Roßmarckt gefahren und haben den Allmend platz, wo Philipp Jacob Hannß, der Maurer, eine Steinhütt bawen Zu laßen vorhabens ist, besichtiget, welches Ihme aber auß gewißen Ursachen abgeschlagen worden.

Le maître maçon Blessig se plaint en mars 1726 que Philippe Jacques Hanns travaille chez deux de ses clients sans son autorisation, madame Clerc et une pêcheuse de la rue Neuve près de l’auberge à le Tête de Maure. Les faits sont avérés pour madame Clerc, le contrevenant est condamné à une amende.

1726, Protocole de la tribu des Maçons
(f° 195) Dienstags den 26. Martÿ 1726.
Mr Bleßig Klagt Contra Mr Philipp Jacob Hannß, daß er hin vnd wieder in die häußer gehe, vnd so wohlfeil arbeite, habe schon beÿ Mad. Clere blatten gehauen, den schuh um 1. x. die Ihme noch schuldig were, so habe er auch darauffhin beÿ einer fischerin in der neuengaß beÿm Mohrenkopff gearbeitet ohngefragt seiner.
Ille, Mr Belßig ware nicht Maurer beÿ der fischerin, sondern Mr Stoll, vndt dießen habe er nicht nöthig gehabt Zu fragen, weilen er Vor der Meisterschafft nicht für tüchtig gehalten werdte, habe daselbst nur ein thürgestell eingesetzt, die Mad. Clere aber habe Ihm die blatten umb 10. R. accordirt, Vnder solche in anderthalben tagen mit einem gesellen belegt, auch durch den handlanger fragen laßen.
Bleßig wäre geständig beÿ der Mad. Clere gefragt worden Zu seÿn.
Erkandt, wird beklagter in 1. lb 10. ß straff Condemnirt, salvo regressu an die fischerin wan er solchen zu haben Vermeinet.

Le sellier Augustin Güntzer se plaint en décembre 1727 du mauvais travail de Philippe Jacques Hanns auprès du Conseil des maçons. Il l’a chargé de daller sa cour mais l’eau envahit depuis lors sa cave. Il demande qu’on nomme un maître maçon compétent. Le conseil préfère indiquer à Philippe Jacques Hanns la manière de procéder pour remédier à la situation. Le plaignant déclare qu’il a fait des suggestions à Philippe Jacques Hanns mais le maître maçon n’accepte pas qu’on mette en cause ses capacités. Les Maçons s’engagent à redire à Philippe Jacques Hanns ce qu’il doit faire.

1727, Protocole de la tribu des Maçons
(f° 244) Freÿtags den 5.ten Decembris 1727.
Augustin Güntzer Sattler Vndt burger allhier Klagt Contra Mr Philipp Jacob Hannßen, daß er Ihne Vor einigen wochen ein höfflein mit blättlein Zum Zweÿten mahl aber so liederlich belegt, daß das waßer aller orthen im hauß herumb geloffen, worüber Er beÿ herrn Oberherrn geklaget, Vnd dießer Zweÿ meister abgeordnet, nach deren relation Er ihme Satisfaction Zu verschafften, Vnd einen anderen rechtschaffenen meister Zu denominiren bitte.
Beklagter wiße wieder die beede herrn deputirte nichts einzuwenden, bitte aber Ihme Zu seinen Verdienten Lohn behülfflich Zu seÿn.
Hr Erlacher habe wahrgenommen, daß das waßer so vom dach vnd waßerstein in hoff herab schieße vornen an das hauß in Keller Lauffe, weilen der bord Viel Zu Nidrig, warüber Sie Ihne beditten, daß er nur hätte ein höheren bord machen dörffen, daß das waßer daran sich stoße, so auch H. Pflug Confirmirte mit den Zusatz daß er ihm alles gesagt, wie was machen solle.
Beklagter habe es machen, der Kläger aber es nicht Zu laßen wollen.
Kläger, Weilen sich beklagter nichts ein orden Laße, sondern Vorgebe, daß er ein rechtschaffener meister seÿe, gleichwohlen aber nichts rechts Verstehe, als stehe er Lieber, daß Ihm die arbeit durch einen rechtschaffenen meister außgemacht werde.
Erkandt, Weilen Hr Pflug erbietig, den beklagten, es nochmahlen Zuweißen, wie ers machen sollle, beklagter deßelbe auch Zu bewerckstelligen erbietig, so solle, wan solches wie recht und ohne Klag geschehen, der Kläger denselben nach seinem Verdienst Zu befriedigen schuldig seÿe, dem beklagten wurde acht tag Zeit zu solcher arbeit gegeben.

Le même jour, Abraham Kieffer se plaint que Philippe Jacques Hanns lui prend ses clients. Le Conseil estime que trois contraventions sont prouvées et met Philippe Jacques Hanns à l’amende. Il s’oppose à la décision.

(f° 244-v) Mr Abraham Küeffer Contra Mr Hannßen, daß er beÿ Osterrieth dem Schuhmacher, ferner beÿm Brillmeyer Vnd beÿm Voltzen beeden garteren alß seinen Kunden ohngefragt seiner gearbeitet habe.
Ille, Waß den osterrieth betreffe, seÿe derselbe Ihne nur 3. ß schuldig geweßen des morgens alß er hien seine Leuth auff die arbeit geschickt, habe der bauherr noch geschlaffen, vnd noch selbige nachmittags habe es Ihm der meister Abraham gleich vorgehalten da er denselben umb den Kunden fragen wollen.
Erkandt, obwohlen er nach der anklag den articul dreÿmahl gebrochen, wegen der beeden gartner aber die Sach nicht allerdings erwießen, alß solle er den articul nur einfach mit 1. lb 10. ß beßern.
Ille Könne sich zu Keiner straff Verwilligen.

Le Conseil fait des remontrances à Philippe Jacques Hanns pour s’être emporté quand le chef de chantier Erlacher lui a demandé de payer ses dettes. Il présente ses excuses que le Conseil accepte en le mettant en garde contre des récidives. Philippe Jacques Hanns paie ses dettes le même jour

1729, Protocole du corps des maçons (XI 242) 1717-1731
(f° 136.b) Freÿtags den 18. Martÿ 1729
Mstr. Philipp Jacob Hannß Zu redt gestellt, daß er sich beÿ Jetziger an(me)ldung des handwercks da man Ihme wegen der Extantzen Zu red gestellt mit taußent Sacrament gegen H. Werckmeister Erlacher umb sich geworffen, antwortete daß er den H. Werckmeister vmb Verzeihung bäthe, Vnd weilen er Ihne Zuwor einen flegel geheißen, Zu solchen worten aminirt worden seÿe.
Erkandt, woll Ihme dermahlen sein fehler pardonnirt, anbeÿ aber ernstlich angesagt seÿn, daß, wofern er sich künfftig im geringsten unmanierlich erzeigen wurdte, er umb j.mb. d. stäfflichen angesehen werden.
Eodem hat sich in beschehener auffzehlung des geldtes in der bux, worüber mstr Biber rechnung abzulegen, hat auff Zehlen befunden so mit dem Notario auff abschlag verdienste entrichtet worden 24. R. 4 ½
Eodem Zahlte mstr Hannß auff abschlag seines Contingents od. Extantzen 4. R. 5 ß ß, Mstr Pfanseltt zu handen genommen.

Philippe Jacques Hanns demande le même jour l’autorisation de prendre un apprenti malgré l’interdiction prononcée lors du chef d’œuvre. Il prétend que les Quinze auprès desquels il a des appuis lui donneront l’autorisation s’il la demande mais préfère offrir deux doublons au corps de métier. Devant le refus du Conseil, il offre trois doublons en ajoutant que si le Conseil tarde à accepter, il ne donnera pas un denier.

(f° 137.b) Mstr Philipp Jacob Hannß stellte sich Vor bathe Ihme einen Jungen Zu erlauben, wolte gerne der meisterschafft Zweÿ duplonen Zum besten geben, damit Er nicht Vor die herren Fünffzehen dörffe, wiße Zwar wohl, daß es Ihme daselbst erlaubet werde, indeme er herren habe die Ihme helffen, wolle aber das geld doch Lieber der meisterschafft gönnen.
Erkandt, weilen Ihme beÿ besichtigung des Meisterstücks Zweÿ gesell Vnd Kein Jungen Zu Lernen erlaubt worden, alß solle es dabeÿ sein ohngeändertes Verbleiben haben.
Ille offerirte dreÿ duplonen, Und wan man dieße noch Verlange, gebe so Kein Creutzer.

Philippe Jacques Hanns se plaint en avril 1729 que le tailleur Brehm ne l’a pas entièrement payé de son travail. Comme l’affaire a déjà été portée devant le consul régent, le Conseil demande une copie de la décision avant de se prononcer.

1729, Protocole de la tribu des Maçons
(f° 283) Dienstags den 5. Aprilis 1729. Mr Philipp Jacob Hannß Contra N. Brehmen den Schneider, habe Vor einem Jahr ein accord mit Ihme gemacht, vnd restirt Ihne noch 6. R. per abrechnung, seÿe würcklichen Von dem herrn ammeister dar zu Condemnirt, Könne aber nichts erhalten.
Beklagter, der accord seÿe pro 12. R. gemacht, Vnd habe Kläger würcklichen 10 R. 3. ß 7. d darauff empfangen, Vnd habe her ammeister in dießer sach würcklichen gesprochen.
Erkandt, Weilen dieße Sach bereits beÿ Ihro gnaden dem regierenden herrn ammeister anhängig, alß wiße man dießseits hierinnen nicht Zusprechen, es werde dann der beschied producirt, um Zu sehen wie er Lauter.

Philippe Jacques Hanns se convertit le 13 juin 1728, sa femme le 4 novembre

Répertoire des Jésuites (1 AST 305, p. 142) Philippus Jacobus Hans, 1728 Juny 13
Répertoire des Jésuites (1 AST 305, p. 142) Elisabetha Hansin, 1728 novembris 4

Philippe Jacques Hanns se remarie en décembre 1730 selon le rite catholique avec Elisabeth Schaub, originaire d’Ettingen dans le canton de Bâle : contrat de mariage, célébration. Le marchand Claude Aubriet, beau frère de l’épouse, est témoin

1730 (20. 9.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 673
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Philipp Jacob Hanß Maurer und Steinhauer auch burger alhier alß brauthigam ane einem
So dann deer Ehren und Tugendsahmen Jungfer Elisabetha gebohrne Schaubin, weÿl. Meister Frantz Schauben, gewesten Schreiners und burgers Zu Ettingen bistum Baßel, seel. nachgelaßene ehl. tochter alß hochzeiterin am andern – So beschehen Straßburg den 20. 9.bris 1730. [unterzeichnet] Philipp Jacob Hanß als hocht Zeitter, der Jgfr. Hochzeiterin handzeichen +, Claude Aubriet Kauffmann und burger alhier als Jfr. Hochzeiterin Schwager

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. 216)
1730. Hodie secunda Mensis Decembris anni 1730 duabus proclamationibus, accedente dispensatione legitima unius, in ecclesia nostra ac totidem in ecclesia parochiali ad stum petrum juniorem intra argentinam publice factis (…) sacro Matrimonii vinculo coniuncti fuerunt philippus Jacobus Hans viduus defunctæ annæ elisabethæ oberlin, et Elisabetha Schaubin (signé) Philipp Jacob Hanß, signum sponsæ +

Elisabeth Schaub fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie

1730 (21. 9.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs, Was Jungfer Elisabetha Schaubin, Weÿland Mstr. Frantz Schauben gewesten Schreiners und burgers Zu Ettingen in das bistum Baßel gehörig, seel. nachgelaßene ehel. tochter so verlobt an Meister Philipp Jacob Hanßen Maurer und Steinhauer und burgern alhier hat mit folgendes Vorgewießen, handtreüich behabend, daß solches alles ihr wahres undt pures eÿgenthumb seÿe alß
baarschafft 253 lb
Signatum Straßburg den 21.ten Novembris Anno 1730.

Jean Chrétien Steitz est relevé de sa fonction d’appariteur pour cause de maladie en mars 1731 et remplacé par Philippe Jacques Hanns.

Philippe Jacques Hanns meurt en février 1735 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un troisième issu de la veuve qui n’est pas devenue bourgeoise. L’inventaire est dressé dans une maison rue Neuve quai des Pêcheurs. L’actif de la succession s’élève à 19 livres, le passif à 92 livres

1735 (1.4.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 11) n° 250
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. Mstr Philipp Jacob Hannß der geweste Maurer Steinhauer undt burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 18.ten febr. dieses Lauffenden 1735.sten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft in beÿsein S. T. Herr Frantz Werners Exsenatoris undt E: E: Kleienen Raths Jetztmahligen beÿsitzers alß auß Ehren gedachten Kleinen Raths mittlen Nahmens der noch Vnverburgerten Wittib vndt ihres Kindts Zu diesem geschäfft insonderheit benambsten herrens inventirt durch Fr. Mariam Elisabetham Hannßin gebohrne Schaubin die hinterbliebene Wittib so ohnbevögtigt, beiständlich Joh: Jacob Hummell Sen: deß Paßmentirers undt burgers allhier – Actum Straßburg auff freÿtgas den 1.ten Aprilis anno 1735.
Der Abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß volgt. 1. Margaretham Dorotheam Hannßin so 13 Jahr alt, 2. Philipp Gottlieb Hannß so etwas über 8 Jahr, welche beede der abgeleibte seel. mit auch weÿl. Fr Maria Elisabetha gebohrner (-) in erster Ehe erzeugt undt hinderlaßen, deren geschwornene vogt H. Joh: Niclausß Göbell den Maurer undt Steinhauer allhier,
So dann 3. Margaretham Elisabetham Hannßin so 2 Jahr alt undt der verstorbene seel. mit Eingangs berührter seiner hinterbliebenen wittib welche noch unverburgert in 2.ter Ehe erzeugt, deßen vogt H Jacob Seemann auch Maurer Steinhauer undt Burger allhier, Also des abgelebten seel. auß 2. Ehelich erzeugte undt hinderlaßene dreÿ Kindter, deßen ab intestato Erben

In Einer allhier Zu Straßburg in der Neuen gaß am fischer Staden gelegenen aber nicht hiehero gehörigen behaußung hat sich befund. alß volgt.
Sa. haußraths 15
Werckzeug Zum Maurer handwerck gehörig, So durch Mstr Joh: Carl Hißkÿ den Steinmetz undt Maurer Meister allhier angeschlagen wordt. 4 lb, Summa summarum 19 lb
Sa. Schulden auß dießer Verlaßenschafft Zu bezahlend 92 lb, die passiva übertreffen die activ massa umb 73. lb


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.