Jean Christophe Güntzer (1677-1748) lieutenant de cavalerie, et (1698) Marie Dorothée Gretzinger puis (1739) Marie Sibille Wahl
Fils en premières noces du syndic royal Christophe Güntzer, le luthérien Jean Christophe Güntzer épouse en 1698 la luthérienne Marie Dorothée Gretzinger devant un curé catholique de Kuppenheim près de Rastatt en pays de Bade, ce qui en fait un mariage invalide au royaume de France. Le vicaire général émet des doutes sur la validité du mariage lors du baptême de son deuxième enfant devant le curé catholique de Saint-Louis. Jean Christophe Güntzer se convertit lui-même en 1713 d’après le registre des conversions tenu par les Jésuites. Marie Dorothée Gretzinger se convertit sur son lit de mort en 1724, un nouveau mariage est célébré avant qu’elle ne meure. Elle est la première de la famille à être inhumée dans la nef de l’église de Plobsheim. Veuf, Jean Christophe Güntzer qui signe désormais Jean Christophe de Güntzer du fait que la moitié de la seigneurie de Plobsheim a été attribuée à son père par le Roi, se remarie en 1739, malgré les tentatives d’opposition de ses quatre enfants majeurs, avec Marie Sibille Wahl, fille d’un bourgeois de Strasbourg dont il a eu un enfant en 1735.
Lieutenant d’armée puis l’un des Quinze de la Ville (1711), il habite d’abord la maison héritée de ses parents rue des Serruriers avant d’acheter une maison place Saint-Etienne qu’il laissera à ses enfants. Il habite avec sa deuxième femme place de la Cathédrale près de la chapelle Saint-Laurent et finit sa vie rue de la Nuée-Bleue.
Le compte rendu de deux affaires portées devant les Quinze en 1714 et en 1730 donne quelque idée du caractère de Jean Christophe Güntzer. Réticent à obtempérer à l’ordre de réparer sa cheminée, il est amené à s’emporter contre son voisin M. de Glaubitz qui évoque un début d’incendie lors d’une séance des Quinze (1714). En 1730, Jean Christophe Güntzer rapporte imprudemment une anecdote sur un abbé parent du maréchal du Bourg, ce qui lui vaut une vive réprimande lors de sa visite quelques jours plus tard chez le Maréchal. L’aîné des stettmestres estime que les termes de la réprimande constituent une injure envers le Magistrat en son entier, ce qui vaut à Güntzer d’être interdit de siéger aux différents conseils jusqu’à ce que le Maréchal du Bourg intervienne en sa faveur. Le préteur royal fait remarquer à l’occasion que Güntzer a l’habitude de ne pas s’habiller selon son rang lors de ses visites protocolaires.
Jean Christophe Güntzer meurt en 1748 en délaissant deux fils et deux filles de son premier mariage, un fils et deux filles du deuxième.
Maisons en propriété
vers 1698-1711, rue des Serruriers, à côté du poêle du Miroir (parcelle VII 422, actuel n° 27)
1711, place Saint-Etienne (parcelle VI 120, actuel n° 16)
Enfants issus de Marie Dorothée Gretzinger
- Marie Dorothée (1700-1733), célibataire actes
- Jean Christophe (1701-1770), célibataire, capitaine de régiment, actes
- Jean Claude (1702-1768), célibataire, capitaine de régiment, actes
- François Laurent (1703-1703), actes
- Marguerite Madeleine (1704-1733), célibataire actes
- Jeanne Françoise Güntzer (1706-1794), célibataire actes
- Marie Eléonore (1708-1737), célibataire actes
- Catherine Rosalie (1710-1711), actes
- Marie Salomé (1711), acte, sans doute religieuse
- Marie Louise (1714-1762) épouse en 1743 Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp, sous lieutenant des cadets, actes
Enfants issus de Marie Sibille Wahl
- Marie Anne (1735), religieuse à Dieuze, actes
- Jean Baptiste (1743-1794), célibataire actes
- Louise (1745), religieuse à Pont-à-Mousson), actes
Signatures au bas de l’acte de mariage (1738)
Certificat de mariage, Kuppenheim en Bade, 1698,
joint à l’inventaire après décès dressé par Me Dinckel (ADBR, 6 E 41, 369)
Mariage entre Jean Christophe Güntzer et Marie Dorothée Gretzinger, fille d’Etienne Gretzinger, boutonnier qui habite au Vieux marché aux Poissons (maison donnant sur l’actuelle place Gutenberg, parcelle VI 201). Une convention sous seing privé du 18 octobre 1698 précède le mariage passé le 21 octobre à Kuppenheim près de Rastatt en Bade (c’est-à-dire hors le royaume de France) puis un contrat de mariage devant notaire le 17 novembre.
Convention sous seing privé, parmi les pièces jointes à l’inventaire de 1748
Bedingung und Conditionen, welcher gestalten ich Johann Christoph Güntzer Von Straßburg gebürthig und ich Maria Dorothea gebohrne Gretzingerin ebenmäßig Von Straßburg gebürthig, einander zu heürathen gegen ander gelobten Versprechen haben – Beschehen in Straßburg den 19. Octobris Anno 1698
Certificat de mariage, parmi les pièces jointes à l’inventaire de 1748. Jean Jacques Hertz, curé de Kuppenheim, atteste en présence de deux témoins avoir béni le mariage dans la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue hors le village (photographie ci-dessus)
Ego Infrascripto Attestor, et notum facio omnibus et singulis, quorum Interest, uel Interesse potest, Prænobilem Generosum Clarissimum ac Doctissimum dominum Joannem Christophorum Güntzer Argentinensem, Laudabilis Regiminis Alsatiensis Ducem, Prænobilis et Honestæ virgini Mariæ Dorotheæ Prænobilis domini Stephani Gretzingerren, Mercatoris Argentinæ legitimæ filiæ matrimonium promisisse, et Juxta Ritum Sanctæ Matris nostræ Ecclesiæ Romanæ Catholicæ solenniter In Principe Sacello, Sancto Antonio de Padua dedicato, extra muros vigesimo Primo mensis Octobris Anni 1698 Inthronizatum, Præsentibus Honorabilibus testibus, scilicet dno. Sebastiano Waltzen, Laudabilis eiusdem ciuitatis Præfecto Dignissimo, et Philippo Jacobo Stemmle, Loci eiusdem Senatore et Hospite. In eius maiorem fidem et attestationem has ego litteras ppriâ meâ subscripsi et g.sulto sigillo meo Sacerdotali communiui. Datum Cuppenhemÿ mense et die ut supra. Joannes Jacobus Hertz, Parochus Ibidem Insignus
[unterzeichnet] Philips Jacob stemlin Zu Cuppenheimb wirth undt gastgeber, Sebastian Waltz Rath.
Contrat de mariage passé après la célébration
1698 (17. 9.br), Me Oesinger (Jean Adam, original joint à l’inventaire après le décès de Marie Madeleine Haan veuve d’Etienne Gretzinger, Me Pantrion en date du 20 octobre 1704, cote 40 Not 14)
Eheberedung, zwischen dem Wohl Edel: Hoch Ehren Vest Hochgelehrt und Großachtbahren Herren Johann Christoph Güntzer (…) und Maria Dorothea gebohrner Gretzingerin – Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 17. Novembris Im Jahr Christi 1698, Johann Adam Ösinger Notar. Juratus
(Traduction du Contrat de mariage, parmi les pièces jointes à l’inventaire de 1748) furent presens Sieur Christophle Guntzer fils de feu Messire Christophle Guntzer en son vivant Sindic pour Le Roy de lad. ville de Strasbourg et de deffunte dame Marie Ursule née Saladinin sa femme ses pere et Mere pour luy et en son nom et d’une part, et damoiselle Marie Dorothée Gretzinger assistée du sieur Estienne Gretzinger Marchand bourgeois de Strasbourg et de Marie Magdelaine Haan sa femme ses pere et mere dautre part – Fait lu et passé à Strasbourg le 14° Jour de Nouembre 1678 (signé) Jean Christophe Güntzer, Maria dorothee gretzingerin, Estienne gretzinger, Maria Magdalena Gretzingerin.
Inventaire des apports en mariage de Marie Dorothée Gretzinger, dressé dans la maison familiale Güntzer rue des Serruriers (parcelle VII 422)
1699 (9. 8.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so die Wohl Edle Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Maria Dorothea Güntzerin gebohrne Gretzingerin zu dem Wohl Edlen Vesten undt hochachtbahren herrn Christoph Güntzern, vornehmen burgern Zu Straßburg ihrem Vielgeliebten Eheherrn, Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein Unverändert Guth in den Ehestand zugebracht – Actum Straßburg, freÿtags den 9.ten octobris Anno 1699.
In einer alhie In der Statt Straßburg, In der Schloßergaßen gelegenen der frawen vielgeliebten Eheherrn Gehörigen behaußung ist befunden word. wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 824, Sa. früchten 11, Sa. Viehes 19, Sa. Silbers und dergl. Geschmeid 27, Sa. Sa. der guldenen Ring 262, Sa. der baarschafft 450, Sa. der Schuld. 170, Summa summarum 1764 lb
Récemment élu, Jean Christophe Güntzer prend pour la première fois son siège au collège des Quinze en février 1711
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(f° 37) Sambstags den 14. Februarÿ 1711. H XV. wird introducirt – Herr XV .r Johann Christoph Güntzer wird introducirt durch die beÿde Herrn XV.rn Meister dieße gehen vor an, und nach deme Er Herr Güntzer von dem Vorsitzenden Herrn Stättmeister die gewohnliche errinnerung angehört, hat Er seinen sitz eingenohmen.
Jean Christophe Güntzer se convertit
Jésuites, reg. de conversions (AST 305) p. 114. D. Joannes Christophorus Guntzer. 1713, feurier 1.a
Marie Dorothée Gretzinger se convertit sur son lit de mort, le mariage est réhabilité in extremis, elle est enterrée dans la nef de l’église de Plobsheim
Mariage célébré le jour même où la mariée meurt
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 202-v)
Hodie 17 Julÿ Anni 1724 de Licentia Rvdssimi Dmni* ordinarÿ nullâ factâ proclamatione, accedente nimirum dispensatione trium promulgationum â me infra scripto superiore Canonicorum Regularium St Augustini ordinis St. Antoni et pastore Ecclesiæ parochialis ad Stum. Stephanum intra Argentinam, nullo detecto impendimento, in proprÿs ædibus sacro matrimonj vinculo conjuncti sunt pernobilis ac Spectabilis dominus Joannes Christophorum Güntzer Senatûs Argentinensis quindecim viri et domina Maria Dorothea Gretzingerin in lecto graviter decumbens et neoconversa ambo in hac parochia commorantes (signé) Jean Christophe de Güntzer, + nota sponsæ (i 206)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 131-v)
Anno 1724 die 17 Julÿ quadrante ante meridiem mortua est dmna. Maria Dorothea Cretzinger uxor pernobilis ac strenui domini joannis chrystophori de Güntzer Senatûs Argentinensis quindecim Viri, pridie a R.P. patritio pro tempore R.R.P.P. Capucinorum Guardiano in Gremium St. matris Ecclesiæ recepta ac neo-conversa sacramentis Ecclesiæ munita ætatis suæ quadraginta et octo annorum et die 19 ejusdem mensis et anni postquam in hac Ecclesia fuit præsentata post modum a me infra scripto superiore Canonicorum Regularum St. Augustini ordinis Sti Antonÿ et Ecclesiæ parochialis ad St. Stephanum intra Argentinam pastore in oppidum plopsheim conducta, ibidem in Ecclesiæ parochiali Sepulta est. (signé) Jean Christophe de Güntzer (i 136)
Sépulture, Plobsheim (cath. p. 9)
Anno 1724, die 17 mensis Julii piein domini obdormivit Prænobilis ac generosa Domina Maria Dorothea Nata gretzinger, Prænobilis ac generosi Domini Joannis Cristophori à Güntzer quondam Regias custodias Equestris vulgo dicta maiorum sclopetariorum commilitonis nunc vero secretioris consilii quindecim virorum Libera et Regiæ Argentinensis Reipublicæ assessoris senioris, et gratiosi Domini territorialis in Plobsheim coniux unica ac dilectissim post eiuratam divina sic annuente misericordia, nativam Lutheri heresim sacramentis munita et a me infra scripto parocho in plobsheim in Navi Ecclesiæ euisdem loci sepulta est. (i 6)
Jean Christophe Güntzer sollicite une réduction de l’amende qui lui a été infligée et une dispense de dresser l’inventaire de sa femme : mention dans le registre de la Taille et dans le protocole des Quinze (l’issue de l’affaire se trouve dans les pages manquantes). L’inventaire après décès de Marie Dorothée Gretzinger sera dressé en 1736
1727 (10. 9.br), VII 1176 – Livres de la Taille
(f° 165-v) Mont. den 10° dito [Novembr.] Demnach H. XV. Güntzer pro 1726. et 27. die Zahlung gethan und wegen des rests umb gedult gebetten biß Er per memoriale umb moderation gehöriger Orthen wird eingekommen seÿn alß ist ihme in dießem Stuck Zwahr willfahrt anbeÿ aber erkannt worden daß wegen Verwürckter Straff wegen nicht gelüfferten Inventarÿ über deßen Verstorbener Fr. Eheliebstin Verlaßenschafft 60. lb. d aus machend nicht der Execution fortgefahren werden solle.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 422) Sambstag d. 29. Novemb. 1727. H XV Johann Christoph Güntzer pt° mulctæ und producirung Inventarÿ – H XV Johann Christoph Güntzer legt ein so rubricirtes Untertheniges Memoriale undt bitten, pt° erlaßung abgeforderter Straaff selbsten vor, bitt Abhandlung, tritt darauff ab. Erk. Ober Stall herren.
Jean Christophe de Güntzer épouse en secondes noces Marie Sibille Wahl, fille du tisserand Jean Thiébaut Wahl, née en 1703, en légitimant un enfant
Contrat de mariage
1739 (14.11.), Me Humbourg (6 E 41, 62), dépôt
Jean Christophe De Güntzer Ecuyer Seigneur de Plobsheim Doyen des Quinze De la ville de Strasbourg y demeurant place de la Cathedrale faisant et stipulant pour luy et en son nom et d’une part
Et Marie Sibile Wahl fille majeure de Jean Theobald Wahl marchand drapier Bourgeois dudit Strasbourg et de Marguerithe Holtzheim sa femme faisant et stipulant pour Elle et en son nom et sous l’autorité desdit ses pere d’autre part
6. La future épouse outre et par-dessus son doüaire et La pension qui luy a eté assignée par acte passé devant Mr Lhanneur Notaire Royal en cette ville en L’année 1736 aura et prendra pour elle en toute propriété et sans retour pareille part et portion dans les biens de laissé par le futur epoux qu’y auront et prenderont un de ses Enfants soit du presant ou de son precedent mariage avec defunte Dame Marie Dorothée Gretzinger sa femme en premieres noces pour d’jcelle part et portion faire et disposer en propriété par ladite future épouse – à Strasbourg le 17 octobre 1739. Collationné à son original déposé comme il ensuit, Humbourg avec paraphe (…) declarant que le 25 mars 1735 est née Marie Anne De Güntzer leur fille Légitimée par leur dit subsequent mariage Laquelle ledit sieur de Güntzer Veut et entend etre Comprise dans le nombre de ses Enfans
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 232)
Die 19 Mensis octobris anni 1739 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Joannes Christophorus de Günzer, dominus in Plobsheim, assessor consilÿ D.E. quindecim virium magistratûs hujus civitatis, viduus defunctæ Dnæ Mariæ Dorotheæ Grezingerin, et Dcella Maria Sibilla Wahlin, Joannis Theobaldi Wahl, et Mariæ Margarithæ Holtzheimin conjugum et civium hujus civitatis legitima filia, ambo in Parochiâ nostrâ commorantes (signé) Johan: Christophorus de Güntzer, Maria Sibilla Wahllin (i 237)
Jean Christophe de Güntzer meurt en 1748, il est enterré dans la nef de l’église de Plobsheim
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath.)
Anno Dni. 1748, die 25 Aprilis Mortuus est Prænobilis ac Consulentissimus Dnus Joannes Chrystophorus de Güntzer Eques Condominus in Blobsheim, Consilii XV virorum Civitatus argentinenis assessor, annos 71. circiter natus maritus Dnæ Mariæ Sibillæ Wallin superstitis ejus uxoris legitimæ, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ Et Extremæ unctionus rité munitus, et die sequenti a me infrascripto in pagum Blobsheim conductus, ibique in Ecclesia sepultus (i 67)
Sépulture, Plobsheim (cath. f° 49)
Anno Domino 1748 die 26 Mensis Aprilis corpus Prænobilis Domini Joannis cristophori de Güntzer Domini territirialis hujatis nec non assessoris Senatûs quindecim virorum Argentinensis defuncti 25 e parochia ad Sanctum petrum Juniorem infra Argentinam delatum et a Rdo Dno Sigrist parocho ejusdem parochia præsentatum et à me infra scripto parocho un Plobsheim sepultum fuit in navi hujus Ecclesiæ (i 33)
Son inventaire après le décès est dressé peu après. Il délaisse quatre enfants de son premier mariage et trois de son second. Tous les enfants ont droit à leur part légitime, le restant de sa succession, déduction faite des différents legs, revient aux enfants du deuxième mariage. Il habite dans une maison de location rue de la Nuée Bleue. L’actif de la succession s’élève à 12 284 livres, le passif à 9452 livres, il reste donc 2 832 livres aux héritiers. Le 17 septembre, le notaire ouvre différents paquets d’actes scellés, transmis par le Petit Sénal, qui contiennent des actes annexés à l’inventaire : contrat de mariage, titres de propriété. Parmi eux le certificat remis par le curé qui a célébré le premier mariage en 1698, les pièces de procédure intentée auprès de l’Officialité par les enfants du premier lit pour s’opposer au remariage de leur père.
1748 (21.6.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 369) n° 304
Inventarium über Weÿland des hoch Edelgebohrnen, Vest, Fromb, Fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Johann Christoph von Güntzer, Mitherrn des dorffs Plobßheim und des beständigen Regiments der herren Fünffzehen in Löbl. Statt Straßburg gewesenen hochansehnlichen Assessoris nunmehr seeligen Verlassenschafft – als derselbe donnerstags den 25. Aprilis dießes Lauffenden 1748.stn Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, (…) ersucht und inventirt durch die hoch Edle, hoch Ehren und hoch tugendbegabte Frau Mariam Sybillam von Güntzer gebohrne Wahlin die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Jacob Michael Pini, handelsmanns und burgers allhier Ihrer ane Vogts statt erbettenen H. beÿstandts – So beschehen in Straßburg angefangen auf Freÿtag den 21. Junÿ Anno 1748 und geendigt Freÿtags den 2.ten Maÿ Anno 1749. wie auch der Frau und Jungfer tochter von Erster Ehe nicht weniger die älteste Jungfer tochter, Zweÿter Ehe, so dann Helenam Kellerin Von Hagenthal und Catharinam Howilerin Von Saurburg die beede dienst Mägd.
Der in Gott seelig entschlaffende Herr Fünffzehener hat zu seinen Erben per Testamentum verlaßen, wie folgt. 1.mo S.T. Herrn Johann Christoph von Güntzer Capitaine au Régiment Royal Bavier, 2.do S.T. Herrn Johann Claudium von Güntzer auch Capitaine au dit Régiment Royal Baviere, welche bede herren Söhn abweßend und beÿ der königlichen Armée sich befinden, 3.tio S.T. Jungfer Johannam Franciscam von Güntzer, 4.to Frau Mariam Ludovicam Theresiam de Clinchamp gebohrne von Güntzer, S.T. Herrn Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp, directeur des Ponts et Chaussées de cette Province Frau Eheliebstin, dieße Vier des seelig verstorbenen Herrn Fünffzehners mit auch Weÿland S.T. Frauen Maria Dorothea gebohrner Gretzingerin seiner Erstern Ehegemahlin seeligen ehelich erzeugte herren Söhne, Frauen, Jungfer tochter und Zwar alle Vier nur allen in Legitimam oder dero Kindlichen Pflichttheil, In deren und in specie der abweßenden beeden herren Söhne, wie auch der verheüratheten ohnverburgerten Frau tochter Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel (…) in specie deputirt worden S.T. Herr Johann Carl Spielmann J.V. Ltus und E.E. Großen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer, welcher dann mit und beneben der Frau und Jungfer tochter wie auch ST. Herrn Mathia Koch Notario publico und berühmbten Practico deroselben erbettenen Herrn Assistenten in Persohn dießem geschäfft anfangs abwartete, und haben dabeÿ wohlermelte anweßende Frau und Jungfer tochter und derro erbettener Herr Assistent declarirt, daß Sie Zwar un gegenwärtigen Inventation consentiren und einwilligen, sich aber dadurch nichts præjudicirt, sondern alle Ihro Jura et actiones quæculque bestermaßen reservirt haben wollen. (…)
5.to Jgfr. Mariam Annam von Güntzer, 6.to Johannem Baptistam von Güntzer So dann 7.mo Mariam Ludovicam von Güntzer, dieße dreÿ des Abgeleibten herrn Fünffzehners seeligen mit eingangs hoch Edelernanter Frauen Maria Sÿbilla gebohrner Wahlin, seiner geweßten Zweÿten Ehegelmahlin und nunmahlig hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Kinder, Jedoch auch alßobald nur allein in Legitimam oder deren Pflichttheil, deren geschworner Vogt war anfangs herr Frantz Niclaus Lorentz Paul Beck, Inspector und buchhalter des allhießigen Umbgeld und burger allhier, welcher im Nahmen seiner Curanden sich in Persohn beÿ dem geschafft eingefunden beÿ dem Schluß aber E.E Großen Raths alter wohlverdienter beÿsitzer und jetzig wohlbestelter actuarius beÿ Löbl. Schirmbgericht allhier dero nunmahlig bestelter herrn Vogt gegenwärtig.
In allem übrige aber was ane des seeligen herrn fünffzehners Verlassenschafft nach außgewießener derer sambtlichen Sieben Kinder Pflichttheilern wie auch des der Frau Wittib zu Kommenden antheils übrig Verbleiben wird, Vorbenahmbste deßen dreÿ Kinder Zweÿter Ehe Ihme als einem Prælegat und einer rechten Zum Voraus Vermachung succediren und selbige Ihnen Zukommen solle
In einer allhier zu Straßburg ane der Blauwolckengaß Liegenden, in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
(f° 6) Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern stub, In deren Camin Cammer, In der Obern Nebens Cammer, Im Obern Vorzimmer, In der bühnen Cammer N° 3, In der Schwartzen tuch Cammer, Im undern Vorzimmer, In der Wohnstub, In deren Camin Cammer, (f° 11-b) In der niedern Nebens Stub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 19) Eigenthümlicher antheil ane dem Dorff Plobßheim, Schloß, häußern, Ziegeloffen, Gärthen und Liegende güthern, Erstl. Zween Neünten ane dem halben theil, das ist ein Neunter theil für ohnvertheilt von und ane dem völligen dorff Plobßheim (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths in Straßburg 171, Sa. haußraths zu Plobsheim 122, Sa. Holtzes und Wellen, so sich zu Plobsheim gefunden 34, Sa. hau und baugeschirrs, so sich zu Plobsheim gefunden 4, Sa. Geschirrs Zur Jagd und Fischerey, so sich zu Plobsheim gefunden 28, Sa. Früchten auf dem Kasten 53, Sa. Weins 27, Sa. Gewöhrs 40, Sa. Chaise 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 91, Sa. Goldenen Ring und Geschmeids 151, Sa. Baarschafft 197, Sa. antheils ane dem Dorff Plobßheim 10 679, Sa. Schulden 84, Summa summarum 12 284 lb – Sa. Schulden 9452 lb, Detrahendo verbleibt 2832 lb – Stall summ 3141 lb
Continuatio Inventarÿ, Dienstags den 17.ten Septembris 1748. Dato seind die Interessenten in mein Notarÿ Wohn behaußung zusammen gekommen umb aus denen am 9.ten hujus beÿ E.E. Kleinen Rath Erhobenen Laut des beÿ E.E Kleinen Raths Protocollo befindlichen Procès verbal in Fünff Sigillirten Pacqueten mir Notario eingehändigten Documentis die Inventur Zu Continuiren, da dann vorderistens das Pacquet sub N° 1 nach deme zu vor das Sigill gantz und ohnversehrt befunden, eröffnet um aus selbigem zu mein Notarÿ Concept gelegt worden, Inventarium über Weÿl. S.T. Fraun Mariæ Dorotheæ Güntzerin gebohrener Gretzingerin des hochseel. Herren XV.ers geweßener Ersten Frauen Ehegemahlin seel. Verlassenschafft in Anno 1735. durch Hn Notarium Pantrion seel. aufgerichtet, worinnen die Copia der Eheberedung
Ein alt buch so Rubricirt Gemeinschafftlicher Einnahmsbuch de anno 1698. worinnen der seel. Herr XV.r den Empfang seines Lehengefäll eingeschrieben
Eilff Plobßheimer Gemeinschaftliche Rechnung de Annis 1735. biß 1745. beedes inclusivé
Nach dießen wurde die Schachtel sub N° 2 wie auch das Pacquet sub N° 3 nach beschehener Recognitione sigillorum eröffnet und daraus ad Conceptum gelieffert
Designatio und beschreibung alles desjenigen, was der seel. Herr XV. denen Kindern Erster Ehe über dero mütterliche Erbschafft außgelieffert und bezahlt, durch herren Notarium Johann Eliam Goll den 21.ten Martÿ 1743. gefertiget
Ein actus vor Herrn Lacquiante Notaire Royal allhier den 15.ten Januarÿ 1743. aufgerichtet, worinnen der hochseel. Herr XV. seinen Kindern erster Ehe den restirenden Kauffschilling der behaußung ane dem Stephans plan gelegen donirt, hingegen die Kinder Zum theil auf Ihr mütterlich Guth renunicret haben
Ein Certificat von Herrn Chevalier de Güntzer Capitaine dem jüngern herrn Sohn erster Ehe sub dato 15. juiller 1742. über empfangene 720. Livres außgestelt (…),
Testimonium Marimoniale des hoch seel. Herrn XV.rs und seiner Ersten Frauen Eheliebstin durch Hn M. Joannes Jacobum Hertz Parochum Cuppenhemy, H. Sebastian Waltz Stabhalter auch Philipp Jacob Stemlin, Würth und Gastgebern allda unterschrieben und mit dero Pittschafften verwahret, de dato 21.mo Octobris 1698. so gleich falls durch mich Notarium paraphirt worden
Continuatio Eodem die Nachmittag um Zweÿ Uhr, Beÿ solcher Conferenz wiurde das beÿ E: E: Kleinen Rath erhabene Pacquet sub N° 4 (…) Pacquet sub N° 5
Ein pergamentener Lehenbrieff von Rudolpho dem andern, Römischen Kaÿßer ane Christoph Lentzel et consortel ertheilt, mit dem Kaÿßerlichen anhangenden Insiegel, so aber beschädigt Verwahret de dato 7.ten Novembris 1577.
Ein pergamentener Lehenbrieff von Leopoldo Römischen Kaÿßer ane Herrn Theobald Güntzer ertheilt, mit dem Kaÿßerlichen anhangenden Insiegel corroborirt, de dato 18.ten Aprilis 1667
Ein pergamentener Lehenbrieff von Leopoldo Römischen Kaÿßer ane Herrn Christoph und Herrn Johann Güntzer ertheilt, mit dem Kaÿßerlichen anhangenden Insiegel bekräfftiget, de dato 24.ten Septembris 1677
Ein pergamentener investiturbrieff Vor Herrn Christoph und Herrn Johann Güntzer Von dem Conseil souverain d’Alsace de datis 10° Septembre et 12° Decembre 1682.
Ein pergamenter Extrait des registres du Conseil souverain d’Alsace Von gemeltem Inhalt de dato 12° Decembre 1682 (…)
Anno 1750 Freÿtags den 6.ten Martÿ (…) Ein Tauffschein herrn Christophori Von Güntzer de anno 1677
Ein Tauffschein herrn Christophori Von Güntzer de anno 1636
Copie du Brevet pour demoiselle de Güntzer pour entrer au Monastere des Religieuses de la Visitation de Strasbourg du 18° Mars 1729.
– Copia der Eheberedung – déposé Me Humbourg le 14 nov. 1739 (copié)
Copia Testamenti Solenni inscriptis, Dépôt de testament olographe – aujourd’hui 9 aoust 1745, Monsieur Jean Christophe de Guntzer Ecuyer Coseigneur de Plobsheim assesseur de la Chambre de Monsr. Les Quinze de cette ville de Strasbourg y demeurant proche la Cathedrale au coin vis à vis la porte St Laurent lequel venû en l’Etude dud. Notaire rüe fladergass Paroisse St. Laurent – Humbourg, Not. royal – Ich Ends unterschriebener Johann Christoph Von Güntzer mittherr zu Plobsheim Altister beÿsitzer Eines Löblichen Collegÿ der herren Fünffzehen hiesiger löblichen Statt Straßburg bekenne (…) Zum sechsten anch dem Ihro Königliche Maÿestät Mariam Annam Von Güntzer meine tochter auß meiner Jetzigen Ehe Vier Jahr lang mit einer pension Jährlichen von dreÿ hundert Livres allergenädigst angesehen und begnadiget – Straßburg den 9. Augusti 1745 – Publicatio, aujourd’hui 4 May 1748 (…)
Copia Codicilli – Aujourd’hui 30 Mars 1748, Mons. Jean Christophe de Guntzer Ecuyer Coseigneur de Plobsheim assesseur de la Chambre de Mrs. Les Quinze de cette ville de Strasbourg y demeurant rüe de la nuée bleuë paroisse Sr Pierre le Jeune lequel étant assis dans un fauteüil dans le poële au troisième Etage et appartement par lui occupé prenant Jour sur lad. ruë, malade en effet de corps (…) collationné Humbourg
Extrait des Registres de L’Officialité de l’Eveché de Strasbourg du jeudy 1. octobre 1739 – qu’en la cause mue et pendante pardevant nous entre le Sr Jean Christophe de Güntzer seigneur de Blobsheim et assesseur au Conseil des Quinze de la Ville de Strasbourg demandeur en débouté d’opposition Et Marie Sybille Vahlin fille majeure d’ans demeurante aud. Strasbourg intervenante en la cause demanderesse aux mêmes fins d’une part
Et les Srs Jean Christophe de Güntzer Capitaine au Regiment Royal de Bavière infanterie, Jean Claude de Güntzer, capitaine à la suite de Strasbourg, Marie Françoise Et Marie Louise de Güntzer tous fils et filles dud. demandeur majeurs d’Ans et jouissants de leurs droits defendeurs et opposants d’autre part (opposition au mariage du demandeur avec lad. Marie Sybille vahlin (…)
Inventaire après le décès de Marie Sibille Wahl veuve de Jean Christophe de Güntzer. Elle habite rue Sainte-Barbe dans la maison du marchand Jean Nicolas Goll (parcelle IV 394). Elle délaisse son fils pour héritier universel en faisant des legs à ses deux filles religieuses. La somme finale et la somme taillable s’élèvent à 3 329 livres. Comme son mari, elle est enterrée à Plobsheim.
1772 (6.5.), Me Anrich (6 E 41, 1500) n° 110
Inventarium über der Edlen, viel Ehren und Tugendgezierten Fr. Fr. Maria Sybilla von Güntzer geb. Wahlin auch längst weÿl. des hochEdelgebornen Vest Fromm fürsichtig hochweiß und hochgelehrten Herrn Herrn Johann Christoph von Güntzer gewesten Mitherrns des dorffs Plopßheim und des beständigen geheimen Regiments derer Herren fünffzehen dießer Statt hochansenlichen Asessoris Fr. Wittib verlassenschafft – nach ihrem auf dienstag d. 21. apr. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des einigen H. Sohns Sis. Titis. Johannis Baptistæ von Güntzer mehrjährig
in einer ane St Barbara gaß gelegen H. Johann Nicolaus Goll dem handelsmann eigenthümlich zuständig und dißorts zum theil lehnungsweiß inhabenden behausung
Copia des d. 8. apr. 1772 vor H. Lacombe errichteten Testamenti nuncupativi – Dame Marie Sybille née Wahl veuve Douairiere de Messyr Jean Christoph de Guntzer Quinze au Magistrat de Strasbourg, dans l’une des chambres qu’elle occupe dans la maison du Sr Goll Rue de St Barbe donnant lad. chambre sur lad rue – institue pour son héritier unique et universel Jean Baptiste de Guntzer son fils, lègue à Louise de Guntzer religieuse à Ste Claire de Pontamousson et à Marie Anne de Guntzer aussi sa fille Religieuse à la Congrégation à Dieuze
Copia Codicilli nuncupativi de dato 12. apr. 1772
Bericht, Hrn. Johann Christoph von Güntzer den 9. aug. 1745 errichtet vor H. Humbourg d. 4. maÿ 1748 eröffnete und in den durch Not. H. Johann Rudolph Dinckel am 21. junÿ gedachten 1748 Jahrs aufgerichteten Verlassenschafft Inventario copialiter eingetragene testamentum solemnis
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 183 lb, silbers 25 lb, baarschafft 34 lb, pfenningzinß hauptgüter 190 lb, zweiffelhaffte Capitalien 681 lb, Antheil ane dem Dorff Plobsheim und Schloß 2828 lb, schulden 67 lb, ungewiße schulden 38 lb, Summa summarum und Stall summa 3329 lb
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 115)
Anno domini 1772 die 21 Aprilis mortua est Maria Sibilla Wahlin, Vidua Prænobilis domini Joannis Christophi De Güntzer quindecim virorum collegii in vivis assessoris et domini territorialis in Blobzheim, septuagenaria SS Sacramentis Poenitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, ejus corpus 23 ejudem mensis et anni, solito Exequiarum ritu, ad Ecclesiam nostram parochialem delatum, persolutis ibi precibus consuetis, me infra scripto parocho funus deducente, ad Ecclesiam Parochialem in Blobsheim delatum fuit, in quâ a P.R.D. Dictæ Ecclesiæ Parocho Sepultam fuit (i 61)
Sépulture, Plobsheim (cath. f° 22-v )
Anno Dni 1772 die 21 Aprilis mortua est Maria Sibilla Wahlin ætatis suæ septuaginta circiter annorum Sacramentis Poenitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, vidua Domini Christophi de Güntzer olim Dni territorialis in Plobsheim et XV. virorum argentinæ assessoris, cujus corpus huc delatus die 23 ejudem Mensis et Anni, et a Rdo Parocho et Canonico Ecclesiæ parochialis ad Stum Petrum senioris infra Argentinam præsentatum, a me infra scripto parocho in Plobsheim sepultum fuit in navi Ecclesiæ nostra in Plobsheim, præsentibus testibus Dominis Abraham Joh. Bapt: de Clinchamps Directori generali pontium et viarum in Alsatia et Carolo Maximiliani de Güntzer Dno territoriali in Plobsheim et Mareschallo Camparum et exercitium Christianissimi Regis nostri. (i 24)
La succession est traitée par la Chambre de la Taille. Les droits s’élèvent à 153 livres, somme réduite à 61 livres par décision des préposés de la Taille.
1772, Livres de la Taille (VII 1180) f° 146
Fischer N° 3030. Weÿl. Fr. Mariæ Sibillæ geb. Wahlin auch längst Weÿl. H. XV. Von Güntzers hinterl. Fr. Wittib Verlassenschafft jnvent. H. Not. Anrich
Concl. Final. jnvent Ist fol. 80, 3329 lb 3 d die machen 6600 R
Wovon Nachtrag 6. Jahr in duplo à 18. lb 6 ß, 109 lb 16 ß
und 4 Jahr in simplo a 9 lb 3 ß, 36. lb 12 ß
Ext. Stallgeldt pro 1771 & 1772, 1 lb 10 ß
Geb. 2 ß
Abhandlung, 5 lb 7 ß 6 d, zusammen 153 lb 7 ß 6 d
Vermög Erkanntnus derer oberen Stallherren vom 1. Aug. Ist der Nachtrag auff 54 lb 18 ß moderirt worden, restirt 61 lb 3 ß 6 d
dt. 26. Aug. 1772
Inventaire après le décès de Jeanne Françoise Güntzer domiciliée rue des Veaux, au numéro 11, c’est-à-dire la maison de Jean Jacques Tretzel (parcelle VI 132). Elle laisse pour héritiers ses deux neveux Frot de Clinchamp et ses deux sœurs religieuses
1794 (26 ventose 2), Strasbourg 11 (1), Me Anrich n° 369 – acp 22 f° 75 du 19 ger. 2
Inventaire des biens delaissés par Jeanne Françoise Güntzer – à la requête du citoyen Bernard Michel Jaques defenseur officieux au tribunal Criminel du District de Strasbourg tant en qualité de mandataire de Marie Cecile Güntzer cy devant religieuse à Strasbourg sœur de Jeanne Françoise Güntzer décédée en cette commune le 4 du courant, que comme Curateur à la citoyenne Marie Louise Güntzer Exreligieuse domicilié à Pontamousson, toutes deux sœurs et héritières chacune pour un tiers, Et du Citoyen Jacques Joseph Momi homme de loi commissaire nommé à l’effet de représenter les deux freres Klinchamp neveux et héritiers de la défunte pour le tiers restant par représentation de leur mere, dont l’un est Emigré et l’autre suspecté d’Emigration
dans l’appartement qu’elle occupoit en cette Commune Rue des Veaux N° 11
Meubles, au Coridor, total 737 livres, dettes passives 1300 livres – le 11 Germinal 2
Acte de dépôt du testament qu’elle a rédigé en 1755 alors qu’elle était gravement malade
1755, Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 693-v
Testamentum – Im Jahr 1755, freÿtags den 16.tag des monaths Maÿ abends zwischen 7 und 8 uhren in eine allhier zu straßb. ane St Stephans plan gelegene weÿl. H XV von Güntzers hinterlaßenen Jerren u. fr. Erben eigenthümlich zuständige behaußung dero in dem nebens Hauß auf dem 2.ten Stock befindliche die Fenster gegen dem Hoff habende stube mich unterschriebenenen der Statt Straßb. geschwornenn Notarium (…) kommen laßen die wohlgebohrne freÿlin Johannna Francisca Von Güntzer, weÿland obwohlgedachten H XV Güntzers seel. Ehel. erzeugte hinderlaßene freÿlin tochter welche wie Zwar sehr krancken u. auff einem bett liegende Leibes jedoch aber guter gesunder vernunfft sinnen und verstandts (…) jhren Letzt und Liebsten willen auff das (…) beschloßenes Libell durch eine vertraute Persohn getreulich verfaßen laßen
Extraits du protocole des Quinze (1714, 1730)
1714, M. de Glaubitz contre Güntzer concernant des injures et un feu de cheminée
Protocole des Quinze (2 R 118)
Deux des Quinze exposent le 15 mars que lors de la réunion de la veille il y a eu un échange de mots vifs entre deux autres des leurs, Jean Christophe Güntzer et M. de Glaubitz. Alors que M. de Glaubitz évoquait un feu de cheminée et des coups de feu qui s’étaient produits chez son voisin Güntzer, Güntzer a déclaré que ce n’était pas vrai, ce dont M. de Glaubitz s’est offensé et demande maintenant réparation, en ajoutant qu’il n’a jamais déclaré que Güntzer avait tiré lui-même mais que des témoins peuvent attester de l’un et l’autre fait.
Güntzer expose sa version d’après laquelle la veille au matin sa servante avait eu des difficultés à allumer un feu qui a pris tout à coup et qu’il a alors tiré deux coups dans la cheminée, que c’est dans l’emportement qu’il a pu déclarer que ce n’était pas vrai mais qu’il a eu du mal à accepter que Glaubitz lève la main sur lui, ce dont il n’a pas été habitué pendant les quatorze années qu’il a été au service du Roi. Il convient volontiers que les autres ont eu raison de s’interposer entre lui et Glaubitz. Quant à la cheminée, il s’est résolu à la faire réparer.
Le secrétaire Frid termine en donnant lecture du règlement.
Le préteur royal intervient en déclarant qu’il est important de prendre en considération la plainte de M. de Glaubitz. Il y a lieu de distinguer 1) les mots eux-mêmes et 2) les faits auxquels ils renvoient, en l’occurrence la négligence de Güntzer qui n’a pas fait réparer sa cheminée alors que tout ce qui était nécessaire à la réparation se trouvait déjà dans la maison. Pour ce qui est du premier point, c’est-à-dire les injures qui ont seulement fait l’objet d’une plainte verbale, il y a lieu de distinguer 1) si le plaignant a prouvé les faits et 2) si en droit les paroles sont des injures. Le premier point ne fait pas de doute puisque Güntzer convient avoir eu des mots vifs. Quant au deuxième point, il faut tenir compte des circonstances, étant donné que M. de Glaubitz a un caractère tel qu’il est particulièrement sensible à certains mots comme celui de vérité. Il faut en l’occurrence prendre en compte 1) le lieu puisque les injures sont toujours plus graves si elles ont été prononcées en public, 2) la personne puisqu’un noble est très sensible à la notion de vérité et qu’une personne âgée a droit au respect comme le rappellent les Ecritures, 3) la déférence à l’autorité, notamment à la noblesse, qui est rappelée chaque année lors de la visite de l’ammestre dans chaque tribu, 4) les personnes présentes lors des injures.
Le préteur royal rappelle que la cheminée de Güntzer a déjà fait l’objet d’échanges vifs un an auparavant, que Güntzer a commencé par nier les faits et que si de tels faits étaient portés à la connaissance du maréchal du Bourg, il n’hésiterait pas à jeter le contrevenant en prison. Il propose de réprimander Güntzer en lui exposant qu’il a manqué de respect envers le Magistrat et d’exiger de lui qu’il présente ses excuses à Glaubitz dans les lieux mêmes où ont été proférées les injures. Il faudra lui faire sentir que ces mesures témoignent d’une clémence particulière puisqu’on aurait pu agir avec bien plus de rigueur à son égard. Les Quinze adoptent la proposition du préteur royal.
(f° 70) Donnerstags den 15.ten Martÿ 1714. H. XV. Von Glaubitz Ca. H. XV. Güntzer pt° injurien und Entstandenen brandts im Camin
Herr Fünff Zehner von Berstett und herr fünf Zehner Ellwer alß Fünff Zehner meister laßen durch herrn Secretarium Friden proponiren, daß nach dem gestrigen tags herr Fünff Zehner Güntzer einige harte wortt wider herrn XV. Von Glaubitz außgestoßen und Er sich darüber beÿ Herrn Prætore Regio beschwert, dießer dann vorgehalten habe, daß Sie die herren Fünff Zehner meister sich dieses geschäffts fürderlich (f° 70-v) underziehen und beede theil darüber anhören solten, so seÿe es geschehen, und alß mann herrn XV.ern Von Glaubitz vernohmen, so habe Er berichtet daß gestern in dieser stuben alß Er sich vber das, daß ein Camin in herrn Fünff Zehner güntzers hauß in voriger nacht gebrandt, und darein geschoßen worden seÿe, beschwert, Er H XV.er Güntzer dazu gekommen und sich hartt wieder ihne heraußgelaß. habe, so daß Er gesagt, es seÿe die unwahrheit, deß wegen Er sich höchst lædirt befindete, und verhoffe, daß Mghh. ihme satisfaction schaffen würden, mit dem beÿsatz, daß Er nicht gedacht hette, daß Herr XV.er güntzer selbsten geschoßen, wohl aber daß geschoßen worden were wie herr Pfarrer Alberthal attestiren könte, der zu ihme gesagt, daß Er anfangs vermeint* habe, man hette nach seinen tauben geschoßen, gestern früh seÿe wider geschoßen worden und habe fürs selbsten gehöret, wer es aber gethan das wußte Er nicht, daß das Camin gebrandt habe, könten die Nachbahren bezeugen auff welche Er sich beruffen haben wolte.
Herr XV.er Güntzer, so auch gehört worden vermeldet, daß gestern frühe gegen 7 Uhr die Magd in seinem hauß das fewr angemacht, und viel reiß in den offen gelegt, und papier darauff gethan (f° 71) und gantz vornen* ahne dem Offendach legen laßen, und wie der reiß fewr gefaßt, die Magd sich Zu retiriren mühe gehabt, und da Er es gesehen Zweÿmahl Zweÿ mahl in das Camin geschoßen hatte, daß Zu vor in seinem hauß geschoßen worden were, wußte Er nicht und wann es geschehen würden die jenige so es gethan darumb abzustraffen sein, und alß Herr XV. Von Glaubitz solches soustenirt, Er nicht liegen Könte, daß einige wortt ihme entfallen weren, und wann Er das Wortt ohnwarheit gebraucht, es auß einem hitz und eÿffer geschehen sein müßte, daß aber herr XV.er Glaubitz die hand gegen ihme auff gehoben, seÿe Er nicht gewohnt, in dem Er 14 jahr lang dem König gedient, und gestehe Er gern daß, wann Er weiters gegangen were, einige weitläuffigkeit es gegeben hette, Er seines orths hette sich mehr über H XV. von Glaubitz alß Er vber ihne sich zu beschweren das Camin betr. so hette Er sich resolvirt daßelbe zu ändern und in guther stand Zusetzen, quo audito hetten die beede Hh. XV. Meister alß Sie sich errinnert, daß in der Hh. XV.ern ordnung wegen der beleid zum etwas enthalt. nicht er mangelt daßelb auffschlag. Zu laßen
H Frid lißt den h folio 83 in der newen Ordnung befindlich ab, und stellt Zu Mghh. waß Sie erkennen wollen.
(f° 71-v) Herr Prætor Regius votirte hierauff und sagt es were einen Klag von Herrn XV.er von Glaubitz eingeführt worden, welche Er vor wichtig ansehe, und auff welche auch anjetzo Zusprech. sein werde Zumahlen Zu besorgen, daß wann MGHh. sich nicht fürderlich interponirten, die gemüther hitziger vnd verbittenter werden dörffen, bevorab deren Vorfahren Ordnung so abgeleß. worden haben will, daß wann Einer von denen herrn Fünff Zehen beleidigt würdt ihme von dem vbrigen satisfaction geschehen solte, nach dem Vortrag seÿen Zween puncten Zu consideriren, 1) die jenige wortt so gefallen und 2) das jenige, was beÿ dießen Wortten anlaß gegeben, das seÿe der brandt inn H. XV.ern Güntzers hauß, so von seiner nachläßigkeit herrührt, und daß Er der Obern fewr herrn bescheid wegen reparation deß Camins nicht parirt, Zu mahlen ihme die dahin benötigte materialien in das hauß geschickt worden weren, dabeÿ Mghh. disponität versire, sowohl alß beÿ dem ersten puncten, jedoch vermeine Er, daß beedes nicht Zusahmen gezogen werden solte, in dem ein jedes ein a part decisum erfordete, die gemeine rechte auch haben wolten, daß, wo einige injurien vorkommen, darauff separation gesprochen werden solle.
(f° 72) In consideration dießer motion halte Er darvor, daß, was das Camin betrifft, die negligentz anders nicht negirt werden solte, alß daß in krafft der fewr ordnung, der Policeÿ ordnung, vnd der apart ordnung der Oberen Fewrherren und derselben Eÿdts auch sein deß herrn XV. güntzers versprechens die execution dießen denen Obern Fewrherrn Zu committiren sein werde, jedoch daß es sobald geschehe, da mit nicht ein newer brand entstünde, undt die Nachbarschafft auß aller gefahr gesetzt werd. möchte, und wo das Camin schadloß undt nicht nach ordnung auffgebawen, so konte daßelbe eingeschlagen, und weilen Zu besorgen daß Er H XV.er Güntzer selbiges nicht so bald werde repariren laßen, durch die Obere Fewrherrn solches auff seinen kosten in guth. stand gesetzt werden könte, diesem nach bleibe allein der erste punct Zuerörtern, übung alß die injuriosa, die Klag seÿe Zwar nur mündlich aber doch noch der form eingeführt worden, da Er davor halte, daß abermahlen dabeÿ Zween puncten Zu undersuchen sein werden alß 1) die quæstio facti das ist, ob der H Kläger das geklagt genugsam erwießen und dann 2) die quæstio juris, was darauff Zusprech. (f° 72-v) sein werde. das erste werde nicht Zu undersuch. sein, weilen die parten gehört worden und H XV. Güntzer die injurien gesteh. müßen, welches für eine völlige probation an Zusehen, beÿ der Zweÿten frag, so seÿe zu examiniren, ob die gefallene wortt alß injurios anzuseh. und 2) was dieße injurien seÿen und durch was für umbständ Sie beschwert werden, maßen einige injurien schwerer alß die andere weren, und auch schwerer abgestrafft würden, daß das wortt ohnwarheit nicht eine injurie seÿe, werde daran niemand Zweifflen sonderlich wann die persohn angesehen werde, Er hette H XV. güntzer die wortt wohl negiren können aber selbst mit gelinderer maniere gethan* und daß Herr XV. von Glaubitz persohn so ein Caracteren hat, mit dem wortten warheit welches so viel alß erlegen* heißt verschohnen, hingegen ihme sagen können, Er were zu mild bericht, Wann nun dieße Wortt alß eine injurie anzuseh. so mußte auch die andere umbstände considerirt werd. und seÿ gewiß, daß dieße injurie die sach darinn beschwäre, alß 1) respectu loci alß in dießer stube da derselbe gefallen, und da H XV.er güntzer den respect bezeügen sollen, und wann in loco publico injurien vorgiengen, so weren dieselbe (f° 73) allzeit schwerer anzusehen, 2) respectu Persona, die Eine Von Adel und seÿe gar viel, wann Einer ein solcher persohn in das gesicht sage, es were die unwahrheit, da doch MGHh. dieselbe alß eine persohn von Adel hielten, und einen sonderlich sitz gegeben, über das were es auch eine alte persohn, und schon lang in der Statt diensten dergestalten daß das publicum eine völlige satisfaction erfordere, und wolle auch die heÿligen schrifft daß mann der gleichen alte persohnen considerire und ehre, 3) respectu der Knechts dienst, die jedermänniglich bekandt seind, sie rechten wohlen auch daß denen Adel ihr er weiße, und von anderen separirt werd. solle, nicht weniger wolle die ordnung so der Reg. H. Ammeister beÿ der Umbfahrt auff den Zünfften, solches haben und weilen herr XV. Güntzer ein burger so müßte Er sich auch der ordnung under werffen, 4) respectu anderer persohnen so dabeÿ geweß., welche die meister von den herrn XV. weren dadurch die injurie rapportirt word. Im vbrigen weren MGHh. alle interessirt, dann wer wolte mit H XV. Güntzer umbgeh. wann Er sich dergestalten außführen wolte, dazu komme, daß derselbe in vorigen jahr wegen seines Camins etwas vorgekommen sich nicht geschwert habe in sein deß herrn Prætoris (f° 73-v) gegenwarth dem Gn XV. von Müllenheim und H XV.er Leitersperger ins gesicht Zu sagen, daß es auß passion geschehen, und die Obere Fewrherren nicht alle beÿ ihme in seinem hauß gewesen, da es wahr were, Er herr Prætor hette ihme deßweg. silentium imponirt aber nichts erhalten können, neben dem seÿe auch noch dießes Zu consideriren, daß dadurch die publica gehindert werd. müßen, es seÿe auch bekand, was herr Güntzer Zu Illkirch gethan der anfangs alles geleugnet nachgehends aber bekandt andere sach. Zu geschweigen, wann dießes alles In sachen genohmen werde, so falle die sach sehr schwer, insonderheit respectu herrn XV. von Glaubitz namens und freünd die wie Mons. le Mareschal de Villard ahne jüngst bezeugte, Er sonderlich considerire versicherendt, daß wan Mons. le Comte du Bour es ersehen solte, Er ihne in die thurn bringen laß. würde, pt° der straff wolt Er H Prætor erbetten haben, daß ein jeder nach seinem Eÿdt votiren möchte, Zumahlen Sie alle dabeÿ interessirt weren, und solche einem jeden begegnen köhnte. Er halte darvor, daß weilen* H XV. von Glaubitz satisfaction zugeben, man H XV. Güntzer eine schaffe reprimende geben solte, daß Er gegen MGHh. den respect verlohren mit bedeüten daß man solches sehr ressentiren (f° 74) und daß, wann man nicht nach der geleide gehen wolte, es ihme wie vor dießem anderen ergangen, ergeh. dörffte, das ist, daß Er von* der Pfaltz bleibe, und solche meiden solte, in specie weg. H. XV. von Glaubitz were Er der meinung, daß Er Ihme offentlich in dießer stuben in præsentia aller der jenigen herren, so dabeÿ geweßen, umb verzeihung bitten und bezeügen solte, daß er ihm leÿdt were, daß es gescheh. seÿe, daß Er allen respect für ihme hette, und daß es nicht mehr gescheh. solte, daß die hitze ihne übereilt auch künfftig hien alle consideration für seine persohn und Adel haben wolte und wann dieses geschehen, so were ihne auch Zu bedeuten, daß solches auß sonderbahres gnad geschehen, und daß, wann man secundum rigorem geh. wollen, man andere mesures hette nehmen müßen, deme noch dießes beÿ zu fügen und ihme H XV. Güntzer Zu undersag. was vorigen jahrs mit H. XV. von Müllenheim und H. XV. Leitersperger sich zugetrag. davon aber bereits meldung geschehen.
Herr St. Wormbßer setzt noch dieses beÿ, daß gern* H. XV. Güntzer auch dießes gemacht werden Könte, daß MGHh. dieße wortt referirt hetten, daß Er gesagt, Er hette sich resoluirt das Camin wieder ein Zu thun, sond. Zusetzen da es doch beÿ ihme außstünde sondern es thun mußte. Erk. hern Prætori Regio in allen Punct. gefolgt.
1730, Réprimande de M. le maréchal du Bourg, interdiction du Quinze Güntzer
Protocole des Quinze (2 R 136)
Le 29 avril 1730, le secrétaire des Quinze rapporte les paroles du stettmestre Mackau de Hürtigheim qui, souffrant, doit rester alité. Le stettmestre a entendu dire par plusieurs officiers que quelques jours auparavant le maréchal du Bourg, gouverneur de la Province et commandant de la place, a traité Jean Christophe Güntzer de Coquin, malheureux et plus grand menteur pendant près d’un quart d’heure devant trente ou quarante officiers. Güntzer n’a pas réagi à cette réprimande dont le stettmestre ne connaît pas la raison, quoiqu’il ait entendu dire qu’elle serait liée à l’abbé Latier, parent du maréchal. Le stettmestre estime que la réprimande à l’égard de Güntzer, l’un des Quinze, constitue une insulte non seulement envers les Quinze mais envers le Magistrat en général, qu’il y a lieu d’exiger que Güntzer n’assiste plus à aucune session avant que l’affaire ne soit réglée. Avant toute décision, le secrétaire se rend à Illkirch chez le préteur royal qui se montre fort étonné de l’histoire puisque Güntzer lui a rendu visite le soir même de la réprimande sans lui en toucher mot. Le préteur royal est d’avis d’évoquer l’affaire lors de la prochaine session des Quinze et de demander à Güntzer de ne plus assister à aucun conseil. Il ajoute qu’il est bien connu que Güntzer ne s’habille pas selon son rang quand il fait ses visites, qu’une telle réprimande aurait été impossible s’il avait été vêtu plus décemment. Les Quinze décident de suivre l’avis du stettmestre de Hürtigheim et celui du préteur royal.
Le même jour, le secrétaire rapporte les propos de Güntzer qui a été convoqué par les Quinze. Huit jours auparavant, comme il traversait la place d’Armes, il a entendu un groupe d’officiers parler de l’abbé Latier et a eu l’imprudence de rapporter une anecdote à son propos – l’abbé s’est en effet trompé à plusieurs reprises lors d’offices. Le gendre du comte d’Andlau a alors déclaré qu’il allait la rapporter à l’intéressé, sur quoi Güntzer l’a prié de n’en rien faire. C’est le dimanche suivant que le maréchal du Bourg l’a réprimandé vivement en lui disant Taisez-vous, vous êtes un menteur, vous n’avez jamais dit un mot de vrai, il y a longtemps que je vous connais sur ce pied-là, vous devriez tenir votre langue. On a ensuite rapporté à Güntzer la décision que les Quinze ont prise le matin même
Le 6 mai, le maréchal du Bourg envoie l’aide major Perdrigot auprès des Quinze qui le reçoivent. L’aide major déclare au nom du maréchal qu’il n’a point de mécontentement de lui, et que si cela était il lui aurait refusé sa maison, qu’il était vrai que sur son étourderie et mensonges qu’il lui avait dit quelques paroles, mais que ce n’avait point été pour lui faire du tort par rapport à sa charge. Les Quinze décident de prendre l’avis du stettmestre de Hürtigheim et celui du préteur royal.
Le 13 mai, l’affaire est à nouveau évoquée. Les parties estiment qu’il n’est pas possible de lever l’interdiction à l’encontre de Güntzer à cause du mot de mensonges qui constitue une insulte. Le maréchal du Bourg a cependant renvoyé le compte rendu de la déclaration de l’aide major en biffant le mot mensonges en le remplaçant par celui d’imprudence, ce qui pourrait signifier que la maréchal désavoue les déclarations de son émissaire l’aide major. Avant de prendre une décision définitive, des députés se rendent chez le maréchal du Bourg qui se déclare satisfait que Güntzer soit réintégré dans ses fonctions.
Mareschal Du Bourg Scheltwortt, H. XV Güntzer Interdiction
(p. 147) Sambstag den 29. Aprilis 1730. Herrn XV. Güntzer betr.
Herr Secretarius Kleinclaus proponirt, Es hätte Vorgestern Abendts Herr Stättmeister Von Hürtigheim, so wegen unpäßlichkeit (p. 148) Zu bett liege, nach Ihme geschicket, und alß er gestern morgens, Ihme auffzuwarten die ehre gehabt, habe derselbe Ihme, Hrn Secretario, angezeigt, Wie schimpfflich vor einigen tagen durch Monseigneur Le Mareschal Du Bourg den Herrn Gouuerneur von dießer Provintz und Commendanten dießer Statt Herr Fünffzehner Güntzer in beÿsein wohl 30. oder 40. officier reprimendiret und gescholten worden, undt Wie Er Herr Stättmeister, von einigen officiren Vernomen, hochged. Herr Mareschal Ihne, herrn Güntzer, einen Coquin, Malheureux et le plus grand Menteur geheißen habe, undt beygesetzt, daß er auch alß ein solcher von männiglich angesehen und gehalten werde, ja so gar auch das wort Frippon, wie die officier sagten, undt vermeinten, doch aber dieses letzten eigentlich nicht behaupten wolten, gefallen seÿe. Welches üble tractament Herr Güntzer gantz ruhig angehört, undt Keine entschuldigung dargegen eingewendet habe, da doch dießes reprimentiren schier beÿ einer Viertel stund gewähret haben solle. Die Ursach deßen seÿe Ihme Herrn Stättmeister auch unbekandt, doch habe er so viel gehöret daß herr Güntzer einige Anzügliche Reden und Verächtliche plaisanterie wieder einem Antoniter herrn nahmens L’Abbé Latier, so hochermeltem Herr Mareschal verwandt seÿe, geführt haben solle. Weilen aber Herr Güntzer hierzu biß anhero still geschwigen, und sich nicht Gezieme daß einer der in publico auff obige weis von so hohem Orth her tractiret und beschimpffet werden, alß ein Mit-Glied eines Löbl. Magistrats denen Sessionibus beÿwohne, welches, wann er geschehete, nicht nur MGHh. denen Fünffzehen, sondern einem gantzen Magistrat ein ewiger Spott und schipff wäre, alß Vermeine Er Herr Stättmeister, daß aus Mgh. authoritæt und Erkantnuß, dem Herrn Güntzer biß und so lang er sich von dießer tache werde purgiret und gereiniget haben, das enthalten von allen sessionen anzubefehlen seÿe, ehe und bevor aber ein solches geschehet würde von allen herrn Prætori Regio nachricht Zu ertheilen, und deßen Gutachten undt Meinung darüber (p. 149) einzuhohlen, seÿe. Welches dann auch geschehen undt Zufolg empfangenen befehls gestern nachmittag Von Ihme Hrn Secretario exequirt worden. Der Herr Prætor Regius deme Er, Herr Secretarius, derentwegen Zu Illkirch auffzuwarten die Ehre gehabt, seÿe deßen schon jnformirt geweßen undt habe auff den Ihme gethanen Vortrag geantwortet, daß den nemlichen Abend da dieses tractament dem Hrn Güntzer des morgens wiederfahren, Ihme solches durch einen officier hinterbracht worden, welcher officier gesagt, Monsgr le Maâl habe Ihnen Hrn Güntzer, alle ersinnliche duretés in beÿsein 30. oder 40. Officier gesagt, und Ihne einem Faquin undt anderes geheißen. Und Verwundere Er, Herr Prætor, sich daß da gedachter Herr Güntzer seithero beÿ Ihme geweßen, er alßo still darzu geschwiegen, undt Ihme Herrn Prætori Regio das geringste hievon nicht gesagt habe, ja nicht einmahl dergleichen gethan, alß wäre Ihme ein solches wiederfahren. Man werde aber behutsam in der Sach Zu gehen haben, biß man eigentlich ersehen haben werde, in was für terminis dießes harte tractament zugegangen seÿe. Indeßen so nahme Er, Herr Prætor dieße Ihme gethane Nachricht alß ein Klag so wohl von Herrn Von Hürtigheim alß ältisten undt Vorsitzendem Stättmeister in der Fünffzehenstub alß auch Von denen übrigen Hrn Assessoribus allda an, undt in consequenz deren halte er davor, daß die Sach MGHh. in pleno Consensu Zue communiciren, und darauff Zu Verordnen seÿe daß dem Herrn Güntzer anzusagen, er hätte sich derentwegen Zu purgiren, wiedrigen falls Keiner der Hern Assessorum in denen Collegÿs neben Ihme sitzen würde. In dem übrigen seÿe bekandt, daß Herr Güntzer in behörigen orthen niemahlen decent gekleÿdet wie die Magistrats persohnen thun sollen, zu erscheinen pflege, undt wann er in Magistrats-Kleÿdern Vor dem Herrn Mareschal erschienen wäre, würde ein solcher affront und spott Ihme nicht geschehen. Herr Mareschal auch in solche wort wieder Ihne nicht außgebrochen sein, welche indecentz beÿ dießer gelegenheit auch werde für das Zu künfftige Zu untersagen seÿn. Dießes gantze geschäfft habe Er, Herr (p. 150) Secretarius denen Alt und Newen herrn Fünff Zehen Meistern gestrigen tages vorgetragen, welche nach reiffer überlegung gefunden, daß des Herrn Prætoris Regÿ und des Herrn Stättmeisters Von Hürtigheim beÿ dießer Sach führende Meinung durchaus zu folgen. Stehe alßo Zu MGHh was Sie erkennen wollen.
Erkandt Herrn Prætoris Regÿ undt Herrn Stättmeisters von Hürtigheim meinung gefolgt, und solle Hrn Güntzer, alß deme man derer seinen Sitz beÿ deßen ankunfft nehmen wolte heißen abtretten, über obiges gehört undt hernach Ihme MGHh. Erkandtnuß durch die alt undt Newe Hern Fünffzehen Meister angezeiget, und er Zur Submission angewießen werden.
(p. 151) Sambstag d. 29. Aprilis 1730. Herrn XV. Güntzer betr.
Die Herren Fünff Zehen Meister Alt und New laßen durch hrn Secretarium Kleinclauß proponiren, daß Sie Mgh. dießen morgen ertheilter Erkantnuß Zu folg den Hrn Fünff Zehner Güntzer alldieweil man beÿ Hrn Räth undt XXI. geseßen, in dieße Stub beruffen laßen, und Ihme, was beÿ Mgh. wegen des Von Ihme beÿ Monseign. Le Mareschal Du Bourg empfangenen tractaments Vorgekommen, vorderist Vorgehalten
Welcher dann sich sehr consternirt bezeuget, undt den Vorlauff wie folgt erzehlet. da heut acht tag nachmittags Er, Herr XV.er, auff dem barfußerplatz Zur Zeit alß die Wacht auffgezogen beÿ Mr Montmirel, H Major, H. Pertrigot, undt Mr De Pro hrn Von Andlaws tochtermanns gestanden, undt einige Railleries wieder den hrn Abbé Latier gestellen, so müße er gestehen die Imprudenz gehabt Zu haben Zu erzehlen, daß dießer Herr Abbé alß er einsmahl eine Meß geleßen ane statt der Antienne die er habe sagen sollen, die preface angefangen, auch ein ander mahl wehrender Meß anfangen Zu singen, alß ob es ein Ambt wäre, aber gleich wieder auffgehöret. Worüber Mr De Bro gleich gesagt, er wolle dießes ged. H. Abbé wieder sagen, Er, Herr Güntzer, habe ged. M Debro gebetten er wolle solches nicht thun, ged. Herr Abbé seÿe sein Guther Freund, der selbe müße es Ihme aber dennoch hinterbracht haben.
Alß er den Sontag darauff als morgen acht tag dem Hrn Mareschal seine Auffwartung thun wollen, habe der Herr Mareschal gleich dieße wort gebraucht, Est-ce là l’homme de Distraction, Je ne Vous conseille pas d’aller dans cette Eglise, Cas on Vous receura (p. 152) à Coups de Baston de la Croix, worauff Er, Herr Güntzer sich disculpiren wollen, hochgedachter Herr Mareschal habe aber sogeich Versetzt taises Vous Vous estés Un Menteur Vous n’auez jamais dit un mot de vray, jl y a longtemps que je Vous connois sur ce pied là, Vous devriez tenir votre langue, da Er hierauff Vermeinte Zu repliciren habe herr Mareschal gesagt point de discours, darüber er herr XV. still geschwiegen. Die harten wort welche der Hrn Officier Vorgeben nach sollen gefallen seÿn habe er nicht gehört, Die officiers müßten solche wort aus dem wort Menteur alß eine Consequenz Ziehen, alß welches wort allen solches involvirt. Warauff dem Hrn XV. Mgh. dießen morgen gefaßter Schluß eröffnet, undt Ihme angezeigt worden, dahien sich zu bearbeiten daß er sich mit Submission purgiren, jn zwischen auß Mgh. Verodnung aller Ambts: Geschäfften und Versammlungen sich Zu enthalten, welches er mit Wehemuth angehört, und gesagt er wußte sich nicht Zu purgiren, es seÿ ein unglück für Ihne.
Erkandt, bleibt es beÿ obiger dießen morgen ertheilter Erkantnuß und solle herr Secretarius Kleinclaus Von diesem fernern Verlauff des Hern Prætoris Regÿ Excellenz, wie auch Herrn Stättmeister Von Hürtgheim ohnverweilt hinterbringen.
(p. 167) Sambstag d. 6. May 1730. Hrn Fünff Zehner Güntzer Interdiction betreffend
M. le Mareschal Du Bourg laßet Wegen Hrn XV. Güntzers Mgh. eine Erläuterung durch einen abgeordneten thun
Herr Secretarius Kleinclaus proponirt, Es habe des Herrn Stättmeisters Wombßers hochadel gestreng Ihme allererst in der Cancelleÿ aufgetragen, Mgh. nachricht Zu geben (p. 168) daß Monseigneur le Mareschal Du Bourg dießen morgen einen Hrn von dem Estat in dieße Stub abschicken würde, umb Mgh. in Sein, Hrn Mareschals nahmen einige Erläuterung Zu geben wegen des jenigen Verweißes Welches Er, morgen 14. tag in seinem Hostel Hrn Fünffzehner Güntzer gegeben.
Bald darauff laßet sich Mr Pertrigot Aide Major anmelden daß er nahmens hochged. Hren Mareschals Mgh. etwaß zu proponiren hatte mit bitt Ihme audientz Zu geben, die beede hrn Fünffz Zehner Meister hohlen denselben ab, Ille gehet voran, und wurde Ihme der platz neben dem Vorsitzenden Hrrn Stättmeister lincker hand angewießen, Nachdeme er sich niedergesetzt. Hernach stehend eine proposition thun wollen, aber gebetten worden wieder Zu sitzen, sagte Er
Messieurs, Je viens de la part de M. le Mareschal pour Vous dire qu’jl a esté fasché d’apprendre que Vous auiez jnterdit Mr Guntzer à l’occasion d’une reprimande qu’jl luy auoit donné. M. le Maâl m’a chargé de Vous asseurer, Messieurs qu’jl n’a point de mecontentement de Luy, et que Si cela estoit jl luy auroit refusé Sa Maison, ce qui n’estoit point parce qu’il luy est libre d’y venir quand jl luy plaira, qu’jl estoit vray que sur sont estourderie et Mensonges, jl luy auoit dit quelques paroles, mais que ce n’auoit point esté pour luy faire du tort par rapport à Sa charge. Et M. le Mareschal Vous prie, Messieurs, de vouloir le restablir et Vous asseure que cela luy fera plaisir.
Herr Stättmeister Von Böckel alß dißmahl Vorsitzender Herr Stättmeister nahm hierauff das wort, bedanckte sich gegen Mr Pertricot, und ersuchte Ihne dan Hrn Mareschal der gantz besondern hochachtung dießes Collegÿ für deßen (p. 169) hohe Persohn Zu versichern, und daß Mgh. über den Vortrag deliberiren, und Ihne das Resultat durch eine à parte Deputation wißen Zu laßen die Ehre haben wurden.
So fort nachdem herr Pertricot wieder abgetretten und die beede Herrn Fünff Zehen Meister welche denselben biß unter die Zweÿte treppe bekleidet, deren platz wieder eingenommen, wurde erkandt, Solle von dießem Verlauff des Hrn Prætoris Regÿ Excellenz nachricht gegeben, und deßen Meinung durch Herrn Secretarium Kleinclaus eingehohlet, auch Hrn Stättmeister von Hürtigheim all obiges communicirt, alß dann ferner von der Sach geredet werden.
(p. 170) Sambstag d. 13. May 1730.Hrn Fünff Zehner Güntzer Interdiction betreffend
Herr Secretarius Kleinclaus proponirt, demnach Mghh. Hern Fünff Zehen Güntzer aus denen in dem protocoll enthaltenen Ursachen Jüngsthien jnterdicirt, und es darauff dem Herrn Mareschal Dubourg beliebt in deßen nahmen dem Herrn Perdricot Aide Major einzusetzen zu ersuchen, so wäre die Erkantnuß dahen ergangen das Hrn Prætoris Regÿ Excell. von dißem Verlauff nachricht zu geben, wie auch des Hrn Stättmeister von Hürtigheim hochadelgestreng deßen Zu avisiren, worauff dann herr Pertricot anrede Wie solche supra pag. (-) von wort zu wort eingetragen so wohl hochged. Ihrer Excell. Hrn Prætori Regio alß auch Hrn Stättm. von Hürtigheim in Copia communicirt worden, welche gefunden, daß termini darinn enthalten jn specie das wort Mensonge, welche die auffhebung der Interdiction nicht wohl occasionnien Können. Es habe aber auch Herr Stättmeister vom Wombßer alß Regirender Herr Stättmeister beÿ dem protocoll copiam dießer Anredt erhoben und gelegenheit genommen mit dem hrn Mareschal derentwegen sich zu expliciren, welcher dann das wort mensonges mit aigener hand ausgethan, undt an deßen platz die expression jmprudence gesetzet. Auch Von dießem seÿe hochged. Herr Prætori Regio ohnverwalte nachricht gegeben worden, welcher seine meinung schrifftlich unter dem Extract so dem Hrn Mareschal ware communicirt worden, und allwo er das wort mensonges mit eigener handt ausgethan hatte, gesetzt, nemlichen daß da der Herr Mareschal selbs händig dieses changement gemacht, nicht anderst Zu glauben, alß daß Mr Pertricot seine Commission überschritten weßwegen der Herr Mareschal Ihne desavouire beÿ dießen Umbstände hielte Er, herr Prætor dafür daß die Wieder den Hrn Fünffzehner Güntzer erkandte Interdiction wieder durch Mgh die Fünffzehen Könte auffgehoben werden. Stehe alßo Zu Mghh. was sie erkennen wollen.
Herr Stättmeister von Hürtigheim votirte hierauff er Conformiere sich durchauß mit des Herrn Prætoris Regÿ meinung, und daß durch eine Deputation dem Hern Mareschal Mgh resultat Zu eröffnen, dabeÿ aber Werde Herr Güntzer auch Zu erinnern sein, in das Zukünfftige mit mehrerer behutsamkeit sich auffzuführen (p. 171 dont manque le haut)
Zehen [-] Zuziehnung [-] auffzuwarthen [-] zu hinderbringen.
Na. Die hochverordnete He[-] getragener Commissionn z [-] verfüget, seind nach Verrich[-] Räth undt XXI. gegangen, und da [-] endigter Session Mghh. sich wieder versam[melten -] Mr Pertricot wieder nahmens Hrn Mareschal in [die] Stub erschienen, undt dicto nomine seine dancksagung daß in Seiner Consideration herr Fünffzehner Güntzer wieder eingesetzt worden, abgelegt, mit dem beÿsatz daß der Herr Mareschal solches mit besonderer Freud vernommen.
Enfants du premier mariage avec Marie Dorothée Gretzinger
1 (a), Marie Dorothée (1700-1733), célibataire, enterrée dans le nef de l’église de Plobsheim
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 271), Die secunda februarÿ Anni 1700 Maria Dorothea filia Illustris Dni Joannis Christophori De Küntzer Equitis et Stallj magistri et Mariæ Dorotheæ Creutzingerin nata est et die tertia baptizata a me infra scripto. Patrinum habuit Joannem Jacobus Reichshoffer ex quincedim viratu Argentinensi. Matrinam vero Perillustrem Dnam D. Mariam Elizabetham Reich de Platz filiam Perillustris Dni D. De Raich (signé) Jean Christoph Güntzer (i 144)
Sépulture, Plobsheim (cath. p. 27)
Dorothea de Guntzer circiter 30. An. – Anno 1733, 12 Augusti Mortua est in Parochia ad Sanctum Stephanum intra Argentinam Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis Munita Prænobilis Domicella Dorothea de güntzer, filia legitima Prænobilis ac generosi Domini Joannis Cristophori de güntzer secretioris consilii quindecim virorum civitatis Argentinensis assessoris, ac Domini territorialis in Plobsheim cujus corpus comitante Rdo Domino priore ordinis Sancti Antonii intra Argentinam, et dictæ Parochiæ ad S. Stephanum parocho die 13. Ejusdem Mensis et Anni ut supra translatum et in Ecclesia Parochialis navi in Plobsheim à me infra scripto Parocho ibidem sepultum est. Præsentibus testibus Dno Joanne christophoro de güntzer patre defunctæ (i 15)
(Saint-Etienne, table, Degüntzer Dorothée p. 109)
2 (a), Jean Christophe (1701-1770), célibataire, capitaine de régiment, enterré dans le nef de l’église de Plobsheim
L’enfant est d’abord baptisé provisoirement à sa naissance, les cerémonies définitives ont lieu un an plus tard avec l’autorisation du vicaire général après que la validité du mariage a été mise en doute.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 302), Die 30. Mensis Januarÿ Anni 1701 natus est –
filius Dni D. Christophori Kinser filius Syndici Regÿ huius Civitatis et Dnæ Mariæ Dorotheæ Krentzingerin quorum matrimonio a Rdmo Dno Vicario Generalj Dubitatur an validum sit et die 31. baptizatus est a me infra scripto cum Licentia speciali Rdmi D.D. Vicarÿ Generalis sine præviis cæremoniis quæ Suplebuntur ut infra videbitur. In cuius rei fidem has* subscripsi litteras Coram Dni D. Joanne Jacobi Reichshoffer ex quindecim viratu qui una mecum subscripserunt – vde infra pag. 335 (i 160)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 335), Die 31. Mensis Januarÿ 1702 Joannes Christophorus Prædicti Dni Dni Johannis Christophori Güntzer Regii sclopetarÿ antehac et Mariæ Dorotheæ Krentzingerin ante annum baptizatus ex licentia speciali Rdmi Dni D. Vicarÿ Generalis (vide supra pagina 302) hodie baptismi cæremoniæ fuerunt Suppletæ a me infra scripto. Patrini vices obiit Illustris Dnus D. Joannes Christophorus Kellermann ex tredecim viratu unus et mercatorum Præpositum, Matrinæ vero vices obiit Dna Dna Mariam Elisabetham Langhensin nata Wolbachin (i 176)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 184), Anno Domini 1770 die vero 9 februarii obiit sacramentis ecclesiæ munitus prænobilis Dominus joannes Christophorus de Güntzer centurio Dimissus e Legione regiæ de Baviere nuncupatâ, eques ordinis regis et militaris sancti ludovici Dominus in Blobsheim, sexaginta et novem annos natus, Die vero 11 ejusdem mensis et anni a me infra scripto, ecclesiæ parochiali præsentatus postea reverendo domino gujon parocho in Plobsheim ad sepeliendum traditus et præsentibus prænobili Domino Abrahamo joanne Baptista frot De Clinchamp ex centurione pedestri pontium et viarum publicarum alsatiæ directore generali (i 15)
Sépulture, Plobsheim (cath. f° 20-v), Anno Domini 1770 die 9. februari mortuus est prænobilis Dominus Christophorus de Güntzer veteranus Capitaneus legionis Regiæ Bavariæ, Eques ordinis Regii militaris St Ludovici et dominus territorialis in Plobsheim, solutus, ætatis suæ 69 ciricter annorum Sacramentis Poenitentiæ, Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, Corpus ejus huc delatum die 11 hujus Mensis et anni a Rdi Parocho Ecclesiæ parochialis ad Stum Stephanum intra argentinam præsentatum, a me infra scripto parocho in Plobsheim sepultum fuit in navi hujus Ecclesiæ nostra in Plobsheim, præsentibus testibus Dno Abrahamo Joanne Baptista de Clinchamps directori Generali viarum et pontium in Alsatia Provincia (…) (i 20)
3 (a), Jean Claude (1702-1768), célibataire, capitaine de régiment, enterré dans le nef de l’église de Plobsheim
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 334-v) Die 28 mensis Januarÿ Anni 1702 Joannes Claudius filius prænobilis Dni D. Johannis Christophori Gintzer ante hac Regÿ sclopetarÿ et Mariæ Dorotheæ Kreutzingerin, natus est et die 30 baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum D. Joannes Michaelem Brackenhoffer satrapam Præfecturæ Illkirch Matrinam vero Mariam claram Zollerin uxorem Dni D. De Billeray syndicum nobilitatis alsaticæ (i 176)
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 169), Anno Domini 1768 die vero 21 decembris obiit sacramentis Ecclesiæ munitus prænobilis dominus joannes claudius de Gintzer centurio demissus e legione Regiæ Baviere nuncupata eques ordinis regis et militaris sancti ludovici dominus in Blobsheim sexaginta et septem annos natus, die que 23. prædictorum mensis et anni a me infra scripto Ecclesiæ parochiali præsentatus postea Reverendo domin. gujon parocho in Blobsheim a sepeliendum traditus et præsentibus Domino joanne Christophoro de cintzer defuncti fratre et domino Abrahamo joanne Baptista frot de clinchamp ex centurione pedestri pontium et viarum publicarum alsatiæ directore generali (signé) De Güntzer, Clinchamp (i 170)
Sépulture, Plobsheim (cath. f° 16), Anno Domini 1768 die 21. Mensis Decembris mortuus est prænobilis Dominus Joannes Claudius de Güntzer veteranus Capitaneus Legionis Regiæ Bavariæ, Eques ordinis Regii militaris St Ludovici, nec non dominus territorialis in Plobsheim, ætatis suæ 65 ciricter annorum Sacramentis Poenitentiæ, Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, et ex Argentinâa, uni defunctus est Corpus ejus huc delatum die 23 ejusdem Mensis et anni et a Rdi Parocho Ecclesiæ parochialis ad Stum Stephanum infra argentinam præsentatum, a me infra scripto parocho in Plobsheim sepultum fuit in navi hujus Ecclesiæ, præsentibus prænobilis christophoro de Güntzer veterano Capitaneo Legionis Regiæ Bavariæ, Equite ordinus Regii militaris St Ludovici Domino territorialis in Plobsheim fratre defuncti et Domino Abrahamo Joanne Baptista de Klinchamps Directore Generali viarum et pontium in Alsatia Provincia (…) (i 20)
Signature au bas d’un acte de baptême, 1755
(Strasbourg, Saint-Louis)
4 (a), François Laurent (1703-1703)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 383) Die 11 augusti anni 1703 baptizatus est Franciscus Laurentius Kinser filius dni Johannis Christophori Kinser et Mariæ Dorotheæ Ex familia Gretzinger, natus est 10.a ejusdam augusti. Patrinum habuit Dnum Franciscum Cæsarem Le Bas Thesaurarium extraordinarium Bellorum et Matrinam dnam Angelicam Du Pau de Roissé (i 197)
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 81) Die 26 novembris [1703] obÿt Franciscus Laurentius Kinser filius Domini Johannis Chrystophori Guntzer et dominæ Mariæ Dorotheæ Kritzingerin, sepultusque est un Ecclesia nostra (i 44)
5 (a), Marguerite Madeleine (1704-1733), célibataire, enterrée dans le nef de l’église de Plobsheim
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 408) Die 19 Mensis augusti Anni 1704 Margareta Magdalena filia dni Christophori Künser Locumtenentis Legione de Leuj et Mariæ Dorotheæ Kretzingerin, nata et baptizata die 21 a me infra scripto. Patrinum habuit D. Lambertum Vilkin Consiliarium in magno senati Mercatorem, Matrina vero Dnam annam Margaretam Kinserin uxorem dni Kinsar mercatoris quæ cum patrino in absentia patris subscripsit (signé) Jean Jacques Richshoffer, Lambt. wilkin, Anna Margaretha Günßer (i 211)
Sépulture, Plobsheim (cath. p. 28)
Margaretha de Güntzer, ætatis circiter 32 an. – Anno 1733, 29 Augusti Mortua est in Parochia ad Sanctum Stephanum intra Argentinam Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis Munita Prænobilis Domicella Margaretha de güntzer, filia legitima Prænobilis ac generosi Domini Joannis Cristophori de güntzer secretioris consilii quindecim virorum civitatis Argentinensis assessoris, ac Domini territorialis in Plobsheim cujus corpus comitante Domino priore ordinis Sancti Antonii intra Argentinam, et dictæ Parochiæ ad sanctum Stephanum Parocho die 30. Augusti Ejusdem Anni ut supra translatum et in Ecclesia Parochialis navi in Plobsheim à me infra scripto Parocho ibidem sepultum est. Præsentibus testibus Dno Joanne christophoro de güntzer patre defunctæ (i 16)
(Saint-Etienne, table, Degüntzer Marguerite Madeleine p. 111)
6 (a), Jeanne Françoise (1706-1794), célibataire
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 447) Die 6 Januarii anni 1706 nata est Joanna Francisca filia Joannis Christophori Locum tenentis in Legione De la vaupellier et Mariæ Dorotheæ Kretzingerin, Patriunum habuit Joannes Joachim Carol scribam supremi senatus Argentinensis Mariam Franciscam Stheimeitz natam Reimbolderin et baptisata est a me infra scripto (signé) Joannes Christophorus Güntzer, Johannes Joachimus Carol, Maria Anna Francisca Steinmetzin (i 230)
Jeanne Françoise Güntzer meurt en 1794 dans une maison rue des Veaux
1794 (26 ventose 2), Strasbourg 11 (1), Me Anrich n° 369 – acp 22 f° 75 du 19 germ. 2
Inventaire des biens delaissés par Jeanne Françoise Güntzer – à la requête du citoyen Bernard Michel Jaques defenseur officieux au tribunal Criminel du District de Strasbourg tant en qualité de mandataire de Marie Cecile Güntzer cy devant religieuse à Strasbourg sœur de Jeanne Françoise Güntzer décédée en cette commune le 4 du courant, que comme Curateur à la citoyenne Marie Louise Güntzer Exreligieuse domicilié à Pontamousson, toutes deux sœurs et héritières chacune pour un tiers, Et du Citoyen Jacques Joseph Momi homme de loi commissaire nommé à l’effet de représenter les deux freres Klinchamp neveux et héritiers de la défunte pour le tiers restant par représentation de leur mere, dont l’un est Emigré et l’autre suspecté d’Emigration
dans l’appartement qu’elle occupoit en cette Commune Rue des Veaux N° 11
Meubles, au Coridor, total 737 livres, dettes passives 1300 livres – le 11 Germinal 2
7 (a), Marie Eléonore (1708-1737), célibataire, enterrée dans le nef de l’église de Plobsheim
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 53) Die 21 mensis Martii anni 1708 nata est Maria Eleonora filia Nobilis domini Kinser Locum tenentis in Legione comitis Du Resegne et Dominæ Mariæ Dorotheæ natæ Cretzingre et die 23 eiusdem mensis a me infra scripto Canonici regulari baptisata est. Patriunum habuit Franciscum Christophorum Carol unum ex tribus Collectoribus ex turri vulgo des phenins hiuis urbis, Matrina vero dominicella Eleonora De Chingre filia Domini Dechinger primi prætoris urbis Brisacensis seniuris (signé) Joannes Christophorus Güntzer, François Christophe Carol, Leonor Dischinger (i 30)
Sépulture, Plobsheim (cath.) Anno 1737 die 14. Januarÿ Mortua est in Parochia ad Sanctum Stephanum intra Argentinam Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis Munita Prænobilis Domicella Eleonora de güntzer, filia legitima Prænobilis ac gratiosi Domini Joannis Cristophori de güntzer secretioris consilii quindecim virorum civitatis Argentinensis assessoris, nec non Domini territorialis in Plobsheim cujus corpus comitante Rdo Domino Joanne Jacobo Braun canonico Regulari ordinis Sancti Antonii intra Argentinam et dictæ Parochiæ ad sanctum Stephanum Parocho die 16. Januarÿ Ejusdem Anni ut supra translatum est et in Ecclesia Parochialis navi in Plobsheim à me infra scripto Parocho ibidem sepultum est. Præsentibus testibus dno Joanne cristophoro de güntzer patre defunctæ (i 22)
Signature au bas d’une lettre de 1735
(ADBR, cote E 917)
8 (a), Catherine Rosalie (1710-1711)
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 100) Die 3 Aprilis anni 1710 nata est Catharina Rosalia filia Domini D. Kinser Locum tenentis in Legione De Bessé et D.næ Mariæ Dorotheæ ex familia Cretzinger et Die quinta eiusdem mensis baptisata est a me infra scripto Canonici regulari. Patriunum habuit Illustrem Dnum Franciscum Joseph De Kllinglin Equitem supremi Senatus Alsatiæ et Illustrissimi domini de Klinglin huius prætoris filum matrina vero Dominam Mariam Catharinam Rosaliam Rodfixin uxorem Dni Chuint huius Snatu a tredecim viris secretarÿ meritissimi (i 55)
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 154) Die primâ Martÿ anni 1711 obiit Catharina Rosalia infans unius anni filia prænobilis Deni joannis Cristiophori de Kintzer unter quindecim huis urbis et Mariæ Dorotheæ natæ mariæ Dorotheæ natæ Kritzingerin, sepultusque est in Ecclesia nostra (i 44)
9 (a), Marie Salomé (1711), cf. Copie du Brevet pour demoiselle de Güntzer pour entrer au Monastere des Religieuses de la Visitation de Strasbourg du 18° Mars 1729, sur la liste des titres jointe à l’inventaire de 1748.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 124) Die 4 Septembris anni 1711 Maria Salome filia prænobilis dni Joannis Christophori Günzer assessoris in Quindecim viratu, et Mariæ Dorotheæ natæ Kretzingerin, nata est et baptizata est a me infra scripto. Patriunum habuit dnum D. Joannes Georgium Dänner assessorem in quindecim viratu Matrinam vero Ingenuam Demuellam Mariam Franciscam Schererin (i 69)
10 (a), Marie Louise (1714-1762) épouse en 1743 Jean Baptiste Abraham Frot de Clinchamp, sous lieutenant des cadets
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 187-v n° 1342) Die 11 februarÿ Anni 1714 fuit a me infra scripto Baptizata Maria Ludovica pridie circa quintam matutinam nata filia legitima pernobilis ac spectabilis Domini Joannis Chrystophori Güntzer quindecim viri hujus urbis ac dmnæ Mariæ Dorotheæ Gretzingerin conjugum, patrinus fuit prænobilis dnus Josephus de dier questor Gnalis ac consiliari aulieus seressimi Electoris ac ducis Bavariæ cujus loco tenuit spectabilis dominus Joannes chrystophori Stoll commissarius præfatæ serenitatis Bavariæ matrina vero fuit dmnâ Catharina Theresia Storckin uxor domini joannis Saintlo medicinæ doctoris (signé) Johann Christoph Güntzer (i 195)
dont
1) Jacques Antoine Frot de Clinchamp, colonel, célibataire († 1827)
2) Augustin Jean Baptiste Frot de Clinchamp, capitaine commandant au régiment de royal Hesse Darmstadt, émigré, époux (1792) de Madeleine Iltis, remariée une fois divorcée à Pierre François Vanné
dont : Augustine Frot de Clinchamp épouse (1826) d’Adolphe Gabriel Hypolite Hall, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, sous intendant militaire
Enfants du deuxième mariage avec Marie Sibille Wahl
11 (b), Marie Anne (1735), religieuse à Dieuze
12 (b), Jean Baptiste (1743-1794), mort sans postérite
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 181) Hodie 2 mensis julÿ anni 1743 (…) baptizatus fuit joannes baptista filius dni Joannis Christophori de günser ex Magistratu quindecim virorum hujus Civitatis et Dnæ Mariæ Margarethæ Wahlin conjugum in hac parichiâ commorantium natus fuit hodie. Patrinus erat dnus Jacobus Michael Pini civis et mercator hujas nec non neo: baptizati avunculus maternus, Matrina vero Dna Margaretha Wahlin uxor patrini modo nominati (i 187)
Jean Baptiste Güntzer meurt en janvier 1794 chez François Tobie Rohmer et Marguerite Pini (sa cousine, fille de Marie Marguerite Wahl)
1794 (4 compl. ou 20. 7.br), Strasbourg 6 (9), Me Laquiante, n° 18 – enreg. 9 vend.
Inventaire à la requête de la Cit. Marie Louise Güntzer ex religieuse de Ste Claire demeurant au Pontamousson sœur germaine de feu le C. Jean Baptiste Güntzer décédé aud. Strasbourg le 15. janvier dernier, 2. de la Cit. Cecile Güntzer exreligieuse de la visitation a Strasbourg sœur consanguine dud. défunt, 3. Cit. felix Treit homme de loi commisssaire nommé par le directoire du district de Strasbourg à cause des deux freres Klinchamp neveux de ladite défunte comme enfants d’une sœur consanguine officiers du Régiment Cy devant Darmstatt Emigrés, 4. à la requête de la Cit. Marguerite Pin épouse du Cit. Rohmer cousine germaine dudit défunt se pretandant son héritière testamentaire et subsidiaire et son héritière partielle
Observation, le défunt ayant logé comme pensionaire en Chambre garnie chez led. C. Rohmer n’a laissé aucun meubles, garde robe distribuée aux pauvres
actif 1828, 4754, 5824, 20 et 947 lb, passif (6500 environ)
Décès, Strasbourg (n° 2085 f° 38)
Cejourd’hui 27 Nivos de l’an second de la republique française (…) ont déclaré que Jean Baptiste Guntzer, agé de 51 ans, Rentier, est mort hier à trois heures Relevée en sa demeure rue Place commune N° 18 (i 38)
13 (b), Louise (1745), religieuse à Pont-à-Mousson
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 220) Hodie 11 mensis Martÿ anni 1745 (…) baptizata fuit Maria Ludovica filia Dni Joannis Christophori de Güntzer ex Magistratu Quindecim virorum hujus civitatis et Dnæ Mariæ Margarethæ Wahlin, conjugum in hac parochiâ commorantium, nata heri. Patrinus fuit Dnus Claudius Tournÿ civis et mercator hujas, matrina vero Dnæ Margaretha Wahlin uxoe Dni Jacobi Michaelis Pini civis et mercatoris hujatis (i 226)