Jean Baptiste Choisy, sellier carrossier, et (1744) Marie Salomé Rothenbach – (catholiques)
Fils du manant Martin Choisy, sellier carrossier, et de Marguerite Maurice, Jean Baptiste Choisy présente son chef d’œuvre en 1742. Le corps des selliers français le nomme maître alors qu’il n’est pas bourgeois à l’encontre des règlements. Le Conseil des Tanneurs demande à Jean Baptiste Choisy de devenir bourgeois en lui donnant un délai d’un mois. Après plusieurs rappels, Jean Baptiste Choisy obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 23 janvier 1743 et devient tributaire chez les Tanneurs le premier mars 1743.
Il épouse en janvier 1744 Marie Salomé Rothenbach, native de Wasselonne et belle fille de l’huissier strasbourgeois Etienne Sauthier. Il est nommé échevin des Tanneurs en 1757.
Jean Baptiste Choisy demande peu avant sa mort de contracter un abonnement d’un montant de 1 200 florins auprès des préposés de la Taille mais renonce à son projet après avoir appris que la convention n’aura pas d’effet s’il meurt dans l’année. Il fait donation de tous ses biens à ses enfants sans faire dresser d’inventaire préalable. Il meurt le 22 octobre 1787. Les préposés de la Taille concluent que la donation a pour seul but d’échapper à un redressement fiscal. Le Magistrat fait ordonner au libraire Georges Treuttel qui a acquis la maison Choisy de ne pas verser aux héritiers les sommes qu’il leur doit encore, en garantie d’arriérés qu’ils évaluent à 1 500 florins. Les héritiers finissent par accepter de régler 450 florins qu’ils versent le 21 janvier 1789.
Maison en propriété
1743-1766, Grand rue (IV 223, actuel n° 89)
1764, Grand rue (VII 19, actuel n° 126)
Enfants
- Salomé, épouse (1772) François Joseph Kastner, secrétaire à l’Intendance puis (1799) François Joseph Léopold Marco, homme de loi
- Marie Elisabeth, épouse (1773) François Ignace de Montlong, bailli à Beinheim
- Claire, épouse (1775) François Michel Müller, inspecteur des Ponts et Chaussées
- Catherine, épouse (1779) Claude Jean Baptiste Conrad, inspecteur des Ponts et Chaussées
Signature au bas de l’acte de mariage de sa fille aînée (1773, ADBR cote 6 E 41, 1444, n° 133)
Le sellier célibataire Jean Baptiste Choisy a fait son chef d’œuvre et déjà pris part à un conseil du corps de métier. Le Conseil des Tanneurs lui demande le 6 mars 1742 de devenir bourgeois. Jean Baptiste Choisy répond qu’il travaille encore chez son père sans avoir d’atelier propre. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire à la bourgeoisie
1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 316) Dienstag den 6. Martÿ Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, der leedige Sattler, Martin Choisi des Sattlers und Schirms Verwanthen alhier ehelicher Sohn, wurde citirt, und Zugemuthet, nach Verfertigung Meisterstücks, den Meister Sitz genommen, burger und Zünfftig Zuwerden.
Ille sagt, er habe noch keine eigen Werckstatt, sondern arbeite seinem Vatter, verhoffe also daß man ihme annoch Zeith laßen werde.
Erkant, wird ihme Zu anhaltung des burger Rechts ein Monath frist gelaßen.
Le conseil lui donne le 19 juin 1742 un délai supplémentaire de deux mois et notifie le corps des selliers français de ne plus nommer maître un candidat qui ne soit pas bourgeois sous peine de poursuite devant les Quinze
(f° 317-v) Dienstag den 19. Junÿ Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, dem leedigen Sattler, wurde annoch Zweÿ Monat Zeith gegönnet um sich inn das burger Recht bewerben zu können.
der Ober meister der frantzösischen Sattler wurde Zu red gestellt, daß sie vorgedachten Choisi alß Meister in ihr Corps aufgenommen, ohne daß er burger und zünfftig seÿe, dahero ihnen anbefohlen, solches künfftig nicht ferner Zu practiciren, sonsten man die Meisterschafft beÿ gnädigen herren den XV.en verklagen würde.
Le conseil convoque Jean Baptiste Choisy le 5 décembre 1742 pour lui demander pourquoi il ne s’est pas encore inscrit à la bourgeoisie. C’est son père qui le représente en déclarant que le préteur royal a accordé un délai supplémentaire. Le conseil notifie Jean Baptiste Choisy de se faire bourgeois dans les quinze jours sous peine de 5 livres d’amende
(f° 319-v) Mittwoch den 5.ten Decembris Anno 1742
Jean Baptiste Choisi, der leedige Sattler, alß Martin Choisi des Schirmers und Sattlers alhier ehelicher Sohn, welchem beÿ der frantzösischen Meisterschafft nach verfertigtem Meisterstück der Meister Sitz Zugelaßen worden, wurde citirt, weilen ihme den 19. Junÿ 1741 Zweÿ Monat Zeith gegönnet worden, um sich um das burgerrecht Zubewerben und befragt, warum er solchen in zwischen nicht præstirt.
Citatus ist nicht sondern deßen Vatter erschienen vorgebend, Ihro Excell. Herr Prætor Regius hätte ihme noch länger frist gegeben.
Erkannt, soll sich innerhalb 14 tagen um das burger Recht gehöriger Orthen anmelden, oder in 5. lb s Straff verfallen seÿn.
Jean Baptiste Choisy obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 23 janvier 1743
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 116
Jean Baptiste Choisy der ledige frantzösische Sattler erhalt das burgerrecht gratis und wird dienen beÿ E.E. Zunfft der Gerber jur. d. 28.ten Jan: 1743.
Jean Baptiste Choisy devient tributaire chez les Tanneurs le premier mars 1743
1742, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 325-v) Freÿtag den 1. Martÿ Anno 1743 – Neuzünfftiger
Jean Baptiste Choisy der ledige frantzösische Sattler, Martin Choisy des frantzösischen Sattlers und Schirmers allhier ehevogter Sohn, stunde Vor, nebst producirung burger und Stallscheins de dato 28. Januarÿ et 4. Februarÿ 1743. mit bitten Ihme das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen.
Erkant, gegen Erlmag der Gebühr willfahrt
(3 lb 16 ß 2 d Zunfft, 10 ß 10 d spendirt, 2 ß scribæ, 1 ß büttel, dt. 4 lb 10 ß)
Fils du manant Martin Choisy, sellier carrossier, et de Marguerite Maurice, Jean Baptiste Choisy épouse en janvier 1744 Marie Salomé Rothenbach, native de Wasselonne et belle fille de l’huissier strasbourgeois Etienne Sauthier : contrat de mariage, célébration à Offendorf par le frère du mari, Louis Choisy
1744 (2.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
Contrat de mariage – Sr Jean Baptiste Choisy me Sellier Carossier Bourgeois de cette ville fils majeur du Sr Martin Choisy me Sellier Carossier et Dlle Marguerite Maurice
damlle Anne Marie Vix épouse du Sr Etienne Sauthier huissier sergent royal au Conseil souverain d’Alsace a la residence de cette ville auparavant veuve en secondes noces de Jean Baptiste Burckart bourgeois cabaretier a Wasselonne et en premières noces de Jean Georges Rothenbach negociant audit Wasselonne agissant pour dlle Marie Salomé Rothenbach sa fille de son premier lit
art. 4, en faveur duquel mariage le Sr Choisy pere a cédé audit futur époux sa Boutique avec les outils et ustensiles et les marchandises y existant dans sa maison grand rue
T. Me Louis Choisy son frère prêtre curé d’offendorf
Offendorf (cath. p. 62)
Hodie die 7. mensis Januarÿ Anni 1744 duabus (…) prolcamationibus in Ecclesiâ parochiali ad S. Petrum seniorem intra Argentinam (…) à me infra scripto Ludovico Choisy Parocho in offendorff prævie Recepto Mutuo consensu Sacro Matrimoni vinculo in facie Ecclesiæ Conjucti fuerunt honestus Adolescens joannes Baptista Choisy Civis et Epiphiarius Argentinensis filius Legitimus Martini Choisy Civi et Epiphiarÿ et Margarethæ Maurice Conjugum et pudica virgo Maria Salome Rotenbachin filia legitim defuncti Joannus Georgÿ Rotenbach Civis olim Lanionis et hospitis sub signo vitis in wasslenheim et annæ Mariæ Vixin Conjugum supersitis ambo Commorantes Argentinæ (signé) jean paptiste choisy, Maria salomä rothenbachin
Marie Salomé Rothenbach devient bourgeoise par son mari le 27 janvier 1744
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 151
Maria Salome Rothenbachin Von Waßlenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von ihrem Ehemann Johann Baptite Choisy burger und Sattler allhier um den Alten burgerschilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promis. eod. [27. Jan. 1744]
Jean Jacques Zisch et Jean Chrétien Cullmann portent plainte devant le conseil de tribu des Tanneurs contre Jean Huissier, Joseph Gross et Jean Baptiste Choisy au sujet d’un achat de peaux auprès du marchand juif Raphaël de Bischheim. Ils ont acheté ensemble les peaux qu’ils se sont partagées puis ont fait un nouvel achat quelques jours plus tard. Les plaignants estiment qu’ils ont obtenu les peaux de moindre qualité. Le conseil déboute les parties de leur requête et condamne toutes les parties aux dépens.
1751, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
Johann Jacob Zÿsich und Johann Christian Cullmann beede Sattler Klagen wieder Jean Huissier, Joseph Groß und Jean Baptiste Choisy
(f°6-v) Sambstag den 11. Decembris A° 1751
Johann Jacob Zÿsich und Johann Christian Cullmann beede Sattler Klagen wieder Jean Huissier, Joseph Groß und Jean Baptiste Choisy alle dreÿ Sattler, demnach Sie Kläger durch beklagte befragt worden, ob Sie andere Parthie schmalhäuth welche beÿ Raphael dem Juden Zu bischheim am Saum feÿl wäre theil nehmen wollen, und da sie sich erklärt gehabt, theil daran zu nehmen, so hatten Sie den Kauf geschlossen, 120 stuck aber daran anhero führen laßen, davon Hr Andreas Bruder 60 Stuck, Choisy 28. Huissier 13. Groß 6 Kläger 14 bezogen, nachgehends hätten Sie zweÿ Tag henach noch 26 Stuck so Sie angesucht gehabt, wieder anhero führen laßen, und unter sich getheilt, also die beste vor sivh behalten, weilen Sie Kläger nur geringe bekomme, so begehren sie auch theil an den guten.
Beklagter Groß wendete ein, daß er dem Marché getroffen, und seinen consorten theil gegeben, und er nichts darum gewußt, daß Choisy ihnen Kläger theil versprochen, also solches von ihm dependirt hätte, wem er theil davon geben wolte.
Erkannt seÿe die Klag es officio aufzuhenen und beede Partheÿen in die Gerichts kosten zu condemniren. (dt 10 ß zunft accepi, 6 ß Scribæ accepo, 4 ß büttel zahlt)
Plainte du Corps des selliers allemands contre Jean Baptiste Choisy, dans un registre fragmentaire
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 494) Idem [Römer] nôe Ejusdem [handwerck derer teutschen sattler} ctra N. choisy den Frantzösischen sattler recessirt ut ante [gegner hat Von E. Handwercks bescheid an mghhen appellirt, solche appellation aber biß anhero nicht prosequirt, bitt derowegen zu Vorlegung der appellations klag] Fuchs ob absentiam Citati bitt term. ord. Römer bitt anzusetzen. Erkandt Wird term. ord. sub desertione angesetzt. [idem, Rapiarium f° 67]
Jean Baptiste Choisy est nommé échevin des Tanneurs
1757, Conseillers et XXI (1 R 240)
Jean Baptiste Choisy wird schöff beÿ E. E. Zunfft der Gerber erwehlt. 210.
Jean Baptiste Choisy porte plainte contre le Corps des selliers français. L’affaire n’a pas de suite
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 275) Sambstags d. 28. Junÿ. [-] nôe Sr Jean Baptiste Choisy E. E. G. R. beÿsitzer Ca. E. Mstrschfft der Frantz. Sattler Obmtr. prod. wiedrigen bescheid von welchem H. Principalin an E. G. in tempore legali appellirt, bitt dum Verzeichnuß. Erk. Verzeichnuß.
Jean Baptiste Choisy meurt le 22 octobre 1787. Son corps est inhumé dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 287)
Anno domini 1787 die 22 mensis octobris mortuus est sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munitus Dnus joannes Baptist Choisy consiliarius veteranus Senatûs argentinensis annos 78 natus maritus Dnæ Salomeae Rottenbach Superstitis et die 24 Ejudsem mensis me parocho funus deducente corpus Ejus translatum est as Ecclesiam Monialium dictam Stam Margaretham in Cujus Coemeterio a Patre Directore inhumatum est coram multis testibus (i 148)
Les préposés de la Taille n’ont pas obtenu l’inventaire à dresser après la mort de Jean Baptiste Choisy, malgré leur demande. Son gendre Kastner déclare que le défunt a fait donation de ses biens à ses enfants avant sa mort sans dresser d’inventaire. Les préposés relèvent que le défunt était un homme riche qui a demandé peu avant sa mort un abonnement à la Taille, ce qui lui a été refusé parce que la somme qu’il proposait de régler était trop faible. Ils concluent que la donation a pour seul but d’échapper à un redressement fiscal, ce qui les amène à porter l’affaire devant le Magistrat.
Les Quinze qui ont sollicité l’avis des avocats Mogg et Fischer donnent lecture de leur rapport le 20 septembre. L’avocat Fischer estime que les héritiers pourraient être dispensés de faire dresser un inventaire s’ils produisent un état fidèle des biens du défunt, en se réservant le droit de le vérifier, ce qui permettra de fixer le montant des arriérés, celui des futurs impôts que devra régler la veuve et celui du droit de détraction des filles non bourgeoises.
La commission estime que ces mesurees sont adaptées à la situation. Les Quinze ratifient le rapport des avocats.
Le 29 novembre, les préposés de la Taille rapportent qu’ils n’ont pas obtenu satisfaction. Suite à la notification qui leur a été remise, les héritiers ont répondu par une déclaration qui prouve qu’ils n’ont pas l’intention d’obtempérer. Le Magistrat estime qu’il est dans l’intérêt de la Ville de poursuivre l’affaire. Il a appris que les héritiers ont vendu leur maison au libraire Georges Treuttel qui n’a pas intégralement réglé le prix d’achat. Il propose de prendre une décision judiciaire pour interdire à l’acquéreur de régler les sommes restantes aux vendeurs en garantie des arriérés estimés à la somme de 1 500 florins. Le Magistrat autorise les Trois de la Tour aux Deniers à engager les actions judiciaires correspondantes.
1788, Protocole des Quinze (2 R 199)
(p. 150) Sambstags den 26.sten Aprilis 1788.
Lect. unterthäniger Stallbericht pt° nicht gelieferten Inventarii über weÿl. H Exsen. Jean Baptiste Choisi verlaßenschafft, Erkandt, Obere Stallhh.
(p. 372) Sambstag den 20.sten Septembris 1788.
Ober-Stall-Herren laßen per me referiren, die Herren dreÿ löbl. Stadt Stalls haben den 26.sten Aprilis hujus anni gegen weÿl. Hn Joh: Baptist Choisy des gewesenen Sattler meister Exsenatoris und burgers allhier hinterbliebene Wittib und Erben einen unterth. bericht sambt beÿl. sub nro 1. beÿ Mhh. eingegeben, dahin gehend, daß da nach ermeldten Hn Choisy’s Absterben deßen Wittib und Erben im verwichenen Monat Februario geboten worden, uns das Verlaßenschafft Inventarium auf löbl. Stadt Stall Zu liefern, H. Kastner der eine tochtermann nach Inhalt seines unter dem 14.ten Febr. j. schrifftlich gethanen declaration, sich dahin geäußert, daß da der verstorbene H. Choisy und seine Ehegattin ihr samtliches Vermögen ihren Kindern per donationem inter vivos übergeben haben, auch solches schon beÿ Hn.Choisy’s Lebzeiten ausgeliefert, kein Inventarium aber darüber verfertiget worden, auch dermalen keines zu errichten seÿe. Wann aber in betrachtung gezogen werde, daß erwähnter H. Choisy ein großes Vermögen beseßen, hingegen nur ein tausend Gulden verstallet, auch kurtz vor seinem End nur ein abonnement angefragt habe, welches ihme aber wegen Zu geringer angebotener Summ nicht bewilliget worden, so erhelle deutlich daß diese vorgebliche donation einig und allen, dem Nachtrag zu entgehen geschehen seÿn möge. Da nun dieses der Stall-Ordnung Zuwieder laufe, als haben die Hhn dreÿ löbl. Stadt Stall solches Mghh. Zu notificiren für nöthig erachtet.
Als hierauf dieses Geschäfft Zur Untersuchnung an die Hhn deputirten verwiesen worden, so haben dieselbe ermeldten bericht vordersamst denen Hh. Stadt-Advocaten Mogg und Fischer communicirt, um deren Gutachten darüber zu vernehmen, welches dieselben auch ertheilet haben. /Leguntur/ und vermeinen dieselben, besonders H. Advocat Fischer, es seÿe ein hochlöbl Magistrat berechtiget an die Choisy’sche Wittib und töchtern zu gesinnen, statt des gewohnlichen Inventarium eine getreue designation des von den Eltern Zur Zeit der Uebergab besessenen Vermögens, worüber sie allenfalls Zu beeÿdigen einzuliefern, vorbehältlich im Fall gegründeten Verdachts eine Untersuchung deswegen anzustellen, um sofort nach der Summa des betrags so wohl den Nachtrag des von Choisy’schen Eheleuthen zu wenig verstallten Guths, als die von der Wittib für die Zukunft zu entrichten habende Gebühr, das real schirmgeld der hier unverbürgerten töchter, und etwa den Abzug der verzogenen Tochter zu bestimmen.
Die Verfahrungs Art hiebeÿ möchte diese seÿn, die Hh. Dreÿ des Stalls laßen die wittib und Erbinnen in dem domicilio ihr der Wittib und der hier wohnenden Tochter schrifftlich zu Vorlegung gemeldter designation unter Vorbehalt deren Untersuchung und Beÿdigung, auf eine gewiße Zeitfrist, etwa eines Monats sommiren, und in Mangel deren Einlieferung nach Verlauf solcher Frist sie vor MGhh. formlich belangen, In beÿden Fällen solle die Signification mit injunction geschehen den auswärts geseßenen communication davon Zu ertheilen.
Da nun dieses Gutachten den Hh Deputirten der Sachen vollkommen angemeßen Zu seÿn geschienen, als nahmen dieselben kein Bedencken, Mggh. deßen befolgung vorzuschlagen. Erk. Bedacht confirmirt.
(p. 425) Sambstag den 29.sten Novembris 1788.
Ober-Stall-Herren laßen per me referiren, MGhhn haben den Hh. dreÿ löbl. Stadt Stall unter dem 20.sten Sept. die Weißung gegeben, wie sie sich in Ansehung der Verlaßenschafft weÿl. Hn Joh: Baptist Choisy zu verhalten haben in deren Gefolg ermeldte Hhn dreÿ erwähnten H, Choisy’s Wittib und Erben den 22.sten Oct. h. schriftlich gebieten laßen, loco Inventary eine designation des von dem verstorbenen Hn Choisy und deßen hinterbliebener Wittib Zur Zeit dero vor ihm beschehenen donation und Ubergab beseßenen Vermögen unter Vorbehalt derer Untersuchung und Beeÿdigung in Zeit vier Wochen auf der Stadt Stall Zu liefern. Es haben aber die Erben anstatt der anbefohlenen designation uns eine unter den 29.sten Octobr. datirte und den 22.sten h. eingeschickte declaration eingeliefert, aus welcher ersichtlich daß die Choisy’schen Erben gar nicht gesonnen seÿen, dem Inhalt des Gebots ein Genügen Zuleisten, ja die Wittib habe nicht einmal darauf geantwortet. Dahero die Hhn dreÿ des Stalls ihren Bericht unter Anlage obermeldten Gebots und declaration einzugeben.
Da nun Mghh. hieraus abnehmen können, daß gem: Stadt Intereße hiebeÿ versire, und die Hhn. deputirte in Erfahrung gebracht, daß H. Georg Treüttel der Buchhändler, welcher die Choisy’sche behaußung allhier gekauft, annoch einen theil des Kauffschillings in Händen habe, so vermeinen sie, daß Zu Sicherheit des von den Choisy’schen Erben und resp. donatariis schuldigen Stall-Zusatzen und Nachtrag, welchem sie beÿlaufig auf 1500 fl. schätzen, de Hh. dreÿ zu autorisiren, und resp. anzuweißen, ein obrigkeitl. Gebot in die Hände Hn. Treüttel vor dem Zuständigen Richter nachzusuchen.
Erk. Bedacht confirmirt. In Gefolg deßen den Hh. Dreÿ des Stalls folgende Weißung auf den von den Hh dreÿ löbl. Stadt Stall unter dem 22.sten huj. erstatteten Bericht, daß weÿl. H. Exsenatoris Joh. Bapt: Choisy, des ehemaligen Sattler meister allhier hinterlaßene Wittib und Erben und respective donatorii des ihnen angelegten Gebots ohngeachtet sich weigern, eine getreue designation des von ihrem verstorbenen resp. Ehemann und Vater, auch ihr der Ehefrauen selbst Zur Zeit der Schenckung, Übergab und nachherigen Absterbens beseßenen Vermögens auf löbl. Stadt Stall nach Ordnung einzuliefern werden obermeldte Herren dreÿ hiemit autorisirt und angewiesen Zur Sicherheit des von benamßten Hn. Choisy’s Vermögen schuldigen Stall Zusatzes und Nachtrag namentlich der 1500 fl. beÿ dem Zuständigen Richter nachzusuchen und deßfalls das nöthige zubesorgen.
Le registre de la Taille enregistre la décision des Quinze en date du 20 septembre 1788 et la décision correspondante qu’ont prise les préposés de la Taille le 22 octobre. L’injonction a été remise au dernier domicile des héritiers à Strasbourg, en la demeure du libraire Georges Treuttel.
Le même registre fait état de la décision des Quinze en date du 29 novembre 1788 et de la signification remise au libraire Georges Treuttel pour qu’il ne puisse pas prétendre avoir ignoré l’intediction de verser les sommes aux héritiers. Il transcrit la décision prise le 2 décembre à l’audience du consul. Le messager Pierre Dierstein atteste avoir signifié la décision au libraire Treuttel. Le Sénat confirme la décision.
1788, Livres de la Taille (VII 1181)
Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünfzehen in Sachen Herrn Exsenatoris Joh: Baptista Choisy
(f° 70-v) 1788. Erkandtnus Gnädiger Herren derer Fünff Zehen vom 20. Septembris 1788. weÿl. H. Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlers, Exsenatoris und burgers allhier Verlaßenschafft betreffend.
Auf den von dern Herren Dreÿ Löbl. Stadt Stall gegen weÿl. H. Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlers, Exsenatoris und burgers allhier Verlaßenschafft hinterbliebene Wittib und Erben den 26. Aprilis hujus anni eingegebenen Bericht, wird denenselben, die Ausweisung dahin ertheilt, daß er die Choisy’sche Wittib und Töchter zu gesinnen, statt des gewohnlichen Inventarium eine getreue desgnation des von den Eltern Zur Zeit der Uebergab besessenen Vermögens, worüber sie allenfalls Zu beeÿdigen einzuliefern, vorbehältlich im Fall gegründeten Verdachts eine Untersuchung deswegen anzustellen, um sofort nach der Summa des betragts so wohl den Nachtrag des von Choisy’schen Eheleuthen zu wenig verstallten Guths, als die von der Wittib für die Zukunft zu entrichten habende Gebühr, das real Schirmgeld der hier unverbürgerten töchter, und etwa den Abzug der verzogenen Tochter zu bestimmen. Wobeÿ die Verfahrungs art diese seÿn soll, daß nemlich die Herrn Dreÿ Löbl. Statt Stalls die Wittib und Erbinnen in dem domicilio ihr der Wittib und der hier wohnenden Tochter schrifftlich zu Vorlegung gemeldter designation unter Vorbehalt deren Untersuchung und Beÿdigung, auf eine gewiße Zeitfrist, etwa eines Monats sommiren, und in Mangel deren Einlieferung nach Verlauf solcher Frist sie vor Gnädige Herren die Fünfffzehen formlich belangen, und solle in beÿden Fällen solle die Signification mit Injunction geschehen, den auswärts geseßenen communication davon Zu ertheilen. Decretum beÿ Gn. Herren der Fünffzehen der Stadt Straßburg Samstag den 20.ten Septembris Anno 1788. Unterschrieben Herrmann XV. Secretarius mit Handzug. Überlieffert den 4. Octobris 1788.
Nach deme nun in Erfahrung gebracht worden, daß weder die Choisy’sche Witib noch jemand von denen Erben annoch alhier wohnhaft seÿe, so haben wir die dreÿ beschloßen, daß nachtehende Gebott, ohne Verzug in die Choisy’schen Wittib letzteren domicilo, durch unsern Botten solle angelegt werden, welches auch sogleich geschehen, wie folgt,
Es wird hiemit und in Kraft dieses weÿland H. Johann Baptist Choisy, des gewesenen Sattler meisters, Eines Ehrsamen Grosen Raths alten Beÿsitzers und Burgers alhier hinterbliebener Fr. Wittib und samtlichen Erben auferlegt, ane statt des gewohnlichen Inventariums eine getreue Designation des von dem Verstorbenen H. Rathherrn Choisy und der hinterbliebenen Fr: Wittib, Zur Zeit der Übergab beseßenen Vermögens, unter Vorbehalt derern Untersuchung und Beeÿdigung in Zeit Vier Wochen auf der Stadt Stall Zu lieffern und dadurch der Stall-Ordnung ein Genügen Zuthun, widrigen und in fernerem Anstandts Fall, nach dem Rigor angezogener Ordnung wider dieselben ohnfehlbar procedirt werden solle, wornach man sich Zu richten und vor Schaden Zu hüten wißen wird. Signatum Straßburg den 22. Octobris 1788. unterschriebenen die dreÿ der Statt Stall
Obigen Gebott ist durch mich den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Stallbott, weÿl. H. Rathh. Johann Baptist Choisy hinterbliebener Fr. Wittib cum injunction deren samtlichen Erben communication davon Zu ertheilen, in ihrem letzten Domicilio ane der Langenstraß, mit H. Johann Georg Treutel dem Buchhändler und Burger alhier, als dermaligem Besitzer Choisy’scher Behaußung redend, angelegt, und hievon gehörige Copeÿ überlaßen worde. Straßburg den 22. Octobris 1788. Unterschrieben Johann Philipp Wittmann,Stallbott
(f° 75) 1788. Erkandtnus Gnädiger Herren derer Fünff Zehen weÿl. HN Exsen: Choisy Verlaßenschafft betreffend, vom 29.ten Novembris 1788. samt Signification vom 4. Decem: d: a.
Auf den von deren Herren Dreÿ Löbl. Stadt Stall unter dem 22.ten dieses erstattenen Bericht, daß weÿl. Herrn Exsenatoris Joh: Baptista Choisy, des ehemaligen Sattlermeisters alhier hinterlaßene Wittib und Erben und respective donatorii des ihnen angelegten Gebots ohngeachtet sich weigern, eine getreue designation des von ihrem verstorbenenn resp. Ehemann und Vater Zur Zeit der Schenckung, Übergab und nachherigen Absterbens, auch ihr der Ehefrau selbst beseßenen Vermögens auf Löbl. Stadt Stall nach Ordnung einzuliefern, werden obermeldte Herren dreÿ hiemit autorisirt und angewiesen Zur Sicherheit des von benamßten Hn. Choisy’s Vermögen schuldigen und beÿläufig auf fünff Zehn hundert Gulden geschätzten Stall Zusatzes und Nachtrag ein Obrigkeitliches Verbot, auf die von H. Johann Georg Treuttel dem hiesigen Burger und Buchhändler als Käufer der in der Langen Straße allhier gelegenen Choisy’schen Behaußung annoch in Handen habenden Kauf Schilling, bis auf die Belauf vorerwähnten schuldigen Stall-Zusatzes und Nachtrags namentlich der fünf Zehen hundert Gulden beÿ dem zuständigen Richter nachzusuchen und deßfalls das nöthige Zubringen. Decretum beÿ gnäd: Herren deb Fünff zehen der Stadt Straßburg samstag den 29.sten Novembris anno 1788. Unterschrieben Hermann XV. Secretarius, mit Handzug.
Significirt und von stehender Erkantnus Gnädiger Herren der Fünffzehen eine gleichlautende Abschrift Zugestelt Herrn Joh: Georg Treuttel dem hiesigen Burger und Buchhändler mit Ihne in Person redend und den Inhalt wiederholend, samit Er sich keiner Unwißenheit bedienen könne, durch mich unterschriebenen dieser Statt beidigten Rathsbotten, den 4. Decembris 1788. Unterschrieben Meÿer Rathsbott ./. A tergo stehet, Autorisation In der Hh, dreÿ Löbl. Stadt Stall Zusatzes. Ca weÿl. H. Exs: Choisi Wittib EE. und Donatarios. prod. beÿ Rath den 3. Xbr. 1788.
Copia Arresti
Aus löbl. ammeister aus Audientz der Stadt Straßburg memoriali de Anno 1788
Dienstag den Zweiten Decembris. Erschiene Herr Lt. Fabian Sebastian Dournay dreier des Stall Zusatzes, anzeigend daß die Herren drei des Statt Zusatzes qualitate qua ane weiland Herrn Exsenatorio Johann Baptist Choisi gewesenen Sattlers nachgelaßene Wittib und Erben und respecive Donatarios ane Stall Zusatz und Nachtrag beÿläufig Fünfzehenhundert Gulden Zu erfordern haben, weshalben gedachte Herren drei durch Decret gnädiger Herren derer Fünff Zehen de dato 29.t Novembris jüngst autosirirt worden ein Obrigkeitliches Verbot auf en von Herrn Johann Georg Treutel dem hiesigen Burger und Buchhändler als Käufer der in der langen Straß gelegenen Choisy’schen Behaußung annoch in Handen habenden Kauffschilling Zum belauf derer Fünfzehenhundert Gulden anlegen Zu laßen, bittet dahero ihnen mit solchem Verbot Zum Belau erwehnter Summ und Unkosten gnädig Zu willfahren. Nach Ersuchung des producirten decreti gnädiger Herren der Fünffzehen, ist Erkandt, wird auf derer Herren Requirenten Gefahr mit gebettenem Verbot Zum Belauf der anfordernden 1500 Gulden und Unkosten ad confirmandum bei Einem Ehrsamen Grosen Rath Obrigkeitlich Willfahrt, Peter Dierstein der Einspänniger berichtete, daß er obiges Verbot Herrn Treutel mit ihme in Mund redend formlich angelegt insinuirt und schrifftlich hinterlassen habe. Unterschrieben Lt. Kolb Greffier mit Handzug, Unkosten 10. ß
Erkandt, wird auf Gefahr der Herren Imploranten qualitate qua mit gebettener Confirmation und Continuatio des von dem Regirenden Herrn Ammeister unter gestrigem tag Wider die Imploranten ertheilten Verbott bis Zu Austrage der Sachen Obrigkeitlich willfahrt. Decretum bei Rath Straßburg d. 3. Decembris 1788. Unterschrieben Lauth Rathschreiber, mit Handzug
Significirt und von angebogener Erkantnuß Gnädiger Herren der Fünf Zehen vorstehender hierauf ertheilter Arrest Erkantnuß Ihro Gnade des regiendenden Herrn Ammeisters wie auch obiger von Seiten E. E. großen Raths anerkanndter Confirmation und Continuation eine gleichlautende Abschrift zugestelt. Herrn H. Georg Treuttel, dem hiesigen burger und Buchhändler mit Ihme in Person redend und den Inhalt wiederholend, damit keine Unwißenheit vorgeschützt werden möge, durch mich unterschriebenen dieser Statt beeidigten Rathsbotten den 4. Decembris 1788. Unterschrieben Meyer Rathsbott ./. A tergo stehet, Real Arrest In S. der Hh. Dreÿ Löbl. Stadt Statt Zusatzes Ca. Weÿl. H. Exsneat. Joh: Baptist Choisi Wittib, EE: und respé Donatarios. Prod. beÿ Rath den 3. Xbr. 1788.
(T 5 ß,, Wilhelm 1 fl. 8 ß 6 d – Rep. p. H. L. Wilhelm obige 1 fl 8 ß 6 d, pro Copia derer Decreten 3 ß, pro Signif. der Decreten 1 fl 6 ß Summa 3 fl 7 ß 6 d)
Les préposés de la Taille rapportent le 17 janvier 1789 aux Quinze que les héritiers ont proposé de verser 300 florins pour terminer l’affaire. Ils rappellent que le défunt a proposé peu avant sa mort de contracter un abonnement pour un montant de 1 200 florins mais qu’il a renoncé à son projet en apprenant qu’il n’aurait aucun effet s’il mourait dans l’année. Ils concluent que la fortune du défunt s’élévait au moins à 12 000 florins et demandent aux héritiers de régler 450 florins, ce qu’ils finissent par accepter.
1789, Protocole des Quinze (2 R 200)
Choisysche Erben pt° Nachtrag 16. 17.
(p. 16) Sambstag den 17. Januarii 1789. Obere Stall-Herren laßen per me referiren, Seit dem zufolg Mghh. den 29.sten November j. in betreff des in die Choisysche Verlaßenschafft zufordern habenden Statt Zusatzes und resp. Nachtrags ertheilten decret auf die in Hh. G. Treüttel des hieß: Buchhändlers Händen befindliche Choisysche Gelder von den Hh. dreÿ löbl. Stadt Stalls nachgesuchten und erhaltenen obrigkeitlichen decrets haben die Choisysche Erben sich an die Hh Ober Stallherren gewendet, und um allen ferneren Weitläufighkeiten vorzubringen eine Summe von 300 fl. angeboten, da nun die Hhn Deputirten sich erinnert, daß der verstorbene H. Choisy etwa zweÿ Monate vor seinem Tod ein abonnement auf die Summ von 1200 fl. begehren wollen und von seinem ad protocollum bereits geäußerten Vorhaben nur deßwegen abgestanden, weilen ihme angezeigt worden, daß wofern er vor Verlauf eines Jahres nach erhaltenem abonnement sterben sollte, dieses kein Kraft haben würde, unterdeßen sich doch daraus ergibt, daß derselbe damalen ein Vermögen von 12.000 fl. müße gehabt haben auch andre Umstände mehr Zur Genüge erweißlich machen, deß er wenigstens so viel in bonis müße gehabt haben, als haben Sie davor gehalten, daß ermelten Erben gar wohl eine Summ von vier hundert fünffzig Gulden, jedoch mit zubegriff der Abhandlungs gebühr an Nachtrag abgefordert werde könne, da nun dieselben sich dazu noch einiger Weigerung auch verständen haben, als wollen die Hh. deputirten diesen Ansatz Mghh. hohen confirmation anheim stellen.
Erk. Bedacht confirmirt und seÿen die Choisy’schen Erben nach Erlag der 450 fl von fernerem Ansrpcuh und Vorlegung des Inventarii oder design: zu befreÿen.
Le registre de la Taille enregistre le versement des 450 florins suite à la décision des Quinze
1789, Livres de la Taille (VII 1181)
(f° 78) den 21. dito [Januarÿ]
Gerber N° 1431. Weÿland H Johann Baptist Choisy des gewesenen Sattlermeisters und Exsenatoris, auch burgers alhier hinterbliebene Wittib und Erben wurden Zufolg Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünfzehen vom 17. Januarii 1789. Von Vorlegung eines Verlaßenschaffts Inventarii und Designation, gegen Erlag einer Summ von 450 gulden oder 225. lb. d statt Nachtrags ausständigen Stallgelds und Abhandlungs Gebühr dispensirt
Verstallte 1000 fl.
Extat Stallgelt pro 1788 et 1789 à 2 lb 17 ß – 5 lb 14 ß
Gebott – 2 ß 4 s
Abhandlung, die Verlaßenschafft, nach den gesuchten aber nich angenommenen Abonnement zu 12.000 fl. gerechnet 9 lb 2 ß 6 s
So dann ane nachtrag 210. lb 1 ß 5 s – Summa 225. lb
dt. 21. Januarii 1789.