1752, Compte rendu d’enquête


Annexé au registre des Conseillers et XXI de l’année 1752, Archives municipales de Strasbourg, cote 1 R 235 (102 pages)

Compte rendu des réunions tenues par les très-honorables députés (à savoir le préteur de Gail, le préteur de Bulach, le consul Richshoffer, le consul Faber, l’assesseur des Treize Lang, l’assesseur des Quinze Brackenhoffer et le conseiller Neubeck) désignés par les Conseillers et les Vingt-et-Un le 24 janvier dernier, lesquels devront fournir au Commissaire royal nommé par la Cour pour enquêter sur les affaires de la Ville les documents qui seront utiles à sa mission et qu’il pourra demander, lesquels députés devront participer aux réunions sur ce sujet, avec le concours de l’avocat Hold. Commencé le 24 janvier 1752.

Résumé
24 janvier 1752 – Le secrétaire de la Tour aux deniers doit présenter un état des revenus de la Ville
28 janvier 1752 – Raisons qui ont déterminé la Ville à résilier la ferme des revenus
4 février 1752 – Le commissaire demande un état sur vingt ans des dépenses ordinaires et extraordinaires. Sur la proposition de l’avocat Hold, les dépenses seront réparties en dépenses ordinaires pour le service du roi et pour le bien public, de même pour les dépenses extraordinaires qui comprennent la rémunération du Magistrat. Comme le commissaire demande un état complet des dépenses, le préteur de Gail estime indispensable de faire un état de ce qu’a reçu le préteur royal depuis 1732. Le préteur Faber déclare qu’il s’agit d’un « moment critique » pour le « bien-être » de la Ville. Les dépenses extraordinaires comprendront par exemple la Comédie, la Maison de force et l’hôtel du préteur royal. Toutes les juridictions devront fournir un état des appointements que le préteur royal a reçus. Seront convoqués le chef des travaux Biermeyer, le chef de chantier Werner, le maître des ponts Laurent Schott, le serrurier municipal Falckenhauer, les deux menuisiers municipaux Fischer et Loger, le sellier municipal Gayneau, le tourneur municipal Krauter, le chaudronnier municipal Kugler, le menuisier municipal Erichsohn, le vitrier municipal Pfaut et le ferblantier municipal Hennige.
Sur proposition du préteur Faber, la commission décide que ses délibérations resteront secrètes, y compris pour le préteur royal.
7 février 1752 – Audition du chef des travaux Biermeyer (p. 22) qui déclare que le préteur royal a reçu de la main d’œuvre et des matériaux pour ses propriétés d’Oberhergheim, d’Illkirch et de la Ménagerie
Audition du chef de chantier Werner (p. 24), idem pour ses propriétés d’Oberhergheim et de la Ménagerie
Audition du maître des ponts Laurent Schott (p. 25) qui déclare avoir beaucoup travaillé pour le préteur royal qui lui a presque tout payé lui-même, sauf quelques petits travaux payés par la ville
Audition du menuisier municipal Loger (p. 26) qui déclare avoir beaucoup travaillé pour le préteur royal aux frais de la Tour aux deniers
Audition du menuisier municipal Fischer et du tourneur municipal Krauter (p. 27) qui déclarent n’avoir pour le moment aucun souvenir
Audition du sellier municipal Gayneau (p. 28) qui déclare qu’il lui est arrivé de travailler pour le préteur royal aux frais de la ville
Audition du chaudronnier municipal Kugler (p. 29), il déclare avoir travaillé pour le préteur royal qui l’a lui-même payé
Audition du ferblantier municipal Hennige (p. 30), il déclare avoir travaillé pour le préteur royal, en partie au frais de la ville
Audition du menuisier municipal Erichsohn (p. 31), il déclare avoir beaucoup travaillé pour le préteur royal qui l’a payé lui-même, mais il lui est une fois arrivé de chercher des planches au chantier du Bruckhoff
Audition du vitrier municipal Pfaut (p. 32), il déclare que la vitrerie de l’hôtel a été faire par feu Arnold, que lui même a travaillé à Illkirch mais n’a pas été payé ; le préteur royal s’est adressé à Schropp pour Oberhergheim.
Le serrurier municipal Falckenhauer se fait excuser (p. 33)
L’avocat Hold rapporte que le préteur royal lui a dit avoir appris que des réunions se tiennent secrètement.
Audition du serrurier municipal Falckenhauer (p. 39) qui déclare avoir travaillé pour le préteur royal aux frais de la Tour aux deniers
10 février 1752 – Le commissaire demande des états des revenus de la Chambre des logements, de l’hôpital bourgeois, de la fondation Saint-Marc, de la Chartreuse, de Saint-Nicolas-aux-Ondes, de la fabrique Notre-Dame, du Chapitre Saint-Thomas et de Saint-Guillaume
12 février 1752 – Le substitut de la Chancellerie Dürrfeld est chargé de préparer ces états – Sur l’état des fournitures au préteur royal aux frais de la ville.
14 février 1752 – L’état des fournitures au préteur royal n’est pas terminé mais on a joint un état du directeur du grenier à sel Daudet, du maître des ponts Laurent Schott et des ordres écrits par le préteur royal. Le potier municipal Acker fournit un état de ses fournitures.
17 février 1752 (p. 45) – Etat des dépenses de l’hôpital, observations à joindre pour les dépenses extraordinaires
19 février 1752 (p. 46) – Les dépenses de la Tour aux deniers excèdent les recettes de 200.000 livres. Observations à faire à ce sujet – Articles à ajouter aux revenus que le préteur royal tire de la Ville (1) ce qu’il reçoit du Corps des marchands, (2) la vitrerie fournie par le Chantier des maçons – Le secrétaire doit faire une copie du traité de la comédie française et de l’acte d’appel du sieur Gourmand après résiliation de la ferme du suif.
21 février 1752 (p. 48) – Les dépenses des fondations excèdent les recettes – Les revenus du préteur royal sont répartis en trois classes (1) les honoraires qui lui sont versés depuis vingt ans pour ses différentes fonctions, (2) les dépenses extraordinaires de la ville en faveur du préteur royal, (3) les frais de voyage
Audition du vitrier municipal Schropp – Il a travaillé pour le préteur royal par l’intermédiaire du vitrier Fessenmeyer. Le mari de sa veuve déclare que le préteur royal a payé les factures.
Audition de Jacques Krampp, employé depuis 44 ans au Chantier des maçons. La plus grande partie ou la totalité des fournitures au préteur royal étaient consignées dans le registre qui été soustrait par feu le chef des travaux Pflug quand un nouveau secrétaire a pris ses fonctions. Un grand nombre de matériaux ont été envoyés à Oberhergheim ainsi que de la main d’œuvre. Il en a été de même pour la Ménagerie et le château d’Illkirch.
22 février 1752 (p. 54) – Les différents états sont terminés. Y seront joints des observations de l’avocat Billeray et celles de l’avocat Hold concernant la lésion subie par la ville. – Les documents ne seront pas communiqués au préteur royal.
26 février 1752 (p. 57) – Etat des dettes de la ville – Etat des aliénations, y compris l’échange de Hœnheim contre Illkirch et Graffenstaden
29 février 1752 (p. 59) – Etat des terrains cédés au préteur royal de 1738 à 1749 – Les aliénations seront réparties en trois classes (1) celles qui ont été précédées d’une autorisation d’aliéner, (2) celles de gré à gré sans licitation ou adjudication (ventes à François Hilbert, Jean Henri Cladi, Jean Daniel Ehrmann, Antoine Ducré, Jean Daniel Kostmann, le marchand Janin, Jean Feinlin, la veuve Jacques Willame), (3) les maisons achetées par le préteur royal. – Mémoires à faire sur l’échange de Hœnheim contre Illkirch et Graffenstaden, sur la vente du Schutterwald.
Les dettes de la ville seront réparties en trois classes (1) celles contractées avant la soumission au roi, (2) celles contractées pour accueillir la Dauphine, pour le service du roi et l’embellissement de la ville, (3) les capitaux récemment empruntés à Paris – Note sur le grenier à sel – L’archiviste Hennenberg lit une traduction de l’aliénation des moulins (registres des Conseillers et des Vingt-et-Un, ceux de la Chambre d’économie qui ont été mal tenus)
Audition de Thomas Knobloch, employé à la cour Saint-Luc (Luxhoff, p. 65) – Une facture de 817 livres a été réglée par la Tour aux deniers.
1° mars 1752 (p. 66) – Audition de Schweigheuser, ancien secrétaire de la Chambre d’économie. Le dédommagement de Schlœber, ancien meunier aux Huit-Tournants, a été fait dans la demeure du préteur royal en présence du préteur de Müllenheim. Schweigheuser déclare avoir reçu du préteur Bulach 10.000 livres pour restant du prix d’une maison vendue par la ville, la somme a servi à régler les festivités de la paix.
Aliénation à Janin (p. 69) – Il a payé un terrain 12.000 livres dont 6000 lui ont été rendus après que la ville a repris possession de la moitié. Il a versé 4000 livres au préteur royal. Schweigheuser déclare que les 12.000 livres ont servi à régler les festivités de la paix.
Aliénation à Antoine Ducré (p. 71) – Il a payé un terrain 9600 livres et versé 6000 livres au préteur royal.
Aliénation au monteur d’arquebuses François Hilbert (p. 72) – Il a acheté une maison 3600 livres, il n’a versé aucune gratification mais une facture d’environ 1200 livres ne lui a pas été réglée.
Aliénation au confiseur Jean Henri Cladi (p. 73) – Il a payé un terrain 11.000 livres et versé 4000 livres au préteur royal.
Aliénation à la veuve du marchand de cuirs Jacques Willame (p. 74) – Il a acheté une maison 10.000 livres et versé 2000 livres au préteur royal auquel a été aussi fait remise d’une facture de 1600 livres.
Aliénation au remueur de grains Jean Feinlin (p. 75) – Il a acheté une maison 1400 livres qu’il a payées à la Tour aux deniers.
Aliénation au jardinier Jean Daniel Kostmann (p. 75) – Il a acheté un jardin 1200 livres et versé 1400 livres au préteur royal.
Aliénation à Jean Daniel Ehrmann (p. 76) – Il a acheté une maison 4000 livres, versé 50 louis d’or au préteur royal et 20 louis d’or au secrétaire des Quinze Friderici. Il a en outre acheté le terrain des Petites boutiques 36.000 livres, versé 10.000 livres au préteur royal et 3000 à son fils, puis encore 50 louis d’or lors de la passation de la vente.
6 mars 1752 (p. 78) – Etat des aliénations
18 mars 1752 (p. 78) – Le commissaire fait trois nouvelles demandes. Un état des aliénations et l’utilité de les résilier. Sur le prix excessif des denrées et les marchés que passe la ville pour s’approvisionner. Etat des impositions aux bourgeois, en particulier le logement des gens de guerre.
1° avril 1752 (p. 85) – Le commissaire demande (1) des pièces justificatives concernant les fonctions et droits du préteur royal, (2) un état des offices du préteur royal, (3) un mémoire sur la charge de syndic royal et l’utilité de la rétablir.
Les mémoires sont prêts, sauf deux (le logement des gens de guerre et la Taille)
Le secrétaire note que les mémoires ont été fournis sans en garder copie, sauf ceux sur les fonctions du préteur royal et la charge de syndic royal.
(p. 89) Le préteur Richshoffer évoque les destructions dans les îles et les forêts. Une enquête est nécessaire avant de rédiger un mémoire. Les coupes dans les forêts comprennent aussi celles de l’Œdenwald.

8 juillet 1752 (p. 93) – Suite du compte rendu des réunions après que la ville a reçu de la cour un règlement sur les dépenses de la ville – En présence du préteur royal de Régemorte – Sur l’utilité d’envoyer des députés à la cour au sujet de ce règlement qui est seulement provisionnel et non définitif. Retranchements à y faire.
10 juillet 1752 (p. 99) – Suites des retranchements. Offices à conserver ou a réduire. Le secrétaire sort de la salle quand il est question de son office. Il n’assiste plus aux réunions par la suite.


Conferentz Protocoll
Über Alles das jenige was von Seithen derer hoch ansehnlichen Hh. Dep. /:so da seind H. Stattm. von Gail, H. Stattm. von Bulach, H. Amm. Richshoffer, H. Amm. Faber, H. XIII Lang, H. XV Brackenhoffer und H. Rathh. Neubeck:/ welche von Gnad. Mhh. Räth und XXI von 24 Jenner Jüngst dahin abgeordnet worden, daß sie dem Hoff zu untersuchung lobl. Stattsachen ernanten koniglichem Comissario die zu seinem Entzweck dienliche und von ihme verlangte pieces herbeyschaffen und denen deßwegen zu haltenden Conferentzien bey wohnen sollen mit zuziehung des advocaten Hold, abgehandelt worden
Angefangen den 24. January 1752.

(p. 1) Montag den 24. January 1752
Nachmittag umb 2 Uhr
versamleten sich die zufolg eodem beÿ Gnäd. Hh. rath und XXI. ergangener erkandtnus ernante HH. Dep. unter welchen H. Amm. Richshoffer abwesend ware, und nachdeme die von dem H. Comissario ane das protocoll gegebene Note und erstere proposition abgeleßen worden, wurde den H. Secretarius des Pfennigthurn auffgetragen einen Etat aller und jeder lobl. Statt Einkünfften zu verfertigen, damit der H. Comissarius deßen begehren gemäs darauß ersetzen möge wie hoch sich jede Species gedachter Einkünfften jahrlichen belaufen thue, waß sie währender letzere ferme, und was dieselbe anjetzo da sie von lobl. Statt selbsten administriret worden außwerffen thuen mit hin urtheilen möge ob es lobl. statt nutzlicher seÿn wird wan sie dero Einkünfften selbsten administriren oder aber versteigeren solte, H. Hennenberger aber alß lobl. Statt Secretaire interprete anbefohlen, alle die jenige sowohl in den protocollis gnad. HH. Rath und XXI alß auch E. lobl. oeconomie enthaltenen und bey heutiger session so wohl von H. Linck dem œconomie alß auch mir dem XIII secretario abgeleßene passus worauß zu ersehen, wie die (p. 2) letzere ferme etablirt, und auß waß für bewegenden ursachen dieselbe widerumb auffgehoben worden, samt den dazu gehörigen pieces justificatives zu translatiren und ahne das protocoll gedachter Deputation zu überlieferen.

Freÿtag den 28. January
Nachmittag umb 2 Uhr
In præsentia derer anfangs genannten Hh. Depp. absente H. Rathh. Neubeck
truge H. advocat Hold vor, es hatten E. G. auß der in pleno bey Gnad. Hh. Rath und XXI. den 24. hujus abgeleßenen note vernommen, daß von Seithen des H. Comissarii eine Specification oder Etat aller und jeder lobl. Statt Einkünfften wie hoch sich dieselbe jahrlich belaufen waß sie wahrender letzere ferme und was sie anjetzo da lobl. Statt deren regie auff sich genommen ertragen nebst den jenigen ursachen, so Mhh. bewogen diese ferme wiederumb auff zu heben bewegt worden, es seÿen auch von Seithen E. G. alß den dazu abgeordnenten Hh. Depp. solche veranstaltungen vorgekehret worden, daß allem demjenigen waß von seithen des H. Comissarii verlangt (p. 3) ein genügen gestehen seÿe und bleibe E. G. nichts übrig alß die […] dem H. Comissario einzuhändigen, qua occasione Er H. advocat E. G. noch errinneren soll ob dieselbe nicht für guth befänden, daß, weilen in der von dem H. Comissario gegebene Note expressissime enthalten, daß der entzweck dießer begehrten pieces dahin abziele umb zu sehen ob es lobl. Statt erspreißlicher seÿn würde wan sie dero Einkünfften selbsten administriren oder adjudications weiß übergeben solte, hoc puncto ein kleines Memoire oder gutachten auffgesetzet wurde, damit der H. Comissarius ersehen möge, daß die eigene administration lobl. Statt, gleichwie es die beede von dem Pfenningthurn geliefferte Etats maßgeben, viel nutzlicher seÿe welches Er Meinen Hh. zu überlaßen habe.
(p. 4) auff dießes hin sagte H. Stattm. von Gail die von dem H. Comissario gethanene proposition bestehe darinnen 1° daß derselbige alle und jede löbl. Statt Einkünfften zu wißen begehre quo puncto deßen begehren ein genügen geschehen in deme die von dem Pfenningthurn producirte zweÿ Etats solches seltsam beweißen das 2.te objectum seyen die translats und pieces justificatives, aus welchen die ursachen welche Mhh. bewogen die letzere ferme widerumb auffzuheben, erhellen, und dasselbige auch vorhanden, alß habe dießer article ebenfalls seine richtigkeith nur käme es darauff an, ob Mhh. für nöthig befänden denen dem H. Comissario zu überlieffernden pieces einiges Memoire oder gutachten, woraus zu ersehen wäre, das lobl. Statt mehr nutzen beÿ eigener regie derer Einkünfften ziehe alß von selbige par adjudication sollten überlaßen werden, beÿzufügen ; Er seines erachtens sehe solches alß überflüßig und unnöthig an, in deme die sola inspectio derer zweÿen dem H. Comissario zu überlieffernden Etats masgibt, daß lobl. Statt das Jahr vor der ferme 50.000 lb das jahr aber nach der ferme 30.000 lb mehr einkunfften durch ihre eigene regie (p. 5) bezogen mithin der Schluß leichtlich zu machen das die eigenen regie der adjudication vorzuziehen seÿe […]
Diesem des H. Stattm. von Gail gethanem anspruch stimeten die übrige Hh. assessores beÿ […]

(p. 6) (Hold conseille de répondre à la lettre de cachet du roi et d’exposer à la Cour que le Magistrat obéit avec zèle. Renvoi aux XIII)

(p. 7) Freytag den 4. february
Nachmittag umb 2 Uhr
In præsentia dere samt. von gnäd. Hh Rath und XXI zu diesem geschäft abgeordnenten Hh. Dep.
Ego der XIII Secretarius leße ab die von dem konigl. H. Comissario […] Note […] daß ihme ein in das frantzösische übersetzte vollständigen Etat aller und jeder lobl. Statt so wohl ordinari als extraordinari außgaben und zwar solch zwanzig hir nebst denen dazu gehörigen beÿlagen überlieffert werden möchten deßen besorgung an E. G. verwießen worden.
Hold: comment présenter les dépenses en les classant, (p. 9 et 10) p. 11 […] Erkandt wird denen Secretarius lobl. Stattpfenningthurn in Comisis aufgetragen, einenen in des frantzösische üebrsetzten volständigen Etat aller und jeder lobl. Statt so wohl ordinari alß extraordinari außgaben von verfloßenem jahr, alß auch extraordinari außgaben seith anno 1762 auffzustezen und nebst den dazu gehörigen beÿlagen ane das protocoll zu liefferen, wobey dieselbe folgende Classes zu observiren haben alß
1° sollen die ordinari außgaben in zwey classes getheilt werden, die erstere soll bestehen auß den ordinari außgaben so die konigl. dienste betreffen, die zweyte auß den ordinari außgaben so das publicum angehen
und 2° sollen den extraordinari ausgaben ebenfalls zwey Classes assignirt werden deren die erstere extraordinari außgaben die konigl. dienste betreffend (p. 12) enthalten solle, in die zweyte aber sollen gebracht werden die jenige extraordinari ausgaben so das publicum angehen, worunter unter anderen E. lobl. Magistrats besoldunge udn augmentationen jedoch also begriffen seyn sollen, daß dieße letzere in einem separaten außwurf zu ersehen seyen, weilen es sich aber fügen konte, das die Hh. drey des pfenningthurns oder die alldasige Hh. Secretarii so mit deißer comission chargiret einige außgaben nicht mit willen sondern auß vergeßenheith außlaßen könten, alß solle jedem derer Hh. assessorum erläubt seyn und freystehen falls ihme etwas beyfiele, solches zu notiren und deren sambtl. Hh. assessoribus beyzubringen und zu errinneren.

Occasione des vorhergehenden arbeits truge H. Stattm. von Gail fernerer vor, er habe vor etlichen tagen mit dem konigl. H. Comissario zu sprechen die Ehre gehabt und habe derselbe ihme in gegenwart des H. XV. Brackenhoffers eroffnet, daß dem Konigl. hoff seye beygebracht worden, alß thäten die jenige augmentationes welche sich Ein lobl. Magistrat beÿgelegt, (p. 13) lobl. Statt Einkunfften in totum absorbiren, wan es deme also, so habe Er befehl solches dem konigl. Ministre M. D’argenson zu berichten wäre es aber deme nicht also, so wurde es einem lobl. Magistrat sehr leicht seÿn die Confirmation sothaner augmentationen beÿ hoff zu erhalten. Hierüber habe Er H. Stattm. dem H. Comissario die erlauterung gegeben, welche ihne zum lachen bewogen, es ersehen aber jedannoch Mhh. das es hochst nöthig daß dieße augmentationes in eine expreße außgab gebracht werden, damit dem konigl. Ministre die ihme beÿgebrachte üble meinung benomen werde, es arbeite auch schon würcklich eine geschickte feder an einem dißfalls beÿzulegenden Memoire, welches, so bald es instand, Mhh. Communicirt werden soll, weilen nun E. lobl. Magistrat alle die sich beÿgelegte augmentationes zu declariren und solches dem H. Comissario vorzulegen schuldig, so glaube Er H. Stattm. daß, da H. Prætor regius sehr viele additiones empfangen, solche unentbehrlich mit stillschweigen könten übergangen werden, umb nun aber zu wißen in was dieselbige eigentlich bestehen und was überhaupt die außgaben seÿen, so lobl. Statt in ansehung seiner ertragen, so wolte Er dafür gehalten haben, daß von allen und jeden (p. 14) Decasteriis Aembteren und pflegereÿen ein vollstandiger frantzosischer Etat alles des jenigen waß H. Prætori Regii in jedem derer selben jährlich seith 1732 gereichet worden ane das protocoll gelieffert werden soll.
Diesem des H. Stattm. von Gail gethannen auspruchs stimeten beÿ die übrige Hh. assessores unter welchen H. Amm. Faber noch dieses beÿgefügt, es seye anheute das momentum Criticum, wovon das wohl seÿn gemeiner Statt abhangt und konnen Mhh. leichtlich erachten daß was dermahlen verabsaumet wird, nicht mehr konne nachgehohlet werden, in deme das nachschreÿen zu spath und an Konigl. Hoff nicht mehr angehoret wurde, weswegen Mhh. mit zusammen gesetzten kräfften dahin trachtend sollen, damit nicht verborgen sondern, daß vollige anliegen und diemahlige gekranckte situation lobl. Statt, zu welcher die extraordinari außgaben, von welchen anjetzo die rede sehr vieles beÿgetragen, eroffnet werde, unter dieße außerordentliche außgaben rechne Er exempli gratia die Comedie das arbeithaus und in Sonderheith das hotel des H. Prætoris regii, welches nachdeme es mit der Statt werckleuthen erbauet worden, widerumb (p. 15) auß gemeinem Säckel mit 200.000 Livres hat erkaufft werden müßen da doch der seel. Vatter des H. Prætoris regii sich mit acht hundert Livres jahrlichen haußzinß begnüget hatte, daß sich also nicht zu verwunderen, wan lobl. Statt bey dergleichen außgaben in so weitem ruckstand gesetzt worden, Er seines orths verspreche Mhh. daß Er alles des jenige waß zu gemeinen besten hoc puncto beforderlich seyn mag beytragen und diejenige außgab posten so ihme beyfallen solten errinnerlich machen wolte.
Hierauff wurde Erkandt, solle von allen und jeden Dicasteriis Aembteren und pflegereyen alwo H. Prætor regius einige appointements gezogen ein vollstendiger frantzosischer Etat alles des jenigen was gedachtem H. Prætori regio in jedem deroselben jahrlich seith 1732 gereichet worden, ane das protocoll geliefert, zu diesem endte von dem Secretario die benothigte Erkandtnußen ane lobl. Statt officianten außgefertiget werden, anbey ferner verordnet, daß nachstehende persohnen alß H. Biermeÿer der stattlohner, werner der werckmeister, lorentz schott der bruckmeister, falckenhauer der stattschloßer, die beede stattschreiner (p. 16) Fischer und Loger, gayneau der sattler Krauter der stattdreher, Kugler der statt kupfferschmidt Erichsohn der Schreiner und pfaut der stattglaßer auff nächste session solten citiert werden, wie auch H. hennige der statt Sprengler.

H. Amm. Faber ließe sich vernehmen, es hatten Mhh. alle ihre so kluge alß patriotische meinungen in gegenwartiger session über die vorgekommene puncten entdecket, dergleichen Er auch getan habe, es ersehen aber zugleich Mhh. wie hochst nothig es seÿe daß in solchen wichtigen geschäfften die verschwiegenheith auff das genaueste beobachtet werde, und was für ein nachtheil darauß entstehen könte, wan Mhh. einige indiscretion, wie er solches nicht glaube noch muthmaßen wolle begehen solten, welchen falls man alßdann gemüßiget wäre solche mesures zu gebrauchen, daß dergleichen inconvenientien in das künfftige nicht zu beforchten wären, Er seines orths versichere Mhh. alß ein ehrlicher für das gemeine beste wohlgesinnter mann und (p. 17) gelobe denselben auff seine ehr und treue mit welcher er gemeiner Statt verpflichtet ist, an, daß von ihme nicht das geringste jemahls solte heraußkommen sondern alles das jenige waß alhier abgehandelt wird, geheim und bey sich behalten wolle.
[p. 17, 18 et 19, Hold et de Gail sur le même sujet, garder le secret sur les affaires traitées par la commisssion]
(p. 20) Eben also ließen sich die übrige samtl. gegenwartige Hh. assessores vernehmen mit gethanenem und von jedem derselben umbstandtlich vorgebrachtem versprechen, alles dasjenige was alhier bey dießer Deputation vorkomen und abgehandelt werden wird, geheim und verschwiegen zu halten.

[Le secretaire demande si le preteur pourrait prendre connaissance des notes des affaires] (p. 21) Erkandt, wird dem XIII. secretario hiermit untersagt, jemand wer der auch wäre niemand außgenommen einige notitiam von demjenigen, waß bey dießer deputation tractiret worden und noch ferner tractiret werden wird zu geben noch zu gestatten, es seÿe denn mit hohem befehl des konigl. H. Comissarii.

Montag den 7. february, Nachmittag umb 2 Uhr
Erschienen die Jenige persohnen welchen vermög der den 4 february oder hujus ergangenen erkanntnuß gemäß anhero beschieden worden und zwar 1°
H. Biermeyer der Statt lohner (…)
(p. 22) gefragt ob Er lohner für H. Prætorem regium einige arbeith verfertiget oder materialia gelieffert es seye alhier in das hotel nach oberhergheim illkirch oder menagerie, so auß gemeiner Statt Sackel bezahlt worden, sagt ja, es seye zwar noch nicht gar lang, daß er dem dienst eines lohners vorzustehen die ehre habe, konne aber jedennoch nicht leugnen daß er nicht unterschiedliches dem H. Prætori vor deßen gebau gelieffert habe, theils habe H. Prætor regius selbsten bezahlt, das ander aber der pfenningthurn, und zwar auff ordre der oberen bauherren weilen Er sich aber alles desjenigen nicht mehr zu errinnern wiße so wolte Er sich von Mhh. einige zeith außgebetten haben, umb sich in seinen büchern umb zusehen
ferner gefragt, wie es den zu gegangen (p. 23) seye mit dem waßerbau auff der gantzau und waß alldorten verbrauchet worden, sagt dahin habe Er lohner ane holtz nichts fournirt und seye solches von H. Prætore so viel ihme bewust bezahlt worden.
fermer gefragt ob nicht auch etwaß zu erbauung der menagerie und des schlößels so ehemahls Sr. Bontemps anjetzo aber H. Prætor zustandig auff lobl. Statt kosten fournirt worden seye und in was solches bestehe, sagt er habe auff befehl des H. Prætoris ohngefehr dausend diehlen in das schlößel geliefert worauff H. Prætor etwas der Pfenningthurn das übrige bezahlt, in die menagerie habe Er nichts gelieffert außer daß zwey gesellen etliche tag allda gearbeitet, so von dem pfenningthurn bezahlet worden. hierauff wurde dem H. lohner anbefohlen einen wahrhafften vollstandigen von ihme unterschriebene Etat alles desjenigen was für H. Prætore regio zu deßen gebau auff oberhergheim illkirch oder in das hotel alhier fournirt oder gearbeitet und auß gemeiner Statt Sackel, solte auch auff befehl der oberen bauh. gewesen seyn, bezahlt worden ane das protocoll zu überliefferen.

H. Werner der Stattwerckmeister, nachdem (p. 24) […] wird gefragt ob er für H. Prætorem regium Einige arbeith entweder in das hotel alhier nach oberhergheim illkirch in die menagerie oder sonsten verfertiget habe, so auff lobl. Statt unkösten bezahlet worden, sagt ja er müße gestehen, daß Er seith kurtzem alß Er die ehr habe werckmeister zu seyn, sehr viele gebau für H. Prætorem verfertigt habe, so von lobl. Statt bezahlt worden und bestunden solche in steegen auff Oberhergen etwas in die menagerie und etlichen gesellen so allda gearbeitet auch anderen articlen mehr, so ihme dermahlen nicht beyfallen, die vier bestandige gesellen aber welche zu Oberhergheim gearbeitet und welche Er mit genehmhaltung derer oberen bauh. über die gewöhnliche anzahl angenommen, habe H. Prætor selbsten bezahlt, worauff derselbe nachdeme ihme der nemliche befehl so Mhhen dem lohner pt° eines zu verfertigenden Etat […]

(p. 25) Lorentz Schott der Bruckmeister (…) anfrag ob Er für H. Prætorem regium einige materialia auß dem Bruckhoff oder einige arbeith in deßen hotel alhier, auff oberhergheim Illkirch oder sonsten gelieffert und verfertigt habe, so auß lobl. Statt Sackel bezahlt worden ? Er konte nicht leugnen und gestehe daß Er sehr vieles vor H. Prætorem gearbeitet habe, welches ihme H. Prætor auch alles selbsten bezahlet, das jenige aber, so von lobl. Statt ihme bezahlt worden seyen etliche kleinigkeithen, welche Er auff oberhergen Illkirch und in die menagerie gelieffert, worüber Er auch noch die schriftliche ordres des H. Prætoris bey handen habe, hierauff wurde demselben anbefohlen […] Etat […] einzugeben.

(p. 26) Von H. rathh. Loger […] jedoch aber gefragt ob Er für H. Prætorem regium einige Schreiner Arbeith […] verfertigt habe, so von dem Pfenningthurn bezahlt worden,
Sagt nach oberhergen habe er nicht gearbeitet in das hotel aber und sonsten habe Er viele arbeith für H. Prætorem gemacht so meistens von dem Pfenningthurn bezahlet worden bestehend in Creutzstöcken Barquets und getäffel, zu welcher zeith aber solches geschehen wiße Er sich nicht mehr zu errinneren anbey hinzusetzend (p. 27) daß die in H. Prætoris hauß geliefferte meubles betreffend Er selbige dem H. Prætori auffgeschrieben habe. Endiget hiemit seine außsage, worauff ihme von Mhh. anbefohlen worden […] Etat […]
dieser vorstehende befehl wurde ebenfalls kürtzlich H. Fischer dem Stattschreiner und H. Kraütler dem Statt dreher alß welche sich anjetzo des jenigen waß sie für H. Prætorem gearbeitet, so von dem pfenningthurn bezahlet worden, in momento nicht errinneren zu können vorgegeben […]

(p. 28) H. Rathh. Gayneau der Statt sattler wurde nachgehendts beruffen […] ob er für H. Pratorem regium einige Sattler arbeith gemacht habe so ihme von dem Pfenningthurn bezahlet worden und in was dieselbe bestünde.
Sagt ja, es bestünde aber solche nur in einem einigen S. V. Secret in H. Prætoris regii Cabinet, welches er in den Statt zedthul gebracht und ihme auch von gemeiner Stat bezahlt worden, das übrige aber so Er verfertiget, alß nemliche Storrn Pferdtdecket und andere kleinigkeithen in H. Prætoris Stall habe Er auß befehl der oberen bauhh. gemacht welche ihme solches auch bezahlen […] Etat […]

(p. 29) H Kugler der Statt Kupfferschmidt steht vor […] antwortet alles das jenige waß Er H. Prætori in Kupffer arbeith gelieffert, seye ihme auch von H. Prætore selbsten bezahlt worden, also daß er nichts wüste, auff lobl. Statt kösten gemacht zu haben außer einem einigen kupfferen bauchkessel, so er ohnlangst auff befehl des H. Lohners in der H. Prætoris Bauchküchen gelieffert ; hierauff tratte H. Kügler ohne einen befehl von Mhh. zu empfangen ab […]

(p. 30) Hennige der Statt Spengler, […] wird gefragt […] sagt ja, er habe unterschiedliche Spengler arbeithen, deren sich Er anjetzo ohne einsehung seines buchs nicht zu errinnern wiße, für H. Prætorem theil alhier in das hotel theils nach oberhergen verfertiget.
ferner gefragt wer ihme solches bezahlet habe ? sagt es habe ihme H. Prætor einiges bezahlt, das andere aber der H. Lohner endiget hiemit seine außsage und wird ihme von Mhh. anbefohlen einen Etat […].

Erichson der Schreiner steht vor und […] (p. 31) […], sagt, Er habe H. Prætori regio viele arbeith gelieffert, so ihme aber nicht lobl. Statt sondern H. Prætor regio selbsten bezahlt, ein einziges mahl habe Er auff dem bruckhoff ohngefähr fünfftzig stuck diehlen gehohlt und sie darzu verbraucht, weilen aber nachgehends ihme vieles zugemuthet worden, welches Er seinem gewißen zu wieder zu seyn geglaubet, so habe Er umb sein gewißen rein zu behalten, lieber auff solche Comissionen verziehen wollen.

Hierauff erschiene H. Pfaudt der Statt glaßer und […] (p. 32) […] wird gefragt […] sagt, Er habe dazumahlen alß der H. Prætoris hotel gebauen worden noch nicht dahin gearbeitet, sondern es seye alle glaßer arbeith durch einen im spithal verstorbenen glaßermeister nahmens arnold verfertiget worden, sonsten aber habe Er dems. Prætori so wohl in das hotel alß auch auff Illkirch unterschiedliche arbeithen gemachet, die erstere seyen ihme von dem pfenningthurn bezahlt worden, die andere aber waren ihme noch ausständig und bis dato noch nicht bezahlt, auff oberhergen habe Er nichts gelieffert, indem H. Prætor mit einem anderen glaßermeister nahmens Schrapp dißfalls tractiret habe, endiget hiemit seine außsage und wurde ihm von Mhh anbefohlen, einen wahrhafften von ihm unterschriebenen Etat […]

(p. 33) Ego truge vor es lies sich H. Falckenhauer der statt schloßer sich bey Mhh. entschuldigen […] worauff der H. XXI Zaepffel die Comission, sich zu gedachtem H. Falckenhauer umb ihne bey seiner Pflicht und treue zu befragen waß für schloßer arbeithen derselbe dem H. Prætori auff lobl. Statt kösten verfertiget habe und einen Etat dißfalls zu begehren, auffgetragen, mit aber deù XIII Secretario anbefohlen worden, den H. XXI Zaepffel dahin Zu begleiten

H advocat Hold truge vor, als Er heut morgen fruh eben in diesem Cabinet, nachdem der reg. H. Ammeister und die übrige Hh. sich zu Räth und XXI begeben in gegenwarth des H. advocaten Billeray und H. Consulenten Mogg bey H. Prætore regio zu seyn die ehr hatte, wurde unter anderen von den heutigen (p. 34) umbstandten geredet, worüber H. Prætor regius sich sehr beklaget in specie aber vorgetragen, daß Er in erfahrung kommen daß bey letst gehaltener Conferentz Mhh. einen Corperlichen Eydt abgschworen alles das jenige, was alhier tractiret wird geheim zu halten und niemand zu eröffnen, auch anbey gemeldet habe, daß solches auff den vortrag des H. Amm. Faber geschehen seye und Er H. advocat nachgehends das worth geführet hätte, dießes und alles übrige waß bey der Conferentz vorgekommen, sagte H. Prætor regius seye ihme sogleich nach endigung der session hinterbracht worden, wuste auch waß für reden in der statt gingen und herumb getragen würden, worauff alles still gebliben und keine fernere anregung mehr davon geschehen ist […]
[p. 35 à 38, de Gail et de Bulach assurent qu’ils ne sont pour rien dans les indiscrétions, de même Lang, Brackenhoffer et Neubeck] wurde die sach auf sich gelaßen und ferner nichts movirt.

(p. 38) Eoden. Zufolg der bey heutiger Session ergangenen Erkandtnuß verfugten sich H. XXI. Zaepffel und ich der XIII Secretarius zu H. Rathh. Falckenhauer in die Statt Schloßerey […] (p. 39) […] sagt Ja, er habe viele Schloßerarbeiteh dem H. Prætori regio gelieffert, zeugnuß deßen Er einem auff 7000 und etliche hundert gulden sich belauffenden conto, so ihme H. Prætor regio annoch schuldig, vorgewießen anbey meldend, daß Er solchen H. Prætori schon eingehändiget hatte, wan Er unwißlichkeith halben nicht abgehalten worden wäre.
Hierauff wurde gedachter H. Rathh. weilen Er keine ad rem dienende antwort gegeben noch einmal gefragt, ob Er dan sonsten H. Prætori Regio keine arbeith es seÿe wohin es wolle verfertiget habe, so ihme von dem Pfenningthurn bezahlet worden ?
sagt ja er habe unterschiedliche arbeithen für H. Prætorem theils auff ordre derer oberen bauh. theils auch auff befehl der lohners verfertiget, so ihme der pfenningthurn bezahlt, wie ein solches die allda sich befindliche Zedtul maßgeben werden, wiße sich aber denen anjetzo und ohne seine buch zu rath zu ziehen nicht (p. 40) zu errinnern, solchem nach wurde dem H. Falckenhauer von seithen des H. XXI. Zaepffel anbefohlen einen […] Etat […] zu überschicken […].

[feuillet épinglé] M. Desnans Commissaire au Roy demande des Etats des revenus de la Chambre des Logements, de Lhopital des bourgeois, de la fondation de st Marc, de La Chartreuse, de St Nicolas aux ondes, de la fabrique de notre dame, du Chapitre St Thomas, de St Wilhelm. (en argent et en denrées)
M Les deputés donneront des ordonnances pour les receveurs de toutes ces differentes recettes afin que dans deux fois vingt quatre heures ils Livrent a leur protocolle les Etats qu’on Leur demande an francois et avec la plus parfaite exactitude.
[in margine :] Erkandt den 10. febr. 1755
Einq. stub von anno 1746 et 1751, die übrige alle von 1751.

Donnerstag den 10. february 1752
Extra Sessionem
[Enregistrement de l’ordre épinglé]
deßen zufolg wurden die verordnete Erkandtnußen von mir dem XIII secretario expedirt.

(p. 42) Sambstag den 12. february 1752
versamleten sich die Hh. Deputirten und wurden bey dießer Session die zufolge vorstehendter Erkandtnußen vom 10. hujus ane das protocoll geliefferte Etats einhaltend alle und jede Einnahmen derer lobl. Statt zuständiger Stifftere und sonstiger dicasterien alwo starcke recettes sich befinden untersuchet und nachgehend M. Durrfeld dem Cancellariæ Substituto umb selbige in einem einigen Completen Etat zu bringen, zugestellt anbey verordnet, daß weilen die in denen Samtl. Etats enthaltene quantitæt früchten nicht evaluiret worden der preiß deroselben nach einem année commune oder den zehen letsteren jahrgängen genommen und in gelt außgeworffen werden sollte, welches eben also mit den Etats des depenses zu observiren.
Ferner wurde mir dem XIII Secretario anbefohlen die behorige erkandtnußen an alle und jede schaffner lobl. Statt Stifftere Aembter und officianten sonstiger Dicasterien alwo starcke ausgaben seind zu schicken, damit ebenfalls die behorige Etats aller in obgedachten orthen zu bestreitender depenses ane das protocoll (p. 43) umb solche dem H. Comissario zu überreichen gelieffert werden mögen.
Expost untersuchten die Hh. deputirten die ane das protocoll geliefferte Etats den H. Prætorem regium betreffend besagend über alles das jenige, waß hochdemselben seit 20 Jahren in allen dicasteriis, Stiffteren und Aembteren wie nicht weniger von denen handwerckleuthen auff gemeiner Statt Kösten gelieffert worden, weilen aber noch etliche von dießen Etats erwartet werden alß wurde der dißfalls zu verfertigende general etat biß dahin außgestellet.

Montag den 14. february 1752
bey heutiger Versamlung derer Hh. Dep. wurden die von denen Schaffneren lobl. Statt Stiffter und sonstigen officianten ane das protocoll geliefferte Etats des depenses examiniret, weilen aber unterschiedliche deroselben noch nicht eingegeben worden, wurde hoc puncto nichts vorgenommen, die aber ane das protocoll übergebene Etats den H. Prætorem betreffend […] (p. 44) stelleten die Hh. deputirten benebst denen dem Etat des H. Daudet alß Saltz verwalter und Lorentz Schott des Bruckmeisters beygefügten von H. Prætore regio zum theil selbsten ausgestellten Schriftlichen ordres und Billets H. Hennenberger dem archivario zu, umb solche samtl. in einem general Etat zu bringen, welchen annoch beygefügt werden solle die Kachler arbeith, so H. Prætori regio gemacht und auß gemeiner Statt säckel bezahlt worden, zu welchem Endte N. N. Acker der Statt kachler in instanti vor Mhh. beschieden und demselben da er sogleich erschienen befohlen worden, eine specification aller derjenigen Arbeith so Er oder dessen verstorbenen Vatter dem H. Prætori regio verfertiget und so ihnen von dem pfenningthurn bezahlt worden, nachstehend an das protocoll zu übergeben ./.

(p. 45) Donnerstag den 17. february 1752
untersuchten die Hh. Deputirte, absentibus H. Stattm. von Gail und H. Amm. Richshoffer, die ane das protocoll geliefferte samtl. Etats des depenses derer löbl. Statt stiffteren als nemlich […] solle die dem Etat des depenses vom Spithal betreffend beygelegte observationes besagend über die Casualia derer außgaben hinweg genomen und dem dem H. Comissario zu überliefferenden Etat general des depenses nicht inserirt werden. nach geschehene examination vorstehender ane das protocoll geliefferter Etats des depenses wurden selbige H. Durrfeld dem Cancellariæ substituto umb solche samtl. in ein einiges tableau oder Etat general des depenses zu bringen zugestellt.

(p. 46) Samstag den 19. february 1752
bey dieser extraordinari session befanden sich H. Stattm. von Bulach H. Amm. Richshoffer H. Amm faber samt beeden Hh. advocaten Hold und Billeray und truge dießer letstere vor, es seye ihnen Hh. advocaten ein Summarischer Etat aller Einnahmen und Außgaben gemeiner Statt von dem Pfenningthurn überlieffert worden, worauf ersichtlich daß die außgab die Einnahm umb 200.000 lib. übertreffen thue, nun aber umb dem H. Comissario zu weißen, woher dießer außgab passiv recess kommen und seinen ursprung haben thue, hätten sie Hh. advocaten für nothig befunden einige observationes zu papier zu bringen, durch welche klarlich bewiesen wird, daß, wan die von E. lobl. oeconomie so heilsam gemachte verordtnungen in execution gesetzt mithin die viele extraordinari außgaben, so in letß verwichenem jahr auffgegangen, abgethan werden, gemeine Statt im stand seyn wird, nicht nur die ordinari sondern auch extraordinari außgaben, falls einige in das künfftige vor nothig sollten erachtet werden zu bestreithen, weilen aber dieße observationes noch nicht völlig außgearbeitet, alß wurde H. advocat Billeray ersuchet solche zu hauß außzufertigen in vollkommen standt zu bringen und alßdan Mhh. wieder vorzulegen.
(p. 47) auff den von H. Amm. Faber gethanenen vortrag, waß maßen dem jenigen Etat besagend über alles das jenige waß ihro Excellentz H. Prætor regius seith 20 jahren von gemeiner Statt gezogen noch unterschiedliche articles bey zu fügen, alß nemlichen 1° waß H. Prætor regius von E. lobl. Corps des marchands empfangen und 2° waß demselbigen annoch ferner von dem Mauerhoff und auch in glaßer arbeith ./. weilen der heutige Statt glaßer H. Pfaudt nichts gelieffert so auff gemeiner Statt kösten bezahlet worden ./. verfertigt worden, worüber N. N. Krantz der hoffknecht auff dem Mauerhoff und N. N. Schrapp der Glaßermeister viele erleuterungen werden geben könen, wurde Erkandt solle H. Schaffner Froelich als Greffier E. lobl. Corps des marchans einen wahrhafften [..] Etat […] ohnverweilt lieffern und die übrige zwey mannere aber alß Schrapp und Kramp ad proximam sessionem citiert werden./.
(p. 48) ferner wurde mir dem XIII secretario anbefohlen dem H. Stattm. von Bock, welcher auch in momento zugegen war eine Copiam des bey Gnad. Hh. den XIII Confirmirten traité die frantzösische Comedie betreffend, H. Amm. faber aber eine Copiam des jenigen acte d’appel welchen S. Gourmand puncto der auffgehobenen Unschlitt ferme Mhh. significiren laßen, samt einer anderwartiger Copia des von Seithen des H. Prætoris regii an E. lobl. Magistrat abgelasenen opposition schreibens ebenfalls die auffhebung des unschlitt magazins betraffend zuzustellen./.

Montag den 21 february 1752
[…] wurde der […] Etat general derer außgaben von allen lobl. Statt Stiffteren examinirt […] und auff die von H. Durrfeld gemachte observation waß maßen die ausgaben sothaner stiftere die Einnahm (p. 49) […] übersteigen, also daß man hierüber billiger maßen gloßiren und sagen könte wie es dan moglich daß dieße stifftere solche außgaben recess immer bestreiten können, wurde ihme H. Durrfeld anbefohlen, die jenige noten und und erleuterungen, woher solches kommen thue alß zum exempel seind die casualia, so denen einnahmen nicht inserirt worden dem Etat general zu annectiren und solches sobald in stand zu stellen.
Lect. ferner die [..] etats generaux den H. Prætorem regium betreffend und so in drey Classes eingetheilet, die erste Classis enthaltet die honoraria so dem H. Prætori regio in allem und jeden Dicasteriis von seithen lobl. Statt seith 20 jahren gereicht worden. die 2.te Classis begreiffet die außerordentliche und extraordinar außgaben so von gemeiner Statt zu nutzen des H. Prætoris regii seith ebengedachter zeith verwendet worden, und worüber keine erkantnußen vorhanden, in der 3.ten und letsteren Class seind zu sehen die gratificationes, so sowohl dem H Prætori regio als auch deßen sohn dem H. Stattm. von Klinglin für diejenige reisen, so dieselben nach paris gethan von seithen Gnad. Hh. der XIII accordiret worden, weilen aber dießen etats noch das ein und andere (p. 50) beÿzufügen alß konten selbige noch nicht geschloßen werden, sondern wurden biß dahin außgestellet.

Hierauff erschiene N. N. Schrapp des Glaßermeister alhier […] antwortet er habe nicht directe vor H. Prætorem regium gearbeitet sondern dem verstorbenen glaßermeister nahmens Fäßenmeyer zugefallen, welcher dahin geschaffet, geholffen, was es aber für eine bewandtnuß gehabt habe wiße er nicht, in deme ihme das jenige so er verfertiget von obgedachten Fäßenmeyer bezahlet worden, es würde aber deßen hinterlaßene frau, welche sich ane philipp jacob keller verheurathet, die beste wißenschaft davon geben können, und nachdeme ebenfalls philipp jacob keller so in instanti berufen worden erschienen declarirte derselbe auff die an ihn geschehene anfrage, es habe zwar deßen vorfahr Fäßenmeyer unterschiedliche arbeithen /:das glas außgenommen, welches ein böhm fourniret:/ für H. Prætorem regium verfertiget, welche aber (p. 51) H. Prætor regius auch derselben bezahlt, urkundt deßen producirte derselbe sein mit sich gebrachtes schuldbuch, und wurde nach deßen vorlegung wiederumb entlaßen.

Ferner stehet vor georg Jacob Kramp der seith 44 jahren auff dem maurhoff dienende hoffknecht und […] ob er sich nicht zu errinnern wiße, daß einige materialia von dem Maurhoff dem H. Prætori regio auff oberhergheim zu deßen allda auffgeführtem und gebauenem Schloß seyn auff gemeiner Statt kösten gelieffert worden, und ob solches nicht auffgeschrieben seye ?
sagt, man habe zwar zu selbiger zeith alles oder doch das meiste waß dem H. Prætori gelieffert worden in ein buch auffgeschrieben, welches aber dermahlen nicht mehr vorhanden, in deme der verstorbene H. lohner nahmens pflug solches occasione eines auff dem maurhoff neu angenomenen Schreibers hinweg gethan, also Er biß dato nichts mehr davon gesehen habe, so viel aber seye ihm bewust, daß eine sehr große quantitæt materialien und zwar allerley sorten von dem Maurhoff hinweg auff Oberherghem geführet worden, als nemblichen (p. 52) gibßstein stafflen und bley anderer deren er sich nicht mehr genau zu errineren wiße zu geschweigen, der gibß seye auff dem allhiesigen Maurhoff gebrant und von da in der menge auff oberhergheim geführet worden, also daß der Maurhoff zu erbauung des schloßes allen dazu benothigten gibß fourniret habe, die steine seyen ebenfalls auff dem Maurhoff gehauen, bey nacht auff wägen, deren Er zum wenigsten zwantzig gezählet, geladen und nachgehend durch einen allhiesigen gartner fortgeführet worden, wobey er aber auch gestehen müße, daß sehr viele stein zu oberhergheim sich gefunden, welche lobl. Statt nicht gehörig waren ; betreffend das bley, so habe sich H. Prætor des jenige, welches bey dem herren Keller auff dem platz und bey abbrechung der Müntz befindlich ware, sehr wohl zu nutzen zu machen gewust, in deme solches ebenfalls so viel man deßen zu oberhergheim benöthiget ware, dahin transportirt und zu all daßigem des H. Prætoris Schloß verwendet worden, ane deßen erbauung gemeiner Statt arbeithsleuthe das meiste beygetragen, in deme (p. 53) selbige, so lang man auch ane dießem gebau gearbeitet, dazu gebraucht worden sind, je dennoch damit solches nicht also klar in die augen fallen thue und umb der sach einer anderen farb zu geben bediente man sich benebst der Statt handwercksleuthen auch einiger frembden.
Ferner gefragt, was es für eine beschaffenheit habe mit dem Schloß zu Illkirch und der menagerie, und ob an dieße orth auch einige materialien von dem maurhoff gelieffert worden ?
sagt, mit dießen beyden orthen habe es eben die nemliche bewandtnus, indeme dahin eben sowohl als auff oberhergen nicht allein sehr viele materialien und zwar die nemliche in vorigen article gemeltetet gattungen sondern auch die arbeithsleuth von dem Maurhoff entlehnet worden, mit einem wort waß Er von Oberhergen geredet, konne mit fug auff dieße zwey letstere orth alß Illkirch und die menagerie appliciret werden, endiget hiemit seine außsage. welche Er zu nahmen bekräfftigung eigenständig unterschrieben./.

(p. 54) Dienstag den 22. february 1752
[…] Erscheint H. Kolb der untersecretarius auff dem pfenningthurn und überlieffert die […] drey Etats der erstere enthaltet die außgaben gemeiner Statt de anno 1751 benebst allen und jeden augmentationen, der 2.te etat begreifft die extraordinari außgaaben gemeiner Statt seith 1732 der dritte und letstere aber begreift die extraordinari außgaben vor den königlichen dienst.
ferner wurde von H. Hennenberg dem archivario gelieffert der Etat general den H. Prætorem regium betreffend, samt deßen beylagen so in drey classes eingetheilet […]
(p. 55) Item liefferte H. Durrfeld der cancellariæ substitutus auch einen Etat general innhaltend alle und jede ausgaben derer sambtlichen Stiffteren benebst denen Specificationen […]
dießen vor und anderer seiths stehenden Etats wurden ehe und bevor selbige außhanden gegeben worden auff Mhh. befehl und gutheißen annoch einige von H. advocat Billeray auffgesetzte observationes besagend über den etat general de recette et depenses gemeiner Statt (p. 56) und ein von H. advocat hold auffgesetztes memoire wodurch die læsion so gemeine Statt durch die general ferme erlitten bewießen, annectiret zu werden verordtnet./.

[le préteur royal souhaite copie des documents établis par Pettmeßer et Kolb]
Erkandt: wird denen beeden Hh. Secretarius Pettmesser udn Kolb anbefohlen, die minutes aller von ihnen auffgesetzten Etats annoch an heute ane das protocollum deputationis, alß wohin sie gehörig zu lieffern, und zwar umb so mehr, da die wissenschaft der jenigen geschäften welche bey gegenwärtiger deputation abgehandelt werden niemand als eintzig und allein dem konigl. H. Comissario zukomet, (p. 57) und sothane Etats von ihm allein eingesehen werden sollen […]

Sambstag den 26. february 1752
absente H. Stattm. von Gail wurde auff den von H. von Bulach gethanen Vortrag, waß maßen der konigl. H. Comissaruus so wohl dem H. Stattm von Gail als auch dem reg. H. Amm. Langhans zu verstehen gegeben wie daß derselbige der ihme zugefallenen geschäfften halben außer stand auff der Pfaltz zu erscheinen umb von Mhh die fernere instructionen zu begehren angleich aber auch beditten daß deßen abweßenheith die fernere zu pflegende Conferentzien nicht hinderen sollen alß sind Mhh. deßen zufolg zusamen berufen (p. 58) worden umb über das von dem H. Comissario vorgegebene theme, welches die samtl. gemeiner Statt Schulden wie nicht weniger die geschehene alienationen zum grund hat, zu deliberiren und dahin zu trachten, damit die intention des konigl. H. Comissarii so bald immer möglich in execution gesetzt werde:/ nach beeder Hh. advocaten Hold und Billeray angehörten votis und vollführter umbfrage auff anspruch des H. Amm. Faber Erkandt, wird beeden Hh. secretariis des pfenningthurns als H. Pettmeßer und H. Kolb in Comission auffgetragen einen in das frantzösische übersetzten wahrhafften statum aller und jeder Schulden mit welchen gemeine Statt dermahlen beladen, benebst einem anderen ebendergleichen Etat besagend über alle und jede alienationen so seith zwantzig jahren bey lobl. Statt vorgenommen worden, worunter auch ebenfalls die geschehene permutationes absonderlich der Herrschaft Illkirch und Grafenstadten gegen dem dorff Höhnheim begriffen seyn sollen, so bald immer möglich ane das protocollum deputationis zu überliefferen damit gedachten Etats die von Hh. advocaten dißfalls auffzusetzende Memoires und sonstige pieces justificatives, so fern einige nothig geachtet werden solten, beygefügt werden könten, weilen aber zu verfertigung des ersten status (p. 59) gedachte Hh. secretarii ihrer ane das protocoll geliefferten minuten über die ausgab gemeiner statt besagend benöthiget seyn würden, alß solten ihnen selbige zu diesem endte zwar extradiret jedoch aber nur solang in handen gelaßen werden biß die Etats derer schulden und alienationen werden verfertiget seyn, quo facto alß dann so wohl die ein alß andere pieces wiederumb ane das protocoll geliefert werden sollen ; dieser vorstehende befehl wurde beeden Hh. secretariis, sobey dießer Conferentz vorgestanden, durch den vorsitzenden H. Stattm. von Bulach notificiret/.

Dienstag den 29. february 1752
Lect. ein zufolg Mhh. bey letzteren Session ergangenen erkantnuß ane das protocoll geliefferter Etat aller und jeder alienationen benebst einer von H. Daudet dem geweßenen policey Schreiber unterschriebener Specification besagend über die jenige allmenden so dem H. Prætori regio seith 1738 biß 1749 incl. gegeben worden. facta lectione wurde nach beeder Hh. advocaten Hold und Billeray angehorten votis auff anspruch des (p. 60) H. Amst. faber Erkandt, solle diesem Etat ein von H. advocat Hold auffzusetzendes Memoire racourci beygefügt werden umb zu wißen auß waß für erkandtnußen solche alienationen geschehen, ob sie in behoriger form vorgenommen und wo die deniers hingekommen, zu welchem endte die alienationes in drey Classes einzutheilen, die erste Classis soll enthalten diejenige so nach vorhin erhaltenem decreto alienandi in behoriger form vorgenommen worden, in die 2.te Class sollen gebracht werden die jenige immobilia so ohne einige Licitation und Versteigerung sondern nur de manu ad manum verkaufft worden, umb aber die genaue wissenschaft zu haben waß bey dießen unterhandlungen vorgegangen, als sollen folgende proprietarii der ane sich erkaufften immobilien ad proximam citirt werden
Frantz Hilbert der buchsenschiffter
Johann Heinrich Cladi der Zuckerbeck
Johann Daniel Ehrenmann der Courtier
Antoine Ducré
Johann Daniel Kostmann der gartenmann
Sr. Janin der Handelsmann
Johann Feinlin der Kornwerfler
weyl. Jacob William wittib und vogte
die 3.te, und letstere Class wird in sich begreiffen die Haüßer derer Hh. Stättmeister, ob das pretium (p. 61) gelieffert und wo die samtl. deniers hingekommen
betreffend nun die permutation wegen Illkirch und Graffenstadten gegen dem dorff Höhnheim wird H. advocat Hold ersucht das jenige Memoire welches er bereits angefangen außzuarbeithen
puncto des Schutterwalds aber solle von H. Statm. von Gail die jenige declaration und estimation welche Michael Jockers der Schultheiß zu Heßelhurst so gedachten wald abgeschetzt von sich gegeben, begehrt werden umb deren sich bey gelegenheith bedienen zu können, über den aber von H. Daudet gegebenen allmendts extract wurde nichts statuiret./

Lect. ferner der zufolg Mhh. bey letsterer Session ergangenen erkandtnuß ane das protocoll geliefferte Status aller und jener passiv Schulden mit welchen gemeine Statt beladen, und so in 3 Classes eingetheilet, in dero ersteren seind zu ersehen die jenige schulden so löbl. Statt contrahiret ehe sie unter die bottmäßigkeith des königs getretten. die 2.te enthaltet in sich die jenige welche theils occasione der ankunft Mde. la Dauphine theils zu beforderung der konigl. dienste und theils zu embelissement der Statt contrahiret worden, in der letzteren Class aber seind begriffen die jenige neuere (p. 62) Capitalien, so zu paris auffgenommen worden, weilen nun dießer status sehr klar und wohl eingerichtet alß wurde demselben einiges Memoire beyzulegen vor überflüßig angesehen jedannoch aber verordnet, und denen Hh. secretarii des pfenningthurn anbefohlen, dem H. advocat Hold einen Etat zu liefferen, wieviel von diensten zu paris auffgenomenen gelderen auff den pfenningthurn gekomen, wolte alß dann der H. Comissarius die verwendung der übrigen wißen so werden H. Stattm. von Gail und H. Amm. Faust als welche die rechnung des H. Andrieux in handen haben die behorige eclaircissements darüber geben können, betreffend nun dies von M. Kellermann gelieffert unterschriebene note das saltzhaus betreffend, solle selbige in meliorem formam gebracht und obschon die bücher des Saltzhauß unter dem scellé liegen jedanoch also eingerichtet und von H. Kellermann bona fide wie ihme es auch wißend attestiret werden, das ohngeachtet der passiv schulden und Capitalien so auff dem Saltzhauß hafften, jedennoch nach jahrlich abbezahlten zinßen und appointements der officianten, annoch ein Beneficium vor gemeine Statt heraufallen welches zu besorgen H. advocat Hold über sich genommen.

(p. 63) Lect. ferner die von H. Hennenberg dem archivario in das frantzösische übersetzte extractus auß E. lobl. œconomie and rath und XXI protocoll besagend über die alienation derer mühlen.
facta lectione sagte H. advocat Hold, weilen ein besonders Memoire über dieses geschäfft auffzusetzen und Er solches zu verfertigen auff sich genommen, alß habe er H. Hennenberg ersuchet die extractus aus den protocollis zuziehen und ihme selbige, wan sie fordersambt in das frantzösische übersetzt, zuzustellen, weilen aber das protocollum E. lobl. œconomie zu selbiger zeith in einer sehr irregularen form geführet worden, in deme wie er auß ableßung der extractuum wahrgenommen viele sehr ungetreue passus darinnen enthalten da unter anderem gesagt wird alß hatte er auff die alienationen derer mühlen votirt, und ex contrario ihme jedoch wißend ist, daß er jederzeith auff die Emphyteusin angesprochen, so sehe er nicht daß man solche extractus produciren sondern derer selben sich nur zur auffsetzung des Memoire bedienen kônne, an welchen er dermahlen schon würcklich arbeithet, und keinen fleiß sparen werde umb zu beweißen, wie enormiter (p. 64) gemeine statt durch diese geschehene alienation lædiret folglichen selbige wiederumb absonderlich da keine adjudication geschehen ja vielmehr viele intriguen und unterhandlungen dabey vorgegangen Cassiret werden mochte.
Eben also votirte H. advocat Billeray […]

(p. 65) […] hierauff erschiene thoman Knobloch der hoffknecht auff dem Luxhoff und nach deme derselbige von H. Amm. Richshoffer befragt worden ob es ihme nicht bewust seye und ob er sich nicht zu errinneren wiße, was dem H. Prætori regio von dem Luxhoff auf gemeiner Statt kösten geliefert worden, sagt ja und producirte zu dem endte einen von ihme unterschriebenen auff 817 fl 7 ß 6 d sich belauffende Specification, so ihme von dem pfenningthurn bezahlet worden.

(p. 66) Montag den 1. Marty 1752
absentibus H. Stattm. von gail H. Stattm. von Bulach und H. XIII Lang
Stehet vor H. Schweigheußer der ehedessen geweßene œconomiæ secretarius, und nachdeme demselbigen durch H. advocat Billeray angezeigt worden, was maßen Mhh. sich sehr verwunderten über denjenigen widerrechtlichen modum procedendi, welcher intuitu einer dem geweßenen achträdermüller nahmens Schlepper gegebenen Schadloshaltung unter ihme H. Schweugheußer als zu selbiger zeith geweßenen œconomiæ secretario vorgegangen weßwegen Er dermahlen hiehero beschieden worden umb nicht allein das jenige waß ihme hoc puncto wißend seyn mag zu entdecken, sondern auch fordersambt zu declariren, ob er das ihme vorgelegte œconomie protocoll absonderlich die darinnen session vom 10. may 1749 erkenne und von seiner hand geschrieben zu seyn agnoscire ?
Sagt ja, er agnoscire solches vor seine arbeith und konne nicht leugnen selbiges selbsten geschrieben zu haben.
Hierauff nahme H. amm. Faber das worth solches dem H. Schweugheußer folgendermaßen adressirend, es seyen Mhh. in erfahrung (p. 67) gekommen, daß Er H. Schweugheußer eine erkandtnus unterm 26 aprilis 1749 welche unter dem 10 may folgenden monaths dem œconomie protocoll eingetragen, außgestellet habe, vermög welcher H. Schlepper dem geweßenen achträdermüller ein dedomagement von 12.000 fl. umb von der auff die achträdermühl, welche H. Lauth der müller ane sich erkaufft, gehabten lehnung abzustehen, zugedacht worden seyn solle, da doch eben den 26 aprilis 1749 alß dem tag der außgestellten erkandtnuß nicht allein wie das protocoll maß gibt keine session bey E. lobl. œconomie gehalten worden sondern auch sogar noch weder E. lobl. œconomie Camer noch denen von gedachter œconomie dazu abgesonderten Hh. deputatis nicht das geringste von abhandlung dießes geschäfts bewust seye ? uber das so seye auß oben gemeltem protocollo ersichtlich, als hatte Er H. Amm. in seinem gegebenen Voto auff die alienation derer mühlen angetragen, da ihme doch wohl bewust daß so wohl Er alß H. advocat Hold auff die emphytensin, welcher sich alle umbliegenden fürsten in pari casu bedienen insistirt habe, zu dem Er sogar dazumahlen eine Copiam einer auffzurichtenden emphyteusios (p. 68) vorgeleget, von welchem allen aber in dem protocoll kein jota gemeldet worden.
Sagt es seye dieses geschäfft die dem sogennanten Schlepper accordirte indemnisation betreffend in H. Prætoris regii hotel mit wißen und genehmhaltung des H. Stattm. von Müllenheim alß unius ex deputatis, welcher die von ihme auff befehl des H. Prætoris regii außgestelte erkandnuß unterschrieben, tractiret und nach maßgab der außgestelten erkandtnus decidirt worden, das er also nicht leugnen konne das solches geschafft ohne wißen E. lobl. œconomie abgehandelt worden seye. belangend aber die Vota wie selbige damahlen, da dieße materia puncto alienatonis der mühlen ventiliret worden, außgefallen, wiße er sich nicht mehr zu errinneren und seye ihme nichts mehr davon bewust.
ferner gefragt ob Er H. Schweugheußer nicht den jenigen Kaufschillingswert so H. Stattm. von Bulach vor das von gemeiner Statt in der brandgaß gelegen ane sich erkauffte hauß bezahlt, empfangen habe und wohin diese deniers verwendet worden.
Sagt Er habe auff befehl des H. Prætoris regii (p. 69) bey H. Stattm. von Bulach 10.000 livres, so der selbige vor das ane sich erkauffte hauß gemeiner Statt per rest schuldig ware, abgehohlet und seye dießes geldt zu bestreitung der unkosten welche occasione der friedens festivitæten auffgegangen verwendet worden, worüber Er dem H. Stattm. von Gail alß damahligem deputato eine rechnung nebst alles dazu gehörigen beylagen eingehendigt. endiget hiemit seine außsage welche er zu mehrer bekrafftigung eigenhändig unterschrieben.

Sr. Janin der allhiesige burger und handelsmann, nachdeme selbiger von H. amm. Faber in frantzosische sprach gefragt worden, ob Er auff einen in der schloßergaß neben der Contractstub gelegenen gemeiner Statt vormahls zugehorigen platz ane sich erkaufft, wohin er das Stipulirte pretium gelieffert und ob er dem H. Prætori regio einige discretion gegeben habe ? antwortet in frantzosischer sprach, Er habe quæstionirten platz umb die summe von 12.000 Livres gekaufft, solche auch vermög der in handen habenden und von H. Schweugheußer dem damahls gewesenen œconomie secretario außgestellten quittung bezahlt, weilen aber gemeine statt den halben theil dießes (p. 70) platz wieder an sich gezogen, so seye ihm das halbe pretium mit 6000 livres refundiret worden, davon H. Schweigheuser ihme 10 louis d’or, der pfenningthurm aber ein jahr hernach 4300 livres bonificiet habe, belangend nun die discretion so Er hac occasione dem H. Prætori regio gegeben, so seye selbige in 4000 lb Livres bestanden und durch H. Lambert welcher ihm diesen platz verschaffet, dem H. Prætori regio zugestellt worden, endiget hiemit seine außsage, welche er zu mehrerer bekrafftigung eigenhandig unterschrieben. Ant. Janin

Hierauff wurde also bald H. Schweugheußer widerumb beruffen und gefragt, ob er von S. Janin nach abzug 70 Louis d’or 120.000 livres vor einen verkaufften gemeiner Statt vorhin zugehorigen platz empfangen habe und wohin dießes geld verwendet worden,
sagt ja, er habe nach abzug 70 louis d’or so er dem H. Janin wiederumb zugestelt vor den verkaufften platz quæstionis die summe von 12.000 Livres empfangen, und habe selbige zu bestreitung dere occasione der friedens festivitæten auffgegangenen unkösten (p. 71) verwendet, wie ein solches der H. Stattm. von Gail dißfalls zugestellten rechnung benebst den dazu gehorigen beylagen weißen wird, endiget hiemit dieße seine aussage, welche er zu mehrerer bekrafftigung eigenhandig unterschrieben. Schweigheiser.

Ferner stehet vor Antoine Ducré der burger alhier welcher […] declarirt daß über die jenige 9600 livres, welche vor gedachten außer den Pfenningthurn bey der kleinen Metzig gelegene gemeiner Statt aberkaufften platz dem pfenningthurn entrichtet worden, H. Prætor regius eine discretion von 6000 Livres empfangen habe, daran H. XV Kiehn Er und der relegirte Beck alß damahlige proprietarii jeder einen 3.ten theil beygetragen haben, endiget hiemit dieße seine aussage, welche er eigenhandig unterschrieben. Antoine Ducré

(p. 72) Frantz Antoni Hilbert der buchßenschiffter und burger alhier nachdeme derselbige von H. Amm. Faber gefragt worden, ob er für des hinter der bruck bey der kleinen metzig ane sich erkaufften hauß, wie nicht weniger für die dabey geweßene zwey Boutiques, so samtl. gemeine statt vorhin zugehorig waren, über das bezahlte pretium annoch einige discretion dem H. Prætori regio gegeben habe ?
sagt Er habe besagtes hauß und Boutiques umb 3600 Livres en sich erkaufft und solches geld auch auff dem pfenningthurn bezahlt dem H. Prætori aber habe er keine discretion gegeben wohl aber unterschiedlichen arbeithen vor ihme verfertiget so sich ohngefehr auff 600 fl. belauffen können, welche in seinem schuldenbuch eingetragen und annoch offen stehen, von welchen er auch bezahlt zu werden verhoffe, in deme er solche nicht geschenckt zu haben prætendirt, endiget hiemit seine declaration, welche er eigenhändig unterschrieben ./. Frantz Hilbert

Johann Heinrich Cladi der burger und Zuckerbeck alhier, nachdeme derselbige (p. 73) von H. Amm. Faber gefragt worden, ob er nicht ein auff dem neuen marck gelegene alte behaußung so dermahlen neu gebauen von gemeiner statt erkaufft, was er dafür bezahlt und ob Er per discretione dem H. Prætori regio etwas gegeben habe, antwortet, Er habe gedachtes hauß, welches er neu gebauen, umb 11.000 Livres gekaufft und auff selbiges 1000 Livres dem pfenningthurn bezahlt, die übrige 10.000 livres aber seye er gemeiner statt annoch schuldig und verzinßet solche jahrlich umb 4 pro cento umb zu dießer aquisition zu kommen habe er mit dem dermahlen relegirten und sogenannten Beck tractirt, vermög welchen mundlich geschloßenen traité er sich verpflichtet so wohl fur den kauffschilling des quæstionnirten haußes als auch vor die dem H. Prætori regio dißfalls zu gebende gratification überhaupt eine summe von 15.000 livres bezahlen, hierauff seye ihme sogleich das Hauß umb 11.000 livres verschrieben worden, nichts desto weniger aber koste es ihnen 15.000 livres, in deme die ubrige 4000 livres dem H. Prætori durch den Beck alß eine discretion zugestellt worden endiget hiemit seine außsage welche er eigenhändig unterschrieben. Johann Heinrich Cladi

(p. 74) weyl. Jaques Williame des geweßenen burgers und lederhandlers hinterlaßene wittib beyst. Sr. le Roy des schreibmeisters ihres tochtermans wird von H. amm. Faber in frantzösische sprach gefragt, ob sie oder derer im leben gewester ehemann das unten ane dem bischoffs hoff gelegene wollhauß, so vorhin gemeiner statt zuständig ware ane sich gekaufft habe, ob das stipulirte pretium bezahlt seye und ob dem H. Prætori regio in ansehung deßen eine gratification gegeben worden ?
antwortet ebenfalls in frantzosischer Sprach es habe dero eheliebster solches haus kaufflich übernommen umb den preis von 10.000 livres welche dem pfenningthurn bahr bezahlt worden sind, in ansehung nun dießer ane sich gebrachten aquisition hätten sie eheleuthen dem H. Prætori regio durch die hände des H. XV Stædel, alß welcher ihnen dazu behülflich geweßen und mit welchem sie auch mundlich puncto der zu gebenden discretion contrahiret, eine gratification von 2000 livres zustellen laßen, endiget hiemit ihre außsage, mit diesem zusatz daß dem H. Prætori regio annoch eine Schuld von 1600 Livres nachgelaßen worden, wovon H. XV Stædel mit welchem hoc puncto abgeredet worden eine genauere wißenschafft habe, deßen zufolg selbige in dem schuldbuch eingetragene schuld außgethan und durchgestrichen worden, welche außsage die declarantin sowohl alß dero beystandt nach geschehener interpretation eigenhangig unterschrieben ./ la ueuue Williamme, Le Roy com° Jendre et assistant.
[in margine :] neben gemelte 2000 lb habe empfangen und H. Prætore eingehandiget. Stædel XV.

(p. 75) Johannes Feinlin der kornwerffer wird von H. Amm. Faber gefragt ob er ein in der Krebßgaß gelegenes hauß, welches vormahlen gemeiner statt zuständig ware, kaufflich übernommen und ob er in ansehung deßen dem H. Prætori regio eine gratification gegeben habe ?
sagt er habe zwar die in der Krebsgas gelegene behaußung so lobl. Statt ehedeßen zuständig ware kaufflichen übernommen, umb den preiß von 1400 Livres, welche Er auch dem pfenningthurn bezahlt, von einiger dißfalls aber dem H. Prætori regio gegebener discretion wiße er in geringsten nichts, endiget hiemit seine aussag welche er eigenhandig untreschrieben ./. Johanns Feinlin

Johann Daniel Kostmann der gartenmann nachdeme derselbige von H. Amm. Faber befragt wurde, ob er einen vor dem Metzger thor gelegenen garten, so ehedeßen zur baumschul gehorete und lobl. Statt zustandig ware, an sich erkaufft habe, ob er den kauffschilling bezahlt und ob er dem H. Prætori regio umb zu solche aquisition zu gelangen einige discretion gegeben habe, declarirte Er (p. 76) habe gemelten garten kaufflich übernommen umb den preis von 1200 livres welche dem pfenningthurn gelieffert worden sind, wobey er aber, weilen es Mhh. zu wißen verlangen, nicht bergen könne, das er in ansehung solch getroffenen kauffes und umb zu selbigen zu gelangen dem H. Prætori regio 1800 livres alß eine discretion gegeben habe und zwar diurch die hände des H. XV Stædel mit welchen Er so wohl ratione des Kauffschillings als auch der dem H. Prætori zu gebenden gratification überein gekommen und tractirt habe, endiget hiemit seine außsage, welche Er zu mehrerer bekraftigung eigenhändig unterschrieben ./. Johann Daniel Kostmann
[in margine :] neben stehende 1800 lb habe von Kostmann empfangen und H. Prætore eingehandigt, Stædel XV

Johann Daniel Ehremann der Courtier alhier wird von H. Amm. Faber gefragt ob er eine in der spiegelgaß gelegene vormahls gemeiner statt zustandige behausung ane sich erkaufft, solche bezahlt und ob umb zu solchen zu gelangen er einige discretion dem H. Prætori regio gegeben habe ?
(p. 77) sagt er habe dißes hauß von gemeiner Statt kaufflich übernomen umb den preis von 4000 livres welche auff den pfenningthurn gelieffert worden sind, in ansehung dießer gemachten aquisition und umb zu solcher zu gelangen habe Er den H. Prætori regio per discretion 50 Louis do’r deßen H. Sohn dem H. Statm. 20 Louis d’or und H. Friderici dem ehedeßen geweßenen XV secretario, welcher in dießer gelegenheith sich vor ihn employirt auch selbsten in seiner gegenwarth dem H. Prætori regio obgemelte gratification uberreichet, zwölf Louis d’or gegeben.
Ferner gefragt waß es dann für eine bewandnuß habe mit den auff dem alten kornmarck erbauten baraquen deren Er ehedeßen proprietarius und premier aquereur ware ?
Sagt er habe diese baraquen so er nachgehendts anderst gebauen umb 36.000 livres so in gemeiner statt Säckel gefloßen sind kaufflichen übernomen, bey welcher gelegenheith H. Prætor regius von ihme pro discretione 10.000 livres deßen H. Sohn aber der H. Stattm. 3000 livres durch die hande des H. XV Stædels alß mit welchem er H. Ehrenmann ein engagement de gratification getroffen habe, gezogen, die arth und weiß aber deren (p. 78) man sich bedient umb ihme obgedachte aquisition anzuhencken, seye einer surprise gleich zu halten und von einer solchen gattung daß er sich deren nicht loben konne, über welches facture, so alhier zu erzehlen, viel zu weitlauffig seyen wird, Er dem anweßenden konigl. H. Comissario nachstens eine umstandlich dedicirte requete præsentiren wolle, Endiget hiemit seine außsage mit dießem zusatz daß alß das zweytemahl der Contract über dieße baraquen verschrieben worden, Er dem H. XV Stædel annoch eine gratification von 50 Louis d’or vor den H. Prætorem regium zugestellt habe, damit er ihme einen von H. Prætore regio unterschriebenen plan, umb dieße haüßer zu seiner genuß außstecken zu laßen, zu wegen wenigern möge, welches nachgehendts auch erfolget. zu mehererer bekrafftigung dießes alles er in dem protocollo eigenhändig unterschrieben ./. Johann Daniel Ehrmann
[in margine :] von Herrn Ehrmann habe empfangen 13.000 lb und H. Prætore regio 10.000 lb und H. von Klinglin 3000 lb behandiget, Stædel XV. Soviel ich mich wegen unterschreibung des plans errinere so habe die Deniers so H. Ehrmann mir zugestellt H. Prætore sogleich nach Illkirch gebracht. Stædel XV

Montag den 6. Marty
in præsentia derer samtl. zu der Comission abgeordnete Hh. Dep. wurden nochmahlen die ane das protocoll geliefferte zwey Etats über die seith zwantzig jahren bey gemeiner (p. 79) Statt vorgenommene alienationen und samtl. passiv schulden besagend, mit welchen lobl. statt beladen untersuchet auch die hoc puncto den 29. february jüngst ergangene erkandtnus wiederholet ./.

Sambstag den 18. marty 1752, Nachmittag umb 3 Uhr
in præsentia derer samtl. Hh. Dep. mit zuziehung derer Hh advocaten hold und Billeray
Lect. nachstehende drey ordonnances einhaltend die jenige fernere instructions, welche der konligl. Comissarius an Mhh. verlangen thuet, deren besorgung vermög heutig bey Gnad. Hh. Räth und XXI ergangener erkandtnuß ane die Hh. dep. zur Comission verwießen worden. lauten wie folgt.
M D’Esnans prie Messieurs du Magistrat de luy donner un Etat des alienations des immeubles de la Ville de Strasbourg des raisons et de la forme dans lesquelles ces alienations ont été faites ainsy que de L’utilité et des moyens qu’il y auroit de resilier les actes, à Strasbourg ce 14 mars 1752. signé D’Esnans.
M D’Esnans prie Messieurs du Magistrat de luy donner des connoissances sur les Causes de prix excessif des denrées, sur la maniere (p. 80) dont la taxe s’y fait sur la forme des marchés que La Ville passe pour faire les approvisionements et sur les charges imposées à Ceux qui vendent et distribuent les denrées particulierement sur les plaintes des bouchers au sujet de la consomation des suifs et des peaux à Strasbourg ce 12 Mars 1752 Signé D’Esnans
M D’Esnans prie Messieurs du Magistrat de luy donner un Etat et pieces justificatives des impositions de toute espece qui se font sur les Bourgeois L’epoque de Leur origine, ou de Leur augmentation, ce qui a donné Lieu et par quelle autorité L’etablissement ou Les augmentations se sont faites et plus particulierement encore sur ce qui concerne le logement des gens de guerre. à Strasbourg ce 13 mars 1752 Signé D’Esnans

Facta Lectione, sagten beede Hh. advocaten Hold und Billeray, es seyen die jenige instructiones, welche von seithen des H. Comissarii begehrt werden dreyerley, die erstere betreffen die alienationen, welche seith zwantzig jahren bey gemeiner statt vorgenommen worden, E. G. seye bekandt, daß dieße materia schon alhier ventiliret worden und abgethan seye, bey welcher gelegenheith auch des tausches der herrschafft Illkirch und Graffenstadten gegen Höhnheim in einem besonderen (p. 81) darüber auffgesetzten Memoire meldung geschehen, welches alles ein konigl. H. Comissario schon ehedeßen überreichet worden, das alß E. G. nunmehro zum zweyteren befehl zu schreiten haben, vermög welchens der H. Comissarius die ursach der hohen preisen derer victualien und die hoc puncto introducirte und observirte policey ordtnung zu wißen verlangt, es erachten E. G. leichthin, daß dießes wichtigen geschäfft unter welchem das bonum publicum versiren thuet eine besondere dexteritæt erfordert, weilen auch die dermahlen vorgelegte arbeith sehr weitlauffig, alß werden E. G., damit solche desto geschwinder zu und gebracht werde, sehr wohl thun, wan selbige unter den Hh. Dep. vertheilet werde, und da H. Stattm. von Gail schon unterschiedliche notanda über dieses geschäfft gemacht und præliminariter daran gearbeitet, werden E. G. den selben auch ersuchen wollen, solches ferner zu besorgen.
die dritte und letztere instructiones betreffen die auff samtl. burgerschafft hafftende aufflagen, alß da seind die Capitation die Einquartierung und der Hhen Stall, und da nach eben abgestattetem bericht des H. Stattm. von Gail H. amm. Faber von seithen des H. Commissariis schon ersucht worden die besorgung (p. 82) dieses geschäfft auff sich zu nehmen, alß habe gedachter H. Amm. deßen zufolg ane dem article die Einquartierung betreffend præliminariter gearbeithet, welche arbeith benebst denjenigen, welche H. Consul. Moog puncto de Hhen Stall und H. Lt. Hennenberger puncto der Capitation verfertigen, schon ziemlich avanciret, also daß E. G. sich die hoffnung machen können, das auch dießes geschäfft nächstens im stand seÿn wird.
Hierauff nahme H. Stattm. von Gail das Worth meldend, es begehre der H. Comissarius vermög abgeleßenen ordres dreyerley instructiones, alß nämlich einen wahrhafften Etat aller und jeder alienationen, so seith zwantzig jahren bey gemeiner Statt vorgenommen worden, Mhh. seye samtl. bewust, das bey dießer gelegenheith unterschiedliche persohnen abgehöret und auch des tausches der herrschafft Illkirch und Graffenstadten gegen Höhnheim nicht vergeßen worden, mithin solches geschäfft, worüber alle und jede auffgesetzte schrifften nebst denen beylaagen dem H. Comissario von dem reg. H. Ammeister schon eingehändiget worden, alß völlig angethan anzusehen seye, die ursach warumb solches vermahlen gefordert werde, seye eintzig und allein, damit nehmich auch dießes der H. Commissarii begehren in das protocoll (p. 83) der Hh. Räth und XXI eingetragen werde,
die zweitere instructiones, so der Comissarius verlangen thuet betreffen die victualien und die ansehung solcher introducirte und observirte policey ordnung, worüber Er H. Stättm. schon zum vorauß sehr viele notanda auffgesetzt, auch schon mit beeden Hh. XV. secretariis sich unterredet, welche versprochen, das sie mit zusamen gesetzten kräfften ane dießer materie, alß welche in der XV stub jederzeith meistens tractiret worden, also arbeithen werden, daß dießes geschäfft auch nächstens im stand seÿn wird und Mhh. wird vorgelegt werden können, ob aber dieselbe gesinnet ihme H. Stattm. die fernere außarbeithung und besorgung dießes geschäfft anzuvertrauen, wolle Er Mhh. anheim gestellet haben.
in ansehung der auff samtl. hießiger burgerschafft hafftender aufflagen, welche der H. Comissarius vermög der letsteren abgeleßenen ordonnance begehret, habe Er schon die ehre gehabt Mhh. zu berichten, das M. D’Esnans den H. Amm. Faber ersucht habe, dießes geschäfft zu besorgen, da dann der selbige sich desen zufolg mit der Einquartierung H. Consulent Mogg mit dem Hhen Stall und H. Lt. Hennenberg mit der Capitation chargiret, wolte also dafür gehalten haben, das gedachter H. Amm. zu ersuchen (p. 84) die fernere außarbeitung und besorgung dieses ihme Comittirten geschäffts zu beförderen, damit solches Mhh. sobald möglich vorgelegt, und wofern derselben einer einige errinnerung zu thun hätte solche beÿgefügt werden möchte.
Conclusum, wird dem Voto des vorsitzenden Hh. Stattm. von Gail unanimiter beygepflichtet, anbey der selben ersucht, das jenige geschäfft die victualien betreffend vorgetragener maßen zu besorgen.

[…] die Minuten aller derjenigen pieces, welche dem H. Commissario überreichet werden ane das protocoll […] gelieffert werden solten […] deßen aber annoch unterschiedliche minuten […] so ane das protocoll nicht gelieffert (p. 85) worden […] sobald die Commission vollig würde zu endt gebracht worden seyn, alß dan alle minuten von denjenigen Hh. dep. so selbige vermahlen täglichen gebrauchs halben in handen haben, ane das protocoll übergeben werden sollen ./.

Samstag den 1. aprilis 1752
versamleten sich die zur Comission abgeordnete Hh. dep. absente H. Rathh. Neubeck und wurden die zufolg erkandtnus von 18. Marty jüngst und zufolg derer ane das protocoll geliefferten und bey Gnad. Hh. Rath und XXI den 27. Marty jüngst abgeleßener neuerer ordonnances des konigl. H. Comissarii, deren tenor also lautet
M D’Esnans prie M. du Magistrat de luy remettre des Memoires et pieces justificatives concernant les fonctions et droits de M. le Preteur royal a Strasbourg ce 14 Mars 1752 Signé D’Esnans
M D’Esnans prie M. du Magistrat de luy (p. 86) donner un Etat des offices dont M. le Preteur peut disposer a Strasbourg ce 14 Mars 1752 Signé D’Esnans
M D’Esnans prie M. du Magistrat de luy donner un Memoire et pieces justificatives concernant les Droits et fonctions de la charge de Syndic royal et sur l’utilité qu’il pourroit y avoir de retablir cette charge. a Strasbourg ce 14 Mars 1752 Signé D’Esnans

folgende abgesetzte Memoire abgeleßen, alß nemlich 1° die Capitation 2° die theure derer victualien 3° die Comedie 4° die aufflagen überhaupt 5° die Holtz ferme 6° das Ambt eines Prætoris regii und 7° die Verrichtung eines konigl. Syndici, vor würcklicher ableßeung aber vorstehender sieben Memoires sagten die hh. advocaten Hold und Billeray. es haben sich E. G. zusamengethan, umb zu sehen in waß für einem stand sich die jenige Memoires beständen, welche der konigl. H. Comissarius M. le Baron D’Esnans an E. G. zufolg der ane das protocoll gelieferten ordonnances verlangt hat, es haben E. G. bey letzterer Session, umb dieße geschäfften desto schleuniger zu expediren die besorgung derer Memoires unter verschiedene Hh. außgetheilet, und haben dermahlen das vergnügen, zu sehen,das dieße arbeith schon wurcklich in das reine gebracht die behörige Memoires auffgesetzt worden und in stand sind, außer zweyen eintzigen besagend (p. 87) über die Einquartierung, und den Hhen Stall, mit dem ersteren ware H. Amm. Faber und H. adv. Hold chargirt es würde auch solches dermahlen schon bereit seyn, wan nicht die jenige instructiones welche man fordersambst nicht allein bey dem H. Stattm. von Müllenheim alß præside der Einquartierung:/ allwo man würcklich ein reglement so sowohl zu Gunsten E. lobl. Magistarts alß auch der samtl. burgerschafft eingerichtet wird, projectiret:/ sondern auch den alldaßigen officianten einziehen müßen, sehr viele zeith hinweg genommen hätten ; es wird aber solches gleich dem 2.ten Memoire den Herren Stall betreffend, mit welchem letsteren H. advocat Billeray, umb solches in das reine zu bringen chargirt worden sobald nach den feyrtägen im stand seyn, E. G. vorgelegt zu werden, wird also bey hoch denselben stehen zu verordnen daß die dermahlen würcklich vorhandene Memoires bey gegenwartiger session abgeleßen werden mochten.
hierauff sagte H. Stattm. von Gail alß der vorsitzende erstere herr, es hatten Mhh. bereits vernommen, daß alle die jenige Memoires, welche der konigl. H. Comissarius ane dieselbe verlangt verfertiget und im stand wären außer zweÿen betreffend die Einquartierung und den Hhen Stall, welche auf biß nach den feyrtägen M.en HHen. könten vorgelegt (p. 88) werden, er glaubt das es nöthig seye die dermahlen würcklich vorhandene ablesen zu laßen, damit Mhh. die völlige wißenschafft davon haben mögen, die annectirten pieces justificatives aber könnten umb die zeith zu erspahren sehr wohl übergangen werden, in deme selbige ohne dem in denen Memoires angezogen würden, es wäre dann daß einer oder der andere Mhh. einigen anstand über das ein und andere dieser pieces justificatives finden solte, welchen falls es ihnen frey stehen wird auch die ablesung des jenigen pieces justificatives zu begehren, worüber sie einigen zweiffel hegen solten.
Dießemnach wurden nach gehaltener umbfrag in welcher unanimiter dem Voto des H. Stattm. von Gail beygepflichtet worden, folgende Memoires als betreffend 1° die Capitation 2° die theure derer victualien 3° die Comedie 4° die aufflagen überhaupt 5° die Holtz ferme 6° das Ambt eines Prætoris regii und 7° die Verrichtungen des konigl. Syndici theils durch die Hh. advocaten theils durch die Hh. Depp. selbsten abgeleßen.
nachdeme nun solches geschehen nahm H. Stattm. von Gail wiederumb das worth und ließe sich folgendermaßen vernehmen, es hätten Mhh. auß ableßung derer Memoires sehen (p. 89) können, daß solche mit allem eiffer und fleiß außgearbeithet worden, Er seines erachtens wüste nichts so denselbigen beygesetzt werden könte, solten solche auch Mhh. intention gemäß seyn, so könten selbige dem H. Comissario eingehändiget werden.
Conclusum. Wie herr Stättmeister von Gail angesprochen.
Pro Nota vorstehend gemeldete Memoires seind so gleich von den herren Deputirten umb solche dem H. Comissario zu überliefferen zu handen genommen worden, und seind keine andere Minuten von dießen obgemeldeten Memoires bey dem protocollo verblieben alß die zwey besagend über das ambt eines Prætoris regii und die Verrichtung des konigl. Syndici.

H. Ammeister Richshoffer truge vor, es hätten H. Amm. Faust benebst seiner wenigkeith zufolg der von E. lob. Oeconomie ihnen auffgetragener Commission die Mhh. zuständige waldung derer Insuln in augenschein genommen, alwo sie wahrgenommen, daß sehr viele destructiones theils durch den H. Prætorem regium selbsten, da auff deßen befehl eine fällung derer baumen vorgenommen (p. 90) worden, theils aber durch die allda sich in sehr großer menge auffhaltende wild geschehen seye, weßwegen E. lobl. Oeconomie vor nöthig erachtet den deßwegen dressirten proces verbal und außgestelten schein derer haagknechten an Mhh. zu verweißen, umb die behörige Memoires, so dem konigl. H. Comissario eingehändigt werden solten auff zu setzen.
Hierauff wurde gedachter schein und proces verbal abgeleßen.
Facta lectione sagte H. advocat Hold, wan abgeleßener proces verbal und schein an E. G. von seithen E. lobl. œconomie verwiesen worden, so ist solches in der absicht geschehen, damit hoc puncto ein Memoire aufgesetzt und dem H. Comissario eingehändiget werde, umb denselbigen zu überzeugen, waß für einen großen schaden gemeine statt in denen ihro zugehorigen Insuln theils durch den nutzen welchen sich H. Prætor regius in abhauung derer baumen beygelegt, theils aber durch das allda großer menge sich auffhaltende wild, so Er allda zum nachtheil lobl. Statt also zu sagen erzogen, gelitten habe, Er seines erachtens glaube, daß es noch zu frühzeitig seyn würde solches Memoire auffzusetzen, indeme einen theils der schaden fordersambst annoch klärlicher (p. 91) zu beweisen und zu liquidiren, anderen theils aber, falls gemeine statt einige indemnisation und restitution ane H. Prætorem regium zu formiren habe, solche durch ein besonderes vollständiges Memoire nicht allein über dießen sondern auch über alle und jede puncten, in ansehung welcher gemeine Statt durch den H. Prætorem regium lædiret worden, zu begehren seyn wird, dießem setzte H. advocat Hold annoch beÿ, es wäre nur zu wünschen das der schaden welchen gemeine Statt in ansehung des H. Prætoris regii erlitten, so leichter dings abgeschätzet werden könte, stellte anbeÿ die auffsetzung des quæstionirten Memoire E. G. anheim.
dießem des H. advocat Hold Voto stimete bey H. advocat Billeray, außer daß der selbige in ansehung des schadens, welchen H. Prætor regius durch die Coupe, so Er in den Inseln vornehmen laßen und zu deßen profit verwendet, und so lauth abgeleßenen proces verbal auff achtzehen hundert gulden æstimiret worden, dafür hielte, E. G. nicht umbhin könten hoc puncto das behorige Memoire auffzusetzen und dem H. Comissario zu überreichen, umb so da mehr, da dieses factum klar und die probe deßen vorhanden auch allenfalls noch mehrere proben, durch abhörung der jenigen leuthen, welche dieße schläge verdinget, (p. 92) herbey gebracht werden könten.
Dießemnach nahm H. Stattm. von Gail als vorsitzende erstere Herr das worth und liese sich also vernehmen, wan Mhh. einiges Memoire über den schaden so H. Prætor regius in denen gemeiner Statt zugehörigen Inslen durch die allda vorgenommene zu seinem nutzen verwendete Coupen verursacht, aufzusetzen gestimmt wären. so müße ins besondere auch der oedenwald unter dieße rubrique gebracht werden, welches biß dato aber seines erachtens noch zu frühzeitig ; solte es aber dahin kommen, das man von seithen gemeiner Statt ein dedomagement general ane dem H. Prætorem regium formiren solte, welchen falls noch deßen noch seiner sämtl. famille guth sufficient seÿn würde, so würde man alß dan gewißlich solchen Causirten Schaden, wovon dermahlen die quæstion, nicht in vergeßenheith setzen ; wolte also dafür gehalten haben, daß Mhh. die müh eines hoc puncto auffzusetzenden Memoire, biß selbiges beßer wurde vor nothig erachtet werden, erspahren können, mithin solches biß dahin in suspenso gelaßen werden solte.
Conclusum. Wird dem Voto des vorsitzenden H. Statm. von Gail unanimiter beÿepflichtet.

(p. 93) Samstag den 8. Julii 1752
Continuatio Conferentz Protocolli
Worinnen alles dasjenige verzeichnet ist, was von seiten derer hochansehnlichen Herren Deputirten, welche den 7. dießes von denen dreÿ geheimen Stuben dahin abgeredet worden, daß Sie das von hoff geschickte Reglement nebst beygefügten Memoire, wie gemeiner Stadt außgaaben durch Einziehung und Einschränckung derer Besoldungen am füglichsten zu vermindern, genau durchgehen, ihre Notamina darüber verfaßen, die von hoff verlangte Etats und Memoires ohnverzüglichen auffsetzen und das gedachtem Reglement angebogene Schreiben des herrn Ministre Mgr. le Comte dargenson vorläufig beantworten sollen, mit zuziehung derer herren Stadt advocaten und Consulenten abgehandelt worden.

Samstag den 8. Julii 1752. Morgends umb neun Uhr
In præsentia herren Prætoris regii abbé de Regemorte, H. Stättmeister von Gail, der regirende H Amm. Langhans, H. Amm. Faust, H. XIII Kornmann, H. XV von Oberkirch, H. XV Kiehn, H. XXI Zäpffel und derer Hh. advocaten und consulenten.
H. advocat Hold: Er habe zufolg gestriger (p. 94) Erkantnuß derer dreÿ geheimen Stuben das Antwort schreiben an M. le Min. de Paulmy d’argenson auffgesetzt, zuvor aber mit etlichen Herren darüber conferirt, da Sie dann befunden, daß dießes wohl das wichtigste geschäfft, so jemahlen vorgekommen, mithin mit aller behutsamkeit zu tractiren, dann daßelbe nicht allein Mhh. privilegien, prærogativen und jura honorifica, sondern auch ihre Subsistentz und fortun betrifft ; dießerhalben seÿe Er auff die gedancken gekommen, daß man bey dem königlichen herrn Ministre umb Erlaubnuß einige Deputatos nacher hoff zu schicken anhalten möge ; Er wolle das project dießes Schreibens ablesen und solches Mhh. Dijudicatur anheim stellen.
Facta lectione, setzte Er hinzu: Er habe dießes schreiben nach seinem gutdüncken und gewöhnlichen Eyffer, mit welchem Er schon in die 28 Jahr der Stadt zu dienen die Ehre habe, auffgesetzt und überlaße Mhh. die art und weise, wie das eine oder das andere darinnen abzuändern.
H advocat Bileray und H. Consulent Mogg pflichteten Ihme in der hauptsach bey.
Hierauff nahm H. Prætor regius das Wort und sagte,
(p. 95) Wann das Reglement definitif wäre, würde Er gleicher Meynung seyn, da es aber nur provisionnel, biß der hoff alles klar siehet, was die Stadt hat und was Sie nicht hat, sehe Er das begehren einige Deputatos nacher hoff zu schicken als allzu frühzeitig an, und halte also davor damit zum wenigsten in so lang inne zu halten, biß die verlangte Etats und Memoire verfertigt, weilen, ehe und bevor solche im stand seind, kein Reglement definitif kan gemacht werden, zu deme auch alß dann klärlichen sich darthun wird, ob und wie weit Mhh. Remonstrationen platz finden könnten.
H. Stättm. von Gail: Er halte ingleichem dafür, daß de facto noch nicht möglich seye einige demarches bey dem königl. H. Ministre zu machen umb die Erlaubnuß zu erhalten einige Deputatos nacher hoff zu schicken, man müße vielmehr warten, bis diejenige Etats und Memoires, welche der hoff begehret und folglichen auff das schleunigste nach dem königlichen willen einzurichten, völlig im stand seind ; jedannoch gehe seine Meynung dahin, daß, weilen mehrere wichtige Rationes vorhanden, warumb E. Löbl. Magistrat daran gelegen, das einige Deputirte nach hoff abgeordnet werden, (p. 96) als da seind, die verschiedene schon so lange zeit an dem Conseil d’etat anhängische process deren noch keiner außgegangen, die mit der Stadt agenten zu Pariß H. Andrieux nothwendiger weis vorzunehmende abrechnungen, wie auch die wegen denen auff gemeiner Stadt hafftenden Rentes viagéres vorzukehrende untersuchungen, welches alles beßer und geschwinder in loco alß durch brieff wechsel kan tractiret und erörtet werden, vorläufig bey dem königl. H. Ministre in terminis generalibus darumb ansuchung gethan, die verschiedene motiven dießes begehrens aber erst alß dann bey hochdemselben vorgebracht werden, wann alle verlangte Etats und Memoires verfertigt und im stand seind ;
Dießemnach wäre das von H. adv. Hold auffgesetzte schreiben dahin abzuändern, daß zuvorderst der Empfang des königl. Reglements berichtet, vor die in dem Lettre d’accompagnement gegebene gnädige versicherung, das Mhh. bey ihren privilegien erhalten werden sollen, unterthäniger danck abgestattet, wie nicht weniger vorgestellt werde, das man sich mit aller Ehrerbietung dem königl. reglement unterwerffen und ohne anstand die verlangte Etats und Memoires auffsetzen wolle, (p. 97) in hoffnung der königl. H. Ministre werde E. Löbl. Magistrat auch gnädigst erlauben, daß Er dieselbe, wann Sie alle nach dem königl. Willen werden eingerichtet seyn, durch einige Deputatos Ihme selbsten überreichen laßen möge, weilen ohnedem verschiedene vor gem. Stadt höchst wichtige angelegenheiten sowohl beÿ hoff alß zu Paris zu besorgen.
Nach angehörtem Voto des Reg. H. Amm. Langhans, welcher verschiedene in dem Reglement und beygefügten Memoire enthaltene Verfügungen und Einrichtungen bemercket, so theils Mhh. privilegien und juribus honorificus schnursracks zuwieder, theils auch Ihr eygenes Interesse concerniren, übrigens aber dem Voto des H. Stättm. von Gail gänzlich beypflichtete, wurde H. Stättmeisters anspruch unanimiter beliebet, einfolglichen erkandt, daß das zu verfaßende Schreiben darauff einzurichten.
Quo facto nahm H. Prætor regius das Memoire sur les retranchemens à faire vor die hand, und dictirte hochdenselbe, nach gehaltene Umbfrag, mir dem Secretario vicario folgendes in die feder:
à l’article 1. et 2.
Concernant le logement et les fournitures en bois à M. de quad a été arrêté, que M. du Magistrat luy ecriroient, qu’ayant reçu un (p. 98) ordre de Sa Majesté de ne rien payer sans ordre du ministre sur ce qui peut regarder Messieurs du militaire, MM. du Magistrat ne sont plus autorisés à luy faire fournir des bois de corde, ni à luy payer son logement sans un ordre du Ministre.
à l’art. 3.
Les deux directeurs de l’ancienne Chambre de la Monnaye sont deux de MM. les quinze qui sont chargés des deniers consignés. Et leurs vacations sont d’aller chaque semaine deux fois dans la voute où ces deniers sont deposés, de sorte qu’on ne peut point les suprimer ; à l’égard des 1032 lb qu’ils ont pour Emolumenz, ils les ont eus de tout tems.
à l’art. 4.
Alloué, sauf à employer dans l’Etat pour Memoire la somme de 612 lb.
Nach dießem wolte man mit dießer Untersuchung fortfahren, weilen aber die rechnungen de annis 1725 und 1750 nicht beyhanden, als wurde hier abgebrochen, und erkandt, das auff künfftigen Montag 10.ten dießes nachmittags umb 3 uhr H. Secret. Pettmesser oder H. Kolb vorbeschieden werden sollen, mit befehl sowohl die rechnungen vom Pfennigthurn und derer Stadt Ambteÿen, (p. 99) alß auch alle andere dahin einschlagende Rechnungen von obged. jahren 1725 und 1750 mitzubringen. Ein gleiches wurde auch verordnet in ansehung des Hh. oder der Stadt: Stall, derer Capitation: Einquartirung: Schirm: accise: Stuben und anderer Bureaux, und dabeneben befohlen, daß einer derer Hh. XV Secretariorum jedesmahl, wann dieße hochansehnliche Deputation sich versamblen wird, in der Cantzley sich einfinden sollen damit man die behorige Eclaircissemens von Ihme vernehmen möge.

Montag den 10. July 1752
in prasentia […]
wurden nachstehende articles und püncten in antworth derjenigen, so in dem Memoire sur les retranchemens a faire, welches H. Prætore regio von hoff zugeschickt worden, und welches hochderselbe jederzeith, ohne solches bey dem protocoll zu laßen, in händten (p. 100) behalten, enthalten, mit genehmhaltung deren Hh. deputirten ohne daß deßwegen einige umbfrag gehalten wurde noch die Hh. advocaten sich darüber vernehmen ließen, nach eingesehenen und über jede materie nachgeschlagenen rechnungen de annis 1725 et 1750 arretirt und regulirt. lauten wie folgt
M les Directeurs du Moulin aux Epiceries peuvent etre conservés dans leurs honoraires iceux etant modiques et tendants au bien du public.
Les 180 lib qui ont été données annuellement à M. Les Directeurs des pharmacies des bailliages doivent etre supprimées, sauf a leur payer leurs voyages si ils sont obligés d’en faire
Les deux Directeurs de la taille suivant l’ancien pied seront employés pour 700 lb don[t] il resulte une diminution de 789 lb.
Les Deputés des peages et visitation de l’umbgeld doivent etre supprimés.
Mrs Les quinze ont de tout tems recu chacun un Louis d’or pour L’audition du compte de la monnoye ce qui fait 360 lb. L’excedent peut etre supprimé faisant 402 lb.
(p. 101) Les huit Deputés pour le Suif sont reduits à deux qui doivent percevoir annuellement chacun 92 lb faisant ensemble 184 lb. le restant du revenant bon doit etre supprimé.
M Les Deputés du College de santé seront reduits chacun a 22 lb 10 s reste supprimé 630 lb.
Les Cinq Deputés du guet pour la garde publique peuvent etre reduits à 510 lb ce qui fait une diminution de depense de 642 lb.
Les trois Deputés de la manance garderont 1002 lb. reste supprimé 162 lb.
Les Preposés de la Police sont reduits aux simples presences et a 9 lb pour l’audition du Compte.
La Chambre forestale supprimée L’article de la depense tombe de soy meme.
Les Preposés aux Comunales ont 240 lb en leur otant 60 lb reste a 180 lb.
le logement pour M. de Klinglin le fils est supprimé.
M Carol ancien Secretaire des XIII conservera sa pension de 1000 lb et comme c’est un homme tres agé il est à supposer que cette pension sera bientôt eteinte.
Nach diesem wurde mit Untersuchung (p. 101) der bestallungen aller und jeder officianten und dero vorzunehmenden reductionen fortgefahren, und weilen sogleich die reyhe mich den XIII Secretarium traffe alß wurde mir abzutretten angeditten, da ich dann so wohl gegenwätiger alß denen nachgehendts gehaltenen Deputationen nicht mehr beygewohnet ./.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.