15, rue du Vingt-deux-novembre


Rue du Vingt-deux-novembre n° 15 – section 58 parcelle 133 / 19 (cadastre)

Maître d’ouvrage, société Frères Horn, architecte architecte Paul Horn, 1914-1920

Hannong 11 (mai 2014=
Façade rue du Vingt-deux-novembre (n° 15)
Façade rue Hannong (n° 11) où le balcon se termine par un oriel

Le bâtiment actuel (hôtel Hannong) se trouve en partie sur le terrain de l’ancien 11, rue Hannong qui était au XVIII° siècle la fabrique de porcelaine Hannong. Le plan de situation de 1913 représente les anciennes limites et en hachures rouges les nouvelles : une partie du terrain vers la rue du Foulon (ultérieurement rue Hannong) est annexée à la rue, une partie du communal est réunie à la parcelle vers la rue Neuve (Neue Strasse, ensuite rue du Vingt-deux-novembre). La société immobilière Frères Horn acquiert par bail emphytéotique le terrain où elle fait construire un hôtel à partir de 1914 sous la direction de l’architecte Paul Horn. Les services de la Ville demandent à plusieurs reprises de modifier le projet (hauteur rue du Foulon, bâtiment arrière, aspect extérieur). Appelé Excelsior dans le projet, l’hôtel prend à son ouverture en 1920 le nom d’hôtel Hannong. Le rez-de-chaussée est transformé en 1923, une marquise surmonte l’entrée de l’hôtel en 1937.

Hôtel Hannong, façade 1914 (720 W 101)Hôtel Hannong, façade rue Hannong 1914 (720 W 101)
Façades rue Neuve et rue du Foulon (dessins de février 1914)

Hôtel Hannong, plan 1923 (720 W 101)Hôtel Hannong, plan de situation 1913 (720 W 101)
Plan du rez-de-chaussée d’après les modifications de 1923
Plan de situation (1913)

Les extraits du cadastre se trouvent à la page du 11, rue Hannong.

Dossier de la Police du Bâtiment (dossier I, cote 720 W 101)

Neue Strasse 15, Rue du 22 novembre 15

Bailleuse emphytéotique du terrain, la société immobilière Frères Horn dépose en février 1913 une demande de permis de construire l’hôtel Excelsior à l’angle de la rue Neuve et de la rue du Foulon sous la direction de l’architecte Paul Horn. Le dossier est transmis à la Commission des façades qui demande en mars à l’architecte de modifier les plans d’après ses remarques. Le Service d’architecture fait en avril 1914 des observations sur l’aspect de la façade.
Le permis de construire est délivré en juin 1914, le bâtiment d’une hauteur de 20 mètres aura six étages au lieu des cinq réglementaires, la cour sera couverte d’un toit vitré, la façade rue du Foulon comportera un balcon et un oriel. L’architecte fournit de nouveaux dessins en avril 1915 qui ne permettent pas au service d’architecture de se représenter l’aspect qu’aura le bâtiment. Il apporte en mai 1915 des modifications intérieures qui ne satisfont pas la Police du Bâtiment, notamment parce que la cuisine ne comporte pas d’éclairage direct. Le maître d’ouvrage (société Horn, Bertrand et Compagnie) qui a fait des concessions en diminuant la hauteur du bâtiment sur la rue du Foulon souhaite mettre entièrement à profit le bâtiment arrière et se heurte à l’opposition des services de la Ville. La Police du Bâtiment constate lors de la réception du gros œuvre (mai 1915) qu’il faut consolider la structure porteuse en fer et que la cuisine ne correspond pas aux plans. Elle demande l’arrêt des travaux et engage des poursuites contre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur (août 1915). La façade orientale vers la propriété Marx fait l’objet de discussions en août 1915. Le permis de construire le bâtiment arrière est accordé en octobre 1915. La société immobilière Horn frères est autorisée début 1920 à ouvrir un hôtel ainsi qu’un café et un restaurant. L’exploitation du café est autorisée en avril 1920 bien que la cuisine ne corresponde pas aux prescriptions. Le rez-de-chaussée est transformé en 1923. L’avocat du voisin Marx élève en 1926 des contestations sur les jours qui s’ouvrent sur sa propriété. La société Horn frères est autorisée en 1937 à poser une marquise à l’entrée de l’hôtel et à placer un kiosque à journaux dans son vestibule.
Suivi des travaux – On pose des étais contre le bâtiment Marx sis 8, place du Fossé des Tanneurs (mai 1914). Le terrassement est en cours (juillet). La stabilité du bâtiment Marx est compromise (août). Après une interruption, les travaux reprennent, l’entrepreneur fait remarquer que les fermes ne sont pas assez solides (janvier 1915). Le gros œuvre du bâtiment avant est terminé, le bâtiment arrière en est au niveau du sous-sol (mai 1915). La structure en fer a été consolidée (février 1916). Le chauffage central a été installé (juillet 1916), les travaux sont ensuite interrompus.

Sommaire
  • 1913 (février) – Bailleurs emphytéotiques du terrain, les frères Horn qui sont arrivés à un accord avec leur voisin Marx (8 place du Fossé des Tanneurs) souhaitent établir à titre précaire une devanture sur la face orientale du bâtiment, entre l’alignement prévu et l’alignement effectif. – Plan
    Les frères Horn déposent une demande de permis de construire l’hôtel Excelsior à l’angle de la rue Neuve et de la rue du Foulon sous la direction de l’architecte Paul Horn (domicilié à Mulhouse). Le dossier est transmis au président de la Commission des façades, l’adjoint Eisenlohr, qui demande en mars à l’architecte de modifier ses plans en tenant compte de ses onze remarques, (1) surface de la cour, (2) distance entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière, (3) hauteur du bâtiment sur la rue Neuve et sur la rue du Foulon, (4) nombre d’étages, (5 à 10) aménagement intérieur, (11) façades.
    (Avril) Commentaire sur les plans modifiés, en particulier la cour dont la surface est suffisante mais qu’il est prévu de couvrir d’un toit vitré, la hauteur des bâtiments
    1914 (avril) – Remarques du Service d’architecture. (1) Supprimer l’attique et son inscription de même que l’enseigne sur le toit. (2) Relier les éléments sous les fenêtres du deuxième étage pour qu’ils ne fassent qu’une seule moulure pourvue d’une frise. (3) Remplacer les médaillons par des figures en bas-relief. (4) Réaliser en fer léger la grille du balcon au-dessus du rez-de-chaussée. (5) Souligner par une forte saillie la corniche au-dessus du quatrième étage. La terrasse au sommet de l’aile dans la rue du Foulon sera autorisée à condition d’y reprendre les moulures du pignon qui ne devra dépasser du toit que de 25 centimètres. – Réponse de l’architecte. Les modifications qu’il a apportées pour répondre à la remarque (3) tiennent compte que la Police du Bâtiment a demandé que les fenêtres aient une largeur de 1,20 au lieu de 1,10. Dessin de la nouvelle moulure.
    1914 (mai) – La société immobilière Frères Horn demande d’approuver les travaux de terrassement et les étais posés contre le bâtiment Marx
    (Mai) – Le maire transmet les nouveaux plans à la Commission des façades qui devra faire les remarques à porter sur le permis de construire. La toiture de l’aile vers la rue du Foulon devra être moins grande
    (22 juin) – Permis de construire. Les frères Horn sont autorisés à construire sur leur terrain à l’angle de la rue Neuve et de la rue du Foulon un bâtiment à usage d’hôtel comprenant 6 étages au lieu des 5 réglementaires, d’une hauteur totale de 20 mètres du sol au début de la pente du toit, à recouvrir la cour d’un toit, à établir un oriel et un balcon rue du Foulon. Des conditions particulières figurent aux articles 38 à 50. – Dessins – Calculs statiques
    L’architecte justifie le balcon qu’il a prévu rue du Foulon pour éviter d’interrompre brusquement le balcon de façade, l’oriel servant d’extrémité au balcon. La Police du Bâtiment se rend aux arguments à condition que la saillie ne dépasse pas 80 centimètres
    (Juillet) Le terrassement est en cours – Le président de la Commission des façades fait remarquer que la façade n’a pas encore été approuvée – Remarques sur la disposition intérieure – Nouveau jeu d’élévations
    1914 (août) – Les travaux interrompus sur la parcelle Bertrand, Horn et Compagnie compromettent la stabilité du bâtiment voisin (Marx, 8 place du Fossé des Tanneurs)
    Rapport de la Police du Bâtiment sur l’état du bâtiment voisin et les trois étais qui y ont été posés, croquis – (Décembre), les travaux n’ont pas repris
    1915 – Les travaux ont repris (janvier). Le maître d’ouvrage demande un délai pour fournir les nouvelles pièces suite au retard qu’ont pris les travaux (février). La Police du Bâtiment demande de fournir sous quinzaine les dessins du revêtement des piliers et ceux des ornements. L’entrepreneur Peter fait remarquer que les fermes ne sont pas assez solides en joignant un dessin
    (Avril) – L’architecte fournit de nouveaux dessins. Le service d’architecture constate cependant qu’il est impossible de se représenter l’aspect qu’aura le bâtiment puisque les indications demandées manquent : piliers (matériau et couleur), devantures, crépi, ornements. Il est d’avis d’exiger la suspension des travaux.
    (Mai) – L’architecte apporte des modifications intérieures qui ne satisfont pas la Police du Bâtiment, notamment parce que la cuisine ne comporte pas d’éclairage direct
    La société Horn, Bertrand et Compagnie informe la Police du Bâtiment que le gros œuvre est terminé et que les modifications intérieures sont du ressort de l’architecte Paul Horn, absent pour cause de guerre
    Suivi des travaux – (Mai) Le gros œuvre du dernier étage se termine, on monte le comble d’après les plans. Le bâtiment arrière en est au niveau du sous-sol – (Juin) Le comble est terminé, les lucarnes sont plus grandes que sur le dessin. Pas de travaux dans le bâtiment arrière
    (Juin) – La société Horn, Bertrand et Compagnie rappelle les concessions qu’elle a consenties en diminuant la hauteur du bâtiment sur la rue du Foulon et souhaite mettre entièrement à profit le bâtiment arrière. Dessin de la façade rue du Foulon (février 1914, sur fond bleu) – La Police du Bâtiment répond qu’elle ne peut autoriser le bâtiment arrière tel qu’il est projeté sauf à modifier le bâtiment avant (Bei Weglassung des Aufbaues, Spülküche und Kammern über der Wirtschaftsküche, Anordnung eines größeren Oberlichtes mit Laternenaufbau über der Wirtschaftsküche, kann die Genehmigung zur Erbauung des Hintergebäudes nach Vorlage neuer Zeichnungen in Aussicht gestellt werden)
    (Juillet) – La société Horn, Bertrand et Compagnie répond qu’elle applique strictement le règlement et souhaite que la Police du Bâtiment se prononce sur la conformité des bâtiments sans conditionner l’approbation d’une partie des bâtiments à des concessions que consentirait le maître d’ouvrage. – Dessin du lanterneau de la cuisine – Réponse de la Police du Bâtiment
    Le Service d’architecture n’approuve pas la couleur de façade que propose le maître d’ouvrage.
    (Août) – La Police du Bâtiment constate lors de la réception du gros œuvre qu’il faut améliorer la structure porteuse en fer en posant des équerres et que la cuisine ne correspond pas aux plans. Elle demande l’arrêt des travaux et engage des poursuites contre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur Peter
    Ohlenschlager transmet au nom de la société Horn, Bertrand et Compagnie les dessins des fenêtres et des devantures dont le matériau n’est pas encore déterminé
    Il transmet aussi le dessin du pignon vers le voisin Marx – La Police du Bâtiment propose de remplacer les différentes zones crépies par des bandes horizontales qui se raccordent aux moulures de la façade (croquis)
    (Septembre) – La Police du Bâtiment autorise le crépissage en renvoyant le maître d’ouvrage à la commission des façade quant à la couleur – Ohlenschlager souhaite ne pas poser de bandes profilées vers la maison Marx parce qu’il prévoit que le propriétaire s’y opposerait.
    Le maître d’ouvrage fait consolider la structure en fer.
    (Octobre) – Le maître d’ouvrage transmet les plans du bâtiment arrière – Permis de construire. La société Horn, Bertrand et Compagnie est autorisée à faire construire par l’entrepreneur Peter (17, rue de Molsheim) un bâtiment à usage d’hôtel sous forme d’avenant à l’autorisation datée du 22 juin 1914. L’autorisation porte sur le bâtiment arrière qui est en partie réalisé – Plans
    (Novembre) – Le tribunal informe le maire qu’il a condamné le 1 octobre 1915 l’entrepreneur Adolphe Peter et le gérant Georges Ohlenschlager à une amende
    Suivi des travaux. Février 1916, la structure en fer a été consolidée. Pas de travaux (février, avril) – Juillet 1916, le chauffage central a été installé – Avril 1917, pas de travaux
  • 1920 (février) – Dossier. La société Horn frères demande l’autorisation d’ouvrir un hôtel ainsi qu’un café et un restaurant – La Police du Bâtiment constate que les locaux seront conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890 sauf la cuisine au sous-sol
    La société immobilière Horn frères demande la réception finale pour le café. Elle n’a pas pu avoir lieu parce que les travaux intérieurs ne sont pas terminés (février 1920). La Police du Bâtiment constate d’ores et déjà que la cuisine au sous-sol ne correspond pas aux prescriptions (elle n’a que 2,50 m de haut au lieu de 2,80, les soupiraux fournissent un l’éclairage insuffisant) – (Avril) L’exploitation du café est autorisée, la cuisine est temporairement autorisée
    (Mai) – Le maître d’ouvrage demande le certificat d’occupation. La Police du Bâtiment dresse la liste de treize points litigieux
    (Juillet) – La Police du Bâtiment demande au maître d’ouvrage de fermer les ouvertures de la cage d’ascenseur pour éviter tout accident. Travaux terminés, août – La société Horn frères transmet de nouveaux plans
    (Août) – Le maître ramoneur Michel (rue de l’Epine) constate que les cheminées de la maison Horn (hôtel Hannong) sont conformes – Le service des Eaux atteste que les canalisations sont conformes
    La Police du Bâtiment émet un avis favorable pour installer une blanchisserie mécanique dans l’hôtel Hannong – Permis de construire. Les frères Horn (9, place Kleber) sont autorisés à aménager une blanchisserie mécanique dans leur propriété sise 13 (15), rue Neuve – Plan de la buanderie et de la salle de repassage
    Plan de l’ascenseur fourni par la maison Roux Combaluzier, hôtel Hannong, propriété de messieurs Horn Frères (corrige hôtel Excelsior, propriété de messieurs Horn, Bertrand et Cie)
    1920 (janvier) – La société Horn frères demande l’autorisation de poser pendant trois mois une enseigne provisoire sur toile à fixer au balcon (Grand café) – Accord – L’enseigne est toujours en place en novembre 1920 et en février 1921
    1921 (mai) – La société Horn frères demande l’autorisation de poser une enseigne (Grand café – Hannong – Grand hôtel) – (Permis de construire, juillet) La société Horn frères est autorisée à poser une enseigne en lettres métalliques sur la grille du balcon
  • 1920 (septembre) – La même demande l’autorisation d’installer une pâtisserie mécanique au sous-sol – La Police du Bâtiment constate que les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions. Elle ne pourra être autorisée qu’en la transférant aux étages
    1921 – La Police du Bâtiment transmet le dossier de la pâtisserie à l’inspection du travail qui émet un avis défavorable en mars – Avril. Les frères Horn sont autorisés à aménager une cuisine et un atelier de pâtisserie dans les bâtiments dits hôtel Hannong sis 15, rue du Vingt-deux-novembre bien que les locaux ne soient pas conformes aux prescriptions étant donné qu’un seul employé y travaille – Plan
    (Juin) – La Police du Bâtiment se réfère au permis de construire de 1914 et dresse la liste des travaux à réaliser pour satisfaire aux termes du permis. La société Horn frères argue que la demande est superflue en chacun de ses points
  • 1922 – Les frères Horn demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Cabaret montmartrois Hannong) sur le papier à lettres de l’hôtel (Grand café – Hannong – Grand hôtel, Maison de premier ordre nouvellement construite, Concerts symphoniques tous les jours) – Autorisation
  • 1923 – Les frères Horn transmettent les plans du rez-de-chaussée qu’ils projettent de modifier – Autorisation – Travaux terminés, juin 1923 – Plan
    Dossier de la préfecture qui demande à la Police du Bâtiment de s’assurer que les locaux transformés sont conformes aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 24 mars 1890
    (Mars) – Les frères Horn demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Police du Bâtiment objecte que l’enseigne est trop grande – Le projet est abandonné
    1924 – Les frères Horn demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Dessin (enseigne verticale Hannong posée sur le mur à l’angle de la rue)
  • 1926 – Les avocats Georges Schmoll, Benjamin Klein et Henri Schmoll constatent que la société Horn frères a pratiqué dans le pignon mitoyen avec leur client Henri Marx des jours sans son consentement. A la demande de la Ville les frères Horn font obturer les jours de souffrance par des dalles de verre.
    1927 – Les mêmes demandent au maire de s’assurer que les ouvertures que les frères Horn ont fait faire vers la propriété de Henri Marx répondent aux prescriptions légales. Le Maire répond que les autres ouvertures répondent aux prescriptions légales puisqu’elles ont été autorisées par la Police du Bâtiment
  • 1934 – La maison Dario (tapis d’Orient) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à la façade de la maison sise 15, rue du Vingt-deux-novembre – Autorisation
  • 1936 – La Police du Bâtiment informe M. Spiro, descendu à l’hôtel Hannong, qu’elle n’a pas d’objection à ce que les emplacements publicitaires qui ont servi à la Foire exposition soient utilisés pour le cirque Amar frères
  • 1937 – L’hôtel Hannong demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire sur le kiosque à journaux placé sur le trottoir
    La société Horn frères demande l’autorisation de poser une marquise à l’entrée de l’hôtel et de placer un kiosque à journaux dans son vestibule – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, novembre 1937
    1938 – L’hôtel Hannong informe la Police du Bâtiment qu’elle a supprimé certaines enseignes

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.