n° 16 : IV 291 (Blondel) – N 819 puis section 59 n° 82 (cadastre)
Rue Sainte-Hélène n° 16
La synagogue en 1902
(document BNU, cote M.33.283)
Le bâtiment de 1903 à gauche, détruit en 1944, celui de 1952 (à droite)
Dossier de la Police du Bâtiment
La maison de Wernard Sturm (1587) revient par mariage en 1627 à Georges Gustave Wetzel de Marsilien. Elle a une entrée Grand rue (actuel n° 115) et une autre rue Sainte-Hélène. Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien, femme de Philippe Jacques de Hüffel Windeck, vend en 1694 la maison avant qui donne sur la Grand rue et conserve la maison arrière rue Sainte-Hélène. Les héritiers Wetzel de Marsilien la cèdent en 1768 à un médecin. Les Petits Capucins dont le couvent jouxte la maison l’acquièrent en 1772 en même temps que trois petites maisons à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de la rue Sainte-Hélène. Ils reconstruisent leurs bâtiments en 1773. La nouvelle église prend la place des bâtiments qu’ils viennent d’acheter le long de la rue Sainte-Hélène. Devenus bien national, « les bâtiments employés à l’échange des prisonniers » sont acquis par Jean Burggraff et par Ferdinand Kolb qui possède la maison voisine. Un partage attribue ensuite l’église à Ferdinand Kolb. La communauté israélite de Strasbourg acquiert en 1832 l’église des Petits Capucins reconstruite en 1773, la maison Kolb et un jardin. Elle y fait faire des travaux en 1833. Le lieu de culte sera vendu tout au début du XX° siècle après que la nouvelle synagogue a été construite quai Kleber.
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 149, élévations
Le repère (e) marque l’angle des rues Sainte-Barbe à gauche et Sainte-Hélène à droite. L’église des Petits Capucins a une petite façade à gauche du repère et une plus grande en deux parties à droite. Le bâtiment suivant est la maison Kolb qui sera vendue en 1832 en même temps que l’ancienne église. L’ancienne maison Wetzel qui était un peu plus large que la maison Kolb forme l’extrémité droite de l’église. Le mur de clôture à gauche du repère (d) ainsi que les deux petits bâtiments de part et d’autre de la clôture se trouvent à l’emplacement de l’ancien couvent, avant 1772.
L’arrière de l’église donne sur trois cours différentes. La moitié environ de l’église donne dans la cour (E) à l’ouest. Un petit bâtiment dans la cour (Y) en cache une partie. Un bâtiment perpendiculaire est ensuite adossé à l’église dont on voit ensuite la partie orientale qui donne dans la cour (Z).
L’église telle qu’on la voit des cours (E), (Y) et (Z)
L’ancien emplacement de la maison Wetzel est acquis par Frédéric Fleig qui y construit en 1902 en suivant un nouvel alignement une nouvelle maison dans le style de l’époque, comparable à celui des numéros 14 et 18. Le bâtiment est détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 puis reconstruit en 1953.
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1902. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), par adjudication (adj), vente comme bien national (b.n.). L’étoile signale une date donnée par les registres du cadastre.
Georges Gustave Wetzel de Marsilien et (1627) Marguerite Hélène Sturm – luthériens |
||
h |
Georges Louis Wetzel de Marsilien et (1677) Anne Euphrosine d’Andlau |
|
1694 | h |
Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien femme de Philippe Jacques de Hüffel Windeck – luthériens |
1726 | h |
Chrétien Evrard Wetzel de Marsilien et (1716) Marie Félicité Joham de Mundolsheim, veuve de Jean Louis Charles de Helmstett, colonel de dragons – luthériens |
1768 | h |
Béat Ignace Lachausse, docteur en médecine, et (1747) Marie Anne Heupel – catholiques |
1772 | v |
Petits Capucins |
1796 | b.n. |
Jean Burggraff, négociant, et Ferdinand Kolb, banquier |
1828 | v |
François Alcibiade Moirant, propriétaire, et Domitien Joseph Joseph Asselin, colonel en retraite |
1832 | v |
communauté israélite de Strasbourg |
1901* | v |
Frédéric Fleig, marchand épicier, et Berthe Hohn |
1950* | v |
Charles Emile Frédéric Fleig, négociant, et cohéritiers |
(1765, Liste Blondel) IV 291, à M. de Wetzel
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 819, communauté israélite – synagogue – 9,4 ares
Locations
1736, M. de Mougé, aide-major
1751, (cave) Jean Daniel Stamm, marchand de vins
1753, Jean Georges Hecker, marchand
1753, Anne Nicole Vieuxné veuve de Henri Buffier
1761, Philippe Jacques Schæffer, conseiller du prince de Hesse Darmstadt
Localisation sur le plan Blondel (1765)
Directeurs fonciers (Bauherren)
1772, Directeurs fonciers (VII 1415)
Les Pères Capucins sont autorisés à décharger les matériaux pour construire leur nouveau couvent au Wœrthel
(f° 131) Dienstags den 10. Novembris 1772. – Denen RR PP Capucini des kleinen Klosters wied Zu Ausladung ihres benöthigten Sands und moillons Zu Erbauung ihres Klosters das Wörthel angewiesen, doch mit dem Anhang daß wann Sand oder Stein in das dasige Wasser fallen solte, sie gehalten seÿn sollen das Wasser wieder säubern Zu lassen
1773, Directeurs fonciers (VII 1415)
Les Pères Capucins demandent qu’on leur indique l’alignement à suivre
(f° 165) Dienstags den 9. Martii 1773. RR.PP Capucini des Kleinen Klosters – Hr. Rathh. Müller, der Maurer nôe. RR. PP. Capucineren des Kleinen Klosters, bittet um Ertheilung des Allignement an besagten Kloster. Erkannt, Willfahrt und seÿe Hr. Bau Inspector abzuordnen solches auszustecken.
1773, Directeurs fonciers (VII 1415)
Le puits communal voisin du cloître des Pères Capucins est déplacé devant la maison Küchel
(f° 207) Sambstags den 22. Maÿ 1773. Brunn an der St Barbaræ Gaß – An dem kleinen Capuciner Kloster, da der allda gestandene Allmend brunnen durch das von den RR. PP. Capucinis neu aufbauende Gebäu wegfallet, dahero dasige Nachbarschaft ansuchung thut einen andern graben zu laßen. Erkannt, Wird Mr Kuchel der beck zu geben daß solcher brunnen in das Eck seines hauses gerichtet werde, solle Ihme Küchel das jenige Allmend so er dem Allignement nach zu überbauen gratis gegeben werden.
1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Les habitants du voisinage souhaitent que le puits qui se trouvait à côté de leur église soit encastré dans leur mur
(f° 72-v) Dienstag den 21. Junii 1774 – Allmend brunnen beÿ dem Kleinen Capuc: Kloster – Die benachbarten Inwohner des Kleinen Capuciner Klosters præsentiren unterthäniges Memoriale mit bitten die Patres Capucini des Kleinen Klosters anzuhalten den vormals neben Ihrer Kirch gestandenen und zugeworfenen Allmend brunnen wieder in ihre Kloster Maur aufzunehmen. Erkannt, Seÿe hr Lt Seraffond abzuordnen die Patres Capucini des Kleinen Klosters dahin zu bewegen, daß der in dieser Gegend höchst nöthige Allmend brunnen in die an ihrem Kloster aufbauende Maur gesetzt werde.
Description de la maison
- 1796 Estimation lors de la vente comme bien national
Atlas des alignements
2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène
nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
porte de derrière du N° 136 grand’rue
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)
Cadastre
Cadastre napoléonien, registre 21 f° 234 case 1
Communauté Israélite, à Strasbourg
N 819, R. Ste Hélène 1, synagogue
Contenance : 9,40 (non imposable)
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 7
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 990 case 2
Communauté Israélite
N 819, Rue Ste Barbe 14
Contenance : 9,40 (non imposable)
Revenu total :
Folio de provenance : (234)
Folio de destination : Gb
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 980 case 2
Communauté Israélite
1901 Lange Leopold, Kaufmann
N 819, Hf
Contenance : 3,59
Revenu total :
Folio de provenance : Weg 980, 990
Folio de destination : 982, 980
Année d’entrée : 1901
Année de sortie : 1903
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
Cadastre napoléonien, registre 23 f° 982 case 2
Fleig Friderich, Spezereihändler und Ehefrau Bertha geb. Hohn in Gütergemeinschaft
N 819.p, Hf
Contenance : 3,51
Revenu total :
Folio de provenance : Weg stehen. Gebäude 980 u. 990 (von der ehem. Synagoge)
Folio de destination :
Année d’entrée : 1901
Année de sortie :
N 819.p, Hf
Contenance : 3,63 (total 7,14)
Revenu total :
Folio de provenance : 982
Folio de destination :
Année d’entrée : 1903
Année de sortie :
Cadastre allemand, registre 32 p. 371 case 2
Parcelle, section 59, n° 82 – autrefois N 819.p, 2699
Canton : St. Helenengasse Hs. Nr 16 – Rue Sainte-Hélène – Helenengasse Rue Sainte-Hélène
Désignation : Hf, 2 Whs – sol, maison
Contenance : 3,63 / 2,86
Revenu : 4700 – 5000
Remarques : à p. 377/5
compte 2171
Fleig Friderich u. Ehefr.
1936 Fleig Frédéric les héritiers et sa veuve
1950 Fleig Charles Emile Frédéric, négociant pour 2/6 et cohéritiers
Cadastre allemand, registre 32 p. 377 case 5
Parcelle, section 59, n° 114/92 – autrefois 2699
Canton : Rue Sainte-Hélène
Désignation : sol
Contenance : 0,77
1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)
Canton IV, Rue 105 Rue de Ste Barbe (p. 182)
(maison n°) 3, Couvent des Petits Capucins
Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)
Frédéric Fleig, aussi propriétaire du n° 18, s’adresse à l’entrepreneur Stecher qui construit en 1902 une nouvelle maison à rez-de-chaussée, trois étages et un étage mansardé ainsi qu’un bâtiment arrière séparé du premier par une cour. Le bâtiment arrière sert ensuite d’atelier pour mettre de la bière et de l’eau gazeuse en bouteilles. En 1914, les locaux commerciaux au rez-de-chaussée des n° 14, 16 et 18 sont mis en communication. La maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944 puis reconstruite en 1953 en même temps que la dépendance dans la cour.
Sommaire
- Bâtiment de 1903
1902 – Nouveau bâtiment du sieur Fleig – Occupation de la voie publique – Calcul statique (entrepreneur Ed. Stecher) – Autorisation de construire une maison d’habitation sur rue et un bâtiment arrière. Condition particulières, (13) Die Treppen im Vorder und Hintergebäude sind in allen ihren theilen, Podesten und Verplätze, feuersicher herzustellen und müssen mindestens 1,00 m, zwischen den Wangen gemessen, breit sein. (14) Die Geschosse des Hintergebäudes müssen eine lichte Höhe von mindestens 2,80 m erhalten. (15) Die Öffnung der Kellertreppe im Lagerraum im Hintergebäude ist einzufriedigen, die Kellertreppen sind in Stein herzustellen. (16) Die Fensteröffnungen der Aborte im Hintergebäude müssen von der Nachbargrenze mindestens 60 cm entfernt bleiben.
Suivi des travaux – Les murs de cave sont presque terminés, début juin 1902. Les murs extérieur du premier étage sont en construction, fin juin. Les murs extérieurs sont terminés, les combles sont en cour de pose, début août. Le gros oeuvre est terminé, l’aménagement intérieur commence, début septembre. Il reste à peindre et à tapisser les intérieurs, fin août. Le bâtiment est terminé, fin novembre - 1903 – Le sieur Carlen (brodeur d’art, ornements liturgiques) est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
- 1909 – Notification d’un incendie qui a eu lieu dans une pièce
- 1913 – Herrmann Bühler est autorisé à installer dans le bâtiment arrière une machine pour mettre en bouteilles la bière et l’eau gazeuse – Approbation par le bureau impérial du commerce. Rapport par l’expert du bureau technique, Frédéric Guillaume Kirchner – Autorisation – Description des machines – Plan de situation et dessin – Les machines sont en place, janvier 1914
- 1914 – Les architectes Berninger et Krafft (4 Faubourg de Pierre) réalisent pour les Magasins Modernes (Kaufhaus Modern) des transformations dans la maison – Autorisation. Conditions particulières, (4) Die Genehmigung zur Herstellung der Öffnungen in der Brandmauer zwischen der Häusern N° 16 und N° 18 erfolgt auf jederzeitigen Widerruf und unter der Bedingung, daß in dem Hause N° 16 keine Wohnungen eingerichtet werden dürfen. Die vom Treppenhaus durch dem Hofe führende Tür darf während des Geschäftsbetriebes nicht verschlossen sein, auch darf der Hof nicht zum Lagern von Fässern, Kisten pp. benutzt sondern muß für den Verkehr der Hoftür zur Durchfahrt beständig frei gelassen werden. (5) Ueber die Aufzugs anlage sind vor beginn der Montage Zeichnungen in duplo nebst Beschreibung pp. zur Prüfung und besonderen Genehmigung vorzulegen. – Plans
Le bénéficiaire rectifie le nom porté sur le permis de construire, Groupement d’achats du sud-ouest (Einkaufs-Vereinigung Sud-West) – Travaux terminés, juin - 1916 – Le service municipal des travaux souterrains qui a ses bureaux dans le bâtiment se plaint que le mauvais état des façades de l’autre côté de la rue (n° 25 et 27) obscurcit ses locaux. L’inspecteur estime que les bâtiments ne sont pas particulièrement sales.
- 1916 – Rapport de la commission des logements militaires, propriétaire Fleig au n° 18
- 1919 – Rapport d’incendie dû à une cheminée défectueuse
- 1919 – Prosper Ebner pose une enseigne (Dépôt de bière. P. Ebner, anc. maison Fleig) – Autorisation – L’enseigne est posée trop près de la maison n° 14, ce qui contrevient aux conditions de l’autorisation – P. Ebner est autorisé à la laisser en place après avoir produit un certificat du propriétaire
1921 – L’inspection du travail autorise Prosper Ebner à reprendre à son nom le dépôt de bière et la fabrique d’eau gazeuse dans le bâtiment arrière dans les conditions de l’autorisation de 1913 – Autorisation - 1923 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment qu’un incendie s’est déclaré dans un magasin d’appareils cinématographiques et demande que l’entreposage de films soit interdit dans les maisons d’habitation. L’inspection note que les objets inflammables ont été transférés depuis quelque temps rue du Sable à Cronenbourg
- 1925 – Charles Braun souhaite établir une antenne de T.S.F. à travers la rue
- 1926 – Les Anciens établissements de Brousse sont autorisés à poser une enseigne en régularisant une situation de fait
- 1929 – Oppliger et Compagnie (transports internationaux, agence en douane, autrefois 5.a rue des Mineurs) sont autorisés à poser une enseigne en régularisant une situation de fait
- 1931 – Frédéric Fleig (représentant et dépôt de la brasserie de Lutterbach et de la brasserie Löwenbräu de Munich) est autorisé à poser deux enseignes, l’une au-dessus de la porte d’entrée l’autre au balcon
- 1933 – La veuve Fleig demande l’autorisation de supprimer une cheminée au rez-de-chaussée du bâtiment arrière (atelier de remplissage). Robert Fleig, héritier de son père, ne contresigne pas la demande
- 1935 – Le coiffeur Charles Fischer est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
- 1937 – La veuve Berthe Fleig (domiciliée au n° 18) est autorisée à aménager une cave sous une partie de la cour, entrepreneur Jacques Schœttel, 15 route de Colmar – Les travaux d’excavation sont terminés, la cave est terminée, mars 1937 – Plans, la nouvelle cave se trouve sous la moitié orientale de la cour
- 1945 – Certificats de sinistré, la maison a été entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Frédéric Fleig pour son immeuble, Jean Baptiste Fuger (rez-de-chaussée, Rachel Gast (I° étage), Léandre Weber (bâtiment arrière, I° étage), Frédéric Græff (bâtiment arrière, II° étage), Edouard Werner (IV° étage), Ernest Deutschmann pour leur domicile, M. Schnabel, Mme Gerst qui y avaient leur domicile jusqu’en 1939.
- 1948 – L’entreprise Fritz Fleig (propriétaire Charles Emile Frédéric Fleig) écrit à la Police du Bâtiment après avoir reçu l’avis de paiement pour son enseigne et signale que la disposition en a été modifiée. Elle est enlevée au début des travaux en 1952
- Bâtiment de 1953
1951 – Frédéric Fleig, mandataire des héritiers Fritz Fleig (49 boulevard de la Marne) dépose une demande de permis de construire une maison de rapport (8 logements de 2 pièces, cuisine, salle de bains et W.C., architecte Frédéric Keck, 16 rue Saint-Fiacre à la Robertsau). Description, briques pleines ou cellulaires, comble en bois de sapin, couverture et tuiles plates. Le préfet signe un arrêté portant dérogation au règlement sanitaire départemental (considérant que par rapport à la largeur de la rue qui est de 10 m. devant ledit immeuble, la hauteur de ce dernier la dépasse seulement de 3 m. et que cette solution permettra au propriétaire de reconstituer les huit logements existant auparavant dans les étages supérieurs) – Accord du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, mai 1952
1952 – L’entreprise de constructions Georges Wilm (Ostwald) est autorisée à occuper la voie publique
Suivi des travaux – Les anciens vestiges sont démolis, 18 novembre 1952 – « Inspection faite ce jour (24 novembre) avec le contremaître de l’entreprise. Gros œuvre en voie d’achèvement jusqu’à la corniche du toit à la Mansard, côté rue, dalles à tous les étages en béton armé (dalles massives). Maçonneries en briques cellulaires. Escaliers en b.a – Evidements pour passage de cheminées. La colonne-pilier en b.a. du côté droit placé devant l’immeuble n’existe pas. Un appui a été pratiqué dans le pignon de 0,40. Aucun nouveau pignon n’a été maçonné. Ceux existants de 0,40 m d’épaisseur sont mitoyens » – Le gros œuvre est terminé, la toiture posée, mars 1953 – Plâtrerie par l’entreprise Stemmer (rue Saint-Urbain au Neudorf), avril 1953 – Travaux terminés sauf le crépi des façades, octobre 1953
Certificat du ramoneur Emile Schleiffer
1952 (novembre) Demande de permis de construire une toiture sur la dépendance dans la cour, dommage de guerre, dossier N° 1846 Z – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de reconstruire en partie un dépôt février 1953 - 1954 – L’entreprise Elecrolyse demande l’autorisation d’exploiter un atelier de chromage
- 1956 – Mme Lise Harthong née Hochstetter demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie (dégustation de café et de pâtisserie). Les locaux comprennent une salle de dégustation, une cuisine, des toilettes et une petite cuisine – Autorisation du préfet – Enseigne, Caves algériennes – Le transfert du 57 Grand rue n’a pas lieu
- 1958 – Un locataire se plaint que la société Electrolyse évacue les fumées d’un appareil à gaz par une cheminée qui débouche sous ses fenêtres. La Police du Bâtiment met en demeure le propriétaire de procéder aux travaux réglementaires
- 1964 – Les meubles Gamo sont autorisés à poser une inscription sur leur vitrine en régularisant une situation de fait
1964 – L’artisan fourreur Henri Lajchter est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – Il transfère en 1967 son magasin 14 rue du Vieux-marché-aux-vins - 1968 – L’institut de beauté Colette demande l’autorisation de poser une enseigne en caisson, réalisée par M. Litewka, Alsace-Néon (6 rue d’Altkirch au Neudorf) – Autorisation
Relevé d’actes
Comme l’indique l’acte de 1694, la maison appartenait à Marguerite Hélène Sturm qui a épousé en 1627 à Eckbolsheim Georges Gustave Wetzel de Marsilien
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 231)
1627 – der gestrenge wolledle vnd ehrenhaffte Georg Gustavus wexel von Marsilien Rittmeister weÿland des wolledlen gestreng und vesten Alexander wexel von Marsilien Ehelicher hind.lassener sohn, und sie wolledle viel ehren und tugendreiche J Margaretha Helena Sturmin von Sturmeck weÿland des wolledlen gestreng und vesten Hugo Sturm von Sturmeck dieser der H. Reichs freÿen statt Straßburgk H Stätmeister eheliche tochter (eingesegnet zu Eckboltzheim Zinstag 14 Aprilis) (i 120)
La maison revient ensuite à Georges Louis Wetzel de Marsilien et à sa sœur Jeanne Charlotte femme de Philippe Jacques de Hüffel. Georges Louis Wetzel de Marsilien épouse en 1677 Anne Euphrosine d’Andlau
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 49)
1677 [-] Georg Ludwig Wetzel von Marsilien Jr Niclaus* *ld Wetzels von Marsilien ehl: Sohn, [-] Anna Euphrosina Jr Alexanders von Andlaw hinterlaßene ehel. T. (i 50)
Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien femme de Philippe Jacques de Hüffel hypothèque sa moitié de maison au profit de Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux
1694 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 387-v
/:tit:/ Fr. Johanna Charlotta gebohrne Wetzelin von Marsilien /:tit:/ Hn Philipp Jacob von Hüffel adel. Gemahlin [unterzeichnet] Jana Scharlotta hiflin geborhne Wetzlin, PJHuffell Ehevöglicher weiß
in gegensein Hn Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners zum alten St. Peter allhier für seine eigene Person – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, der Adel. Fr. Debitricis Antheil, nemblich die Helffte ahne einer behaußung, bestehend in eine vorder: Mittler: und hinderhauß, und darzwischen gelegenen Höffen, auch dero Hoffstätten und allen deren gebaüen, rechten und Zugehörten allhier an der Obern Straßen, einseit neben Weÿl Hn Tobiæ Städels, gewesenen Handelßmanns seel. hinterlassenen Erben, anderseit neben Johann Lobstein dem Kieffer, hinden einen außgang in der Höllengaß habend – Zumahlen mehrgeml. adel. Fr. Debitrici von weÿl. Fr. Margaretha Helena gebohrner Sturmin, deß auch Weÿl. /:titt:/ Hn Georg Gustav Wetzels von Marsilien hinterlaßener Fr. Wittib nunmehr seel. erblich zugefallen
Georges Louis Wetzel de Marsilien cède sa part de la maison à sa sœur Jeanne Charlotte femme de Philippe Jacques de Hüffel
1694 (10. Xbr) E 759
Erschienen der freÿhochwohlgebohrne Herr Geörg Ludwig Wetzel von Marsilien wohnhaft zu Appenweÿer
in gegenseÿn seines vielgeleibten Herren Schwagers des auch freÿhochwohlgebohrnen und Gestrengen Herrn Philipp Jacob von Hüffelß
den Ihne eigenthümlich Angehörigen halben theil Ahn der Gantzen Adelichen Wetzelischen behaußung, Hoff, und Aller Zugehörden auch Rechten Und Gerechtigkeiten – vor 2500 Gulden
Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien vend 1 050 livres la partie de la maison qui donne sur la grand rue à l’horloger Laurent Klopffer (maison IV 280, actuel n° 105 Grand rue) en se réservant la partie arrière qui donne sur la rue Sainte-Hélène. L’acte porte une convention relative à la vidange de la fosse d’aisances
1694 (14. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 713-v
/:salv. tit:/ Frau Johanna Charlotta gebohrne Wetzelin von Marsilien, /:salv. tit:/ herren Philipp Jacob von Hüffel Fr. Ehegemahlin
in gegensein Lorentz Klopffers deß groß Uhrenmachers, und Susannä Salome gebohrne Habrechtin
von dero allhier an der Obern Straßen hinder einander biß in die höllen gaß gelegenen dreÿen haüßer, das vordere, so in gedachter Obern Straß, einseit neben weÿl. Johann Lobstein, gewesenen Küffers und weinhändlers sel. Erben, anderseit neben weil. H. Tobiæ Städels gewesenen handelßmanns sel. Erben geleg. Sambt deßen Hoffstatt mit allen übrigen deren gebaüen, recht. und gerechtigkeiten, auch dahind. gelegenen hoff in die länge 77. Schuh biß an d. s. v. Cloac, woselbst der ged. hoff von der Adel. Fr. Verkaüfferin Antheil Hoffs mit einer Maur, die Obere Gebaü aber anstatt d. bißherig. dielenwand, mit einer riegelwand, alles auff der Fr. Verkaüfferin Kosten und. schied. und abgsesondt. werd. solle, solchem nach hind. aufff die Fr. Verkaüfferin selbsten stoßend – umb 1050 pfund
darbeÿ ist ferner insonderheit und außtrucklich abgeredt und verglich. daß weilen eine profeÿ an der schiedmaur dergestalt placiert, daß ieder theil auß einem hauß den Zutritt darzu behaltet, auff den Fall da solche außgeführt werd. müßte, An den Unkost. die Fr. Verkaüfferin auch dero adel. Erben od. Nachkomm., Zween, die Kauffende Eheleuthe und dero Erben und Nachkomm. aber die übrige tertz und die Ungelegenheit in der ietz verkaufft. behaußung. leid. und hab. solle, Solte aber die profeÿ selbst an gewölbe oder sonst dergestalt schad. leid., daß etwas zu bauen sein wird, so soll ieder theil den halben theil daran leid.
Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien femme de Philippe Jacques de Hüffel hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Henri Hertenstein, procureur fiscal
1695 (10.6.) Chambre des Contrats, vol. 567 f° 366
/:tit:/ Fraw Johanna Charlotta geb. Wetzelin von Marsilien, /salv. tit/ herren Philipp Jacob von Hüffels Adel. fr. Ehegemahlin
in gegensein Hn. Philipp Ludwig Künasts E.E. großen Raths Procuratore et Advocati ordinarÿ als Vogts weÿl. Hn Johann Heinrich Hertenstein geweßenen J.U. Ddi et Fiscalis allhier nun sel. nachgelaßener zweÿer Kinder – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Eine behaußung sambt allen übrigen deren gebaüen begriffen, weithen, Zugehörden, und Gerechtigkeiten allhier in der Höllengaß, einseit neben Hn Johann Paul Gambßen, dreÿern deß Pfenningthurns anderseit neben einer behaußung in St. Barbaræ Stifftung gehörig, hinden auff ein behaußung so Zuvor zu jetzt beschriebener behaußung gehört und an Lorentz Klopffen den Groß Uhrenmacher verkauft worden, stoßend gelegen
Philippe Jacques de Hüffel meurt en 1719 en délaissant des biens dans la ville électorale d’Onolzbach (aujourd’hui Ansbach). Sa succession s’élève à environ 7 000 livres
1719 (7.2.), Me Courtz (6 E 41, 457) n° 39 (2)
Inventarium über Weÿl. deß Wohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Jacob von Hüffel auff Windeck Verlassenschafft – welcher den 29. Jan: A° 1719 dießes Zeitliche gesegnet, Verlaßen, wie solches alles auf beschehenes requiriren und begehren, der Wohlgebohrnen Herren, Herren Friderich Eberhardt Von Bubinckhaußen und Wallmanrodt, Ihro Hrfsrt. Drchlt. zu Württenberg Rath und Ober Ambtmann der Ämbter Calw, Wildberg, Neüenburg und Liebenzell, wie auch Herrn Frantz Ludwig Zorn Von Bullach Herrn Zu Osthaußen, alß respectivé Vatter und Adjungirten Vormunds sein Herrn Von Hüffels seel. instituirten Erben und Enckeln, S.T. Herrn Eberhard, Herrn Ludwig, und fräulein Magdalena Von Bubinckhaußen und Wallmanrodt, theils, und so Viel sich ahne effecten in dem Sterbhauß befunden – Straßburg den 7. 8. und 9.t Februarÿ a° 1719
Eigenthum an Einen abgebranten Hauß und Zugehördt oder der saßelbst befindlichen Hoffraith in der Residenz Statt Onoltzbach
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1) Mobilien so sich in dem Sterbhauß befunden 519 R, 2) Item diejenige Mobilien welche die nunmahlen Verwittibte frau Von Hüffel gebohrne Wetzelin Von Marsilien annoch in Verwahr gehabt, und auf begehrren extradirt, belauffen sich dem Anschlag nach auf 177 R, 3), Item Vorräthige Wein Zur Biehl und Niederottenrott 33 R, 4) Item Pfenningzinß hauptgütter 15 407 R, 5) Viehe auf dem Ottenmeÿerhoff 20 R. 6) Item Gülth von Eigenthübl. güthern 730 R, Summa summarum 16 888 R, Passiva 203 R, Wann nun die Passiva von der Activ Nahrung abgezogen wird, 13 680 R
Jeanne Charlotte Wetzel de Marsilien veuve de Philippe Jacques de Hüffel Windeck meurt en 1721 après avoir institué Chrétien Evrard Wetzel de Marsilien (son neveu) héritier. La succession s’élève à 17 739 florins
1726 (11.4.), Me Courtz (6 E 41, 457) n° 39
Inventarium über Weÿl. der Hochwohlgebornen frauen frauen Johannæ Charlottæ von Hüffel auff Wÿndeck, Wittib, gebohrner Wetzelin von Marsilien seeligen Verlassenschafft – nach ihrem den 3. Aprilis dießes lauffenden 1726.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt aus dießer Zergänglichen Welt, Verlaßen, wie solches auf ansuchen arfordern und begehren deß Hochwohlgebornen Herr, Herrn Christian Eberhard Wetzel von Marsilien, alß Universal Erben, ordentlich inventirt und beschrieben – So geschehen Straßburg den 10. 11. 12.ten und 16. Aprilis Anno 1726.
Eigenthumb ahne Einer Behaußung zu Straßburg. Item Ein Vorder Mittler und hinter behaußung sambt zweÿen Höfflein, Nebens Gebäuen und bronnen sambt übrigen Weiten, Begriffen und Zugehörungen in der Statt Straßburg an der Obersten Straßen die Vordere behaußung welche aber schon Vor Vielen Jahren Verkaufft und in den Hoff eine Scheidmauer gesetzt worden, das mittlere und hintere Hauß aber in dieße Verlassenschafft gehörig auf die Höllen und St. Barbara Gaßen stoßend & für freÿ ledig und eigen, wurde Von dem Hochadel. Herrn Erben aufgenommenen augenschein durch Hn Pflug dem Maurer und Steinmetzen æstimirt und angeschlagen für und umb 7500. R. Hierüber besagt ein pergamenter Kauffbrieff de a° 1584. Dabeÿ zweÿ pergamentene Hüttenbrieff beede de A° 1545, alle dreÿ mit alt Nis 18. 19. und 20. marquirt und dabeÿ gelaßen
Sa. Holtzwerkh 69 R, Sa. Bett und Federwerkch 84 R, Sa. Leinwanth und Getüch 146 R, Sa. Frauenzimmer Kleÿdung und Weißgezeug 274 R, Sa. Zinn Kupffer, Möß und Eÿßengeschirr 187 R, Sa. Tapicerie und Sergenwerckh 28 R, Sa. Haftt und Garn 55 R., Sa. Allerhand Posten 9 R, Sa. Wein und faß im Keller 599 R, Sa. Fruchten auff der Cast 294 R, Sa. Silbergeschirrs, Gold, Geschmuck und Geschmeid 868 R, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Haubtgüttere 1906 R, Sa. Gülth von Eigenthümlichen güttern Jährlichen fallend 2500 R, Sa. der Eigenthümlichen Güttere 2475 R, Eigenthumb ane einer behaußung 7500 R, Summa summarum 17 739 R
Schrein und Höltzenwerckh. In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Cammer B, In d. Cammer C, Im Müttlern Haußöhren, Auf dem Nebensgang, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Nebens Gemach, In dem Keller
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 2° diacre)
Mittwochs d. 3. Aprilis 1726. starb Morgens früh umb 5. Uhr nach außgestandener langwieriger leibes blödigkeit, darzu gekommener geschwilst und Engkeit, die Hochwohlgebornen Frau, Frau Johanna Charlotta gebohrne Wetzlin Von Marsilien, Weÿland deß hochwohlgebornen Herren, Herren Philipp Jacob Von Hüffel auff Wÿndeck seel. nachgelaßene Fr. Wittib Ihres Alters 70. Jahr, Weniger 8. Monath und Wurde Sambstags darauff als d. 6. ejusd. Christlich und Ehrlich Zur Erde bestattet, Gottesacker S. Helenæ, auff deme Solches bezeugen, Christian Eberhardt Wezel Von Marsilien als Vetter (i 47)
Chrétien Evrard Wetzel de Marsilien a épousé en 1716 Marie Félicité Joham de Mundolsheim, veuve du colonel de dragons Jean Louis Charles de Helmstett : contrat de mariage, célébration
1716 (5.3.), Me Courtz (6 E 41, 461) n° 47
zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Christian Eberhard Wetzel Von Marsilien hochbestellten Major beÿ denen Württembergischen Trouppes deß Weÿl. Herrn Georg Ludwig Wetzels Von Marsilien seeligen mit frauen Eÿphrosina geb. Von Andlau erzeigten Sohn
So dann der Wohlgebohrnen frauen frauen Maria Felicitas Von Helmstätt geb. Johamin von Mundolßheim Weÿl. des Wohlgebohrne Herrn Johann Ludwig Carlen Von Helmstätt geweßenen Obristen über ein Württenberg. Dragoner Regiment seel wittib
Mariage, Mundolsheim (luth. p. 42)
1716. Dienstags den 19. Maÿ Ist allhier copulirt worden der Wohlgebohrne Herr Herr Christian Eberhardt Wetzel von Marsilien und die Wohlgebohrne fraw Weÿl. des hoch Wohlgebohrnen Herrn Herrn Johann Philipp Johan von Mindolsheim höchstverdienten stättmeisters und Cancellarÿ beÿ der Statt Straßburg Fräulen tochter und weÿl. Ihro Excellens Herrn Herrrn Johann Ludwig Carl von Helmstett geweßenen General beÿ Ihro durchleuchti. Fürsten* von Wirtenberg Hinterlassene Wittib Maria Felicitas genannt [unterzeichnet] CEWezel von Marsilien, Maria Felicitas von Helmstett gebohrne Johamin von Mundolsheim (i 28)
Marie Félicité Joham de Mundolsheim meurt en 1730 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison en fidéicommis* Hüffel. L’acte contient copie de plusieurs anciens actes, dont le testament de la tante du veuf qui lui a légué la maison. L’actif du veuf s’élève à 11 495 florins, le passif à 34 159. Les biens des héritiers se montent à 24 066 florins.
1731 (15.1.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 1) n° 12
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, liegend und Vahrender, unverändert verändert und theilbahrer, eigen und Lehen in der Statt und außerhalb derselben gelegen, so weÿl. die Freÿ wohlgebohrne Frau, Frau Maria Felicitas Wetzelin Von Marsilien gebohrne Johamin Von Mundolsheim des Freÿ Wohlgebohrnen herrn, herrn Christian Eberhard Wetzels Von Marsilien, hochfürstlich Würtembergischen hochbestelten Obristen im Leben gewesenener hertzgeliebteste Frau Ehegemahlin, nach ihrem den Zweÿen Septembris letztverwichenen 1730.ten Jahrs erfolgten seeligen Ableiben Zeitlichen Verlassen, welche auf erfordern und Ersuchen hoch Edelgedachten hinterlaßenen Herrn Wittibers Wie auch des Freÿwohlgebornen Herrn Herrn Christian Friderich Geÿlings Von Altheim alß Vormunds der Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Johann Ludwigs, Herrn Reinhard Leopolds, Fräulein Carolinæ Mariæ Felicitatis und Fräulein Henriettæ Louisæ aller Weltzlen Von Marsilien, der Hochadelich abgeleibten Frauen seel. mit hoch Edelgedachtem deren hinterbliebenen Herrn Wittwer ehelich erzeugt und hinterlassener Adelicher Kinder und zu Vier gleichen theilen ab intestato Erben – Actum Straßburg den 10.ten und continuirt den 11.ten, 12.ten, 13.ten 15.ten 24.ten und 31.ten Januarÿ 1731.
Publicatio der Eheberedung und Codicilli
Bericht. Demnach sich beÿ Inventirung dießer Verlassenschafft hervor gethan, daß die theilbare Passiva die theilbare Nahrung übersteigen dannenhero der Herr Vormund Nahmens seiner adelichen Pupillen das Beneficium Regis et Inventarÿ erhriffen auff die theilbar Nahrung renuncirt und solche dem Herrn Wittiber tam active quam passive überlaßen, als ist zu verhütung Weitläufigkeit hoch Edelgedachten Herrn Wittiber unverändertes Vermögen und deßen Ergäntzung nicht ersucht sondern selbige Zusambt dem theilbaren unter einer Massa beschrieben worden.
In einer alhier Zu Straßburg an der Höllengaßen gelegenen dem hochadelichen Herrn Wittiber Fidei Commissweiß gehörigen behaußung hat sich befunden wie folgt
Hützenwerckh. Auff der bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, Vor dießer Kammer, In der Wohnstuben, In dem nebens Zimmer, In dem Nebens Stübel, In dem Gang, In der Speiß Kammer, In der Gnädigen Fräulein Stub, In der Herrn Informatoris Stuben, In d. Kammer, In der Kindt Stub, In des Dieners Kammer
Eigenthum an Häußern. (Wetzelisch. Stammguth.) Ein dritte theil eines Zu Rappolts gegen der Pfarrkirchen gelegenen haußes (…)
(Lehen) Zwen dritte theil an einem Zu Rappolzweÿler gegen der Pfarrkirchen gelegenen hauß (…)
(Hüffelisch. Fidei Commiss) Ein Vorder und hinterhauß sambt zweÿen höfflein und nebens Gebäuen mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Höllen Gaß, einseit theilß neben Weÿl. H Wolffgang Sebastian Schusters geweßenen handelßmanns wittib und Erben und theils neben Herrn Peter Kornmann, handelßmann, anderseit neben demm Mehren Hospital alhier, hinden auff Michael Klopffer dem Musicanten stoßend. Hierauff ist die hievornen fol – eingetragene beßerung Verwendet worden, so thut 1676. R. Übrigens gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und allein mit hie Vornen fol – Vermerckten fidei Commiss Verfaßet. Hierüber besagen Verschiedene alte Kauffbrieff und andere Documenten Zusammen in einem fascicul gebunden.
(Stammguth). Nota. Von dem Zu Bilßheim gelegenen mit fidei Commis Verfangenen hauß geschiehet hernach fol – unter denen Gelt Zinnßen Meldung
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Lauth Theilregisters über der seelig Verstorbenen Frau Obristin ererbtes Vätter und Mütterlich Guth durch H. Wolfgang Courtz Not. in Anno 1707 auffgerichtet
(f° 37-v) Copia Weÿl. der Freÿwohlgebornen Frauen Johannæ Charlottæ Hüffelin Auff Windeck gebohrner Wetzelin Von Marsilien Testament solemnis inscriptis und resp. fidei commis und Wetzelischen Stammguths Verordnung – An dem Siebenden, meines freundlich geliebten Brudern Herrn Georg Ludwig Wetzel Von Marsilien Jüngsten Fräulein töcher – Zum Achten meines Vorgemeltes freundlichen Lieben bruder Henn Herrn Georg Ludwig Wetzel Von Marsilien beeden Söhnen als dem Wohlgebohrnen Herrn Christian Wetzel Von Marsilien meinem Pfettern dermahlen unter denen Wurttenburgischen Trouppen und dem Wohlgebohrnen Hern Alexander Wetzel Von Marsilien unter dem Elsaßischen Regiment in diensten, legire und vermache ich hiemit als ein Fidei Commiss und Stammguth Erstlichen meine alhier zu Straßburg an der Höllengaß gelegene, und mir gantz eigenthümlich Zugehörige behaußung mit deren Ingebauen, begriffen, Rechten und Zugehörden, Item (…) – So beschehen in Straßburg ineiner an der höllengaß liegenden mir der Testiterin eigenthümlich zuständigen behaußung und dero große Wohnstuben auff Mittwoch den 14. 10.bris 1712 (Hinterlegt, Wolggfang Courtz)
(f° 43-v) Copia der Freÿwohlgebornen Frauen Frauen Johannæ Charlottæ Hüffelin Auff Windeck gebohrner Wetzelin Von Marsilien auffgerichteten Nach Disposition – Straßburg den 10. Mertz 1725
(f° 44) Copia eines an E. Königl. Ohnmittlbahr des Ritter Directorium in Untern Elsaß übergebenen Memorialis
(f° 45-v) Copia Ritterschafftlichen Decreti Præs. den 9.ten Aprilis 1726.
(f° 46) Copia Instrumenti Reserationis et publicationis Testamenti
(f° 48) Copia Wetzelischen Stammen Vertrags. d. 29. Januarÿ 1613 – wir Eberhard Herr Zu Rappoltstein thun Kund hiermit offentlich als Zwischen weÿl. des Edlen Vesten unßer Lieben getreuen Reinbold Wetzels von Marsilien hinterlaßenen Sohns, nemblichen ales anders hinterlaßenen Sohn Georg Gustav genannt, So dann Martin und Egenolph Wetzeln von Marsilien, Item Ursula, Maria Magdalena, Maria Cleophe, Christiana und Judith seinen töchtern, wegen abtheilung ihrer Vätter: und resp groß Vätterlichen Verlassenschafft Spän und Mißverstandnus erhoben (…)
(f° 51) Copia beÿ dem Königlichen Hohen Rath im Elsaß ergangenen Arret
(f° 54) Copia Zwischen dem Hochadelichen H wittwe und deßen Eingangß gemelter Seelig Verstorbenen Frauen Ehegemahlin auffgerichteter Eheberedung – Zwischen dem Wohlgebohrnen H H Christian Eberhard Wetzel Von Marsilien hochbestelten Major beÿ denen Würtenbergischen Trouppen, deß weÿl. Wohlgebohrnen H Georg Ludwig Wetzels Von Marsilien seel. mit der Wohlgebohrnen Frauen Euphrosina gebohrner Von Andlau ehelich erzeugten Sohn, als dem H. hochzeiterer ane einem, So dann der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Maria Felicitas Von Helmstætt gebohrner Johamin Von Mundolßheim, Weÿl. des Wohlgebohrnen H Johann Ludwig Carle Von Helmstätt geweßenen Obristen über ein Würtenbergisch. Dragons Regiment seel. nachgelaßener Wittib, alß Jetstmahliger Frau Hochzeiterin – Geschehen und Verhandelt sind dieße ding in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg den 5.ten Monatgs tags Martÿ Anno 1716
(f° 57) Copia der seelig verstorbenen Frauen Obristin auffgerichteten Codicilli – in dem Jahr 1730 (…) auff Mittwoch Nachmittag den 30. Augusti in einer alhier Zu Straßburg in der höllengaßen gelegenen hernachgemelten H. Oberist Von Wetzel angehörigen behaußung in dem Camin Zimmer des Zweÿten Stocks, deren Fenster in den hoff aussehend, die Hochwohlgeborne Frau, Frau Maria Felicitas Wetzelin Von Marsilien gebohrne Johamin Von Mundolßheim des Hochwohlgebornen H H Christian Eberhard Wetzels Von Marsilien Ihro Hochfürtsl. durchl. des H herzogs Zu Würtenberg hochbestellten Obristen ehelich. Gemahlin – ich Wolffgang Courtzen auß dem Fürstenthumb brandenburg Onoltzbach in Francken
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers unverändertes und des theilbarr Vermögen unter einer Massa, Sa. hausraths 2095, Sa. der Chaise 60, Sa. der Früchten 545, Sa. der Wein und vaß 1672, Sa. des Silbers 1447, Sa. der Guldenen Ring 885, Sa. der baarschafft 28, Sa. der beßerung auff Stamm: und Lehen güthern 1309, Sa. der activ Schulden 452, Summa summarum 11 495 R. – Sa. der Passivorum 34 159 R. Übertreffen umb 22 663 R. – Ungiebige activa 2135. R.
der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 807, Sa. Silbers 627, Sa. guld. Ringen 945, Eigenthum ane liegende gütheren o, Sa. d. Pfenningzinß hauptgüter 103, Sa. Gelt und bodenzinß 125, Sa. Gülthen 4691, Sa. Zehenden 607, Sa. Ergäntzung 16 050, Summa summarum 24 066 R.
Hochadeliche Wetzelische Stammguth, Sa. Geltzinß 100, Sa. der gülthen, W. 76, K. 16, th. 44, Haußgefäll – Lehengefäll
Le curateur des enfants de Chrétien Evrard Wetzel de Marsilien loue la maison à M. de Mougé, aide-major
1736 (22.8.), E 767
Par devant la Chambre des Contrats du directoire de la Noblesse de la Basse Alsace – Me Christian Frédéric Geyling d’Altheim en qualité de curateur des enfants mineurs de Messire Christian Eberhard Wetzel de Marsilien
baillé pour 6 années à commencer le jour de la St Jean de la présente année, M de Mougé ayde major de la ville de Strasbourg
le corps de logis de derrière de la maison noble et immatriculée à la matricule de la Noblesse appartenans aux enfants mineurs du Sr Wetzel situé dans la rue Ste Barbe sans rien excepter que la cave et les greniers dudit corps de logis, plus la buanderie a condition néanmoins que les locataires de la maison de devant auront la même liberté de s’en servir, plus un des deux petits poels /:ou il ni a que les quatre murailles:/ dans la cour de derrière auprès du puy avec le grenier au dessus. Plus l’écurie, Plus la remise de bois au dessous la galerie Et enfin la cave voutée qui se trouve dessous le corps de logis de devant se réservant le Sr bailleur le reste de la maison – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois
Les deux fils, Jean Louis et Philippe Régnard Wetzel de Marsilien, louent une cave au marchand de vins Jean Daniel Stamm
1751 (16.6.), Me Humbourg (6 E 41, 85)
Bail à loyer pour 9 années a commencer du jour et fete de la St Jean prochain – Sr Jean Louis Wetzel de Marsilien Gentilhomme de la Noblesse de la Basse alsace demeurant en cette ville et le Sr Christian Louis Boeckler Conseiller au Magistrat de cette ville au nom et comme fondé de procuration du Sr Philippe Rheinhard Wetzel de Marsilien frere dudit Jean Louis Wetzel
au Sr Jean Daniel Stamm bourgeois marchand de vins
une cave au fond de la maison a eux appartenante Scituée dans la rue de Ste helene telle que le Sr preneur l’a occupée Jusqu’à présent depuis environ 12 années – moyennant un loyer annuel de 48 livres
Jean Louis de Wetzel de Marsilien loue la maison au marchand Jean Georges Hecker
1753, (2. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 90), acte enregistré à la Chambre des Contrats le 26 août 1755 (Chambre des Contrats, vol. 629, f° 22-v)
Sr Philippe Jacques Schefer conseiller de Mgr le comte de Linange au nom en en qualité de fondé de procuration de Sr Jean Louis baron de Wetzel de Marsilien, bail de 6 années qui commencent à courir le 1.2. prochain (Procuration, Charachbergen le 20. 7bre 1753)
au Sr Jean Georges Hecker Marchand bourgeois de Cette ville
le corps de logis dans la cour, l’écurie et le petit jardinet sur le derrière, la cave et un grand poulailler sur le devant enfin tous les appartenances, droits, dépendances de la maison appartenant au bailleur sise en cette ville rue Ste Hélène, d’un côté la maison de l’hôpital de cette ville d’autre le Sr Oesinger receveur devant corps de logis de ladite maison occupée par la De veuve Buffier derrière le Sr Saltzmann et le couvent des Petits Capucins – moyennant un loyer annuel de 300 livres
le bailleur se réserve la cave voutée et le premier ou second étage à son choix, dans le corps de logis de derrière une place pour mettre à couvert commodément une voiture et le corps de logis sur le devant spécifié dans le bail passé à l’instant à v Buffier
Jean Louis de Wetzel de Marsilien loue la maison à Anne Nicole Vieuxné veuve de Henri Buffier
1753 (2. 8.br), Me Humbourg (6 E 41, 90)
Bail pour 6 années qui commencent à courir du 1. jan. prochain – Sr Philippe Jacques Scheffer conseiller de Mgr le Comte de linange au nom et en qualité de fondé de procuration du Sr Jean Louis Baron de Wetzel de Marsilien demeurant ordinairement en cette ville (Procuration, Charachbergen le 20. 7bre 1753)
à De Anne Nicole Vieux né veuve du Sr henry Buffier Lieutenant d’artillerie demeurant en cette ville
tout le corps de logis sur le devant de la maison du Sr Bailleur Scituée dans la rue Ste helene, une maison de l’hopital d’une part, le Sr Oesinger Receveur d’autre, par devant la rue et par derrière la Cour de lad. maison, avec toutes les appartenances et dépendances dud. corps de logis sur le devant sans réserve ni exception, si ce n’est de la Cave et d’un petit poulailler que le Sr bailleur se réserve – moyennant un loyer annuel de 120 livres
Jean Louis de Wetzel de Marsilien loue la maison à Philippe Jacques Schæffer, conseiller du prince de Hesse Darmstadt
1761 (5. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 106)
Bail de 9 années qui commencen au 1. jan. 1762 – Sr Charles François Hannong candidat ez loix comme fondé de procuration de Me Jean Louis Baron Wetzel de Marsilien demeurant à Bischwiller
au Sr Philippe Jacques Schaeffer Conseiller de S.A.S. Mgr le Prince de hesse Darmstatt
Scavoir la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sans la moinde reserve ni exception appartenant aud. Sr Wetzel en cette ville de Strasbourg rue Ste helene une Maison de l’hopital d’une part le Sr Oesinger d’autre – moyennant un loyer annuel de 68 livres
Jean Louis et Philippe Régnard Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Daniel Stamm
1762 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 1
Johann Daniel Stamm der weinhändler
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Schäffer des a[mbtsch]af[n]ers Johann Ludwig Wetzel von Marsilien und H. Philipp [Reinh]ard Wetzel von Marsilien – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung ane der Helenengaß, einseit neben einer dem mehrern hospitals gehörigen behausung, anderseit neben H. Oesinger dem schaffner der hohen schul, hinten auff H. Saltzmann
Philippe Régnard Wetzel de Marsilien, grand échanson du duc de Mecklembourg-Strelitz, Caroline Marie Félicité Wetzel de Marsilien veuve de Kamecke et Henriette Louise Wetzel de Marsilien, vendent 8 500 livres la maison au docteur en médecine Béat Ignace Lachausse
1770 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 644 n° 332, Not. Joh. Richard Häring, 7 juin 1768 (6 E 41, 1380 n° 206)
auf ansuchen H. Rathh. Beati Ignatii La Chausse des Doctoris Medicinae, nachstehenden kauff vor Not. d. nieder Elsassischen ritterschafftlichen Inventierschreiber
herr Philipp Reinhard Wetzel von Marsilien, Oberschenck S.r hochfürstlichen durchlaucht des herzogs von Mecklemburg Strelitz allhier wohnhafft
in gegensein herrn Beatus Ignatius La Chausse Med.ae D.ris und berühmten Practicj hoffrath des heÿl. Romischen Reichs fürsten zu Brundtrutt bischoffs zu Basel
Ein vorder und hinter: hauß sambt zweÿen höffen und Nebens Gebäuden mit allen deßen begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten an St: Helenen vulgo Höllengaß, einseits weil. herrn Philipp Jacob Oeßinger geweßenen Schaffners der hohen Schul hinterlassenen Erben und theils neben dem ehemals Leiterspergischen hinterhaus nun H. Hirn dem handelsmann gehörig theils den Kornmannischen erben, anders. I.r dem mehreren Hospital gehörigen behausung, welche Grimmen des Musicanten Wb. bewohnt, und theils stoßt das ehemals St. Barbarä Closter nun den kleinen Capuciner Closter darauf zum theil auch der sogenannte Colmarer hoff hinten mit einen kleinen gärthel auf weÿl. H. Johann Gottfried Saltzmanns geweßenen Med.æ D.ris seel. hinterblienene frau wittib und Enckelin und mit der Stallung auf den Kornmännischen erben behausung, welche H. Rathh. Hervé bewohnt, stoßend, so zwar dem adelich Wetzelischen Manns Stammen, davon wolgedachter herr verkäufer der einige übrig, als ein fidei commiss und Stamm: Guth verfangen – hat solches Stamm Guth weil. die freÿwolgeborene frau Johanna Charlotta Hüffelin auf Windeck geb. Wetzelin von Marsilien außweißlich diesem Contract angehängten Extractus deren Testaments geordnet
so ist hierbeÿ benfalls erschienen hr Johann Caspar Holtzapffel J.V. Ltus und Advocatus beÿ Löbl. erwâhnten Ritter Directorio, der ingefolg zwo Vollmachten, die eine von der reichshochwolgebornen freÿfrau Caroline Maria Felicitas verwitibte von Kamecke geb. freÿin Wetzel von Marsilien datirt Braunschweig den 18 mart. 1768, die andere von der Reichs freÿhochwohlgebohrnen fräulein Henriette Louise Wetzel von Marsilien ebengeachten 18 Martÿ jüngst zu Langenburg außgestellt, des freÿherrn Verkäufers beeder frau und fräulein Schwester (in dießem Kauff) einwilliget – um 8500 Pfund
Accord de règlement entre les vendeurs. Leur frère Jean Louis est mort à Bischwiller en 1767
1769 (14.4.), E 776
der freÿwohlgeborne H. Philipp Reinhard Wetzel von Marsilien, Oberschenck Jr. hochfürstl. Durchlt. des Herztogs von Mecklenburg Strelitz allhier wohnhafft, Fr. Maria Felicitas verwittibte von Kamecke geb. Wetzel von Marsilien und der gleichfalls freÿwohlgebornen Louisa Henrietta Wetzel von Marsilien, samtlich großjährig und dieße zweÿ Damen beÿständlich Lt. Holtzapffel anwalts, zwischen ihnen verkäufferen und H Beate Ignatz Lauchausse vor Notar Häring Inventir schreiben unterm 9. julÿ 1768, auß dem erlößten kauffschilling
Sépulture, Bischwiller (luth. p. 134, n° 12) 1767 – Samstags d. 4. Julÿ Vormittags Zwischen 10. und 11. Uhr Verstarb an einer aus Zehrenden Kranckheit der Hoch :Wohlgebohrene Freÿ: Herr, Herr Jean Louis von Wetzel, Solcher wurde Mondtags darauf als d. 6. ejusd. mit X.stgewöhnlichen Ceremonien auf dem dahießigen Kirch: hofe gegen Abens Zwischen 6. und 7. Uhr Zur Erden bestättiget. Alt 48. Jahr. 3. Monath und 20. Tag. [unterzeichnet] P. R. Wetzel de Marsilien Als bruder (i 70)
Le vendeur et l’acquéreur d’une part et la veuve de Jean Geoffroi Saltzmann (propriétaire de la maison qui avait anciennement appartenu aux Wetzel) passent un accord de servitude
1770 (9.4.), Strasbourg 7 (49), Me Stoeber n° 301
Vergleich zwischen Herrn Wetzel von Marsilien und Herrn Dr La Chausse wie auch der verwittibten Frau Dr. Saltzmännin
Erschienen vor dem unterschriebenen Notario der Stadt Straßburg geschwornen Notario der Hochwohlgeborne Freiherr, Herr Philipp Reinhard Wetzel von Marsilien, hochbestellter Oberschenk bei Ihro Hochfürstlichen durchlaucht Herzog von Mecklenburg-Strelitz &, und Herr Beatus Ignatius Lachausse Medicinæ Doctor und Ihro Hochwürdige Gnaden des bischofs Zu Basel auch des heiligen Römischen Reichs Fürsten zu Brundrut Hofrat und burger alhier, bede an einem
so dann Frau Maria Salome Saltzmännin gebohrne Brackenhofferin weiland Herrn Johann Gottfried Saltzmann, des gewesenen Medicinæ Doctoris und burgers allhier hinterbliebene Frau Wittib beiständlich Herrn Johann Christian Meÿbaum, des hiesigen burgers und Klein-Uhrenmachers, an dem andern theil, welche Parteien offentlich anzeigten
daß Sie nachstehenden Vergleich getroffen haben wie folgt. Nemlich und Zum Ersten verwilligen Hochgedachter Herr von Wetzel, als würcklicher Verkäufer, Herrn Dr. Lachausse aber als Käufer des Hochadelichen Wetzelischen Hauses /:wegen welchen Qualitäten aber diesen beden Herren hiedurch nichts an ihren Rechten genommen wird:/ daß das an der S.h. gemeinschafftlichen Proveÿ sich befindliche hölzerne Rohr von dem bisherigen Plaz weg, und an die zu End des Wetzelischen Ganges sich befindliche Wetzelische und Saltzmännische Mauer, als dem Ende der Mauer des sogenannten Colmarer Hof gerucket, jedoch in das alte Gewölb gerichtet, gleichwol in Ansehung des Ausführens und der deßfalls jeweilen habenden Unkosten es bei dem alten recht gelassen werden soll, daß nämlich die Ausführung durch das Saltzmännische Haus geschehen, und an denen jeweiligen deßfalls habenden Unkosten zween dritte theil durch die jeweilige besitzer des Wetzelischen, und nur die übrige terz durch die des Saltzmännischen Hauses gelitten werde mus.
Dagegen und Zweitens verpflichtet sich die verwittibte Frau Doctorin Saltzmännin das Wasser, welches theils oben in einem Nach, theils unten durch einen Dohlen durch das Wetzelische Haus bißher geloffen ist, nunmehr durch ihro eigene Gerechtigkeit in die lange Stras hinaus richten zu laßen und die Wetzelische behausung von solcher dienstbarkeit vor immer dar zu entladen. Sie verspricht anbei alle vorgenannte Veränderungen auf ihro eigene Unkosten vorzunehmen.
Übrigens soll es wegen denen Rechten die solche bede Häuser ohne die obenbeschriebene Punkten annoch weiter aus alten Verschreibungen haben, sein ungeändertes Verbleiben haben.
Also abgeredet und verglichen (…) Straßburg den 9. Aprilis Anno 1770 – Johann Daniel Saltzmann Notarius mit Handzug
Le docteur en médecine Béat Ignace Lachausse a épousé Marie Anne Heupel en 1747
Béat Ignace Lachausse vend la maison aux Petits Capucins moyennant 8 100 livres. Les Pères Capucins achètent la même année les trois petites maisons qui appartiennent à l’Hôpital bourgeois à l’angle de la rue Sainte-Hélène et de celle de Sainte-Barbe pour agrandir leur couvent situé plus au sud.
1772 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 646, f° 366-v, Not. royal Lacombe, 6 juin 1772 (6 E 41, 146)
auf ansuchen Reverendi Patris Hartmani des kleinen closters der ehrwürdigen Patrum Capucinorum guardiani, nachstehenden kauf
M. Beate Ignace Lachausse, conseiller aulique de Son Altesse Mgr l’Evêque de Basle, Prince du St Empire, et docteur en médecine
aux Revérends Pères Capucins de cette Province d’Alsace stipulant par le Sr. Michel Schaentzlen, conseiller au Petit Sénat de cette ville leur syndic à ce expressément nommé par le Révérend Père Marin, custos du Très Révérend Père Provincial par décret du 3 décembre 1771
la maison consistant en corps de logis du devant et sur le derrier deux cours, bâtimens des deux côtés avec toutes ses appartenances, droits et dépendances scituée en cette ville rue Ste Hélène, d’un part les héritiers du Sr Philippe Jacques Oesinger receveur de l’Université, plus en partie Sr Hirn, négociant cy devant aux héritiers Kornmann, d’autre en partie à une maison appartenant à l’Hôpital bourgeois occupée par la veuve Grimm musicien, plus en partie au Petit Couvent desdits PP. Capucins et en partie la maison dite la maison de Colmar, aboutissant par derrière par un petit jardin sur les veuve et héritiers de Jean Geodfroi Saltzmann médecin et par les écuries sur la maison des héritiers Kornmann occupée par le Sr Hervé – telle que M. Philippe René Wetzel de Marsilien, grand échanson de SAS Mgr le duc de Mecklembourg demeurant à Strasbourg en a fait la vente par devant Me Haering le 9 juillet 1768, enreg. à la Chambre des Contrats de la chancellereie du Directoire présidial de la Noblesse de Basse Alsace en conséquence du décret du 14 avril 1769, à la Chambre des Contrats de la Chancellerie de cette ville le 30 juin 1770 – moyennant 16 200 livres tournois
Copie des lettres qui permettent aux Capucins du Petit Couvent de Strasbourg d’accepter une maison – Louis par la Grâce de Dieu Roy de France et de Navarre (…) Nos bien aimés les Capucins du Petit Couvent de notre ville de Strasbourg nous ont fait exposer que l’église qu’ils desservent qui proprement n’est qu’une chapelle et éloignée de toutres les autres églises de la ville, à portée de la Place d’Armes et dans un quartier très peuplé, que de là vient que les dimanches et les fêtes l’affluence est telle que la plupart de ceux qui se présentent sont obligés de se tenir dans la rue, qu’on offre aux exposants une maison contiguë à l’église dont il s’agit, qu’elle les mettroit à portée de donner à cet édifice l’étendue convenable (…) leur permettons (…) pour ladite maison être employée à l’aggrandissement de leur église – Versailles en avril 1772
Le couvent des Petits Capucins affecté à l’échange des prisonniers est vendu comme bien national 21 800 livres tournois à Jean Burggraff, négociant, et Ferdinand Kolb, banquier
1796 (20 mess. 4), Q 1899 Adjudication définitive – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 f° 50-v du 21 mess. 4Du 20 du mois de messidor de l’an 4° de la République française, une et indivisible.
Nous administrateurs du Département du Bas-Rhin, pour et au nom de la République française, et en vertu de la loi du 28 Ventôse dernier, en présence et du consentement du commissaire du Directoire exécutif, avons, par ces présentes, vendu et délaissé dès maintenant et pour toujours
aux Citoyens Jean Burggraff negociant et Ferdinand Kolb banquier demeurant à Strasbourg
Le couvent connu sous le nom des cidevant petits Capucins, situé à Strasbourg, composé de deux Corps de biens, cour, Eglise, jardin et dépendances. Le rez de chaussée du Bâtiment sur la rue (…) [vide infra, rapport d’experts]
A la charge par les acquéreurs de laisses à la Disposition des autorités constituées les bâtimens Employés à l’Echange des prisonniers, sans aucune rétribution, conformément aux offres par eux faites et acceptées par notre délibération du 18. messidor au 4. annexée au présent contrat de vente. – moyennant la somme de 21 800 livres
(Rapport d’experts) L’an quatrième de la République française, une et indivisible, le 14 jour du Mois de Messidor. Nous François Pinot, architecte, Expert nommé par délibération de l’Administration du Département du Bas Rhin, en date du 4 Messidor courant, et le Cit. Müller, architecte à Strasbourg, Expert nommé par les Cit. Burggraff et Kolp par leur soumission d’acquérir sous la date du 5 Prairial dernier, à l’effet de procéder à l’estimation en Revenu et en Capital, sur le pied de 1790, du Domaine National ci après désigné (…), après avoir examiné l’Etat des Bâtiments, les Matières de leurs Constructions, la longueur, largeur et hauteur desdits, leurs Emplacement, distribution, Cloture et accès, et mesuré les Terreins qui en dépendent suivant le détail joint, Savoir
Deux corps de Bâtimens entre Cour et Jardin, dont l’extrémité est fermée par l’Eglise qui donne dans la Ruë Hélène n° 3. Le rez de chaussée du Bâtiment sur la Ruë des Petits Capucins, contient une Porte cochère, et à la droite deux Pièces donnant sur la Cour, et corridor sur la Ruë. Le 1° étage renferme quatre petites Pièces et une galerie à la gauche, terminée par un grenier. Et la hauteur est de 22 Pieds. La distribution du Rez de chaussée du second Bâtiment entre Cour et Jardin, contient deux Pièces compris cuisine et deux corridors. Le 1° Etage renferme seize petites Pièces tant sur la Cour que sur le jardin. Idem du 2° Etage qui se termine par un grenier. Il y a une Cave voutée sous ce Bâtiment. Et la hauteur dudit est de 29 pieds 6 pouces. Toute la Construction des deux Corps est en Maçonnerie. La surface desdits Bâtiments compris Cour donne 183 Toises quarrées de Superficie.
L’église donne 147 toises quarrées de surface. Et la hauteur est de 40 pieds.
Le jardin contient 7164 pieds quarrés, faisant un quart d’arpent, plus 1164 pieds. Nous susdits Expers sommes d’avis que les deux Corps de Bâtimens, Compris Cour et dépendances, désignés et détails ci-dessus, connus sous le nom de Couvent des petits Capucins valaient en 1790, en Revenu annuel, la somme de 650 livres Lequel revenu, multiplié par dix-huit donne en capital la somme de 11 700 livres. Le Bâtiment de l’église valait en 1790, en Revenu annuel, la somme de 500 livres. Lequel revenu, multiplié par dix-huit, donne en Capital la somme de 9000 livres. Et le Jardin, suivant la dénomination cidessus, valait en 1790, en Revenu annuel 50 livres. Lequel revenu, multiplié par dix-huit, donne en Capital la somme de 1100 livres. (…) Strasbourg le jour, Mois et An que dessus
Les deux propriétaires se partagent les bâtiments le 10 germinal 7 (acte non trouvé). La partie le long de la rue Sainte-Hélène est attribuée à Ferdinand Kolb, propriétaire de la maison voisine rue Sainte-Hélène. Jean Burggraff obtient la partie méridionale qui s’ouvre sur la rue Sainte-Barbe et qui correspond au couvent d’avant 1772
Les héritiers de Ferdinand Kolb vendent à François Alcibiade Moirant, propriétaire, et Domitien Joseph Asselin, colonel en retraite, un corps de biens moyennant 96 000 francs
1828 (8.1.), Strasbourg, Me L’Ange – Enregistrement de Strasbourg, acp 187 F° 112 du 9.1. Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 207, n° 101 du 15.1.
Théophile Antoinette Clémentine Kolb épouse de Nicolas Bockenheim, chirurgien major en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur en son nom et en outre en qualite de mandataire de Gérard Jacob, Chevalier de la Légion d’Honneur ancien négociant propriétaire domicilié ci devant à Rheims actuellement à Paris, et Marie Susanne Madeleine Kolb et de 2. Philippine Charité Marie Anne Kolb épouse de Philippe Maurice Kolb, ancien conservateur des Eaux et Forets capitaine de la louveterie royale membre du conseil général du département du Bas Rhin, maire de la ville de Saverne
à François Alcibiade Moirant, propriétaire, et Domitien Joseph Asselin, colonel en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’ordre royal de St Louis
une maison sise à Strasbourg grand rue n° 136 consistant en trois corps de bâtiment donnant un sur la grand rue, un entre cour et jardin et un à porte cochère sur la rue Ste Hélène n° 1, ensemble la magasin y attenant (la ci devant église des Petits Capucins), cours, jardins, droits et dépendances – appartient aux De Bockenheim, Jacob et Kolb savoir De Bockenheim dans le rapport de 34015, Jacob 26/992, Kolb 26/992 suivant partage s.s.p. entre les De Bockenheim, Jacob, Kolb et Georges Philippe Ferdinant Kolb, négociant, et Marie Charité Sophie Kolb épouse d’Adelaïde Louis Gabriel Lacombe, négociant le 12 décembre 1821 enreg. le 16 mars 1822 f° 105 déposé au rang des actes de Me Hatt le 4 janvier 1826 – recueilli dans la succession de leurs père et mère Ferdinand Kolb et Marie Charité Gretzinger, la maison grand rue et la maison entre cour et jardin par Ferdinand Kolb père acquises sur Marie Françoise Madeleine Brentano femme séparée de biens de Joseph Hirn, négociant, à la Chambre des Contrats le 14 juillet 1778. Ces immeubles appartenaient à la femme Hirn en partage à titre d’acquet durant le mariage sur Marguerite Salomé Flach femme de Jean Lemp, par acte passé à la Chambre des Contrats le 1 septembre 1768 en partie en payement sur reprises suivant arret du ci devant conseil de la ville de Strasbourg du 8 juin 1776. La maison rue Ste Hélène par Sr Kolb père sur les héritiers de Félix Weisszhaar, marchand de vins, à la Chambre des Contrats le 14 août 1787, Weiszhaar acquis sur Anne Elisabeth Oesinger femme Ponnier de Montbéliard par acte passé à la Chambre des Contrats le 18 septembre 1771 et la ci devant église et le jardin par le Sr Kolb père avec le couvent et dépendances des Petits Capucins en société avec Jean Burggraff des Administrateurs du Département du Bas Rhin le 20 messidor 4. Lesdits Sr Kolb et Burggraff s’étaient associés pour ladite acquisition par acte passé devant Me Lacombe le 4 prairial 4. Cet acte règle entre autres le mode du partage du jardin du couvent et porte concession au Sr Kolb de la mitoyenneté du mur de l’église longeant le jardin qui à cette époque dépendait des propriétés du Sr Kolb. Par acte Me Ubersaal le 10 germinal 7 les Sr Kolb et Burggraff déclarent que le partage du jardin a été fait entre eux de la manière convenue. Cet acte contient de plus le partage du couvent de l’église et dépendances et attribue la propriété de l’église au Sr Kolb. Par procès verbal du 12 floréal 12 enreg. le 22 thermidor 12 f° 7 et déposé au rang des minutes de Me Ubersaal le 22 thermidor, les experts ont unanimement réglé le mode de division desdites propriétés qui depuis a été opérée par les copartageants. Mais lesdits arbitres n’ayant pu s’accorder sur la mieux vallue, Sr Reiner et Ponimer ont également dressé leur rapport. Des contestations judiciares ayant été la suite de la diversité d’opinions des experts, a été rendu jugement au Tribunal Civil le 24 avril 1807 – moyennant 96 000 francs
Louis François Sénéchal et Domitien Joseph Asselin vendent à la communauté israélite de Strasbourg la maison rue Sainte-Hélène qu’ils ont acquise avec des autres biens, l’église des anciens Petits Capucins et un jardin moyennant 50 000 francs
1832 (24.10.), Strasbourg 6 (56, nouv. cote 58), Me Triponé n° 2738 – Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 63-v du 25.10.
Monsieur Louis François Sénéchal, rentier demeurant à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire 1° de Mr François Alcibiade Moirant, ancien officier de cavalerie demeurant ci devant à Strasbourg actuellement à Marckolsheim, haut Rhin (…),2° de Mr Domitien Joseph Asselin, Maréchal de camp, Chevalier de la Légion d’Honneur domicilié ci devant à Strasbourg actuellement à Valence, Drôme
à la communauté Israélite de Strasbourg, ce accepté pour elle et en son nom par Messieurs Josué Morel, propriétaire, Jacques Samuel Netter, Salomon Weil, Isaac Alexandre Troller, David Aron, Michel Levy & Samuel Weil, négocians tous demeurant à Strasbourg
Désignation. Les dépendances ci après désignées de la maison située à Strasbourg que MM. Moirant & Asselin ont acquis des Dames Bockenheim, Jacob & Kolb, savoir
1° Un bâtiment ci devant église des petits Capucins formant l’angle de le rue St Hélène et de la rue Ste Barbe vers la drand’ rue, tenant d’un côté à la Maison rue Ste Hélène n° 1, par derrière au jardin dont il va être parlé & la veuve de Xavier Sandmann.
2° Une maison avec cour pompe, buanderie appartenances & dépendances sise rue Ste Hélène Numéro 1, tenant d’un côté à la ci devant église des petits capucins, de l’autre à Jean Jacques Klein, & par derrière au jardin dont il va être parlé,
3. Et environ 3 ares 50 centiares de jardin à prendre du côté de la veuve Sandmann et qui sera séparé du surplus du jardin par un mur d’abord parallèle au mur Sandmann sur une longueur de 14 mètres 85 centimètres en partant des batimens de M. Seib, et à cette distance se dirigeant en angle sur le mur de la cour de la Maison rue Ste Hélène, de manière que le parement extérieur de ce mur (c’est à dire du côté réservé aux vendeurs) ait une longueur de 2 mètres 92 centimètres ou 9 pieds depuis le point où il quitte la parallèle jusqu’à celui où il rejoint le mur de la cour. La distance de la partie parallèle au mur séparatif d’avec la veuve Sandmann sera de 22 mètres 64 centimètres, le tout conformément au plan dressé par le Sr Vogt ce jourd’hui (…) ci annexé. Ces parties de la propriété de MM Moirant & Asselin sont achetées pour en faire un temple israëlite avec logement du rabbin. -Etablissement de la propriété. La propriété dont les parties vendües dépendent & qui comprennent en outre le surplus du jardin et une maison Grand rue Numéro 136 appartient à MM Moirant & Asselin en vertu de l’acquisition qu’ils en ont faite de Mad. Théophile Antoinette Clémentine Kolb épouse de Nicolas Bockenheim, Chirurgien major en retraite, Mad. Marie Suzanne Madeleine Kolb épouse de Me Gérard Jacob, ancien négociant à Rheims, & de Mde Philippine Charité Marie Anne Kolb épouse de Mr Philippe Maurice Kolb, maire à Saverne, aux termes d’un contrat passé devant Me L’Ange notaire ) Strasbourg le 8 janvier 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 dud. mous, volume 207 n° 101 (…). Les Des Bockenheim, Jacob & Kolb avaient recueilli une partie de cette propriété dans les successions de M. Ferdinand Kolb & de Dame Marie Charité Gretzinger son épouse leurs père & mère. Le suplus leur a été abandonné en partage par Mr Georges Philippe Ferdinand Kolb & par Mad. Marie Charité Sophie Kolb épouse du Sr Adélaïde Louis Gabriel Lacombe, leurs seuls co-héritiers dans les successions de leurs dito père & mère suivant acte sous seing privé en date à Strasbourg du 12 décembre 1821, dont un des originaux a été déposé à Me Hatt notaire en cette ville par acte du 4 janvier 1826, cet original porte la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 11 mars 1822 fol° 105 (…) La réunion de toute la propriété en la personne de M. Ferdinand Kolb père, résultait de diverses acqusitions dont on ne relatera que celles qui concernent les parties vendües à la communauté israélite. La maison rue Ste Hélène Numéro 1 a té achetée par lui sur les héritiers de Felix Weiszhaar, marchand de vin à Strasbourg, suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 14 août 1787 Le Sr Weiszhaar en était devebu propriétaire pour l’avoir acquise sur Anne Elisabeth Oesinger femme Peunier de Montbéliard suivant acte passe à la même Chambre des Contrats le 18 septembre 1773. Quant à la ci devant église des capucins & au jardin, ils faisaient partie de biens acquis en société par le Sr Kolb père & par le Sr Jean Burggraff de Strasbourg suivant procès verbal des Administrateurs du Bas Rhin en date du 20 messidor an IV. Le partage qui les a attribués au S Kolb père est constaté par acte devant Ubersaal notaire à Strasbourg le 10 germinal an VII. Des difficultés survenües ensuite sur le mode de séparation du lot de Mr Kolb et de celui du Sr Burggraff furent terminées par un Jugement du Tribunal civil de Strasbourg en date du 24 avril 1807.
Cette vente est faite à charges par la communauté israélite 1° de contribuer pour moitié aux frais de construction de la partie de la muraille qui doit remplacer la grille en fer communiquant de la cour de la maison rue Ste Hélène à la partie non vendue du jardin. Au moyen de quoi tout le mur de cloture de cette cour sera mitoyen, la pompe qui est dans la cour appartient exclusivement à la communauté Israëlite, sauf le droit réservé aux vendeurs et à leurs successeurs de transporter de leur côté & vis à vis celui de la Maison rue Ste Hélène le corps de pompe actuellement placé dans la partie vendue du jardin, de manière à pouvoir prendre des eaux dans le puits de cette maison, puits dont l’entretien sera dès lors supporté par moitié. La grille elle même sera enlevée par les vendeurs ou leurs ayans droit auxquels elle est réservée.
2° de contribuer également par moitié à l’élévation d’un mur de séparation entre la portion vendue & la portion réservée du jardin sur les deux lignes de démarcation formant un angle, indiquées dans la désignation qui precède. Ce mur sera également mitoyen, de la même hauteur que celui de la cour, ni l’un ni l’autre ne pourront être exhaussés, & il ne pourra être établi dans aucun des deux jardins, y compris le passage actuel de la maison rue Ste Hélène à la maison Grand Rue aucune construction qui excéderait la hauteur de ces murs ni aucune plantation d’arbres de haute tige à quelque distance que ce soit. 3° de souffrir l’écoulement des eaux ménagères de la maison Grand rue N° 136 (…) Prix 50 000 francs – Saisie immobilière existante & intervention à ce sujet de la plupart des créanciers inscrits (…) que dans cette position toute aliénation volontaire était frappée de nullité par l’article 692 du Code de procédure civile, à moins, dit l’article suivant, qu’avant l’adjudication en justice l’acquéreur ne consigne somme suffisante pour acquitter en principal, intérêts & frais les créanciers inscrits & en signifie l’acte de consignation aux créanciers inscrits (…). au moyen de quoi la présente vente acquerra toute validité nonobstant la saisie réelle.