14, boulevard Paul Déroulède


Boulevard Paul Déroulède n° 14 – D 2850 puis D 3993, section 97, parcelle 24 (cadastre)

Péage de la Robertsau (Rhein Zoll bey der Ruprechtsau, Wasserzoll an der Au) puis péage d’aval (untere Wasserzoll)


Le bâtiment en 2014, face ouest (image Wilfred Helmlinger, publiée sur Archi-wiki) – Le péage en 1613 (Jacob van der Heiden, image Numistral)

Note liminaire – Les bateaux qui arrivent à Strasbourg ou en partent passent un péage où ils doivent s’acquitter d’une taxe. Proche des Ponts Couverts (actuel quai de la Bruche), le péage en amont est appelé péage des Tours ou péage au quai d’amont (Wasserzoll bey den Thurnen, Wasserzoll am obern Staden (voir le plan de Strasbourg et de ses environs immédiats, vers 1720). Il y a deux péages en aval, celui sur le canal qui relie la ville au Rhin (Rheingiessen ou Blumengiessen, canal du Rhin ou canal des Fleurs), toujours appelé péage au canal des Fleurs (Zoll am Blumengiessen), et celui sur l’Ill à proximité du pont de la Robertsau (Aubruck). Ce dernier péage est d’abord appelé péage du Rhin ou péage du Rhin près de la Robertsau (Rhein Zoll bey der Ruprechtsaw), parfois péage de l’Etang (Zoll am Teuch) selon qu’on se réfère à l’amont (Etang) ou à l’aval (Robertsau). Ces différentes dénominations sont équivalentes, comme le prouvent notamment les actes de nomination du péager en 1605 et en 1616. Il arrive cependant que Rhein Zoll (péage du Rhin) soit un raccourci pour Rheinbruck Zoll (péage au pont du Rhin). C’est à partir des années 1720 qu’apparaît la dénomination de péage d’aval (untere Wasserzoll). L’archiviste Louis Schneegans, chargé au XIX° siècle de faire une recherche pour le propriétaire Hœllbeck, avait remarqué qu’on ne trouvait plus de référence au Péage de la Robertsau (Wasserzoll in der Ruprechtsau) dans les registres des Préposés au bâtiment avant 1638 (archives municipales, cote VI 695), ce qui suggérait que les dénominations avaient changé au cours du temps.
Dans ce qui suit, Wasserzoll (péage fluvial) est simplement rendu par péage selon une traduction qui figure sur le tarif imprimé en 1686. La traduction péage d’aval (untere Wasserzoll) a l’avantage de restituer unter (inférieur) et Wasser– (fluvial) par le seul mot aval.


Vue de la rivière et du péage vers 1630 (Venceslas Hollar, image Numistral)
Les cours d’eau vers 1700. A droite l’enceinte de la ville, au milieu de l’image le pont de la Robertsau (Aubruck) près duquel le péage est représenté par deux maisons

L’emplacement (sans les bâtiments) sur le plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général)
Dessin du péage par François Walter (vers 1800) – Le péage sur une Vue de Strasbourg depuis le Wasserzoll (BNUS)

Nicolas Meyer, préposé au bâtiment, expose en 1574 que le péage du Rhin appartenant à la Ville se trouvait autrefois à Neuenburg. Le roi a autorisé son transfert hors de la ville à l’endroit de la tuilerie dite am Teich (à l’Etang) où il se trouvait jusqu’à la guerre des Français en 1552. Le péager a alors été logé à l’intérieur des remparts dans une maison que la ville louait des héritiers Diebold quai des Pêcheurs. Les Quinze décident en 1574 de construire à l’endroit où elle se trouvait autrefois une maison de péager pour un prix modique.
Melchior Schnell qui assure les fonctions de péager depuis 1560 se noie en 1605. Il est remplacé par Martin Baldner qui donne sa démission en 1616 à cause de sa mauvaise ouïe. Son successeur Daniel von Zabern est destitué en 1631 pour avoir détourné des fonds. Simon Philipp est autorisé en 1631 à tenir auberge pour les seuls voyageurs, à l’exclusion des banquets ou des mariages. Samuel Illhock en 1644 et Martin Baldner en 1653 sont remplacés après avoir été promus garde-bois (chef de l’approvisionnement en bois de la ville). La risberme ou revêtement endommagé par les hautes eaux doit souvent être réparée ; les préposés prennent en 1658 l’avis des chefs de chantier et du nouvel ingénieur avant de faire de nouvelles réparations.
Un incendie détruit début 1679 la maison en pan de bois dont ne subsistent que les fondations et les encadrements en pierre des portes et des fenêtres. Les préposés au bâtiment estiment que la ville n’a pas les moyens de reconstruire la maison. Le péager Jean Jacques Volck est disposé à faire lui-même les travaux et à déduire le montant des factures de l’accise qu’il verse. Les préposés lui proposent de prendre le péage à ferme. Le bail est conclu le 23 avril 1679 pour neuf ans moyennant 130 livres. Le preneur cesse de percevoir son ancienne rétribution. Il devra reconstruire à ses frais et à sa convenance la maison et en cultiver le jardin ; le bail terminé, le bâtiment lui sera remboursé d’après une somme fixée par des experts impartiaux. Jean Jacques Volck remet en 1684 les factures d’un montant de 2 111 florins. L’estimation ordonnée par les préposés au bâtiment s’élève à 1 135 florins, sans le pavillon d’été (365 florins) qui sert à l’auberge et non au péage. Une nouvelle estimation contradictoire en août 1685 retient la somme de 1 430 florins. Le syndic royal Güntzer et le préteur royal Obrecht déclarent que la ville réglera 1 600 florins pour acquérir la maison. Du moment que le péage est pris à ferme, le péager est un aubergiste.
A la mort de Jean Jacques Volck en 1687, les experts estiment à 125 livres le pavillon d’été. Le nouveau fermier David Hœlbé obtient en 1689 réduction temporaire de moitié de son canon tant que les bateaux ne passent plus au péage. Il fait construire en 1692 une petite remise pour carrosses à l’entrée de la cour. Il est autorisé en 1694 à transformer la remise en écurie pour loger davantage de chevaux, aux mêmes conditions que le pavillon d’été (s’accorder avec son successeur ou démolir le bâtiment).
David Hœlbé passe en 1699 un nouveau bail pour neuf ans. Les préposés lui promettent de défalquer de son canon le prix du bâtiment qu’il a acheté de son prédécesseur et les autres sommes qu’il a engagées. Le procès verbal de visite décrit les différents bâtiments et en établit la valeur (394 livres) que la ville paiera au preneur pour en devenir seule propriétaire. David Hœlbé parvient en août 1699 à un accord avec la ville qui se charge de transformations ; les pièces entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière seront agrandies pour aménager le premier étage en salle destinée aux mariages. Jean Frédéric Hœlbé obtient en 1719 que la ville fasse faire des travaux lors du renouvellement de son bail – la salle d’été au-dessus de la piste de danse sera divisée en plusieurs pièces par des cloisons.
Jean Sébastien Weiss quitte le Péage d’aval pour l’auberge à l’Esprit en 1746, son successeur Jean David Winter pour l’auberge au Cheval d’or en 1747. Jean Jacques Gundelwein prend le Péage d’aval à ferme en 1751. Le bâtiment au-dessus de la piste de danse s’écroule en 1760. La veuve qui se remarie avec Jean Jacques Sigfried continue d’exploiter l’auberge. La ville engage des poursuites à son encontre quand elle accumule les retards de paiement dans les années 1780. C’est son fils Philippe Jacques Gundelwein qui se rend acquéreur du Péage d’aval que la Ville aliène en 1791.


Plan de l’allée de la Robertsau à l’emplacement de l’Orangerie. Le pont (Aubruck) se trouve à gauche sur le canal dit Murgiessen, le péage au confluent des cours d’eau un peu plus haut (vers 1780, AMS ancienne cote C III 46-a)
Chemin de halage en 1811, cabaret du Wasserzoll composé de deux bâtiments, le canal dit Murgiessen sur la gauche, pont de la Robertsau (Aubruck, AMS cote 313 MW 67)

Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, table 15, plan et élévations (Musée des Plans-relief) 1

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les anciens bâtiments du péage portent le numéro 352 (lettre V), les bâtiments plus au sud les numéros 353 (lettre X) et 354 (lettre Y). Les deux anciens bâtiments du péage sont reliés par le passage (4-5), (10-11), celui le plus proche de la rivière est représenté en (11-12-1-2-3-4), le deuxième en (5-6-7-8-9-10). Les remises et les écuries qui se trouvent sur les troisième et quatrième lots en 1844 portent les numéros 353 et 354 et sont démolies lors de la vente passée en 1844.
La maison porte d’abord le n° 1 de la Robertsau (1784-1857) puis le n° 37 du Quartier blanc (Robertsau). Lors des extensions de la ville (1880), la partie orientale de l’ancien canal dit Murgiessen prend le nom de boulevard de l’Ill (Illring) puis boulevard Paul Déroulède. La maison y porte le n° 2, ensuite le n° 4 et enfin le n° 14 (années 1980).


Plan cadastral (1836, AMS cote 1197 W 30, 15). L’ancien péage est sur la gauche, parcelle 2850
Terrain partagé en lots lors de la vente de 1844 (notaire Nœtinger, ADBR cote 7 E 57 12-162)
Allée du Murgiessen, l’ancien péage à droite, plus bas, bâtiments acquis en 1865 (plan relief modifié, vers 1860, image Jean Erfurt)

Philippe Jacques Gundelwein vend en 1817 l’auberge au négociant Charles Schubart qui la cède l’année suivante à son beau-frère Nicolas Jordy, ancien maréchal de camp. La Ville cède en 1818 à Nicolas Jordy le terrain à l’arrière d’une ligne tirée entre le début de l’allée et le chemin de halage (délibération et plan). La veuve et la fille de Nicolas Jordy passent en 1838 un accord relatif aux croisées de Jean Henri Mercklé, leur voisin à l’est. Marie Dorothée Justine Jordy vend en février 1844 sa propriété en trois lots principaux. Celui sur lequel se trouvent deux grandes maisons de maître (l’ancien péage) revient au boulanger Frédéric Hüttner, déjà propriétaire de la maison d’angle près du pont de la Robertsau. Les matériaux de l’écurie et de la remise qui se trouvent sur le lot voisin font partie de la vente. Jean Frédéric Hüttner revend trois mois plus tard le même lot à l’entrepreneur de bâtiments Jean Geyelin après avoir démoli un des bâtiments et rectifié la limite avec le lot voisin. Le négociant en houille Auguste Hœllbeck acquiert la propriété en 1846. Comme elle se trouve dans la première zone des servitudes défensives, il contracte plusieurs engagements avec le Génie militaire (1852, 1856 et 1868). Il acquiert en 1854 de la Ville de Strasbourg un terrain au nord puis en 1865 une remise et un chantier d’Edouard Schneegans à l’est. En 1873, il vend le tout, comprenant une maison d’habitation, une écurie, deux grandes remises, une troisième plus petite, un dépôt de charbons, une maisonnette de jardinier et un jardin, aux frères Rœhling de Sarrebruck et de Ludwigshafen qui fondent la même année la société en nom collectif Frères Rœchling (commerce de charbons).


Plan de la campagne Schneegans dont le deuxième lot est acquis par Auguste Hœllbeck notaire Rœssel, ADBR cote 7 E 57 6-93)
Terrain cédé par la ville, parcelle 3472 (1854, cadastre, AMS 1197 W 30)
Extensions hors les murs. L’ancien péage se trouve en haut à droit de l’arrondi qui débouche sur la rivière, îlot à bâtir (Bauquadrat) 89 (1880, AMS cote BRB 1561)
Vue vers 1920 (publiée par Reh et Gœhner)

Plan de la propriété des frères Rœhling, plan des bâtiments existants, maison et remise (1894, projet de constructions sans suite, dossier de la Police du Bâtiment)

Les bâtiments sont loués à des artisans, le maître plâtrier Joseph Lercher fait construire en 1896 deux remises en planches. La Police du Bâtiment constate en 1957 que le bâtiment sans cave comprend un rez-de-chaussée et un étage et que l’humidité remonte jusqu’au plafond par les murs en briques.


Aménagement de la rue Charles Bergmann (1934) – Plan d’arpentage (1980. dossier de la Police du Bâtiment)

Façade nord, façade ouest (1996, dossier coté 949 W 64)
Maison en 2022 (image Fabien Romary), façade sud, vue depuis le quai Müllenheim (images Wilfred Helmlinger) publiées sur Archi-wiki

mai 2025 (commande d’Archéologie Alsace)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentPéagers puis (1679) aubergistes fermiersEntretien (jusqu’en 1791)Propriété privée (depuis 1791)
Annexes (tarifs, règlements)

La liste ci-dessous mentionne les péagers, les aubergistes fermiers puis les propriétaires de 1581 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation ou celle qui figure au cadastre.

Récapitulatif des péagers puis (1679) des aubergistes fermiers

1560 Melchior Schnell, péager, et (1558) Agnès Gross – luthériens (noyé, 1605)
1605 Léonard Baldner, pêcheur, péager, et (1592) Catherine Gœtz puis (1613) Elisabeth Koch, d’abord (1602) femme du boucher Michel Nettel – luthériens (démissionnaire, 1616)
1616 Daniel von Zabern, batelier, péager, et (1585) Chrétienne Ammann puis (1630) Sabine Schatz, d’abord (1590) femme du notaire Jean Georges Meyer – luthériens (destitué, 1631)
1631 Simon Philipps, batelier, et (1620) Dorothée Andres – luthériens († 1633)
1633 Simon Krieck, batelier, et (1612) Susanne Heinrich – luthériens († 1634)
1634 Sébastien Heinrich, batelier, et (1614) Salome Kempff – luthériens
1635 Jean Jacques Giesbrecht, batelier, et (1626) Anne Marie Müller puis (1641) Barbe Andres, d’abord (1610) femme du baigneur Nicolas Grœninger – luthériens (destitué, 1635)
1638 Samuel Illhock, pêcheur, et (1620) Catherine Baldner – luthériens (promu garde-bois, 1644)
1644 Léonard Baldner, pêcheur, et (1636) Salomé Friess, (1650) Anne Ursule Spengel puis (1665) Barbe Gross – luthériens (promu garde-bois, 1653)
1653 Gabriel Gerhardt, constructeur de bateaux, et (1635) Dorothée Andres, veuve du péager Simon Philipps – luthériens († 1674)
1674 Jean Jacques Volck, pêcheur, et (1637) Elisabeth Hans, (1649) Susanne Heckler, d’abord (v. 1633) femme du batelier Jean Jacques Kieffer, puis (1676) Aurélie Nagel, d’abord (1670) femme de l’aubergiste Mathias Meyer – luthériens (bail 1679, † 1687)
1689 Jean David Hœlbé, aubergiste, et (1686) Elisabeth Gœppel – luthériens (baux 1689, 1699)
1708 Jean Frédéric Hœlbé, aubergiste, et (1709) Marie Sara Teutsch – luthériens (baux 1708, 1719, 1727)
1736 Sébastien Weiss, aubergiste, et (1735) Sara Teutsch – luthériens (bail 1736)
1744 Jean David Winter, aubergiste, et (1744) Anne Barbe Prell – luthériens (sous-bail 1743, bail 1745)
1748 Jean François Henning, aubergiste, et (1745) Marie Marguerite Mosseder, remariée (1751) avec le tonnelier municipal Jean Schmidt – luthériens (transfert de bail, 1748)
1751 Frédéric Jacques Gundelwein, aubergiste, et (1751) Catherine Salomé Leibheimer – luthériens (baux 1751, 1760)
1764 Jean Jacques Siegfried, aubergiste, et (1764) Catherine Salomé Leibheimer veuve de Frédéric Jacques Gundelwein – luthériens (baux 1769, 1779)

Récapitulatif des propriétaires

1791 v Frédéric Jacques Gundelwein, aubergiste, et (1791) Anne Eve Zwicker – luthériens
1817 v Jean Charles Schubart, marchand, et (1789) Marie Dorothée Ammel – luthériens
1818 v Nicolas Louis Jordy, maréchal de camp, et (1801) Madeleine Ammel
1843 h Marie Dorothée Justine Jordy et (1822) Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, avocat, puis (1844) Benoît Aimé Sellière, fabricant, veuf de Jeanne Marie Heywood
1844 v Jean Frédéric Hüttner, célibataire († 1860)
1844 v Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse
1845 v Philippe Jacques Robert, négociant, et (1801) Catherine Salomé Alberti
1846 v Emile Auguste Hœllbeck, négociant en houilles, et (1860) Pauline Hœllbeck
1873 v Ernest Rœchling de Ludwigshafen, Théodore Rœchling, Charles Rœchling et Frédéric Rœchling de Sarrebruck, négociants
Société en nom collectif Frères Rœchling
1915* v Henri Backès, architecte, et (1891) Madeleine Herz
1926* Charles Eugène Frédéric Bergmann, directeur de banque, et (1913) Marie Joseph Gérard puis (1922) Thérèse Schnell

Description de la maison

(1843, Tableau indicatif du cadastre)

D 2850 bis, Jordi, Louis Nicolas, veuve Robertsau – maison, sol – 0,7 are
D 2850, Jordi, Louis Nicolas, veuve Robertsau, maison, sol – 19,3 ares puis 18,60
D 2851, Jordi, Louis Nicolas, veuve Robertsau – jardin – 66,85 ares
D 2852, Jordi, Louis Nicolas, veuve Robertsau – pré – 36,15 ares puis 45,30
D 2853, Jordi, Louis Nicolas, veuve Robertsau – pré – 9,15, puis terre (barré)
D 2854, Hüttner, Frédéric, Robertsau 2 – maison, sol – 10,7 ares
D 2855, Hüttner, Frédéric, Robertsau 2 – jardin d’agrément – 5,6 ares

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 8 – f° 420 (1940) Jordi, Louis Nicolas, V°
Rinck Abraham, Jardinier, Marais Kageneck 27
Rettigacker & Neuschiffmatt

D 2850, sol – 18,60 ares – porté à 1512 – (sortie) 1844
D 2850, maison – partie de maison démolie – (sortie) 1845 (70 fenêtres)
D 2850 bis, sol – 0,7 are – porté à 1503 – (sortie) 1846
D 2850 bis, maison – porté à 1503 – (sortie) 1846 (6 / 12 fenêtres)
D 2851 – jardin – 66,85 ares – porté à 1503, 1512 – (sortie) 1846
D 2852 – pré – 45,30 – porté à 414 – (sortie) 1845
D 2850, maison – tiré de 420 – porté à 1512 (420) – (entrée) 1845, (sortie) 1846, (70 fenêtres)

Cadastre napoléonien, registre 10 – f° 1503 (3029) Gillet (Mad° Marie Thérèse Alexandrine (en 1855 pour 1856) Grand rue 5
Bergmann Charles Théodore, Potier d’Etain, quartier blanc 38 / vieux marché aux poissons n° 5

Cadastre napoléonien, registre 10 – f° 1512 (3032) Robert
Hoellbeck Louis Auguste Négociant à la Robertsau quartier blanc 37 (1848)
1876 Roechling Gebrüder, Allerheiligergaße 6

Rettigacker & Neuschiffmatt
D 2850 (Weiß Qu. 37), maison, (revenu) 81,58 – tiré de 420 – porté à 1774
(entrée) 1846, sortie 1882 (1 porte cochère, 35 fenêtres)
D 2850, sol – 18,60 ares, (revenu) 82,85 – tiré de 420 – porté à 1774
(entrée) 1846, sortie 1882
D 2851 (+ N° 3472) jardin – 30,60 ares, (revenu) 98,85 – tiré de 420 – porté à 1774
(entrée) 1846, sortie 1882
D 3472 (+ N° 3851) jardin – 2,45, (revenu) 119,50 – tiré de terrain communal vendu – porté à 1774
(entrée) 1855, sortie 1882
D 2851 (quartier blanc 37) hangar, (revenu) 194,50, N. C. – porté à 1774
(entrée) 1860, sortie 1882 (1 porte cochère)
D 2861.p jardin – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2862 buanderie – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2863.ter terre – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2864.p terre – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2865.p terre – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2863, hangard, scierie – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 3475 (+ 2861) jardin – tiré de 3200 (entrée) 1866
D 2861.p jardin – tiré de 2134 (entrée) 1876
Vor den Fischerthor (…)
Weißes Quartier 20. D 2849, maison et bascule – Neubau (entrée) 1878 (2 portes cochères, 10 fenêtres)

Cadastre allemand, registre 34 page 1259 case 5

Parcelle, section 97, n° 24 – autrefois D 3993, 1017 – 74/10 1817
Canton : Illring und Illstaden Hs N° 2 – Boulevard Paul Déroulède N° 2 / 4 – Beim Bäckehiesel – Bld. Paul Déroulède
Désignation : Hf, Whs u. N.G. (Lagerplatz)
Contenance : 35,04 / 19,04 / 21,71
Revenu : 1000 – 1080 – 1600
Remarques : 1910 Abg. S. 1273 F. 1 – 1936 aug. p. 1273 c. 1, p. 1281 c. 5, p 1282 c. 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1915), compte 1664
Gebrüder Roechling
1927 Roechling Frères
1932 Reysz Charles et Reysz Ernest
(55)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1915), compte 4128
Backes Heinrich, Architekt u. Ehefr. geb. Herz die Erben
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 1822
Bergmann Karl Eugen Friedrich
(765)

Cadastre allemand, registre 34 page 1273 case 1
Une partie du jardin est détenue de l’exercice 1910 à 1936 par la société en nom collectif Krebs. Des terrains sont réunis à la voie publique en 1936 (rue du Général Uhrich et rue Charles Bergmann).

Parcelle, section 97, n° 90.a/24 – autrefois D 3993/2
Canton : Illring, Illwallstraße Hs N° 2 – Boulevard Paul Déroulède et rue du Général Uhrich
Désignation : G
Contenance : 16,00
Nummer des Mutterrollenblattes 3881
Revenu : 80,00
Remarques : 1936 à p. 1259 c. 5, p. 1282 c. 1

Parcelle, section 97, n° 90.a/24 – autrefois 1817, 2028 74/10
Canton : Rue du Général Uhrich et rue Charles Bergmann
Désignation : jardin
Contenance : 7,97
Revenu : 39,85
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 3881
S. A. Krebs offene Handelsgesellschaft in Freiburg
gelöscht 1920

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1822
Bergmann Karl Eugen Friedrich
(765)

Parcelle, section 97, n° 90.b/24 – autrefois 2028
Canton : Rue Charles Bergmann et rue Boudhors
Désignation : jardin
Contenance : 0,09
Revenu : 0,45
Remarques :

(Propriétaire), compte 1822
Bergmann Karl Eugen Friedrich
(765)

Cadastre allemand, registre 34 page 1281 case 5

Parcelle, section 97, n° 130/38
Canton : Rue du Général Uhrich – Petite rue Spach / Rue Boudhors
voie publique (…)

Cadastre allemand, registre 34 page 1282 case 1

Parcelle, section 97, n° 131/26
Canton : Rue Charles Bergmann
voie publique (…)

Registre de population

Registre de population 600 MW 101 (1815 sqq), Robertsau N° 1, Jordy Prop. (f° )
Gundelwein, Frédéric, 5 mai 1765, Aubergiste, Marié, Strasbourg – dél. rue de l’arc en ciel 9
idem née Zwicker, Eve Anne, Epouse, Strasbourg
idem Charles Frédéric, 2 juin 1794, fils, Robertsau – parti pour baden en avril 18*
idem, Louis, 25, id. id – dél. de l’arc en ciel 9
Zwicker née Gundelwein, Catherine Sara, 1764, femme abandonnée, Strasbourg

Jordy, Nicolas Louis, 60, Maréchal de Camp retraité, Avenschenwiller – E. 1818, décédé en (-)
id. née Ammel, M. Madel., 55, Ep. Romanswiller – dél. marché aux poissons 61
id. M. Dorothée Justine, 16, Landau – dél. place d’armes 14
id. Victoire Christine Justine, 14, Landau – dél. marché aux poissons

Dischler, Jean, 1772, Jardinier, fort Louis – E. 1818, décédé en Nov. 36
id. née Siefert, Barbe, 1770, Ep
(…)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Illring (Seite 65)

(Haus Nr.) 4
Lanzinger, Kassierer. 0
Merbitz, Maler. 1
Schultheiss, Wwe. 1
Notka, Zuschneider .1

Dossiers de la Police du Bâtiment (cotes 949 W 63 et 64)

14, boulevard Paul Déroulède (1889-1996)
Photographies (sans date) cote 949 W 64

Les frères Rœchling font remplacer en 1893 la clôture en bois par un mur. Le maître plâtrier Joseph Lercher (demeurant 19, rue des Bateliers) qui construit sans autorisation deux remises en planches sur le terrain des frères Rœchling en 1896 est autorisé à les conserver temporairement. La Police du Bâtiment constate en 1957 que le bâtiment sans cave comprend un rez-de-chaussée et un étage. Les deux pièces du rez-de-chaussée servent de dépôt à la Société d’exploitation de brevets industriels. L’humidité remonte jusqu’au plafond par les murs en briques. La Société d’exploitation de brevets industriels (SEBI), locataire, fait agrandir son atelier en 1961. Henri Bernhard fait remplacer en 1991 une baie par une porte de garage.

Sommaire
  • 1889 – L’entreprise Frères Rœchling (Strasbourg et Sarrebruck, charbons et coke – Kohlen & Coaks Gebr. Röchling, Strassburg i.E. und Sarbrücken) demande l’autorisation de transférer le portail d’entrée entre le boulevard de l’Ill (Illring, ensuite boulevard Paul Déroulède) et la rue Stœber. L’ancien portail se trouve en face de la passerelle, le nouveau (4 mètres de large) vers le boulevard, sur le communal planté d’arbres en avant de la propriété.
    L’architecte municipal répond au nom du maire que la demande doit être faite sur papier timbré. La propriété se trouve dans l’îlot à bâtir 88, la clôture qui se trouve 3,50 mètres devant la propriété doit être en bois pour satisfaire au règlement. – Demande – Autorisation accordée aux frères Rœchling (demeurant 37, boulevard de l’Ill) d’établir un portail dans la clôture longeant la voie publique sur la parcelle sise îlot 88, à 3,50 mètres en avant de l’alignement légal. La clôture ne devra pas être en maçonnerie mais en bois, la porte devra s’ouvrir vers l’intérieur – Plan sur calque (parcelle du côté ouest du boulevard)
  • 1892 – Dossier ouvert suite à un courrier du maire. Les frères Rœchling demandent la restitution de droits indûment perçus. La sortie vers le boulevard est soumise à un droit annuel de huit marks. – Le service municipal d’architecture déclare que la demande est fondée puisque l’entrée du terrain autrefois propriété Lachapelle n’est plus utilisée.
  • 1893 – Les entrepreneurs A. Schoop & G. Meyer (39, rue des Bouchers) demandent au nom des frères Rœchling l’autorisation de remplacer la clôture en bois par un mur (AB sur le plan) sur le communal – Autorisation accordée à condition de renoncer à toute indemnité – Plan de situation (alignements prévus en ligne discontinue), dessin de la clôture et plan
  • 1894 – Les architectes Berninger et Krafft demandent le 21 décembre 1894 au nom des frères Rœchling qui souhaitent surbâtir le terrain sis dans l’îlot 89 entre le boulevard de l’Ill et la rue militaire de l’Ill (Illwallstrasse) l’autorisation d’élargir la rue aux frais des propriétaires pour un usage public, en arguant que (a) la ville n’a rien à débourser puisque les canalisations pour le gaz et l’eau existent déjà, (b) l’accès aux maisons par la rue militaire sera facilité, (c) les propriétaires s’engagent à ne pas demander à la Ville d’exécuter ses projets plus tôt qu’elle ne le souhaiterait – Dessin
    Le maire refuse d’accorder l’autorisation de construire en vertu des dispositions de la loi du 6 janvier 1892.
  • 1895 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les sieurs Grossman et Girod demandent l’autorisation d’entreposer de l’essence sur le terrain Rœchling. Le réservoir souterrain qui se trouve à 35 mètres du bâtiment le plus proche est terminé, sauf la porte. Il est conforme au permis de construire du 6 juin 1893.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le maître plâtrier Joseph Lercher (demeurant 19, rue des Bateliers) a construit sans autorisation deux remises en planches sur le terrain des frères Rœchling – Demande de construire un atelier et une remise – Le maire répond que l’autorisation ne peut être accordée puisque le règlement du 30 novembre 1891 limite la surface des bâtiments en bois à 25 mètres carrés et qu’ils doivent se trouver à plus de cinq mètres des propriétés voisines – Lercher répond que les bâtiments sont déjà construits et qu’il est prévu de surbâtir le terrain. – Le maire consent à laisser subsister les constructions si l’entrepreneur s’engage à les faire démolir à ses frais avant le premier mai 1897. – Engagement – Autorisation qui régularise les deux remises – Plan, dessin (les remises se trouvent à la limite orientale du terrain, à côté de l’association d’aviron)
    1897 (avril) – Joseph Lercher demande que le délai soit prolongé jusqu’en décembre.
    1898 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les remises ne sont pas démolies mais transférées à un autre endroit. L’auvent et les cabinets d’aisance subsistent.
    1898 (mai) – Joseph Lercher demande de laisser subsister les remises. Il s’engage à les faire démolir à ses frais à première réquisition.
  • 1905 – La Commission des logements constate qu’un tuyau traverse le plafond en bois dans l’atelier de menuiserie et de tapisserie (propriété des frères Rœchling 4, boulevard de l’Ill). – Plainte du voisin (Bergmann, 2, boulevard de l’Ill) pour la même raison – Les frères Rœchling répondent que l’atelier est loué et que le terrain est en vente, les dépenses pour construire une cheminée et recouvrir les plafonds de plâtre sont par conséquent superflues – Le maire répond que les travaux doivent être exécutés sous quinzaine – Le fourneau est supprimé (octobre 1905), le dossier classé (juin 1906)
  • 1916 – La femme d’Adolphe Romann, locataire du premier étage, demande de l’aide pour se débarasser des cafards qui l’empêchent de sous-louer des chambres
    Commission des logements militaires, 1915 (propriétaire, Bergmann, demeurant 6, boulevard de l’Ill). Remarques en 17 points sur les différents logements (Romann, Schultheis, Lanzinger, Schlager, Kretschmar)
  • 1946 – Le maire déclare avoir transmis la demande de Charles Bergmann (demeurant 4, boulevard Paul Déroulède) au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.
  • 1957 – Charles Bergmann, fils de la propriétaire, déclare que les pièces du rez-de-chaussée sont inhabitables à cause de l’humidité.
    Rapport de visite. Le bâtiment sans cave a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage. Les deux pièces du rez-de-chaussée servent de dépôt à la Société d’exploitation de brevets industriels. L’humidité remonte jusqu’au plafond par les murs en briques. Le rez-de-chaussée ne peut être considéré comme un logement puisqu’il n’y a ni cuisine ni cabinet d’aisance.
  • 1960 – Société d’exploitation de brevets industriels (SEBI), locataire, dépose une demande de permis de construire pour agrandir un atelier (section 87 parcelle 24). propriétaire, Mme Bernhardt-Bergmann, demeurant 11, route de Strasbourg à Mittelhausbergen. Entrepreneur, H. Ketterer et Compagnie, 16 rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen – Devis de l’entreprise Ketterer – Dessin
    Rapport de la Division VI. Le terrain suit l’alignement de la rue Charles Bergmann et de la rue du Général Uhrich. Il se trouve 3,30 en arrière de l’alignement légal. L’atelier est en arrière de l’alignement légal de la rue Charles Bergmann
    La direction du travail émet un avis favorable, janvier 1961. Le maire transmet le dossier à l’inspecteur départemental de l’urbanisme qui émet un avis favorable
    Le maire prend un arrêté portant permis de construire, 8 février 1961
    Suivi des travaux. Les fondations et les murs en briques du rez-de-chaussée sont achevés, février 1961. Le gros œuvre est terminé, avril. Travaux terminés, juin
  • 1981 – Joseph Meyer (architecte, 19, rue de l’Ail) demande un certificat d’urbanisme pour le 4 (corrigé en 14), boulevard Paul Déroulède. Propriétaire, Henri Bernhard, demeurant 5, rue de la Côte à Mittelhausbergen – Plan d’arpentage – Certificat d’après lequel le terrain est constructible
  • 1991 – Henri Bernhard dépose une déclaration de travaux pour remplacer une baie par une porte de garage – Plan cadastral – Dessin (état actuel, projet) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Le maire autorise les travaux, septembre 1991 – Travaux terminés, février 1992
  • 1996 – Sabine Bernhard (demeurant sur place) dépose une demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France Charles Fileppi émet un avis favorable – Le maire autorise les travaux, octobre 1996 – Travaux terminés, novembre 1996
    Photographies (sans date, dossier coté 949 W 64)

Autres dossiers
Certificats d’urbanisme, cotes 1677 W 1453 et 1677 W 1454 (2007)



Plan de Strasbourg vers 1720. Le péage de la Robertsau se trouve en haut de l’image, à gauche de la route (allée la Robertsau), le péage d’amont à côté des ponts couverts, lettre R. Le canal des Fleurs (Blumengiessen) où se trouve le troisième s’étend de la sortie de la ville vers le Rhin, au-dessous de la Citadelle (image NIM 33 578)


Péagers puis (1679) aubergistes fermiers

Melchior Schnell déclare en 1587 être péager depuis vingt-huit ans, puis en 1602 avoir été nommé en 1560. Il se noie en 1605.

Fils d’André Schnell, Melchior Schnell épouse en 1558 Agnès, fille du constructeur de bateaux Joachim Gross
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° I-62-v)
1558. In die pascha. An Do.M D Lviii. 10. Aprilis. Melchior Schnell, Andres filius v. Agnes filia Joachimi gross nauium fabri Celebrav. nuptias 26 (i 67)

Lors du baptême de Melchior en 1564, le père habite au quai d’aval près de l’auberge au Loup (logement du péager, voir l’extrait des Quinze, 1574)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 46-v n° LXXXVII)
1564. Getaufft doîca xiii Trinitatis die 3 Septembris in catechismo, Melchior Schbell Zoller am vndern staden ob dem wolff, Agnes, Melchior (i 222)

Melchior Schnell adresse une requête aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Il déclare que son traitement de 13 livres est insuffisant en ces temps de cherté. Il demande aussi que son jardin soit remis en état. L’assemblée renvoie l’affaire aux Quinze.

1574, Conseillers et XXI (1 R 44)
(f° 146) Montag den 8. Martii. – Melchior Schnell der Zoller. Bedacht der Herren XV.
Melchior Schnell der Zoller ubergibt durch Johann Peter Bittelbronn eyn supplication darinnen er sich beschwerde d. er sich mitt seym dienst gelt der 13 lb Inn den teuren Zeyten nitt betragen konne So geng Ime von wegen der ordnung Inn *gnen vyl ab hab auch eyn garten Zu niessen gehapt so Ime auch abgestrickt. Bitt daruff meyne herren, sy wöllen Ime zuvorderst mitt dem mangelhafftigen garten vnd dann auch sonsten nach gelegenhait gegenwärtiger bescherrung gnediglich bedencken. Und Zum vorigen Ringfugigen Jargellt noch ettwas verner od. weyters addiren.
Erkandt meyn herren funffzehen sollen bedencken und wider härbringen, si gen Ime heynrich Trausch und (-) meyn Hh. wollens bedencken.

Nicolas Meyer, préposé au bâtiment, expose que le péager du Rhin était autrefois logé hors les murs à l’endroit où se trouve désormais la tuilerie dite am Teich (à l’Etang). La plupart des bâtiments hors les murs ont été supprimés en 1552 lors de la guerres des Français. Le péager du Rhin a alors été logé dans une maison appartenant aux héritiers de Loup Diebold de Westoffen, proche de l’auberge au Loup. Les héritiers ont longtemps ajourné la vente de la maison mais souhaitent maintenant s’en défaire. Les préposés au bâtiment qui l’ont visitée relatent que les pans de bois et les combles sont en bon état, les deux pignons sont en pierre, la voûte de la cave a été refaite. Les trois petites maisons à l’arrière sont louées, le bâtiment avant est occupé par le péager et un tailleur, soit en tout cinq logements. Les héritiers en ont demandé 1800 florins mais l’ont vendue pour 1600 florins, somme à laquelle l’estiment les chefs de chantier. Les préposés au bâtiment rapportent que selon les anciens privilèges de la ville, le péage du Rhin appartenant à la Ville se trouvait autrefois à Neuenburg et que le roi a autorisé son transfert hors de la ville, où il se trouvait jusqu’à la guerre des Français. Ils relatent que certains se plaignent du péage du Rhin en prétendant qu’il s’agit d’une innovation qui s’ajoute à ce qu’ils paient à la halle commerciale (Kaufhaus) et à la douane (Zollkeller). Les préposés au bâtiment estiment qu’il vaut mieux construire une nouvelle maison à l’Etang plutôt que d’acheter celle près de l’auberge au Loup dont il faudrait rénover les bâtiments arrière. Ils ont trouvé un terrain convenable près de l’Etang. Les Quinze décident de construire hors les murs une nouvelle maison de style campagnard pour épargner les finances de la ville. Il faudra s’entendre avec les propriétaires de la maison près du Loup pour que le péager puisse y habiter pendant un an.
N.B. Le transfert du péage de Neuenbourg ne figure ni parmi les actes anciens publiés sous le titre
Urkundenbuch der Stadt Strassburg (1879, Wiegand) ni dans les séries AA, I à XII.

1574, Protocole des Quinze (2 R 4)
(f° 44-v) Mittwoch den XXIIII Martÿ. – Melchior Schnell. Zoller am Reyn
Als auch Melchior Schnell der Rein Zoller montag den achten diss. bey Rhat und XXI ein Splôn vbergeben, dar Inne er seine beschwerden und abgang seiner besoldung anzeigt vnd pittet Ime des garttens halb der Ime entzogen, vnd dann auch sonst nach gelegenheit gegenwertigen beschwerung g. zu bedencken. vnd Zu seinem Ringfugen Jahrgeltt (13 lb) ettwas ferners und weithers zu addiren, welche supplication für mein H. XV gewißenn worden. Ist die weißung fürgenommen, die Splôn. verlesen und Erkandt die Splôn. ettlichen herren bevolen Zu bedencken und wider herzupringen. Ist Bauherren und dreyen bevohlen.

(f° 80-v) Mittwoch den XXVIII Julÿ. – Rein Zollers behausung. Diebolt von Westhouens s. erben
H. Niclaus Meyer als Bauh. pringt für Es werden sich noch mehrtheils vnd mein herren zu er Innern wüssen, das der Rein Zoller sein behaußung vor Jahren außwendig der Stadt gehabt. da Jtzo der Ziegeloffen am Teych stehe, welch. Zoll Im frantzosich. krieg a° 52. als man die gebew vor d. statt zum theill [f° 81] hinweg gethan herein Inn der Statt gelegt und dem Zoller ein hauß bey dem Wolff Diebolt von Westhofen dem beck. selig. zustendig entlehnet, darein der Zoller gesetzt worden. Und wie wohl ettliche Jahr einher des becken selig. erben sich vernommen laß. d. sie das hauß verkauffen wöllen, seye es doch Jmmer austehn pliben, bitz In weniger Zeitt, d. sy nitt ernst daran gewölt und ettlich mahl vffm pfenningthurn gemeldet, wo mein H. die behaußung kauffen wollt. möcht. sy datzu thun, vnd seyen leutt vorhanden die sy zu kauffen begerten. Darumb dann sy die Erben auff heutte vff den pfenningthurn bescheiden worden, bescheid zu empfah. vnd wöll es Jtzo noth f*e, hab ers m. h. sollen fürpringen. Sonst haben Bawherren und drey sampt den werckleuthen besichtigt was es für ein behaußung, von oben an bitz vnden auß, hatt guth holtzwerck, ein guth. tachstul, zwen steynen gebell, gleichwohl liederliche ein gebew von dihlen wenden. Ein Keller der Inn wenig Jahren New gewölbe Hinden seyen drey Kleine heußlin so verluh. Im vordern stock wohne der Zoller, vnd auch ein schneyder, also das fünff haußgesäß dar Inne. Die erben habens vglich. umb XVIII C gld. gebotten, aber vmb XVI C gld. entschlagen. So habens die werckleuth ohnwüssend wie hoch es die Erben achten, auch [f° 81-v] für xvj C gld. geschetzt. Das wohl ein kauff zutreffen und das hauß zu prauchen sein möchte. Es haben sich aber Bauhern und dry davon Underredt, befinden In den alten freyheiten, das dißer Reinzoll zu vohr bey Neuwenburg gewesen der Statt zugehörig, und von Römisch. könig. bewilligt worden bey die Statt uff dem Rein zulegen, wie er auch allwegs bitz* in den franzosischen krieg drussen vor der Statt gebliben. Da möchte durch vnruwige* leutt die sach wohl dahin gebracht werden, wan man den Rein Zoll Inn der Statt behalten wollte, d. man villeicht gahr darumb kommen möchte. Wie dann ettlich wann sy Im Kauffhauß vnd Im Zollkeller abgericht vnd an den Rein Zoll beym Wolff kommen, sich dessen* (wie sy vermeynen Neuwen und vnbefugtten) Rein Zolls beschweren. vnd ein groß geschrey und weßen darauß machenn. vnd man sich sond.lich mit Clade Rietschen von Mecheln, der auch guthe gelegenheit dazu gehabt, bezogen* muessen
Der wegen Bauherren und Drey bedenckens gehabt das hauß beym Wolff zu kauffen, vnd gedacht d. es vil besser dem Zoller widerumb ein hauß hinauß Zum teych zu bawen, ob gleich ein gld. tausent darauff genüge / Sy haben [f° 82] auch den augenschein beym Ziegellofen eingenommen und ein bequemen platz dazu funden, da ein frei hauß sampt einen gärtlein Zu Zurichten were, So hatt man allen Zeug nahe an der handt, kompt der Zoll widerumb an sein alt ortt, dahin er gehörig.
Es sey wohl das forderhauß beym Wolff guth, aber die hinderheußlin sey. zubesseren und wann man zu solchen heußern anfahe Zubesseren, so lauff es auch bald ettwas an, Haben derhalben weder Zu noch absagen, sond. Zuvor hieher pring. wöllen.
Erkant, von der besorgende vnruh und Zollsverlierungs wegen, soll man diss hauß nicht kauffen sondern dem Zoller widerumb ein hauß hinauß bauwen vnd Bauherren vnd drey. bevohlen das sy des gemeinen seckells sovil Immer möglich schonen, keinen pallaste sonder die schlechte nodturff als vffm land, dahin bauwen, also d. man auch den Baw Im fall der nodt abzweck. vnd wider Zu nutz. pring. möge. Man soll auch mitt des beckenn Erben, oder mitt denen so des hauß beym Wolff kauffen werden handlen, das sy dem Rein Zoller noch ein Jahr dar Inne wonen lassen. Bawh. Drey.

Melchior Schnell déclare qu’il est employé au péage du Rhin depuis 1560 et secrétaire de la douane depuis 1600. Suite à des dissensions avec les bateliers, il demande à être relevé de sa fonction de secrétaire pour ne garder que celle de péager.

1602, Conseillers et XXI (1 R 81)
Melchior Schnell vmb Nachlaß Zollschreibereÿ. 305.
(f° 305) Montag den XXVII Septemb. – Melchior Schnell vmb Nachlaß Zollschreibereÿ
Melchior Schnell vbergibt supplôn meldt wie er Im 60. Jar an* seines amttes statt Zum beseher an Rein Zoll angenohmen, und vor m. Hh. XV im Februario Aô 1600 d. Zollsch.ber Ampt auch auferlegt. Es hetten aber der Hh. XV schiffleut beschickt vnd befragt was sie verzollen, do den auch etlich * frag. die ohnwarheit geredt u. angeben haben, u. also auf * u. man* Ime begeren davon Zustossen. daher 17 Junÿ Jungsthin die H. XV den schiffleutten befohlen alle quartal was sie verzolt dem 15 sch.ber geschl* Zu geben, dadurch allerhandt Irrung u. mißverstandt entspring. konnen In dem etlich nit schr.ben etlich vnfleissig. Zu dem sey die ordnung d. nit* von* Jedem Schiffman der Zehent pfenning wid. heraus gefolgt, den sie nit abziehen möchten u. Ime dadurch nit geringe gefahr entstehen. Bitt des Zoll schr.bers dienst Zuerlassen od. einen andern dazu Zubestellen wie Reins p** vor dissem gewessen, v. Ime bey dem Beseher Ampt verpleiben Zu lassen, So hab er auch ein under schidlich von Zoll Zu empfang. Je nach dem ein Schiffman sein gelegenheit sucht anzuladen in Wantzenaw, am Rhein, G** Zoll, am *ein * Kochhauß, in d. Statt, in der haab. Erkant Man soll diß wie auch d. vorig* deß Zoll halb furgebracht den Hh. XV bedencken lassen.

Les Quinze sélectionnent quatre candidats parmi les dix-huit qui se sont inscrits pour remplacer le péager à l’Etang ou péager au Rhin Melchior Schnell qui s’est noyé : le pêcheur Martin Baldner, le péager au canal des Fleurs Martin Andres, le constructeur de bateaux André Schnell et le batelier Daniel von Zabern.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 138-v) Sambstag den 20. Julÿ. – Zoller am Tÿch, Reyn Zoller.
Seindt auß dem Ämbter büchlein abgelesen, die sich Zum Zollerdienst am Tÿch, an Melchior Schnellers statt, so ertruncken, geschribnen geben, deren seindt 18. darunder durch sondere vmbfrag vier Inn außzug gebracht, 1° Martin Baltner der Vischer, 2° Martin Andreß Zoller am Blumengießen, 3° Andreß Schnell, Schiff Zimmerman, 4° Daniel von Zabern der Schiffmann, Sollen hienein für Rhät und XXI gebracht werden.

Le pêcheur Martin Baldner qui a été nommé péager du Rhin pour remplacer Melchior Schnell qui s’est noyé déclare qu’il n’a pas encore reçu la caisse pour commencer ses fonctions. L’héritier Jean Louis Schnell déclare le 5 août qu’il a convenu avec Martin Baldner de rester au péage jusqu’à la Saint-Michel. Il s’engage le 7 août à livrer la caisse dans les cinq jours et à ranger ses meubles dans une partie de la maison. Il remet le 12 août les documents à son successeur : le règlement du péager municipal du Rhin (parchemin de quatre feuillets), le règlement de la douane épiscopale (Zollkeller, un parchemin), un brevet relatif à la taxe (muni du sceau des administrateurs ruraux de la Chancellerie), une consigne de conserver la taxe des grands et des petits bateaux dans deux caisses distinctes (établi par le secrétaire des Quinze). Les préposés décident de rétribuer le nouveau péager à plein tarif pour le trimestre suivant. – Le péager est nommé péager du Rhin (Rhein Zoller) : on notera qu’à l’occurrence suivante, page 167), il est nommé péager du Rhin en aval de la Robertsau (Rhein Zoller und. beÿ Ruprechtsaw).

1605, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1320)
Martin Balthner der vischer pt° Rheinzoll. 122. Melchior Schnell. 123. 126. 128.
Martin Balthner unden beÿ Ruprechtsaw pt° dielenwand, Rheinzoll. 167.
(f° 122) Sambstag 3. Augusti – Rhein Zoll
Martin Balthner d. Visch. sagt er seie von Reth v. XXI zum Zoller vnd. uff dem Rhein an statt Melchior Schnellen so ertruncken, geordnet word. und hab geschworen. hab aber noch nit bevelch empfangen, sich des thuns zu und.ziehen begere bescheidt. Erkhandt nach mittag 3. des ertrunckenen sohns einen zu bescheiden, Ihm bevehlen diss. die büchsen zu lifferen.

(f° 123-v) Montag den 5. Augusti – Rhein Zoll. Melchior schnell. Martin Balthner
hanns Ludwig Schnellen weg. des Rhein Zollers Erben Ist antzeigt vnd beuohlen worden weil Martin Balthner Zum Zoller von Rhet XXI geordnet vnd der geschworen demselben büchß. vnd was Zum Zoll gehört Zu vberliffern Vnd Ihm Martin Balthnern Ist beuohlen sich desselben Zolls Zu vnd. Ziehen vnd An Zunemmen.
Schnell sagt er hab sich mit balthern verglich. biß Michels vffm Zoll Zu bleiben, vnd In Zunemmen dan er nit wiss wo er mit des vatters hauß rhat hinstell, wiß noch nit ob er sich derselbig vnder Ziehen soll oder nit, dan er willens ein Citation anzuschlag. Balther sagt hab nichts bewillig. wöllen ohn vorwiß d. herren.
Erkandt beÿ dem Bawherren sich bescheidts Zu erholen.

(f° 126) Mittwochs 7. Augusti – Melchior Schnell. Martin Balthner. Rhein Zoll
Hans Ludwig Schnellen als erben Melchior schnellen des Rhein Zollers und Michel Balthneren dem Newen Zoller Ist an Zeigt das der New Zoller vff ziehen und die Schnellischen Erben Ihren haußrhat Zusammen In ein Camer oder 2 od. 3 stellen, er Balthner auch den Zoll alsbald Zuforderen soll, Schnell erpeüt sich solches Zuthun, und biß montag Ihm die büchß. Zulifferen.

(f° 128) Montag 12.t Augusti – Rhein Zoller. Melchior schnell. Martin Balthner
hanns Ludwig Schnell Innamen Melchior schnellen erben vbergibt die Ordnung vnd etliche beÿ lagen vnd fragt wer Ihnen des vorschinen halben besolden od. belohnen werd. vnd seind diß die stuck so er geliffert Erstlich der Statt Rhein Zollers Ordnung vff Pergament von 4. blatteren, des Bischoffs oder Zollkellers Ordnung vff einer offenen Pergamenten hautt, Ein offen Patent vnder der Cantzlj landherren Insigel weg. des weg vnd lager*gelts, Ein Zedul vß der Cantzlj vnder Philip Englers xv. schr.s handen geschriben darin dem Zoller befohlen würt den groß vnd kleinen schiff Zoll Jeden In sondere büchß. Zustatten, Erkandt vffs nechts Viertel Jar dem Newen Zoller die besoldung für voll Zugeben, der soll des Abgestorbenen Erben nach marzal Ihr gebür werd. laß. Infra 167.

Le pêcheur Martin Baldner épouse en 1592 Catherine, fille du pelletier Laurent Gœtz
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° III-110)
1592. Dominica 60. Martin Baldner d. fischer J. Katharina Lorentz Götzen deß Kürßners selig alhie tochter. Confirmatione facta 14. Febr D. Thoman (i 349)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159 n° 481) 1592. Edoem die [Dom. Sexagesimæ] Martin Baldner, der fischer, vnd Catharina Lorentz Götzen deß Kürßners nachgelaßene dochter. (i 172)

Catherine Gœtz, alitée dans le petit poêle au péage du Rhin, fait divers legs à ses trois fils et ses cinq filles
1610, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)
Letztzer Will – Erschÿnen vor mir Notario (…) die Erbar fraw Catharina götzin deß ehrenhafften H. Martin Balthners Jetzig. Zeitt Zollers Ane dem Rein Zoll haußfr. Zwar ettwaß vbellauff v. dahero vff einem bett vffrechten sitzend, Jedoch gutter Verstendiger sinnen v vernunfft wie genugsam Ane Ihro erschÿnen, Zeÿgte An daß sie vff dismal vorhabens were, Ihren letzt. willen vffzurichten vnd so wol Irem lieb. haußwürth alß Ihren Kind. Zubedanckh. (…)
Zum and. Prælegirt v. v.schafft sie Catharinen Ihrem lieben döchterlin (…)
Mehr Michel Friderich, hanß Carle vnd Martin Ihre 3 söhnen (…)
Ferner Salome, Juliana, Elisabeth, Anna Maria (…)
Actum Inn Straßburg Sontags d. 22. Julÿ 1610. Zwisch. 12. et 1. vhren nachmittag Inn der Rein Zoll behausung Vor d. Sr. St. geleg. Inn d. neben stuben geg. dem wasser

Le pêcheur Martin Baldner, alors péager du Rhin, se remarie en 1613 avec Elisabeth, veuve de Michel Nettel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166 n° 26)
1613. Dominica Cantate. 2. Maÿ. Martin Baldner der fischer Jetziger Zeitt Rhein Zoller. Elisabeth, Michel Nettels seligen hinderlaßene wittbe. Eingesegnet Zinstag 25. Maÿ hora 10. (i 170)

Fils de Léonard Nœttel de Werdetringen (Wertingen) près de Donauwörth, le boucher Michel Nœttel épouse en 1600 Catherine, fille du boucher Jean Klein
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° I-36, n° 12)
1600. Dominica Jubilate. Michel Nöttel ein metzger Lenhart Nöttel des metzgers seligen Zu Werdetringen bey donauwerdt Son vnd J: Katharina Hans Kleinen des metzgers tochter alhie. Confirmatione facta die lunæ 21. Aprilis (i 39)

Fils de Léonard Nœttel de Wertingen près de Donauwörth, le boucher Michel Nœttel épouse en 1602 Elisabeth, fille du boucher Guillaume Koch
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 57 n° 16)
1602. den 12. Octob. sind Ehelich eingesegnet word. Michel Nötthel von Wertingen beÿ donauwerdt der Metzger, weiland Leonhard Nöthels deß metzgers seligen Sohn, vnd Elisabeth Kochin w Wilhelm Kochs deß Metzgers dochter (i 64)

Le Magistrat demande à Martin Balder de démissionner parce qu’il n’entend plus bien. Les Quinze consultent le registre des candidatures. Comme il n’y a que sept candidats, les Quinze demandent qu’on fasse une nouvelle annonce

1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 36) Sambstag den 24. Februarÿ. – Martin Baldner Zoller am Teüch
H. Stettmeister Wormser referirt mein Herren, Waßmassen vor dißem Martin Baldnern Zolleren am Teuch bevohlen word. seinen dienst Zu resigniren, Inmassen auch beschehen. Ob man sich nun vmb solchen dienst vonn neuwem geschriben geben oder nicht seÿ Ime vnbewußt, were gutt, d. es befürdert würde. Geschiht bericht das er Baldner beÿ Hrn rhät vnnd xi stillstand begert, vnnd erhalten biß nechstkünfftig Osteren damit er sein allhier habende behausung, welche allererst vff solche Zeÿt geraumpt würd, beziehen Könne, sonsten were das geschäfft für meine Herren die fünffzehen gewissen, mögen sich ein Persohn od. fünff geschrieben geben haben. Erkant, Mann soll das ampter büchlein besichtigen, seÿen qualificirte Persohnen darunder wohl vnd gutt, woh nicht, were beÿ den rhatherren wid. anzumahnen, sich ferner geschriben Zugeben, daruff ist das Ampter büchlein auß der Cancelleÿ abgeholt worden, vnd hatt man die jenigen abgeleßen, so sich geschrieben gegeben seind noch Zur Zeÿt nur Siben. Erkant Weÿl Iren so wenig, soll der regirend. H. Ammeister biß Montag angemant werden, die rhat hrn Zuer Innen, nochmahlen vff den Zünfften vmbkünden Zulaßen, wehr sich weitter geschriben geben woll, das er es thue.

Les préposés au bâtiment sélectionnent trois candidats, le péager au pont du Rhin Daniel von Zabern, le batelier Jean Heinrich et le batelier Melchior Schnell.

1616, Préposés au bâtiment (VII 1331)
(table) Zoller in Ruprechtsau. 36. Martin Balthner. 36. 43. 44. Daniel von Zabern. 43. 52. 200. Rheinzoller. 36. 43. 52.
(f° 36) Zinstag den 12.ten Martÿ – Rhein Zoller In Ruprechtsaw
Weil Martin balthner Zoller am Rhein In d. Ruprechtsaw sein dienst vbeln gehors halben vffgesagt, vnd sich In d. Cantzleÿ etliche visch. vnd schiffleüth geschriben geben seind dieselben abgelesen, vnd vß denselben volgende 3 In vsschutz vnsern herrn für Zubringen Erkhandt, Nemblich
Daniel von Zabern Zoller vff d. Rheinbr.
Hanns Heinrich den schiffmann vnd
Melchior Schnell schiff Zimmermann

Nomination dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un. Le péager à l’Etang prête serment le 23 mars 1616

1616, Conseillers et XXI (1 R 97)
Zollerdienst am Deuch vmbkünden. 54. 75. [Daniel von Zabern] 76.
(f° 54) Montag den XXVI Febr. – Zollerdienst am Deuch vmbkünd.
H. Amr. begert auch d. die Rhatt Hhh. sollen den Zollerdienst am deuch vnd vmbkünden lassen.

(f° 75) Mittwoch den XIII. Marty – Zollerdienst am Deuch
Den Zoller dienst ist nachdem vmbgefragt, ob Jemand gebett. versehen v. Erk. Daniel v. Zabern.

(f° 76-v) Sambstag den XVI. Marty 1616 – Zoller am Deich
Daniel von Zabern hat des Deichs Zollers ordnung geschworen.

L’ancien péager Martin Baldner et le nouveau Daniel von Zabern sont en litige pour une somme de 19 florins que le premier doit à Melchior Schnell pour certains travaux qu’il a fait faire (sol de la grange, chaudrons dans la salle de bains, tables, bancs dans la cour) et des plantations (vigne, arbres fruitiers, saules, sauge, roses, groseilliers)

1616, Préposés au bâtiment (VII 1331)
(f° 43-v) Montag den 25.ten Martÿ – Rhein Zoller. Daniel v. Zabern
Martin Balthner geweßener Rhein Zoller sampt Daniel von Zabern der Newe Zoller erscheinen vnd streiten wegen etlich. stuck so er Martin dem Melchior schnellen mit 19. fl. betzalen müß. vnd vermeint Daniel von Zabern sollts Ihm wid. betzalen, Nemlich einen bod. In der scheür so er balthner mach. laß. vß eig. dÿlen 2 Kessel Im badstübel 2 Kleine Anrichtt. etliche bänck Im hoff, wie auch die Reben allerhand Nutzbare baum Im garten, Item etliche wilg. so er gestoß. salbeÿ, Rosen, Spuck Johanns Treübel vnd dergleichen, auch 25. gänß Ist Daniel vrpittig was billich Zugeben. Vff solches Ist Ihnen antzeigt sie mögen Jeder ein Mann erpetten, sich vergleichen, vnd bede Jeder ein Verzeichnuß Zu handen Nemmen vbernacht Zugebrauchen. vnd Ist Danieln von Zabern auch ein Verzeichnuß Zugstelt der Ordnungen so er von Martin Zuerfordern, wie Im alten Ordnung buch B fol 307. Zufünden, Will er Martin Ihm liffern.

Martin Baldner demande la jouissance d’un pré au lieu dit Battichau en face du péage

(f° 44) Montag den 25.ten Martÿ – Martin balttner begern vmb die 2 Mättle eines beÿ Battichaw das Ander gegen dem Zoll vber gelegen (…)

(f° 200) Montag 16 Xbr. – Daniel von Zabern soll so in d. büchßen gemanglet 35. batzen

Le batelier Daniel von Zabern épouse en 1585 Chrétienne fille du fondeur Georges Ammann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150, n° 3)
1585. den 16. Februarÿ sind Ehelich eingesegnet worden Daniel von Zabern der Schiffman vnd Christina Ammannin, weÿland Georg Amman des Rottgiessers selig. hinderlaßene tochter von Straßburgk (i 166)

Le batelier Daniel von Zabern l’aîné, péager à la Robertsau, se remarie en 1630 avec Sabine Schatz, veuve du notaire Jean Georges Meyer
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 9 n° 26)
1630. Dnicis 7 & 8 post Trinit. 11 & 18 Julÿ. h. Daniel von Zabern der Eltter Schiffmann v. Zoller bey der Aw Sabina Schatzin, h. Hans görge meyers Notarÿ Wittwe. Aderant der Hochzeiterin Sohn Auch Notarius. copulari 20. Julÿ Münster (i 247)
Mariage, cathédrale (luth. p. 285) 1630. Doîca 7 Trin: 11 Julÿ. H. Daniel von Zabern der Elter, Zoller bey der Rupertsaw vnd Sabina H. Hans Jörg meyers des Elttern, Notarÿ n. witwe, eingesegnet Zinstag 20. Julÿ (i 147)

Le notaire Jean Georges Meyer épouse en 1590 Sabine, fille du marchand de drap Jean Schatz
Mariage, cathédrale (luth. p. 176)
1590. Dominica Pentecostes 7. Junÿ – Hanß Georg Meier der Notarius, vnd Sabina Hanß Schatzen des Tuchmanns tochter. Eingesegnet Zinstags den 16.ten Junÿ (i 91)

Daniel von Zabern est emprisonné et relevé de ses fonctions pour avoir détourné des fonds. Les Quinze consultent le registre où sept candidats se sont inscrits. Trois candidats sont retenus, Simon Philipp qui a été péager adjoint, Simon Krieg et Daniel von Zabern le jeune. Simon Philipp est élu le 22 août 1631. L’argent qui restait dans la caisse est remis à la Tour aux deniers le 23 août.

1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
(f° 140-v) Montags den 8.ten Augusti – Zoller am Rheinzoll. Daniel von Zabern.
H. Meÿer & Allß Daniel von Zabern der Rhein Zoller vß Erkanntnus E. E. Raths Zur hafft gezogen, seÿ Im Zoll alles, sonderlich aber der tisch darin die Zollbüchßen stehen, In welchen Zimblich gellt, v.secretirt worden, weÿlen nun Zabern der Hafft wider, wie auch deß diensts erlass. Allß stehe bey M. Herren, ob nit die Siegel wider abzunemmen vndt daß geltt vff den Pfenningthurn Zulüffern & Würdt In der vmbfrag gedacht, wann sich bereits taugliche Persohnen geschrieben gegeben, were villeicht beßer Zuvorderst einen Newen Zoller Zuerwehlen, so könnte dann die lüfferung vndt erhabung deß gelts, beÿsein deß Abgesetzten Zollers, mit einander vorgenommen w.den & Darauff Ist daß Ampter büchell abgelesen worden, vndt Erkandt, weÿlen Sich allererst 7. angemeldet, alß soll man mit der wahl noch 8. tag einstehen, wann einer gewöhlt sein, Alß dann die lüffer: vndt erhäbung deß gellts, wie davon gered, Jedoch auch In beÿsein eines dreÿs vnd Schreibers deß Pfenningthurns, vorgenommen wd.

(f° 145) Montags den 15. August – Zoller am Reinzoll in Ruprechtsaw.
Wegen bevorstender E Forter herbst Meß ist er Innert worden, die Wahl Eines Zollers an den Rhein Zoll Zubefürdern, Allß seind die so sich darumb angemeldet, vß den Ampter büchell abgelesen vndt weÿlen derselben allein 7. darvnd. nur 5. Schiffleüth vndt weg. der Schiff fertigung, an dißen Zoll ein Schiffer Zuordnen, Ist Erkandt worden, Keinen außschutz Zumachen, Sondern die wahl für herren Rath vnd XXI bring. vndt es stellen, doch dabeÿ per H. XV. Meistern vndt H. Küglern v.meldet w.den. daß man Simon Phillippen der bißer an dißem Zoll gespött, Simon Krieg vndt Daniel von Zabern den Jüngern, für die tauglichste darzu erachte.
[in margine :] Mont. den 22.t Aug. 1631. wardt Simon Phillipp per maiora erwölt

(f° 151) Montag den 22.t Aug. – Zoller in Ruprechtsaw. Simon Phillipp. Daniel von Zabern
Demnach gestern beÿ H. Räth vndt XXI Simon Phillipp der Schiffmann Zu einem Zoller an den Rhein Zoll In Ruprechtsaw ane statt Daniel von Zabern des Altern erwöhlt, Allß ist derselbe heüt dato, durch H. Meÿern vndt H. Städlern, beede XV.r dergestalt, wie hieoben fol: 140. davon gered, Jedoch ohne beÿsein deren vffm Pfenningth. Investirt vndt Ihnen befohlen worden, daß In den buchßen v.handene vndt gemeiner Statt gehörige gellt fürderlichst vff den Pfenningthurn Zulüffern, Sich auch wegen deß vff vnd Abzugs freundlich mit einand. v.gleichen. Actum Zinst. 23. Aug. 1631.

Simon Philipp demande le droit d’auberge dans la mesure où le règlement le permet. Il est autorisé à servir à boire et à manger aux voyageurs en réglant l’accise mais pas à accueillir des banquets comme les mariages.

(f° 153-v) Sambstags den 27. Augusti – Simon Phillipp Rhein Zoller In Ruprechtsaw vmb würtschafft.
Simon Phillipp der New angenommene Rhein Zoller In Ruprechts Aw erschinen, pitt per Dr. Knaff. vmb gd. Zulaßung, die würtschafft, so weith es die ordt. Zugibt, vndt seinen vorfahren v.gond gewesen, Zutreiben, woll die vngetts gebüer Jederweil richtig erlegen & Obervngelth. gehört, Sagen den Reÿsenden hab man macht, an der gleichen ortten gegen entrichtung deß vmbgellts Speiß vndt tranckh Zugeben, hiengegen keine hochzeiten oder gastung Anzunemmen &. Erkandt Ihme erlaubt sein, würthschafft Zu treiben, wie es seinen vorfahren auch zulassen gewesen, keine hochzeiten oder sonderbaren gastereÿ annemmen. – H. Städel, H. Schach Zeigens Im.

Fils du batelier Erard Philipps, le batelier Simon Philipps épouse en 1620 Dorothée, fille du garde-bois Martin Andres
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 50 n° 51)
1620. Diac eodem [I. Adventus 3. Decembris] Simon Philips ein junger Schiffman, Erhardt Philipsen des Schiffmanns p. m. Sohn, J. Dorothe, h. Martin Andressen des Hagmeisters Tochter. Copulati à me privatim (i 294)

Les Quinze constatent que des caisses provenant de Haguenau n’ont pas passé le péage selon les règles alors que le péager est malade. Ils proposent le 16 mars de le remplacer provisoirement par Jean Christophe Mader qui est écarté. Ils prennent le 20 mars les dispositions pour remplacer Simon Philipp qui vient de mourir. Trois candidats sont retenus, Simon Krieck, Philipp Andres, le garde-bois et Samuel Illhock. Simon Krieck est élu le 20 avril 1633.

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 43) Sambstag den 16. Martÿ – Zoll in Ruperts Aw. Bessere vorsehung daselbs Zu thun. Johann Christoff Mader. Simon Philipp der Zoller
Herr XV. Mr berichtet, Es hetten Herr Stattschreiber heutig. morgen Ihme vnd herrn Brackenhofer alß beede XV. Mrn angezeigt, Nach deme man gestrigen tags in der Ruperts Aw, weg. ettlich hagenawischer Kisten ein inquisition vorgenommen, hette sich befunden, das ane dem Zoll daselbs schlechte anordnung gethan, in deme der Zoller kranck, vnnd die angezogne Kisten nicht recht ertheilt werden Können, Daher die verordnete herren darfür gehalten, würde dem Zoller, biß er wider In seiner gesundheit gelangt, iemand Zu adiungiren sein, vnnd vff Johann Christoff Madern gedencket, weil derselb nechster tagen seinen bekannten Zustand abermalen beÿ sitzendem Rhat bekommen, darum viel herren schrecken empfang. & herr pleß vnnd herr Kügler gehört, sag. seÿ nicht ohn das Simon Philipp der Zoller nun eine Zeit hero Zimlich bawfellig, es gehöre aber an diesen orth eine persohn die sich vff die ladung vnnd der schiffgerechtigkeit wol verstehe, worzu Mader gantz untauglich, pfleg alle Zeit von der Encker Zunfft Ein schiffmann genommen Zu werden, sonderlich weilen man auch offt in die Crautthenaw Zu fahren vnd daselbst zu schaffen hatt. Erkanndt, beede herren XV. Mr und Ober Ungelth. sollen vff ein persohn, die zu dieser Adiunction zu gebrauch. bedacht sein.

(f° 44-v) Mittwoch den 20. Martÿ. – Zoll in Ruprechtsaw. Simon Philipp. Hagmeister
Herr XV. Meister reassumirt die Erkantnuß wegen versehung des Zolls in Ruprechts Aw vom 16. hujus, seÿe Simon Philipp der Zoller daselbst unmittels gestorben, vnnd berichten Ungeltshh. das der hagmeister, als des verstorbenen schwäher, vbernommen biß vf anderwertliche bestellung den Zoll der gepür nach Zu versehen, werde gleichwol fürderlichst dahin Zu dencken sein, damit dieße stell mit einem ordinario wider besetzt werde, Zu welchem end vff den Zünften vmbkündung Zu thun.
Erkandt, soll des geschefft noch heut beÿ Rhat angebracht werden, damit ein ieder Rhatherr vff seiner Zunfft die vmbkündungs anstalten Zu machen wißen möge.

(f° 65-v) Zinstag den 9. Aprilis – Simon Philippen Zoller in Ruperts Aw stell zu ersetzen. Hagmeister
Ober Ungeltherren. Nach dem Simon Philipp der Zoller in Ruprechts Aw verstorben, hatte seit der hagmeister solche stell verseh. weil. aber derselb hindurch an seinem beruff gehindert wird, und für sich genugsam Zu thun, Alß werde von den jenig., die sich vmb diesen Zolldienst angemeldet, fürderlich ein Außschultz Zue machen sein. darauf sein derselben nahmen auf den Ampter büchel verlesen worden. Bey der Umbfrag word erinnert, würde auch des lohners stell fürderlich zu ersetz. sein.
Erkanndt, so viel den Zoll dienst betrifft, soll p. Ober Ungelthh. ein Außschulz gemacht und fürderlichst herein gebracht, weg. des lohners stell aber vff den Zünfften noch einmal umbgekündet werden, zu welchen end beÿ dem herrn Ammstr. p. h. Frantz erinnerung zu thun.

(f° 68) Montag den 15. Aprilis. – Zoller dienst in Ruperts Aw. Simon Krieck, Philipp Andreß, Martin Andreß. Hagmeister
Ober Ungeltherren referiren, haben auß denen die sich umb den Zollerdienst in Ruperts Aw angemeldet, nachfolgende dreÿ in Außschultz ermeßen, nemlich Simon Krieck, Philipp Andreß vnnd Martin Andreß der hagmeister. In der Nachfrag ward gedacht, sey billich dahin zu sehen das Ein schiffman vnnd nicht ein fischer Zu diesem dienst gezogen werde, was der hagmeister betreffe, hab derselb sich vernehmen laßen, das er Alt, vnnd gern* von diesem dienst, hingegen an dem Zoll sein möchte, vnnd verspür man das er der wörth nicht sonders mehr achte, gehen dieselbe ab, vnnd werden nicht Zu rechter Zeit verhägt, hinwo derumb seÿ zu besorgen, da Er an diesen Zoll solte befürdert werden, das er mehr seinen gütern vnnd dem veld baw, alß dem Zoll nachgehen unnd abwarten würde &.
Erkanndt wird der Außschutz also gevolgt, das Simon Krieck der Erst, Philipp Andres der ander, haagmeister der dritt sein, und dann Samuel Illhock für den vierden darzu gesetzt werden solle.
[en marge : ] Sambstag den 20. hus. ist dieß geschefft fur Rhät und XXI gebracht vnd Simon Krieck zum Zoller erwöhlt worden.

Kügler rapporte aux Quinze que les taxes sont mal perçues au péage de la Robertsau.

(f° 319) Montag den 16. Decembris – Zollers in Ruperts Aw fahrläßigkeit.
Herr Kügler, Es seÿe von vnderschiedlich herrn erinnert worden, das es ane dem Zoll in Ruperts Aw liederlich daher gehe, werden nicht allein bedächtige sachen dardurch geführt, sondern auch theilß gar nichts verzollt, also dem vngelt das seinig. herdurch entgehe, werde nothwendig andere Versehung Zu thun sein. Ward erinnert wie das der Regirend herr Ammeister von diesem geschefft wissenschafft, der auch bereits inquisition deßweg. einzuziehen befohlen, so noch heutig. tags vorgenommen werden solle, alß dann das geschefft, wo es seiner art nach wird gehörig sein, Zu weiß. Erkanndt, soll dessen erwartet werden.

Nomination de Simon Krieck dans le registre des Conseillers et Vingt-et-Un. Simon Krieck prête serment le 4 mai 1633
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Simon Krieck wird Rheinzoller in Ruprechtsaw. 83. 91.
(f° 83) Sambstags d. 30. Aprilis – Rheinzoller in Ruprechtsaw. Simon Krieckh
Zu einem Zoller am Rhein in Ruprechtsaw ist neben anderen vorgeschlagenen und p. plurima erwölt worden Simon Krieckh d. Schiffman.

(f° 91) Sambstag d. 4. Maii – Rheinzoller in Ruprechtsaw.
Zoller am Wasserzoll (Rheinzoll) in Ruprechtsaw schwört auff sein ordnung.

Le garçon batelier Simon Krieck le jeune épouse en 1612 Susanne, fille du batelier Jean Heinrich
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 156 n° 43)
1612. Dominica XXIIII Trinit. 22. Nouemb. Simon Krieg der Jüng. ein Schiffknecht J. Susanne, Hanß Heinrich genant Jung Hans deß Schiffmanns selig. nachgelaßene tochter Eingesegnet (i 160)
Mariage, cathédrale (luth. f° 3) 1612. Dominica XXIV Trinitat: den 22. Nouembris. Simon Krieg der Schiffknecht, vnd Susanna Hanß Heinrich des Schiffmanns tochter, eingesegnet den 30. Novembris (i 6)

Le péager a mal perçu la taxe sur un tonnelet d’huile de l’huilier Georges Fritsch

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Zoller in Ruprechts Aw. 12. Verstorben. 167. Spötter dahin zu ordnen. 167. geordnet. 1. 167. Zollstell ersetzt. 198.
Sebastian Henrich. 168. wird Zoller in Ruperts Aw. 198.
(f° 12) Sambst. den 18. Januarÿ – Simon Krieck. Zoller in Ruperts Aw. – Georg Fritsch der Ohlman
Ward auß dem Protocollo de Anno 1633. fol. 319. was wegen deß Zollers in Ruperts Aw damalen erinnert worden, verlesen, und dieweils inmittelß in particulari so viel verlauten wollen, alß ob bey Georg Fritschen dem Ohlman in der straßen Ein fäßlein mit öhl gefällt, vnnd für wein verkaufft auch dergestalt vnd hat ipso prætextu auß der Statt kommen sein solle, weßweg. ein inquisition eingezogen (…)

Simon Krieck, péager à la Robertsau, est mort. Les Quinze ordonnent de le remplacer. Ils préconisent Sébastien Heinrich qui a bonne réputation. Sébastien Heinrich est élu et prête serment le 27 septembre 1634.

(f° 167) Mittwoch den 6. Augusti. – Simon Krieck, Zoller in Ruperts Aw verstorben. Spötter dahin ordnen.
Herr XV Mr. proponirt, Man vernehm, das Simon Krieck der Zoller in der Ruperts Aw gestrigs tags gestorben, wird die notturff erforderen, das solang, biß diese stell wider vollkommen ersetzt iemand spötts weiß hinauß, der den Zoll versehe, geordnet werde. Erkanndt. herr Stemmler et herr Kügler, sollen vff ein persohn, welche also bald hinauß zu verordnen, bedacht sein, vnnd sollen das geschefft fürderlichst für herrn Rhät und XXI * Zur vmbkündung vff den Zünfften gebracht werden.

(f° 167-v) Donnerstag den 7. Augusti. – Zoll in Ruperts Aw. Spötter dahin geordnet. Sebastian Henrich.
Herr Kügler et ego referiren, Nach dem gestern Erkandt, daß biß Zu völliger ersetzung des Zolls in Ruperts Aw, iemand interims weiß dahin geordnet werden solle, alß hette man Zu dem end auß dem Ämpter büchlin, die ienige persohnen, so sich Zum letsten mal umb diese stell geschrieben gegeben vffgeschlagen, vnnd auß denselben Sebastian Henrich den Schiffman welchen ein gut Zeugnis, auch damals im Außschultz gewesen, Zu bevorstehender Interims inspection außgesehen, der auch solche vff beschickten gutwillig übernommen, vnnd allen trew vnnd fleiß anzuwenden versprochen. Erkanndt. hab sein verpleibens, solle biß samstag beÿ Rhät vnnd XXI. Zur verkhündung gestellt werden.

(f° 197-v) Sambst. den 13. Septembris. – Zoller in Ruperts Aw Zu ordnen
Herr pleß, alß Ober Vngeltherr erinnert seÿ ein notturfft das die Zoll Stell in Ruperts Aw fürderlichst ersetzt werde, laßt Zu dem end auß am Ämter büchlin die jenige persohnen, so sich darund. geschrieben gegeben, ablesen.
(f° 198) Sebastian Henrich wird Zoller in Ruperts Aw.
Mont. den 15. hûs ist die wahl eines Zollers in Ruperts Aw für Rhät vnnd XXI. gebracht vnnd daselbst Sebastian Henrich der Schiffman unanimiter dazu erkosen worden. Juravit Sambst. den 27. Septembris.

Nomination de Sébastien Heinrich dans le registre des Conseillers et Vingt-et-Un

1634, Conseillers et XXI (1 R 116)
Zoller in Ruprechtsaw. 209. 218.
(f° 209) Montags d. 15. Septembris. – Zoller in Ruprechtsaw.
Zu einem Zoller in Ruprechts aw, ist nach gehaltenen gewohnlichen Umbfrag, geordnet worden Sebastian Heinrich.

(f° 218) Sambstags den 27. Septembris. – Zoller in Ruprechtsaw.
Zoller in Ruprechtsaw juravit sein ordnung.

Fils du batelier Jean Heinrich, le garçon batelier Sébastien Heinrich épouse en 1614 Salomé, fille du batelier Sébastien Kempff
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 11-v n° 30)
1614. Dominica Sebastian Heinrich der Schif Knecht, Hans Heinrich seligen des Schiffmans hinderlaßener Sohn Salome Sebastian Kempfen seligen des Schiffmans hinderlaßne Wittbe. Eingesegnet Montag 22. Aug. Im Münster (i 14, pas dans registres de la cathédrale)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 14)
1603. Dominica 20. Trinitatis. Bastian Kämpff Schiffknecht, J: Salome, Michel Schoch deß Metzgers seligen tochter (i 204)

Jean Jacques Giesbrecht est élu péager à la Robertsau d’après le registre des Conseillers et Vingt-et-Un (manque le registre des Quinze pour 1635)

1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
Rheinzoller in Ruprechtsaw. 103. 104. erwählt hanß Jacob Gißbrecht
(f° 103) Sambstags den 11. Julÿ – Rheinzoller in Ruprechtsaw.
Idem v. leßt die namen der, welche sich vmb d. Rhein zoller dienst in d. Ruprechtsaw angemeldt, v. ist nach gehaltenen gewohnlichen umbfragen p. maiora erwählt worden Hans Jacob Gißbrecht.

(f° 104) Mittwochs den 15. Julÿ. – Rhein Zoller.
Rhein Zoller in Ruprechts aw schwört auff sein ordnung.

Fils du batelier Jacques Giesbrecht, le garçon batelier Jean Jacques Giesbrecht épouse en 1626 Anne Marie, fille du musicien Léonard Müller
Proclamation, cathédrale (luth. p. 214)
1626. Dominica Trin: 4. Junÿ. Hans Jacob Giesbrecht der schiff Knecht, Jacob Giesbrecht des schiffmans sohn, vnd J. Anna Maria Lienhard Müller des Spielmans n. tochter, eingesegnet Zu S. Claus Zinstag 13. Junÿ (i 112)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 145 n° 16) 1626. Hanß Jacob Gißbrecht der Schiffknecht, Jacob Gißbrecht. des schiffman Vnd burgers alhie eheliche tochter [sic] vndt Jungf. Anna Maria, Lienhardt Müllers des Spielmans vnd burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Zinst. post I. Trin. Zu S. Claus (i 158)

Jean Jacques Giesbrecht se remarie en 1641 avec Barbe, veuve du baigneur Nicolas Grœninger
Proclamation, cathédrale (luth. p. 447)
1641. Domin: I. Trinitatis Hanß Jacob Gißbrecht der Schiffmann vnd Burger allhier Vnd Barbara, H. Nicolai Gröningers, Roßbaders vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Eingesegnet zu Illkirch (i 228)
Mariage, Illkirch (luth.) 1641. Domin: 1 et 2 Trinit. den 27. Junÿ vnd 4 Julÿ Sindt Zum ersten vnd 2 mal ordentlicher Weiß im Münster außgruffen worden Johan Jacob Gißbrecht der Schiffmann in Straßburg, vnd Barbara, Nicolai Gröningers des Rooßbaders wittib in Straßb. Sind Mont. d. 5. Julÿ allhier Zu Illkirch eingesegnet worden Weil Sie mir Von E. E. Großen Rath wie auch Von H. M. Christoph Schilling einen Schein gebracht (i 36)

Le baigneur Nicolas Grœninger épouse en 1610 Barbe, fille de Raoul Andres, aubergiste à l’Aigle d’or
Mariage, cathédrale (luth. p. 245)
1610. den 2. Trinitatis. Niclauß Gröninger der Bader vnd Barbara Rudolff Andres wirt Zum gulden Adler n.g. tochter (i 126)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un destituent Jean Jacques Giesbrecht pour mauvaise conduite et désobéissance. Ils ordonnent de pourvoir son poste. Le sénateur Samuel Illhock est nommé, il prête serment le 17 septembre (manque le registre des Quinze pour 1638)

1638, Conseillers et XXI (1 R 121)
(f° 98-v) Montags den 27. Augusti – Waßerzoller bey Ruprechtsaw
Herren XV. per Hr Frantz, Es seye Hanß Jacob Gißbrecht d. Waßer Zoller In Ruprechtsaw wegen seines liederlichen verhaltens, v. erweisenen ungehorsambs ermelten diensts erlaßen worden. An deßen Stell aber hetten sich vier, auß dem Ämbterbüchlin Zugleich abgelesene, Persohnen angemeldet, mann hiemit Zur Wahl dargegeben haben wolle & H. Heuß 13.er et H. Illhock berichten Es were dießer erlaßenen Stell wegen noch nit vf allen Zünfft. vmbgekündet Word. Dahero Erkandt Es soll die wahl nich vf 8 tag eingestelt, vmbgekündet, vnd wo von nöth interim Eine Persohn, dan Zoll abzuwartt. geordnet w.den

(f° 105) Montags den 17. septembr: – Waßerzoller in Ruprechtsaw.
Zu einem Waßer Zoller in Ruprechtsaw ist nach gehaltenen gewöhnlichen umfragen. p. majora erwöhlt worden h. Samuel Illhockh, Ratherr. juravit.

Fils de Thiébaut Illhock l’aîné, le pêcheur Samuel Illhock épouse en 1620 Catherine, fille du pêcheur Martin Baldner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 50 n° 50)
1620. Dnica 1. Adventus 3. Decembris. Samuel Illhock ein Burger fischer h. Thiebolt Illhocken des Elttern Sohn, J. Catharine, h. Martin Baldner des fischers v. vnsers Kirchenpflegers Tochter. In sponsalib. privatim eos copulavi et post publice Dncæ 2. Advenntus mit der 2. nachfoldenden parten 11 et 12 Decembris eingesegnet worden (i 294)

Samuel Illhock est promu administrateur du bois. Il est remplacé par Léonard Baldner qui prête serment le 25 mars 1644 (manque le registre des Quinze pour 1645)

1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 35-v) Montag d. 25. Marty – Waßer Zoller dienst. Leonhardt Baldner.
H. Frantz berichte daß Samuel Illhock newerlicher Zeit zu einem Holtz verwalter angenommen word. Were deßwegen daß Waßer Zollers stell wiederumb Zu ersetzen sein, list ab die Jenige persohnen so sich haben geschrieben sampt dem außschutz. Erk. Electus Leonhardt Baldtner. Juravit.

Le garde-bois Samuel Illhock meurt. Il est remplacé dans ses fonctions par le péager Léonard Baldner

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
(f° 56 bis) Mittwochs den 14. Eiusdem [7.bris] – Illhockh. Hagmeister stell ersetzung. Baldner
Ego proponire weilen H. Samuel Illhockh der geweste Hagmeister Zeitlich. todts verblich., und also dessen stell dadurch vacirent worden, so entstehe die frag wie dabey zu gehen sein werde, weilen sich Zum theil vß den protocollis, Zum theil durch beschehene communication mit H. Joachim Frantz. erhellen will, das die ersetzung allein von den herren XV dependire, welche die wahl vornehmen, solche adnotition fur H. Rhät vnd XXI bring, vnd auch beÿ Ihnen d. jurament ablegen laßen. Doch d. Oberen Bawherren und dreÿer *nbenommen werde, vff ein qualificirt subjectum bedacht Zu sein, den herren XV. ein Vorschlag Zubringen, vnd Zu dero belieben zu stellen, ob sie es fur genugsamb erkennen, oder die vmbkundung vornehmen wollten. Wobey gleichwohlen vff eine solche Person zu sehen sein werde, welche der Wasser und Wörth wohl erfahren, noch beÿ gesunden tag v. mittelmeßig. alter, Rechen und schreibens kundig, auch wegen fleiß und embsenkeit, nicht wenig redlich gemuths und erbaren Lebens gut Zeugnus habe. Ist in vorschlag kommen Leonhard Baldner, vnd dabey Erkand, daß dieße Person beÿ den herren XV. als zu einem hagmeister vor anderen tüchtig, angebracht, und zu dero belieben gestelt werden solle, solche also bald. fur einen Hagmeister anzunehmen, oder zuvor die sonst gewohnliche vmbkundung uff den Zünfften vorgehen Zulaßen.

(f° 59) Dinstags den 27. 7.bris – Baldner hagmeister.
Lienhard Baldner der newe haagmeister wurd den Knechten v. försten præsentirt, vnd Sie ins gesambt der ordnung erinnert.

Même nomination dans le protocole des Quinze
1653, Protocole des Quinze (2 R 71)
(f° 177-v) Freÿtag den 16. 7.bris – Hagmeister dienst betr. Leonhardt Baldner. H. Carol Baldner XV
Obere Bawherren proponiren, demnach H. Samuel Illhockh seel. der geweßene Haagmeister Jüngsten verstorben, vnd aber die höchste nottwendigkeit erfordert, daß solche stell vfs fürderlichst wid.umb besetzt werde, So hetten Sie mit Zuziehung der Herren dreÿer des Pfenningthurns, davon gered vnd dißorts Ihr absehe, vff Leonhardt Baldnern den ietzigen Waßer Zoller, als welcher qualiteten genug Zu dieser stell hat, auch schon hiebevor darzu ein außschutz geweßen, gerichtet, dieweilen Er sich aber noch nicht angemeldet, vnd deßen Vatter H. XV. Carol Baldner, daß Oberholtz H. Ambt vff sich hat, vnd vff solchen fall, daßelbe nicht behalten köndte, alß stellen Sie zu Mhh. ob auß der sach mit dem herren XV. communicirt, vnd da Er vf den fall sein Holtz herren Ampt resigniren wolte & deßen Sohn, sich fürderlich geschriben Zugeben, advisirt werd. solte. Erkandt Quod sic

(f° 179) Sambstag den 17. 7.bris – H. XV Baldner. Haagmeister bestallung. Leonhardt Baldner würd Haagmeister
[…] In 3 verschiedenen vmbfragen Erkandt daß (1.) H. XV. Baldnern sein petitum fr* abgeleint, (2.) die bestallung allerdings confirmirt vnd (3.) Leonhardt Baldner zum Haagmeister erwöhlt vnd geordnet sein solle

Les Quinze ouvrent le registre de candidature pour remplacer le péager à l’Etang (Wasserzoller am Teuch, sans mentionner le précédent titulaire). Trois candidats sont retenus, le constructeur de bateaux Gabriel Gerhard, l’aubergiste Gaspard Jacob et Daniel Berger. Le premier est élu le 17 octobre 1653.

1653, Protocole des Quinze (2 R 71)
Waßerzoller am Teüch. 194. 195.
(f° 193-v) Freÿtag den 14. 8.bris. – Waßerzoller am Teüch.
Vorige Herren [Obere Ungeltherren] lassen auch auß dem Ämbterbüchlin, die Jenige, welche sich vmb den Waßerzoll dienst am Teüch angemeldet, ableleßen vnd stellen es daß außschutz halben Zu Mhh. Erkandt, Obere Vngelthherren sollen den Außschütz machen vnd wid. herein bring.

(f° 193-v) Sambstag den 15. 8.bris. – Waßerzoller am Teüch. Außschutz
Obere Ungeltherren Obere Ungeltherren per me referiren, daß sie vff Mghh. gesterige Erkanntnuß, von dem Außschutz wegen Waßerzoller diensts gered, vnd nach beschehener examination volgende 3. für die taüglichste ermeßen (1) Gabriel Gerhard Schiffzimmermann, (2) Caspar Jacoben den Würth, (3) Daniel Bergern. Im übrigen solte es bey der bißherigen ordnung verbleiben, auch dem künfftigen Waßerzoller, wegen dem geringen bestallung, Zwar die Würthschafft vermög ordnung vnd alten herkommens, verstattet, aber künfftig daselbsten allerhand Spiel und anderer Kurtzweil vmb viel Gäst beÿzulecken, anzustellen, keines wegs zugelaßen w.d. Erkandt Würd beedes placidirt vnd soll der Außschutz für Herren Räth und 21 gebracht wd.
[in margine :] Mont. d. 17.t dito für Herren Räth und 21. gebracht und alda Gabriel Gerhard erwöhlt.

Même nomination dans le registre des Conseillers et Vingt-et-Un. Gabriel Gerhardt prête serment le 17 octobre 1653.

1653, Conseillers et XXI (1 R 136)
Waßer Zoller dienst. 144. Gabriel Gerhardt. 152. 155.
(f° 144-v) Montag den 26. Septem. – Waßer Zoller dienst.
Der Regirendt h. Ammeister bericht daß d. Waßer Zoller dienst In der Ruprechtßauw vacirendt, Begerth Ober vnd Rathh. Wollen beÿ den Zünfften es notificiren und nach gewohnheit Umkünden laß. Erk. q. sic.

Jean Philippe Lobstein, aubergiste à la Fleur, se porte candidat.
(f° 147-v) Montag den 3. Octobris 1653. – Lobstein vmb den Rhein Zoll dienst.
B. E. Hanns Philipp Lobstein blumenwürth prod. vnderth. Supplic. vmb den Wasser Zoll dienst. Erkhannt, Soll sich gebührender Ort ahnmelden. – H. XXI Weßener, H. Faust

(f° 152-v) Montag d. 17 Octobr. – Gabriel Gerhardt wurd Waßer Zoller.
Mh. die XV.er laß. p. H. Frantz Carol bericht. d. Lienhardt Baldtner Zum haagmeister erwöhlt word. Dieweil nun dadurch der Waßer Zoller dienst an der Auwbrucken vacirendt word. Alß stehet Zu Mhh. ob sie die eröffnung deß außschutz anhören und nachgehendtß die vacirende stell wiederum ersetz. wollen. Erk. Electus per Maiora Gabriel Gerhardt der Schiffzimmerman.

(f° 155) Mittwoch d. 19. Octobr. – Gabriel Gerhardt
Gabriel Gerhardt schworet auff die Waßer Zoller ordnung.

Fils du constructeur de bateaux Jean Gerhardt, Gabriel Gerhardt épouse en 1635 Dorothée, veuve du péager Simon Philipps (voir plus haut)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 72)
1635. Domi. III et IV. Gabriel Gerhardt d. Schiffzimmermann w Hans Gerhardts deß Schiffzimmermanns vnd burgers alhie nachgel. ehelich. Sohn vnd Dorothea w. H. Simon Philipps deß Waßer Zollers nachgel. eheliche We/ Cop. Zu St. W. Eoden die [22.te, Junÿ] (i 280)

Le péager Gabriel Gerhard se plaint qu’on lui ait livré un vin rouge de mauvaise qualité en mars 1674. Les Quinze ordonnent en novembre d’élire un nouveau péager après la mort de Gabriel Gerhard. Quatre candidats sont retenus, Jean Jacques Volck (échevin à l’Ancre), Jean Jacques von Zabern, Philippe Rothmann et Jean Philippe Helck. Le premier est élu le 30 novembre.

1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 60) Sambstags den 14.ten Martÿ – Gabriel Gebhard Zoller am Reinwaßerzoll p. Dr. Bitschen, bittet Underthänig, weilen Ihme jüngsten 7 Ohmen roter wein Gäntzlich zu schanden gangen, daß Ihme solche an Seinem vngelt wider Abgeschrieben werden. Ober Vnngeltsheren referiren darbeÿ, daß in dem umbgelthauß der wein Versucht vnd Gantz vnnutzlich befunden worden. Erkandt, willfahrt

(f° 241) Sambstags den 7.t Novembris – Waßer Zollers Stell in der Ruprechtsau.
Ob. Ungelts Hhn proponiren ingleichem, Nachdem bereits ein Monath vorbeÿ, daß Gabriel Gerhardt der gewesene Waßerzoller in der Ruprechtsaw verstorben, als werde auch deßentwegen beÿ Hn. Rath vnd XXI. eine Rubric zu machen angebracht worden. Erkandt, Soll beÿdes am Montag in der Großen Stuben erinnert werden.

(f° 253-v) Montags den 30.ten Novembr. – Ausschutz eines waßerzollers in der Ruprechtsaw. Hans Jacob Vock würd waßer Zoller in der Ruprechtsaw
Obere Ungeltsherren laßen gleichfalls Mghhn. den Gemachten aus Schutz eines waßerzollers in der Ruprechtsaw vorlegen, umb welchen dienst 7 persohnen sich Geschrieben Gegeben, davon 4 in ausschutz gebracht worden, als (1) Hans Jacob Volck Schöffen vnd ietzmahliger Zunft Meister beÿ E. E. Zunft der Encker (2) Hans Jacob Von Zabern (3) Philipp Rotman (4) Hans Philipp Hölck, darauf solchen Zu Mghhn belieben Gestelt. Erkandt. Soll ingleichen anietzo auf dieße weis in die Große Stub Gebracht werden, so p. me geschehen, worauf Hans Jacob Volck p. majora dazu erwohlt word.

Fils du pêcheur Marcel Volck, le pêcheur Jean Jacques Volck épouse en 1637 Elisabeth, fille du cordonnier Guillaume Hans.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 102)
1637. Dom: Jubil. & Cantate. Hans Jacob Volckh d. vischer, Marzolff Volckh. des vischers vndt burgers alhie ehelicher Sohn vndt Jungfr Elisabeth w Wilhelm Hans deß Schuemachers alhie eheliche tochter. Cop. Montags d. 8. Maÿ Zu St. W. (i 295)

Jean Jacques Volck épouse en 1649 Susanne, veuve du batelier Jean Jacques Kieffer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 16 n° 22)
1649. Dominica 15 & 16. Trinit. Hans Jacob Volck der fischer vnd Burger alhie, Vnd Susanna, Hans Jacob Kieffers, gewesenen Schiffmanns vnd Burgers alhie wittwe. Cop. Wilh. Mont. d. 10. Septemb. (i 19)

Le batelier Jean Jacques Kieffer fait baptiser des enfants de sa femme Susanne à partir de 1634. La mère et nommée Susanne Lœw en 1637.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 115-v n° 16) 1634. Zinst. 29. Aprilis. Anna Ursula, P. Hannß Jacob Kieffer der Steruman vnd Susanna (i 88)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 164 n° 126) 1635. Donnerstag 2. Julÿ. Anna Maria, P. Hannß Jacob Kieffer der Schiffmann, Susanna (i 112)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 251 n° 112) 1637. Dominica II Adventus v Decemb. Anna Katharina, P. Hnnß Jacob Kieffer der Schiffmann alhie vnd Susanna Löwin (i 158)

Jean Jacques Volck épouse en 1676 Aurélie, veuve de l’aubergiste Mathias Meyer de Dorlisheim
Mariage, cathédrale (luth. f° 25-v n° 37)
1676. Dom. Jubilate. Zum 2. mahl hr Hans Jacob Volck der Wasser Zoller bei der Ruprechtsaw, Aurelia Weiland Matthiß Meiers gewesenen Würths Zu Dorolsheim Straßb. Herrschafft nachgelaßene W. (im. 28)

Fils du cultivateur Georges Meyer, Mathias Meyer épouse en 1650 Marie, fille du boucher Chrétien Wagner puis en 1670 Aurélie, fille du boulanger Georges Nagel
Mariage, Dorlisheim (luth. n° 4)
1650. Eodem tpûs [Domin. Septuages. et Sexages.] Matthis Meÿer, Weiland Görg Meÿers, gewesenen burgers und ackersmanns alhie hinterlassener ehelicher sohn und Maria, weil. Christmann Wagners gewesenen burgers und Metzgers alhie hinterlassene witwe. Copul. dienstag d. 19. febr. (i 79)

Mariage, Dorlisheim (luth. n° 4)
1670. Dom. Quasim. et Misericord. Mathis Meÿer, Burger Ackersmann vnd Ochsenwürth alhier vnd Jungfr. Aurelia, weiland Hans Georg Nagels, Burgers vnd Weißbeckens alhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copul: d. Zinst 19. Aprilis (i 95)

Jean Jacques Volck, autrefois péager à la Robertsau, demande le 11 mars 1679 à reprendre ses fonctions dans la maison et le jardin dont il avait la jouissance. Il propose de remettre une clôture autour du jardin si on lui fournit des branches. Il aurait besoin d’une petite habitation dans laquelle les fenêtres de l’ancienne maison pourraient servir. Les préposés accordent les branches mais laissent la construction à son initiative ainsi que le droit d’y tenir auberge, la ville ne pouvant prendre les frais en charge.
Jean Jacques Volck déclare le 7 avril qu’il n’a pas les moyens de reconstruire la maison incendiée mais qu’il subsiste les murs sur lesquels il serait facile de bâtir d’autant qu’il reste des fenêtres. Il a cependant perdu tous les meubles (tables, lits, chaises). Il va se procurer lui-même le mobilier pour l’auberge, il espère que les taxes des bateaux et l’accise du vin couvriront les frais de construction en un an. Les préposés décident de se rendre sur les lieux. Ils constatent le 15 avril que les fondations en maçonnerie, les encadrements de porte et de fenêtres sont en bon état. Il serait facile d’aménager un poêle au rez-de-chaussée et un étage au-dessus. Jean Jacques Volck propose de faire lui-même les travaux et la maçonnerie si la Tour aux deniers lui fournit le bois, il produirait des factures dont le montant serait déduit de l’accise à verser. Il demande réflexion après la proposition que lui font les préposés de prendre le péage à ferme. Un état du revenu du péage va être dressé pour les dernières années de même qu’un état du bois de construction.
Le 23 avril 1679, Jean Jacques Volck prend à ferme pour neuf ans moyennant 130 livres le péage municipal et épiscopal proche du pont de la Robertsau, tel qu’il l’a perçu pour la ville pendant cinq ans. Il convient aussi de reconstruire à ses frais et à sa convenance la maison à l’endroit de celle incendiée ainsi que de cultiver le jardin adjacent. Le maître des rentes et la Tour aux deniers cesseront de lui verser rétribution. Le bail terminé, des experts impartiaux évalueront le bâtiment qui lui sera payé comptant ou fera l’objet d’un accord. La Ville lui fournira contre rétribution le bois de construction qu’il est difficile de se procurer. Le bâtiment servira de garantie pour le canon à verser.
La ville accepte le 20 mai 1679 de fournir contre paiement le fer et le grillage nécessaire à la construction. Jean Jacques Volck demande en août que le chantier des Charpentiers lui fournisse 500 pièces de bois et 250 planches pour construire son écurie et sa grange. Les préposés répondent qu’il doit en régler le prix puisque l’accord de fermage stipule que la ville ne contribue pas aux frais de construction.

1679, Préposés au bâtiment (VII 1367)
(f° 29) Dienstag den 11. Martÿ 1679 – Johann Volckh
Johann Volck, geweßene Waßerzoller in der Ruprechtsaw, haltet an, weilen Er wider den Zoll zu versehen, vnd Er die abgebrandte behaußung beneben dem Garten zum genuß gehabt, mann wolte Ihme dornen laßen Zukommen, damit der Garten wider Zugemacht werden könnte, auch hette Er eine Kleine auffenthaltung nöthig, mit bericht, daß die fenster von dem vorigen Gebäw alle noch vorhanden vnd Zugebrauchen weren,
Erkannt, seind Ihme die dornen gratis bewilligt, betreffend das Gebäw Zu deßen auffenthaltung ist Ihme anzeig beschehen, daß iemand sich resolvirt ein Gebäw in seinen costen alda auffzuführen vnd die Wurthschafft zu treiben, weilen nun die gemeine Statt mit andern großen außlagen vndt Gebäwen beladen, stellet mann er Ihme Volcken an heim, ob derselbe von selbsten ein Gebäw auff führen vnd die vorige Würthschafft wid. einrichten wolte, so Volck zu bedacht gezogen.

(f° 43-v) Montag den 7. April 1679 – H. Hans Jacob Volckh
H. Hans Jacob Volck, geweßene Waßer Zoller in Ruprechtsaw, erclärt sich daß Er beÿ dem Brand des Zollhauß, vmb daß seinige kommen, vnd Ihme nicht wohl möglich auß seinen mitteln eine Wohnung aufzurichten, mit vermelden daß die Mauren noch auffrecht stehen, vndt leichtlich ein Gebäw darauff zu setzen were, besonders sich noch etlich fenster sich befinden thäten, im übrigen weilen tisch, bettladen, Stühl und anders verlohren, wolte Er sehen auß dem seinigen wid. sich zur Würtschafft zurüsten auch etwan eine Stallung in eigenem costen Zubawen, hoffe der Zoll und das Ungelt werde gemeiner Statt den anwendenden bawcosten in einem Jahr wider ersetzen,
Erkannt, soll die Maur besichtigt vnd das geschäfft alßdann Völlig erörtet w.den.

(f° 48) Dienstags den 15. April 1679 – Zollhauß am Waßerzoll in Ruprechtsaw. Hans Jacob Volckh.
Augenschein eingenommen am Waßer Zoll in der Ruprechtsaw, vnd befunden, daß das gemäur darauff das abgebrandte Zollhauß gestandt, biß auff die fenster gestell, und einem Steinern thür gestell, noch ane Maursteinen gut, und leichtlich ein Stub underhalb Zurichten auch noch ein Stockwerckh darauff zu setzen, sich thun laßet, maßen Hannß Jacob Volckh, præsens, solches werckhstellig Zu machen verlangt, und sich erbotten, wann von seiten des Pfenningthurns das benötigte holtz beÿgeschafft, würde Er das übrige maur werck und anders auß dem Seinigen machen laßen, vnd die vncosten, die Er ordentlich mit Zedeln bescheinen würdt, an dem künfftigen Ungelt Ihme nach und nach abgehen Zulaßen, oder sonsten einen Vergleich zu treffen, gesinnet werde, in zwischen war auch ein Vorschlag Zu admodirung des eingehenden Zolls ihme beÿgebracht, Zuwelchem H. Volckh nicht ohngeneigt sich erzeigert, deßwegen Er solches Zu bedacht genommen, inmittelst der schluß erfolgt, soll was der Zoll beÿ etlich Jahren hero ertragen entworffen, auch durch Ihne Volckh was Er zu vorhabenden baw ane Holtz benöthigt, specificirt werden.

(f° 50) Mittwochs den 23. April 1679. – H. Hans Jacob Volckh. Zoll an der Aw Brucken admodiation
H. Hans Jacob Volckh, mit beÿstand H. Johann Georg Hecklers, Werckmeisters vffm Frawenhauß, seines Schwagers, admodirt den Statt: und Bischoffs Zoll an der awbrucken, welchen Zoll Er beÿ fünff Jahren hero für gemeine Statt erhoben, vff Neün Jahr lang, von nechstverwichen Annunciationis Mariæ angerechnet pro 130. lb. d. bahren gelts solche Jährlichen vnd zwar daran alle quartal einen vierten Theil benanntlich 32. lb. 10 ß d. Zu entrichten, und ohnfehlbarlichen ordentlich auff den Pfenningth. vnd auff Joh: 1679. primô zu bezahlen, mit fernerem beding, daß Er H. Volckh auff deßen Costen eine Bahaußung auff dem platz da die vorige abgebrandte wohnung gestandten, nach seiner bequemblichkeit auffzurichten nicht weniger den dabeÿ befindenden Garten Zu bauwen vnd zu genießen befugt, hingegen aber die vordießem alle quatember beÿdes von dem H. Rentmeister erhaltene 3. lb. 5 ß. alß auch die vom pfenningth. empfangene 1. lb. 5 ß d. gefallen sein, Zumahlen beÿ endung dieser admodiation sein H. Volcken new auffgebawener Behaußung durch ohnparteÿische leüth abgeschätzt, vnd entweders deßen hindelaßener Wittibin undt Erben in bahrem gelt gut gemacht od. sonsten ein Vergleich deßwegen getroffen, Zumahlen Ihme Volcken von der Statt das benötigte Bawholtz, welches mann ietzo schwärlich erhalten kann, Zu beförderung deßen Baws, doch gegen bezahlung, beÿgeschafft werden, auch wegen des Jährlichen gebühr dero 130 lb. d. sein Volcken auffgerichtes Gebäw und in subsidium deßen haab und Gütter verpfändet sein und bleiben solle.
Und weilen obere Bawherren wegen des Zolls so Jährlichen den Bischoff gehörig were vnd die Statt zu genießen befügt seinen anstand gehabt, ist deßwegen ein calculus geführt, vnd befunden worden, daß solcher bischoffliche Zoll sich auff einen fünfften theil gegen dem Zoll so gemeine Statt Jahrs erhoben, belauffen thue, so Zum bericht auff allen fall künfftig darnach Zurichten, anhero getragen worden.

Série VI 695 (Traduction par l’archiviste au XIX° siècle)
Feuille 50-a. Mercredi 23 avril 1679. Le Sr. Jean jâques Volckh – Location du Péage de L’Aubruck
Le Sr. Jean Jâques Volckh, assisté du Sr. Jean Georges Heckhler, Architecte de l’Œuvre de Notre Dame, son beau-frère, prend à bail le péage de la ville et de l’Evêque à l’Aubruck, qu’il a perçu depuis cinq années prés pour la ville. Cette location est consentie pour la durée de neuf ans à compter de la dernière fête de l’Annonciation, au prix de cent trente livres deniers, en argent comptant, à payer annuellement et par quartiers avec trente deux livres, dix schellings deniers, sans faute et régulièrement à la Tour aux pfennings (au Trésor de la Ville) et pour la première fois à la St Jean. La location a lieu, en outre, sous la condition, que le Sr. Volckh aura le droit d’élever, à ses frais et selon sa commodité, une maison sur l’emplacement qu’avait occupé l’ancienne habitation incendiée, et de cultiver le jardin y attenant et d’en jouir [appel de note, voir ci-dessous] Mais, par contre, les trois livres cinq schellings qu’il touchait antérieurement du receveur de la Ville, et la livre cinq schellings qu’il tirait de la Tour aux pfennings, tous les quartiers, cesseront (de lui être payés) ; d’autant plus, qu’à la fin de la location, la maison construite par le Sr. Volck sera estimée par des personnes impartiales, soit pour être payée en argent comptant à sa veuve et ses héritiers, soit pour s’accorder autrement par un arrangement ; et comme le bois de construction nécessaire, qu’il est fort difficile de se procurer en ce moment, lui sera fourni par la ville, dans la vue d’avancer sa construction, mais contre paiement, le bâtiment qu’élèvera le Sr. Volck, et subsidiairement toutes sa fortune et tous ses biens y seront et resteront hypothéqués, ainsi que pour le loyer annuel de cent trente livres pfennings.
Et comme les Directeurs des Bâtiments ont trouvé quelque difficulté au sujet du péage revenant à l’Evêque et dont la jouissance appartient à la ville, il a été établi un compte, et il a été reconnu, que ce péage épiscopal (c. à d. la part du péage avenant à l’Evêque) se rapporte comme un cinquième au péage que la ville perçoit annuellement ; ce qui a été inséré ici, afin que, dans tous les cas, on puisse se diriger en conséquence à l’avenir.
Pour traduction conforme, L. Schneegans
[note] Remarque : Cette énonciation est exprimée dans le texte allemand sous forme facultative, comme je viens de l’exprimer dans ma traduction, vu que je me suis astreint à traduire le plus littéralement possible. il n’en est pas moins vrai et constant, que la construction, qui faisait l’une des clauses principales de la convention arrêtée entre la ville et le Sr. Volck, n’était pas seulement facultative pour ce dernier, mais que c’était une condition véritable et rigoureuse à lui imposée. C’est sous ce nom et à ce titre, comme condition, que cette clause figure au Contrat, et tout le reste du document, ainsi que la mise à exécution de la condition en question par Volck, le prouve sans contradiction possible. J’aurais pu tout aussi bien traduire, que le Sr. Volck aura à élever la construction dont il s’agit, et que de même il aura à cultiver le jardin attenant et à en jouir. L. Sch.

(f° 83) Dienstags den 20. May 1679 – Hannß Jacob Volckh
gedachter H. Heckhler noe. H. Hannß Jacob Volcken, Waßer Zollers, haltet an Umb etliche gegrembs und Eisenwerck, so Er zu auffrichtung seiner behaußung am Waserzoll benöthigt,
Erkannt, solle Ihme die Eisern getter gegen bezahlung gefolgt werden.

Les préposés entendent Jean Jacques Volck qui n’a pas remis à Mathias Bürckel de Sasbach de marque pour les huit cents balais qu’il a apportés. Le comparant déclare que son fils se trouvait au péage et que lui-même était occupé à la construction.

(f° 95-v) Freÿtags den 6. Junÿ 1679. – Hannß Jacob Volck
Hannß Jacob Volckh, der Zoller an der Aw bruckh war angehört wegen ertheilten Zeichens über 800. beßen, so Matthis Bürckel von Saspach angeben vnd herein gebracht, aber deßwegen kein Zeichen erhalten,
Ille entschuldigt sich were für dißmahlen im baw begriffen und hette sich deßen Sohn am Zoll befunden, deßentwegen Er keine wißenschafft trage, belangend 1 ß. d. so von Schiffleüthen gefordert würdt, davon mann auch bericht verlangt, würdt solches für pallisaden gelt bezahlt, welches der Fortification gehörig.

(f° 118-v) Dienstags den 12. August 1679. – Hannß Jacob Volckh
Hannß Jacob Volckh haltet an vermittelt überreichter supplication Ihme Zu auffrichtung einer Stallung und Scheüren mit 500. Stuckh bawholtz 250. Stuck dielen, auch 150. Stuckh latten behülfflich zu sein, und solche von hießigem Zimmerhoff ohnentgelt abfolg. Zulassen, war darauff replicirt, daß Er das holtz, gleich anderem holtz so er zu auffrichtung seines gebaws am Zoll /: welchen Zoll und platz Er auff 9 Jahr lang admodirt:/ verbraucht, zu bezahlen hette, Volckh wolte sich des verglichs, daß Er das holtz zu bezahlen nicht geständig sein, da doch der solches außtrucklich bedingt worden, daß gemeine Statt mit dem baw nichts zu thun haben wolle, Erkant, soll eine Conto gemacht werden, was H. Volck ane holtz empfang.

Jean Jacques Volck meurt le 21 avril 1687 en délaissant trois enfants de son premier mariage avec Susanne Heckler et une fille de la veuve. La masse propre à la veuve est de 127 livres, celle des héritiers de 56 livres. L’actif de la communauté s’élève à 298 livres et le passif à 213 livres. Les experts estiment à 125 livres la nouvelle maison de plaisance, sise au péage d’aval à l’Etang, dont le sol appartient à la Ville. L’inventaire est dressé au péage de la Robertsau. Pièces où se trouvent les meubles en menuiserie : grenier du haut, chambres A, B, C, D, antichambre D, poêle du haut, vestibule, devant ledit poêle, chambres E et F, salles d’été G et H, petit poêle du bas J, bureau, grande salle d’été au-dessus de la piste de danse, piste de danse, cuisine, buanderie, cave

1687 (1.7.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 9) n° 19
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab, Nahrung vnd Güetter, liegender vnd Vahrender, verändert vnd unveränderter, so weÿl. der Ehrenvest vnd vorgeachte Herr Hannß Jacob Volck, geweßener Zoller vnd Gastgeber ane dem Vnderen Waßer Zoll, in der Ruprechtsaw, burger in Straßb. nun seelig. nach seinem den 22.t April Dieses 1687.gsten Jahrs, beschehenem tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deßen theils in erstern theils in anderer Ehe mit nachgemelter seiner hinderpliben Wittib ehelich erzielte hinderlaßener Kinder Und ab intestato Erben, auch deren Ehe vnd geschwohrne Vögt, vnd respê theil vögt, alle ane nach folgendem folio in specie benahmßt, inventirt vnd ersucht, durch die viel Ehren vnd Tugendsame Fraw Aureliam Naglerin, die jetzige betrübte Wittib mit beÿstand des Ehrenvesten vnd vorgeachte herrn Hannß Meÿers des ältern Pleichers in der Ruprechtsau v. b. in Straßb. Ihres geschwornen Vogts – Actum vnd angefang. in der Königl. Freÿ. Statt Str. d. d. 1. Julÿ Anno 1687.
Der In Gott verstorbenen Herr Volck hat ab intestato Zu Erben verlaß. 1. Fraw Susannam Sängerin Gebohren Volckin des Ehrengeachten H. Johann Paul Sängers Schiffmanns vnd burgers allhier haußfr. so beede beÿ dießem Geschäfft erschienen seind. 2. Hannß Daniel Volcken, den Gastgeber vnd burgern allhier Zu Straßburg für sich selbsten, 3. H. Johann Jacob Volcken, ledigen Barbierern der sich anjetzo in der frembden aufhält, und seine Reißen verrichtet, deßen geschworner Vogt Zwar vorgemelter Johann Paul Sänger deßen Schwager, ist dennach Er aber uxorio nomine beÿ dießem Geschäfft selbsten interessirt, alß Ist der hierzu erbettenen und geschwornen Herr Theylvogt H Davidt Schwartz Roßbader vnd burger allhier in dieses sohns Nahmen erschienen, dieße dreÿ des v.storbenen H seel. mit weÿl. Fr. Susanna Hecklerin seiner haußfrauwen auch seel. in Erster Ehe erzielte Söhn und Tochter
So dann 4. Mariam Salomeen Volckin, deß H. sel. mit vorbenambster seiner hinterpliebenen Wittib in Anderer vnd letzter Ehe erzieltes Jüngstes Töchterlin deßen geschworner Vogt der Ehrengeachte H Leonhard Booß vornehmer Schiffmann b. in Straßb. welcher auch persönlichen hiebeÿ erschien, Alle Zu Vier gleich. Antheilen

In Einer vor der Statt Straßburg gelegenen der Ruprechtsawer Waßerzoll genanten behaußung ist befunden word. wie volgt
Hültz: und Schreinerwerck. Auf den obersten bühnen, In der Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, Vor d. Cammer D, In der obern stuben, Im Haußöhren vor d. Obernstuben, In d. Cammer E, In der Cammer F, Im obern Sommerhauß G, Im vndern Sommerhauß mit Lit. H. bezeichnet, Im vndern Stübl. mit Lit. J, Im Contor, Im Großen Sommerhauß überm Tantzplatz, Auf dem Tantzplatz, In d. Kuchen, In d. Bauch Küchen, Im Keller
Ergäntzung der Wittib Unveränderten Gutts. Innhalt Inventarÿ Zugebrachter Nahrung, was Fr. Aurelia Nagelin Zu H. Hannß Jacob Volcken seel. in der Ehe gebracht, durch H Joh: Christoph Werbeckh Notarium verfertiget
(f° 21) Schulden, auß dem Erbe Zugelltend. (…) It. denen herren Fermiers des Umbgeltshauß soll mann, für Umbgeldt hieher 30. lb
Abzug In das Volckische Inventarium gehörig, der Fr. Wittib unverändert gut. Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 101, Summa summarum 127. lb
der Erben vnuerändt. v.mög. Sa. haußraths 52, Sa. Silbers 27, Ergäntzung (154, abzug 85, Rest) 59, Summa 138 lb – Schulden 82, Nach deren Abzug 56 lb
die theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 82, Sa. Früchten 6, Sa. Weins vnd lähre Vaß 24, Sa. Silbers vnd g. ring 18, Sa. Baarschafft 51, beßerung ane Einer beh. 155 lb, Summa 298 lb – Schulden 213, Nach deren Abzug 84 lb
(f° 22) Beßerung ane Einer Behaußung. It. ein New aufferbautes lusthauß in undern waßerzoll am deuch mit allen deßen Zugehördten, vnd gerechtigkeiten, Ist allein der baw hieher gehörig, der grund vnd boden aber gemeiner Statt gehörig, vnd ist diese beßerung durch die geschwohrne werckleüthe angeschlagen worden p. 115. Und Ist derentweg. nichts schrifftliches vorhanden
Abschatzung Montags d. 13. 8.bris 1687. Weillandt deß Ehrhafften vnd beschaidnen herrn Johann Jacob Volckh burger vnd gastgeber See. fraw Witib und Erben Newe auff erbauttes Lusthaußlin im Waßer Zoll am deich welches durch die geordneten werckleute in allem Wohl besichtiget vnd in acht genommen Vnd dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert Vnd dreißig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleute, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Madtiß Schmaßmann Werckmeister deß Maurhoffs

Jean Jacques Volck, batelier et fermier du péage à la Robertsau meurt le 18 avril 1687 à l’âge de 67 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. reg. 1659-1687 f° 132-v)
1687. Aprilis d. 18.t. Joh: Jacob Volck, Schiffmann und Zollverwalter in der Ruprechts-aw, begraben, starb d. 16. hus. ætat 67 Jahr (i 136)

Jean David Hœlbé prend à ferme le péage en 1689 (voir ci-dessous et le bail passé en 1708) selon un acte non conservé. Fils de Laurent Hœlbé, aubergiste au Champ de tir (Schiessrain), Jean David Hœlbé qui est alors aubergiste au champ des Arbalétriers (Armbrustrain) épouse en 1686 Elisabeth, fille du boucher Guillaume Gœppel

Proclamation, cathédrale (luth. f° 140-v n° III)
1686. Dom: Quasimodo geniti. Zum 2. hr David Hölwe der Würth auf dem Armbrustrain, Weiland hr Lorentz Holwe gewesenen Würths auffm Schüßrain u. Burgers alhie nachgel. ehel. S. Jfr. Elisabeth, Weiland Wilhelm Göppels des älteren Metzgers u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Mittw. den 18.t Maji St. Niclaus (i 142)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34-v n° 10)
1686. Domin. Misericord. et Jubilate. David Hölbe, der ledige Würth auff dem Armbrust rain alhier Weÿland Hrn Lorentz Höllbe des Burgers und Würths auff dem Schießrain alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Elisabetha, Weÿland Hn Johann Wilhelm Göppels des älteren, Burgers vnd Metzgers alhie nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. Mittw. 28. Aprilis / 18. Maÿ (i 36)

Aubergiste et fermier du péage au Pont de la Robertsau, David Hœlbé obtient réduction temporaire de moitié de son canon tant que les bateaux ne passent plus au péage.

1689, Préposés au bâtiment (VII 1373)
(f° 62) Dienstags den 4. Octobris – David Hölbe. Zoll an der Awbruck
Davidt Hölbe der Wurth und admodiator deß Wasserzolls an der Awbrucken, haltet umb Nachlaß an, seine ferme allda, so quartaliter 100. fl. weilen er gar Keinen Zoll Einnehme, in deme Keine Schiff gehen.
Erkandt, sollen ihme in betrachtung seines großen Nachstandts quartaliter 50. fl. nachgelaßen sein, jedoch allein so lang alß die Schiffarth nicht gehen würdt.

Les préposés au bâtiment passent un bail à ferme pour neuf nouvelles années avec David Hœlbé. Les préposés lui promettent de défalquer de son canon le prix du bâtiment qu’il a acheté de son prédécesseur et les autres sommes qu’il a engagées. Ils se rendent au péage du Pont de la Robertsau pour évaluer les bâtiments qu’il a achetés de son prédécesseur Jean Jacques Volck et ceux qu’il a lui-même fait construire. Le pavillon d’été à deux niveaux (36 pieds de long, 31 pieds de large) est estimé avec portes et volets à 220 livres, les deux écuries à côté de la grange (29 pieds sur 28) avec portes, volets, stalles et mangeoires à 100 livres, la remise à côté de la grange (30 pieds sur 14) à 20 livres, la petite chambre adossée à la maison (19 pieds sur 8) avec portes, fenêtres et volets à 22 livres, la petit poêle à réparer, le mur en galandure à refaire et l’encadrement de fenêtre à modifier à 12 livres, les quatre cloisons sous la toiture et la cloison dans une chambre à 19 livres, soit au total 394 livres.
Lors de la visite du 21 août 1699, David Hœlbé demande que la Ville 1) répare l’auvent, 2) place un fourneau au premier étage dans la chambre qui donne vers la rivière pour qu’elle puisse servir de poêle, 3) démolisse la chambre qu’il a fait faire à l’arrière du bâtiment afin d’agrandir tout le bâtiment suivant l’alignement du bâtiment avant et du bâtiment arrière pour aménager au premier étage un véritable poêle destiné aux mariages et au rez-de-chaussée une chambre. Les préposés décident le 14 septembre de transformer en poêle la chambre au premier étage. Quant au reste, ils vont faire établir un devis et demander leur avis aux représentants du roi.
Le 13 octobre, les préposés estiment les travaux à 154 livres. Ils rappellent que la ville a fait estimer les bâtiments pour les payer et en devenir seule propriétaire sans que l’aubergiste puisse former quelques prétensions que ce soit, en pensant que la somme se monterait à deux cents ou tout au plus trois cents florins alors que d’après les experts elle atteint 788 florins. Comme les dépenses qu’il demande ont pour seul but sa commodité, les préposés lui proposent de régler cinq livres de plus par trimestre, soit 35 livres au lieu de 30, pour se charger des travaux. Il propose de réduire de 50 florins la somme de 788 florins qu’on lui doit. Les préposés décident de transiger à 33 livres de canon trimestriel, en se réservant de prendre l’avis du préteur Wurmser et du syndic royal Klinglin.
Le 19 octobre les préposés rapportent que le syndic royal Klinglin a donné son accord. David Hœlbé propose au lieu du canon de 33 livres de retrancher 75 florins (37 livres) de la somme qui lui est due. Les préposés arrêtent la somme de 50 livres et acceptent de faire les travaux.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Herr David Hölbe umb eine newe Lehnung des Waßerzolls. 11. 15. 27. 37. 54. 61. 71. 74.
(f° 11) Dienstags den 24. Ejusdem [Februarÿ 1699] – Herr David Hölbe der Waßer Zoller an der Awbrucken umb eine newe Lehnung.
Herr David Hölbe, der Würth und Admodiator des Waßerzolls an der Awbrucken, welcher solchen A° 1689 umb 400 fl. jährlichen darfür zu erlegen, angenommen, am 4. 8.bris 1689. aber auff seine eingewendete Klagen, mit der condition, so lang die schiff fahrt nicht gehen werde, auff 200 fl. moderation erhalten hatte, bittet Mghh umb eine lehenung. Erkt. Solle untersucht und wie die lehnung einzurichten ? bedacht werden.

(f° 15-v) Freÿtags den 13. Martÿ 1699. – Herr David Hölbe admodirt den Waßerzoll an der Aw.
Herr David Hölbe, der Würth und Zoller am Waßer Zoll an der aw, admodirt den Zoll und die Würthschafft alda widerumb auff Neün jahr lang umb 120. lb. d. des jahrs und Zwar quartaliter 30. lb d. zu erlegen, darbeÿ Mghh Ihme versprochen, die jenige gebäw, so Er von dem vorigen Würth Käufflichen übernommen, theils aber auff seinen costen bawen hatt laßen, abschätzen und nach undt nach an den zu lüfferen habenden admodiations gelderen abziehen zu laßen.

(f° 27-v) Mittwochs den 6. Ejusdem [Maÿ 1699] Seind die Obere Bawherren und Dreÿ des Pfenningthurns Zu schiff in der Ruprechtsaw gefahren in dem Böcken Wörth (…) – David Hölbe
Von dar seind Sie auff den Waßerzoll an der Awbrucken gefahren, alda die Gebäw, welche david Hölbe, der Waßerzoller und Würth daselbst theils Von Johann Jacob Volcken dem vorigen Zoller, Käufflichen übernommen, theils selbsten bawen laßen, durch Jacob Staudachern und Johann Jacob Osterriedten, der Statt Werckmeistere des Maur: und Zimmerhoffs, welche quo ad hunc actum Ihrer aÿde entlaßen worden seind, so dann durch herrn Michael Bindenschuhe den Zimmermann, und Johann Jacob Graßmann, den Maurer, abschätzen laßen, die solches folgender gestalten angeschlagen, und Zwar das Summerhauß, so 36. schuhe lang 31. schuhe breit und 2. Stock hoch ist, sampt der thüren und läden umb 220. lb d. die Zween Ställ neben der Sche?ren so 29. schuhe lang undt 28. schuhe breit sein, sampt den thüren läden Krüpffen und rauffen, umb 100. lb d. den Schopff neben der Scheuren so 30. schuhe lang und 14. schuhe breit umb 20. lb d. das Cämmerlein an dem Wohnhauß so 19. schuhe lang und 8. schuhe breidt sampt thüren fensteren läden umb 22. lb 10 ßd. das kleine Stübel zu repariren, die riegelwand Zumachen und die fenstergestell zu veränderen umb 12. lb 10 ß. die Vier unterschläg unter dem dach, und ein unterschlag in einer Cammer, umb 19. lb d. also Zusammen 394. lb d.

(f° 37) Freÿtag den 19. Julÿ 1699 – Herr David Hölbe
Ego proponire, es werde Mghh erinnerlich sein, wie daß Herr David Höllbe, der Würth und Zoller am Waßer Zoll an der Aw, am 17. Martÿ jüngst eine newe Lehnung auff 9. jahr lang mit MGHh getroffen, und Ihme darbeÿ Versproch. worden, daß mann Ihme für die jenige Gebäuw, welche Er von dem vorigen Würth theils übernommen theils selbsten gebawen hatt nach beschehener Abschatzung satisfaction geben wolte, nun seÿe die Abschatzung am 6. Maÿ durch geschworne Werckhleüth beschehen und auff 394. lb d gesetzt worden, stündt also Zu MGHh. auf welche weise diese Summe compensiert werden sollte. Erk. Sollen dem Admodiatori die quartaliter zu lüfferen habende 30. lb d. compensiert und durch der Statt Lohner unter den Baw Costen Verrechnet werden.

(f° 54-v) Freÿtags den 21. Augusti 1699. – David Hölbe d. Wasser Zoller an der Aw.
Augenschein eingenommen in dem Würthshauß da der Waßer Zoll an der aw eingenommen würd, alwo herr David Hölbe der Würth Mghh. ersucht Ihme 1) die schadhaffte Wetterdächlein repariren zu laßen. 2) in die in dem Oberen Stock gegen dem Waßer zu gehende Cammer ein offen, umb sich deren für eine Stub bedienen zu können. 3) die hinten an dem gebäw auff seinen costen gemachte Cammer wider hinweg brech. und das gantze gebäw auff den alda befindlichen verlohrene platz in der lini des Vorderen und Hinderen gebäwes vergrößeren Zulaßen, damit Er eine rechte Stub in dem Obern Stock umb die hochzeiten, darzu Er keine gelegenheit hätte, darein setzen könte, und unden ein Cammer bekommen möchte. Erk. Bedacht.

(f° 61-v) Montags den 14. 7.bris 1699. – Herr David Hölbe
Herr David Hölbe, der Würth an dem Waßer Zoll an der Aw, ersucht Mghh. ob Sie das jenige, was Er beÿ dem jüngst eingenommenen augenschein gebawen Zu haben verlangt, werckstellig machen laßen wolten ? Erkt. Soll die Obere Cammer Zur Stuben præparirt, wegen des übrigen aber, was es kosten würdt, ein außführlicher überschlag gemacht und mit den herren Ministris Regÿs comunicirt werden.

(f° 71) Dienstags den 13. Octobris 1699 – herr David Holbe
Wegen der von herrn David Hölbe, dem Würth an dem Waßer Zoll verlangender erweiterung des Gebäws producirt der Statt Lohner einen überschlag der darzu erfordernden uncosten, so sich auff 154. lb. 19. ß. 6. d. belaufft, und hielte herr Hölbe an umb deßen beförderung, alldieweilen mann sich aber erinnert, daß mann sich in der Ihme jüngst gegebenen Neün jährigen Lehenung umb etwas übereilet, indeme mann Ihme Versprochen, die Gebäw, welche Er von Johann Jacob Volcken, dem Vorigen Waßer Zoller und Würth alda theils käuflichen übernommen, theils nach der hand auß seinem säckel auffgebawen nach und nach zu bezahlen und gut zu thun, damit mann beständig wißen möchte, daß solcher orth Gemeiner Statt gantz allein Zugehörig und der Würth weder an die Gebäw noch andere sachen einigen Anspruch formiren könte, in meinung es werden sich solche allein auff zweÿ oder höchstens dreÿ hundert Gulden erstrecken, welche sich aber der handwercks leüthe gemachten überschlag und abschatzung nach auf 788 fl. beloffen, die mann Ihme wann mann es gewußt hätte, nicht umb solches geld gegeben haben würde, diese bawkosten auch, weilen solche allein zu seiner bequämlichkeit und nutzen abzwecketen, ohne große Verantworthung nicht anwenden könte. Alß hatt mann Ihme hoffnung gemacht, im fall Er quartaliter 5 lb d. weiter, also ane 30. lb d. 35. lb d. geben würde, mann Ihme die Verlangenden baw Verfertig. laßen wolte. Welcher sich erkläret 50. fl. an denen Ihme für seine Gebäw zu bezahlen übernommene 788 fl. fallen zu laßen. Erkt. Wann Er quartaliter 33. lb d. Zinnß Zugeben versprechen werde, soll das gebäw verfertiget, vorhero aber mit herrn St. Wurmsern und Herrn Syndico Klinglin conferirt werden.

(f° 74) Montags den 19. 8.bris 1699. – herr David Hölbe
Herrn David Hölbe, des Waßer Zollers an der Aw verlangende erweiterung der Gemach in dem Würthshauß betr. referiren herr XV.r Johann Christoph Kellermann und herr XV.r Johann Sebastian Gambß, daß Sie solches herrn Syndico Klinglin communicirt hätten, welcher es also balden approbirt, der halben anietzo davon zu reden, was der Würth weiter deßwegen Zugeben hätte, und giengen die gedancken dahin, daß Er quartaliter 33. lb d. geben solte, welcher solches aber nicht eingehen, sondern von seiner der gebäw halben habenden forderung 75. fl. defalciren zu laßen sich erkläret. Erkt. Soll 50 lb d. davon abgezogen undt das gebäw fürderlich Verfertiget werden.

Elisabeth Hœlbé meurt en 1703 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé à l’auberge du péage à la Robertsau. Pièces où se trouvent les meubles meublants, chambres A et B, devant ces chambres, salle d’aubergiste du haut, salle adjacente, petit poêle, resserre à légumes, chambre de bonne, devant cette chambre, alcôve, salle d’auberge du bas, cuisine, pavillon d’été, cour. La masse propre au veuf est de 673 livres, celle propre aux héritiers de 1131 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2509 livres, le passif à 3174 livres

1703 (19.11), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 24) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. die Ehren: und tugendreiche Fraw Elisabetha Hölbigin gebohrne Göppelin, deß Ehrenvest vnd Wohlgeachten Herrn David Hölbe, Gastgebers am Waßerzoll in der Ruprechtsau und Burgers allhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach Irem den 13. Junÿ dießes fortlaufenden 1703. Jahrs genommenem tödlichen Ableiben, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehren Vorgeachten vnd Wohlachtbahren herrn Johann Friderich Pfeffingers, Metzgers vnd burgers alhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts, Catharinæ Elisabethæ, Johann Friderichs, Annæ Margarethæ und Johann Philipps, der Hölbigen, alle vier der in Gott ruhenden Frawen mit Vor: und Nachgemeltem Ihren Hinderpliebenen Wittiber Ehelich erzeügter Kinder, vnd Zu Vier Gleichen portionen und Antheilen ab intestato nachgelaßener rechtmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch obgedachten herrn David Hölbe den Wittiber (…) geäugt und gezeigt – Actum Montags den 19. Novembris Anno 1703.
Copia der Eheberedung, pge. in Proth. C. fol. 572.b et seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befund. worden wie volgt
In dem Würthshauß Zum Waßer Zoll in der Ruprechtsaw hat sich ferner befund. wie folgt. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Obern Gast Stub, In der Nebens stub, Im Kleinen Stübel, Im gemüeß Cämmerl. In der Magd Cammer, Vor dießer Cammer, In der Stub Cammer, In der undern Gaststub, In der Kuchen, Im Sommerhauß, Im Hoff
Ergäntzung deß Herrn Wittibers ermanglenden unveränderten Gutts. Vermög deß, über Weÿl. H. Lorentz Hölbe geweßenen Büchßenmachers vnd Frauwen Mariæ Magdalenæ Rooßenbuschin, beeder Geweßener Eheleuth vnd burger alhier Zu Straßburg als deß H Wittibers geliebter Eltern, seel. Verlaßenschafft, durch H. Johann Kitschen den Notm. seel. in A° 1685. auffgerichteten Theilregisters, ist als mangelnd Zuergänzen Verglichen worden wie volgt
Ergäntzung der Erben unveränderten Gutts. Nach Außweißung deß über Weÿl. Herrn Johann Wilhelm Göppels geweßenen Metzgers vnd Fr. Annæ Mariæ Geborhrener Ammerbachin, als der Jetzt Verstorbenen Frawen Geliebter Eltern seeligen Verlaßenschafft, durch herrn Andream Schmidt Notm in Ais 1666. 1685. et 1686. verfertigten Theilregisters ist mangelnd befunden vnd Zuergäntzen verglichen worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers unveränderte Nahr. betr. Sa. an einem Reebstück 2, Ergäntzung (960, Abzug 290, Remanet) 669, Summa summarum 673 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben unverändert Vermögen beschrieben Sa. Kleÿd. und weißen gezeugs 64, Sa. Guldener Ring 7, Sa. Frucht Gültt von liegenden güttern 11, Sa. Ergäntzung (1060, Abzug 9) Remanet 1050, Summa summarum 1131 lb
Endlich wird auch der Gemein, Verändert vnd theilbar Gutt beschrieben, In deß Herrn Wittibers Bruders hauß alhier Ane der Viehe Gaß vnd heils im waßer Zoll in der Ruprechts aw befunden worden wie volgt., Sa. Haußraths 672, Sa. Früchten auff den Kasten vnd in den Scheüren 278, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 714, Sa. Viehes 124, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 23, Sa. häw vnd Stroh 40, Sa. Tabackh 21, Sa. Krautt vnd Ruben 3, Sa. der Blumen auff dem Veld 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Theilbaren Guldenen Ring 19, Sa. der baarschafft 177, Sa. Eigenthums ane Reebgütter 11, Sa. der beßerung ane Lehengüttern 15, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 75, Sa. Schulden 162, Summa summarum 2509 lb – Schulden 3174, die theilbare passiva übertreffen das theilbar gutt umb 664 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1140 lb – Ungewißen und für Verlohren geachte Schulden in das Erb Zu geltten, so der Erben unverändert 66 lb

Jean Frédéric Hœlbé, fils de David Hœlbé, qui va se marier avec Sara Teutsch prend à bail le péage à la Robertsau pour neuf ans. Les préposés relatent les baux passés en 1689 puis en 1699 et l’accord passé sur le canon. Le bail est accordé à condition que le mariage ait lieu. Le canon est fixé à 150 livres, ramené à 140, tant que la paix ne sera pas conclue et à 200 livres ensuite.

1708, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Johann Friderich Hölbe lehnt den Waßer Zoll an der Awbruck. 228.
(f° 228) Freÿtags den 23. Augusti 1709. – Johann Friderich Hölbe lehnt den Waßer Zoll an der Aw.
Johann Friderich Hölbe, weÿl. herren David Hölbe, des gewesenen Admodiatoris des Waßer Zolls an der Awbrucken und Würths alda hinderlaßener Sohn, mit beystand Friderich Pfeffingers, des Metzgers, seines Vogts, bedanckt sich daß Mghh. Ihme und seiner Schwester seines Vatters seel. Anno 1708. auff Weÿhenachten zu endt geloffene Lehnung biß auff nächstkünfftige Weÿhenachten prolongiren wollen, mit underthäniger Bitt, in ansehung Er gesinnet seÿe sich mit Jungfrawen Sara, weÿl: Herrn Johan Friderich Teütschen, des gewesenen Gastgebers Zur Lucernen hinterlaßener ehelichen tochter in einem Eheverspruch einzulaßen, Ihme und seiner Eheliebsten eine newe Lehenung auf Neün Jahr gnd. gedeÿen zu Laßen.
Ego referiere, Es habe der Verstorbene Admodiator des Waßer Zolls Anno 1689. eine neün jährige Lehenung mit Mghh. getroffen und jährlichen 200. lb. d. darvon zugeben versprochen, aldieweilen aber durch den eingefallenenen Krieg die schiff fahrt gäntzlichen unterbrochen worden, und Er solche Summ unmöglich verdienen können, alß seÿe solche auff 100. lb. d. moderirt worden. Anno 1699. habe derselbe wider ein neün jährige Lehenung erhalten, beÿ deren mann Ihme Versprochen, die Von seinem Vorfahren Johann Jacob Volcken, Käufflichen angenommene undt die Von Ihme nach der Handt darzu gebawte gebäw abschätzen und bezahlen Zulaßen, so auch geschehen und sich auff 394. lb. d. beloffen haben, alß Er aber Zu endt gedachten 1699. jahrs von Mghh. erhalten, daß demselben zu logirung der Hochzeiten ein große Stub und anderes gebawen worden, so 154. lb. 19. ß 6. d. gekostet, und Mghh. Ihme ane statt der jährlich Zu geben versprochenen 120. lb. d. 132 lb. d. geford.t, habe Er sich gar nicht darzu verstehen wollen, und sich endlichen resolvirt Ihme ane denen Zu bezahlen Verwilligte 394. lb. d. 50. lb. d. defalciren Zulaßen, darauff es dann beÿ den 120. lb. d. geblieben undt sein offertum angenommen worden seÿe.
Erk. Würdt Johann Friderich Hölbe, wann Er Jungfraw Saram Teütschin heürathen würdt, Ihme undt seiner Haußfrawen eine neün jährige Lehenung, welche auff Weÿhenachten Anno 1709. jhren anfang nehmen und auff Weÿhenachten Anno 1718. sich wider endigen solle, gegeben, jedoch mit der condition, daß Sie jährlichen, so lang der Krieg währen würdt undt noch ein halb jahr nach geschloßenem friden, 150. lb. d. darvon bezahlen nach der handt aber biß zu endt der Lehenung, jährlichen 200. lb. d. abstatten sollen. Hierauff haben dieselbe sich für die gnädige Willfahr bedanckt und umb moderation des angesetzten Zinnßes underthänig angesucht, welche auch auff 140 lb. d. moderirt worden ist.

Jean Frédéric Hœlbé épouse en 1709 Marie Sara Teutsch, fille de Jean Frédéric Teutsch, aubergiste au poêle de la Lanterne : contrat de mariage, célébration
1709 (16.9.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16, Prothocollum)
Eheberedung Herrn Johann Friderich Hölwe burgern und Gastgebern am Waßerzoll, undt Jgf Mariæ Saræ gebohrner Teutschin
(…) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Friderich Hölwe Ledigem Gastgeber am Waßerzoll vnd Burgern alhier Zu Straßburg, Weÿl. herrn David Hölwen gewesenen Gastgebers daselbst hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als Hochzeitern ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Jungfrauen Mariæ Saræ, Weÿl. Herrn Joh: Friderich Teutschen geweßenen Gastgebers beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern und burgers alhier nachgelaßenen Eheleiblichen dochter mit der auch Viel Ehren: und tugendgezierten Frawen Sara gebohrner Lutherin ehelich erzeugter dochter als der hochzeiterin andern Theils
daß hierauff ane Zuend stehendem dato in beÿsein wie auch mit wißen, willen, gutem belieben Consens vnd Vnderhandlung der Ehrenvest Vorachtbahr und Ehrengeachten herrn Johann Friderich Pfeffingers Metzgers deß herrn Hochzeiters geordneten Vogts, Herrn Niclaus Hölwe Büchßenmachers seines Vatters seel. Leiblichen Bruders, herrn Sebastian Göppels Metzgers deßen Mutter seel. bruders, auff seithen deß H Hochzeitersn, So dann auff der Jungfr. hochzeiterin Seithen, H Johann Fischers Gastgebers beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, deroselben Stieff Vatters, H. Sebastian Fischers Gastgebers Zul Reebstockh Vnd E. E Kleinen Raths alten beÿsitzers dero Vogts, vnd herrn Johann Jacob Teutschen, dero Leiblichen Bruders aller burgere alhier Zu Straßburg
Geschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen Statt Straßburg den 16. Septembris Anno 1709.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120 n° 1)
Mitwoch den 22. Jan: 1710. seind nach zweÿmahlicher außruffung in der Kirch Zu St. Nicolai alhier in Straßburg copulirt vnd eingesegnet worden Johann Friedrich Hölbe der ledige Wirth auff dem Waßer Zoll in der Ruprechtsaw weÿl. H. David Hölbe, geweßenen Wirths daselbst, vnd burgers alhie hinterlaßener Ehel. Sohn, vndt Jungfrauw Maria Sara Teutschin weÿl. H. Johann Friderich Teutschen, geweßenen Wirths auff der Herrenstub, vnd burgers alhie hinterlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Hölbe alß hochzeiter, Maria Sara Teischin Als hoch Zeiterin (i 124)

Jean Frédéric Hœlbé demande de proroger son bail en lui accordant une réduction comme les bateliers de Mayence, de Spire, de Worms, de Francfort et de Strasbourg paient désormais les deux deniers par quintal à la halle et non plus au péage.

1718, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 84-v) Dienstags den 19 Julÿ 1718. – herr Johann Friderich Hölbe pt° newe Lehnung
Herr Johann Friderich Hölbe, der admodiator des Waßer Zolls an der Aw brucken, vnd Gastgeber alda, ersucht Mghh. umb eine newe Lehnung, weilen biß nechst kommende Weyhenachten die alte zu end gehet, und in ansehung deßen, daß die Maintzer, Speyrer, Wormser, Franckforter vnd hiesige Schiffleuth den Vormahls Ihme vom Centner Guth bezahlten Creutzer nicht mehr sondern anjetzo in das Kauffhauß lüffern müßen, Ihme einen nachlaß gedeÿen zulaßen.
Erkandt wird Ihme herrn Hölbe, nach dem fuß der den 23. Aug. 1709. getroffene Lehnung, so in fridens Zeiten Jehrl. 200 lb. d. besagt, wiederumb mit einer Neun Jährigen Lehnung, welche sich vf Weyhenachten anno 1727. enden solle, willfahret, in deßen aber Sein petitum beßer examinirt und das auf befindenden Umbständen nach, ferner ergehen was billich und recht sein wird.

Jean Frédéric Hœlbé demande de renouveler le bail échu à Noël. Il relate que le hautes eaux ont dégradé à tel point le revêtement (risberme) que la salle d’été commence à s’affaisser et propose de remplacer la salle d’été au-dessus de la piste de danse par des pièces cloisonnées pourvues de cheminées à la française et les escaliers extérieurs par un passage reliant le grand bâtiment à ces pièces, pour éviter que les clients empruntent l’escalier en quittant les lieux sans payer leur dû. Les préposés accordent la nouveau bail aux conditions du précédent et chargent le chef des travaux de faire les transformations

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 153) Dienstags den 7. Marty 1719 . – herr Johann Friderich Hölbe und Sara Tetschin pt° Newer Lehnung
Herr Johann Friderich Hölbe, der admodiator des Waßer Zolls, welchem den 23. Aug. anno 1709. für sich und Saram Teutschin ein Neun Jährige Lehnung gegeben worden, die auch verwichene Weÿhenachten anno 1718. Ihre endschafft erreicht hatte, ersucht Mghh. unterth. Ihme vnd ged. Seiner Hausfrawen wieder mit einer Neun jährigen Lehnung gnd. zu willfahren. und weils durch das hochlauffende Waßer das beschläg so schadhafft worden, daß das dabey befindl. Sommerhauß anfangs Zu sincken, als hätte Er ebenmäßig Mghh. inständig ersuchen wollen, ob nicht über dem Tantzplatz ane statt des Sommerhaußes, einige Separationen mit frantzösichen Caminen, ingleichem ane statt der auswendigen Stegen, ein Gang vom Großen Gebäw uf diese losamenter gerichtet, könte gemacht werden, masen Ihme durch diese außwendige Steeg viele Gäste, unbezalt Ihren schuldigen Irten, durch gegang. sein.
Erk. wird Herrn Johann Friderich Hölbe und Saræ Teutschin deßen Haußfrawen, wieder mit einer Neun Jährigen Lehnung und zwar nach dem fuß und mit denen den 23. Aug. 1709 gemachten Conditionen, willfahrt, Ingleichem wegen den vf dem Sommerhauß verlangten newen Gemächern, sampt dem Gang vom Großen gebäw auf dieses Sommehauß, welche förderlich durch den herren Statt Lohner sollen gemacht werden.

Les préposés accordent un nouveau bail à Jean Frédéric Hœlbé. Le canon du bail pour le péage et l’auberge passe de 400 à 600 florins. Il devra prélever sur les bateaux qui entrent en ville une garantie plus élevée que les taxes à payer pour éviter que les marchands ou les bateliers ne fraudent, le fermier devra remettre à la Tour aux deniers les garanties qui n’ont pas été reprises dans les trois mois. La ville se charge des réparations à condition que le preneur entretienne bien les bâtiments et paie les petites réparations.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
(f° 156-v) Dienstags den 1. Aprilis 1727 – H. Johann Friderich Hölbe umb eine newe Lehnung
Herr Johann Friderich Hölbe der Würth und Waßer Zoller an der Awen berichtet Mghh. daß Seine Neun Jährige Lehnung biß nechstkommende Weyhenachten Zu end gehet, bittet derowegen gantz unterth. daß Ihme wieder ein newe Lehnung gegen einem leidentlich Zinnß gegeben werden möge. Erk. wird Implorant einer newen Lehnung vertröstet.

(f° 168) Dienstags den 6. ejusdem [May 1727] – H. Johann Friderich Hölbe umb eine newe Lehnung
Herr Johann Friderich Hölbe der Waßer Zoller würth ersucht Mghh. Unterthänig, ihme eine Neüe Neunjährige Lehnung wegen des Rheinzolls an der Aw, und des Würthshaußes allda Zukommen zu laßen, weilen seine Vorige Lehnung biß Nächst künfftige Weÿhenachten Zu ende gehet.
Erkannt wird dem Imploranten eine neüe Neünjährige Lehnung von Weÿhenachten 1727. anfangend, und auf gleiche Zeit A° 1736. sich endigend, unter nachfolgenden Conditionen gegeben, daß er 1.mo ane statt bißherige 400. fl. Künfftighin 600. fl. jährlichen Vor dem Zoll und das Würthshauß geben, und solche quartalsweis Zahlen, 2°. Von denen in die Statt gehenden Schiffen jederzeit mehr pfand nehmen solle, als der Statt gebühren außmachen, damit nicht wiedrigen falls die Kauff: oder Schiffleüthe hierdurch Gelegenheit nehmen, die Pfand versitzen Zu laßen, und die Statt umb ihre Zoll und Rechten zu fraudieren, 3.tio solle der Beständter alle diejenige pfandt welche ihme ratione des Stattzolls eingesetzt, und Innerhalb dreÿ Monat nicht gelößt werden, als verseßen auf dem Pfenningthurn Lüffern, mit Vorbehalt jedoch seine Gebühren wegen des Ihme Verlehnten Zolls davon abzuziehen, wofern ihme solche nicht Vorher bezahlt, oder besonder pfand dafür eingesetzt. Belangend 4.to die reparationen der gebäwen, wird solche die Statt für dieses mahl über sich nehmen und machen Laßen, hingegen aber der Beständter Verbunden seÿe dieselbe in Guten standt zu erhalten, und mit den Kleinen reparationen der Statt gäntzlich zu verschonen, welches der Beständter also acceptiret, und allem dem treülich nachzukommen gelobt und Versprochen.

Jean Frédéric Hœlbé meurt en mai 1735 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé au Péage. Pièces où se trouvent les meubles en menuiserie : chambres A, B, C, D, devant ces chambres, chambre au linge sale, chambre du domestique, chambres à cheminée E et F, devant cette pièce, chambres à cheminée G et H, poêles J et K, grand poêle, devant cette pièce, chambre de bonne, chambre 2, salle d’auberge, cuisine, alcôve de derrière et de devant, salle de séjour. Dans le bâtiment accessoire, buanderie, vestibule devant la salle de séjour. Le défunt est propriétaire d’une maison et piste de danse à la Robertsau au canton Oberau et d’une maison à Auenheim. La masse propre à la veuve est de 673 livres, celle des héritiers de 848 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4795 livres et le passif à 2057 livres.

1735 (1.9.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 973
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Ligender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Hölbe der geweßene Gastgeber am Waßerzoll und Burger Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montags den 23.ten Maÿ dießes lauffenden 1735.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariä Salome Lauthin, geborener Hölbein, des Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Philipp Jacob Lauthen, des Dinßenmüllers und Burgers in Straßburg, eheliche haußfrauen, mit assistentz deßelben, ingleichem des wohl Ehrenvest und Großachtbahen Herrn Georg Friderich Zeÿßolffs, Vornehmen Handelsmanns und Burgers in Straßburg, als geordneten Vogts Herrn Johann Friderich Hölbe Ledigen ohlmann so Major: v.ohnbev. und Jungfrauen Sarä Hölbein welcher Zwar beÿ E: E: Großen Rath das gewohnliche Juramentum noch nicht abgelegt (…) alßo aller dreÿen des in Gott seelig entschlaffenen herrn mit hernach benahmbßter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Herren Sohns, Frau und Jungfer tochter auch ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßener Rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Mariam Saram Hölbein gebohrne Teutschin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Teutschen, Gastgebers Zur Lucern und burgers in Straßburg, Ihres geschwohrnen Curatoris (…) So beschehen außerhalb der Statt Straßburg auf Donnerstag den 1.ten Septembris et seqq: Anno 1735.

[In einer] außerhalb der Statt Straßburg vor dem [Fischer] Thor am Waßerzoll gelegenen und gemeiner Statt Zuständigen Gastbehaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießen gemachen, In der Schwartzen Tuch Cammer, In der Knecht Cammer, In der Camin Cammer E, In der Camin Cammer F, vo dießem Gemach, In der Camin Cammer G, In der Camin Cammer H, In der Stub J, In der Stub K, In der großen Stub, Vor dießem gemach, In der Magd Cammer, In der Cammer L, In der Gaststub, In der Kuchen, In der hinder Wohnstub Cammer, In der vordern Wohnstub Cammer, In der Wohnstub
Im Nebengebäu, In der Bauch Kuchen, Im haußöhren Vor der Wohnstub
In Straßburg, Im hauß Zum ochßen In der Rupr.
Eigenthumb ane häußern, Gärthen und dabeÿ befindlichen Güethern
(T.) Erst. eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, Scheuren, Stallung, Brunnen, Nebens gebäu, Tantzplatz, sampt allen übrigen deren Gebäuen gelegen in der Ruprechtsau in der Oberau in Bruchwörth (…)
Über vorbeschriebene behaußung baumgarthen wie auch einigen und Lehengrund sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroboriret de dato 7.ten Xbris Anno 1725.
(E.) It. der Viertetheil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung auf dem Obern Auenheimer wörth gelegen deßen grund und boden der gemeind Auenheim gehörig
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über der Frau Wittib für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch H. Notarium Johann Martin Brieff auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegangen ohnveränderten guths. Vermög Special Theil Register über des Verstorbenen Hn seel. von weÿl. Hn David Hölbe, dem geweßenen Gastgeber am Waßer Zoll und burgern in Straßburg, seinem geliebten Hn Vatter ebenmäßig seel. erhaltene Erbschafft in Anno 1709 durch nun auch weÿl. Hn Notm Joh: Heinrich Langen, seniorem nun seel. auffgerichtet
(Series rubricarum hujus Inventarÿ) Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 81, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. goldener Ring 22, Sa. Schulden in das Erbe Zugeltend 50, Erg. Rest 493, Summa summarum 673 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. baarschafft 19, Erg. Rest 699, Summa summarum 898 lb – Schulden 50, Detrahendo verbleibt 848 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 515, Sa. Schiff und geschirrs 33, Sa. Früchten 142, Sa. Tabacks 31, Sa. Brechhanffs 10, Sa. Pferd 42, Sa. Rindviehs 16, Sa. Heus und ohmats 12, Sa. Strohs 11, Sa. Wein und Lährer Vaß 589, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 230, Sa. Baarschafft 194, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 937, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1400, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden güthern 500, Sa. Schulden 125, Summa summarum 4795 lb – Schulden 2057, In Vergleichung 2737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4259 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen seind dieße ding in Straßburg den 16. Septembris Anno 1709, Johann Martin Brieff, Not. Pub.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 700 florins (1 350 livres) sur un total de 8 500 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 96
Freÿburger F. N. 6921. – Weÿl. H. Johann Friderich Höllbe gewesenen Gastgebers an dem Waßerzoll und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 275. 4259 lb 5 ß 3 d die machen 8500 fl. Verstallte nur 5800 fl. Zu wenig 2700. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 8 lb 2 ß d macht 48. lb 12 ß
Und Vier Jahr in simplo à 4 lb 1 ß, 16 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt pro 1725. mit 10 lb 1 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d – Summa 79 lb 16 ß 5 s
Auf bitten haben die herren dreÿ nachgelaßen 16 lb 4 ß restirt 63 lb 12 ß 6 d
dt. 10° Novembr. 1735.

Le préteur royal propose de remplacer Jean Frédéric Hœlbé par François Burckhard, aubergiste au Saumon. Les préposés s’informent des intentions de la veuve dont le bail expire à la Noël 1736. François Burckhard pose le 14 juin 1735 sa candidature qui est accueillie favorablement mais il s’en désiste ensuite comme l’établit l’acte suivant.

1735, Préposés au bâtiment (VII 1396)
(f° 129) Dienstags den 7. Junÿ 1735 – H. Frantz Burckhard
Ego proponiere, daß Herr Prætor Regius von Klinglin diesen Morgen mich Zu sich berufen Laßen, und Mghh. Vorzutragen befohlen, daß er gern sehete, wann Selbige H. Frantz Burckhard dem Salmenwürth, den Waßerzoll an der Aw, weilen H. Johann Friderich Hölbe der dasige Würth dieses Zeitliche gesegnet, verlehnen wolten, maßen er Viel gutes Von ihme gehört, und der Statt Viel daran gelegen, daß wieder ein Ehrlicher Mann dahin komme. Doch hätte Man Zuvor sich zu erkundigen, ob die Hölbische Wittib in dem standt und willens seÿe, die Lehnung, welche biß auf Weyhenachten 1736 gestellet, biß an das ende Zu continuiren und auffzuhalten, welchenfalls ihr solches gedeÿhet, und Burckhardt die Lehnung allein von gedachten Weÿhenachten 1736. angegeben werden Könte. Stelle zu Mghh. was Sie hierin Zuerkennen belieben wollen. Erkannt wann Burckhard sich anmelden wird, solle ferner Von der sach geredet werden.

(f° 130) Dienstags den 14. Junÿ 1735 – Herr Frantz Burckhardt
Herr Frantz Burckhard der Salmenwürth und Burger allhier, ersucht Mghh. Unterthänig, ihme auf eingelangte recommendation des Herrn Prætoris Regÿ Excell. den Waßerzoll an der Aw, auf gewiße Jahracht Zu verlehnen. Erkannt, wird dem Imploranten mit einer Neünjährigen Lehnung auf Weÿhenachten 1736. /:als biß wohin H. Johann Friderich Hölbe Lehnung sich erstrecket:/ anzufangen, und A° 1745 sich endigend, umb jährliche 300 fl. willfahrt, mit dem Anhang, daß wan die Hölbische Wittib ihre Lehnung nicht aufhalten, sondern Vor endigung derselben außziehen wolte, Burckhard beÿ dero Abzug sogleich einziehen und dennoch seine Neünjährige Lehnung erst von Weÿhenachten 1736. ihren anfang nehmen solle.
[in margine :] NB. hat wieder desistiret, wie in Prot. de A° 1736 fol. 4.b zu sehen.

Le veuve de Jean Frédéric Hœlbé déclare le 31 janvier 1736 qu’elle ne demande pas à prolonger son bail. Le chef du chantier des maçons Jean Pierre Pflug déclare que son beau-frère François Burckhard se désiste du bail qui lui a été promis. Jean Jacques Teutsch aubergiste au Corbeau, présente la candidature de son beau-frère Jean Sebastian Weiss. Les préposés vont prendre l’avis du préteur royal.
Les préposés accordent un bail de neuf années à commencer à la Noël 1736 sous les mêmes conditions que le précédent : canon de 600 florins, garantie à prélever sur les bateaux. Les preneurs doivent en outre tenir registre des sommes perçues et présenter des garants, en l’occurrence leurs pères respectifs Jean Sébastien Weiss, huisser au poêle des Tonneliers, et Jean Jacques Teutsch, aubergiste au Corbeau. Une visite des localités louées a lieu le 15 mars 1736. Jean Sébastien Weiss demande le 10 avril que les cloisons, le portail et les fenêtres soient réparés.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 4-v) Dienstags den 31. Januarÿ 1736. – H. Johann Sebastian Weiß wegen des Wasserzolls.
Herren Johann Friderich Hölbe des Waßer Zollerwürths Wittib, mit beystandt Hn. Johann Friderich Teutschen des Herren Stubwürths ihres bruders Zeigt an, daß ihre Lehnung biß Nächstkünfftige Weyhenachten Zu ende gehe, und Sie nicht gesinnet in fernere Lehnung sich einzulaßen. Weilen nun auch H. Frantz Burckhard der Salmenwürth kein Lust hat, die den 14. Junÿ 1735. Laut Prot. fol. 130. des Waßerzolls halben getroffene Lehnung anzutretten, sondern, wie H. Johann Peter Pflug der Werckmeister des Mauerhoffs deßen Schwehr Vatter, in diesem moment Vor Mghh. declarirt und versichert, davon Völlig desistieret, als ersuchte H. Johann Jacob Teutsch der Raabenwürth Mghh. Unterthänig, Hn. Johann Sebastian Weißen seinem Tochtermann sothanen Zoll und Würthshauß auf gewiße Jahr acht zu verlehnen. Gedachter Weiß nebst seinem Vatter gleichen Nahmens Zugegen baten das Nembliche. Erkannt solle mit herrn Prætore Regio deßwegen geredet werden.

(f° 9) Dienstags den 21. Februarÿ 1736. – H. Johann Sebastian Weiß wegen des Wasserzolls.
Herr Johann Sebastian Weiß und Fraw Maria Sara Weißin gebohrne Teütschin deßen Ehefraw ersuchen Mghh. nochmals Unterthänig, weilen Weÿl. Herrn Johann Friderich Hölbe des geweßenen Waßerzoller Würths Lehnung biß künfftige Weÿhenachten zu ende gehet, deßen Wittib auch wie Sie sich selbsten Vor Mghh. vernehmen laßen, Keine fernere Lehnung begehret, und Herr Frantz Burckhard auf seine bereits erhaltene Lehnung widerumb renuncieret, jhnen beeden Eheleüthen den Rhein Zoll an der Aw, sonsten der Waßerzoll genandt, sambt den dazu gehörigen Würths Hauß auf neun Jahr Zu verlehnen.
Erkannt wird den Imploranten, auf von Herrn Prætore Regio eingelangten Consens, ein Neünjährige Lehnung von Künfftiger Weÿhenachten Lauffenden 1736. Jahrs anfangend und auf solche Zeit Anno 1745. sich endigend, unter nachfolgenden Conditionen gegeben, daß Sie Erstlich von angeregtem Zoll und Würths hauß und anderen darzu gehörigen gebäwen jährlich Sechs hundert Gulden Zinß Zahlen, und solche quartals weiß abrichten. Zum Andern Von denen in die Statt gehenden Schiffen jederzeit mehr pfand nehmen sollen, als der Statt gebühren außmachen, damit nicht wiedrigenfalls die Kauff: oder Schiffleüthe hierdurch Gelegenheit nehmen die pfand versitzen Zu laßen, und die Stadt umb ihre Zöll und Rechten zu fraudieren. Drittens sollen die beständtere alle diejenige pfandt welche jhnen ratione des Statt Zolls eingesetzt, und Innerhalb dreÿ Monat nicht gelöst werden, als verseßen auf dem Pfenningthurn Lieffern, mit Vorbehalt jedoch ihre gebühren wegen des jhnen Verlehnten Zolls davon abzuziehen, wofern ihnen solche nicht Vorher bezahlt, oder besonder pfand dafür eingesetzt worden. Viertens sollen die beständere ein Ordentlich Register über den eingehenden Zoll führen, damit man wißen möge, wieviel solcher ein Jahr in das andere ertragen. Belangend Fünftens das Würths hauß und andere darzu gehörige gebäw, werden solche denen Beständtern in Gutem standt überliefferet werden, diese Hingegen verbunden seÿen, selbige in Gutem standt Zuerhalten, und mit denen Kleinen reparationen der Statt gäntzlich Zuverschonen. Welches alles die Beständtere mit Unterthänigem danck übernommen, mithin Zu steiffer Vesthaltung deßen und damit Gemeine Statt sowohl wegen der Verlehenen gebäwen, als auch des jährlichen Zinßes, desto beßer Versicheret seÿn möge, nebst Verpfändung all ihrer Haab, Naherung und Güther, jetzig und künfftigen Zu wahren bürgen ernennet und Vorgestellt Herr Johann Sebastian Weißen den Büttel auf der Kieffer stub, und Herrn Johann Jacob Teütschen gastgeber Zum Raaben allhier jhre beede Vättere, Welche auch diese Bürgschafft ohnverscheidentlich beÿ Verpfandung All ihrer Haab und Nahrung Versprochen und angelobt Haben, also und dergestalten, da die Entlehnende beede Eheleüthe oder jhre Erben an bezahlung obbestimmten jährlichen Zinßes säumig erscheinen, oder durch jhr oder der jhrigen schuld oder Verwahrloßung die Statt an dero gebäuen durch Feürs Noth. /:da Gott Vor seye:/ oder auf andere weiß schaden Leÿden würde, daß als dann den Oberen bauherren und Dreÿen des Pfenningthurns die Zur Zeit am Ambt seÿn werden, freÿstehen solle, nicht allein den verlehnten Zoll und Würths Hauß wieder Zu Gemeiner Statt handen Zu nehmen, sondern auch wegen der außständigen Zinßen und Verursachten Kostens und schadens der Entlehnenden beeden Eheleüthen oder jhrer Erben Haab, Nahrung und Güthere und da selbige nicht sufficient, der beeden Bürgen jhre anzugreiffen, Zupfänden und Zuversilberen, biß gemeine Statt umb jhren schaden und außstandt ein Völliges Genügen beschehen seÿn wird. Alles Getreülich und ohne Gefährde. Deßen zu Wahrer Urkundt und stäter Vesthaltung haben sich Beede entlehnende Eheleüthe beneben jhren bürgen hieher Eigenhändig Unterschrieben. Beschehen Straßburg ut supra. [signatures]

(f° 20) Donnerstags den 15. Marty 1736. Augenschein eingenommen – H. Johann Sebastian Weiß
Diesemnach ist die Abschatzung der gebäw am Waßer Zoll Zu künfftiger Nachricht, durch Herrn Johann Jacob Biermeyer, und Herrn Johann Peter Pflugen beede der Statt Werckmeister des Zimmer: und Mauerhoffs auf seithen der Statt, Sodann Johann Michaël Osterrieth den Zimmermann, und Johann Niclaus Göbel den Maurer, auf seithen Herrn Johann Sebastian Weißen des jetzigen Beständters des Waßerzolls, nachdem Sie ihres Burger Eÿdes und Amptpflichten quo ad hunc actum erlaßen, den Schatz Eÿd, Keinen theil Zu Lieb noch zu Leÿd Zuhandeln, sondern allein ihr gewißen und die billigkeit Zu beobachten, abgelegt, vorgenommen worden, wie der darüber Auffgericht und Von den Schatzleüthen Unterschriebene procès Verbal mit mehrerem außweißet.

(f° 28) Dienstag den 10. Ejusdem [Aprilis]1736. H. Johann Sebastian Weiß wegen Waßerzolls.
Johann Sebastian Weiß nôe seines Sohns gleichen Nahmens Als dermahligen Beständters des Waßerzolls an der Aw bittet die höchstnöthige reparationen an der diehlen wand, hoffthor, fensteren, und andere an gedachtem Waßerzoll machen zu laßen. Erkannt wird Herrn Lohner Committiert das Nothwendige reparieren zu laßen.

Les Quinze accordent à Jean Sébastien Weiss le droit de débiter le vin au péage devant la porte des Pêcheurs
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
(p. 87). Sambstag den 10. Martÿ 1736 – pt° Weinschancks
Johann Sebastian Weis b. und Würths prod. Zunfftschein bitt umb den Weinsch. in dem Waßerzoll Vor dem Fischerthor, Erk. Willfahrt, Jedoch daß er die Würths ordnung erhaben.

Jean Sébastien Weiss qui a appris son métier selon le règlement est reçu tributaire chez les Fribourgeois le 15 mars 1736.
1736, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 17) Donnerstags den 15. Martji A° 1736. – Neu Z. dt 6 lv 10 ß d vnd Stg. 6 ß d
Johann Sebastian Weiß, der Künfftige Würth undt Gastgeber am Waßer Zoll, Hn Johann Sebastian Weißen, des Hauptkandten beÿ Er E. Zunfft der Kieffer und burgers allhier Ehelicher Sohn, producirt Statt Stall Schein de dato 4.ten Febr. 1736. und bittet Ihne Leibzünfftig Anzunehmen.
Erkandt daß derselbe, in Erwegung er die würthschafft nach Ordnung Erlernet, gegen Erlag der Ordinari Gebühr der 6. lb 10 ß mit dem Zunfftrecht Zu willfahren, Dedit eodem nebst 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° und 4 ß Prothocoll geldt et jur. auff die ordnung.

Fils du polisseur de verre et huissier chez les Tonneliers Jean Sébastien Weiss, Sébastien Weiss épouse en 1735 Sara Teutsch, fille de l’aubergiste au Corbeau Jean Jacques Teutsch : contrat de mariage, célébration
1735 (15.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 51-a
Eheberedung – zwischen dem wohlvorgeachten Herrn Sebastian Weißen dem ledigen Gastgebern des wohl Ehrenachtbaren und Kunsterfahren Herr Johann Sebastian Weißen des Glaßschleiffers und E. E. Zunfft der Kieffer hauptkandten burgers allhier Zu Straßburg mit der viel Ehren und Tugendsamen Frauen Anna Margaretha geborner Schmutzin seiner Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren: undt tugendgezierten Jungfrauen Sara Teutschin, des Wohl Ehrenvesten und Wohl vorachtbaren Herrn Johann Jacob Teutschen des gasthaltern der Würths behaußung Zum Raben und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg, mit der viel Ehren und viel Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha geborner Pickin seiner Eheliebsten ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfer hochzeiterin am anderntheil (…)
So gewesen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Dienstag den 15. Monats tag Novembris im Jahr Christi als man Zalte 1735 [unterzeichnet] Johann Sebastian Weiß alß hochzeiter, Maria Sara Teutschin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v)
1735. Domin: XXIC Trinit. et I. Adventus sind ausgeruffen vndt Mittwochs darauff den 30. 9.bris Ehelich eingesegnet worden h Johann Sebastian Weiß, der Ledige gastgeber vndt Burger alhier H. Johann Sebastian Weiß Burgers Glaßschleiffers vndt beÿ E. E. Zunfft der Kieffer alhier Haupt: Kand Ehel. Sohn vndt Jungfrau Maria Sara Teutschin H. Johann Jacob Teutsch Burgers vndt Gastgebers Zum Schwartzen Raben allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Weiß als Hochzeiter, Maria Sara Teutschin alß hochzeiin (im 162)

Jean Sébastien Weiss qui va tenir l’aubergiste à l’Esprit en quittant le Péage présente pour successeur Jean David Winter. Les préposés vont sollicier l’avis du préteur royal puis s’enquérir des mœurs et des capacités du successeur. Ils accordent le 24 décembre 1743 à Jean David Winter le droit de reprendre le bail de Jean Sébastien Weiss

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 142) Dienstags den 17. Ejusdem [Decembris 1743] – Johann Sebastian Weiß. Johann David Winter.
den 17. Decembris 1743
H. Johann Sebastian Weiß der Waßer Zoller Würth declarirt, das er das Würthshauß Zum Geist allhier in Bestandt genommen, und dahero den Waßerzoll worüber er noch biß Weÿhnachten 1745. lehnung hat, zu quittieren willens, præsentirt Zugleich Johann David Winter der ledigen Haußknecht, eines hießigen burgers Sohn, welcher mit genehmhaltung Mghh. die noch übrige Zeit der Lehnung des Waßerzolls außzuhalten begehret, und darum gebetten. Weiß offerirt anneben für den Zinß Zustehen. Erkannt solle mit des Herrn Prætoris Regÿ Excell. deßwegen geredet werden. Welches geschehen, und Consentiert herr Prætor Regius in soweit, wann Winter gute Conduite, und genugsame Capacität hat.

(f° 143-v) Dienstags den 24. Decembris 1743. – Johann Sebastian Weiß. Johann David Winter.
H. Johann Sebastian Weiß der Waßer Zoller Würth, und H. Johann David Winter der Ledige Haußknecht wiederholen ihr am 17. hujus Gethanes Begehren wegen außhaltung der noch Zweÿ jahr währenden Lehnung des Rheinzolls an der Aw. Weilen nun herr Prætor Regius darin Consentiret, wegen Winters Conduite und Capacität auch ein Gutes Zeügnus eingelanget, als wird den Imploranten in jhrem Begehren Willfahrt, daß Winter die noch übrige Zweÿ jahr der Lehnung, Nemblich biß Weÿhenachten 1745. außhalten möge. Weiß aber, wie er selbst offeriret, für den Zinß und Anderes stehen solle, als wann er die Lehnung selbst noch hätte. So er nochmals Versprochen [unterzeichnet] Johann Sebastian Weiß, Johann David Winter

Les Quinze accordent à Jean Sébastien Weiss, ancien aubergiste au péage de la Robertsau le droit de débiter du vin à l’auberge à l’Esprit et à Jean David Winter, locataire du péage de la Robertsau, le droit d’y débiter du vin après avoir établi qu’il a appris régulièrement son métier de 1736 à 1738 chez Isaac Jund, aubergiste au poêle des Gourmets.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(f° 3) Sambstag d. 4. Januarÿ 1744. – pt° Weinschancks
Moss. nôe Johann Sebastian Weis Burgers und bißherigen Wurths in dem Waßerzoll an der Aw, bitt umb den Weinschanck in dem Würths hauß zum Geist allhier. Erk. Willhahrt

pt° Weinschancks
Fuchß nôe Joh: David Winther b. und Würths prod. Schein Von E. E. Zunfft der Freÿburger, und weil Ppal. das Wüths hauß am Waßerzoll gelehnet, alß bitt Ihme alldort umb dem Weinschanck gn. Zu Willfahren. Erk. Ober Vngelt Hrn

(p. 26) Sambstag d. 11. Januarÿ 1744. – Joh: David Winther pt° Weinsch.
Obere Vmbgelt Herren laßen per me referiren daß Johann David Winther der burger undt Würth den 4. huius einen von E. E. Zunfft der Freyburger Eod. außgestellten Schein, besag welches Er auff [*] Mghh. erhaltenem Weinschanck den Auffnahm beÿ sothaner E. Zunfft alß Leibzünfftig vertrostet, producirt mit Vermelden daß Er das Würths hauß an dem Waßer Zoll gelehnet, mit gehorsamer Bitt Ihme den weinschanck allda zu Willfahren, welches petitum derselbe auff geschehene Weißung wiederhohlet, mit dem Beÿsatz daß er die Würtheÿ beÿ Isaac Junden dem Weinsticher stub Würth allhier beÿ welchen er in Anno 1736. 1737. et 1738. Zweÿ Jahr lang in Lehr gestanden, nach ordnung erlernet. Weil nun die Zunfft bezeuget daß Sie nichts wieder dießen Imploranten haben, auch Zuverlaßiger bericht eingeloffen daß die hochverordnete Oberbauherren, maßen ged. Würths hauß Zum Waßerzoll Gemeiner Statt gehöre, dießen Imploranten alß Locataire angenommen, als stehe die Willfahr Zu Mghh.
Erkandt wird dem Imploranten mit dem weinschanck an dem Waßer Zoll Willfahret, jedoch daß Er die Würths Ordnung erhabe undt darauff schwöhre. Erk. Bedacht gefolgt, Jur. Eod.

Jean David Winter devient tributaire chez les Fribourgeois le 11 février 1744.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 194) Dienstags den 11. Febr. A° 1744
Johann David Winther, der Ledige Würth von Straßburg gebürtig, von den H. denen XV. den Weinschanck Zum wasser Zoll würcklichen Erhalten, citirt solle sich vermög der Lehnung* dißorts Leibzünfftig machen, Zu dem Edt Statt Stall Schein produciren. Citatus præsens bittet pro Recept: vndt verspricht den Stall Schein fürdersambst ad Prothocollum Zu Lüffern.

(f° 198-v) Johann David Winther, der jetzige waßer Zoller Würth producirt dato, Zufolg E. E. Gerichts: Erkandtnuß vom 11.ten febr: Jüngst Statt Stall Schein de dato 18. Decembris 1743:

Jean David Winter, sous-locataire de Jean Sébastien Weiss, présente pour garant le potier d’étain Nicolas Bolgau.

1744 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 29
Johann David Winter der gastgeber
in gegensein Johann Sebastian Weiß des gastgebers
demnach er Winter die gastbehausung zum Waßer Zoll ihme Weiß auff zweÿ jahr lang von letzt verwichenen weÿhnachten anfangend und auf eben solcher zeit Anno 1745 endigend in Affterlehnungsweiß angenommen, er Weiß aber seine Lehnung halben gegen gemeinen statt hafft und deßwegen an ihn Winter dißfalls bürgschafft und schadloßhaltung begehren – zum bürge H. Nicolaus Bolgau der zinngießer

Fils du boucher Jean Jacques Winter, Jean David Winter épouse en 1744 Anne Barbe Prell, fille de l’aubergiste à l’Hommelet rouge Jean Prell : contrat de mariage, célébration
1744 (30.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 59
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlachtbaren Herrn Johann David Winter, Ledigem Gastgebern am Waßer Zoll und Burgers allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbaren herrn Johann Jacob Winters, des geweßenen Metzgers und burgers allhier nunmehr seeligen mit auch Weÿland der viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Catharina Margaretha gebohrener Gäcklerin, seiner gewesenen Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Anna Barbara Prellin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbaren herrn Johann Prellen geweßenen Gastgebers Zum Rothen Männel und burgers allhier seeligen hinterlaßener mit der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Anna Barbara gebohrner Kammererin seiner hinterbliebenen dermahlen ane dem Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Johann Lobstein auch Gastgebern Zum Rothen Männel und burgern allhier Verheuratheten Frau Wittib ehelich erziehlte Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
(…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, auf Donnerstag den 30. tag des Monats Januarÿ im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1744 [unterzeichnet] Johann David Winter als hochzeiter, Anna Barbara Prellin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 63-v n° 6)
1744. Eodem [Mittwoch d. 26. Febr.] seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclauß durch christlicher copulation in dem Ehstand eingesegnet word. Johann David Winter der ledige Gastgeber u. Burger allhier weil. H. Johann Jacob Winters gewesen. Metzg.s u. burgers allhier hinterlaßener ehl. Sohn, u. Jgfr. Anna Barbara, Weil. Johann Pröllen, geweß. Gastgebers u. Burg. allhier hinterl. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann diebold Winter, als hochzeiter, Anna Barbara Prellin als Hochzeitere (i 66)

Jean David Winter sollicite un bail de neuf ans pour ne pas avoir investi en vain des sommes sans avoir gagné grand-chose à cause des troupes autrichiennes. Les préposés lui accordent un bail de neuf années à commencer à la Noël 1745 sous les mêmes conditions que le précédent en présentant pour garants Jean Lobstein, aubergiste à l’Hommelet rouge, et le boucher Jacques Gæckler.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 67-v) Dienstag den 23. Ejusdem [Februarÿ 1745] – Joh: David Winter
H. Johann David Winter der Wasserzollerwürth remonstriret durch sein eingegebenes Unterthäniges Memoriale, Wie daß er auf Weÿhenachten 1743. die damahls noch ruckständige Zweyjährige Lehnung des Wasserzolls, nachdeme H. Johann Sebastian Weiß selbige quittiert, mit Mghh. gnädigen einwilligung Von jhme übernommen, demselben auch Von Mghh. die Vertröstung gegeben worden, nach deren Endigung, jhme wiederum eine Neüe Lehnung Vor anderen Gnädig angedeÿhen Zu laßen. Wann nun seith solcher Zeiten nicht das geringste darbeÿ verdienen können, sondern gleich anfangs sein Völlig Vätter: und Mütterliches Erbguth darzu anwenden müßen, und den Verwichenen Sommer wegen Anwesenheit derer Oesterreichischen Völcker einen großen Verlust erlitten, gleichwohlen den Stipulirten Zinß Richtig und Völlig abgestattet, auch alles in gutem Standt erhalten Habe, nunmehro aber solche noch restierende Lehnung mit diesem Jahr Zu ende gehet, Als Habe er Zu Mghh. seine Unterthänige Zuflucht schöpffen und dieselbe demüthigst ersuchen wollen, jhme anietzo in Krafft Vormahliger Vertröstung, und in Betrachtung, daß, wann er dermahlen solche Lehnung quittieren müßte, und von dem Waßerzoll Vertrieben werden solte, Er sambt Weib und Kind in Völligen ruin gesetzt würde, eine Neüe Lehnung Vor einem Andern, um den jetzigen Jährlichen Zinß, gnädig angedeÿhen Zulaßen.
Erkannt wird H. Johann David Winter, und Frauen Annæ Barbaræ Bernerin deßen Ehefrauen, auf Von Herrn Prætore Regio eingelangten Consens, eine Neünjährige Lehnung Von Künfftiger Weÿhenachten lauffenden 1745.gten Jahrs anfangend, und auf gleiche Zeit A° 1754. sich endigend, unter nachfolgenden Conditionen gegeben, daß Sie Erstlich Von dem Zoll und Würths hauß und andern darzu Gehörigen Gebäuden, Höffen und Garten der Statt jährlich Sechs Hundert Gulten Zinß bezahlen, und solchen quartalsweiß abrichten sollen. Zum Andern Von denen in die Statt gehende Schiffen und Waaren jederzeit mehr pfand nehmen, als der Statt gebühren davon ertragen, damit nicht wiedrigen falls die Kauff: oder Schiffleüthe Hierdurch gelegenheit nehmen, die pfand Versitzen zu laßen, und die Statt um jhre Zöll und Rechten zu fraudieren. Drittens sollen die Beständtere alle die jenige Pfand, welche ihnen ratione des Stattzolls eingesetzt, und innerhalb dreÿ Monat nicht gelößt werden, Als Verseßen auf den Pfenningthurn Liefferen, mit Vorbehalt jedoch, jhre gebühren wegen des jhnen Verlehenten Zolls davon Abzuziehen, wofern ihnen solche nicht vorher bezahlt, oder Besondere pfand darfür eingesetzt worden. Viertens sollen Sie den Zoll, nach bisherig üblicher Gewonheit einnehmen, und daran, weder Zu præjuditz der Statt, noch auch Zur Beschwerde der jenigen, die solchen abzurichten haben, einige änderung machen, und gleichwie Fünfftens das Würths Hauß und andere darzu gehörige gebäude denen Beständteren dermahlen in gutem standt überliefferet werden, also sollen Sie auch schuldig und Verbunden seÿn, selbige in gutem standt Zu erhalten, mit denen Kleinen reparationen, worzu ein Beständter obligiert, der Statt gäntzlich Verschonen, und solche auf ihren Kosten Vernehmen, Welches alles die Beständtere freÿwillig übernommen, mithin Zu steiffer Vesthaltung deßen, und damit gemeine Statt sowohl wegen des jährlichen Zinßes als auch der Verluhenen Gebäuden, desto beßer Versichert seÿn möge, nebst Verpfändung all jhrer Haab Nahrung und Güthere, jetzig und Künfftiger ohnverscheidentlich, zu Wahren Bürgen ernennet und Vorgestellt Herrn Johannes Lobstein burgern und Gastgebern Zum Rothen Männel, und Herrn Jacob Gäckler auch Burgern und Metzgern allhier, Welche nicht allein für den jährlichen Zinß, sondern auch für den schaden, der durch die entlehnende Eheleüthe oder die jhrige Gemeiner Statt an dero Gebäuden oder sonsten Eugefügt werden möchte diese Bürgschafft Unterscheidentlich und Sub Hypothecâ Generali Sive Omnium bonorum Übernommen und versprochen haben. Worüber dann sowohl die beyde entlehnende Eheleüthe, als denen Bürgen für sich und jhre Erben sich Verziehen und begeben, aller und jeder Exceptionen, Schutz, Schirm, gnaden und freÿheiten so wieder dieße Lehnung, oder einigen deren Puncten erdacht, oder auffgebracht werden möchten, sonderlich aber Hat Sie frau Anna Barbara Bernerin die Mitbeständterin auf das Beneficium Senatus Consulti Vellejani, und authent. Siqua mulier, Cod. ad Senatus Consultum Vellejanum, so dem weiblichen Geschlecht Zu Gutem Geordnet, und deren Inhalt Sie Zuvor in Beÿsein Herrn Johann Ulrich Kammerers E. E. großen Raths Beÿsitzers, und Herrn Johann Friederich Rossette Burgers und Gastgebers zum Ochßen, als jhrer hierzu erbettenen Anverwandten und Beyständteren genugsam Unterrichtet worden, wißent: und wohlbedächtlich renunciert und Verzug gethan. Und ob Sie gleich als Mitbeständterin angenommen, sich auch nebst jhrem Ehemann in Solidum Verbunden, solle es doch, wofern jhr Ehemann, Vor endigung dieser Lehnung /: da Gott Vor seye:/ dießes Zeitliche gesegnen solte, also gehalten werden, daß, wann Sie sich in eine andere Ehe begeben, und dieße Lehnung biß an das ende Außhalten wolte, Sie schuldig und Verbunden seÿn solle, sich beÿ Mghh. anzumelden, den künfftigen Ehemann Namhafft Zumachen und Zu præsentieren, damit sich selbige über deßen Capacität, Conduite und Lebens Wandel Informieren, und erachten mögen, ob derselbe der Statt zu einem Beständter anständig seÿe, und jhme ohne dero Nachteil die Lehnung könne anvertraut werden. Alles getreülich und ohne gefährde, deßen zu Wahrer Urkundt und stäter Vesthaltung haben sich beÿde entlehnende Eheleüthe beneben ihren Bürgen und Beyständteren hieher Eigenhändig Unterschrieben. Actum ut Supra. [unterzeichnet] Johann David Winter, Anna Barbara Winterin, Johann Ulrich Kammerer als beÿstand, Johan Friederich Rossett als beÿstand, Johanneß Lobstein als Bürg, Johann Jacob Gäckler als bürg

Jean David Winter est autorisé à quitter l’auberge au Péage pour celle à la Pomme d’or, Jean François Henning à quitter l’auberge à la Montagne Verte pour celle au Péage

1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 164) Sambstags d. 23. Martÿ
Roemer nôe Hn Joh: David Winthers, bißherigen Würths auff dem Waßerzoll und dermahlen im guldenen apffel, der bittet Mghhrn ihme mit dem weinschanck in gedachtem guldenen apffel Zu willfahren. Erk. Willfahrt.
Idem nôe Joh: Frantz Henning, bißherigen Würth auff dem Grünenberg und dermahlen am Waßerzoll ut modo. Erk. Willfahrt.

Anne Barbe Brell meurt en 1817 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants.
1817 (14.5.), Strasbourg 8 (18), M° Roessel n° 4281
Inventaire de la succession d’Anne Barbe Brell veuve de David Winter, aubergiste décédée le 10 avril dernier – dressé, à la requête de 1. Abraham Winter aubergiste, 2. Jean Winter également aubergiste, 3. Madeleine Winter épouse de Daniel Ott brasseur, 4. Jacques Winter boulanger, 5. Philippe Winter garçon brasseur, 5. Susanne Marie Pfauth veuve d’Abraham Winter mère et tutrice légale de David et Caroline, ces cinq derniers en leur nom et se portant fort de 6. Barbe Winter épouse de Frédéric Endres brasseur à Colmar, ces huit par représentation d’Abraham Winter leur père, héritiers pour un quart, 7. Marie Salomé Winter veuve de Charles Mantel auberiste fille de la défunte pour un deuxième quart, 8. Marie Madeleine Reith veuve de Jean Frédéric Holl fabricant de savon, mère et tutrice légale de Marie Madeleine, Frédérique Sophie, Jean Frédéric, Jean Daniel, Louis Auguste et Gustave Guillaume Holl par représentation de leur aieule Marie Madeleine Winter, décédée veuve en premières noces de Frédéric Holl aubergiste et secondes noces de Jean Frédéric Gros, également aubergiste pour le troisième quart, 9. David Winter, négociant demeurant à Soleure en Suisse, héritier pour le dernier quart. En présence de Philippe Knoderer, tanneur, subrogé tuteur des enfants d’Abraham Winter, Jean Daniel Goeppel tonnelier subrogé tuteur des enfants Holl
dans la maison rue de la Madeleine n° 25
mobilier 420 fr, passif 957 fr
acp 134 (3 Q 29 849) f° 38-v du 16.5.

Les préposés transfèrent le bail de Jean David Winter à Jean François Henning qui présente pour garants les marchands de vins Jean Charles Verius et Jean Schætzel

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
(f° 5) Dienstags den 23. Ejusdem [Januarÿ 1748] – Joh: David Winter. Johann Frantz Henning.
H. Johann David Winter der Würth und Beständter des Waßerzolls an der Au berichtet Mghh. daß er das Würthshauß Zum goldenen Apffel in Bestandt genommen, und deßwegen willens seine noch biß Weÿhenachten 1754. währender Lehnung über den Waßerzoll, H. Johann Frantz Henning dem Würth auf dem grünenberg, auch hier Zugegen Zuübergeben und abzutretten, wann Mghh. ihren Consens darzu geben wolten, um welchen Sie beede Unterthänig gebetten.
Erkannt solle Herrn Prætori Regio part davon gegeben werden. Welches geschehen und Consentiert Herr Prætor Regius, wofern Henning ein Ehrlicher Mann, und eine gute burgerliche Caution stellen kan, welches Herr Prætor Herrn Marco, Herrn Anstätt und mir declariret. Vid. Winters Lehnung in Protocollo de A° 1745. fol. 67.b.

(f° 10-v) Dienstags den 6. Ejusdem [Februarÿ 1748] – Joh: David Winter. Johann Frantz Henning.
H. Johann David Winter der Beständter des Waßerzolls an der Au, und H. Johann Frantz Henning der Würth auf dem grünenberg Vor dem Weißen Thurn, wiederholen ihr den 23. Januarÿ letzthin gethanes Unterthäniges bitten, daß Mghh. geruhen möchten, dero Consens dahin zu ertheilen, daß Winter seine biß Weÿhenachten 1754. habende lehnung über den Wasserzoll an der Au Henning Übergebe und abtrette. Demnach auch Frau Margaretha gebohrne Moßederin Hn. Johann Frantz Hennings Eheliebste als Mitbeständterin in die Lehnung auffgenommen werde.
Erkannt werden Johann Frantz Henning und Frau Margaretha gebohrne Moßederin beede Eheleüthe als Beständter des Waßerzolls an der Au angenommen, die Lehnung auff Nembliche weiß und Bedingung, wie Winter solche gehabt, biß Weÿhenachten 1754. außzuhalten. daß Sie Nemblich zum Ersten, Von dem Zoll und Würths Hauß, und anderen darzu gehörigen gebäuden höffen und garten, der Statt jährlich Sechs Hundert Gulden Zinß bezahlen und solchen quartalsweiß abrichten sollen. Zum Antern Von denen in die Statt gehende Schiffen und Waaren jederzeit mehr pfand nehmen, als der Statt gebühren davon ertragen, damit nicht wiedrigen falls die Kauff: oder Schiffleüthe hierdurch gelegenheit nehmen, die pfandte versitzen zu laßen, und die Statt um ihre Zöll und Rechten zu fraudieren. Drittens sollen die Beständtere alle die jenige Pfandt, welche ihnen wegen des Stattzolls eingesetzt, und innerhalb dreÿ Monat nicht gelößt werden, als Verseßen auf den Pfenningthurn Liefferen, mit Vorbehalt jedoch, ihre gebühren wegen des ihnen Verluhenen Zolls davon abzuziehen, wofern ihnen solche nicht Vorher bezahlt, oder besondere pfand darfür eingesetzt worden. Viertens sollen Sie den Zoll, nach bisherig: üblicher gewonheit einnehmen, und daran, weder Zu præjuditz der Statt, noch auch Zur beschwerde der jenigen, die solchen abzurichten haben, einige änderung machen, und gleichwie Fünfftens das Würths Hauß und andere darzu gehörige gebäude denen Beständteren in gutem standt eingeräumt werden, also sollen Sie auch schuldig und Verbunden seÿn, selbige in gutem standt Zuerhalten, mit denen Kleinen reparationen, worzu ein Beständter obligiert, der Statt gäntzlich Zu Verschonen, und solche auf ihren Kosten Vorzunehmen, Welches alles die Beständtere freÿwillig übernommen, mithin Zu steiffer Vesthaltung deßen, und damit gemeine Statt sowohl wegen des jährlichen Zinßes, als auch der Verluhenen gebäuden halben, desto beßer Versichert seÿn möge, Nebst ohnverscheidentlicher Verpfändung All ihrer Haab Nahrung und Güthere, Zu wahren Bürgen ernennet und Vorgestellt, H. Johann Carl Verius den Weinhändler und H. Johannes Schätzel Kieffer und Weinhändler, Beede Burgere allhier, welche nicht allein für den jährlichen Zinß, sondern auch für den schaden, der durch die entlehnende Eheleüthe, oder die ihrige, gemeiner Statt an dero gebäuden, oder sonsten zugefügt werden möchte, dieße Bürgschafft Unverscheidentlich und Unter Verpfändung all ihrer güther Übernommen und Versprochen haben. Worüber dann sowohl die Beÿde entlehnende Eheleüthe, als deren Bürgen, für sich und ihre Erben, sich Verziehen und Begeben, aller und jeder Exceptionen, Schutz, Schirm, gnaden und freÿheiten, so wieder dieße Lehnung, oder einigen deren Puncten erdacht, oder auffgebracht werden möchten, sonderlich aber hat Sie frau Margaretha gebohrne Moßederin die Mitbeständterin auf das Beneficium Senatûs Consulti Vellejani, und auth:. Siqua mulier, Cod. ad Senatûs Consultum Vellejanum, so dem Weiblichen Geschlecht Zu gutem geordnet, und deßen Inhalt Sie Zuvor in Beÿseÿn H. Johann Jacob Moßeder des Kieffers ihres Bruders, und H. Tobias Gundelwein des Gastgebers auf der Gerberstub, ihres Vettern, als Beÿder Nächster Anverwandten und Beÿständtern Genugsam Unterrichtet worden, wißent: und wohlbedächtlich renunciert und Verzug gethan. Und ob Sie gleich als Mitbeständterin angenommen, sich auch nebst ihrem Ehemann in Solidum Verbunden, solle es doch, wofern ihr Ehemann, Vor endigung dieser Lehnung /: da Gott Vor seye:/ dießes Zeitliche gesegnen solte, also gehalten werden, daß, wann Sie sich in eine andere Ehe begeben, und dieße Lehnung biß an das ende außhalten wolte, Sie schuldig und Verbunden seÿn solle, sich beÿ Mghh. anzumelden, den künfftigen Ehemann namhafft Zumachen und Zupræsentieren, damit sich selbige über deßen Capacität, Conduite und Lebens Wandel Informieren, und erachten mögen, ob derselbe der Statt Zu einem Beständter anständig seÿe, und ihme ohne dero Nachteil die Lehnung könne anvertraut werden. Alles getreülich und ohne gefährde. In Urkundt deßen haben sich beyde entlehnende Eheleüthe beneben ihren Bürgen und Beÿständteren hieher eigenhändig Unterschrieben. [unterzeichnet] Johann Frantz Henning, Maria Margaretha henningin, Johann Carl Verius als bürg, Johann Jacob Moßetter alß beÿsandt, Johann Schätzel als bürg, Tobias Gundelwein als beÿstandt

Fils de l’aubergiste à la Vieille Poste Christophe Henning, Jean François Henning épouse en 1745 Marie Marguerite Mosseder, fille du marchand de vins Georges Samuel Mosseder : contrat de mariage, célébration
1745 (24.2), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 151
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Frantz Henning, dem ledigen Gastgebern, weÿl. herrn Christoph Hennings, des gewesenen Gastgebers Zur alten Post und auch weÿl. Frauen Mariæ Salome gebohrener Heimin, beeder gewesener Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane einem,
So dann Jungfrauen Maria Margaretha Mossederin, weÿl. herrn Georg Samuel Mosseders; des geweßenen weinhändlern und auch weÿl. frauen Mariæ Margarethæ gebohrener Reibelin beeder geweßener Eheleute und burgere allhier seel. ehelich erzeugter tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Februarÿ anno 1745. [unterzeichnet] Johann Frantz Henning als hochzeiter, Johann Georg Weber alß Schwager, Maria Margaretha Mossettrin als hoch Zeiterin, Jacob Reÿbel Als fogt, Johann Carl Verius als schwager, Johann Jacob Moßetter als Bruder, Johannes Schätzel als Schwager

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9 n° 7)
1745. Mitwoch den 10. Martÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Johann Frantz Henning Lediger Gastgeber und burger allhier weÿl. H. Christoph Henning gewesenen Burgers und Gastgebers allhie hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Margaretha weÿl. H. Georg Samuel Mosseters gewesenen burgers und Weinhändlers alhie hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Frantz Henning als Hochzeiter, Maria Margareth Mossethrin als hochzeiterin (i 7)

Jean François Henning est cuisinier au service du cardinal de Rohan en 1741.
1741 Chambre des Contrats, vol. 615 f° 333-v
H. Johann Philipp Lutz der gastgeber als mandatarius seines schwagers H. Johann Frantz Henning dermaligen Kochs beÿ Ihro hochfürstl. Eminenz H. H. Cardinalen von Rohan

Jean François Henning meurt en janvier 1751 en délaissant un fils. La masse propre à la veuve est de 545 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 514 livres, le passif à 2661 livres. Pièces où se trouvent les meubles meublants, chambre n° 17, chambre n° 14, chambre n° 19, petit poêle n° 12, pièce n° 1, petite chambre à cheminée, chambre du domestique, pièce n° 2, devant cette pièce, grand poêle n° 3, chambre n° 1, chambre n° 26, salle d’auberge, pièce n° 13, petite chambre adjacente n° 10, chambre à porcelaine, devant ces pièces, cuisine, garde-manger, piste de danse, cellier, buanderie, cour, écurie, grande cave. Un état des meubles cédés par le précédent locataire est annexé à l’inventaire.

1751 (4.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 254) n° 466
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenachtbare und wohlvorachtbare herr Johann Frantz Henning, der geweßene Gastgeber ane Löbl. Stadt Waßerzoll außerhalb dem fischerthor und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 13.ten Januarÿ dießes lauffenden 1751.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren herrn Johann Philipp Lutzen, des Gastgebers in allhießigem Falcken Keller, und Burgers allhier, als geordnet: und geschwohrenen Vogts Johann Frantz Hennings, in die 4 Jahr alt, dahero minorennis, des verstorbenen seel. mit hernach gemeldeter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugten und nach tod Verlaßenen Söhnleins, welcher jedoch dieße Vätterl. Verl. anderer gestalten nicht als cum beneficio legis et Invii. angetretten haben wolte, fleißig inventirt und ersucht durch die Viel ehren und tugendsame frau Mariam Margaretham gebohrene Moßederin die hinderlaßene Wittib mit assistentz herrn Johann Jacob Moßeders des weinhändlers und burgers allhier ihres leiblichen bruders, deßgleichen Susannam Margaretham Mertzin, von hier und Annam Magdalenam Reÿhringerin von horschweiler beÿ freudenstatt gebürtig die beede dienstmägd – So geschehen außerhalb der Stadt Straßburg ane dem Waßerzoll auff Donnerstag den 4. Februarÿ Ano 1751. in præsentia H Joh: Georg Webers, des gastgebers auff Er En Zunfft der Schneider, ferner hn Johann Carl Verius v H Johann Schätzels, des jüngern, beeder Weinhändlere, alle 3 burgere allhier und Hh. Creditoren

In einer außerhalb der St: Str: ane dem Waßer Zoll gelegenen behaußung folgender maßen sich befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. In der Cammer N° 17, In der Cammer N° 14, In der Cammer N° 19, In dem Stüb. N° 12, In dem Zimmer N° 11, Im Camin Cämmerl. In der haußknecht Cammer, In dem Zimmer N° 2, Vor dießem Zimmer, In der Großen Stub N° 3, In dem Zimmer N° 1, Im Zimmer N° 26, In der Gaststub, Im Zimmer N° 13, Im Nebens Cämmerl. N° 14, In der porcellan Cammer, Vor diesen Zimmern, In der Kuchen, Im dem Garde manger, Im Tantzplatz, Im Küchen Keller, Im Wäschhaus, Im Hoff, Auff dem stall, Im großen Keller, Im Hoff
Schulden auß der Verlaßenschafft Zu bezalend (…) It. solle mann Löbl. St. Pfgth. vor verseßene ¾ Jahr hauß Zinnß biß nächst instehend Annunc: Mariæ hujus anni à 300 lb. d. des Jahrs, 225
Ergäntzung der hinderbliebenen Wittib ermangelden unveränderten guth. Nach Außweiß Extractus über beeder nun zertrennten Eheleute einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1746. auffgerichteten Inventarii Concepto gefertiget
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Fr. Salome geb. Mollin, weÿl. Diebold Reubel des gewesenen G: U. W. v. b. allh. Zu Straßb. seel. hinderbl. Wittib, dißorts Großmutter Zeit lebens Zu genießen berechtiget – das Eigenthumb ane einer Beh: im Kageneckerbruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib Guth, Sa. haußraths 40, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. golderner Ring v Geschmeids 16, Sa. baarschafft 1, Sa. Schuld 50, Sa. Erg. 469, Summa summarum 586 lb – Schulden 41, Nach Abzug deren verbleibt 545 lb
Des Erbens unverändert v. theilbare Nahrung, Sa. haußraths 277, Sa. gartenwaar 13, Sa. roll, Karch, v. andern 9, Sa. des Stroh 10 ß, Sa. welsch Korns 8, Sa.gesaltzenen fleischs 9, Sa. weins b lehrer faß 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. baarschafft 12, Sa. des Sommerhß v andern im Garten 2, Sa. Eißgrub 20, Sa. Schulden 108, Summa summarum 514 lb – Schulden 2661 lb, In Compensatione 2146 lb
Endl. passiv rest 1601
[Joint] Verzeichnus derjenigen Effecten, welche herr Johann David Winter, der gastgeber ane dem Waßerzoll und burger in Straßburg, ane herrn Johann Frantz Henning den gastgebern, auff dem grünen berg und ebenmäßigen burgern allhier ane Zu end gemeltem dato, folgender maßen Käufflichen überlaßen (…) In dem Gemach N° 2, In der großen Stub, In dem Stübel N° 12, In dem gemach N° 11, In der Hauß Knecht Kammer, In der obern Kammer, Auff der Bühn, In dem gemach N° 1, Im Haußöhren davor, In dem undern Haußöhren, In dem Kleinen Stübel, In der Cammer darneben, In dem Kleinen Stübel auf das Waßer, In der Kuchen, Im Kuchen Keller, In der Gaststub, Im Keller, Auff den Neuen häußlein, Im Tantzplatz, In Zwen Ställen (…) Summa 680 fl. – Waßerzoll den 18. Martÿ 1748.

Marie Marguerite Mosseder se remarie en décembre 1751 avec le tonnelier municipal Jean Schmidt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 201-v n° 23)
1751. Dom. I. et II. Adv. sind in Eccl. Wilh. et nostra proclamirt und Mittw. d. 1. Xbris ehel. copulirt word. H. Johannes Schmidt der verwittibte burger und Statt Kiefer allhier. und Fr. Maria Margaretha, gebohrne Mossederin, weÿl. H, Joh: Frantz Henning gew. Gastgebers u. b. h. l. hinterl. wittwe [unterzeichnet] Johannes Schmidt als hochzeiter, maria margaretha henningin als hochzeiterin (i 206, procl. Saint-Guillaume f° 177-v n° 31)

La veuve demande en mars 1751 une réduction de son loyer pour ne pas perdre tout son bien alors que la succession de son mari est déjà déficitaire. Le préteur royal est d’avis que la veuve doit conserver le bail jusqu’à son échéance (Noël 1754). Les préposés vont s’informer du montant des droits perçus au péage. Les garants du défunt déclarent en avril ne pas être disposés à maintenir leur garantie. Le préteurn consent fin mai à relever la veuve de son bail. L’adjudication au profit de Philippe Jacques Gundelwein a lieu le 8 juin 1751, à compter de la Saint-Jean. Le sénateur Jean Jacques Teutsch et l’aubergiste Tobie Gundelwein se portent garants. Le nouveau fermier demande en juillet que la Ville fasse différents travaux (fenêtres, pavage, cloisons, portail).

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
(f° 72) Dienstags den 16. Ejusdem [Martÿ 1751] – Fr. Margaretha Johann Frantz Hennings Wittib, beständer des Wasserzolls
H Johann Jacob Moßeder der Weinhändler und H. Tobias Gundelwein gastgeber auf der Gerberstub stellen Mghh. im Nahmen Fr. Margarethæ Henningin geb. Moßederin, weÿl. Johann Frantz Henning des geweßenen beständters des Wasserzolls an der Au nachgelaßener Wittib Unterthänig Vor, wie daß Sie beÿde Eheleüthen seith der Zeit als Sie ihre Lehnung angetretten ein merckliches an jhrer Nahrung eingebüßet, und auf besagten Hennings absterben ein Zimlicher schuldenlast sich hervor gethan, also daß ged. Wittib beÿ so hohem Zinß und geldt Klemmen Zeiten ohne Verlust jhres gäntzlichen Vermögens, die noch biß Weÿhenachten 1754. währende Lehnung auf den fuß der 600. fl. Zinß aufhalten könne. Bitten dahero gantz Unterthänig, jhro eine Diminution ane dem Zinß Gnädig angedeÿhen zu laßen, oder Sie von der Lehnung loos Zuschlagen. Erkannt solle des herren Præt. Regy Excell. part davon gegeben werden. vide Lehnung in Prot. de A° 1748. fol. 10.b.

(f° 73-v) Dienstags den 23. Ejusdem [Martÿ 1751] – Fr. Margaretha Johann Frantz Hennings Wittib.
Herr Rathh. Johann Seyfrid Breu referirt, daß des Herrn Prætoris Regÿ meinung dahin gehe, daß Frau Margaretha Henningin geb. Moßederin jhre Lehnung über den Waßerzoll an der Au biß an das ende, Nemblich biß Weÿhenachten 1754. außhalte, und Wilhelm Häring der Zoller am Fischer thor währender solcher Zeit den Controle über den Zoll führe, damit Man eigentlich wißen möge, wieviel selbiger ertragen mag. Erkant fiat.

(f° 81) Dienstags den 20. Ejusdem [Aprilis] – Johann Frantz Hennings Wittib, Johannes Schätzel, Joh: Carl Verius, Johann Jacob Moßeder
Johannes Schätzel und Johann Carl Verius beÿde Weinhändler und Burgere allhier, stellen Mghh. durch Uberreichtes Memoriale Underthänig Vor, wie daß Sie Vor weÿl. Johann Frantz Henning den geweßten gastgeber am Waßerzoll, und deßen nunmahlige Wittib beÿ Mghh. Vor den Haußzinß sich Verbürget, wegen außgebrochenen falliments aber /:worinnen Sie in einen schaden Von 883. lb. 15. ß. 7. d. gesetzt worden:/ die gantze Henningische œconomie sich dergestalten verändert, daß Sie ohne jhren gäntzlichen ruin sothane Bürgschafft nicht Continuiren Könten. gelangte dahero an Mghh deren Unterthänig gehorsames bitten, Sie entweder der Bürgschafft Zuentladen, oder wenigstens Johann Jacob Moßeder, der Henningischen Wittib Vogt anzuhalten, jhnen genugsame gegen: Caution, oder Ruckbürgschafft Zuverschaffen. Moßeder ebenfalls Zugegen will sich Keines wegs Hierzu Verstehen, bittet im gegentheil nochmahls die Henningische Wittib, Zu Verhütung dero gäntzlichen Untergangs Von der Lehnung frey und Loos Zusprechen. Erkannt sollen die Imploranten entweder einen andern Lehenmann stellen, oder die Lehnung außhalten.

(f° 86) Dienstags den 4. May 1751 – Joh: Frantz Hennings Wittib.
Frau Margaretha Henningin Gebohrne Moßederin, mit Beÿstandt Johann Jacob Moßeders jhres bruders bittet nochmahls gantz demüthig, Sie der noch biß Weÿhenachten 1754. währende Lehnung über dem Waßerzoll Zuentschlagen. Johannes Schätzel, und Johann Carl Verius dero beede bürgen bitten ebenfalls Sie Von der bürgschafft Zubefreÿen. Erkannt sollen entweder die Lehnung außhalten, oder da der Zoll anderwärts Versteigert wird, der Statt das abgehende nachtragen.

(f° 90) Dienstags den 25 Ejudsem [May 1751] – Joh: Frantz Hennings Wittib.
Herr Breu proponirt, daß des Herrn Prætoris Regÿ Excell. endlich consentire, daß weyl. H. Johann Frantz Hennings Wittib von der Lehnung des Waßerzolls entladen, und der Zoll anderwerths möge Versteigert werden. H. Johann Jacob Moßeder der Weinhändler declarirt in Nahmen Frau Henningin seiner Schwester, daß dieselbe biß Joh. Baptæ. Nächstkünftig, oder, in fall der Waßerzoll biß dahin nicht Verluhen würde, biß Michaëlis Zubleiben erbietig. Erkannt solle der Waßerzoll auf dienstag den 8. Junÿ Nächst Kommend, durch offentliche Versteigerung an den Letzt: und meist bietenden Verluhen, und dießes durch affiches und das Wochenblättel Kundt gethan werden.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
(f° 94) Eodem die [Dienstags] 8. Junÿ 1751 – Friderich Jacob Gundelwein
Ist Zufolg Mghh. Erkanntnus Vom 25.t May Letzthin die Verlehnung des Zolls und Würths Hauses an der Ruprechtsau der Wasserzoll genannt, nach beschehener publication sowohl durch das Wochenblättel, als auch gemachte affiches durch ordentliche Versteigerung, in der audientz stub auff dem Pfenningthurn beÿ dreÿ nacheinander angezundenen Wachs Lichtlein, unter folgenden Conditionen vorgenommen worden. Als Erstlichen solle die Lehnung auf Joh. Baptistæ nächstkünfftig ihren anfang nehmen Neun nacheinander folgende Jahr währen, folgsam auf Joh. Baptistæ A° 1760 sich endigen. Zum andern solle der Beständter den Zinß quartals: weiß auf den Pfenningthurn Liefferen und bezahlen. Drittens von dem in die Statt gehenden Schiffen und Waaren, jederzeit mehr Pfandt nehmen, als der Stattgebühren davon ertragen, damit nicht wiedrigenfalls die Kauff: oder Schiffleüthe Hierdurch gelegenheit nehmen die Pfändte versitzen Zulaßen, und die Statt um ihre Zölle und Rechten zu fraudiren. Viertens solle der Beständter alle diejenige Pfandte, welche ihme wegen des Statt Zolls eingesetzt, und innerhalb dreÿ Monat nicht gelöst werden, als Verseßen auf den Pfenningthurn liefferen, mit Vorbehalt jedoch, seine gebühren wegen des ihme Verlühenen Zolls davon abzuziehen, wofern jhme solche nicht Vorher bezahlt, oder besondere Pfandt darfür eingesetzt worden. Fünfftens solle er den Zoll, nach bißherig üblicher gewonheit einnehmen, und daran weder Zu præjuditz der Statt, noch auch Zur beschwehrde derenjenigen, die solchen abzurichten haben, einige änderung machen, und gleichwie Sechstens das Würths Hauß und andere darzu gehörige gebäude dem Beständter in gutem standt eingeräumt werden, also solle er auch schuldig und verbunden seÿn, selbige in gutem standt Zuerhalten, (f° 95) mit denen Kleinen reparationen, worzu ein Beständter obligiert, der Statt gäntzlich Zu Verschonen, und solche auf seinen Kosten Vorzunehmen. Siebenstens gemeine Statt sowohl wegen des Jährlichen Zinßes, als auch der Verlühenen gebäuden Halben, desto beßer Versichert seÿn möge, solle der beständter genugsame bürgerliche Caution stellen. Hierauf hat gebotten Herr Rathherr Johann Jacob Teütsch 500. fl. -. -. und Johann Leonhard Rechberger im Nahmen Friderich Jacob Gundelwein des Ledigen, für welchen auch H. Tobias Gundelwein Gastgeber auf der Gerberstub Zugegen ware, und acceptirt, 510. fl. -. -. Weilen nun Niemand ein mehrerers bieten, und der Statt Conditionen Verbeßern wollen, als ist der Zoll und Würthshauß quæstionis Johann Leonhard Rechberger mandatorio nomine Friderich Jacob Gundelwein, auf angeführte Conditionen, auf Neun Jahr um jährliche Fünff Hundert Zehen Gulden Zinß Verluhen worden, welches auch gedachter Friderich Jacob Gundelwein also übernommen, und nebst Verpfändung all seiner Haab und Güther Zum wahren Bürgen ernennet und Vorgestellt H. Tobias Gundelwein deßen Vatter obgenannt, welcher nicht allein für den jährlichen Zinß, sondern auch für den schaden, der durch den Entlehner oder die seinige Gemeiner Statt an dero gebäuden, oder sonsten Zugefügt werden möchte, diese Bürgschafft unter Verpfändtung all seiner güther Übernommen und Versprochen. Worüber sowohl der Beständer als deßen Bürg, für sich und jhre Erben, aller und jeder Exceptionen, Schutz, Schirm, gnaden und freÿheiten, (f° 95-v) so wieder dieße Lehnung, oder einigen deren Puncten erdacht, oder auffgebracht werden möchten, wißent und wohlbedächtlich Verziehen und begeben haben alles getreülich und ohne gefährde. In Urkundt deßen haben sich sowohl der Beständter als bürg Hier eigenhändig unterschrieben. [unterzeichnet] Friderich Jacob Gundelwein, Tobias Gundelwein

(f° 102) Donnerstags den 8. Julÿ 1751. – Waßerzoll. Friderich Jacob Gundelwein. Johann Frantz Hennings Wittib
An dem Waßerzoll an der Au, wo Friderich Jacob Gundelwein der jetzige Beständter desselben um Ausbesserung der Fenster, des Besetzes, diehlenwand und Thor an dem Hoff, und übergehung des dachs gebetten.
Erkannt solle Hennings des vorigen Beständters Wittib die Fenster wo das Bley noch gut, machen laßen, das übrige aber was nöthig, Von der Statt gemacht werden.

Les Quinze autorisent Frédéric Jacques Gundelwein à exercer le métier d’aubergiste bien qu’il ne soit pas majeur et à exploiter l’auberge au Péage d’aval (untere Wasserzoll).
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
Note (p. 6) Sambstags d. 19. Junÿ
Pastorius nôe Friderich Jacob Gundelwein, des ledig. würths Ca. E. E. Zunfft der Freÿburger, prod. memor. und bitten, nebst beÿl. Sub Lit. A. et B. pt° dispensationis von den abgehenden Jahren an der majorennitæt, handelt Innhalts. Faust, weilen der Implorant eines Würths Sohn und in allen übrig. Stücken sich denen artickeln conformirt, als hat E. E. Zunfft Gericht wieder deßen begehren nichts einzuwenden, setzt solches Zu Mghhn.
Erk. wird der Implorant von der noch mangelden Zeith Zu erforderlicher majorennitæt gegen erlag 2. lb d pro dispensatione, die helffte Löbl. Statt, die andere dem Findling hauß heimfällig, ex gratia dispensirt und Ihme Zugleich mit dem weinschanck in den würths hauß zum untern Waßerzoll willfahrt.

Tobie Gundelwein, aubergiste au poêle des Tanneurs, demande au nom de son fils Frédéric Jacques Gundelwein un certificat pour qu’il puisse exploiter le Péage d’aval qu’il a pris à bail. Le conseil de tribu constate qu’il lui manque deux ans quatre mois pour atteindre sa majorité (vingt-cinq ans) et renvoie l’affaire aux Quinze. Le registre porte transcription de la décision prise par les Quinze. Frédéric Jacques Gundelwein est reçu tributaire le 19 juillet 1751.
1751, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 112) 3.te Kauff Gericht de 1751. Mittwochs den 16.ten des Monaths Junji 1751
Friderich Jacob Gundelwein der Ledige vnd Künfftigen dermahlen aber allhier abwesendte Würth Zum Untern Waßerzoll, Läßt durch deßen Vatter herrn Tobiam Gundelwein auff Er. E. Zunfft der Gerber allhier, Stat Stall Schein de dato 11. Junji Jüngst, vnd Thauff: Schein produciren mit bitten, weilen Er deßen Sohn die würthschafft nach Ordnung Erlernetn, vndt Solche dermahlen in dem Würths hauß Zum Untern waßerzoll (:So Er in lehnung würcklichen bestandte:) Zu treiben willens, Ihme das Zunfft: undt Würths Recht diesorths Zu Conferiren, Zu dem Endt den benöthigten Zunfft Schein Ertheilen Zu laßen damit Er von Gnäd. Herren denen XV. den Wein Sch. möge Erlangen Können.
Hierauff Erkandt, worden, weilen dem Imploranten Zufolg seinem behörigen Thauff Schein ahne seinem behörigen Alter der 25. Jahren 2. Jahr vnd in circa 4 Monath Fehlen, Er aber sonsten alle behörige præstande præstirt, Alß wird derselbe ahne Gn. G. die XV. vmb allda sowohlen de Dispensation ratione ætatis, alß auch den Weinschanck Unterthänig Zu Sollicitiren Allvorderistens verwießen.

(f° 113-v) Copia Attestatj Fried. Jacob Gundelwein betr.
Auß Erkandtnuß Eines Ehrsahmen Zunfft Gerichts der Freÿburger von hieunten gemeltem dato, wird hiermit beschienen, daß vorweißer dieß Friedrich Jacob Gundelwein, der Ledige würth vnd Burgers Zu Straßburg welcher in dem Würths hauß waßer Zoll genandt Würtschafft Zu treiben gesonnen vndt außer daß ihme ane der majorennitæt oder dem 25. Jährigem Alter Zu folg producirten Thauff, Scheins 2 Jahr vndt in circa 4 Monat fehlen, alle behörige Præstanda præstieret, so wohlen wegen Erlangung der Dispensat: ratione ætatis als auch deß wein Schancks, in Conformitæt der Vnterm 17. sept: in Anno 1746. Ertheilter Art: § j.mo Gn. Herren die XV. Verwießen worden. Actum Straßb. Mittwochs den 16. Junji 1751 :

(f° 114-v) Fried. Jacob Gundelwein betreffendt – Auß Gnädiger Herren der XV. der Statt Straßb. Memorialj de Anno 1751.
Sambstags d. 19. Junÿ. Pastorius nomine Friderich Jacob Gundelwein, des Ledigen würths, Contrâ Einer Ehrsahmen Zunfft der Freÿburger, prod. unterth. Memoriale mit beÿl. Sub Lit. A. et B. puncto Dispensationis Von denen Abgehenden Jahren ahne der Majorennitæt, Handelt Innhalts. Faust, weilen der implorant eines würths Sohn und in allen überigrn Stücken sich denen Art: conformiret, Als hat E. E. Zunfft Gericht wieder deßen begehren nichts Ein Zuwenden, Setzt solches Zu Meinen Gnädigen Herren.
Erkandt, wird der Implorant von der noch mangeldten Zeith Zu erforderlicher Majorennitæt gegen Erlag 2. lb. d. pro dispensatione, die Helffte Löblicher Statt, die andere Helffte dem Findling Hauß heimfällig, ex gratia dispensirt, Vndt Ihme Zugleich mit dem Weinschanck in den würths hauß zum untern waßerzoll willfahret. Unterschrieben, Stædel XV. Secret. mit Handzug

(f° 116) Donnerstags den 19.ten Julji A° 1751. – Neuz.
Friderich Jacob Gundelwein, der Ledige Würth vnd burger, ist dato Zufolg prod. Extr. Gn. Herren der XV. Memor. de dato 19. Junji 1751: gegen Erlag 2 lb d wegen nicht habendter Majorennitæt 6 lb 14 ß d ord. gebühr, vndt 6 ß d Stubengeldt pro hoc anno alß ein Leibzünfftiger dermahliger Würth in dem würthshauß Zum vntern Waßerzoll recipirt vnd Angenommen worden. Ded. et jur: eod. auff die ordnung.

Frédéric Jacques Gundelwein épouse en septembre 1751 Anne Catherine Leibheimer, fille de Jean Jacques Leibheimer, aubergiste et péager à Graffenstaden et bourgeois de Strasbourg : contrat de mariage, célébration.
1751 (9.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 440
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Friderich Jacob Gundelwein, dem Ledigen Gastgeber an dem untern waßerzoll, Herrn Tobias Gundelwein, Gastgebers auf E. E. Zunfft der Gerber und burgers allhier Zu Straßburg mit Frauen Maria Magdalena gebohrener Raubelin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Annæ Catharinæ Leibheimerin, weÿl. herrn Johann Jacob Leibheimer, gewesenen Gastgebers und Zoller Zu Gravenstaden, auch burgers allhier mit Frauen Maria Salome gebohrener Teutschin ehelich erzielte und nach todt hinterlaßenen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin an dem andern theil
Also abgahandelt in Straßburg auf Montag den 9 Augusti Anno 1751 [unterzeichnet] Friederich Jacob Gundelwein als hochzeiter, Catharina Salome Leibheimerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 79, n° 14)
Mitwochs d. 15. Sept. 1751. seind nach vorher geschehener zweÿlaligen Proclamation Ehelich copulirt und Eingesegnet worden Herr Jacob Friedrich Gundelwein lediger gastgeber und burger alhier, Herrn Tobias Gundelweins gastgebers auf E. E. Zunfft der Gerber und burger allhie Ehel. Sohn, und Jungfrau Maria Salome weÿl. H Johann Jacob Leibheimers, gewes. Gastgebers Zu Grafenstadten und burgers alhier nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Jacob Friedrich Gundelwein als hochzeiter, Maria Salome Leibheimerin als hochzeiterin (i 43)

Frédéric Jacques Gundelwein demande aux préposés au bâtiment de lui accorder un nouveau bail de neuf ans en en réduisant le montant. Le bail est passé aux mêmes conditions que le précédent, pour un canon de 255 livres. Le nouveau bail est passé au nom de Frédéric Jacques Gundelwein et de sa femme. Le garant est le boulanger Jean Greiner.

1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
(f° 4) Dienstags den 29 Januarÿ 1760. – Friderich Jacob Gundelwein
Friderich Jacob Gundelwein der Gastgeber und Beständter des Zolls und Würthshaußes an der Ruprechtsaw der waßerzoll genannt, bittet durch eingegebenes unterthäniges Memoriale, ihme eine neue Neunjährige Lehnung zu geben, weilen die vörige auff Joh. Baptæ. lauffenden jahrs zu ende gehet, auch den Zinnß in ansehung der schwehren Zeiten umb etwas zu moderiren.
Erkant, wird dem Imploraten eine neue Neunjährige lehnung, welche auf Johannis Baptistæ lauffenden 1760.sten Jahrs jhren anfang nehmen und auff solche Zeit A° 1769 sich endigen solle, umb den vorigen Zinnß der Zweÿ hundert fünffzig fünff Pfundt Pfenning des jahrs, über den Zoll und Würths hauß an der Ruprechtsaw der waßerzoll genannt, unter folgenden Conditionen gegeben als Erstlich solle der beständter den Zinß quartalsweiß auff den Pfenningthurn liefferen und bezahlen. Zweytens Von denen in die Statt gehenden Schiffen und waaren, jederzeit mehr Pfandt nehmen, als der Statt gebühren davon ertragen, damit nicht widrigen falls die Kauff: oder Schiffleüthe hierdurch gelegenheit nehmen, die Pfändte versitzen Zu laßen, und die Statt umb jhre Zöll und Rechten zu fraudieren. Drittens sollen der Beständter alle diejenige Pfandt, welche ihm wegen des Stattzolls eingesetzt, und innerhalb dreÿ Monath nicht gelößt werden, als Verseßen auf den Pfenningthurn liefferen, mit Vorbehalt jedoch, seine gebühren wegen des ihm Verlühenen Zolls davon abzuziehen, wofern jhm solche nicht Vorher bezahlt, oder besondere Pfandt darfür eingesetzt worden. Viertens solle er den Zoll, nach bißher üblicher gewonheit einnehmen, und daran, weder Zu præjuditz der Statt, noch auch Zur beschwerde derenjenigen, die solchen abzurichten haben, einige änderung machen, und gleichwie Fünfftens das würths Hauß und andere darzu gehörige gebäude dem Beständter in gutem standt eingeräumt werden, also solle er auch schuldig und verbunden seÿn, selbige in gutem standt Zuerhalten, mit denen Kleinen reparationen, worzu ein Beständter obligiert, der Statt gäntzlich Zu Verschonen, und solche auf seinen Kosten Vorzunehmen. Welches der Beständer also übernommen, und gnädige Herren Oberbauherren gehorsamst ersucht, die Lehnung auch auf fraw Catharinam Salome Gundelweinin geb. Leibheimerin seine Ehefraw und seine Erben zu extendiren, worin dieselbe gewilligt, und Sie Frau Gundelweinin und jhre Erben in die Lehnung unter obgemeldten Conditionen mit eingeschloßen, und damit Gemeine Statt sowohl wegen des jährlichen Zinnßes, als auch der Verlühenen gebäuden, desto beßer Versichert seÿn möge, so haben beÿde entlehnende Eheleüthe nebst Verpfändung all jhrer beweglich und unbeweglicher Güther, Zugleich auch zu jhren Rechten und wahren bürgen ernennt Johannes Greiner den weißbecken und burger allhier, welcher die bürgschafft sowohl für den jährlichen Zinnß, als auch für den schaden, der durch die entlehnende oder die jhrige Gemeiner Statt an dero gebäuden, oder sonsten Zugefügt werden mögte, unter Verpfändtung all seiner güther übernommen und Zu leisten versprochen.
Welchem nach sowohl die beÿde entlehnende Eheleüthe, als dero Bürg, für sich und jhre Erben, sich wohlbedächtlich Verziehen und begeben haben, aller und jeder Exceptionen, Schutz, Schirm, gnaden und freÿheiten, so wieder dieße Lehnung, oder einigen deren Puncten erdacht, oder auffgebracht werden mögte, sonderlich aber hat Sie Frau Catharina Salome Gundelweinin geb Leibheimerin die mitbeständterin des Beneficÿ Senatus Consulti Vellejani, so dem weiblichen Geschlecht Zu gutem geordnet, wie auch der authent. Siqua mulier, Cod. ad S. C.tum Vellejanum, deren innhalt sie Zuvor in Beÿseÿn obgemeldten Johannes Greiner des weißbecken und Johann Georg Hummel des Gastgebers im Zollhauß Zu Graffenstaaden, Beÿder Burgeren allhier, als jhrer nächsten Anverwandten und Beÿständteren genugsam unterrichtet worden, freÿwillig sich begeben alles getreulich auch ohne gefährde. Zu Urkundt deßen haben sich beständere bürg und beÿständte hieher eigenhändig unterschrieben. [unterzeichnet] Friderich jacob Gundelwein, Catharina Salome Gundelweinin Gebohrene Leibheimin, Johannes Greiner als bürig und beystandt, Johann Georg Hummel als beystandt.

Frédéric Jacques Gundelwein meurt en 1763 en délaissant cinq enfants dont l’un meurt peu après son père. La masse propre à la veuve est de 1802 livres, celle des héritiers de 637 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1825 livres et le passif à 1047 livres. Pièces où se trouvent les meubles meublants : chambre n° 10, grenier, chambre aux miroirs, grande chambre, chambre de bonne, chambre aux farines, chambre au linge sale, pièces A, B, C, D, E, F, vestibule du milieu, pièce au billard, pièces n° 8, n° 10, n° 22, salle, pièce n° 1, piste de danse

1763 (7.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 591) n° 57
Inventarium über Weiland Herrn Friderich Jacob Gundelwein, des geweßenen Gastgebers und Zoll: Einnehmers an dem untern Wasserzoll, auch burgers allhier Zu Straßburg, Verlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1763. – nach seinem den 26.ten Aprillmonats dieses laufenden Jahrs beschehenen seligen Absterben hinterlassen hat. Welche Verlaßenschafft sowol auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib, Fraun Mariæ Salome gebohrener Leibheimerin, als Erbin des seinem Vater in die frohe Ewigkeit nachgefolgtem ohnheins jüngsten Töchterleins Mariä Magdalenä, beiständlich Herrn Johann Georg Hummel, des Gastgebers zum schwarzen Bären und Zoll: Einnehmers Zu Grafenstaden, auch burgers alhier Zu Straßburg, als auch Herrn Johannes Greiner, des hiesigen Burgers und Weißbecken, als geordnet und geschworenen Vogts Maria Salome, Katharina Sara, Maria Margaretha und Friderich Jacob, des selig Verstorbenen mit obenbenannter Wittib ehelich erzeugter Kinder (…) So geschehen und angefangen am untern Wasserzoll auserhalb der Statt Straßburg, jedoch inerhalb dero Bann, auf Montag den 7. Wintermonats im Jahr nach Christi Geburt 1763.
Abschrift der Eheberedung, perge infra fol: 21.a
haußrath, In dem Zimmer N° 10, Auf der Bühn, In der Spiegel Kammer, In der grosen Kammer, In der Magdkammer, In der Mählkammer, In der alten schwartzgetüch Kammer, In dem Zimmer A, In dem Zimmer B, In dem Zimmer C, In dem Zimmer D, In dem Zimmer E, In dem Zimmer F, In dem mittlern Hausehren, In der Billardstub, In dem Zimmer N° 8, In dem Zimmer N° 10, In dem Zimmer N° 11, In dem Saal, In dem Zimmer N° 1, In dem Tanzplatz
(f° 18) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen unveränderten Guth. Nach Anleitung des über beder gewesener Eheleut beibringen im Jahr 1751. durch nun weiland H Notarium Johann Philipp Lichtenberger auffgerichteten (…) Inventarii
Abschrift der Eheberedung (…) Montag den 9. Augusti Anno 1751, Johann Philipp Lichtenberger
Hierauf wird nun die Verlaßenschafft, wie sie sich in vorberührter Behausung an den untern Wasserzoll befunden hat. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Silbergeschirrs 20, Sa. goldener Ring 16, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1584, Summa summarum 1802 lb
Diesemnach wird auch derer Erben unverändertes Gut beschrieben, Sa. haußraths 114, Sa. Fischschiffs 7, Sa. Fuhrgeschirrd 4, Sa. lärer Faß 8, Sa. Silbergeschirrs 13, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Ergäntzung 583, Summa summarum 737 lb – Schuld 100 lb, Nach deren Abzug 637 lb
Endlich wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 395, Sa. Gartengewächse 43, Sa. Gartengeschiffs 1, Sa. Chaise 10, Sa. düngs 2, Sa. Wein und lärer Faß 577, Sa. Schwein 4, Sa. Silbergeschirrs 159, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Baarschafft 157, Sa. Beßerung ane 1. Allmendplatz ô, Sa. Schulden 466, Summa summarum 1825 lb – Schulden 1047 lb
Stall Summ 1396 lb Zweiffelhaffte Schulden in die Errungenschaft zu bezahlend 396 lb

La veuve Marie Salomé Leibhemer se remarie en avril 1764 avec l’aubergiste Jean Jacques Siegfried, fils du paveur municipal Jean Frédéric Siegfried

1764 (10.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 33
Eheberedung – Erschienen (…) Herr Johann Jacob Siegfried, der ledige Gastgeber, Herrn Johann Friedrich Siegfried des hiesigen Burgers und geschwornen Stadtpflästerers in erster Ehe mit Weiland Frau Maria Salome geborener Reifin ehelich erzeugter jüngerer Sohn, mit beihülf dieses seines Vaters, an einem Theil,
so dann Frau Maria Salome Gundelweinin, geborene Leibheimerin, weiland Herrn Friderich Gundelwein des gewesenen Gastgebers und Zoll: Einnehmers an dem untern Wasserzoll, auch burgers allhier, hinterbliebenen Frau Wittib, beiständlich ihres einbändigen Bruders Herrn Johann Georg Hummel, des Gastgebers zum schwarzen Bären und Zoll: Einnehmers Zu Grafenstaden auch burgers dahier am andern Theil
auf Dienstag den 10. Aprilmonats nachmittag im Jahr nach Christi Geburt 1764 [unterzeichnet] Johann Jacob Siegfried als hochzeiter, Maria Salome Gundelweinin Als hochzeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 409)
Dienstag den 19. Junÿ 1764 sind nach zweÿmaliger Ausruffung theils in der Alten theils in der Jungen St Peter un Straßburg alhier auf Obrigkeit Erlaubnus Ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Jacob Siegfried, der ledige Wirth, Johann Friedrich Siegfried des Burgers und Stattpflästerers in Straßburg Ehelicher Sohn, und Frau Maria Salome gebohrne Leibheimerin, weÿland Herr Friedrich Jacob Gundelwein gewesenen wasserzoller Wirths und burgers in Straßburg nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Siegfried als Hoch Zeiter, Maria Salom Gundelweinin Als hochzeiterin (i 215 – proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 25)

La tribu des Fribourgeois convoque Jean Jacques Sifried qui a épousé la veuve de Frédéric Jacques Gundelwein et exploite l’auberge au Péage d’aval sans être inscrit. Jean Jacques Sifried produit son certificat de baptême d’après lequel il est né le 31 août 1730, son certificat d’apprentissage daté du 3 octobre 1750. Le registre des employés porte qu’il a servi à la tribu des Gourmets de 1753 à 1764. Le conseil lui accorde le qualité de tributaire et le droit d’auberge. Il le renvoie aux Quinze pour le droit d’exploiter le Péage d’aval.
1764, Fribourgeois (XI 168)
(f° 236) Monntag den 30.ten deß Monaths Julji in Anno 1764.
Johann Jacob Sÿfried, der Gastgeber, Johann Friderich Sÿfried deß Statt Pflästerers undt burgers allhier ehelicher erzeugter Sohn, so weÿland Friderich Jacob Gundelwein deß gewesenen Gastgebers am untern waßerzoll undt Burgers Zu Straßburg hinterbliebene wittib ohnlängsten geheurathet, citirt Solle sich Vermög der Ordnung dießorths Leibzünfftig machen, dahero deßen Thauffschein wie auch Lehrbrieff vndt Statt Stall Schein producirt, vndt sonsten die Nöthige præstanda præstiren. Ille præsens, producirt Zu parition deßen Statt Stall Schein, welcher datirt den 28.t Julÿ 1764: vndt bescheinet dardurch daß er den 31. Aug. in Anno 1733: geboren worden, vndt alßo daß er über 20 Jahr alt, Mithin majorennis weither Pergamentenen Lehrbrieff de dato Straßburg den 3. mensis Octobris 1750: vndt bittet vmb das Zunfft undt Würths: Recht
Hierauff Erkanndt worden, daß demselben, weilen Er alle præstanda præstirt, Zumahlen auch nach seiner Lehrzeit Krafft ersehener Gesindts Prothocollj von anno 1753: biß ad annum 1764: in dem Würth hauß Einer Ehrsahmen Zunfft der weinsticher alß Hauß Knecht serviert hat, inn seinem petiti, mithin mit dem Zunfft undt würth Recht gegen Erlag der 6. lb 14 ß. d. undt 6 ß. d. Stuben: vndt Hüttengeldt pro hôc anno Zu Willfahren, wegen Erlangung deß Wein Schancks in den untern waßerzoll aber ahne Gn. Herren der XV. Zu dem Endte Ihme der behörige Zunfft Schein Zu Ertheilen seÿe. Dedit und hat eodem auff die ordnung angelobet.

Les Quinze accordent à Jean Jacques Siegfried, aubergiste au Péage d’aval, le droit de débiter du vin

1764, Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 494) Sambstags d. 11.ten Augusti 1764. – Siegfried pt° Weinschanck
Froereisen nôe Johann Jacob Siegfried des Burgers Würths am Waßer Zoll prod. attestat. E. E. Zunfft der Freÿburger vom 30.ten Julii jüngst, bitt Zufolg deßen ihme mit dem Weinschanck allda gnädig Zu Willfahren. Erkandt, nach ordnung Weinschanck.

Jean Jacques Siegfried et sa femme Marie Salomé Leibheimer font dresser l’état de leurs apports en mariage. Ceux du mari s’élèvent à 1221 florins (611 livres), ceux de la femme à 6698 florins (3349 livres). Le mobilier est à nouveau décrit pièce par pièce.

1764 (26.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 591) n° 68-a
Inventarium über Herrn Johann Jacob Siegfried, des Gastgebers an dem untern Waßerzoll und Fraun Mariä Salome geborener Leibheimerin, beder Eheleut und Burgere allhier Su Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1764. (…) in ihrem den 19.den Junii jüngsthin angetrettenen Ehestand gebracht und vermög des dritten Punckts ihrer den 10. Aprilis dieses Jahrs vor mir Notario mit einander auffgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…)
Mit welcher Inventur der Anfang gemacht worden Zwar auserhalb der Stadt Straßburg, jedoch innerhalb dero bann, an dem unterm Wasserzoll, in fernerer Gegenwart H. Johann Georg Hummel des Gastgebers Zum schwarzen Bären und Zoll- Einnehmers Zu Grafenstaden auch burgers dahier Zu Straßburg der Ehefrau einbändigen älteren Bruders und hierzu erbetenen beistands, so dann H. Johann Greiner, des Weisbeckers und burgers Zu Straßburg der Ehefrau Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, auf Montag den 26. Novembris Anno 1764.
Haußraht. Höltzen: und Schreinwerck. Auf der Bühn, In dem Zimmer N° 14, In der Spiegel Kammer, In der grosen Kammer, In der Jungen Kammer, In dem Zimmer N° 14, In der Mähl Kammer, In dem Zimmer A, In dem Zimmer B, In dem Zimmer N° 2, In dem Zimmer C, In dem Zimmer D, In der Billardstub, In dem Zimmer F, In dem mittlern Hausehren, In der Gaststub, In dem untern Hausehren, In dem Zimmer N° 1, In dem Zimmer N° 8, In dem Zimmer N° 10, In dem Zimmer N° 11, Im obern Saal, Im obern haußehren, In dem Zimmer N° 13, In der Kammer N° 14, Im Tantz Platz, In der Küche, In dem Kinderstüblin, In dem Schlafzimmer, Auf dem neuen Häuslein, In der Bauch Küchen, In dem Keller, In dem Gartenhäuslein
Folgt nun hierauf die Beschreibung beder Eheleut beibringens an und vor sich selbst
Des Manns in die Ehe gebrachten Guts, Sa. Haußrahts 18, Sa. Silbers 70, Sa. gold. Rings 6, Sa. baarschafft 870, Sa. activ-Schulden 111, Summa summarum 1077 fl. – Dazugerechnet den Ihm von denen Haussteuren gebührigen halben Theil 114 fl., Des Ehemanns Gut 1221 fl.
Diesemnach wird der Frau in die Ehe gebrachtes Vermögen verzeichnet, Sa. haußrahts 3301 Sa. Gartengewächs 226, Sa. Garten geschirrs 6, Sa. Fuhrgeschirrs 9, Sa. Chaise 96, Sa. Fischschiffs 40, Sa. Wein & lären & 3289, Sa. Viehes 74, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1071, Sa. goldener Ringe 302, Sa. baarschafft 1335, Beßerung ane einem Allmendplatz 150, Sa. Activ-Schulden 38, Summa summarum 9041 fl. – Schulden 3486 fl. Nach deren Abzug 6554 fl Dazugelegt die Ihr von denen Haussteuren gebühender Hälfte 114 fl. Der Ehefrau Vermögen 6698 fl.

Les préposés au bâtiment accordent à Jean Jacques Siegfried un bail de neuf ans à compter de la Saint Jean Baptiste 1769.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
(f° 33) Dienstags den 12. Julÿ 1768. – Joh. Jacob Siegfriedt et uxor. Waßerzoll lehnung
Johann Jacob Siegfriedt der burger und Gastgeber welcher sich mit weÿl. Friderich Jacob Gundelwein geweßenen beständers des Zolls und würthshaußes an der Ruprechtsaw der waßer Zoll genannt hinterlaßenen wittib frawen Catharina Salome geb. Leibheimerin verheurathet, berichtet daß deren Lehnung auff Johannis Baptistæ Künfftigen 1769.sten Jahres Zu ende gehet, mit unterthäniger bitte jhme dermahlen und seiner Ehefrawen mit einer neuen Lehnung gnädig Zu willfahren. Erkannt, wird dem Imploranten und seiner Ehefrawen mit einer neuen Lehnung auff Neun jahr von Johann Baptistæ 1769. biß solchem tag 1778. umb Zweÿ hundert Siebentzig fünff Pfundt pfenning jährlichen Zinnßes willfahrt wie die darüber errichtete lehnung mit mehrern außweißet.

Jean Jacques Siegfried meurt au Nouvel an 1774 en délaissant une fille. La masse propre à la veuve est de 1 431 livres. L’actif de l’héritière s’élève à 710 livres, le passif 2 182 livres. Il n’y a pas de masse de la communauté.

1774 (7.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 596) n° 202
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Siegfried, des gewesenen Gastgebers und Zoll-Einnehmers an dem untern Wasserzoll auch Burgers alhier Zu Straßburg, Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1774.
Inventarium und Beschreibung alles dasjenigen fahrenden und liegenden Vermögens, wie auch Schulden und Gegenschulden, überall nichts davon ausgenommen, so der Weiland wol-ehren und wol-vorachtbare Herr Johann Jacob Siegfried, gewesene Gastgeber und Zoll-Einnehmer an dem untern Wasserzoll auch Burger alhier Zu Straßburg, nach seinem an dem letztverfloßenen Neujahrstag aus dießer Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen sowol der hinterbliebenen Wittwen der viel ehren und Tugend-begabten Frau Maria Salome geborener Leibheimerin, beiständlich ihres einbändigen Bruders H Joh: Georg Hummel, des Gastgebers Zum schwartzen Bär und Zoll-Einnehmers Zu Gravenstaden, ebenmäsigen Burgers dahier Zu Straßburg, als auch des Verstorbenen seines einzigen Vollbändigen Bruders Joh: Friedrich Siegfried, des hiesigen burgers und Stadtpflästerers, als geschwornen Vogts solches seines seligen Bruders mit vorerwehnter Wittwe ehelich erzeugten, und ohntestirt Zur Erbin hinterlaßenen einzigen Töchterleins Maria Susanna (…) So geschehen und angefangen an dem untern Wasserzoll, zwar auserhalb der Stadt Straßburg, jedoch innerhalb dero burgbann, auf Montag den 7. März vormittag in dem Jahr nach Christi Menschwerdung 1774.
(f° 20) Series rubrorum hujus Inventarii. Eheberedung-Abschrift (…) auf Dienstag den 10. Aprilis 1764. – Johann Daniel Saltzmann, Notarius
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an und Vor sich selbst
Der Frau Wittib unveränderten Guts, Sa. haußraths 403, Sa. Garten u. Handgesch. 1, Sa. Fuhrgeschirrs 1, Sa. Chaise 7, Sa. Fischschiffs 2, Sa. Weine u. leeren Fäßer 284, Sa. Silbergeschirrs u. dgl 197, Sa. goldener Ring u. dgl. Geschmucks 40, Sa. beßerung an i. Allmendplatz o, Sa. Ergäntzung (1981, abzug 144, Rest) 1746, Summa summarum 2684 lb – Schulden 1253, Nach deren Abzug 1431 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermögen, weil keine Errungenschaft vorhanden, unter dem Titel so der Beneficial-Erbin unverändert und Theilbar, verzeichnet, Sa. haußraths 146, Sa. Gartengewächs 63, Sa. Garten u. handgeschirrs 6, Sa. Weine und leeren Fäßer 104, Sa. heus 4 ß, Sa. Viehes 3, Sa. Eisgrub 25, Sa. Silbergeschirrs 48, Sa. goldene Ringe 1, Sa. baarschafft 117, Sa. Activ Schulden 107, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Summa summarum 710 lb – Schulden 2182, In Vergleichung 1472 lb
Stall sull 901 ln – Zweiffelhaffte Schulden so der Frau Wittib unverändert 10 lb, Zweiffelhaffte Schulden in der Frau Wb. Errungenschaft erster Ehe gehörig 210, Zweiffelhaffte Schulden so der Beneficial-Erbin 982 lb
Wittums-Verfangenschaft. Nemblich das diesorts Verstorbene seine Stiefmutter Frau Maria Salome geb. Böhnerin hat von ihres abgelebten Ehemanns weil. Joh: Friedrich Siegfried, des gewesene hiesigen burgers und Stadtpflästerers Verlaßenschafft (…)

La veuve de Jean Jacques Siegfrid demande en août 1778 une réduction de loyer pour l’hiver. Les préposés lui demandent soit de payer le canon soit de quitter les lieux à la Saint-Michel

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
(f° 131-v) Dienstags den 18. Augusti 1778. – Weil. Joh. Jacob Siegfrids Wittib pt° Untern Wasser zoll
Herr Greiner, der Weißbeck nôe. Weiland Johann Jacob Siegfrids, des Gastgebers am untern Wasserzoll wittib, bittet um Ausweisung wie lang besagte Wittib besagten untern Wasserzoll besitzen kan.
Erkannt, bis auf Annunciationis Mariæ nechstkünftigen 1779. Jahrs. Herr Greiner nôe. quo stellet vor, daß die Implorantin von instehenden Michaelis bis künftige Annunciationis Mariæ, weilen den Winter durch die Losung sehr gering, auser stand den nemlichen Zins Zu reichen. Worauf ferner Erkannt, Falls die Implorantin nicht den nemichen Zins Zu bezalen willens, so solle dieselbe auf instehende Michaelis ausziehen.

Les préposés au bâtiment passent en juin 1778 un nouveau bail de neuf ans à la veuve de Jean Jacques Siegfrid moyennant un canon annuel de 410 florins, à commencer à la Saint-Michel 1778. L’adjudication est annulée. La veuve accepterait une somme de 900 livres, les préposés la fixent à mille livres, somme qu’elle finit par accepter le 23 septembre 1778. Une nouvelle adjudication a lieu en janvier 1779 moyennant une mise de 460 livres, que les préposés annulent à nouveau. La veuve Jean Jacques Siegfried propose en février un canon de 500 florins. Les préposés acceptent. Le nouveau bail de neuf ans commence à l’Annonciation 1779.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
(f° 95-v) Dienstags den 2. Junii 1778 – Untere Wasserzoll pt° Verlehnung
Wurde Zur Versteigerung auf eine Neunjährige Lehnung auf künfftige Michaelis dieses Jahres anfangend und auf gedachte zeit 1787. sich wieder endigend des Wirthshauses des Untern Wasserzolls samt deßen Zugehörde, benebst dem allda einzuziehenden Zoll unter denen in dem darüber errichteten Procès-verbal enthaltenen Conditionen mit Vorbehalt der Confirmation dißortiger gesammter Kammer geschritten, und wurde der jährliche Zins zur Versteigerung angesetzt zu 400 fl.
Worauf bey Auslöschung des dritten Lichtleins von Herrn Johannes Greiner, dem hiesig verburgerten Weißbecken nomine weiland Johann Jacob Siegfrids hinterlassener Wittib, der jetzigen Beständerin ein einiges Steig Gebott von 10 fl. gethan worden, also daß der jährliche Zins zu stehen käme auf 410 fl.
Weilen nun Niemand ein mehrers gebotten als wurde Ihme Hrn. Johannes Greiner nôe. quo diese Lehnung unter vorbehalt jedoch vor Hochgedachter Confirmation Zuerkannt.

Donnerstags den 4. Junii 1778. – Idem
Wurde die den 2. hujus vorgenommene Neunjährige Lehnungs Versteigerung des Unter Wasserzolls cum appertinentiis et dependentiis Zur Untersuchung und Überlegung ob dieselbe zu confirmiren seÿe oder nicht ? vorgelegt, da nun Meine Gnädige Herren erwogen, daß da nur ein einiges Steig: Gebott und zwar erst beÿ Auslöschung des dritten Lichtleins geschehen, daher solche nicht als eine Steigerung angesehen werden könne, als wurde Erkannt, Seÿe die den 2. hujus beschehene Versteigerung als nicht geschehen an Zu sehen mithin Zu Zernichten, Wegen Verordnung einer zweyten Versteigerung, oder aber anderwärtiger Verlehnung seÿe die Sach dermalen zu bedacht zu ziehen.

(f° 147) Dienstags den 22. Septembris 1778. – Weil. Joh. Jacob Siegfrid Wittib pt° Untern Wasser Zolls
Ego referire, daß vor einigen Tagen Hr. Greiner der Weißbeck die Anzeigung gethan, daß Weiland Johann Jacob Siegfrids wittib gesonnen wofern Meine Gnädige Herren nicht geruhen sollten, Ihro der Untern Wasserzoll bis auf Annunciationis Mariæ 1779. auff den Fuß von 900. Livres Zinß Zu laßen, bis instehende Michaelis aus Zu Ziehen, dahero ich um Ausweisung angesucht haben wolte. In instanti erschiene obgedachter Herr Greiner und that Namens vorerwehnter Siegfridischen Wittib die nemliche Erklärung, nach deme ihme aber beditten worden, daß zweifelsohn die Siegfridische Wittib desfalls übel berathen worden, so bate er sich nach einige Zeit aus, um nochmalen mit derselben reden und reife Überlegungen machen zu können. Worauf beÿ gehaltener Umfrag per majora Erkannt worden, Seÿe der Siegfridischen Wittib annoch 24 Stund Zeit Zu geben, sich cathegorisch zu erklären, ob sie diese Lehnung des Untern Wasser Zolls auf den Fuß von 1000 Livres annoch bis Annunciationis Mariæ 1779 continuiren, oder aber auf instehenden Michaelis ausziehen wolle, in Entstehung deßen und so sie sich in besagter Zeit nicht erklären würde, so soll ihr Stillschweigen angesehen werden, als ob sie consentire die Lehnung bis Annunciationis Mariæ 1779. den Zins auf den Fuß von 1000 Livres gerechnet, zu continuiren, falls sie aber declariren solte, daß sie auf instehende Michaelis ausziehen wolle, so solle sogleich durch Affiches kund gethan werden, daß besagter untere Wasser zoll auf instehende Michaelis zu verlehen.
Nota ! S.T. H. XV Lemp votirte in obiger sach, daß falls die Declaration von Seiten der Siegfridischen Wittib nicht alsogleich geschehen solte, dieselbe vermög dißortiger Erkanntnus vom 18. Augusti jüngst anzuhalten seÿe, auf instehende Michaelis auszuziehen so gleilch durch das gewohnliche Wochenblatt Kund gethan werden solle, daß berührte Untere Wasserzoll auf instehende Michaelis zu verlehnen seÿe, welchem voto auch H. Rathherr Barth und H. Lt. Riehl beÿstimmten, und deßen verzeichnus begehrten.
[in margine :] Mittwochs den 23. 7.bris 1778. Morgens um 10. Uhr erschiene beÿ dißortigem Protocoll weiland Johann Jacob Siegfridts Wittib mit beistand Hrn Greiner des Weißbecken anzeigend, daß Sie entschloßen die Lehnung des Untern Wasserzolls bis Annunciationis Mariæ 1779 den Zinß auf den Fuß vom 1000 Livres gerechnet Zu continuiren In Hoffnung Meine Gnädige Herren geruhen werden sie mit einer neuen Lehnung Zu begünstigen.

(f° 156-v) Dienstags den 6. Octobris 1778 – Untere Wasserzoll pt° Verlehnung
Ego referire, daß weiland Johann Jacob Siegfrids Wittib, die Beständerin des untern Wasserzolls sich in Gefolg Euer Gnad. Erkanntnus vom 22. Septembris jüngst dahin erkläret, daß Sie entschloßen seÿe die Lehnung des Untern Wasserzolls bis Annunciationis Mariæ 1779. den Zins auf den Fuß von 1000. Livres gerechnet zu continuiren, In Hoffnung Meine Gnädigen Herren geruhen werden Sie mit einer neuen Lehnung zu begünstigen. Weilen also auf Annunciationis Mariæ 1779. das Wirthshaus des Untern Wasserzolls samt Zugehörde wieder neuerdingen zu verlehnen, also wolte desfalls um Ausweisung gebetten haben. Erkannt, Seÿe der neu zu errichtenden Lehnung wegen eine offentliche Versteigerung und zwar gleich Anfangs des künfftigen 1779. Jahrs vorzunehmen, in zwischen aber dieselbe durch offentlich an zu schlagende Affiches sowol als das gewohnliche Wochenblatt kund machen zu laßen.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
(f° 206) Dienstags den 19. Januarii 1779 – Untere Wasserzoll pt° Lehnung
Da auf diesen Tag und Stund durch angeschlagene affiches, das gewohnliche Wochnblatt und offentliches Ausrufen die Versteigerung des Würthshauses an dem unteren Wasserzoll samt dem alda ein Zu Ziehenden Zoll und übrigen Zugehörde auf eine Neunjährige Lehnung auf Annunciationis Mariæ dieses Jahrs anfangend und auf gedachten Termin 1788. sich wieder endigend, angesetzt worden, Als wurde von den anwesend gewesenen Gnädigen Ober Bauherren und Herren dreÿ Zur Versteigerung geschritten, da dann unter denen in dem darüber errichteten Procès verbal enthaltenen Bedingnußen der jährliche Zins angesetzt wurde ad 450 Gulden. Worauf beÿ Brennung des dritten Lichtleins Friedrich Carl Faudel, der Caffetier und burger alhier in Namen Weiland Johann Jacob Siegfrids Hinterlaßener Wittib, der nunmaligen Beständerin das einige Steig Gebott von 460 fl. gethan, daher demselben nomine quo agit diese Lehnung unter ausdruckentlichem Vorbehalt hoher Confirmation gesamter Kammer Gnädiger Oberbauherren und Herren dreÿ Zuerkannt wurde, wie der darüber errichtere Procès verbal mit mehrerm ausweißt.

(f° 207) Dienstags den 26. Januarii 1779 – Untere Wasserzoll pt° Lehnung
Ego trage vor, daß den 19. hujus in Gegenwart Herrn XV. Dorsner und Herrn XV. Lemp, beeder Oberbauherren wie auch Herrn Rathherrn Barth und Herrn Rathherr Fleck, beeder dreÿer die Versteigerung des Untern Wasserzolls samt deßen Zugehörde benebst dem alda einzuziehenden Zoll auf eine Neun jährige Lehnung, auf Annunciationis Mariæ dieses Jahrs anfangend, vorgenommen worden, wobeÿ der jährlich zu reichende Zins angesetzt worden ad 450 fl.
worauf von Friderich Carl Faudel, den hiesigen Caffetier nôe. weiland Johann Jacob Siegfrids hinterlaßener Wittib, der nunmaligen beständerin das einige Steig: Gebott geschehen mit 460 fl. Weilen nun beÿ der beschehenen zu Erkanntnus Meiner gnädigen Herren Hohe Confirmation beÿ versammleter Kammer vorbehalten wurde, als setze diese Versteigerung zu Euer Gnaden Entscheidung, ob solche zu confirmiren oder aber als nicht geschehen an zu sehen seÿe. Erkannt, Seye diese Versteigerung als nicht geschehen an zu sehen mithin zu annulieren. Weiland Johann Jacob Siegfrid Wittib die nunmalige beständerin des unteren Wasserzolls bittet, da die unterm 19. hujus beschehene Versteigerung des Untern Wasserzolls annuliert worden, ihro eine neue neunjährige Lehnung unter denen in dem Versteigerungs Procès verbal enthaltenen bedingnußen gegen Einem jährlichen Zinß von Fünf Hundert Gulden Zu Zu erkennen.
Erkannt, Solle Implorantin durch eine schifftliche beÿ dißortigem Protocoll eingebende Submission sich erklären was Sie ane Zins zu reichen gesonnnen. Anbeÿ solle durch das ordentliche Wochenblatt kund gethan werden, daß diejenige so Lust haben den Unteren Wasserzoll und was davon abhanget, auf Neun Jahr in Lehnung zu nehmen, sich auf dem Pfenningthurn anmeldten und ihre schriftliche Submission beÿ dem Protocoll eingeben sollen.

(f° 215) Dienstags den 9. Februarii 1779. – Weil. Joh. Jacob Siegfrieds Wittib pt° untern Wasserzolls
Weiland Johann Jacob Siegfrieds Wittib, die Beständerin des untern Wasserzolls übergibt unterthäniges Memoriale mit bitten, weilen die Zeit heran nahet ihres künftigen Haus wesens halben behörige Vorsehung zu thun, Meine Gnädige Herren geruhen wolten, Ihro nach Inhalt der den 29. Januarii jüngst übergebenen schriflichen Soumission, kraft deren Sie einen jährlichen Zins von fünf Hundert Gulden vor besagten untern Wasserzoll und seinem Inbegriff, so wie die Conditionen in dem Steigerungs Procés-Verbal enthalten sind, dermalen mit einer neuen Lehnung zu willfahren. Erkannt, Seye die Supplicantin bis auf nechste session zur geduld zu verweisen.

(f° 218) Dienstags den 23. Februarii 1779. – Weil. Joh. Jacob Siegfrieds Wittib pt° Lehnung des untern Wasserzolls
Herr Johannes Greiner nôe. weiland Johann Jacob Siegfrieds Wittib der Beständerin des untern Wasserzolls wiederholet ihr den 9. hujus per memoriale gethanes Petitum, ihro mit einer neuen neunjährigen Lehnung, nach Inhalt der den 29. Januarii jüngst übergebenen schriflichen Soumission, gnädigst zu willfahren.
Erkannt, Seÿe weiland Johann Jacob Siegfrieds Wittib der untere Wasserzoll, samt deßen Zugehörden nach den in dem Versteigerungs Procès-Verbal de 19. Januarii 1779 enthaltenen bedingnußen gegen reichnung eines jährlichen Zinß von Fünf Hundert Gulden, so quartals weis zu bezalen, neuer dingen auf neun nach einander folgende Jahr, auf Annunciationis Mariæ dieses 1779. Jahr anfangend, und auf gedachte zeit 1788. sich wieder endigend, in Lehnung zu geben.

Les préposés au bâtiment mettent la veuve Jean Jacques Siegfried en demeure de régler les arriérés du canon.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
(f° 236) Dienstags den 1. Aprilis 1783. – Weil. Joh: Jacob Siegfried Wittib, Entlehnerin des untern Wasserzolls
Weiland Johann Jacob Siegfried Wittib, die Beständerin des untern Wasserzolls wurde vorbeschieden, und auf dero Erscheinen klagend wider Sie angebracht, daß Sie würcklich bis letztverwichene Annunciationis Mariæ vor Zwei und ein viertel Jahr ane Zins schuldig seÿe die Summ von 1125 fl. mit bitt dieselbe in die Bezahlung derselben sub ipsa Executione ref. Exp. zu condemniren.
Beklagtin sagt, Sie habe auf verschiedenen Personen nahmhafte Summen ausstehen, welche Sie bishero alles Ermahnens ohnerachtet bishero nicht habhaft werden können, woraus Sie sonsten die schuldige Zins abgerichtet hätte, und da geraume Zeit das Fischer Thor verschloßen blieb, so litte Sie grosen Mangel an ihrer Nahrung, dahero so auch in Abrichtung der schuldigen Zins Zuruck blieb, bate dahero Ihro zu Abrichtung der ruckständig verbliebenen Zins Zeit Zu gönnen.
Erkannt, Solle beklagtin schuldig und gehalten seÿn, bis zu Abtrag der ruckständig verbliebenen Zinsen von dato an quartaliter zwei Quartal Zins Zu bezalen.

Les Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment délibèrent à plusieurs reprises en 1784 sur les dettes que la veuve Siegfried n’a pas payées (pages 110, 122, 191 et 202).
Les préposés somment en janvier 1785 par huissier la veuve Jean Jacques Siegfried de régler ses arriérés sous deux mois. Les héritiers du garant Frédéric Charles Faudel demandent à être déchargés de leur caution

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 212) Dienstags den 18. Januarii 1785. – Weil. Joh. Jacob Siegfridts Wittib pt° Untern Wasserzolls.
Weiland Johann Jacob Siegfridts Wittib, als Beständerin des Untern Wasserzolls an der Au wurde vorbeschieden, um sich auf den von Herr Philipp Jacob Faudel, als Vogt Weiland Friderich Carl Faudel, gewesenen Caffée Sieders hinterlaßener Kinder und Erben, den 10. Novembris 1784. durch den königlichen Huissier Sr. Tisserant ihro significirten Acte, ausweis deßen dieselbe sommirt und interpellirt wird, in Zeit Monats frist wegen ihrer besagten Wasserzolls halben habenden Lehnung, wovor obbemelter nun weiland Friderich Karl Faudel bürgschaft geleistet, deßen Kinder durch Leistung anderwärtiger Bürgschaft, von der durch ihren Vater geleisteten Bürgschaft zu entladen sich zu erklären. Johann Greiner, der hiesige Weisbeck, nomine Citatæ erscheinend, sagt, Er könne sich in Ansehung der Bürgschaft dermalen nicht erklären, versichere aber daß die ruckständige Zinse in einigen Tagen abgerichtet werden sollen. Erkannt, Solle die Siegfridische Wittib gehalten seÿn, in Zeit von acht tagen ihre Declaration schriftlich bei dißortigem Protocoll zu übergeben, ob sie eine anderwärtige sichere und hinlängliche Caution leisten, und sofort die Lehnung continuiren könne und wolle. In Entstehung desen, und so in besagter Zeit keine Caution geleistet werden solte, so solle Sie der Lehnung des Würthshauses samt Zugehörd und dasiger Zoll Einnahm verlustigt erklärt und ihro die Lehnung abgenommen werden.

(f° 218-v) Dienstags den 25. Januarii 1785. – Weil. Joh. Jacob Siegfridts Wittib, Beständerin des Untern Wasserzolls.
Johannes Greiner, der Weisbeck, nôe. Weil. Johann Jacob Siegfridts Wittib, bittet Ihro wegen Stellung einer anderwärtigen hinlänglichen Bürgschaft wegen ihrer über den untern Wasserzoll habenden Lehnung annoch einige Frist zu gönnen. Erkannt, Seie der Implorantin annoch einen Monat Zeit angedeien Zu laßen.

La veuve Jean Jacques Siegfried demande que soit levée l’amende qui lui a été infligée entre temps. Les préposés réduisent l’amende à douze livres.

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 324) Sambstags den 16.ten Septembris 1786.
Wilhelm nomine Weÿland Jacob Siegfrids geweßten burgers und Wirths am Wasser Zoll wittib Fr. Mariæ Salome Leibheimin producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädige erlaßung der Straf deponirt anbeÿ die helffte derselben.
Erkandt wird Implorantin ex speciali gratia und unter bedrohung iin widerbetrettungs fall nach aller schärfe behandelt zu werden der straffe auf 12. lb d moderirt.

Les préposés somment la veuve de régler les 750 florins d’arriéres. Il lui accordent un délai jusqu’à Noël en lui demandant de quitter les lieux à échéance de son bail (Annonciation 1788). La veuve demande en mars de lui accorder un nouveau bail de neuf ans. Les préposés ne prennent pas sa demande en considération. Les préposés mettent la location aux enchères sur une mise de 7 000 florins. L’aubergiste Georges Jacques Hiller de Schiltigheim suréchérit de dix florins. Lors de la deuxième adjudication, l’inspecteur du bâtiment Boudhors estime à 3 967 livres la somme nécessaire pour remettre le Péage d’aval en état. L’adjudicataire demande en juin si sa mise est confirmée parce qu’une autre occasion se présente à lui. La veuve Jean Jacques Siegfried dont les biens ont été saisis engage en juin contre la ville une procédure pour irrégularité. Elle renonce à continuer la procédure en novembre 1788.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
(f° 25-v) Dienstags den 19. Februarii 1788. – Weil. Joh. Jacob Sigfrieds Gastgebers Wittib pt° Untern Waßerzolls. Untere Waßerzoll.
Frau Catharina Salome, geborne Leibheimerin, Weiland Johann Jacob Sigfrieds des gewesenen Gastgebers und Burgers alhier hinterlaßene Wittib, als Entlehnerin des sogenannten Waßer Zolls an der Au, Wurde vorbeschieden und angesucht, die selbe in die vor anderthalb Jahr schuldige bis auf Weihnachten 1787. gerechnete Haus: und Zoll Zins Sieben Hundert Fünftzig Gulden antreffend, vorbehältlich der von solchem Termin fortlaufenden zinsen, in Termino ordinis sub ipsa Executione refusis Expensis Zu condemniren, anbei dieselbe anzuhalten auf in stehende Annunciationis Mariæ, als auf welche Zeit ihre habende Lehnung die Endschaft erreicht, die Behausung samt Zugehörde Zu räumen. Citata durch Ihre ältere Tochter erscheinend, Bittet um Termin Zur Zalung der ruckständig verbliebenen Zinsen und um Continuation der Lehnung.
Erkannt, Seÿe Citata in die Bezalung der bis Weihnachten 1787. vor anderthalb Jahr schuldige Haus: und Zoll: Zins der Sieben Hundert Fünftzig Gulden, vorbehlätlich der von solchem Termin an fortgeloffener Zins, in Termino ordinis sub ipsa executione refusis Expensis zu condemniren, wie auch dieselbe an zu halten auf instehende Annunciationis Mariæ dieses Jahrs als der Endigung ihrer Lehnung die Behausung samt Zugehörde zu räumen.
Da die Lehnung der Untern Wasserzolls auf instehende Annunciationis Mariæ ihre Endschaft erreichet, und Gnädige Herren der drei Geheimen Stuben durch hochdero Erkanntnus vom 10. Septembris 1785. geäusert, daß Löbliche Stadt vortheilhafter wäre, die Behausung samt Zugehörde Zu verkaufen, und den Zoll anderswohin zu verlegen, als wurde Erkannt, die Endigung dieser Lehnung Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben an zu zeigen, mit Vermelten, daß der alda ein zu nehmende Zoll vom Zoller am Fischerthor eingenommen werden könte.

(f° 33) Dienstags den 4. Martii 1788. – H. Philipp Jacob Faudel Contra Weil. Joh. Jacob Sigfrieds Wittib pt° Untern Waßerzolls
Herr Philipp Jacob Faudel, der Sattler, als Vogt Weiland Friderich Karl Faudel, gewesenen Caffée Sieders hinterlaßene Kinder, bittet, da erstgedachter seiner Vogts Kinder verstorbene Vater vor Weiland Johann Jacob Sigfrieds, gewesenen Gastgebers Wittib, wegen der über den Untern Wasserzoll habenden Lehnung Bürgschaft geleistet, wovor seine Vogts Kinder haften müßen, besagte Sigfridische Wittib zu Bezahlung der ruckständigen Zinsen an zu halten. Erkannt, Seye die wider die Sigfridische Wittib den 19. februarii jüngst der ruckständig verbliebenen Zinsen wegen erkannte Execution ohnverzüglich in Erfüllung zu setzen.

(f° 37) Dienstag den 11. Martii 1788. – Weil. Joh. Jacob Sigfrieds Wittib pt° Untern Waßerzolls
Weiland Johann Jacob Sigfried, gewesenen Gastgebers und Burgers alhier Wittib producirt unterthäniges Memoriale mit bitten, Meine Gnädige Herren geruhen möchten Ihr die Lehnung des Würthshauses samt Zugehörde am Wasserzoll an der Au, der untere Wasserzoll genannt, und Zoll Einnahm, auf Art und weis, wie sie es seit Neun Jahren genoßen, jedoch unter einem beliebigst zu erkennenden Nachlaß des jährlichen Canonis von 500 fl. auf Neun folgende Jahr gratiose zu continuiren. Erkannt, Seye dieses Petitum auf sich zu laßen.

(f° 41) Dienstag den 1. Aprilis 1788, H. Faudel pt° entlaßung der bürgschafft wegen dem Zins von dem Waßer Zoll an der Au (…)

(f° 59) Dienstags den 22. Aprilis 1788. – Weil. Joh. Jacob Sigfrieds Gastgebers Wittib pt° Untern Waßerzolls
Frau Catharina Salome, geborne Leibheimerin, Weiland Johann Jacob Sigfrieds des gewesenen Gastgebers und Burgers alhier hinterlaßene Wittib, als Entlehnerin des sogenannten Wasserzolls an der Au, wurde vorbeschieden und angesucht, dieselbe in die von Weihnachten 1787. bis Annunciationis Mariæ 1788. vor Haus: und Zoll Zins schuldige Ein Hundert Zwantzig Fünff Gulden in termino ordinis sub ipsâ executione refusis Expensis Zu condemniren, ohnnachtheilig der würcklich in execution begriffene Haus: und Zoll: Zins und vorbehältlich der fortlaufenden Zins. Citata weder selbsten noch durch Jemand in ihrem Nahmen erscheinend, wurde auf vorgelegte Citation wider dieselbe contumaciter. Erkannt, Seÿe Citata in die Bezalung der von Weihnachten 1787. bis Annunciationis Mariæ 1788. vor Haus: und Zoll: Zins schuldige Ein Hundert Zwantzig Fünff Gulden in Termino ordinis sub ipsa executione refusis expensis zu condemniren, und dieses ohnnachtheilig der würcklich in execution begriffener Haus: und Zoll: Zins auch vorbehältlich der fortlauffender Zins.

(f° 75) Dienstags den 20. Maji 1788. – Versteigerung des Untern Wasser Zolls
Wurde abermalen zur Versteigerung des Würthshauses samt allen dazu gehörigen Gebäwen und Garten der untere Wasser Zoll genannt hieher der Ruprechtsau gelegen geschritten und Zu dieser zweiten Versteigerung angesetzt zu 7000 fl.
Worauf von Georg Jacob Hiller, dem Gastgeber gebotten worden 7010 fl.
Weilen aber kein weiteres Gebott gethan worden, als wurde verordnet, diese mise zu verzeichnen, Wie der Steig Procès-Verbal mit mehrerm ausweißt.

(f° 77) Dienstags den 27. Maji 1788. – Untere Wasserzoll betreffend.
Ego referire, daß den 20. Hujus die Zweite Versteigerung des Untern Wasserzolls hieher der Ruprechtsau gelegen vorgenommen, und die Gebäu, Garten samt übriger Zugehörde zu solcher Versteigerung zu 7000 fl ausgerufen worden, worauf Georg Jacob Hiller, der Gastgeber zu Schiltigheim ein Steig Gebott von 10 fl. gethan, Welches Steig Gebott auch verzeichnet worden. Zugleich übergabe auch herr Bauinspector Boudhors ein vorlaufiges Toisé über die Kösten die Gebäu und übrige Zugehörde in einem guten Stand zu stellen, sich belaufend auf 3967 lb 7 s. Erkannt, Seÿe die sach gnädigen Herren der Geheimen Stuben zu Hochdero weitere Verordnung geziemenst vorzutragen.

(f° 79-v) Dienstags den 3. Junii 1788 – Georg Jacob Hiller Gastgeber pt° Untern Wasserzolls.
Georg Jacob Hiller, der Gastgeber zu Schiltigheim, bittet um Ausweisung, ob er wegen seinem den 20. Maji jüngst gethanen Steig Gebott auf den untern Wasserzoll hoffen darf, daß ihme solcher zuerkanndt werde ? dann da ihme würcklich eine andere Gelegenheit vorstehe, so wollte Er in Entstehung deßen gebetten haben, ihne von seiner gethane Mise zu entschlagen. Erkannt: Seye der Implorant von seiner unterm 20. Maji jüngst auf den untern Wasserzol gethanen Mise Zu entladen.

(f° 83) Dienstags den 3. Junii 1783. – H. Lt. Michels pt° untern Wasser Zolls.
Ich, der Secretarius, referire, daß da beÿ E. E. Kleinen Rath und die Rufzedul Zu Versteigerung eines Grundstücks, so auf Frauen Catharina Salome Siegfridin der Beständerin des Untern Wasserzolls, wegen rückständiger Zins pignorio loco von Seiten der Ganth saisirt worden, angerufen worden, hielte Herr Licential Michels, Procurator Ehrengedachten Kleinen Raths Namens Fraun Siegfriedin folgenden Recess.
Michells Principalin sagt, Sie könne nicht einsehen*, wie man ex parte adversa so hartnäckig auf den Rufzedulen verharren möge, da doch eines Orts der wider die Principalin ergangene Bescheid nicht bestehen mag, Weilen die Herren drei welche die Lehnung mit der Principalin getroffen nicht Juges et Partie seÿn können, andern Orts Principalin au fond zu ihrer vertheidigung vieles anbringen könte, sie will dahero es Eurer Gnaden anheim gestellt haben, ob bei Einer so irregulairen Procedur die Ruf Zedul erkant werden mögen.
Weilen nun das Execution Decret nicht von den Herren drei allein, sondern von Gnädigen Oberbauheren und Herren drei ergangen, auch nach Ausweis Erkantnus Gnädiger Herren Räth und XXI. vom 21. Martii 1670. Zu vornehmender Execution wider Löblich Stadt saumseliger Censitten weiter nicht als die von der Stadt Rent Meister dem Stadt Richter Zur machende Execution erfordert wird, als Hat sich Herr Licentiat Michels in vorhergedachtem Recess besonders der harten Ausdrücke wegen sehr verfehlet. Nach der Sachen Erwegung und gehaltener Umfrag wurde Erkannt, Seÿe Herr Lic. Michels dieses Vorgehens wegen Gnädiger Herren den XV.en geschriben zu geben.

(f° 176-v) Dienstags den 18. Novembris 1788. – Fr. Maria Salome Sigfridin pt° Untern Wasserzolls
Frau Maria Salome Sigfridin Wittib die Beständterin des Untern Wasserzolls producirt unterthäniges Memoriale respectivé Declaration, wie daß sie sich in ihren notdringenden Angelegenheiten und dürftigen Umständen gemüsiget gesehen ihre Opposition wider das von Gnädigen Herren Oberbauherren und Herren drei Löblicher Stadt Pfenningthurns wegen ruckständigen Hauszinsen ergangene Executions Decret und darauf würklich angefangene Execution bei Einem Ehrsamen Kleinen Rhat einzustreuen, die dermalige Declaration aber seithero in Erwegung gezogen, was ein ungeschicktes und ungeräumtes Ansehen es gewinnen dürfte, seiner Vorgesetzten und Oberen obwolen etwas scharf ergangenen Befehlen sich zu widersetzen, und da besonders Hochdero Gnädige Absichten auf ein gnädigeres und gelinderes Verfahren abzwecken sollen, Als declarirt dieselbe hiemit, daß sie sothanes eingestreuten Opposition absage, davon abstehe und sich von derselben förmlichen deportire auch solche Opposition als null, nichtig und als nicht geschehen gehalten und angesehen haben wolle, sich übrigens Hoch deroselben Gewogenheit getröstet.
Erkannt, Seye der Implorantin übergebene Declaration an zu nehmen und zu verzeichnen. Sofort wurde ferner Erkannt, Seye aus bewegenden Ursachen, jedoch ohnnachtheilig der wider die Implorantin angefangenen Execution, als welche bei Kräften bleiben solle, die fernere Betreibung solcher Execution bis auf den Ersten Martius künftigen 1789. Jahrs ausgesetzt zu laßen.


Entretien (jusqu’en 1791)

Le péager du Rhin demande le 5 octobre qu’une chambre soit aménagée en petit poêle de manière à ce qu’il puisse s’en servir à Noël. Les préposés rapportent le 5 décembre que la cheminée s’est affaissée durant les travaux et qu’il faut la refaire à neuf.

1584, Préposés au bâtiment (VII 1300)
(f° 111) Montag den 5.ten octobris. – Rhin Zoller
Rhin Zoller begert Im ein stüblin zu machen vß Einer Kammer d. selbige wynacht Zeit Zugebrauchen, Ob Er In der vndern stuben nacher Kan verrichten, man* darff* Ein nuwen* bod. darin mach. vnd Ein offelin, d. Ander Aller Ist noch gutt, Ist zu bedacht genommen.

(f° 132) Sambstag den 5.ten Decembris – Rhin Zoller
Statt werckmeister Zeigen An deß Rhin Zoller stublin halb Er begert Im Zumachen were d. Zimmerwerck *he* und 8 h. d. nur* werck vngeuorlichen, d. kempt hat sich gesenkt d. muße man ane d. wid. abbrechen vnd von newen wid. uffuhren, Ist gewilligt d. In d. hutt huß Ist Ime zumachen.

Le péager du Rhin à la Robertsau demande une nouvelle risberme de cent pieds de long

1587, Préposés au bâtiment (VII 1303)
(f° 29-v) Sambstag den 4.ten Martÿ – Rheinzoller
Er [Wege meÿster] Zeigt auch an der reynzoller An der ow brucken begert Im Ein landfest zu mach. 100 schu lang d. d * *, Ist Im bevolhen die kripfen Allenhalb. umb die Joch vß zubeßern bey disen cleynen waßern vnd diß begern Jetz Instellen.

Melchior Schnell qui tient le péage depuis vingt-huit ans expose la manière de décompter les marchandises que transportent les bateaux. Les préposés décident de faire faire quelques perches à bateau, d’en remettre une au péager du Rhin, une autre au péager du quai d’amont et de conserver les autres à la Tour aux deniers pour pouvoir les remplacer en cas de perte.

1587, Protocole des Quinze (2 R 17)
(f° 127) Sambstag den 2. Septembris. – Rhein Zoller. Melchior Schnell
Ein Zedell so Melchior Schnell der Rhein Zoller, Inn verschienen Julio H. Hans Heinrich Mösingern Zugestelt Ist verlesen. Darinnen er anzeigt, waß bitzher Rheins prauch geweßen, wie ers nuhn 28 Jahr so er Zoller gehalten, nemlich, wann ein Marckschiff komptt, mit frücht oder andern wahr geladen, So Zahl er die frucht ab bey v.*al vnd *ßern, laß es den schifman ver Zollen, schreyb es auch auff, wieuihl abricht sey, Rechne es gegeneinand. ab ob siehs gleich Zutreffe, tregt es sich gleich Zu so muß Ime der schiffman trew geben, d. er alle Zeichen geliefert, Wo er argkwenisch sey, So nemme der die trew nicht, bitz er alles verzollt vnd müessen alle schiffleut trew geben, d. sy Kein frucht od. anders vnder Ruben Rettich vnd Krauth geladen, würd sonst Zu lange weyll nemmen, solt ers alles außladen (…)
Erkandt, Man soll der Eisern Schiffstäbe einen od. vier lassen machen, dem Rhein Zoller vnd dem Zoller am Obern staden beÿ der gedechten pruck Jed. einen geben, die andere vff m Pfenningthurn verwahren, ob einer abging, d. man gleich ein andern dahin geben könne. Vngeltt herren.

Le péager du Rhin Melchior Schnell fait remarquer que la risberme n’est toujours pas faite. Elle sera cependant réparée pendant les basses eaux. Il demande qu’on lui fasse une remise pour y tenir son bois de chauffage au sec.

1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
(f° 129) Montag den 29.ten Julÿ. – Rheinzoller
Melchior Schnell der Rhein Zoller Zeigt An das die landt vest bey dem Zollhuß Erkannt* seie noch nit gemacht bitt wan d. wasser cleyner wur* dan* Zumach dan mein hern geschiht sonst schaden. Deßgleichen begert Er Im Ein schepflin Zumach. sein brennholtz An d. trocken Zulegen. Ist Zu bedacht genommen.

Le péager du Rhin demande en février qu’on lui fasse une remise à bois pour remplacer celle qu’il a faite lui-même en vielles planches mais qui est hors d’usage.
Le péager du Rhin Melchior Schnell demande en mai qu’on lui fasse une remise à bois entre les noyers (28 pieds sur 12). Les préposés donnent leur accord mais pas à l’endroit proposé parce que le péager ne pourrait plus voir passer les bateaux. Le bûcher aura 24 pieds sur 12.

1590, Préposés au bâtiment (VII 1306)
(f° 18-v) Sambstag den 7.ten Februarÿ – Rhein Zoller
Rhein Zoller begert Im Ein Schöpflin In der Statt Zollhuß Zumach. sein holtz dorund. Zulegen, hab Eine gemacht von Alten dilen Inn seinem costen d. jetzt Abgang, bitt Im Zu helf. damit sein holtz nit Im wetter lig. muße soll durch den bauherren besich. werden.

(f° 79-a) Zinstags den 12. Maÿ. – Rhein Zoller
Rhein Zoller, Melchior Schnell, begert weil er seÿn holtz vor dem hauß, Im regen müße ligen laßen, Ime An der dilenwand gegen dem Waßer, Zwischen den nußbumen, Ein Schöpflin machen zu laßen 28 schuh lang vnd 12 schuh breit.
Hieruff haben sich die Herren vnderredt, vnd Ime Ein schopf Zum holtz bewilligt, (nit An der wandt beÿ den nußbaumen, dann er nit vff das Waßer Zu den schiffen sehen köndt) An der wand an seinem garten, vff dreyen posten vnd offen, vnd vngevorlich vier vnd zwantzig schuh lang vnd zwölff schuh breit, vnd dem Lonherren bevohlen worden also zu mach.

Martin Baldner, péager du Rhin en aval de la la Robertsau, déclare que la cloison est pourrie sur une longueur de huit lattes et que la pluie pénètre dans la salle de bains. Il demande en outre un nouveau chaudron à lessive.

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
(f° 167) Zinstag 22.t. Octobris 1605. – Martin Balthner. Rhein Zoll
Martin Balthner Rhein und. beÿ Ruprechtsaw clagt d. Ihr dÿelen wand uff 8 dÿelen lang gar faul, böß vnd theils albereit umbgefallen. 2° Regne es Ins badstüblin. 3° bitt sie vmb einen bauchkessel hab den kessel selbst feur umb 60 stein zu thun. Ist Ihm willfahrt sollen die 3 bevelch haben.

Le péager de la Robertsau se plaint que les cloisons en planches, les portes, les fenêtres, les fourneaux sont en mauvais état, la remise à bois menace de s’écrouler, deux ouvertures, la chaîne du puits et les volets son défectueux, le toit doit être réparé.

1616, Préposés au bâtiment (VII 1331)
(f° 52) Sambstag 6.ten Aprilis. – Rhein Zoller in Ruprechtsaw
M Niclauß sagt der wasser Zoller in Ruprechtsaw clagt das allerhand bawfellig, dÿlen wand thieren, fenster, offen, alles Zerbrochen, j schopff wöll fallen Zu brennholtz, Item 2 thorle Item bronnseul, Item etliche läden, Item das dach were Zu vberghen Notig. Ist dem lohner beuohlen augenschein In Zunemmen was Nötig Zumachen.

Les préposés se rendent en février au péage de la Robertsau. Ils constatent que la risberme est endommagée par l’affouillement et ordonnent au chef des eaux de faire les réparations. La risberme est à nouveau endommagée par l’affouillement en novembre.

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 5) Mittwoch den 24. Februarÿ – Bawh. et dreÿ folgende Augenschein eingenommen – Waßerzoll in Ruperts Aw
4. An dem Wasser Zoll in Ruperts Aw die landvest besichtigt, befunden, das dieselb beÿ iüngsten grossen wasser schaden gelitten und underoeset word. Erkanndt, und dem Wassermeister anbefohlen, selbig fürderlichst zu repariren und auszubessern.

(f° 33) Zinstag den 30. Novembr. – Waßerzoll in Rup.tsaw
An dem Wasser Zoll beÿ der Rupertsaw gefahren, befunden das die landvest daselbst von dem iüngsten großen gewässer durchoeset und dadurch schadhaft word. Erk. soll wider reparirt werd. dem wassermeister es fürderlichst ins werck zu setzen anbefohlen.

Même rapport que ci-dessus (péage de la Robertsau)

(f° 34) 1642. Mittwoch den 28. 7.bris – Waßer Zoll in Ruperts Aw
2. die Landvest am Wasser Zoll in Ruperts Aw besichtigt, befunden das sie durch oesung des wassers schadhafft word. Erk. soll bey ietzigen kleinen wassers reparirt werden.

Le péager de la Robertsau demande de réparer la cheminée de la cuisine, la cloison dans la cour et de refaire un tonneau à l’entrée de la grange pour éviter que le vin ne gèle.

1645, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 8) Freÿtags den 21. Febr. augenschein eingenommen – Waßerzoller in der Rupertsaw.
5. Wasserzoller in der Rupertßaw bitt Ihme das Kemmet in der Küchen zu repariren, die wand im hoff in selber Küchen zu renoviren, damit d. feür und rauch durch den wind nicht getrieben werde, und schaden darauß entstehe. In gleichem inn der Scheür beÿ der einfahrt ein bod. möchte gelegt werden, wie vor diesem auch geweßen, damit der wein, so Er daselbst hin legen wird, so leichtlig nicht gefriere.

Les préposés constatent que la risberme a beaucoup souffert de l’affouillement. Ils autorisent le chef des travaux à couper cent fagots pour la réparer.

1650, Préposés au bâtiment (VII 1351)
(f° 30-v) Mittwochs den 25. Septemb. – Landfest an Ruprechtsawer Wasser zoll.
Augenschein eingenommen. 1. Am Waßer Zoll an der Ruprechtsaw, allwo daß Waßer die Landfest sehr eingeoßt, daß solche nothwendig wider repariren, wie dann dem Reinbruckmeister, so zugegen mit dießem solches zu thun anbefohlen word.

(f° 39) Sambstags den 9. Novembris. – Landfest
Landfest am Wasser Zoll beÿ der Awbrucken proponirt der Lohner, daß er biß in 1000, wellen dazu benötiget, bit erlaubnus, daß er solche an nechst gelegenem orth dabeÿ hawen laßen dörffe. Erkand willfahrt.

Le péager de la Robertsau demande de refaire la cloison du jardin emportée par les eaux ou au moins de faire une clôture. Le péager devra planter une haie vive aux frais de la ville.

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
(Table) Ruprechtsawer Zoll. 6. 9. 33. Zollhauß in Ruprechtsaw. 9.
Waßerzoll an der awbrucken 257, Waßerzoll in Ruprechtsaw,
(f° 6) Donnerstag den 16. Januarÿ. – Waßerzoll an der awbrucken.
Und demnach angeregt wasser, dem Wasser Zoller dabeÿ die dielen wanth vmb den garten eingerissen vnd weg geflötzet, alß sucht er reparat. oder das Zum wenigsten ein Zaun darumb gemacht werden möchte.

(f° 9-v) Freÿtags den 24. Januarÿ. – Waßerzoll in Ruprechtsaw, Ruprechtsawer Waßerzoll.
Wegen der, am Wasserzoll in Ruprechtsauw garten vom großen Wasser umbgerissenen dielenwanth ist vff iüngst eingenommenen augenschein Erkant daß der Wasserzoller an statt der dielen wanth einen lebendigen Zaun in der Statt Costen bawen laßen solle.

Les préposés ordonnent d’enfoncer de nouveaux pieux pour réparer la risberme qui s’est écroulée sur trois verges lors des hautes eaux à l’endroit où le courant est le plus fort.
Ils ordonnent par ailleurs de surélever le chemin entre la maison de péage et le pont de la Robertsau (Aubruck) pour éviter qu’il soit inondé et que l’eau envahisse la blanchisserie de Valentin Heitz.

1652, Préposés au bâtiment (VII 1352)
(f° 175-v) Montags den 9. Febr. 1652. Sind nach folgende Augenschein eingenommen – Landfest beÿ dem Wasserzoll in der Aw.
2. Weilen beÿ dem Wasser Zoll oben beÿ dem eckh, da d. wasser den grosten anlauff hat, ein stuckh vff 3. Ruten lang vor wenig. tagen eingefallen, also ist geschlossen, daß solches also balden reparirt, vnd mit schlagung newer Pfähl best müglichst versehen werde.
Erhöhung deß Weges Zwischen dem Zollhauß und der Awbrucken.
3. Und demnach beÿ verschienenen großen Wasser wahrgenommen worden, d. der platz von dem Wasserzoll an biß Zu der Awbrucken gar tieff, derowegen bald uberschwemmet, vnd volgig Veltin Heitzen an seiner Pleichen, wie auch der gantzen auw großer schad Zugefueget würd, Zumahlen die Ruprechtsauwer ein werck begriffen, vff der anderen seithen der Awbrucken eine werb Zu bauwen, vmb dadurch das wasser in zu halten, als ist, vff der Ruprechtsawer durch Veltin Heitzen beschehenes anbringen willen geben worden d. solcher platz von dem Zoll biß an die Brucken in der Statt Kosten ebenmeßig erhöhet werden solle.

Les préposés se rendent au péage de la Robertsau et constatent que les hautes eaux ont affouillé la risberme ou revêtement et ont causé sa ruine au point que la réparation sera coûteuse. Ils ordonnent aussi de réparer le four, le fourneau et la toiture.

1657, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 27) Dienstags den 24. Eiusdem [23.ten Martÿ] Seind folgende augenschein eingenommen worden
10. Waßerzoll in Ruprechtsaw, Landveste am Zoll in Ruprechtsaw
So dann Endlich d. beschlag oder Land Veste am Zollhauß in Ruprechtsaw von dem gewesten großen gewäßer ganz außgeoßet vnd so ruinirt gefunden, d. reparatio mitt großen Costen gescheh. muß. Vnd so dann der Bachoffen herd Zu repariren, vnd an dem Zollhauß daß dach Zu übergeh.

La risberme ou revêtement que le garde-bois a protégé l’année précédente par un clayonnage est à nouveau abîmée. Il est à craindre que la blanchisserie de Valentin Heitz ne soit inondée aux prochaines hautes eaux si rien n’est fait. Les préposés décident de solliciter les chefs de chantier qui sont d’avis d’enfoncer des pieux en chêne pour retenir la terre au cap en amont, de poser jusqu’à la blanchisserie trois ou quatre piliers et de garnir le tout d’un clayonnage, ce qui ne reviendrait pas cher et pourrait tenir douze ou quinze ans. Le nouvel ingénieur Schwerter déclare que la risberme avance trop dans la rivière qui manque de place pour s’écouler. Il propose de tirer une ligne du cap jusqu’au lavoir de la blanchisserie, d’enfoncer des pieux en chêne distants d’un, deux et trois pieds et de poser des fascines retenues par des pierres, complétés par des piliers. André Dieffenbecher et d’autres fabricants de poudre estiment que la risberme se dégrade à cause de la digue, construite en 1648 au moulin de l’Hôpital (Spittalmühl), qui dévie les hautes eaux. Les préposés décident en juillet de munir le cap de pieux en léger retrait vers la rive, de poser des fascines garnies de pierres et de piliers en suivant une ligne droite, d’élargir la rivière vers le lavoir de la blanchisserie et le pré de Léonard Baldner. Ils réservent leur décision quant à la digue au moulin de l’Hôpital. Ils suivent les travaux qui sont terminés en novembre.

1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 153) Mittwochs den 24. february – Landvest, Beschläge, Zoll an der Aw
Augenschein mitt Zu Ziehung Jacob Schmid. deß Bawmeisters, der Lohner vnd Werkleuth vffm Statt vnd Reinwerckh eingenommen beÿ dem Waßerzoll an der Auwbrucken, allwo d. Eiß und große Wasser d. beschlege oder Landveste, so in v.schiennenem Jahr von dem Hagmeister mit Wellen vorsencken gemacht word., angegriffen Vnd nicht nur theils deßelben hienweggetrieben, sondern hienabwerts gegen Veltin Heintzen erkauffte Pleiche Weit eingebroch. also d. es d. ansehen, wann nicht remedirt werde, d. beÿ künfftigem großen Wasser d. Wasser seinen lauff durch deß Wasser Zollers garten vnd die Pleiche nehmen vnd große schad. v.ursachen werde, deßwegen für nötig erachtet word., noch mehrer Waßer und Bawverständige darüber Zu hören.

(f° 157) Dinstags den 9. Eiusdem [Martÿ], Landveste, Beschläge, Wasserzoll in Ruprechtsaw
Bauw: und Werckmeister referiren augenschein an dem Wasserzoll in Ruprechtsaw und Veltin Heitzen erkaufften Pleiche und berichten so viel, d. die Landveste nothwendig reparirt werden muße, theils weg. deß Zollhaußes, vnd der Pleiche, so sonsten gar balden von großen Waßern schaden nehmen werde, theils aber auch d. die Schifffahrt gar leicht dardurch gehindert werden könne, Derowegen dero meinung weren, mann solte den Kopff mit Eichenen pfälen fest machen, vnd langs abhien biß zu der Pleiche, 3 oder 4 Netter hindereinander schlagen, und mit holtz vnd *irlein einflechten, vnd damit den starcken fluß vmb etwas benehmen, Werde sogar groß costen nit erforderen, vnd gleichwohlen ein Jahr 10. oder 12. guth thun. Erk. solle H. Schwenter wie auch verschiedene Schiff v. Stierleuth, auch Vischer vnd andere Wasser v.stendige gleichmäßig darunder Vernommen werden.

(f° 166) Freÿtags den 26. Martÿ – Beschläge oder Landveste in der Ruprechtsaw
Ist mit Zuziehung H. Simon Knollen vnd [-] beeder Schiffleuth, H. Hanß Jacob Schotten vnd Christoff Rothmanns beeder fischer, Marzolff Haanen und Wendling Luthen beeder Müller wie auch H. [-] Schworters deß newen Bawmeisters oder ingenieurs Augenschein eingenommen wegen der Landveste oder Beschlags am Waßerzoll in Ruprechtsauw, welche dann nach Genugsamer besichtigung deß Waßers, seines Lauffes vnd dißorts befundener gelegenheit einmutig dießer meinung, d. hiebevor dieße Landveste Zu weit in d. Waßer gebawen, vnd dadurch dem Waßer sein freyer Lauff gehämmet word. wollen so aber diß orts nit sein, sondern mann dem Waßer weiteren schlund laßen sollen, deßentgegen wann ietzo wider gebauwen werden mußte, solle mann dem Waßer vmb etwas etwann biß 12. oder 15. schuh breit dem Zollhauß zu weichen, von dem oberen Ecks deß Kopffs biß gegen deß Pleichers Pritschen eine gerade linie Ziehen, die Veste mit Eichen pfählen etwan 1. auch 2. v. 3. schue weit von einander beschlagen, darauff mit Fascinen einlegen, dieselbe mit Steinen beschweren, d. die fascinen den boden anreichen, so dann den ort mitt Nettern dergestalten v.sehen, auf d. beÿ großen Waßern dannoch d. Land trucken v.bleiben könne, wollen hoff. wann vber dießes beÿ dem Ziegeloffen Zwo oder 3. letzen in d. Waßer gemacht würd., es wurde so viel thun, d. bei grosem waßer sich der Lauff vmb etwas stoßen, dieß Kopff oder Landveste dadurch beschirmen, vnd hiengegen d. Mättlein gegen den Zoll vber angreiffen, vnd damit den schlund erweiteren.

(f° 182) Eodem [Montags den 10. Maÿ 1658] – Landveste, beschläge, Ruprechtsawer wasserzoll
Augenschein eingenommen in Ruprechtsaw am Waßerzoll, wegen der Landveste daselbst und deren reparation, dabey fur gutt angesehen werd. von den Baw: und Wasser verstendig. à part zu hören, vndt alß dann sach zwo* die H. XV Zubringen vnd wie Zubauwen sein werd., einen schluß zu machen.

(f° 186-v) Dinstags den 18. Maÿ. – Landveste, Beschläge, Waßerzoll in Ruprechtsaw
H. Andres Dieffenbecher & Consorten die Pulvermacher p° reparat. der Land veste oder beschlags am Waßerzoll in Ruprechtsaw p.duciren memorial, vnd seind erbietig beÿ einehmung eines augenscheins die vrsachen v.ursachten schadens zu eroffnen v. zu weis. Erk. bei nechstem augenschein solches erwarten.

(f° 202) Dinstags den 29. Junÿ 1658. – Landveste in Ruprechtsaw, Zollhauß in der Auw, Beschlege
Augenschein eingenommen wegen der Landveste am Zoll in Ruprechtsaw, in welchem die Pulvermacher H. Andreß Dieffenbecher et consorten behaupten wollen, d. die Ursach entstandenen ruins der Landveste seÿe der A° 1648 beÿ der Spital Mühl gemachte große damm, mittelst dessen, bei grosen wassern, alles vberflussige wasser von des Spitall Mühlers hinderwasser ab vnd hiengegen mit groser forte gegen den Pulvergießen geleitet werden.

(f° 214) Dinstags den 27. Julÿ – Landvest am Zoll in der Ruprechtsaw
P° der Landveste an dem Zoll in Ruprechtsaw, ist vf verschieden genommene augenschein, auch eingeholten bericht vieler Wasser: und Bawverständiger, so dann Lienhard Baldners erclerung weg. des Mattleins gegen dem Zoll vber Endlich Erkandt, d. der Kopff am Zoll mit Eichen Pfehlen, doch etwas hienein gegen dem gestad. gewichen wohl gefaßt, vnd von dar hienabwerts, d. außgeoßte viel großen Wellen, von schlacken* und steinen vorsencket, in grader Lini außgefüllet vnd mitt Nettern beschlag., d. wasser beÿ Veltin Heintzen Waschpritsche mit pflugen vnd grun gabeln geraumet, auch an Lienhard Baldners Mattlein vnden ein Eckh hienweg geschrotten vnd also dadurch dem wasser mehrere Weite vnd graden fluß anzuschaffen. anbelangent die gesuchte durchschrottung deß damms bey der Spitallmühlen, wodurch d. Wasser in seinem alten weg gerichtet werde, ist noch Zur Zeit, weilen dadurch die Mühl ruinirt würde, für bedenklich gehalten, vnd vf ferneren bedacht außgestellet aber mit Lienhard Baldnern, verglich dahien getroffen worden, d. Ihme ahne statt dießes erkaufften Mättleins satisfaction gegeben werden solle, dergestalten, Weilen er von gemeiner Statt 2. Acker veldts vmb 4 Sr. gultten in 36. Jahriger Lehnung daß solche 2. Acker so in der Newen auffbruchen gelegen, Ihme ahne statt (…)

(f° 216-v) Mittwochs den 4. Augusti. – Beschleg beym Zoll in Ruprechtsaw
Augenschein eingenommen bey dem Zoll beÿ der Awbrucken, vnd dahien geschlossen, Werckmeister solle ein schnur anschlag., und beÿ anderwertigem augenschein weißen, wie Zubawen sein werd.

(f° 217-v) Donnerstags den 5. August. – Beschleg oder Landveste, Ruprechtsawer Zoll
P° der Landveste in Ruprechtsaw an Zoll ist eine schnur oben am Eckh angeschlagen biß gegen Veltin Heintzen Waschpritsche, und Meister Melchior Deutern befohlen d. beschlag in grader Lini zu führen, darhind. mitt Wellen und goun* außzufüllen, vnd sonsten mit Nettern wohl Zu versehen.

(f° 236) Samstags den 16. Octob. – Landveste, Ruprechtsaw, Zollhauß
Augenschein eingenommen beÿ dem Beschlege oder Landveste am Zoll in Ruprechtsaw, vnd weilen nunmehr die pfehl geschlagen, alß ist Erkant, d. hinder der pfehlen daß außgeoßete mit grund und fascinen außgefüllet, mitt Nottern wohl versehen, vnd der grund dazu theils von dem Mettlein so der hagmeister bißhero besessen, theils von dem Mettlein gegen vber, theils aber auch von dem Waßen in Ruprechtsaw genommen vnd Zumahl deß hagmeisters Mettlein so weit geschroten werden solle, alß es die noturfft erforderen werde.

(f° 248) Eodem [Mittwochs den 24. 9.bris]. – Landveste am Zollhauß, Ruprechstawer Zollhauß
Augenschein eingenommen bey fertigung der Landveste oder beschlegs am Zollhauß in Ruprechtsaw vnd darauf Erkant, daß die gemachte Werke von dem Zollhauß biß an die Auwbruckh dem Newen beschlegs gleich erhöhet, So dann an dem Mettlein gegen vber, so H. Hagmeister hiebevor erkauffet aber ietzo in Lehenung haben thutt, d. eingelegte holtz, sampt noch dabeÿ am uffer stehenden Wilgenbaumen mit den Wurtzeln außgedolben, so dann der abzufuhren angefangene grundt ferners weggefuhrt, ein graben darein geschrotten und also künfftigen großen wasser ein durchfluß gemacht, deßentwegen auch der vnderhalb dießes Mettleins liegende grün angegriffen, vnd hienweg geführet, vnd waß daran noch ligen bleiben möchte, dannoch durchschrotten und dem Waßer freÿer fluß gegeb. werd. solle.

La risberme réparée à grand frais est à nouveau affouillée. Les préposés vont y mettre de nouvelles fascines et remplacer le four à pain qui s’est écroulé au péage.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360)
(f° 14-v) Mittwochs den 13. Feb. 1667. – Landvest, Zollhauß in Ruprechtsaw, Bachoffen daselbsten
Augenschein eingenommen an dem vnderen Wasserzoll in Ruprechtsaw, alwo die vormahls geschlagene Costbare Landvest Zimblich underoßet, vnd eingefallen, d. solche mitt Wellen einlegen und verschütten wider außzubessern, Auch in dem Zollhaus ane statt des eingefallenen Bachoffens, ein Newer aufzusetzen. Erk. Bedacht.

(f° 16-v) Dinstags den 19. Eiusdem [Feb. 1667] – Landveste am Wasser Zoll
P° der Landveste am Wasserzoll in Ruprechtsaw vnd wegen eingefallenen Bachoffens daselbsten ist vf referirten augenschein Erkant, solle die Landtveste mit Vorder vnd hinder banden wohl versehen darauff d. eingefallene, mitt Wellen einlegung wider außgefüllet, und mit grund wider vberführet, der bachoffen aber von Newem aufgesetzt werden.

La risberme est à nouveau affouillée. Le chef des ponts doit la faire réparer avec l’aide du blanchisseur conformément aux clauses de son acte de vente.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
(f° 25-v) Donnerstags den 9. Martÿ – Landvest am Wasserzoll in Ruprechstaw
Augenschein eingenommen an dem Wasserzoll in Ruprechstaw, allwo die Landveste vom Zollhauß an biß an die Bleiche sehr außgeoßet, vnd nothwendig Zu repariren, damit der Zugweeg erhalten vnd durch ferner einoßen der Bleichen kein schade zu waxen möge. Erk. Bedacht.

(f° 26-v) Dinstags den 21. Martÿ. – Landveste
P° der Landvest am Zoll bey der Awbrucken ist vff referirten augenschein Erkant, Würd dem Bruckmeister anbefohlen, die reparation mittelst einlegung langer fascinen welche mit grüen vnd grund zu verschütten vnd Zu versencken, anbefohlen, doch d. der Bleicher crafft seines Kauffbrieffs dazu frohnen solle.

La risberme affouillée sera réparée en posant de nouveaux pieux et de nouvelles fascines.

1682, Préposés au bâtiment (VII 1369)
(f° 33-v) Dienstags den 31. Martÿ. – Landfest am Waßerzoll in der Ruprechtsaw
Ferners Augenschein eingenommen beÿm Waßerzoll in Ruprechtsaw, allwo das waßer die Landvest ein großer theil weg geoßet, daß nöthige reparation mit einlegung fachinen und schlagung etlicher pfähl vorzunehmen.

Jean Jacques Volck, aubergiste (et fermier) au Péage, hypothèque l’auberge au péage de la Robertsau au profit du juriste Jean Raoul Saltzmann.

1683 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 127
Herr Johann Jacob Volckh der Würth Zum Waßer Zoll
in gegensein Johann Rudolph Saltzmanns V.J. Ddj undt E.E. kleinen Rhats Advocaten und Procuratoris – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, das Würthshauß Zum Waßerzoll alhier in der Ruprechtsau mit allen deren Gebäuen undt Zugehördten

Jean Jacques Volck remet à la Tour aux deniers les factures de la nouvelle construction, soit 1727 florins pour la maison et 384 florins pour le pavillon d’été.
Les préposés font estimer la nouvelle construction. La maison sans les murs qui subsistait après l’incendie est estimée à 520 florins, la grange, l’écurie, les cloisons en lattes, le puits et appartenances à 250 florins et le pavillon d’été à 365 florins, soit beaucoup mois que les frais dont Jean Jacques Volck demande le remboursement. Les préposés se reportent aux clauses de l’affermage et déclarent le 29 mars au femier (1) que le pavillon d’été ne fait pas partie du péage mais qu’il sert seulement à son métier d’aubergiste, qu’il devra s’accorder avec son successeur à ce sujet ou démolir le bâtiment, (2) qu’ils déduiront 600 florins du montant de l’accise, (3) qu’il devra remettre 30 florins, outre le canon de 130 livres, mais qu’à l’avenir il devra verser l’accise comptant. Les préposés ramènent les 30 florins à 24. Jean Jacques Volck décline la proposition le 11 avril et remet le règlement à l’échéance du bail.

1684, Préposés au bâtiment (VII 1370)
(f° 15) Dienstags den 7. Martÿ. – Hanß Jacob Volck
Ego referiere, daß Hannß Jacob Volck der Wasser Zoller die rechnung über die unkosten so er an daß Zoll: und Sommerhauß beschaffung der Awbrucken gewendet, jüngst erkandter maßen auff den Pfenningthurn gelüffert, welche ich durchgangen, und befunden, daß die baw Kosten so an daß Hauß verwendet worden sich belaufen auff 1727. fl. 7. ß. daß Sommerhauß aber 384. fl. 6. ß. gekostet habe, so sich samptlich auff 2112. fl. 3. ß. 10. d. belauffen thäte. Erk. soll zuvorderst in dem Ungeltt nachfrag gehaltten werden, wie viel er daselbsten schuldig, wornach mann sich alß dann ferner entschließen könne.

(f° 18) Mittwochs den 22. Martÿ. – Hanß Jacob Volck
Ego referiere daß ich in dem Ungelt nachgefragt, wie viel Hannß Jacob Volck Ungelt schuldig seÿe, und die nachricht erhalten, daß 381. lb. auff ihme außstehen. Erk. ehe mann weithers in dießem werck fortfahre, solle zuvorderst daß hauß besichtigt, und durch die Werckmeister, doch unvergreifflich, angeschlagen werden.

(f° 20) Donnerstags den 23. Martÿ – Zollhauß an der Awbruck.
Dato ist daß Zollhauß an der Awbruck, wie auch daß Sommerhauß dabeÿ, durch der Statt werckmeistere besichtigt und angeschlagen worden per [-]

(f° 20-v) Mittwochs den 29. Martÿ. – Abschatzung deß Zollhauses an d. Awbrucken. Hannß Jacob Volck.
Ego referire, daß die beede Werkmeister den anschlag derjenigen behaußung und Zugehörigen Gebäw, so Johann Jacob Volck auff den abgebrandten Wasserzoll an der Aubrucken setzen laßen, auff den Pfenningthurn gelüffert, welcher sich belauffe wie folgt, das Wohnhauß ohn die Mauren, alß welche beÿ dem brandt stehen geplieben, umb 520. fl. die Scheür, Stallung, Diellen Wändt, latten, Zaun v. brunnen sampt der Zugehördt für 250 fl. daß Sommerhauß aber umb 365. fl. Worauß zu sehen, daß ein großer underscheidt Zwischen denen angewandten baukosten, so er Volck wider compensirt haben will, und Zwischen dem ietz mahligen Werth und Abschatzung seÿe.
Hierauff wurde daß Protocoll de Anno 1679. auffgeschlagen, und die Lehnung abgeleßen, darinnen mit außgetruckten worten versehen, daß zu endt dießer Lehnung die gebäw durch unparteÿische leüt abgeschätzt, und ihme oder seinen Erben der billiche Werth dafür ersetzt, oder ein anderer Vergleich deßwegen getroffen werden solle. Solchem nach wurde nach reiffer undt weithläuffiger überlegung dießes Wercks Erkandt, und ihme Volcken angezeigt, (1.) daß mann mit dem Sommerhauß, alß welches nicht zu dem Zoll gehöre, sondern er für sich selbsten Zu mehrerer bequemlichkeit, und treibung der Würthschafft dahin setzen laßen, nichts Zu thun haben wolle, sondern daß er sich mit demjenigen, so ihme succedieren werde, deßwegen vergleichen, oder solches wider hinweg brechen möge. (2.) daß mann ihme 600. fl. Ungelt auff abschlag deß Anschlags davon abschreiben wolle, jedoch (3.) daß er über die 130. lb. d. so er Jährlich Zinnß gibt, noch 30. fl. und daran alle quartal den vierdten theil bezahlen, und denn daß ihme in daß künfflige nicht mehr auff solche weiß an dem Ungeltt compensirt werden, sondern er daßselbige bahr bezahlen, und die Lehnung in dem übrigen biß zu end der Jahracht in integro verpleiben solle. Volck bate hierauff ihme den Zinnß der 30. fl. fallen zulaßen, wollte er im übrigen mit dießem bescheidt zufrieden sein. Conclusum, soll anstatt der 30. fl. 24. fl à 4 p. Ct° gerechnet, über den vorigen Zinß erlegen, Jedoch alles auff ratification Unserer g. Hh. der XV. Welches Volck zu bedacht genommen, und daß er mit seiner frawen hierauß reden wolle, sich erklärt.

(f° 24-v) Dienstags den 11. April. – Hanß Jacob Volck.
Hanß Jacob Volck der Zoller an der Awbrucken, erklärt sich auff den ihme den 29. Martÿ Jüngsthin angezeigten bescheidt, daß ihme solcher Vorschlag nicht beliebig, sondern er lieber daß end seiner Lehnung erwartten, und indessen sich mit dem Ungelt nach müglichkeit abfinden woltte. Ist beÿ seiner resolution gelaßen worden.

Jean Jacques Volck demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que les sommes qui lui sont dues soient défalquées de l’accise. L’assemblée renvoie l’affaire aux Quinze (dont le registre manque pour 1684)

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
Johann Jacob Volck, wegen seiner an das aufgebauene Wirthshauß Zugelofene Unkösten. 102.
(f° 102) Samstags den 3. Junÿ 1684. – Johann Jacob Volck umb Erlaubnuß, daß die wegen des erbauten Wirthshauß aufgeloffene Uncosten an Ungeld abgeschrieben werden möchten.
M. nomine Johann Jacob Volckhen, des Wirths Und Zollers An dem Ruprechts auw Waßer Zoll, überreicht Unterthäniges Ansuchen, und bitt Ihme gn. zu vergönnen, daß das jetzt schuldige, Und künfftighin aufschreibende Ungeld ihme an den reparations Kosten, so er an das Wirthshauß angewendet, detrahirt und abgezogen werden möchte.
Erk. An Mghh. die XV.er Gewießen

Une estimation contradictoire a lieu en août 1685. Les experts arrêtent la somme de 1 430 florins, compensés par 1 460 florins dus au titre de l’accise. Le syndic royal Güntzer et le préteur royal Obrecht déclarent que la ville réglera 1 600 florins pour acquérir la maison.

1685, Préposés au bâtiment (VII 1371)
(f° 69) Dienstags den 21. Augusti. – Hannß Jacob Volck. Hauß am Waßerzoll an der der Awbrucken.
Seindt die gebäw deß haußes am Wasser Zoll beÿ der Awbrucken, welche Hanns Jacob Volck deßelbigen Zolls admodiator in Anno & 1679. auff seinen kosten bawen laßen, abgeschäzt worden, darbeÿ die Schatzleüt geweßen auff seithen hiesiger Statt, H. Joseph Lautenschlager E. E. großen Raths beÿsitzer, und Johann Feiglotter, der Werckmeister vff dem Zimmerhoff, auff seithen Hans Jacob Volcken aber Johannes Schreg der Maurer, und Hannß Georg Hamm der Zimmermann. Nachdem nun dieselbe ihrer respectivé burger Eydt und Amptspflichten quo ad nunc actum erlaßen worden, und den abschatzungs Eÿdt und amptspflichten quoad hunc actum erlaßen Worden, und den Abschatzungs Eÿdt leiblich geschwohren, haben Sie die besagte gebäw æstimirt für 1430. fl. 5. ß. d. Erk. bedacht.

(f° 72) Sambstags den 25. Augusti. – Hannß Jacob Volck. Hauß am Waßerzoll an der der Awbrucken.
P° Eingenommenen Augenscheins und beschehener Abschatzung Hanß Jacob Volcken erbauter behaußung an dem Wasserzoll beÿ der Awbrucken, ist auff ratification Erkandt worden, wann Volck die behaußung, so umb 1430 ½ fl æstimirt worden, gegen denen schuldigen 1460. fl. Ungelt an gemeine Statt überlaßen, und wegen seiner baukosten nichts mehr fordern wolle, solle dieße Sach damit verglichen sein. Jedoch solle ich zuvorderst H. Syndico Güntzern part hiervon geben.

(f° 73-v) Dienstags den 28. Augusti. – Hanß Jacob Volck.
Ego referiere, daß ich wegen Hanß Jacob Volcken mit H. Syndico Güntzern geredet, und ihme der Ober bauherren gedencken eröffnet, welcher die Sach mit H. Prætori Obrechten überleget, und seÿen Sie beÿde der meinung, mann solle die behausung umb 1600. fl. annehmen, und theils gegen dem hinderstelligen, theils gegen dem Künfftigen Ungeltt compensiren. Erkandt, möge also geschehen.

La veuve et les enfants de Jean Jacques Volck vendent le pavillon d’été à David Hœlbé moyennant 150 livres en janvier 1689.

1689 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 26
Aurelia, gebohrne Naglerin, weÿl. H. hans Jacob Volcken, gewesenen Würths und Zoll Verwalthers an dem Undern Waßerzoll nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn hans Meÿers deß Bleÿchers und E.E. Großen Raths ietzmahlig. beÿsitzers Ihres Vogts, So dann Lienhard Bößen der Schiffmann alß vogts Mariæ Salome, vorged. Volcken nachgelaßenen ehelich. töchterleins
in gegensein David Höllbé, deß Würths am ged. waßerzoll
d.jenige Sommerhauß, welches obged. H. Volck sel. am ged. waßerzoll in deßen hoff neben am waßer /:und Zwar mit consens der Obern bauherren, alß die Verkaüffere hierbeÿ anzeigten:/ von neuem dahien gebauen, so rings umb freÿ, aber auff gemeiner Statt grund und bod. stehet – umb 150 pfund

Les préposés demandent à David Reiff, péager au Canal des Fleurs, et à Jean Jacques Hœlbé, péager au pont de la Robertsau, de suivre leur règlement respectif sans les confondre.

1690, Préposés au bâtiment (VII 1374)
(f° 16) Dienstags den 7. ejusdem [Martÿ] – Hannß Jacob Hölbe der Würth am Waßerzoll an der Awbrucken, ward vorgestellt, und befragt, warumb er den Zoll Von Neüen Schiffen, so beÿ ihme vorüber fahren, Einnehme ! Ille, legt seine ordnung vor, Krafft deren er befugt ist, solches Zuthun. Erk. soll beÿ nechster Zusammenkunft Wider Kommen, da dann seine und deß Zollers am Blumengießen Ordnungen gegeneinander sollen examinirt werden.

(f° 18) Dienstags den 14. Martÿ – der Wasserzoller Ordnungen.
David Reÿffen, deß Zollers am Blumengießen, und Hanns Jacob Hölbe, deß Waßerzollers an der Awbrucken, Ordnungen, wurden abgeleßen, und gegeneinander gehaltten, und befunden, daß dieße Sach wohl regulirt seye, und ein iedweder den Zoll von denen Schiffen einfordern solle, welche beÿ ihme durch seinen Gießen gehen. deßwegen Sie beede erinnert worden, solche Ordnung nicht zu confundieren.

Les préposés autorisent l’aubergiste Jean Jacques Hœlbé à construire à ses frais une petite remise pour carrosses à l’entrée de la cour.

1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
(f° 14) Montag den 25. dito [February] – Hanß Jacob Hölbe.
Ferner augenschein eingenommen am Waßerzoll an der Awbrucken, auff begehren Hans Jacob Hölbe deß Würths allda, welcher angehaltten, ihme Zuerlauben, daß er obwendig an dem eingang seines Hoffs einen Kleinen Schopff, Kutschen darunder Zustellen, machen laßen möchte, Wie auch inn dem Wohnhauß an der Kuchen eine Kammer für die mägdt.
Erkandt, willfahrt, solle aber beedes in seinem Kosten machen laßen, und deßwegen weder über Kurtz noch lang an Gemeine Statt nichts forderen.

David Hœlbé est en litige avec les maraîchers du canton dit Spittalfeld. Il prétend avoir sur les terres un droit de passage exercé par ses hôtes depuis plus de quarante ans. Les maraîchers arguent avoir acheté un terrain sans droit de passage.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
(f° 32) Donnerstag den 22. dito [Aprilis] – David Hölbe g.a die garttner inn dem Spittalfeldt.
Solchem nach ist mann in daß Spittalfeldt gefahren, und hat denjenigen Streitt angehöret, welchen David Hölbe, der Würth am Wasserzoll hat, und prætendirt, daß die garttner schuldig seÿen, einen fueßpfad auff Ihren güetteren in dem Spittal gartten Zulaßen, damit die gäste zu ihm kommen, und herüber geführt werden könnten. die garttner aber widersprachen solches gantz und gar, und sagten, d. Sie von Mhh. einen beschlossenen gartten gekaufft hätten, und gar nicht schuldig weren, einen fueßpfad darinnen zu leiden. der Würth replicirt, daß vor 40. und mehr Jahren ein fueßpfad allda gewesen, dessen sich die gäste inn sein würthshauß Zu kommen bedienet hätten, wolle nicht hoffen, daß Mhh. ihr würthshauß in abgang kommen lassen werden. Illi replicirten, seÿe alles mit gewaltt, und ohne ihren willen geschehen, darwider Sie sich allerzeit beklagt hätten. Erk. bedacht.

Les préposés autorisent David Hœlbé à transformer la remise en écurie pour loger davantage de chevaux, aux mêmes conditions que le pavillon d’été (s’accorder avec son successeur ou démolir le bâtiment)

(f° 32-v) Donnerstag den 22. dito [Aprilis] – David Hölbe
David Hölbe, der Würth am Wasserzoll, erst gemeltt, haltet an, weilen sein Stall zu klein seÿe, Pferdt zu logiren, daß ihme möchte erlaubt werden, den an seinem Stall stehenden hültzern schopff, auff seinen Costen zu einem Stall accomodieren Zulaßen, daß mann auff beÿden seithen pferdt darinn stellen könnte.
Erkandt, würdt ihme erlaubt, und Zwahr mit dem beding, daß er damit eben die beschaffenheit haben solle, als mit dem Sommerhauß, welches Hanß Jacob Volck gebawen, und Hölbe von dessen Erben an sich erkaufft, und macht hat, wann ein successor allda sich deßwegen nicht mit ihme vergleichen wollte, solches hinweg zu brechen.

David Hœlbé propose, au lieu du droit de passage par le Spittalgarten (Spittalfeld), de construire un petit pont sur le fossé.

(f° 76-v) Dienstags den 14. hujus [Septembris]. David Hölbe
David Hölbe, der Würth am Waßerzoll an der Awbrucken, hat neülicher zeit Mhh. einen gang gewiesen, durch welchen mann ohne betrettung des Spittalgarttens, an sein Würthshauß kommen könnte, wann nur ein brücklein von 4. alten Thannbäumen über einen daselbst befindlichen graben gemacht würde. Ist heut dato Erkandt, soll ihme 4. Thannbäum gratis abgefolgt werden, er aber d. brücklein in seinen Costen machen laßen.

David Hœlbé s’oppose au projet qu’a la communauté de la Robertsau de convertir le poste de garde au pont de la Robertsau en auberge qui porterait préjudice à ses affaires et aux intérêts de la ville. Les préposés renvoient l’affaire à l’administrateur rural.

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
(f° 5) Dienstags den 25. Ejusdem [Januarÿ 1695]. David Hölbe der Würth an dem Waßer: Zoll an der Ruprechtsau befragt es dörffte ein Würthshauß an die Aubruck gebawet werden.
David Hölbe, der Würth an dem Waßer Zoll an der Ruprechtsau, Zeigt an daß die Gemeinde in der Ruprechtsau sich verlauten laßen, daß Sie ane statt des an der Awbrucken gestandenen und am 23. huius meist abgebrandten Beckenhaußes, so hiebevor eine Wachtstub gewesen, ein Würthshauß bawen laßen wolten, Welches, wofern es geschehen solte, Ihme und Gemeiner Statt höchst schädlich und præjudicirlich sein würde. Erk. Soll mit den herren Landt: Pfleger hiervon geredet werden.

La risberme est affouillée.

1696, Préposés au bâtiment (VII 1377)
(f° 17-v) Montags den 20. Ejusd. [February]. Landtvest am Waßerzoll ist schadhaft
Weiter augenschein eingenommen an der Landtfeste vor dem Waßer Zoll in der Ruprechtsaw, welche gantz außgeoset, daß mann den darhinder ligende Weg fast nicht mehr gebrauchen kann. Erk. Bedacht.

David Hœlbé demande à transiger avec le fermier de l’accise à cause des pertes qu’il a essuyées.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 394-v) Sambstags den 18. Nobemb. 1702. – David Hölbe Ca. den Vngelts fermier
K. noîe David Hölbe des würths am Waßerzoll, weilen derselbe mit H. garnier einen accord des weins halben gemacht, ohnlängst aber einen Großen verlust erlitten undt nicht mehr beÿ seiner würtschafft wegen täglich antrohend. gefahr bleiben kan, und ged. H. Garnier ihme noch 100. Thaler fordern alß bittet unterth. die sach mit ihme Zu vergleichen. Deputationem gnd. Zu erkennen. Erk. wird gebettene deputaôn auff die oberen Ungelthh. willfahrt.

Les préposés font réparer la risberme en même temps que celle en amont du Pont-aux-Ânes (Eselsteg)

1708, Préposés au bâtiment (VII 1383)
(f° 181) Mittwochs den 10. Aprilis 1709 – Landfest am Waßerzoll
Augenschein eingenommen an dem Waßer Zoll an der aw, alwo die Landfest dergestalten außgroßt daß wann nicht geholfen würde, der Weeg darhinder nicht mehr gebraucht werden könte. Erkt. Bedacht.

(f° 186) Dienstags den 23. Aprilis 1709 – die Landfest beÿm Waßer Zoll würdt schadhafft.
Wegen des an der Landfest beÿ dem Waßer Zoll an der aw ist Erkt. daß dieselbe fürderlichst, sampt deren am Sturmgießen oberhalb des Eselstegs reparirt werden solle.

Les préposés font réparer la risberme

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
(f° 138) Dienstags den 31. Martÿ 1711. – Landvest unterhalb dem Waßer Zoll
Wegen dem unterhalb dem Waßer Zoll, hinter Hanns Meyers Wittiben bleich eingeoßten beschlags und Zugweegs ist Erk: Soll furderlich gemacht, und der Wittiben alßdann, was Sie daran zu bezahlen haben würdt, gefordert werden.

Nouvelle réparation

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
(f° 164) Montags den 6. Maÿ. 1715 – Waßerzoll
Augenschein eingenommen vor dem Waßer Zoll in der Ruprechts aw, alwo die Landtfest zimblich außgeoset und nothwendiger weiß reparirt werden muß. Erkt. Bedacht.

(f° 165-v) Dienstags den 14. Maÿ – Landtfest am Waßer Zoll
Wegen der außgeoßten Landtfest am Waßer Zoll in der Ruprechts aw ist Erk. Soll dieselbe gemacht werden.

Les préposés font réparer la clôture du jardin en février 1719. Ils inspectent en juin la risberme qui a été réparée et les nouvelles pièces au-dessus de la piste de danse.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 143) Dienstag den 7. februarÿ 1719. – die dielenwänd an dem Waßerzoll und Teuch Ziegeloffen sollen gemacht werden
Ferner berichtete Herr Mollinger, der Statt Lohner, daß am Waßer Zoll die hinter dem garthen befindl. dielenwand, deßgleichen eine andere uf dem Teuch Ziegeloffen, eingefallen, Erk. Sollen beede wieder gemacht werden.

(f° 194) Montags den 19. Junÿ 1719. Augenschein eingenommen – das beschläg an dem Waßer Zoll und die newe gemach daselbst werden besichtiget.
So dann seind Mghh. an den wasser Zoll gefahren, haben alda sowohl das reparirte beschläg am waßer, als auch die über dem dantzplatz befindliche newe gemach, warinnen mann anietzo über einen Gang vom Großen gebäw gehen muß, besichtigt und selbige erkandter masen gebawen befunden.

Le chef des travaux rapporte que les hautes eaux ont endommagé la risberme et qu’il faut réparer le bâtiment de la piste de danse. Il fait sonder la risberme qui a 16 pieds de profondeur avant de la faire réparer. Les préposés se rendent sur place, ils constatent que les eaux ont emporté la terre et qu’il ne reste plus que douze pieds entre la rive et le bâtiment.

1720, Préposés au bâtiment (VII 1389)
(f° 133) Dienstags den 28.t Ejusd. [Januarÿ 1721.] – das Beschläg an dem Waßerzoll ist schadhafft
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Stadt Lohner, berichtet Mghhn. daß durch das beständig hohe waßer, das beschläg an den untern Waßer Zoll gantz eingebrochen, vnd wegen des gebäw oder dantzplatzes die reparation höchst nötig. Erk. Soll förderlich ein Augenschein deßwegen eingenommen werden.

(f° 135) Dienstags den 4. Februarÿ a° 1721 – das Beschläg an dem Waßerzoll
Ferner berichtete Er [Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Stadt Lohner] Mghh. daß Er das waßer am untern waßer Zoll, wo daßelbe das beschläg verderbt, sondiren laßen, vnd solches 16. schuh tieff gefunden, verlangt also gnd. befehl, ob er nicht indeßen die anstalten machen maßen solle, daß die dazu benötigte facinen vnd pfähl gehawen, vnd Zur hand gebracht würden.

(f° 138) Montags den 10. febr. 1721, augenschein – Der Illfluß beÿ dem Waßer Zoll und dem Teuch Ziegeloffen Thut schaden
Hierauff seind Mghh. durch die Statt an der unten waßer Zoll gefahren, allwo das hohe waßer wegen dem einzug vf die Alberische anietzo Bochische Lohe: oder Tabacmühl, sich völlig vf solche seithe wendet, nicht allein das beschläg beÿ dem tantzplatz also weggenommen, daß nur noch 12. schuh breit Grund biß an das gebäw ist, vndt wann nicht geholfen würd, selbiges in großer gefahr stehet, sondern auch an dem teuch Ziegeloffen (…)

(f° 139-v) das beschläg an dem Waßerzoll betr.
Wegen eingenommenem Augenschein am Waßer Zoll, würd herrn Lohnern recommendirt das beschläg förderlich mit fascinen Zu machen und wann die Bäume werden belaubet sein, selbige als dann auch vorgeschlagener maßen davor versencken, in deßen auch der landvest am teuch ziegeloffen helffen laßen.

Les préposés font faire les réparations que demande Frédéric Hœlbé : l’escalier qui descend à la rivière, le portail de la cour, la clôture en lattes entre la cour et le jardin, la cloison en planches le long de la rivière et le seuil de la grange.

1728, Préposés au bâtiment (VII 1393)
(f° 52) Dienstags den 28. May 1728 – H. Johann Friderich Hölbe wegen reparationen
Johann Jacob Biermeyer der Zimmer Werckmeister berichtet, daß ihme H. Johann Friderich Hölbe der Waßerzollerwürth, auf befehl Mghh. gewießen, was für reparationen an dem Waßerzoll Zumachen, als Nemblich die Steeg an dem Waßer, die Hoffthor, der Lattenzaun Zwischen dem Hoff und garten, die diehlenwand an dem Waßer, und ein schwöll an der Scheür einzuziehen, begehret außweisung ob er solche reparationen machen solle. Erkannt sollen gemacht werden.

Jean Sébastien Weiss demande que les préposés fassent faire des travaux : réparer la risberme très dégradée, relier le cabinet d’aisance à la rivière au lieu d’en vider la fosse à grands frais, lambrisser la chambre d’enfant à droite de l’entrée. Les préposés ordonnent de réparer la risberme et de lambrisser la chambre mais demandent un devis pour le cabinet d’aisance.

1739, Préposés au bâtiment (VII 1398)
(f° 97) Dienstags den 7. Ejusdem [Aprilis] seÿend folgende Augenschein eingenommen worden. – H. Johann Sebastian Weiß wegen bauens am Waßerzoll
An dem Waßerzoll, wo H. Johann Sebastian Weiß der Würth 1° umb reparierung der sehr schadhafften Landvest. 2° daß ein dohlen von dem Secret, welches die Statt jährlich Viel auß Zuführen kostet, an das waßer geführt, und 3° das kleine Cämmerlein an dem Kindsstübel Lincker Hand am eingang in das Hauß möchte getäffelet werden, gebetten. Erkannt solle die Landvest gemacht, und das Cämmerlein getäffelt, wegen des dohlens aber ein Überschlag gemacht, Und Mghh. vorgelegt werden.

Jean Sébastien Weiss demande de faire remplacer les trois pieux, emportés par les glaces, qui servaient à protéger son bateau de pêche du bois flotté.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
(f° 42-v) Dienstags den 28. Ejusdem [Junÿ 1740] – H. Johann Sebastian Weiß
H. Johann Sebastian Weiß der Waßerzoller Vor dem fischer thor bittet, weilen jhme das Eÿß in Verwichenem Winter die dreÿ Pfähl, die Zu beschirmung seines Fischschiffs Geschlagen geweßen, Hinweggenommen, und ihme dahero durch die Vorbeÿgehende flöße schaden daran geschihet, wieder dreÿ Andere schlagen Zulaßen.
Erkannt, sollen Geschlagen werden

(f° 93) Montags den 14. Ejusdem [Januarÿ 1741] – Johann Diebold Ulrich. H. Johann Sebastian Weiß. H. Johannes Klein, wegen Verzollung der Neüen Schiffen (…)

Jean Sébastien Weiss demande de faire réparer la levée de terre affouillée au point que les chevaux ne peuvent plus tirer les bateaux de la rivière.

(f° 99-v) H. Johann Sebastian Weiß. Rheinzoll an der Aw
den 12. february 1741
An der Rheinzoll an der Aw, wo das große gewäßer die Werb Zum theil biß in den garten Hinein Hinweggeooset, daß keine Pferd mehr allda gehen Können, die schiff herauß Zu Ziehen, deßwegen H. Johann Sebastian Weis der Waßer Zollerwürth umb reparation gebetten. Erkannt solle Herr Haagmeister die Wellen, Flechtgerten und Pfähl in der Statt Wörthen Hauen laßen und der Bruckmeister alsdann die reparation Vornehmen.

Nouveaux travaux d’entretien en mars : réparer la risberme emportée devant la piste de danse, rehausser le terrain qui s’est tassé au-dessous de la piste de danse, mettre du gravier sur le chemin qui mène du péage au pont de la Robertsau. En octobre, remplacer les carreaux et la plaque en fer devant le fourneau de la salle d’auberge.

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 93) Mittwochs den 27. Martÿ 1743. – Joh: Sebastian Weiß. Waßerzoll.
An dem Untern Waßer Zoll, wo die Zerrißene Landtfest Vor dem Dantz Platz Zu repariren, das Beschläg Unterhalb dem Dantz Platz, so sich gesetzet, wieder Zuerhöhen, an dem Dantz Platz etliche Neüe schwöllen einzuziehen, und der Weeg Von dem Waßerzoll biß zu der Aubruck mit Kieß Zuüberführen, um welches H. Johann Sebastian Weiß der Waßer Zoll Würth gebetten. Erkannt solle alles bewerckstelliget werden.

(f° 129) den 8. Octobris 1743, Joh: Sebastian Weiß
H. Johann Sebastian Weiß der würth am Untern Waßerzoll bittet um Verbesserung des offens in seiner Gaststub, an welchem die Kachlen und auch eine Eisene blatt völlig zerbrochen und zerspalten. Erkannt solle herr Lohner sorgen daß er gemacht werde.

Jean David Winter demande en mars de faire réparer la risberme, en septembre les encadrements de fenêtre dans la salle d’auberge. Il demande que la ferme soit réduite puisque le péage et l’auberge n’ont rien produit quand les troupes autrichiennes étaient dans la région.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 11) Dienstags den 24. Ejusdem [Martÿ 1744] – Waßerzoll an der Au. Johann David Winter.
H. Johann David Winter der Würth am Waßerzoll an der Aw Zeigt an, daß das große gewäßer an der Landfest allda Zimblichen schaden gethan daß die Pferde, welche die Schiffe ziehen, kaum mehr darauf fort Kommen Können. Erhannt sollen Herr Lohner und Werckmeister den Augenschein einnehmen und wann Sie es nöthig finden, die reparation vernehmen.

(f° 16) Mittwochs den 22. Aprilis 1744. – Waßerzoll
An dem Untern Wasser Zoll ist die ohnlängst reparirte Landfest besichtiget worden.

(f° 42-v) Donnerstags den 24. Septembris 1744. – Johann David Winter.
Johann David Winter der Wasserzoller würth beklagt sich, daß die fensterrahmen in seiner Gaststub sehr schlecht und schadhafft, auch der schon längst Zu repariren Erkannte Herd noch nicht gemacht worden. Erkannt solle eines und das andere gemacht werden
Idem bittet um moderation des Zinßes für dieses Jahr in erwegung er in dem, Zu andern Zeiten, besten Vierteljahr, wegen in dem Land gestandtener Oesterreichischer Völcker, Von gästen sowohl als von dem Zoll, schier gar keine Looßung gehabt. Erkannt bedacht.

Jean David Winter demande que les fourneaux soient réparés

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
(f° 61) Samstags den 20. Ejusdem [Augusti 1746] – Johann David Winter.
H. Johann David Winter der Wasser Zollerwürth bittet, weilen der Offen in seiner Gaststub so schadhafft und außgeruntzt daß er nicht mehr Zugebrauchen, auch nicht mehr auß Zubeßeren, ihme einen andern dahinsetzen, und die Untere Blatt des Offens in seiner Kleinen stuben, welche Völlig gespalten, gla*tten zu laßen. Erkannt solle Examiniret und das nöthige gemacht werden.

Jean David Winter demande que le canon soit réduit à cause des mauvaises affaires

(f° 121-v) Dienstags den 2. May 1747- Joh: David Winter.
H. Johann David Winter der Beständter des Würthshaußes und Waßerzolls an der Au bittet um Moderation des Zinßes weilen alles still, und er gar wenig Zuverdienen hat. Erkannt bedacht.

(f° 137-v) Dienstags den 20. Ejusdem [Junÿ 1747] – Johann David Winter.
Johann David Winter der Wasser Zollerwürth an der Au, bittet nochmals um moderation des Zinßes, weilen der Zoll jetziger Zeit sehr gering, beÿ der Würtheÿ auch gar wenig Zuthun ist, daß er also notwendiger weiß das seinige darbey verzehren muß. Erkannt wird an sein Lehnung verwiesen.

Jean David Winter demande de faire réparer la levée de terre affaissée au point que les chevaux ne peuvent plus tirer les bateaux de la rivière.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
(f° 109-v) Donnerstags den 9. Ejusdem [Martÿ 1747] – Waßerzoll an der au
An dem Waßerzoll hat sich das beschläg längst dem fluß beÿ letzterem großen gewäßer gesetzt, daß es mit fascinen wider Zu erhöhen. Erkannt solle gemacht werden.

(f° 186-v) Donnerstags den 21. Decembris 1747. – Rheinzoll an der aw
An dem Rheinzoll an der aw, oder sogenannten Waßer Zoll, wo das große gewäßer ein Loch in das beschläg gerißen, daß die Pferde zu heraufziehung der schiffen nicht mehr darüber gehen Können. Erkannt solle repariert werden.

Jean François Hennig demande que le conduit du cabinet d’aisance et la toiture de la grange soient réparés.

1750, Préposés au bâtiment (VII 1404)
(f° 9) Dienstags den 3. Martÿ 1750. – Joh: Frantz Henning
Johann Frantz Henning der Beständter des Waßerzolls an der aw berichtet, daß der dohlen zum S. V. Secret eingefallen, und daß das dach an der scheür auch den einfall bedrohe. Bittet um reparation. Erkannt solle Herr Lohner und Werckmeister die sach Examinieren und referiren.

(f° 14-v) Dienstag den 24. Marty. – Johann Frantz Henning.
H. Lohner und Werckmeister referiren das Sie den dohlen und schadhaften dach am Rhein Zoll an der Aw Examinirt und die reparation Höchstnöthig befunden. Erkannt solle geholffen werden. vid. Supra fol. 9.

Les préposés demandent à la veuve de Jean François Henning de régler une partie des nouvelles vitres dans l’auberge que Gundelwein a reprise.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
(f° 53) Donnerstags den 14. Septembris 1752 – Johann Frantz Hennings Wittib.
Johann Frantz Hennings des geweßenen Waßerzoller würths Wittib, anietzo an H. Schmid den Stattkieffer Verheürathet, wurde citirt und angesagt, daß Sie an denen 18. fl. welche der Stattglaser Von außbeßerung deren fensteren in dem Waßerzoll, die nach frau Schmidin abzug gebrochen waren, forderten 15. fl. und Gundelwein der jetzige Waßer Zollerwürth 3. fl. zu bezahlen habe. Citata beschwehret sich darüber, Vorgebens es wäre an Vielen Fenstern das Bleÿ so schecht geweßen, daß es die scheiben Zuhalten nicht mehr Vermögend geweßen. Bittet um moderation. Erkannt moderirt auf 9. fl. – welche Sie sogleich erlegt.

Frédéric Jacques Gundelwein demande une indemnité après que le bâtiment au-dessus de la piste de danse s’est écroulé.

1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
(f° 45-v) Dienstags den 19. Aug. – Friderich Jacob Gundelwein
Friderich Jacob Gundelwein der Gastgeber des Zolls und Würthshaußes in der Ruprechtsaw der waßerzoll genannt, præsentiret unterthäniges memoriale und remonstriret, daß er durch die in verwichenem frühjahr geschehene plötzliche einstürtzung des haußes über dem tantzplatz nicht nur ane Zu trümmeren gegangenen mobilien einen sehr großen schaden, sondern auch wegen manglung des gebäuds und tantzplatzes einen mercklichen angang an gästen und an seiner nahrung gelitten, bittet demnach ihn deßwegen gnädigst zu indemnisiren und ihn des Zu reichenden Zinnßes für ein Jahr loß Zusprechen. Erkannt, wird dem imploranten für ein halbjahr der Zinnß mit 127. lb. 10 ß. d. zu seiner schadloshaltung nachgelaßen, so er mit danck acceptirt.

1760, Supplique de Frédéric Jacques Gundelwein, péager d’aval, AMS cote VI 485 (1-a)
Frédéric Jacques Gundelwein s’adresse au Magistrat qui, sachant que le bâtiment du péage s’est soudainement écroulé, ne voudra pas le laisser sans secours et souhaitera éviter sa ruine. Le nouveau bâtiment est déjà bien avancé. Il est notoire que les meilleurs clients séjournaient dans les pièces au-dessus de l’ancienne piste de danse garnie de beaux meubles dont il n’a pu sauver que quelques-uns comme le montre un état joint. Les aubergistes devant les portes de la ville font leurs meilleures affaires de Pâques à la Saint-Jean avant le début des grandes chaleurs et des séjours aux eaux. L’expérience montre que les jeunes gens reviennent à l’endroit où ils sont venus en début de l’été. Les clients se font plus rares pendant le froid et les hautes eaux. L’aubergiste doit cependant continuer à subvenir à ses besoins et à ceux de sa maisonnée.
Le suppliant prie le Magistrat de considérer les pertes qu’il a subies. S’il ne voulait pas contribuer aux dépenses effectives, il pourrait au moins lui accorder la grâce de remettre un an de loyer en considération des clients qu’il a perdus et des dépenses pour se procurer de nouveaux meubles.

Hoch Wohl gebohrener, Hochwertiger, Hoch Edel vester, Fromb, Fürsichtig und Hoch gelegte Hoch und Wohl Weise Gnädig Gebietende Herren !
Euer Gnaden, denen der von unterthänigen Supplicanten erlittene schaden in plötzlicher einstürtzung deß Waßerzollß gebaudes mehr als zur genüge bekandt, haben auch zu gleicher zeith nach dero angebohrnen Milde und hohen Einsicht damahlen sich schon groß günstig verlauten laßen, daß hoch dieselbe den mir causirten schaden nicht alleinig auff meinen schultern laßen wollten, sondern denselben alß einen der zu meinem gäntzlichen Ruin gereichen hätte können, zu erleichtern zu trachten.
In dießer zuversichtlichen hoffnung und da das neue gebaü nun mehr zimlich avancieret, so unterwinde ich mich, hoch denenselben in erwägung zu geben, waß vor großen schaden und nachtheil beÿ so starckem Zinnß, so jährlich reiche, mir durch den nicht gebrauch deß ermanglenden gebaüdes entstanden.
Meine beweg gründe sind nicht weith hergenommen, solche reden, ohne beredtsamkeit anzuwenden, von sich selbsten.
Es ist bekandt, daß meine vornehmste Gäste sich an den Zimmern über dem alten tantzplatz auffgehalten, allwo selbsten auch meine beste meubles hatte, dieße sambt allem sind unter dem Schutt vergraben worden biß auff ettliche wenige, welche ob Sie wohl mit großer gefahr heraus gezogen worden, dennoch verderbt sind wie beÿliegende Specification mit mehrerem außweißt.
Es ist ferner bekandt, daß von Ostern an biß Johannis die beste Zeith vor die Gastgeber vor den Thoren, die Ursach davon ist leicht zu errathen, erwogen auff Johannis theils die Hitz steiget, theils die Bronn und Bad Churen ihren anfang nehmen, und so auch dieße zu end, so verhindern die haüffige als dann einfallende Meßtäge, daß dißorthß Gast herberg nicht mehr viel besucht wird, wobeÿ annoch in haupt erwegung Zu Ziehen, daß wo vor dem Thor in einem Gasthauß nicht getanzt wird, die meiste gäste sich auch verlauffen, dann dem einen dienet das tantzen zu einer ergötzlichkeit selbsten, dem andern aber zur Schau, welche Stücke, da Sie mangelten dißorthß Gast herberg sehr hintansetzen hiernächst so zeiget die erfahrung, daß wo die junge Leuth sich am anfang deß Sommers hingewendet, da selbst sind Sie auch den Sommer über verblieben sofort durch den Verlust der besten und vornehmsten Zeith im jahr, innerhalb welcher vor das gantze jahr über auch besonders den Winther an welchem theils Wegen strenge der Kälte, theils wegen großem und vielfältigem Gewäßer mann keinen Gast siehet, dennoch aber sich und sein gesind erhalten muß, alles erspahrt und ersammlet werden soll, nichts zu reden der vielen hochzeithen die mir während dießer Zeith haben sollen aufgetragen werden, welche ich entbehren müßen.
Da nun aber jeder meiner Mitbürger Zu allen Zeithen ursachen hatt Euer Gnaden große mildthätigkeit und Hohe Einsicht gegen noth leidende zu nehmen, so versehe auch ich mich beÿ gegenwärtigen noth dringenden umbständen ein gleiches zu Euer Gnaden.
Es gelanget daher ane Hoch dieselbe mein unterthäniges und flehentliches bitten, Sie geruhen möchten, in Betrachtung all ob erzehlten großen schadens und verlusts mich ebener maaßen mit gnädigen augen anzusehen und wo eine Reelle beÿsteuer Keinestatt haben könnte, wenigstens mir die gnad zu vergönnen, daß gleich wie vermög obiger deduction umb die beste Zeith im jahr gekommen und beÿ nahe ein gantzes jahr nur an der Kundschafft verlohren gegangen ohne meine beste effectes und meubles zu rechnen, deren mir wieder andere anzuschaffen gemüßigt bin, Hoch dieselbe mich dagegen mit einem freÿjahr, worinn mich wieder erhohlen Könnte begnadigen wollten, wobeÿ all übrigen sonstigen schaden auff mich zu nehmen gewilligt bin, vor welche Hohe Gnade ich lebens länglich sambt den meinigen den aller grund Gütigsten Gott vor Euer Gnaden Hohes Wohlsehen ohn unterlaß anflehen werde.
In hoffnung Hoch geneigter und gnädiger erhör verharret in aller unterthänigkeit
Euer Gnaden !
unterthänig gehorsamster Supplicant und Burger Friderich Jacob Gundelwein

Nouvelle réparation de la risberme.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
(f° 67-v) Dienstags den 10. Martÿ 1767. – Waßerzoll und Teichkopff
H. Werner der baw Insp. berichtet daß das beschläg vor dem würthshauß am waßerzoll an der aw sich gesetzet und nothwendiger weiß müste erhöhet, ingleichem dasjenige an dem Teichkopff wieder müße außgebeßert werden, Zu welcher arbeit ohngefehr 4100 fascinen erfordert werden und bittet deßhalben umb deren herbeÿschaffung auß der Statt wörthen. Erkannt, sollen die haagknecht solche hauen laßen.

Jean Jacques Siegfried demande que la grange et le bûcher soient réparés.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
(f° 24) Dienstags den 12. Junÿ 1770 – Joh: Jacob Siegfriedt
Johann Jacob Siegfriedt der waßerzoller würth bittet umb reparation der scheur und des holtzhaußes. Erkannt soll gemacht werden.


Propriété privée (depuis 1791)

La ville vend en juillet 1791 à l’aubergiste célibataire Frédéric Jacques Gundelwein l’auberge dite Péage d’aval, comprenant un bâtiment principal et plusieurs bâtiments accessoires, écuries, remises, deux cours, deux puits et un jardin, comme en jouit la veuve Siegfried locataire, moyennant 17 600 livres tournois (soit 4 400 livres strasbourgeoises).

1791 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 208
namens der gemeine statt Straßburg H. Hyacinth Johann Baptist Herve der municipalitäts beamte und finantz verwalter, H. Lt Jacob Friedrich Brackenhoffer der municipalitäts beamter und verwalter der domaines, H. Lt. Frantz Lorentz Xaverius Levrault procurator gedachter gemeinde aus weislich schlußes vom 16. maÿ auff die vollziehung der von der gemeinde rath und municipalität offernannter statt der 10 november und 2. maÿ
in gegensein H. Friedrich Jacob Gundelwein des ledigen gastgebers
das in der Ruprechtsau gelegene gasthaus der unterer waßer zoll genannt bestehend in dem haupt gebäu und den übrigen dabeÿ befindlichen gebäuden, ställen, remisen, zween höfen und zween bronnen samt dem garten wie solch alles Siegfried’sche wittib lehnungsweiße besitzt, davon letzt gemelter garten allein 3 acker 5848 quadrat schuh und der gantze platz aber worauf sich dieser garten nebst erwehnten gebäude und zugehörden befindet, 4 acker 1064 quadrat schuh enthält – um 17.600 livres tournois meistgebotten
acp 5 (vol. 9) 25.7. F° 37
Municipalité – acp 5 (vol. 9) f° 20 du 13. juillet 1791
Procès verbal d’adjudication concernant L’auberge dite Wasser Zoll de la dépendances de la commune de Strasbourg
accepté par le Sr Gundelwein dud. lieu pour 17.600 livres, pour laquelle somme on passera acte dans la Chambre des Contrats a Strasbourg – du 21 mai 1791

Fils de Frédéric Jacques Gundelwein et de Marie Salomé Leibheimer (la précédente locataire), Frédéric Jacques Gundelwein épouse en 1791 Anne Eve Zwicker, fille du boulanger Jean Adam Zwicker : contrat de mariage, célébration
1791 (27.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 350
Eheberedung – Erschienen Herr Friderich Jacob Gundelwein, lediger Gastgeber an dem untern Waßerzoll alhier, (geb. d. 5. Mai 1761.) des Weiland H. Friderich Jacob Gundelwein, geweßenen ebenmäsigen Gastgebers alda mit Frau Maria Salome geborener Leibheimer, des weiland H. Joh: Jacob Siegfried auch dasigen Gastgebers hinterbliebener jetziger Wittwe, ehelich erzeugter einziger nunmehr großjähriger Sohn, als hochzeiter, an einem Teil
So dann Jungfrau Anna Eva Zwickerin, des H. Joh: Adam Zwicker ältern Vormaligen Bäckers und Frau Anna Eva geborener Marbach, beder hieisger Eheleut einzige majorenne Tochter, als Hochzeiterin, beiständlich dieses ihres Vaters an dem andern Teil
Straßburg auf Mittwoch de, 27. Julius in dem Jahr 1791. [unterzeichnet] Friederich Jacob Gundelwein als Hochzeiter, Anna Eva Zwickerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126-v n° 45)
Im Jahr Christi 1791 Dienstags den 9. Augusti Morgens um sieben Uhr wurden nach Vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) Zur Ehe eingesegnet, Herr Friderich Jacob Gundelwein lediger Gastgeber und burger alhier, weÿland Jerrn Friderich Jacob Gundelwein gewesenen Gastgebers und burgers alhie mit Fr. Catharina Salome einer gebohrener Leipheimerin ehelich erzeugter Sohn 26 Jahr alt, und Jungfrau Anna Eva Zwickerin, Herrn Johann Adam Zwicker becken und burgers alhier, mit Frauen Anna Eva einer gebohrener Marbachin ehelich erzeugte tochter, 22 Jahr alt [unterzeichnet] Friederich Jacob Zwicker als Bräutigam, Anna Eva Zwickerin als hohzeiterin (i 118)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge du Péage d’aval que le mari vient d’acheter. Ceux du mari s’élèvent à 2533 florins (1276 livres), ceux de la femme à 1901 florins (950 livres). Le jardin s’étend sur 3 acres 5848 pieds carrés, le reste du terrain où se trouvent les bâtiments et un jardin sur 4 acres 1064 pieds carrés. La propriété tient d’un côté au chemin le long de l’Ill que la ville doit entretenir à ses frais de manière à éviter les dommages aux bâtiments et à ses dépendances, de l’autre côté et à l’arrière à la propriété de Jean Maximilien Sommervogel, caissier du district, par devant le communal, tel que le tout est figuré sur un plan joint en copie.

1791 (24.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 682
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrenden und liegenden Vermögens, wie auch Schulden, so Herr Friedrich Jacob Gundelwein, der Gastgeber an dem untern Wasserzoll, und Frau Anna Eva geborene Zwickerin, bede Eheleute alhier, in ihrem den 9. laufenen Monats mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des vierten Satzes ihrer den 27. Julius vorher Vor mit unterschriebenen der Statt Straßburg geschworner Notarius errichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…)
Welches alles (…) Zwar auserhalb der Stadt Straßburg, jedoch innerhalb deren Burgbann Vor dem Fischerthor an dem untern Wasserzoll, in fernerer Gegenwart bederseits geliebter Eltern die Ehefrau von ohren Vater verbeistädet, auf Mittwoch den 24. Augusti Vormittags anno 1791.

(f° 5) Eigentum an einem Gasthaus und Garten. (M.) Nämlich das an der Ruprechts-au gelegene Gasthaus, der untere Waßerzoll genannt, bestehend in dem Hauptgebäude u. d. übrigen dabei befindl. Gebäud. Ställen, Schöpfen, zween Höfen, 2. bronnen u. 1. Garten, welcher letzere 3 Acker 5848. gevierte Werckschu, der g. Platz ab. worauf Garten, Gebäude u. Zugehörde sich befindet, 4 Ar. 1064. gevierte Werckschu Straßb. Messes enthält. Der g. bezirk 1. S. neb. dem Weeg an der Ill, welcher immer auf gemeiner Stadt Kosten unterhalten werd. soll, damit d. Inhab. dieses Bezirks an d. Gebäud. und Zugehörd. kein Schade Zugefügt werde, 2.s. u. hinten H. Johann Maximilian Sommervogel, den Caissier des hies. Distrikts, vornen auf das Allmend stossend, gelegen, wie solches Alles in dem hierüber copialiter vorh: Plan bezeichnet, und auser hernach eingetrag. Passivkap. frei u. eigen. Solches wird ohnnachteiliger massen hier um den Preis ausgesetzt, um welchen es der Ehemann erst neulich von gemeiner Stadt ersteigert hat, das ist um 8800 fl. Darüb. bes. i. in hies. CCSt. d. 23. Julii 1791. erricht. Kvschr. u d. 25. ejusdem enregistrirt
Folgt nun hierauf die Beschreibung des bederseitigen Beibringens an sich selbst. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Hausrats 148, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Uhr 36, Sa. Baarschafft 484, Sa. Eigentums an 1. Gasths: u. Garten 8800, Summa summarum 9484 fl. – Schulden 7040, Nach deren abzug 2444 fl. Dazugelegt seinen halben Teil der Haussteuren 89, des Manns gesamtes Gut 2533 fl.
Diesemnach Wird der Ehefrau beigebrachtes Vermoegen verzeichnet, Sa. Hausraths 411, Sa. Silbers 15, Sa. goldene Ringe und dgl. Geschmeids 162, Sa. Baarschafft 1224, Summa summarum 1812 fl – Rechnet man deren Haussteurenhälfte dazu mit 89 fl. Kommt folglich der Ehefrau gesamtes beigebrachtes Vermögen dem wahren Wert nach, jedoch ohne ihre Kleidung und Weisgezeug auf 1901 fl.
Enregistré f° 31 du 27.8.

Liste des héritiers de Marie Salomé Leibheimer lors du décès de sa fille Marie Salomé Gundelwein
1805 (28* pluviose 13), Strasbourg 13 (21), M° Bremsinger n° 2227
Partage – 1. Catherine Sara née Gundelwein épouse de Frédéric Jacques Zwicker cabaretier à la rose d’or, 2. Dlle Marie Marguerite Gundelwein fille majeure, 3. Frédéric Jacques Gundelwein aubergiste am untern Wasserzoll, 4. D° Marie Suzane née Siegfried femme de Jean Conrad Hüttner boulanger, la première demeurant en cette ville les trois autres à la Roberts-au, Les trois premières sœurs et frère germain, la quatrième sœur utérine, héritiers de Marie Salomé Gundelwein décédée le 24 fructidor dernier, fille ainée de feu Frédéric Jacques Gundelwein aubergiste a ladite Wasserzoll et de feue Marie Salomé née Leibheimer – 191 fr

Frédéric Jacques Gundelwein et Anne Eve Zwicker vendent l’auberge à Jean Charles Schoubart

1817 (22.11.), Strasbourg 8 (20), Not. Roessel
Cahier des charges du 7 octobre n° 4697 – Adjudication définitive n° 4874 – Frédéric Jacques Gundelwein aubergiste et Anne Eve Zwicker à la Robertsau
à Jean Charles Schoubart propriétaire
une auberge sise à la Robertsau au bout de la première allée à gauche en y allant connue sous le nom de Wasserzoll se composant de plusieurs bâtimens et d’un grand jardin dont le mari comparant a fait l’acquisition de la ville de Strasbourg à la Chambre des Contrats le 23 juillet 1791 – qu’étant poursuivis par le S Greuhm leur créancier ils ne peuvent se soustraire à ces poursuites qu’en aliénant led. immeuble – mise à prix 15.000 francs
adjudication préparatoire 13 octobre n° 4716 à Jean Régnard Oppermann pour 15.100 fr – Adjudication définitive, autre acte
Enregistrement, acp 136 F° 135-v du 24.11.

Fils du marchand du même nom, le marchand Jean Charles Schubart épouse en 1789 Marie Dorothée Ammel, fille du barbier Philippe Henri Ammel de Romanswiller : contrat de mariage, célébration
1789 (17.10.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 318
Eheberedung – Erschienen Herr Johann Carl Schubart der jüngere, hiesige Burger und ledige Handelsmann, des H. Johann Carl Schubart ältern ebenmäßigen Handelsmanns und Burgers alhier mit Weiland Frau Margareta geborener Schuler ehelich erzeuhe älterer anjetzt mehrjährige Sohn, als Bräutigam, an einem Teil
So dann Jungfrau Maria Dorotea Ammel (geb. 10. Mai 1758), des Weiland H Philipp Heinrich Ammel, Barbierers, und auch weiland Fraun Maria Dorotea geborener Ollbrecht, beder gewesener Eheleut und Burger in Romansweiler, nach Tod hinterlaßene älteste großjährige Tochter, hiesige Burgerin, als Braut, mit Beihilfe ihres Oheims H Johann Michael Ammel, des Barbierers und Burgers in Ittenheim, an dem andern Teil
Straßburg den 17. Octobris anno 1789 [unterzeichnet] Johann Carl Schubart als Bräutigam, Maria Dorothea ammelin als braut

Mariage, Ittenheim (luth. f° 10)
Im Jahr 1789 Montag den 19. Weinmonath wurde um Eilf Uhr nach erhaltener Dispens von der proclamation durch den Regierenden Herrn Ammeister wovon das Original im Kirchenkasten aufgehoben Zu finden, in dieser Kirche unter eben der Autorisation des Regierenden Herrn Ammeisters Ehelich eingesegnet Herr Johann Carl Schubart lediger Handelsherr und burger von Straßburg Herrn Johann Carl Schubart Großachtbahren bürgers und Handelsherr in gedachtem Straßburg mit Frauen Margaretha gebohrener Schulerin Ehelich erzeugter Sohn im 38. Jahr seines Alters unter Genehmigung seines respectiven Herrn Vaters
und Jungfrau Maria Dorothea Ammelin Weÿland Herrn Philipp Heinrich Ammels gewesenen Chirurgi und Stabhalters Zu Romansweiler mit auch Weÿland Frauen Maria Dorothea Olbrechtin Ehelich erzeugte Tochter, Ihres Alters im 31. Jahre und mit beÿstand Ihres Oheims Herrn Johann Michael Ammels Aeltesten Kirchenpflegers und ehemaligen Chirurgi und burgers in Ittenheim [unterzeichnet] Johann Carl Schubart als Bräutigam, maria dorothea ammelin als braut (i 106 – proclamation Temple-Neuf f° 65-v)

Jean Charles Schoubart revend un an plus tard l’auberge au maréchal de camp retraité Nicolas Jordy

1818 (9.2.), Strasbourg 8 (21), M° Roessel n° 5163
Jean Charles Schoubart, propriétaire
à Nicolas Jordy, maréchal de camp en retraite officier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’ordre militaire de St Louis de Bavière
l’auberge sise à la Robertsau au bout de la première allée à gauche en y allant connue sous le nom de Wasserzoll se composant de plusieurs bâtiments et d’un jardin contenant environ 40 ares – acquis de Frédéric Jacques Gundelwein aubergiste et d’Anne Eve Zwicker à la Robertsau par acte devant le soussigné notaire le 22 novembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques vol. 100 n° 43. Ledit Gundelwein a acquis ledit immeuble de la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 juillet 1791 – moyennant 10 000 francs
Enregistrement, acp 137 f° 162-v du 11.2.

Natif d’Abreschviller, Nicolas Louis Jordy épouse à Landau en 1801 Madeleine Ammel fille de Philippe Henri Ammel de Romanswiller. Il meurt en 1825 dans sa maison de campagne à la Robertsau (le Péage d’aval ou Wasserzoll) en délaissant deux filles.

1825 (25.7.), Strasbourg 14 (83), Me Lex n° 3833
Inventaire de la succession de M. le Chevalier Nicolas Louis de Jordy, décédé à sa maison de campagne le 7 juin 1825 dernier, officier de l’ordre royal de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre militaire de St Louis, Chevalier de l’ordre de Maximilien de Bavière, maréchal de camp en retraite – dressé à la requête de Marie Madeleine Ammel la veuve.
Dénomination des héritiers, les enfants procréés avec la veuve, 1. Marie Dorothée Justine de Jordy épouse de Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, avocat près les tribunaux de Strasbourg, 2. Joséphine Christine Victoire de Jordy assitée de Jean Baptiste Désiré Jordy son beau frère subrogé tuteur et Henri Hartung, docteur en médecine tuteur ad hoc
une maison, cour, grange, cour, jardin de la contenance d’environ 40 ares le tout formant la campagne dite du Wasserzoll à la Robertsau près du Muhrgiessen, et un verger de la contenance de 45 ares 97 ca attenant au jardin de la maison de campagne et réuni à cette dernière, non loué, estimé à 12.000 francs. Le défunt a acquis la maison, bâtiment et jardin formant la première partie de l’immeuble de M. Schoubart pour 10.000 francs par acte reçu M° Roessel le 9 février 1818 et le pré, verger formant la seconde partie par adjudication reçue M° Rencker le 26 mars 1822
communauté mobilier 4763 fr, dans la maison de campagne 2164 fr, dans le logement en ville 2598 fr
Contrat de mariage reçu par M° Keller notaire à Landau le 22 vendémiaire 10, entre le cit. Nicolas Louis Jordy l’ainé général de brigade commandant cette place de Landau, et Madeleine née Ammel fille de Philippe Henri Ammel, officier de santé à Romanswiller, et de Marie Dorothée née Albrecht assitée de Jean Charles Schubert, négociant, son beau frère
Papiers, extrait à Abrechwiller (Meurthe) que Nicolas Louis Jordy y est né le 14 septembre 1758 de Nicolas Jordy me et receveur des payages, et de Christine Levy
acp 174 (3 Q 29 ) f° 65-v du 28.7. Mobilier estimé 4763, Dettes actives 37.610, maison à la Robertsau 12.000, total 54.373 fr
propres du défunt se composant de la garde robe 799 fr, remploi sur la communauté 29.590 fr, total 30.389 fr

Le général Jordy demande à la Ville de rectifier les limites de sa propriété vers le chemin. La commission qui se réfère à la vente passée en 1791 conclut que le nouveau propriétaire ne peut élever de contestation après vingt-sept années. Le conseil municipal consent cependant à vendre au général Jordy au prix habituel les terrains délimités par une ligne droite (A-B sur le plan) tirée entre le début de l’allée et le chemin de halage.


Plans joints. Prétensions du propriétaire – Plan des terrains cédés (AMS cote 313 MW 115

1818, Conseil municipal, 1813-1820 (1 MW 159)
(p. 681) 3 juillet 1818 – Propriété du Sr. Jordy à la Robertsau. Contestation au sujet de la délimitation.
Le conseil municipal a renvoié à une seconde commission, qu’il a de suite nommée et composée de MM. Coulaux, Lacombe, Oberlin et Six, l’examen des difficultés élevées par M. le Général Jordy sur la délimitation de sa propriété ci-devant Wasserzoll, à la Robertsau, du côté de l’allée ou du chemin principal.

(p. 691) 10 juillet 1818 – Réclamation du général Jordy acquéreur d’un communal à la Robertsau.
La Commission spéciale, nommée dans la séance du 3 de ce mois, fait son rapport sur les prétentions formées à l’égard du communal ou de la suite de l’allée, par M. le Général Jordy, devant la maison à la Robertsau, dite Wasserzoll, dont il est devenu acquereur ; à ce rapport étaient joints un plan topographique des localités, la correspondance entre M. le Maire et M. le Général, et une Copie de la vente primitive, faite par la ville le 23 juillet 1791.
Le conseil municipal, considérant que s’il y avait autrefois, dans des tems très reculés, une clôture en avant des bâtiments qui forment ce qu’on appelait le Wasserzoll et ses dépendances, c’est que le Magistrat, qui en était le propriétaire, et qui y avait placé un bureau de perception de droit de navigation, pouvait, dans l’intérêt de sa Caisse et de ses finances, faire toutes dispositions convenables à son autorité ; mais qu’il n’en avait pas moins laissé, pendant le jour, une communication ouverte, et libre pour le public, de l’allée au chemin de hallage ou de retour ;
Que, lorsqu’il a vendu ce terrain et ses bâtimens, déjà l’ancienne clôture n’existait plus depuis de longues années ; qu’en en transportant la propriété à un particulier, il a dû lui imprimer désormais la fixité nécessaire ; que c’est ainsi que, dans le contrat de vente passée sous la dâte du 23 juillet 1791, au Sr. Gundelwein, il en a posé les limites, d’une part à côté du chemin de l’Ill, d’autre part, par derrière, contre la propriété de M. Sommervogel, par devant sur le communal, sans autre indication ou exception ; qu’il a même été joint au contrat de vente un plan signé ne varietur par l’actuaire de la Ville, plan que M. le Général Jordy ne produit pas ;
Qu’effectivement le premier acquéreur est resté dans la limite rigoureuse, sans la dépasser, laissant libre toute la continuité de l’allée et de sa largeur, jusqu’au chemin de hallage, parce qu’il n’avait pas le droit d’aller au-delà et encore moins d’entreprendre une clôture qui l’eut interceptée et en eut enlevé au public l’usage intégral.
Que M. le Général ne peut donc point, après 27 années écoulées, former une demande, et moins encore élever une prétention, dont son vendeur n’a ni joui ni pu jouir,
Arrête qu’il n’y a pas lieu à délibérer ; et il autorise dès ce moment M. le Maire à se pourvoir devant le Conseil de Préfecture, aux fins de plaider, dans le cas où M. le Général Jordy voudrait soutenir ses prétentions, devant les tribunaux.
Cependant voulant encore user de quelque condescendance envers M. le Général Jordy, il autorise la concession à celui-ci, dans les formes et aux prix usités en pareille matière, des portions du terrain communal qui, par suite d’un tracé de rectilignement pris depuis le commencement de l’allée jusqu’au chemin de hallage, le long de ses bâtiments, et sur une largeur égale partout, ou à peu près, tomberaient en dehors de la ligne.
La présente délibération sera communiquée à M. le Général Jordy. Il en sera de même adressé une expédition à M. le Préfet, avec copie du rapport et du plan qui y est annexé.

(p. 721) 3 septembre 1818 – Réclamation du Général Jordy acquéreur d’un communal à la Robertsau
Revu sa délibération du 10 juillet dernier, relative aux prétentions formées sur l’allée chaussée par le Général Jordy, devenu propriétaire des bâtimens et terrains du ci-devant Wasserzoll, près de la promenade de la Robertsau, laquelle maintient sur une égale largeur toute l’étendue de cette allée qui se réunit au chemin de hallage, et autorise la concession à M. le Général, dans les formes et aux prix usités, de tous les terrains qui pourraient tomber en dehors de l’alignement. Vû la demande de M. le Général Jordy, sous la date du 26 même mois de Juillet, aux fins des concessions exprimées dans la délibération précitée du 10 ; le rapport de l’architecte de la Ville, du 24 août, et le plan joint.
Le conseil municipal approuve le rectilignement de l’allée dans la direction indiquée au plan de la lettre A à la lettre B, ligne qui longe la propriété de M. le Maréchal de Camp, et que celui-ci pourra clore dans toute sa longueur. En conséquence, il estime qu’il y a lieu de céder en toute propriété à M. le Général Jordy, tous les terrains devenus excentriques au nouveau tracé, donnant une superficie générale de 143 métres 40 C. quarrés, aux prix du tarif adopté pour ces sortes de concessions par alignement : le tout conformément au plan qui sera visé et paraphé ne varietur, par M. le Maire.
Le présent avis et les pièces seront transmis à M. le Préfet, pour sa satisfaction.

La veuve et la fille de Louis Nicolas Jordy passent avec leur voisin Jean Henri Mercklé un accord relatif aux croisées

1838 (11.8.), Strasbourg 9 (73), M° Hickel n° 5995
Transaction – 1. Marie Catherine Ammel veuve de Louis Nicolas Jordy, lieutenant général en retraite, officier de la Légion d’honneur, 2. Justine Jordy épouse de Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, avocat d’une part
et Jean Henry Mercklé, propriétaire à la Robertsau
lesquels ont exposé ce qui suit. M. Mercklé est propriétaire d’une campagne sise à la Robertsau lieu dit Wasserzoll composée de maison et autres bâtiments, jardin, dépendances le tout d’un côté le chemin, de l’autre un jardin dépendant de la campagne des veuve et héritiers de M. le Général Jordy appartenant aujourd’hui par moitié à la veuve et moitié à Justine Jordy seule et unique héritière de Louis Nicolas Jordy son père. Les bâtiments de M. Mercklé qui longent le jardin des Dames Jordy se compose d’une vieille maison et d’une autre maison plus grande et moins vieille adossée à la première, le mur latéral de la vieille maison fait face au jardin des Dames Jordy et il est éloigné de cette dernière propriété à une distance moindre que ne l’exige l’article 678 du Code Civil. Cependant depuis de longues années il existe dans ledit mur outre les fenêtres du rez de chaussée cinq petites croisées ou ouvertures donnant sur la propriété des Dames Jordy et éclairant le premier étage.
Deux de ces croisées se trouvaient à une distance de 1 m 30 du pignon de la vieille maison qui la sépare de la grande maison de devant et elles étaient distantes entre elles de 20 centimètres. Elles étaient d’une hauteur de 50 cm chacune sur 25 cm de large, les deux autres étaient pratiquées au milieu distantes de la deuxième de celles ci dessus mentionnées de 2 m 35 et distantes entre elles de 50 cm elles étaient d’une hauteur de 50 cm chacune sur 25 cm de largeur. La cinquième enfin ensuite à l’autre extrémité du mur du côté de la propriété des héritiers de M. Striffler. Toutes ces croisées étaient élevées au dessus du plancher de 1 m 05. M Mercklé ayant été occupé récemment à faire quelques réparations et constructions à ses bâtiments a supprimé les quatre premières croisées mais pour éclairer plus convenablement son premier étage il les remplaça par trois nouvelles d’une plus grande dimension dont la première fut construite à la place des deux croisées du côté de la grande maison, la deuxième à la place des deux anciennes fenêtres du milieu et la troisième à une distance de la seconde de 3 m10, M Mercklé laissa subsister la petite ouverture du côté de la propriété des héritiers Striffler.
Chacune de ces nouvelles croisées a une hauteur de 1 m 10 sur une largeur de 80 centimètres, comme le mur du bâtiment de M Mercklé n’est pas éloigné de la propriété des Dames Jordy à la distance voulue par la loi, celles ci ont cru voir dans la construction de ces nouvelles croisées une atteinte portée à leur droit de propriété et ont fait sommer M Mercklé de les faire disparaitre (…). Arrangement,
Art. 1, M Mercklé est autorisé à laisser subsister les ouvertures qu’il a fait pratiquer tant que lesdites Jordy le trouveront convenable à laisser subsister telles qu’elles se trouvent en ce moment les trois grandes croisées par lui nouvellement construites dans le mur latéral de sa vieille maison faisant face au jardin desdites Dames Jordy (…) le droit de M Mercklé à ces vues prend son origine dans la simple tolérance de la part des Dames Jordy
acp 261 f° 83 du 13.8.

Marie Madeleine Ammel meurt en 1843 en délaissant pour unique héritière sa fille Marie Dorothée Justine

1843 (26.6.), Strasbourg 12 (161), Charles Noetinger n° 16.093
26 Juin 1843. Notoriété (…) avoir parfaitement connu Mad° Marie Madeleine Ammel veuve de Nicolas Louis Jordy veuve de M. Nicolas-Louis Jordy, Maréchal de camp retraité, officier de la légion d’honneur et de celui Maximilien Joseph de Bavière, et savoir qu’elle est décédée en cette ville de Strasbourg le 20 mai 1843.
Qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire
Et qu’elle a délaissé pour sa seule et unique héritière Mad° Marie Dorothée Justine Jordy, sa fille, veuve de M. Louis Nicolas Jean Baptiste Jordy, de son vivant avocat près le tribunal civil de première instance de cette ville, laquelle Dame, en cette qualité, a seule droit à la totalité de la succession délaissée par feue sa mère
acp 311 (3 Q 30 026) f° 61

Marie Dorothée Justine Jordy épouse en 1822 l’avocat Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy
1822 (15.2.), Strasbourg 14 (70), Me Lex n° 3967
Contrat de mariage – Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, avocat près le Tribunal de Première Instance de Strasbourg fils majeur de Jean Baptiste Jordy, adjudant général en retraite à Abrechviller arrondissement de Sarrebourg, et d’Elie Marguerite Klein
Marie Dorothée Justine de Jordy fille mineure du chevalier Nicolas Louis de Jordy maréchel de camp en retraite officier Chevalier de la Légion d’Honneur chevalier de l’ordre militaire de St Louis et de celui de Maximilien Joseph de Bavière et de Marie Madeleine Ammel
acp 156 (3 Q 29 871) f° 61 du 16.2. – portant réserve d’apports, communauté d’acquets partageable par moitié partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé, réductible en cas d’existence d’enfant
Les père et mère du futur lui donnent une somme de 5000 francs et les père et mère de la future lui constituent en dot une somme de 10.000 francs et un trousseau de 2000 francs
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 5000 francs dans le cas où elle lui survivrait

Marie Dorothée Justine Jordy se remarie en 1844 avec le fabricant Benoît Aimé Sellière, demeurant à la Broque.
1844 (16.2.), Charles Noetinger
Contrat de mariage – Benoît Aimé Sellière fabricant à Labroque veuf Eugénie Heywood
Marie Dorothée Justine Jordy
acp 320 (3 Q 30 035) f° 2 du 19.2.

Mariage, Strasbourg (n° 71)
Du 17° jour du mois de février 1844 à dix heures du matin. Acte de mariage de Bénoit Aimé Seillière, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 Floréal an Dix à Rheims (Marne), domicilié à La Broque (Vosges), négociant, Chevalier de la légion d’honneur, veuf de Jeanne Marie Heywood, décédée à La Broque le 16 janvier 1841, fils de Aimé Bénoit Seillière, négociant domicilié à Senones (Vosges) et de feu Victoire Lelorrain, décédée à Rheims le 24 août 1818
et de Marie Dorothée Justine Jordy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 Germinal an Dix à Landau (Bavière Rhénane), domiciliée à Strasbourg, veuve de Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, Avocat décédé en cette ville le 6 avril 1839, fille de feu Nicolas Louis Jordy, Marécahal de camp en retraite, officier de la légion d’honneur, Chevalier de St Louis et de Maximilien Joseph de Bavière, décédé en cette ville le 7 juin 1825 et de Marie Madeleine Ammel, décédée en cette ville le 20 Mai 1843 (i 37)

Marie Dorothée Justine Jordy vend sa propriété en trois lots principaux. Celui où se trouvent deux grandes maisons de maître (l’ancien péage) revient au boulanger Frédéric Hüttner, déjà propriétaire de la maison d’angle près du pont de la Robertsau. Les matériaux de l’écurie et de la remise qui se trouvent sur le lot voisin font partie de la vente. Un plan représente les différents lots.

1844 (12.2.), Strasbourg 12 (162), Charles Noetinger n° 16.576
12 Février 1844. Vente – A comparu Mad. Mad. Marie Dorothée Justine Jordy veuve de M. Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, en son vivant avocat près le tribunal civil séant à Strasbourg où elle demeure, Laquelle a vendu & abandonné en toute propriété (…)
au Sr Frédéric Hüttner, boulanger demeurant à la Robertsau banlieue de Strasbourg, acquéreur ci présent & acceptant
A. Les portions ci après décrites d’un bien de campagne appelé le Wasserzoll, situé à la Robertsau & portant le Numéro 1. Tel que ce bien est figuré sur un plan levé par M. Hauss géomètre de la ville de Strasbourg le 19 juillet dernier, lequel demeurera annexé aux présentes (…) Les portions présentement vendues comprennent 1° Les lots désignés audit plan sous les numéros 1 & 2, consistant en deux grandes maisons de maître, jardin & dépendances ayant une contenance de 46 ares 75 centiares & tenant d’un côté au chemin de hallage, de l’autre au lot N° 3 vendu au Sr Louis Müller, en haut au chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la D° Veuve Mercklé.
2° Et le lot désigné au plan sous le Numéro 5 en nature de prairie d’une contenance de 43 ares 20 centiares tenant d’un côté à la propriété de l’acquéreur, de l’autre au lot numéro 4 vendu au Sr Müller, en haut le chemin appelé Muhrgiessenweg, en bas Mad° Striffler & la voie publique.
B. Et tous les matériaux généralement quelconques de l’écurie & de la remise qui se trouvent sur ledit lot Numéro 4 vendu au Sr Müller, y compris le pressoir, la chaudière & le mobilier appartenant à la D° venderesse & se trouvant dans lesdites écuries & remise. Ainsi que le tout se poursuit et se comporte (…)
Etablissement de propriété. Mad° la venderesse déclare qu’elle est propriétaire de ladite campagne pour l’avoir recueillie dans la succession de son père, M. Nicolas Louis Jordy, de son vivant maréchal de camp en retraite, officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg. Feu Mr Jordy avait acquis ce bien 1° en partie de M. Jean Charles Schubart, propriétaire à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Roessel, notaire à Strasbourg, le 9 février 1818 pour le prix de 10.000 francs payé comptant, 2° en partie des enfants de D° Marie Adélaïde Kochs, veuve de M. Joseph Maximilien Sommervogel, de son vivant procureur gérant au Lycée de Strasbourg où elle demeure, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker, Notaire à Strasbourg, le 21 mars 1822, pour le prix de 1030 francs qui se trouve acquitté (…). M. Schubart avait acquis le bien par lui vendu à M. Jordy, de M. Frédéric Jacques Gundelwein, aubergiste & de D° Anne Eve Zwicker, conjoints à la Robertsau, suivant contrat passé devant M° Roessel prénommé le 22 novembre 1817, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 décembre suivant vol. 100 N° 43. Le prix d’acquisition a été acquitté suivant acte reçu par le même Notaire le 26 novembre même année. Le sieur Gundelwein avait acquis cet immeuble de la ville de Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 23 juillet 1791, 18 août même année et 31 juillet de l’année suivante.
Feu M. Nicolas Louis Jordy a fait lesdites acquisitions durant la communauté de biens qui a existé entre ä lui & son épouse feu D° Marie Madeleine Ammel, en sorte que Mme veuve Jordy, la venderesse actuelle n’a recueilli dans la succession de son père que la moitié dudit bien de campagne dont l’autre moitié lui est avenue de la succession de sa mère susnommée dont elle était seule et unique héritière ainsi que le constate un acte de notoriété dressé par ledit notaire Noetinger le 26 juin 1843 dernier.
Charges, clauses et conditions (…) Il a été d’ailleurs convenu que les arbres, vignes ou autres plantations qui se trouvent en ce moment soit sur le lot vendu au Sr Hüttner, soit sur ceux vendus au Sr Müller, à une distance moindre que celle fixée par la loi à l’égard des propriétés voisines, continueront de subsister & que les propriétaires des différents lots ne pourront exercer réciproquement aucune action à cet égard. (…) 5. Il s’oblige à prendre avec l’acquéreur des lots N° 3 & 4 des arrangemens convenables à l’effet de tenir Mad° veuve Jordy à l’abri de toutes recherches de la part dudit acquéreur relativement a) à la manière & à l’époque à laquelle la démolition & l’enlèvement des matériaux ci-dessus désignés sous la lettre B devront être effectués par le Sr Hüttner, b) à la ventilation des fermages ou loyer dont il est question dans l’article précédent, c) & à la fixation des rectifications de la limite entre les lots N° 5 & N° 4, selon la manière convenue entre le Sr Hüttner & le dit acquéreur des lots N°5 & 4. (…) En outre cette vente a été conclu pour le prix de 10.000 francs
Le Sr Hüttner hypothèque en faveur et sans préjudice au privilège résultant de la vente Une maison avec deux hangards, écurie, cour, jardin & dépendances, ensemble les constructions et agrandissemens qu’il se propose d’y faire & d’y ajouter, cette propriété ayant actuellement contenance de 17 ares est située à la Robertsau lieu dit cidevant Aubruck où elle porte le N° 2, elle tient des deux côtés à des chemins, par devant à la chaussée & par derrière au lot cidessus désigné sous le N° 5. Le Sr Hüttner affirme sous les peines du stellionat 1° que cet immeuble lui appartient en toute propriété pour l’avoir reçu à titre de donation de sa mère, D° Marie Susanne Siegfried, veuve de Jean Conrad Hüttner, boulanger à la Robertsau, suivant acte passé devant M° Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg le 24 septembre 1835, 2° & qu’il est franc & libre de tous privilèges & hypothèques généralement quelconques.
acp 319 (3 Q 30 034) f° 100-v du 19.2.

Jean Frédéric Hüttner hypothèque au profit de Marie Dorothée Justine Jordy les biens acquis ci-dessus et la propriété qui lui est propre et sur laquelle il déclare faire de nouvelles constructions.

1844 (15.2.), Strasbourg 12 (162), Charles Noetinger n° 16.585
Obligation – a comparu Jean Frédéric Hüttner, aubergiste demeurant à la Robertsau banlieue de Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Dme Marie Dorothée Justine Jordy, veuve de M. Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, avocat près le Tribunal civil de première instance de Strasbourg, elle demeurant et domiciliée en ladite ville, la somme principale de 6000 francs que le Sr Hüttner déclare et reconnaît avoir reçue déjà avant passation des présentes en bonne espèce d’argent, savoir 500 francs directement de Mad° la créancière et 5500 francs des mains et deniers de D° Marie Thérèse Alexandrine Mangey épouse de M. Louis Gillet ancien négociant demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu aujourd’hui par M° Noetinger l’un des notaires soussignés et dans lequel M. Huttner a agi en qualité de mandataire de Mde Jordy (…)
hypothèque spécialement, 1° Un bien de campagne consistant en deux grandes maisons de maître, jardin & dépendances ayant une contenance d’environ 44 ares le tout situé à la Robertsau au lieu dit Wasserzoll N° 1 tenant d’un côté au chemin de hallage, de l’autre à la partie vendue à Mad. Gillet en vertu de la vente sus relatée, en haut au chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la Veuve Mercklé.
2° Une pièce de pré de la contenance d’environ 43 ares contiguë à ladite campagne tenant d’un côté le débiteur lui-même, de l’autre à la D° Gillet, en haut le chemin appelé Muhrgiessenweg, en bas Mad° Striffler & la voie publique.
3° Une maison avec deux hangards, écurie, cour, jardin et dépendances, ensemble les constructions et agrandissements qu’il se propose d’y faire et d’y ajouter, cette propriété ayant actuellement une contenance de 17 ares, est située à la Robertsau au lieu dit ci devant Aubruck ou elle porte le N° 2, elle tient des deux côtés à des chemins, par devant à la chaussée et par derrière à l’article ci-dessus.
Sur lesquels immeubles le Sr débiteur déclare se trouver déjà affectés en faveur de Mad. Jordy aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger l’un des notaires soussignée le 12 février dernier

Jean Frédéric Hüttner revend trois mois plus tard les deux lots qui ne jouxtent pas sa propriété à l’entrepreneur de bâtiments Jean Geyelin. Le vendeur a démoli entre temps un des bâtiments. La limite avec le lot voisin a été rectifiée.

1844 (4.5.), Strasbourg 12 (163), Charles Noetinger n° 16.791
4 Mai 1844. Vente – A comparu M. Jean Frédéric Hüttner, aubergiste demeurant à La Robertsau, banlieue de Strasbourg, Lequel vend et abandonne par les présentes en toute propriété
à M. Jean Geyelin, entrepreneur de bâtimens, demeurant et domicilié à Strasbourgb acquéreur ci présent et acceptant
Une pièce de jardin avec maison, d’une contenance de 46 ares 75 centiares, contenance qui se trouve actuellement réduite d’un are par suite du redressement d’une ligne séparative marquée au plan ci après mentionné par les lettres A-B, C-D, ensemble le bâtiment qui y reste encore, l’autre ayant été démoli et les matériaux enlevés par le vendeur, le tout faisant partie de la campagne appelée Wasserzoll, située à la Robertsau et attenant, la partie présentement vendue, d’un côté au chemin de hallage, de l’autre au lot N° 3 du dit plan appartenant à Mad. Gilet jusqu’à la dite ligne séparative redressée, en haut au chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la D° Veuve Mercklé. Ainsi que le tout se poursuit et se comporte (…)
Etablissement de propriété. Le Sr Hüttner vendeur se trouve propriétaire de l’immeuble ci-dessus désigné pour l’avoir acquis avec une autre fraction de ladite campagne de Madame Veuve Jordy, actuellement Madame Seillières, aux termes d’un acte de vente auquel se trouve annexé le plan ci-dessus mentionné passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés le 12 février 1844, enregistré. Le prix total de cette vente eeys de 10.000 francs encore dus à Mad. Seillière par privilège sur les deux fractions objets de la Vente. (…) Quant aux titres de propriété antérieurs le Sr vendeur déclare qu’ils se trouvent établis au contrat de vente ci-dessus relaté et de son côté Mr Geyelin acquéreur dispenselle Sr notaire soussigné de les rapporter aux présentes.
Charges, clauses et conditions (…) A cet égard il a été convenu que les arbres, vignes ou autres plantations qui se trouvent en ce moment soit sur la propriété présentement vendue, soit sur celle appartenant à la dame Gillet, à une distance moindre que celle stipulée par la loi à l’égard des propriétés voisines, continueront de subsister et que les propriétaires susdits ne pourront réciproquement exercer aucune action à cet égard. (…) Quant à la clôture entre la propriété vendue et cette appartenant à Mde Gilet, M. Geyelin demeure chargé de l’établissement de la dite Cloture, demeurée à la charge du vendeur, néanmoins celui-ci sera tenu de lui payer cent francs à raison de des constructions & ce aussitôt qu’elles seront terminées. Le vendeur aura à prendre tous arrangements avec le fermier des localités vendues (…) La présente vente a en outre été conclue moyennant pour prox la somme de 10.000 francs
acp 323 (3 Q 30 038) f° 3-v

Les biens dont Jean Geyelin est propriétaire à Strasbourg sont vendus un an plus tard par adjudication judiciaire. Philippe Jacques Robert acquiert la propriété à la Robertsau servant de chantier.

1845 (28.5.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5661
ont comparu 1° M. Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, 2° et M. Etienne Dietrich, négociant, demeurant tous deux en cette ville, agissant en qualité de syndics définifs de la faillite du Sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics en cette ville, nommés à ces fonctions par jugement rendu par le tribunal de commerce séant à Strasbourg le 28 mars 1841, autorisés à l’effet des présentes par M. le juge commissaire de ladite faillite ainsi que cela résulte d’une décision rendue par ce dernier audit tribunal le 4 avril courant ainsi que le tout est déclaré par les comparans. Lesquels comparans, ès qualités qu’ils agissent, exposent qu’il dépend de la masse de la faillite dudit Sr Geyelin les deux immeubles ci après désignés (…)

Désignation des immeubles à vendre et mises à prix
1° Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, remises, hangard, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, donnant par derrière sur des jardins. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 40.000 francs
2° Une pièce de jardin servant actuellement de chantier avec maison le tout d’une superficie d’environ 45 ares 75 centiares, située à la Robertsau dépendance de Strasbourg, connue sous le nom de Wasserzoll, tenat d’un côté à un chemin de halage, de l’autre à la propriété de Mad° Gilet, en haut un chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la Dame veuve Merklé. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs
Etablissement de propriété. I. M Geyelin a acquis la maison ci dessus désignée sous l’article premier de 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et négociant, 2° M. Auguste Henri Débenesse, négociant, 3° Dame Louise Henriette Mélanie Débenesse, épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi tant en leurs nom personnel qu’en celui et comme se portant solidairement fort de M. Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en droit demeurant à Strasbourg leur fils et frère respectif alors encore mineur (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de vente reçu par M° Rencker notaire en cette ville le 18 décembre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois vol. 408 N° 9, inscrit d’office vol. 396 n° 43. La ratification mentionnée ci-dessus a été signée par M. Debenesse le 13 février dernier devant ledit M° Rencker. Ladite maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay sa défunte épouse ainsi qu’il est déclaré dans le contrat susrelaté. Il y est encore déclaré que M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire suivant procès verbal d’enchère dressé à la requête de Jérôme Levaillant, alors marchand de chevaux et de Wilhelmine Weil, sa femme de Strasbourg, par M° Thurmann et son collègue alors notaires en la même ville le premier juillet 1816 précédé d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 29 juin précédent, le tout transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 volume 55 N° 126. Que les conjoints Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de D° Petronille Schnéegans conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Lacombe fils, alors notaire en cette ville le 2 juin 1813 et transcrit le 21 du même mois Volume 72 N° 41 et que les époux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf.
II. L’immeuble désigné sous le Numéro 2 est devenu la propriété du Sr Geyelin pour en avoir fait l’acquisition du Se Jean Frédéric Hüttner, aubergiste, demeurant à la Robertsau, suivant contrat reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 4 Mai 1844, transcrit le 9 du même mois vol. 417 N° 57 inscrit d’office vol. 407 N° 262. Dans le contrat sus relaté il est déclaré que le Sr Hüttner se trouve propriétaire de l’immeuble ci-dessus désigné sous le Numéro 2 pour l’avoir acquis avec d’autres fractions de Madame Marie Dorothée Justine Jordy, épouse de M. Benoit Aimé Seillières, fabricant, avec lequel elle demeure à Labroque (Vosges) suivant contrat reçu par ledit M° Noetinger le 12 février 1844 et que l’origine antérieure de la propriété se trouve établie dans ce dernier contrat.
Charges, clauses et conditions (…) Fait et passé à Strasbourg le 25 avril 1845.
L’an 1845 le mercredi 28 mai 1845 (…) adjuge ladite maison et dépendances pour le prix de 55.000 francs à M. Edouard Heydenreich, agent de change (…)
ont comparu M.M. Edouard Heydenreich, agent de change et Mathias Moerlin négociant demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels usant de la faculté qu’ils se sont réservés dans le procès verbal d’adjudication de nommer leur command pour les immeubles enchéris ce jourd’hui ont, par les présentes, déclaré avoir fait lesdites acquisitions pour le compte de M. Philippe Jacques Robert, propriétaire demeurant à Strasbourg lequel ci présent accepte cette déclaration de command (…)
acp 335 (3 Q 30 050) f° 51-v, cahier des charges – acp 336 (3 Q 30 051) f° 46-v, adjudication

Philippe Jacques Robert épouse Catherine Salomé Alberti en 1801
1801 (15 vend. 10), Strasbourg, Me Lung n° 187
(Eheberedung) der bgr. Philipp Jacob Robert, lediger Handelsmann alhier, des bgrs. Johann Friederich Robert, ehemaligen hiesigen Handelsmanns mit auch weiland bfrin. Catharina Margaretha gebohrner Kamm ehelich erzeugter Sohn, so majorennis als bräutigam an einem,
Und Jungfrau Catharina Salome Alberti, weiland bgr. Jacob Heinrich Alberti, gewesenen Silberarbeiters dahier, mit der bgrin. Catharina Salome gebohrner Emmerich ehelich erzeugte und hinterlassene großjährige Tochter als braut, beiständlich ihres Oncle bhgr. Johannes Schöttel Handelsmanns dahier ane dem andern Theil
So geschehen auf Seithen des bräutigams bgr. Friderich Wilhelm Robert Handelsmanns deßen bruders und auf der Jgfr. braut Seithen bgr. Joh: Michael Emmerich Lehrers an hiesigen Ober Gymnasio ihres Oncle – Straßburg den 15. Vendemiaire im Zehenden Jahr der Fränckischen Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Robert, Catarina Salome Albertÿ
Enregistrement, acp 81 F° 46 du 15 vend. 10

Inventaire des apports
1802 (9 nivose 10), Strasbourg 15 (3), M° Lung n° 308, 670
Inventarium über der bgrin Catharina Salome Robert geb. Alberti zu ihrem Ehegatten bgr Philipp Jacob Robert dem handelsmann in ihrem den 18. vend. jüngst angetrettenen Ehestand, Welche sie sich in ihrem den 15. ejusdem vor mir Notario errichteten Ehe Contract für unveränderte vorbehalten haben, in beisein der bgrin Catharina Salome Alberti geb. Emmerich Wittib der Ehefraun Mutter
hausrath 2161 fr, hausräthlich mobilien durch beede Eheleuthe gemeinschaftlich in die ehe gebracht 899 fr, der Ehefrau helffte 449 fr
goldene ringe 814 fr, baarschafft 8000 fr, summa 11.425 fr
Enregistrement, acp 83 F° 50 du 17 nivose 10

Philippe Jacques Robert et ses deux filles héritières de leur mère vendent la maison connue sous le nom de Wasserzoll au négociant Emile Auguste Hœllbeck

1846 (21.5.), Strasbourg 8 (69), Me Zeyssolff n° 3153
21. mai 1846. Vente – Ont comparu Mr Philippe Jacques Robert, ancien négociant, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de de D° Julie Clémentine Robert, sa fille demeurant en ladite ville, veuve de Mr Louis Auguste Fischer, vivant notaire à Lingolsheim (…) Et D° Adèle Mélanie Robert, épouse de Mr Mathias Moerlen, ancien négociant, qui à ce présent l’assiste et l’autorise, demeurant ensemble et domiciliés en la même ville, Lesquels ont par ces présentes vendu, cédé & abandonné en toute propriété, sous la garantie de fait & de droit
à Mr Emile Auguste Hoellbeck, négociant, demeurant & domicilié à la Robertsau, Mairie de Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison, droits, appartenances & dépendances, terrain à l’entour, le tout d’une superficie de 45 ares 75 centiares formant enclos, situé à la Robertsau connu sous le nom de Wasserzoll, tenant d’un côté à un chemin de halage, de l’autre à la propriété de Mme Gilet en haut au chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de Mme veuve Mercklé. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve, se poursuit et se comporte (…). Il dépend de la de la communauté de biens partageable par moitié qui a existé entre entre Mr Robert et feue D° Catherine Salomé Alberti son épouse, laquelle décéda en délaissant pour seuls et uniques héritieres ses deux filles, Mme Fischer et Mme Moerlen, chacune pour moitié ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession de Mde Robert, dressé par M° Becker et son collègue, Notaires à Strasbourg le 16 avril dernier, enregistré, duquel inventaire il résulte encore que Mme Robert a assuré à son mari l’usufruit de la moitié de sa succession, en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Lung lors notaire en ladite ville le 15 Vendémiaire an dix, enregistré.
Mr Robert fit l’acquisition dudit immeuble durant la communauté susdite de la masse de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, à ce commis par justice, et un collègue, Notaires à Strasbourg & déclaration de command faite devant les même Notaires le 28 mai 1845, dûment enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 juin suivant Volume 430 N°83 et inscrit d’office au Volume 428 N° 129.
Mr Geyelin s’en était rendu acquéreur sur Mr Jean Frédéric Hüttner, aubergiste à la Robertsau, suivant contrat passé devant M° Noetinger & son collègue, Notaires en la même ville le 4 mai 1844, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 9 du même mois, Volume 417, N° 57 & inscrit d’office au Volume 407 N° 242. Ce contrat porte entre autres conditions ce qui suit. Il a été convenu que les arbres, vignes ou autres plantations qui se trouvent en ce moment soit sur la propriété présentement vendue, soit sur celle appartenant à la dame Gillet, à une distance moindre que celle stipulée par la loi à l’égard des propriétés voisines, continueront de subsister et que les propriétaires susdits ne pourront réciproquement exercer aucune action à cet égard. Quant à la clôture entre la propriété vendue et cette appartenant à Mde Gilet, Mr Geyelin demeure chargé de l’établissement de la dite clôture, demeurée à la charge du vendeur, néanmoins celui-ci sera tenu de lui payer cent francs à raison de des constructions & ce aussitôt qu’elles seront terminées.
L’immeuble vendu faisait partie d’une plus grande propriété dont le sieur Hüttner avait fait l’acquisition de D° Marie Dorothée Jordy, veuve de M. Louis Nicolas Jean Baptiste Désité Jordy, actuellement épouse en secondes noces de Mr Bénoît Aimé Sellières, fabricant, avec lequel elle demeure à Labroque (Vosges) suivant contrat reçu par ledit M0 Noetinger & un collègues le 12 février 1844 enregistré.
Mme Sellières en était propriétaire pour en avoir hérité de ses auteurs, feus Mr Nicolas Louis Jordy, maréchal de camp, officier de la légion d’honneur, & D° Marie Madeleine Ammel, vivants conjoints à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière. Sa qualité d’héritière de sa mère est constatée par un acte de notoriété reçu par M° Noetinger sus nommé & un collègue le 26 juin 1843, enregistré. Feu Mr Nicolas Louis Jordy avait acquis ledit bien durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui & feu son épouse 1° en partie de M. Jean Charles Schubart, propriétaire à Strasbourg, suivant Contrat passé devant M° Roessel, vivant Notaire en la dite ville, le 9 février 1818 enregistré, 2° en partie des enfants de D° Marie Adélaïde Kochs, veuve de Mr Joseph Maximilien Sommervogel vivant procureur gérant au Lycée de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker, Notaire en cette ville le 21 mars 1822, enregistré. Mr Schubart s’était rendu acquéreur du bien vendu à Mr Jordy sur le sieur Frédéric Jacques Gundelwein, aubergiste et Anne Eve Zwicker, conjoints à la Robertsau, suivant contrat passé devant M° Roessel prénommé le 22 novembre 1817, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 décembre même année Volume 100 N° 43. Il s’est libéré du prix d’acquisition suivant acte reçu par le même Notaire le 26 dudit mois de novembre, enregistré. Et le sieur Gundelwein en avait fait l’acquisition de la ville de Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de cette ville le 23 juillet 1791. (…) En outre la présente vente a été faite & acceptée pour & moyennant la somme de 13.000 francs
acp 348 (3 Q 30 063) f° 39-v

Auguste Hœllbeck se soumet aux conditions du Génie militaire

1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 186-v du 8.4.
8 avril 1852 – Soumission par laquelle Auguste Hoellbeck de Strasbourg s’engage à démolir à la 1° réquisition du Génie militaire une propriété qu’il a fait construire dans la première zône des servitudes défensives de la ville

La Ville de Strasbourg vend à l’entrepreneur de houille Emile Auguste Hœllbeck un terrain canton Rettigacker et Neuschiffmatt (le long de la propriété Bergmann d’après l’acte de vente de 1873)

1854, Maire
Vente par la Ville de Strasbourg
à Emile Auguste Hoellbeck Entrepreneur de houilles à Strasbourg
de 327 m² de terrain communal à la Robertsau quartier blanc S. D au canton Rettigacker et Neuschiffmatt
le 27 mai 1854 approuvé le 7 juin 1854
acp 430 (3 Q 30 145) f° 83-v du 16.6.

Nouvel engagement d’Auguste Hœllbeck envers le Génie militaire

1856, Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 52-v du 25.8.
20 août 1856 – Soumission par laquelle le Sr Auguste Hoellbeck négociant en houilles à la Robertsau s’engage à faire démolir à la première réquisition de l’autorité militaire les constructions qu’il est intentionné de faire exécuter dans sa propriété située hors la porte des pêcheurs dans la Zône des servitudes défensives de la place de Strasbourg

Emile Auguste Hœllbeck épouse en 1860 Pauline Hœllbeck
1860 (2.8.), Strasbourg 4 (118), Auguste Frédéric Lauth n° 9479
Du 2 Août 1860. Mariage – ont comparu M. Emile Auguste Hoellbeck, ancien négociant demeurant et domicilié à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, quartier blanc N° 37, fils majeur et légitime de feu M. Philippe Jacques Hoellbeck, ancien commissionnaire de roulage et de feu Dame Marie Madeleine Lang, décédés conjoints à Strasbourg, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Mademoiselle Pauline Hoellbeck, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de M. Jean Jacques Hoellbeck, fabricant de cartonnage et de feu dame Julie Sophie Schmidt son épouse défunte stipulant pour elle et en son nom, du consentement et sous l’assistance de son père, comme future épouse, d’autre part
acp 490 (3 Q 30 205) f° 88-v du 11.8. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du époux consistent 1) une maison à la Robertsau quartier blanc lieu dit Wasserzoll, 2) créances 17.000, 3) mobilier 6000
Les apports de la future consistent 1) argent 2000, 2) mobilier 1000, 3) sa part dans la succession de sa mère constatée par inventaire reçu Lauth le 30 juin 1858
Donation par Jean Jacques Hoellbeck à la future épouse sa fille, ce acceptant, d’une somme de 1000 francs
Le Sr Hoellbeck promet de payer le jour de la célébration du mariage une somme de 3807 francs à valoir sur l’héritage maternel
Donation réciproque de l’usufruit de la succession réductible en cas d’enfants

Nouvel engagement d’Auguste Hœllbeck envers le Génie militaire

1868, Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 20-v du 11.11.
6 Novembre 1868 – Soumission par laquelle Auguste Hoellbeck Négociant en houilles à Strasbourg s’engage à ne donner au dépôt de houille sis dans son chantier hors la porte des pêcheurs sur la rive droite de l’Ill 2° Zone des servitudes défensives de la ville qu’une hauteur maximum de deux mètres et à enlever ce combustible à la première réquisition de l’autorité militaire

Auguste Hœllbeck meurt en 1889 sans enfant après avoir institué sa veuve pour légataire universelle
1889 (26.4.), Strasbourg 4 (178), Charles Lauterbach n° 12.800
Offenkundigkeits-Urkunde – (…) bezeugen als wahr und offenkundig, den H. Emil August Hoellbeck, ehemaliher Kaufmann, früher in der Ruprechtsau Bannweile Strassburg wohnhaft gewesen, zuletzt aber in Strassburg, genau gekannt zu haben und zu wissen,
daß er am 9. April abhin zu Strassburg gestorben ist,
daß er weder Ascendenten noch Descendenten welche Vorbehaltsrechte an seiner Erbschaft haben könnten, hinterlassen hat,
Und daß demgemäß dem Vollzuge der Schenkung vor dem amtierenden Notar vom 8. Mai 1882 registrirt den 24. des laufenden Monats, wodurch er seiner in Strassburg wohnenden Ehegattin Fr. Pauline geborne Hoellbeck, jetzt seine Wittwe, für den eingetretenen Fall ihres Ueberlebens, das volle Eigenthum aller beweglichen und unbeweglichen Güter, ohne Ausnahme, welche seinen Nahrung bilden werden, geschenkt hat, nichts im Wege steht.
acp 812 (3 Q 30 527) f° 79 du 26.4.

Emile Auguste Hœllbeck et Pauline Hœllbeck vendent aux négociants Ernest Rœchling de Ludwigshafen, Théodore Rœchling, Charles Rœchling et Frédéric Rœchling de Sarrebruck la propriété entourée d’une clôture en lattes qui comprend une maison d’habitation, une écurie, deux grandes remises, une troisième plus petite, un dépôt de charbons, une maisonnette de jardinier, un jardin et autres appartenances. La maison et une partie du jardin proviennent de Philippe Jacques Robert (1846), un terrain le long de la propriété précédente de la Ville de Strasbourg (1854), une remise et un chantier d’Edouard Schneegans (1865)

1873 (25.3.), Strasbourg 8 (86), Not. Gustave Edouard Loew n° 4955
Du 25 Mars 1873. Vente pr. 50.000. f. – Sind erschienen Herr Emile Auguste Hoellbeck, Kaufmann, und dessen durch ihn autorisirte Ehefrau geborene Pauline Hoellbeck, wohnhaft und domicilirt zu Straßburg, Welche verkaufen und übertragen zum vollen und unwiderruflichen Eigenthum (…)
den Herren Ernst Roechling, Theodor Roechling, Carl Roechling und Friederich Roechling, alle vier Kaufleute, wohnhaft der erste in Ludwigshafen und die drei anderen in Saarbrücken, für welche hier gegenwärtig ist und annimmt der H. Friederich Roechling, einer von ihnen, die Liegenschaft deren Beschreibung folgt, nämlich
Beschreibung. Ein Wohnhaus mit Stall, zwei großen Schoppen, ein dritter kleinerer Schoppen, Kohlenlager, Gartenhäuschen und Garten und anderen Zubehörungen, alles eine Fläche von ungefähr 60 ares 47 centiares habend, gelegen in der Ruprechtsau, Bann von Strassburg, Gewand Rettigacker, Neuschiffmatt, Wasserzoll hier einen Theil in Kadaster unter der Section D und den Nummern 2861, 2862, 2866 & 3475 eingeführt.
Diese Liegenschaft ist durch eine Umzäunung von Brettern und Latten nach allen vier Seiten eingeschlossen und ist wie folgt begrenzt, Vornen durch den Weg, hinten durch einen Weg aus das Eigenthum des H. Hahn, einer Seits durch den Weg chemin de halage genannt, anderseits durch das Eigenthum der herren Bergmann und Lempenau, Längs welchem obgesagte Umzäunung gemeinschaftlich (mitoyenne) ist. (…)
Eigenthumsnachweise. Die Eheleute Hoellbeck sind Eigenthümer den anderseits beschriebenen Liegenschaft um sie erworben zu nahen, nämlich
I. Das Wohnhaus mit seinen Zubehörungen und eines Teils des Gartens, alles von einer Fläche von ungefähr 45 ares 75 centiares von dem herrn Philippe Jacques Robert, gewesener Kaufmann, der Frau Julie Clémentine Robert, Wittwe des H. Louis Auguste Fischer, bei lebzeiten Notar, und noch von Frau Adèle Mélanie Robert, Ehefrau des H. Mathias Moerlen, gewesenen Kaufmann, alle in Strassburg wohnhaft, laut Kauffbrief errichtet vor herrn Notar Zeyssolff, dahier, den 21. May 1846, enregistrirt und im Hypothekenamte Strassburg transcribirt den 30. des nämlichen Monats Band 444 Nummer 116 und von Amtswegen eingeschrieben Vol. 446 N° 248.
Die herren Käufer erkennen daß die Eheleute Hoellbeck, die Verkäufer, ihnen von der Zahlung ihres Kaufpreises bescheiniget haben, bis auf belauf einer Summe von 8000 Franken, die für ihre Rechnung und zu ihrer Entledigung durch die Jungfrauen Wilhelmine Caroline Diebold und Sophie Madeleine Diebold, mehrjährige in Strassburg wohnhaft, bezalt worden laut einer Quittance subrogatoire (…)
II. Ungefähr 3 ares 75 centiares die sich längst der von der Frauen Robert erkauften Liegenschaft befanden von der Stadt Strassburg, laut Kauffvertrag vom 27. May 1854, welche durch den herrn Praefect des Nieder Rheinischen Départements gutgeheißen wurde den 7. des folgenden Monats Juny und in Straßburg registrirt worden ist, den 16. des nämlichen Monats Juny f° 33 v° (…)
III. Und einen Schoppen und ein Lagerplatz oder Grundstück von einer Größe von ungefähr 11 ares 45 centiares von herrn Henri Edouard Schneegans, gewesener Wechselagent und als dann Kaufmann in Strassburg laut einem Kaufvertrag der Quittung des Preises enthält, errichtet vor herrn Roessel als dann Notar in Strassburg den 24. Februar 1865, im Hypothekenamte Strassburg transcribirt den 16. des folgenden Monats März Band 1013 Nummer 35. Dieser Vertrag enthält die ganze genaue Beschreibung der von H. Schneegans verkauften Liegenschaft, so wie auch der gemeinschaftlich Umzäunung (clôture mitoyenne) und diese Liegenschaft ist auf einem Plane bezeichnet der angeheftet worden ist an einem acte de dépôt errichtet durch denselben Notar Roessel den 30. Juny 1864.
Frühere Eigenthumstitel. I. Laut dem Kaufvertrag errichtet vor Notar Zeyssolff den 21. May 1846,gehörte der Theil der benannten Liegenschaft dem die Familie Robert verkauft hat, zur Gütergemeinschaft die zwischen dem herrn Philippe Jacques Robert und seiner Ehefrau gebornen Catherine Salomée Alberti, bestanden hat, welche Ehefrau gestorben ist und als einzige Erben, jede für die Hälfte der schon genannten Frauen Fischer und Moerlen, geborene Robert, ihre Töcher hinterlaßenen hat, sowie die bestätiget ist in dem Inventar der Verlaßenschaft der Frau Robert errichtet vor Herrn Notar Becker, dahier, den 16. April 1846. Der Herr Robert hatte den gesagten Theil der durch Gegenwärtiges verkauften Liegenschaft, während seiner Ehe von der Faillite-Masse des H.Jean Geyelin Sohn, Bauunternehmer zu Straßburg gekauft laut einem Steigerungs procès verbal erichtet durch H. Notar Zimmer, dahier, zu diesem durch das Gericht ernannt und einer Déclaration de command gemacht vor demselben Notar den 28. May 1845, registrirt und im Hypothekenamte Strassburg transcribirt den 18. des folgenden Monats Juny, Volume 430 N° 83. Der herr Geyelin hatte die nämliche Liegenschaft von dem herrn Jean Frédéric Hüttner, Wirth in der Ruprechtsau, gekauft, laut einem Kauf errichtet durch Herrn Noetinger dahier, den 4. May 1844 im Hypotheken Amt Strassburg transcribirt den 9. des nämlichen Monats Band 417, N° 57.
Dieser Theil gesagter Liegenschaft gehörte zu einem größern Gut welches der Herr Hüttner von der Frau Marie Dorothée Jordy, Wittwe des Herrn Louis Nicolas Jean Baptiste Désiré Jordy, und als dann in zweiter Ehe mit dem herrn Benoit Aimé Sellières, verheirathet, in Labroque wohnhaft, gekauft, laut Kaufbrief errichtet durch H. Noetinger, Notar dahier, den 12. Februar 1844. Der Frau Sellières war diese Liegenschaft in der Erbschaft ihrer Eltern zugefallen der H. Nicolas Louis Jordy, maréchal de camp, Offizier in der Erhen Legion & seiner Ehefrau gebornen Marie Madeleine Ammel, beide zu Straßburg wohnhaft, von welcher sie die einzige Erbin war, so wie dieses in einem Notorietäts Act errichtet durch den nämlichen Notar den 26. Juny 1843, bescheinigt ist.
Der Herr Jordy hatte gesagte Liegenschaft gekauft 1° Einen theil, von herrn Jean Charles Schubart, Eigenthümer in Straßburg, laut Kaufbrief errichtet durch H Roessel, Notar dahier, den 9. Februar 1818, 2° Und den Rest davon von den Kindern der Frau Marie Adélaïde Kochs; Wittwe des H. Joseph Maximilien Sommervogel, geweßener Procureur-Gérant des Straßburger Lyceums, laut einem Steigerungs procès verbal, errichtet durch H Rencker Notar hierselbst, den 24. März 1822.
II. Und laut dem Kaufbrief errichtet vor Herrn Notar Roessel den 24. Februar 1865 gehörte der Theil der benannten Liegenschaft, der durch den H. Schneegans den Eheleuten Hoellbeck verkauft worden ist, zur Gütergemeinschaft auf das Errungene beschränkt die zwischen dem H. Schneegans und seiner Ehefrau gebornen Fanny Emma Wagner, bestanden hat, laut dem Ehevertrag errichtet durch H Zimmer, Notar in Straßburg, den 12. August 1851. Diese Gütergemeinschaft ist, auf das Begehren der Frau Schneegans, laut Urtheil des Civil Gerichts Strassburg von 31. August 1864, aufgelöst worden. Dieses Antheil hat zugleich die Gütertrennung zwischen den Eheleuten Schneegans bestimmet, und es ist laut Inventar errichtet durch benannten Notar Zimmer den 13. des folgenden Monats September vollzogen worden. Und laut einer Déclaration gemacht in Greffe des obbenannten Civil Gerichts den 26. des nämlichen Monats September, hat die Frau Schneegans von der Gütergemeinschaft die zwischen ihr und ihrem Ehemann bestanden hat renincirt. Durch diese Renonciation ist der Herr Schneegans allein Eigenthümer aller Güter die zu dieser Gütergemeinschaft gehörten, demnach auch der Liegenschaft die er den Eheleuten Hoellbeck verkauft geworden. Diese Gütergemeinschaft war Eigenthümerin dieser Liegenschaft von den Gebäuden und Schuppen um sie haben errichten und bauen lassen und vor den Grund und Boden um ihr in die verschiedenen Theilen gekauft zu haben, nämlich 1. Ungefähr sechs ares, Garten, neben dem chemin de halage, von herrn Jean Chrétien Haas, Schuhmacher, und Dorothée Heywang, Eheleute in der Ruprechtsau wohnhaft, laut Kaufbrief errichtet vor dem obbenannten H Notar Roessel den 28. März 1860, im Hypotheken Amt Strassburg transcribirt den 11. des folgenden Monats April Vol. 806 N° 155 und von Amtswegen eingeschrieben Band 755 Nummer 171.
2. Ungefähr 5 ares 25 centiares Gemüse und Baumgarten von denselben Eheleuten Haas-Heywang laut Kaufbrief errichtet durch denselben Notar Roessel den 17. September 1860, registrirt und im Hypotheken Bureau Strassburg transcribirt den 27. des nämlichen Monats September Band 327 Nummer 9, und von Amtswegen Band 764 Nummer 260 eingeschrieben.
Diese zwei Einschreibungen Band 755 Nummer 171 und Band 764 Nummer 260 sind gestrichen worden. Der 1. der zweiten August 1862 laut Akt von Herrn Notar Roessel, errichtet den 16. des vorhergehenden Monats Juli und die zweite den 21. Februar 1862 laut Akt errichtet vor dem nämlichenStrasbourg 8 (166) Gustave Edouard Loewr den 25. des vorhergehenden Monats Januar.
Den größten Theil der durch die Eheleut Haas-Heywang, den Eheleuten Schneegans verkauften Liegenschaft, hatten die Eheleuten Haas Heywang, von der Frau Caroline Frédérique Schwing Wittwe des herrn Henri Mercklé, bei Lebzeiten Eigenthümer in der Ruprechtsau, gekauft laut Kaufbrief errichtet vor dem Herrn Notar Roessel dahier, den 23. Mai 1853, im Hypotheken Amt Strassburg transcribirt den 8. des folgenden Monats Juny Band 566, Nummer 99 und von amts wegen eingeschrieben, Band 588 Nummer 2. Dieser Kauf wurde für den Preis von 8000 Franken geschlossen (…). Der Frau Wittwe Merckle war diese Liegenschaft in der Verlaßenschaft ihres benannten Ehemanns zugefallen, da derselbe sie als seine Univeraslerbin eingesetzt hat laut seinem eigenhändigen Testament errichtet en 15. Juli 1838, welches dem herrn Notar Roessel den 26. December des nämichen Jahrs in Erfüllung einer Ordonnanz des H. Präsidenten des Civilsgerichts Strassburg vom nämlichen Tage, für Minute hinterlegt worden ist. Der Herr Mercklé hatte diese Liegenschaft von den Erben der Frau Beatrix Metzguère Wittwe des herrn Jean Maximilien Sommervogel zu Straßburg wohnhaft laut Steigerungs procès verbal errichtet vor Herr Rencker, Notar Zu Strassburg den 26. Mars 1822 gekauft.
Einen andern Theil der gantz in gegenwärtigem Kaufe einbegriffen ist von einer Größe von 25 centiares ist durch den H. Haas von der Stadt Strassburg gekauft worden laut Kaufvertrag errichtet, administrativer Weise, durch den herrn Maire dieser Stadt den 5. September1856, registrirt zu Strassburg den 8. des nämlichen Monats (…)
3. Und einen dritter Theil ist durch H Schneegans von 1) H Jean Georges Stempfer Vater Ackersmann, 2) H Georges Stempfer, Ackersmann, & Margaretha Pauli, seine Ehefrau, 3) H Michel Stempfer, Tagner und seiner Ehefrau gebornen Margaretha Schaeffer, 4) H. Jean Stempfer, Schiffmann und seiner Ehefrau gebornen Marie Hetzel, alle in der Ruprechtsau wohnhaft, gekauftt worden, laut Kaufvertrag errichtet durch Notar Roessel dahier, den 4. April 1840 im Hypotheken Amt Strassburg transcribirt den 11 des nämlichen Monats Vol: 806 N°& 154. Dieser Theil gehörte zur Gütergemeinschaft welche zwischen den Eheleuten Stempfer bestanden hat, um durch gesagte Eheleute von den Erben der schon benannten Eheleuten Sommervoget gekauft worden zu sein laut einem Steigerungs procès verbal errichtet durch Herrn Rencker, als dann Notar zu Straßburgn und einem seiner Kollegen den 26. März 1822. Nach sem Absterben der Frau Stempfer ist ihre Hälfte an benannten Theil der Liegenschaft, ihrem obgenannten drei Kindern Georg, Michel & Jean Stemperr, ihre drei einzigen Erben, jeder für ein drittel zugefallen.
Eintritt in den Genuß (…) Lasten und Bedingungen (…)
Besondere Bedingungen, die ihre En[t]stehen aus einem früheren Eigenthumstitel hat. In dem Kaufbrief errichtet vor herrn Notar Noetinger dahier den 4. Mai 1844, wovon schon oben die Rede war, ist gesagt daß die Bäume, Reben und andere Pflanzungen, die sich als dann entweder auf der gegenwärtig verkauften Liegenschaft befanden, oder auch der angrenzender früher dem Herrn Gillet und heute dem herrn Bergmann, gehörten, und die sich nicht auf der gesetzlichen Entfernung vom Eigenthum des Nachbars befanden, in Zukunft bleiben konnten, ohne daß wegen diesem die Eigenthümer einer gegen den andern eine Klage erhaben könnten. Die gemeinschaftliche Umzäunung die sich zwischen dem Eigenthum des Herrn Hahn, früher dem H. Gazza gehörte, und der gegenwärtig verkaufter Liegenschaft befinde, ist gemeinschaftlich, das heißt durch jeden Eigenthümer für die Hälfte zu unterhalten und repariren. – Kaufpreis, 50.000 Franken (…)
Police d’assurance L’Urbaine, N° 24.073, 3 juin 1864, durée 10 Ans – Mr Hoellbeck, Somme assurée 20.000 Prime annuelle 10.80. Situation du risque, Robertsau (banlieue de Strasbourg)
sur une maison d’habitation Située dans l’allée de la Robertsau, quartier blanc N° 37 à l’ancien Wasserzoll
acp 615 (3 Q 30 330) f° 25 du 1.4.

Engagement des frères Rœchling envers le Génie militaire

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 161 (3 Q 31 660) f° 9 du 4.6.
30. Mai 1874 – Revers wodurch die Gebrüder Roechling Kaufleute zu Straßburg verpflichten die ihnen vom Festungs Gouvernement nur ausnahmsweise gegen einer Caution von 100 Thalern eingeraumte Erlaubnuß behufs Aufstapelung von Holtz auf ihrem vor dem Fischerthore in der Festungsrayon zwar belegenen Grundstück nur soweit zu benutzen, als es von dem Festungs Gouvernement vorbeschrieben & auf erster Aufforderung die Höhe der Auffstapelung auf die gesetzlich vorgeschriebene Höhe zu reduciren.

Les frères Rœchling ou leurs enfants déclarent qu’ils ont mis en société la propriété en créant la société en nom collectif Frères Rœchling, inscrite le 21 avril 1893 au registre du commerce de Strasbourg

1893 (8.6.), Jean Mossler
Erklärung durch I. Paul Roehling, Kaufmannin Saarbrücken, II. Karl Roehling, Commerzienrath, Kaufmann ebenda, III. die Wittwe und Erben von Theodor Roehling, bei Lebzeiten in Saarbrücken wohnhaft a) Mathilde Noeggerath, Rentnerin, Wittwe Theodor Roehling in Saarbrücken, b) die Kinder und einzigen Erben des Theodor Roehling nämlich 1) Friedrich Roehling, Ingenieur in Saarbrücken, 2) Otto Roehling, Kaufmann in Basel, 3) Martha Roehling, Ehefrau Carl Paul Wilhelm Adolph von Rex, Lieutenant in Westphälischer Dragoner Regiment N° 7, IV. Wittwe und Erben von Emil Roehling, Kaufmann in Ludwigshafen als a) dessen daselbst wohnende Wittwe Anna Schultz, Rentnerin vnd dessen Kinder und Erben nämlich 1) Heinrich Roehling, Kaufmann in Ludwigshafen 2) Rudolf Roehling, Kaufmann ebenda, 3) August Roehling, in Mannheim, 4) Emma Charlotte Roehling, Ehefrau August Christoph Cordes, Kaufmann in Hamburg 5) Mathilde Roehling Ehefrau Hermann von Mossle, Major in Metz,
V. Kinder und Erben von Fritz Roehling, lebend Rentner in Baden-Baden, nämlich a) Fritz Roehling, Dr. juris, Gerichtsreferendar in Halle a. d. Saale b) Clara Roehling, Ehegattin des Regierungsrathes Maximilian von Voss in Charlotteburg, als folgt
bei Gründung der offenen Handelsgesellschaft in Firma Gebrüder Roechling mit dem Sitze in Straßburg, welche am 21. April 1893 in das Handelsregister des hiesigen Handelsgerichts eingetragen worden ist, mit deren ursprünglichen Theilhaber die Hr. Theodor, Carl, Fritz und Ernst Roehling waren, brachten letztere folgende ihnen gehörige Grundstücke zur Gesellschafft ein
Bann Strassburg 1) Ein Terrain mit Stall, zwei großen Schoppen ein dritte kleinere Schoppen, Kohlenlager, Gartenhäuschen und Garten und anderen Zubehörden, mit 60 a 17, D 2861, 2862, 2866 und 3485 in Ruprechtsau. Es seien die vorbeschriebene Immobilien demnach Eigenthum der Firma Gebrüder Roehling und ist lezten be* auch Gutdünken darüber zu*gen
acp 873 (3 Q 30 588, II) f° 74-v n° 1168 du 15.6.

La société Frères Rœchling vend à la Ville de Strasbourg un terrain (correspondant à celui acquis en 1865 d’Edouard Schneegans)

1895 (20.11.), Maire
3002. Vor Bürgermeisteramt – Verkauf durch die Firma Gebrüder Roechling hier
an die Stadt Strassburg
Parzelle N° 2861, 82 qm, N° 2861 25 qm in Baublock 89 um 11 Mark pro qm mithin insgesamt 107 x 11, 1177 Mark, zahlbar nach nachgewiesener Hypothekenfreiheit. Besitzantritt sofort
acp 906 (3 Q 30 621, II) f° 10-v du 22.11.

La maison est inscrite entre les exercices 1915 et 1926 au nom de l’architecte Henri Backès.

Fils de l’ingénieur des chemins de fer Joseph Backès, le technicien en bâtiment Henri Backès né à Bitburg en Palatinat épouse en 1891 Madeleine Herz, fille du maître cordonnier Jean Ferdinand Herz de Roxheim près de Mandel en Palatinat
Mariage, Strasbourg (n° 14)
Strassburg am 8. Januar 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bautechniker Heinrich Backes, katholischer Religion geboren den 30. September des Jahres 1866 zu Bitburg (Rhein-Preussen), wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Eisenbahn-Ingenieurs Joseph Backes und dessen Ehefrau Anna Maria Stoll, beide wohnhaft zu Erfurt (Preussen)
2. die gewerblose Magdalena Herz, katholischer Religion, geboren den 4. Mai des Jahres 1864 zu Roxheim, Bürgermeisterei Mandel (Rhein-Preussen), wohnhaft zu Strassburg, Tochter des Schuhmachermeisters Johann Ferdinand Herz und dessen Ehefrau Margaretha Gilsdorf, beide wohnhaft zu Roxheim (i 84)

Acte de séparation de biens suite au jugement rendu le 6 décembre 1892 par le tribunal civil
1893 (6.1.) Antoine Keller
Liquidation nach Gütertrennung zwischen Heinrich Backes, Bautechniker hier und dessen Ehefrau Magdalena Herz.
Die Gütertrennung wurde ausgesprochen durch Urtheil des Landgerichts hier vom 6. Dezember 1892. Die Frau fordert blos die Kosten der Gütertrennung mit 200 M. Es werden ihr hierfür die Mobilien der Gemeinschafft überlassen mit 172 M.
acp 867 (3 Q 30 582) f° 90-v n° 4963 du 7.1.

Elle est ensuite inscrite au nom de Charles Eugène Frédéric Bergmann

Fils du rentier Charles Théodore Bergmann, le marchand Charles Eugène Frédéric Bergmann épouse en 1913 Marie Joseph Gérard, fille du mécanicien François Gérard de Champ-le-Duc près de Bruyères. Directeur de banque, il se remarie en 1922 avec Thérèse Schnell (sans que mention soit faite du premier mariage).
Mariage, Strasbourg (n° 672)
Strassburg am 28. Juni 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Karl Eugen Friedrich Bergmann, evangelischer Religion geboren am 28. April des Jahres 1874 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Illring 2, Sohn des verstorbenen Rentners Karl Theodor Bergmann und seiner verstorbenen Ehefrau Eugenie geborenen Imlin, zuletzt wohnhaft in Strassburg
2. die Maria Josephine Gérard, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 22. Oktober des Jahres 1876 zu Champ-le-Duc /:Frankreich:/ wohnhaft in Strassburg, Tochter des verstorbenen Mechanikers Franz Gérard und seiner verstorbenen Frau Maria Josephine gebornen Hueber, zuletzt wohnhaft in Champ-le-Duc (im 248)

Mariage, Strasbourg (n° 170)
Strasbourg le 18 février 1922.
Par devant l’Officier de l’Etat-Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Charles Eugène Frédéric Bergmann, directeur de banque, de religion protestante, né le 28 avril 1874 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg, 2 boulevard Paul Déroulède, fils de feu Charles Théodore Bergmann, rentier, et de feue Eugénie née Imlin, demeurant en dernier lieu à Strasbourg
2° Mademoiselle Thérèse Schnell, sans profession, de religion catholique, née le 15 février 1891 à Lupstein (Bas Rhin) demeurant à Strasbourg, 2 boulevard Paul Déroulède, fille de Florent Schnell, maréchal ferrant demeurant à Lupstein et de feue Rosalie née Schwartz, demeurant en dernier lieu à Strasbourg (im 142)


Annexes

Bibliographie
L’article intitulé Les Péages de rivière strasbourgeois publié par Alfred Reh et Charles Gœhner dans les Archives Alsaciennes d’histoire de l’art en 1929 (pp. 153-163) doit être considéré avec circonspection. L’emplacement du péage au quai de la Bruche ne correspond pas aux images que reproduisent les auteurs. Un flottement dans les dénominations et les traductions mène à établir une équivalence erronée entre le péage du Rhin (Rheinzoll) et le péage du Blumengiessen (sur l’image de Jacob van der Heyden Wasser Zoll gegen der Rheinbruck, péage fluvial vers le pont du Rhin).


Péage du canal des fleurs (Wasser Zoll gegen der Rheinbruck), Jacob van der Heyden (image B.N.U.)


Taxes du péage

Les règles auxquelles sont soumis les deux péagers au pont du Rhin, le péager au canal et le péager au Rhin sont énumérées dans un document du XV° siècle. Chaque péager prête serment lors de sa nomination et promet de se conformer au règlement. Le compte rendu établi en 1639 sur le revenu des différentes taxes rapporte une habitude dont le règlement ne fait pas mention : quand le péager évalue la charge d’un bateau et calcule la taxe à percevoir, il fait une remise du tiers de la somme de sorte que le batelier n’en paie que les deux tiers.
Les Conseillers et les Vingt-et-Un modifient en 1647 la perception des taxes : certaines qui étaient encaissées aux péages le seront à la halle (Kaufhaus). La décision des Conseillers et Vingt-et-Un et celle correspondante des Quinze qui figurent dans des registres non conservés sont citées lors du litige de 1761. Les préposés au bâtiment calculent en 1679 (voir plus haut) que la part de taxe qui revient à l’évêque et dont la ville a la jouissance se monte au cinquième. Les Conseillers et les Vingt-et-Un font imprimer en 1686 un tarif en allemand et en français. Le même tarif est réimprimé en 1770. Un état des sommes encaissées au péage de la Robertsau est établi de mars 1751 à mars 1752. Les Quinze sont saisis en 1761 d’un litige entre le péager et les bateliers qui refusent de verser la taxe en s’appuyant sur l’ordonnance de 1647.

Sommaire
Règlements (XV° siècle)
Revenus des taxes (1639)
Tarifs (1686, 1770)
Etat des taxes (1751)
Litige entre le péager et les bateliers (1761)
Règlement pour le péager du Blumengiessen (1558)
Arrêté pour les péagers (1612)
Mémoire sur les réformes à introduire dans la perception des péages (1617)

Règlements (XV° siècle)

XV° siècle, Mandats et règlements, AMS cote 1 MR 21, f° 88-89
Règles auxquelles sont soumis au XV° siècle les deux péagers au pont du Rhin, le péager au canal et le péager au Rhin
Péagers au pont du Rhin (Zoller auf der Rheinbrücken) – Nicolas Arge et Jean Inde (auparavant Valentin Büler) reçoivent chacun 7 sols par semaine. Si l’un d’eux doit être remplacé, on nommera un batelier ou un pêcheur qui connaisse le Rhin. Ils sont chargés de surveiller le pont et de signaler immédiatement les dégâts à réparer. Ils ne doivent laisser personne passer sans prélever la taxe, à mettre dans la caisse en présence de celui qui la verse. La taxe du bois, de foin et de la paille sera versée dans une caisse particulière, les péagers doivent remettre une marque qui prouve que la taxe a été versée.
Péager au canal (Zoller am Giessen) – Conrad Harrer reçoit 6 livres par an. Il doit prêter serment d’encaisser la taxe à mettre dans la caisse en présence de celui qui la verse. Il perçoit la taxe des marchandises provenant de l’amont du Rhin, la taxe de celles qui viennent de l’aval sont perçues par Jean Ersam. Il doit vérifier les marques des marchandises qui sortent de la ville.
Péager au Rhin (Zoller am Rhein) – Jean Ersam reçoit chaque année 12 livres et le contrôleur 6 livres. Ils jouissent ensemble de champs, de prés et d’un colombier. Toutes les taxes qu’ils prélèvent reviennent à la ville, contrairement à un ancien usage. Suivent des précisions sur les taxes à prélever (vin, pain, raves, radis, sel, etc.)
Transcrit par K. Th. Eheberg, Verfassungs- Verwaltungs- und Wirtschaftsgeschichte der Stadt Strassburg bis 1681, Strasbourg, Heitz, 1899 (§ 228, p. 464, Ordnung für die Zoller an der Rheinbrücken am Giessen und am Rhein, 15. Jahrh. (AMS, cote BH 2823)

Zoller uff der Rynbrucken
Man soll den zweien zollern uff der Rinbrucken geben ir eime alle wochen 7 ß. d. und nit me von der stett wegen in deheinen weg. und dieselben söllent zwene solich erber man sin, den solicher zolle und ambaht zu empfelhen ist. und wanne es sich füget, das Claus Arge oder Anseman Inde [hier stand ursprünglich Veltin Büler], die nu ze mole uff der Rinbrücken sint, ir einer oder sü beide abegont, so sol man, so verre man kan und mag, solich zoller bestellen, die sich uff des Rines loufe verstont und faren könnent als schiffelüte oder vischer. und söllent och zit für zit zu dem Rine, der brucken, den iochen und den pfelen lügen und, wo sü bedüncket, das des Rines flusse schaden wölle tun, das söllent sü unverzögentlich den drien, dem lonherren oder meister Walther Tummeler verkunden und sagen ungeverlich.
Sü söllent ouch nieman vergeben und ungezollet lossen fürfaren, riten oder gon, es sige dann ein herre oder ein hohe frowe, do es inen ein ammeister sünderlich enbietent. und von der stett erbern botschaften oder ritenden noch loufenden boten, so sü der stett loufent oder ritent söllent sü nützit nemen. und söllent ouch von dem zolle nützit schenken noch wider geben. ouch so mögent sü den lüten borgen uff pfant, die do besser sint danne das gelt, das sü borgent ; und wemme sü also borgent und wie vil, das söllent sü alle mentag mit der bühssen den drien geschriben antwurten und söllent niemans deheinen güldin wehsseln, danne sü söllent das gelt, das inen von den personen wurt, die zollent, in ir anegesiht in die bühsse stossen.
Item was holzes, howes und strowes uff wägen und kerrichen über die Rinbruck alhar ze mercket got, dovon söllent die egenanten zoller och zolle empfohen und in ein sünder büsse stossen och in angesiht der, die den zoll gebent ungeverlich ; denselben söllent sü worzeichen geben, das die zoller alhie in der stat wissent, das der zolle uff der Rinbrucken genommen ist.

Conrad Harrer, der zoller im giessen
Conrad Harrer, dem zoller im giessen, sol man geben von dem Rinzolle inzesammeln alle ior 6 lib. d, das ist alle fronfasten 30 ß. und habent in die herren also bi sime lone losse bliben. und sol sweren den zolle getruwelich zu empfohend und in mit flisse und ernst inzegewinnen und des zu wartend und das gelt in anegesiht der personen, die im zollent, in die bühsse ze stossend.
Conrad Harrer sol nemen den zolle in dem giessen von aller koufmanschaft die obenan das land herabe kompt, damit man den giessen für in die stat harzu fert ; was koufmanschaft aber den Rine abegot, davon sol er nützit nemen, dann den zolle nimpt Ersam Hanseman. er sol ouch worzeichen empfohen von den, die koufmanschaft von der stat fürent den giessen usz, umb das er wisse, das dieselben in der stat gezollet hant. was ouch von zinsen und gülten ist, das den burgern zugehört, davon sol er nüt nemen.

Ersam Hannseman
Man soll Ersam Hannseman, dem zoller am Rine, alle ior 12 lib. d. geben, alle fronfasten 4 lib., und dem beseher 6 lib., alle fronfasten 30 ß. und nit me, und söllent sü beide die acker und matten, die zu demselben zolle gehörent und das duphus gemeine haben zu glichem teil und glich mit einander nützen und niessen ; doch söllent sü dieselben acker und matten mit irem kosten buwen und die tuben uff dem tuphuse mit irem kosten ziehen. und was schiffegeltz sü unzher genossen hant, es sy von hochborten, nachen oder wie sü genant sint, die den Rine uff oder ab gont, sü sigent geladen, halb laden oder lere, das söllent sü nit me haben, nützen noch niessen, sünder was gefellet, es sige von was schiffen das ist, sü gangent zu berge oder zu thale, sü sigent lere oder geladen, das sol alles unse stett werden und zugehören. und söllent ouch sü beide sweren stetes zugegen ze sinde, so man zollet. und was zolles sü empfohent, wovon der gefellet, das sü den allewegen in angesiht der personen, die den zolle gebent, in die bühsse stossent ungeverlich und des zolles getruwelich und ernstlich wartent. och mögent sü von ein winschiff, das uff 20 füder wins und darunder fürt, nemen ½ viertel wins ; welhe darüber fürent, do söllent sü och nit me dann ein viertel wins [nemen] ungeverlich uff ir eit ; und sust brot, rüben, retich und sogetone ding, als unzhar gewönlich gewesen ist. und sol das och ir beider gemein sin und glich teilen. sü söllent och bii demselben eit dehein koufmanschaft uff dem Rine triben noch haben gonde noch mit nieman teil oder gemein haben an deheiner koufmanschaft, usgenommen were es, das ir eime under inen winewahsse würde, solich win oder ander güt, das uff dem sinen wehsset, mögent sü wol den Rine lossen abefüren ; doch so söllent sü denselben win lossen verzollen, als obe sü frömde lüt werent.
Sü söllent auch des zolles, so inen von den lüten wurt, nit me widergeben noch schenken, danne als vil, als sü vor gelon hant, das ist von eime stück wins 2 d. und von andern koufmanschaft noch marzale und nit me bii iren eiden. was schiben salzes auch an den zolle koment, do söllent sü bii iren eiden den schiffeman, und wie vil schiben er an dem schiffe het, aneschriben oder schaffen, das es angeschriben werde, und das briefelin dasselben tages oder an dem andern tag darnoch dem amptman in dem koufhus antwurten. und söllent bii iren eiden nit me nemen oder vordern weder an meister und rat noch nieman anders inen me ze geben oder dehein stück abezelossen in deheinen weg.

Revenus des taxes (1639)

[1639], AMS cote VI 533-3
Document non daté, établi début 1639 d’après les fonctions de Samuel Illhock, nommé péager à la Robertsau le 27 août 1638 et la mention des revenus de l’année 1638
(Titre) Etat des péages à l’intérieur et à l’extérieur de la ville, remarques générales sur les taxes, y compris celles de l’accise, de la halle, de la grue et de la douane
Les préposés estiment que la confiance est très importante. Même si les péagers ont un règlement bien fait qu’ils jurent de respecter, l’honnêteté du titulaire est décisive mais elle fait parfois défaut comme le montre le compte rendu. Les taxes qui reviennent à la Tour aux deniers sont collectées en partie à l’extérieur et en partie à l’intérieur de la ville comme suit.
Péage du Rhin à l’Etang (Rheinzoll am Teich). Le péager actuel Samuel Illhock a bonne réputation, il a remis en un trimestre davantage que son prédécesseur en un an. Il reçoit un traitement de 16 livres 1 sol 8 deniers, il jouit de l’auberge et d’un beau jardin. A ce péage du Rhin comme à l’autre s’est introduit une coutume dont le règlement ne fait pas mention. Quand le péager évalue la charge d’un bateau et calcule la taxe, il fait une remise du tiers de la somme de sorte que le batelier ne paie que les deux tiers.
Péage du canal des Fleurs (Zoll am Blumengiessen). Les sommes ont beaucoup diminué, notamment l’année passée. Alors qu’elles s’élevaient à cinq, six, sept cent livres ou davantage, les caisses de la ville et de l’évêque ne contenaient pas plus de 74 livres. Cette diminution est due à la négligence du péager qui s’occupe davantage de l’auberge et de ses biens que du péage, il a accumulé les retards de paiement. Il jouit d’un logement de fonction, reçoit un traitement de 12 livres et une part du péage pour le bois de construction. Le remède consisterait à séparer le péage et l’auberge qui rapporterait un loyer conséquent.
Péage des ponts couverts (Zoll an den Bedeckten brucken). Ce péage a seulement rapporté 27 livres en 1638. Le péager reçoit 8 livres en argent, deux cents fagots et une rétribution pour fermer la palissade. On espère que Martin Baldner qui vient d’être nommé rétablira la situation.
(Suivent tous les autres péages et taxes)

N° 41 Zöll ausser: vnd inner halb der Statt, wie es damit beschaffen, vnd was ins gemein beÿ dem Zollwesen, in specie auch beÿm Vngeld, Kauff Hauß, gran vnd Zollkeller Zuerinnern

Beÿm Zollwesen diser Statt haben die herren verordnete befunden, daß dabeÿ ein guetes vertrawen, daß vornembste thuen müeße, dann ob schon die Zoller Ihre wohlabgefaste ordnungen haben, vff die sie den leiblich eÿd schwören, so mues doch die redlichkeit des Mans d. beste beÿ der sachen thuen, welche sich aber gar ungleich erzeiget, wie auß volgender erzehlung abzunehmen, vndt theilen sich aber die Zöll so der Pfenningth. zu empfahen hatt vor sich selbsten also ab, daß theils außerhalb, theils aber innerhalb der Statt eingesamlet und aufgehoben werden,
die Zöll außerhalb der Statt seind die volgende

Reinzoll am Teüch, hatt der Jetzige Zoller Samuel Illhock ein trefflich Zeügnus, undt daß er in einem viertel Jahr größere lüferung gethan, alß sein vorfhar in einem gantz. Jahr. Die besoldung so er hatt, Ist des Jahrs 16. lb. 1. ß. 8. d. sambt dem freÿen sitz der Würthschafft, vndt genus eines schönen gartens. Sonsten ist beÿ disem vnd am andern Rheinzoll ein Altes herkommen eingeschlichen, davon mann in den ordnung nichts findet, nemlich daß wann der Zoller d. geladen schiff überschlagen, vndt den Zoll berechnet, so würt an der gantzen Summ des Zolß ein drittheil nachgelaßen, vndt von dem Schiffmann nur für zwo tertzen bezahlt.

Rheinbrucken Zoll […]
Zoll zu Keyl […]
Zoll des Bawholtzes […]

Zoll am Blumengießen. der hatt auch bißher vndt sonderlich in verschienenem Jahr mercklich abgenommen, hatt etwan Fünff, Sechs biß in Siben hundert vndt mehr Pfundt ertragen, in verschienenem Jahr aber ist in der Statt vndt Bischofs Büchsen mehr nicht als 74. lb. 16. ß. 4. d. gelüfert worden, disen abgang verursacht gueten theils deß Zollers großer Unfleiß, der ist viel von hauß, wartet dem Zoll nicht ab, sihet mehr auff die Würtschafft vndt sein privatum, bawet viel güeter, vndt hatt viel Extantzen laßen zusammen schwöllen. Sein belohnung ist die freÿe wohnung sambt der Zugehör, und hatt darzue vom Pfenningthurn vndt Rentmeister des Jahrs 12 lb. d. neben dem antheil am Bawholtz zoll, wie oben gemeldet. Der vorschlag wie disem abgang vndt fehler zu helffen, ist diser, Mann solte nemblichen den Zoll vndt die würthschafft voneinander separiren, daß Jetzige Zollhaus, sambt darzue gehörigem gärten einem gewißen mann verleihen, vndt denselben die würthschafft allein treiben laßen, davon mann des Jahrs ein nammhafften Zinß erheben könte, hingegen möchte der vierthe Zoller an der Rheinbruck […]

Zoll zu Gravenstaden […]
Zoll oder Weggelt an Illkircher warth […]
Zoll oder Weggelt am Wickheüsel […]
Zoll oder Weggelt an der grünen Warth […]
Zoll zu Schäffoltzheim […]
Zoll am Weissen Thurn […]
Zoll am Cronenburg […]
Zoll am Steinstras […]

Zoll an den Bedeckten brucken, Mit disem gehet es auch schwach daher, in Anno 1638. hatt der Pfenningthurn von dißem Zoll mehr nicht empfang. alß 27. lb 1 ß 4 d hiengeg. hat der Zoller Acht lb d. in geld 200. wellen vndt etwan vom Rechen schließen neben der freÿen wohnung, Mann hoff der Jetzige Zoller Martin Baldner, welcher erst newlich angenommen worden, soll ersetz. waß beÿ dem vorig. abgang.

Zoll der Ackerpferdt […]
Zoll der Hengst und Pferdt […]
Zoll in Vorstätten […]
Grempen Zoll am Fronhoff […]
Faß Zoll […]
Metzger Zoll […]
Zoll von feisten und Magern Schweinen […]
Vischer Zoll […]
Zoll deß Zahlholtzes
Zoll der Käuffler undt Gïmpel weiber
Der Zoll oder underkauff von Leinentuch, der Krämerwahr, der Gerber, der Schumacher, der Kürschner, der Seyler, Wollen, Gesaltzen guet, Öhl, Gutgewarts und hanff
Schiff Zoll […]
Hew und Stroh Zoll […]
Zoll von landtbrotbecken und Brotkärchen […]
Zoll vom brennen der Eßig tonnen […]
Zoll der haarbüchsen […]
Zoll von Bäncken under der großen Metzig […]
Adolphi Zoll uff der Metzig […]
Unschlitt Zoll […]
deß Zolß am Waseneck und deß fergen in der Ruprechtsaw […]
und ist aber beym zollwesen ins gemein schließlichen zu erinnern daß […]
Ungeltt […]
Kauffhauß undt Gran […]
Zollkeller […]

Tarifs (1686, 1770)

1686. Tarif imprimé, établi par les Conseillers et les Vingt-et-Un (voir ci-dessous 1761), AMS cote VI 282 et même tarif imprimé en 1770
Tarif du péage qui se leve a la Ruprechtsau pour raison de ce qui entre ou sort par eau
oder
Ordnung des Verzollens in der Ruprechts: Aw von deme so zu Wasser auß oder in die Statt gehen
Gedruckt zu Straßburg beÿ den Carolischen Erben im Jahr 1686

Tarif de 1770

Pour comparaison, début du tarif au canal du Rhin ou canal des fleurs (imprimé en 1686, AMS cote IV 68, 237)

Etat des taxes (1751)
Sommes encaissées au péage de la Robertsau de mars 1751 à mars 1752

1751, 1752, AMS cote VII 83 (105) Wasserzoll
Etat de toutes les sommes encaissées au péage de la Robertsau mois par mois, établi sur ordre des Préposés au bâtiment (liste). Un des meilleurs revenus acquitté par les bateaux, appelé Brand geld, ne m’a cependant pas été communiqué. Je reste avec tout mon respect l’humble et obéissant serviteur du Magistrat
1751 und 1752. Verzeichnuß überhaubt waß Von Mohnad zu Mohnad am Waßerzoll in der Ruprechts eingegangen und Verzollt worden wie solch Auß befehl Meiner Genädich Gebiedenten ober bau Herren
Erstlichen im Martÿ 28 fl. 8 ß 10 d
im April 44 5 10
im Majus 53 3 3
im Junius 40 0 3
im Julius 47 7 5
im Augustus 41 5 5
im Septempris 35 1 2
im Octopris 43 7 0
im Novempris 59 8 6
im Decempris 68 8 8
im Januarius 35 5 5
im Fepruarius 57 8 7
ferner im Marty 20 3 0
und Vor ein grosses gut schiff von hie 21 0 0
Summa
Einer deren besten Punckten aber Nemlich Von denen schiffen, das sogenante brand gelt wie viel davor eingegangen ist mir unwißend Verbleibe mit allem Ersinlichen Respect
Meinen Genädich Gebietenden Herren
Vnterthänigster und gehorsamster diener (signé) Härmo

Litige entre le péager et les bateliers (1761)

1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(Résumé) Jean Frédéric Gundelwein, aubergiste au péage d’aval, a remis aux préposés au bâtiment un mémoire exposant que Jean Henri Fæssler, ancien sénateur, et d’autres bateliers refusent depuis quatre semaines d’acquitter non seulement la taxe sur le sel à desination du Wurtemberg mais aussi celle de toutes les marchandises, sauf le vin. Il demande que la décision prise par les préposés au bâtiment le 21 juillet précédent soit appliquée et que les bateliers soient tenus de payer la taxe habituelle sur les biens qui entrent et sortent de la ville d’après le règlement.
Les bateliers exposent dans leur justification que le sel n’est pas une marchandise de passage mais un dépôt. Ils ont trouvé dans leurs archives deux ordonnances, une des Conseillers et des Vingt-et-Un en date du 14 avril 1647 complétée par une autre des Quinze en date 29 juillet suivant, d’après lesquelles toutes les marchandises seront taxées à la halle, que les péagers ne prélèveront plus que les taxes sur le vin, les céréales et les produits des maraîchers. C’est pas ignorance que les bateliers ont payé la taxe au péage, même celle sur le vin transporté pour l’armée royale et pourvu d’un laissez-passer. Ils demandent que les deux ordonnances soient appliquées et que la halle leur remette des certificats à présenter au péager.
Le péager demande que le tarif et le règlement qu’il doit observer soient maintenus comme il l’a expliqué dans son mémoire.
Les bateliers s’excusent des complications causées par cette affaire mais ils estiment que le péager demande davantage que ce qui lui revient. Ils s’en remettent à la sagacité du Magistrat.
Hanrard, directeur de la halle, déclare qu’il avait toujours pensé que le péager demandait indûment la taxe de ces marchandises. Ce n’est que le matin même qu’il a trouvé à la page 71 du tarif de la halle (de 1686), sous la rubrique taxe de pesage, que la taxe appelée taxe de marchandise était autrefois prélevée par les péagers mais qu’elle a été transférée à la halle en 1647. Cette taxe de marchandise est cependant différente de celle que les bateliers doivent au péager comme le montre le tarif de 1686. A son avis, les biens à exporter ainsi que le sel ne relèvent pas de ce tarif qui s’applique seulement aux marchandises de passage.
La commission a pris connaissance du tarif de 1686. Il en ressort que les bateliers doivent payer la taxe de toutes les marchandises qui entrent en ville (taxe de pesage et taxe de marchandise). Les deux deniers prélevés au péage selon le tarif ne peuvent équivaloir à la taxe de marchandise mentionnée à l’ordonnance de 1647 comme le montre le montant à acquitter à la halle. Il faut aussi considérer que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont établi aussi bien l’ordonnance en 1647 que le tarif du péage en 1686. Les bateliers ont en outre réglé sans objection le péage de temps immémorial, ils le feraient encore si le péager n’avait pas demandé la même taxe sur le sel. La distinction des marchandises de passage ne repose sur aucun fait. La commission estime qu’il n’est pas approprié d’apporter de changement. Le sel doit cependant être traité de façon particulière et avec précaution. Après examen des faits, la commission estime que le péager est en droit de prélever deux deniers par quintal conformément à son tarif comme il a été d’usage jusqu’à présent. Les bateliers sont par conséquent tenus de le payer, sauf sur le sel. Les frais seront réglés entre les parties. Les Quinze adoptent la proposition.

(p. 507) Sambstag den 19. Decembris – Gundelwein contra Äncker
Obere Bauherren lassen per H. Secret. Stedel referiren es habe beÿ E. G. den 14.t 9.bris Jacob Friderich Gundelwein, Gastgeber und Zoller am untern Wasserzolll Ca. H. Joh. Heinrich Fäßler Exsenatorem und übrige Schiffleuth ein unterthäniges memoriale junctis petitis mit beÿl. Sub N° 1. übergeben und darinnen vorgetragen, die schiffleuthe refusirten nicht nur den Zoll von dem Saltz, welches in das Würtembergische geführet werde, zu bezahlen, sondern seit vier wochen wollen Sie auch die übrige Güther, den wein außgenommen nicht mehr verzollen (p. 508) da nun durch dieses weigern E. G. zoll zu Grund gehen würde, auch von allen zeiten her vom Saltz und andern güthern dem Tarif gemäß der Zoll abgefordert werden soll, als gelange an E. G. des Imploranten untherth. bitten dieselbe gnäd. geruheten die samtliche Schiffleuthe zum ersten wegen dem schon ertheilten bescheid derer Oberbauherren vom 21. Julÿ laufenden Jahrs anzuhalten, solchen in allen stücken gebührend nachzukommen, Zum Zweÿten aber den Zoll der durchgehende Güther, so auß und in die Statt gehen, ebenfalls wie jederzeit gebräuchlich war, nach ordnung abzurichten.
d. 28. 9.bris hierauff habe E. E. Zunfft der Äncker im Nahmen samtlicher Schiffleuth ihre untherth. verantwortung mit beÿl. Sub Litt. A et B beÿ E. G. producirt und darinnen gemeldet, Sie könnten zwar nicht in abrede seÿn daß sie von langer Zeit her von den durchgehenden Güthern (p. 509) denen jeweiligen Waßerzollern den Zoll bezahlet hätten, weilen aber das Saltz kein durchgehendes Guth, sondern ein Lager: Guth seÿe, auch in ihren habenden archiven Zweÿ Decreta gefunden hätten, das erstere von Gnäd. herren Räth und XXI Vom 14. April 1647. das zweÿte Vom 29. Julÿ ejusdem anni von Gnäd. Hh. den XV. erläutert, Krafft welcher zu ersehen daß ehe solche Decreta ertheilet worden, alle Güther an denen Wasserzöllen hätten müßen verzollet werden, durch diese Decreta aber die verfügung gemacht worden, daß alle Güther in dem Kauffhaus verzollet werden müssen, denen Wasserzollern aber nur allein die Verzollung der Wein, früchten und Gartengewächsen überlassen worden, da nun die Imploraten seithero auß Unwißenheit die Güther nicht nur am Waßerzoll verzollet, sondern auch von denen weinen, die zur königl. armée geführet worden, und mit päßen versehen waren, dem Imploranten der Zoll entrichtet werden mußte, als gelange an E. G. E. E. Zunfft der Äncker in Nahmen (p. 510) derer samtlichen Schiffleuthe unterth. ansuchen E. G. geruheten dem unruhigen Kläger mit seiner ungegründeten und wiederrechtlichen Klag ab: und ane die zweÿ allegirte Decreta zu verweisen, anbeneben demselben anzubefehlen die Zur königl. armée mit päßen abführende weinen gleichwie im Ungeld und an allen andern Zöllen freÿ und ohne abforderung einigen Zolls passieren Zu lassen, Zugleich aber auch in allhiesigem Kauffhaus expresse Zu verordnen, daß zur befolgung angeregter Decreten beÿ allen zu Schiff abgehenden Gefärthen die nöthige Schein über die abgerichtete Zoll Gebühren außgefertiget und außgeliefert werden mögen, um selbige dann an dem Waßerzoll behörig vorweisen zu Können.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant præsens einen schriflichen Recess loco Replicarum juncto petito vorgelegt, und darinnen gebetten ihn beÿ seiner Ordnung und Tarif Gnädig Zu manuteniren und zu erkennen (p. 511) wie in dißseitigem Memoriale Vom 14. Novembris des mehrern gebetten worden, auch habe sich derselbe darauff, wie auch auf Contenta seines Memorialis bezogen.
Nôe. derer Imploraten seÿen erschienen H. Heinrich Ignatius Rumpler als Zunfftmeister E. E. Zunfft zum Äncker, H. Joh. Heinrich Fäßler Exsenator, H. Joh. Diebold Ulrich, H. Joh. Jacob Eckert und H. Joh. Jacob Ulrich, alle Schiffleuthe, welche ihrer Verantwortung annoch beÿgesetzt, weilen man aus demjenigen, was der Implorant Vorgebracht, etwa schliesen mögte, als wollten die Imploraten Gemeiner Statt Zollgerechtigkeit disputirlich machen, als wollten sie Zu allervorderst sich ein solches aufbürden gehorsamst abgebetten haben, sondern ihre meÿnung gehe nur dahien, daß sie glaubten, daß in Conformitæt derer kürtzlich gefundenen und producirten Zweÿen Erkanndtnußen de anno 1647. der Zoller am Wasserzoll mehr fordere als ihme zu komme, sie wollten sich aber Mghh. hocherleuchteten Dijudicatur völlig unterworfen haben.
(p. 512) H. Hanrard der Kauffhaus Verwalter, welcher ex officio zu diesem geschäfft berufen, und sein Gutachten darüber begehret worden, habe sich vernehmen lassen, Er müste gestehen, daß er seither immerdar der meÿnung gewesen, daß der Wasserzoller wiederrechtlich dem Zoll Von denen Güthern abfordere, er habe erst diesen Morgen der sache weiter nachgedacht, und in dem Kauffhaus Tarif pag. 71. unter der Rubric waaggeld gantz clar befunden, daß der sogennante Güther Zoll ehemalen von denen Wasser Zollern müße bezogen in A° 1647 aber in das Kauffhaus verlegt worden seÿe, daß aber dieser Güther Zoll von demjenigen was die schiffleuthe laut Tarifs an dem untern Wasser Zoll Zu bezahlen, gäntzlich unterschieden, Zeiget die art des Verzollens, über dieses seÿe der Tarif von A° 1686. die vorgelegte Decreta aber schon von A°. 1647. welches ihne umsoviel mehr in seiner meÿnung bestärcke, daß der Wasserzoller (p. 513) berechtiget, den in seinem Tarif verordnenten Zoll abzufordern, doch glaube er, jedoch ohnmaßgeblich, daß die eigene von hier zu verschickende Güther, wie auch das Saltz, nicht wohl darunter Zu begreifen, sondern dieser Zoll nur die durchgehende Güther angehen könne.
Nachdem die Hh. Deputirte hierauf diese sache selbsten in genaue erwegung gezogen, hätten sie sich den erst allegirten passum aus dem Kauffhaus Tarif de A°. 1686 fol. 71 vorlesen lassen, derselbe lautet also :
Wann aber die schiffleuthe &c
Auß diesem nun erhellet, daß die Schiffleuthe von allen in die Statt bringenden Güthern theils waag, theils Güther Geld zu bezahlen, daß aber die an dem Wasserzoll Zufolg Tarifs geforderte 2. d. das Güther Geld wie es in dem Decret von Hh. Räth und XXI de A°. 1647. genennet wird ohnmöglich seÿn Könne, wird auß demjenigen was sie dafür in dem Kauffhaus zu bezahlen haben, erläutert, sintemalen wann sie von 100 Centner 1. fl. 1. s. 1. d. und also auff den Centner 1 1/3 d bezahlen, die in dem (p. 514) Tarif erforderliche 2. d. Wasserzoll vom Centner nicht herauskommen, ferner seÿe auch aus der gegeneinander haltung der Zeitrechnung gantz clar, daß wan auch in denen Decretis de A°. 1647. von dem sogenannten Wasserzoll die frag wäre, solches durch den in A°. 1686 auch von Gnäd. Hh. Räth und XXI errichteten Tarif habe können abgeändert werden. Fürnehmlichen aber seÿe zu attendiren, daß die samtlichen schiffleuthe nach ihrem eigenen Geständnuß diesen Wasserzoll von undencklichen Zeiten her ohn einige wiederrede bezahlt und vielleicht ohne opposition ferner bezahlt hätten, wan nicht der Wasserzoller das Saltz auch dem Zoll unterwürffig machen wollen, mithin seÿe gantz gewiß, daß der in dem Tarif enthaltene und bißher geforderte auch bezahlte Zoll der 2. d. mit Recht gefordert werden könne. Warum aber da mehrgemeldter passus des Tarifs von allen Güthern 2. d. vom Centner Zoll gebühr angesetzet, biß dato und Zu allen Zeithen nach allerseitiges Außsag des Zollers und der schiffleuthe (p. 515) der Zoll nur von denen durchgehenden Güthern gefordert und entrichtet worden, seÿe Keine andere spur vorhanden, als die bißherige gewohnheit und Observantz, weswegen die Hh. Deputirte auch nicht füglich zu seÿn glauben, daß solches abgeändert werde, umsoviel mehr da der Implorirende Zoller selbst nicht mehr begehrt. Was aber das Saltz betreffe, so seÿe erst Kürtzlich erwiesen worden, das dasselbe nicht unter die sogenandten Waare gehöre, vornehmlichen aber so wäre in sonderheit beÿ jetzigen Zeiten sehr behutsam damit Zu verfahren, weilen Mghh. erst kürtzlich vorgetragen worden, wie viel Gemeiner Statt daran gelegen, daß solches wie der herzugezogen werde. Beÿ so bewandten Umständen hätten die Hh. Deputirte dafür gehalten, daß der Wasserzoller in Conformitæt seines habenden Tarifs berechtiget, den Zoll der durchgehender Güther à 2. d. vom Centner, wie solches bißhero gebräuchlich gewesen, abzuforderen, mithin die schiffleuthe solchen abzurichten (p. 516) schuldig und verbunden seyen, unter welchen Güthern aber auß bewegenden Ursachen und biß auf anderwärtige Verordnung das Saltz nicht begriffen seÿn solle, was aber die Unkosten betreffe, sollten dieselbe unter den Parthen zu compensiren und auffzuheben seÿn. die Confirmation stehe zu E. G. Erkanndt, Bedacht gefolgt.

1558 – Règlement pour le péager du Blumengiessen
AMS cote III 220 (16) – N.B. le règlement diffère de celui du péage de la Robertsau, comme le rappellent les préposés au bâtiment en 1690, voir plus haut
Le péager promet sous la foi du serment de percevoir le péage et de le faire parvenir à la Douane (Zollkeller) dans une boîte comme il est de coutume, contre la rétribution coutumière. Il jure en outre devant le Magistrat 1) de prélever une caution sur toutes les marchandises qui entrent ou sortent de la ville jusqu’à ce que soit produit un certificat (warzeichen) de la douane, 2) le foudre de vin provenant des territoires de l’évêché sera taxé à 3 deniers, celui d’autres territoires sera soumis à la taxe (pfundzoll), qu’il soit entreposé dans une cave ou servi, 3) le vin à destination de Souabe, du Brabant ou d’autres lieux sera soumis à caution jusqu’à ce que soit produit un certificat de la douane, 4) le péager ne devra pas laisser passer de vin sauf si on lui présente un certificat de la douane, les susdits vins comprennent entre autres les vins cuits, la malvoisie et le vinaigre, 5) le foudre de vin qui transite en ville sera taxé à 8 deniers, 6) les poissons, qu’ils soient frais ou salés, sont soumis à la taxe, sauf ceux destinés à la consommation personnelle, 7) le froment, le seigle et l’avoine doivent un denier le quartaut s’ils sont en provenance ou à destination de l’évêché, ils sont soumis à la taxe s’ils proviennent d’ailleurs jusqu’à ce que soit produit un certificat de la douane, 8) la moutarde doit 4 deniers le quartaut, les noix 2, les pois 2, les lentilles 2, les graines de pavot 2, les graines de chanvre 2, le millet 2, les fèves 1, la farine d’avoine, de froment, d’orge 4, 9) les bateaux de marchandises qui entrent ou sortent de la ville sont soumis à caution jusqu’à ce que soit produit un certificat de la douane.
Le péager se référera au tarif suivant (…)

[en marge] des Hn Bischofs Zoller im blumengießen Ordtnung d. Anno 1558
Ordnung unsers gnedigen Herren zu Straßburg, wie sein gnaden ein Zoller Im Blumengiessen schwören soll

Item er soll schweren leiplich zu Gott, an die heiligen unßers gnedigen herren von Straßburgs Zolles an dem ehgenandten ende getrewlich vnd ernstlich Zuwartende vnd Zuempfahende und seinen Zoll getreulich zufordern vnd einzusenden vnd ein ein sonder büchse Zuthun ohne verzug, so bald der Zoll gegeben würth, ouch seiner gnaden Zoll inn sollicher büchsen Zu antworten seinem Zoller im Zollkeller ahne allen eintrag, vnd Zeitt als bitzhär gewohnlichen beschehen Ist, vnnd soll man Ime geben Im Zollkeller den lohne, waz man von alter her geben hatt von vnsern gnedig. herren von Straßburg wegen vnd nitt mehr.
Item er soll auch schweren vor Vnß. gnedigen herren von Straßburg wegen ein Zoller Im Zollkeller gehorsam Zusein In allem dem das den Zoll berueren Ist.
Item er soll auch schweren vor vnßern gn. herren von Straßburg Wegen Zunemen vnd Zuthun als hernach geschriben steht.
Item er soll auch guthe pfande nemen von allen stück. nichts vßgenommen was In die statt oder vsser der Statt geht, es sey was es wölle und behalten vnz das man In die warzeichen bringt vß dem Zollkeller von eim Zoller.
Item ein fuder wein, das Im Bistumb wachset, das man härein Zu märck fueret es Kom In schiffen oder vff wägen so gibt er iij d. kompt es vßwendig des Bistumbs härein, so gibt es lb. Zoll oder würdt es eingelegt In ein Keller oder würdt Zum Zapffen geschenckt das gibt auch lb. zoll
Item was wein man gen Schwaben oder Inn Brabant oder anderßwohin fueren will davon soll man pfandt nemen und behalten, vnz sy lediger Zeichen pringen von eim Zollkeller vß dem zollkeller.
Item auch soll der Zoller von allen den weinen, so Inn oder vßfahren nyemand lassen fürfahren er soll Ine heissen ledige warzeichen bringen von eim Zoller Im Zollkeller.
Diße nachgeschribne wein, gefewert weyn, getrebt wein Zitwen wein, gesotten wein, Maluasen Romani, gebranter wein vnd essig w. unnd dergleichen, wie man die nennen, geben lb. zoll und soll man pfand nemen vntz man ledige Zeich. pringt von eim Zoller Im Zollkeller.
Item er soll nemen von eim fuder weins das nitt Inn der Statt Straßburg kaufft ist, vnd durch geht oder vßwendig fürgeht und nit In die Statt käme gibt viij d. das soll man also vorsehn, welche nitt warzeich. haben von eim Zoller Im Zollkeller.
Item alle fisch die Zu Straßburg Kaufft werden die man hinweg fueret, sy seyen derer gesaltzen oder gruen fisch wie mans Nennet, die geben alle lb. zoll ußgenommen der Statt burger die geben nichts wan sy es behalten wie Recht Ist.
Item weissen Rocken gerste und habern, da soll man nemen von Je einem viertel 1 d. das da geht vs dem Bistumb Inn die Statt oder vß der Statt Ins Bistumb. Kommptt es aber vßwendig des Bistumbs här, so soll man pfand nemmen davon und behalten, bitz er ledige Zeichen pringet für den lb. zoll uß dem Zollkeller.
Item ein fiertel senff das man Zu marckt fueret gibt iiij d. Ein viertel nuß ij d. Ein viertel erbßen ij d. Ein viertel linßen ij d. Ein viertel magsot ij d. Ein viertel hanfsot ij d. Ein viertel hirßen ij d. Ein viertel bonen j d. habermehl gestampfter weissen, gestampte gerst vnd haberkern gibt dz viertel iiij d.
Item lastschiff die Inn die Statt fahren od. darauß, dauon soll man pfand nemmen vntz man ledige Zeichen pringt von eim Zoller vß dem Zollkeller.

Was man nemen soll von disen hienach geschriebnen Stucken.
Item von Zimmerholtz von vier stucken j d. vnnd von vier borthen j d. von hundert borthen ij ß d.
Item von […]

1612 – Règlement pour les péagers
(XXI 30. Nov. 1612, Decretum 1613) – AMS cote III 220 (17)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un prennent en novembre 1612 un arrêté, destiné aux péagers sur les chemins et les rivières, pour empêcher la fraude. Le péager devra se référer au certificat délivré par la douane.

[in margine :] Rheinbrugk, Blumengieß. Waßer Zoll, Teich, Grauenstad. Weißthurn, Cronenburg, Steinstraß – Ist ahn Jedes Ort geliefert word. Im Jar Messe Aô 613.

Decretum Hh. Räth und XXI de Ao 1612 an allen Zoller, daß Sie die Vaß, Pack, Ballen oder Kisten Gegen dem Zedul besehen sollen &

Unnsere herren Meister unnd Rhat vnnd die Ein vnnd zwantzigh, haben wahrgenommen, vnnd nicht mit geringen beschwerden erfahren, wz. massen von den frembten, so wol Teutschen als welschen, wann sie alhie In dieser Stadt Ihre wahren vnnd kauffmanschafft einkaufft, vnnd hinweg füren laßen, hernacher In dem Kauffhauß beÿ Loesung der Zeÿchen, diesen gefeerligen betrugh vnnd vortheil brauchen, dz. sie dieselben, In cleinen Vaßen, Pack, Bellelin, vnnd wol über den halben theil geringer, als sie ahn sich selbsten beschaffen, ahngeben, vnnd dadurch gemeine Stadt umb Ihren gepürend. Zoll überfüren unnd betriegen, vnd dz. auch die Zoller ohn underscheÿdt die selben furfahren vnnd passieren lassen. Haben derowegen zu furkommungh dieser vnnd anderer dannenher vervhrsachten gefahr, In dem kauffhauß versehung thun laßen, dz. nuhn fürter die Zedul vnnd Zeÿchen dergestallt gefertiget, dz. dorauf nicht allein das datum vnnd der tagh vff welchen die Zeÿchen geloest, Sondern auch Zu gleich die Vaß, Ballen oder kisten, vnnd ob die selben groß oder clein seÿen, verzeÿchnet werden sollen. Bevelen derhalb. den Zollern, so wol ahn den thoren als an den Wassern, vff solche gemerck vnd verzeÿchnussen vleißige achtung Zu geben vnnd wan ein Furmann oder Schiffer für fehrt, die Vassen, Pack, Ballen oder Kisten, gegen dem Zedul zu besehen. Vnnd da er befinndet, dz. dieselben mit dem Zedul nicht Zu tragen, vnnd Im Zedul etwan ein Vaß ahngeben, hingegen aber ein Kist oder ballen auß vnnd eingeladen, oder der Zedul ein kleines Vaeßlin, Bellelin oder Kistlein weiset, dahingegen große Vaß, Ballen, Pack oder Kisten von vielen Centneren geladen, den Schiffer oder Fuhrmann nicht Passieren Lassen, sondern denselben auffhalten, biß sie dasselbigh Inn dem Kauffhauß ahngebracht, vnnd darüber verneren bevelch empfangen haben. Beÿ ernstlicher ohnnachlessiger straaf vnnd Ihren eÿden ohngefehrde.
Actum & Decretum Montags den 30. und letzten 9.bris Ao 1612.

1617 – Mémoire sur les réformes à introduire dans la perception des péages
AMS cote III 220 (18)
Mémoire pour améliorer la perception au péage du Canal des fleurs (Blumengiessen) et au péage du Rhin (Rheinzoll [ou péage de la Robertsau])
Comme tous les deux peuvent être considérés comme un péage du Rhin (Rheinzoll), il est souhaitable qu’ils soient soumis aux même règles. Chaque péage devrait avoir un receveur qui note en deux exemplaires les sommes perçues, la date, le batelier, les marchandises et la devise, l’un restant à la Tour aux deniers, l’autre étant visé par les préposés pour être remis au péager.
Pour éviter de créer des emplois supplémentaires, on pourrait attribuer au péage du Canal des fleurs un receveur du Pont du Rhin et au péage de la Robertsau où entrent les bateaux provenant de Francfort un commissionnaire de chargement ou l’huissier de l’Ancre qui doit de toute manière être présent lors du chargement des bateaux.
Il pourrait y avoir deux caisses à chaque péage, l’une pour les sommes supérieures à un denier et l’autre pour les sommes inférieures ou égales au denier.
L’huissier de l’Ancre devra se trouver au péage de la Robertsau les vendredis pour vérifier les bateaux du marché. On devra prévoir de rétribuer les receveurs.
Il faudra un compte pour les marchandises destinées aux campagnes et un autre pour celles qui voyagent sur le Rhin. Quoique le péage diffère de ceux établis à Hügelsheim et à Schröcke, le montant des taxes que les bateaux de Francfort doivent acquitter est comparable, il faudra donc examiner sa pertinence.

Bedencken wie der Blumengießen Vnd Rheinzoll in beßere Ordtnung gebracht werd. kan.

Bedencken, wie der Statt Straßburg beede Zöll am Blumen Gießen, Vndt der Rhein Zoll Orderlichen eingebracht Vnd Verrechnet, auch niemandts mit Steÿgerung beschweret, sondern das Jenige so der Statt Rechts wegen gepüret, Recht einkomme, Nemblich.
Dieweil diße Zöll auch für einen Rhein Zoll gehaltten werden, so ist es Unformblich dz. die Zoll büxen allein vf den Pfeningthurn gelüfert werden ohne einig Register oder Rechnung, Sondern soltten billich all an der Rhein Zöllen gleichförmig gehaltten werden, Jedoch nach gelegenheit dißer Statt Handlung.
Das ist, das en Jedem Zoll ein Zollschreiber gehaltten würde, welcher alle empfangene Zöll, Jahr, tag, den Schiffman, Schiff, Wahren, Vndt Müntz Sorten ordenlich in ein besonder Register vffschreibe, wie auch der Zoller ein gleichformiges, Vndt dieselbige alle Viertel Jahr, beneben der Zoll büxen Vf dem Pfenningthurn vflegten, dz. eine alda zu behaltten, das Ander Von den herren dreÿeren Vnderschriben Vndt den Zollern wider Zugestellet.
Damit aber die Statt nicht mit besonderen bestallung. beschweret würde, so könte es mit dem Zoll am Blumengießen Versehen werden mit der Zolleren einem vf der Rheinbrucken, dz. was ein Schiff käme, So gienge der Schiffman an den Zoll, Vndt halte denselbigen Zollschreiber Ihne abzufertigen wie es an anderen Zöllen auch gebreüchlich ist.
Ahne dem Rhein Zoll, da die Franckfurter Schiff vß vndt einfahren, könte es verrichtet werden durch einen Ferttiger als den Fertiger Meister, oder den Bittel zum Encker, dieweil derselbige ohne des beÿ Fertigung der Schiffe sein muß.
Belanget dz. Zoll geltt: so müßen zwo Bixen gehaltten werden an Jedem Zoll, da in die eine dz. Jenige geltt gehört So Über einen Schilling ist vndt verrechnet würde, In die Andere aber was ein schilling vndt darunder ist, Vndt nicht verrechnet würt.
Am Freytag, so müße der Encker Bittell an dem Rheinzoll sein, damit von den Marckschiffen alles Ordenlich verzollet vndt in die Büxen gestoßen würde.
Die beede verordneten Zollschreibern aber würde etwas für Ihre mühe Vleiß Vndt Arbeit zuverordnen sein.
Es ist auch dißer bericht beschehen, dz. ob wohlen zu allen wahren alhie in Kauffhauß, Zollkeller, Vnd Vngeltt, Zeichen müßen gelöst, Vndt die gepür abgericht werd., nichts desto weniger der Schiffmann d. Schiff Sampt den wahren verzollen müße, dan das geltt von der Zeichen zu lösen würdt für ein Landt Zoll gehaltten, d. ander aber für den Rhein Zoll.
Als auch vermeinet möchte werden, als soltte dißer Zoll den Anderen Zöllen zu Hügelßheim, vnd Schröcke & als Fürstlichen Zöllen nicht zuvergleich. sein, hat man doch Nachrichtung, d. die Franckfurter Schiffe an dem alhiesigen Rhein Zoll, an dem Zoll geltt fast den gemelten Zöllen gleich kommen, darauß zu sehen d. es dißer mühe noch wol werdt ist.
Vndt kan vff volgende art oder ein beßere buch gehaltten werden.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.