Mémoire de 1744 (Hold)


1744, Préposés en chef de la Chancellerie (Obere Cancelley Herren), 1739-1748 (4 R 35)

Résumé
Suite à la requête de Jean Daniel Lang d’être nommé en même temps notaire et rédacteur d’inventaires, les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent le 14 mars 1744 aux préposés en chef de la Chancellerie de rédiger un rapport sur deux questions (1) si on peut nommer un mineur aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires, (2), si les deux fonctions peuvent être attribuées en même temps. L’avocat Hold donne lecture de son rapport le 19 avril suivant.

(1) Age à la nomination – Aucune des règles publiées dans l’Empire n’évoque d’âge minimal, en particulier celles que l’empereur Maximilien a publiées en 1512. Certains auteurs comme Sattler dans son ouvrage Thesaurus Notariorum citent l’âge de dix-huit ans ou de dix-sept ans accomplis. Il s’ensuit que les comtes palatins et le Magistrat de la ville ont toujours eu toute liberté de nommer des notaires mineurs, ce qui est arrivé à plusieurs reprises, en particulier pour le père du requérant, d’autant que les statuts de la ville fixent la majorité à 20 ans. Le Roi a confirmé après la Capitulation le droit du Magistrat de nommer des notaires par arrêt du Conseil d’Etat en date du 24 mai 1684. On pourrait conclure que le Magistrat a tout intérêt à éviter de modifier les privilèges qui lui appartiennent.
Le Magistrat pourrait cependant porter la majorité à vingt-cinq ans sans préjudice à ses privilèges puisque l’âge ne fait l’objet d’aucune règle. Les privilèges permettent à la Ville de prendre les décisions et d’établir les règles qui vont dans le sens du bien commun. Trois raisons militent en faveur d’un âge minimal : (a) l’importance de la fonction, (b) les ordonnances royales, (c) les règlements de la Ville même.
(a) Les fonctions du notaire l’amènent souvent à connaître des secrets de famille et à œuvrer pour l’intérêt des veuves ou des mineurs. Il semble inadapté de confier à un mineur qui ne peut agir sans tuteur des affaires qui engagent durablement les parties. (b) Plusieurs ordonnances royales comme celles de Charles IX en 1560 ou de Henri III en 1585 excluent les mineurs du notariat. Ces lois ne sauraient cependant limiter la juridiction du Magistrat. (c) Selon le règlement qu’a établi le Magistrat lui-même, les tabellions des bailliages qui sont d’un rang inférieur aux notaires doivent être majeurs. Les rédacteurs d’inventaires sont en outre chargés de faire prêter serment aux parties qu’elles n’ont rien dissimulé, ce qui ne peut être confié à une personne mineure sous peine de nullité. Comme le notaire et le rédacteur d’inventaires ont des tâches comparables, la règle qui s’applique à l’un doit nécessairement s’appliquer à l’autre.
Les différents arguments amènent à conclure qu’aucun candidat ne doit être nommé notaire s’il n‘a pas prouvé qu’il a vingt-cinq ans accomplis et qu’il a appris le métier pendant quatre ans auprès d’un notaire ou d’un greffier.
Il n’en reste pas moins que le Magistrat a toute latitude de donner des dispenses dans des cas particuliers comme l’indiquent divers ouvrages. Dans le présent cas, Jean Daniel Lang pourra être admis à l’examen du notariat puisqu’il a vingt-trois ans.

(2) Nominations conjointes aux fonctions de notaire et de rédacteur d’inventaires – La coutume de faire passer un examen aux fonctions de notaire et un autre aux fonctions de rédacteur d’inventaires semble avoir pour origine que le Magistrat a tenu à choisir quels notaires nommés par le comte palatin seraient habilités à exercer dans la Ville, ou du moins à limiter le nombre de notaires habilités à dresser des inventaires et des partages. Comme le Roi a supprimé dans l’étendue de sa juridiction les pouvoirs des comtes palatins, seul le Magistrat a pouvoir de nommer des notaires, la raison qui justifiait deux examens a donc disparu. Il va de soi qu’un notaire qui dresse des contrats, des testaments et des contrats de mariage est aussi amené à dresser des inventaires et des actes de partage et que celui qui réussit l’examen est apte à dresser tous ces actes.
D’un autre côté, les statuts et les règlements ne doivent pas être modifiés sans raison décisive. Or ces règlements stipulent qu’un notaire doit être habilité par le Magistrat pour pouvoir dresser des inventaires. Un règlement plus récent de 1739 stipule qu’un notaire qui remplit les fonctions de secrétaire de tribu doit être habilité à dresser des inventaires (être rédacteur d’inventaires). Il en ressort que la fonction de notaire ne se confond pas avec celle de rédacteur d’inventaires, d’autant que les rédacteurs d’inventaires ont un règlement particulier.
Les différents arguments amènent à conclure comme ci-dessus que, sauf dispense, personne ne doit être nommé notaire s’il n‘a pas prouvé qu’il a vingt-cinq ans accomplis et qu’il a appris le métier pendant quatre ans auprès d’un notaire ou d’un greffier. Dans le cas de Jean Daniel Lang, on pourra l’admettre à l’examen du notariat mais il devra par la suite passer un autre examen pour devenir rédacteur d’inventaires.
Le collège approuve le rapport de l’avocat Hold et sa communication aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.


Bedacht in sachen Hn Joh: Daniel Langen Candidati Notariatus, 1° ob ein Minorennis Zum Notariat: Ambt admittirt, 2° Ob das Beneficium Inventandi Zugleich mit dem Notariat Ambt conferirt werde Könne. p. 427.
(p. 427) Mittwoch, d. 19. Aprilis 1744. – Herr Advocat Holdt lißt einen Von Ihm in Sachen Hn Joh: Daniel Langen Candidati Notariatus, zufolg Erkandtnuß Ghh. Räth u. XXI. Vom 14. Mart. jüngst, abgefaßten und nomine Mggn /:alß an welche sothanes Geschäfft Verwießen worden:/ Vor jetzt hochged. [p. 428] Dicasterium Zu bringenden Bedacht ab, selbigen Zu Vorläufiger Mghh. approbation außstellend mit dem fernern Vermelden, daß derselbe so von ihm auffgesetzt worden, daß darauß ein neues Reglement Vor die Notarios und Inventir Schreiber gemacht werden Könne, dieser Bedacht, worinn die Anrede an Ghh. Räth und XXI. ist, lautet also

GGHHn.
den 14.ten letztverwichenen Martÿ hat H. Johann Daniel Lang, des Hn Notarii Langen Sohn, ein Memoriale beÿ diesem Hochlöbl. Dicasterio eingegeben, mit bitten ihme das Notariat Ambt und Zugleich das Beneficium Inventandi gnädigst Zu conferiren, dieweilen aber sich Hievorgethan, daß der Implorant annoch Minderjährig ist, sodann auch in betrachtung gezogen worden, daß nach bißheriger observantz das Beneficium Inventandi nich Zugleich mit dem Notariat: Ambt pflegt accordirt Zu werden, Alß hat an diesem hohen Ort auf das begehren nicht wollen definitivé gesprochen werden, es seÿe dann Zuvor eine reiffe deliberation darüber gepflogen worden, Zu welchem end das Geschäfft an die Obere Cantzleÿherren Verwießen worden, umb über die Zweÿ folgende Quæstionen Zu deliberiren und einen schrifftlichen bedacht Zu verfaßen nemblichen
1° Ob nicht der Wohlstand des Gemeinen Weßens erfordern wolle, daß hinfüro allhier Keiner Zum Notariat Ambt [p. 430] admittirt werde, er habe dann seine Vollkommene Majorennitæt erreichet, und
2.do Ob die Observantz auch nicht dahin Zu ändern seÿe, daß das Beneficium Inventandi Zugleich mit dem Notariat Ambt einem sonst tüchtigen Subjecto conferirt werde, solle.
Wann nun die Obere Cantzleÿ: Herren zufolg der Ihnen auffgetragenen Commission sich angelegen seÿn laßen, so haben Sie die obige Fragen gründlich und reifflich untersucht, die rationes pro negativa mit denen in affirmativam militirende motivis erwogen und in specie quoad

1.mam Quæstionem Zwar in betrachtung gezogen, daß weder im gantzen Teutschland noch in allhiesiger Statt jemahlen einige ordnung, so die Majorennitæt beÿ einem Notario erfordert, auffgerichtet worden seÿe. Unter denen Vielfältigen Reichs Constitutionen so wegen denen Notarien publicirt worden, ist die allervollständige vom Kaÿser Maximiliano de A° 1512. Darinnen seind die Verschiedene Untüchtig Keiten und Hindernußen ein Notariat: Ambt Zu erlangen recensirt, daß aber die Minderjährigkeit auch eine Unfähigkeit oder Obstaclulum dazu seÿe, ist mit Keinem wort daselbsten gedacht, Zweiffelsohne weilen mehr die Wißenschafft, Gelehrtheit und Capacitæt des Subjecto als sein Alter considerirt wird, deßwegen auch diese und noch mehrerer Constitutiones Imperiales sehr ernstlich verordnet, daß dergleichen Candidati, welche umb das Officium Notariatus [p. 432] anhalten, Zuvor fleißig über alle partes der Notariat: Kunst examinirt werden sollen.
Derohalben schreiben auch verschiedener Anthores und insonderheit der genannte Sattlerus in seinem sehr berühmten Thesauro Notariorum pag. 3. et 4. daß das Vollkommen erreichte 18. jähhrige Alter beÿ einem sonst tüchtigen und in der Notariat Kunst schon grundsam erfahrnen Subjecto sufficient seÿe umb solches officium Zu erlangen und Zu exerciren. Gleichwie auch nach denen Gemeinen geschriebenen Rechten die Advocati und Procuratores, welche doch die Parthen öffters die defension ihrer gäntzlichen Haab und Nahrung, ihrer Ehre und guthen Nahmens, ihres Standts und Geschlechts anvertrauen, auch in dem complirten 17. jährigen Alter zu solchem wichtigen Ambt gezogen und employirt werden Können, L. I. § initium ff. de postulendo.
Wie dann auch nach denen Reichs Constitutionen sogar weder beÿ dem Kaÿserlichen General fiscal noch beÿ deßen Advocato Keine Majorennitæt erfordert wird.
Also haben auch sowohl die in allhiesiger Statt Vorzeiten geseßene Comites Palatini, welche das Recht hatten Notarios Zu creiren, alß auch ein Hochlöbl. Magistrat allezeit die freÿheit gehabt, auch Minderjährige Zum Notariat Ambt zu vociren, Wie dann auch in der that eine Ziemliche Anzahl dergleichen unter der Majorennitæt angeommenen [p. 434] Notarien in Ew. Gnd. Protocollis befindlich seÿn würden, wann mann nachsuchen wolte. Dazu Kommt auch diese Observation, daß nach hiesigen Municipal rechten ein junger Mensch der das 20.te Jahr seines Alters erreichet die veniam ætatis also habe daß er seine eigener Vogt seÿn mihin sein Guth selbsten verwalten könne.
Demnach ist vor ungezweiffelt zu halten, daß solang die Statt Straßburg ein mitglied des Reichs geweßen, mithin das Jus regale Notarios Zu creiren exercirte, Sie allezeit die freÿheit gehabt, auch Minderjährige Zum Notariat Ambt Zu admittiren. Nachdem nun diese Statt das glück gehabt sich unter Ihro Königl. Maÿestät Bottmäßigkeit Zu begeben, so hat Höchst deroselben beliebt, nicht nur in Krafft einer feÿerlichen Capitulation die allhiesige Privilegia, Rechten und Gewohnheiten überhaubt zu manuteniren, sondern in specie vermög eines Königlichen Arrests du Conseil d’Etat Vom 24. Maÿ 1684. E. Hochlöbl. Magistrat das privilegium Notarios creandi, und Zwar auf art und weiß wie es bißdahin üblich geweßen, conformirt mit folgenden worten: S. M. a maintenu et maintient lesd. Magistrats de la ville de Strasbourg dans lesdits privileges et facultés d’etablir et installer des Notaires dans Strasbourg, lesquels Elle veut etre reçeûs et examinés en la Chancelleire de lad. ville, et y recevoir leurs [p. 436] provisions, après qu’ils y auront presté le serment en tel cas requis. NB. tout ainsi qu’il s’est pratiqué avant led. jour 30. Sept. 1681.
Nun gleichwie E. Hochlöbl Magistrats vorhin nach außweiß der Reichts Constitution und Gewohnheiten die Majorennitæt beÿ einem Notario niemahlen alß ein Requisitum necessarium angesehen und erfordert hat, alß ist es auch nachgehends und biß dato in Krafft der allhiesigen confirmirten Rechten und Privilegien also darbeÿ geblieben, wie dann auch verschiedene præjudicia allegirt werden Könten, und unter andern die reception des Imploranten Hn Vatters selbsten /.Hn Notarii Langen./ der beÿ seinem minderjährigen Alter in numerum Notariorum auff: und angenommen worden.
Auß dem allem Könte wollen der Schluß gemacht werden, daß wann H. Hochlöbl. Magistrat dermahlen durch eine anderwärtige außdruckenltliche Verordnung Von der biß dato üblichen observantz mithin von seinem privilegio abweichen solte, eine solche Änderung Von einer gefährlichen Consequentz seÿn möchte.
Im gegentheil aber und pro Affirmativa obangeregter Quæstion thun sich folgende Rationes decidendi hievor und Zwar überhaubt
1° daß wann E. Hochlöbl Magistrat eine außdruckentlich Verordnung [p. 438] machen wird, daß hinfüro Keiner Zum Notariat Ambt admittirt werden solle, er habe dann Zuvor erweißlich beÿgebracht daß er würcklichen seiner Majorennitæt mit 25. Jahr Vollkommen erreichet, durch solche Verordnung Mghh. Privilegia und Freÿheiten Keinen abbruch leiden, ja selbige dadurch Vielmehr bestärcket würden.
2.do daß die erheblichste und gründlichste motiva ein solches Reglement auffzurichten Vorhanden seind.
Betreffend die Erstere Proposition, so liegt Klar am Tag, daß durch sothanes Reglemt. das Privilegium Notarios Zu creiren im geringsten nicht geschwächet, je vielmehr corroborirt würde.
Wann nach oballegirten Reichs Constitutionen denen Statibus Imperii freÿ stehet, auch Minderjährigen das Notariat Ambt zu conferiren, so ist ihnen noch beßer gestattet, nur die Majorennes darzu Zu beruffen. Es ist eine sach meræ facultatis, voluntaria et arbitraria, folgliche hat auch E. Hochlöbl. Magistrat allezeit das recht gehabt, dißfalls denen Minorennen die Exclusion zu geben, mithin ist Keine Ordnung, Kein decretum oder Statutum abzuthun oder zu ändern, sondern und allein eine willkührliche, ungleiche praxis zu erklären und Zu fixiren, wie dann auch ohnehin E. Hochlöbl. Magistrat ein absonderes [p. 440] Kaÿserliche und durch die Königl. Capitulation confirmirtes Privilegium Vor sich hat, Zu setzen und Zu ersetzen, das ist, je nach beschaffenheit der sachen und der Zeiten diejenige Ordnungen und Reglements so vor das Gemein Weßen am nutzlichsten erachtet werden solten, auffzurichten und Zu publiciren.

Nun Kan pro 2.da Observation generali mit wahrheit grundgesagt werden, daß in der that der Wohlstand des Gemeinen Wesens erheischen wolle, daß Keine solche junge Leuthe, die ihre Majorennitæt noch nicht erreicht haben, Zu dergleichen officia publica admittirt werden sollen. Dieser Vortrag gründet sich (1°) auf die Wichtigkeit des Officii selbsten, (2.) auf die königl. Ordonnances, (3) auff allhiesige selbst eigene Ordnungen.
Die wichtigkeit eines Notariat: Ambts ist genugsam bekandt, da jedermänniglichen bewußt, daß einem Notario durch die Vor ihme auffgesetzte Actus öffters Ehr und Guth die Geheimnußen einer gantze famille, das Interesse der Wittwen und Waÿsen, der lebenden und sterbenden will und Verordnungen anvertraut werden müßen. Wäre es nicht seltsam und ungeräumt, wann eine Minderjähriger, deme vermög aller rechten verbotten ist für sich selbsten den geringsten contract ohne seines Vogts Zuthun und anthorität zu errichten, dennoch Vor das gantze Publicum [p. 442] die wichtigste und weit außsehende Actus auffsetzen, und durch die contrahirenden Parthen ewiglich binden könte ?
Diese so natürliche Anmerkung ist auch Zweifels ohne eines der Vornemsten motivis worauff die Königliche Ordonnance vermög deren Kein Minderjähriger Zu dem Notariat Ambt admittirt werden soll, gegründet ist. Solches ist außdruckenlich verordnet durch die Ordonnances de Charles IX. de l’an 1560. et de Henry III. de l’année 1585. welche Königliche Verordnungen auch allezeit stricte observirt worden, und noch würcklichen in dem gantzen Königreich beobachtet werden.
Diese Königliche Ordonnances machen Zwar Kein Gesetz in Mghh. Jurisdiction, alß welche ihre besondere und durch Königliche Capitulation confirmirte Rechten und Gerechtigkeiten haben. Was Kan aber beßeres gethan werden, alß nach dem beÿspiel dieser so heilsamen Ordnung, und Zwar vermög E. Hochlöbl. Magistrats selbst eigenen Juris Legislationes ein gleiches Reglement Vor das Zu künfftige auffzurichten, sintemahlen selbiges nicht nur auf die selbst redente billigkeit und auf das allgemeine Wohlweßen fundirt, sondern auch dahin dienlich und ersprießlich seÿn wird, daß dadurch E. Hochlöbl. Magistrats Privilegium Notarius Zu creiren, so vermög eines Königl. Arrests [p. 444] specialiter confirmirt worden, desto fester und ohn versehrter wird beÿgehalten werden Können.
Zu dem allem Kommt letzlichen auch Mgghn selbst eingener Ordnung und Observantz die Inventir: und Ambt: Schreiber betreffend. Beÿ denen Ambtschreiberen, so die Statt in ihren Ambteÿen bestellt, und welche eigentlich nur Tabelliones mithin geringer seind als Notarii, wird die Majorennitæt erfordert, auffs wenigst nach außweiß der biß dato geübten Gewohnheit, folglichen und à fortiori soll dieses Requisitum beÿ einem Statt Notario noch weniger ermanglen.
Belangend die Inventir: Schreiber, so ist ungezweiffelt, daß keine Minderjährigen das Beneficium Inventandi würde gestattet werd. wollen, zumahlen nach innhalt der Inventir: Schreiber Ordnung so A° 1636. auffgerichtet und im Jahr 1690 renovirt worden, die Inventir schreiber beÿ denen Inventationen das Officium Judicis vertretten, da selbige, wie es ihnen in dieser Ordnung außdruckentlich anbefohlen ist, den Eÿd äugens und Zeigens oder das Juramentum Manifestationis verschiedenen Persohnen Vorhalten und deferiren müßen, welcher Actus quasi Judicis gewißlich Von Keinem Minderjährigen sine nullitate insanabili vorgenommen und præstirt werden könte.
[p. 446] Nun aber warumb solte ein Unterscheid gemacht werden wegen dem erforderlichen Alter Zwischen einen simplen Notario und einem Inventir schreiber ?. es ist ja das Officium inventandi nicht wichtiger noch schwehrer als Testamenta, Eheberedungen, Theil Register und dergleichen Actus auffzusetzen, darauß fließet diese Consequentz, daß wann Keinem Minderjährigen das Beneficium inventandi conferirt werden soll, wie dann auch in der that die Ordnung deßen maß gibt, so soll auch ein gleiches respectu eines Notarii observirt werden.
Auß allen bereits beÿgebrachten motivis ist derer Obere Cantzleÿ: Herren bedacht dahin gefaßt worden, daß hinführo niemand Zu dem Notariat ambt admittirt werden solle, er habe dann durch seinen producirten Tauffschein erwießen, daß er würcklichen seine Majorennitæt mit dem 25.ten Jahr seines Alters erreichtet habe, mit dem ferneren anhang, daß er auch durch glaubwürdiges Attestatum erweißlich mache, daß er Vier Jahr lang beÿ einem Notario, Gericht oder Ambt Schreiber sich in der Notariat Kunst fleißig geübet habe.
Das aber E. Hochlöbl. Magistrat in begebenden fällen und auß erheblichen ursachen von dem rigore sothaner Ordnung, werde dispensiren Können, ist auch ungezweiffeltem Rechtens. Dann solche dispensation ist ein Annex deßjenigen Juris Regalis Notariis Zu creiren, welches Ihro König. Maÿest. [p. 448 ] E. Hochlöbl. Magistrat durch die Capitulation und in Specie durch hieroben allegirten Arrest du Conseil d’Etat überlaßen hat, Wie dann auch die Königliche Notarii dergleichen dispens dann und wann Von dem König erbetten und erlangen, vide Ferriere dans son parfait Notaire liv. I. chap. 3. Brodeau sur louet Lett. g. somm g. n. 5. Pappon liv. 4. Tit. 14. aux additions.
Nun weilen der Implorant nicht weit Von seiner Majorennitæt ist, in deme er das 23.te jahr seines alters würcklichen erreichte, derselbige auch ein fils de maître Zumahlen deßen Vatter H. Notarium Lang einer der ältesten und berühmtesten Notarien allhier ist, so Ew. Gnad. willfährigkeit meritiret, und deßen Sohn sich auch schon schöne Studia und wißenschaft in der Notariat kunst beÿgelegt, so ist der Casus gäntzlichen dahin disponirt, daß derselbige per dispensationem Zu erlangung des Notariat Ambts ad examen et concursu verwießen werden Kan

Ad Quæstiiomen II.dam
Ob die ordnung dahin einzuführen, daß hinfüro das Beneficium Inventandi Zugleich mit dem Notariat Ambt einem sonst tüchtigen Subjecto conferirt werden solle ?
Kan pro Affirmativa gesagt werden, daß Zwar biß dato die beständige observantz geweßen, daß H. Hochlöbl. Magistrat [p. 450] das Beneficium Inventandi einem Notario separatim und erst nachdeme er schon mit dem Notariat Ambt versehen worden, conferirt ht, deßwegen er auch ein besonderes und Zweÿtes examen außstehen müßen, das motivum einer solchen eingeführten observantz aber bestünde allem ansehen nach darinnen, daß damahls einige Comites Palatini die das recht hatten Notariis zu creiren, in hiesiger Statt waren und erstged. ihr recht allhier exercirten, welches E. Hochlöbl. Magistrat nicht ohne unwillen angesehen, dahero derselbige solche durch die Comites palatinos creirte Notarios auffs wenigst darinn hemmen und einschrencken wollen, daß sie Keine Inventaria und Theil Register in der Burgerschafft auffrichten derfften, alß mit Obrigkeitlichem Consens und Approbation, weßwegen dann auch die Ordnung pt° beneficii inventandii ins gemein eingeführt worden. Nun aber seit die Comites Palatini in hiesiger Statt und Provintz vermög Königl. Verordnung abgethan und supprimirt sind, und E. hochlöbl. Magistrat gantz allein das recht hat Notarios zu setzen, so cessiret auch das obige motivum oder causa impulsiva legis.
Nun ist auch gantz natürlich, und denen allgemeinen Rechten gemäß, das sobald ein Notarius auffgenommen und installirt wird, [p. 452] demselben Zu Komme, nicht nur Conctractus, Testamenta und Eheberedungen auffzurichten, sondern auch Inventaria, Theilgister und was von denen Inventationen dependirt zu verfertigen, Zu mahlen solcher letztere Actus nicht weniger alß jene die natürliche und wahrhaffte functiones des Notariat ambts seind. Weßwegen auch noch der biß dato observirten praxi die ad concursum verwießene Candidati Notariatus in Examine nicht und über die formalia und requisita Testamentorum, pactorum dotalium &c. sondern auch in specie über die erforderliche stück einer gültigen und nach hiesigen Ordnungen und Statuten vornehmenden Inventation, pflegen examinirt zu werden.
Worauß dann schon erhellen will, daß der Examinatus falls er in allen Fragstücken tüchtig und capable gefunden würde, ad Officium Notariatus, mithin auch ad Beneficium inventandi admittirt werden solte.
Hingegen aber und pro negativa thun sich hervor außdrucklicher Statuta et Decreta, deren Abänderung durch Keine einige causam necessitatis vel utilitatis will erfordert werden.
Vermög der im Ersten Theil dieses Bedachts allegirten Inventir: Schreiber Ordnung ist gleich anfangs Verordnet, daß kein Notarius Zum inventiren gebraucht werden solle, er seÿe dann Zuvor durch Meister und Rath darzu erkandt und gelaßen worden.
[p. 454] Fener durch ein neueres Decretum und Zwar Von A° 1739. ist außdruckentlich Versehen, daß hinfüro Kein Notarius Zu einer Zunfft Schreibereÿ admittirt werden solle, er habe dann Zuvor das beneficium inventandi erhalten.
Darauß ist Klärlichen abzunehmen, daß nach hiesigem Jure statutario das Ambt eines Inventir schreibers ein besonderes officium seÿe, so nicht nur mit dem Notariat: Ambt nicht Zu confundiren, sondern separatim Von demselbigen denen Notariis conferirt werden solle, Weßwegen auch die Inventir schreiber eine absondere Ordnung haben, Vermög welcher ihnen unter anderen Vornehmlich auch dieses anbefohlen ist, beÿ denen Inventations: Geschäfften besonders auff der Statt Rechten und Gerechtigkeiten bestermaßen Zu vigiliren.
Und auß allen obigen motivis gehet der Oberen Cantzleÿ herren bedacht dahin, daß hinfüro niemand Zum Notariat Ambt allhier admittirt werden solle, er habe dann Zu rechtlichem genügen erweißlich beÿgebracht, daß er sein 25. jähriges Alter Vollkommen erreichet, auch beÿ einem Notario, Gericht oder Ambt schreiber Vier Jahr lang fleißig gearbeitet, und sich also in der Notariat: Kunst exercirt habe, es wäre dann daß in begebenden fällen aus bewegenden trifftigen ursachen in einem oder dem andern casu an [p. 456] dießem hohen Ort dispensirt werd. wolte. Dahero auch dem Imploranten wegen verschiedenen in dießen favor militirenden bewegnußen dispensando in seinem behegren insoweit Zu willfahren, daß selbiger ad Examen Notariatus et concursum Zu admittiren, mit seinem übrigen begehren aber pt° beneficii Inventandi noch Zur Zeit abzuweißen und Zu erkennen, daß es dißfalls beÿ der biß dato geübten praxi und observantz zu laßen, mithin sothanes Beneficium Inventandi besonders und separatim einem jeweiligen Notario wann er sonsten darzu tüchtig wird erachtet und gefunden werden zu conferiren seÿe.
Hierauff wurde Vorstehender Bedacht unanimiter approbirt und Erkandt daß selbiger ehestens beÿ Ghhn Räth und XXI. vorgebracht werden solle.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.