17, rue du Vingt-deux-novembre


Rue du Vingt-deux-novembre n° 17
IV 175 (Blondel) – P 600 puis section 58 parcelle 16 (cadastre)

Nouveau bâtiment en 1937 puis (le Colbert) en 1964-1966
auparavant 9, place du Fossé des Tanneurs (à partir de 1850), voir aussi le n° 8 qui lui a été réuni
auparavant 11, rue du Fossé des Tanneurs et 24, rue du Foulon

Fossé des Tanneurs, place (1 Fi 21 n° 13)Fossé et place des Tanneurs (1 Fi 25 n° 24)
Au fond à droite, pignon du 9, place du Fossé des Tanneurs (AMS, cote 1 Fi 22 n° 13)
Angle de la rue et de la place du Fossé des Tanneurs. La maison de gauche Au Tonneau d’or (Zum goldenen Fässel) est le 9, place du Fossé des Tanneurs (AMS, cote 1 Fi 25 n° 24)

La maison forme l’entrée de la rue du Foulon dans laquelle donne sa face occidentale alors que sa face méridionale donne de biais sur le Fossé des Tanneurs. Elle comprend une petite cour entourée de trois côtés par des bâtiments accessoires. C’est une maison de tanneur à séchoir jusqu’à ce que Paul Antoine Hannong l’achète en 1741 et la réunisse à sa fabrique voisine en établissant une communication entre les bâtiments. Joseph Adam Hannong la revend avant d’être poursuivi par ses créanciers au maître de danse Charles Riebel qui modifie la porte et différentes ouvertures en 1780.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois en bon état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Fossé des tanneurs se trouve à droite du repère (l) : rez-de-chaussée à trois ouvertures dont celle du milieu est la porte et trois étages à trois fenêtres chacun, sauf le deuxième qui n’en a que deux, le tout surmonté de trois niveaux de greniers. Le pignon orienté vers la rue du Foulon est représenté en (k-l), le rez-de-chaussée y a une porte et trois fenêtres. Une petite cour intérieure (U) montre l’arrière du bâtiment sur rue (face sud, 2-3) et le bâtiment au fond de la cour (4-5). L’est (4-1, fautivement 4-5) et l’ouest (1-2) sont occupés par deux petits bâtiments accessoires. Elle sert d’auberge depuis son achat par Jean Pierre Thuillier en 1818. Le cadastre ne signale aucune transformation. La disposition des ouvertures vers le Fossé des Tanneurs est la même en 1911 (photographie) qu’en 1830, sauf le deuxième étage qui a trois fenêtres comme les autres. Le pignon est lui aussi identique en 1830 et en 1913.

49 Cour UVingt-deux-novembre 17 (plan, 1937)
Cour U – Plan de situation (1937, dossier de la Police du Bâtiment
La partie lavée en rouge correspond à l’ancien 9, place du Fossé des Tanneurs,
la parcelle à sa gauche au 8, place du Fossé des Tanneurs

La maison à l’enseigne au Tonneau d’Or se trouve en bordure de la Grande Percée. La démolition des bâtiments à l’ouest endommage les murs en pans de bois du 8, place du Fossé des Tanneurs qui resteront un objet de litige pendant plusieurs années. Le propriétaire fait construire en 1937 d’après les plans de l’architecte Otto Zache un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour y exploiter la brasserie après avoir échangé des parcelles avec la Ville. Les services municipaux estiment que le projet est préférable à l’état antérieur (bâtiment étayé qui dépasse de l’alignement). La réception finale a lieu en mars 1938.
La société Zimmer et compagnie acquiert en 1963 et 1964 les terrains pour y construire des locaux à usage commercial (Le Colbert) sur les plans de l’architecte Olivier de Lapparent. Le préfet accorde l’autorisation de démolir les anciens bâtiments en janvier 1964 et accorde en juin 1964 le permis de construire un bâtiment dont la hauteur sous corniche aura 19,80 mètres et deux étages en retrait. Le propriétaire qui rencontre des difficultés à vendre ses locaux professionnels souhaite ensuite y aménager des appartements. La déclaration d’achèvement des travaux est déposée en avril 1969.

Vingt-deux-novembre 17 (1941)Vingt-deux-novembre 17-15 (août 2014)
Bâtiment construit en 1937 (vue de 1941, dossier de la Police du Bâtiment) et
bâtiment construit en 1964-1966, le deuxième à partir de la droite (partie rose suivie d’un encorbellement clair)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Paul Becker, barbier – luthérien
1659 v Sébastien Rohr, tanneur, et (1659) Anne Marguerite Heckler – luthériens
1661 v Jean Nicolas Rœderer, tanneur, et (1656) Marguerite Bielstein, remariée (1680) avec le tanneur Jean Gaspard Bœringer – luthériens
1715 h Jean Bertsch, tanneur, et (1713) Marie Elisabeth Rœderer (cession de parts à son mari en 1723) puis (1727) Marie Madeleine Simon, remariée (1736) à Jean Gaspard Treutlinger – luthériens
1741 v Paul Antoine Hannong, marchand et fabricant de porcelaine, et (1730) Marie Anne Boujote puis (1731) Catherine Barbe Acker
1762 h Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques
1780 v Jean Charles Riebel, maître de danse, et (1767) Françoise Janno, réformée convertie – catholiques
1806 adj (1) Catherine Riebel femme de Joseph Rosenbach, (2) Jean Charles Riebel, menuisier, (3). Elisabeth Riebel, (4) Nicolas Riebel, fabricant de tabac, (5) Joseph Riebel
1818 v Jean Pierre Thuillier, cabaretier célibataire, enfants avec Marguerite Cimat (ci-dessous)
1826 v Silvain Dugenest, cabaretier, et (1824) Marguerite Cimat veuve de Nicolas Jacquet
1834 v Jean Chrétien Zimmermann, tonnelier, et (1829) Louise Staudt
1863* Louis Vœltzel, aubergiste, et Elisabeth Zimmermann
1901* h Jules Alfred Vœltzel, brasseur puis propriétaire de bains, et (1896) Salomé Seybold puis (1908) Elisabeth Dielmann
1917* Henri Marx, directeur de brasserie, et Marie Frédérique Hoffmeister

(1765, Liste Blondel) IV 175, Joseph Adam Hannong
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 600, Zimmermann, Chrétien, cabaretier – maison, sol, cour – 1,33 are

Locations

1812, Jacques Leclerc, cordonnier, et Dorothée Weber

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1780, Directeurs fonciers (VII 1419)
Le maître de danse Charles Riebel est autorisé à modifier sa porte d’entrée et plusieurs croisées ainsi que de repeindre sa maison l’année suivante

(f° 162-v) Dienstags den 28. Novembris 1780. Carl Riebel, Tanzmeister – Idem [Mr Andreas Müller der Maurer] nôe. Carl Riebel des Tanzmeisters bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem Stampf Gäßel gelegen anjetzo die Hausthür und auf künftiges Früh Jahr etliche Fenster Gestell verändern und die façade anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

Voir la manufacture de porcelaine, communication ouverte en 1741 par autorisation des directeurs fonciers et des Quinze

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment latéral, un passage latéral, un séchoir, plusieurs chambres, une chambre à soldats, une petite salle à manger, une remise à cendres, deux vestibules, petite cave, atelier de tanneur à trois bassins, chaudière, puits, un vieux hangar et une cave voûtée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, plusieurs chambres, cuisine, vestibule, un passage au rez-de-chaussée, un atelier de mégissier, cour, hangar, petit bâtiment latéral à demi toit où se trouvent deux chambres dont une sert aux logements militaires, remise à cendres, cave voûtée et puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend deux poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une petite cave voûtée, un magasin et un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Quai des Tanneurs (p. 14)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 11
Riebel
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 195 case 1

Zimmermann Jean Chrétien cabaretier

P 600, maison et cour, sol, fossé des tanneurs 11
Contenance : 1,33
Revenu total : 148,69 (148 et 0,69)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 910 case 1

Zimmermann Chrétien Débitant
1863 Voeltzel Louis aubergiste
1901 Voeltzel Julius Alfred, Badebesitzer
(ancien f° 658)

P 600, maison, sol, cour, Place des tanneurs 9
Contenance : 1,33
Revenu total : 148,69 (148 et 0,69)
Folio de provenance : (195)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 324 case 1

Parcelle, section 58, n° 16 – autrefois P 600
Canton : Gerbergrabenplatz Hs N° 9 – Neue Straße Nr. 17 – Rue du 22 Novembre – Straße des 19. Juni – Rue du 22 Novembre
Désignation : Hf,Whs u. NG
sol, maison et bat. acc. – sol, maison (p. n. d.)
Contenance : 1, 31 – 1, 14
Revenu : 1900 – 3100
Remarques : 1938 d. p. 352 c. 2.
1938 démolit.
1939 c. n.
(Plan 1994, 2040, 2371)

(Propriétaire), compte 3618
Voeltzel Jul. Alfr.
1917 Marx Heinrich Rentner und Ehefr. Maria Friderike geb. Hoffmeister in GG.
1946 Marx Henri, sa veuve née Hoffmeister
(2811)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Fossé des tanneurs (p. 214)
(maison n°) 11

Pr: Karl, Riebel, Mre de danse – Moresse
lo: Ohlmann, Precepteur – Batteliers
lo: Bartel, André, Sergent de la ville
lo: Schindler, André, Garçon Charpentier – Manant
lo: Bersch, Philipp, Cordonnier – cordonniers
lo: Rietherin, Barbe Revendeuse – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gerbergrabenplatz (S. 46)

(Haus Nr) 9
Völtzel, Wirt Zum goldenen Fässel. 012
Erb, Vereinsgebote. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 710 W 106)

Gerbergrabenplatz 9 – Neue Strasse 17 – Rue du 22 Novembre 17 (I, 1889-1972)

Lors de la Grande Percée, il est nécessaire d’étayer une partie de la façade au 9, place du Fossé des Tanneurs. La démolition des bâtiments à l’ouest endommage les murs en pans de bois du 8, place du Fossé des Tanneurs qui resteront un objet de litige pendant plusieurs années, d’autant que le directeur de Brasserie Henri Marx a recours à un avocat pour s’opposer aux demandes de la Ville. Le bâtiment porte ensuite le numéro 17 de la nouvelle rue du Vingt-deux-novembre. Un kiosque à journaux occupe de 1929 à 1937 le terrain communal devant l’ancien 8, place du Fossé des Tanneurs. La maison est soutenue par des étais pendant la reconstruction de la maison d’angle (charcuterie Kirn, 19, rue du Vingt-deux-novembre) en 1934.
Henri Marx fait construire en 1937 un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour y exploiter la brasserie après avoir échangé avec la Ville les parcelles 144/19 et 145/19 qui permettent de supprimer la saillie en avant de l’alignement. Les services municipaux estiment que le projet est préférable à l’état antérieur (bâtiment étayé qui dépasse de l’alignement). Les plans sont dus à l’architecte Otto Zache. L’ancien bâtiment est démoli à l’automne 1937, la réception finale du nouveau a lieu en mars 1938.
Le bâtiment abrite l’auberge au Tonnelet d’Or, exploitée par Auguste Eugène Hanss (1899), le propriétaire Vœltzel, Schlosser (1907), son fils Paul Schlosser (1922), René Greth (1939-1953) et enfin Albert Vogel (1954-1963). La société Forget Films ouvre en 1923 un dépôt de films.
Construction du bâtiment Le Colbert – La société Zimmer et compagnie acquiert fin 1963 le terrain cadastré section 58 n° 16 puis en 1964 une petite parcelle attenante cadastrée section 58 n° 159/15 pour y construire un bâtiment à usage commercial. Le préfet accorde l’autorisation de démolir l’ancien bâtiment en janvier 1964. Le préfet prend en juin 1964 un arrêté portant permis de construire. Par dérogation, la hauteur sous corniche sera de 19,80 mètres, le bâtiment comportera deux étages en retrait. Les plans du nouveau bâtiment sont dus à l’architecte Olivier de Lapparent. La société propriétaire rencontre des difficultés à vendre ses locaux professionnels et dépose un avenant qui permettrait d’y aménager des appartements d’habitation. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable en janvier 1966. Le rez-de-chaussée est aménagé en magasin (Drugstore Strasbourg), ouvert au public en décembre 1966. On installe un ascenseur. La société propriétaire transmet la déclaration d’achèvement des travaux en avril 1969. Le certificat de conformité est délivré en mai.

Sommaire
  • 1889 (février) – La Police du Bâtiment constate que la gouttière fuit. Le propriétaire de la maison est le rentier L. Felsel, domicilié 7 rue Mercière à Bischwiller – Courrier au propriétaire – Travaux terminés, avril 1889
    1889 (juin) – Un agent de police signale qu’une cheminée menace de tomber. Propriétaire, Louis Vœltzel à Bischwiller – La mairie envoie un dossier à la préfecture. Croquis, rapport, lettre au propriétaire – Travaux terminés, juin 1889
    1889 (avril) – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, prolongé d’un an – Travaux terminés, juillet 1891
    1891 – Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) est autorisé à réparer la façade
  • 1899 – Dossier à la préfecture. L’aubergiste Auguste Eugène Hanss demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 9, place du Fossé des Tanneurs. Les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (hauteur de 2,80 m au lieu de 3,50, portes qui s’ouvrent vers l’intérieur, cabinets d’aisance) – Schéma de situation, les cabinets d’aisance dans la cour correspondent aux prescriptions, octobre 1899
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie le sieur Vœltzel de se conformer au nouveau règlement d’après lequel les volets du rez-de-chaussée et les soupiraux ne doivent plus s’ouvrir vers la voie publique – Les volets sont réglementaires, décembre 1896, les soupiraux en octobre 1900
  • 1901– La Police du Bâtiment notifie le propriétaire, J. Vœltzel (domicilié 3, Ponts Couverts) de faire ravaler la façade – Le propriétaire fait remarquer que le rez-de-chaussée vient d’être repeint et demande un délai – Travaux terminés, juin 1902
  • 1904 – J. Vœltzel (domicilié sur place, 8-9, place du Fossé des Tanneurs) est autorisé à déplacer les cabinets d’aisance – La Police du Bâtiment observe que la paroi qui sépare les cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes s’arrête à mi-hauteur – Plans – Les cabinets d’aisance pour dames se trouvent maintenant au premier étage, janvier 1905 – Toutes les modifications sont terminées, juillet 1905
  • Commission contre les logements insalubres, 9, place du Fossé des Tanneurs
    1906, rien à signaler, les logements sont en bon état, la fosse d’aisances raccordée aux canalisations
    1907, le propriétaire a déménagé à Bischwiller, le locataire principal est l’aubergiste Schlosser. Rien à signaler
    1909, la chambre n° 17 ne doit plus servir pour y dormir
    1911, rien à signaler
    1914, idem, en remarquant que la maison sera tôt ou tard démolie dans le cadre de la Grande Percée
    Commission des logements militaires, 1915. Travaux à faire en 8 points – Tous les travaux ont été exécutés, février 1916
  • Grande Percée
    1912 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner (14, rue de la Fontaine) informe la Police du Bâtiment qu’il a été nécessaire d’étayer une partie de la façade au 9, place du Fossé des Tanneurs qui appartient au directeur Marx
    (Août) – L’entrepreneur est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    Rapport – Strassburg den 22. März 1912
    Der bauliche Zustand des an das Straßebdurchbruchgebäude stossenden Anwesens Gerbergrabenplatz N° 8 ist besorgniserregend. An der Westseite besitzt dieses Haus in der obern Stockwerke keinen eigenen Giebel. Die angrenzende Scheindwand des Nachbarhauses wurde bei dessen Niederlegung nicht mitabgebrochen, um die anliegenden Raume des N° 8 nicht unbewohnbar zu machen. Diese Giebelwand ist nun ihrerseits auch baufällig und kann nur nach* reichliche Abstützung erhalten bleiben.
    Dieser Zustand ist auf längere Zeitdauer unhaltbar. Es empfiehlt sich, dass das Baupolizeiamt ausgehend eine Untersuchung des fraglichen Gebaudes vornimmt und dem Eigentümer die Ausführung der nötig erachteten Arbeiten vorschreibt. [unterzeichnet] Hochbuamt, Beblo
    Eine Ortsbesichtigung wurde heute vorm. 9 Uhr in Gegenwart der Hn Bauinspektor Söhner und Bauassistent Klein vom Baupolizeiamt, Bauassistent Herrmann vom Stadtbauamt, Wohnungsinspektor Greiner und dem Vertreter des Brauereidirektors Marx, Eigentümer des Hauses am Gerbergrabenplatz N° 8, vorgenommen.
    Die linkseitige Giebelmauer des vorbezeichneten Hauses, welche größtenteils aus ausgenauerten Holzfachwerk besteht, ist damit beufällig, daß denselbe auf eine längere Dauer nicht erhalten werden kann. Die Giebelmauer ist vorläufig fest abzustützen. Die unmittelbar an den Giebelmauer grenzenden Räume dürfen zum dauernden Aufenthalte von Menschen nichtr mehr benutztz werden, die Räumung ist unverzüglich zu veranlassen.
    Dem Kaiserlichen Pol. Präsidium, dem Stadtbauamt sowie dem Eigentümer, Brauerei-Direktor Marx, ist entsprechende Mitteilung zu machen.

    1912 – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner demande l’autorisation de réparer un pilier qui se trouve sur le trottoir, croquis. La Police du Bâtiment ajoute un plan du nouvel alignement – La Division V.a est d’avis d’interdire les travaux au pétitionnaire puisque la maison devra être expropriée pour réaliser la Grande percée – La Police du Bâtiment constate que les travaux ont déjà été réalisés et qu’ils avaient surtout un but esthétique (août)
    (14 août) La Ville engage des poursuites après avoir fait dresser un constat que le propriétaire a fait faire des travaux interdits par le règlement du 8 avril 1910 dans une partie en avant de l’alignement
    (14 août) Le propriétaire demande l’autorisation de refaire le crépi sur 14 mètres carrés
    (22 août) L’avocat Schmoll expose que son client, le directeur de brasserie Marx, n’a pas fait de transformations à l’avant de l’alignement et qu’il a d’ailleurs protesté contre ce nouvel alignement
    (6 septembre) Henri Marx et l’entrepreneur Th. et Ed. Wagner sont autorisés à réparer un pilier et le crépi au 9, place du Fossé des Tanneurs
    (novembre) Le tribunal jugera en décembre si les travaux ont contribué ou non à consolider la partie de maison en avant de l’alignement
    (27 septembre) – La Division V.a recommande d’ordonner au propriétaire de faire faire un mur coupe feu sous huitaine entre le 8, place du Fossé des Tanneurs et la propriété communale voisine – Le courrier au propriétaire part le 2 octobre
    (3 octobre) – L’avocat Schmoll estime que la Police du Bâtiment n’est pas habilitée à faire des demandes avant que les différends en cours soient réglés et qu’il est incompréhensible que la Police du Bâtiment exige que son client doive supporter les frais d’un mur qui a été endommagé par les travaux réalisés par la Ville
    1913 (janvier) – Les pourparlers avec MM. Horn est Marx ne sont pas terminés
    (février) – Le mur séparatif de la maison place du Fossé des Tanneurs a été étayé. Les frères Horn ne construisent pas encore
    1914 (mars) – Les frères Horn demandent à la Police du Bâtiment d’intervenir pour éviter que le mur du 8, place du Fossé des Tanneurs ne soit endommagé quand on en retirera les étais puisque le bâtiment Horn n’aura pas de mur à cet endroit. La Division V.a suggère à la Division V de se fonder sur le paragraphe 20 du règlement pour exiger que le propriétaire fasse démolir le bâtiment arrière pour que le voisin puisse commencer sa construction
    Str. 27.3.14
    Die rechtliche Giebelwand des Vorderhauses Marx Gerbergrabenplatz 8 muß angesichts der vorhandenen Mißbildungen und der verschiedenartigen Ausführung der einzelnen Teilen als baufällig bezeichnet werden. Infolge der an ihr angebrachten Abstützungen besteht zur Zeit keine Einsurzgefahr, eine solche würdt jedoch eintreten, sobald die Abstützungen beseitigt werden sollten, ohne Vorsorge für einen gleichartigem Ersatz zu treffen. Falls sich der Eigentümer der beiden in Betracht kommenden Grundstücke über dem Abbruch * Ersatz der fraglichen Giebelmaur nicht einigen können, würde m. Er. die Sache auf gerichtlichem Wege zu entscheiden sein, zu welchem Grunde das gerichtliche *sicherungsverfahren einzutreten wäre. [unterzeichnet] Nebelung

    Plan
    (7 avril) La Police du Bâtiment demande au propriétaire soit de consolider soit de démolir le mur du 8, place du Fossé des Tanneurs
    (14 avril) L’avocat Schmoll répond que les pourparlers avec la Ville ont suffisamment établi que c’est à elle ou au nouveau propriétaire Horn de supporter les frais liés à une reconstruction du mur occidental. Pour ce qui est du bâtiment arrière, son client devra d’abord prendre l’avis d’un architecte.
    La Division V.a transmet à la Division V trois photographies (prises par J. Manias) du pignon endommagé de la propriété Marx
  • 1915 – Les frères Horn demandent à la Police du Bâtiment si le bâtiment en ruine de leur voisin Marx sera prochainement détruit. Au cas contraire, ils demandent que soit érigée une clôture pour éviter tout dépôt sur leur terrain
    1915 (septembre) La Police du Bâtiment demande au sieur Marx d’ériger un mur de clôture d’après le paragraphe 13 du règlement
    (octobre) L’avocat Schmoll répond que c’est la ville qui a modifié le tracé de la rue. Son client ne souhaite pas entraver le libre accès à sa propriété désormais en retrait de la rue. Il a en outre été contraint de donner congé au locataire du 8, place du Fossé des Tanneurs et demande à la Ville de régler le montant des loyers non encaissés en se réservant tous autres droits d’indemnité.
    (novembre) La Police du Bâtiment demande au propriétaire Marx de prendre les mesures nécessaires concernant son bâtiment décrépit. Une note de décembre 1917 constate que le bâtiment a été remis en état et qu’il est de nouveau habité
  • 1921 – La Police du Bâtiment notifie Henri Marx (domicilié 12, rue Geiler) de faire ravaler la façade du 17. rue du Vingt-deux-novembre
  • 1923 – Le préfet délivre un récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe. La société Forget Films ouvre un dépôt de films au 17. rue du Vingt-deux-novembre
  • 1922 – Dossier à la préfecture. Paul Schlosser demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de son père. La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890 sauf la hauteur de la salle de débit et celle des chambres, elle demande d’exécuter des travaux. L’architecte Auguste Hæntzler demande un délai parce que la saison est trop avancée
    1923 – Le peintre en bâtiments Camille Schæffler (3, rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Autorisation
  • 1923 – Le peintre Camille Schœffer est autorisé à occuper la voie publique pour peindre une devanture à l’angle du Fossé des Tanneurs et de la rue du Vingt-deux-novembre (au Tonnelet d’Or)
  • 1929 – L’avocat Georges Schmoll demande au nom de son client Henri Marx que la Ville fasse enlever le kiosque à journaux édifié devant l’ancien 8, place du Fossé des Tanneurs. II déprécie non seulement sa maison mais représente un danger à cause du fourneau – La Police du Bâtiment estime que la plainte est fondée
  • 1935 L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour étayer le bâtiment pendant la reconstruction du voisin – Autorisation
  • 1936 – Courrier de la Division VI à la Division V qui demande si la nouvelle loi du 30 octobre 1935 relative à la sécurité des immeubles pourrait être appliquée aux bâtiments Marx. « Il est en effet intolérable qu’une maison dépassant de l’alignement légal et menaçant ruine soit soutenue par un dispositif érigé sur la voie publique ». La Police du Bâtiment répond que la loi en question n’est pas applicable.
  • 1937 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment si rien ne s’oppose à ce qu’Henri Marx rouvre le débit de boissons au Tonnelet d’Or fermé en avril 1936 dans un bâtiment qu’il est prévu de reconstruire afin de ne pas perdre le droit de débit. Le pétitionnaire retire sa demande quelques jours plus tard
  • 1937 – L’entrepreneur Guri et Meyer (4, rue des Balayeurs) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant l’immeuble Marx 17, rue du Vingt-deux-novembre pour cause de démolition puis de nouvelle construction – Autorisations
    Henri Marx (25, rue Sleidan) dépose un permis de construire un bâtiment à simple rez-de-chaussée pour y exploiter une brasserie. Le propriétaire expose que sa maison a dû être étayée suite à la reconstruction de la maison Kirn voisine. L’exploitation du débit de boissons et la location de la maison sont devenus presque impossibles. Il a donc échangé avec la Ville les parcelles 144/19 et 145/19. Les coûts dissuasifs de construction l’ont amené à prévoir un bâtiment à rez-de-chaussée seulement. Les services municipaux estiment que ce projet est préférable à l’état actuel (bâtiment étayé qui dépasse de l’alignement) et permet de réaliser l’alignement entre l’hôtel Hannong et la nouvelle maison Kirn. Le projet est soumis à l’approbation de la commission des Beaux-Arts – Avril 1937, autorisation, architecte O. Zache (14, rue du Vingt-deux-novembre). Plan de situation, plans du bâtiment selon le projet initial et le projet modifié après démolition de la petite maison
    1938 (février) L’entreprise de parqueterie Koch (82, route de Bischwiller à Schiltigheim) est autorisée à poser une chaudière sur la voie publique devant l’immeuble Marx
    (mars) L’entrepreneur Jean Frezza (24, rue de Metzeral au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique
    (mai) Certificat du maître ramoneur
    Suivi des travaux. La démolition de l’ancien bâtiment est en cours (août 1937), terminée (octobre). Travaux de terrassement (octobre), le gros œuvre se termine, la charpente est posée (décembre) – La réception finale a lieu en mars 1938 – Coupure de presse (L’Humanité du 5 avril 1938 qui demande si le nouveau bâtiment contribue à la beauté de la ville)
    (Juillet 1937) Le kiosque à journaux sera démonté
  • 1938 – La préfet soumet à la Police du Bâtiment la demande de Henri Marx d’être autorisé à exploiter le débit de boissons dans le bâtiment reconstruit. La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
    (Février) Le préfet prend un arrêté qui autorise Henri Marx à exploiter le débit de boissons Au Tonnelet d’Or antérieurement tenu par Paul Schlosser
  • 1938 (juillet) – Le voisin (charcuterie Kirn) se plaint des fumées qui s’échappent du nouveau bâtiment à rez-de-chaussée encadré par deux bâtiments à cinq étages – Le propriétaire dit avoir remédié à la situation qui tenait à la qualité du charbon
  • 1939 – La Police du Bâtiment constate que René Greth, brasseur au Tonnelet d’Or, a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
  • 1941 – La brasserie Perle (Schiltigheim) demande l’autorisation de poser deux enseignes au bâtiment qui appartient à la Société gestionnaire des biens des ennemis de l’empire et du peuple (Treuhänder für das volks- und reichfeindliche Vermögen) – Photographie
    1941 – Un voisin (le dentiste Louis Rutschmann, 19 rue du 19 juin) se plaint des fumées qui s’échappent de la cheminée. La Police du Bâtiment constate qu’il est impossible de rehausser la cheminée et invite le restaurateur à provoquer moins de fumées
  • 1949 – René Greth déclare qu’il a remis son enseigne en place. La veuve déclare en octobre 1953 qu’elle a fait retirer l’enseigne
    1953 – La brasserie Charles Kleinknecht (Perle, 52, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse sur la façade du restaurant Au Tonnelet d’Or – Autorisation
    1954 – Le préfet délivre à Albert Vogel l’action d’exploiter le débit de boissons Au Tonnelet d’Or qu’il détient par bail passé en février 1954 avec la société Charles Kleinknecht
    1956 – La brasserie Charles Kleinknecht (Perle) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse sur la façade du restaurant Au Tonnelet d’Or – Dessin – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
    1960 – La brasserie Charles Kleinknecht (Perle) demande l’autorisation de poser six enseignes murales sur la façade du restaurant Au Tonnelet d’Or –Autorisation
    1961 – La brasserie Charles Kleinknecht (Perle) est autorisée à occuper la voie publique
    1964 – La brasserie Charles Kleinknecht (Perle) informe la Police du Bâtiment que le restaurant a fermé fin décembre 1963 et que le bâtiment a été démoli
  • Construction du bâtiment Le Colbert
    1964 – Mme veuve Louis Lutz (17, rue du Vingt-deux-novembre) est autorisée à démolir le bâtiment et à poser une clôture sur la voie publique. L’entreprise Zimmer, rue de Dunkerque au Port-du-Rhin est autorisée à occuper une partie de la chaussée jusqu’en août 1965, elle recule ensuite la clôture sur le trottoir jusqu’en octobre
    1963 – L’architecte Olivier de Lapparent (5, quai Koch) transmet le projet de construction de sa cliente, Louise Lutz (2.a rue de Dunkerque au Port-du-Rhin) – Extrait du plan cadastral
    Courrier de Pierre Ayrolles qui recommande au nom de sa cliente Louise Lutz le projet au Maire
    (août) Rapport de l’adjoint technique de la Ville, plan de situation (où sont portés les jours de souffrance du bâtiment 15, rue du Vingt-deux-novembre) et coupe du bâtiment projeté
    La commission consultative du permis de construire demande au promoteur de montrer comment il prévoit le raccord avec les bâtiments voisins puisqu’il prévoit de construire deux étages en retrait
    Le directeur départemental émet un avis favorable à condition que la hauteur ne dépasse pas 19,80 sous corniche
    (septembre ) Le préfet délivre un accord préalable
    (décembre) L’entreprise Zimmer, représentée par M. Ayroles, transmet une demande de permis de construire. Les locaux comprendront un magasin au sous-sol et au rez-de-chaussée, des bureaux ou magasins indépendants au premier étage, des bureaux aux autres étages – Note descriptive, Olivier de Lapparent, novembre 1963
    1963 (décembre) L’entreprise Zimmer sollicite auprès du préfet l’autorisation de démolir le bâtiment au 17, rue du Vingt-deux-novembre – Le préfet ne voit pas d’objection, janvier 1964
    Rapport de la Police du Bâtiment
    19.12.63. Constat. Il s’agit d’une construction en partie sous-cavée + rez-de-chaussée exploité comme restaurant, d’une surface surbâtie d’env. 170 m² et comportant une cave + local de restaurant à 120 chaises + cuisine + débarras + W.C.
    Faute de crédit pour l’aménagement d’une construction s’harmonisant avec les immeubles voisins, l’autorisation de construire a été délivrée le 6.4.1937 à titre précaire et révocable.
    L’exploitant actuel du restaurant, M. Albert Vogel, contacté ce jour sur place, prétend que les locaux seront évacués le 24.12.1963, de sorte que rien ne s’oppose à ce que cette bâtisse soit arasée. (signé) V.

    Questionnaire à joindre à une demande d’autorisation de démolir
    1964 (janvier) – La Direction départementale du travail manque d’éléments pour donner son avis sur le projet décrit en termes trop vagues
    1964 (mars) – L’entreprise Zimmer demande une dérogation à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 parce que le nouveau bâtiment ne comprendra pas de place de stationnement
    Le maire accorde dérogation, la partie en saillie de la façade pourra excéder le tiers de la longueur totale de la façade
    1964 (juin) – Le préfet prend un arrêté portant permis de construire. Par dérogation à l’article 3 du Règlement sanitaire départemental, la hauteur sous corniche sera de 19,80 mètres à compter du sol nature, le bâtiment aura deux étages en retrait
    1965 (décembre) – L’architecte Olivier de Lapparent écrit au sujet du bâtiment « Le Colbert » sis 17, rue du Vingt-deux-novembre que l’affectation en bureaux n’est pas possible par manque d’acquéreurs mais que plusieurs amateurs se présentent pour des locaux d’habitation. Selon la nouvelle affectation, le sous-sol et le rez-de-chaussée seront occupés par un magasin, le premier étage par des bureaux ou des magasins indépendants, les autres étages par 19 appartements. Il demande par conséquent un avenant au permis de construire. – Notice explicative
    La Division V émet un avis défavorable, janvier 1966
    L’entreprise Zimmer (M. Ayrolles) retire sa demande et en présentera une nouvelle
    1966 – Le notaire Hiff délivre une attestation d’après laquelle la société Zimmer et compagnie (dont le siège se trouve 23.a, rue Vauban) a acquis le 27 décembre 1963 le terrain de construction sis au 17, rue du Vingt-deux-novembre, cadastré section 58, n° 16 (2,05 ares). La société Zimmer a en outre acquis le 3 août 1964 une bande de sol attenante cadastrée section 58, n° 159/15 (0,07 are). La société ayant déclaré acheter le terrain pour y construire un bâtiment dont l’usage principal est commercial, les actes ont été enregistrés au taux de 16 pour cent. Le terrain est resté soumis jusqu’à cette date aux règles régissant les immeubles à usage principal de commerce et activité professionnelle
    1966 (mars) La S.A.E.G.I.M., pour laquelle R. P. Ayrolles, écrit qu’elle avait à l’origine prévu uniquement des locaux commerciaux mais que l’absence d’acquéreur l’a mené à présenter un avenant pour que certains d’entre eux puissent servir à l’habitation. Elle a cependant vendu depuis lors plusieurs locaux professionnels, de sorte que l’affectation d’origine est maintenue. Elle demande une dérogation pour les quatre locaux non vendus
    La Police du Bâtiment visite l’immeuble Le Colbert et fait un rapport sur la nature des occupants (mai 1966)
    1965 (décembre) – Rapport constatant que le bâtiment ne correspond pas aux plans fournis avec le permis de construire du 26 juin 1964. Les étages correspondent aux plans fournis avec la demande d’avenant du 17 décembre 1965. « (…) L’ensemble de la construction se compose d’une ossature en b. a. avec remplissage de briques ou en béton suivant la disposition des lieux (…) Les plâtres sont virtuellement terminés. Les carreleurs sont sur place (…)
    1966 (avril) Note de l’adjoint Pfirsch sur le rendez-vous fixé à M. Ayroles
    1966 (septembre) – La S.A.E.G.I.M. transmet une demande d’avenant et un jeu de plans
    1966 (décembre) – Rapport de la Police du Bâtiment sur les travaux d’agencement au rez-de-chaussée. Le magasin Drugstore Strasbourg est ouvert au public. La réception finale des travaux de construction ne peut pas avoir lieu puisque l’aménagement intérieur n’est pas terminé, idem en avril 1967
    1966 (novembre) – Arrêté portant permis de construire accordé à la société Zimmer et compagnie, S.A.E.G.I.M., pour aménager des locaux commerciaux au rez-de-chaussée et au sous-sol suivant l’avis favorable de la Direction départementale du travail. L’autorisation d’aménager la marquise faisant saillie sur la voie publique est soumise au paiement d’un droit annuel de voierie
    1966 – L’entreprise générale d’électricité Ellico (rue Louis Apffel) demande l’autorisation de poser une rampe lumineuse sous la marquise – Dessins (inscription : Snob Drugstore Snob) – Le drugstore Nation (9, cours de Vincennes à Paris XX) est autorisé à poser une rampe lumineuse et une enseigne plate
    1967 (mai) – La S.A.E.G.I.M. transmet le certificat du ramoneur Dorn
    1967 (octobre) Rapport de la Police du Bâtiment. Le rez-de-chaussée et le sous-sol aménagés en magasins sont exploités. Les locaux du 2° au 8° étage servent de logements tandis que le premier étage n’a pas encore d’affectation définitive. Le dossier est provisoirement classé
    1697 (novembre) La Police du Bâtiment demande à la société Zimmer et compagnie, S.A.E.G.I.M. de fournir de nouveaux plans pour les objets non conformes aux anciens
    1966 (décembre) La Société d’Etude et de Gestion immobilière S.A.E.G.I.M. demande l’autorisation d’installer un ascenseur – La société Ascenseurs Roux Combaluzier (18-24 rue Tiphaine à Paris XV) transmet les plans de l’ascenseur – Autorisation d’installer un ascenseur dans le bâtiment Le Colbert, 17, rue du Vingt-deux-novembre (janvier 1697) – Réception finale, janvier 1967
    1968 (mars) – La S.A.E.G.I.M. transmet les plans d’aménagement intérieur de la société Drugstore
    Les modifications au sous-sol et au rez-de-chaussée sont conformes aux plans rectifiés
    1969 (avril) – La S.A.E.G.I.M. transmet la déclaration d’achèvement des travaux
    (mai) Délivrance du certificat de conformité
  • Suite non analysée

Relevé d’actes

Les héritiers du barbier Paul Becker vendent 350 livres la maison au tanneur Sébastien Rohr, assisté de son père Jean Thiébaut Rohr. En marge, quittance délivrée à Jean Nicolas Rœderer lors de l’achat de la maison

1659 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 625
(Protocoll. fol. 65.) Erschienen Hannß Bernhard Jorius der Barbierer alß Vogt Hannß Michaels, weÿl. Hannß Paul Beckhers deß Barbierers nunmehr seel. nachgelaßenen Söhnleins mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H. hannß Wörners und H Johann Christmann Merckhlins beed. alß aus EE hochweÿen groß. Rhats mittel ad contractus minorum insonderheit Deputirter, wie auch H Paul Beckhers alt. Kleinen Rhats Verwanthens sein hannß Michaels Großvatters, so dann Conrad Schwartzen deß Schneiders für sich und im nahmen Barbaræ, weÿl. hannß Burniers deß leinenwebers seel: Wittibin,
in gegensein Sebastian Rohren deß Rothgerbers, mit beÿstand H Hannß Diebolt Rohren deß Rothgerbers, seines eheleiblich. Vatters und deß Ehrenvest weÿsen H Christmann Röderers wohlgedachten EE groß. Rhats alten Beÿsitzers seines Vogts, daß Er der Beckehrische Vogt (…), so dann obernannter H Paul Beckhers, Conrad Schwartz und Barbara Burnerin, alß mehrernannts hannß Michael Beckhers /:dafern Er vor dem achtzehend. Jahr seines Alters diße Welt gesegnen würde:/ fideicommissarien, vorhergenagenen Consens
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß, Gärtlin, und Bronnen mit allen deren Gebäwen alhie am Gerbergraben, beÿ der Scheuren einseit an der Gaßen, anderseit neben Beniamin Buschart dem Rothgerbern, hind. vff der Carthaus Zu Molßheim Garten stoßend geleg. – umb 350 Pfund
[in margine :] (…) in gegensein hannß Niclaus Röderers deß Rothgerbers, als welch. die hierin beschehene Behaußung, in Krafft der am 7. 9.br. a° 1661 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgericheter Kauffverschreibung ahne sich erkaufft (quittung) Actum 19. 8.br 1668.

Sébastien Rohr épouse en 1659 Anne Marguerite Heckler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v, n° 27) 1659. Dom. XVI. Sebastian Rohr der Rothgerber H Johann diebold Rohren Sohn, v. Jungfr. Anna Margaretha, hans hecklers, Werckmeister im Münster tochter (i 125)

Compte que rend le tuteur de Jean Thiébaut Rohr fils de Sébastien Rohr
1664 (Ann. M.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 2) n° 59
Rechnung Mein Caspar Grießbachs, Inhaltend alles das Jenige So ich inn nahmen v. von wegen Hannß Dieboldt Rohren weÿlandt Sebastian Rohren gewesenen Rothgerbers vnd Burgers Zu Straßburg hinderlaßenen Söhnleins v. 21. Maÿ Anno 1663 biß Annunciationis Mariæ 1664. Vögtlich. weiße eingenommen, dahingegen wied. bezahlt v. außgegeben habe

Erstlichen deß Vogts Kinds vätterliche Nahrung betreffend. Bestehet selbige v.mög darüb. in Anno 1661. den 30. 8.br. geferttigten Inventarÿ allein inn etwaß wenigs haußrath v. leder, welches aber inner 4. woch nach sein des vogts Kindtsvatters seel. absterben Zu abstattung d. obhanden passiv schulden distrahirt v: v.kaufft werden müßen (…)
Deß Vogts Kindts Großvätterliches ererbten guett betreffend. So besagt zwar darüb. deßelben special theil register welches durch H. Jeremiam Vrsinum Notarium in Anno 1633. d. 21. Maÿ verferttiger worden (…)
Vergleichung d. Häuß. v. Antheils Lohemühlen.
Erstlich die Zweÿ heüß vff dem gerb. graben betreffend seindt zwar selbige hannß diebold Rohren dem Sohn v. vatter p. testamentum vmb 2800 R. p.legirt gewesen die weilen als Er d. prælegatarius sich darab beschwerdt alß hatten sich letßlich gesampte Erben v. dero geordnete Vögt mit einand. abgeredt, v. ihme hannß diebold Rohren besagte Zweÿ heüß p. 2500.cedirt v. übergeben, thut 1250. lb. (…)
Anweißung ane dem Kauffschilling in specie deß Nebenshaußes benantlichen 350 (…)
Die Lohemühl v. beede häuß inn d. Straßen belangend seindt solche zwischen gesampten Erben noch Zur Zeit ohnvertheÿlt, v. hat sich hannß diebold Rohr die hauß Zinnß ein Zunemmen, die wied. Zinß ab Zurichten, vndt vmb den üb. schutz gebüehrende Rechnung abzugegen erbotten.
die 2. lib. so ich d. vogt auß dem Keller am Müllergeßel jährlich vff Johannis Baptit(& Zu Zinßen schuldig

Anne Marguerite Heckler veuve de Sébastien Rohr meurt en 1665 en délaissant un fils et quelques biens mobiliers
1665 (15.6.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 2) n° 73
Designation etlicher wenigen mobilien So Anna Margaretha Heckhlerin, weÿland Sebastian Rohren gewesenen Rothgerbers vnd burgers Zu Straßburg seel: hinderbliebene wittib nach Ihrem den 25.ten Aprilis, dießes Noch lauffenden, 1665.sten Jahres beschehenem seeligen Absterben verlaßen, welche vff begehren deß Ehrenhafften Caspar Grießbachs Lederbereiters vndt Burgers Zu Straßburg alß geordneten Vogts Hannß Dieboldt Rohren der verstorbenen Frawen, mit vorgedachtem Sebastian Rohren, ihrem Haußwürth ehelich erzeugten Söhnlins inventirt – so beschehen Donnerstags den 15. Junÿ Anno 1665.
Schulden. Item Herr hannß Georg Heckhlern der Verstorbenen, frauen brüderen
Sa. der Schulden XXXII lib.
Übertreffen solchm nach die Schulden das Gueth umb XXVIII lib

Le tuteur du fils de Sébastien Rohr vend la maison 400 livres au tanneur Jean Nicolas Rœderer

1661 (7. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 526 n° 703-v
(Prot. fol. 59) Erschienen Caspar Grießbach d. Gerber und lederberaÿter alß Vogt hannß Diebold Rohren
in gegensein Hannß Niclaus Röderers deß Gerbers mit assistentz H. Christmann Röderers E.E. groß. Rhats Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters, und H Martin Jeuch E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers seines Schwähers
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß, Gärtlin, Bronnen, mit allen übrig. deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Gerbergraben beÿ der Scheuren, einseit ist ein Eckh an der Gaßen, anderseit neben Beniamin Buichart dem Gerbern und lederberaÿtern hind. vff der Carthauß Zu Molßheim Garten stoßend gelegen, welche behaußung noch umb 300. lib vorig. Kauffschillingß rests hannß Michael Beckhen verhafftet (übernohmen) – umb 100. lib

Jean Nicolas Rœderer épouse en 1656 Marguerite Bielstein, fille du charron de l’Hôpital
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 252-v, n° 22)

1656. Domin. XIII. et XIV Trinit. 31. Aug: 7. 7.bris. Niclaus Röderer der Rothgerber, H. Christmann Röderers, E E großen Rtatts alten beÿsitzers ehelicher sohn. Vnd Jungfr. Margaretha weiland Christmann Beÿgelsteins deß Wagners und burgers alhie hinterlaßene eheliche Tochter – St. Claus Dienst. 9. 7.br. (i 271)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 115-v, n° 37)
1656. Dnca XIII. 31. Aug: Niclaus Röderer der Rothgerber H. Christmann Röderers E E g Rath alten beÿsitzers ehelicher Sohn. J: Margreth Christmann Bielstein deß Spital Wagners ehl. nach. Tochter. Dienst. 9. Sep. Zu St Clauß (i 117)

Jean Nicolas Rœderer meurt en 1676 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Fossé des Tanneurs que les experts estiment à 450 livres. La succession comprend aussi une part de maison proche du poêle des Tanneurs et un bien à Ichenheim en Bade. La masse propre à la veuve s’élève à 438 livres, celle des héritiers à 1 331 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 390 livres, le passif à 2 537 livres

1676 (21.8.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 379
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung undt Güther ligend. und Vahrender v.ändert und unverändert. Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. d. Ehren vnd vorgeachte H. Hannß Niclaus Röderer, Rothgerb. v. Burger allhier beÿ seinem den 15.ten tag nechsthien verwichenen Monats Junÿ beschehenen seel. absterb. Zeitlich. v.laß., So vff erford. undt begehren deß auch ehren vndt vorgeacht. H Hannß Georg Rügers auch rothgerbs undt burgers allhie alß geschwornen vogt Christmann, Gottfriets, Annæ Margarethæ, Annæ Ursulæ v. Joh: Daniels seiner mit nachgemelt. hind. pliebenen Wittib ehelich erzeugt. Kind. v. ab intestato hind.laßener Erben, inventirt, durch die Vielehren v. tugendsame fr. Margaretha Beÿelsteinin deß v.storbenen seel. geweßene haußfr. nunmehr hind.plibene Wittib – Actum in ferneren gegenwarth der auch Ehrenvest. v. wohlvorgeachten Martin Jeüch d. wittib Stieffvatters v. H. Sebastian Röderers deß verstorbenen seel. bruedern, vff Montag den 21. Aug. Anno 1676.

In einer ane Stampfgäßel gelegenen hernach beschrieben Vndt in diße v.laßenschafft behörige behaußung befunden word. alß Volgt
Vff dem obern Kast., In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, Vffm gang, Im haußöhren, In d. Wohnst., In d. Stub Cammer, In d. Kuch., Vff dem gang, Im Vndernhauß, Im hoff, Im Keller, Im gädel
Eÿgenthumb ahn einer behaußung (T) Item hauß hoff hoffstatt höfflin sampt hind. hauß, und vbrig. zugehörig. Recht. v. gerechtig keit.n geleg. alhie am gerb. grab. beÿ d. scheüren ist i.s. ein eckh an d. gaß. 2.s hans Joachim Kammen dem gerb. V. led.bereit.n hind. vff d. Carthauß Zu Moltz. garth. stoßend, davon gefallt jahrs d. Carthauß stifft in Straßb. vff Mich. 12. lb. Zinß. lößig mit 300. lib. sonst ledig eÿg. v. æstimirt ([biffé] p. 500. lb) Ub. vorstehende beschwerd, 150. lib. Darüb. besagt i. perg. Kauffbrieff außweißen welch. gestalt d. v.storbene seel. v. Caspar grießbach Vergleich. weiße dißes hauß per 800. R. erkaufft mit d. Statt Str Contract insigel v.wahrt hat den 7. Monats tag Novembris A° 1661.
Eÿgenthumb Ane häußern. (E.) It. est ist auch inn diese v.lasßenschafft behörig ein dreÿzehend. theil deß Zweÿten theils Einer behaußung, geleg. alhie Zu straßb. nahe d. Gärb. Zunfftstuben, 1.s hannß Köbele dem Kieffer, 2.s. neben Reinhard Fornier, hind. uff den Rindts häutt. grab. ziehend, ist d. gantze hauß æstimirt p. 400. lib. thun hievon Zweÿ drittel 266. lb. 13. ß 4 s. waran inn diß vlaßenschafft ein dreÿzehend. theÿl behörig macht 20. lb.
(E.) It: es ist zwar noch weiters in diße v.laß. eingehörig 1/13. theil von und ane 2/3.t eines bawfälligen haußes, hoff v. garttens inn dem dorff Ichenheim geleg. (…)
Ergäntzung d. wittib Unverändtert guets (…) It. v.mög vorhergemelts H. Notarÿ [Johann Jacob] Schatz. üb. Fr: Ursulæ Spechtin d. wittib mutter seel.
Abzug dis Inventarium. d. Wittib guett, Sa. haußr. 13, Silbers 29, guldener ring 3, Ergäntzung (439, gehet ab 1, Rest) 438, Summa summarum 438. lb
d. Erben guett, Sa. haußraths 33, Vaßen 5, Silbers 41, guldener Ring 2 Eÿgenth. ane häußern 20, Ergäntzung (1273, Abgang 46, Rest) 1227, Summa summarum 1331 lb
Theÿlbar guett. Sa. haußraths 127, wahren v. werckzeugs 953, Frücht. 9, weins und lähren Vaß. 30, silbers 19, guldener ring. 3, baarschafft 15, Eÿgenthumbs einer beh. 150, Activa 80, Summa summarum 1390 lb – Sa. d. schuld. 2537 lb, Onus passivorum 1146. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 668 lb
Wÿdembß V.fangenschaft S. d. wittib Eÿgenthümblich. zuständig. Vermög durch H. J. J. Schatzen Notarium geferttigten summarisch. Ersuchung

Marguerite Bielstein la veuve se remarie en 1680 avec le tanneur Jean Gaspard Bœringer, lui-même veuf
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186-v, n° 22)

1680. Mayus. d. 6. H hans Caspar Böringer gerber v. burger alhie Fr. Margaretha Niclaus Roederer gerbers v burgers alhie hinterlaßene W. (i 188)

Jean Gaspard Bœringer se marie en premières noces en 1667 avec Marie Marguerite Schwender, fille de manant : célébration, inventaire des apports
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63)

1667. Eâdem [Dncâ 11. Epiphan. d. 20. Jan] Johann Caspar Böringer der Gerber Vnd Lederbereitter, weiland Caspar Böringer Gerbers v. Burgers allhie hindl. Ehelicher Sohn, J. Maria Margareth, Weiland Johann Martin Schwender Schirms Verwanthen allhie, nachgelaßene Eheliche Tochter

Inventaire des apports
1667 (9.2.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 3) n° 89
Inventarium und beschreibung aller v. jeed. Haab, Nahrung v. güettern, ligender v. vahrender, so die tugendsame fraw Maria Margaretha Schwenderin, Zu dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen hannß Caspar Böringern gerber v. lederbereÿter burg. Zu Straßb. ihrem Ehemann inn den Ehestand Zugebracht

Décompte de la succession de Jean Nicolas Rœderer pour chacun de ses cinq enfants

1706, Me Rohr (Daniel, 46 Not 16) n° 628
Abrechnung Vber diejenige Nahrung so weÿl. herrn Johann Niclaus Röderers geweßenen Rothgerber und Lederbereiter auch burgers allhier seel. hinderlaßenen 5. Kindern und Zwahr einem jeden davon Insonderheit, Vor ererbt vätterlich Guth gebührig
Vermög Inventarÿ Vber Herrn Hannß Caspar Böhringer Rothgerber und Lederbereiters und frawen Annæ Margarethæ Beÿelsteinin der Kinder respectivé Stieffvatter und rechter Mutter einander zugebrachte Nahrungen auffgerichtet fol. 77 obermelter Rödererischer Kinder anerstorben vätterlich Guth 646 lb (…)

L’Inventaire de la succession de Jean Gaspard Bœringer (non conservé parmi les actes du notaire) est traité par les préposés de la Taille parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) et que l’un des héritiers, Jean Martin Bœringer doit l’impôt dû par les étrangers à la Ville

1710, VII 1174 – Livres de la Taille f° 129
(Gerber, F., N° 327) Weÿl. Hn Johann Caspar Böhringers sen. geweßenen Rohtgerbers, auch E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers, burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 144, 2818. lb. 4. ß 4.d, die machen 5600. R. derselbe verstallte Hiengegen tempore mortis allein 4600. R. alßo 1000. R. zu wenig.
Es hat Zwahr der verstorbene beÿ bezahlung des Stallgeltts für das jahr 1708. sich 1000. R. laßen abschreiben, all dieweilen aber deroselbe bamd darauff annoch in solchem jahr verschieden, und seithero kein Stallgeltt auf den fueß der abschreibung entrichtet worden, alß hat man es dißorts zwahr beÿ der alten Verstallung der 4600. R. bewenden laßen, hiengegen aber von dem ohnverstallten quanto der 1000. R. compensatio compensantis den Nachtrag für Zweÿ jahr mehr alß sonsten geschehen weren ensetzen wollen.
Thut demnach der Nachtrag von 1000. R. ohnverstalltem theilbahrem Guht dermahlen auff acht jahr in duplo à 3. lb d., 24. lb.
Und auff Sechs jahr in simplo à 10 lb 10. ß d, 9. lb.
Extat das Stallgeltt pro 1709. et 1710, 16. lb. 10. ß
Gebott 2 ß 4. s
Abhandlung 3. lb. 2. ß 6. d – Summa 52. lb 14 ß 10 d
Auff suppliciren und instendiges Bitten der Erben Haben die Herren Dreÿ ane den Nachtrag Zweÿ nachgelaßen 12. lb, restiert 40. lb
dt. 22° Jan. 1710.
Abzug. Johann Martin Böhringer der Sattler und burger Zu Durlach der allein in Legitimam instituirte Sohn, hat alß frembd und alhier ohnverburgerte von Vätterl. Legitima der 115. lb. 7. ß. d. ane Abzug Zu erlegen, 11. lb
Vermög Erkantnus der obern Stall Herren ist dießer Abzug auff die helffte moderirt worden, thut annoch Zu bezahlen were 5. lb
dt. 14° aprilis 1710.

Anne Marguerite Beyelstein, veuve en premières noces de Jean Nicolas Rœderer et en secondes de Jean Gaspard Bœringer meurt en délaissant cinq enfants issus de ses premières noces et un de ses secondes. L’inventaire est dressé dans la maison au Fossé des Tanneurs que la défunte a cédé peu de temps auparavant à son gendre Jean Bertsch. La succession comprend un moulin à tan. L’actif s’élève à 1154 livres, le passif à 733 livres

1715 (20.5.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 36) n° 1247 (1248)
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haab undt Nahrung, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha Böhringerin gebohrene Beÿelsteinin auch weÿlandt des Ehrenvesten, Vorachtbahren fürsichtig und Weißen herrn Johann Caspar Böhringers geweßenen Rothgerbers und Lederbereiter auch E:E: kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzer burgers allhier Zue Straßburg hinderbliebene fraw Wittib, beede nunmehr seelig, nach Ihrem den 9.ten Maÿ instehenden 1713.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 20. Maÿ A° 1715.
Die in Gott ruhende Fraw seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. Den Ehrsam und bescheidenen Johann Christmann Röderer Sen: Rothgerber und burgern alhier Zu Straßburg, so auch persönlich zugegen geweßt, deme aber nur Legitimam: und der Uberrest solchen Stammens, deßelben mit frawen Anna Barbara gebohrner Fincatoin ehelich erzeigten und annoch lebenden fünff Kindern gebührig sein sollen, Nahmentlich 1. Frawen Annæ Barbaræ Werbloin gebohrner Rödererin, Meister Anthoni Werblo deß Spenglers und burgers allhier haußwürthin, 2. Johann Caspar Röderern leedigem Rothgerber so Majorennis und ohnbevögtigt, 3. Johann Niclaus Röderern, 4. Jgfrn. Susannæ Salome Rödererin undt 5. Annæ Margarethæ Rödererin. Welche dreÿ letztere bevögtigt mit herrn Johann Caspar Böhringern Rothgerber und burgern, allhiern weilen aber derselbige beÿ dießem Geschäfft noch einmahl vögtlicher weiße interessiret wie hernach beÿ dem 5.ten Stamm erhellen würd, als ist ane deßen statt hiebeÿ als geordneter theilvogt erschienen herr Daniel Grießbach ebenmäßiger Rothgerber und burger allhier,
Weÿland des Ehren: und vorachtbahren herrn Gottfried Röderers auch geweßenen Rothgerbers und lederbereiters burgers allhier seeligen mit frawen Elisabetha gebohrner Ehrlinin, erzeigte und nach todt verlaßene beede Kinder, Nahmens 1. Tit. Herrn M. Gottfried Röderern S.S. Theologiæ studiosum welcher in persohn allein ohne vogt præsens war, vndt 2. Fraw Mariam Elisabetham Bertschin gebohrene Rödererin herrn Johann Bertschen deß Weißgerbers und Burgers allhier Ehegattin, so auch beneben gedachtem Ihrem Ehemann der Inventation persönlich abgewartet.
Die Ehren und tugendsahme fraw Annam Margaretham Gambßin gebohrne Rödererin, des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffer und burgers allhier Eheliebstin welche beede von anfang biß zu endt dem geschäfft beÿgewohnt.
die Ehren und tugendbegabte fraw Annam Ursulam Fritschin gebohrne Rödererin des Ehren und wohl vorgeachten herrn Sixti Fritschen weinhändler und burgers allhier Ehefrau, welche auch beede Zugegen geweßt.
Weÿland des Ehrenachtbahren herrn Daniel Röderers geweßenen Rothgerber und lederbereiter burgers allhier seel. mit der Ehren: und tugendsahmen frawen Anna Maria gebohrner Schusterin ehelicherzeigtes Söhnlein Johann Daniel genant so bevögtiget mit abgedachtem herrn Johann Caspar Böhringern, welcher auch beneben des Kindts Mutter anweßend war.
Vorbenahmßte fünff Kinder hat die abgeleibte fraw seel. in erster Ehe mit weÿland herrn Johann Niclaus Röderern geweßenen Rothgerber Und burgern allhier nunmehr längst seel. erzeigt
So dann den Ehrsam und bescheidenen herrn Johann Jacob Böhringern ebenmäßigen Rothgerber undt lederbereiter burgern allhier so auß letzter Ehe mit weÿland herrn Johann Caspar Böhringern gleichfalls geweßenen Rothgerber und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern burgern allhier erzeigt worden, welcher auch von anfang biß zu endt beÿ dem geschäfft erschienen.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gerber graben gelegenen Johann Bertschen dem weißgerber und burgern allhier eÿgenthümlich zuständigen behaußung hat sich folgender maßen befund.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In H. Gambßen hauß, In H. Bertschen hauß
Eÿgenthumb ahne Einer Lohe Mühl und new erbauten Rindenscheür. (…)
(f° 14) Wÿdumb Welchen die in Gott ruhende frawn on weÿl. herrn Johann Niclaus Röderer geweßenen Rothgerber und burgern allhier Ihrem ersten Ehemann seel. Zeit lebens genoßen, wavon das Eÿgenthumb anjetzo denen 5. ältern Stamm Erben anfällig. Vermög Inventarÿ über der fraw seelig in erster Ehe Zu offtgedachtem herrn Johann Caspar Böhreingern seel. gebrachte Nahrung Anno 1680. durch weÿl. herrn Notm. Johann Jacob Böller seel. auffgerichtet fol. 77.a thut ermelte Wÿdumbs Nahrung ersuchter maßen, ohne der Sterb: oder wohn behaußung ane dem gerber grab. ohnfern dem Stampffgäßlein gelegen, als welche beÿ auffgerichtetem Kinder vertrag außgesetzt verblieben 646. lb. Darzu Kombt dann nun jetzt ferner vorerwehnte Wohnbehaußung welche Kurtz vor der fraw Wÿdumbsnießerin todt an Johann Bertschen des Weißgerbers und burgers allhier Eheliebstin diß orths mit Erbin cum consensu erstgedachts Ihres haußwürths nach abzug 300. lb. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 40, Sa. goldener Ring 15, Sa. baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptguth 100, Sa. Eÿgenthumbs ane j. Lohe Mühl 158, Sa. Activ Schulden 627, Summa summarum 1154 lb – Schulden 733 lb, Nach deren Abzug 421. lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1585. lb
1248, Abtheilungs Concept, Straßburg d. 6. Aprilis A° 1715.

Suite à la cession dont l’acte ne semble pas conservé, la maison devient la propriété de Marie Elisabeth Rœderer qui épouse en 1713 Jean Bertsch, tanneur originaire de Lichtenau en Bade. Il devient bourgeois quelques jours après son mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 37-v)
Anno 1713 d. 5. Julÿ sind Ehelich eingesegnet word. Johannes Bertsch der ledige Weiß gerber Hn Johann Görg Bertschen des Burgers Und Ackersmanns Auch Gerichtsschöffen Zu Lichtenaw Ehelicher Sohn Und Jungfr. Maria Elisabetha Weiland Gottfried Röderers geweßenen Burgers Und Rothgerbers auch diebold allhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes bertsch als hochzeiter, Maria Elißabetha Rödererin alß hochzeiterin (i 40)

Inscription au registre de bourgeoisie sous le nom de Jean Betsch
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 798
Johannes Betsch der Weißgerber Von Liechtenau, Joh: georg Betsch burgers daselbst sohn, emp: das burgerrecht C. seiner Fr. Maria Elisabetha Rödererin p. 2. goldR. 16. ß. Wird beÿ den Gerbern dienen. J. d 22. Dito [Junÿ] 1713.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, terminé quelques années plus tard, dans lequel figure les cessions de la maison en 1715 et en 1723

1714 (29. 7.bis), Me Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1212
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenachtbahre Meister Johannes Bertsch, Weißgerber undt die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Elisabetha gebohrene Rödererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Johann Caspar Böhringer Rothgerbers und frawen Elisabetha gebohrner Ehrlinin beede Eheleuth der Ehefrawen geliebter Eltern undt H. Johann Peter Gambßen fischers und burgers allhier deroselben annoch ohnentledigten vogts, Sambstags den 29. 7.bris Anno 1714.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gerber graben gelegenen von beeden Eheleuthen bewohnenden behaußung sich volgender maßen befunden
Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen Zween dritte theil für unvertheilt Wavon die übrige Tertz der Ehefrauen für unverändert gehörig ane einer behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen derselben gebäuen begriffen, weithen, Zugehördten Recht und Gerechtigkeiten, gelegen an allhiesiger Stadt Straßburg ane dem Gerber graben beÿ der Scheuren, ein Seit ist ein Eck am Stampffgäßlein, 2. Seit neben Weÿl. hannß Joachim Kammen gewesenen Rothgerbers und burgers allhier nachgelaßenen Kindern und Erben, hinden auff der Carthauß Zu Moltzheim Garten stosend, Und Wird gedachte behaußung nach dem Ankauff gerechnet vor 1060. lb. Es ist aber dieselbe Verpfändet wie folgt. Erstl. dem Stifft Carthauß allhier in Cap. so Jahrs auff Michaelis ad 4 pro Cto Zinnßbar um 300. lb. Ferner Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Rödererin Sixti Fritschen Weinhändlers und burgers allhier Ehefrauen in cap. um 370. lb., Weiter dem Fisco viduarum der Evangelischen Geistlichen allhier in Cap. um 100. lb, Mithin Zusammen um 770. lb. Nach abzug der Passiv Capitalien Verbleibt ane vorgemeltem Anschlag annoch übrig 290 lb. Daran treffen die dem Ehemann zugehörige Zwo Tertzen an 193. lb 6 ß 8 s. Diese Zwo tertzen ane gedachter behaußung seind dem Ehemann von der Ehefrauen Vermög perg. Kbr. in allhiesiger CC Stub gefertiget, dedato 30. Martÿ A° 1723. Käufflichen überlaßen worden.
(F.) Nemlichen ein drittertheil für unvertheilt ane der beÿ des Ehemanns Nahrung, alß in welche die übrige zwo tertzen gehörig umständlich beschriebener: ane dem gerber graben gelegener behaußung, so wie vorgemelt um 770. lb Capital Verhafftet, welcher drittetheil über abzug ged. Capital Posten nach dem obbenambsten Anschlag erträgt 96. lb 13 ß 4 d. Gedachte behaußung hatte die Ehefrau von weÿl. HN Niclaus Röderers geweßenen Rothgerbers und burgers allhier alß Ihres Großvatters seel. nachgelaßenenen Kindern, Enckeln und Erben vermög der vor mir Notario den 6. Apr: A° 1715. passirten Kauffverschreibung Käufflichen angenommen gehabt, nachgehends aber Ihrem Ehemann laut oballegirter Kauffbrieffs Zwo tertzen hie von eigenthümlich cedirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung betreffend. Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 34, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 70, Sa. Anschlags der behaußung 193, Summa summarum 299 lb – Schulden 193 lb, Nach deren Abzug 106 lb
Der Frauen Nahrung betr. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 126, Sa. anschag haußes 96, Sa. Activ Schulden 193, Summa summarum 534 lb – Passiv Schulden 100 lb, Detraendi 334 lb

Jean Bertsch et Marie Elisabeth Rœderer hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Sixte Fritsch ( leur beau frère)

1715 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 467
Joh: Bertsch weißgerber und Maria Elisabetha geb. Rödererin beÿständlich Joh: Caspar Böringer rothgerbers und H. M Gottfried Röderers Theologiæ Studiosi
in gegensein Sixtus Fritsch des weinhändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn der stampfgass, einseit neben besagter gass anderseit neben der Kammischen wittib hinten auff den Carthäußer Garten
[in margine :] quittung, Sixtus Fritsch seel. nachgelaßene wittib Anna Ursula geb. Rödererin – den 17. dec. 1729

Jean Bertsch et Marie Elisabeth Rœderer hypothèquent la maison au profit de Jacques Ehrlen, pasteur à Sainte-Aurélie

1719 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 70
Joh: Bertsch weißgerber und Maria Elisabetha geb. Rödererin beÿständlich H. M. J: Jacob Ehrlen Pastoris beÿ St Aurelien und Joh. Caspar Böringer rothgerbers
in gegensein H. M. Friedrich Caroli pastoris beÿm alten St Peter alß Administratoris des Fisci Viduarum – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. ahm stampfgäßel, einseit ist ein eck anderseit neben Kammischer wittib hinten auff der Carthäußer garten

Marie Elisabeth Rœderer cède à son mari Jean Bertsch deux tiers de la maison comme si elle avait été acquise pendant la communauté sur le pied de 1 060 livres

1723 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 190
Fr. Maria Elisabetha geb. Rödererin Johann Bertschen des weißgerbers Ehefrau beÿständlich ihres annoch ohnentledigten Vogts H. Johann Peter Gambßen des Fischkäuffers und EE. kleinen Raths beÿsitzers, demnach sie Bertschische Ehefrau vermög einer in H. Notario Rohren den 6. apr. 1715 auffgerichteten Kauffverschreibung von weÿl. Nicolauß Röderer Rothgerbers ihres großvatters seel. nachgelaßenen Kindern Enckeln und Erben als ihren Miterben deßen hinterlaßene und geraume zeit über von ged. Erben für ohnvertheilt beseßene Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so allhier ahne dem gerber: graben beÿ der Scheuren, einseit ist ein eck ahm Stampffgäßlein anderseit neben weÿl. Joachim Kammen gewesten Rothgerbers kindern und Erben hinten auff der Carthauß zu Moltzhem gartten, auff den fuß von 1060 pfund käufflich angenommen, beÿ sothanen Kauff aber der gedancken gestanden, daß ihr Ehemann mitkauffer besagter behausung seÿe und ihme zween dritte ihro aber nur dem dritten theil daran zuständig sein sollten, seithero aber sich befunden, daß erwehnte haußkauff auf ihre persohn allein gerichtet seÿe, ohne daß ihr maritus etwas daran participirte
ihrem ehemann
zween dritten theil ahne offtgedachter behausung käufflich überlaßen auff den fueß obgedachen kauffschilling der 1060 lb

Marie Elisabeth Rœderer meurt en 1726 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 106 livres, celle des héritiers à 284 livres. L’actif de la communauté s’élève à 293 livres, le passif à 46 livres

1726 (24.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 2) n° 27
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Elisabetha Bertschin gebohrene Rödererin des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Bertschen, weißgerber und burgers allhier geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 30.ten Maÿ dießes lauffenden 1726.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Herrn Johann Geörg Schäffer Schuhmacher und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabethæ und Mariæ Marthæ der Bertschen, aller zweÿ der abgeleibten Frauen seel. mit obernandtem hinterbliebenem wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 240 Julÿ 1726. in præs: H. Johann Caspar Böhringer Rothgerbers und fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Ehrlin d. Kinder gel. Groß Eltern

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben beÿm Stampffgäßlein gelegenen: und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem hinteren Gang, In der Gesellen Cammer, Im obern Hauß öhren, In der Hintern Cammer, In der wohnstub, In der wohnstub Cammer
Eigenthum ane einer behaußung, Lohe Mühl und Rinden scheur. (W.) Nemlichen Zween dritte theil für unvertheilt, wavon die übrige Tertz dißorths Kindern und Erben für unverändert gehörig ane einer behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen der selben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Recht und Gerechtig Keiten, gelegen in allhiesiger Stadt Straßburg ane dem Gerber graben beÿ der Scheuren, ein Seit ist ein Eck am Stampffgäßlein, ander Seit neben Johann Kammen dem Gastgeber Zum Falcken Keller, hinden auff ein garthen denen Herren Carthäußern Zu Molßheim gehörig, stosend, davon gehen Jährlichen auff Michaelis 12. lb Zinnß dem Stifft Carthauß allhier stehen in Capital abzulösen mit 300. lb. Item 6 lb. Zinnß Jährlichen auff den 13. Julÿ Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Rödererin, weÿl. herrn Sixti Fritschen geweßenen weinhändlers und burgers allhier Wittib, so in restirendem capital abzulösen mit 150. lb., Sonsten gegen Männiglich freÿ Ledig und eigen, und ist solche behaußung durch die allhisig. geschwornene Werckmeistere vermög deroselben beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung dedato 2. Julÿ 1726. æstimirt worden pro 750. lb. Abgezogen Vorhergemelte darauff hafftende Passiv Capitalia so thun 450. lb, Nach deren abzug ist ane dem anschlag vor 300. lb. daran treffen due dem Wittiber gehörige Zwo Tertzen an 200. lb. Über diese dem Wittiber ane gedachter behausung gehörige Zwo Tertzen besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, de dato 30. Martÿ A° 1723.
(E.) It. ein dritter theil für unvertheilt ane der beÿ des Wittibers Nahrung, alß in Welche die übrige zwo Tertzen gehörig umständlich beschriebener: ane dem Gerbergraben gelegener behaußung, so wie vorgemelt um 450. lb Capital Verhafftet, welcher dritte theil über abzug gedachter Capital Posten nach dem obbenambsten Anschlag erträgt 100. lb. Über dies denen Erben gehörige Tertz ane besagter behaußung besagt die den 6. Aprilis A° 1715. Vor Weÿl. Herrn Notario Daniel Rohren seel. passirte Kauffverschreibung crafft deren die verstorbenen seel. selbige Von Weÿl. H Niclaus Röderers geweßenenen Rothgerbers und burgers allhier alß ihres Großvatters seel. nachgelaßen Kindern und Erben Käufflichen engenommen.
(E.) It. 1/180.theil für unvertheilt Von und ane einer Vor dem Juden Thor unden am Theuch Kopff Zwischen denen aßern nahe beÿ dem Eßelsteg und der haber Mühl gelegenen Lohe Mühl und Zugehörden (…)
(E.) It. 1/60.theil für unvertheilt Von und ane einer nahe beÿ vorgemeldter Lohe Mühl stehenden Rinden Scheur
– Abschatzung d. 2.t Julÿ ao. 1726. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johannes Besch Weißgerber ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg an dem gerber graben gelegen einseits Neben einem Eck, am Stampfffgäßel anderseit Neben Johannes Kammen Würth Zum falcken Keller, hinden auf ein garten den herren Carthäusern Von Moltzheim zugehörig, welche behausung Nebens gebäu, Nebens gang, triconeÿ Stuben, Cammern Ein quartierungs Cammer Kuchen, Speiß Cammerlein, Esch Kasten, Zweÿ hauß Ehren, gerber Werckstatt, worin 3. Escher, bauch offen, bronne, ein alter schopff, gewölbtes Kellerlein und höffel, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuth sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlag. wird Vor und Umb Ein Tausend und Fünff hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
(f° 13) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in a° 1714. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium publicum seel auffgerichtet, aber aller erst in a° 1726. Von mir eingangs gemelten Notario expedirt (…) Innhalt Theil Registers über das dem Wittiber auff Absterben herrn Johann Georg Bertschen gewesenen Gerichtschöffen und burgers Zu Lichtenau seines Vatters in anno 1717 angefallene Erbe (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unveränderte Nahrung betr. Sa. Silbers 15 ß, Sa. Anschlags der behaußung 200, Ergäntzung o, Summa summarum 200 lb – Schulden 306 lb, Conferendo 106 lb
Solchem nach folget auch denen Kindern erblich anfallende unveränderte Mütterlicher Nahrung, Sa. Haußraths 48, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 2, Sa. Antheil ane einer behaußung 113, Sa. der Activ schulden 268, Sa. Ergäntzungs rest 46, Summa summarum 484 lb – Schulden 200 lb Nach deren Abzug 284 lb
Endlichen wird auch die gemeine Veränderte und theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Wahren und Werckzeugs 50, Sa. Wein und Faß 71, Sa. Silbers 7, Sa. baarschafft 75, Sa. Activ Schulden 37, Summa summarum 293 lb -Schuld 46 lb, Deducendo verbleibt 247 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 425 lb

Jean Bertsch se remarie en 1727 avec Marie Madeleine Simon, fille de cordonnier

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120, n° 16)
1727. Domin: VI et VII. Trinit. seind außgerufen und Mittwochs darauff als den 30. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johannes Bertsch der Witwer Burger Und Weißgerber allhier, vndt Jgf. Maria Magdalena Simonin Abraham Simon burgers undt Schuhmacher allhie Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes bertsch als hochzeitter, Maria magtalena Simon (i 122)

L’inventaire des apports reprend l’estimation de 1726. Suite à une convention passée avec les pupilles, la maison est portée en compte du mari en en réservant la propriété aux enfants
1727 (18.8.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 18) n° 184
Inventarium über des Wohl Ehren und vorgeachten Herrn Johann Bertschen weißgerbern undt der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Magdalenæ geb. Simonin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen – welche der ursachen allweilen in Ihr beeder den 15.ten Julÿ anno 1727. mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio außtrucklichen versehen, daß einem Jeeden derselben seine in die Ehe bringende und währender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, unveränderter und vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenwarth herrn Martin Altmanns Schuhmachers und burgers allhier disorths Ehefrauen geweßenen Vogts auff Montag den 18.ten Aug. anno 1727.

In einer allhier Zu Straßburg an der Stampffgaß ohnfern dem Gerbergraben gelegenen: und in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, Wie Volgt.
(f° 12-v) Eigenthum ane einer behaußung, (M.) Nemlbl. eine behaußung, hoff v. hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechte, zugehörden v. Gerechtig Keiten geleg. allhier Zu Straßburg, ane dem Gerber: oder Rindtshäuter Graben beÿ der Scheuren, einseith ist ein Eck ane dem Stampffgäßlein, ander seith neben H. Joh. Kammen, dem Gastgeber Zum Falcken Keller, hinden auff ein Garthen denen Herren Carthäußern Zu Molßheim gehörig stosend, so beÿ dem Zwischen dem Ehemann eines: und seiner beeder Kinder erster Ehe geschworhenem Vogtens andern theils den 6. 9.bris 1726. beÿ einem Löbl. Vogteÿ gericht auffgerichteten v. den 12. Martÿ 1727. in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben enregistrirten auch den 19. aprilis ejusdem Anni beÿ E.E. Großen Rath confirmirten Vertrags angeschlagen und auch dermalen wiewohl ohnpræjudicirlicher dabeÿ zulaßen beliebt worden pro 900 lb. Davon aber weg Zurechnen Erstl. 12. lb Zinnß so man dem Stifft Zur Carthauß allhier Jährl. auff Michaelis Zu 4 pro Cto gerechnet Zureichen schuldig, widerlößig in hauptguth mit 300. lb. Wie auch 6 lb. ebenmäßig zu 4. pro Cto gerechneten Geld Zinnßes so man Frauen Annæ Ursulæ gebohr. Rödererin, weÿl. H. Sixti Fritschen, geweßenen Weinhändlers und burgers allhier Wittib, Jährlichen auff den 13. Julÿ Zuentrichten schuldig, stehen in Capital zuredimiren mit 150. lb. Welche beede auff dißer behßg. hafftende Capitalia antreffen 450. lb. Nach deren Abgang Verbleibt ane übrig ohnpræjudicirlichem Anschlag annoch per rest übrig und dißorts außzuwerffen 450 lb
Pro nota. Ane diese behaußung seind dem Ehemann, Vermög deßen ersterer Ehefrauen seel. Verlassenschafft Invent. durch H Not. Joh: Philipp Liechtenberg in A° 1726. auffgerichtet, Zween dritten und deßen beeder Kindern erster Ehe insgemein der übrige dritte theil Vor ohnverändert und eigen als Mütterl. Guth gebührig, Ihnen denen Kindern auch die proprietæt solcher tertz beÿ auffgerichtetem Kinder Vertrag außdrucklichen Vorbehalten worden. Allweilen aber beÿ erwehntem Kinder Vertrag die Völlige behaußung nach abzug Obiger darüber hafftender Capitalien, ratione ersuchnung Ihr der Kinder Legitimæ in außwurff gebracht, hiernechst deroselben zuerfordern habendes Mütterliches Guth hieund. fol. (-) fac. (-) nach den Anschlag des Kinder Vertrags Völlig passivé eingebracht worden, alß hat man dargegen dißorts die völlige behaußung, Jedoch mit Vorbehalt der Kinder erster Ehe in Eigenthumbs weiße daran participirender tertz ohne einigen nachtheil und mit Vorhalt eines Jeeden rechten, anhero gesetzet.
Wie weÿl. Fr. Maria Elisabethe Bertschin gebohr. Rödererin des Ehemanns erstere Ehefrau seel. dise Völlige behaußung Von Weÿl. H. Niclaus Röderers gewesenen rothgerbers und burgers allhier ihres Großvatters seel. nachgelaßenen Kindern und Erben Käufflichen engenommen, weißet eine Von H. Not. Daniel Rohren als zu solchem Geschäfft adhibirtem Inventir schreiber seel. den 6. aprilis A° 1715 gefertigte Verschreibung.
Wie aber Sie frau Bertschin seel. Von solcher behaußung hernach mals Zween dritte theil ihme H. Bertschen, Ihrem Ehemann retrocedirt, darüber besagt i. teutsch. pergam. Kauffbrieff in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel Verwahret dat. den 30. Martÿ A° 1723.
Pro nota. Es solle Zwar auch auff dißer behaußung hr. Joh: Paul Flach oberschreiber des Mehrern hospital allhier ane Capital so er obgemelter frauen Mariæ Elisabethæ Bertschin gebohr. Rödererin seel. Zu bezahlung des Angeldts beÿ übenahm dießes haußes baar vorgestreckht 200. lb. d zuefordern haben, allweilen aber solche in ihrem Verlassenschafft Inventario nicht beÿ denen übrigen Vorhergemelten auff dem hauß hafftenden Capitalien sondern a parte als eine aus des Erben ohnveränderten Nahrung Zu bezahlende schuld eingetrag. so nachmals beÿ auffgerichtetem Kinder Vertrag Von der Kinder Mütterl. Guth abgezog. v. Von ihme H. Bertschen zubezahlend übernohmen worden, als wid selbige auch hernach seine des Ehemann passivis a parte einverleibet.
(f° 14) Antheil ane einer Lohemühl (…)
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe zugebrachte rubrices und Posten, Sa. Haußraths 229, Sa. Wahren und Werckzeugs zum Weißgerber handwerck gehörig 325, Sa. Wein und Faß 206, Sa. Silbers 25, Sa. goldener Ringl. 9 ß, Sa. baarschafft 635, Sa. vorhergeschriebener behausung 450, Sa. Antheils ane einer Lohmühl 15, Sa. Schulden 56, Summa summarum 1945 lb -Sa. Schulden 677 lb, Nach deren Abzug 1268 lb, Und wann hierzu gerechnet wird die ane hernach beschiebenen haussteur Ihme dem Ehemann Vermög der Ehepacten §° 6.to gebührige heffte, 20 lb, So belaufft sich sein des Ehemanns in diße seine nunmahlige Ehe gebrachte ohnveränderte und eigenthümliche Nahrung in allem auff 1288. lb
Dießem nach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 10, Summa summarum 31 lb, Und wann hierzu geleget wird dero haussteur 20 lb, der Ehefrauen gesambt in die Ehe gebrachte Nahrung 51 lb
Wÿdemb, Welchen der Ehemann Von Weÿl. Frauen Maria Elisabetha Bertschin gebohrner Röderein, seiner ersten Ehefrauen seel. Zugenießen. Vermög Ihro Frauen Bertschin den 18. Martÿ A° 1719. aufgerichteten deroselben Verlassenschafft Inventario de A° 1726. durch Hn Notm. Johann Philipp Lichtenberg gefertiget, inserirte, Codicilli §° 2.do

Jean Bertsch meurt en 1735 en délaissant deux filles de son premier mariage et une autre de son deuxième. Les experts estiment la maison 650 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 885 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 1286 livres, le passif à 1367 livres

1735 (22.4.), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 53) n° 470
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Bertschen, geweßenen Weißgerbers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nach seinem den 22.ten Martÿ jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinter sich verlaßen – dh. die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Magdalenam Bertschin gebohrne Simonin deßelben geweßte Letztere Ehegattin und nunmahlige Wittib, beÿständlich des Ehren v. wohlvorgeachtn herrn Joh: Samuel Schallen, sattlers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts, wie auch dh. Jungfrau Mariam Elisabetham Bertschin die ältere tochter erster Ehe und Caspar Treutlinger den Gesellen im hauß Von weißenburg gebürtig (…) geäugt und gezeigt – So beschehen, allhier Zu Straßburg auff Freÿtag d. 22.ten Aprilis et seq. Anno 1735
Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt.1. Jungfrau Mariam Elisabetham Bertschin, so 21. jahr alt und dem geschäfft persöhnl.beÿgewohnt, 2. Mariam Martham Bertschin, so beÿ 12. Jahr alt, Dieße beede in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha Bertschin gebohrner Rödererin Längst seel. ehel. erzeugte beede töchtere, deren geschworner Vogt der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Georg Schäffer, Schumacher und burger allhier, welcher Vor und im nahmen seiner Curaden dem gescha&fft persöhnl. abgewartet,
3. Susannam Margaretham Bertschin, so 5. Jahr alt und 4. Johann Georg Bertschen, so 5. Viertel Jahr alt, dieße beede in Letzter ehe mit eingangs gedachter Fr. Maria Magdal. Bertschin geb. Simonin deßelben nunmahliger Wittib ehelich erzeugte Kinder. Deren geschworener Vogt der Ehren und Vorgeachte herr Joh: Georg Stein, Küefer und burger allhier, welcher dem geschäfft Vor V. im nahmen seiner beeden Vogts Kinder persöhn. beÿgewohnt. Alßo alle Vier des seelig. Verstorbenen Hn Bertschen in zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nach tod Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerber graben und stampfgäßlein gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie Volgt.
Antheil ane einer Behaußung. (E.) Zween dritte theil für ohnvertheilt ane einer behaußung hoff und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Rindshäutergraben einseit neben Hn Johann Kammen dem Gastgebern Zum falckenkeller, anderseit neben ist ein Eck ane dem Stampffgäßel neben weÿl. Hn Joh: Christoph Rosenbaums gewesenen Musici allhier hinderlaßener wittib, hinden auff einen Garten denen herren Carthäußern in Molßheim gehörig stoßend, so dermalen gegen männiglichen freÿ, ledig v. eig. und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum gelieferter schriftlicher Abschatzung vom 28.ten Aprilis 1735. angeschlag. pro 650. lb. Thun die hiehero gehörige Zween dritte theil 433. lb. Der übrige dritte theil ist denen beeden Kinderen und töchtern erster Ehe gebührig auch heranch fol. [-] fac: [-] deroselben übrigen Mütterlichen Guth beÿgesetzt Zuersehen. Wie weÿl. Frau Maria Elisabethe Bertschin gebohrne Rödererin des Verstorbenen seel. geweßte erstere Ehegattin auch seelige die Völlige behaußung Von w. H. Niclaus Röderer geweßenen Rothgerbers v. burgers allhier ihres Großvatters seel. nachgelaßener Kindern und Erben Kaufflichen angenommen hat, weißet eine Vor Hn Notario Daniel Rohren, als Zu solchem Geschäfft adhibirtem Inventirschreibern auch seel. dem 6. aprilis A° 1715. passirte Cession und Verschreibung, Von Hn Not. Joh. Philipp Lichtenberg. den 27. Aprilis 1735 extrahirt. Wie aber Sie die erstere Frau Bertschin seel. Von solcher behsg. hernachmals Zween dritte theil Ihrem nun auch verstorbenen Ehemann dem Hn Bertschen seel. retrocedirt v. käufflichen überlaßen hat, darüber besagt ein teutscher pergament. Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract stuben gefert. v. mit deroselben anhang. Insigel Verwahrt, dat. den 30.t. Martÿ A° 1723. Dabeÿ noch ein alter teutscher pergament. Kauffbrieff auch in ermelter Contractstuben gefert. v. mit dero anhang. Insigem verw. dat. den 7. 9.bris A° 1661. alles mit Jetzigem N° 1 notirt.
– Abschatzung dem: 28. Aprill. 1735. auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Johannes bërtschen deß geweßenen weiß gerbers seel. hinder Laßen Fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Stampf gäßlein gelegen einseits Neben H Johann Jackon Cammen der Gastgeber Zum Falcken Keller , anderseits ein Eck in deß Stampf gëßlein hinden auff eunen Garten so den herrn Cartaußern Zu Moltzheim gehörig Stoßent, welche behaußung Stube, Cammren, Kuchen, hauß Ehren, einen Gang unden auff dem botten die weiß gerber wërckstatt hoff schopff nebenß haußlein mit einem halben tach worinnen Zweÿ Camren eine dar Von die Soltaten Camer Escher gewölbter Keller hoff und bronen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckhleuthe sich in der besichtigung befunten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein dausent und dreÿ Hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
(f° 20) Antheil ane einer Lohemühlen und deren Zugehörden so denen beeden Kindern erster Ehe Vor Großmüttel. Guth gebührig (…)
(f° 22) Ergäntzung der beeden Kinder erster Ehe anbegangenen Mutter und Großmütterlichen Guths. Vermög Special theil registers über ihr dieser beeder Kinder nach absterben weÿl. Frauen Elisabethæ Böringerin gebohrner Ehrlenin, auch weÿl. Hn Joh: Caspar Böringers gewesenen Rothgerbers, Lederbereiters und burgers allher seel: geweßter Ehegattin auch seel. ererbte Großmütterliche Nahrung durch mich Notm. in A° 1726. et 1727. auffgerichtetet
Wÿdemb Welchen der Verstorbene Von weÿl. Fr. Maria Elisabetha Bertschin gebohrner Rödererin seiner erstern Ehefrauen seel. erblichen genoßen. Vermög Ihro Fr. Bertschin seel. Verlassenschafft Inventarÿ durch H. Not. Joh: Philipp Liechteberg in A° 1726.gefertiget und des demselben in fine annectirten beÿ Löbl. Vogteÿ gericht den 6. 9.bris 1726. getroffenen, den 12. Martÿ 1727. in allh. CCstuben enregistrirten und den 19.ten Aprilis ejusdem Anni beÿ EE. Großen Rath confirmirten Vertrag belauffet sich gedachter Frauen Bertschin ehelich ereugter Zweÿer Kinder Mütterlich ohnveränderte Nahrung und Antheil ane der theilbaren Errungenschafft mithin deroselben Völliges Mütterliches Guth (…)
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 4, Sa. silbers 6, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Schuld 25, Ergäntzung (20, Sa. Abgangs 2, per rest) 18, Summa summarum 56
Dießem nach wird auch des seelig. Verstorbenen Hn Bertschen hinderlaßenes deren gesambten 4. Kindern erst und anderer Ehe ins gemein anerstorbenes ohnverändertes Vermögens, Sa. haußraths 87, Sa. Werckzeugs zum Weißgerber handwerck gehörig 3, Sa. Wein und Faß 13, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Rings. 14 ß, Sa. antheils ane einer behaußung 433, Sa. Ergäntzung (1874, Abgang 659, verbleibet) 1241, Summa summarum 1757 lb – Schulden 872, Der Erben restirend ohnverändertes Guth 885 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Waaren und Werckzeugs zum Weißgerber handwerck gehörig 277, Sa. Wein 63, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 750, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Schulden 12, Summa summarum 1286 lb – Schulden 1367 lb – In Vergleichung, Theilbares passiv onus 81. lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 1964.
Copia codicilli

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 500 florins (750 livres)

1735, VII 1178 – Livres de la Taille f° 65-v
Gerber F – N. 6768 – Weÿl. Johannes Bertschen geweßenen Weiß Gerbers und burgers alhie Verlassenschafft inventirt H. Not. Lang.
Concl. Fin. Inv: fol. 142.b., 1964. 15. 10., die machen 3900. R. Verstallte nur 2460. R. Zu wenig 1500. R.
Nachtrag auff acht Jaht in duplo macht à 4 lb, 10. ß, 36. lb
Und auff Sechs Jahr in simplo à 2 lb. 5. ß, 13. lb 10. ß
Extat das Stallgeltt pro 1735., 4 lb 1 ß
Gebott, 3 ß
Abhandlung, 2 lb 2 ß 6 d – Summa 55 lb 16 ß 6 s
Laut Erkantnus der Herren XV.rn Vom 13.t Aug. ohne fernerer Straff beÿ dem angesetzten Nachtrag gelaßen.
dt. 17° Aug. 1735.

La veuve se remarie en 1736 avec le mégissier Jean Gaspard Treutlinger : célébration, inventaire des apports (minute non conservée)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v, n° 51)
1736. Mittwoch d. 18. April sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Caspar Treutlinger der ledige Weißgerber Von Weißenburg, H Caspar Treutlinger des gewesenen handelßmanns und burgers zu Weißenburg hinterlaßener ehelicher sohn, Und fr. Maria Magdalena, Johann Bertschen des geweßenen Weißgerbers Und burgers allhie hinterlaßener Wittib [unterzeichnet] Johann Caspar Treitlinger als hochzeiter, + Ist der hochzeiterin mandzeichen (i 12)

1736, Me Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 38, n° 452
Inventarium über Johann Caspar Trautlinger, Weißgerbers und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Simonin, beeder Eheleuthe zusammen gebrachte Nahrungen

Les héritiers Bertsch vendent la maison 1 475 livres à leur voisin, le fabricant de porcelaine Paul Antoine Hannong

1741 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 315-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Bertschin Georg Feder des metzgers ehefrau, mehr Johann Georg Schäffer der schuhmacher als vogt weÿl. Johannes Berstch des weißgerbers in erster ehe mit auch weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Rödererin erzeugten töchterlein Maria Marthä Bertschin, so dann Johann Caspar Bammes des huthmachers als vogts gedachten Bertschen in zweÿter ehe mit Fr. Maria Magdalena geb. Simonin erzielten zweÿ kinder Susannæ Margarethæ und Johann der Bertsch
in gegensein Paul Anthoni Hannung EE. kleinen Raths beÿsitzers – laut erkanntnus vom 17. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Gerbergraben einseit ist ein Eck am Stampffgäßlein anderseit neben N. Kamm gewesten wirth hinten auff der Carthauß zu Molsheim garten – der Federischen Ehefrau zu einem, Mariæ Elisabethæ Bertschin zum andern und denen zweÿ übrigen Bertschischen Curandis zu restirenden dritten theil als ein elterliches Erbguth – um 1475 pfund

Joseph Adam Hannong et Françoise Arroy vendent 1 500 livres la maison au maître de danse Charles Riebel

1780 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 407-v
H. Peter Anton Hannong der porcelan fabricant vor und innahmen H. Joseph Adam Hannong porcelan auch fayence fabricant und deßen ehegattin De Francisca née Arroy, vollmacht datirt Hagenau d. 21. oct. 1780
in gegensein H. Carl Riepels des tantzmeisters
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten dem plan und abriß gemäß so hier vorgelegt, ane dem Gerber graben einseit ist ein Eck ane dem Stampfgäßlein, anderseit neben (-), hinten auff besagten verkäuffer – kauffbrieff de Anno 1741 in gefolg deßen dießeitige H. verkäuffer H. vatter seel. weÿl. Fr. Paul Anton Hannong dießelbe von Bertschischen erben erkaufft – umb 3000 gulden

Jean Charles Riebel épouse en 1767 Françoise Janno, réformée convertie originaire de Metz
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 63)

Hodie 22 Mensis januarii anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Carolus Riebel Saltationum magister, oriundus ex parochia as Stum marcum hic, Sed ab anno in nostra parochia Commorans filius majorennis defuncti mathæi Riebel et Magdalenæ Schiesterin Existentis Ex unâ, Et Francisca janno Neoconversa oriunda ex parochia ad Stum Stephanum Civitatis et Diœcesi Metensis filia majorennis defunctorum petri janne vineatoris et annae very conugum Calvinistorum, ab annis septem in hac parochia Commorans ex alterâ partibus (signé) charel riebel, + nota sponsæ (i 35)

Tous deux deviennent bourgeois en 1777 : inscription au registre et traitement de la demande. L’épouse est reçue à titre gratuit pour bon comportement pour avoir servi neuf années durant chez l’avocat Mogg
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 164-v
Johann Carl Riebel der tantz meister und hies. Schirmer und deßen Ehefrau Francisca Janny von Metz geb. erhalten beede das burgerrecht und Zwar der Ehemann umb den halben alten burger schilling und die Ehefrau ex gratia gratis wollen dienen beÿ E.E. Zunfft Zur Mörin. Jur. et prom. den 29. Jan. 1777.

(p. 430) Möhrin. N° 21 et 22. den 24.ten Xbris 1776.
Carl Rübel der Hiesige tantz Meister weÿl. Mathis Rübels gewesenen schürmers allhier mit Magd. schitterin ehel erzeugter sohn, und deßen Sponsa fr. franc. jannÿ weÿl. Peter jannÿ gewesenen Reebmanns zu Metz mit weÿland anna gebohr. virÿ ehel erzeugte tochter
diese beede impl. erweisen durch gehörig Producirte attestaten ihre ehel. geburth Cath. Rel. wie auch das der Sponsus auf Löbl. statt stall Præst. Præst. und er des Zunfft rechts auf E: E: zunft der Möhrin Vertröstet.
das erforderliche Vermögen Haben solche in baarschafft bestehend Vorgewiesen und deßen Eÿgenthum Handtreülich angelobet so fort das gewöhnliche Depositum ad Prot. erlegt, es gehet diesem nach an Euer gnaden beeder impl. unterthäniges bitten, Hoch: dieselben geruheten den Sponsum ex Speciali fratia umb den halben alten burger schilling, deßen braut aber wohl Verhaltens wegen gratis in das burgerrecht Zu Recipiren, angesehen diese Letztere in die Neün jahr beÿ Hn general advocat Mogg treü und ehrlich gedienet.
Recepti ambo, der Sponsus ex speciali gratia ilm dem halben alten burger schilling, und deßen braut gratis.

Inventaire après décès d’une locataire, Dorothée Weber femme du cordonnier Jacques Leclerc

1812 (12.10.), Strasbourg 2 (36), Me Knobloch n° 5817 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 172 du 20.10.
Inventaire de la succession de Dorothée Weber épouse de Jacques Leclerc cordonnier décédée le 28 juin 1812 à la requête du veuf tuteur naturel des enfants mineurs
Dénomination des héritiers, 1. Jean Jacques 10 ans environ, 2. Dorothée Catherine 7 ans, 3. André 5 ans, 4. Madeleine 3 ans, 4. Jean Baptiste 1 an – mariés sous l’empire des coutumes de Strasbourg
dans la maison mortuaire fossé des tanneurs n° 11 au premier étage
meubles 507 fr, garde robe 127 fr, passif 183 fr, reste 323 fr

La maison de Charles Riebel et Françoise Jeanny est adjugée en 1806 par expropriation forcée (acte non transcrit aux registres des hypothèques) aux cohéritiers Riebel qui la vendent au cabaretier Jean Pierre Thuillier

1818 (27.6.), Strasbourg 15 (23), Me Lex n° 4545 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 116 du 2.7.
1. Catherine Riebel veuve de Joseph Rosenbach, 2. Jean Charles Riebel, menuisier, 3. Elisabeth Riebel majeure, 4. Nicolas Riebel, fabricant de tabac en leur nom et se portant fort pour Joseph Riebel militaire au service de France leur frère absent depuis dix ans sans nouvelles et présumé mort
à Jean Pierre Thuillier, cabaretier
une maison à un rez de chaussée et trois étage avec greniers, cave, petite cour ayant un puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg faisant angle à la rue du Foulon n° 24 et à la rue donnant sur le Fossé des Tanneurs où elle a aussi une entrée et portant le n° 11, suivant extrait de la matrice de role entre Jean Paul Matheur et Jean Traugott Bohmé devant le Fossé des Tanneurs derrière le Sr Boesé – acquis à la à la barre du tribunal civil de Première instance par jugement sur expropriation forcée le 1 avril 1806 sur Charles Riebel maître de danse et Françoise Jeanny, Antoine et Eléonore Riebel enfants de ce dernier, ledit Reibel a acquis cet immeuble du Sr Hannong par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 octobre 1780 – pour 5200 francs
[autre acte :] 28 mai n° 4466 (les requérants doivent à leurs créanciers) créanciers 2400 fr – 8 juin n° 4497 mise à prix 3000 fr, personne ne s’est présenté
le 18 juin n° 4519, à Nicolas Riebel covendeur moyennant 5000 fr

Jean Pierre Thuillier, originaire de Jallieux en Dauphiné, meurt célibataire en 1821 après avoir institué comme héritière Marguerite Cima veuve de Nicolas Jaquet

1822 (22.1.), Strasbourg 14 (70), Me Lex n° 3864 – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 195 du 1.2.
Inventaire de la succession de Jean Pierre Thuilier, propriétaire, décédé le 23 décembre dernier, à la requête de Daniel Frédéric Zeiss, avocat, mandataire de Claudine Wacher la veuve demeurant à Mont Bernier commune de Jallieu (Isère) mère et tutrice légale, Marie François Thuilier cultivateur à Mont bernier subrogé tuteur, à la requête de Marguerite Cima veuve de Nicolas Jaquet tailleur au 30 régiment d’infanterie de ligne en la maison ci devant désignée où elle était chez ledit défunt en qualité de sa ménagère, la veuve Jaquet légataire universelle à titre partiel de ses deux enfants nés hors mariage avec ce dernier nommés Jeanne et Françoise mineures que le défunt avait reconnus par testament reçu Me Lex le 12 décembre 1821

Titres et papiers. Me Lex le 27 juin 1818, vente par 1. Catherine Reibel veuve de Joseph Rosenbach, 2. Jean Charles Reibel menuisier, 3. Elisabeth Reibel majeure, 4. Nicolas Reibel fabricant de tabac se portant fort de Joseph Reibel militaire au service de la France ci devant fabricant de tabac leur frère absent sans nouvelles présumé mort, une maison à rez de chaussée et trois étages avec greniers, cave, petite cour ayant un puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg faisant l’angle de la rue du Foulon n° 24 et à la rue donnant sur le fossé des Tanneurs où elle a aussi une entrée portant n° 11, d’un côté Pierre Paul Mathys, d’autre Jean Traugott Bohmé, devant la rue du fossé des Tanneurs, derrière le Sr Baesé pour 5200 francs, transcrit au bureau des hypothèques volume 107 n° 21
une maison rue du Foulon n° 30 estimée 5200 francs
dans la maison mortuaire rue de l’Argile n° 10, mobilier, dans la chambre au rez de chaussée, dans la chambre au premier donnant sur le devant, dans la chambre à côté, au second dans une chambre sur le devant, dans la chambre à côté, dans la petite chambre devant, au troisième étage dans la chambre à côté 173 fr, créances 6096 fr – passif 2152 fr

Décès, Strasbourg (n° 1697)
Déclaration de décès faite le 24 décembre 1821. Jean Pierre Thuillier, agé de 42 ans, né à Jallieux (Isère), Cabaretier, non marié, mort le 23 du mois courant à trois heures du soir dans la maison située N° 14 Place du Dôme, fils de feu Claude Thuillier, cultivateur et de feu Marie Chavrie (i 60)

Décès de plusieurs enfants naturels nés du défunt et de Marguerite Cimmat
Décès, Strasbourg (n° 1112) Déclaration de décès faite le 14 juillet 1822. Françoise Thuiller, agée de un an, un mois, née à Strasbourg hors le mariage, morte le 13 du mois courant dans la maison située N° 10, rue de l’Argile, fille de feu Jean Pierre Thuilier, Cabaretier, et de Marguerite Simmant [in margine :] Diarrhée (i 20)
Décès, Strasbourg (n° 1406) Déclaration de décès faite le 4 octobre 1820. Jean Joseph Thuiller, agé de quatre ans, 27 jours, né à Strasbourg mort le 3 du mois courant dans la maison située N° 10, rue de l’Argile, fils de Jean Pierre Thuilier, âgé de 41 ans, Cabaretier, et de Marguerite Simmant [in margine :] hyd. (i 40)
Décès, Strasbourg (n° 1812) Déclaration de décès faite le 8 décembre 1819. Joseph Thuiller, agé de un an, 17 jours, né à Strasbourg hors le mariage mort le 27 du mois courant dans la maison située N° 23, ruë des Arcades, fils de Jean Pierre Thuilier, âgé de 40 ans, Cabaretier, et de Marguerite Simmant [in margine :] f. lente (i 66)

Les héritiers de Jean Pierre Thuillier cèdent la maison à Silvain Dugenest, cabaretier, et Marguerite Cimat

1826 (14.3.), Strasbourg 4 (62), Me Hatt n° 2778 – Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 125 du 16.3.
Daniel Frédéric Zeys, avocat, mandataire de Jean Thuilier (fils de Michel Thuillier) et de Marie Thuilier conjoints demeurant à Montbernier département de l’Isère (procuration à Bourgoin, à Montbernier commune de Jaillieu canton de Bourgoin)
à Silvain Dugenest, cabaretier, et Marguerite Cimat
une maison à rez de chaussée et trois étages avec grenier, caves, petite cour ayant un puits avec aisances, appartenances, circonstances et dépendances sise à Strasbourg faisant l’angle de la rue du Foulon dans laquelle elle a une entrée portant n° 24 et à la rue du Fossé des Tanneurs où elle a aussi une entrée portant le n° 11, d’un côté Pierre Paul Mathis, d’autre Jean Traugott Boehmé, devant la rue du Fossé des Tanneurs, derrière le Sr Boesé – Origine de la propriété, Jean Thuillier père de la mandante Marie Thuillier, cabaretier à Strasbourg, a acquis ledit immeuble de 1. Catherine Riebel veuve de Joseph Rosenbach, 2. Jean Charles Riebel menuisier, 3. Elisabeth Riebel majeure, 4. Nicolas Riebel fabricant de tabac s’étant portés fort pour Joseph Riebel leur frère militaire alors déjà absent depuis plus de dix ans, par acte Me Lex en date du 27 juin 1818, dans lequel contrat ledit Sr Thuilier a par erreur été nommé Jean Pierre – lesdits Riebel l’ont acquis par expropriation forcée poursuivie contre feu Charles Riebel, maître de danse, et Françoise Jeanny, Antoine et Eléonore Riebel à la barre du tribunal civil de première instance le 1 avril 1806, auxquels conjoints Riebel cette maison est avenue par acte passé à la Chambre des Contrats le 24 octobre 1780 – moyennant 6200 francs

Marguerite Cimat, originaire de Savoie, veuve de Nicolas Jacquet, épouse en 1824 Silvain Dugenest, militaire retiré
Mariage, Strasbourg (n° 42)
Acte de mariage célébré le 10 février 1824. Silvain Dugenest, majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 décembre 1790 à Sagnat (Creuse) domicilié à Sagnat, militaire retiré, fils de feu Gabriel Dugenest, Cultivateur décédé à Sagnat le 11 décembre 1807 et de feu Françoise Lacôte décédée au même lieu le 4 avril 1813, Marie Marguerite Cima majeure d’ans, née en légitime mariage en l’année 1780 à Bessan en Savoie, domiciliée à Strasbourg Veuve de Nicolas Jacquet, ancien militaire décédé à Mayence le 6 juin 1811, fille de feu Jean Baptiste Cima, Cultivateur, et de feu Marguerite Boniface (signé) Silvain dugenest, l’épouse a dit ne savoir signer (i 22)

Le cabaretier Silvain Dugenest meurt en 1832

1832 (10.5.), Strasbourg 4 (75), Me Hatt n° 6710 – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 67-v du 21.5.
Inventaire de la succession de Sylvain Dugenest, cabaretier, décédé le 12 février dernier – à la requête de 1. Marguerite Cimat la veuve, 2. Pierre Putiaud, maçon domicilié au village des Génestes commune de Fagnac (Creuse) se trouvant en cette ville, en qualité de fondé de pouvoir de 1. Gabrielle Dugenest épouse de Pierre Lacoste, maçon audit village des Genestes, 2. Joseph Dugenest, propriétaire audit village des Genestes, 3. Jeanne Dugenest épouse de Sylvain Déjaie, maçon audit village des Genestes ces trois frères et sœurs du défunt, 4. Madeleine Dugenest épouse de Mathieu Renaud, paveur domicilié au village de la Cuillière, 5. Pierre Appé, cultivateur domicilié au village du Breuil, père et tuteur de sa fille mineure issue du mariage avec Marie Dugenest dont le comparant ignore le prénom, tous neveux et nièces du défunt

dans une maison Fossé des Tanneurs n° 11
immeuble, une maison située à Strasbourg fesant angle de la rue du Foulon dans laquelle elle a une entrée portant n° 24 et à la rue du Fossé de Tanneurs où elle a aussi une entrée portant n° 11, d’un côté et derrière rue du Foulon où elle porte n° 24 elle forme l’angle de ces deux rues, du côté du fossé des Tanneurs veuve Windersheim, du côté de la rue du Foulon inconnu, derrière la propriété de Mde Braunwald – acquis par acte Me Hatt le 14 mars 1826
meubles 270 fr, garde robe 13 fr, passif 5663 francs

Marguerite Cimat veuve de Nicolas Jacquet et de Silvain Dugenest, tous deux cabaretiers, meurt en 1833 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage et une fille naturelle

1833 (23.10.), Strasbourg 4 (78), Me Hat n° 7614t – Enregistrement de Strasbourg, acp 220 F° 190 du 29.10.
Inventaire par déclaration de la succession de Marguerite Cimat veuve en premières noces de Nicolas Jacquet, cabaretier, et en secondes de Silvain Dugenest aussi cabaretier – à la requête de Jean Baptiste Jacquet, cabaretier, Marguerite Jacquet épouse de Georges Riehl, serrurier, seuls et uniques héritiers pour moitié de leur mère

immeuble, une maison située à Strasbourg, dépendances fesant angle de la rue du Foulon dans laquelle elle a une entrée portant n° 24 et de la rue du Fossé des Tanneurs où elle a aussi une entrée portant n° 11 – acquis de la communauté avec le Sieur Dugenest par acte devant le notaire soussigné le 14 mars 1826. Après le décès Sr Dugenest les héritiers de ce dernier ont fait abandon et cession à la défunte par acte de liquidation devant le soussigné notaire le 16 mai 1832
dettes 3750 fr – que pour prouver leur amitie à Jeannette Cimat fille mineure naturelle de la défunte, les héritiers lui font donation, acceptée par Ignace Neumann, débitant de tabac son tuteur, du tiers par indivis de la fortune de leur mère
meubles 248 fr, pas d’argent ni de dettes actives

Décès, Strasbourg (n° 1141)
Déclaration faite le 3 juin 1833 du décès de Marie Marguerite Cima âgée de 53 ans née à Bessau (en Savoye) veuve en premières noces de Nicolas Jacquet, ancien Militaire et en secondes noces de Silvain Dugenest, Militaire retiré, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 2 du mois courant à 7 heurs du soir dans la maison N° 11 Quai des Tanneurs, fille de feu Jean Baptiste Cima, cultivateur et de Marguerite Boniface. Premier déclarant, Jean Baptiste Jacquet, agé de 31 ans, Cordonnier, fils du premier lit (i 60)

Les trois enfants de Marguerite Cimat vendent la maison au tonnelier Jean Chrétien Zimmermann et à Louise Staudt

1834 (25.3.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 7950 – Enregistrement de Strasbourg, acp 224 F° 47 du 3.4.
1. Jean Baptiste Jacquet, cabaretier, 2. Marguerite Jacquet femme de Georges Riehl, serrurier, en leur nom et se portant fort de Jeannette Cimmat leur sœur, fille mineure naturelle de 19 ans de Marguerite Cimmat leur mère décédée à Strasbourg veuve en premières noces de Nicolas Jacquet, cabaretier, et en secondes de Sylvain Dugenest aussi cabaretier, co propriétaires de 1/3 par indivis
à Jean Chrétien Zimmermann, tonnelier, et Louise Staudt
une maison à trois étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Fossé des Tanneurs n° 11 d’un côté et derrière rue du Foulon où elle porte n° 24, elle forme l’angle de ces deux rues attenant du côté du fossé des Tanneurs à la veuve Windersheim, du côté de la rue du Foulon à un inconnu, derrière la propriété de Mde Braunwald – sont compris cinq tables et cinq bancs qui se trouvent dans la salle de cabaret, le comptoir, les grillages qui se trouvent aux croisées, les lanternes qui sont aux portes, l’enseigne de l’auberge, cinq fourneaux en fonte avec tuyaux et pierres – aux vendeurs comme héritiers de leur mère Marguerite Cimmat veuve Jacquet et en secondes noces de Sylvain Dugenest, Inventaire par le notaire soussigné le 23 octobre dernier, acquis de la communauté avec Dugenest devant le même notaire le 14 mars 1826. Après le décès de Dugenest mort sans postérité les héritiers de ce dernier ont fait abandon et cession à la veuve par acte de liquidation devant le même notaire le 16 mai 1832 – pour 7000 francs

Le brasseur Jean Chrétien Zimmermann, originaire de Tairnbach en Bade, épouse en 1829 Louise Staudt de Bischwiller
Mariage, Strasbourg (n° 478)

Acte de mariage célébré le 21 décembre 1829. Jean Chrétien Zimmermann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 octobre 1799 à Thairnbach, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, garçon Brasseur, fils de Jean Michel Zimmermann, cultivateur à Thairnbach et de feu Marie Eve Schweitzer, décédée à Thairnbach le 14 juin 1821, Louise Staudt, Majeure d’ans née en légitime mariage le 5 Brumaire an XIV à Bischwiller, Bas Rhin, domiciliée à Strasbourg fille de Philippe Jacques Staudt, farinier, et de Marie Madeleine Hornecker, conjoints domiciliés à Bischwiller (signé) Johan Christian Zimmermann, Louise Staudt (i 35)

Louise Staudt dépose son testament
1858 (29.6.), Me Becker
Acte de souscription de testament mystique, Louise Staudt épouse Jean Chrétien Zimmermann, ancien tonnelier à Strasbourg
acp 474 (3 Q 30 189) f° 7-v du 24. 9.br
le 25. 9.br. Dépôt d’une expédition d’un procès verbal dressé par le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 20 du courant, portant ouverture du testament mystique de Louise Staudt épouse Jean Chrétien Zimmermann de Strasbourg
acp 474 (3 Q 30 189) f° 15 du 26. 9.br

Louise Staudt meurt en 1858 en délaissant des héritiers collatéraux

1858 (26. 9.br), Me Becker
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Chrétien Zimmermann, ancien aubergiste, et Louise Staudt sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 19 novembre 1858, à la requête 1) du veuf comme commun en biens à défaut de contrat de mariage et comme usufruitier de la succession de sa femme suivant son testament mystique du 28 juin 1858,
2) du mandataire d’Elisabeth Staud épouse de Louis Voeltzel cordier à Bischwiller, Jacques Staudt, drapier à Bischwiller, Guillaume Staudt, gendarme à Bischwiller, Salomé Staudt épouse de Charles Wohlfarth, serrurier à Bischwiller et ledit Sr Wohlfarth comme administrateur des biens de Louise, Caroline, Charles et Sophie Wohlfarth ses enfants,
3) le mandataire de Philippe Staudt, brasseur à St Pierre
Communauté, le mobilier estimé à 1798 francs
(succession déclarée le 11 mai 1859)
acp 474 (3 Q 30 189) f° 24-v du 1. X.br
les 5 et 6 mai, continuation – Communauté. Une maison place des Tanneurs N° 9
Une maison place des Tanneurs N° 8
créances 42 071
acp 478 (3 Q 30 193) f° 55 du 9.5.

Jules Alfred Voeltzel, aubergiste, épouse en 1896 la caissière Salomé Seybold originaire d’Illkirch-Graffenstaden puis en 1908 la couturière Elisabeth Dielmann
Mariage, Strasbourg (n° 841) Straßburg am 22. September 1896. Vor dem unterzeichneten Standesbeambten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Gastwirt Julius Alfred Voeltzel, (…) evangelischer Religion, geboren den 10. Februar 1862 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg, Sohn des verstorbenen Eigenthümers Ludwig Voeltzel, wohnhaft zuletzt in Bischweiler (Unter-Elsaß) und dessen Ehefrau Elisabeth geb. Zimmermann, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Kassiererin Salome Seybold, (…) evangelischer Religion, geboren den 13. November des Jahres 1873 zu Illkirch-Grafenstaden (Unter-Elsaß), Tochter des verstorbenen Webers Jacob Seybold und deßen verstorbenen Ehefrau Magdalena gebornen Walter beide zuletzt wohnhaft zu Illkirch-Grafenstaden (i 52)

Mariage, Strasbourg (n° 1313) Strassburg am 14. November 1908. Vor dem unterzeichneten Standesbeambten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Julius Alfred Voeltzel, Wittwer von Salomea Seybold, (…) evangelischer Religion, geboren am 10. Februar 1862 zu Straßburg, wohnhaft in Bischweiler, Apfelstraße 28, Sohn des verstorbenen Versicherungsbeamten Ludwig Voeltzel, zuletzt wohnhaft in Bischweiler und seiner verstorbenen Ehefrau Elisabeth geborenen Zimmermann, wohnhaft zuletzt in Strassburg, 2. die Näherin Elisabeth Dielmann, (…) evangelischer Religion, geboren am 28. März des Jahres 1861 zu Hagenau (Unter-Elsass) wohnhaft zu Bischweiler Hopfenstraße, Tochter des verstorbenen Bahnbeamten Daniel Dielmann und seiner verstorbenen Ehefrau Barbara gebornen Foy* beide zuletzt wohnhaft in Bischweiler


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.