11, rue des Moulins


Rue des Moulins n° 11 – VIII 83 (Blondel), P 956 puis section 6 parcelle 67 (cadastre)

Moulins 11 (juillet 2016)Moulins (Ill, juillet 2016)
Façade sur rue (vue des maisons voisines)
Façade vers le canal, le n° 15 à gauche, le n° 11 est la maison au crépi saumon

La maison sans cour entre la rue et le canal en amont du pont Saint-Martin résulte de la réunion de deux anciens bâtiments en 1619. Le propriétaire doit à ce titre (communication entre deux maisons) un loyer à la Ville jusqu’à la Révolution. Le tisserand Jean Eberhard et le journalier Gui Jacob, tous deux propriétaires de la maison, la font reconstruire en 1629 par les frères Metzger, marchands de bois. Jean Eberhard réunit définitivement les deux parties de la maison en une seule propriété en 1646. Le maître maçon Samuel Zanger qui l’achète en 1714 est aussitôt autorisé à reconstruire le mur de soutènement vers le canal et à placer une porte de cave sur la rue communale. Il ne réalisera pas la porte mais fait sans doute des travaux importants puisque la valeur minimale passe de 300 livres en 1714 à 600 livres à sa mort en 1736. La maison d’un étage à pignons en bois et cave sous solives appartient (1748-1764) à Jean Müller, devenu pileur d’épices adjoint en 1720 parce qu’il était le seul candidat catholique. Ses héritiers vendent la maison en 1763 au notaire Georges Frédéric Nenter qui y a son étude comme son successeur Mathias Faller (1785-1799). Les héritiers de Mathias Faller en font une maison de rapport qu’ils vendent en 1838 à la femme d’un capitaine.

111 Elévations a-h111 Elévations i-o-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 111
Façades (a-f) le long de la rue, le pont Saint-Martin puis façades (j-a) vers le canal

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (b) ; deux fenêtres jumelles, une porte et une autre fenêtre au rez-de-chaussée, quatre fenêtres au premier et trois au deuxième étage, ce qui correspond à la disposition actuelle. La toiture comprend deux niveaux de lucarnes. La façade sur le canal se trouve à droite du repère (m) ; deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée qui correspond au sous-sol de l’autre façade et trois étages de trois fenêtres chacun, ce qui correspond aussi à la disposition actuelle. La toiture comprend deux niveaux de lucarnes. La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 11.

Moulins 11 (1869 lucarne)
Dessin de l’entrepreneur Wieger qui remplace les anciennes lucarnes
(1869, dossier de la Police du Bâtiment)

La blanchisseuse Philippine Matt transforme en 1869 pour les besoins de son métier plusieurs petites lucarnes en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison. Un pilier en fer soutient à partir de 1889 le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries. La maison comprend à partir de 1910 un atelier de repassage.
La Ville envisage en 1963 de faire restaurer le bateau lavoir à l’arrière de la maison puis l’acquiert fin 1967 contre une parcelle de terrain communal entre les maisons n° 13 et 15. Comme sa voisine (n° 13), la maison fait partie du restaurant exploité au n° 15.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1629 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Eberhard, tisserand, et (1625) Marie Unselt, veuve du menuisier Martin Stang, puis (1646) Lucrèce Weissenburger – luthériens
dont un tiers Lucrèce Eberhard et (1674) le coutelier Christophe Cuntz puis (1685) le cordonnier Jean Ehrmann
1693 h Anne Catherine Eberhard, femme (1680) du vitrier Bernard Schaumann veuf de Catherine Ringler puis (1697) de l’orfèvre Jean Michel Hiebmeyer veuf d’Anne Catherine Haan – luthériens
1714 v Samuel Zanger, maître maçon, et (1710) Marie Salomé Gartner, femme (1701) en premières noces du marchand Jean Philippe Frantz – luthériens
1748 v Jean Müller, meunier puis pileur, et (1714) Anne Marie Eckart -catholiques
1764 h Jean Louis Müller, maître maçon, et (1741) Françoise Müller – catholiques
1765 v Georges Frédéric Nenter, notaire, et (1744) Anne Barbe Faudel – luthériens
1785 v François Mathias Faller, notaire, et (1785) Elisabeth Mathis – catholiques
1839 v Barbe Catherine Steigert († 1839)
1839 h François Jean Baptiste Letellier, capitaine, et (1818) Marie Françoise Sophie Dillmann
1870* Philippine Matt
1906 v Charles Junghans et Sophie Lix
1921* Marie Alphonse Schnell, économe, et Mathilde Lutz

Propriétaires de la partie droite (à côté de l’actuel n° 13), réunie à la voisine en 1656

Gui Jacob, journalier, et () Anne Wolff remariée (1637) au charpentier Philippe Müller – luthériens
1646* v fondation Saint-Marc
1646 v Jean Eberhard, voisin

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :300 livres en 1714, 600 livres en 1736, 750 livres en 1751.

(1765, Liste Blondel) VIII 83, à la veuve de Jean Müller
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 956, Martha, veuve les héritiers – maison, sol – 1 are – puis Letellier Marie Françoise Sophie née Diehlmann

Locations

1687, Jean Georges Weiss, pileur
1691, Marie Salomé Riedinger veuve du précepteur Michel Renner
1771, Jean Frédéric Rœderer, juriste
1813, Christophe Seiler, baquetier, et Marie Elisabeth Simon
1832, Eve Stahl veuve en premières noces du poissonnier Daniel Wagner femme du journalier Frédéric Matthæus

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

La maison doit un loyer communal depuis 1619 pour une porte de communication entre deux anciennes maisons réunies (voir notamment la partie b) et un autre pour sa maison. Le propriétaire est en outre tenu d’entretenir la risberme (revêtement) du canal derrière la maison. Le premier loyer est supprimé par décision du conseil municipal en date du 6 floréal V.
Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 402

Hanß Eberhard, der weber, Soll gemeiner Statt, Vom durchbruch des haußes beÿ der wurtzmühlen, Jahrs vf Adolphi, 6 ß
Vide Supra fol. 383

Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 383-v

Hanß Eberhadt, Soll gemeiner Statt, Vom Hauß beÿ der Wurtzmühlen, Jahrs vf Galli, 1 lb d
Man. 1619. f. 36.b
New fol. 324

Ferner Vom durchbruch des haußes ahn gemeltem orth Jahrs vf Adolphi, 6 ß
New fol. 324

(Quittungen 1657-1672)
dont : 1662 hatt die Wittib vsproch.

Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 324

Hannß Eberhardt(s Erben) Soll /:bodenzinnß) Vom Hauß beÿ der Wurtzmühlen vff Galli. NB. ist schuldig Sein Landvest zu erhalten, 1 lb
Ferner vom durchbruch des haußes an gemeltem orth vff Adolphi, 6 ß
St. Zinßb. p. 383
Jetzt herr Peter Hiebmeÿ. ux: noe.
Jetzt Herr Johann Michel Hiebmeÿer
Jetzt Samuel Zanger, Vid. 568

(Quittungen 1673-1715)
Ferner solle Er von einer Kellerthür Vor obiger behaußung welche 4 ½ schuh breit, und 3. schuh vom hauß herauß sein solle, Jahrs vf Adolphi und l. Prot: de a° 1714. folio 68-b et 70. a° 1715. i.mo, 1 lb 6 d
ist nicht gemacht worden

(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 679

Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 679-b

alzb. 324
Sam: Zangers Erben sollen bodenzinnß vom hauß beÿ der Wurtzmühlen auf Galli (id est 16. 8.bris) 1 lb
Ferner vom durchbruch des haußes an gemeltem orth auf Adolphi (id est 29. aug.) 6 ß – [biffé] Vide Arreté au C. M. du 6 flor. V.
(Quittungen 1740 An 10)
C. 306

jetzt Maria Margaretha Wernerin
jetet Johannes Müller gewürtzstößer
Jetzt H Georg Friderich Nenter Notarius
modo Hr Not. Frantz Mathias Faller, laut C. C. Verschrbg: ded. (-)
[in margine :] vid. 195.b

Directeurs fonciers (Bauherren)

1714, Directeurs fonciers (VII 1386)
Les préposés vont voir la maison de Samuel Zanger qui demande l’autorisation de placer une porte de cave devant sa maison et de reconstruire le mur en pierre de 28 pieds le long du canal. Ils l’y autorisent moyennant un loyer pour la porte de cave puis accordent une réduction. Le loyer est inscrit au Livre des loyers communaux mais ne sera pas versé parce que Samuel Zanger ne réalise pas sa porte.

(f° 68-v) Freÿtags den 20. Julÿ 1714. Samuel Zanger pt° einer Kellerthür
Augenschein eingenommen an Samuel Zangers, des Maurers, auff dem sogenanten Plönnel ohnfern der Martins Brucken, gelegener in dem Statt Zinßbuch fol. 324. beschriebenen behausung, Vor welcher Er eine Kellerthür 4 ½ schuhe breit und 3. schuhe Vor das hauß herauß auff das allmend machen laßen, wie auch die am Waßer befindliche 28. schuh lange Landfest, hinweg Zuthun und an deren stelle ein mawr durchauß 3 ½ schuhe breit machen zulaßen willens ist, umb deßen permission Er unterthänig angesucht hatt. Erk. Bedacht.
(f° 71) Sambstags den 21. Julÿ 1714. Samuel Zanger
Wegen des an selbigen tag an Samuel Zangers, des Maurers behausung beÿ St. Martins Brucken, eigenommenen augenscheins ist Erk. Würdt demselben seinen beeden begehren willfahrt, Wann Er Von der Kellerthür jährlich 10. ß d Zubezahlen sich erklären würdt. Ille bittet umb moderation, moderirt auff 7 ß 6 d

1786, Directeurs fonciers, VII 1422
Le notaire François Mathias Faller est autorisé à réparer et à repeindre sa maison.

(f° 50) Dienstags den 25. Aprilis 1786. Hr Not. Frantz Matthias Faller – Idem [Herr Müller, der Maurer] nôe Herrn Notarii Frantz Matthias Faller, bittet zu erlauben deßen behausung auf dem Plänel bei den Mühlen gelegen außbeßern und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) 1736 La maison comprend au rez-de-chaussée poêle, chambres, chambre à cheminée, vestibule, au premier étage de même poêle, chambre, cuisine, vestibule, logement pour officier, deux pignons en bois, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Moulins

nouveau N° / ancien N° : 6 / 18
veuve Faller
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 341 case 1

Letellier Marie Françoise Sophie née Dielmann

P 956, maison, sol, Place du moulin 18
Contenance : 1
Revenu total : 77,52 (77 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 602 case 2

Letellier Marie Françoise Sophie
1870, Matt, Philippine

P 956, maison, sol, Rue des moulins 11
Contenance : 1
Revenu total : 77,52 (77 et 0,52)
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 69 case 4

Parcelle, section 6, n° 67 – autrefois P 956
Canton : Mühlenplan Hs. N° 11
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,99
Revenu : 700 – 1400 – 1100
Remarques : 1916 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 810
Matt Philippe
1908 Junghans Charles

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1472
Junghans Karl und Lix Sophie / Junghans Karl
1921 Schnell Marie Alphonse économe épouse /veuve/ Mathilde née Lutz et copropriétaires
(3716)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 272 dite Plaenel (f° 423)

18
prop. Faller, François Mathié, Notaire – Bouchers
loc. Forchette, Marie Cléophé, veuve – Moresse
loc. Hügel, Jean, commis chez Oestreich Brodeur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Mühlenplan (Seite 118)

(Haus Nr.) 11
Lancelot, Näherin. 0
Lix, Wäscherei u. Büglerei. 0
Grevé, Rentner. 2.
Lix, Büglerin. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 547)

1869-1975, Mühlenplan 11 – Rue des Moulins 11 puis 11-15 (I) et lavoir dit Duntzenmühle

La blanchisseuse Philippine Matt transforme en 1869 plusieurs petites lucarnes en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison pour les besoins de son métier. On construit en 1886 une nouvelle cheminée de la cave au toit. L’entrepreneur Emile Widmann pose en 1887 et en 1889 un pilier pour soutenir le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries. A. Goenner fait aménager en 1910 un atelier de repassage de plus de dix employés. A l’instigation de Hans Haug, la Ville envisage de faire restaurer le bateau lavoir à l’arrière de la maison en 1963. Suite à diverses tractations, la Ville l’acquiert le 13 décembre 1967 contre une parcelle de terrain communal entre les maisons n° 13 et 15. Les pieux en fer sur lesquels il repose sont remplacés en 1968 lors de la restauration. Le restaurateur Marcel Faller, aussi propriétaire des n° 13 et 15, est autorisé en 1967 à exploiter cinq chambres meublées en hôtel de préfecture au n° 11. Il fait installer en 1969 une chaufferie au sous-sol du n° 11.

Sommaire
  • 1869 – L’architecte entrepreneur Emile Wieger demande au nom de la demoiselle Matt, propriétaire, l’autorisation de transformer différentes petites lucarnes en maçonnerie en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison pour pouvoir étendre davantage de linge. Croquis – L’agent voyer émet un avis favorable ratifié par l’ingénieur municipal ; la hauteur de la maison sera inférieure à la hauteur maximale autorisée
  • 1885 – Le maire notifie Philippine Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai pour pouvoir ravaler en même temps la maison voisine n° 13.
    1886 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la demoiselle Matt l’autorisation de réparer le pignon du n° 13 et de repeindre les deux bâtiments – Autorisation – Dossier adressé à la préfecture pour autoriser l’entrepreneur à réparer le mur le long du canal
    Avril 1886, les réparations sont terminées, la peinture commencera sous peu, on construit au n° 11 une nouvelle cheminée depuis la voûte de la cave jusqu’au toit. Le tribunal condamne en mai 1886 l’entrepreneur à une amende de 5 marks pour avoir construit la cheminée sans autorisation
  • 1887 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de poser un pilier pour soutenir le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries (11, rue des Moulins) – Autorisation de détruire le plafond de la buanderie au rez-de-chaussée et de poser un pilier en fer – Dessin – Travaux terminés, septembre 1887
  • 1889 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande une nouvelle autorisation pour la même raison – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, août 1889
  • 1893 – Le maire notifie Cécile Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1895 – Le maire demande à la demoiselle Matt de se conformer au nouveau règlement en faisant en sorte que trois volets de fenêtre au rez-de-chaussée et deux volets de soupirail ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Les volets de fenêtre sont modifiés – Rappel en 1898, la Police du Bâtiment constate que les volets du rez-de-chaussée sont réglementaires aux n° 11 et 13 mais pas les volets de soupirail au n° 11 – Travaux terminés, octobre 1898
  • 1900 – Le maire notifie Joséphine Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade vers l’Ill – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi des n° 11 et 13 vers l’Ill – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1900. Le ravalement vers la rue est prévu l’année suivante
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 11, de faire ravaler la façade des n° 11 et 13 – Travaux terminés, octobre 1903
    1903 (mai) – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 13, de faire ravaler la façade du n° 11 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) obtient en mai 1902 l’autorisation de reporter d’un an les travaux – Il demande en juin 1903 l’autorisation correspondante – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1906 – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 13, de faire ravaler la façade vers l’Ill au n° 11 – Emile Matt informe la Police du Bâtiment qu’il a vendu la maison n° 11 à Sophie Lix et au sieur Junghans et que le dernier ravalement remonte à quatre ans – La Police du Bâtiment constate que la façade vers la rue est propre mais pas celle vers l’Ill
    1907 (février) – Nouvelle notification adressée aux nouveaux propriétaires
    1907 – L’entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer la façade vers l’Ill – Travaux terminés, mai
  • 1910 – A. Goenner demande l’autorisation d’aménager un atelier de repassage de plus de dix employés – Le maire transmet la demande à l’inspection du travail – Le préfet énonce les conditions auxquelles doit satisfaire l’atelier – La Police du Bâtiment délivre l’autorisation – Plan – Travaux terminés, avril 1910
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade du n° 11 – La préfecture transmet la demande au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1912 (propriétaire, Charles Junghans demeurant sur place), la fosse d’aisances n’est pas étanche
    1914, rien à signaler
    1916, la Commission des logements militaires recommande de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. Une note fait remarquer que les canalisations ne sont pas encore posées dans cette rue
  • 1937 – L’entrepreneur Schizza (15, rue de Metzeral au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police émet un avis favorable – Autorisation
  • 1961 – La maire demande au propriétaire Paul Schnell de faire ravaler la façade du n° 11 – Les travaux sont en cours (juin 1961), terminés (août 1961)
  • Dossier concernant la restauration du lavoir à l’arrière du n° 11.
    1963 – Hans Haug estime qu’il faudrait remettre en état le lavoir. La Division V prend contact avec la Division VIII. Une enquête montre que le lavoir n’est plus utilisé. Les locaux servent d’atelier de laverie (sous-sol) et de repasage (premier étage) à Paul Schnell, le rez-de-chaussée et le deuxième étage sont habités. Le montant des travaux s’élèverait à 8000 francs. L’immeuble qui appartient à M. Meyer (12, rue des Francs-Bourgeois) est mis en vente par l’agence d’Albert Kutteruf (12, rue de la Division-Leclerc)
    1964 – Le maire prend contact avec le service des monuments historiques qui propose d’ouvrir un dossier en vue de classer le lavoir
    La maison a été vendue en juin 1963 à M. Faller, propriétaire du 15, rue des Moulins (débit de vins Weberstübel). Le lavoir est inscrit à la liste des sites pittoresques. La restauration revalorisée s’élèverait à 12 000 francs.
    1965 – Le conservateur régional des Bâtiments de France déclare qu’il dispose d’un crédit de 2500 francs à utiliser dans l’année – Note au secrétaire général sur les suites à donner à l’affaire qui relève de plusieurs divisions. Note concernant la maison 1, rue Saint-Louis et 12, quai Finckwiller, la statue du Münstergucker (39, rue des Frères), la création d’un Prix de la maison strasbourgeoise. L’usage du crédit se heurte à des difficultés étant donné que la Ville n’est pas habilitée à faire exécuter des travaux dans une propriété privée. Suite à une réunion entre différents services de la Ville, un projet d’acquérir le lavoir est soumis au maire (septembre 1965). Compte rendu de la réunion du 14 septembre 1964 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. Le lavoir qui se trouve sur le trajet de la vedette touristique pourrait être mis à la disposition de la Ville qui se chargerait de son entretien
    1966 – Sauvegarde des bâtiments sis 1, 2 et 3 quai de la Bruche, 1, rue du Bain-aux-Plantes et 11, rue des Moulins
    1967 – La Ville est arrivée à un projet d’accord avec le propriétaire. Elle deviendrait propriétaire du lavoir en échange d’une parcelle de voirie désaffectée entre les n° 13 et 15. Le crédit serait reporté sur le moulin Dintzenmühle. Le contrat d’échange approuvé par le Conseil municipal le 26 juin 1967 est passé le 13 décembre 1967 avec les époux Marcel Faller. La Ville acquiert le bateau-lavoir amarré derrière la parcelle du n° 11 contre une parcelle de 18 m² (section 6, n° 83)
    1968 – Lors de la restauration, il a fallu remplacer les pieux en fer
  • 1967 – Marcel Faller demande l’autorisation d’exploiter cinq chambres meublées en hôtel de préfecture au 11, rue des Moulins en arguant que la location de meublés ne lui permet plus aucune marge bénéficiaire – La Police du Bâtiment constate que les chambres sont réglementaires. – Le préfet accorde l’autorisation pour cinq chambres au troisième étage
    1967 – Marcel Faller (demeurant à Ostwald) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. L’entrepreneur en bâtiment Giovanni Garteri (22, rue des Officiers à Bischheim) informe en juin la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’échafaudage
  • 1971 – Le préfet demande au maire une enquête après que Marcel Faller, tenancier du débit de boissons Au Pont Saint-Martin (15, rue des Moulins), a sollicité d’agrandir une salle au sous-sol. Les locaux comprennent quatre salles (restaurant 40 m², sous-sol 80 m², salle annexe 20 m², terrasse couverte 24 m²)
  • 1972 – Marcel Faller demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Pont Saint-Martin au nom de la société anonyme qui vient d’être constituée. Rapport identique au précédent – Le préfet autorise Marcel Faller à exploiter le débit de boissons sis aux 13-15, rue des Moulins
  • 1969 – Marcel Faller demande l’autorisation de transformer le débit de boissons sis 11 à 15, rue des Moulins, section 6 parcelles 67, 68, 69 et 83. Extrait du plan cadastral de situation – Dessins – Description des travaux, la chaufferie se trouvera au sous-sol du n° 11 – Avis favorable de l’architecte en chef Robert Will – L’inspecteur du travail émet un avis favorable, de même que l’architecte des bâtiments de France – La Ville transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de la construction – La commission municipale pour la protection des sites approuve le projet après avoir noté que la maison a obtenu l’année précédente le Prix de la maison strasbourgeoise
    1970 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1970 (juin) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux. Les transformations intérieures sont en cours (mai 1970), une nouvelle terrasse à soubassement en béton est établie sur l’Ill, on travaille à la charpente en bois (août 1970), on établit le chauffage central au n° 11, on exécute le caveau au n° 13, on agrandit le débit de vin au n° 15, la terrasse du premier étage n’est pas réalisée (décembre 1970)
    1971 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux – Rapport de la commission de sécurité, les locaux peuvent recevoir 160 personnes – Avis favorable pour délivrer le certificat de conformité bien que la terrasse du premier étage ne corresponde pas au projet et qu’elle devra faire l’objet d’un avenant
    1971 (avril) – Le préfet étend au sous-sol l’autorisation d’exploiter le débit de boissons
    1972 (août) – Suite du dossier concernant la couverture de la terrasse. Architecte, Francis Schaeck (1-3, quai de la Bruche) – Description des travaux – Dessins – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable
    1972 (septembre) – Avenant au permis de construire pour aménager un auvent sur la terrasse – Travaux terminés, septembre 1972
  • 1975 – Le préfet demande l’avis du maire avant de renouveler l’autorisation d’ouvrir l’établissement la nuit – Avis favorable

Relevé d’actes

Le tisserand en lin Jean Eberhard et le charretier Gui Jacob (voir partie b) hypothèquent leur maison au profit des frères Louis et Léonard Metzger qui l’ont reconstruite à neuf

1629 (ut supra [28. Xbris]), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 917-v
Erschienen hanß Eberhardt der Leinenweber vnd Veit Jacob der Kärchel Zieher, beeder Burgere Zu Straßburg
haben in gegensein H Ludwig vnd Leonhard. der Metzger Gebrüderen, auch Burgern vnd holtzhändlern alhier
bekant, daß sie denselben einer vffrechten schulden vnuerscheidenlich wegen Ihrer Behaußung beÿ St: Martins Brucken Zwischen den Zweÿen waßern neben H Carol Spielman Alt Ammeistern ein v. 2. seit Philipert Agram dem Paßmentmacher hind. vffs waßer stoßend gelegen, so Ihnen die beede Gebrüdere Von Neuen Vffbawen laßen, noch Per Rest (über 110. lib so darauff bezahlt) 250 Pfund Str. schuldig seÿen (…)
darfür dann obspecificirte Behaußung sambt aller dero Zugehörden vnd gerechtigkeit, dauon mann Jährlich j. lib. bod. Zinß Zugeben Pflichtig der Statt Straßburg sonst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen H Carol Eggen E. E. Staattgchts. procurator alß ietzig. Ehevogt weÿ: hieuorgnt. Ludwig Metzgers see: witib. hatt in gegensein hanß Eberhard. und Maria Unseltin seiner haußfr. (…) q.tirt d. 16. Julÿ Anno 1639.

Fils d’un tisserand de Dinkelsbühl en Franconie, Jean Eberhard épouse en 1621 la veuve du menuisier Martin Stang. Il devient bourgeois deux jours plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1621. Hanß Eberhard d. Leinenweber Görg Eberhard deß Leinenwebers Zue Schredenfelß ehelich. Sohn, Maria Martin Stang. des Schreiners allhie nachgelaßene Wittwe. den 24. Aprilis (i 159)

1621, 4° Livre de bourgeoisie, p. 33
Hannß Eberhardt Von dünckhelspüel der Leinenweber, empfangt d. Burg.recht Von Maria weÿland Martin Stang deß schneiders seellig. hind.laßene wittib vnndt will Zu den thuchern dienen. Actum den 26. Aprilis 1621.

Jean Eberhard se remarie en 1646 avec Lucrèce Weissenburger.
Mariage, cathédrale (luth. p. 494) 1646. Hanß Eberhard der Leinenweber Vnd Burger allhie, Vndt Jungfr. Lucretia, Severin Weißenburgers deß Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster Mont. 2. Martÿ (i 252)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 319) 1646. Eâdem domin: [Remin: 22. Febr:] Hannß Eberhard Leinenweber vnd burger alhie, Jungfr. Lucretia Severin Weißenburgers burg. alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet 2. Martÿ Münster (i 325)

Jean Eberhard meurt en 1660 en délaissant une fille de son premier mariage avec Marie Unselt et quatre de son deuxième avec Lucrèce Weissenburger. Le titre relaté à l’appui de la propriété de la maison principale est l’obligation contractée avec Gui Jacob. La part qui appartenait à Gui Jacob constitue la deuxième maison. La masse propre à la veuve s’élève à 41 livres, celle des héritiers à 163 livres. L’actif de la communauté s’élève à 96 livres, le passif à 116 livres.

1660 (16.5.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 11* (118)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung vndt güttere, so weÿl. der Ehrsam Vnd bescheidene Meister Hannß Eberhardt Leinenweber Vnd burger in Str. Welcher den 16. Aprilis jüngst hin tödtlichen Verblichen hinderlaßen, So auf erfordern und begehren des abgeleibten seel: per testamentum nominirter Vnd an nachgemelten folio benambster Erben durch die tugendsamme Lucretiam Weißenburgerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrsamen vnd bescheidenen Meister Philipp Kaÿßers Leinenw: Vnd burgers in Str. auch E. E. Zunfft der Tucher büttels deroselben geschwornen Vogt geeigt und gezeigt – Actum Donnerstags den 16. May Anno 1660
Der verstorbene seelige hat per testamentum Zu Erben verlaßen Wie Volgt.
1. Die tugendsamme Margaretham Eberhardtin des Ehrs: vnd bescheidenen Meister Tobiæ Schützenbergers L: w. Vnd burgers in Str. hauß fr. des abgeleibten in erster Ehe mit auch Weÿl. Maria Unseldin Ehelich Erzeugte dochter mit beÿstand gedachts ihres hauß Würths wie auch des Erenuesten vnd rechts gelehrten H Johann Friderich Medlers Notarÿ publici.
2. Lucretiam, 3. Johannam, 4. Anna Mariam undt 5. Annam Catharinam, deß in Gott ruhenden seel. mit seiner hinderplibenen Wittib Ehelich erzeugte Kinder deroselben geordneter Vnd geschworener Vogt, der Ehrs. Vnd bescheidene Meister Andreas Olvißhäußer L: w. vnd burger in Str. Welcher dem geschäfft beÿgewohnt.
Alle fünffe mehr Ehrengedachts Verstorbenen seel. per testamentum nominirter Erben

In einer in der Statt: Str: Zwischen den mühlen gelegenen Vnd in dise Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor der Cammer, Im geschirr Cämmerlein, In der Vordern stuben
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (E.) It. Eine behaußung Vnd hoffstatt mit allen deren Zugehörden Vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg nahe bey der Wurtzmühlen einseith neben einer behaußung in die Teilbare Nahrung gehörig, ander seith neben Johann Spielman etwan ietzt Daniel Schmutzen dem Fischer hinden Vff das waßer sehend davon gibt man Jahrs auff gallen tag der Statt Straßburg Zinß Meisters 1. R. sonsten allerdings freÿ ledig Vnd eÿgen Vnd hiehero æstimirt vber die beschwerden per 15. lib. d daran dem Verstorbenen seligen darin Zwen dritte theil gehörig die thun 100 libd. Daran der Vbrige drittetheil der thochter Erster Ehe gebürtig Vnd hernachher folio der Wÿdembs Verfangenschafft zubefinden. Wie solche behaußung an den Verstorbene Vnd deßen erstehaußde. seel: Eÿgenthumben kommen, ist in der Cantzleÿ Contractstuben Anno 1629. folio 817 Verschrieben Vndt das Khauffbrieff noch Zu verfertigen, es seind aber Vnderschiedene Quittungen wie solche behausung H Bernhard Vnd Ludwig Metzger nach und nach bezahlt Worden mit altem N° 1 notirt dabeÿ gelaßen.
(T.) Item j. behaußung mit allen deren gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Zwüschen der wurtz und düntzen Mühlen einseit neben dem abgeleibten seel. selbsten, anderseit neben H Leonhard Metzgers geweßenen lohners auff dem Luxhoff seel. Erben hinden auff daß waßer stoßend, davon gehend 10 ß bodenzinß Jahrs vff Galli der Statt Straßburg Zinßmeistern Ferner 2 lb 14 ß 10 d herrn hanß wernern E. E. Großen Raths Beÿsitzern lößig mit 54. lb 18 ß 7 s. so dann dem Closter Zu S. Marx von dem restierenden Khauff schilling Jahrs vff (d. 1. Martÿ) 3 lb 5 ß d standt.en hauptguet widerlößig mit 65. lb, sonsten aber der und Eygen vndt vber gemelter geschwerdt æstimirt per 25 lb
Darüber sagt ein pap. Contract Verschreibung mit der Statt Straßb. Contract Insigel Verwahrt deren datum den 11. Augusti anno 1646 mit N° 2 notirt [copie jointe]
Ergäntzung der Erben Unverändert guts. Vermög Inventarÿ Vber Weÿl. Maria Vnseldin des Verstorbenen Ersten haußfr. seel. Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1645. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium. Wittib Guth, Sa. hausraths 2, Sa. Silbergeschmeidts 10 ß, Sa. Guldener Ring 1, Sa. der Ergäntzung 37, Summa summarum 41 lb
Erben Guth, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Eÿgenthumbs ahne i behaußung 100, Sa. der Ergäntzung (54, Abgezogen 18, Pleibt noch überig) 36, Summa summarum 178 lb – Schulden 15, Pleibt dennoch 163 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 44, Sa. werckzeugs 9, Silbergeschirr vnd Geschmeids 13, Guldener Ring 4, Sa. der behaußung 25, Summa summarum 96 lb – Schulden 116 lb, die Schulden zubezahlen die theilbare Nahrung vbertrifft vmb 19 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 250 lb

Lucrèce Eberhardt épouse en 1674 le coutelier Christophe Kuntz, voir aussi le contrat de mariage transcrit lors de l’inventaire après décès
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 45, n° 297)
1674. Christoph Kuntz der ledige Meßerschmidt Hn Ludwig Kuntzen deß Meßerschmidts v. E. E.Klein. Raths alty Beÿsitzer allhier ehelich. Sohn, Jfr. Lucretia weÿl. Johann Eberhardt gewes. burgers u. Leinenwebers allhier eheliche tochter. Cop. St thomä den 30. Julÿ (i 24)

Christophe Kuntz meurt en 1684 en délaissant deux enfants. Les deux maisons contiguës sont portées au prix qui figure à l’inventaire (non conservé) de la succession de Lucrère Weissenburger dressé en 1662. La masse propre à la veuve est de 82 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 20 livres, le passif de 17 livres.

1684 (9.2.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6269) n° 66
Inventarium und beschreibung aller d. Jenig. verändert undt unveränd.ter haab Nahrung undt Güther, so weÿl. d. Ehrsame und bescheidene Meister Christoph Kuntz, gewes. Meßerschmidt burger alhier Zu Straßburg nach seinem d. 3. Xbr. Vorig. abgewisen 1683. Jahrs tödlich undt seelig genommenen hienscheiden hind. Ihme verlaß. welche verlaß.schafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrsamen und bescheidenen Friderich Kuntzen, Küblers burgers Zu gesagtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts hanß Ludwigs undt Lucretiæ, des Verstorbenen seelig. mit d. hind.bliebenen wittib ehelich erzeügt. Kinder undt ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Ehren: und Tugendsame fraw Lucretiam Eberhardtin die hinterbliebene wittib mit assistentz des Ehrenhafft. Johann Jacob Schneiders, Kunst undt blumen gärtners burgers alldan dero geschwornen Vogts – Welches beschehen inn Straßburg dinstags d. 29. Februarÿ a° 1684.

Inn einer inn d. Statt Straßburg beÿ der Wurtzmühlen geleg.en inn dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörig. behausung hat sich befund. wie folgt
Audd d. obern bühn, In d. Kam. B, In d. obern Stub, I. d. Cam. C, , I. d. Cam. D, In d. Wohnstub. In d. Kuch, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern der wittib ohnv.änt. It. d. dritte theil daran die ürige Zween dritte theil der wittib beed. Schwestern als Fr. Annæ Mariæ Joh: Jac: Schneid.s, blumengärtners, undt fr. Annæ Catharinæ H Bernhardt Schawmanns, deß ältern glaßers haußfrawen Zuständig, ane einer behaußung undt hoffstatt, mit allen deren gebäwen, Zugehörd. u. gerechtigkeit. geleg. allhier inn d. statt Straßburg nahe beÿ dd. wurtzmühlen, eins. neb. hernach beschriebener behausung, and. s. neb. weÿlandt Daniel Schmutz. des Fischers und burgers allhie, seelig. hind.laßenen Erb. hind. uff das Waß. sehendt. davon gibt man Jahrs auff St. Gallen tag 10. ß d Zinß gemeiner Statt, ferner 3. ß gelts von einer thüren so inn die and.e behaußung gehet, Jährlich auff Adolphi gemeiner Statt, sonst. allerdings freÿ ledig u. eÿg. undt hieh.o über die beschwerd. wie solche d. 30. Marti 1682. beÿ weÿl. frawen Lucretiæ Weißenburgerin d wittib Mutter seel. Wilhelm Inventâon angeschlagen word. p. 100. lb. Thut hieher Zum dritt. theil 33. lb 6 ß 8 d. Wie wolche behaußung an d. Wittib Vattern seel. eÿg.thümblich erwachß. ist inn d. Cancelleÿ Contractsrub Anno 1629. fol. 817. verschreb. i. d. Kauffbrieff noch Zu fertigeen. es seindt ab. und.schiedliche Quittung, wie solche herrn Leonhard undt Ludwig Metzgern nach und nach Zahlt word. Vorhand. mit altem N° 1 notirt undt dabeÿ gelaß.
Item ferner ein drittertheil, daran die übrige Zween dritte theil d. wittib bed. vorgenant. Schwestern eÿgenthümblich. gehörig, ane einer behaußung mit allen deren gebäwen, begriff. Recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. alhie inn d. Statt Straßburg, Zwisch. d. wurtz: undt düntz.mühlen: einseit neben hievorgeschriebene behaußung and. s. neb. hanß Joachim Ruegern, Rothgerber, undt burgern alhie, hind. auff das waßer stoßend, davon geh. 10. ß bod. Zinß Jahrs auff Galli auff d. Allhieig. Pfenningthurn. Ferner 3. ß d von einer durchgebrochenen thür Jährlich. auff Adolphi, Mehr 3. lb d ane statt H. Joh: Wörners Schuhmach.s undt burgers allhie, als weÿ: H. Samuel Geÿdelins seel. Kind. laß. erst. Ehe Kind. geschwornem vogt. nunmahls herrn Bernhard Schawmann so solches ane sich erlößt Jährlich. auff d 4. 7.br. seindt inn hauptguth abzulösen mit 60. lb. und dann 3. lb 5 ß d gelts dem Closter St. Marx Von dem Restirend. Kauffschilling jahres auf Laurentÿ seindt inn hauptguth wied. lösig mit 65. lb. sonst ledig undt eÿg. undt über gemelte beschwerdt gleich in aô 682. beÿ d. mütterlichen verlaßenschafft. Inventaôn æstimirt p. 25. ln thut hiehero Zum dritt. theil 8 lb 6 ß. Darüb. sagt ein Papÿrers Contract verschreibung mit d. Statt Straßburg Contract Insgel verwahrt, deren datum d. 12. Aug. 1646. mit N° 2 notirt so sich aber beÿ geg.wärtig. Inventation nicht befund.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen unndt bescheidenen Meister Christoph Kuntzen dem ledigen Meßerschmidt vndt burgern alhie Zu Straßburg deß Ehren Vesten fürsichtigen vndt weißen herrn Hanß Ludwig Kuntzen deß Eltern Meßerschmidts vnd E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers alhie Eheleiblicher Sohn alß bräutigam ahn einem, So dann der Ehren vnndt tugendsamen Jungfrauen Lucretiæ Eberhardtin weÿl. Meister Johann Eberhardts gewesenen Leinenweber vnd burgers alhie seelig. nachgelaßene tochter alß hochzeiterin – So beschehen undt Zugangen in deß H. Römischen Reichs Freÿen Statt Straßburg Sontags den 24. Mau alß man nach der gnadenreichen Vnd allein seelig machendten geburth Unßers Erlösers vndt Heÿlandts Jesu Christo 1674. Zahlte. David ösinger Junior Notarius Cæsareus publicus
Volgt nun hierauff die Inventaô undt beschreibung d. Verlaßenschafft für und ahne sich selbsten, und anfänglich d. wittib ohnverändert. eÿgenthümblich Vermögen, Sa. haußraths 27, Silbereschmeidt 9, Guldene Ring 3, Eÿgenthumb ane häußern 41, Summa summarum 82 lb
Auff solches undt Endlich würdt nun auch sowohl d. Erb. ohnverändert seligen, als auch das theilbahre guth so umb ursach nach dem d. Kind. vogt geseh., wann man nach abzahlung d. Schuld. d. wittib Ergäntzung so Zwar nicht starck, such., d. wittib (…) lüffern solte, d. Kind. nichts überblieben also d. wittib die gantze Verlaßenschafft tam active quam passive überlaß. word. Sa. haußraths 15, Silbergeschmeids 2, guldene Ring 2, Summa summarum 20. lb – Schulden 17 lb, Nach deren Abzug 2 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb

Lucrèce Eberhard se remarie en 1685 avec Jean Ehrmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 117, n° 695)
1685. Dom. Rogate et Exaudi, d. 27 Maji 3 Junÿ. Johann Ehrmann der ledige Schuhmacher von Burg Solms, Fr Lucretia weÿ: Christoph Cuntzen gewesenen Burgers und Meßerschmids nachgelaßene wittib. Co. St. Thomæ ( 60)

Les héritiers Eberhard louent la maison au pileur Jean Georges Weiss

1687 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 204-v
Erschienen Bernhard Schaumann der Älter, Glaser, als Ehevogt Annæ Catharinæ Eberhardtin, und Johann Jacob Schneider, der Doctorgartenmann, alß Ehevogt Annæ Mariæ Eberhardtin, und Friderich Kuntze der Kübler alß Vogt weÿl. Christoph Kuntzen gewes. Meßerschmidts hind.laßener 2. Kinder
in gegensein hans Georg Weißen deß Wurtzstößers
entlehnt, Eine behaußung sambt deren Gebäuen und Zugehördten auff dem Plänel beÿ der Wurtzmühlen, einseit neben Daniel Schmutzen dem Fischer, anderseit Johann Joachim Rieger dem Gerber, hind. auff d. waßer stoßend gelegen, auff fünff jahr lang von jüngst verwichenen Annunciat. Mar. angerechnet – umb einen jährlichen Zinß nemblich 17 pfund

Les héritiers Eberhard louent la maison à Marie Salomé Riedinger veuve du précepteur Michel Renner

1691 (2.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 87-v
Erschienen Bernhard Schaumann der Glaßer alß Ehevogt Annæ Catharinæ Eberhardtin und Johann Jacob Schneider der Doctor Gartenmann alß Ehevogt Annæ Mariæ Eberhardtin, So dann Friderich Kuntze der Kübler alß Vogt weÿl. Christoph Kuntzen gewesenen Meßerschmids hind.laßener Zweÿ Kinder
in gegensein Mariæ Salome gebohrner Rüdingerin weil. Michael Renners gewesenen Præceptoris nachgelaßener wittib mit beÿstand hans Georg Weißen deß Wurtz stößers
entlehnt, eine behausung mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier auff dem Plönel beÿ der Würtzmühlen einseit neben Daniel Schmutzen dem Fischer, anderseit neben Johann Joachim Rieger dem Gerber, hinten auff d. waßer stoßend gelegen, iedoch mit vorbehalt Zwo Cammern und den halb. Schopff welche obged. H. Schaumann für sich reservirt, auff vier jahr lang von weihnacht. verwichenen 1690.sten jahrs umb 18 pfund 10 schilling jährlichen Zinß

Les héritiers d’Anne Marie Eberhard vendent leur tiers de maison à Anne Catherine Eberhard, femme du vitrier Bernard Schaumann qui est propriétaire d’un autre tiers, le dernier tiers appartenant aux enfants de Lucrèce Eberhard et de Christophe Kuntz

1693 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 185-v
Erschienen Johann Jacob Schneider der Gartner im horto Medico alß ab intestato Erb Annæ Mariæ seiner Mit weÿl. Anna Maria gebohrner Eberhardin sel. ehelich erzeugter und nachgelaßener Kind. So dann hans Daniel Gori der Garttenmann, alß Vogt deß andern nahmens Catharinæ Dorotheæ
hatt in gegensein Annæ Catharinæ auch gebohrner Eberhardin, hans Bernhard Schaumanns, deß Glasers haußfrauen
Einen dritten theil ane einer behaußung mit allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördt. allhier jenseit St. Martins bruck, Zwischen d. waßern auff dem Plönel, einseit neben Joachim Rieger dem Gerber und Lederbereiter, and. seit neb. Daniel Schmutz dem Fischer, hind. auffs waßer stoßend gelegen, von welcher gantz. behausung gehend jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß d. weg. eines durchbruchs, Gemeiner Statt Pfenningthurn, So seÿe auch die gantze behaußung Ihro Käufferin umb 60 lb Capital, So dann umb 65 lb weÿl. Christoph Kuntzen gewesenen Meßerschmidts sel. Kind. verhafftet – zumahlen ein dritter theil Ihro d. Kaüfferin vorhin, d. übrige dritte theil aber ged. Kuntzischen Kindern gehörig – umb 75 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du notaire Jean Christophe Stœffel pour en régler le prix d’achat

1693 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 186-v
Erschienen Anna Catharina gebohrne Eberhardin, hans Bernhard Schaumanns, deß Glaßers haußfrau
hatt in gegensein H. Johann Christoph Stöffel, Notarÿ Publ. – schuldig seÿe 75 pfund Ihro Zu erkauffung einen dritten theilß an nachbeschriebener behaußung
unterpfand, Zween dritte theil ane einer behaußung & perge auß immediate Vorstehend. Verschreibung

Anne Catherine Eberhard épouse en 1680 le vitrier veuf Bernard Schaumann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten undt wohlachtbahrn Herrn Bernhard Schawmann dem ältern Glaßern und burgern Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem, so dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ Eberhardin weÿlandt deß Ehrnhafft: undt achtbahren Mr Johann Eberhardten geweßenen leinenwebers undt burgers allhie seel. Hinderlaßener eheleiblicher dochter am andern theil – Straßburg auff Donnerstag den 11. tag deß Monaths Novembris im Jahr 1680. und Ich Bernhardt Schauman sen. Alß hochzeiter bekege wie obsteht – Johann Christoph Stöffel, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 95, n° 560)
1680. Dom. 24. Trin. et 1. Advent. d. 21. et 28. Nov. H. Bernhardt Schaumann burger undt glaser allhie, Jfr. Anna Catharina weÿl. Johann Eberhards burgers undt leinenwebers hind.lassene eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ den 2. Xbr. (i 49)

Anne Catherine Eberhard fait dresser l’inventaire de ses apports
1680 (22. 10.bris), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 42.b
Inventarium über deß Ehrn: und Tugendreichen Frawen Annæ Catharinæ Schawmännin, gebohrner Eberhardin, Zu dem Ehren Vorgeacht undt wohlachtbahren H. Bernhard Schawmann dem ältern Glaßern burgern Zue Straßburg ihrem lieben Ehewürt inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1680. – alß Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein Unverändert Guth inn den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen auff Mittwoch den 22.ten 10.bris Anno 1680.

Vermög Inventarÿ über weÿlandt Mr Hannß Eberhardts geweßenen leinenwebers vndt burgers allhier seel. Verlaßenschafft in A° 1660. auffgerichtet soll fraw Lucretia Eberhardin Ihren vier Kindern laut vertrags vätterlich gueth (…) Derentwegen hatt die Mutter Ihro dochter den 22.ten 10.bris A° 1680. volgendergestalt gelüffert
Sa. deß haußraths 72, Sa. deß Silbergeschmeidts 4, Sa. der Guldinen Ring 13, Sa. der bahrschafft 66, Summa summarum 157 lb

Bernard Schaumann meurt en 1694 en délaissant pour unique héritier son fils orfèvre issu de son premier mariage avec Catherine Ringler. L’inventaire est dressé Grand rue dans une maison qui appartient à la succession. Les deux tiers de maison sur la place près du pont Saint-Martin sont estimés 150 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 222 livres, celle de l’héritier à 602 livres. L’actif de la communauté s’élève à 440 livres, le passif à 84 livres.

1694 (29.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 36) n° 352
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und güttere, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte H. Bernhard Schaumann der älter geweßener glaß. v. b. allhier Zu Str. nach seinem den 26.ten Junÿ dießes 1694.sten Jahrs beschehenen seeligen absterb. Zeitlichen verlaß., welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern v. begehren des Ehrenvest u. Vorgeacht. auch Kunsterfahren H. Bernhard Schaumanns deß Jüngern Goldtarbeit. v. b. allhier Zu Straßburg des abgeleibt. herrn seelig in erster Ehe mit weÿl. der Viel Ehren und tugendsamen frawen Aureliæ Catharinæ Schaumännin gebohrner Ringlerin nun auch seelig ehelich erzeugt. Sohns und ab intestato Verlaßenen einig. Erben, mit assistentz des Edlen, Vest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Schatzen J. U. Dd und Practici, auch allhiesigen Statt Pfenningthurns jetzmahligen wohlverordneten dreÿers deßelben erbettenen herrn Assistenten, inventirt durch die Viel Ehren v. tugendsame fraw Annam Catharinam Schaumännin gebohrne Eberhardin deßelben hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Wohl Edel vest u. hochgelehrt. herrn Johann Martin Dautelÿ J. U. Ds v. berühmt. Practicj b. allhier Zu Strb. dero geschwornen Hn Curatoris wie auch Ihne d. Hn Sohn selbsten, deßgleich. die Viel Ehren v. tugendsame fr. Annam Schawmännin gebohrne Schmidtin desselb. fr. Eheliebste – Actum den 29.t Julÿ 1694.
Copia der Zwischen eingangs gemelten beeden Eheleuthen auffgerichteter Eheberedung, perge in Originali de 11.ten 9.bris 1680.
Copia des abgeleibten Seeligen auffgerichteten Codicilli, perge in Originali de a° 1694. den 23.ten Febr.
Copia Auffgerichteter Nach dispositionis, perge in Originali de 1.en Julÿ 1694.

In einer in der Statt Straßburg ane der langen Straß Ligenden und in dieße Erbschafft gehörige behaußung befund. word. wie volgt.
Und Erstlichen den haußrath. Hültzen u. Schrein, Auff der Obern Bühn, Auff der hintern ob.n bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dißen Cammern, In d. ob. fordern Stub, In d. hindern ob.n stub., Vor dißer Stub, Auf dem gant, In d. Undern Stub.
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) 2. 3.te theil ane jr. behauß: m. all. d.en gebäwen, begriff. rechten V. Zugehörd. allhier in Strb. jens. St. Martins bruck Zwischen d. Waßn. auf dem Plöhnel j.s neb. Joachim Rieg. dem Gerb: v lederbeit. 2. s. neb. Daniel schmutzen d. fisch. hind. auffs Waß. stoß. geleg. V. geh. von d. gantz. behaußung Jährllich 1. lb d bod. Zinnß v. 6. ß d weg. eines durchbruchs gemeiner St. Pfenningth. Mehr ist mann darauff schuldig 60. lb d Cap. etwann weÿl. H Samuel Geuthelins Medicinæ Doctoris Kind. erst. ehe, anjetzo ab. weilen selbige durch den H. seel: abgelößt word. in die theilbahre Verlaßenschafft so dann 63. lb d. Cap. weÿl. Christoph Kuntz hannßen Meßschmidts seel. Kinde. s: als welch d. übrige 3.te theil ane obgedacht behauß. gehörig, sonst freÿ Ledig v. eig. V. seind die hiehero gehörige 2.te 3 theil üb. abzug hievor auf dem gantz hauß steh.de beschwerden, dem jeingen preiß nach wieder 2.en 3.ten theil alte erst in Anno 1693. Von d. fr. W. erkaufft angeschlagen per 150. lb. Welch 2.3.te theilen herrn Bernhard Schawmannsdes Sohns Kind ane Cap. Zuerfordern so d. abgeleibte Hr. seel. diß seiner Enckel halb. Zuerkauff. vorgedacht tertz baar dargeschoß. 75. lb. Restirt alßo noch auß Zueweiß. 75. lb. Vnd Vorstehen. behauß. hat die fr. W. j.en 3.t theil Von weÿl. Fr. Lucretia Eberhardin gebohrner Weÿß.burgerin ihrer Mutt. see. ererbt Und hat Sie die Fr. W. j.en 3.ten theill von Weÿl. Fr. en Maria Schneid.in gebohrner Eberhardin Ihrer Schwest. seel. Erb. in wehrend. ehe Käuflich angenommen. Laut Pergamentenen Kauffbrieffs m. d. St: Strb. Cantzleÿ Contract Insigel verwahret datirt d. 9.t Martÿ Anno 1693. m. jetzigem N° 1 signirt
(E.) It. hauß, hoff, hoffstatt v. hind. hauß in d. obern straß (…)
Ergäntzung der fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ üb. d. fr. Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Johann Christoph Stöffelin Notarium in Anno 1680. auffgerichtet
Ergäntzung des Erben Unveränderten guths. Crafft Inventarÿ üb. weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schaumännin gebohrner Ringlerin des abgeleibt. herrn ersterer haußfr seel. Verlaßenschafft in Anno 1678. durch H: Johann Christoph Stößelin Notarium auffgerichtet
Abzug in diß Inventarium gehörig. Der Frau Wittib unveränd. Nahrung, Sa. haußraths 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Guldener Ringe 13, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 75, Sa.Guths Ergäntzung 84, Summa summarum 222. lb
Deß Herrn Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 83, Sa. Werckzeugs Zum Glaser handwerckh gehörig 6, Sa.leerer Vaßen 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 116, Sa. goldener Ringe 9, Sa. baarschafft 9, Sa. æstimations deß Eigenthums ane einer behaußung 375, Summa summarum 602. lb
Theilbahre Errungenschaft, Sa. haußraths 71, Sa. Wahren und allerhand gläser Zum glaser handwerck gehörig 57, Sa. früchten 5, Sa. Weins und Leerer Vaße 7, Sa. æstimations Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Pfenningthurn hauptguths 60, Sa. Schulden 15, Summa summarum 440. lb – Schulden 84 lb Nach Abzug solches 385 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1951 lb
Wÿdemb So der verstorbene herr Seeliger weg. des Herrn Sohns Kind. als seine Enckel biß in sein Absterben genoßen. Vermög Inventarÿ über Weÿland Frawen Dorotheæ Dautelin gebohrner Schaumännin deß herrn Seel. frawen Schwester und S. T. herrn Johann Martin Dautelÿ J. U. Ddi gewester Fr. Eheliebstinen seeligen Verlaßenschafft, durch herrn Johann Philipp Schüblern Notarium in Anno 1687. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Donnerstag den 11. tag deß Monaths Novembris im Jahr 1680 – Johann Christoph Stöffel, Notarius
Copia des abgeleibten Seeligen auffgerichteten Codicilli. Im Jahr 1694. (…) dinstag den 23.ten Februarÿ nachmittag Zwischen dreÿ undt Vier Vhren, in einer ane der langen Straß allhier Liegend. vnd hernachbemelten Herrn Disponenten Eigenthümlich Zugehörigen behaußung, deren wohnstuben mit den fenstern auff die gaß sehends, vor mir Johann Reinhard Langen offenbahtem geschwornen und hierzu in specie requirirten Notario (…) persönlich erschienen der Ehrenvest undt Vorgeachten herr Bernhardt Schauman Glaßer undt burger allhier Zu Straßburg undt uns, Zwar Krancken undt schwachen leibs auff einem bette liegend, jedcoh dem Gnad. des allerhöchsten Gottes annoch guter richtiger Sinnen, Verstandts, Vernunfft und Gesprächs (…) behaußung 598 – Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Copia Auffgerichteter Nach disposition – So beschehen in des herrn Disponenten Wohn behaußung in der Langen Straß allhier gelegen deren untern auff die Straß außsehenden Stuben – Dinstags den 23. Februarÿ Stÿli Novi Abends zwischen Vier und fünff Uhren Anno 1694.

Anne Catherine Eberhard acquiert le dernier tiers de la maison des deux enfants délaissés par le coutelier Jean Christophe Kuntz. Elle est désormais propriétaire de la maison entière

1696 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 167-v
Erschienen Johann Friderich Kuntz der Kübler alß Vogt weil. Johann Christoph Kuntzen gewesenen Messerschmids sel. nachgelaßener 2. Kinder
hatt in gegensein Annæ Catharinæ geb. Eberhardin, weil. Hn Bernhard Schaumanns gewes. Glasers sel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Hn Johann Martin D’autels, J. U. Ddus Ihres Curatoris
Einen dritten theil für ohnvertheilt an einer behaußung mit allen deren Gebäuen, rechten und Zugehörden allhier jenseit St. Martins bruck zwischen den Waßern, auff dem Plönel, einseit neben Joachim modo Conrad Rieger dem Gerber, anderseit neben Daniel Schmutz dem Fischer, modo hans Jacob Lauth dem dinßen Müllern hinten auffs waßer stoßend, von welcher gantzen behaußung gehend Jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß d wegen eines durch bruchs gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe auch die gantze behaußung Ihre Käufferin umb 60 lb Capital (so dann umb 65 lb Capital verhafftet), Zumahlen die übrige zween dritte theil der Käuffein zuvorhin eÿgenthümlich zuständig – geschehen alßo und dergestalt, daß zu vorderst was die verkaüffere weg. obige 65 lb respect. an d. gantze hauß zu erfordern und auff sich selbst zukomm.

Anne Catherine Eberhard se remarie en 1697 avec l’orfèvre Jean Michel Hiebmeyer, veuf d’Anne Catherine Hahn : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vorgeachte und achtbahren herrn Johann Michael Hiebmeÿer Goldarbeither und burgers allhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen frawen Annæ Catharinæ Schaumannin gebohrner Eberhardin, weÿland des Ehrengeachteen herrn Bernhard Schaumann gewesenen Glasers und burgers allhier seel. hinderlaßener Wittib alß hochzeitherin andern theils – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 3. Septembris newen Calenders alß man zahlte 1697

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63-v n° 341)
Heüt den 11. Sept. 1697 ist nach ordentlicher p.clamation Copulirt word. H Johannes Michael Hiebmeÿer der burger undt goldarbeiter undt fr. Anna Catharina weÿ: H Bernhard Schaumanns sen. burgers undt glaßers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Michael Hiebmeÿer Alß hochzeiter Anna Catharina schaumiein hoch Zeitterin (i 66)

Jean Michel Hiebmeyer meurt en 1714 en délaissant cinq enfants de son premier mariage avec Anne Catherine Hahn. L’inventaire est dressé dans la maison qu’habitaient les conjoints Hiebmeyer Grand rue. Les experts estiment 300 livres la maison près des moulins. La masse propre à la veuve est de 1 635 livres, celle des héritiers de 15 livres. L’actif de la communauté est de 2 728 livres, le passif de 1 537 livres.

1714 (26.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 34) n° 1174, 1178
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehrenveste und Kunstreiche Herr Johann Michael Hiebmeÿer der ältere geweßene berühmte goldarbeither und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig nach seinem den 8.ten Februarÿ instehendem 1714. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seeligen in erster Ehe erziehlter Kinder und per Testamentum instituirter Erben (…) fleißig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Catharinam gebohrne Eberhardin die hinterbliebene fraw Wittib, beÿständlich des Ehrenvest vnd Wohlvorgeachtn herrn Carl Baldners Kunsterfahrnen Goldarbeither und burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag d. 26. Martÿ Anno 1714.
Der in Gott seelig ruhende Herr hat per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Fraw Annam Catharinam Bleÿfußin gebohrene Hiebmeÿerin Meister Andreß Bleÿfueßen des Seÿlers vnd burgers allhier Zu Straßburg, Ehewürthin, Zu einem völligen Stammtheil, Welche auch beneben gedachtem Ihrem Ehemann, persönlich beÿm Geschäfft erschienen, 2. Fraw Mariam Barbaram Müllerin gebohrne Hiebmeÿerin, H Johann Michael Müller Meelmanns vnd auch burgers allhier Ehegattin, auch in einem völligen Stammtheil, welche beede Eheleuthe gleichfalls der Inventation in persohn beÿgewohnet. 3. Herrn Johann Michael Hiebmeÿer Kunstberühmten Silberarbeither vnd burgern allhier Zum dritten völligen Stammtheil, so auch præsens war, 4. Jgfr. Mariam Salome Hiebmeÿerin der Zeit Pfründerin des allhießigen Weÿßenhaußes, diese aber allein beÿm Vierten haupttheil in Legitimam vnd in dem vberrest solcher portion vorbenahmbste dero dreÿ Geschwistrige Zu gleichen antheilen, in dero Nahmen als geordnet: und annoch ohnentledigter Vogt herr Johann Jacob Lauth sen: Spithal Müller vnd burger allhier, sich præsentirt, So dann 5. Herrn Johann Daniel Hiebmeÿer Silberarbeither und burger Zu Anspach, aber allein beÿm fünfften: vnd letzten Stammtheil auch nur in legitimam, vnd in den vberrest obermehten H Johann Michael Hiebmeÿer, deßen brudern vor welchen Tit. Herr Niclaus Mammberger Meßerschmidt und E. E. Kleinen Raths jetztmahls Wohlverordneter beÿsitzer burger allhier, alß auß wohlermelten Raths Mittel hierzu in specie deputirt, dem geschäfft abgewarthet, Alle 4. ddes abgeleibten herrn mit Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Haanin seel. in erster Ehe erzeugter Kinder
Copia heurtahs Verschreibung
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraßen gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier Knecht Cammer, In des Officiers Stub, Auff den Gang, In der Wohnstueb, In der Wohnstueb Cammer, In der Kuchen, Im Keller
(f° 13) Eÿgenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. 1. hauß m. allen deßen begriffen, weithen, rechten Zugehördten v. gerechtigkeiten allhier jenseith St. Martins bruck Zwischen den waßern auff dem Plöhnel, 1.s neben weÿl. Conradt Rueger geweßenen Rothgerber v. burgers allhier seel. Erben anderseith neben H hanß Jacob Lauthen dem dinnßen Müller hinden auffs Waßer stoßend, von welcher behaußung mann Jährl. 1. lb d bodenzinß v. 6 ß wegen des durchbruchs dem Pfenningthurn allhier Zu reichen pflichtig, sonsten freÿ ledig eÿgen, v. ist solche behausung durch die allhießig Geschworne Werckmeistere Vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindl. schrifftlichen Abschatzung de dato 26. Martÿ A° 1714 æstimirt worden pro 300. lb. Abgezogen die darauff hafftende beschwehrde so Zu capital gerechnet thun 26. lb. Verbleibt annoch außzuwerffen im Rest 274. Darüber Vorhanden 2 teutsche perg. Kbrieff. darinn gemeldet wie die fr. Wittib solche behaußung an sich erkauffet hat, davon der eine datirt den 9. Martÿ A° 1693. v. der 2. den 2. Martÿ A° 1696.
(T.) It. hauß v. hoffstatt ane der obern Straß gegen der haanen Gaß über (…)
(T.) It. 2. häußer i. vorder v. i. hinderes ane der langen Straß gegen der Schilßgaßen über (…)
Abschatzung, d. 26.ten Martzi: an: 1714. Weiland, deß Ehren hafften Vnd bescheitenen, H: Johann hiebmeÿer, Goltt schmit. Seele. hinder laßene Frau Witib Vnd Erben, ist Eine behaußung, alhier in der Statt Straßburg in der straß gegen der schiltz gaßen gelegen (…)
der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg gelegen, gege der haanen gaßen Vber (…)
der drite. begriff, Ist auch alhier, in der statt Straßburg, beÿ der Wurtz Müll, auff dem plönell, gelegen, Ein Seitz Neben: H: Görg Rüger, Ander seitz Neben: H: hanß Jacob Lauf, hinten auff daß Waßer Stoßent, Welche behaußung, Zweÿ, Genn Zweÿ Gebelckter Keller, hoff hoffstatt, sampt Aler Ihrer Recht, Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der statt Straßburg Geschworen Werckh leüthe sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß, nach, an geschlagen Wirt Vor und umb Sechs hundert, Gulten. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg geschwornen Werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

(f° 14) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über deroselben in den Ehestand zugebrachte Nahrung in A° 1709. durch Herrn Notarium Jacob Schneuber auffgerichtet
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert guth betr. Sa. haußraths 16, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Silber geschirr v. geschmeids, Sa. Goldener Ring 30, Sa. baarschafft 111, Sa. Eÿgenthumb ane i. behaußung 274, Sa. Ergäntzung 1122, Summa summarum 1635. lb
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Solche bestehet allein in des Verstorbenen seel. Kleÿdung und weißen Gezeugs 15 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeither Kunst gehörig 10, Sa. Leerer Vaß 7, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring v. Geschmieds 24, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 1150, Sa. Eÿgenthumb abne häußern 1500, Summa summarum 2728 lb – Schulden 1537, Nach deren Abzug 1190 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2672 lb
Copia der Eheberedung (…) Statt Straßburg den 3. Septembris newen Calenders alß man zahlte 1697
n° 1178 Abtheÿlungs Concept

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils établi à Anspach doit régler un droit spécial de succession.
1714, Livres de la Taille (VII 1175), f° 91
(Steltz, F. N° 1327) Weÿl. Hn Johann Michael Hibmeÿers geweßten Goldarbeiters und burgers allhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 71.b, 2673. lb 19 ß
darzu gelegt wegen der Sterb behaußung, umb wie viel dieselbe von denen Werckmeistern geringer angeschlagen alß selbige von dem verstorbenen prælegirt worden th. 875. lb, Summa 3548 lb
die machen 7100. R. derselbe verstallte hingegen auch so viel.
Abzug. H. Johann Daniel Hiebmeÿer, der Silberarbeiter Zu Anspach soll von Vätterl. Erbe der 72. lb 8. ß 4 d, Item von seinem antheil auf das Sterbhauß geschlagener beßerung so da thut 58. lb 6. ß 8. d alßo zusammen von 130. lb. 15. ß den Abzug alß frembd und ohnverburgert erlegen mit 13. lb
dt. 10° Septembr. 1714.

Anne Catherine Eberhard meurt en 1728 dans sa maison Grand rue après avoir institué pour ses héritières deux nièces. L’actif de la succession s’élève à 2 507 livres, le passif à 396 livres.
1728 (6. 9.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 29) n° 923
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Hipmeÿerin gebohrner Eberhardin, auch weÿland des Ehren Vesten und Kunstreichen H. Johann Michael Hipmeÿers gewesten Goldarbeiters und burgers alhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1728. – nach ihrem am 21 Octobris jüngsthin genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – so beschehen Straßburg den 6.ten Novembris Anno 1728.
Die Verstorbene Seelig hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Fraw Lucretiam gebohrne Cuntzin H Johann Friderich Grießbach, des büttels beÿ E: E: Zunfft der Gerber und burgers alhier ehel. haußfraw mit beÿstand deßelben. 2. Fraw Catharinam Dorotheam Froschhammerin gebohrne Schneiderin H Johann Daniel Froschhammers deß Meßerschmidts und burgers alhie geliebte Ehegattin mit assistentz deßelben

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Langen straß gelegenen in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und deßwegen hernacher fol: beschriebenen behaußung befunden, wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hoff hoffstatt ane der langen Straß gegen der Schilts faß hienüber (…)
Sa. haußraths 48, Sa. Faß und Wein 33, Sa. Silber Geschirrs und Geschmeids 66, Sa. goldener Ringe 34, Sa. Schulden 50, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behausung 800, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1475 lb, Summa summarum 2507 lb – Schulden 396 lb
Verordnete legata abzuziehen. Erstlichen Johann Ludwig Kuntzen Gartenmann und burgern Zu augspurg Ihrer Schwester Sohn – Item Philipp Schützenberger dem Schneid. und burger alhier Ihrer Stieff Schwester Sohn – Item H Johann Michael Hipmeÿer dem Stieffsohn – Frawen Mariæ Dorotheæ Hipmeÿerin gebohrner Huberin deßen Ehefrawen
Conclusio finalis Inventarÿ 2486 lb
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hatt Zwahr eingangs gedachte die Verstorbene Frau Hipmeÿerin seelig auß weÿland Herren Johann Michael Hipmeÿers geweßenen Goldarbeiters und burgers allhie Ihres Zweÿten Mann längst seeligen Verlaßenschafft Vermög unterm 26.sten Martÿ Anno 1714. darüber auffgerichtetem Inventarÿ 500. lb ad dies vitæ Zugenüeßen gehabt (…)
Eÿgenthumb ane einer behaußung betr. (…)
Copia Testamenti – Im Jahr 1727 (…) auff Freÿtag den 4. Aprilis Vormittag Zwischen neun und Zehen Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿr thor gelegenen Von mir Notario Lehnungsweiß bewohnenden behausung meiner ordinaro Schreibstub die fenster auff die tächer außsehend, Vor mit offenbahren und geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsahme fra Anna Catharina Hÿpmeÿerin gebohrne Eberhardin weÿl. des Ehrenvesten und Kunstreichen H Johann Michael Hipmeÿers gewesten Goldarbeiters und burgers allhie nachgelaßener Wittib – Christoph Michael Hoffmann Notarius

Anne Catherine Eberhard veuve Hibmeyer vend la maison 650 livres au maître maçon Samuel Zanger et à sa femme Marie Salomé Gartner.

1714 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 442-v
(650) Erschienen Anna Cath: Hibmeÿerin wittib geb. Eberhardtin beÿständlich Carl Baldtner goldtarbeiters ihres Vogts
in gegensein Samuel Zanger maurer und Steinhauers und Mariæ Salome geb. Gartnerin deßen haußfrau
eine behausung mit allen deren gebäuden, rechten und zugehörden gerechtigkeiten jenseith St Martins bruck zwischen denen wassern auff dem Plänel, einseit neben Conrad Riegers E. E. anderseit neben Lauthischer Wittib und E. E. hinten aufs wasser stoßend, von welcher ganzen behaußung gehet jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß wegen eines durchbruchs dem Pfenningthurn – um 650 pfund

Les experts estiment la maison 600 livres lors de l’inventaire après décès dressé en 1736 après la mort de Samuel Zanger. La maison revient aux héritiers de Marie Salomé Gartner dont la fille unique a épousé le maréchal ferrant Jean Jacques Werner.
Les ayant-droit Werner vendent la maison 1 325 livres au pileur Jean Müller et à sa femme Anne Marie Eckart

1748 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 349-v
Johann Jacob Werner der huffschmidt und deßen sohn H. Samuel Werner der werkmeister des maurhoffs, dieser zugleich als gewalthaber der schwester Fr. Catharinæ Salome geb. Werner H. Johann Daniel Mühlberger des Pfarrers zu Scharrachbergheim Eheliebstin
hatt in gegensein Johannes Müller des würtstößers und Annæ Mariæ geb. Eckartin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem Plänel beÿ denen mühlen, einseit neben den Lauthischen erben, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn (-) ane bodenzinß, jedem der verkäuffer einem dritten theil als ein ererbtes guth – um 1325 pfund

Originaire de Soultz près de Rouffach en Haute-Alsace, le meunier Jean Müller épouse en 1714 Anne Marguerite Eckart (fille de Jean Jacques Eckart et de Catherine Burckart, voir l’inventaire dressé en 1716). Il est dit originaire de Thann à l’acte de mariage. Contrat de mariage, célébration
1714 (11.6. ), Me Humbourg (6 E 41, 37)
(Contrat de mariage) furent presens Jean Miller, fils de Jean Miller Munier & bourgeois a Sultz diocese de Basle, assisté de Jean Quirin Berga Maistre tailleur de Pierres Bourgeois de cette ville d’une part
Johann Jacob Eckert aussy Bourgeois & Battelier en Cette ville stipulant pour Anne Marie Eckert sa fille aussy presente et de con consentement d’autre part
Passé à Strasbourg de Onze de Juin 1714 – + marque de Jean Miller, anna Maria Eckertin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 19-v)
Die 2.a Mensis Julÿ 1714 sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Müller molitor thanensis et pudica virgo Anna Margaretta Eckertin Argentinensis (signé) +, Anna Maria Eckertin (i 21)

Jean Müller devient bourgeois par sa femme quelques mois plus tard et s’inscrit à la tribu des boulangers
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 809
Johannes Müller der Müller Von Ruffach, Johann Müller des Müller daselbst sohn, emp: das burgerrecht von seiner Fr: Anna Maria Eckardin p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 29. Dito [Xbris 1714.

Jean Müller fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1714 (28.8.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Johannes Müller der Müller Von Sultz im Ober Elsaß, Meister Johannes Müller des Müllers und burgers Zu gedachtem Sultz ehl. Sohn hat Eÿgenthümblich in Vermögen, Wie Er solches heut dato nach abgelegter handtreü angeben geeÿgt
Sa. haußraths 26, Sa. Fruchts 56, Ein Pferd zum reithen 30, Baarschafft 54, Summa summarum 166. lb
Sig. Straßburg den 28.ten Augusti Anno 1714.

Jean Müller devient tributaire chez les boulangers en déclarant exercer le métier de farinier
1715, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 192) Dienstags den 2. Januarÿ. Neuzünfftiger – Johannes Müller Von Ruffach Müller Handwercks producirt Stall und Burger Schein, will beÿ dieser E: Zunfft als Mehlmann dienen, bittet Ihne als einen Leibzünfftigen großgünstig anzunehmen.
Erkant willfahrt Zahlt vor alle Gebühr 3 lb 8 ß

Jean Müller qui est passé entre temps à la tribu de la Lanterne à laquelle sont rattachés les meuniers s’inscrit comme cotisant à la tribu des boulangers pour avoit le droit de vendre la farine
1719, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 296-v) Dienstags den 14. Martÿ. Neuzünfftiger Zudiener – Johannes Müller der Müller, so beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern Zünfftig, stehet vor und bittet umbs Mehlrecht. Erkant seÿe umb die Gebühr, so E. E. Zunfft 3. lb 6 ß d. und 6 ß d. Nebens Gebühr als ein Zuediener mit dem Geltt zu recipiren

La place de pileurs d’épices est vacante à la mort de son titulaire. L’ancien adjoint Philippe Schneider qui a donné toute satisfaction le remplace. Jean Müller devient adjoint du fait du principe de l’alternative et qu’il est le seul candidat catholique
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 376) Freÿtag d. 13.ten Sept. 1720. das Wurtzstößer ambt betr., Philipp Schneider Vic. wird Wurtzstößer, Johannes Müller Wird Vicar. beÿ denen Wurtzstößern
Ober Wurtzherren laßen per Eundem proponiren daß durch absterben (-) die stelle eines Wurtzstößers, Welche derselbe Versehen vacirend worden, und hätten sich nachfolgende persohnen darumb geschrieben gegeben,
Samuel Koch burger undt Meelmann, so auch das Mühlweeßen erlernet, Augspurgischer Confession,
2. Johann Müller burger undt Meelmann C. R.,
3. Johann Siebenhorn burger undt Müller allhier, A. C.,
4. Philipp Schneider burger undt Spötter beÿ denen Wurtzstößern, A. C.,
5. Conrad Holtzinger burger undt Meelmann A. C.
6. Vnd Joh: Caspar Schmidt burger undt Looh Müller A. C.,
diese Sechß Kämen nun in die Waahl. Laut Mgh. protocoll de A° 1711 Verstehe der Vicarius Philipp Schneider so seith A° 1710 die stelle eines Spötters Versehe das Geheimnuß wegen præparirung des Sandels undt der Gelbwurtz, Weilen nun Keine Klag wieder denselben eingekommen so werde Zu Mghh. stehen ob sie Erkennen wollen, daß Er hinauff rucke undt ordinarius werde, undt ane ged. Spötters stelle ein anderer Cath. Religion zu erwöhlen seÿe und weil von denen so abgeleßen worden Johann Müller allein der C. R. Zugethan, so werde Er Zu eine Spötter anzunehmen sein.
Erkandt, Wird Schneider Zu einem ordinario und Johann Müller Zu einem Spötter angenommen.

Le pileur Jean Müller meurt en 1751 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 200 livres, celle des héritiers de 159 livres. L’actif de la communauté s’élève à 744 livres, le passif à 622 livres.

1751 (2.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) n° 602
Inventarium über Weÿland Johann Müller, geweßenen geschwornen Wurtzstößers und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach seinem Freÿtags den 29.sten Januarÿ dieses laufenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, (…) durch Frau Annam Mariam Müllerin gebohrne Eckertin die hinterbliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Jacob Eckert des Schiffmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers, deroselben Leiblichen Hn bruders und erbettenen Hn assistenten (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 2.ten Martÿ Anno 1751.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt 1. Frau Mariam Franciscam Müllerin gebohrne Müllerin, Herrn Johann Ludwig Müller, des Maurers und Steinhauer Meisters Ehefrauen, so beÿständlichen erstgedachten dero Ehemanns dieser Inventur Persönlich beÿgewohnet, und dann 2. Frau Margaretham Gottmarin, gebohrner Müllerin, Herrn Johann Joseph Gottmar, des Sattlers und burgers zu Landau Ehegattin, welche beÿ dieser Inventation zwar abwesend ware, deren Interesse aber erstgedachter ihr Ehemann, als deroselben (…) constituirter Anwald, besorgte, und weilen dieselbige allhier ohnverburgert ist, in deren Nahmen hiebeÿ ferner Erschienen Herr Johann Erasmus Böckler, des allhiesigen teutschen Hospithals Chirurgus und E. E. Kleinen Raths alhie dermahlig. wohlmeritirter beÿsitzer als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel (…) hierzu inspecie abgeordneter H Deputatus. Also beede des Verstorbenen seel. mit eingangs ermelder Wittib deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte töchter

In einer allhier zu Straßburg auf dem sogenandten Plänel gelegener: in diese verlaßenschafft gehöriger: und hernach eingetragener behaußung befunden worden, wie Volgt.
Eigenthum an einer behausung. Neml. Eine behausung und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg auff dem Plänel beÿ den Mühlen, einseith neben denen Lauthischen Erben, anderseith neben Dieudonné Cherrier dem Wascher, hinten auff den dintzen Mühler Gießen stoßend gelegen, davon man Jährlich hiesiger Stadt Pfenningthurn, auff Adolphi et Galli oder den 29. Aug. 1 lb. 6 ß. bodenzinß zu entrichten hat, sonsten aber freÿ, ledig und eigen ist, Welche bhß. durch (die Werckmeistere) Vermög derselben überschickter schrifftl. Abschatzung Vom 18. Febr. 1751 angeschlagen pro 750. Hievon ist abgezogen obige beschwerd. zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 52, Verbleibt also ane dem Anschlag noch übrig so dißorts auszuwerffen 698, lb. Über diese behaußung besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub Verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 13. Aprilis 1748.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Soviel anfänglich der Wittib Illata belangt, seind solche nicht nach ordnung in die Ehe inventirt worden. Er berichtet aber dieselbe daß sie nebst vorherigen annoch naturaliter vorhandenen Höltzenwercks Posten Zugleich folgendes alß erhaltene Ehesteur in die Ehe gebracht habe, so aber seithero ihren 37. jägrige Ehe abgegangen und folglich ihro mit dem gewissensmäßig angezeigten Werth und Außwurff zu ergäntzen seÿe als (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Not. Humbourg le 11 juin 1714. – Copia des verstorbenen seel. vor mir Notario den 1. Aprilis 1743 gestiffteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 143, Summa summarum 200 lb
Dießem nach so wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben. Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugen 9, Sa. der Ergäntzung 200, Summa summarum 209 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 159 lb
Endlichen so wird auch die Gemein und Theilbahr Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 698, Summa summarum 744 lb – Schulden 622 lb, Nach deren Abzug 122 lb

Marie Anne Eckart veuve de Jean Müller hypothèque la moitié de maison qui lui appartient au profit des enfants mineurs du gardien de prison Sébastien Karcher

1751 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 122
Fr. Maria Anna geb. Eckartin weÿl. Johann Müller des würtzstoßers wittib mit beÿstand ihres bruders sohns Johann Eckart des rathsbotten
hatt in gegensein Ludwig Müller des maurermeisters als vogt weÿl. Sebastian Karcher des frantzösischen thurnhüters zweÿ kinder Rosaliæ und Franciscæ der Karcher – 350 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt auf dem Plänel beÿ denen Mühlen, einseit neben dem H. Rathh. Lauth, anderseit neben N. Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch

Anne Marie Eckart meurt en 1763 en délaissant deux filles. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire dressé en 1751. L’actif de la succession s’élève à 391 livres, le passif à 154 livres. En annexe, un procès verbal de vente aux enchères infructueuse de la maison

1763 (7.10.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) n° 176
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Müllerin geb. Eckertin Weÿl. H. Johannes Müllers des geweßenenen geschwornen Würtz: Stößers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassenen Wittib Verlassenschafft – nach Ihrem donnerstags den 11. Augusti dießes lauffenden 1763. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der defunctæ seel. ab intestato hinterlassenen zweÿen töchter und respe. Erben
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. die Ehren und tugendsame Fr. Mariam Franciscam Müllerin geb. Müllerin, H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrauen, Und dann 2. die Ehren und tugendsame Fr. Margaretham Gaudemar geb. Müllerin H Johann Joseph Gaudemar des Sattlers und burgers zu Landau Ehegattin, so beede der Verstorbenen erzeugte töchter

In einer ane dem Finckweiler ohnfern der Zornen Mühl gelegen H. Johann Ludwig Müller Eingangs gedachten einem Tochtermann eigenthümlich zuständigen behausung
Eigenthum an einer behausung. Nehml. eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plänel beÿ den Mühlen einseit neben denen Lauthischen erben anderseit neben Dieudonné Cherrier dem Wascher hinten auff den dinzen Mühler Gießen, davon man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn, auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß bodenzinß zu entrichten hat, Welche behausung beÿ Weÿl. Johannes Müller des geschwornen Würtzstößers der defunctæ Ehemanns Verlassenschaffts Inventur in Anno 1751 den 18. Februarÿ durch die Werckmeister (…) angeschlagen pro 750, hievon ist abzuziehen obiges onus so zu doppeltem capital gerechnet antreffend 52, Verbleibt so vermög Großgünstiger Erlaubnus hohenansehnlicher herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls dießorts wieder auszuwerffen mit 698, der defunctæ helffte 349. Die übrige helfte ist den beeden dißortigen Erben vor vätterlichen Guth gehörig, über die gantze behausung besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub Verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 13. Aprilis 1748.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 42 lb, behausung 349 lb, summa 391 lb – Schulden 154 lb, Nach deren abzug 237 lb
Copia Codicillj – in deren auff dem zweÿten stock befindliche Stuben auff einem bett liegend in einer ane dem Finckweiler ohnfern der Zornen Mühl gelegen behausung auff dem zweÿten stock befindlichen Stuben mit denen Fenstern auff die Gaß Außsehend -, den 5. martÿ 1756
(Joint) Anno 1763 den 24. Octobris wurde auff ansuchen der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Franciscæ Müllerin geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrauen Und S.T. Louis Pillon des Aubergisten als bevollmächtigten H Johann Joseph Gaudemar des Sattlers und burgers zu Landau als constituirten Anwalds der Ehren und tugendsamen Fr. Margarethæ geb. Müllerin, beeder als Erbsnehmerinnen Weÿl. der Ehren und tugendsamen Fr Annæ Mariæ Müllerin geb. Eckertin Weÿl. H. Johannes Müllers des geweßenenen geschwornen Würtz: Stößers hinterlassenen Wittib Verlassenschafft die in erwehnter Verlassenschafft zum theil eigenthümlich gehörig und zum theil von der Erblaßerin in Wÿdum genoßene behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plönel beÿ den Mühlen einseit neben denen Lauthischen erben anderseit neben Dieudonné Cherrier dem Wascher hinten auff den dinzen Mühl Gießen, davon jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß ane bodenzinß, ausgebotten vor 2100 gulden
den 31. Octobris 1763 ausgebotten 2120 lb niemand

Marguerite Müller et son mari sellier Jean Joseph Gaudemar qui habitent Landau vendent la maison à leur sœur et belle-sœur respective Marie Françoise Müller femme du maître maçon Jean Louis Müller

1763 (31.12.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) Joint au n° 176 du 7.10.1763
Extractus Auß Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Müllerin gebohrner Eckertin, Weÿland Herrn Johannes Müllers des geweßenenen Würtz: Müllers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft durch mich unterschriebenenn Notarium errichteten Summarischen berechnung
Zu wißen seÿe hiemit, daß ane zu Endstehendem Dato vor mir unterschriebenen offenbahrem geschwornenm Notario und Zu dießem Geschäfft insonderheit requirirtem Inventirschreibern Persönlich kommen und erschienen Sieur Louis Pillon, der Aubergiste und burger allhier Zu Straßburg als substituirter Anwalt von Sieur Jean Joseph Gaudemar, dem Sattler und burgern zu Landau als constituirtem Mandatario Frauen Margarethæ Gaudemare gebohrner Müllerin
der hatt in gegenseÿn Fraun Mariæ Franciscæ Müllerin gebohrner Müllerin, Herrn Johann Ludwig Müllers des Maurers und Steinhauer Meisters Ehefrauen sein des Comparenten Principalen eheleiblichen Schwester (…) cedirt Verkaufft und überlaßen
benantlichen die Helffte vor ohngetheilt ane einer behaußung und Hoffstatt mit allen deroselben begriffen Weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auff dem Plönel beÿ den Mühlen, einseith neben denen Lauthischen Erben, anderseith neben Dieudonne Cherrier dem Wascher, hinten auff den Dinzen Mühl Gießen stoßend gelegen, davon gibt mann und Zwar von der gantzen behaußung jährlichen auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß hiesiger Statt Pfenningthurn ane bodenzinß,n sonsten aber freÿ leedig und eigen, Und rühret solche Hauß helffte aus des Cedenten Frauen Principalin Vätter: und Mütterlichem ohnvertheiltm Erb her – die gantze behaußung zu 1060 pfund Pfenning Straßburger Währung gerechnet – unterschriebenen Straßburg den 31. Decembris Anno 1763.

L’acte est transcrit à la Chambre des Contrats quelques jours plus tard

1764 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 9
auff ansuchen Maria Francisca Müllerin geb. Müllerin, nachstehende erbscession (…)

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit du fils mineur de François Drouineau

1764 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 7-v
H. Ludwig Müller der maurer meister und Maria Francisca geb. Müllerin mit beÿstand Nicolaus Hartmann des paßmentirers und Johann Nicolaus Hartmann des paßmentirers junioris
haben in gegensein H. Philipp Jacob Martin des handelsmanns als vogt weÿl. H. François Drouineau gewesten capitaine de milice au bataillon de Haute Alsace sohns Charles François Drouineau – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auff dem plänel beÿ der mühlen, einseit neben den Lauthischen Erben, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff den Dintzenmühl gießen


Marie Françoise Müller vend un an plus tard la maison 1 275 livres au notaire Georges Frédéric Nenter : vente provisoire devant notaire et acte définitif passé à la Chambre des Contrats

1765 (2.5.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 7
Fr. Maria Francisca Müllerin geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrau
hatt in gegensein H. Not° Georg Friedrich Nenters
eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben mit allen begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plonel beÿ den Mühlen, einseit neben denen lautischen Erben, anderseit neben Dieudonné Cherier dem Wäscher hinten auff den dintzen Mühl gießen stoßend gelegen, davon gibt mann jährlichen auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß hiesigen Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß und rühret solche behaußung aus der Fr: Verkäuferin Vätter: und Mütterlichen erb her – geschehen um 2550 gulden

1766 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 429
Fr. Maria Franziska geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müller des maurers Ehefrau
hatt in gegensein H. Not° Georg Friedrich Nenter
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Plänel beÿ den mühlen, einseit neben H. Lauth dem müller anderseit neben Dieudonné Cherier dem wascher hinten auff das wasser – davon gibt mann jährlichen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lt 6 ß ane bodenzinß – verhafftet um 350 und 500 lb, geschehen um 425 pfund

Georges Frédéric Nenter loue une partie de sa maison au juriste Jean Frédéric Rœderer

1771 (24.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1039)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a la St Jean Baptiste Prochaine – Sr Georges Frédéric Nenter Notaire Public et Juré de cette ville
au Sr Jean Frédéric Röderer Licencié ez Loix
un appartement dans sa maison qui lui appartient en cette ville sur la place appelée Plönel près des moulins lequel appartement au premuer étage est composé d’un poel, de deux chambres y attenant et d’une cuisine, Plus d’une cave séparée de Lattes a gauche en descendant qui donnent dans la buanderie de lad. maison, Plus d’une chambre sur les greniers ayant vue sur ladite place dit Plönel et qui a servi jusqu’ici au Sr bailleur de décharge – moyennant un loyer annuel de 96 livres

Les deux fils et héritiers de Georges Frédéric Nenter vendent par enchère la maison 1 155 livres au notaire François Mathias Faller

1785 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 440-v
H. Lt. Jacob Ludwig Albert der Cancellariæ adjunctus mandatario nomine H. Johann Daniel Nenter des haffnermeisters zu Lyon und H. Johann Friedrich Nenter des adelischen schaffners zu Oberottenbach, diese beede als beneficial erben ihres vatters weÿl. H. Not. Georg Friedrich Nenter
haben in gegensein H. Frantz Mathias Faller des notarii publici und practici als letzt und meistbietenden
die in ermelte verlassenschafft gehörige behausung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Plänel beÿ den mühlen, einseit neben Friedrich Blind dem weißgerber, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch stoßend gelegen – hievon hat man jährlich auf Galli tag löbl. Stadt Pfenningthurn allhier 1. lb d, und 6. ß auf Adolphi zu zahlen – um 2310 gulden

La maison figure à l’inventaire après décès dressé en 1800 après la mort de François Mathias Faller. Il délaisse un fils qui deviendra huissier et une fille qui épouse en 1711 l’huissier François Médard Martha

1811 (21.11.), Strasbourg 5 (33), Me F. Grimmer n° 7273 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 99-v du 27.11.
Contrat de mariage – François Medard Martha, huissier impérial demeurant rue de la Petite Boucherie n° 115, fils de Jacques Martha, propriétaire à Selestatt, et de Marie Anne née Klinger
Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller, domicilié place des Moulins n° 18, fille de François Mathias Faller, notaire, et d’Elisabeth née Mathis
en présence de François Joseph Martha, greffier en chef au Tribunal de Commerce frère du futur époux

Contrat de mariage entre le baquetier Christophe Seiler et Marie Elisabeth Simon, dressé dans la maison Faller

1813 (12.2.), Strasbourg 5 (37), Me F. Grimmer n° 8099 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 145 du 17.2.
Contrat de mariage – Christophe Seiler, baquetier demeurant en cette ville rue des Sept Hommes n° 6, veuf de Catherine née Thomas, fils de Christophe Seiler, baquetier, et de Susanne Madeleine née Brucker
Marie Elisabeth Simon, fille majeure demeurant rue des Sept Hommes n° 3, fille de Jean Frédéric Simon, tricoteur, et de feu Eve Marguerite née Erhard
dans la maison appartenant à la veuve et héritiers Faller notaire place des Moulins n° 18

Elisabeth Mathis veuve de François Mathias Faller meurt en mai 1822. La moitié de la maison revient à sa fille dont le mari meurt en 1827

1827 (28.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 36-v du 2.6. (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Médard Martha, huissier décédé le 21. dernier et Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller la veuve, mère et tutrice légale d’Edouard, Eugène, Victor, Constant, Alphonse
communauté, mobilier 4808 fr, créances 63 674 fr, créances douteuses 17 297 fr, numéraire 2800 fr
biens à Dorlisheim, maison 800 fr et terres 550 fr, à Soultz les Bains maison 1400 fr et terres 2020 fr, à Griesheim maison 1100 fr et terres 1320 fr, à Fegersheim maison 7600 fr et terres 400 fr, total 15 290 fr – passif 29 691 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 113-v du 25 juin et du 2 juillet (7 dernières vacations)

Inventaire après décès d’une locataire, Eve Stahl veuve en premières noces du poissonnier Daniel Wagner femme du journalier Frédéric Matthæus

1832 (9.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 62), Me Hickel n° 4483 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 70-v du 10.2.
Inventaire de la succession d’Eve Stahl veuve en premières noces de Daniel Wagner, poissonnier, et en secondes de Frédéric Matthaeus, ci devant charpentier actuellement journalier, décédée le 3 avril 1829 – à la requête 1. du veuf comme commun en biens aux termes du contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 fructidor an IV, 2. de Catherine Madeleine Wagner femme de Charles Auguste Schmidt, serrurier 3. de Jean Daniel Wagner, serrurier – ledit Mathaeus agissant comme curateur de sa fille Frédérique en état d’interdiction légale, comme ayant été condamnée à la peine de 10 ans de réclusion par arrêt rendu par la Cour d’Assises du département de la Moselle le 4 décembre 1830
dans le logement que le Sr Matthaeus occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg place des Moulins n° 18 où ils ont été transportés du logement que la défunte occupait lors de son décès dans une maison sise rue de l’Hôpital n° 6 appartenant au Sr Lindauer marchand de vins
meubles 26 fr, garde robe 80 fr, créances 10 fr, passif 208 fr

Inventaire après décès du même locataire Frédéric Mathæus

1834 (17.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4766 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 39 du 26.5.
Inventaire de la succession de Frédéric Mathaeus, ancien charpentier, demeurant place des Moulins n°18 décédé le 7 de ce mois – à la requête de Philippe Charles Mathaeus, tailleur d’habits, curateur en remplacement de Frédéric Mathaeus vivant charpentier, de Frédérique Mathaeus, majeure, se trouvant en état d’interdiction légale comme ayant été condamnée à 10 ans de réclusion par arrêt de la Cour d’Assises de Metz le 4 décembre 1830
dans le logement qu’il occupait à titre de locataire dans la maison Place des Moulins n° 18
meubles 129 fr, deniers 600 fr, objets 50 fr ; créances actives 2000 fr, actif 857 fr

Les deux enfants Faller vendent la maison à Barbe Catherine Steigert qui en a la jouissance et à sa fille naturelle Françoise Sophie Dillemann, femme du capitaine Jean Baptiste Letellier, qui en a la nue-propriété

1839 (14.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 76 F° 25-v
ssp du 26.9. – Déposé Me Bremsinger 29.11.1839 n° 8788
Ignace François Faller, huissier audiencier près le Tribunal de Strasbourg et Marie Joséphine Claire Henriette Elisabeth Faller veuve de François Médard Martha vivant huissier en ladite ville
à Barbe Catherine Steigert, rentière, la De Steiger et Françoise Sophie Dillemann épouse de Jean Baptiste Letellier, capitaine au 59° régiment de ligne, la De Letellier pour en jouir après son décès
une maison sise à Strasbourg place des Moulins ci devant appelé Plonel n° 18 avec appartenances, aisances, dépendances, d’un côté la veuve et les héritiers Dieudonné Cherrier laveur n° 9, d’autre Frédéric Blind chamoiseur modo Jacques Redslob n° 19, derrière la rivière d’Ill – dont on doit à la Fondation St Adolphe une redevance de 20 centimes (6 schellings) pour le percement d’une porte sur la rivière une rente foncière à la ville de Strasbourg 4 francs (ein pfund pfennig) – de la succession de François Mathias Faller, notaire en cette ville, décédé le 8 nivose 8 (29 décembre 1800) dont ils sont seuls et uniques héritiers chacun pour moitié, d’après l’inventaire dressé par Me Vix le 8 messidor de même année (28 juin 1801) – il appartient en propre au défunt selon cet inventaire et celui de ses apports et de ceux d’Elisabeth Mathys son épouse reçu Me Mayer le 23 août 1786 – ledit François Mathias Faller l’a acquis du mandataire de Georges Frédéric Nenter à Lyon, Jean Frédéric Nenter à Oberrotterbach, héritiers de Georges Frédéric Neuter, notaire à Strasbourg, par acte passé à la Chambre des contrats le 20. 8.br. 1785 pour 1225 livres – moyennant 6000 francs

Catherine Barbe Steigert meurt quelques semaines plus tard

1840 (21.3.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8920 – Enregistrement de Strasbourg, acp 277 F° 5-v du 30.3.
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Steigert – à la requête de Françoise Sophie née Dillenmann sa fille, femme de Jean Baptiste Letellier, Chevalier de la légion d’honneur, ancien capitaine au 9° régiment de ligne en retraite à Paris, habile à se porter héritière de Catherine Barbe Steigert sa mère décédée le 12 décembre dernier, dont elle est légataire universelle par testament olographe du 27 mars 1833 enreg. le 1 février 1840 f° 88, déposé au rang des actes de Me Bremsinger le 6 février
dans une maison Place du Moulin n° 20 où elle demeurait, d’un côté la veuve et les héritiers Dieudonné Cherrier, d’autre Jacques Redslob, derrière la rivière d’Ill
Titres et Papiers. que la défunt a payé le Contrat d’acquisision d’une maison Place des Moulins n° 18 à Strasbourg, provenant d’Ignace François Faller, huissier, et Marie Joséphine Clara Elisabeth Faller veuve Martha qui ont vendu à Catherine Barbe née Steigertpar acte sous seing privé en date du 26 novembre 1839 déposé au rang des cates de Me Bremsinger le 27 novembre suivant, enreg. le 4 novembre

Décès, Strasbourg (n° 2408)
1839. Déclaration le 13 décembre du décès de Catherine Barbe Steigert, âgée de 72 ans 2 mois 15 jours, née à N, non mariée, domiciliée à Strasbourg, morte le 12 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située n° 20, Place des Moulins, fille de feu N. Steigert et de N. N. (i 84)
(600 MW 165 f° 243) i 278, non signalée

François Jean Baptiste Letellier épouse en 1818 Marie Françoise Sophie Dillmann fille naturelle du négociant Martin Dillmann qui lui fait donation de 20 000 francs
1818 (19.3.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 10 333 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 74 du 24.3.
Contrat de mariage – François Jean Baptiste Letellier, né à Paris le 1 octobre 1781, Chevalier de la légion d’honneur et capitaine à la légion de la Vienne en garnison à Carcassonne, département de l’Aude, fils de Guillaume Letellier, huissier à cheval, et de Marguerite née Mariel à Paris, demeurant dans la maison ci après mentionnée sous n° 20
Marie Françoise Sophie Dillmann, née à Strasbourg le 8 octobre 1788 fille naturelle de Catherine Barbe Steigert et de Martin Dillmann, négociant à Strasbourg demeurant au susdit n° 20
l’oncle de la future épouse Martin Dillemann fait donation à la future épouse de 20 000 francs, affecte savoir la maison avec ses appartenances et dépendances fonds et très fond le tout situé à Strasbourg rue du Vent sous n° 4, d’un côté le Sr Dimpfel brasseur d’autre le Sr Claussing docteur en médecine, devant la rue, derrière Messieurs Dillemann neveux

Jean Baptiste François Letellier meurt à Renouval en 1857

1857 (24.8.), Me Rencker
Notoriété constatant que Marie Françoise Sophie Steigert est la veuve Jean Baptiste François Letellier, vivant capitaine retraité, décédé à Renouval le 14 avril 1857
acp 462 (3 Q 30 177) f° 58-v du 25.8.

Part de maison qui appartient à Gui Jacob

La maison hypothéquée en commun par Jean Eberhard et Gui Jacob est constituée de deux parties indépendantes. Celle de Gui Jacob est hypothéquée à plusieurs reprises avant de revenir à la fondation Saint-Marc qui la vend à Jean Eberhard

La maison appartient au journalier Gui Jacob qui épouse en 1634 Anne Wœlffle, fille d’un cordonnier de Colmar

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 24)
1634. Veit Jacob d. tagner Vnnd burger alhie, und Anna Georg Wölffle deß Schuemachers. Zue Collmar eheliche dochter. 23. Junÿ (i 25)

Le tuteur du fils de feu Gui Jacob hypothèque la maison au profit des enfants du meunier Georges Kipff

1637 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 522
Erschienen Hannß Osterriedt der Schuhmacher burger Zu Straßburg Alß geschworner Vogt hanßen weÿ: Veit Jacobs des gewesenen Tagners burgers alhie nachgelaßenen Söhnleins
hatt in gegensein Albrecht Scheppachen deß Meelmanns alhie alß Vogts weÿ: Georg Kipffen geweßenen Treibers vff der Dintzen Mühl alhie Kindern – schuldig seÿen XXX. Lib. d Str.
dafür Vnderpfand sein soll Ein Behaußung mit allen derselben zugehörden & gelegen in der St. Str. beÿ der Wurtzmühlen Zwischen derselben Brucken einseit neben hanß Erhardt Weber, Anderseit neben Philippert Agram Paßmentmacher hind. vff die Breusch stoßend, davon gehen Jährlich 10. ß Bodenzinß der St. Str.

Le même hypothèque la maison au profit du fils mineur du cordonnier Jean Wacker

1637 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 540
Erschienen Hanß Osterrüeth d. Schuhmacher alhie Alß Vogt hansen weÿ: Veit Jacoben nachgelaßenen Söhnleins
hatt in gegensein Abraham weÿ: Hanß Wackers deß schuhmachers see: Sohns Vogts Georg Schillings deß Schloßers auch burg. alhie – schuldig seÿen 50. pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt, alhier oberhalb der Wurtzmühlen, neb. Hanß Eberhard Weber & Philipert Agram dem Paßmentirer hind. vff die Breusch, daruon gehen Jährlich 10. ß bodenzinß d. Sr. Sr ist diß hauß auch noch v.hafft vmb 25. lb Georg Kipffen deß Treibers see: Kind.

Anne Wolff, veuve du journalier Gui Jacob, se remarie avec le charpentier Philippe Müller : contrat de mariage, célébration
1637 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 637
(Eheberedung) Erschienen Philipps Müller der Zimmermann, burger Zue Straßburg, Alß hochzeiter, mit beÿstandt Conrad Hecken auch Zimmermanns undt burgers alhie, An einem,
So dann anna Wölffin, weÿ: Veit Jacobs deß Tagners see: alhie nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Lux Cantzlers deß Sergen webers ihres Vogts, Am Andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38)
1637. Philipp Müller d. Zimmermann alhie, Anna Veit Jacob deß tagners nachgelaßenee Wittib. 8. Augusti (i 39)

Le tuteur Jean Osterrieth hypothèque la maison au profit de la confrérie des arquebusiers. La quittance en marge indique que la maison appartient en 1646 à la fondation Saint-Marc

1638 (ut supra [24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 718-v
Erschienen Hanß Osterrüeth der Schuhmacher burger Zu Straßburg (bekannt)
daß Er E. E. Gesellschafft deß Langenbüchsen Rheins alhie, deren Wegen herr Carol Heinrich Seüpel der Zeügwart, und Bastian Eckel der Küeffer und Schützenmeister Zugegen, vffrecht & für par (.mit Vor wißen und Consens der Obern Zeügherren.) schuldig seÿen 25. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und Hoffstatt mit allen ihren gebäwen & alhie oberhalb der Wurtzmühlen neben hanß Eberhardt Weber & Philippert Agram dem Paßmentirer hinden vff die Breüsch stoßend, dauon gehen Järlich 18. ß Bodenzinß der St. Str. So ist diße Behaußung auch noch Zuuor Verhafftet vmb 25. lb. Georg Kipffen deß Treibers see: Kindern, So dann umb 50. lb d Abraham Wacker dem Schuhmacher gesellen
[in margine :] Erschienen H Michael Kreß der Schuhmacher und Martin Dieterlein der Meelmann, beeder alß ietzige Schützenmeister, Vnd in nahmen E. E. Gesellschafft deß Langen Büchßen rheins, haben in gegensein H Georg Rehmen alß Schaffners deß Stiffs Zu St. Marx, welcher die hierin Zu Underpfand Verlegte Behaußung an ietzo Zustehet (quittung) Actum d. 6. April. A° 1646.

Le receveur de la fondation Saint-Marc vend la maison à son voisin Jean Eberhard qui la réunit à la sienne

1646 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 376
Erschienen H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzer, alß Verordneter Pfleger deß stiffts Zu St. Marx, Und H. Georg Rehm, alß bestellter Schaffner daselbst
haben in gegensein Hannß Eberhardts, deß Leinenwebers Vndt burgers Zu Straßb. – Vmb deßelben Stiffts beßern nutzens vnd frommens willen, mehrern daßen Schad. zu verhüeten
Eine Behaußung, mit allen deren Gebäwen, alhie Zwischen der Wurtz: vnd Dintzen Mühlen neben Ihm Käuffern selbst. neben H. Leonhard Metzgern Lohnern vff dem Luxhoff, hinden vff daß Waßer stoßend gelegen dauon gibt mann Jährlich vff Galli 10. ß Bodenzinß der Statt Straßburg, dauon die Zinnß de Anno 1644. inclusivé hinderständig seind, thun 2. lib. 8 ß 4 d. So ist diße Behaußung auch noch Verhafftet vmb 54. lb 18 ß 7 d haupt gut, Vnd 9 lb 12 ß 6 d Zinnß Vnd Marzahl de Anno 1644. inclusivé Hannß Werner dem Würth Zum Engel (vff sich genohmen) – vmb 93. lib 7 d
[in margine, f° 376-v] Erschienen /:tit:/ H Josias Städel, alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger deß Stiffts St Marx für sich und im nahmen seiner Hh Mitpfeger, mit beÿstand H Johann Schmidts Schaffners deßelben, hatt in gegensein Friderich Cuntzen deß Küblers, alß Vogts Weÿl. Lucretiæ Eberhardin mit auch weÿl. Christoph Cuntzen, gewesenen Meßerschmidts seel. Ihrem gewesenen Ehemann ehelich erziehlter Zweÿ Kinder, So dann hannß Jacob Schneiders, alß Ehevogts Annæ Mariæ Eberhardin, beed. für sich und im nahmen Bernhard Schaumanns deß Glasers alß Ehevogts Catharinæ Eberhardin, aller alß deß hierinn benambst. Käuffers hind.laßene Kind. und Erben (quittung) Act. d. 27.t 7.br. 1687.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.