9, rue du Fossé-des-Treize


Rue du Fossé-des-Treize n° 9 – II 347 (Blondel), N 359 puis section 79 parcelle 6 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Louis Bollenbach, 1872


Le numéro 9 est la maison à trois étages au crépi blanc (octobre 2018)
Devanture de 1904 (mai 2019)

Le tailleur Jean Georges Zittelé acquiert en 1662 à l’angle de la rue des Cerceaux (actuel quai Finkmatt) et du Fossé des Treize une propriété composée d’une maison à l’angle et de neuf maisonnettes que se partagent ses enfants. Une partie revient à son fils Jean Zittelé puis au deuxième mari de sa veuve, Philippe Zittelé qui la vend 700 livres en 1705 au précepteur Jean Thierry Albrinck.
Le nouveau propriétaire cède l’année suivante une des petites maisons à Ursule Graff qui la revend quelques mois plus tard à Barbe Fehringer, veuve du chapelier François von Hipsheim, dont les héritiers la conservent plus de soixante-dix-ans. Les experts estiment en 1741 à 100 livres le bâtiment délabré à un étage et demi sur la rue mais un seul vers le jardin  ; le rez-de-chaussée comprend un poêle et un vestibule, l’étage un poêle et un étroit vestibule. L’ouvrier maçon François Adam Colmar acquiert la maison en 1778 puis accède à la manance. Il ouvre quelques années plus tard plusieurs croisées.



Plan-relief de 1725 – La rue de la Soupe-à-l’Eau se trouve derrière le rempart et le fossé qui partent vers la droite (© Musée historique)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 6 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (l) : porte sur la gauche et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage et toiture à un niveau de lucarnes. La maison est peinte en rouge. La façade arrière (repère 1) qui donne sur la cour Q est le pendant exact de la façade sur rue.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 9 de la rue de la Soupe-à-l’Eau.



Cour Q
Terrain cédé à la Ville en 1871 (dossier de la Police du Bâtiment)

André Labrot achète la maison en 1854 et y fait en 1855 des agrandissements qui en portent le revenu de 23 à 41 francs. Il y exploite à partir de 1857 une maison de tolérance qu’il réunit en 1859 à la voisine (n° 7). Le bâtiment est détruit lors du siège de 1871. Louis Bollenbach cède en 1871 à la Ville 3,30 mètres carrés le long de la rue et reconstruit en 1872 une maison en maçonnerie à rez-de-chaussée et trois étages dont le revenu passe à 118 francs. Max Weil fait poser en 1904 une devanture au rez-de-chaussée. Eugène Jæp, propriétaire des lieux, y exploite à partir de 1909 une entreprise de machines à coudre destinées à l’industrie.


Nouvelle devanture et plan du rez-de-chaussée
(1904 dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Heisch, sellier, et (1613) Marie Heim – luthériens
1662 v Jean Georges Zittelé, tailleur, et (1631) Marie Faber, (1635) Anne Marie Reichard – luthériens
1675* h Jean Zittelé, tailleur, et (1676) Anne Marie Reichard – luthériens
1688 h Philippe Zittelé, boulanger, et (1668) Anne Marguerite Kœnig, (1673) Anne Marie Dannenberger, (1688) Anne Marie Reichard veuve de Jean Zittelé, puis (1694) Marguerite Huck veuve du jardinier Jacques Fuchs et du chanvrier Georges Paulus – luthériens
1705 v Jean Thierry Albrinck, précepteur, et (1702) Marie Salomé Spach
1706 v Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack – luthériens
1706 v Jean Daniel Basch, apprêteur de tabac, et (1710) Barbe Fehringer veuve du chapelier François von Hipsheim – luthériens
1743 h Urbain Renter, apprêteur de tabac, et (1725) Barbe von Hipsheim – catholique et luthérienne convertie – puis (1733) Marie Barbe Seiler – catholiques
1778 v François Adam Collmar, compagnon maçon, et (1774) Catherine Elisabeth Kœllner, veuve de Jean Kræmeyer (1764) – catholiques
1804 h Pierre Thomas Novascono, ouvrier maçon, et (1781) Catherine Müller veuve de Jacques Hagios puis (1804) Catherine Elisabeth Kœllner veuve de François Adam Collmar – catholiques
1809 v François Antoine Duba, emballeur à la douane, et (1801) Marguerite Elisabeth Davance
1824 v Mathieu Eckert, journalier, et (1816) Catherine Krieger
1829 h Jean Georges Arnold, barbier, et (1843) Catherine Eckert
1843 v Frédéric Balmer, chargeur à la douane, et Catherine Louise Bricka
1844 v Pierre Boutte, marchand épicier, et (1835) Elisabeth Hagé
puis Marie Thérèse Collang veuve du pensionnaire de l’état Ernest Louis Siess
1854 v André Labrot, portier, et Marie Salomé Schertzinger
1869 v Louis Bollenbach, cocher, et (1866) Madeleine Haar
1899* v Max Weil, marchand de chevaux, et Rachel Reiss
1903* v Auguste Blanck, ferblantier, et Salomé Bollenbach
1904* v Max Weil, marchand de chevaux, et Rachel Reiss
1908* v Charles Eugène Jæp, ingénieur, et Marie Meyer
1945* h Robert Eugène Jæp

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1741
Valeur vénale : 65 livres en 1706, 125 livres en 1706, 200 livres en 1778
1600 francs en 1809, 1500 francs en 1824, 2000 francs en 1843, 2100 francs en 1844, 2500 francs en 1854, 10000 francs en 1869

(1765, Liste Blondel) II 347, les enfants de Daniel Bast
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kaÿser [sic, comme II 249], 2 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 359, Duba, Antoine – maison, sol – 0,52 are / Arnold Georges, Mommenheim

Locations

1751, Jacques Ruckstuhl, barbier
1802, Antoine Hobhan, cuisinier, et Catherine Charié
1852, André Labrot cabaretier (futur propriétaire)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Adam Colmar est autorisé à ouvrir plusieurs croisées

(f° 224) Dienstags den 8. Februarÿ 1785. – Adam Kolmer Maurergesell
Adam Kolmer, der Maurer Gesell bittet ihme zu erlauben an seinem Häusel in der Wassersupp Gaß gelegen einige Kreutzstöck ein zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et un vestibule, à l’étage un autre poêle et un étroit vestibule où se trouve un petit fourneau, ladite maisonnette a un étage et demi sur la rue mais un seul étage vers le jardin, elle est très délabrée, le comble a une couverture simple de tuiles, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Soupe à l’Eau

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Dupain
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 100 case 1

Arnold, Georges, à Mommenheim, à Strasbourg
Balmer, Frédérick, Rue de la soupe à l’eau N° 6 (1845)
Boutte, Pierre, rue des orphelins N° 1 (1846)
(1855) Labrot André, rue de la soupe à l’eau N° 6

N 359, maison, sol, R soupe à l’eau 6
Contenance : 0,52
Revenu total : 23,27 (23 et 0,27)
Folio de provenance :
Folio de destination : 100
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

N 359, maison
Revenu total : 41,27 (41 et 0,27)
Folio de provenance : 100, Aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1858, Labrot André f° 100, N 359, Maison, revenu 18, addition de construction, achevé en 1855, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 333 case 2

Labrot, André
1871 Bollenbach Louis

N 359, Maison, sol, Rue de la soupe à l’eau 9
Contenance : 0,52
Revenu total : 41,27 (41 et 0,27)
Folio de provenance : (100)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

N 359, Maison, Finkmattstrasse 9
Revenu total : 118,27 (118 et 0,27)
Folio de provenance : N.b.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1875 Bollenbach Ludwig f° 333, N 359, maison, revenu 118, Neubau, achevée en 1872

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 378 case 2

Bollenbach Ludwig
1899/00 Weil Max Pferdehändler
1900 Blanck August Klempner
1903 Blanck August, Klempnermeister u. Ehefrau Salome geb. Bollenbach in G.G.
1904 Weill Max Pferdehändler u. Ehefr. Rachel geb. Reiss in Gtg.
1908 (3104) Jaep Karl Eugen Techniker und Ehefrau Maria geb. Meyer in Gtg.

N 212, Finkmattgasse 4, Hofraum, Haus
Contenance : 0,49
Revenu total : 118,25 (118 et 0,25)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre allemand, registre 33 p. 736 case 1

Parcelle, section 79, n° 6 – autrefois N 212
Canton : Dreizehnergraben Hs N° 9 / Rue du Fossé des Treize
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,35
Revenu : 550 – 700
Remarques :

(Propriétaire), compte 2565
Jaep Karl Eugen u. Ehefr.
1939 Jaep Charles Eugène et son épouse / Witwe
1945 Jaep Robert Eug.
(2163)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 47 de la Soupe à Leau (p.) 83

6
Pr. Kolmerer Antoine – Manant
lo: Wittenberger, Pierre

Recensement, 1841 (600 MW 292)
Rue de la Soupe à l’eau n° 6
(12) Bousse, Marguerite née Lehmann
Pauline
(13) Masselier, André, journal
Régine née Groetzinger
(14) Stoltz Anne Marie née Récudiaire*
Charles

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Dreizehnergraben (Seite 26)

(Haus Nr.) 9
Hirsch, Elektr. Install.-Geschäft. 0
Rosenstiehl, Sattler. 2
Pfertzel, Schuhmacher. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 8)

9, rue du Fossé-des-Treize (1871-1996)

Louis Bollenbach cède en 1871 à la Ville 3,30 mètres carrés le long de la rue pour reconstruire une maison en maçonnerie à rez-de-chaussée et trois étages. Louis Bollenbach et son voisin Otto Back se contestent en 1892 une bande de terrain à l’arrière de la maison. Max Weil charge en 1904 l’entrepreneur Auguste Brion de poser une devanture au rez-de-chaussée. La maison appatient ensuite à Eugène Jæp qui y exploite lui-même à partir de 1909 une entreprise de machines à coudre destinées à l’industrie.

Sommaire
  • 1871 (13 novembre) – Rapport de l’agent voyer après que Louis Bollenbach a demandé l’autorisation de reconstruire sa maison sise 9, rue de la Soupe à l’eau. Le propriétaire cède à la Ville 3,30 mètres carrés conformément au plan d’alignement approuvé le 3 mars 1871 (plan, surface CDEF lavée en jaune). La nouvelle construction en maçonnerie aura un rez-de-chaussée et trois étages.
  • 1885 – Le maire notifie le sieur Bollenbach de ravaler la façade sise au 4, rue Finkmatt (anciennement 9, rue de la Soupe à l’eau). – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1890 – Nouvelle demande de ravalement. La façade a été lavée, octobre 1890.
  • 1892 – propriétaire du 3, rue du Fossé des Treize, le Sieur Weber se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de la fosse d’aisances de son voisin Bollenbach au n° 4. Une visite des lieux établit que les parois de la fosse ne sont pas étanches. Le propriétaire Bollenbach, cocher à Schiltigheim, fait faire les réparations. Il fait placer le tuyau d’aération sur un bâtiment arrière dont son voisin Back lui conteste la propriété. Le tuyau est fixé à l’arrière de la maison Bollenbach, novembre 1892.
    Louis Bollenbach expose son différend avec Otto Back. Il déclare que la bande de terrain à l’arrière de sa maison lui appartient d’après l’acte de vente. Son voisin y dépose cependant des matériaux de construction comme du bois et des pierres.
  • 1894 – Le cordonnier J. Krieg demande l’autorisation de poser une enseigne au 4, Fossé-des-Treize – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1904 – Le propriétaire Max Weil charge l’entrepreneur Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) de poser une devanture au rez-de-chaussée du 9 Fossé-des-Treize – Calcul statique – Autorisation – La devanture est posée, mai 1904 – Dessin
    1904 (avril) – L’entrepreneur Auguste Brion demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – La voie publique est libérée, mai
    1905 (mai) – L’entrepreneur Guillaume Lepain est redevable d’un droit de voirie
  • 1905 – Le bureau de placement Charles Schaaf a posé une enseigne sans autorisation. Il a déménagé au 21, rue de l’Arc-en-Ciel, octobre 1905.
  • 1908 – Deux locataires informent la Police du Bâtiment qu’une grande fissure est apparue depuis peu sur le mur. La Police du Bâtiment constate qu’il y a une fissure dans le mur mitoyen avec le n° 7 et que le mur de la cuisine Hochstuhl est couvert de moisissures.
    Rapport sur le mur humide à cause d’une conduite qui fuit. Le rapport constate qu’il y a sous les combles une chambre non réglementaire. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Eugène Jæp, domicilié 20, rue des Glacières, qui répond qu’il va occuper lui-même les lieux au printemps suivant. La Police du Bâtiment écrit en outre au locataire qui a établi la chambre sous les combles. – Travaux terminés, juillet 1909.
  • 1911 – Léopold Schillio (8, rue Sainte-Marguerite) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre (Machines à coudre) entre le premier et le deuxième étage pour Eugène Jæp. – Maquette – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1911
  • 1921 – Le maire notifie le propriétaire de ravaler la façade sise au 9, rue du Fossé-des-Treize – Eugène Jæp demande un délai sur papier à lettre (Machines à coudre pour l’industrie, Eugène Jaep, mécanicien breveté)
    1922 – L’entrepreneur Charles Bartholomé (10, rue Sleidan) déclare avoir commencé les travaux, il donne les teintes (crépi gris clair, volets plus foncés) – Accord
  • Commission des logements militaires. Rien à signaler, 1915 – Le tuyau des cabinets d’aisance doit être réparé, 1916
  • 1941 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Eugène Jæp de retirer les enseignes entre les étages. Il répond que le locataire suivant aura besoin des panneaux pour y apposer sa raison (papier à lettres Etablissements Jaep, Union strasbourgeoise des machines à coudre, 2 quai Finkmatt). Les panneaux sont retirés, janvier 1941.
  • 1965 – L’entrepreneur Henri Lambert (23, rue de la Fecht à la Robertsau) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    M. Stadewiesen est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture
    Robert Jaep est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1984 – Colette Beaufrère, fille de Robert Jaep décédé en 1981, règle la taxe pour les deux puits d’aération. – Changement de débiteur
    1996 – Le propriétaire confie à l’agence immobilière Bintz la gestion de l’immeuble
  • 1985 – L’entreprise A. Hilgert (rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique.

Relevé d’actes

La propriété qui forme le coin de la rue des Cerceaux (actuel quai Finkmatt) et du Fossé des Treize appartient au sellier Georges Heisch qui l’hypothèque en 1641 au profit d’Anne Marie Brotfisch, femme du tonnelier Laurent Roser

1641 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 719
Erschienen Georg Heisch der Sattler Vnd burger alhie
in gegensein Lorentz Roßers des Kieffers alhie, daß Er demselben alß Eheuogt Annæ Marian Brotfischin – schuldig seÿen Lxv. Lib.
dafür Vnderpfand sein solle hauß hoffstatt Und Garten alhie in der vorstatt Steinstraß gegen dem Fünff Zehen graben einseit Ein Eckh an des Reiffgaßen anderseit neben hannß hohen wittib, hinden vff H Martin Andres Königen den XXI.ern stoßend gelegen, welche Behaußung zuuor noch v.hafftet umb 400. fl. à 15. batz. dem Stifft St. Marx

Fils de capitaine, le sellier Georges Heisch épouse en 1613 Marie Heim, fille de tonnelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 255)
1613. Dom. 19 post Trin. 10. octob. n° 53 Jerg heisch ein sattler, Johann heischen des gew. hauptmanns hind.lass. sohn, Maria Jacob Heimen des Kieffers Tocht. Eingesegnet Dienst. den 19. octob. (i 132)

Les enfants et héritiers de Georges Heisch vendent 306 livres la maison d’angle et neuf autres petites au tailleur Jean Georges Zittelé

1662 (19. April.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 246-v
(Prot. fol. 21. fac. 2.) Erschienen David Klein der hueffschmid alß Ehevogt Mariæ haÿschin und alß, seiner Anzeig nach, Befelchhaber hannß Jacob haÿschen deß Ochßenwürths Zu Waßlenheim, Mehr Philips haÿsch der Sattler für sich selbst. weiters Daniel heisch der Sattler für sich selbst. Ferners H Ludwig Friderich Schübler der Sattler alß Vogt Ursulæ haÿschin, So dann H Samuel Düttler der Specereÿ händler alß Vogt hannß Georg haÿschen, alle Geschwisterd, und weÿl. H Georg haÿschen geweßenen Sattlers nunmehr nachgelaßener Kind.
in gegensein hannß Georg Zittele deß Schneiders
Ein Eckh behaußung in der Vorstatt Steinstraß ahne der Raÿffgaß., Neun kleine dabeÿ gelegene häußlein mit ihren hoffstätten, höfflein, Garten und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zwischen H Martin Andres König Treÿ Zehenern und der Stattmaur geleg., so umb 200. lib. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx, Vnd umb 56. lib. weÿl. Martin Bratfisch. deß Rothgerbers seel. Erben verhafftet (übernohmen) – umb 50 pfund

Fils de commissaire priseur, le tailleur Jean Georges Zittelé épouse en 1631 Marie Faber, fille de receveur, puis en 1635 Anne Marie Reichard, fille d’un employé municipal
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 115)
1631. Dom. Misericord. 24. Aprilis. Hannß Geörg Zittelin der Schneider hannß Zittelin burgers vnd Keifflers alhie ehelicher Sohn vnnd J. Maria weÿland Martin Fabers gewesenen Schaffners zu A. St Peter nachgelaßene Tochter. Cop. Zu J. St. Peter (i 59)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 194)
1635. Eadem [Dom. Jubilate 19. April] Hannß Georg Zittelin der schneider vnd burger alhie b. J. Anna Maria Lienhard Reinhard gewesenen dreÿer knechts v. burgers ahie nachgelaßene dochter. Cop. 27. April zu J. S. Peter (i 99)

Anne Marie Reichard meurt en 1671 en délaissant cinq enfants. Le veuf déclare qu’il a fait dresser un contrat lors de son remariage avec la défunte mais qu’il est impossible de le retrouver. La succession comprend plusieurs maisons. La masse propre au veuf s’élève à 322 livres, celle des héritiers à 501 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 176 livres, le passif à 721 livres

1672 (12.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 4) n° 223
Inventarium undt Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vndt güttere, so weÿlandt die Ehren vnndt tugendtsamme fraw Anna Maria Reichardtin deß Ehrenuesten, wohl vorgeachten Herrn Johann Georg Zittelins, Schneiders undt burgers alhie, Eines Ehrsamen Statt gerichts Alten beÿsitzers geweßene eheliche Haußfraw, nun mehr seelige, nach Ihren am 22. 8.bris deß Jügst abgeloffenen 1671.gsten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, vnd vff erfordern vnd begehren deß Ehrsamen hans Christoph Wagners hohl Trähers, burgers alhie, als Ehevogts frawen Judith Zittelin, deßgleichen deß Ehrenvesten vndt vorgeachten herrn Georg von loh, ebenmäßig Schneiders, auch löbl. Stattgerichts beÿsitzers, als geschwohrnen Vogts Johannis, Lienhardts, Sibilla vndt Christoffs, aller 5 rechter geschwüsterte, der verstorbenen Frawen seel. mit vor: vndt nach benanntem Ihren hind.laßenen wittwer ehelich erzeugter Kinder, vnd ab intestato nachgelaßener Erben – Actum Straßburg dinstags den 12.ten Martÿ 1672.
Bericht Anstatt beeder ehegemächte auffgerichteter nunmahlen aber ermanglender Eheberedung.. Es hatt der herr Wittiber beÿ gegenwärtiger Inventation angezeÿgt, daß Zur Zeit seiner Zweÿten verheürathung zwüschen Ihme vndt seiner Jetzmahlen verstorbenen lieben hqußfrawen seeligen, einige Eheberedung in A° 1635. Zwar abgehandelt und auffgesetzt worden seÿe. Es hätte sich aber dieselben über gehabte vielfältige nachfrag, anjetzo Keines orths erfinden wollen, Er thäte sich aber gleichwohl sehr wohl errinnern, daß die darinnen endthaltene vndt verglichene Puncten volgender Innhalts weren alß (…) Jeniges über weÿland frawen Annæ Reinhardtin der Jetzt abgeleibten Frauen geweßenen Mutter seel. Erbfall von auch weÿland errn Notario Johann Conrad Grunen in A° 1644. auffgerichtete theilbuch fo: 55 einige meldung thut.

Summa dißes Inventarÿ. des H. Wittwers unverändert gutt, Werckzeug Zum Schneider handwerckh 1, Silber 10, Pfenningzinß hauptgutt 25 ¼. theil an einer behaußung 31, Ergäntzung (272, davon gahet ab 19, restirend) 253, Summa summarum 322 lb
der Erben unveränderte Nahrung, Silber 14, Guldiner ring 1, Pfenningzinß hauptgüter haupt gutt 50, Ergäntzung 436, Summa summarum 501 lb
Theilbare Verlaßenschafft, haußrath 138, früchten 4 Wein vndt Vaß 8, Silber 37, Guldiner Ring 10, Baarschafft 37, Pfenningzinß hauptgüter 134, Eÿgenthumb ane häußern 742, Schulden Ins Erb Zugeltend 63, Summa summarum 1176 lb – Schulden 721, Verbleibt 455 lb
Vff der bühn, In der Cammer A, Inn der Obern Stuben, Inn der Obern Stub Cammer, Inn der obern Kuchen, Inn d. Obern Cammer, Inn der Cammer B, Inn der wohn stuben, Inn der Undern Stub Cammer, Inn der vndern Kuchen, Im Vndern haußöhr, Im Keller
Werckezeug Zum Schneider handwerckh gehörig
Eÿgenthumb ane Häußern. (T.) Item hauß, hoffestatt, höfflein vnd Stallung ane d. Brandtgaßen (…)
(½ theilbar, ¼ Wittiber) Item hauß und hoffestatt hinder dem Bruderhoff (…)
(T.) Item ein Eck behaußung in der vorstatt Steinstraß ane der Reÿffgaßen, vndt Neün Kleine dbeÿ gelegene häußlein mit ihren hoffstätten, höfflein, garten, vnd allen gebäwen, begriffen, Zugehördten vndt gerechtigkeiten, Zwüschen weÿland herrn Martin Andreæ Königs XIII.rs seel. hinderlaßenen Erben, vndt der Statt Maur gelegen, so allerdings ohnverhafftet, freÿ, ledig eÿgen vnd alhero æstimirt p. 300. lb. darüber besagt ein Pergamenten Kauffbrieff mit der Statt Straßburg contract Insigel vnderm dato 19.ten Aprilis A° 1662. mit Lit. C. notirt, darbeÿ noch 4 perg. Kauff vnd abgelößte Zinß brieff mit altem N° 2 Jetzt auch mit Lit: C notirt.
(T.) Item ein fünffte theil ane einer behaußung in grünen bruch (…)
Ergäntzung der Erben Mütterlich alienirten gutts. Auß dem über weÿland Frawen Annæ Reichardtin hernach beschriebener behausung Kleinin auch weÿland Herrn Leonhardt Reichardts geweßenen dreÿ Knechts vff allhießigen Pfenningthurn seel. hinderlaßener wittwen der abgeleibten frawen geweßenen Mutter seeligen Erbfall durch weÿland H. Johann Conrad Grunen den Notarium in A° 1644. auffgerichteten Inventario
Ergäntzung des H. Wittibers unveränderten gutts. Auß dem über weÿlandt Frawen Annæ Mariæ Faberin deß H. wittwers vorigen haußfrauen seeligen durch auch weÿland herrn Notarium Johann Peter Gündeln in Anno 1634. auffgerichtetem Inventario
Ergäntzung des H. Wittibers unveränderten gutts. Auß weÿland frawen Judith Teüberin auch weÿland H. Hanß Zitterlin geweßenen Keüfflers vndt Alten Großen Raths bewanthen hinderlaßener Wittwen, deß herrn Wittwers Lieben Mutter eel. Erbfall

La maison revient à son fils Jean Zittelé qui épouse en 1676 Anne Marie Reichard, fille d’éperonnier

Mariage, cathédrale (luth. f° 20-v, n° 14)
1676. Zum 2. mahl Johann Zittelin der Schneider hr Hanß Geörg Zittelin deß Schneiders vnd Burgers allhie ehel. Sohn Jfr. Anna Maria Weiland Caspar Reichards gewesenen Sporers v. Burgers T. Donnerstags den 10. Febr: Münster (i 22)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 262, n° 10) 1676. Eâd. Dominica [Sexagesima 30. Ianuar.] Johannes Zittelin der Schneider hrn Hannß Geörg Zittelin deß Schneiders Vndt Burgers allhie ehel. Sohn v. Jfr. Anna Maria weÿl. Caspar Reuchardt des Sporers Vndt burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Eingesegnet in S. Templo Donnerst. 10. Februarÿ (i 275)

Jean Zittelé et Anne Marie Reichard font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison aux Grandes Arcades qui appartient au marchand Jean Frédéric Dietschi. Ceux du mari s’élèvent à 82 livres, ceux de la femme à 104 livres
1684 (26.6.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 3) n° 101
Inventarium über Herrn Johannis Zittelin des Grempen und Frawen Annæ Mariæ gebohrner Reicherdtin, beeder Eheleuth und Burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1684. – einander in Ihrer beedes in Anno 1676 würcklichen Zu: und beÿgebracht, welche crafft Ihrer Mitt einander vffgerichteten Eheberedung einem jeedem theil vnd deßen Erben ein freÿ reservirt vnd vorbehaltenen Guth sein solle (…), So beschehen Straßburg den 26. Junÿ A° 1684.
Pro Nota, die Eheberedung So Sie beede Eheleuth mit einander vffgerichtet vnd darvon in dem Eingang meldung bescheh. Selbe ist von H. Johann Jacob Schatzen Notario seel. bereits auffgerichtet den Partten extradirt vnd Zu ihren handen gestellt worden sub dato 30. Januarÿ A° 1676.

In einer ahne der Großen Erbs lauben alhier gelegenen, Herrn Johann Friderich Dietschi dem handelßmann eigenthümlich Zuständigen, Vnd von den beeden Ehegemächten in Lehenung bewohnenden behaußung befunden, wie Volgt
Sa. haußraths M 26 F 33, Sa. Silbers M 17 F 18, Guldene Ring F 12, Baarschafft M 37
Sa. des Manns Nahrung 82, der Frauen Nahrung 104 lb

Les héritiers de Jean Zittelé renouvellent l’obligation passée en 1682 au profit des mineurs Gesell, garantie sur la maison

1689 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 368-v
Christoph Zittelin, der Cancelleÿ Laufferbott, Sibylla Zittelinin, Adam Braunen deß Küblers eheliche haußfrau, So dann Philipß Zittelin, der Haußfeurer, alß Cessionarius Leonhard Zittelins deß würths zu Wantzleben beÿ Magdeburg, alle alß Weÿland Johannis Zittelins gewesenen Krempen nachgelaßene Erben
in gegensein Johann Georg Feßenmeÿers, alß Vogts hanß Philipß und Ursulæ Gesellin
angezeigt und bekandt, demnach vorged. Johannes Zittelin nunmehr sel. bereits am 25.ten Aug. 1682 auff eine von ihme eÿgenhändig geschrieben und sigillirten Handschrifft /:welche hierbeÿ wid. cassirt word:/ die summ von 100 guld. von Ihme Feßenmeÿer s. d. noê auff genommen (…)
unterpfand, derjenige Widem welche Anna Maria, gebohrne Reichardin obged. Johannis Zittelins sel.hind.laßene wittib und sein Philipp Zittelins ietzmahlige haußfr. von ged. Ihrem Mann sel. ad dies vitæ zu genüßen wie d.selbe in einem von H. Joh: Friderich Redwitzen Notar Publ. in dießem lauffend. Jahr darüber auffgerichet. Summarisch. Ersuch und berechnung respect. widembs Register Umbständlich beschrieben zu befinden

Christophe Zittelé cède au boulanger Philippe Zittelé ses droits à la jouissance viagère dévolue à Anne Marie Reichard, veuve de Jean Zittelin et femme actuelle de l’acquéreur

1689 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 492-v
Christoph Zittelin, der Cancelleÿ Laüfferbott [unterzeichnet] Christoph Zittellin
in gegensein hn Philips Zittelin deß Schwartzbecken [unterzeichnet] Philipus Zittelein
den Antheÿl Eÿgenthumbs deßjenigen Wÿdembs, welchen Anna Maria gebohrne Reichardin, Weÿl. Johann Zittelins gewesenen Krempen gewesene und sein Philipp Zittelins ietzmahlige haußfrau ad dies vitæ Zu genießen, Ihme verkauffenden principalen aber auß ged. Johannis seines Bruders sel. Verlassenschafft für ein dritten theÿl eÿgenthümblich Zugefallen, wie derselbe in einem von H. Johann Friderich Redwitzen Notar. Publ. in diesen lauffend. Jahr darüber respect. widembs Register umbständlich beschrieben zu befind. – umb 30 pfund

Fils de boulanger, Philippe Zittelé épouse en 1668 Anne Marguerite Kœnig, fille de tisserand.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 182-v, n° 31)
1668. Eâdem Dominicâ [V. Trinitatis]. Philipps Zittele der Schwartzbeck H, Philipps Zittele deß weißbecken vndt Burgers alhie, Eheliche, Sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha, Weÿl. Hannß Conrad Königin gewesenen Sergen Webers Vndt Schönfärbers auch Burgers allhie nachgelaßene Eheliche dochter. Copulavi Eod. die [Mont. den 29. Junÿ] (i 196)

Il se remarie en 1673 avec Anne Marie Dannenberger, fille de charron : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Achtbarn und bescheidenen Meister Philipps Zittelin dem hiesigen Schwartzbecken und burger Zu Straßburg als dem braüttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsameen Jungfrauen Annæ Mariæ deß Ehrbar und bescheÿden Meÿster Martin Dannenbergers wagners und burgers allhier zu erwehntem Straßburg Eheleiblichen dochter – Beschehen in der heÿigen reichs freÿen Statt Straßburg Dienstag den 11. Februarÿ alten Calenders Anno 1673, Johann Peter Reeb Nots Publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 237-v, n° 12)
1673. Domin. Paschatis 30. Martÿ. Philipps Zittelin, den Schwartzbeck Jun: v. burg. alhie Vndt Jfr. Anna Maria Martin Dannenbergern Wagners v. burg. allhie Ehl. Tochter. Copulavi Mittw 10. April (i 250)

Anne Marie Dannenberger meurt en 1687 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Faubourg de Pierre. La masse propre au veuf s’élève à 508 livres, celle des héritiers à 109 livres. L’actif de la communauté s’élève à 584 livres, le passif à 172 livres
1688 (4.5.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 21) n° 699
Inventarium v. beschreibung aller v. Jed. Haab, Nahrung V. Güetere, so weÿl. die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Maria gebohrne Dannenbergerin daß Ehrenhafften H. Philipß Zittelins, haußfeurers v. burgers alhier gewes. geliebt. Eheliche haußfr. nach ihrem d. 24. Decembris in nechst abgewichenen 1687.ten Jahr genommenen seel. hinscheid. hinter ihro Verlaß. welche verlaßenschafft auf freundlich. erfordern und begehren Joh: Ulrich Dannenbergers Wagners v. burgers allhier amß geordnet und geschworenen Vogts Philipßen, Mariæ, Johannis, Margarethæ und Susannæ Zittelinin aller 5. Jetz gemelten seel. abgeleibt. fr. mit obgedacht ihrem geliebten Ehelichen haußwürth dem nunmahlig. hind. bliebenen Wittibern ehelich erzielten Kinder v. ab intestato hinderlaßene Erben – Actum in d. königlichen freÿ. Statt Straßb. dienstags den 4. Maÿ St: N: Anno 1688.

In einer der Statt Straßb. ane Steinstraß gelegenen hiehero gehörig. v. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane haußrath Auf. d. obern bühn, In der Cammer A, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, In der Cammer B, In d. Undern Stub., Im Haußöhren, In der Cammer C
Haußrath (W 45, E 24, T 17), Schiff und geschirr zum Becken handwerck (W 1) Früchten (T 12), Wein und Lehren Vaß (W 18 ß T 8), Silbergeschirr (W 5,T 2,), Guldinen Ring (W 1, E 7, T 5), baarschafft (T 13), Eigenthums ane Behaußungen (W 919), Pfenningzinß hauptgüter (W 141, T 180), Schulden (T 342, E 2), Ergäntzung (W 312, abzugs 649, In Vergleichung 336)
Summa summarum deß Wittibers gantzen unveränderten Vermögen 1139 lb – Schulden 630, Restirt 508 lb
Summa summarum der Erben unveränderten Nahrung 109
Summa summarum Theilbaren guts 584 lb, – Schulden 172, restirt 402
Conclusio finalis Inventarÿ 918 lb
Ergäntzung deß wittibers unveränderte, guths, durch Notarium H. Nicolaum Reeb A° 1673 de, 19. Aprilis auffgerichtet
Eÿgenthumb ane behaußungen. (W.) Item 1. behaußung ane Steinstraaß (…)
(W.) Item j. Vord. v. j. hind. hauß ane Steinstraaß (…)
Wÿdembs Verfangenschaft Weÿland Johann Zittelins deß geweßenen Weißbecken v. burgers allhie ein des Eingangs gemeltt nunmahlig Wittibers leiblich. bruders seel. hinderblibene Wittib fr. Catharina geb. Rothin hatt inhalt über sein Joh: Zittelins seel. Verlaßenschafft allererst in nechst abgewichenen 1687. Jahres d. 21. Julÿ durch auch Vor und nachbennt. Notm auffgerichteten Inventarÿ lebtatig widembsweiß genießen sollen
Copia der Eheberedung (…) Dienstag den 11. Februarÿ alten Calenders Anno 1673, Johann Peter Reeb Nots Publ.

Philippe Zittelé se remarie en 1688 avec Anne Marie Reichard veuve de Jean Zittelé
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 12-v)
1688. Domin: XXI et XXI seind proclamiret Vnd außgeruffen Worden, Philippus Zittelin der schwartzbeck Vndt burger alhier, Vndt Anna Maria weÿl. Johann Zittelins gewesenen grempen Vndt burgers alhier nachgel. Witwe. Copulati sunt Mittw d. 17. 9.bris [unterzeichnet] Phillipus Zittelin, x handzeichen der hochzeiterin (i 14)

Philippe Zittelé se remarie avec Marguerite Huck, successivement veuve du jardinier Jacques Fuchs qu’elle a épousé en 1659 et du chanvrier Georges Paulus en 1861
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 52)

1694. Domin: VII et VIII post Trinit: proclamati sunt Philipp Zittelin der schwartzbeck vndt burger allhier, vndt Margaretha weÿl. Georg Pauli geweßenen grempen vndt burgers alhie nachgel. Witwe copulati sunt Mittw. d. 4. Augusti [unterzeichnet] Phillipus Zittelin Als hochzeiter, x signum sponsæ (i 55)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 296)
1681. Dom. 1. Post Trinit. 5. Junÿ. Georg Paulus der Hänffer V. Schirms Verwandte alhie, Weÿl. Dietrich Paulus deß geweßenen hänffers alhie ehl. Sohn, V. Margertha weÿl. Jacob Fuchßen deß burger V grempen alhie nachgel. wittwe. Copul. Donnerst. d. 16. Junÿ (i 310)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102, n° 34)
1659. Dominica XIII Trinitatis, Jacob Fuchs der gartner und burger alhie und Jungfr. Margaretha Michael Huggen gewesenen burgers und Tagners allhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulab. Dienst. d. 30. Augusti Zum JS Peter (i 113)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel figurent deux maisonnettes, comprenant quatre logements, qui proviennent de Jean Zittelé par l’intermédiaire de la précédente femme de Philippe Zittelé

1694 (28. Dec.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 26) n° 855
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder haab Nahrung Undt güttere, so d. Ehrenhafft und Achtbare H Philipp Zittelin haußfeurer Und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Huckin weÿl. Georg Paulußen geweßenen Krempen alhier hinterbliebene Wittib beeder seits burgere alhier einander in Ihren ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert würcklich Zugebracht haben

(M.) Item 2. häußlein sampt d. Zugehörd. ahne der Waßersuppgaßen od. hind. den Mauren ahne Steinstraß so 4. haußgesäß in sich begreifft, Zuemahlen beederseits vnd hind. auf nach volgende häußlein v. gartten stoßend, für freÿ, ledig v. Eigen beÿ dem Anschlag in de durch Notm. H. Joh: Frid. Redwitz Über Weÿl. H. Joh: Zittelins deß Krempen und burgers alhier seel. Verlaßenschafft sein H. Philipps Zittelins Wr seel. verstorbenen Eheliebst. geweßenen Erst. hauß Würths seel. Verlaßenschafft A° 1688. d. 11. Junÿ auffgerichtet. Inventario befindlich, aber gantz ohnpræjudicirlich gelaßen nemblich 75. lb
(M.) Item Von d. 4. Wohnung., so ahne der Reiffgaßen Zuemahlen hind. v. nebens auch allerseits auff übrige Zittelische häuß. v. Gartten stoßen, Eine Wohnung, Zue recht handen Vorhergemeltten Eckhauß sampt deren appertinentien, so auch beÿ Vormaligen Anschlag gantz ounvergreifflich gelaßen nemblich umb 12. lb
Über vorstehende beede posten und übrige Zittelische dabeÿ gelegene häußer und Gartten, sagt i. pergamentiner Kauffbr mit d. Statt Straß. anhangendem Contract Insigel vwahrt datirt d. 19. Aprilis A° 1662. mit alttem Lit. C. notirt. Dabeÿ noch 4. pergamentine Kauffbr. od. abgelößte Zinßbr. auch mit alt. Lit. C. v. N° 2 signirt v. dabeÿ gelaß.
(M.) Item i. Eckhauß ahne d. Roßeneckergaß (…)

Marguerite Huck meurt en 1704 en délaissant quatre enfants issus de son premier mariage. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans une maison voisine de l’auberge à la Charrue. Il décrit avec précision les différents bâtiments à l’angle de la rue des Cerceaux, acquis suivant le titre de 1662 (voir plus haut). La masse propre au veuf s’élève à 135 livres. L’actif de la communauté s’élève à 650 livres, le passif à 1 810 livres

1704 (7.5.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab, Nahrung und Güther, Schulden und Gegenschuld., so weÿl. die Ehren und tugendsame fraw Margaretha Huckin, des Ehren: und Vorgeachten Herrn Philipp Zittelins senioris haußfeürers und burgers alhie zu Straßb, eheliche haußfrau seel. nach jhrem Mittw. den 2.ten Aprilis jüngsthien gethanen tödlichen hientritt Verlaßen welches auf Erfordern undt begehren dero hernach benahmßten Erben durch Ihne den H: Wittiber selbsten nach deme Ihme der Articul wegen äugens und Zeigens Vorgeleßen (…) Actum jnn der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 7.ten Maÿ A° 1704.
Die seelig verstorbene Fraw hatt ab intestato Zu rechtsmäßigen Erben Verlaßen 1. Hannß Fuchß Gartenmann undt burgern alhier, so selbsten dem Geschäfft von anfang biß Zu Ende beÿgewohnt hatt, 2. Hannß Jacob Fuchßen Meelman und burgern dahier, jn deßen Nahmen S. T. H. Joh: Fried. Redwitz Nots. publ. als erbettener Assistent dem Geschäfft beÿgewohnt, 3. Michel Fuchß ledigen Müller auch burgern alhier, der auch dem Geschäfft assistirt hatt, 4. Andreas Fuchßen Schneidern undt Schirmern alhier, welcher auff erhaltene permission von E. E. Kl. Rhat selbst persönlich d. Inventâon abgewahrt, Alle Vier der verschiedenen frawen seel: mit Jacob Fuchßen dem garthnenmann undt burgern alhier ehelich erziehlte Kindere und ab intestato rechtsmäßigen Erben, welche alle dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt
Copia der Eheberedung, habetur in protocollo meo

Haußrath In einer in der Steinstraßen neben em Pflug gelegenen hiehero gehörigen behausung befunden worden.
Schein und Höltzernwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In d. obern Stub, In d. obern stub Cammer, Im haußöhren
Schiff und geschirr Zum haußfeürer handwerck gehörig
Eigenthumb ane behaußungen (W.) Eine Becken behaußung Vorstatt ane Steinstraß (…)
(W.) It. ein behauß. so ein Eckhauß ane d. Rosenecker: od. Waßersuppgaß, mit 3. Stub. und Wohnung beÿ und Zwischen denen hernach gemelten häußlein, 1.s. neben Hannß Adam Braunen dem Kübler, 2.s. wie vorgemelt, hinden deßgleich. stoßend, so freÿ und eigen gerechnet pro 125.
(W.) It. ein behaußung auch alhier in der Statt Straßburg in der Reiffgaß geleg. 1. s. neben Fraw N. Anstettin, 2. seit neben Vorgeschriebener behaußung, hinden wie vorgemelte behaußung stoßend, so freÿ ledig und eigen undt gewürdiget umb 50.
(W.) It. ein behauß. sampt d. Zu gehörd. und einem Gärtlein an der Waßersuppgaß gelegen, seind deren dreÿ Kleine begriff 1.s. neben Mstr. hanß Adam Braunen dem Kübler, 2. s. neb. Mariæ Magdal. Spielmännin hind. auff H. Clemens Riffen den holtzhändler stoßend, so gleichfalls ledig und eig. und abgewürdigt pro 100. lb. Über vorher beschriebener 3. letztere behaußungen und Garttlein besagt 1. perg. Kffbr. mit d. St. St. anhangendem Contract Ins: v.wahrt datirt d. 19. Aprilis a° 1662. mit altem Lit. C. notiret. Dabeÿ noch 4. perg: Kauff: und abgelößte Zinnßbr. auch mit altem Lit. C. et N° 8 bezeichnet gebund. und dabeÿ gelaßen.
Sa. haußraths (W 132, E 40, T 27), Schiff und geschirr Zum haußfeürer handwerck gehörig (W 4), Brennholtz (T 4), Wein, leerer faß und bütten (W 5, T 7), Silber geschirr und Geschmeids (W 134), T 14 ß), Goldene Ring (W 17, E, 8, T 5), Baarschafft (W 28, T 28), Pfenningzinß hauptgüter (W 95, T 525), Eigenthumb ane behaußungen 725, Sa. Schulden (T 56)
Ergäntzung des H: Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, demselben ist Vermög des über beed. Ehegemächte Zugebrachte Nahrung. durch weÿl. H: Philipp Henrich Theus Notm. publ. und burgern alhier seel. in aô 1694. auffgerichteten Invÿ
Außkauffung des Wÿdumbs
Summa Abzugs von des Hn Wittibers ohnveränderten Guths Ergäntzung 494, nach defalcation deßen 1730. lb, Summa summarum der Erben völligen Nahrung 135 lb
Endlichen wird auch das gemeine, verändert und theilbar Guth beschrieben 650 lb – Schulden 1810 lb, Theilbares onus passivum 1159. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2545 lb
Wÿdumb, So der H. Wittiber von weÿl. frawen Christina gebohrne Dannenbergerin seiner geweßenen 2.ten ehel. haußfrauen seel. ad dies vitæ usufructuarie Zugenießen in summa 293 lb
Wÿdumb, Welchen Er H. Phil: Zittelin der Wittiber von Frawen Anna Maria Reichardin seiner geweßenen dritten ehel. haußfraw seel. craft des Von weÿl. H. Phil. Henrich Theus Not° publ. seel. in aô 1693. auffgerichteten Inventarÿ
– Abschatzung den 19. Maÿ aô 1704. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H. Philipp Zittele Schwartzbeck ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß gelegen ein Eck am Meÿgäßlein (…)
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg ein Eck an der Waßer Suppgaß gelegen einseits Neben den Erben selbsten, anderseits neben hannß Adam Braunen Kübler hinden auff die Erben selbsten stoßend Welche behausung sambt allen gerechtigkeit wie die sich durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe in der besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ hundert undt Fünffzig Gulden
die dritte behausung auch alhie in der Statt Straßburg in der Reiffgaß gelgen einseits Neben den Erben selbsten, anderseits Neben Fr. Anstättin hinden auf diie Erben stoßendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckeuthe in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 100 gulden
Die Vierte behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Wassersupp gaß gelegen seind dreÿ Kleine begriff einseits Neben Mstr hannß Adam breun Kübler, anderseits Neben Maria Magdalena Spiehlmännin hinden auff die Erben selbsten tochter, Welche behausung sampt aller gerechtigkeit angeschlagen wirdt Vor und umb 200 gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Philippe Zittelé meurt en 1706 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans la seule maison qui n’ait pas été vendue. La succession s’élève à 2 950 livres
1706 (5. 9.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 3)
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Philipp Zittelins senioris, geweßenen Haußfeurers und burgers alhier Zue Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1706. – nach seinem Donnerst. d. 23.ten 8.bris jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen seeligen Ableiben hinderlaßen – Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 5.ten Novembris A° 1706.
der Verstorbene Herr seelig hatt per Testamentum Zue Erben Verlaßen 1. Fraw Barbaram H. Joh: Fried: Großen des Weißbecken u. burgers alhie ehel. haußfrauw, beÿständlich deßelben, 2. Mstr. Philipp Zittelin Mehlmann und burgers dahier, 3. Johann Jacob, Philipp und Johannes die Rothbacken, Wittwe Fr. Annæ Mariæ gebohrner Zittelin mit Mstr. Joh: Jacob Rothback dem jüngern Weißb. und burgern alhier ehel. erzielten Kinder, als dißorth Enckele, deren geordnet und geschworenen Vogts, obbesagten H. Joh: Fried: Großen, statt als welcher uxorio noîe im Erbe mit interessirt H. Georg Philipp Rothstein, Kieffer u. burger alhier dem constituirter Theilvogt dem Geschäfft beÿgewohnt, 4. Johannes Zittelin, haußfeurer und burg. alhiie, Fraw Margaretham Zittelin, H Augustin Persohns des Huffschmitts ehel. haußfr., 6. Fr. Susannam Zittelin, H. Friderich Bleÿfußen, Schuhmachers und burgers alhie Ehewürthin dero Ehevogt selbst persönlich zugeg. geweßen, Alle sechß seiner hinderlaßene ehel. Kindere und per Testamentum instituirte rechtsmäßigen Erben, in 6. gleiche Stämm
Copia Testamenti nuncupativi

der haußrath So In hernach beschriebener hiehero gehöriger Behaußung sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Becken behausung u. hoffstatt in d. St: St: Vorstatt ane d. Steinstraß geleg. neben einem nicht durch gehenden sogenanten Meÿgäßel (…)
Sa. haußraths 29, Sa. Leerer faß und bütten 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 5, Sa. baarschafft 45, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 450, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2389, Sa. Schulden 27, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 2950 lb

Philippe Zittelé vend 700 livres la maison à l’angle de la rue des Cerceaux et trois maisonnettes voisines qui donnent dans la rue de la Soupe à l’eau au précepteur Jean Thierry Albrinck

1705 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 806
(700) Joh: Friderich Groß weißbecker nahmens Philipp Zittele Haußfeurers
in gegensein H. Joh: Dietrich Albrinck præceptoris priuati
eine eck behaußung in der vorstatt Steinstraß ahn der reiffgass sambt dem nebenshäußlein und allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit wie auch Garten Hoff u. Hoffstatt darbeÿ, so dann dreÿ Häußlein darneben in die wassersupp gaß gehendt auf dem Garten stoßend – um 700 pfund

Fils de manant, Jean Thierry Albrinck épouse en 1702 Marie Salomé Spach, fille de relieur
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126 n° 607)
1702. Mittw. d. 15. Mart. wurd. nach ordentl. außruf. copulirt H. Johann Dietrich Albrinck der ledige Informator v. B. alhier weil. Herman Albrincks, geweß. schirmers v. B allhier nachgelaß. ehl. sohn, v. J. Maria Salome, weil. Johann Philipp Spachen geweß. Buchbinders v. B. alhier nachgelaß. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Dietrich Albrinck als Hochzeiter, Maria Salome spachin Als hochzeiterin (i 125)

Jean Thierry Albrinck et Marie Salomé Spach vendent la maison 65 livres à Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack

1706 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 329
(65) hr. Joh. Dieterich Allbrinck Præceptor privatus u. Maria Salome geb. Spachin
in gegensein Urßulæ Gackin wittib geb. Gräffin abs. beÿständlich Joh. Georg Hammerers schneiders ihres vogts
eine behaußung hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn der wassersub gass, einseit neben Barbara Breßler wittib anderseit neben Aurelia Dannenbergerin wittib hinten auf deß verk: garten stoßend gelegen – um 65 lb

Ursule Graff revend quelques mois plus tard la maison 125 livres à Barbe Fehringer, veuve du chapelier François von Hipsheim

1706 (12.8), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 588-v
(125) Urßula Gackin Wittib geb. Gräffin beÿständlich Johann Georg Hammers Schneiders Ihres Vogts
in gegensein Barbaræ geb. Fehringerin Frantz Von Hipsen des ältern Huetmachers hausfrauen
eine behaußung Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn der Wassersuppgaß, einseit neben obged. Verkäuferin, anderseit neben Aurelia dannenbergerin Wittib, hinten auf Johann dietrich Allbrinck præcept. privat. stoßend gelegen – um 125 pfund

François von Hipsheim épouse en 1702 à Schiltigheim Barbe Fehringer, fille d’un tailleur de Lahr en Bade, qui devient bourgeoise deux ans plus tard
Mariage, Schiltigheim (p. 231)
Anno 1702. d. 17. Jan seind auff ertheilte Erlaubnuß deß Regirenden Herrn Ammeisters (sub dato d. 7. Jan. 1702.) und Zweÿmahl Zugleich geschehene außruffung Zur Ehe eingesegnet worden Frantz von Hipsheim, hutmacher und burger in Straßburg, der Wittwer, vnd Jgfr. Barbara Hanß Feringers Schneiders und burgers Zu Lohr eheliche tochter [unterzeichnet] Frantz von hipsem Als hozer, + der hochzeiterin Zeichen (i 119)

1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 751
Barbara Fehrgerin V. Lohr, Joh: Heinrich Fehrger des schneiders daselbst tochter empfangt das burgerrecht gratis, Wird Zum Spiegel dienen. P. d.14. Dito [Junÿ] 1704.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari rue Hecker au quai des Bateliers
1702 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 6
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung So Herr Frantz von Hipßheim der älter Hutmacher und burger zu Straßburg und die Ehren und tugendsame fraw Barbara Veringerin bede Eheleuth und burgere Zu Straßburg einander in Ihren Dienstags den 17. Januarÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter Eheberedung, für unverändert zugebracht und einander in Ihr iedes gegensein vorgewießen – Actum Straßburg, in beÿsein Meister Johann Philipp Stöbers, Schneiders und burgers alhier, deß Ehemanns vier Jüngerer Kinder geschwornenn vogts, Mittwochs den 1. Monatstag Martÿ Anno 1702.

In hernach getragenes deß witwers unveränderter behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Im alt. Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Stuben, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane eier behaußung, So der Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item hauß und hoffstatt im Heckergäßel (…)

Barbe (Fehringer) veuve de François von Hipsheim se remarie en 1710, aussi à Schiltigheim, avec l’apprêteur de tabac Jean Daniel Basch (ici Sebastian), fils d’un tisserand strasbourgeois. Il fait dresser un état de fortune en septembre 1710, ce qui lui permet de devenir bourgeois en octobre

Mariage, Schiltigheim (p. 256, n° 111)
A° 1710 d. 24. Febr. sind auff ertheilte Erlaubnuß deß Regirenden Herrn Ammeisters (sub dato d. 19. Febr.) vnd geschehene Außruffung Zur Ehe eingesegnet worden Joh: Daniel Sebastian, der ledige tabackmacher, weÿl. Sebastian Sebastian geweßenen leinenwebers Zu Straßburg nachgelaßener Ehel. Sohn, Vnd Fr. Barbara, weÿl. Fr. von hipsen geweßenen hutmachers v. burgers zu Straßburg nachgelaßener wittib + is deß hochzeiters Zeich, + istder hochzeiterin Zeichen (I 152)

1710 (20. 7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
Designation und Verzeichnus deß Jenigen Vermögens so Johann Daniel Basten dem Tabacmacher alhie nach abgelegten handtreü eÿgenthümblich zuständig und von mir dem unterschriebenen inventir Notario hiehero nachfolgender maßen beschrieben wie volgt
haußrath 40, Silber und Guldene Ring 38, baarschafft 92, Summarum 171 lb
Sig. Straßburg den 30.ten 7.bris 1710.

1710, 4° Livre de bourgeoisie p. 780
Joh: Daniel Basch der tabackmacher Von hier Weÿl. Sebastian Basch geweßenen Leinenwebers sohn, empfangt das burgerrecht Anna Barbara Fehringerin p. 2. gold fl. 16 ß bringt 1 Kind mit so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ E. E. Zunft Zur Mörin dienen. Jur. d. 25. Dito [8.bris] 1710.

La maison reviendra à Barbe von Hipsheim qui, devenue catholique, épouse en 1725 l’apprêteur de tabac Urbain Renter, fils d’un manant strasbourgeois. Pierre Urbain Renter devient bourgeois deux mois après son mariage

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 87)
Hodie 22. Aprilis anni 1725 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ recepto mutuo consensu conjuncti sunt Urbanus Renter Urbani Renter inquil. argent. et Salome Ginderin conjugum in hac parochia commorantium filius et Barbara von hipsen defuncti Francisci von hipsen civis argent. et Barbaræ feringerin in hac parochia commorantium (signé) Urbanus Render, Nota + sponsæ (i 50)

1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 918
Peter Urban Redter d. tabacmacher Von hier geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Anna Barbara Hipßen umb die tertz d. alten bs. will beÿ E E. Zunfft d. Möhrin dienen. Jurav. 16.ten Junÿ 1725.

L’inventaire après décès de Marie Barbe von Hipsheim est dressé en 1732. Elle délaisse une fille à qui reviendra la maison.
1732 (18.8.), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 79
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Barbaræ von Hipßheim, Urban Renders geweßter Ehefrauen Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1732, Livres de la Taille (VII 1177) p. 181
Möhrin F. N 5729 – Weÿl. Fr. Mariæ Barbaræ gebohrner von Hipßheim, Peter Urban Rendter des tabackbereiter und burgers alhier gewesener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Fingado.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 21.b – 201. lb 16 ß 1 d, die machen 400 fl.verstallte allein 300 fl. alßo Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf sechs Jahr in duplo à 6 ß d macht 1 lb 16 ß
Und auff vier Jahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 2 lb 17 ß 6 s
dt. 20° Septembris 1732.

Urbain Renter se remarie avec Marie Barbe Seiler : contrat de mariage non conservé, célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1278
Inventarium über Meister Urban Renther tabacbereiter und frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Seÿlerin beeder Eheleuthe und burgere alhier in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 81)
Hodie 13.Mensis Septembris anni 1733 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt urbanus Rendter defunctæ Barbaræ Hüpsin viduus Civis Argentæ tabaci textor et pudica virgo Barbara Seilerin, Martini Seiler et Barbaræ Wittauin Civium Argent. legitimi thori filia ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) Peter Ubanus render, Maria barbra seÿlerin (i 43)

Jean Daniel Basch meurt en 1740 en délaissant un petit-enfant issu de sa fille défunte. Les experts estiment la maison 100 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 109 livres, celle des héritiers à 13 sols. L’actif de la communauté s’élève à 145 livres

1741 (15.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 52) n° 1706
Inventarium über Weÿland des Ehrsahmen und Bescheidenen Meister Johann Daniel Baschen, gewesenen Tabackbereiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1741. – nach seinem Freÿtags den 30.ten 7.bris des Zurückgelegten 1740.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebürendes ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach geemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlt und Vor ihme verstorbene auch seel. mit auch weÿland Johann Jacob Hartmann dem geweßen, Zimmermann und burger allhier ehelich erzeugten Söhnleins Nahmens Daniel Hartmanns geordnet und geschworenen Vogts, Johannes Mentzer des Kürßners und burgers allhier, inventirt und ersucht durch Frau Barbaram Baschin gebohrne Fehringerin die hinterbliebene wittib beÿständlich Meister Johann Heinrich Fehringers des des Leinenwebers und burgers – so beschehen Straßburg Mittwochß den 15.ten Februarÿ anno 1741.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Nach deme nun die hinterbliebene wittib gleich anfangs dießer Inventation glaubwürdig berichtet, daß Sie und ihr Verstorbenen Ehemann seel. Zur Zeit ihrer Verheurathung Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet, weniger die einander in den Ehestand zusammen gebrachte Nahrungen habe inventiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Waßersuppgaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Neml. Eine Behaußung, hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßb. ane der Waßersupp gaß 1.s. neben Andres Mentzer dem taglöhner, 2.s. neben Ulrich Hummel dem Maurer, hinden auff H. Philipp Gäckler den Metzger stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg des Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls Vom 23.ten febr. 1741. angeschlagen pro 100. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßb. C. C. Stub anhangendem Insigel Verwahret und datirt den 13. aug. A. 1706. außweißend wie Eingangs gedachte Wb solche behaußung Vor dießer Ehe Von Ursula Gackin gebohrner Gräffin W. Vor 125. lb erkauffet hat.
Abschatzung vom 23. Februarÿ: 1741. Auff begëren weillandt dëß bescheitenen Daniell Basch deß gewëßenen taback Machers seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem XIII. graben gelegen einseits Neben Ulrich Humbell dem Maurer, anderseitß auff Andreß Mëntzer hinden auff einen garten so H. Clementz gehörig Stoßend, welche behaußung undten ein Stübell und daß hauß Ehren, oben dar über widerumb ein Stübell und schmalleß hauß Ehren, darin ein Kleiner herdt, gemëlteß heußell ist vornen gegen der gaßen anderthalben Stock hoch hinden aber gëgen dem garten nur einen Stock hoch welches sehr alt vnd baufellig ist auch einen sehr schlechten tach stull daß tach mit einfachen Ziglein belegt sambt allen gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornenn wërck Meistern sich in der besichtigung befundten vnd Jetzigen Preÿß nach angëschlagen wierdt vor und umb Zweÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. [Der Wittib ohnverändert Vermögen] Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthumb ane einer behausung 100, Summa summarum 109 lb
Dießem nach Wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿder 13 ß
Endlichen wird auch das gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 10 ß, Sa. baarschafft 112. Schulden 25, Summa summarum 145 lb
Stall Summ 253 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 100 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 237
Möhrin F. N. 9001 – Weÿl. Peter Urban Render gewesenen tabackbereiter und burger alhier Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist fol. 68.b – 593 lb 15 ß 9 ½ d, die machen 1100 fl. Verstallte allein 900 lb also Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 12. ß d macht – 3 lb 12 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 15 ß 6 g – Summa 5 lb 14 ß
Auf bitten haben die herren Dreÿ nachgelaßen 1 lb 4 ß
Rest 4 lb 10 ß
dt. 18° Decembris 1743

Barbe Fehringer meurt en 1743 en délaissant sa petite fille Barbe Render et son petit-fils Daniel Hartmann. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 316 livres, le passif à 36 livres.

1743 (23.4.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1792
Inventarium über Weÿland Frauen Barbaræ Bastin gebohrner Föhringerin, auch weÿland Meister Daniel Basten, des geweßenen tabackbereiters und burgers alhier Zu Straßburg hernach beschriebener Wittib nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Mittwochs den 27.ten Martÿ dießes Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeittlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf fleißiges ansuchen erfordern und begehren deroselben per Testamentum verlaßener (Erben) – So beschehen Straßburg den 23.ten Aprilis Anno 1743.
Die verstorbene seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿland Frauen Barbaræ Renderin gebohrner Hipßheimin mit Meister Urban Render dem tabackbereiter und burger, alhier ehelich erzieltes töchtermin nahmens Margaretha Barbara Renderin deßen geordnet und geschworenen Vogts ist Meister David Wurm der tabackbereiter und burger alhier so gegenwärtig. 2.do Weÿland frauwen Salome Hartmännin Gebohrner Bastin mit auch weÿland Johann Jacob Hartmann dem gewesenen Zimmermann und burger, alhier ehelich Erzeugtes Söhnlein nahentlich Johann Daniel Hartmann deßen Geschworner Vogt ist Meister Johannes Mentzer der Kürschner und burger alhie so Præsens war. beede der verstorbenen seelig per Testamentum Zu Zweÿ gleichen Stamtheÿlen Instituirte Erben und nachgelaßene liebe Enckele
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Waßersuppgaß gelegener: Meister Urban Render dem tabackbereiter und burger, alhier Eigenthümlich zuständigen und nicht hieher gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten allhier zu Straßburg ane der Waßersupp gaß einseith neben Andreas Mentzer dem taglöhner, 2.seith neben Ulrich Hummel dem Maurer, hinden auf H. Philipp Gäckler den Metzger stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, ledig und Eigen und durch (die Werckmeistere) in Weÿland Meister Johann Daniel Basten geweßenen tabackbereiters und burgers alhier als der Verstorbenen, Frauen seel. geweßenen Ehemanns Verlaßenschaffts Inventario de Anno 1741. æstimirt und angeschlagen worden pro 100. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret und datirt den 12. Augusti 1706.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 18 ß, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptguths 200, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 100, Summa summarum 316 lb – Schulden 36, Nach deren Abzug und Stall Summ 279 lb

Pierre Urbain Render meurt en 1743 dans une maison rue de la Soupe à l’eau en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants du second mariage. La maison qui appartient pour moitié au mari figure à l’inventaire au titre de la jouissance viagère des biens de sa première femme. La masse propre à la veuve s’élève à 60 livres, celle des héritiers à 55 livres. L’actif de la communauté s’élève à 393 livres et le passif à 207 livres

1743 (6.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1809
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meisters Peter Urban Render des geweßenen Tabackbereiters und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1743. – nach seinem Freÿtags den 11.ten Octobris jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auff geziemendes Ansuchen, Erfordern und begehren Meister David Wurmen des Tabackbereiters und burgers alhier als geordnet und geschwohrenen Tutorio Margarethä Barbarä Renderin des töchterleins, welches der Verstorbene seel. in erster Ehe mit auch weÿl. frauen Barbara Renderin geb. Hipßheimin seiner geweßenen ersten haußfrauen ehelich erzielt und H. Bartholomäi Metzger des Statt Nagelschmidts und burgers alhie als beeÿdigten Curatoris Mariä Magdalenä, Johann Urban und Annä Mariä der Render, so der abgeleibte seel. in Zweÿter und letzter Ehe mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt, mithin alle vier aus Zween Ehen ab intestato zu vier rechtsmäßigen Erben Verlaßen, inventirt und Ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Barbaram Renderin gebohrne Seÿlerin die hinterbliebene Wittib mit assistentz Meister Johann Michael Schöllers des tabackbereiters und burgers alhie ihres geschwornen Vogts – So beschehen Straßburg den Sechsten Novembris Anno 1743.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß auff der Waßersuppgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) Zween drittetheil für ohnvertheilt von und ane Einer behaußung und hoffstatt, mit allen derelben gebäuden, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier in der Vorstatt Steinstraß ane der Waßer Supp gaß, oder auff dem XIII.er Graben hind. der maur, einseith neben Heinrich Beÿerle dem Schuhmacher, Anderseith neben Johann Mentzers dem Kürschner, hinden auff die Statt Mauer stoßend (…)
Wÿdemb Welchen der Abgeleibte seeliger Von auch Weÿl. Frauen Maria Barbara Renderin gebohrner von Hipßheim seiner geweßenen Erstern Ehefrauen ebenmäßig seel. heils zufolg der Ehepacten und theils gegen dero tochter Education und Alimentation biß an sein Ende genoßen hat. Solcher besehet Inhalt des darüber durch mich Notarium am 4. Junÿ 1742. dem Stalltax nach mit aufgerechneter gewohnlicher beßerung ohnpræjudicirlich gezogenen summarischen Calculi. Erstl (die behaußung)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Nach besag des über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrung durch mich Notarium in Anno 1733. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen der Verstorbene seeliger wegen Margarethä Barbarä Renderin seiner Tochter Erster Ehe von auch weÿl. Frauen Barbarä Bastin gebohrner Föhringerin, auch weÿl. Mstr Daniel Basten geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib als Ihrer eheleiblichen großmutter ebenmäßig seel. erlangten Erbschafft und prælegati in handen gehabt und genoßen hat. Vermög Summarischer Berechnung über besagter Weÿl. Frauen Barbaræ Bastin gebohrner Föhringerin seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium am 26.tr, Julÿ 1743. auffgerichtet ist dero Margarethæ Barbaræ Renderin dißseithiger tochter Erster Ehe als Enckelin vor einen Zweÿten Stammtheil wie auch in prælegats weiße Erblichen zugekommen.
Erstl. der halbe theil für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Waßersupp gaß einseit neben Andres Mentzer dem taglöhner anderselt neben Ulrich Hummel dem Maurer, hinden auff herrn Philipp Gäckler den Metzger stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und in Ihro weÿl. Frauen Barbaræ Bastin gebohrner Föhrigerin seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich Notarium den 23. Aprilis Hujus Anni gefertiget durch der Statt Straßburg herrn Lohner und geschwornene Werckmeistere angeschlagen pro 100. lb, Macht deren der hiehero gehörige halbetheil 50. lb. Und ist die übrige helffte Johann Daniel Hartmann, weÿl. Frauen Salome Hartmännin gebohrner Bastin mit auch weÿl. Johann Jacob Hartmann dem geweßenen Zimmermann und burger, allhier ehelich erzeugtem Söhnlein für ohnvertheilt eigenthümlichen zuständig. Über dieße Völlige behaußung besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret datirt den 12. Aug. 1706. welchen erstgedachten Johann Daniel Hartmanns des Mit particpanten geschworner Vogt Meister Johannes Mentzer der Kürschner und burger allhier in gemeiner verwahrung hat.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 2, Sa. Schuld 37, Erg. Rest 14, Summa summarum 60 lb
Dießem nach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Antheils ane einer behaußung 106, Erg. Rest 9, Summa summarum 143 lb – Schulden 88 lb, Detrahendo verbleibt 55 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 8, Sa. Tabacs 63, Sa. Silbers 9 ß, Sa. Activ Schuld 321, Summa summarum 393 lb – Schulden 207, In Vergleichung 186 lb
Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 593 lb

Le tuteur des biens qui appartiennent à Marguerite Barbe Render rend compte de sa gestion. Le logement du rez-de-chaussée est occupé par Jacques Ruckstuhl, celui de l’étage par la belle-mère de la pupille.

1751 (29.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374) n° 460
Rechnung Mein Johann Michael Schöllers, Tabackbereiters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Barbarä Renderin, Weÿland Herrn Peter Urban Renders, geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Barbara gebohrner von Hipßheim seiner Erstern Ehefrauen, beede nunmehr seeligen ehelich erziehlter Tochter, inhaltend alles das jenige, was Ich vom 3. Julÿ Anno 1749. als da Ich Zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 29.ten, Septembris Anno 1751. besagter meiner Curandin halben Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, daß nachdeme weÿland herr H. David Wurm der Tabackbereiter und burger allhier meiner Curandin Vormalig. geweßener Curator den 23.ten Januarÿ Anno 149. dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, Ich ane deßen Stelle Ihro der Vogts tochter zu einem anderwärtigen Vogt ernennet (…)
Corpus der Vogts Tochter Jährlich Zugewarten habender hauß Zinß.
Erst. ist in der Curandin Elterlicher Sterb behaußung ane der Vorstatt Steinstraß in der Waßersuppgaß gelegen, die untere Wohnung dermahlen ane Jacob Ruckstuhle den barbierer Verlühen, des Jahrs umb 9 lb.
So dann hat der Curandin Stieff Mutter die Obere Wohnung in Lebtägigem genuß so Jährl. Zinß ertragen mag 10 lb, Macht beedes 19 lb

Autre compte de tutelle. Comme la pupille gère elle-même les loyers, ils ne figurent plus dans le compte
1755, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 383) n° 605
Rechnung Mein Johann Michael Schöllers, Tabackbereiters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Barbarä Renderin, Weÿland Herrn Peter Urban Renders, geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Barbara gebohrner von Hipßheim seiner Erstern Ehefrauen, beeder nunmehr seel. ehelich erziehlter Tochter, außweißend alles das jenige, was Ich vom 29.ten, Septembris Anno 1751. als dem beschluß meiner abgelegten Erstern Rechnung biß den 27.ten, Januarÿ Anno 1755. ermelter meiner Curandin halben ferner Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. (…) dieweilen Sie die Vogts tochter sothane Hauß Zinnße jeweilen selbsten eingezogen und hingegen die Widerzinß auch selbsten abgericht

Troisième compte de tutelle
1758, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 392) n° 778
Rechnung Mein Johann Michael Schöllers, Tabackbereiters und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Barbarä Renderin, Weÿland Herrn Peter Urban Renders, geweßenen Tabackbereiters und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Barbara gebohrner von Hipßheim seiner Erstern Ehefrauen, beeder nunmehr seel. ehelich erziehlter Tochter, inhaltend alles das jenige, was Ich vom 27.ten, Januarÿ Anno 1755. als dem beschluß meiner abgelegten Zweÿten Rechnung biß den 28.ten, Augusti Anno 1758. besagter meiner Curandin halben weiter Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe. Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.
(…) Und weilen die Vogts tochter, wie bereits in ermelter meiner abgelegten Zweÿten Vogteÿ Rechnung angemerckt, von Ihren eigenthümlichen Antheilern ane Häußern die eingehende Hauß Zinnße selbsten beziehet (…)

Marguerite Barbe Render vend 200 livres au compagnon maçon et manant François Adam Colmar la petite maison qui lui appartient en partie comme héritière de sa mère et en partie par rachat de parts

1778 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 246
Margaretha Barbara Rentnerin die ledige burgers tochter großjährigen alters unter assistentz Quirinus Villing des maurers
in gegensein Frantz Adam Colmar des maurer gesellen und schirmer
eine kleine behausung und hoffstatt samt allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Waßer supp gaß oder sogenannten Dreÿzehner graben, einseit neben Mr Kayßer dem leinenweber, anderseit neben Barbara verwittibte Zöllerin, hinten auff weÿl. H. Clemens d. holtzhändlers garten – als ein zum theil von Barbara Baschin geb. Förringerin ihrer großmutter seel. ererbtes guth, theils von denen miterben cedirt überkommenen guth – um 400 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la manant François Adam Colmar à acheter la maison 400 florins en versant 150 florins comptant
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
Frantz Adam Colmar der schirmer erhält erlaubnus von Margr. Barbara Renderin der ledigen burgers tochter alhier ein häußlein auf der Waßersuppgaß pro 400. fl. sub clausulis consuetis Kaufen Zu dörfen. 215.

(p. 215) Sambstag den 1.ten Augusti 1778. Wilhelm nê Frantz Adam Colmar des schirmers und maurer gesellen alhier, der ist gesinnet von Margretha Barbara Renderin der hiesigen ledigen burgers tochter ein an der Waßersupp Gaß gelegenes häußlein umb 400. gulden Nebst übernahm der Kosten auf welchen Kauffschilling Vorläufig 150 Gulden Zahlt worden, der rest aber stehen bleibt, Kaufen zu Können, bitt es kaufen Zu dörfen und umb gnädige dispensation vom augenschein.
Frid. faust nê der Verkäuferin berichtet daß derer* also, bitt ebenfals unterth. also verkaufen Zu dörfen und ebenfals umb gnädige dispensation von augenschein.
Nach angehörtem voto H. Gâl Advocat Mogg, welcher auf die gebettene wilfahrung angetragen, Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird denen Imploranten mit gebettener erlaubnus ein auf der Waßersupp Gaß gelegenes häußlein umb vier hundert gulden samt übernahm der Kösten auf welchen Kauffschilling 150 gulden vorläufig Zahlt worden, der rest aber verzinßlich stehen bleibt dispensando vom augenschein jedoch also wilfahrt daß der Kauf und respective verkauf in alhiesiger C. Contract stub coram Dis Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und gemeiner Statt dabeÿ versirenes interesse, besonders wegen abrichtung des real schirmgelts und sonstige burgerliche beschwärden durch desfals außzustellende reversales bestermaßen beobachtet werden möge.
Deppi. H. Rathh. Kimmig, H. Rathh. Vix.

Originaire de Markelsheim dans le diocèse de Würzbourg, François Adam Collmar épouse en 1774 Catherine Elisabeth Kœllner, fille de cordier qui s’est mariée en premières noces en 1764 avec le cordier Jean Kræmeyer, natif de Budenheim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 141)
Hodie 7. Maÿ anni 1764 (…) in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Kræmeÿer ex Budenheim diœcesis Moguntina oriundus, cordiarius, defunctorum conjugum Andreæ Kræmeÿer et Elisabethæ in dicto loco commorntium olim, filius legitimus ab anno parochianus noster, et Catharina Elisabetha Köllnerin defuncti Joannis Andreæ Köllner tutelaris et Cordiarÿ et viduæ superstitis Anna Maria Höltzlerin filia legitima a teneris annis parochiana nostra et ex nostra parochia oriunda (signé) Sig. sponsi +, Catharina Köllnerin (i 74)

Mariage, Saint-Marc (cath. f° 24)
Hodie 11 Aprilis Anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Franciscus adamus Kollmar ex marckelsheim diœcesis herbipolensis oriundus defunctorum ibidem conjugum Francisci Kollmar et Susannæ N. filius legitimus, a biennis ultimo ad St. Petrum Seniorem hujus vrbis ratione domicilÿ parochianus, et Catharina Köllner, defuncti Joannis Kræmeÿer tutelaris hujatis vidua superstes ratione juris et facti parochiana Nostra (signé) Frantz Atam kolmer, catharina Köllnerin (i 16)

François Adam Colmar et Catherine Kœllner font dresser un état de fortune pour accéder à la manance.
1774 (15.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1232)
Designatio deßjenigen Vermögens so Frantz Adam Colmarer Maurergesell von Marckelßheim im Franckenlandt und Catharina geb. Köllnerin vormals weÿl. Johs Körmeÿers gew. hänfers und Schirmer alher wb. welche beÿ Gnädiger hohen Obrigkeit um gnädige Mittheilung des Schirms unterthänig einzukommen willens dermahlen eigenthümlich besitzen
hausrath 119 lb, silber 3 lb, baarschafft 159 lb
[unterzeichnet] Kolmer, Köllnerin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un les reçoivent à la manance. Le mari travaille depuis sept ans en ville, le maçon Joseph Stumhoffer se porte garant d’eux.
1774 Conseillers et XXI (1 R 257)
Frantz Adam Kolmar der Maurergesell von Marckolsheim in Francken et uxor werden in den schirm recipirt. 119.
(p. 119) Montag den 2.ten Maÿ 1774. Lect. so dann vier von seithen löbl. schirmgerichts ad protocollum überliefferte Memorialia, vermög deren folgende um aufnahm in den schirm anflehen.
2° Frantz Adam Kolmar der Maurergesell von Marckolsheim in Franckenland et uxor Catharina Köllnerin eines Hießigen schirmers tochter auch weil. Joh: Krähmeÿer des schirmers alhier wittib, maritus hat 7. Jahr alhier gearbeitet, besitzen in bonis 636. lb 1 s und will Joseph Stumhoffer der hiesige Maurer und steinhauer meister die erforderliche Caution præstiren.

Inventaire après décès d’un locataire, le cuisinier Antoine Hobhan

1802 (11 prairial 10), Strasbourg 9 (anc. cote 13), Not. Bossenius n° 164, 1174
Inventarium über Weÿl. Bürgers Anton Hobhan gewesten Kochs verlaßenschafft, Auf ansuchen Catherine Charié der wittib dermal Johannes Simon hiesigen Seilers Ehefrau und br.s Joh. Georg Reebstock des ältern Leinenwebers des ernannten Vormunds gedachten am 7. thermidor 8 verstorbenen mit gedachter der Wittib hinterlassenen einzigen Kinds Catharina ohngefär 8 und ein halb jahr alt
in einer an der Wassersuppgaße gelegenen behausung N° 6
mobilien 145 fr, abgezogen 15 fr, restiren 130 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 138-v du 19 pr. 10

Veuve de François Adam Colmar, Catherine Elisabeth Kœllner se remarie en 1804 avec l’ouvrier maçon Pierre Thomas Novascono

1804 (8 thermidor 12), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1093, 5952
Contrat de mariage – sont comparu en personne Pierre Thomas Novascono, ouvrier Maçon, veuf, domicilié en cette ville, d’une part
et Catherine Elisabethe née Cöllner, veuve en secondes noces de feu François Adam Colmar ouvrier maçon, demeurante en cette ville assistée de du sieur Louis Haupter boulanger en cette ville de l’autre part
troisièmement la future épouse donne au futur époux la jouissance et l’usufruit de généralement tous les biens qu’elle pourra délaisser et principalement de la petite maison qui lui appartient sans auune réserve ni diminution à ‘exception que si son fils du premier lit Jean Laurent Krameyer vivait encore à son décè ou qu’il auroit délaissé des enfants (…)
Fait lu et passé à Strasbourg le 8 Thermidor an XII (signé) tomas novaskono, Catharina Elisabetha Köllner
Enregistrement de Strasbourg, acp 93 F° 37-v du 14 ther 12

Originaire de Cuorgnè (Corgnato, département de la Doire, diocèse de Turin), Pierre Thomas Novascono épouse en 1781 Catherine Müller native de Petit-Landau en Haute-Alsace, veuve de Jacques Hagios
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 158)
Hodie 16 Januarÿ anni 1781 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Petrus Thomas de Novascono ex corgnato diœcesis taurinensis oriundus, Joanns Baptistæ de Novascono et Annæ Luciæ Fornetto defunctorum filius solutus et Majorennis, et Catharina Müller ex Klein landau diœcesis Basiliensis oriunda, Jacobi Hagios defuncto vidua superstes, ambo ratione domicilÿ a biennio ultimo Parochiano Nostri. signum sponsi x, signum sponsæ x (i 83)

Mariage, Strasbourg (n° 309)
Du 9° jour du mois de fructidor l’an XII de la République. Acte de mariage de Pierre Thomas Novaskono âgé de 52 ans, Garçon Maçon domicilié en cette ville depuis 25 ans, né à Courgné Département de la Doire le 4 mars 1752 fils légitime de feu Jean Baptiste Novaskono, Cordonnier au dit lieu & de feuer Anne Lucia, Veuf de Catherine Elisabeth Müller morte en cette ville le 12 messidor dernier
Et de Catherine Elisabeth Köllner, agée de 58 ans, née en cette ville le 31 août 1745, y domiciliée, fille légitime de feu Jean André Köllner, Cordier, & de feue Marie Holtzler, Veuve de François Adam Kolmar, maçon mort en cette ville le 7 Germinal an VI. (…) en présence de Georges Köllner âgé de 69 ans, Instituteur, frère de l’épouse (i 157)

Thomas Novascono vend la maison 1 600 francs à François Antoine Duba, emballeur à la douane, et à Marguerite Elisabeth Davance

1809 (9.3.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4057
Thomas Novascono maçon (signé) n o v a s ko n o
à François Antoine Duba Emballeur à la douane et Marguerite Elisabeth Davan
une maison située à Strasbourg dans la rue Soupe à l’eau n° 6, d’un côté le Sr Heckmann d’autre le Sr Frey par devant ladite rue par derrière jardin du Sr Meyer – moyennant 1600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 81 du 11.5.

Fils de journalier, François Antoine Duba épouse en 1801 Marguerite Elisabeth Davance, fille d’apprêteur de tabac
1801 (8 vend. 10), Strasbourg 2 (16), Not. Knobloch n° 961
Eheberedung – br. Frantz Antoni Duba Emballeur allhier, ledigen mehrjährigen alters unter authorisation und assistentz br. Johann Michael Duba tagner seines vatters
br.in Elisabetha d’avance ledigen und mehrjährigen alters, br.s Jacob Allbrecht Davance tabac bereiters mit weÿl. Margaretha Elisabetha Schoch ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] +, davans
Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 32 du 9 vend. 10

600 MW 115, Registre domiciliaire. Rue de la Soupe à l’eau n° 6 (i 131)
Dubas, François Antoine, 1777 Strasbourg, journalier (auparavant même rue n° 24) entré 9.b 1813) (sorti 29 mai 1824, rue du fort n° 1)
id. née Davanse, Elisabeth, 1777 Strasbourg
(enfants) Joseph 1802, Elisabeth 1803, Madeleine 1804, François 1806, Antoinette 1808, Marie Anne 1811, Catherine 1813, Ignace 1815
Eckert, Mathieu, né 1784 Herrnschried, journalier (à Strasbourg 1815), (carte 3206 en 1819) (auparavant R. Ecrevisses 15, entré 12 avril 1824) (décédé 14 8b 1824)
id. née Krieger, Catherine née 1779 Mimfersheim (décédé 6 9.br 1829)
id. Antoine 13 mars 1811, id., enf. (22 fev. 1830 grand rie de la grange n° 17)
id. Catherine 6 août 1819, Strasbourg enf.
id. Marc Mathieu 25 avril 1823, id. enf. (décédé 19 juin 1826)

600 MW 32, Registre domiciliaire. Rue de la Soupe à l’eau n° 6 (i 21) – cf. ci-dessus
Dubas née Davance, Elisabeth 1777 ouvrièren veuve Strasbourg (auparavant pte rue de l’Eglise 4) (E. janvier 1830, délogée rue des 7 hommes 4
(enfants) Joseph François 1802, Antoinette 1807, Catherine 1812, Ignace 1815, Marie Anne 1811

Antoine Duba et Marguerite Elisabeth Davance vendent la maison 1 500 francs au journalier Mathieu Eckert et à sa femme Catherine Krieger

1824 (14.2.), Strasbourg 14 (77), Me Lex n° 1814
Antoine Duba, emballeur à la douane, et Marguerite Elisabeth Davance
à Mathieu Eckert, journalier, et Catherine Krieger
une maison d’habitation, appartenances et dépendances située en cette ville de Strasbourg rue de la Soupe à l’Eau n° 6, d’un côté la propriété du Sr Heckmann, d’autre celle du Sr Freÿ, devant la rue de la Soupe à l’Eau, derrière le jardin du Sr Meyer – acquise de Thomas Novasano, maçon, et de Catherine Elisabeth Koellner par acte reçu Knobloch le 9 mars 1809 – moyennant 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 165 du 16.2.

Originaire de Herrischried en Bade, le palefrenier Mathieu Eckert épouse en 1816 Catherine Krieger, fille d’un cultivateur de Minversheim
Mariage, Strasbourg (n° 270)
Acte de mariage le 20 juin 1816. Mathieu Eckert, majeur d’ans né en légitime mariage le 4 septembre 1779 à Herrischried, Grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Palefrenier, fils de feu André Eckert, journalier et de feu Catherine Franck décédée à Herrischried le 5 octobre 1782
Catherine Krieger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 janvier 1787 à Minversheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Joseph Krieger cultivateur décédé à Minversheim le 6 février 1792 et de feu Catherine Ludwig décédée audit lieu le premier mars 1808. Témoin Joseph Eckert, âgé de 46 ans, journalier frère de l’époux, (signé) Mathias Eckerth, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 41)

Catherine Krieger, veuve de Mathieu Eckert, meurt en 1829 en délaissant une fille de son mari et un fils naturel

1829 (12.11.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1014
Inventaire dans la maison mortuaire rue de la Soupe à l’Eau n° 6 de la succession de Catherine Krieger, veuve de Mathieu Eckert journalier, décédée le 6 courant – à la requête d’Antoine Krieger, journalier à Mommenheim, tuteur à Catherine Eckert âgée de 11 ans 9 mois, et de son fils naturel Antoine Krieger âgé de 18 ans – en présence de Vendelin Eckert, journalier, subrogé tuteur

Immeuble. Les neuf 16° d’une maison d’habitation, appartenances & dépendances rue de la Soupe à l’Eau n° 6, d’un côté la propriété Heckmann, d’autre le Sr Frey, devant la rue, derrière le Sr Meyer. Propriété, huit 16° comme ayant acquis la totalité de François Antoine Duba et de Marguerite Elisabeth Davance par acte reçu Me Lex le 14 février 1824. Au décès de Mathieu Eckert la moitié est échue à ses deux enfants Catherine et Marc Mathieu, ce dernier étant décédé le 19 juin 1826, sa mère a recueilli un quart de sa succession, non estimée
mobilier dans une chambre au premier étage de la maison, dans la cuisine 113 fr, argent néant, créances actives néant – passif 117 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 F° 12 du 13.11.

La maison revient à sa fille Catherine Eckert qui épouse en 1843 à Mommenheim le barbier Jean Georges Arnold, originaire de Waltenheim

Mariage, Mommenheim (n° 6)
Le 2° jour du mois de mai 1843. Acte de mariage de Jean Georges Arnold, célibataire majeur barbier domicilié à Mommenheim âgé de 31 ans, né à Waltenheim le 16 mai 1812 fils légitime de Joseph Arnold âgé de 61 ans ancien instituteur domicilié à Mommenheim ci présent et consentant et de Madeleine Zoller âgée de 64 ans sans profession domiciliée à Mommenheim ci présente et consentante
et Catherine Eckert, célibataire majeure sans profession domiciliée à Mommenheim, âgée de 23 ans, née à Strasbourg le 6 août 1819 fille légitime de feu Mathieu Eckert du vivant domicilié à Strasbourg et y exerçant la profession de journalier et de feu Catherine Krieger de son vivant domiciliée à Strasbourg décédée en cette ville (signé) Joseph Arnold, Katharina Eckart (i 4)

Georges Arnold et Catherine Eckert vendent la maison 2 100 francs à Frédéric Balmer, chargeur à la douane, et à Catherine Louise Bricka

1843 (3. 9.bre), Strasbourg 1 (93), Me Rencker n° 17.330
Sont comparus le Sr Georges Arnold, barbier & Catherine Eckert sa femme de lui dument autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Mommenheim canton de Brumath (vendu)
au Sr Frédéric Balmer, Chargeur à la Douane de Strasbourg & à Catherine Louise Bricka sa femme de lui autorisée, domiciliés ensemble au dit Strasbourg
Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Rue de la Soupe à l’Eau n° 6, tenant d’un côté au Sr Heckmann de l’autre au Sr Freÿ par devant la rue de la soupe à l’eau par derrière le jardin du Sr Meyer.
La Maison & dépendances vendue sont transmises aux acquéreurs dans l’état où elle se trouve en ce moment (…) – moyennant le prix de 2100 francs
acp 315 (3 Q 30 030) f° 55

Les acquéreurs revendent la maison moins d’un an plus tard 2 100 francs au marchand épicier Pierre Boutte et à sa femme Elisabeth Hagé

1844 (16 Juillet), Strasbourg 1 (95), Not. Rencker n° 17.793
Sont comparus le Sr Frédéric Balmer, journalier & Dame Louise Bricka sa femme de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg
à Monsieur Pierre Boutte Marchand epicier & à De Elisabeth Hacké sa femme de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg
Une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue de la Soupe à l’eau n° 6, d’un côté le Sr Marzolff de l’autre le Sr Prochain, par devant la rue de la soupe à l’eau, par derrière le jardin du Sr Meyer.
Sont compris dans la vente un fourneau en fonte avec poêles & deux pots économiques se trouvant dans la cuisine au premier étage. (Les vendeurs) sont propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Georges Arnold, barbier & de Catherine Eckert sa femme de Mommenheim suivant Contrat passé devant Me Rencker l’un des soussignés notaires & son collègue le trois novembre 1843 dûment enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 du même mois volume 407 Numéro 99. La De Eckert l’avait recueilli dans la succession de ses père & mère Mathieu Eckert & Catherine Krieger en leur vivant bourgeois à Strasbourg ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ritleng & son collègue notaire à Strasbourg le 12 novembre 1829. Les conjoints Eckert l’avaient eux-mêmes acquis des conjoints Duba de Strasbourg moyennant le prix de 1500 francs payés Comptant suivant Contrat passé devant Me Lex lors notaire à Strasbourg le 14 février 1824 enregistré & transcrit – moyennant le prix de 2100 francs
acp 325 (3 Q 30 040) f° 77

Originaire de Lagorgue (Nord), Pierre Boutte épouse Marie Elisabeth Hagé, fille de cocher
Mariage, Strasbourg (n° 200)
Du 6° jour du mois de juin l’an 1835. Acte de mariage de Pierre François Joseph Boutte, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 octobre 1806 à Lagorgue (Nord) domicilié de droit à Estaires même Département, ancien Canonnier au troisième Régiment d’artillerie en garnison en cette ville fils de feu Nicolas Boutte Journalier décédé à Steenwerck (Nord) le 12 juin 1816 et de feu Cécile Béatrix Werquin décédée à Steenwerck le 19 avril 1817
et de Marie Elisabeth Hagé majeure d’ans née en légitime mariage le 2 vendémiaire an X à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Hagé, cocher décédé en cette ville le 8 juin 1806 et l’Anne Marie Weis domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé)Marie Elisageth Hagé, l’époux a dit en savoir signer (i 21)

Pierre Boutte et Marie Elisabeth Hagé louent la maison au cabaretier André Labrot (futur propriétaire)
1852 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 175-v du 25.3.
ssp du 25 mars 1852. Bail immobilier – Le Sr Pierre Boult et son épouse Elisabeth Hage, à ce dument autorisée par son mari, les deux à Strasbourg, louent pour quatre années à dater ce ce jour
au Sr André Labrat cabaretier en ladite ville
Une maison et appartenances sise rue Soupe à l’eau n° 6 à Strasbourg, le bail est fait pour un fermage de 200 francs plus 40 francs

Pierre Boutte et Marie Elisabeth Hagé hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Reinhardt

1852 (10.8.), Strasbourg 14 (138), Not. Ritleng n° 4644
Obligation – Ont comparu Monsieur Pierre Boutte, Marchand Epicier et Dame Elisabeth Hagé sa femme de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Jean Henri Reinhardt, boursier domicilié aussi à Strasbourg ci présent et Consentant, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme fait à l’instant
hypothèque Une Maison d’habitation avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau n° 6 d’un côté le sieur Martzloff de l’autre le S. Prochain, par devant la rue de la soupe à l’Eau par derrière le jardin du sieur Meyer. Le débiteurs ont acquis cet immeuble e Frédéric Balmer journalier et Louise Bricka sa femme par contrat reçu M. Rencker notaire en ladite ville et l’un de ses collègues le 16 juillet 1844 enregistré pour une somme de 2100 francs payée comptant et quittancée au contrat

Marie Elisabeth Hagé meurt en 1854 de pneumonie en délaissant trois sœurs.

1854 (11.1.), Strasbourg 14 (141), Not. Ritleng n° 6043
Inventaire communauté entre Pierre Boutte et Marie Elisabeth Hagé – L’an 1854, le lundi 16 janvier à une heure de relevée en la demeure ci après indiquée à Strasbourg où est décédée le 4 janvier courant Dame Marie Elisabeth Hagé épouse du sieur Pierre Boutte marchand Epicier demeurant en ladite ville sans délaisser d’héritier à réserve.
A la requête et en présence 1. dudit S. Boutte agissant à cause de la Communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et sadite femme défunte. 2. de dame Marie Hagé femme assistée et autorisée du S. Jean Baptiste Husson, ancien courrier demeurant à Strasbourg, sœur germaine de ladite défunte femme Boutte, issue ainsi que ladite défunte du mariage de Jacques Hagé et de Sophie Anne Marie Weiss tous deux décédés. 3. de Dame Anne Marie Thérèse Collang veuve du Sr Ernest Louis Siess pensionnaire de l’Etat, elle marchande de chandelles, domiciliée et demeurant à Strasbourg, sœur utérine de ladite défunte, issue du mariage de ladite Sophie Anne Marie Weiss avec Jean Collang son mari en premières noces.
Ladite femme Husson habile à se dite héritière pour quatre 6° de ladite défunte femme Boutte sa sœur germaine et la veuve Colang héritière pour un 6° comme sœur utérine de la femme Boutte, le dernier 6° avenant à Dame Catherine Pfeiffer femme du S. Paul Cadé limonadier domicilié à Strasbourg également sœur utérine de la défunte femme Boutte comme étant issue du mariage de ladite Sophie Anne Marie Weiss avec le sieur Arnould Pfeiffer son mari en troisièmes noces (…) Et après avoir attendu jusqu’à deux heures sans que les Epoux Cadé se soient présentés ni personne pour eux, les comparans ont requis le soussigné notaire Ritleng de donner défaut contre les Epoux Cadé

Mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à côté, Dans l’arrière magasin, Cuisine
Immeuble de la Communauté. Une Maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la soupe à l’eau Numéro 6 d’un côté le S. Martzolff, de l’autre le S. Prochain par devant la rue de la soupe à l’eau par derrière le jardin du S. Meyer. Acquise par les époux Boutte du S. Frédéric Balmer journalier et Louise Bricka sa femme de Strasbourg suivant acte dressé par M. Rencker notaire à Strasbourg et l’un de ses collègues le 16 juillet 1844, enregistré.
acp 426 (3 Q 30 141) f° 59-v du 20.1. (succession déclarée le 25 février 1854)
Communauté. Meubles et marchandises 1186, argent comptant 470
Une maison à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau N° 6
créances 700, neuf francs de rentes à 4 ½, onze francs de rentes 4 ½, argent à la caisse d’épargne 60, extances 80
il est dû par le veuf pour marchandises vendues 24, garde robe 124 – Passif 2215 francs

Décès, Strasbourg (n° 21)
Le 4 janvier 1854, Ont comparu Pierre François Joseph Boutte âgé de 52 ans, épicier, époux de la défunte (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Elisabeth Hagé âgée de 52 ans née à Strasbourg, épouse de Pierre François Joseph Boutte, épicier, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Hagé cocher et de feu Anne Marie Weis est décédée le 4 janvier à quatre heures du matin en la maison rue des Orphelins N° 1 – pneumonie (i 7)

Les ayants-droit de Marie Elisabeth Hagé exposent la maison aux enchères. La cohéritière Marie Thérèse Collang veuve du pensionnaire de l’état Ernest Louis Siess s’en rend adjudicataire

1854 (2.3.), Strasbourg 14 (142), Not. Ritleng
Cahier des charges n° 6154 du 18 février – Ont comparu 1. Monsieur Pierre Boutte, Marchand Epicier domicilié et demeurant à Strasbourg, 2. Madame Marie Hagé, femme assistée et autorisée du S. Jean Baptiste Husson, ancien courrier, domiciliés et demeurant ensemble en ladite ville, 3. Madame Anne Marie Thérèse Collanz, veuve du sieur Ernest Louis Siess, Pensionnaire de l’état, elle marchande de chandelles, domiciliée et demeurant en la même ville, 4. Madame Catherine Pfeiffer, épouse du sieur Paul Cadé, Limonadier domicilié à Strasbourg, elle demeurant à Semur (Côte d’or) séparée de corps et de biens de sondit mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 24 juillet 1844 (…) Lesquels, voulant faire procéder à la vente par enchère publique de l’immeuble ci après désigné ont requis les soussignés notaires de dresser le Cahier des charges, clauses et conditions dans lesquelles les enchères seront ouvertes ce qui a eu lieu à l’instant ainsi qu’il suit savoir

Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau N° 6, d’un côté le S. Martzloff, de l’autre le Sr Prochain, par devant la rue de la Soupe à l’eau, par derrière le jardin du S. Meyer. Etablissement de la propriété. Le sieur Pierre Boutte comparant est propriétaire de la moitié indivise de cet immeuble à cause de la Communauté légale à défaut de contrat de mariage entre lui et Dame Marie Elisabeth Hagé sa femme décédée sans postérité, et les Dames Husson, Siess et Cadé sont propriétaires de l’autre moitié indivise de ladite maison en qualité de seules et uniques héritières de ladite défunte Dame Boutte leur sœur ainsi que le tout résulte d’un inventaire dressé après le décès de ladite dame Boutte par M. Ritleng l’un des notaires soussignés et son collègue le 16 et 17 janvier dernier enregistré. Les époux Boutte avaient acquis cet immeuble durant leur mariage du S. Frédéric Balmer, journalier et Louise Bricka sa femme de Strasbourg suivant contrat de vente portant quittance du prix passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 16 juillet 1844, enregistré. Les époux Balmer étaient propriétaires dudit immeuble pour l’avoir acquis de Georges Arnold, barbier et de Catherine Eckert sa femme de Mommenheim suivant contrat passé devant ledit notaire Rencker notaire le trois novembre 1843, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 du même mois vol. 407. n° 99. La Dame Arnold l’avait recueilli dans les successions de ses père et mère Mathieu Eckert et Catherine Krieger en leur vivant conjoints à Strasbourg, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le soussigné notaire Ritleng le 12 novembre 1829, enregistré. Les conjoints Eckert l’avaient eux-mêmes acquis des conjoints Duba de Strasbourg moyennant le prix de 1500 francs payé comptant et quittancé au contrat, suivant acte reçu par Me Lex lors notaire à Strasbourg le 14 février 1824, enregistré. Et les conjoints Duba en étaient devenus propriétaires pour l’avoir acquis de Pierre Thomas Novascarro, maçon et Catherine Elisabeth Koellner sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Knobloch ci devant notaire à Strasbourg le 9 mars 1809. enregistré.
Charges, clauses et conditions (…), Mise à prix, 2000 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 56 du 20.2.
Adjudication définitive le 2 mars n° 6188 – à la Dame Suss moyennant 2402 francs
acp 427 (3 Q 30 142) f° 89 du 3.3.

1854 (20.3.), Strasbourg 14 (142), Not. Ritleng n° 6218
Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre Pierre Boutte Marie Elisabeth Hagé
Ont comparu 1. Le S. Pierre Boutte, marchand Epicier demeurant et domicilié à Strasbourg stipulant à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et la De Marie Elisabeth Hagé sa femme défunte. 2. De. Marie Hagé épouse du S. Jean Baptiste Husson, ancien courrier demeurant ensemble à Strasbourg (…), 3. De. Anne Marie Collang veuve du Sr Ernest Louis Siess pensionnaire de l’Etat, elle marchande de Chandelles, domiciliée et demeurant à Strasbourg & De. Catherine Pfeiffer épouse séparée de corps et de biens du sieur Paul Cadé, Limonadier domicilié à Strasbourg, elle demeurant à Semur (Côte d’or) (…) mesdites Dales Husson, Siess & Cadé seules & uniques héritières de feu madite Da Boutte, savoir Mad. Husson pour quatre 6° comme sœur germaine de ladite défunte & les De Sies & Cadé chacune pour un 6° comme sœurs utérines de la même
Première observation. Mariage des époux Boutte. Les époux Boutte s’étant mariés sous le régime e la communauté légale à défaut de contrat de mariage et n’ayant pas apporté d’immeubles en mariage toute leur fortune est partageable par moitié entre le S Boutte & les héritières de sa femme
Deuxième observation. Décès de Mad. Boutte & succession. Mad. Boutte est décédée à Strasbourg le 14 janvier dernier laissant pour seules et uniques héritieres ses trois sœurs ci-dessus dénommées. L’inventaire après son décès a été dressé par Me Ritleng l’un des notaires soussignés les 16 & 17 dudit mois de janvier
Troisième observation. Vente d’une partie du mobilier (…)
Quatrième observation. Vente de la maison sise à Strasbourg rue de la Soupe à l’eau n° 6 (…)
acp 428 (3 Q 30 143) f° 50-v du 23.3. – Communauté, elle s’élève ) 2203, moitié 1101
Abandonnements

L’acquéreuse vend quelques semaines plus tard la maison 2 500 francs à André Labrot et à sa femme Marie Salomé Schertzinger

1854 (18.4.), Me Keller – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 591 (2252) n° 28
A comparu Dame Marie Thérèse Collang veuve du sieur Ernest Louis Siess en son vivant pensionnaire de l’état, elle marchande de chandelles domiciliée et demeurant à Strasbourg (vendre)
au sieur André Labrot, propriétaire, et Dame Marie Salomé Schertzinger sa femme de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la soupe à l’eau N° 6 tenant d’un côté à la propriété de la veuve Marzolff, de l’autre à celle de Madame Laut par devant la rue, par derrière le jardin de M Meyer marchand de bois. (…) Madame Siess est devenue propriétaire de l’immeuble dont il s’agit pour s’en être rendue adjudicataire lors de la licitation qui en a été faite devant Me Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 2 mars 1854 à la requête du sieur Pierre Boutte marchand épicier à Strasbourg et des héritiers de sa défunte femme Marie Elisabeth Hagé parmi lesquels héritiers figure la dite Dame Siess pour un 6° comme sœur utérine de la dite défunte. (…) Le même immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre les époux Boutte au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite durant leur mariage de Frédéric Balmer journalier & Louise Bricka sa femme aux termes d’un contrat portant quittance du prix passée devant Me Rencker & son collégue notaire à Strasbourg le 16 juillet 1844 transcrit aux hypothèques. Les conjoints Balmer en furent eux mêmes propriétaires par suite de l’acquisition faite sur Georges Arnold, barbier et Catherine Eckert sa femme en vertu d’un contrat passé devant ledit Me Rencker notaire le trois novembre 1843 transcrit aux hypothèques. La Dame Arnold avait recueilli ledit immeuble dans les successions de ses père et mère Mathieu Eckert et Catherine Krieger vivant conjoints à Strasbourg ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ritleng & notaire le 12 novembre 1829. Quant aux conjoints Eckert ils l’avaient eux-mêmes acquis des époux Duba de Strasbourg moyennant un prix payé comptant aux termes d’un contrat reçu Me Lex alors notaire en cette ville le 14 février 1824 enregistré et transcrit – moyennant le prix de 2500 francs
(…) à la sûreté des engagements (…) les Sieur et Dame Labrot declarent affecter et hypothéquer spécialement une maison à eux appartenant à Strasbourg rue de la soupe à l’eau n° 4 (…)
acp 429 (3 Q 30 144) f° 29-v du 22.4. (transcrit le 31 juillet 1854)

Originaire de Thueyts en Ardèche, André Labrot réside à Strasbourg depuis 1837. Il est marié avec Marie Salomé Schärtzinger native de Brumath
600 MW 180, Registre domiciliaire. Rue de la Soupe à l’eau n° 6 (i 66)
Labrot, André, 10 février 1797, Thueyts, Ardèche, Cabaretier et portier, (à Strasbourg depuis) 1837, (auparavant) rue du jeu des enfants 21, (entré) 25 mars 1851
idem née Schärtzinger, Marie Salomé, 1791, Brumath, Bas Rhin, épouse

600 MW 181, Registre domiciliaire. Rue du Jeu-des-Enfants 21 (i 73)
Labrot, André, 10 février 1797, Theyts, Ardèche, ex portier, (à Strasbourg depuis) 1837, (auparavant) pl. St. Etienne 21, (entré 8 janvier 1851) sorti 25 mars 1851 r. Soupe à l’eau 6
idem née Schärtzinger, Marie Salomé, 1791, Brumath, Bas Rhin, épouse

Le préfet autorise André Labrot à réunir les deux maisons de tolérance sises 7 et 9, rue de la Soupe à l’eau

1859, ADBR cote 3 M 929 (Mœurs)
Maison de tolérance – Réunion des maisons rue de la soupe à l’eau n° 7 & 9
Arrêté du préfet. Strasbourg le 10 mai 1859
Nous Préfet du Bas-Rhin, vu notre arrêté du 18 avril 1857 autorisant l’ouverture d’une maison de tolérance rue de la soupe à l’eau n° 5 (ancien) 7, exploitée par le Sr Quensierre,
vu notre arrêté du 11 8.bre suivant, accordant semblable autorisation pour la maison rue de la soupe à l’eau n° (6 ancien) 9 exploitée par le Sr Labrot,
vu la demande formée par ce dernier qui s’est rendu acquéreur de la maison N° 7, en autorisation de réunir en une seule les deux maisons & 7 & 9,
vu le rapport du commissaire central en date du 14 avril dernier établissant que le Sr Quensierre a cessé d’exploiter son établissement & que rien ne s’oppose à ce que la demande du Sr Labrot soit prise en considération,

Arrêtons
Art. 1. Le Sr Labrot est autorisé à réunir en une seule les deux maisons contiguës de tolérance sises rue de la soupe à l’eau n° 7 & 9 sous les conditions ordinaires
1° La communication au rez-de-chaussée & au premier étage de la maison numéro 7 avec son second étage sera murée,
2° La fenêtre de derrière qui a vue sur la propriété du Sr Weiss sera murée,
3° Il sera ouvert une porte de communication du 2° étage de la maison N° 9 avec le second étage de la maison N° 7 &a.
Le nombre de femmes qui pourront être reçues dans les deux maisons réunies sera de 11. &a
Art. 2. M. le commissaire Central assurera l’exécution du présent arrêté.
Strasbourg le 10 mai 1859.
signé Reboul
Pour copie conforme, le Conseiller de préfecture délégué

André Labrot fait donation de tous ses biens à sa femme Salomé Schertzinger qui devient seule propriétaire à sa mort le premier mai 1869.
1869, Me Lacombe
Donation du 29 mai 1848 – André Labrot, portier à Strasbourg
à Salomé Schertzinger sa femme à Strasbourg de l’universalité de sa succession en propriété
Décès du 1° mai 1869
acp 582 (3 Q 30 297) f° 66 du 1.5.1869 (succession déclarée le 9 9.br 1869)

Marie Salomé Schertzinger veuve d’André Labrot vend la maison 10 000 francs à Louis Bollenbach et à sa femme Madeleine Harr

1869 (25.9.), Me Me Noetinger
Marie Salomé Schertzinger veuve André Labrot, propriétaire à Strasbourg
à Louis Bollenbach, propriétaire et Madeleine Harr sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg Rue Soupe à l’eau n° 9 moyennant 10.000 francs payés comptant des deniers de Jean Baptiste Moog propriétaire à Strasbourg – jouissance et impôts du 29. 7.br 1869. Origine, vente reçue Keller le 18 avril 1854.
acp 586 (3 Q 30 301) f° 93-v du 2.10.

Fils de menuisier, Louis Bollenbach épouse en 1866 Madeleine Haar native d’Altkirch
Mariage, Strasbourg (n° 397)
Du 23° jour d’août l’an 1866. Acte de mariage de Louis Bollenbach, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 mai 1828 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, cocher, fils de feu Jean Bollenbach, menuisier décédé à Strasbourg le premier mars 1829 et de Frédérique Nigg épouse actuelle en secondes noces de Jean François Eberlé cordonnier avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
Et de Madeleine Haar majeure d’ans, née hors le mariage le 21 août 1830 à Altkirch (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Madeleine Haar décédée épouse d’Antoine Friedmann journalier à Seltz (Bas-Rhin) le 25 novembre 1846 (i 94)

Louis Bollenbach cède à la Ville un terrain par voie d’alignement (voir la Police du Bâtiment)

1872, Maire, acp 607 (3 Q 30 324) f° 12 du 18.7.
Mairie 28. Juni 1872
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
2184. Ludwig Bollenbach, Kutscher, 3,30 Q Meter Wassersuppgasse N° 9, 99 frcs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.