16, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 16 – IV 403 (Blondel), N 915 puis section 60 parcelle 27 (cadastre)

Démolie par la Ville (service d’assainissement), début 1907, terrain réuni à la voie publique


Elévations et plans (rez-de-chaussée, sous-sol, étages) des n° 12 (à droite, 14 (au milieu) et 16 (à gauche), relevés du service des Monuments historiques (© DRAC Grand-Est, cotes DAR 482 B 036 002 et 001)
La maison est l’une de celles à droite (dessin d’Eliese Gerold, BNU, Numistral)

Une des fenêtres du premier étage portait le millésime 1551 (rapport du conservateur des monuments historiques, 1906, et Adolphe Seyboth, éd. all. p. 76). La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff qui héberge en garni toutes sortes de personnes que le voisinage tient pour mal famées (1614). Elle revient ensuite à des artisans, le cordonnier Elie Trenner (1622-1652), au tailleur et messager Jean Jacques Herberling (1654-1662) puis au pêcheur devenu revendeur Josse Spindler après son remariage. Le tailleur Jean Bernard Strauss l’achète en 1701. A sa mort en 1741, le billet d’estimation rapporte que la maison a un étage et des chambres sous les combles ainsi qu’un bâtiment arrière à demi-toit servant d’habitation. Son fils pasteur l’exploite comme maison de rapport. Ses héritiers la vendent au fruitier Georges Andretter.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (f) : fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’étroit bâtiment et les galeries (3-4) au nord de la cour, le bâtiment voisin (1-2) au sud.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 16.


Cour M
Porte et fenêtre, relevé du service des Monuments historiques (Archives des monuments historiques, © DRAC Grand-Est, cotes ICO 482 B 036 014-1 et DAR 482 B 036-002)

Le tonnelier Louis Specht acquiert la maison en 1831. A sa mort en 1856, il est propriétaire des anciens numéros 1 à 6 sauf du numéro 3. Les bâtiments sont vendus séparément, le numéro 6 revient au tourneur Georges Fœrter. La ville l’achète en 1903 puis le fait démolirdébut 1907 malgré l’avis du conservateur des monuments historiques.

mars 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1610 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Hauff, coutelier, et (1588) Susanne Roth puis (1619) Chrétienne Allmann – luthériens
1622 v Elie Trenner, cordonnier, et (1597) Rosine Biecher puis (1613) Marguerite Sohler – luthériens
1652 adj Paul Heydel, receveur de la fondation Saint-Marc, et (1612) Anne von Fridolsheim – luthériens
1654 v Jean Jacques Herberling, tailleur puis messager, et (1629) Rosine Trenner puis (1658) Marie Uffhauser – luthériens
1662 v Josse Spindler, pêcheur puis revendeur, et (1626) Marguerite Rauch, (1641) Anne Tuchscherer puis (1666) Elisabeth Seidenbinder veuve du boucher Jean Jacques Gœppel – luthériens
1701 v Jean Bernard Strauss, tailleur, et (1697) Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert, puis (1715) Marie Marguerite Gebhard – luthériens
1783 h Jean Frédéric Strauss, pasteur, et (1773) Catherine Salomé Scherer – luthériens
1806 v Georges Andretter, fruitier, et (1788) Brigitte Andres puis (1805) Chrétienne Ortmann, veuve du revendeur Philippe Denusier – catholiques
1831 v Louis Specht, tonnelier puis peintre, et (1810) Marie Hélène Gerlach
1856 v Jean Joseph Reiner, maître maçon, et (1845) Brigitte Bieth, (1855) Catherine Elisabeth Jouvelet, veuve du fabricant de corsets Joseph Wilhelm, (1856) Marie Louise Blettel
1856 v Georges Fœrter, tourneur, et Sara Oster puis (1862) à Sara Oster seule
1883 Baruch Netter, musicien, et (1875) Fanny Klein
1892 v Pierre Geyer, tailleur, et Cunégonde Oberlé
1903 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1700, 575 livres en 1741

(1765, Liste Blondel) IV 403, Jean Fréderic Strauss
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Struß, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 915, Specht, Louis – maison, sol – 0,93 are

Locations

1788 (cave), Jean Félix Weishaar, brasseur
1824 (cave), Thiébaut Rieder, brasseur

Description de la maison

  • 1700 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et un passage est estimée avec la cour et autres dépendances à la somme de 800 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un vestibule, une chambre à soldats, une petite cave voûtée, à l’étage une chambre, un vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles deux chambres, deux pignons en bois, le bâtiment arrière qui renferme un poêle et deux chambres est couvert d’un demi-toit à simple couverture de tuiles, le tout estimé avec la petite cour et autres dépendances à la somme de 1150 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Antretter
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 263 case 2

Specht, Louis à Strasbourg
Reiner, Jean Joseph, maître maçon à Strasbourg (sub. p. 1857)
1858 Foerter, Georges, tourneur rue des Veaux 1 à Strasbourg

N 915, maison, sol, R. des chandelles 6
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1014 case 1

Foerter, Georges, tourneur rue des Ecrivains 6
1864 Oster Sarah femme séparée de Foerter
1885 Netter Baruch
1893/94 Geÿer Peter, Schneider und Ehefrau Küngunde geb. Oberle in Gg.
1904 Straßburg die Gemeinde
(ancien f° 762)

N 915, maison, sol, Rue des chandelles 16
Contenance : 0,93
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Folio de provenance : (263)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 388 case 2

Parcelle, section 60, n° 27 – autrefois N 915
Canton : Heiligelichtergasse Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 800
Remarques : VI, 10 – B.V II. 1907.7

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle p. 186

6
loc. Kolb, Augusten Tailleur – Tailleurs
loc. Petsch, J. Paul, pelletier – Pelletiers
loc. Bilger, tourneur – Charpent.
loc. Robert, V° de fripp. – Manante
loc. Spinner, Jacq. Cocher – Manant
loc. Drientz, Georges, Invalide jour. – privilég.
loc. Freytag, Nicolas, Ecrivain
(ajout) loc. Blum, Thérèse, Tricoteuse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (Seite 58)

(Haus Nr.) 16
Geyer, Schneiderm. E 01
Rossi, Wwe. 2
Strub, Tagner. H 2


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au coutelier Gaspard Hauff. Originaire de Nieder-Ulm (Nieder-Olm), il épouse en 1588 Susanne Roth, fille de gaînier. Il devient bourgeois quinze jours après son mariage

Mariage, cathédrale (luth. f° 150)
1588. Dominica XV. post Trinitatis 15. Septembris. Caspar Hauf von Niderulm der Meßerschmidt und Susanna Jacob Rothen des Scheidenmachers tochter (i 78)

1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 604
Caspar Hauff von Nider Vlm ein Meßerschmidt, Hat das Burgerrecht empfangen von Susanna, Jacob Rhoten des Scheidenmachers dochter, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zu den Schmiden dienen, den 9.t Octobris 88.

Gaspard Hauff hypothèque la maison au profit du fondeur de pots Jean Hellmann. A noter que la maison est sise rue des Fribourgeois.

1610 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 76
(Inchoat. fo: 72.) Erschienen Caspar Hauff Meßerschmidt
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß helman Kannengießer – schuldig sein 25 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt höfflin vnd hinderhußlin mit allen Ir gebew geleg. In der St. St. Inn Freÿburger gaß einseyt Gabriel Mutschell Kheuffler andersyt hannß Getzen stoßend hind. vff herrn Niclaus Ackern er Medicin doctori dauon gend 8 Guldin gelts loßig mit 200 guld. SW Andres Schotterlin wohnhaft In Bischeim

Comme Gaspard Hauff a été emprisonné suite à une rixe, le chef des Quinze rapporte en février 1614 que ses voisins se plaignent qu’il héberge toutes sortes de personnes mal famées, ce qui contrevient au nouveau règlement. Il répond qu’il n’héberge personne en-dehors des foires. Les voisins déclarent que ses gens ont lancé des fusées enflammées dans la rue et qu’il faut s’assurer qu’il régle l’accise pour le vin servi.
1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Nachbaurschafft Caspar Hauffen. 26. Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß. 173.
Schlaffhäußer, Ungeld belangend, Winckelwürth, Hans Bapst, Heinrich Mittels wittib, Damian Maurer
(f° 26) Montag den 21. Februarÿ – H Stettmeister Brumbach XV meisters verweßer proponirt, Ein allhieiger burger Caspar Hauff der Meßerschmidt were Zu hafft eingezogen worden, von wegen Zu Lohr vfm marck, mitt einem seiner mittburger, des lohß halben, schlaghandell angefangen, vnd sonsten böße reden getrieben. dieweÿl dann sein nachbarschafft, beÿ einem Ers. rhat auch ein Supplication vbergeben, vnd sich darinnen beclagt, das er ein vbells haußhaltung führe, liederlich gesünd Gauckler, Tiriacs Krämer, Taschenspiehler vnd dergleichen vffhalte vnd behergerbe, alles dem neuerlich publicirten Mandat Zuwied. Vnd er sich Zwahr in hafft mitschuldiget, das er nur in den Messen leüth vffhalte, mann aber gezweifflet, ob er auch das Vngelt werd. abgericht haben, So seÿ für mein Herren Fünffzehen gewissen worden solches Zuerkündigen, der nachbarschafft Supplication ist verleßen, vnd einer Weithleüffigen inhalts, beherberge solch liederlich gesünd Wie verstehet, In vnnd außerhalb den Messen, geb Innen speiß vnnd tranck wie ein Würth, allso d. sein Weib sich sich berühmen darff, wie sie vber den drÿtten tag 2. ohmen Wein Verspeiße, gegen dem Hrn Ammeister d. gäst nahmen Zum wenigeren theil geschriben, Hanß Bapst der Schneid. vnd sein dochter Heinrich Mittelß des Kürschners s. wittib vnderstehen Jene nachzuvolgen, Wird das Vngelt veruntrewt die nachbarschafft feürs halben in gröste gefahr gesetzt, Wie dann das liederlich gesind ohnlängst feürige raggeten auß dem Hauß vff die gaß geworffen, Woll kein gütlich anmahnen verfangen. Bitten mein Herren wollen sowohl beÿ dißem Hauffen, alß auch Hans Bapsten vnd seiner dochter die Ungelegenheit. abschaffen, vnd Jnen solches ohngebürlich Herbergen gäntzlichen niderlegen. Zu end der Supplication ist notirt, das ein Schloßer beÿm tieffen Keller auch allso haußhalten soll [in margine, Damian Maurer]. Erkant, die Vngeldherren sollen im Ungemdt nachseh. ob die angegebene Persohnen d. Ungeldt abgericht haben oder nicht.

Jacques Hauff demande en novembre au nom de son père Gaspard Hauff qui habite rue des Chandelles l’autorisation de tenir un garni. Les Quinze refusent à cause de sa réputation douteuse
(f° 173-v) Sambstag den 5. Novembris – Caspar Hauff vmb Schlaaffhauß
Jacob Hauff Innahmen seines vatters Caspar Hauffen des Meßerschmidts erscheint, vnd laßt p. lt. Hüenerer fürpringen, das ermelter sein Vatter Inn Heÿligen liechtgaß wohne, vnnd Vor deßem auch etwan leüth beherberget Weÿl dann das handwerck vff dißmahl böß, bitt er Vnderthänig, Ime gnedig Zuerlauben, der Ordnung gemäß auch ein Schlaaffhauß Zuhalten, Halt ein sehr böß Zeügnus, das er Gauckler vnd sonsten alles hielfloße gesünd Vffhalte. Erkant, Mann soll Inn sein begehren rund abschlagen mit dem anhang Ime Sagen beÿ ernstlicher straaff niemand Zubehergergen. [Deputirt] Jr. Wormser vnd Mr (-)

Gaspard Hauff hypothèque sa maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière au profit du messager Josse Müller

1618 (ut spâ [xix. Septembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 184
(Inchoat. fol. 169.) Erschÿnen Caspar Heuff Messerschmid
hatt in gegensein des Ehrsammen Jost Müller der S S Einspenniger – schuldig sein 50 guldin
dafür Vnderpfand sein solle, Zweÿ heüsser ein Vorder v. ein hinder mit Iren hoffestetten v hofl dar zwischen mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der S S Inn der lichtergaßen einseit Gabriel Mutschler Cheüffler anderseyt hannß Götzen stoßend hinden Vff herrn Wedling Rihell dauon hend Acht guldin gelts loßig mit 200 glld Sw Weÿland Sebastian Schötterlin Seÿffenhendler Zu Bischen Zum hohensteg welig erben
hiebeÿ geweßenen Jacob Huff Messerschmid sein sohn v. hannß Bapst auch Messerschmid

Gaspard Hauff se remarie en 1619 avec Chrétienne, fille du soldat Michel Allmann (voir la vente ci-dessous)
Mariage, cathédrale (luth. f° 85)

1619 (In die pentecostes den 16. Maÿ) Caspar Hauff der Meßerschmidt, vnd J. Christina Michel Alman des soldaten e. tochter, eingesegnet montag d. 24. Maÿ (i 47)

Gaspard Hauff vend la maison au cordonnier Elie Trenner et à sa femme Marguerite Sohler en s’y réservant un logement. Adolphe Hauff, sa sœur Susanne et Chrétienne, femme du vendeur, reçoivent une partie du prix de vente.

1622 (ix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 8-v
(Inchoat. in Prot. fol. 9. – Protocollat. fol. 490) Erschienen Caspar Hauff d. Messerschmÿd burger Zu Straßburg (verkaufft)
Elias Trenner dem schuomach. burgern Zu Straßburg, vnd Margred. Sohlerin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren gebeüen & geleg. Inn d. St. St. hinder des Ammeÿsters stub Zur Lucern Inn d. hellen liechtgaß, einseit neben hannß Götz erb. And.sit n. hannß Sübenhorn hind. vff hannß Caspar Khenern tochter, dauon ged. viij gl gld Ablöß. mit ij C. gl Werung vff Johannis Baptæ herrn Johann Eÿdenio den freÿ predig. Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist disser vber diesse beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 300 pfund pfenning
Vnd Ist hierin Abgered, das obgenant Caspar Hauff d. verkäuffer Allein vnd nÿmandtes wÿthers sein leben lang das hind.haus vmb 5 lb d Järlichs Zinses Zu besitz. vnd zu bewohnen macht haben, darum er dann Auch Zu Meß Zeiten vier p.son od. zwen bech. Zu leg.
Über solches (…) vnd. seind deßhalben Verwiesen & Alß hannß Adolff Hauff den messerschmÿd xxxv lb, Mehr desselb schwester Susannæ Hauffin xxv. lb, deßgleich. des verkäuffers haußfr. Christinæ xxv lb für Ihr Morgengabe

Elie Trenner épouse en 1597 Rosine, fille du tailleur Jean Biecher
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. den 4. Epiphan. Elias Drenner der schumacher, Rosina Hans Biecher deß schneiders nachgelaßene tochter (i 9)

Elie Trenner se remarie en 1613 avec Marguerite, fille du tisserand André Sohler de Zell im Harmerspach en Forêt-Noire
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. [Dominica XVI Trinit. d. 19. 7.bris] Elias Drenner der Schuhmacher, vnd Margretha, Andres Solers gewesenen burgers vnd webers Zu Zell im Harmerspach nachgelaßenee tochter, eingesegnet montag den 27. septembris (i 12)

Elie Trenner hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Marc Paul Heydel

1626 (ut spâ. [25. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 658
Erschienen Elias Trenner der Schumacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Pauli Heÿdels Schaffners Zu Snt. Marx – schuldig sein 50. lib.
vnderpfand seine in de hellenliechten gaß gelegene Behaußung einseit neben hannß Sibenhorn anderseit hannß Oßwald d. Kieffer hinden vff hn d. Nicolaum Aggern stoßend, dauon gehen 8 fl. herrn Nicolai Eÿsenÿ gewesenen freÿpredigers seel. Erben Jhärlich vff Michaelis, Mehr Ist sie verhafftet Caspar huffen dem Meßerschmid Vmb 175. lib

Elie Trenner hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Werner

1629 (16. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 714-v
Erschienen Elias Treimer der Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein hanß Werners auch schuhmachers vnd Burgers alhie bekannt, daß Er demselben vfrecht für par gelühen gelt schuldig seÿ xxv. lb d St. Zubezahlen
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen andern deren gebäwen & gelegen alhie in der hellen liechtengaßen, einseit neben hanß Sÿbenhorn dem Müller alß Eheuogt Anna Maria Mutschlern 2. seit neben hanß Vollmar dem Küeffer, hind. vff H. D Niclaus Agger so zuuor verhafftet vmb 100. fl. Paul heÿdel, Item vmb 200. fl herrn M. Nicolai Eisenÿ geweßenen freÿ predigers see. alhie nachgelaßenen döchterlein

Elie Trenner et Marguerite Soler hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Jacques Rummelsperger, de sa femme Marguerite Hosslinger et de leur fils Jean Frédéric

1631 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 390-v
Erschienen Elias Trenner d. schuhmacher burger Zu St. und Margretha Solerin sein eheliche haußfr
haben in gegensein hanß Jacob Rummelspergers deß eltern Lederbereiters vnd burgers alhie Ehefrauen Margreth hoßlingerin vnd ihres Sohns hanß Friderichen – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat, sampt dem hinderhauß vnd allen andern ihren gebäwen & alhie in der hellen Liechtgaßen neben hanß Sÿbenhorn dem Müller & hanß Vollmar dem Küeffer hinden vff h hanß Caspar Köhner den Statgerichts schreiber stoßend gelegen, so zuuor noch verhafftet vmb 50. lb. d Paul Heÿdel dem Schaffner Zu St. Marx, It. vmb 25. lb d dem Stifft S. Marx, It, vmb 200. fl. St. w. H Johann Reinhard Storcken Cantzleÿ Commissario alhie, J. vmb 25 lb d hanß Werner dem schuhmacher vnd dann vmb 50. lb Caspar heuffen dem Messerschmidt

La maison revient au créancier Paul Heydel par adjudication judiciaire le 16 juillet 1652 (voir l’inventaire de 1700, ci-dessous)
Anne (von Fridolsheim), veuve de Paul Heydel, vend la maison au messager municipal Jean Jacques Herberling qui accepte de prendre sur soi le procès en cours avec la fondation Saint-Marc au sujet d’un capital

1654 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 323
(Prot. fol. 58.) Erschienen Fr. Anna, weÿl. H Paul Heidelß geweßenen Schaffners Zu St Marx nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Diebolds von Friedolßheim EE kleinen Rhats Beÿsitzers ihres Vogts
in gegensein Hannß Jacob Herberlingß deß Stattgerichts Bottens – albereit am 27. Jan: dießes Jahrs
hauß, hoffstatt: höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen, alhie in der heilig. liecht. gaß, einseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig, anderseit neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers seel. wittib Zum theil, theilß neben H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff H Friderich Rhielen Papÿrhauß stoßend geleg. davon gehend termino Michaelis 8 fl. straßb. wehr. lößig mit 200 fl. besagter Wehr. weÿl. H Johann Rheinhardt Storckh Cancelleÿ Registratoris seel. wittibin, so fordert Zwar der H Schaffner Zu St Marx auch 25 lib Capital und underschiedlich. davon verfallene Zinnße, es ist aber die Vekaufferin, demselben, deren keines bißhero geständig geweß. darumb der Käuffer hiebeÿ eingedingt worden, daß Er die Sach mit dem H. Schaffnern so gut Er kann außführen, und den Außgang rechtens übernehmen, auch wann Er die sach verliehren würde, diße Beschwerd übertrag. und die Verkäufferin derentweg. ohnangefocht. laß. solle, Were also der Kauff über die obangegebene Storckische 200 fl. wehr. und deren seit Mich. a° 1652. exclusivé hinderständig. Zinß und Marzahl, wie auch den Außgang Rechtens mit dem H. Schaffner Zu St. Marx, daran d. Käuffer gewiß. word. ist zugang. vmb 60. lib

Les experts estiment la maison 130 livres à l’inventaire dressé en 1662 après la mort de Jean Jacques Herberling.
Ses héritiers vendent la maison à Elisabeth, veuve du chandelier Jean Jacques Gœppel

1662 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 466-v
(Prot. fol. 41) Erschienen Maria Salome, Hannß Thomas, Kammen deß Metzgers /:welcher anietzo weg. der Saurbronnen Cur abweßend seÿe:/ Eheweib ferners hannß Jacob Stahl der Schneider alß Vogt H. Paul und Hannß Jacobs der Herberlin, beeder Scribenten /:so selbsten Zugegen waren:/ wie auch Hannß Carl Herberlins Philosoph. Stud., So dann Hannß Georg Jung der Küeffer alß Vogt hannß Friderich Herberlingß, alle fünff Geschwisterd, und Weÿl. hannß Jacob Herberlings geweßenen Stattgerichts bottens nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben
in gegensein Elisabethæ, weÿl. Hannß Jacob Göppelß des Lichtermachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Hannß Caspar Königß der Statt Gerichts bottens ihres Curatoris und Hannß Jacob Seÿdenbäumers deß Krämers ihres eheleiblich. bruders
hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhie in der heÿlig. Liecht Gaßen einseit neben Einer behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig anderseit Zum theil neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers sel. Wittib, theilß neben H. Nicolas Agerio Med. Doct: hind. uf daß Riehlische Papierhauß stoßend gelegen, davon gehen iahrs termino Joh. Bapt: 8. fl. straßb. Wehrung lößig mit 200. fl. besagter Wehrung Fr. Maria Hertensteinin, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. fl. Zu 15. batzen dem Großen Gemeinen Allmußen Zu St. Marx Verhafftet (übernohmen) – umb 350 fl

Le boucher Jean Jacques Gœppel épouse en 1647 Elisabeth Seidenbinder, fille de revendeur : contrat de mariage, célébration
1647 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 307-v
(Protocoll. fol. 299 – Eheberedung) Erschienen Hannß Jacob Göppel der Metzger, Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Philipß Rottmanns deß Fischers und burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts und Clauß Inckhelß deß Fischers und Burgers alhie seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Elisabetha, Hannß Andreß Seidenbenners Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Barbaræ Schwanin ihrer eheleiblich. Muter und Melchior Möß deß Scribenten ihr d. Muter Vogts, wie auch hannß Jacob Seidenbenners deß Krämers ihres eheleiblich. Bruders beed. Burg. Zu Straßburg am andern theil

Endlich aber und fürs Vierte ist allerseits beliebet und derohalben bedingt word. Wann diße newe Eheleuthe Zu der Muter Ziehen, ihro die hand bieten, in gemeinschafft mit deroselb. bleiben, und Sie ernehren helffen werd., daß dieselbe nicht allein auß der gemeinen haußhaltung ihre underhalt haben, sondern auch nach der Muter todt, die dochter die gantze Mütterliche Verlaßenschafft erblich beÿsammen zu behalten befugt, und dem Sohn hannß Jacob für sein Erbßgebühr mehr nicht alß 50. lib. herauß zu geben schuldig sein solle, maß. dann Er hannß Jacob sich vff solch. fall, damit contentiren Zu laß. bewilligt und darüber mit mund und haben angelobt hatt,
Were es aber daß Sie sich mit der Muter nicht betragen könndten, sondern von derselben Ziehen und absonderliche haußhaltung anstellen würd., so solle die Muter ihnen 25. lib in bahrem Geld Zusampt einem außbereitet. Bett, Zur Außsteur mitzugeb. Zwar verbund. sein, Sie die dochter aber ins Künfftig nach d. Muter tod mehr nicht alß waß ihro mit od. ohne testament erbßweiß gebühren wirt Zu erfordern haben

Mariage, cathédrale (luth. p. 506)
1647. Hanß Jacob Göppel der Metzger, Hanß Jacob Göppel des geweßenen Wirths Zum Guldenen Reiff vnd burgers allhie ehelicher Sohn, vnd J. Elisabeth Johann Andres Seidenbinders, deß Kramers vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster, Dienst. 18. Maÿ (i 258)

Elisabeth Seidenbinder se remarie avec Josse Spindler.
Originaire de Hattenhofen près de Göppingen en Wurtemberg, le pêcheur Josse Spindler épouse en 1626 Marguerite Rauch, fille de cordonnier. Le pasteur mentionne que le marié a séjourné six ans à Passau en Bavière et qu’il a été pendant deux ou trois au service de Sébastien Sandrock à Strasbourg

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 140, n° 2)
1626. Dnica j. et 2 p. Epiph. Just Spindlern ein fischer, Michel Spindlers des zimmermanns Zu Hattenhofen beÿ Göppingen im Würtenberg Landt, Sohn (Ist er Sechs Jahr Zu passaw in Osterreich gewesen) vnd 2 od. 3. Jahr bey Bastian Sandrock alhie, Et Margretha, Görg Rauchen Sutoris Tochter hatt Sie auff 6 Jahr bey dem messer Clausen gedienet. Aderat Martin Gruber, sartor, Sponsæ tutor. Copulati Zu S Wilhelm 16. Jan. Mont (i 343)

Josse Spindler devient bourgeois par sa femme trois jours après son mariage
1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 84
Jost Spingler Von Hatten d. Vischer Empfangt d. Burgerrecht Von Margreth Jorg Rauch deß Schumachers see: Tochter vnd wull Zu den Vischern Zünfftig sein. Actum den 19. Januarÿ 1626.

Il se remarie en 1641 avec Anne, fille du tailleur David Tuchscherer
Mariage, cathédrale (luth. p. 447)
1641. Domin: 1. Trinitatis. Jost Spindler der Fischer vnd Burger alhie, vnd Jungfraw Anna, David Tuchscherers deß geweßenen Schneiders vnd Burgers allhie eheliche Tochter. Eingesegnet im Münster, Mont. den 5. Julÿ (i 228)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 167) 1641. Jost Spindler der Fischer vndt burger alhie, vndt Jungfraw Anna weÿlandt dauidt Tuchscherers burgers vndt Schneiders alhie nachgelaßene eheliche Tochter. Cop. Im Münster Montags 21. Junÿ (i 329)

Anne Tuchscherer meurt en 1665 après avoir institué pour ses héritiers universels les petits-enfants de son mari, issus de Jean Charles Spindler et de sa femme Salomé Eppel. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle du quai des Pêcheurs et de la rue Neuve (rue Prechter). La masse propre au veuf s’élève à 326 livres, celle des héritiers à 79 livres. L’actif de la communauté s’élève à 908 livres, le passif à 377 livres
1665 (11. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 36) n° 25
Inventarium und Beschreibung Aller haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren und viel tugendtsame Fraw Anna Thuchschererin, deß Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Jost Spindlers, Visch Käuffers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel., welche Montags den 28.t Augusti Jüngsthin, Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichem hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, Welche ersternandter Ihr hinderlaßener Wittwer auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß wohl Edlen vndt vorgeachten Herrn Leonhardt Balttners, der Statt Straßburg Haagmeisters vndt Burgers alhie, als Salomen, Annæ, Susannæ, Hannß Carl vndt Michels, aller 5 geschwüsterdt, als Hannß Carl Spindlers auch Vischkäuffers vndt Burgers alhier, deß H. Wittwers mit weÿl. Margretha Rauchin seiner ersten hfr. seel. ehelich erzeugten Sohns, mit Frauen Salomeen Epplin seiner hsfraw ehelich erzeugter Kinder als d. ietz abgeleibten Frau seel. Stieff Enckel vndt per Testamentum Instituirter Erben geschwornen Theilvogts /.weilen d. H. Wittwer deroselben recht geschworner vogt./ (…) So beschehen vff Sambstag Ipsa Martini den 11. 9.bris A° 1665.

Inn einer allhie in der Statt Straßburg vorstatt in Crauthenaw ane d. Newen gassen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
Auff dem Obern Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Stuben, Inn der Cammer D, Im obern Haußöhren, Auff dem Gang, Im vndern Haußöhren, Im Kellern, Im nebens Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane Häußern, vischstatten Garten v. vischweÿher. (W.) Erstlichen hauß, hoffstatt, scheur
in s. St. Straßb. vorstatt in Crauthenaw ane dem vndern vischerstaden (…)
(W.) Item j. Vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
(W) Item j garten vor dem Fischerthor vnd.halb dem Eselsteg
(W) Item Hauß, hoffstatt v. höfflin d. St. Straßb. Vorstatt in Crauthenaw an dem vnd. vischer Staden (…)
(Th.) Item j. vischstatt gelegen alhie in d. St. Straßb. ane St. Martins Platz, vff dem Vischmarckh (…)
Ergäntzung deß Wittwers unveränderten Guths. Aiß dem über weÿland Margreth Rauchin deß Wittwers voriger hfren seel. verlaßenschafft, den 17. May A° 1641. auffgerichteten Inventario
Wÿdem, So der H. Wittwer auß voriger seiner Ehe noch Zugenießen hatt. Auß dem über weÿl. Margrethæ Rauchin deß wittwers erster haußfrauen seel. Verlaßenschafft den 17. Maÿ A° 1741. auffgerichteten Inventario
Die theilbahre Verlaßenschafft anlangendt. Sa. haußraths 53, beßerung 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, beßerung 5, Sa. Guldinen Ring 3, beßerung 18 ß, Sa. der baarschafft 45, Sa. Schiff und geschirrs Zum handtwerckh gehörig 10, Sa. Fischhandels 170, Sa. Eigenthums b. beßerung einer theilbaren Behaußung 158, Sa. Eigenthumbs eines garthens vnd vischweÿern 100, Sa. Schulden 21, Sa. Schuld 6, Summa summarum 622 lb – Schulden 89, Nach deren Abzug 533 lb
Der Erben unverändert Guts, Sa. haußraths 24, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Ergäntzung 50, Summa summarum 79 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 48, Sa. Weins vndt Leerer Vaß 50, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Garn Zum vischer handwerck gehörig 21, Sa. Silber geschmeids 73, Sa. Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 43, Sa. behausung vnd vischstatt 260, Sa. Schulden 226, Summa summarum 908 lb – Schulden 377, Nach deren Abzug 526 lb
Des H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 25, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Fischstatt, Garten v. vischeweÿhern 130, Sa. Ergäntzung 316, Summa summarum 493 lb – Schulden 167 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 846 lib

Elisabeth veuve de Jean Jacques Gœppel épouse le pêcheur Josse Spindler : contrat de mariage par lequel elle assure à son mari la jouissance viagère de la maison rue des Chandelles, célébration

1666 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 269-v
(Eheberedung) Erschienen H Jost Spindler der Fischer alß hochzeiter mit beÿstand H Lienhard Baldners deß haagmaÿsters an einem,
So dann Elisabetha weÿl. hannß Jacob Göppels deß Metzgers und burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, alß hochzeiterin mit assistentz lienhard Vierlings deß Glasers ihres Vogts am andern theil
hiengegen und Sechßtens, so verspricht die hochzeiterin dem hochzeitern, wann Sie vor ihme verstürbe, Zum lebtag widem ihre eigenthümliche alhie in der heÿlig. lichter Gaß gelegene Behaußung, welche Zwar umb 200. fl. den hertensteinisch. und 50. fl. dem Allmosen Zu St. Marx verhafftet

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68)
1666. Domis. Jubilate et Cantate 6 / 13 Maÿ. Jost Spindler der Fischer vnd Fischkäuffer B. alhier vndt Elisabeth Hanß Jacob Göppels geweßenen Metzgers und Liechter machers alhie n. Witwe. Cop. d. 14.ten Maj. Leg. Zuvor mit * * vor dem Eghegericht* gest* (i 52)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 75, n° VII) 1666. Dom: Jubilate. Jost Spindler der Fischer und Burger alhier undt Elisabeth Weiland hanß Jacob Göppels Metzgers und Liechtermachers alhie nachgel. W. Montags den 14.ten Maj. S. Wilhelm (i 77)

Les Quinze autorisent Josse Spindler à cotiser à la Mauresse pour continuer le métier de revendeur qu’exerçait sa femme tout en restant tributaire corporel à l’Ancre où il est échevin
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 202) Sambst. den j.en 10.bris – Jost Spindtler Fischer vnd Burg. per Reüsnern Ca. Zunfftgericht Zur Möhrin, producirt Vnd.th. pitten Vnd anbringen, Wildt nom: cit. Zunfft, weil der Zunfft od. dem Gericht Crafft habend. Articul Zum dispensiren nicht gebiert, so setzt mans Zu Mghh.
das begehren Verleßen, gehet dahien, Cläger habe sich ahn die Seidenbenderin so ein Kremppin Verheurathet, wolte das Fischer handtwerck wegen hohen alters quittiren vnd das Kremppen werck führen auch beÿ der Möhrin Zünfftig werden, pittet allein das es mit gelt beschehen Vnd er alß Schöffen beÿ den Fischern fürter pleiben möge. Erkandt gebettener maßen dispensando willfahrt, Ist schein gefertiget.

Josse Spindler rapporte aux Quinze qu’il est imposé à la fois à l’Ancre et à la Mauresse. Il propose de verser la moitié à une tribu et la moitié à l’autre. Les Quinze déclarent que le règlement est formel et qu’il doit régler son impôt à l’Ancre dont il est tributaire corporel.
Josse Spindler se plaint que la tribu du Miroir lui a infligé une amende pour avoir vendu une pierre à feu que son fils lui a cédée en paiement. La tribu se plaint d’injures. La commission estime que l’affaire ne vaut pas une amende si élevée alors que Josse Spindler ne cherche qu’à se nourrir. Les Quinze décident que le plaignant pourra vendre des pierres à feu dans les conditions antérieures et le renvoie au conseil de tribu pour ce qui est de l’amende.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
Jost Spindler 15, 17 wegen Frohngelts, 14, 21, 48, 57 wider E. E. Zunfft der Spiegel
(f° 14) Sambstags den 13. Februarÿ. – Jost Spindler per Reüßnern Ca. Spiegler Zunfftgericht producirt unterthänigs anbringen vnd bitten, Dr Bitsch nom: cit. pittet communication vnd Z. d. O. Obtin.

(f° 14-v) Jost Spindler per Reüßnern producirt unterthäniges Ansuchen Vndt pitten, beclagt sich, daß er Von der Fischer Vnd Möhrin Zunfft dahien er mit dem Leib vnd gelt dienet, Zue doppeltem Frohngelt will angehalten werden, erbieth sich Jedem theil Zur helfftt, Erkand, ahn die Jenige herren gewißen, welche den ersten process bedacht.

(f° 16-v) Freÿtag den 19. Februarÿ – Juncker XV. Meister vnd Herr Ansorg laßen per H. Negelin referiren, daß Sie nach Jüngster Erkantnus Jost Spindlers anbringen vnd beschwehren, daß er beÿ zwohen Zünfften Zu dem Frohngelt will angehaltten werden, laßen nachsehen, da es dan auß dem Protocollo de A° 1666. fol. 202. klar erhellet, daß er allein wegen des Gremppenwercks mit dem gewohnlichen gelt Zur Möhrin dienet, mit dem Leib aber vnd Vornehmlich weil er Schöffel beÿ den Fischern gelaßen worden, allda hien da Frohngelt auch allein gehöret, Vnd desen beede collectores beschickt vnd gehört, gab der Zur Möhrin disen bericht, der fehler Käme von der Frawen hero, welche sich vff diser Zunfft haette sollen laßen außthun, dadurch wehre heholffen geweßen, Vnd ahn 2 ersten das frohngelt Zugeben Vnbitten, gebiere der Fischer Zunfft.
Erkandt, daß præteritum würd Zuegeben, d. Künfftig angeregter maßen Zu remediren sein.

(f° 21) Sambstags den 27. Februarÿ. – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
Der Zunfft Meister per Dr. Bitschen restituirt communic. widerspricht per g[enera]lia vnd producirt extractum Zunfftgerichts Protocolli, daraus des Implorant. insolentz erscheinen würd, pittet beÿ bescheid allerdings Zuelaßen, vnd vmb manutenents der Articul. Reüßner nom: cit: pittet communic: extractus vnd Zeit 8. tag, obtin.

(f° 48) Sambstags den j. Maÿ – Spiegler Zunfft Ca. Jost Spindler
E. E. Spiegler Zunfft per Dr. Bitschen Ca. Jost Spindler, erhohlt Recess vom 27. Januarÿ Jüngsthien, Wildt nom. cit: erhohlt dageg. einkommene Supplication vom 13. feb. vnd weilen er sich beÿ E. E. Gericht wider seinen Ancläger defendirt hat, Alß pittet wie in producto gebetten vnd setzts, Dr. Bitsch sagt g.lia. Erkandt, vor beschloßen angenommen, herr Bernegger vnd H. Schötterlin behandlens.

(f° 57) Freÿtag den 21. Maÿ. – Jost Spindler Ca E. E. Zunfft zum Spiegel
Herr Bernegger vnd H. Schötterlin, laßen per Herr Negelin referiren, daß die Sach Jost Spindlers Ca. E. E. Zunfftgericht der Spiegler Zur genüegen durchgang. auch vnparteÿische gehört, vnd befunden, daß Ihme beclagte der Fewrstein wider Verhandlung, welche Stein er doch von seinem Sohn ahn Zahlung haußzinses annemmen müsen verbieten wollen, Vnd alß er nicht parirt denselben vmb 5. lb d gestrafft, welche aber bis vff 2. lb d moderirt vnd doch nit erlegt worden, Sondern Cläger habe sich allwegen vff die Herren XV. bezogen. Hergegen legen die Spiegler Klägeren vor ein besondere beschimpffung aus, daß er nicht pariren wollen, hans Schaffner der alte Zundelkrämer darüber gehört, berichtet, die Salmen fischer hetten schon vor 30. Jahren, der gleichen stein den Rhein herab mit gebracht, es seÿe nur umb einen Zuethun, des Kanen Stieffbrued.. welcher der Spiegler Zunfft hat, der wolte gern den fewrstein handel allein haben, daß beste Vorsteinen behielt er Vor sich vndt gebe hernach den Zundel krämeren, nur die brocken, Jost händele doch nit Lengst mit den fewersteinen, dan daß erste wid. zu ½ vnd ¼ Centner wid. hienweg gebe, beÿ welcher beschaffenheit vnd sonderlich weil sich Jost schlecht genung nehre, die herren nicht finden können, warvmb Ihme dieser geringe Steinhandel Zuwehren, od. er die Straff Zuerlegen weil er nur sub specie Appellationis sich vff die Herren XV. bezogen, Seind derowegen der meinung der handel dreher Ihme Zulaßen, vnd die Straff, Jedoch refusis expens. nach Inhalt Volgend. Urthel nachzusehen.
Erkandnus sub den 22. huius – Unsere gn. Herren die XV. haben In Sachen Jost Spindlers Imploranten Eines, wider E. E. Zunfft zum Spiegel antwortern Andern theils vff bed.seÿth einkommene schrifftliche handlung vnd eingezogenen mündlich. bericht, Erkandt, daß der handel mit den Fewrsteinen Imploranten wie von alters hero, also noch ferner, vnd Zwahr anderer gestalt nicht, alß das er Zue gantzen halben vnd bis vff 1/8 Centners solche Verkauffen möge, gelaßen, der angesetzten Straff, wider ahn E. E. Gericht hiemit Verwießen sein soll, Refusis expensis. Erkandt, würd der Bedacht gefolgt, vnd habe Jost beÿ Gericht vmb glimpff willen, fernere gnad zu pitten, da dan der Zunfft nicht solche Straff Zuerlaßen.

Josse Spindler n’obtient pas une réduction des droits à verser pour du suif qu’il a acquis d’un Italien
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Jost Spindler wegen [Unschlitt] accis. 39-v
(f° 39-v) Sambstags den 25. Martÿ – Jost Spindler per Wildten producirt vnderth. Supplication, der hatt 3 ¼ Cent. Vnschlidt Von einem Italianer ahn Zahlung angenommen, H. Goll aber den Vnschlidt Verwalter fordere Von Jedem Centn. 2. fl. accis, Zue j. fl. erbiet er sich, pittet dabeÿ Zu laßen. Erkandt, man soll beÿ ordtnung pleiben dahero das begehren abgeschlagen.

Josse Spindler et sa femme Elisabeth hypothèquent la maison au profit de Jean Pierre Storck, assesseur au Grand Sénat

1671 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 810-v
Erschienen herr Jost Spindler der Lichtermacher und Elisabetha sein eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herren Johann Christmann Merckhlins und herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim, beeder als aus E.E. Grosen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanthen hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß Ehrenvest Weÿsen herren Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, recht. und Gerechtigkeit. alhir ahne der Liecht Gaßen, anderseit neben weÿl. hannß Sÿbenhorns deß Müllers seel. nachgelaßener Wittibin zum theil, theils neben weÿl. H. Nicolai Agerÿ Med. Doct. seel. hinderbliebener Wittibin und Erben, anderseit neben einer behaußung der Samblung zur dritten Regul eÿgenthümblich gehörig hinden uff daß Rhielische Papÿr haus stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Mariæ Verkündigung 1. lb 5 ß Gelts lößig mit 25. lb dem Stifft St. Marx

Josse Spindler a échangé à Zurzach de la coriandre contre des raisins secs qu’il a revendus à Strasbourg en en tirant 23 livres après avoir proposé sa marchandise à des épiciers qui la lui ont refusé. La tribu du Miroir lui a infligé une amende de 10 livres ramenée à 3. La commission estime l’amende disporportionnée et cite l’affaire des pierres à feu. Elle conclut que l’amende devrait être levée si le contrevenant promet de ne plus pratiquer de commerce.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
(f° 29-v) Sambstags den 15.t Februarÿ – Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel
Jost Spindler Contra E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel p. Wilten produciren Underthäniges ansuchen und bitten, Bitsch nomine E. E. Zunfftgericht Zum Spiegel bit dieser einlag besichtigung Vnd Zeit der Ordnung, obtinuit

(f° 32-v) Sambstags den 22.t Februarÿ – E. E. Zunfft der Spiegler Contra Jost Spindler
E. E. Zunfft der Spiegler p. Bitschen Contra Jost Spindler, restituirt Gegentheils productum, widerspricht demselben p. generalia, bescheint dagegen mit Einem Extract Zunfft Prothocols, das derselbe in dergleichen Verbottenen handlungen sich mehrmmals Vergriffen auch letstlich von Ew. E. Gn. pcto mulctæ an E. E. Zunfft Gericht wider Verwisen worden, bittet derowegen deßen begehren abzuschlagen Vnd Ihro Articul Hn. manutenentz, Wilt, nomine Jost Spindlers erholt die contenta seines producti bittet nochmals MGHHn woltn erkennen wie darinnen Gebetten. Erkandt, für beschloßen angenommen, bedenckens H. XV Wurtz H. XV Bernegger.

(f° 41) für den 7. Martÿ – Jost Spindler Ca Spiegler Zunfftgericht
H. XV Wurtz und H. XV Bernegger laßen p. H, Groseck referiren, wie Sie des Jost Spindtlers Unterthäniges ansuchen contra E. E. Spiegler Zunfft Gericht Vor sich genommen vnd nachdem Sie Ihne Spindler Vnd den Zunfftmeister auch mündtlich gehört befunden, daß umb 1. Centner Rosinlein Vnd Muhrtrauben den Er Zu Zurzach Gegen 2. Centner Coriander eingetauscht, davon er alhie 23 lb ausgezapft und deßwegen Von berirtem Gericht umb 10. lb d gestraft, vff gebettene Zweÿtmahlige Gnad aber beÿ 3. lb gelasen worden, Nun bestehet diese Clag uff folgenden umbständen, das Spindtler seines Corianders vff keine andere weis können loß werden, dan durch obigen tausch, ehe er aber getauscht, hat Er H. Trähern den Specierer Zuvor raths gefragt der Ihme geantwort, es wehre ein guter tausch, er wolte Ihm die wahr zu Straßburg wider abhandlen, welches Er auch gethan, wan Ihn Sein diener nicht davon abwendig gemacht hätte, Über dieses hat Er Sie H Städel Vnd anderer Specierern wahr angetragen, welche aber die wahr, daß Sie Zumblich angeloffen, nicht nemmen wollen, welcher letstere gantz vnverhofte nothfall causirt, das Spindler, hat Er nicht gar umb die wahr wollen springen, etlich und 70 lb à 1 ß das lb. Verkauft. Weÿl nun durch das [f° 41-v] feÿlbieten in den Wurtzläden genugsam erwißen, das Spindler anfänglich zum auszäpffen, die geringste gedancken nicht gehabt, wan nicht das Verderben Vnd der nothfall sich darzu Geschlagen hätte, So können die Hn Deputirte nicht sehen, wie in einer so Geringen Sach, hergegen aber so gelt Kleinen* Zeit E. E. Spiegler Zunft Gericht befugt, Gegen einem ohne das durfftiger burger, also hart mit 10. lb d straff, ob Sie wol nachgehents moderirt worden, Zu Verfahren, umb so Viel mehr, weil beriertes Gericht in seinem Extractu Prothocolli Vnd der anzeig, daß Spindtler in A° 1669. wegen der action mit den fewr Steinen, auch wider Zurück an das Gericht gewisen worden, nicht Zum besten bericht ist, Süntemahl solche remission, wie es das XV. Protocoll de hoc anno fol. 57. clar weiset, nicht de necessitate, sondern Vielmehr Zu ehren der Zunft geschehen, aus welchem fundament auch dieses orts die H. Deputirte der ohnmaßgeblichen meinung seind, es wahre der Implorant Zwar wider an E. E. Gericht Zu weisen mit der Instruction Gegen dem Zunft Meister, wan sich Spindtler ferner allda anmelden Und umb völligen nachlas pittenn wurd, das derselbe Ihm gedeÿen, Er aber Künftiger Zeit in dergleichen Vnd anderen des auszapfens, will Er nicht gestrafft sein, sich enthalten solte, compensatis expensis. Erkandt, wurd der bedacht in allem gevolgt.
[in margine :] Sambst den 8. hus In gegenwarth der H. Deputirten H. Zunft Meister Branden bescheid angezeigt.

Elisabeth Gœppel femme de Josse Spindler rembourse un capital assis sur la maison d’après un titre de 1551.

1675 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 373-v
Herr Johann Heinrich Hertenstein U.I. Ddus et Advocatus alß Ehevogt frawen Mariæ Salomeen gebohrner Storckhin
in gegensein Elisabethæ Göppelin, Jost Spindlers deß Grempen Eheweibs
bekannt, daß Sie Elisabetha, besagter frawen Mariæ Salomeen 200. fl. Straßburger wehrung in bahrem gelt erlegt und damit die Jenige 8 fl. besagter wehrung so gemelte Elisabetha, Von uff und ab ihrer in der Liechtgaßen gelegenen behaußung Vermög eines latinischen Pergamentinen sub dato 12. Cal. Maÿ A° 1551 mit deß bischoff. Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. herren Hÿlarium Meÿern alß deßelben hoffs damahligen Contractuum Notarium nun lägst seel. ugffgerichteten Zinnßbrieffs Ihro Fr. Mariæ Salomeen iährlichen term. Joh. Bapt: Zu zinnß zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, widergekaufft und solche behaußung erwehnter beschwärde gäntzlichen liberirt habe

Elisabeth Seidenbender, femme de Josse Spindler, ancien marchand de poissons devenu revendeur et fabricant de tabac, fait en 1695 un testament qui annule les précédents. Elle le remplace en 1697 par un nouveau qui réduit à la légitime sa fille aînée avec laquelle elle ne s’entend pas. Ce testament est à son tour cassé en 1699.
1695, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin gebohrner Seidenbänderin, Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. Wittib aufgerichtet Donnerst. den 19. Maÿ aô 1695 – Cassirt vnd anderwertlich Testirt Mont. d. 8. Julÿ aô 1697.
(…) Fraw Elisabetha Spindlerin gebohrne Seidenbänderin, weÿl. Jost Spindlers geweßenen Vormahligen fischkäuffers, nachgehendts Krempen vndt Tabackmachers, burgers in Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, durch Gottes genade aufrecht, gehend vnd stehenden Leibes (…) Sie hätte Zwar hiebevor Verschiedene letste willen aufgerichtet vnd annoch vor etliche Jahren Vor weÿl. herrn Not° Benedicto Großen demnach Ihrer sachen aber durch Länge der Zeiten in einem andern stand gerathen, werre Sie verursacht, alle Ihr Vormahlige letzte willen wider Zu cassiren (…)

1697. Testamentum nuncupativum Frawen Elisabethæ Spindlerin, gebohrner Seidenbänderin, weÿl. herrn Jost Spindlers deß Krempen und Tabackmachers seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. aufgerichtet Mont. den 8. Julÿ aô 1697
(…) aufrecht gehend vnd stehenden leibesn gesind (…) waßmaßen Sie bereits Zimlich erlebten hohen alters und dannenhero blöden leibs auch billich große Ursach hätten ane Ihr Sterbstündlein täglichen Zu gedencken, Sie hätte Zwar hiebevor verschiedene Letste willen vnd annoch vor etlichen Jahren vor mir Notario und Gezeügen auffgerichtet, demnach aber durch dieße schwere Zeiten, die stehen inn einen andern stand gerathen, und es schiene daß Sie des Ihrigen annoch selbsten würde nöthig haben, Zumahlen Ihre Kinder, so leider zu bejammern mehrern theils in Unverständlichkeit mit Ihr lebten, so were Sie verursacht alle Ihre vormahlige leste willen wider abzuthun vnd Zu Vernichten (…)
Fürs achten frawen Mariæ Barbaræ, dietrich Kautzen des Schuhmachers haußfrau welche Ihro viel dienste, gutes vnd hilffe erzeÿget (…)
11. (…) benantlichen Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin, H Hanß Wilhelm Roßbachs, Krempen und leichtermachers burgers allhier, ehelich haußfrauw, vnd So viel Sie Annam Elisabetham betrifft vmb deren, Ihro wohlbewußten Ursachen, vnd weilen Sie die Tochter mit Ihrer der Testiererin, Ihrer leiblichen Mutter, schon eine Lange Zeit in ohnversönlichem haß, streit vnd widerwertigkeit lebet, vnd durch nichts sich mit Ihr dero Mutter Zu versöhnen bewegen laßen will auch Ihr der Tochter kinder vnd enckeln gleichstem thier vnd thore Zusperret, mit Ihro der Testierin alß Uhr groß Mutter vnndt Großmutter mit Kindern gebühret Zu leben vnd vmb zu gehen, allein Inn Legitimam
(…) So geschehen vnd verhandelt in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg In einer gegen dem Closter vnd Kirchen St Ludwig gelegenen mir Not. eigenthümlich zuständigen behaußung, dero Schreibsuben mit vier fenstern auf einem Gang außsehend, Montag den 8. Julÿ st. n. aô 1697. + der testierin handzeichen
(Cassirt, 27. Januarÿ 1699)

Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Grædel pour garantir un capital dont elle a la jouissance viagère

1698 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 230-v
Fr. Elisabetha Seÿdenbinderin, weÿl. Jost Spindlers gewesenen Fischkaüffers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Marx Schnepffen, deß Seÿlers Ihres Vogts
in gegensein Annæ Margarethæ geb. Spindlerin, hans Georg Grädels, deß Nadlers haußfrau, mit beÿstand Hn Johann Georg Rauch, E.E. großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
demnach Sie Spindlerische wittib annoch 597 Gulden widem besitze und in handen habe, so obged. Jost Spindler ihr Mann sel. Ihro ad dies vitæ Zugenüß. vermacht, und theilß auff eine nunmehr verkaufft. am Fischer Stad. gelegenen behaußung gestand. theils in andern mittlen bestehet, den Eÿgenthumb ihro der tochter zuständig
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß mit allen deren gebaüen, begriffen, recht. und zugehördt. allhier in der heÿligen Liechtergaßen, einseit neben einer Behaußung der Samlung zur dritten Regul gehörig, anderseit Zum theil neben weÿl. hans Siebenhorns deß Müllers sel. wittib, theilß neben H. Andrea Greuhmen den jüngern Apothecker, hinten auf H. Johann Philipß Zeÿsolff den handelsmann stoßend geleg.

Elisabeth Seidenbender, veuve de Josse Spindler, hypothèque deux maisons dont celle rue des Chandelles pour garantir le contrat alimentaire qu’elle a passé avec l’aumône Saint-Marc

1698 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 282
/:salv. tit:/ H. Johann Jacob Richshoffer deß beständig. Regiments der H. XV. beÿsitzer, alß Pfleger, Und H. Johann Paul Tromer, Notar. publ. Oberschreiber deß großen Allmoßens zu St Marx an einem
So dann Elisabetha geb. Seÿdenbänderin, weÿl. Jost Spindlers, deß gewesenen Krempen sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Marx Schnepffen, deß Seÿler Ihres Vogts am andern theÿl
daß Sie nachfolgendes Leibgeding auffrichtig und redlich mit einander getroffen und auffgerichtet haben (…)
dahingegen und für das andere, So verspricht Sie Spinderische wittib für solche Verpflegung ged. Allmosen 50 pfund pfenning Capital, welche dem Almosen nach ihrem ableiben, sambt dem Zinß von heut dato an à Vier pro Cto. fürs jahr gerechnet, baar sollen erstattet und bezahlt werd. Von auff und an hernach beschriebenen beed. Haüßern, so darvor außtruckentlich Verhafftet sein solle, Nemblich erstlich hauß, hoff und hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿligen Liechtergaß, einseit neben David Schweinle, dem Riemenschneider Zum theil, und Zum theil neben H. Andreæ Greuhmen dem Jüng. Apothecker, anderseit neben einer behaußung dem Corpori der pensionen gehörig, hinten auf H. Johann Philipp Zeisolff den handelßmann stoßend geleg welche behaußung umb 300 lb, Annæ Margarethæ Gräthelin geb. Spindlerin deren leiblich. tochter weg. ihres Vätterlich. guths Verhafftet
So dann hauß hoff und hoffstatt, sambt alle deren Gebaüen, recht. und Zugehördt. allhier hinder dem Münster, einseit neben H. Johann Martin Biloni dem Mahler und dreÿer deß Stalls, and. seit neben Wilhelm Roßbach dem Krempen, hinten auf – Frantz den Schuhmacher stoßend geleg.

Elisabeth Seidenbender meurt en 1700 en délaissant deux enfants de son premier mariage et une fille du deuxième. La défunte est propriétaire d’une maison rue des Chandelles et d’une derrière la Cathédrale où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 695 livres, le passif à 495 livres.

1700 (26.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 52) n° 478
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendsahme Fraw Elisabetha, gebohrene Seidenbinderin, Weÿl. des Ehrengeachten herrn Jost Spindlers, gewesenen Fischhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nun auch seel. nach ihrem d. 9. hujus aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Frawen seel. in zwoen Ehen ehelich erziehlter Töchter und Sohn auch ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Montag d. 26. Julÿ A° 1700.
Die Abgeleibte Fr. seel. hat ab intestato Zu Ihren Erben Verlaßen als volgt. 1. Fr. Annam Elisabetham Roßbachin gebohrne Göppelin Hn Hannß Wilhelm Roßbachs des Fastenspeishändlern und burgers allhier eheliche haußfraw welche mit beÿstand deßelben Zugegen war. 2. Hrn Balthasar Göppeln, den Schuhmachern und burgern allhir so in Persohn dem Geschäfft abwartete, dieße beede der verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit Weÿl. Hrn Hannß Jacob Göppeln dem Liechtermachern und burgern allhier seel erzeugtz Töchter und Erben
So dann 3. Fr. Annam Margaretham Grädlerin gebohrne Spindlerin weÿl. Hn Hannß Georg Grätels gewesenen Nadlers und burgers allhier, welche mit assistentz des Wohl Ehrenvest hochachtbahr vnd Wohlweißen Herrn Johann Georg Rauchen E. E. Großen Raths allhier Zu Straßburg alten und E. E. Kleinen Raths anestatt eines Constofflers Jetzmahligen wohlverordneten Assessoris deroselben geordneten herren Curatoris erschienen, diese letstere der in Gott ruhenden Fraw seel mit weÿl. hrn Jost Spindlern gewesenen Fischhändlern und burgern allhier gleichfalls seel. ehelich erzeugte Tochter, Alßo alle weÿl. der Verstorbenen Fr. sel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Töchter und Sohn auch ab intestato zu gleichen antheilen verlaßene Erben.

In einer in der Statt Straßburg gegen dem Münster über Gelegene und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg an der hellen liechten gaß, i.s neben herrn Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher, 2.s neben i. beh. in das Pensionen Corpus gehörig, hinden auff hrn Joh: Phil. Zeÿßolffen den Handelsmann allhier so freÿ ledig und eigen und hiehero durch (…) die geschworne Werckleuthe angeschlagen pro 400 lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kauffbr. m. d. Statt Straßb. anh. Cantzel Contract Ins. verwahret deren d. 1. datirt d. 18. Aug. A° 1662. d. 2. aber d. 22. Junÿ 1654 dabeÿ gebund. i. perg. Ganthkauffbrieff m. des hiebevorigen Stattgerichts allhier anhang. Insigel bekräfftiget deßen datum d. 16. Julÿ A° 1652. alle dreÿ mit Alten n° I signirt & darb. gelaßen. Und dann 3. abgelößte perg. Zbr. m. a. Nis 6 et Lit. D notirt u. dißmahlenn darb. gelaßen.
Item Hauß, Hoff und hoffstatt m. allen deßen begr., Weith. Recht. u. gerecht. gelegen in der Statt Straßb. hind. dem Münst. (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 43, Sa. Silbers 5, Sa. guldenen Ring 11, Sa. Eigenthums ane Häußern 635., Summa summarum 695 lb – Schulden 495, Nach deren Abzug 200 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 499 lb
Wÿdemb, Welch die Verstorbene Fr seel. weg. Frawen Annæ Margarethæ Grädlerin gebohrner Spindlerin dero Tochter letzter Ehe Zeit leben genoßen
Abschatzung dienstag den 27.ten Julÿ 1700. Weilland der fill Ehr Vnd tugendt Samen frauw Erlisabet spindlerin Sel. hünder Laßne Erben behaußung allhie j der statt straßburg hinder dem Münster (…)
die andere behaußung auch in der statt Straßburg in der hellenlichter gaß ein seidts Neben herr steffen Kretzinger ander seits neben herr Caspar hanßer hinden auff herr Ullerich Zeißolff stosend welche behaußung sampt hinder gebeÿ vnd neben gang vnd hofflin auch übrigen begriff. Zugehör und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden und im Jetzig. breiß Nach angeschlagen Vor Acht Hundert Gulden. Bezeichnüß der statt geschworne Werckhleute, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Le cordonnier Balthasar Gœppel, l’un des trois héritiers, vend sa part de maison au tailleur Jean Bernard Strauss

1701 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 411
Balthasar Göppel der Schuhmacher [unterzeichnet] balthasar goeppel schumacher
in gegensein Johann Bernhard Straußen deß Schneiders
Einen dritten theÿl für ohnvertheÿlt an hauß, Hoff, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Heÿlig. lichtergaß einseit neben Balthasar Ziegler, den Grempen, and. seit neben einer behaußung in d. Pensionum Corpus gehörig. hinten auf Hn Johann Philipß Zeÿsolff stoßend gelegen, welche gantze behaußung neben noch einer anderen Hinder den Münster gelegenen behaußung dem Stifft St. Marx annoch umb 100 lb Capital, auch die beschriebene behaußg. umb 299 lb Vätterlichen guths Fr. Annæ Margarethæ Grädelin geb. Spindelin des Verkäufers Schwester verhafftet – obgemelden 100 lb allein ein drittel von der helffte, an den 299 lb eine völlige tertz übernommen, und 45 pfund

Les deux autres héritières, Anne Elisabeth Gœppel femme du revendeur Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler femme de l’aiguilletier Jean Georges Græthel, vendent leurs parts de maison au même Jean Bernard Strauss

1701 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 574
Anna Elisabetha geb. Göppelin, Hannß Wilhelm Roßbachen des Krempen Haußfrau, So dann Anna Margaretha geb. Spindlerin, weÿl. Hanß Georg Gräthels deß Nadlers seel. Nachgelaßene Wittib mit beÿstand Christoph Pfanners deß Einspennigers Ihres Curatoris
in gegensein Johann Bernhard Straußen des Schneiders Und Mariæ Jacobe geb. Rennerin
daß Rothbachische Haußfrau Und grätherlische Wittib, beede Halb Schwestere (verkaufft und zu kauffen gegeben) Zween dritte theil für ohnvertheilt an Hauß, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten allhier an der Heÿlig. Liechten Gaß einseit neben Balthasar Ziegler dem Krempen anderseit neben einem Hauß in d. Corpus Pensionum gehörig hinten auf Johann Philipß Zeisolff den Handelsmann stoßend gelegen, Welche gantze Behaußung annoch umb 50 lb und 299 lb (verhafftet, geschehen) um 90 pfund

Jean Bernard Strauss épouse Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert.
Originaire de Lehnstedt en Thuringe, juridiction de Weimar, le tailleur Georges Christophe Seyfert épouse Jacqueline, fille de Jérôme Renner : contrat de mariage, célébration. Il devient bourgeois quelques jours après son mariage (le lieu d’origine est Canstatt à l’acte de mariage)

1683 (27.6.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Mr Georg Christoph Seÿfert dem ledigen Schneider undt burgern allhier als dem Hochzeiter an einem,
So dann der tugendsamen Jfr Maria Jacobea, weÿlandt deß Ehrenvesten undt wohlgelehrten Herrn Hieronymi Renners gewesenen Conrectoris Zu Haÿlbronn undt burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Jgf tochter als der Jfr. Hochzeiterin andern theils
Verhandelt in Straßb. Sontags den 27.ten Junÿ St. N. Anno 1683. [unterzeichnet] gorg Christoffel Seÿffert Als hochziedter be kenne wie ob stehet, Johann Christian Schatz Als der Jungfr. Hochzeiterin Vogt bezeugt wie obsteht

Mariage, Temple-Neuf (luth. 113-v, n° 35)
1683. Dom: 5 post Trinit. Georg Christoph Seifert der schneider Hanß Christoph Seiferts des Landmann Zu Canstatt Fürstl. Weinmarischer Herrschafft ehel. S. Jfr. Maria Jacobe, weÿl. H. Hieronimi Renners nachgelaß. ehel. T. Mont. den 26.ten Julÿ beÿ den Predigern (i 115)

1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 498
Christoph Seiffert der Schneider von Lehnstett in thüringen empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Maria Jacob Rennerin pro 6. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt vnd wird Zu den Schneidern dienen. Jur. 2. 7.br.

Georges Christophe Seyfert meurt dans une maison rue des Chandelles en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 29 livres, celle des héritiers de 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 101 livres et le passif à 21 livres.
1696 (7.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6333) n° 484
Inventarium und beschreibung aller undt Jed. v.ändt. und Unverändt. haab undt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Georg Christoph Seÿffert, gewes. Schneid. burg. alhier Zu Straßburg nach seinem d. 3. Martÿ Jüngsthien tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeacht. Johann Philipp Ulrici Schneids. burgs. Zu gerührten Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Hans Christophs undt Johann Jacob. des verstorbenen seeligen mit d. nachgelaß. wittib ehelich erzeugter Kind. undt ab intestato nachgelaßer. Erben vorgenommen, durch die Ehrn undt tugendsahme fraw Mariam Jacobeam Rennerin, die wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht. Georg Philipp Wachters Schneids. burgs. alhier Ihres geordnet. und geschwornen vogts (…)
Welches bescheh. inn Straßburg Montags d. 7. Maÿ Anno 1696.

Inn einer in d. Statt Straßb. in d heÿlig. Liecht. gaß beÿ d, Beck. Knecht Stub gelegen u. hieher nicht gehörig. behaußung hatt sich befunden wie volgt
Inn der Soldaten Cammer
Norma hujus inventarii,. Copia d. Zwisch. dem Verstorb. seelig u. d. hind.lß. wittib Zu Zeit Ihrer Verheurathung mit einander auffgerichtet Eheberedung – Copia Codicilli (…)
d. wittib ohnv.ändt. eÿgenthümblich Vermögen, haußraths posten seindy von Maria Salome Riehmin ererbt worden. 16, Sa. Silb. 7, Gold. Ring 6 ß, Summa summarum 29 lb
Auff solches volgt d. Erben ohnverändert. eÿgenthumbliche Nahrung, Sa. haußraths13, Silber 2, Guld. ring 6 ß, Summa summarum 16 lb
Endtlich wird nun auch d. gemein verändt undt theilbar guth beschrieben, Sa. werckzeug Zum schneid. Handwerck gehörig 1, Frücht. 7, Silber undt geschmeidt 13, Guld. Ring 1, baarschafft 13, Schulden inn die Verlaß. 28, Summa summarum 101 lb – Schulden 21, Über abzug 79 lb
Copia der Eheberedung (…) Act. Strb. den 15. 7.br 1692. Johann Peter Kolb Nots. publ.

Fils de menuisier, le tailleur Jean Bernard Strauss épouse en 1697 Marie Jacqueline Renner, veuve de Georges Christophe Seyfert : contrat de mariage, célébration
1697 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 522
(Eheberedung) hans Bernhard Strauß der ledige Schneider alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Lindenmeÿers des Schreiners seines bißherigen vogts an einem
So dann Maria Jacobe geb. Rennerin, weÿl. Georg Christoph Seuferts gewesten Schneiders nun sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Philipp Wachters wie auch Johann Philipp Ulrici auch Schneiders ihrer Kinder i. Ehe Curatoris alß hochzeiterin
[unterzeichnet] Maria Jacobea Seyffertin geborerin Renerin)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 82-v n° 433)
1697. Mittw. d. 27. 9.br wurd. nach Zweÿmahl. p.clamation copulirt Johann Bernhard Strauß d. led. schneider, weil. Johann Georg Straußen des geweß. schreiners v. B. allhier nachgelaß. ehl. sohn, v. fr. Maria Jacobe weÿl. Georg Christoph Seufferts des geweß. B. v. schneiders allhie nachgelaß. Wittwe [unterzeichnet] Hanß Bernhardt strauß, hoch Zeider, Maria Jacobea auß Seÿffterin hochzeiterin, Gotthard Renner alß d. hochzeiterin bruder (i 82)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 40 livres, ceux de la femme à 333 livres.
1698 (14.7.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 1)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Bernard Strauß, Schneider und die viel Ehren und tugendsame fraw Maria Jacobe geborne Rennerin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, welche vf ansuchen, erfordern und begehren der beeden Eheleuthen selbsten geeÿt und gezeÿgt (…) Actum in Straßb. beÿ weisend Herr Georg Christoph Wachters auch Schneiders, der frawen beÿstandts vff Dienstag den 14. Julÿ 1698.

Calculus der Kinder erster Ehe vätterlich Gutt. Nach Innhalt deß über weÿland Mstr Georg Christoph Seÿfferts gewesenen Schneiders und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft vfgerichteten vnd von Herrn Notario Johann Kitschen außgefertigten Inventarÿ de anno 1669, haußrath 13, beßerung 6, Silber 2, melioratio 16 ß, Gold. Ring 6, beßerung 1 S. Sa. 24 lb
Theilbar gutt, haußrath 35, beßerung 17, werckzeug 1, beßerung 10 ß, Früchten 2, beßerung 3, Silbergeschirr 13 beßerung4, Guldinen Ring 1, beßerung 6 ß, baarschafft 13, Activi 2, Summa summarum 127 lb – Schulden 21, Rest 106 lb
Abzug, des Manns, haußrath 25, Silber 9, baarschafft 6, Sa. Saô 40 lb
der Frawen, haußrath 185, Früchten 7, Werckzeug 2, Silber 21, Gulden Rung 11, baarschafft 73, Activi 50, Summa summarum 352 und 18, 333 lb

Jean Bernard Strauss et Jacqueline Renner hypothèquent la maison au profit d’Anne Schmidt veuve Riehl

1710 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 166-v
Joh: Bernhardt Strauß schneider u. Jacobe geb. Rennerin beÿständlich Heinrich Kuehf handelsmann u. Joh: Georg Redsloff drehers
in gegensein Annæ Riehlin wittib geb. Schmidtin beÿständlich Joh: Lobstein Kiefers – schuldig seÿen 73 lb
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der heÿligen lichten gass, einseit neben Balth: Zieglern anderseit neben Joh: Kamm hinten auf d. Zeisolffische hauß stoßend

Effets mobiliers que délaisse Jean Christophe Seyfert, issu du premier mariage de Marie Jacqueline Renner
1713 (14.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 10) n° 350
Specificatio alles deßen so weÿl. H. M. Johann Christoph Seÿffert weÿl. Mstr. Georg Christoph Seÿfferts geweßenen Schneiders allhier seel. mit der tugend. Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin erzeugten hinderlaßenen Sohns nunmehr seel. den 7. Aug. 1713. Zeitlichen verlaßen vnd sich beÿ fr. Rennerin wittib alhier in die haanen gaß befund. word. wie volgt.
(Bücher, Straßb. d. 14. aug. 1713.

L’inventaire dressé par le notaire Jean Pierre Kolb après la mort de Marie Jacqueline Renner n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 900 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 120
(Schneider, F. N° 1444) Weÿl. Frauen Mariæ Jacobe gebohrner Rennerin, Johann Bernhard Straußen Schneiders und burgers alhier geweßener Ehl. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 97.b, 448. lb. 14 ß 2 d, die machen 900. fl, verstallte 600. fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag alß von theilbarem Guht auff Sechs Jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft 9 ß, 1 lb 16 ß
Extat Stalleltt pro 1715. 2 lb 14 ß
Gebott 1 ß 5 s
Abhandlung 12 ß 4 s – Summa 10. lb 11 ß 10 d
N. Es hat Zwahr der Wittiber den 14° Martÿ 1714 sich 300. fl. Zuschreiben laßen, weilen Er aber solchen Zugang nicht zugleich erlegt alß hat man Ihne nicht attendirt.
In ansehung die zugeschriebene 300. fl. der Nahrung ererst in anno 1714. durch Verkauffung Weins zugegangen alß haben die Herren dreÿ vier Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo nachgelaßen, th. 4. lb 10 ß, rest 6. lb 1 ß 10 s
dt. 4° Febr. 1715.

Jean Bernard Strauss se remarie en 1715 avec Marie Marguerite Gebhard, fille de tailleur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten herrn Johann Bernhard Strauß, Schneider undt burger, alhier Zu Straßburg, alß dem hochzeither ane einem, So dann der Ehren vndt tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Margarethæ Gebhardin deß Ehrengeachten Herrn Johann Georg Gebhard, auch Schneider und burgers allher mit frawen Margaretha gebohrner Meÿerin Ehelich erzeugten tochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt seindt dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 273, n° 1175)
1715. Mitwoch den 26.t Junÿ Seind nach 2 mähl. Proclamationen ehelich copulirt worden Johann Bernhardt Strauß der b. Schneider auch wittwer allhier, und J Maria Margaretha, Johann Georg Gebhard b. v. Schneiders allhier, eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johan Bernhard Strauß als hoch zeiter, Maria marigretha Gebhartin hochzeiterin (i 272)

Le maître maçon Jean Georges Küffer se plaint que le compagnon Grégoire Spieler a réparé la cheminée du tailleur Jean Bernard Strauss alors qu’il n’avait pas voulu se charger des travaux à cause du risque d’incendie. Jean Bernard Strauss déclare ne pas connaître le compagnon. Samuel Zanger se charge finalement des travaux à la demande du préteur Müllenheim
1720, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 5-v) Mittwochs den 10.ten Aprilis 1720. (Klag)
Mr Johann Geörg Kuffer Klagt Contra Gregorium Spieler, daß er Johann Bernhard Straußen Schneidern an einem Camin etwas mache sollen, welches er aber wegen feuers gefahr nicht machen wollen, nach der hand solches er Spieler ohnwißend seiner Vnd also wider ordnung gemacht.
Beklagter Könne genug davor thun, daß Er nicht in sein Mr Straußen hauß gekommen Mr Strauß Zugegen meldete, daß er dießen gesell nicht Kenne, sein Lebtag nicht gesehen, noch Ihme etwas bezahlt haben sondern auß Erkandtnus der Oberen feurherren Mr Samuel Zanger gemacht habe.
Hr Zanger ist geständig, solches gemacht Zue haben, der mann seÿe Zu ihme Kommen vnd inständig gebetten, weilen Ihme das Camin eingeschlagen worden, vnd es in der grösten Winters Zeit wäre, Ihme Zu machen deme Er aber beditten, daß weilen daselbe Von denen Ober feuerherren eingeschlagen worden, Er solches ohne den augenschein nicht Zumachen dörffen Vnd Zugleich den Küeffer gefragt, ob Ihme dißer Schneider etwas schuldig, der aber mit Nein geantwortet, Zumalen Ihme Küefferen acht tag Zeit Von herrn Stättmeister von Müllenheim gegeben worden, einer welche der selbers machen, nachdeme aber derselbe wegen des geldts, so seithero auffgeschlagen, nicht einig mit demselben werden können, vnd also dießes Camin Vierzehn tag ohngemacht anstehen Laßen, habe der herr Stättmeister Ihm Zanger beditten, daß ers machen wolle.
Mr Küeffer, der M Zanger habe es nachgehends wider Verbeßert, Vnd gehört, daß es vorhero ein Maurer gemacht habe.
Erkandt, solle Kläger beÿ nechstem gericht erweißen, daß der gesell dißes Camin gemacht habe, alßdann ferner ergehen sollen was recht ist.

Le procureur adjoint Thomas Rœmer demande au conseil des Tailleurs de vérifier la facture que lui a transmise Bernard Strauss. La commission estime que le prix n’est pas exagéré.
1722, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 216-v) Mittwoch den 9.ten Decembris 1722
Thomas Römer Procurator Vicarius contra Bernhard Strauß, den Schneider Meister allhier Kläger produciret 2 Conto für verfertigte Schneider Arbeit, bittet deren Taxam.
Ille præsens berichtet, er habe schon Anno 1716. und 1717. gearbeitet, und viel Conto geschickt, aber keine Zalung von jetzigem Kläger erhalten können, Zufolg dessen hat er ihn vor E. E. Kleinen Rath dieser Zahlung halben citiren lassen, allwo er dann Zuvorderst Taxam der producierten Conto begehret, in welche Kläger Zwar consentiret, berichtet aber anbeÿ, es seye nicht allein Arbeit, sondern hat auch viel Zugehör dazu gegeben, so er noch in gutem Geld vor ihn bezahlt hat. Ueber diß ist man nach verfließung eines Monats vermög unserer Articul kein Red und Antwort wegen verfertigter Arbeit mehr Zu geben schuldig, bitt deßwegen es bey dem angesetzten Preiß Zu laßen. Worauf dann diese beede Zettul nach geschehener Examination dannoch vor gantz just und nicht zu enorm erfunden worden.

Jean Bernard Strauss meurt en 1741 en délaissant deux fils de sa veuve. Les experts estiment la maison rue des Chandelles à 575 livres. La masse propre à la veuve est de 136 livres, celle de l’héritière de 1 066 livres. L’actif de la communauté est de 464 livres, le passif de 824 livres.

1741 (2.6.), Not. Papelier (41 Not 2) n° 24
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Bernhard Straußen, geweßenen Schneiders undt burgers allhier Zu Straßb. nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1741. – nach seinem am 27.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer Zeit undt Welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeittlichen Verlaßen hat. Welche Verlaßenschaffts Nahrung heut dato auf freundfleißiges Ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seelig mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Gebhardin der nunmehrig hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheilern hinterlaßenen Erben (…) inventirt und ersucht durch erst gemelte Wittib mit beÿstand H Johann Friderich Gebhard des Schneiders und burgers ihres bruders und Erben (…) So beschehen Straßburg auff Freÿtag den 2. Junÿ 1741.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie folgt. 1° H Johann Georg Straußen so mehrjährig und in persohn dießem Geschäfft abgeordnet, 2.do Johann Bernhard Straußen, 3.to Johann Friderich Straußen, 4.to Mariam Margaretham Straußen, In dießer dreÿ letztern nahmen H. Johann Leonhard Stadelmann, deroselben geordnet undt geschwohrener Vogt Zugegen ware, Alle des verstorbenen seelig mit vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erziehlte undt Zugleichen portionen und Stammtheilen hinterl. Kinder und Erben.

Copia des Verstorbenen seel. und seiner hinterbliebenen Wittib Zur Zeit ihrer Verheurathung vor nun auch weÿl. Herrn Johann Heinrich Jüller geweßenen Notario publico et practico allhier den 20. May 1715. auffgerichteten heuraths Verschreibung
Copia Beeder nunmehro durch den Zeitl. todt Zetrennter Eheleuthen vor H. Johann Jacob Oelinger Notario publ. et Pract: allhier den 12. Marÿ 1741. errichteten Codicilli reciproci.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Hellenliechten Gaß gelegenen behaußung folgender maßen befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, Lit. C., Lit. D, Auff dem Gang darneben, Im Obern vordern stübel, In der Wohnstub, In der Kuchen
(f° 9) Eigenthum ane behaußungen denen Erben ohnverändert gehörig. Erstlichen Zweÿ dritte theil ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß und allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des geweßenen schloßers seel. Erben, hinten auff den H Johann Philipp Zeÿsolff den handelßmann allhier stoßend, so allerdings freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung vermög der durch löbl. Statt Straßb. geschwohrne Hh. Werckmeistere Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung vom 29.t Maÿ Jüngsthien angeschlagen worden pro 575. lb thut hiehero gehörig. Zwo Tertzen 383 lb. Uber dieße gantze behaußung besagen zweÿ pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret deren einer datirt den 5.ten Aug. 1701 und der Andere den 17. 9.bris ermelten Jahrs mit Lit. A et b. notiret. Und ist der übrige dritte theÿl constante hoc matrimonio von Weÿl. Frauen Maria Jacobea Straußin gebohrner Rennerin mit auch weÿl. Christoph Sÿffert geweßenen Schneiders und burgers allhier erziehlt und hinterlaßenen Kindern eineth. erkaufft worden.
(f° 9-v) E) Item ein hauß, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
(f° 10) Eigenthümblicher Antheil ane einer behausung so theÿlbar (T.) Nembl. ein dritter theil von und ane einer Behaußung, höfflein und hinter hauß, sambt allen deren übrigen darzu gehörigen rechten undt Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechten gaß, davon die Zweÿ dritte theÿl den Erben Vor ohnverändert Zuständig, einseith neben Johannes Biller dem Einspänniger, anderseit neben Hannß Jacob Steegen des Schloßers seeligen Erben, hinten auff H Johann Philipp Zeÿsolpff den handelßmann allhier stoßend, so freÿ leedig undt eigen und ist dieße Völlige behaußung Zuvolg der durch löbl. Statt Straßburg wohlverordneten Herren Werckmeistere vom 29.t Maÿ 1741 Verfertigter und beÿ dem Concepto Verwahrlich liegender Abschatzung angeschlagen worden pro 575. lb, daran trifft der hiehero gehörige dritte theil 191 lb.
(f° 16) Ergäntzung der Wittib ernanglenden ohnveränderten guths, Zufolg des (…) durch weiland H. Johann Heinrich Iller geweßenen Notarium publ. und Practicum allhier in anno 1715. auffgerichteter und Verfertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderter Guth, Haußrath 13, Silber 2, Goldene Ri,ng 2, baarschafft 11, Pfenningzinß hauptgüter 50, Schuld. 37, Ergäntzungs rest 19, Summa summarum 136 lb
Der Erben ohnverändert guth, haußrath 23, Werckzeug zu Schneider herrschafft o, leere Faß 5, Silber 2,, Baarschafft 2, Eigenthum ane Behaußungen 583, Ergäntzungs Rest 486, Summa summarum 1104 lb – Schuld 37, Compensando verbleibt 1066 lb
das theilbahre Gut, haußrath 16, Leere Faß 18 ß, Goldener Ring 8 ß, Pfenningzinß hauptguth 250, Eigenthümlicher antheil ane einer behaußung 191, Activ Schulden 4, Summarum 464 lb – Schulden 821, Compensando 357 lb
Copia Testamenti – 1741 (…) auf Sonntag den 12. Monats tag Martÿ abends Zwischen Vier und Fünff uhren, In einer allher zu Straßburg ane der hellenliechter gaß gelegenen den beeden hernach gemelten Disponirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern Stuben mit den fenstern In gedachte gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen senid der Ehren und vorgeachte Herr Johann Bernhardt Strauß Schneider und die Ehren und tugendsahme fraw Maria Margareth gebohrne Gebhardin beede Eheleuthe und burgere allhier Zue Straßburg, Er den Mann Zwar Kranck, blöden und schwachen auch auf einem beth liegenden Sie die fraw aber aufrechten, gesunden gehend und stehenden leibs (…) Johann Jacob Oelinger Nots. Juratus
Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 23. Maÿ im Jahr deß Herrn als man Zalt 1715, Johann Heinrich Iller
Abschatzung den 29: Maÿ: 1741. Auff begehren Weillandy deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Bernhard Strauß deß gewëßenen schneiterß seel. hindter Laßenen Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der hellen Liechter gaßen gelegen, ein seitß Neben Johann Biller, dem Satlern anderseitß Neben hanß Jackob stëgen deß geweßenen schloßers sel: Erben, hinden auf dem Zeißolffischen hoff stoßend welche behaußung unden ein Stuben hauß Ehren, daß höffell soldaten Cammer, Kleiner gewölbter Keller, oben dar über ein stuben Cammer hauß Ehren darinen der herdt under dem tach Zweÿ Cammren Zweÿ holtzerer gëbell, daß hintere häußell worin ein stuben und Zweÿ Cammern oben dar über ein halbeß tach mit ein fachen Ziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten undt Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausendt Ein hundert und Vünffzig Gulten
Der 2.ten begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg andem obern waßer Zoll: beÿ der getëckten brucken über gelegen (…)
Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhof.

Marie Marguerite Gebhard meurt en 1758. L’actif de la succession s’élève à 891 livres, le passif à 242 livres. Les maisons sont estimées à la somme reprise de l’inventaire précédent

1758 ‘27.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) n° 146
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Fraun Mariæ Margarethä Straußin, geb. Gebhardin auch weÿl. Hn Johann bernhard Strauß, geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen nachgelaßener Wittib auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem dienstags den 7. dießes Monats, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 27.ten Februarÿ 1758.
Die Verstorbene Frau seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie volgt, 1. Hrn Johann Bernhard Straußen den Informatorem und burgern alhier, welcher in selbst eigener Persohn deù Geschäfft abwartete, In den Ersten Zweÿten Stammtheil, Und dann 2.do Hn. M. Johann Friedrich Straußen, Membrum Seminarii Ecclesiatici, so Majorennis und mehrjährig, und gleichfall selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿwohnete, In den Zweÿten Stammtheil, beede der abgeleibten Frauen seel. mit längst Weÿl. H. Johann Bernhard Straußen Ihrem geweßenen Ehemann längst seel: ehelich erziehlte und nach tod zu Zweÿen gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligen Lichtergaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden Worden, Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Nemlichen eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt samt Hinterhauß u. allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten u. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1.s neben Johannes Bühler den Einspenniger 2.s neben Hannß Jacob Steegmanns des geweßenen Schloßers u. burgers allhuer seel. Erben, hinten auf H. Johann Philipp Zeÿßolff d. handelsmann allhier stoßend, so freÿ leedig, eigen und durch (die Werckleuthe) laut Abschatzung Zeduls vom 24. Februarÿ 1738 gewürdiget ad 450 lb. Über dieße behaußung besagend 2. Pergamente Kauffbrieff in allhießigen C.C. stub gefertiget u. mit dero Kleineren Secret Insiegel verwahret, d. d.is 5. Aug. et 17. 9.bris 1701 mit alt. Lis A et B Notirt und dißorts Wied. dabeÿ gelaßen.
It. eine Behaußung, Hoffstatt u. Höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ d. gedeckten brucken 1.s neben N. Sargers des gewesenen Schiffmanns seel. Erben, 2.s neben einem Allmendgäßl. u. hinten auf die Breusch stoßend, so Krafft vorangeregten Abschatzung Zeduls d. löbl. Stadt Straßburg geschwohrene Werckleuthe taxirt word. ad 400. lb. Dießerwegen sind vorhanden zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger löbl. C.C. Stub gefertiget d. d.is 3. feb. 1710 und 15. 8.bris dicti anni m. alten Lis B et V bezeichnet und dermahlen wieder dabeÿ gelaßen
Bericht – Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 27 lb, Sa. lährer Vaß 6 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. Eigenthumbs ane häußern 850 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 891 lb – Schulden 242 lb, Nach deren Abzug, Stall summ 649 lb – Zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter 7 lb, Zweiffelhaffte Schulden 1 lb

Le pasteur Jean Frédéric Strauss, fils cadet, rachète les parts des deux maisons et en devient seul propriétaire

1783 (1. Dec.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 793) Joint au n° 146 du 27 févr. 1758
Zuwißen seÿe hiemit, daß auf heut Zu end gesetztes datul vor mir unterschriebenem als zu weÿl. Frauen Mariä Margarethä Straußin geb. Gebhardin, auch weÿl. Hn Joh. bernhard Strauß, geweßenen Schneiders v. b. dahier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib, auch seel. Verlaßenschafft Inventur in Anno 1758 in specie adhibirt geweßenem Notario persönlich erschienen S.T. Herr Johann Friedrich Heupel vortrefflicher Jurisconsultus und E. Löbl. Stiffts Waÿßenhaus allhier wohlbestellter Schaffner, dießer im Nahmen gedachten löbl. Stifft die Rechten weil. H. Johann Bernhard Straußen, des geweßenen Informatoris und burgers allhier mit auch weil. Frauen Margaretha Salome Straußin gebohrner Heimlichin seiner Ehefraun seel. ehelich erziehlter nach tod verlaßener annoch lebender 3. Kinder Johann Bernhards, Johann Friedrichs und Johann Jacobs der Straußen, so sich in alhießigem Waÿsenhaus befinden, vorstellend, der hat
in gegenseÿn H. M. Johann Friedrich Straußen Membri Seminarii Ecclesiatici und Pfarrers der Evangel. Gemeinde in Lingolßheim, des verstorbenen seel. eheleiblichen bruders (…) cedirt, abgetretten und überlaßen habe
Erstl. die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt samt hinterhauß und allen deren übrigen darzu gehörigen Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen Lichtergaß 1. seith neben Johann Bühler, den Einspänniger 2. seith neben Joh. Jacob Steegmann dem Schloßer hinten auf Herrn Joh. Philipp Zeÿßolff den handelsmann alhier,
und dann die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, hoffstadt und höfflein samt übrigen dero Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Wasserzoll beÿ den gedeckten brucken einseith neben N. Sargers des Schiffmanns seel. Erben 2. seith neben einem Allmendgäßlein und hinten auf die Preusch stoßend (…), woran ihme dem H. Cessionario die übrige helffte selbsten für ererbt Elterlich guth zuständig (umb) 500 Pfund – Straßburg den 13. Decembris Anno 1783

Jean Frédéric Strauss épouse en 1773 Catherine Salomé Scherer, fille du professeur de langues anciennes Jean Frédéric Scherer : contrat de mariage, célébration
1773 (7.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 365
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Johann Friderich Strauß, dermaliher treueiferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Lingolsheim Weiland H Johann Bernhard Strauß gewesenen Schneiders und burgers allhier seel. hinterlaßener ehelicher majorenner Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Wohl Edle und Viel tugendgezierte Jungfrau Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scheerers, Linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici, auch vornehmen burgers dahier ehelich erzeugte Jungfer tochter unter authorisation dieses ihres H Vatters als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Dienstag d. 17. Augusti 1773 [unterzeichnet] M Johannes Fridericus Straus als Bräutigam, Catharina Salome Schererin als Braut

Jean Frédéric Strauss termine ses études en 1746. Il est nommé diacre en 1757 puis pasteur en 1761, à Lingolsheim puis à Heiligenstein
(Répertoire des pasteurs, Bopp n° 5117) Johann Friedrich Strauss, Mag., ° Straßburg 12.4.1726, Sohn von Johann Bernhard Strauß, Schneider, und Maria Magdalena Gebhard, x Straßburg (Neue Kirche) 27.9.1773 Katharina Salome Scherer, Professortochter (n° 4551). imm. in Straßburg 16.4.1743, Cph. 25.5.1743, Mag. 19.7.1746
1757 Diak. in Bläsheim und Gerstheim, 1760 zugleich Diak. in Breuschwickersheim, 1761 Schullehrer im Waisenhaus, 1761-1776 Pf. in Lingolsheim, 1776-1785, Pf. in Heiligenstein, resignirt wegen Alterschwäche (Blindheit).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 244 n° 988)
Im Jahr 1773 wurden (…) auf Erlaubnus des herrn Oberkirchen Pflegers in der Stufts Kirche Zu St Thomæ ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr M. Johann Friderich Strauß, Evangelischer Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weiland Johann Bernhard Straus, gewesenen Schneiders und burgers nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Catharina Salome Schererin, S. T. Herrn Johann Friderich Scherers Ling: orient. Professoris P. O. und Capituli Thomani Canonici eheliche Tochter [unterzeichnet] M. Johannes Fridericus Straus, Catharina Salome Schererin als Hochzeiterin (i 249)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 37v) Im Jahr Christi 1773 wurden (…) Montags den 27. Septembris in der Kirche S. Thomæ ehelich copuliert und eingesegnet H M. Johann Friderich Strauß Evang. Pfarrer in Lingolßheim und burger allhier, weÿl. Joh: Bernhardt Straußen gewesenen Schneiders und burgers alhier und weÿl. Fr. Maria Margaretha gb. Gebhardin, nachgelaßener ehl. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schererin S. T. Hn Johann Friderich Scherers Linguarum Orientalium Prof. publ. Ord. Cap Thom. Canonici und burgers allhier mit weÿl. Fr: Maria Salome geb. Lederlinin ehl. erzeugte Tochter (i 89)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 3 249 livres, ceux de la femme à 436 livres.

1774 (14.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 818) n° 673
Inventarium über des Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Hn M. Johann Friderich Strauß dermaligen Treueifferigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeinde zu Lingolsheim und der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frauen Catharinä Salome Straußin, geb. Schehrerin, beeder Eheleuthe und wohlansehenner burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth Vor mir Notario d. 17. Augusti letztverfloßenen 1773.sten Jahrs mit einander errichteten heuraths: Verschreibung p.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…)
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer beisein SS. TT Hn Johann Friderich Scheerers, linguæ Hebraicæ et græcæ Professoris publici ordinarii et Capituli Thomani Canonici auch Vornehme burgers allhier der Ehefrauen geliebten Hn Vatters und dißorths beistandts, Freÿtags den 14.ten Januarÿ 1774. und Vollends in Ordnung gebracht d. 14.ten Februarÿ Ejusd. Anni

(f° 13) Eigenthumb ane häusern. (M.) Erstl. eine Behaußung, Hoff, hoffstatt, sambt hinter hauß mit allen übrigen darzu gehörigen Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der heiligen liechtergaß, i. s. neben H. Policeÿ Actuario Bühler und deßen Bruder, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Steegmann dem Schloßer, hinten auf Käßhammern, den frantzösischen Schreiner stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wird pro 600 lb. Über dieße behaußung melden zween in allhießiger C. C. stuben gefertigete pergamentene Kauffverschreibung mit dem Kleineren Secret Insiegel versehen datirt d. 5. Augusti et 17. 9.bris 1701 mit alten Lit. A et B. signirt
Item eine behaußung, hoffstatt und höfflein ane dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 180, Sa.Wein und leerer Faß 68., Sa. Korn und Mels 22, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 38, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 20, Sa. baarschafft 103, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 827, Sa. Eigenthum ane Häußern 1000, Sa. Schulden 1292, Summa summarum 3552 lb – Schulden 357, Nach deren Abzug 3195 lb – Adde die haussteuren 53, des Eheh. in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 3249 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracht Guth beschreben, Sa. haußraths 112, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 34, Sa. baarschafft 229, Summa summarum 382 lb Dazu gelegt die haussteur 53, der Ehefraun in die Ehe gebracht guth 436 lb

Jean Frédéric Strauss, pasteur de Heiligenstein, loue une cave au brasseur Jean Félix Weishaar

1788 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 420
H. Augustin Koll der Schneider meister vor und innahmen H. M. Johann Friedrich Strauß gewesten pfarrers der evangelischen gemeinde in Heiligenstein
in gegensein H. Johann Felix Weißhaar des bierbrauers
in der dem H. mandanti zuständig ane der heiligen Liechtergaß gelegenen behausung einen unterschlagenen keller mit den darinnen (fünff) thürel feßer in eißen gebunden in circa 180 ohmen haltet nebst liegerlingen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Johannis Baptistæ tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Neveu et héritier universel de Jean Frédéric Strauss, le ferblantier Jean Frédéric Strauss vend par adjudication la maison à Georges Andretter

1806 (16.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 30), Not. Bossenius n° 1832, 2321 du 4 floréal 13
n° 2578. Cit. Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim en qualité d’héritier universel et ab intestat du Sr Jean Frédéric Strauss ancien Ministre du Culte a Strasbourg son oncle
au Cit. Georges Andretter Rentier demeurant Quai de la Bruche n° 9 (signé) andreter
une maison sise rue des Saintes Chandelles N° 6 à Strasbourg avec appartenances et dépendances, d’un côté Henry Dietzel Cordonnier, d’autre le Sr Müller Instituteur derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr les deux cochers – mise à prix 4000 fr
n° 2339 du 13 floréal, personne ne s’est présenté – n° 2442 du 13 fructidor personne ne s’est présenté – n° 2559, pour 4100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 108 du 25.1.

Originaire de Kufstein en Tyrol, Georges Andretter âgé de 40 ans épouse en 1788 Brigitte Andres, âgée de 43 ans, originaire de Leutenheim
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 97)
Hodie 9 Decembris anni 1788 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Georgius Antretter annos natus quadraginta ex Kupfstein diœcesis Salisburgensis oriundus filius majorennis defunctorum Joannis Antretter civis ibidem et Mariæ grattin conjugum in dicto loco commorantium et brigitta Andres annos nata 43 ex Leutenheim hujus diœcesis oriunda filia majorennis defunctorum theobaldi Andres et Annæ Mariæ freÿ conjugum ibidem commorantium (signé) andreter, + sponsæ signum (i 51)

Georges Andretter se remarie en 1805 avec Chrétienne Ortmann, originaire de Weitnau en Souabe et veuve du revendeur Philippe Denusier qu’elle avait épousé en 1779.
Mariage, Strasbourg (n° 250)
L’an XIII de la République le 7° jour du mois de messidor (…) entre Antretter, âgé de 55 ans, fruitier, domicilié en cette ville depuis 24 ans, né à Kueffstein en Tirol le 22 août 1749, majeur, fils de feu Jean Antretter, journalier et de feu Marie Grutt, veuf de Brigitte Andrès décédée en cette ville le 2 vendemiaire dernier, et Christine Orttmann, agé de 62 ans, domiciliée en cette ville depuis 35 ans, née à Weittnau en Souabe le 12 avril 1743, majeure, fille de feu Michel Orttmann, cultivateur ausit lieu et de feu Catherine Sutter, veuve de Philippe Denusier, graissier décédé en cette ville le 20 brumaire an VIII (signé) gorg antreter, l’épouse a déclaré de savoir signer (i 131)

1779 (30.1), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 200
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Denusieur, der Fastenspeishändler Wittwer und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Christina Ortmännin, weiland Michael Orttmann, des gewesenen Inwohners Zu Weittnau in dem Schwäbischen Creis mit auch weiland Frn Catharina gebohrner Sutterin ehelich erzeugte Tochter, in dem diensten des mehrern hospithals allhier stehend, beÿständlichen H Johann Georg Sturm, des Portners in solchem mehren Hospithal als hochzeiterin ane dem andern Theil
den 30. Januarii 1779 [unterzeichnet] Denusieur, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 106)
Hodie 13 Mensis Aprilis anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Philippus Denusier, civis hic et occupatus in Dominis Regis, viduus Sophiæ Steiphin, et Christina Ortman Oriunda ex Weitenau Diœcesis Constantiensis, filia Majorennis defuncti Michaelis Ortmann et Catharinæ Suter, Ambo Commorantes in hac Parochiâ (signé) Jean phillippe Denusieur, + (nota sponsæ)

Georges Andretter meurt en 1822 en délaissant sa veuve pour son héritière universelle après avoir fait des legs à ses héritiers collatéraux

1822 (25.4.), Strasbourg 14 (71), Me Lex n° 4250
Inventaire de la succession de Georges Andretter, graissier décédé le 9 avril denier – à la requête de Christine Ortmann la veuve, héritière universelle, commune en biens suivant contrat de mariage retrouvé, légataire suivant restament reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809
je donne et légue à a) Ursule née Andretter femme de NN batelier à Hufstein en Tirol, b) Mathias Andretter mercier à Kreutzdrach ou Niederdorff en Tyrol, c) Joseph Andretter garçon boulanger à Langkampfen en Tyrol, d) Marie née Andretter femme de NN à NN dans la province de Brislau pays de Saltzbourg, aux enfants héritiers de Thibaut Andres chanvrier à Rohr dans le Kochersberg frère germain de Brigitte Andres ma femme en premières noces

dans une maison sise en cette ville rue des Chandelles n° 6 – meubles 318 fr
Par échange reçu Bossenius le 14 novembre 1809 avec Michel Kling, maçon, et Reine Catherine Rothenburger, le défunt a reçu en échange d’une maison quai de la Bruche n° 9 estimée 3000 francs une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walther cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant ladite rue, derrière Frédéric Schlenacker, estimée 3000 francs
Par acte reçu Me Bossenius le 16 janvier 1806, il a acquis une maison rue des Chandelles n° 6 avec appartenances et dépendances, d’un côté Henri Dutzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, derrière en partie le Sr Reith en partie le Sr Mohr, transcrit au bureau des hypothèques volume 27 n° 14
communauté, maison cote 3 pour 3000 fr, meubles 318 fr, prélévements 8354 fr,
succession, immeuble cote 2 pour 100 fr, meubles 82 fr, créances 4350 fr, remploi dû au défunt 2962 fr, total de la masse active 8896 fr, passif de la succession 1000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 157 F° 108 du 4.5.

Chrétienne Ortmann loue une cave au brasseur Thiébaut Rieder

1824 (13.11.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2880
Bail pour 9 années à commencer le 25 décembre prochain – Christine Ortmann veuve de George Andretter, pensionnaire de l’Etat
à Thiébaud Rieder, brasseur
une cave voutée située dans la maison de la bailleresse rue des Chandelles n° 6 entre la rue et le cour de la miason, moyennant un loyer annuel de 25 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 125 du 15.11.

Chrétienne Ortmann meurt en 1831 en délaissant des héritiers collatéraux

1831 (22.3.), Strasbourg 14 (89), Me Ritleng n° 1714
Inventaire de la succession de Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier décédée le 14 février dernier – à la requête de Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg et 2. Joseph Walser, blâtier à Bregentz en Autriche, 3. Marie Guillaume François Rencker, notaire nommé par le Président du tribunal civil pour représenter les héritiers absents, lesdits Schupp et Walser héritiers de leur tante maternelle

immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière partie le Sr Bieth partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker, lesquelles reviennent en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari par testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier étage, par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du contrat de mariage reçu Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage de Georges Andretter et Brigitte Andres reçu Me Lacombe le 1 thermidor 5, regsitres de mariage de la ville de Strasbourg du 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Me Bossenius le 18 novembre 1809, Inventaire de Georges Andretter dressé par Me Lex le 25 avril 1822
Me Bossenius 14 novembre 1809 acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger une maison avec petite cour, appartenances & dépendances rue du Foulon n° 18 – Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Klinck acquis ledit immeuble de Hähnel Samuel commerçant – Me Knobloch 17 germinal 6 ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gülten – Me Knobloch 23 prairial 5 ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806, une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte, par acte passé à la Chambre des contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, ont acquis deux tiers indivis de la maison d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’ Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, par acte à la Chambre des contrats le 5 août 1702 acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 96 du 1.4.

Les héritiers exposent les maisons aux enchères. Louis Specht acquiert celle rue des Chandelles

1831 (10.5.), Strasbourg 14 (89 et 90), Me Ritleng n° 1731
Cahier des Charges – (cote 90) n° 1771, Adjudication préparatoire du 26 avril, n° 1793 Adjudication définitive – Jean Georges Schupp, tisserand à Razenried royaume de Wurtemberg, Gall Joseph Walser, blatier demeurant à Bregenz en Autriche, tant en leur nom personnel qu’en celui de Thérèse Schupp sœur dudit Jean Georges Schupp, fille majeure demeurant à Razenried, Jean Georges Schupp et Thérèse Schupp héritiers pour moitié par représentation de leur mère Marie Anne Ortmann décédée femme de Joseph Schupp, tisserand à Razenried, ledit Gall Joseph Walser héritier pour l’autre moitié par représentation de sa mère Elisabeth Ortmann décédée veuve de Michel Walser, commissionnaire à Bregenz de feu leur tante maternelle Christine Ortmann veuve de Georges Andretter, graissier, décédée le 14 février 1831
la maison rue des Chandelles à Louis Specht, propriétaire, pour 5050 fr
la maison rue du Foulon à Jean Zaepffel, propriétaire, pour 1650 fr
immeubles, 1. une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6, d’un côté Henri Ditzel cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière en partie le Sr Bieth en partie le Sr Mohr
2. une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçons, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker – lesdits immeubles appartenaient en toute propriété à la défunte commune en biens et légataire universelle son mari, suivant testament susrelaté
Déclarations actives du pour loyers échus, maison rue des Chandelles n° 6 par le locataire du rez de chaussée, par Frohnmeyer locataire sur le derrière du premier étage, par le Sr Winterhalter locataire de partie du deuxième étage, par la veuve Kress locataire de partie du deuxième étage
la maison rue du Foulon n° 18 par le locataire du rez de chaussée, par un israélite locataire du premier , par un maçon locataire de partie du premier étage, par le locataire du deuxième étage, totalité 192 fr
mobilier au premier étage dans la chambre à coucher, dans une chambre au premier étage ayant vue sur la cour, au grenier, dans la cave, totalité des objets mobiliers 1493 fr, numéraire 722 fr, créances 192 fr, total 1684 fr ; passif 337 fr
Titres et papiers, expédition du du contrat de mariage passé devant Zimmer le 30 janvier 1779 avec Philippe Demessieur son premier mari, contrat de mariage entre Georges Andretter et Brigitte Andres passé devant Lacombe le 1 thermidor 5, registres de mariage de la ville de Strasbourg le 7 messidor 13, testament de Georges Andretter reçu Bossenius le 18 novembre 1809, inventaire dudit Andretter par Me Lex le 25 avril 1822
Adjudication Me Bossenius le 16 janvier 1806 une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 à la requête de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte. Par acte passé à la Chambre des Contrats le 10 novembre 1701 Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner ont acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach revendeur et d’Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier, deux tiers indivis de la maison, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 août 1702 ils ont acquis l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier
Désignation des immeubles à vendre. I. une maison d’habitation avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue d es Chandelles n° 6, d’un côté Henri Dietzel, cordonnier, d’autre le Sr Müller instituteur, devant la rue, derrière le Sr Bieth & Martin Mohr
II. une maison avec petite cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 18, d’un côté le Sr Walter cordonnier, d’autre Georges Niederall maçon, devant la rue, derrière Frédéric Schlenacker
Titres de propriété, la maison rue des Chandelles acquise de Jean Frédéric Strauss, ferblantier à Plobsheim, héritier universel de Jean Frédéric Strauss, ministre du culte par acte reçu Bossenius le 16 décembre 1806. Le Sr Strauss en était propriétaire en qualité d’héritier de ses auteurs Jean Bernard Strauss, tailleur d’habits, et Marie Jacobée Renner, propriétaire savoir deux tiers acquis d’Anne Elisabeth Goeppel femme de Jean Guillaume Rosbach et Anne Marguerite Spindler veuve de Jean Georges Graethel, épinglier,par acte passé à la Chambre des Contrats le 10. 9.bre 1701 & l’autre tiers indivis sur Balthasar Goeppel, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 5 août 1702
la maison rue du Foulon acquis par échange de Michel Klinck, maçon, et Reine Catherine Rothenburger passé devant Me Bossenius le 14 novembre 1809, ledit Klinck l’avait acquis de Hähnel Samuel, commerçant, Me Zimmer le 24 prairial 6, ledit Samuel l’a acquis de Henri Rauscher, frippier, et d’Elisabeth Gälter par acte reçu Knobloch le 17 germinal 6, ledit Rauscher l’a acquis de Jean Frissé, instituteur, et Marie Madeleine Frissé sa fille par acte reçu Me Knobloch le 23 prairial 5, la veuve seule est devenue propriétaire à cause de la communauté et comme légataire universelle de son mari suivant testament reçu Bossenius le 18 novembre 1809
Enregistrement de Strasbourg, acp 204 F° 7-v du 11.5.

Originaire de Lichtenau en Bade, le tonnelier Jean Louis Specht épouse en 1810 Marie Hélène Gerlach, fille de batelier
Mariage, Strasbourg (n° 228, f° 116)
L’an 1810, le 29° jour du mois de mai (…) Jean Louis Specht tonnelier et brasseur agé de 32 ans domicilié en cette ville depuis un an, né à Lichtenau Grand duché de Bade le 30 janvier 1778 fils de feu Valentin Specht aubergiste au dit lieu, y décédé le 25 août 1797 et de Sophie Salomé Kautz demeurant en cette ville, ci présent et consentant, et Marie Hélène Gerlach, agée de 32 ans née en cette ville le 26 mars 1778, y domiciliée, fille de feu Jean Daniel Gerlach, batelier, et de feu Marie Thérèse Eckert décédés en cette ville le premier le 30 pluviose an 10 et la seconde le 16 Vendemiaire an quatre (…) en présence de Jean Frédéric Specht agé de 32 ans saucissier, frère de l’époux (signé) Johann Ludwig Specht (i 20)

Hélène Gerlach meurt sans postérité en 1850 en délaissant une nièce et une sœur, après avoir légué l’usufruit de tous ses biens à son mari. Elle était propriétaire avec son mari de cinq maisons rue des Chandelles

1850 (24.5.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4620
Inventaire après le décès de D. Hélène Gerlach épouse du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg où elle est décédée le 7 mai 1850
L’an 1850 le vendredi 24 mai à trois heures de relevée. A la requête 1° du Sr Louis Specht, ancien tonnelier à Strasbourg agissant 1) à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre lui et De Hélène Gerlach son épouse défunte ä laquelle il s’était marié à Strasbourg dans le courant de l’année 1810 sans contrat de mariage ainsi que le Sr Specht le déclare, 2° et comme légataire de l’usufruit viager de tous les biens composant la succession de ladite défunte aux termes du testament public de Mad. Specht reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 dûment enregistré,
2° Delle Marie Thérèse [[biffé] Ingweiler] Gerlach, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° du Sr Louis Ingweiller, instituteur demeurant en la même ville, agissant au nom et comme mandataire de Mad. Marie Barbe Gerlach épouse du Sr Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied en garnison à Wincennes, y demeurante, Lesdites dlle Ingweiller et De Merda, habiles à e sire et porter seules et uniques héritières pour portion ci-après désignée de ladite De Specht née Gerlach, leur tante et sœur germaine respectives, savoir la dlle Ingweiller pour une moitié par représentation de Marie Thérèse Gerlach vivante épouse du dut Sr Ingweiler sa mère sœur germaine de ladite De Specht et ladite De Merda héritière pour l’autre moitié de ladite défunte Mad Specht
en la maison dépendante de ladite communauté et sise à Strasbourg rue des chandelles n° 2 où la De Specht est décédée le 7 mai courant

Titres et papiers. Cote première. Acte de mariage des époux Specht, extrait des registres des actes de mariage de la Ville de Strasbourg (…) le 29 mai 1810
Cote 2. Legs par la défunte au profit du Sr Specht (…)
Cote 3. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté. Onze pièces dont la première est une expédition d’un contrat passé devant M° Bossénius, notaire à Strasbourg le 14 juin 1813, enregistré et par lequel le Sr Xavier Zimmermann, fruitier, et D° Catherine Schock, son épouse demeurant à Strasbourg ont vendu aux dits St et D° Specht une maison avec dépendances sise à Strasbourg, rue des chandelles N° 1, moyennant le prix de 4000 francs, à compte duquel les acquéreurs ont payé aux conjoints Zimmermann la somme de 1000 francs dont ledit contrat contient quittance. La deuxième pièce est (une quittance). Les huit dernières pièces sont autant de titres authentiques relatifs à la propriété de ladite maison. Le Sr Specht déclare que le 7 mai 1850, jour du décès de M° Specht, il était dû pour loyer de ladite maison la somme de 67 francs 13 centimes
Cote 4. Maison sise dans la même rue N° 2 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 5. Maison sise dans la même rue N° 4 dépendant de ladite communauté (…)
Cote 6. Maison sise dans la même rue N° 5 dépendant de la communauté (…)
Cote 7. Maison sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de la communauté. Sept pièces de la cote 7 dont les deux premières sont deux contrats d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, enregistré, par lequel le mandataire du Sr Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried et consors a adjugé définitivement au dit Sr Specht une maison avec dépendances situé à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 moyennant le prix de 5050 francs (…) transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai 1831 vol. 245 n° 42 (…) Le Sr Specht déclare qu’au jour du décès de Mad. Specht il était dû pour loyer de ladite maison une somme de 138 francs
Cote 10. Contributions. (…) I. A raison des contributions des portes et fenêtres 1) de la maison sise à Strasbourg rue des chandelles N° 1 pour une somme de 39 francs
2) de la maison sise dans la même rue N° 2 pour une somme de 45 francs
3) de la maison sise dans la même rue N° 4 pour une somme de 33 francs
4) de la maison sise dans la même rue N° 5 pour une somme de 45 francs
5) de la maison sise dans la même rue N° 6 pour une somme de 57 francs
acp 391 (3 Q 30 106) f° 111-v du 1.6. (succession déclarée le 7. 9.bre 1850) Meubless estimée 732, argent comptant 1600
acp 396 (3 Q 30 111) f° 10-v du 7.11. – Communauté. Une Maison à Strasbourg rue des chandelles N° 1, même rue N° 2, même rue N° 4, même rue N° 5, même rue n° 6
Diverses parcelles de pré ban de Strasbourg canton Roederersfeld – Passuf estimé 445

1850, acp 391 (3 Q 30 106) f° 38-v du 10.5.
Me Hickel 4 juillet 1818
Testament – Hélène Gerlach épouse Louis Specht tonnelier

Jean Louis Specht meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux. La description des titres renvoie à l’inventaire précédent.

1856 (13.2.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7018
Inventaire après le décès du Sr Jean Louis Specht, en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg où il est décédé le 26 janvier 1856.
L’an 1856 le Mercredi 13 février à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant M° Becker le 11 février courant dûment enregistrée a) de De Marguerite Salomé Schilling, femme du Sr Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg, 3) de Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du Sr Jean Michel Doerfer, en son vivant tonnelier en la même ville, 4) de De. Marguerite-Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg, veuve du Sr Jean Jüngling, en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec De. Sophie Dorothée Specht son épouse défunte, Et en présence du Sr Michel Brenner, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Bill
Lesdits De. Lutz, deux dlles Kerlen, De. Durban, De. Schielé, Valentin Specht, deux dlles Specht, De. Doerfer, De. Jüngling et mineure Bill habiles à se dire et porter seuls héritiers pour les parts et portions ci après désignés de feu le sieur Jean-Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg leur oncle et grand’oncle respectif, savoir, I. la De Lutz pour un quart par représentation de sa mère feu De Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du défunt Jean Louis Specht défunt, II. lesdites deux dlles Kerlen, De Durban et De Schiele ensemble pour un quart ou chacune un 16° par représentation de leur mère feu De Marie Marguerite Specht, femme du Sr Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu ledit Sr Jean Louis Specht, III. lesdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou chacun pour un 12° par représentation de leur père, feu le sieur Jean-Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu ledit Sr Jean Louis Specht, IV. Et lesdites De Doerffer, De Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou ou chacune pour un 12° par représentation de feu le Sr Jean-Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg, autre frère germain du défunt Sr Jean Louis Specht, lequel Sr Jean Frédéric Specht était père desdites Des Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Des Doerffer et Jüngling et autre fille dudit sieur Jean Frédéric Specht
dans une maison sise à Strasbourg rue ds Chandelles n° 2 dont une partie dépend de la succession et dans laquelle ce dernier est décédé le 26 janvier dernier

Titres et papiers. Cote première. Inventaire après le décès de la De Specht, femme du défunt (…) dressé par lui [Me Becker] et 24 mai 1850.
Récolement des Titres et papiers mentionnés dans l’inventaire après le décès de la De Specht (…) Les onze pièces de la cote trois se sont aussi retrouvées en nature. Ces pièces sont différents titres de propriété et quittances relatifs à une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 dépendant de ladite communauté
Les dix-neuf pièces de la cote quatre se sont également retrouvées en nature, Ces pièces sont différents titres de propriété (…) concernant une maison à rez de chaussée et deux étages, petite courn pompe commune avec la maison du Sr Rosenstiel et dépendances, située à Strasbourg rue des Chandelles n° 2
(rue des Chandelles n° 4)
(rue des Chandelles n° 5)
Les sept pièces de la cote 7 se sont retrouvées en nature, Ces pièces sont des titres de propriété, certificats hypothécaires, certificats de mention et certificats de radiation, tous relatifs à une maison avec dépendances situéé à Strasbourg rue des Chandelles n° 6 faisant partie de ladite communauté
Cote deux. Louage de service. (…) acte passé devant ledit Me Becker le 7 février 1854 dont il résulte que ladite Dlle Julie Specht s’est engagée à servir feu le Sr Specht en question de cuisinière, de ménagère et se servante (…) jusqu’au décès de ce dernier
Cote trois. Testament de feu M. Specht, passé devant ledit Me Becker le 12 février 1852 et par lequel le défunt a légué par préciput et hors part à ladite Dlle Julie Specht sa nièce 1° une somme de 1300 francs (…) et une enten annuelle et viagère de 80 francs
acp 447 (3 Q 30 162) f° 92 du 20.2. (succession déclarée le 22 juillet 1856) Il dépend de ladite succession un Maison estimé 390 francs, argent comptant 1006
acp 450 (3 Q 30 165) f° 22-v du 3.5. (vacation du 24 avril) créances et loyers 1467. Le surplus concerne la description des titres et papiers
acp 447 (3 Q 30 162) f° 84 du 18.2.1856 – Testament – Louis Specht, le 12 février 1852

1856 (21.4.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7105
Liquidation communauté de biens qui a existé entre Jean Louis Specht, propriétaire à Strasbourg, décédé le 26 janvier 1854 et Hélène Gerlach son épouse décédée le 7 mai 1850
acp 450 (3 Q 30 165) f° 10 du 25.4.

Les héritiers font vendre les maisons aux enchères. Le maître maçon Jean Joseph Reiner se rend adjudicataire du numéro 6 pour 2 700 francs

1856 (6.6.), Strasbourg 9 (110), Not. Becker n° 7155
Cahier des charges. Ont comparu 1) M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant en ladite ville, agissant en son nom et comme mandataire de suivant procuration passée en minute devant ledit M° Becker le 11 février dernier a) de dame Marguerite Salomé Schilling, femme du sieur Jean Adam Lutz, charron, b) de delle Julie Salomé Kerlen, majeure, sans état, c) de delle Elisabeth Kerlen aussi majeure sans état, d) de dame Frédérique Kerlen femme du sieur Mathias Durbnan garde forestier, e) de dame Sophie Dorothée Kerlen femme du sieur Jean Michel Schielé, journalier, f) du sieur Valentin Specht, boucher, g) et de delle Marguerite Salomé Specht, majeure sans état, Tous demeurant à Lichtenau (grand duché de Bade),
2) M. Louis Antoine Auguste Burckhart propriétaire demeurant à Strasbourgn agissant au nom et comme mandataire de delle Julie Specht, majeure sans état demeurant à Strasbourg (…), 3) Mad. Caroline Specht, demeurant à Strasbourg veuve du sieur Jean Michel Doerfer en son vivant tonnelier en la même ville, 4) Mad. Marguerite Barbe Specht, demeurant également à Strasbourg veuve du sieur Jean Jüngling en son vivant boucher en la même ville, 5) le sieur Frédéric Bill, journalier demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur légal de Sophie Bill enfant mineure issue de son mariage avec Dame Sophie Dorothée Specht sa femme défunte, 6) Delle Marie Thérèse Ingweiler majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 7) Et M. Jean Théodore Koerrtgé, clerc de notaire demeurant en la même villen agissant au nom et comme mandataire de Mad. Cornélie Barbe Merda épouse de M. Guillaume Caylat autrefois capitaine de voltigeurs au 67° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Paris, actuellement capitaine en retraite demeurant à Monréal (Yonne)
Lesquels comparants ont exposé, Que lesdites Dame Lutz, deux demoiselles Kerlen, Dame Durban, Dame Schielé, veuve Specht, deux demoiselles Specht, dame Doerfer, Dame Jüngling, mineure Bill, demoiselle Ingweiler et dame Caylat sont propriétaires par indivis de cinq maisons sises à Strasbourg et d’une pièce de broussailles au ban de cette ville. Que la vente de ces Immeubles étant nécessaire, le sieur Bill de sadite qualité de tuteur s’est fait autoriser de procéder conjointement avec les copropriétaires de sa pupille à la vente des immeubles suivant délibération du conseil de famille de ladite mineure prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 6 mai dernier, Que par suite d’une requête présentée par M° Roser avoué à Strasbourg au nom dudit Sieur Bill et de tous les copropriétaires de sa pupille, des immeubles dont il s’agit, le tribunal civil de première instance séant en ladite ville par son jugement rendu le 21 dudit mois de mai a homologué la délibération qui vient d’être mentionnée ett a ordonne que, sans expertise préalable, il serait devant ledit M° Becker notaire à ce commis procédé à la vente par licitation, dans les formes de la loi, des immeubles ci après désignés (…)

Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. Une maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 1, tenant d’un côté à la rue de la Demi lune, de l’autre à l’immeuble ci après désigné portant le numéro 2 par devant à la rue des chandelles et par derrière au Sieur Büchel et non à l’école israélite comme le porte par erreur ladite délibération de famille
Deuxième lot. Une maison à rez de chaussée et deux étages, sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 2 (…)
Troisième lot. Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles N° 4 (…)
Quatrième lot. Une maison avec petite cour, échoppe & dépendances sise en la même ville et la même rue N° 5, tenant d’un côté à la maison qui vient d’autre désignée portant le numéro 4, de l’autre à celui-ci après désigné portant le numéro 6, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite. Il est observé qu’autrefois les cours des maisons faisant partie des troisième et quatrième lots étaient autrefois séparées par un mur et que chacun de ces propriétés possède des latrines à l’usage exclusif des habitants de chaque maison mais que feu le Sr Specht a fait démolir la clôture et supprimer les latrines de la maison faiant partie du quatrième lot en accordant aux locataires de cette maison le droit de se servir des latrines faisant partie du troisième lot.
Cinquième lot. Une maison avec dépendances sise en la même ville rue des Chandelles N° 6, tenant d’un côté à l’immeuble qui vient d’être désigné portant le numéro 5, de l’autre le sieur Schrameck, par devant à ladite rue et par derrière à l’école israélite.
Tout ce qui, dans lesdites maisons, tient à cloux, chevilles, ciment ou ce qui d’après la loi est réputé immeuble par destination, est compris dans la vente et notamment dans la vente de la maison formant le premier lot trois fourneaux en fonte avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le deuxième lot, un poële en fayence avec tuyaux & pierres,
dans celle de la maison formant le troisième lot, quatre fourneaux dont deux en fonte et deux en tôle,
dans celle de la maison formant le quatrième lot, quatre fourneaux en fonte avec tuyaux
dans celle de la maison formant le cinquième lot, sept fourneaux en fonte.
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’établissement de propriété des immeubles à vendre, les comparans ont fait la déclaration suivante, savoir. Les immeubles ci-dessus désignés dépendent tous de la communauté légale de biens qui a existé entre M. Jean Louis Specht en son vivant propriétaire et rentier à Strasbourg et dame Hélène Gerlach son épouse défunte qui les ont acquis en vertu des titres ci après relatés. La moitié indivise de ces immeubles faisant partie de la succession de la Dame Specht-Gerlach est échue à la dlle Ingweiler comparante pour le moitié (soit un quart de la totalité) en qualité d’héritière pour moitié de la défunte par représentation de Dame Marie Thérèse Gerlach vivante épouse de feu le sieur Louis Ingweiler, instituteur demeurant à Strasbourg sa mère donte lelle était la seule enfant, laquelle Dame Ingweiler était sœur germaine de la Dame Specht, 2) Et à la Dame Caylar pour l’autre moitié (soit un quart de la totalité) comme seule et unique héritière de feu la Dame Marie Barbe Gerlach vivante femme du sieur Amand Louis Joseph Merda, maître tailleur au 10° bataillon de chasseurs à pied qui était elle-même héritière pour l’autre moitié de la Dame Specht-Gerlach ainsi que ces qualités sont en partie constatées par l’inventaire dressé après le décès de cette dernière par ledit Me Becker en datte au commencement du 24 mai 1850 et en partie par un acte de notoriété dressé pa M° Denogent notaire à Avallon (Yonne) le 11 avril dernier dont le brevet original dûment légalisé se trouve jointe à la minute de l’acte de liquidation susrelaté dressé par ledit M° Becker le 21 du même mois d’avril. Néanmoins l’usufruit de la moitié indivise desdits immeubles avait appartenu à feu le sieur Specht jusqu’à son décès en vertu du testament de feu son épouse reçu par Me Hickel notaire à Strasbourg le 4 juillet 1818 enregistré.
Quant à l’autre moitié indivise des immeubles en question faisant partie de la succession de feu le sieur Specht, elle est échue savoir 1) à la Dame Lutz pour un quart (soit un huitième de la totalité) comme héritiere pour un quart du défunt par représentation de sa mère feu Dame Marie Salomé Specht femme du sieur Chrétien Schilling en son vivant boucher à Lichtenau, sœur germaine du sieur Jean Louis Specht défunt, 2) auxdites deux demoiselles Kerlen, Dame Durban et Dame Schiele ensemble pour un quart ou à chacune un 16° (soit in 32° de la totalité) comme héritieres ensemble pour un quart du même sieur Specht par représentation de leur mère Dame Marie Marguerite Specht femme du sieur Philippe Jacques Kerlen, en son vivant tailleur d’habits à Lichtenau, autre sœur germaine de feu le sieur Jean Louis Specht, 3) auxdits sieur Valentin Specht et deux demoiselles Specht ensemble pour un quart ou à chacun pour un 12° (soit un 24° de la totalilité) comme héritiers ensemble pour un quart dudit défunt par représentation de leur père feu le sieur Jean Jacques Specht en son vivant boucher et aubergiste à Lichtenau, frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht susdit, 4) Et aux dites Dame Doerffer Dame Jüngling et mineure Bill ensemble pour un quart ou à chacune pour un 12° (soit un 24° de la totalité) comme héritiers ensemble pour un quart de feu ledit sieur Specht par représentation de feu le sieur Jean Frédéric Specht en son vivant charcutier à Strasbourg autre frère germain de feu le sieur Jean Louis Specht, lequel sieur Jean Frédéric Specht était père desdites Dames Doerffer et Jüngling et grand père de ladite mineure Bill, étant observé que cette dernière était fille unique de ladite Dame Bill et que celle-ci était sœur des Dames Doerffer et Jüngling et fille dudit sieur Jean Frédéric Specht ainsi que toutes ces qualités d’héritiers sont constatées par l’intitulé de l’inventaire de feur ledit sieur Jean Louis Specht dressé par ledit M° Becker en datte commecement du 13 février 1856 ou denier.
Lesdits sieur et Dame Specht défunts étaient devenus propriétaires des immeubles à vendre de la manière suivante. (…)
La maison formant le quatrième lot (…)
La maison formant le cinquième lot a été adjugée au sieur Specht pendant son mariage par le mandataire de Jean Georges Schupp tisserand demeurant à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser, blatier domicilié à Bregens (Autriche), lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 14 mai suivant volume 245 numéro 42 pour le prix principal de 5050 francs qui a été payé avant le 21 octobre 1834. Lesdits Sieurs Schupp et Walser & Dlle Schupp avaient recueilli la maison par eux vendue dans la succession de leur tante la dame Christine Ortmann veuve du sieur Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers aux termes d’un inventaire dressé par ledit M° Ritleng le 29 mars 1831. Les époux Andretter avaient acquis cet immeuble du Sr Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806 pour le prix de 4100 francs payés comptant. Une partie dudit immeuble appartenait ainsi à la dame Andretter comme ayant été commune en biens avec feu son mari et elle était devenue propriétaire du surplus comme ayant été instituée légataire universelle par son dit mari aux termes du testament de ce dernier reçu par ledit M° Bossenius le 18 novembre 1809 enregistré le 6 avril 1822. Quant au sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte susnommé il avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de ses auteurs feu les époux Jean Bernard Strauss tailleur d’habits et Marie Jacobée Renner de Strasbourg. Et ceux-ci étaient devenus propriétaires du même immeuble aux termes de deux contrats passés à la ci devant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg les 5 août et 17 novembre 1701.
Enfin l’immeuble formant le 6° lot (…)
Fixation du jour de l’adjudication et mises à prix (…) Le premier lot sur la mise à prix de 1500, Le deuxième lot sur la mise à prix de 1500, Le troisième lot sur la mise à prix de 1600, Le quatrième lot sur la mise à prix de 2000, le cinquième lot sur la mise à prix de 2000 francs
Et le lundi 7 juillet 1856 (…). L’immeuble formant le cinquième lot (…) au sieur Reiner susnommé (Jean Joseph Reiner maître maçon demeurant à Strasbourg rue de l’écrevisse n° 20) pour le prix de 2700 francs
Déclaration de command – Et le lendemain mardi 8 juillet 1856, a comparu le sieur Jean Louis Specht maître maçon (…) qu’au moment de l’adjudication de chacun des immeubles il s’est réservé la faculte de nommer son command, sinon de fournir une caution bonne et valable, qu’en conséquence de cette réserve il déclare quant à la maison n° 5 formant le quatrième lot de la vente l’avoir acquise pour Jacques Fey serrurier
Et quant à la maison n° 6 formant le cinquième lot de la vente ne pas vouloir faire de déclaration de command en ce qui la concerne mais présente à l’égard de l’adjudication de cet immeuble pour caution le sieur Joseph Christ peintre doreur demeurant à Strasbourg rue des orfèvres n° 5
Cahier des charges, acp 451 (3 Q 30 166) f° 20 du 11.6. – Adjudication acp 451 (3 Q 30 166) f° 88 du 8.7.
Le lundi 7 juillet, Procès verbal adjudication – La maison avec dépendances formant le premier lot des immeubles sésignés au cahier des charges a été exposé à l’enchère sur la mise à prix de 1500 francs. Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant chacune une durée d’environ une minute et pendant leur durée il est survenu différentes mises dont la dernière faite par le sieur Joseph Sutter marchand de charbons demeurant à Strasbourg rue des chandelles N° 16 a porté le prix de cet immeuble à 2200 francs
n° 2 André Diffiné
n° 4 Pierre Bilger
n° 5 Jean Joseph Reiner
n° 6 Jean Joseph Reiner
88-v Déclaration de command
Sr Reiner n° 5 pour Jacques Fey serrurier
n° 6 pour son compte

Suite à une surenchère, le tribunal civil adjuge la maison au même Jean Joseph Reiner pour 3 500 francs

1856 (19.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 654 (2796) n° 9 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication suivant. Adjudication. L’an 1856 le vendredi 6 juin devant M° Becker [transcrit; héritiers Jean Louis Specht Hélène Gerlach]
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 14 juillet 1856 le sieur Benjamin Levy commerçant domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le premier lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 12 juillet 1856 le sieur Joseph Rohfritsch journalier domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le deuxième lot
Par acte dressé au greffe du tribunal de Strasbourg le 15 juillet 1856 le sieur dame Caroline Specht veuve de feu le sieur Jean Michel Doerffer tonnelier à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur le cinquième lot (…)
La surenchère de la Dame veuve Doerffer été dénoncée à l’adjudicataire et au subrogé tuteur par exploit du 17 juillet 1856 et à M° Roser avoué des vendeurs par acte du même jour. Les trois surecnhères ont été réunies en une seule et même poursuite à la diligence de M° Roser avoué (…)
Adjudication sur surenchère. L’an 1856 le 8 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg M° Schneegans avoué pour M° Roser avoué constitué (…)
Le cinquième lot crié à 3308 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Picard avoué à 3500 francs
Déclaration d’adjudicataire. L’an 1856 le 8 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg ont comparu 1° Monsieur Joseph Achille Picard avoué près ce siège domicilié à Strasbourg 2) le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon domicilié à Strasbourg,
M° Picard déclare que c’est pour le sieur Reiner susdit comme ayant eu commission qu’il a enchéri et s’est rendu adjudicataire moyennant 3500 francs de l’immeuble vendu aujourd’hui à la barre du tribunal civil ensuite de la surenchère faite à ce gteffe ne 15 juillet dernier par la Deme Caroline Specht veuve de feu Jean Michel Doerfer tonnelier à Strasbourg (…) Et le sieur Reiner a déclaré accepter pour lui l’adjudication prononcée au profit de M. Picard [rue des Chandelles n° 6]

Jean Joseph Reiner et sa femme Louise Blettel revendent quelques mois plus tard la maison au tourneur Georges Fœrter et à sa femme Sara Oster

1856 (2. Xbr), Me Keller – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 663 (2814) n° 9 du 9 déc. 1856
Ont comparu Le sieur Jean Joseph Reiner maître maçon et dame Louise née Blettel son épouse de lui autorisé demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Georges Foerter tourneur en bois et à Dame Sara Oster sa femme demeurant à Strasbourg
Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 6 tenant d’un côté au Sieur Schrameck, de l’autre à la propriété du Sr Fey comme acquéreur du sieur Specht, aprdevant la rue des Chandelles et aboutissant par derrière à l’école israélite
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de ladite maison et dépendances au moyen de l’acquisition que le sieur Reiner en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur surenchère en date du 8 août 1856, suivie d’une déclaration de command du même jour. Cette adjudication sur surenchère a eu lieu ensuite de la vente judiciaire tenue par M° Becker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1856 à la requête des héritiers de Jean Louis Specht en son vivant propriétaire à Strasbourg et Hélène Gerlach son épouse, les noms et qualités desquels héritiers sont insérés au Cahier des charges dressé par ladite vente par ledit notaire pour ce commis le 6 juin dite année, le tout enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 19 septembre 1856 Volume 654 N° 9 et inscrit d’office au Volume 668 numéro 111. Ladite adjudication sur surenchère a été prononcée en faveur du Sr Reiner pour le prix principal de 3500 francs (…). Feu M. Jean Louis Specht est devenu propriétaire de la maison dont il s’agit au moyen de l’acquisition qu’il en a faite durant son mariage avec dame Hélène Gerlach du mandataire de Jean Georges Schupp tisserand à Ratzenried (Wurtemberg) et de Gall Joseph Walser blattier à Bregenz (autriche) lesquels dans leur procuration avaient agi tant en leur nom qu’en celui de Thérèse Schupp fille majeure audit Ratzenried pour laquelle ils d’étaient portés fort, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 avril 1831 transcrit aux hypothèques le 14 mai suivant volume 245 numéro 42. Lesdits Srs Schupp et Walser et Dlle Schupp avaient recueilli ledit immeuble dans la succession de leur tante Christine Ortmann veuve de Georges Andretter vivant graissier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé par ledit M° Ritleng notaire le 29 mars 1831. Le même immeuble avait été acquis par les époux Andretter du Se Jean Frédéric Strauss ferblantier à Plobsheim, héritier universel du sieur Jean Frédéric Strauss ancien ministre du culte à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Bossenius alors notaire à Strasbourg le 16 janvier 1806. Et aux termes d’un testament reçu par le même notaire le 18 novembre 1809 enregistré la Dame Andretter instituée légataire universelle de son mari a recueilli la totalité de la succession de ce dernier et par conséquent sa part en la susdite acquisition.
Etat-civil des vendeurs Reiner. Les époux Reiner déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale savoir la femme en premières noces et le mari en troisième. Que le Sr Reiner a été marié en secondes noces avec Elise Schauvelé décédée sans enfant le 2 avril 1856, et qu’il a été marié en premières noces avec Dame Brigitte Bieth décédée ne 15 juin 1855 duquel mariage sont issus deux enfants nommés Jean Joseph Reiner et Alphonse Edouard Reiner, tous deux sous la tutelle légale de leur père et ayant pour subrogé tuteur le Sr Laurent Hatt laitier à Strasbourg ainsi que cela est établi par l’inventaire dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg dont il ne peut citer la date pour n’en avoir l’expédition – moyennant la somme de 3500 francs
acp 455 (3 Q 30 170) f° 70-v du 8.Xbr

Jean Georges Fœrter et Sara Oster sont tous deux originaires de Schiltigheim, Jean Georges Fœrter part séjourner à Genève pour un an en septembre 1861
Registre de population 600 MW 309
Foerter, Jean Georges, né à Schiltigheim 1 Xb 20, homme marié, tourneur, luthérien, français (à Strasbourg depuis) 22 mars 1849, pp. Genève le 27. 7.br 1861, rentré le 29. 7.b 1862 & délogé rue des frères 7
id. née Oster, Sara, née à Schiltigheim le 4 février 21, femme mariée
Gulll, Marguerite, Mundolsheim 1837, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 26 mars 1852, carte de séjour n° 622/2918, ant. Rue du Maroquin 15 pp Colmar le 17.7.1857, voir reg. des servantes
Wolff Madeleine, Stattmatten 14 avril 1838, fille, servante, (à Strasbourg depuis) 1 Xbre 1857, carte de séjour n° 1564/5671, voir reg. des servantes

Jean Georges Fœrter s’associe au brasseur Joseph Hagmann en fournissant un capital. La société prévue pour trois ans est dissoute le mois suivant.
1861 (31.10.), Me Stromeyer
Acte de société entre Joseph Hagmann, brasseur ban de Strasbourg route de Colmar, et Georges Foerter, tourneur à Strasbourg
La société aura pour but la fabrication de la bière & de la malte et aura une durée de trois ans. Le Sr Hagmann fournit sa maison et ses ustensiles, le Sr Foerter fournira une somme de 2000 francs
art. 13. la société fournira la bière nécessaire à M. Hagman pour son exploitation privée à raison de 1 fr par hectolitre de moins qu’aux autres clients.
La société a été dissoute le 26 9.bre 1861 par acte reçi M° Strmeyer
acp 503 (3 Q 30 218) f° 81-v du 6.11.

1861 (26.11.), Me Stromeyer
Dissolution de société qui a existé entre Joseph Hagmann brasseur à Strasbourg et Georges Foerter tourneur audit lieu par acte reçu Stromeyer le 31 octobre dernier
acp 504 (3 Q 30 219) f° 82 du 2.12.

Lors de la séparation de biens, la maison rue des Chandelles revient à Sara Oster

1862 (13. 7.bre), Me Keller
Inventaire de séparation de biens entre Georges Foerter, tourneur à Strasbourg et Sarah Oster sa femme, ordonné par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg en date du 4 août 1862
Il dépend de ladite communauté
Une maison sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 16, estimée à 11.500
Une maison rue des Cheveux N° 3 estimée à 8500
Total 20.000, Passif 4686.
Partage des immeubles de la communauté. Il est attribué à la femme Foerter la maison rue des Chandelles n° 16. Cet abandonnement est fait à la charge par la De Foerter de payer à la décharge de la communauté a) une somme de 3400 francs à valoir sur la créance de 4000 francs suivant acte reçu Keller le 4 novembre 1861, et intérêts
au Sr Foertner la maison rue des Cheveux N° 8, à charge de payer 600 francs de la créance hypothécaire
acp 514 (3 Q 30 229) f° 34-v du 19. 7.bre

Propriétaire suivant, le chef d’orchestre Baruch Netter, originaire de Nidernai, épouse en 1875 Léonie Moch, originaire de Kolbsheim

1875 (2.6.), Me Loew
Ehe Vertrag – Baruch Netter, Orchester Chef zu Straßburg
Lisette genant Léonie Moch, ohne Gewerb zu Straßburg
Annahme der Gütergemeinschaft nach den C. C., Rücknahme desmitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 16.424
die Braut 1) Mobilien 1604, 2) Geld 24.000
gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des samtlichen Nachlasses des zuerst sterbenden, vermindert zur Hälfte wan Kinder aus der Ehe vorhanden sind und im Fall daß das überlebende sich in zweiter Ehe verheurathen sollte, so erlischt obige Nutzniesung
acp 641 (3 Q 30 356) f° 43-v du 11.6. n° 1993

Mariage, Strasbourg (n° 392)
den 15 Juni 1875. Heiraths-Urkunde von Baruch Netter, geboren zu Niederehnheim (Unter Elsass) den 12. Mai 1844, Musiker, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von Herrmann Netter, ehemaliger Handelsmann zu Straßburg gestorben den 31. August 1871 und von Fanny Klein daselbst gestorben den 3. November 1859 und von Lisette Moch, geboren zu Kolbsheim (Unter Elsass) den 30. März 1852, volljährige eheliche Tochter von Moses Moch, Viehhändler und von Rachel Marx, Eheleute zu Straßburg Christoph, hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 2. dieses Monats vor Hern Loew zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist [unterzeichnet] Netter, Moch (i 57)

Le maître taileur Pierre Geyer vend la maison à la Ville le 31 mars 1903

1904, Chandelles n° 16 (96 MW 94, dossier de la Caisse d’assainissement, 1903-1905)
Heiligenlichtergasse N° 16
Sanierungsfonds – Abtheilung III.b, Litt. F, Tit. I, No. 10.5 – Angelegt 1903, Abgeschlossen 1905

Gemeinderat verhandlungen betr. Ankauf des hauses Heiligenlichtergasse 16
siehe Akt F. I. 10.h (Heiligenlg. 12 & 14)

Le maître taileur Pierre Geyer, propriétaire de la maison, promet à la Ville de la lui vendre moyennant 20 000 marks
Straßburg 2. II. 1903
Vor dem unterzeichneten Vertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister Heiligenlichtergasse 16
2) Beigeordneter Dominicus als Vertreter der Stadt Strassburg
Erstere erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zwischen Elias Weil und Lorentz auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach. Ich erkläre mich hiemit bereit mein vorbenanntes Haus mit allem Zubehör der Stadt Strassburg zu dem Preis von 20.000 M (zwanzigtausend) M zu verkaufen. Der Preis soll am 1. April 1903 baar nach Abzug der Hypothek bezahlt werden. An Hypothekenlasten auf dem Haus neuntausend fünf hundert M (9500 M). Gläubiger sind in dem anliegenden Protokoll aufgeführt. Die Stadt Straßburg tritt am 1. April 1903 in Besitz und Eigentum [Dem bisherigen Eigentümer wird ein Wohnrecht bis zum 1. Juli 1903 bewilligt gegen eine].
Ich verlange daß die Stadt mir den I. Stock Vorder- und Hinterhaus mindestens bis zum 1. Juli 1903 gegen eine viertel jährige Miete von 310 / 87 M (sieben und achzig) M beläßt.
Ich verpflichte mich, diese Offerte bis zum 1. April 1903 aufrechtzuhalten.
Verhandelt im Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander Vorstehende Urkundt wurde den den beteiligten vorgelesen, von denselben genehmigt unterschrieben. [unterzeichnet] P Geyer, Dominicus, Dr Schwander

Verhandelt zu Straßburg i. E. am 2. Februar des Jahres 1903 auf Bürgermeisteramte, Amtszimmer des unterzeichneten beigeordneten Dr Schwander
Vor dem Genannten als Urkundperson sind erschienen
1) Peter Geyer Schneidermeister, wohnhaft zu Strassburg, Heiligenlichtergasse 16, handelnd in eigenem Namen, dem Beurkundenden durch den Wohnungsinspektor Gillmann bekannt gemacht,
2) Beigeordnete Dominicus wohnhaft zu Straßburg, handelnd als gesetzlicher Vertreter der Gemeinde Strassburg i. E. dem Beurkundenden persönlich bekannt
Herr Peter Geyer erklärt : Ich bin Eigentümer des Hauses Heiligenlichtergasse 16 zu Straßburg, bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin und Hof, einerseits Albert Lorenz, anderseits Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule, auf Grund Kaufs von Notar Lauterbach geschlossen am 10. Februar 1892 mit Barug Netter. Auf dem Grundstück ruhen zwei Hypotheken i Gesamtbetrage von neuntausendfünfhundert Mark. Gläubige sind Herr Stiegelmann, Schildgasse 1, in Straßburg, für viertausend Mark und die Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, in Straßburg für fünftausend fünfhundert Mark. Weitere Hypotheken oder sonstige Belastungen sind nicht vorhanden.
Ich erkläre mich hiemit bereit, mein vorbenanntes Haus nebst allem Zubehör der Gemeinde Strassburg für den Preis von zwanzigtausend Mark zu verkaufen. Der Preis soll am ersten April 1903 bar, jedoch unter Abzug der auf dem Hause lasteden Hypotheken bezahlt werden. Mit diesem Tage tritt der Statt in besitz und Eigentum des Grundstückes.
Ich erlange indes, daß mir die Statt vom ersten April 1903 ab bis mindestens zum ersten Juli 1903 das ganze Haus gegen eine vierteljährige Miete von dreihundeertzehn Mark in Miete überläßt. die Kosten des Kaufvertrags sowie Auflassung trägt der Verkäuer.
Ich verpflichte mich, diese Verkaufsofferte bis zum ersten April 1903 aufrechtzuhalten.
Vorstehendes Protokoll ist vorgelesen, von den beteiligten genehmigt und von ihnen eigenhändig unterschrieben worden. [unterzeichnet] Dominicus, P. Geyer, Dr Schwander
Es besteht gesetzliche Gütergemeinschaft des code civil. Geyer hat das Haus während seiner Ehe gekauft, es ist also gemeinschaftliches Eigentum.

La vente a lieu devant l’adjoint au maire le 31 mars 1903
Kauf
Vor dem unterzeichneten Dr Schwander, Beigeordneten der Stadt Strassburg, dortselbst wohnhaft, als Urkundsperson ist in dessen Amtszimmer zu Straßburg am 31. März 1903 zwischen
der Gemeinder Strassburg, vertreten durch den Beigeordneten Alexander Dominicus wohnhaft zu Strassburg, handelnd auf Grund des Gemeinderatsbeschlusses vom 9. März 1903 einerseits
und Herrn Schneider meister Peter Geyer sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Kunigunte geb. Oberle, beisammen wohnhaft zu Straßburg Heiligenlichtergasse 16 anderseits
nachstehender Kaufvertrag geschlossen worden.
Die Eheleute Geyer verkaufen hiermit zu vollem Eigentum unter Gesamthaftung gegen Störungen, Hypotheken, Nießbrauch und sonstige Rechte an die dies annehmende Stadt Strassburg zum Zwecke der Erbreiterung der Heiligenlichtergasse das nachbezeichnete Anwesen.
Bezeichnung. Das Anwesen zu Strassburg, Heiligenlichtergasse Nr. 16. bestehend aus Erdgeschoss, drei Stockwerken, einem Seitengebäude, einem Hintergebäude mit Magazin, und Hof, einerseits von dem Anwesen Albert Lorenz, anderseits dem Anwesen Elias Weil, vorn besagte Gasse, hinten die israelitische Schule. Im Eigentumsbuch der Stadt Strassburg steht das Anwesen auf Blatt 886 auf Eheleute Geyer in Gütergemeinschaft mit Bezeichnung Flur N Nr 915, Heiligenlichtergasse 16, Hof und Wohnhaus mit 93 qm Fläche.
Auf dem beigefügten Plan des städtischen Bauamts ist dasselbe rot umrändert.
Das Anwesen soll im jetzigen Zustand, Umfang und Begrenzung mit Ausschluß jeder Haftung für Beschaffenheit und Flächenmeß, jedoch einschließlich sämtlichen den Eheleuten Geyer gehörigen Zubehör übergehen.
Eigentumsnachweis. Herr Peter Geyer verheiratet mit seiner Ehefrau unter dem gesetzlichen Güterstande des Code civil (Fahrnisgemeinschaft des § 144 pp A.G. z.Gb) kaufte das Anwesen von Barug Netter, Eigentümer zu Straßburg, laut Urkunde vor Notar Karl Lauterbach, hier, am 10. Februar 1892 Barug Netter hatte daselbe erworben von Sarah Oster zu Schiltigheim, von Tisch und Bett geschiedene Ehefrau des Schreiners Georg Faessler zu Straßburg laut Urkund des Civilgerichts zu Straßburg vom 4. August 1862, zum Verkaufe ermächtigt durch Urteil des Kaiserl. Amtgerichts zu Strassburg vom 3. Oktober 1883 zufolge Kaufakt passirt vor Notar Ritleng dem Ältern zu Straßburg den 19. Oktober 1883, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 12. November nachher, Band 2116 Br 41. Auf Grund dieses Kaufakts hatte herr Netter der Verkäuferin Sarah Oster eine lebenslängliche Rente von siebenhunderzwanzig Mark jährlich zu bezahlen, welche Rentenleistung aber aufgehört hat und weggefallen ist durch das Ableben der Rentengläubigerin, welche gestorben ist zu Bischheim am Saum im Jahr achtzehnhunderfünfundachzig. Eheleute Feissler hatten obige Liegenschaft während der zwischen ihnen bestandene Gütergemeinschaft erworben von den Eheleuten Johann Joseph Reiner und Luise Blettel zu Straßburg, durch Kaufakt vor Notar Keller zu Straßburg vom zweiten Dezember 1850 überschrieben im Hypotekenamte zu Straßburg den neunten desselben Monats Band 663 Nr. 9. Frau Sarah Oster erhalt daran obiges Immöbel zu Alleineigentum durch H Georg Faessler zugetheilt durch Akt vor genanntem Notar am 3. September 1850, geschehen nach obgemeltdeter Ehescheidung.
Bedingungen. 1) Mit den ersten April 1903 tritt die Käuferin in Besitz und Genuß des Anwesens, bis zu welchem Tage spätestens due Auflassung zu erfolgen hat.
2. Die Stadt ist jedoch verpflichtet, die Verkäufer vom ersten April bis mindestens zum 1. Juli 1903 das ganze Haus in Miete gegen einen vierteljährigen Mietzins von 310 Mark zu überlassen.
3) Die Verkäufer leisten Gewähr dafür, daß auf dem Anwesen ruhen eine Hypothek in Höhe von viertausend Mark zu Gunsten des Herrn Georg Graff, Bauführer, hier, ferner vier weitere Hypothek von fünftausend fünfhundert Mark zu Gunsten der Schwestern Fräulein Eichborn, Langstrasse 105, hier, keinerlei Hypotheken, Dienstbarkeiten, Vorzugsrechte oder sonstige Belastungen. Die Verkäufer verpflichten sich, den Hypothekengläubigern bis zum 1. April auf dem rechten Gute zu kündigen. 4) (…)
Kaufpreis. Dieses Kauf geschieht um dem Preis von zwanzigtausend Mark (…)

Str. 15/4.03 An die General Agentur der belg. Allgem. Feuerversicherungsgesellschaft Hier, Brogliepl. 9.

Str. 7.4.1903
Notiz. Das Haus Heiligenlichterg. 16 ist am 1. April 03 in Besitz u. Eigentum der Stadt übergangen (…)

Lettre de J. Stiegelmann au nom du créancier hypothécaire Georges Graff, entrepreneur en bâtiment, domicilié 9 rue de Bouxwiller
Créance d’Emma et de Julie Eichborn
Die Löschung der Hypotheken ist erfolgt & das Freischein beigebracht, 18/8.03.
Quittances du prix d’achat

Etat des locataires
Eröffnung an H Peter Geyer
Seitens des Bürgermeisteramts Abth. III wurde mit heute folgendes eröffnet.
Der Mietzins für das Haus Heiligenlichtergasse 16 wird mit wirkung vom 1 Juli 03 ab auf viertel jährlich M. 217 festgesetzt.
Die Wohnungen sind zu folgenden Mietswerten zu vermieten
Vorderhaus
Parterre 20 M ¼ jährl.
I.Stock 60 M
II. Stock 47 M
III. Stock 10 M, III. Stock 10 M, je 1 Zimmer
Hinterhaus
Kohlenmagazin 35 M
II. Stock 35 M
Sa. 217 M. pro Vierteljahr.
Das Mietverhältnis als Hauptmieter endiget mit 1. October 1904.
Gleichzeitig verpflichtte ich mich die dem Hauptmiete ortsüblich obliegenden Verpflichtungen wie Beleuchten der Treppen Reinhalten des Gebäudes zu übernehmen.
Weiter verpflichte ich mich due Wohnungen nicht höher las zu den oben festgesetzten Mietwerten zu vermieten bei Vermeidung von 30 Mark Konventionalstrafe für jeden einzelnen Übertretungsfall.
Die Kosten für Entleeren der Aborte sowie die Strassenreininung gebühret trägt die Stadt An Wassergelt trägt der Mieter die Helfte.
Straßburg 12. Oktober 03
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Sekret.

[verso] Gegenwärtiger Mietvertrag wird hiemit auf 1. October 1905 verlängert mit der Massgabe jederzeitige voeherige gegenseitig. vierteljährlicen Kündigung.
Strassburg 4. Juli 904
[unterzeichnet] Peter Geyer. Zur Begl. Hörmann, Bureauvorsteher

Sanierungshäuser. Unterhalt
1. Heiligenlichtergasse 16
2. Löffelgässchen 3

Stadtbauamt Unterhaltungsarbeiten
Sanierungshäuser. Unterhalt
Löffelgässchen 3



54, Impasse Günther


Impasse Günther n° 54 – IX 109 (Blondel), puis partie de O 760 (cadastre)

Démolie vers 1820


Rue des Couples – Au premier plan à droite, bâtiment construit sur une partie du sol du n° 54 (mai 2014)
Face sud du bâtiment (juillet 2007)

L’arquebusier Isaac Brummbert vend en 1613 la maison au fond de l’impasse Günther au charretier Jean Fries qui ne s’en défera qu’en 1661 pour régler ses frais de pension à l’hôpital. Elle appartient ensuite (1661-1698) aux fourbisseurs Paul Schwanfelder puis Melchior Schwanfelder jusqu’au départ de ce dernier pour Durlach, au tisserand Jean Melchior Endling (1698-1722) puis aux boutonniers Jean Nicolas Weber et Jean Michel Weber qui vendent leur marchandise dans une échoppe près le pont du Corbeau. Jean Michel Weber acquiert d’autres maisons et fait de celle impasse Günther une maison de rapport. La maison suit la dépréciation générale (350 livres en 1732, 225 en 1783), ce qui indique qu’on n’y fait guère de travaux. Les héritiers Weber la vendent en 1801 à un fabricant de boîtes en plomb qui ne l’habitera pas. Les fabricants de tabac Chrétien Henri Hecht et Frédéric Charles Hecht l’acquièrent en 1806 en la réunissant à la propriété voisine dite Kuppelhof. Ils la font démolir quelques années plus tard et construisent sur une partie du sol une dépendance qui figure au plan dressé pour le plan-relief de 1830.
L’ancienne maison n° 54 (la numérotation est continue pour le quai des Bateliers et les impasses qui en partent) suit alors la destinée du Kuppelhof auquel elle est réunie. La dépendance initiale était un bâtiment à simple rez-de-chaussée. Les deux étages à pans de bois ont été rajoutés par la suite.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 120, cour H’ (© Musée des Plans-relief) 1

janvier 2020

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1806. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative.

Isaac Brummbert, arquebusier, et Marguerite
1613 v Jean Fries, charretier, et (1633) Anne Marie Weber, divorcée du faiseur d’agrafes Christophe Buchfelder et veuve du pileur d’épices Balthasar Huck – luthériens
1661 v Paul Schwanfelder, fourbisseur, et (1643) Jeanne Reiff puis (1671) Marie Egg – luthériens
1673* h Melchior Schwanfelder, fourbisseur, et (1673) Anne Ursule Baldner – luthériens
1698 v Jean Melchior Endling, tisserand, et (1693) Anne Ursule Schüssler – luthériens
1722 v Jean Nicolas Weber, boutonnier, et (1702) Elisabeth Charlotte Jæger, (1721) Anne Marguerite Fischer, veuve du pasteur Philippe Emmerich, puis (1733) Catherine Barbe Faust – luthériens
1745 h Jean Michel Weber, boutonnier, et (1747) Marguerite Barbe Frey – luthériens
1801 v Jean Jacques Schneider, fabricant de boîtes en plomb, et (1778) Anne Marie Klein – catholique et luthérienne
1806 v Chrétien Henri Hecht et Frédéric Charles Hecht, fabricants de tabac

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1732, 225 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 109, la veuve Hartschmidt [sic]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) voir O 760 (9, rue des Couples)

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de Günther

nouveau N° / ancien N° : 20 / 54
Schneider
Porte sous la maison 53 même rue
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers

54
loc. – Jung, Jean Bapt: – Cordonnier
loc. – Jung, la nièce
loc. – Kuhn, Jean Michel – Miroir


Relevé d’actes

L’arquebusier Isaac Brummbert et sa femme Marguerite vendent la maison voisine de celle qu’ils conservent au charretier Jean Fries

1613 (ut spâ [17. Maÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 180-v
Erschienen herr M Isaac Brummbert der Büchßenschmid V Margred sein eheliche hußfr. haben vnversch. verkaufft
hannß Frieß Kerchel Zieher
huß V hoffestatt höfflin mit allen Iren gebeu geleg. Inn der S S ane dem gestaden zwüschen der Schindbrucken V der Neuwenbrucken Im Günther geßlin einsyt dem Verkäuffer selbst andersÿt h. Marzolff Gambß Amtman* Zu S Walburg stoßend hinden vff dem Kupffelhoff, Davon s* der Verkäuffer V H Martzolff Gambß heüßern sammenhafft viij guld. gl S Alle Jar vff S Bartholome tag dauon vier gold gl Martzolff Gambß ij guld. der verkäuffer vij guld den Kheuffer selbst * * samenthafft abzulösen m. ij C ij S W H. Jacob Ottel Stettmeyser Zu Molßheim, So dann wyther verhafftet für Lxxxxb lb H Michel Ziegeln daran x lb d vff Michaelis nechstkünfftig v nachmals Alle Jar vff S Michels tag x lb d s Zinß erleg. vnd soll Sunst freÿ ledig eÿg, V all Rht der khauff vber solch beschwerd für xlj lb

Le journalier Jean Fries hypothèque la maison au profit des enfants de Thomas Odino

1627 (vi. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 418-v
Erschienen hanß Frieß d. taglöhner burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h.Eucharÿ Schüblers Notarÿ unds Zu Straßburg, alß vogt weÿland Thoman Odinoch s. Khind. – schuldig seÿen xij lb
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihr. geb. & geg. Inn d. St: St: Am gestad. nidwendig d. schind bruck. Im günthers gäßell, einseit diethrich Wagner. Metzig. andseit neb. dem Kuppelhoff, hind. vff Nousidlern* den Biersieder stoßend, dauon gnd j. lb j ß gld loß mit xxvji abloß. dem closter Zur Reuern
[in margine :] Erschienen Gerhard Frentz der Gremp burger Zu Straßburg hatt in gegensein des Debitoris bekant daß derselbe Ihme alß vogt Thomæ Odino seel. Kinder diese nebenstehende 12. lb 10 ß sambt dem Zinß Zugenügen erlegt darfür qtirt den 22. Julÿ 1630.

Jean Fries se remarie avec Marie, veuve du pileur d’épices Balthasar Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 148)
1633. Dom. XIII Trinit. 15 7.bris Hannß Frieß der tagner v. burger alhie vnnd Maria Balthasar Hucken des gewesenen Wurtzstösers nachgelaßene Wittwe. Cop. 20. 7.br Zu J. St. Peter (i 76)

Le pileur d’épices Balthasar Huck épouse en 1626 Sara, veuve du pasteur Jean Oswald puis en 1628 Anne Marie, femme abandonnée et divorcée du faiseur d’agrafes Christophe Buchfelder
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 60)
1626. Dom. XIV. Trinit. 10. Septembris Balthasar Huck d. Wurtzstößer vnd burger alhie v. Sara H. Mag. Johannis Oswaldi des Pfarrers Zu St. Oßwald Wb. Copulatio 19. Sep. Zu J. Jung S Peter (i 32)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 86)
1628. Dom. Trinit. 15 Junÿ Balthasar Hauck, der Wurtzstöser vnd Burger allhier vnd Anna Maria Christophels Buchfelders gewesenen guffenmachers verlaßene vnd ordentlicher weiß geschiedene. Cop. 23. Junÿ Zum J. St/ Peter

Originaire de Nuremberg, Christophe Buchfelder épouse en 1623 Anne Marie Weber, originaire de Hohenzollern
Mariage, cathédrale (luth. p. 146)
1623. Christoff Buchfelder von Nürnberg der Kuffenmacher und J. Anna Maria Peter Weber Zu Hohenzollern e. tochter. Eingesegnet montag 17 Martÿ (i 78)

Anne Marie Weber femme du charretier municipal Jean Fries cède à son beau-fils Balthasar Huck ses droits sur une maison sise rue des Cerceaux
1645 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 n° 429-v
Erschienen Anna Maria Wäberin hannß Friesen deß Statt Kärchel ziehers eheliche haußfraw, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Balthasar Huckh deß Armbrosters ihres Stieffsohns mit beÿstand Henrichß Jacobß deß Einspännigers bekannt
daß Sie vff den ienig. widembßnieß so dießelbe vff weÿl. Balthasar Huckh deß Wurtzstößers ihres vorigen Ehemanns seel. verlaßenen Behaußung alhie in der Reiffgaß. ane Steinstraß. geleg. crafft vffgerichtet. Codicillß ihr leben lang hette, allerdingß verzug gethan, und selig. Ihme Hockh ihrem Stiffsohn alß Eigenthumbs selbig. Behaußung überlaß. dargeg. Er Huckh Ihro Stieff Muter 83. fl. in bahrem Gelt gelüffert habe

Le secrétaire en chef de l’Hôpital bourgeois vend la maison qui lui est échue de Jean Fries en paiement de sa pension intermédiaire au fourbisseur Paul Schwanfelder moyennant 150 livres. En marge, quittance remise au boutonnier Jean Nicolas Weber, propriétaire de la maison en 1734.

1661 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 603-v
(Prot. fol. 50. fac. 2.) Erschienen H Daniel Freÿ alß Oberschreiber deß Mehren Hospitals
in gegensein Paul Schwanfelders deß Schwerdtfegers mit beÿstand hannß Frieße deß Mittelpfründers daßelbst
hauß hoffstatt Gemeinschafft deß höfflins mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Güntzer gäßlin, einseit neben Georg Bittnern dem Riehmenschneid. anderseit neben Fr. Ursula Fridin, hind. Zum theil gemelten Bittnern theilß vff dem Kuppelhoff stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Adolphi j. lb j ß dem Closter Zun Rewern sonsten seÿe solche Behaußung geg. männiglich. ohnverhafftet ledig und eigen, Und von obgemeltem hannß Frießen ahne besagt. Hospital durch erkauffung der Mittelpfrund gelangt – umb 150 lb
[in margine :] (…) in gegensein Johann Niclauß Weber des Knöpffmachers und Eigenthums besitzers hier beschriebener behaußung (quittung) actum den 24. Julÿ 1734

Fils d’un fabricant de fourreaux, Paul Schwanfelder épouse en 1643 Jeanne Reiff, fille de contremaître
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64-v)
1643. Dnca : 17 Trinit. 24 Sept. Paulus Schwanfelder der Schwertfeger, Melchior Schwanfelder deß Scheidenmachers Vndt Burgers allhier hinderlaßener Sohn, Jungfr. Johanna H Eliæ Reiffen des Ballierers vndt Burgers alhie Eheliche 7ochter. Mont. 2. Octob. (i 66)

Proclamation, cathédrale (luth. p. 469)
1643. domin: 17 Trinitatis. Paulus Schwanfelder, der Schwertfeger, Melchior Schwanfelders deß geweßenen Scheidenmachers Vndt Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Johanna H Eliæ Reiffen deß Ballierers vnd Burgers alhie eheliche Tochter. Eingesegnet zum A. St. Peter Mont. den 2. Oct. (i 239)

Paul Schwanfelder hypothèque la maison au profit du taillandier Jean Georges Feyler

1661 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 620-v
Erschienen Paul Schwanfeld. der Schwerdtfeg.
in gegensein hannß Georg Feÿhelers deß Waffenschmidts – schuldig seÿen 75. Pfund pfenning, daß Er die nach beschriebene Behaußung erkauffen und daß Angeld bezahlen
Unterpfand sein solle, hauß hoffstatt Gemeinschafft deß höfflins mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit deß Stadens, ohnfern der Kuppelgaßen im Güntzergäßlin, einseit neben Georg Bittnern dem Riehmenschneidern, anderseit neben Fr. Ursula Fridin, hind. Zum theil vff gemelten Bittnern, theilß vff dem Kuppelhoff stoßend geleg., davon gehend iahrs vff Adolphi j. lb j ß dem Closter Zun Rewern so ist solche Behaußung auch noch umb 75. lib Kauffschillingß rest dem Mehrern hospital verhafftet

Paul Schwanfelder et sa femme Jeanne hypothèquent la maison et une échoppe adossée à la Grande Boucherie au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur à la cathédrale

1666 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 494-v
Erschienen Paul Schwanfelder der Schwertfeger und Johanna sein eheliche haußfrau und Sie Johanna insonderheit mit assistentz Lorentz Frantzen des Schuhmachers und Abraham Stiglers des Meelmanns beeder alß ihrer hier Zu erbettener nechster Verwanther
in gegensein des hoch Ehrwürdig hochgelehrten H. Balthasar Friderich Saltzmanns SS. Theol. Lti. und Pfarrers im Münster – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie im Günther gäßlein, einseit neben Georg Bittnern dem Riemen schneider, and.seit neben Ursula Friden, hinden Zum theil uff gemelten Bittnern, theilß auff dem Kuppelhoff, stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d Kauffschillings rests dem mehren Hospital Verhafftet seÿe so gehe auch davon iahrs termino Adolphi 1. lb 1 ß. dem Closter Zur Rewerin
So dann Ein Gaden einseit nechst der Schindbruckhen anderseit neben H Martin Bratfischen vornen uffs Allmend, hinden gegen d. Metzig stoßend, welcher Gaden umb 50. lb d H Caspar Mößnern alten groß. Rhats verwanthen verhafftet sonsten und über 15. ß d bodenzinß gemeiner statt davin Jährlich Zu raÿchen

Jeanne Reiff femme de Paul Schwanfelder meurt en 1670 en délaissant six fils dont le cadet meurt peu de temps après elle. Les experts estiment la maison 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 151 livres, le passif à 98 livres

1670 (21. Nov.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 5) n° 24
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab, Nahrung vnd Güttere, Ligender vnd Vahrender, So weÿland die Ehren und tugendsame Fr Johanna Reiffin deß Ehrengeachten H. Paul Schwanfelders Schwerdfegers vnd burgers alhier geweßene haußfraw seel., Alß diselbe den (-) Augusti in Gott seel. verschieden Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen vnd erfordern des Ehrsam und bescheidenen Hannß Michel Stöhren Windenmachers vnd burgers alhie, Alß geschwornen Vogts Hannß Melchiors, Hannß Pauli, Jost, Hannß Michels, Hannß Christophs vnd Johannis so aber bald nach der Mutter gestorben, welches der Vatter geerbt, aller 6 der Verstorbene Frawen seel. mit vor vnd hernach bemelem Wittiber ehelich erziehter Kinder vnd rechtsmäßiger ab intestato hinderlaßene Erben inventirt (…) So beschehen Montags den 21.ten Novembris Anno 1670.

In einer in der Statt Straßburg in dem Günther Gäßel am Staden gelegenen behaußung so in dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden alß Volgt.
Eÿgenthumb ane Einer Behausung vnd Gaden. (T.) Item ein behausung, hoffstatt, Gemeinschafft deß Höffleins mit allen deren Gebäuwen begriffen, Zugehördten, Recht. vnd Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Jenseit deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Gündergäßlein, j.s Geörg Bittner dem Riemenscheid. 2.s Ursulæ Fridin, hinden Zum theil vf gemelten Bittnern theils vf den Kuppelhoff stoßend geleg. davon geht Jährlich vf Adolphi 1 lb d dem Closter Zur Rewern, Ferners gibt man Jährlich 3 lb 15 ß d Zinß dem mehren Hospital termino Michaelis ablößig in Capital mit 75 lb d sonsten Freÿ ledig vnd eüg. vnd über dieße beschwerd angeschlagen vmb 75 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergam. brieff mit derselben Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 17. 9.bris 1661. signirt mit N° 1
(T.) It, ein Gaden eins. nechst d. schindbruckh (…)
Ergäntzung. Vermög über die Jenige haußraths posten, so der Ehegattin und Wohlachtbare Herr Elias Reiff ballierer vnd Fr. Anna Maria Ipperin beede Eheleuth Fr. Johannæ Riffin dero dochter mit Ihro in den Ehestand gegebenen auffgerichteter Designation durch H Johann Martin Härlin Not. Publicum gefertigt
Abzug. Des Wittibers unverändert Gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Guldenen ringen 2, Sa. unveränderten Guths 74, Summa summarum 90 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 30, Sa. Wahren 17, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung vnd Laden 100, Summa summarum 151 lb – Schulden 98 lb, Nach deren Abzug 52 lb – Summa finalis

Paul Schwanfelder se remarie avec Marie Egg, originaire de Köndringen dans le margraviat de Bade en juridiction de Hochburg : contrat de mariage, célébration
1671 (2.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten vndt Wohl vornehmen Herrn Paul Schwanfeldern dem Schwerdtfegern Vndt Burgern alhie Zue Straßburg, Alß Bräutigamb ahn Einem
So dann der Ehren: vnd tugendtsammen Jungfr. Maria Egin von Kindtringen In der Obern Marckgraffschafft geleg. gebürtig, weÿl. Michel Egen gewesenen Landtmandts daselbsten nachgelaßenen ehelich. dochter Alß hochzeiterin And. theils
So beschehen In Straßburg Freÿtags d. 2. Junÿ A° 1671. [unterzeichnet] Paulluß Schwanfeldter als hoch Zeÿdter

Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 24)
1671. Dom: Exaudi. Zum 2. mahl Hr Paul Schwanfelder der Schwerdfeger Burger alhie, Jfr. Maria Weiland Michael Egen gewesenen Landmann Zu Kindtringen in der Obern Marggsch: und herrschafft hochburg d. Donnerstags den 15.ten Junÿ, Münster

Marie Egg devient bourgeoise peu avant son mariage
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 387
Maria Egin, Von Kindringen, auß der Obern Marg Graffschafft, empfangt daß burger recht von Paul Schwanfeldern, dem Schwerdtfeger und burgern alhie, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt den 23.ten Maÿ A° 1671.

Paul Schwanfelder meurt en 1674 en délaissant quatre fils de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle des héritiers de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 204 livres et le passif à 196 livres. La veuve Marie Egg se remarie en 1675 avec le farinier Ulric Greiner.

1675 (20.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 8) n° 3
Inventarium vnd Beschreibung aller und Jeder Haab Nahrung undt Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, So Weÿl. der Ehrenveste und Wohl vorgeachte herr Paulus Schwanfelder gew. Schwerdtfeger und burger alhie zu Str., alß derselbe den 9. Decembris des bereits Zurückgelegten 1674.ten Jahrs in seinem heÿlang seeligmacher Jesu Christo seel. entschlaffen, verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern vnd begehren aller Vff folgendem blatt beschriebener Vnd ab intestato hinderlaßener Erben, inventirt durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam Egin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenvesten, Fürsichtig und Weißen H. Jacob Habrechten Kannengießers v. E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß derselben geschwornen Curatoris (…) So beschehen vndt angefangen Mittwochs den 20 Januarÿ Anno 1675.
Der nuhnmehr in Gott ruhende H. seel. Paulus Schwanfelder hat zu Erben ab intestato verlaßen alß volgt. 1. Hannß Melchior Schwanfeldern, Schwerdtfeger, vnd burgern alhier, 2. Hannß Paulum Schwanfelder, 3. Jost Schwanfeldern vndt 4. Hannß Christoph Schwanfelder, so noch ledigen standts der dreÿ Letztern geschworner Vogt der Ehrenhafft Hanß Michel Stöhr der Windenmacher und burger alhier, Alle deß verstorbenenn mit auch weÿl. Fr. Johanna Reiffin seiner ersten haußfr. seel. ehelich erzeugter vndt hind.laßnener Söhn.

In Einer in der Statt Straßburg ahne dem Stad. in dem Günther Gäßel gelegenen vndt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung welche hernach gehöriger orthen eingetragen wird, hat sich befunden worden alß Volgt.
Vff der obern Biehn, In der Cammer A, In der Obernstuben, In der Wohnstub
Eÿgenthumb ahne Einer Behausung vndt gaden der Erben unverändert. I. behaußung, hoffstatt gemeinschafft deß höffleins mit allen deren gebäuwen begriffen, Zugehördt. Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der St. St. Jenseith deß Stadens ohnfern der Kuppelgaßen im Günthergäßlein, j.s neben Geörg Bittnern dem Riemenscheidernn and. seith neben H. Michael Friden dem handelßmann alhier hind. Zum theil vff gemelten Bittnern theils vff den Kuppelhoff stoßendt, davon gehet Jährlich vff Adolphi 1 lb d dem Closter Zu Rewerin, Ferners gibt man Jährlich 3 lb 15 ß d Zinß dem mehren Hospital alhier zu Straßburg termino Michaelis ablößig in Capital mit 75 lb d, sonsten Freÿ ledig vnd Eÿg. vnd über die beschwerdt angeschlagen 75 lb. Darüber Sagt j teutscher Pergamentener brieff auch mit d. St. St. Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 17. 9.bris Anno 1661. signirt mit N° 1 und darbeÿ gelaßen
Item j. gad. nechst der Schindbruckhen (…)
Ergäntzung der Wittib Unveränderten Gueths. Vermög des Vber der Wittiben In den Ehestand Zugebracht Nahrungen den 3. Maÿ A° 1671. also noch Im ledigen standt vnd etliche woch. vor der Hochzeit auffgericht. Inventarÿ
Ergäntzung der Erben unverändert Guth, Nach besag über weÿl. Fr. Johannæ Reiffin des verstorbenen H. Paul Schwanfelders sel. gewester erster haußfrauen sel. in A° 1670 auffgerichtet
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 10, Sa. Silber Geschmeids 13, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Baarschafft 12, Sa. Ergäntzung 68, Summa summarum 107 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs Vnd Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 9, Sa. Silber geschmeids 7 ß, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung vnd Gaden 166, Sa. Guths ergäntzung (22, abzuschreiben 125, In Vergleichung 103), Summa summarum 204 lb – Schulden 196 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 37, Sa. Werckzeugs Vndt Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 13, Sa. Früchten 8, Sa. Silber geschirrs 1, Sa. Schuld 104, Summa summarum 165 lb – Schulden123 lb, Nach deren Abzug 41- Summa finalis 240 lb

La maison revient à son fils Melchior Schwanfelder qui demande en 1677 avec Geoffroi Reinschüßel l’assistance des Conseillers et des Vingt-et-Un pour recouvrer une dette à Tubingen

1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 130) Montag d. 30. Aprilis – Gottfriedt Reinschüßel und Melchior Schwanfelder prod: unterth. supplicat. p. Hr. Gr. pro Intercessional: nacher Tübingen. Erkannt Willfahrt.
H. XV. Städel vnd H. Carol

Melchior Schwanfelder épouse en 1673 Anne Ursule Baldner, fille du préposé au bois
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 95 n° 7)
1673. Dnicis ÿsd [Dnicâ Rogaôrum & Exaudi d. 4 & 11 Maÿ] Hans Melchior Schwannenfelder, lediger Schwerdtfeger, hrnn Paul Schwanfelders auch Schwerdtfegers v. B. allh. ehel. Sohn. v. Jgfr. Anna Ursula, Hrn Leonhard Baldners, unserns Herrn Holtz Verwalters v. hagmeisters alhie ehel. T. – W (i 66)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 164-v, n° VII)
1673. Dom: Rogationem. Zum 2. mahl Johann Melchior Schwanfelder der Schwerdtfeger Jn Paul Schwanfelders, Schwerdtfegers u. Burgers allhier ehel. Sohn. Jfr. Anna Ursula, Hn Leonhard Baldners Verwalters v. Z metzgers alhie ehel. T. Sonntags dn 15.t Maji St. Wilhelm

Melchior Schwanfelder et Anne Ursule Baldner qui vont quitter Strasbourg font dresser un inventaire de leurs biens (376 livres) après avoir vendu leur maison (Anne Ursule Baldner femme de Melchior Schwanfelder est citée en 1713 alors qu’elle habite Durlach. Leur fils Léonard Schwanfelder s’établit à Strasbourg en 1715).

1698 (14.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 7)
Inventarium über Johann Melchior Schwanfelders des Schwerdfegers und Frauen Annæ Ursulæ Baldnerin, beeder Eheleuthe und bißherig geweßener burgere alhier noch habende Nahrung, welche Auß Erkandnuß der obrigkeit weilen Sie beede Eheleuth das burgerrecht auffkünden und sich von hier hinweg begeben wollen, i,nventirt (…) auffgerichtet den 14. Augustj Anno 1698.
In einer allhie in der Statt Straßburg am Staden ohnfern del Vogelgesang gelegener behaußung ist befund. worden wie Volgt.
Abzug. Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Zum Schwerdtfeger handwerckh gehörig 23, Sa. Silbers 68, Sa. Guldenen ring 12, Sa.der bahrschafft 175, Summa summarum 376 lb

Legs que fait Anne Ursule Schwanfelder née Baldner à sa fille, son fils et sa bru. Le codicille de 1729 est remplcé par celui de 1732, lui-même annulé en 1733.
1729, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 63)
Codicillus respectivé Disposition inter liberos Frauen Annæ Ursulæ Schwanfelderin gebohrner Baldnerin wittib u. burgerin alhier,
Montag den 19. Decembris Anno 1729
1. legirt (…) frauen Ursulæ Weberin gebohrner Schwanfelderin ihrer leiblichen Tochter, ferner Susannæ Schwanfelderin geb. Grünwaldin und Frau Anna Elisabeth Schwanfelderin gebohrne Schmidin ihrer beider Sohns frawen (…)
3. prælegirt Sie Leonhard Schwanfelder dem Schwerdtfeger auch ihrem Sohn (…)

1732. Codicillus respectivé Disposition inter liberos Frauen Annæ Ursulæ Schwanfelderin gebohrner Baldnerin wittib u. burgerin alhier,
2. H. Samuel Schwanfelder dem Silberarbeiter und burger alhier ihrem Sohn ihme vorgelühen (…)
3. prælegirt Sie Samuel Schwanfelder (…), 4. Susannæ Schwanfelderin geb. Grünwaldin derer Sohns Frauen (…)
den 13.ten Aprilisus Anno 1733 wieder legitimo modo cassirt und abgethen

Melchior Schwanfelder vend la maison au tisserand Jean Melchior Endling et à sa femme Anne Ursule Schüssler

1698 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 43-v
(prot. fol. 6 b) Erschienen Johann Melchior Schwanfelder, der Schwerdfeger
hatt in gegensein Hans Melchior Endling, deß Leinenwebers und Annæ Ursulæ gebohrner Schüßlerin deßen Ehelichen haußfrau (verkaufft)
hauß, hoffstatt, Gemeinschafft deß höffleins, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier im Günzergäßlin, einseit neben Georg Büttnern dem Riemenschneider, anderseit neb. Ursula Friedin, hind. zum theil auff Gemeldt. Büttners gärttlin, theilß auff d. Kuppelhoff stoßend gelegen, darvon gehend jahrs auff Adolphi ein pfund 1 ß d dem Closter zu d. Reuerinnen, so seÿe dieselbe auch umb 75 lb Kauffschillings Rest dem mehren Hospital verhafftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig vnd eÿg. Ist demanch solchern Verkauff und Kauff zugang. und gescheh. über die angegebene beschwerd. welche die Käuffere in dijenig. qualität, alß sich solche in der beed. Stiffter documentis befind werd. übernommen, zugang. für vnd vmb 100 pfund
[in margine :] Erschien hierinn bemeldten Verkäufers Joh: Melchior Schwanfelders seel. nachgelaßene wittib Fr. Anna Ursula geb. Baldnerin so ohnbevögtigt, beÿständlich Joh: Daniel Röderer, Knöpffmachers, hatt in gegensein hannß Melchior Endling, Leinenwebers des Käuffers hier verschriebener behaußung (Quittung), Actum den 31. julÿ 1722

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du boulanger Jean Georges Hartmann

1698 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 44-v
hans Melchior Endling, der Leinenweber und Anna Ursula geb. Schüßlerin, welche ihrer anzeig nach keine ohnverändert, sondern gemein theilbar guth habe
in gegensein Hans Georg Hartmann, deß weißbecken – schuldig sein 25 pfund, zu Erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß, hoffstatt, perge auß immediate vorstehend Verschreibung & dem mehrern Hospital so dann umb 50 lb d von Kauffsch. rest Joh: Melchior Schwanfeldern dem Schwerdtfegern verhafftet

Jean Melchior Endling épouse en 1693 à Schiltigheim Anne Ursule Schüssler, fille d’un cordier manant, qui a eu un enfant naturel avec un forgeron
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 138)
Heut dato Mittwochs d. 19. Aug. 1693. hab ich (…) Hannß Melchior Endling den ledigen leinenweber v. burger Zu Straßburg weiland Hans Melchior Endlings auch burgers v. Webers daselbst hinderlaßenen ehelichen Sohn, Barbar Annam Ursulam Hans Diebold Schüßlers Seilers v Schirmers Zu Straßburg (so vormals von einem Schmidt geschwächt worden) hinderlaßene eheliche dochter nach geschehener 2 maliger außruffung ehelichen copulirt v. eingesegnet [unterzeichnet] hanß Meelcher Entling, Anna Vrsula Schüßlein hochzeiterin dero hochzeiter , (i 68)

Anne Ursule Schüssler acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit un mois avant son mariage
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1115
Anna Ursula Schüßlerin Von hier, Weÿl. Hanns Diebold schüßlers des seÿlers und schirms Verwandten allhier hinterl: Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht gratis und Wird Zu E.E. Zunfft der tucher dienen. J: d 20. Dito [Julÿ] 1693.

Le conseil des Tisserands autorise Melchior Endling à faire un tissu en laine selon le modèle soumis par une de ses clientes bien que les tissus entièrement en laine soient réservés aux tisserands en laine. Ces derniers estiment que le travail est trop long pour être profitable. Melchior Edling devra cependant présenter son travail aux contrôleurs.
1711, série V 125-2 (Tisserands)
Extractus Auß E. E. Zunfft der Thucher Gerichts: Protocollo. Dienstags den 18.ten Augusti 1711 ward in præsentia /:S.T.:/ Herrn XIII.er Dietrrichs, unßers Gebietenden Oberherrns gericht gehalten und dabeÿ neben mehrern Verhandelt, wie folgt
Melchior Endling der Leinenweber und Burger allhier, erschienen Zeigte ein Muster von gantz wullenen gebildtem Zeüch vor mit Bericht, daß eine seiner Kundten weiber ein Stuck dergleichen Arbeith von jhm gemacht Zuwerden verlange, ob er sich deßen unterstehen dörffe ? Weilen die Wullenweber den Leinenwebern einen gantz wullenen Zettel Zu führen, in consideration es wider jhre Articul seÿe nicht verstatten wollen. Herauff ist nach sein Endlings genommenen abtritt, solch von jhm vorgelegtes Muster wohl besichtiget, mithin die vom Wullenweber handtwerck inn Gericht mitsitzene befragt worden, ob sie dergleichen Zeüch dießem Muster nach, berichteter deßen Kundtin machen wolten, oder Könten ? Worüber dieselbe Zur Antwort gegeben, daß die dergleichen arbeit wohl machen könten, in betrachtung aber dabeÿ nichts Zu verdienen, so seÿe auch nicht werth daß sie die Zeit damit versäumbten, derohalben wurde Erkandt, daß sie die Wullenweber von solchem Muster innert acht Tagen eine Prob darthun oder aber jhme Endling, solch bereits angefrimbtes Stuck damit die Kundtin deßen habhafft werden, und der Weber auch ein stücklein Brodt dabeÿ Zuverdienen haben möchte, Zuverfertigen erlaubt, jedoch aber Keine Consequenz oder berechtigung deßen dadurch verstanden, sondern wann man fernerhin mehrere solche Arbeith von jhme Zumachen begehrte, er Allezeit Zuvor die Meisterschafft Wullenweber Handwercks darunder begrüßen, ob einer oder der andere dießer Arbeith sich Zu undernehmen verlange oder nicht ? /:andere Wullene arbeith auff den schlag den die Wullenweber sonsten zuführen pflegen, er Endtling Zu machen nicht Zu understehen sich von selbsten obligirt:/ und auch was er solcher gestalt mache, ordentlich Zur Schau Zubringen schuldig seÿn solle.
Extrahirt den 2.ten Augusti 1711. [unterzeichnet] Heinrich Schwartz Sen. E. E. Zunfft der Tucher Zunfft Schreiber

Jean Melchior Endling et Anne Ursule Schüssler hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1714 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 153
Joh: Melchior Entling leinenweber und Anna Ursula geb. Schisslerin beÿständlich Joh: Jacob Schissler seÿlers und Joh: Carl Schettler paß:
in gegensein Joh: Adolph Rumetsch præceptoris privat:
unterpfand, ihr hauß cum appert: im Güntzergässel, einseit neben Balth: Hatt anderseit neben H. Richshoffer, darvon gibt mann jährlich 1 lb 1 ß dem Closter zu denen Reuerin

Jean Melchior Endling et Anne Ursule Schüssler vendent la maison au boutonnier Jean Nicolas Weber et à sa femme Anne Marguerite Fischer moyennant 400 livres. Une expédition sur parchemin figure dans une collection privée d’actes ayant trait au Kuppelhoff.

1722 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 404-v
(400) hannß Melchior Endling der Leinenweber und Anna Ursula geb. Schißlerin
in gegensein Johann Nicolauß webers Knopffmachers und Anna Margaretha geb. Fischerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuths: staden im Günthers: gäßlein, einseit neben weÿl. Balthasar Hatten hoßenstrickers wittib anderseit neben dem H. Rathh. Richshoffer zugehörigenen Kuppelhoff, hinten auff ged. Hatten gartten, davon gibt mann jährlich auff Adolphi dem Closter zu denen Reuerinnen allhier 1 lb 1 ß – mit keinen dienstbarkeiten beladen außer daß vorgedachten H. Richshoffer den durchgang von seinem hauß durch das höfflein der jetzt verkaufften behausung jura servitutis gebühret – um 175 pfund (verhafftet, geschehen um) 225 pfund

Fils d’un boutonnier qui est alors maître d’école à Romanswiller, Jean Nicolas Weber épouse en 1702 Elisabeth Charlotte Jæger, fille du greffier bailliager et maître des forêts à Dabo : contrat de mariage passé à Romanswiller, mariage à Strasbourg
Copia der Eheberedung – auff dato den 15. Monaths Tag Junÿ Anno nach der Gnadenreichen Geburth Unßers einigen Erlößers und Seeligmachers 1702 (…) zwischen dem Ehrsamen Niclaus Weber, annoch ledigen Standes und Knöpffmachers gebürtig auß der Statt Straßburg, mit beÿstand des auch Wohl Ehrsahmen und bescheidenen Johann Niclauß Webers, dermahlen Schuelmeisters Zu Rommelsweÿler als seines Vatters, Hannß Philipps Scherers und Martin Frölich von gedachtem Rommelsweÿler, ahne Einem So dann der Tugendsahmen Jungfr. Elisabeth Charlott Jägerin, weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Ulrich Jägers, seel. geweßten Ambtschreibers und Forst Verwalters zu dagspurg und Sibillæ Sophiæ seiner Hinterlaßenen Haußfrauwen Eheliche Tochter, mit beÿstand Friederich Baltzer, Johann Jacob Frölich allen Von obgedachtem Rommelsweÿler, und mein nach gesetztem Joseph Gugen, der Zeit Schaffners Zu St. Johannn alß verordneter Vormunder (…) Actum Rommelsweÿler den Tag, Monath undt Jahr wie oben gemeldt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 97 n° 14)
1702. Mittwoch d. 30.t Aug. seind nach gemeiner außruffung ehelich eingesegnet Worden, Johann Niclas Weber der ledige Knöpffmacher Und burger, Hn Joh: Niclas Webers deß burgers Und Knöpffmachers, der Zeit schulmeisters Zu Rommels Weÿler, und Maria Magdalena Casparin seiner Ehefr. Ehl. Sohn, Und Jgfr. Charlotta Elisabetha Weÿland Hn Joh: Ulrich Jägers gewesenen Rent meisters Zu Dachsburg nachgel. Ehl. Tochter, die Mutter noch lebend heißt Sibylla Sophia Loberin [unterzeichnet] Johan Nicklauß Weber als hochzeiter, scharlot Elisbet Jegerin Als hoch Zeittrin (i 101)

Elisabeth Charlotte Jæger devient bourgeoise un mois après son mariage
1702, 4° Livre de bourgeoisie p. 739
Charlotta Elisabetha, Von Dachspurg Leining: Herrschafft weÿl. Joh: Ulrich Jäger gew. Rentmeister daselbst hinterl. sohn [sic] empfangt das burgerreht von ihrem Mann Joh: Niclauß Weber Knöpffmacher allhier p. 2. gold fl. und 16 ß beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Wird Zum Spigel dienen. Promis. d. 2. Dito [8.bris] 1702.

Jean Nicolas Weber et Elisabeth Charlotte Jæger font leur testament en 1703
1703 (19. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 1
Codicill – Persönlich erschienen der Ehrenhafft und Achtbare HerrJohann Niclaus Webern der Knöpffmachern und beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Charlotta Elisabetha gebohrne Jägerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, so Viel den Mann gesunden, gehend: vnd stehenden, Sie die Fraw aber hochschwangen Leibes, jedoch beede von den Gnade des grundgüthigem Gottes guter Richtiger Sinnen, venunfft verstands vnd gesprächs (…)
Geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der Kalbsgaß Ligenden, von Fr Margaretha Goldbachin Wittib mein des Notary leiblichen Mutter, Eigenthümlichen bewohnten behaußung, deren Vorden Stuben mit den Fenstern auf die gaß außsehend (…) auf Mittwoch den 19. Septembris Abends Zwischen Fünff und Sechs Vhren Anno 1703
[unterzeichnet] Johan Niclauß Weber, scharloth Elizabeth Weberin

Elisabeth Charlotte Jæger meurt en 1721 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison de location près de l’auberge au Corbeau. La masse propre au veuf s’élève à 9 livres, celle des héritiers à 549 livres. L’actif de la communauté s’élève à 531 livres, le passif à 714 livres.
1721 (15.2.), Not. Marbach (Jean, 34 Not 2) n° 45
Inventarium über Weÿl. der Ehr: vnd tugendsahmen Frauen Elisabetha Charlotta gebohrne Jägerin, des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Niclaus Webers des Knöpffmachers vnd burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehelichen Hauß Frauen nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach Ihrem den 29. des Monats Novembris hiengelegten 1720. Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen Tödlichen hintritt Hinder Ihro Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des auch Ehrenhafften Herrn Johann Philipp von de Mühl des Schneiders Vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friederich des Knöpffmachers Gesellen so gegen 18 Jahr, So dann Johannes gegen 9 Jahr alt, der abgeleibten Frauen mit dem hinterlaßenen Wittiber ehelich erziehlt (…) Actum Straßburg Sambstags den 15. des Monaths Februarÿ Anno 1721.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Staaden beÿm Raaben gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung als Volgt befunden
Holtz und Schrein Werck. In der Cammer A, In der Wohn Stub
Ergäntzung des Wittibers ohnverändert ermanglenden Guthß, Vermög Inventarÿ über der Geweßter Eheleuth in Ehestand gebrachter Nahrungen durch mich Johann Marbachen Not. Publ. (…) in Anno 1716. auffgerichtet
Copia der Eheberedung – auff dato den 15. Monaths Tag Junÿ Anno nach der Gnadenreichen Geburth Unßers einigen Erlößers und Seeligmachers 1702 (…) Actum Rommelsweÿler den Tag, Monath undt Jahr wie oben gemeldt
Copia der Seelig Verstorbenen Frawen auffgerichteten Codicilli. 1720. (…) Mittwochs den 23. deß Monaths Octobris (…) Persönlich erschienen die Ehr: und tugendsame Fraw Elisabetha Charlotta gebohrne Jägerin des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Niclauß Webers, deß Knöpffmachers, Seidenhändlers und burgers allhier geliebte Eheliche Haußfrau, Kranck und schwachen Vff deinem Beth liegenden Leibs – Johann Marbach
Norma hujus inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. haußraths 1, Sa. Ergäntzung 39, Summa summarum 40 lb – Schulden 50 lb, Übertrifft also Solche Passiv Schulden des Wittibers gantzes Vermögen dem Stalltax nach umb 9 lb
Hierauff Folget der Kinder Und Erben ohnverändert Mütterlich Guth, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 50, Sa. Ergäntzung 457, Summa summarum 549 lb
Endlichen Wird auch das gemein verändert und theÿlbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. Wahren vnd Werckzeug Zum Knöpffmacher handwerck gehörig 98, Sa. Schulden 396, Summa summarum 531 lb – Schulden 714 lb, Übertreffen Solchem nach die Theilbahre Passiva die Activ Nahrung vmb 182. lb

Jean Nicolas Weber se remarie avec Anne Marguerite Fischer, veuve du pasteur de Korck Philippe Emmerich. D’après le répertoire de Bopp, Philippe Emmerich originaire de Kichheim-Bolanden a épousé en 1704 Anne Marguerite Fischer, fille de brossier : contrat de mariage, célébration
1721 (6.5.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 118
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbahren Herrn Johann Niclaus Webern Knöpffmachern vndt burgern allhier Zu Straßburg als bräutigamb beÿständlich Johann Jacob Webers auch Knöpffmachers Seines bruders Vndt herrn Johann Philipp Von der Mühl Schneiders als deß Bräutigams Kinder Ehe Vogten ane einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendbegabten Frawen Anna Margaretha gebohrner gebohrner Fischerin, Weÿl. ST Herrn Philipp Emmerichs geweßenen treweifferigen Pfarr herrn Zu Korg hanau hochgräfflicher Herrschafft, nach todt hinderlaßenen Wittib als Fr. Hochzeiterin beÿständlich Herrn Johann Martin Rügers Schuhmachers vnd E. E. Kleinen Raths allhier alter beÿsitzers Ihres geschwornen Vogts vndt herrn Friderich Benners Bedienten Eines hoch löbl. Collegÿ Sanitatis allhier als dero Stieff Vatters andern theils
So beschehen on der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 6.ten Maÿ Anno 1721. [unterzeichnet] Johan niclauß Weber als hohzeitter, Anna Margtha Emmerichin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 222, n° 9)
1721. Mitwochs d. 4. Junÿ seind nach geschehener außrufung Dominica Exaudi & Pentec. 1721 in der Kirch zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Niclaus Weber, der Knöpffmacher vnd burger weiland Charlottæ Elisabethæ Jägerin ehemann, Fr. Anna Margaretha Weiland H. Johann Philipp Emmerichs wolverdienten Pfarrers zu Korck Hochgräfl. Hanauischer Herrsch. nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als hochzeitter, Anna Margretha Emmerichin Als hoch Zeitterin (i 229)

Anne Marguerite Fischer fait dresser l’inventaire de ses apports (545 livres) rue des Juifs dans la maison de la femme du pasteur Silberrath
1721 (18.6.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 148
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so die tugendsahme Fr. Anna Margaretha gebohrne Fischerin Zu Herrn Johann Niclaus Webern Knöpffmachern undt burgern allhier Ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ohnverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem geg.sein obged. H. Joh: Niclauß Webers deß Ehemanns vnd H. Balthasar Zieglers Krempen des Ehefr. Kinder Vogten den 18.ten Junÿ Anno 1721.
In einer allhier zu Straßburg ahne der Judengaß gelegenen Fr. Pfarrh. Silberradtin Eÿgenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 197, Sa. Bibliotheca 30, Sa. Silbers 14, Sa. Goldene Ring 12, Sa. baarschafft 40, Sa. pfenningzinß hauptguth 250, Summa summarum 545 lb

Jean Michel Weber fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 899 livres, le passif à 508 livres.
1721 (16.7.br), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 8) n° 211
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehr: und Vorgeachte H. Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher undt burger alhier, für unverändert in die Ehe gebracht, welche Nahrung, der ursach halben, damit mann sich künfftiger Zeit der Ergäntzung halben darnach Zu reguliren Haben möchte, Vorgenommen, ersucht und Inventirt (…) Actum Straßburg in præsentia H. Conrad Rüegers Schuhmachers, auff der Ehefrawen Seithen vnd H. Johann Philipp Vondermühl Schneiders des Eheherrn Kinder Vogten Dienstags d. 16. Septembris 1721.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden undt in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 141, Sa. Wahren vnd Werckzeug Zum Knöpffmacher handwerck gehörig 217, Sa. Leeren Vaß 7, Sa. Silber geschmeids 19, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 18, Sa. Schulden 487, Summa summarum 899 lb – Schulden auß deß Eheherrn unveränderter Nahrung zubezahlendt 508, Nach solchem abzug 391 lb, Darzu gelegt die helffte ane der Haussteuren thut 25, Des Eheherrn gantze unveränderte Nahrung 417 lb

Anne Marguerite Fischer meurt en 1732 en délaissant un fils de son premier mariage et un autre du deuxième. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf s’élève à 136 livres, celle des héritiers à 352 livres. L’actif de la communauté s’élève à 581 livres, le passif à 1 045 livres

1732 (29. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 764 (723)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung Und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Margaretha Weberin gebohrner Fischerin des Ehren und Vorachtbahren herrn Johann Niclaus Webers, Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach ihrem Freÿtags den 26.sten augusti des zu end lauffenden 1732.sten jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Mittwochß d. 29.ten 8.bris A° 1732.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Ihren rechtsmäßigen Erben velaßen wie volgt. 1.mo Herrn Johann Reinbold Emmerich S. S. Theol. Studiosum welcher die abgeleibte seel. in erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn Johann Philipp Emmerich, geweßenen wohlmeritirten Pfarrhern Zu Korck hochgräfflicher hanauischer Jurisdiction nun seel. ehelich erziehlt, so allhier ohnverburgert, beÿständlichen h. Caspar Zieglers fastenspeishändlers und burgers allhier seines noch ohnentledigten Curatoris, und ist der ordnung gemäß hiebeÿ ferner erschienen der Wohl Ehrenveste fürsichtig und wohlweiße herr Johann Friedrich Ferber Vornehme handelßmann und E. E. Kleinen Raths allhier Wohlansehnlicher beÿsitzer, Welcher Zufolg hiebeÿ producirten mandati Vom 27. 8.bris A° 1732. Von seithen Ehren Erwehnten Kleinen Raths hierzu insonderheit abgeordnet, In dem ersten Zweÿten haubt theil So dann
2.do Johann Michael Weber der Verstorbenen seel. mit eingangs gemeltem herrn Johann Niclaus Weber Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Söhnlein deßen geschworner Vogt ist H Johann Peter Sponemer beÿ hießiger löbl. Cantzleÿ bedienter und burger allhier, Welcher dem geschäfft nahmens seines Curandi beÿgewohnet In den Letzten Zweÿten Haupttheil. Also alle beede der abgeleibten seel. in zween Ehe ehelich erziehlter herr Sohn und Söhnlein in Zweÿ gleichen portionen und haupttheÿler ab intestato Verlaßener rechtsmäßige Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane em sogenanten günthergäßel ane dem Staadten beÿm Vogelgesang gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Gesellen Cammer, In der obern Stub, In der Stub Cammer, In der Wohn Stub, In dero Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller, In der Soldaten Cammer, Im laaden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und einem Gädlein. (T.) Erstl. eine Behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeithen, allhier am Schiffleuth Staaden im Günthergäßlein, j.seith H. Philipp Richßhoffer dem handelßmann Zugehörigen Kuppelhoff, 2.seiths neben H. Büchel dem Specereÿhändler und hinten auf sein H. Büchels gärthlein stoßend gelegen, so über die hernach inventirte Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög der Zum Concept gelüfferten schrifftl. Abschatzung vom 14. 8.bris 1732. angeschlagen per 350. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stuben auffgerichtet dedato 7. Julÿ A° 1722. mit Lit. A. bemerckt. Dabeÿ ferner Zween unterschiedene Ane nechst gefertigtem orth auffgerichtete pergamente Kauffbrieff einer sub dato 17. 7.bris 1661. mit altem N° 1 de andere aber d. 19.ten Januarÿ 1698.
(T.) Item fünff sechste theil für ohnvertheilt Von und ane einem gädlein am untern fischmarckt am Spahnbett (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten guts, Inhalt der über der Verstorbenen seel. in die Ehe gebracht ohnveränderte Nahrung in A° 1721. durch nunmehr auch weÿl. H. Notarium Johann Friderich Ölingern seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. des Wittibers ohnverändert guth. Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 2, Sa. Vaß 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 5, Erg. Rest 358, Summa summarum 428 lb – Schulden 291 lb, Nach solchem abzug 136 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 112, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 8, Erg. Rest 279, Summa summarum 428 lb – Schulden 45, Nach solchem abzug 352 lb
Das theilbahre guth, Sa. haußraths 78, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 3, Sa.Gewerbs waaren 102, Sa. Wein vnd Vaßes 14, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Gaden 350, Sa. Schulden 41, Summa summarum 581 llb – Schulden 1045 lb, In Vergleichung Theilbar passiv onus 464 lb
Stall Summ 286 lb
Wÿdemb, Welchen der hinterbliebene Wittiber Lebtägig Zugenießen berechtiget. Inhalt des über Weÿland frauen Elisabethæ Charlottæ gebohrner Jägerin des dißortigen Wittibers gewesenen erstern eheliche haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Marbach A° 1721. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte seel. ad dies vitæ genoßen. Crafft des über Weÿland des Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Johann Philipp Emmerich (…) durch N Not. Jacob Christoph Pantrion auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Catharina Fischerin und dermahlige Bennerin gebohrne Katzensteinin von Ihrem 1.stern Ehemann dem nunmehr Weÿl. Meister Hanß Michel Fischer geweßenen buchbinder und bestellten bittel beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher und burgern allhier seel. Lebtägig genießet
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Catharina Bennerin gebohrne Katzensteinin Weÿland herrn Friedrich Benners geweßenen Bedientnen beÿ dem hochlöblichen Collegio Sanitatis und burger allhier hinterlaßenen Wittib lebtägig Zu genießen hat
Abschatzung d. 14. 8.bris aô 1732. Auff begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Niclaus Weber Knöpffmacher ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth staden in dem günder gäßel gelegen ein seith neben H. Philipps Reißhoffer handelsmann anderseits Neben H. Buchel specereÿ händler und hinten auf ein gärtel stoßend, welche behausung Stuben, Cammer, Soldaten Kammer, hauß Ehren mit hert und Waßerstein und gebälckter Keller sambt aller gerechtigkeit Keit wie solches dero der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt vor und um Sieben Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg am Spanbeth gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Nicolas Weber se remarie en 1733 avec Catherine Barbe Faust, fille d’un marchand de vin de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1733 (2.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 698
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vnd Vorachtbahren H. Johann Niclaus Webern Knöpffmacher vnd Seidenhändlern auch Wittibern Vnd burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem
Und dann der Ehren vnd tugendsahmen Jgfr. Catharinæ Barbaræ Faustin weÿl. H Joh: Geörg Fausten geweßenen weinhändler und burgers allhier seel. nachgelaßener Ehelichen dochter als der Hochzeiterin am andern theil
Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montag d. 2. Februarÿ Anno 1733. [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als hochzeitter, Catharina Barbara faußin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 39-v, n° 6)
Aô 1733. den 4. Martÿ seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica Invocavit et Reminiscere in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. Copulirt und eingesegnet worden H. Johann Niclaus Weber der Knöpffmacher burger und Wittwer allhier und Jungfr. Catharina Barbara, Weÿl. H. Georg Fausten geweßenen Handelß Manns und burgers allhier und Fr. Barbaræ Ursinußin nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johan Niclauß Weber als Hoh Zeitter, Catarina barbara faustin als hoch Zeitirr (i 42)

Native de Worms, Catherine Barbe Faust devient bourgeoise deux mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Cath. Barb. Faustin Von Wormbs geb. erhalt d. b. Von Johann Niclaus Weber Knöpffmacher allhier Gratis, will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis. 4. Maÿ 1733.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison ruellle Günther. Ceux du mari s’élèvent à 210 livres, ceux de la femme à 111 livres.

1733 (6.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 817 (774)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vnd Güthere, so der Ehren und wohl vorachtbahre Hr Johann Niclaus Weber Knöpffmacher vndt Seidenhändler und die Ehren und tugendsahme frau Catharina Barbara Weberin geohrene Faustin beede Eheleuthe vndt burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, vnd sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in præsentia H Johann Peter Sponemer Cantzleÿ bedienten allhier des Ehemanns Kindt Zweÿter Ehe geschwornenn Vogten, Straßburg Mittwochß den 6. Maÿ Anno 1733.

In einer alhier Zue Straßburg ane dem Günthergäßel am Staaden beÿm Raaben gelegenen Und dem Ehemann Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung vnd Gädlein. (M.) Erstl. eine Behaußung, höflein vnd hoffestatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeithen allhier ane dem Schiffleutt staaden im Günthergäßlein einseith weÿl. H. Philipp Richßhoffer des handelßmanns wittib und Erben Zugehörigen Kuppelhoff, and.s. neben H. Büchel dem Specereÿ händler, vnd hinten auf sein H. Büchels gärttlein stoßend gelegen, so über die hernach inventirte Capitalia freÿ leedig vndt Eigen, auch hiehero ohnpræjudicirlichen æstimirt pro 350. lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub aufgerichtet de dato 7. Julÿ 1722. mit Lit. A. bemerckt. noch 2. ältere dgl.Z gefertigt. Kaufbrieff de 1661. et 1698.
Solche behausung benebst dem hernach beschriebenen gädlein hat der Ehemann Zwahr Instehender seiner andern Ehe mit Fr. Anna Margaretha Weberin gebohrner Fischerin erkaufft, dahero auch dieselbe benebst dem angeregten gädlein, sich In dero Verlaßenschaffts Inventario de anno 1732. Vor theilbahr eingetragen befund. i. allein es haben dero beede hinterlaßenen Kinder und Erben Hh. Vögte und respê beÿständt Ihme dem Ehemann und dermahligen Miterben Ihrem respê Vatter Und Stiefvatter, weilen Craft deß uber Jhr fr. Weberin Verlaßenschafft de dato 28. Jan. 1733. gezogenen Calculi obwohlen mann die quart behausung ratione legitimæ pro 400 lb Und das gädlein zu 5/6. theil vmb 116 lb 13 ß 4 d In computum gebracht dannoch ein theilbahr passiv onus von 164. lb sich hervorgethan die theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive vberlaßen, alßo gehört auch die vorbeschriebene behaußung Vnd der hernach stehende Gädlein Ihme dem Ehemann vor Unverändert zugeschrieben
(M.) It. fünff sechste theil Vor ohnverteilt Von und ane einem gädlein am untern fischmarckt am Spahnbett (…)
(f° 15) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fr. Catharina Fischerin und dermahlige Bennerin gebohrne Katzensteinin von Ihrem Erstern Ehemann dem nunmehr Weÿl. Mstr Johann Michael Fischer geweßenen buchbinder vnd bestellten bitteln E. E. Zunfft Zur Weinsticher und burgern allhier zu Straßburg seel. lebtägig genießet, Zufolg (…) durch n° weÿl. H. Notm. Joh: Heinrich Langen in Anno 1698. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Vorhergemelt Frau Catharina Bennerin gebohrne Katzensteinin, Von Ihrem letzten Ehewürth dem auch schon gedachten H. Friedrich Benners geweßenen Bedientnen beÿ dem hochlöbl. Collegio Sanitatis vnd burger allhier ad dies vitæ Zu genießen hat
(f° 16-v) Wÿdemb, Welchen H. Joh: Niclaus Weber der Ehemann von weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Weberin geb. Fischerin seiner 2.t Ehefrauen seel Lebtägig Zugenießen hat, Crafft eines de dato 28. Jan. 1733 Vber Ihr Fr. Weberin seel. durch mich mehrgemelten Notm. (auffgerichtet)
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gabrachtes Vermögen. Sa. haußraths 193, Sa. Wein vnd Faß 28, Sa. Gewerbs waaren zur Knöpffmacher Profession und Seidenhandel gehörig 221, Sa. Werckzeugs zur Knöpffmacher Profession gehörig 18, Sa. Silbers 23, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft o, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Gaden 437, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1133 lb – Schulden 936 lb, Nach solchem abzug 197 lb – Wann hierzu gerechnet wird die ane denen Haussteuren gehörige helfte, welche antrifft 13 lb, Des Ehemanns Vermögen 210 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 19 ß, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 14, Sa. der Baarschafft 75, Summa summarum 98 lb – Darzu gelegt ie helffte ane denen haussteuren 13, Der Ehefrauen Nahrung 111 lb

L’inventaire après décès de Jean Nicolas Weber est dressé par le notaire Jean Jacques Œlinger. La minute n’en est pas conservée mais les préposés de la Taille en rendent compte parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 300 florins. Résidant à Ribeauville et à Westhoffen, les héritiers des biens dont le défunt avait la jouissance viagère sont exemptés du droit de détraction. Catherine Barbe Faust se remarie en 1747 avec le tonnelier Jean Georges Strohl.

1744 (1.4.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 256
Spiegel F. N° 9065 – Weÿl. Johann Niclaus Weber Knopffmacher und burger alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ölinger.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 167., 481 lb 3 ß 8 d
darzu gelegt Johann Michael des Jüngsten Sohns nicht ausgeworffene Legitima, 93- 16- 9
Und dann dem auf der Stieff Mutter hauß stehenden Capital der 100, Summa 675 lb 6 d, die machen 1300 fl. Verstallte allein 1000 fl., Zu wenig 300 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext. Stall geltt 1744, 2 lb 17 ß
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 17 ß 6 d – Summa 11 lb 1 ß
Wÿdembs Erben Von Rappoltzweÿer und Westhoffen seind Abzugsfreÿ
dt. 23. Maÿ 1744.

Les héritiers, soit les enfants du fils aîné Jean Frédéric Weber à Ribeauvillé, Jean Weber et la veuve héritière de sa fille, vendent leurs parts de maison à Jean Michel Weber, issu du deuxième mariage avec Anne Marguerite Fischer

1745 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 140-v
H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths alter beÿsitzer als mandatarius Johannes Schoni des gastgebers zu Rappolstsweiler als vogts weÿl. Johann Friedrich Weber des knopffmachers hinterlassenen dreÿ kinder Susannæ Margarethæ, Charlottæ Elisabethæ und Carl Samuel der Weber, mehr Johannes Weber der knopffmacher und Catharina Barbara geb. Faustin weÿl. Johann Nicolaus Weber des knopffmachers wittib als erbin ihres mit ermelten ihrem ehemann erzielten und nach demselben verstorbenen einigen töchterleins Catharinæ Barbaræ vorbenamsten persohnen als erben und erbens erben erstegemelten Johann Nicolaus Weber
in gegensein Johann Michael Weber des ledigen burgers und Knopffmachers als mit erben obiger Verlaßenschafft mit beÿstand seines vogts Johann David Weber ebenmäßigen Knopffmachers – versteigerung
dreÿ vierte theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden in dem sogenannten Günthergäßlein, einseit neben denen Richßhofferischen erben, anderseit neben Johann Philipp Kieffer des krempen wittib, hinten auff derselben gärtlein – als ein ererbtes guth, der übrige vierdte theil aber dem käuffer vorhin eigenthümlich zuständig – um 348 pfund
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Rhats der Statt Straßburg Vom 2. Januarÿ 1745. Ist die weÿl. Joh: Niclaus Webers geweßenen Knöpffmachers hinterlaßene Erben Zuständige, allhier am schiffleuth staaden in dem so genandten günther gäßlein gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Michael Weber dem burger und Knöpffmacher beÿständlich seines geschwornen Vogts Johann David Weber auch Knöpffmachers als meistbietenden umb 930. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in de Contract Stub solle Verschrieben werden. – Kien, Rathschrtb.
Decretum alienandi ertheilt 28.t Novembris 1744.

Le boutonnier Michel Weber épouse en 1747 Marguerite Barbe Frey, fille unique du charretier Jean Frey  : contrat de mariage, célébration

1747 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 231
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Michael Weber lediger Knöpffmacher, weÿland H. Niclaus Webern gewesenen ebenmäßigen Knöpffmachers und burgers allhier Zu Straßburg und auch weÿl. Fraun Margaretha gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn mit assistentz Hn Johann David Weber, auch Knöpffmachers seines geschwornen Vogts und Hn Johann Friderich Hardschmidt des handelsmanns beeder burgere allhier als hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Margaretha Barbara Freÿin, Johannes Freÿ des Sandführers und burgers alhier mit Fauen Anna Barbara gebohrner Bögnerin ehelich erzielte tochter beÿständlich solch ihres Vatters und H. Joh: Andreas Schwäbel des barchethändler und burgers allhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Freÿtag den 23.te Junÿ Anno 1747. [unterzeichnet] Johan Michael weber als hochzeiter, Margaretha Barbara Freÿin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 87, n° 14)
1747. Mittw. den 26. Julÿ sind nach zweÿmahl. Vorher geschehener Proclamation in allhiesiger Evangel. Pfarrkirch zu St. Nicolai in den Stand der Hl. Ehe eingesegnet worden Johann Michael Weber der ledige Knöpffmacher und burger allhier weÿl. Johann Niclaus Weber geweßten Knöpffmachers und burgers allhe nachgelaßener ehel. Sohn und Jungfr. Margaretha Barbara Freÿin, Johannis Freÿ des Sand Karchers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johan Michael weber als Hochzeiter, Margaretha Barbara Freÿin als hochzeiterin (i 89)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle Gunther qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 457 livres, ceux de la femme à 552 livres.
1747 (17.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 467
Inventarium über H. Michael Weber, des Knöpffmachers und Frauen Margarethæ Barbaræ Weberin gebohrner Freÿin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – und Krafft der den 23.ten Junÿ dießes Jahrs Vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to Vor ohnverändert Vorbehalten haben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth H. Johann David Webers des Knöpffmachers und burgers allhier, des Ehemanns oncle und noch ohnentledigtenen Vogts auf deßelben so dann auf der Ehefrauen Seithen H. Johann Jacob Liechtenfeldern des Schloßers und burgers allhier deroselben erbettenen beÿstands auff Donnerstag den 17. Aug. Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Holtz Staden in dem sogenandten Günther Gäßlein gelegener: dem Ehemann Zum theil eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nemlichen eine behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem holtz Staden in dem sogenandten Günther Gäßlein, einseith neben denen Richshofferischen Erben, anderseit neben Johann Philipp Kieffers des Grempen Wittib, hinden uf eben derselben Gärtlein stoßend, welche behaußung über hernacher passie eingebrachtes Wÿdmns Capital gegen männiglich freÿ ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlichen um denjenigen Preÿß wie solches der Ehemann in beschehener Versteigerung Käufflichen an sich gebracht hat, angeschlagen wird th. 465 lb. Dieße behaußung rühret Von weÿl. H Johann Niclaus Weber gew. Knöpffmachers und b. allhier des Ehemanns eheleibl. Vatters seel. Verlaßenschafft her, und hat er einen Vierdten theil davon ererbt, und die übrige dreÿ Vierdte theil sind ihme Von seinen mit Erben in beschehener Versteigerung als als letzt und meistbietenden Käuffl. überlaßen word. wie der den 1. Martÿ A° 1745. in allh. C. C. stub gefert. vnd mit dero anhangend. Insiegel corrob. teutsche perg. Kauffbrieff zu erkennen giebt.
Wÿdums Verfangenschaft, Welche Frau Catharinæ Barbaræ, gebohrne Faustin, weÿland Hn Johann Niclaus Weber, geweßenen Knöpffmachers und burgers allhier hinterlaßener Wittib und dermahlen H. Johann Georg Strohlen, des Kiefers und burgers allhier Ehefrau wegen solch ihres gew. Ehemanns seel. Zeit lebens Zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrchte Nahrung. Sa. haußraths 98, Sa. Waar und Werckzeug Zur Knöpffmacher Profession gehörig 200, Sa. Silbers 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 465, Sa. Schulden 3, Summa summarum 777 lb – Schulden 382, Nach deren Abzug 394 lb, Dazugelegt die Ihme ane denen Haussteuren gebührige Helffte ertragend 63, Des Ehemanns Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 457 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 267, Sa. Silbers 33, Sa. Goldener Ring 19, Sa. baarschafft 168, Summa summarum 489 lb, Wann aber dießem beÿgerechnet Wird diejenige Helffte, so Ihro an den Haussteuren gebührig ist 63 lb, So erträgt der Ehefrauen gesambte Vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung 552 lb

Marguerite Barbe Frey meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La maison impasse Günther est estimée au prix relaté dans l’inventaire précédent. La masse propre au veuf s’élève à 180 livres, celle des héritiers à 1 620 livres. L’actif de la communauté s’élève à 987 livres, le passif à 155 livres

1783 (29.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 604) n° 463
Inventarium über Weiland Fraun Margareta Barbara Weberin geb. Freÿin, des H. Joh Michael Weber, Seidenknopfmachers und Burgers alhier Zu Straßburg verstorbener Ehegattin, Verl., aufgerichtet A° 1783. – nach ihrem den 18. Maj laufenden Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hienach inventirter, an dem Schiffleutstaden gelegener Sterbbehausung auf Freitag den 29. Augstmonats Vormittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1783.
Benennung der Erben. Die abgeleibte Frau Weberin ohne Testament Zu vier gleichlingen Theilen hinterlaßene Erben sind die mit dem heutigen Wittwer ehelich erzeugte Kinder mit Namen, 1. Herr Joh. Daniel Weber, der ledige grosjährige Seidenknopfmacher alhier, anwesend, 2. Frau Margareta Barbara geborene Weberin, Welche beiständlich ihres Ehemanns H. Johann Philipp Wittmann, des hiesigen burgers und ebenmäsigen Seidenknopfmachers, diesem Geschäfft persönlich beiwohnte, 3. Philipp Jacob Weber, der bei H. Conrad Hirth zu Zürch eigentlich in Arbeit stehende Knopfmachergesell, gleichwol hiebei Zugegen und 4. Joh. Wilhelm Knopffmacher-Lehrjung, dieser bed. minderjährig Söhn geordneter ordentl. Vogt ist obiger Tochtermann, Indem aber derselbe ehevögtlicher Weise hiebei Zu sorgen, so hat Joh: Jb. Petri der hies. b. u. Schumachermeister deren Nutzen bestend beobachtet
Abschrifft der zwischen bed. Eheleuten den 23. Junii A° 1747 vor H. Not. Johann Friedrich Lichtenberger errichteten Eheberedung
Codicill, Welches der Erb-lasserin den 18. Aprilis A° 1774. vor mir Notario und Zeugen gesetzmäßig gestiftet hat

(f° 3) Codicill (…) in i. an der Spitzengaß gel. von mir Not° bewohnend. Rödererischen beh. in deren auf dem i. Stockwerck des Vorderhauses sich befindl. mit denen Fenstern in gedachte Gaß aussehend. Kamin Zimmer (…) auf Montag d. 18. Aprill Abends Zwischen 6. u. 7. Uhren in d. Jahr 1774.
Eigenthum an Häusern und Gädlein. (E. – 8. C N° 114, 20° 13 lb, 6 8.) Näml. 1. Eckbeh: Höfl: Hofstatt u. Stall m. allen ders. Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten gel. in hies. St. an St. Elisabeten Gaß, 1. Seit neben weil. (-) Kamm, des gew: Metzgers Wb. 2. S. ist I. Eck an dem Zinckengäßl., vornen f. bes. Elisabeten Gaß, hinden auf d. Schauenburger Hof, welcher nunmehr H. Peter Antoni Carli, des gew: Hdlsms. Erben Zuständig ist, stosend, so frei, ledig und eigen, sofort mit bewilligung der wolverordneteen Hh. drei löbl. St. Stalls um denjenigen Preis hier angesetzt wird, um welchen sie bei diesort mütterl. Verlt. d. 5. 9.br: 1757 angeschlagen word. das ist 350. lb. Darüb. ist vorh. 1. teutsch: perg. Kbr. in hies. CCSt. gef. u. m. deren anh. Ins. Vers. Kbr. vom 18. Julii 1729.
(E.) 4. C N° 431, 20°, 12. 2. 3. It. 1 kl. Eckbeh. Hofstatt u. Höflein, m. allen deren Gebäud., Begriffen, Weiten, Rechten u. Zugehörd. gel. alh. in dem Leimengässlin auf dem Plätzlein, 1. S. ist i. Eck, 2. S. neben einer der roten Kirch, oder nunmehr dem teustchen Hospital alh. geh. Beh. hinten auf weil. H. Joh. Walter, des gew: biersieders zur Mühle Wb. stosend, so, auser 5 ß. Erblehen- oder Bodenzs, die man jährl. auf Joh. Bapt: dem Ordens-haus zu St. Johann alh: zu geben Pflichtig ist, frei, ledig u. eigen, u. aus obiger Ursache bei dem damal. Preis auch jetzt gelassen wird, das ist 250 lb. Erstged. beschwerden, welche zu doppeltem Cap: gerechnet, antreffen 10 lb, davon abgezogen, so bleibet an dem Haus Anschlag hier auszuwerfen vorrätig 240. Darüb. meldet i. teutsch: perg.m. E. E. kl. Raths alh. anh. Ins. verw: Ganthkaufbr. de dato 16. Junii 1723. Ferner i. teutsch: perg: in vorbes. CSt. gef. u. mit ihrem anh: Ins. bekräfftigter Kbr. v. 17. Febr. 1723, Weiter i. teutsch. pap: von H. Not. Joh: Marbach als Ganthschr. unterschr. Extractus Ganth-protocolli v. 16. Junii 1723. So dann 2. pap. von H. Joh: Jb. Spielmann eigenh: geschriev. u. untersch. teutsche Quittungen, deren den 1. datirt d. 22. 9.bris 1723. üb. 100. fl. u. die andere d. 21. Dec: 1729. üb: 700. fl. auf solchem Häusl. gestandenen ab: dadurch abgelößten Cap: besagend. Vorbeschr. 2. beh: rühren aus der Erblasserin abgelebten Eltern, weil. Joh: Freÿ, des Sandführers, u. Fr. Anna Barb: geb. Bögnerin beder Ehel. u. b. alh. d. 12. Apr. 1768 u. 16. Mart. 1773 dh. mich Not: erörteten Verlaßenschaften her.
(W.) 9. C N° 132, 20° 12. 16. Näml. i. Beh: Hoffstatt u. Höfl. m. allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gel: in hies. St. an dem Schiffleutstaden in dem so genannten Günthergäßlein, 1. S. neb: H. Joh: Dan: Hammerer dem Hdlsm. 2. S. neb. weil. Joh: Hartschmidt des Nadlers Wb., hinten f. ebenderselben Gärtlein stosend, so frei u. eigen, sofort dh (die Werckmeistere) inh: zu dies. Concept gelief. Abschatzung Zedels d. 18. Augusti 1783 angeschl. word. um 225. Dieses Hs. hat der Wittwer aus väterl. Verl. an sich ersteigert, wie der darüb: d. 1. Märtz 1745. in vorerwehnter Cst. gefert. perg. Kbr. belehret. Dabei 1. ähnl. v. 7. Julii 1722.
(E.) 9. C N° 130, 20° 56. It. die Erblehens Gerechtigkeit oder das das dominium utile an i. Beh. Hoffstatt Hof u. Gumpbronn m. allen übrigen deren Gebäud., Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Rechten, gel. in hies. St. oben an dem Schiffleutstaden (…)
1s 1. Eck ane der Kuppelgaß 2s. obigem mit Johann Christian Blumer des Schreiners beh: überbauenem Günthergäßl. hi. H. Gilet dem Sprachmr. + in Vorder u. Hinter-Hs. bestehenden
Davon gibt an des Jahres f. Johannis des täufers und Weihnachten dem Ordenshaus St Johann als domini directi 4 fl. ane ewigen Eblehen zins, Ferner auf hies. Pfgth. jeweilen f. Johannes des Täufers 4 fl. 6 ß ane bodenzinß und ebendahin f. Maria Verkündignun von 1 eingezogenen Allmendplätzl. 12 ß 6 ane allmend zinß: lt. abschatzung gewürdiget um 1000 lb, Vorerz. Real-beschwerden zu dopp. Capital gerechnet davon abgezogen mit 196 lb 10 Restiren auszuwerfen 803 lb, von Maria Margaretha geb. Pfeffingerin des H. Johann Friedrich Rossett Gastgebers zum roten Ochs Wb. erkauft d. 30. junÿ 1768 C.C.St. Kaufcontact Ingleichem 2 daraus verf. Kbr. v. 18. aug. 1698 und 1. apr. 1712
(T.) 20° 10. 5. 4. – Näml. i. Gädlein m. dessen Gebäude, Zugehörde und Gerechtigkeit gel: in hies. St. f. der Schindbrück
$ 933
1s. H. Georg Valentin Thieß hdlsm. 2s. Caspar Wachmar dem Riemensd. hi. die gros. Metzig auf die Preusch, f. Johannis des Täufers dem hies. Pfgth. zu entrichten habenden 15 ß ane bodenzinß: lt. abschatzungzedel 125 mithin nach wegrechnung 30 auswurf 95: C.C.St. datirt d. 22. junÿ 1754 woraus erhellet daß man solches Gädlein von Fr. Margaretha geb. Lambrechtin des weÿl. H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers Wb erkauft hat Wobei 4 ähnlichen v. 19. maÿ, 23. julÿ und 23. 8br 1728 so dann 31. jan. 1729
(f° 10-v) Werckzeug und gemachte Arbeit Zu dem Knopfmacher- Handwerck gehörig
$ 934
Waaren Zum Seidehandel und Knopfmacher- Handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben obgeganenen unv: Guts. Anach einleitung des durch vorgenannten H. Not. Lichtenberger d. 17. Aug: A° 1747 verfertigten Inventariums ist vom der Verstorbenen ihren d. 26. Julii kurtz zuvor in die Ehe gebrachten Vermögen zu ersetzen
– Abschatzung vom 18.ten august 1783. Auf begehren Herr johann Michael Weber dem Knopffmacher ist Eine behausung alhier in der statt strasburg am holtzstaden gelegen Ein seÿts neben Meister Blumer dem schreiner ander seÿts Ein Eck auf die Kuppel gaß und hinten auf Herr schille den sprachmeister stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu worinen zweÿ Boutiquen, fener in fünff stuben, fünff kuchen und Etlichen Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremter Keller hoff und brunen, Vor und um Zweÿ tausend gulden
(Von obiger behausung ist auf löblicher Stadt Pfenningthurn ane boden Zins zu bezalen, als auf Johannis Baptistæ 2 lb 6 ß, auf Annunciationis Mariæ 12 ß 6 ß also zusammen 2 lb 18 ß 6 d, T. Pfenningthurn)
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg am Holtzstaden im Güntergäßell gelegen, Ein seÿts neben Herr Hammerer ander seÿts und hinten auf Frau Hartschmittin Wittib stoßend gelegen solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein getremter Keller und glein Höfflein, vor und um Vier Hundert fünffzig gulden
Der dritte begriff auf der schönbruck gelegen (…) [unterzeichnet] Boudhors arch. Kaltner Wkmr, Götz Wkmr
von diesem Gaden ist jählich auf d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane ane bodenzinß auf Joh. Baptistæ 15 ß zu bezalen, T. Pfenn.
15. apr. 1774 Ich unterschriebene Ehfrau des Johann Michael Weber knopffmacher (…) daß die unser Währender ehe erkaufft und grosen theils neu erbautes in hiesiger Stadt an der Kuppel gaß gelegenes Eckhaus in den stand wie es sich zur zeit meines absterbens befinden wird um 7000 gulden der mal eins an bezalung und ergäntzung eines unveränderten Guts aus der Ursach annehmen sollen
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. Silbers 2 ß, Sa. Eigentums an i. behausung 225, Sa. Ergäntzung (385, Abzug 323, Rest)18, Summa summarum 243 lb – Schulden 62 lb, Nach deren abzug 180 lb
Diesemnach beschreibt man der Kinder und Erben unverändertes mütterl. Gut. Sa. Kleidung und Weiß Gezeugs 34, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums an Häusern 1393, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 136, Summa summarum 1620 lb
Zuletzt wird auch die Errungenschaft verzeichnet, Sa. Hausrats 124, Sa. Werckzeugs 17, Sa. Waaren zum Seidenhandel 136, Sa. Fäßer u. Weins 83, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 10, Sa. goldener Ringe u. dgl. Geschmucks 8, Sa. baarschaft 375, Sa. Eigenthum an i. Gädlein 95, Sa. schulden 138 lb, Summa summarum 987 lb-Sa. Schulden 155 lb, (Nach deren Abzug) 832 lb – Stall summ 2633 lb
(f° 15) Erklärung der Erben

Les trois enfants Weber vendent la maison au fabricant de boîtes en plomb Jean Jacques Schneider, demeurant rue de l’Ancre

1801 (23 thermidor 9), Strasbourg 3 (46), Not. Übersaal n° 749, 995
1. der bürger Johann Daniel Weber, Seidenknopffmacher, 2. die bürgerin Margaretha Barbara geb. Weber des brs Johann Philipp Wittmann, Einnehmer des dritten Arrondisement Ehegattin, 3. der bürger Philipp Jakob Weber, Seidenknopffmacher, 4. der bürger Johann Wilhelm Weber, Nadler
an bürger Johann Jacob Schneider, Bleibüchsenmacher in dem Anckergäßlein N° 12 wohnhaft
Eine behausung höflein und hoffstatt samt zugehörden und Rechten an dem Günthergäßlein N° 54 beÿ dem Schiffleutstaden, einseit neben des bs. Storck Instrumentenmachers Wittib, anderseit neben dem br. Hammerer handelsmann, hinten auff gedachten burgerin Storck garten – um 1400 Francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 97 du 23 ther. 9

Le manant Jean Schneider fait appel d’une décision prise par le conseil des ferblantiers concernant un maître qui a deux apprentis et ses boîtes en plomb qui ont été confisquées. Le registre fragmentaire ne relate pas l’affaire en son entier mais les Quinze confirment la décision.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Johann Schneider des ledigen Schirmers sohns Ca. E E. der Spengler. [408] 422
[p. 408, fragment. den 5 Septembris] exceptiones [-] in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster instantz wohl geurtheilt und übel appellirt worden einfolglichen daß die sententia aqua ihres gäntzlichen innhalts zubestätigen und appellant auch in erlegung der Kösten dieser instanz fällig zu achten seÿe, beÿ verordneter und beseßener deputation, producirte appellation noch einen schrifftlchen Recess loco replicarum, in welcher sowohl als auch mündlichen er sich dadurch zu entschuldigen gesucht daß er gedachten jungen von mstr Brasar in der absicht entlehnt, damit dieses seine schuld durch seiner langen arbeit [p. 409, manque le haut]
[-]ger Philipp Jacob Hartmann [und] anton Molitor, haben erwiedert, wann gleich den exp. artickel wegen dem jungen entlehnen vorhanden, so seÿe solches dadurch verbotten, daß keine meister beÿ 5 lb straff erlaubt weder zweÿ jungen zugleicher zeit, noch auch wann der eine ausgelernet, vor verfließung vier jahre einen andern anzunehmen, widrigen falls beede artickel durch das entlehnen immer erudirt werden lönnten. Es könne dahero die von dem appellanten vorgeführte schuldtilgung weiter Grasers noch weniger zur entschudigung dienen als unter solchem vorwand immer dergleichen [p. 410, manque le haut]
zeit zubeßeren unterricht [-] geben worden, welches alles um so weniger verbotten, als ein meister nach dem 2.ten artickel die Lehrjungen betreffend neben einem fremden Lehrjungen sein eigenes Kind annoch auf sich in die lehr einschreiben lassen darf, folglich auch ein meister eines andern meisters ehelichen sohn neben einem andern Lehrjungen zu sich annehmen Zumalen wann solches mit genehmhaltung EE meisterschafft und der Obern Handwercks Herren wie in allegirten præejudiciis geschehen, welches letzten der appellant bedächtlich unterlaßen, wohlwißend, daß ihme dieser Graserische jung als ein frembder [p. 411, manque le haut]
ohne einige strafe leediglich [-] pflichten und ordnung verweiset, deßwegen sie dafür gehalten, daß in erster instantz wohl gesprochen, übel aber appellirt, mithin die sentantia aqua refusis expensis zu confirmiren seÿe. Erkannt, Bedacht confirmirt.

[p. 422, fragment] Sambstag den 21. Septembris 1778 – In sachen Johann Schneider des ledigen Schirmers sohns, appellanten und respective imploranten an einem entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Spengler allhier obermeister appellaten und resepective imploraten am andern theil, Auf producirten widrigen handwercks bescheid vom 18. Augusti jüngst vermög deßen ihme die saisirten büchsen confiscirt worden und in die aufgeloffene unkosten condemnirt worden [p. 423, manque le haut]
wiesen seÿe, bleÿene büchsen allhier zu ver [-] refusis eam contestationis expensis, Exceptiones von seiten des Appellaten und respective imploraten vom 5. hujus mit bitten zu erkennen, daß in erster instantz wohl gesprochen, übel aber appellirt worden, mithin die sententia aqua durchaus zubestätigen und ad exequendum zu zurückweisen sofort der appellant und respective implorant sowohl mit seiner appellation als imploration refusis et in hac instantia expensis abzuweisen seÿe. Gebettene, bewilligte und besessene deputation, wie auch alles übrige der parten angehörte [p. 424, manque le haut]

L’affaire reprend l’année suivante sous le nom de Jacques Schneider, fils de manant. Le marchand de tabac Chrétien Lotzbeck intercède en faveur de Jacques Schneider qui lui fournit exclusivement des boîtes à tabac en plomb. Les Quinze confirment la confiscation parce que Jacques Schneider n’avait pas demandé d’autorisation préalable. Ils lui permettent cependant de fabriquer des boîtes en plomb fondu puisque le règlement accordé aux ferblantiers parle exclusivement des boîtes repoussées et que par conséquent les Quinze sont seuls habilités à accorder l’autorisation de fabriquer des boîtes en plomb fondu. Ils y mettent comme condition qu’il devienne bourgeois comme il l’a proposé. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Jacob Schneider der Schirmers sohn Ca E.E. Meisterschafft der Spengler. 22. 49.
(p. 22.) Sambstags den 23.ten Januarii 1779. Iidem [Obere Handwercksherren] laßen pro Eundem [H Secretarium Widt] referiren, Es habe Jacob Schneider der hiesige Schirmers sohn Contra E.E. Meisterschafft der Spengler Ober meister den 28.ten Novembris jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlage sub litt. A. übergeben Junctis petitis et oblato Mghh. geruheten Ihme die Confiscation der 1872 büchsen zu erlaßen anbeÿ demselben Gratiosé Zu erlauben bleÿerne gegossene vnd verzinnte büchßen Zu verfertigen unter dem anerbieten puncto Civilegii præstanda zu præstiren. Hierwider und diesem entgegen habe Imploratischer Ober meister in seinen den 19.ten Xbris jüngst übergebene exceptionibus gebetten sie beÿ ihren articklen gnädig Zu Manuteniren sofort den Implorant mit seinem theils neuern theils widerholten petitis refusis Expensis ab: und an die gäntzliche vollziehung des zwischen den Parthen beÿ MGHh. den 12. 7.bris letzthin Contradictorie ertheilten beschieds zu verweißen.
Herr Christian Lotzbeck der hiesige burger und handelsmann habe unterm 2.ten dieses einen unterthänigen Interventions recess übergeben Junctis petitis MGhh. geruheten auf seine in recessu enthaltene erklärung in abhandlung dieser sache beliebige acht zu machen sofort dem Imploranten in seinem begehren in memoriali vom 28.ten Novembris jüngst gnädig zu willfahren, wenigstens aber demselben zu erlauben blos für sie H. gebrüdere lotzbeck bleÿerne taback büchsen Zu machen.
Beÿ Persönlichem vorstand hat der Implorant unter widerholung seiner in memoriali und interventions recessu von seiten H. Lotzbecks angeführten beweggründen haubtsächlich darauf bestanden, daß er der hiesigen Meisterschafft weder bis dahin noch in das künfftige einigen eintrag in ihre nahrung gethan noch thun werde, indeme er allein für die H. Lotzbeck und Lameÿ gearbeitet, diese auch wann gleich Implorant sein etablissement alhier nicht finden solte, ihre bleÿerne büchsen allein beÿ ihme und durch Ihn, er möge sich auch aufhalten wo er wolte und könnte verfertigen laßen würden, So dann glaube er nicht das Implorantische Meisterschafft nach dem einhaltiges angeführten artickels die gegossene bleÿerne büchsen sich außschlüssig vindiciren könte, indeme derselbe nur von geschlagenen Büchsen rede, und seÿe dieses umb so glaublicher, als nach eigener bekantnus der Spengler [p. 24] Meister Zur Zeit des ertheilten artickels das gießen dieser büchsen noch nicht betrust noch üblich war, sie auch deßwegen denen Schirmern welche sich bis dahin damit vermög MGhh. erhaltenen vergünstigung abgegeben nicht widersetzet, da doch der artickel selbst die verfertigung besagter Büchsen nur denen bereits damal begnadigten Burgern gestattet, so seÿe er auch bereit sich in das Hiesige Burgerrecht Zu begeben und verhoffe dahero von MGHh umb so ehender mit der erlaubnus dergleichen gegoßene Büchsen zu machen Gratiose begünstiget Zu werden als ihme sonst keine mittel übrig bieiben sich und die seinigen ehrlich Zu ernehren und MGHh die gebührige abgaben Zu entrichten.
Nomine Imploratischer Meisterschafft waren Zugegen Frantz Seiler als Ober: und Daniel Lux als unter: meister welche unter reassumtion ihrer weitläutffig. deducirten exceptions Schrifft darauf bestanden, daß die das giesen dieser büchsen längstens getrieben und auch würcklich wann ihnen solche büchsen bestellet werden auf keine andere art verfertigten, auch dieselbe umb den männiglichen preis verarbeiteten, da es nun nicht billig, daß die Meisterschafft welche verschiedenen handwercks abgaben unterworfen, einen theil ihrer professions arbeit mit ungelernten Schirmern und sonsten theilen, so sich gar solche grösten theils entziehen laßen sollen Zumalen vermög eines anderwärtigen artickels das löthen mit dem Kolben Ihnen allein Zukommet, ohne solche löthen aber keine gegossene Büchsen verfertiget werden können als verhoffen sie statt diejenigen anzahl welche solche erlaubnus ex gratiâ ad dies vitæ von Mghh. erhalten Zu annahm anderer Zu Vermehren, Vielmehr beÿ erfolgendem absterben nach und nach durch aus abgethan, E E Meisterschafft aber beÿ dem alleinigen besitz nach maßgab des artickels manutenirrt zu werden.
Die H. Deputirten haben was den begehrten nachlaß der Confiscation derer beÿ Imploranten saisirten 1872 büchsen belanget, gefunden daß, da derselbe ohne MGHh erlaubnus als ein Schirmers sohn, sich einer arbeit unterfangen, welche ihm in seiner qualität nicht Zugekommen, auc ohnerachtet er deßfalls von der Meisterschafft gewarnet worden, solches nicht unterlaßen mit recht gerüget, da von der Meisterschafft ausgesprochene confiscation hierauf auch seiner eingestreurten appellation ohngeachtet durch MGHh erfolgten bescheid Confirmirt worden, dieser puncten als eine nach Rechts bestand abgethane sache anzusetzen, mithin der [p. 26] Implorant damit abzuweißen, den Zweiten puncten nemlich die angesuchte erlaubnus dergleichen gegossene Tabac büchsen Künfftighin verfertigen Zu dörfen, haben die H. Deputirte dafür gehalten, daß da das Giesen dieser bleÿenen Tabac Büchsen, erst nach ertheilung des von Imploratischer Meisterschafft erhaltenen artickels erfunden worden, dieser auch ausdrucklich nur von denen geschlagenen Büchsen redet, welche noch Jahrs vorher Kraft der Spengler artickel eine freÿe arbeit geweßen, mithin von MGHh. beliebigten begünstitigung allein abgehangen, folglich noch dato beÿ erfolgter abgeänderter ort in verfertigung derselben abhanget, beÿ so bewandten umbständen hochdenenselben freÿ stehe, dem Imploranten die nemliche gnade wie andere geschehen Zu erweißen, und da hiebeÿ das Interesse und favor des Commercii dem Imploranten das wort redet, H. Lotzbeck auch durch seine Intervention solches bestättiget, als haben die H. Deputirte geglaubt daß dem Imploranten mit gebettener erlaubnus bleÿerne gegossene büchsen Zu verfertigen Zu Willfahren, jedoch anderst nicht als wann er seinem oblato gemäß fordersamst puncto Civilegii wird præstanda præstirt haben, alles mit erstattung deßfallls aufgeloffener kösten.
Erkandt, Bedacht Confirmirt.

(p. 49) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Folgende Bescheid wurden auf begehren der Parthen ausgefertigt
In sachen Jacob Schneider des hiesigen schirmerssohns Imploranten ane einem, entgegen und contra E.E. Meisterschafft der Spengler Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale samt beÿl. sub lit. A. juncto petito et oblato, wir geruheten Ihme die confiscation der ein tausend acht hundert siebenzig zweÿ büchsen zu erlaßen anbeÿ demselben gratiose Zu erlauben bleÿerne gegossene und verzinnte büchsen Zu verfertigen, unter dem anerbieten puncto civilegii præstanda zu præstiren. Übergebene Exceptiones von seiten Imploratischer Meisterschafft mit bitten sie beÿ ihren articklen gnädig zu manuteniren, sofort den Imploranten mit seinem theils neuen theils widerholten petitis refusis expensis ab: und an die gäntzliche Vollziehung des zwischen den parthen beÿ Uns den 12. Septembris letzthin contradictorie ertheilten beschieds zu verweißen. Interventions recess von Christian Lotzbeck dem hiesigen burger und handelsmann, junctis petitis wir geruheten auf seine in recessu enthaltene erklärung in abhandlung dieser sache beliebige acht zu machen, sofort dem Imploranten in seinem begehren gnädig zu willfahren, wenigstens aber demselben zu erlauben blos für die H. gebrüdere Lotzbeck bleÿerne Tabackbüchsen Zu machen.
Gebettene, bewilligte und besessene Deputation, auch allen übrige der parthen hiebeÿ beschehene mündliche Vor: und anbringen, alles wohl erwogen, ist der Herren Deputaten abgestatteter relation nach Erkannt, daß beÿ dem zwischen denen parthen den zwölften Septembris letzthin puncto Confiscationis darbeÿ dem Imploranten saisirten büchsen von Uns ertheilten bescheid zu laßen, sofort der Implorant mit seinem begehren refusis Expensis abzuweisen. In ansehung der von Imploranten angesuchten erlaubnus Künftighin dergleichen bleÿernen büchsen verfertigen zu dörfen, auf die von denen Hh. gebrüderen Lotzbeck beschehene Intervention acht haben, ist Erkannt, daß dem Imploranten mit gebettener erlaubnus bleÿerne gegossene büchsen Zu verfertigen Zu willfahren seÿe, jedoch anderst nicht als wann derselbe seinem anerbieten gemäß fordersamst puncto Civilegii præstanda wird præstirt haben.

Jean Jacques Schneider épouse en 1778 la luthérienne Anne Marie Klein de Schiltigheim
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169-v)
Anno Domini 1778, die vero 10 Julii (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Schneider Joannis Schneider et Elisabethæ Viener conjugum in hâc parochiâ commorantium filius legitimus et minorennis Parochianus noster et Anna Maria Klein Laurentii Klein dum viveret vivis et operarii diurni et Dorotheæ Müller Conjugum in Parochiâ Schiltigheim Confessionis Augustanæ filia legitima majorennis pariter Confessionis Augustanæ (signé) Johann Jacob schneider, Anna Maria Kleinin (i 179)

Jean Jacques Schneider et sa femme Anne Marie Klein originaire de Schiltigheim font dresser un état de leurs biens (513 livres) pour devenir bourgeois
1779 (7;5.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Designatio Alles deßen was Johann Jacob Schneider der bleiene büchsenmacher, Johann Schneider des bleÿbüchsenmachers und Schirmers alhier Sohn, und Anna Maria geb. Kleinin, v. Schiltigheim gebürtig beede Eheleuthe welche beÿ Em. allhieig. hochlöbl. Magistrat um das Burgerrecht in unterthänigkeit einzukommen willens sind dermalen eigenthümlich besitzen und in Vermögen haben
Summarischer Calculus, hausrath 206 lb, gemachte Waar 210 lb, silbers 25 lb, gold. rings 9 lb, baarschafft 40 lb, activ schulden 21 lb, Summa summarum 513 lb

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
1778, Johann Jacob schneider

Jean Jacques Schneider meurt en 1804 de fièvre lente dans sa maison rue de l’Ancre

1805 (12 floréal 13), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2036, 6525
Inventaire de la succession de Jean Jacques Schneider, faiseur de boites a plomb, décédé le 18 floréal 12 – à la requête d’Anne Marie Klein la veuve unique héritière suivant contrat de mariage reçu Laquiante le 13 avril 1784
copie du contrat de mariage
meubles propres à l’héritière 146 fr, communauté 660 fr
Maison. Une maison avec petite cour appartenances et dépendances située dans la rüelle de Günther N° 54 près du quai des bateliers, d’un côté la veuve du Sr Storck faiseur d’instruments, d’une part le Sr Hammerer Négociant, d’autre aboutissant sur le jardin de ladite veuve Storck – acquis par acte passé devant Me Ubersaal le 23 thermidor 9
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 109 du 13 flor. 13

Décès, Strasbourg (n° 1064)
Du 18° jour de Floréal l’an XII de la République. Acte de décès de Jacques Schneider, décédé Cejourd’hui à une heure de relevée, âgé de 53 ans, faiseur de boëtes à plomb, né en cette ville, demeurant rue de l’ancre N° 12, fils légitime de feu Jacques Schneider, faiseur de boëtes à plomb & de feüe Hélène N. Epopux d’Anne Marie Klein. Sur la déclaration faite par Jacques Schneider agé de 21 ans, faiseur de boëtes à plomb (…) a dit être fils du défunt – [in margine :] fièvre lente (i 43)

Registre de population 600 MW 23 (1798) p. 235, IV Arrondissement, section XI, rue de L’angre N° 12 (i 121)
Jacque Schneider, faiseur de boite de tabac, Cit. actif, 46 ans, né à Strasbourg
Anne Marie Klein, son Epouse, 47, Strasbourg
Jacques Schneider, fils, 14, Strasbourg
Salomé Wentzel, servante, 20, Lohr (à Strasbourg depuis) 2 ans

Anne Marie Klein et son fils vendent la maison aux fabricants de tabac Chrétien Henri et Frédéric Charles Hecht qui réunissent la maison à la propriété dite Kuppelhoff

1806 (16.8.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 2042
Anne Marie Klein veuve de Jean Jacques Schneider père, faiseur de boëtes de plomb, et Jean Jacques Schneider fils, aussi faiseur de boëtes de plomb, en qualité de seul et unique héritier dudit défunt son père
à Chrétien Henri et Frédéric Charles Hecht freres tous deux fabricants de tabac
une maison petite cour et tréfonds avec toutes ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 54, d’un côté le Sr Hammerer négociant d’autre le Sr Jean Georges Hickel du chef de sa femme, devant audit cul de sac derrière audit Hickel – acquis de Jean Daniel Weber et ses trois cohéritiers paternels par acte reçu Übersaal le 23 thermidor 9 – moyennant 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 117-v du 16.8.

Le registre de population cite les habitants de la maison jusque peu après 1815, ce qui permet de dater approximativement la démolition

Registre de population 600 MW 88 (1815-1840)
p. 211 (i 196)
Rue de Günther N° 54
Diemer, Michel, 1787, Journalier, né à Berstett (à Strasbourg) dep. 30 ans, dél. rue quai des bateliers N° 37
id. née Lienhard, Catherine, 1787, Ep., née à Eckbolsheim, dep. 13 ans
id. Jean, 1804, Strasbourg
id. Barbe 1807, Strasbourg
id. Caroline, 1811, Strasbourg
Rebstock, Jean Georges Journalier, à Strasbourg, (auparavant) R. du Cercle 2, E. 1806, dél. rue des bonnes Gens 51
id. née Riehm, Anne Marie, 1782, Ep, Strasbourg
id. Salomé, 1803, Strasbourg
id. Sophie, 1802, Strasbourg
id. Barbe, 1815, Strasbourg
Margot, Thérèse, 1791, ouvrière en tabac, Strasbourg, E. 1814



Charges et fonctions avant 1681


Charges et fonctions à partir de 1681 et les extraits particuliers aux notaires


1601, Conseillers et XXI (1 R 80)
Thierry Planck pose sa candidature au poste de secrétaire de la halle en arguant qu’il entretient depuis longtemps sa belle-mère et qu’il sait le français

Kauffhauß schreiber dienst, Ambrosius Spiegel. 303. Lux Jeling der dolmetsch. 310. Dietherich Planck der notarius, Hans Philips Kirn. 315. büchlin. 320. mit 5 ß wochentlich verbessert. 326. Philipp Schuelin. 330. Sebastian Jung. 339. Sebastian Hartman. 346. erkant Niclaus Schmidt. 351.
(f° 315) XXX Octobris – Dietherich Planck der Notarius übergibt supp.tôn darin er vmb den Kauffhauß schreiber dienst anhaltet bitt sich dessen gemessen Zulassen d er eine lange Zeit sein schwig. die Munchin alß ein krancke fraw erzogen auch der Frantzösischen Sprach erfahren.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
La commission nommée pour statuer sur la mauvaise gestion de l’Accise rapporte qu’après que les employés ont fait amende honorable après avoir été réprimandés, l’inspecteur Christophe Heusser, le secrétaire Thierry Planck et l’employé Philippe Vinter sont maintenus dans leur fonction respective à condition qu’ils observent le règlement.

(f° 134-v) Sambstag den 3. Septembris – Ungelter – Stoffel Häußer, Dietrich Blanck, Philips Vinther
Jr Wormser, H Bischoff, H Haaß vnd H Widt, welcher gleichwohl allererst Zu reede des bedachts darzu Kommen lassen p. h. Englern referiren, demnach Inen bevohlen worden, Waß ferner gegen den Ungelteren, vff den Inen fürgehaltenen Redsatz, vnd Iro eingewendte entschuldigungen, für Zunehmen, Zubedencken, Hetten Sie gleichwohl den 16. Junÿ Jüngst albereit solchen bedacht verfaßt gehapt, dieweÿl sich aber seithero im Ungeldt enderungen begeben vnnd Zugetragen, weren sie vergangen donnerstag widerumb Zusammen Kommen, vnnd eines neuwen bedenckens sich verglichen, wie volgt,
das man nemblichen Stoffel Heüßern den Inspectorem vnnd Dietrich Blancken den Schreiber wie auch Philips Vinthern den Ungelter, noch am Ungelt möcht pleiben laßen aber Inen mitt allem ernst Zusprechen den ordnungen Zugewarten.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Secrétaire de l’Accise, Thierry Planck expose que lorsque l’inspecteur Christophe Heusser n’a pas été remplacé, il a été convenu que son traitement serait partagé entre les deux employés, les deux contrôleurs et lui-même. Le supplément qui s’élève à quatre sols a bien été versé aux employés et aux contrôleurs mais pas à lui bien qu’il doivent travailler davantage. Les Quinze font état de la décision prise par les Conseillers et les Vingt-et-Un. Ils ordonnent que les quatre sols soient versés au pétitionnaire en lui recommandant l’assiduité.

(f° 6) Sambstag den 28. Januarÿ – Dieterich Planck. Schreiber am Ungeld
Dieterich Planck Schreiber am Ungelt erscheint vnd vbergibt ein unterthänige Supplication, so abgelesen worden, darinnen bittet er, Weÿl mein Herren an des abgangenen Christoph Heüßers statt, keinen Inspectorem besteit, er auch eußerlich glaubwürdig so viel verstanden, das mein Hrn gnedig gewilt, sein Heüßers gehapte wochentliche besoldung unter die Jetzige Zwehn Ungelter, Zwehn Visierer vnd Ihn den Schreiber, Zu gleichen theilen Zuvertheilen, vnnd allso Ingleichem den wochenlohn vmb 4 ß auß gnaden Zuerhöhen, Welche addition vnnd verbeßerung Zwahr beeden Ungelttern vnnd Visiereren, biß dahero durch den Rentmeister geliffert, aber einig Vnnd allein an seiner Persohn ersetzen pliben, da doch seine labores, Jetzmahlen nicht geringert, sondern vermehret worden, Inn dem, Wan die Vngelter beÿ den Würthen hienführo die rechnung in den Kellern thun wollen er Jederzeit, vß bevelch Vnserer Herren mit vnnd darbeÿ sein muß. So woll man die gnedige anordnung verfüegen, das er die Vier schilling wochentlich pro additione salarÿ vnnd ergötzlichkeit seiner noch fernerem laborum, gleich den vberigen auch haben vnnd empfahen mög. & Daruff man sich erinnert, der erkandtnus so beÿ Hrn Rhät vnnd XXI ergangen, das man nemblichen das pfund pfenning, welches der Inspector gehapt, vnnder die überige fünff außtheilen, vnnd einen Jedem 4 ß darvon werden laßen soll, vnd derenwegen nochmahlen Erkant, Mann soll dem Supplicanten die begerten 4 ß wochentlich volgen laßen, so lang es mein Hrn gefellig, vnd mann den fleiß beÿ Ime verspühren würd, welches Ime anzuzeigen, vnd Zuzusprechen, hutt sorg Zuhaben, das nichts verabsaumpt werde. H. Stettmeister Wormser vnd Mr (-)

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un chargent le 10 mai les Quinze de proposer des candidats pour remplacer Thierry Planck, démissionnaire, à son poste de secrétaire de l’Accise. Le nouveau règlement inadapté de l’accise a été modifié pour que les aubergistes ne règlent pas leur impôt avant de servir le vin mais ultérieurement par échéances. Thierry Planck qui a si bien rempli ses fonctions qu’on ne voit pas d’amélioration à y apporter se déclare disposé à les reprendre si le règlement était modifié. L’assemblée décide de faire appel à candidature, elle estime que Thierry Planck se montre trop exigeant mais qu’il pourra postuler s’il le souhaite.
Thierry Planck confirme sa démission le 21 octobre.

(f° 83-v) Montags den 10. Maÿ – Dieterich Blanck – Würth. Gasthalter, Zapffner od. Weinschencken – Vngeldschreibereÿ vacirend – Vngeld Ordnung – Vngeld extantzen
Herr Müeg Zeigt ferner, Es seÿ von Herrn Rhäten xxi. meinen gn. Herren den Fünffzeh. vffgetragen, einen Außschutz Zu einem neüem Schreiber ins Vngeld, ahne Dieterich Blancken statt, so Vor Herrn Rhät vnd XXI. abgefordert, Zu machen. In der Vmbfrag Kam Vor, daß die Newe Vngeld Ordnung gar Zu hart gespannen, Vnd schier nicht müglich Zu halten, Vnd die Würth Zu grundt gericht Vnd Verderben müßen: Wann nur der erste Paß geendert Würde, daß die Würth daß Vngeld nicht vor dem außschenck sondern an statt bahrer bezahlung Zu Zimblichen Zielen erlegen solten, So könte man Verhoffentlich des Vngelds halben mit den Würthen wohl fort Kommen, Vnd Würden nicht so Viel böser schulden gemacht, Dieterich Blanck hab sonsten daß Zeugnuß, daß er bißhero in seinem anbefohlenen dienst gar fleißig gewesen Vnd nicht wohl Zu Verbeßeren seÿe, der sich auch vernehmen laßen, Wann die Ordnung Vmb etwas geendert, er gern Verpleiben wolte.
Erkant, die Vngeldherren sollen den außschutz machen, dann Hr. Hannß Michel Heuß Zugeordnet. Blancken den Schreiber belangend, wann ihm nicht an hand Zugeben, daß er sich geschrieben geben wolte, würde sonsten mehr stoltziren Vnd Vermeinen, man anders niemanden tauglich finden Könte, auch Vmb seinet willen die Ordnung nicht Zu ändern, Sondern Wanns ihme angelegen, möge er sich wie andere auffs new wider geschrieben geben Sonsten weren so Viel ehrlicher gesellen Vorhand. die ebenmäßig diesen dienst Versehen möchten. Die Vngeld Ordnung belangend, Würden meine Herren die änderung des angeregten Paß nechts Künfftig proprio mota für hand nehmen.

(f° 209-v) Donnerstags den 21. Octobris – Dietherich Blanck, Vngelds: Schreiber
Hr Wied proponirt der Schreiber im Vngelt hette gebetten, nach dem er Vorlengten erlaßung seines diensts begehrt, daß ein anderer an seine statt möchte geordnet werden. Erkant, die herren so vor disem ein außschutz auß dem Ämbter büchel gemacht, werdens nochmalen wissen Zu befürdern.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)

(f° 33-v) Vngelds: Schreibereÿ anstatt Dieterich Blancken – Elias Obrecht, Carol Kügler, Hans Erhard Herlin, Adam Feinman, Hans Ulrich Klotter, Hans Friderich Beinheim

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
Thierry Planck est nommé adjoint au maître des grains

(f° 248-v) Sambstags den 7. Octobris – Korn Meisters Adjunctus Dieterich Planckh
H. Schoner referirt, weilen Abraham Berner der Korn Meister Kranckh, der haber Kauff aber befürdert sein muß, allß hab man Ihme Dieterich Planckhen vff Ratification M. H. adjungirt. Erkandt hab sein verpleibens.

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
19 avril – L’assemblée doit décider de confirmer ou non Thierry Planck dans sa fonction d’inspecteur au péage du Rhin, le cas échéant de fixer son traitement et d’accéder à sa demande de disposer d’une pièce au poste de péage. L’affaire est renvoyée jusqu’à plus ample informé. Le lieutenant Melchior Schmutz refuse de payer le péage, l’affaire est renvoyée aux préposés des gardes
21 juin – Les deux nouveaux péagers, Hébésias Kirschner et Jean Bromberhurst, seront présentés aux autres employés. L’inspecteur Thierry Planck fait observer que personne n’a d’expérience de ses fonctions au pont sur le Rhin pendant les foires. L’assemblée propose de faire appel au remplaçant Bernard Bihel. Elle décide de partager entre les différents péagers le traitement de Balthasar Held depuis qu’il a été emprisonné. Elle reporte à la fin de la foire la confirmation de Thierry Planck dans ses fonctions d’inspecteur.
11 août – Les préposés à l’accise rapportent que l’inspecteur Thierry Planck demande des remplaçants aux péagers malades Jacques Dold et Sébastien Kirchhofer, lui-même et Jean Bromberhurst ne pouvant faire face seuls au travail, d’autant moins que le remplaçant en poste, Bernard Biehel, est lui aussi souffrant. Ils déclarent aussi qu’il va falloir fixer le traitement de l’inspecteur et des péagers. Les préposés à l’accise exigent que Bernard Biehel prenne ses fonctions, ce qu’il fait.
30 août – Les préposés à l’accise proposent que le traitement de l’inspecteur soit de 3 florins par semaine et 4 quartauts de grain par an, celui des péagers de 25 sols par semaine et 4 quartauts de grain par an

(f° 33) Donnerstag den 13. Februarÿ – [in margine :] Dietherich Blanck welcher gestallt es für Herren Räth vndt XXI gebracht, vite Bedacht Sextern N° 14 fol. 127.

(f° 81) Sambstag den 19. Aprilis – Dietherich Planck Inspector am Rheinbruck Zoll – Melchior Schmutz Leutenant, dessen Exces
Herr Pleß als Ober Vngeltherr proponirt, Meinen herren erinnern sich, daß beÿ jüngst vorgenommener Rheinbruck Zoll reformation, Dietherich Planck Zu einem Inspectore interims weiß daselbs hin geordnet, vnnd vff ein viertel Jahr lang es dergestalt Zu versuchen erkanndt worden, dieweilen nun solche Zeitt herumb, alß solle erwehnter planck ob man Ihne bestendig wolle behalten ? auch ein gewiße Besoldung Ihme deßwegen schöpfen ? vnnd da ein solches werde geschehen, begehre Er fürs ander die jenige stuben ane dem Zoll, so gegen dem stock über ist, oder sonsten eine, Ihme Zu Zuordnen, drittens ward ane dem Zoll ins gemein die clag geführt, das die Soldaten daselbst besonders aber Leutenant Schmutz durch die seinigen dan mit wägen führüber fahrende leuth nicht allein holtz vnd wellen sondern auch futter hew vnnd stroh abnehmen laße. Er Schmutz halte Zwo Kühe, kauffe das gantze Jahr kein futter für sie, laß sie in meiner herren gräben gehen, stelle man, wie solches abzuschaffen. Erkanndt der erste punct solle bedacht: beÿ den andern, wegen der stuben der Augenschein p. Obere Bawherren eingenommen werden, der dritte punct aber für die Obere wachtheren hiemit gewiesen sein.

(f° 134) Sambstag den 21. Junÿ – Zoller ane der Rheinbruck – Dietherich planck Inspector ane dem Rheinbruck Zoll – Bernhard Biehel Spötter
H. Stemmler alß Ober Ungeltherr proponirt, Alß die beede newangenommene Rheinbruck Zoller Hebesias Kirschner und Hannß Bromberhurst nechster tagen ane dem Zoll den übrig. præsentirt und vorgestellt, dabeÿ auch die Erkandtnuß wegen des spötters, daß derselb hinfüro abgeschafft werden solte, Ihnen angezeigt worden, hette dietherich planck der Inspector nachfolgende 3. puncten erinnert, erstlich gebetten weilen Er noch keine Meß an diesem Zoll gewesen die vbrige Zoller auch *en, unnd keinen rechten bericht haben, was in einem oder dem andern Zu observiren, es wolten meine herren Bernhard Bieheln den bißherigen Spötter noch dieße Mess durch an diesem orth laßen. 2. daß geschäfft mit sein plancken persohn wegen der Inspection an diesem Zoll fürderlichst außzumachen. 3. Zu verfügen, das die ienige Besoldung, so Balthasar Helden seit der Zeit alß Er in hafftung, verfallen, Ihnen den übrigen Zollern möchte gereicht und vnder sie vertheilt werden, /:das hannß diebolt hugwart portion, biß hiehero den spötter, welcher bestendig seit Zeit vorgangener änderung ane dem Zoll vff gewartet, gegeben worden:/
Erkanndt beÿ dem ersten puncten willfahrth, vnd solle der spötter noch dieße Meß durch am Zoll Verpleiben,
der ander punct wird biß zu anderlicher erörerung des geschäffts mit den beÿden verhafften Zollern eingestellt, mög Planck alß denn p. supplicatiio rem sich ferner anmelden,
wegen des dritten puncten Ihnen anzeigen, da man Ihren fleiß dieße Meß durch verspüren werde, Ihnen alß das nach in diesem puncten willfahrt sein solle.
[in margine] Mittw. den 16. Julÿ 1634. ist auß befelch der Obern Vngelts h. Bernhard Biehmen ein Zedel an Rentmr. für 2. pfund pfg. vmb das er die Meß durch nachgespöttet, ertheilt werden.

(f° 172) Montag den 11. Augusti – Dietherich planck Inspector am Rheinbruck Zoll – Zollern ane der Rheinbruck beÿ ordnung zu thun – Dietherich planck urgirt sein Besoldung – Bernhard Biehel
Ermelte Ober Ungeltherren proponiren ferner Dietherich planck Inspector am Rheinbruck Zoll hette beÿ Ihnen angebracht, wie das Zwen von den Zollern daselbst, nemlich Jacob Dold vnnd Sebastian Kirchofer kranck seÿen, Er vnd hanns Bromberhurst seÿen allein können nicht wol fortkommen, Bernhard Biehel der bißherige spötter clag sich auch, das er mit dem fieber behafft, betten also Ihnen adiunction vnnd beÿ ordnung Zu thun, fürs ein, Decundo hette Dietherich planck erinnert, den puncten mit seiner Besoldung, die man Ihme an diesem Orth zu schaffen verschieden vertröstung gethan, fürderlichst auß zumachen, könne sich mit dem bißherigen nicht betragen, solle man also was hiebeÿ Zuthun ?
Erkanndt Ober Vngeltherren sollen hiemit befelcht sein ein Spötter ane den Zoll Zu ordnen, planck solle Zwar der befürderung seines geschäffts vertröstet werden, inmittelst wurde man vernehmen wie es beÿ Rhat allda den Zollern ins gemein Ihre besoldungen Zu verbeßern erinnert worden, wolle außgemacht werden.
[in margine :] Donnerst. 14.t huius haben Ober Vngeltherren, Bernhard Bielen befohlen dißorts vices zu agiren, dabeÿ Ihnen seiner vorig. pflicht erinnert & der hatt sich erclärt sich dißen tag am Zoll Zuv.pürg.

(f° 187) Sambst. den 30. Augusti – Dietherich planck Inspector am Rheinbruck Zoll
Obere Ungelth. herr Brackenhofer h. Wencker e h. XIII.er referiren, Nach dem Dietherich planck Inspector am Rheinbruck Zoll hieob fol. 172. begehrt das geschäfft mit Ihme außzumachen, Item die übrige Zoller ane der Rheinbruck hieob fol. 100. d.ein vberreicht supplication vmb verbeßerung Ihrer Besoldung angesucht, Alß hetten sie in diesen beÿden puncten ein bedacht gefaßt, wie solcher in der sextern Nr 17. fol. 1. 2. et seq. verzeichnet, so Zu diesem mal per Frantzen abgelesen worden, gehet dahin, das Dietherich planck dem Inspectori hienführo die wochen. 3 fl. vnd des Jahrs 4. frtl. früchten, den übrigen Zollern aber 25 ß die wochen einen vnnd auch 4 frtl. früchten des Jahrs Zur besoldung bestimmt die Brandtwein buchß aber gar abgeschafft werden solten.
Erkanndt, das bedencken gevolgt, solle für herrn Rhät vnnd xxi. Zur confirmation gebracht werden. Beschehen Mont. den 1. Septembr. vnndt ist auch daselbst placidirt worden.
[in margine :] Seind deßwegen Schein an Rent. vndt Korn Meisters außfgefertigt.

1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
Ancien adjoint, Jean Kübler est élu messager de la Taille après la mort du précédent titulaire. Les autres candidats étaient le menuisier Matthieu Würtz, le tailleur Jean Heyger et l’employé municipal Jean Georges Siffrid.
Stallbotten dienst zu ersetzen. Außschütz. 187. Johann Kübler wird Stallbott. 188.

(f° 187-v) Dienstags den 30. Augusti. – H. Grünwald alß Stallherr laßt p. H. Frantz referiren, das die dreÿ des Stalls vmb ersetzung des vacirenend Stallbotten diensts erinnerung thun laßen, zu deßen fürderung dan Sie Stallherren heute morgen vnder den ienig. persohnen, so sich vmb solchen stell geschrieben geben einen Außschutz gemacht, und nachfolgende 4. darinnen anwesen* 1) Johann Kübler, so bißhero gespöttet, 2. Mattheum Würtzen den schreiner, 3. Johann heÿger den schneider, 4. hanns Georg Seÿfrid bißherigen vffwarter beÿ der Deputation vffm parfußer platz, stellend Zur confirmation. Erkanndt, der Außschutz gevolgt, solle dergestalt Zur Wahl für Rhät und XXI. gebracht werden.
Beschehen, Sambs. den 3. 7.bris vnnd ist Johann Kübler büttel vff der schmidtstub p. maiora Zu einem stallbotten Erkosen worden.

1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
Thierry Planck se démet de sa fonction d’inspecteur au pont sur le Rhin à cause de son grand âge.

(f° 180-v) Sambstags den 23. Decembris – Zollinspector auff d. Rheinbruck
Dietrich Blanck, d. bisherige inspector auff d. Rheinbruck, resignirt sein officium, Weg. hohen alters v. beschwärlicher leibsblödigkeit, bitt um erlaßung.
Erk. ist erlaß. v. soll mann auff ein and. taugliche p.son bedacht sein. H. Schell v. Gerlach.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Les Quinze cherchent le 4 octobre à remplacer Samson Lichteissen, directeur de la Halle qui vient de mourir. Le candidat doit savoir le français, ne pas être trop jeune, connaître le fonctionnement de la Halle, la comptabilité et le commerce. Jean Zengel qui est depuis dix ans préposé au pesage donne toute satisfaction, il a été récemment retenu pour le poste de directeur de travaux et de chef de chantier chez les Maçons. Le syndic Güntzer estime qu’il ne faut pas confier le poste à Jean Zengel. Le préteur royal déclare que Jean Zengel a bonne réputation auprès des marchands.

158 des Schreibers od. Adjunctum Stell jm Kauffhauß Wozu ersetzen, Johann Jacob Schell dießes Zeitliche verlaßen, 175, Herr Johann Zengel wegen Kauffhauß Verwalthers stelle, (idem) Ob das Kauffhauß Und Zoll Keller als ein Corpus zu consideriren, 190, 202 Außschuß
(f° 174-v) Montag den 4. 8.bris) – Des Schreibers und Verwalthers jm Kauffhauß stelle Widerersetzung – Herr Johann Zengel wegen Kauffhauß Verwalthers stelle
Obere Kauffhauß Herren lassen per me referirein daß seith absterben des H. Johann Jacob Schellen, gewesenen Schreibers im Kauffhauß, auch Herr Samson Liechteißen, der geweßene Kauffhauß Verwalther, dießes Zeitliche Verlaßen haben, von Widerersetzung dießer stellen mann bereits geredt, Und Finde sich im Nachschlagen inn Mghh. protocoll, daß derßelbige, Nachdem mann Zuvor hier jnn dießer Stub den außschüß gemacht, und placidirt beÿ H. Räth und XXI. den 5. 9.bris 1664. Zu einem Verwalther des Kauffhaußes erwehlt, und daselbsten ad juramentum gelaßen werden, Ego ließ d. protocoll de dicto die et anno ab, Mann Finde aber auch Zu der Gemeinen Statt interesse Wie auch Zu besten des Kauffhaußes Und der Handlung Nöthig Zu seÿn, daß dieße vacirende stelle Fürderlich Widerersetzt, und darzu ein Subjectum, so d. Frantzösischen sprach Kündig, des rechnens wohl erfahren, die handlung verstehet, und Nicht Zu jung ist, Auch deme die Kauffhauß geschäfften schon bekandt, gezogen werde, Weilen nun Herr Johann Zengel schon 10 jahr jm Kauffhauß als Wegmeister gedienet, und seinem Ampt Wohl Vorgestanden, Auch der frantzösischen sprach rähtig ist, als solle man Zu MGhh. Ob nicht selbiger beÿ Hh. Räth Und XXI. dahin Zu recommendiren, daß er hienauff rücken, und Künfftighin die stelle des Kauffhauß Verwalthers versehen solte, Umb so Vielmehr Weilen d. præjudicium des Craanmeisters noch gantz Neu ist, auch bekandt, daß beÿ Widerersetzung des Lohners Und Werckmeisters diensts auff den Maurhoff jnn dießem vorgezogen worden.
Herr Syndicus Güntzer sagt, Weilen Schell ehend als Ht Leichteißen gestorben, so vermeine Er, mann werde es beÿ d. ordnung zu laßen Und die Widerersetzung des schreibers stelle Zu Forderist Vorzunehmen habe, Im übrigen stelle Er dahin, Ob Zengel so capabel seÿe, Wisse aber Wohl, daß Vor dießem es die Meinung gehabt, daß mann ihme Keinen dienst geben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Es seÿe auch der Meinung, daß mann beÿ Ordnung bleiben solle, dahero des Schreibers stelle zu Vor zu ersetzen, der todtfall des Hn Liechteißen beÿ Hh Räth und XXI Zu notificiren, Und allda ein rubric Zu erkennen seÿn werde, die allegirte præjudicia schicken sich Nicht hieher, weilen es dermalen an tüchtigen catholischen Subjectis gemangelt, des Zengels person betreffend, so gestehe Er gern, daß Weilen mann außerlich Vernimbt, daß die Kauffleuthe so wie große begierde vor ihn bezeugen, mann sich Fast gedancken machet, Ob er Nicht Ihnen beÿ d. Waag seithero wohl gedienet. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.
(f° 175) Ob das Kauffhauß Und Zoll Keller als ein Corpus zu consideriren
Ego Ließ diejenige Personen, so cih umb den Schreiber dienst im Kauffhauß angemeldet, an, jnn der Zahl 20, Warauß Erk. worden, daß Fürderlich ein Außschuß gemacht, Zuvor aber die Frag, ob d. Kauffhauß Und Zollkeller als ein Corpus od. als 2. Corpora Zu consideriren. Überlegt, d. geschäfft denen Obern Kauffhauß herren committirt, und den Bedacht Wider jnn dieße Stub gebracht werd.

1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
Treize candidats se sont inscrits pour le poste de directeur de la Halle. Les préposés génératux de la Halle en ont retenu six auxquels s’ajoute Jean Michel Gambs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent Jean Zengel le 6 novembre et recommandent Jean Michel Gambs pour le poste de préposé au pesage.

Wahl eines Kauffhauß Verwalthers – H. Johann Zengell Kauffhauß Verwalther. 153. 159.
(p. 153) Sambstags den 6. ejusd. [9.bris] – Wahl eines Kauffhauß Verwalthers
Frater meus H. Johann Ullrich Frid XV. Secretarius berichtet daß nach dem Mhh. belieben wolten Zu ersetzung deß durch absterben weÿl. herrn Samson Leichteÿßens vacant worden Kauffhauß Verwalthers diensts ein rubric Zu erkennen sich 13 personen eingeschrieb. auß welch. hie Ober Kauffhauß herren einen außschuß von 6 personen welchen Hr Johann Michael Gambs annoch beÿgefügt worden wäre, gemacht hätten. Er ließet sie ab und stellet die Wahl Zu MHh.
Electus Hr Johann Zengell und soll Hr Gambs beÿ der placirung deß Waagenmeisters in consideration beÿ den Herren XV. gezog. werden.

(f° 159) Dienstags den 15. 9.bris – Hr Johann Zengell schwöret auff sein ordnung.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
L’assesseur Schmidt annonce le 4 juin que Jean Zengel est mort et qu’il va falloir le remplacer rapidement parce que la foire le la Saint-Jean est imminente.

H. Zengels Todtfall notificirt. Kauffhauß Verwalter rubric
(p. 109) Sambstags den 4. Junÿ 1695 – H. XV. Schmidt notificirt, daß H. Johann Zengell geweßener Kauffhauß Verwalter, Zeitlich. todes Verstorben und daß die ersetzung dießes officium umb so geschwinder seÿn müße, alß die Johannis Meß heran nahete, er ersuchet dießemnach der Regirende Herrn Ar. ein rubric Zu publiciren und solches Ober: und Rathherrn anzuzeigen.



126, Marais Vert


Marais Vert n° 126 – II 40 (Blondel), N 126

Démolie en 1845 pour établir le débarcadère du chemin de fer


La maison est en retrait à l’angle des rues sur le plan-relief de 1725 (Musée historique)
Même endroit en 2019, angle de la rue de Sébastopol et de la rue du Travail

Les bâtiments au coin du Marais Vert et de la rue qui sera appelée au XIX° siècle rue de la Gerbe appartiennent dans la première moitié du XVII° siècle à André Biethenheimer de Marlenheim. Ses ayants droits les vendent peu à peu à des bourgeois de Strasbourg. Venu de Stützheim avec sa femme, Jean Vix achète en 1659 une maison orientée vers l’ouest puis en 1660 une écurie et en 1662 une partie de maison d’angle. Sa veuve remariée au journalier David Wolff en acquiert une autre partie en 1669. La propriété décrite en deux articles à l’inventaire dressé en 1672 pour une évaluation totale de 70 livres ne fait plus qu’une propriété par la suite. Les Conseillers et les Vingt-et-Un rapportent en 1673 que la maison est en mauvais état quand ils autorisent son achat par Jean Georges Vogler, bourgeois de Reitwiller originaire de Strasbourg. Le remueur de grains Philippe Kieffer en devient propriétaire en 1700. Les préposés au bâtiment l’autorisent en 1709 à faire s’écouler l’évier sur le communal par un chenal en bois moyennant un cens annuel.
La maison qui a une cour et un puits commun avec les voisins est précédée d’un jardin à l’angle des rues et est donc en retrait de l’alignement sur le plan-relief de 1727. Elle est estimée à une valeur minimale de 225 livres en 1721 puis de 400 livres en 1728. Elle appartient ensuite au fils des précédents, le compagnon maçon Chrétien Kieffer qui termine sa vie pensionnaire à l’hôpital, puis de nouveau à des remueurs de grains, Chrétien Siegel (1750) puis son fils et son petit-fils Jean Siegel.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue de la Gerbe se trouve à gauche du repère (c’’) : portail suivi de deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun. La clôture du jardin se trouve de part et d’autre du repère (c’’) qui forme angle. Les façades sur cour sont difficiles à reconnaître puisque le plan correspondant manque. La maison qui porte le n° 126 au Marais Vert est expropriée en 1843 pour établir la gare du chemin de fer puis démolie en 1845.

décembre 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1611 à 1843, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Biethenheimer de Marlenheim
1659 v Jean Vix, journalier, et (v. 1650) Barbe Lins – luthériens
1665 h David Wolff, journalier, et (1665) Barbe Lins veuve de Jean Vix – luthériens
1673 v Jean Georges Vogler, à Reitwiller, et (1651) Catherine Mertzweiller – luthériens
1687 v Jean Melchior Ziegler, marchand épicier, et (v. 1645) Anne Ruff, (1653) Sara Breuning, puis (1660) Anne Zill – luthériens
1690 v Jean Vogler, cultivateur à Reitwiller, et (1678) Catherine Michel – luthériens
1700 h Philippe Kieffer, remueur de grains, et (1690) Susanne Diemer veuve du charpentier Jean Stoll – luthériens
1728 v Chrétien Kieffer, compagnon maçon, et (1725) Salomé Straumeyer – luthériens
1750 v Chrétien Siegel, remueur de grains, et (1744) Anne Marie Berst, veuve de Jean Michel Laugel – luthériens
1793 h Jean Sigel, remueur de grains, et (1774) Catherine Marguerite Weber – luthériens
1810* h Jean Sigel, remueur de grains, et (1801) Catherine Schweitzer
1830 h Jean Sigel, blatier, et (1830) Caroline Lauth
1843 v Etat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1721, 400 livres en 1728

(1765, Liste Blondel) II 40, Chretien Siegel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Siegler Wittib, 4 toises, 4 pieds et 0 pouce – son jardin, 6 toises, 4 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) – N 126 – Siegel, Jean – maison, sol, jardin – 2,25 ares

Locations

1808, Daniel Weber, tisserand, et Barbe Pfitzer

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 349
Philippe Kieffer puis Chrétien Kieffer doivent depuis 1710 un cens de 8 deniers pour le droit de faire s’écouler un chenal en bois sur le communal à sa maison près du Hundshof (cour aux Chiens)

Philipp Kieffer ([corrigé en] Christian Kieffer) der Kornwerffer, soll von einem Höltzern Naach vor Seiner beim hundshoff liegenden behaußung l. Prot: de 1709. fol: 220. vff Laurentÿ 1710. i.mo 8 d
(Quittungen 1710-1741)
Neuzb fol 44

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 44
Même loyer dans le registre suivant. Les contribuables sont ensuite Chrétien Siegel puis Jean Siegel

alzb. 349
Christian Kieffer ([corrigé en] Ziegel) Soll von einem höltzern Naach vor seiner beÿm Hundshoff Liegenden behaußung auff Laurentÿ (id est 10. Aug.) 8 ß
(quittungen 1741-an 10)
23 fervidor
C 40
[in margine :] Johann Siegel

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les Préposés au bâtiment autorisent Philippe Kieffer à faire s’écouler un chenal en bois sur le communal. Les loyers cités à partir de 1721 mentionnent un chenal par lequel s’écoule l’eau de l’évier.

(f° 219-v) Dienstags den 30. Julÿ 1709. – Philipp Küeffer pt° eines Nachs
Philipp Küeffer, der Kornwerffer, ersucht MGHh. umb erlaubnuß einen Hültzeren nach Vor seine ohnfern des hunds Hoff ligende behausung auff das Allmend machen Zulaßen.
Erk. Willfahrt, wann Er jährlich auff Laurentÿ und Anno 1710. Zum ersten mahl 8. d. darvon Zu Zinßen Versprechen würdt, Welches Er angenommen hatt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison à l’angle des rues comprend plusieurs poêles, chambres, cour commune et puits, une écurie à porcs, estimée avec ses dépendances à la somme de 550 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldat, bûcher, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, cour commune et puits, estimée avec ses dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Croix

nouveau N° / ancien N° : 2 / 126
Siegel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état

Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 34 case 2

Siegel, Jean à Strasbourg

N 126, maison, sol, marais vert 126
Contenance : 2,25
Revenu total : 91,17 (90 et 1,17)
Folio de provenance :
Folio de destination : 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Puis f° 38-bis :
Administration des Chemins de fer de Paris à la frontière d’Allemagne (et de Bâle) à Strasbourg, indivis
(1856) Compagnie de Chemins de fer de l’Est, au Marais Vert
La Compagnie Anonyme de Chemin de fer de Strasbourg à Bâle (1850), faubourg de Saverne 12

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd

126
Pr. Siegler, Marie Veuve – Lanterne
lo. Siegel, Jean, remueur de Bleds – Lanterne
lo. Schumacher, Bastien Porteur de Sacs – Lanterne

Registres de population

(1795) 600 MW 2 (Registres de population) – légende

2° section, Marais Verd N° 126
Jean Siegel, 80, Remueur de grains, Strasb.
Cath: Siegel, 49, epouse, id
Jn Daniel Siegel, 18, fils, id
Jean Siegel, 15, fils, id
Jaques Siegel, 14, fils, id
Marie Saegmuller, 20, Servante, id
Jean Hipp, 53, Journalier, id
Therese Scheider, 62, Vieille fille, Volschen, 1746
Barbe schott, 42, couturiere, Strasb.


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants voisins, la maison appartient en 1626 et en 1636 à André Biethenheimer de Marlenheim. Le nom se retrouve ci-dessous parmi les différents vendeurs, Mathias Bieth, Barthelémy Bieth et Jean Bieth.
Arbogast Schott de Kirchheim et Thiébaut Seiler de Marlenheim vendent en 1659 moyennant 62 livres au remueur de grains Jean Vix et à sa femme Barbe une maison qui jouxte leur propriété et celle de Gall Gilg auquel ils l’ont vendue en 1655

1659 (5. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 343
(Prot. fol. 94.) Erschienen Arbogast Schott Von Kirchheim vnd Diebold Saÿler Von Marlenheim
in gegensein Hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ, beÿder Eheleuth
Hauß, hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhier im grünen Bruoch einseit neben Gall Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben Ihnen denen Verkäufferen selbsten hinden vff besagten Gall Gilgen stoßend gelegen, für ohnverhafftet, ledig und eig. – umb 62. lb

Le journalier Jean Vix originaire de Stützheim et sa femme Barbe Lins deviennent bourgeois en 1654 en apportant une fille. Ils cotisent à la tribu de la Lanterne
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 947
Hanß Vix der Taglöhner Von Stützheim Erkaufft daß burgerrecht für sich v. desen Eheweib Barbaram Linsin vmb 20 Goldt fl. bringe mit sich ein Meÿdlin Vnd wollen zu E. E. Zunfft der Lucernen diennen. Juravit 21. Octobr. 1654.

Jérôme Adam de Marlenheim vend aux mêmes moyennant 30 livres une cave, une écurie et un fenil sis à côté de la propriété de Gall Gilg

1660 ‘3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 698-v
(Prot. fol. 87. fac. 2) Erschienen Hieronÿmus Adam von Marlenheim
in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs
Keller, Stall und hewbühn, mit allen deren Begriffen, Rechten und Zugehördt. im grünen Bruch beÿm hochgericht neben Gall Gilg dem Salpetersiedern geleg – umb 30. Pfund

Mathias Bieth de Kirchheim, Michel Bieth de Dahlenheim et Barthelemy Bieth de Kirchheim vendent aux mêmes moyennant 60 livres une partie de maison, comprenant un poêle, une chambre à coucher, trois chambres, un grenier et une cave, sise à côté de la propriété de Gall Gilg

1662 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 615-v
(Prot. fol. 59. fac. 2.) Erschienen Mathiß Bieth von Kirchheim für sich selbst. Ferner hannß Bieth von Dalenheim alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Michael Bieten daßelbst, Vnd Barthol Bieth von Kirchheim für sich selbst.
haben in gegensein hannß Vixen deß Kornwerffers und Barbaræ seines Eheweibs, bekannt, daß Sie Mathiß, Michael und Barthol die Bieth, Zusampt Lorentz Rinckh von Odrazheim /:so Kranckheit halben diß orts nicht erscheinen Könne, Aber seiner mitverkaüffer Zu solch Kauffverschreibung mitbefelcht habe:/
Eine Stub und Stub Kammer treÿ Kammern, ein frucht Kästlin, ein Kellerlin sampt übrig. so denen Verkäuffern Zustehet und gebühret in einer Behaußung alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem allmend geleg. für freÿ ledig. und eig. – umb 60 Pfund

Jean Vix et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit du tailleur Jérémie Müller

1662 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 601-v
Erschienen Hannß Vix der Kornwerffer und Barbara sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Barbara mit assistentz H. Michael Großmanns und H Mathæi Schmid beed. alß aus E.E Groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanter hierzu insonderheit Deputierter
in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß hoffstatt höfflin, mit all deren Gebäwen Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im grünen Bruch einseit neben Gall Gilg dem Salpetersied. anderseit ist ein Eckh, hind. vff besagten Gilg stoßend gelegen

Barbe, veuve de Jean Vix, se remarie avec le journalier David Wolff, fils du journalier Mathias Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheÿdenen David Wolffen noch medig. Tagner, vnd burger allhie zu Straßburg, Weiland Mathiß Wolffen auch geweßenen Tagners undt Burgers allhie Zu Straßburg seel. hinderbliebenen Ehelichen Sohn, alß dem Hochzeiter ane einem, So dann der Tugendsamen Barbaræ Linßin Weÿland des Ehrsam und bescheÿdenen Hanß Vixen geweßenen Kornwerffers undt gleichmäsigen burgers Zu mehr angeregtem Straßburg seel: hinterbliebener Wüttib, als der Hochzeiterin am anderen theÿl (…) Beschehen und verhandelt ist vorstehendes alles in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Sonntags den Ersten Monats tag Octobris als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1665. Nicolaus Reeb, Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 135)
1665. XXVIII. Eadem Dominica [XIX post Trin.] David Wolff d. tagner, Mathis Wolffen deß tagners sohn v. Barbara Hanß Vixen deß Kornwerffers wittib (i 136)

Jean Schott de Kirchheim, le prévôt Jean Vierling et André Schott tous deux de Kirchheim, Catherine Schott de Nordheim vendent le dixième d’une maison sise à côté de celle de Nicolas Vix (succession de Gall Gilg) au charretier David Wolff et à sa femme Barbe

1669 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 553-v
Erschienen hannß Schott von Kirchheim für sich selbsten und seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber hannß Vierling den Schultheiß. und Andres Schotten, beeder Zu Kirchheim so dann Catharinæ Schottin Zu Northeim
in gegensein David Wolffen deß Faßziehers, und Barbaræ seines Eheweibs
den Zehend. theil ahne ein hauß, hoff, Bronnen und deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten in Vorstatt Grünen bruoch, einseit ein Eckh anderseit neben, wie auch hind. vff Claus Vixen den Salpetersieder stoßend gelegen – umb 5. lb

Le journalier David Wolff meurt en janvier 1672 en délaissant sa veuve pour héritière. L’inventaire décrit deux maisons contiguës, celle acquise en 1659 dont le titre précédent date de 1595 et un tiers partagé de maison formant angle que la veuve dit avoir acquis de Mathias et Barthelémy Bieth. L’inventaire mentionne les trois filles de la veuve, Marguerite, Anne Barbe et Marie Salomé Vix. L’actif de la succession s’élève à 110 livres, le passif à 27 livres

1672 (3.2.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 259
Inventarium über Weÿland des Ehrsam vnnd Bescheidenen David Wolffen geweßenen Tagners Vnnd Burgers Alhie Zu Straßburg Seeligen Verlaßenschafft vffgericht un Anno 1672.
Inventarium und Beschreibung Aller und ieder haab und Nahrung, Liegender und vahrender, Keinerleÿ Außgenommen noch hinden gesetzt, So der Ehrsam vnnd bescheiden David Wolff, geweßener tagner vnnd burger alhie Zu Straßburg, nach seinem freÿttags den Neün Zehenden Januarÿ Jüngst aus dießem müheseeligen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches Alles vff freundliches erfordern und begehren Barbaræ Linßin der Wüttib, Alß welcher Craft auffgerichteter Eheberedung, so hernach beschrieben, die gantz Verlaßenschafft Eÿgenthümblichen gehörig, Vnnd Consequenter für des verstorbenen seeligen Angebühr, Erblichen Angefallen, Ersucht durch Sie Wittib (…)
angefangen und beschehen in noch fernerem beÿsein des Ehrsam vnd bescheidenen Meister Sebastian Steinbergers, auch Kornwerffers und burgers alhie, der wüttib Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, wie auch des Ehren: vnd Mannhafften Johann Friedrich Leoparts Constabels Vnder herrn obristen Compagni Alhier des Abgeleibten seeligen nächsten Verwanthens, Inn der Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 3. Februarÿ Anno 1672.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Sonntags den Ersten Monats tag Octobris 1665. Nicolaus Reeb, Nots.
Inn Hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und in der Statt Straßburg im grünen bruch gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Vff der Bühnen, inn der Stub Cammern, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn dem Nebens Hauß, Vff dem Casten, Im Keller
Eÿgenthumb Ahne Häußern. Item hauß, hoff vnd Hoffestatt mit einem halben dach, auch allen deren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith neben Weÿland Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen hinderlaßener wüttib Vndt Erben, Anderseith theÿls neben Arbogast Schotten von Kirchheim seeligen Erben Vnd Dieboldt Seÿlern Von Marlenheim, theÿls aber der Wüttib selbsten, hinden vff Ernandten Gall Gilgen Wüttib Vnd Erben, stoßendt, So freÿ Ledig Eÿgen Vnd hiehero Angeschlagen für 40 lb. Darüber sagt ein Teutscher Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Anhangendem Contract Insigel Datirt den 5. Maÿ Anno 1659, Darbeÿ noch ein Alter Pergamenin Kauffbrieff, mit erwehntem Contract Insigel deßen Datum den 6. Junÿ Anno 1595, beede Signirt mit Altem N°j, auch nach beschehener vorweisung darbeÿ gelaßen.
Item ein drittertheil für Abgetheÿlt Von vnd ahne hauß, hoff, hoffestatt vnd höfflein, wie auch Eintheÿl eines Gemeinen Brunnens und ander, Zugehörden, rechten, gerechtigkeithen (.So in der vndern Stuben, einer Stub Cammern, einem holtzhauß, und Angebühr des Undern haußöhren, wie auch in dem Keller im hindern Stockh, und Zwo darüber gebawten Cammern, So dann den Zweÿen obern bühnlein durch das gantze hauß, und einem daruor gelegenen Kleinen gärtel bestehet.) gelegen in der Statt Straßburg im grünen bruch, Einseith ein Eckh ahne dem so genandten Heÿligen Creütz gäßel, Anderseith dem höffel, zwüschen beeden haüßern, Vnnd hinden vff Ernandts Gall Gilgen des Sallpetersieders seeligen Wüttib Vnd Erben stoßend, So feÿ Ledig Eÿgen, Vnd hiehero Angeschlagen für 30. lb. Hierüber hat sich zwar beÿ gegenwertiger Inventation Kein brieff befunden, Ist aber Von der Wüttib bericht beschehen, daß solcher behaußungs drittel, Vngefähr Vor Zehen Jahren Von Barthol vnd Matthis Biethen Von Kirchheim et Consorten erkaufft Vnd in Alhiesiger Cancelleÿ Contract Verschrieben worden, So zur nachricht Alhier vermeldet.
Sa. Haußraths 40, Sa. Eÿgenthumb Ahne häußern 70, Summa summarum 110 lb – Schulden auß dem Erben Zubezahlend
Item Margarethæ Vixin der Wüttib Verheürathen dochter Voriger Ehe
Item Jungfrauwen Annæ Barbaræ Vixin der mitlern dochter Voriger Ehe
Item Mariæ Salomeæ Vixin dem Jüngern döchterlein Voriger Ehe
summa 27 lb, Nach solchem abzug 82 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 100 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le tuteur des enfants de David Wolff (c’est-à-dire ceux que sa veuve a eus en premières noces) à vendre la maison à Jean Georges Vix, natif de Strasbourg actuellement bourgeois de Reitwiller. La commission constate que la maison est délabrée et rapporte que l’acquéreur a l’intention de la remettre en état.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
David Wolffen KK. Hanß Georg Vogler. 285. 286
(p. 285) Sambst. d. 5. Julÿ aô 1673. Weilen Dauid Wolffen Kinder Vogt, Sebastian Steinberger bitt per D. Bitschen Vmb Obrigkeitlichen Consens eine seinen Curanden gehörige behaußung Alhier ahn Hanß Georg Voglern hiesigen burgers Sohn aber Jetzmahlen burgers Zu Reitweiler Zu verkauffen. Erk. solle bericht eingezogen Werden per herrn Wesenern Vndt herrn Habrecht.

(p. 286) Montags d. 7.ten Julÿ aô 1673. – J. D. Wolffen KK. behaußung betr.
Herr Habrecht referirt, Wegen Johann David Wolffen Kinder behaußungs Verkauff Ahn Georg Voglern burgern Zu Reitweiler, daß Es ein gar schlechtes bawfälliges häußlein Vndt der kauff vmb 100 Rthler geschehen seÿe, auch der Käuffer willens wehre daselbe repariren Zu laßen. Erk. Willfahrt.
H. Wesener, H. Habrecht.

Le tuteur des enfants du remueur de grains Jean Vix pour deux tiers et Jean Georges Zittelé pour un tiers vendent la maison sise entre les héritiers de Gall Gilg et le communal à Jean Georges Vogler de Reitwiller dans le comté de Hanau moyennant 75 livres

1673 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 392-v
Bastian Steinberger der Kornwerffer alß Vogt weÿl. hannß Vixen deß Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, und herr hannß Georg Zittele E.E. Statt Gerichts beÿsitzer für sich selbsten
in gegensein Hannß Georg Fauglers Von Reithweÿler Gräfflicher Hanawischer Jurisdiction – uff unserer Gnädigen Herren Rhät und Ein und Zwantzig heut dato ertheilten Obrigkeitlichen Consens
ihre Antheiler an dem gemeinen Hoff, Bronnen, Auß: und Eingang, Item Eine sonderliche behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, samt dem daran gelegenen Gärtlin, alhier im Grünenbruch ist einseit ein Eckh neben weÿl. Gall Gilgen deß Salpeter sieders nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben dem Allmend, hinden uff gedachte Gilgische Erben stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, und daran den Vixischen Kindern Zwen: beneben obged. Gärtlein allein und die übrige ein dritte theil Ihme Zittele eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 75. lb
[in margine :] Erschienen Christoph Zittelin der Schneider und Cancelleÿ laufferbott, daß in vorstehender Verschreibung gedacht. H. Joh: Georg Zittelins alß deß einen Verkäuffers leiblicher Sohn, hat in gegensein hans Fauglers deß hierinn gemeltd. Käuffers, leiblich. Sohns (quittung) Act. d. 30. ten Jun. 1687.

Fils d’un batelier de Strasbourg, Jean Georges Vogler épouse à Reitwiller en 1651 Catherine Mertzweiller dudit lieu
Mariage, Reitwiller (luth.)
1651. Auff Sontag den 13.ten Julÿ Isst hanß Jörg Vogler eines Schiffmanns Von Straßburg nachgelaßener Sohn mit Catharina Jörg Mertzweiller dochter Von Reÿtweiller (i 9)

Jean Georges Vogler de Reitwiller vend la maison ainsi qu’une cour et un puits commun à l’épicier Jean Melchior Ziegler moyennant 50 livres

1687 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 387
hans Georg Vogler, von Reithweÿler Gräfflich hanauischer Jurisdiction,
in gegensein H Johann Melchior Zieglers, deß Specirierers
die Gemeinschafft eines hoffs, bronnen, auß und eingang, Item eine absonderliche behaußung mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, sambt den daran gelegenen Gärtlein, allhier in der Vorstatt im Grünen bruch, so einseit ein Eck, neben Jacob Gilg dem Salpetersied. anderseit neben dem Allmend, hind. auff ged. Gilg. stoßend gelegen so freÿ ledig und eÿgen seÿe – umb 50 pfund

Les héritiers du précédent revendent la maison à Jean Vogel de Reitwiller moyennant 75 livres

1690 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 341
H. Johann Jacob und H. Johann Melchior die Ziegler beede Specereÿ händler für sich selbst ferner David Klein der hueffschmid alß Ehevogt Catharinæ gebohrner Zieglerin, So dann auch obged. H. Johann Jacob alß Vogt Hannß Michael Bindenschuh deß Zimmermanns mit weÿl. Mariæ Saræ Zieglerin erziehlten Söhnleins, alle weÿl. H. Johann Melchior Zieglers deß Specereÿ händlers hinderlaßene Kinder und Erben
in gegensein Hannß Vogels Von Reitweiler – zwar auff die am 10. h.us beÿ Vnßern H. H. Rhät und XXI. ertheilte permission [unterzeichnet] hanß Vogler
eine behausung mit allen deren Gebäwen und Gärttlein, allhier im Grünen bruch einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpetersieder anderseit neben dem allmend, hienden wied. vff ged. Gilgen stoßend gelegen, sambt der Gemeinschafft deß bronnens in einem Gemeinen höfflein daran – umb 75 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un non bourgeois. Le compte rendu mentionne que la maison lui a déjà appartenu (elle a en fait appartenu à son père)

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Hannß Melchior Zieglers Erben. 137.
(p. 137) Sambstags den 10.ten Junÿ 1690. – Zieglerische Erben pt° häußleins Kaufs
Saltzm. n. weÿl. Hannß Melchior Zieglers hinterlaßenen Erben, die seind willens ein häußlein in dem grünen bruch Geleg. ane Hanß Vogell Von Reittweiler deme es Zuvor auch Zuständig geweßen umb 100. thlr Zu ver kauffen, bittet deßen umb g.dige erlaubnuß.
Erk. Wird den Imploranten in ihrem petito gratificirt und sollen der Contract Verschreibung Zweÿ Hh. Deputirte Hr XXI Friderici und Hr Rathh. Freund beÿwohnen.

Fils de Jean Georges Vogler, Jean Vogler épouse en 1678 Catherine Michel, fille de Pierre Michel de Griesheim en terre de l’Evêché. Le mariage a été célébré par le pasteur de Mittelhausen dans l’église des vérolés de Strasbourg
Mariage, Mittelhausen (luth.)
1678. Dienstag den 16. Aprilis. Habe ich in der Blatter Kirchen zu Straßburg umb ij uhren Copulirt Hanß Vogler Hanß Geörgen Voglers burgers Zu Reittweiler Ehelicher Sohn und Jungfr. Catharina Peter Michaels burgers Zu Grießen Bischofflicher Herrschafft Eheliche Tochter (i 111)

Jean Vogler et sa femme Catherine de Reitwiller vendent la maison 110 livres au remueur de grains Philippe Kieffer

1700 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 112
hans Vogler, der Ackermann von Reitweÿler Und Catharina [unterzeichnet] hanß Vogler
in gegensein Philipß Küffers deß Kornwerffers [unterzeichnet] +
Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Zugehörden Und gerechtigkeiten, auch Gärttlein, allhier im grünen bruch, so einseit ein Eck neben Jacob Gilgen dem Salpeter Sieder, anderseit neben den Allmend, hind. wid. auff vorged. Gilg. stoßend geleg. sambt der gemeinschafft deß bronnens in einen Gemeinen höfflein daran, alles für gantz freÿ ledig und eÿgen – umb 110 pfund

Philippe Kieffer épouse Susanne Diemer qui se marie en premières noces en 1681 avec le charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 188-v, n° 7)
1681. 5. Februarÿ. Hans Stoll lediger Zimmermann Georg Stollen deß Schneid. v. burgers alhie hinterl. ehel. Sohn, J. Susanna Hans Diemers burgers v. kornwerffers alhie ehl. Tochter. d. eodem [10] (i 190)

Fils de remueur de grains, Philippe Kieffer épouse en 1690 Susanne, veuve du charpentier Jean Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 28)
1690. den 1. Novembris A. 1690 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden Philipps Kieffer lediger Kornwerffer Philipps Kieffers Kornwerffers Vnd burgers alhie ehelicher Sohn V. Susanna Hanß Stollen burgers v. Zimmermanns allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] o dießes hat hochzeiterer hieher gesetzt, o dießes hat hergesetzt Hochzeiterin (i 29)

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent au profit de Salomé Wencker veuve Artopœus leur maison au Marais Vert et deux tiers d’une autre au même endroit.

1709 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 218
Philipp Kiefer Kornwerfer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Jacob Diemers Maurers und Joh: Ertz Spielmanns
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J. Ddi und Archivarii alß Curatoris frn. Salome Artopoeusin geb. Wenckerin deßen frn Schwester – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert. sambt dem Gärtlein allhier im grünen bruch, einseit ist ein eck as. neben dem allmend hinten auf jacob Gilg
Item ihre zweÿ dritte theil ahn einem hauß cum appertinentis allhier im grünen bruch, einseit neben denen Eisischen EE anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospithal hinten auf H. heÿdels garten

Philippe Kieffer et Susanne Diemer hypothèquent la maison au profit du consul régent Jacques Wencker

1712 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 40-v
Philipp Kiefer Kornwerffer und Susanna geb. Diemerin beÿständlich Joh: Heinrich Stoll maurers und Abraham Reners salpetersieders
in gegensein H. Jacob Wenckers U.J.Ddi und Archivari nahmens S.T. H. Jacob Wenckers regirend. H Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ seines H vatters – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: im grünen bruch einseit neben dem allmend anderseit neben Renners scheur hinten auff hanß Bütters wittib

Philippe Kieffer meurt en 1720 en délaissant deux fils. La veuve déclare qu’il n’y a aucun contrat de mariage ni disposition testamentaire. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 53 livres, celle des héritiers à 15 livres. L’actif de la communauté est de 143 livres, le passif de 35 livres.

1721 (4. 8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 32
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte Meister Philipp Küeffer geweßener Kornwerffer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 11.ten Novembris des nechst hingelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrengeachten Hannß Georg Küeffers, tagners und burgers allhier und Christian Küeffer, Steinhauers und Maurers Gesellen so bereits majorennis und dahero ohnbevögtigt, beede des Verstorbenen seel. mit der tugendsamen frauen Susanna Küefferin gebohrner Diemerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter beeder Söhne und ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben Inventirt durch Sie die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und vorgeachte Martin Hannß Georg Küeffers Steinhauers und Maurers, auch burgers allhier Zu Straßburg deroselben Schwagers und geschwornen Curatoris, wie auch Sie die beede Söhne selbsten (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 4.ten Octobris in fernerem beÿsein des Ehren und vorgeachten Meister Johann Heinrich Stollen, Steinmetzen und Maurers auch burgers allhier zu Straßburg der Wittib Sohns erster Ehe, Anno 1721.

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiermit, daß nachdeme beÿ anleitung gegenwärtiger Inventation Ich der Notarius nach der Eheberedung gefraget, die hinderbliebene Wittib daraufhin Zur Antwort ertheilet, daß dieselbe weder Zur Zeit dero getroffenen heuraths eine Eheberedung, noch wehrender Ehestandts einigen letzten willen mit dem verstorbenen, seel. auffgerichtet habe, dahero man dan, nach allhießigem Statuto das Jenige, was von einßen oder des andern Ehegemechts in die Ehe gebrachten und in stehend Ehe ererbten Posten, annoch in natura sich vorhand. befunden demselben wiederumb vor ohnverändert Zugeschrieben, alles übrige aber alß theilbar tractiret, und daran der Wittib einen, die übrige Zween dritte theil aber des Verstorbenen seel. Erben Zugeeignet.
In einer allhier Zu Straßburg im Grünen bruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden word. wie volgt.
Eigenthumb ane Häußern (T.) Eine behaußung, hoffstatt sambt der Gerechtigkeit eines höffels, welches mit weÿl. Abraham Renners, gewesenen Salpeter sieders und burgers allhier seel. Wittib gemein, sodann ein Gemeinschaftlicher bronnen, mit allen übrigen dero begriffen, weith. rechten, Zugehörd und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßburg in dem grünen bruch, ein seith neben diebold Vixen dem Salpeter siedern anderseith neben Dorothea Hannß Hummels geweßenen taglöhners seel. hinderbliebener Wittib hinden auff obged. Abraham Renners Wittib stoßend und reicht man Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurn von einem höltzenen Waßerstein nach, welch. das waßer auff die Allmend leitet, Jährlichen 8 d Zinß, th. hiehero ohnvergreifflich zu doppeltem Capital gerechnet 1 lb 6 ß 8 d. Mehr gefallen davon Järl. auf den 11. Aprilis, weÿl. H. Johann Heinrich Barthen S. S. Theologiæ geweßenen hochberühmten Doctoris und Professoris publici beÿ allhießiger Löbl. Universitæt seel. hinderbliebener frau Wittib 5 lb ß d Zinß wiederlößig in haubtguth mit 100 lb d. Ferner gibt mann jeweilen auff den 21. Jan: weÿl. herrn Jacob Wenckers des ältern allhießiger Statt geweßenen hochverdienten Ammeisters und XIII.rs seel. hinderlaßener frau Wittib 2 lb 10 ß Zinß, stehen in Capital Zu redimiren mit 50 lb d. sonsten aber freÿ ledig undt eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls vom 6. Julÿ 1721. über obangeregte beschwerden angeschlagen pro 123. lb 13 ß 4 d. Darüber besagt j. teutscher pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, dat. den (-) Anno (-) welchen Vorwohl Edel gedachte Frau Din Barthin in handen haben solle. Ferner i. teutscher perg Kauffbrieff mit ermeltem Insigel bekräfftiget, deßen datum der 24. Junÿ 1690. Und dann 1 teutscher perg. Kauffbrieff mit erwehnthem Insiegel corroborirt, dadato 7. Julÿ 1687. mit altem N° 4 notirt und dermahlen nach beschehener besichtigung wieder dabeÿ gelaßen
(W.) Eine Behaußung im dem grünen bruch beÿ dem halben dach (…)
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Der Wittib Nahrung. Sa. haußraths 10, Sa. guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane eine behaußung 47, Summa summarum der Wittib gesambten ohnveränderten Nahrung 60 – Schuld 7 lb, Nach deren Abzug 53 lb
Sa. Schulden in der Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 15 lb
Sa. theilbaren haußraths 14, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 123., Summa summarum er gantzen theilbaren Verlaßenschafft 143 lb – Schulden 35, In Vergleichung 107 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 176. lb
Abschatzung. d. 6.ten Jullÿus: ano: 1721. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtenen, Philippus Küffer, Kornwerffer Seel. hinder Laßenen: Frau Witib Vnd. Erben ist Eine behaußung, Alhier In der Statt Strassburg in dem grinen bruch gelegen Ein Seÿth Neben diebolt Füx: Salpetder süder, Ander seÿth Neben doredea Haumlerin wittib, stoßend Jst Ein Eckhhauß, welche behaußung hoffstatt Stuben Cammer Ein Gemein höffell, Vnd brunen Ein Ald. schwein ställelin, sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth wie solches durch der Statt geschwornenn werckh Leüthen in der besichtigung befunden und dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen würt Vor, und, umb 550 Gulten
Der Ander begriff Ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem grinen bruch (…)

Susanne Diemer meurt en novembre 1728 en délaissant de son premier mariage Jean Henri Stoll, maçon pensionnaire de l’Hôpital, les deux fils issus de Jean Georges Kieffer et son fils cadet Chrétien Kieffer. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 358 livres, le passif à 271 livres.

1728 (2.Xbr), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 395
Inventarium über Weÿl. Frn. Susannæ Kiefferin geb. Diemerin Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab u. Nahr., so Weÿl. die tugendhafte Susannæ geb. Diemerin Weÿl. Philipp Kieffers geweßenen Kornwerffers u. b. alh. zu Straßburg. nun beeden seel. nachgelaßene Wittib, nach ihrem gegen bericht nach d. 17.ten 9.bris jüngst aus dießer welt genommenen tödl. ableib. Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßensch. (…) So geschehen in Straßb. in fernerem beÿsein Mr H. Georg Kieffers Maurers und Steinhauers auch b. alh. der Verstorb. seel. geweßenen Vogts, Donnerstags d. 2.ten Xbr. A° 1728.
Die Verstorb. Seel. et ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. Joh: Heinrich Stollen Maurer u. Steinmetzen auch b. alh. welcher sich in alh. mehren Hospitahl befindet und deßen Nahmen H: Johann Kößler des Schultz gedachten Spital wie auch Hn Joh: Michel Stoll Gastgeber Zugeg. der Verstorb. seel. in I.er Ehe mit auch Weÿl. Mr hß Stollen geweß. Zimmermann u. b. alh. längst seel. ehel. erzielter Sohn
2. Joh: Georg u. Joh: Jacob Kieffern Weÿl. hß Georg Kieffers geweß. tagners u. b. alh. seel. hind. 2. Kinder in dero Nahmen der Ehrengeachte Joh: Jacob Kieffer, Kornwerffer u. b. alh. derselben geschworner Vogt u. Zwar mit assistentz S. T. H. Joh: Philipp Lichtenbergs. Not. publ. et practici auch b. alh. Zugegen. 3. den Ehrsam: u: bescheidenen Christian Küeffer, Maurer u. Steinhauer auch b. alh. so vor sich selbsten præsens. Dieß 2. mit auch weÿl. Mr Philipp Kieffern geweß. Kornw. u. b. alh. ihren 2.ten haußwürth ehel. erziehlte Sohn u. Enckel alle 3. aber deroselben rechtsmäßige Erben.

In einer Alh. Zu Straßb. ane dem grünen bruch ligend. und in dieße Verlaßensch. gehörige behauß. befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Ein hauß u. hoffstatt m. allen übrig. deßen Gebäuen, begr. weithen, rechten Zugehörd. u. gerechtigkeit geleg. alh. Zu Straßburg im grünen bruch beÿm halben dach (…)
It. hauß u. hoffstatt s. der Gerechtigkeit i. höffels u. gemeinschafft i. bronnens m. allen deße übrig. gebäuen, Zugehörd. rechten u. gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßb. auch im grünen bruch, i. s neb. dieb. Vixen dem Salpetersieder, 2. s. neben Jeremiæ Pohlen dem hänffer hind. augg Abrah. Renners Wittib stoß. u. davon geh. jährl. 8. d. Zinß der St. St. Pfth. von 1. höltz. Waßerstein nach, Mehr gefallen davon jährl. auff d. 11.ten april. weÿl. H. Barthen seel. fr. W. 5 lb ß d Zinß in Cap: abz. mit 100 lb d. Ferner gibt mann jahrs auff den 21. Jan: Weÿl. Hn Georg Albrecht Storcken seel. hindl. Erben 2. lb 10 ß d Zinß, in Cap: redimibel mit 50 lb d. Sonsten aber freÿ ledig undt eig. u. Vermög oballegirter Abschatz. über obige beschwerd. æstimirt pro 245. 13. 4.. Darüber besagt j. teutscher perg. Kbr. in alh. C. C. stb gef. Sub dato 24..ten Junÿ A° 1690. Sub N° 2. Ferner i. teutscher perg Kbr. dicto loco gef. datirt d. 7. Julÿ A° 1687. mit altem N° 4. notirt.
Norma hujus Invÿ. Copia Disp: inter Liberos, In Prot. A. Fol: 561.b et seq: – Copia Nach disposition
Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Gold. o 4, Sa. hauß 323, Sa. Activorum 10, Summa summarum 358 lb – Schulden 86, In Vergleichung 271 lb
Stall Summ 105 lb
Abschatzung d. 3. Xbris aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen frau Susanna Küfferin sel: hinderlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg im Grünen bruch gelegen, einseits Neben Abraham Renners Wittib, anderseits Neben Jeremias Boll hänffer, welche behausung, Stuben, Cammer, Soldaten und holtz: Kammer, hauß Ehren, Mit herd und Waßerstein, Gemeiner brunnen und gemeiner höffel, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckleuthe sich in de besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg im grünen bruch beÿ dem halben dach gelegen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La maison revient à Chrétien Kieffer, maçon qui épouse en 1725 Salomé Straumeyer, native de Bâle : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébré à Bischheim sans doute parce que la mariée est réformée

1725, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 488
Christian Kieffer, ledigen Steinhauers
und Jungfrauen Salome Straumeÿerin

Mariage, Bischheim (luth. p. 158)
1725. d. 4. Jul. Sind auff obrigkl. erlaubnuß und nach gewohnlicher proclamation ehel. eingesegnet worden Christian Kieffer, lediger maurer, weil. Philipp Kieffer, gewesenen b. u. kornwerffers in Straßb. hinterlaßener ehel. Soh,; u. Salome geb. Straumäyerin [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters, + Ist der Hochzeiterin Zeichen (i 83)

Salomé Straumeyer, fille du boulanger Raoul Straumeyer de Bâle, fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie.
1725 (20.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs Was Jgfr: Salomea Straumeÿerin weÿl. H. Rudolph Straumeÿer gewesenen weisbecken und burgers Zu baßel nachgelaßene ehel. Tochter, Verlobt an Christian Kieffer den ledigen Maurer Steinhauer und burgern alhier, würcklich Eÿgenthümblich in Vermögen (…)
Haußrath 64, Silber und Goldene Ringe 26, Baarschafft 175, Summa 266. lb
Sigl. Straßburg den 20.ten Junii Anno 1725.

Le maçon non maître Chrétien Kieffer sollicite son inscription à la tribu des Maçons en présentant le certificat de la Taille qui lui a permis de se marier. Le conseil lui demande un vértable certificat à établir après que sa femme sera devenue bourgeoise
1726, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell
(f° 206) Dienstags den 18.ten Junÿ 1726. – Christian Kueffer Steinhauer Vnd Maurergesell Von hier gebürtig eines hiesigen Meisters Sohn aber nicht meister stehet Vor vnd producirt Stallschein, daß er allda seine schuldigkeit abgerichtet habe, Weillen aber solches kein rechter schein sondern nur umb die hochzeit ordnung zu erheben ertheilet worden, derselbe aber schon durch viertel Jahr gehrurathet, als wurde er deßhalben Zu red gesetzt.
Ille habe nichts von seiner frau erhalten vnd seithero wenig verdienet.
Erkandt, solle seine frau innerhalb acht tagen schwören und burgerin werden, Er aber auff den Stall sich anmelden vnd einen rechten Stallschein beÿ nechstem gericht produciren.

Salomé Straumeyer devient bourgeoise par son mari et s’inscrit à la tribu des Maçons en décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Salome Straumeÿerin in Baßel geb. erhalt d. br. von ihrem ehemann Christian Kiefer b. und Maurer allhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft der Maurer dienen. Prom. d. 23.ten Xb. 1726.

Chrétien Kieffer devient tributaire le 5 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 219-v) Sonntags den 5. Januarÿ 1727 E. Neu Zünfftiger
Christian Kieffer der Maurer Und Steinhauer aber Nitmeister producirt Stallschein, daß derselbe sich allda angemeldet, vom 18.ten Junÿ 1726. weÿl. Philipp Kieffers gewesenen Kornwerffers Vnd burgers allhier seel. hinderlaßenen Ehelichen Sohn, mit bitte denselben Vor einen Zünfftigen auffzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt.
dt. der Zunfft 1 lb 5 ß,
Vnd Zunftschrbr. vnd büttel 4 ß

Le conseil des Fribourgeois convoque Chrétien Kieffer en lui reprochant de servir du vin à des clients, donc d’exercer sans autorisation le métier d’aubergiste. Sa femme comparaît en niant le grief. L’affaire renvoyée à la séance suivante n’a pas de suite.
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 37-v) Dienstags den 4.ten Febr: 1727
Christian Kieffer der Maurer in der Cronenburger straß beÿ dem halben dach wohnhaft, ist citirt worden, daß er wein Maaßen weiß Verkaufft mithin verbottene würtschafft treibt.
In Citati Nahmen erscheint deßen Ehefrau, negirt die Anclag in totum.
Erkandt, solle citatus nebst dem Rüger ad proximam citiret werden, mithin in demselben die Abstraffung biß dahin Vorbehalten seÿn.

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent la maison que Susanne Diemer a léguée à son fils et le cinquième de l’autre maison formant angle au profit du notaire Jean Jacques Œlinger

1731 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 86-v
Christian Kieffer maurer und steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin mit beÿstand ihres vettern Johann Jacob Baürel schuemachers und Ezechiel Schlegel des jüngern metzgers
in gegensein H. Not. Johann Jacob Oelinger – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs im grünen Bruch in der vorstatt beÿm halben Tach, einseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem hießigen mehrern Hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner
so dann einen 5.ten theil für unvertheilt ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in gedachtem grünen Bruch beÿm halben Tach, einseit neben weÿl. Abraham Renner gewesenen salpetersieders wittib anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Rennerischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines nachs 8 d ane allmend zinß – die übrige zwo tertzen derselben aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner sein der debitoris bruders zweÿen Kindern und eben deßelben halbbruder Heinrich Stoll des maurer und steinhauers Kindern

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent à nouveau les mêmes immeubles, la première maison et la moitié de l’autre maison dont le restant appartient aux enfants de Jean Georges Kieffer, au profit de Marguerite Susanne Tromer veuve du pasteur de Bischheim Jean Melchior Erhard

1732 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 477-v
Christian Kieffer Maurer Steinhauer und Salome geb. Straumeÿerin beÿständlich ihres vettern Johann Friedrich Hoffmann des Tapezirers und Johann Jacob Baürel des Schuemachers
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarÿ Publici und Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blatterhaußes als vatter und Curatoris Fr. Margarethæ Salome geb. Tromerin weÿl. H. M. Johann Melchior Erhard gewesten Pfarrers zu Bischheim am Saum hinterlassenen wittib – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine gantze behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Vorstatt im grünen Bruch beÿm halben tach einseit neben einem dem allmoßen zu St Marx gehörigen häußlein anderseit neben einen dem Mehrern hospital zuständigen hauß hinten auff hannß Jacob Auerer den taglöhner, 50 pfund
Ferner versetzen sie die ohnvertheilte helffte ahne einer Behausung gemeinschafft eines hoffs Bronnens und hoffstatt cum appertinentis in ged. grünen Bruch beÿm halben Tach einseit neben Abraham Renner dem Salpetersieder anderseit neben hannß Jacob hemmler dem hänffer hinten auff ged. Renner – davon gehen jährl. hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Nachs 8 d ane allmend zinß, die andere helffte des zu letst beschriebenen haußes aber weÿl. Johann Georg Kieffer taglöhner des mitschuldners bruders zweÿen Kindern zugehörig

Chrétien Kieffer et Salomé Straumeyer hypothèquent les deux maisons qui proviennent du legs de Susanne Diemer au profit de Jean Frédéric Heupel, receveur de l’Orphelinat

1739 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 347-v
Christian Kieffer der Maurer steinhauer und Salome geb. Strohmeyerin mit beÿstand ihres vettern Philipp Jacob Lauterburger des Kutschers und Johann Jacob Bäurel des schuhmachers
in gegensein des Weÿßenhaußes Schaffners H. Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im grünen bruch beÿ dem hauß zum halben Tach einseit neben einem dem Allmosen zu St Marx gehörigen häußlein, anderseit neben einem dem Meheren hospital zuständigen hauß hinten auff Abraham Heÿdel g.u.w.
Ferner eine behausung, hoffstatt gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens cum appertinentis in besagten grünen bruch beÿm halben Tach, einseit neben Diebold Vix dem Salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer hinten auff Abraham Renner des Salpeter sieders wittib – wegen eines waßersteins reicht man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 8 pf ane bodenzinß – maßen er Kieffer von seiner mutter weÿl. Susanna geb. Diemerin weÿl. Philipp Kieffer dem kornwerffer wittib zufolg über dero verlaßenschafft durch weÿl. Not. Johann Heinrich Lang A° 1728 errichteten Inventation und Abtheilung Concepts theils Erbs theils Prælegats weiß erhalten hat

Le contrôleur de la Mauresse constate que Marguerite Kieffer vend sans autorisation des marchandises de seconde main. Elle se propose d’acheter le droit de revendeur.
1747, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 229-v) Donnerstags den 13.ten Aprilis Anno 1747
Ursus Stuber, der gümpel Käuffler Rüger Klagt wieder Margaretham Kiefferin, Christian Kieffer des Maurers und burgers allhier Ehefrau, daß dieselbe ohnerachtet Sie das Gümpel Käuffler Recht nicht habe, dennoch wieder Ordnung Gümple.
Beklagte sagt Sie habe nicht gewußt daß es Verbotten seÿe, indeme Sie nur mit geringen Posten Gehandelt, bittet aber Sie als Geld Zünfftig Gümp Käufflerin anzunehmen.
Erkandt, wann dero Ehemann sich dißorts Leibzünfftig machen wird, so solle Ihro mit begehrtem Gümpel Käuffler Recht willfahrt werden, widrigen falls aber und solang solches nicht geschieht, solle Ihro beÿ Straff der Ordnung das gümplen verbotten seÿn.

La femme du tailleur de pierres non maître Chrétien Kieffer sollicite l’autorisation de résigner son droit chez les Maçons pour s’inscrire à la Mauresse. Le conseil est d’accord si son mari cesse d’exercer son métier. Elle réitère sa demande quelques semaines plus tard ; le conseil lui suggère de cotiser à la Mauresse pour pouvoir vendre des habits ou de résigner entièrement son droit chez les Maçons
1747, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Christian Kieffer, Steinhauer und Maurer
(f° 8-v) Freÿtags den 21. Julÿ 1747 – Begehrter Resignation schein
Christian Kuffers, Steinhauers und Maurers auch burgers vnd nichtmeisters allhier Ehefrau will die Zunfft resigniren vnd auff E. E. Zunfft der mörinn dienen.
Erkandt, wan selbige das Kopffgeld vor die Letzte diesjährige helffte bezahlen und Stubengelds quitung nichts schuldig zu seÿn produciren, vnd Ihr mann das handwerck völlig abandoniren wird, Ihro in Ihrem begehren willfahrt werden solle, gibt Zur antwort, Ihr mann Könne das handwerck nicht auffgeben, seÿe seine nahrung.

(f° 15-v) Dientags den 5. Septembris 1747 – Christian Kieffers Wittib wiederhohlet Ihr begehren, daß weilen Sie mit Kleÿdern handle, Ihr mann aber Maurergesell seÿe, Vnd Er beÿ der mörin Zunfft Zünfftig werden solle, wolle gern das Stubengeld hier bezahlen.
Erkandt, solle sich beÿ der mörin Zunfft geld Zünfftig machen, oder aber dießeitig Zunfft Vnd handwerck völlig quittiren.

Salomé Strohmeyer meurt à l’âge de 72 ans à l’hôpital
Sépulture, Hôpital (luth. p. 466)
1760. Mondtags d. 20. Wein Mon: morgends um halb 2. uhr starb in dem Allhiesigen Teutschen Hospital Salome Kieferin gebohrne Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig, Christian Kiefers eines Maurers und burgers alhier, Ehefrau, ihres Alters 72 jahr und Wurde dieselbe ohne leichenbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota von deren Ehemann fol. 165.a im Sterbbuch lit. D.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour que Chrétien Kieffer devienne pensionnaire à l’hôpital où il séjourne déjà en qualité de malade.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Christian Kieffer der burger und Maurer wird lebtägig in den Spithal recipirt. 103.
Idem [Froereisen] ne Christian Kieffer des burgers und Maurers alhier, so bereits Kranck im spithal liegt, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N. 1 biß 8 inclusivé pt° gnädiger beÿbehaltung in dem Hospithal.
H. Syndicus Regius sprach in seinem voto auff die gebettene willfahrung an.
Dießemnach wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem oberen banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener und vollführter umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorant puncto gebettener beÿbehaltung in dem mehren Hospithal ane die daselbstige Hochansehnliche Hhen Pflegere umb gegen einbringung seines sowohl gegenwärtig als etwa im Zukünfft überkommenden Vermögens allda auffgenommen und lebtägig verpflegt Zu werden verwießen.
Depp. H. Rathh. Kirstenstein, H. Rathh. Metzger.

Pensionnaire depuis 1763. Philippe Kieffer meurt à l’hôpital en juin 1766 à l’âge de 68 ans
Sépulture, Hôpital (luth. f° 165)
Im Jahr 1766 Sambstags den 1. brach Monats Morgens umb halb dreÿ uhr starb in dem allhiesigen Teutschen Hospital plötzlich Christian Kiefer, ein Wittwer von hier gehörig ; Maurer und burger allhier, weÿl. Salome geborner Stroh Meÿerin Von Basel gebürtig hinterlaßener Ehe Mann, auch weÿl. Philipp Kiefers gewesenen Kornwerffers und burgers alhier und weÿl. Susannä geborener Stillin hinterlaßener ehelicher Sohn, seit dem 28. Maÿ des Jahres 1763. gewesener Hospitals Armen Pfründer, seines Alters 68. Jahr und 6 Monat, weniger Acht Tag, und Wurde derselbe aug die begräbniß St. Urban ohne leichbegängnis beerdiget.
[in margine :] pro Nota. Von deßen Ehefrau pas. 466. im Hospit. luth. Sterbbuch Lit. C.

Chrétien Kieffer et Salomé Strohmeyer vendent la maison au remueur de grains Chrétien Siegel et à sa femme Anne Marie Berst moyennant 550 livres

1750 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 315
Christian Kieffer der maurer und steinheuer und Salome geb. Strohmeÿerin
in gegensein Christian Siglin des kornwerffers und Annæ Mariæ geb. Berstin
eine behausung, hoffstatt, gerechtigkeit eines höffels und gemeinschafft eines bronnens mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten wie auch einen gärtlein ane der vorstatt grünen bruch beÿm halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpeter Sieder, anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des Salpeter Sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 ß – als ein elteliches erbguth – um 300 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fille de tailleur, Anne Marie Berst a épousé en premières noces Jean Michel Laugel, natif de Dorlisheim et fils de cultivateur à la Robertsau : contrat de mariage, célébration le 4 mai 1735
1735, Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 179
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Joh: Michael Laugell dem noch ledigen Kornwerffer undt burgern allhier Zu Straßburg, Michael Laugells deß ackersmanns in der Ruprechtsaw Ehelichem Sohn, Hochzeitern ane Einem
So dann der Tugendsamen Jfr. Annæ Mariæ Berstin Johannes Berst deß Schneiders undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erziehlter dochter der Jfr. hochzeiterin Andern theills
So beschehen undt verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstag den 19. Monatstag Februarÿ Anno 1735 [unterzeichnet] hannß Michel lagel Alß hochzeiter, Anna Maria berstin als hochzeitirin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1735. Eod. tempore [Domin. Mise. et Jubil.] seind proclamirt v. copulirt [Mittwoch darauff als den 4. Mai] worden Johann Michael Lauel, der ledige Kornwerffer, Johann Michael Lauels desdeß Schirmers und tagners ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Maria Borstin Johann Berß burgers vnd Schneiders alhie Ehel. Tochter [unterzeichnet] Haß michel lagel Alß ho zeiter, Anna Maria borßin (i 157)

Le remueur de grains Jean Michel Laugel devient bourgeois par sa femme le 24 mai 1735
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1020
Johann Michael Laugel d. Kornwerffer von dorlisheim geb. und sein ehefr. Martan Bertschin Von hier erhalten d. b: umb d. neun bs. wollen beÿ Z ,E E Zunfft d. Lucern dienen. Jur. et prom. eodem [24 Maÿ 1735].

Jean Michel Laugel devient tributaire à la Lanterne parmi les blatiers. Il a appris le métier auprès de Jean Meyer, remueur de grains assermenté. Jean Michel Laugel demande en mai 1737 le droit de mesurer le grain qu’il obtient deux mois plus tard.
1735, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 89-v) Gericht gehalten Straßburg den 2.ten Augusti 1735
Johann Michael Lagel von Dorlisheimb prod. Statt Straßburg stall Vnd Pfenningthurn schein Crafft deßen Er von Vnßern Gnädig herren Zum burger auffgenohmen, bittet Ihnen dießes orths Vndter denen Kornkäuffern alß Zünfftig Zu recipiren Vndt daß Meßrecht Zue Ertheÿllen.
Erkandt Willfahrt, so aber noch Zwen Jahr andtern Mstrn dienen Erwählet Johann Meÿer Zum Meister so auch mit ihme Erschienen.

(f° 109) den 29. Maÿ 1737 – Johann Michael Lagel der Kornwerffer vndt dießes orthß Zünfftig bittet Ihme seine vom 19. Aug. 1735. biß dato Johann Meÿer dem geschwornen Kornwerffer außgestandtene Lehrzeit von Zueschreiben vnd daß meßrecht Zu Ertheÿllen.
Erkandt seÿe Comparent Zur fernerer gedult Zu Verweißen.

(f° 111) Kauffgericht Gehalten den 30. Julÿ 1737 – Erscheint Michael Lagel burger Vndt Korn Käuffer dahier bittet Ihme seine biß den 9. Aug. nechstens beÿ Johann meÿer außgestandtene Lehrjahr Von Zueschreiben Vndt daß Messen Zue Ertheÿllen.
Erkandt willfahret.

Michel Laugel meurt en mai 1743 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Course qui appartient au père de la veuve. Aucun inventaire des apports n’a été dressé. La masse propre à la veuve s’élève à 61 livres, celle des héritiers à 13 livres. L’actif de la communauté est de 45 livres.
1743 (11.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 359
Inventarium über Weÿl. deß Ehrsamen Hannß Michael Laugells gewesten Kornwerffers undt burgers dahier seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1743. – nach seinem den 12. Maÿ dießem lauffenden 1743.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren Johannes Meÿers deß Kornwerffers auch burgers dahier als geschwornen Vogts Johann Daniel Laugells deß abgelebten seel. Einigen Söhnleins undt ab intestato Verlaßenen Einigen Erbens inventirt, durch die tugendsame Fraw Annam Mariam Laugelin gebohrne Berstin die hinterbliebene Wittib beÿständlich Hannß Bersten deß Schneiders auch burgers dahier ihres Leiblichen Catters und Vogts (…) Actum Straßburg auff Dienstag den 11. Junÿ 1743.

Inn einer alhier Zue Straßburg in der sogenannten Renngaß gelegenen der wittib Vatter zuständiger behauß. hat Sich befunden wie volgt.
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Bericht, wie auff nechst vorher Copialiter einverleibter Eheberedung §° 3.tio ersichtlich, so haben Sie zwar eingangserwehnte beede geweste Eheleuthe sowohl ihre zubringendte alß Ererbte Nahrung als ein unverändert gueth vorbehalten undt dabeÿ wegen dem abgehenden die Ergäntzung stipulirt, dannenhero Sie auch ihr gebrachtes Vermögen nach ordnung hätten sollen inventiren und æstimiren laßen, damit mann deren Ergäntzung füeglicher hätte ersuchen können, weillen aber solches beederseits unterlaßen worden Sie auch dem bericht nach wehrendes Ehe nichts Ererbt als hat mann auff der Wittib erstattenen handtrew und anzeig Einem Jeeden seine noch vorhandene Natural Posten alß unverändert und Ane denen nach befundenen haußteuers Posten hernach in fine specificirte die helffte zu geschrieben, das übrige aber alß theilbar inventirt, so mit wenigem zum bericht
Summa haußraths Posten so der Wittib für unverändert gehörig 10, dazu gerechnet die helffte deß anschlags ane noch befindlichen haussteurs Posten 1, Macht beedes Zusammen 11 lb, Schuld 50, Summa summarum 61 lb
Demnach wird auch deß Kindts und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths Posren undt Kleÿdtung 12, hierzu gerechnet die helffte der Zu End beschriebener haussteuren 1, Erträgt beede Zusammen 13
Endlichen Volgt auch die beschreibung deß Theilbahren gueths, Sa. Haußraths Posten 12, Sa. früchten 33, Summa summarum 45 lb

Originaire de Schmiden près de Stuttgart, Jean Chrétien Siegel obtient de la tribu de la Lanterne une promesse d’admission dès qu’il aura été reçu bourgeois.

1744, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 173-v) Kauffgericht Gehalten den 10. Junÿ 1744
Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme schein Zu Ertheÿlen das Wann Er wird Von E. hohen gnädig. obrigkeith wird daß burgerrecht Erhalten haben Er auch dießen orthß Vndter denen Kornwerffern leibzünfftig Könne recipirt werden.
Nach gehaltener umbfrag ist Erkandt seÿe dem Comparenten acte Zu Ertheÿllen, daß Er nach Zuvor Erhaltenem burgerrecht dießes orthß Zünfftig könne auff und ahngenommen werden.

(f° 175) Kauffgericht Gehalten Mittwoch den 22. Julÿ 1744. – Johann Christian Sigel von Schmiden beÿ Stuttgart bittet Ihme dieß orthß zünfftig Zu recipiren. Erkandt soll burgerschein produciren alß dann Ergehen solle was rechtens.

Chrétien Siegel épouse en juillet 1744 la veuve de Jean Michel Laugel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 4, n° 10)
1744. Mittwoch den 1. Julÿ sind nach gewohnlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Christian Sigel der Kornwerffer allhier, Joh: Sigels weingartners und burgers zu Schmiden im Würtenberger Land ehel. Sohn und Jgf. Anna Maria weÿl. Joh: Michael Lagels gew: burgers und Kornwerffers allhie nachgel. wittib Deus adsit [unterzeichnet] Christianus Siglen als hochzeiter, Anna Maria laglerin als hoh Zeitrin (i 5)

Chrétien Siegel devient bourgeois par sa femme le 22 juin 1744 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 176
Christian Siglin der Kornwerffer Von Schmieden im Würtenbergischen gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Anna Maria, weÿl. Michael Laugel des Kornwerffers und burgers hinterl. wittib umb den alten burger Schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. eod. [22. Junÿ 1744]

Chrétien Siegel obtient le droit de mesurer le grain après avoir servi deux ans chez Jacques Steinhilbert
1746, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 193) Kauffgericht Gehalten den 20. Junÿ 1746 – Christian Sigel der Kornwerffer dahier bittet Weÿllen Er Zweÿ Jahr beÿ Jacob Steinhilbert gemeßen daß meßrecht Zu ertheillen.
Jacob Steinhilbert attestirt daß Er daß meßen Verstehe.
Erkandt daß dem Implorant insoweith Willfahrt soll aber vorm 13. Augst nechstkünfftig kein sester ahnschlagen.

Chrétien Siegel et Anne Marie Berst hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1751 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 395
Christian Siglin der kornwerffer und Anna Maria geb. Berstin mit beÿstand ihres vettern Johann Georg Riehl und Friedrich Hertzog des schuhmachers
in gegensein H. Johann Daniel Lang Notarii publici und practici – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt, gärtlein cum appertinentis in grünen Bruch beÿ dem halben dach, einseit neben Diebold Vix dem salpetersieder anderseit neben Jeremias Pohl dem hänffer, hinten auff Abraham Renner des salpeter sieders wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines waßersteins 8 d ane bodenzinß

La maison reviendra à leur fils remueur de grains Jean Sigel qui épouse en 1774 Catherine Marguerite Weber, fille de cordonnier : contrat de mariage célébration

1774 (23.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 610-a
Eheberedung – der Ehrsam und bescheidene Johannes Siegel, leediger Kornwerffer und burger dahier, Großjährig, Weiland des Ehrengeachten Christian Siegel, des gewesenen Kornwerffers und burgers daher mit Frau Annæ Mariæ Siegelin gebohrner von Börsch seiner hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Meister Johann Daniel Laugel des Leinenwebers und burgers geselbst seines Halbbruders, als Hochzeiter ane Einem,
So dann die tugendbegabte Jungfer Catharina Margaretha Weberin, Weiland Meister Johann Jacob Webers des Schuhmachers und burgers allhier seelig mit Frauen Maria Barbara gebohrner Kiefferin seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erziehlter Tochter mit assistentz Meister Johann Georg Webers Schuhmachers und burgers hieselbst ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen Straßburg den 23. Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeitter, Catharina Margaretha Weberjn in als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179)
Im Jahr 1774 sind Dominica 19 post Trinitatis proclamirt und folgenen 10 Augusti copulirt worden Johannes Siegel lediger Kornwerffer weil. Christian Siegels gewesenen Kornwerffers dahier vnd Fr. Annä Mariä gebohrner von Börsch ehelichter Sohn vnd Jhfr. Catharina Margaretha weÿl. Johann Jacob Webers gewesenen Schuemachers und burgers alhie und Fr. Mariæ Barbaræ gebohrner Kieferin eheliche tochter [unterzeichnet] Johannis Siegel als hochzeiter, Cathrina Margretha Weberin als hochzeiterin (i 182)

Son frère Georges Frédéric Siegel remueur de grains meurt célibataire en 1782 dans une maison au Marais Vert en délaissant sa mère pour unique héritière.
1782 (10.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 181
Inventarium über Weiland Georg Friedrich Siegels, des leedigen geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier in Straßburg seeligen Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1782 – nach seinem d. 4. Aprilis dieses 1782. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen dahinscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff requisition Frauen Annä Mariä gebohrner Börschin, Weiland Christian Sigels, geweßenen Kornkäuffers und burgers dahier hinderlaßener Wiitib des abgeleibten seeligen leiblicher Mutter und ab intestato nach Tod Verlaßener Erbin, beÿständlich Johannes Siegels des kornkäuffers und burgers dahier – So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 10.ten Aprilis Anno 1752.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Grünen bruch gelegen nicht hierhero gehörigen behausung folgender maßen sich befunden
Sa. hausraths 25 – Schulden aus der Verlaßenschafft (It. solle man E. E. Zunfft Zur Lucern ane Königl. Kopffsteuer sambt Augmentation 1. 10.) 155 lb, schulden last 129 lb

Anne Marie Berst meurt en 1793 en délaissant deux petites filles issues de Jean Daniel Laugel et un fils en secondes noces. La succession s’élève à 398 livres tournois

Inventarium über Weiland Fr. Annä Mariä Siegelin geborener Berstin, des auch weiland Christian Siegel gewesenen burgers und Kornwerffers allhier zu Straßburg, Verstorbener Wittib, Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1793. Nachdem erstgedachte Frau Anna Maria Siegelin geborene Berstin den 21. dieses Monats October mit Tod abgegangen, und folgende aus zween ehen herstammende Kinder und Enckel ab intestato Zu Erben hinterlassen hatte, namentlich 1) der Verstorbene in erster Ehe mit weiland Joh: Michael Laugel, dem gewesenen Kornwerffer alhier, erzeugten u. auch Verstorbenen Sohn weil. Joh: Daniel Laugel, gewesene Leinenwebers, mit Frau Maria Barbara geborner Wickertin seiner Wittib erzeugte bede Töchter als Enkelinen Catharinam Barbaram, so 22 Jahr alt und Mariam Magdalenam so 18 Jahr alt, deren ordinari Vogt ist hernachbennanter Johannes Siegel, und weil derselbe persönlich hiebei interessiret, durch Burger Joh: Michael Herrmann, den Schneider, als durch Freunde Versammlung ernannten Teilvogt repræsentiret, in dem ersten Stammteil, sodann den Burger Johannes Siegel, Kornwerffer alhier, als der abgelebten in letzter Ehe mit weil. Christian Siegel dem gewesenen Kornwerffer hieselbst, erzeugten Sohn, in den zweiten Haupttheil (…)

Summa der Mobilien 198 lb
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hoffstatt, Gerechtigkeit eines Höfleins u. Gemeinschafft eines Bronnens, mit allen derselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten wie auch einem Gärtlein, allhier in der Vorstadt im grünen Bruch, beim halben dach, ein Seit neben diebold Wunderer, des Gartners Wittib, ander Seit neben dem diesortigem Sohn gelegen, hinten auf ebendenselben Ziehend, davon man der hiesigen Commune 8 d Bodenzins wegen einem Wasserstein jährlich Zu entrichten hat, sonst ist dieses Haus ledg und eigen. Davon meldet 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff aus alhiesiger CC Stub vom 30. Junii 1750. solche Behausung samt Zugehörde hat der Verstorbene in der vor weiland dem Bürger Notario Johannes Lederlin u. 2. Zeugen den 16. Aug. 1782. gestifteten Verordnung unter Kindern Eingangs besagtem Sohn angepflogene zu 900 Gulden oder 180. lb. Ob nun gleich durch ein decret der National Convention erst allegirten Verordnung entkräftet worden, so wollen jedoch die majorenne Miterbin und der minorennen Miterbin teil Vormund unter vorbemeltener ratification der Freunde Versammlung aus hernach angezeigten Ursachen der Erblaßerin Willen befolgen mithin dieße Behausung ihme Johannes Siegel Zukommen laßen.
Summa der Mobilien 198 lb, behausung 1800, Summa summarum 1998 livres – Wittwe aus der Verlaßenschafft zu bezalen 1600, Nach deren Abzug 398 lb
acp 19 f° 34 du 4. 9.bre

Inventaire des apports de locataires, Daniel Weber et Barbe Pfitzer

1808 (29.4.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3167
Inventaire des apports de Daniel Weber tisserand et Barbe Pfitzer
demeurant au Marais verd n° 126
mariés le 14 mars courant, Contrat devant le notaire soussigné le 6 décembre dernier
le mari : total 465 fr, dont 300 fr de dettes actives
la femme : 1003 fr, dont 288 fr de numéraire
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 2-v du 30.4.

Jean Siegel meurt en 1808. L’inventaire mentione deux maisons contiguës, celle provenant du père du défunt et l’autre achetée en 1790 (ancienne maison de Gall Gilg)

1809 (6.2.), Strasbourg 2 (30), Not. Knobloch n° 4015
Inventaire de la succession de Jean Siegel, blatier décédé le 29 décembre 1808 – à la requête d Catherine Marguerite Weber la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel le 23 juillet 1775

dans la maison mortuaire au quartier dit au Marais verd n° 126 au second étage ayant vue sur le manege
propres de la veuve : meubles 152 fr, aliénés 312 fr, remploi 730 fr
immeubles aliénés, maison au marais verd 600 fr, dettes actives 82 fr, total (-)
comme la veuve renonce à la communauté, succession meubles 136 fr
immeuble, Une Maison avec Dépendances sise à Strasbourg au Marais verd n° 126, d’un côté (-) Gut journalier de l’autre le Sr Schott, derrière Michel Lapp – chargé d’une rente foncière de 10 fr à la ville pour raison d’un égout se vuidant sur la voie publique, au défunt dans l’hoirie de ses parens qui l’ont acquise à la chambre des contrats le 30 juin 1750, Cette maison est occupée Le rez de chaussée et le second étage par le corequérant 70 fr, Le premier occupé par la veuve 30 fr, faisant 100 francs de revenu, en capital 2000 francs
Plus une autre Maison avec dépendances sise audit Marais verd marquée du n° 127, d’un côté le Sr Schott, de l’autre la maison susindiquée derrière le Sr Lapp – acquise durant la communauté Chambre des Contrats mais elle ignore le jour et l’année, Le rez de chaussée est loué Michel George 50 fr, Le premier à Michel Fey et consorts 50 fr, Le second à Jacques Engel 50 fr, Le troisième à Sieffert et consorts 50 fr, en tout 200 fr de revenu faisant en capital 4000 fr
total des immeubles 6000 fr, total général 6136 fr, passif 18.202 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 110 F° 37-v du 13.2.

La maison revient au fils des précédents, Jean Siegel qui épouse en 1801 Catherine Schweitzer, fille de journalier

1801 (11 thermidor 9), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 114
Eheberedung – persönlich Erschienen, der Bürger Johannes Siegel, lediger Kornwerfer, des bürgers Johannes Siegel, Kornwerfers alhier Zu Straßburg mit Fraun Catharina Margaretha gebohrner Weber ehelich erzeugter großjähriger Sohn, unter assistentz erstgedacht seines Vaters, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Schweitzer, des bürgers Johannes Schweitzer, Tagners alhier mit Fraun Maria gebohrner Rothin, ehelich erzeugte Tochter, unter verbeÿstandung erstbesagt ihres Vaters als Hochzeiterin andern Theils
Zu Straßburg den 11.ten Thermidor im Neunten Jahr der Francken Republick [unterzeichnet] Johanns Siegel, Catharina Schweizerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 90 du 19 therm. 9

Catherine Schweitzer meurt en 1830 en délaissant quatre enfants

1830 (19.4.), Strasbourg 12 (116), Me Noetinger n° 1970
Inventaire de la succession de Catherine Schweitzer épouse de Jean Siegel père, blatier décédée le 7 deux 1830 – à la requête de 1. le veuf père et tuteur légal de 1) Amélie 17 ans, 2) Marie Madeleine 16 ans
2. Catherine Siegel, majeure, 3. Jean Siegel fils blatier, 4. Jacques Siegel commis négociant, 5. Marie Sophie Siegel épouse de Jean Frédéric Schaeffer pasteur à Weiterswiller – en présence de Jean Frédéric Schaeffer susnommé subrogé tuteur et de 2. Charles May, cordonnier tuteur ad hoc, Contrat de mariage reçu Me Bossenius le 11 thermidor 9
dans la maison mortuaire au Marais Vert n° 126
meubles 3299, créances total de l’actif 82.571 fr
terres à Oberhausbergen, à Strasbourg 150 fr et 180 fr, totalité 82.901 fr, garde robe 84 fr, passif 14.510 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 55-v du 26.4.

Jean Siegel et Catherine Schweitzer font donation de leur maison en s’y réservant l’habitation à leur fils Jean Sigel lors de son mariage avec Caroline Lauth, fille de meunier

1830 (22.1.), Strasbourg 12 (115), Me Noetinger n° 1786
Contrat de mariage – Jean Siegel, blatier fils de Jean Siegel père, blatier, et de Catherine Schweitzer
Caroline Lauth, fille majeure demeurant à Wolfisheim de feu Jean Balthasar Lauth, meunier, et Marie Elisabeth Jung
communauté d’acquets partageable par moitié
les père et mère du futur époux font donation pure et simple irrévocable à leur fils, d’une maison consistant en deux corps de bâtiment, cour, pompe, jardin, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Marais Vert n°126 & 127, d’un côté formant le coin de la ruelle de la Gerbe, de l’autre le Sr Schott fabricant d’amadou, devant la rue du Marais Verd, derrière les Sr Lapp et Gerth – les époux donateurs auront le droit de demeurer leur vie durante avec leurs enfants non mariés ou non établis jusqu’à cet établissement pour ces derniers gratuitement dans le logement formant le premier étage de la maison n° 126 et de jouir entièrement de la maison 127. Plus ils auront le droit de jouir pour eux et leurs enfants de la moitié des greniers et de la cave de ladite maison n° 126. En sorte que la jouissance du donataire se restreindra aussi longtemps que ses deux parents vivront à la jouissance du logement du deuxième étage et à la moitié des greniers et cave de cette dernière maison – mais au cas de décès des deux époux donateurs la jouissance de leurs enfants non établis devra se restreindre aux deux chambres au deuxième étage de la maison 126 avec l’usage de l’âtre qui se trouve dans le corridor audit étage et celui d’une place de grenier et à la cave pour y placer leurs petites choses et cela durera jusqu’à la fin de leurs jours ou leur établissement – estimée à un revenu de 700 fr, faisant en capital 14 000 fr
6. les père et mère font donation au futur époux de l’achalandage et des pratiques résultant du commerce de blatier, mais à l’instant led. futur époux plus ses père et mère ont contracté une société pour l’exploitation commune du commerce de blatier et de ses dépendances
Enregistrement de Strasbourg, acp 198 f° 34-v du 1.2.

Société pour faire commerce de céréales
1839 (10.1.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3067
Société en nom collectif pour le commerce des céréales, pour 6 années à commencer le 1 courant, passé entre Jean Siegel père, blatier, et Marie Madeleine Siegel, sans état, majeure à Strasbourg
M. Siegel père remet en outre en société à l’usage commun des deux associés ses droits d’habitation et de jouissance dans les maisons sises à Strasbourg au Marais Vert n° 126 et 127 à lui assurés par contrat de mariage reçu Me Noetinger le 22 janvier 1830

Acte de notoriété dressé après la mort de Jean Siegel père en 1840

1841 (2.3.), Strasbourg 9 (86, nv. cote), Me Becker n° 1092
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr Jean Siegel vivant marchand de grains demeurant à Strasbourg, qu’il est décédé en cette ville le 29 février 1840, qu’il n’a pas été fait d’inventaire après ce décès, Qu’il a délaissé ses enfants nommés 1. M. Jean Siegel fils blatier demeurant à Strasbourg, 2. Mad. Marie Sophie Siegel épouse de Mr Jean Frédéric Schaeffer pasteur demeurant à Schillersdorf, 3. Melle Catherine Siegel, fille majeure demeurante à Strasbourg, 4. Mlle Amélie Siegel, majeure, 6° Et Me Jacques Siegel, commis négociant, ces deux derniers demeurant aussi à Strasbourg
Que Mr Jean Siegel fils et Madame Schaeffer, ont renoncé à la succession de Mr Siegel leur père suivant acte dressé au greffe du travail de Strasbourg le 3 mars de l’année dernière, renonciation qui a été acceptée par les Demoiselles Siegel, Mad. Baur et Mr Jacques Siegel suivant exploit de l’huissier Lesage du 7 mai de la même année
Et que par suite de cette renonciation Melle Catherine Siegel, Madame Baur, Mlle Marie Madeleine Siegel et Mr Jacques Siegel sont seuls héritiers chacun pour un quart de mondit Sr Siegel père.

La maison est expropriée pour cause d’utilité publique en 1843 pour établir le débarcadère du chemin de fer (voir le jugement intégral).

1843 (5.7.) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 403 (2622), n° 62 – Tribunal Civil
Expropriation pour utilité publique au profit de l’Etat (…)
62. Jean Siegel marchand de grains à Strasbourg
d’une maison et dépendances sises à Strasbourg rue de la Gerbe n° 126 section N numéro 126



1, rue des Récollets


Rue des Récollets n° 1 – V 19 (Blondel), N 1257 puis section 63 parcelle 13 (cadastre)

Maîtres d’ouvrage, Louis Denis de Gallahan (1767-1769) puis Emile Becker (1871)


Façades, portail, bâtiment arrière (2016)

La maison se trouve à côté de la poterne Saint-André face à l’église des Récollets. L’architecte du comte palatin Jean Schoch la vend en 1617 au tailleur Jean Grisel venu de Neuchâtel. Le notaire Jean Georges Redslob auquel elle est revenue par règlement judiciaire la vend en 1672 au pasteur Jean Frédéric Mürsel qui fait réparer l’encorbellement en 1677 en remplaçant les poutres et en le raccourcissant d’un demi pied. Le maître maçon Michel Erlacher qui deviendra chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame supprime une cheminée à l’extérieur de sa maison et agrandit les fenêtres. Il y fait sans doute des travaux qui en portent la valeur minimale de 1 750 livres en 1735 à 2 500 livres en 1741.
Sa petite-fille la vend en 1765 au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, qui la fait reconstruire entre 1767 et 1769 par le maître maçon Jean Laurent Gœtz : les préposés indiquent l’alignement à suivre puis autorisent un balcon en 1767, la distribution intérieure fait l’objet d’un rapport en 1769 (chauffage dans les différentes pièces) puis en 1772 (cuisine au-dessus du portail). Monique Tanisch, peintre, devient locataire en 1784.
Le lieutenant-colonel Charles Louis de Weitersheim et Marie Louise de Gallahan émigrent. La maison devenue bien national est acquise par l’officier de santé Edme Champy qui la vend en 1798 à Charles Schulmeister, connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger.

1725, Brûlée sud face est

Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) La maison est celle à droite du pont (est), à gauche du bâtiment formant poterne (ouest, en haut à droite)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 82 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sud se trouve à gauche du repère (a) : portail et quatre fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages surmontés d’un étage mansardé. La façade vers le canal se trouve à droite du repère (a) : chaque niveau a huit fenêtres, les deux travées centrales en avant-corps comprennent un balcon au premier étage. La cour Z représente l’arrière ((2-3) de la façade sur rue, l’arrière (1-2) de la façade sur quai, le bâtiment (1-4) au fond de la cour et le mur (3-4) à l’ouest. D’après le plan, le jardin qui se termine en pointe vers la rue des Récollets est entouré d’une grille de fer de trois mètres de haut.
La maison porte d’abord le n° 18 de la rue Brûlée (1784-1857) puis le n° 3 de la rue des Récollets (1858-1871) avant de prendre le n° 1.


Cour Z – Escalier établi en 1894 vers le jardin (dossier de la Police du Bâtiment)

Le cadastre porte que le négociant Daniel Ehrmann reconstruit en 1869 la maison. Elle est incendiée lors du bombardement de la ville en 1870. Le conducteur des ponts et chaussées Emile Becker l’acquiert en 1871 et la reconstruit en même temps que la voisine à l’angle de la rue Brûlée après avoir cédé à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés à des fins d’alignement. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La disposition autour de la cour reste la même qu’en 1830 ainsi que celle des ouvertures sur la façade. Certains éléments comme le portail sont manifestement ceux du bâtiment antérieur. La Ville loue au propriétaire le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. L’huissier de justice Léopold Bauer qui vient d’acheter la maison fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres après la démolition de l’église des Récollets, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire en 1908. Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles.


Balcons vers le quai (mars 2014) – Façade sud (avril 2016), détails (novembre 2019)

novembre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Schoch, architecte au service du comte palatin
1617 v Jacques Grisel, tailleur, et (1602) Ursule Spach, veuve de Melchior Held, puis (1637) Marguerite Ipper, veuve du farinier Georges Stiegler – luthériens
1660* adj Jean Georges Redslob, notaire, et (1650) Anne Ursule von Türckheim puis (1655) Marie Salomé Gambs – luthériens
1672 v Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, et (1668) Rosine Gertrude Gerlé – luthériens
1692 h Joseph Lautenschlager, maître maçon, chef de chantier, et (1660) Catherine Barth veuve de Michel Braun puis (1667) Dorothée Mœrsel – luthériens
1712 h Jean Michel Erlacher, maître maçon, chef de chantier, et (1707) Anne Marguerite Lautenschlager, (1735) Anne Catherine Borst, (1739) Marie Salomé Vierling, (1741) Marie Marguerite Ellès – luthériens
1760 h Jean Samuel Geyler, sellier, et (1757) Jeanne Henriette Borsch – luthériens
1765 v baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade, et Marie Josèphe de Russenstein puis Marie Anne de Lehrbach – catholiques
1784 h baron Charles Louis de Weitersheim, capitaine, et (1776) Marie Louise de Gallahan – catholiques
1795 v Edme Champy, chirurgien de l’armée, et (1794) Eléonore Monnier
1798 v Charles (Louis) Schulmeister, fabricant de tabac, et (1792) Louise Charlotte Unger
1803 v Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et (1790) Marie Elisabeth Kolb – luthériens
1836 v Louis Daniel Abraham Duprat, directeur de l’octroi, et (1795) Catherine Salomé Mannberger
1841 h Henri Daniel Ehrmann, négociant, et (1819) Louise Victoire Adélaïde Duprat
1871 v (Jacques) Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées puis professeur de dessin, et (1861) Emilie Roos
1894 v Léopold Bauer, huissier de justice, et Claire Levy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1735, 2 500 livres en 1741, 2 250 livres en 1760, 2 200 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) V 19, Jean Samuel Geiler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) de Gallahan (Noblesse), 19 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1257, Dupra / Duprat, Daniel – maison, sol – 3,75 ares

Locations

1620, colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim
1687, Christophe Frey, messager
1688, Jean Michel Bœrs, messager
1773, Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace
1773, François Charles Barth, assesseur des XXI
1779, M. de Calembourg
1784, Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères
1784, Monique Tanisch, peintre
1794, Edme Champy, chirurgien de l’armée (futur propriétaire)
1809, Anne Marie Charpentier, fille de Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier
1823, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves
1872, Jean Baptiste Cuny, conservateur des hypothèques
1872, Fabricius, directeur de l’octroi

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1677, Préposés aux affaires foncières (VII 1365)
Après visite des lieux, les préposés autorisent Jean Frédéric Mürsel, pasteur à Bischheim, à remplacer les poutres de son encorbellement qu’il s’engage à raccourcir d’un demi pied

(f° 75-v) Freÿtags den 13. Julÿ – H. Johann Friderich Mürsel, Überhang
H. Johann Friderich Mürsel, Pfarrer Zu Bischheim haltet an, Ihme Zuerlauben, daß Er in seinen überhang, so Er sehr bawfällig, an deßen behaußung beÿm Andreßen Thörlein gelegen, Sÿben newe balcken einlegen dörffe, were Zugleich willens mit dem überstoß vmb ein halben Schuhbreit hienein wahrts Zufahren vnd solchen vmb so viel kürtzer Zumachen, Erkannt ist beÿ eingenommenen Augenschein im begehren, gleich andern auch bescheh. willfahrt worden.

1712, Préposés aux affaires foncières (VII 1385)
Le maçon Michel Erlacher est autorisé à supprimer une cheminée à l’extérieur de sa maison à côté de la poterne Saint-André et à agrandir les fenêtres

(f° 80) Montags den 12. 7.bris 1712. – Michael Erlacher
Augenschein eingenommen an Mr. Michael Erlachers, des Maurers neben St. Andreßen Thörlein gelegenen behaußung, daran Er das außwendig daran außgeführten Camin Hinweg brechen auch die fenster Vergrößerin laßen will. Erk., Willfahrt.

1767, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Le maître maçon de M. de Gallahan demande en mai 1767 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison face à l’église des Récollets. Les préposés répondent que la rue devra avoir 18 pieds de large. Le maître maçon Jean Laurent Gœtz est autorisé en juin à établir un balcon à la maison de M. de Gallahan moyennant 6 livres.

(f° 79) Dienstags den 12.ten Maÿ 1767. – H. von Gallenhaan
der Maurermeister von H. NN. von Gallenhaan bittet umb anweißung der fluchtlinie nach welcher das hauß gegen der franciscaner Kirch zu bauen seÿe.
Erkannt, solle die flucht genommen werden, damit die gaß neben gedachter Kirch überall 18 schuh in der breite behalte.

(f° 86-v) Dienstags den 21 Junÿ 1767 – H. von Gallenhaan
H. Joh: Lorentz Götz der Maurer nôe. H. von Gallenhaan bittet umb erlaubnus an deßen hauß gegen der franciscaner Kirch einen Balcon gegen dem graben zu machen
Erkannt, willfahrt gegen einmahliger bezahlung 6 lb (dt. in instanti 6 lb. s.)

1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
M. de Gallahan demande l’autorisation de faire s’écouler un égout en aval de l’abreuvoir à côté de l’Intendance. Les préposés refusent en proposant soit de le diriger en avant du pont soit à l’extrémité de la voûte qu’il a déjà construite. Une lettre de M. de Gallahan à son mandataire est jointe au registre.

(f° 18-v) Dienstags den 3. Maÿ 1768 – H. von Gallenhaan
H: von Gallenhaan läßt umb erlaubnus bitten einen dohlen auß seinem hauß neben die Intendance unter der tränck durch in den weiten Graben zu leiten.
Erkannt, soll der H. baw Inspector examiniren und rapportiren.

(35-v) Donnerstags den 11. Aug. 1768. – H. von Gallenhahn
H. von Gallenhahn läßt nochmahlen umb erlaubnus bitten dem dohlen an seinem hauß neben der Intendance grad unter der tränck in den weiten graben Zu leiten.
Erkannt, abgeschlagen, solle denselben schrägs in den Stattdohlen richten welche seinen außlauff unter der bruck hatt, oder aber am ende seines schon gemachten gewölbs eine fausse decente auff das Allmend mit einer Steinern platt bedeckt machen laßen.
(Joint) Rartudlac*, 24. juillet 1768. Monsieur, a mon dernier sejour a Strasbourg L’architecte m’a montrés le Canal de ma maison et L’endroit ou il doit S’Ecouler dans la Riviere qui est a 10 ou 12 pieds au dessous du Lavoire, me disant qu’il n’y etoit pas moyen de faire le decoulement plus haut vers le pont, puisque tout la vilainie restera* dans le Canal et causeroit alors un odeur insuportable dans la maison, si la Maladie dangereuse de Madame de gallenhan n’auroit pas pressés mon retour j’aurois eu l’honneur de vous faire ma cour, pour vous suplier monsieur de permettre que mon architecte ose faire le decoulement du Canal à l’Endroit où il le trouve Convenable puisqu’il pretends que cela ne pourra donner aucun mauvais odeur aux gens qui lavent, L’Eau Emportant du bord la vilainie qui sort du canal. vous m’obligeres donc jnfiniment Monsieur si vous vouliez bien me temoigner la bonté de permettre audit architecte de mener ce canal à L’Endroit jndiqués, ayant eu déjà beaucoup de depsnses a ce sujet. j’ai l’honneur d’être avec la Consideration la plus parfaite, Monsieur, votre tres humble et tres obeissant servieur, De gallahan

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1769, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Gœtz expose aux préposés les travaux que M. de Gallahan fait en 1769 dans sa maison près du Chapelet : sous-sol, différentes pièces du rez-de-chaussée, premier et deuxième étages. Il fait aménager en 1772 une cuisine au-dessus du portail.

(p. 188) Freÿtags den 16.ten Junii 1769. – S. T. Hr von Gallenhan will in seiner ane dem Roßen Krantz gelegenen behaußung im souterrain gegen dem graben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu am gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Hinden daran einen Bauchkeßel das Zugloch in obbeschriebenes Camin führen, von allem holtz entfernt. In der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen dem graben, hinden daran eine anti chambre mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl Versehen setzen, das rohr an der haubtmaur hinauf von allem holtz entfernt. Darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewöhl wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Wiederumb darneben eine Cammer mit frantzösischem Camin und Gewölb Wohl Versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt..
Im ersten stock einen Saal mit frantzösischem Camin und Gewölb versehen setzen, das rohr mitten durchs gebau von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock in der nebens Cammer ein frantzösisch Camin mit Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Iù Zweÿten stock lincker hand der steeg eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock einen Saalon mit einem frantzösischen Camin und gewölb Wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt, Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.

(p. 258) Mittwoch den 17.ten Junii 1772. – S. T. Herr von Gallehan, Will in seiner beÿ dem Roßen Crantz gelegenen behausung über dem thor im ersten stock eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt. Erkannt, Willfahrt. – Hr Götz.

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, à l’étage de même un grand poêle, chambres, vestibule, cabinet, à l’arrière une remise où se trouve l’écurie, à l’étage le fenil, deux petits bâtiments au-dessus du portail où se trouvent un petit poêle et un vestibule, le passage est couvert de dalles, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 3500 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une entrée, une cour, des écuries, un puits au premier étage, au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, autre poêle, chambre et vestibule, à l’étage trois poêles, trois chambres, cuisines et vestibule, le passage est dallé, le comble renferme des greniers dallés, les pignons sont en pierre, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins
  • 1760 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Récollets

nouveau N° / ancien N° : 33 / 18
Grauel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 372 case 3

Duprat Daniel à Strasbourg

N 1257, maison, sol, Rue brulée 18
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1268 case 2

Duprat Daniel
1863 Ehrmann Henry Daniel, veuve
1872 Becker Emil conducteur des ponts et chaussées à Strasbourg
1896/97 Bauer Leopold, Gerichtsvollzieher / Wittwe Klara geb. Levy und Miteigenthümer
(ancien folio 1016)

N 1257, maison, sol, Rue des récollets 3
Contenance : 3,75
Revenu total : 505,95 (504 et 1,95)
Folio de provenance : (372)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1871, Maisons détruites pendant le blocus – Ehrmann Daniel f° 1016, N 1257, revenu 504

N 1257, maison
Revenu total : 1051,95 (1050 et 1,95)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : 1268 Bericht.
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1877 – Becker Emil f° 1268, N 1257, Haus, Reinertrag 1050, Neubau, vollendet 1869, steuerbar 1872, besteuert 1877

N 1257, maison, rue des récollets 1
Revenu total : 759,95 (758 et 1,95)
Folio de provenance : 1268 II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1885, Augmentations – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, maison, Reinertrag 700, Berichtigung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 758, Berichtigung, 1882
Diminutions – Becker Emil f° 1259-I, N 1255, Haus, Reinertrag 934, Vergrößerung, 1882
d° f° 1268-I, N 1257, maison, Reinertrag 1050, Vergrößerung, 1882

Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 3

Parcelle, section 66, n° 13 – autrefois N 1257
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,84
Revenu : 6000
Remarques :

(Propriétaire), compte 1786
Bauer Leopold Wte. u. Miteigentümer
(691)

Cadastre allemand, registre 32 p. 523 case 4

Parcelle, section 66, n° 14 – autrefois N 1257.p [biffé] – aus den Wegen
Canton : Franziskanergasse N° 1 – Rue des Récollets
Désignation : Hg. [biffé] – Hf,
Contenance : 1,57

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33))

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 144 Brulée p. 269

18
lo. Doyen, subdelegué de L’intendance – Privilegié
lo. Damisch, Monique & Ursule, 2 sœurs, Peintre – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Franziskanergasse (Seite 40)

(Haus Nr.) 1
d’Oleire, Buchhändler. 0
Bauer, Wwe. E A
Masson, Vers.-Direktor. 2
Zahn, Polizeidirektor. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 857 W 109)

1, rue des Récollets (1871-1989)

Le propriétaire Becker reconstruit en 1871 la maison incendiée d’après le nouvel alignement en cédant à la Ville un terrain de 20,76 mètres carrés. La nouvelle construction comprend un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La Ville loue le jardin le long du quai devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872. Le nouveau propriétaire Léopold Bauer fait construire en 1894 un escalier dans le jardin. Le ravalement que demande la Ville en 1903 est reporté d’un an pour attendre que l’église des Récollets soit démolie. Comme le sol de la rue est relevé de 62 centimètres, les volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la voie publique ne sont plus à la hauteur réglementaire (1908). Des travaux au titre des dommages de guerre ont lieu en 1952. Le copropriétaire Jacques Weyl est autorisé en 1975 à aménager les combles, l’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas au lieu de lucarnes.

Sommaire
  • 1871 – Rapport de l’agent voyer suite à la demande du sieur Becker de reconstruire la maison incendiée suivant coupe en marge de la pétition (non jointe) rue des Récollets (n° 1) et rue Brûlée (sans numéro). « L’alignement à suivre est indiqué au plan ci-annexé par une ligne rouge AB par suite duquel le Sr Becker aura à céder à la ville une bande de terrain d’une surface de 20 m 76 c mètres carrés compris entre les lettres BCD ». La nouvelle construction aura un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un quatrième étage en pans de bois. La hauteur maximale autorisée est de 13,85 mètres.
  • 1877 – La veuve Adolphe Weyer demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de convertir les devantures des magasins en croisées de logements
    Rapport de l’agent voyer suite à la demande de la veuve Weyer, bâtiment sis rue des Récollets n° 1 et rue Brûlée n° 27
  • 1884 – L’entrepreneur J. Osswald demande au nom du propriétaire Becker l’autorisation de ravaler et de repeindre les maisons sises 27, rue Brûlée et 1, rue des Récollets – Autorisation
  • 1889 – Rapport après qu’un locataire s’est plaint de mauvaises odeurs provenant de la fosse d’aisances. Les cabinets d’aisance sont bien aérés et conformes au règlement.
  • 1894 – L’entrepreneur J. et E. Klein (1, rue Fritz) demande l’autorisation de faire un escalier dans le jardin et un raccord aux canalisations dans la propriété Bauer – Dossier, demande ajournée – Autorisation qui se réfère à la location du jardin devant le bâtiment par décision du Conseil municipal le 24 juillet 1872 – Dessin de l’escalier – Travaux terminés, octobre 1894
    1894 (avril) – Le maire notifie la veuve Becker, demeurant à Nancy, et son gérant Henri Orth de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Travaux terminés, octobre 1894
    1894 – Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) demande au nom du sieur Bauer l’autorisation de ravaler la façade au bâtiment sis 1, rue des Récollets et quai Lezay Marnesia – Autorisation
  • 1897 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Claire Bauer de faire ravaler la façade du 1, rue des Récollets – Elle demande d’attendre que le démolition de l’église des Récollets soit terminée. L’église est démolie, avril 1904 – Le ravalement est terminé, septembre 1904
    1904 – Les frères Levy (140, Grand rue), peintres, sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que plusieurs volets à moins de 2,20 mètres de hauteur s’ouvrent vers la voie publique (1,75 mètre). La fenêtre derrière certains d’entre eux est murée. Le service d’architecture indique que le trottoir a été relevé de 62,50 centimètres, le maire renonce à exiger que les volets soient transformés. L’affaire se poursuit cependant. Travaux terminés, février 1909.
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Becker. 1905, Remarques en trois points (dont l’un touche à la loge du portier).
    Extrait du contrat de vente (1894) entre la veuve Jacques Emile Becker et Léopold Bauer concernant la loge du portier dont l’acquéreur aura la jouissance révocable.
    Rapport au Conseil municipal sur les poursuites judiciaires à engager contre le propriétaire qui refuse de faire les travaux. Le Conseil municipal approuve le 22 novembre les poursuites contre la veuve Becker. L’amende est prononcée. Courrier de la veuve Bauer à l’adjoint Dominicus. Nouvelle mise en demeure
    1907, 1909, 1912, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915, propriétaire, veuve Bauer. Remarques en 10 points
    1920, rien à signaler
  • 1913 – La Division I demande dans quelles conditions Claire Bauer née Levy peut être autorisée à aménager un magasin dont l’accès se ferait par le quai (c’est-à-dire en passant par le terrain dont le propriétaire a la jouissance)
  • 1922 – Le peintre en bâtiment Jules Arnheiter (rue Finkwiller) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • 1923 – Rapport selon lequel les architectes Gabel et Keck seront autorisés à titre révocable de construire un hangar dans la cour pour servir à l’exploitation industrielle du rez-de-chaussée – L’affaire n’a pas de suite
  • 1931 – Le locataire Goettelmann (bâtiment arrière, 4° étage) se plaint que la propriétaire (demeurant sur place au premier étage) a coupé l’eau – Le locataire a de nouveau l’eau courante, janvier 1932
  • 1951 – Rapport des pompiers. Fausse alerte à cause d’une cheminée qui tire mal.
    Le maire écrit à Mme Lehmann-Bauer, propriétaire (16, avenue de la Paix) pour qu’elle supprime le conduit de fumée d’un chauffage central. – Le maire prend un arrêté à l’encontre du propriétaire, juillet 1952. – Travaux terminés, août 1952.
  • 1952 – L’entreprise Œsch (7, place d’Austerlitz) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire des travaux au titre des dommages de guerre.
  • 1957 – La Police du Bâtiment constate que Renée Kœnig (bonneterie Rex) a posé sans autorisation une inscription sur la devanture 1, rue des Récollets. – Demande – Accord
  • 1968 – Le maire notifie Marthe Lehmann-Bauer (12, rue des Bonnes Gens) de faire ravaler la façade – Devis (entreprise Léon Schwab 37, rue des Frères, Kampmann rue des Poules, Roger Tomat route de Colmar)
    Rapport technique par Charles Adam, architecte à la Police du Bâtiment (ravalement, toiture couverte d’ardoises)
    Autorisation d’occuper la voie publique – Travaux terminés, décembre 1968 – Ravalement exempté de droits de voirie – Factures A. Zissel et Compagnie, impasse des Maçons (toiture), J. Grunewald à Schiltigheim (peinture), Ernest Krieger à Willgottheim (volets), Roger Tomat (crépissage)
  • 1975 – Jacques Weyl (rue de Lausanne) demande l’autorisation d’aménager les combles (125 m², section 66 parcelle 13) – Photographies – Les travaux consistent à démolir les cloisons des mansardes, refaire la toiture, remplacer les mansardes côté cour par une terrasse, prolonger l’escalier principal jusqu’au quatrième étage. – Le maire transmet le dossier en observant que les nouvelles lucarnes seront identiques à celles qui existent, les baies à la limite de propriété pourront être agrandies. – Dessins – Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 21 octobre 1975. L’architecte des Bâtiments de France accorde des vasistas en verre gris (dessins), ce qui exige un avenant au permis de construire. Le préfet accorde le nouveau permis de construire le 25 mars 1976. Le contrôle du 28 septembre 1976 constate que les travaux en façade ne sont pas conformes aux conditions particulières, les baies à la limite des terrains appartenant à la Ville ayant été agrandies sans autorisation. Les baies ont été remises en leur état primitif, mars 1977. Travaux terminés, conformes aux plans, mai 1978
    Le préfet accorde un permis de construire pour installer un ascenseur et modifier la toiture, 13 mai 1977. Travaux terminés, juin 1980.
  • 1980 – Le maire notifie Mme Jacqueline Levy Willars (Paris XVI°) de faire ravaler les façades. La destinataire transmet le courrier à Armand Hassan, syndic de la copropriété, qui demande un délai en 1980 puis en janvier 1982
    1985 – L’entreprise Fregonese (Mundolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux (décaper les pierres de taille, remplacer des allèges) – La Ville accorde une subvention
  • 1989 – Jacques Weyl demande l’autorisation de remplacer trois tabatières par des vasistas lors de la réfection de la toiture sur le bâtiment au fond de la cour – Dessins – Arrêté portant prescriptions relatif à une déclaration de travaux (1990), les travaux sont autorisés mais le niveau supérieur des combles ne pourra être aménagé, sa hauteur étant insuffisante. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1990.

Relevé d’actes

Architecte au service du comte palatin, Jean Schoch vend la maison près de la poterne Saint-André à Jacques Grisel

1617 (1. tag August), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 192
Erschÿnen h. Lorentz Volpert geweßenen postbott alls beuelch v gewalthaber des Ehrenvesten Johann Schoch Churfürstlicher pfaltzgräflichen Buwmeister (verkaufft)
dem Ehrenhafften Jacob Grÿßell Mit beÿstand der Ehrenhafften hannß Peter Eberle Seÿler v hans Werner Eyd vnd herr Wolffang hanen
Ihme huß hoffestatt hofflin Vnd Stallung mit allen Iren gebeud geleg. Inn der S S beÿ Sanct Andres therlin, einseit neben der Almendt ane er Statt Innern Graben, andersÿt nebent (-) stoßend hinden vff dem Murrhoff, dauon gend Zwelff guldin gelt vff Mariæ Verkhündigung abloßig mit 300 gulden S w hanns Jerg Küpssen Ehegemaheln, Mehr Zwen guld. in geld vff Johannis Baptistæ loßig m. 50. guld. S w den Armen weÿßen kindern, Weÿther dritthalb guldin gelt. vff sanct Michaels tag lößig mit 70 guldin S w dem Ehrenvesten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch vnd dann Zweÿ pfund ewigs Ehrschetzigt Zins den Stifftherrn Zu All heilig vf den heÿligen Weÿhenacht tag Sunst ledig vnd eÿg, V. All Rcht der Khauff vber solche beschwerd. für 200 pfund

Originaire de Neuchâtel en Suisse, Jacques Grisel se marie en 1602 avec Ursule Spach, veuve de Melchior Held, fils du consul Abraham Held, qu’elle avait épousé en 1586.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41-v n° 139)
1586. Eodem die [Dominica Trinitatis] H. Melchior Held vnd Ursula Herrn Ulrich Spachen nachgelaßene dochter. eingesegnet d 14. Junÿ (i 46)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 356, n° 41) 1586. Melchior Held Hrn Abraham Helden des regirenden herrn Ammeisters sohn, vnd Jungfraw Ursula Herrn Ulrich Spachen hinterlaßen tochter. Eingesegnet zu S. Thoman (i 186)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 160, n° 62)
1602. Doîca 19 post Tr. 10. Octob. Jacob Grisel von welsch Newenburg, Fr. Ursula spachin H. Melchior Helden hind.lassene wittib. Zinst. d. 19. Octob. eingesegnet (i 85)

Jacques Grisel devient bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1603, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 827)
Jacob Greißel vonn Welsch Newenburg, empfahet d. B: Vonn Vrsula Spächin weÿland Melchior Held. seligen Witwen, Will Zun schneideren dienen Vnnd sein Narung für 1000 fl. Actum 14 Julÿ 1603.

Ursule Spach veuve de Melchior Held et femme actuelle de Jacques Grisel demande d’être exemptée des charges sur une somme de 257 florins qui figurent à l’inventaire de son mari. Les préposés refusent d’accéder à la demande contraire au règlement.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 34) Donnerstag den 7. Februarÿ – Zu Fr. Ursulæ Spächin Sachen Ca. dem allhieig. Stall. H. Hannß Michael Heüß.

(f° 176) Sambstag den 22. Junÿ – Ursula Spächin, Jacob Greißels haußfraw, erscheint, Vnd Vbergibt durch Tromeren ein Underthänige flehenliche Supplication, sampt beÿligendem bericht, den man mit gelegenheit mag abhören, ist die Supplication Verleßen worden, berichtet darinnen aber mahlen wie vor dißem, das Irem Vorigen nach ableiben h. Melchior Helden seeligen Vffgerichtem Inventario vff 257. fl. abgangen, welches sie doch ein Zeÿtlang für voll verstalt, vnd pitt Iro solches Vonn Zeÿt des abgangs, Von Zuschreiben vnnd abgehen Zulaßen x Jar neben erkeüt sie sich, vff meiner Herren begehren, die Inventaria vnnd anders so Zum bericht dient, allß bald Zu vberliffern. Erkant, H. Zetzner vnd H. Geiger sollens bedenken vnd befürdern, soll nichts vbrigs da seinn vnd mögen die dreÿ des Stalls auch darüber gehört werden. B. Mr.

(f° 225) Mittwoch den 21. Augusti – Vor ehrengemelte Herren H. Zetzner, vnd H. Geiger lassen auch ableßen, waß sie vff vorbesagten 13. tag deß Monats, Wegen Ursulæ Spächin, Melchior Helden seeligen Wittwen, Jetz Jacob Kreißels haußfrawen, beder des Stalls halben vbergebenen Supplicationen bedacht, darinnen sie gebetten Iro vonn Zeÿt des abgangs etlicher Irer in den Supplicationen angebener nahrung, den Zusatz abzuschreiben vnnd nach Zulaßen, & das sie nemblichen der meinung, Weÿl Ir begehren wider das Stalls prauch vnnd ordnung. So könn man Iro nicht willfahren, sonndern seÿ sie nochmahlen für sie dreÿ des Stalls Zuweißen, vnnd Iro Zubevehlen vnnd vff Zulegen, dem jenigen Zugeleben vnd nach Zu Kommen waß die Stall ordnung diß orts außweißt vnd mit sich pringt, & weithleuffigern Inhalts im bedacht Sextern N° 43 Zubefinden. Erkant Ist der Herren bedencken gevolgt. N. Mr.
[in margine :] Spächin angezeigt den 26. Augusti 1611. Ist dem Stallschreiber auch angezeigt)

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher

1618 (24. Februarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 44-v
(Inchoat. fol. 41.) Erschinen Herr Jacob Grÿsell Burger alhie vnd Frauw Ursula Spächin sein eheliche gemahel (Insonderheit über bemelte Ursula mit beÿstandt undt bewilligung Anthoni Spachen des Schneiders Vndt Hannß Georg Freßel Passament machers burgere alhie Irer nechsten Verwanthen So consentirt d. 21. Januarÿ Anno 1620. so Zum Angelt nach geschriebener Ver underpfandtenen Behaußung Verwend. würt)
habenn in gegensein des Ehrengeachten herrn Andres Dieffenbechers – schuldig seÿen 40 pfund
Dafür Vnderpfand sein soll Hauß hoffestatt höfflin vnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sant Andres thörlin Einseit neben der Allmend Anderseit neben Lorentz dreÿger Puluermacher stoßend hinden vf den Murhoff dauon gendt ij lb Ewigs vnd Ehrschätzigs Zinnß vff den Heÿligen Wÿhenacht tag den Stifft herren Zu Allen heÿligen, Mehr xj gulden gelts ablösig mit 300 guldin H. Hannß Georg Kipsen Ehegemahel Item Zwen guldin gelts Wider Käuffig mit 50 guldin den Armen Weÿssen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lösig mit 50 guldin alles St. w den Edlen vösten hannß Jacob von Kippenheim Zu Oberkirch, Vnd dann auch Verhafftet für 150 pfund pfenning (…) h. Lorentz Volparth Alß beuelch vnd gewalthaber Herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltz gräuischen Bauwmeÿster Sunst freÿ ledig eÿgen

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit de l’ancien préteur Jean Frédéric de Botzheim. En marge, quittance délivrée aux enfants et héritiers ‘Ursule Spach, Frédéric et Jeanne Held

1619 (2. tag Nouembris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 332-v
(Inchoat. fol: 93.) Erschienen herr Jacob Grÿsell burger Alhie Vnnd frauw Ursula Spächin sein Eheliche gemahel
Haben in gegensein des Gestrengen woledlen Vnd Vösten herrn Johann Friderich Von Botzheims Alten Stettmeÿsters der Statt Straßburg – schuldig seÿen 80 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein sollen hauß hoffestatt höfflin Vnnd Stallung mit allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres thörlin Einseit neben der Allmend ane der Statt Innern graben, Anderseit neben Lorentz dreÿer Puluermacher stoßend hinden Vf den Murhoff dauon gend Zweÿ Pfund Ewigs vnd ehrschäftzigs Zinnß den Stifftherren Zu Allen heÿligen, Mehr 12 guldin gelts ablösig mit 300 guldin hanß Georg Kipßen Ehegemahel, Item Zween guldin gelts Widerkheuffig mit 50 guldin den Armen weÿßen Kindern, Item dritthalben guldin gelts lößig mit 50 guldin den Edlen Vesten hannß Jacob von Kippenheim seeligen Erben (…) Mehr verhafftet für 150. pfund pfenning herrn Johann Schochen Churfürstlichen Pfaltzgräflichen Bauwmeistern
[in margine :] Erschienen Jr. Hannß Hartmann von Botzheim Jr. Johann Friderich von Botzheim vermög (…) Gewalt memorials, Befelchhaber in gegensein Friderich Held. und Johannæ Heldin hierinn gemeldter Ursulæ Spächin Kind. mit beÿstand Jacob Kraußelß ihres Stieff Vatters (…) Act. den 16. Aprilis a° 1646.

Jacques Grisel loue un logement au colonel de Schœnberg, gouverneur à Mannheim

1620 (ut spâ [vj. Septembris]), Chancellerie, vol. 439 f° 445-v
(P. fol. 401.) Erschienen der Ehrenhafft vnd Wolgelehrt herr Ludwig Schlecht dißer Zeit des herrn Obristen hebenstetters Kind. præceptor so zu gegen Inn nammen vnd von wegen des herrn Obersten von Schönberg Gubernatoris Zu Manheim Ane eim
So dann herr Jacob Greisell burger Zu Straßburg Am Andern theil,
Vnd haben sich bede parten einer bestandtnus vnd Lÿhenung mit einander vereinbaret vnd verglichen wie volgt, Namblich hatt ermelter Jacob Greisell für sich vnd sein erben Ehrent gedachtem herrn Obristen von Schönberg vßgelühen vnd verlühen, Ein halb Jahr lang so vff dato Angehen solle, Inn sein Greisells behaußung Inn der Statt Straßburg beÿ Sanct Andres Thörlin gelegen Nemblich Zwo stuben, dreÿ Kammer vnd fünff bethstatt Jedes mit einem Ober vnd vnder bett sampt dem schulther Küssen (um) 20 guldin per 15 batzen

Nouveau bail entre les mêmes

1621 (xxij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 120
(Inchoat. in Prot. fol. 70.) Erschienen der Ehrenuest g. Ludwig Schlecht als befelchhaber des herrn Obristen von Schönberg Gubernatoris Zu Mannheim Ane eim
So dann h. Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg An And. theil, vnd haben bede parth. sich einer Leÿhung miteinand. Verglich. wie volgt,
Nemmlich so hatt vorgenannt Jacob Greÿsell für sich & ehren bemeltem H. Obrist von Schönberg vßgelüh. vnd Verlüh. Inn sein Greÿsells behaußung Inn d. St. St. beÿ Sant Andres Thörlein geleg. Nammlich Zwo Stub. dreÿ Khammer vnd fünff Bethstatt Jedes mit eim ober vnd vnd. Beth sampt dem schulther Kiß. hingegen hatt obgelgt h. Ludwig Schlecht der befelchhaber versproch. für ein halb Jahr zu geb. xx gl. p. 15. batz.

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit d’André Dieffenbecher

1625 (xxi. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 194
(Inchoat. in Prot. fol. 214.) Erschienen Jacob Greÿsell burger Zu Straßburg vnd Vrsula Spächin sein eheliche haußfr. mit beÿstand d hannß Ulrich Spach des Buchsetzers vnd hannß Geörg Fressell pasementmachers burgern Zu Straßburg, bed. obght Vrsulæ Spächin nechst verwandter
haben in gegensein h. Andreß dieffenbechers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 50 pfundt pfenning Straßburg
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind.hauß mit allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ der Andreß Thörlein einseit d Statt Rinckmaur, and. seit Lorentz Trähers witwen hind. vff d. Statt Maurhoff stoßend, dauon gnd xij gld gld loß mit iij C gl Jacob Kipsen, Mehr seind sie verhafftet vmb 40 lb ermelt glher* zuuor, It vmb L lb J: hanß Friderich von Botzh. It. vmb 20. lb Ruprecht Reichard In schaffners weÿß, It. vmb 20. lb d Ins Weÿß hauß, Vnd dan vmb 20. lb Joachim Rudern In schaffners weÿß

Jacques Grisel et Ursule Spach hypothèquent la maison au profit du marchand Jérôme Lichteisen

1630 (3. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 610-v
Erschienen Jacob Greÿsel burger Zu St.
hatt in gegensein H hieronimus Lichteisen, auch burgers vnd handelßmanns alhie – schuldig seÿ 50. lb d
zu vnderpfand verlegt Ein behausung alhie beÿm Andreß Thörlein neben Georg Schoner dem Puluermacher & neben dem Maurhoff, hinden auff der Statt Inneren graben stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 300. fl. denen Kipsischen Erben, Item 100. fl. dem Stifft Allenheÿligen, Item dem Waisenhauß vmb 50 fl So dann Jr. Kippenheimern von Oberkürch vmb 50. fl. sonst freÿ ledig eÿgen
im Erschienen der Debitor mit beÿstand Friderich Helden seines Stieffsohns, hatt in gegensein deß Ehrenvest herrn Jonæ Stören XV.ers alß Befelchhabers frawen Elisabethæ Stören, Liechteisischen wittiben, seiner Schwester (…) den 7. Martÿ A° 1641

Ursule Spach meurt en délaissant deux enfants de son premier mari. La masse propre au veuf est nulle d’après la déclaration jointe à l’inventaire, celle des héritiers s’élève à 1 000 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 162 livres, le passif à 1 017 livres.

1632 (7.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 46) n° 807
Inventarium vber Weÿlandt frauwen Ursulen Spächin Herrenn Jacob Kreüßels burgers alhie Zu Straßburg haußfrawen seeligen Verlaßenschafft Vffgericht 1632.
Inventarium Aller haab v Nahrung So Weÿland der Ehren v tugendreichen frauw Ursula Spächin deß wohlachtbar vnd fürnehm. H. Jacob Greiselß burgers Zu St: ehegemahlin nunmehro seelige nach Ihre tödllich. hinscheÿd. hind. Ihro verlaß. So vff erfordern v. begehren herrn Friderich helden burgers Zu St: für sch selbsten, So dan der Ehr: vnd tugendreich. Jungfr. Johannæ Heldin mit beÿstand deß Ehrenvesten v fürgeachten h. Nicolai Gerbelÿ vornehmen burgers Zu St: Ihreß v geliebten Vettern v geschwornen vogts beeder obehrengedachten Verstorbenen frawen seelig. In erster ehe mit Weÿlandt dem Ehrenvest fürgeacht. Herrn Melchior Helden burgern In vorwolbesagter St: St: auch* welche s: ehelich erzeugter Sohn und dochter vnd Also Ihrer ab intestato hinterlassenen erben (…) Actum Angefangen In Straßburg Montags den 7.ten Maÿ 1632.
N. die Eheberedung soll einverleibt werden.

Inn einer hernach specificirt in dise Erbschafft gehörig. In d. St. St. Ane sanct Andreß Thörlin gelegener behaußung befunde, worden wie volgt.
Eÿgenthumb An einer Behausung (T.) Item hauß hoffstatt v höfflin v stallung mit Allen Andern Ihren gebeüw, begriffen, weÿthen, Recht. Zugehörd. v gerechtigkeit geleg. In d. St St: beÿ sanct Andreß Thörlein, Ein seit Neb. d. Allmendt Ane d.Statt Inneren graben,:And.seit neben Ursulen Secklerin seelig. erb. hind. vf d. Maurhoff stoßendt. Davon gend Zweÿ pfund ewigß vnd Ehrschätzigs Zinses vff den heÿlig weÿhenachten fallend dem Stifft Allerheÿlig. Zu St: Mehr 12 fl. gelts Jars vf Marien Verkhündigung fallendt wid. lösig In hauptgutt mitt 300 guld. h hanß Georg Kipß. ehegemahlin seel: Erben, ferner zwen guld gelts vff Johannis Baptistæ Wid. lößig mit 50 guld. den Armen weiß. Kindern, So dan dritthalben guld. gelts vff sant Michels* tag fallend stondt In hauptgutt 50 guld. Alleß Straßburger werung. In J*h verzinsun d. hauptgutt Junck. hanß Jacob von Kippenheim Zu oberkirch, ferner noch verhafftet für 36 lb hauptgutt J: Johann Carolo von Botzheim, d. den * Pao* für 50 lb Hr Hieronimo Leicht Ißin burg. Zu St: sonst eÿg. v Ist diese behaußung vber* vorgemelter beschwrd.* æstimirt* word. benantlich 612. lb 10 ß d
Vermög Perg. Brieffs mit d . St. St. grössern Insigell v.sigelt deßen datum d. 1. Augusti A° 1617 (haben) Jacob Greÿsell deren fr Ursula Spächin beede ehegemächt vorgeschribene behausung erkhaufft Außweißendt, Dartzu j Almends Perg: j Haupt verschreibung d. Papÿren quittung Alß mit N° 1 signirt.
Abzug In dises Inventarium gehörig. Deß Witibers Unverändert gutt halben Ist d. bericht hieuornen Zusehen daß weg. Alhier nichts Zusetz.
der Erben Unveränderte Nahrung Ist 1000 lb
Theÿlbargutt, Sa. haußraths 269, Sa.weins und lehrer vaß 13, Sa. frücht 43, Sa. schiff und geschirr Zum salpeter sieden gehörig 35, Sa. silbergeschmeids 9, Sa. guldener ring 3, Sa. baarschafft 9, Sa.gült* 2, Sa. eÿgenthumbs ane heüsern 612, Sa. schuld 163, Summa summarum 1162 lb – Schulden 1017 lb, Beschluß summa 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1145 lb
Sa. Ungewiß zweiffelhaffte schulden 646 lb

Jacques Grisel demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un la permission de sa marier et de faire son repas de noces à Illkirch. Il y est autorisé à condition de n’avoir pas plus de vingt invités.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
(f° 27) Sambstags den 25. Februarÿ – Jacob Greisel bitt p. Ep: ihme Zu gestatt., daß er bis dinstag üb. 8. tag sich Zu Illkirch mitt Georg Stiglers Wittib möge Copuliren laß. v. ein mahlzeit daselbst. halt. Erk. ist willfahrt, doch daß nicht üb. 20. p.sonen drauß. gespeißt werd. H: Zetzner vnd Gerlach.

Jacques Grisel se remarie avec Marguerite (Ipper), veuve du farinier Georges Stiegler
Mariage, cathédrale (luth. f° 393)
1637. H. Jacob Kreysel und Margreth Geörg Stiegler des meelmans e. witwe, eingesegnet zu Ilkirch montag 6 may (i 201, pas de mention à Illkirch)

La veuve de Georges Stiegler est autorisée à continuer l’activité de son mari jusqu’à Pâques pour écouler les réserves de marchandises.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Jacob Kreißel. 35. [et Georg Stieglers des Meelmanns wittwe]
(f° 35-v) Sambst. den 25. Februar. – Jacob Kreißel, Erschienen, sagt p. m. Eggen, hette sich mit Georg Stieglers des Meelmanns wittwe verlobt vnnd were vorhabens über 8. tag die hochzeit Zu halten, bitt weilen sie das wannenrecht bißher gehabt und noch ane Meel vndt gekörn ein Zimmliche vorrath, vnd das sie biß vff Ostern nechstkünfftig das meelwerck treiben, vnnd was noch vorhanden, feÿl haben vnnd verkauffen möge. Erkannt, Weilen es vmb ein kurtze Zeit Zu thun, soll Ihro willfahrth sein.

Frédéric Held hypothèque la moitié qui lui revient de la maison au profit du marchand Isaac Claus

1640 (ut supra [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 359-v
Erschienen Friderich Held burger Zu Straßburg, bekante
daß Er H Isac Claußen dem Handelßman alhie deßwegen sein diener Georg Menges zugegen – Vfrecht schuldig seÿe 50 Lib. Str. Capital
in specie zu Underpfand v.legt den halben theil ihme für Unvertheilt gebührend ahne hauß, hoff hoffstatt sampt allen deroselben gebäwen, gelegen alhie beÿ St. Andreßen Thörlein neben Simon Glitzen && Vff den Stattgraben hinden vff den Maurhoff stoßend welches gantze hauß noch Verhafftet Vmb 300. fl. Str. wehrung hans Jacob Kipßen dem Goltschmid vögtlicher weiß, It. vmb 100. fl. dem Stifft Allerheilig. It. 50. fl. Wehr. dem Weißenhauß It. Vmb 50. fl. Joachim Rüdern Schaffners Weiß, It. Vmb 180 fl. hieronimo Liecht Eißen

Frédéric et Jeanne Held hypothèquent la maison au profit du fabricant de chausses Marceau Schreiber

1647 (16. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 574-v
Erschienen Friderich Held für sich selbst. und im nahmen Johannæ Heldin seiner Schwester, mit beÿstand Jacob Kräußelß ihres stieff Vatters
hatt in gegensein Martzolff Schreibers deß hosenstrickhers – schuldig seÿen 27 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie ahne St. Andreß. Thor ein: und anderseit neben Simon Glitzen & cons. hind. vff den Maurhoff stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet ist umb 300. fl. den Kipßisch. Erben, Item umb 100. fl. dem Stifft Allheilig., Item umb 50. fl. dem waÿsenhauß und dann umb 50. fl. Jr. N. von Lützelburg

L’héritière de l’orfèvre Jean Jacques Kips cède à Anne Ursule von Türckheim, femme du notaire Jean Georges Redslob, et à son frère Daniel von Türckheim les 300 florins de capital garantis sur la maison d’après un titre du 26 novembre 1549

1651 (22. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 147
Erschienen Fr. Maria Kipßin H Urban Kißelß deß Notarÿ eheliche haußfr. mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt bekannt, demnach hannß Jacob Kibß der Goltschmid ihr eheleiblich. Brud. Fr. Annæ Ursulæ von Türckheim anietzo H Johann Georg Retzlobß deß Notarÿ eheliche haußfrau und Daniel von Türckheim, beÿd. Geschwistrig. 33. lib. schuldig verbliben seÿe,
alß wolte Sie dieselbe beÿde Geschwistrige dergestalt assignirt haben, daß sie sich deroweg auß ihr Mariæ capital d. 300. fl. straßb. wehr. welche anietzo Friderich held von vff und abe seiner alhie neb. St. Andreß Thörlin gelegener Behaußung alle Jahr vff weÿhenachten mit 12. fl. ermeldter wehr. vermög eines teutsch. pergamenten am 26. 9.br a° 1549. mit etwann deß Bischoff. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel durch Weÿl. Wolffgang Ruch alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vßgefertigt. Zinnßbrieffs, zu verzinß. schuldig ist

La maison revient ensuite à Jean Georges Redslob qui épouse en 1650 Anne Ursule von Türckheim, fille du marchand Frédéric von Türckheim, puis en 1655 Marie Salomé Gambs, fille de Mathias Gambs

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 238-v, n°14)
1650. Auff den H. Pfingstag Herr Johann Georg Retzlob der Notarius, herrn Ulrich Retzlob gewesenen procurators bey einem Ehrs. Statt gericht allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jfr. Anna Ursula herrn Friedrich v. Turckh. gewesenen handelßm. allhier hinderlaßene eheliche tochter, Zinst. Claus (i 257)

Mariage, cathédrale (luth. f° 35-v, n° LV)
1655. mehr Zum 2. mal eod. Dom. XII. Trin. Herr Johann Görg Redslob Notarius Cæsareus Publicus allhier undt J. Maria Salome, Weilandt herrn Matthiæ Gambsen des Burgers allhie hinterlaßene Eheliche Tochter. NB. Sie Ist beÿ h. Görg Basil. Geig. [Magd in d.hauß] v. p.ced. pag. – Zinst. 11. 7.bre.Freÿb. St. Münst. freÿb. (i 37 – procl. St Nicolas n° 17, i 268)

Marie Salomé Gambs veuve du notaire Jean Georges Redslob passe un accord avec sa fille Anne Cléophée Redslob, veuve du notaire Jean Georges Zollmann, relatif aux biens provenant du receveur Jean Gaspard Erhard d’une part, d’Anne Schmidt veuve d’Elie Brackenhoffer d’autre part et du pelletier Jean Jacques Redslob de troisième part, suivant l’inventaire dressé par le notaire Frédéric Meylé après la mort du notaire Redslob.

1685 (26.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 11) n° 123
Abrechnung Zwischen Frawen Mariæ Salome Redslobin gebohrner Gambsin, weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ jurati und burgers alhier zu Straßburg nun seel. hinderlaßener Frau wittib und
Frawen Annæ Cleophe Zollmännin gebohrner Redslobin weÿl. Hn Johann Georg Leonhard Zollmanns auch gewesenen Notarÿ und burgers allhier seel. hinterbliebener Fraw wittib dero dochter Zweÿter Ehe
Wegen Ihro Frawen Zollmännin, so wohl von vorhergedachtem ihren herrn Vattern, als auch von weÿl. Hn Johann Caspar Erharden, geweßenem Schuel Schaffnern und burgern alhier deßgleichen wegen des Schmidischen von weÿl. Herrn Elia Brackenhoffern, geweßenem hochmeritirt. XIII.rn des beständig. Regiments alhier ad dies vitæ genoßenen wÿdembs ererbten, nicht weniger wegen Johann Jacob Redslobs des Kürßners seel. Falliments zugefallenen Guths gehalten

Die Fraw Mutter soll vorberührter ihrer Fraw dochter
Crafft Theil Registerlins und respectivé Endlicher Abrechn. über das jenige, so weÿl. Hn Johann Georg Redslobs Notarÿ seel. nachgelaßener Fraw Wittib und gesambt. Kindern Erst und anderer Ehe in vertheÿlung des Schmidisch. von Herrn XIII.rn Elia Brackenhoffern seel ad dies vitæ genoßenen Wÿdembs wie auch underschiedener von Redslobischer Verlaßenschafft herrührend ohnvertheilt gebliebenen Posten eigenthümlich Zukommen, durch herrn Friderich Meÿle, Notarium in A° 1683. auffgerichtet
Extractus Auß einer von Herrn Andrea Schmidt Notario auffgesetzten Zwischen weÿlandt Herrn Johann Georg Redslobs, Notarÿ seel. Fraw Wittib und Frawen Mariæ Salome gebohrner Redslobin herrn Johann Oggier Caspari des handelßmanns allhier haußfrawen dero Tochter in Anno 1685. gehalten

Le notaire Jean Georges Redslob vend la maison à Jean Frédéric Mœrsel, pasteur à Bischheim et Hœnheim, assisté de son beau frère Joseph Lautenschlager, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame

1672 (29. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 134-v
(Prot. fol. 8) herr Johann Georg Retzlob Notarius
in gegensein herren Johann Friderich Mörschels Pfarrers zur Bischen: und höhnheim, mit beÿstand Joseph Lautenschlagers deß werckhmaÿsters uff dem Maurhoff seines Schwagers
Hauß, hoff, hoffstatt, bronnen mit allen deren Gebäwen, begriffen, weith. Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ St. Andreßen thörlein, ligt einseit neben der statt Mauren, anderseit neben Jacob Brion dem ferber, hinden stoßt dieselbe uff den Maurhoff, davon gehend iährlichen 2. lb Zinnß dem Stifft aller heÿlig. – umb 175. lb

Fils de pasteur, Jean Frédéric Mœrsel épouse en 1668 Rosine Gertrude, fille de Samuel Gerlé, pasteur à Gries
Mariage, cathédrale (luth. f° 99-v, n° 14)
1668. Zum 2 mahl Hr Johann Friedrich Mürsel Pfarrer Zu Bischen u Höhenheim Weiland hr. Israel Mürschels auch gewesenen Pfarrers d* nachgelaßener ehel: Sohn, Jfr. Rosina Gertrute, Weiland Hr M. Samuel Gerlen gewesenen Pfarrers Zu Grießheim Gräffl. hanaw. herrschafft nachgelaß. ehel. T. Donnerstags den 7.ten Maji, Münster (i 102)

Notice biographique dans le répertoire de Bopp
Bopp, n° 3696 – Johann Friedrich Mürschel, Mag. ° Straßburg 24. Dec. 1609 [sic], Sohn von Israel M. Pfarrer, x II Str. 3 Mai 1668 Rosina Gertrud Gerle, Pfarersdochter aux Gries
1658-1690, Pf. in Bischheim I – † Straßburg 24 Jan. 1690, (80 J 4 W 3 T [sic])

Dominique Ring, pasteur de Berstett, et Jean Frédéric Mœrsel, pasteur de Bischheim et Hœnheim demandent à être exemptés de la taxe sur les corvées
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett und Joh: Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen. 312.
(p. 312) Sambst. d. 26.ten Junÿ aô 1673 – Dominicus Ring Pfarrer Zu Berstett Vndt Johann Friderich Mürsel Pfarrer zu Bischen Vnd Höhnheim üb. unterth. suppl. per Reüßner, bitten Vmb erlaßung des Frohngeldts gleich Andern pastoren Auff dem land geschehen.
Erkannt Willfahrt. H. XV. Brackenhoffer Et H. Storckh

Jean Frédéric Mœrsel rachète la rente laudémiale assise sur la maison au profit de la fondation de la Toussaint d’après à un titre de 1314

1674 (5 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 10-v
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Johann Reinhard Von Müllenheim deß beständigen regiments der herrn Fünffzehen alß Patronus deß Stiffts Allheÿligen alhier, mit assistentz H. Johann Baldners alß Schaffners ged. Stiffts
in gegensein H. Johann Friderich Mörselß Pfarrers zu Bischoffsheim beÿ Hönheim
bekannt, daß Er H. Mörsel besagtem Stifft die Jenige 2. lb so derselbe Vermög eines Latenisch. pergamentinen Sub dato 6. Non. Julÿ Anno 1314. mit deß bischofflchen Hoffs wie auch der Priorin und deß Convents gedachten Closters Allheÿligen anhangend. Insigeln Auffgerichteten Erb lehnungs brieffs, Von Vff und abe seiner alhier beÿ St. Andreßen Thörlin neben der Statt Mauren gelegener Behaußung Jährlichen term° Joh. Baptistæ und Weÿhenachten Zu Zinß Zu reÿchen schuldig geweßen ist, mit 60. lb abgelößt

Jean Frédéric Mœrsel fait partie des candidats au poste de diacre à Saint-Pierre-le-Jeune
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 233) Sambstags d. 17. Julÿ 1675 – Nomination Zur helffer auffstellung Zum Jung. St. Peter
E. E. Conventus Pastoralis nominirt Zur auffstellung vmb die vacirende stell Zum Jungen St. Peter
1. H. M. Johann Jochen Pfarrer Zu Wangen
2. H. Johann Heupeln Pfarrer Zu Plopsheim
3. H. Friderich Mürßel, Pfarrer zu Bisch. v. hönheim
4. H. M. Johann Ulmann Pfarrer zu Oberhaußberg.
Stellt die confirmation Zu Mghh. Erk. confirmirt

Jean Frédéric Mœrsel loue une partie de sa maison (le bâtiment arrière en entier et une partie du bâtiment avant) au messager Jean Michel Bœrs tel qu’en avait joui le messager Christophe Frey. La veuve du bailleur prolonge le bail en 1691.

1688 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 222-v
H. Johann Friderich Mürschel, Pfarrh. zu Bischoffsh. und Höhnheim
in gegensein Hans Michael Börß deß einspännigers [unterzeichnet] Johann Michel bersch
entlehnt, In seiner am Andeßen thörlein gelegenen behaußung den gantzen hindern Stock, und in dem vordern Stock die kleine undere stub sambt d. Stub Cammer und noch dreÿ Cammern in maßen solche Christoph Freÿ der Einspänniger bißhero lehnungs hauß ingehabt, auff dreÿ jahr lang von Johannis Bapt. dißes Jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen zinß, Nemblich 10 pfund
[in margine :] H. Anthonÿ Flach E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß vogt Fr. Rosinæ Gertrud, deß hierin gemeldt Hn Verlehners hind.laßene wittib, hat in gegensein deß Entlehners angezeigt und bekandt daß Sie Mörselische wittib Ihme Börßen die hierin verschriebene Lehnung noch auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen – den 7. 7.bris 1691.

Jean Frédéric Mœrsel meurt le 24 janvier 1690 à l’âge de 50 ans
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. diacre aîné, 1688 sqq, n° 16)
den 24. Januarÿ A° 1690 ist gestorben H. Fridericus Mürschel treu: eiferiger Pfarrer der beÿden Evangelischen Gemeind zu Bischen vnd Höhnheim, seines alters 50 jahr, 4 Wochen V. 3 Tag, ist darauff den 26. Ejusd. begraben, V. die leichepredigt Zwahr durch mich M. Joh: Ludov. Engelhardt Diac. Thom. allhier Zu Straßburg Zum Jungen St Peter gehalten, der Verblichene leichnam aber, nach gehltener predigt nacher Bischen auff den Gottesacker geführet worden, Bezeugen solches [unterzeichnet] Jacob Friderich Mürschel als bruder, Johan Jacob Grieß bach als Verwander (i 5)

La veuve de Jean Frédéric Mœrsel demande à être exemptée de verser en liquide les 20 livres de détraction, en proposant soit de les régler en capitaux de la Tour aux deniers soit d’en conserver la jouissance en fournissant caution. Les Quinze acceptent la deuxième proposition.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Weÿl. H M. Johann Friderich Mörßels Pfarrh. Zu Bischheim, 253.
(f° 253-v) Mittwochs den 2. Jan. 1692. – Die Herrn Deputirte zu dem Stall Zusatz laßen per me referiren, daß weÿl. Hn M. Johann Friderich Mörßels gewesen Pfarrh. Zu Bischheim, hinterlaßene Wittib jnn einem Und.th. Memorial berichtet, Wie daß gedachten Ihren Manns seel. Frembde Erben 20. lb. d. Abzug abgefordert werde, mit bitt, Weilen sie deßen Nahrung ad dies vitæ Zu genießen, selbige aber jnn lauter geringen Pfenningth. Capit. bestehe, und Kein gewonnen Guth vorhanden, sie auch die passiv und über die 50. fl. sich beloffene schulden alles jnn baaren geld abtragen müßen, und davon Nichts mehr so viel übrig, daß sie d. Inventarium auff d. Statt Stall außlößen Kann, es Möchten Mghh. jnn ansehung angeregter Ursachen hn erlauben, daß bemeldte 20. lb entweder an dero habende pfenningth. Capit. abgeschrieben, od. sie, als die die Nahrung lebtägig Zu genießen, jnn ruhigem Genuß gelaßen werden möchte, gegen dem erbiethen, dafür genugsame burgerliche caution Zuleisten,
Von Welchem petito mann geredt, Und gefunden, daß die Abschreibung an d. Pfenningthurns Capit. Nicht wohl angehen Werde, Weilen es böße consequentz Nach sich Ziehen, Und andere ebenmäßiges suchen würden, Vielmehr dafür gehalten, daß der Implorantin, als burgerin jnn den letzten Willfahrt werden Könte, Zumahlen da viel præjudicia vorhanden, das beÿ Hannß Georg Kleÿle des Kachlers Wittib Noch gantz Neu seÿe, und gemeine Statt dabeÿ Nichts Verliere, allein Zu Mghh. die Willfahr stündte. Erk. Bedacht beleibt.

Jacques Frédéric Mœrsel, barbier à Hœnheim, cède son tiers de la succession à Anne Dorothée Mürsel, femme de Joseph Lautenschlager

1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 98
H. Jacob Friderich Mürschel, der Barbierer und Wundartzt zu Höhnheim
in gegensein Fr. Annæ Dorotheæ gebohrner Mürschelin, Hn Joseph Lautenschlagers, E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehelicher haußfrauen
Seinen Antheil in einer terz bestehend, an denjenigen Widem, welcher Ihme Verkaüffern und Ihro Kaüfferin beneben Israël Mürschel Ihrem andern Bruder auß weÿl. Hn Johann Friderich Mürschels gewesenen Pfarrherrs zu Bischoffsheim am Saum, Verlassenschafft, zugefallen, und Fr. Rosinæ Gertud Gerlingin ged. Hn Pfarrherrs sel. hind.laßener Wittib ad dies vitæ zu genüßen hat, außerhalb deß darunder begriffenen Pfenningthurn Capitalß, so under dißem außkauff nicht gemeint, Und bestehet die verkauffte portion in nachfolgenden Stücken, Nemblich eine terz am Zwo terzen einer beÿm rosencrantz einseit neben St. Andreßen thörlein, anderseit neben Schuler dem Schreiner gelegenen behaußung, hind. auff den Maurhoff stoßend, Ferner eine terz an Zwo tertzen eines Gartens im dorff Bischoffsheim (…)

Anne Dorothée Mürsel cède la maison 1 250 livres à son gendre Jean Michel Erlacher et à sa fille Anne Marguerite Lautenschlager

1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 128-v
(1250) Fr. Dorothea Lautenschlagerin wittib geb. Mörschelin beÿständlich S.T. H. Joh: Ulrich Fried deß bestädigen Regiments derer herren XV.en Secretarii ihres Curatoris
in gegensein Michel Erlach maurers und Steinmetzs und Annæ Marg: geb. Lautenschlagerin alß ihrem Tochtermann und Tochter
hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen dero gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier hinter der Roßencrantz zunächst dem Andreßen Thörlein, einseit neben Joh: Georg Breu dem würt zuer Armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auff. auf gemeiner Statt maurhoff stoßend – um 1250 pfund

Michel Erlacher hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Herff

1712 (ut ante [15.2.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 132
Michel Erlach maurer und Steinmetz
in gegensein H Jacob Herff handelßmanns – 900 pfund zu erkauffung hiernach versetzten behausung
unterpfand, hauß hoff und hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier hinter dem Roßencrantz zunächst dem andreßen Thörlein, einseit neben Breu dem würt zuer armbrust anderseit neben auf dem graben hinten auf gemeiner Statt maurhoff stoßend

Chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, Michel Erlacher hypothèque la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1715 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 546-v
Michel Erlacher werckmeister auf dem Frauenhauß
in gegensein S.T. Joh: Geörg Denner xv.ers alß Pflegers der Fabric deß Münsters beneben H. Joh: Winter oberschreibern – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behausung cum appertinentÿs ahm Stein-thöre einseit neben dem würthshauß zuer armbrust anderseit ist ein eck auf d. Maurhoff

Michel Erlacher et Anne Marguerite Lautenschlager hypothèquent la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1727 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 290-v
H. Michael Erlacher werckmeister der Fabric des Münsters und Anna Margaretha geb. Lautenschlagerin mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes Gößensohn des Nagelschmidts und ihres Schwagers Philipp Fiedel Metzgers
in gegensein H. Johannes Langhannß Schaffners beÿ obged. fabric des Münsters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beÿ St andreßen thörlein ohnfern dem Roßen Krantz, einseit neben ged. thörlein anderseit neben weÿl. Breu gastgebers hoff mit der einen seithen auff den innern Stattgraben

Fille des précédents, Marie Eve Erlacher épouse en 1727 Tobie Borsch, conseiller au service des princes de Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1727 (9.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 59
Eheberedung – entzwischen dem hoch Edel Gestreng und hochachtbaren Herrn Tobia Borschen, hochfürstlich Würtenbergischem hochansehnlichem Rath, auch Ober Floß und Cammer Commissario als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Evæ Erlacherin, des Wohl Ehrenvest, Kunst und bau Verständigen auch Großachtbaren herrn Michael Erlachers wohlbestellten Werckmeisters des Münsters und Vorstehers der Steinmetzen haubthütten, auch burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehren und tugendreichen frauen Anna Margaretha gebohrner Lautenschlagerin seiner Frauenn Eheliebstin ehelich erzeugten einigen Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg in hie Vorgemelten Herrn Erlachers behaußung in fernerer Gegenwarth Sis utriusque Tis H. M. Johann Friderich Flattichs, Treueifferigen und wohlmeritirten Evangelischen garnison Predigers zu Kaÿl und herrn Jacob Friderich Borschen, hochfürstlich Würtembergischen hochverordneten Oberumbgeldters der Ober Vogteÿ Zu Göppingen, des herrn Bräutigamns herrn Bruders auff sein des herrn Hochzeiters so dann auff der Jungfrauen hochzeiterin Seithen herrn Johann Gerhard von Stökken, hochverdientenen XXI. des Geheimen beständigenen Regiments allhier (…) auff Donnerstag den 9. Januarÿ A° 1727
[unterzeichnet] Tobias Borsch alß bräutigam, maria Eva Erlacherin als Praut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 47 n° 184)
1727. Mittw. d. 22. Jan. sind nach Zweÿmalige Proclamation, auf erhaltene erlaubnus von des Regierenden Herrn Ammeisters Herrlichkeit im hauß ehelich Copulirt v. eigesegnet word. H. Tobias Borsch, Rath v. Oberflotz Commissarius beÿ Ihro Hochfürstl. durchl. dem Regirenden Hertzog von Würtenberg, Weÿl. H. M. Tobias Borschen gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Häffner; Haßlach in dem Würtenbergischen Nachgel. Ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Eva, H. Michael Erlachers b.v. Werckmeisters beÿ dem Allhiesigen hohen Stifft Münster ehel. Tochter [unterzeichnet] Tobias Borsch alß hochzeitter, maria Eva Ehrlacherin als braut (i 50)

Les experts estiment la maison à 1 750 livres en 1735 à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Lautenschlager, à 2 500 livres en 1741 à l’inventaire de Marie Salomé Vierling et à 2 250 livres en 1760 à celui dressé après la mort de Jean Michel Erlacher.
La maison revient à leur fille Jeanne Henriette Borsch, seule héritière de Michel Erlacher, qui épouse en 1757 le sellier Jean Samuel Geyler : contrat de mariage, célébration

1757 (1.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 353
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Samuel Gaÿlern, dem ledigen Sattlern, des Wohl Ehrwürdig und hochgelehrten Herrn M. Stephan Gaÿlers, trueÿfferig wohlverordneten Diaconi beÿ der Evangelisch Lutherischen Gemeide Zum Alten St. Peter und vornehmen burgers allhier mit weÿl. der Hoch Ehren und tugendbegabten frawen Anna Magdalena gebohrnen Moscheroschin seiner gewesenen frauen Eheliebstin seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem Hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Johannæ Hernricæ Borstin weÿl. S. T. Herrn Tobiæ Borsten geweßenen wohlverdienten Commisariat Raths an den Hochfürstl. Würtembergischen Hoff, und auch weÿl. S. T. Frawen Mariæ Evæ gebohrner Erlacherin beeder gewesener Ehepersonen seel. ehelich. erzeugter tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg aiff Freÿtag den Ersten Julÿ Anno 1757 [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler Als hochzeiter, Johanna henrioa borsten alß hochzeitin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 159, n° 16)
1757. Mitwoch d. 3. Augusti 1757. seind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Samuel Geyler lediger Sattler und burger allhie S. T. H. M. Stephanus Geyler wohlmeritirten Diac. Sen. beÿ dieser Gemeinde ehel. Sohn, und Jgfr. Johanna Henrica weÿl. S. T. H. Tobias Borsten gewes. Hochfürstl. Württemb. Commissarius Rathh. nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Samuel Geÿler als Hochzeiter, Johanna henrica als hochzeiterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 466 livres, ceux de la femme à 266 livres.
1757 (8.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 696-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehren achtbare herr Johann Samuel Geiler, der Sattler und die Viel Ehren und tugendsame frau Johannna Henrica gebohrne Borschin beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht und sich solche darinnen Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Michael Erlachers, des Maurers und Steinmetzen auch wol verordneten Werckmeisters des allhießigen Münsters und burgers allhier ihres Groß Vatters fleißig inventirt undt ersucht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 8.ten Augusti Anno 1757.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Alten weinmarckt gelegener, dem Eheherrn eigenthümlichen behaußung theils und theils in einer allhier beÿm Roßencrantz gelegenen von eingangs gemeldten H. Werckmeister Erlacher bewohnenden behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Nehml. eine behaußung, höflein vnd hoffstatt, mit allen andern deroselben begriffen zugehörden und Rechten, allhier beÿm alten weinmarckt ane dem Speÿrthor (…)
Series Rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen anlangend, Sa. haußraths 11, Sa. Wein und leeren faß 29, Sa. Silbers 9, Sa. baarschafft 53, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1125, Summa summarum 1228 lb – Schulden 900 lb, Nach deren Abzug 428 lb, Dazu gelegt die helffte ane denen Haussteuren 38, Belaufft sich also des Manns völlig in die Ehe gebracht guth auff 466 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth betreffend, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 11, Sa. goldener ring 24, Sa. baarschafft 105, Summa summarum 228 lb – Dazu kombt ferner der halbe theil ane denen Haußsteuren 38, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 266 lb

Jeanne Henriette Borsch hypothèque la maison au profit du receveur Jean Philippe Gottsmann

1760 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 345-v
Fr. Johanna Heinrica geb. Borstin Johann Samuel Geÿler des sattlers ehefrau
In gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners, zu abstattung eines auff hernach unterpfändten behausung hafftenden summ – schuldig seÿe 1000 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der Andreßenkirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben der zur silbernen Roß genannte gastbehausung, hinten auff die Intendance

Jean Samuel Geyler et Jeanne Borsch hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Jacques Fischer

1764 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 57
Johann Samuel Geÿler der sattler und Johanna geb. Borstin mit beÿstand H. Emanuel Brantz des versilbert knopffmachers und H. Johann Jacob Treuttel des handelsmanns
in gegensein H. Johann Jacob Fischer des gastgebers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis beÿ der St Andreßen kirch, einseit ist ein Eck, anderseit neben H. Hirschel dem gastgeber, hinten auff die Intendance

Jean Samuel Geyler et Jeanne Henriette Borsch meurent tous deux en octobre 1764 en délaissant trois enfants. Les experts estiment 2 200 livres la maison près de la poterne Saint-André. L’actif de la communauté s’élève à 3 320 livres, le passif à 3 357 livres.

1764 (20.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 524
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Joh: Samuel Geÿlers des geweßenen Sattlers und der Ehren und tugendsahmen frauen Johannæ Henricæ Geÿlerin geb. Borstin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – als dieselbe und Zwar Sie die Ehefrau Sambstags den 20.ten 8.bris Er der Ehemann aber Mittwochs den 31.ten gedachten Monaths Octobris dießes lauffenden 1764.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen seel. hintritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Edlen und wohlgelehrten Herrn Joh: Christoph Geÿlers Philosophiæ Magistri und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Samuels, Johann Michaels und Johannæ Henricæ der Geÿlern, aller 3. der Verstorbenen beede Eheleuthen ehelich erzeugte und Nach tod Verlaßene Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt durch Mariam Elisabetham Schnneppin die beÿ Verstorbenen beeden Eheleuthen in diensten gestandene Magd von Buchßweiler gehörig auf Zu Vorhin ane dieselbe beschehene genugsame Erinner: und Ableßung des gewohnlichen Articuls Äugens und Zeigens (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag en 20.ten Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt beÿ dem Speÿer Thor gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung hoff und hoffestatt mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg hinter dem Roßen Krantz ane dem sogenandten Andresen thörlein, einseith neben der nunmahligen Königl. Intendance and. seith neben der Gast behaußung Zur silbernen Rooßen, so nunmehro Hn Frantz Hirschel dem Gastgebern gehörig hinden auf gedachte Intendance stoßend, so außer denen darauff haftenden hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) angeschlagen Vor 4400 fl. oder 2200. Hierüber sagt i. teutscher pergament. Kffbrief in allh. C. C. Stub gefert. v. m. d° anh. Ins. Verwahret dd. 15. febr: 1712. mit alt. N° 1 notirt.
It. eine behaußung höfflein V. hoffstatt, mit allen andern deroselben Gebäuen, auf dem Alten weinmarck ane dem Speÿerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 203, Sa. Werckzeugs und Wahr Zur Sattler profession gehörig 94, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2948, Sa. Schulden 11, Summa summarum 3320. lb – Schulden 3357 lb, In Vergleichung 36 lb

Le tuteur des héritiers vend la maison 2 310 livres au baron Louis Denis de Gallahan, conseiller intime et grand veneur du margrave de Bade

1765 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 366-v
H. Johann Christoph Geÿler als vogt H. Johann Samuel Geÿler des sattlers dreÿ kinder Johann Samuel, Johann Michael und Johanna Henricæ der Geÿler
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des dreÿers hiesigen Pfenning thurns nahmens der freÿwohlgebornen H. Ludwig Dionisÿ von Gallenhan hochfürstl. Margraff Baaden baadischen geheimen Raths und Oberjäger meister
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Roßen crantz nächst dem Andreßen thörlein, einseit neben Frantz Hirschel dem gastgeber, anderseit ist ein eck auf dem graben, hinten auff die Intendance – 1000 lb capitalien, 1310 pfund

Le secrétaire de l’Intendance d’Alsace Jacques Ignace Flocard cède une partie de son bail à François Charles Barth, assesseur des XXI

1773 (22.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – M Jacques Ignace Flocard, secrétaire de l’Intendance d’Alsace pour 6 années consécutives qui commencent à courir à la Notre Dame prochaine
à M. François Charles Barth vingt et un de la ville de Strasbourg
le rez de chaussée et le premier étage entiers de la maison du Sr bailleur sise en cette ville prés des Recollets fais face à l’église des pères d’autre au Faux Remparts, scavoir le premier étage en entier de la maison de M le baron de Galahan sise en cette ville près des peres Recollets sans en rien excepter ny réserver, Plus deux parties de cave de ladite maison telles que M. Praz les a eu jusqu’ici tout quoi faisant partie du bail que led Sr de Gallahan a passé aud. Sr Flocart devant led not. le 9. février 1773
Le Sr Braun aura le droit d’user des greniers de ladite maison et de la buanderie pour les lescives seulement. Il en sera de même à l’égard de la cour dont le Sr preneur aura droit de jouissance ainsy que le Sr Flocart la lui même en vertu de son bail – moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Louis Denis de Gallahan loue un appartement à M. de Calembourg

1779 (18.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1070) n° 23
Bail de 4 années consécutives qui commencent à courir le 25. mars prochain – M Louis Dionise Baron de Gallahan Conseiller Intime et Grand veneur de Son Altesse sérénissime Mgr le Prince de Baaden Baaden
à Mr de Calembourg demeurant à Strasbourg
un appartement dans la maison de mond. Sr de Gallahan situé en lad. ville vis à vis les peres Recollets ayant vue sur les faux remparts lequel appartement est et sera composé de la façon cy après mentionnée, Savoir et d’abord Le premier étage en entier avec toutes ses dépendances, une cave proportionnée audit appartement, plus une place pour le Bois – moyennant un loyer annuel de 550 livres

Immatriculation au Directoire de la Noblesse immediate de la Basse Alsace et lettre de naturalité octroyée en 1755 par le Roi à Marie Anne Josèphe Jeanne Louise de Gallahan, née à Rastatt le 8 aout 1739 du premier mariage de Louis Denis de Gallahan
1780, E 910 (Gallahan)
Déclaration pour la Matricule du Corps de la Noblesse immediate de la Basse Alsace
conformément au Mandement du 10 avril 1780
Matricule personnelle. M. le Baron Louis Denis de Gallahan, Conseiller intime et Grand Veneur de la Sérénissime Maison de Baaden, demeurant en cette ville
Epouse, Première Dame Marie Joseph née Baronne de Russenstein, Seconde Dame Marie Anne née Baronne de Lehrbach
Fille du premier lit. Marie Anne, Epouse de Mr le Baron Jules de Hornstein Weilerdingen, Chambellan de S. A. S. Msgr & Margrave de Baaden &
Fille du second lit, Marie Louise Epouse de Mr le Baron Charles de Weitersheim, Chevalier de l’ordre royal et militaire de S. Louis et Major au Regiment de la Marck
Tutele des Enfants Nobles immatriculés. Le Sieur Déclarans est tuteur de quatre Enfants Mineurs delaissés par feu Mr Maximilien de Guentzer, le Maréchal de Champ.
Matricule réelle. Le Sr declarant ne possede en Alsace aucuns Biens Féodaux & Les Allodiaux qui lui appaeriennent consistent en plusieurs Biens rentiers situés et contenants en terres labourables et prairies ainsi qu’il suit (…)
Strasbourg le (-) 1783, (signé) Louis Denis De gallahan

Naturalité a Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre à tous presens et a venir Salut Notre bien Amée Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahann née à Rastad en Allemagne le 8 aoust 1739 fille de Louis de Gallahann et de deffunte Marie Joseph de Russenstein ses pere et mere faisant profession de la Religion Catholique Apostolique et Romaine Nous a fait remontrer qu’elle a Eté Elevée dans la Ville de Strasbourg où elle Reside depuis près de quatre années et que desirant y finir ses Jours ou Dans tel autre lieu de notre Royaume où ses affaires pourroient l’appeler, et participer aux avantages dont Jouissent nos Sujets elle se trouve sortie l’obligation de Recourrir à nos lettres de Naturalité Sur ce necessaires, qu’elle nous a tres humblement fait supplier de luy accorder. À ces Causes voulant favorablement traitter L’Exposante nous avons de notre grace speciale, pleine puissance et autorité royale Reconnu, Censé tenu et reputé, Reconnaissons, Censons Tenons et Reputons par ces présentes Signées de notre main lad. Marie Anne Joseph Jeanne Louise de Gallahan pour notre vraye et Naturelle sujette et Regnicole voulons et nous plait que comme telle elle puisse et quil luy soit loisible de s’Etablir et de demeurer en tels villes et lieux de notre Royaume, Pays, Terres et Seigneurie de notre Obeissance que bon luy semblera, qu’elle Jouisse de Privileges franchies et libertés dont Jouissent nos vrays et Originaires Sujets et Regnicoles (…)
Donné à Versailles au mois d’Avril 1755 et de notre regne le 40°

Louis Denis de Gallahan meurt septuagénaire en délaissant deux filles, l’une de sa première femme Marie Josèphe de Russenstein, l’autre de Marie Anne de Lehrbach. La succession, estimée à 34 900 livres, comprend la maison à Strasbourg et un domaine à Aubach en Bade

1784 (11.3.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 125
Inventarium über Weiland des Reichs freÿhochwohlgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan im Leben gewesenen hochfürstlich Markgrävlich: Baden Badischen Geheimen Raths und Oberjägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gefertiget 1784. (…) nach seinem am 1. jüngst verfloßenen Monats Februarii, in Hochdesselben Behausung alhie Zu Straßburg genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen zurückgelaßen, Welche Verlaßenschafs, auf Requisition der Reichs hochwohlgebornen Frauen Mariä Annä Freÿfrau von Hornstein, gebohrner Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿh. von Hornstein, ehemaligen hauptmanns unter dem Löbl. Pfaltz: Zweibrückischen Ober Rheinischen Kreiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Boden: See wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als des Herrn Defuncti in erster Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Rusenstein erzeugter tochter, so dann der freÿhochwolhgeb. Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgeb. Herrn Carl Ludwigs Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment La Marck, dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgeb. Frauen Maria Anna geb. Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, beder als natürlicher: und auch durch hernach einverleibtes testament vom 9.ten Novembris 1781 eingesetztter Erbinnen, unter auctoritæt und Beistand vor hoch Edelbenamßter Ihrer Herren Ehegemahlen agirend, ferner auf Requisition Herrn Jeremias Eberhard Silberads, E. E. Großen Raths dieser Stadt Straßburg ehemaligen Beÿsitzers und verschiedener hochadelichen Familien Schafners, auch Bürgers hieselbst, als durch des H. Defuncti errichtete und auch hernach einverleibte Nach disposition vom 24.ten Novembris 1783. ernannten Executoris des vorher durch hochdenselben errichteten Testaments, So dann auch auf Requisition Herrn Johann Ludwig Rame des Ritterschaftl. Ambtmanns und Advocaten beÿ Einem hochlöbl. Directoris des Freÿohnmittelbaren Adels im Untern Elsaß, als durch Ritterschaftliches Decret vo 9.ten dieses Monaths Martii ernante und beeÿdigten Curatoris der durch des H. Defuncti Testament verordneten Fideisommissarischen substitution (…) auch die in des H. Defuncti diensten gestandene Domestiques namentlich Frantz Ludwig Sebastian der Kammerdiener, von hier gebürtig, Barbara Huckin von Ottenhoffen und Franciska Niedermännin von Rastatt gebürtig, die beede Mägde
So geschehen alhie zu Straßburg in der hernach in diesem Inventario bschrebenen und in diese Verlaßenschaft gehörigen Sterb Behausung, ohnweit der Franciscaner Kirch hinter dem Rooesencranz gelegen (…) Auf Donnerstag den 11. März im Jahr 1784.

Hausrath. Im Hintern Kabinet auf dem zweÿten Stockwerck, Im rothen zimmer darneben, Im gelben zimmer, Im blauen Zimmer, Im kleinen Saal, Im großen Saal, Im grünen Kamin-Zimmer, In der Bedienten Stub, In der Bedienten Schlaf Kammer, In der Mägden Schlaf Kammer, In der Kleider: Kammer, In der Kuche, Auf der bühne, Im Kemmer, Auf dem ersten Stockwerck, Im ersten zimmer auf dem Boden in den Hof sehend
(f° 10) Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung, Hof und Hofstatt mit allen gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rooßen Crantz nächst dem Andreas: thörlein, einseit neben weiland herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen. Welche behausung von denen Hochadelichen Erbs: Interessenten, als welche die selbige mit ehestem Zu verkaufen willens sind, eins weilen ohnpræjudicirlich angeschlagen worden, vor und um die Summe der 12.000 fl. Darüber ist vorhanden und hiebei für gewiesen worden eine in allhiesiger C. C. Stub errichtete und auf Pergament ausgefertigte Kauf: Verschreibung mit der Stadt Innsiegel versehen de dato 15.ten May 1765. Zufolg welcher der Verstorbene Freiherr von Gallahan seelig diese behausung von weiland Samuel Geÿlers des gewesenen Sattlers dahier hinterlassenen dreÿen Kindern durch eine beÿ E.m E.n großen Rath dieser Stadt beschehene Gerichtliche Versteigerung käuflichen ane sich gebracht hat. Dabeÿ in Extractus Es. En. grosen Raths Memorialis vom 8.ten Maÿ 1765. nach innhalt deßen solche Versteigerung gerichtich confirmirt worden. So dann ist noch vorhanden eine ältere daselbst errichtete Kauf: Verschreibung sub dato 15.ten Februarÿ 1712.
(f° 11) Eigenthum ane einem Landgut samt Zugehörden Zu Aubach jenseit des Rheins gelegen
(f° 23) Summa summarum dieser gesamten Activ: Verlaßenschafft belaufet such der jetzigen Abwürdigung nach auf 76.063 fl: Nemlichen Hausräthlichen Effecten samt Kleÿdung 1950, Gewehr 37, Kutsch 156, Silber 1604,Golden: Geschmeid 763, Baarschafft 2277, Pfenningzinß hauptgüter 11.072, Gülth von eigenthümlich liegenden güthern gefallend 32.158, Matten 1500, Eigenthum ane einer Behausung 12.000, Eigenthum ane einem Landguth zu Aubach 9900, Activ-Schulden 2649 – Schulden 2263 fl, Nach solchem abzug 73.800 fl.
Legaten (…) Item Fräul. Mariæ Freÿin von Gallahan des Hn Def. Niece, Item des Hn Defi beeden Neveux Herren Frantz und Wilhelm Freÿherren von Gallahan Gebrüderen, Item Demle Marie Anne Ste Croix von Metz gehörig der ehmaligen Gouvernantin des Hn Def. beeder Töchteren, Item Martin Kuntz des H. Defi ehmaligem Kutscher und jetzigen Verwalter auf dem Guth Aubach
Copia Testamenti – Nachdem ich unterschriebener Ludwig Dionisius Freÿherr von Gallahan (…) den 9. Novembris 1781. Subscriptions Ackt, 14. 9.bris 1781. Eröffnungs: Ackt 19. febr. 1784.
Erste Nachdisposition 14. febr. 1782 – Zweÿte Nachdisposition 24. 9.bris 1783
Nomination de M° Rame pour Curateur à la Substitution. Extrait des Registres du Directoire du Corps de la Noblesse immediate de la basse Alsace du 9. Mars 1784.
[Joint] Versteigerung der in Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysius Freÿherrn von Gallahan, im Leben geweßenen Hochfürstlich Markgrävlich: Baden-Badischen Geheimen Raths und Ober Jägermeisters, hochseeligen Andenckens, Verlassenschaft, gehöriger Behaußung allhier Zu Straßburg gelegen
Im Jahr 1784, Montags den 15. Märtz (…) durch herrn Frantz Joseph Bernhard den geschwornen, Inventir: Käufler anfänglich ausgebotten vor14.000 fl.
Niemand sich præsentirt, der einiges gebott auf diede behausung nach dem angesetzten Preiß thun wolte – den 24. Martii 1784

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 355)
Anno domini 1784 die prima februarii mortuus est praenob. ac perillustris D. Ludovicus Dyonisius Liber Baro de gallahan, Consiliarius intimus et venationum Præfectus Ser.mæ Domûs Baadensis, viduus prænob. D.næ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitimæ, annos 78 circiter natus, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, Die 3. ejusdem mensis et anni a me honorifice sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 182)

Acte de sépulture d’une deuxième fille en secondes noces, Léopoldine Walburge, à 22 ans, inhumée dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 273)
Anno domini 1781 die 20. Augusti mortua est prænobilis Della Leopolda Walburga de gallahan filia prænobilis ac perillustris Dni. Ludovici Dyonisii Liberi Baronis de gallahan, venationum Præfecti et Consiliarii intimi Ser.mæ Domûs Baadensis, et defunctæ prænobilis Dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de gallahan natæ de Lehrbach quondam ejus uxoris legitima annos 22 circiriter nata Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die sequenti ejusdem mensis et anni prius soluto exequiarum ritu ad Ecclesiam Parochialem delatum (…) ad Ecclesiam Monialium ad Stam Margaritam ordinis Sti Dominici in cujus Cœmeterio (…) sepulta fuit (i 140)

Marie Anne de Gallahan, épouse de Jules Fridolin, baron de Hornstein, cède sa part de maison à sa sœur Marie Louise, épouse de Charles Louis, baron de Weitersheim

1784 (25.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) joint au n° 125 du 11 mars 1784
(f° 17) Cessio Über die behausung allhier zu Straßburg.
Erschienen ane das Zu end gemelt vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg ofentlichen geschwornenn beÿ En hochlöbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio immatriculirten Notario und zu Weiland des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Ludwig Dionysii Freÿherrn von Gallahan, im Leben gewesenen hochfürstlich: Markgrävlich-Baden-Badischen geheimden Raths und Oberjäger-Meisters, hochseeligen Andenckens Verlassenschaft-Inventation und Abtheilung adhibirten Inventir: Schreiber die Freÿ hochwohlgebornen Frau Maria Anna Freÿfrau von Hornstein, gebohrne Freÿin von Gallahan, des Reichs freÿhochwolhgebohrnen Herrn Julii Fridolini, Freÿherrn von Hornstein, ehemaligen Haupt Manns unter dem Löbl. Pfaltz zweÿbrückischen Ober Rheinischen Creiß: Infanterie: Regiment Zu Zell am Bodensee wohnhaft, Frauen Ehegemahlin, als vor hochedel gemelten Freÿherrn von Gallahan seel. in erster Ehe mit weil. der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Josepha geborner Freÿin von Russenstein erzeugter tochter, und zu einer helfte nachgelaßene Erbin, unter authoritæt und Beistandt ihres auch hiebe&& Gegenwärtigen herrn Eheemahls agirend, hochdieselbige
hat in gegenwart der Freÿhochwolhgebohrnen Frauen Mariä Luisä Freÿfrauen von Weittersheim geborner Freÿin von Gallahan, des freÿhochwolhgebohrnen Herrn Carl Ludwigs, Freÿherrn von Weittersheim, Ritters des Königlichen Kriegs: Ordens St. Ludwig und jetzigen Obristwachtmeisters beÿ dem Königlichen Infanterie Regiment Lamarque dahier zu Straßburg residirend, Frauen Ehegemahlin, als des herrn Defuncti in Zweÿter und letzter Ehe mit weiland der Reichs freÿhochwolhgebohrnen Frauen Maria Anna gebohrner Freÿin von Lehrbach erzeugtter Frauen tochter, als ihrer Fraun Schwester und Zur andern hälfte Mit Erbin (…)
in ohnvertheiltem Erbe eigenthüml. cedirt und überlassen hab, ihre ohnvertheilte Hälfte von und ane der in solche ihre Väterliche gemeinschaftliche Erbschaft gehörigen behausung, Hof und Hofstatt, mit allen Gebäuden, Begrifen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten Allhier zu Straßburg hinter dem Rosen Creutz nächst dem Andreas: Thörlein, einseit neben weild. herrn Frantz Hirschels, des Gastgebers Zur silbernen Rooß hinterlaßener Wittib, anderseit ist ein Eck auf den Graben hinten auff die Intendance stoßend gelegen, so außer dem darauf haftenden Königlichen Vingtieme und den Ordinari: beschwerden, freÿ, leedig und eigen – vor u& um die Sullal von 12.750 Gulden hiesig. frantzösischer Währung, die gantze behausung gerechnet – Auf Dienstag den 25. Tag des Monats Maÿ Vormittag im Jahr 1784.

Charles Louis, baron de Weitersheim épouse Marie Louise de Gallahan en 1776 : contrat de mariage, célébration
1776 (20.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 30
Eheberedung – der Freÿ hochwohlgeborne H. Carl Ludwig Freÿherr von Weitersheim mitglied des Freÿ ohnmittelbarhren ritterschafftlichen Directorÿ im untern Elsaß und hauptmann des hochlöbl. infanterie Regiment Royal Bavierre weÿl. H. Leopold Heinrich Hubert von Weitersheim, herrschaft zu Breuschwickersheim und anderer Orthen auch hauptmann ged. Regiment Royal Bavierre mit der Freÿ hochwohlgebornen Sophia von Weitersheim geb. Freÿin von Gail
die freÿ hochwohlgeborne Fräulein Fräul. Maria Louisa von Gallahan des Freÿ wohlgebornen H. Ludovici Dionisÿ von Gallahan Freÿherr von Gallahan Geheimden Raths und Oberjäger meisters des durchlauchigsten haußen Baden Baaden minorenne tochter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 130-v)
Hodie 10 februarii 1786 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis dnus franciscus carolus liber Baro de weittersheim argentinensis, centurio major secundarius in legione pedestri Royal Baviere nuncupatâ, filius Minoennus defuncti prænobilis dne henrici huberti Leopoldi L. B. de weittersheim domini dum viveret in Brüschwickersheim equitis ordinis militaris et Regii Sti Ludovici ac membri Nobiliatis immediatæ inferioris alsatiæ, et prænobilis Dnæ Mariæ Sophiæ Baronissæ de gail Superstitis ejus uxoris legitimæ in hac parochiâ commorans, et prænobilis domicella Maria Josepha Ludovica Baronissa de gallahan Rastadiensis diœceseos Spirenis, filia minorennis prænobilis dni ludocivi Dyonisii de gallahan Serenissimæ domûs Baadeno: Baadesis consiliarii intimi, Supremi venationum præfecti nec non membri Nobilitatis inferioris alsatiæ, et defunctæ prænobilis dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de Lehbach in vivis conjugum in parochia ad Stum petrum juniorem commorans (signé) Le Baron De Weittersheim Capitaine de Roÿal Bavierre, de Gallahan (i 140)

Weitersheim (François-Charles, Baron de) 44. G. 1787. Ancien Lieutenant-Colonel, retiré, du Régiment d’Infanterie Allemands de la March
(État Nominatif Des Pensions, Traitemens Conservés, Dons, Gratifications)

Charles Louis, baron de Weitersheim loue le deuxième étage à Jean Benoit Scherer, employé du Roi au bureau des affaires étrangères

1784 (5.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 16
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – Mre François Charles Bon. de Weitersheim major au re.ment de Lamarck en garnison à la Citadelle de Strasbourg
à Jean Benoit Scherer pensionnaire du roy employé au bureau des affaires étrangeres
Le second étage en entier de la maison du Sr Bailleur vis à vis les recolets donnant sur le fossé du faux Rempart avenu à la De son épouse par la succession de feu M de Galahan son père, plus une chambre de decharge au grenier, plus une place dans la cave séparée et fermée pour le vin et une autre place pareille pour le bois, plus l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lescive (et meubles) – moyennant 400 livres la première année, 500 livres les deux autres

Charles Louis, baron de Weitersheim loue le rez-de-chaussée à Monique Tanisch (peintre qui figure avec sa sœur parmi les habitants répertoriés à l’état de 1789)

1784 (28.8.), Not. Laquiante (6 E 41, 1094) n° 38
Bail de 3 années qui commencent à la St Michel prochaine – M François Charles baron de Weittersheim chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis et Major du Régiment de Lamarck en garnison à la Citadelle
à Dlle Monique Tanisch fille majeure à Strasbourg
tout le rez de chaussée de la maison a luy appartenante en cette ville scise vis à vis de l’église des Recolets aboutissant d’un côté a l’auberge portant pour enseigne La Rose d’autre au faux Rempart, plus la remise de ladite maison plus de la place dans la cave et au grenier (et meubles) – moyennant un loyer annuel de 450 livres

Jean Benoit Scherer fait vendre des effets mobiliers dans la maison Weitersheim, à côté de l’auberge à la Rose d’argent

1789, Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 270
Verkauf und Erlöß: Register über diejenige Mobilien welche S. T. Herr Johann Benedikt Scherer, Pensionaire du Roi, Employé au Bureau des Affaires étrangères und Es. En. Grosen Raths alhier alter beisitzer (…) in einer neben dem Gasthaus Zur silbernen Rose gelegenen, Hn Baron von Weitersheim zuständigen behaußung offentlich und freiwillig versteigern (…) laßen. Actum und angefangen Straßburg den 17.ten Novembris 1789.

Inventaire des biens de l’émigré Charles Louis de Weitersheim, à la demande de sa femme
1793 (10 Aout), Not. Lacombe
Inventaire de ce qui appartient à Charles Louis Weitersheim, ancien Colonel au service de France Emigré, à la requête de Marie Louise Gallahan sa femme
contenant Renonciation par cette derniiere a la Communauté entre elle et son Mary
La prisée des meubles montant à 3025 livres et les dettes actives à 2280 livres
dépend des immeubles a Geitertheim et autres lieux estimés 22.953
acp 17 f° 163 du 17.8.1793

Inventaire des biens de l’émigrée Marie Louise de Gallahan
1794 (19 frimaire 2), Ensfelder commissaire – acp 22 f° 10 du 7 ger 2
Inventaire de ce qui appartient à l’Emigrée Weitersheim née Galahan femme de de l’Emigré Weitersheim
La prisée des meubles montant à 1666 livres
Depend deux Maisons à Strasbourg
Procès verbal à la suite dudit inventaire, contenant décharge par le C. Ostertag medecin d’effet a lui apartenans et se trouvant chez ledit Emigré – Lung, commissaire, 4 nivôse
Autre procès verbal à la suite dud. inventaire portant Recollemennt et transport des effets en depôt general – 8 nivôse
Autre procès verbal a la suite dudit inventaire Contenant description et Estimation et transport au depot general de quelques Effets non compris inventaire et trouvés dans la Seconde Maison de ladite Emigrée, montant à 372 livres – 17 nivôse
Vente desdits meubles, Montant le 1° Germinal à 3029 livres
le 2 à 1648 livres
le 3 à 1053 livres
le 6 à 396 livres – Lung et Widt secrétaire

Le receveur des domaines loue un logement de la maison Weitersheim à Edme Champy, chirurgien de l’armée

1794 (8 prairial 2)
ssp – acp 23 f° 161-v du 16 prai 2
f° 161-v, ssp du 8 prai. 2
Bail pour trois ans par le Cit. Sontag Receveur des Domaines natx. de Strasbourg
à Edmond Champy Chirurgien de l’Armée
d’un Logement de Six pièces dans la Maison venant de l’Emigrée femme Weitersheim située à Strasbourg Rue Brulée moyt. 550 livres par an

Le Directoire du district de Strasbourg vend la maison Weitersheim à Edme Champy

1795 (26 fruct. 3), Biens nationaux, Q 1187
Strasbourg, première enchère de biens nationaux situés dans la commune de Strasbourg provenant de l’émigré Weitersheim. L’an 3° de la République français, une et indivisible le 11 fructidor en vertu de l’arrêté pris par nous les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg portant affiche des biens soumissionnés par N. Champy, Citoyen de Strasbourg
Maison, Cour, aisances et Dépendances, située Rue Brulée n° 18 dont La porte d’Entrée est à côté de l’Auberge à la Rose blanche, faisant face au rempart & de l’autre Coin de la cidvt. Eglise des Récollets, dont le denier 75 quintuple de la contribution foncière de 1792 se monte à la somme de 52 945 livres six sols trois denier, cette maison n’ayant été louée qu’en partie en 1790
Sur lesquels Biens personne n’a fait de mise à cette première Enchère
Adjudication définitive. Et le 26 du mois de fructidor l’an trois de la République française (…) il a été offert par le Citoyen Champy 200.000, Pelat 250.000
pendant le second feu par le Citoyen Kastner 400.000, Maechling 410.000
pendant le 3° feu par le C.en Kastner 415.000
pendant le 4° feu, Maechling 416.000, Fabian 471.000, Champy 418.000 & il a été allumé un cinquième feun lequel s’étant éteint sans qu’il ait été fait aucune Enchère le Directoire a adjugé au Citoyen Edme Champy officier da santé de première classe en cette commune ma maison pour la somme de 418.000 livres
– Extrait de la Matrice de Role de la Contribution foncière de la Commune de Strasbourg de 1792. Art. 175, Sect. FF
Le Citoyen Weitersheim,Officier retiré demeurant à Strasbourg Rue Brulée est porté dans la Matrice de Role de la Contribution foncière de 1792
FF 246. une Maison avec Cour, sise Rue brulée N° 18, estimée à 600 livres – Revenu net 450 livres
dont le denier 75. quintuple d’après la loi du 27. Prairial fait 6 li 3 d
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 f° 18 du 26 fru. 3

Originaire de Vitteaux en Bourgogne, Edme Champy épouse en 1794 Eléonore Monnier, fille de Joseph Monnier, secrétaire au Commandement (voir l’inventaire après décès)
1794 (12 mess. 2), Not. Laquiante
Contrat de mariage – Edme Champy officier de Santé à Strasbourg
Eleonore Monnier fille mineure dudit lieu
il n’y a pas de désignation d’apports de la part de la future
Le Cit. Pierre Champy négociant a Viteaux et Huguette Siengue* père et mère du futur lui donnent 20.000 livres
Les futurs de donnent au survivant l’usufruit de tous les biens du prémourant s’il n’y a pas d’enfant et de moitié seulement s’il y a des enfants
Est comparu le futur époux qui a déclaré que son traitement est de 1800 livres par an
acp 24 f° 147 du 22 messidor 2

Les époux se séparent
1802 (3 frimaire 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 283, 1406
Cit. Edme Champy officier de santé de première classe et Eleonore Mounier son épouse
ont déclaré que différentes circonstances et notamment une manière de voir opposée les avait déjà déterminé à se séparer de corps et d’habitation (dissous la communauté) établie par contrat de mariage reçu Laquiante le 12 Messidor 2
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 f° 29 du 25 bru. 11

Eléonore Monnier meurt en 1808 en délaissant une fille.
1808 (23.3.), Strasbourg 14 (36), Not. Lex n° 2313
Inventaire de la succession d’Eléonore Monnier épouse d’Edme Champy, officier de santé absent, décédée le 17 de ce mois – à la requête de M Michel Stumpff Greffier de la Justice de Paix du 3 arrondissement de cette ville tuteur provisoire de Joséphine Viginie Champy, âgée de 13 ans, fille et unique héritière ab intestat de la défunte – en présence de Thérèse Iltisse servante et Salomé Kirchete veuve Pierre Lionet garde malade
Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 12 messidor 2 (entre le Cit. Edme Champy officier de santé demeurant à Strasbourg fils de Pierre Champy demeurant à Viteau département de la Cote d’or et de Huguette Siruque et la Cit. Eleonore Monnier fille mineure de feu Joseph Monnier, secrétaire au ci devant Commandement de feue Eleonore Kuhn, révoqué par acte passé devant Me Zimmer le 3 frimaire 11)
dans la maison appartenante a la fondation de Notre Dame place du Marché aux herbes
meubles 1950 fr, numéraire 537 fr, dettes actives 34.212 fr, total 36.699 fr, mobilier appartenant à la De Geraudon née Kuhn 189 fr, passif 421 fr
le 30 mars – au logement cy devant occupé par elle chez le Sr Jean Baptiste Sarcelle marché aux herbes n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 F° 47-v du 1.4.

Edme Champy vend la maison 15 000 livres tournois à Charles Schulmeister (connu pour avoir été un agent de Napoléon à l’étranger)

1798 (14 pluviose 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 83
Cit. Edme Champy demeurant en cette commune
au C.en Charles Schulmeister
une Maison située en Cette ville rue brulée consistante en un Rez de chaussée premier et second étage grenier Cave ecurie une cour puit et toutes les tapisseries et autres commodités, quatre fourneaux dont trois de fayence et deux de fonte, comme le vendeur l’a acquis de la République en vertu de son contrat d’adjudication du 26 fructidor an 3, tenant ladite maison d’une part à un bâtiment appartenant au dept. d’autre sur la rue brulée vis à vis de l’eglise des cidevant Recolets la face sur le devant au rempart parderrière sur l’auberge de la rose d’argent – moyennant 15 000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 39-v du 18 plu. 6

Le fabricant de tabac Charles Schulmeister hypothèque la maison au profit du juriste Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont

1802 (1 ventose 10), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1022, 2983
Obligation – est comparu en personne le Citoyen Charles Schulmeister fabriquant de tabac demeurant en cette ville, lequel a déclaré devoir
au C. Joseph Frédéric Bouvier dit Grammont Homme de lettres natif de Montbeliard la somme de 29.629 fr. 62 ctimes ou 30.000 livres
hypothèque, une Maison avec appartenances & dépendances située dans cette ville rue brulée N° 18, le fossé du faux rempart d’une part, l’auberge à la rose de l’autre aboutissant sur la préfecture et donnant sur la rue vis à vis une maison nationale, franche et quitte de toutes dettes et hypothèque à l’Exception de 4800 f dus à Philippe Jacques Kress et Marguerite Elisabeth Bapst* les deux de Strasbourg

Louise Charlotte Unger fait dresser l’inventaire de ses biens propres
1805 (7 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4879
Inventaire des biens de Louise Charlotte Unger épouse de Charles Schulmeister négociant assitée de Me Sahler avoué près le Tribunal Civil de l’arrondissement, suivant jugement du 4 floréal dernier
meubles appartenants à Jean Charles Unger son père homme de lettres demeurant en cette ville
en la demeure du Sr Schulmeistre Maison du Sr Grauel vis à vis l’eglise des ci devant Recollets N° 18
communauté, dettes actives 2375 fr
Immeuble, un terrain en Nature de jardin situé entre les deux portes de la communication de celle des Juifs à celle des Pescheurs vis à vis la ci devant maison et Moulin de Cossa que la De requérante a acquise de M Charles Henri Kern avoué près le Tribunal de Première Instance par acte reçu Me Wengler le 8 germinal dernier, moyennant 4000 fr
total 6375 fr, passif 7400 fr, déficit 1024 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 99-v du 9 flo. 13

Natif de Freistett en Bade, Charles Louis Schulmeister épouse en 1792 à Sainte-Marie-aux-Mines Louise Charlotte Unger, fille de directeur des mines, qui meurt en 1844 en délaissant trois enfants ou leurs représentants
1844 (7.Xbre), Strasbourg 11 (38), Me Keller n° 2838
Inventaire de la succession de Dame Louise Charlotte née Unger femme de Charles Louis Schulmeister
A la requête 1° de M. Charles Louis Schulmeister, propriétaire rentier demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu dame Louise Charlotte née Unger son épouse, 2) comme légataire en usufruit de la totalité de la succession de ladite Dame, aux termes du testament de cette dernière en forme olographe, daté de Strasbourg le 24 novembre 1814 (…) déposé en l’Etude de Me Keller le 14 novembre 1844 en conformité de l’ordonnance retenue au procès verbal de présentation (…)
2° de Madame Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Louis Joseph Héancre, rentière demeurant à Strasbourg, 3° de Mr Joseph Philippe Eugène d’Eggs, docteur en médecine demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Mme Joséphine Schulmeister épouse de Mr Charles Garat, directeur du comptoir de la banque de France établi à Grenoble, demeurant en cette ville (…), 4° M. Vincent Antoine Giess, principal clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de special 1° de Madlle Marie Louise Schulmeister, majeure sans profession, 2° de M. Charles Schulmeister, employé au ministère des finances, tous deux demeurant à Paris, rue blanche N° 3, enfants délaissés par M. Charles Louis Isidore Schulmeister décédé banquier à Paris (…)
étant Madame Héancre, Madame Garat, les deux enfants de Mr Charles Louis Isidore Schulmeister par représentation de ce dernier, habiles à se porter seuls héritiers (chacun) pour un tiers de feu Madame Louise Charlotte née Unger leur mère et aïeule (…)
ainsi que le tout a été trouvé en la maison mortuaire (…) place du Broglie N° 2

Chambre à coucher de la défunte, Salon à côté de la chambre à coucher, Dans le couloir à côté de la susdite pièce, Dans un cabinet à côté du couloir, Dans la chambre de la cuisinière, Dans le cabinet de la femme de chambre, Dans l’antichambre, Dans la salle à manger, Dans une pièce à côté de la chambre à coucher de M. Schulmeister, Dans la chambre à coucher de M. Schulmeister, Cave, Dans la cuisine, Au grenier
Titres et papiers. M. Schulmeister a déclaré qu’il s’est marié sans contrat en la commune de Ste Marie aux mines en l’année 1792, qu’en conséquence son association conjugale avec De Charlotte Louise Unger était régie par l’ancienne coutume du pays qui établissait une communauté universelle de biens partageable par moitié entre les époux (…)
B. Expédition du testament olographe de Mme Schulmeister, (…) 1° Je veux qu’après mon décès mon époux survivant délivre à chaun des enfants issus de notre mariage à l’époque de la majorité ou de leur établissement antérieur une somme de 100.000 francs qui leur tiendra lieu de légitime. – au sujet de cette disposition M. Schulmeister veuf survivant fait observer qu’au contenu de leurs contrat de mariage ses enfants ont reçu en espèces à titre de constitution de dot chacun de la somme de 100.000 francs (…) C’est ce qui résulte 1° du contrat de mariage de feu M. Isidore Schulmeister fils passé devant notaire à Passy et plus amplemet énoncé en l’inventaire dressé après son décès par Me Pluchart notaire à Paris le 21 mars 1844 & jours suivants, 2° du contrat de mariage d’entre M & Mme Garat passé devant Me Schreider notaire à Strasbourg le 24 septembre 1827, 3° de celui passé entre M & Mme Héancre devant Me Roger Deschenes notaire à Paris le 21 janvier 1821
acp 330 (3 Q 30 045) f° 116-v – Il dépend de ladite succession un maison et argenterie évalués 8068 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 197-v du 4.1.1845 – (vacation du 30. décembre 1844) Description des Titres et papiers, créancess 76.918 – Dettes passives 1556

Décès, Strasbourg (n° 1948)
Déclaration. le 4 novembre 1844 du décès de Louise Charlotte Unger âgée de 71 ans, née à Ste Marie aux mines (haut Rhin) épouse de Charles Louis Schulmeister, propriétaire, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 3 du mois courant à l’heure de midi dans la maison située N° 3, Place du Broglie, fille de feu Jean Charles Unger, directeur des mines, et de feu Louise Charlotte Schreiber (i 8)

1845 (28.2.), Me Keller
Renonciation – Charles Louis Schulmeister, propriétaire à Strasbourg
au legs à lui fait par Louise Charlotte Unger, sa femme par son testament du 24 novembre 1814 déposé en l’étude de Me Keller le 14 novembre 1844
acp 333 (3 Q 30 048) f° 42 du 6.3.

Charles Louis Schulmeister meurt en 1853
1853 (18.5.), Me Keller
Inventaire bénéficiaire de la succession de Charles Louis Schulmeister décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5. (succession déclarée le 14 juillet 1853) dressé à la requête de 1° Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, au nom et comme exerçant les droits de Joséphine Adèle Schulmeister son épouse, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg comme mandataire de Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal à Aurillac et de Marie Louise Schulmeister rentière à Paris
Il dépend de ladite succession diverses valeurs montant ensemble à 3405 francs
(vacation du 12 juillet) acp 421 (3 Q 30 136) f° 22-v du 14.7. – Description des titres et papiers, passif 2110 francs

Décès, Strasbourg (n° 912)
Acte de décès. Le 8 mai 1853 (…) ont comparu Charles Garat âgé de 50 ans, directeur de la succursale de la Banque de France de Strasbourg, gendre du défunt (…) lesquels nous ont déclaré que Charles Louis Schulmeister, âgé de 83 ans, né à Freystätt (grand duché de Bade) rentier, veuf de Louis Charlotte Unger, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Geofroi Schulmeister, pasteur, et de feu Jeannette Elisabeth Ritzhaub, est décédé le 8 mai 1853 à quatre heures du matin en la maison place du Broglie N° 3 – anévrisme du cœur (i 15)

1853 (5.8.), Me Keller
Partage des successions de Charles Louis Schulmeister, décédé rentier à Strasbourg le 8 mai 1853 et de Louise Charlotte Ungerer décédée le 3 novembre 1844
entre 1° Joséphine Adèle Schulmeister épouse de Charles Garat, directeur de la succursale de la banque de France à Strasbourg, 2° Julie Adèle Emilie Schulmeister veuve Héancre [Louis Joseph Heancre], rentière à Strasbourg, 3° Charles Schulmeister négociant à Strasbourg en qualité de mandataire de a) Charles Louis Léon Schulmeister, payeur du Département du Cantal domicilié à Aurillac, b) de Marie Louise Schulmeister, célibataire à Paris, des deux derniers par représentation de leur père Charles Louis Isidore Schulmeister, banquier à Paris, de la succession de leur père et aïeul et de leur mère et aïeule
acp 421 (3 Q 30 136) f° 89-v du 11.8. – Suivant deux testaments olographes en date du 15 avril 1851 il a légué a disposition disponible au Sr et De Garat et l’autre en date du 17 août 1849 il a légué à son gendre le Sr Garat une statuette en marbre. Par acte du greffe en date du 12 juillet 1853 les Sr et De Garat ont renoncé au legs à eux fait par le testament du 15 avril 1851.
Masse active, argent comptant 2943, objets enchéris par De Héancre 206, objets enchéris par le Sr et De Garat 1227, argent comptant 109, total 4486
Passif 2349, reste 2117
Abandonnements

1853 (28.5.), Me Keller
Dépôt des testaments olographes de Charles Schulmeister, propriétaire à Strasbourg en date du 17 avril 1849 et 15 avril 1851 et de l’expédition ordonnant le dépôt des Testaments en l’étude Keller
acp 419 (3 Q 30 134) f° 85 du 28.5.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613) f° 71 du 28.5. ssp du 15 avril 1851 – En 1842 ma femme et moi nous avons légué par testament à notre fille Joséphine et à notre gendre Charles Garat, directeur de la banque de France à Strasbourg des billets montant à 30.000 ff. La faillite Dupont et Aubert ayant rendu depuis nuls et sans valeur ces dits billets, il ne me reste d’autre moyen de récompnser Me et Mde Garat que de leur assigner ma future succession une part d’enfant par préciput et hors part ainsi que la loi m’y autorise. Je veux aussi qu’avant tout partage les sommes que M. Garat et mon neveu Charles Schulmeister m’ont prêtées en compte courant leur soient remboursées
Le notaire a qui il a été demandé une déclaration par la reconnaissance de dette a prétendu qu’il n’était rien dû et qu’au surplus ceci est constaté par l’inventaire
Testament – Charles Schulmeister
idem 71-v du 28.3. ssp du 17 avril 1849. Testament, Je lègue à mo gendre M. Charles Garat le Vénus assoupie en marvbre comme souvenir

Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger vendent la maison à Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’état civil, et à Marie Elisabeth Kolb

1803 (17 prairial 11), Strasbourg 7 (37), Not. Stoeber n° 2179 A, 4512
burger Carl Schulmeister handelsmann und Louise Charlotte Unger
burgers Jacob Michael Grauel Chef de bureau de l’état civil und Maria Elisabetha geb. Kolb
Eine behausung an der brandgaß numéro 18 gegen dem vormaligen franciscaner Kloster über, einseit neben der Gastbehausung zur silbernen Roß anderseit neben dem innern Stadtgraben hinten auf den Prefectur gebäuden ziehend sambt denen darinn befindlichen 10 teils eingamaurten teils nicht eingemaurten Öffen davon 7 von fayence und 3 von gegoßen Eißen sind, ferner die Umhangstangen im Rhez de Chaussée und ersten Stock, alle Liegerlin im Keller (…) vor Notario Knobloch den 14 pluviose 6 passirten Kauffverschreibung
wobeÿ bedungern daß die Verkäufer sich annoch 6 jahr lang in Lehnung und genus vorbehalten den Rhez de Chaussée zween Keller so Verkäuffern dato besizzen, Plaz für holz in der bauchkuchen und eine Kammer auf der bühn, um einen jährlichen Zinß nemlich 400 francken – um 32 592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 24-v du 19 pr 11

Fils du notaire Jean Michel Grauel, Jacques Michel Grauel épouse en 1790 Marie Elisabeth Kolb, fille de tourneur : contrat de mariage, célébration
1790 (23.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 229
Eheberedung – persönlich erschienen S. T. Herr Jacob Michael Grauel, J. V. Ltus und Cancellariæ adjunctus, weiland S. T. Herrn Johann Michael Grauel, gewesenen Notarii jurati und löblichen Collegiat Stifts St Thomæ Schafners, auch burgers alhier, selig hinterlaßener ehelich erzeugter lediger Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, disorts aber mit S. T. Herrn Thomas Lauth, Medicinæ Doctoris, anatomiæ & Chirurgiæ Professori publico ordinario und burgern alhier seinem Herrn Schwager verbeistandet ware, als Bräutigam an einem,
So dann Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin, weiland Herrn Johann Georg Kolb gewesenen Kunst und Hohldreher auch burgers alhier selig nachgelaßene eheliche Tochter so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt, unter assistentz S. T. Herr Johann Heinrich Fried J. V. Lt und burgers alhier als braut an dem andern theil
Dienstag de, 23. Februarii Annno 1790 [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin, Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 69-v, n° 14)
Im Jahr 1790 wurden Dominica Oculi mit Obrigkeitlichen Erlaubnuß ein für alle mal ausgerufen und den 9. März ehelich eingesegnet Herr Jacob Michael Grauel, Juris licentiatus und burger allhier, des Weÿl. H. Johann Michael Grauel, Schaffners des Collegiat: Stifts zu St Thomæ und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena Grauelin gebohrnen Falckenhauerin ehelich erzeugter Sohn, 29 Jahr alt und Jungfrau Maria Elisabetha Kolbin des Weÿl. H. Johann Georg Kolb, Kunstdrehers und burgers allhier mit Frai Maria Elisabetha Kolbin gebohrner Blanckin ehelich erzeugte tochter 26 Jahr alt [unterzeichnet] Jacob Michael Grauel, Licentiat, als Bräutigam, Maria Elisabetha Kolbin als Braut (i 59)

Inventaire d’une locataire, Anne Marie Charpentier

1809 (29.4.), Strasbourg 14 (40), Not. Lex n° 3463
Inventaire de la succession d’Anne Marie Charpentier – à la requête de Dagobert Thurmann notaire impéial curateur nommé pour représenter Marguerite Achard veuve de Jacques Charpentier défunt en son vivant domicilié à Grenoble et la succession de feu Anne Marie Charpentier sa fille décédée à Strasbourg le 23 courant, sauf les droits de Marie Albertine sa fille naturelle légalement reconnue par sa mère à l’acte de naissance du 13 avril courant – en présence d’Albert Marie Delariauderie inspecteur des postes tuteur
dans le logement qu’elle occupoit au second étage de la maison du Sr Grauel rue Brullée n° 18
mobilier 241 fr, passif 1065 fr, déficit 824 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 F° 81-v du 6.5.

Anne Marie Elisabeth Kolb meurt en 1810 en délaissant trois filles

1811 (21.2.), Strasbourg 14 (46), Not. Lex n° 4979
Inventaire de la succession d’Anne Marie Elisabeth Kolb épouse de Jacques Michel Grauel, Chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de Strasbourg, décédée le 11 septembre dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel d’Amélie née le 13 février 1792, de Constance née le 26 février 1793 et d’Emile né le 9 messidor 11 (27 juin 1795) – en présence de Frédéric Guillaume Edel instituteur primaire subrogé tuteur
dans la maison rue brulée n° 18 vis à vis l’église des ci devant récollets
Contrat de mariage passé devant Greiss le 23 février 1790
communauté, immeubles à Hochfelden 444 fr
Jardin, un jardin situé hors la porte des Juifs près la promenade nommée Les grands tilleuls ci devant la place des arquebusiers avec la petite maisonnette y attenant, matériaux, arbres, vignes et broussailles, d’un côté le communal, d’autre un chemin, derrière la rivière – acquis de Marie Madeleine Falckenhauer veuve de Jean Michel Grauel son père suivant adjudication reçue Stoeber le 14 nivôse 11 pour 4475 francs
Maison. Une maison, cour, écurie, Bâtiments et dépendances situé en cette ville n° 18 vis à vis la ci devant église des récollets aboutissant à l’auberge à la rose, d’autre au faux rempart ou fossé de la ville, devant ladite église, derrière la prefecture – acquis conjointement de Charles Schulmeister et Louise Charlotte Unger pour 32.592 francs ou 33.000 livres tournois par acte reçu Stoeber le 17 prairial 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 14 n° 62
meubles, garde robe, argenterie, numéraire 3153, passif 1980 fr, actif 43.664 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 127-v du 25.2.

Inventaire après décès d’une locataire, Marguerite Salomé Fabian femme du capitaine Pierre Marie Descaves

1823 (1.10.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6541
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Fabian femme de Pierre Marie Descaves, capitaine en retraite Chevalier de la légion d’honneur, décédée le 9 juillet dernier – à la requête du veuf, commun en biens d’après le contrat de mariage apssé devant Lacombe le 24 décembre 1811 et les enfants 1. Charles Auguste Laurent, 2. Laure Charlotte 3. Louis Alexandre Maximilien 4. Pauline Mathilde – en présence d’André Nicolas Flamant, lieutenant de gendarmerie en retraite, subrogé tuteur des mineurs
dans le logement au rez de chaussée faisant partie de la maison rue Brulée n° 18
mobilier, chambre à coucher du veuf, salon, chambre des enfants, cabinet décharge, chambre de la servante, cuisine, cave, 4215 fr, garde robe 272 fr, créances 60 835 fr, numéraire 500 fr, ensemble 65.823 fr, passif 250 fr
resumé de l’inventaire enreg. F° 5 10.10. dernier (du 12.11., acp 165 F° 113-v du 18.11.
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 4-v du 10.10.

Amélie et Constance Grauel exposent la maison aux enchères. François Léon Le Febvre en propose 33 000 francs

1836 (5.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel
Cahier des Charges n° 5228, adjudication provisoire du 27 février n° 5231, Surmise du 3 mars n° 5239, Retrait n° 5241 – Amélie Grauel, majeure, et Constance Grauel aussi majeure
Désignation, une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg vis à vis du ci devant couvent des Récollets rue Brulée n° 18, d’un côté le Sr Bohrer, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8. – mise à prix 30.000 francs
François Léon Le Febvre, chef de bureau à la mairie de Strasbourg pour 33.000 francs, le 3 mars pour 33.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 96-v du 8.3.

Amélie et Constance Grauel vendent la maison à l’ancien directeur de l’octroi Louis Daniel Abraham Duprat et à sa femme Catherine Salomé Mannberger en s’y réservant l’habitation

1836 (10.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5330
Amélie Grauel et Constance Grauel
à Louis Daniel Abraham Duprat, ancien directeur de l’octroi de la ville de Strasbourg, et Catherine Salomé Mannberger
Désignation, une maison avec puits, écurie & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue Brulée n° 18 vis à vis du ci devant couvent des Récollets, d’un côté le Sr Borres, d’autre formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kleber, derrière l’Hôtel de la Préfecture
sont compris un trumeau, trois poêles en fayence & un fourneau en fer de fonte avec tuyaux & pierres pour trois poeles, le tout se trouvant au rez de chaussée. Quatre trumeaux, trois poeles en fayence avec tuyaux et pierres & deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres se trouvant au premier étage, les chantiers se trouvant dans la cave – Enonciation des baux, la maison est occupée par elle même et louée par baux verbaux – Etablissement de la propriété, de la communauté de Jacques Michel Grauel, chef de bureau de l’Etat Civil de la mairie de la ville de Strasbourg, et de Marie Elisabeth Kolb leurs père et mère. Par le décès de la De Grauel lesdites Dlles et Emile Grauel en son vivant employé à la mairie de la ville (sont devenus) propriétaires de la moitié de l’immeuble, en qualité d’héritiers pour un tiers suivant inventaire dressé par Me Lex le 21 février 1811, l’autre moitié appartient à M Grauel père. Ledit Grauel père est décédé en laissant pour seuls héritiers ses trois enfants. Emile Grauel étant décédé, il a laissé pour seuls héritiers les Dlles Grauel. Les Sr et De Grauel père et mère ont acquis ledit immeuble de Charles Schulmeister, négociant, et Louise Charlotte Unger, par acte reçu Me J. D. Stoeber le 17 prairial 11. Le Sr Schumeister l’a acquis d’Edme Champy, officier de santé, par acte reçu Me Knobloch le 14 pluviose 10. Le Sr Champy par procès verbal d’adjudication définitive par les Adminstrateurs du ci devant district de Strasbourg le 11 fructidor 8.
Bail de 3 années à commencer le 24 du présent par M. & Mde Duprat auxdites Dlles Granel, Le logement ci après désigné se trouvant au second étage de la maison ci dessus vendue composé Des des deux dernières pièces de la façade donnant vers la Préfecture ayant l’une deux croisées & l’autre une croisée, un cabinet donnant dans la cour & se trouvant derrière la première pièce dans lequel il sera fait une séparation en lattis semblable à celle qui se trouve au premier étage, deux pièces donnant dans la cour vis à vis de la porte cochère dont la première devra être convertie en cuisine dans le délai d’un mois à compter d’aujourd’hui aux frais des bailleurs. En outre les Dlles Grauel auront la jouissance commune avec les autres locataires & les propriétaires, de la buanderie & des greniers pour faire leur lessive elles auront de plus la jouissance entière d’une cave, pour 200 fr – 2000 francs de revenu, 20.000 francs de capital
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 57 du 13.6.

Originaire de Bordeaux, Louis Daniel Abraham Duprat épouse en 1795 Catherine Salomé Mannberger, fille de négociant
1795 (28 mess. 3), Strasbourg 15 (4), Not. Lung n° 113
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Citoyen Louis Daniel Abraham Duprat, Négociant, Fils majeur d’ans de feu Citoyen Daniel Duprat, vivant négociant à Bordeaux, et de la Citoyenne Sophie née Boyer sa veuve, futur époux d’une part
Et la Citoyenne Catherine Salomé Mannberger, fille majeure d’ans du Citoyen Jean Daniel Mannberger Négociant à Strasbourg et de la Citoyenne Catherine Salomé née Ehrmann, son Epouse, ladite future épouse agissant sous l’autorité et assistance dudit son Pere, d’autre part
à Strasbourg le 28° Messidor l’an Trois de la République Française une et indivisible (signé) Dan.l Duprat, Salomé Mannberger
Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 18 du 29 mess 3 (revenu industriel 1500)

Inventaire des apports
1797 (6 floréal 5), Strasbourg 15 (1), Not. Lung n° 203
Inventaire des apports du Cit. Louis Daniel Abraham Duprat Négociant a Strasbourg et de son Epouse Citoyenne Catherine Salomé née Mannbgerguer, assistée du Cit. Jean Frédéric Ehrmann son Grand pere – en leur mariage célébré et confirmé le 6 fructidor de l’an 3
Fait et passé dans la maison du Cit. Jean Daniel Mannberguer Fabricant de tabac Pere de ladite Citoy. Duprat
Description des Biens apportés en mariage, Apports du Citoyen Duprat, Total des Effets 274 lb, Total de l’argenterie et or 324 lb, Total général 598 lb, présents de noces 331 lb, (Total) des apports 929 lb,
Apports de la Citoy. Duprat, Total des meubles 2205 lb, Total de l’argenterie Or et Bijoux 338 lb, Total de l’argent comptant 5122 lb, Total général 7665 lb, Présents de noces 331 lb, Tous les biens 7996 lb
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 104 du 12 flo. 5

Louis Daniel Abraham Duprat et Catherine Salomé Mannberger cédent la maison à leur fille Adèle Duprat, épouse du négociant Henri Daniel Ehrmann

1841 (19.5.), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 3930
Partage anticipé – Ont comparu M. Louis Daniel Abraham Duprat, propriétaire & ancien agent principal de la compagnie d’assurances le Soleil et Mad. Catherine Salomé Mannberger, son épouse, qu’il autorisé spécialement à l’effet des présentes, tous deux demeurant à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux articles 1075 et 1076 du code civil
1° à Mde. Adèle Duprat, épouse de M. Henri Daniel Ehrmann, négociant avec lequelle elle demeure à Bischwiller, au nom de laquelle dame Ehrmann est ici présent, stipule & accepte M. Philibert Verner, légiste demeurant à Strasbourg, son mandataire (…)
2° Et à Mad. Julie Sophie Duprat, demeurante à Strasbourg, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son nom négociant à Strasbourg, à ce présente & acceptant, lesdites dames Ehrmann & Windisch seuls enfans et uniques héritiers présomptifs desdits époux Duprat, leur père & mère
D’une maison avec cour, puits, écurie & autres appartenances & dépendances située à Strasbourg rue brulée N° 18, vis à vis du cidevant couvent des recolets, tenant d’un côté à la veuve Borrer formant de l’autre le coin de ladite rue & du quai Kléber & donnant par derrière à l’hôtel de la préfecture. Mais attendu l’impartageabilité de ladite maison lesdits épouse Duprat l’attribuent en totalité à la dite De Ehrmann leur fille au nom de laquelle accepte ledit Sr Verner. M. & Mad. Duprat sont devenus propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis de Dlles Amélie & Constance Grauel, toutes deux demeurantes à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1836. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente annuelle & viagère de 2000 francs à servir auxdites Dlles Grauel & à la survivante d’elles de trois en trois mois & chaque fois d’avance. Quant à l’établissement de la propriété antérieure de cet immeuble, les parties se réfèrent au contrat de vente ci-dessus relaté où elle se trouve mentionnée.
Clauses et conditions. 1° M.. et Mad. Duprat font réserve au profit d’eux deux et du survivant d’eux de l’usufruit viager de ladite maison (…) 5° Pour la part de Mad. Windisch dans ledit immeuble M. Verner oblige Mad. Ehrmann de lui payer une somme de 20.000 francs lors du décès du dernier vivant des époux Duprat
acp 287 (3 Q 30 002) f° 54-v

Catherine Salomé Mannberger meurt en 1848 en délaissant deux filles
1848 (19. 8.br), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7286
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Mannberger femme de Louis Daniel Abraham Duprat
L’an 1848, le 19 octobre à Strasbourg, ont comparu 1° Mr Louis Daniel Abraham Duprat, ancien négociant demeurant à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Catherine Salomé Mannberger, son épouse décédée à Strasbourg le 22 juillet dernier, & des droits & avantages matrimoniaux résultant d’un contrat de mariage passé devant Me Lung notaire à Strasbourg le 28 Messidor de l’an III, 2° Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch, en son vivant négociant, la dite Dame demeurant & domiciliée à Strasbourg, et 3. Mme Louise Victoire Adélaïde Duprat, veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentière, demeurant & domiciliée à Bischwiller, Mme Windisch & Mme Ehrmann habiles à se dire les seules & uniques héritières pour moitié chacune de ladite De Catherine Salomé Mannberguer leur mère (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18

acp 376 (3 Q 30 091) f° 14 (Décl. de succession du 27. Dbre 1848) Il dépend de la Communauté un Mobilier évalué à 5878 francs.
Renonciation par les De Windisch et Ehrmann aux reprises de la défunte ce qui concerne le surplus de l’estimation mobiliere
Garde robe estimée 770
immeubles propres, 2 ha 48 ares ban d’Oberhoffen, huit lots de biens communaux ban de Bischwiller
acp 378 (3 Q 30 093) f° 9-v du 23 Xbre 1848 – Zimmer, 20. Xbre 1848 – Renonciation par Louis Daniel Abraham Duprat ancien négociant à Strasbourg à la donation d’usufruit faite à son profit par Catherine Salomé Mannberguer son épouse défunte en vertu de son contrat de mariage reçu Lung Nre à Strasbourg le 28 Messidor an III.

Louis Daniel Abraham Duprat meurt en 1850
1850 (19. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8706
Inventaire de la succession de M. Louis Daniel Abraham Duprat, vivant ancien négociant à Strasbourg décédé à Bischwiller le 7 septembre 1850, veuf de Dame Catherine Salomé Mannberger
L’an 1850, le Mardi 19 novembre à une heure de relevée, à la requête de I. Mme Sophie Julie Duprat, veuve de M. Louis Auguste Windisch en son vivant négociant, la dite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, II. Mme Louise Victoire Adélaïe Duprat veuve de M. Henri Daniel Ehrmann, rentier demeurant et domiciliée à Bischwiller, lesdites dames Windisch & Ehrmann habiles à se dire & porter seules et uniques héritières pour moitié dudit M. Duprat leur père (…) le jour et an que dessus à Strasbourg rue brulée N° 18
Arrérages de pension. Une somme de 458 francs montant des arrérages échus au décès de la pension de retraite dont jouissait le défunt en sa qualité de préposé en chef de l’octroi
acp 396 (3 Q 30 111) f° 57-v – Il dépend de ladite succession, 1) la garde robe estimée à 143 francs, 2) argent comptant 30, 3) arrérages de nesion 458

Henri Daniel Ehrmann épouse Louise Victoire Adélaïde Duprat en 1819
1819 (11.11.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.628
Contrat de mariage, communauté légale – Henri Daniel Ehrmann, négociant fils de feu Louis Frédéric Ehrmann, aussi négociant, et de Marie Madeleine Strohl
Louise Victoire Adélaïde Duprat fille mineure de Louis Daniel Abraham Duprat, négociant, et de Catherine Salomé Mannberger – en la demeure des époux Duprat
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 52 du 15.11.

Liquidation de la succession
1858 (5.5.), Me Zimmer
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Henri Daniel Ehrmann, négociant, et Louise Victoire Adélaïde Duprat son épouse à Bischwiller, 2) de la succession dudit Sr Ehrmann décédé le 24 avril 1848
Entre I. La veuve agissant comme commune en Biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler le 11 novembre 1819 & comme donataire en vertu du dit acte, II. Louis Daniel Edmond Ehrmann, négociant, III. Adèle Mathilde Ehrmann épouse de Félix Berger docteur en Médecine, IV. Louise Valérie Ehrmann, épouse de Félix Jollrois négociant, tous à Bischwiller, V. Jules Ernest Ehrmann, Négociant à Elbeuf
acp 469 (3 Q 30 184) f° 22 du 6.5. – Communauté. Masse active. 1) Mobilier 18.808, 2) Fonds social 335.287, 3) Immeubles 198.830.
4) Rapport de Mde Berger suivant son contrat de mariage reçu Kauffeisen Nre à Bischwiller le 6 mai 1842, 41.873
5) Rapport de De Jollrois suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 6 7.bre 1846, 41.500
6) Rapport de Louis Daniel Edmond Ehrmann suivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 16 février 1848, 20.000, Total de la masse 656.300 francs
Masse passive, Elle s’élève y compris les Reprises à 114.130., Reste à la communauté 542.170 francs
Succession, masse active Reprises du défunt 94.109, bénéfice de la communauté 271.085, total 365.194 – Masse passive, don matutinal 6000, usufruit de la veuve 30.000. total 36.000, Reste 329.194
Droits des parties et abandonnements (…)

Adèle Duprat vend la maison incendiée lors du bombardement 60 000 francs à Jacques Emile Becker, conducteur des ponts et chaussées, et à Emilie Roos

1871 (8.8.), Me Becker
Verkauf – Adele Duprat Wittwe von Heinrich Daniel Ehrmann, lebend Kaufmann in Bischweiler
an Jakob Emilius Becker, Eigenthümer, und Emilie Roos seiner Ehefrau in Straßburg
von einem Bauplatz durch daß Bombardement verbrannte Haus von einer Fläche von 391 Quadrat Meter, Franciscaner Strasse n° 3 in Straßburg für 23.460 Franken
Credit Eröffnung von obiger Witwe Ehrmann zu Gunsten der Eheleute Becker von einer Summ von 60.000 Francken
acp 600 (3 Q 30 315) f° 4-v du 14.8.

Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, Jacques Emile Becker et Emilie Roos hypothèquent la maison et sa voisine qu’ils viennent de reconstruire au profit de six créanciers pour garantir une somme de 70 000 francs

1872 (29.8.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2824
Obligation – Ont comparu Mr Jacques Emile Becker, Professeur de dessin, ancien conducteur des ponts et chaussées, et dame Emilie Roos son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
1) à Madame Marie Louise Caroline Emilie Danel demeurant à Paris, veuve de Mr Gustave Daniel Braun, vivant lieutenant colonel de cavalerie en retraite, la somme principale de 10.000 francs, 2) à Mr Georges Frédéric Arnold, élève architecte demeurant à Parie et à Mlle Julie Elise Emma Arnold, cette derniète encore mineure se trouvant sous la tutelle légale de Mme Julie Lehmann sa mère veuve de M. Jean Frédéric Arnold avec laquelle elle demeure à Strasbourg, ensemble la somme principale de 12.000 francs, pour lesquelles dame Braun, Mr et Mlle Arnold mineurz est ici présent, stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, 3) à M. Philippe Vogt, marchand d’huiles demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 12.000 francs, 4) à M. Charles Frédéric Weber marchand de parchemins demeurant à Strasbourg, créanicer ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs, 5) à M. Daniel Boersch, jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme principale de 10.000 francs 6) à Mr Georges Gustave Borst, sans état demeurant à Strasbourg, en état d’interdiction pour lequel est ici présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Edouard Steiner commis négociant son tuteur demeurant en ladite ville, la somme principale de 16.000 francs, Ensemble la somme principale de 70.000 francs
Gage hypothécaire. (…) les immeubles ci après désignés. Ville de Strasbourg. 1) une maison avec appartenances et dépendances, sise rue des recollets N° 1, ci-devant N° 3, entre la maison ci après désignée et un terrain communal entouré d’une grille en fer qui clôt ledit terrain et appartient aux débiteurs par derrière l’hôtel de la Préfecture
2) une maison avec appartenances et dépendances sise rue brûlée N° 27 et faisant le coin de la rue des récollets, d’un côté dans la rue brulée propriété de M. Antoni, de l’autre dans la rue de recollets la maison susdésignée N° 1
3) une maison avec appartenances et dépendances sise rue des frères N° 3, d’un côté M Schwartz, de l’autre Mr Berger, par derrière propriété de la famille Schneegans
Etablissement de la propriété. Les deux maisons désignées ci-dessus sous les N° 1 et 2 ont été construites par les débiteurs sur les terrains des trois maisons incendiées par le bombardement de Strasbourg, la première sur celui de l’ancienne maison et la seconde sur les terrains de l’ancienne maison rue des recollets N° 1 ayant appartenu à Mr Ehrmann ci après nommé et de la maison rue brûlée n°27 propre à Mme Becker codébitrice.
Le terrain de la maison désignée sous le N° 1 a été acquis par les débiteurs de Mme Adèle Duprat demeurant à Bischwiller veuve de M Henri Daniel Ehrmann vivant négociant au dit lieu suivant contrat reçu par M° Becker, notaire à Strasbourg le 9 août 1871.
Une partie du terrain de la maison désignée sous le N° 2 contenant 275 mètres carrés a été acquise par les débiteurs de M. Louis Daniel Edmond Ehrmann négociant et de De Valérie Lauth conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant le dit notaire Becker le 25 juillet 1871. Le restant du terrain de cette même maison et l’immeuble désigné ci dessus sous le N° 3 appartiennent en propre à Mme Becker pour lui être échus dans les successions de ses père et mère Sr Philippe Jacques Roos relieur et De Elisabeth Marguerite Klein conjoints décédés à Strasbourg aux termes d’un acte de partage du 19 août 1861 et d’un acte de notoriété du 30 septembre 1867, les deux actes reçus par M. Becker. La propriété des trois immeubles hypothéqués se trouve d’ailleurs plus amplement établie dans les deux contrats de vente précités du 25 juillet & 9 août 1871.
Etat civil et hypothécaire. Les débiteurs certifient qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Becker le 19 août 1861 (…)

Emile Becker loue une partie de la maison au conservateur des hypothèques Jean Baptiste Cuny

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 48 du 17.2.
255. ssp du 17 Februar. Pacht wie folgt – zwischen Hn Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg einer seits
und Johann Baptist Cuny, Hypotheken verwahrer ist folgender Mieth vertrag abgeschlossen worden.
Hr Becker vermiethet an H, Cuny auf die Dauer von 3, 6 oder 9 Jahre vom 25. Märtz 1872 an, das ganze Erdgeschos seines Hauses quai Lezay Marnesia und Rue des Récollets in Straßburg mit zwei ge*ger Mansarden für einen jährlichen Miethzins von 1800 Francken, viertel jährig zahlbar mit 450. Die Wohnung besteht aus sechs Zimmern, Kuche und Zwei Zimmer nach dem Hof gegen die Prefektur zu.

Emile Becker loue une partie de la maison au directeur de l’octroi Fabricius

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 58 du 7.9.
1725. ssp du 4 september – (Pacht) Emilius Becker, Eigenthümer in Straßburg verpachtet
an den Kaiserlichen Direktor der Zölle Hn Fabricius in Straßburg um den jährlichen Mieth Zins von 3000.
die este Etage seines Sub N° 1 in der Franziskaner Gasse gelegenen Wohnhauses auf die Dauer von 3 Jahren

La Ville cède à titre de bail pour neuf ans un terrain entre l’angle de la rue des Récollets et le jardin de la préfecture

1872 (1.11), Maire
4381. Verpachtung von einer Parcelle auf den Lezay Marnesia Staden zwischen dem Ecke der Franziskanergasse und dem Gitter des Präfekturgartens an dem Eigenthum des Pachters gelegenen Communalbodens Seitens der Stadt Straßburg
an Herrn Becker in Straßburg auf 9 Jahren gegen einen Pachtpreis von 120 Franken jährlich, 1 Fr. per Qm
acp 610 (3 Q 30 325) f° 10 du 12.11. – Mairie

Délibération correspondante du Conseil municipal. Le maire expose le 24 juillet 1872 que la dame Ehrmann a été autorisée en 1860 à enclore un terrain communal à titre gratuit et précaire entre la rue des Récollets et le jardin de la préfecture. Le nouveau propriétaire demande l’autorisation d’établir une porte et des marches. Le maire déclare qu’il n’y voit aucun inconvénient à condition que le pétitionnaire paie un loyer annuel pour éviter toute ambiguïté.

Conseil municipal, 24 juillet 1872 (1 MW 207) p. 35
XX. Vermiethung eines Platzes am Lezai-Marnésia Staden
Hr Maire hat folgenden Vertrag gehalten
Ein unter dem datum des 10.ten Februars 1860 erlassener Beschluß des Maires, dem ein Beschluß des Präfekten, vom 18.ten August 1859.voranging, ertheilte der Frau Ehrmann, Eigenthümerin des Hauses, Franziskanerstraße N° 3 die Erlaubniß zur Abschließung des Gemeinde Platzes « gelegen auf dem Lezai-Marnésia Staden, von dem Eigenthum der Bittstellerin, zwischen dem Eck der Franziskanerstraße und dem Gitterwerck des Präfekturgartens, Platz welcher auf dem, an den Beschluß des Hr. Präfekten gehefteten Plan, durch Rosafarbe bezeichnet ist.  »
Den nämlichen Beschluß besagt § 3 : « die Erlaubnuß zur Abgrenzung sei wesentlich widerruflich, sie ertheile an Frau Ehrmann weder Eigenthums noch Servituden Recht auf den Gemeinde Boden, der Schlüssel des Gitterwerks soll dem Maire eingehändigt werden und auf dem Stadthaus im Verwahr bleiben.  »
Ferner besagt deer Beschluß, « Frau Ehrmann könne im abbegräntzten Raum einige Verschönerungen z. B. Zierpflantzungen anbringen.
Frau Ehrmann hat, vor einiger Zeit, ihr Eigenthum veräußert, der neue Eigenthümer stellt das Gesuch um die Erlaubnuß eine Thüre und einige Stufen herstellen zu dörfen, damit er einen Eingang zu dem Garthen erhalte, welches Frau Ehrmann pflanzen ließ ; er verpflichtet Thüre und Stufen auf ersten Befehl der städischen Verwaltung wegzunehmen.
Dem Gesucg des Bittstellers kann ohne Nachtheil entsprechen werden, die Stadt soll jedoch den aus Vergünstigung herrührenden und wesentlich widerrufflichen Charakter der Erlaubniß beibehalten. Es wurde demnach der Vorschlag gemacht, dem Hrn Becker den platz welcher er umsonst besitzt, zu vermiethen, weil der in der Rechnungen das Gemeindeschaffner einzutragene Mietzins immer auf die ursprüngliche Concession zurückführt und besonders jede unrechtmäßige Besitznahme verhindert.
Hr Becker hat unsere Bedingungen angenommen. Wir stellen deßhalb den Antrag an Hrn Becker den Gemeinde Platz, den er in diesem Augenblick genießt, zu vermiethen, und ihm zu gestatten durch Thüre und Stufen einen directen Eingang herzustellen. Der Mietzins wird zu 1 fr. per Quadrat Meter berechnet, beim Abmessen des Platzes wurde eine Bodenfläche von 120 q. m. befunden, demnach hat der Miether 120 frs jährlich zu entrichten.

Emile Becker cède à titre d’alignement un terrain de 24 mètres carrés à la Ville

1873 (15.12.), Maire
5792. Abtretung durch Emil Becker Eigenthümer zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von einer Boden Fläche von 24 Q Meter Brandgasse und Franziskanergasse zu dem Alignement der Straßen dienend für 2500 Franken
acp 623 (3 Q 30 338) f° 48-v du 19.12. – Bürgermeister



4, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 4 – VII 33 (Blondel), P 995 puis section 7 parcelle 11 (cadastre) – Église réformée

Maison d’angle à la Croix verte (zum grünen Creutz) et maison dite Schutterhoff, réunies en 1698
Reconstructions en 1698 par le trésorier François César le Bas puis en 1789 par la communauté réformée
Tour ajoutée en 1905 et transformation de la sacristie


Clocher et sacristie sur la droite (1905, sud de la cour, en octobre 2019)
Eglise précédée de marches (est de la cour) – Maison d’habitation (nord de la cour)

La maison se composait jusqu’en 1698 de deux propriétés distinctes, une maison d’angle appelée à la Croix verte (zum grünen Creutz) et une grande maison qui l’entourait de côté et à l’arrière, appelée Schutterhoff.
La maison à la Croix verte appartenait au début du XVII° siècle au fabricant de chausses Daniel Kurbau puis (1658) au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger avant de revenir (1691) au fournier Jean Bradfisch qui la vend sans titre ni autorisation du Magistrat à son voisin François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, en prétendant y avoir été contraint par le lieutenant du Roi La Batie.
La grande maison dite Schutterhoff appartient à la fin du XVI° siècle à Marthe von Molsheim, épouse successive de Henri Widt et des consuls Jean Charles Lorcher et Jacques Kips. Elle en transmet la propriété à son gendre Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie et consul. Les héritières de Jean Jacques Kugler vendent en 1677 la maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn. Le lieutenant du Roi de Vissac y a sa demeure en 1682 au titre des logements militaires. Il demande alors aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage. Les relations avec le propriétaire qui habite sur place ne cessent de se détériorer les années qui suivent, Monsieur de Vissac ayant pour but d‘occuper seul la maison. La veuve du propriétaire refuse toute location mais se déclare prête à céder sa propriété à la Ville qui pour sa part attend des ordres du Roi. L’affaire ne se termine qu’avec le départ de Strasbourg de Monsieur de Vissac en 1688. Le Magistrat refuse que les héritiers Kuhn cèdent la maison à M. Meyerhoffer de Saverne en y voyant une manœuvre pour céder la maison à vil prix. Les héritiers Kuhn vendent leur maison en 1693 au secrétaire à la chambre épiscopale Jean Fries et à son gendre Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace. C’est à nouveau un administrateur royal, le trésorier principal de l’extraordinaire des guerres François César le Bas, qui s’en rend propriétaire en 1698 ; la maison a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. François César le Bas acquiert sans titre la maison d’angle et entreprend de reconstruire les bâtiments. Il demande en 1704 à être exempté des charges sur le bâtiment qu’il a acheté de Jean Bratfisch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se montrent accommodants envers lui parce qu’il lui arrive d’avancer au nom de la Ville les sommes dues au Roi sans faire de difficultés pour attendre le remboursement. Il revend la maison en 1710 au marchand et banquier réformé Jean Deucher qui s’établit ensuite à Paris puis à Bottmingen près de Bâle. Jean Deucher fait louer la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines avant de la vendre en 1735 au greffier criminel Louis Mena. Les différents bâtiments ont le même aspect sur le plan-relief de 1725 que sur le plan Blondel (1765) : deux bâtiments en enfilade le long de la rue des Hannetons, le bâtiment principal entre cour et jardin, un petit bâtiment à droite de l’entrée.
Les héritiers Mena cèdent en 1771 la propriété au receveur général des Domaines et gabelles du Roi Philippe Grau qui y établit ses bureaux. Le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy qui s’en rend propriétaire fait rehausser le mur à côté du portail de la cour et transformer le bâtiment à droite de l’entrée en 1778. La communauté réformée acquiert la maison de son héritier testamentaire moyennant 9 350 livres strasbourgeoises en septembre 1788 après que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé la vente. Les réformés sollicitent le 31 janvier 1788 l’autorisation d’exercer leur culte à Strasbourg et non plus à Wolfisheim. Les avis du Magistrat divergent non tant sur le fond (tous sont d’avis d’accorder l’autorisation d’après le nouvel esprit de tolérance qui repousse dans les anciens temps l’hostilité de la Ville envers les réformés) que sur la forme afin de ne pas risquer de déplaire à l’administration royale. Une lettre du ministre le comte de Brienne tranche l’indécision le 14 août 1788. Elle accorde aux Réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ». Il reste au Magistrat à rédiger un règlement de police en dix articles qui encadre le culte et sauvegarde ses privilèges.
La communauté réformée passe le 25 octobre 1788 un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière. Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.
La municipalité ordonne en 1794 de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire. Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des Réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer. L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt) : les bâtiments forment le coin supérieur gauche – Plan Blondel (1765, AMS cote 1 PL 675)
Plan (1830, seuls subsistent les bâtiments qui donnent sur la rue du Bouclier)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours L et K, îlot 132 (© Musée des Plans-relief) 1

Des réparations deviennent nécessaires en 1830, notamment pour remédier à l’affaissement des murs de l’église construits sur une ancienne cave. L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment d’angle se trouve de part et d’autre du repère (g). La cour L montre la façade sur la cour (2-3-4), l’église (12-11-10-9), la sacristie (12-13) précédée d’escaliers et la maison d’école (13-14-1) qu’on retrouve sur la rue à gauche du portail (entre les repères g et a).
La maison porte le n° 4, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Elévation – Plan de la cour et de l’église (1788, ADBR cote 2 G 482 F 59)

Clocher selon le premier projet (1902) – Clocher et sacristie (1903, Marcel Eissen, AMS Police du Bâtiment)

La sacristie est agrandie en 1866. L’Eglise réformée fait construire en 1894 une nouvelle salle pour le consistoire et agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment d’angle. Elle demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord de l’église vers la rue des Hannetons puis modifie ses intentions en juin 1903 en prévoyant d’édifier le clocher au-dessus de la sacristie, à l’extrémité sud de l’église. L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville.


Ancienne école (angle sud-ouest de la cour, octobre 2019)
Arrière de l’église rue des Hannetons (février 2009)
Face arrière de l’église (octobre 2019)

Maison d’angle – Portail et face sud de la cour – Porte à fronton à l’entrée de l’église (septembre – octobre 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Widt et (1567), Marthe von Molsheim remariée (1587) à Jean Charles Lorcher puis (1590) à Jacques Kips, tous deux consuls – luthériens
1639 h Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie, consul, et (1604) Dorothée Widt – luthériens
1650* h Jean Jacques Kugler, codirecteur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1677 v François Kuhn, marchand, et (1656) Marguerite Reutter – luthériens
1693 v Jean Fries, secrétaire à la chambre épiscopale, et (1671) Anne Marie Pellin – catholiques et
Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace, et (1691) Marie Béatrice Fries – catholiques
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, célibataire – catholique
1710 v Jean Deucher, marchand, et (1707) Agnès Bressler, veuve de Jean Decimator – réformé et luthérienne
1735 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1736 h Louis Antoine Mena, directeur des verreries de Saint-Quirin, et (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer – catholiques
1771 v Philippe Grau, receveur général des Domaines et gabelles du Roi, et (1744) Anne Victoire de Berquen – catholiques
1778* v Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy, receveur général des fermes du Roi († 1788) – catholique
puis son héritier François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy, sous aide major, et (1796) Marie Louise Choart
1788 v communauté réformée de Strasbourg

Maison d’angle (jusqu’en 1698)

Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1662 v Jean Melchior Billinger, fabricant de pâtés, (1658) Susanne Stœhr – luthériens
1691 v Jean Bradfisch, boulanger, et (1682) Jacqueline Dürrbach veuve du fournier Geoffroi Krauss – luthériens
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres – catholique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 750 en 1767
Valeur vénale : 2 400 livres en 1677, 2 757 livres en 1693, 3 500 livres en 1698, 5 000 livres en 1710, 9 296 livres en 1735, 9 350 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 33, M. de Bergan
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la ferme, 40 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Fabrique de la communauté calviniste de Strasbourg, P 994, église, jardin – 11,6 ares
P 995, maison du maitre d’école – 2,08 ares
P 996, maison d’école et bâtiment – 1,37

Locations

1619, Philippe Sinn, sergent, et Cunégonde Krebs
1682, lieutenant du Roi de Vissac
1693, commissaire des confiscations des Touches
1723, Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier
1735, receveur général des domaines Charlière
1735, Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau
1744, Louis Marquet, régisseur général des fourages, Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et François, inspecteur des Ponts et Chaussées

Maison d’angle

1684, François Jean de la Porte, boulanger, puis son fils Annette de la Porte

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
La maison est inscrite au nom de l’ancien consul Jean Charles Lorcher dans le Livre des communaux de 1587. Une descente de cave maçonnée d’une longueur de 7 pied 3 pouces dépasse sur le communal de 3 pied 9 pouces.

Schültz Gaß die Einseitt
Herrn Johann Caroli Lorchers Alten Ammeisters seligen Erben haben ein hohen aufgemaurten Kellerhalß vij schu iij Zoll lang, Vnd iij schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé au nom de receveur général Gagnerot à rehausser le mur à côté du portail de la cour ainsi que le toit.

(f° 127) Dienstags den 11. Augusti 1778. – Mr Gagnerot Receveur general des fermes du Roy
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mr Gagnerot, Receveur general des fermes du Roi bittet zu erlauben an deßen behausung an der grosen Schildsgaß gelegen neben dem hoff: thor die Maur erhöhen und das tach höher setzen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés aux affaires foncières font grief au maître maçon Rottler de n’avoir pas prolongé la gouttière jusqu’au sol contrairement au règlement. Le maçon répond que le propriétaire Gagnerot s’y est opposé en lui interdiasnt de poursuivre les travaux.

(f° 300-v) Montags den 13. Septembris 1779 – Mr Rottler, Maurer, pto. M Gagnerot
Mr Rottler der maurer wurde vorbeschieden, weilen er beÿ Reparirung des tachs an M. Gagnerot, Receveur General du Domaine du Roy in der grosen Schilds Gaß gelegenen behausung deßen Ausschuß Naach nicht herunter führen sondern nur gegen der behausung richten laßen, dahero Citatus beÿ straf an zu halten besorgt zu seÿn, daß der Naach grad herunter geführt werde. Citatus zugegen sagt, er habe alles angewendet M Gagnerot zu bewegen den Ausschuß Naach grad heruter führen zu laßen, allein M Gagnerot habe sich so gegen ihm und seinen gesellen aufgeführet, daß er seine thür schwöll nicht mehr zu betretten willens, dahero er ihme auch künfftighin ferner zu arbeiten versagt, bittet ihn also von angestellter Klag zu absoviren.
Erkannt, Seÿe M. Gagnerot an zu suchen den Naach der Ordnung gemäß herunter führen zu laßen, falls Er sich aber deßen wegern solte, so seÿe derselben ad causam zu citien.

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé à repeindre la maison mais sans toucher à l’encorbellement

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Gagnerot Receveur des fermes
Herr Müller, der Maurer, nôe. Mr Gagnerot Receveur des fermes, bittet zu erlauben, seine in der Schilds Gaß gelegene Behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt, auf der Seite, wo sich Kein Überhang befindet und unter dem Überhang willfahret, hingegen untersagt den Überhang zu berühren.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom de la communauté réformée à ouvrir une croisée vers la rue des Hannetons

(f° 166) Dienstags den 21. Octobris 1788. – Reformirte Gemeind
Mr Pfauth der Maurer nomine der Herren Vorsteher der Reformirten Gemeind, bittet an dero in der Schilds Gaß gelegenen behausung N° 4 auf der Seite des Maÿkäfer Gäßels einen Kreutzstock ausbrechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le receveur des Domaines Gagnerot charge le maître maçon Bernard Rottler de faire des travaux dans le bâtiment à droite de l’entrée en plaçant un fourneau et un âtre dans la cuisine au rez-de-chaussée et un poêle rond en fonte dans la chambre au premier étage.

(p. 485) Mittwochs den 23.ten Septembris 1778 – Sr Gagnerot receveur des Domaines, will in seiner ane der grosen Schiltzgaß gelegenen behausung, rechter hand der einfarth auf dem rez de chaussée eine Küche mit Heerd und caminschooß wohlversehen machen, das rohr ane der façade maur hinauf von allem Holtz entfernt, im ersten stock darüber eine stube mit einem gegoßenen runden offen, in den indem zimmer eingefeurt wird, und deßen blechene rohr in vorbeschriebenes Küchenmaur gerichtet. Erkannt, willfahrt und solle das durch die maur gehende rohr weggeschafft werden. – Mstr. Rottler

Description de la maison

  • 1698 (visite des lieux) Le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les écuries, les remises et autres appartenances à la somme de 7500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Temple des réformés à ce culte
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 277 case 4

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, sol, maison du mre d’école, rue du bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 73,08 (72 et 1,08)
Folio de provenance :
Folio de destination : Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 995, maison
Revenu total : 45,08 (46 et 1,08)
Folio de provenance : Décision du 25 juillet 1844
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 996, sol, maison d’école et bâtiment, rue du bouclier 4
Contenance : 1,37
Revenu total : 63,71 (63 et 0,71)
Folio de provenance :
Folio de destination : N. J. [non imposable] Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, sol, église et jardin, rue du bouclier 4
Contenance :
Revenu total :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 456 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, Eglise, P 996 maison, Rue du Bouclier 4 (N° 60)
Contenance : (-)
Revenu total : (maison, 1° étage loué) 65
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 457 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, Maison, sol, Rue du Bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 46,08 (45 et 1,08)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 (20) / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 83 case 10

Parcelle, section 7, n° 11 – autrefois P 994, 995, 996
Canton : Schildgasse Hs Nr. 4
Désignation : Hf, Kirche, 2 Whs u. N.G. (d. W. des Sakristans)
Contenance : 14,74
Revenu : 600 / 800 (150 d. W. des Sakristans)
Remarques :

(Propriétaire), compte 47
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde
1927 Paroisse réformée
(331)

(Propriétaire), compte 48 (d. W. des Sakristans)
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde f. d. Wohn.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)

4
Maison d’Assemblée des Reformés
loc. Federhenn, Joseph Fred. marguiller – Manant
loc. Kopf, Conrad, chanteur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 4
Reformirte Kirche.
Clementz, Gemeindschwester. 1
Schott, Küster. 1
Zier, Wwe. 1
Hauth, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 645 W 50)

Rue du Bouclier 4 (1886-1984)

Le pasteur Piepenbring est autorisé en 1894 au nom du consistoire de l’Eglise réformée à construire une nouvelle salle pour le consistoire et à agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons. Il demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord du bâtiment arrière (église), en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. Nouveau projet de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine en juin 1903 (extrémité sud de l’église). L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville. La paroisse du Bouclier fait refaire le pignon sud et remplacer les tuiles en 2007 sous la direction de l’architecte Philippe Hammann.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Salzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1892 – Le commissaire de police demande à la Ville un rapport sur la fosse d’aisances dans le bâtiment à droite de la cour. La fosse qui vient d’être vidée n’est pas entièrement étanche. Le fabricien Sonntag déclare que le consistoire a l’intention de construire un nouveau presbytère à l’endroit de la fosse. La fosse est réparée, le tuyau d’aération rehaussé, octobre 1892
  • 1894 – Le pasteur Piepenbring demande au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire une nouvelle salle pour le consistoire et d’agrandir le logement du sacristain, dont la hauteur inchangée n’atteindra pas la hauteur réglementaire. L’architecte municipal Nebelung demande de modifier le projet dans la partie en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. – Autorisation de réaménager l’intérieur du bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons – Dessin (élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée et de l’étage) – La réception du gros œuvre a lieu en juin 1894 en présence de l’entrepreneur Brion – Travaux terminés, octobre 1894, la maison est habitée
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’Eglise réformée l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs dans la maison dont elle est locataire. – Autorisation de faire une prise au 4, rue du Bouclier
  • 1902 – Le pasteur Piepenbring demande en février 1902 au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire un clocher – Dessin par l’architecte Marcel Eissen. La tour se trouve à l’extrémité nord du bâtiment arrière entre cour et jardin, en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons
    1902 (novembre) – Dossier. Le compte rendu expose qu’une grande salle de 140 mètres carrés est prévue au rez-de-chaussée du bâtiment nord et une petite salle de 45,50 mètres carrés dans le bâtiment sud. L’autorisation peut être accordée en respectant les conditions mentionnées
    1903 (juin) – Dossier. Le consistoire de l’Eglise réformée a l’intention de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine
    1904 (janvier) – Le pasteur Piepenbring transmet les plans. La Police du Bâtiment fait des observations à l’architecte Marcel Eissen sur les plans de la tour et du bâtiment – Autorisation, février 1904 – Dessins calcul statique (élévation, plan de situation, coupe, plan du bâtiment) tour servant de sacristie et bâtiment à droite, servant de salle pour le consistoire – Le pasteur demande en janvier 1905 de prolonger la validité du permis en arguant que le Conseil municipal a accordé une subvention de 20.000 marks seulement en octobre – Le maire prolonge le délai d’un an.
    Le pasteur sollicite en mai 1905 l’autorisation de faire une ouverture du côté sud du clocher pour que le son se propage mieux, il argue 1) que l’ouverture sera toujours fermée par un volet, 2) que le bâtiment voisin, propriété de la Ville, sert de presbytère à la paroisse réformée. L’autorisation est accordée à titre révocable
    1905 (juillet) – L’architecte demande la réception du gros œuvre. La Police du Bâtiment observe qu’une ouverture au deuxième étage affaiblit la construction et demande de la murer. L’ouverture est murée
    1905 (décembre) – L’architecte demande la réception finale. Il reste à plâtrer les murs des cabinets d’aisance au premier étage – Dossier classé
  • 1910 – Dossier pour tenir une vente de charité pendant deux jours dans une salle de 140 m² du bâtiment gauche (au nord). L’architecte municipal Nebelung n’y voit pas d’objection.
  • 1909 – Visite pour vérifier que les cheminées ne présentent pas de danger – Observations en quatre points. Deux des remarques ne sont toujours pas réglées en février 1912
  • 1912 – L’architecte Auguste Brion demande l’autorisation de construire une remise rue des Hannetons. Le pasteur Piepenbring, président du consistoire, demande l’autorisation de construire une remise à bois de chauffage (voir l’un des points non résolus ci-dessus) – Autorisation de construire le bûcher à 3 mètres de l’église au lieu des 5 mètres réglementaires – Travaux terminés, septembre 1912 – Dessin (la remise se trouve à l’angle nord-est du terrain, le long de la rue des Hannetons), projet annulé, projet réalisé
  • 1920 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Saltzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Demande – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, Remarque, surélever le tuyau d’aération à la fosse d’aisances. Travaux terminés
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1974 – La commission de sécurité fait son rapport sur le foyer paroissial de l’Eglise réformée en présence du pasteur Wagner. Le consistoire allie la mise en conformité avec un réaménagement des locaux. Les travaux sous la direction de l’architecte Deck sont retardés par la livraison de deux portes coupe-feu
    1975 – Idem, en présence du pasteur Guy de Dadelsen – Le maire délivre l’autorisation d’ouverture – Plans
    1974 (octobre) La société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel (rue de Lièpvre) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
    1976 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Guy de Dadelsen
    1979 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer
    1980 – Idem
  • 1979 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée de faire ravaler la façade. Le pasteur Antoine Pfeiffer demande un délai et suggère d’allier le ravalement à celui du presbytère voisin, propriété de la Ville – Demande de subvention. Les pans de bois sont mis en valeur, la pierre de taille est nettoyée. Travaux terminés, décembre 1983, la menuiserie est blanche, les volets et le fer forgé vert foncé.
    1982 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1983
    1983 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote1684 W 838)

Sommaire
  • 2007 – La paroisse du Bouclier, représentée par Christian Krieger déclare des travaux exempts de permis de construire pour refaire le pignon sud et remplacer les tuiles sous la direction de l’architecte Philippe Hammann – Plan cadastral de situation (section 7 parcelle 11) – Photographies – Travaux terminés, juin 2008

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom des héritiers de l’ancien consul (1567, 1573, 1579 et 1585) Jean Charles Lorcher qui épouse en troisièmes noces (1587) Marthe von Molsheim. Marthe von Molsheim avait épousé en 1567 Henri Widt et se remarie en 1590 avec Jacques Kips, bailli de Hohenstein qui deviendra lui-même consul (1594, 1600, 1606).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 274)
1567. Dnica 70. Heinrich Widt Vnd Jungfraw Martha Caspar von Moltzheims seligen nachgelaßene dochter (i 282)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v, n° 196)
1587. Eodem die [Domin. vocem Jucunditatis] H. Johann Carle Lorcher, Alt Ammeister, vnd Martha von Moltzheim h. Heinrich Widen nachgelaßene Witwe (i 68)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120-v, n° 381)
1590. Domin. Exaudi. H. Jacob Kips, Amptman auf honstein vnd Fr. Martha von Moltzheim H. Johan Carle Lorcher Alten Ammeisters nachgelaßene witwen eingesegnet den 9. Junÿ (i 130)

Marthe von Molsheim, veuve du consul Jacques Kips, assistée de son tuteur Pierre Storck, ancien consul, et de son gendre Jean Jacques Meyer l’un des Trois de la Monnaie, loue la maison au sergent Philippe Sinn et à sa femme Cunégonde Krebs

1619 (xviij. Decembris), Chancellerie, vol. 436 f° 636-v
(P. fol. 469.) Erschienen Fr. Martha vonn Molßheim, wÿland herrn Jacob Kipsen Altammeÿsters s. witwe mit beÿstand h. Peter Storck Altammeÿsters Ihres geordneten Vogts vnd herrn Johann Jacob Meÿers dreÿer Ane d. Müntz Ihres dochtermanns Ane eim, So dann Philippß Sÿnnen d. Einspenniger burger Zu Straßburg Am And. theil, Vnnd bede parh. sich einer admodiation nachgeschriebener behaußung mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn maß. hernacher steth
Nemmlich so hatt obgenante Fr. Martha vonn Molßheim bemeltem Philipß Sÿnnen vnd deßen haußfr. Khünugundt Krebßin so lang sie bede od. eines vnd. Inen beÿ leb. sein werd. die behaußung mit Aller Zugehörd alhie Inn d. St. St. ane d. schilts gaß Inn Bickinggäßlin geleg. vß gelüh. vnd verlüh., solche Behaußung durch sie die ehegemechd Als lang sie Im leben sein werd. Zu besitzen vnd Zu bewohnen (umb) 100 pfund

Régnard Widt cède ses droits sur la maison appeleé Schutterhoff, tels qu’ils figurent à l’inventaire dressé en 1633 après la mort de sa femme Ursule Brand, à son cohéritier Jean Jacques Meyer, ancien consul (1635)

1639 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 420
Erschienen H Reinhardt Wÿdt burger Zu Str. mit beÿstand deß Ehrenuesten fürsichtigen und wolweisen herrn Johann Jacob Meÿers Alt Ammeisters der St St seines H. Schwagern An einem,
So dan weÿl. Annæ Mariæ Brandin sein H Wÿdten haußfrawen see: ab intestato Erben namens Sebastian Brand für sich selbsten und Jacob Kniebs alß Eheuogt Ursulæ Brandin, am and. theil,
Zeigten an, demnach nit allein E. E kleinen Raht den 8. Aprilis Anno 1635. erkannt, daß Er Wÿdt ihnen den erben, die in dem vber der verstorbenen frawen see: verlassenschafft durch Heinrich Geÿer den Notm. in Anno 1633. vfgerichteten Inventario bekanntlich zugeschriebene Unveränderte Rubricken völlig zulüffern und gut zuthun schuldig sein soll (…) 80 lb An durch die geschwornen Baw: und Werckmeister vff dem der Erben unveränderten hauß alhie in d. Schiltzgaß. neben ihren den erben selbsten geleg. daß Waldeckhs häußlein genannt erkannten Bawcosten ihme herrn Wÿdten gelüffert und gutgethan worden (…) daß offtbesagter H Reinhard Wÿdt für sich & eines vfrechten & Jedoch mit nachgesetzter condition verkaufft und Zukauffen geben ermelter seiner haußfrawen see. Erben auch obgnt.
Ein vorder, Mitler: hinder: vnd Neben hauß, hoff, hoffstatt und Garten, mit allen andern ihren gebäwen der Schutterhoff genannt, alhie in der Schiltzgaßen neben deß Stiffts Zu S. Thoman Behaußung, so H M. Georg Bach, Gÿmnasiarcha alhie bewohnt, ein und anderseit neben Daniel Kurbaw dem hosentricker, hind. vff ein Behaußung besagtem Stifft S. Thoman gehörig, so an ietzo herr D. Johann Rudolff Saltzmann in alhieiger Hohen Schulen professor besitzt stoßend und haben diese Häuser auch einen Außgang in das Bickings oder Meÿen Kefergäßlin, dauon gehen Jährlich vff (-) 4 R. gelts St. w. der Schulen alhie in hauptgut mit 100. goldgld, Item 15. lb d gelt s vff Mathiä er[st]gesagter Schulen mit 300. lb. wuderkäuffig, So seind diese Häuser auch verhafftet umb 1050. lb weÿl. Fr. Dorothea Wÿdtin obehrengedachts H ammeister Meÿers haußfrauwen see: wie auch Jacob Wÿdten und H Daniel Wÿdten XV. see: Erben, Mehr ist das Nebenhauß verhafftet umb 250. lb weÿl. Philipps Sinnen gewesenen Einspennig. see: Erben Vnd dann seind dise samptliche heüser neben andern mehr güetern in der Zu Speÿr ane Cammergericht nun vff die 40. Jar lang mit den Ebelischen habenden Appellation Sach, von den Wÿdtischen ins gemein, alß Appellanten, loco cautionis versetzt word., daran sein H Reinhard Wÿdten vberige Vier Miterben ihne pro rato und also Jedem Zum viertenteil vermög einer den 24. 29. Augusti, 12. vnd 13. Septembris A° 1629. vffgerichteten Vergleichung (…) für und umb 2500 Pfund

Jean Jacques Meyer épouse Dorothée Widt en 1604
Mariage, cathédrale (luth. p. 142, n° 62)
1604. (Dom. den 9. Septembris) Johann Jacob Meyer und fraw Dorothea Heinrich Widen des Eltern n: g: dochter (i 74)

La maison revient à leur fille Marie Dorothée qui épouse en 1627 Jean Jacques Kugler le jeune, fils de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Jacques Kugler

Mariage, cathédrale (luth. p. 228)
1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Kugler à engager des musiciens et à danser lors de son mariage
1627, Conseillers et Vingt-et-Un (2 R 109)
Hanß Jacob Kügler vmb erlaubnus beÿ seiner hochzeit Music Zuhaben vnd Zudantzen. 19.

Jean Wolffgang Hessler cède à Jean Jacques Kugler les droits qui lui proviennent de son arrière-grand-mère Marthe von Molsheim sur un capital garanti sur la maison

1657 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 243-v
(Protocoll. fol. -) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Jüng., mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers deß ältern EE groß. Rhats Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters
in gegensein H Johann Jacob Kuglers Treÿers der statt Müntzen
seinen Antheil, so beÿdes von weÿl. Fr. Marthæ von Molßheim seiner Uhrgroßmuter seel. Vermittelst weÿl. Felicitatis Fettichin seiner Muter seel. vff ihne H Heßlern erblich. gelangt seÿe, so dann ihme für die der hohen Schulen ahne denen deroselben außgestandenen und bezahlten Zinnß und Vncost. Zu seinem rato erlegt 53. lib 19 ß 9 d gebühret, ahne hauß, hoffstatt, Gart. nebens: und hinder häußern, auch allen deren Gebäwen & alhie in der Schiltsgaßen einseit neben weÿl. Daniel Kurbaws deß hosenstrickhers seel. Erben, anderseit neben wie auch hind. vff eine Behaußung dem Stifft St. Thoman gehörig stoßend geleg. Ahne welcher Behaußung Ihme dem Käuffern vorhien dhes* übrige Zuständig seÿe, und gehend von solch. Behaußung iahrs termino Mathiæ Apostoli 15. lib. lößig mit 300 lib Item 4. golt fl. in specie vff omnium Sanctorum lößig mit 100. golt fl. beÿde Post. der hohen Schulen, Und dann 8 lib. 8 ß d. termino Annunciationis Mariæ dem Gürtler hoff,
Ferners habe Er H Heßler d. iüng. ihme H Küglern, verkäufflich übergeben die ienige 100. lib. Capital und alle davon hinderständige Zinnß, so weÿl. deß durchleuchtig- hochgebohrnen Fürst. und Herrn, Herrn Johannß Pfaltzgravens beÿ Rhein, Hertzog in Baÿern & christmiltest. Andenckhens, hinderlaßene fürstliche Herrn Erben vermög einer am 11.t 9.br. a° 1613. vffgerichteter pergamentiner (…) obligation, von und ahne 500 lib. Capital ihme dem Verkäuffern seinem rato, Zu thun seÿen – umb 253 lb

Les héritières de Jean Jacques Kugler (Félicité Kugler née Gambs, Dorothée Friederici et Marguerite Dietrich) vendent la maison dite Schutterhof composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn moyennant 2 400 livres

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 264-v
der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.I.F et Reipubl patriæ Consiliarus et Advocatus alß Curator der Edlen- Viel Ehr und tugendsamen frawen Felicitas Küglerin gebohrner Gambsin, Wittibin, weiters der Ehrenvest- fürsichtig- und wohlweÿsen Herr Johann Philipp Schmid deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig alß Vogt der Ehren und Viel tugendsamen frawen Mariæ Dorotheæ Friderichin gebohrne Küglerin, und dann der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿse hochgelehrte Herr Dominicus Dietrich dießer Statt alter Ammaÿster und dreÿ Zehner, alß Ehevogt der Edlen Viel Ehren und tugendsahmen frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin
in gegensein Herrn Frantz Kuohnen deß handelßmanns
Einen hoff mit seinen underschiedenen Gebäwen und häußern, nemlichen Einem Vordern: mittlern und Einem newgebäwenen Stockhwerck auch Einem Garten genannt der Schutterhoff sambt einem nebens hauß und deren hoffstätten auch allen andern begriffen weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schilts Gaß auff die Obere Straß Ziehend, einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig anderseit neben weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckhs nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stost der Garten uff wohlbesagten Stiffts behaußung, daß berührte nebens Hauß aber zu Vor genanntem Hoff gebrochen, ligt in der so genannten Bickhlins Gaß darinn es auch einen ein: und außgang hatt, einseit neben erwehntem Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem diaconat hauß Zu St. Thomæ, davon gehend iährlichen term. Omnibus Sanctorum 4. Gold fl. widerlößig mit 100. fl Gold fl. der hohen Schul alhier, Item 8. lb 8. ß Zinnß alle Jahr uff Annunctial. Mariæ dem Gürtler hoff – umb 4800. fl à 15. bazen

Fils du marchand François Henri Kuhn, François Kuhn épouse en 1656 Marguerite Reutter, fille du marchand Thomas Reutter
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1656. mehr zum 2. mal, Sonnt. 19. Trin. d. 13. 8.br. H. Frantz Chun der handelsmann allhier Weiland Frantz Heinrich Chun des Burgers vnd handelsmanns alhier hinterlassene ehel. Sohn, vnd Jfr. Margaretha, h. Thoman Reütter des Burgers vnd handelsmanns alhier hint. Ehel. tochter – LIX. Zinst. 21. 8.br Spiegel, Münster, Spiegel (i 60, procl. St Thomas i 32)

Fragment de contrat de mariage (signatures) et testament passé par François Kuhn et sa femme Marguerite Reutter
1664, Not. Oesinger (Jean Frédéric, 64 not 5)
(Fragment, fin de copie d’un contrat de mariage) Frantz Khun alß Hochzeiter, Thomas Reütter der Hochzeitern Vatter
Copia Codicilli Herrn Frantz Kuhnen und Fraw Margaretha Reütterin – 1664 (…) vff Sambstags der 17. Maÿ newen Calenders, nachmittag zwischen Zweÿ vnd dreÿ Uhren, vor weÿland Herrn Johann Friderich Ößingern dem ältern geweßenen offenbahren Geschwornen Notario und burgern alhier Zu Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenvest vnd vorgeachte herr Frantz Kuhn der handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg wie auch die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Reütterin beede Eheleuth, Er Herr Kuhn Zwahr schwach vndt Kranckh auf seinem bett ligend, Sie Fraw Margaretha aber gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) Beschehen vnd verhandelt seind diese ding in Straßburg inn einer Nächst ahne der Apotheck Zum Hirtzen genandt gelegenen behaußung, so Jgfr. Margarethæ Kobin eigenthümlich zustehet, derselben obern Vordern Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß sehend

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient au Sénat la lettre que l’empereur a envoyée de Vienne le 24 novembre 1677 dans laquelle il demande pourquoi le marchand François Kuhn a été emprisonné sept semaines et passible d’une amende de mille florins
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ihr Kaÿ. Maÿt. schreiben für Frantz Kuhnen den handelßmann. 394.
(p. 394) Sambst. den 15. Xbr. – Lect. Schreiben von Ihr Kaÿs. Maÿt: an Mghh. de dato Wien den 24. 9.bris 1677. Frantz Kuhnen den alhiesigen handelßmann betr. Verlangen bericht, auß was ursachen MGHh. Frantz Kuhnen, wie derselbe Vorgibt, 7. Wochen lang gefänglich gehalten, Ihme 1000. fl. straff abgenommen, und seine Kauffmans Wahren, daß Er dardurch beÿ anderen Kauffleüthen umb seinen credit und Verlust seiner handlung gekommen, arrestirt hätten. Erk. an E. E. Raht gewiesen.


Le lieutenant du Roi de Vissac demande aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage dans la maison Kuhn qui lui a été attribuée pour y loger puisqu’il n’arrive pas à s’entendre avec le propriétaire et ses gens pour se servir de la seule cuisine de la maison. Le syndic royal émet un avis favorable du moment que les latrines ne soient pas comblées à l’endroit prévu pour la nouvelle cuisine.

1682, Protocole des XIII – 3 R 39 (1682)
(p. 208) Donnerstags den 25. Junÿ 1682. – Mr de Vissac verlangt d. mann Ihme eine Küchen bawe
Der Regiernde Herr Ar. proponirt, Es werde Mghh. erinnerlich sein, wie daß der Herr Lieutenant Du Roy Mons. de Vissac schon etliche mal begehrt, daß mann Herrn Kuhnen hauß, darinnen Er logire entweder für Ihne lehne oder Kauffe, es seÿe aber biß dato allezeit abgeleinet worden, anietzo habe Er Ihme beditten, daß nur eine Kuchen in dem hauß wäre, deren sich herrn Kuhnen Leüthe und seine Bediente Zugleich bedienen müßten, warauß beständig Zanck und Händel entstünden, solches nun Zu Verhüten, wäre Er gesinnet eine Küche an ein anderen orth, welchen mann ohne große unkosten Zuwerffen Könte, wann MGHh. die bawkösten bezahlen wolten, bawen Zulaßen, Ihne derowegen darumb inständigst ersucht haben wolte.
Herr Syndicus Güntzer sagt es befinde sich s: v: eine Latrin an gemelten orth, wann solche dardurch nicht Zugeworffen und Verderben würde, Vermeine Er mann Könte Ihme darmit willfahren. Erk. Soll durch den Statt Lohnern ein augenschein alda eingenommen und wann der Verlangte baw, ohne beschädigung des s: v: secrets, werckstellig gemacht werden kan, mit so geringe ohnkosten, alß immer müglich, damit willfahrt werden.

François Kuhn meurt en 1683 en délaissant six enfants issus de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 7 767 livres, celle des héritiers de 1 593 livres. L’actif de la communauté s’élève 6 833 livres et le passif à 7 488 livres.

1683 (21.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 10 (60)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter so weÿland der Erenveste H. Frantz Khun gewesener handelßmann und burger in Straßburg welcher den 15.ten Jan : insteheden Jahes todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Johann Gerbers, Specirers und burgers in Straßburg alß geschworen und geordneten vogt Jfr. Margarethæ, francißci Leedigen goldt arbeiters so zu frfort seine handtierung Zuergreiffen versprochen, Johannis, welcher Zu Metz die handlung Zu ergreiffen obligirt, Jfr Annæ Mariæ Barbaræ und Catharinæ Dorotheæ deß in Gott ruhenden h. seel. mit nachgedachter hinderlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeügter Sohn und döchter und alßo alle sechße ab intestato nachgelaßener Erben, durch die viel Ehren und tugendreiche Fr. Margaretham Kuhnin gebohrne Reütterin hinterpliebene Wittib mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten H. Johann Martin Dautel J.U. Ddi E: E: Kleinen Raths wohlbestellten procuratoris und Advocati Ihres geschwornen herrn Vogts (…) Actum Angefangen den 10.t tag Junÿ und ergäntzt den 21, junÿ A° 1683.

Hültzen und Schreinerwerckh. In der obern Stuben über dem Saal, In der undern Stuben über dem Saal, In dem Stüblein im hoff, In der Cammer A, In der Vordern Stockstuben auf die gaß sehend, Auf dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im undern Summerhauß, In der undern Kuchen, In der Wohnstuben, In der Wohnstub Cammer In dem hindern vndern Stüblein
(f° 25) Eigenthum ane Haüßern (T.) It. i. hoff mit seinen underschiedlichen gebäwen und häußern, nemblichen ein Vordern, mittlern und einem newgebawenen stockwerck, auch einem garten genandt der Schutterhoff, sambt einem nebens hauß und deren hoffstäffen, uch allen andern begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schiltzgaß auf die obere straß Ziehend, 1.s. neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig, anderseit neben weÿl. Melchior Billingers gewesenen bastetenbecken nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stoßt der garten auff wohlbesagten Stiffts behaußung, das berührte nebens hauß aber so zuvor genandtem hoff gebrochen ligt in der sogenandten bücklinsgß, darinn es auch ein ein ein und auß gang hat, einseit neben erwehnten Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem Diaconathauß Zu St. Thoman, darvon gend Jährlichen Termino Omnium Sanctorum vier goldt fl. widerlößig mit 100 gold. fl. der hohen Schul allhier. It. 8. lb 8 ß d Zinnß alle Jahr auff Annunciationis Mariæ dem gürtlerhoff sonsten freÿ leedig eigen und über solche beschwerden vermög hienach stehenden Kauffbrieffs æstimirt vor 2143. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Innsigel datirt den 23.to Martÿ Anno 1677. mit N° 1 notirt.
It. ein Kramladen in der Krämergaß (…)
It. 2. Kram gäden neben einander in Krämergaß (…)
(E.) It. 1/3 theil für unvertheilt ane einem halben theil von und ane einem kleinen behaußung in dem Seÿffengäßlein (…)
Memorial. 1. Eheberedung Weÿl. H. Frantz Heinrich Kuhnen v.Jfr. Barbara Güntzerin A° 1624 auffgerichtet
3. Inventarium über weÿl. Frantz Kuhnen mit Anna Maria Runchardin in erster Ehe erzeugter 5. Kinder Verlaßenschafft Anno 1618 auffgerichtet
Ergäntzung der Frauw Wittib unveränderten guets, durch herrn David Osingern Notarium in Anno 1656 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Inhalt vber weÿland frauwen Barbaræ Güntzerin auch weÿland herrn Johann Ansorg geweßenen handelßmanns hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft durch herrn David Ösingern des ältern Notarium seeligen in Anno 1656. auffgerichtet
Abzug in H. Frantz Kuhnen Inventarium. Der fraw Wittib unverändert Gut, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 228, Sa. guldener Ring 48, Sa. der baarschafft 789, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. der Ergäntzung (6526, Sa. Angangs 333, Restiert) 6193, Summa summarum 7774 lb – Schulden 7, Nach abzug 7767 lb
Der Erben unverändert Gut, Sa. guldener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 24, Sa. Eigenthumbs ane j. behausung 37, Sa. Schuld 232, Sa. der Ergäntzung (1299, Sa. Abgangs 4, Resiert) 1294, Summa summarum 1593 lb
Theilbar Gut, Sa. haußraths 108, Sa. der früchten 19, Sa. Wein undt Vaß 284, Sa. Wahren vnd Bradenwein 1727, Sa. Silbers 231, Sa. guldener ring 44, Sa. der baarschafft 722, Sa. pfenningzinß hauptgüter 617, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 2143, Sa. der Schulden 935, Summa summarum 6833 lb – Sa. der Schulden 7488 lb, die Theilbare Passiva übertreffen d. theilbar Gut umb 654 lb, weilen nun die wittib und dero H Vogt auff die theilbare Nahrung gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, und Ihro allein d. Jenige, so Ihr die Eheberedung vor unverändert alß eÿgen undt wÿdemb Zugibt, reservirt
Conclusio finalis Inventarÿ 8493 lb

Les héritiers Kuhn demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un soit d’être exemptés de la contribution extraordinaire soit de réduire leurs charges au titre du logement des militaires. L’assemblée s’oppose à la première requête mais transmet la deuxième à la commission des logements militaires
1683, Conseillers et XXI (1 R 166)
Kuhnische Erben, umb nachlaß d. Extraordinari Stall Gelder und beÿtrag wegen der einquartierung. 196.
Sambstags den 10.ten Julÿ 1683 – Kast pro Ddo Marb. nôe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib Und Kinder Vogten, prd: unterth. Supplication [-] daß entweder [-]rg durch gn. Erlaßung des [-] Extraordinarii Stall und Schweitzer getls [- dis]pensirt, Oder durch beÿtragung eines billigen [-] wohl jetzo, alß jns Künftige reducirt und abgethan möchte.
Herr Syndicus, was das erste petitum betrifft so w [-] sich schwerlich thun laßen, jndeme es Nicht allein großp[- Ab]gäbe, sondern auch die Summa groß were, und& wann mann deßen erlaßen sollt, würden Andere gleich darauff [-] wollen, Kuhn hätte Noch ansehnliche Mittel von 20.000. th [-] hinterlaßen, und Könten die Erben also dießem außstand wohl Zahlen, Wegen des beÿtrags, so were billich, daß eine gl [-] getroffen würde, Vermeine, es könte An die H. Deputirte Zur Einquartierung gewießen werd.
der Regierende Herr Ammeister, wegen des beÿtrags, so [-] es, wie Er es Ansehe, nur auff das futurum, verstanden weilen, die Kuhnische Erben aber schohn eine Zeit lang her große Einquartierung gehabt, so stünde dahin, ob de præte[-] Nicht sollte beÿ den V. O. Hh gender werden.
Erk. Wird das begehren wegen des Nachlass abgeschlagen, wegen des beÿtrags aber An die Hn Deputirte Zue Einquartierung gewießen umb fürderlich davon Zureden, wie Ihnen möchte geholffen werden.
Herr XV. Storck, Herr Rath. Gumbrecht

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à la veuve Kuhn un dédommagement annuel de 50 écus au titre des charges pénibles dues au logement attribué à Monsieur de Vissac

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
weÿl. Frantz Kuhnens Wittib soll jährlichen 50: thlr Hauß Zinnß bezahlt werden. 18.
(p. 18) Sambstags den 29.ten Jan: 1684 – Herr A.er Wencker proponirt, Es seÿe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib bereits den 10.ten Julÿ 1683. beÿ Mghh. supplicando ein Kommen, und habe sich über die allzustarcke habende einlogirung des Mons. Vissac des Lieutenants Du Roy beschwert, Weilen aber dazumahlen dießes geschäfft An die Hr. Deputirten Zur Einquartierung gewießen word. als hätten Sie mit Zuziehung Hn Syndici Güntzers darvon Zu reden Nicht ermanglet, als welcher casus* Mghh. umbständlich referirt Wurde.
Herr Synd: Güntzer, es Were bekandt, daß die Kuhnische Wittib harth beleget Were, Weilen es aber billich daß sie mehr Nicht als Andere leüth leidete, Und daß ihr deßwegen ein soulagement geschihe, as hätten die Hn deputirte dafür gehalten, es Könte ihro Jährlichen 50. Rthlr Von dem Pfenningthurn bezahlt Werden, Und auff Weÿnachten Angehen. Herr A.r Städel, weilen gedachte Wittib Noch Viel Ane Extraordinari Stall Und Schweitzer geld schuldig seÿn, so stelle er dahin, ob es ihro nicht solte abgeschrieben Werd.
Herr A.r Wencker, es habe beÿ den Hn. deputirten auch dieße Meinung gehabt, Vnd Weilen bereits Zweÿ jahr als 1682 et 83. die einlogirung habe, so Könten ihro die 100 thlr. An Ihren schuldigen Extantzen abgezogen Werd. Erk. Beliebt.

La veuve et le tuteur des enfants de François Kuhn se plaignent des manœuvres de Monsieur de Vissac qui les contraint à quitter leur maison et à louer un logement. Ils demandent à être dispensés de cette charge insupportable. La commission d’enquête constate le différend entre le lieutenent du Roi et les propriétaires de la maison. Le syndic royal déclare qu’il a déjà écrit à ce propos au marquis de Louvois. La cour a écrit le 3 janvier 1685 que la veuve Kuhn doit pouvoir loger dans sa maison. On pourra remontrer à Monsieur de Vissac qu’il est mieux logé à Strasbourg que par le passé à Brisach et qu’il dispose de davantage de place qu’il n’en a besoin et à la propriétaire qu’elle devra mieux surveiller ses filles pour qu’elles ne pâtissent pas des gens qui logent chez elle. Différents assesseurs puis le préteur royal donnent leur avis. L’assemblée décide en avril 1686, si les parties continuent à se manifester, de répondre au lieutenant du Roi que le Magistrat ne fait qu’appliquer les ordres de la cour qui souhaite que le propriétaire puisse loger dans sa maison et au propriétaire de tenir la maison de manière à ce que personne ne puisse se plaindre de mauvaises fréquentations. Le différend ne cesse cependant pas. En octobre, la veuve refuse de louer sa maison, le syndic royal constate qu’il n’est pas possible de chasser de force le propriétaire de sa maison. La veuve serait cependant disposée à vendre sa maison à la Ville, ce qui contenterait le lieutenant du Roi mais qui obligerait la Ville à rembourser les frais que Monsieur de Vissac a consacrés à améliorer son logement.
Les propriétaires demandent en novembre qu’on leur verse le prix de la maison ; l’assemblée répond qu’aucune vente n’a été passée et que rien ne se fera sans ordre exprès de la cour. Les propriétaires introduisent un mois plus tard une nouvelle demande qui reçoit la même réponse.

1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Weiland Frantz Kuhnen Wittib und Erben Vögten umb befreÿung der Einquartierung und anderwertiliche hülff weg. ihrer wohn behausung. 44. 69. umb verkauffung ihres haußes. 195. 209. 212. umb beförderung bedachts. 223.
(p. 44) (Sambstags den 23. Februarÿ) D. G. nôe weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaß[ene -] Erben Vögten Herren Ddi Johann Martin [-] Gerbers des Specirers, prod. undth. supplicat[ion -] Weilen Z die Kuhnische Wittib sambt ihren Kindern [-] in ihrer behaußung, allwo Mons. de Vissat einlogirend ist, so geringen Und engen Wohnung, daß Zu Conservir und beförderung ihrer Nahrung, so sie mit fortsetzung der handelschafft suchen muß, sie keinen platz mehr übrig stehet, Und [-] das hauß gäntzlichen Zu quittiren genoth thrüget ist, sich behelffen Auch 2. selbiges mit Vielen Unkosten erhalten, und jährlich davon 25. fl. Zinß Nach St. Thomas Und jn Gürtler hoff abstatten muß, 3. Mons. de Vissac selbiges nach seinem belieben hin Und Wid. ge*ordert, Und den gartner darinn Umb Kehren laßen, Auch 4. die über aus große Unerträgliche und tag und nacht wehrende Unruhe, Und der, denen erwachsender töchter höchst nachtheilige, Zuspruch der Officiers und Anhäng der Diener Und Laqueÿen Darzu kombt, Mghh. gd. geruhen möchten, beÿ Nunmahliger abweßenheit des Mons. de Visats gedachte Kuhnische behaußung Von deßelben allzu Ungleichen und ferner Unerträgliche Einquartierung gn. Zu befreÿen, Und ihne Anderwerds einzulogiren, oder, so dießes sich nicht wohl thun laßen wollte, entwed. der Wittib dafür was billig und Christlich Zubezahlen, oder ihro dargegen ein Andere Wohnung zu Verschaffen, und wohl* An dem preiß angehet, gn. nachtragen Zulaßen, oder ihro Noch auff eine andere billige Weiße berathen und beholffen Zu seÿn.
Erk. An die Herren Deputirte Zur Einquartierung Umb sowohl information einzu ziehen, was es Vor eine beschaffenheit mit dießer behaußung habe, als Auch Zu bemerken, wie der Implorantin Zu helffen, gewießen Und soll als dann beÿ Mghh. Wid. referirt werd.
Herr XV. Städel, Herr Lienhardt.

(p. 69) Montags den 1.ten Aprilis 1686. – Kuhnischer W. undt Erben Memoriale pt° des haußes.
Herr Amstr. Fröreißen H. XIII. Frantz, H. XV. Städel und H. XXI. Merckel referiren, daß errinnerlich waß gestalten d. 23. febr. Jüngst der Kuhinschen Wittib und Kinder vögte Ein Unterthänig Memoriale MGH. herren hätten præsentiren laßen, darauff den herrn Deputirten beÿ der Einquartierung anbefohlen worden, so wohl information ein Zu Ziehen daß es für Eine beschaffenheit mit dieser behausung habe, alß auch auff mittel vndt weeg bedacht Zu sein, wie den Imploranten Zu helffen wäre, hätten Sie nicht ermanglet solches Zu thun, und nach dem sich die Kuhnische höchstens beÿ Ihnen beschwärt, daß die des haußes *ß allerdings gäntzlich entrathen müßen, in dem so viel darin geändert, theils auch übel Zu gerichtet wird, und daß es M. de Visat für sich allein begehrte, Sie könten nicht anders alß bitten Mgnd. herren wolten Ihnen Ihr hauß umb einen billichen preiß abhandlen sie wolten sich mit 1000 thl. angeldt contentiren laßen. Die Herrn Deputirte repliciren Ihnen hierauff, Sie würd. sich wegen deß außtreibens auß dem hauß gar nichts zu befördern haben, wäre Ein königl. ordre von Hoff da, wie und auf waß weiß, Mr de Visac das hauß bewohnen solte. Dieweilen Sie aber wohl verspürten, daß ein großer Unwillen Zwischen beeden Parteÿen sich hervorthäte, alß Vermeinten Sie, wann vor Ihnen Einen gewißen Zinß nembl. 50. thl. oder so guth man mit einander würde über ein kommen Können, Jährlich verspreche und Zahlete, daß Sie darumb ein andere wohnbehaußung und nach wohl feÿler lehnen Könte, darneben Keller, Cammern und frucht Kästen Zu ihrem gebrauch darin ließe, auch Sie Von der Einquartierung anderwertlich gäntzlich befreÿete, Sie beßer thäten daß Sie solches annehmeten, Alß nun die Kuhnische für solche offerten geg. der Hh. Deputirten sich bedanckheten und die Wittib sich so weit herauß ließe, daß man nicht anders glauben Könte, Sie würde sich umb anderwertliche Commoditæt umbsehen, hätte baldt darauff M. de Visac Zuverstehen gegeben, Er wolte daß diese sach außgemacht würde, deßhalben mann abermahlen die Kuhnische Wittib beschickhen thäte, umb von Ihr zu vernehmen, ob Sie seithero andere Gelegenheit gefunden hette, da Sie alsbald gesagt, Nein, und sie könte das haus so nicht quittiren. beÿ so bestellten sachen haben die Herren Deputirte sich mit einander berathschlaget, waß dann ferners hiebeÿ Zu thun, und wie der sach möchte abgeholffen werden. Sie ahn ihrem ort finden nicht rathsam eine andere behaußung Mr. de Visac Zu geben, wüßten auch Keine nicht, ginge also sehr schwer her, und weilen diese sach von Zimlicher Importantz hätten Sie nur Zu mehrer Nachricht MGhh. obstehendes referiren wollen.
H. Syndicus sagt, Es hätte das Kuhnische Memoriale vorhin schon gesehen, weiße auch wohl daß M. de Visac die sach starck vor diesem getrieben, und scharffe worte beÿ dem Regirendem herrn Am.ster außgestoßen, der sich ja darüber beÿ Mgh: Hh. d. XIII. beklagt hätte. Es wäre an Ihn begehrt worden, daß Er ahn Monseigneur Le Marquis de Louvois schreiben möchte, umb demselben zu berichten waß es für Eine beschaffenheit mit gemeltem hauß hätte, Er hätte es gleich darauff gethan, und in seinem schreiben vnter dem 18. Xbre 1684. gemeldet, waß das hauß für Appartemens, Commodität und größe hätte, daß Mr de Visac auch [p. 72] andere Persohnen beÿ sich hätte, und vorhin H. Graff von Mansfeldt mit seiner starckhen heitte darin logirt wäre geweßen, daß es scheine es seÿe Ein point d’honneur von seiten des Mr de Visac, d. Er allein in dem hauß sein wolle. Monseigneur de Louvois hätte auch auff solches abgeschicktes schreiben gleich den 23.ten Eiusdem geantwortet, wäre solche antwort d. 3. Januarÿ 1685. beÿ M. Gn. herren d. XIII. abgeleßen worden dieses Inhalts, daß Ihrer Königlichen Maÿestätt intention seÿe, daß die Kuhnische Wittib in dem hauß Verbleiben, und M. Gn. herren in allem so Sie hierin verordnet, nichts ändern sollen. Er H. Syndicus seÿe deßhalben noch der Meÿnung, wann mann beÿ Einem bescheidt bleibe habe man keine Verantwortung, geschehe auch waß Ihro Königl Maÿetätt Intention conform wäre. Dieses Zwar finde Er sehr raisonable, daß weilen die Kuhnische 25. fl. widerzinß vor der behaußung geben müßen, daß man solche neben den 50. thl. abrichten undt vor der statt weg. bezahlen Könte, dann man je für M. de La Bastie 100. thl Zahlen müßten darüber sich H. Gouverneur M. de Chamilly zwar nicht wenig Verwundern, Im übrigen würde man sich geg. Mr de Visac auch auff solche weiß, wann Er sich wiederumb anmelden solte, entschuldig. können, daß hiesige Statt Kein solche sach und große Veränderung rauh starckhe Außgaab ohne Vorwißen undt expresse Ordre von Hoff, nicht vnternehmen dörffen Zu dem seÿe mit häußer kauffen gar nichts außgericht, man sehe es und bezeugen die Exempel waß es für eine beschaffenheit mit leeg*. häußern habe, wann man Zweÿ hierein setzen will, ist es kaum Einem guth genug. M. de Visac habe zu woviel platz und mehr als Er brauche, seÿe Zu Breÿsach beÿ weitem nicht so guth logirt gewesen. Gienge also sein votum dahin, daß wann Mr de Visac sich nochmahlen werde anmelden was Ihme (1) würde zu bedeuten sein Er wiße selbst wohl daß ein ordre vom Hoff da seÿe, undt Könne man davon nicht abweich. die 25. fl. widerzinß (2) so die Kuhnische nach St Thoman und in dem gürttler hoff jährl. abstatten müßen, könne denen Kuhnischen erben d. seithero wilfarthen 50. th. gereicht werd. Und dabeÿ für d. (3) der Kuhnischen Wittib anzeig., sie solte Ihre döchter in beßerer Zucht und gehorsam halten, alß nicht gescheh. und zu Ehrlichen leuthen außreden* hauß thun.
H. Amstr. Reiseißen, volget H. Syndici her. vndt Zwar dergestalten daß wann H de Visac nicht solte damit Zu frieden sein, gedachter H. Syndicus sich möchte belieben in hoc puncto nach hoff, wie vormahls vor Ihme gescheh. nachdrucklich Zuschreiben, damit nicht etwan anderen seithen man vorkommen möchte.
H. Amstr. Fröreißen, Er glaube wohl daß die Kuhnische Wittib sich auff vorstehende weiß würde accomodiren laßen, wann nicht andere lauscher* wären die sie auffstößteten vnd davon abwendig mach. thäte.
[p. 74] H. Amstr Würtz, Es wäre guth wann man mit beÿd. Parteÿen also handlen und übereinkommen könte. M. de Visac alß Lieutenant de Roy were unterdeßen wie Andere hohe officiers wollen allein logirt seÿn.
H. Prætor Regius meldet, daß alß das Kuhnische Memoriale alhier eingegeben worden, Er h. prætor beÿ hoff gewesen, habe aber nicht gehört, daß Er dieses geschäfft sollicitirt, oder in eventum etwas außgebracht habe, dieser wiße Er wohl d. Er auch damahls mit dem H. Bischoff von Straßburg umb Ihme gedachtes hauß zu verhand. in tractaten gestand. wäre aber nichts, wie bekandt, darauß worden. Sehr bedencklich wäre es wan man wolte Von Monseign. de Louvois gegebener ordre abspring. Wurde guth sein, wann man die Nebens gravamina suchte zu fordrist zu removiren alß auff seithen der Kuhnischen, deß weg. der Unruhe in dem hauß mann ihnen davon mit den 25. fl. wieder Zinß gratificirte, würde sich hernach nicht ferners mehr zu beschwären haben, dann obgleich d. hauß in großem Capital stehe, hätte man ihr Zusag. daß dergleich. Capitalia niemahlen oder sehr wenig uff völlig Zinß Können gebracht werd. Auff seithen Mr de Visac wäre hierin Zu remediren, daß den Kuhnischen vogt und der Wittib scharff eingebunden würde, die solten beßer obsicht uff die dochter haben, damit nicht immerfort mann dieser klag hören müße, es würde von Ihnen den Lacqueÿen im hauß abgetragen vnd ein und das andere entwendet, daß hauß wäre ja so beschaffen, daß es einer absonderung und separation leide, Ferners daß Sie Lumpengesindt, marquetendereÿen, Archers de grand prevot und waschereÿ abschaffen und auß dem hauß thun solten, seÿe für wahr hochstbeschwärlich neben solch. leuthen Zu wohnen, hatten sie aber fleißiger Losamenter, möchten Sie solche ahn rechtschaffene leüthe Verlehnet, Sonsten müßte Er herr Prætor gestehen, daß Mr de Visac wohl de logirt seÿe, und so guth Zum wenigsten alß andere, wann Ihme hierin wird geholffen werd. glaube Er, d. die sach von Ihme nicht ferners werde poussirt werd. in dem Er letztmahl nicht das urgiert d. Er alß Lieut. de Roy begehre beßer accomodirt zu sein, sondern habe nur obstehende specialia allegiert.
Erk. Wann M. de Visac sich wider würde anmeld. solte die Herren Deputirte Zu der Einquartierung Ihme andeuten, man bleibe auf seiten der Statt beÿ der ordre, so vor diesem bey hoff ergang. und hiehero geschickt worden, vnd Könne man davor nicht weichen biß Eine andere Vorgeleget werde.
Der Kuhnischen Wittib und Kinder Vögten aber wird anbefohlen, die in das hauß recipirte Persohnen alß wäscherin, marquetender gesindt undt Archer du Grand prevost ab: und auß dem hauß zu schaffen, auch verbotten, dergl. hinführo hienein zu setzen, sondern wann je übriger platz darin sich befindet, ahn rechtschaffene leüth es zu verlehnen. [p. 76] Was die töchter betrifft, solle Sie Zu andern Ehrlichen leuthen gethan werd. damit Die auß dem übelen ruff kommen mögen, wonicht würde man vrsach haben Inquisitio anzustellen, und nach befindung der sach Sie abzustraffen. P.to des hauß Zinßes solle es mit der Jährl. Zinßreichung der 50. lb continuirt, und dazu wann obiger Verordnung fleißig wird nachgelebt werd. die wider Zinß von 25. guld. nach St. Thoma undt in den Gürtlerhoff gehörig Von gemeiner Statt guth gethan, vndt also sammenhafft 400 Gulden für Jährl. Zinß gereicht vnd passirt werd.

(f° 195) Sambstags den 26. Octobris 1686.- Frantz Kuhnen Wittib und Erben umb verkauffung ihres haußes
L.um unterth. Memoriale und bitten, weilandt Frantz Kuhnen Wittib und Kinder [p. 196, manque le haut de page] mit 6 KK. [-] Eÿgenth. behaußung [-] beste Nahrung stuck [-]ct und packh auß zu Ziehen [-] gebührende satisfaction und regu[-]es und schadens solte gegeben werden, [-]en obgemelte Vögt Mng. Hhn, Ihre [-]ge Verordnung dahin zu thun, daß eine Erkantnuß wegen bezahlung gedachten Kuhnischen haußes auffgerichtet, Zu gleich gewiße termin derselben gesetzt, und worin Sie undt ferner schaden leiden könte, Ihro der Wittib und Erben satisfaction gegeben werden möchte.
H. Syndici herrl. sagt, Er wiße noch Zur Zeit vor Keiner Erkantnus, die die Kuhnische Wittib wieder Ihren willen auß den hauß Zu Ziehen obligirt, anfänglich habe Monseign. de Louvois verwilligt, daß Mr de Visac sich mit d. mey* Ihme cedirten losamenten contention und die Wittib in dem hauß laßen, solte diese aber habe nachgehends mit worten gegen Ihme sheiht Zu viel herauß gelaßen und hoffnung in dem h[–]cht, als auch durch liederliches leben Ihrer döchter verursacht, daß Mr de Visac beÿ Monseign. de Louvois geklagt, dieser habe hierauff ahne herrn Intendanten geschrieben, erstgemelter herr Intendant ein billet ahn die herren deputirte beÿ der Einquartierung geschickt und darin gemeldet, daß die ordre des Monseign. de Louvois diese seÿe, daß Er mit Mng. herren die differentzien zwischen H. de Visac und der Kuhn: Wittib wegen ihres haußes beÿlegen und außmachen solte. Gedachtes billet seÿe Von Mg. Hh. die XIII. gebracht ein schluß darüber gefaßt deputirte Herren Zu H. Intendanten geschickt und von Ihme Relation abgelegt, die hauptsach eb* wie mir der Kuhnischen Wittib hierin Zu verfahren*, und auff waß für Conditiones mit Ihr zu schließen ahn dergleichen Deputirte Zu der Einquartierung nochmahlen gewießen worden, ob nun gleich diese, die Wittib mit beÿstandt der vögte über vorgeschlagenen conditiones angehöret, und ein und anders dabeÿ zu gemüth geführet, Sie solte Mngh. Hh. an die handt gehen, man wolte Sie in ihren schaden nicht stecken laßen, habe Sie lang tergiversirt, endlich aber Zu Keiner Verlehnung sich nicht verstehen wollen, dabeÿ seÿe es auch geblieben.
Beÿ so gestalten Umbständen sehe Er nicht wie man die Wittib par force aus dem hauß werffen könne, es heÿße Zwar Salus Reipubl: suprema Lex este*, es seÿe aber dieser casus gantz alienus, Mr de Visac wolle das hauß allein inhaben [p. 198] da er übrigen platz in deren losamenten habe die Ihme vor dießem seind überlaßen worden. Ferners habe man auch darauf Zu sehen, weilen der gantze esdat major schier in Einem Canton beÿsammen logire, daß man nicht wohl verantworten werden können, tam pp: raônem politicam quam militarem dieses hauß für alle Zeit vor Einem Lieutenant de roy Zu gebrauchen. Monsr. de Visac werde es nicht übel auffnehmen, wann man Ihme p. Dnos deputatos sagen läßet, Ein löbl. Magistrat seÿe gewilt in allem Ihme gern Zu willfahren, es habe aber die Wittib durch Ein übergebenes Memoriale sich gantz anders, alß vor dießem geschehen, Erkläret, in dem Sie durch auß das hauß lehnungs weiß Mgh H. nicht überlaßen, sondern Käufflich verhandlen wolle, alß könne man mit gewalt Sie nicht herauß treiben, auch ohne special befelch, wie beÿ Erkauff anderer häußer beobachtet word. nichts thun, Er wolle demnach so guth sein und sich biß auff erhaltene antwort patientiren. Die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung betauren, daß so Viel ungelegenheiten wegen dieses haußes sich erregen, allein Zu Ihrer decharge hätten Sie es müßen hiehero remittiren, nachdem die Wittib auff Mghh. herren der XIII. letztere Erkantnuß biß Zu Endt des Termins still gewesen, anjetzo aber de novo resistire, und diese wort gebrauche, man könne und werde Sie mit gewalt nicht herauß treiben. Unterdeßen befinde sich Mr de Visac sehr darüber offendirt, und werde nöthig sein Ihn zu opposiren.
H. Præt: Regÿ Excellentz addirt obigem dießes, daß die herrn, so dem herrn de Visac werden committirt werden auff zu warten zu forderist ex protocollo sich informiren mög., damit nicht Jetzige anzeig den Vorigen contrarÿ lauffet.
Sonsten gebe die Kuhnisch Vor, Sie difficultire nicht sondern erbiethe sich auß Zu Ziehen, der Magistrat aber verwehre es, vnd scheuler sich nicht gegen dem Mr de visac es Zu reden. Demnach werde Sie dahin Zu disponiren sein, entweder das hauß lehnungs weiß der Statt, wie mit Ihr tractirt worden, Zu überlaßen, oder wo Sie dem Verkauff in hæriren solte, Mr de visac die vaniät und opiniatretet dieser frawen Zu remonstriren, daß Er sich biß vff Special ordre hoc casu patientim vales absonderlich seÿe darumb Viel hieran gelegen, weilen es groß baucosten angewandtet word. welche wann es die Statt refundiren solte, ein großes gelt erfordern würde.
Erkant, werden H: XIII. Frantz, H XV. Städel und H. Secretarius Fridt abgeordnet, dem H. Visac Zu hinterbring. daß weilen die frau Kuhnin newe gravamina eingebracht und nunmehro d. hauß nicht anders alß Käufflich, davon gleichwohlenn vorhin niemahlen mit ihr geredet worden, überlaßen wil, daß Er nur solang sich gedulden wolle, biß hierüber schrifftl. ordre von Hoff werde einkommen sein.

(p. 209) Sambstags den 9.ten Novembr. 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb bezahlung des haußes
Gl. nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie Ihr geld vor Ihr hauß höchst benöthigt seindt, alß bitten Sie Ihnen solches in gaal. forderlich zu Khommen Zu laßen. H. Synd. dieser Recess seÿe entweder von dem vogt im rausch anzugeben, oder von dem procuratori auf solche weiß angehöret worden, dann kein kauff noch Zur Zeit vorgegangen, also werde auch kein Kauffschilling wollen prætendirt werden. H. Ammeister Fröreißen, letztmahl alß wittib und die Hh. vögte beÿ dem H. Deputirten zu der Einquartierung erschienen, ist der bericht gegeben worden, daß man E: G: letzter Erkantnuß ein geringen gethan habe, bittendt man wolte Sie weg. des haußes schadloß halten und mit käuffl. annehmung Ihnen gn. wilfahren. Man hätte Ihnen der gleich zu antwort.gegeben, Mg. Hh. könten weg erkauffung gedachten haußes ohne special ordre von hoff nicht thun. H. XIII. Braun Imploranten seÿen annoch 156. lb in die Burger und schweitzer Cassa schuldig, wann mit Ihren Kauff: oder lehnungs weiß solte tractirt werden, würde diese Summ zu forderist ab zu ziehen sein, wie vor diesem ohne dem schon die Erkantnuß dahin ergangen.
Erkant, Sollen Imploranten angezeigt werden, man wiße noch Zur Zeit von Keinem Kauff vndt seÿe dieser Recess gantz vnformlich undt vnverständlich, dießen beßere Erläuterung man erwarten wolle, mit der Deduction aber könne in das Künfftige fortgefahren werden.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 212) Montags den 11. Novembr. 1686 – Kuhnische Wittib [-]trag nochmahlen [-]
[Gl.] nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie noch E. G. bescheidt, das Kuhnische hauß dem Monsieur de Visac völlig eingeraumbt bitten Sie vnterth. auff angehörte Relation der herren deputirten beÿ der Einquartierung solches Käufflich Ihnen abzuhandlen, wie auch das geld forderlich Zu kommen Zu laßen.
H. Amstr. Fröreißen, Er könne nochmahlen nichts anders seÿn, alß deß wegen p.tendirten Kauffts man den Kuhnischen gar nichts eingewilligt, sondern sie abgewießen, darumb weilen E: löbl. magistrat ohne special ordre von hoff hierin nichts thun wolle, übrige herren deputirte melden deßgleichen daß man gedachten Kuhnische zu keinem Kauff Einige Vertröstung nicht gegeben. Man könne nicht anders von Ihnen Khommen alß wann man die sach zu Bedacht nehme. Erkant, Bedacht.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 223) Montags den 2.ten Decembris 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb beforderung bedachts
Gl. nôe Frantz Kuhnen Wittib vnd Erben, vom 11.ten Novemb. jüngst bitten die beforderung bedachts und weilen Sie des gelds höchst benöthigt, umb forderliche bezahlung.
H. Synd. herrl. man Könne den ohnverschämbten imploranten anzeigen, daß man nicht wiße noch verstehe, waß Sie mit ihrem vielfältig. vnd vnordentlichen Recessiren wollen. wann Sie Ein Kauffverschreibung vorlegen werden, so werde selbige maaß geben waß man ihnen schuldig seÿe. H. Amstr. Fröreisen man habe kein wort von der Kauffverschreibung gedacht, sondern den Zinß allein regulirt.
Erkant, solle den Imploranten und dero vögten angezeigt werden, mit einem foromlichen Recess ein zu kommen, damit man wißen könne, waß man Ihnen schuldig seÿe alßdann werde ergehen waß recht ist.
H. XV. Schmidt, Rathh. Leonhardt.

Les propriétaires exposent en mai 1688 qu’ils ont dû laisser leur maison à la jouissance entière de Monsieur de Vissac et que l’indemnité promise leur a été versée une seule année. Ils demandent à être autorisés à la vendre à M. Meyerhoffer de Saverne, ce qui évitera à la Ville de verser l’indemnité et libérera la maison de la charge des logements militaires. Le syndic royal estime qu’il s’agit d’une manœuvre pour céder la maison à vil prix à l’acheteur et qu’il n’est pas possible de transporter les meubles de Monsieur de Vissac absent dans un autre endroit. Le préteur royal est d’avis de remettre la décision.
L’assemblée examine la situation en décembre après que M. de Vissac a quitté la Ville. Il va falloir trouver un logement au Major de la Bastie et un autre pour le nouveau lieutenant du Roi du Fournel. L’assemblée renvoie l’affaire au bureau des Logements militaires en le priant de trouver un expédient qui soulagera les propriétaires.

1688, Conseillers et XXI (1 R 171)
Frantz Kuhnen wittib wegen hauß verkauf vnd verf. Zinßraichung. 133.
Frantz Kuhnen Wittib und Kinder umb befreÿung ihres hauß von Einquartierung. 400.
(p. 133) Sambst. den 15. Maÿ – Gl. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterlaßene wittiben und Erben prodt. vnterth. memoriale, darinn H. D. Dautel und Johannes gerber beede vögte vorstellen mit waß großer gedult die implorantin der schwären Einquartierungs last so viel Jahr lang ertragen, das eÿgenthumbl. hauß quittiren, dem M. de Visac völlig überlaßen, dabey 25. fl. Jährlich wieder Zinß, vnd auß ihrem lehnhauß 50 fl. Zahlen müßen, daß Zwar M.g. herren auß milder güthe Zu Einem beÿtrag und Jährl. hauß Zinße 100 fl. zuerkant hätten, auch solche in aô 1686. gereicht worden wären, pro 87. bißher aber nicht hätten können zu wegen gebracht werden dabeÿ auch noch dieses zu erwegen, daß, nach abrichtung der wieder und ihres hauß Zinses, nicht mehr alß 25 fl übrig bleiben, welche durch verstallung des haußes Zur helffte wieder abgehe, Demnach aber H. Meÿerhover von Zabern sich præsentire solche Kuhnische behaußung ahne zuch zu erhandlen alß bitten supplicirende vögte, wittiben und Erben umb gnädige obrigk. consens, welcher verkauf gemeiner Statt nicht vnnu*tzlich sein werde, in dem dardurch selbige von dem Jährl. Zinß und das hauß von der Einquartierung erledigt würde.
Herr Syndicus Güntzer, Er halte darvor daß noch Zur Zeit des vorgeben ein bloßen p.text seÿe, H. Meÿerhover kaufe kein hauß, er bekhomme es dann halb geschenckt, 2. Seÿe Mons. de Visat abweßend und würde sehr übel von Ihme aufgenommen werden, wann man seine meubles anderswohin wolte transferiren laßen, 3. habe Kuhnische Wittib wegen des verwilligten Jährl. hauß Zinßes sich nicht zu beschwären, die wied. Zinß habe sie allezeit geben, und das hauß vor die seinen* auch behalten, und Einquartierung haben müßen H. de Visac werde seine angewendete bau und Uncosten prætendiren, vnd beÿ hoff M. herren nicht recommendiren, wann man in Eÿl vnd ohne seines vorwißen das hauß weg geben solte. Es könte deßhalben der verfallene Zinß, wie in aô 86. geschehen bezalt, die Imploranten aber wegen des verkaufs biß H. de Visac gegenwärtig sein werde zur gedult gewiesen werden.
Herr Prætor Regius Meine Herren haben nicht ursach beÿ diesem Verkauf sich viel Zu interessiren, es möge Meÿerhoffer ernst oder nicht sein solches ahn sich Zu handlen, werde einen weeg ahn den andern die Einquartierung Zu leiden haben, wegen H. de Visac aber seÿ rathsam, alß man auff Immhr* reflection, vnd würde Er sehr offendirt werden, wann man seine Sachen wegthun laßen wolte, da Er allzeit vorgegeben, er habe so viel in baucosten darin angewendet, Wann H. meÿerhofer alle Umbständte wißen solte, wieder der lust Ihme bald vergehen, es stehe noch dahin, ob H. Visat wie Kuhnin sich ein bildet, wegen anderwert. charge das hauß nicht mehr bewohnen werde, die gantze tractat. berühren auf dem Kauffhaus Kiefern der von H. Meÿerhofer schon lang umb noch häußern alhier zu fragen angesprochen worden, daß Er es aber kaufen wollen seÿe noch in weiterm feld. Am besten werde man thun, die sach Zu bedacht Zu Ziehen.
Erkannt Noch zur zeit pt° des Verkaufs die sach zu Bedacht gezogen, Können in Zwischen mehrer bericht und information per Der. Depp eingezogen, der vormalß verwilligte Jährl. Zinß aber Kuhnische Wittib gereichet werden.
H. XXI. Bran, Rathh. Spilman

(p. 400) Sambstags den 18. Decembris – Saltz. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterl. Wittiben und Kinder pt° Ihrer behausung in der Schilttzgaß produciren Vnt. Supplication, meldend demnach Sie die bekantliche harte und schwäre Einquartierung des Hn de Visat mit großem nachstand ihrer Nahrung und höchster gedult erlitten, ihre Eÿgenthumb. behaußung quittiren und beÿ andern Leuthen sich mit Lehnung behelffen müßen, nach deßen abzug von hier aber in der hoffnung gestanden, Sie würden ein zeitlang von aller Einquartierung befreÿt bleiben, deßwegen Sie solches wieder bezogen und viel reparationes angewendet, Sie müßten aber gantz ein anders vernehmen, und daß man gesinnt seÿe den Statt major, so ahn statt Mr de La Batie hieher khomme, Ihnen einzulogiren, Wann nun hierdurch in ihrer Nahrung großer abruch Ihnen Zugezogen werde, auch sie Söhne wegen Ihrer handlung und Kunst in dem hauß Zimblichen Plazes benöthigt, alß schickhen Sie ihrer Seufzer zu gott und bitten umb Obrigkeitl. schutz und schirm auch hülffliche handt Ihnen Zubiethen, wo möglich dieser abermahligen schwären Einquartierung Sie Zubefreÿen, und das hauß auß dem etat major außthun Zu laßen oder dafern hierzu keiner hoffnung, die sach dahin Zu Vermittlen Ihnen solche behaußung, die schon längstens freÿ gebotten worden abzuhandlen oder geben Einer [p. 402] andern außtauschen, abschätzen, und dem billigen werth nach bezahlen Zu laßen.
H. Dr Schilter sagt, das begehren beruhe auf der billichkeit, wegen der alternativ könten die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung entweder gehört, oder Zum bedacht ahne Sie gewießen worden. H. Advocat Geÿer, weilen es in vorigen Zeiten öffters geheißen, es sehe der hoff nicht gern, daß der estat major so nahe beÿsammen und gleich samb in Einem quartier logire, so hätte Er gegelaubt es würde nach dem außzug Mr de Visat hierinn remedirt werd. waß daran hinderlich geweßen, wiße Er nicht, doch könne man denen Imploranten nicht Zu muthen den last allein Zu tragen.
Hr Advocat Klinglin bedauret derselben fata, es seÿe aber die Statt im standt nicht das hauß zu kaufen, kein anders wißen man den Major Zu logiren, alß könne man sie ein wenig Zu gedult weißen vnd vertrösten so baldt zu subleviren alß möglich sein werde.
H. prætor Regius Obrecht, Es wäre Zu wünschen geweßen, daß in dem moment alß Mr de Visat außgezogen, und das hauß vacant worden, gelegenheit sich gefunden hätte, den Neuen hrn major du fournelle anderwertlich zu logiren, jetzo scheines Zu kurtz Zu sein, und heißen impossibilitas quicquid jubet, defendit. Er halte darvor es werden Imploranten zu berichten sein, daß ihr hauß Zum wenigsten Einen Obersten logiren könte, und wann dann die beste appartements dazu destinirt wurden, auß den übrigen kein großer Zinß erhoben werden könte, dem Obersten wäre Sie verbunden Einige Services zu geben durch Einlogirung des majors würde Sie darduch befreÿet. Daß es ruinirt worden, hätte Sie sollen visitation vernehmen, und den schaden abschätzen laßen, So haben sich aber nicht angemeldt, sondern den Zinß fortlaufend und reichen laßen. Vor die Statt seÿe es auch in viel Zu hohem preiß und beÿ weitem nicht werth wie man es halte. Wegen Außtauschung gegen Statthäußern wiße Er nicht worauf man Ziehle, von Schafnereÿ Könne man nichts weg geben [p. 404] Am besten werde gethan sein ahn die Hh deputirten beÿ der Einquartierung der sach zu weißen, umb auf mittel zu dencken, wie an die Imploranten Klaglooß stellen möge.
Meine herren finden beÿ sich, daß der last Zimlich schwär und gleichsamb nicht Zu ertragen seÿe, darumb man auf mittel bedacht sein müße, Selbige Zu Soulagiren, es laufe ins gewißen, gebe trähnen beÿ Wittib und weÿßen und werde also vnd nach* einiger* verantwortung man auf sich Ziehen, die Statt seÿe auch dergestaltten noch nicht erarmbt, daß man wegen Einer Einigen behausung nicht solte ein expedient finden können, wann selbige alzu teur wolle gehalten werden, Könne man sie durch Unpartheÿische leuthe abschätzen laßen, darumb könne man vor dieses mahl den Imploranten Zu sprechen, sie Zu gedult weißen und versichern, man wolle auff ein expediens bedachten sein.
Die Herren Deputirte Zur Einquartierung erstatten hiebeÿ nach diesen bericht, daß nicht ehr seÿe, nach dem M. de Visat außgezogen, die Wittib und ihre Kinder nicht gesaumet solche wieder Zu besitzen, man Sie gern ein Zeitlang verschont hätte, weilen aber gantzen ohnvermuthet der Statt major seiner ankunfft notificiren laßen, wiße man in der gantzen Statt kein losament in der Eÿl vor Ihr zu finden, Er habe auch albereit ein stroh und anders durch gewiße leuthe hierin führen laßen, also daß man mühe haben werde denselben wieder heraus Zubring.
Erkant, Ahn die herrn deputirte Zur Einquartierung gewießen auf ein zu länglich expediens wie Implorirende wittib und Kinder soulagirt werden mögen zu denckhen, wann vacirende frembde höffe sich befinden oder wie ein tausch zu treffen, solches beÿ Mein g. herren in Vorschlag Zu bringen, in deßen die Implorant Zu gedult zu weißen mit Versicherung deßwegen abhelffung ihrer gravaminum ein bedacht abgefaßt werden solle.
H. XXI. Kast, Rathh. Bosch.

Les héritiers Kuhn demandent en avril 1693 qu’on leur verse l’indemnité pour le logement du commissaire des confiscations des Touches. Ils demandent en mai l’autorisation de vendre la maison à Monsieur du Montet, premier secrétaire de l’Intendant moyennant 5000 florins. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord après avoir constaté que la maison comprend deux bâtiments à trois étages.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
Kuhnische Erben. 76. 86.
(p. 76) den 18.ten Aprilis – S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Frantz Kuhn der ledige goldschmidt, beÿgehende quittung weißet auß daß annoch Vor Weÿhenachten Vor Mons. des Touches, Commissaires des confiscations so in dem nebens hauß logiret, quartaliter 5. thler bezahlet word. Weilen Mann aber sie solches beÿ Ew. Gn. Zusuch. angewießen alß b. sie Kuhnische Erben. Unterth. den auff annunciat. Mariæ Verfallenen Zinß g.dig gedeÿen Zulaßen.
H. Prætor die imploranten hätten Krafft publicirten Decrets ein appartement Vor die logirung halten sollen und Zweiffele er auch sehr Ob die Stall der des Touches Zulogiren habe.
Erk. das begehren abgelehnt
H. XV. Kast, H. Fechtner.

(p. 86) Sambstags den 2. Maÿ 1693. – Hauß Verkauff
S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Johann Walterius Schwendemann, die seind Willens ihre in der Schiltdgaßen gelegener behaußung an Mons. du Montet premier Secretaire de Mons. l’Intendant umb 5000 fl. sambt allen beschwährden Zu Verkauffen, bittet Unterth. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputirt umb hiernegst den Zustand des haußes Zu referiren.
H. XV. Friderici, H. Dietrich

(p. 86) Montags den 4. ejusd. – Deßen beschaffenheit – Herr XV. Friderici und H. Dietrich berichten, daß dießes Kuhnische hauß in 2. corporibus bestände, daß es 3 Stöck habe und mit schönen gemach Versehen seÿe, Mons. du Montet wolle 5000 fl sambt den beschwerd. darvon geben, Vor dem Pfundt Zoll hoffe er eximirt Zu seÿn, weilen ferner stipuliret und er über das sein hauß an einem burger Verkauffe.
Erk. Willfahrt, und soll der Käuffer Von bezahlung deß Pfund Zolls befreÿet seÿn.

Les héritiers Kuhn vendent la maison à Louis du Montet et à Jean Fries, directeur de la Chambre des comptes de l’Evêché moyennant 2 757 livres

1693 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 453
le Sr Jean Michel Emmerich, marchand comme Curateur de Dme Margarite Reuterin veufve de feu Sr François Kuhn, vivant marchand et bourgeois de Strasbourg, François Kuhn, Orfeure, Jean, marchand, Margarite Kuhnin, femme de Dil von der Heyden, duquel elle croit etre veufue, n’ayant entendu parler de luy ny receu aucune nouvelle en façon quelconque depuis plus de six ans, Anne Marie Kuhnin, femme du Sr Jean Gualtherus Schwendimann, fourrier de la ville, assistée de son mary, George Guillaume Sold, marchand de fer comme tuteur de Catherine Dorothée Kuhn, tous comme veufve et heritiers dud. deffunt François Kuhn
à Mons. Louis de Montet, Secretaire à l’Intendance en Alsace, tant en son nom et que du Sr Jean Fries, Conseiller de S. A. Mons. le Cardinal de Furstemberg, Evesque de Strasbourg et directeur de la Chambre des Comtes dud. Evesché, et subdelegué de Mons. l’Intendant pour l’audition des Comtes de Communautés de la basse Alsace
Une maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en lad. ville rüe appellée volgairement Große Schiltzgaß, Plus une maison de costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans la lettre d’acquisition du susdt. Kuhn faite en cette chambre des Contrats le 23. Mars l’an 1677, pour tout à fait franche, libre sans charge ny hypotheque, à l’exception de la somme de 4 florins d’or de rente annuelle envers l’université /:hohe Schul:/ rachetables par 100 florins d’or, et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’eglise cathedrale en principal racheptables par 304 florins – moyennant la somme de 11.028 livres tournois ou 2757 livres de Strasbourg
Il est a Scavoir que les Sr Achepteurs ayants obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Mess. les vint un du 4. May de l’année cour.te (…), et comme les susds. Sr Achepteurs par leur charge et fonction sont exempts du droit de manance et de logement de gens de guerre, on les laisse dans la jouissance d’icelle sans prejudice des droits de la ville sur laad. maison, en cas de changement

Secrétaire à la chambre épiscopale de Saverne, Jean Fries épouse à Saverne en 1671 Anne Marie Pellin, fille de bailli. Ils habitent Strasbourg en 1676 et font baptiser un enfant à Oberschæffolsheim
Mariage, Saverne (cath. p. 323)
1671. den 31. Augusti ist copulirt Worden Herr Johann Fries mit Jungfraw Anna Maria Pellinnin, H. Johann Beat Pellins, freÿherl. Wangen, Elsenheim Und Ulmischen Ambtmann Eheliche Tochter (i 163)
Baptême, Oberschæffolsheim (cath.) 1676. primo maÿ, Maria Joana, Parentes Joannes Fries Cameræ Ep.atus Argentinensis secretarius, Anna Maria filia J. Beati Perlin huius loci Satrapæ

Secrétaire à l’Intendance d’Alsace, Louis Dumontet épouse en 1691 la fille des précédents, Marie Béatrice Fries
1691 (27.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Mariage 27° Juin 1691 – furent presens Sr Louis dumontet Secretaire de l’Intendance de cette province d’alsace fils de deffunt Le Sr François dumontet en son vivant secretaire de Madlle de Monpensier en sa cour de Parlement de dombe et de damlle Perrette Neyret sa femme, ses pere et mere pour luy en en son nom d’une part
Et Le Sr Jean Fries Con.ser de la chambre des Comptes de S. A. E. Monsieur Le Cardinal de fustemberg [sic] Euesque et prince de Strasbourg stipulant pour damlle Marie beatrix Fries sa fille et de deffunte damlle Marie pellin sa première femme, lad° demlle Marie beatrix fries presente de son consentement d’autre part – (signé) Dumontet, Marie beatrix fries

Le Conseil souverain d’Alsace ordonne de dresser un inventaire des biens communs à Louis Dumontet et à Béatrice Fries à la requête des créanciers
1701 (25. 8.bre),Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Inventaire 25. 8.bre 1701 – Est comparu Dam.lle beatrix Friés espouze du Sr dumontet , Laqu.lle a declaré que par Arresté dud. Cons. des 20 aoust et 17 7.bre dernier Il a esté ordonné qu’il seroit proceddé a un bon et fidel Inv.re de tous les Meubles et effets qui sont communs entre sond. Mary et elle, presents Leurs créanciers ou eux dumt. appelées, Qu’en Ex.on desd. arrests elle auroit fait donné assign.on auxd. creanciers (…)

Marie Béatrice Fries veuve de Louis Dumontet vend à Prudent Perin la Charge de Receveur des finances d’Alsace au bureau de Colmar acquise en 1701
1713 (2 mars), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
2 mars Vente de la Charge de Receveur des finances d’alsace
fut presente Dame Marie Beatrix Fries veuve et Donataire Usufruitiere de deffunct Mre Louis Dumontet Viuant Cons.er du Roy, Receveur particulier ancien de cette province d’alsace au Bureau de Colmar, assistée du Sieur François Ignace Huguin Bailly de Dachstein & Molsheim son beau frère Laquelle en Ladite Qualité tant pour le prompt payement des dettes dudit feu Sr Dumontet son Espoux que pour celuy des Taxes jmposées sur dadie Chambre de Receveur dud. Bureau de Colmar pour raison dequoy jl a esté fait des poursuittes à la Requeste du Sr Dubourget Chargé du recouvrement des Taxes en Execution de l’Edit de 1711 ainsy que pour donner homme au Roy pour y estre receu dans son tems (…) que d’ailleurs pour pourvoir a La susbistance et a la Seureté des Deniers qui doiuent revenir aux heritiers de feu Sieur Dumontet apres son deces (…)
à Mre Prudent Perin, Escuyer aussy Cons.er du Roy Receueur Ancien et particulier des finances d’Alsace au Bureau de Strasbourg y demeurant
L’Estat et Office de Cons.er Receveur particulier ancien des finances dudit Bureau de Colmar Crée par Edit du Roy donné à Versailles au Mois de May 1686. dont ledit sieur Dumontet estoit pourveu suivant Les Prouisions dattées du 4° de Mars 1701. (…) Plus l’augmentation des Gages attribués par Edit du mois de septembre 1709. réduit au denier Vinngt Conformément a La déclaration du Roy du mois d’octobre 1710. et financé par Ledit deffunt sieur Dumontet suivant La Quittance de principal de 5000 Liures an datte du 22° Mars 1710, Item Le Rachapt du prest et Droit Annuel de Paulette (…) – moyennant 54.000 Liures

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Louis du Montet à vendre la maison au Trésorier du Roi le Bas. La visite des lieux établit que le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves où on peut conserver 2 000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. L’acquéreur demande à être dispensé du droit de manance et du droit de mutation. Le préteur royal est d’avis d’accorder les mêmes conditions que lors de la vente passée par le vendeur en 1693.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Monsieur Ludwig Dumontet weg. hauß Verkauffs. 132. 219.
(p. 132) Sambstagß den 10. Maÿ 1698. – K. Ersch. noê. Ludwig du Montet Secretarius beÿ der Intendance im Elsas, der will seine in der Großen Schilts Gaßen gelegene Behaußung ahne hrn Le Baas Königl. Tresorer Verkauffen bitt vmb Obrigkeitlichen Consens.
Erk. Deputation d. Augenschein des haußes Quæstionis Einzuraumen, vnd darüber wider Zu Referiren, Herr XV. Richßhoffer, Herr Leitersperger

(p. 219) Montagß den 28. Julÿ 1698. – Herr XV. Richßhoffer vndt herr Rhatherr Leÿdersperger Referiren, d. den Zustand der Jenigen Behausung, welche Monsieur Du Montet ahne herrn Frantz Cesar Le Baas, königl. Tresorier allhier Zu Verkauffen vor einiger Zeit beÿ Mghh. vmbn obrigkeitlichen Consens Eingekommen, folgender Maßen. Es beÿ dießelbige Rechter seithen Neben Einem Canonicat hauße Zu St. Thom. gehörig hinten auff herrn Johann Michael Lorentz des Policeÿ Schreibers Behaußung stoßend, Linckerhand aber Neben Johann Bradfisch des Burgers vnd haußfeurers hauße habe 3. Stockwerck, Einen schönen Eingang, Einen kleinen Garthen, Zweÿ Keller darinnen biß auff die 2000. Ohm. Wein können gelegt werden, Zehen Stuben Vnd Ein Cabinet benebst 17 Cammern, vber dißes hätte besagte Behaußung auch Eine schöne Frucht Schütte, auff welche biß 4000 frt. Früchten geschüttet werden könten, der Kauff währe gewesen Vnd Vorgegangen Vmb 14.000 Liures oder 7000 fl. die Uniuersität habe darauff stehen 420 Liures vnd das hohe Chor alhier 608. so auff darauff solten stehen bleiben, dem herrn Käuffer hätte Mann Meiner herrn Letzter Ordnung Vorgewießen undt Ihme solche Zur genugen Verstehen gegeben, Er habe aber darauff geantwortet, daß er Verhoffe, daß Mghgh Ihn wurden das Jenigen Beneficÿ, so Sie Monsieur du Montet Vergönnet, in deme Sie Ihn Von denen Real Schirm Geldt vnd pfundt Zoll, wie der Kauffverschreibung außweiße haben Exximiren wollen, auch großgünstig wollen Gaudiren Laßen wegen der Einquartierung weilen Solche Keinem Tresorier gantz Franck Reich gegeben wurdt, Vermeine Er daß mit Ihme deßentweg. gemt. Keinen Anstand haben werden, So er aber künfftiger Zeit dieße Behaußung wieder Verkauffen solte, so Engagire Er sich gar gern daß Er solche in Kein Mains Mortes Können Laßen wolte, Noch Sie ahne Einen frembden ohne Mghh. Consens Verkauffen.
Herr Syndicus Votiret vnd sagt, Auß der abgeleßen. Vmständlichen Relation der herrn Deputirten. erhelle so Viel daß Mons. Le Baas alß Jetzmahliger Käuffer der Behaußung quæstionis Verlange Vndt Von Meinen herrn Zugleich auch bäthe sowohl das Real Schirm geldtes als auch des pfund Zolls Exemp vnd befreÿet Zu seÿn, lies Monsieur Du Montet Vor dißem auch genoß. vnd deßen Kauff Brieff auß welchen die Jenige paragraphis so davon gedencket, abgeleßen word. Ist mit Mehrern außweißet, Nun wiße Er Von seithen der Sach ohne Vor sich selbsten Nichts, Und halte darfür daß deßentwegen das Protocollum werde auffzuschlagen seÿn, als auff Welches Mann sich Mehr als auf den Kauffbrieff Zu fundiren hätte, dießes habe Er euer Mghh. wollen Zu bedencken geben, wo es endlich her Kommen werde, wann so schlechter dings hin Sie Jedweilen Von der gleichen Schirmgeldt undt pfund Zoll Eximiren wollten, bekandt währe In Noch gar wohl waß Letzt hin beÿ Verkauffung des Brackenhofferischen haußes ahne die herren in dem Gürttlerhoff Ist gehandelt word. welche billich alß Geistliche herren ehender als alle andere Von dergleichen Oneribus hätten sollen befreÿet seÿn, allein pro Conseruatione Jurium, haben sie Nichts erhalten sondern sich der Letzten Ordnung außer [p 222] der Einquartierung allein Völlich submittiren Müßen. In deßen aber was Monsieur le Baas anbetrifft, weilen Gemeine Statt allezeit Viel Mitt Ihme Muß Zu thun haben, Er sich auch biß anhero gegen Ihro dergestalt Comportirt, daß Zu Zeiten wann das Ærarium publicum Nicht im Stand geweßen die schuldige Gelder so Jährlich Ihro Maÿt. Mußen bezahlet werden, zu schießen und Zu Lüffern, er entweder gedult getragen, od. auß dem seinigen solche Vorgeschoßen, Alß Vermeine Er, daß Von seiten Meinen herren Mann ihn in blliche Consideration Zu Zihen haben werden, Vndt weilen Er Uber das auch Nicht geringer Condition als Monsieur du Montet, Ist, so werde Er Ihme, was diße Sach betrifft, in allen Können gleich gehalten werden, lies deßwegen seine Meinung auch dahin gehet, daß das Protocollum de Anno 1698. werde auffzuschlagen seÿn demselbigen Nach Zu sehen lies Es eigentlich mit Monsieur Du Montet Ist gehalten worden Und auf solche weiß und arth dann auch Monsieur de Baas Zu Tractiren und Zuhalten.
Beÿ dißer Gelegenheit habe Er auch Meinen herren hinterbringen wollen vnd sollen, daß offt gedachte Monsieur le Baas Nicht Allein in dem hauß deß. jetzt Viel gedacht worden würcklich angefangen Zu bauen, sondern das hauß darneben auch bereits durch gebrochen undt hin vnd wieder abgeworff. Gleich wie Nun dießes Letztere Eine sach, Ist so wider hießige Ordnung Vndt Statuto Laufft, Monsieur le Baas aber Nicht so wohl daran schuldig Ist, als Bratfisch so solches hauß Ihme zu Kaufen gegeben, Alß Vermeine Er, daß dißer Letztere als Meiner Herren Burgere welcher mit höchsten Mépris Und Verachtung hießigen Magistrats, als beÿ welchem Er vmb Erlaubnuß sein hauß ahne einem frembden Zu verkauffen hatt einkommen vnd suppliciren sollen, solches ohne Ihren Consens Verkauffet hatt, Nachgehens auch ohne Einige Andung das hauß Quæstionis durchbrochen Laßen, Vnd alßo in doppelter Straffe Ist, Nach der Rigor solte abgestrafft werden, Und solches ohne Nachlaß, wie Zu dießem Ende die Sache von den herrn Deputirten so Jetzo Referiret haben beÿ Mghh den XV. als wohin Sie gehört, solte ahne Vnd Vorgebracht Undt die wurckliche Abstraffung solches Zweifachen Verbrechens daßelbst bestens [p. 224] Recommendiret werd. darmit ander Ein Exempel herab Nehmen, vndt ein Jeder Burger den geziehmend. Schrancken seiner Burgerliche pflicht vnd Schuldigkeit bleiben auch die Ordnung beßer vndt genauer observiret werden Möchte, Jedeß Zugleich auch die herren deputirten zu ersuchen, daß Sie in dem Jenigen hauße wo der durch Bruch geschehen Ist, den Arbeit Leüthen Nôe Magistratus ferners dazu arbeiten biß die Sach wurde außgemacht seÿn, Inhibiren solten.
Erk. Würdt in den getroffenen Kauff Zwisch. Monsieur Du Montet Undt Mons. le Baas obrigkeitlichen Consentiret, Und sollen das protocollum de A° 1693. auffgeschlagen werd. umb auß dem selbigen Zu ersehen auff was weiß vndt Arth Monsieur du Montet Ist gehalten word. Vnd solle Monsieur le Baas solcher Exemption die M. du Montet genoßen, in allen auch Gaudiren, einer Mehrern aber nicht (sondern soll ahne alle Clausulen in Letzteret ordnung enthalten außer der Einquartierung betrifft, als Von welcher Er auch befreÿt ist, gehalten seÿn) Und was Bratfisch betrifft, solle solcher als ein schnöder Verächter Meiner herren Ordnung beÿ Mghh. d. XV. V. d. herren Deputirten Verklagt, und die Exemplarische abstaffung bestens Recommendirt werden, In dem Übrigen aber in dem Bratfischischen hauße ferners Zu arbeit. biß die sache wurde außgemacht seÿn, Von den Herren Deputirten die Inhibition den Arbeits Leuthen gethan werd. Sonsten so werden den herren deputirten der Verschreibung in der Contract Stuben beÿ zu wohnen auch Noch Mahlen ersucht.

Louis du Montet et Marie Béatrice Fries ainsi que Jean Fries vendent la maison à François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres en Alsace

1698 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 469-v
Sr Louis du Montet cy devant Secretaire à l’Intendance en Alsace et Mad.elle Marie Beatrix Fries son espouse, et ledt. Sr. de Montet tant pour luy que pour le Sr Jean Fries, Directeur de la chambre des Comtes de l’Eveché de Strasbourg son Beau père
au Sr François Cæsar le Bas, escuyer Conseiller du Roy et thresorier principal de l’Extraordinaire de guerre en Alsace
Une Maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en la ville de Strasbourg, rüe appele volgairement Große Schildsgaß, Plus une maison du costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans les lettres d’acquisition du susdt. Sr du Montet des heritiers du deffunt Sr Kuhn, pour tout a fait franche, libre sans charge ny hypothèque à l’exception de la somme de quatre florins d’or de rente annuelle envers l’Université de la ville, racheptables par 100 florins d’or et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’Eglise Cathedrale en principal rachetables par 304 florins – moyennant la somme de 14.028 livres tournois – que le Sr Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter lesdites maisons par Senence rendüe au grand Conseil des Messrs. les vint un du 28. Juillet présent mois

D’après l’Armorial général de la France (Louis-Pierre d’Hozier, vol. 4. p. 82-83) François César le Bas est né en janvier 1657 de François le Bas, écuyer seigneur de Lescheneau, originaire du Berry, secrétaire de la Chambre du Roi, et de Catherine Roger. Il est mort sans postérité après avoir été trésorier provincial d’Alsace.

François César le Bas demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être exempté des charges sur la maison qu’il a achetée de Jean Bratfisch, d’autant qu’il a réglé les amendes que ce dernier devait. Le syndic royal fait observer que le règlement stipule que les manants ne sont pas exempts des charges que règlent les bourgeois sur une maison, d’autant que le pétitionnaire a réuni sans autorisation du Magistrat trois maisons pour en faire une propriété considérable. Il a aussi été dispensé non seulement du droit de manance et des droits de mutation mais aussi des logements militaires, ce qui représente une économie substantielle. Mais comme le pétitionnaire a plusieurs fois avancé des sommes que la Ville devait au Roi en consentant à attendre que le trésor le la Ville se remplisse pour être remboursé, il propose que le Magistrat s’accorde avec lui sur les conditions afin d’éviter tout précédent fâcheux.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
H. François Cesar Bas Tresorier vmb die Exemption seines Nebenhauses von allen beschwerden. 222. 256. 258.
(p. 222) Sambstags den 27.ten Septembris 1704. – Kun. noîe H. François Cesar le Bas Escuyer Tresorier, weilen Ewer Gnaden ihme hiebevor die favor gethan, daß Sie beÿ erkauffung seines großen hauses die exemption denenselben gedeÿen laßen, alß hoffet Er aich solche wegen seines nebenhauses Zuerhalten, vnd solches vmb so darmehr, weilen Er die straff für den Verkäuffer Johann Bratfisch den haußfeurer längstens erlegt.
Herr Syndicus Regius meldet, es were von dießer sach schon etliche mahl gehandelt und deliberirt worden, damit nun die Erkandnussen nicht wieder einander lauffen möchten, so hette Er darvorgehalten, daß Zuvorderist inn denen Protocollis nach Zuschlagen sein würdt, was darinnen vorkommen vnd wann dann Herr Implorant mit Einem Memorial dieses seines begehrens halben einkommen würde, ferners von dieser sach würde Zu red. sein.
Erk. H. Syndico Regio gefolgt, H. XV. Spielmann vnd H. Rathherr Wilckin.

(p. 256) Montags den 24.ten 9.bris 1704. – H. Ersch. als Anwalth Hrn François Cesar Lebas Escuyer Vndt Königlichen Tresorier allhier prod. unterthäniges Memoriale Vndt bitten daß mghhrn geruhen wolten seinen Hrn ppalen von denen gewohnlichen oneribus wegen seines nebens häußleins, gleich wie wegen seiner großen haußes gewesen zu befreÿen.
Erk. soll zu vorderist gleich wie den 27.ten 7.br jüngst Erkandt worden in denen protocollis nach gesucht werdten was wegen der größern behaußung Vorgekommen vndt solches per me Umbständlichen referirt werden.

(p. 258) Sambstags den 29.ten 9.bris 1704. – Ego referirte Zi Volge der den 24.ten huius vorgegangene Erkantnus das Jenige was wegen den Jenigen häußern so Monsieur Lebas der Tresorier allhier Von Mr du Montet vnd Johann Bratfisch dem haußfeürer gekaufft, Vorgegangen Vndt gehandelt wordten Wie solches in den protocollis de Annis 1693. 98 et 1702. Zuersehen
H. Syndicus regius votirt hierauff Vndt meldet, es gienge Hh. Lebas petitum dahin daß mghhen Ihnen wegen des Bratfischischen haußes von der Einquartierung Vnd real schirmegeldt befreÿen möchten vndt were anietzo der quæstion ob mghh. Ihme in seinem begehren gratificiren wolte oder nicht, wann Man dießer Straff ordnungen ansehen wolte wie auch das Königlichen rescriptum Crafft deßen expresse befohlen, daß Wann auch eine privilegirte Person burgers häußer in dießer Statt Kauffen wurdte selbige nichts desto weniger sich denen gewohnlichen oneribus zu Vnderwerffen schuldig seÿn solte, so were es gewiß daß Er mit seinem petito abzuweißen vnd was aber dießes mgherren auch noch von der willfahrung des H. Imploranten begehren abhalten könte, were Erstens die übertreffung mghh. ordnung dann Er habe ohne Erlaubnus mghh. dreÿ häußer zusammen gebroch, vndt ein Kostbares gebäwen, daselbsten aufführen laßen wordurch denen hießig Burgeren das Einstandts recht benommen wordten.
2.tens die große gnaden so Ihme mghhen erwießen, dann es were derselbe wegen seines größeren haußes nicht nur allein von der Einquartierung Vndt real schirmgeldt sondern so gar auch von dem Pfundt Zoll befreÿet Worden, Wardurch der Einquartierung Vndt dem gemeinen Säckel Jährlich ein nahmhafftes abgienge, Vndt dann 3.tens die böß Consequenzen maßen alle seines gleichen dergleichen befreÿungen Künfftighien als ein recht prætension wurdte Vndt danckt doch Mr Lebas deme mghherrn einiger Maßen obligirt Indeme Er wie bekandt öffters wann mann Ihme einige gelter vor Ihro Maÿ. Zubezahlen gehabt, solche auancirt vnd gedult getragen bis das ærarium publicum in standt geweßen Ihme solche zu restituiren, sehen möge, daß mghhen alle mögliche Consideration für Ihne tragen, so hätte Er darvorgehalten daß Er für seine Person vnd so lang Er das quæstionirte Bratfischische hauß bewohnen wird Von der Einquartierung befreÿet seÿn solle, Vndt was das real schirmgeldt betreffe, daß einigen Hhn auß mghhn mittel die Commission zu ertheilen sich vmb ein großes mit Ihme zu vergleichen, die übrige Conditiones aber belangendt, daß Er nebst bezahlung des Pfundzolls sich denselben zu submittiren schuldig seÿn solle.
Erk. Hn Syndico regio in allen stücken gevolgt Vndt werden H. XV.er König Vnd H. Rathherr Wilkin deputirt.

François César le Bas vend la maison 5 000 livres au marchand Jean Deicher

1710 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 210
(5000) Le Sr François Cesar Le Bas Escuyer Conseiller du Roy et Tresorier principal de L’extraordinaire de guerre en Alsace
Sr Jean Deicher marchand
sa maison auec sa place, deux cours jardin Joignant Les ecuries remise des Carosses tous ses batimens droits appartenances et dépendances scitués icy Ruë appellée große Schildgass, d’un côté a la rüe nommée Meÿkeffer gäßlein d’autre côté etant à une maison appartenante au Chapitre St Thomas aboutissant par derrière a une maison du mesme Chapitre, de laquelle maison on paye annuellement une rente de 4 florins d’or envers L’université rachetables par 100 florins, de plus une rente annuelle de 16 florins 8 schillings envers le grand Chœur de la Cathedrale rachetable par 300 florins, pour 18.972 livres tournois – Le sr vendeur occupera encore La maison vendue pour sa personne seulement et ses domestiques tant qu’il sera à Strasbourg en payant au Sr L’Acheteur 1000 livres tournois de loyer par an

Fils du marchand réformé Jean Georges Deucher, Jean Deucher épouse en 1707 Agnès Bressler, fille de pharmacien et veuve de Jean Decimator : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren vesten und Großachtbahrn herrn Johann Deüchern, vornehmen handelßmann und burgern alhier, des auch wohl Ehren vesten und hochachtbaren herrn Johann Georg Deüchers, ebenmäßig vornehmen handelßmanns und burgers alhier, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Agnes gebohrner Preßlerin Weÿland des Wohl Ehren Vesten und vorgeachten Herrn Johann Decimatoris geweßenen Vornehme handelßmanns und unds alhier seel. nachgelaßener Fraw Wittwe, alß der Frau hochzeiterin andern Theils (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin gebohrne breßlerin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 177-v) n° 806)
1707. Mittwoch den 8.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, H. Joh: deuchert der ledige Handelsmann, H. Joh: deuchert burgers vnd handelsm. allhier ehel. Sohn und Fr. Agnes weÿl. H. Joh: Decimators gewesenen burgers vnd handelsmanns allhier hinterl. wittib, [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin alß hochzeiterin, hanß görg deücher Eltere alß vatter (i 177)

Agnès Bressler meurt un an plus tard en délaissant deux enfants de son premier mari Jean Decimator. La masse propre au veuf s’élève à 6670 livres, celle des héritiers à 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 51.971 livres, le passif à 58.788 livres

1708 (14.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren: und hoch tugendbegabte Fraw Agnes Deücherin gebohrne Breßlerin, des Wohl Ehren Vesten und Hochachtbahren Herrn Johann Deüchers, Vornehmen handelßmanns Und burgers allhier geweßene hertzgeliebte haußfraw nunmehr seel: nach ihrem Mittwochs den 25.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem Kummer vollen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen des Wohl Edlen vnd vesten Herrn Johann Breßlers, vornehmen Apotheckers Vnd burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannis vnd Agnetæ Decimatorin, der abgeleibten Frauen seel. mit weÿl. dem Wohl Ehrenvesten vnd großachtbaren Herrn Johann Decimatoren, geweßenen vornehmen Handelßmann vnd burgern alhier ihrem erstern Eheherrn seel. ehelich erzeugter Kind. und ab intestato verlaßener Erben, inventirt (…)Act: Straßburg, Donnerstags den: 14.ten Junÿ. 1708.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Codicilli

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kornmarckt gelegener: vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im Obern hintern Haußöhren, Auffm hintern Gang, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Mitlern haußöhren, In der Stuben Cammer, Vor der Wohnstub im Öhrn, In der Kuchen, In der Mittlern Stub das a. Contor genannt, In des Officiers stub, Im Saal, Im Untern Contor, Im Gewölb, Im Contor, In der Wohnstub
Ergäntzung der Erben unveränderten Guthß. Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe In den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Andream Schmiden Notarium seel. den 2. Aug. 1707. auffgerichtetem Inventario
(f° 45) Eÿgenthumb ahne einer behaußung so der Erben unverändert. Ein Vorder, Mittler vnd hinter hauß auch 3.en höfen am Kornm. Zum Guld. Adler genant (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers unverändert Guth, Sa. haußraths 89, Sa. der Chaise 25, Sa. des Silbers 58, Sa. der gulenen Ring 312, Sa. der baarschafft 30, Sa. der Schuld 150, Sa. der Erg. 6002, Summa summarum 6670 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 599, Sa. Wein, Brandenwein vnd leeren vaß macht 213, Sa. des Schlittens 15, Sa. des Silbergeschirrs 75, Sa. der goldenen Ring 286, Sa. der baarschafft 3359, Sa. der Pfenningzinß haubtgüther 1288, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 2700, Sa. der Ergäntzung 473, Summa summarum 9010 lb – Schulden 8466 lb, Nach solchem abzug 544 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. der Früchten und Meels 12, Sa. der wein, brandenwein und Leeren vaß 391, Sa. Gewerbs Wahren 16.558, Sa. Schiff und geschirrs zum strumpffweben gehörig 225, Sa. der Chaise 12, Sa. des Silbers 199, Sa. der baarschafft 3835, Sa. der Schulden 30.733, Summa summarum 51.971 l – Schulden 58.788 lb, Übertreffen also die theilbare assiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 6816 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6462 lb
Laut Inventarÿ über Weÿland herrn Johann Georg Deüchers, Geweßenen vornehmen handelßmanns vnd burgers alhier seel. verlaßenschafft durch mich vor; vnd nachgemelten Notarium in Anno: 1708. auffgerichtet, erhället daß erstgemelte Fraw Deücherin gebohrne Buissonin von erstgemelts ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdembs weiße zugenißen hat, 2630 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707

Le marchand Jean Deucher qui habite alors à Paris a résigné son droit de bourgeoisie et propose de régler les impôts dus pour ses trois maisons sur la base de 30 000 florins. Une des maisons estimée 8 ou 9000 florins est celle héritée de son père près du poêle de la Lanterne, la deuxième estimée 10 000 florins celle achetée de M. Le Bas rue du Bouclier et la dernière estimée 10 500 florins celle achetée du perruquier Etienne Marchand près du poêle des Boulangers. La commission estime la proposition raisonnable. Elle écarte par des arguments juridiques l’exemption du droit de détraction. Le pétitionnaire pourra aussi revenir habiter Strasbourg. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
(p. 148) Sambstag d. 23. Martÿ 1720. Moss. nôe H. Johann Deuchert handelßmanns anjetzo Zu Paris prod. Vndtg. Memoriale und bitten mit beÿlag sub lit. A. pt° Nachtrags. Erk. Oberstallherren

(p. 185) Sambstag d. 19. Aprilis 1720 – Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
Iidem [Obere Stall herren] laßen ferner per me Referiren, daß herr Johann Deuchert anjezto zu Paris wohnhaft beÿ E. E. Großen Rath das burger Recht auffgegeben, so auch angenommen, derselbe aber Wegen seiner übrigen petitorum an Mghh. Vorwießen word. darauff er d. 22. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Underhetniges Memorial mit beÿlag sub lit. A. eingelegt, darinnen er berichtet daß er beÿ ged. E. Rath umb entlaßung des burgerrechts Gebetten, und offerirt so lang er seine dreÿ häußer allhier eigenthümlich behält, jährlich so viel als das Stallgelt von 30.000 fl. erträgt, (wovon aber wann er einmahl selbige Verkaufft, so viel alß Verkaufft worden abgehen wird) hiesiger Statt abzustatten, mit seinem bitt gnädig zu erkennen, daß wann er solte dieses Zeitliche gesegnen, seine Erben hier undt anders wo wohnhafft, den Abzug von sothanem Erb abzustatten nicht schuldig seÿen, jm fall er aber widerumb hier wohnen wolte, er seine wohnung unter der hiesigen obrigkeit protection und Schutz freÿ undt ungehindert genießen könte, Es seÿe aber hierauff diese puncta Wie aus der beÿlag Lit. A. (:so ein Extract Großen Raths Memorialis de dato 14. Martÿ jüngst:/ Zu sehen, er Mgh. Verwießen word. unterthänig Supplicirend obiges Oblation gnädig zu acceptiren, undt mit denjenigen so dabeÿ gebetten worden gnädig Zu willfahren. Auff geschehene Remission habe nomine herrn Deucherts H. Würtz desen geweßener bediente alß deßen Anwald Vordersambst Mandatum Vorgelegt anbeÿ berichtet die dreÿ häußer quæstionis bestünden 1° in der alt Deuchertischen behaußung in der hrn Stub gelegen so herr Deuchert Von seinem Vatter ererbt, aber niemahl mehr als 8 à 9000 fl. angeschlagen geweßen, 2. in des ehemal H. Le Bas gehörig geweßene Hauß in der Schiltzgaß gelegen à 10.000 fl. erkaufft, undt dann 3.tio die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkaufft neben der becken stub gelegene behaußung daführ 10.500. bezahlt worden mit nochmahliger demüthiger bitt seinen Herrn Principalen in deßen petitis gnädig Zu willfahren.
Auff seithen der Hh. Depp: habe man sich informirt, Wie hoch die häußer quæstionis Zu stehen Können, und hab sich aus den bericht aus der Contractstub ergeben, daß H. Würtz Anzeig wahrhafftig, finde man also das oblatum gantz raisonable, das 2.te petitum die abzugs freÿheit rationes der Zukünfftigen Erben betreffen, wann herr Implorant außerhalb sterben solte, und herr werde burger noch Schirmer, so habe es dißfalls Keinen anstand, dann entweder sollen die häußer solchen falls auff burger oder auff Frembde, erben solche burger, so seind selbige nach hiesig ordnung selbiges auff der Stat Stall anzugeben, under sich zuschreben zu laßen Pflichtig, womit alle übrige anforderung cessirt, werden selibige aber Frembden Zu Theil,so müßen diese Fremde Kraft observantz des Real Stallgels Zu bezahlen, undt deßen abrichtung jährlich zu entrichten pflichtig zu mehrerem aber nicht gehalten, das 3.te begehren betreffend so würden Mghh dem H. Imploranten, alß Welcher in dem stand Löbl. Gemeiner Statt Interesse da und dort Krafftig zu befordern, recht aus handen gehen wollen, werde alß zu Mgh. stehen zu erkennen daß der Implorant beÿ seinem Oblato seine alhier eigenthümlich besitzende dreÿ behaußung auff dem Fueß der 30.000 fl. Zu Verstallen, dergestalt Zu laßen, daß wann eine oder der andere dieser behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solte, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff frembde erblich kommen würd. der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt, nach proportion des ererbten gemeiner Statt, so lang solche behaußung. nicht Wieder in Burgers handt kommen werden Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti wofern H. Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, denselben Zu Versichern daß solchen falls er mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung, undt Vor seine persohn habende Consideration in der that, und soviel von Mghh dependiren wird genießen solte, doch alles mghh. Vermehr oder Verminderung Gehorsambst überlaßend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, es seÿe alles umbständlich referirt worden, und Könne er Keiner andern meinung sein alß deß der Bedacht zu Confirmiren, maßen Mghh. wohl thun wurden, wann sie sich dießer Gelegenheit bedienen umb dem H. Imploranten dero Vor deßen person habende Consideration Zu bezeugen, eben aus deisem motib seÿ auch betiers E. E. großen Rath dispensirt worde, daß er nucht dispensation ohne dießes nimmermehr erfolget sein würde.
Erkandt, bedacht durchaus bebleibt.

(p. 198) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. Moss. nôe H. Johann Deucherts bitt underthg. umb gnädige communication ergangener Erkantnus. Ego berichte daß selbig bereiths Zu papier gebarcht denen hochverordneten herrn Deputirten Vorgeleßen und Von denenselben Mghh. Intention gemäß gefunden, auch darauff Ihro Excellentz herrn Prætore Regio Communicirt und approbirt word. Vnd ließ solche ab
Bescheid. Auß Erkantnus Mghh. der Fünffzehen Ist herr Johann Deuchert, auff die von Ihme beÿ E. E. Großen Rath begehrte und erhaltene Entlaßung des allhiesigen burgerrechtens, undt so fort beÿ Mghh. gethanes ansuchen, beÿ seinem oblato diejenige dreÿ behaußungen /:nemblich die Alt Deuchertische, so in der hrn Stubgaß gelegen, die H. Le Bas ehemalig gehörig geweßene in der Schiltzgaß situirt, undt die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkauffte so neben der becker stub gelegene:/ so er allhier eigenthümlich besietzen auff den Fueß der 30.000 fl. zu Verstallen dergestalten gelaßen, daß wann eine oder der andere dießer behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solten, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff Frembde erblich kommen würden, der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt nach proportion des ererbten, gemeiner Statt, so lang solche behaußungen nicht Wieder in Burgers handt kommen werd., Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti, wofern der Herr Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, wird derselbe Versichert, daß solchen falls er Mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung undt Vor seine persohn habende consideration in der that, und soviel von Ihnen dependiren wird, genießen solte, Decretum Freÿtags d. 19. Aprilis 1720.
Zu Mghh. stellend, Ob sie dieser Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger expedirt und des herrn Imploranten Mandatario Zugestellt werde. Erk. beliebt.

Banquier demeurant à Bottmingen près de Bâle, Jean Deucher loue la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier

1723 (20. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Bail a Loyer – fut present Sieur Jean Nicolas Wiertz Marchand Banquier Bourgeois de Cette ville y demeurant Rüe Schiltzgass, fondé de pouvoir special du Sieur Jean Deucher Banquier demeurant a Bottmingen en Suisse (…) bail à commencer du premier jour de L’année prochaune jusques a 3 ans apres Ensuivant et Consecutifs finis et accomplis
à M Charles Cordier Chargé de la Régie des fermes viures et domaines D’Alsace demeurant a Paris, Monsieur Joseph François de Charliere Receveur gnal. des Domaines en Alsace a ce présents acceptant
Une maison Scize a Strasbourg Rüe Schiltzgass Consistante en un Grand Corps de Logis basty de pierres a trois Etages, tous les appartemens duquel sont Compris dans le présent loyer, A La reserve de la Cave qui sera separée En deux parties pour Estre Chacune d’Icelles possédée par les Sieurs preneur et Bailleur, ainsy qu’ils Conviendront Entre Eux, Sera pareillement commun Le premier Grenier dud. Corps de Logis Entre Les Sr Bailleur et preneur Et quant au second Grenier dud. Corps de Logis il demeurera propre au Sieur Bailleur Jusqu’a Ce que l’auoine qu’il Contient ayt été vendüe, apres Lequel temps jl demeurera au Sr preneur. Le Grand escallier demeurera pareillement Commun entre Lesd. bailleur et preneur, affin que le Sieur bailleur puisse aller et Revenir de son appartement qu’jl s’est réservé En Entrant dans lad. maison a main Gauche. La cuisine La Chambre a Coté et La chambre de l’officier et Le garde manger y joins Scituez a rez de Chaussée sous L’appartement dud. Sieur Wiertz sont compris dans le présent bail pour estre seuls possedez par led. preneur pendant Lesd. trois années. Et a l’egard De L’Endroit ou L’on fait la Lessive, jl sera commun Entre Lesd. Sieurss Bailleur et preneur aussy bien que pour la petite cour y attenante, Quant au Jardin scitué derriere le Grand Corps de Logis, jl demeurera propre au Sieur preneur pendant le présent bail, Neanmoins jl sera Loisible aux Sieur bailleur Et a la De son Epouse d’avoir une Clef pour entrer et sortir Eux seuls par la porte dud. Jardin quand bon leur semblera. Les Anghars Construits sous L’appartement basty a main droitte En Entrant dans la cour de lad. Maison seront partagez Entre Les Sr Bailleur et preneur, En sorte que deux appartiendront a Chacun d’Eux pour y placer leur Bois, ou s’en Servir a tel autre usage qu’jls auiseront bon estre. Le Bastiment Construit au dessus desd. Anghars demeurera propre au Sieur preneur pendant le present bail, avec Le Grenier du pavillon donnant sur la Rue Schiltzgass, Et quant aux appartements dud. pavillon jls resteront audit Bailleur a la Reserve de La cave qui est Comprise dans le present bail, pour estre possedée par le Sr Controlleur desd. Domaines. L’écurie servant actuellemt. de magasin sera partagée en deux, dont la moitié possedée par le Bailleur Et l’autre moitié par Le preneur. Et finalement La remise construite dans la cour et Lad. cour en entrant dans la maison seront communs entre led. Sieurs. – moyennant la somme de 700 livres de Loter pour chacune des trois années
(…) Et Etant nécessaire de Construire au second Etage dud. Grand Corps de Logis une cuisine pour le Sr Controlleur du Bureau, Elle y sera faite et Construire aux frais dud. Sr Preneur dans le lieu le plus Convenable, à Condition toutes fois que Le Sieur preneur sera tenu de Laisser et rendre Lad. Maison à la fin de son bail En pareil et semblable Etat qu’il L’aura mise

Jean Deucher de Bottmingen vend la maison 9286 livres à Louis Mena, référendaire à la chambre de police, qui promet d’honorer jusqu’à la Saint-Michel le bail consenti à M. Charlière, receveur général des domaines

1735 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 160
H. Johann Nicolaus Würtz Banquier als mandatarius H. Johannes Deucher de Bottminguen, vermög eine vor Me Blanchans Notario regio zu Paris am 28. feb. jüngst (erichteten) procuration
in gegensein H. Ludovici Mena J.V.Lti und Löbl. Policeÿ gerichts referendarÿ
Eine Behausung und deren Nebens gebauden, zweÿen höffen, stallungen, remises, gartten und hoffstatt auch übrigen deren zugehörden, begriffen und gerechtigkeiten in der großen Schildts: gaß ohnfern der Langen straß, einseit ist ein eck am Maÿkäfergäßlein anderseit neben einer dem Stifft zu St Thomas gehörigen Canonicat behausung hinten auff ein zu der Kirch zu St Thomæ gehöriges Diaconat hauß – davon gibt man der hohen Schuel 4 goldgulden oder 8 fl. 4 ß in Courrent ahne zinß ablößig mit 100 goldgulden, Ferner dem hohen Chor des Bistumbs Straßburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – als ein ihme am 24. martÿ 1710 verkaufftes guth – um 9286 pfund
(mit der Bedingung) daß der H. käuffer den darinn wohnenden Hrn. Charlière receveur general des Domaines umb bißherigen hauß zinnß annoch biß Michaelis fürwährenden jahrs daselbst wohnen laße

La maison figure à l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Louis Mena puis au contrat de mariage de la veuve avec André Perault en 1736.

Cécile Chalon veuve de Louis Mena et ses enfants louent la maison aux Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau

1735 (26. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Bail – fut presente Dame Cecile Chalon veuve de defunt Sieur Louis Mena vivant Conseiller du Roy son Procureur en la Marechaussée d’alsace et greffier Criminel de cette ville de Strasbourg, laquelle tant en son nom Comme Commune en biens a Cause de la Communauté qui a eté Entre elle et son d. Epoux qu’en qualité de tutrice naturelle de ses enfans, ny ayant encore aucun tuteur a Eux nomme par le Magistrat, et encore pour plus grande seureté assitée du Sieur Louis Chalon son Pere ancien assesseur au grand Senat de cette ville y demeurant grande Rüe & parroisse de St Louis, a reconnu et Confessé avoir baillé et delaissé par Ces présentes a titre de loyer et prix d’argent pour trois années consécutives finies et accomplies à Commencer du jour de St Michel present mois et année
à Me Nicolas des Boves et ses Cautions adjudicataires generaux des domaines et gabelles d’Alsace Monsieur François Joseph Grau Directeur general desd. domaines demeurant audit Strasbourgtitre
une maison Entiere avec Cour par devant et Jardin par derrière ses appartenances Circonstances et dependances sans en rien Reserver ny Retenir en façon quelconque et telle qu’elle se comporte et Etend de toutes parts Scize en cette ville de Strasbourg rue ditte Schiltzgass a lad. Dame Mena et ses enfans appartenante, de laquelle maison et lieux en dependans mond. Sieur Grau ez noms qu’il procede se contente, disant la bien savoir et Connoitre pour l’avoir vue et visitée diverses fois depuis que le Bureau de la Recette particuliere desd. domaines y est établi et que M de Charlier Receveur particulier et flamerecourt Controlleur y demeurent en leurs dites qualités – moyennant la somme de 1000 livres de loyer pour Chacune des trois années
[Joint] Dans l’appartement de M flammerecourt. Dans la cuisine faire une recharge aux caveaux, a remonter le tuyau du fourneau pour empecher la fumée et remettre un panneau à la porte. Dans le poële Refaire un plancher a Neuf le vieux étant tout rapiécé, refaire Deux croisées et l’on pourra se servir dui verre, a la porte du poele faire une porte neuve qui donne sur L’ Escalier, refaire et remetre un montant a la porte qui donne du poile dans la chambre et quelques litteaux dans le poële
Dans la derniere chambre, faire un plancher Neuf dans la chambre a alcove et les vieux carrelage Servira [sic] pour la cuisine et le passage
Parffaire une recharge a la toiture et les platres qui commencent à manquer sur l’Escalier, raccomoder deux marches à L’Escalier du grenier
(signé) mena veuve, Grau, chalon

Les ayants droit de Louis Mena louent une partie de la maison à Louis Marquet, régisseur général des fourages, d’autres étant occupées par Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et par François, inspecteur des Ponts et Chaussées

1744 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
(Bail) fut present Sieur Louis Chalon marchand Bourgeois de cette ville y demeurant grand’rue paroisse St Louis au Nom et comme Tuteur des Enfants Mineurs de defunt Sieur Louis Mena Procureur du Roy à la Marechaussée d’Alsace, Greffier Criminel et referendaire de Police de cette d° ville de Strasbourg, lequel audit nom a loué pour un an à compter du premier mars prochain qui finira à pareil jour 1745
à Monsieur Louis Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages demeurant ordinairement à Paris rue des fossés Montmartre, paroisse St Eustache de present en cette ville de Strasbourg logé chez le Sr Lousteau même grand’rue paroisse St Louis
Une maison Scize en cette ville rüe Schiltzgass paroisse St Louis appartenante aux susdits mineurs, circonstances et dependances ainsi qu’elle de contient et comporte actuellement occupé en partie par Mr Carraud Premier Secretaire de M de La Grandville et François Inspecteur des Ponts et Chaussées, N’est neanmoins compris dans le présent bail, le second Etage du Principal corps de logis, une chambre dessus, cave Bucher et une Place dans les Ecuries pour deux Chevaux ce qui demeure excepté et réservé pour en jouir par Mr François ainsi et de la même manière quil en jouit actuellement – moyennant le prix et somme de 1250 livres de Loyer
Etat des lieux qui sont compris dans la maison Loüée à Monsieur Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages d’alsace Par Monsieur Chaalons Bourgeois d’Strasbourg Par Bail passé devant Me Humbourg No.re Royal aud. Strasbourg le 21 fevrier 1744. Ensemble des meubles et ustensiles qui se sont trouvé dans lad. maison et dependans d’Icelle.
Premierement La Porte Cochere servant de principale Entrée a lad. maison En bon Etat. Item a la petite porte a Costé manque une Clef, Item au puids une poulie et deux sceaux de fonte avec une Chaine de fer En deux pieces Et un Tableau audessus représentant une chaste Suzanne, Item a Costé de la cheminée Vingt Carreaux de glace assemblés par des filets aussi de glace, Item sur la porte d’Entrée de lad. Chambre Vn petit Tableau représentant uin Peïsage
Dans la salle Boisée vis a vis, Un trumeau de glace composé de trois pieds posé Et Incrusté dans la menuiserie Entre les deux croisées Item sur la cheminée Vn trumeau de glace aussy Incrusté dans la boisserie composé de deux pièces dont l’une est Cintrée.
Dans le Cabinet a Costé. Un petit trumeau de glace En une pièce placée sur la cheminée avec sa bordure de bois doré & Sculpté. Au dessus duquel trumeau est un Tableau représentant une Espagnolette
Apartement audessus de l’Ecurie. Un fourneau de fonte Et de potterie. Dans la chambre vis à vis, autre fourneau semblable
Dans Toutte ma maison quatre sonnettes avec leurs mouvemens
A l’égard des mansardes & greniers, Les places sont vagues sans cloisons ny vitres & les fenêtres sont fermées En partie par des volets
Finallement est a observer que les vitres de lad. maison ont Esté livrées sans Estre netoyées lesquelles seront rendues de même lors de la sortie ou fin du Bail.
Fait et arreté par nous soussignés pour Estre annexé a la minute du Bail passé Entre nous le 21 fevrier dernier par devant M Humbourg no.re royal, à Strasbourg le premier mars 1744

Anne Victoire de Berquen femme de Philippe Grau et Antoine Michel de Berquen engagent la maison en cautionnement en 1757, 1763 et 1768 pour une valeur de 25 000 livres tournois envers les Fermes générales unies.
La moitié de maison qui revient à Louis Antoine Mena figure à l’inventaire de sa femme Louise Anastasie Gouget en 1766.

Les consorts de Berquen et Louis Antoine Mena cèdent la maison à Philippe Grau, directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roi en Alsace, et à sa femme Anne Victoire de Berquen

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 389-v
H. Hugo Drolenvaux ancien inspecteur principal des Ponts et Chaussées de la Province d’Alsace als geordneter vogt weÿl. Fr. Catharina Theresia de Berguen geb. Mena hinterlassenen kinder, H. Exsenator Ludwig Antoni Mena
in gegensein H. Philipp Grau des directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roy en Alsace und De Annæ Victoriæ geb. de Berguen seiner Ehegemahlin mit assistentz S.T. H. Antoni Michael de Berguen gewesten prévot général de la maréchaussée en Alsace und S.T. H. Franz Joseph Noel de Berguen, prévot général de la maréchaussée en Alsace, ihren beeden H. brüderen, H. Drolenvaux, H. Mena als vogt Berguenischen kinder und zwar zur helffte vor H. Mena respective deßen Ehegattin De Anna née Röederer zur anderen helffte
eine behausung bestehend aus vorder, hinter und nebens gebäude, hoff, hoffstatt und garten auch allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Schiltgaß einseit ist ein Eck ane dem Maÿkeffergäßlein, hinten und anderseits eine dem Stifft St. Thomä zuständige behausung – davon gibt man der Hohen schuhl 4 gold gulden oder 8 gulden 4 s ablößig mit 100 gold gulden, ferner dem Hohen Chor des bistumbs Strassburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – von ihrem vatter und respective großvatter erblich ane sich gebrachtes guth – um 6500 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Philippe Grau à acheter la maison

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
H. Philipp Grau der directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace erhält erlaubnus von H. Drolenvaux mandat. nê H. Exsenat. Mena et Cons. ein in der Großen schildsgaß gelegene behaußung umb 35.000 lb dispensando vom augenschein Kaufen und respective sub clausulis consuetis Verkaufen Zu dörfen. 196.
(p. 196) Montag den 15.ten Julii 1771. Ostertag nê H. Philipp Grau des Directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace, der ist gesinet von H. Louis Antoine Mena Exsenatore et uxore fr. Anna gebohrner Röderer wie auch seiner verstorbenen fraun schwester fr Maria Theresia de Berguen geb. Mena deren ane der Großen schildsgaß alhier gelegene behaußung nach ausweiß mitgehend. præliminar: Verkaufs præstitis beÿ E. E. großen Rath præstandis an sich Zu Kaufen bitt ihme also Kaufen zu dörfen und umb gnädige dispensatione vom augenschein.
Rang nê des H. Verkäufers et consorten berichtet daß deme also bitt ebenfals unterth. also verkaufen Zu dörfen et similiter umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe die alles besonders in ansehung derer minorennen beÿ EE Großen Rath in gehöriger forma tractirt worden, auf die gebettene wilfahrung jedoch sub clausulis consuetis angtragen.
Als wurde auf anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorirendem H. Grau mitgebettener erlaubnus von H. Drolenveau mandatorio nomine H. Louis Antoine Mena E. E. großen Rath alhier alten beÿsitzer sowohl proprio als mandatorio nomine seiner Fr. Eheliebstin wie auch tutorio nomine deßen Fr. Schwester weil. Fr. Catharinæ Theresiæ de Berguen geb. Mena hinterlassene minorennen eine in der Großen schilds gaß alhier gelegene behaußung vor 35.000 livres dispensando vom augenschein dießen auch also Verkaufen Zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt daß der Kauf und Verkauf in Mhhen Cantzleÿ Contract stub in beÿsein H. Rathh. Kentzinger und H. Rathh. Dr. Böhm ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders in ansehung des pfund Zolls und abrichtung des real schirmgelds durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Kentzinger H. Rathh. Dr Böhm.

Fils du directeur des fermes du Roi François Joseph Grau, Philippe Grau épouse Anne Victoire de Berquen en 1744 : contrat de mariage, célébration
1744 (15. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
(Mariage) furent presens le Sieur Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy en alsace demeurant en cette ville vieux marché au vin assisté du Sieur François Joseph Grau son Pere Ancien Directeur desdites fermes et Conseiller en titre d’office au Conseil de la Regence de l’Eveché de Strasbourg et De Elizabeth Duconte sa mere, d’une part
Et Le Sieur François Joseph Nicart Procureur du Roy en la marechaussée generale d’alsace demeurant aussi en cette ville, Stipulant pour Demoiselle Anne Victoire de Berquen fille mineure de feu le sieur Antoine de Berquen vivant Commissaire Provincial d’artillerie des fontes du Roy à Strasbourg et feue De Marie Guille de Chartres en vertu de la Procuration a lui passée par le Sr Pierre Guille de Chartres ses Pere et mere tant en vertu de la Procuration à lui passée par le sieur Pierre Guille de Chartres Commissaire Provincial de l’artillerie et Capitaine general desd. ouvriers d’icelle au département general de flandre demeurant en La ville de La ferre en Picardie ayeul maternel de ladite dlle de Berquen (…) d’autre part
(signé) Philippes Grau, anne victoire De Berquen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 187)
Hodie die 28 mensis Septembris anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus Philippus Grau regiorum Reddituum in alsatiæ director generalis, filius præclari domini Francisci Josephi grau eoumdem regiorum Reddituum directoris veterani et dominæ Elisabethæ du Comte Conjugum et virtuosa domicella anna victoria deberquen filia defunctorum domini Antonii de berquem Commissarii provincialis d’artillerie et des fontes du Roy et amatæ dominæ Mariæ gille de charteres Coniug. (signé) P. Grau, anne victoire de Berquen (i 97)

L’inventaire des biens de Philippe Grau est dressé en 1774 après sa mort. La masse propre à la veuve est de 5 586 livres. L’actif de la succession s’élève à 94 102 livres, le passif à 96 869 livres

1774 (11.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 34
Inventaire de la succession de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace – à la requête de De Anne Victoire de Berquen épouse de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace demeurant à Strasbourg absent sous l’assitance de M François Joseph Noel Berquen de grosmont Prevot general de la marechaussée d’alsace son frère
tant dans la maison du Sr Grau sise à Strasbourg rue ditte Schiltzgass audit Strasbourg qu’a La Rubrechzaw dans sa maison de campagne
Meubles. Dans le cabinet de M Grau donnant sur le jardin, Dans l’antichambre du Cabinet de M Grau, dans la chambre a coucher, dans la garde robe, dans l’antichambre de Mde Grau, Dans la salle de compagnie de Mad. Grau, Dans la pièce a main gauche ou couche la femme de chambre, dans le petit cabinet, dans la chambre a coucher de Mde Grau, dans le cabinet de Mde Grau, Dans la garde robe, Au second étage Dans l’antichambre, dans a chambre a côté de celle cy dessus donnant sur la cour, dans une chambre a côté du jardin, dans la pièce qui est a côté de l’alcove, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, dans la cuisine qui est a côté de la précédente pièce, dans le collidor, dans l’apartement de derrière à la droite sur le jardin, dans la chambre a côté en allant au fond du colidor, dans la chambre a côté sur le jardin, dans la chambre des servantes donnant sur la cour, dans le vestibule ou colidor, dans une chambre encore donnant sur la cour ou l’on met la farine, dans le vestibule au Retz de chaussée, Dans le sallon au Rez de chaussée, dans une chambre a main gauche sur le jardin a côté de la sale, dans la chambre vis à vis à droite, dans l’office, dans la chambre au dessus du bureau ou couche le Domestique, dans la pièce a côté, dans la cuisine, dans la pièce a droite en entrant a l’hotel de ferme ou couche M Remy ladite pièce donnant sur la rue, dans le Cabinet, dans le vestibule, Au bureau de la vente entrangere, dans le Bureau des Domaines, dans le bureau attenant, dans la buanderie, dans la cave qui est en entrant à droite du vestibule, dans la cave sous les bureaux
vins, équipages, livres,
Meubles et effets à la Ruprechtsau. Dans la chambre de M Grau au premier étage a Main droite, Dans le cabinet de M Grau attenant, Dans le cabinet de Mde Grau attenant, Dans la chambre a coucher de M Grau, Dans le cabinet attenant, Dans la chambre attenante a lad. chambre a coucher, Dans la chambre suivante, Dans une petite chambre a côté donnant sur le parterre, Dans le cabinet attenant donnant sur la cour, Dans la pièce suivante donnant aussy sur la cour, Dans le vestibule, Dans une mansarde sur la cour a main gauche, dans l’antichambre vis à vis, Dans une chambre aux mansardes donnant partie sur la cour en partie sur le jardin, Dans une autre chambre a la mansarde donnant sur le jardin, Dans une mansarde a droite donnant sur le jardin, dans la chambre a côté servant de décharge, Dans une autre mansrade donnant sur le jardin, Au Retz de chaussée Dans la salle à manger a gauche en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le passage de la Garde robe, Dans la garde robe, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, Dans la grande salle sur le jardin, Dans l’office, Dans la chapelle, Dans une chambre pres de l’escalier a main droite en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le vestibule, Dans la cuisine de la cour, Dans le garde manger, Dans la pièce a côté de la cuisine, Dans la cave
Biens fond, Une maison cour écurie Remises et dépendances avec Le Parterre attenant Scize à Strasbourg Rue ditte grand Schiltzgass acquise le 27. aout 1771 estimée 33.000 livres
It. un Bien de campagne scitué a la rubrechtsaw composé d’une maison de maître maison de Censier de jardinier cour grange cuisine écurie Remises jardin verger et Potager viviers et environ 242 journaux tant terres labourables que prés estimé 51.000 livres dettes actives, passif – [Joint] Etat des biens apportés par M Grau, 67.688 livres
Etat des biens de la De Grau, Elle a apporté le tiers du bien de la Rubrechzau encore existant dans la totalié a été en famille évalué en 1750 tems où les biens fonds étoient presque sans valeur à 32.000 livres et qui aujourd’hui ou les biens ont beaucoup augmenté de prix estimée 51.000 livres y compris la maison de jardinier et la serre qui ont été construits depuis 50, total 22.345 livres
Récapitulation, meubles 19.102 livres, biens fonds 84.000, dettes actives 258.050, autres dettes actives 14.257, total 376.409 livres – Passif 387.467 livres, déficit 12.057 livres

Originaire de Saint-Gilles près de Dennevy en Bourgogne (voir son acte de sépulture ci-dessous), le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy acquiert la maison, sans doute en 1779 en devenant bourgeois de Strasbourg. Il demande à être exempté de l’octroi en 1774 pour livrer du sel (XV, 2 R 185 p. 563) et en 1776 pour passer le pont du Rhin (XV, 2 R 187 pp. 503 et 557)

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 3
Johann Baptist gagnerot

Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy meurt en 1788 en délaissant pour seule héritiere sa sœur après avoir légué sa maison de Strasbourg à son cousin le comte Durand d’Auxy. L’actif de la succession s’élève à 23 750 livres strasbourgeoises, le passif à 38 002 livres

(Inventaire de la succession de M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy)
Cejourd’huy 23 Maÿ 1788 à huit heures du matin (…) à la requête de M. George Magnier directeur general des fermes du Roy en alsace demeurant aud. Strasbourg agissant en qualité de mandataire et procureur general et special de Dlle Emilienne Gagnerot fille majeure bourgeoise demeurant à St Gille paroisse de Denevÿ en Bourgogne héritiere unique et universelle de feu M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy en son vivant Receveur general des fermes du roy en alsace, son frere decedé aud. Strasbourg premier avril dernier, instituée par l’article 15 de son testament mistique du 28. mars dernier deposé en l’étude de Me Zimmer aussÿ notaire public et juré en cette ville depuis ouvert le 14 dud. mois d’avril (…) par procuration passée devant les notaires Royaux nommés* par sa majesté pour le bourg de Chagnÿ

trouvés dans la maison mortuaire appartenante aud. deffunt en cette ville scise Rue dite groß schils gaß
Au retz de chaussé dans la salle a manger, Dans la chambre à coucher attenante, Dans l’autre chambre ou cabinet qui est derrière, Dans l’office, Dans la chambre de la gouvernante attenante a la salle a manger, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans l’Ecurie, Au premier Etage dans l’antichambre, Dans le grand Sallon, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet attenant, Dans la Garde robe de passage, Dans la chambre a la Gauche du Sallon, Dans le vestibule de la petite maison, Dans la chambre a cheminée, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet qui est derrière lad. chambre, Dans le bureau, Sur l’escalier, Au second Etage, Dans l’autre chambre, Dans la cuisine du second Etage, Dans l’appartement donnant sur la rue
(f° 31) Biens immeubles 1° une Maison Cour Jardin et dependances size à Strasbourg Rüe ditte Groß schiltzgaß aboutissant d’un côté à la ruelle des Hannetons d’autre a Mr le Professeur Reisseisen par derriere a une maison du Chapitre de St Thomas par devant a la ditte Rue schils gaß, cette maison dont il ne S’est trouvé aucun titre dans les papiers du Deffeunt a été Suivt. le procès verbal Cy Joint des Jurés de la ville de Strasbourg estimée à 16.000 livres
(f° 25) total des meubles meublants 5236 lb, argenterie (f° 27) total 2504, (f° 29), articles de sellerie 558, (f° 30-b) total des tonneaux 462, meubles et effets dans la maison que le deffunt avoit a loyer dans la communauté d’altenheim 177, (f° 31) argenterie comptant 240, immeuble 16.000, Pretentions actives 70.000, total général de la masse active 95.000 livres – dettes passives 152.012 livres, Déficit 57.012 livres – Prétentions sctives estimées douteuses 74.851 livres
Observation – les meubles et effets mobiliers qui se trouvent dans leds. domaines de Bourgogne seront estimés sur les lieux dans l’inventaire, Plus un domaine bati situé en bourgogne sur la seigneurie appelée Etroy jurisdiction de Chalon, Plus un domaine appelé le domaine de St Gilles, cy pour mémoire
Testament, Je soussigné Jean Bte. Tobie Gagnerot de fangy, receveur general des fermes du Roy en alsace (…) 4. Je donne et legue a Glaser mon Cocher les chevaux (…), 5. je donne et legue a la nommée Rosine Bouchot de lauterbourg ma cuisiniere (…) 6. je donne et legue a Pierre mon chasseur (…), 11. je donne et legue à mon Cousin issu de germain le Comte Durand Dauxi Sous aide Major dans le Regiment des Gardes françaises ma Maison à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dependances et les meubless qui y sont ainsi qu’un domaine bati que je possede en Bourgogne sur la seigneurie de la De sa mere appelée Etroy et paroisse de Touche Jurisdiction de Châlons sur Saône (…), le 28. mars 1788 – Acte de déposition, 28. mars 1788, dans un appartement au premier étage ayant Vuë sur el jardin derrière la Maison appartenante à Mond. Sr Comparant sise Ruë dite Gross Schildgass, Me Zimmer

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 297)
Anno Domini 1788 die primâ aprilis mortuus est Dnus joannes Baptista Tobias Gagnerot de Fangy sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus in vivis redemptorarum Regiarum in provinciâ Alsaticâ quaestor, annos natus 68, oriundus ex St Gilles annexâ parochiæ Deneuy [Dennevy] in Burgundia, filius Dni joannis Baptistæ Gagnerot consiliarii Regii et copiarum Regis tribuni aerarii et Dnæ Franciscæ Guillemot et die Sequenti a me infra scripto funus deducente corpus Ejus translatum ad Stam Margaritam in Cujus Coementrio inhumatum est (i 153)

D’après une procuration jointe à l’inventaire, le légataire Jules François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy habite à Paris rue de la Ville l’Evêque
(Procuration) Est comparu Haut et Puissant Seigneur Jules François Philibert Durand, chevalier Comte d’Auxy, sous aide major au regiment des gardes françaises, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris rue du faubourg St Honoré près de la Madeleine rue de la ville L’éveque, M. Le Comte D’auxy Légataire particulier de feu M. Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Frangy, receveur général des finances du Roy en Alsace, 1° d’une maison située à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dépendances et des meubles qui y sont, 2° d’un domaine bati qu’il possédait en Bourgogne dépendant de la terre d’Etroy paroisse du Touche juridiction de chalon sur Saône (…)
Lequel a fait et constitué son procureur général & spécial Gaspard Cte D’arod capitaine au Regiment le Comte D’artois Cavalerie – Fait et passé à Paris En l’Etude L’an 1788 le 24° avril

D’après la contribution au site Généanet, Jules François Philibert Durand est né à Paris (Saint-Nicolas-du-Chardonnet) le 9 mars 1753 de Philibert Durand (lui-même fils de Philibert Durand d’Auxy, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d’Emilienne Gagnerot) et d’Etiennette Anne Thérèse Rougeot. Il épouse à Paris le 30 avril 1796 (11 floréal IV) Marie-Louise Choart, fille de Gabriel Choart, seigneur de Touteville, et d’Angélique Renée Marie Le Marié d’Aubigny. Il meurt à Paris le 22 novembre 1834.

Le comte Durand d’Auxy expose la maison aux enchères. L’agent de change Stridbeck s’en rend propriétaire pour 37 400 livres (vente provisoire devant un notaire royal)

1788 (31.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1110) n° 76
M Gaspard Compte d’Arod, capitaine au Régiment d’Artois Cavalerie en Garnison à Strasbourg, mandataire de M le Comte Durant d’Auxi sous aide Major dans le régiment des gardes françaises residant à Paris, légataire de la maison ci après mentionné, (suivant) procuration jointe à la minute de l’Inventaire de la succession de feu M Gagnerot dressé par le notaire Greiss
à Stridbeck agent de charge
la maison et Dépendances appartenant aud. feu M Gagnerot vivant Receveur general des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située audit Strasbourg Rüe dite Gross Schiltzgass faisant le coin de la Rue des Hannetons aboutissant d’un côté la Rue d’autre maison de M le professeur Reisseissen derrière une maison du Chapitre de St Thomas devant la rue dite Schiltzgass ou est la principale entrée, consistant ladite maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fond entre la grande cour et le jardin, anoncée 30.000 livres a laquelle elle a élé portée par Me Greiss Notaire public et Juré lors du procès verbal d’enchere du 17 juillet courant – le 2. aout
Adjudication définitive le du 29. aout, pour 37.400 livres

Jean Christophe Bernard et Jean Jacques Embser sollicitent au nom de la communauté réformée le 31 mars 1788 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter une maison pour y transférer leur culte de Wolfisheim à Strasbourg. Le consul Poirot estime que le Magistrat doit renvoyer l’affaire aux instances supérieures en vertu de l’édit royal sur les protestants. Le consul de Turckheim estime que le Magistrat doit examiner la demande avec soin d’autant que l’édit royal ne s’applique pas à l’Alsace. L’assemblée nomme deux commissions pour décider de la suite à donner à l’affaire et de la nécessité d’en référer à la cour.
Le 26 avril, l’assemblée rapporte qu’elle s’est résolue de solliciter l’avis du préteur royal qui a écrit de Paris le 9 avril que le récent édit « paraît laisser la liberté aux non catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation ». La commission s’appuie sur la paix de Westphalie qui règle les questions religieuses et sur les décisions plus tolérantes qu’ont récemment prises des villes comme Cologne ou Francfort. Les avis divergent sur la manière d’accorder l’autorisation. Certains estiment qu’il n’appartient pas à la Ville de trancher et qu’elle devra en référer au ministre, soit en lui proposant d’approuver une réglementation qu’elle aura déjà préparée soit de s’en remettre entièrement à la décision du ministre. D’autres estiment que si la Ville renvoie la communauté réformée au ministre, on pourra y voir un refus tacite de sa part, alors qu’elle est compétente en matière religieuse d’autant qu’il n’y a aucune innovation, les réformés ont toujours pu acquérir le droit de bourgeoisie. Le Magistrat pourrait présenter au ministre un dossier qui présenterait son avis favorable tout en se soumettant à l’approbation royale. C’est dans ce sens que les commissions proposent un projet de lettre au ministre. L’avocat général Mogg expose le dilemme : le Magistrat a-t-il qualité pour décider en la matière ? L’avocat général Fischer constate que les commissions sont d’accord quant au fond mais divergent sur la marche à suivre. L’avocat général Mathieu estime que la question réside dans l’exercice de la religion (il n’y a aucune innovation puisque les réformés de Strasbourg se rendaient à Wolfisheim) et dans le règlement de police y afférant. Le préteur Wurmser qui préside la séance conclut que la lettre peut être envoyée au ministre puisqu’elle reflète la position des différentes parties. Le préteur de Dietrich rappelle que ce sont des raisons historiques qui ont donné le pas à la confession d’Augsbourg sur les réformés. Le consul Zæpffel souligne que le courrier du préteur royal confirme qu’il n’est pas possible de savoir comment la demande des réformés sera accueillie à la cour et que le mieux est de ne pas prendre position si on ne peut pas opposer un refus. Le consul de Turckheim rappelle l’esprit de tolérance qui caractérise le siècle et les récentes positions du Roi. Le consul régent propose de soumettre la lettre à l’avis du préteur royal en rappelant que d’un côté il est bien connu que le Magistrat ne s’est jamais montré accomodant envers les réformés mais que l’esprit de tolérance a été exposé par le duc de Choiseul en 1762.
L’assemblée enregistre le 23 août la lettre que le comte de Brienne a écrite le 14 août 1788. Elle accorde aux réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ».
L’assemblée présente le 20 septembre le règlement de police en dix articles, guidés par trois principes : (1) l’exercice du culte réformé, (2) les limites que pose le Magistrat à cet exercice, (3) le maintien des privilèges du Magistrat dans ces innovations.

1788, Conseillers et XXI 1788 (1 R 271)
Reformirte Gemeinde, so ihren Gottendienst Zu Wolfisheim Zuhalten Pflegt, bittet um Erlaubnuß solchen in einem hießigen privathauß Zuhalten, ad deputat. 125. das gesuch wird dem Königl. Hof Vorzutragen beschloßen, jedoch der brief Hn Prætori Regio sous cachet volant zugesandt, um den gehörigen Gebrauch davon zumachen. 181. Schreiben des Königs Hn Ministers, welches ihnen die gebettene Erlaubnuß gestattet, ad deput. und solches ihnen anzukündigen. 307. zufolg der En Löbl. Magistrat aufgetragenen Aufsicht über den Gottesdienst der Reformirten, wird ein Reglement entworfen, genehmigt und publicirt. 349.
(p. 125) Montag den 31. Martius 1788. Kraus nôe H. Johann Christoph Bernhard und H. Johann Jacob Embser, beeder Handelsleute und Burger alhier als älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten daß E. G. Zuverordnen, Zugestatten und Zuerlauben geruhen möchten, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen privathauß gehalten werden können und mögen.
Nachdeme auf deßen Ableßung H. General Advocat Mogg angemerckt, daß da dieses Geschäfft von der großen Wichtigkeit ist, auch MGH. gewohnt sind alle Untergebene, so einige begehren hochdenenselben vorzutragen haben, anzuhören, es sowol der Natur der Sache als Mghh. löblichen gesinnungen angemeßen seÿe, das geschäfft an eine hochansehnliche deputation Zur Untersuchung der dabeÿ eintrettenden weitere Bedencklichkeiten Zu verweisen.
Und beÿ angestelter Umfrag H. Stettmeister von Wurmser diesem Voto des H. General advocaten annoch beÿgesetzt, daß eine großen doppelte deputation möge niedergesetzt und erst alsdann möge beseßen werden, nachdem H. Prætori Regio werde Nachricht von der Sache gegeben worden seÿe. H. Ammeister Poirot aber lediglich Zur Abweisung des gesuches und Vorweisung an höhere Stellen angetragen aus dem Beweggrunde, daß das neuerdings ertheilte Königliche Edict die protestanten betrefend, namentlich der 3. Artickel, Einem löbl. Magistrat die Hände bände dergleichen begehren anzunehmen, welchem Voto auch H. Ammeister Zaepfel in den Fall beÿgepflichtet, wo nemlich die angetragene deputation den fond des Gesuches selbsten untersuchen, nicht aber wann dero bedacht nur auf die Art und Weiß wie solches an Königlichem Hof möge angebracht werden gehen solte, als welche, Falls er auch der Niedersatzung Einer hochansehnlichen deputation beÿgestimmet.
Und H. Ammeister von Türckheim seine Meinung dahin eröfnet, daß E. hochlöbl. Magistrat das bisher unbestrittene Recht habe, ja selbst deßen Pflicht erfordere, die Untergeben in ihren bitten anzuhören, und solche auf bestmöglichste Art Zu untersuchen, obwohlen einige so beschafen seÿn mögen, daß hochderselbe der Klugheit zuseÿn erachten könne nicht darauff Zusprechen, sondern Vordersamst Rath und Vorhaltungs befehle an dem Königlichen Hof einzuholen, von dieser Beschafenheit seÿe auch das Von seiten der Imploranten angebrachte Gesuch, deßen Untersuchung angeregtes Königliche Edict um so weniger hindere, als deßen anwendung in hießiger Stadt und Provintz niemalen Platz greifen könne.
Als ist auf fernere Ansprach des Regirenden H. Ammeisters, daß die deputation sich Zwar der Untersuchung dieses Begehrens unterziehen, die Entscheidung aber nicht über sich nehmen möge, das Votum H. Stettmeisters Von Wurmser gäntzlich befolget, sofort eine hochansehnliche doppelte Deputation zur Untersuchung sowol des petiti in sich selbsten als auch der Art und Weise wie solches etwa an Hof möge angebracht werden, verordnet worden. Deputati H. Stett. von Wurmser, H. Stett: Christian von Oberkirch, H. Amstr. Poirot, H. Am: Lemp, H. XIII. Hennenberg, H. XIII. Streicher, H. XV. Sommervogel, H. XV. Treitlinger, H. XXI. Wachter, H. XXI Engelmann, H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Ohlmann.

(p. 181) Sambstag den 26 Aprilis 1788 – Relation über die von den hochansehnlichen Hh. Deputirten pt° des Gesuchs der Vorsteher der reformirten Gemeinde vom 31. Januar jüngst angestelte Beratschlagungen folgenden Inhalts
GGHh. Es haben die Herren Johann Christoph Bernhard und Johann Jacob Embser, die hiesige Burgere und Handelsleute als Älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt E. G. den 31. Jan. jüngst angegangen Zu gestatten und Zu erlauben, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen Privat hauß gehalten werden und mögen. Und da E. G. nach Anhörung deren bittschrift dem Hochdenenselben beiwohnenden Grundsatz getreu, daß alle unter Hochdero Gerichtsbarkeit stehende burger, sich einer gründlichen Untersuchung ihrer anzubringenden bitten Zu erfreuen haben sollten, eine hochansehnliche Deputation niederzusetzen geruhet um diejenige Umstände und Maasregeln Zu untersuchen, welche beÿ diesem Geschäfft sowohl für jetzt als in deßen ferneren Betreibung vorgeschlagen werden möchten, so haben Hochdieselbe sich Auch nicht Verborgen, daß eine dergleichen Abänderung in dem Kirchlichen Besitzstand einer höheren autorisation bedürfen möge, und um selbst bis auf den Anschein Zu vermeiden, als ob sie sich einer eingenmächtigen Entscheidung für oder wider anmaßen wollten, beschloßen, daß ehe und bevor die hochansehnliche Hh. Deputirten eine [p. 182] Beratschlagung darüber Anstellen möchten, dem Königlichen Herrn Prætori Kentniß davon gegeben werde, und hochderselbe möchte ersucht werden, nach deßen bekannten Klugen Einsichten denen hochansehnlichen herren Deputirten eine Fingerzeig zu geben, wie derselbe vermeÿnen möchte, daß diese Frage von Mghh. behandelt werden solte, um in den Grentzen dero Befugniß Zu Verbleiben. Auf solches an denn H. Prætorem Regium den 3.ten hujus erlaßene Schreiben ist nun die Antwort vom 9.ten darauf in folgendem Ausdrücken erfolgt
à Paris le 9 Avril 1788. Messieurs
J’étois à la Campagne, lorsque la Lettre que Vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 3 de ce moi m’est parvenu.
J’avoue, Messieurs, que la question présentée par les anciens de la religion pretendue réformée est fort délicate. L’interet d’un nombre considérable de citoyens, l’esprit de tolérance que le Gouvernement a adopté et les inconvéniens attachés à l’exercice de cette religion paroissent plaider sa cause, mais je suis porté à penser comme Vous que la permission qui en est l’objet, paroit devoir être classé parmi celles qui dépendent uniquement de l’autorité souveraine, d’autant que le systeme religieux en Alsace est fixé par les Traités de Westphalie et par des divisions ministérielles.
Il seroit non moins possible, Messieurs, que le Gouvernement ne voulût pas autoriser formellement un culte privé par le contraste qui en résulterait par la privation de tout droit de Communauté prononcé par l’Edit.
En meditant et en cherchant le sens véritable du § 1. de l’Art. 1 on pourroit conclure que le Culte privé n’est pas interdit aux non-Catholiques. La disposition formelle de conserver un culte public aux Catholiques paroit laisser la liberté aux Non Catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation. Ce seroit peut-être le moyen le plus assuré pour le Magistrat de ne pas se compromettre soit en demandant l’autorisation du Roi, soit en accordant de lui-même la permission demandée.
Je Vous communique, Messieurs, ces réflexions diverses afin que Vous les examiniés avec toute la maturité possible. Si Vous Vous déterminés à solliciter la Cour, je vous prie de m’adresser Vos Lettres, parce que d’ici au tems où elles me parviendront je me mettrai à portée de constater les intentions du Gouvernement. Ce sera d’après les notions que j’acquerrai que je remettrai ou que je ne remettrai pas vos lettres. J’aurai soin de Vous faire part de mes découvertes et je Vous détaillerai les raisons qui m’auront fait prendre l’un ou l’autre parti.
J’ai l’honneur d’être avec une considération très distinguée && Signé Gérard
dieses Schreiben haben sofort die Herren Deputirte Zur basis der Beratschlagung gelegt und mir aufgetragen E. G. die beÿ denenselben geäußerte Gesinnung samt den Gründen, mit welchen sie unterstützt werden Zu eröfnen. Um der hochansehnlichen Hh. Deputirten den historisch-Juristischen Gesichtspunct dieser Frage Vorzutragen wurde von einem Mitglied der deputation folgender Aufsatz Vorglesen, Vid. beÿlage N° 1. die darinn enthaltene beweggründe GGHh. welche dem Ansuchen der hießigen Reformirten das wert reden mögen, fanden die hochansehnliche Hh. Deputirte so triftig, daß sie denenelben im ganzen deren approbation nicht Versagen Können. Jedoch Kamen auch die gefallene Meinungen darinn überein, daß die Entscheidung über dieses begehren beÿ dieser hohen Stelle nicht mehr stehen Könne denn wenn schon eine Abänderung an dem [p. 184] Besitzstand der Kirchlichen Verfaßung, wie sie durch den Westphälischen Frieden für ganz deutschland und so auch das Elsaß bestimmet worden, in der Willkühr des Magistrats oder Vielmehr der im Namen der Bürgerschaft aus übenden obersten Gewalt der Reichstädtischen Verbindung gewesen, so Kan doch dieses nicht in seinem Umfang mehr behauptet werden, seitdeme Ludwig der XIV.te durch die dieser Stadt bewilligte Capitulation den Magistrat zwar bei der bisher ausgeübten Gerichtsbarkeit gehandhabet, jedoch auch durch die neuen Verbindung neuere Klugheitsreguln auferlegt hat. Wann daher die Imploranten die neuere Beispiel Von Cölln und Franckfurt am Maÿn anführen, so sind dieses Zwar Spuren von verbreitung einer gelinderen Gesinnung gegen andern Glaubens genoßen, jedoch Keine hinlängliche autoriteten um E. G. zu ähnlichen durchgreifenden Maasreglen anzuspornen den Grundsatz also als allgemein angenommen Vorausgesetzt, daß E. G. es gegen Hochdero Klugheit zu seÿn erachten werden, in diesem Gesuch bejahend und als bald entscheidend Zusprechen, so wurden von denen hochansehnlichen Hh. Deputirten noch Zur Zeit alle beratschlagungen beseitiget, welche den fonds der Sache und die moderation mit welchen die Erlaubniß Zu ertheilen wären angehen mögen und gantz allein Rücksicht auf die Form genommen, in welcher das Geschäfft zu behandeln, und in dieser hinsicht ergeben sich Zweierlei Meÿnungen, Welche E. G. Aufmercksamkeit Zu einer fernern Entscheidung erregen werden.
Einige der hochansehnlichen Hh. Deputaten von dem Grundsatz durchdrungen, daß Mhh. die Befugniß nicht Zustünde, in dieser Sache Zusprechen, Vermeinten, daß die Imploranten lediglich ab: und höhern Orts anzuweisen wären. Dann entweder wäre Mhh. intention derselben begehren dem königl. H. Minister in solchen terminis Zu berichten, daß demselben Maasregeln Zugleich mit Vorgeleget werden, unter welchen die Willfahrung anzurathen oder aber es würde demselben die weitere entscheidung lediglich anheim gestellt. In jenem Fall würden sich aber Mhh. bereits etwas herausnehmen, worüber das eigene Geständniß, daß sie in der Sachen zu sprechen, Kleine befugniß hätten, hinlänglich Ziel und Maaß setzte, und im andern würden sie sich Zu den Verrichtungen eines Advocaten herabsetzen, der durch seine Vermittlung das begehren eines andern anbringet da hingegen wenn die Imploranten wie gemelt ab und an höhere Orte angewiesen würden, solches decret ihnen einen hinlänglichen Grund geben würde beÿ dem Königlichen Hof, ihre Bitschaft anzugeben und eben dadurch auch dem Hof ein Fingerzeig gegeben würde, wie MGhh. nur die geringste Veranlaßung erwarten, um dero motivirtes Gutachten anzusenden.
Einen andern Weg schlugen aber mehrere der übrigen hochansehnlichen Hh. Deputirten in der beurtheilung der vorliegenden Frage ein, und indeme sie einen mercklichen Unterschied machten, Zwischen einer in sich selbst bestehenden Incompetenz, und Zwischen einer Einschränckung einer sonst zugestandenene Befugniß Vermeÿnten sie solchen Unterschied E. G. Am Anschaulichsten durch die Frage aufstellen Zu Können, ob es Hochdieselben nicht empfindlich und als eine ahndung werthe Vorbeÿgehung dero Gerichtsstelle bürden aufgenommen haben, wann die Imploranten sich [p. 186] gleich an den königlichen Hof gewendet hätten, diesen Rath würde jedoch tacite ein Abweisungs: decret Von dieser Stelle in sich enthalten, denn wenn sie eines theils dafür hielten, daß Mhh. der ihnen beiwohnenden Klugheit gemäß sich enthalten sollten, eine endliche Entschließung in dieser Sache Zu nehmen, so glaubten Sie jedoch auch nicht daß diese Mäßigung von dem Königlichen Hof Verkannt werden dürfte, und er nicht hochdenenselben nach erfolgter Genehmigung im allgemeinen anheimgestellt werden sollte, Von dieser Stelle aus denen Imploranten das zu Verhoffende günstige decret zu ertheilen, Die Erlaubnuß, welche die Imploranten nachsuchen, seÿe auch nicht von der Art daß dardurch eine neue Claße von bürgern hier eingeführt werden sollten. Sie genießen alle schon längst einen legalen Stand, wären immer des burgerrechts fähig erkannt, und solches ihnen auch ertheilt worden, Wann die übrigen requisita denen Ordnungen gemäß waren, der in die Stadt Zu transferirende Cultus seÿe ja selbst Keine Neuerung für die provintz, dann bekanntlich ist derselbe An fünf Orten in der Provintz gäntzlich anerkannt, wie ert unter dem 13. Mertz unser allergnädigste König in einem schreiben an den hohen Rath Zu Colmar in betref der Amteÿ Cleburg sich Zu erklären Keinen Anstand genommen, Wenn daher beÿ denen ohnehin nicht undeutlich sich an tag gegebenen gelinden Gesinnungen des königl. hofs gegen Personen, welche der religion du Souverain nicht beÿpflichten, Zu Verhoffen daß Keine allgemeine Grundsätze dem Gesuch des Imploranten im weg stehen, so würde es umso mehr MMhh. Zustehen zu erwarten, daß dem königl. hof Keine Localen hinderniße solches Zu erschweren, vorkommen werden. [p. 187] Jedoch um auch deroseits denjenigen Verfügungen nicht Vorzugreifen, welche ein Königl. Ministerium für dienlich erachten möchte, und um den Gesinnungen derjenigen Hh. Deputirten, welche auf die Abweisung gestimmet, näher zu Kommen, glaubte die anders gesinnte Hh. Deputirte, daß das Anbringen der Imploranten in solchen terminis dem königl. H. Minister vorzulegen seÿe, daß hochderselbe daraus E. G. Absicht erkennen möchte, wie daß sie sich nicht anmaßen wollen, weiters in der Sache fürzuschreiten, sondern lediglichen von hochdeßen Winck erwarteten, in wie fern sie weitere Masreguln Vorzuschlagen sich berechtigt halten dürften, oder aber sich aller ferneren Einmischung in das Geschäft zu enthalten hätten. Da auch G Ghh. Herr Prætor Regius in hochdeßen oben Verlesenen Schreiben E. G. die Versicherung gegeben hat, daß er im fall sie sich entschließen sollten die Lage in welche dieses Gesuch Sie Verletzt dem königl. H. Minister Vorzulegen bemühet seÿn werde, die Gesinnungen des Ministri vorläufig zu erforschen, um nach der sich daraus ergebender Umständen die fernern Maasregeln zu ergreifen, so vermeÿnen die hochansehnliche Hh. Deputirte, welche der Meÿnung beÿgepflichtet, daß E. G. dieses Gesuch nicht Vor der hand von sich abweisen sollten, daß um so weniger bedancklichkeit dabei obwalten mag, ein Schreiben An den Königlichen H. Minister Zubeschließen daßelbe ist daher auch bereits in folgenden Ausducken entworfen worden
[p. 188] Monseigneur
A Strasbourg le 26. Avril 1788
Les habitans professant la Religion pretendue Reformée, domiciliés en cette Ville, Nous ont fait présenter requête par leurs Anciens, pour obtenir la permission d’exercer dans une maison particulière dans la Ville les actes religieux de leur croyance, pour lesquels ils ont été obligés jusqu’à présent de se transporter au Temple de Wolfisheim Village en Alsace, distant d’une bonne lieue de la Ville.
Les inconvéniens sensibles de cet éloignement, tant pour les habitants de la Ville que pour les soldats des Régimens étrangers qui y sont en garnison, les avantages que procureroient aux premiers la permission qu’ils sollicitent et la consideration accessoire de l’effet d’une pareille facilité sur les emigrans étrangers qui desireront se fixer dans le Royaume et sur l’accroissement de population aisée, et de ressources que l’on peut s’en promettre dans les circonstances présentes, paroissent mériter quelqu’attention. Mais en rendant temoignage à la vérité des motifs favorables à la demande, Nous ne Nous croyons pas autorisés à rien changer sans l’agrément de Sa Majesté, à l’état de possession des Religions admises dans notre Ville.
Il est vrai que les habitans de la religion pretendue reformée ont continué même depuis la réunion de cette ville à la France à jouir dans Strasbourg d’ue existence légale, d’une tolérance entière quoique sans culte public dans l’enceinte, ces habitans sont reçus bourgeois en certifiant de leur croyance, ils la professent hautement et en suivant le culte public à Wolfisheim, sous la domination de Sa Majesté, c’est d’après les Registres de la communauté legalement établi dans ce dernier endroit et par les Extraits de son Pasteur que les mariages, naissances et décès de cette Classe des habitans de la Ville sont constatés et certifiés, Leur existence a été de tous tems bien différente en vertu des traités et ces concessions particulières à l’Alsace, de celle des non Catholiques dans l’intérieur su Royaume, ni les motifs ni les dispositions de l’Edit du mois de novembre dernier, concernant ceux-ci ne paroissent donc applicables aux premiers, et ils sont dans le cas d’être compris au nombre des exceptions prononcéees par l’Art. XXVIII dudit Edit, Cependant malgré cette exception la facilité que les réformés sollicitent en ce moment n’en demeure âs moins l’objet d’une faveur qu’ils ne peuvent attendre que de la bienfaisance du Souverain seul.
Nous nous croyons donc, Monseigenur, devoir nous borner à Vous rendre compte de la demande portée dans la requête dont traduction ci-jointe et à solliciter Vos bontés pour en mettre l’objet sous les yeux du Roi.
Si le Gouvernement étoit dispose à accueillir dans les circonstances présentes le vœu de nos Citoyens de la Religion pretendue reformée, Nous Nous ferions un devoir de concourir à cet acte de bienfaisance en proposant les conditions et précautions de Police, et les Réglemens qui paroissent être convenables pour le maintien du bon ordre public et pour prévenir tout abus. Mais ce n’est que sous votre autorisation, Monseigneur, et d’après les dispositions dont vous daignerez Nous faire part, que nous pouvons nous occuper de ces mesures. Nous sommes avec un très profond respect &&
Wann nun E. G. dieses Schreiben genehmigen sollten, so würde ferner beÿ hochdenenselben stehen zu Verordnen daß es mit einem begleitungs Schreiben an den H. Prætorem regium abgelaßen werden sollte, welchem begleitungs schreiben die hochansehnliche Hh. deputirte ferner ane abschaft der oben verlesenen Note beÿzuschließen für räthlich erachten, [p. 190] damit dadurch dem H. Prætori regio die Grundsätze nach welcher diese Frage im Fond berurtheilt werden mag, Vorstellig gemacht werden möchten, die Wahl unter den angeführten Meÿnungen soll übrigens E. G. anheimgestellt werden.
Nach anhörung dieses Contracts und auf fernerer Vernehmung des Raths des Hh. general Advocaten, von welchen H. Mogg Mghh. das dilemma vorgelegt, daß sie nehmlich sich berechtiget halten mögen in dieser Sache Zuentscheiden oder nicht. solle wie er ebenfalls dafür hielte, solches nicht mehr lediglich in hochdero Befugniß stehen, so würde ein abweisungs decret um so weniger platzgreiflich seÿn, als eine solche Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auf Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auch berechtiget seÿn mag, zu willfahten, die in Franckreich festen Fuß faßende tolérance scheint die hießige Reformirte zu ihrem vorbringen aufgemuntert zu haben, jedoch ließen sich die Vorschriften des neulichen Königl. Edicti nicht auf die Verfaßung der hießigen Reformirten anwenden, durch dieselben würde, sie deterioris Conditionis werden, als sie es nicht in der durch die öffentliche Friedensschlüßen bereits erlangten Verfaßung sind. ihr Gesuch seÿe auch nicht als eine Neuerung ihres Religions Zustands anzusehen, sondern vielmehr nur als eine Erweiterung eines ihnen bereits Zustehenden besitzes anzusehen, welchem die Menschheit das Wort redet, es würde höchst traurig seÿn, wann man den Reformirten nicht daßelbe legaliter erlauben wolte, was tacité die Juden jedoch mit jedermanns bewußt seÿe, sich längst heraus genommen Er finde übrigens im geringsten keinen Anstand, wenn MGHh. den letzten Vorschlag befolgen wolten, indem ja aber dadurch daß sie dem H. Prætori Regio das Schreiben an den König. H. Minister übergeben, sie es hochdeßen Klugen Rath anheim stellen, welche Maas reguln er in der Sache einzuschlagen für dienlich erachten mag. Alle Rücksichten bewegen ihn also auf die Confirmation des Schreibens an den Königl. H. Minister anzutragen.
Und H. Fischer sich dahin vernehmen laßen, es wären die samtliche Hh. Deputirte in der Hauptsache seinem Ermeßen nach einig, nur hätten sich hochdero Meinung über die Form, welche dieser Sache Zugeben getheilet, in der Wahl der beeden vorgeschlagenen Auswegen könne er nicht Zweifelhaft seÿn, denn so wie es den burgerlichen Pflichten, welche die Hh. Imploranten auf sich haben, zuwider gehandelt gewesen wäre, wann sie sich an den Königs Hof mit Vorbeÿgehung Mhh. gewendet hetten, so sehr glaube er es auch den Rechten und der Würde dieser hohen Stelle angemeßen, wann die durch hoch dero vermittlung die bittschrift der Reformirten hiesigen bürger an Hof gelangen laßen. Der Kürtze halben, wolle er sich auf die frantzösische Mhh. abgelesene Nota bezogen haben, als welche alle diejenige Gründe welche er aufstellen könnte, bereits enthalte, und nur noch beÿfügen, daß in dem H. Prætor Regius in hochdeßen Schreiben Mhh. diejenige Maasreguln her erzehlt, welche eingeschlagen werden könnten, hochderselbe eines theils eine stillschweigende [p. 192] autorisation für thunlich erachtet, andren theils aber auch die Anfrage an den Königl. Hof anrathet, jener erstere Weg ließe sich aber um so weniger ergreifen, als die bestimmungen, welche das neuere Königl. Edict darüber ertheilt ganz und gar weder in Rücksicht der Reformirten der Provinz noch in Rücksicht hießiger Stadt Verfaßung anwendbar sind, und würde daher diese hohe Stelle in den ihro von dem H. Prætori Regio selbst vorgeschlagene Maasreguln Verbleiben, wann sie den an den Königl. H. Minister aufgesetzten Brief zu Confirmiren geruheten und dem H. Prætori Regio den Gebrauch deßelben, nach deßen hohen Einsichten Zuüberlaßen geruheten, um auch hoch denenselben gäntzlich in Stand Zu stellen von denjenigen Bemerkungen, welche dieses Gesuch veranlaßet, Zuurtheilen, so könnte außer der Frantzösischen Note auch noch der referirte Bedacht ihm in Abschrift Zugesandt werden, als worauf er hiemit anzutragen die Ehren haben wolle.
Sofort auch H. General Advocaten Mathieu geäußert, wie daß er in Voraussetzung daß samtliche Mitglieder dieser hohen Stelle, so wie die hochansehnliche Hh. Deputirten von den Gründen welche die Imploranten anführen, gerührt, denselben im fond nicht abgeneigt seÿn würden, nur in Ansehung der Form und der sich dabeÿ ergebende mehrern auswegen seine Meinung eröfnen zu sollen, dafür halte, und dahero keinen Anstand nehmen zu außern, daß um so mehr diejenige Weg zu wählen seÿn mag, welcher Mghh. am ersten in Stand setzen kan deren Günstige Gesinnungen Zur Kentniß des Königl. Ministerii kommen zu laßen, als derselbe zugleich am meisten mit der Würde und der sorgsamen Erhaltung der Gerechtsame Eines hochlöblichen Magistrats übereinkombt, die von den Reformirten anverlangte Bewilligung kan keinen widerstand mehr aus dem Gesichtspunct sich zuziehen, weil dadurch ein neue branche von glaubens lehre in hießiger Statt Verbreitet würde, denn solche ist bekanntlich bereits eingeführt und wann schon der Gottes dienst Zu Wolfisheim gehalten wird, so sind doch die in solchem Glauben auferzogene Personen hier einheimisch die Hauptfrage müße sich also allein von derjenigen Seite beurtheilen laßen, von welcher sie mit sonstigen hießiger Stadt Policeÿ verordnungen zusammen hängt, und in sofern hätten Mghh. das gröste Recht Zuerwarten daß im Fall es dem Königl. Hof belieben mag, diese Erweiterung des kirchlichen Zustands der Reformirten Zuzulaßen, solche Willfahrung diser hohen Stelle zugewiesen werden würde, in dieser Erwartung könte auch hochdenenselben kein anderer Weg vorgeschlagen werden, als diejenige daß Mghh. selbst das Gesuch der Reformirten dem Königl. Hof vorlegen möchten, in den Ausdrücken würde es aller: [p. 194] dings die Klugheit erfordern also zu Verfahren, daß man der Königlichen Entscheidung keines wegs Vorgreiffen zu wollen das Ansehen habe. Er stimme daher nicht nur dem zweiten Antrag der abgestatteten Relation beÿ, sondern auch allen demjenigen, worauf von seinen Hh. Collegen angesprochen worden.
Auch in der angestellten Umfrag geschehener Ansprach des auf der Oberbanck vorsitzenden H. Stettmeister von Wormser dahin gehend, daß die in der frantzösischen Note angeführte Gründe ihn bereits beÿ besitzung der Deputation bewogen der Meinung beÿzutreten, daß dem Königl. Ministerio das Anbringen der Reformirten vorzulegen seÿe, mit beziehung jedoch auf die Kentniß welche H. Prætor Regius in loco von den dispositionen des Hofs einzuziehen Mghh. Zugesaget und der daher von seinen klugen Einsichten zu erwartenden Entschließung, weßhalben er auch Vermeine, daß das vorgelesene Schreiben ohne anstand Confirmirt, und übrigens die von H. General Advocat Fischer angesprochenen Abschriften dem H. Prætori Regio mit solchem Schreiben nebst einem Begleitungs schreiben übersandt werden könnten.
Und H. Stettmeister von Dietrich ferner gemeldet, daß Zwar beÿ Einführung der Reformation das Übergewicht, welches die A. C. Verwandten über die Calvinischen Glaubensbekenner erhalten, schuld daran gewesen, daß unser Vorfahren der Einführung eines Cultus dieser leztern sich immer widersezet, je mehr man sich aber von jenen Zeiten entferne, und dem Begrif von ächter Tolerantz Raum gebe, je mehr verschwinde auch jene Beweggründe der Widerseztlichkeit, schon wären mehrere Städte, welche mit derselben Beharrlichkeit sich immer dagegen gestrebet, vorangegangen. er Verhoffe daher nicht, daß von Seiten Eines Löbl. Magistrats weniger Willführigkeit bezeuget würde, daß aber Mhh. propriâ authoritate keine Abänderung thun zu können dafür gehalten, seÿe der Lage der Sache angemeßen, und nun so passender wird das vorgeschlagene Schreiben an den Königl. H. Minister, weshalben er ebenfalls dem Voto des H. Stettmeisters Von Wurmser beÿpflichte.
H. Ammeister Zaepfel aber geäußert, wie er sich nicht überzeugen könne, wie Mghh. sich befügt halten können, diese Sache beÿ sich Zubehalten, noch viel weniger aber für die Reformirten selbst zu intercediren. Diese Meinung werde beÿ ihm noch mehr durch die Außerung des H. Prætoris Regii in hochdeßen Schreiben bestätiget, als welcher gantz deutlich zu verstehen gibt, daß er nicht gewiß seÿe, wie dieße Sache am Königl. Hof aufgenommen werden dürfte, es hette sich E. hochlöbl. Magistrat Vermuthlich aus gantz [p. 196] guten Gründen bißher immer der Einführung eines Cultus der Reformirten in hießige Stadt widersezt, und noch erst in diesem Sæculo A. 1723. da das Regiment Diesbach sich herausnahm ihren Gottestdenst hier zuhalten, dagegen am Königl. Hof sich verwendet, und ein Verbot ausgewircket, wann man nun heutiges Tages sich dafür verwenden wolle, so würde dieses ein Contradiction und inconsequenz darbieten, deren sich eine Obrigkeitlcie Stelle immer enthalten soll. Er könne daher keiner andern Meinung seÿn, als daß dieses Gesuch auf sich gelaßen werden möchte, falls man nicht lieber förmlich abweisen wolle.
Hierauf H. Ammeister von Türckheim mit wenigem bemerckt, daß wann beÿ mehrern Entfernung von denjenigen Zeiten, in welchen Parteÿ geist und die darvon unzertrennbare Verfolgungs sucht in dem Maas zunahmen, in welchen die theologische Subtilitæten in Schwung waren, sich auch mehr duldung gegen die Meinungen anderer Verbreitet, und solche sich selbst in dem Civilleben Zu außern bestrebet, Eine hohe Obrigkeit es nicht in Contradiction mit ihren vorigen Gesinnungen zuseÿn erachten mag, Wenn sie auch dem einfluß des Duldungsgeist nachzugeben für dienlich achtet. So wären schon mehrere Städte welche ehemal die eifrigsten waren in der Widersezlichkeit gegen die Einführung eines Cultus der Reformirten Zurückgekommen. So hätten denn auch selbst ohnlängst S. Allerchristl. Majestät das adelste beÿspiel gegeben, da er jedoch auch die Meinung hege, daß Mghh. sich nicht mehr befugt halten mögen in der Sache Zuentscheiden, sondern Zu jeder Abänderung an dem Kirchlichen Zustand die Einwilligung des Hofs bedürften, so stelle er jene Beÿspiel und in sofern auf daß sie sich überzeugen möchten, daß die vorgeschlagene Maasreguln sowohl dem Genie des Sæculi angemeßen, als auch in den Schrancken der behutsamsten Mäßigung verbleiben und stimme er auch mit bezug auf die frantzösische Note dem antrag des H. Stettmeisters von Wurmser beÿ.
Sodann auch der Regirende Herr Ammeister MGHh. vorgestellet, wie sich nicht mit genug Klugheit in dieser Sache, die nicht allein das hiesige publicum, sondern auch den gantzen Staat angienge, Verfahren könnten. der H. Prætor Regius hatte denenselben in seinem Schreiben hinlänglich zu Versehen gegeben, [p. 198] wie er selbst von dem Eindruck, den dieses Gesuch auf den Königl. Hof machen dürfte, nicht mit zu verläßigkeit urtheilen könne, daher auch MGhh. versprochen daß er denenselben diejenige Bemerckungen, die er beÿ anzustellender Verkündigung zumachen gelegenheit haben würde, ferner mittheilen werde. In dieser Erwartung hätte er Vermeinet, daß man vordersamst nochmalen den Rath des H. Prætoris Regii hätte einholen können, ehe man sich Zu dem Schreiben, selbst an den König. H. Minister entschloßen hätte. Die Vorlegung derjenigen Gründe, welche anheute beÿ Mhh. verhandelt worden, würde denenselben gewiß ein positiven Rath von dem H. Prætori Regio haben verschafen können. Er seines Orts Vermeine, E. hochlöbl. Magistrat müße Consequent seÿn, die Widersetzlichkeit dero Vorfahren am Regiment gegen die Einführung eines Cultus seÿe bekannt, und wie schon angeregt worden, in A. 1723. deutlich Zu Tag gelegt worden, auch könnten MGHh. das Schreiben des Duc von Choiseul de A. 1762. welches sich in dem Recueil des Ordonnances V. II pag. 620. befindet, nicht genug beherzigen, worinn ausdrucklich gesagt wird, que S. M. conservera volontiers aux Calvinistes la liberté de Conscience et l’assurance de Vivre en repos, Elle tolérera même le petit nombre de temples qui existent actuellement, où le culte Calviniste est bien établi mais Elle ne permettra pas qu’il en Soit ouvert ou rétabli un nouveau, Er wolle daher seinen Antrag dahin gethan haben, daß Vordersambst dem H. Prætori Regio Abschrift von denjenigen pièces welche heute vorgelesen worden, zugesandt werden sollen und Zwar auch von dem vorgeschlagenen Schreiben an den Königl. H. Minister jedoch also daß in daselbe nicht nur diejenige Gründe aufgenommen würden, welche Zu Gunsten der Reformirten anzuführen, sondern auch das jenige was auch gegen die Einführung dieses Cultus aus der Historischen darstellung der bißherigen Widersezlichkeit sich ergibt, und sofort Hn Prætoris Regii fernerer Rath, ehe man solches Schreiben förmlich expediren laße, abgewartet werden möchte.
Als wurde nach geschehener Uberlaßung von Seiten H. Ammeister Poirot, H. XV. Sommervogel, H. XIIII. Streicher, H. Rathh. Gilg, Ohlmann und Oberlin, übrigens einstimmung dem Antrag des H Stettmeisters von Wurmser gefolget, solchem jedoch nur noch beÿgesetzt, daß der protocollarische Auszug dieser berathschlagung in extenso dem Hn. Prætori Regio abschriftlich Zugleich mit den übrigen pièces eingesendet werden solle.

(p. 307) Sambstag den 23. Augst 1788. – So dann wurde Mhh. das Schreiben des Königlichen Ministers Herren Grafen von Brienne unterm 14. dieses in Antwort auf dasjenige, so den 26. Aprilis jüngst Von dieser hohen Stelle in betref der Religions Übungen welche die Reformirte Gemeinde in einem particular Hauß hiesiger Stadt Zu verrichten begehrte an hochdenselben abgelaßen worden, verleßen und ist solches Schreiben folgenden Inhalts
A Versailles le 14. Aoust 1788.
M. M. J’ai mis Sous les yeux du Roi la demande que Ceux des habitans de Strasbourg qui professent la Religion pretenduë reformée ont faite de la permission d’exercer leur Culte dans l’enceinte de cette ville. Sa Majesté a bien voulu leur accorder cette grace. Mais elle veut que l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur Religion soit une Maison particuliere dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un Edifice public, et qu’ils n’y puissent placer de Cloches. Vous voudrez bien les informer des intentions du Roi et veiller à ce qu’ils S’y conforment.
J’ai l’honneur d’etre &a.
Worauf H. General Advocat Mogg such dahin hat vernehmen laßen, daß da dieses Schreiben dem Wunsch MHHh. entspricht, so werden hochdieselbe es mit Vergnügen angehört haben, übrigens werde es dißortigem Protocoll einzuverleiben, und an die Zu diesem Geschäfft bereits niedergesezte hochansehnliche deputation zu Verweisen seÿe, damit hochdieselbe sowohl diese decision den ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeide, mit dem Andeuten derselben genüge Zuleisten Communiciren, als auch die übrige dieser Sache halben zu nehmende Maasreguln in Berathschlagung Ziehen möge.
Welchem voto mit beÿstimmung Hn Prætoris Regii einmüthig gefolgt worden.

(p. 349) Sambstag den 20. Septembris 1788. – Ferner referirte H. XIII. Secretarius folgenden Bedacht
GGHh. Da E. G. das Schreiben des Königl. Staats Ministers Hn Grafen von Brienne vom 14. Aug. worinn denen Reformirten hießigen Burgern und Inwohnern die Ausübung ihres Cultus innerhalb der Stadt gestattet wird, den 23. deßelben Monats vorgelegt worden, so haben hochdieselbe Zugleich mit Vergnügen Zu Vernehmen gehabt, daß die allerhöchste Willens meinung S.er Königl. Majestät seÿe, daß solche Erlaubnus unter E. G. aufsicht denen benannten burgern und Inwohnern angesagt und dieselbe auch in Rücksicht derselben fernerhin unter hochdero gerichtsbarkeit verbleiben solten, Diesem Auftrag daher genüge Zu leisten haben E. G. nicht nur der bereits über dieses geschäft niedergesetzten hochansehnlichen deputation aufgetragen denen Supplicirenden Vorstehern jenes theils dero burgerschaft so sich bißhero in Wolfisheim zu haltung ihres Gottesdiensts aufgehalten, diese Von Sr. Königlichen Majestaet ertheilte Erlaubniß mitzutheilen, sondern auch annoch an dieselbe gesinnet, dero bedacht über die Maasreguln Zu eröfnen, welche weiters ergriffen werden möchten, um die neuere Verhältnisse, welche dardurch in Rücksicht auf die E. G. Vorbehaltene Ober: Policeÿ erwachsen, zu bestimmen, Die hochans. Hh. Deputirte haben dahero unter Beÿwohnung des Königl. Hn Prætoris dieser Untersuchung sich unterzogen, und mit hochdeßen Genehmigung auf folgendes /:vide ad finem:/ beÿ dieser hohen Stelle Zu erlaßendes decret antragen zu können geglaubt. Beÿ Abfaßung deßelben haben hochgedachte Hh. Deputirte hauptsächlich auf dreÿ Puncten deto Augenmerck gerichtet 1° auf die Bestimmung des denen Reformirten Verstatteten Religions exercitii, 2° auf die Obsicht welche Löbl. Magistrat aufgetragen worden, daß solches in denjenigen Schrancken verbleibe, welche darinn bestimmet sind, und denn drittens auf die beÿbehaltung derjenigen Obrigkeitlichen gerechtsame, welche Em. hochlöbl Magistrat auch in Rücksicht dieser erweiterten bürgerlichen Freÿheit gleichwie über andere dero burger und Inwohnere Verbleiben müßen.
Die Bestimmung des Verstatteten Religions exercitii ist hinlänglich in dem Schreiben des königl. H. Ministers enthalten, und kan von E. G. keine weitere Einschränckung noch Ausdenung bedörfen, es ist deßhalben nach Vorangeschicktem Entwurf eines Introitus in den 1.sten Artickel jenes Schreiben lediglichen als basis dieses gestatteten gottesdientes angeführt worden.
In dem Zweÿten Artickel ist aber nothwendig befunden worden, nach dem Sinn des Ministeriellen Schreibens diejenige Personen genauer Zubestimmen, welche an solchem gestatteten Cultu antheil nehmen sollen, es ist jedoch beÿ Abfaßung deßelben der hh. Deputirten Intention nicht gewesen, daß diejenige Reformirten Personen welche in Meßzeiten oder wegen sonstigen Geschäfften sich alhier auf einige Zeit befinden mögen Von der Theilnehmung an diesem Culti und allenfalls benöthigten Sacramenten ausgeschloßen seÿn solten In dem dritten Artickel haben so dann die Hh. Deputirte geglaubt in allgemeiner Ausdruckung die [p. 352] bißher Zugestandene jurisdiction Em hochlöbl. Magistrat ferner Vorbehalten zu sollen, dahin gehören die Ertheilungen der Erlaubniße in Gradu prohibito, in tempore luctus zu heurathen und andere dahin einschlagen könnenden Fragen mehr.
Ferner hat die betrachtung, daß andere Religions Verwandten in Ansehung der nöthigen werdenden Obrigkeitlchen Vefügungen zwar mediate unter E. G. immediate aber unter den Hhb. Ober Kirchenpflegern oder andern departements stehen, die Hh. Deputirte Veranlaßt, E. G. Vorzuschlagen, die jenige doppelte große Deputation, welche bereits in diesem Geschäfft niedergesetzt worden, Zu einer beständigen deputation Zu errichten, damit vor derselben alle dahin einschlagende Geschäften angebracht und von derselben benöthigten Falls anhero gewießen würden. Zu dem Ende würde auch ein besonders protocoll darüber Zuführen seÿn, wie dann solche Verfügungen in den Articklen IV und V ausgedrückt worden.
Damit E.G. auch nach Erheisch des Ministeriellen Schreibens im Stand seÿn mögen darüber zu wachen, daß den darinn bestimmten Verodnungen genau nachgelebt werde, so wurde es nothwendig die Reformirten anzuhalten das Hauß, welches sie Zu einem Betthauß bestimmen würden, anzuzeigen, der VI Artickel thut deswegen darüber vorsorge, wobeÿ denn allerdings auch die Abrichtung der Abgaben und Gebühren, die auf solchem Hauß haften mögen, Vorgeschrieben wird.
In der nemlichen Rücksicht und damit jedes malen diejenige Personen Es. hoch Löbl. Magistrats bekannt seÿen, welche als Geistliche und Kirechendiener beÿ dieser Gemeinde angestellt sind werden dieselbe angehalten, sich beÿ der deputation zu melden, und ihren Stand und Beruf anzuzeigen und zu bescheinigen und damit auch der bürgerliche Nexus in Ansehung dieser Personen und der Ältesten nich übergangen werden möge, so wurde auch ein Artickel eingeruckt, daß solche Verbunden seÿn sollen sich in den burgerstand zubegeben, die andere Diener je nach ihren facultæten in den bürgerstand oder in den Schirm da jedoch auch denen Hhn. Deputirten bemerckt worden, daß die angestellte Geistliche beÿ denen reformirtten sehr oft aus der Schweitz berufen werden, wo es für ihre Familien öfters besonders wichtig werden kan, daß sie die alda genießene bürgerliche Rechten beÿbehalten mögen, solches aber in den meisten Städten mit erhaltung des Burgerrechts in einer andern Stadt sehr oft unvereinbar ist, so haben hochdieselbe für un: [p. 354] verfänglich gehalten, wann E. G. in Ansehung solcher Geistlichen eine Ausnahm machen würden, und sie Simpliciter Zur begebung in den Schirm anhielten wie dann die darüber Verfaßte Artickel lauten.
Die jüngst erschienenen königl. declaration wegen paraphirung der Kirchenbücher und darauf beÿ dieser hohen Stelle erfolgte Verfügungen sind die Veranlaßung des IX. Artickels welcher einzig und allein das weitere enthalt, das sie angehalten auch ein duplicat der Bücher auf das Archiv zu liefern.
Schleißlichen da bißher ein sehr schwanckender Gebrauch obwaltete in Einholung der Erlaubnuß scheine für solche alhier Verburgerte und im Schirm sich befindenden Reformirte Personen, welche sich zu ehelichen gesinnet, so ist dann auch hierüber ein besonderer Artickel entworfen worden.
Dieser samtlichen Hhb. Deputirten ad domum Communicirte und in einer nochmaligen Versamlung genehmigte Entwurf eines Zuerlaßenden Decrets wird mit Genehmigung des Hn Prætori Regii E. G. nunmehro Zu hochdero Confirmation Vorgelegt, mit dem weitern bedeuten, daß da H. Prætor Regius Verlangt, daß die Supplicirende Vorsteher bevor dieses Reglement ergehe, ihre declaration eingeben solten, welches Hauß sie zu ihrem Betthauß bestimmen, dieselbe diesem Verlangen bereits beÿ lezt beseßener Deputation persönlich genüge geleistet, und auch seit deme durch beÿgehende schriftlcihe Erklärung in möglichster Form bekräftiget haben, Vide der Erklärung apud Acta.
Nach dem hierauf die Hhb. Deputirten sich auf den Bedacht bezogen und die Hh. General Advocaten Mogg und Fischer in Ansehung des 2.ten Artickels, als welcher die Zuertheilende Erlaubniß der Religions Ubungen nur auf diejenigen, welche ein Domicilium fixum in hießiger Stadt und burgbann haben, einschräncket ihre bedencklichkeiten dahin geäußert, daß solche Verfügung ihnen alzu limitirt und sogar denen gesinnungen Mhh. entgegen laufend scheine, indem hochdero Meinung, wie aus dem abgestatteten Bedacht ersichtlich, nicht seÿe, diejenige Personen, welche nur ein domicilium transitorium haben, als da sind die reisende, die Soldaten von hießiger Garnsion von den Gottesdienstlichen Ubungen auszuschließen, es seÿe sogar zu Vermuthen, daß die der Reformirten Religion Zugethane Inwohnern der umliegenden Dörfern zu Zeiten dem hießigen Gottesdienst beÿzuwohnen und insofern theil an demselben Zu nehmen Verlangen werden, welches ihnen auch unter der restriction, daß ihnen die Sacramenten nicht administrirt werden, nicht wohl würde können versagt werden, weswegen sie dahin angetragen daß die in dem 2.ten Artickel enthaltene Verfügung auch [p. 356] auf die Fremden und reisenden auszudehnen, und wo möglich in Ansehung der umliegenden dörfer ein mitigation angehengt werden möge, übrigens aber das abgelesene Reglement gäntzlichen Zu Confirmiren und in den offentlichen Druck Zubefördern, vordersamst aber denen Ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeinde in abschrift Zu Communiciren seÿe, damit sie ihre allenfalsige Zweifel und Vorstellungen beÿ dieser hohen Stelle anbringen mögen.
Sofort beÿ angestellter Umfrag H. Prætor Regius der anmerkung sowohl der Hh. General Advocaten als deren Antrag gäntzlichen beÿgestimmet, und in Ansehung der Inwohnern der umliegenden dörfern annoch besonders beÿgesetzt, daß der 2.te Artickel, welcher sie von den hießigen Gottesdienstlichen Verrichtungen ausschließt, nur auf die Theilnahme an solchen Handlung welche in die Register der Kirchen einzutragen sind, bezug haben übrigens aber der Besuch des Gottesdienstes denselben alzeit freÿ seÿn solle.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende Hr Ammeister Zaepfel angeregt, daß was die Administration der Sacramenten betrefe, er geglaubt hätte, daß sich Mhh. vordersamst an den Königl. H. Minister wenden solten, um die Anweisung Zubegehren, ob unter den gestatteten Religions Ubungen auch die Sacramenten begriffen seÿen, dennoch aber diesen Zweifel Mhh. dafür halten anheim gestelt und übrigens unter der von den Hh. General Advocaten angeführten Erläuterung des 2.ten Artickels zur gäntzlichen Confirmation des verlesenen Reglements angetragen.
So dann H. Ammeister von Türckheim sich dahin geäußert, daß obwohlen das Verlesene Reglement ein redender Beweiß der Sorgfalt seÿe, mit welcher die Hh. Deputirte den Geist des Ministeriellen Schreibens zu befolgen gesucht, so könne er doch nicht umhin, einige Bemerckungen Mhhb. Vorzulegen, und Zwar erstens in betref der in den 7. Art. Zu Gunsten der in der Schweitz verburgerten Geistlichen enthaltenen Ausnahm, scheine ihm solche alzu eingeschränckt Zu seÿn, dann da es sich ereignen könnte, daß die Reformirte sich auch Geitliche aus andern Gegenden verschaften, so glaube er, daß gedachte Ausnahm auf all diejenige Geistliche ausgedehnt werden solt, welche außer Frankreich in einem bürgerlichen Nexu stehen, was dann die zu erreichende beständige Deputation anbelange, so könne er solche nicht anders als höchst gefährlich ansehen, es seÿe Mghh hinlänglich bewußt, welche Mißbraüche und Eingrif in Mghh. Rechte schon öfters die beständige deputation veranlaßt haben, solten alle auf die Reformirte bezug habenden Sachen immediate vor diese deputation gebracht werden, so würde dieselbe um so mehr eine alzugroße [p. 358] Jurisdiction sich anmaßen Können, als es bloß und allein in ihrer Willkühr stegen würde, alsobald auf die alda angebrachte Sachen definitive zusprechen, oder die an dieße hohe Stelle Zu verweisen, er seines orts glaube, daß es die Natur der Sache angemeßen seÿe, daß alle die Reformirten betrefende Sachen entweder directe vor MHh. gebracht werden, um von hochdenselben an die hohansehnmiche deputation Zur Entscheidung oder Vorläufigen Untersuchung nach erheischendem Fall Verwießen zu werden, oder aber daß das Reglement ausdrücklich bestimme, welche Sachen durch die hohans. deputation können entscheiden und welche vor diese hohe Stelle gebracht werden sollen, was endlich den von H. Ammeister Zaepfel in Ansehung der Sacrementen rege gemachten Zweifel betrefe, halte er dafür, daß nach der ausdrücklichen Verfügung des Ministeriellen Schreiben deren Ausspendung denen Reformirten nicht streitig gemach werden könne, da daßelbe ihnen den gantzen Cultum verstatte, und man sich keinen Cultum ohne Sacramenten dencken könne, Als ist auf fernere Ansprach des Reg. H. Ammeister welcher mit dem Hn Prætore Regio in betref der Jurisdiction der beständigen deputation angemerckt, daß dieselbe ungefehr in dem Verhältniß stehen werden, worin die Hh. Oberkirchenpflegere gegen die Evangelischen Gemeinden stehen, und also um so weniger Mißbräuche Zu beförchten seÿen, da derselbe nicht nur Mitglieder alten Cammern beÿwohnen, sondern auch von denen Hh. des Raths und die Hh. General Advocaten, welche nach ihrem Eid angehalten sind darob zu wachen, daß jede Sache vor die gehörige Stelle gebracht werde,
Erk. daß der zweite Artickel des Verlesenen Reglement dahin Zuerläutern, daß auch Frembde und reisende, welche nur ein domicilium transitorium Zu haben erachtet werden können, in der benöthigten Theilnahme an dieser Religions Ubung nicht ausgenommen seÿn sollen, sofort unter dieser Erläuterung das Reglement einem Inhalt nach Zu confirmiren, in den offentlichen druck zu befördern und denen Ältesten und Vorstehern der hießigen reformiren Gemeinde von der hochans. Deputation als eine zubefolgenden Vorschrift anzudeuten, vordersamst aber denenselben in Abschrift zu Communiciren seÿe um ihre allenfalsige Vorstellungen darüber Zu Vernehmen mit dem Vorbehalt jedoch, daß wenn sie keine Bemerckungen Zumachen haben solten, gedachtes Reglement als obrigkeitlich Confirmirt anzusehen, sofort gehöriger maßen zu publiciren seÿn werde, welches Reglement folgenden Inhalts ist

Nachdeme es Ihro königl. Majestät Allergnädigst gefallen, auf unterthänigste bittliche Vorstellung der Inwohner der Stadt Straßburg, die der sogenannten reformirten Religion beypflichten, Allerhöchst dero Willens: Meinung durch ein Schreiben des Königlichen Kriegs: Ministers Herrn Grafen von Brienne vom 14. Augst 1788. dahin zu eröffnen, daß den Imploranten hiermit erlaubt seyn solle, ihren Gottesdienst innerhalb der Stadt zu verrichten ; jedoch daß sie ihre Versammlungen in einem Privathaus anstellen, welches von aussen keinem Tempel noch sonst einem öffentlichen Gebäude gleiche, auch daß sie sich dabeÿ keines Geläuts bedienen, mit dero fernerem allergnädigstem Gesinnen an den Magistrat, ob der Vollziehung dessen zu wachen, so haben Wir die Räthe und Ein und Zwanzig der Stadt Straßburg, auf erstatteten Bericht unserer Abgeordneten, denen Wir die Sache zu bedenken übertragen haben, für nöthig erachtet folgende Verordnung zu erlassen.
Art. I. Das Königliche Ministerial: Schreiben vom 14. Augst jüngst, welches denen Herren Aeltesten der reformirten Gemeide in Straßburg communicirt worden, soll denenselben zue Richtschnur ihres Betragens dienen, deme zufolg ihr Gottesdienst in einem Privathaus, welches von aussen weder einem Tempel, noch einem öffentlcihen Gebäude gleichet, ohne Geläut gehalten werden.
Art. II. Nur diejenige reformirte Glaubensgenossen in hiesiger Stadt und dero Burgbann, die vermög ihres Burger: und Schirmer: stands oder eines zeitigen Aufenthalts, wodurch sie ein gesetzliches Domicilium erlangt haben, als Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde anzusehen sind, sollen berechtigt seyn, an der solches Gemeinde gestatteten Religions: Uebung, besonders was die Ausspendung der Sakramenten und eheliche Trauung betrift, Theil zu nehmen ; wobeÿ jedoch die durchreisende und fremde Personen welche nur ein Domicilium transitorium zu haben erachtet werden können, von der benöthigten Theilnahme an dieser Religions: uebung nicht ausgenommen seyn sollen.
Art. III. Die Glieder der reformirten Gemeinde in Straßburg bleiben in demselben bürgerlichen Verhältnis zu einer hohen Obrigkeit und den Inwohnern der Stadt, in welchem sie von je her gestanden, ohne daß die ihnen von Ihro Köniogl. Majestät verliehene Religions: Uebung geachtet werden mag, einige Aenderung darinn herfür zu bringen.
Art. IV. Alle Angelegenheiten besagter Gemeinde, die Beziehung auf solche Religions: Uebung haben, sollen in Zukunft vor eine immerwährende Deputation gebracht werden, die in der Person derjenigen Regiments: und Raths: Glieder, woraus die zu gegenwärtigem Geschäft abgeordnete Versammlungen besteht, unter dem Vorsitz des Königl. Herren Prætoris und mit Zuziehung der Stadt Advocaten und des XIII. Secretarii, dergesalt fortzusetzen, daß die abgehende Glieder jedesmal mit einer Person aus demselben Collegio von gleichem Rang und derselben Religion wieder ersetzt werden.
Art. V. Die Berathschlagungen dieser Deputation nebst den erfolgenden Verfügungen sollen in ein besonderes dieserwegen Zu haltendes Protocoll durch den XIII. Secretarium eingeschrieben und von den vorsitzenden Herren Stättmeister und Ammeister Zu Ende jeder Sitzung unterschrieben werden.
Art. VI. Bey gemelter Deputation sollen die Aelteste der Gemeinde dasgenige Haus, welches sie um ihre gottesdienstliche Verrichtungen darinn zu halten, käuflich an sich bringen werden, zu seiner Zeit anzeigen, sothanes Haus auch allen, so wohl ietzigen als künftigen Gebühren und Abgaben, so wie übrigens den Vorschriften der Gesetzen nahmentlich den hiesigen Polizeÿ: Ordnungen, unterworfen seyn und bleiben.
Art. VII. Die Aelteste der Gemeine und ihre Geistliche sollen sich in den Burgerstand zu begeben verbunden seyn, es seye denn, daß der berufene Geistliche in der Schweitz schon Burger wäre, in diesem Fall wird er sich jedoch in den Schirm zu begeben haben, den übrigen Kirchen: und Schuldienern aber, dafern sie das erforderliche Vermögen um zu dem Burgerrecht zu gelangen nicht besitzen, wird vergönnt sich in den Schirm aufnehmen zu lassen.
Art. VIII. Den Geistlichen, die jeweilen bey dieser Gemeinde angestelt werden, soll obliegen vor Antritt ihres Amts sich beÿ obhochgedachter Deputation zu melden, und ihren Beruf und Stand zu bescheinigen.
Art. IX. Es soll auch der Pfarrer der Gemeinde gehalten seyn, nach Maaßgab der königl. Declaration vom 21. Octobris 1787. die Kirchenbücher: als Tauf: Trauung: und Sterb: Register von dem jeweiligen regierenden Herrn Ammeister paraphiren zu lassen, und Zu Ende jedes Jahrs an das Protocoll E. E. Grossen Raths eines der Exemplarien um der Schreiberei des Hohen Raths Zu Colmar eingesendet, wie auch eine authentische Abschrift davon, um beÿ hiesigem Stadt: Archiv hinterlegt und aufbewart zu werden einzuliefern.
Art. X. Diejenige Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde, die Vorhabens sind sich zu verehelichen, sollen vordersamst den obhochgedachter Deputation um einen Erlaubnisschein ansuchen, welcher ihnen nach ertheilter Genehmigung durch den Secretarium wird ausgefertigt werden. Anbeÿ wird den Geistlichen besagter Gemeinde untersagt, eine Ehe zwischen Gliedern derselben einzusegnen, ohne sich vorhin der Obrigkeitlichen Genehmigung, vermittelst Aufweisung gemeldten Erlaubnisscheins, versichert zu haben.
Und damit vorstehender Verordnung desto genauer nachgelebt werden möge, solle dieselbe zu öffentlichem Druck befördert werden. Gegeben Straßburg den 20. Septembris 1788.
Metzler, XIII. Secretarius
[copie et exemplaire imprimé]

Vente définitive par laquelle le comte Durand d’Auxy cède fin septembre 1788 la maison moyennant 9 350 livres à la communauté réformée de Strasbourg pour laquelle le banquier Jean Christophe Bernard et le négociant Jean Jacques Embser. La vente précédente à l’agent de change Jean Michel Stribeck était une vente provisoire avant que la communauté réformée obtienne une autorisation officielle.

1788 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 398-v
(9350 lb) Fut present en personne Mr Gaspard comte d’Anod, Capitaine au régiment d’Artois Cavalerie en garnison à Strasbourg en qualité de Mandataire de M. le Comte Durand d’Auxis, sous aide major dans le regiment des Gardes Françoises resident à Paris, légataire de la maison dont mention sera faite cy après (avoir vendu)
à Mr. Jean Christophe Bernard, banquier, et le Sr Jean Jacques Embser, Negociant, tous deux bourgeois de cette ville, representans la Communauté de ceux qui professent la religion pretendue reformée, à ce presens et acceptants, acquéreurs au nom de lad. communauté
une maison, cour, droits, appartenances et dépendances, appartenante à feu M Gagnerot, vivant receveur Général des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située aud. Strasbourg rue dite Gros Schildsgass, faisant le coin de la rue des Hannetons aboutissant d’un côté à lad. rue, de l’autre à la maison de M. le Professeur Reiseisen par derrière à une maison du Chapitre de St Thomas, par devant à la rue dite Schildsgass ou est la principale entrée, consistant lad. maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fonds entre la grande cour et le jardin tel qu’elle se comporte avec tous les fourneaux qui se trouvent murés dans lad. maison, leurs pierres et tuyaux, de laquelle maison le Sr Jean Michel Stribeck, agent de change et bourgeois de cette ville ci present est devenu Adjudicataire propriétaire par acte du 31 juillet et contrat préliminaire du 29. aout dernier pour et au nom de lad. communauté ainsi qu’il a declaré. La vente de lad. est faite pour et moyennant la somme de 37.400 livres non compris les lods et vente frais d’écrtture (…) ont lesd. Srs Bernard et Embser au nom qu’ils agissent declaré se soumettre comme par ces présentes ils se soumettent à tout ce qui leur a été prescrit tant par la Lettre de Mgr le Comte de Brienne, ministre de la guerre au nom de Sa Majesté qui les autorise d’exercer leur culte et religion en lad. maison et de tout ce qui a eté arrêté à la Chambre de Mrs les Vingt er un, promettant de payer annuellement et regulierement, savoir à la Chambre de la manance pour droit de procuration la somme de 112 Livres 4 sols, le Vingtieme, droit de lanterne et tous autres

La communauté réformée, représentée par son ancien diacre Jacques Bertrand, passe un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière (les plans et le devis situés dans les archives de la paroisse réformée, voir ci-dessous).

1788 (25 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 47
sont comparus le Sr Jacques paul arnold pere Bourgeois charpentier de Strasbourg et Jean René pfauth Bourgeois Maître maçon de cette ditte ville
lesquels ont déclaré se soumettre ainsi que par les présentes ils se soumettent chacun pour ce qui le concerne a Exécuter Les ouvrages de leurs professions respectives a la maison de priere de la Communauté de MM les reformés à Strasbourg rue grand Schiltzgass N° 4 suivant qu’ils sont tracés par les plans à l’instant représentés et paraphés et par les devis par eux Egalement paraphés (…). Les quelles soumissions ont été acceptées par le Sr Jacques Bertrand négociant de Strasbourg ancien diacre de lad: communauté

1788, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 59)
Dessins (au verso: Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Jacob Paul Arnold Sen: Zimmer Meister, Johann Reinhard Pfauth, paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Arnold, Pfauth, Jacques Bertrand, Chaber, Dumont, Lacombe
(Colonne – Buffet d’orgue – Plan, cour et intérieur du temple – Coupe – Elévation – Plafond – Elévation sans murs extérieurs)

Die Herren Vorsteher der Reformierten Gemeinde belieben an J. R. Pfauth Maurer: Meister für gemachte Maurer: Arbeit wie folgt (…) 73 fl
Liste des employés (maçon, manœuvres) par jour

Devis de Jean Régnard Pfauth (25 novembre 1788) et avenant (11 février 1789)

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Devis Derjenigen Maurer und Steinhauer Arbeit, welche endes underschriebener beÿ Erbauung des Reformirten Bethauses, auf best: dauerhaftest und nemlichsten Zu liefern und Zu verfertigen sich verbindlich machet, als und Sollen
1.mo Die Fundamenter auf Vier Schuh breit und Zwölf Schuh tief auff Kosten des Übernehmers ausgegraben, mit Moellons ausgemaurt und das ausgegrabene weggeführet werden Sollten dieße aber tiefer erfordert Ihme das laufende Claffter frantzösisch Maas Zu 23 Gulden extra bezahlet und in gegentheiligen Fallen von Ihme auf gleichen Preiß und Berechnung verguthet werden,
2.do Der Socle, auf 3 Schuh hoch, mit 1 Schuh dicken Quader und auf 7 Schuh mit einem 3 Schuh oder Mauerdicken Binder versehen und
3.tio die Façade Mauren auf 3 Schuh dick, frantzösisch Maas mit guten gesunden Moellons gemauret nach Maasgab des paraphirt unterschriebenen Plans aufgeführt werden.
4.to Die 3. Hauptthüren, 13. Schuh hoch, 5 ½ Schuh breit auf 5 Schuh mit einem Mauerdicken starken Binder und die eine davon von ganzen Quader nach beliebigem Riß gemacht so wie
5.to die 29. Creutzstöcke von Quader sambt 4 starken Binder jeder von ausen 18 Zoll breit durch die gantze Mauerdicke gehend, auf 9. Schuh hoch und 4 Schuh breit um Licht, versetzt werden.
6.ti das Hauptgesims gemauret, 5 Schuh hoch auf alle 8 Schuh ein Binder mit der facon des gantzen Profils welches 3 Schuh Vorsprung bekommt
7.mo den grosen Giebel auf eine Steindicke Zu erhöhen, die hintere Facade von 4 Schuh zu Verlängern in diese ein kleines Fenster Gestell nach Angabe zu setzen und einen Gang auf die Cantzel aus zuschroten
8.vo Den kleinen Giebel vom 1 ½ Mauerstein die Pfeiler das übrige mit einem Stein und Bögen neu aufzumauren
9° Das dach doppelt auf 6 Zoll gelattet mit wohlgebranten Breitziegel gedeckt
10.mo das ganze Gebäude auswendig abgerieben mit Waßerfarb abgestrichen und die Wände inwendig glatt gegipst.
11.mo auf dem Dach 10 Dachfenster auszumauren
12.mo an die eine Hauptthüre 5. vor die beÿden andern aber 1. und an die beÿden Lettner stiegen jede 1 Steinen sauber gehauen, Stäffel von 6 Zoll Hoch und 15 Zoll breit Zu legen.
13.mo die Riegelwand am grosen Giebel von einem liegenden Riegelstein auf 14. Clafter aus Zumauren.
14.to Den Boden um den Altar und die Gänge mit 2 a 3 Zoll dicken sauber gehauenen, Waßlenheimer Platten belegt und Mörtrl ausgegoßen.
15.to Die Zwölf ganze und zweÿ halbe Saulen mit Fondament und Posament von Massiv Quader biß an den Saulen Stamm, der Saulen Stamm ebenfalls und Zwar von einem Stuck Stein, nach dem Riß, sauber gehauen und gesetzet.
16.to das alte Gebäude wird auf Kosten des unterschriebenen abgebrochen, die abgebrochene Mauerstein auf dem Platz vermauret und keine aus das Geröhr allein gleichermasen weggeführet.
17.mo weniger nicht, wann es die Witterung erlaubt, dann Zehen Gesellen mit nöthigen Handlangern auf dem Platz stets arbeiten.
18.vo Bis Ende Junii 1789, beÿ dreÿ Hundert Livres Abzug, unter dach stehen,
19.vo der dritte theil an des bemelter Summe demselben sogleich beÿ Schluß und Deposition des Accords, der andere drittel Ende Mertz 1789, und der letzte wann die Arbeit gäntzlichen verfertiget und für gut erkandt worden, baar bezahlet werden.
Alles vorbemelte für und um die Summa der Achttausend Sechs Hundert Gulden schreibe fl. 8600- Elßäßer Währung in heutig & gangbaren Gold und Silber Sorten, Straßburg den 25. 8.bris 1788.
Johann Reinhard Pfauth Stein Metz und Maurer Meister
Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Vorstehere von der reformirten Gemeinde
Paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Pfauth, Jacques Bertrand, , Dumont Chaber, Lacombe

Convention So die Hochansehnlichen Herren Vorsteher der Reformirten Gemeinde Zu Straßburg mit Johann Reinhard Pfauth Maurer Meister alhier geschloßen wie folgt.
Erstl. solle ein Riegelwand, so vorhero laut Accord nur ein Stückwegs, bis an den Bruch der Mauer hätte gehen sollen nunmehr auf seine gantze Höhe und Breite des Bethaußes aufgeführt, und mit einem liegenden Stein, ausgemauert werden
2.tens solle ein steinern Thürgestell samt Ochsenaug verfertigt und hinten auf die Steeg gehen, Versetzt werden
Dieße obstehende Articul sind von mir unterschriebenem accordiert worden, für und um die Summa von 168 gulden, welches hiemit attestiere, Straßburg den 11.ten Febr. 1789.
Johann Reinhardt Pfauth

(Mémoire du charpentier)
Petit oratoire – Bâtiment neuf dite aile droits – Pour le Bâtiment du mre d’Ecole et sacristain – Eglise

Inventaire des effets mobiliers qui se trouvent dans la maison de prière

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Inventarium über Samtliche Mobilien und Effecten in dem Beth Hauß in der großen Schiltz Gaßen aufgenommen den 19.ten April 1790.
in dem großen Beth Hauß. Ein eichene mit Bildhauer Arbeit Verzierte Kantzel, samt deren Deckel von Blumer nach Devis verfertiget perlfarb lakiert und mit fein Violette tuch außgeschlagen Kostet (…)
Auf den Vorbühnen, im Kirchen Stübel, in dem Vorzimmer, in der Bauch Küchen in dem obern Zimmer oder Schuhl Stube, in dem Portners Hause
dem Original gleich lautent abgeschrieben und Colacionirt und unterschrieben (…) Straßburg d. 16.ten floreal 3.ten Jahr der fränck. Republique

Devis der Zimmer Arbeit, so nach beÿgefügten Plans an dem Bethauß der reformirten Gemeinde solle verfertiget werden als, In der Kirche (…), Im Dachstuhl
Straßburg deb 24. Octobris 1788, Jacob Paul Arnold Sen.

Nota, der bildthawer arbeit, welche auser acort für die Reformirte kirchen (auf begehren) von mit Keterer gemacht und überlüfert worden wie folgt. Zur Orgel (…) zu der Kantzel (…)

Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.

1789, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 60)
Durch Gottes Gnade und Zu Seiner Ehre,
Im Jahre Christi 1789, den 24. Mertz Unter der glorenreichen Regierung Ludwigs des Sechsehenten, Königs von Frankreich und Navarra und mit Seiner und Eines hochlöblichen Magistrats von Straßburg allergnädigsten Genehmigung legten den Grundstein zu diesem christlichen Bethause
die Pfarrer, Eltesten und Diaconi der reformirten Gemeine zu Straßburg namentlich
Mag. Andreas La Roche, Pfarrer, Mag. Melchior Meÿer, Pfarrer,
Herr Johann Christoph Bernard, Herr Johann Niclaus Schaflützel, Herr Johann Jacob Embser, Herr Johann Friedrich Schönman, Eltester
Herr Johann Friedrich Botzon, Herr Johann Georg Weber, Herr Johann Jacob Schaflützel, Herr Johann Abraham Trachsel, Diaaconi
we auch die mit Herrn Johann Jacob Schaflützel den Bauanordenden, Herrn Johann Niclaus Pasquai und Johann Jacob Bertrand
Maurermeister Herrn Pfauth, Zimmermeister Herrn Arnold
Zugleich wurden dieser Inschrift der gewöhnlichen Zeichen, Müntzen und dergleichen unter dankvoller Rühmung und hertzlichen Wünschen vieler Anlaßenden beÿgelegt
Straßburg den 24. Mertz 1789. Joh: Fried. Federhenn Sigrist beÿ der reformirten Gemein

La municipalité ordonne de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire

1794, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Je soussigné Commissaire nommé par la Municipalité pour diriger et faire exécuter les arrangements intérieurs à faire dans le ci-devant Oratoire de la confession helvétique pour le faire servir de lieu de réunion de la société populaire, charge le C. Saur, facteur d’orgues, de la démolition des orgues qui se trouvent dans ce bâtiment, dont les matériaux seront provisoirement déposés sur les greniers d’icelui.
Fait à Strasbourg dans la maison commune le 18 pluviose an II de la R. U. & I.
signé à l’original, Teterel, officier municipal avec grille
Pour copie collationnée conforme à l’original rendu à l’instant par le Notaire public à Strasbourg soussigné.
Fait à Strasbourg le 19 pluviose an II. de la R. U. & I.
Saltzmann Not.re

Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer

1795, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Délibération du Directoire du district de Strasbourg
Du 3. du mois de Ventose l’an 3° de la République française une et indivisible. Séance publique
Vu l’arrêté du Représentant du Peuple Bailly du 30 Pluviose dr.intervenu sur la pétition des Citoyens de Strasbourg professant le Culte helvétique et sur notre délibération du 28. précédent, ledit Arreté mis au Bas de la Petition, portant que les Exposans seront réintégrés dans la propriété de la maison qui leur Servoit cidevant d’oratoire, laquelle cependant continuerra à servir aux Séances de la Société populaire de Strasbourg sous la rétribution d’un Canon annuel de 120. livres par an et ce jusqu’à cequ’il en sera autrement ordonné.
Oui L’Agent National substitut
Les Administrateurs du Directoire du district de Strasbourg Arrêtent en séance publique que le susdit arrêté sera consigné dans les registres de l’administration et que Copie en sera adressée tant aux Pétitionnaires qu’à la société populaire, A Strasbourg pour être exécute suivant sa forme & teneur

L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII

1799, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Strasbourg le 25 ventôse an 7. de la république française une et indivisible
L’administration municipale de la Commune de Strasbourg aux Citoyen proposés du culte helvétique en cette même commune
L’oratoire, où vous exercez votre culte, ayant été destiné, Citoyens, par arrêté de l’administration Centrale du Département du 29. pluviose 5 pour être pendant trois années le lieu de réunion de l’assemblé primaire de la monnoie, nous vous prévenons que celle de la présente année devra encor s’y tenir. Nous vous invitions en conséquence et nous attendons de votre devouement à la chose publique que vous voudrez faire préparer à tems ce local et le pourvoir à cette fin des tables et bancs ou chaises dont vous pourrez disposer
Salut et fratrernité, (signé) Hohlenfeld, Richard, Gruber, Grandmougin

Devis de différentes réparations à faire, notamment remédier à l’affaissement des murs construits sur une ancienne cave

1830, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Devis approximatif des réparations et constructions à faire dans l’église réformée de Strasbourg et bâtimens adjacents par Bachmann, architecte de la dite eglise
1 – Réparation de l’eglise occasionnée par l’enfoncement du terrain (ancienne cave) sur lequel il a été constrit, 1500 frs
2 – Réparation d’une lézarde dans un mur principal de l’église, 410
3 – Réparation et peinture des persiennes, fenêtres, portes de l’église, 800
4 – Habitation de l’instituteur à refaire à neuf, 1310
5 – Recrépir l’église, la maison d’école, la maison du sacristain et les murs qui servent d’enclos, 700
6 – Réparer et faire à neuf les conduits d’eau, 250
7 – Reconstruction des fosses d’associés, 233
8 – Agrandissemnt de la sacristie pour y établir un vestiaire et le rendre propre à servir de chapelle pour l’instruction religieuse des enfants et pour certains actes religieux en hiver, 800
9 – Reconstruction d’un mur donnant dans la rue du bouclier, 500
(total) 6503 francs
Strasbourg le 29 octobre 1830

1866, Eglise réformée (2 G 482 F / 73)
Plan de la sacristie « Le travail a été fait en 1866 »


Maison d’angle

La maison à l’angle de la rue du Bouclier et de celle des Hannetons (ou rue Bückling) appartient à Théophile Goll en 1587. Elle a dans la ruelle un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de deux pieds 9 pouces, une marche en pierre de 6 pieds sur deux. Le propriétaire règle 3 sols 8 deniers pour la jouissance du communal.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
Bicking Geßlin die Einseitt
Theophilus Goll hatt daselbsten In Schültzgass eine Behaußung so In Bicklings geßlin gehet, daselbsten Im Gaëßlin oben einen Vsstoß xxvj schu lang, Vnd ij schu ix Zoll herauß, Ein besezten Tritt vj schu lang, Vnd ij schu herauß, Bessert für das Niessen, iij ß viij d

La maison appartient ensuite au fabricant de chausses Daniel Kurbau qui épouse en 1597 Marguerite Abel, originaire de Mayence.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 51)
1597. Daniel Korbaw Hosenstricker J. Margaretha Jörg Abel von Meinßen Verlaßene tochter. 24. Octob (i 57)

Daniel Kurbau et Marguerite Abel qui va accoucher font dresser un testament
1602 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Testament, Daniel Kurba der Hoßenstricker Margred Obelinn
persönlich erschÿnen seind der Ersam Daniel Kurba der hossenstrickher gesundß gendeß vnd stendeß leibß vnd die erbar frauw Margred Obelinin seine eheliche haußfraw, Zwar Inn der Kindtbett Jetzmals ligend doch In Einem bett vffrecht sizendt, beÿde gutter Verstantlicher sinnen Vnd Vernunfft (…)
Actum freÿtagß denn 9.ten Julÿ 1602., Inn d. Statt Straßburg Inn einer behausung In seiffengessell geleg. herrn Michel Ziegel schaffner sanct steffans Closter zustendig derselbigenn hind. behausung, In einer stub Cammer In den hoff sehendt

Daniel Kurbau se remarie en 1611 avec Ursule Hackfort, veuve du tailleur Jean Deiss : contrat de mariage, célébration. La future épouse adopte les trois enfants que son mari a eus de sa précédente femme Marguerite Obel, le futur époux la fille née de sa femme en premières noces
1611 (25.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 400
Eheberedung – Zwüschen dem Ersamen Daniel Kurba dem Hoßenstrickher vnd Burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen frauwen Ursulen Hackfortterin weÿland Meister hannß Deÿßenn deß schneiders burgers Alhie Zu Straßburg selig. wittwe Am Andern theÿl
Inn beÿseinn Wiß Willen vnd vnderhandlung der Ehrenvestes fürsichtig Weißen Ehrenhafften vnd Ersamen Hannß obelins deß wagners seines deß hochzeiters schwagers und Kinder geschwornen Vogts, So dann vff Ihrer der frawen hochzeiterin seÿthen (…) Samuel Fügners hauptkandt auff der thucher Zunfftstuben, der Hochzeiterin Vnd hanß Georg strobels schneiders Ihres döchterlins geschwornen vögte
Zum Andern Weÿl Daniel Kurba der hochzeiter noch dreÿ Kinder mitt Nahmen Daniel, hanß vnd Margred Welche ermit Weÿland Margred Obelin seiner Vorig haußfrauwen seeligen erzeüget, Vnd das sie frauw Ursula hackforttin die hochzeiterin ein döchterlein mit Nahmen Kunigundt Mitt obgedachtem hanß deÿßenn Ihrem vorig. haußwürth seeligen ehelichen erzilet, Inn leben, So haben sie beede Angende gemeltte ehepersonen mitt bewilligung Meister hannß obelin vnd hanß Georg strobels Ihrer Kind. vögt vorgenante Ihren Vier Kinder einand. Ane einem freÿen Einkindschafft übergeben, wie das der hochzeiter seiner lieben hochzeiteron vorgements Ihreß lieben Breüttigams genannt dreÿ Kinder hiemit Zu einer freÿen ein Kindtschafft freÿwillig vngezwungen vnd vorgetrung. adoptirt (…)
Actum Inn Straßburg Donnerstags den 25. Julÿ Anno 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 82

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 87)
1611. Daniel Kurbaw der Hosenstricker, Ursula, Hans Deiß deß Schneids. Wittib, 5. August. (i 129)

Originaire d’Osthofen en Palatinat, le forgeron Jean Theiss (Deiss) épouse en 1586 Agnès, fille de Jean Kuhlmann puis en 1604 Ursule, fille du menuisier Frédéric Hackfurt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 360 n° 63)
1586. Dominica XV. Hans Deiss von Osthoffen in der pfaltz ein schmidt vnd Agnes hans Kulmans hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 16. sept. Außgang beÿ Michel Teube* (i 188)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178, n° 70)
1604. Dominica 25 post Trin. 25. Nov. Hans Deuß d. schneid. Ursula Friderich Hackfurt des schreiners Tochter. eingesegnet Mont. d. 10. decemb. (i 94)

Veuf de Marguerite Obel dont il a eu trois enfants (Daniel, Jean et Marguerite), Daniel Kurbau s’est remarié avec Ursule Hackfurt, veuve du tailleur Jean Theiss dont elle a eu une fille, Cunégonde. Les conjoints adoptent réciproquement les enfants de leur précédent mariage.
1618 (3.ten Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f°
6-v
Adoptiones reciprocæ Daniel Kurba dem Hosenstricker, und Ursula Hackfurtin beden eheleuten vnd deren beder Kindern
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zuseh.) Erschienen Daniel Kurba der Hosenstricker vnd Burger alhier sagt
Nachdem er sich nach Margarethæ Obelin seiner ersten haußfrauwen todtlichen abgang mit Ursula Hackfurtin weÿland Hannß Theÿssen des Schneyders selige hind.lassene wittwen anderwerts verheurat Ir trey. Kind. nemlichen Daniel, Hansen vnd Margaretham, vnd hergegen sie Ime ein Tochterlin Kunigund genant In dise Ehe Zugepracht, were bey Irer Eheberedung donnerstag den 25.sten Julÿ Anno & 1611. neben andern Puncten Zwischen Inen durch und.handlung seines Schwagers vnd obernannter seiner Kinder Vogt Herrn Wolffgang Grienwaldten treÿzehners Samuel Fügeners Hanß Georg Strebels seiner haußfr. Töchterin vogts vnd Daniel Strintzen des Notarÿ abgehandlet beschloß.

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit du cordonnier Melchior Reiff

1629 (17. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 103
Erschienen Daniel Kurbaw der hosenstricker alhie
hatt in gegensein Melchior Reiffen deß schuhmachers auch burgers alhier – schuldig seÿ 100. Pfund
Vnderpfand hauß und hoffstatt & alhie in der Schiltzgaß. einseit neben ein Eck am Meÿen Kefergäßlin, 2. seit neben H Jacob Kipsen Alten Ammeisters s. witib gelegen, welche Zuuor v.haftet vmb 61. fl. Carol Ringlers

Isaac Repple et sa femme Euphrosine Tippius cèdent à Daniel Kurbau un capital garanti sur sa maison

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167
Erschienen Isaac Reble burger Zu St. vnd Euphrosina Tuppiusin sein ehefr.
haben in gegensein Daniel Kurbaw deß hosenstrickers auch burgers alhie bekannt
cedirt vnd übergeben 100. fl. Straßburg werung Capital so Jahrß auf Michaelis mit 4. fl.. besagter wehrung von auf vnd abe sein Kurbaw behausung alhie in der Schiltzgassen gelegen, verzinsst word. – per xxxv lb

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit d’André Schott

1629 (ut spâ [5. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 152
Erschienen Daniel Kurbaw d. hoßenstricker
hatt in gegensein Andreß Schoten auch burgers – schuldig seÿ 75. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffstat, höfelin, mit allen & alhier in der Schiltzgassen, einseit ein Eck am Meÿenkefergaßlin, anderseit neben H Jacob Kipsen Alt Ameisters s: witib, hind. vff vorbesagt gäßlein stoßend gelegen, Welches hauß Zuuor v.hafft ist vmb 100. lb. Melchior Schwanfeldern

Ursule Hackfort meurt en décembre 1658 en délaissant pour héritiers les trois enfants de son mari ou leurs représentants. Le titre de propriété allégué pour la maison dite à la Croix verte (zum grünen Creutz) remonte à 1557. L’actif de la succession s’élève à 1498 livres, le passif à 446 livres

1658 (27. 10.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 12) n° 29 (608)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendreich fraw Urßula Kurbawin gebohrne Hackhfortnerin weÿland des Ehrenhafften herren Daniel Kurbaws geweßenen hoßenstrickhers vnd burg.s alhie haußfraw nunmehr seeligen, welche den 16. Xbr. Innstehenden Jahrs tödlich v.pliben hinderlaßen, So auf erfordern und begehren der abgeleibten frawen seel. ab intestato hinterlaßener v. an nachgemeltem folio benannten Erben durch herrn Daniel Rixingern handelßmanns v. burg. In Straßb. der v.storbenen fr. sel. vogt und Salomeam Riedin der abgel. fr. seel. geweßenen dienstmagd – Actum d. 27. 10.br. 1658.
Die v.storbene fr. seelige hat ab intestato Zu Erben v.laßen wie volget. 1. weÿland Hanß Kurbaw geweßenen Hoßenstricker vnd burger alhie d. abgeleibten frawen seel. Inn Ihrer Mit vorgedachtem Herrn Daniel Kurbaw auffgerichtet. Eheberedung adoptirten Sohns hinderlaßene beede Söhn und dochter Nahmens Hannß Friderich hoßenstr: welcher nun Inn die 10. Jahr von hier V.zogen, deßentwegen man keine wüßenschafft ob er In leben oder todt, Ferner Urßulam Kurbawin des Ehrsam. v. bescheidenen Meist. Georg Schotten weißgerbers v. burgers alhier haußfr. mit beÿstand deßelben, Weiter weÿland Margarethæ Kurbawin der abgelebten seel. addoptirt. dochter mit auch weÿland Reinhard Avenheim geweßenen Thuchscherer v. b alhie In erst. Ehe ehelich erzeugten Sohn, Daniel genand, seines hw. i. hoßstr. v. nunmehr üb. die 4. Jahr in d. wand.schafft, deßen geschw. vogt der Ehrsam v. bescheidene Meist. Paulus Ganthi hoßenstr. v. b. alhie welch aber wegen unpäßlich. Leibs diesem geschäfft nicht beÿ wohnen können, Inn deßen wie auch obged. hannß Friedrich Kurbaws Nahmen So abwesend der Ehrenvest fürs. v. weiß H. Joh: Ulrich Meÿger J. V. Ddus vnd E. E. Kl. Raths beÿsitzer, Zu disem geschäfft deputirt vnd erpettenen herrens, ferner Jgf. Margretæ in anderer Ehe, Alle 4. d. In Gott ruhend. fr. sel. ab intestato P. addoptione hinderlaßener Kind. Enckel vndt Erben

Auff der Obern Bühn, Cammer A, Im hinder stübel, Cammer B, Im haußöhren, Stubkammer, Inn d. Obern Stuben, Auffm gang, Inn der Obern Stuben, In dem hindern Cämmerl. Inn d. Küch.
Eÿgenthumb Ane einer behs. Item haus hoffstatt vnd hoffln mit Allen Ihren geb: begriff. weith. recht. Zugehördt vndt gerechtigkeiten gelegen Inn der St. St. In der Schiltsgaßen genand Zum grunen* Creutz Ist einseit ein Eckh Inn derselben gaßen gegen wÿland Dieboldt *rg. seel. wittib vndt Erben, Anderseit neben H. Joh: Jacob Kuglern XXI. des bestendig. Regiments hinden Auch vff gemelter H. Ringler, stoßendt Allerdigs freÿ ledig vnd eÿg. vnd hiehero æstimirt pro (-) der hie hero erstlich ein dritte theÿl vndt dan Zwettentheyl weg. Daniel Kurbaw des v.storbenen huetmachers Ihres Cambheks drittentheyl ererbt welche ist lendt* also hiehero In allem gehörig, 350. lb d. Darüber sagt j prg. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigell de dato den 27. Maÿ Anno 1557. mit altem j Notirt vndt dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft so die abgelebte fraw seelige von weÿland herrn Daniel Kurbaw Ihrem Andern hauswürth seelig ad dies vitæ wÿdembs weis genoßen, Vermög General Theillungs vber weil. herrn Daniel Kurbaw seelig Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1644. vffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 181, Sa. der frucht 7, Sa. leerer faß 7, Sa. Silbers 34, Sa. Guldenen ring 3, Sa. der baarschafft 312, Sa. pfenningzinß hauptgüter 439, Sa. Eÿgenthumbs ane einer bhs. 300, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1498 lb – Schulden 446, Nach deren Abzug 1052 lb
Sa. ungewißen Pfenningzinß hauptgüter 81 lb
(Legaten) Item Jacobeen Hackforterein weiland Friderich Hackforters des wullenwebers und burgers alhier tochter
Item Jungfr. Salomeen Riethin weÿland H. Reichardts Riethen gewesenen Amptschreibers Zu Lahr, Item Johann Adam undt Reichart Riethen deroselben gebrüdern

Les héritiers Kurbau vendent la maison 225 livres au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger et à sa femme Susanne

1662 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 118
(Prot. fol. 8) Erschienen Ursula, Georg Schotten deß Jüngern, weißgerbers Eheweib, für sich selbst. Ferners Paul Salinus der hosenstrickher alß Vogt Daniel Avenheims, Vnd Niclaus Elles der hosenstrickher alß Vogt Margarethæ Dorin, beed Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmid. und H. Andres Fischers alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Melchior Billingers deß Pastetenbeckh und Susannæ seines Eheweibs, beÿde mit beÿstand Paul Steinweilers deß Barchet Krämers ihres resp. stieff schwähers und stieff Vatters
hauß, hoffstatt, höfflin, Bronnen, mit allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie ahne der obern Straß. in der Schiltzgaß. einseit ein Eckh am Maÿkäfergäßlin, anderseit neben H Hannß Jacob Kuglern Fünffzehnern, hind. auch vff denselben stoßend geleg. für freÿ ledig und eig. – umb 225 Pfund

Jean Melchior Billinger épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de futaine Léonard Stœhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben – unser Burger Hans Melchior Billinger der Harpfrist alß Hochzeiter mit beÿstand auch unsers Burgers Michael Freundts deß Schiffmanns auch burgers, So dann Jungfrau Susanna Weÿland Unsers Burgers Lienhard Stören geweßenen Barchet Krähmers seel. nachgelaßene Tochter alß Hochzeiterin mit assistentz ingleichem vnsers burgers Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers ihres Stieffvatters, Barbara ihre Ehelichen mutter und Johann Meÿer der Buchbinders ihres Vogts – Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Mariage, cathédrale (luth. f° 86)
1658. Mehr Zum 2. mal Eod. [Sonnt. d. 18. Jan 2. Epiph.] Hans Melchior Billinger der Harpfenist vnd burger allhier vnd Jungfr. Susanna, weÿland Leonhardi Störer des burgers vnd barchet krämers alhier hinterlaßene eheliche Tochter – IV Mont. d. 25. Jan. Freÿburger, Münster, Bock (i 87)

Jean Melchior Billinger et sa femme Susanne, assistée de son beau père Paul Steinweiler, hypothèquent la maison au profit de Marguerite Allgeyer

1671 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 628-v
Erschienen Hannß Melchior Billinger der Pastetenbeckh und Susanna beÿde Eheleuth, und Zwar Sie Susanna anietzo mit beÿstand Paul Steinweÿlers ihres eheleiblichen Vatters, und Hannß Jacob Stubers ihres Schwagers beeder barchetkrämer
in gegensein Herren Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris alß Curatoris Jungfr. Margarethæ Allgeÿerin – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand hauß hoffstatt Höfflin, bronnen mit allen übrig. Gebäuen, begriffen, Zugehördt, und Gerechtigkeit. alhier an der Obern Straßen in der Schilts Gaßen, ist einseit ein Eckh am Maÿkäffer Gäßlin, anderseit neben Herrn hannß Jacob Küglern dreÿzehnern hinden uff denselben stoßend gelegen

Jean Melchior Billinger meurt en 1672 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 299 livres. L’actif de la communauté s’élève à 242 livres et le passif à 348 livres.

1673 (1.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 199
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder haab Nahrung und Gütter, so Weÿland Der Ehrsame und bescheidene Meister Hannß Melchior Billinger, Pastetenbeckh und burger alhier nach seinem den 28. Decembris in nechst abgewichenen 1672. jahr aus dießer vergänglichen Welt genohmenen seeligen hinscheiden hinder ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf frl. ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Johann Drillingers Musicanten und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Melchior, Mariæ Barbaræ, Annæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ aller vieren deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geliebten haußfrauen der nunmahligen hinterbliebeneen Wittiben, Ehelich erziegter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben, durch die Tugendsame Fraw Susannaù Störin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachteen herrn Sebastian Schranckhenmüllers Basteten Beckens und burgers alhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Sambstags den 1. Martÿ Anno 1673.
Copia der Eheberedung

In einer d. Statt Straßb. in d. Schiltzgaß ane d. obern Straaßen gelegenen, hiehero gehörig Vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden Word. Wie volgt
Auff der obern bünen im Cämmerlin, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im Haußöhrn, In d. Wahrstuben, In d. Verlehnt. Cammer, In d. Vndern od. wohnstub, In der Kuch. Im Haußöhrn, Im Keller (W 2, E 14, T 53)
Wahren vnd Werckzeug Zum Pastetenbecken v. Lebküchler handwerck (T 10), Silber geschirr und geschmeidt (W 5, T 3) Ahne guldenen Ringen (W 4), Ahne baarschafft (T 48)
Eigenthumb an einer Behaußung, so theilbar. It. hauß, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen übrig. gebäwen, begriffen, zugehörd. V. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. an d. obern Straßen in d. Schiltsgaß, ist eins. ein Eck am Meÿkäffergäßlein, anders. neben weÿl. H. Hannß Jacob Küglers XIII.ers seel. fr. Wittibin V. Erben, hinden auch auf dieselbige stoßend. Dauon gehen jährlich 1 lb 5 ß d Zinß järlich auf d. 21. febr. ablößig in hauptgut mit 25. lb d H Caspar Salino Hoßenstricker V. Burgern alhie Vögtlich. weiß. So dann 2 lb 10 ß d Zinß jahrs aud d. 22. 7.bris H. Joh: Jacob Schaumann Procuratori beÿ E. E. Stattgericht Alhier ebenmäßig Vögtlicher Weiß Widerlößig in Cap. mit 50. lb. Sonsten freÿ, ledig V. eig. Vndt über gemeltte beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, dat: d. 20. Feb. A° 1662 not: mit N° 1 Welchen H Schawman obgedacht in V.wahrung V. beÿ dieß. Inventat. communicirt hat, besagt, Wie d. Verstorbene seelig V. seine haußfr.erwehnte behaus. Käufflich ane sich gebracht (T 125)
Summa summarum d. Wittibin unverändert Vermögen 299 lb
Summa summarum theilbaren Vermögen 242 lb – Schulden 348 lb, Theilbare passiv Schulden übertreffen das theilbar gut 106 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 257 lb
Ergäntzung, aus dem über ihr Susannæ Stöhrin (…) Zugebrachte Nahrung in A° 1658 d. 3. Februarÿ durch David Ößinger Notarium juniore auffgerichtet
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben (…) Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Le tuteur des enfants de Melchior Billinger loue la maison au boulanger François Jean de la Porte, bail repris en 1687 par son fils Annette de la Porte

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 517-v
herr Johann Trillinger der Musicant alß Vogt weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckens nunmehr seel. hinderlaßener Vier Kinder
in gegensein Mr Jean d. la Port deß frantzösischen beckens
verlühen, Eine becken behaußung alhier in der Schilts gaß, einseit neben dem Kuohnischen hauß, anderseit ist ein Eckh am Meÿ Käffer gäßlein, uff 6. Jahr lang Von ietzverwichenen Weÿhenachten angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. fl.
[in margine :] hierin gemelter Entlehner hat in gegensein Anneste de la Port deß becken seines leibl. Sohns bekant, daß Er demselben sein auß vorstehend. Lehenungs Verschreibung gehabtes Recht, daß Er nunmehr an sein deß Vatters statt die übrige Jaracht umb hieringemelt. Zinß dieße behaußung wie Er biß dato bewohnen möge, ufrecht redlich cedirt und überlaßen habe – Act. d. 24. Julÿ 1687. [unterzeichnet] +, Johanes drillinger, Laporte Le Jeun

Les enfants et héritiers Billinger vendent la maison au fournier Jean Bradfisch et à sa femme Jacqueline Dürrbach

1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 742-v
Margaretha, gebohrne Billingerin, Johann David Apffels, deß haußfeurers eheliche haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann Maria Barbara und Maria Magdalena weil. hans Melchior Billingers, gewesenen Pastetenbecks nachgelaßene töchter, so beede majorennes mit beÿstand Hans Conrad Heinen deß Musicanten ihres Vogts
in gegensein Johannis Bratfisch deß haußfeurers und Jacobe gebohrner Dierbachin deßen ehelicher haußfraun – daß Sie Billingerische Schwestern (ihnen beeden Eheleuth. verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen, mit allen übrigen Gebäuen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier an d. Obern Straß. in d. Schilts gaß, einseit ist ein Eck am Meÿ käffer Gäßlein, anderseit neben weil. H. Frantz Kuhnen gewesenen handelßmanns sel. Erben, hinten auff dieselbe stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eÿg – geschehen umb 500 pfund

Jean Bradfisch hypothèque la maison au profit du boucher Isaac Fleischmann et de sa femme Marguerite Ulrich

1697 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 211
Johannes Bratfisch, d. haußfeurer
in gegensein Isaac Fleischmanns, deß Metzgers und Margarethæ geb. Ulrichin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung mit allen deren gebaüen Recht und zugehördt. allhier in d Schiltsgaß einseit neben Mons. de Monset, Secret. de l’Intendance, and. seit ist ein Eck am Meÿ Käffer gäßel, hind. auff ged. Mons. d. Montet stoßend gelegen

Jean Bradfisch sollicite après des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation de céder sa maison que Monsieur de la Bastie l’a forcé à vendre à Monsieur Le Bas sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. L’assemblée ordonne à l’acquéreur de suspendre les travaux qu’il a entrepris, ne consent pas à la vente mais prononce une amende et la confication du bien.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Bradfisch pt° hauß Verkauffs. 273.
(p. 273) Sambstags den 27.ten Septembris 1698 – Saltzm. Ersch. Johann Bradfisch burger und haußfeürer allhier berichtet, daß Er durch Mons. de la Bastie gezwung. worden sein in der Schiltzgaß gelegenes hauß an Mons. le Bas Zu verkaufen, welches aber in der Contractstub nicht verschrieben worden, bittet also vmb Obrigkeitlich gn. Consens.
H. Syndicus meldet hierauf d. durch dießen Verkauff den hießigen ordnung. welche ohne Mghh consens alhier heüser Verkauffung expresse verbieth. schnur stracks Zuwider gehandeit werd. were, deßwegen dann alß dießer verkauff erfahren werden, erkandt werden, daß Mons. le Bas inhibirt werden solte mit dem baw fortzufahren ehe der augenschein seithero eingenohmen vnd von Mons. le Bas auff solche inhibition reflectirt werd. das wüße Er nicht, anjetzo aber suche Implorant umb permission den Verkauff in der Contractstuben verschreiben Zulaßen, weilen Er nun das vorhielte, daß man von den allhießigen Ordnung. nicht abzuweich. hette, auch die denselben inserirte straff denen bestände, daß beneben 25. lb. pro poena die sach selbsten confiscirt sein solle, alß vermeine j. Imploranten in seinem begehren weg. der vorhabend. verschreibung nicht Zu willfahrten sein werde.
H. Prætor Regius haltet darvor, d. dieße Sach an die V. O. Hh. gewießen vnd geg. Implorant. bedacht angezeigt werden könte. Erk. würd die sachen die VOHh. gewießen. H. XXI Scherer vnd H. Lemp.

Jean Bradfisch demande un an plus tard que l’affaire soit résolue

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Johann Bradfisch vmb beförderung bedachts weg. hauß Verkauffs. 160.
(p. 160) Sambstags den 19.ten Sept. 1699. – Saltzm. Erschienen Johann Bradfisch burger vnd haußfeÿrer allhier, der bittet vnderthänig wegen seines verkaufften hauses an Monsieur le Bas vmb beförderung deß bedachts vom 27.ten Septembris vorigen jahrs da die Sach an die Verordnete Herren gewiesen worden.
Erk. beförderung vertröstet, H. XV. Reineri und H. Ziegler.

Jean Bradfisch demande en 1702 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’ils lui pardonnent d’avoir vendu sa maison sans autorisation à un manant. La commission est d’avis que le pétitionnaire règle d’abord 25 livres d’amende pour éviter un précédent fâcheux. L’assemblée consent à ratifier la vente eu égard à ses relations avec le propriétaire le trésorier Le Bas

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Bradtfisch pt° remissions seines Ergangenen fehlers [daß er seine behaußung ahne H. Le Bas ohne obrigkleitliche permission verkauft habe]. 282.
(p. 282) Sambstags den 9.ten 7.bris 1702. Goll Ersch. Johann Bradtfisch burgern Undt Schwartzbeck allhier prod. Unterthäniges Memoriale Vndt Bitten, Vmb gnädige nachsehung seines begangenen fehlers, daß Er seine in der großen Schiltzgaß gelegene behaußung ahne H. Lebas den Königlichen Thresorier als einen Frembdten ohne Mghh. Consens verkauft hat, Vndt Vergönstigung solchen Verkauff in der allhießigen Contractstuben Verschreiben Zu laßen.
H. Sÿndicus Meldete, Es wäre dießer implorant Anno 1698. in eben dießer Sach beÿ MGHh eingekommen, Es hätten sich aber Unterschiedliche difficultäten hervorgethan, als Erstlichen die Vbertreffung mghh. Ordnungen, Vndt das præjudicium so entstehen wurdte, Wan Man Ihme in seinem begehren gratificiren thäte, weswegen Er damahls das Vorgehalten, daß Imploranten sein petitum abzuschlagen wäre, Vndt die schärffe der Ordnung wieder Ihnen zu ergreifen, als welche haben will daß die Ubertreffere nebst der Confiscation 25. lb d Straff erlegen sollen, Es wäre aber seithero nichts darinn gehandtelt wordten Vndt wäre anietzo nicht mehr res integra, In deme der H. Lebas gedachte behaußung In seiner gezogen, Vndt wan mghh: für dießes mahl ahn die Confiscation gedäncken wolten, so könte solches ohne offensirung gedachten H. Lebas nicht geschehen, für welchen Mhh. doch alle Considerationes haben sollen, der Burgere allegiere in seinem Memoriali, Er hätte Mghh. ordnungen in dießem fall nicht gewußt, wäre auch Von H. de la Bastie dem allhießigen Lieutenant du Roÿ zu dießem erkauff gezwungen worden, welche beede nicht zu præsumiren, dann MGhh. Ordnungen wären publici, Vndt könte kein burger dero ignorantiam allegiren, Vndt wan H. de la Bastie Ihnen hätten Zwingen wollen, so wüße Er daß Er beÿ dem Reg. H. Ammeister als welcher beÿ seiner Umbfahrt der Burgerschafft alle hülff Verspricht sich anmeldten Vndt seine hülff imploriren kennen. Weswegen er darvor gehalten, daß Implorirender Bradtfisch Zur wohlverdient. Straff 25. lb erlangen sollen Vndt wan in Consideration offtgedachten H. Lebas die gebettene Verschreibung solte erlaubt werden, daß solche in gegenwarth einiger Hh. deputirten in allhießiger Contract Stuben Ordnungs Mäßig solte vorgenommen werdten.
H. Ammeister Reiß Eißen Vndt H. XIII.er Weßner berichteten, daß der H. Beaudouin, da Sie beÿ Ihme wegen des Müntzhoffs in Commissione gewesen, Ihnen dieße Sach recommendirt habe, damit dieselbige mit einer geringen Straff möchte beÿgelegt Vndt außgemacht werdten. Erk. wirdt die gebettene Verschreibung Vndt zwar auß sonderbarer Consideration Vor H. Lebas den König. Thresorier allhier zu gelaßen, Es solle aber die selbige in gegenwarth der H. deputirten vorgenommen werdten, Vmb alles daß Jenige, was in der letßt des wegen publiciter Ordnung enthalten zu beobachten, Vndt solle der implorant ahne Statt der Confiscation Vndt 25. lb d Straff auß sonderbarer Gnade Zwölff Pfund vndt Zehen Schilling erlegen. H. XV.er Reichßhoffer Vndt H. Rathh. Leitersperger.



Laurent Græthel, marchand, et (1694) Marie Marguerite Lang puis (1715) Marie Susanne Graff, veuve du marchand Jean Arnaut Ruhland – luthériens


Fils de l’aiguillier Antoine Græthel, Laurent Græthel épouse en 1694 Marie Marguerite Lang, fille du marchand Louis Lang.
Tributaire au Miroir, Laurent Græthel demande en octobre 1706 à cotiser à la tribu des Tanneurs pour pouvoir vendre des peaux dont il fait commerce depuis plusieurs années, ce qui est l’occasion d’un différend porté devant les Quinze. La tribu des Tanneurs fait en 1713 grief à Laurent Græthel de vendre du cuir au détail.
Il se remarie en 1715 avec Marie Susanne Graff, veuve du marchand Jean Arnaut Ruhland. Il meurt le 12 septembre 1732.

Maisons en propriété
1698, rue de l’Ail, maison Zum Strehl Eck
1727, ruelle de la Fontaine de Jouvence au Thomanloch (III 105, ensuite n° 9) impasse Thomann

Enfants du premier mariage

  • Jean Daniel, marchand, épouse (1725) Marguerite Madeleine Buck
  • Marie Elisabeth, épouse (1728) le passementier Jean Jacques Stuber
  • Jean Henri, marchand, épouse (1736) Anne Dorothée Seidenbænder


Signature au bas de l’acte de mariage (1715, Saint-Thomas f° 150-v)


Fils de l’aiguilletier Antoine Græthel, Laurent Græthel épouse en 1694 Marie Marguerite Lang, fille de marchand

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 44-v n° 275)
1694. Eodem [Dominica Reminisc.] seÿnd Zum ersten außgeruffen worden Herr Lorentz Gräthel der ledige handelßmann, weil. Anthonii Gräthelß geweßenen Nadlers und burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn Jfr. Maria Margaretha Herrn Ludwig Langen handelßmanns und burgers allhier eheliche tochter. Seÿnd copulirt worden den 17. Martÿ [unterzeichnet] Lorentz Gräthel als Hochzeiter, Maria Margareta Langin als Hochzeiterin (i 45)

Laurent Græthel qui se trouve à la foire de Zurzach se fait représenter dans l’affaire qui l’oppose à la tribu des Pelletiers, en particulier à Jean Daniel Franck père et fils. L’affaire renvoyée aux préposés aux métiers n’aura pas de suite

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 160) Sambstags den 26.ten Maÿ 1703 – Lorentz Grädel gtra. E.E. Zunfft der Kürschner
Saltzm. noîe Lorentz Grädel burger vnd handelßmanns allhier, welcher anjetzo in der Zurzacher Meß sich befindet cit. E.E. Zunfft der Kürschner Herrn Zunfftmeister prod. hochangelegenes Memoriale vnd bitten. Kun. noîe H. Andreß Wittmanns deß Zunfftmeisters, weilen dießes eine causa cohærens deßen, so von Johann Daniel Francken dem Kürschner et filio vorgebracht worden, also hat man dieselbe auch citiren laßen vnd sowohl wider Sie als ged. Grädel obgenötigte Verantwortung vnd bitten beneben beÿlagen Lit. A. B et C produciren wollen, vndt handelt innhalts. Saltzm. bittet sowohl nôe ged. Grädels alß Francken copeÿ vnd die sach ahne die bereits erkandte Deputation Zuweißen.
Kun. laßt copeÿ Zu vnd bittet auch deß von Grädel producirten Memorials copeÿ.
Erk. Würdt Copia Zugelaßen vnd die sachen die bereits erkandte Deputation der Obern Handwercks herren gewiesen.

Laurent Græthel demande en octobre 1706 à cotiser à la tribu des Tanneurs pour pouvoir vendre des peaux. Comme elle y met pour condition de régler d’abord ses amendes, il en demande la raison. Elle en fournit un état. Laurent Græthel obtient en décembre une réduction à condition de régler le montant dans les huit jours.

1706, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 19-v) Montags den 26. Octobris Anno 1706 – Herr Lorentz Gräthel der Handelsmann allhier stehet vor, verlangt beÿ dießer E. Zunft als ein Zudiener geldt Zünfftig Zuwerden.
Erkandt Wann Implorant vorderist was er vor gebott versaumnuß vnd Straff hiehero schuldig, wiederlegt haben soll als dann ferner ergehen was recht ist. Hr. Gräthel replicirt er wiße nichts daß er diß orths Zubezahlen schuldig seÿe, verlangte anbeÿ Zuwißen, wie hoch die forderung an Ie dann wäre vndt warinnen dieselbe bestehe. Ferner Erkandt, soll Grätheln ehistens ein Extract auß dem Protocollo gefertiget vnd ein specificirten Conto vberschickt vnd noch demselben die entrichtung deßen sollicitirt, darbenebens angezeigt werden, falls es innerhalb acht tagen von dato deß empfangs solches nicht richtig machen solte, mann Ihne deßhalben beÿ E. E. Kleinen Rath actioniren werde.

(f° 20) Dienstags den 15. Decembris Anno 1706 – Herr Lorentz Gräthel der Handelsmann allhier wurde vorgestellt vnd Ihme deßen schuldige 18. lb 2 ß d Vor straff vnd gebott versaumnußen abgefordert. Ille bat vmb moderation. Erkand, Würd Zwar demselben ane verstehender Summ der 18 lb 2 ß d als eine gnad 8 lb 2 ß d nachgelaßen, es soll aber derselbe die restirende 10. lb d innerhalb acht tagen erlegen Widrigenfalls mann Ihme die völlige Summ wider abfordern vnd deßwegen gehöriger orthen belangen werde, Wabeÿ Zugleich demselben nochmahlen der lederhandel als Ihme nicht gebührig auffs newe beÿ 10. lb d verbotten sein solle.

Laurent Græthel porte devant les Quinze l’affaire qui l’oppose aux Tanneurs. Il expose qu’il fait le commerce en gros des peaux pour fournir les selliers qui travaillent pour le service du roi et que les Tanneurs entendent l’obliger à cotiser à leur tribu à moins de cesser le commerce des peaux. Il argue que 1) le commerce en gros est autorisé, 2) d’autres tributaires du Miroir font le même commerce sans cotiser chez les Tanneurs, 3) des marchands étrangers qui échangent des marchandises à la foire de Zurzach apportent des peaux sans être soumis à aucun droit. Il demande par conséquent à être relevé de l’amende de 10 livres que les Tanneurs lui ont infligée.
La commission estime qu’il y a deux affaires différentes, la cotisation et l’amende. Le pétitionnaire devrait pouvoir faire librement le commerce en gros. Quant à l’amende, il semble que sa signification n’ait pas eu lieu. Les représentants de la tribu déclarent que les différentes significations de 1696, 1704 et 1706 n’ont eu aucun résultat et que Laurent Græthel a fait preuve d’impertinence et d’impatience ; ils ne savent pas qu’il y ait eu les précédents allégués. La commission estime que le pétitionnaire devra soit cotiser à la tribu soit cesser son commerce. Quant à l’amende que la tribu aurait dû réclamer plus tôt, elle sera limitée à 5 livres. Le préteur royal estime que l’écot ne doit pas être payé après coup.
Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111) et 1708 (2 R 112)
(f° 261) Sambstags den 20. Aug. 1707. – S. noê Lorentz Gräthels burgers undt handelßmanns alhie Cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Gerber Zunfft Mr. prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten wie inhalts. G. bittet cop. producti vndt Term. ord. Obtinuit.

(f° 327) Sambstags den 1.ten Oct. 1707. – S. noê Lorentz Kräuthel des handelßmanns gtra. E E Zunfft der Gerber Zunfftmeister auff productum vom 20.ten Maÿ will Erklärung vernehmen, H. Citatus præsens s. Zur Deputation Erk. ahne die Obere Handwercks herren gewießen.

(f° 15) Freÿtags den 20. Januarÿ 1708. – Lorentz Gräthel Ca E E Zunfft der Gerber
Obere Handwercks Hh. per H. Friden es habe Lorentz Gräthel der handelßmann alhie Ca. E E Zunfft der Gerber den 20. Aug. 1707. ein unterth. Memoriale so H. Frid abgelesen, übergeben, dahin gehendt, daß, obwohlen indem Kauff: vndt Handelßmann, mit Leder en gros Zu handlen, erlaubt seÿe, Er doch nur Lyoner Schaaff und weiß truckene Kalb fell verkaufft auch einer Geraume Zeit damit eingehalten hette. Nachdeme Er aber A° 1704. auff ansuchen der Meisterschafft der Seckler vnd Sattler, welche Zu des Königs dienst respê Cardetschen undt Sättel Zu fourniren hatten, denenselben die dazu benögtigte Schaaf vnd Kalbfell verschrieben, sowollen beklagte Ihne Obligiren, beÿ Ihnen Geltzünfftig Zu werden oder allen lederhandels mäßig Zu gehen, wie sich dann Ihme solchen beÿ einer gewißen straff verbotten, auch solche würcklich angesetzt hetten. Wann aber 1) die handlung mit leder en gros erlaubt, 2) verschiedene seiner Mit burger vndt mit handelsleüth mit leder handlen, die Zum Spiegel dienen, vndt doch beÿ den Gerbern nicht Zünfftig seÿen, 3) bekannt, daß alle zeit frembde Gerber undt Kauffleüth dergl. leder herbringen, so Sie in Zurzach neben Ihme gegen andere wahr eintauschen, die Gemeiner Statt doch nichts als den Zoll davon erlegen, Warumb solte dann einem burger, ein solches Zu thun, umb seine wahren in Zurzach auch anzubringen verbotten seÿn ? mit untergh. bitt die handlung in freÿem stand zu laßen undt die beklagte Gerber mit ihrem begehren abzuweißen, mithin Ihne Klägern von der Ihme würcklich angesetzten straffen der 18. lb 5 ß Zu absolviren ref expens. Alß mann auff beschehene remission die Parthen darüber angehört, hatt Gräthel eine specification obbemelter straffen vorgelegt, daraus Zu ersehen, daß solche Ihnen theils wegen des verbottenen undt doch getriebenen lederhandels, vndt theils weilen Er auff die gebott nicht erschienen, angesetzt worden. Worauff man von der sach geredt, undt befunden, daß von Zweÿerleÿ die frag seÿe, als (1) daß Er beÿ den Gerbern geld Zünfftig werden solle, vndt (2) von den straffen, so Ihme angesetzt worden. Das Erste belangendt, habe Gräthel Vermeldet daß Ers darumb nicht thun wolle, weilen Er dergleichen wahr nicht mehr en detail sondern en gros zu verkauffen willens seÿe, undt andere so auch alßo handlen, daßelbst nicht geld zünfftig weren. 2) die straffen betreffendt, wiße Er sich nicht Zu erinneren daß Ihme, wie die specification laute, gebotten worden, undt wann es geschehen, müßte es vergeßen worden seÿn, wiewohl Er sich zu letzt beÿ der Zunfft eingefunden mit Ihme aber nicht allezeit eingelaßen hette.
Auff welches noîe der Zunfft Johann Hornuß et Cons. geantworttet, daß Herr Ösinger als er Zunfftmr. gewesenen ihme Gräthel scharff Zugeredt habe, an handt Zu gehen undt gelt Zünfftig Zu werden, aber nichts außrichten können, (2) daß derselben aô 1696. 1704 et 1705. da man Ihme beÿ straff angesetzt Zu erscheinen niemahl gekommen, sondern allezeit ungehorsam gewesen seÿe, so daß der Herr Ammeister Reißeißen alß Oberherr sich sehr darüber alterirt habe, (3) Gegner Vorgebe daß andre auch mit leder handlen vndt beÿ Ihnen nicht Zünfftig seÿen allein wüsten Sie niemandt undt solle Gräthel solche angeben (4) wann er in den letzteren jahren erschienen undt man Ihme nicht gleich eingelaßen Er keine Gedult gehabt, sondern gleich wid. weggegangen were. (5) andere so gelt Zünfftig alle jahr 11. bz. beÿtragen müßten, dahingegen Er schon 11 jahr mit leder Gehandelt, und nichts gegeben hette.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man dauon gehalten daß dem Imploranten die alternativ gegeben werden könte, entwed. beÿ E E Zunfft der Gerber geltzüfftig Zu werden oder dem leder handel bleiben zu laßen, was aber den nachtrag der gebühr belange, seÿe auff seithen der Zunfft auch gefehlet worden, daß Sie die sach so lang anstehen laßen, deßwegen Zu Mghherren stünde, Ob derselbe ged. Zunfft etwan nachtragen solle, oder Ob sie Ihn davon befreÿen wollen. Wegen der straff, halte mann davor daß solche auff 5. lb gesetzt werden Könte.
Herr Prætor Regius folgte den Bedacht, iedoch mit dem anhang, daß der Zunfft ane Stuben gebühr nichts nachtragen werden solte. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 61-v) Sambstags den 10. Martÿ 1708.
Bescheidt. Freÿtags den 26.ten Januarÿ 1708. In Sachen Lorentz Grädels des burgers vnd handelßmanns allhier Klägern ane Einem, entgegen vnd wider E E Zunfft der Gerber, beclagte, am andern theil, ist pto. gelt Zünfftig werdens vnd angesetzter 18. lb 5 ß d Straff Erkandt, Soll Kläger entweder den Lederhandel quittiren oder beÿ ged. Zunfft sich fürderlich gelt Zünfftig machen, vnd solchen falls deroselben, das was andere handelsleüth dafür bezahlt, ebenmäßig erlegen, auch jährlichen die gewohnliche gebühr abstatten vndt was die Straff betrifft, Er ahne statt der abgeforderten 18. lb 5 ß d allein 5 lb d abführen vndt entrichten. Erk. confirmirt.

La tribu enregistre la décision des Quinze. Laurent Græthel devra payer cinq livres d’amende et 3 livres 15 sols de cotisation.

1708, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 31) Mittwochs den 21. Martÿ Anno 1708 – Extract Auß gn. Herren der Fünffzehen Memorial, Freÿtags den 20. Januarÿ 1708.
In Sachen Lorentz Grädels des burgers vnd Handelßmanns allhier Klägern ane einem, entgegen vnd wider E E Zunfft der Gerbere beclagte, am andern theil, ist puncto gelt Zünfftig werdens vnd angesetzter 18. lb 5 ß d Straff Erkandt, Soll Kläger entweder den Lederhandel quittiren oder beÿ gedachter Zunfft sich fürterlich geld Zünfftig machen vnd solchen falls deroselben das was andere handelsleüth dafür bezalt ebenmäßig erlegen, auch Jährlichen die gewohnliche gebühr abstatten vndt was die Straff betrifft, er anestatt der abgeforderten 18. lb 5 ß d allein 5 lb d abführen vndt entrichten. T. Johann Ullich Fridt.
Zuvolg Vorstehenden bescheidts erscheine dato herr Lorentz Grädel auff beschehenes vorfordern, erlegte vorderist die angesetzte straff der 5 lb d vnd bat darauff Ihne als einen Zudiner mit dem geld, gegen gewohnlicher gebühr auff vnd anzunehmen. Erkand soll Ihme gegen erlag 3. lb 15 ß wie andern handelßleuthen auch das Zunfftrecht vergönnet, vnd also er vor ein geldt Zudiener nach ordnung angenommen sein.

La tribu des Tanneurs fait grief à Laurent Græthel de vendre au détail du cuir de cheval au poêle des Cordonniers, des peaux dans sa maison et de teindre de peaux de mouton. La tribu accepte seulement la justification pour la première infraction et décide d’une amende de 10 livres pour les autres

1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 76) Dienstag den 30. Maÿ Anno 1713 – H. Lorentz Gräthel der handelßmann allhier ist beclagt daß er auff der Schuhmacher stub Roßleder, auch in seinem hauß eintzele fell vnd häuth verkauffe, wie nicht weniger Schaaff fell schwartzfärben ließe. Beclagter ist nicht erschienen, warbeÿ 2. ß d gebotten. Erkand werden die 2 ß Zu beßern angesetzt vnd soll Ihme nechstens beÿ 5 ß d gebotten werden.

(f° 79) Montags den 7. Augusti Anno 1713. – Herr Lorentz Gräthel der Handelsmann wurde vorgestellt vnd die vnderm 30. Maÿ Jüngst wider Ihne eingeführte Klag repetirt daß er nemblich auff der Schuhmacher stub Roßleder auc in seinem hauß eintzele fell vnd heüth verkauffe, Wie nich Weniger lohe rothe schaaff fell schwartz farben ließe. Beclagter Zugegen sagt, was das Roßleder belangt hätte er daßelbe von einem Mann Welcher Ihme schuldig geweßt vnd von deme er anderer gestalt nicht bezalt werden Konte, angenommen und solches nochmahls auff der Schuhmacherstub, allwo es gelegen, da ers bekommen, wider verkaufft vermeine, nicht daß es unrecht seÿe. Wegen verkauffer eintzel hauth vnd fäll, Wären Zwahrnur Zwo eintzige häuth welche von den Mäußen gantz verfreßen vnd vbel Zugerichtet waren, durch seine leüth Zur Zeit als er Zu Zurzach in der Meß waren verkaufft worden, hätte sehen müßen wie er dieselbe an Mann brächte. Das geschwüetzte Leder aber Käme nicht Ihme, sondern dem welchen solches verrichtet, Zue verantwortung anheim.
Erkandt würd beclagtem den Articul mit 10. lb d Zubeßern angesetzt vnd das nur wegen des ersten punctens das übrige Verbleibet ferner außgesetzt.

(f° 81-v) Donnerstag den 9. Novembris Anno 1713 – In Sachen Herrn Lorentz Gräthel) deß handelßmanns underm 7. Aug. jüngst angebracht, sonderlich wegen nutzlich verkauffter häuth ist nach deme mann Ihne nochmahlen darüber angehört hatte, Erkand soll den Articul Zubeßern schuldig sein.

Laurent Græthel se remarie en 1715 avec Marie Susanne Graff veuve du marchand Jean Arnaut Ruhland : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Heuraths verschreibung – zwischen dem Ehrenvesten und Großachtbaren Herren Lorentz Grätheln Vornehmen handelsmann und burger alhier dem herrn hochzeitern ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten fr: Maria Susanna gebohrer Gräffin weÿl. deß S.T. Herrn Johann Arnold Rulandt auch gewesenen Handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. hinterbliebener F. Wittib der fraw hochzeiterin am andern theil – so beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtag den 25. Octobris Anno 1715, Johann Peter Kolb, Notarius juratus Regius publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 150-v n° 869)
Anno 1715 den 6. Novembr. seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch St Thomas ehelichen eingesegnet worden H. Lorentz Gräthel der burger und handelsmann alhie und Fr. Maria Susanna weÿl. H Johann Arnuald Ruhland deß gewesenen burgers und h* alhie hinderlaßener wittib gebohrne Gräffin von Colmar [unterzeichnet] Lorentz Gräthel aß hochzeiter, Maria Susanna Rulandten als hochzeiterin (i 153)

Fils d’un marchand strasbourgeois établi à Francfort, Jean Arnaut Ruhland épouse en 1701 Marie Susanne Graff, fille d’un marchand de Colmar

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 84-v n° 457)
den 28 Aug. und 4. Sept. 1701 sind außgeruffen worden H. Johann Arnold Ruland der ledige handelsmann undt burger allhier, H. Johann Friedrich Rulands gewesenen burgers undt handelsmanns allhier anjetzo in Franckfurt ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Susanna weÿl. H. Johann Theobald Graffen gewesenen burgers und handelßmanns in Colmar nachgelaßene eheliche Tochter die Copulation ist zu Colmar geschehen den 5. Septembris A° 1701. (i 87)

Marie Salomé Graff devient bourgeoise par son mari quelques mois après son mariage

1702, 4° Livre de bourgeoisie p. 736
Fr: Maria Salome weÿl. H Joh: diebold Graffen gew: handelsmann Zu Colmar hint: tochter empfangt das Burgerrecht Von ihrem Mann H: Joh: Arnold Ruland, p. 2. gold fl. 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt. Wird beÿ EE. Zunfft Zum spiegel dien. P. d. 9. Martÿ 1702.

Laurent Græthel meurt le 12 septembre 1732 en délaissant trois enfants de son premier mariage. La masse propre à la veuve est de 1 794 livres, celle des héritiers de 1 007 livres. L’actif de la communauté s’élève 3868 livres

1732 (11. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 35) n° 772
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts ausgenommen so Weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Lorentz Gräthel der geweßene handelsmann und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 12.ten Septembris dieses zu end eilenden 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des in Gott seelig entschlaffenen Herrn in Erster Ehe mit auch Weÿl. Frauen Maria Margaretha geb. Langin seel. ehelich erzielhter Herren Söhne und Frau tochter, als deßelben sowohl per Testamentum als auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, auch respectivé dero gerren Ehr: und geschwornen, Theil Vogts (…) ersucht und inventirt durch die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Mariam Susannam Gräthelin gebohrne Gräffin die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Philipp Jacob Hubers des handelsmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Herrn Curatoris – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 11.ten Novembris et seqq. Anno 1732.
Der Abgeleibte Herr seeliger hat zu seinen Erben sowohl per Testamentum als auch ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt, 1. Herrn Johann Daniel Gräthel, den handelsmann und burgern allhier, 2. Frau Mariam Elisabetham Stuberin, gebohrne Gräthelin, Herrn Johann Jacob Stubers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch burgers allhier frau Eheliebste, So dann 3. Herrn Johann Heinrich Gräthel, Ledigen Handelsdiener deßen geschworner Vogt vorbesagter Herr Johann Daniel Gräthel der Handelsmann und burger allhier, sein geliebter bruder, welcher aber vor sich selbsten interessirt, derowegen in seinem nahmen zu einem geschwornen Theil Vogten erbetten worden, Herr Johann Christmann Röderer, der Rothgerber und Lederbereiter, auch burger allhier

Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor diesem Gemach, In der Cammer B, Vor diesem Gemach, Im undern haußöhren, In des Officiers Cammer, Im haußöhren, In der Magd Cammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Neben Stub, Im Contor, Im Laden
Eigenthum ane Häußern. ([in margine :] H. Joh: Daniel Gräthel ist die gantze behaußung über den bodenzinß, sambt bet. Mobilien prælegirt umb 2500. lb d.) Erstl. Zween drittetheil Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein, sambt einem gebälckten Keller und bronnen mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Knoblochgaß oben am Schiffgäßel, einseit ist ein Eck ane gedachtem Schiffgäßel, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St: Thomæ zuständig hinden wieder auf gedachte dem Stifft St: Thomæ gehörige behaußung stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. (auf Joh. Bapt: 5 ß bodenzinß gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn wegen einer Staffel im Schiffgäßel, ferner reicht mann Jährl.) 12. lb 12. ß d. Zinnß dem Stifft Frauenhauß termino Joh. Bapt: redimibel in Capital in Straßburger Wehrung mit 900. fl. machen allhier außzuwerffen 315. lb, so dann 16. lb d à 4 pro Cento gerechneten Zinnßes frauen Susannæ Magdalenä Städel geb. Wiegerin Hn Tobiæ Städels des Handelsmanns und burgers alhier Ehefrauen Jahrs auf den 21. februarÿ ablößig in Haubtguth mit 400 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über Vostehende Beschwährde durch (die Werckleuthe) vermög Abschatzungs Zeduls vom 21.ten Novembris 1732 angeschlagen pro 1025. lb Machen daran die hiehero gehörige zween dritte theil 683. lb. 6. ß 8. d. Und ist die übrige eine Tertz des Verstorbenen Hn seel. dreÿen Kindern Von Erster Ehe, Vor Mütterl. Guth eigenthüml. gebührig, woran der Herr seel. des jüngsten Sohns seinen antheil neben deßen übrigem Mütterl. guth gegen gebührender Education und alimentation biß an sein seel. Ende genoßen. Über die gantze behaußung sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alllhießiger Cancelleÿ contract Stub aufgerichtett und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 10.ten Januarÿ Anno 1698.
It. ein Neuentertheil Vor ohnvertheilt von und ane der hiervorenen fol. (-) fac. (-) et seqq. specificirten behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein cum appertinentys ane der Knoblochgaß oben am Schiffgäßel gelegen, welche gantze behaußung annoch der Statt Straßburg Pfenningthurn umb 5 ß. d. Jährl. bodenzinßes, ferner dem Stifft Frauenhauß umn 315. lb, und dann Frauen Susannæ Magdalenä Städel geb. Wiegerin umb 400 lb, beede ane Capital Verhafftet, sonsten aber gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und hievornen fol: fac: über Vorstehende beschwährde, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister, æstimirt vor 1025 lb, Trifft die hiehero gehörige neuntetheil 113 lb
It. einen drittertheil für ohnvertheilt ane der Stallgaß (…)
(T.) It. zweÿ häußlein mit dero höfflein und hoffstätten, auch allen übrigen dero gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeitenn, deren eines samt darzu gehörigem Gärthlein allhier im Thomansloch im Vierten sogenanten Schlupff oder Jungen bronnengäßlein einseit neben Daniel Walther dem garthenmann, anderseit mit dem gärthlein neben Salome Fuchßin wittib hinden auf frau XV. Städelin seel. Erben, das andere häußlein aber im Marbachs gäßlein neben Vorgedachtem Walther anderseit neben besagter Salome Fuchßin hinden auf oberwentes gärthlein stoßend, so für freÿ Ledig und eigen durch hievornen benahmbßte der Statt Straßburg geschwornen Herren Werckmeistere nach besag Abschatzungs Zeduls Vom 21.ten Novembris 1732. æstimirt umb 225. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroborirt de dato 23.ten Junÿ Anno 1727. Dabeÿ ein alter dergleichen Kauff oder Cessionsbrieff mit berührtem Insiegel becräfftiget datirt den 23. Aprilis Anno 1718. beede mit N° 3. bemerckt.
Wÿdemb Welchen der Abgeleibte Herr seeliger von auch Weÿland frauen Maria Magdalena Gräthelin geb. Langin seiner Ersten frauen Eheliebstin seel. biß an sein tödlichen Ableiben genoßen hat (den 27.ten Aug. 1722 auffgerichteten Kinder Vertrag – in einem den 11. Martÿ 1694 aufgerichteten Codicillo Reciproco ante Nuptias
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (illatorum) in Anno 1721. durch Weÿl. Hn Joh: Heinrich Langen Seniorem aufgerichtet
Abzug gegenwärtig. Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 147, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldener Ring 64, Sa. baarschafft 14, Sa. antheils ane einer behaußung 716, Sa. Eigenthumbs ane einem liegenden guth 2, Sa. der Ergäntzung 812, Summa summarum 1818 lb – Schulden 23 lb, Nach solchem abzug 1794 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 195, Sa. Lährer Vaß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Goldener Ring und geschmeids 25, Sa. baarschafft 3, Sa. Antheils ane einer behaußung 683, Sa. Schuld 18, Sa. der Ergäntzung 1920, Summa summarum 2902 lb – Schulden 1894 lb, Detrahendo verbleibt 1007 lb
Theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 100, Sa. Schiff und geschirr zum Tabackfabriciren gehörig 13, Sa. Gewerbs Wahren 2316, Sa. Wein und Lährer Vaß 47, Sa. Silbergeschmeids 41, Sa. baarschafft 184, Sa. Eigenthums ane zweÿen häußlein 225, Sa. Schulden 940, Summa summarum 3868 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5244 lb
Copia der Heuraths verschreibung (…) so beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtag den 25. Octobris Anno 1715, Johann Peter Kolb, Notarius juratus Regius publ.
– Abschatzung d. 21.t 9.ber ao. 1732. Auf begehren Weÿl. des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herren Lorentz Grätel, gewesener handels Mann seel. hinterlassene Frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Knoblauchs gaßen gelegen, ein Eckh hauß am Schiffsgäßel gelegen, einseits Neben einem Stiffthauß Zu St: Thomæ gehörig, anderseith im gäßel auch auf gedachtes Stiffthauß stossendt, Welche behaußung Stuben, Officier Zimmern Kammern, Kuchen, hauß Ehren, Laden Contor, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wirdt Vor und Um dreÿ Taussent Fünff hundert Gulten
Der 2.te Begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Stall gaßen gelegen (…)
Der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Thomaloch im 4.t schlupff im langen Gäßlein gelegen einseits Neben Daniel Walter Gartenmann anderseits Neben Salome Finckin hinden in das Marbach gäßl. stosent, Welche behaußung hinder gebäu, Stuben, Kammer, Kuchen, hauß Ehren gebälckten Käller, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wirdt Vor und Um Vier Hundert und Fünffzig gulden.
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Minsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs.

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. f° 51 n° 12)
1732. Mittw. d. 12. Sept: Morgens 5. Uhr starb Herr Lorentz Gräthel der Handelsmann und burger allhier Wurde Sonnt. d. 14. dito Nach gehaltener leichpredigt Zu S. Nicolai auff den Gottes Acker S. Galli zu erden bestattet, æt: 68 jahr 15 tag [unterzeichnet] Johann Daniel Gräthel Als sohn, Johann Jacob Stuber als Tochter Mann (i 52)

Compte que rend en 1735 le marchand Jean Daniel Græthel des biens qui appartiennent à son frère Jean Henri

1735 (9.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 44) n° 987
Rechnung Mein Johann Daniel Gräthels Handelsmanns als geordnet und geschworenen vogts Johann Heinrich Gräthels meines eheleiblichen bruders weÿl. herrn Lorentz Gräthels des geweßenen Handelsmanns seel. mit auch Weÿl. frauen Maria Margaretha geb. Langin ebenmäßig seel. erziehlten Sohns, inhaltend alles dasjenige was Ich vom 9. oct. Anno 1732 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 7. nov. Anno 1735 berührten meines Curandi halben Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Bericht gegenwärtiger Rechnung – Zuwißen seÿe hiemit, demnach Weÿland Herr Lorentz Gräthel der geweßene Handelsmann und burger allhier mein eheleiblicher Vatter nunmehr seel. den 12. sept. Anno 1732 dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, so bin ich darauffhin meinem Jüngern bruder Johann Heinrich Gräthel zu einem vogt ernennet (…) worden



12, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 12 – VI 96 (Blondel), O 335 puis section 20 parcelle 44 (cadastre)


Façade dont l’oriel date de 1667. Le bâtiment a un seul étage jusqu’au milieu du XIX° siècle (mai 2014)
Face arrière du bâtiment sur cour, à gauche, bâtiment latéral où se trouvait un balcon de 1892 à 1968
Bâtiment latéral gauche (est) à colonnes encastrées dans le mur
Bâtiment arrière qui avait deux étages en 1794 (août 2019)

La maison dont le jardin donne sur la rue des Frères appartient au début du XVII° siècle au strasbourgeois Samuel Hugwarth un temps installé à Worms dont sa femme Catherine Freinsheimer est originaire. Leurs héritiers la vendent en 1667 à Jacques Wencker, l’un des triumvirs de la Taille qui deviendra ensuite consul à six reprises. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui accordent la même année le droit d’ajouter sur la façade un oriel de 9 pieds de long et une saillie de 3 pieds contre paiement d’un droit. La maison revient à son fils archiviste et consul Jacques Wencker. Celui-ci la lègue à la veuve de son fils, laquelle épouse en secondes noces en 1745 le juriste Jean Frédéric Faust qui deviendra consul à deux reprises. La maison qui comprend en 1769 un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière est estimée à une valeur minimale de 2 000 livres strasbourgeoises. Elle revient au fils d’Agnès Wesner, le jurisconsulte Jacques Wencker qui fait faire dans le bâtiment avant une cheminée à la française en 1779. Il se démet de ses charges en 1783 et vend la maison au baron de Bodeck d’Elgau qui fait faire en 1783 une cuisine dans le bâtiment latéral de droite et une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment dans le jardin. Le charpentier Zirckelbach pose en 1786 le toit de l’écurie au-dessus de la porte du jardin donnant dans la rue des Frères.
La maison vendue comme bien national après l’émigration du baron de Bodeck est décrite avec précision dans un rapport d’expert ; il en ressort que le bâtiment arrière a deux étages comme sur le plan-relief de 1727 (à l’extrémité droite de l’image, en retrait derrière le jardin). Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye accorde en 1802 à titre précaire à son voisin Jean Laurent Steg, propriétaire de l’actuel n° 10, le droit d’ouvrir une fenêtre dans le mur mitoyen. Sa veuve ouvre une pension avant de vendre la maison au négociant Léopold Samuel.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 76 (© Musée des Plans-relief) 1, (plan de l’îlot)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage à lanterne. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (c) : fenêtre, porte cochère et trois fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D représente la face arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (4-5-6) à l’angle nord-est, le bâtiment à l’est (6-1), celui au fond de la cour (1-2), enfin le bâtiment à l’ouest (2-3). La deuxième cour O qui donne sur la rue des Frères par la clôture (1-8) est bordée au nord par le bâtiment entre deux cours (2-7) à avance (3-4-5-6), à l’est par le bâtiment (1-2) et à l’ouest par le bâtiment (7-8), tous deux propriété des voisins.


Cours D et O

Acquis sous forme de tontine par quatre prêtres, les bâtiments abritent de 1852 à 1873 l’établissement de la société de Marie. Le bâtiment latéral à l’est est en construction lorsque les propriétaires passent en 1854 une convention de mitoyenneté avec leur voisin (actuel n° 14). Le cadastre mentionne une augmentation de construction en 1858, ce qui porte le revenu de 644 à 769 francs ; le nombre de fenêtres ordinaires passe de 78 à 116, celles au troisième et plus de 1 à 26. L’acte de 1861 porte que le prix d’achat de 50 000 francs doit être majoré de 10 000 francs de frais de construction. Les différentes surélévations, dont celle du bâtiment sur rue, doivent dater de cette époque. Le jardin vers la rue des Frères est détaché en 1880.
La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n° 12.


Emplacement des fenêtres et de l’ancienne porte cochère (1872)
Devantures établies en 1873 en déplaçant la porte cochère
Aménagement des combles et nouvelles devantures en 1892
(dossier de la Police du Bâtiment)

Maurice Levi fait remplacer en 1872 la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre. Il fait transformer en 1873 le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Le plâtrier Charles Voltz fait en 1892 diverses transformations, en ajoutant notamment un balcon sur des colonnes en fer. Robert Mitschlich fait élargir en 1968 le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants. L’architecte chargé des travaux constate en 1968 que le bâtiment latéral droit à l’arrière du bâtiment sur rue est envahi de champignons. Une expertise conduit à démolir le bâtiment jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis à reconstruire en 1969 la partie démolie en supprimant le balcon.


Plan de la parcelle (1908, atelier de passementerie)
Balcon et étais du bâtiment latéral ouest en 1968
(dossier de la Police du Bâtiment)


Oriel aux montants sculptés (1667)
Corbeau en bois dans le passage donnant dans la cour (août 2019)

Remarque – L’auberge au Roi de Suède face au poêle des Maçons qu’Adolphe Seyboth place dans la maison se trouvait en fait dans la partie gauche de l’actuel n° 8 (voir le bail passé à Hubert Royer à la Chambre des Contrats en 1700).

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Samuel Hugwart, triumvir de la Monnaie, et Catherine Freinsheimer – luthériens
1667 v Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens
1723 h Jacques Wencker, juriste et consul, et 1694 Marie Madeleine Krauth – luthériens
1743 h Jacques Wencker, archiviste, et (1724) Agnès Wesner – luthériens
Jean Frédéric Faust, juriste, consul, et (1729) Marie Catherine Fritsch puis (1745) Agnès Wessner, veuve de l’archiviste Jacques Wencker (propre de la femme) – luthériens
1779 h Jacques Wencker, jurisconsulte (1731-1807) – luthérien
1783 v Jean François Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, chevalier de Saint-Louis, et (1769) Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule, baronne Bœcklin de Bœcklinsau – catholiques
1794 v Jean Fabian, fabricant de bas, et (1791) Odile Huber – catholiques
1795 v Philippe Jacques Lauth, brasseur puis meunier, et (1795) Marie Madeleine Vogt
1799 v Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, employé aux spectacles, et (1776) Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve
1810 v Léopold Samuel, négociant, et (v. 1803) Claire Dreyfuss
1822 v Emanuel Worms de Romilly, capitaine de cavalerie, et (1822) Zélie Ratisbonne
1852 v Georges Joseph Caillet, Jean Chevaux, Jean Baptiste Prosper Fontaine et Dominique Clouzet, prêtres (tontine)
1873* v Moïse dit Maurice Levi, négociant, et (1852) Esther Levy
1893* v (Auguste) Henri Lauck et (Ernest) Aloïse Lauck, maîtres tailleurs
1925* Guillaume Jacques Geyer, ingénieur
1930* v Paul Vonderweidt, médecin, et (1916) Marguerite Koller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2200 livres en 1716, 2000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VI 96, M. Faust Ammeistre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Faust Wittib, 17 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 335, Worms de Romilly, rue des Juifs 40 – maison, sol – 5,3 ares

Locations

1783, Georges Ernest comte de Sayn et Wittgenstein
1784, Philippe Christophe baron de Balthasar, maréchal des camps et armées, chevalier de l’ordre du mérite militaire
1808, Joseph Gerspach, cordonnier et portier
1823, Charles Martin Laforgue, chirurgien dentiste
1828, Marie Susanne van Recum veuve du négociant Joseph Saglio
1872, Maurice Levi, ensuite propriétaire
1872, Guillaume Krüger, restaurateur

Préposés au bâtiment (Bauherren) – Registres des Conseillers et des XXI

1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Jacques Wencker demande le 24 août aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation d’ajouter un oriel à la maison qu’il vient d’acheter. Le secrétaire qui est sorti de la salle pour proche parenté, rend compte de la décision que l’assemblée a prise le 2 septembre en accordant l’autorisation moyennant une rente foncière que devront fixer les Préposés aux affaires foncières

(f° 125-v) Sambstags den 24.ten Augusti – H. Jacob Wencker
Herr Jacob Wencker überr. p. Reut. vnderth. Supplication vmb erlaubnuß in sein an der Judengaß erkaufftes Hauß Einen Ercker Zu bawen
Erk. Soll Ein augenschein durch Hn XIII. Einhard vnd herren XXI.en Fausten ein genommen, vnd als dann referirt werden.
H. XXI. Faust et H. Voltz.

(f° 128-v) Montags den 2.ten Septembris – Jacob Wencker
Herr XIII.er Kügler und H. XXI.er Faust referiren wegen Herrn Jacob Wenckers gethanen Ansuchens Einen Ercker in sein hauß Zu bawen, dieweilen Ich aber, naher verwandschafft halber, abtretten müßen, so ist mir, wie die relation gelautet, ohnwisen sondern allein die Erkandnuß dahin angezeigt worden, d. denn Herren Imploranten in seinem begehren gratificirt, vnd wegen der deßwegen Zu bezahlen habenden gebühr an die Obere Bauwherren gewießen sein solle.

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360)
Les préposés imposent le 3 septembre l’oriel qui a 9 pieds de long et une saillie de 3 pieds à 5 florins par an ou un capital de 100 livres à régler comptant. Jacques Wenkcer propose de régler en capitaux sur la Tour aux Deniers. Les préposés déclarent que les 100 florins comptants peuvent être convertis en 300 florins de capitaux. Jacques Wencker propose le 19 septembre 80 florins de capital sur la Tour aux Deniers et 120 florins d’intétêts, ce que les préposés acceptent

(f° 82) Dinstags den 3. Eiusdem. [Septembris] – H. Jacob Wencker. Ercker
H. Jacob Wencker prod. Erkantnus H. Rhät vnd 21. crafft deren Ihme erlaubt, an dessen erkaufften Behaußung in der Judengaßen einen Einfachen Ercker 3. schue heraus Vnndt 9. Werckschue breit aufzubauen, aber der recognition halben an den Pfthrn verwießen, Will deßwegen vernehmen waß die recognitio sein werde.
Erkand solle entweder Jährlichen 5 fl. Zinßen oder 100. fl. baar dafür bezahlen, gleich wie H Ulrich Koch auch bezahlen müßen. Ille bit ahne statt baaren gelts Ihme 100. fl. außstendigen Pfthrns Zinßen abzuschreiben. Erk. sollen die 100. fl. baar erlegt oder dafür 300. fl. Zinß compensirt werden, Ille erbietet sich Zu 150. fl. Erk. bleibt beÿ 300. fl. Ille Bedacht.

(f° 87) Donnerstags den 19. 7.bris. – H. Wencker. Ercker
H. Jacob Wencker p° Erckers offerirt 80. fl. Pfenningthurns Capital vnd 120. fl. ahne Zinnßen bittet Ihne dabei Zulaßen.
Erkand, Willfahrt. Ile bedanckt sich Vnd liefert zugleich eine q.ttung vnd revers weg. ermanglender obligat. vber 80. fl. Capit.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le charpentier Zirckelbach est autorisé au nom du sieur de Bodeck à poser le toit de l’écurie au-dessus de la porte du jardin donnant dans la rue des Frères

(f° 342) Dienstags den 2. Septembris 1783 – Hr von Bodeck
Mr Zirckelbach, der Zimmermann, noê Herrn von Bodeck bittet zu erlauben in der Bruderhoff Gaß das Tach der Stallung über dem garten Thor auf zu führen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
1779. L’assesseur des Quinze Wencker fait faire dans le bâtiment avant sur la rue des Juifs une cheminée à la française. Le compte rendu est rédigé par le maçon André Müller.

(p. 504) Mittwoch den 15.ten Septembris 1779. – S. T. H. XV. Wencker will in seiner ane der Judengaß gelegenen behaußung im ersten stock neben der Stube gegen der gaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr in der höhe des Zimmers am steinern gäbel von der verwechßlung an aber mitten durch das gebäuw von allem holtz entfernt auf führen. Erkandt, Willfahrt. Mstr. Müller Jun.

1783. Le sieur de Bodeck fait faire une cuisine dans le bâtiment latéral de droite. Le conduit de cheminée longe le pignon en pierre. Il fait en outre faire une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment dans le jardin. Le compte rendu est rédigé par le maçon André Müller.

(p. 591) Mittwoch den 12.ten Novembris 1783.
SSTT. H. von Bodeck will in seiner ane der judengaß gelegenen behaußung in dem gebäud Rechter hand im hoff auf dem rez de chaussée eine Küche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
im gartengebäud ein Bauchküche den ofen auf den grund boden setzen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mstr. Müller

Description de la maison

  • 1769 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, dépenses et une cuisine, remise dans la cour et puits, le tout estimé par les experts à la somme de 4000 florins
  • 1794 Procès verbal d’expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 12 / 40
Samuel
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 120 case 2

Worms de Romilly rue des Juifs N° 40
Caillet Georges Joseph, Cheveaux, Jean, Fontaines Jean Baptiste, Cluzet, Dominique, Chacun pour ¼, Rue des Juifs N° 40 (1853)

O 333, jardin
Contenance : 3,40
Revenu total : 2,41

O 335, maison, sol, R. des Juifs 40
Contenance : 5,30
Revenu total : 644,07 (639 maison, 2,31 jardin – 2,76 sol)
Folio de provenance :
Folio de destination : 120
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

O 335, maison
Revenu total : 769,07 (763 maison, 2,31 jardin – 2,76 sol)
Folio de provenance : 120, Aug:
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Augmentations – Caillot, Cheveaux &c f° 120, P 335, maison, revenu 124, augmentation de construction, achevée en 1858, imposable en 1858, imposée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 150 case 2

Caillet Georges Joseph, Chevaux, Jean, Fontaine Jean Baptiste, Cluset, Dominique chacun p. ¼
1873 Levy Moritz, Eigenthümer
93/94 Lauck Ernst Alois und August Heinrich, beide Schneidermeister

O 335, Maison, sol, Rue des Juifs 12 – O 333 Jardin
Contenance : 5,30 (sol) et 3,40 (jardin)
Revenu total : 768,07 (763 – 2,76 sol – 2,31 jardin)
Folio de provenance : (120)
Folio de destination : Gb – jardin 95, 96, 150
Année d’entrée :
Année de sortie : 1880/81
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 78 / 116
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 26

O 333.p, Jardin
Contenance : 0,79
Revenu total : 766,29 (763 maison – 2,76 sol – 0,53 jardin)
Folio de provenance : 150
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880/81
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. 255 case 3

Parcelle, section 20, n° 44 – autrefois O 335, 333.p
Canton : Judengasse Hs N° 12 / Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 6,60
Revenu : 6000 – 7000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1930), compte 737
Lauck Ernst Aloÿs und Lauck Heinrich
1910 Lauck Heinrich, Rentner ½, Lauck Alois, Rentner ½
1925 Geyer Guillaume Jacques ingénieur et cohéritiers
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1930), compte 1008
Koller Karl
1908 Koller Karl
1926 Vonderweidt Paul, médecin son épouse Marguerite née Koller
(4156)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

40
Pro. de Bauteck – Noblesse
loc: de Balthasar, Phillippe, General – Noblesse
loc: de Balthasar, Louis, fils lieutenant au Reg. d’Alsace – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 12
Borzer, Tapezierermstr. 01
Mayer, Speisewirtsch. 0
Albrecht, Schlosser. 2
Fichter, Postassistent. 2
Burck, Hebamme. 3
Simon-Corret, Rentnerin. 3
v. Uebel, Hauptm. a. D. 3
Kretz, Posamentierer H 01
Lauck, GN Rentner. E H 1
Guth, Postassistent. H 2
Mammosser, Briefträger. H 2
Mersch, Postassistent. H 2
Stiewi, Geschäftsvertr. H 2
Lauck, A, Rentner, E H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 160)

Rue des Juifs 12 (dossier I, 1872-1986)

Maurice Levy fait remplacer en 1872 la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre. Il fait transformer en 1873 le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Le plâtrier Charles Voltz remplace la devanture et modifie la porte d’entrée en 1892. Le même construit la même année une cheminée, pose un balcon sur des colonnes en fer, modifie deux fenêtres, remplace un mur par un pilier et refait le logement dans les combles.
Le locataire Léon Margulies transforme en 1958 la devanture de gauche sous la direction de l’architecte Jean Aprill. Le propriétaire Robert Mitschlich fait élargir en 1968 le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants. L’architecte chargé de faire des travaux constate en 1968 que le bâtiment latéral droit à l’arrière du bâtiment sur rue est envahi de champignons. Une expertise conduit à démolir le bâtiment jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis à reconstruire la partie démolie en supprimant le balcon. Les travaux sont terminés en mars 1969.
Le bâtiment abrite en 1883 le restaurant Griselhard-Kohli, en 1896 le café restaurant Charlotte Mayer. Autres activités professionnelles : peintre sur porcelaine F. Kili (1908), atelier de passementerie Kretz (1908), cordonnier Alfred Waltz (1909) puis Henri Beaux (1919), antiquaire Walch Metzger (1912), marchand de meubles J. F. Rosenmeyer (1913) puis A. Erb (1919), Raymond Klee (1921-1935), marchands tailleurs Helbling et Reitiger (1920), vêtements Marguerite Ruff (1920) puis Adrienne et Richard Pierron, pension V. Ledermann (1924) puis Ernest Sieffert (1925), fabricant d’abat-jour Kieffer (1931), tapissier Joseph Lœrscher (1936, 1949), maroquinier Georges Schmitt (1957-1965), A la bonne couverture de Léon Margulies (1958), maison Korès (1963), magasin de chaussures Accessoire (1986)

Sommaire
  • 1872 – L’entrepreneur Ch. Lorentz (10, rue des Arcades) demande au nom du propriétaire Levy l’autorisation de remplacer la porte cochère par une porte ordinaire et une fenêtre selon le dessin joint. L’agent voyer note dans son rapport que la maison n’a pas d’avance sauf une tourelle
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Voltz soit autorisé au nom du propriétaire Levy à faire une prise pour environ dix becs
  • 1873 – Maurice Levy et l’entrepreneur Lorentz demandent l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée en y établissant deux magasins à devanture de part et d’autre d’une porte centrale en conservant une porte ordinaire sur la gauche. Dessin joint – L’agent voyer fait un rapport comparable au précédent
    Note qui demande de vérifier si les piliers sont assez solides. Un calcul statique montre que les piliers peuvent supporter une charge de 206.400 kg alors que la charge effective est seulement de 120.000 kg.
  • 1873 (février) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la loge maçonnique l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs
    1873 (septembre) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Voltz soit autorisé au nom de M. Hoffmann, locataire du sieur Levy, à faire une prise pour environ dix becs
  • 1883 – Le voisin Jean Pierre Seelgen (n° 14) se plaint auprès du commissaire de police des cabinets d’aisance en bois du n° 12 (propriétaire, Levi) qui ne sont pas étanches. Depuis l’ouverture du restaurant Griselhard-Kohli, la cheminée rejette parfois de la suie qui se dépose aux alentours. La visite des lieux montre que le cabinet d’aisance au deuxième étage du bâtiment latéral nord-est a un conduit en bois qui mène à la fosse. Le maire écrit à Maurice Levy (demeurant 12, rue Brûlée) à propos des cabinets d’aisance mais pas de la cheminée qui ne contrevient pas au règlement. – Travaux terminés, juillet 1883
  • 1885 – Le maire notifie Maurice Levy de faire ravaler la façade
    1886 – L’entrepreneur Leister de la Robertsau demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Levi. Le ravalement est terminé, juillet 1886
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Borzer soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs – Autorisation
  • 1892 – Les agents constatent que le sieur Wagner, locataire du sieur Lauck, fait réparer le crépi sans autorisation – Ch. Voltz demande l’autorisation de ravaler la façade puis de refaire la devanture et la porte d’entrée – Autorisation – Ravalement terminé, septembre 1892.
    1892 (juillet) – Le plâtrier Charles Voltz (4, rue des Pontonniers, anciennement 4, rue des Sœurs) demande l’autorisation de remplacer la devanture et de modifier la porte d’entrée. Autorisation de poser des volets roulants – Travaux terminés, novembre 1892 – Dessin
    1892 (septembre) – Le même demande l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations par un tuyau de 25 centimètres de diamètre en prolongeant les canalisations existantes. Après avoir reçu une réponse du service d’architecture, les frères Lauck décident de réaliser le raccord provisoire. – Autorisation
    1892 (juillet) – Charles Voltz demande l’autorisation de construire une cheminée, remplacer une poutre, poser un balcon sur des colonnes en fer, modifier deux fenêtres et la porte du cabinet d’aisance, remplacer un mur par un pilier, refaire le logement dans les combles. – Les travaux commencent en août avant que le maire ait accordé son autorisation – Autorisation (manuscrite, sans formulaire) – Dessin (combles, balcon, plan)
    Le gros œuvre est terminé, septembre. L’entrepreneur remplace à la demande des vérificateurs les piliers en bois au troisième étage par des piliers en fer. – Travaux terminés, décembre 1891.
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des frères Lauck, propriétaires, de faire une prise pour environ dix becs – Autorisation
  • 1893 – Les agents constatent que les frères Lauck, maîtres tailleurs, ont posé sans autorisation deux enseignes fixées de part et d’autre de l’oriel – Autorisation
    1893 – La sage-femme L. Burck demande l’autorisation de poser une enseigne ovale – Autorisation
  • 1896 – Charlotte Mayer demande l’autorisation de poser une enseigne pour son café restaurant (Kaffee und Speisehalle v. Ch. Maÿer). Croquis de la lanterne portant l’inscription – Autorisation de poser une lanterne
    1897 – La Police du Bâtiment constate que Charlotte Mayer a posé sans autorisation une lanterne. En marge, renvoi à l’autorisation accordée l’année précédente
    1897 – La Police du Bâtiment constate que le passementier J. Kretz a posé sans autorisation deux enseignes sur l’oriel – Demande – Autorisation
  • 1905 (mai) – Le maire notifie Aloïse Lauck, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1905 (août) – Le peintre en bâtiment Ed. Bieth (19, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage a été retiré, octobre
  • 1908 – Le peintre sur porcelaine F. Kili demande l’autorisation d’installer un fourneau dans la cuisine du premier étage du bâtiment latéral gauche – Croquis et rapport – Accord
    1908 – Dossier. Le sieur Kretz demande l’autorisation de poser des machines dans son atelier de passementerie au rez-de-chaussée. Il joint une description des lieux où travailleront au plus sept ouvriers. La Police du Bâtiment fait son rapport – La préfecture transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation dont les conditions portent notamment sur la cheminée – Dessin (l’atelier se trouve au fond de la cour)
  • 1909 – Le cordonnier Alfred Waltz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1912 – L’antiquaire Walch Metzger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 (mai) – Le marchand de meubles J. F. Rosenmeyer demande l’autorisation de poser des enseignes sur plusieurs bâtiments, dont l’oriel au 12, rue des Juifs
    Il demande quelques jours plus tard l’autorisation de poser une enseigne sur verre (inscription Meubles en lettres dorées sur fond noir) – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires et une enseigne plate
    1913 (août) – Autre demande de poser une enseigne plate – Dessins de l’ancienne et de la nouvelle enseigne autour de l’oriel. La Commission des Beaux-Arts rejette le projet mais n’aurait pas d’objections contre des enseignes proches de l’oriel. J. F. Rosenmeyer fait part de son intention de porter l’affaire devant la justice. Il ne retire pas l’enseigne déjà posée
    1919 – L’enseigne est toujours en place, le magasin appartient désormais à A. Erb. L’enseigne est tacitement autorisée et inscrite au rôle.
  • 1919 – Le maître cordonnier Henri Beaux demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Chaussures de luxe, orthopédiques, ordinaires, lettres dorées sur fond noir) – Autorisation de fixer l’enseigne à 2,60 mètres au lieu des 3 mètres réglementaires.
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que les marchands tailleurs Helbling et Reitiger ont posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée
    1920 (janvier) – La Police du Bâtiment demande à Marguerite Ruff (vêtements, successeur Pierron-Plaire) de retirer les enseignes qu’elle vient de poser. Elle se déclare disposée à rapetisser les enseignes en déclarant que le maison a été acquise par un garagiste qui projette de transformer le rez-de-chaussée. Croquis joint
    1920 (février) – La Commission des Beaux-Arts désapprouve l’enseigne que Richard Pierron (modes) a posée en estimant qu’elle défigure l’oriel
    1920 (septembre) – Les enseignes Rosenmeyer sont retirées mais celles de Pierron sont toujours en place
    1921 (mars) – La maison Pierron-Plaire soumet un projet d’enseignes – Autorisation accordée à Adrienne Pierron. Croquis, enseigne posée sur le soubassement de l’oriel
  • 1921 – Le locataire Chauvet, caissier principal à la trésorerie, se plaint des ordures qui se trouvent dans la cour. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Le principal locataire est Erb, demeurant 11, rue des Tonneliers
  • 1921 – Le marchand de meubles R. Klee est autorisé à poser une enseigne
  • 1924 – La Police du Bâtiment constate que la pension V. Ledermann a fait poser sans autorisation une enseigne – L’enseigne est retirée
    1925 – Dossier. M. Sieffert demande l’autorisation de continuer à exploiter une pension
    1926 – La Police du Bâtiment constate qu’Ernest Sieffert a fait poser sans autorisation une enseigne à l’oriel – Demande – Autorisation
    1925 – J. Lavric et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne pour son dépôt de dentelles – Autorisation
  • Commission des logements militaires. 1915, une remarque (nettoyer la cour arrière)
    1921 (propriétaire, Koller, 3, rue du Dôme). Plainte portant sur le tas de fumier dans la cour. Le fumier est retiré
    1929 (propriétaire, Vonderweidt à Mulhouse). Ernest Sieffert se plaint d’une cheminée
    1930. Le pavage en bois dans la cour est en partie arraché – Travaux terminés
    1932. Un locataire du troisième étage se plaint que la cheminée est défectueuse – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés
    1934 – Un locataire du troisième étage se plaint d’être incommodé par la fumée. La plainte est fondée – Le gérant fait rehausser la cheminée
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant d’abat-jour Kieffer a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
  • 1935 – Le marchand de meubles Raymond Klee informe la Police du Bâtiment qu’il cesse son commerce et retire son enseigne
  • 1936 – Le locataire du troisième étage Siegel se plaint de la toiture et de la cheminée. La plainte est fondée, le locataire la retire
  • 1936 – Le tapissier Joseph Lœrscher demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1940 – La Police du Bâtiment demande de retirer l’enseigne en bois Pension Eva. Propriétaire, Vonderweith, 11, Molkenrein à Mulhouse – La tenancière de la pension retire l’enseigne
  • 1942 (février) – Le locataire Jacques Kopp est incommodé par la fumée.
    Le gérant Paul Maurer se déclare prêt à élargir la partie supérieure de la cheminée. La Police du Bâtiment donne son autorisation – La cheminée est réparée un an plus tard (septembre 1943)
    1942 (août) – La locataire Watzek se plaint des poules élevées dans la cour. Le médecin municipal estime nécessaire de prendre des mesures pour assurer une bonne hygiène. Les deux poules appartiennent au locataire Martin Klammroth demeurant rue Moltke – Il n’y a plus de poules, octobre 1943
    1942 (septembre) – Le locataire Léon Blesch se plaint que la cage d’escalier du bâtiment avant n’est pas éclairée par des lampes. La Police du Bâtiment répond que l’affaire locative ne relève pas de sa compétence
    1942 (septembre) – La locataire Stiewi (troisième étage) se plaint que la toiture laisse passer l’eau – La plainte est fondée – Travaux terminés, janvier 1943
    1947 (décembre) – La même Lucie Stiewi s’inquiète que le plancher s’affaisse dans sa chambre à coucher – La Police du Bâtiment estime que les inquiétudes ne sont pas fondées
  • 1948 – Le tapissier Joseph Lœrscher déclare retirer son enseigne en septembre 1948 puis la remet en place en mai 1949.
  • 1952 – Le propriétaire du n° 10 prétend que le crépi de son voisin a endommagé son toit vitré. Paul Vondereidt, propriétaire du n° 12, demande à la Police du Bâtiment si le mur est mitoyen et si le toit vitré a été autorisé. La Police du Bâtiment répond que le toit vitré a été autorisé en 1913 et que le mur mitoyen au rez-de-chaussée semble appartenir au seul n° 12 dans sa partie supérieure – Relevé cadastral
    1952 – Le locataire Ernest Sieffert se plaint du plancher en mauvais état – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. L’entreprise Urban et Compagnie tarde à faire les réparations parce que le propriétaire sollicite une subvention – Travaux terminés, août 1953
    1953 – Le même se plaint que l’ouverture de la cheminée a été bouchée. La Police du Bâtiment répond que l’affaire locative ne relève pas de sa compétence
    1954 – Charles Mattern, locataire du troisième étage du bâtiment arrière, se plaint que la toiture laisse passer l’eau et que le gérant Dromson (27, rue de la Haute-Montée) ne réagit pas. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Le maire enjoint le gérant de faire faire les travaux. – Travaux en cours, décembre 1954
  • 1957 – Le maroquinier Georges Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Sellerie, maroquinerie, atelier de réparation) à la place de celle du tapissier Lœrscher – Autorisation
  • 1958 – Le locataire Léon Margulies dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture de gauche sous la direction de l’architecte Jean Aprill (avenue Léon Dacheux au Neudorf) – Plan de situation, dessin (élévation, coupe, plan des différents niveaux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    L’ancienne devanture est supprimée, le cadre métallique de la nouvelle posé. Travaux terminés, septembre 1958
    1958 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le même a posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées (A la bonne couverture) – Demande – Maquette – Autorisation
  • 1963 – La maison Korès demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Autorisation du propriétaire, Robert Mitschlich à Colmar – Maquette – Accord
  • 1965 – Le maroquiner Schmitt informe la Police du Bâtiment qu’il retire son enseigne
  • 1964 – Le secrétaire général transmet à la Police du Bâtiment une liste de bâtiments dont l’état « fait souvent l’objet de réflexions désagréables de la part des touristes ». Y figure le 12, rue des Juifs – Le maire écrit au gérant de l’immeuble, Frédéric Wendenbaum demeurant avenue des Vosges. Le propriétaire répond qu’il va ravaler le 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons avant le 12, rue des Juifs – Rappel, janvier 1968 – Le propriétaire Robert Mitschlich, premier président de la cour d’appel, charge l’architecte Steinlen de constituer un dossier de subvention. L’architecte constate que le bâtiment latéral droit est envahi de champignons (partie juste à l’arrière du bâtiment sur rue).
    André Werlé, directeur du laboratoire d’analyses biologiques de Haguenau, rend son rapport en rappelant que certains éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le bâtiment au sud-ouest de la cour est construit en poutres de chêne appareillées dont les intervalles sont remplis de briques et de pierres, le tout recouvert de crépi. Les poutres de bois à l’angle ne sont plus solidaires de la maçonnerie. Les poutres sont infestées par le champignon du bois sous ses trois formes, ancienne, active et filaments. Douze des 19 poutres transversales sont très atteintes, leur résistance mécanique très affaiblie, ce qui a entraîné des affaissements – Photographies
    La commission estime que le bâtiment qui menace de s’effondrer devra être démoli jusqu’à la hauteur de la dalle du premier étage puis reconstruit. L’architecte charge l’entreprise Schœttel de démonter en partie et de consolider le plancher du rez-de-chaussée. Elle demande en outre de supprimer entièrement le balcon – Plan
    Dossier de démolition, février 1969 – Le préfet accorde l’autorisation de démolir, mars 1969 – Travaux terminés, mars
    1969 (juin) – Lors du ravalement le propriétaire et l’entreprise Filippo Quattrone demandent à être exonérés comme d’autres des droits d’occupation de la voie publique – Ravalement terminé, juillet 1969
  • 1968 (septembre) – Robert Mitschlich dépose une demande de permis de construire pour élargir le porche d’entrée en reprenant les mêmes montants – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, juillet 1969
  • 1969 (juillet) – Le locataire Jean Rochefort (deuxième étage) se plaint que le plâtre du plafond tombe – Le locataire a quitté les lieux. Dossier classé
  • 1971 – Rapport de feu de cheminée
  • 1986 – La Police du Bâtiment constate que le magasin de chaussures Accessoire a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à double face – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sauf pour les lampes – Autorisation – Dessin par les établissements Billard (Saint-Symphorien-sur-Coise, Rhône) – L’enseigne est posée

Relevé d’actes

Samuel Hugwart, bourgeois de Worms, et Catherine Freinsheimer, fille de l’ancien prévôt de Worms hypothèquent la maison au profit des enfants d’Antoine Roth

1613 (xx Maÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 183
(Inchoat. fo: 189.) Erschienen der Ehrenvest herr Samuel Hugwart burger Zu Wormbß So dann die Ehrenreÿch Fraw Catharinen Freinßheimerin wÿland des Ehrenvesten fürsichtig Wÿß herrn Johann Freinßheimer Alter Schultheÿs vnd bestendigen Raths Zu Wormbß seligen dochter sich in diesem fall so wÿt nachgeschriebene Schuld derselben bezalung belang. Vnserer jurisdiction vnderwerffen
haben in gegensein fürnemmen wyß herrn Blaßi Eggen beÿsitzer der herren des großen Raths Zu Straßburg alls geschwornen vogts Gotthard*, Anthoni, Susannen, Hanns Reÿnhart vnd hanns Carle geschwüsterden wÿland herrn Anthoni Rothen burgers Zu Straßburg seligen Kinder – schuldig sein 6000 gulden Zu 15 batzen
dafür wißent hafften vnderpfand ernänt v. ÿngesetzt 250 gulden (…)
Item Wyther darzu hafft huß hoffestatt Stallung v Gartten mit all Iren gebeud In d. S S Inn Juden gaß einsÿt Zum theil neb. heüssern den herren vicarien oder deputirten andersÿt Zum theil auch einer Behaußung den vicarien Zuständig v Zum theÿl Isaac Herpffen goldschmid stoßen hind. der Gartten gegen dem Bruderhoff, Welche noch verhafftet für j M j X L g. Zu xv batzen den herren deputaten des Chors hohen stifft
[in margine :] Erschienen herr Bernhard Band der Jünger alls Ehevogt frauwen Susannen hatt mit beÿstandt herrn Blasii Eggen alls geschwornen vogts In gegensein herrn Samuel hugwarts (…) quittirt Vff den xxvij Julÿ A° 616. Dabeÿ auch gegenwärtig geweßen Gotthart Roth Fr. Susannen bruder
Erschienen h hannß Geörg Marbach als Jetzig. vogt wÿland Anthoni Roth minderjährig. Khinder hatt in gegensein h. Samuel Hugwarths bekhant, das er Ime Vogt die übige 2000 guldin (…) erlegt und bezahlt, Vnnd disse Verschreibung zu cassiren Act. 14. Julÿ Anno 1619. Hilarius Meÿger Nots. in fidem subscripsit als welchem solches geschäfft von großen Rath befohlen

Samuel Hugwarth déclare que son fils habite Strasbourg le temps convenu et demande le 19 juillet que l’affaire soit réglée. Le secrétaire rapporte le 20 novembre que Samuel Hugwarth a été manant pendant une année qui s’est terminée à Pâques 1614 et qu’il demande à devenir bourgeois. Samuel Hugwarth déclare que sa bru est prête à retourner à Worms mais que son fils souhaite rester à Strasbourg. Les Quinze demandent au pétitionnaire de faire une déclaration.
1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Samuel Hugwarth. 113. 199. 234.
(f° 113-v) Mittwoch den 19. Julÿ
Samuel Hugwarth, Geschieht anregung Wegen Hn Hugwarts Sohn, daß er über die bewilligte Zeitt hie Wohne. Soll Im Ritterschafft protocoll Vffgesucht Werden, Warauff es berhue, Vnd soll man Ime alßdann Zusprechen, sich Zu fernerer vergleichung einzustellen. Mr.

(f° 199) Montag den 20. Novembris
H. Widt erjnnert mein herren, daß Samuel Hugwarten Vff ein Jar lang der schutz vnnd schirm bewilliget solches Jar were nuhn vff Ostern verschienen 1614. Jars herumb gewesen das solt man in acht nehmen, vnnd Ime Zumutten, burger zuwerden, sonst sesse man gar ohngelich beÿeinander Würdt angezeigt, das mein Herren albereit erkant, man soll Ihn beschicken. H. Hugwarth sagt, Seiner sohns frauwen freünd hielten an, das er wider solt hinab gehn Wormbs Ziehen, das wolt die fraw nuhn gern thun. Sein Sohn aber lieber hie pleiben, bitt mit Jene geduld zuhaben vnnd tritt ab.
Erkant, Mann soll Ihn beschicken vnnd hören waß er sich ercleren thue, alß dann wider herein prong. Wills der H. XV. meister verrichten.

(f° 234) Sambstag den 30. Decembris
Vnd dieweil in der Vmbfrag Samuel Hugwarths auch widerum gedacht worden, referirt der H. Fünffzehen meister, das er demselben, vermög meiner Hrn erkandtnus, bescheÿdt angezeigt, der hab sich daruff erbotten, das er mein Hrn widerumb schrifftlich vnd allso berichten wolle, das man verhoffentlichen damitt werd können Zufriden sein. Seindt zu vorigem geschäfft keine Hrn geordnet, sondern würdt dasselbige eingestelt, biß zu einer anderen zusammenkunfft. Mr.

Samuel Hugwarth achète le droit de bourgeoisie accompagné de son parent Jean Hugwarth. Il s’inscrit à la tribu des Boulangers
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 781
Samuel Hugwarth Khaufft d. Burg. recht mit beÿstandt Hn Johann Hugwardts deß Bestendig. Regiments d. h. XV. seines * h Vatters vnd wüll Zu den Becken dienen. Actum den 11.ten Aprilis Ao 1616

Samuel Hugwarth, l’un des Trois de la Monnaie se démet de ses fonctions parce qu’il est désormais au service du roi de Suède. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de présenter les comptes avant de prendre une décision.
1633, Conseillers et XXI (1 R 115)
Samuel Hugwarth gewesenen dreÿers resignation. 49. begehrt proviant. 136.
(f° 49-v) Sambstags d. 9.ten Martÿ. H. Joachim Frantz, XV schreiber, v.liß d h. XV. bedacht weg. d. Statt Müntz, d. nemblich H. Samuel Hugwarth, gewesenen dreÿers, resignation, weilen er sich in Schwedische bestallung vnd dienst begeben, angenommen, Zu d. völlig. erlaßung aber kein Willen geb. werd. es seÿe dan die rechnung vord.st v.richt vnd abgehört weilen nun daruff die dreÿer begehrt, man wolt entwed. die contributions * von ihnen auß d. müntz nemen Vnd auff d. Pfenningthurn leg. od. ihnen ein qualificirt subiectum Zu eintreibung außständiger vnd nun mehr in d 4.ten Zinß lauffend nachträg Vnd and.en v.richtung. adjungiren, wie nun die H XV. d. erst. vorschlag mit rathsamb befund. also stellen Sie Zu MHh. es beim and.en, ob ein solch subiectum od. adjunctus außzuseh. Erk. ist d. Hn XV. bedencken gevolgt.

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Samuel Hugwarth. 17. 20. resignirt sein dienst in der Müntz. 22. 32. 65. 84. ob an sein stell ein ander schöffel zu wöhlen. 294. 302.
(f° 20-v) Zinst. den 19. Februarÿ – Dreÿer der Müntz – Samuel Hugwarth
Herr Schilling alß Ober Müntzherr, Alß er gestern in der Müntz gewesen, hatte herr Grünwald und Reichart ihme angezeigt, das Hugwart willens seÿ Zu verreisen, welches da es beschehe, würde er der 14. tag. oder langer nicht wider Zu erwarten sein, bete, derohalben Ihme Hugwarten Zu besenden, vnd ein endliche resolution, ob er in andere bestallung sich Zu begeben gemeint, von Ihme Zu erfordern, würde vff diesen fall fürderlichst iemand an seine stell Zu verordnen sein, auch Er Zuvor die nach bevorstehede 2 Jahr Rechnung helffen Zu Verfertig. angewiesen werden müssen s. werd dahin gestellt das Er Hugwart alß balden beschickt vnd Ihme solches vorgehalten werden solte, so bescheh. p.Hanen XV Mr vnnd Ober Müntzherr, der Zeigt an, hette sich noch nicht endtlich resoluirt, aber da Ihme angetragen Schwedische charge annehmen wolle, oder nicht allein hette herr Glaserus Ihme eine Instruction (so er damit meinen herren vberreicht auch nachgehends abgelesen worden) Zugestellt, vff ettlich tag lang sich nacher Moltzheim vnnd Mutzig Zu verfüg. bete Ihme solche Zeit über Zu erlauben, warauff Ihme gesagt worden, In Zeit Zwener tag ich endtliche vnd categoricè zu erkleren, damit man sich darnach habe zu richten, auch inmittelst hier zu bleiben vnd nicht Zu verreisen, deme er noch Zu kommen sich erbotten & Alß nun solches wiede referirt, Ist Erkanndt, das er dabeÿ sein verpleibents, und Ihme die angedeutete 2 tag Zugelaßen sein sollen.

(f° 22) Mittwoch den 20. Februar – Also herr Samuel Hugwarth dreÿer der Müntz nicht allein heutig. morgen geg. herrn XV. Mr und H. Stettmr. Wormsern, sondern auch beÿ ietziger session begehrt gehabt gehört Zu werden, seind ermelter herr XV. Mr. und die Obere Müntz herren Zu Ihme deputirt worden, da er dann zwischen der XV. vnd Kleinen Rhatstub in præsentia meiner folgendes angebracht : Nach deme Ime den 19. huj. anbefohlen worden, sich innerhalb ettlich tagen, weg. der Ihme angetragenen Schwedisch; charge endtlich Zu erkleren, ob er solche anzunehmen oder aber beÿ seinen bißher gehtragenen dienst in der Müntz Zu verpleiben gedencke, Alß hette Er der Sachen seithero reifflich nachgedacht, vnnd sich nun mehr dahin resoluirt die angedeutete Schwedische charge in Gottes namen anzunehmen, wolte also sein bißher getragenes officium hiemit gepürlich resignirt haben, mit vnderthenig. dancksagung, das meine gn. herren Ihme solches biß vff gegenwärtige Zeit vertrawen wollen, offerirt sich ferner dahien da er meinen Gn. herren, oder auch besonders den dreÿen in der Müntz beÿ beuorstehenden Rechnung werde einem oder dem andern assistenten leisten können, da er Zwar nicht darfür halte, das sie seines berichts bedörffig, er solches möglichsten fleißes verrichten wolte, Allein weilen er der Zeit weg. wichtigen geschefft von herrn Glasero commission empfangen nachher Moltzheim und Mutzig Zu verreißen, alß bete er vff ein 4 oder 5. tag Ihme Zu erlauben, wolte sich alß dann in der Müntz widerumb stellen &
Alß dieses anbringen durch obgemelte herrn Deputirte in pleno wider referirt vnnd angebracht, ist durch vmbfrag Erkandt, daß das begehre der Reÿß halb vff ettlich tag Ihme Zugelaßen, der dimission halb aber, weilen meine herren ietz nicht in völliger anzahl beÿsammen, Zu bedacht gezogen sein soll, werde inmittelst Zu erkundigen sein, ob in ettwas möchte verhofft sein.

(f° 32) Donnerst. den 7. Martÿ – Samuel Hugwarth – Ob kriegs cassa auß der Müntz zu transferiren ? – Ob den dreÿern der Müntz ein Adjuntus beÿ Zuordnen ?
Obere Müntzherren vnnd Herr Stedel laßen den ienigen vortrag, so weg. Samuel Hugwarths dreÿern ane der Müntz vnnd dessen resignation, wie auch die frag betreffend, ob die kriegs cassa der Zeit auß der Müntz könne transferirt werden. für herrn Rhät vnnd XXI wie derselb. in fine beÿgehefft Zu befinden, p. herrn Frantzen ablesen
Deputirten herren, sag. seÿe wie das concept außweißet, herr Frantz vermeldet, ließen auch Jr Wolff Dietherich Zorn, deme dieser bedacht gestern zu hauß abgelesen worden, Ihme also belieben, vmbgefragt vnd Erkandt, der bedacht gevolgt, solte dergestalt für herrn Rhät vnnd XXI. fürderliechste gebracht werden.
[in margine :] Beschehen den 9.hus, vide sextern Nô 12. fol.

(f° 65) Zinst. den 9. Aprilis – Dreÿer der Müntz – Samuel Hugwarth
Herr Schilling Dreÿer ane der Müntz clagt das Samuel Hugwarth in verfertigung der Müntz Rechnung kein hilff thue, ob Sie Ihne gleich erfordern, erscheine er doch nicht, ohnangesehen Ihme vfferlegt worden, Er auch versproch. die beede stehende Rechnung Zum stande richten zu helffen, vnnd der Abhörung beÿ zo wohnen auch für sein persohn mit der Müntz Zurechnen, vmbgefragt, vnnd Erkanndt, soll Ihme per decretum cit. beÿ straff 200 Reichßthalern vfferlegt zu verfertig. sondern auch mit den dreÿern sein privat wesen richtig zu mach. vnd in dessen nicht auß der Statt Zu weichen.
[in margine :] wie dieß Decret vßgefertigt, vide sextern Nô 12. fol. 56.
p. heußen den 9. hus Hugwarten selbst Zugestellt word.

(f° 85) Donnerst. den 4. Maÿ – Samuel Hugwarth laßt p. seinen dochtermann Gottfried Stösser anbring. were Ihme die commission vff den Land zu verrichten durch herrn Rheingraf Otten vfgetrag. worden dieweilen er aber ohne erlaubniß laut Ihme eingehändigten decrets, auß der Statt sich nicht begeben dörfe, alß bete Er Ihme vff 4. tag lang solche Commission Zu verrichten, zu erlauben.
Erkanndt, da Er angeloben wird, nach solcher Zeit sich widerumb hier Zu stellen und nicht länger außzubleiben alß dann Ihme willfahrt sein solle. Mr.

(f° 294) Donnerst. den 23. Novembris – Schöffen und Ämpter Ersetzung
Herr Schoner, Nach dem die Zeit herbeÿ kommet, da das Regiment pflegt geändert vnndt die ersetzung der schöffen vorgenommen Zu werden, alß begehre Er außweisung wessen man sich mit Samuel Hugwarthen, der schöffel vff der becken Zunfft, vnnd aber nun mehr, wie bekant, mit anderen Eÿd beladen Zu verhalten, ob derselb beÿ seinen Schöffen werden Zu lassen oder aber ein anderer an sein statt Zu erkiesen.

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Schöffen Ersetzung, Samuel Hugwarth. 249. 254.
(p 249) Donnerst den 11. Decembris. – Herr Schoner proponirt, Es seÿ vor ein Jahr umb gegenwärtige Zeit die frag vff die ban kommen, ob ane Samuel Hugwarths stell, dieweilen derselb in Schwedische dienst sich begeben gehabt, ein anderer Schöffel Zu wehlen? oder aber derselb beÿ solcher würden Zu laßen? da dann ins gemein wegen d. Schwedischen officianten erkandt worden daß diselbe noch der Zeit beÿ Ihren Schöffen digitate verpleiben, da aber geschäfft, so die cron Schweden herrühren verfallen, sie inderweilen abtretten solten, dieweilen es dann nun widerumb umb die Zeit da der schöffen ersetzung pflegt vorgenommen zu werden, ermelter hugwart aber nun eine geraume Zeitt nicht mehr hier er sondern, wie man nahrichtung, In Hagenaw sich vffhalten vnnd in der Cron Frankreich diensten befinden thut, Alß stelle nach weßen seiner persohn halb man sich In verhalten? Beÿ der umbfrag angeregt, ob nicht durch die Zunfft ettwan an Ihn zu schreiben, und sein gemüths meinung Un vndnehmen? Erkanndt Man soll vff schlagen, ob in vorigen protocollis kein gleichförmiher fall vorhanden? alß dann das geschäfft bedencken, verrichten hrn Stedel et Hrn Brackenhofer.

(f° 254) Mittw den 18. Decembris – Schöffen Ersetzung, Samuel Hugwarth. Johann Christoph Kistner
Herr Stedel et Herr Brackenhofer reassumiren was wegen Samuel Hugwarts und Johann Christoph Kistners, ob diese beÿde beÿ Iren Schöffen dignitaten verepleiben Können. den 11.ten proponirt worden. laßen darauff denienigen bedacht, welcher vorm Jahr dieses puncten halb nach allen umbstenden reifflich erwogen vnd gefaßt, vnnd auch In diesem mal beÿ dem geschefft gar gut nachricht geben auß der Bedacht sextern de aô 14 fol. 58. p. H. Frantzen ablesen, vnnd dabeÿ ferner referiren, wieweilen so viel Hugwarthen betrift, es inmittelst mit seiner persohn kein andere änderung gegeben, alß daß, wie er dermalen in schwedischen, ietz in frantzösischen diensten sich befinde. Da dann die Ordnung oder der Articul nicht verbiethe, daß ein Schöff nicht in frembden diensten sein könne, sondern allein das er hier In Rhat vnnd in anderer gericht gezogen werden solle, alß vermeinen sie daß so wol Er Hugwarth, alß auch Kistner, noch der Zeitt beÿ Ihren Schöffen würden Zulaßen vnd $lsst beÿ beuorstehender Chorwahl spöttschöffen an ihre Statt könten gekosen werden, verhoffe man, es werde Einer Ers. Zunfft der Schmidt, so viel Kistner anlangt, sich erinnern, daß deßelben für dißmal zu verschonen vnnd er nicht für ein Zuman zu bringen sein werde. Erkandt der herrn bedencken geuolgt.

Les héritiers de Catherine Freinsheimer et de Samuel Hugwarth (Madeleine Hugwarth femme de Geoffroi Stœsser, Anne Marie Capeller femme de Daniel Rixinger, Samuel Hugwarth le jeune, Jeanne Hugwarth et Anne Marie Thomas) louent une maison à Pierre Müller de Schiltigheim
1640 (ut supra [1. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 506
Erschienen Paulus Müller Von Schiltigheim und Magdalena sein eheliche haußfrauw an einem,
So dann H Gottfried Stößer der Allmendschreiber alß Ehevogt Magdalenæ Hugwartin Und in namen H Johann Andres Capellers H Daniel Rixingers alß Ehevogts Fr. Annæ Mariæ Cappellerin, H Samuel Hugwarts des Jüngern, H Johann Freinsheimers alß Vogts Jgf: Johannæ Hugwartin, Vnd H Heinrich Saumen Notarÿ alß Vogten Annæ Mariæ Thommaßin, alle als Weÿl. Fr. Catharinæ Freinsheimerin H Samuel Hugwarten gewesener haußfrauwen seel: Erben am andern theil, Zeigten an und bekannten, daß Sie eine Lehenung und respectivé V.gleichung mit einander getroffen und Verglichen haben wie Volgt
Nemblichen Hat Er H Stößer in namen gemelt obgenanten beeden Ehegemächdt. Vffrecht & Neün Jahr lang Von dato an gerechnet Vestiglichen Verlühen (…) hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, sampt dem großen und Kleinen beÿ der Wohnbehaußung gelegenen Garten, Vnd aller anderer derer Zugehördt. gelegen Vff dem Schießrein neben H Frantz Rudolff Ingolten XIII.ern & neben dem Lohegraben ihnen den Verleÿhern Zuständig, hinden vff ehrengemeldten H XIII.er Ingoldten stoßend, Alßo daß Sie gemelte Behaußung gedachte Jahr

Anne Marie Capeller femme de Daniel Rixinger, Jean André Cappeller, Madeleine Hugwarth femme de Geoffroi Stœsser, Samuel Hugwarth le jeune, Jeanne Hugwarth femme d’Antoine Thiébaut Müntz et Anne Marie Thomas fille de Luc Thomas et d’Anne Catherine Cappeller, les six héritiers de Catherine Freinsheimer et de Samuel Hugwarth, ancien triumvir de la Monnaie passent un accord avec Jean Conrad Dannhauer et Salomé Hugwarth et avec l’enfant mineur de Daniel Delckheimer et de Marie Hugwarth au sujet de la succession de Jean Hugwarth, ancien asseseur des Quinze
1648 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 365-v
(Lect. et Confirmat. beÿ E.E. Großen Rhat Montag den 26. Junÿ 1648.) Erschienen der Wohl ehrwürdig Hochgelehrte H Johann Conrad Dannhawer SS Theol. Doctor et Professor auch Prediger im Münster alß Ehevogt fr. Salomeen Hugwarthin Und H Johann Jacob Redwitz der Notarius alß Vogt Abraham Delckheimers alß Erben Weÿl. fr. Mariæ Hugwarthin seel. Und alß beneficirten Erbens weÿl. Daniel Delckheimers seel. an einem,
So dann H Petrus weber Schaffner deß Blaterhaußes alß Vogt Fr. Annæ Mariæ Capellerin weÿl. H. Daniel Rixingers seel. Wittibin, H. Gottfried Stößer Cancelleÿ Contractuum Notarius alß Cessionarius H. Johann Andreæ Capellers, Und alß Ehevogt Fr. Magdalenæ Hugwarthin, H Samuel Hugwarth der Jünger für sich selbsten, H Anthoni Diebold Müntz schreiber alß Ehevogt fr. Johannæ Hugwarthin vnd H Lucas Thomas im nahmen seiner mit weÿl. Frawen Anna Catharina Capellerin seel. ehelich erziehlter dochter Annæ Mariæ, alle Sechß alß weÿl. Fr. Catharinæ Freinßheimerin H Samuel Hugwarthß deß ältern alten Treÿers der Müntz ehelicher Haußfrawen nunmehr seel. hinderlaßene Kinder vnd Erben am andern theil
haben gutwillig bekannt und freÿ offentlich gegen einander veriähen, Demnach Er H. D. Dannhawer Ehe: Vnd H Not. Redwitz Vögtlicher weise, mit gemelten H Samuel Hugwarth. dem ältern, vor E.E. großen Rhat in einem langwierigen Vertreüslichen Und Costenbahren von weÿl. H Johann Hugwarthß Fünffzeheners seel. Verlassenschafft herrührenden Rechnungß Streit geschwebt (…)

Jean André Cappeller hypothèque sa part de maison au profit de Marie Esther Truchsess de Rheinfelden pour garantir un capital provenant de sa première femme Reine Bœckler

1654 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 605-v
Erschienen H Johann Andreas Capellers
in gegensein H Johann Böllers EE groß. Rhats Beÿsitzers alß Schaffners Jungfr. Mariæ Ester Truchseßin von Rheinfeld. mit beÿstand H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning in Capital und 15. lib über beschehenen Nachlaß per rest verbiebener Interesse von weÿl. Fr. Regina Böckhlerin sein H Capellers erstern ehelich. haußfr. nunmehr seel.
Underpfand sein soll sein H Capellers Antheil ahne hauß, hoffstatt, Garten und allen deren Gebäwen alhie in der Judengaß. und bruderhoff, gegen der Maurer Zunfftstuben und dem bruderhoff hienüber gelegen, darauff albereit die Zunfft zum Spiegel umb 114. lb. angewieß.

Jean André Cappeller et Anne Marie Cappeller veuve de Daniel Rixinger hypothèquent leurs parts de maison au profit d’Uric Koch, assesseur au Petit Sénat.

1659 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 353-v
Erschienen H. Johann Andreß Capeller, Vndt fraw Anna Maria, weÿl. H. Daniel Rixingers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, sein H Capellers eheleibliche Schwester, mit beÿstand H. David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein H. Ulrich Kochen E: E: Kleinen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿen 100 lb
Unterpfand sein sollen, ihr der Capellischen Geschwisterdt Antheiler ahne hauß, hoff, hoffstatt, Bronnen, Stallung, Gärtlin, Und allen deren Gebäwen & alhier in der Juden: und Bruderhoffs Gaßen gegen der Maurer Zunfft Stuben, Vnd dem Bruderhoff gelegen

Anne Marie Cappeller veuve Rixinger hypothèque sa part de maison au profit du même

1664 (4. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 72-v
Erschienen Fr. Anna Maria Rixingerin wittib gebohrne Capellerin, mit assistentz H David Ösingers deß ältern Notarÿ ihres Curatoris
in gegensein H Ulrich Koch alten Kleinen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll ihr Antheil ahne einer alhier in der Juden: und Bruderhoff Gaß. gegen der Maurer Zunfftstuben und dem Bruderhoff hienüber gelegenen Behaußung

Anne Marie Cappeller veuve de Daniel Rixinger, sa nièce Anne Marie Thomas, Jean Sebastian Hornmod et les héritiers Bernegger en qualité de cessionnaires de Samuel Hugwarth, conseiller auprès de l’électeur palatin, vendent la maison 1945 florins (972 livres) à Jacques Wencker, l’un des Trois de la Taille

1667 (3. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 449
(Prot. fol. 27. fac. 2 & fol seqq. – Lect. et Confirmat. in senatu majori den 5. Aug. A° 1667) Erschienen Fr. Anna Maria Capellerin weÿl. H Daniel Rixingers nunmehr seel. hinderlaßene wittib für sich selbst. und im nahmen Fr. Annæ Mariæ Thomanin ihrer Schwester dochter /:welche, weg. dero leibß: und Gemuthß: blödigkeit und dürfftigkeit in ihrer Verpflegung ist:/ mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿßen H Johann Philipß Zeÿßolffs und H. Johann Walters beeder alß aus E.E. hochweÿsen großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, Ferners H Simon Friderich Glaser Juris studiosus alß H Johann Sebastian Hornmodts Jüngsthien (…) außgefertigten (…) Gewaltscheins constituirte Befelchhaber, so dann die Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Caspar Bernegger dißer Statt geheimer Secretarÿ und Archivi Registrator und H Tobias Bernegger V.I. Dd und Treÿer der Statt Stalls, Gebrüder, im nahmen der gesampten Berneggesisch. alß, in Krafft der am 9.t 7.br a° 1653. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten Verschreibung Cessionarien H Samuel Hugwarthen der Chur Pfaltz Rechen Rhats und Ober Proviant Meÿsters
in gegensein H Jacob Wenckhers Treÿers der Statt Stalls mit assistentz deß Edel- Vest- hochgelehrten H. Johann Ulrich Frid, Jcti. & Reipubl. Patriæ Consiliarÿ
hauß hoff hoffstatt Garten, mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhie in der Judengaßen, einseit Zum theil neben einer Behaußung im Bruderhoff gehörig, theilß neben H Johann Georg Retzloben Notario, anderseit zum theil neben H Johann Henrich Metzgern alten groß. Rhats Verwanth. theilß neben einer bruderhoffischen Behaußung gelegen, und hatt hind. einen ein und Außgang in die Bruderhoffs Gaß, welche Behaußung umb 210. fl. in Capital Zinnß und Vncosten H Johann Balthasar Krauten Postmaÿstern ehevögtlich weise verhafftet – umb 1735 Guld.

Les experts estiment la maison 2 200 livres en 1716 à l’inventaire dressé après la mort du consul Jacques Wencker. La même valeur est reprise lors de l’inventaire dressé en 1722 après la mort de sa veuve Agnès Spielmann.
Les héritiers cèdent leurs parts moyennant 4 000 livres à leur frère aîné Jacques Wencker, archiviste de la Chancellerie, qui en devient seul propriétaire

1722 (22. Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 5) n° 52 (suite)
Abtheil: Außweiß und Vergleichung Weÿland S. T. Frauen Agnes Wenckerin gebohrner Spielmännin, auch weÿl. Hn. Jacob Wenckers, geweßenen alten hoch verdienten Ältisten Ammeisters, XIII.rs und Scholarchæ seel. hinderbliebener frau Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft (…) vorgenommen den 22. Decembris er Seqq: A° 1722.
Den 8.ten Jan: 1723. wurde in præsentia sambtl. hochansehnlichen Heren, Frau und Jungfr. Erbs interesenten, wie auch deroselben herren Vögte Verglichen, Wie Volgt.
1. Wurde Herrn Ddo Jacob Wenckern, dem ältisten herrn Sohn,
der Frauen Ammeisterin seel. Streb behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, wie solche ane der Judengaß allhier geleg. und in dem Inventario mit dero Anstößen, Weitläuffig beschrieben, sambt allen denen, was Nied und Nagel fest in derselben befindlich ist, warunter aber die in dem Keller liegende Vaß, so Viel frauen Doctorin Salome Barthin und Jungfrauen Agnes Weßnerin Zweÿ Vierdte theil anbetrifft, nicht begriffen sein sollen, Käuff: und eigenthümlichen cedirt und überlaßen pro 8000 gulden oder 4000. lb d
Worbeÿ aber expressé Verglichen und Er Hr De Wencker sich liebreich erkläret seiner Frauen Schwester Und Jungfr. baaß ob hoch Ehren ernandter Frauen Din Barthin und Jgfr. Weßnerin, Zweÿ Jahr lang Von dato angerechnet den platz Zu Ihren Vaßen und Wein, Welche würcklich in dem Keller liegen, ohne entgeld oder Zinnß zugönnen (…)
2. Ist in dem Gewölb stehende große gemahlte eißerne Küst, mit einem eingesetzten höltzern fueß, Ihme H. Ddo Jacob Wenckern allerseits beliebter maßen mit in solchem haußkauff freÿ und ohne weitern Entgeld überlaßen worden.

L’archiviste Jacques Wencker meurt à la fin de son deuxième mandat de consul le premier janvier 1743 en léguant la maison à sa bru Agnès Wesner, veuve de l’avocat Jacques Wencker comme l’indique l’inventaire des apports d’Agnès Wesner lors de son remariage avec le jurisconsulte Jean Frédéric Faust. La maison y est estimée par les parties à 4 750 livres. Les experts lui attribuent en 1769 une valeur minimals de 2 000 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Jean Frédéric Faust
La maison revient au fils d’Agnès Wesner, le jurisconsulte Jacques Wencker

Jacques Wencker, assesser des Quinze, vend la maison 9 000 livres au baron François Jean Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, colonel, conseiller au Directoire de la noblesse immdiate d’Alsace et au Directoire de l’Ortenau en Bade, au nom de sa femme Marie Anne Catherine Gabrielle Joséphine Ursule, baronne Bœckin de Bœcklinsau

1783 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 261
SSTT. H. fünffzehner Jacob Wencker
S.S. T.T. des freÿ hochwohlgebornen Frantz Johann Heinrich Nicolaus freÿherr von Bodeck zu Ellgau, obrist lieutenant und chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis Rath der unmittelbaren Ritterschafft im Elsaß und mitglied der ortenauischen Ritterschafft nahmens seiner ehegemahlin Fr. Mariæ Annæ Catharinæ Gabriel Josephine Ursulæ Freÿin Böcklin von Böcklinsau
eine behausung, bronnen und hoffstatt, stallungen und garten mit allen deßen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit neben H. Humbourg dem königl. huissier, anders. neben dem Stifft hohen Chor gehörigen behausung, hinten auf die Bruderhoffsgaß, einseit neben der Dom capitulischen behausung, anderseit neben H. Schöttel dem handelsmann – um 18.000 gulden oder 36.000 livres tournois

Jean François Henri Nicolas de Bodeck d’Elgau, chevalier de Saint-Louis originaire de la ville d’Oberkirch en Bade, épouse en 1769 à la chapelle du palais épiscopal de Saverne Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule, baronne Bœcklin de Bœcklinsau
Mariage, Saverne (cath. f° 80-v)
Anno Domini 1769 die 6 mensis Julÿ (…) in Sacello Palatÿ Episcopalis Tabernensis matrimonio conjuncti fuerunt Prænobilis ac Generosus Dominus Joannes Franciscus Henricus Nicolaus Liber Baro de Bodeck d’Elgau ordinis militaris Sti Ludovici Eques, Regiæ Legionis pedestris de Nassau vice-Præfectus ex prædicta Civitate Oberkirch oriundus, filius majorennis et Solutus defunctorum Prænobilium ac generosum conjugum Domini Philiberti Ernesti Liberis Baronis de Bodeck d’Elgau, Directorÿ Nobilium ortenauiæ Directoris et Satrapiæ Episcopalis in Oberkirch archisatrapa, et Dominæ Mariæ Augustæ Brone de Blittersdorff, Et Prænobilis ac generosa Domicella Maria Euphemia Josepha Gabriel Ursula de Böckel de Böcklinsau argentinensis, filia minorennis defuncti Prænobilis ac generosi Domini Francisci Augusti Ferdinandi L. Baronis de Böckel de Böcklinsau Directorÿ nobilium ortenauiæ et alsatiæ Inferioris resp* Præsidis et Directoris, et superstitis ejus vduæ Prænobilis ac generosæ Dominæ Mariæ Annæ Baronessæ de Dürhein, prædicta parochia ad Stum Marcum argentina commoratis, ambo actu in hac parochia commorantes (signé) François Jean Baron de Bodeck d’elgau, Marie Euphemie de Böckel (i 85)

Marie Euphémie Bœcklin de Bœcklinsau est morte en délaissant une fille d’après l’inventaire de Marie Eléonore Bœcklin de Bœcklinsau, dressé en 1774
1774 (26.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1051) n° 43
Inventaire dans l’appartement mortuaire de feue Dlle Madeleine Marie Eleonore Boecklin de Boecklinsau Dlle majeure – à la requête de Jacques Christophe Chevalier, Secrétaire de la Chambre des Logements de cette ville, au nom et comme mandataire de De Marie Eleonore Secile Baronne de Reich née Boecklin de Boecklinsau épouse de Mre François Conrad baron Reich de Platz L’un de Mrs les Directeurs de la Noblesse immédiate de la basse alsace,
M Marck Adam Grafft ([corrigé en] Krafft) avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à Strasbourg mandataire de M Gervais Charles Henri Louis Adam Serpes de La fage Coseigneur de Vilvisheim et autres Lieux Gentilhomme immatruculé a Lad. Noblesse comme poursuivant les droits de De Marie Sidonie Gabrielle Boecklin de Boecklinsau son épouse, de De Marie Anne Françoise Euphémie Boecklin de Boecklinsau Chanoinesse d’Epinal majeure, de Mre Jacques André François Egon Baron de Gail directeur de la noblesse immédiate d’ortenau en qualité de tuteur et Curateur de De Marie Anne Ursule et Marie Louise Benoit Boecklin de Boecklinsau /:et de la De de Bodeck cy après nommée:/ fille mineure de feu M François Auguste Ferdinand Boecklin de Boecklinsau Directeur de la Noblesse de la basse alsace et president de celle de l’Ortenau, mond. Sr Baron de Gail mandataire de François Jean Henri Nicolas Baron de Bodeck d’Elgau Chevalier de St Louis Lieutenant colonel d’infanterie et Grand Veneur de l’Eveché de Strasbourg comme poursuivant les droits de De Marie Euphémie Joséphine Gabielle Ursule née Boecklin de Boecklinsau son épouse et finalement de M Joseph Protais Anstett baillif des terres de la Noblesse demeurant à Strasbourg en qualité d’exécuteur testamentaire nommé par feu lad. De de Boeckel dans son testament du 20 juillet dernier

François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau loue la maison entière à Georges Ernest comte de Sayn et Wittgenstein et à sa femme

1783 (30.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 190) f° 63
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Michel prochaine – M François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau, colonel d’infanterie, chevalier de l’ordre Royal et militaire de St Louis, l’un des assesseurs au directoire du corps de la noblesse Immédiate de la basse alsace
à très haut et très puissant Seigneur Georges Ernest comte de (Sayn et) Wittgenstein maréchal des camps et armées du Roy et son épouse née de Kempffer
La maison Entiere qui appartient au Sr Bailleur en cette ville rue Juifs dont Il vient de faire L’acquisition de M Wencker XV au magistrat de cette ville – moyennant un loyer annuel de 1500 livres tournois

Le baron de Bodeck se fait rembourser l’accise qu’il a versée pour du vin alors qu’il en est exempté en tant que noble inscrit au Directoire
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p .315) Sambstags den 6. Junii 1772) – (Baron von Bodeck pt° Umbgelds)
Hr Secretarius Stædel truge vor, es habe H. Baron von Bodeck aus irrthumb ohnlängst für eine quantitæt Wein, so ihme alhier eingegangen das gewohnliche Umbgeld mit 8 fl 4 ß im Umbgeldthauß entrichtet, producirt Zu dem ende Certificat von H. Sindico Schwerd, woraus ersichtlich, daß Er in der Matricul des hießigen Ritterstands begriffen, und deßfalls der gewohnlichen freÿheit genieße, mit bitten ihme die restitution des bezahlten von Löbl. Stadt Pfenningthurn Zu Zu erkennen, Erkandt, restitutio.

François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau loue la maison entière à Philippe Christophe baron de Balthasar, maréchal des camps et armées, chevalier de l’ordre du mérite militaire

1784 (14. Xb), Not. Lacombe (6 E 41, 196) n° 25
Bail de 5 années à commencer à Notre Dame de mars prochaine – Mre François Jean Henri Nicolas baron de Bodeck d’Elgau colonel d’infanterie chevalier de l’ordre militaire de St Louis et l’un des assesseurs au Directoire du Corps de la Noblesse Immédiate de la basse alsace
à Mre Philippe Christophe baron de Balthasar, Maréchal des Camps et armées du Roy chevalier de l’ordre du mérite militaire et de l’épée et Mde son épouse née de Durckheim
la maison entière qui appartient au Sr bailleur en cette ville rue des Juifs dont il a fait l’acquisition de M Wencker XV au Magistrat de cette ville – moyennant un loyer annuel de 1200 livres

La maison devient bien national après l’émigration du baron Bodeck d’Elgau. Jean Fabian s’en porte acquéreur moyennant 63 500 livres tournois

1794 (11 germinal 2), Q 1140
Vente de biens nationaux provenant d’émigrés. Département du Bas Rhin, N. Bodeck
Le sextidi 26 du Mois de Ventôse Seconde Année de la République française une et indivisible
Procès verbal d’expertise faite par le soussigné nommé par arreté du Directoire du District de Strasbourg en datte du 11 du mois de Juillet 1793 pour l’estimation du Bâtiment national dépendances, &c de Bodeck emigré.
Cette propriété sous le n° 40 située dans la rue des Juifs d’une part à côté de Jean Frédéric Seligen menuisier et Léonard Dolinger marchand d’huile dans la rue des freres, et d’autre part à côté de François Humbourg huissier, et dans la rue des Freres à côté de Jacques Stroë menuisier, comprend dans son étendue plusieurs batimens, une cour et un jardin. le premier corps de logis dans la rue a une face peu élevée et d’une construction irrégulière, il contient d’une part à côté de la porte cochere une chambre et de l’autre une salle, au bout de l’entrée dans la cour il y a deux batimens collateraux construits en charpente, celui à droite contient deux buchers et un grand escalier qui fait communication au quatrième bâtiment dans le fond de la cour, et dans l’autre vis-à-vis il y a à côté d’un grand escalier une petite chambre, une remise et une échoppe ou sont les aisances et un petit escalier, le grand conduit à l’étage du premier corps de logis, il consiste en une salle planchéiée entre deux chambres parquetées dont l’une communique à une autre chambre à cheminée et une garde robe, ces deux pieces se trouvent dans le batiment collateral qui contient encore deux chambres, une au second étage et l’autre dans la mansarde. dans le grand corps de logis au réz de chaussée il y a une cuisine. un office, une Salle à manger avec une petite pièce voutée qui fait un avant corps dans le jardin où l’on entre par un corridor pavé en dalles, ainsi que dans ladite salle, le premier etage est un appartement de trois pieces, savoir d’une chambre à cheminée planchéiée, d’une Salle de compagnie, et d’une chambre à cheminée et à plancher parquetée qui communique à une chambre à coucher dans l’autre bâtiment à côté du vestibule ou est le petit escalier, de l’autre côté il y a deux garde robes et une chambre avec une porte qui communique au vestibule et au grand escalier du premier corps de logis. le deuxième etage est une charpente masquée et contient deux chambres, une alcove, un cabinet, une chambre de domestique et une petite cuisine, une allée longe ces pieces et communique au batiment attenant et à une chambre et encore à deux autres qui sont de l’autre côté du petit escalier. le grand corps de logis est surmonté d’un double grenier et a une belle cave voutée, il y a deux fontaines, une dans la cour et une dans le jardin ou est l’écurie avec une porte cochere qui a l’issue dans la rue des freres.
Tous ces édifices sont encore dans un état passable quoiqu’une construction pas des plus solides puisqu’il y entre beaucoup de charpente, pas moins ils peuvent durer longtemps si on ne néglige pas leur entretien. une particularité est à remarquer, entre le premier corps de logis et celui du menuisier Selgen il y a une ruelle fermée et murée dans la rue à la hauteur d’une quinzaine de piés longue de 5 toises large de 4 piés, qui doit faire partie de ladite propriété, puisqu’on peut y entrer de la remise par une porte pratiquée dans la muraille séparative à l’endroit ou elle fait une brisure de 4 piés.
Les batimens occupent une surface de 5472 piés quarrés, la cour compris la ruelle contient 1392, le jardin contient 2562, Total 9424 piés quarrés. J’estime lesdits batimens &x à 24 000 lit. Fait à Strasbourg le 11 juin 1793, 2° année de la République française J. N. Küchel (enregistré à Strasbourg le 15 Ventôse An 2)
Personne n’a fait de mise
Adjudication définitive. Et le Primidi 11 du mois de Germinal Seconde année (…) pendant le 26. feu Fabian 63.500.
Et il a été allumé un 27° feu lequel ‘étant éteint sans qu’il ait été fait aucune Enchère, le Directoire a adjugé au Citoyen Jean Fabian de cette Commune et comme dernier Encherisseur ladite maison pour le prix et somme de 63.500 livres (signé) Johannes Fabian
acp 22 f° 34-v du 12 germ. 2

Fils d’un laboureur de Dettwiller, Jean Fabian épouse en 1791 Odile Huber, native de Bischoffsheim : contrat de mariage, célébration
1791 (5.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 222) n° 10
Eheberedung – Johann Fabian der großjährige ledige von Dettweiller, Lorentz Fabian des ackersmanns und burgers allda mit weÿl. Margaretha Husin ehelich erzeugter Sohn
Jfr Ottilia Huberin die großjährige, Frantz Huber des zieglers zu Bischoffsheim mit Catharina Stollin ehelich erzeugte Tochter
(Joint Imprimé) sur acquittement des droits de succession d’Odile Huber femme Fabien décédée rue des frères n° 27, le 22 mai 1828
enregistré f° 14 du 10.5.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 41-v)
Anno 1791, die 9 maii (…) sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes Fabian filius majorennis solutus Laurentii Fabian filius majorennis solutus Laurentii Fabian et Margarethæ Hust defunctæ conjugum oriundus ex Dettveiller sed nunc Parochianus Templi novi confessione Augustanæ et Odilia Huber soluta majorennis filia Francisci Huber et Catharinæ Stahl conjugum oriunda ex Bischofsheim sed nunc parochiana nostra ab octo circter annorum (signé) Johannes Fabian, sponsæ signum x

Le fabricant de bas Jean Fabian et Odile Huber hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Frédéric Œsinger

1794 (21 germinal 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1529
cit. Jean Fabian fabricant de bas et Odile Huber assitée de cit. Bernard Dobler et Antoine Noll
devoir à Charles Frédéric Oesinger négociant, 8000 livres
hypothèque, une maison rue du Droit de l’homme marquée du N° 40, d’un côté le cit. Seelgen menuisier, d’autre le cit. Humbourg huissier, laquelle maison ils viennent d’acquérir par adjudication faite par devant les administrateurs du Directoire du district de Strasbourg le 11 de ce mois
enreg. 27 germ.

Jean Fabian vend la maison en 1795 à Philippe Jacques Lauth

1795 (9 pluviose 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 407
persönlich erschienen br. Johannes Fabian allhier, welcher
in gegensein brs. Philipp Jacob Lauth dahier
die ihme dem Verkäufer eigenthümlich zuständige behausung in der Vormaligen Judengaß N° 40 so auch in der bruderhofsgaß N° 4 gehet, mit allen Gebäuden, begriffen, Garthen, Stallung zusammen alle zugehörden, einseit in der Judengaß neben Johann Friderich Selgen Schreiner u. in der bruderhofsgass neben Leonhard Dollinger Ohlmann, anderseit in der Judengaß neben Frantz Humbourg dem huissier u. in der bruderhofsgaß neben Jacob Strohe Schreiner, so ihme Verkäufer Vermög der den 25. ventose Vorigen Jahrs in hies. District Verwaltung fürgenommen 1. Steigerung u. der den 11. germinal jüngst erfolgten Definitive Steigerung als Emigranten Gut zugekommen – um die summ der 54.150 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 30 F° 189 du 16 pluviose 3

Fils du meunier au moulin Zorn, le brasseur Philippe Jacques Lauth épouse en 1795 Marie Madeleine Vogt, fille de marchand de bois
1795 (2 brumaire 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 581
Eheberedung – erschienen burger Philipp Jacob Lauth lediger bierbrauer so großjährigen alters, weiland brs Johann Friderich Lauth gewesenen Zornenmüllers allhier in erster Ehe mit weiland Fr. Margaretha Magdalena geb. Stöber erzeugter Sohn als bräutigam
und burgerin Maria Magdalena Vogt weiland burgers Theobald Vogt gewesenen Holtzhändlers allhier mit burgerin Maria Sophia gebohrner Flachin seiner Wittib erzeugte tochter alls braut mit beÿstand ihrer erstbesagten Frau Mutter und beÿständlich ihres noch ohnentledigten Vormunds brs Friderich Petsch bierbrauers
Straßburg den 27. Vendemiaire im 4. Jahr der Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Lauth als Hochzeiter, Maria Magdalena Vogtin als Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 143-v du 4 brumaire 4 (revenu industriel, 600)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison rue des Juifs qui appartient pour moitié à chacun des époux. L’inventaire est dressé dans une maison place des Moulins indivise entre le mari et le marchand de bois Jean Michel Stahl. Les apports s’élèvent à 6 372 livres tournois.

1798 (5 brumaire 7), Strasbourg 7 (11), Not. Stoeber n° 1408
Inventarium über bürgerin Maria Magdalena Lauth geb. Vogt zu brs Philipp Jacob Lauth dem öelmüller in ihrem im Monath Brumaire* angetrettenen Ehestand zugebrachter Nahrungen, in ihrem den 27. vend. 4 errichteten Eheberedung (sich vorbehalten haben)
in einer beÿ dem Mühlenplatz gelegen zwischen dem Ehemanns und br. Joh: Michel Stahl holzhändlers gemeinen Öhlmühl behausung
Norma hujus inventarii, hausrath 1129 lb, silbers 438 lb, baarschafft 4600 lb, summa summarum 6167 lb, haussteur 205 lb, summa 6372 lb
Hierbeÿ ist zu berichten daß die Ehefrau an der Von dem Ehemann d. 9. pluviose 3 erkauften behaußung an der Judengaß N° 40 so auch in die brudergaß N° 4 gehet mit allen Gebäuden begriffen Garthen stallung hof und aller zugehörden einseit in die Judengaß neben Joh: Friedrich Selgen schreiner und in die brudergaß neben leonhard dollinger ohlmann anderseit in die Judengaß neben weÿl. b. Frantz Hombourg dem huissier erben und in die brudergaß neben Jacob Strohe Schreiner Vermög Eheberedung die helfte als ein wahres und unwiederrufliches Eigenthum zu besagen berechtiget
enregistré le 6 brumaire

Marie Madeleine Vogt veuve de Philippe Jacques Lauth meurt en 1838
1838 (12.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer

Inventaire de la succession de Marie Madeleine Vogt veuve de Philippe Jacques Lauth, propriétaire, décédée le 30 février dernier – la défunte a par son testament olographe, a institué pour ses légataires universels 1. Philippe Frédéric Lauth, propriétaire, 2. Pierre Frédéric Lauth, brasseur, 3. Guillaume Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, 4. Madeleine Stahl femme de Philippe Frédéric Lauth
Enregistrement de Strasbourg, acp 258 F° 7-v du 20.3.

Le meunier Philippe Jacques Lauth et Marie Madeleine Vogt vendent en 1799 la maison à Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye et à sa femme Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve

1799 (16 ventose 7), Strasbourg 7 (35), Not. Stoeber n° 1222
Cit. Philippe Jacques Lauth Meunier et Marie Madeleine Vogt sa femme domiciliés place des Moulins N° 1
au Cit. Henri Jean Baptiste Pierre Delahaie et Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve (signé) Delahaye, Delamotte Villeneuve
une maison consistant en trois corps de logis puits Jardin Ecuries appartenances et dépendances sise en cette commune rue des Juifs N° 40 donnant dans la rue des freres N° 4 d’une part le C. Jean Frédéric Selger Menuisier & Leonard Dollinger huilier d’autre les héritiers de François humbourg huissier et Jacques Strohé Meuisier abou. sur lesd. deux rues, aux vendeurs selon contrat de vente passé devant le soussigné notaire le 9 pluviose 3 – moyennant 25.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 66 F° 46-v du 19 vent. 7

Originaire de Lille, Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye épouse en 1776 Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve, fille de l’entrepreneur général des spectacles de la ville de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1776 (23.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 27
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – Sr Henry Jean Baptiste Pierre de la haye, agé de 28 ans demeurant à Strasbourg rue du marché aux Chevaux paroisse St Pierre le Jeune, fils du Sr Henry Dieudonné de la haye, négociant de la ville de Lille en flandre, et de feue Jeanne Mention
Sr Michel François de la mote Villeneuve, entrepreneur et directeur General des spetacles de la ville de Strasbourg demeurant rue des Charpentiers paroisse St Etienne, stipulant pour Dle Marie Anne de Lamotte Villeneuve sa fille mineure (signé) Delahaye

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 132-v)
Hodie 30. Martii anno 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt dnus Henricus Joannes Baptista Petrus delahaye Spectaculo gallice addictus ex civitate et diœcesi Insulensi oriundus, filius legitimus et minorennis Dni henrici deodato delahaye mercatoris et civis in dicto loco, et defunctæ Dnæ Joannæ Mantion in vivis conjugum ab annos duobus in parochia ad Sanctum petrum juniorem hujatem commorans et Domicella Maria anna de la motte villeneuve argentinensis, filia Dni Michaelis Francisci de la motte villeneuve directoris spectaculi gallici hujatis et defunctæ dnæ angelicæ Boyé, conjugis olim legitimæ in hac parochia commorans (signé) Delahay, Villeneuve (i 142)

Les époux Delahaye accordent à titre précaire à leur voisin Jean Laurent Steg, propriétaire de la maison n° 41 (actuel n° 10), le droit d’ouvrir une fenêtre dans le mur mitoyen

1802 (29 fructidor 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe n° 3023
Déclaration – C. Jean Laurent Steg praticien demt. a Strasbourg, lequel a dit déclaré et reconnu que La petite fenetre qui a été ouverte dans le mur mitoyen qui sépare le jardin de la maison du C. Henry Jean Baptiste Pierre Delahaye et de Me Marie Angélique Françoise Lamotte Villeneuve son Epouse rue des Juifs N° 40 d’avec la maison que led. Steg occupe et lui appartient meme rue N° 41 ne la été et ne l’est que par la tollerence benevolle desd. Sr et De Delahaye, qu’en conséquence ledit Steeg pour lui et pour ses successeurs s’oblige de faire clore et boucher ladite fenêtre a ses frais et en maçonnerie a leur volonté et première requsition

Contrat de mariage de Joseph Gerspach, portier de la pension Delahaye, et d’Eve Petermann

1808 (15.3.), Strasbourg 11 (6), Not. Thurmann n° 18
Contrat de mariage – Joseph Gerspach cordonnier et portier de la maison d’éducation de madame Delahaye
Eve Pettermann fille majeure de feus David Pettermann et de Madeleine Gauer à Dauendorff présentement en condition ches le Sr Xavier Grenier, perruquier
apports du futur époux 297 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 105 f° 19-v du 16.3.

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye meurt en 1826 en délaissant des héritiers testamentaires
1826 (14.2.), Strasbourg 1 (47), Me Rencker n° 4312
Inventaire de la succession de Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, décédée le 8 février courant veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye – à la requête de 1. Elisabeth Müller épouse de Joseph Lidoine, directeur d’un pensionnat de jeunes demoiselles, légataire universelle par testament mystique du 7 même mois déposé Me Rencker le lendemain, 2. Marie François Aloyse Weis, licencié en droit avoué près le Tribunal Civil, exécuteur testamentaire – en présence de 1) Georges Antoine Vion, employé des contributions indirectes administateur légal des biens de Cécile Vion son enfant mineur légataire de tout le linge, 2) en présence de Cécile Madeleine Gonnin* veuve de Claude Jeannot légataire des robes, 3) Marie Anne Lein cuisinière de la défunte légataire du mobilier
Contrat de mariage pardevant Me Laquiante le 23 mars 1776, Testament olographe de M Delahaye devant Me Lacombe le 5 mai 1808
dans la demeure de la défunte rue des Veaux n° 27
meubles 5601 fr, dettes actives 2255 fr
meubles meublants, rez de chaussée, cuisine, au premier étage, au deuxième étage, mansarde sur la cour, grenier, buanderie et échoppe, total 9829 fr
immeuble, maison à Dorlisheim, dettes actives 40.209 fr, passif 1637 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 177 f° 31-v du 17.2.

Extrait du registre de population
600 MW 59, p. 121 – Rue des Juifs n° 40 (i 120)
Delahaye, Henrÿ, 55 ans, Rentier, Cit. actif, né à Lille (à Strasbourg depuis) 25 ans (auparavant) rue des Juifs 45 – Décédé le 3 mai 1808
id. née Vilneuve, Marie, 44, Institutrice, sa femme, Strasbourg
(suivent les 15 pensionnaires et une institutrice)
Gersbach, Joseph, 53, Savetier, Cit. actif, Thann, 34 ans (auparavant) Rue des Balayeurs 35
id. née Valter, Catherine, 48, sa femme, Steichfelden, 33 ans – Décédée le 19 août 1807

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, vend la maison au négociant Léopold Samuel

1810 (21.4.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1379
Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Dela haye propriétaire
à Léopold Samuel négociant
une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puis, écuries, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Juifs n° 40 donnant par derrière dans la rue des frères, d’un côté Jean Frédéric Selgen menuisier et Léonard Dollinger huilier, d’autre le Sr Humbourg et Jean Notz – la moitié provient de la communauté comme ayant été acquise de Philippe Jacques Lauth, meunier, et de Marie Madeleine Vogt suivant acte passé devant Me Stoeber le 16 ventose 7, l’autre moitié est avenue à la venderesse en qualité d’héritière universelle du Sr Delahaye son mari par testament olographe à Paris le 4 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai et déposé au rang des minutes du soussigné notaire le 5 mai, laquelle veuve a été envoyée en possession par ordonnance du Président du Tribunal Civil en date du 1 juillet 1808. Les conjoints Lauth ont acquis le même immeuble de Jean Fabian suivant acte passé devant Me Stoeber le 9 pluviose 3. Fabian en a été adjudicataire au district de Strasbourg comme bien provenant d’émigré le 26 ventose 2 et 11 germinal. Mde Delahaye s’étant réservé d’occuper la maison vendue pendant une année et d’y continuer son pensionnat de demoiselles, elle garantira le Sr Samuel de tous les accidents – moyennant 60.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 134 du 1.5.

Issu d’une famille venue de Hagenthal-le-Bas, Samuel Leopold Samuel conserve ses prénoms et son nom. La déclaration est faite par son chargé de procuration alors qu’il séjourne à Berlin.
1808, Déclaration de nom des Juifs
n° 1092 Samüel, Samüel Léopold – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré que ledit Samüel Leopold Samüel conserve le nom de Samüel pour nom de famille et ceux de Samüel Léopold pour prénoms, le 31 octobre 1808
n° 1093. Dreyfus Clara Fe. Samuel – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Clara Dreyfuss Epouse de Samüel Léopold Samüel, négociant (…) par devant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré que ladite Clara Dreyfuss conserve le nom de Dreyfuss pour nom de famille & celui de Clara pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1094 Samüel, Léopold – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Léopold fils mineur du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 4 thermidor an XIII le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Léopold pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1095 Samüel, Henriette – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Henriette fille mineure du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 22 fructidor an XI le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Henriette pour prénom, le 31 octobre 1808
n° 1096 Samüel, Michel – Germain Samüel négociant qui se prénommait antérieurement Gottschau Samüel, domicilié en cette ville Rue de la Chaîne N° 5, en vertu de sa procuration spéciale et authentique (…) de Samüel Léopold Samüel, négociant, pardevant Guillaume Jordan, Notaire royal à Berlin (…), lequel nous a déclaré conserver à Michel fils mineur du dit Samüel Leopold Samüel né en cette ville le 6 juin 1807 le nom de Samüel pour nom de famille et celui de Michel pour prénom, le 31 octobre 1808

Extrait du registre de population. Léopold Samuel est originaire de Hagenthal-le-Bas et sa femme Claire Dreyfuss d’Edingen (cf. Edingen-Neckarhausen en wurtemberg)
600 MW 62, f° 203, Rue des Juifs N° 40
Samuel, Leopold, 1783, Prop. Négt – Niederhagenthal (à Str. depuis) An 8 – E. en 1811 de la grande rue 153
id. née Dreyfus, Claire, 1785, Ep. Edingen
id. Henriette, 1804, Strasbourg
id. Leopold, 1805, id. – mort le 3 Déc. 1821
id. Michel, 1807, id. – dél. grande rue 153
Worms-Romilly, Emanuel, 1793, Ex cap. Légionnaire, (né à) Paris (à Str. depuis) 1822 (auparavant) r. des balayeurs 50, entré avril 1824
id. née Ratisbonne, Zelie, 1804, Ep. Strasbourg – Décédée le 3 juillet 1826
id. Henri Félix Louis, 25 avril 1824, Strasbourg

Leopold Samuel vend la maison 28 000 francs à Emmanuel Worms de Romilly

1822 (21.10.), Strasbourg 15 (32), Me Lacombe n° 6338
Leopold Samuel, ancien négociant
à Emmanuel Worms de Romilly, Chevalier de la Légion d’Honneur propriétaire
une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écurie appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 40 d’un côté Jean Frédéric Selgen menuisier et Léonard Dollinger huilier, dautre côté le Sr Rivage ancient. Sr Humbourg & Jean Nortz, devant la rue des Juifs, derrière la rue des frères – avenue au Sr Léopold Samuel comme l’ayant acquise de Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye par acte reçu Me Lacombe le 21 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 52 n° 58. La veuve Delahaye l’avait acquise pendant la communauté, ladite De y avoit droit pour moitié, en second lieu De Delahaye comme héritière universelle de son mari suivant testament olographe du 14 février 1807 déposé au rang des minutes de Me Lacombe, ledit Sr Delahaye étant décédé sans postérité, envoyée en possession le 1 juillet1808. M Delahaye l’avait acquis de Jacques Lauth, meunier, et Marie Madeleine Vogt par actre passé devant Me Stoeber le 16 ventose 7. Les conjoints Lauth l’ont acquis de Jean Fabian suivant acte reçu Me Stoeber le 9 pluviose 3. Enfi, le Sr Faber l’avait acquise par adjudication au district de Strasbourg par enchère du 11 germinal 3 – 28.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 166 du 24.10.

Natif de Paris (voir le registre de population ci-dessus), le capitaine de cavalerie Emmanuel Worms de Romilly épouse Zélie Ratisbonne après avoir passé un contrat de mariage devant Me Marchoux à Paris le 28 février 1822 (voir l’inventaire ci-dessous)
1822 (12.3.), Strasbourg, Me Rencker
Consentement – Auguste Ratisbonne, négociant, au mariage que sa fille Zélie Ratisbonne se propose de contracter avec M. Worms de Romilly capitaine de cavalerie
Enregistrement de Strasbourg, acp 156 F° 142 du 13.3.

Zélie Ratisbonne meurt en 1826 en délaissant un fils

1826 (8.12.), Strasbourg 1 (49), Me Rencker n° 4896
Inventaire de la succession de Zélie Ratisbonne, femme d’Emmanuel Worms de Romilly, décédée le 3 juillet dernier – à la requête du veuf Emmanuel Worms de Romilly, ancien capitaine de dragons, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, propriétaire, come commun en biens suivant contrat de mariage passé devant Me Marchoux à Paris le 28 février 1822, et comme père et tuteur légal de Henri Félix Louis – en présence de Louis Ratisbonne, négociant, subrogé tuteur

dans une maison rue des Juifs n° 40
communauté immeubles, 1. une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écurie, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 40, derrière la rue des Frères, à côté Jean Frédéric Selgen menuisier & Léonard Dollinger, d’autre me Sr Humbourg & Jean Notz – acquis de Léopold Samuel par acte reçu Lacombe le 19 octobre 1822. Ledit Samuel l’a acquis de Marie Angélique Françoise Delamotte de Villeneuve veuve de Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, propriétaire, par acte passé devant Me Lacombe le 21 avril 1810. Les conjoints Delehaye l’ont acheté de Philippe Jacques Lauth, meunier, et de Marie Madeleine Vogt par acte reçu Me Stoeber le 16 ventose 7, estimée 6000 fr
mobilier, salle à manger, dans le sallon, dans le boudoir à côté du sallon, dans la chambre à coucher, dans le boudoir à côté de la chambre à coucher, bibliothèque, dans le cabinet, dans la sallon bleu à côté du cabinet, dans la sallon du billard, dans la chambre à côté du Sr Worms de Romilly, dans la chambre de la femme de chambre, dans la cuisine, dans la chambre des domestiques, dans la salle à manger au rez de chaussée, dans le vestibule, au grenier, 12.820 francs
corps de biens à Minversheim, 6800 fr, à Wiwersheim 10.000 fr, total 89.620 fr, passif de la communauté 265.000, total de l’actif de la communauté 89 620 fr
propres de la défunte, garde robe et bijoux 7010 fr – propres du veuf 50.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 f° 161-v du 18.12.

Inventaire après décès d’un locataire, le chirurgien dentiste Charles Martin Laforgue

1823 (1.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 45), Me Hickel n° 1217
Inventaire de la succession de Charles Martin Laforgue, chirurgien dentiste décédé le 28 mars dernier – à la requête de Marie Antonette Claudine Laforgue épouse d’Etienne Joseph Païsac, directeur du théâtre de Strasbourg, seule et unique héritière de son père
dans une maison rue des Juifs n° 40 appartenant à M Worms de Romilly propriétaire, en partie occupée à titre de loyer
mobilier 4313 fr, numéraire 400 fr, créances 1226, mais il n’est plus rien dû – passif 5317 fr
Acte de société entre le défunt et ledit Sr Païsac d’une part et Sr Louis Ratisbonne, Charles Lamey, Réné Pierre Flamant les trois à Strasbourg et Christophe Méria à Bâle pour l’entreprise du théâtre de Strasbourg pendant les deux années théâtrales de 1822 et 1823, suivant acte sous seing privé du 15 avril 1823 enreg. 22.4. F° 146
Enregistrement de Strasbourg, acp 162 F° 192 du 10.5.

Emmanuel Worms de Romilly loue une partie de la maison à Marie Susanne van Recum veuve du négociant Joseph Saglio

1828 (13.11.), Strasbourg 15 (44), Me Lacombe n° 8355,
Bail de 3, 6 ou 9 années à commencer le 1 décembre dernier – Emmanuel Worms de Romilly, Chevalier de la Légion d’Honneur propriétaire
à Marie Susanne van Recum veuve de Joseph Saglio, négociant pour laquelle Florent Saglio membre de la Chambre des Députés Chevalier de la Légion d’Honneur
les appartements et localités dans la maison appartenant à M. Worms de Romilly sise à Strasbourg rue des Juifs n° 40 et dont le détail suit savoir, 1. le premier étage entier des maisons de devant et de derrière et des bâtiments latéraux,
2. au rez de chaussée une cuisine et une chambre attenante, la salle à manger et le petit cabinet sur le jardin,
3. l’écurie et place dans la remise pour une voiture,
4. la moitié de la grande cave l’autre moitié étant réservée au propriétaire qui promet d’en faire faire la séparation,
5. le premier grenier sur la maison de derrière dans lequel M. Worms de Romilly s’engage à faire faire une chambre à coucher pour le cocher et
6. l’usage commun de la cour et de la pompe – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 F° 23-v du 17.11.

Henri Louis Felix Worms de Romilly hypothèque la moitié de maison qui lui vient de sa mère au profit du fabricant de cuirs Gustave François Herrenschmidt

1847 (9.8.), Strasbourg 14 (125), Not. Ritleng n° 17.794
Obligation – A comparu Monsieur Eugène Schwartz, gradué en droit, principal clerc de notaire, domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Henri Louis Felix Worms de Romilly, rentier demeurant à Paris, rue Louis le Grand Numéro 25 (devoir)
à M. Gustave François Herrenschmidt fabricant de cuirs, domicilié à Strasbourg, la somme de 10.000 francs
hypothèque 1° La moitié indivise d’une Maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue des Freres
2° La moitié indivise d’un corps de biens situé en ban de Minversheim (…)
3° La moitié indivise d’un corps de biens situé en ban de Wiwersheim (…)
M. Schwartz déclare que la moitié indivise des immeubles cidessus constituée en hypothèque appartient à M.Worms de Romilly en sa qualité de seul et unique héritier de sa mère défunte Same Zélie Ratisbonne en son vivant épouse de M. Emanuel Worms de Romilly, lequel les avait acquis durant leur mariage. Le premier de Léopold Samuel Négociant à Strasbourg en vertu du contrat passé devant M° Lacombe et son collègue notaires en ladite ville le 19 octobre 1822. Le corps de biens (…)

Emanuel Worms de Romilly expose la maison aux enchères puis l’en retire

1851, Me Noetinger
le 26 septembre – Cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelle aura lieu la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 appartenant à Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire à Paris
acp 403 (3 Q 30 118) f° 85-v du 6.10.
le 30 octobre – Retrait d’enchère
acp 404 (3 Q 30 119) f° 74-v du 8.11.

Emanuel Worms de Romilly vend sous forme de tontine moyennant 50 000 francs la maison aux prêtres Georges Joseph Caillet, Jean Chevaux, Jean Baptiste Prosper Fontaine et Dominique Clouzet,

1852 (27.1.), Me Noetinger
A comparu Monsieur Adolphe Worms de Romilly, capitaine du Génie, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire, officier de la Légion d’Honneur demeurant à Paris avenue Gabrielle numéro 24 (a vendu)
Premierement à Monsieur Georges Joseph Caillet, prêtre chanoine honoraire de l’église primatiale de St André à Bordeaux, Secondement à Monsieur Jean Chevaux, prêtre, Troisièmement à Monsieur Jean Baptiste Prosper Fontaine, également prêtre, tous trois demeurant à Bordeaux rue de Lalande numéro 8, Et à Monsieur Dominique Clouzet, directeur de la Ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), Monsieur Clouzet ici présent stipulant et acceptant tant pour lui que Messieurs Caillet, Chevaux et Fontaine (…) Et déclarant que ses mandants et lui entendent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble et dépendances qui vont être désignés pour en jouir en commun et en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété appartenir au seul survivant d’entre eux
Désignation. Une maison consistant en trois corps de logis, cour, jardin, puits, écuries, remises, droits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue des freres, d’un côté au Sieur Sellgen menuisier et au sieur Schmitt brasseur de l’autre au Sieur Müller patissier et au docteur Schaeffer, Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte présentement (…) de plus avec les objets mobiliers sont la description suit savoir, au Premier corps de logis et au corps de logis latéral, Premièrement la cheminée au salon blanc du premier étage
Secondement une autre dans la chambre à côté du salon
Troisièmement une glace et une cheminée dans une autre chambre
Quatrièmement de grandes armoires vitrées dans une pièce servant d’antichambre
Au corps de logis du fond, Cinquièmement au rez de chaussée deux poêles en fayence avec tuyaux et pierres dont un grand et un petit
Sixièmement au premier étage deux glaces et deux cheminées
Septièmement au deuxième étage dans le logement de M. Fée une cheminée
Huitièmement une pompe avec son auge dans la cour
et neuvièmement enfin tous les volets et jalousies qui sont attachés à la maison qui ne possede pas de doubles fenêtres
Etablissement de la propriété. Monsieur Emanuel Worms de Romilly est devenu propriétaire de la maison sus désignée au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de Monsieur Léopold Samuel négociant et Madame Clara Dreyfus son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 19 octobre 1822, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 154 numéro 30. Cette acquisition a eu lieu moyennant un prix de 28.000 francs (…) Lors de son acquisition Monsieur Emanuel Worms de Romilly était marié sous le régime de la communauté de biens avec Madame Zélie Ratisbonne suivant contrat de mariage passé devant ledit Me Rencker le 28 février 1822, cette dernière Dame est décédée en 1826 en délaissant pour seul héritier Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly son fils né le 25 avril 1824 ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire dresse par ledit Me Rencker le 8 décembre 1826. Mais Monsieur Worms de Romilly père est demeuré seul propriétaire de la maison dont il s’agit par suite de la renonciation qui a été faite d’entre lui et son épouse au nom de son fils suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1827 en vertu de l’autorisation accordée à cet effet par le conseil de famille dudit mineur aux termes d’une délibération prise sous la présidence de Monsieur le Juge de paix du canton Est de Strasbourg le 30 décembre prédédent.
Monsieur Samuel susnommé était propriétaire de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de Madame Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye [Henri Jean Baptiste Pierre Delahaye, propriétaire à Strasbourg] susommée suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 21 avril 1806 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 mai suivant volume 52 numéro 58 moyennant un prix de 60.000 francs (…) Monsieur et Madame Delahaye avaient acquis ledit immeuble de Monsieur Philippe Jacques Lauth meunier et Dame Marie Madeleine Vogt, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire en cette ville le 16 ventôse an VII. Monsieur Delahaye étant décédé, sa veuve et demeurée seule propriétaire de ladite maison tant en qualité de commune en biens avec feu son mari que comme légataire universelle de la succession en propriété aux termes au testament olographe de ce dernier en date de Paris le 14 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai 1808 et déposé pour minute audit Me Lacombe conformément à une ordonnance de Monsieur le président du tribunal de Strasbourg en date du 5 mai 1808. Madame Delahaye a été envoyée en possession du legs universel à elle fait aux termes d’une autre ordonnance rendue par Monsieur me Président du dit tribunal le premier juillet suivant.
Lesdits sieur et Dame Lauth avaiat acquis ladite maison du Sieur Jean Fabian de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit Me Stoeber le 9 pluviôse an III. Enfin le sieur Fabian était devenu adjudicataire de ladie maison qui provenant de biens confisqués sur l’émigrté Bolbeck suivant procès verbal d’enchère dressé eu Directoire du district de Strasbourg le 26 ventôse an II. (…) Prix, 50.000 francs (…)
Etat civil du vendeur. Monsieur Emanuel Worms de Romilly n’a pas contracté d’autre mariage que celui qui l’unissait à Madame Julie Ratisbonne
acp 406 (3 Q 30 121) f° 100-v du 5.2.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 541 (2765) n° 102 du 11. fév. 1852

Déclaration de mutation après la mort de Dominique Clouzet et de Prosper Fontaine. Les frais de construction (10 000 francs) y sont mentionnés.

1861 (2.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 7
A comparu Mr Heinrich Directeur de l’école des frères de Marie demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme chargé des intérêts de M.M. 1° Georges Joseph Caillot prêtre chanoine honoraire de l’église St André à Bordeaux, 2° Jean Chevaux aussi dem. à Bordeaux, lequel a fait la déclaration suivante
Par acte passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852 enregistré le 6 février suivant, Messieurs 1° Georges Joseph Caillot, prêtre chanoine honoraire de l’église de St André à Bordeaux y demeurant, 2. Jean Chevaux, prêtre dem. à Bordeaux, 3° Jean B.ste Prosper Fontaine, également prêtre à Bordeaux, 4° Dominique Clouzet, directeur de la ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), ont fait l’acquisition d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue de freres, moyennant 50.000 francs dont 20.000 francs payés comptant entre les mains du vendeur Emanuel Worms de Romilly sous intendant militaire à Strasbourg. Il a été stipulé audit acte que les acquéreurs déclarent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble désigné pour en jouir en commun en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété en appartenir au seul survivant d’eux.
Le comparant reconnaît que depuis l’acquisition du 27 janvier 1852 diverses grosses réparations ont été faites à la maison acquise pour lesquelles il a été dépensé une somme de 10.000 francs, prix porté cidessus 50.000 total 60.000 francs
Deux des acquéreurs sont décédés, 1° Dominique Clouzet le 27 février 1861 à Paris, 2° sieur Prosper Fontaine le 3 juin 1861 à Bordeaux et le comparant déclare conformément à l’art. 4 de la loi du 27 ventôse an IX et aux arrêts de cassation des 15 décembre 1852, 12 juillet 1853 vouloir acquitter les droits de mutation par suite du décès de Mr Fontaine
seulement une demande en remise du double droit encouru pour n’avoir pas aquitté les droits de mutation dans les trois mois du décès de Mr Clouzet ayant été adressée à son Excellence le ministre des finances les 23 avril dernier
Liquidation des droits Mr Fontaine était propriétaire du quart de l’immeuble ci 15.000. Par suite du décès de M Clouzet il avait droit à un tiers de 15.000 ci 5000 total 20.000 francs
Reçu 5,50 % 1100 francs

Déclaration de mutation après la mort de Dominique Clouzet

f° 28-v, 16. 8.bre – A comparu Mr Heinrich Directeur de l’école des frères de Marie demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme chargé des intérêts de M.M. 1° Georges Joseph Caillot prêtre chanoine honoraire de l’église St André à Bordeaux, 2° Jean Chevaux aussi demeurant à Bordeaux, lequel a fait la déclaration suivante
Par acte passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852 enregistré le 6 février suivant, Messieurs 1° Georges Joseph Caillot, prêtre chanoine honoraire de l’église de St André à Bordeaux y demeurant, 2. Jean Chevaux, prêtre dem. à Bordeaux, 3° Jean Baptiste Prosper Fontaine, également prêtre à Bordeaux, 4° Dominique Clouzet, directeur de la ferme école de St Rémy (département de la Haute Saône), ont fait l’acquisition d’une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 40 donnant par derrière dans la rue de freres, moyennant 50.000 francs dont 20.000 francs payés comptant entre les mains du vendeur Emanuel Worms de Romilly sous intendant militaire à Strasbourg. Il a été stipulé audit acte que les acquéreurs déclarent acquérir solidairement et indivisément entre eux l’immeuble désigné pour en jouir en commun en usufruit viager aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute propriété en appartenir au seul survivant d’eux.
Le comparant reconnaît que depuis l’acquisition du 27 janvier 1852 diverses grosses réparations ont été faites à la maison acquise pour lesquelles il a été dépensé une somme de 10.000 francs, prix principal 50.000 total 60.000 francs
Dominique Clouzet l’un des acquéreurs et décédé p Paris le 27 février 1861 et le comparant déclare vouloir acquitter les droits de mutation résultant du décès, conformément à l’article 4 de la loi du 27 ventôse an IX et arrêts de cassation des 15 décembre 1852, 12 juillet 1853
Par décision ministérielle du 27 septembre dernier, lettre du la Direction di 9 octobre 1861 n° 1809 il est fait remse du double droit encouru pour n’avoir pas aquitté les droits de mutation dans les trois mois du jour du décès de Mr Dominique Clouzet.
Un quart de la maison rue des Juifs n° 40 ancien appartenait au défunt ci 15.000.
Reçu 5,50 % 825 francs

Jean Pierre Seelgen et Catherine Sophie Hurst, propriétaires de la maison voisine (actuel n° 14), passent avec leurs voisins une convention par lequelle ils cèdent la mitoyenneté de leur mur et règlent l’écoulement des eaux, notamment celles du bâtiment latéral en construction au n° 12

1854 (5.8.), Me Noetinger
sont comparus 1° Monsieur Jean Pierre Seelgen menuisier et Dame Catherine Sophie Hurst sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des Juifs N° 39, propriétaires de la Maison où ils demeurent d’une part
2° Monsieur Louis Heinrich directeur de l’établissement de la société de Marie à Strasbourg demeurant et domicilié en ladite ville Rue des Juifs N° 40, agissant pour le compte et au nom de Monsieur Georges Joseph Caillet, pretre et chanoine honoraire de l’Eglise primatiale de Saint André de Bordeaux, Monsieur Jean Chevaux, pretre, Monsieur Jean Baptiste Prosper Fontaine, également pretre, tous trois demeurant à Bordeaux Rue de Lalande Numéro 8, et Monsieur Dominique Clouzet Directeur de la ferme Ecole de Saint Remy département de la haute Saône demeurant aujourd’hui en ladite ville de Bordeaux
Lesquels pour la commodité de leurs héritages respectifs et dans le but d’Eviter toutes difficultés ont fait et arrêté ce qui suit. Article premier. Monsieur et Madame Seelgen cedent et abandonnent avec toute garantie solidaire de fait et de droit, contre tous troubles evictions, dettes, provilèges, hypothèques à Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet, pour lesquels accepte Monsieur Heinrich, La mitoyenneté du pignon de leur maison, pour par Mesieurs Caillet et consors en faire, jouir et disposer comme bon leur semblera à compter de ce jour. Toutefois ils se conformeront aux prescriptions des articles 655 et suivants du Code Napoléon,
Article 2. Les époux Seelgen s’obligent d’ici à un mois de faire fermer et murer à leurs frais toutes les ouvertures et croisées se trouvant dans le pignon. Cette fermeture ne d’étendra cependant pas à la demi fenêtre au premier étage donnant dans la rue des Juifs que les époux Seelgen entendent conserver en l’etat ou elle se trouve en ce moment, et par laquelle ils se réservent le droit de vue.
Article 3. L’écoulement des eaux pluviales de la partie de devant des maisons Numéros 39 et 40 se fera au moyen des gouttières à établir aux frais de Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet sur le devant et sur la propriété de ces Messieurs, au surplus les parties reconnaissent que les constructions faites à ce jour dans la Maison Numéro 40 indiquent suffisamment l’endroit destiné à recevoir ces gouttières.
Article 4. Messieurs Caillet et consors auront le droit de diriger les eaux pluviales de la partie du bâtiment latéral aujourd’hui en Construction dans la cour des Epoux Seelgen. Les conduits à établir recevront en même temps les eaux ménagères de la maison desdits Epoux Seelgen.
Article 5. L’établissement des conduits d’eau dont s’agit ci-dessus sauf ceux destinés à la conduite des eEaux ménagères, paragraphe deux article quatre, le tout à la charge de Messieurs Caillet et consorts, les conduits seront assez larges pour ne gener en rien l’écoulement des eaux dont il s’agit.
Article 6. Les concessions de mitoyenneté et autres dont il s’agit ont été faites et arrêtées Moyennant une indemnité une fois payée de 1500 francs en faveur des époux Seelgen, laquelle somme Monsieur Heinrich en qualité qu’il agit oblige Messieurs Caillet, Chevaux, Fontaine et Clouzet solidairement entre eux de payer (…)
Article 7. a la sureté de quoi tous Droits et actions demeurent réservés aux époux Seelgen jusqu’à parfait et intégral payement de l’indemnité de 1500 francs stipulée d’autre part.
Article 8. Les conduits d’eau dont il est question aux articles précédents une fois établis, l’entretien de ceux donnant sur la rue est à la charge de chacune des parties par moitié, et ceux donnant dans la cour des époux Seelgen est à la charge de Messieurs Caillet et consors depuis le faite de leur propriété jusqu’à la jonction des tuyaux destiné à la conduite des eaux ménagères des époux Seelgen, et à la charge des dits Epoux Seelgen à partir de cette jonction. (…)
Etat civil des époux Seelgen, les époux Seelgen declarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régme de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par Me Lacombe notaire à Strasbourg le 9 décembre 1844, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs ni chargés d’un emploi emportant hypothèque légale.
Etablissement de la propriété, la maison des époux Seelgen dont fait partie les droits de mitoyenneté et de servitude ci-dessus établis dépend de la succession de Jean Pierre Seelgen père menuisier décédé à Strasbourg le 2 juillet 1847 (…)
acp 432 (3 Q 30 147) f° 50 du 16.8.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 592 (2249) n° 37 du 22 aout 1854

Georges Joseph Caillet et Jean Chevaux font dresser un cahier des charges pour vendre la maison

1872 (28.5.), Strasbourg 1 (190), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7692
Cahier des charges – a comparu Monsieur Georges Hopfner, Directeur du Pensionnat des Frères de Marie à Strasbourg, demeurant en la dite ville, Rue des Juifs N° 12, agissant en qualité de mandataire de spécial 1° de Monsieur Georges Joseph Caillet, propriétaire demeurant à Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25, 2° et de Monsieur Jean Chevaux, Propriétaire demeurant à Paris même rue et mêmes numéros (…) a requis le soussigné notaire Ritleng de dresser le Cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles il entend procéder à la vente par adjudication publique d’un immeuble appartenant à Messieurs Caillet et Chevaux ses mandants et situé à Strasbourg rue des Juifs N° 40.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une grande Propriété de la superficie d’environ 945 mètres carrés, consistant en deux corps de logis, deux cours, puits, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 actuellement n° 12 donnant par derrière sur la rue des frères où elle porte le Numéro 9 et par devant sur la rue des Juifs, tenant d’un côté à Monsieur Selgen et à Monsieur Schmitt, de l’autre à M. Muller patissier et à Monsieur le Docteur Schaeffer.
Origine de la propriété du Chef des vendeurs. Cet immeuble avait été acquis par Messieurs Caillet et Chevaux sus nommés et par Messieurs Jean Baptiste Prosper Fontaine, de Bordeaux, et Dominique Clouzet, Directeur de la ferme école de St Remy (Haute Saône), de Monsieur Emanuel Worms de Romilly, sous intendant militaire, Officier de la Légion d’honneur, demeurant à Paris aux termes d’un Contrat de vente passé devant Me Noetinger, notaire à Strasbourg le 27 janvier 1852, enregistré et transcrit. Dans ce contrat il est dit que les acquéreurs ont fait l’acquisition de cet Immeuble solidairement et indivisément entre eux pour en jouir en commun en usufruit viager, aussi longtemps qu’ils vivront et pour la toute-propriété en appartenir au seul survivant d’eux. Aujourd’hui par suite du décès de Mr Clouzet arrivé à Paris le 27 février 1861 et du décès de Monsieur Fontaine à Bordeaux le 3 juin de la même année, la jouissance et la propriété du dit immeuble sont réunies sur les têtes e Messieus Caillet et Chevaux seuls.
Origine de la propriété du Chef des précédents propriétaires. Monsieur Worms de Romilly avait acquis cet Immeuble de Monsieur Léopold Samuel négociant et de Dame Clara Dreyfus son épouse de Strasbourg aux termes d’un Contrat passé devant M° Lacombe notaire en ladite ville le 19 octobre 1822. Lors de l’acquisition M. Emanuel Worms de Romilly était marié sous le régime de la communauté de biens avec Dame Zélie Ratisbonne suivant contrat de mariage passé devant Me Rencker notaire à Strasbourg le 28 février 1822. Cette dame est décédée en 1826 en délaissant pour seul héritier Mr Henri Louis Félix Worms de Romilly son fils né le 25 avril 1824 ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire dressé par Me Rencker le 8 décembre 1826. Mais Mr Worms de Romilly père est demeuré seul propriétaire de la maison dont il s’agit par suite de la renonciation qui a été faite à la communauté d’entre lui et son épouse au nom de son fils suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1827 en vertu de l’autorisation accordée à cet effet par le conseil de famille dudit mineur aux termes d’une délibération prise sous la présidence de Mr le Juge de Paix du Canton Est de Strasbourg le 30 décembre prédédent.
Monsieur Samuel susnommé était propriétaire de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de Madame Françoise Delamotte Villeneuve veuve Delahaye suivant contrat passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 21 avril 1810 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 mai suivant volume 52 numéro 58. Monsieur et Madame Delahaye avaient acquis ledit immeuble de Monsieur Philippe Jacques Lauth meunier et Dame Marie Madeleine Vogt, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Me Stoeber notaire en cette ville le 16 ventôse an VII. Monsieur Delahaye étant décédé, sa veuve et devenue seule propriétaire de ladite maison tant en qualité de commune en biens avec feu son mari que comme légataire universelle de la succession en propriété aux termes au testament olographe de ce dernier en date à Paris le 14 février 1807 enregistré à Strasbourg le 24 mai 1808 et déposé pour minute au susdit Me Lacombe conformément à une ordonnance de Monsieur le président du tribunal de Strasbourg en date du 5 mai 1808. Madame Delahaye a été envoyée en possession du legs universel à elle fait, aux termes d’une autre ordonnance rendue par Mr le Président du dit tribunal le premier juillet suivant.
Les Sieur et Dame Lauth avaient acquis ladite maison du Sieur Jean Fabian de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit Me Stoeber le 9 pluviôse an III. Enfin le sieur Fabian s’était rendu adjudicataire de ladie maison qui provenant de biens confisqués sur l’émigrté Bolbeck suivant procès verbal d’enchère dressé au Directoire du district de Strasbourg le 26 ventôse an II.
Charges, clauses et conditions (…) Article 2 (…) Monsieur Hopfner comparant déclare que suivant contrat passé devant Me Noetinger et son Collegue notaires à Strasbourg le 5 août 1854, il est intervenu entre les propriétaires de l’immeuble en question et Monsieur Jean Pierre Seelgen menuisier et Dame Catherine Sophie Hurst son épouse de Strasbourg, propriétaires de l’immeuble voisin situé rue des Juifs Numéro 39 actuellement n° 14 une convention au sujet de l’établissement d’un mur mitoyen dont la teneur littérale suit, savoir
Les parties pour la commodité de leurs héritages respectifs et dans le but d’éviter toute difficulté ont fait et arrêté ce qui suit 1° Monsieur et Madame Seelgen cedent et abandonnent avec toute garantie solidaire de fait et de droit à Messieurs Caillet et consors, pour lesquels accepte Mr Heinrich, La mitoyenneté du pignon de leur maison, pour par Mesieurs Caillet et consors en faire, jouir et disposer comme bon leur semblera à compter de ce jour. Toutefois ils se conformeront aux prescriptions des articles 655 et suivants du Code Napoléon, 2° Les époux Seelgen s’obligent d’ici à un mois de faire fermer et murer à leurs frais toutes les ouvertures et croisées se trouvant dans le pignon. Cette fermeture ne d’étendra cependant pas à la demi fenêtre au premier étage donnant dans la rue des Juifs que les époux Seelgen entendent conserver en l’Etat ou elle se trouve en ce moment et par laquelle ils se réservent le droit de vue. 3° L’écoulement des eaux pluviales de la partie de devant des maisons numéros 39 et 40 se fera au moyen des gouttières à établir aux frais de Messieurs Caillet et consorts sur le devant et sur la propriété de ces Messieurs. Au surplus les parties reconnaissent que les Constructions faites à ce jour dans la maison Numéro 40 indiquent suffisamment l’endroit destiné à recevoir ces gouttières. 4° Messieurs Caillet et consors auront le droit de diriger les eaux pluviales de la partie du bâtiment latéral dans la cour des Epoux Seelgen. les conduits à établir à cet effet recevront en même temps les eaux ménagères de la maison desdits Epoux Seelgen. 5° L’établissement des conduits d’eau dont s’agit ci-dessus sauf ceux destinés à la conduite des eaux ménagères paragraphe deux article quatre seront à la charge de Messieurs Caillet et consorts. Ces conduits seront assez larges pour ne gener en rien l’écoulement des eaux dont il s’agit. 6° article sans intérêts, 7° article sans intérêts. 8° Les conduits d’eau dont est question une fois établis, l’entretien de ceux donnant sur la rue est à la charge de chacune des parties contractantes par moitié. Et ceux donnant dans la cour des époux Seelgen est à la charge de Mrs Caillet et consors depuis le faite de leur propriété jusqu’à la jonction des eaux ménagères des époux Seelgen, et à la charge des époux Seelgen à partir de cette jonction.
(…) Article 10. Au sujet de l’état civil des vendeurs il est déclaré qu’ils sont tous deux célibataires majeurs et qu’ils ne sont chargés d’aucune tutelle curatelle ni d’aucune fonction acquéreur emportant hypothèque légale.
Mise à prix 160.000 francs
acp 601 (3 Q 30 316) f° 170-v du 1.6. – N° 1624. registrirt den 1. Juni 1872 folio 170.

Georges Joseph Caillet et Jean Chevaux louent leur propriété à Maurice Levi en passant avec lui une promesse de vente

1872 (5.8.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7780
a comparu Monsieur Georges Hopfner, Directeur du Pensionnat des Frères de Marie à Strasbourg, demeurant en la dite ville, Rue des Juifs N° 12, agissant en qualité de mandataire de spécial 1° de Monsieur Georges Joseph Caillet, propriétaire demeurant à Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25, 2° et de Monsieur Jean Chevaux, Propriétaire demeurant à Paris même rue et mêmes numéros (…) donne à bail à loyer pour six années consécutives qui courront du premier octobre 1872 et finiront à pareil jour de l’année 1878
à Monsieur Maurice Levi, Propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg
Une propriété de la superficie d’environ 945 mètres carrés, consistant en deux corps de logis, deux cours, puits, droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 40 actuellement N° 12 donnant par derrière sur la rue des frères où elle porte le Numéro 9 et par devant sur la rue des Juifs, tenant d’un côté à Monsieur Selgen et à Monsieur Schmitt, de l’autre à M. Muller patissier et à Monsieur le Docteur Schaeffer, telle que cetet propriété est décrite dans un cahier des charges dressé par le soussigné notaire Ritleng le 28 mai dernier enregistré
Laquelle propriété Monsieur Levi a déclaré bien connaître pour l’avoir visitée dans l’intention d’en devenir locataire
(…) Le Loyer annuel est fixé à la somme de 7200 francs
Promesse de Vente. Par ces mêmes présentes et comme condition du Bail, Monsieur Hopfner comparant ès qualité qu’il agit confère à Monsieur Levi la faculté d’acquérir pendant la durée du dit bail la propriété ci-dessus indiquée formant l’objet de ce bail. La vente devra être réalisée soit au profit de Monsieur Levi lui-même soit au profit de toute autre personne qu’il présentera ou du Command qu’il élira moyennant le prix de 160.000 francs à compte duquel Monsieur Levi devra payer 30.000 francs à Monsieur Lehr créancier hypothécaire
acp 606 (3 Q 30 321) f° 92 du 6.8.

Principal locataire, Maurice Levi loue une partie du bâtiment donnant dans la rue des Frères au restaurateur Guillaume Krüger

1872 (20.8.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné n° 7794
Bail – Erschien H. Maurice Levi, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, handelnd als Hauptlehner von Herrn Georges Joseph Caillet, Eigenthümer wohnhaft in Paris rue du Montparnasse Numéros 24 et 25 und Jean Chevaux, Eigenthümer wohnhaft in Paris in derselben Straße und demselben Haus (…) Welcher erklärt zu verlehnen auf neun oder zwölf auf einander folgende Jahre die vom 29. September 1872 ablaufen werden, mit der Befugnus für die Parthen, die Lehnung nach Ablauf der einen oder der andern der obenangegebenen Perioden mittelst einer vorläufigen und beiderseitigen Aufkündung von acht Monaten zu brechen (…)
An Herrn Wilhelm Krüger, Restaurateur wohnhaft zu Straßburg gegenwärtig und annehmend
nachher verzeichnete Lokalitäten eines in Straßburg gelegenen Hauses Bruderhoffsgasse N° 9 nämlich 1° den Erdgeschos und den ersten Stock des zwischen den beiden Höfen gelegenen Hauses, mit allen Zugehörigkeiten zwischen der Bruderhoffsgasse und den beiden Treppen die sich links und rechts die eine der andere gegenüber im Vorderhof befinden,
2° zwei Dachstuben in besagtem Hause
3° den gantzen Keller unter besagtem Hause ohne Ausnahme und eine Abtheilung auf dem Speicher, Abtritte im ersten Stock wie im Erdgeschoß, den gantzen Hoff auf die Bruderhofsgaß,
4° den gemeinschaftlichen Gebrauch des Brunnens und der beiden obenangegebenen Treppen mit den andern Lehnern des Hauses
Die Lehnung ist unter folgenden Lasten derer der Lehner sich verpflichtet (…) 6° Er hat für sich den Eingang von der Bruderhofsgasse, H. Levi gewährt ihm auch den Eingang von der Judengasse, behält sich aber das Recht vor, den Eingang von der Bruderhofsgasse auch für sich zu benutzen. Solte H Levi das Haus verkaufen, so fällt dieses gegenwärtige Recht weg.
7° des jährliche Miethzins ist auf 6000 Franken festgesetzt
acp 608 (3 Q 30 322) f° 26 du 20.8.

La maison appartient ensuite à Moïse dit Maurice Levi. Originaire d’Ingwiller il épouse en 1852 Esther Levy de Marmoutier

Mariage, Marmoutier (n° 3)
Le 29 janvier 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Moïse Levi, âgé de 31 ans, né à Ingwiller le 6 octobre 1820, négociant domicilié à Strasbourg fils légitime de Baruch Levi, âgé de 59 ans, marchand de bestiaux, domicilié à Ingwiller, ci présent et consentant, et de Jeannette Levi âgé de 58 ans, domiciliée à Ingwiller ci présente et consentante, Et d’Esther Levi, âgée de 22 ans, née à Marmoutier le 8 juin 1829 domiciliée à Marmoutier, fille légitime d’Abraham Levi âgé de 60 ans, commerçant et de Jeannette Loewel âgée de 60 ans, domiciliée à Marmoutier ci présents et consentants – contrat de mariage reçu pardevant Me Baur notaire à la résidence de Marmoutier le 29 janvier 1852 (signé) M Levi, Esther Levy (i 4)

Esther Levy meurt en 1868 en délaissant cinq enfants
1868 (19.10.), Strasbourg 1 (184), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 6117
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Moyse dit Maurice Levi et Esther Levy
L’an 1868 le 19 octobre en la demeure de Mr Levi ci après nommé à Strasbourg. A la requête et en présence de Monsieur Moyse dit Maurice Levi, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de Biens qui a existé entre lui et Dame Esther Levy son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Bauer notaire à Marmoutier le 29 janvier 1852 enregistré, 2° Et comme tuteur légal de Lucie Levi née le 16 octobre 1852. Victor Henri Isidore Levi né le 25 avril 1854, Charles Albert Levi né el 30 mai 1855, Georges Levi né le 22 mars 1858, Berthe Levi née le 27 juillet 1861, ses cinq enfants mineurs nés de son mariage avec feue Madale Esther Levy, 3° Et comme ayant la jouissance légale des biens de ses enfants mineurs. Et en présence de Monsieur Michel Levy, Négociant domicilié et demeurant à Marmoutier, agissant et qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs Levi (…) habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 5° de feu Madame Levi leur mère décédée à Strasbourg le 20 avril 1868

acp 576 (3 Q 30 291) f° 77-v du 21.10. (succession déclarée le 20. 8.bre 1868)
Communauté, maison estimé 3499
Une usine sise à Strasbourg place dit Zorn
Une maison rue de la Hache N° 2
succession, garde robe estimée 951
acp 579 (3 Q 30 294) f° 97 du 12.1. (vacation du 4 janvier) Communauté immobilière. Une propriété située dans la banlieue de Strasbourg au lieu dit Robertsau quartier bleu N° 15 formant un seul enclos connu sous le nom de Teichchoff
$ 529
97 ares 20 de terres à Bouxwiller, créances 14.147
Succession, 2 ha 2 are 6 terres ban de Bürckenwald
moitié d’une maison au dit ban
75 ares 74 terres ban de Weshausen
2 ares 50 terre ban de Kleingoeft
2 ares 84 terre ban d’Ingenheim
reprises pour héritages 23.016 – Passif 203.500

Le notaire dresse le procès verbal de non-comparution des enfants et héritiers à l’ouverture de la liquidation de la communauté qui a existé entre Moïse dit Maurice Levi et sa femme Esther Levi,.
1887 (31.10.), M° Ritleng l’aîné
Eröffnungsprotokoll zur Theilung der Gütergemeinschaft bestanden zwischen Moses genannt Moritz Levi, Eigenthümer hier, und dessen verstorbenen Ehefrau Esther geb. Levy, die letztere beerbt durch ihre Kinder
1) Lucie Levi, Ehefrau des Kaufmans Carl Bloch beide hier, 2) Victor Heinrich Isidor Levi, Kaufmann hier, 3) Karl Albert Levi, Kaufmann in Paris, 4) Georg Levi, Kaufmann in Paris, 5) Bertha Levi, großjährig ohne Gewerbe hier
Das Nichterscheinen der Kinder Levi wird beurkundet
acp 794 (3 Q 30 509) f° 41 n° 2702 du 2.11.

Propriétaire inscrit au cadastre en 1930, le médecin Paul Vonderweidt épouse Marguerite Koller en 1916.



10, rue de Schiltigheim


Rue de Schiltigheim n° 10 – III 309 (Blondel), N 453 puis section 68, parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Antoine Reichard, compagnon maçon, 1746


Le n° 10 est la maison en avant de celle à encorbellement (vers 1971, AMS, 1 Fi 155 n° 434)
Vue depuis le sud, le n° 10 suit l’encorbellement. On distingue une légère avance au-dessus du rez-de-chaussée (vers 1942, AMS, 1003 W 2 n° 956)

La maison appartient au début du XVII° siècle au chandelier Michel Rettich puis à partir de 1658 aux charretiers Georges Hœrter, Matthieu Baumüller et Michel Saur puis à son gendre Ezéchiel Bruder, d’abord revendeur puis précepteur. Le compagnon maçon et manant Antoine Reichard achète en 1744 moyennant 300 livres une maison à rez-de-chaussée à un étage et cave solivée. Il la reconstruit en 1746 en y ajoutant un étage après avoir obtenu l’autorisation de conserver l’encorbellement de 27 pieds de long. La maison à deux étages n’est pas entièrement terminée à sa mort en 1748. Le maître maçon Georges Michel Müller l’acquiert par adjudication en 1749. C’est peut-être lui qui reconstruit une nouvelle fois le bâtiment en ajoutant encore un étage mais le billet d’estimation manifestement minoré lors de l’inventaire de 1778 (125 livres) suivi d’un autre majoré lors du partage (750 livres) ne permettent pas d’en être certain.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 58 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la façade se trouve à gauche du repère (g) : porte d’entrée suivie d’une petite fenêtre puis de deux fenêtres. Les fenêtres des trois étages sont régulièrement réparties. La toiture comprend un niveau de lucarnes.
La maison porte le n° 10, aussi bien selon l’ancienne que la nouvelle numérotation.

Le propriétaire Lazare Levy remplace en 1886 les poutres pourries. La maison louée en garnis sert de maison de tolérance (1898, 1912). Eugénie Lauché y exploite à partir de 1930 un dépôt de chiffons et de ferraille.
Suite à la plainte d’un occupant, le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint le propriétaire, l’avocat Roger Levy, de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Roger Levy porte l’affaire devant le tribunal et obtient gain de cause en février 1952, notamment en arguant qu’on ne peut le contraindre à faire des travaux dont le montant dépasse celui des loyers encaissés. Le maire engage en 1963 une procédure d’insalubrité à laquelle il renonce l’année suivante parce que l’immeuble se trouve dans un quartier promis à une rénovation urbaine. Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant l’année suivante.
Le sol de la maison est aujourd’hui occupé par les dépendances des Dernières Nouvelles.

août 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1613 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h), cession (c) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Rettich, chandelier, et (v. 1605) Chrétienne Conrad – luthériens
1625 v Pierre Brod, bourgeois de Strasbourg et maître d’école à Wasselonne (vente annulée)
1629 v Paul Œlinger, orfèvre, et (1613) Marguerite Breuning – luthériens
1635* c Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Angèle Schmid puis (1635) Marguerite Zeller, veuve du cordonnier Elie Drenner – luthériens
1658 v Georges Hœrter, charretier et sergent des Sept, et (1626) Salomé Schmid – luthériens
1662* h Matthieu Baumüller, charretier, et (1633) Eve Zimmermann, veuve du cordeur de bois Jean Stierlé, puis (v. 1662) Salomé Schmid veuve du charretier Georges Hœrter – luthériens
1667 v Michel Saur, charretier, et (v. 1654) Anne Ziegler – luthériens
1692 h Ezéchiel Bruder, revendeur puis précepteur, et (1687) Anne Marie Saur – luthériens
1722 v Elisabeth Stierlin femme (1700) du cordonnier Laurent Riehl puis (1724) du cordonnier Antoine Schneider – luthériens
1742 v Christophe Philippe Lefevre, sculpteur et huissier au poêle du Miroir, et (1726) Marie Françoise Scheibler – catholiques
1744 v Antoine Reichard, tailleur de pierres manant, et (1736) Anne Marie Schœlbler puis (1745) Marguerite Hans, remariée (1749) avec Antoine Spœttle – catholiques
1749 adj Georges Michel Müller, maître maçon, et (1737) Marie Françoise Schissler, puis (1754) Marie Catherine Meltzheim – catholiques
1781* h Georges Adolphe Ostertag, médecin, et (1767) Marie Salomé Müller – catholiques
1795 v Jean Karcher employé au magasin à bois, et (1791) Thérèse Ehret – luthérien converti et catholique
1820* h Joseph Buntz, domestique puis propriétaire, et (1826) Elisabeth Bauer puis (1842) Thérèse Jung
1867 h Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de comestibles, et (1872) Christine Elisabeth Wilhelmine Busch
1873 v Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann
1913* h Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi
1940* h Louis Roger Levy, avocat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 1710, 150 livres en 1722, 300 livres en 1745, 350 livres en 1748, 125 livres en 1778 et en 1781, mais 750 livres en 1782 lors du partage correspondant à la somme précédente

(1765, Liste Blondel) III 309
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 453, Buntz, Joseph / journalier – maison, sol – 0,62 are

Locations

1696, Christophe Hertzer, apprêteur de tabac
1709, Jean Adam, journalier manant, et Anne Barbe Bitter
1707, Jean Jacques Schmidt, revendeur manant

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le maçon Antoine Reichard expose que sa maison petite rue du Bouclier au marché aux Chevaux s’affaisse d’un côté. Comme il a l’intention de la reconstruire en y ajoutant un étage, il demande l’autorisation de conserver l’encorbellement de 27 pieds de long qui d’un côté a deux pieds 2 pouces et de l’autre 2 pieds 9 pouces. L’autorisation lui est accordée à condition que la hauteur et la saillie de l’encorbellement soient identiques à celles du voisin.

(f° 33-v) Donnerstag den 20. Maÿ 1746. Seÿend folgende augenschein eigenommen worden – Antoni Reichert
An Antoni Reichert des Maurers Hauß in der Schildsgaß auf dem Roßmarck, welches sich auf die seithe Gesencket, und da er es Neü Zubauen willens, batte er um beÿbehaltung des daran befindlichen 27. schuhe Lang, an einem ende 2. schuhe 2. Zoll, und am andern ende 2. schuhe 9 Zoll breiten Überhangs, und erlaubnus noch ein Stockwerck darauf Zubauen.
Erkannt mit der Condition Willfahrt, daß er den Überhang in der Höhe und flucht des Nachbaren seinem gleich machen und den augenschein bezahlen solle.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison à cave sous solives est estimée à la somme de 450 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine, vestibule, petit bûcher, cave sous solives, à l’étage un cabinet, dépense, vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles couverts de tuiles creuses deux chambres dont la chambre à soldats, les pignons en bois de part et d’autres sont vieux et délabrés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine et vestibule, au premier étage un poêle, cuisine, petite chambre et vestibule, au deuxième étage un poêle, cabinet et vestibule qui ne sont pas entièrement terminés, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de Schiltigheim

nouveau N° / ancien N° : 19 / 10
Karcher
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 123 case 1

Buntz Joseph Journalier, rue Schiltigheim N° 10 à Strasbourg

N 453, maison, sol, R. Schiltigheim 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 67,32 (67 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 660 case 1

Buntz Joseph Journalier
1875, Levi Lazarus, Möbelhänlder
(ancien f° 408)

N 453, maison, sol, Rue de Schiltigheim 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 67,32 (67 et 0,32)
Folio de provenance : (123)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 541 case 4

Parcelle, section 68, n° 36 – autrefois N 453
Canton : Schiltigheimergasse Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison
Contenance : 0,58
Revenu : 2100 – 550 – 1200 – 800
Remarques : 1910 Berufung – 1917 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940, compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34 (biffé)
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 79 de Schillique (p. 100)

10
lo: Brumm, Jean Georges, Journalier – Manant
lo: Heitz, Mathis, fendeur de bois – Manant
lo: Huber, George, Journalier – Manant
lo: Moser, Marg: Madl. femme abbandonnée
lo: Jonas, Françoise, tricoteuse
(ajout) lo: Nicolas, Pierre, Domestique

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiltigheimergasse (Seite 148)

(Haus Nr.) 10
Kühn, Zimmervermieterin.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2090)

Rue de Schiltigheim 10 (1886-19)

Le propriétaire Lazare Levy remplace en 1886 les poutres pourries suite à un rapport d’un agent de police. Le voisin à l’arrière (7, rue de l’Ecrevisse) se plaint la même année que les locataires de la maison jettent des immondices dans le petit espace de 25 centimètres de large à l’arrière des deux bâtiments. La maison louée en garnis sert de maison de tolérance (1898, 1912, huit filles en 1912). Eugénie Lauché née Holl exploite à partir de 1930 un dépôt de chiffons et de ferraille.
Suite à la plainte d’un occupant, la Police du Bâtiment demande au propriétaire, l’avocat Roger Levy, de réparer la toiture et le cabinet d’aisance. Le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint le propriétaire de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Roger Levy porte l’affaire devant le tribunal et obtient gain de cause en février 1952, notamment en arguant qu’on ne peut le contraindre à faire des travaux dont le montant dépasse celui des loyers encaissés – en l’occurrence nul puisque les locataires installés par la Ville pendant l’occupation ne réglent pas leur loyer. Le maire engage en 1963 une procédure d’insalubrité à laquelle il renonce l’année suivante parce que l’immeuble se trouve dans un quartier promis à une rénovation urbaine. Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter. Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant l’année suivante.

Sommaire
  • 1886 – Rapport de l’agent de police Leipner. Il y a un trou carré dans le plancher de la cuisine commune à l’étage par lequel quelqu’un pourrait tomber. Les poutres pourries pourraient en outre céder. Après visite des lieux, le maire demande au propriétaire Lazare Levy 1) de remplacer les poutres pourries, 2) de réparer les marches de l’escalier, 3) de poser les fourneaux sur une plaque en pierre. – Le trou a été recouvert d’une plaque en pierre, août 1886. Les poutres pourries sont remplacées, octobre 1886. Les fourneaux sont garnis de plaques en tôle, novembre 1886.
  • 1886 (décembre) – Le voisin Martin Lœffler (7, rue de l’Ecrevisse) déclare que les locataires de Lazare Levy (demeurant 16, rue Sainte-Barbe) jettent des ordures et déversent leurs pots de chambre dans le petit espace à l’arrière des deux maisons (25 centimètres de large). Le plaignant demande que son voisin nettoie cet espace et qu’il garnisse les fenêtres de grillage. – Le maire adresse un courrier au commissaire de police, à Lazare Levy et à Martin Lœffler – Le petit terrain est nettoyé, février 1887
  • 1887 (mai) – Le maire notifie Lazare Levy de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1887
  • 1889 – Un contrôleur constate que le propriétaire a fait poser deux volets qui s’ouvrent vers la rue – Le maire écrit au propriétaire Lazare Levy. Travaux terminés.
  • 1900 – Le maire notifie Lazare Levy (32, Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade – Henry Levy répond qu’il a fait repeindre les maisons 10 et 12 deux ans plus tôt – La Police du Bâtiment estime qu’un simple lavage suffira à supprimer les traces dues aux intempéries – Rappel – Travaux terminés, septembre 1901
    1906 – Nouvelle demande de ravalement adressée à Henry Levy qui demande un délai – Travaux terminés, juillet 1908.
  • 1912 – Henry Levy demande à la Police du Bâtiment de visiter la maison suite à un courrier du commissaire de police. Elle constate que l’intérieur a été récemment rénové, le propriétaire promet de rendre les poêles conformes au règlement
  • 1912 – Le maire notifie Henry Levy (8, rue de Sébastopol) de faire ravaler la façade – Rappel – Travaux terminés, septembre 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, L. Levy, fabricant de couronnes mortuaires, rue Sainte-Barbe – 1898. La fenêtre du logement au deuxième étage n’a que 60 centimètres, elle se trouve à seulement 50 centimètres du pignon voisin. L’inspection constate que la pièce bien aérée peut être louée mais à une seule personne. Il s’agit d’un lupanar (öffentliches Haus)
    1905. Lupanar – 1908, 1911, rien à signaler – 1912, Loué en chambres garnies à huit filles encartées
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en cinq points
    1923. Les logements sont bien tenus. Travaux à faire (réparer la chasse d’eau, nettoyer le terrain à l’arrière de la maison) – Travaux terminés, août
  • 1930 – La veuve Lauché demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Ve E. Lauché, achat de chiffons et vieux ferrailles)
    La préfecture délivre à Eugénie Lauché née Holl un récépissé de déclaration concernant un dépôt de chiffons
  • 1937 – Le locataire Heil (troisième étage) se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que la toiture est en mauvais état. Elle écrit au propriétaire – Travaux terminés, décembre 1937
  • 1951 – Le locataire Albert Sommer se plaint de son logement humide – La Police du Bâtiment se rend sur place et écrit au propriétaire (l’avocat Roger Levy, 8, rue de Sébastopol) du bâtiment « vétuste et partiellement sinistré » de faire les réparations nécessaires à la toiture et au seul cabinet d’aisance disponible pour 13 personnes sans aération directe
    Le maire prend en janvier 1952 un arrêté qui enjoint l’avocat Roger Levy de faire faire les réparations dans le délai d’un mois. Il fait dresser en février 1952 un procès verbal de non-exécution des réparations et adresse une plainte au procureur de la République.
    Réponse de la Police du Bâtiment au commissaire de police après que le propriétaire a rejeté le mauvais entretien sur les locataires (juillet 1952) – Mémoire des frais de procédure adressé au receveur municipal – L’affaire est mise en délibéré au 12 février 1953
    Compte rendu de l’audience du 29 janvier 1953 lors de laquelle « le prévenu expose qu’avant 1940 ledit immeuble fut toujours bien entretenu et occupé par des locataires convenables, qu’après la défaite de 1940 l’immeuble fut mis sous séquestre par les autorités allemandes, que la municipalité de la Ville de Strasbourg en assura la gestion et en devint propriétaire le 25 mai 1944, qu’il récupéra à nouveau son immeuble le 28 février 1945. Attendu que le prévenu expose que sous la gestion de la municipalité une dame Martz devint locataire principale de l’immeuble, que la dame Martz est une locataire de mauvaise foi et ses enfants des habitués du Tribunal pour enfants (…) Attendu que le prévenu expose que son immeuble doit être considéré comme réquisitionné de fait, du moment que depuis 1947, du fait de l’autorité administrative, il ne peut faire expulser des locataires de mauvaise foi (…) Attendu que le prévenu expose qu’il ne peut être tenu à faire effectuer des réparations pour une somme supérieure au montant des loyers encaissés, que celui-ci étant nul, il n’a pas de réparations à effectuer (…) » – Le juge cantonal déclare l’arrêté du maire contraire à l’ordre public le 12 février 1953.
    La Division V fait circuler une note de service d’après laquelle le personnel devra vérifier la bonne foi des locataires lors de leurs constats. Le signataire fait remarquer que le dernier attendu du jugement rend inefficaces les procédures dans les bâtiments anciens dont les loyers sont modiques. Le directeur départemental de la Santé espère que l’autorité sanitaire sera en droit de déclarer l’immeuble insalubre et inhabitable.
  • 1956 – Nouvelle plainte d’Albert Sommer – La Police du Bâtiment infirme le plaignant qu’elle ne peut donner aucune suite à sa plainte puisqu’il est seulement sous-locataire
  • 1963 – Un contrôle constate que la toiture réparée par des moyens de fortune risque de s’écrouler sur les dépendances et dans la cour du 7, rue de l’Ecrevisse, propriété de la Ville. – Compte rendu de visite constatant que les réparations nécessaires sont sans rapport avec la rentabilité de l’immeuble.
    Le maire engage une procédure d’insalubrité
    1964 – La Division d’hygiène renonce à la procédure parce que l’immeuble se trouve dans un secteur soumis à une rénovation urbaine.
    1966 – Le maire invite le propriétaire à veiller à la sécurité des passants
  • 1969 – Le Service d’hygiène examine le relogement de Raymond Martz qui occupe le bâtiment situé dans l’îlot Broglie
    Le préfet prend le 14 mai 1969 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter
    1971 – Le service d’hygiène demande de prendre des mesures pour éviter une nouvelle occupation illicite
    1971 – Le bâtiment dont la ville est propriétaire depuis juillet 1970 est vide de tout occupant

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au chandelier Michel Rettich et à sa femme Chrétienne Conrath qui l’hypothèquent au profit du maçon Daniel Bischoff

1622 (ut spâ. [xv. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 f° 242
(Inchoat. in Prot. fol. 192.) Erschienen Michell Rettich d. Liechtermach. burger Zu Straßburg vnd Christin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Daniel Bischoff Maurers burgers Zu Straßburg vnd Evæ Bruncken seiner ehelich. haußfr. – schuldig sigendt 50 pfund
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Schiltz gassen, vff den Roßmarck einseit neben eines Bauren hauß von Lamperth. And. seit n Simon Pullians s wb. hind. vff hanß N. den leÿnenweber stoßend, dauon gnd. iiij. gld. loßig mit j. C. gl dem hauß Zu St Marx

Michel Rettich et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit du fils mineur du tailleur Christophe Scheck

1625 (ut spâ. [iiij. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 164-v
(Inchoat. in Prot. fol. 181) Erschienen Michell Rettich der liechtermach. burger Zu Straßburg vnd Christina sein eheliche haußfr.
Inn gegenwärtigkeit hannß Philipß Schaub des schneÿders burgers Zu Straßburg als vogt hannß Christoff, weÿland Christoffel Scheck. des schneÿds. s. Sohns – schuldig sigent 100 pfundt
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Schiltzgaß. Am Roßmarck, einseit neben Roch. Vixen erb. von Lampth. Anderseit h. Clade Büthods witwen, hind. vff hanß Lehen* des webers erb. dauon gnd. iiij. gl. gldt loß mit j C. gl. Zu Sant Marx
[in margine :] Erschienen Helena Güntherin Christoff Schecken see. wittib mit beÿstand hanß Christoff Werbecken handelßmanns ihres Vogts, hatt in gegensein Conrad Webers deß Bürgen (…) 100 lb so Sie von ihrem sohn weÿ: hannß Christoff Schecken s. ererbt (…) Act. den 17. 8.bris Anno 1638.

Michel Rettich et sa femme Chrétienne vendent la maison à Pierre Brod, bourgeois de Strasbourg et maître d’école à Wasselonne. Une mention marginale porte que la maison est cédée en 1629 à Paul Œlinger

1625 (ix. decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 521
(Inchoat. in Prot. fol. 430) Erschienen Michell Rettich d. Liechtenmach. burger Zu Straßburg vnd Christin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Petrus Prodt burgern Zu Straßburg vnd schulmeÿster Zu Wasselnh.
hauß vnd hoffstatt, mit All Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schiltzgaß. Am Roßmarck, einseit n. Wilhelm Büthodt Witwen and.seit Simon Roth Zu Lamp.heim, hind. vff hanß Spieß den Weber stoßend, dauon gnd iiij gl gelts lösig mit j C. gd Werg. vff Bartholomej dem hauß zu Sant Marx, So dann seind sie verhafftet vmb j. C. einem schneÿder Alhie Inn Zweÿen Jahren Zu erleg. mit dem Zinß, Sunst eÿg, Vnd ist disser Khauff vber obgehörtten beschwd. so der Kheuff vff sich nimpt, Zugang. vnd beschehen für vnd vmb j. C. Lxxxxv lb
Hiebeÿ sind gewesen hanß huober wurth Zum guldin Leüwen, Jacob huober d. küffer sein brud. vnd hanß Weck* d. Mauerer
(diese behausung ist Paul öling. vbergeb. vide in Reg. 1629. fol. 134.)

Michel Rettich et sa femme Chrétienne redeviennent propriétaires de la maison après que Pierre Brod a renoncé au bénéfice de la vente. Ils la revendent à l’orfèvre Paul Œlinger. Le cordonnier Conrad Weber se porte garant

1629 (27. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 134
(Protocollat. fol. 76.) Erschienen Michel Rettich d. Liechtermacher burger Zu St. und Christina sein eheliche haußfr. mit beÿstand Conrad Webers deß schuhmachers haben für sich & vfrecht & vnd vff Peter Broten vorgehenden v.züg, so er vorm Ers Statgericht gethan, Also sie beede Ehehemecht dise behausung wider annemmen müessen, v.kaufft
Paul öling. dem goldschmid deßwegen zugegen Lorentz Schawmann
besagt hauß vnd hoffstatt mit allen anderen deren gebäwen gelegen Alhie an der Schiltzgassen am Roßmarckht, neben Wilhelm Bito s. witib & neben Simon Rothen Zu Lampartheim, hind. vf hanß Spießen den weber, dauon gehen 4 fl. geltd St. w. dem Stifft S. Marx alhie in haupgut mit 100. fl. besagter wer. Jarß vff Bartholomei So seind sie noch verhafftet umb 100. lb d hanß Christoff Schecken deßen vogt hanß Philipp Schaub
und zu bessern V.sicherung ist auch erschienen obgedachter Conrad Weber, d. hat sich für die wehrschafft zu eim recht. Bürg & dargeben

Paul Œlinger épouse en 1613 Marguerite Breuning, fille de pharmacien
Mariage, cathédrale (luth. p. 6) 1613. Dominica sexagesima den 7. Hornung. Paulus Ölinger ein golt schmidt, H. Samuel Ölinger des Alten Rathsverwandten sohn, vnd J. Margretha Martin Breünning, gewesenen Apoteckers nachgelaßenee tochter, eigesegnet Zinstag den 16. Febr. (i 8)

La maison revient au garant Conrad Weber qui l’hypothèque au profit de l’apprêteur de cuir Isaac Rummelsperger

1639 (17. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 62
Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach.
hatt in gegensein Isaac Rummelspergs. deß Led.bereiters – schuldig seÿen XXVI. lb St.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt alhie in der Schiltzgaß am Roßmarckh, neben Wilhelm Bito see: Witib & Simon Rothen Zue Lampertheim hind. vff hanß Spieß. see: Erben stoßend, so zuuor v.hafftet vmb 100 fl. dem Stifft S Marx alhie

Conrad Weber épouse en 1604 Angèle Schmid, fille d’un tailleur de Zelz (sans doute en Lusace) puis en 1635 Marguerite Zeller, veuve du cordonnier Elie Drenner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539) 1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Zelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zellerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Drenners schuhmachers alhie wittwe. Vop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Le cordonnier Elie Drenner épouse en 1613 Marguerite Soler, fille d’un tisserand de Zell am Harmersbach (d’où le nom de Zeller)
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. Elias Drenner der Schuhmacher, vnd Margretha, Andres Solers gewesenen burgers vnd weber Zu Zell im Harmerspach nachgelaßene tochter, eingesegnet montag en 27. Septembris (i 12)

Les Quinze refusent à Conrad Weber l’autorisation de vendre chez lui le poisson qu’il a accepté en paiement. Il demande un mois plus tard l’autorisation de devenir revendeur parce que ses infirmités ne lui permettent plus d’exercer son métier de cordonnier. Les Quinze la lui accordent après avoir constaté qu’il a plus de 60 ans et une femme malade.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Conrad Weber. 62. 90. 98.
(f° 62) Sambst. den 23. febr. – Conradt Weber der Schuemacher erschienen bittet per H. Eggen, weil Er ane einer schuld Stockfisch vnd Hering annehmen müßen, Ihme gn. Zuverstatten, daß Er solche in seiner behaußung v.kauffen möge.
Erkandt, würdt dieses wider ordnung gesuchte gebehren abgeschlagen.

(f° 90-v) Sambst. den 16. Martÿ – Conradt Weber der Schuemacher ersch. per Bullian, supplication so verleßen, sonst wie Er wegen alters v. vnvermöglichkeit nicht mehr vf dem handwerckh fortzukommen weiß, bitt dahero Ihme d. Grempenwerck S. Zuverstatten. Erkandt, soll wegen supplicanten Persohn beßerer bericht eingezogen v. Kann dann nach befundenheit willfahrt werden.

(f° 98) Sambst. den 23. Martÿ – Ego referire, Es seÿe vf Erkantnus hieoben fol. 90 wegen Conrad Webers des Schuemachers, beÿ ober: vnndt Rathherrn erkundigung einerzogen Worden, die berichten daß Er einen gut arm gesell, habe Jetzo ein Kranckh weib, seÿe über 60. Jahr alt, v. könne mit dem handwerck nit fort kommen, überlaßen Ledig M. gn. Herren ob Sie mit Ihme den Grempenwercks halber dispensiren wollen.
Erkandt, Würd webern auff gehörten Ursach Willahrt, soll durch die gewöhnliche gebür deßwegen erlegen.

Devenus propriétaires de la maison, Peter Schreiber et Balthasar Bühler la vendent au sergent des Sept Georges Hœrter et à sa femme Salomé assistée de son frère âiné Martin Schmidt

1657 (18. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 98-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen Peter Schreiber, auß der gräv. Fuggerisch. herrschafft und Balthasar Bühler der Münsterbeckh Burger Zu Straßburg
in gegensein Georg hörters deß Sibner Knechts und Salomeen seines Eheweibs beÿd. Eheleuth, mit beÿstand Martin Schmidts deß Karchers ihres (el)tern Bruders und Schwagers, und hannß Georg Anwenders deß Maurers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, am Roßmarckh in der Schiltsgaß, einseit neben andres Schwebel von lampertheim, anderseit neben Daniel Fidels Kindern, hind. vff Andres Haffnern den Steinmetzen geleg., davon gehend iahrs vff Bartholomæi 4 fl. straßb. Wehr lößig mit 100. fl. wehr. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx, Item i. lb 6 ß vff den 17. Jan. lößig mit 26. lib. H Isaac Rummerßpergern dem lederhändlern (übernohmen) – umb 25. lib

Fils de charretier, le charretier Georges Hœrter épouse en 1626 Salomé, fille du charretier Michel Schmid
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 144-v n° 14)
1626. Dominica eâdem [Jubilate] 1. vice Görg Herter der holtzkarcher, Wolff Herters deß holtzkarchers Vndt burgers alhie ehelich hinderlaßener sohn, Jungfr. Salome, Michael Schmiden deß Karchers Vnd burgers alhier hinderlaßene eheliche tochter. Mont. post Cantate Zu S. Claus (i 158)

Georges Hœrter est élu sergent des Sept en 1638 après que Jean Schwab est mort avant d’entrer en fonction
1638, Préposés aux affaires foncières (VII 1347)
(f° 2) Sambstag den 20. Januar – Nach dem Johannes Schwab, der in newligkeit erwöhlte Siebner Knecht, Zuuor, vnnd ehe er die Ordnung geschworen tods verfahren, Alß ist zu dißem mal sein stell ersetzt und Georg hörter der holtzkarcher unanimiter zu einem siebner knecht erkoßen worden. Jurauit beÿ Siebenzücht. so wider Ordnung.

Georges Hœrter demande à être relevé de ses fonctions de sergent à cause de son grand âge et à être admis comme pensionnaire pauvre à l’hôpital. Les préposés acceptent sa démission et le recommandent aux administrateurs de l’hôpital.
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 62) Sambstags d. 19. April – Georg Hörter Sibner gerichts Knechts vberreicht per Bitsch Vnd.ge supplication, Bericht d. Er alterß halben seinen dienst nicht mehr Versehen kan, Bitt Vm erlaßung vnd auffnemmung in die arme Pfrund.
Erk. Ist die Resignation angenommen, Vnd daß begehren halben an die H. Pfleger deß mehren Hospitalß verwiß. worden.

D’après les actes suivants, la veuve de Georges Hœrter se remarie avec le charretier Matthieu Baumüller qui a épousé en 1633 Eve Zimmermann, veuve du cordeur de bois Jean Stierlé. Les fiancés passent un contrat de mariage devant le notaire Valentin Püchler d’après l’inventaire après décès.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 42 n° 33)
1633. Dom. 9 & 10 Tri, Mattheus Bawmüllers Karch. v. burg. alh. v. Eva hannß Stierle gewesen holtzlegers selig.witwe, huius wider Jörg Ruschneÿ holtzkarch. alhie. cop. Mont. 26. Aug. W. (i 265)

Originaire de Blodelsheim, le cordeur de bois Jean Stierlé épouse en 1613 Eve fille de Michel Zimmer (Zimmermann) native de Bischheim-au-Saum. Le pasteur note sur deux pages que les fiancés ont vécu dans la luxure en le niant dans un premier temps et en en convenant ensuite. Un enfant est né après la première proclamation, ce qui a retardé la deuxième. Le texte du pasteur s’interrompt en cours de phrase
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 170 n° 43)
1613. [Dominica XI Trinit: 15 Augusti] Hanß Stierlein von blodelsheim, ein holtsleger, Eua, Michel Zimmers selig. Zu büscheim bej Schilck hind. tochter
Dise Zwo personen haben mit einand. In Unzucht geleb. vnd Ihren Ehestandt mit vnzucht angefangen, welchs sie doch für den hern Kirchenpflegern anfangs hefftig gelaugnet, aber doch enttlich gestehen müßen, wie es dan das werck baldt darauf Erwießen, dans als sie Zinstags vor der Ersten außruffung für die Kirchenpfleger gestelich worden, do sie es Anfangs vor* hefftig gelaugnet, als* sie gleich den nechstuolgenden Donnerstag vmb Mittag Kindes geneßen darumb aus die andere außruffung vnd Einsegnung hatt müßen Eingestelt werden biß nach vollendter Kindbetth Sie seind Jhrer vnzucht halben für die Kirchenpfleg. gestelt vnd Ihnen Ernstlich Zugesprochen worden haben sich Ernstlich gedemütiget, Ihre mißhandlung Erkant, hertzlich vmb verzeihung gebetten, Solchs Ist hernach In der andern außruffung der Kirchen von der Cantzel vermeldet vnd angezeigt worden vnd sindt sie hernach vff

Jean Stierlé devient bourgeois par sa femme Eve, fille (belle-fille) du cordeur de bois Mathias Schimpf
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 969
Hanß Stierle d holtzleg. Empfahet d. Burgerrecht von Eua Mathis Schümpff deß holtzleg.s tochter wull Zu den freÿburg. dienen. Actum den 16. 9.bris Ao 1613

Eve Zimmermann meurt en 1657 en délaissant pour seul héritier testamentaire son mari Matthieu Baumüller. L’actif de la communauté qui comprend une maison rue de Schiltigheim s’élève à 78 livres, le passif à 135 livres.
1658 (20.3.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8) n° 3
Inventarium über Weiland Evæ Zimmermännin, Mathei Bawmüllers des Karchers bgrs Zu Str. hfr. seel. v.laßenschafft vffgericht 1658.
Inventarium aller Haab Nahrung vndt gütteren liegender vnd vahrender, Keinerleÿ dauon außgenommen noch hinder gesetzt, so weiland Eva Zimmerin, Mathei Bawmüllers des holtz Karchers hfr. beÿ ihrem den 5. Xbris 1657.t Jahres beschehenen seel: Ableiben verlaßen, welches vff erfordern vnd begehren erstged. Mathæi Bamüllers des hinderbliebenen wittibers alß Krafft deßen beÿ E: E: Großen Rath d Statt Straßb: erhaltenen Indulti testandi vndt darauff vor H: Gottfried Stößern Contractuum Notario vndt Gezeügen auffgerichteten Testamenti nuncupativi instituirten Testaments Erben inventirt (…) Act. den 20.ten Martÿ Anno 1658.

In einer inn d. St. Str: ane Schiltzgaßen vffm Roßmarck gelegenen v: inn dieße Verlaßenschafft: gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Vff d. obersten büehnen, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Wohnstuben, Vor d. Stueb., Im Keller
Eigenthumb ane einer behauß. It: j. Behauß: sampt dero Recht. v. Gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßb. ane Schiltzgaßen vff dem Roßmarck einseith H: hannß König. dem Maurer, E.E. groß. Raths alten beÿsitzern, 2. s. Daniel Fÿdeln Spielmann, hinden vff die Krebßgaß stoßend, dauon gehndt Jahrs 5. lb. 5. ß d dem Stifft Alten St. Peter alhie lößig mit 105. lb d. Sonst über dieße beschwärdt leedig v. eÿgen vndt angeschlagen per 40. lb. Darüb. ist kein brieff vorhanden, Eß bericht ab. der wittib. daß er dieße behaußung von hanß Peter (-) dem Meÿsterknecht vffm Zimmerhoff vor ohnfegehr 20. Jahren vmb 400. fl. sampt den darauff stehend. beschwärden erkaufft so inn alhieß. Cantzleÿ Contractst. Verschrieb. Zubefind.
Copia Auffgerichteter Heuraths Verschreibung
Abzug in hieuorher geschriebenen Inventarium gehörig. Ergentzung er Fr. selig. Nahrung gehörig 117. lb
Theilbar gutt, haußrath 24, frucht 1, Silber 11 ß, Pferdt, sambt seinem geschirr Zum fuhrwrrckh gehörig 11, Eigenthumb an Einer behaußung 40, Summa summarum 78 lb – Schulden 135 lb, Übertreffen also sie theilbare schulden das theilbare gutt umb 58 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 54 lb
Eheberedung obged. Matthæi Bawmüllers deß holtzkarchers vnd Evæ Zimmerin seiner nunmehr versorb. haußfr (…) Bescheh. in Straßburg Sontags den 11. Aug: Aô 1633. Valentin Püchler, Nots.
Copia Testamentum nuncupativi. 1657, Dienstags den j. tag deß Monats Decembris alt. Callends. (…) in einer am Roßmarckh in d. Schitzgaß. geegenen nachgemeldten Testirenden Eheleuth Eigenthümlich zustehend, auch von Ihnen bewohnend. behaußung, in d. Stuben, vor mit Gottfried Stößern dem ältern als hierzu in spê req.rirten Kaÿßerl. Notario (…) Christoph Meÿern d. Cantzleÿ Contractstub geschwornen Substituto (…) persönlich erschienen seind d. Ehrsam Matthiß Bawmüller holtzkarch. vnd burg. Zu Straßb. vnd Eva sein Eheweib, Er Matthiß Zwar noch gesund. stend v. gehendt, Sie Eva aber Kranck. auff einem stuhl sitzenden Leibs (…) Gottfried Stößer Senior, Sacræ Cæsæ Majest: Auth: publicus Reipubl: Argent: Patriæ Cancell: Contract: Notarius

Le pasteur établit un certificat d’indigence pour Matthieu Baumüller et sa femme que la fille de cette dernière remet aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’assemblée renvoie les pétitionnaires aux administrateurs de l’hôpital
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
Matthiß Bawmüller et uxor. 129.
(f° 129) Sambstags d. 5. Septemb. – Matthiß Bawmüllers, burgers v. deßen Ehweibs dochter weilen beÿde Ehleut einige Mittel nicht haben, noch alters und blödigkeit halben, etwas erwerben können, So v. Sie p. Dr B. mitkommender Ihrer Seelsorger attestaten genüßen Zu laßen vnd im Spittahl auffzunemmen. Erk. An Hhn Pfleger gewießen.
H. XV.er Gall et H Walter

Salomé (Schmid), femme du charretier Mathieu Baumüller vend la maison 69 livres au charretier Michel Saur et à sa femme Anne

1667 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 493
(Prot. fol. 32. fac. 2. – 95 lb) Erschienen Salome Mathiß Bawmüllers deß holtz Karchers Eheweib, mit assistentz erstemelts ihres Ehevogts
in gegensein Michael Sauren deß Kärchel Ziehers und annæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh in der Schiltzgaß, einseit neben Jacob Schotten von Lampertheim, anderseit neben Niclaus Heÿden dem Mauerer, hind. vff Andres hafnern den Steinmetz. stoßend gelegen, davon geh. iahrs vff den 17. Jan: j. lib. 6. ß H. Martin Bratfisch dem Gerbern vögtlich. weise – umb 69 Pfund

Le journalier Michel Saur et sa femme Anne Ziegler deviennent bourgeois en décembre 1658 en apportant deux fils et en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1658, 3° Livre de bourgeoisie, p. 959
Michel Saur der taglöhner erkaufft Vor sich Vnd sein Haußfr. Annam Zieglerin daß Burgerrecht vmb 20. Golt. fl. so er Vff dem Pfen: thurn erlegt, brinngt mit 2 Kind. Nahmens Johannes Vnd Jacobus, so noch kein aigengueth, will Zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen, Jurav: 21.ten 10. bris 1658.

Michel Saur meurt en décembre 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 87 livres. L’actif de la communauté s’élève à 130 livres et le passif à 89 livres.

1693 (28.2.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 4) n° 211
Inventarium über Weÿland Michel Sauren geweßenen Karchelziehers und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium und Beschreibung aller und Jeden Haab und Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so der Ehrenthafft und bescheidene Michael Saur der Karchel Zieher und burger allhier zu Straßburg nach seinem d. (-) Xbris Jüngst hiengelegten 1692.ten Jahrs aus dießem müheseel. leben genommenen Tödlichen hientritt hinderlaßen, welches alles auf freundliches Erfordern und begehren deß Ehrsam: und bescheÿdenen Meister Johannes Sauren deß schuemachers und burgers allhier für sich selbsten und der tugendsamen Frawen Anna Maria Saurin deß Ehrengeachten Herrn Ezechiel Bruders præceptoris Domestici und gleichformigen burgers Ehelicher haußfr. beÿständlich deßelben, So dan deß Ehrenvest, fürsichtig und Weißen herrn Johannes Zieglers E E großen Raths alten beÿsitzers alß geordneten Curatoris Michel und Diebold Sauren beeder noch lediger schuhmacher aller vier deß abgeleibten hinderlaßener Kinder (…) Actum in Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambtag d. 28. febr : 1693.

In einer in der Statt Straßburg in der schiltzgaßen auff dem Roßmarckh gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. Wie volget
Inn der Soldaten Cammer, Inn der Stuben
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item hauß und hoffestatt mit Allen deren Gebauwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßb. am Roßmarckh in der schiltzgaß. Einseith neben der Fr. Bechtoldin anders. Niclauß Heÿden d. Maurer hinden auff N. Blümeln d. Corallenmach. stoßend, so freÿ ledig Eÿgen und æstimirt Krafft der d. 17. Januarÿ 1693. durch die verordnete Werckleuth gethaner Abschatzung wie solche aicch Zur Zeit mütterlicher Verlaßenschaffts Inventation auch beschehen für 87. Hierüber sagt ein deutscher Pergamentener Kauffbrieff in d. Statt Straßb. gefertigt und mit dero anhangendem Insigel bekräfftigt datirt 22. Augusti 1667. notirt mit N° 1
Directorium. Vergleich Zwischen Johann Sauren dem ältern Sohn Vnndt H. Johann Zieglern alß der dreÿ Jüngern Kinder Geschwornen Vogt
Sa. haußraths 9, Schiff und geschirr zum Karchziehen gehörig 4, Eigenthum ane einer behausung 87, Baarschafft 25; Schuld 4, Summa summarum 130 lb – Schulden 89 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 41 lb

Jean Saur hypothèque au nom de son père Michel Saur à l’article de la mort la maison au profit de Susanna Gambs née Goll, propriétaire de la maison voisine. En marge, quittance remise à Anne Marie Saur et à son mari Ezéchiel Bruder

1692 (16. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 798
Erschienenen Johann Saur, der Schuhmacher im nahmen Michael Saur deß Faßziehers seines leiblich. Vatters, welcher an einen elend. Zustand tödlich Kranck, auch nicht schreiben könne, Ihme aber mündlich hierzu befehlt habe
hatt in gegensein Fraun Susannæ Gambsin, gebohrner Gollin, mit beÿstand Hn Johannis Bechtolds deß Saltzverwalthers ihres leiblich. Sohns, angezeigt und bekandt auch mit einem von Hn Johann Ziegler, E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, sein Michael Sauren noch ledig. Kinder Vogt eÿgenhändig geschrieben und Und.schriebenen am 15.ten huius datirt. Schein beglaubte, daß Er Michael Saur schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und Zugehördten, allhier am Roßmarck in der Schiltsgaßen, einseit neben d. Fr. Crediitrici anderseit neben Niclaus Heÿd. d. Maurern, hinten auff andres Haffner den Steinmetz stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn bemelter H. Bechtoldt Jetzmahliger dreÿer des Umbgeldts, deme der hierinn verschriebene 25. lb Capital von hierinn ged. Fr. Creditrice seiner leiblichen Mutter nun seel. erblich und allein Zugefallen, hatt in gegensein Annä Mariä gebohrner Saurin hierinnged. Michael Sauren, des debitoris seel. Nachgelaßener Tochter, mit beÿstand Ezechiel Bruders, ihres Ehevogts (quittung) den 4. apr. 1698

Michel Saur lègue la maison pour 200 livres à sa fille Anne Marie Saur femme du revendeur Ezéchiel Bruder d’après le partage cité à l’inventaire de 1710.

Fils de marchand de soie, le revendeur Ezéchiel Bruder épouse en 1687 Anne Marie Saur après avoir passé un contrat de mariage mentionné à l’inventaire de 1710.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v, n° 29)
1687. Junius, d. 25. Ezechiel Bruder d. led. Grämp H. Christian Bruders seidenhändlers vnd burgers allhier ehel. Sohn und Jgfr. Anna Maria Michael Sauren deß burgers und faßziehers ehl. tochter (i 209)

Ezéchiel Bruder s’adresse aux Quinze après que les Tonneliers lui ont refusé le droit de débiter le vinaigre. Il argue qu’il vendra seulement au détail et se fournira auprès de tonneliers. Les préposés généraux de l’accise sont d’avis de refuser la permission puisque la demande est contraire au règlement et que d’autres revendeurs pourraient solliciter la même permission. L’assemblée adopte leur avis.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 205) Sambst. den 7. Aug: – Ezechiel Bruder Ctra Kieffer pt° Eßig schancks
Ezechiel Bruder, der Gremp, per Saltzmann, Hatt Vorg: laßen E. E. Zunfft der Kiefer Zunfftmr. H. Johann Georg Holtzschuch, Klagt, das er sich beÿ letztern Zunfft gericht daselbsten, wegen des eßig schancks das Zunfftrecht Zuerhalten gep: angemeldet, so sie ihn aber abgeschlagen, Weilen Er aber anderst nicht, als maaßen weiß Zu Verkauffen gedencket, so er doch Von den Kiefern selbsten Käufflich annehmen muß, Alß bittet undth. ihm solches gn. Zuerlauben, v. ged. Zunfftrecht, wie andern, vmb die gepühr gn. Zukommen Zulaßen. Dr. Goll Weilen gegenth. begehren wieder die Klare Zunfftarticul laufft, vnd ihm, als einem grempen nicht gestatten können, als bittet vmb gn. manutenentz vnd d. begehren abzuschlagen. Saltzmann generalia vnnd setzts. Erk. Vor Obere Umgelts Hh. gewießen.

(p. 209-v) Freÿt. den 13. Aug. – Ezechiel Bruder Ctra E. E. Zunfft d. Kieffer
Herr XV.er Metzger Und Herr XV.er Weßner, so jnn abweßenheit Herren XV.er Joham dem Geschäfft beÿgewohnt, laßen her Herren Schragen referiren, daß Nachdeme Ezechiel Bruder der Gremp, Umb Erlaubnuß eßig Maaß Und halb Maaßen Weiß auß Zu Zäpffen, angesucht, E. E. Zunfft der Küeffer aber durch dero Zunfftmeister H. Johann Georg Holtzschuch sich darwieder opponirt, Und daraufhin die sach Zur depuaôn gewießen worden, Sie nicht ermangelt: die Parthen anzuhören, da dann Implorant sein petitum Widerhohlt, Und anbeÿ sich dahin offerirt d. er Nicht Nur beÿ den Küeffern geld Zünfftig Werden, sondern auch gar den eßig beÿ ihnen Kauffen wollte. Weilen aber ged. Zunfftmeister Umb manutenentz des articuls, deme dießen begehren schnurstracks Zuwid. lauffet, gebetten, Und Zugleich das præjudicium das Hannß Melchior Binders, des Grempen, deme ebenmäßiges abgeschlagen worden, allegirt Auch wann ihme, dem Supplicanten, gratificirt werden sollte, andere Grempen gleichförmiges prætendiren würden, so hielte man ohnmaßgeblich dafür, d. solches abzulainen seÿn würde, Zu Mghh. stellend. Erk. Wird das begehren abgelaint.

Le précepteur Ezéchiel Bruder loue au nom de sa femme Anne Marie Saur la maison à l’apprêteur de tabac Christophe Hertzer

1696 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 415
Ezechiel Bruder, Præceptor privatus, alß Ehevogt Annæ Mariæ Soderin
in gegensein Christoph Hertzer, deß Tabackbereiters
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Schildsgaß auff dem roßmarckt, einseit neben Fr. Susannam Gambßin geb. Gollin, anderseit neb. Niclaus Heÿden dem Maurer, hind. auff Philipß Blümer d. Corallenmach. stoßend gelegen, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzufang. umb einen jährlichen zinß nemblich Neun pfund

Ezéchiel Bruder et Anne Marie Saur hypothèquent la maison au profit de l’enseignant au Gymnase Jean Güntzler

1707 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 727
Ezechiel Bruder informator u. Anna Maria geb. Saurin beÿständlich Joh. Philipp Zieglers Chirurgi u. Christian Westermanns schuem:
in gegensein H. M. Joh. Güntzlerin Præceptoris inf : Gymn: – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correæ antheil ahn einer behaußung allhier auf dem Rossmarckt in der Schildsgass ein und anderseit neben H. Joh. Bechtoldt gelegen
[non signé]

Ezéchiel Bruder loue la maison au journalier manant Jean Adam et à sa femme Anne Barbe Bitter

1709 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 646-v
Ezechiel Bruder Præceptor privatus
in gegensein Hanns Adam des Taglöhners und Schirmers und Annæ Barbaræ Bitterin
enlehnt, eine behaußung mit allen begriffen und zugehörden allhier in der Schiltzgaß ahm Roßmarckt, einseit neben H. Johann bechtoldt Schaffnern d. Carthaus und St Nicolai in Vndis anderseit neben Ester Heÿdin gelegen – auff 5 Jahr lang anfangend auff Weÿhnachten 1709, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Anne Marie Saur meurt en 1709 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 270 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 37 livres, le passif à 138 livres. L’héritière de la défunte et son frère se partagent les biens de leurs deux frères Michel et Thiébaut qui n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis qu’ils sont partis faire leur tour de compagnon

1710 (4. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) f° 51
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Mariæ Bruderin Gebohrner Saurin, Ezechiel Bruders deß Præceptoris Privati vnd burgers zu Straßburg Geweßener Ehelicher haußfrawen seelig. Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1710.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿland Frawen die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Bruderin gebohrne Saurin, Ezechiel Bruders Præceptoris Domestici v. burgers alhier zu Straßb. geweßene Eheliche Haußfrawen nunmehr seel. nach ihrem den (-) Octobris Vor abgelegten 1709.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hn Friderich Kuntzen Sattlers v. burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome Bruderin, des Abgeleibten seel. mit Vor: und nachgemelten Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugten döchterlins v. ab intestato nachgelaßene eintziger Erbin (…) Actum Straßb. Donnerstags den 4.ten Xbris A° 1710.

In einer alhier Zu Straßburg ane der höllengaß gelegener v. in dieße Nahrung ô gehöriger behaußung befunden orden, wie volgt
Eÿgenthumb an einer Behaußung (E.) Item Hauß vnd Hoffestatt mit All Andern dero Gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten, Geleg. Alhie Zu Straßburg Am Roßmarck in der Schiltz Gaß einseith neben H. Joh: Bechtold S[ch]affner Zur Carthauß anderseith neben Ester Heÿdin hinden Auff Simon Newmann den Maurer stoßend, davon Gehen Jahrs auff den 28.ten 9.bris 2 lb 10 ß d Zinnß H. M. Johann Güntzlin Præceptori Inferioris Gÿmnasÿ Alhier, Lößig in hg: mit 50. lb sonst ledig, eig. und ist dieße behaußung, vermög einer durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleüth Gefertigter und apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 9. Xbris 1710. über Angeregte beschwerdt hiehero Angeschlagen umb 175. Hierüber sagt i. teutscher perg: Kbr. mit der St. St. anh. C. C. Insigel verw. de dato 22. Aug. A° 1667. Darbeÿ 2. Alte perg: Kbr. under wohlged. Insigel, deren der eine datirt den 15. febr. A° 1630. mit Altem N. 3. et 28. notirt, der Andere aber Geben d. 18. febr. A° 1657. Alle mit Vorigem N° 1. signirt
Ergäntzung der Erbin unveränderten Gutts. Auß dem über beeder Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrungen durch H. Joh: Peter Reeben Notm: in A° 1687. Auffgerichteten Inventario – Vermög deß über weÿl. Michel Sauren deß Kärchelziehers, als der Frawen seel. Vatters seel. Verlaßenschafft durch vorgedachten H. Notm. Reeben den 28. febr. A° 1693. Auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderta Nahr. Sa. haußraths 2, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 175, Sa. Schuld ins Erb 50. Sa. Ergäntzung (88, Abgang 45, remanet) 43, Summa summarum 272 lb – Schulden 2 lb, Nach deren Abzug 270 lb
Dießem nach wird auch deß Wittibers unverändert: und Zugleich wegen schlechter beschaffenheit d. theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Summa summarum 37 lb – Schulden 138 lb, Übertreffen also solche Passiva des Wittibers unverändert vnd das theilbahr Gutt dem anschlag nach umb 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 169 lb
Copia der Eheberedung, perge in Prot: C. fol. 830. et seqq
Copia Codicilli und Letzten willens, pge. in prot: C fol 833-b et seqq.
Abschatzung den 9.ten Decembris 1710. Auf begehren deß Ehrenhafften und bescheidenen herr Ezechiel Bruders ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kleinen Schiltsgaßen gelegen Einseith neben herrn N. N. Bechtold dem Schaffner Zur Carthaus, anderseit neben Ester heÿdin, hinden auff Simon Neumann stoßend, Welche behaußung undt gebälckter Keller mit aller Ihrer Recht. undt gerechtigkeiten, durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckleüthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Vier hundert und Fünffzig Gulden Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Ersuch: und Berechnung deßen, was Johann Sauren deß Schumachers Kinder in Weÿl. Michel Sauren deß Kärchel Ziehers vnd Fr. Annæ Margarethæ Gebohrner Zieglerin beeder Eheleüth vndt Burgere Zu Straßburg, Ihres Groß Vatters vnd Großmutter seel. Verlaßenschafft einzuschießen v. Zu fordern haben.
Sie Fr. Anna Margaretha Zieglerin die Großmutter ist den 20. Xbri 1678. verstorben, vnd die Verlaßenschafft den 13. Martÿ A° 1679. durch Joh: Heinrich Langen Notm. inventirt worden, wobeÿ sich dann Johann Saur der ältere Sohn mit seinen Geschwüsterd. v. Mit Erben verglichen, daß weilen Er 89. lb 19 ß 4 d heürathgutt empfangen, Er so lang still und Zurück stehen wolle, biß Andere seine Geschwüsterd Auch so viel erhalten haben werden, dannenhero Er an Mütterliche verlaßenschafft, welche Zu Gleichung der Geschwüsterd nicht sufficient war, nichts fordern Können.
Anno 1692. Mense Decembri starb Michael Saur der Großvatter Auch, deßen Verlaßenschafft durch Notm. Reeben inventirt vnd d. sub Lit. B. beÿgehende Inventarium darüber expedirt worden. Nun hat Er Michel Saur seiner dochter Annæ Mariæ, Ezechiel Bruders haußfr. seine behaußung ane der Schültzgaß per 200. fl. prælegirt und derselben den lebtägigen Genuß solcher 200. fl verordnet, Zumahlen ist der Vergleich mit Johann Sauren wegen empfangener 89. lb und noch fernerer 5 lb Ehesteür Auch auff dieße Groß Vätterliche Erbschafft extendirt worden, Wobeÿ ferner Zuwiß., daß berührte beÿde Saurische Eheleuth Vier Kinder hinderlaßen, Wovon Zween Söhn, Nahmens Michael und Diebold schon Viel Jahr lang in der frembde, Von dero Leben und Wandel mann die Geringste Wißenschafft nicht hat, dannenhero dero Nahrung von denen beÿden Geschwüsterden Außzubürgen sein Werden (…) Signat. den 11. Xbr A° 1710.

Ezéchiel Bruder loue la maison au revendeur manant Jean Jacques Schmidt

1717 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 180-v
Ezechiel Bruder Præceptor privatus
in gegensein Johann Jacob Schmidts des grempen und schirmers
entlehnt, eine behausung mit allen zugehörden in der Schildsgaß ahne dem roßmarckt, einseit neben Johann Bechtoldt Schaffner anderseit neben (-) gelegen, auff 4 Jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 10 pfund

Ezéchiel Bruder meurt en 1722 dans la maison propre à sa femme défunte dont il avait la jouissance viagère. L’actif de la succession s’élève à 4 livres, le passif à 33 livres. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 121 livres en comptant la jouissance viagère.

1722 (18.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 16) f° 514
Inventarium über Ezechiel Bruders gewesenen Informatoris und burgers allhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1722. – nach seinem am 20.ten Januarÿ dießes lauffend. 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Bruderin der tochter mit beÿstand Mstr. Joh: Bernhard Brand. des haffners u. burgers allhier ihres Ehemanns (…) So beschehen Straßburg den 18. Junÿ Anno 1722.

Sa. haußraths 4 – Schulden 33, Conferendo übertreffen die Passiva die vorhandene wenige Activ Nahrung umb 28 lb
Wann nun vorstehender Passiv recess von nechst vorher beschriebener Wÿdumbs Summ auch defalcirt und abgezogen wird, so bleibt daran übrig, Conclusio finalis Inventarÿ 121. lb
(f° 4) Wÿdembs Verfangenschaft. Es hatt der Verstorbene seel. aus Weÿland Frauen Annæ Mariæ Bruderin gebohrner Saurin seiner haußfruen seel. Verlaßenschafft Vermög Codicilli ad dies vitæ Zugenießen gehabt, so nunmehro der tochter als Beneficial Erbin eÿgenthümblich zurückfält, Nemlich Ein Kleine behaußung und hoffstatt mit allandern dero Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg Am Roßmarckh in der Schiltz gaß, einseit neben H. Johann Bechtold Schaffner Zur Carthauß, anderseit neben Ester Heÿdin, hinden auff Simon Neümann des Maurers seel. wittib stoßend, und ist dieße behaußung H. Magistri Johann Jacob Hirschel Pfarrherrn Zum Jungen St Peter umb 75. lb d Capital Verhafftet, sonsten freÿ ledig und eigen, wie solche durch der Statt Straßburg geschwohren werckleüthe Krafft dero Abschatzung de 6. Junÿ Anno 1722 über obige beschwerd. æstimirt und angeschlagen worden pro 150 lb

Sa fille Marie Salomé Bruder femme du potier Jean Bernard Brand vend la maison 200 livres à Elisabeth Stierlin veuve du cordonnier Laurent Riehl

1722 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 448-v
(200) Maria Salome geb. Bruderin Johann Bernhard Branden des haffners Ehefrau
in gegensein Mariæ Elisabethæ geb. Stierlin weÿl. Lorentz Riehlen Schuhmachers wittib beÿständlich Johann Ulrich Ruckstuhl des Schuhmachers ihres Curatoris
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Schildts: gaß, einseit neben niclauß heÿdt dem Maurer anderseit neben H. Schaffner Bechtold hinten auff Melchior gerrmann den zundelmacher – um 75 pfund verhafftet, &gx& um 125 pfund

Fils d’un tonnelier de Wangen, le cordonnier Laurent Riehl épouse en 1700 Marie Elisabeth Stierlin, fille de menuisier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1700, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Lorentz Rielen Schumach: und Jfr Mariæ Elisabethæ Stierlerin
Eheberedungs Copeÿ, zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Lorentz Rielen dem ledigen Schumacher von wangenheim gebürtig, weÿl. des Ehrsamen Lorentz Rielen geweßenen burgers vnd küffers alda hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß Hochzeiter, mit beÿstand des Ehrengeachten H Johann Georg Hölbe schumachers vnd burgers alhier seines Vettern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Stierlin des Ehrenhafften Meister Johann Michel Stierlins, schreiners und burgers alhier ehelicher dochter mit assistentz erstgedachts ihres Vatters (…) Actum Straßburg den 11. Junÿ Anno 1700. Jacob Christoph Pantrion Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 63-v n° 11)
Mittwochs den 23. Junÿ 1700 sind nach zweymahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Laurentz Riehl, der ledige Schuemacher und burger alhier, weÿl. Lorentz Riehl gewesenen Kiefferß und burgers Zu Wangen nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Elisabetha Stiehrelin, Johann Michael Stiehlerß der Schreiners vnd burgerß alhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Lorentz rühl schumacher Alß hoch Zeüter, maa& Elisabet strierlerin alß hoch tzeÿterin (i 67)

Laurent Riehl devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 720
Lorentz Riehl der schumacher, Von Wangen, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Maria Elisabetha Stierlin p. 2. gold fl. vnd 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Vnd wird beÿ E E Zunfft der schumacher dienen, Jur: d. 12. Julÿ 1700.

Laurent Riehl meurt en février 1722 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison petite rue du Bouclier (rue de Schiltigheim). La masse propre à la veuve est de 89 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 135 livres
1722 (10.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland der Ehrenhaffte Lorentz Riehl, geweßener Schumacher und burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 3. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welch auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorachtbahren H. Lorentz Trenßen, Lederhändlers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Ester, Mariæ Salome und Philipp Jacob Riehlen des abgeleibt. seel. mit hernach benandt seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben Inventirt, durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Elisabetham Riehlin gebohrne Stierlin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehrenhafften und vorgeachten H. Johann Ulrich Ruckstuhlen Schumachers ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg, Mittwochs den 13. Augusti Anno 1722.

Eheberedungs Copeÿ (…) Actum Straßburg den 11. Junÿ Anno 1700. Jacob Christoph Pantrion Nots.
In einer alhie Zu Straßburg in der Schiltsgaßen ane dem Roß Marckt gelegener behaußung ist befunden word. wie volgt
Auff der bühn, In der Kuchen, In der Stub Cammer, In der Wohnstub
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 15, Sa. guld. Ring 1, Sa. der schuld 20, Sa. der Ergäntzung 52, Summa summarum 89 lb
die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 10, schlag nach 15 ß, Summa summarum 11 lb – Schulden 135 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva die gantze Theilbare Nahrung umb 124 lb

Marie Elisabeth Stierlin veuve de Laurent Riehl hypothèque la maison au profit du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Jacques Hirschel

1724 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 401-v
Maria Elisabetha geb. Stierlin weÿl. Lorentz Riehlen Schuemachers wittib beÿständlich Johann Ulrich Ruckstuhl des Schuemachers
in gegensein H. M. Johann Jacob Hirschel Evangelischen Pfarrers zum jungen St Peter – schuldig seÿen 137 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Roßmarckt in der Schildts: gaß, einseit neben Nicolauß Heÿdt dem Maurer anderseit neben der Bechtoldischer wittib und Erben hinten auff Melchior Gerrmann den zundelmacher

Marie Elisabeth Stierlin se remarie avec Antoine Schneider, journalier au chantier des Charpentiers originaire de Francfort : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Anthoni Schneiders bedienten auf dem Zimmerhoff und fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Stierlin (Exped.)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 24 f° 196)
Eodem [Mittwoch d. 11. Octobr. 1724] sind nach zweÿmahliger öffentlicher Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehelich copulirt und eingesegnet word. Anthonius Schneider der Taglöhner auf allhiesigem Zimmerhoff, weil. Frantz Schneiders, gewesenen Stattsoldaren in Frfrt. hinterlaßener ehl. Sohn, u. Fr. Maria Elisabeth, weil. Lorentz Riehl, geweßenen Schuemachers u. Burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Anthon Schneider als Hochzeiter + der Hochzeiterin hand Zeichen (i 201)

Antoine Schneider devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 913
Anthoni schneider d. arbeit. auf d: Zimmerhof Von franck furt geb. erhalt das b. Von seiner ehefr. Maria Elisabetha Riehlin b. Von hier umb die tertz d: alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d: weinsticher dienen, Jur. d. 11.ten Xb 1724

Marie Elisabeth Stierlin fait dresser l’inventaire de ses apports dans lequel figure la maison

1726 (6. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 108
Inventarium über der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Elisabethä Schneiderin gebohrner Stierlerin Zu dem Ehrenhafften Anthoni Schneider Taglöhner auff den Zimmerhoff und burgern allh. ihrem haußwürth in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgericht Anno 1726. – (…) nachdeme die solches selbsten in præsentia erstbesagt: ihres Ehemanns vndt Joh: Ulrich Ruckstuhl Schuhmacher dero noch ohnentledigten Vogts angeb. vndt vorgewießen hat – So beschehen alhier Zu Straßburg den 6. Septembris Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg in der Schildsgaß ene dem Roß Marck gelegener und in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behausung. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen ihren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht: und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Roß Marck in der schildts Gäßel glegen einseit neben Lorentz Bronner dem Schreiner, 2.s neben Weÿl. H. Schaffners Bechtolds hinterlaßener Wittib u Erben, hinten auf Melchior Gerrmann den Zundelmacher stosend. Davon man jährlich auff Joh. Bapt: 7 lb 10 ß d Zinß H M Joh: Jacob Hirscheln Pfarrern Zum Jungen St Peter allh. von 187 lb 10 ß d Cap. so er in Zweÿen unterschiedlichen mahlen hergelühen Zu bezahlen schuldig. Sonsten freÿ ledig. Darüber bes. 1. teutsch. perg. Kauffbrieff in allhieß. C. C. Stub gef. und m. deren anhang. Ins. verw. datirt d. 28. Julÿ A° 1722. Weiset welcher gestalten dieße behaußung von Joh: Bernhard Branden des haffners und burgers allhier ehefr. erhandelt worden.
Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Summa summarum 47 lb

Marie Elisabeth Stierlin veuve d’Antoine Schneider meurt en 1743 en délaissant trois enfants dont le cadet s’est engagé dans les troupes impériales sans donner de ses nouvelles depuis son départ. L’inventaire est dressé dans une maison petite rue du Bouclier. La succession s’élève à 71 livres.
1743 (13.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 643
Inventarium über Weÿl. Fr. Mariä Elisabethä geb. Stierlin längst weÿl. Anthoni Schneiders des gew. bedienten auf dem Zimmerhoff allhier hinterbl. Wb. seel: Verl. auffgerichtet in Anno 1743.
Inventarium und Beschreibung all der jenigen Haab und Nahr. Schuld und Gegenschuld. über all nichts davon excludirt und ausgeschloßen, so weÿl. fr. Maria Elisabetha Rielin längst weÿl. Anthoni Schneiders des gew. bedienten auf dem Zimmerhoff allhier hinterbl. Wb. seel: nach ihrem den 9.ten dießes Monaths aus dießer Zeith und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen welche Nahrungs Verl. dato Zu Endt stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren derselben hernach benambsten ab intestato Verl. Erben (…) Actum Straßb. d. 13.ten Julÿ 1742.
Die Verstorbene seel : hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Ester Metzgerinn geb. Rielin Friderich Metzgers b. u. Melmans alhier Ehefr. si beÿständlich deßelben Zugegen war, 2.do Fr. Mariam Salome Eckertin geb. Stierlin beÿständlich Joh: Friedrich Eckarts des geschwornen Kornwerffers v. burgers alhier Ehefr. so mit beÿstand deßelben dießem Geschäfft abwarthete Und dann 3.tio Philipp Jacob Rielen ledig. Paßmentirer so aber nachgehends in Käÿßerl. Kriegs diensten gerathen, weilen man aber schon über die 10. Jahr lang Keinen bericht mehr von Ihm Erhalten in also noch ohnbewußt ob er noch beÿ leben sich befindet, oder nicht, deßen Vogt auch mittler Zeit verstorben, als ist in seinem Nahmen deputatus Von E E Kleinen Rath Suo nomine dießem Geschäfft beÿ zu wohnen erbetten und darauff S. T. H. Lt. Joh: Carl Spielmann hierzu denominirt undt abgeordnet worden, welcher auch Persönlich dießen Geschäfft beÿwohnete. Alle dreÿ der Abgeleibten seel. mit längst weÿl. Lorentz Rielen dem gew: Schum. u. b. alhier dero erstern Ehemann seel. ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu dreÿ gleichen Stammtheilen Verl.Erben.
In einer alhier zu Straßburg in der Schiltzgaßen ane dem Roßmarckh gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befund. worden als folgt
Sa. hßrhß 18, Sa. Silbers u. gold. Rinng 1, Sa. baarschafft 51, Summa summarum 71 lb

Marie Elisabeth Stirlin assistée de son gendre Jean Frédéric Eckert, remueur de grains, vend la maison 300 livres au sculpteur Christophe Philippe Lefevre, huissier au poêle du Miroir

1742 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 n° 91
Fr. Maria Elisabetha geb. Stirlerin weÿl. Anthoni Schneiders geschwornen Knechts auff hiesigen Stadt zimmerhoff wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Friedrich Eckert des Kornwerffers [unterzeichnet] +
in gegensein Christoph Philipp Lefevre des bildhauers und büttels beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel [unterzeichnet] Christoph Philipp Le Febure)
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Roßmarckt in der Schildgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers wittib, anderseit neben Jfr Bechtoldin hinten auff Melchior Germanns gewesten Zundelmachers wittib – als ein am 28. Julÿ 1722 erkaufftes guth – um 187 pfund verhafftet, geschehen um 112 pfund

Le Strasbourgeois Christophe Philippe Lefevre épouse en 1726 Marie Françoise Scheibler, fille de marchand de vins, et devient bourgeois par sa femme six mois plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 138)

Hodie 12 Mensis Septembris Anni 1725 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus Philippus lefebure et Maria Francisca Scheiblerin ambo argentinensis (signé) christoff pilib febure, mara frantz siga schaibelerin præsentibus testibus dominis Antoniio Gabriel Strett notario apostolico, Joanne georgio daniele dirrenberger, Joanne bapista lefebure et benedicto Villars (i 76)

1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 926
Christoph Philipp Lefeure d. bildhauer Von hier geb. erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Francisca scheublerin weÿl. Frantz Jacob scheublers gewes. weinhändlers allhier ehelich tochter umb die tertz d: alten b. will beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz dienen. Jur. eod. [23.Martÿ 1726]

Christophe Philippe Lefevre s’inscrit à la tribu de l’Echasse en juillet 1726
1726, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 343) Mittwoch den 31. Julÿ Anno 1726 – Christoph Philipp Lefevre der bildhauer von hier gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ Stall und Pfenningthurns Schein de 23. Martÿ und .1 Aprilis bittet Krafft deßen umb das Zunfft undt Stuben recht.
Erkannt wird denselben gegen erlag der gebühr willfahrt, Juravit.

Christophe Philippe Lefevre, sculpteur et huissier au poêle du Miroir, et Marie Françoise Scheibler hypothèquent la maison au profit du poissonnier Jean Jacques Jung

1742 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 312
Christoph Philipp Lefebure der bildhauer und büttel beÿ E. E. Zunfft zur Spiegel und Francisca geb. Scheiblerin mit beÿstand H. Remigÿ Dürrenbergers des weinstichers ihres geschwistrig kinds und H. Frantz Antoni Grau E. E. Großen raths alten beÿsitzers und dreÿers des hiesigen Umgelds ihres geschwistrig kinds ehemanns
in gegensein H. Johann Jacob Jung des mittlern fischkäuffers E. E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Roßmarckt in der Schildsgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch dem leinenweber wittib, anderseit neben Jgfr Bechtoldin, hinten auff die Germännische wittib – als ein am 1. Martÿ jüngst erkaufftes guth

Christophe Philippe Lefevre et Marie Françoise Scheibler vendent la maison 375 livres au tailleur de pierres manant Antoine Reichard et à sa femme Anne Marie Schœlbler

1744 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 105
Christoph Philipp Lefebure der bildhauer auch büttel beÿ E.E. Zunfft zum Spiegel und Francisca geb. Scheiblerin
in gegensein Anthoni Reichard des schirmers und steinhauers und Annæ Mariæ geb. Schelplerin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI [unterzeichnet] +, +
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Roßmarckt in der Schildsgaß einseit neben Lorentz Münch des leinenweber wittib, anderseit neben Maria Elisabetha Bechtoldin, hinten auff die Germännische wittib – als ein am 1. Martÿ 1742 erkaufftes guth, um 187 und 50 pfund verhafftet geschehen um 137 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Philippe Lefevre à vendre la maison au manant Antoine Reichard en le dispensant de produire un billet d’estimation

1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
Cristoph Willich Lefesvre erhalt erlaubnuß ein häüßlein an Antoni Reichard Zu Verkauffen. 79.
(p. 79) Montag d. 2.ten Martÿ – Lt. Cristmann Nôe Cristoph Willich Lefesvre des burgers und Büttels beÿ E. E. Zufft Zum Spiegel, der bitt unterthänig umb Erlaubnuß sein am Roßmarck in der kleinen Schiltzgaß stehendes häüßlein Vor 750. gulden sambt übernahm aller unkosten an Antoni Reichard den schirmer und Steinhauer Verkauffen zu dörffen, undt umb gnädige Dispensation des augenscheins.
Fuchß, nomine besagten Reichards, bitt umb gnädige Permission gemelts häüßlein umb den angegebenen preiß sambt unkosten kauffen zu dörffen und puncto Dispensationis Vom augenschein, erholt obiges Petitum.
Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuns, Dispensando ob modicitatem pretÿ Von dem sonst gewohnlichen augenschein, mit dießem beding und anhang Obrigkeitlich ertheilt, daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart H. XXI. Zäpffels und H. Rathh. Wildermuths als hierzu ernandter Commissarium solle Verschrieben und Von denenselben gemeiner Statt deßfalls versirendes Interesse nach inhalt der Ordnungen bestens besorgt werden.
Deputati ijdem Zu anzeigung des bescheids.
Copie signée J.J. Carol, XIII. Secretarius (cote 94 Z 81)

Originaire de Weiler en Allemagne, Antoine Reichard épouse en 1736 Anne Marie Schœlbler originaire de Bergbieten.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 94) Anno domini 1736. die 9. Septembris (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti sunt Antoniius Reichard lapicida oriundus ex weiller in germania filius Michaelis Reichard Et Anna Maria Schelberrin filia joannis jacobi schelble olim civis in bergieten, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 50)

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à Antoine Reichard pour avoir fourni un certificat d’hébergement non-conforme. Sa femme déclare que son mari ne sait pas écrire et que ses hôtes sont des parents. Le conseil réduit l’amende.
1740 (15. 9.br), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 121) Dienstags den 15. Nov: A° 1740 – Anthoni Reichert, der Steinhauer citiret wegen 2.r Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister despictirlich Kleiner ohnformblicher: undt nicht nur alleine derhalben Straffbahrer Nachtzedul, sondern auch daß er datum und Jahrzahl darinnen Außgelaßen. Ejus uxor excusiret sich Ihr Mann Könne nicht schreiben, und seÿen die Persohnen so Sie logiret, mit Ihnen verwandt.
Erkandt, Citatus wird als bewegenden Ursachen dermahlen nur in 10. ß Str. condemnirt undt demeselben die Nachtzedul ins Künfftige nach ordnung Zu fertigen, beÿ empflindlicher Str. anbefohlen, Illa bittet nochmahlen umb moderation der Str. warauff selbe ad 5 ß remittirt worden.

Anne Marie Schœlbler meurt en 1744 en délaissant trois enfants. Le veuf déclare qu’il n’a pas passé de contrat de mariage. La masse propre aux héritiers s’élève à 28 livres, l’actif de la communauté à 362 livres, le passif à 208 livres

1745 (6.3.), 94 Z 15 (Inventaires de manants, J. Fréd. Lichtenberger) n° 21
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin, Anthoni Reichards, des Maurers, Steinhauers und Schirmers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1745. – nach Ihrem Sonntags den 20.ten Decembris des nechsthien gelegten 1744.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichem hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Peter Zubers, auch Maurers, Steinhauers und Schirmers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, Christoph Anthoni und Mariæ Margarethæ der Reichard aller 3. der Abgeleibten seel. mit obernandter Ihrem geweßenen Ehemann und nunmahlig hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt durch Ihne den hinterbliebenen Wittiber selbsten (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, in fernerer Gegenarth S. T. H. Johann Jacob Kriegers, Schuhmachers und E: E: Großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlverdienten beÿsitzers als Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten H. Deputati auf Sambstag den 6. Martÿ Anno 1745.
Bericht Wegen dießer Verlaßenschafft. Wie der Wittiber hierbeÿ anzeigte, so habe er mit seiner Verstorbenen Ehefrauen seel. Keine Eheberedung noch sonsten etwas anderes schrifftliches auffgerichtet, so seÿe auch Von Ihrem Zugebrachten und wehreder Ehe ererbten Guth nichts mehr in natura Vorhanden, sondern die gantze Verlaßenschafft wehrender Ehe errungen und gewonnen worden, welche man dann auch Zufolg hießigen Statuti mit Außnahm der Defunctæ Verlaßener Kleÿdung und weßen Gezeugs und des Vorhandenen Rebstücks, als welche der Wittiber denen Kindern und Erben Vor ohnverändert und eigen überlaßen, völlig vor theilbar inventiret.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Schiltzgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumn ane einem liegenden Guth (E.) Ein Vieztel Reeben i Bann Bergbietenheim (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseith neben weÿl. Lorentz München, geweßenen Leinenwebers Wittib, anderseit neben Jgfr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinden auf Germännische wittib stoßend, so außer er hernach passivé eingetragener darauff hafftender Capitalien freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 8.ten Martÿ 1745. angeschlagen pro 300. lb. Wie beede geweßene Eheleuth dieße behaußung ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cantzleÿ Contractstub verfertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret, datirt d. 3. Martÿ A° 1744.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Erben ohnveränderte Nahrung, welche Vermög hievor inserirten berichts allein in zwoen Rubricien bestehet, Sa. Kleidung und Weißen gezeugs 20, Sa. Eigenthums ane einem liegenden Guths 8, Summa summarum 28 lb
Hierauff nun wird auch die übrige Verlaßenschafft vermög hievor berührten berichts als theilbar consignirt, Sa. haußraths 41, Sa. Wein und Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. Eigenthums an einer behaußung 300, Summa summarum 362 lb – Schulden 208 lb, Nach deren Abzug 154 lb
Gantz Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 182. lb
Abschatzung dem: 8. Martÿ 1745. Auff begehren deß achtbahren und bescheitenen Antoni reicherdt dem Maurer und schirmer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Kleinen schiltz gaßen gelegen ein seitß Neben weillandt Lorëntz Munch deß geweßenen Leinen webers wittib anderseitß an Maria Elisabethen bechtoltin, hinden auf die gerr Mannische wittib Stoßent, wëlche behaußung, unden ein gangß eine stuben Küchen hauß Ehren holtz Cämmerlein, ein getrëmbter Keller oben dar über ein stuben Cammer Nebenß Cammer hauß Ehren darinnen der herdt, under dem tach Zweÿ Camren, eine dar Von die soltaten Cammer worüber ein alter tach stull mit einer um bësetzten bienen daß tach mit holl Ziglen belëgt an beten seiten holtzre gëbell, so sehr alt und baufällig sein, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, sich in dert besichtigung befunden und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sechß hundert Gulten. bezeichnüß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les Quinze réduisent de 7 à 2 livres le droit de détraction que doivent les enfants Reichard
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 376) Sambstag d. 5. Junÿ 1745. – Anthoni Reichard pt° Abzugs
Moss. nôe Anthoni Reichard Schirmers und Maurers 3. Kinder Vogt Peter Zuber auch Maurers und Schirmers prod. Abzug Scheins von E. E. Kleinen Rath bitt umb gn. moderation des abzugs. Erkandt, wird dieser Abzug der 7. lb 9 ß auff 2 lb moderirt.

Antoine Reichard se remarie avec Marguerite Hans, originaire de Lixhausen
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 307) Hodie 20 Septembris Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus vir Antonius Richard Cæmentarius et tutelarius hujus urbis viduus defunctæ Annæ Mariæ Schellblerin parochianus noster et honesta puella Margarita Hansin ex Lixhausen parochiæ in Bossendorff oriunda filia Michaelis Hans et Annæ Gilligin conjugum defunctorum parochiana nostra, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 161)

Antoine Reichard meurt en 1748 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. La veuve déclare qu’elle n’a pas passé de contrat de mariage. Les frais de construction pendant la première communauté s’élevaient à 150 livres. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 71 livres. L’actif de la communauté s’élève 76 livres et le passif à 50 livres. D’après le compte rendu des décisions du Petit Sénat joint à l’inventaire, la veuve est condamnée à faire poser le chenal à la toiture et à munir de grillage les fenêtres qui donnent vers la propriété du voisin à l’arrière, en outre à régler tous les frais de procédure et de descente sur les lieux.

1748 (14.8.), 94 Z 16 (Inventaires de manants, J. Fréd. Lichtenberger) n° 29
Inventarium über Weÿl. Anthoni Reichard, geweßenen Maurers, Steinhauers und Schirmers allhie Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1748. – nach seinem Sambstags den 20.ten Julÿ dieses fortlauffenden 1748.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichem hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren hernach gemelder des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugtter Kinder alß deßelben ab intestato verlaßener Erben geschwornen Vögt inventirt, durch Frau Annam Mariam Margareth. Reichardin gebohrne Hanßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Frantz Weinhard des Ledigen Steinhauers (…), So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, in fernerer Gegenwarth S. T. H. Johann Georg Wilden E: E: Großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlverdienten beÿsitzers als Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneten H. Deputati auf Sambstag den 17. Aug. Anno 1748. [unterzeichnet] Beguin, actuarius
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Mariam Franciscam Reichardin so 10 ½ Jahr alt, 2. Christoph Anthoni Reichard, so 6 Jahr alt, diese beede Kinder hat der defunctus in erster Ehe mit weÿl. Frauen Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin erzeugt, deren geordnet und geschworener Vogt ist Joseph Luti, der Klein Karchzieher und Schirmer allhier, so der Inventur Persönlich beÿgewohnt, und dann
3. Mariam Margaretham Reichardin, so 3 viertel Jahr alt und in Zweÿt und letzter Ehe mit Eingangs ernandter Frauen Maria Margaretha geb. Hanßin der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlet worden, deßen geschworner Vogt Joseph Peter des Maurers und Schirmers allhier gegenwärtiger Inventation in eigener Persohn abgewartet.
Also alle dreÿ des Abgeleibten seel. in Zween Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und anthl. verlaßener Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt in der Kleinen Schildsgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehöriger und hernach eingetragener behaußung befunden worden wie folgt.
Bericht wegen dießer Verheurathet mit. Zuißen demnach man auf eingangs gedachtes datum zu gegenwärtiger Verl. Inventation geschritten, und die hinterbliebene Wittib gefraget, ob sie Zur Zeit Ihrer mit dem defuncto beschehenen Verehelichung Keine Eheberedung mit demselben errichtet, Sie darauff in Antowrt ertheilet, daß Sie niemahlen etwas schrifftliches mit einander auffgerichtet, dahero man dann hießiger Ordnung gemäß der Wittib den jenigen halben acker Feld im Lixhaußen Bann, so Sie in die Ehe gebracht, Zusamt deme, was ihr Schwager Ihro annoch ane Ziehlgelld schuldig (…)
Eigenthumb ane einem liegenden Guth (E.) Ein Viertzel Reeben im Bann Bergbietenheim (…)
Antheiler ane einer Behaußung so der Erben unverändert. Sieben 9.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseith neben wl. Lorentz München, geweßenen Leinenwebers Wittib, anderseit neben Jgfr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinden auf N. Dreß, den Zundelmacher stoßend, so außer er hernach passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) lauth deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls angeschlagen pro 350. lb. Machen die hiehero gehörige 7/9. theil 272. lb
Dieße behaußung ware in weÿl. Fr. Annæ Mariæ Reichardin gebohr. Schölblerin des Def. geweß. ersterer Ehefr. seel. thl. Verl. gehörig, woran Ihme dem Def. als participanten derselben Zween dritte oder 6/9. so dan ged. seiner Verstorbenen Ehefr. seel. hinterl. 3. Kindern Zusammen ein dritter: oder 3/9. theil gehörig, woran Von welchen dreÿ neundten theilen aber der Def: von Maria Margaretha Reichardin seiner nach der mutter Verstorbenen Jüngsten töchterl. einen 9. theil ererbet. Die übrige 2/9. theil seind Ihnen des Def. beeden noch lebenden Kindern Erster Ehe als mütterlich guth gehörig, auch hieunden unter des Def. genoßenen Wÿdemb dero über Mütterl. guth beÿgesetzt zuersehen. Die hievon berichteter maßen ane solche gantze Behaußung wehrender des Def. letzten Ehe verwendete haupt baukosten, summatim 150. fl. ertragend, werden Zu 7/9. theilen des Def. Erben, so dann die übrige 2/9. theil dessen noch lebenden Kindern Erster Ehe passivé abgezogen, der thb. Nahrung hiengegen active inserirt. Wie der Def. und ged. seine erstere Ehefr. seelig dieße behauß. ane sich erkaufffet, weiset ein teutsch. perg. Kauffbr. in allhies. C.C. stub gefert. v. mit dero anhang. Ins. Verw, dat. den 3. Martÿ A° 1744.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane einem liegenden Guth 7, Sa. Activ Schulden 5, Summa summarum 15 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Antheils ane einer behaußung 272, Sa. ane einem liegenden guth 2, Summa summarum 306 lb – Schulden 234 lb Nach deren Abzug 71 lb
Endlichen wird auch die theilbarr Mass consignirt, Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 76 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 26 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 155 lb
Wÿdemb, Welchen der Defunctus wegen Maria Francisca und Christoph Anthoni, derer Reichard, seiner noch lebenden Kinder erster Ehe gegen dero Education und Alimentation biß an sein Ende genießen hat. Solcher bestehet nach besag Inventarÿ über w. Fr. Annæ Mariæ Reichardin gebohrner Schölblerin, Ihrer Mutter seel. Verl. in A° 1745. auffgerichteten Inventary, in folgendem
Erstl. Zween Neundten theilen ane der hievorn mit mehrerm beschriebenen Behaußung cum appertinentiis et dependentÿs ane dem Roßmarckt in der Schiltzgaß gelegen, so æstimirt pro 350. lb d. Thun die hieher gehörige Zween neuendte Theil 77. 15. 6 2/3 (…)
– Abschatzung dem: 16. 7.bris 1748. Auff begehren Weÿland Anthoni Reichert des geweßenen Maurer gesellen seel. hinterlaßener Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Kleinen Schiltz gaß, einseit neben Barbara Münchin anderseit neben den Bechtoldischen Erben, und hinten auf N. Dreß den Zundelmacher stosend gelegen, unden neben dem Eingang, ist ein Stübel, Küchel und haußöhren, auff dem Ersten stock, eine Stub, Küchen und Kämmerlein und haußöhren, auff dem zweÿten stock eine Stub, Stub Kammer und haußöhren, so aber nicht außgebawen, hat einen tachstuhl mit höhl und breit Ziegeln bedeckt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor undt umb Sieben hundert Gulten. [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs
– Eigenthum ane der dreien Kindern und Erben zu ungleichen Antheilern zuständig gewesener Behaußung betreffend. Solche alhier nahe dem Roßmarckt in der Schildtsgaß gelegene behaußung ist laut des beÿ E. E. großen Rath alhier erlangten Decreti alienandi de dato 18. Januarii aô 1749. den 24. Aprilis dicti anni ordnungs mäßig versteÿgert und Herrn Georg Michael Müller dem Maurer, Steinhauer und burgern alhie qua plus offerendi für 830. fl. nebst übernahm aller Unkösten überlaßen und den 26. dicti Mensis et anni diese obrigkeitliche adjudication confirmirt, und die Kauff und respê. Verkauff Verschreibung den 3. Maÿ Anno 1749. in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub vorgenommen worden dannenhero derentwegen hernach in die Erbschafft berechnung fließet 415. lb
– Auß E: E: Kleinen Raths der Statt Straßburg Memoriali de anno 1748. Montags den 2.ten Septembris. In sachen Daniel Dreßen, des Soldaten Ehefrau beÿständl. H. Joh: Blühmels Mechanici Kl. contra Antoni Richert, den Maurer Gesellen, modo deßen Wittib und Erben, beklagte, auff producirten letztern Augenscheins relation und weilen biß Anhero derselbe den naach an sein tach nicht gemacht und das waßer anderwerts geleitet, noch die fenster inn Conformitæt dessen Verkrembßet, noch auch die Auffgeloffene Unkosten der Zweÿmahligen Augenschein in welche er condemnirt und Acht Gulden, Acht Schilling sechs pfenning außmachen, nicht bezahlt, als bitt Citatus paritionem und respective solutionem in Acht tagen anzubefehlen refusis Expensis, und in entstehung deßen Zuerkennen, daß obiges durch der Statt Werckleüth auff beklagter Kösten verfertiget werde, derer Beklagten ausenbleiben; Ist purification præjudicio conclusionis nach verordnet und ex officio in Contumaciam angenommenem beschluß Erkandt; daß Beklagte wittib und Erben schuldig seÿen in Zeith eines Monaths inhalt derer Experten relaôn den naach an das tach anzuhängen und das waßer anderwärts abzuleiten, auch die fenster und tag Löcher quæstionis zu verkrembßen und zu vergittern, in entstehung deßen solle solches durch der Statt werckleüth auff beklagter Kösten verfertiget werden und werden beklagte ferner nicht nur in die auffgeloffene Augenscheins Kösten, sondern auch in anne übrigen process Kösten, umb solch in vierzehen tagen sub ipsa executione zu erlegen, condemnirt. publ. den 7. ejud. mensis et anni. – Beguin mit paraphe actuarius

Marie Marguerite Hans se remarie en 1749 avec le compagnon maçon Antoine Spœttler, originaire de Waltenhofen en Allgäu : contrat de mariage, célébration
1749 (13.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 256
Eheberedung – persönlich erschienen Anthon Spöttler der leedige Maurer Gesell, weÿland Johann Georg Spöttlers, gewesenen Zimmermanns und burgers zu Waldenhoffen in d. Gefürsteten Abteÿ Kempten beÿständlich Johann Schoch des Maurers und Schirmers allhier als bräutigambs ane einem,
So dann Frau Maria Margaretha Reichardin gebohrene Hannßin weÿland Anthon Reichard, gewesenen Maurers und Schirmers allhier hinterlaßene Wittib, mit assistentz Frantz Weinhardn des leedigen alhier sich aufhaltenden Maurers als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Februarÿ Anno 1749. – + Anthoni Spöttler handzeichen, + Margaretha Reichardin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 9)
Hodie 17 Februarÿ Anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Antonius Spetle Cæmentarius et Lapicida ex waltenhofen diœcesis constantiensis oriundus filius legitimus defunctorum Joannis Georgii Spetle et Barbaræ Blenckhin conjugum à duobus Annis parochianus noster et honesta Margaritha Hansin vidua defuncti Antonii Reichert tutelaris Cæmentarii et Lapicidæ hujus Civitatis parochiana nostra, signum sponsi x, signum sponsæ x (i 7)

Antoine Spœttle et Marguerite Hans font dresser un état de leurs biens, sans doute pour accéder à la manance
1749 (30.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 359
Vermögenschaft Antoni Spöttle deß Maurer gesellen und fr. Margarethæ gebohrner Hanßin beede Eheleuthe alhier, so durch H Philipp Jacob Eberlin den geschwornen Keuffler vermög mir Zugestellten auffsatzes folgend. maßen æstimirt vnd angeschlag. word. ist
Summa 312. fl. Straßburg d. 29. Meÿ 1749.

Marie Marguerite Hans meurt en 1781 en délaissant deux enfants de son deuxième mariage. La succession se monte à 3 florins.
1782 (7.6.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1476) n° 811
persönlich erschienen Antoni Spöttler, der Maurer Gesell und Schirmer allhier, anzeigend daß weiland Maria Margaretha Spöttlerin geborne Hanßin, seine gewesene Ehefrau den 24. May 1781 das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und 1° Antoni Spöttler juniorem, den hiebei anwesenen ebenmäßigen Maurer Gesellen und Schirmer dahier so dann 2.do Jacob Spöttler, den majorennen Maurer Gesellen, deßen dermaligen Aufenthalt unbekant seÿe, ihre bede mit ermeltem comparirendem Wittiber ehelich erzeugte Söhne zu deroselben einigen Beneficial Erben ab intestato, ane Vermögen aber weiter nichts hinterlassen haben, dan die in beiliegendem durch H. Johann theobald Roth den alhiesig. geschwornen Käufller am 5. Junii 1781 gefertigten (…) Verzeichnus enthaltenen Mobilien und Effecten, so sich dem wahren werth und sein H Roth Anschlag nach in summa beaufen auf 30 fl
Nach Abzug obiger Kleidung und weisen Gezeugs restirende hausräthliche Effecten 24 fl. – Schulden 20 fl. Nach deren Abzug 3 fl

Les tuteurs des enfants Reichard vendent par adjudication judiciaire la maison au maître maçon Georges Michel Müller moyennant 415 livres

1749 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 281-v
Joseph Luti der schirmer und klein kärchelzieher, als vogt weÿl. Antoni Reichard, gewesenen maurer und steinhauers auch schirmers in erster Ehe mit auch weÿl. Anna Maria geb. Schölblerin erzeugten töchterlein Maria Francisca und Johann Peter ebenemäßiger maurer und schirmer als vogt gedachten Reichard in letzter ehe mit Maria Margaretha geb. Hanßin seiner hinterbliebenen wittib erzielten kinds Maria Margaretha
in gegensein H. Georg Michael Müller des maurer meisters, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Roßmarckt in der Schiltzgaß, einseit neben weÿl. Lorentz Münch des leinenwebers wittib, anderseit neben Fr. Maria Elisabetha Bechtoldin, hinten auff N. Dreß den zundelmacher – als ein ererbtes guth – um 415 pfund
(cote 94 Z 3) Aus E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memorianj de Anno 1749. Sambstag den 26. Aprilis [confirmatio]

La maison figure à l’inventaire dressé en 1752 après la mort de la première femme de Georges Michel Müller pour une estimation minimale de 350 livres puis à l’inventaire des apports dressé en 1757 à l’occasion de son remariage. La maison est portée à la valeur de 125 livres à l’inventaire dressé en 1778 après la mort de sa deuxième femme et à la même valeur en 1781 après la mort de Georges Michel Müller.
La maison revient à sa fille Marie Salomé femme du médecin Georges Adolphe Ostertag qui la fait vendre à Jean Karcher en 1795 par un acte déposé en 1797

1797 (17 vend. 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe
Dépôt de vente enregistrée le 26 fruct.. 3 – Cit. Charles Six ingénieur des Ponts et Chaussées au nom de la C. veuve Ostertag, contrat de vente du 24 fruct. 3
Ich Ends unterschriebene bekenne [unterzeichnet] Ostertag veuve
dem burger Johann Karcher von hier
die in allhiesiger Gemeinde in der Schiltz Gaß N° 9 liegend und mir eigenthümlich zuständige behausung so einseit neben N° 11 neben Rauber dem Weeber liegt und von hinten auf N° 17 auf die dem b. Saum gehörige wohnbehausung stoßt verkauft – um 2000 livres

Luthérien converti originaire de Kolbsheim, le domestique Jean Karcher épouse en 1791 Thérèse Ehret, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1791 (6.5.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 128
Eheberedung – sind erschienen Johannes Karcher, der ledige Bediente von Kolbsheim gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirte, Jakob Karcher des Schloßmeÿers daselbst, mit Eva gebohrner Frießin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Theresia Ehretin, weiland Johann Caspar Ehret des gewesenen Gärtners alhier mit Helena gebohrner Koppin ehelich erzeugte Tochter, beiständlich Johann Jakob Klein des Polizei Garde dahier, als hochzeiterin am andern Theil
auf Freÿtag den 6. Maji Nachmittag im Jahhr 1791. [unterzeichnet] Johannes Karcher Als Hochzeÿter, theresa Ehresin

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 3)
Hodie 9 mensis may 1791 (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt joannes Karcher filius Martini Karcher et Evæ fraglin confessionis augustanæ origine ex Kolbsheim et maria theresia helena Ehret filia majorennis defunctorum Caspari Ehret in vivis hortulani et Mariæ Helenä Koppin (signé) Johannes Karcher, teresa Ehretin (i 32)

Extraits des registres de population. La servante Elisabeth Bauer habite la maison Karcher vers 1808
600 MW 15 (1798), p. 82 (i 46) Arrondissement II ; section III rue Schilique n° 10
Jean Karcher, Empl. au Mag: bois, d’ici, 36
Thérèse Ehret, son épouse, 31
600 MW 33, p. 91 (i 124) – 3° section, rue de Schiltigheim N° 10
Karcher Jean, 43
id. née Ehret, Thérèse, 36
(…)
Bauer, Elisabeth, 19, Servante, (née à) Saverne, (en cette ville) dspuis 2 ans, (auparavant) rue des Bouchers 48, (entrée) 24 juillet 1807

Sans doute héritière testamentaire des conjoints Jean Karcher et Thérèse Ehret, Elisabeth Bauer apporte la maison lors de son mariage avec le domestique Joseph Buntz, originaire de Bernardswiller : contrat de mariage, célébration

1826 (13.9.), Strasbourg, Me L’Ange (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Buntz, domestique, fils majeur de Joseph Buntz, vigneron à Bernardswiller
Elisabeth Bauer fille majeure de feu Thiébaut Bauer boulanger et de feu Ursule Goehringer
la future épouse constitue une maison à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 77 du 14.9.

Mariage, Strasbourg (n° 324)
Acte de mariage célébré le 14 septembre 1826. Joseph Buntz, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 Pairial an VIII à Bernardswiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Domestique, fils de feu Joseph Buntz, fossoyeur décédé à Bernhardswiller le 6 mars 1809 et Catherine Dietrich domiciliée à Bernardswiller ci présente et consentante, Elisabeth Baur, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 juin 1787 à Saverne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Thiébaut Baur, Journalier décédé à Saverne le 25 mars 1822 et de feu Ursule Goeringer décédée à Saverne le 18 prairial an V (signé) Joseph Buntz, Elisabetha bauer (i 88)

Après qu’Elisabeth Bauer est morte sans enfant en délaissant son mari comme seul héritier (voir l’acte suivant), Joseph Buntz se remarie avec Thérèse Jung, native de Bischheim-au-Saum
Mariage, Strasbourg (n° 4)
Du 5° jour du mois de janvier 1843. Acte de mariage de Joseph Buntz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 Prairial an VII à Bernardswiller (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf d’Elisabeth Baur décédée en cette ville le 19 juillet 1838, fils de feu Joseph Buntz, fossoyeur décédé à Bernardswiller le 10 mars 1809 et de feu Catherine Dietrich décédée au même lieu le 2 avril 1831 et de Thérèse Jung, majeure d’ans, né en légitime mariage le 26 octobre 1814 à Bischheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Jung, homme d’affaires décédé à Strasbourg le 6 janvier 1836 etd e feu Elisabeth née Jung décédée à Strasbourg le 21 décembre dernier (signé) Joseph Buntz, therese Jung (i 3)

Fils des précédents, le marchand de comestibles Joseph Philippe Antoine Buntz hypothèque la maison au profit du boulanger Jacques Zehnacker. Une police d’assurance jointe à l’acte décrit la maison.

1868 (15.7.), Strasbourg 15 (121), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.829
Obligation – A comparu Monsieur Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de Comestibles, domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes reconnu devoir légitimement
à Monsieur Jacques Zehnacker, boulanger domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
Affectation hypothécaire – Une maison située à Strasbourg rue de Schiltigheim n° 10, d’un côté le Sr Reiner maître maçon de l’autre le Sr Thomas – Propriété. Mr Buntz débiteur déclare être propriétaire de l’immeuble formant le gage hypothécaire pour l’avoir recueilli dans la succession de son pere Mr Joseph Buntz, Vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 24 décembre dernier. Ledit immeuble était la propriété de feu Mr Buntz père pour lui avoir été donné en toute propriété par De Elisabeth Bauer son épouse en premières noces aux termes de l’article neuf de leur Contrat de mariage reçu par Me L’Ange & son Collègue notaires à Strasbourg le 13 septembre 1823. Mad. Buntz née Bauer est décédée à Strasbourg le 10 juillet 1838 sans délaisser ni ascendants ni descendant..
Déclaration par le débiteur. Mr Buntz affirme sous les peines de droit qu’il est majeur & célibataire & qu’il n’a jamais été chargée de fonctions comportant hypothèque légale
(Police d’assurance) L’Union, Compagnie d’assurances contre l’incendie. N° 20.700. Mr Buntz, Effet de l’assurance 28 octobre 1865, Durée du risque 10 ans – La somme de 28.000 francs répartie comme suit, Savoir
1° 16.000 francs sur sa maison d’habitation et dépendances sise audit Strasbourg rue de Schiltigheim 10, élevée sur cave, de rez de chaussée, trois étages et greniers, construite en pierres, briques et bois et couverte en tuiles
2° 4400 francs sur son mobilier personnel placé dans ladite maison dont 1° 4000 francs ur meubles meublans et ustensiles de ménage et de cuisine, glaces, horloge et ornemens, literie, linge, effets d’habillement, provision de ménage, bois de chauffage, vins, cuves, tonneaux et ustensiles de cave, ainsi que sur poêles en faïence avec leurs tuyaux, 2° 400 francs su el linge et effets d’habillements
3° 8000 francs pour le garantir du recours des voisins
Par la présente police se trouve résiliée celle N° 17.634 par suite de modifications.

Joseph Philippe Antoine Buntz loue pour 18 ans la maison à sa mère et à sa tante moyennant un loyer avancé comptant

1868 (11.11.), Strasbourg 15 (121), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.079
Bail – A comparu Monsieur Joseph Philippe Antoine Buntz, marchand de comestibles, domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes déclaré donner en location pour une durée de 18 années entières et consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre dernier pour finir à pareil jour de l’année 1886.
à Mad. Thérèse Jung, sa mère, veuve Joseph Buntz, sans état & à Dlle Salomé Jung, sans profession, les deux demeurant à Strasbourg
L’appartement du premier étage dans une maison appartenant au bailleur & qui est située à Strasbourg, rue de Schiltigheim n° 10, d’un côté le Sr Reiner maître maçon de l’autre le Sr Thomas, ainsi que ledit appartement se trouve dans son état actuel (…) moyennant un loyer annuel de 250 francs soit ensemble pour les 18 années 2700 francs, laquelle somme de 2700 francs M. Buntz reconnaît avoir reçu de preneuses
acp 577 (3 Q 30 292) f° 64-v du 21.11.

Acte de notoriété concernant Joseph Burtz père
1871 (27.10.), Me Momy (minutes en déficit)
Notorietäts Akt bestätigend daß Joseph Buntz, Eigenthümer in Straßburg den 24 December 1867 gestorben sei
acp 596 (3 Q 30 311) f° 192 du 2.11.

Thérèse Jung consent au mariage de son fils commis négociant Philippe Antoine Buntz avec Christine Elisabeth Wilhelmine Busch, de Hombourg
1872 (23.3.), Me Stromeyer
Einwilligung der Therese Jung Wittwe von Joseph Buntz lebens Eigenthümer in Straßburg zur beabsichtigter Verehelichung ihres Sohns Philipp Antoni Buntz, Comis in Homburg mit Margaretha Christina Elisabetha Wilhelmine Busch daselbst
acp 601 (3 Q 30 316) f° 110-v du 25.3.

Cahier des charges dressé pour vendre la maison

1872 (27.5.), Me Stromeyer
Lastenheft, um ein Haus in Straßburg Schiltigheim straße N° 10 zu verkaufen
acp 601 (3 Q 30 316) f° 175 du 4.6.

Joseph Philippe Antoine Buntz résilie le bail au profit de sa mère et de sa tante

1873 (7.10.), Me Metz
Uebereinkunft zwischen Joseph Philipp Antoni Buntz, Kaufmann zu Straßburg
& den Damen Therese Jung Wittwe von Joseph Buntz deßen Mutter & Salome Jung dessen Tante beide in Straßburg
daß die in dem vor Notar Momy den 11 Novembre 1868 errichteten Pachtacte enthaltene Clausel, wornach in Falle des Verkaufes des Hauses die Miethe aufhören soll, außer Kraft trete & die Miethe nicht cedirt werden könne
acp 618 (3 Q 30 333) f° 84 du 9.10.

Joseph Philippe Antoine Buntz vend la maison au marchand de meubles Lazare Levy

1873 (9.10.), Me Metz
Verkauf – Joseph Philipp Anton Buntz, Kaufmann zu Straßburg
an Lazarus Levi, Möbelhändler zu Straßburg
von einem Hause Schiltigheimer Gasse N° 10 für 8300 Franken
davon 1300 Franken baar bezehlt, 1) 6000 Franken zahlbar an Jakob Zopff Eigenthümer zu Straßburg gläubiger nach Akt vor Notar Stromeyer vom 16. Januar 1873, 2) 1000 Franken an Magdalena Rieffel Wittwe von Frantz Hamm lebend Ackerer zu Straßburg, Glaäbiger nach Akt vor Notar Stromeyer vom 9. August 1872
der Verkäuffer behält sich das Recht vor bis den 9. October 1874 das Haus zurückzukaufen
acp 621 (3 Q 30 336) f° 4-v du 17.10., n° 4610

Originaire de Scharrachbergheim, le commerçant Lazare Levy épouse en 1865 Marie Heimann, fille d’un commerçant de Wolfisheim
Mariage, Scharrachbergheim (n° 4)
Le 31 octobre 1865 à l’heure de midi, Acte de mariage de Lazare Lévi, célibataire, âge de 29 ans, né à Scharrachbergheim le 15 novembre 1835, commerçant domicilié à Scharrachbergheim, fils légitime et majeur d’Alexandre Lévi âgé de 61 ans, commerçant, ici présent et consentant, et de Madeleine Nördlinger âgée de 56 ans, domiciliée à Scharrachbergheim ici présent et consentant, et Marianne Heumann, âgée de 29 ans, née à Wolfisheim département du Bas-Rhin le 11 février 1836 domiciliée à Wolfisheim, fille légitime et majeure de Nephtalie Heumann âgé de 72 ans, commerçant domicilié à Wolfisheim ici présent et consentant et de Hanna Lévi âgée de 64 ans, domiciliée à Wolfisheim ici présent et consentant (…) un contrat de mariage a eu lieu devant Me Trotret notaire à Waselonne le 31 octobre 1865 (signé) Levy Lazard, Marie Heymann (i 3)

Lazare Levy meurt le 20 mars 1903
Décès, Strasbourg (n° 774)
Strassburg, am 20. März 1903. der Kranzfabrikant Heinrich Levÿ, wohnhaft in Strassburg am hohen Steg 13, zeigte an, daß der Eigenthümer Lazarus Levÿ, 67 Jahr alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Scharrachbergheim, Unter Elsass, Ehemann von Marie geborne Heymann, Sohn der verstorbenen Eheleute Alexander Levÿ, Handelsmann und Mathilde geborne Nördlinger zuletzt in Scharrachbergheim wohnhaft, zu Straßburg Gerbergraben 32 am 20. März des Jahres 1903 vormittags um ein Uhr gestorben sei (i 35)

Sa veuve Marie Heimann meurt le 17 mars 1913
Décès, Strasbourg (n° 704)
Strassburg, am 17. März 1913. der Rentner Heinrich Levÿ, wohnhaft in Strassburg, Langstraße 100, zeigte an, daß Marie Levÿ geborne Heÿmann, Wittwe des Rentners Lazarus Levÿ, 77 Jahr alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Wolfisheim (Unter-Elsaß) Tochter der verstorbenen Eheleute Nephtalie Heÿmann, Handelßmann zuletzt in Wolfsheim wohnhaft und Johanna geborne Levÿ, zuletzt in Strassburg wohnhaft, zu Straßburg Gerbergraben 31 am 16. März des Jahres 1913 vormittags um 8 ein halb Uhr verstorben sei (i 117)

La maison revient à leur fils Henri Levy, fabricant de couronnes, qui épouse en 1899 Palmyre Levi, native de Dehlingen et demeurant à Sarreguemines avec ses parents

Mariage, Strasbourg (n° 1373)
Straßburg am 19. December 1899. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Fabrikant Heinrich Levy, israelitischer Religion, geboren den 24. Maertz des Jahres 1870 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Eigenthümers Lazarus Levy und dessen Ehefrau Marie geborne Heymann zu Straßburg, die gewerblose Palmyra Levi, israelitischer Religion, geboren den 25. Februar des Jahres 1870 zu Dehlingen (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Saargemünd (Lothringen) Tochter des Kaufmanns Bernhard Levi und dessen Ehefrau Katharina gebohrne Joseph beide wohnhaft zu Saargemünd (i 188)
[in margine :] 18 / VI 1938, n° 1697

Louis Roger Levy auquel reviendra la maison naît en 1905 et meurt à Strasbourg en 1979.

Naissance, Strasbourg (n° 2875)
Strassburg am 5. August 1905. der Kranzfabrikant Heinrich Levy, wohnhaft in Strassburg Am hohen Steg 13, israelitischer Religion, zeigte an, daß von der Palmyra geborenen Levi seiner Ehefrau israelitischer Religion wohnhaft bei ihm zu Strassburg in seiner Wohnung am 5. August des Jahres 1905 Mittags um 12 Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Ludwig Roger erhalten habe
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 13 janvier 1979.



François Michot, serrurier, et (1695) Marguerite Gassmann puis (1709) Susanne Weyer – catholiques


Fils du receveur suisse Michel Michot, le serrurier François Michot originaire de Berne ou de Neuchâtel est au service du serrurier Isaac Lung depuis environ 1691. Il épouse en 1695 Marguerite Gassmann, originaire du canton de Soleure. Suite à une plainte déposée par les compagnons serruriers, les Quinze autorisent en septembre 1698 François Michot à continuer de travailler comme compagnon bien qu’il soit marié. C’est au tour du corps des serruriers de demander en novembre 1699 qu’Isaac Lung, âgé de 70 ans, congédie François Michot pour éviter que les compagnons allemands ne quittent la Ville. Isaac Lung est autorisé à garder François Michot à son service s’il n’engage pas d’autre compagnon et qu’il reste à l’écart du corps de métier tant qu’il l’emploie.
Marguerite Gassmann meurt subitement en août 1703. Une nouvelle affaire oppose en décembre 1703 Isaac Lung et le Corps des serruriers. Il s’ensuit que François Michot devra suivre la règle des Français et des soldats en cotisant chaque mois tant qu’il ne se remariera pas.
François Michot se remarie en septembre 1709 avec Susanne Weyer, luthérienne convertie native de Riquewihr. Tous deux deviennent bourgeois en mars 1719 quelque temps après avoir acquis leur maison rue de la Croix.
François Michot est nommé troisième vice-garde auprès du consul en mai 1731 puis garde en titre en novembre 1737. Il meurt le 24 août 1746, sa veuve le 29 septembre 1758.

Maison en propriété
1719, rue de la Croix (VI 359, actuel n° 3)

Enfant

  • Marie Susanne, épouse en 1733 le cordonnier Jean Adam Frantz


Signature à l’acte d’achat de la maison (1719, cote KS.593 f° 64-v)


Le serrurier Jean François Michot épouse en 1695 Marguerite Gassmann, originaire du canton de Soleure

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30)
Die 8. maÿ anni 1695 (…) sacro matrimonii vinculo (…) honestus Juvenis Joannes franciscus Michault Geniliensis faber serrarius et Margarita Gästmännin solodoriensis, ambo soluti (i 31)

Baptême et sépulture de leur fils Pierre en septembre 1698

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 133, n° 1231)
Prima die Septembris anni 1698 baptizatus est (…) Petrus filius legitimus Francisci Michon serrarÿ et Margarethæ Gassmännin conjugum (i 139)

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 132)
21. Septembris anni 1698 (…) sepultus in Coemeterio petrus Micho natus a tribus hebdomadibus filius Francisci Micho et Margarethæ gaseman patris et matrus (i 161)

Les compagnons serruriers s’adressent en septembre 1698 aux Quinze parce que François Michot, serrurier catholique suisse, travaille comme compagnon bien qu’il soit marié, ce qui contrevient au règlement. François Michot répond qu’il travaille depuis six ans dans le même atelier sans que personne ne s’en soit plaint. Un compagnon danois déclare que les compagnons sont mis à l’amende en Allemagne bien qu’aucun règlement ne leur interdise de travailler. La situation a été tolérée pendant la guerre quand peu de compagnons voyageaient. Les préposés aux métiers suggèrent à François Michot de faire son chef d’œuvre mais il répond qu’il n’a pas actuellement les moyens d’en régler les frais. Ils l’autorisent à continuer de travailler comme compagnon puisque (1) aucun règlement ne s’y oppose, (2) qu’il y a eu de nombreux précédents et (3) que personne n’a entendu parler d’amendes infligées aux compagnons dans l’empire.

1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 225) Sambstags den 27. Septembr. 1698. – Gesellschafft der Schloßer Ca. Meisterschafft der Schloßer et François Michot
Kun: noîe der Ledigen Gesellschafft Schloßer handwercks Michael Kuntzen und Frantz Koppels Cit. per Schedam Jean François Michot weilen derselbe als verheurathet noch gesellen weiß arbeitet, so ihren articulen Zuwider, und Ihnen im Teilen* Höchstnachtheilig seÿe, alß bitten Sie Zum mehrerm bericht Deputationem et facta relatione Ihme solches Zu verwehren, Ref. exp.
S. Citatus præsens berichtet, daß er bereits über 6. Jahr sich in dießer Weckstatt befinde, vnd noch niemal einige Klag wider Ihme geführet worden seÿe, woraus abzunehmen daß es ein lauter mißgunst, mag dahero deputationem wohl leiden, bittet aber abeneben absolutionem Ref. exp.
Kun. generalia, und werden principales sich beÿ Deputation weitläuffig verantwortten erholt denmach priora. S. setzts. Erk. Dep. willfahrt

(f° 229) Freÿtags den 3.ten Octobris 1698. – Schloßer gesellen Ca. Michot
Iid. [Obere Handwercks Herren] Laßen per Eund. [Secretarium] ferner Proponiren, es hätten die ledige Gesellschafft der Schloßer vorige woch wider François Michot welcher verheurathet vnd gesellen weiß hier arbeitete, geklagt, undt umb eine Deputation Gebetten, so auch willfahrt worden. Beÿ deroselben weren beede theil angehört vndt von Frantz Koppel dem Schloßer gesellen von Koppenhagen bericht worden, daß Zwar kein articul so dawider vorhanden, wann sie aber ins Reich kämen, Sie sich darumb abstraffen laßen müßten. Michot hingegen welcher aus der Schweitz gebürtig und catholisch seÿe habe gemeldet daß er bereits Sechs Jahr hier alßo gearbeitet, ohne daß Ihme einiger eintrag geschehen, oder etwas im weeg gelegt worden were. Koppel dagegen Replicirt daß es wehrenden Kriegs, da wenig handwercks kerl her gekommen geduldet worden seÿe, weilen aber viel Kerl anietzo anhero kämen, so müßte manns andern iedoch mögen Sie es wohl leiden, Wann es ihnen nur im Reich nicht nachtheilig falle.
Mann hette auff seithen der Oberen Handwerck Herren demeselben Zu gesprochen das Meisterstück Zu machen vmb da durch der sachen abzuhelffen, Welcher aber sich entschuldiget daß er noch Zur Zeit mit den unkosten nicht auffkommen könte.
Hierauff weren auch H Isaac Lung und Hans Jacob Hägelin die Schloßer Vndt Meister alhie gehört worden, Sie auch viel im Reich gearbeitet, aber davon nie nichts gehört hetten, über das hetten andere Meister mehr nicht der gleichen gesellen hier gehalten, dawid. sich niemalen einig mensch opponirt, Sie auch Zimmer gesindt Gehabt hetten Dahero dass die Obere Handwercks herren davor gehalten, daß ged. Michot wohl ferner geduldet werden könte, (1) weilen Kein articul darwider vorhanden, (2) Hiebevor mehr malen geschehen daß dergleichen personen hier gearbeitet, (3) kein mangel ane gesind erscheine, vnd man (4) nie gehöret daß gesellen darum im Reiche abgestrafft worden weren.
Erk. Wirdt den Michot ferners gesell weiß hier Zu arbeiten erlaubt.

Le corps des serruriers s’adresse aux Quinze en novembre 1699 parce que le serrurier Isaac Lung refuse de congédier le compagnon François Michot originaire de Neuchâtel qui travaille pour son compte suite à plusieurs lettres en provenance de l’Empire selon lesquelles la situation ne peut être tolérée. Isaac Lung répond qu’il s’agit de chicanes et que l’affaire a déjà été jugée. Lors de la séance suivante en décembre, les représentants des serruriers déclarent qu’ils ont besoin des compagnons allemands qui menacent de quitter la Ville si la situation était tolérée plus longtemps. Ils proposent à Isaac Lung de lui réserver le meilleur des compagnons s’il consent à renvoyer François Michot. Isaac Lung répond qu’il a 70 ans, que François Michot travaille pour lui depuis huit ans et qu’il tient à le garder. Il objecte que d’autre maîtres sont dans la même situation, que 27 compagnons ont menacé l’année précédente de quitter la ville et que François Michot est un ouvrier honnête qui se charge de tous les travaux et s’est fait inscrire à la manance. Le corps des serruriers propose un accord d’après lequel Isaac Lung pourra continuer à employer François Michot s’il n’engage pas d’autre compagnon et qu’il reste à l’écart du corps de métier tant qu’il l’emploie. Par ailleurs les serruriers demandent qu’Isaac Lung règle les frais divers liés à l’affaire. Le syndic royal estime que l’affaire principale est réglée par l’accord proposé, quant aux frais, ils ne peuvent qu’être à la charge du corps de métier puisque l’affaire a déjà été jugée. Les Quinze délivrent le 16 janvier 1700 une expédition de leur jugement.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
E. E. Meisterschafft der Schloßer Ca. H. Isaac Lungen pt° Jean François Michots
(f° 365) Sambstags den 28. Novembr. – E. E. Meisterschafft der Schloßer Ca. H. Isaac Lungen
Noîe E. E. Meisterschafft der Schloßer erschienen Hanß Jacob Hägelin Jun. und Tobias Göbel per Kun. Cit. per Sched. H. Isaac Lungen auch Schloßers, weilen Citatus seinen verheuratheten Gesellen oder so genanten Korb, Jean François Michot von Welsch Neuenburg, nicht von sich thun will, ohngeachtet ihme in præsentiâ der Obern Handwerck Hh. Brieff aus dem Reich ohnlängst vorgewießen worden seindt, daß widrigenfalls alle hießige draußen befindliche Meisters Söhne und Gesellen vor untüchtig erkant werden sollen, als bitten Selbige Zu einziehung mehrern berichts deputationem, et relatione factâ, damit nicht so viel umb Eines willen Leiden müßen, Ihme solchen Zuverbiethen Ref. exp.
S. Citatus præsens, weilen solches eine bloßen auffstifftung von etlichen, vnd bereits eine außgemachte Sache ist, alß bittet Prplis es dabeÿ gnd. zu laßen, zumahlen da kein articul dawider seÿe, ref. exp. K. priora unds.* auff der Obern Handwercks Hh. relation S. Similiter priora.
Erk. Deputaôn auff die Obere Handwercks Hh. willfahrt

(f° 385) Freÿtag den 11. Decembr. 1699. – E. E. Meisterschafft der Schloßer Ca. H. Isaac Lungen pt° Jean François Michots
Iidem [Obere Handwercks Herren] Laßen per Herren Friden Proponiren, Es habe E.E. Meisterschafft der Schloßer wider Isaac Lungen auch burgern vnd Schloßern geklagt, daß derselbe seinen verheuratheten gesellen oder so genanten Korb Jean François Michot von Welsch Neüburg nicht von sich thun wolle, deßwegen zu einziehung mehrern berichts, umb eine deputation gebetten.
Alß man darauff die Parten angehört, seÿen auff seithen E.E. Meisterschafft erschienen Hannß Martin Weißmantel, Isaac Gebel, Hans Jacob Hegelin, Tobas Gebel und Hans Michael Scheüring, welche ihre angebrachte Klag widerhohlet, vndt derselben beÿgesetzt, daß Zwar in Vorigen Zeiten, auch einige Körb oder verheurathete Gesellen alhier gelitten worden, es aber im Krieg geweßen seÿe, vnd niemandt dawider geklagt hette (2.) müßten Sie nothwendiger weiß gesellen aus dem Reich haben, wegen der Arbeit, So sie Zu verfertigen, vndt welche die frantzösischen Gesellen nicht machen Könten, alßo daß wann keine herkämen, Sie gantz ruinirt werden würden, [f° 385] anbeÿ (3.) Versichert, daß wan die gesellen, von denen aus dem Reich angekommen brieffen wißenschafft hetten, Sie sambtlich auffstehen vndt weggehen würden (4.) sich offerirt daß Sie dem beklagten Isaac Lungen dem besten Gesellen der Hier sich befinde, in seine werckstatt verschaffen wolten mithin (5.) Fünff brieff aus dem Reich, nemblich dreÿ von Nürnberg, und 2. von Franckfortt producirt, welche alls dahin Gehen, daß man beÿ Ihnen, Keine Gesellen der neben ged. Korb, dem Jean François Michot arbeiten würde, passiren laßen werde.
Worauff Isaac Lung Geantworttet, daß er schon 70. jahr alt, und dießer Michot schon 8 Jahr beÿ ihm seÿe, sich ehrlich gehalten habe und wan Er denselben abschaffen müßte, er sein Handwerck nicht mehr treiben könte (2) wüßte Er acht Meister die dergleichen Körb gehalten haben, (3.) seÿe kein articul darwider vorhanden, auch (4.) nur eine auffstifftung von den Gesellen, daran sich vorm jahr schon 27. zusammen rottirt undt auffstehen wollen, (5.) ihme mit einem Gesellen aus dem Reich nicht gedienet od. geholffen, weilen Er die Geringe arbeit nicht mache, und (6.) ged. Michot ein ehrlicher Kerl, der im Schirm seÿe, vndt der Statt das Seinige beÿtrage.
Auff welches die Meisterschafft replicirt, daß Sie, Ihme, selbigen gern laßen wollen, wann nur ihre Kinder im Reich passirt vnd nicht gehindert würden, oder wofern beklagter Isaac Lung ihnen vor allen schaden guth seÿn wolte, anbeÿ Ihme remonstrirt, daß wann besagter Michot Zu sterben käme, oder mit Ihme uneins würde, er selbigem doch von sich thun müßte, allein habe alles nicht beÿ ihme [f°385-v] Lungen verfangen wollen, sonderlich weilen derselbe Mghherren, bescheidt von vorigem Jahr vor sich habe, vermög deßen Ihme Michot als verheuratheten gesellen alhie Zu arbeiten vergönnt worden, iedoch Endlich sich dahin erklärt, daß wann er dießen Michot behalten dörffe, er keinen Anderen Gesellen neben demselben halten, auch, solang er beÿ ihm seÿn werde, sich* des handwercks Gäntzlich enteüßern, Wann d.selbe aber künfftighin von ihm kommen würde, sein Recht Widerumb zum Handwerck zuschreiten sich vorbehalten haben wolle, womit die Meisterschafft sich auch consentirt habe, Es seÿe aber auch von besagter Meisterschafft eine Specification der unkosten so sich auff 10. fl. 9 ß 10 d belauffen ohne das was die Nürnberg. Meisterschafft noch fordern werde, producirt worden, welche Sie an den Lungen Gefordert, Zumahlen derselbe sich beÿm handwerckh vernehmen laßen, daß Er hundert Rthr daran werden wolle, so Er aber widersprochen, iedoch weilen es ane dem, daß vmb des Michots willen die unkosten auffgeloffen vndt der Specification nichts enthalten, daß die Meisterschafft ohnnöthiger weiß auffgetrieben, alß stünde Zu Mghh. ob Sie ged. Lungen Zu bezahlung des völligen, oder der helffte condemniren oder gäntzlich absolviren wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe beÿ dießer Sach vmb Zweÿerleÿ, als vmb das principal geschäfft undt dann wegen der unkosten zu thun, was nun .d principal geschäfft belange, seÿe daßelbe im Gute verglichen worden und wohl gethan, widrigen falls, wan es nach Colmar vor das Conseil souverain gebracht worden were, der Kläger [f° 386] articul über einen hauffen hetten geworffen werden können, die unkosten betreffendt, weilen der beklagte Isaac Lung ged. Michot auff Mghherren Erkantnus beÿ sich behalten, so könne Er nicht finden, daß Er soche bezahlen solte, sondern vermeine, daß die Meisterschafft selbige Zu leiden haben werde. Erk. Gefolgt.

(f° 411) Sambstags den 19. Decembr. 1699. – Noîe E. E. Meisterschafft der Schloßer, Hans Michael Luther und Tobias Gebel per K. bitten unterth. umb gnädige Communication des in Causa Conend. Ca Isaac Lungen erganengen bescheids. Erk. willfahrt (vid seq. Protocoll de a° 1700 fol. 3.)

XV (2 R 104, f° 3-v) Sambstags den 16.ten January 1700. – E. E. Meisterschafft der Schloßer pt° Bescheids
Obere Handwercks Herren Laßen per Herren Friden referiren, daß E.E. Meisterschafft der Schloßer sich ohnlängst angemeldet, vndt Gebetten habe, daß Ihro der Ca. Isaac Lungen pt° deßen verheuratheten gesellen Jean François Michot ergangene bescheid schrifftlich Communicirt werden möchte, welcher darauff Zu Papÿr gebracht worden seÿe, vndt in nachfolgenden terminis.
In Sachen E.E. Meisterschafft der Schloßer alhier Klägere an einem, entgegen und wider Isaac Lungen auch Schloßeren, beklagten Andern theils, pt° abschaffung eines verheuratheten gesellens, Ist Erkandt, Wird Lung beÿ der, coram Dnus Deputatis gethanen mündlichen erklärung gelaßen, der gestalten, daß so lang er ged. Verheuratheten Gesellen nahmens Jean François Michot beÿ sich in arbeit behalten wirdt, Er keinen anderen Gesellen neben demselben halten, Auch Er Lung dieße Zeit über des handwercks sich gäntzlich enteüßeren, sobalden Michot aber von ihme kommen undt seinen dienst quittirt haben würde, Ihme Lungen, sein recht wider Zum Handwerck Zu schreiten Vorbehalten sein solte.

Le conseil des Maréchaux qui a reçu le jugement des Quinze souhaite en donner lecture à Isaac Lung mais celui-ci n’est pas comparu

1700, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
(f° 100) Dienstags den 26.ten Januarÿ anno 1700. Handwercks gehalten – Demnach gestrigen tags wegen Herrn Lungen des ältern ein bescheid von meinen Gnädigen Herren den Fünffzehen erhalten worden, so wurde solcher abgelesen, Inhalts daß so lang Er seinen verheuratheten Gesellen Jean François Michot beÿ sich in Arbeit behalten wirdt, Er keinen anderen Gesellen neben demselben halten, auch Er Lung diese Zeit über des handwercks sich gäntzlichen enteüßeren, sobald Michot aber von Ihme kommen undt seine dienst quittirt haben würde, Ihme Lungen, sein recht wider Zum Handwerck Zu schreiten Vorbehalten sein solte.
Wegen Herren Lungen deme gebotten gewesen aber nicht erschienen ist, Erkandt, solle Ihme annoch ein paar tag Zeit gelaßen und wieder ein hand werckh gehalten auch Ihme wieder dazu verkündet werden.

(f° 101) Donnerstags den 28.ten Januarÿ ao. 1700 – Wegen Hn Isaac Lungen so auch gegenwärtig da wird erinnert und abermahlen Vorgebracht, waßmaßen dieses handwerck wegen sein herren Lungen gehalten worden.
Zuvorderist wurde der bscheid von meinen gnädigen herrn den Fünffzehen ergangen abgelesen,
(supra, Michot) – 471 Mittwochs den 10.ten Februarÿ ao. 1700 (Extractus, feuillet i 531)

Marguerite Gassmann originaire du canton de Soleure, épouse du serrurier François Michot, meurt subitement en août 1703.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 193-b)
die 21 augusti anni 1703 (…) sepulta est in Coemeterio Margarita Gasmennin Solodoriensis uxor francisci michot fabri serrarii subitaneâ morté (i 223)

Isaac Lung demande en décembre 1703 lors d’un conseil pourquoi les compagnons refusent d’admettre l’apprenti qu’il vient de former alors qu’il n’ont jamais fait de difficulté pour les sept précédents. Le corps de métier fait observer que la décision des Quinze lui a ordonné de rester à l’écart des gens de métier tant qu’il employait François Michot. Isaac Lung déclare qu’on peut considérer François Michot comme célibataire puisque sa femme est morte. Sigismond Falckenhauer propose qu’Isaac Lung règle les frais de procédure pour mettre fin à toute l’affaire. L’apprenti serait reçu mais François Michot devra suivre la règle des Français et des soldats en cotisant chaque mois tant qu’il ne se remariera pas. Isaac Lung demande un délai pour réfléchir.

1703, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
(f° 157-v) Sambstags den 1. Xbris 1703 – Herrn Isaac Lung der Schloßer hat das handwerck machen laßen, und legte auff, der beklagt sich daß von 4. Jahren ein Lehrjungen angenommen gehabt, welcher die Zeit beÿ Ihme ausgeharret, so er dann auch von E. E. Zunfft gericht ordnungs mäßig außthun und ein lehbrieff außfertigen laßen, nach deme mann aber denselben nach gewohnheit Zum gesellen gebott und Laden geschickt in den schlüßel zurbeißen, haben ihne die gesellen und jünge nicht annehmen wollen, sondern wieder abgewießen, alß verlangt er Zuwüßen die ursach, were dißer, der 8. Jung dem er gelehret.
die Meisterschafft legt vor der hochverordneten ober Handwercks herren Ein Decret von gghh XV. ergangen, so verleßen wurde, deß inhalts daß so lang Lung seinen verheuratheten gesellen Jean François Michot beÿ sich in arbeit behalten würd, er keinen andern gesellen neben demselben halten, H Lung auch dieße Zeit über des handwercks sich gäntzlichen enteüßern, sobald Michot aber von ihme kommen und seine dienst quittirt haben würd ihme Lung. sein recht wiede Zum handwerck zuschreiten vorbehalten sein solle.
Herr Lung vermeldet der kerel were nun wie der ledigen standts und seine Fraw verstorben, vermeint es werde weiters kein bedenckens haben, legte aich vor eine abschrifft verschiedenen meister, daß dergleichen mehr passirt worden, und niemand was im weg gelegt.
Herr XV. aller weitläuffigheit abzuhelffen, und die sach zu vergleichen mit den gesellen, berathschlagt sich mit der Meisterschafft, wie H Lungen Zu helffen daß seine Lehrjungen angenommen werden möchten, Herr Sigmund Falckenhauer berichtet die Meisterschafft habe H. Lungen mögliche hand hierinnen gebotten, auch einige gesellen thürnen laßen, und große Kösten und versaumnus beÿ gghh. XV. gehabt, H. Lung zu bewegen den kerl fahren Zulaßen deme er sich aber allem opponirt, und vernemmen laßen ehend d. handwerck als den Kerl zu quittiren, die sachen auffzuheben werde H Lung von den gesellen ihme Leges verschreiben laßen müßen, und die unkosten so beÿ 30. fl. sich ersteiget, zu refundiren bequämen.
Die gesellen hierüber verhöret nach deme Sie sich Zuvor mit einander underredet, was Sie Zuthun gewillet, ob Sie ged. Michot beÿ ihrer laden wolten gelten laßen od. nicht, die haben sich erkläret wann die unkosten der gesellen laden mit dem proces veruhrsachet wieder bezahlt, wolten Sie die Sachen auffheben, und H Lung Lehrjung Inschlüßel beißen laßen und der Werckstatt handwercks gewohnheit erzeigen und umb arbeit umbschawen, jedoch solle Michot nicht Zur Laden kommen, sondern wie ein frantzoß od. Soldat monathlichen sein aufflag gelt der Laden einschicken, solte Er aber wid. heurathen, so wurde hierdurch alles nichtig und beÿ vorigem sein verbleibens haben.
Er H. Lung auff beschehenem vortrag laßt sich vernemmen die sach den gesellen vor zutragen bittet umb so viel gedult.

François Michot se remarie en septembre 1709 avec Susanne Weyer, fille de manants strasbourgeois

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 98) 1709. Die vero 8. Septembris (…) matrimonio juncti sunt Franciscus Michot faber serrarius viduus ex una et Susanna Weyerin, Joannis Jacobi weyers et margarithæ Dietschin inquilinorum argent. filia et altera partibus (i 52)

Susanne Weyer figure au répertoire des convertis tenus par les Jésuites

Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 364) Susanna Weierin, 1709 Juillet 31

Fils du receveur bernois Michel Michot, François Michot et sa femme Susanne Weyer native de Riquewihr deviennent bourgeois en mars 1719, la femme à titre gratuit et le mari moyennant deux florins. Ils apportent un enfant.

1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 838
Frantz Michot Von Bern, der schloßer, Weÿl. Michael Michot gew: schaffners daselbst Sohn Vnd sein Fr. Susanna Weirichin Von Reichenweÿer, die Fraw emp. es gratis, der mann aber emp. es Von Ihr p. 2. gold fl. 16 ß, bringen 1 Kind mit so beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ den Schmiden dienen. J. d. 11. Dito [Martÿ 1719]

Les Treize nomment en mai 1731 le serrurier François Michot troisième vice-garde auprès du consul puisque les deux autres remplaçants, Michel Baas et Jean Lion, sont souvent occcupés par leur travail, l’un de jardinier l’autre de casernier. Le préteur royal ne voit pas d’objection à nommer un troisième remplaçant qui ne coûte rien à la ville et soutient la candidature de François Michot qui a bonne réputation

1731, Protocole des XIII, 3 R 77
François Michod Wird Zu einem Vicario der beÿ dem Reg. H. Ammeister auff wartenden Wächter angenommen. 76.
(p. 76) Montag d. 21.ten Maÿ 1731. Beÿ dieser Zusammenkunfft der Hh. Ammeistern seÿnd Zweÿ Memorialien abgeleßen worden, Eines Von den Sambtlichen sechß Wächtern, Welche beÿ dem Jeweilig Regierenden H Ammeister umb Wechßlungs weiß auffzuwarten haben, Summarié dahin gehend, daß, Weilen offtermahlen ein oder ander unter ihnen unpäßlichkeit halben ihre dienst Zu versehen nicht im stand seÿen, und ihre beede Vicarÿ nemblichen Michael Baaß und Jean Lion solche auch nicht allzeit an ihren statt vertretten können, indeme Michael Baaß, obwohlen sonst fleißig und Willig ieweilen kranck oder umb sein stücklein brod Zu verdienen, mit garten arbeit beschäfftiget, und Jean Lion als Cazernen: knecht fast allzeit daselbst occupirt ist, die Hh. Ammeister gnädig geruhen Wolten noch einen dritten Vicarium anzunehmen,
durch das andere eingangs besagter Memorialien hat François Michod der hießig burger und schloßer unterthänig gebetten ihme sothane Stelle eines Vicarÿ der Wächter hochgeneigt auffzutragen, Alß nun ich der xiii Secetarius hierauff berichtet Waßmaßen Herr Prætor Regius, mit Welchem dieser sach Wegen Zu reden die ehren gehabt, denen Hh. Ammeistern überlaße einen oder noch meh Vicarios, anerwogen solche gemeiner Statt nichts kosten, nach ihrem belieben Zu erwöhlen, ist Vermittelst gehaltener umbfrag, in Welcher H. Ammeister Denner und H. Ammeister Gießing dem letztern Supplicanten wegen seines fleißes bißherigen Wohlverhaltens und auffrichtigen Wandels ein sehr gutes Zeügnus beÿgelegt habe, vorgemelter François Michod zu einem Vicario der beÿden iährlich Regierenden Herren Ammeister bestelten Wächter unanimiter angenommen worden.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment François Michot, homme jeune et alerte, garde du consul en novembre 1737 de préférence à Michel Bon, malade et alité depuis deux ans

1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Frantz Michaut Wird Zu einem Wächter beÿ dem Regirenden H. Ammeister angenommen. 514.
(p. 514) Mittwoch d. 27.ten 9.bris 1737. Der Regirende H. Ammeister berichtete, daß, nachdeme Heinrich Krebß vor etlichen tagen Verstorben und durch diesen todtfall eine Wächters Stelle beÿ dem ieweilig Regirenden H. Ammeister ledig Worden, Michel Bons und Frantz Michault beede Vicarÿ und der Catholischen Religion Zugethan, maßen die alternative dermahlen ein Subiectum Von dieser Religion erfordert, indeme der letzt erwöhlte Wächter lutherisch ist, umb diesen dienst der Erstere durch seine frau der andere aber selbst angemeldet hätte, So Viel den genandten Bons betrifft, Weilen derselbe sehr kräncklich auch schon Zweÿ iahr lang Zu bett ligt, Wäre seinem erachten nach, auff deßen Person dermahlen keine reflection Zu machen, hingegen seÿe Frantz Michaut ein iunger frischer und gesunder man, So sich Wohl Zu diesem officio schicket, Wolte derohalben Meinen Herren /:denen die Wahl der Wächter nach Löbl. Observantz Zukombt:/ ihn hiemit Vorgeschlagen haben.
Hierauff ist durch ordentliche umbfrag Frantz Michault Zu einem Wächter beÿ denen ieweiligen Regirenden Hh. Ammeistern angenommen Worden.

François Michot meurt le 24 août 1746 en délaissant une fille qui consent à ce que sa mère ait la jouissance de tous les biens du défunt bien que son testament soit invalide d’après l’ordonnance royale. Les experts estiment la maison 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 275 livres, le passif à 47 livres.

1746 (14. 7.bris), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 2) n° 52
Inventarium über Weÿland des Ehrsamen Frantz Michot geweßenen Schloßers und Wächters beÿ dem jeweiligen regierenden Herrn Ammeister auch burgers allhier zu Straßburg nunmehro Seel. Verlaßenschafft auffgerichtet im jahr 1746. – nach seinem den 24.ten jüngst verwichenen monaths Augusti aus dießem jammervollen leben genommenen tödlichen Hintritt Hier Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehr: und tugendsahmen frauen Mariæ Susannæ Frantzin gebohr. Michot als des verstorbenen seelig mit hernach benannter hinterbliebener wittib ehelich erziehlter tochter und ab intestato hinterlaßener eintziger Erbin unter assistentz undt beÿstandt H. Johann Adam Frantzen des schuhmachers und burgers allhier als deroselben Mariti fleißig ersucht undt inventirt, die Ehr: undt tugendsame frau Mariam Susannam Michot gebohrne Weÿrichin die hinterbliebene wittib beÿstänndt. H. Johann Adam Hügelins des Kachlers undt auch hießigen burgers (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwoch den 14.tag des monaths 7.bris anno 1746.

Copia des zwischen beeden Eingangs gemeldten nunmehr Zertrennten Testamenti nuncupativo reciproci
Declaratio Hæredis wegen vorstehendem testament. Obwohlen vorstehendem Testamentum nuncupativo reciprocum vermög Königl. ordinonnance Keines valoris, sondern als null und nichtig anzusehen, So hat dannoch die Erbin beÿständlich Eingangs gedachten jhres Maritj, sich dahin erkläret, daß Sie daßelbe, Soviel den § 3.tio Ihrer muttern als der Hinterbliebenen wittib verschafften usumfructum belanget, Keines weeges kräncken, sondern viel mehr Ihr Liebe mutter die völlige verlaßenschafft ruhiglich undt ohngehindert genißen laßen undt sich mit ihrer Ehesteur anestatt Legitimæ Contentiren wolle
Bericht ane statt der Eheberedung. Demnach beÿ anfang dießer Inventur die Wittib befragt wurden ob sie beÿ antrettung dießer ihrer nunmehro Zertrennter Ehe einige Ehepacta auffgerichtet, antworthete dieselbe, daß Sie damahlen beede beÿ sehr geringen mittlen waren und dahero an dergleichen nicht gedacht hätten, weßhalben dann die gantze verlaßenschafft für verändert geachtet und alles unter dem titul theilbarer Nahrung beschrieben worden
In einer Allhier Zu Straßburg ane dem Creutzgäßel gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung Ist befunden worden wie folget
Eigenthumb ane einer Behaußung So Theilbar. Nembl. eine behaußung undt Hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier am Creutzgäßlein gelegen, 1.s neben Johann Porten seel. Erben anderseit neben Frantz quinchamps dem Caffetier hinten auff das Stiffthauß hartlieb Kurtzlieb genannt stoßend, So freÿ Ledig und eigen, welche behaußung von (den Werckmeistern) zufolg dem Concept beÿliegenden Abschatzungs Zedul vom 12.ten 7.bris 1746. æstimirt und angeschlagen worden umb 400 gulden oder 200 lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract stuben geferttiget und mit dero anhangendem Secret insiegel verwahrt so datirt d. 16. febr. 1719. mit N°1 notirt. Ferner ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff ebenfalls in allhießiger Cantzleÿ Contract stuben geferttiget und mit deroselben anhangendem insiegel Corroborirt de dato d. 3. Maÿ 1707. so ebenfalls mit N°1 signirt
Abschatzung dem 12: Sept: 1746. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Frantz Mischoe deß geweßenen schloßers see: hinder Laßenen wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Chreütz gäslin gelegen ein seitß Neben Johanneß Poten see. Erben, anderseitß an H. Frantz Kleinschang dem Caffetier, hinten auff ein Stifftß hauß So Zu St: Marci gehörich Stoßend welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren ein Kleiner getrëmbter Keller, oben daß [sic] über ein Stübell und daß hauß Ehren darinnen der herdt under dem tach ein Cammer hauß Ehren war über ein alter tachstull mit un besetzten bienen daß tach mit hollzieglen belegt Zweÿ holtzne gebell der gebell rëchter handt oben mit diellen Zugeschlagen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt vor und Umb Vier hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 37, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 37, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 200, Summa summarum 275 lb – Schulden 47 lb, Nach solchem abzug 228 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 228 lb
Copia Testamenti nuncupativo reciproci – 1711 (…) auff Donnerstag den 23. Monaths tag Aprilis, Nachmittags zwischen 8 und 9 Uhren in einer in der Statt Straßburg in dem sogenandten Thomenloch gelegenen von herrn Johann Friderich Marbachen dem Notario bewohnenden behaußung dero in dem hindern stock sich befindlichen Saal mit denen fenstern in dem zum hauß gehörigen Garthen und inneren Stattgraben außsehend (…) persönlich erschienen und kommen ist der Ehrengeachte Franciscus Michod Schloßer und beneben Ihme die Tugendsahme Frau Susannä Michodin gebohrner Weÿherin beede Eheleuthe und Schirmere allhier Zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht gesund gehend und stehender Leiber (…) Johann Friderich Marbach (…) Er Herr Notarius Marbach aber Vor außfertigung derselben dießes Zeitliche gesegnet, und Von denen Herren Räth undt XXI. meinen Gnädigen gepietenden Herren alle deßelben hinterlaßene Notariat geschäfft mit unterschriebenem offenbahrem geschwornen Königlichem undt beÿ löblicher Straßburger Vniversitæt Verordnetem Notario gnädigst conferirt und anvertrawet worden (…) den 11. Monaths tag Decembris Anno 1716. Philipp Jacob Mader Nots: publ: et Acad: jur:

Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 7)
Anno Domini 1746 die vero 24 augusti mortuus est susceptis prius sacramentis Pœnitentiæ et extremæ unctionis Franciscus Michaud annos 64 natus, professione faber ferrarius civis hujatis et die 26. à me infra scripto sepultus fuit in Solito coemeterio præsentibus joanne adamo Frantz sutore et cive in hac urbe et joanne Georgio Lott Sutore pariter et ciue hujatis qui mecum subsignarunt (i 9)

Susanne Weyer meurt le 29 septembre 1758.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 261-v)
Anno Dni 1758 die vero 29 Septembris obiit Maria Susanna weyerin omnibus ecclesiæ sacramentis rite munita septuaginta (-) annis nata vidua defuncti Francisci Michot dieque sequenti à me infra scripto sepulta est in Solito coemeterio, præsentibus joanne Adamo Frantz sutore et cive hujate et friderico carolo Labourse ædituo nostro (i 268)

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