Krutenau n° 100 (ancien)


Rue de la Krutenau n° 100 (ancien) – X 112 (Blondel), O 982 (cadastre)

Brasserie au Géant (zum Riesen), millésime 1673 au-dessus de la porte (Jean Conrad Pfund)
Démolie (1856) pour agrandir la manufacture des tabacs


La brasserie au Géant et sa fresque, photographie de Charles Winter en 1855
(d’après l’édition en cartes postales Strasbourg disparu, dans Roger Forst, La Nuée Bleue)

La brasserie au Géant (zum Riesen) porte d’après Adolphe Seyboth (édition en français, p. 632) le nom d’André Ries qui en était propriétaire en 1541. Une porte de cave inclinée empiète sur le communal en 1587. Exploitée au début du XVII° siècle par Jacques Ackermann qui s’établit à Kehl en 1615, la brasserie appartient ensuite aux lignées Nægelin (1615-1665) puis Pfund (1668-1783). Venu de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund doit y avoir fait d’importants travaux comme l’indique le millésime 1673 au-dessus de la porte (relevé par Adolphe Seyboth, édition en allemand, p. 214) et la somme élevée de l’estimation (1 200 livres en 1679 mais seulement 700 livres en 1703). Le propriétaire passe en 1705 un accord sur un chenal en bois avec le propriétaire du jardin à l’arrière. La valeur minimale remonte à 2 000 livres en 1723 à la mort de son fils Jean Louis Pfund. Jean Conrad Pfund agrandit en 1674 sa propriété d’une grange qui se trouve non loin dans la rue des Poules et Jean Pfund en 1749 d’une maison à l’arrière de la brasserie, donnant dans la rue des Filets (actuelle rue Calvin). La brasserie se trouve dans le bâtiment arrière (1769). Le brasseur Jean Daniel Rœderer a l’intention d’en refaire le séchoir en 1783 et y établit un chaudron à lessive en 1785.



Plan-relief de 1725 (Musée historique). La brasserie au Géant est la quatrième maison à partir de la gauche.
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (t) qui forme l’angle de la rue des Filets. La façade légèrement incurvée en (u-v) comprend une porte cochère suivie de trois fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour (D) représente à droite de (3) l’arrière de la façade sur rue puis celle de la maison voisine ; la façade (2-3) correspond à l’arrière de la maison donnant dans la rue des Filets, acquise en 1749. La comparaison avec le plan Blondel (1765) montre que la partie gauche du bâtiment sur cour formait alors une petite aile ; on en conclut que la partie de cour face à cette petite aile a été surbâtie pour présenter l’aspect du dessin relevé en 1830.


Cour D

La veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant à Jean Louis Hatt qui achète ensuite plusieurs maisons voisines. L’Etat acquiert sa propriété en 1855 pour agrandir la manufacture des tabacs. Une fresque qui représentait David combattant le géant Goliath se trouvait alors sur la façade, accompagnée de l’inscription

Ich Bierhaus werd Zum Riesen genant
Ein Beispiel steht an dieser Wand
Vom Großen Riesen Goliath
Welchen David erlegt hat
Ohn ansehen kein Rüstung schwer
Mit einem Stein und der Schleider
Drum niemand auf sich selbst viel bau
Sondern allein auf Gott vertrau
(Je suis la brasserie dite au Géant, ce mur montre l’exemple du grand géant Goliath que David sans prestance ni armure a vaincu d’une pierre et d’une fronde. Que personne n’ait trop d’estime de soi mais place sa confiance en Dieu seul.)

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1855, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Ackermann, tonnelier et brasseur, et (1600) Salomé Andres puis (1605) Véronique Morgenstern, auparavant (1586) femme du tondeur Jean Suess – luthériens
1615 v Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1588) Anne Schneider – luthériens
et Daniel Nægelin, blanchisseur à la Gantzau, et (1596) Appolonie von Sundheim, auparavant (1577) femme de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau – luthériens
1634* h Jean Nægelin, brasseur et meunier, et (1609) Ursule, fille de Georges Bauer puis (1635) Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn – luthériens
1655 h Thiébaut Nægelin, tonnelier et brasseur, et (1645) Marguerite Metzger – luthériens
1665 v Isaac Thenn, tonnelier et brasseur, et (1665) Ursule Schlehenacker – luthériens
1668 v Jean Conrad Pfund, tonnelier et brasseur, et (1667) Marthe Schlehencker, remariée (1682) avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach – luthériens
1703 h Jean Louis Pfund, tonnelier et brasseur, et (1696) Marie Salomé Pantel – luthériens
1741 h Jean Pfund, tonnelier et brasseur, et (1740) Anne Marie Gillig – luthériens
1752 h Jean Conrad Reiber, tonnelier et brasseur, et (1752) Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund puis (1771) remariée avec le brasseur Jean Jacques Stromeyer – luthériens
(légataires) Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et (1762) Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické – luthériens
1783 adj Jean Daniel Rœderer, marchand de vins, et (1782) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1810 v Jean Louis Hatt, brasseur, et (1810) Catherine Elisabeth Kreiss, d’abord (1806) femme de Christophe Louis Bader, brasseur
1855 v Etat, pour le service de la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1200 livres en 1679, 700 livres en 1703, 2000 livres en 1723, 2750 livres en 1751, 2600 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) X 112, Jean Conrad Reiber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohmeÿer, 9 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 982, Hatt, Louis, brasseur Krutenau 100 – brasserie – 6,3 ares

Brasseurs au Géant

La date est celle de l’autorisation accordée par les Quinze le cas échéant

1602, Jacques Ackermann (propriétaire) Quinze
1615, Daniel Nægelin (propriétaire) Quinze
1620, Georges Ulner (locataire) Quinze
Christophe Brendel (locataire) Quinze
1633, Jean Nægelin (propriétaire) Quinze
Thiébaut Nægelin (propriétaire) Quinze
1662, Georges Schweiger (locataire) bail
1665, Isaac Thenn (propriétaire) Quinze
1666, Jean Conrad Pfund (propriétaire) Quinze
1682, Jean Henri Silbach (mari de la propriétaire)
1691, Samuel Nagel (gendre du propriétaire) bail
1696, Jean Louis Pfund (propriétaire) bail
1723, Georges Henri Hirsching (gendre du propriétaire) Quinze
1731, Jean Daniel Schlehenacker (gendre du propriétaire) Quinze
1733, Jean Philippe Helck (locataire) Quinze
1739, Jean Pfund (propriétaire) Quinze
1752, Conrad Reiber (mari de la propriétaire) Quinze
1762, Thierry Reiber (donataire) Quinze
1777, Philippe Jacques Reichard (locataire) bail
1783, Jean Daniel Rœderer (propriétaire)

Locations

1633, Christophe Brendel, brasseur puis baigneur, et (1625) Apollonie Nægelin
1662, Georges Schweiger, brasseur
1665, Isaac Thenn, brasseur ensuite propriétaire
1667, Jean Conrad Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1691, Samuel Nagel, tonnelier et brasseur, et (1689) Marthe Pfund – luthériens
1723, Georges Henri Hirsching, tonnelier et brasseur, et (1722) Marie Salomé Pfund – luthériens
1731, Jean Daniel Schlehenacker, tonnelier et brasseur, et (1731) Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching, remariée (1733) avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich
1733, Jean Philippe Helck, tonnelier et brasseur
1739, Jean Pfund, brasseur ensuite propriétaire
1771, Thierry Reiber, tonnelier et brasseur, et Anne Marie Diemer (voir les propriétaires)
1777, Philippe Jacques Reichard, tonnelier et brasseur, et (1777) Anne Catherine Klein
1814, Jean Daniel Brantz, passementier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 519-v
Conrad Bosch, tisserand. Devant sa maison dite au Géant se trouve une porte de cave inclinée de 6 pieds et demi de large en saillie de 3 pieds. Doit pour la jouissance 2 sols 8 deniers

Vornen außer dem Hellgäßlin Vff der seÿten beÿ dem Hauß zum Tantz
Conrad Bosch der Leinenweber hatt ane seinem Hauß Zum Rÿsen genant, ein lehende Kellerthür vj= schuh breÿt, iij schu herauß, Bessert für das Niessen, ij ß. viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren) et protocole des Quinze

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Pfund qui vient d’acheter du batelier Jacques Ulrich une maison à l’arrière de la siene demande l’autorisation de percer dans le mur de séparation qui a 12 pieds et une hauteur de 8 pieds 3 pouces une porte large de 2 pieds 8 pouces et haute de 6 pieds 3 pouces. Les Préposés au bâtiment le renvoient aux Quinze. Une mention marginale porte que les Quinze ont accordé l’autorisation à titre gratuit.

(f° 127) Donnerstags den 18. Septembris 1749. seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Johannes Pfund
An Johannes Pfund des Biersieders Hauß zum Riesen in der Krautenau, welcher Von Jacob Ulrich dem schiffmann, im Hauß Hinden an seines stoßend gekaufft, Zwischen welchen beeden Häußern eine 12. schuhe breit, und 8 schuhe 3. Zoll Hohe schiedmaur und Unten darinn eine 2. schuhe 8 Zoll breite, und 6 schuhe 3 Zoll hohe thür sich befindet, wordurch Pfund bereits seinen durchgang gehabt, welche Maur er, um mehren Lufft zuhaben, hinweg Zubrechen willens, und derowegen beÿ Gnädigen Herren den XV. um erlaubnus eingekommen. Erkant wieder in die XV. stub Verwießen
[in margine :] NB ist ihme in die XV. stub gratis willfahrt worden.

1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
Jean Pfund demande le 30 août aux Quinze l’autorisation de percer une porte entre sa brasserie au Géant et la petite maison voisine qu’il vient d’acheter. Les Quinze chargent les Préposés au bâtiment de se rendre sur les lieux. La commission estime le 4 octobre qu’il y a d’autant moins d’inconvénient à accorder la permission que le bâtiment acheté ne forme qu’une partie de maison et qu’il n’y aura donc pas moins de maisons assujetties aux logements militaires. Les Quinze délivrent le 22 décembre une expédition de leur décision.

(p. 336) Sambstags d. 30. Augusti – pt° durchbruchs
Rœmer nôe Johannes Pfundt, des burgers und biersieders, pplis. hat eines an sein hauß Zum rießen stoßendes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch hat, bitt augenschein relatione facta Zu erlauben, daß pplis dießen durchbruch erweitern dörffe, Erk. Oberbau herren

(p. 406) Sambstags den 4. Octobris – Johannes Pfundt pt° durchbruchs
Iidem [Obere bau herren] laßen per Eundem [Secret. Friderici] referiren, es seÿe Joh. Pfundt des b. u. biersieder Zum Rießen den 30. Aug. jüngst beÿ MGHhn per recessum unterth. eingekommen, vorbringende, Wie daß er ein an sein hauß Zum Rießen gestossenes häußlein gekaufft, welches mit dem seinigen einen durchbruch habe, Wolle deßwegen unterth. gebetten haben einen Augenschein Zu verordnen, relatione facta zu erlauben, daß Implorant diesen durchbruch erweiten dörffe.
Nach eingenommenen augenschein u. beseßenes conferenz hätten die Hh. Depp. die gebettene erweiterung des durchbruchs um so weniger einig. difficultäten unterworffen befund. alß daß von Imploranten erkauffte häußlein kein besonder, sondern eigentlich nur einen theil eines haußes außmache, mithin des Einquartierung dardurch das geringste nichts abgehe, beÿ so befundenen u. bewandten umbständen hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung, in dem an sich erkaufften antheil haußes, an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe, die confirmation dieses bedachts stehet Zu MGHh. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 534) Montags d. 22. Decembris – Bescheid. Sambstag d. 4. Oct. – In sachen Joh. Pfundt des burgers und biersieders Zum Rieß. allhier Imploranten, auff unterth. per recessum vorgekehrtes bitten, Wir geruheten augenschein Zu verordnen, relationeque factâ zu erlauben, daß Implorant Zwischen ged. seinem hauß und einem daran stoßenden an cih erkaufften häußlein sich befindlichen durchbruch erweiten dörffe, erkanndten, eingenommenen und referirten augenschein, auch all übrig der Parthie beÿ deßhalb beseßener conferenz angehörtes Vorbringen, Unserer Zu den baugeschäfften abgeordneten Hh. Depp. abgelegten relation Ist Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener durchbruchs: erweiterung in dem an sich erkaufften antheil haußes an das seinige Zum Rießen in der Krautenau allhier gelegen, stoßend, gratis Zu Willfahren seÿe.

Protocole des Quinze (droit de brasserie)

1600, Protocole des Quinze (2 R 29)
Le brasseur Jacques Ackermann qui vient de devenir bourgeois a appris le métier pendant sept ans chez Noé Cullmann et demande le droit de tenir brasserie dans la maison d’un ancien brasseur près de l’église Saint-Guillaume. Les préposés renvoient l’affaire aux préposés aux Feux

(f° 174-v) Sambstag den 20.ten Decembris – Jacob Ackermann, Biersieden
Jacob Ackerman Küeffer p. Lt. Hüenerer, Er seÿ newlich burger worden, siben Jahr beÿ Noe Culmann gewesen, das biersieden erlehrnt, damitt er sich dann möge ernehren, stehe er Inn handlung mit dem geweßenen Biersieder Inn Crutenaw beÿ den Wilhelmern seine behaußung Zuentlehnen, Bitts Ime Zuerlauben, seÿen ohne das ettlich biersieder abgang. C. Erkandt, die gelegenheit durch die Feürh. besichtig. laßen vnd wider herpring.

1602, Protocole des Quinze (2 R 31)
Les Quinze accordent l’autorisation après visite des lieux. La maison a un bon pignon en pierre, ce qui n’est pas le cas de toutes les brasseries.

(f° 66) Mittwoch den 12. Maÿ – Jacob Ackermann, Biersieden
Der XV. Mr Zeigt an, das einer dauß, sag, er seÿ von den Feürherren heruff bescheiden, Wüß nicht wie er heiß, beger bier Zu sieden, Inn oder neben des alten Bruck meisters hauß Inn Crutenauw, sollen die Werckleütt den augenschein eingenohmen haben, Wöll seinen Namen erkundigen.
Zeigt an, er heiß Jacob Ackerman, Befündt sich Im Prothocoll A° 1600. fo. 174. das er angesucht, Ime Zuerlauben bier zu sieden. Referirt H. Kolöffeln der Werckleütt haben den augenschein eingenohmen, sag. es seÿ Kein gefahr, ein gutter steinen gebel, seÿen viel Bierheüßer hie, die nicht so wohl bersorgt, daß dißes. Erkandt, Ime willfahren, dieweil es ohne gefahr.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Jusqu’à présent bourgeois de Darmstatt où il a été brasseur neuf années durant, Jean Jacquemin accompagné de son frère Samuel Jacquemin bourgeois de Strasbourg, souhaite s’établir à Strasbourg pour être plus proche des siens. Il vient de perdre sa femme et a appris que la brasserie au Géant était vacante. Le Magistrat lui a déclaré qu’il pourrait s’établir à Strasbourg s’il renonçait à son droit de bourgeoisie à Darmstatt. Son mandataire le licencié Bittlinger ajoute que le pétitionnaire apporterait 1 200 florins sans compter ce que son père habitant de Phalsbourg pourrait lui laisser. L’assemblée promet d’accorder le droit de brasserie si le pétitionnaire présente son congé de Darmstatt et qu’il aura été reçu bourgeois à Strasbourg.

(f° 137) Sambstag den 3. Septembris – Johann Jacquemin. Biersieder Zum Rissen
Johannes Jacquemin der biersieder vnnd bißhero geweßener burger zu Darmstatt mit beÿstand seines bruders, Samuel Jacquemins burgers allhier, erscheint, vnd vbergibt p. Lt. Bittlinger ein unterthänige Supplication, bitt dieselb abzuleßen, wie auch beschehen, darinnen bericht er das er Neün Jar burger zu Darmstatt geweßen, vnd daselbsten bier gebrawen aber neuwlich im wittwen stand gerathen, vnnd Ime allso fürgenohmen, sich wider vmb ettwas näher Zu den seinigen zuthun, da er dann Zu dißer Statt ein anmutung bekommen auch albereit verschienen donnersag beÿ einem großen rhat allhier so vil erhalten, wann er seinen ehrlichen abschÿd von Darmstatt pringen werde, das er Zum burger dißer Statt vff: vnnd angenhomen werden solle. Wann er sich dann seithero vmb die behaußung Zum Rißen, beÿ den Willhelmern gelegen, bewerben, so albereit das feürrecht auch dieselbige vff den fall er vonn meinen Herren gnedige erlaubnus erlang. solt, lehens weiß bestanden, So werde sein unterthänige bitt, wafern er durch fürlegung seines ehrlichen Abschÿdts, das burgerrecht allhier würde erlangt haben, Ime alß dann auch gnedig Zugestatten, d. er den bierbrauer vnnd Schanck Inn gedachter behaußung anrichten mög, darin woll er sich vffrichtig vnd ehrlich erzeigen. daruff meldet Lt. Bittlinger weitter mündlich, das er vff 1200. gulden allso baar hiehero pringen würde, so hab er seinen Vatter Zu Pfaltzburg wohnend auch nach Zuerben, vnd wann Ime inn seinem begehren willfahrt würde, seÿ er willens sein burgerrecht Zue Darmstatt vffzusagen, vnnd sich allhier zu verburgern, daruff der h. Fünffzehenermeister darußen vonn Lt. Bittlingeren nachmahlen erkündiget, waß sein meinung eigentlich seÿ, vnd referirt, Ein Ersamer Rhat allhier hab Ime das burgerrecht Zugesagt, wann er von Darmstatt ein ehrlichen abschied pringt. Nuhn wolte er sich aber des burgerrechtens Zu Darmstatt ungern begeben er hette dann auch des bierbrauwens vnd außschancks halben vonn meinen Herren bewilligung.
Erkant. Wan er ein ehrlicher Abschied pringt, vnnd darauff von einem Ersamen rhat Zum burger angenohmen würdt, Soll Ime der bierschanck auch gegönt sein. Juncker Wormser und Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
Daniel Nægelin qui était jusqu’à présent locataire du bain aux Roses demande l’autorisation d’exploiter la brasserie au Géant en déclarant qu’il a déjà brassé la bière dix-sept ans auparavant. Les Quinze accordent l’autorisation après avoir constaté qu’il y a seulement onze brasseurs dans la ville alors que le nombre maximal a été fixé à quatorze.

Zum Rissen, das bierhauß. 218. 231.
(f° 218-v) Sambstag den 9. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Daniell Negelin bißhero geweßener Rooßbader erscheint, vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication p. Lt Bittlingern so abgelesen worden, darinnen berichtet er, das er sich, nach dem er H. Niclaus Adolphen (.ohnangesehen, wann Ime wohl darmitt, er sich mit fugen vnd Recht, wegen neuw getroffener lehenung, widersetzen köndte.) obberührtes Rooßbad vff vorstehede Weÿhenachten raumen muß, vnd allso allerdings ohne verdienst sein würde, nach einer andern gelegeneheit vmbgesehen, vnnd die behaußung Zum Rißen genant inn der Crautenaw gelegen erkauffen, deren hiebevor ein bierbraw vnd schenck geweßen, allso das sie das feür recht hatt, vnd er sich darinnen mitt solcher handtierung, vermittelst göttlicher gnaden, sampt den seinigen wohl Zuernehren getrawte, Wann er dann ohne das vor Sibenzehen Jaren bier gebrauwen, dahero dessen genugsamb erfahren, auch vff den fall der gnedigen bewilligung mit einem solchen Knecht versehen, der mehreren theils bierbrauerey in dißer Statt gedient &. So were ein unterthänige bitt, Ime genedig zugestatten, das er in obangedeüter behaußung das bierbrauwen vnd außschencken wider anrichten möge.
Erkant, Mann soll Hrn ordnen die vffsuchen lassen Wievil bierbrauer an der Zahl allhier sein sollen, vnd Wievil vff dißmahl sich befind. auch bedencken, in dem Supplicanten zu wllfahren. Seind verordnet die Ungeldt Herren. q. Mr. H. Heüß.

(f° 231) Sambstag den 23. Decembris – Daniel Negelin vmb Bierschanck Zum Rissen
Die Ungeltherren referiren demnach Daniel Negelin vmb den bierschanck Zuem Rissen inn Crautenauw angehalten, vnnd Inen bevohlen worden solches Zubedencken. So hetten sie sich im Ungeldt erkündiget, Vnd so vil bericht empfangen, das vff dißmahl mehr nicht alß eÿlff biersieder allhier seÿen, Ja doch Ir der Herren behaltens, vor dißem erkant, das die biersieder vff 14. sein mög., dieweÿl es dann allß beschaffen, Alß vermeinten sie, wann sonsten das feür recht an dißem ort genugsamb versehen, köndte Ime Inn seinem begehren wohl willfahrt werden, Inn der Vmbfrag geschiht bericht, das an deßen ort nuhn vil Jaren sein begehren Zugelaßen, doch das er sich der ordnung gemäß verhaltte.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Daniel Nægelin arrête d’exploiter la brasserie au Géant parce qu’il a trouvé à faire de meilleures affaires rue d’Or

(f° 118) Sambstag en 20. Junÿ – Daniel Nägelin, Bier außschencken, Georg Strobel
Daniel Nägelin der biersieder Zum Rissen inn Crautenauw erscheint, vnd bitt p. Lt. Bittlingeren, Unterthänig. weÿl. sein behausung entlege, Und er ein bessere gelegenheit im goldgießen haben khan, So wollen mein Herren Ime gnedig Verwilligen, das er gegen abrichtung der gebüer, ahne solchem ort biß nach Jacobi sein bier außschencken mög.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
Daniel Nægelin qui a l’intention d’exploiter le domaine Kammerer à la Robertsau est autorisé à céder la brasserie au Géant à Georges Ulner qui a appris le métier auprès de Lambert Pfau. La commission constate que Georges Ulner n’a pas de certificat d’apprentissage mais qu’ils n’étaient pas de tradition jusqu’à une époque récente et qu’il n’y a que douze brasseurs alors que le nombre maximal en a été fixé à quatorze en 1610. Les Quinze accordent l’autorisation

Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen. 13. 16. 21.
(f° 13-v) Sambstag den 29. Januarÿ – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
Daniel Nägelin vnd Georg Ulner erschienen, Vnd p. Lt. Bittlingeren, thut sich zu vorderst Negelin Unterthänig bedencken, das mein Hrn Ime hiebevor den bierschanck Zum Rissen inn Crautenauw gnedig Zugelaßen, vnnd bewilliget, dieweÿl er aber Jetzmahlen vff das Kammerische guth in Ruprechtsauw sich Zubegeben willens, So hat er sich dißen bierschancks halben, mit gegenwärtigem Ulneren, welcher beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder seeligen das bierbrawen dreÿ Jar lang gelernt, auch Ine Negelin einen solchem Vnderwissen, in sein Lehnung eingelaßen, Vnnd seÿ derenweg. Jr beder Unterthänige bit, Ine Negelin solches bierschancks gnedig Zuerlassen, Vnd hergegen Ulneren darzu vff vnd anzunehmen. Darbeÿ Ulmer des erbietens, sowohl im reichung schuldigen Ungeldts, alß auch sonsten sich aller gebüren Zuerzeigen vnd Zubeweißen, Iren der Umbfrag geschiht bericht, das in Anno 1610. erkant worden, Mehr nicht als 14. bierbrauwer allhier Zuhaben, Vnnd keinen Zu Zulaßen, er hab dann seinen lehrbrieff vffzulegen. Erkant, die Ungeltherrn sollen Ulnern hierüber hören. Mr (-)

(f° 16) – Daniel Nägelin, Georg Ulner wegen Bierschanck Zum Rissen
H. Sebastian Schach alß Ungeltherr Zeigt an, Von wegen Zuvor gehalttenen Recess vnd ergangenen erkantnus, belangend Daniel Nägelin, Georg Ulneren vnnd den bierschanck Zum Rissen, hette er bericht eingenohmen, Waß nun sein Ulners lehrbrieff betrifft, Sag derselb, das er einmahl beÿ Lamprecht Pfawen dem biersieder das handwerck redlich erlernt, Es seÿ aber damahlen noch nicht präuchig gewesen, deßwegen Lehrbrieff zu geben, darumb er auch keinen von Ime empfangen, darnach hette er sich ein Zeÿtt lang Zur glocken, vnnd beÿ andern biersiedern vffgehalten, vnnd were Ime verschienenen weÿhenachten vor vier Jaren in dißer stuben gnedig gegönt vnd Zugelaßen worden, das er Negelin, eben an dißem ort Zum Rissen ein bierbrauwen die hand bieten, vnd gleichsamb vnderrichten mögen. Sonsten verrechne er H Schach auch, daß vff dißmahl mehr nicht alß 12. biersieder allhier seÿen, da doch die ordnung 14. Zugibt. Erkant, Mann soll ein Protocoll nachschlagen, Ob Ulner vor Vier Jahren die fürgegebene erlaubnuß erlangt habe.

(f° 21) Sambstag den 8. Februarÿ – Melchior Ulner, Daniel Nägelin wegen Bierschanck Zum Rissen
Melchior Ulner vnd Daniel Nägelin erschienen abermahln Vnd p. Marbachen den Pfund Zoller erhohlen, Sie den Vor acht tagen gehaltenen Recess, vmb respective erlaßung, vnd neuwe bewilligung des Bierschancks Zum Rissen, bitten Inen gnedigen willfahrigen bescheÿd widerfahren Zulaßen. Befindet sich im Memorial de Anno 1615. das Negelin damahlen erlaubt worden, ein Mann zu sich Zu Ziehen, ist des Bierbrauwens erfahren, Welcher eben dißer Ulner sein soll. Erkant, vnd ist beeden in Iren begehren willfahrt. V. Mr

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Christophe Brendel qui exploitait jusqu’à présent la brasserie au Géant est devenu propriétaire du bain aux Roses. Il est autorisé à céder la brasserie à son beau frère Jean Nægelin dont la demande a été appuyée par son père Adolphe Nægelin, blanchisseur à la Gantzau

Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen. 322.
(f° 322) Sambstag den 21. Decembris – Christoph Brendel, Hannß Nägelin wegen bierschancks zum Riesen
Christoph Brendel gewesener bierschanck Zum Riesen Erschienen, berichtet p. Dr. Knafel. weilen Er das Roßbad kaüfflichen ane sich gebracht, seÿe er vorhabens den bierschanck vff zugeben, vnnd da Ewer meine herren einwilligen, seinem schwager Hannß Nägelin, So zugegen, denselben zu übergeben, der bete nun, weilen Er dabeÿ herkommen, unnd ohne daß der bier schencken ietzt über 11. nicht seÿen, den schanck Ihme Zu vergonnen, Zu welchem end auch neben Ihme sein Vatter Adolff Nägelin der bleicher vff Gansau, erschienen, der gleicher gestalt Ihme Zu willfahren gebetten. Erkandt, weilen Hannß Nägelin burger allhier vnnd hie durch kein neu bierhauß vffgerichtet werden daß beede supplicanten Zu willfahren.

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Les Quinze autorisent le brasseur au Géant Thiébaut Nægelin à servir du vin pendant la foire de Noël.

(f° 195) Sambstag den 13. Xbris – Diebold Nägelin d. Jünger. 195.
Diebold Nägelin d. Jünger biersieder Zum Rießen, bitt daß Er die Zustehende Weÿhenachtmeß über auch Wein außschencken möge. Erkantd, für die Obere Vngelthh. gewiesen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Les Quinze autorisent Isaac Thenn à exploiter la brasserie au Géant qu’il tient à bail

Isaac Ehm wegen Bierschancks Zum Rißen
(f° 125-v) Sambstag den 15. Julÿ – Isaac Ehm der Biersieder p. Wilden, weil er das Bierhauß Zum Rißen gelehnt, vnd Zue beziehen Vorhabens, pittet Ihme den Schanck allda zue verstatten, mit dem erbieten, ahne richtiger bezahlung Jeweilig. gebier, es nicht ermanglen werde.

1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
Jean Conrad Pfund a appris le métier de brasseur à Francfort puis servi cinq ans chez divers maîtres. Les Quinze lui accordent dispense des deux années d’épreuve sans s’arrêter aux arguments du Corps des brasseurs après avoir constaté que le pétitionnaire est un bon ouvrier, qu’il est déjà locataire de la brasserie et qu’il est fiancé.

Hans Conrad Pfund Ca. die Biersieder. 217.
(f° 217-v) Sambstags den 19. 10.bris – Hans Conrad Pfund der Biersieder per Wilden, producirt c. die Biersieder alhie Vnd.thänige Supplication, Hannß Adolph Huck der ober meister per Dr. Gollen pittet Copiam, obtin.

1667, Protocole des Quinze (2 R 84)
Hans Conrad Pfundt Ca. biersieder Meist. 1. 8. 13. 15.
(f° 1-v) Sambstags den 12. Januarÿ – Hans Conrad Pfund per Wilden Ca. Biersieder begert anzuhören, Dr. Bitsch nom : cit : pittet Zeir 8. Tag Zur handlung, obtin.

(f° 8) Sambstags den 26. Januarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Hans Conrad Pfundt per Gollen Ca. die Biersieder Meister, wid.spricht Jüngster handlung per g.ata, weil er das handwerck rechtschaffen erlernt, Vnd bereits beÿ solchen mittlen ist vnd ein mehrern Zu hoffen hat, daß die Vorsorg wegen der Allmosen Stiffter ohnnötig, auch die dispensation beÿ MGHh. stehet, alß setzt er es Zu g. willfahr. Dr. Bitsch nom: cit. pitt Vff disen recess ad prox. Goll will es nit Zulasen. Bitsch ulterius. Erkandt, ist ad prox. willfart, sub conclusione.

(f° 13) Sambstags den 2. Febuarÿ – Biersieder Meisterschafft Ca. Hans Conrad Pfund
Biersieder Meisterschafft per Dr. Bitschen Ca. Hans Conrad Pfundten, vff desen Mündtlichen beschluß recess, producirt Schrifftlichen ahn statt mündtlichen gegen schlus recess, Wildt nom. cit. weil diße Schrifft wid. ordtnung pitt man selbe Zuverwerffen, in eventum auch, so was erhebliches darin enthalten, copia vndt terminum ordinis Vnd setzt es, Dr. Bitsch gebier Jedem theil 2. Schrifften, Vnd habe man MGHh. mit weitläuffigem recess verschonen wollen, setzt es. Erkandt, vor beschloßen angenommen, Vnd so sich waß erhebliches In Schrifften find. können die Meister gehördt werden, bedenckens Herr Goll Vnd Jerr Schitterlin.

(f° 15) Sambstags den 8. Febuarÿ – Hans Conrad Pfund Ca. Biersieder Meister
Herr Goll vndt Herr Schitterlin laßen per Herr Negelin referiren, daß sie die Sach Hans Conrad Pfundten des Ledigen Biersieders Ca. die Meisterschafft selbigen Handwercks hören, ablesen, vnd bestehe dieselbe vff volgenden gründten, kürtzlich, In deme Pfund einwendet, er habe das biersieden Zue Franckfurth ehrlich erlernt, auch 5. Jahr nach der Lehr daselbst vff dem Handwerck gearbeÿtet, alß ein Knecht, vnd was darzu erfordert würd, genungsamb ergriffen, weilen er nun vff einrathen guter freünd das bierhaus Zum Rißen alhie bestanden, welches Jetzo ledig vnd der Zuetritt nicht allwegen offen stehet, deßwegen beÿ E. E. Meisterschafft vmb das handwerck gebürende Zwahr angesucht, aber darumb, weilen er die 2. Jahr vermög Articuls beÿ einem Vndt dem Andern Meister nicht verwerckt, darzu nicht gelangen können, Pittet deßweg. mit Ihme gn. Zue dispensiren, daß er, gleich wie anderen Vor Ihme Meidfahren, Zum Mitmeister vffgenommen werde, bevor weil er bereits beÿ solchen Mittlen, ohn waß er noch In das Künfftige Zu hoffen, daß der Beclagten Vorsorg, alß in künfftig die Stiffter Von Ihme Vnd den seinen möchten beschwehrt werden, ohn Vonnöten.
Beclagte excipiren hierauff, Implorant habe 1. dem Articul gar wohl ein beniegen leisten Können, 2. Seÿe sein Vorhaben nicht, etwan einige newe manufacturen oder handtierung einzuführen, warmit er pnd.lich andere über treffen möcht, 3. wehr dieße handwerck ohne des übersetzt, daß alte Meister sich kaum dabeÿ nehren können, 4. Seÿen etliche Meisters Sohn in d. frembde, die eben darumb, weil das handwerck so schlecht, sich nicht hiehero begeben wollen, 5. Stellen sie Zum mehr Verständigerm nachdencken, ob nicht wegen der Jenigen, die es also keck hienein wagen, Gemeiner Statt vnd dero Stifftern Ins Künfftig schaden vnd beschwerden Zuewachsen möchte, 7. [sic] Könte geschehen, daß nach Herr Kolben todt, sein Sohn des Vatters Hauß, Vnd Isaac Thenn den Rißen sein eigen hauß beziehen möchte, dannenhero Jetztmahliger Implorant, sich Zue nehren, vmb ein Newes Bierhauß Vffzuthun, gemüesiget würde, waraus and. nicht dan allerhand böse consequentien ervolgten, Pitten demnach, Clagenden Pfund mit seinem begehren abzuweisen vnd in die Costen zu condemniren.
Die Herren Deputirte führten hierüber dise rationes daß Kläger ein guter biersied. vnd fleißiger Mensch sein solle, Vnd bereits mit einer hiesigen tochter Versprochen, habe nicht allein beÿ E. E. Rath præstanda præstirt, vnd bestehe allein darauff, wie es beÿ Mghh. ablauffen, Sondern noch da Züe den Rißen bereits In Lehnung, Vnd halten darvor, vmb Jetzt gehörter Ursachen willen, werde gesonnener masen vnd nach Inhalt Volgend. Urtel Zue dispensiren sein Stellens.
Erkantnus pub. den 9. huius. In Sachen Hans Conrad Pfundten des Ledigen Bierbrauers Imploranten Eines, Entgegen vnd wid. die gesambte Meisterschafft Biersied. Handwercks alhie, Antwortern Anderen theils, Ist vff beÿderseits so Mündt, so schrifftlich verüeber handtlungen Vndter Volgten beschlus mit Urthel Zu Recht Erkandt, wurd. Implorant widigen einstreckens ohngehindert dispensando Zum handwerck gelaßen, Vnd sollen die Antwortere Ihnen Zu einem Mittmeister Vff und anzunehmen, Er Pfund aber E E. Meisterschafft 10 Rthlr halb dem handwerck vnd halb dem Fisco beÿzutrag. Zuegleich auch die Uncosten auß bewegenden Ursachen zu refundiren schuldig sein. Erkandt, würd sowohl der Herren bedacht alß die vffgesezte Urthel gevolgt.

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Les Quinze accordent à Georges Henri Hirsching le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks in dem Bierhauß Zum Rießen
(p. 73) Sambstag d. 6. Martÿ 1723 – Moss. nôe Johann Georg Hirsching des burgers undt biersieders allhier bitt Unthg. umb den Bierschanck in dem Bierhauß Zum Rießen allhier. Erk. ut modo [Ober Ungelt Herren]

(p. 79) Sambstag den 13. Martÿ 1723. – Georg Heinrich Hirsching pt° Bierschancks
Obere Ungelt Herren lassen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Georg Heinrich Hirsching der burger und biersieder allhier umb den Bierschanck zu dem Rießen angehalten, undt beÿ beseßener Conferenz sein petitum wiederhohlet habe, Man Habe aber auch die biersieder Meisterschafft hierüber gehört, da in deren nahmen erschienen Remigius Dürrenberger der Ober Meister, Welcher geantwortet, der Implorant habe das Meisterrecht und seÿe Wieder Ihne nichts einzuwenden, dahero die Hh. Depp. davor gehalten, daß Ihme ins einem begehren zu willfahren seÿe. Erkandt willfahrt.

1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Schlehenacker le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Daniel Schlehenacker pt° Bierschancks
(p. 284) Montag den 10. Septembris 1731. – Iidem laßen (per me referiren) daß Johann Dan[iel Schlehenacker] der burger und biersieder alhier umb de biersch[anck in dem] bierhauß Zum Rießen in de Krautenau gelegen [-] welches petitum derselbe beÿ [-]

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
Les Quinze accordent à Jean Philippe Helck le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 353) Sambstag d. 3. 8.bris 1733 – [-] nôe Johann Philipp Helck burgers und biersieders Cit. E. E. Handw. der biersieder Ober Meister, der Implorant bitt underth. umb den Bierschanck in dem bierhauß Zum Rießen. Gug setzt gegners petitum Zu MGhh. Erkandnus. Erkannt Willfahrt

1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Les Quinze accordent à Jean Pfund le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Johann Pfund biersieder pt° Bierschancks
(p. 572) Sambstag den 12. Xbris 1739.- Moss. nôe. Johann Pfund b. und biersieder Cit. E. E. Handw. der Biersieder Ober M. prod. Mem. mit beÿlag Sub lit. A et B vmb den Bierschanck in seinem aigenen bierhauß zum Rißen. Christ. Gegner hat præstanda præstirt, consentirt in das begehren.Erk. Wird dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
Les Quinze accordent à Conrad Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Conrad Räuber 25. pt° des Bierschancks 195. (zum Rÿßen)
(p. 25 en déficit)
(p. 195) Sambstag den 15. Aprilis – Freund nôe. Conrad Reiber des biersieders, der bitt unterth. weilen Er das meister recht würcklich erhalten ihme mit dem Bierschanck in dem bierhauß zum Rÿßen gnädig Zu willfahren. Römer nôe. des obermeisters Consentirt in gegen theiles petitum. Erkandt Wird dem imploranten mit gebettenem bierschanck Willfahrt.

1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
Les Quinze accordent à Thierry Reiber le droit d’exploiter la brasserie au Géant

Dietrich Räuber pt° Bierschancks in dem bierhauß zu dem Rießen
(p. 608) Sambstags d. 4. Decembris 1762. – Idem [Frœrisen] nôe. Dietrich Räuber des burgers und biersieders weilen p.lis Von E. E. Meisterschafft der Biersieder das Meister Recht erhalten, als bitt ihme den Bierschanck in dem Rießen gnädig Zu erkennen. Claus nôe. des Ober meisters deme ist alßo Erkanndt Wird dem Imploranten mit gebettenem Bierschanck in dem bierhauß zu dem Rießen nach ordnung Willfahrt.

1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
Les Quinze accordent à Jean Daniel Rœderer le droit d’exploiter la brasserie au Géant

(p. 361) Sambstags den 27. Septembris 1783 – Idem [Wilhelm] nomine Johann Daniel Röderer des burgers und biersieders Contra E E. Meisterschafft der biersieder Obermeister bitt ihme mit dem bierschanck auf die bier behaußung Zum Rießen gnädig Zu willfahren und setzt, Claus nomine des Obermeisters setzt Zu. E[wer]. G[naden]. Erk. nach ordnung willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés constatent que la cheminée du séchoir est abîmée. Ils ordonnent au propriétaire de l’auberge Rœderer de construire une nouvelle cheminée. Rœderer répond qu’il a l’intention de refaire non seulement la cheminée du séchoir et celle de la brasserie mais aussi le séchoir lui-même, mais que son locataire s’y oppose. Les préposés interdisent de faire du feu dans la cheminée jusqu’à ce qu’elle soit refaite.

Bierhauß Zum Rießen 577
(p. 577) Sambstags den 12.ten Julii 1783 Wurde durch die Hoch und wohlverordnete Obere feuer herren in der Bier behaußung Zum Rießen ane der Krautenau eingenommen da sich dann befunden daß die wechsel des dörr Camins angebrandt gewesen dahero Erkandt daß sothanes Camin abzubrechen ein neues mit einem Liegenden Riegelstein auf Zuführen und in dem wechsel wohl zu versehen seÿe, da Aber H. Röderer der nunmalige eigenthümer sothaner behaußung sich erkläret sogleich nicht nur das dörr sondern auch das Brau Camin und die dörre selbst von neuem aufzubauen da er solche als schadhafft nicht Länger Stehen laßen mag wann der dermalige innwohner dieser behaußung sich nicht aus dem grund wiedersetzen thäte, daß er bis zu endigung seiner lehnung seine profession als biersieder nicht forttreiben könte, mithin gebetten demselben Zu verbieten einiges feuer in sothane Camin Zu machen bis selbe behörig werden aufgebaut seÿn als wurde Erkandt daß periculo des eigenthümer dem bewohner quæstionirten behaußung das Feuren in besagte Camin bis solche neu aufgeführt weden zu Verbieten.

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth expose que le brasseur Rœderer va mettre un chaudron à lessive au rez-de-chaussée du bâtiment arrière dans sa maison à la Krutenau.

Röderer der bierbrauer 601
(p. 601) Freÿtags den 18.ten Martii 1785. – H. Röderer der bierbrauer will in seiner in der Krautenau gelegenen behaußung hinten im hoff einen bauch ofen auf dem grund boden setzen, das Rohr mit Kaminschoß wohl versehen auserhalb dem gebäud von allem holtz entfernt auf führen. Erkandt, Willfahrt – Mstr Pfaud

Description de la maison

  • 1751 (billet d’estimation traduit) La brasserie comprend la salle de débit à côté du corridor, à l’arrière la brasserie avec le séchoir et la remise à malt, au premier un poêle, deux chambres, une cuisine et le vestibule, au deuxième un poêle, une dépense, deux autres chambres dont une sert de logement militaire, le comble comme celui de la brasserie a une double couverture de tuiles plates et renferme deux greniers dallés, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, le sol et les dépendancess à la somme de 5500 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouve une salle de brasserie, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, item la brasserie avec le chaudron et le séchoir, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, deux cours et dépendances à la somme de 5200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

N° / ancien N° : 13 / 100
Hatt
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage médiocre en bois

(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Filets
nouveau N° / ancien N° : 4 / 64
porte de derrière du N° 100 rue de la Krutenau
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois et avance

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 298 case 1

Hatt Louis brasseur au geant Krutenau

O 982, brasserie, sol, Krutenau
Contenance : 6,30
Revenu total : 363,28 (360 et 3,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : acquis par l’Etat
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 1 / 1
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17
1856, Diminutions – le même [Hatt Louis brasseur] f° 297, O 982, sol 6,30 are, revenu 3,28, idem [acquisition faite par l’état pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs, en 1856]

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau
100
Pr. Roederer, Jean Daniel Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, Jean Christophe, Boucher – Bouchers

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 536
100
pr. Roederer, J. Daniel, Brasseur – Tonneliers
loc. Kohler, J. Christophe, Boucher – Bouchers


Relevé d’actes

Originaire de Winnenden en Wurtemberg près de Stuttgart, Jacques Ackermann épouse en 1600 Salomé Andres, fille de batelier, après avoir appris le métier de brasseur pendant sept ans auprès de Noé Cullmann. Il devient bourgeois peu de temps après et demande en décembre le droit d’ouvrir une brasserie à la Krutenau, ce qui lui est accordé deux ans plus tard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dominica 6 post Trinitatis. Jacob ackerman der khieffer von winendten, Salome David Andreßen des schiffmanns n:g: dochter (i 39)

1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 785
Jacob Ackerman v. Wÿnend. auß dem Württenberg. landt der Küeffer empfangt d. Burg: von Salome, weÿlandt dauidt Andreßen des Schiffmans dochter, gibt sein nahrung für 100 fl an, Vnd will Zu den Küeffern diehnen. Act. Vts. [21. Aug: 1600]

Jacques Ackermann se remarie en 1605 avec Véronique, veuve du tondeur Jean Suess
Mariage, cathédrale (luth. p. 164, n° 52)
1605. Dominica 26. post t. Jacob Ackerman der kieffer vnd veronica hans sussen des scherers n.g. witwe (i 85)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 27, n° 38) 1605. Dominica XXVI Trinit. 24. Novembr. Jacob Ackerman der Kiefer vnd biersieder alhie, Veronica Hans Süeßen des scherers seligen nachgelssene Witbe. Eingesegnet Im Münster Montag den 2. Decembr : (i 29)

Le tondeur Jean Suess épouse en 1586 Véronique, fille de Samson Morgenstern d’Ober[kirch]
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 359-v n° 60)
1586. Dominica XII. Hanß Süß der scherer vnd veronica, Samson Morgensterns von ober(kirch) hinterlaßene tochter. Eingesegnet zinstag den 9. Novembris (i 188)

Le brasseur au Géant Jacques Ackermann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Mathias von Simbsen

1612 (xxiij Septembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Proth. fol: 426.) Erschienen Jacob Ackerman der Biersieder Inn Crutenauw Zum Rÿsen burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Rühell des garters Inn Crutenauw Als vogt Lorentz vnd Mathÿß wÿland Mathÿß von Simbßen des gartners selig. Khind. – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd hofflin sampt d. hind. hauß mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw genannt Zum Rÿsen, einsit hanß Plöß. anderseit Jörg Küttell den Beth*. hind. vff h. Balthasar Stöffels selig. erb. dauon gend. xxv gl gelds Lößig mit v C gl wÿland h. Michell Theürers s. erb. It. sind sie Verhafftet Vmb L lb Heinrich Trausch. dem holtzhändler

Devenu aubergiste au Cheval blanc à Kehl, Jacques Ackermann renonce le 17 octobre 1615 à son droit de bourgeoisie
1615, Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch)

Abschiedt Vffgesagten Burgerrechtens
Jacob Ackermann Würts Zu Keüll Zum Weÿßen Rößlein, hatt daß Burgerrecht Zinst. den 17. Octob. resignirt, Alß ist Ihme Vnder H. Stettmr. Georg Jacob Wormbsers ein Abschiedt sub eodem dato gefertiget Worden. Actum ut dictum

L’aubergiste au Cheval blanc à Kehl Jacques Ackermann vend la maison dite au Géant à Adolphe et à Daniel Nægelin, frères blanchisseurs à la Gantzau. En marge, quittance donnée en 1636 à Jean Nægelin, fils de l’acquéreur (Adolphe Nægelin)

1615 (ut spâ [xiiij. 8.bris]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 444
(P. fol. 380.) Erschienen Jacob Ackermann gasthalter Zum weißen Rößell Zue Keül burger Zu Straßburg (verkaufft)
Adolff vnd Daniel Nägell gebrüdern pleichern vff der Ganßauw burgern Zu Straßburg So bede Zuegegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderheüßlin mit Allen Ihren gebeüwen & genant zum Rÿßen gelegen Inn er Voorstatt Straßburg Inn Crutenouw oberhalb der wilhelmer pfarr Kirchen einseit nebent hanß Plößen dem schiffman anderseit nebent Geörg Kittell dem becken Zum theil vnd Zum vbrigen theil neben wÿland Cunradt werckmeisters geweßenen würths Zu Keül selig. witwen vnd Erben stoßend, hinden vff herr hannß Heinrich Stößer burgern Alhie, Dauon gend 5 guldin gelts ablößig mit j C Straßburger werung vf den ersten Augusti fallend herrn Heinrich Trauschen dem holtzman Alhie, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen vber obbestimpte beschwerdt. für vnd vmb 662 pfund
[in margine :] Erschienen Ursula Ferberin weÿl. vorgemelter Elisabeth Düringerin see. dochter Alß Michel Düringers see: Enckel und Hannß Moser deß schneiders alhie Eheuogts für sich und innamen H. Düringers alß deß hierinn gemelt. Vogt sohns für welche sie die Ehegemechdt Vnver: In dißen fall Cauiren thun haben in gegensein Hanß Nägelin deß Pleichers vf der Ganßaw der hierin gemelten Keuffers s. Sohns, alß Inhabers dißer behaußung bekant daß sie von demselben die ane den 262. lb hauptguths (…) verlegt ihr Behaußung alhie in der Blind. gaß neben Heinrich Engel Küeffer, & herrn Joachim Brackenhofers Alt Ammeister & so ledig eÿg Act. den 17. Decembris Anno 1636

Fils de Thiébaut Nægelin habitant à la Gantzau, Adolphe Nægelin épouse en 1588 Anne Schneider
Mariage, Illkirch (luth. n° 60)
1588. den 12. Augusti Adolff Negelin des bleichers des dieboldts Sohn vff d Gansaw mitt des schneids. dochter bey d. schnid uid* d anna eingesegnet (hans freÿ *g holtz noê sponsæ pis) (i 20)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 185-v, n° 46) 1589. den 23. Augusti. ist getaufft worden Johannes Adolph Negels deß Pleichers auff d. Ganßaw. der I Pfetter(…) i 203

Références sur Adolphe Nægelin
1635 Conseillers et XXI (1 R 118) Adolph Nägelin. 88. [Weinschanck auff der Ganßaw]
1636, Protocole des Quinze (2 R 61) Adolff Nägelin. 47. deßen erben. 138. 140. 149.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Adolph Nägelins Erben. 22. [Blochtauben]

Fils de Thiébaut Nægelin, le blanchisseur Daniel Nægelin épouse en 1596 Appolonie, veuve de Jean von Hipsheim, pêcheur et forestier à la Gantzau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v, n° 12)
1596. den 24. Augusti sind Ehelich Eingesegnet worden Daniel Negel der Bleicher auff der Ganßaw Vnd Appolonia Hans Hipßen des fischers und geweß. försters hinterlaßene Wittwe (i 43)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 39-v) 1596. Dominica 10. Trinitatis. Daniel Negel bleicher vf der ganßaw diebolt Negel selig Son Vnd Appolonia Hans von Hipßen des försters vf der ganßaw selig Witwe – Confirmationem facta apud Nicolaum 24. Augusti die S. Bartholomæi in precibus matutinis (i 202)

Fils du forestier à la Gantzau Jean von Hipsheim, le pêcheur Jean von Hipsheim épouse en 1577 Apollonie von Sundheim, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 77-v)
1577. Am Sontag Quasimodo Geniti. Hans von Hipsen der Jung ein Fischer Hanßen von Hipsen des forsters in der Ganßaw Sohns, Appolonia Michaels von Sonten des Fischers dochter. Confirmatio facta pridie Georgÿ 22. aprilis. NB In 4 wochen 2dno Schlecktern Zur Kirche gang. (i 182)

Daniel Nægelin loue l’auberge au Géant au brasseur Melchior Ulner après avoir obtenu l’autorisation des Quinze (voir plus haut)

1620 (26. feb.), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 18-v
Conductio Melchior Ulmers des Biersieders vber das Hauß Zu dem Risen In Krautenaw
Erschienen Daniel Nagelin mit beÿstand Michael von Hipsen seines Stieffsohn bede burg. alhie vnd
haben in gegenwerigkeyt Melchior Ulmer Burger alhie bekant
das er Daniel demselben sein behausung alhie In d. Vorstatt Krauttenauw einseit neben Hanß Bläßen den schiffmann vnd and.seyt Hanß N dem Strehlmach. hind. auff Balthasar Stossers erben stoß. ermeltem Ulmern vier Jar lang die nechsten von Jungst verschienen weyhenachten nach einand. volgend dieselben mit allen geschirr als Kessel Bütten vnd allen andn. geschrirr Zu dem Bier brawen gehörig Zubewohnen und Zugeprauchen doch mit dem vorbehalt das er der entlehner Ime dem verleÿher die obere stuben sampt der Camern darneben vnd noch zwo oberst Kammer und Bienen auff der obersten bienen darauff er sein holtz ligen hatt seines gefallens Zu bewonen und Zu geprauchen gestattet

Le charpentier Georges Repper et sa femme Elisabeth Düringer cèdent au compagnon menuisier Jean Düringer un capital de 100 livres que doit Daniel Nægelin pour sa maison au Géant

1626 (25. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 719-v
Erschienen Georg Repper der Zimmermann burger Zu Straßburg beneben Elisabetha Düringerin seine ietzige haußfrawen
haben in gegensein Johann Düringer deß schreiners gesell, so nun vber 20 Jar in der wanderschafft vogts Johann Reichen deß Notÿ bekannt,
demnach er Reppen, wegen seines sohns hannß Jacob Reppert Mueterlichen guths H Heinrich Vagio 150. gld. wie beÿ H Hilario Meÿgern alß contractuum Noto. den 14. Jan: 1619. in Reg. de a° 1619. fol. 41. verschriben schuldig worden, vndt aber vff sein beim Ers. kleinen Raht beschehen anhalten, ihme Georg Repper von den 500. fl. so obgedacher Johann Düriger der Vogt sohn vff der Behaußung Zum Rÿsen gent. Daniel Nägelin zugehörig, stehen hatt 100. lb entschlagen (…)
darfür vnd.pfand hauß vnd hoffstat mit dem hinderhauß alhie in Blindengaß neben Georg Seegmeel j. vnd 2.seit hanß Lorch von Waßlenheim hinden vff (-) garten stossend

Henri Trausch cède un capital assis sur la brasserie au Géant, dû par Christophe Brendel (gendre du propriétaire Adolphe Nægelin)

1633 (6. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 70
Erschienen der Ehrenvest herr Heinrich Trausch Alt Ammeister der Statt Straßburg
hat in gegensein deß Closters Zu St. Wilhelm Schaffners H Conradt Meÿers
(…) cedirt und übergeben, 100. fl. Str. w. so Christoph Brendel, biersieder vnd burger Alhie, alß Jetziger possessor deß bierhauses Zum Risen, alhie in Crautenaw gelegen vermög eines den 1. Augusti 1565. vnd. deß Bischofflichen Hoffs Alhie Insigel von vf vndt abe besagtem bierhauß Zuuerzinßen schuldig

La maison revient au fils d’Adolphe Nægelin (voir plus haut), Jean Nægelin qui épouse en 1609 Ursule, fille de Georges Bauer de Weiler près de Tübingen

Mariage, cathédrale (luth. p. 230)
1609. Dominica 10 Trinitatis. Hans Negel des bleichers Sohn auf der gannsauw vnd Ursula Jerg Bauren Zu Wilern bey Dubingen n.g. dochter (i 119)

Ce doit être le même, alors brasseur, qui se remarie en 1635 avec Marie Rinck veuve du tailleur Guillaume Kuhn
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 178-v n° 15)
1635. Iisdem diebus [Domin. Cantate 26. Aprilis primâ, Dom. Vocem jucund. 3. Maÿ secunda vice] Hans Negelin der Biersieder Und Burger alhie Und Maria Rincken, Wilhelm Khunen des Schneiders Vnd Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 4. Maÿ Zu S. Claus (i 192)

Références sur Jean Nægelin
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) Hanß Nägelin. 61. [bleicher auf der Ganßaw]
1654 XV (2 R 72) Hanß Nägelins Erben Ca. Stall. 200. 202. Hanß Schwartz. 200.

Meunier au moulin Zorn, Jean Nægelin hypothèque la maison au Géant au profit de la fabrique de la cathédrale. En marge, quittance accordée en 1675 à Jean Conrad Pfund, alors propriétaire.

1645 (28. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 336-v
Erschienen Hannß Nägelin der Müller vff der Edlen Zornen Mühl,
hatt in gegensein H Johann Carle Stören alß bestellten Schaffners der Fabric deß Münsters alhie bekannt, deß Er Nägelin erwehnter Fabric die Jenigen 600. fl. à 15. bz. Welche Weÿ: Wilhelm Blum der Müller seel. in Anno 1575. Von der Fabric damahlig. Herrn Pflegern auß Erkandtnuß Vnserer Gn. herrn Räth. und XXI. in paren gelt Entlehnt und Er Nägelin in der am 21. Februarÿ nechsthien mit nunmehr auch weÿl. H Jacob Siebenhorns großen Rhs v.wanthen seel. Erben getroffenen Mühl Vergleichung zubezahlen Vff Vnd Über sich genommen
darfür Zu Und.pfand v.legt die Behaußung zum Riesen sambt deren hoff, hoffstatt, Vnd allen and. ihren gebäwen geleg. in der Vorstatt Crautenaw, einseit neben Simon Knollen dem Schiffmann and.seit neben Daniel Ricken auch Schiffmann, hind. vff H Johann Glasern stoßendt, dauon gehen Jährlich Vff den 1. Augusti 5. fl. St. Whr. dem Closter zu S. Wilhelm widerlößig mit 100. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfundt deß Biersieders alß ietzigen Possessoris hieringedachter behausung Zum Riesen (quittung) Act. 28. 10.br: 1675.

Les héritiers du meunier Jean Nægelin (les enfants de Jean Chrétien Mercklin et de Marthe Nægelin, le blanchisseur Philippe Nægelin, Laurent Lœffler et sa femme Marie Nægelin, les mineurs Adolphe et Daniel Nægelin) vendent leur sixième respectif de la brasserie au Géant à leur cohéritier Thiébaut Nægelin

1655 (23. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 372
(Protocoll. fol. 48.) Erschienen H Niclauß Störtzer E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt H Johann Christmann Merckhlins E.E. großen Rhats Beÿsitzers mit weÿl. Fr. Martha Nägelin, deßelben abgeleibter ehelicher haußfrawen seel: ehelich erziehlter Zweÿer Kinder, nahmens Philippß und Ursula, mit beÿstand erstermelts ihres Vatters, Ferners Philippß Nägelin der Plaÿcher vff der Gannßau für sich selbst., weiters Lorentz Löffler der Müller alß Ehevogt Mariæ Nägelin, Und dann H Sebastian Nägelin alß Vogt Adolph und Daniels der Nägelin, alle alß weÿl. H. Hannß Nägelins deß Müllers seel. zu 5/6.ten theilen ab intestato und cum beneficio legis & Inventarÿ Erben
in gegensein diebolt Nägelins deß Biersieders, ihres Zum sechsten theil, beneficirten mit Erbens, mit beÿstand H Georg Metzgers deß Weißbeckhens seines Schwähers, und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. seines Schwagers – und Zwar zu vollführung deß obligeden baws der Edlen Zornen Lehenmühl
daß Bierhauß Zun Rÿsen, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in der Krautenaw, einseit neben Daniel Rieckh dem Schiffmannn anderseit neben Simon Knollen dem Schiffmann, hinden vff Johann Friedrich Tewrern den silberarbeitern & Cons. stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff den 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl besagter Wehr. dem Closter St. Wilhelm, Vnd 10. fl. à 15. batzen vff Martini wid. käuffig mit 200. fl. a 15. batz. der Fabric deß Münsters (…) iedoch daß die ienige 100. lib welche der Käuffer für daß von obgedachtem hannß Nägelin dem Vattern noh beÿ seinem lebzeiten selbsten erkauffte und Zum bierbrauwer handthierung gehörige Schiff und Geschirrn in die vätterliche Verlassenschafft Zu thun gewesen ist, und hiemit compensirt word. in dißem kauff begriffen seind:/, gescheh. umb 600. lb

Fils du meunier Jean Nægelin, Thiébaut Nægelin épouse en 1645 Marguerite Metzger, fille de boulanger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v, n° 8)
1645. In Festo Paschatos & Quasi modo. Diebold Negelin der Biersieder, Johann Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl sohn und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken Tochter. Cop. Mont. d. 14. Ap. h. 10. Wilh. (i 8)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 230 n° 10) 1645. Ostertag. Diebold Negelin der Küffer vnd Biersieder, Hans Negelin des Müllers auff der Zornen Mühl ehelicher Son und Jungfr. Margaretha Georg Metzgers des Weißbecken vnd burgers alhier Eheliche Tochter. (i 248)

Marguerite femme du brasseur au Géant Thiébaut Nægelin donne quittance de la succession maternelle à son père Georges Metzger
1655 (11. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 523
Erschienen Margaretha, Diebolt Nägelins deß Biersieders Zum Rÿsen eheliche haußfr. mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch vorernannts ihres Ehevogts und Philipß Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. bruders
in gegensein H Georg Metzgers deß Weißbeckh. ihres eheleiblich. Vatters
bekannt daß Sie Margaretha die dochter, von erstgemeltem ihrem vattern albereit vor vielen Jahren vff abschlag ihres Mütterlich. Guts so Er sein leben lang widumbs weiß Zu genieß. hatt, künfftig Pfund pfenning empfang. habe

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du blanchisseur Philippe Nægelin

1655 (28. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 644
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder Zum Rÿsen, und Margaretha sein eheliche haußfrau, und Sie Margaretha mit beÿstand H Georg Metzgers ihres Vetters und Philipß Metzgers ihres Bruders
in gegensein Philipß Nägelins deß Plaÿchers
bekannt, demnach ersternannter Philipß Nägelin sich für gemelten Diebold Nägelin seinen Brudern gegen H Johann Thoman Kawen E.E. groß. Rhats Beÿsitzern umb 150 lb beÿ demselben, zu dem Ende vffgenohmenen Gelts daß Er solche am Kauffschilling deß Bierhaußes Zum Rÿsen ablößen könne, verbürgt

Thiébaut Nægelin assisté de son beau père Georges Metzger loue la brasserie au Géant au brasseur Georges Schweiger, assisté de son père brasseur Jean Schweiger

1662 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 355
Erschienen Diebolt Nägelin der Biersieder mit assistentz H Georg Metzgers deß weißbeckh. seines Schwähers und Caspar Lerse deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Georg Schwaÿggen deß Biersieders mit beÿstand hannß Schwäÿggen deß Biersieders seines eheleiblich. Vatters und H Johann Leser, Notarÿ
verlühen haben, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, und Zugehördten alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel geleg. sampt einem bier Keßel, Zweÿen Kühlschiff, einer Maltzbütt, und einer Bierbütt vff treÿ Jahr lang von instehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 40 Pfund pfenning

Le brasseur Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite louent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn

1665 (10. feb.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 63
Erschienen Diebold Nägelin der Biersieder und Margaretha sein Eheweib
in gegensein Isaac Denn deß Biersieders mit assistentz H Caspar Lers deß Biersieders Zum schwartzen Bären
verlühen, daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einem Bierkeßel, Zweÿen Kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang von Joh. Bapt: dißes Jahrs angerechnet, um einen jährlichen Zinnß benantlich. 40 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, Erstlich deß der Entlehner all sein für die biergäst bedörffig brot, in der Verleÿher resp. Vatter Schwäher und Schwagers H Georg Metzgers und hannß Küffels Beckhenhäußern holen laßen, Jedoch daß sie ihme auch iederzeit mit Kauffmanns Gut versorg. sollen

Héritiers de Thiébaut Nægelin selon la vente d’une maison en 1671
1671 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 487
(Prot. fol. 24.) Erschienen Philipp Metzger der Weißbeckh alß vogt Annæ Ursulæ, Margarethæ, hannß Georgen, Philipßen, Salomeen, Annæ Mariæ und Dorotheæ /:welche Zweÿ jüngste Kinder ins waÿßenhauß uffgenohmen worden:/ alle Theobald Nägelins deß Küeffers eheleibliche Kinder, mit beÿstand herren Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners besagten waÿsenhaußes

Thiébaut Nægelin et sa femme Marguerite vendent la brasserie au Géant au brasseur Isaac Thenn. En marge, quittance accordée en 1669 à Jean Conrad Pfund

1665 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 439-v
(Prot. fol. 26. – 1050 lib.) Erschienen Diebold Nägelin der Küeffer und Margaretha sein Eheweib, beÿde Eheleuthe mit assistentz H Johann Christmann Mercklins EE groß. Rhats alten Beÿsitzers und Philipß Metzgers deß Weißbeckh.
in gegensein Isaac Dünnen deß Biersieders mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers und H. Laurentÿ Treutels Notarÿ
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt, mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Rinckh. deß Schiffmanns seel. Erben, anderseit neben weÿl. H Simon Knollen geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben, hinden vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend gelegen, davon gehen iährlich 1. Aug. 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Wilhelm, Item 4. lib. termino Martini widerkäufig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lib. ied. Jahrs vff den 14. martÿ Item umb 127. lib. iährlich vff Weÿhenachten, Item umb 45. lib. 10. ß alle Jahr termino 24. 8.br mit 5 p. C.to Zinnßbahr obgedachtem H. Merckhlin, so dann Weÿl. Philipß Nägelins deß Blaÿchers vff der Gannßaw seel. Kindern umb 150 lib jeden Jahrs termino Martini mit 4. p.Cto Zinnßbahr verhafftet (übernohmen) – umb 525 Pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemelte Margaretha die mit Verkäufferin mit beÿstand Philipß Metzgers deß weißbeckh. ihres Bruders und Vogts (quittung) Act. 13. 9.br a° 1666
[in margine :] (…) in gegensein hannß Conrad Pfund deß Biersieders alß ietzig. Possessoris deß hierinn beschriebenen Bierhaußes (quittung) Act. 24. Junÿ a° 1669

Fils d’un boucher d’Augsbourg, Isaac Thenn épouse en 1665 Ursule, fille du brasseur Louis Schlehenacker : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration (sous le nom de Hœn)
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften Vndt Achtbaren Herrn Isaac Thennen dem Biersieder von Augspurg weÿl. Herren Daniel Thennen geweßenen Metzigers Ehelichem Sohn, Alß dem Breüttigamb Eines Theils, So dann der Züchtigen vnd thugentsamen Jungfrawen Ursulæ, Weÿlandt deß Ehrenvesten vnd Weißen H. Ludwig Schlehenackhers geweßenen Handelsmanns Vnndt Eines Ehrsamen Kleinen Raths Alten beÿsitzers alhie Seeligen hinderlaßener Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin, Andren Theils – Beschehen Seind dieße ding Inn dießen deß heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v)
1665. Dncâ XI Trinit. d. 6. Augusti. Isaac Hön der Bierbrauer, Danjel Hön [metzg]er v. burger Zu augspurg Ehelicher Sohn v.
J. Ursula, weiland H. Ludwig Schlehenacker v. E. Kleinen Rahts gewesenen Beÿsitzer allhie hinderlaßene Ehel. Tochter. Copulirt Mont. d. 14. Zu S. Thomæ (i 63)

Isaac Thenn devient bourgeois par sa femme quelques jours plus tard
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 345
Isaac Then Von Augßpurg d. Biersieder empfangt daß burgerrecht Von Vrsula weÿl. H. Ludwig Schlehenackers seel. hinderlaßene dochter seiner Haußfrau umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, und will zu E. E. Ehrs. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. den 24. Augusti Anno 1665.

Brasseur à l’Autruche, Isaac Thenn loue la brasserie au Géant à Jean Conrad Pfund

1667 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 361-v
Erschienen Isaac Dünn der Biersieder Zum Straußen
in gegensein Hannß Conrad Pfundten des Biersieders mit beÿstandt hannß Peter Montforts deß Biersieders seines Schwagers
entlehnt, daß Bierhauß Zum Rÿsen, mit allen deßen Gebäwen Begriffen, Rechten und Zugehördten alhie in Krautenauw beÿ der herberg Zum Engel gelegen, sampt einen bierkeßel, Zeÿen kühlschiffen, einer Maltzbütt und einer Bierbütt, treÿ Jahr lang Von Mich: dieß. Jahrs angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlich 50. lib.

Ursule Schlehenacker meurt en 1680 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Autruche. La masse propre au veuf s’élève à 135 livres, celle des héritiers à 190 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 847 livres, le passif à 236 livres
1680 (15. 9.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 33
Inventarium undt beschreibung aller Haab undt Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿlandt die Wohn Ehren: vndt tugendreiche fraw Ursula Thännin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehrengeacht: und Wohlachtbahren H. Isaac Thännen biersieders Zum Strauß burgers Zue Straßburg geliebte haußfraw nunmehr seelig, nach ihrem Müttwochs den 22.ten 7.bris Jüngsthien aus dießem Müheseeligen Leben genommenen tödtlichen hinscheiden hinder ihro verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten, fürsichtig vnd weÿßen herrn hannß Georg Hecklers, Werckmeisters der Frawen haußes vndt E. E. großen Raths alhie beÿsitzers, alß Jungfrauwen Ursulæ der ietz abgeleibten frawen seelig mit ihrem hinderpliebenen H. Wittwer ehelich erzeugter dochter vnd ab intestato nachgelaßener einiger Erbin geschwornen Vogts, ersucht durch den H. Wittwer (…) Actum inn fernerem beÿein deß wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrte,n H M. Ludwig Schlehenackers d. Zeit Pfarrers Zu Eckboltzheim und H. hannß Philipp Schlehenackers biersieders zum Störckel beed. burg. alhie d. verstorbenen fr. seel. H. Brüder, Montag den 15.ten 9.bris A° 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg beÿ der Großen Metzig gelegenen und Zum Strauß genandter bier behaußung so auch in dieße verlaßenschafft gehörig, ist befunden worden wie volgt.
Auff der Obern Katsen, Auff dem Andern Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Im obern haußöhren, Im obern Stüebell, Inn der Cammer E, Vor dießen Gemachen, Inn der Cammer F, Auff der Malßbühnen, Inn der Großen Stueben, Inn der Kuchen, Im obern hindern Stübell, vor dießen Gemachen, Auff dem Gängel, Inn der Gaststueben, Im Conthörel, Inn der vndern Kuchen, Im bütten Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstlich j. Eck behausung mit d° hoffstatt unden ane dem Spithalgäßlein gegen d. Großen Metzig hin vber (…)
Item ein Scheür mit dem daran gelegenen Garthen,s ampt dem darinn stehenden häußel Gegen der Newen Gäßelenn, Jenseit der Preüschen (…)
Ergäntzung der Erbin unveränderten guths. Auß dem über der frawen seel. inn den Ehestand zugebrachten Nahrung, durch weÿl. H. Laurentium Dreütteln den Notarium seel. in A° 1665. auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die beschreibung der Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Deß H Wittwers unverändert Vermögen, allein inn hernach beschriebener Guthes Ergäntzung bestehet 135 lb
Der Erbin unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 79, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. Guths Ergäntzung 101, Summa summarum 190. lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 302, Sa. Holtzes, Reiff und bandt wie auch Schiff und geschirr Zum biersieder handwerck gehörig 98, Sa. Viehes 80, Sa. früchten 17, Sa. Spelltz, Malß vnd hopfen 101, Sa. weines bier vnd vaß 261, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 82, Sa. Guldinen Ring 13, Sa. baarschafft 243, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Eigenthumns und beßerung ane haüßern, Scheur und Garthen 2337, Sa. Schulden 83, Summa summarum 3847 lb – Schulden 236 lb, Nach deren Abzug 2600 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3935 lb – Ungewiß vndt Zweiffelhaffte Sa. in die theilbahre Nahrung Zugeltendt 37 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Vff Sonntags so da wahr der 23. tah deß Monats Julÿ Als mann nach Unsers Seeligmachers gnadenreichen geburth Zahlte 1665. Laurentius Dreüttel Nots. Cæs. Publ.

Isaac Thenn vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Conrad Pfund

1668 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 332-v
(Prot. fol. 21. fac. 2. – 1050 lib) Erschienen Isaac Dünn der Biersieder, mit assistentz Johann Peter Montfort deß Biersieders seines Schwagers
in gegensein Hannß Conrad Pfundts des Biersieders mit beÿstand Niclaus Winter deß Schneiders seines Schwagers
daß Bierhauß Zum Rÿsen genannt mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw einseit neben Weÿl. Daniel Beckh deß Sch*manns seel. Erben anderseit neben Weÿl. H. Simon Knollen gewesenen Großen Rhats Verwanthens seel. Erben hind. vff H Niclaus Hämerlin Sibner Gerichts Procuratorem stoßend geleg. daran gehend iährlich termino j. Aug: 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100 fl. besagter wehr. dem Wilhelmitisch. Collegio, Item 4. lib. termino Martini widerkäuffig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters, Item 2. lib.10. ß termino 14.ten Martÿ lößig mit 50. lib. H. Johann Christmann Merckhlin E.E. groß. Rhats Beÿsitzern, So seÿe solche Behaußung noch umb 150. lib. weÿl. Philips Nägelins geweßenen Bleÿchers vff der Gannßaw nunmehr seel. hinderlaßenen Kindern 50. Kauffschillingß rests Mariæ Engelin und 175. lib. gleichmäßig. Kauffschillings rests hannß Adolph Huckh deß Biersieders Kindern verhafftet – umb 272. lb

Fils d’un tonnelier de Rothenburg sur la Tauber, Jean Conrad Pfund épouse en 1667 Marthe Schlehencker, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwisch. dem Ehrenhafft H Hans Conrad Pfund biersied. von Roth.burg ane d. Tauber alß dem hochzeit. Eines theils, Anders theils Aber d. Züchtig vnd tugendsamen Jfr. Martha weÿl. deß Ehren Vest. v. weiß. H. Ludwig Schlehenckers, Gewesenen handelßmanns v. E. E. Kleinen Raths alhie Alt. beÿsitzers seel. ehelich erzielt dochter als hochzeiterin auch darbeÿ Inn beÿsein vnd durch vnd.handlung (…) vff Jfr. hochzeiterin seithen aber H hannß Hammen weißbeck. v. E. E. Kleinen Raths beÿsitzers deroselb. H. Niclaus Clauß. Seÿlers vnd burgers alhie Ihrer Fr. Mutter Geschwornen Vogts H. M. Johann Ludwig Schlehenackers S. S. Theol. Stud. Ihres brud. H. hanß Peter Monforths vnd H. Isaac Thänen beed. biersieder d. burg. alhie alß Schwäger – Beschehen sind diße ding Inn deß heil. Reichs freÿen St. Strßb. vff dinstag den 19. tah deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63)
1667. Dncâ Invocavit d. 24. Febr. Johann Conrad Pfund d. Biersieder Johann Pfundt des Küeffers Zu Rottenburg an der Tauber Ehelicher Sohn, J. Martha, weiland H. Ludwig Schlehenacker des Handelsmans v. E. E. Kleinen Rahts geweßenen Beusitzers alhier, hinderlaßener Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 4. Martii Zu St. Thomæ (i 67)

Jean Conrad Pfund devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1667, 4° Livre de bourgeoisie p. 355
Johann Conradt Pfundt der Biersieder Von Rotenburg an der Tauber, empfangt das burgerrecht Von seiner haußfrauen Martha, Weÿl. Ludwig Schlehenackers, E. E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers seel: dochter, umb 8. Goldt fl. welche er beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist Zuuor ledigen standts gewesenn vnd will Zu E. E. Zunfft der Küffer dienen. Jurat. en 20. Mart. A° 1667.

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker

1669 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 533-v
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersieder Zum Rÿsen
in gegensein H Isaac Heppen deß Mauerer Steinhawers und alten Kleinen Rhats verwanthens im nahmen H.Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrherrn Zu Eckhboltzheim seines dochtermanns – schuldig seÿe 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll daß Bierhauß Zum Rÿsen mit allen deß. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Krautenaw, einseit neben weÿl. Daniel Keckh deß Schiffmanns seel. Erben anderseit neben weÿl. H Simon Knollen gewesenen großen Rhats Verwanthens seel. Erben, hind vff H Niclaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procuratorem & cons. stoßend gelegen, davon gehen iahrs term. Martini 4. lib. lößig mit 100. lib. der Fabric deß Münsters
[in margine :] cassirt weg. d. am 30. Xbr a° 1669. vffgerichteten obligation

Jean Conrad Pfund hypothèque la brasserie au profit du pasteur Jean Louis Schlehenacker pour rembourser un capital d’après une obligation passée par le notaire Hilaire Meyer en 1565.

1669 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 680
Erschienen hannß Conrad Pfund der Biersied. Zum Rÿsen
in gegensein H M Johann Ludwig Schlehenackers Pfarrers Zu Eckhboltzheim – schuldig seÿe 100. Pfund pfenning
Zu dem Ende bahr gelügenen Gelts, daß Er dadurch, die Wilhelmische 100. fl. straßb. wehr. am 1. Aug. a° 1565. durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß deß Bischoffl. hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. vergriffenen Capitals, Und die Merckhelische 50. lib. am 19. Xbr a° 1657. in der Cancelleÿ Contractstuben verschriebenen haupt Guths, beÿde vff dem Bierhauß zum Rÿsen hafftend. erleg.
[in margine :] (…) in gegensein herren Gerhard Leffers deß biersieders Zur Ketten alß Curatoris Marthæ Pfundin weÿl. deß hierinn gedachten Schuldners nachgelaßener wittibin mit beÿstand Isaac Dännen deß biersieders Zum Staußen der Pfundischen Kinder Vogt (quittung) Act. 4. 7.bris a° 1680.

Jean Conrad Pfund meurt en 1678 en délaissant quatre enfants dont le cadet meurt peu après son père. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 210 livres, la masse propre aux héritiers de 50 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 559 livres, le passif à 197 livres. Le défunt a acquis en 1674 une propriété (grange et plusieurs petites maisons) dont l’avant donne rue des Poules et l’arrière ruelle de l’Enfer.

1678 (4. 7.br), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) n° 16
Inventarium undt beschreibung Aller und Jeder Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehrenhafft vnd Achtbahre H. Hannß Conradt Pfundt, biersied. Zum Rißen burger Zu Straßburg nunmehr seel. welcher dinstags den 23.ten Julÿ Jüngsthien Göttlichem willen nach Zeitlichen todes v.blichen, nach seinem auß dießer welt genommenen tödlichen hinscheiden hind. Ihne verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafften vnd achtbahren H. Isaac Thänen biersieders Zum Stauß burgers alhie, als Marthæ, hannß Ludwigs, Mariæ Dorotheæ und Johann Philipßen, darund. aber Johann Philipp daß Jüngste Söhnlein erst Sambstags den 5. 8.bris nechsthin 10. wochen nach deß Vatters seel. todt von dießer welt erzeugt und geboren ermelten tag aber wider verstorben, alle 4. des verstorbenen seel: mit hernach gemelter seiner hinderpliebenen wittwen ehelich erzeugter Kinder und ab intestato hinderlaßener nechster Erben geordnet: vndt geschworenen Vogts, welche Nahrung die Ehren: vnd viel tugendsame Fraw Martha, gebohrne Schlehenackerin die Wittib mit assistentz deß Ehren vorgeacht: vnd Wohl Achtbahren herrn Gerhard Leffers biersieders Zur Kettenn burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen H. Curatoris – Actum vnd angefangen in beÿsein des Wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrten H. M, Ludwig Schlehenckers Pfarrherrens Zu Eckboltzheim burgers Zu Straßburg d. Fr. wittwe geliebten bruders auff Mittwoch den 4. 7.bris Anno 1678.

Eheberedungs Copeÿ (…) vff dinstag den 19. tag deß monats Februarÿ als mann nach vnsers Erlößers v. Seeligmachers Gnad. reichen Geburth Zallte 1667. Laurent Dreüttel Not. Cæs. Publ.
Inn einer alhie inn der Statt Straßburg vorstatt inn Crauthenaw Gelegener vnd Zum Rießen genandter bier behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig vnd hernachbeschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff dem Anden Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Inn der Obern Stueben, Inn dießer Stub Cammer, Inn der Obern Kuchen, Im obern haußöhren, Inn der Cammer D, Inn der Gaststuben, Inn der vnden Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im vndern haußöhren, Im hindern Stockh auff dem Maltzboden
Eigenthumn ane häüßern. Erstlich die behaußung Zum Rießen genand, mit allen deren gebeäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg vorstatt Crauthenaw i.s. neben weÿl. Daniel Riecken deß Schiffmanns v. burg. alhie seel. Erben, 2.s. neben Daniel Ulrich auch Schiffmann vndt burgers alhie hinden vff H. Johann Niclaus Caroli Holtzhandlern vnd E. E. großen Raths alhie beÿsitzern stoßend. Davon Gibt mann weÿl. H. Isaac Heppen Maurers und Steinhauers auch E. E. Kl. Raths alhie beÿsitzers seel. hind.laßener fraw wittib vnd Erben 4. lb. d Jährl. auff Martini sind in h.guth abzulößen mit 100. lb Sonsten freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 1250. lb. Darüber snt j. t. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. Canceelleÿ Contracts anhang. Ins. deßen datum d. 18.t Junÿ 1668. Inhalts welcher gestalt d. verstorb. seel. dieße bier behaußung von H. Isaac Thännen biersieder Zum Strauß burger alhier seinem Schwager ane sich erkaufft mit N° 1 signirt. Ferners dabeÿ j. t. Perg. Kbg. deß. dat. d. 20. Aug. A° 1665. Innhalts welcher gestald H. Isaac Thän dieße bier behausung von Diebold Nägellin dem Küeffer vnd Margaretha seiner haußfr. burgern alhie ane sich erkauff, mit N° 1 nort,
Item ein Scheür sampt dreÿ alten Häußlern mit Ihren hoffstätten vnd höfflein, auch allen andern d.en gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in d. vorstatt Straßburg Crauthenaw inn der Viehgassen, 1.s. neben weÿl. Sebastian Biethenschue deß Zimmermanns vnd burgers alhie seel. hind. laßener Wittib vnd Erben 2.s neben H. Johann Niclaus Caroli E. E. Großen Raths alhie beÿsitzern, hinden auff die herberg Zur Schwartzen hennen Genandt vnd hanß Marcken den weißbecken stoßend so freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 325. lb. d. Darüber vorhanden i. Perg. Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contr.st. anhang. Ins. verwahret deßen datum den 16. Julÿ A° 1674. Innhalts welch. gestald der Verstorbene seel. dieße Scheür sambt d.en Häußeln von H. Johann Conrad Huthen Handelsmann b. burgern allhie alß befelchhabern fr. Susannæ weÿl. H. Gergatd Heckers geweßenen handelßmanns v. burgers alhie seel. hind.laßener wittwen ane sich erkaufft mit N° 2 signirt.
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths.Auß dem über der Fraw Wittib inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch H. Laurentium dreütteln den Notarium in A° 1667. auffgerichteten Inventario
Der Fraw wittib unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 29, Sa. Silbers 11, Sa. guldiner Ring 6, Sa. der Ergäntzung 147, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 210 lb
Hierauff volgt nun auch die beschreibung der Erben unveränderten Vermögens So aber allein inn deroselben unveränderten Guths Ergäntzung 50 lb
Die Theilbar Verlaßenschafft, Sa. haußraths 195, Sa. werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Küeffer vnd biersied. handwerckh gehörig 31, Sa. früchten, Melß vnd hopffen 129, Sa. wein bier und vaß 315, Sa. Viehes 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39 lb, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 246. lb, Sa. häußer 1575, Summa summarum 2559 lb – Schulden 197, Nach deren Abzug 2351 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2622 lb

La veuve se remarie en 1682 avec le tonnelier et brasseur Jean Henri Silbach, originaire de Neustadt en Westphalie : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire. Le mariage ne se trouve ni à Strasbourg ni dans les environs immédiats.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenthafft und bescheÿdenen Johann Heinrich Silbach, dem Ledigen Küeffer und biersieder von Newstatt in Westphalen, Chur Fürstl. Brandenburg. Jurisdiction weÿland deß Ehrenhafften dietrich Silbachs, geweßenen gartenmanns und burgers daselbst seel. hinterbliebenem Eheleiblichem Sohne als dem hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren: und Tugendsamen Frawen Marthæ Pfundin, gebohrner Schleenackherin, weÿland herrn hanns Conrad Pfunden gewesenen biersieders Zum Rießen, vnd burgers alhie zu Straßburg seel. Hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin am andern Theÿl
Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682 [unterzeichnet] Jch Joh: Heinrich Sÿlbach beken wie obstet, Gerhardt Lefer Alß der hochzeiderin fogt – Elias Winckler, Not Publ et juratus

Le brasseur au Géant Jean Henri Silbach devient bourgeois en février 1683
1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 493
Johann Heinrich Selbach der biersieder Zum Rießen, aus der Neustatt aus westphalen, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Martha Schlehenackerin, hannß Conrad Pfund wittib pro 8. goldt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ Erlegt, vndt wird Zu den Küffern dienen. Jur. 10. febr. 1683.

Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 164)
1683. Mittw. d. 15. Decemb. int. h. 11. et 12. noct. Hannß Henrich. Ist wegen großer Schwachheit ein Kind alsobald durch geburt genothhaufft vndt Johann Henrich genant worden nachfolgender Eltern Kindt auch bald darauff selig verschieden. Par. Johann Henrich Selbach der Biersieder Zum Rießen, Martha Schleenackerin (i 86)

Brasseur au Coq blanc au Faubourg de Pierre, Jean Henri Silbach loue la brasserie au Géant à son gendre par alliance Samuel Nagel

1691 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 656-v
Johann Heinrich Silbach der biersieder zum Weißen Hahnen
in gegensein Samuel Nagels deß biersieders Zum Rießen seines Stieff dochtermanns
entlehnt, daß bierhauß zum Rießen mit allen deßen Gebäuen wie auch Schiff und Geschirr zum bierbräwen gehörig, alles auff Neun Jahr lang bereits Von Martini 1689. angehend umb ein Jährlichen zinnß benandlich 45 pfund

Marthe Schlehenacker meurt en 1703 dans la brasserie au Coq blanc que tient son mari Jean Henri Silbach. Elle délaisse trois enfants de son premier mariage et deux filles du deuxième. Les experts estiment la brasserie au Géant à 900 livres. La masse propre au veuf est de 120 livres, celle des héritiers de 1 724 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 737 livres, le passif à 302 livres. – Remarque. Le destin ultérieur de Jean Henri Silbach sera traité à la brasserie du Faubourg de Pierre

1703 (10.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) n° 18
Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1703.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, ligender und vahrend. verändert und unverändert, keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Martha Sillbachin, gebohrne Schlehenackerin, deß Ehren: vorachtbahren Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. nach ihrem Sontags den 17. Monatstag Junÿ Jüngst aus dießer mühesamen traur: und Jammervollen welt genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg Dienstags den 10. Monatstag Julÿ Anno 1703.
Die in Gott ruhende Fraw hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. Aus Erster Ehe 1. die Viel Ehr: und Tugendreiche Fraw Martha Nagelin gebohrne Pfundin, des Wohl Ehrengeachten Herrn Samuel Nagels, biersieders Zum Bergfalcken und burgers Zu Straßburg Ehegattin welche in Person Zugegen. 2. den Ehrenhafften H. Johann Ludwig Pfunden Biersiedern Zum Rießen und burgern zu Straßburg, so gleichfalls Zugegen gewesen. 3. die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Dorotheam Schranckenmüllerin gebohrne Pfundin deß Ehrenhafften H Johann Rudolph Schranckenmüllers Weißbecken und burgers Zu erwehntem Straßburg Ehewürthin, so gleichfalls der Procuration in Person abgewartet, Dieße dreÿ der verstorbenen sel. mit weÿl. Herrn Johann Conrad Pfunden, geweßenen biersieder Zum Rießen und burger, Zu besagtem Straßburg, Ehelich erzeugt Kinder, welche ins gesambt Zum assistenten erbetten den Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Redwitzen Notarium Publicum et practicum und burgern dahier welche auch in Persohn gegenwärtig geweßen
Aus Anderer Ehe 4. die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salomeam Emerichin gebohrne Silbachin deß Ehrenachtbaren herrn Johann Caspar Emerich des Jüngern ietzigen biersieder Zur Ketten und burgers Zu Straßburg Ehewürthin, welche ebenmäßig Persönlich erschienen geweßen, 5. Und dann die Ehren Züchtig und Tugendreiche Jungfrau Annam Margaretham Silbachin deren geschwornen Vogt erst vorgedachter Herr Johann Caspar Emerich dieweilen Er aber Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, ist deroselben Zum theÿlvogt geordnet der Ehrenhaffte Herr Johann Philipp Rohtstein Küffer und burger alhier Zu offtgesagtem Straßburg, welcher gegenwärtige Inventation persönlich beÿgewohnt. Welche bedee letztere die abgeleibte frau seel. mit eingangs gedachtem Herrn Johann Heinrich Silbach Ihrem hinterbliebenen Wittwen in anderer und Letzter Ehe erzeugt
Copia der Heüraths Verschreibung

In hernach eingetragen, in der Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraßen gelegen, und zum weißen haanen genannten behaußung befunden worden wie folgt
Im Vordern hauß. Höltz: und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Stub, Im Contor, In der Cammer B, Vor dießen gemachen, In der großen Nebensstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Auffm Gang, In der Cammer C, In der Schwartz thuch Cammer, In der Bierstub, In der undern Kuchen, In deß officierstub, Im Bierhauß Zum Rißen
Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstlich die Bier behaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vor Statt ane Krauttenau, Einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, Anderseit H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so freÿ ledig und eigen und durch der Statt Straßb. geschworene Werckmeistere inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Abschatzung sub dato den 19. Julÿ Anno 1703. Angeschlagen für 1800 gulden thun 900 lb. Darüber sagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt den 18. junÿ Anno 1688. Darbeÿ noch ein Pergamenin Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel bekräfftiget datirt den 21. Augusti Anno 1665. beede mit altem N° 1 signirt und nach beschehener Vorlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item eine Scheür (…)
(T.) Item die Bier behaußung Zum Weißen Haanen genant, gelegenen in ser Statt Straßburg vorstatt ane Steinstraß (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten guths. Vermög Inventarÿ über der verstorbenen frawen seel. in die Ehe gebracht Vermögen den 13. Junÿ Anno 1682. durch Herrn Johann Christoph Stöffeln den Notarium auffgerichtet
Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Abzug. Des Wittwers unverändert Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. Activ: Schuld 100, Summa summarum 120 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 119, Sa. Bierfaß 4, Sa. Werckzeugs Zum Küffer handwerck gehörig 2, Sa. Silber 67, Sa. Guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthum ane häußern 1350, Sa. Ergäntzung (1655, Abzug 1391, Nach solchem abgang) 263, Summa summarum 1824 lb – Schulden 100, Nach deren Abzug 1724 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 270, Sa.früchten, Maltz und Meel 102, Sa. Weins und faß 277, Sa. Bier 197, Sa. Werckzeug, holtz, Reÿff und band zum Küffer handwerck gehörig 9, Sa. Schiff und geschirr zum Biersieden gehörig 26, Sa. Pferds 20, Sa.Hew und Stroh 4, Sa. Silber geschirr und geschmeids 64, Sa. guldiner Ring 27, Sa. Baarschafft 159, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Activ Schuld 2, Summa summarum 2737 lb – Passiv Schulden 302 lb, Nach deren Abzug 2424 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4270 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen sein dieße ding in der Königlichen freÿ Statt Straßburg den 5. Februarÿ alten Calenders Anno 1682. Elias Winckler, Not Publ et juratus
Abschatzung den 19. tag Julÿ aô 1703. Auff begeren des Ehrenhafften und bescheiden H. Johann Heinrich Silbach biersieder ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straß das bierhauß Zum Weisen Hanen (…)
Die andre behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Krautenau gelegen das Bierhauß Zum Riesen genandt, einseiyt Neben H Daniel Ulrich Schiffmann, anderseits Neben Leonhardr Werlen Zinngießern Hinden auff H. Paulus Flach Stosend Welche behaußung Brauhauß, höfflein und Gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckleüthe sich in die besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausendt acht hundert Gulden
Die dritte behausung auch alhie in der Statt Straßburg (…)

Les héritiers cèdent la brasserie et la grange qui en dépend au fils Jean Louis Pfund

1703 (21. Sept.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 24) Joint au n° 18 du 10 juillet 1703
(Inventarium Weÿland der Ehr: und tugendreichen Frawen Marthæ Sillbachin gebohrner Schlehenackerin, Hern Johann Heinrich Sillbach, Biersieders Zum Weißenhaanen und burgers zu Straßburg geweßener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb ane Häußern denen Erben unverändert.
Erstlich die Bierbehaußung Zum Rißen genant, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt ane Krauttenau, einseit neben H Leonhard Wörlin dem Zinngießen, and.s H. Daniel Ulrichen dem Schiffmann, beede burgern alhier, hinden auf die Würtzische Fraw Wittib und Erben stoßend so ledig und eigen
Ferner eine Scheür (…)
Dieße bierbehausung sambt Scheür und übrigen häußlein wie solches alles in dem nunmehr auffgerichteten Inventario fol. 44. 45 et 46 weitläuffig beschrieben ist Herrn Johann Ludwig Pfunden dem Sohn, von seinen Schwesteren wie auch dero respective Ehe und geschwistern vogten für freÿ ledig und eigen überlaßen worden umb 2100. lb
So geschehen den 21. Septembris Anno 1703.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent trois mois plus tard la maison au profit du pasteur Luc Sébastien Ritter

1703 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 525
Johann Ludwig Pfund bierwürth Zuem Rießen allhier u. Maria Salome geb. Pantelin u. zwar Dieße mit beÿstand Joh: Klingen Hoßenstrickers u. Christoph Bogners meßerschmids [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt, Maria Salome Pundtin
in gegensein S. T. Hn Lucæ Sebastian Ritters Canonici Capituli Thom: u. Pfarrers zu St. Niclaus allhier – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, d. bierhauß Zuem Rießen allhier in der Krautenau einseit neben Hn Daniel Ulrich Schiffmann anderseit neben Leonhard Wöhrlen Zinngießern hinten auf Hn Paul Flachen oberschreibern im Spithal stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit

Jean Louis Pfund épouse en 1696 Marie Salomé Pantel, fille de coutelier. Son beau père Jean Henri Silbach lui loue la brasserie au Géant que son gendre tenait à bail

1696 (15.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft Herrn Johann Ludwig Pfundten ledigen Bierbrauern d. Weÿlandt Ehrengeachten herrn Hannß Conrad Pfundt gewesenen bierbrauers Zum Rieß. burgers allhier Zu Straßburg seeligen hind.bliebenen ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem,
So dann d. Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Pantelin, weÿland des Ehrengeachten herrn Hannß Georg Pantels gewesenen Meßerschmidts burgers Zu gedachtem Straßburg seelig. nachgelaßenen eheleiblichen tochter d. Jungfrawen hochzeiterin am and. theil
Vors sechst verwilligt undt verspricht des hochzeiters Stieffvatter herr Heinrich Sÿlbach mit belieben seiner geliebten ehelichen haußfrauen den beeden angehendten Ehepersohnen die Bier behaußung Zum Rießen, als welche nächster Zeit von seinem andern tochtermann geraumbt und abgetretten word, vorderist dreÿ Jahr lang als die vormals getroffene lehnung außweißet in lehnung umb ein Jährlichen Zinß nemlichen 90 Guldin, Zu laßen undt Zu übergeben undt nach d verfloß.en dreÿen Jahren annoch Sechs Jahr lang umb gemelt. preiß undt Zinß Zu continuiren, welche lehnung dann gleichwiß die vorige inn allhießiger Cancelleÿ Contract Stub expressé vereinbaret (…)
Beschehen undt v.handelt in dieß. Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 15. Februarÿ St. N. als man nach d. Gnadreichen vndt allen Seeligmachend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1696 [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt als Hochzeiter, Johann Heinrich Silbach als Stieffvatter, Isaac Thenn als vogt, Samuel Nagel der Jung als Schwager, Johann Daniel Franck d. hochzeiterin vogt
Protocollum tertium, f° 21-v

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 54. n° 293)
Heut den 21. Mertz 1696 sindt nach ordentlicher außruffung Copulirt word. Johann Ludwig pfundt der ledige Biersieder, weÿl. H. Johann Cunrad pfundt, gewesenen biersieders undt burgers nachgelaßener ehelicher Sohn undt Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Geörg Panthels, geweßenen burgers undt Meßerschmids nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Ludwig Pfundt Als hohzeiter, Maria Salome Bandlerin alß hoch Zeiterin (i 56)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 497 livres, ceux de la femme à 490 livres.
1696 (23.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6212) n° 493
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenigen Haab undt Nahrung, so d. Ehrengeachte Herr Johann Ludwig Pfundt, biersied. Zum Rieß. undt die Ehren : und tugendsahme fr. Maria Salome Pantelin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg in Ihren Kürtzlich mit einander angetrettenen Ehestand einander. Zubring. so umb d. ursach beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. Ehegatt. mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich versehen daß eines Jed. inn die Ehe Zugebrachte Vermögen einen jed. theil undt seinen Erb. ein freÿ ohnverändert vorbehalt. guth seÿn (…) welches bescheh. in Straßburg in beÿsein des wohl Ehrenvest. Großachtbahren herrn Joh: Daniel Franck, vornehmen handelsmanns d. frawen geschwornen noch ohnentledigt. vogts wie auch des Ehrenvest. undt weiß. herrn Johann Ludwig Kuntz meß.schmidts undt E E Kleinen Raths alt. beÿsitzers d. frawen Mutter vogts auch zum theil frawen Salome Pantelin d. frawen Mutter, Mittwochs d. 20. Junÿ aô 1696.
Extractus Auß den Concept Inventario aufgerechnet beßerung über weÿl. H. Hannß Georg Panthels gewesenen Meßerschmidts burgers alhie zu Straßb. seelig Verlaßenschafft durch Notm. Joh: Kitschen d. 8. Junÿ aô 1694. auffgerichtet
Norma hujus inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand zugebrachte Nahrung. Sa. haußraths 74, Sa. der Früchten 92, Sa. Silbers 16, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 310, Summa summarum 497 lb
Auf solches volgt auch der frawen Zugebracht V.mög. Sa. haußraths 173, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Guldener Ring 37, Sa. baarschafft 253, Sa. 490 lb

Jean Louis Pfund devient tributaire chez les Tonneliers le 22 mai 1696
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – Johann Ludwig Pfundt der Zum Riesen erscheint bittet ihne das Recht beÿ dieser Ehrsamen Zunfft so deßen Vatter Seeliger gehabt, auch angedeÿhen Zu laßen, producirte Schein von den herren dreÿern der Stadt Stall unterschrieben de dato 21.ten maÿ 1696. Erkandt auff Erlag d. Gebühr so 10. ß 6 d und Vor die Zue den Feuer Eÿmere verordnete 10. ß Willfahrt, Versprach auch Gebott undt Verbott gehorsam Zue seÿn.

Jean Louis Pfund et Marie Salomé Pantel hypothèquent la brasserie au profit de l’avocat Jean Jacques Fried

1713 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 172-v
Joh: Ludwig Pfundt biersider zuem Rießen und Maria Salome geb. Pantelin beÿständlich Christoph Bogner messerschmidts und Lorentz Bogners auch messerschmidts
in gegensein S.T. H. Joh: Jacob Friedt J.Cti gemeiner Statt Raths und Advocati – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, d. Bierhauß zuem Rießen allhier in der Krautenau, einseit neben Leonhardt wörle anderseit neben J: Jacob Ulrich schiffmann hinten auff H. flachen stoßendt

Le brasseur Jean Louis Pfund meurt en janvier 1723 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 700 livres, celle des héritiers de 816 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1580 livres et le passif à 2 485 livres.

1723 (31.3.), Not. Mader (6 E 41, 681) n° 472
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers Zum Rießen undt burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1723. (…) nach seinem den 22.sten Januarÿ deß mit Gott angefangenen 1723.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem Folio in specie benambster Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme Frau Mariam Salome Pfundtin gebohrne Pantelin die hinterbliebene frau Wittib mit Assistentz des Ehrengeachten Herrn Christoph Rogner Meßerschmidts und burgers allhier dero geschwornen Herrn Curatoris – So geschehen in der Statt Straßburg auff Mittwoch den 31. Martÿ A° 1723.
Der in Gott seel verstorbene Herr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. die Tugendsame Frau Mariam Salome Hirschingin gebohrne Pfundtin des Ehrengeachten Herrn Georg Heinrich Hirsching bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz gedachten Ihres Ehemanns dießen Inventation beÿgewohnt, 2. und 3. Annam Catharinam und Johannem weilen aber dieselbe annoch minorennes alß ist in dero Nahmen Hiebeÿ erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Rudolph Schranckenmüller Weißbeck und burger allhier dero geordnet und geschwornen Vogt. Alle dreÿ deß Verstorbenen Herrn sel. mit obgemelter seiner hinterlaßene Frau Wittib Ehelich erzeugt und hinderlaßene Kinder Zu gleichen portionen und antheilen

In einer in der Statt Straßburg in der Crautenau gelegenen Zum Rießen genandten und hieher gehörigen behausung ist befunden worden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern Wohnstub, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Mittlern Wohnstuben, In der Mittlern Wohnstub Cammer, In der Cammer C, Im obern Hauß Ehren
Eigenthum ane Häußern (E.) Erstlichen eine bier behausung Zum Rießen genandt m. allen deren gebeuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt ane Crautenau, einseit neben Daniel Ulrich ein Schiffmann, anderseit neben Johann Martin Ehrmann den Kübler, hinden auff herrn Paul Flachen Oberschreiber in dem Mehren Hospittahl allhier stoßend, gelegen davon gehen Jährlichen auf den 20. Martÿ 9. lb. d Zinß S.T. Hn Johann Jacob Friden der Statt Straßb. Rath und Advocaten abloßig in Capital mit 300. lb d, It: 15. lb d Zinß auf den 15. Decembris ab Edelgedachtem H. Advocat Friden widerloßig in Hauptguth mit 500. lb. d sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und Eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Crafft einer unter dem 11. Martÿ gethanen und beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung æstimirt pro 2000. lb. davon abgezogen obige beschwerden so in Summa thut 800. lb.d, Nach deren abzug wird ane obigem anschlag der behausung annoch übrig verbleiben so allhier außzuwerffen mit 1200. lb. Darüber s. i. teutsch. perg. Kbr. m. der Statt Straßburg Canceleÿ Contractst. anh. Inns. verw. deßen datum den 18. Junÿ A° 1668. mit altem N° 1 signirt, ferner ist darüber ein teutscher perg. Kbr. auch m. allh. C.Cstt gefert. datirt den 20. Augusti 1665. weißen beede wie der Verstorbene herr Vatter seel. solche behaußung theils von Herr Isaac thänen biersieder Zum Strauß und theils diebold Nägelin dem Kieffer und Margaretha seiner Haußfrauen ane sich erhandelt.
It: eine Scheür sambt dreÿen alten Häußlein mit Ihren Hoffstätten und höfflin auch allen andern übrigen gebäuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. in der Vorstatt Crautenau in der Hennengaßen, eins. neben Jacob Leschmeÿer dem Weißbecken anders. neben dem Wurthshauß Zur Schwartzen hennen genandt, hinden auf das Höllgäßllein stoßend gelegen, so freÿ ledig und Eÿgen undt durch vorgedachte H. Werckmeistern angeschlagen um 550. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kbr. m. der Statt Straßb. anhangendem CCst. Inns. verw. deßen datum den 16. Julÿ Anno 1674. Innhalts welcher gestallt des Verstorbenen herr Vatter seel. dieße Scheür sambt denen Häußlein von herrn Johann Conrad Huthen Handelsmann und burgern allhier ane sich erhandelt mit altem N° 2 notirt.
Ergäntzung der Frau Wittib unverändert Guths. Crafft Inventarii über beeder nun zertrennter Eheleuth in Ehestand gebrachte Nahrungen besagend, durch Weÿl. Hn Johann Kitschen geweßenen Notm. publicum A° 1696. gefertigt
Abzug in gegenwärtiges Invent. Der Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schulden in die Nahrung zubez. 70, Sa. der Ergäntzung (1575, Abzug 6, Rest) 1568, Summa summarum 1700 lb.
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer Handwerck gehörig 1, Sa. Sibergeschirr 14 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Haüßern 1750, Sa. der Ergäntzung (589, abzug 1493, compensando 903), Summa summarum 1789 lb – Schulden 973, Nach deren Abzug 816
d. Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 112, Sa. Wein bier und lähren Vaßen 512, Sa. Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Goldene Ring 2, Sa. der Schulden in die Nahrung Zu bezahlend 903, Summa summarum 1580 lb. – Schulden 2485 lb, Solchemnach übertreffen die Theilbare Passiva die Theilbahre Nahrung umb 905 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1611 lb

La veuve loue la brasserie à (son gendre) Georges Henri Hirsching

1723 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 128
weÿl. Johann Ludwig Pfundt gewesten Biersieders wittib Maria Salome geb. Bandelin beÿständlich Christoph Bogner Meßerschmidts ihres Curatoris und ged. Pfundten hinterbliebenen zweÿer minderjährigen Kinder vogt Johann Rudolph Schranckenmüller der weißbeck
in gegensein Georg Heinrich Hirsching des Bierbrauers
entlehnt, Eine Bierbehausung zum Rießen genannt in der Krauttenau, einseit neben Daniel Ulrich dem Schiffmann anderseit neben (-) den kübler hinten auff H. Paul Flachen gartten stoßend gelegen beneben der Scheur, heubühn, Stallung und dem halben Keller, nichts davon als den mittlern stock so sich die wittib zu ihrer bewohnung vorbehält wie auch die 6 nebens: häußlein ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund
[in margine :] verlehende Maria Salome Pfundtin geb. Bandelin die wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner und obged. Schranckenmüller als vogt der zweÿen jungeren Pfundischen Kinder in gegensein bemelten entlehners weÿl. Georg Heinrich Hirsching hinterlassenen wittib Maria Salome geb. Pfundtin beÿständlich ihres Curatoris Johann Philipp Astheimer weinhändlers in fernerer gegenwartt dero sponsi Johann Daniel Schlehenacker Bierbrauers, prolongirt, obbeschriebene Bierbehausung sambt den gantzen keller nichts als diejenige gemach so die mitvelehnerin selbsen bewohnt und die sechs nebens häußlein, so sie anderwärts verlehnt hat ausgenommen, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommend Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 115 pfund – den 10. Julÿ 1731

Originaire de Rothenburg sur la Tauber, Georges Henri Hirsching qui sert chez Jean Louis Pfund s’inscrit aux années d’épreuve en janvier 1720
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 435-v) Dienstags den 23. Jan: A° 1720 – Georg Heinrich Hirsching der leedige Kieffer Knecht von Rothenburg an der Tauber so beÿ Johann Ludwig Pfunden dem biersieder Zum Rießen in arbeith stehet, bittet ihme zu Verarbeithung des dreÿ Jährigen Zeith umb hernachmahlen das Meisterstück zu machen einzuschreiben. Erkandt, willfahrt Zahlte für das Kauffgericht 13. ß 6 d und Werckstatten Zunß 1 lb 10 ß für den lehrbrieff daß Er solchem nechsren produciren werde hat H Rathh. Ehrhardt und H. Emmerich Cavirt.

Georges Henri Hirsching demande un an plus tard le droit de faire son chef d’œuvre. Le conseil objecte qu’il n’a pas terminé ses trois années d’épreuve.
(f° 471) Dienstags den 4. Februarÿ Anno 1721 – Georg Heinrich Pürrsching der leedige Kieffer und Bierknecht hielte an Ihme Zu erlauben auff den Platz Zu gehen umb das Meisterstück Zu machen, Worauff erkandt, Weilen Er sich allererst den 23.ten Januarÿ 1720. Zu Vorarbeithung der 3. jährigen Zeith einschreiben laßen daß Ihme für dießes mahl in seinem Begehren nicht willfahrt werden kan, sondern solle seine 3 Jahr auswarthen.

(f° 473-v) Dienstags den 6. Maÿ Anno 1721 – Heinrich Hirsching stehet wieder Vor und bittet nochmahlen Ihme Zu erlauben, das Kieffer Meisterstück Zuverfertigen, Worauff abermahlen erkandt, daß es beÿ der den 4. Februarÿ jüngsthien ergangenen Erkantnuß nemlich daß Er Crafft Articuls ferner dreÿjährige Zeit Verarbeiten soll, verbleibet.

Les Quinze dispensent Georges Henri Hirsching de terminer ses années d’épreuve en considérant que le pétitionnaire travaille à Strasbourg depuis six ans et que les Tonneliers n’ont pas fait la publicité nécessaire de leur nouveau règlement.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
(p. 167) Dienstag d. 8. April 1731. – Moss. nôe Georg Heinrich Hirsching des ledigen Kieffers undt bierbrauers von Rothenburg an der Tauber gebürtig, der hatt von mitkommendem Zunfft bescheid heut Copiam erhalten, will davon an MGHh appellirt haben, bitt underthg. solche appellation gnädig anzunehmen, Verspricht ad 1.am post ferias den H. Zunfftmeister beÿ denen Kiefern darzu Verkünd. Zu laßen. Wil aber der bescheid schon vor mehr alß einem Monath ergangen, alß ist die Sach an die wohlverordnete Ober Handwercksherrn Verwißen Zu examiniren ob undt warumb der Appellant den bescheid nicht ehender hat haben können.

(p. 173) Sambstag d. 19. Apr. 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Muthjahr
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer und bierbrauer von Rothenburg an der Tauber gebürtig, den 12. huj. einen Zunfft Schein producirt, Welches beÿ E. E. Zunfft der Kieffer den 4. febr. jüngst ergangen, wavon er aber an Mghh. appellirt, auch gebetten solche appellat. gnädig anzunehmen mit dem Versprechen ad 1.am post dem H. Zunfftmeister beÿ ged. Zunfft darzu Verkünd. Zu laßen, diese appellation aber seÿe nicht gleich angenommen sondern Erk. worden Zu untersuchen ob dieselbe legitimo modo interponirt und introducirt worden.
Und alß auff beschehene remission der appellant ferner gehört wurde, habe er beÿgesetzt er habe nicht gewußt, daß er nur 10 tag Zeit habe seiner Appellation zu thun, noch auch daß er sich halte sollen Zu denen 3. Muthjahren einschreiben laßen indeme der Articul nicht abgeleßen werden, er arbeithe schon 6 Jahr hier und habe nichts davon gehört. Worauff H Mathis Preßler alß Zunfftmeister geantwortet daß laut habender Articul de A° 1713. einer die 3. muthjahr Völlig Verarbeithen müße, deme H. Not. Ösonger der Zunfftschreiber beÿgefügt daß er Zeugen stellen könne, daß auch dießer Articul alle Jahr abgeleßen werde, allein es höreten beÿ ablesung der ordnung die wenigste Zu, sondern verursachten durch denen jeweiligen Tumult und getöß daß fast niemand nichts hören Könte, seÿe aber ehe eigene schuld, Auff seithen der Hh. Depp. halte man davor, daß weilen in tempore legali nicht appellirt worden, undt ohne dem das gesuch wieder ordnung lauffe die Appellation nicht Zu recipiren, sondern Zu rejiciren und abzulainen seÿe, die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

(p. 221) Sambstag d. 17. May 1721. – Georg Heinrich Hirsching Ca. E. E Zunfft der Kieffer pt° Meisterstück
Iidem [Obere Handwercksherrn] laßen ferner per Eund. [Secretarium] referiren, Es habe Georg Heinrich Hirsching der ledige Kieffer von Rothenburg an der Tauber Ca. E. E. Zunfft der Kieffer ein Memorial sambt beÿlag Lit. A. eingelegt, jnnhalt Welches er Vorgestellt, Er diene schon 6. Gantze Jahr alß bier Knecht beÿ Johann Ludwig Pfund dem biersieder Zum Rießen allhier, und seÿe resoluirt falls er deßen Sommer Zu dem Kieffer Meisterschafft gelangen Könte, hiesiges Burgerrecht zu suchen, und hernach ged. seines Meisters tochter Zu heurathen, habe sich auch beÿ E. E. Zunfft Gericht der Kieffer umb die Erlaubnuß das Meisterstück Zu Verfertigen geziemend angemeld, Welches Ihne aber wieder aus der Beÿlag Lit. A. (p. E. E. Zunfft der Kieffer bescheid vom 6. huj.) Zu ersehen mit seinem begehren ab: undt seine dreÿhährige Zeit Zu Verarbeithen verwißen worden. Wann er aber hier burger Zu werden und eines burgers tochter Zu heurathen gesinnet, Er auch durch ged. Zunfft bescheid der ursachen sich gravirt befunden, weilen er sich lengstens und nicht erst vor 1 ½ Jahren Zum Meisterstück eingeschrieben hätte, falls der Articul Krafft deßen einem Kieffer Knecht seine Jahr beÿ einem biersieder Zu Verarbeithen zu gelaßen ist, nicht lange Jahr her ohnverleßen, undt verschwiegen, mithien ihme gäntzlich verborgen geblieben wäre, alß sehe er sich gemüßiget von ged. bescheid an MGHh Zu appelliren mit bitt dieße appellation gn. Zu recipiren, und Zu erkennen daß er dispensando Zu Meisterstück Zu admittiren seÿe, Zumahlen er schon 6 Jahr in einem eintzigen dienst allhier stehe. Worauff gemelter Zunfft nunmahliger Zunfft Meister H Mathis Breßle Zu untersuchung der Sach Deputation gebetten, so auch willfahrt word.
Auff geschehener Remission habe der Implorant nochmahl widerhohlt die Zunfft habe einen Articul so aber erst vor einigen Jahren undt Zuvor niemahl abgelesen word., Krafft deßen ein Kieffer Knecht seine Jahr auch beÿ einem biersieder meister Verarbeith könne Nun habe Er 6. Jahr nach einander beÿ obged. biersieder nahmens Pfundt gearbeitet, und sobald der Articul des erste mahl seÿe ableleßen worden, habe er sich so gleich Zum Meisterstück laßen einschreiben, so vor 1 ¼. Jahren geschehen seÿ.
Auff welches ged. Zunfftmeister geantwortet, daß deß Imploranten anbringen der Wahrheit gemäß seÿe, undt habe erst Vor einigen Jahren H. Dürrenberger erinnert, daß ein solcher Articul Vorhanden, welchen aber weder Er noch andere meister gewußt hätten, darauff seÿe ged. Dürrenbergers Knecht so auch die Jahr beÿ Ihme Verarbeithet Zum Meisterstück admittirt worden, Er müße gestehen, daß wegen nicht Ableßung dießes Articuls einen Fehler vorgegangen seÿe. Beÿ auffschlagung des Articul Buchs habe man den Allegirten Articul fol. 151. gefund. deßwegen davon gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren undt dem Zunfftmeister anzubefehlen daß Künfftighien beÿ ableßung der ordnung auch dießer Articul Zu eines jedwedern Nachricht abzuleßen werden solle. Die genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.

Les examinateurs inspectent le chef d’œuvre de Georges Henri Hirsching. Ils n’y trouvent que des défauts mineurs. Le candidat devient maître avec les félicitations du prévôt le 12 août 1721
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 480) Dienstags den 12. Aug. Anno 1721 Wurde Georg Heinrich Hirschings des leedigen Kieffers von Rothenburg an der Tauber gebürthig Verfertigtes Kieffer Meisterstückh faß Zum drittenmahl geschaut da dann die dreÿ Hh. Meisterstückh schauer referirten, es hätten sich in der ersten Schaw Zweÿ kleine täschlein und ane etlichen dauben ein Wenig Spenth befunden so Er aber Verbeßert die Zweÿte Schaw war durchgehendts guth undt in der dritten fande sich anders nichts alß ane dem hintern booden ein Einbiß, Weilen dann die fehler nicht groß auch sonsten das Faß sauber ausgemacht undt Wohl abgebunden alß erkanten Sie es für ein gerechtes Meisterstück auff welche Weiß es auch durch den Hn XV. Alß Obmann confirmirt und Ihme allerseiths Zu fernerem guten Vorhaben gratulirt worden.

Georges Henri Hirsching épouse en juin 1722 Marie Salomé Pfund après avoir passé un contrat de mariage
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 232-v, n° 13)
Mittwochs d. 10. Junÿ 1722. seind nach geschehener 2.maligen ausrufung Dominica Trin. 10. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eigesegnet worden Georg Heinrich Hirschinger der ledige Kiefer v. biersieder H. Johann Georg Hirschingers Kiefers biersieders v. deß Raths Zu Rotenburg an der Tauber v. Margaretha Catharina Metzgerin ehelicher Sohn, v. Jfr. Maria Salome Herrn Joh: Ludwig Pfunden deß biersieders v. burgers v. Maria Salome Bandelin eheliche dochter [unterzeichnet] Georg Henrich Hirsching als hochzeiter, Maria Anna Salome Pfundtin als hochzeiterin (i 240)

Georges Henri Hirsching devient bourgeois par sa femme le 20 juillet 1722
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 879
Geörg Heinrich Hirsching der Kiefer Von Rothen burg ab der Thauer geb. Johann Geörg Hirsching des Kiefers allda ehelicher Sohn rhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Salome Pfundtin alhier umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E. E. Zunfft der Kiefer dienen. Jur: den 20. Julÿ 1722.

Georges Henri Hirsching devient tributaire le 21 juillet 1722
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 518-v) Dienstags den 21. julÿ Anno 1722 – Mstr Georg Heinrich Hirsching der Kieffer und biersieder stehet Vor, prod: Schein Von hießiger Cantzleÿ und Stadt Stall sub dato 26.t Julÿ Jüngsthin Vermög deßen Er das Burgerrecht Völlig erhalten, bittet derowegen Ihne ahne einem neuen Leib Zünfftig anzunehmen. Erkant, Willfahrt Zahlt alß ein frembder so sich ane eines Zünfftigen tochter Verheurathet 1. lb 10 ß für die Zu dem Feuer Eÿmeren geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 448 livres, ceux de la femme à 606 livres.

1722 (27.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 813
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenhaffte und achtbahre Herr Georg Heinrich Hirrsching Kieffer und Biersieder, Und die Ehren und tugendhaffte Fraw Maria Salome gebohrrne Pfundtin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand für eigenthümlich unverändert vermög Ihren mit einander auffgerichteten Eheberedung zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer gegenwärtig Keith Herrn Johann Ludwig Pfundten biersieders Zum Rießen vnd Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner Bendelin, beeder Eheleuthen und burgern allhier der dißorths Ehefrauen geliebten Eltern, Donnerstags den 27. augenschein Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg dero Vorstadt Krautenaw gelegenen der dißorths Ehefr. geliebten Eltern gehörigen zum Rießen genannten bierbrawer Behaußung ist befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 141, Sa. Silbergeschiffs und Geschmeids 28, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. der baarschafft 214, Summa summarum 388 lb – Darzu ist zu legen der Ihme ane denen Haussteuren gebührige halbe theil trifft 60 lb. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 448 lb
Der Ehefraen Guth. Sa. haußraths 306, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldenen Ringen 27, Sa. der baarschafft 189, Summa summarum 546 lb – Wann aber die der Ehefr. ane denen hernacher beschriebenen haussteuren gebührige helffte dazu gelegt wird und außmacht 60 lb, der Ehefrauwen eigenthümlich Guths 606 lb

Georges Henri Hirsching meurt en 1729 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 922 livres, la masse propre aux héritiers de 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 443 livres.

1729 (5.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 4) n° 57
Inventarium über Weÿl. deß Ehren Vest und Wohlvorgeachten Hn Georg Heinrich Hirschingß geweßenen Kieffers auch bierbrauers zum Rießen und burger allhier nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach seinem Montags den 26.ten Zurückgelegten Monats Septembris dießen nun Zu Ende eÿlenden 1729.ten Jahrs Hinder Ihme Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches Ansuchen, erfordern deß Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Andreæ Wolffen, Würths und Gastgebers Zum guldenen Apffell und burgers allhier alß Krafft vorgewießnen Curatorÿ de dato 23. Nov. 1729. deß seelig. verstorbenen mit hernachbenandter Fr. Wittib ehelich erzielter Kinder und ab intestato zu gleichen portionen verlaßener Erben, Nahmentlich Catharinæ Margarethæn so 9. Viertel Jahr und dann Johann Heinrich so 3. viertel Jahr alt geordnet und geschworenen Vogts ersucht und inventirt, die Viel Ehr und tugendreiche Frau Mariam Salomem Hirschingin gebohrne Pfundtin die hinterlaßene wittib – So beschehen und Verhandelt In der königlichen Freÿen [Statt] Straßburg de, 5. deß Monaths Decembris et seq. Anno Domini 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegenen das bierhauß Zu dem Rißen genandten in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung hat sich befunden wie Volget
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der ohneeins öbersten bühn, Auff der ersten Bühn, In dem obern Haußöhren, In dem undern Haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Knecht Cammer, Inn der Kuchen
(f° 21) Ergäntzung der Fraw Wittib ohnverändert maanglenden Guths, Nach Innhalt deß über beeder geweßene, aber durch den Zeitlichen Tod zertrennten* Eheleuthen im Ehestand gebrachter Nahrungen den 27. deß Monathß Augusti 1722 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw Wittib annoch vorganden ohnverändert Nahrungen, Sa. haußraths 55, Sa. Schiff und geschirr Zum Kieffer und bierbrauer handwerck gehörig 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 8, Sa. der Baarschafft 7, Schulden 75, Ergäntzung 756, Summa summarum 922 lb
Solchemnach Wirdt auch der Kinder und Erben annoch in natura vorhandene Guth beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldene Ring 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 284, Summa summarum 357 lb – Schulden 75, Conferendo 282 lb
Endlichen Volget auch die Inventation der gemein verändert und T. Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. der Frucht 26, Sa. ein und gemacht bier wie auch leerer vaß 444 lb, Sa. Brennholtz 11, Sa. Hew 1, Sa. Pferdt 4, Sa. Gutsch 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. baarschafft 101, Sa. Sa. 4, Summa summarum 723 lb – Schulden 1443 lb, die Theilb. Passiva übertreffen die T. Nahrung 720 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 484 lb
Ungewiß, Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 20 lb
Copia der Eheberedung, sub dato 20. Maÿ on A° 1722 coram weÿl. H Not. Joh: Adam Oeßinger passirt (…)
Copia Codicilli reciproci. Pro Nota. Weilen um solches sie die ged. beede Ehel. vor mir Not° Zwar sub dato Donnerstag den 16. Julii in A° 1727. Auffger. mithin es auff sein H. Hirsching seel. beschehenen absterben exped: word.

Compte que rend Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich à ses deux enfants Catherine Marguerite et Jean Henri Hirsching en 1749
1749 (9. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 23) n° 318.b
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus Vndt Berechnung Über Weÿl. Hn Georg Heinrich Hirsching geweßenen Kieffers, bierbrauers Zum Rießen Vndt burgers Zu Straßburg, Längst seeligen Verlaßenschafft in Conformitæt deß unterm 5.ten deß Monaths Decembris in Anno 1729. vor unterschriebenem Notario Auffgerichteten vndt den 22.ten Martÿ in Anno 1730. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht producirt: vndt Abgehandelten Inventarii, auf Ansuchen Fr. Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundtin herrn Johann Theobaldt Ulrich, Schiffmanns vndt burgers Zu Straßburgderzeit Ehefrauen, alß ob: gedachten H. Hirsching seel. geweßener Wittib beÿständlichen vorgenantden dero jetzigen Ehemanns Ahne einem
So dann ermeldten Hn Hirsching hinterbliebener beeder mit Ihro Fr. Ulrichin währenden Ihres Ehestandts mit einander ehelichen erzeugter beeder Kindter vndt Erben, Nahmentlichen Jungfr. Catharinæ Margarethæ vnd Johann Heinrich Hirsching, Leedigen Kieffer, welche beede Majorennes vnd ohnbevögtigt, Maßen Sie die Tochter in circa 22. Er der Sohn Barbar Erb aber der Zeit würcklichen über 20 Jahr alt, Nichts desto weniger aber Sie beede mit assistentz Herrn Johann Jacob Jungen deß Mittlern Fisch Käuffers vndt E. Ehrs. Großen Raths allhier alten wohlverdienten Assessoris

La brasserie est ensuite exploitée par le deuxième mari de Marie Salomé Pfund, Jean Daniel Schlehenacker qui fait son apprentissage de 1714 à 1717 auprès du tonnelier Jean Paul Dürrbach

1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 222-v) Dienstag den 24. Aprilis 1714 – Mstr Joh: Paulus Dürrbach Kieffer nimbt vermög Scheins sub dato 23. Aprilis 1714. Zum Lehrjungen Joh: Daniel Schlehenacker herr Joh: Ludwig Schlehenacker des biersieders alhier ehelichen Sohn willens denselb. daß Kieffer handwerckh von jüngsy verwichenen Ostern 1714. biß gedachte Zeith 1717 also 3 Jahr Lang Zuerlernen gegen 100. lb Lehrgeld und der Frawen ein Newe Louis d’or davon solle beÿ anfang der Lehrzeith die helffte die übrige helffte aber beÿ dee endigung erlegt werden, daß Jungen bürgen für das Lehrgeld und hinweg lauffen sind H Joh: Ludwig Schlehenacker deß Jungen Vatter und Herr Johann Philipp Schropp biersieder, die verprechen wie gebrauchig, Zahlt pro inscriptione 15 ß vnd pro Zunfftschrb et büttel 2 ß 6 d.

(f° 328-v) Dienstags den 9. Martÿ A° 1717 – Johann Paul Dürrbach stehet nebst seinem Lehrjungen Johann Daniel Schlehenacker von hier gebürthig Vor bittet Weilen seine lehrzeit Völlig Verfloßen und beede theil mit einander Zufrieden seÿn, denselben gerichtlich leedig Zu Zahlen. Erkandt Willfahrt, dt. Vor das looßsprechen 15 ß Vnd pro Zunfftschreiner Vnd büttel 2 ß 6 d.

Jean Daniel Schlehenacker s’inscrit en avril 1718 pour faire son chef d’œuvre
(f° 380-v) Dienstags den 5. Aprilis Anno 1718 – Joh: Ludwig Schlehenacker der bierbrauer und burger allhier stehet vor bittet seinen Sohn Johann Daniel leedigen Kieffer Knecht zu Verfertigung des Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt willfahrt dt. Werckstatten Zinß 1 lb 10 ß Vor Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Fils du brasseur au Soleil d’or, Jean Daniel Schlehenacker épouse en août 1731 Marie Salomé Pfund, veuve de Georges Henri Hirsching : contrat de mariage, célébration
1731 (9.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Daniel Schleenackhern dem leedigen bierbrauer und Kieffern, weÿland Hn Joh: Ludwig Schleenackhers auch gewesenen bierbrauers Zur goldenen Sonnen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß Hochzeiterer ahne Einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Mariæ Salome Hirschingin gebohrener Pfundtin, weÿl. Hn Georg Heinrich Hirschings, gleichmäßig geweßenn bierbrauers Zum Rüeßen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib als Hochzeiterin am andern Theil
So beschehen in fernerem Gegenseÿn (…) Herrn Joh: Philipp Astheimers, weinhändlers der Fr. Hochzeiterin annoch ohnentledigten Curatoris so dann Herrn Andreæ Wolffen Gastgebers Zum guldenen Apffel Ihro der Ehefr. Hochzeiterin Kinder erster Ehe geschwornen Vogts (…) Straßburg auff Montag den 9. deß Monaths Julÿ Anno Dni 1731.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 31-v n° 17)
1731. Mittwoch den 22. Aug. seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Daniel Schlehenacker der Ledige Kieffer bierbrauer und burger allhier Weÿl. Johann Ludwig Schlehenackers auch burgers und bierbrauers allhier und Barbara gebohrner Hecklerin ehl. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Georg Henrich Hirrschings uch burgers und bierbrauers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Daniel Schlenacker als hochzeiter, Maria Salome Hirschingen als hohzeiterin (i 34)

Jean Daniel Schlehenacker cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir servir de la bière
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 118) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Biersieder
Joh: Daniel Schlenackher, der Biersieder Zum Rießen und burger allhier wird, weilen Er von Gn. Hh. denen XV. die gebührende Erlaubnuß wegen dem Schanckh erhalten, nach abgeleßener Ordnung, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d, alß Zudiener recipirt. dt.

Jean Daniel Schlehenacker devient tributaire chez les Tonneliers le 9 octobre 1731
1731, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 280-v) Dienstags d 9. 8.bris 1731 – Mstr Joh: Daniel Schlehenacker der biersieder erhalt auch daß Zunfft recht, et dedit ut supra [ams eines Zünfftigen sohn Zahlt 10 ß 6 d pro feureÿmer 10 ß pro inscriptione 2 ß 6 d.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme s’élèvent à 3 004 livres.
1731 (14.9.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 94
Inventarium über Herrn Joh. Daniel Schlenackhers bierbrauers Zum Rießen, undt Frauen Mariæ Salome gebohrener Pfundtin, beede Eheleut undt burgeren zu Straßburg inn Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, wie auch schulden und Gegen Schulden, überahl davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so der Ehregeachte herr Johann Daniel Schlenackher, der bierbrauer Zum Rießen, undt die viel Ehr undt tugendreichte Frau Maria Salome gebohrene Pfundtin, weÿland Hn Georg Heinrich Hirschings, auch geweßenen Bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. hinterbliebener wittib, beede nunmahlige Eheleuthe undt burgere Zu Straßburg, in ihren ohnlängst in Gottes deß Allerhöchsten Nahmen angetrettenen Ehestandt, ein ander Zugebracht und in Ihren vor mir Notario auffgerichteten Ehe pactis vor ohnverändert such reserviret und vorbehalten haben
So beschehen in fernerem Gegensein S. T. deß Wohl Edel Vest undt Hochgelehrten Herrn Johann Georg Dennen Medicinæ Doctoris undt berühmdten Practici auff seithen deß Ehemanns, So dann deß Ehren und Großachtbahren Johann Philipp Astheimers, des Kieffers undt Weinhändlers, alß der Ehefrauen annoch ohnentledigten Curatoris auff seithen deroselben erbettenen beÿstandts beeder burgere allhier Zu Straßburg Freÿtag den 14. deß Monats Sept. Anni 1731.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauttenau gelegen: das bierhauß Zum Reißen genandten Inn dieße Nahrungen nicht gehörigen behaußung, befunden alß volget
der Ehefrau eingebrachte Gut, Sa. hausraths 596 lb, Sa. Wein und gemacht bier qie auch leere Faß 801 lb, Sa. Frucht 43 lb, Sa. brennholtz 35 lb, Sa. Hew und Stroh 10 lb, Sa. Pferds 8 lb, Sa. Silbergesch. u. Geschmeid 73 lb, Sa. Goldenen Ring 52 lb, Sa. der Baarschafft 1382 lb, Summa summarum 3004 lb – der Ehe Frauen antheil ahne denen Haussteuren 40 lb, der Ehefrauen in den Ehestand gebracht völlige Nahrung 3044 lb – Schulden 40 lb, in Compensatione 3004 lb,
(f° 22) der Ehefrauen Kinder erster Ehe Pfötter und Göttel geldt wie auch Geschencke, Catharina Margaretha, Johann Heinrich
(La mère du défunt cède ses droits à la veuve, 16 mai 1732)

Les héritiers de Jean Daniel Schlehenacker sont dispensés de faire dresser un inventaire étant donné que le mariage a duré peu de temps
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 163
Frau Barbara Schlenackerin, mit beÿstand H. Johann Philipp Zeÿßolff des Goldarbeiters ihres Vogts, bittet umb erlaßung der Inventur weÿl. Johann Daniel Schlenackers deren Sohns. Erkannt weilen Er der Verstorbene sehr kurtze Zeit in die Ehe geweßen Willfahrt

Marie Salomé Pfund se remarie avec le batelier Jean Thiébaut Ulrich, lui-même veuf : contrat de mariage, célébration
1733 (11.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 712
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Hn Johann Diebold Ulrichen, dem Wittiber Schiffmann vnd burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren und tugendsamen Mariæ Salome Schlehenackerin gebohrne Pfundin, deß auxh weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen biersieders vnd burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der hochzeiterin andern theils
Actum Zu Straßburg In oberwehnten H. Astheimers behaußung, Sambstags d. 11. Julÿ 1733
[unterzeichnet] Johann diebolt Vlrich als Hochzeiter, maria Salome schlenackerin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 42-v, n° 18)
1733. den 14. Octobris Seind (…) copulirt und eingesegnet worden H. Johann Diebold Ulrich der jünger Schiffmann burger und Wittwer allhier und Fr. Maria Salome Weÿl. H. Johann Daniel Schlehenackers geweßenen Biersieders und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann dieboldt Ulrich als Hochzeiter, Maria Salome schlenackrin als hohzeitrn (i 45)

Marie Salomé Pfund femme de Jean Thiébaut Ulrich fait dresser dans la brasserie au Géant l’inventaire des biens qu’elle se réserve

1733 (30.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 8) n° 118
Inventarium über dasjenige die viel Ehr: und tugendtbegabte Fr. Maria Salome Ulrichin, gebohrener Pfundtin H. Johann Theobaldt Ulrichs, des Schiffmanns und burgers alhier zu St. dermahligen ehelichen Haußfrau in Ehestand vor Ohnverändert sich reserviret, Auffgerichtet in Anno 1733. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht, undt in denen auffgerichteten Ehe Pactis vor Ohnverändert sich reserviret und vorbehalten (…) die Ehefrau mit beÿstand Herrn Johann Philipp Astheimers des Kieffers Weinhändlers deroselben annoch ohnentledigten Curatoris
So beschehen allhier in der Koeniglichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 30. des Monats Octobris Anno 1733 In fernerem Gegenseÿn des Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Friedrich Roggenbachs, des Schuemachers und dermahligen Würths auff der allhießigen Schumacher Knecht Herrberg, deß Ehemanns Kinder erster Ehe geordneten Vogten, wie auch Herrn Andreæ Wolffen, würths und Gastgebers Zum Goldenen Apffel der Ehefraun Kinder erster Ehe geschwornen vormunds, beeder auch burgere allhier Zu Straßburg

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Krauthenau gelegen, das bierhauß zum Rießen genanndter hiehero nicht gehörigen behaußung, hat sich befunden wie volget
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 552 lb, Sa. Frucht 6 lb, Sa. Rollwagens u. Karch 6 lb, Sa. Wein wie auch lärer Faß, schiff und geschirr Zum Kieffer handwerck 349 lb, Sa. Silberges. 81 lb, Sa. Goldener Ring 77 lb, Sa. Baarschafft 1728 (Nota (…) auch dero Ehemann den 3. nov. und 7. gedachten Monaths Novembris 1733 baar zu haben Gelüffert), Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800 lb, Summa Activorum oder Schulden 30 lb, Summa summarum 3907 lb – Sarzu gelegt die helffte der Haussteuren 31 lb, Sambtliche Activ Nahrung in vero pretio 3938 lb, Schulden 677 lb, In Compensatione 3260 lb
Wÿdumb, So die Ehefr. Eingangs benandt auß ihres erstern Ehem: mithin Ihrer beeder Kinder Ererbtes vätterliches Guth salvâ Legit: Lebtägig zu usufruiren und zu geniesen berechtiget, Nemlich weÿl. H. Georg Heinrich Hirsching des gew. Bierbrauer zum Rießen (laut) unterm 10. des Monaths Julÿ A° 1727 vor mir auffgerichteter Codicillarischen Disposition – In A° 1729 sothane Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventiret

Marie Salomé Pfund meurt en 1763 en délaissant une fille de son premier mariage et trois enfants du troisième. L’inventaire est dressé dans une maison quai des Bateliers. La masse propre aux héritiers s’élève à 3462 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 2116 livres, le passif à 4256 livres.
1763 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) n° 1010
Inventarium über Weÿland der Wol Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Mariä Salome Ulrichin gebohrner Pfundin, des Ehren Vest, Wolvorachtbar und weißen Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers geweßener hertzgeliebter Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – nach den dieselbige Sambstags den 7. Maji dießes Lauffenden 1763 Jahrs aus dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Octobris 1763.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt. 1.mo Frau Catharinam Margaretham Jungin gebohrne Hirschingin, herrn Johann Jacob Jungen des Fischhändlers und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhülff deßelben in Persohn dem Geschäfft abwartete, diese der seelig Verstorbenen in Erster Ehe mit auch Weÿland H. Georg Heinrich Hirschingn dem gewesenen Bierbrauer und burgern allhier ebenmäßig seeligen ehelich erzielte Frau tochter.
2.do. Herrn Johann Ulrich, den jüngern ledigen Schiffmann und burger allhier, welcher ebenmäßig in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Bernhard Ulrich, S. Stæ Theologiæ Cultorem, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen war, Sodann 4.to Frau Mariam Magdalenam Schäfferin gebohrner Ulrichin Hn Johann Schäffers des Schwartzbecken und burgers allhier Eheliebstin, welche gleicherweiße mit Zuziehung gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ letztere der in Gott ruhenden Frau seeligen in dritter Ehe mit eingangs Wol Ehrengedachtem H. Johann Diebold Ulrich Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erziehlte herrn Söhne und frauen Töchter, Also alle vier deroselben ab intestato zu Vier gleiche portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden beÿ dem Katzensteg gelegene in diese Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. eine behaußung zu underst ane dem Schiffleutstaden (…)
(W.) It. der halbe theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane dem Schiffleutstaden (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über der seelig Verstorbenen Zu Ihrem geliebten Eheherrn (…) in den Ehestand gebrachte Nahrung, durch Herrn Notarium Philipp Jacob Marbach in Anno 1733. auffgerichtet
Wÿdemb, welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Georg Heinrich Hirsching dem geweßenen Bierbrauer Zum Rießen und burger, allhier Ihrem erstern Ehe Mann ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat
Wÿdemb, welchen der Herr Wittiber von Weÿland Frauen Anna Maria Ulrichin gebohrner Roggenbachin seiner geweßenen erstern Eheliebstin seeligen ad dies vitæ zu usufruiren hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 136, Sa. Silbergeschirrd und Geschmeids 31, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Goldener Ring 29, Sa. Baarschafft 61, Erg. Rest 3416, Summa summarum 3676 lb – Schuld 214 lb, Nach deren Abzug 3462. lb
Dießemnach Wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbare Nahrung in ansehung die Erben auf das Theilbare Guth tam active quam passive renunciret haben unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 137, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 178, Sa. Wein und Lährer Faß 80, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 59, Sa. Goldener Ring und geschmeids 11, Sa. baarschafft 44, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthums ane Häußern 795, Sa. Schulden 358, Summa summarum 2116 lb – Schulden 4256, In Vergleichung 2140 lb
Stall Summ Et Conclusio finalis Inventarÿ 2290 lb

Marie Salomé Pantel veuve de Jean Louis Pfund loue la brasserie au Géant ainsi que la grange proche au brasseur Jean Philippe Helck, assisté de son oncle brasseur Thiébaut Helck

1733 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 380
Fr. Maria Salome geb. Bandelin weÿl. Johann Ludwig Pfund Biersieders zu Rießen hinterlassene wittib beÿständlich ihres Curatoris Christoph Bogner des ältern Meßerschmidt, Ferner derselben älteste tochter Maria Salome geb. Pfundin weÿl. Daniel Schlehenacker Bierbrauers hinterlassene wittib beiständlich ihres vogts Johann Philipp Astheimer des weinhändlers, so dann Johann Rudolph Schranckenmüller des Vormaligen weißbecken als vogt der zweÿ jüngern Kindern Johann und Anna Catharina der Pfundten
in gegensein Johann Philipp Helck des Biersieders beÿständlich seines vatters bruders Theobald Helck auch Bierbrauers
entlehnt Eine zum Rießen genannte Bier Behausung, Brauhauß, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehördenb und Rechten in der Vorstatt Krauttena, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem Schiffmann anderseit neben Reumann dem Kübler hinten auff ged. Ulrich, nichts davon als eine Stiege hoch Eine Stueb Kuchen zwo Kammern und haußöhren dreÿ stiegen hoch eine Kammer und ein klein pläzlein unter der stieg zwo steegen hoch welches alles der verlehnende Pfundische wittib sich zu ihrer wohnung vorbehaltet ausgenommen,
Ferner eine Scheur in ged, Krauttenau im höllfeger gäßlein einseit und hinten auff obged. Ulrich anderseit neben Philipp Bodemer dem Straußwürth gelegen, nichts davon als den Keller ausgenommen als den sich die verlehner ebenfalls reserviren, weither verlehenen Sie alles zum Bierbrauen gehörigen schiff und geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Jean Philippe Helck obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)

(f° 151-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Neu Z. Biersieder
Hr Frantz Heinrich Lauth der biersieder Zum goldenen Hirsch und Hr Johann Philipp Helckh der biersieder Zum Riesen, beede burgere allhier, stehen vor und berichten wie daß Sie vor gn. H. denen XV.en den Schanck würcklichen erhalten, bitten demnach Sie alß Zudienere Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt wird denenselben und Zwar jeedem gegen Erlag 2 lb 4 ß gebettener maßen willfart. dederunt et jurav. auff den Ihnen abgelesenen Articul.

L’ancien brasseur au Géant Jean Philippe Helck établit une nouvelle brasserie au Faubourg de Pierre
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Bierhauß Joh: Philipp Helck pt° Newen bierhaußes – damahlen ledig gewesene Bierhauß Zum Rießen in der Crautenaw gelegen – Nun habe Er Vor geraumen Zeit in obgenanter Steinstraß das sogenante Rebhanische hauß, welches Zu einer bier behaußung sehr bequem seÿe (…)

Usufruitière de son mari Jean Louis Pfund, Marie Salomé Pantel passe avec son fils Jean un accord par lequel elle lui loue la brasserie que tenait jusqu’alors Jean Philippe Helck

1739 (12. 9.bris), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen Fr. Mariæ Salome Pfundtin, geb. Panthelin, Wittib und Johann Pfundten dem Led. bierbrauer dero Sohn, pt° der bier behaußung Zum Rießen und deß: darauff zu prætend. habend. Lebtägigen wÿdumbs
Vergleich, so Zwischen Frauen Mariæ Salome Pfundtin, gebohrner Panthelin, weÿl. Hn Joh: Ludwig Pfundten geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand, wie zu Ende gemeldet ahne Einem,
So dann H. Johannes Pfundten dem Ledigen bierbrauer alß dero eheleiblichem Sohn, beÿständlichen deß Ehrengeachten H Johann Rudolph Schranckenmüller des burgers und ehemaligen weißbecken, Seines geschwornen auch ohnentledigten Curatoris, am Andern theil, Ahne zu Ende gesetztem dato Abgeredet, Eingegangen undt beeder Seits Stricté zu Halten versprochen worden
Nemblichen es declarirte Sie frau Pfundtin wittib, wie daß Sie zwar vermög obernandten Ihres Ehemanns vor nun weÿl. H. Joh:Adam Ösingern dem gewes. Notario alhier unterm 7. Decembr. 1722. Auffgerichteter Codicillarischen Letzten willens verordnung §° 3.tio sothane völlige Verlaßenschafft mithin auch die dahin gehörige ahne allhiesiger Krauttenau gelegenen das bierhauß Zum Rießen genandte Behaußung, sambt allen dero Zugehördten /:Jedoch mit vorbehalt der Kindter Zu Erfordern habender Mütterlichen Legitimæ oder Pflichttheils:/ Lebenlänglichen Wÿdumbs weiß Zu usufruiren und zu Genießen berechtiget, alleine aber in ermeltem Bier: alß dero Wÿdumbs: Hauß den Bier Schanck Zu Continuiren, auff Absterben dero Ehemanns seeligen wegen zugestoßener Alters blödigkeit, Sich allschon nicht mehr im Standt befunden, dahero Sie dann Solches bier: Hauß /:ausser denen darinnen Zu Ihrer Bewohnung Sich vorbehaltenen Zimmern und Gemachen:/ biß dato anderwärtlich verlehnet und den Zinnß davon, ahne statt des Natural Genußes, bißhero Eingezogen und Genoßen, darum die mit H Joh: Philipp Helckhen, dem hiesigen burger und bierbrauer dam bißherigen beständer solcher Bier Behaußung Zum Rießen genandt, getroffene Lehnung auff künfftigen weÿhenachten 1739 Sich endiget und in ermeldter dero Sohn Johannes Pfundt Sich dermahlen vest resoluirt und Entschloßen, das bierbrawer Handwerck in erstbesagtem: alß dem: Ihme von seinem Vatter seel; umb einen gewißen Preiß Krafft ob: angeregter deßelben Errichteten Letzten willens verordnung prælegirten einfolglichen ohne das eÿgenthumbliche Zueständigen: aber wie gemeldet noch Zur Zeit deßen eheleiblichen Mutter mit lebtägigem wÿdumb verfangenen Bierhauß Zum Rießen Zu treiben, dergestalten dann beÿ Ihrer Mutter alß der wÿdumbs Nießerin die gebührende Ansuchung gethan, umb Ihne Solche bier behausung, Nemblichen nur alle, die Jenige Weißbeck, Zimmer und Gemach, wie obgemelt, so ob ermeldter Hn Joh: Philipp Helck der bißherige Entlehner in lehnung gehabt und bewohnt gegen einem Jährlichen gewißen Wÿdumbs Zinß, welcher Er, so lang Sie die Wÿdumbs Nießerin alß Mutter im Leben verbleiben wird, quartaliter ordentlcihen abrichten wolle, zu übergeben und Ein Zu raumen, also daß Er das Handwerck darinnen, gleich dem bißherigen beständer treiben und auff Künfftig weÿhenachten 1739. den Anfang darahn machen Könne und möge, Alß hat Sie frau Pfundtin, wittib, als wÿdumbs Nießerin in betrachtung vorher enthaltener und anderer beÿ Ihro wohl und reifflich Erwogener motiven vndt Ursachen und zwar auch mit außdrucklichem vorwißen und genehmhaltung dero überiger 4. verheuratheter Fr. Töchter
Ihme Johann Pfundten Ihrem Sohn
ermeldtes bier: hauß Zum Rießen /:nemblichen wie solches H Joh: Philipp Helck, der bißherige beständer deßelben bewohnt, Inn gehabt und genoßen:/ von Künfftig weÿhenachten 1739. oder solbaldt erstgedachter Hr Helckh außgezogen seÿn wird, Zu bewohnen, Zu Nutzen und Zu genießen (…) umb 15 Gulden Jeden derer zu 15. batzen (…)
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Donnerstag den 12. des Monats Novembris A° Dni 1739 [unterzeichnet] Salome Pfundin Wittin, Christoph Bogner der Elter alß Vogt, Christoph Bogner als beÿstand, Johannes Pfundt bekenne wie ob stet, Maria Salome Ulrichin geborner Pfundtin, Johann Diebold Ulrich, Anna Catharina Schallin, Johann Heinrich Schall

Marie Salomé Pantel meurt en septembre 1747 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 1851 livres, le passif à 200 livres. Jean Louis Pfund a légué par testament à son fils Jean la brasserie au Géant (dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent) en en laissant l’usufruit à sa veuve.

1747 (5.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 273
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Pfundin gebohrner Pantelin, auch Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1747. – als dieselbe Sambstags den 23.ten Septembris dießes lauffenden 1747.sten Jahrs dießen Zeitliche mit dem Ewigen verwelchßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 5.ten Octobris Ano 1747.
Die Abgeleibte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Salome Ulrichin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Diebold Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welch mit assistentz besagten Ihres geliebten Ehegatten sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden. 2.do Frau Annam Catharinam Schallin gebohrne Pfundin, Herrn Johann Heinrich Schallen, des Carduaners und burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier Ihres erbettenen burgers dem geschäfft in Persohn abwartete, So dann 3.tio Johann Pfund den bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn præsens war. Alßo alle dreÿ der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Eingangs gedachtem herrn Johann Ludwig Pfund Ihrem geliebten Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erzeugten Herrn Sohn und Frauen töchtere auch ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und antheilern Verlaßenen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genanden und der Frauen seeligen lebtägig genoßenen Wÿdem gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte seelige von auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden, dem geweßenen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat. Es hat besagter Herr Johann Ludwig Pfund nun seeliger Ihre der Verstorbenen seeligen, als seiner hinterbliebenen Wittib, in dem mit einander beneben Ihro, vor auch Weÿl. herrn Notario Johann Adam Ösinger seeligen und Fünff Gezeugen den 7.ten Decembris anno 1722. auffgerichteten Codicillo Reciproco paragrapho tertio seine sambtliche Verlaßenschafft über abzug der, seinen Kindern Vermög der rechten gebührigen Legitimæ die Zeit Ihres Lebens in rechter Wÿdembsweiß und nach hießiger Statt Löblichem Wÿdembsrecht herkommen und gewohnheit zu nutzen, Zu genießen, Zu bewohnen und Zu gebrauchen, Vermacht, welche seine Völlige Verlaßenschafft Vermög einer unterm 3.ten Aug. 1723. durch auch Weÿl. Herrn Notarium Philipp Jacob Mader seeligen darüber gefertigten ohnvergreifflichen Summarischen Calculi annoch in folgenden Posten bestehet
Erstl. eine Bier behaußung Zu Rießen genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig, stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen in sein H. Johann Ludwig Pfunden sel. Verlaßenschafft Inventario durch Weÿl. Philipp Jacob Mader Not. publ. et Academicum seel. den 31.ten Martÿ 1723. auffgerichtetn fol 74. fac: 2.do durch der Statt Straßburg geschworne herrn Werckmeistere angeschlagen auch dermahlen mit der wohlverordneten Herrn dreÿer löbl. Statt Stalls geg. ertheilter permission wieder dabeÿ gelaßen vor 2000. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel verwahet, datirt den 15.ten Junÿ Anno 1668. mit altem N° 1. signirt. dabeÿ zween alte in ermelter Contract stub gefetigte teutsche pergamente Kauffverschreibungen de datis 21.ten Aug. 1665. et 14. 8.bris 1615. deren der Erster mit altem N° 1 der lestere aber mit alten Nis 2. 3. et 4. bemerckt. Ferner ein papÿrener Vergleich so in Augenscheins Sachen herrn Paul Flachen damahligen dreÿers der Statt Stalls und herrn Johann Ludwig Pfunds beÿ E: E: Kleinen Rath den 20. Maji 1705. wegen eines höltzernen Nachs getroffen und den 27.ten ejusdem allda confirmirt worden.
It. eine Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Vorherbeschriebene Bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in vorangeregtem Codicillo Reciproco §° 5. seinem Sohn Herrn Johann Pfund dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli
Sa. haußraths 123, Sa. Lährer Vaß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 10, Sa. Schulden 1641, Summa summarum 1851 lb – Schulden 200 lb, Detrahendo Verbleibt 1651 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1959 lb

Les deux filles Pfund cèdent la brasserie au Géant à leur frère Jean Pfund aux conditions que leur père à énoncées dans son testament. La brasserie devra revenir aux héritiers collatéraux si Jean pfund devait mourir sans délaisser d’enfant.

1747 (31.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) Joint au n° 273 du 5 oct. 1747
(f° 13) Außlieffer und Abhandlung desjenigen Wÿdembs welchen die Abgeleibte Frau seelige von auch Weÿl. herrn Johann Ludwig Pfund, dem gewesenen bierbrauer und burgern allhier Ihrem geliebten haußwürth ebenmäßig seeligen lebtägig genoßen hat
Solcher bestehet in der bierbehaußung Zum Rießen genant mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg und dero vorstatt Krautenau einseit neben herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem kübler, hinden auf die ehemalig Flachische behaußung, anjetzo Herrn Johann Jacob Ulrich obgedacht gehörig stoßend,
zusambt der Scheur, sambt dreÿen alten häußlein (…)
Dieße bierbehaußung Zum Rießen genand, wie auch die nicht weit davon in der hennengaß gelegene Scheur und Keller, sambt denen darzu gehörigen häußlein, alles cum appertinentÿs für freÿ Ledig und eigen hat Er herr Johann Ludwig Pfund nun seel. in aufgerichtetem Codicillo Reciproco paragrapho quinto seinem Sohn Herrn Johann Pfund, dermahligen bierbrauer Zum Rießen und burgern allhier mit dem anhang verschafft, daß Er solche Ihme bestimbte Prælegata allererst nach seiner mutter ableben empfangen und dafür in gemeine Vätterliche erbschafft 5000 Gulden Current einzuschießen schuldig, aber auch wieder pro rato daran zu participiren berechtigt seÿn solle, Jedoch mit der weiteren verordnung, daß wann Er der Sohn und Prælegatarius obige Prælegata Verkauffen wolte, Er schuldig seÿn solle, solche seinen beeden Schwestern oder Ihren Descendenten umb den Preiß der 6000 Gulden zu überlaßen, maßen der Vatter und Disponent nicht wolte, daß bemelte Prælegata in frembe händ kommen, sondern auf seiner Familie Verbleiben, derowegen auch sein Will dahien gienge, wann Er der Sohn und Prælegatarius ohne hinterlaßung Leibes Erben Verstürbe, daß auf solchen Fall vorberührte Prælegata auch wieder umb gesetzten 6000 gulden auf sein des Disponenten nechste Erben eigenthümlich fallen und gelangen sollen.
Zufolg dießer Vätterlich Verordnung nun ist sothane bierbehaußung sambt der Scheur Keller und denen dreÿen dabeÿ liegenden häußlein in der hennengaß mit der angehencken Condition Ihme Herrn Johanni Pfund eigenthümlichen cedirt, abgetretten und verlaßen worden umb 5000 gulden oder 2500. lb
Straßburg den 31.ten Octobris Anno 1747.

Jean Pfund fait son apprentissage de 1732 à 1735 auprès du tonnelier Conrad Kieffer
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 293) 1732. Dienstags den 29.ten Januarÿ – Mstr Conrad Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Joh: Pfund, weÿl. Ludwig Pfunds geweßenen burgers und bierbrauers alhier ehelicher sohn umb selbigen daß Kieffer handw. auff 3 nachfolgende jahr Zu lehren, die lehr zeit gehet an d. 18. Jan. 1732. und endiget sich auff solche Zeit 1735. p. lehrgelt ist Verglichen 90 fl. der der fr. Zuer discretion 18 fl. von welchem die helffte gleich die andere helffte aber Zu end der lehrjahren Zu Zahlen, deß jungen bürgen seÿend Hr. Johannes Baur bierbrauer und herr Christoph Bogner der Meßerschmidt beede burgere dt. 15. ß et pro inscriptione 2 ß 6 d.

(f° 342) Dienstags den 25.ten Jan. 1735 – Mstr Conrad Kieffer der Kieffer Laßt Johann Pfundt weÿl. Ludwig Pfunden geweßenen biersieders hinterlaßenen sohn seiner überstandene Lehrzeit halben außthun dt. 15 ß et p. prothoc. 2 ß 6 d.

Jean Pfund devient tributaire le 9 décembre 1739
(f° 403) Mittwochs den 9. Decembris 1739 – Johannes Pfundt der biersieder erhalt das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen sohn 10 ß 6 d reliqua ur Superior

Le brasseur Jean Pfund épouse en 1740 Anne Marie Gillig, fille de Sixte Gillig, boucher et aubergiste à Mittelbergheim : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Mittelbergheim
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet, (…) zwischen dem Ehrbahren vndt bescheidenen Johannes Pfundt, dem Ledigen Biersieder, des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Pfundts seeligen geweßenen burgers Vndt biersieders Zum Rießen in Straßburg Ehelichen Erzeugtem Sohn, alß Hochzeiter ahne Einem, So dann der Ehren und tugendtreichen Jungfrauen Annä Mariä Gilligin weÿland des Ehrenhafften vndt bescheidenen Sixt Gilligen, gewes. Rindtsfuß Wirths, Metzgers auch alten Heimburgers Vnd allhiesigen burgers Erzielten Ehelichen Tochter, alß Hochzeiterin andern theils

Mariage, Mittelbergheim (luth. n° 272)
1740. Dienstags als d. 3. Maÿ seind nach zweÿmaliger proclamation V. außruffung ehel. Eingesegnet Worden H. Johannes Pfund lediger biersieder Zu Straßb. Weÿl H. Johann Ludwig Pfund gewesenen B. und Biersieders Zum Rißen in Straßb. ehel. nachgelaßener Sohn Jungfr. Anna Maria Gilgin Weÿl. H. Sixti Gilgen geweßenen B. V. Metzgers auch Gastgebers Zum Rindsfuß b. alten Heimburgers allhier nachgelaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johannes Pfund als hochzeiter, Anna Mariaa Gilgion alls hochzeiterin, Johann Niclaus Böckler als stieffvatter, Andres Riefel Als Großvatter (i 191)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 95) aô 1740, den 3. Maÿ Sind nach Zweÿmahliger außruffung welche Dominica Quasimodogeniti et Misericordias in der Kirch zu S Wilhelm geschehen, Zu Mittelbergheim ehl. copulirt und eingesegnet worden H. Johannes Pfund der Ledige Biersieder und burger allhier weÿl. H. Johann Ludwig Pfunden geweßenen Biersieders und burgers allhier und Mariæ Salome Bandelin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria weÿl. Hn Sixtus Gilchen geweßenen Gastgebers und burgers zu Mittelbergheim und Annæ Mariæ Riefelin ehl. Tochter (i 97)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant que son père à léguée à Jean Pfund. Les apports du mari s’élèvent à 787 livres, ceux de la femme à 48 livres.

1740 (14.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 15) n° 229
Inventarium über H. Johannes Pfundten, dermahligen bierbrauer zum Rießen und frn Annæ Mariæ gebohrner Gilgin bede Eheleuth und burgere Zu Straßb. vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1740. et seq. – in Ihren: in Gottes des Allerhöchsten Nahmen zu Mittelbergheim angetrettenen Ehestandt einander Zugebracht, undt in Ihren Ehe: Pactis § 7.mo vor ohnverändert sich außtrucklichen reservirt und vorbehalten haben. (…) So beschehen undt Angefangen Donnerstag den 14.ten deß Monaths Julÿ A° Dni 1740 In fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Joh: Dieterich Fahlmer vornehmen hiesig. Handelsmanns undt burgers alß von der Fr. hierzu Erbettenen H. Beÿstandts
In einer allhier Zu Straßburg ahne der vorstatt Krauthenau gelegenen: das Bier: Hauß zum Rißen genandten, dem Ehemann auß vätterlicher Verlaßenschafft prælegats weiß zuständigen, deßen Mutter aber mit lebtägigen Wÿdumbs genuß verfangener behaußung, befunden hat wie volget
Copia deß jenigen Vergleichs So Eingangs benandte beede Eheleuthe wegen sothaner on den Ehestand einander Zugebrachter und ohnverändert. Nahrung unterm j. Junÿ in A° 1749. mit einander getroffen haben
Norma hujus inventarii. deß Ehemanns der zeit besitzendes ohnverändertes und Eÿgenthümliches Vermögen, Sa. hausraths 197 lb, Sa. faß bier holtz und Reiff wie auch Werckzeug zum bierbr. handwerck gehörig 517, Sa. Pferdt sambt Sattel und Gezeugs 20 lb, Sa. brennholtzes 57 lb, Sa. Silbergeschirrs 25 lb, Sa. baarschafft 224 lb, Summa summarum 1042 lb – Schulden 255 lb, restiret 787 lb
Endlichen volget auch die beschreibung der Frauen vor ohnverändert in dießen Ehestand gebrachter Nahrung, welche da nur /:weilen all das jenige so Sie Ehefrau von weÿl. Josepho Güllig dem würth zum Rindsfueß zu Mittelbergheim Ihrem Vatter seel. im 1740. Jahr in Erb: weiße erhalten (…):/ Sa. silbers 22 lb, Sa. Goldener Ring 21 lb, Sa. baarschafft 5 lb, Summa summarum 48 lb
dedato 1. Junÿ 1749. Vergleich So Zwischen H Johannes Pfundt dem bierbrauer Zum Rießen vndt burgern Zu Straßburg Ahne Einem Undt dann Fr. Annæ Mariæ Pfundtin gebohrner Gilligin vorgedachten Hn Johann Pfundten Ehefrauen mit assistentz Hn Johann Daniel Wirtzen hiesigen burgers und Schiffmanns am andern theil (dießer Vergleich ist den Ehel. Inv. Illat. Conc. verbotenus Einverleibet Undt Nachgegends darauß exped. worden)

Jean Pfund cotise chez les Fribourgeois
1740, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 102) Dienstags den 5.ten Jan: A° 1740 – Bier Zud.
Johann Pfundt der Ledige Biersieder, so Zufolg der von Gn. Herren denen XV. Erhaltenen Erlaubnuß, Zum Rießen allhier, bier außschencket, wird dato auff geschehenes Ansuchen gegen Erlag der 2 lb 4 ß d alß Zudiener angenommen, warauff derselbe auff den: Ihme abgelesenen gewohnlichen Articul de A° 1643. /:fol 79.a:/ angelobet.

Les contrôleurs de la tribu font grief à Jean Pfund de faire des tonneaux sans en avoir le droit. L’amende est réduite après qu’il a déclaré qu’il ne connaissait pas le montant de l’amende.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 437) Dienstags d. 20. 9.bris 1742 – Mstr Michel Kopff der rüger Klagte wid. Johann Pfundt den biersieder, daß Er newe faß gemacht, und seine Knecht daran arbeithen laßen, Ille sagte Er hätte solche faß dem alten Sommer verdingt gehabt und d. junge Sommer hätte solche gemacht, obwohlen sein Knecht demselben geholffen, der rüger sagte daß der alte Sommer gesagt haben solle, er wolte daß die faß quæstionis gemacht wären, sein sohn müßte allzeit da stehen und Zu sehen, Er hätte auch den Pfund selbsten daran sehen arbeithen. Erkandt soll die sach beßer untersucht werden, und als dann ferner ergehen, was rechtens ist.

(f° 438) Dienstags den 18.t Xbris 1742 – Johannes Pfundt der biersieder wurde abermahlen citirt, wegen den 3. neuen faßen so Er solle gemacht haben, und ware derselbe in Examinatione geständig, daß Er sie gemacht habe, gestunde auch daß Er wohl gewußt, daß es ihme verbotten ware, allein wie hoch die straff wäre hätte Er nicht gewußt, hätte auch niemahlen den Articul hören ableßen. Erkandt,weilen der beklagte offentlich sagte, er hätte den articul niemahlen hören ableßen und auch eine unwißenheit hervorleuchtete, als wurdte ihne auß sonderbarer Gnad 3 lb 14 ß d straff refus. exp. angesetzt.

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Chrétien Ehrenmann

1747 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 756-v
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Jilgin mit beÿstand H. Johann Dietrich Falmer des handelsmanns und Johann Schubart des handelsmanns
in gegensein H. Johann Christian Ehrenmann Med. Dris. und Practici – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die bierbehausung zum Rißen genannt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff besagten Ulrich
ferner eine scheur nebst 6 aneinander stehenden häußlein in der Hännengaß, einseit neben N. Löschmeÿer Fr. wittib, anderseit neben den Bodemerischen erben

Marie Salomé Pfund femme du batelier Jean Thiébaut Ulrich et Anne Catherine Pfund femme du maroquinier Jean Henri Schall renoncent à tous les droits qu’elles pourraient avoir sur la maison au profit de leur frère Jean Pfund qui en devient ainsi propriétaire exclusif.

1749 (2. Aug.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Vergleich Zwischen denen 3. Pfundtischen allhier zu Straßburg Verburgerten Geschwisterden unterm 2.ten Augusti Anno 1749
persönlich kommen und erschienen seindt Frau Maria Salome Ulrichin gebohrne Pfundtin, herrn Johann Theobaldt Ulrich deß Schiffmanns vnd burgern Zu Straßburg Ehefrau, beÿständlichen gedachten Ihres Ehemanns, Weither Frau Anna Catharina Schallin gebohrne Pfundtin, Meister Johann Heinrich Schallen deß Carduanmachers auch burgers allhier Eheweib, inn Abweßenheit ermelten Ihres mariti mit assistentz Herrn Johann Friderich Seÿlers des Ball Meisters undt burgers Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Curatoris, So dann herr Johannes Pfundt, Bierbrauers Zum Rießen, vndt burger hieselbsten,
Mithin Sie Sambtliche dreÿ Comparenten alß weÿlandt H. Johann Ludwig Pfundten, auch gewesenen bierbrauers zum Rießen undt burgers zu Straßburg mit nun auch weÿlandt Frauen Maria Salome gebohrner Panthelin, längst seeligen ehelichen Erzeugten vnd nach Todte Verlaßene Töchtere und Sohn, Anzeigendte, waß maßen Zwar vor ernandter Ihr Vatter seeliger in Seiner sub dato Sambstag den 7. Decembris in Anno 1722 Auffgerichteter Codicillarischen Disposition §. Fünfften, die Ihme zuständige ahne der Vorstatt Crauttenau allhier gelegene zum Riesen genandter bier: brauer behaußung zusambt der nicht weith daran inn dem Hennengäßlein gelegenen Scheuer undt Keller wie auch denen darzu gehörigen Häußlein, alles cum appertinentiis, deßen Sohn für Freÿ, Ledig und Eÿgen, Maßen Solche, auß Angeregten Paragr: mit mehrerm Zu Ersehen, pro 5000 fl. (…) zu einem Prælegat und vorauß verschaffet (…)
Alß Haben Sie die Comparenten, in reiffer betrachtung der vorher: allegirten motiven, wie auch vmb wieder Herstellung undt Erhaltung guter Harmonie Fried vndt Einigkeit, auch Abwendung Schadens, auch gäntzlichen ruins willen, besonders Er der Prælegatarius auff die Ihme von deßen vatter seeligen verschaffte Prælegata, Kein Geldt, so Lang alß die in dero Vätterlichen Disposition Enthaltene Verfangenschaften, ohnauffgehebt daueren werden, gelehnt, bekommen Kan, Sich dato wißendt: und wohlbedächtlichen mit einander Abgeredt undt Verglichen, wie hernachen volget, Nemblichen Vndt
Zum Ersten wollen sie Frau Maria Salome Ulrichin und Frau Anna Catharina Schallin, beede gebohrner Pfundtin obgedacht, vmb ob: ernandtem Ihrem bruder zu helffen, vndt nicht uneussersten ruin Gerathen Zu laßen, Auff Allen die: in ob: angezogener Von dero vatter seeligen Auffherichteten Codicillarischen Verordnung Paragr: Fünfftens, Vndt Jedoch Enthaltenen Verfangenschaften vndt Ihnen darauß Kommendt Rechten, Guthaten und favores vor sich vndt Ihre Decendenten, wißendt undt wohlbedächtlichen renunciren, Zumahlen solche Prælegata, Ihrem bruder vnd deßen Erben, Zu freÿer Disposition vmb damit, alß anderen Seinem Eigenthumb von nun ahn, vndt Zu allenzeiten /:Jedoch nach Erlangter hoher obrigkeitlichen Confirmation:/ Zu thun, Zu Schalten undt zu walthen, hiermit cediren, abtretten vndt mit aller habenden Ansprach übergeben
Herentgegen aber vnd Zweÿdtens, Hat Er Hr Johannes Pfundt ob: gedacht Jeeder Vorernandter deßen Schwesteren oder deren Erben wegen solchen Abstand vndt renunciation die Summam von 400 Gulden Straßburger Jeeden derer zu 15. batzen oder 60. Xr. Gerechnet, baar Zu bezahlen (…)
[in fine :] Pro Copia. Deß beÿ E. E. großen Rath in hâc causa Ergangenen Bescheidts/
Auß Eines Ers: Großen Raths der Statt Straßb. Memor: de Anno 1749. Sambstag d. 9. Aug. Christmann pro Faust nôe Johann Pfundt, Burger Undt Biersieder allhier, Ca. Mariam Salome Ulrichin undt Cons: prod. Erbs: Vergleich, (…)

Jean Jacques Ulrich vend à Jean Pfund une maison, sise rue des Filets, dont l’arrière donne sur la brasserie au Géant

1749 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 639
Johann Jacob Ulrich der ältere schiffmann
in gegensein Johann Pfund des biersieders
in einer ihme dem verkäuffer eigenthümlich gehörigen allhier ane der Vorstadt Krautenau, einseit neben des Käuffers Bierhauß zum Rießen, anderseit neben Johann Caspar Bammes des hutmachers gehörigen behausung, hinten im garten die helffte eines auff pfosten stehenden und ane des käuffers hoffs stoßenden haußes, samt deren völligen grund und boden auch hoff und gärtlein allwo der eingang in das Hammengäßlein benebst dem häußlein über solchen eingang oder einfahrt, einseit neben Martin von Zabern des schiffbäuers wittib anderseit neben dem wirthhauß zum getter schiff
der käuffer ist schuldig biß mitten ane die pfosten in des Verkäuffers hoff eine maur biß an die garten dielen wand führen und in die maur oben zween köpffer machen zu laßen zu einem dach vor den verkäuffer und zu keinen anderen gebrauch gleichweis er auch schuldig ist in dem dachwerch die separation vermittelst einer riegelwand zu machen – um 1250 pfund

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit des enfants mineurs du jurisconsulte Elie Christophe Lauth, d’Einbeth Silberrad veuve du diacre Jean David Karcher et du docteur en médecine Jean Geoffroi Saltzmann

1749 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 183
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Krug und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai J. Cti und ehrengedachten Raths Referendarÿ als vogt S.T. H Elias Christoph Lauth J. Cti und löbl. Stadt Consulenten zweÿer Kinder Frantz Christoph und Charitas der Lauth, in fernerer gegenwart Fr. EInbethä geb. Silberadin weÿl. H. M. Johann David Karcher gew. Diaconi beÿ der Neuen oder Prediger Kirch wittib und H. Johann Gottfried Saltzmann H. Med. D. und practici – schuldig seÿen 150 pfund 150 und 150 pfund
unterpfand, erstlich die zum Riesen genannte bierbehausung samt deren zugehörden in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller auch dreÿ häußlein samt deren zugehörden und rechten in besagter vorstatt in der Hennengaß, einseit neben Johann Jacob Loschmeÿer dem weißbecken, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllgäßlein – als ein elterliches prælegat

Jean Pfund et Anne Marie Gillig hypothèquent la brasserie et la grange au profit du boucher Jean Philippe Rœderer

1749 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 455
Johannes Pfund der biersieder und Anna Maria geb. Gilgin mit beÿstand H. Rathh. Bruslé und H. Kürßner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Philipp Röderer des metzgers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, erstlich, die zum Rießen genannte bierbehausung samt denen zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, einseit neben Johann Jacob Ulrich dem ältern schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehrmann dem kübler, hinten auff gedachten Ulrich,
so dann eine scheur und keller samt denen zugehörden und rechten in besagter vorstadt, einseit neben Johann Jacob Löschmeyer dem weißbeck, anderseit neben dem wirthshauß zum goldenen Waldhorn, hinten auff das Höllengäßlein

Jean Pfund meurt le 18 novembre 1750 de maladie consomptive en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 2 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 032 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 936 livres, le passif à 6 484 livres

1751 (20.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 25) n° 356
Inventarium über Weÿl. herrn Johannes Pfund geweßenen bier brauers zum Rießen und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1751.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere so liegend als fahrender ohnverändert, Verändert und theilbar, Wie auch Schulden und gegen Schulden überall davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so Weÿl. der Ehrengeachte Herr Johannes Pfund der geweßene bierbrauer Zum Rießen und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligern, Welcher am dienstag den 17. des monats 9.bris in zurückgelegtem 1750. sten Jahr aus dießer welt abgeschieden, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft so Wohlen auf Ansuchen der hernach benanten dißorthigen Frau Wittib als auch deß verstorbenen hinterlaßenen mit Ihro der Wb. ehelich erzeugten einigen Kinds und Erbens (…) Curatori geordnet und geschwornen H. Joh: Theobald Ulrich Bernhardts Sohns, Schiffmanns und beÿ E. E. Zunft der Äncker Schoffens und alten Wohlverdienten Zunfft Meisters, auch burgers allhier (…) vorgenommen, inventirt und ersucht, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Annam Mariam Pfundin geb. Jülligin, die hinterbliebenen Frau Wittib mit Zuziehung Herrn Cornelÿ Jacob Weÿher, vornehmen Kauff und Handels Manns, auch burgers zu Straßburg, als deroselben in Ermanglung eines geschwornen Vogten hierzu erbetten, und zugegen geweßen H. Assistenten, wie auch die Ehrsamen Johann Conrad Reuther von Ridelsheim Hochfürstl. darmstättischer Jurisdiction, Adam Dintelmann von Sennh. gebürtig, die bier Knecht und Annam Evam Margaretham Castrin von Fröschweiler, So dann Anna Maria Fuchßin von Ebersheim: Münster gebürtig die dienst Mägde im hauß – So beschehen und angefangen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 20.ten des Monaths Januarÿ Anno Domini 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegener das bierhauß zum Rißen genandten in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft als ohnverändert gehörigen dahero hernacher Inventirten behaußung befunden Worden Wie folgt.
Ane Höltzen und Schrein Werck, Auf der Obern Bühn, In der obern Stub, In der Soldaten Cammer, In der Magd Kammer, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, Im haußern vor der Wohnstub, In der Kuchen, In dem Keller
Schiff und geschirr Zum Bierbrauer (handwerck) gehörig
Johannis des Kindts und Erben Pfetter Göttel und Geschenk Geld
Eÿgenthumb ahne Häußeren. (E.) Erstlichen eine behaußung, Nemblichen das bierhauß Zum Rießen genandt, hoff und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau, j seith neben H. Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, 2. s. Meister Joh: Georg Ehemann dem Kübler, beede burgere allhier, hinten die scheur vorhin obgemeltem H. Joh: Jacob Ulrich gehörigen geweßenen nunmehro aber alß eine währender Ehe von demeselben ab Erkauffet derwegen hernach inventirte behaußung stoßend, Undt ist demnach vorgemeldt bier behaußung Zum Rießen cum appert. durch die (Werckmeistere) Zufolg deß: unterm 20. deß Mon. Jan. lauffendten 1751.ten Jahrs ausgestellte von denenselben eÿgenhändig unterschriebenen: Vnd Zu mein des Notarÿ Concepto gelüfferten Abschatzung Schein für freÿ leedig und Eÿgen æstimirt vndt angeschlagen worden für undt vmb 5500 gulden, welche dahero allhier in außwurff gebracht worden mit 2750, lb. Über solche vorbeschriebene bier behaußung Meldet j. teutscher Pergam: Kaufbr. auß allhies. Contract Stuben gefertiget vndt mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahret, welcher datiret den 18. Junÿ 1668, welchen mit altem N° 1 notiret vnd dermahlen auch dabeÿ Gelaßen worden. Wobeÿ ferner Zween älter in ermelter C. Contact Stuben gefertigte teutsche Perg. Kauff brieff de datis 20. Aug. 1665 und 14. oct. 1615 deren der Erster mit alten Nis 2. 3. et 4. Marquirt Vnd auch beede dabeÿ Gelaßen worden. Weiter i. Papierner Vergl. so in Augenscheins Sachen weÿl. herrn Paul Flachen gew. Oberschreibers in Meheren Hospital seel. damahligen 3.er der Stadt Stalls vnd auch weÿl. H Joh: Ludw. Pfunden deß auch geweßenen bierbr: zum Rießen Vndt burgers Zu Straßb. des Eing. benanndten verstorbenen Vaters den 20. Maÿ A° 1705 beÿ E. E. Kl. Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt d. 27 ejusdem allda confirmiret worden.
(E.) Item eine Scheuer samt 3.n alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten So da auch gelegen allhier in der Stadt Straßburg undt dero Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(T.) So dann Eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Eÿgenthumb ahne Liegendten güthern, so der Fr. Wb. ohnverändert Im Mittelbergheimer banns (Specification der jenigen Liegende güther so Fr. Anna Maria Pfundin geb. Gilligin Crafft deroselben vätterlichen theil Register in A° 1740 erblich zugekommen)
Wÿdumbs Verfangenschaft In der Fr. Wb. ohnverändert Nahrung Gehörig. Nemblichen wie auß Vielangezogenen über der Fr. Wb. von weÿl. Fr. Anna Maria Rieffels H Joh: Nicolaj Böckels deß würths Zum Rindsfueß zu Mittelbergheim geweßen Ehefrau Mutter (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib Nach Anleitung weÿl. H. Sixto Gillg den Rindtsfueß würt und burger zu Mittelbergheim dero Vatte
Ergäntzung der Frau Wb. abgegangenen unveränderteb Guths, Nach Anleitung deß über [-] weÿl. HN Sixto Gillig dem geweßenen Rindtsfußwürths undt burgern Zu Mittelbergheim dero Vatter (…) gefertigten den 10. Januarÿ 1740. datirten Theilungs Register
Ergäntzung deß Erben Ermanglenden unverändertn Vermögen, Besag deß über beeder geweßenen Eheleuth für Ohnverändert einander zugebrachte Nahrung vor mir Notario sub dato 14. Julÿ Anno 1740: et seq: auffgerichteten Inventarÿ
Copia der Eheberedung, den 22. Aprilis in Anno 1740: zu Mittelbergheim durch H. Arbogast den Gerichtschreiber allda auffgerichtet (…)
Norma hujus inventarii. Der fr. Wittib ohnverändertes Guth, Sa. hausraths 9 lb, Sa. lähren faßen 3 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. Goldenen Ringen 10 lb, Sa. liegenden Güthern 303 lb, Sa. Schuldt 75 lb, Ergäntzung rest 620 und 3 lb, Summa summarum 1032 lb
Solchemnach sollte Zwar auch deß Erben ohnverändert Nahrung vndt hierauff die verändert Vnd T. Verl. der Ordnung gemäß inventirt vndt beschrieben werden, weilen aber die Fr. Wb. mit einrathen Eingangs Ihres hierzu Erbettenen H. Assistenten auff die Letstere Vermög deß sub dato 17. Apr. 1751. unterschriebenenen Procès verbal tam active quam passive renuncirt, jedoch aber anbeÿ Ihrr sowohlen nach anleitung der Heuraths: Verschreibung alß Invent: Illat: Undt der Theilreg. zu prætendiren habenden Ohnveränderts guth expresse reservirt und vorbehalten hat, Als werden angeregte beede Nahrungen unter Einem Titul Nemlich deß Erben unverändert undt Theilbar inventirt und beschrieb. worden, Sa. hausraths 208 lb, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kieffer handwerck gehörig 96 lb, Sa. brennholtzes 28 lb, Sa. Weins, bier brandwein und der Lährer Faß 406 lb, Sa. Viehs 23 lb, Sa. Silbers 26 lb, Sa. der baarschafft 147 lb, Sa. Eigenthumbs ahne Häußern 4000 lb, Summa summarum 4936 lb – Schulden 6484 lb, Passiv onus 1567 lb – Conclusio finalis mehr schulden als Nahrung dem Stall tax nach 515 lb
– Abschatzung, Vom 20. Jan. 1751. Auff begehren Weill: herrn Johannes Pfund [ge]wäßenen biersieders, Seel: hinder lassene [Erben] ist eine behaußung alhier, in der Statt St[raßburg] das bierhauß, Zum Rießen genandt in der Grau[ten]au, Gelegen ein seÿts näben, Hanß Jacob Ulrich, anderseÿts, näben, Meister Ehman, dem Kübler, und hinten auf bemeldem Meister, Uhlrich, Garden Stoßendt gelegen, dieses bemelde bierhauß, hatt näben dem ein Gang die bierstube, und hinden daran, das brauhauß, Worüber die Thör, und Maltzböden, in dem Ersten Stock, ist eine Stube, Zweÿ Kammeren, Küchen und hauß öhren, in dem, Zweÿten Stock, ist eine Stube, ein, Stub Kammer, und, Zweÿ andere Kammern, darvon, eine die Soldatten Kammer, darüber ist der tagstull, wie auch über dem brauhauß, mit breidt Zieglen, doppelt bedeckt, worundter Zweÿ besetzte binnen, hat auch einen Gewölbten Keller, hoff, und brunnen, ist von uns den unterschriebenen, der Statt Straßburg, Geschworene Werckmeistere, nach Vor hirro beschehener, besichdigung mit aller Ihrer, gerechdigkeidt dem Jetzigen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor, und umb Fünff: Taußendt und Fünff: hundert Gulden (…)

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 180-b)
aô 1750. Mittwochs d. 18. 9.bris früh morgens zwischen 12-1. uhren starb allhie an auszehrender Kranckheit H. Johannes Pfundt, biersieder Zum Rießen u. burger dahier, seines alters 33. Jahr 8. Monat u. 23. tag, Donnerstags d. 19. ejudem Wurdt deßen entseelter leichnam nach einer Vorher in der Kirche Zu S. Wilhelm gehaltenen Leichpredigt, auf dem Gottesacker S. Urbani mit chrisüblichen Ceremonien begraben. [unterzeichnet] Johanns Pfundt als Sohn, Johann Diebold Ulrich als Schwager (i 189)

Calcul sommaire de la succession
1751 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374)
Summarischer Calculus Über Weÿland Herrn Johann Pfunden des geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, nach anleitung des darüber durch Herrn Philipp Jacob Marbach Notarium publicum und Practicum den 20.ten Januarÿ et seqq. Anno 1751 aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerechneter beßerung gefertiget.

Fils et unique héritier de son père, Jean Pfund élève en quatrième classe se noie le 8 juillet 1751 à l’âge de neuf ans. Son corps refait surface quatre jours plus tard – Remarque, le jeune fils a été témoin à l’acte de sépulture de son père.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1730-1762, f° 186-b, n° 42)
aô 1751. Donnerstags d. 8.t Jul. ist allhier beÿ der Wilhelmer bruck unglücklicher Weiß in das waßer gefallen und ungefähr um Mittag ertrunken Johannes Pfundt, quartæ Classis discipulus, weÿl. H. Johann Pfundten, geweßten biersieders Zum Rießen und burgers allhie und Frauen Annæ Mariæ geb. Gillgin ehl. Söhnlein, seines alters 9. Jahr 9 u. ein halber Monat. Montags darauf als d. 12. ejusd. nachmittag zwischen 3-4 Uhren Kam deßen verunglücktes Cörper in dem Waßer empor, und wurde Dienstags hernach als d. 13. Julÿ auf Genädige Obrigkeitliche Erlaubnuß auf dem Gottesacker S. Urbani Vor gehaltener leich. Predigt ehrlich begraben [unterzeichnet] Johann Diebold Ulrich als Vogt, Johann Michael Mäÿer als Pfetter (i 195)

Anne Marie Gillig veuve de Jean Pfund se remarie en 1752 avec le tonnelier et brasseur Jean Conrad Reiber, originaire de Rüsselsheim sur le Main, près de Gross-Gerau : contrat de mariage, célébration

1752 (5.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 200
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Conrad Räuber, dem Ledigen Kieffer und bierbrauer Von Rüßelsheim hochfürstl. Heßen Darmstättischer Herrschafft gebürtig, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren hern Johann Adam Räubers, auch geweßenen Kieffers und Bierbrauers allda, mit aush weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Anna Catharina gebohrner Grundlachin, beede nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, ams dem herrn Bräutigamn ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria Pfundin gebohrner Gilgin, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Pfund, geweßenen Bierbrauers Zum Rießen und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Januarÿ Anno 1752 [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeitrin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 179-v)
Aô 1752. d. 19. April. Seid nach Zweÿmahliger Ausruffung, so Dominicis Quasimodogeniti und Misericordias geschehen in der Kirche Zu S Wilhelm ehelig copulirt und eingesegnet worden Johann Conrad Reiber, Lediger biersieder und burger alhie Weÿl. Johann Adam Reibers geweßten biersieders und Kiefers zu Rißelsheim, hochfürtsl. Heßen: Darmstattischer Herrschafft, nachgelaßener ehl. Sohn und Frau Anna Maria weÿl. H. Johann Pfundten geweßenen biersieders Zum Rießen und burgers allhie nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Reiber als hochzeiter, Anna Maria Pfundtin alls hochzeiterin (i 184)

Jean Conrad Reiber devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 493
Johann Conrad Reiber der Kieffer und biersieder von rißelsheim auß dem darmstättischen gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Anna Maria weÿl. Johannes Pfunden des burgers und biersieders im eißen hinterl. wittib umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Kieffer, jur. d. 3. juny 1752.

Le tonnelier et brasseur célibataire Conrad Reiber qui a fait son apprentissage à Gross-Gerau est admis aux années d’épreuve en janvier 1762 mais pas à faire son chef d’œuvre avant que les années d’épreuve se soient écoulées
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 19) Dienstags d. 25. Januarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder von Rißelßheim gebürtig, so das Kauff Gericht begehret, und mit 30 ß sodann 5 ß pro protocollo bezahlt, producirt lehrbrieff vom 18. Maÿ 1751. datirt zu großen Gerau, Und bittet hierauff ihne Zu den Muthjahren einzuschreiben. Erkant, wie gebetten, doch daß er solche ordnungs mäßig verarbeiyten solle.
Ille bittet, weilen er Willens eine biersieders Wittib Zu heurathen, ihne von vorgedachten Muth Jahren zu absoluiren, und ihne Zum Meisterstück einzuschreiben mithin sogleich ihme solches zu machen zu erlauben. Erkant, weilen sein begehren wieder articul, als wurde mit solchem abgewiesen, ref. exp. petit Expt. willfahrt.

Conrad Reiber obtient des Quinze une dispense (page 25 manquante du registre). Le conseil des Tonneliers l’admet au chef d’œuvre le premier février 1762.
(f° 19-v) Dienstags den 1. Februarÿ 1752 – Conrad Reiber der leedige Kieffer und biersieder producirt Erkantnuß von Gnäd. Herren d. XV. vom 19. Januarÿ 1752. vermög weßen ihme die Muthjahr nachgelaßen, und er gegen 6 lb d pro Dispensatione halb der Statt halb der Zunfft Zum Meisterstück zulaßen und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben
Erkant wie gebetten. dt. Werckstatten Zinß 3. lb, pro Dispens. 6 lb, pro prot. 5 ß.
Ille bittet sogleich ihme Zu erlauben das Meisterstück zu machen.
Erkant, weilen sich sonsten niemand meldet, daß ihm in seinem begehren zu willfahren.

Conrad Reiber présente le 27 mars suivant son chef d’œuvre auquel les examinateurs trouvent d’importants défauts. Ils reçoivent cependant le candidat maître en lui infligeant une amende.
(f° 22-v) Montags d. 27.ten Martÿ ist Conrad Reibers des leedigen Kieffers und Biersieders Meisterstück Zim 3. Mahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1. Schau des Faß zu flach gesteifft ware und verschiedene Buckel hatte, in der Zweÿten Schau befanden sich in den hintern boden an 2. Stücken rothe Striehmen, welche man unpaßerlich befunden, weilen er sich aber offerirte daß er beÿ Handtreu das Stück nicht verkauffen, sondern in seinem Keller behalten wolte, als wurde es beÿ seinem oblato gelaßen, in der 3. Schau befanden sich 2. Wolfflein und ware das Faß nicht meisterl. abgesaubert, wegen welchen Fehlern ihme 1 lb d Straff angesetzt, übrigens aber wurde er für ein Meister Erkant welches H. XV. als Obmann auch also Confirmirt.

Conrad Reiber devient tributaire chez les Tonneliers le 22 août 1752.
(f° 27-v) Dienstags den 22. Augusti 1752 – Mstr Conrad Reiber der biers. prod. Schein von Löbl. Cantzleÿ und der Statt Stall unterschrieben vom 3. und 14. Julÿ Jüngst, mit bitt ihne Zum Leibzünfftigen auffzunehmen.
Erkant wie gebetten. Dedit als ein frembder so sich an eines Zünfftigen wittib verheurathet 2 lb 15 ß, pro feür Eimer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 2 ß

Jean Conrad Reiber obtient des Fribourgeois le droit de servir de la bière à la brasserie au Géant
1752, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 147-v) Donnerstags den 20.ten Julji A°1752 – Johann Conrad Räuber, der hiesige Burger Und dermahlige biersieder Zum Rißen, Ist dato wegen Speißens an Häring vndt Bückling wie auch bratwürst, gegen Erlag 2 lb 4 ß d alß Zudiener recipirt undt von Ihme auch den Art. vom 14. Dec: 1643: angelert worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 3 690 livres.

1752 (14.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 506
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Conrad Räubers, des Kieffers und bierbrauers zum Rießen und der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Annä Mariä Räuberin gebohrner Gilgin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegattin mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in frnerem beÿsein des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Cornelÿ Jacob Weÿhers, vornehmen handelsmanns und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen Herrn beÿstandts, auf Dienstag den 14.ten Novembris Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen Zum Rießen genandten der Ehefrauen für ohnverändert gehörigen und hieunden eingetragenen bier behausung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Häußeren. (F.) Erstl. eine behaußung, das bierhauß Zum Rießen genand, sambt hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krauttenau einseit neben Herrn Johann Jacob Ulrich, dem ältern Schiffmann, anderseit neben Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden auf hernach beschriebenen von erstgedachtem Herrn Johann Jacob Ulrich erkauffte behaußung stoßend, so vor freÿ Ledig und eigen hiehero ohnpræjudicirlich Zu æstimiren beliebet worden pro 4000 lb. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datiret den 18. Junÿ 1668, mit altem N° 1 notirt, dabeÿ ferner Zween ältere in ermelter Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtete teutsche pergamentener Kauffbrieff de datis 20. Augusti 1665 et 14. Octobris 1615 deren der erstere mit altem N° 1 und der Letztere mit alten Nis 2. 3. et 4. signirt, Weiter ein papÿrener Vergleich, so in Augenscheins Sachen Weÿland Herrn Paul Flachen, geweßenen Ober Schreibers in dem Meheren Hospital und damahligen dreÿers auf Löbl. Statt Stall nunmehr seeligen und auch Weÿland herrn Johann Ludwig Pfunden geweßenen bierbrauers zum Rießen und burgers allhier der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Ehe Contracten Herrn Vatters auch seeligen den 20. Maÿ Anno 1705 beÿ E. E. Kleinen Rath wegen eines höltzernen Nachs getroffen undt den 27.ten ejusdem allda confirmiret worden.
(F.) Item eine Scheuer samt dreÿen alten Häußlein, mit Ihren Hoffstätten und Höfflein auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Vorstatt Krauttenau in der Hennengaß (…)
(F.) It. eine behaußung, Hoff Vnd Hoffstatt, sambt allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten,welche auch gelegen in hießiger Stadt Straßb. vndt dero Vorstatt Krauttenau in dem so genandten Hammengäßlein (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Herr Johann Nicolaj Böckel der Gastgeber Zum Rindsfueß und burger in Mittelbergheim der Ehefrauen Stieffvatter von Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Rieffelin seines geweßenen Ehegattin und der dißortigen Ehefrauen eheleiblicher Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 5, Sa. lährer Faßen 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16 lb, Sa. Goldenen Rings 3 lb, Summa summarum 57 lb – Dazu ist zurechnen die ihme gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 17 lb – Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 74 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 418, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirr holtz, reiff und band zum bierbreuen und Kieffer handwerck gehörig 88, Sa. Biers, Brandenweins und Lehrer Faß 284, Sa. Gerst, maltz und hopffen 89, Sa. Brennholtzes 112, Sa. Pferds 30, Sa. Schweins 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. baarschafft 262, Sa. Eigenthums ane Häusern 6250, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1000, Summa summarum 8673 lb – Hierzu Ferner der Ihro gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 17 lb, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach 3690 lb

Jean Conrad Reiber meurt en avril 1769 après avoir institué sa femme unique héritière. Les experts estiment la maison 2 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 172 livres, le passif à 4 597 livres.

1769 (21.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 410
Inventarium über Weÿland des wohlehren und vorachtbaren Herrn Johann Conrad Reiber, des ehemals geweßenen biersieders und wohnangesehenen burgers alhier zu Straßburg nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, im Jahr 1769. – nach seinem Montags den 24.ten Aprilis 1769.ten Jahrs aus der Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Veranstalten und begehren der viel Ehren und tugendbegabten Fraun Annnä Mariä Reiberin gebohrner Gilchin des Herrn Defuncti seeligen hinterlaßener Fraun Wittib, als in Kraft deßen errichteten Testamenti clausi und dazu von gnädiger Obrigkeit erhaltenen indultus testandi eingesetzter universal Erbin hiebeÿ mit S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿler dem vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths auch anderer Gerichts Stellen alten wohlverdienten beÿsitzer verbeÿstandet – So beschehen Straßburg Freÿtags den 21.ten Julÿ 1769.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger bierbrau behausung Zum Riesen geschidet hat sich befunden wie folgt
Eigenthum ane Liegende Güthernzu Mittelbergheimer banns
Eigenthum an eeiner Behausung. Erstl. Eine behausung in vorder, nebens und hinter Gebäuen bestehend, samt der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hof und hofstätt auch allen übrigen deren Gebäuen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg, in der Crautenau, einseith neben Herrn Joh. Jacob Ulrich dem ältern Schifmann modo Herrn N Arnold, dem Zimmermann anderseit neben Mr Johann Georg Ehemann dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stosend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und dermalen durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben unterschriftlich ausgestellten und beÿ dem Concept dieses Inventarii verwahrlich liegenden Abschatzung vom 29.ten Julii 1769. æstimirt und angeschlagen worden vor und um 5200 fl. oder hier in Auswurf 2600. lb. Hierüber besagend ist vorhanden I. deutscher pergamentener in allhiesiger C.C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 18. Junii 1668, Ferner zween dergleichen Kaufbrief de datis 20.ten Augusti 1656 und 14.ten Octobris 1615. Sodann ein papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20.ten Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen appart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749.
Item Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 242, Sa. Werckzeugs zur Kiefer Profession gehörig 4, Sa. Weins und der leeren Faß 378, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 30, Sa. baarschafft 685, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern Mittelbergheimer banns 581, Sa. Eigenthums en Häusern dahier zu Straßburg 3200, Summa summarum 5172 lb – Schulden 4597 lb, Nach deren Abzug 574 lb
Abschatzung dem 29.t Julÿ 1769. Auff begehren Weil: H. Joh: Conradt Raiber des gewesenen biersieders hiender Lasener Frau witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Gudtenau gelegen Zum Risen genandt Einseid neben Eman dem Kübler ander Seites Neben H. Ullrich und hienden auff Meister arnold Stosend Gelegen solche behaußung besteht in Ferder Nebens und hiender gebeÿ warinnen eine bierstub Ferner in Ettliche Stuben Kamern und Kiechen Item befiendt sich das brau hauß brau Käsell und dörr Dar jber seindt die dachstühl mit breiteiglein belegt hat auch Zwey gewölbte Keller Zweÿ höff und ein brunen. Finff Thausent Zweÿ Hundert gulden
Der Zweÿte Negriff ist (…)
[unterzeichnet] Werner, Huber
Copia Codicilli. Da ich Johann Conrad Reiber burger und ehemaliger Biersieder alhier Zu Straßburg schon öftermalen in betrachtung gezogen wie bald ich von meinem Sterbstündlein übereilt (…) Straßburg auf Sambstag den 18. Februarÿ Anno 1769.
Copia Indultus Testandi. Aus E. E. Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriale de Anno 1766. – Copia Actus Confirmationis

Anne Marie Gillig se remarie en 1771 avec Jean Jacques Stromeyer, brasseur au Cygne d’Or à la Krutenau : contrat de mariage, célébration

1771 (26.1.), Not. Fické (6 E 41, 774), n° 198
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, dem hiebevorigen Gastgeber zum goldenen Schwanen, Wittiber und burgern dahier zu Straßburg,
so dann die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin gebohrner Gilchin, Weiland Herrn Johann Conrad Reiber, gewesenen biersieders und wohlangesehenen burgers hieselbst hinterlaßener Frau Wittib
Straßburg den 26.ten Januarÿ anno 1771 [unterzeichnet] Johann Jacob Strohmeÿer als hochzeitter, Ana Maria reiberin Alls hochzeiterin, Johann Jacob Koch als schwager, dietrerich Reiber als des frau Hochzeitern schwager

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128, n° 4)
Im dem Jahr 1771 dem 13. februarii (…) aus Erlaubnus des regierenden Herrn Ammeisters untem 5. februarii nach Sonntag den 10 mehrgemedten Monats in der frau braut behaußung ane der Krautenau gelegen Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Jacob Stromeÿer, Gastgeber und burger allhier weil. frauen Mariæ Magdalenæ geb. Kochin hinterlaßener Herr Wittiber und Frau Maria Magdalena gebohrne Jülgin, weiland Herrn Johann Conrad Räuber, geweßenen bierbrauers Weinhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche frau Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Stromeÿer als hoch zeitter, Anna Maria reiberin Alls Hochzeiterin (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Géant. Les apports du mari s’élèvent à 20 177 livres, ceux de la femme à 9 743 livres.

1771 (21.3.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 457
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Jacob Strohmeÿer, des dermaligen Weinhändlers, und der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Annæ Mariæ gebohrner Gilchin, beeder Eheleuthe und burger allhier einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1771 – einander in ihren am 10.ten Februarii jüngst angetrettenen Ehestand zu und eingebracht haben, Welche beederseit Vermögenschaften in Gemäßheit der in ihrem auffgerichteten Ehe Contract 2. Punctens gethaner Versehung eines unverändert vorbehaltenen Guths (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Cornelius Jacob Weÿher des handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers der Ehefrauen hierzu erbettenen herrn beistands aif Donnerstag den 21. Martii 1771.

In einer alhier zu Straßburg an der Crautenau gelegenen zum Riesen geschildten bierbehausung hat sich befunden wie folgt
(f° 14-v) Eigenthum ane Häusern (M.) Näml. i. dritter theil vor unvertheilt von und ane der zum goldenen Schwanen geschildeten Gastbehausung in vorder und hinterhauß bestehend samt hoff und hoffstatt auch allen überigen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg gegen dem Evangelischen Waÿsenhauß über eins. neben Weiland H. Rathh. deutsch seel. Erben, anders. neben H. Rath. Saum hinten auff das sogenannte Uttengängel stosend, davon gibt man jährl. termino Martini löbl. Stadt Pfenningthurn 11 ß ane bodenzinß, sonsten aber ist selbige gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen ohnnachtheilig in anschlag zu bringen beliebt worden pro 3000 lb. Macht also zu hievortigen dritten theil 1000 lb. An dieser behausung hat des eheherrn ersten Ehegattin fr. Maria Magdalena Strohmeÿerin geb. Kochin einen 3.ten theil vor unverändert in die Ehe zugebracht, die übrige 2/3.t theil aber seind wehrend solcher Ehe erkaufft worden, daher ihme Eheherrn die helffte an solchen 2/3. Theilen, das ist der oben beschriebene eine 3.te Theil eigenthuml. zugekommen und angefallen ist. Das Überige näml. der Erben unveränderten 1/3.te theil wie auch denjenigen 1/3.te theil sso ihren Erben zur helffte an d. Errungenschaft zu theil werden, hat Er Eheherr lebtägig Wÿdems weise zu geniesen, wie hieunten folio – zu lesen stehet. So viel die darüber besagende Documenta betrifft so sind solche in dem über ged. fr. Strohmeÿerin seel. Verl. errichteten Inv° wohin man sich d. Kürz halben beziehet, hienreichend beschrieben und nachzusehen.
(f° 15) Eigenthum ane Häußern zu Mittelbergheim (F.)
(f° 16) Eigenthum an einer bierbrauer behaußung zu Straßburg (F.) Näml. i. behß. in Vorder, Nebens und hintergebäuen bestehend, vnd der bierbrau Gerechtigkeit Zum Rießen geschildet, hoff und hoffstätt auch allen übrigen derer Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßburg, in der Vorstatt Crautenau, 1. seith neben Herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffm: modo Herrn N Arnold, dem Zimmermstr. 2. seith neben Mstr Joh. Georg Ehemann, dem Kübler, hinden wieder auf Arnold, dem Zimmermann Zum theil stoßend, so außer denen darauf versichert stehenden und hienach unter den passivis eingetragenen Capital Posten gegen männiglichen freÿ ledig eigen, Zu diesem bierhauß ist erkauft und gezogen worden
I. Scheuer samt etlichen Gebäuden (…)
Alle diese objecta sind von der Ehefrau und H. Joh: Conrad Reiber ihrem verstorbenen Ehem: an H. Dietrich Reiber dem biersieder u. b. allh. ihrem Schwager im Jahr 1762. beÿ Errichtung seines vor mir Notario auffgerichteten Ehe Contracts Zu Erlangung des Eigenthums nach ihr der Ehefraun erfolgtem Absterben zugesagt und verschrieben angesichert worden für und um dem alsdan Zu bezahlen habenden Preiß der 15.000 fl. oder die hier in auswurff gehörige 7500 lb. In Zwischen aber verbleibet solche bierbrauer behaußg. samt Zugehörden Ihr der Ehefrauen Zum lebtägigen Nutzen und davon nach belieben Gebrauch zu machen. Über den 1. begriff der Bierbrauer behßg. ist besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in allh. C.C. Stube errichtet und ausgefertigter Kaufbrf. de dato 18. Junii 1668, Ferner 2. dergleichen Kaufbriefe de datis 20. Augusti 1656 und 14. 8.bris 1615. Sodann 1. papierener Vergleich in Augenschein Sachen vom 20. Maÿ und Confirmation vom 27.ten dito 1705. auch weiter noch ein Kaufbrief über einen apart darzu gekommenen begriff von 31. Octobris 1749. Endlich ist über den letzten Begriff der Scheur cum appertinentiis vorhanden i. deutscher pergamentener in allh. C. C. Stube erricht und ausgefertigter Kaufbrief datirt den 16. Julii 1674.
Wÿdem Welcher der dißortige Eheherr lebtägig zu geniesen berechtigt ist. Näml. es hat weil. Frau Maria Magdalena Strohmeÿerin gebohrne Kochin des Eheherrn geweßenen erster Ehegattin diesem herrn Marito ihro völlige und gesamte Vermögen Nachlaßenschafft zu einem lebtägigen Wÿdems genuß verordnet und anverschafft, Nach dem um solch deroselben Verlassenschafft behörig inventirt gewesen ist derselbe daraufhin ausweißlich des darüber durch herrn Notarium Philipp Jacob Marbach sub dato 28. Novembris 1769. errichteten Summarischen berechnung (…) anfangend aufnglich mit denen darunter begriffen 2. tertzen an der gast behaußung zum goldenen Schwanen allhier, wie selbige zu der Überigen dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen tertz vorher folio – mit mehrerm beschrieben in natura dem in Calculo ohnnachtheilig befindlichen anschlag nach gerechnet zu 2000
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 126, Sa. Weins und der leeren Faß 4133, Sa. Silbers 114, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 506, Sa. Eigenthums an einer behausung 1000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 11.010, Sa. Schulden 8332, Summa summarum 25.225 lb, Schulden 5047 lb, Nach deren Abzug 20.177 lb
der Ehefrauen zu und eingebracht Vermögen, Sa. hausraths 657, Sa. bau und handgeschirrs zu Mittelbergheim 1, Sa. Werckzeug und holtz zum Kiefer Profession gehörig 37, Sa. Weins und der leeren Faß 1556, Sa. Silber und dergleichen geschmeids 142, Sa. Goldener Ring und dergleichen geschmeids 50, Sa. baarschafft 185, Sa. Eigenthums an einer bier behausung 7500, Sa. häusern zu Mittelbergheim 1000, Sa. liegende güther zu Mittelbergheim 3050, Sa. Schulden 187 Summa summarum 14.375 lb, Schulden 4631 lb, Nach deren Abzug 9743 lb

Anne Marie Gillich assistée de son mari Jean Jacques Stromeyer loue la brasserie au Géant au brasseur Thierry Reiber et à sa femme Anne Marie Diemer en s’y réservant certaines localités

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 386-v
Fr. Anna Maria geb. Gilgin beÿständlich H. Johann Jacob Strohmeÿer ihres ehemanns
in gegensein H. Dietrich Reiber des bierbrauers und Annæ Mariæ geb. Diemertin mit assistentz H. Georg Friedrich Ermel des perruquenmachers und H. Philipp Jacob Diemert des kieffer meisters
in lehnung, der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen zum Rießen genannten bierbehaußung mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten, auch den dazu gehörigen schiff und geschirr, bestehend in einem kühl schiff zwo braubütten und zweÿ bier kändel, ane der Vorstadt Krautenau einseit neben H. Oberdörffers wittib, anderseit neben Jacob Ehrmann dem kübler, hinten auff die Hammengaß wo selbst einseit neben Johann Herr dem schneider anderseit neben N. Moßer dem krempen, mit einem in der Hennengaß gelegenen häußlein, auf 6 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Michaelis zeit anfangend
hat sich die verlehnerin alle im vorderen haus verlehnter bierbehausung und denen mittleren stockwerck befindlichen zimmer gemäch und bequemlichkeiten ohne einige außnahm, in gleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiters eine kammer auf der ersten bühn ermeltes vorderen hauses, so dann die scheur im Hohlgäßel samt dem schopff und den darunter gelegenen keller, wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen, den benötigten platz zur besserung bestermaßen vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 600 pfund

Anne Marie Gillig loue la maison au brasseur célibataire Philippe Jacques Reichard en s’y réservant certaines localités

1777 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 358-v
Fr. Anna Maria Strohmeÿerin geb. Gilchin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des ledigen bierbrauers
lehnungs weiß, die zum Rießen geschildete bier behausung mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau, einseit neben weÿl. H. Oberdörffer wittib, anderseit neben Jacob Ehemann dem kübler, hinten auff die Hammengaß, mit all zur bierbrauerei gehöriges schiff und geschirr ; auff 6 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Michaelis tag anfangend
hat sich die Frau verlehnerin alle und jede im vordern haus und deßen mittleren stockwerck befindlichen zimmer, gemach und bequemlichkeiten, ingleichen die bühn ohnfern des brauhauses im neuen gebäu, weiter eine cammer auff der ersten bühn ermelten vorderhaus wie nicht weniger die stallung ein pferd zu stellen und den benöthigten platz zur beßerung vorbehaltet – um einen jährlichen Zinß nemlich 524 gulden

Le maître tonnelier Philippe Jacques Reichardt meurt dans la brasserie en mars 1780 en délaissant deux enfants de sa veuve Anne Catherine Klein qu’il a épousée en 1777. La masse propre à la veuve est de 915 livres, la masse propre aux héritiers de 661 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 261 livres, le passif à 2 678 livres

1780 (10.4.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 156
Inventarium über Weiland Herrn Philipp Jakob Reichardt, des gewesenen bierbrauers und Kiefermeisters auch burgers alhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1780. – nach seinem dienstags den 21.sten Merz jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Solche wurde an heutigem hernachgemeltem Tag auf freundliches Ansuchen sowol der hinterbliebenen Wittiwe Annæ Catharinæ gebohrner Kleinin, beiständlich Hn Joh: Daniel Schützenbergers, des ebenmäßigen Bierbrauers und Kiefermeisters auch hiesigen burgers derselben geehrten Hn Stiefvaters als auch Hn Joh: Christoph Reichart des ehemaligen Schwartz und Schönfärbers auch burgers hieselbst des Verstorbenen seel. hinterlaßener zweÿer Kinder und Erben geschwornen Vogts – So geschehen alhier zu Straßburg auf Montag den 10. Aprilis Anno 1780.
Der verstorbene seel. hat mit Eingangs gedachter seiner Frau Wittib ehelich erzeuget und ab intestato Zu Erben hinterlassene 1.mo Annam Catharinam so anderthalb Jahr alt und 2.do Philipp Jakob, so den 20. hornung 1780 geboren, beede zu gleichen Theilen Erben

In einer alhier zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau gelegenen Zum Riesen genannten und dißorts Mehnungs Weiße bewohnender behausung befunden worden wie folget
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. zufolg Inventarii über beeder gewesener Eheleute in den Ehestand gebrachte Vermögenschaft durch mich Notarium den 23.sten Decembris 1777. auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor mir unterschriebenem Notario den 25. 9.bris 1777 auffgerichtet
Der hinterbliebenen Frau Wittib eigenthümlichen unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ringe und geschmeids 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 78, Ergäntzungs Rest 785, Summa summarum 915 lb
Diesemnach wird auch der Kinder und Erben unverändert Gut verzeichnet, Sa. haußraths 56, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbrauer und Kiefer handwerck gehörig 22, Sa. leerer Faß 2, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 2, Ergäntzungs Rest 644, Summa summarum 736 lb – Schuld 75, Deducendo verbleibt 661 lb
Endlich folgt auch die Beschreibung der gemein, verändert und theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Schiff und geschirr, taubenholtzes, Reif und Band zum bierbrauer und Kiefer: handwerck gehörig 11, Sa. Gerst, Hopf, Maltz, bier und brennholtzes 299, Sa. Weins, leerer Faß und Brandenweins 331, Sa. Käß und Rauch: Tabahs 1, Sa. Silbers 1, baarschafft 588, Summa summarum 1261 lb – Schulden 2678 lb, Theilbares Passiv Onus 1416 lb – Stall Summ 161. lb

Anne Marie Gilg meurt en 1784 en délaissant pour héritiers les représentants de ses deux sœurs de Mittelbergheim. L’actif de la succession s’élève à 14 927 livres, le passif à 276 livres.
1784 (22.11.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 636) n° 218
Inventarium über Weiland Frauen Anna Maria Strohmeÿerin, gebohrner Gilgin Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterbliebener frauen Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weiland Frau Anna Maria Strohmeÿerin gebohrne Gilgin auch Weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿers gewesenen Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg seel. hinterbliebene frau Wittib nunmehro auxh seelige nach Ihrem den 5.ten gegenwärtigen Winter Monaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögenschaft auf geschehenes Ansuchen Erfordern und Begehren der gleich hernach benannter dißortiger Testaments Erben (…) inventirt und ersucht durch Sie die Erben selbsten wie auch Anna Ursula Böckelin von Mittelbergheim die dienstmagd – So Geschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 22. Novembris und folgende Täge im Jahr nach Christi Geburth 1784.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seelig hat Krafft ihres hernach eingetragenen Testaments zu den Erben ernennet und eingesetzt, 1°) Frau Catharina Degermännin gebohrne Gilgin, Weiland Johannes Degermanns gewesenen Tuchmachers und burgers in Barr hinterbliebene Wittib unter assistentz Herrn Johann Georg Armbrusters Gastgebers zum Schwahnen und burgers allhier Zzugegen, in dem Ersten dritten Stamm theil, 2.do) Weiland Andreas Gilg des gewesenen Metzgers und b. zu Mittelbergheim seel. hinterlaßenen ehelich erzielte Kinder a) Andreas Gilg Waffenschmid u. b. zu Mittelbergheim, Zugegen, b) Frau Maria Catharina gebohrne Gilgin Mstr. Johannes Wilhelm burgers und Hufschmids zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Verbeistandung anwesend, c) Jungfer Anna Maria Gilgin großjährig und unter Assistentz Sebastian Schmid des becken und b. zu Mittelbergheim, Zugegen, d) Jungfer Susanna Gilgin in das 23.ten Jahr ihres Alters gehend, In deren Namen erstbesagter Sebastian Schmid dero gewesen geschwornen Vogt, Und dann 3.tio) Jonas Boeckel, Metzger und burger zu oftbesagtem Mittelbergheim anwesend ware, In den Zweÿten dritten Stammtheil, und dann 3.tio Jonas Boeckel, Metzger und burger Zu oftbesagtem Mittelbergheim in Person Zugegen, In die letzte dritte Erbs Portion, Als der frauen Defunctæ vollbändige Schwester, verstorbenen bruders vier Kinder und endlich dero Halb bruder.

In einer alhier zu Straßburg ane der Krautenau beÿm Katzensteg gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen hernach eingetragenen behausung ist befunden worden
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. Eine behaußung ane der Hennengaß (…)
Die Hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung
ane der Vorstatt Krautenau beÿ dem sogenannten Katzensteeg
Eigenthumb ane behaußungen und einem Garten Zu Mittelbergheim (…)
Norma & Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 581, Sa. Weine Brandenwein und faßen 1162, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 48, Sa. Goldener Ringen und Geschmeids 28, Sa. baarschafft 246, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9912, Sa. Eigenthums ane Häußern 775, Sa. Eigenthums ane Häußern und einem Garten zu Mittelbergheim 280, Sa. Schulden 2093, Summa summarum 14.927 lb, Schulden 276 lb, Nach deren Abzug 14.651 lb
Legata 285 lb – Stall summ 16.499 lb
Wÿdtum Welchen die Frau Defuncta aus weiland Herrn Johann Jacob Strohmeÿer gewesenen Weinhändlers und b. dahier ihres letztern ehemanns seel. Verlaßenschafft genoßen, Nach Anleitung des über besagte Strohmeÿerische Succession unrterm 17.den Julÿ 1785 durch mich Notarium errichteten Inventarii
Widtum Aus längst Weiland H. Johann Conrad Reibers geweßenen bierbrauers zum Riesen ihres 2.ten Ehemanns Verlaßenschafft herrührend

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 15 600 florins (7800 livres) sur un total de 33 000 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181) f° f° 6-v
Freÿburger N° 397. – Wÿland Fr. Annä Mariä gebohrner Gilgin, auch weÿl. H. Johann Jacob Strohmeÿer, des gewesenen Weinhändlers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft invent: H. Not. Ensfelder.
Concl: fin: Invent. ist fol: 154. deductis deducendis 16.499. lb 7. ß 2 ¾. d, die machen 33.000 fl. verstalte 17.400. fl. mithin Zuwenig 15.600. fl. welcher Zuwachs von der in Anno 1783. verkauften Zum Rieß geschildeten Bierbehausung herrühret.
Es wird dahero, ane statt des Nachtrags des Zuwenig verstalte vor ein Jahr und fünf Monat nachzuholen seÿn, thut à 23. lb. 8. ß d des Jahrs – 33. lb 3 ß
Extat Stallgeld pro 1784. – 26 lb 2 ß
Marzal Fünf Monat biß in den Monat Januar, als das Inventarium ist geliffert worden 10. lb 17 ß 6 s
Gebott – 2 ß 10 ß
Anhandlung 29. lb 10 ß 6 d, Summa 99 lb 15 ß 10
dt. 16. Februarii 1785. d

Anne Marie Gillig veuve de Jean Conrad Reiber fait donation de la brasserie au Géant à Thierry Reiber, frère de feu son mari, et à sa femme Anne Marie Diemer veuve de Jean Henri Meinické lors de leur contrat de mariage en 1762 à condition que l’un d’eux ou leurs éventuels enfants lui survivent.

1762 (26. 9.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 87
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Dietrich Reiber, dem Biersieder und vertrösteten Burger alhier Zu Straßburg, Weÿl. herrn Johann Adam Reiber, des gewesenen Kieffers und Bierbrauers Zu Rißelsheim hochfürtl. Darmstättischer herrschafft ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohn
und dann der Viel Ehren tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Meinickin gebohrner Diemerin, Weÿl. Herrn Johann Heinrich Meinicke des gewesenen Weinhändlers und burgers alhier seel. hinterbliebeneer Fraun Wittib
Siebendens, sind hiebei Zur Zwischenhandlung erschienen, die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Reiberin geb. Gilchin, und mit ihro Hr Joh: Conrad Reiber, des biersieders und b. alh. also bede Ehepersonen, und Zwar die Ehefrau unter authorisation und beistand dieses ihres Hn Eheliebsten agirend, die haben aus freundschaflicher Wolmeinung vorher gemeltem Hn Dietrich Räuber, dem Hochzeiter, ihrem resp° Bruder und Schwager, oder seinen ehelichen Liebes Erben aber nun auf dem einzigen fall, wann derselbe oder seine eheliche Kinder, Sie beide Riberische ehepersonen und also von ihnen das letztlebende überleben wird, zu einem rechten wahren Eigenthum vorläufig verschrieben und Zugesichert, die von ihr der Fr: Reiberin, als dißorts haupt Person in Erbes weiße herrührige, aber auch bereits ihrem ihn Ehelibesten da Sie vor ihme verstürbe, gewißer Art eigenthümlich Zugedachte Bierbrauer behausung Zum Riesen genannt, mit allen denen von jahr dazu gehörigen häußern ane der Hammen Gaß, wie der gantze begriff ohne Außnahm gelegen alhier Zu Straßburg, vornen an der Crautenau, einseit neben Hn Jacob Ulrich dem Schiffmann, anderseit neben Jacob Ehmann den Kübler, hinten auff die Hammen Gaß stehend, und daselbst einseith neben Joh: Heer dem Schneidern anderseith Hn Jacob von Zabern, dem Gastgeber, mit allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten auch dem gewohnlicher wiese Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr, als frei und ledig für und um die Summa von 15.000 fl. hiesigen Geds. Welcher Anschlag dann in des Letztlebenden beder Reiberischer Ehepersonen Verlaßenschafft, als wohin selbiger gehörig, von ihm Hn Hochzeither oder seinen Leibs Eben baar erlegt und vergutet
Geschehen alhier Zu Straßburg mit fernerer Zuziehung H. Joh: Jacob Hafner des Employé bei löbl. Vogteÿ Gericht (…) auf Freÿtag den 26.ten Novembris anno 1762. [unterzeichnet] dieterich Reiber als hoch Zeidern, Anna Maria Meineckerin als hochzeiderin

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve du marchand de vins Jean Henri Meinické à épouser Philippe Rauber [sic] avant la fin de son deuil. L’assemblée accorde à l’unanimité l’autorisation sur l’avis du préteur royal de Régemorte
1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Anna Maria weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier Hinterl. wittib erhält dispensationem tempore luctus heurathen Zu dörffen. 168.
(p. 167) Sambstags den 13. Novembris 1762. – Froerisen nê Annæ Mariæ weil. Joh: Heinrich Meinicken geweßten burgers und Weinhändlers alhier hinterl. wittib, Implorantin, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 pro dispensatione tempore luctus sich heurathen Zu dörffen.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii, in welchem hochderselbe in erwegung derer in dem abgelesenen Memoriali enthaltenen trifftigen motiven auf die gebettene wilfahrung angetragen.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætori Regii de Regemorte und des auf dem Obern banck vorstizenden H. Stättmeisters von Gail nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter erkandt, wird der Implorantin mit gebettener Erlaubnus tempore luctus sich mit Meister Philipp Rauber dem burger und biersieder alhier verheurathen Zu dörffen jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß selbige pro gratiosa dispensatione sieben pfund Zehen schilling deren entrichtung durch gültige gehöriger orthen vorzulegender Quittung zu bescheinen in das alhiesige findling haus Zu erlegen Curator und gehalten seÿn solle.
Deppi. H. Rathh. Nagel, H. Rathh. Schwing.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 247-v, n° 48)
Mittwoch den ersten Decembris 1762 wurde nach vorhergegangener Zweÿmaliger Ausruffung in der Kirch Zu St Wilhelm (…) in eben dieser Kirche ehelich copulirt Herr Dietrich Räuber der ledige Bierbrauer und burger allhier, weiland Herrn Johann Adam Räubers gewesenen Kiefers und bierbrauers in Rieselsheim Hessen Darmstättischer Landgraffschafft hinterlaßener ehelicher Sohn mit Frauen Anna Maria, gebohrner Diemerin, weiland Heinrich Meinicken geweßenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßener Wittib [unterzeichnet] dieterich Reiber als hochzeitter, Anna Maria Meinickein als hochzeiterin (i 255)

Thierry Reiber devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285)1
Dietrich Reuber, biersieder auß Rittelsheim auß Heßen darmstettischer herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria, weÿl. Joh: Heinrich Meinicke, gewes. Kieffers und Weinhändlers auch burgers allghier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft d. Kieffer. Jur. den 9. Xbris 1762.

Thierry Reiber s’inscrit en 1755 aux années d’épreuve.
1755, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 62-v) Dienstags den 8. April 1755 – Dietrich Reiber von Rißelsheim der Ledige Kieffer prod. Lehrbrieff de dato Großen Gerau den 30. Xbris 1754. vermög weßen Er das Kieffer handwerck ordnungs mäßig erlernet, und bittet ihme in die Muthjahr ein zu schreiben. Erk. wie gebetten. dt. pro protoc. 5 ß

Thierry Reiber est reçu tributaire chez les Tonneliers le 21 décembre 1762
(f° 263) Dienstags den 21. Decembris 1762 – Leibzünfft.
Dietrich Räuber der biersieder prod. Cantzleÿ Schein vom 9. Xbris und Stall schein vom 20. dito bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen
Erk. willfahrt. dt. Zunfftrecht 2 lb 15 ß, feuer Eÿmer 10 ß, prot. 3 ß, findl. 2 ß

Thierry Reiber cotise à la tribu des Fribourgeois en décembre 1762 parce qu’il sert du poisson et des saucisses grillées aux clients de la brasserie au Géant
1762, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 191) Mittwoch den 15.ten mensis Decembris in Anno 1762. – Dietrich Räuber der hiesige burger undt dermahlige bierbrauer Zum Rießen citirt solle wegen Speißung bückling vndt Häring wie auch Bratwürst, vermög Articuls dedato 14. Decembris 1643 : als Zudiener Geldt Zünfftig machen, vnd derowegen die schuldige Receptions: gebühr wie auch hienführo all: jährlichen 4 ß d ahne Stubengeldt abrichten. Ille præsens will paritionem Leisten, bittet alß Receptionem.
Hierauff Erkandt, daß der Citatus gegen Erlag der 2. lb. 4 ß Receptions; gebühr undt Jährlicher Entrichtung 4 ß d Stubengeltd alß Zudiener Geldt Zünfftig Zu recipiren, derßelbe aber anbeÿ ahne die genaue observance der Ordnung beÿ der darinnen enthaltenen Straff zu verweißen seÿe. Ded. et prom.
Idem dedit pro Andthung* Johann Conrad Räubers deß geweßenen Riesen biersieders seines Bruders 4 ß d.

Inventaire des apports non conservé
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 210
Reiber, Hr. Dietrich, des biersieders und Fraun Annæ Mariæ geb. Diemerin beed. Eheleuthe Inv: illat.

Thierry Reiber et Anne Marie Diemer font dresser un état de leur fortune dans leur maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la femme s’élève à 974 livres. L’actif de la communauté et du mari s’élève à 927 livres, le passif à 4187 livres. Le notaire termine par une note dans laquelle il explique pourquoi la brasserie au Géant ne figure pas parmi les biens décrits. La donation faite à condition de verser 5000 florins dans la succession de la donatrice n’a pas été confirmée alors qu’il relève qu’une partie des biens cédés (la grange rue de la Poule) n’est pas bien décrite.

1777 (8.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 347
Inventarium über Meister Dietrich Reiber, des Kiefers und Biersieders, und Fraun Annæ Mariæ geborner Diemerin, beeder Eheleuthen und burgern alhir zu Straßburg dermalen besizende activ: und Passiv: Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777.
So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg und ein daselbst ane der Crautenau gelegenen vnd dißortigen Eheleuthen dermalen bewohnenden Bierbehausung Zum Riesen genant, dinstag den 8. Aprilis im Jahr 1777.

Derer Kinder Pathengelder und Geschencke. Johann Friderich Meinicke, der Ehefrauen Sohn erster Ehe gehörig, Jungfrauen Annæ Mariæ Meinicke der Ehefrauen Tochter erster Ehe gebührig
Johann Conrad Reiber dem ältern Sohn zuständig, Johann Diethrich Reiber dem jüngsten Söhnlin eigen, Mariæ Magdalenæ Reiberin dem ältern Töchterlein gehörig, Mariæ Sophiæ Reiberin dem mittlern Töchterlein gebührig, Margarethæ Barbaræ Reiberin dem jüngsten Töchterlein zuständig
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderte, Guths, Nach Anleitung der über Eingangs benambster beeder Eheleuthe in die Ehe Zusammen gebracht Nahrungen am 25. Febr. 1763. durch H. Johann Carl Ficke Notarium juratum alhier auffgerichteten Inventarii
(T.) Eigenthum ene einer Behaußung. Nemlich ein behausung in der Vorstatt Crautenau ane der Tränckgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 232, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 800, Ergäntzungs Rest 1487, Summa summarum 2524 lb – Schulden 1550, Nach deren Abzug 974 lb
Hierauf wird auch Zur Annotation des Ehemanns unverändert und theilbarn Vermögens unter einem Titul geschritten, Sa. Haußraths 179, Sa. Schiffmanns Zum Bierbrauer und Kiefer Handwerck gehörig 56, Sa. lärer Bierfaßen 151, Sa. Gerst, Maltz und Hopfens 104, Sa. Biers 172, Sa. Brennholtzes 24, Sa. Silbers und geschmeids 22, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 191, Summa summarum 927 lb – Schulden 4187 lb, In Compensatione 3260 lb
Nota. Belangend den siebenden paragraphum des hieoben copialiter inserirten vor H. Not. Johann Caarl Ficke am 26. Nov: 1762. passirten Ehe Contractus vermög dessen Fr. Anna Maria Reiberin geborne Gilgin und mit ihro nun weiland H. Joh: Conrad Reiben der gewesene burger und biersieder alhier, als dissortiger Bruder dem Eingangs benamsten Marito und deßen ehelichen Leibs Erben, nur auf den eizigen Fall, wann nemlich derselbe oder seine Kinder jme beede Ehegatten überleben wird, die von ihro Fr. Reiberin geborner Gilgin herrührige bierbrauer Behausung Zum Riesen genant mit allen deren von jahr darzu gehörigen Häußerin ane der /:Nota bene:/ Hammengaß cum appertinentiis wie auch den gewohnlicher weiß Zum biersieden gehörigen Schiff und geschirr zu einem wahren Eigenthum vorläuffig Verschrieben habe, um die Summ von 5000 Gulden, welche der einst* in des letztlebenden derer Conrad Reiberischen Ehepersonen Verlaßenschafft eingeschoßen und baar erlegt, oder nach dero Erben belieben verzinßt werden sollen, & so haben die obbedittete Immobilia dermalen nicht in gegenwärtiges Inventarium eingetragen, weniger der betrag deren Wirths, als ein noch ungewisser Fond, in diesen Calcululm gebracht werden Können, angesehen die Conrad Reibelische wittib, welche sich wiederum an H Johann Jacob Strohmeyer dem Weinhändler und burgern alhier verheurathet, noch würcklich am Leben befindlich, und jetziger Zeit noch nicht eigentlich Zu bestimmen ist, wie und in wessen favor sich künftig der Fall eräugnen Könne, Solte nun die Strohmeÿerische Ehefrau Zuerst mit Tod abgehen und als dann das Eigenthum quæstionirter Immobilien dem dissortigen Marito Dietrich Reiber oder dessen Kinder Stipulirter massen anheimfallen, so wäre als dann, wofern nicht Fr. Strohmeÿer zu Vermeidung eines entstehen Könnenden odieusen Processus noch in Zeiten den berührten 7. §° der Eheberedung guttwillig ratificiren lassen würde, auf derer diseitigen Dietrich Reiberischen Eheleuthen nachstehender massen beÿ gegenwärtiger Inventur gethane Declaration reflexion Zu machen, da sie nemlich behaupten, Es habe Fr. Strohmeÿerin sich nach* Passation des disseitigen mehrangeführten Ehe Contractus dahin verstanden, daß nemlich nach ihrem deransigen* Absterben das ane der Crautenau gelegene hinten auf das Hammengäßlein stossende Zum Riesen geschildete bierhauß nebst dabeÿ befindlichen Gebäuden, ingleichen dem Schiff und geschirr wie auch das von alten hinten her Zu diesem bierhauß gehörig gewesene ane die Hennengaß gelegen und in des Höllgäßlin gehende Hauß auf ihn Dietrich Reiber und dessen eheliche Leibs Erben obgedachter massen eigenthümlich fallen solle. Er seÿe aber diser ** in der Eheberedung ein Schreiben fehler eingeschlichen, massen das allda irrig corrigirt stehende Wort Hammengaß so nicht also, sondern wie es vor geschehener Aenderung recht geschrieben ware, Hennengaß heissen sollen und daß es wahrhaftig dann also seÿe, so bezeigen sich eingangs gemelte beede Riebelische Eheleuth nicht nur allein auf die Kurtz vor geschehener Passation der Eheberedung am 17. ejusdem mensis et anni vor gesagtem nehmlichen Notario Ficke getroffene neunjährige Lehnung sondern auch auf der nachgehends in Löbl. Cantzeÿ Contract Stub am 27. Aug. 1771. neuerdingen passirten sechs jährige Lehnungs Contract, worinnen eben diese mentionirte Immobilien besser und Vornemlicher, sonderheitlich aber in angeführter ersterer Lehnung vermittelst derer Worten, Von jeder und sonsten, so expresse und bedeutend beschrieben stehen, daß aller zweifel gehoben, und Keine wiedrige Interpretation Statt finden Könne, sondern wie obgesagt die in die Hammengaß gelegene Behausung mit dem Bierhauß und deßen gebäuden, sowohl in Lehnung gegeben, als auch in der Eheberedung Zum Eigenthum mit verschrieben worden seÿe. Solte nun wieder alles Vermuthen Zu Ihr derer Reiberischen Eheleuthen und ihrer Kinder, wie auch deroselben Schuldgläubigern Nachtheil die Strohmeÿerische Ehefrau darauf insistiren, daß die in der Hennengaß gelegene Behausung ihnen nicht mit dem Bierhaus Zum Riesen mit verschrieben worden wäre, so wollen sich die Reibelische Eheleuth und Declaranten hoc puncto alle ihr rechten und actiones auch Schaden, Interesse und Unkosten sowohl wider gedache Stromeÿerische Ehefrau als auch wieder wen sie es sonst dienlich und nöthig erachten werden de meliore reservirt habe, welches auf ihr dero Reiberischen Eheleuthen gethane requisition hier ohnnachtheilig berichts weiß angemerckt werden.

Anne Marie Gillig et le curateur des enfants de feu Thierry Reiber vendent la brasserie au Géant au marchand de vins Jean Daniel Rœderer et à sa femme Marie Madeleine Pfeffinger moyennant 10 000 livres

1783 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 251-v
Fr. Maria Anna geb. Gilgin H. Johann Jacob Strohmeÿer des weinhändlers wittib beÿständlich Johann Georg Armbruster des gastegebers und H. Lt. Johann Philipp Graffenauer procurator vicarius als gerichtlich bestellter curator weÿl. Dietrich Reibers gewesten bierbrauers hinterbliebenen fünff kinder
in gegensein H. Johann Daniel Roëderer des weinhändlers und Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin unter assistentz H. Philipp Jacob Augst des müllers und H. Johann Daniel Schweighäußer Notarii publici jurati ac practici, als letzt und meistbietenden
die zum Rießen geschildete bierbehausung mit allen dazu gehörigen häußern ane der Hennengaß zu Straßburg dero vorstatt Krautenau vornen ane besagten Krautenau, einseit neben Göppel dem schiffmann, anderseit neben Mr Fettinger dem bratwurstmacher, hinten auf die Hammengaß und daselbst einseit neben Johannes Herr dem schneider anderseit neben Mr Roßer dem fastenspeishändler mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, zweÿ großen gegoßenen öffen der eine in der bierstub der andere in dem sogenannten saal nebst ihren rohren – um 20.000 gulden

La vente ci-dessus résulte d’une adjudication, ratifiée par le Grand Sénat, passée au profit du juriste Jean Georges Albert qui agit au nom de Jean Daniel Rœderer

1783, 94 Z 10 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths der Stadt Straßburg Memoriali de anno 1783. Donnerstag den 8. Maÿ
Osterrieth nomine Weÿland Dietrich Reibers, hinterlaßener Kinder Vogts Herrn Licentiat Johann Philipp Graffenauers und Johann Jacob Stromeÿers Ehefrauen in actis, weilen die Zum Riesen geschildete bier behaußung dreÿmal von denen Herren Kinder Vertrags Herren Versteigert und nach der dritten Versteigerung durch Herrn Licentiat Johann Georg Albert ein nachgebott Von 1900 Gulden gethan in allem also 24.000 Gulden gebotten worden, vnd der durch Euer Gnaden erkanntnus Vom 30. Aprilis jüngst Zu denen etwaigen nachgebotten noch ferner Hingelaßene acht Tag gestern Verstrichen, ohne daß ein weiteres nachgebott geschehen, als bitt nunmehro confirmation der Versteigerung, so fort solche bierbehaußung sein Licentiat Alberts mandanten um die gebottene Summ und unter denen steigbedingnißen definitivé Zu Zuerkennen.
Erkannt, wird die in gefolg unsers den 30. Jänner jüngst ertheilten Decreto alienandi vor unseren Kinder Vertrags Herren Vorgenommenen dreÿmalige Versteigerung der ane der Vorstadt Krautenau allhier gelegenen Zum Rießen geschildeten bierbehaußung nunmehro confirmirt selbige sofort unter der Von Herrn Licentiat Johann Georg Albert in nachfolgenden Receß gethanen erklärung Johann Daniel Roederer dem hießigen burger und weinhändler um die durch jenem bey* unserm Protocoll den 28. Aprilis jüngst nach und meistgebottene Summ der 24.000 Gulden unter denen in denen Steigerungs procès Verbaux enthaltenen bedingnußen definitivé Zuerkannt, demnach ihme solche in löblicher Cantzleÿ Cintract: stube eigenthümlich Zuzuschreiben seÿe.
Rang Nomine Vorgedachten Herrn Licentiat albert declarirt daß er gemeltes nachgebott der 24.000 Gulden Nahmens Johann Daniel Roederers des hießigen burgers und Weinhändlers gethan habe, welcher solche bierbehaußung auch darum annimt bitt Déclarationis Verzeichnuß sofort die confirmation und Adjudication auf ihn Röederer Zurichten. Erkannd, wird dieße erklärung Zu Ziel und end rechtens Verzeichnet – Hermann, Subst. Ord.

Jean Daniel Rœderer fait son apprentissage de 1772 à 1775 auprès du tonnelier Paul Geoffroi Stædel
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 305-v) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – Lehrj. inscript.
Mstr. Paul Gottfried Städel der Kieffer producirt Schein von denen Oberen Handwercks Herren vom 29.ten Maÿ jüngst, Krafft deßen er zum Lehrjungen angenommen Johann Daniel Röderer, Weÿl. Johann Jacob Röderer des Rothgerbers und burgers allhier seel. ehelichen Sohn, auf dreÿ Jahr gegen 200 Gulden Lehr Geldt, davon die helffte gleich und die übrige helffte Zu End der Lehrzeit Zubezahlen, solche fangt an den 24. Martÿ 1772. und endiget sich auf bemelte Zeit 1775. der Jung leidet die Unkosten deßen bürgen sind Herr Johann Carl Röderern der biersieder und H. Philipp Röderer der Metzger
Zahlt pro inscriptione 1 lb 10 ß. Prot. 3 ß, Findl. 1 ß 6 s

(f° 338) Dienstags den 14. Februarÿ 1774 – Lehrj. delisio
Mr Paul Gottfried Städel Jun. d. Kiefer laßt Joh: Daniel Röderer, seinem bisherigen Lehrjung d. Ordnung nach auszuthun. dt. pro delisio 1 lb 10 ß, Lehrbr. 1 lb 10 ß, Sig. 2 ß, prot. 3 ß, Findl 1 ß 6 d

Jean Daniel Rœderer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en octobre 1776
(f° 355-v) Dienstags den 22. Octobris 1776 – Meisterstück
Johann Daniel Röderer der ledige Kiefer stehet vor und bttet ihne Zum Kiefer: Meisterstück einzuschreiben. dt. Werckstatten Zinß 3 lb, Prot. 3 ß, Findl. 1ß 6 d

Jean Daniel Rœderer est reçu maître le 21 juillet 1781 bien que les examinateurs aient relevé quelques défauts
(f° 500) Sambstags den 21. Julii 1781 wurde Johann Daniel Röderer des ledigen Kiefers Meisterstück Zum anden mahl besichtiget, und von denen herrn Schaumeistern angezeigt, daß das hintere End ungleich gerundet, und das thürel nach der vorgeschriebenen Ordnung Zu niedrig und zu schmahl seÿe. unterschriebenen J F. Stamm, Johann Anthoni Haller.

Jean Daniel Rœderer devient tributaire chez les Tonneliers le 24 septembre 1781
(f° 415-v) Montags den 24. Septembris 1781 – N. Leibzünft.
Meister Johann Daniel Röderer der Kiefer producirt Stallschein vom gestrigen tag, bittet ihn als Neu Zünfftig anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. dt. pro recept. 2 lb 5 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, protoc. 3 ß, findl. 2 ß

Fils de tanneur, Jean Daniel Rœderer épouse en 1782 Marie Madeleine Pfeffinger, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1782 (24.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe, der Ehren und vorachtbahre Herr Johnn Daniel Röderer, leediger Kiefer Weinhändler und burger allhier Zu Straßburg, weÿland herrn Johann Jacob Röderer gewesenen Rothgerbers und Leder händlers auch burgers hieselbsten mit fraun Susanna Dorothea gebohrner Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿland Herrn Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Bierbrauers und auch burgers dahier mit fraun Anna Catharina gebohrner Lauthin ehelich erzeugte Tochter, als Braut mit beÿstand ihres Stief-Großvatters und geschwornenn Vogts, Herrn Philipp Jacob Augst des Müllers und gleichfalls hiesigen burgers am andern theil
Straßburg den 24. Maÿ im Jahr der Gnaden 1782 [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 1-v)
Im Jahr 1782, Dienstag den 16. Julii sind (…) in den Stand der heilige Ehe eingesegnet worden H. Johann Daniel Röderer, der ledige burger und Weinhändler alhier weil. H. Johann Jacob Röderer, geweßenen burgers und Rothgerbers alhier hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Maria Magdalena weil. H. Johann Friderich Pfeffinger, geweßenen Biersieders und burgers alhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffinger als Hochzeiterin (i 3)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 116-b)
Im Jahr 1782 Dominica VI. und VII. post Trinit. als den 7. und 14. Julÿ sind in unserer Kirche Zu St Wilhelm Ordnungs: mäßig ausgerufen worden Herr Johann Daniel Röderer, lediger Weinhändler und burger allhier weÿl. Herrn Johann Jacob Röderer, gewesenen Rothgerbers und burgers allhier, mit Frau Susanna Dorothea Ulrichin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Pfeffingerin, weÿl. Herrn Johann Friderich Pfeffinger, gewesenen Biersieders und Burgers allhier mit Anna Catharina Lauthin ehelich erzeugt Tochter (i 120)

Jean Daniel Rœderer hypothèque la maison au profit du mégissier Benjamin Schwartz

1785 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 89-v
Johann Daniel Roëderer der bierbrauer
in gegensein H. Benjamin Schwartz des weißgerbers – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, die zum Rießen geschildete bierbehaußung samt zugehörden ane der vorstatt Krautenau

Le brasseur Jean Daniel Rœderer meurt en avril 1793 en délaissant quatre enfants et un posthume. La brasserie au Géant est portée à son prix d’achat. La masse propre à la veuve est de 9 812 livres tournois. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 58 258 livres, le passif à 71 948 livres tournois

1793 (15.5.), Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 516
Inventarium über Weiland des burgers Johann Daniel Röderer gewesenen Biersieders alhier zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1793
Inventarium und Beschreibung all des jenigen sowohl liegend als fahrenden Vermögens, Schulden und Gegenschulden nichts davon ausgenommen so weil. der burger Johann Daniel Röderer im leben gewesener biersieder und burger alhier Zu Straßburg nach seinem den 24. Aprilis laufenden 1793.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft dato zu End stehend auf Ansuchen des Defuncti nachgelaßene Kinder und Erben geschwornen Vogts auf folgendem blatt genannt wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Pfeffingerin der hinterlassenen Wittib hierzu mit ihrem Bruder dem hiesigen Burger und Biersieder Johann Daniel Pfeffinger verbeistandet, inventirt – So geschehen in einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen in gegenwärtigen Verlaßenschafft gehörigen Zum Rißen geschildeten mit N° 100. bezeichneten Bier behaußung auf Mittwoch den 15. Mai 1793. im Zweiten Jahr der frantzösischen Republick
Denominatio hæredum. Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben hinterlassen deßen mit seiner Eingangs benannten Wittib ehelich erzeugte Vier Kinder mit Nahmen 1. Catharina Dorothea gebohren den 23. Septembris 1784. 2. Maria Salome gebohren den 8. Novemb. 1785. 3. Johann Daniel so den 4. Decemb. 1786 gebohren, 4. Jacob Friedrich so den 13. Mart. 1791. Zur Welt gebohren worden, So dann auch 5. Ein posthumum, deren geschwohrner Vogt (…) ihr Oncle der hiesige burger und Handelsmann Johann Friderich Pfeffinger

Haußrath. Aufm Maltzboden, In der Knecht Kammer, In der Hinterenstub, In der Kasten Kammer, In der Madgkammer, In der Kuche, In der Bierstube, In der hintern Bierstub im Hof, In der untern Kuche, In der Kindsstub
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung und darzu gehörigen Häußern. Nemmlichen zum Rieen geschildete Bier behausung mit allen dazu gehörigen Häußern, Weilten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau an der Hammengaß vornen ane besagter Krautenau, einseit neben Göppel dem Schiffmann anderseit neben Fettinger dem bratwurstmacher hinten auff die Hammengaß und daselbst einseit neben N. Schottt dem Schneider und anderseit neben N. Wehrlen dem Beck hinten zum theil auf den Bürger Arnold hiesigen Zimmermann stosende Mit und beneben dem eingemaurten Bierkössel der Gerstenbütt einer Maltzbütt dem Kühl Schiff und der Kandel, zween grosen gegoßenen eisernen Öfen der eine in der Bierstub und der andere in dem sogenannten Saal stehend. Diese Häußer und Zugehörd sind außer denen darauf Unterpfandsweis versicherten hernach passive inventirten Capitalien freÿ ledig eigen und mit keinen real beschwerden beladen. Darüber sagt ein teutscher pergamentener in alhies. C C Stub ausgefertgter Kaufbrief d.d. 11. Junii 1783. Wobei annoch 4 alte dergl. Kaufbriefe in alhieis. C C stub gefertigt der eine vom 22. Junii 1761, der andere v. 18. Junii 1686. der dritte v. 21. Aug. 1665. und der Vierte om 14. 8.bris 1615.. So dann eine in besagter Contractstub auf papÿr ausgefertigte Kauffverschreibung über das Haus im Hammengäßlein, neben Wöhrle gelegen besagend de dato 9. July 1785. Vor sothane Häuser ist der Ankauf-Preis hier in berechnung zu bringen, zwischen der Wittib und den Vögt jedoch solches ohnpræjudicirlich beschloßen worden mit 50.400. Liv.
(f° 10) Eigenthum ane zween Band-Plätzen. Erstl. Ein Bald-Plätzlein vor dem Foederations Thor im sogenannten Rödererischen Feld gelegen (…)
I. ein bandplatz vor dem Hopsital thor (…)
(f° 14) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Guths, Nach Ausweisßung des über beÿde nun zertrennte ehe Persohnen einander für unverändert in die ehe zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. anno 1782. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 666, Sa. Silber und dgl. Gschmds 251, Sa. goldener Ring und dgl. Gschmds 202, Sa. der Schuld 600, Sa. der Ergäntzung 8092, Summa summarum 9812 Liv.
Solchemnach wird auch die übrige Verlaßenschaft unter einer Maß der Benef. Erben unverändert und theilbar beschrieben, Sa. haußraths 1684, Sa. der leeren faß 1231, Sa. Schiff und geschirrs Zul Kiefer Handwerck und bierbr. gehörig 345, Sa. des Maltz, bier, Hopfen und Faß 3273, Sa. des Pferds samt seinem Geschirr 271, Sa. des Fuhrgeschirrs 82, Sa. des Mastviehs 54, Sa. Silbers u. dergl. Gschmeids 142, Sa. Goldener Ring u. dergl. Geschmeids 101, Sa. Eigenthums ane Häusern nach dem Ankaug nach gerechnet 50.400, Sa. Eigenthums ane zwen Bandplätzen 272, Sa. Schulden 401, Summa summarum 58.258 Lib – Schulden 71.948 Lib, Compensando 13.689 Lib

Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Rœderer vend la brasserie au Géant au brasseur Jean Louis Hatt

1810 (25.7.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1553
Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Jean Daniel Roederer brasseur assitée de Jean Frédéric Pfeffinger négt. son frère
à Jean Louis Hatt brasseur
La brasserie qui appartient à la De veuve Roederer sise à Strasbourg Krautenau n° 100, d’un côté le Sr André Goeppel Batelier d’autre la Ve Fettinger, devant la Krautenau derrière en partie le jardin de M Arnold Architecte en partie ayant une issue dans la rue dite hammengäßel avec la maison de devant et de derrière où il y a ladite issue, appartenances et dépendances. Sont compris la sécherie à bled dite Multzdörre la grande chaudière pour brasser la bierre deux rafraichissoirs dits Kühlschiffe (…) ; acquis par Jean Daniel Roederer et la veuve d’Anne Marie Gilg veuve de Jean Jacques Stromeyer par acte passé à la Chambre des Contrats le 11 juin 1783, l’entière propriété lui est dévolue par la renonciation faite au nom des enfants suivant inventaire dressé par Schweigheusser notaire le 10 juin 1793 – ne sont pas compris dans la vente (…), Il est encore observé que la maison contigue à la cour de la Brasserie vendue et ayant son entrée dans la rue dite hammengäßel n’est pas comprise dans la présente vente, que ladite maison et ses dépendances portant dans ladite rue n° 64 bis est une propriété réservée à la venderesse laquelle s’engage à faire murer la porte qui commmuniquoit de ladite maison à la cour de la brasserie, il est observé que le mur qui sépare les deux propriétés appartenant exclusivement à la maison réservée
ont comparu Catherine Dorothée Roederer épouse de Jacques Jonathan Braun aubergiste, Jean Daniel Roederer négociant fils et fille de Jean Daniel Roederer et de la veuve tant pour eux que se portant fort de Jacques Frédéric Roederer et Sophie Caroline Roederer leurs frères et sœurs mineurs – moyennant 57.580 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 58 du 1.8.

Inventaire après décès d’un locataire, le passementier Jean Daniel Brantz

1814 (30.7.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2948
Inventaire de la succession de Jean Daniel Brantz passementier décédé le 2 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Adelung la veuve en secondes noces mère et tutrice légale de Jean Jacques, en présence de Henri Chrétien Knecht peignier subrogé tuteur, 2. Susanne Barbe Brantz majeure procréée avec Marie Marguerite Imlin en premières noces, héritiers pour 1/3 de leur père Jean Daniel Brantz passementier
dans la maison rue dite Krautenau n° 100 en la maison de la brasserie au géant
Contrat de mariage devant Me Bossenius le 3 novembre 1812
mobilier 528 fr, passif 1795 fr, déficit 1267 fr
apports de le veuve 355 fr
communauté actif 50 fr, passif 412 fr, déficit 631 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 39 du 8.8.

Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Jean Louis Hatt et son fils Louis Guillaume Hatt vendent la brasserie au Géant et les maisons voisines à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1855 (31.5.), Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 70
Ont comparu 1° Mde Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Mr Jean Louis Hatt, ancien brasseur à Strasbourg où elle demeure Et 2° Mr Louis Guillaume Hatt brasseur et dame Fanny Ott sa femme de lui autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg lesquels ont (vendu)
à l’Etat, représenté par Mr Jean Baptiste Jonnart, Directeur des domaines et des contributions indirectes à Strasbourg, Commandeur de l’ordre du Lion de Zaehringen, chevalier de la Légion d’Honneur et d’autres ordres, demeurant à Strasbourg, en présence de Mr David Charles Léonard Cunier, directeur de l’enregistrement et des domaines audit Strasbourg et de Monsieur François Bonaventure Marcelin Boursy régisseur de la manufacture des tabacs en cette ville, chevalier de la Légion d’Honneur, tous demeurant à Strasbourg. L’acquisition étant faite pour l’administration des Domaines et des contributions indirectes, service des tabacs, en vertu de l’autorisation de Mr le Ministre des finances en date du 17 mars 1855

Désignation des Immeubles. 1° Une maison brasserie sise à Strasbourg faubourg de la Krutenau rue de la Krutenau N° 100 et 101 ayant pour enseigne le Géant consistant en bâtiment de devant, bâtiment de derrière, cour, appartenances et dépendances tenant d’un côté à la manufacture des Tabacs, par derrière à la même manufacture, par devant la rue et d’autre côté la maison désignée sous l’article suivant.
2° Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 99, d’un côté la maison décrite sous l’article premier, de l’autre à celle sous l’article suivant par devant la rue par derrière Mr et Madame Hatt.
3° Une maison avec cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 98, d’un côté l’article précédent de l’autre l’article suivant, par devant la rue, par derrière la rue des filets.
4° Une maison avec petite cour appartenances et dépendances à Strasbourg faubourg de la Krutenau n° 97 formant le coin d’un côté de la ruelle des filets de l’autre et par derrière les propriétés ci-dessus
Objets réservés aux vendeurs. De cette vente ne font point partie les objets ci-après qui se trouvent dans la Brasserie. Deux chantiers, un réservoir, cinq bacs, une pompe en suivre, les cuves grandes et petites, les petits ustensiles de la brasserie tels que brocs, tendelins, cuvettes, les séchoirs avec encadement, les tonneux avec les chantiers en bois et en pierre, les petits tonnelerts, les tables et les bancs, le comptoir et le buffet, deux canapés dans les salles, le moulin pour nettoyer le malt, les becs de gaz, les conduits et les tuyaux, le compteur, une chaudière à lessive, les trumeaux et les consoles, les doubles fenêtres, douze armoires dans les coridors, les atres avec accessoires au premier, tous les pots économiques, l’écurie les rateliers et les mangeoires en pierre.
La maison numéro 98, le comptoir, deux petrins en pierre, une farniere* et une table à petrir la pâte, deux bancs à sacs, quatre poêles avec tuyaux et pierres, les trumeaux, une armoire à grillage, une chaudière à lessive.
Celles Numéros 97 et 99 les mêmes objets que dans les autres maisons c’est à dire les pots économiiques, huit poêles avec tuyaux et pierres, les chaudières.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ci-dessus vendus dépendent tous de la communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié qui a existé entre Mr Jean Louis Hatt et dame Elisabeth Catherine Kreiss sa veuve aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 8 septembre 1810, savoir la maison plus particulièrement connue sous la dénomination de Brasserie du Géant par suite de la clause d’ameublissement portée audit contrat de mariage et les autres par suite l’acquisitions qui ont été faites durant son cours. Mr Jean Louis Hatt est décédé à Strasbourg le 2 novembre 1853 délaissant pour son seul et unique héritier Mr Louis Guillaume Hatt son fils ainsi que cette qualité résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Noetinger qui en a la minute et son collègie es 19 avril 1854 et sa veuve donataire en usufruit de la moitié de tout ce qui compose sa succession aux termes de l’article trois du contrat de mariage mais celle-ci a renoncé audit usufruit aux termes de l’inventaire précité, renonciation qu’elle a encore ratifiée suivant acte reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collègue les 29 avril 1854.
Lesdites maisons ont été acquises, savoir I. La Brasserie ayant pour enseigne le Géant numéro 100 de Mde Marie Madeleine Pfeffinger veuve de Mr Jean Daniel Roederer, vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure sous l’assistance de Mr Jean Frédéric Pfeffinger négociant demeurant en ladite ville son frère suivant contrat reçu par M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 25 juillet 1810 dont un expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le 3 août 1810 volume 56 numéro 7 (…) moyennant le prix de 57.590 francs (…) Cette maison avait été acquise par feu Mr Jean Daniel Roederer et la dame Marie Madeleine Pfeffinger sa femme en vertu du contrat de vente passé à leur profit par dame Anne Marie Gilg veuve de Monsieur Jean Jacques Stromeyer de cette ville en la cidevant Chambre des contrats de Strasbourg le 11 juin 1783. L’entière propriétairee de cet Immeuble est dévolue à la dame Roederer par la renonciation faite au nom de ses enfants héritiers de feu son Mari et par l’abandon de la masse qui a aussi été faite en son profit tant pour la couvrir de ses apports et propres que pour servir à l’extinction du passif de ladite masse dont elle s’est personnellement chargée, le tout en conformité de l’inventaire dressé par M° Schweighaeusser Notaire à Strasbourg le 10 juin 1796.
II. La maison numéro 101 suivant contrat de vente reçu par Me François Lacombe et son collègue notaire à Strasbourg le 26 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 septembre suivant volume 194 numéro premier avec inscription d’office au volume 179 numéro 153 de 1° André Goeppel Maître batelier et dame Salomée Blind sa femme demeurant à Strasbourg (…) moyennant 240.000 francs
acp 440 (3 Q 30 155) f° 54-v du 4.6.


Originaire d’Alsleben en Saxe-Anhalt, le tonnelier Jean Henri Meinicke épouse en 1751 Anne Marie Diemer, fille du maître tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration

1751 (7.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 394
Eheberedung Zwischen dem Ersamen Johann Heinrich Meinicke, dem leedigen Kieffer, Weÿl. H Johann Andreæ Meinicke, geweßten Ambts Verwalthers zu großen Alsleben hochfürstl. Anhaltischer herrschafft mit auch weÿl. Fr. Johanna Margaretha geb. Horstmännin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter, mit assistentz H, Johannes Schmidt, Kieffer Meisters und burgers dahier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Diemerin, H. Valentin Diemers des Kieffer Meisters und burgers allhier in jetziger Ehe mir Fr. Anna Barbara gebohrner Wintherin, ehelich erzielhten tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin, mit beÿstand ihres geliebten Vatters, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 7. Junÿ A° 1751. [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke, Anna Maria diemerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87)
Mitwoch d. 26. Aprilis 1752. sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Proclamation Ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Heinrich Meinicke lediger Kieffer und burger allhier, weÿl. H. Andreæ Meinicke gewes. Amts: Verwalther in magdeburg nachgel. Ehel. Sohn, und Jungfr. Annä Anna Maria, Valentin Diemer burgers und Kieffers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Meinicke als Hohzeither, Anna Maria diemerin als hochzeiterin

Jean Henri Meinicke de Magdebourg devient bourgeois par sa femme en mai 1752 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers

1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 492
Johann Heinrich Meinecke der kieffer meister Von magdeburg gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau anna maria valentin diemers burgers und Kieffer meisters ehel. dochter um den alten burger schilling will beÿ E E Zunfft der Kieffer dienen, jur. eodem [24. Maÿ 1752.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Abreuvoir. Les apports du mari s’élèvent à 315 livres, ceux de la femme à 178 livres.

1752 (15.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 786
Inventarium über des Ehrsamen Meister Johann Heinrich Meinicke des Kieffers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Mariä Meinickein geb. Diemerin, beder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – in ihren den 26.ten Aprilis dieses 1752.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in ihrer vor mir notario den 2.ten Junii des abgeichenen 1751.sten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio expresse enthalten, daß einem jeeden sein ind ei Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿweßen H. Valentin Diemer des Kieffermeisters und Frn. Annæ Barbaræ geb. Wintherin beeder Eheleuthen und burgeren allhier der Ehefr. geliebter Eltern, Straßburg Sambstags den 15.ten Julii Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenckgaß gelegenen und dißorts Lehnungs weise bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 4, Sa. lerer Faß 13, Sa. Silbers 7, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 300 lb – Dazugelegt die ihme ane denen Haussteuren gebührige helffte, 15 lb, Des Ehemanns eigenthümlich Vermögen 315 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Haußraths 61, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. der baarschafft 91, Summa summarum 163 lb – deme beÿgerechnet die übrige helffte ane denen Haussteuren 15 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Gut 178 lb

Jean Henri Meinicke meurt en 1762 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la veuve est de 268 livres, la masse propre aux héritiers de 286 livres. L’actif de la communauté s’élève à 255 livres, le passif à 434 livres

1762 (9.6.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 192
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Meinicke, gewesenen Weinhändlers, Kiefers und burgers dahier Zu Straßburg, nunmehro seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1762. – nach seinem d. 8.t Martÿ dieses laufenden 1762.ten Jahrs aus dieser Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigen zu End gesetztem Dato auf veranstalten und freundliches begehren Herrn Johann Heinrich Peter, des Biersieders Zu den dreÿ Lilien und b. alh. als geordnet und geschworenen Vogts des H. Erblaßers seel. mit der hiernach ermalten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehel. erzeugter gleich hiernach benamßter 2.r Kinder und ab intestato verlaßener Erben eines theils, und andern Theils fr. Annæ Mariæ gebohrner Diemerin, der hinterbliebenen Wittib, hiebetiers mit Herrn Johannes Wildt dem auch Weinhändler und Kiefer alhier ihrem Schwager verbeÿstandet (…) Sie die Fr. Wittib und Susanna Sabina Wachtnerin die von Freudenstadt gebürtigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – So beschehen Straßburg den 9. Junii 1762.
Des verstorbenen H. Meinicke seel. ab intestato verlaßene Erben sind mit Namen 1.mo Johann Friderich seines Alters 7. Jahr und 2. Anna Maria so 3. Jahr Zurückgelegt

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Tränckgaß gelegenen, ein eck ausmachender, diesorts Zum theil Lehnungs weis bewohnenden behausung hat sich befunden als
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachter Vermögenschaften durch J Notarium Johann Daniel Stöber in Anno 1755. aufgerichteten Inventario
Eigenthum ane Häusern (W.) Nämlich eine behausung in der Vortstatt Krautenau ane der Träckgaß (…)
(W.) Item die ohnvertheilte hefte von und ane der helfte einer behausung ane der Burggaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebeneen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 23, Sa. der leeren Faß 1, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeidss 1, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane häusern 291, Sa. Ergäntzung 95, Sa. Schuld 50, Summa summarum 468 lb – Schulden 200 lb, Nach deren Abzug 268 lb
Diesemnach so wird auch der Erben anerstorbenen unveränderten vätterlich Guth beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 313, Summa summarum 336 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 286 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Reif, Holtzes und Werckzeugs Zur Kieffer profession gehörig 6, Sa. Wein und Brandenweins, wie auch leerer Faß 203, Sa. Silbers 3, Sa. Schulden 15, Summa summarum 255 lb – Schulden 434 lb, In Vergleichung 179 lb
Beschluß und Stall summa 375 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Wittib unveränderte Vermögenschaft 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli (…)



43, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – II 109 (Blondel), N 225 puis section 72 parcelle 23/7 (cadastre)

Autre adresse, 10 rue des Cigognes
Maître d’ouvrage, Eugène Mühl, ancien notaire (1874-1875)



Bâtiment construit pour Eugène Mühl en 1874 (juillet 2014)
Porte d’entrée millésimée 1875 rue des Cigognes (mars 2015)
Balcon vers le Faubourg de Pierre (mars 2015)

La maison qui appartient en 1587 au maraîcher Jacques von Trienbach a un auvent de 20 pieds en saillie de six pieds et demi. Elle revient à son fils Jean von Trienbach puis (1675) à son petit-fils Jean David von Trienbach. Ses héritiers la vendent en 1717 au revendeur réformé Melchior Stær. Les Préposés au bâtiment autorisent la même année Melchior Stær à transformer sa porte de cave et à établir un étal sur le communal pour y vendre ses marchandises. Melchior Stær doit faire des travaux importants puisque la valeur minimale de la maison passe de 450 livres en 1715 à 900 livres en 1721. Sa veuve épouse en secondes noces l’apprêteur de tabac luthérien Jacques Hauloch qui y installe un atelier puis, redevenue veuve, fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie. Devenu propriétaire en 1737, le sellier Jean Daniel Schweighæusser est autorisé la même année à réparer son auvent mais non à l’agrandir. Le loyer dû pour la porte de cave et l’étal est supprimé avec les objets imposés en 1768 alors que la maison appartient au boucher Benjamin Bœsinger. Le tonnelier Philippe Jacques Brida qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1787 à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique. Son gendre Jean Lipp, propriétaire à partir de 1817, y établit la brasserie aux Trois cigognes, citée de 1823 jusqu’aux destructions par les bombardements de 1870.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 – Cour U – Plan (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois, tout comme les plans établis par les Ponts et Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon sur rue se trouve à gauche du repère (g) : une fenêtre de chaque côté de la porte, deux étages à deux fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment qui longe l’impasse à droite du repère (g) est suivi de deux bâtiments d’habitation puis d’une remise avant le bâtiment du milieu qui donne au fond de l’impasse (h-i) et dont l’arrière (7-8) se trouve dans la cour (U)
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 43. Le nouveau bâtiment porte aussi le n° 43, l’entrée des logements est au 10, rue des Cigognes.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Charles Lipp cède en 1869 l’arrière de son jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est. Les bombardements détruisent entièrement la maison et le mobilier ; le gouvernement allemand attribue au propriétaire une indemnité de 41 800 francs. La Ville achète le sol de la maison, ouvre la rue des Cigognes et revend la parcelle d’angle à l’ancien notaire Eugène Mühl qui charge en 1874 l’entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres) et l’autre la rue des Cigognes (37,40 mètres). Le baron de Puttlitz, neveu d’Eugène Mühl, charge en 1899 l’entrepreneur Emile Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin.


Plan joint à la vente du jardin aux Chemins de fer (1869, vente Momy, ADBR cote 7 E 57- 15,122)
Nouvelle devanture, 1899 – Plan du magasin des frères Siquet, 1904
(dossier de la Police du Bâtiment
)

juillet 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques von Trienbach, jardinier, et (1578) Odile Lorentz puis (1596) Salomé Siffert – luthériens
1620* h Jean von Trienbach, jardinier, et (1612) Marie Heus, (1615) Marguerite Ohl puis (1622) Chrétienne Huck – luthériens
1675 h Jean David von Trienbach, jardinier, et (1658) Marie Trens – luthériens
1717 v Melchior Stær, cocher puis revendeur, et (1707) Anne Lehemann – réformés
1721 h Jacques Hauloch, apprêteur de tabac, et (1691) Anne Barbe Heigelé puis (1722) Elisabeth Lehemann veuve de Melchior Stær – luthériens
1735 h Jean Pfæhler, huilier, et (1706) Anne Marguerite Schwartz – luthériens
1737 v Jean Daniel Schweighæusser, sellier, et (1734) Anne Salomé Glock – luthériens
1742 adj Benjamin Bœsinger, boucher, et (1717) Madeleine Freyss d’abord (1694) femme du boucher Jean Georges Stahl puis (1736) Anne Vix d’abord (1734) femme du jardinier Jean Jacques von Bœrsch – luthériens
1787 v Philippe Jacques Brida, tonnelier, et (1774) Chrétienne Barbe Blind – luthériens
1817 h Jean Lipp (Jean Baptiste), brasseur, et (1799) Marguerite Barbe Brida
1846 h Charles Lipp (Charles Louis), brasseur, et (1840) Sophie Vogt
1873 v Eugène (Désiré) Mühl, notaire († 1899), célibataire
(cohéritière) Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl et (1879) le capitaine baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
1902* v Thierry Ernest Hampelé, marchand, et (1900) Mathilde Berthe Müller
1938* Adolphe Trensz et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1715, 900 livres en 1722, 600 livres en 1733, 800 livres en 1736, 600 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) II 109, Benjamin Bösinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bößinger, 4 toises, 4 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 225, Lipp, Jean Baptiste – maison, sol, jardin – 15,05

Locations

1740, Jean Georges Dæther, huilier
1782, Frédéric Schneegans, boucher, Jean Philippe Bischoff. aubergiste (gendres du propriétaire)
1789, Jean Frédéric Galster, cordier, et Marie Salomé Riff
1732, Jean Charles Régnard Hodel, jardinier, et Anne Marie Adélaïde Fermier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 457-v
Le maraîcher Jacques von Trienbach est propriétaire d’une maison qui a un auvent de 20 pieds de long, 6 pieds ½ de saillie, devant la porte une marche en pierre en saillie de 1 ½ pied, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de large, il doit pour cette jouissance 13 sols

Wider vornen an Steinstraßen.
Jacob von Trienbach der Garttner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xx schu lang, vi+ schu herauß, Vor der Thür ein besezter Tritt iij schu lang, i+ schu herauß, Ein ligende Kellerthüer v+ schu breÿt, vj schu herauß, Bessert für d. Nüeßen xiij ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 280
Le revendeur Melchior Stær doit à la Chandeleur un cens de 10 sols, à verser la première fois en 1713, pour un étal destiné à vendre ses marchandises et une grille sous l’avent de Salomé Holwein.
Il doit à partir de 1717 dix sols pour son étal de 5 pieds de long en saillie de 7 pieds ½ et pour transformer une porte de cave inclinée en porte horizontale devant sa maison au faubourg de Pierre. Les contribuables suivants sont Jean Pfæhler puis Daniel Schweickheusser

Melchior Stär der Kremp, soll von einem Langen banckh und rechen unter Salome Hohlweinin, wetterdach, welches Sie, wie hernach fol: 462.b zu sehen, Mit 1. lb 5 ß d verzinßet, Seine Klempen wahren darauf feÿl zuhaben, jahrs auf Liechtmeß und A° 1713. i.mo 10 ß
H. Johann Pfähler
Joh: Daniel Schweickheußer

(Quittungen 1713-1718)
P. N. Zinßt anietzo Von seinem 5. schuh lang und 7 ½ schuh Vom Hauß herauß breiter Krempenstand sampt der erlaubnus Seine lehnende Kellerthür Vor dieser Seiner behaußung in Steinstraßen liegend machen Zulaßen inhalt Prot: de 1717. folio 234. A° 1718 I.mo Martini, 10 ß
(Quittungen 1719-1741)
Neuzb fol 79

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 79
Report du cens précédent dans le nouveau registre. La rente disparaît en juin 1768 avec l’objet imposé.

alzb. 280
Johann Daniel Schweighäuser Zinßt von einem 5. schuh Langen und 7 ½ schuh vom Haiß Herauß breiten Krempenstand, sampt der erlaubnuß seine Lehnende Kellerthür vor dießer seiner in der Steinstraßen Liegenden Behaußung machen zu laßen auff Martini 10 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist im mense Junio 1768 hinweggemacht

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les Préposés au bâtiment autorisent Melchior Stähr à avoir un étal et à transformer sa porte de cave, voir plus haut le Livre des loyers communaux

(f° 227-v) Dienstag den 14. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks
Augenschein eingenommen an Melchior Stöhren des Krempen behausung in der Steinstraß Von welcher Er einen 5. schuh langen und 7 ½ schuh Von Hauß heraus breiten Krempenbanch und die alda befindliche lehnende Kellerthür ligend machen Zu laßen willens ist, und umb deßen permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 234) Montag den 27. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks und Kellerthür
Melchior Stöhren dem Krempen, ist angezeigt worden, daß MGHh erlaubt haben, daß Er einen Krempen standt Vor seine in der Steinstraßen gelegener behausung 5. schuhe lang, und 7 ½ schuhe Von Hauß heraus breit, auch die lehnende Kellerthür ligend machen laßen, darff gegen erlag jährlicher 10. ß d allmendt Zinnses

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le sellier Jean Daniel Schweighæusser demande l’autorisation de réparer son auvent et la suppression des 10 sols dus pour un étal qu’il veut supprimer. Les préposés constatent que le cens n’est pas seulement dû pour l’étal mais aussi pour une porte de cave. Les préposés maintiennent le cens en arguant que le terrain communal sert au pétitionnaire à exercer son métier. Ils refusent en octobre 1741 que Jean Daniel Schweighæusser agrandisse son auvent déjà très important.

(f° 126) Dienstags den 30. Ejusdem [Aprilis] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler bittet umb erlaubnus das Wetterdach Vor seinem Hauß in der Steinstraß repariren Zulaßen, und durchstreichung der 10. ß Zinß, welche von den Vorbäncken darunter bißher bezahlt worden, maßen er solche nicht mehr nöthig hat, sondern hinweg Zuthun willens ist. es befindet sich aber auß dem Statt Zinßbuch fol: 280. daß dieser Zinß nicht Von den Vorbäncken oder Grempenstandt allein sondern auch Zugleich Von der erlaubnus eine Lehnende Keller thür Liegend machen Zulaßen gegen worden.
Erkand sollen die Werckmeister das Wetterdach besichtigen und referiren, als dann bescheid erfolgen.

(f° 137) Dienstags den 18. Ejusdem [Junÿ] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler wiederhohlt sein am 30. Aprilis Letzthin gethanes begehren pto moderirung des Zinßes oder durchstreichung deßelben, weilen er die Vorbänck Hinweggethan. Erkant, weilen Implorant den Platz jederzeit Zu seinem Handwerck nutzen wird, als solle d. Zinß Continuirt werden.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)

(f° 153-v) Montags den 16. Octobris 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Daniel Schweighäußer
An Daniel Schweighäußers des sattlers hauß in der Steinstraß, welcher umb erlaubnus gebetten sein Wetterdach Vom Hauß Herauß etwas breiter Zumachen weilen aber solches Ohne dem schon sehr breit, als ist das Begehren abgelaint.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés autorisent le tonnelier Philippe Jacques Brida à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique.

(f° 290) Dienstags den 5. Junii 1787. – Philipp Jacob Brida
Idem [Mr Vogt der Zimmermann] nôe Mr Philipp Jacob Brida, des Kiefers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Steinstraß gelegen, das Kellerthüren Gestell und das Laden Fenster verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave sous solives, une grange, une écurie, une remise, un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, salle à tabac, chambre à soldats, cuisine, vestibule, une cave sous solives, écurie, remise, grange, puits aux parois enduites d’argile, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine et vestibule, à l’étage quatre chambres dont celle à soldats, dans la cour une vieille remise comprenant une écurie, une cave sous solive, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 57 / 29
veuve Brida
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

2 SP 52 (Ponts et Chaussées, 1823) N° 29 Brasserie aux 3. Cigognes.
Rez de chaussée en pierres très médiocre. 2. Etages en bois. Mauvaise
5 K 123 (Ponts et Chaussées, 1851) N° 29. Lipp Ch. Louis
2 E. B. M. (2 étages, construction en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 67 case 2

Lipp Jean Baptiste à Strasbourg, faubourg de pierre 29
Lipp Charles Louis brasseur

N 225, maison, sol et jardin, faubourg de pierre N° 29
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22, jardin 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 285 case 1

Lipp Charles Louis
1875 Mühl Eugen Desire, Zu Straßburg

N 225, maison, sol et jardin, Faubourg de pierre N° 43
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Folio de provenance :
Folio de destination : zerstört (sol 241 [Société de l’Union des gaz], 285)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 (sol 1870)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28, jardin 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1870, Maisons détruites pendant le blocus – Lipp Charles f° 285, N 225, revenu 342

N 225.p, sol et jardin
Contenance : 13,31
Revenu total : 6,06
Folio de provenance : 285
Folio de destination : 1045-I [von Wangen Emil, 1045-II [Rosse Joseph Wittwe], 285-I, 1046-I [Eugen Pfeiffer & von Wangen Emil], 1046-II [Eugen Pfeiffer], Rest zum Weg
Année d’entrée :1870
Année de sortie : 1875

N 225.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 3,67
Revenu total : 1,91
Folio de provenance : Rest
Folio de destination :
Année d’entrée :1875
Année de sortie :

N 226.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 2,39
Revenu total : 1,24
Folio de provenance : 285-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 339 case 2

Mühl Eugen Desire

N 104, Hofraum, Haus, Steinstrasse 43
Contenance : 3,12
Revenu total : 642,62 (641 et 1,62)
Folio de provenance :
Folio de destination : Neubau
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878 (GB 1902, 307)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
Zugang 1878 – Mühl Eugen Desire f° 339-II, N 104, Haus, Reinertrag 641, Neubau, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878

Cadastre allemand, registre 32 p. 624 case 3

Parcelle, section 72, n° 23/7 – autrefois N 104 / 105.p, 2322
Canton : Storchengasse Hs. N° 10 u. Steinstraße N° 43 / Rue du Faubourg de Pierre N° 43 et Rue des Cigognes N° 10
Désignation : Hf, Whs, NG
Contenance : 3,45
Revenu : 4300 – 4660 – 6500
Remarques : 1943 Nb

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2358
Hampele Ernst Thierrÿ
1931 Landshut Samuel, architecte, veuve Suzette née Cahn
1953 Kaufmann Paul, ingénieur, son épouse née Landshut à Paris et copr.
(2266)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 4998
Müller Mathilde Berthe veuve de Thierry Ernest Hampelé négociant et descendants

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 5894
Trensz Adolphe et son épouse et copropriétaires
1950 Trensz Frédéric Adolphe l’héritiere et sa veuve et copropriétaires
(4067)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre p. 52

Pr. – Brida, Phil. Jacq., tonnelier – Tonneliers
lo. – Fritsch, Jean, Metayer – Jardiniers
lo. – Gebaur, Mathias, Chanvrier – Manant
lo. – Meyer, André, Journalier – Manant
lo. – Rauscher, Bastien – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Seite 174)

(Haus Nr.) 43
Siquet Geschw. Manufakturwarengeschäft

Storchengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 10
Schneider, Pförtner. 0
Siquet, Fr., Rechn.-Rat. 1
Frhr. Gans Edler Herr zu Putliz, Oberstleut. a. D. E 2
Löscher, Pfarrer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 185)

Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – Rue des Cigognes n° 10 (1869-1995)

Ch. Lipp est autorisé en 1863 à conserver une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes. Le propriétaire Mühl charge en 1874 l’entrepreneur Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres) et l’autre la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres). Il est autorisé en 1876 à faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la rue des Cigognes.
Le baron de Puttlitz charge en 1899 l’entrepreneur E. Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin. Le propriétaire fait aménager en 1909 deux pièces au quatrième étage mansardé. L’entrepreneur Ernest Diebold construit en 1926 une remise dans la cour.
Local commercial – Müller (outillage de Mulhouse, 1885), frères Siquet (1900, 1904) Mathieu Dreyfus (1922), Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal, 1930), remplacé de 1942 à 1945 par le cordier Bresch, Meubles Globe (1961-1971), Badina (revêtements de sol, 1972), reprographie et informatique OBBO (1977)

Sommaire
  • 1863 – Ch. Lipp demande l’autorisation de continuer à mettre une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire pour le compte du locataire Fix une prise pour environ deux becs au 43, faubourg de Pierre
  • 1874 – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de construire un nouveau bâtiment dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres rue des Cigognes et 15,50 mètres rue du Faubourg de Pierre), coupe au dos – L’agent voyer fait son rapport. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie
  • 1876 – Le sieur Léonard demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de poser une clôture devant le 8, rue des Cigognes et de faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la même rue en retirant une partie du pavage. – L’agent voyer fait son rapport.
  • 1885 – L’agent constate que le sieur Müller (outillage de Mulhouse) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Comme il s’agit d’une route nationale, l’affaire est renvoyée au commissaire de police qui autorise de poser une enseigne en tôle (février 1886).
  • 1890 – Le maire notifie Eugène Mühl de faire ravaler la façade. Travaux terminés en octobre
  • 1899 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de refaire les devantures dans la maison qui appartient au baron de Puttlitz. Les anciens piliers intégrés dans le mur lors de la transformation du rez-de-chaussée en logement seront à nouveau dégagés – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1899 – Dessin en double exemplaire
  • 1900 – Les frères Siquet informent qu’ils ont retiré leur enseigne. La Police du Bâtiment constate que l’enseigne qui fait une saillie de 25 centimètres sera posée contre le mur sans saillie
  • 1900 – Le baron de Putlitz demande l’autorisation de construire trois balcons à sa maison sise 43, Faubourg de Pierre et 10, rue des Cigognes – Autorisation – Travaux terminés, mai 1900 – Dessin (les balcons sont devant les fenêtres à l’angle coupé)
  • 1900 – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du baron de Putlitz l’autorisation de construire un pavillon de jardin – Travaux terminés, juillet 1900 – Dessin de l’ancien pavillon et du nouveau où se trouve une buanderie
  • 1904 – Les frères Siquet demandent l’autorisation d’ouvrir des portes (b-c, d-e, f-g sur le dessin) entre leur local commercial et le vestibule sans toucher aux murs porteurs. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1904
  • 1904 – Le dentiste A. Krug demande l’autorisation de transférer deux enseignes sur balcon du 1, quai Finkmatt au premier étage du 43, Faubourg de Pierre – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une chambre
  • 1909 — La Police du Bâtiment constate que Hempele (demeurant 1, quai Kellermann), propriétaire du 10, rue des Cigognes fait aménager les mansardes sans autorisation – Demande d’aménager 2 nouvelles pièces au quatrième étage mansardé. – Autorisation. Les pièces servent d’entrepôt.
  • 1922 – Le commerçant Mathieu Dreyfus demande l’autorisation de poser un store (3,40 mètres de haut, 13 mètres de long) – Autorisation – Le store est posé
  • 1923 – J. Samuel (Comptoir général d’assurances J. Samuel et Frère) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon au troisième étage – Autorisation – Maquette (Assurances J. Samuel & Frère)
  • 1924 – L’Annonce & l’affiche françaises (38, rue du Louvre à Paris) demande l’autorisation de peindre une publicité pour la marque le Ripolin sur le pignon
    Dossier de la préfecture qui sollicite l’avis du maire – Le dossier est classé sans que la publicité ait été peinte
  • 1909 – Le maire demande au propriétaire (Marie Mühl née Candidus demeurant 9, quai des Bateliers) de faire ravaler la façade du 10, rue des Cigognes – Nouveau destinataire, Barbe Hempelé (22, rue des Juifs) – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire qui vient de faire réparer le 13, rue de la Croix demande un nouveau délai.
    1911 – Les peintres Levy frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, veuve Mühl, 8, quai des Bateliers). Le propriétaire doit rénover la loge du concierge
    Commission des logements militaires, 1917 (propriétaire Ernest Hampelé, 6-a quai Kellermann). Rien à signaler
  • 1926 – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire une remise dans la cour au 10, rue des Cigognes. La Police du Bâtiment objecte que la cour n’aura plus la surface réglementaire – L’entrepreneur modifie son projet – Autorisation de construire un garage au fond de la cour – Dessin – L’entrepreneur fait observer qu’il ne s’agit pas d’un garage mais d’une remise – La réception finale a lieu en juillet 1926.
  • 1933 – Le locataire du deuxième étage qui vient de faire installer dans son logement un chauffage centralisé craint que la cheminée ne soit pas assez grande pour pouvoir servir aussi au chauffage centralisé du logement au premier étage. – La Police du Bâtiment fait en note des remarques générales sur cette situation qui se répand
  • 1930 – Les entrepreneurs Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au nom de Charles Kling l’autorisation de poser deux enseignes en fer blanc – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires
    1938 – Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal) s’étonne que la redevance soit passée de 55 à 215 francs. La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le nouveau tarif – Charles Kling fait remarquer qu’il n’a qu’une seule enseigne
  • 1941 – Charles Kling dénonce son enseigne
    1942 – Le nouveau titulaire de l’enseigne est la société Bresch (corderie)
    1943 – La corderie L. Bresch est autorisée à poser une enseigne lumineuse
    C. Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser l’enseigne. L’enseigne devra se trouver sur la droite ou sur la gauche et non au-dessus du magasin
    1946 – Le cordier Bresch renvoie l’avis de paiement que la Ville devra libeller au nom de la société Charles Kling et Compagnie qui a repris possession de son établissement depuis le premier janvier 1945
  • 1958 – Le locataire Jakubovic se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaires, Meylænder-Treusch, rue de la Canardière à la Meinau)
    Le Syndicat des locataires fait la même réclamation au nom d’Alice Gross
    La Police du Bâtiment constate que la grêle a endommagé les ardoises. Le maire demande à l’ingénieur Arthur Maylænder, directeur des Forges de Strasbourg, de faire les travaux nécessaires sous quinzaine. L’entreprise Vonthron répare la toiture en novembre 1958.
  • 1960 – Le propriétaire Matter autorise l’entrepreneur Kayser à consulter les plans
  • 1961 – L’entreprise de construction E. Meyer (route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade, à double tarif pour n’avoir pas déposé de demande préalable
  • 1961 – W. End, propriétaire des Meubles Globe, demande l’autorisation de transformer le local commercial (section 4, parcelle 23/7). Plan de situation – Le conseiller technique décrit les travaux. L’entrée sera déplacée à l’angle des rues. Une des fenêtres rue des Cigognes sera agrandie pour avoir les mêmes dimensions que l’autre. Certaines cloisons et une partie du mur de refend seront supprimées.
    L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Autorisation
    La devanture est posée, les finitions (peinture) sont en cours
    1961 (avril) – Les Meubles Globe demandent l’autorisation d’entourer d’une flèche au néon l’enseigne en place – Maquette – Autorisation de poser une enseignee en lettres détachées et une flèche lumineuse
    1963 – Les Meubles Globe demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant un mois – Autorisation
  • 1964 – Le propriétaire Matter (demeurant 9, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pendant le ravalement.
  • 1972 – La société Badina (revêtements de sol, à Haguenau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Maquette (Badina, Moquettes, Tapis). Les enseignes, transférées du 36, Faubourg de Saverne, prennent la place de celles des Meubles Globe – Arrêté portant permis de poser des enseignes
    1973 – Avenant à l’autorisation. Photographie
  • 1977 – La société Publi-Est (à Bischwiller) demande au nom de la société OBBO l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (libellé, Centre de reprographie et informatique) – Photographie – Arrêté portant permis de poser des enseignes – L’enseigne est posée
  • 1977 – Le maire notifie René Matter, conseiller municipal, de faire ravaler les façades
    1978 – L’entreprise Gilbert Reinbold (rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades – Travaux terminés, décembre 1978
    (fin non relevée)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Jacques von Trienbach. Le jardinier Jacques von Trienbach épouse en 1578 Odile Lorentz puis en 1596 Salomé Siffert, fille du jardinier Sébastien Siffert

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 246, n° 1)
1578. Dominica Invocavit. Jacob Drienbach der garttner vnnd Vtilia Lorentz Schellen des alten Rattherren tochter. Eingesegnet am Zinstag den 25. Februarÿ (i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 92 n° 20)
1596. Cantate. Jacob von Trinbach der garttner vnd Salome Bastian Seifferts des garttners hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag nach Exaudi den 25. Maÿ (i 50)
(enfants de a) 1579 à 1594 de b) 1597, 1599, 1610)

La maison revient ensuite à Jean von Trienbach comme en témoignent les tenants et aboutissants des maisons voisines. Fils de Jacques von Trienbach, Jean von Trienbach épouse en 1612 Marie Heus, fille du jardinier Blaise Heus. Il se remarie en 1615 avec Marguerite Ohl, fille du jardinier Michel Ohl : contrat de mariage, célébration. Il épouse en troisièmes noces en 1622 Chrétienne Huck, fille du jardinier André Huck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 247)
1612. Do. 3. Trinit. 28. Junÿ. Hans von Trienbach d. garttner, h. Jacob von Trienbach des raths hinderl. Sohn, Maria, Blasi Heusen des gartners hinderlassene Tochter, eingesegnet den 30. Junÿ (i 128)

1615 (28. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 166
(P. fol. 128. [Eheberedung]) Erschienen Hannß von Triembach der gartner Ane Steinstraß ane eim
So dan Margredt des Ersammen Ohl Michells gartners daselbst eheliche dochter mit beÿstand & Jetzgemeldts Ihres vatters Am And. theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 166 n° 16)
1615. Dominica Paschalis 9. April. Hans von Trienbach ein gartner, Margareta Ohl Michel des gartners tochter. Eingesegnet Zinst. den 18. Aprilis (i 138)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 256)
1622. Dom: 20. Trinit. 3. 9.br. Hanß Drienbach der Gartner J: Christina Andres Huckhen des Garttners tochter. Engesegnet Zinstag 12. 9.br (i 183)
(enfants de b) 1616-1622, de c) 1623-1638)

Le consul régent fait grief à Jean von Trienbach de son commentaire après une décision concernant l’entretien des soldats. Jean von Trienbach déclare que ses propos ont été mal interprétés. Les Quinze estiment qu’il s’agit d’une mauvaise justification et revoient l’affaire aux échevins des Jardiniers
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach. 134. 139.
(f° 134-v) Sambst. den 27. Aprilis – Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach
H. Frantz, Regirend. H. Stätt v. Ammeister, hetten heüt beÿ H. Rattschreibern errinnert, Wie heut als der Soldaten Underhaltungs bedacht referirt geweßen H. Hanß von Trienbach Zimblich hart in seinem voto gangen, vndt hinder anderen
die formalia gebraucht, Wann Einer ein guth roß habe, vnnd Lehne, es einem andern so werde es Ihme bald zu scheittern geritten
v. v.meinten Sie Mh. solte Ihne herren Trienbach beschicken vnd vonn Ihme wie Er dieße Wortt v.stehe v.nehmen, Ihme dabeÿ Eine remonstration thun mit vermahnen daß Er Ja wann biß nechst Künfftigen montag die Herren Schöffen obermelten bedachts wegen zusammen Kommen, die Sach nit Schwer machen wolte & Erkandt soll H. Trienbach also balden beschickt v. Ihme obiges per Jr Röderern, H. Stören, H. Zetznern v. H. XV. Mr vorgehalten w.den.

(f° 139-v) Mont. den 29.ten Aprilis – H. Hanß von Trienbachs Entschuldigung
Jr Röderer, H. Stör, H. XV. Mr vnndt H. Zetzner referiren per H. Frantzen, hetten Crafft Erkandnus hieoben fol. 134. H. Trienbach vorgehabt, d. habe sich gar demütig gestelt, gesagt Er hett nie Im Sinn gehabt die Sach Schwer Zu mach. habe nie nichts schwer gemacht, wolle es auch beÿ dieser occasion nit thun, v.meine er hette Viel mehr für als Wid. den bedacht gered, v. Weilen sich etliche herren Vor ihme deß heüßergelts wegen beschwerdt, habe Er darfür gehalten daß es gegen dem Ackergelt nichts seÿe dann wann Eines gegen dem andern gesetzt würd, w* sich find. daß 50 Acker vf 20.000 fl. Kommen & habe Im übrigen gesagt
wann Einer Ein willig od. guth Pferd habe, v. es Immer reiten wolle, reitte Er es, bald Zu bod.
v.stehe dar durch daß die immer continuirende boße Zeiten einen endlich ruiniren In sa. Er H. Trienbach hette die Sach so gleimpff als Er immer gekandt entschuldiget, h. gar gute wortt geben, v. bestendig darauf geblieben, daß Er Ja nichts schwer mach. wolte. Erkandt, ob Zuvor diese Entschuldigung gar schlecht, soll doch erwartt. wd. Was sich der Garttner zunfft H Schöffen biß künfftigen mit erklären, Kann H. Trienbachen noch Ein mahl Zugesproch. v. daß Er künfftig etwaß leiden gehen mögen, v.mahnt wd.

Nomination de Jean von Trienbach à différentes fonctions : préposé à la fermeture des portes à la tribu des Jardiniers (1644), assesseur des Quinze, préposé aux communaux, légat à la Robertsau, administrateur de l’hôpital (1651), préposé aux grains (1656)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß von Triembach, Thorschließer Beÿ E E Zunfft der Gartner ahne des steinstraß (216)
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H Hanß von Trienbach Würdt XV.er. 5. Allmend herr. 21. Landt pfleger In d. Ruprechtßauw. 30. Würdt Grubherr. 35. H. XV.er Trienbach Würdt Zu Einem Pfleger In dem Spitahl erwöhlt. 15.
1656 XV (2 R 74) H. Hanß von Trienbach würdt Kornherr. 126.

Le jardinier Jean David von Trienbach recueille la maison dans la succession de son père et l’hypothèque au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle pour défrayer son frère Thiébaut von Trienbach et sa sœur Anne von Trienbach femme d’André Hoh.

1675 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 260
Hannß Davidt Von Trienbach Gartner ahne Steinstraß
in gegensein Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zur dritten Regul – schuldig seÿe 200. lb Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Er damit Dieboldt Von Trienbach und Annam Von Drienbach Andreß Hohen Eheweib seine beÿde Geschwisterdt umb dero nachbeschriebene behaußung /:welche Er Hannß Davidt beÿ nechst Vorgewiesener abtheilung angenohmen habe:/ gehabte Erbs Portiones außweißen können
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ und garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt steinstras, einseit neben H. David Hohen dem Jüngern gartnern anderseit neben Dietrich Hohlwein dem Saÿler, hinden uff den Preßlerischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 lb Emanuel Brantzen dem Barbierer Verhafftet seÿe, und habe auch Herr hannß Jacob Knoderer E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer ahne berührte behausung 200. lb und Hannß Von Trienbach seel. Kinder 100. fl. weg. ihrer Antheiler Zu fordern

Fils de Jean von Trienbach, Jean David von Trienbach épouse en 1658 Marie Trens, fille du jardinier Augustin Trens
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v) n° 12)
1658. Eâdem dominicâ [Dominicâ Jubilate] Hannß David von Trienbach der Gartner, des Ehrenvesten from, fürsichtig und Weisen Herrn Johann von Trienbach, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen Wohlverordneten beÿsitzers ehelich. Sohn, undt Jungfr. Maria H. Augustin Trensen, burgers und Gartners alhie eheliche Tochter. copulabantur Zinst. d. 11. Maÿ Zum JSPeter (i 104)

Jean David von Trienbach règle à Marie Madeleine Brantz un capital garanti sur sa maison d’après deux titres de 1554

1676 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 863
Daniel Braun der handelßmann alß Curator Mariæ Magdalenæ Branziusin, mit beÿstand herren Emanuel Brantzen deß Barbierers ihres Eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Davidt Von Trienbach Gartners ahne Steinstras mit beÿstand David Raspen deß wagners seines Schwagers
bekannt, daß derselbe die Jenige iährlichen term. Galli Zu zinß Verfallene 4. fl. straßb. wehrung /:dann die übrige 4 fl. längst abgelöst worden:/ so Er Trienbach Von seiner alhier in der vorstatt Steinstraß neben diebold Hohe Gartnern alda gelegener behaußung, Vermög eines pergamentinen sub dato 21. Feb: und 18. April a° 1554. mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. herrn Wolffgang Ruchen alß gedachten hoffs damahls geweßenen contractuum Not. uff gerichteten zinnß brieffs zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

Jean David von Trienbach est élu échevin à la tribu des Jardiniers à la place de Thiébaut Hoh
1684 Conseillers et XXI (1 R 167) Hannß David von Trimbach wird Schöff E.E. Zunfft der Gartner Ane Statt Thieboldt Hoh. 207.

Marie Madeleine Trens veuve de Jean David von Trienbach meurt sans enfant en décembre 1715. Ses héritiers sont les enfants de son frère. Les héritiers de Jean David von Trienbach sont énumérés au chapitre des biens dont la défunte avait la jouissance viagère. Les experts estiment la maison 450 livres. Le titre d’achat remonte à 1506, une sentence des maçons et une sentence du Petit Sénat toutes deux à 1587. L’actif de la succession s’élève à 809 livres, le passif à 11 livres.

1715 (23. Xbr), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 4) n° 122
Inventarium über Weÿl. der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Maria Von Triembach gebohrner Drennßin, auch Weÿl. Herrn Hannß David Von Triembach geweßenen Garttners ane Steinstraß Undt E.E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrau nunmehr beeder seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – nach Ihrem den 9. Decembris dieses Zuend lauffenden 1715. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 23. Decembris Anno 1715.
Die abgeleibte Fraw seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt, 1. Jfr. Margaretham gebohrne Drennßin, Weÿland Hannß Drennßen gewes. G. ane Steinstraß nachgelaßene dochter, beÿständlich Lorentz Hohen Garttners ane Steinstraß vnd burgers allhier, Ihres geschwornen Vogts, welche dem geschäfft in Person beÿgewohnt. 2. Hannß Drennßen Garttnern ane Steinstraß, so dem geschäfft ebenmäßig in person abgewart, 3. Claus Drennßen auch Gartner ane Steinstraß welcher gleichergestalt anweßendt. 4. Fr. Annam Ursulam Sÿfridin gebohrne Drennßen, Michel Sÿfrid David Sohn, Garttners ane Steinstraß vnd burgers alhier Eheliche haußfrau beÿständlich erstgedachts Ihres haußwürths Alß alle Vier der Verstorbenen seeligen Bruders Kinder, Jedes Vor einen Vierten theil berührendt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener vnd in fine beschriebenen Wÿdumb gehörige behaußung, befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Gartten. (Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt Scheür vnd Ställ, sampt dero recht vnd gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Zunfftstub, einseit Zum theil neben einem nicht durch Gehenden Gäßlein, Und Zum theil Friderich Verÿ deß ferbers Wittib, 2.s Salome hohlweinin, hinden auff hernach beschriebenen Gartten stoßend, so allerdings Ledig eigen Und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeisteren Vermög einer apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 19. hujus hiehero æstimirt pro 450. lb
Item Ein Gartten hinden daran gelegen, einseit neben Vorgemelter Veriusischen Wittib, 2.s. neben Hannß Marlers Wittib und Erben, Vornen auff vorbeschriebene behaußung Vnd hinden auff S.T. H. Andream Lemppen Fünffzehners gartten stoßend, Vnd ist dießer Gartten durch H. Hannß hohen am Schätzern ane Steinstraß hiehero æstimirt worden pro 100 lb.
Über Vorstehende behaußung Vnd garten sagt ein perg. Kbr. mit deß bischofflichen hoffs anhang. Ins. Verw. deßen datum 2.do Idus Junÿ 1506. mit altem N° 15 notirt. Item ein abgelößter teutscher perg. Zinnßbrieff, mit gedachts hoff angehencktem geweßenen aber abgeschnittenem Ins. datirt den 18. Aprilis 1554. Under alten Nis 4. 5. 31. et 44. Weiter i. perg. hüttenbrieff mit der Statt Straßb. geschwornen Werckleüth anh. Insigeln deßen datum den 31. Junÿ 1587.. So dann i. perg. Spruchbrieff mit deß Kleinen Raths anh. Insiegel Verwahrt, datirt den 31. Augusti A° 1587. dieße beede Letztere auch mit altem N° 15. notirt Vnd nach beschehener besichtigung für dießes mahl wider dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 67, Sa. Schiff und geschirrs 15 ß, Sa. Vieh 2, Sa. Stroh 2, Sa. Blumen auf dem feld 3, Sa. Hanffs 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Baarschafft 80, Sa. Eigenthums ane Ligenden Güttern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 18, Sa. Schulden 423, Summa summarum 809 lb – Schulden 11 lb Nach deren Abzug 798 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Wÿdumb Welchen die verstorbene Fraw seelig von Weÿl. H. Hannß David von Triembach geweßenen Garttner ane Steinstraß Vnd E. E. Kleinen Raths altem beÿsitzer Ihrem Haußwürth ad dies vitæ genoßen, Innhalt auffgerichteten Inventarÿ de anno 1700 (…) Compensando Verbleibt noch under die samptliche Wÿdembs Erben zu Vertheilen im rest 182. lb, Seind Sechs Stämm macht also 1/6. teil Insonderheit 30. lb
Und participiren an den Ersten Stammen dreÿ 1. Andres von Triembach der ältere Garttner ane Steinstraß, 2. Maria gebohrne von Triembach Weÿl. Michel Huebers geweßenen Garttners ane Steinstraß, 3. Anna gebohrne von Triembach, weÿl. Mr Bartholomæi Schmidts deß geweßenen schneiders Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib
Ane dem Andern Stammtheil participiren 1. Fr. Dorothea gebohrne Kreüchelin, H. Daniel Fidels des Jüngern Metzgers und Burgers alhier Eheliche Haußfrau, 2. Fr. Catharina gebohrne Kreüchelin, H. Johann Michael Demuths deß Kieffers und burgers alhier Eheliche haußfr.
Ane dem dritten Stammen 1. Fr. Christina gebohrne Raspin Mr Hannß Caspar Otterbeins deß Schneiders und burgers allhier haußfr. 2. Meister Hannß David Rasp Wagner und burger alhier, 3. Fr. Mariam gebohrne Raspin Mr Hannß Georg Baders Weißbecken und burgers alhier Ehewürthin, 4. Fr. Ursulam Raspin Weÿl. Mr Sebastian Wunderle des geweßenen Wagners vnd burgers alhier Wittib, 5. Fr. Margaretham gebohrne Raspin Mr Niclaus Meÿers Schuhmachers vnd burgers alhier Eheliche haußfr. 3. Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Raspin Andres Matthæi des tabackbereiters vnd burgers alhie Verl. frawen hinderlaßenes Kind, so sich in dem Weÿsenhauß befindet, 7. Fr. Salome gebohrne Raspin Mr Matthiß Jüngen deß haußfeÿrers vnd burgers alhie Ehefr.
An dem Vierten Stammen, 1. Hannß von Triembach, G: U: W: vnd burgers alhier, 2. Margaretham gebohrne von Triembach Hannß Nortzen Jun. Gartt: ane Steinstraß vnd Burgers alhue Eheliche haußfr. 3. 4. Andres: Vnd Diebold von Triembach, Weÿl. Diebold v. Triembach geweß. G. ane Steinstraß v. b. alhier hinderlaßene Zweÿ Kind. deren geschworner Vogt vorgedachter Hannß von Triembach G:U:W:
An dem fünfften Stammen participiren 1. Mr Daniel Sattler, Kürßner undt burger alhie, 2. Weÿl. Fr. Catharinæ gebohr. Sattlerin mit Mr Hannß Jacob Carlen dem Jüngern Schuemacher v. b. alhier hinderlaßene 2. Kinder deren geschwornen Vogt vorgemelter Mr Daniel Sattler 3. Hannß Michel Sattler, Schneider Zu Bibelstatt Fürstl. Würtzburgischer Herrschafft, 4. Margaretham gebohrne Sattlerin Johann Michel Schmutzen deß Tabackbereiters haußfr. und 5. Anna Maria gebohrne Sattlerin Johann Schöttels deß Leinenwebers und b. alhier Ehefrau
Ane dem Sechsten und letzten Stall participirt 1. Andres Hoh der ältere Garttner ane Steinstraß, Und 2. Anna gebohrne Hohin, Hannß Drennßen Gartt: ane Steinstraß v. b: alhie haußfrau
Abschatzung den 19.ten Decembris 1715. Weÿlandt der Tugendtsame Frawen Maria Strentzin Gartenfraw seel: hinderlaßene Erben ist eine Behaußung allhier inn der Statt Straßburg inn der Stein Strasen Gelegen, Ein Eck auff ein allment geßel, einseith neben Salome Hohlweinin, hinden auff herrn XV. Lempe Garten stoßend, Welche Behaußung, Gebälcker Keller, Scheür, Stallung, Schopff, hoff: hoffstatt und bronnen sambt aller lhrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Neun hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (300 livres) sur un total de 2 700 florins. L’héritier non bourgeois doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 172-v
(Steinstraß, F. N° 1650) Weÿl. Fr. Mariæ gebohrner Drenßin, auch Weÿl. Hannß David von Triembachs, geweßenen Gartners und Burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang junior.
Concl. fin. Inv. ist fol. 44 – 980. lb 7 ß
darzu gelegt die beÿ dem Wÿdemb irrig abgezogene Zwo posten, alß welche in der Verstorbenen Verstallung fließen, thun fol. 48. zusammen 367. lb 14 ß 8 d, Summa 1348. lb. 1 ß 8 d, die machen 2700. fl, dießelbe Verstallte Hiengegen allein 2100. fl. alßo 600 fl. Zu Wenig
Alldieweilen aber die abgeleibte Frau sich in anno 1712. 800 fl. abschreiben laßen, biß dahien aber verstallet, alß wird der Nachtrag allein von slcher Zeit an gerechnet, Nemblichen auff dreÿ Jaht in duplo, trifft à 1 lb 16 ß d für gemelte Zeit Zusammen 5 lb 8 ß
Und auch auff dreÿ Jahr in simplo macht à 18 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d, Summa 9. lb 15 ß 10 d
Abzug. Es ist zwahr Hannß Michael Sattler der Schneider und burger Zu Bibelstatt Fürstlich Würtzburgischer Herrschafft alß frembder Wÿdembs Erb beÿ dießem Geschäfft interessirt alldieweilen aber bereits den 22° Januarÿ Anno 1701. beÿ Weÿland Hannß David von Trembachs der Verstorbenen geweßenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventarÿ abhandlung gebührende Abzug von seinem Erbs rato der Statt würcklichen entrichtet worden, wie in der Rechnung von gedachtem Jahr, sub rubrica Einnahm von Abzügen Zu sehen, alß ist deßhalben dermahlen weiter nichts anzusetzen noch abzufordern geweßen.
dt. 24° Februarÿ 1716.

Les héritiers de Jean David von Trienbach vendent la maison au revendeur Melchior Stær et à sa femme Anne Lehemann moyennant 1 500 livres

1717 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 86
(1500) Hanß Trienbach G. ahn St. und Marg: Trienbächin beÿständlich Abraham Bär G. ahn St. ihres Ehevogts, Item Joh: Heinrich Pers schuemacher, Item Joh: Trienbach alß vogt Andres Trienbachs seel: zweÿ jüngerer Kinder, Item Anna Schmidtin geb. Trienbachin beÿständlich August Person Schmidts ihres Curatoris, Item Dorothea geb. Greichelin beÿständlich Daniel fiedel metzgers ihres ehevogts, Item Cath. geb. Greichelin beÿständlich Michel Demuth weinhändlers ihres mariti, Item Christina geb. Raspin beÿständlich Caspar Otterbein schneiders ihres mariti, Item Joh: David Rasp wagners, Item Maria geb. Rasp Joh: Georg Baders bütels auf der Beckerstueb haußfr: Ursula Wunderlin wittib geb. Raspin beÿständlich H. Joh: Martin Rieger schuemachers ihres Vogts, Item Marg: Raspin beÿständlich Niclaus Meÿer schuemachers ihres mariti, Item S.T. hr antoni Quinssart XV.ers alß pflegers deß Waÿßenhauß beneben H. Joh: Heupel schaffnern daselbst wegen Andres Mathiæ so daselbst ist, Item Salome geb. Raspin beÿständlich Mathis Jung ihres mariti, Item Marg: geb. von Trienbach beÿständlich Hanß Nortzen G. ahn St. ihres mariti, Item Daniel Sattler Kürßners alß vogt Joh: Jacob Carlen 2 KK in beÿsein deß vatters, Item Er Sattler nahmens Joh: Michel Sattlers hierzu von ihm bevollmächtigt, Item Marg: geb. Sattlerin beÿständlich Melchior Schmutz tabacbereithers ihres mariti, Item Andres Hoh sen: büttel auf der Gartner stueb, Item Anna geb. Hohin beÿständlich hanß Drenß G. ahn St. ihres mariti
in gegensein Melchior Stär gremp und Elisabethæ geb. Lehmännin
hauß hoff Scheür Ställ und Garten mit allen deren begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner stueb, einseit zum theil neben einem nicht durchgehenden gäßlein theils neben Friedrich Verius E.E. anderseit neben Salome Hohlweinin, hinten auff S.T. H. XV.er Lempen Garten – 1500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’orfèvre André Altenburger
1717 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 92-v
Melchior Stär gremp und Elisabetha geb. Lehmännin beÿständlich Peter Weiß Wollenwebers und Diebold Paul Müller kiefers
in gegensein Andres Altenburger silberarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, hauß hoff scheur ställ und Garten c. appert: in Steinstraß, einseit theils neben einem nicht durchgehenden gässel theils neben Friedrich Verius EE, anderseit neben Salome Hohlweinn hinten auff den Lempischen garten

Les réformés Melchior Stær et sa fiancée Elisabeth Lehmann sollicitent le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Ils présentent un état d’après lequel leur fortune est supérieure à 500 livres. Le fiancé sert à Strasbourg depuis neuf ans dont sept chez le préteur Joham de Mundolsheim, la fiancée est depuis quinze ans au service du pasteur réformé Heu.
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Melchior Storr vnd seine verlobte pt° Civilegÿ obtinendi. 190. relation. 192.
(p. 190) Sambstags den 25.ten 7.bris 1706. – Melchior Storr vnd Elisabetha Lehmännin pt° Civilegÿ obtinendi
S. Ersch. Melchior Storr von Gurtschlen Berner gebieths der ledige Gutscher beÿ H. Stättmeister Joham dem ältern vor sich vnd im nahmen Elisabethæ Lehmännin von Baßel gebürtig seiner verlobten die seÿndt Laut mitkommenden Confessions scheins der Calvinischen religion Zu gethan, vndt Verlangen u Ew. gnd. fürgeacht auffgenommen Zu werd. prod. sub N° 1 et 2. Verzeichnuß über dero Vermögen mit unterthäniger bitt, Sie ahn E. E. großen Rath dispensando zuverweißen.
Erk. werde zu Untersuchung der Imploranten Vermögen H. XV.ern Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger deputirt.

(p. 192) Montags den 27.ten 7.bris 1706. – H. XV.er Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger referiren, Sie hätten der Ihnen den 25.ten huius auffgetragener Commission Zufolge nicht ermangelt Melchior Storren vndt Elisabethœ Lähmännin beeder Verlobten Vermögen Zu untersuchen, dabeÿ sie dann gefunden, daß selbige Crafft einer von Hn Notario Pantrion aufgesteteten Verzeichnuß 533. lb 16 ß 4 d Vndt also, über die erforderente Summ der 1000 fl. in bonis hätten, Vnd Weÿllen Er sich in 9 Jahr darunter Zwar Sieben Jahr lang beÿ Hhrn Stättmeister Joham dem ältern in diensten auffgehalten sich auch Crafft Vorgewießenen attestati fromm vndt getreuwlich verhalten habe, Sie aber sich beÿ Hhn Pfarrer Heuwen in die XV. Jahr lang als eine dienst magdt habe gebrauchen laßen, als Verhoffen beede Imploranten Vmb damehr Zu MGHh burgerrecht Zu gelangen.
Erk. werd. beede Imploranten mit Ihrem begehren E. E. großen Rath recommendirt.

Originaire de Gurzelen au canton de Berne, le cocher Melchior Stær et Elisabeth Lehmann de Bâle sont admis bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Melchior Ster d. kutscher V. gortzlen berner gebieths V. s. Fr: Elisabetha Lechmännin V. Baßel, empfangen d. burgerrecht gratis, werden Zur Mörin dienen, J. d. 4. Dito [8.br] 1706

Fils d’un maçon de Gurzelen, Melchior Stær épouse en 1707 Elisabeth Lehemann, fille d’un maçon de Bâle : contrat de mariage, célébration
1707 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Gutscher vnd Burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen, Bernergebieth gehörig, deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Elisabetha Lehemännin, deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemans burgers Zu Basel Ehelicher dochter als der Jungfr. hochzeiterin andern theils
Beschehen und verhandelt in Straßburg dinstag den 4.ten Jun: 1707.

Mariage (réformés, f° 123)
1707, den 9. dito [Januarÿ] seind eingesegnet worden Melchior Stär Burger in Straßburg weÿl. Melchior Stären gewesenen Maurers Zu Gritzlen Bernergebiets nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Lehemännin weÿl. hannß Ulrich Lehemanns gewesenen Maurers Zu Baßel nachgel. ehel. Tochter (i 133)

Melchior Stær cotise à la tribu des tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 37-v) Dienstags den 27.ten dito [Martÿ]
Melchior Sterr der krempp erhaltet auff Vorgelegten schein Wegen deß habenden Kremppenrechts das Zunfftrecht wegen des brandenwein Schancks Zahlt Zur gebühr 2. lb. 10. ß. 6. d Vnnd pro Zunfftscheiber unnd büttel 2. ß 6 d

Melchior Stær meurt en 1721 en laissant pour héritière sa veuve selon les dispositions de leur contrat de mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 258 livres, le passif à 166 livres.

1722 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte und bescheidene Melchior Stähr gewesener Fetthändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 24.ten Julÿ des nechst abgelegten 1721.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsahmen Fr. Elisabetha gebohrner Lehenmännin des Abgeleibten seel. hinterlaßener Wittib und Crafft der Ehe pacten nachgebliebener einiger Erbin, mit beÿstand des Ehren Vorgeachten und wohlachtbahren H. Johann Buschardts lederhändlers und burgers allhier, ihres geschwornen Curatoris inventirt – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth (S.T.) H. Andreä Altenburgers, Vornehmen Silber Arbeiters und burgers allh. als hierzu in specie erbettenen H. Assisteten, Mittwochs den 28. Martÿ Anno 1722..

In einer alhier Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener undon diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 86, Sa. es Tabacks wie auch Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 84, Sa. Käßwahren 4, Sa. Silbers 6, Sa. Guldinen Ringen 1, Sa. baarschafft 75
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, Scheur, Stall v. Garthen, m. allen deren begriffen, weithen. Rechten Zugehördten v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. in d. Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Stuben, eins. Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßl. v. Zum theil neben Friderich Ferius des Färbers Erben, anders. neben Michael Bohner dem Sattler, hinten auff H. XIII. Lempen Garthen stosend. Davon gehen jährlichen 12 lb 10 ß Zinß auff den 11. Febr. H. Andreä Altenburgern Silber Arbeitern v. burgn alhier in Capital ablößig mit 250. lb, Ferner 4 lb 15 ß Zinß demselben jahrs auff den 8. 8.br ablößig in hauptguth mit 95. lb, It. 2. lb 10. ß d Zinß vff ermelten Termin erstgemeltem H. Altenbergern ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 50. lb, Item 1 lb 15 ß d Gelds demselben abermahlen uff besagten termin in capital ablösig mit 35. lb, It. 1. lb 5 ß Zinß auff den 1. Febr. Ihme wieder ablößig in Capital mit 25. lb, It. 3. lb d Gelts abermahlen Ihme uff d. 1. Julÿ ablößig in Capital mit 60 lb, It. 1. lb. 5 ß d Gelts uff besagtenn Termin Ihme gleichfalls ablößig in capital mit 25. lb. It. 1. lb 5 ß d Zinß uff den 28. 10.bris Ihme wieder ablößig in hauptguth mit 25. lb, It. 1. ln 5 ß Gelt weiters uff ermelten termin ablößig in Capital mit 25. lb, It. 4. lb d. Zinß mehr ernandten H. Altenburg. eodem termino ablößig in capital mit 80. lb, It. 1. lb 7 ß d Gelts Jahrs uff den 22. Febr. dem Waÿßenhauß allh. ablößig in Cap: mit 27. lb. It. 1. lb 15 ß d Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher, als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter 2 KK. ablößig in Cap. 35. lb. It. 4. lb 5 ß gelts Hanß Drenßen dem G. A. Steinstr. wegen Annä Hohin seiner hauß Fr. ablößig in Capital mit 85. lb. It. 4 lb 15 ß Gelts H Johann Michel Demuth als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ gebohrnen Kreuschelin seiner erst. hauß Fr. Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun Vorstehende beschwerden Zusammen 962. lb, Dargegen ist Vorher gemelte Behausung cum appertinentÿs durch der St. Str. geschwornen Werckmeistere lauth überschickten und beÿ mein des Notarÿ concept befindlichen Schatzzeduls de dato 27.ten Martÿ 1722. æstimirt worden pro 900. lb. Ist also obige behaußung höher beschwehrt als dieselbe angeschlagen so hernacher den Passivis einverleibt Zu befinden 62. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutsch perg. Kbr. m. d. St. Str. Cantzl. Contr. St. anh. Ins. Verw. v. dat. den 9. Febr. 1717.
Summa summarum 258 lb – Schulden 166, Nach solchem abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 91 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Kutscher und burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen Berner gebieths gebürtig deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Brautigamb ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Elisabethæ Lehemännin deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemann Burgers Zu Baßel Ehelicher dochter als der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt inn Straßburg dinstag den 4. Januarÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Melchior Stär als Hochzeiter, x der Hochzeiterin handzeichen

Elisabeth Lehemann se remarie en 1722 avec l’apprêteur de tabac Jacques Hauloch : contrat de mariage, célébration

1722 (27.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 361
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Jacob Hauloch dem Tabacc bereiter und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann
der Ehren und tugendsahmen Frauen Elisabethæ gebohrner Lehmänin weÿl. Meister Melchior Stehr geweßenen Krempen, Tabacc bereiters und burgera alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin aù andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch, + der Frau Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v)
1722 Dominicâ I. et II Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs daruff als den 17. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Hauloch der Tabackbereÿter vndt verwittib. burger allhier, vndt fraw Elisabetha geboren Lehmännin weÿl. Melchior Stären gewesenen burgers vnd Tabackbereÿters allhier nachgel. wittwe [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch hochzeiter, x dießes ist der fraw Hochzeiterin Zÿchen (i 98)

Originaire de Marlenheim, Jacques Hauloch devient bourgeois le 28 avril 1691 à titre gratuit par sa fiancée. Il épouse Anne Barbe Heigelé, fille du maçon Jean Georges Heigelé le 9 mai. Sa femme native de Strasbourg (née avant que ses parents ne deviennent bourgeois) devient bourgeoise le 19 mai suivant.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 590
Hanns Jacob Hauloch Von Marlenheim, der Tabackbereiter, Weÿl. Hannß Jacob Haulochs, des geweßenen Küeffers daselbst hinterlaß. sohn empfangt das burgerrecht von Anna Barbara Höglerin, seiner jetzmahlig. Verlobten, gratis, ist noch ledigen standes, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Jur: d. 28. Aprilis 1691.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31.v)
1691 den 9. Maÿ seind copulirt worden Hanß Jacob Hauloch der ledig tabackspinner von Marlenheim Hannß Jacob Haulochs burgers V. Kieffers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Barbara, Hanß Georg Hegele Mawrers v. Steinhalsters alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Hannß Jacob Hauloch als Hoch Zeider, x dießes hat die Jungfraw hochzeiterin hergesetzt

1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 591
Anna Barbara Heÿgelin, Von hier gehörig Hanns Georg Heÿgelins, des burgers und Maurers allhier, tochter, empfangt das burgerrecht von hannß Jacob Hauloch dem Tabackspinner Ihrem jetzmahlig. Ehemann, gratis, ist Zuvor ledig. standtes gewest, und wird zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 19. May 1691.

Anne Barbe Haigeli meurt en 1720 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Thomanloch. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres. L’actif des héritiers s’élève à 175 livres, le passif à 334 livres.
1721 (8.7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 12) n° 462
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Barbaræ gebohrner Hägelin, Meister Johann Jacob Hauloch, Tabaccbereiters und burgers alhier zu Straßburg geweste ehel. Haußfrau nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach ihrem den 19. Augusti des Vorigen abgelegten 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in dießer Königlichen Statt Straßburg den 8. 7.bris Anno 1721.
Die abgeleibte seel. harr ab intestato Zu Kinder und Erben Verlaßen wie volgt 1. Frau Mariam Salomeam gebohrner Haulochin Meister Jeremiæ Krieben Schuhmachers u. burgers allhier geliebte haußfrau mit beÿstand deßelben, 2. Johann Georg Hauloch, Maurer u. Steinhauer, so sich on Ambsterdam bereits verheurathet u. Häußlich alda auffhaltet, weÿlen derselbe frembt u. unverburgert als ist in deßen nahmen beÿ E E. Kleinen Rath unterthänig erbetten u. gnädig Depudirt worden S. T. H. Johann Jacob Klingelmeÿer schiffmann u. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 3. Meister Christian Haulochen, den tabackbereitern und burgern allhier præsens, 4. 5. 6. Jungfrau Christinam Barbaram Jgfer Mariam Jacobam u. Johannem dießer dreÿ Haulochen deren geschworner Vogt H. Johann Adam Bußler schuhmacher u. burger allhier welcher dem geschäfft in Persohn abgewarttet, Aller 6. Zu gleichen portionen und antheÿlern nachgelaßene Kinder u. Erben.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der Wittiber beÿ seiner gegebenen handtrei glaubwürdig berichtet, d. als Er Sich Vor ohngefehr 31. Jahren mit seiner verstorbenen Frauen seel. Verheurathet Zwischen ihnen beeden einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Copia Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomanloch in den sogenannten nußbaumen gäßel gelegenen, in dieß Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen fol: (-) beschriebenen behausung befunden wie volgt
Schreinwerck, In der Kammer A, In der wohn stub, im mittlern Haußöhren, In der Kuchen
Sa. Haußraths (W 5 ß, E 40, T 76), Schiff und geschirr Zum tabacc bereiten gehörig (T 16), Sa. Weins (T 4), Sa. Silbers (W 1, E 3, T 3), Sa. Goldener Ring (W 1, E 6), Sa. baarschafft (T 5), Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung (E 125)
Summa summarum des Wittibers smbtlich unverändert Vermögen 4 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Summa summarum 175 lb – Schulden 334 lb
Summa summarum des Theilbahren Verlaßenschafft – Schulden 107 lb, Passiv onus 226
Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb
(f° 9-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung den Erben unverändert gehörig (E.) Ein Hauß (…)
Copia Codicill – 1720 (…) auff Mittwoch den 24. Julÿ Nachmittag Zwischen 3 und 4 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Thomanns Loch im Nußbaumen Gäßel gelegenen hernach vermelten beeden Codicillirenden eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern mit denen fenstern theils in dn hoff, theils auff gedachtes Nußbaumen Gäßlein außsehenden Wohnstube, (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Hauloch der Tabackbereiter und Frau Anna Barbara gebohrne Hägelinin beee Eheleuthe und burgere alhier, Er der Mann Gesund gehend und stehenden, Sie die Frau abr Kranckh und unpäßlichen leibs – Christoph Michael Hoffmann

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Faubourg de Pierre, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 85 livres, ceux de la femme à 915 livres.

1722 (8.7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium über des Ehrenhafften H. Johann Jacob Haulochs, tabackhändler und d. tugendsamen Fr. Elisabethæ Haulochin gebohrner Lehemännin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1722. (…) welche umb künfftiger beßerer Nachricht willen, und damit mann sich auff gebende fälle, die Gott lange Zeit in Gnad. abwend. wolle, d. Ergäntzung halber desto beßer darnach reguliren möge, auff ihrer beeder Eheleuthe gethanes Ansuch. und begehren, und Zwar er Maritus mit beÿstand des Ehrenhafften H. Johann Adam Bußlers, Schuhmachers und burgers alhier, Seiner Kind. erster ehe geschwornen Vogts, Sie die Ehefrau aber mit assistentz H. Johann Buschardts led.händlers, dero noch ohnentledigten Curatoris und Mr Johann Jacob Zieglers Schneid. ihres vettern ersucht – Actum Straßburg Dienstags d. 8. Sept: 1722.

In einer alhie Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener d. Ehefrauen zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthumb ane einer behaußung. (Fr.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall u. Gart. daran, mit allen übrig. den gebeüen begriffen, weit. Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeit geleg. alhie Zu Straßburg ane d. Steinstraß ohnweit d. Gartner Stub. einseit Zum theil neb. einem nicht durch gehend. Gäßl. und Zum theil neben Friderich Verÿ färbers seel. wittib und Erb. anderseit neben Michael Bohner dem Sattler, hint. auff H. XIII. Lemp Gart. stoßend. Davon geh. Jährl. 36. lb d Gelts à 5 pro cento H. Andreæ Altenburger Silber Arbeitern und burgern alhier ane Capital in 11 vnd.schied. Posten abzulöß. mit 720. lb. Item 1. lb 7 ß gelds dem Waÿßenhauß alhie Jahrs auff d. 22. Febr; ablößig in Hauptguth mit 27. lb d, Item 1. lb 15 ß Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter Kind. ablößig in Capital mit 35. lb. Item 4. lb 5 ß gelts Hanß Trenßen dem Gartner ane Steinstraß weg. Anna Hohin seiner haußfr. ablößig in Capital mit 85. lb. Item 4 lb 15 ß gelts H Johann Michel Demuth dem Kieffer als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ Kreuschin seiner erst. haußfrauen seel: Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun hievor geschriebene beschwerd. Zusammen 962. lb. Sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist die vorgeschriebene behaußung zu vermeidung Künfftig. Præjuditz ohn angeschlagen gelaß. worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 6, Sa. Silbers 16, Sa. der baarschafft 49, Summa summarum 135 lb – Schulden 49, Nach solchem abzug 85 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 229, Sa. leeren vaß 7, Sa. Schiff und geschirr Zum tabackbereiten 6, Sa. Silbers 22, Sa. guldenen Ring 13, Sa. der baarschafft 723, Sa. des Eigenthums ane einer behausung (-), Summa summarum 1003 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 915 lb

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Hauloch meurt en 1733 en délaissant six enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 565 livres. La masse propre aux héritiers de 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 911 livres, le passif à 411 livres.

1733 (14. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Johann Jacob Hauloch, geweßener Tabackbereitter, und burger alhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Dienstags den 20. Octobris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seel. hinterlaßener resp. Sohn, töchter und Enckeln (…) ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Elisabetham Hawlochin gebohr. Lehemännin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren vorgeachten H. Johann Bernhard Pfählers, Peruquiers und burgers lhier, dero geschwornen Curatoris und H. Johann Jacob Freÿer Silberarbeiters v. burgers alhier als hierzu in specie erbettenen Assistenten (…) So beschehen in Straßburg Sambstags den 14. Novembris A° 1733.
Der abgeleibte Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Frauen Mariæ Salome Griebin, gebohrner Hawlochin mit Jeremia Grieben Schuemachern und burgern allhier ehelich erzeugte Kind. nahmentl. Maria Salome und Maria Eva Griebin dero geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Christian Suter Schuemacher und burger alhier so benebens obgemelter seiner curanden Vatter dieser Inventur persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Johann Georg Hawlochen, so in ambsterdam establirt geweßen, aber todes verfahren und Keine Kind. hinterlaßen haben solle, derentwegen man aber noch kein Documentum mortis erhalten, dahero unterdeßen in seinem nahmen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Ulrich Cammerer, E. E Kleinen raths wohlmeritirter Assessor und aus deßen mittel hierzu insonderheit abgeordneter Deputatus diesem geschäfft assistirt, 3. weÿl. Frauen Christinæ Barbaræ Lampertin gebohrner Hawlochin, mit Joachim Lampert dem verzogenen tabackbereütters ehelich erzeügtes Söhnlein nahmentl. Joachim Lampert deßen geschworner Vogt obgemelter Jeremias Grieb Schuemacher und burger alhier, 4. Christian Hawloch, tabackbereitter und burger alhier, vor sich selbsten so persönlich zugegen war, 5. Frau Jacob Hottingerin gebohrne Hawlochin, Johann Rudolph Hottingers auch tabackbereiters und burgers allhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben Und dann Johann Hawloch, Noch ledige Tabackbereiter mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Adam Pußlers Schuemachers und burgers alhier seines geschwornen Curatoris, Alle deß abgeleibten seel. in erster Ehe mit weÿl. Fraun Anna Barbara gebohrner Hegelin ehelich erzeügter Kind. und Enckel und ab intestato zu gleichen portionen und antheilen verlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg vorstadt Steinstraß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
An hültzenwerck. In der Cammer A, Im unden haußöhren, In der wohnstub, In der obern hintern Cammer, In der obern vordern Cammer, In der Soldaten Cammer, vffm gang, Im Hoff
(f° 13) Eigenthumb ane einer behaußung. (W.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall vnd Garthen, m. allen deren begriffen, weiten. Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraßen, ohnweit der Gartnerstuben, einseit Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßlein vnd Zum theil neben hannß Michel Verÿ des Färbers Wittib, anders. neben hannß Michael Bohner dem Sattler, hinten auff den Lempischen Garten stosend. Davon gehen jährlichen 4 lb 15 ß Zinß weÿland H. Andreæ Altenburgern Silberarbeitern vnd burgern nunmehr seel. etwann modo der reformirten Kirchen Zu Wolvish. Jahrs auff den 29. Xbris ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 95. lb, It. 19. lb d Zinß à 4 pro Cento dem Stipendio Mauritiano alhier Jahrs auff den 16. Junÿ ist in Capital abzulößen mit 470 lb. It. 1. lb 7 ß geldts dem Weÿßenhauß alhier Jahrs auff den 22. Februarÿ in hauptguth ablößig mit 27 lb, Thun vorstehende beschwerd. zusammen 592 lb. Sonsten eigen, durch der Statt Straßb. Geschwornen Werckmeistere Vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls vom 7. 9.bris 1733. über vorstehende beschwerden annoch æstimirt pro 18. lb. Der obbenambste Zu dem hauß gehörige Garten aber ist durch herrn Andream Jösten Schätzern E. E. Zunfft der gartner in Steinstraßen æstimirt worden vermög deßen außgestellten schrifftlichen Attestati pro 125. lb. Über vorstehende behaußung und garten besagt i. teutscher Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel de dato 9. Febr. 1707. Darbeÿ noch 5. alt. Perg. resp° Kauff vnd abgelöste Zinßbrieffe von verschiedenen datis, so zu registriren vor ohnnöthig befunden.
(f° 14) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelte beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung den 8. Septembris 1722 auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Werckzeug Zur Tabac fabric gehörig2, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. der Ergäntzung 310, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Garten 143, Summa summarum 565 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zur tabac fabric gehörig 2, Sa. Silbers 5, Sa. der Ergäntzung 101, Summa summarum 131 lb – Schulden 84 lb, Nach solchem abzug 46 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 31, Sa. wahren Zum Tabach handel und Grempereÿ gehörig 76, Sa. baarschafft 789, Sa. Schulden 14, Summa summarum 911 – Schulden 411 lb, Nach deren Abzug 484 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 106 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) den 27. Maÿ 1722, Christoph Michael Hoffmann
Copia Codicilli – 1733 (…) auff Mittwoch den 7. Octobris Vormittag zwischen Neun und Zehen Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen hernach Vermelten Codicillen ietzmahiger Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung, dero untern Stuben die fester auff gedachte Steinstras außsehen, der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Hauloch tabackbereiter Kremp und burger alhie, Zwar Kranck und unpäßlichen Leibs dannenhero auff einen bett ligend (…) Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 7. 9.bris aô 1733. Auff begehren Weÿl des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Jacob pauloch Taback bereiter seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Steinstraße gelegen, ein Eck gegen feris Wittib anderseits Neben Hanß Michel Bonnert hinden auf herrn Ammeister Lempen garten stoßend welche behausung Stuben Tabackstube, Kammer, soldaten Cammer, Kuchen hauß Ehren, Bauch Kuche gebälckter Keller, stallung, Schopff, scheur, hoff und bronne, so zum theil mit leÿmen gewicklet sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befnden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Ein Tausend und Zweÿ Hundert gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Testament copié à l’inventaire ci-dessus
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament – Mstr Johann Jacob Hauloch des Tabackbereiters

Les préposés de la Taille font figurer la succession (2 100 florins alors que le défunt était imposé sur la base de 2 500 florins) dans leur registre parce que le fils établi à Amsterdam devrait régler le droit de détraction, annulé après qu’un acte de décès leur a été présenté.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 308-v
(Möhrin F. N. 6201) Weÿl. Hannß Jacob Hauloch geweßenen tabackbereiters und burgers alhir Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 103 – 1056. 13.. Darzu gelegt des Jüngsten Sohns annoch außständiges Mütterl. Guht so Fol. 77 passive eingebracht th. 27. 14. 11, Summa 1084. 7. 11, die machen 2100 fl. Verstallte 2500 fl.
Ext. Stallgeltt pro 1734, 5 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 6 lb 11 ß 6 s
dt. 10° Febr. 1734.
Abzug. Johann Georg Hauloch in Amsterdam soll von theils dato theils finito usufructu anfallendem Vätterl. Erbe der 93 lb 6 ß 6 s Abzug, 9 lb 6 ß 8 s
Crafft prod. todesschein de dato 23. Jan 1734. ist derselbe den 25. Julÿ 1727 in Amsterdam gestorben.

Elisabeth Lehemann meurt en 1738 après avoir institué pour héritier la veuve Altenburger née Deucher et Ester Deucher, veuve du pasteur réformé André Heu. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison Pfæhler où elle habitait. La succession s’élève à 413 livres
1738 (26. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Haulochin gebohrne Lehmännin weÿl. H. Joh: Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers allhier Zu Straßb. hinterlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem den 14.ten 7.br jetzlauffenden 1738.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Frauen seel. vermög auffgerichteten Testamenti nuncupativi instutuirte Erbinnen (…) inventirt und ersucht durch Fr. Margaretha Pfählerin geb. Schwartzin beÿ welcher die verstorbenen seel. bis an ihr ableiben gewohnt
– So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten 7.bre 1738.
Die abgeleibte seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo die viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Annam Mariam Altenburgerin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. Andreæ Albenburgers geweßenen vornehmen Silberarbeiters v. b. allhier hinterl. Fr. Wittib, so der Zeit unpäßl. in dero nahmen Zugegen ware, der wohl Ehren vest und Großachtbare H. Joh: Jacob Albenburger vornehmer Handelsmann und burger allhier, dero geliebter Sohn und ane Vogtsstatt erbettener assistent zur helffte
Und dann 2.do die auch viel Ehren und hoh tugendbegabte Frau Ester Heuin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. M. Andreæ Heuen, geweßenen treufleißigen Predigers beÿ der Christ. Reformirten gemeind Zu Wolvish. nachgelaßene Frau wittib so ohnverburgert, auch ohnverburgert, dero dann nomine deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen der wohl Ehren vest und wohlweiße H Johann Jacob Teutsch E. E. Kl. Raths beÿsitzer, als aus wohlermelten Raths mittel hierzu insonderheit verordnete H. Deputatus, vor den übrigen halben theil

In einer allhier Zu Straßburg in der Steinstraß gelegener eingangs gemeldter Frau Pfählerin Zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 18, Sa. Goldene Ring 14, Sa. baarschafft 334, Summa summarum 413 lb – Sa. Legaten 125 lb, Nach solchem abzug 288 lb
Wÿdemb So die Verstorbene frau seel. ad dies vitæ genoßen. Lauth Abtheilungs Concept über weÿland Johann Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers alhier der Fraw seel. zweiten haußwürths verlaßenschafft den 18. febr. 1734.
Copia Testamenti nuncupativi – 1729 (…) auff Donnerstag den 8. Decembris Vormittag Zwischen Eilff und Zwölff Uhren, die Ehren und tugendsame Fraw Elisabeth Haulochin gebohrne Lehemännin des Ehrenhafften Herrn Johann Jacob Hwlochs, tabackbereiters und burgers allhier eheliche Haußfrau (…) zu sich erfordern laßen, die Wie dann Ohnpäslichen Krancken leibes auff einem bette liegend, Jedoch von der Gnaden des grundgütigen Gottes, guten richtigen verstandts und vernünfftiger Sinnen – Jacob Christoph Pantrion

La veuve de Jean Jacques Hauloch renonce à son droit de revendeuse en conservant son inscription à la tribu
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 199) Dienstags den 28.ten Februarÿ A° 1736
Weÿl. Johann Jacob Haulochs, des geweßenen Grempen Wittib resignirt durch H. Johann Leonhard Pfähler, den Perruquenmacher und burgern allhier ihren geschwornen Vogt, dero biß daher gehabtes Grempen Recht, warbeÿ sie Sich aber das Zunfftrecht reservirt, Erkandt Willfahrt.

Elisabeth Lehemann fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 87-v
Erschienen Fr. Elisabetha gebohrne Lehmännin weÿl. Johann Jacob Hauloch, gewesten tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand ihres geordneten Vogts, H. Johann Leonhard Pfäler, Perruquenmacher, und mit fernerer Assistentz H. Rathh. Wörner und H. Lt. Colignon, beede EE. Kleinen Raths Beÿsitzern, aus deßen Mittel dieselbe, Zufolg einer am 12. hujus ertheilt und hiebeÿ producirten Erkanntnus hierzu insonderheit abgeordnet worden sind, an einem
und Johannes Pfäler, der ohlmann und burger allhier, am andern theil, beederseits anzeigende, daß sie Haulochische wittib mit ihme Pfäler, und dießer für sich, seine Ehefrau, ihre beeder Erben und Nachkommende, mit ihr Haulochin ein auff dießer letztern Lebenszeith dauendes Leibgeding auffrichtig und ohnwiderrufflich getroffen (…)
Nemlich es verspricht er Pfäler, Sie Haulochin von Stund an zu sich in seine behausung an nehmen, ihr in selbiger eine besondere Stueb, Kuchen und Kammer einzuraumen, Sie darinn die zeith ihres lebens zu beherbergen, mit benöthigem Holtz und Liecht zu Versehen, ihr an seinem Tisch eine gesundte guthe kost nebst tranckbarem Wein, So guth er es selbsten hat und haben kan, gedeÿen zu laßen (…)
So hat sie Haulochin sich Verpflichtet ihme H. Pfäler dem ohlmann gleichbalden 250 pfund baaren geldts zu behändigen und als ohnwiderruffliches Eigenthumb Zu überlaßen (…)
Ferner obligirt sich ged: Haulochin ihre eigenthümlich allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseith neben weÿl. Friedrich Verius gewesten Schwartzfärbers Erben zum theil, theils neben einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseith neben Salome Holweinin, modo N Bohner, dem Sattler, hinten auff auff weÿl. S.T. H. Ammeister Lempen seel. gartten stoßend gelegene Behausung, Scheur, Stallung, Schopff, Hoff, gartten und Hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, So annoch der Mauritianischen Stifftung umb 470 lb, weÿl. H. Andreas Altenburger geweßenen Silberarbeiters Erben umb 95 lb. hießigem Weÿßenhauß umb 24 lb 14 ß 7 d so dann ihren Stieffkindern weÿl. Johann Jacob Hauloch Kindern und Erben umb 400 lb. So sie Haulochin Lebenslang zu usufuiren hat, verpfändet (…) ihnen Pfählerischen eheleuthen und deren Erben als ein wahres ohnwiderrufflicges eigenthumb (überlaßen)
(copie dans l’inventaire de 1738)

Fils d’huilier, l’huilier Jean Pfæhler épouse en 1706 Anne Marguerite fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58-v, n° 1733)
1705. Eod. [Mittwoch den 2.ten 7.mbr] Seind nach 2.mählicher Proclamation copulirt worden Johannes Pfähler der ledige Ohlman vnd burger allhier weÿl. Leonhard Pfählers gew. b. vnd Ohlmanns allhier hinterl. ehel Sohn, und J. Anna Margaretha, Michel Schwartzen des Kupferschmidts und burgers allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Pähler als hochzeiter, Anna Margaretha Schwartzin hochzeiderin (i 158)

Jean Pfæhler meurt en novembre 1735 en délaissant six fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 998 livres, la masse propre aux héritiers de 733 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 1 378 livres. Les experts estiment à 500 livres la maison léguée par Elisabeth Lehemann.

1736 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 31) n° 1001 (953)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd unveränderter, liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und wohlvorgeachte Herr Johannes Pfähler der geweßene ohlmann cit. burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Novembris des abgewichenen 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter Sechs Söhne Vnd Kindere auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Annam Margaretham gebohrne Schwartzin die Verlaßene wittib, beÿständlich Hn Johannes Schwartzen Kupfferschmidts ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Dienstags den 29.ten Maÿ A° 1736.
Der Verstorbene Seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie volgt. 1. H. Johann Leonhard Pfählern perruquenmachern und burgern allhier, so der Inventation zugegen war, 2. H. Johann Daniel Pfählern den Ohlmann und ebenmäßigen burgern allda so auch præsens war, 3. Hn Johannes Pfählern ledigen Schwerdtfegern so Majorennis und sich anweßnd befund. 4. 5. et 6. H. Johann Jacob Leediger Ohlmann, Johann Michael und Johann Friderichen die Pfählere, welche bevögtigt seind mit S. T. H. Johann Leonhard’ Pfählern Vornehmen handelßmann und burgern allhier zu ermeltem Straßburg so auch dem geschäfft von anfang biß Zuend beÿwohnete, Alle Sechß des Verstorbenen seel. mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kinder auch ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben Zu gleichen portionen vnd antheilern

In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behausung sich befunden worden als volgt
Eÿgenthumb ahne häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung vnd hintergebäuel, sampt dem Nebens gebäu, trott und ohlmühl auch i. gar kleinen gärtel vnd Ohlmühl ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) Item Eine behaußung vnd hoffstatt sampt allen deren rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, auch allhier In der Vorstatt Steinstraß einseit neben M. Bohnert dem Seilern anderseit neben fr. Veriußin der färberin vnd hinten auf H Ammeister Lempen seel. garthen stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich 10 ß d bodenzinß auf der Statt Pfgtrn von einem banck, thut Zu doppeltem Capital gerechnet 20 lb, It. Zalt mann der Mauritianischen Stifftung allhier Jahrs vf den 16. Junÿ 18. lb 16 ß d Zinß macht In ablösigem Capital 470. lb. It. 4. lb 15 ß d Interesse der Reformirten Kirch allhier Jahrs auf den 19. Sbr. macht in Capital 95. lb It. j lb j ß 8 d gelts dam Stifft Waÿßenhauß allhier Jahres auf den 9. Februarÿ abzustoßen In Capital mit 21 lb 13 ß 4 s. Summa der Vorher begriffenen beschwerden Ist 606. lb 13 ß 4 s. Es ist aber dießelbe durch die oberwehnte Herren Werckmeistere Vermög oballegirter Abschatzung angeschlagen worden pro 800. lib. dargegen gehalten die obihe beschwerden der 606. lb 13 ß 4 d Nach deren abzug verbleibt ane dem anschlag außzuwerffen 193. lb 6 ß 8 d. Der ane solcher behaußung hinten daran gelegenen Garthen, so ohngefähr ein halb ackher groß, einseith neben obenbenambster Fr. Veriußin, anderseit neben Hannß Geörg Reuthen dem Garttner ane Steinstraß vnd hinten auch auf den Lempischen Garten stoßend, ist durch Hn Andres Jösten dem Garttnern, Innhalt Schrifftlicher Abschatzung vom 19. apr. 1736. gewürdiget worden pro 60. lb. Über Vorstehende behaußung Vnd Garten besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstuben anhangendem Innsiegel verwarth de dato 9. febr. 1707., dabeÿ noch fünff alten Pergamentener respe. Kauff: und abgelößte Zinnnß brieff Von Verschiedenen datis so zu registriren weilen Sie nicht in vorschein gekommen vor ohnnötig befunden. Nota. Diße behausung vnd garten rühret von Frau Elisabethæ Haumochin gebohrner Lehemännin weÿland Johann Jacob Haulochs deß geweßenen tabackbereiters Vnd burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib her, vnd seÿe dieselbe ane den Verstorbenen H. Pfähler vnd deßen hinterlaßene Wittib Eingangs gemelt Vermög eines In allhießiger Contract stub mit deriseklben getroffenen und auffgerichteten Leibgedings, gegen dero Lebtägiger Unterhaltung eÿgenthümblichen erwachßene, zu welcher Behaußung Sie die Pfählerische geweßene Eheleuthe auch annoch 500 fl. baaren geltts erhalte. Ferner ist berichtlich Hier anzufüegen, daß weÿland Johann Jacob Hauloch des geweßenen tabackmachers Vnd burgers allhier egel. Erben, nach absterben dessen hinterlaßener Wittib vnd usufructiariæ oberwehnt, auf solcher behaußung In allem Zufordern haben 404 lb 10 ß d. Dieweilen nun die Pfählerische dießeitig. theilbahre Mass die Wÿdembs nießerin repræsentirt, alß seind solche 404 lb 10 ß d hier auch nicht in abzug oder hierauf passivé Zu Inseriren.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten guths. Nach anleitung deß uber beeder Im leben geweßenen Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in anno 1705. durch weÿland Notm Daniel Rohren auffgerichteten Inventarÿ
Norma. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Der Wittib eigenthümlich unverändert Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. goldener Ring 2 lb, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (903, abzug 6, restiret) 897, Summa summarum 998 lb
Solchemnach würd auch der Kinder und Erben anerstorben unverändert Vätterlich guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Schiff und geschirr Zum ohlmachen gehörig 10, Sa. leere vaß 4, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldenen rings 1, Sa. Eigenthum einer behaußung 931, Summa summarum 983 lb – Schuld 249, Nach deren Abzug 733 lb
Endlichen volgt auch die beschreibung des gemeinen Verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 117, Sa. Schiff und geschirrs Zum ohlmachen gehörig 24, Sa. Öls, Mag und Reebs saats auch Nußen und Kuchen* 129, Sa. Pferds und geschiff wie auch heü vnd strohe 21, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. baarschafft 162, Sa. weins und leeren vaß 8 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 253, Sa. Schulden 192 lb, Summa summarum 924 – Schulden 1378, Theilbar passiv onus 453 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-)
Abschatzung dem 6: Aprill 1736. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johannes Pfeller deß gëweßenen ohlmann seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung (…)
Der 2.t: begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der Stein straßen gelegen ein Seits Neben der frau fritschin, anderseits an Meister boner dem satler hinden auf H ameister Lëmpen seel. garten stoßend welche behausung unden auff dem botten eine Stube, Kuchen hauß Ehrn oben dar über Vier Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, im hoff ein alter schopff worunder ein Stall scheür bronnen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befindten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und Umb Ein Dausentt und Sechs hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Auff begehren undt ansuchen Weÿlandt herrn Johann Pfählers gewesten Specierers Unndt burger alhier Zu Straßburg nach todt gelaßener fraw wittib, Unndt Erbs jnteressenten Ist deren ahne der Vorstatt Steinstraß hindten ahne Ihrem hauß gelegen, deselben Eigenthümlich gehörigen Garten So ohngefehr Ein halb Acker groß, Eins eith neben fraw Veriußin der färberin, andter seit neben Hannß Georg Rinckh Garthens ahne Steinstraß, und hindten auff Salv. tit. herrn Lempen Garthen Stoßend, durch den Ehrbar und bescheidenen Ht Andters Jösten Garthnern ahne besagter Steinstraß und burgern Von hiern alß von unßern gnäd: Herren den fünffzehen Verordnet: und geschwornen Schätzer Zu beuorstehender gedachter fraw Wittib undt Erben Inventur unndt zwar nach Eingenommenen augenschein dem heütig. werth nach fürn Unndt umb 60 Pfund sage 60. lb æstimirt Vnndt angeschlagen worden, In urkundt deßen Ich unterschriebener hierzu requirirter Notarius gegenwärtigen proces verbal auffgesetzt und Eingenhändig underschrieben wollen, Straßburg den 19. Aprilis Anno 1736 H. Andreas Schmidt Not. publ. ac Jur.

La veuve et les enfants de Jean Pfæhler vendent aux enchères la maison au sellier Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 935 livres

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 265
weÿl. H. Johannes Pfäler gewesten ohlmann hinterbliebene wittib Fr. Anna Margaretha geb. Schwartz mit assistentz ihres curatoris Johannes Schwartz hiesigen kupfferschmidts, ferner derselben mit ihrem verstorbenen Ehemann erzeugtes Kind Johann Leonhard Pfäler der Peruquenmacher, Johann Daniel Pfäler der ohlmann und H. Johann Leonhard Pfäler der handelsmann als vogt der minderjährigen vier Pfälerischen Kinder Johannes Pfäler ledigen Schwerdtfeger, Johann Jacob Pfäler und Johann Michael Pfäler beede lediger ohlleuth wie auch Johann Friedrich Pfäler, so dann Heinrich Willhelm der haußfeurer als gewalthaber Elisabetha geb. Lehemännin weÿl. Johann Jacob Hauloch des tabackbereiters wittib
in gegensein Johann Daniel Schweighäußer des sattlers, d. 3. hujus ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hindergebäuden, Scheur, stallung, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Hannß Michael Böhner sattler zum theil theils Claude und Peter Besson gebrüder und fuhrleuthe theils mit dem gartten neben Georg Rinck dem fuhrmann und g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – hiesigen Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß – um 470, 404, 24 und 94 pfund verhafftet – ehemals ihr Haulochischen wittib als ein von ihr und ihrem erstern Ehemann weÿl. Melchior Stör dem grempen am 9. Februarÿ 1717 erkaufft und als durch deßen vor der ehe errichteten Ehepacten instituirten universal erbin erhaltenes guth, anjetzo aber nach besag derselben mit verstorbenem Johannes Pfäler am 12. Februarÿ 1735 errichteten Leibsgedings dießes letztern wittib und erben gehörig – um 994 ausmachende capitalien – auff den fueß des steigschillings der 1935 pfund

L’acquéreur et sa femme Marie Salomé Glock hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine du chapitre Saint-Thomas

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 267
Johann Daniel Schweighäußer der sattler und Maria Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Ratth. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrigkinds Ehemanns H. Samuel Schwanfelder goldarbeiter und silberarbeiters
in gegensein S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et Prof. publ. Ord: auch Capituli Thomani Capituli senioris – schuldig seÿen 600 pfund, zu vollkommener bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufften Behausung, Scheur, stallung, schopff, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Seinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem sattler, theils Claude und Peter denen Besson gebrüder und fuhrleuthe, theils mit dem gartten neben Georg Rinck g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß zu reichen pflichtig ist

Fils d’aubergiste, Jean Daniel Schweighæusser devient tributaire chez les Tanneurs le 6 juillet 1734
1734, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 234-v) Dienstag den 6. Julÿ Anno 1734 – Johann Daniel Schweighäußer der Sattler weÿl. Daniel Schweighäußer geweßenen wirths und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn producirte Stallschein vom 26. Junÿ 1734 und bate um das Zunfftrecht. Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Promisit.
(3 lb 14 ß 6 d, 14 ß spend. 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, dt. 4. lb 11 ß 6 d)

Fils de l’aubergiste à la Charrue (au Faubourg de Pierre), Jean Daniel Schweighæusser épouse en novembre 1734 Anne Salomé Glock, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration
1734 (9. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 37-a
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbarn Herrn Johann Daniel Schweighäußern, dem ledigen Sattlern, weÿl. herrn Johann Daniel Schweighäußers, geweßenen Pflugewürths und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Vögtin seiner Ehegattin seel. nachgelaßenem ehel. Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz Tit: herrn Ulrich Greiners des Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alen wohlmeritirten beÿsitzers, herrn Tobia Ludwig Krugen des Silberarbeiters beeder seiner Vettern und dann herrn Daniel Vogten des Holtzhändlers und ebenmäßigen burgers allhier seines Vettern und geweßenen Vogten ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Klockin, Tit. herrn Gottfriedt Klocken, des Föchhändlers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Anna Elisabetha gebohrner Leopardin seiner Eheliebstin ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, mit beÿstand vorgedachten ihres herrn Vatters Ferner Tit: herrn Johann Jacob Graffen, wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St Peter allhier und herrn Friderich Barbenes des Kupfferschmidts und gleichmäßigen burgers allhier ihrer nahen Anverwanthen, an andern theil
So geschehen allhier in der Königl. freÿen Stadt Straßburg Sambstags den 9.ten Octobris Anno 1734. [unterzeichnet] Johan dajel schweickheißer Als hoch Zeitder, Anna Salome Klockin Als hoh Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° XV)
1734. Dominica XVIII et XIX Trinit. proclamati sunnt Johann Daniel Schweigheußer der ledige Sattler v. burger alhier, weÿl. Johann Daniel Schweigheußer gewesenen Gastgebers v. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna Salome Herrn Gottfried Glock Feg: und Rauh Wahrhändlers alhie auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 3. Novembr. [unterzeichnet] Johan dajel schweuckheußer als hochzeitder, Anna Salome Klockin als hochzeitderin (i 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’aubergiste Jean Daniel Fischer au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 186 livres, ceux de la femme à 474 livres.
1734 (29. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 233) n° 33-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenachtbare Meister Johann Daniel Schweighäußer der Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Salome geb. Klockin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allh. in der Königl. fr. St. St. auff Montag den 29. 9.br A° 1734. in præsentia Tit. H. Gottfried Klocken, Föchhändlers, b. E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers b. allh. der Ehefr. geliebten Vatter.
In einer allhier Zu Str: ane dem Gerbergraben gelegenen J. Joh: Daniel Fischern dem Gastgebern zum blohen bauren allh. eigenthümlich zuständigen Behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Waaren und werckzeug 82, Sa. Silbers 13, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 144 lb – Wann nun darzu gelegt wird due helffte ae denen haussteuren 42, So wird sich des Ehemanns gantzes in ie Ehe gebrachtes Guth dem vero pretio nach belauffen auff 186 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 43, Sa. gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 431 lb – deme ist beÿzurechnen deroselben ane dene verehrten haussteuren gebührige helffte 42 lb, Wamit demnach der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem billigen Wert nach antrifft 474 lb

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font leur testament
1734 (31. Xbris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 32
Codicillus reciprocus Mr. Johann Daniel Schweighäußers des Sattlers, und Fr. Annæ Salome gebohr. Glockin beeder Eheleüth v. b. allhier
(…) persönlich kommen undt erschienen seind der Ehrenachtbare herr Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Salome gebohrene Klockin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg Von Verliehung Göttlicher Gnaden gesund gehend und stehender Leibere auch guter richtiger Sinnen und Verstandts
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der Barbara gaß gelegenen Von mir Notario Lehnungs weiß bewohnenden behaußung dero untern Vordern Stuben, mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und Zum theil in ein Klein höfflein aussehend, auff Freÿtag den 31. Decembris Anno 1734. Abends Zwischen 7 undt 8. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Lichtern
[unterzeichnet] Johann dajel schweickheißer sadtler, Anna Salome schweickeißerin gebohrene Klockin

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock hypothèquent la maison au profit de Jérémie Evrard Linck, professeur et docteur en droit, chanoine à Saint-Thomas

1739 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 26-v
Johann Daniel Schweighäußer dem Sattler und Anna Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrig kindts H. Samuel Schwanfelder gold: und silberarbeiter
in gegensein S.T. H. Jeremias Eberhard Linck J.V.D. et Prof. Publ. Ord: auch Capituli Thomani Decani – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vordern und hindergebäuden, Scheur, Stallung, hoff, Gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem Sattler zum theil theils Claude und Pierre denen Besson gebrüder Fuhrleuthen theils ln dem Gartten neben Georg Rinck dem g.u.w. und Landkutscher, anderseit neben weÿl. Michael Verius schönfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Daniel Andreas Lempen seel. erben gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff dem Allmend stehenden Vorbancks 10 ß ane allmend zinß – als ein am 12. Aprilis 1737 erkaufftes guth

Jean Daniel Schweighæusser loue une partie de la maison à l’huilier Jean Georges Dæther

1740 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 111
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler
in gegensein Johann Georg Däther des ohlmanns
entlehnt, In einer ihme Schweighäußer eigenthümlich zuständigen in der Vorstatt Steinstraß einseit neben Fr. Margaretha Veriusin der wittib Farbbehaußung anderseit neben Michael Bohner dem sattler gelegenen behausung, In dem hinderhauß untern auff dem Boden eine Stueb und kuchen, Eine stiege hoch über der stueb eine kammer, zweÿ Stiegen hoch abermahls eine bühn, unter obge. stueb einen keller, weither in dem vordern hoff einen 40 schuh langen und 16 schuh breitten platz, auff welchem der verlehner ein ohl hauß einen stall umb ein pferdt zu stellen und eine Bühn umb hau und stroh dahin zu legen, auff seine Unkosten erbauen zu laßen sich verpflichtet, Item einen platz im hoff umb zweÿ fuder holtz dahin zu legen wie auch endlich in sein des verlehners wohnstub ein Comtoir oder verschlag in dem der entlehner sein öhl zu verkauffen berechtigt sein solle – auff 9 nacheinander kommende jahr von Nächst bevorstehend Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font dresser l’inventaire de leurs biens. La masse propre à la femme s’élève à 581 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 263 livres, le passif à 2 741 livres

1740 (10. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 130
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so M: Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, v. fr. Anna Salome geb. Glockin, beede Ehel. v. B. allh. Zu Str. dermalen tam active quam passive eigenthümbl. in haben und besitzen, welche alldieweilen des Mariti Nahr. mit Zieml. Schulden beladen Zu Salviren der Ehefr. Guths auf freundl. ansuchen, Erfordern v. Begehren der Ehefr. selbsten, mit assistentz S. T. H. Johann Friderich Fausten, J. U. Lti. v. verschiedener Gerichtsstellen wohlverordneten v. geschwohr. H. Curatoris fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königl. Fr. St. Str. auff Donnerstag den 10.ten 9.br. A° 1740.

In einer allhier Zu Str: ane der Steinstraß gelegenen in dieße Credit Massam eigenthümlich gehörigen Beh: folgeder maßen sich befunden
Eigenthumb ane eine behaußung. Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinder Gebeüen, Scheur, Stallung, Hoff, Garten, bronnen, und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, so gelegen allhier In der Vorstatt ane Steinstraß, einseit neben Mr Joh: Bohner, dem Sattlern zum theil und theils neben Peter und Claude Besson, Gebrüdere und Fuhrleuthen, theils mit dem Garten neben Georg Rinck, dem fuhrmann v. Gartnern unter W. 2.s. neben Weÿl. Michael Verius gewes. Schwartzfärbers wittib und Erben, hinden auf weÿl. S. T. H. Ammeisters Lempen seel. Hh. Erben Garthen, stoßend, davon mann jährl. der Statt Pfenningth. von einem auff dem Allmend gegangenen aber weggethanen, jedoch aber wider dahin Zu thun berechtigten banck, 10. ß d Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonst aber außer denen darauff hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien ledig eigen und wird solche behaußung nach den preiß als solche bißhero darumb Verkaufft werden können, hiehero ohnvergreifflichen æstimirt pro 2000. Darüber bes. j teutsch. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. ver. dedato 9. febr. 1717. dabeÿ noch andere perg. Kffbr. sich befunden alles mit neuen N° 1 quotirt
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des durch mich Notarium über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1734 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Invii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. hßraths 118, Sa. Silbers 29, Sa. Gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 5,, Sa. der Activ Schulden 75, Sa. Ergäntzung 317, Summa summarum 581 lb
Des Ehemanns unverändert v. Theilbare Nahr. Sa. hßraths 31, Sa. Waaren v. Werckzeugs 38, Sa. der Kutsch 130, Sa. weins 9 ß, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenth. en jr. Beh. 2000, Sa. Activorum 35, Summa summarum 2263 lb – Schulden 2741, In Compensatione, passiv onus 477 lb

Le boucher Benjamin Bœsinger acquiert la maison qui fait partie de la masse du failli Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 905 livres

1742 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 620
Ganthkauff, Mittwoch den 23. maÿ 1742 – In sachen Johann Daniel Schweighäußer des sattlers falliment betreffend, ist die in solche masse gehörigen vorder und hinder behausung, scheur, stallung, Garthen, hoff, bronnen und hoffstatt gelegen ane der Vorstatt Steinstraß einseit zum theil Johann Michael Bauer dem sattler theils Pierre und Claude Besson gebrüder fuhrleuthe, theils mit dem garten einseit neben Georg Ring dem Gartner anderseit neben Michael Verius des schwartzferbers wittib und erben hinten auff den Lempischen garten – wovon man dem Pfenningthurn wegen eines bancks auff dem Allmend 10 ß ane allmend zinß gibt
an Benjamin Bößinger dem metzger umb 3810 gulden adjudicirt worden

Né à Pforzheim du meunier Jean Absalon Bœsinger, Benjamin Bœsinger épouse en 1717 Madeleine Freyss, veuve du boucher Jean Georges Stahl de Schiltigheim.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 376, n° XIV)
A° 1717 den 19. Octobris seind auff ertheilte Erlaubnuß des Herrn Amtmanns sub dato 9. ej. und Zweÿmahl. ordentlichen Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet Worden, Joh: benjamin Bösinger der ledige Metzger allh. Mstr. Joh: Absolon Bösingers, des Müllers zu Pfortzh. Marggraff. durrlachischer Herrschafft ehl. Sohn, v. Frau Magdalena Weil. Mstr. Johann Georg Stahlen, geweßenen Burgers v. Metzgers allh. nachgelaßene Wittwe, wie solches bezeugen, Johan beniamin beßinger als hochzeiter, magtalehna stali, hannß Jörg freÿß als brutter (i 192)

Originaire de Bischheim, Jean Georges Stahl épouse en 1687 Madeleine Landgraff, veuve du boucher Laurent Vogt puis en 1694 Madeleine Freyss
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 96)
Anno 1694. d. 2. Febr. Hannß Georg Stahl der Metzger allhier, v. Jgfr. Magdalen, Lorentz Freÿßen hießigen burgers ehl. Tochter (i 53)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 30)
1687. Hans Georg Stal der ledige metzger Michel Stalen von Bischheim deß metzgers ehelicher Sohn, v. Fr. Magdalena weiland Lorentz Vogten deß geweßenen metzgers allhier hinderlaßene eheliche wittib seÿnd d. 27. Aprilis 1687 nach geschehener außruffung ehelichen alhier copulirt v. eingesegnet worden (i 18)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 40)
1670. Zinst. 19. Aprilis Lorentz Vogt, Clauß Vogts Metzgers v. Burgers allhier ehl. Sohn, v. J. Magdalena Jacob Landgraven seel. geweßenen Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, sind auff zwiefache proclamation ehl. eingesegnet worden + obÿt Anno 1685 (i 24)

Benjamin Bœsinger s’adresse aux Quinze pour devenir bourgeois comme il n’a pas servi un an chez un boucher de la Ville. La tribu estime qu’il s’agit d’un cas exceptionnel pusiqu’il fait partie des 24 bouchers de Schiltigheim qui ont le droit de commercer à Strasbourg. Les Quinze se réfèrent à une décision de 1695 d’après laquelle les bouchers de Schiltigheim ne sont pas considérés comme des étrangers. La tribu pourra délivrer un certificat d’admission moyenant paiement de 5 livres.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Benjamin Bösinger Ca. E. E. Zunfft Zur Bluhm pt° Zunfftrechts
(p. 136) Sambstag d. 5. May 1725 – Moss. nôe Johann Benjamin Bösingers des Metzgers Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister Ppal ist laut mit Kommenden Zunfft bescheids puncto eines Scheins Zu hiesigem Zunfft undt Burgerrecht an Mghh. verwießen worden, Bitt undtg. dispensando gnädig Zu erkennen, daß ihme gedachter Schein ertheilt werden möge.
Gug weilen Gegners petitum ein Casus extraordinarius ist, der sich noch niemahlen allhier begeben hat, alß bitt underth. umb Deputation, et facta relatione setzt H. Ppal dieses begehren Zu Mgh. Erkantnuß. Moss bitt auch umb Deputation. Erkandt Ober Handwerck Herren.

(p. 176) Sambstag d. 9. Junÿ 1725 – Iidem [Obere Handwerck Herren] per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Benjamin Bösinger der Metzger Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister den 5. Maÿ jüngst per recessum Klagend angebracht daß er laut damahl Vorgelegten Zunfft bescheidts /:so vom 26. Aprilis 1725. Krafft Welches auff sein Bösingers begehren daß Ihme mit einem Schein umb Groß Zünfftig werden Zu können, wilfahrt werden möchte.
Erkandt weilen der Implorant allhier seine dienstjahr nicht articulmäßig außgestanden, alß seÿe er mit seinem gesuch ab: und an hoher orth billich Zu Verweißen:/ pt° eines Scheins Zu hiesigem Zunfft: undt Burgerrecht er von gnd. Zunfft ab: und an Mghh verweißen worden seÿe, mit Unterthäniger Bitt dispensando gnädig Zu erkennen, daß Ihme gedachter Schein ertheilt werden solle. Auff Welches die beklagte Zunfft geantwortet, Weilen Gegeners petitum ein Casus extraordinarius, der sich noch niemahlen allhier begeben habe seÿe, alß bäthen sie umb Deputation, undt setztens Facta relatione Zu Mghh. Erkantnuß, welche Deputation dann auch willfahrt und beseßen worden seÿe, da der Implorant sein begehren widerhohlt, und Weithers nichts beÿsetzt, nahmens der Imploranten seÿen Zugegen geweßen H. Johann Friderich Pfeffinger alß Zunfftmeister undt Johann Peter Keÿm welche nochmahlen widerhohlt, daß es ein Casus extraordinarius beÿ fügend der Implorant habe seinen eigenen Metzgerbanck allhier, habe aber nach jnnhalt hießiger Ordnung die I. Jahr allhier beÿ hießigen Meistern Knechts weis nicht Verarbeithet die Zahl der Metzger zu Schiltigheim seÿe auff 24 gesetzt, dem so herein Zu metzgen die Gerechtigkeit haben, und wurde falls dem Imploranten willfahrt werden solte ein platz zu Schiltigheim lär, und bekämen die hießige Metzger einen Meister mehr. Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß es auff die Frag ankomme, Ob die Metzger Zu Schiltigheim Welche die Gerechtigkeit haben herein Zu Metzgen alß frembd zuachten ? Es seÿe aber diese Frag A° 1695. auch beÿ MGhh. Vorgekommen und in Negativum erörtert worden, vid. Mghh. Mem. de dicto anno fol. 143. Ille ließt solchen passage ab, undt meldet darauff daß beÿ sothaner der sachen bewandtnuß der bedacht dahien ausgefallen seÿe, daß dem Imploranten dispensando gegen erlag 5. lb. das Große Zunfftrecht Zue conferiren, mithin Ihme mit einem Zunfft Schein zu erhaltung des burger rechtens Zu willfahren. Die Genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Originaire de Metzingen, Benjamin Bœsinger achète avec sa femme Madeleine Freyss le droit de bourgeoisie en réglant le tiers de l’ancien tarif.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1353
Beniamin Beßinger d. Metzger Von Mertzingen geb. und seine ehefr. Magdalena Freÿßin Von Schiltigheim erhalten das br. umb die tertz d: alt: b: wollen beÿ E. E. Zunfft d. blum dienen, Jur. et prom : 21.ten Junÿ 1725. [in margine :] Verreyst d 10.te, Sept. 1737

Madeleine Freyss meurt en 1736 en délaissant six petit-enfants issus de son fils Jean Georges Stahl et de Marie Madeleine Stœber. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 414 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2087 livres, le passif à 55 livres
1736 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 32) n° 1019 (971)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegender und fahrender, Verändert und unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme frau Magdalena Boesingerin gebohrne Freÿßin des Ehren und Vorgeachtenn Herren Joh: Benjamin Boessingers metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seel. nach ihrem den 2. Junÿ dießes führwährenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenen dötlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. hannß Jacob Zimmerers ohlmanns und H. hannß Geörg Freÿßen würdens Zum schwanen beeder burgern Zu Schiltigheim, davon aber der erstere unpäßlichkeit halbe, anfänglich nicht Zugegen war, als geordnet und geschworenen (…) Vögten weÿland Hannß Georg Stalen deß geweßenen metzgers und burgers Zu gedachtem Schiltigheim mit Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Stöberin seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter sechs Kindern und resp. Enckeln, Nahmentlich Johann Geörgen leedigen metzger Knechts, Mariæ Magdalenæ, Benjamin, Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Lorentzen, alle der stahlen zu gleichen portionen und antheilern ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben in deren Nahmen weilen sie allhier ohnverburgert hierbeÿ (…) ferner erschienen S. T. H. Joh: Ulrich Kammerer seÿler und gedachten Ehrsahmen Kleÿnen Raths jetzmahliger wohl ansehnlicher beÿsitzer, fleißig Inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber selbsten, Johann Heinrich Seiler dem Metzgerknecht und Catharinam Runnenmännin die dienstmagd (…) Actum in præsentia und fernerm gegenseÿn obermelter frauen Staliin der Kinder Enckele und Erben mutter und H. Johann Christoph Vincato notarÿ und ambtschreiber deß ambts dorelßheim von mehrgemelter Enckeln Vögten erbettenen beÿstandrs wie auch H. Johann Daniel Stöbers Notariatus Candidati dero ferneren assistenten Straßburg Montag d. 25. Junÿ 1736.
Declaratio der Erbs Interessenten Vnd Wittibers vber die auffgerichtete Eheberedung und Codicillum Reciprocum. So viel dem wittiber betrifft so bezeugt er sowohlen wegen der Eheberedung als dem Codicillo reciproco völliges Vergnügen zu haben maßen er dabeÿ acquiesciren wolle, H. Notarius Vincato aber als der Stalischen Kinder, respê Enckeln und Erben erbettener beÿstandt ist Zwar auch beedes mit der Eheberedung und dem Codicillo zufrieden allein er Desideriren nur dießes dabeÿ, daß in deme Erwehnten Codicillo der herr Notarius Lang nicht gemeldet ob die verstorbene seel. in der minut sich entweder eÿgenhändig unterschrieben oder unterzeigeret habe, bitt sich davon die Muinut Zu Inspectiren.

In einer allhier Zue Straßburg an der Steinstraß gelegenen vndt Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im mittlern hauß Erhen, In der Obern stub, In der obern stub Cammer, Im untern hauß Ehren, In der untern Küchen, In der Knechts Kammer – zu Schiltigheim
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung und einem metzig bäncken allhier zu Straßburg (T.) erstlichen eine behausung bestehend in einem fordern hauß und nebens gebauen, scheur, Stallung und bronnen ane der Vorstatt steinstraß (…)
(f° 15) (T.) It. ein metzger banck allhie Zu gedachtem Straßburg unter der kleinen metzig (…)
(E.) It. ein dritter theil vor ohnvertheilt dvon die übrige zw. tertz fol. (-) fac. (-) beÿ dem wÿdemb beschrieben seind, Von vnd ane einer behaußung, Scheur, Stallung v. garth. Mitten In dem dorf Schiltigheim (…)
Wÿdem, Welchen die Verstorbene frau Bößingerin seelig von weÿland herrn Hannß Georg Stahlen geweßenen metzger und burgern Zu Schiltigheim Ihrem Ersten Ehemann seelig blebtägih genoßen (…)
It. Ein In Zweÿen bretter, bestehender Metzig banck allhier zue Straßburg vnter der Kleinen metzig (…)
(f° 37-v) Norma hujus inventarÿ. Coapie der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des Wittibers Nahrung, Zwo Silberposten (Ist im Mundo außzulaßen)
Der Erben unveränderten Großmütterlich Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. leeren vaß 1, Sa. Silbers 9, Sa.Goldenen rings 1, Sa. der baarschafft 10 ß, Sa. Antheil ane einem hauß 148, Sa. Eigenthums ane ligenden gütern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Schulden 40, Summa summarum 482 lb – Schulden 68, Nach deren Abzug 414 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 155, Sa. Schiff und geschirr Zul fuhrwerck v. ackerbau gehörig 25, Sa.bau: hand vnd Scheurengeschirrs 3, Sa. Ohmet stroh v. beßerung 7, Sa. Pferdt 19, Sa. blumen auf dem veld 50, Sa. früchten auf dem Kasten 38, Sa. Rindviehs 45, Sa. Wein v. Leere Vaß 52, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 415, Sa. Eigenthum einer behaußung 800, Sa. Eÿgenthumb einem Metzigbanck 180, Sa. Eÿgenthumb ane ligenden gütern 209, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 71, Summa summarum 2087 lb – Schulden 55, Nach deren Abzug 2032 lb
Stall summa 2942 lb
Copia Codicilli – 1716 (…) auff Mittwoch den 2. deß monats Decembris nachmittag umb Zweÿ uhren der Ehrsame und bescheidene Hannß Geörg Stahl, burger und metzger allhier zu Schiltigheim und fraw Magdalena gebohrne Freÿsin seine Ehelichen Haußfraw beede Eheleuthe mich ends unterschriebenen deß Ambts Illkirch verordnet und beeÿdigten Ambtschreibern (…) In Ihrem Inwohnendte behausung daselbsten In die unterste stub deren fenster gegen der gaß und In dem hoff sehenf, requiriren und erfordern lasen, der mann Kranckh beede aber mit stehent und gehendten leibs guter Vernünfftiger sinnen und verstandt – Simonnaire Ambtschreiber
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Freÿtagden 26. Augusti (…) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Benjamin Bösinger, metzger auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendbegabte frau Magdalena Bösingerin gebohrne Freÿßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, gesinder gehend und stehender Leiber (…) So dann Herrn Johann Philipp Fettichs und Johann Georg Riedle beder mein des Notarÿ Scribenten von hier gebürtig – Johann Daniel Lang Notarius

Benjamin Bœsinger se remarie en 1736 avec Anne Vix veuve de Jean Jacques von Bœrsch : contrat de mariage, célébration. Le marié accorde à sa femme l’usufruit de sa maison, la femme fait de même de la sienne en faveur de son mari
1736 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 841
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Vorachtbahren herrn Johann Benjamin Bößingern, Metzgern Wittibern vnd burgern allhier alß dem Bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ von Börsch gebohrner Vixin weÿland herrn Hannß Jacob v. Börsch geweßenen Garthners ane Steinstraß seel. hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin andern theils

Zum Sechßten, der Wÿdembs belangend, so thut der hr. hochzeiter hiemit vnd In Crafft dießes, seiner Fr. hochzeiterin Zu einem lebtägigen vnd doch wiederfälligen wÿdemb Verschrieben, die helffte an einer Vordern Behaußung vnd Nebenß gebäuen, sampt Scheur vnd Stallung, sampt allen deßen ubrigen Rechten und gerechtigkeiten allhier In der Vorstatt Steinstraß einseith neben H. Johann Jacob Zÿsig dem Sattler Ehevögtlicher weiß anderseit neben hannß Michel Braunwald dem färbern hinten auf Hn Joh: Balthasar Bischofs alten dreÿer des Pfthrns Garten stoßend gelegen, für freÿ leedig Vnd Eigen (…)
Siebendens, will Sie die Frau hochzeiterin Ihrem liebwerthen bräutigamb, So fern Sie vor ihme dießes Zeitliche, es geschehe gleich mit oder ohne Verlaßung Ehelicher Kinder gesegnete, Zu einem gleichförmigen gegenwÿdem Verschrieben Ihre helffte ane einer auch In der Vorstatt Steinstraß gelegener behaußung, einseith neben der Garthner Zunfftstub, anderseith neben Mr Heinrich (-) dem Schuhmacher, hinten auf dem Lempischen Garthen stoßend für freÿ leedig vnd Eigen, davon die übrige helffte Hannß Rothen dem Garttner ane Steinstraß Ihren Schwehrvatter Zuständig, worbeÿ aber Expresse Versehen, wann Sie die Fr. Hochzeiterin oder Ihre Erben allenfalls diejenige 600 fl. welche besagter hannß Roth Vermeint auf der Jetzt In wÿdemb Verschriebene helffte haußes bezelt Zu haben, Ihme wieder lüfern müßen, so sellen solche auff Ihre er hochzeiterin ohnveränderten Mittlen bezalt werden
Actum In gegensein H. Andreas Jösten, Garttner ane Steinstraß der Ehefrauen Vogten, Auf seithen deroselben, so dann auf des H. Hochzeiters seithen H. Johannes Georg Stufels Metzgers und burgers allhier Straßburg Mittwochß den 31. 8.bris 1736. [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeitrer, Anna Von börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. dominica XXIV et XXV Trinit. proclamati sunt Benjamin Bößinger der Metzger u. burger alhier, v. fr. Anna geb. Vixin, weÿl. Johann Jacob von Börsch gewesenen Gartners v. burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 21. Novembris [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeiter, Anna berchin als hohzeitrin (i 144)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Benjamin Bœsinger et Anne von Bœrsch à se marier bien que le deuil ne se soit pas encore entièrement écoulé
1736. Conseillers et XXI (1 R 219) – Beniamin Bößinger der burger und metzger und Anna von Börsch beede Verlobte erhalten Dispensation in der trauer: Zeit. 535.
(p. 535) Sambstag d. 10.ten 9.bris. – Römer Nomine Beniamin Bößingers des hiesigen burgers und metzgers und Annæ gebohrner Vixin Weÿland Johann Jacob von Börsch gewesten burgers und gartners allhier hinterlassener Wittiben, beeder Verlobten, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, sambt Beÿlagen Sub Lit. A. B. et C. pro gratiosa Dispensatione in tempore Luctus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird denen Imploranten, in ansehung nach innhalt des Memorialis und der angefügten beÿlagen, an besagten tempore Luctus nicht gar Viel Zeit mehr fehlt, keine Confusio sanguinis Zu beförchten ist, und des Imploranten handwerck eine Ehegattin erfordert, sich mit einander Zu Verheürathen Obrigkeitlich erlaubt und ihnen die dazu wegen noch nicht völlih Verfloßener Trauer: Zeit nöthige Dispensation, gegen erlag Zweÿ pfund pfenning in das Gemeine Allmoßen, Willfahrt.
Deputati H. Rht. Hirschel und H. Rth. Cappler.

Fils de jardinier, le jardinier Jacques von Bœrsch se marie en 1734 avec Anne Vix, fille du jardinier Thiébaut Vix : contrat de mariage, célébration
1734 (24.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 53
Eheberedung – persönlich kommen Unndt Erschienen der Ehrb: Unndt besch: Jacob Börsch leediger G. und burger alh: mit Hn Hannß David von Trimbach G. ahne ged. Ststrß. Unndt burg: hierselbsten seinem geschwornen Vogt Verbeÿstandet hochzeither ahne Einem
So dann die Ehr: und tugendbegabte Anna geb. Vixin deß auch Ehrb: undt besch: Dieboldt Vixen auch G. ahne mehrbesagten Ststrß Unndt burg; von hier Eheliche dochter mit beÿstandt deselben hochzeiterin andtern theils
Actum Straßb. d. 24.ten Martÿ A° 1734. + des hochzeiters Handzeichen, Anna Vixin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
1734. Domin: Jubil. et Cant. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 26. Maj ehelich eingesegnet worden Hans Jacob von Börsch der ledige gartner vndt Burger allhier, Hanß Von Börsch geweßenen Burgers vndt Gartners allhier Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Vixin dieboldt Vixen deß Burgers vndt gartners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] xd ießes ist daß Zeÿchen deß hochzeiters, Anna Fixin als hochzeiterin, Andreas von Börsch als brutter (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à côté du poêle des Jardiniers qui appartient pour un quart au mari.
1735 (5.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 94
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So der Ehrb. undt bescheid: Jacob v. Börsch Garthner ahne Ststrß, Unndt Anna gebohrner Vixin beede Eheleuthe Unndt burgere alhier Einander in Ihr ohnlängst angetrettenen Ehestandt für ohnverändert Zugebracht, Welche nahrung Undt güther /:damit mann Sich ins Künfftig wegen der in Ihr Einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung Zu regulieren wiße (…) invetiert und ersucht
Straßb. auff Sambstag den 5.te, Martÿ Anno 1735.
In Einer in der Vorstatt Steinstraß neben der Garthner Stuben gelegenen Unndt dem Ehemann Zur ¼ gehörigen behaußung beschrieben worden

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1747 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 360-v
Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein der hohen schul allhier schaffner H. Philipp Jacob Oesinger – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, scheur, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem gemeinen gäßlein, anderseit neben Johann Michael Bohner dem sattler theils Claude Besson dem fuhrmann, mit dem garten auff Clemens Reiff des holtzhändlers garten

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Keck, assesseur au Petit Sénat et échevin chez les Tonneliers

1750 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 574-v
Johann Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein H. Johann Friedrich Keck des biesieders und E.E. kleinen Raths beÿsitzer als E.E. Zunfft der Kieffer Schöffen – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung, schuer, stallung, bronnen, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstadt Steinstraß, einseit neben Johann Jacob Zisich dem sattler, anderseit ist ein eck ane einem gäßel, hinten auff deb Bischoffischen garten
so dann einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Lorentz Stahl dem metzger von Bischheim am Saum, anderseit neben Martin Mann dem metzger wittib, hinten auff den Rindshäutergraben – davon gibt man 13 ß ane bodenzinß

Benjamin Bœsinger meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 2 604 livres, la masse propre aux héritiers de 1 307 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 112 livres, le passif à 2 798 livres. Les experts estiment la maison provenant de Jean Daniel Schweighæusser à 600 livres

1781 (28.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 243
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Herrn Benjamin Bösinger, des ältern gew. Metzgers und Brs allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem leztverwichenen Frohnleichnamstag den 14. Junii diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Tugendbegabten Fraun Annä gebohrner Vixin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Diebold Rieder ga St St. u. brs allhier, den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen – So geschehen in der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Straßburg ohnfern dem Hirzhorn gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero d.runten beschriebener behausung, Dienstags d. 28.t Augusti et seq. A. 1781.
Der Abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. H. Benjamin Bößinger, den jüngern Metzger Wittiber u. br allhier in den dritten haupttheil, 2. Frau Mariam Margaretham Schneeganßin geb. Bösingerin, H. Friedrich Schneegans des Metzgers und brs allhier Ehegattin, unter deßen authorisation in den dritten haupttheil, So dann 3. Frau Mariam Magdalenam Bischoffin geb. Bößingerin, H. Johann Philipp Bischoff des biersieders u. brs allhier Eheliebstin, von ihrem Ehemann hierbeÿ authorisirt in den dritten haupttheil. Alle dreÿ des Erblaßers mit eingangs erwehnter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben

Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Indeme bede Zertrennte Eheleute vermög hievor copeÿl. enthaltener Eheber. § 2.do ein unverändert Guth stipulirt aber bedersetige in die Ehe gebrachte Mittel Zu inventiren hinderlaßen haben (…)
liegende güther (25 stück), beßerung ane lehengüthern (26 stück)
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl. 1 Behs. bestehend in vorder und hinder Gebäu Hof, Hofstatt, Scheuer, Stallung und bronnen s. 1. Garten so ohngefär 1 ½ Vzl. gros m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Vorstadt Steinstraß 1.s. neben Mr Roos dem Sattler Z. th. und Z. th. an dem Garten neben H. Georg Heinrich Steinbach dem Metzger ehevögtl. weiß, 2.s. neben weil. H. Joh. Martin Schwind des jüngern Kiefers Wb. Erben hinten auf H. Clemens Reif des gew. holzhändlers Wb. Erben stos. gel. so über den 20.me ledig eigen. Es wurde aber solche Beh. s. Zugehörde durch H: Sebastian Huber Werck Mr u. H. Joseph Kaltner Wck Mr des Maurhofs ausweißl. deren Zu mein Not. Concept übergebenen Abschatzung Zedels vom 1. 7.bris 1781 taxirt vor 600, Das Gärtlein aber durch Eingangs erwehnten Inventir Schätzer æstimirt pro 15, zusammen 615. Hierüber meldet i. deutsch perg. Kfbrf. in alh. C. C. Stb. gefert m. dero anhgd. Ins. verw. s. dato 23. Maÿ 1742. wobei ferner 1. Augenschein von Seiten E. E. Kleinen Raths vorgenomenen s. dato 23. Xbris 1748.
(E.) It. die helffte an 1. Behs. in vorder u. hinder Gebäuden bestehend Scheuer, Hof, hofstatt, Stallung u. Bronnen auch 1. Gärtl. so ohngefär 1 ½ Vzl. gros alh. zu Straßbg. dero Vorstadt Steinstraß 1.s. neben H. Joh. Jakob Zisig dem Staller ehevögl. weiß Z. th. und Z. th. H. Brantz dem Meelhändler, 2.s. neben weil. Joh. Michael Braunwald des gew. Schwarz u. Schönfärbers Erben hinten auf vorbes. Brantz den Meelmann Zieh. gel. (…)
(T.) 1. häusl. u. hfs m. deßen Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg hinter dem Steinstraßer Bollwerck (…)
(T.) 1. Behs. u. Hoffstatt mit dero Zugehörden u. Rechten allhier Zu Straßb. hinter vorgemelten Steinstraßer Bollwerck rings um auf das Allmend Zieh. gel. so über den 20.me ledig, eigen und nach Maßgab der bei diessem Concept befindl. Abschatzung Designation gewürdiget pro 300. Es hat aber der verstorbene die Hofstatt solcher Behausung von Löbl. Stadt Pfenningthurn als einen lären Allmend Platz acquirirt und darauf solche Behausung erbauen laßen.
(T.) Und dann die helffte vor unvertheilte an einer Behs. in vorder (supra) so vorger fol. et sq. mit mehren bechrieben, 520, Über solche wehrend dieser Ehe aquiriten behausung helffte bes. Kfbrf CCtb. sub dato 29. maÿ 1747
Eigentum an einem Metzig banck. (E.) Nemlich die helffte an 1 Metzig banck an der Kleinen Metzig jenseit des Pfgth. am Rindshäuter Graben, (…)
T. Neml die helffte an dem vorher f. et sqq. beschriebenen metzig banck (…) 177, hierüber bes. 1 in allh. CCsb. Kfbrf sub dato 29. maÿ 1747
Ergäntzung der Wb. ermangelden unverändert guth, Nach Anleitung des über dero erstern Ehemanns Verl. (weÿl. Jakob von Börsch GAStr. Verl. Not. Schmid d. 11. junÿ 1736 (…)
(f° 19-v) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Wb. unverändert Vermögen, Sa. Eigentums an lieg. Gütern 398 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 2 lb, Sa. Ergäntzung 2203 lb, Summa summarum 2604 lb
Diesemnach wird der E. unveränderte Gut bezeichnet, Sa. Manns Kleider u. weis Getzeugs 14 lb, Sa. Antheil an I. Beh. 520 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigent. an lieg. Gütern 115 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 1 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 478 lb, Summa summarum 1307 lb
Endlich wird auch das gemein und theilbare Gut consignirt und beschrieben, Sa hausraths 84 lb, Sa Schiff und Gesch. zum feld u. Ackerbau 21 lb, Sa Pferd und deren Geschirr 58 lb, Sa Früchte in der Scheur 99 lb, Sa. häu und Stroh 23 lb, Sa. Tabacks 35 lb, Sa. Blumen auf dem feld 20 lb, Sa. Wein und Faß 76 lb, Sa. Silb. Geschmeids 3 lb, Sa. Gold ring 2 lb, Sa. Baarschafft 150 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1290 lb, Sa. Eigenthums en liegenden Gütern 69 lb, Sa. Beßerung an Lehengütern 16 ß, Summa summarum 2112 lb – Schulden 2798 lb, T. pass. onus 686 lb – Stall summ 3277 lb
Wittum welchen der Entseelte von weiland Fraun Magdalena Bösingerin geb. Freÿsin seiner den 2. Junÿ 1736. verstorbenen erstern Ehefrau lebtägig genoßen hat. Vermög der zwischen ihme und der Wÿdems Stiffterin d. 27. Septembris 1727 vor H. Simonaire dem Amtschreiber zu Illkirch passirten Eheberedung §° 2.do
Eheberedung (…) den 30. Octobris 1736, Johann Jakob Ölinger Nots.
Copia Codicilli 13. sept. 1773, Not Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 6 400 florins
1781, Livres de la Taille (VII 1180) f° 302
Blum N° 5235. Weÿl. Benjamin Bößinger Sen. geweßenen Metzgers und burgers Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 185. 3277 lb 6 ß 1 ½ d die machen 6400 fl. Verstallte 6100 fl. Zu wenig 300 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo ) 18 ß – 7 lb 4 ß
und 6 Jahr in Simplo – 2 lb 14 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. – 2 ß
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d, (Summa) 16 lb 2 ß 6 d
das Simplex nachgelaßen, restiert 13 lb 15 ß 6 d
dt. 15. Xbris 1781.

Anne Vix loue la maison à ses deux gendres le boucher Frédéric Schneegans et l’aubergiste Jean Philippe Bischoff.

1782 (17.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) Joint au n° 243 du 28 août 1781
Zuwißen seÿe hiermit, daß an zu end gemelten dato Zwischen Fraun Anna Bösingerin geb. Vixin, weiland H. Benjamin Bösinger des ältern gew. Metzgers v. Brs allhier Wb. beÿständlich Herrn Diebold Rieder GAStSt u. brs. allhier an einem
und Herrn Friedrich Schneeganz dem Metzger wie auch Joh. Philipp Bischoff dem biersieder allhier beede, tochtermänneren am andern theil, nachfolgende Lehnung wißend und wohlbedächtlich getroffen worden als
So will hiermit Sie Frau Bösingerin als Wÿdemsnieserin ihres Ehemanns Verlaßenschafft ihren erstbesagten tochtermännern in Lehnung und Genuß abtretten in der alhier zu Straßburg an der Steinstraß neben den Schwindischen Erben gelegenen behausung, die Scheur, samtliche Stallungen samt den darüber befindlichen bühnen und Schopffen, so dann den Hof, dagegen verpflichten sich die tochtermänner gegen dem Genuß erstbesagter begriff Jährlichen auf Weÿhenachten 36 gulden
Straßburg Freÿtags den 17. May Anno 1782.

Anne Vix et ses enfants vendent la maison au tonnelier Philippe Jacques Brida moyennant 2 700 livres

1787 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 26-v
Fr. Anna geb. Vixin weÿl. Benjamin Bößinger gewesten metzgers wittib beÿständlich Diebold Rieder g: ane Steinstraß, H. Benjamin Bößinger der metzger, ferner Fr. Maria Margaretha geb. Bößingerin H. Friederich Schneganß des metzgers ehegattin, so dann Fr. Maria Magdalena geb. Bößingerin H. Johann Philipp Bischoff des bierbrauers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Brida des kieffer meisters
eine behausung bestehend aus vorder und hintergebäud, hoff, hoffstatt, bronnen, scheur, stallung und garten mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Rooß dem sattler meister, anderseit neben Friedrich Ziesich ebenmäßigen sattler, mit dem garten auf weÿl. Clementz Reiff des holtzhändlers erben – woran den mitverkäuffern kinder als ein vätterlich anerstorben guth gehörige Antheilen, ihro mitverkäuffende mutter mit natural genuß verfangen, auff den sie aber wißend und wohlbedächtlich ein vor all mal verzug gethan – um 5400 gulden

Fils de tonnelier, Philippe Jacques Brida épouse en 1774 Chrétienne Barbe Blind, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1774 (16. 7.bris), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 104
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte H. Philipp Jacob Brida, leedigen Kieffer Meister Hn Philipp Jacob Brida des Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier mit der Ehren und tugendsamen fraun Maria Salome gebohrner Perßin ehelich erziehlten Sohn, als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Christinä Barbarä Blindin, H. Lorentz Blind des Hueffschmidts und burgers dahier in erster Ehe mit weÿland frauen Eva gebohrner Greinerin seelig erzeugten tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Freÿtags den 16. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Philipp Jacob Brida als Hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin, Joh: Gottfried Redslob sonst Retzloff als vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21-v n° 8)
In diesem 1775. Jahr sind nach (…) geschehener proclamation Mittwoch d. 22. Mart. gleich mit der bettstunde ehelich copulirt worden Philipp Jacob Brida lediger burger und Kieffer alhier Philipp Jacob Brida burgers und Kieffers alhier ehel. Sohn mit Jungfr. Christina Barbara Blindin Lorentz Blind burgers und huffschmid alhier ehel. dochter [unterzeichnet] Phflipp Jacob Brida als hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 278 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1775 (12.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747) n° 233
Inventarium über des Ehrengeachten H. Philipp Jacob Brida, des jüngern Kieffer Meisters und der Ehren und tugendsahmen Fraun Christinä Barbarä Brida gebohrner Blindin beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1775 – welche der ursachen alldieweilen in ihren den 16.ten Septembris 1774. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to expresse enthalten, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿsein H. Philipp Jacob Brida des ältern Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen H. Vaters und H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers dahier der Ehefrauen eheleiblichen H Vaters, Straßburg Mittwochß den 12. Aprilis Anno 1775.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungsweiß bewohenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eigenthümlich guth, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs wie auch holtz reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 5, Sa. Weins, brandenweins und Eßig 164, Sa. Silbers 18, Sa. der baarschafft 4, Summa summarum 72 lb – Und wann darzu gerechnet wird deßen helffte ane denen haussteuren 55, des Ehemanns völlig eingebrachtes eigenthümliche Vermögen 328 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 278 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 225, Summa summarum 365 lb – Darzu gerechnet dero Helffte ane denen Haussteuren 55 lb, der Ehefrauen eigenthümlich guth 420 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Riff femme du cordier Jean Frédéric Galster

1789 (21.9.), Not. Wengler (6 E 41, 1531) n° 191
Inventarium über Fr. Maria Salome Galsterin geb. Riffin Mr Johann Friedrich Galster des seilers ehefrau nach ihrem am 13. dieses laufenden monats und jahrs aus dieser welt erfolgten tödlichen hintritt, auf ansuchen des wittwers
Benennung der erben, 1. Johann Georg Riff den meelhändler, 2. H. Mag. Johann Daniel Riff den lehrer im alhiesigen gymnasio, 3. H Johann Friedrich Riff den säckler, 4. H Johann Konrad Riff den müller zu Niederbesdorf Hanauischer herrschafft, aller der defunctæ leiblichen H brüder
in einer an der vorstatt steinstraß gelegen H. Philipp Brida den kiefer und weinhändlers eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
ergäntzung 524 lt 4, einbringen 2 lt 16 – extract, Inventarii über weil. Konrad Heintz den Kronenwirt zu gedachten Bischheim, ambtschr. Klein Bischheim am Saum

Philippe Jacques Brida meurt en fructidor III en délaissant quatre filles. La masse propre à la veuve est de 1842 livres, la masse propre aux héritiers de 3369 livres. L’actif de la communauté s’élève à 16 079 livres, le passif à 23 996 livres

1797 (25 vend. 6), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 538
Inventarium über des weiland bürgers Philipp Jacob Brida gewesenen bierbrauers Vermögens Nachlaßenschafft, angefangen den 24. Messidor V, nach seinem den 18. Fructidor 3. Jahrs erfolgten Absterben, auf Ansuchen dessen Wittib bürgerin Christine Barbara geb. Blind beÿständlich des burgers Lorenz Blind jüngern hufschmids ihres bruders
der Verstorbene hat mit seiner Wittib erzeugt nachbemanste 4 Kinder 1. Jungfrau Margaretham Barbaram Brida so über 21 jahr alt daher majorennis beiständlich des bürgers Andreas Kuntz beckers, 2. die bürgerin Mariam Magdalena geb. Brida des bürgers Benjamin Kuntz handelsmanns Ehefrau, 3. Jungfrau Mariam Salome Brida so bald 14 Jahr alt und 4. Margaretham Eleonoram Brida ihres Alters 11 ½ Jahr dieser beÿden minderjährige töchter wurden zum vogt erwählet der bs Joh: Jakob Mockel Kiefer

in einer an der Streinstraße gelegen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung N° 29
(f° 7) Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare massam gehoerig. Nemlichen eine bierbehausung bestehend aus Vorder: und hinter: Gebäude einem brauhaus hof hoffstatt bronnen Scheuer Stallung und Garten mit N° 29 bezeichnet samt allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Vorstadt Steinstraße einseit neben den br Johann Roos Sattler anderseit ist zum theil ein Eck an eine nicht durchgehenden Gäßlein und zum theil neben dem br Joh: Friedrich Zißig ebenmäßigen sattler, hinten auff b. Meÿers holtzhändlers Garten, hier ohnpræjudicirlich mit Vorbehalt des Eigenthums dem Ankauf nach angeschlagen wird pro 12.000 livres, darüber ist vorhanden Kaufbrieff C. C. Stub vom 16. Januarÿ 1787
Ergäntzung, Not. Thenn den 12. Aprilis 1775
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vormoegen, hausrath 210 lb, silbers 5 lb, gold. Ringe 45 lb, activ schulden 300 lb, ergäntzung 1282 lb, Summa summarum 1842 lb
der Kinder und erben unverändertes Guth, Kleÿdung 164, hausrath 272 lb, leere Faß 9 lb, Ergäntzung 3387 lb, Summa summarum 3669 lb – Schulden 300 lb, Nach deren abzug 3369 lb
Theilbare Massa, hausrath 617 lb, Faßer biers Werckzeugs schiff und Geschirr zur Kiefer und bierbrauerei gehörig 1643 lb, silbers 1 lb, baarschafft 516 lb, Activ schulden 27 lb, behaußung 12 000 lb, Mobilien welche Jfr Margaretha Barbara Brida erhalten 191 lb, Maria Magdalena Kuntz empfangen 1083 lb, Summa summarum 16.079 lb – Schulden 23.996 lb, In Vergleichung 7916 lb
Copia der Eheberedung vor Not. Joh: Heinrich Thenn den 16. Septembris 1774 aufgerichtet (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 10 du 25 vend. 6

Marguerite Barbe Brida femme du brasseur Jean Baptiste Lipp acquiert les parts de maison de sa mère et de ses sœurs en en devenant seule propriétaire.

1817 (18.1.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9966
Christine Barbe Blind veuve de Philippe Jacques Brida brasseur, Marie Madeleine Brida veuve de Benjamin Kuntz marchand épicier, Jean Chrétien Kugler, négociant, père et tuteur naturel de Salomé et Caroline Eléonord procréés avec Marie Salomé Brida, Marguerite Eléonore Brida épouse de Frédéric Nathanael Horning ministre du culte protestant à Eckwersheim
à Marguerite Barbe Brida leur fille et sœur respective épouse de Jean Baptiste Lipp, brasseur
sept 8° par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe grange écurie et jardin y attenant avec toutes ses autres appartenances et appartenances [sic] sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 29, d’un côté une impasse et en partie Jean Frédéric Zisich sellier, d’autre en partie le Sr Bronner charron en partie le Sr Steinbach jardinier cultivateur, devant la rue, derrière le jardin du Sr Meyer – acquis pendant le mariage de Philippe Jacques Brida auteur des parties à la Chambre des contrats le 16 janvier 1787, pendant la communauté partageable par moitié – l’acquéreuse est déjà propriétaire d’un 8° suivant inventaire dressé par Me Ubersaal le 24 messidor 5 – moyennant15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 168-v du 24.1.

Registre de population 600 MW 32, p. 592, fauxb: de pierre 29 (i 339)
Brida née Blind, Christine Barbe, 1752, Propriétaire, veuve, (née à) Strasbourg
Lipp, Jean, 1772, Brasseur, Marié (né à) Colmar, (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Brida, Barbe, 177, Ep., Strasbourg
id. Jean, 1800, Strasbourg
id. Frédéric, 1806, Strasbourg
id. Louis Charles, 1815, (M), Strasbourg
id. Sophie, 1810, Strasbourg
(…)
Lipp née Vogt, Sophie, 1816, Ep. de Louis Charles, M. Strasbourg, (auparavant) Faub. de Pierre 16, Entrée oct. 1840

Originaire de Husseren près de Colmar, Jean Lipp épouse en 1799 Marguerite Barbe Brida : contrat de mariage, célébration
1799 (27 thermidor 7), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 80
Eheberedung – sind erschienen B. Johannes Lipp, hiesiger Bierbrauer, Burgers Joseph Lipp, Maurers Zu Häußern, Ober Rhein’schen département mit B. Katarina geborener Benitz ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Bürgerin Margaretha Barbara Brida, weiland Bs Philipp Jakob Brida geweßen Kiefers allhier mit br. Christina Barbara geborener Blind, dessen nunmaliger Wittib ehelich erzielte Jungfer tochter beiständlich Bs Johann Heinrich Kuhff hiesigen Strumpf Webers als Braut an andern theil
Straßburg an 27. thermidor siebenden Jahrs der fränckischen ohntheilbaren Republique
[unterzeichnet] jean Lipp als hoh Zeiter, Margaretha Barbara Brida als Hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 116 du 3 fru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 380)
Cejourd’hui 30° Thermidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Baptiste Lipp âgé près de 29 ans, garçon brasseur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Haeussern canton de Colmar, Département au haut Rhin fils de Joseph Lipp, maçon audit lieu & de Catherine Bonitz d’autre part Marguerite Barbe Brida âgée de 23 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Philippe Jacques Brida, tonnelier, et de Christine Barbe Blind (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 août 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 30 janvier 1776 (signé) jean babis Lipp, Margerith Barbe Brida (i 199)

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Adélaïde Fermier femme du jardinier Jean Charles Régnard Hodel

1832 (24.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adélaïde Fermier femme de Jean Charles Regnard Hodel, jardinier propriétaire, décédée le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Frédéric Hodel, tant pour lui que tuteur Guillaumette Adélaïde Amélie Fanni Edouard Hodel, 2. Charles Louis Hodel, jardinier propriétaire, 3. Wilhelmine Adélaïde Hodel, majeure, 4. Caroline Hodel, majeure, veuf et enfants de la défunte
Contrat de mariage devant Ehr. Stoeber le 20 messidor 13
meubles 587 fr
immeuble, une maison Faubourg de Pierre n° 29
2 autres petites maisons attenantes l’une à l’autre même Faubourg n° 37
marchandises 16.200 fr, passif 28.667 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 172 du 28.4.

Jean Baptiste Lipp meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (23.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger
Inventaire de la succession de feu M. Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur à Strasbourg où il est décédé le 20 avril 1842
Cejourd’hui 23 juin 1842 à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Marguerite Barbe Brida, veuve de feu Jean Baptiste Lipp, en son vivant Brasseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel comme ayant été commune en biens avec feu son dit mari suivant son contrat de mariage passé devant M° Bossenius Notaire à Strasbourg et en présence de témoins le 27 thermidor l’an VII de la République, enregistré, dont les principales dispositions seront ci-après analysées, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse dument autorisée à l’effet des présentes de M. Daniel Marbach, teinturier ci présent les deux demeurant à Strasbourg, 3° & de M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant en la même ville. Lesdits Dame Marbach Sr Lipp habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié et sous bénéfice d’inventaire de feu Jean Baptiste Lipp leur père
trouvé en la maison mortuaire sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 29
Analyse du contrat de mariage, 1) Donation par le futur à la future épouse d’une somme de 300 francs à titre de don matutinal, 2) Réserve d’apports & héritages respectifs, 3) Communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié entre le survivant & les héritiers du premier mourant, 4) Jouissance assurée du survivant de la moitié de la fortune du prémourant, 5) en cas de non existence d’enfant, jouissance au profit du survivant de toute la fortune du prémourant
acp 299 (3 Q 30 014) f° 93 du 25 juin – Mobilier de la communauté, 507, Garde robe du défunt 119

Comptes des successions de Jean (Jean Baptiste) Lipp et de son fils Jean Benjamin Lipp
1843 (1.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 81-v ssp du 25.1.1843
Compte de l’administration 1° de la succession bénéficiaire de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant Brasseur à Strasbourg
2° de la succession bénéficiaire de M. Jean Benjamin Lipp son fils vivant Tanneur, Président du Conseil de Prudhomme et membre du Conseil municipal de la Ville de Strasbourg y demeurant
rendu par 1° Dame Marguerite Barbe Brida veuve de feu Sr Jean Baptiste Lipp demeurant à Strasbourg, en qualité d’héritière réservataire pour un quart dudit feui Jean Benjamin Lipp son fils mais seulement sous bénéfice d’inventaire ainsi qu’il sera dit ci après, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg de sondit mari ici présent du même autorisée, 3° Et M. Charles Louis Lipp, Brasseur demeurant en ladite ville, Me Marbach et M. Lipp en qualité 1. de seuls héritiers avec dit feu Sr Jean Benjamin Lipp leur frère germain de feu Sr Jean Baptiste Lipp leur père, chacun d’eux pour un tiers et pareillement sous bénéfice d’inventaire et 2. conjointement pour six héritiers ou chacun pour 3/8 de leur dit frère Jean Benjamin Lipp
Observations préliminaires 1. Décès de M. Lipp père, inventaire. M. Lipp père est décédé en sa demeure à Strasbourg le 20 avril 1842. Le 23 juin suivant il a été procédé à l’inventaire des biens délaissés par M. Lipp père par M° Noetinger (…)
2. Renonciation à ladite communauté par Me V. Lipp (…)

Acte de notoriété dressé en 1869 après la mort de Marguerite Barbe Brida
1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement commu Dame Marguerite Barbe Brida veuve de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg et savoir ppertinemment qu’elle est décédée en ladite ville le 23 décembre 1856, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire et qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Charles Louis Lipp Brasseur demeurant à Strasbourg et Dame Barbe Sophie Lipp veuve de M Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg au profit desquels Madame Lipp née Barbe Brida leur mère a fait une donation à titre de partage anticipé aux termes d’un acte reçu M° Noeinger lors notaire à Strasbourg le 10 mars 1846
acp 578 (3 Q 30 293) f° 109-v du 1.3.

Marguerite Barbe Brida fait donation de la maison brasserie à son fils brasseur Charles Louis Lipp

1846 (10.3.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.323
A comparu De Marguerite Barbe Brida veuve de feu M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par les présentes, fait donation à titre de partage anticipé, conformément à l’article 1075 du code civil, à ses enfants et héritiers présomptifs, savoir
1° à M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, 2° et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier, les deux demeurant à Strasbourg, de l’immeuble ci-après désigné, sous les conditions & charges suivantes. Mad. veuve Lipp fait donation audit titre
à M. Charles Louis Lipp, susqualifié
D’une maison, brasserie, consistant en bâtimens de devant, bâtiment de derrière, cour, pompe, grange, écurie, jardin & dépendancess, située à Strasbourg faubourg de pierre, d’un côté une impasse & Monsieur Roederer, de l’autre M. Bronner, par devant la rue, par derrière M. Steinbach, cet immeuble N° 29. Ensemble tout ce qui y tient à clous, à mur & à cheville & ce qui est de nature immobilière, y compris les volets & jalousies, plus les chaudières, alambics, rafraichissoirs & en général tout le matériel servant à l’exploitation de la brasserie & tout ce qui est immeuble par destination, à l’exception des tonneaux qui ne sont pas à comprendre dans la donation
2. Et à la Dame Marbach, de la somme que ledit Sr Charles Louis Lipp aura à lui rendre aux termes du décompte qui suivra, sur la valeur de la maison
Etablissement de la propriété de l’immeuble. Mad. veuve Lipp a hérité un 8° de cet immeuble de son père M. Philippe Jacques Brida vivant brasseur à Strasbourg, dont elle était héritière pour pareille portion suivant qui’il est constaté par un inventaire dressé par M° Ubersaal alors notaire à Strasbourg le 24 messidor en V & elle a acquis les autres sept 8° de 1. De Christine Barbe Blind veuve de M. Brida ci-dessus qualifié, 2° De Marie Madeleine Brida veuve de M. Benjamin Kuntz vivant marchand épicier, 3° M. Jean Chrétien Kugler, négociant, tous demeurant à Strasbourg, ce dernier s’était porté fort pour ses enfants mineurs issus de son mariage avec feu De Marie Salomé Brida, 4° & De Marguerite Eléonore Brida, épouse de M. Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant demeurant à Eckwersheim, suivant acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Lesdites dames Kuntz, Kugler & Horning étaient chacune propriétaires d’un 8° de l’immeuble susdésigné, au même titre que Madale Lipp donataire & Mad. Brida née Blind était propriétaire de la moitié de ladite maison en sa qualité de commune en biens avec son mari, le prix de ladite liquidation se trouve entièrement réglé (…) Les conjoints Brida en avaient fait l’acquisition durant ladite communauté suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787
Charges, clauses et conditions (…) 3. La De donataire se réserve l’usufruit viager de la maison & dépendancess formant l’objet de la présente donation
Décompte sur la valeur de l’immeuble. La maison et dépendances dont il est fait donation à M. Lipp par sa mère sont évaluées à la somme de 50.000 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 18-v

Charles Lipp épouse en 1840 Sophie Vogt, fille de fabricant d’huile
1840 (11.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Contrat de mariage – Charles Lipp, brasseur, fils de Jean Baptiste Lipp, brasseur, et de Marguerite Barbe Brida
Sophie Vogt, fille de Philippe Jacques Vogt, fabricant d’huile, et de Sophie Schiff
régime de la communauté d’acquets
Donation éventuelle par les conjoints Lipp du droit de pouvoir se rendre acquéreurs au jour du décès du dernier vivant de leur maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 29 et de tous les ustensensiles de brasseur
Bail de 12 ans du 29.9. au profit des futurs époux de leur maison, ustensiles à l’exception du premier étage, pour 2000 francs de loyer annuels
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 63-v du 19.9.

Charles Louis Lipp et Sophie Vogt vendent l’arrière de leur jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est

1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.271
Vente du 20 février 1869. Ont comparu Monsieur Charles Louis Lipp, brasseur, et Madame Sophie Vogt, sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mad. Lipp de son mari dûment assistée et autorisée à l’effet des présentes (ont vendu)
à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est dont le siège est à Paris rue et place de Strasbourg pour laquelle est présent stipule et accepte Monsieur Emmanuel de Beausobre, Ingénieur principal de ladite Compagnie demeurant à Strasbourg
Un terrain de la contenance d’un are 74 centiares détaché d’une plus grande propriété sise à Strasbourg, faubourg de Pierre n° 43, section N du cadastre n° 29 ancien. Le terrain vendu est figuré teinté en rose sur un plan dressé à l’effet des présentes (…)
Etablissement de la propriété. Le terrain cédé à la Compagnie de l’Est dépend d’un établissement industriel situé à Strasbourg, faubourg de Pierres numéro 43 consistant en Maison d’habitation, bâtiments affectés à la fabrication de la bière, cour, écurie, jardin et dépendances. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Lipp pour lui avoir été attribué dans un acte portant donation à titre de partage anticipé fait devant M° Noetinger lors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 10 mars 1846 par lequel Mad. Marguerite Barbe Brida veuve de M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg & fait donation de l’immeuble en question à M. Charles Louis Lipp et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier demeurant à Strasbourg ses deux enfants avec attribution dudit immeuble à Mr Lipp l’un des donataires. Cette donation a été faite par Mad. veuve Lipp à Mr son fils à charge par lui d’acquitter une somme de 22.000 francs, dûe hypothécairement sur l’immeuble dont s’agit et de payer à la Dame Marbach la codonataire une somme de 14.000 francs. La Dame veuve Lipp née Brida avait recueilli un 8° de l’immeuble dont s’agit dans la succession de son père Monsieur Philippe Jacques Brida en son vivant brasseur à Strasbourg, duquel elle était héritière dans ladite proportion ainsi qui’il est constaté par l’inventaire dressé de la succession dudit Sieur Brida par M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 24 messidor an V et elle a acquis les autres sept 8° de sa mère Christine Barbe Blind veuve de M. Philippe Jacques Brida ainsi que de De Marie Madeleine Brida sa sœur veuve de M. Benjamin Kuntz en son vivant marchand épicier, de De Marguerite Eléonore Brida, épouse de Monsieur Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant domicilié à Eckwersheim enfin des enfants et représentants de Marie Salomé Brida sa sœur décédée épouse de Mr Jean Chrétien Kugler, négociant demeurant à Strasbourg aux termes d’un acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Philippe Jacques Brida et Christine Barbe Blind avaient acquis l’immeuble susdit durant leur mariage suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787. – Prix 8700 francs – Etat Civil des vendeurs. Monsieur et Mad. Lipp déclarent qu’ils ont arrêté les conventions civiles de leur union par contrat reçu le 11 septembre 1840 par M° Frédéric Grimmer lors notaire à Strasbourg et ont établi entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts
acp 581 (3 Q 30 296) f° 17 du 1.3.
Strasbourg 15 (123), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.941. Quittance du 22 décembre 1869

Charles Lipp meurt en août 1870 en délaissant deux filles et un fils. La communauté avec Sophie Vogt partagée en 1873 comprend principalement l’indemnité payée par le gouvernement allemand suite à la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles

1873 (9.7.), Strasbourg 8 (87), Not. Gustave Edouard Loew n° 5281
Liquidation et partage de la communauté entre Charles Lipp et Sophie Vogt
Ont comparu 1° Madame Sophie Vogt veuve de Monsieur Charles Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant a) à raison de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 11 septembre 1840 enregistré, b) à cause des récompenses qui lui sont dues par la dite communauté et la succession de son mari défunt pour ses apports et héritages inexistants, c) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de son mari défunt aux termes de l’article 5 du contrat de mariage sus relaté
2° Madame Julie Emilie Lipp épouse à ce autorisée de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 3° Madame Sophie Lipp épouse à ce autorisée de Mr Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, Monsieur Charles Lipp fils, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant Mesdames Sonntag et Hasslauer et Mr Lipp en leur qualité de seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun de Me Charles Lipp leur père défunt

Exposé préliminaire. I. Contrat de mariage de Mr et Mad. Lipp père et mère (…)
II. Décès de Mr Lipp. Monsieur Lipp est décédé à Strasbourg le 12 août 1870 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers ses trois enfants Me Charles Lipp et Mesdames Haslauer ey Sonntag déjà dénommés plus haut. Il n’a pas été fait inventaire après le décès de Me Lipp, vu que cet inventaire devenait impossible à établir a ce moment, par suite de la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles dépendant des communauté et succession Lipp à la suite de l’incendie causé par le siège et bombardement de la Ville de Strasbourg. De sorte que la communauté qui existait entre les épouse Lipp se compose aujourd’hui de la somme de 41.800 francs montant de l’indemnité payée par le Gouvernement Allemand à raison des pertes mobilières éprouvés par la communauté pendant le bombardement de la ville et des récompsnes dues à la communauté par la succession de M. Lipp pour sommes payées à la décharge de Mr Lipp, ci 41.800. (…) Total du passif de la communauté 56.849
Immeuble de la Communauté. Outre la somme de 41.800 francs dont il est parlé ci-dessus (…) il dépend de cette communauté Une cave surmontée d’un hangar terrain, le tout de la contenance d’environ 18 ares sis au ban de Schiltigheim route de Brumath
III. Succession de M. Lipp (…)
acp 617 (3 Q 30 332) f° 99-v du 19.7. (Erklärung 1/5 71) Gemeinschafft, Sie ist von 77.800. – Passiv Masse, Sie ist von 79.008, Deficit 1208
Nachlass 1) Kriegs Entschädigung 71.944, 2) Preis des Bauplatzes durch sie Stadt geschuldet 70.000, 3) Preis eines Stücks Bauplatzes der Eisenbahn verkauft 8700, Ersatz Listung durch Mde Sonntag 2037, durch Me Haslauer 2085, Mobilien nicht vorhanden 1500 (Summ) 156.269 – Passiv Masse 36.000 (Rest) 120.269
Nutzniesung der Wittwe 40.089
Die wittwe hat zu bekommen 1) Ersatz Forderung nach Eheverrag 11.959, welche Summ Sie von der Kriegs Entschädigung bezieht
III. Mde Sonntag (…), IV. Karl Lipp (…)

N° 5254 du 30 juin 1873 – Notoriété – avoir parfaitement connu Monsieur Charles Lipp, brasseur ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 12 août 1870 et savoir qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun ses trois enfants issus de son mariage avec Dame Sophie Vogt sa veuve survivante demeurant à Strasbourg, nommés 1° Dame Julie Emilie Lipp épouse de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 2° Dame Sophie Lipp épouse du Sieur Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, 3° M. Charles Lipp fils, brasseur, demeurant à Strasbourg, lesquels ont seuls le droit de recueillir la succession dudit Sieur Lipp, laquelle succession est soumise pour moitié à l’usufruit viager de Madame veuve Lipp, usufruit qui lui résulté de son contrat de mariage passé devant M+ Grimmer et son collègue lors notaire à Strasbourg le 11 septembre 1840

Le fils Charles Lipp meurt brasseur sans enfant en 1875 à Bar-le-Duc
1877 (4.6.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Karl Lipp Sohn, Brauer zu Bar-le-Duc am 7. Februar 1875 gestorben ist ohne Testament und als einzige Erben hinterließ 1. zu ¼ seine Mutter Sophie Vogt Wittwe von Karl Kipp, Straßburg, und zu ¾ mit hälftigen Antheilen sein beiden Schwestern a) Julie Emilie Lipp, Gattin des Zeugschmieds Johann Gottfried Sonntag dahier, b) Sophie Lipp Gattin des Buchdruckergehülfe Emil Hasslauer dahier
acp 663 (3 Q 30 378) f° 94 du 8.6. n° 2048

La veuve et les enfants de Charles Louis Lipp cèdent à la Ville un terrain pour servir de voie publique

1873 (10.7.), Maire
3079. Verkauf durch 1) Sophie Vogt Wittwe von Karl Ludwig Lipp, lebend Bierbrauer, 2) Julie Emilie Lipp Ehefrau von Gottfried Sonntag, 3) Sophie Lipp Ehefrau von Emil Hasslauer, Buchsetzer, 4) Karl Lipp, Bierbrauer, alle zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von 1053 Q. Meter Grundfläche in der Steinstraße N° 43 zur Erweiterung der Straßen dienend, für 70.000 Franken
acp 617 (3 Q 30 332) f° 82 du 12.7. – Bürgermeister

La Ville vend en juin 1873 à Eugène Mühl une partie du terrain qu’elle a achetée pour servir de voie publique

1873 (3.6.), Maire
Bürgermeister 3. Juni, den 2. Juli bestätigt
3087. Versteigerung durch die Stadt Straßburg von verschiedenen Grundstücken in der Steinstraße und im Kageneckerbruch gelegen und von der Zerstörung der Stadt herrührend, zum allgemeinen Alignement zu gelangen nach dem Gesetz vom 3. Mai 1841
21) 606 Q Meter nehmliche Straße (Steinstraße)
an Eugen Mühl zu Straßburg Bürge Eleonore Mühl zu 45.900. Franken

Le licencié en droit Eugène Désiré Mühl acquiert en 1843 des héritiers de Pierre François Chaveheid la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim. Eugène Mühl y exercera ses fonctions de janvier 1844 à juin 1860.
1843 (20.9.), Me Grimmer
Cession d’office par 1. Françoise Schaeffer majeure à Oberschaeffolsheim agissant en qualité de mandataire par acte conforme de Marie Hélène Geneviève Clémentine Chaveheid femme de Maurice Wernert, employé au chemin de fer demeurant à Arschwiller, 2° Georges Aloyse Pierre Fritz, percepteur des contributions à Diemeringen agissant comme administrateur des biens de sa femme Victoire Reine Antoinette Chaveheid, 3° Françoise Philippine Caroline Chaveheid majeure et 4° Dlle Rosalie Albertine Chaveheid mineure émancipée, ces deux dernières demeurant à Oberschaeffolsheim, lesdites dames Wernert, Frite et Dlle Chaveheid agissant comme seules héritières de leur père Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim décédé
à Eugène Désiré Mühl licencié en droit demeurant à Strasbourg
la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim canton de Schiltigheim arrondissement de Strasbourg, moyennant la somme de 62.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 20 du 23.9.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 98 du 16.10. Grimmer 14.10. Modification du mode de paiement

acp 316 (3 Q 30 031) f° 33-v du 17.11. – M° Grimmer 16 novembre 1843 – Acte de présentation par les héritiers de Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim à l’agrément du roi de Eugène Désiré Mühl, licencié en droit à Strasbourg, à l’effet d’être admis comme successeur de M° Chaveheid dans l’office de notaire qui lui a été cédé suivant acte reçu Grimmer Nre le 20 septembre 1843.

Oberschaeffolsheim, recensement de 1856 – n° de maison 178, numéro de ménage n° 206
n° 939 Mühl, Eugène, Notaire, 38 ans
n° 940 Mühl Mathilde, sa sœur, 33 ans
n° 941 Riff, Salomé, sa servante, 23 ans
n° 941 Riff, Marie, sa servante, 20 ans

Eugène Mühl est le fils de Jean André Mühl et de Marie Madeleine Meckert
1863, Strasbourg 14 (162), Not. Ritleng père Notoriété 7 août 1863, n° 14.162
avoir parfaitement connu Monsieur Jean André Mühl propriétaire et Madame Marie Madeleine Meckert son épouse tous deux décédés à Strasbourg, Mad. Mühl le 22 octobre 1850 & Mr Mühl le 23 septembre 1862. Qu’ils savent qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire de leurs succession & qu’ils ont laissés pour seuls et uniques héritiers leurs quatre enfants nommés Charles Adrien Mühl propriétaire, Désiré Eugène Mühl ancien notaire, Gustave Adolphe Mühl docteur en médecine & Dame Mathilde Eléonore Mühl rentière, tous majeurs domiciliés & demeurant à Strasbourg, lesquels ont en conséquence seuls droit a recueillir la généralité de la succession de leurs père et mère

Eugène Mühl passe en 1873 avec son voisin (n° 41) marchand de houblon Eugène Pfeiffer une convention concernant le mur de séparation

1876 (12.8.), M° Holtzapffel
Erklärung durch Desire Eugen Mühl, Eigenthümer und
Eugen Pfeiffer, Hopfenhändler beide in Straßburg
daß die Scheidemaur zwischen ihren Eigenthum wie in den beigehefteten Plan angegeben richtig ist
acp 654 (3 Q 30 369) f° 11 du 17.8. n° 2479

Natif d’Amiens, Eugène Mühl meurt célibataire le 24 mai 1899 à l’âge de 83 ans
Décès, Strasbourg (n° 1236)
Strassburg am 25. Mai 1899. (erschien) der Pförtner Michael Schneider, wohnhaft zu Straßburg Storchengasse 10 und zeigt an, daß der ledige Rentner Eugen Mühl, 83 Jahre 5 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg, geboren zu Amiens, Somme, Franckreich, Sohn der verstorbenen Eheleute Andreas Mühl, Rentner und Maria Magdalena Meckert zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Behausung am 24. Mai des Jahres 1899 Nachmittag um 3 Uhr verstorben sei. (i 103)

Sa nièce Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl épouse en 1879 le baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
Mariage, Strasbourg (n° 339)
Strassburg am 24. Juni 1879. der Hauptmann in Ingenieur Corps Reichs-Freiherr Caspar Albrecht Otto Bernhard Gans Edler zu Putlitz, evangelischer Religion, geboren den 11. Februar des Jahres 1845 zu Berlin (Preussen), wohnhaft zu Metz (Lothringen), Sohn des Lieutenants außer Dienst Paul Ludwig Wilhelm Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz und der Maria Luise geborner Wolfart, Eheleute wohnhaft zu Wernigerode (Preussen), und Maria Magdalena Luise Wilhelmine Mühl, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 20. Juli des Jahrs 1854 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Dr. med. und Bibliothekars an der hiesigen Universität Gustav Adolph Mühl und der Luise Wilhelmine geborner Candidus, Eheleut wohnhaft zu Straßburg, Als Zeugen waren zugezogen und erschienen der Eigenthümer Carl Adrian Mühl, 69 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, der Buchhändler Caspar Gebhard Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz, 35 Jahr alr, wohnhaft zu Braunschweig (i 117)

(Propriétaire suivant) Le marchand Thierry Ernest Hampelé épouse en 1900 Mathilde Berthe Müller

Mariage, Strasbourg (n° 1055)
Strassburg am 4. Oktober 1900, der Kaufmann Dietrich Ernst Hampele, evangelischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1863 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Rentners Dietrich Hampele und seiner Ehefrau Maria Barbara geborner Krencker beide wohnhaft in Strassburg, die gewerbslose Mathilde Bertha Müller, evangelischer Religion, geboren am 30. Aprilis des Jahres 1877 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Rentners Friedrich August Müller wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Emilie geborne Vogt, zuletzt wohnhaft in Strassburg [in margine :] † le 24 XI 24 N° 2726 (i 127)



4, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 4 – VI 382 (Blondel), O 538 puis section 21 parcelle 42 (cadastre)

Troisième étage, maître d’ouvrage, Callixte Coyard, marchand, vers 1840


Façade sur rue refaite au XIX° siècle (Jonathan Michalon, juillet 2020) – Façade sur rivière (à gauche) – Cour, façade nord (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)
Portail XVIII° siècle à arrière-voussure (Jonathan Michalon, juillet 2020)

Comme ses voisines, la maison a son accès principal vers la rivière dans le Livre des communaux de 1587. Jean Louis Bœcklin qui a aménagé un jardin sur le communal est autorisé en 1617 à le conserver en réglant une rente à la ville. Sa veuve Anne Reine née de Bœcklin fait donation en 1660 de la maison à l’enfant de son petit-fils François Guillaume de Reinach. François Antoine de Reinach la vend en 1695 à son receveur Jean Winter qui rembourse les dettes dont elle était grevée et aménage en 1696 un pavillon sur pilotis dans le jardin. Jean Winter revend en 1698 la maison au susdit François Antoine de Reinach et à son beau père Conrad d’Andlau. Sur le plan-relief de 1727, le jardin (en haut de l’image) planté d’arbres est clos par une clôture en lattes. François Antoine de Reinach charge en 1735 le charpentier Jean Zimmer de réparer la risberme qui est refaite en pierre en 1748 et avancée vers la rivière suivant un alignement tiré entre les actuels numéro 6 et 12. Le baron de Reinach charge en 1767 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le bâtiment latéral gauche. Le portail à arrière-voussure doit dater de la même époque. Le bâtiment sur rue est desservi par un escalier sculpté caractéristique du XVIII° siècle. Les héritiers de Maximilien de Reinach-Werth, mort en émigration à Rastatt en 1792, vendent en 1803 la maison au marchand épicier Ignace Ferazino. La veuve du négociant Jean Daniel Lung (propriétaire de l’actuel n° 2) renonce en 1807 à son droit d’user de la pompe de son voisin.


Plan-relief de 1727. La maison est à l’avant de l’image (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 (© Musée des Plans-relief) 1

Plan de l’îlot – Cours H et C – Mise à jour de 1861. Le nouveau bâtiment est le deuxième à partir de la droite.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle à gauche du repère (e) : portail suivi de deux fenêtres, d’une grande porte et d’une troisième fenêtre, deux étages à cinq fenêtres chacun, greniers à deux niveaux de lucarnes. La cour H montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (4-1), l’aile droite (ouest, 1-2) et l’aile gauche (est, 3-4). La cour (C) correspond au jardin entre le bâtiment arrière ci-dessus (1-2) et la clôture (3-4) vers la rivière.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour intérieure, façades sud et est (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Le marchand Callxite Coyard achète en 1839 une maison dont les différents bâtiments de deux étages sont construis en pierre, sauf l’aile latérale droite en pierre et bois. Les bâtiments ont trois étages quand il hypothèque sa propriété en 1848 ; comme le cadastre ouvert en 1843 ne signale aucune transformation, on conclut que le troisième étage a été construit entre 1839 et 1843. La façade caractéristique du XIX° siècle doit dater de la même époque. Une imprimerie occupe en 1857 le bâtiment sur rue. Callixte Coyard fait remplacer en 1864 la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre. Le tanneur Gustave Diehl acquiert la maison en 1878. Sa veuve charge en 1908 l’entrepreneur Emile Widmann de faire des transformations, notamment en posant des canalisations et en aménageant un deuxième escalier à l’extrémité du bâtiment latéral gauche. L’étage sert en 1908 d’atelier de couture. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Une rénovation intérieure a lieu en 1999.


Escalier dans le bâtiment sur rue, départ, palier, volée (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Plan lors des transformations de 1908 (dossier de la Police du Bâtiment)
Passage sous le bâtiment nord – Ferronnerie vers la rivière (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

juin 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, 1883-1953, 1961-1993Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Louis Böcklin (de Hüttenheim), et (1602) Anne Reine Böcklin (de Wibolsheim) – luthériens
(au suivant par l’intermédiaire de) Jean Henri de Reinach, et (1624) Marie Marthe Bœcklin
(puis de) François Guillaume de Reinach, et (1656) Marie Jacqueline Zu Rhein
1660 h François Antoine de Reinach (ci-dessous)
1695 v Jean Winter, receveur, et (1682) Susanne Marguerite Wilhelm puis (1690) Marie Sophie Merg – luthériens
1698 v François Antoine (Béat) de Reinach, et (1698) Marie Anne Françoise d’Andlau – catholiques
et Jean Conrad d’Andlau, et (1681) Marie Catherine Zu Rhein puis (1722) Marie Anne Zorn de Bulach, remariée (1743) avec Chrétien Frédéric de Rathsamhausen d’Ehnwihr – catholiques (puis les premiers seuls)
1741 h François Guillaume Ignace de Reinach-Werth, et (1730) Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach – catholiques
1764 h Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth, et (1765) Marie Eve Fidèle de Kageneck – catholiques
1803 v Ignace Ferazino, marchand épicier, et (1781) Marie Elisabeth Flore Ganzinotti, puis (1789) Marie Rose Cusinat – catholiques
1837 h Marie Catherine Rose Ferazino, et (1812) Jean Baptiste Munschina, avoué,
Marie Louise Ferazino, et (1817) Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco, négociant, et
Marguerite Pauline Ferazino (copropriétaires)
1839 v Calixte Coyard, marchand de sangsues, et (1832) Marie Madeleine Gaudiot
1878 v Gustave Diehl, tanneur, et (1863) Caroline Enslé
h Charles Auguste Schmidt, marchand, et (1892) Emilie Fanny Eugénie Diehl
1944* h Simone Schmidt, femme de Jean Jung

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) VI 382, M. le Baron de Reinach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Reinach (noblesse), 7 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 538, Ferazino, Ignace, veuve rue des Veaux 27 – maison, sol – 6,5 ares / Coyard

Locations

1795, Georges Frédéric Strohl, tonnelier, veuf de Marie Madeleine Magnus
1802, Salomé Weinborn native d’Andlau
1805, Marie Marguerite Picquet, veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, ancien conseiller au Conseil souverain d’Alsace
1807, Joseph Antoine Terribilini commis négociant
1808, Jean Bœhm, garde à cheval
1819, Jean Baptiste Munschina, avoué, et Marie Catherine Rose Ferazino (fille du propriétaire)
1820, magasin, Philippe Antoine Ambroise Dorsner, négociant
1826, Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye
1827, magasin, Dominique Chery et Henriette Bindeissen
1828, magasin, Jean Baptiste Knœbel, commis négociant
1839, Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 76-v

Hinter dem Müelstein uff Dem Platz
[in margine :] ietzt H. von Rheinach
Juncker Ludwig Böcklin hatt hinden vff dem Blatz vor seinem Hoff 43 schu lang, Oben ein Vßstoß 3 schu herauß, Item mehr ein Ingezeünt Profeÿ 6 schu 3 Zoll lang, Und 2 schu herauß, Item mehr Vor dem Hauß ein Gärtlein 36 schu lang und 19 schu breÿt gegen dem Wasser. Soll allmend sein und bleiben. Bessert für das Nießen, iii lb. xiiii ß d

(recopié sur un feuillet après le folio 194, Livre D des loyers communaux)
Sur la place derrière la Meule – [in margine :] maintenant M. de Reinach
A l’arrière de la place, le noble Louis Boecklin a 43 pieds de long devant sa cour, dessus une avance en saillie de 3 pieds, de même des latrines clôturées longues de 6 pieds 3 pouces en saillie de 2 pieds. Devant la maison un jardin long de 36 pieds et large de 19 pieds vers la rivière. Est un communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 3 livres 14 sols

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Ludwig Böcklin, hatt vor seinem Hoff ein hohen Kellerhalß 7 ½ schu lang, 3 schu 10 zoll herauß Soll Bessert für das Nießen, iii ß iiii d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le noble Louis Boecklin a devant sa cour une haute descente de cave longue de 7 pieds ½ en saillie de 3 pieds 10 pouces, Doit pour la jouissance 3 livres 4 sols

1562 et suiv., Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 195
Le loyer établi en 1617 (voir plus bas) est porté dans le registre D des loyers communaux

Item x ß d soll geben Juncker Philipps Böcklin von einem selbst Zugezeüntten gärttle hind. seinem hoff In Kalbsgaß, hinden gegen der breüsch beim Mühlstein gelegen, Wie Im Almendbuch 1587. fo. 76 & 77 Zufünden, hatts etlich Jar genossen gefallt vff Georgÿ nechst Künfftig Zum erstenmal Act. 9. Apr: 1617
(fol 79.b et 80) – New 358

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 358
Loyer de 10 sols dû par les héritiers de Philippe Bœcklin, inscrit au folio 195 du registre D et reporté au folio 300 du registre suivant ,ne se monte qu’à 5 sols d’après la note.

Junckherr Philipp Böcklins Erben, Sollen gemeiner Statt, Vom gärtlein gegen der breüsch beÿm Mühlstein, Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt. d. f. 195
New fol. 300
NB befindet sich daß allein 5 ß der Zinß sein soll

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 300-v
Même loyer, dû par François (Antoine) baron de Reinach puis Jean Winter. En note, mention d’une révision qui constate que le jardinet imposé n’a que 39 pieds de long et que son loyer est réduit de moitié. Un nouveau loyer est dû à partir de 1695 pour un pavillon de jardin

Jr. Philipp Böcklins Erben, Sollen vom Gärtlein gegen der Preüsch beÿm Mühlstein vf Georgÿ 10 ß ([corrigé en] 5 ß)
St. Zinßb. p. 358
ietzt H. Frantz /:anth:/ von Reinach Freÿherr
([barré] Jetzt herr Johann Winther adel. Schaffner)
NB. in Vorgangener revision 1667 hat sich befunden daß dißer platz Vorhien Ludwig Böckhlin zugestanden, und allein 39 schuh in der länge haltet, auch laut memoriali de A° 1597 biß 1617 pag. 118.b 5 ß d Zinnß thut, deßwegen 5. ß in abgang zubring. sampt Zinßen

(Quittungen, 1677-1694)
Ferner Von einem Gartenhäußlein an obged. Gärtlein 7. Schuh lang und 7. Schuh breit, Jahrs vf Nicolai undt anno 1696. I.mo L. prot. de a° 1695. fol: 80
1696-1740, dont :
99. den 27. Xbris Zahlte H. Baron von Rheinach p. 1698
Neuzb. fol 347-v

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 347-b
Mêmes loyers, auxquels s’ajoute à partir de 1749 celui d’un terrain enclos pour refaire la risberme en pierre. Le loyer est ensuite réglé par la veuve Reinach puis par la citoyenne Rathsamhausen

alzb. 300-b
H. Baron Fra: v. Reinach soll vom Gärtlein gegen der Preüsch beÿm mühlstein, Jahrs auf Georgÿ, id est 23 April, 5 10 ß
Ferner von einem Garten Häußlein an obged. Gärtlein 7. schuh lang und 7. schuh breit, Jahrs auf Nicolai, id est 6. Xbris, 2 ß 6 d
(Quittungen, 1740-1747)

Ferner Von ingezogenen Allmend Zu einer Neü angeführten steinern Lanfest an der breüsch jahrs auf Niclausi, und L. Prot. de A° 1748. fol. 48.b A° 1749. I.mo, id est 6. Dec. (16 frimaire), 5 ß
(Quittungen) 1750-an 10
C 193

Madame Reinach veuve
C.ene Rathsamhausen
[in margine :] Rue des Veaux 24 ancien

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)

(f° 61) Zinstag den ersten Aprilis
Allmend Platz hinderm müehlstein – Weil auch vffm Augenschein befund. word. das dieselbe gaß Zwischen denselben heusern und Zwischen den selbst gemachten gärtelin Ein Almend gaß Ist, Wie In dem Allmendbuch 1466. fol: 63: So dan In dem Allmendbuch 1587. fol. 66 & 67 ([corrigé en] 76 & 77) Zubefünden und billich. ein Zinß vff solche gärtelin geschlag. worden sein solte. Als Ist dißmals dauon geredt,
Jr. Ludwig Böcklin hat hinden vor seim hauß vff dem Allmend platz ane der Breüsch, ein gärtlin Ingezeünt 36. sch lang und 19 sch brait wie Im Almendbuch 1587 fol. 76. Zubefünden, Dauon soll er Järlich vnd vff S. Georgentag nechst fünff schilling Almend Zinß geben, soll Almend sein und bleiben. Vnd der Vsstoß oben, das Ingezeünt Profeÿ, den Almendherren Künfftig Zu rechtfertigen, vorbehalten sein /:Andres Pfitzenn Angezeigt vnd j Zedul geben den 9.ten Aprilis 1617.

Communal derrière la Meule – La visite des lieux a montré que cette rue entre les maisons et entre les jardinets qui y ont été établis est une rue communale comme l’indiquent le Livre des communaux de 1466 au folio 63 puis le Livre des communaux de 1587 aux folios 66 et 67 ([corrigé en] 76 et 77) et qu’il serait juste d’y établir un loyer.
Le noble Louis Boecklin a clôturé derrière sa maison sur le communal vers la Bruche un jardinet de 36 pieds de large et de 19 pieds de long, comme on en trouve mention au folio 76 du Livre des communaux de 1587. Il devra désormais un loyer de cinq sols par an, à régler la première fois à la Saint-Georges prochaine pour ce terrain qui est communal et doit le rester. Les préposés aux communaux se réservent aussi de statuer l’encorbellement et les latrines clôturées. – Indiqué à André Pfitz, billet remis le 9 avril 1617.

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 21 novembre 1696 le receveur Jean Winter et le teinturier André Pichau à bâtir à l’arrière de leur jardin un pavillon sur pilotis de 7 pieds de long et 7 de large sur le communal. Le loyer est fixé le 28 novembre à 2 sols 6 deniers (ce loyer est reporté au Livre des loyers communaux, voir plus haut).

(f° 78) Montags den 21. 9.bris 1695 – Herr Johann Winter und Herr Andreas Pichaw wegen erbawung Garten häußlein
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Winters, des Oberschreibers beÿ dem Stifft Unser Fr. Werckh alhie, undt Herrn Andreæ Pichaws des Seidenferbers, Hinter Ihren in der Kalbsgaßen oberhalb des haußes Zur schwartzen Kuhen gelegenen Häusern sich befindlichen Allmend: Gärttlein, daran ein jeder ein Gartenhäußlein auff die Preüsch 7. schuhe lang und 7. schuhe breit auff Pfeiler setzen Zulaßen gesinnet, und deßwegen umb gn. erlaubnus angesucht, Erk. Willfahrt und soll der Zinß hernächstens regulirt werden.

(f° 80-v) Montags den 28. Ejusdem [9.bris 1695] – Herr Johann Winter und Herr Andreas Pichaw
Wegen Herrn Johann Winters und Herrn Andreæ Pichaw erlaubter Gartenhäußlein ist Erk. Soll jeder jährlich auff Nicolai und A° 1696. I.mo 2. ß 6. d und Herr Pichaw wegen einer pritschen jahrs 1 ß d. bodenzinß geben.

1735, Préposés au bâtiment, VII 1396
Les préposés autorisent le charpentier Jean Zimmer au nom de François Antoine baron de Reinach à réparer la risberme. Ils chargent le chef de chantier de relever les mesures.

(f° 106) Dienstag den 1 Martÿ 1735 – Herr Baron Frantz Antoni von Reinach pt° Land Vest
Johann Zimmer, der Zimmermann, erscheint nom. Hn Baron Frantz Antoni von Reinach, welcher die reparation der Land Vest seines gärtleins in dem Hauß in Kalbsgaß gegen der Preusch Vor zunehen gemüßiget, bitte Ihme darinn zu willfahren. Erkandt, willfahrt, und die Werckmeister abgeordnet umb das meeß Von der land Vest zu nehmen.

1746, Préposés au bâtiment, VII 1402
Les préposés inspectent la risberme que le baron de Reinach veut reconstruire derrière sa maison en la reculant de 4 pieds vers la rivière pour l’aligner avec celle de son voisin Georges Hauser (actuel n° 2). Le registre renvoie à la décision rendue en 1748.

(f° 31) Dienstags den 17. May 1746. – Herr Baron Von Reinach
Augenschein eingenommen an Herrn Baron Von Reinach Hauß an der Kalbsgaß, welcher seine 35. schuhe 6. Zoll Lange Landfest hinden auf die Breüsch neü machen Zulaßen willens, und um erlaubnus gebetten dieselbe 4. schuhe weiter gegen dem fluß Zuführen, damit Sie mit Johann Georg Haußers seiner in eine flucht Komme. Erkannt Vid. Prot. 1748. fol: 48-b

1748, Préposés au bâtiment, VII 1403
Le baron de Reinach et le marchand François Lanfrey sont autorisés à refaire la risberme en pierre selon un alignement tiré entre la risberme de Hauser (actuel n° 2) et celle de Plarr (n° 12). La risberme du baron de Reinach de 36 pieds de long sera avancée de 5 pieds 3 pouces en amont, 5 pieds en aval. Les pavillons de jardin devront rester à leur ancien emplacement. Le propriétaire paiera un loyer de 5 sols par an.

(f° 48-v) Freÿtags den 26 Ejusdem [Julÿ] – H. B. Von Reinach, François Lanfrey
An Herrn Baron Von Reinach, und Hn François Lanfrey des Handelsmanns Landfesten, Hinder jhren Häußern an der Kalbsgaß, welche Sie Von steinen Neü machen Laßen wollen, und nun erlaubnus gebetten, mit denselben beßer in die Breüsch Zufahren, es wurde deßhalben eine schnur Von Haußers Landfest neben Herrn Von Reinach, an H. Plarren gartenhäußel Unten daran gezogen, nach welcher Herr Baron Reinach mit seiner Landfest, welche 36 schu lang, Oben 5. schuhe 3. Zoll, Unten 5. schuhe, Lanfrey aber mit seiner auch 36. schuhe langen Landfest, Oben neben Herrn Von Reinach 5. schuhe und Unten (-) gegen der breüsch Vorfahren Könten, die Gartenhäußlein aber in dem Meß, wie Sie dermahlen seÿnd, Laßen müßten, Ohne selbige wider Vorzurucken. Erkannt nach gesagtem Meß Willfahrt, mit dem beding, daß jeder 5 ß Zinß des jahrs geben solle, vid. inf. fol: 56.

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Michel Meyer rapporte que le baron de Reinach l’a chargé de faire dans le bâtiment latéral gauche une cuisine où se trouvent un fourneau et un âtre.

(p. 117) Montags den 23. Februarii 1767. – H. v. Reinach
Hr. B.on Von Reinach bitt in seiner ane der Kalbsgaß gelegenen behaußung, unten im hoff lincker hand im seiten gebäu eine Kuch mit Herd und Caminschoß machen laßen, das Rohr in ein altes darüber befindliches Caminrohr eingeführt, von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt, Mr Meÿer

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 6 / 27
Litouane
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
[N.B. Lidoine est le propriétaire de la maison voisine, inscrit ici pour deux maisons]
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 188 case 3

Coyard rue des veaux N° 27

O 538, maison, sol, R. des veaux n° 27
Contenance : 6,50
Revenu total : 810 (810 et 3,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 20 case 1

Coyard Calixte
1879 Diehl Gustav Gerber

O 538, maison, sol, Rue des Veaux 4
Contenance : 6,50
Revenu total : 810 (810 et 3,38)
Folio de provenance : (188)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 366 case 9

Parcelle, section 21, n° 42 – autrefois O 538
Canton : Kalbsgasse Hs. N° 4 – Rue des veaux
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 6,51
Revenu : 5500 – 4800
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1944), compte 303
Diehl Gustav d. Erben u. We
1944 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 1084
Schmidt Karl August
1931 Schmidt Charles Auguste sa veuve & Schmidt Simone
1944 Schmidt Simone o. G. geschiedene Ehefr. des Jung Joh.
(3641)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

27
Pr. – de Reinach, Baron – Noblesse
lo. – de Rathsamhausen, Baronne douairière – Noblesse
lo. – Lehmann François Joseph, Portier – tailleurs

Registres de population

1795, 600 MW 7 – 7° section, Rue des Veaux N° 27 – légende

M. Anne Rathsamhausen, 56, Rentiere, Strasb.
Anne Marie Andlau, 70, veuve, id
Philippine Reinach, 19, fille, id
Rose Reinach, 13, fille, id
Nicolas Veleen, 56, Domestique, Ste Croix, 1795
Dorothée Schranss, 56, Servante, Erstein, 1776
Jn. Pierre Pelay, 62, Negotiant, Besancon, 1790
M. Ursule Martin, 47, Epouse, Strasb.
Anne Pelay, 16, fille, Besancon, 1790
Leon Pelay, 15, fils, Besancon, 1790
Joseph Ventrillon, 18, Emploié à l’artillerie, id, 1794
Sophie Hamm, 54, Cuisiniere, Strasb.
Laurent Hamm, 55, Charretier au C. Pelay, Strasb.
Louise Voiron, 18, Domestique, id

Registres de population

1798, 600 MW 19 (Registres de population) f° 177
4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 27

Ratzenhaussen, M.rie Anne, veuve née Reinach, 63, Strasbourg
Reinach, Philippine, Niece, 22, id
Reinach, Thereze, Niece, 15, id
Weinemer, Antoinette, Servante, 21, id
Heckerlin, Marguerithe, Cuisiniere, 40, Huningue, 30 ans
Andlau, Marianne, Tante, 75, haut Rhin, 3 ans

Cretté, Joseph Eleonore, Cultivateur, 33, Drancy, 4 ans

Ruffié, Antoine, Négociant, 63, Strasbourg
Bracotine, Barbe, Son epouse, 38, id
Ruffier, Madeleine, fille, 13, id
Ruffier, Caroline, fille, 11, id
Ruffier, Antoine, fils, 9, id
Ruffier, Louis, fils, 3, id
Ruffier, Charles, fils, 1, id
Xapherie, M.rie Anne, Servante, 25, Brische, 4 ans
(15)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 4
Herrmann, Pförtnerin. 0
Wagner, Näherin. 1
Gintz,, Kaufmann. 2.
Gintz, Rentnerin. 2
Kraatz, Architekt. 3
Kraatz, Steuramts-Ass. 3
Danner, Ortskrankenkassenbeamter. H 0
Diehl, Rentnerin. H 0
Schmidt, Kaufmann. EH 01
Joly, Rentner. H 1
Toulouse, Rentnerin. H 2
Krafft, Oberlehrer. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 24)

Veaux n° 4 (1864-1953)

Callixte Coyard charge en 1864 l’entrepreneur Jehn de remplacer la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre de la devanture. La veuve Diehl charge en 1908 l’entrepreneur Emile Widmann de faire des transformations, notamment en posant des canalisations et en remplaçant un pilier pourri par un pilier en fer dans le bâtiment arrière. La couturière Lina Hügele qui transfère son atelier du Fossé des Tailleurs n° 2 au 4 de la rue des Veaux aménage en 1908 le premier étage en atelier. Gérard Stroobants est autorisé en 1929 à entreposer des films. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.

Sommaire
  • 1864 – L’entrepreneur Jehn demande au nom du propriétaire Coyard l’autorisation de remplacer la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre de la devanture – L’agent voyer rédige son rapport. La maison est alignée, elle n’a pas d’avance.
  • 1864 – Le plombier Bedicam et le directeur de l’usine à gaz demandent au nom du propriétaire Coyard l’autorisation de faire une prise de gaz pour environ deux becs
  • 1894 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Diehl de ravaler les façades. La veuve dont le mari vient de mourir demande un délai d’autant que le dernier entretien remonte à seulement sept ans. Le maire accorde un an de délai à deux reprises
    1896 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom de la veuve Diehl l’autorisation de réparer le crépi et le soubassement de la façade – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique ainsi que quatre soupiraux – Le propriétaire demande un délai – Travaux terminés, février 1896
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que l’agent d’assurances Humbert a posé sans autorisation un réflecteur – Humbert dépose une demande – Le réflecteur n’est pas posé conformément au règlement. Le réflecteur est enlevé
  • 1908 (février) – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation d’installer de nouvelles latrines et de transformer les canalisations – Autorisation accordée à la veuve Diehl et à l’architecte Widmann
    1908 (février) – Le même demande l’autorisation de faire des transformations d’après les plans fournis (les transformations touchent le bâtiment latéral droit et le bâtiment arrière, notamment en ajoutant un nouvel escalier derrière l’ancien) – Autorisation, dessins – Un pilier en fer posé au rez-de-chaussée ne correspond pas aux plans – Calcul statique – Le pilier a été posé pour remplacer un pilier pourri dans le bâtiment arrière
    1908 (avril) – Les prescriptions de sécurité ne sont pas observées
    Réception du gros œuvre, mai 1908 – Réception finale, août 1908
  • 1908 – La couturière Lina Hügele qui transfère son atelier du Fossé des Tailleurs n° 2 au 4 de la rue des Veaux demande l’autorisation d’aménager le premier étage en atelier – Autorisation, plan et destination des locaux – Travaux terminés, janvier 1909
  • 1909 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1904 – Rapport sur les logements. La pièce où dort une servante de Mme Donner ne doit plus servir de chambre à coucher, l’appartement au rez-de-chaussée doit être constamment aéré – 1905, l’appartement sert désormais de bureau, la chambre n’est plus habitée
    1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
    1920 – Une nommée Nobis est réputée garder des enfants. Aucune personne de ce nom n’habite la maison
  • 1929 – Gérard Stroobants, directeur de Super-films, demande l’autorisation d’entreposer des films (établissement de troisième classe)
    1931 – La Police du Bâtiment constate que Gérard Stroobants a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les n° 4 et 5, en traversant la rue des Veaux – Demande, schéma – Autorisation
  • 1945 – Demande de certificat de sinistré. Lina Hugelé, légers dégâts après le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1956 – La Police du Bâtiment demande à Mme Simone Schmidt de ravaler son immeuble sis 3 rue des Bains. L’architecte René Muller informe qu’il a déposé une demande de subvention auprès du Fonds national d’amélioration de l’habitat pour remettre en état le crépi sur rue. Le 3 rue des Bains appartient à Mme Simone Schmidt et à la veuve René Jung, domiciliées 4 rue des Veaux

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 25)

Veaux n° 4 (1961-1993)

Dossier sur le ravalement des façades. La demande de 1961 n’a toujours pas abouti en 1993. L’interlocuteur n’est pas le propriétaire lui-même mais son mandataire, sa belle-mère puis ses enfants. En 1987, des infiltrations souterraines et des fissures à la façade donnent au mandataire des propriétaires matière à s’opposer à la Ville.
Autres dossiers : 1198 W 1924, ravalement (1996-1997)
1331 W 42, extension d’un bâtiment d’habitation (1996-2000)

Sommaire
  • 1961 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Mme Simone Schmidt, de ravaler les façades sur l’Ill – L’administrateur R. Jung répond qu’il a fait de nombreux travaux et que le ravalement ne pourra pas avoir lieu avant 1964 – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en mai 1963, envoie des rappels en juin 1963 et février 1964 – R. Jung répond qu’il donne la priorité au confort des locataires et non aux « dépenses somptuaires », février 1963 – La Police du Bâtiment accorde un nouveau délai jusqu’en août 1965 – Nouveau rappel – R. Jung répond en août 1965 dans les mêmes termes qu’en 1963 – Courrier interne : Raymond Jung « montre une fois de plus sa mauvaise foi » – Nouveau rappel et sommation de la part de la Police du Bâtiment, octobre 1965 – La Police du Bâtiment fait un constat, rencontre la propriétaire, Mme Schmidt, qui ne voit pas d’inconvénient au ravalement mais son gendre, l’administrateur Raymond Jung, y est hostile (décembre 1965)
    1968 – Le maire adresse un nouveau courrier à Raymond Jung pour qu’il fasse ravaler les façades – Raymond Jung fait une nouvelle réponse dilatoire – La Police du Bâtiment convoque sans effet Raymond Jung. Nouvelle lettre dilatoire de Raymond Jung – Quatre nouvelles convocations par la Police du Bâtiment – La Police du Bâtiment envisage une procédure judiciaire en septembre 1968 – La Police du Bâtiment adresse une lettre recommandée à la propriétaire, Mme Simone Schmidt – Document joint, la Préfecture de Paris notifie Raymond Jung de ravaler les façades d’un immeuble sis 3 rue Berlioz (XVI° arrondissement)
    1970 – Nouveaux courriers à M. Raymond Jung : septembre 1969, juin 1970, juin 1971, septembre 1971 – 1972 : la Police du Bâtiment convoque Raymond Jung
    1980 – Nouvelle lettre à la propriétaire
    1981 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1985 – Nouveau courrier, délai de trois mois – Raymond Jung répond en évoquant la lourde fiscalité et reprend ses arguments habituels – Note adressée au maire par M. Pfeil, assistant principal – (Document joint) lettre de la société Les Amis du Vieux Strasbourg qui constate l’état des façades
    1986 – La Police du Bâtiment constitue un dossier à présenter au Tribunal de grande instance et charge M° Albert Rosenstiel de l’affaire. On constate que la propriétaire est dédécée depuis un an et demi et que les propriétaires sont les donataires de la défunte, MM. Thierry Jung et Denis Jung – Lettre du conseiller général Gilbert Jost qui demande au maire de renoncer à poursuivre les propriétaires en justice – Note circonstanciée par le Service de contentieux, documentation
    1987 – Raymond Jung, mandataire de ses enfants propriétaires, fait état de fissures sur les façades et d’effondrements du sol dans la rue, « Cette lettre a pour objet de vous rendre responsable des dégâts causés à notre immeuble riverain de la voie publique et de vous mettre en demeure de réparer les dégâts causés » – Rapport de descente sur les lieux – Le maire prend en septembre un arrêté portant injonction de ravalement – Nouvelle lettre du conseiller général Gilbert Jost en faveur de Raymond Jung, arguant qu’on doit attendre que le sol soit stabilisé avant de procéder à des travaux – Raymond Jung évoque les infiltrations souterraines dans un courrier – Rapport du cabinet d’expertises Cellard-Schmitt sur les fissurations de l’immeuble : le propriétaire souhaite que l’assureur de la Communauté Urbaine prenne en charge les travaux
    Raymond Jung a adressé un mémoire dans lequel il demande à la Ville de verser 380.000 francs
    1992 – La procédure de ravalement d’office est bloquée par l’action de Raymond Jung – Clichés (octobre 1993)

Relevé d’actes

La maison qui revient ensuite à Reinach est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom de l’écuyer Louis Bœcklin (Juncker Ludwig Böcklin, ietzt H. von Rheinach). Anne Reine Bœcklin en fera donation à son petit-fils, voir plus bas
L’écuyer Jean Louis Böcklin épouse en 1602 Anne Reine Böcklin, fille de l’écuyer Louis Böcklin, bailli de Willstätt : célébration, contrat de mariage

Mariage, cathédrale (luth. p. 103)
1602. Domin j. Trinitatis. der Edel vnd vest Juncker Hans Ludwig Bocklin vnd die Edel und thugendtreiche Jungfrauw Anna Regina des Edel und vesten Juncker Ludwig Böcklin amptman Zu Wilstet n.g. dochter (i 54)

Staatsarchiv Freiburg, U 101/2 Nr. 425 (Or. Perg. von 10 S. 3 ab)
Heiratsabrede zwischen Hans Ludwig Böcklin und Anna Regina Böcklin, Tochter des verst. Ludwig Böcklin von Böcklinsau, Hanau-Lichtenbergischens Rates und Amtmanns zu Willstätt.
Der Bräutigam setzt der Braut 1200 fl. Straßburger Währung zu einem Widem aus, verwiesen auf 1000 lb Pfg Hauptgut, Reichsmünze, auf dem Herzogtum Bayern, wofür Herzog Wilhelm in Bayern jährlich auf Johann Baptista 50 lb Zins entrichtet. Die Braut bewidmet den Bräutigam ebenfalls mit 1200 fl., versichert auf 25 lb Pfg an jährlich 50 lb Pfg Zins, wovon die andere Hälfte ihrem Bruder Claus Friedrich zusteht, geben Meister und Rat zu Straßburg jährlich auf Kreuzerhöhung von 1000 lb Pfg, und auf 10 lb Pfg, zinsen Wolf Volzen von Kolbsheim Erben auf den 7. Mai von 200 lb Pfg Hauptgut. Diese 1200 fl. darf der jeweils überlebende Teil auf Lebenszeit nutzen, das Eigentum daran soll jedoch den beiderseitigen Erben zustehen. Der Hochzeiter hat ferner 400 fl. zu einer Morgengabe gegeben und auf den obgenannten Zinsbrief mitversichert, außerdem hat er die Reichung eines Kleinodes zugesagt. Hinsichtlich des Witwensitzes ist der Braut versprochen, dass sie entweder über den Sitz verfügen soll, den ihr Mann zur Zeit seines Todes besessen hat oder jährlich 40 fl. Straßburger Währung erhalten soll. Was beide Teile in der Ehe erben, soll jedem eigen und vorbehalten sein. Von dem, was in gemeinsamer Ehe erworben wurde, stehen, gemäß dem Brauch im Unterelsaß, der Frau 1/3, den restlichen Erben 2/3 am Nachlaß zu.
S.: Hans Ludwig Böcklin, Philipp Dietrich Böckle, Eucharius Bauman, Außschuz des Ritterstandes im Unterelsass, Hans Philipp Böckle, Reitmeister der Stadt Straßburg, Hans Philipp von Kippenheim, Fürstl. Brandenburgischer Hofrichter und Rat alle auf Seiten des Bräutigams, Hans Konrad Böckle, Fürstl. Brandenburgischer Rat Philipp Jakob Böckle Philipp Böckle, Hanau-Lichtenbergischer Amtmann zu Willstätt, Adam von Berstett Hans Kaspar von Dettlingen für die Braut

Mentions de Jean Louis Bœcklin de Hüttenheim dans les protocoles des Quinze et ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1614, Protocole des Quinze (2 R 42) Jr Hanns Ludwig Böcklin zu Hüttenheim, frucht auff der Statt führen. 91.
1632, Conseillers et XXI (1 R 114) Jr. Hanß Ludwig Böckle vmb erlaßung d. beÿhülff. 228. (Haus verbrennt zu Hüttenheim)

Testament de Jean Louis Bœcklin de Huttenheim en 1634 et de sa veuve en 1657
Chartrier de Niedernai – Article 729 (1-3) Testament réciproque de Jean Louis Bœcklin de Huttenheim et de son épouse Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau (1634), cah. original 10 f. all. et deux copies de 1745
(4) Testament d’Anne Reine veuve de Jean Louis Bœcklin de Bœcklinsau (1657), 2 cah. all. 4 et 8 f. liés dont l’un en parch. et sceau du notaire Jean Georges Redslob, notaire à Strasbourg

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau, assistée de François Guillaume baron de Reinach, hypothèque la maison au profit de Jean Gaspard Erhard, receveur de la Haute Ecole. En marge, quittances remises en 1669 à François Guillaume de Reinach comme héritier de la maison, en 1689 à son fils François Joseph baron de Reinach comme héritier pour moitié de son père puis en 1696 et 1698 à Jean Winter, propriétaire de la maison
1657 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 335-v
Erschienen die Wohl Edelgebohrne Fraw, Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand deß wohlgebohrnen Herrn, Herrn Frantz Wilhelms Freÿherrn von Reinach, Herrn Zu Sancta Maria und Treppach ihres Herrn Enckhels, hatt, Zuvorderist, sich und ihre Erben, soviel gegenwärtige obligation und deren Execution betrifft, dißer Statt Jurisdiction gutwillig undergeben, und darauff
in gegensein H Johann Caspar Erhardts, Schulschaffners und Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 150 pfund
Zu sonderbahren und besitzlich. Unterpfand ernannt, eingeraumbt, und alß Debitrix, in seinen alß Creditoris Nahmen, von nun an, hiernfüro und biß Zu deß. völliger Bezahlung, Zu possediren constituirt, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Kalbßgaß. einseit neben dem Kageneckerisch. hoff, anderseit neben dem Utenheimisch. hoff, geleg.
[in margine :] Erschienen hierin wohlbesagter herr herr Frantz Wilhelm Freÿherr von Reinach herr Zu Sancta Maria und Treppach & alß der verstorbenen frawen debitricis ietziger Erb, einfolgig schuldner der obbeschriebene 150. lb (…) noch ferners 150. lb heut dato bahr gelühenen gelts und also in Summa 300. lb schuldig seÿe – Act. 11. Julÿ a° 1669
[in margine :] Erschienen der Wolgebohrne H Frantz Joseph Freÿherr von Rheinach Herr Zu Sta Maria und Roppach & Capitain under dem Königl. Elsaßischen Regiment deß hievor gemelten H Frantz Wilhelm Baron von Rheinach ehelicher H. Sohn, dem das hievor hypothecirte hauß solchem nach die darauff stehende hievor verschriebene 2. passiv Capitalia Zur helffte erblich zugefallen (annoch 75 Pfund schuldig), Unterpfand sein soll, Sein deß wolgebohrnen H Debitoris Helffte für unvertheilt an der hievor gemelt. in d. Kalbsgaßen gelegenen behaußung, welche gantze Behaußung außerhalb 10. ß Allmend Zinß, so von dem Gartten jährlich gegeben werden, und dem in hievor gemeldt zwen verschreibung. begriffen beed. Capitalien, geg. männiglich freÿ ledig vnd eÿg. – Act. d. 13.ten Januar. 1689.
[In margine, f° 336-v] Erschienen H Daniel Burger der handelßmann, alß Curator Jfr. Mariæ Elisabethæ Baldnerin, deren d. in vorstehender haubt verschreibung vom 4. Aug. 1657. verschriebener Capital d. 150. lb erblich zugefallen, hat in gegensein H Johannis Winthers Oberschreibers der Fabric deß Münsters allhier, alß ietzmahlig. possessoris der hierin hypothecirt. behaußung (quittung) Act. d. 24.t Jan. 1696
[in margine, f° 336-v] Erschienen Jfr. Maria Ester, Jfr Susanna, Jfr. Anna Catharina, Und Jfr. Maria Salome, Vier Geschwistrige Und hievorged. Hn XV. Schmids nun seel. Nachgelaßene Töchter für sich und im Nahmen Hn Johann Philips Schmids Secretarÿ Und Hn Johann Friderich Schmidts, des Handelßmanns, beeder ihrer leiblichen Brüder Vor welche Sie 4 Schwester Zu stehen Versprechen, mit beÿstand H M. Johann Michael Rebhans E.E. großen Raths beÿsitzers, ihres Curatoris, Haben in gegensein hie vorbemeltem Hn Winthers (quittung) Act. d. 11.t. April. 1698

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau, hypothèque la maison au profit des héritiers Zunckmantel de Brumath et Watzendorff

1660 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 182-v
Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, Wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Hieromÿmi Christoph Babst von und Zu Bolßenheim, und H. Friderich Philipß Streiffen von Lawenstein, beeder alß auß Eines Edlen hochweÿsen großen Rhats mittel Zu ihr Fr. Böckhlerin Authorisierung, vff der gebührlich Ansuch. insonderheit Deputierter, hatt Zuvorderist, soviel gegenwärtige Verschreibung, und deren Execution betrifft, dißer Statt Jurisdiction, sich und ihre adelicher Erben freÿmuthig und außtruckhlich undergehen, an einem,
So dann der Edel- Hochgelehrte H Johann Wolffgang Pfeil V.I.D. & Advocatus, auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarius, alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Hannß Georg Zuckhmantels von Brumath für sich selbsten, und H Hannß Ludwigs von Landsperg alß Ehevogts der wohl Edelgebohrnen Frauen Mariæ Susannæ von Landtsperg gebohrner Zuckhmantelin von Brumath, in Krafft eines sub dato Osthoffen den 9/19.ten iüngsthien (…) gefertigten (…) Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, wie auch alß der hochwohlgebornen Gestreng H Heinrich Sebastians von Watzendorff und H Hannß Christoph Reibold. alß der wohl Edelgebohrnen Jungfrawen Mariæ Felicitatis, Mariæ Catharinæ und Agathæ Catharinæ, Geschwistern von Watzendorff resp. eheleiblichen Vatters und Curatoris vermög deroselben sub dato den 22. Xbr. a° 1656. (…) Gewaltmissivs gevollmächtigter Mandatarius, am andern theil
Demnach der Reichß Freÿ wohlgebohrne Herr, Herr Frantz Wilhelm Freÿherr von Reÿnach Ihro Fr. Böckhlerin fürgeliebter H Enckhel, Ihnen denen adelich. Zuckmantelisch. Geschwisterd. Zum Zweÿen und denen adelich. Watzendorffischen Schwestern Zum übrig. tritten theil, 3300 Gulden vff Wörth und Utenheim stehend, und von weÿl. H Johann von Seebach seelig Erblich herkommend. Pfand schillings, nach besag deß zwischen beÿden resp. freÿherrl. und adelich. Parten sub dato Osthoffen den 8/18.ten Jüngsthien getroffenen und hiebeÿ vorgewießenen Vergleichs schuldig word. (…)
Vnd Zu größer Versicherung so versprochener Zahlung hatt Sie Fr. Böckhlerin, Ihnen denen adelichen Creditoren in spe. Zum Unterpfand eingesetzt hauß, hoff, hoffstatt, Garten, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Kalbgaß einseit neben denen adelich. Kageneckhisch. anderseit neben neben dem adelich. Utenheimisch. hoff hinden uff die Preusch stoßend gelegen

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau fait une donation à l’enfant de son petit-fils François Guillaume baron de Reinach et Marie Jacqueline von Rhein.

1660 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 993-v
(Prot. fol. 84. fac. 2) Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Jacob Christoph Böckhle von Böckhlinsaw dießer Statt ietz Regirend. Stättmaÿsters, und H. Hieronÿmi Christoph Babsten von und Zu Bolsenheim beeder alß aus E.E. hochweÿsen groß. Rhats mittel, vff Ihr Fr Böckhlerin gebührlich Andriff, hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn, Herrn Frantz Wilhelm, Freÿherrn von Rheinach, Zu Sancta Maria und Treppach ihres H Enckhelß, für sich selbsten, und im nahmen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen, Frawen Mariæ Jacobeæ Freÿfraw von Rheinach, Zu Sancta Maria und Treppach gebohrner von Rhein, seiner Gemahlin, So dann im nahmen Fräwlin Mariæ Reginæ Freÿfräwlin von Rheinach und H (-) Freÿherr von Rheinach seiner eheleiblich. Kinder und der Fr. Uhr Großmutter Göttel und Pfettern
Erstlich wohlermeltem Freÿherrn von Rheinach für sich selbsten Zwen große silberne gleiche hoffbecher mit treÿen silberen nägel, deren der eine mit den adelich. Böckhelisch. wapen und der Jahrzahl 1565. der andere aber mit deren adelich. Böckhel. und Haasisch. wapen und der Jahrzahl 1610. signirt ist,
Zum Andern wohlgedachter Freÿfraw von Reinach einen silbenen inn: und außwendig vergulten hoffbecher mit einem deckhel, darinn deß böckhelisch wapen und der Jahr Zahl 1602. bezeichnet ist.
So dann dem Jung. Freÿherrn, Welch. Zwar alberaÿt die heÿlige Tauff empfang habe, aber noch nicht benambßet seÿe, Zum uhrgroß müterlich Gottelgeschenckh, ihr der Fr. Uhrgroßmuter und Göttel alhie in der Kalbßgaßen, einseit neben dem adelich. Kageneckischen, anderseit neben dem adelich. Utenheimisch. hoff, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, Welche behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, sampt allem, in solch. Behaußung befindlich. Haußrhat, waß alhier Zu Straßburg under der Rubric deß haußrhats pflegt verstand. und inventirt Zu werd. (…) Jedoch die Fr. Uhrgroßmuter Ihro den Usufructum der Verehrten Behaußung und haußraths ad dies vitæ reservirt darauff so gethane Donatores inter vivos mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch becräfftiget

François Guillaume de Reinach est le fils de Jean Henri de Reinach et de sa femme Marie Marthe Bœcklin, fille de Jean Louis Bœcklin de Hüttenheim, qui se marient en 1624. Tous deux sont inhumés en 1645 à Ratisbonne.

1624, Chartrier de Niedernai
Article 728 (1) Contrat de mariage entre Jean Henri de Reinach et le 11 février 1624, 1 p. fr. traduction de 1745 d’après un original all.
(8) Epitaphe de Jean Henri de Reinach et de son épouse Marie Marthe Bœcklin de Bœcklinsau, décédés en 1645, dans l’église des Frères prêcheurs de Ratisbonne (1745)


Sceau et signature de François Guillaume de Reinach au bas de l’acte par lequel il vend une dîme à Teningen le 10/20 janvier 1671
(Archives régionales de Karlsruhe, cote 21 Nr. 7257)

Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Volume 1
640. Attest des Fr. Sig. August Freiherrn von Böckel von Böcklinsau, dass Maria Martha von Böckel, Tochter des Johann Ludwig Böckel von Hüttenheim, Johann Heinrich von Reinach zur Ehe genommen. Orig. de dato 12. März 1776
Marie Marthe Böcklin ° 1604 cathédrale f° 245 (i 253)

François Guillaume de Reinach épouse en 1656 Marie Jacqueline Zu Rhein, fille de Jean Sébastien Zu Rhein, seigneur de Dornach et de Pfastatt, et de Madeleine Catherine de Koppenstein. François Guillaume de Reinach meurt dans son château de Wœrth près de Matzenheim en avril 1683 (son acte de sépulture ne figure ni dans les registres de Matzenheim ni dans ceux d’Uttenheim).

1656, Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Vol. 2
5009. Heirathsbriefaufzug vom 6. Februar 1656 zwischen Frantz Wilhelm Freiherrn von Reinach und Maria Jakobe zu Rhein, Tochter des Johann Sebastian zu Rhein Herrn Zu Dornach und Pfastatt. Cop. vid.
5010. Frantz Wilhelm Freiherrn von Reinach zu Foussemagne ehelicher Sohn des Johann Heinrich Freiherrn von Reinach zu Foussemagne und der Martha Böcklin von Böcklinsau ist den 4. April 1683 gestorben. Todtenschein in orig.

Chartrier de Niedernai – Article 730 – François Guillaume de Reinach Foussemagne († 1683)
(3-4) Extrait mortuaire de François Guillaume de Reinach-Foussemagne (1683, 4 avril. Woerth), 2 p. latin-fr. extraits de 1736 et 1745.
(5) Extrait de l’inventaire de succession de François Guillaume de Reinach Foussemagne (1695), 1 p. all. copie de 1758

Article 731 – Marie Jacqueline de Reinach née Zu Rhein
(1-3) Extraits de baptême de Marie Jacobée, fille de Jean Sébastien Zu Rhein et de Madeleine Catherine de Koppenstein (1638, 28 janvier. Dornach), 3 p. latin-français extraits de 1736 et 1745.

Le greffier du bailliage de Benfeld sollicite au nom de François Guillaume de Reinach un revenu à verser par la Douane l provenant du fief Seebach. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire à la Tour aux deniers. Même demande en 1661.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Jacob Herrenberger, Frantz Wilhelm Von Reinach Vm Lehenzinß. 134.
(f° 134-v) Sambstag d. 24.to Julÿ – Jacob Herrenberger Ambtschreiber Zu Benfelden, bericht, wie daß Frantz Wilhelm Von Reinach von dem hohen Stifft Straßburg Jährlichen 18. lb. 10. ß Zinß, so Er von dem alhiesigen Zollkeller Zu empfangen, Zu lehen trage, seÿe solches von Langen Jahren her außständig, bitt vmb deßen richtigmachung.
Erk. vor die herren XV. gewißen.

1658 XV (2 R 76) Freÿherr von Rheinach umb Zinß. 133.
(f° 133-v) Sambstags den 14. Julÿ – Schreiben beÿ Herrn Räth und XXI dato einkommen und in diße Stuben gewißen, welches darin bericht Jacob Herrenberger Ambtschreiber Zu Benfelden, daß Ihro Gn. Frantz Willhelm Freÿherren von Rheinach vffm Zollkeller alhie Järlich 18. lb 10 ß Zinß fallen, welche Ihre Gn. von hohen Stifft Straßburg Zu Lehentrag. so hiebevor die Seebachische genoßen, v.sehen sich Ihr Gn. daß wod* die Zeit Reichßschlußes Verfallene Pensions und also Vier Jahrgäng wde. abstatten laßen.
Erkandt beim Pfenningthurn Zuvorderist Bericht einzieh. ob diße Zinß post Ihrer Gn. bereits Zugeschrieb. seÿen, auf solchen fall Zwo pernsiones offerirt werden sollen.

1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
Frantz Wilhelm Freÿherr Von Reinach. 187.
(f° 187) Sambstag den 9. Novembris – Reinach Vm Zinß – Frantz Wilhelm Freÿherr Von Reinach bit vmb abrichtung Lehenzinß vff dem Zollkeüler. Erkant, an die Herren XV. gewießen [Le protocole des Quinze manque pour 1661]

Les héritiers de François Guillaume de Reinach se partagent les meubles qui se trouvent dans la maison rue des Veaux. Le défunt délaisse cinq enfants dont deux fils, François Joseph et François Antoine.

1683 (13.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6379) n° 55
Abtheÿlung der Jenig. mobilien, so weÿl. d. wohlgebohrne Herr Frantz Wilhelm Von Reinach, Ritter Zu St. Wolff undt gewes. Cron franckreich Obrist Lieuten: seel. Verlaß. undt theils Vorher alhier Zu Straßburg gewest, theils est Vom dem Schloß Zu Wörth hieher gebracht worden, beschrieben den 13. Julÿ 1683
Die Erben seindt. 1. die wohlgebohrne Dame Marie Regine freÿin Von Reinach, Comptesse zu Remirement, persönlich anwesendt, 2. die wohlgebohrne fraw Mariam Ursulam gebohrne freÿin von Reinach, des auch wohlgebohrnen Herrn Meinradt von Ulm, freÿherrn Ehegemahlin beede abwesendt. 3. der wohlgebohrne Herr Frantz Joseph, Freÿherr Von Reinach. 4. der wohlgebohrne Herr Frantz Anthoni, freÿherr Von Reinach. 5. die wohlgebohrne fräwlein Marianna Catharina freÿin Von Reinach, Inn der Vier letztern undt abwesenden Erben nahmen ist Von dem wohlgebohrnen herrn Johann Christoph Von Wangen freÿherrn undt d. wohl Edel Vest fromm fürsichtig undt wohlweiße Herr Johann Philipp Schmidt, des beständigen Regiments der Hhn. XV.ern beÿsitzer undt von dem wohlgebohrnen Herrn Meinradt, freÿherrn Von Ulm, des wohl Ehrenvest undt vorgeacht. herr Johann Winther, als freÿherrl. Reinachisch. Schaffner der Abtheÿlung beÿzuwohnen schrifftlich undt mündtlich ersucht worden
In dem Reinachischen hauß inn der Kalbs gaß ist d. 26. Jan. Volg.des beschrieben worden

Capitaine au régiment de cavalerie de Quad, François Joseph de Reinach emprunte à André Greuhm mille florins à régler par son receveur Jean Winter
1691 (16.2.), Série E 759
der Wohlgebohrne Herr Frantz Joseph Freÿherr von Reinach Capitain au Regiment de Cavallerie de Quad
in gegensein Herr Andreas Greühm, Eines Ehrsamen Grosen Raths zu Straßburg Alter beÿsitzer – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, in specie Aber die Helffte Ahn dem Reinachischen Hauß In Straßburg in der sogenannten Kalbsgaßen gelegen, so über darauff hafftende 450 gulden Capital Freÿ Ledig und Eigen
So soll deß Debitoris Schaffner Herr Johann Winter alle sein Herrn Barons Einkünfften Von Stützen und Tränheim sowohl ahne geld Früchten und Wein wie auch den Ballbronner Bannzinß, Wein, den Mühlenzinnß zu Ober Ehenheim wie auch den Matten zinnß zu Hagenau neben dem Hauszinnß Auß dem Linckhoff zu Straßburg nirgend Anders wohin als Ihme Herrn darleÿhern einlüffern, Auch so lang und viel mit socher Einnahm und Lüfferung continuiren biß gemelt Capital und Zinß werden abgetragen seÿn

Transcription à la Chambre des Contrats d’un acte, passé quelques jours plus tôt par le notaire Jæcklin à Foussemagne : François Antoine de Reinach vend la maison moyennant 1 575 livres à Jean Winter (déjà cité ci-dessus), receveur de l’Œuvre Notre Dame et de plusieurs familles nobles

1695 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 152
Erschienen H. Johannes Winther, Adelicher Schaffner und Oberschreiber der fabric deß Münsters allhier, hat producirt d. original von hernach geschriebenen Kauff contract, und darbeÿ begehrt, daß derselbe auch der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractuum protocollo möchte inserirt und enregistriert werden in Maßen dann geschehen und lautet der Contract von wortt zu wortt alßo,
Zu wißen seÿ hiermit daß heut Zu end gemeldtem dato vor mir underschriebenen geschwornen Königlichen Notario wohnhaft zu Gebweiler anietzo in dem Freÿherrlichen Hauß zu Foussemaigne mich befindend, persönlich erschienen ist, der hochwohlgebohrne Herr Frantz Anthoni Freÿherr von Reinach, herr Zu Werth
dem Edel Vest und wolvorgeachten Herren Johann Winther, Adelichen schaffner und Oberschreiber beÿ de fabrique Unserer Lieben Frauen Werck zu Straßburg, wohnhaft daselbsten
Eine Behaußung in der Kalbs gaßen in der Statt Straßburg gelegen, Verstehet sich ein Vorder: und hinderhauß mit hoff und hoffstatt, auch allen deren Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Herrn Frantz Ludan Stättmeister Von Kageneck anderseit einen dem hochwürdigen thumb Capitul zugehörigen hauß, vornen Vff die Kalbsgaßen, und hinden mit den darzu gehörig. Gärttlein auff d. waßer stoßend, von welchem Gärttlein Järlichder Statt Straßburg Zehen schilling Allmend zinß gereicht werden, Vber dieße beschwerden ist dieße behaußung verhafftet Erstlichen vor (300 gulden, Ferner 300 gulden, Item umb 150 gulden, So dann umb) 1000 gulden herrn Apothecker Greumen in Straßburg, so deß H. Verkäuffers H. Bruder Frantz Joseph Beat von Reinach darauff entleht hat – Zugegagen und beschehen für und umb 3150 gulden – So beschehen in Foussemaigne den 4. Martÿ A° 1695 – Nicolauß Jäcklin, Not.rius

Le receveur de l’Œuvre Notre Dame Jean Winter est nommé receveur du couvent Sainte-Marguerite
1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Johann Winter vmb conferirung der vacirenden Schaffner Stell Zu St. Margarethen. 284.
(p. 285) Donnerst. den 30. Octobris 1680. – Johann Winter, der Ober Schreiber beÿ dem Stifft des Frawenhaußes alhier, prod. ein underthäniges Ansuchen und bitten, seiner, wegen MGHhh: beÿ gemeltem Stifft auch anderer Orthen gelaisteten getrewen dienste, beÿ ersetzung der vacirenden Schaffner stelle Zu St. Margarethen Vor Anderen gn: Zu gedencken. Erk. Soll von seinem begehren beÿ Verfügung des Außschußes, wie weit dasselbe in consideration Zu Zihen seÿe, geredet werden. Herr XV. Krauth, Herr Bleÿfuß

Fils du notaire Jean Christophe Winter, Jean Winter épouse en 1682 Susanne Marguerite Wilhelm, fille du marchand Claude Wilhelm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – deß Ehrenvesten u. Wohlachtbaren Herrn Johann Winters, p.t. Oberschreibers beÿ alhiesig. Fabric Pflegd deß frawen haußes, weÿland deß Wohl Ehrenvesten, fürsichtig, weißen und rechtsgelehrten herrn Johann Christoph Winters, gewesenen E. E. groß. Raths alten beÿsitzers und Notarÿ publici nunmehro seelig Ehelichen Sohns, als hochzeiters ane einem, u. der Viel Ehren und tugendreiche. Jungfrauen Susanna Margareth deß Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Claudi Wilhelm Handelsmans und such burgers alhier, Ehelich. Jungfraw Tochter, als Hochzeitherin, andern theils (…) Geschehen und Verhandelt inn Straßburg d. 24. Martÿ Stÿli Novi In dem Jahr deß Herrn 1682.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v, n° 9)
1682. Zum 2. mahl hr Johann Winter Weiland hr Johann Christoph Winters EE großen Raths alter Beisitzers u. Not: publ: nachgelaß: ehel: S. Jfr. Susanna Margaretha Hr Claudi Wilhelm handelßm: und Burgers alhie ehel. T. Donnerst. den 9.t April: Zun Predigern (i 101)

Susanne Marguerite Wilhelm meurt en 1688 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison Reinach rue des Veaux. La masse propre au veuf s’élève à 145 livres, celle des héritiers à 264 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 328 livres
1689 (26.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5982) n° 233
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder verändert: undt unveränderter Haab undt Nahrung, so weÿl. die viel Ehrn: undt tugendreiche fraw Susanna Margaretha Wilhelmin, deß wohl Ehren Vest Vorgeachten und wohlgelehrten Herrn Johann Winters, Adel. Schaffners undt Oberschreibers deß frawen haußes, burgers alhier Zu Straßb. gewes. eheliche haußfrau, nunmehr seelige, nach Ihrem d. 25. 8.bris Jüngst abgewichen. 1688. Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro v.laß., welche V.laß.schafft auf freundliches ansuch. erford. u. begehren deß Ehren Vest. wohlgeachten Herrn Johann Niclaus Wilhelms, weinhändtlers burgers Zu gerührten Straßburg als geordnet : u. Geschwornen Vogts Johannis, der Verstorbenen frawen seelig. mit gedachten herrn Wittiber ehelich erzeügten Söhnleins undt ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erben (…) Straßb. d. 26. febr. a° 1689.

Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Kalbsgaß geleg. denen freÿherrn Von Rheinach Zuständig. behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Auf dem frucht Cast., In der Cammer A, Inn d. Obern stub. In d. Wohnstub, In der Stub Cammer
Copia der Eheberedung (…) Geschehen und Verhandelt inn Straßburg d. 24. Martÿ Stÿli Novi In dem Jahr deß Herrn 1682.
Norma hujus inventarii. Des herrn Wittibers ohnverändt. eÿgenthümblich Vermög., Sa. Haußraths 6, Sa. Silbers 5, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptguths 3, Sa. Ergäntzung 128, Summa summarum 145 lb
Auff solches volgt deß Erben ohnverändert eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. guldner ring 10, Sa. alienirten ohnverändert guths 200, Summa summarum 264 lb
Endlichen wird nun auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 61, Sa.früchten 64, Sa. der Wein und Lehren Vaß 71, Sa. Gutsch undt Pferdt, rindviehe wie auch haw undt stroh 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. guldenen Ring 3, Sa. baarschafft 274, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 79, Sa. Schulden 36, Summa summarum 691 lb – Schulden 328 lb, Über Abzug nächstvorsteh. Passiv schuld, 362 lb

Jean Winter se remarie avec Marie Sophie Merg, fille du bailli de la seigneurie de Herrenstein à Dettwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration
Copia der Eheberedung – deß Edel, Wohl Ehrenvest u. Wohlgelehrt. Hn Johann Winters, Adel. Schaffners u. Oberschreibers beÿ d. Fabrique deß frwen haußes inn Straßb. als hochzeit. an einem, undt d. Edlen, Viel Ehrn u. tugendbegabte. Jungfr. Mariæ Sophiæ, deß hoch Edlen vest u. hochgelehrten Hn Christian Mergen, Ihro Excell. Hn General Lieutenant von Roosen & Wohlmeritirten Ampts Verwesers d Herrschafft Herrenstein, Eheliche Jgfr. tocht. als hochzeit.in an.n theils – Gescheh. u. verhandelt in d. Königlich. freÿen Statt straßb. den 16. Junÿ Stylo novo dem Jahr deß Hn. 1690.

Mariage, Dettwiller (luth. p. 22)
1690. den XI. Julÿ ist H Johann Winter, hoch: adelicher Schaffner vnd Oberschreiber beÿ der Fabrique deß frauen haußes in Straßburg und Jungfrau Maria Sophia mergin, H. Christian Mergen deß Amptsverwesers alhier eheliche Tochter nach vorhergeganger ordentl. Proclamation ehelich copulirt vnd Zusammen gegeben worden [unterzeichnet] Johann Winter, Maria Sophia Mergin (i 13)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 173-v) 1690. Dom: 5 post Trinit: Zum 2. mahl hr Johann Winter adel. Schaffner vnd Oberschreiber des Frauenhaußes Jgf. Maria Sophia, Hrb. Christian Mergen des Verwesers der Ihro Excellenz dem Königl. Hrn Hen Leutenent Von Roosen Zugehörigen herrschafft Herrenstein ehel. T. Dienst. den 11. Julÿ Zu Dettwiler (i 175)

Marie Sophie Merg devient bourgeoise par son mari
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 584
Maria Sophia Mergin Von Dettweÿler gebürtig H. Christian Mergen Ampts Verweser daselbst Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht Von H. Johann Wintern Âd. schaffnern Vnd Oberschreibern des frawen haußes allhie, Ihrem Ehemann p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird Zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. den 3. febr. 1691.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1223 livres, ceux de la femme à 670 livres.
1690 (6. 7.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6205) n° 289
Inventarium Über deß Wohl Ehrenvest. Vorgeacht. u. Wohl gelehrten Herrn Johann Winters Adelich. Schaffners undt Oberschreibers des frawen haußes undt der Viel Ehren und Tugendreich. frawen Mariæ Sophiæ Mergin, beed Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg einand. in die Ehe Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1690. – inn Ihrer Kürtzlich angetrettenen Ehe einander als ohnverändert Zubring., welches umb der ursachen weilen inn der Zwischen beed. gedachten Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß eines Jeden Ehegemächts inn die Ehe Zugebracht: wie nicht wenig. darinnen ererbendte Vermögen einem jed. theil undt seinen Erben ein ohnverändert guth seÿn undt bleiben (…) Zwar die Ehefrau mit Assistentz undt beÿstandt des Wohl Edlen vest undt hochgelehrten Herrn Christian Mergen, Ihro Exell. Herrn General Lieutenant vonn Roosen wohlmeritirten Ampts Verwesers der herrschafft Herrenstein, Ihres Eheleiblich. Vatters (…) Welches beschehen in Straßburg Mitwochs undt donnerstags d. 6. undt 7. Monatstag Septembris Anno 1690.

Norma hujus inventarii. Des Herrn inn d. Ehestandt Zugebracht ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 330, Chaize sampt pferdt geschirren, Karch auch sättel, Zaum u. Zugehördt 38, Häw 50, Pferdt undt füll 42, Küh 15, Silbergeschirr u. geschmeidt 102, Guldene Ring 40, Baarschafft 288, Pfenningzinß hauptgüter 71, Schuld 375 lb, Summa summarum 1804 lb – Schulden 581, Über abzug dieß Schuld post, 1223 lb
Nach solchem wird auch d. frawen eÿgenthümblich Zugebracht Nahrung beschrieb. Sa. haußrath undt Kleÿdung 229, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa.Guld. Ring undt Kettl. 64. Sa. Baarschafft 345, Summa summarum 670 lb
Haussteuren 36 lb, jedem die helffte
(…) Gescheh. u. verhandelt in d. Königlich. freÿen Statt straßb. den 16. Junÿ Stylo novo dem Jahr deß Hn. 1690.

Jean Winter et Marie Sophie Merg font leur testament. Jean Winter nomme pour ses héritiers son fils en premières noces et ses enfants nés (Philippe Chrétien et Marie Sophie) et à naître du deuxième mariage
1697 (6. Xbr), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Winters und Frawen Mariæ Sophiæ Winterin gebohrner Mergin
Extendirt protocollirt und Instrumentirt den 2. Martÿ a° 1698.
persönlich erschienen und kommen seindt, der wohl Ehrenvest vorachtbare undt wohlgelehrte Herr Johann Winter, Ober Schreiber des Frawen haußes auch Undterschiedlicher Adelicher familien wohlverordneter Schaffner undt die viel Ehr: und Tugendtreiche fraw Maria Sophia gebohrne Mergin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg, gesundt, gehendt undt stehender leiben, dabeÿ Zugleich durch die Gnade Gottes des Allerhöchsten guten Volligen Richtigen Verstandts undt Vernunfftiger Rede
Darnach und vor das Ander wolten beede genente Ehe Persohnen das Jenige mit: undt gegen einander reciprocé den 4. Aprilis Anno 1694. vor Mir Notario undt damahls anwesendt geweßenen herren Gezeugen auffgerichtete Codicill des einander ad dies vitæ vrschafften ususfructus halben hiemit wider confirmirt haben.
Zum dritten verschafft der Herr Testator undt prælegirt von seiner verlaßenschafft seinen beeden inn dießer letztern Ehe erzeügten Zweÿen lieben Kinder, Philipp Christian und Mariæ Sophiæ, undt ausch denen, do obgedahter maßen Er mit gedachter seiner Eheliebsten ferners erzeügen möchte, undt so viel deren nach seinen todt im leben seÿn werden jedem Zum vorauß 100 Thaler
Vors Vierte dieweil die Einsatzung der Erben eines Jeden in rechten beständigen und Gültigen Testament funcament undt Grundveste ist, ohne welche auch kein Testament bestehen, wiel weniger seine endtliche crafft undt würckung haben undt erlangen mag, als setzt der Herr Testator inn all das jenige, was nach Außweißung vorher verschaffter prælegaten annoch übrig und vorhanden seÿn wird, Johannem Winter den Jüngern, seinen mit weÿland frawen Susanna Margaretha Wilhelmin seiner verstorbenen hausfrawen seeligen ehelich erzeügten Sohn, und die mit seiner Eheliebsten in dieser Ehe erzeügte Zweÿ liebe Kinder Philipp Christian undt Mariam Sophiam wie auch die nach Gottes willen annoch mit einander erzielendte nachkömmlinge Zu Leben ein.
Die Frau Testiererin aber (…) – Welches beschehen in Straßburg Freÿtags den 6. Decembris Anno 1697 abendts zwischen 5. 6. und 7. Uhren in mein Not. wohnbehaußung auf dem Stephans plan gelegen, dem Stifft des frawenhaußes gehörig, deroselben Obern Vord. Cammer [unterzeichnet] Johann Winter, Maria Sophia winterin geborne Mergin

Codicill Herrn Johann Winters und Frawen Mariæ Sophiæ Mergin
Extendirt protocollirt und Instrumentirt den (-) Maÿ a° 1698.
den letztlebendt all ein haat undt Nahrung Zu einem Lebtägigen Wÿdumb und Genuß verschafft und verordnet haben – Welches beschehen in Straßburg Mittwochs den 28. Aprilis Anno 1694.
(Transcription des mêmes actes) Protholollum secundum, 1 AH 6295, f° 91-v Codicill
Protholollum secundum, 1 AH 6295, f° 256 Testamentum

Le receveur Jean Winter meurt en 1715 quai des Bateliers dans une maison qui appartient à l’Œuvre Notre Dame en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants du deuxième. La masse propre à la veuve est de 1 475 livres, la masse propre aux héritiers de 811 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 723 livres, le passif à 2 588 livres
1715 (4. Xbr), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) n° 24
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Edel, Ehrenvest und Rechtsgelehrte Herr Johannes Winter, geweßener Oberschreiber der Fabric Frauen haußes auch Verschiednener freÿherrlich und Adelicher familien Schaffner burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelige, nach seinem den 20.ten 8.bris dießes Zuend lauffenden 1715.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch die Edel Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Sophiam Winterin gebohrne Mergin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herrn Abraham Habrechts, Uhrenmachers und E. E. Großen [Raths] alten beÿsitzers auch burgers alhier, derselben geschwornen Herrn Vogts – Actum Straßb. Mittwochs den 4.ten Decembris A° 1715.
Der Abgeleibte Herr seelig Hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstlich Herr Johann Wintern, Notarium und verschiedener freÿherrlich und Adelicher familien Schaffnern burgern alhier Zu Straßb. als deß Verstorbenen herrn seel. in Erster Ehe mit Weÿl. Fr. Susanna Margaretha, gebohrner Wilhelmin seel. Ehelich erzeugten Sohn, Welcher Vor sich selbsten dem geschäfft in Persohn abgewartet
2. Herrn Philipp Christian Ledigen Scribenten, 3. Jgfr. Mariam Sophiam, 4. H. Johann Franciscum Jur: studiosum und 5. Jngfr. Mariam Dorotheam die Winteren dieße Vier deß herrn seel. in dieser Letstern Ehe mit Eingangs erwehnter frawen Maria Sophia Mergin Ehelich erzeugte H, Söhne und döchtere dero geschworner Vogt der Ehrenvest und Wohlgeachte Herr Johann Heüpel wohlverordneter Schaffner deß Stiffts Weÿßenhaußes alhier welcher dem geschäfft persönlich abgewartet
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden gelegener und dem Stifft Frawenhauses gehöriger behauß. befunden worden, wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck, Auff dem Frucht Kasten, In der Cammer A,, In d. Schreibstub, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, Vor dießer Stub, In der Kuchen, Im Hindern Stübel, Im Haußöhren neben d. Kuchen, In der Cammer B, In der Undern großen Stub, Im Kleinen Vndern Stübel, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Bauchküchen
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guttes. Auß dem über beÿden Geweßener Eheleuth den 6. et 7. 7.br. A° 1690. durch herrn Johann Kitschen den Notarium auffgerichtetem Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr: Wittib Vermögen, Sa. Haußraths 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 45, Sa. baarschafft 46, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung (1283, Abzug 30, Remanet) 1253, Summa summarum 1475 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 19, Sa. der Baarschafft 29n Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10, Sa. Ergäntzung (1518, Abzug 558, Remanet) 929, Summa summarum 1086 lb – Schulden 275, Restirende Nahrung 811 lb
Endlichen wird auch das Gemein, Verändert vnd theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 329, Sa. Frucht 16, Sa. Weins v. Leerer Vaß 144, Sa. Pferds und Chaises sampt darzu Gehörigem Geschirr 57, Sa. Kühe 49, Sa. häw 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 168, Sa. Guldener Ring 51, Sa. Baarschafft 53, Sa. der Gülth von liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1490, Sa. Schulden 334, Summa summarum 2723 lb – Schulden 2588 lb, Nach deren Abzug 134 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2596 lb – Zweiffelhaffte Schulden in das Erb Zugelttend 68 lb

Marie Sophie Merg meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 2896 livres, le passif à 1 028 livres.
1720 (2. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 24
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Sophiæ Winterin, Gebohrner Mergin, Auch Weÿland deß Wohl Ehrenvest vnd Hochachtbahren Herrn Johann Winters, Geweßenen Wohlverordneten Oberschreibers der Fabric deß Münsters, auch Verschiedener freÿherrlich und Adelicher Familien Schaffners, burgers zu Straßburg, nachgelaßener fraw Wittib seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720. – nach Ihrem d. 10. Aug. Jüngstien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßb. in fernerer præsentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen H, Abraham Habrecht Uhrenmachers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers als der frawen seel. geweßten Curatoris, Montags den 2. Septembris Anno 1720.
Die Verstorbene Fraw seelig Hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Mariam Sophiam Rangin gebohrne Winterin, Hn Johann Heinrich Rangen, Controlleur im Saltzhauß und burgers alhier Ehel. Haußfraw, wiewohlen alleinig in Legitimam, in das übrige aber so derselben Zufallen sollen, Ihro ehelich erzeugende Kinder welche mit beÿstand erstgemelten Hn Rangen Ihres haußwürths und der Kinder Vattern und Curatoris Legitimi zugegen, in den Ersten Stammtheil, 2.do. H. Philipp Christian Wintern, adel. Schaffner, 3.tio H. Johannem Franciscum Wintern, J: U: Studiosum und dann 4. die Viel Ehren: und tugendreiche Mariam Dorotheam Winteren, dieße dreÿ noch Ledigen Kinder, deren geschworner Vogt der Ehrenvest und Hochgeachte H. Johann Heüpel wohlbestellter Schaffner deß allhießigen Weÿßenhaußes so dem geschäfft persönlich abgewartet, Vor die übrige dreÿ Stammtheil
Copia Testamenti nuncupativi, p.ge in proth. G. folia 360.b et seq.

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener in dieße Verlaßensch. nicht gehöriger behauß. befunden worden, wie volgt
Hültzen und Schreinwerck, In der Cammer A,, Vor dießer Cammer, Im hindern Stub, In der Kuchen, In der Cammer B, Im obern Haußöhren, Augg der obern bühn, Im Nebens Cämmerlin, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Mittlern Haußöhren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 406, Sa. Weins v. Leerer Vaß 246, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldener Ring 75, Sa. Baarschafft 125, Sa. der Gültten von liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1869, Sa. Schulden 28, Summa summarum 2896 lb – Schulden 1028 lb, Nach deren Abzug 1868 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2312 lb

Jean Winter revend à François Antoine de Reinach et à (son beau-père) Conrad d’Andlau moyennant 2 075 livres la maison qu’il a acquise trois ans auparavant de François Antoine de Reinach. La maison est désormais libre d’hypothèque, le vendeur l’a réparée et y a fait construire un pavillon de jardin.

1698 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 223
(Prot. fol. 37.b) Erschienen Herr Johannes Winther, Adelicher Schaffner Und Oberschreiber der fabric deß Münsters
in gegensein deß wolgebohrnen herrn Frantz Josephs Freÿherrn von Reinach, alß vermög eines von /:salv. tit:/ herrn Johann Conrad von Andlau am 5. April. jüngst datirt. vollmacht, deren, So dann vermög einer andern von /:salv. tit:/ Herrn Frantz Anthonio Baron von Reinach deren H. bruder, am 6. Eiusd. datirt. Volllmacht, auch deren Mandatarÿ, angezeigt und bekandt, daß Er H. Winther Ihnen obged. H. von Andlau und Hn Baron Frantz Anthoni von Reinach (…) verkaufft und zu kauffen gegeben, maßen auch daß Sie beede H. von Andlau und H. Frantz Anthoni von Reinach, auff die am 5.t. hujus von Hhn. Räth Und XXI. darüber ertheÿlte permission
Eine Behaußung in der Kalbsgaßen, allhier bestehend in einen Vorder: und hinderhauß mit Hoff und hoffstatt, auch allen deren Recht. und Gerechtigkeit. einseit neben H. Georg Frantz Ludan von Kageneck, Stättmeistern Und XIII.ern, anderseit neben H. Andreas Pichau, dem Schwartz: und Schönfärber, od. dem hauß Zur blauen Rosen, und hinden mit dazu gehörig. gärttlein und garttenhaüßlein auffs waßer stoßend gelegen, sambt allen deßen Gebaüen, hoffstätten, Zugehördt. Recht. und gerechtigkeit, in maßen Er d. ieztmahlige H. Verkäufer solch behaußung vor dreÿen Jahren von mehr ged. Hn. Frantz Anthonio Baron v. Reinach erkaufft, seithero die darauff gestandener Capitalien abgelöst, solches in vielen Stücken ansehnlich meliorirt, auch d. Garttenhaüßlein von neuem darzu erbaut, demnach weg. deß Gärttleins und Gartenhaüßleins mit 7 ß 6 d Allmend zinß beschwehret – umb 2075 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Winter à vendre la maison au baron de Reinach et à Conrad d’Andlau (son beau père)
1698, Conseillers et XXI (1 R 181) f° 88
Johann Winter Oberschreiber auff dem Frauenhauß vmb Erlaubnuß seine Behaußung Zu Verkauff. 102.
(p. 102) Sambstags den 5.ten Aprilis – H. XV. Johann Dietrich vnd Herr Pfeiffer referiren, daß Sie den augenschein in dem Wintherischen in der Kalbßgaßen gelegenen hauß eingenohmen vnd daß solches in Zweÿen stockwercken bestünde, einen gewölbten Keller für 800 Ohmen wein, 2 fruchtschütten, Ein Stall für 12 pferd, auch ein gärtel vnd Sommerhaüsel vnd im übrigen guthe commodität habe, der Kauff were vmb 4150. fl geschehen vnd ob Zwar anfänglich die Hh. Kaüffere H. Baron von Reinach vnd Herr Conrad von Andlau sich zu dem jenigen *ors ihnen zu bedeüten in commission gegeben worden nicht verstehen wollen, so weren Sie doch endlich damit Zufrieden gewesen, daß ratione solches Kauff gegen ihnen das jenige welches gegen andern Cavaliers im vndern Elsas observirt worden, practicirt werde.
Erk. Würd Zwar Imploranten in seinem begehren willfahrt, es soll aber ratione solches Verkauffs gehalten werden, gleich wie biß dato gegen andern Cavaliers im vndern Elsas observirt worden, vnd sollen die gerren Deputirte der Contract Verschreibung beÿwohnen.

Né en 1658 à Kingersheim de Jacques Guillaume d’Andlau et de Marie Cléophée de Reinach, Jean Conrad d’Andlau épouse en 1681 à Morschwiller-le-Bas Marie Catherine Zu Rhein
Chartrier de Niedernai. Article 731 – Marie Anne Ursule de Reinach-Werth, née d’Andlau
(1-3) Extraits de baptême de Jean Conrad, fils de Jacques Guillaume d’Andlau et de Marie Cléophée de Reinach [Steinbrunn] (1658, 24 novembre. Kingersheim) 3 p. latin extraits de 1735 et 1745.
(4-7) Contrat de mariage entre Jean Conrad d’Andlau et Marie Catherine Zu Rhein (1681, 25 novembre. Morschwiller), 2 cah. all. originaux avec cachets de cire et deux extraits de 1745.
(8-9) Extraits de l’inventaire de succession de Jacques Guillaume d’Andlau et de son épouse Marie Cleophée de Reinach (1696), 2 p. all. identiques copies de 1745.
(11-12) Extraits mortuaires de Marie Catherine Zu Rhein, épouse de Jean Conrad d’Andlau (1721, 18 décembre. Valff), 2 p. latin extraits de 1745.
(13) Contrat de mariage entre Jean Conrad d’Andlau et Marie Anne, fille de François Materne Zorn de Bulach (s.d.)

Jean Conrad d’Andlau se remarie en 1722 avec Anne Marie Zorn de Bulach, fille de François Materne Zorn de Bulach et de Marie Catherine Brimsi de Herblingen
Mariage, Valff (cath. f° 19) Hodie 27 Mensis Julÿ anni 1722 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Coniuncti fuerunt prænobilis dominus Joannes Conradus ab Andlau viduus nobilis dicasterii inferioris alsatiæ assessor et dominus in valf et aliis locis et prænobilis domicella Anna Maria Zorn a Bulach relicta filia prænobilis domini Francisci Materni Zorn a Bulach et prænobilis dominæ Mariæ Catharinæ Brimsien ab Herblingen commorantes modo in hac parochia (signé) Joanes Conradus ab Andlaw, Marie Anne Zorn de Boulach, Franciscus Wilhelmus B. de Reinach, Franciscus Antonius baron de Reinach (i 21, proclamation à Osthouse p. 21, proclamation à Osthouse p. 22)

Jean Conrad d’Andlau meurt le 3 août 1726, il est inhumé le 5 au milieu de l’église Saint-Blaise
Sépulture, Valff (cath. f° 51) Anno Domini 1726 die autem 3. Augusti circa horam undecimam matutinam mortuus est prænobilis joannes Conradus ab Andlaw Dominus in valff et nobilis dicasterii inferioris alsatiæ assessor, sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité præmunitus ac optime in Deum resignatus, quintâ demum hujus mensis (…) sepultus fuit in medio Ecclesiæ ad Stum Blasium (i 41)

Marie Anne Zorn de Bulach se remarie en 1743 avec Chrétien Frédéric de Rathsamhausen d’Ehnwihr, veuf de Marie Ursule Gaudence Blarer de Wartensée
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 380) Hodie 2. die mensis Septembris anni reparatæ salutis 1743 unâ duntaxat proclamatione in hac Ecclesia et totidem in Ecclesiâ Parochiali oppido Wattvillensis Diœcesis Basiliensis publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Christianus Fridericus a Rathsamhausen viduus defunctæ Dnæ Mariæ Ursulæ Gaudentiæ Blarerin a Wartensée, decem ab hunc mensibus in prædicto oppido commoratus, et prænobilis Dna Maria Anna a Bulach vidua defuncti prænobilis Dni Conradi ab Andlau ambo Parochiani nostri (signé) Christian friederich von Rathsamhausen Zu Ehenweyher, Marie Anne de Andlau née de Zorn de Boulach (i 202)

François Antoine de Reinach épouse en 1698 à Valff Marie Anne Françoise d’Andlau, fille de Conrad d’Andlau : contrat de mariage, célébration. Les enfants sont baptisés à Matzenheim, paroisse du château de Werth
Chartrier de Nidernai, pièce 1482 (parchemin en allemand) – 10 février 1698. Contrat de mariage entre François Antoine de Reinach-Werth, fils de feu François Guillaume de Reinach, et Marie Anne Ursule Françoise, fille de Jean Conrad d’Andlau, seigneur de Valff, sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts. Le futur assure à la future un douaire de 2000 florins (rentes sur des biens à Roppe) et un don matutinal de 500 florins, en cas de veuvage soit l’usufruit de sa maison soit une rente de 100 florins. La future épouse apporte en mariage 1000 florins sur des biens sis à Kingersheim et 1000 rixdales à la mort de son père. Sceaux du marié, des témoins du côté du futur époux son frère François Joseph de Reinach-Foussemagne, son beau-frère Jean Conrad Truchsess de Rheinfelden et Loup Sigismond de Landsberg, des témoins du côté de la future épouse, son père Jean Conrad d’Andlau, Antoine d’Andlau directeur au Directoire de la noblesse, François Jacques d’Andlau et Chrétien Evrard de Berckheim, les deux assesseurs au Directoire.

Mariage, Valff (cath. f° 9-v)
Hodie 10. Mensis februarÿ Anno 1698 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt per-Illustris Dominis Franciscus Antonius liber Baro de Reynach ex Wert et prænobilis Dlla Maria Anna Francisca d’Andlau ex Valff filia legitima Perillustris domini Conradi D’andlau et Catharinæ Mariæ de Zerin facta una tantum proclamatione na* duas reliquas a Reverendssimo dni Francisci de Camilly Vicario generali de 31. Januarÿ anni 1698. fuit dispensatum fuerunt testes prænobilis dnus wolff Sigmundus de Landsperg et prænobilis dominus xtianus de Bergheim (i 89)

Baptêmes à Matzenheim, Antoine 8 décembre 1699 (i 96), François Guillaume Ignace en 1701 (i 102), Marie Eléonore Sophie Jeanne le 17 avril 1703 (i 107)

Etats de service de François Antoine (Béat) de Reinach-Werth
Chartrier de Niedernai – Article 732 – François Antoine Béat de Reinach-Werth (1668-1741)
(1-4) Brevets d’officier délivrés au baron [François Antoine Beat] de Reinach par le roi Louis XIV, brevet d’enseigne en la compagnie de Brochmance du régiment d’infanterie de Zurlauben (1686), 1 p. fr. (brevet d’enseigne en la compagnie de Briggaw du même régiment (1687), 1 p. fr. – brevet d’enseigne en la compagnie colonelle du même régiment (1688), 1 p. fr. – brevet de second lieutenant dans la même compagnie (1688), 1 p. fr.)
(5) Béat Jacques Zurlauben, baron de Gestellenburg, atteste que le baron de Reinach-Werth a servi pendant dix ans dans le régiment d’infanterie allemande qu’il commande (1695), 1 p. fr.
(6) Lettre du duc d’Antin à M. d’Angervilliers, lui annonçant la nomination du baron de Reinach comme conseiller ordinaire au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace (1718), 1 p. fr. copie

Les Quinze font grief à plusieurs nobles et nommément au baron de Reinach d’abuser de l’exemption de l’accise : c’est à un tailleur qu’est revenu le blé entré à Strasbourg sans percevoir de droit. L’affaire n’a pas de suite.
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(p. 346) Donnerstags den 24. Decembr. 1711 – die Herren Adel und zwar H Baron von Reinach mißbraucht der ungelt freÿheit
Iidem [Obere Ungelts Hh.] per Hn Friden, es seÿe bekant, daß die Herren von Adel, vor d. Jenige, so Sie in ihre Haußhaltungen gebrauchen, des Ungelts befreyt seindt, vndt habe man vermeint, es würde Herr Baron von Reinach auch dabeÿ verbleiben, allein habe man ein gantz anders vernehmen müßen, in deme derselbe den 10. Sept. einen schein gegeben, daß Er 3. Frt. frucht von seiner Haußhaltung herschicke, welche aber einem Schneid. vndt einem Peruckenmacher Zu gekommen, welches man beschickt, vndt die es auch gestanden hetten, deßwegen man Sie Zu erlegung des Ungelts angehalten, woraus dann Zu ersehen, wie man mit solchen scheinen erfährt werde. Erk. auff sich gelaßen.

François Antoine Béat baron de Reinach et Marie Anne Ursule d’Andlau érigent leurs biens sis à Roppe en fidéicommis pour préserver l’entente entre leurs trois fils François Antoine, François Guillaume et François Louis de Reinach
1732 (25 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
furent presens Messire François Antoine Béat Baron de Reinach seigneur de Wörth et autres lieux, Conseiller au Presidial de la Noblesse de la basse Alsace demeurant en cette ville rue des Veaux paroisse St Elisabeth Et Dame Marie Anne Ursule Baronne de Reinach née d’Andlau de Valff, son Epouse de luy duement autorisée et qu’il autorise à l’Effet des présentes, Lad. Dame en outre assistée de Messire Jacob Christophe Boeckel de Boecklinsau Stettmeistre de cette d° Ville son assistant et Conseil pour plus grande Validité desd. présentes, Lequels ont dit et declaré qu’étant jntentionnés de maintenir dans leur noble famille de Reinach de Woerth La Splendeur et le rang qu’Elle a toujours eu et tenu jusqu’à présent et surtout n’ayant rien plus à Cœur que de cultiuer cimenter et entretenir entre les Sieurs François Antoine François Guillaume et François Louis Barons de Reinach leurs fils une bonne et sincère amitié et jnteligence qui seule soutient la paix si nécessaire entre les freres et eloigne la discorde et la desunion source ordinaire des Procès et de la ruine des familles nobles, ils ont considéré qu’un des moyens les plus surs et le plus Efficace pour parvenir à cette fin, etoit de tenir une égalité dans l’auantage et preciput qu’jls regleroient a chacun desd. leurs fils (…)
ont erigé et établi en fideicommis perpetuel, irrevocable et graduel à l’infini (…) tous les autres Biens fonds Dixmes, etangs, Prez, terres Labourables, bois, rentes, Cens et reuenus allodiaux (…) qui se trouveront dans la seigneurie et Juridiction de Roppe

François Antoine baron de Reinach, seigneur de Werth, fait en 1737 son testament que le notaire ouvre en 1742 après sa mort
1742, Not. Humbourg (6 E 41, 67)
Testament – Aujourd’hui 12° mars 1738 (…) fut présent Messire François Antoine Baron von Reinach Seigneur de Werth et autres lieux, l’un des directeurs de la noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville rue des veaux paroisse St Etienne, lequel saint d’esprit memoire Jugement et etendement même de corps, allant venant vaquer à ses affaires et occupations ordinaires (…) a présenté et exhibé ce présent cahier clos de soye noire et cordonnet et muni aux quatre extrémités du cachet ordinaire de ses armes (…) en la maison de mond. Sieur le Baron de Reinach dans un poële au premier étage prenant jour sur lad. rüe des veux (signé) Francois Antoine Baron De Reinach

Ich Frantz Anthoni Beat Freÿherr Von Reinach Ritter Zu St Wolff, herr zu Wörth undt Uttenheim, theilherr zu Roppach, Münsteroll, Niedersteinbronn und Amoncourt, Rath und außschuß beÿ E. Freÿ ohnmittelbahren Ritter Directorio im untern Elsaß , beÿ seiner hichfürstlichen Eminentz Herrn Hn Cardinalen Von Rohan Bischoffen und Fürsten Zu Straßburg bestelter Ober Stallmeister, bekenne hiermit (…)
Viertens erinnere ich mich billich der Ehelichen, Lieben, Ehr undt trew meiner Fraw Gemahlin alß Maria Anna Ursula Freÿfraw Von Reinach Gebohrne Vonn und Zu Andtlau in der Zeit meines mit ihr nun Viel Jährigen Ehestandts er* dießen und auch hinfort Solang uns der Liebe Gott noch Ferner Leben Laßt (…) die völlige nutznießung von meiner Sammentlichen Eigenthümlichen Verlaßenschafft (…)
Eilfftens die Institutio hæredum und benamßung der Erben eines Jeden Formblichnen Testaments fundament und Grundt Veste ist, ohn welche Kein Testament Krafft und bestanndt haben Kan, noch mag, so Ernenne und Setzt ich Ein Zu meinen Wahrhafften ohngezweifelten Erben meine Sieben Kindtern nahmentlich Frantz Antoni und Frantz Wilhelm, Freÿherren Von Reinach, Mariæ Eleonoræ Von und Zu Andtlau meine fraw Tochter, Seeligen in Köngerßheim hinterlaßene Vier Kinder als Maria Anna, Frantz Anthoni, Maria Francisca und Frantz Wilhelm von und Zu Andtlau in Köngerßheim, die Vier Enckel (…) mehr Frantz Ludwig Freÿhrr Von Reinach, thumbherren In Eichstätt, Mariam Annam von und Zu Andtlau in Hombourg, Mariam Carolinam Freÿfrau von Baadten und dann meine Leedige Tochter Mariam Beatricem Freÿ Frawun Von Reinach und Zwar alle Sieben KindterZu gleichen Erbtheillen
So Geben und Beschehen In Straßburg auf montag den 8. Julÿ Im Jahr des Herrn 1737 [unterzeichnet] Frantz Antonÿ Baron von Reinach
Aujourd’hui 9° Mars 1742 (…) furent presens noble Dame Marie Anne d’Andlau veuve de messire François Antoine Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, l’un des Directeurs de La Noblesse de la basse alsace, Messires François Antoine Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, Cons. au Directoire de lad. Noblesse, François Guillaume Ignace Baron de Reinach, seigneur de Werth et autres lieux, Cons. du Roy, Chevalier d’honneur d’Epée aud. Conseil souverain d’Alsace et François Louis Ferdinand Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, Chanoine de la Cathédrale d’Eichstett et de l’Equestrale de St Burckart à Wurtzbourg, Mre Joseph Benoit Desroches, Prestre Chanoine et Curé de St Pierre le vieux, fondé et chargé de procuration de Messire François Ignace d’Andlau de Kingersheim, Pere et tuteur naturel de ses enfants delaissés par feue dame Marie Eleonore Baronne de Reinach de Werth Son Epouse par un acte joint du 24 février dernier, Messire François Auguste Ferdinand Boeckel de Boecklinsau Cons. aud. Directoire de La Noblesse de la Basse alsace, fondé et charge de pouvoir et procurations de Dame Anne Marie Baronne de Reinach veuve de Messire François Joseph d’Andlau seigneur de Hombiurg et autres lieux par acte du 28 dud. mois de février dernier, et Messire François Benoit Baron de Baden seigneur de Ljel* vice Président de la Chambre des finances et Cons. Intime de son Altesse Serenissime Electorale palatine aussi en qualité de père et tuteur naturel de ses Enfants delaissés par feuê Dame Marie Charlote Jacobé Baronne de Reinach de Werth son Espouse par acte du 3° dud. mois de février dernier et M° François Joseph Auger avocat audit Conseil souverain exerceant aud. Directoire de la Noblesse de la basse alsace en qualité de tuteur oneraire établi à Demoiselle Marie Beatrix Reine Baronne de Reinach fille encore mineure par Decret dud. Directoire du 8° dud. present mois de mars, Les sept Enfants et héritiers de mondit sieur Baron de Reinach décédé en son hotel sis en cette ville de Strasbourg rüe des veaux le trois. décembre de l’année 1741. tous lesquels assemblés dans ledi hotel de Reinach ont requis ledit notaire d’ouvrir lire et publier le testament ci-dessus

François Antoine de Reinach meurt à Strasbourg, son corps est inhumé dans le cimetière d’Uttenheim
Sépulture, Uttenheim (cath. f° 44, acte barré)
1741. Argentinensi 3 Mensis Decembris omnibus Ecclesiæ Sacramentis uti mihi fideliter à Domino parocho ad Sanctum Stephanum in civitate Argentinensi relatum fuit, prænobilis dominus Franciscus Antonius liber Baro de Reinach coniux Prænobilis Dominæ Mariæ Annæ ab Andlau, et à me patre Josepho örtel parocho hujus loci quinto die Mensis decembris eiusdem Anni qui supra In cœmeterio Ecclesiæ nostræ parochiali uttenheimensis sepultus (i 47) – voir aussi Saint-Etienne p. 258

Marie Anne Ursule Françoise d’Andlau meurt en 1746 en délaissant sept enfants. La succession, sans passif, s’élève à 92 704 florins (46 352 livres). L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux, non décrite

1747 (25.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 478) n° 362
Inventarium über Weÿl. d. freÿ hoch Wohlgebohrnen fr. frauen Mariä Annä Ursulæ Franciscæ, freÿ frn. v. Reinach geb. von v. zu Andlau, auch weÿl. des freÿ hoch Wohlgeb. Hn Hn Frantz Anthoni Beat, freÿ Hn. von Reinach, Herrn zu Wörth v. Uttenheim, Theilh. zu Roppach, Niedersteinbronn, Minstrohl v. Amoncourt, Eines hochlöbl. Directorÿ im Untern Elsaß gewes. hochmerit. raths v. Außschuß hochseel. nachgelaßener freÿherrl. fr. Wit. nunmehr auch hochseel. Verlt. auffgerichtet Anno 1747.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, liegend v. fahrender, so weÿl. die freÿ hoch Wohlgeb. fr. frau Maria Anna Ursula Francisca v. Reinach geb. von v. zu Andlau, auch weÿl. des freÿ hoch Wohlgeb. Hn Hn Frantz Anthoni Beat, freÿ Hn. von Reinach, Herrn zu Wörth v. Uttenheim, Theilh. zu Roppach, Niedersteinbronn, Minstrohl v. Amoncourt, Eines hochlöbl. Directorÿ im Untern Elsaß gewes. hochmerit. raths v. Außschuß hochseel. nachgel. freÿherrl. fr. Wit. nunmehr auch hochseel. nach ihrem d. 23. 9.bris des nechst hingelegten 1746.ten Jahrs beschehenen tödt. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen v. angefangen in d. Königl. Statt Straßb. auff Sambstag d. 25.ten Februarii Anno 1747.
Die Hochseelige Frau hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, als folgt. 1. den freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Anthoni Conrad, freÿ H. v. Reinach, E. hochlöbl. Ritter Directorii im untern Elsaß hochmeritirten Rath v. vice Außschuß welcher beÿ dem gesch. persönlich erschienen, 2. den freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Wilhelm Ignatium, freÿ Herrn v. Reinach, hochmeritirten Ritter v. beÿ dem hohen Königl. Rath im Elsaß, so auch persönl. Zugegen. 3. Weÿl. der freÿ hoch Wohlgeb. fr. fr. Mariä Eleonorä v. v. Zu Andlau geb. freÿin v. Reinach, hochseel. mit dem freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Ignatio v. v. Zu Andlau, H. in Köngersheim ehel. erzeugt v. nachgelaßene hoch Adel. 3. KK. benantl. 1. Fr. Maria Anna, Strfftsfrau in Ottmarsh., H. Frantz Wilhelm und Fr. Maria Francisca In dero Nahmen dero H. Adel. H. Vatter erschienen. 4. den Hochwürdig freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Ludwig Ferdinand freÿ Herrn von Reinach, derer hohen dhum v. Ritter Stiffter Aichstätten v. St. Burghard in Würtzburg respective Capitularen vnd Domicilaren so anwesent, In deßen Nahmen d. howh Würdige freÿ h. W. geb. H. H. Joseph v. Deroches, hochverordneter Capitular der Stiffts Kirch Alt. St. Peter allh. (…) beÿ dem Geschäfft erschienen. 5. die freÿ h. W. fr. fr. Maria Anna v. v. Zu Andlau, in Homburg geb. freÿin v. Reinach, weÿl. des freÿ h. W. H. H. Frantz Joseph v. v. Zu Andlau in ged. Homburg h.seel. nachgel. h.del. fr. Wittib welche mit beÿstand des Freÿ hochw.geb. Hr. Frantz Ferdinand Böclin von Böcklinsau, hoch. Directorii Raths v. Außschuß, dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 6. Weÿl. der freÿ hoch W. geb. fr. fr. Mariä Carolinæ geb. freÿin v. Reinach, h.seel. mit dem freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Benedict freÿ Herren v. Baden, Ihro Churfürstl. Durchlaucht Zu Pfaltz, geheimen Raths vnd Hoff Cammer præsidenten auch Ober hoffmeisters Ihro durchl. d. Churfürstin v. Rittern des Orthhens Sti Huberti ehel. erz. und nachgel. freÿherrl. Kinder, benandtl. 1. H. Philipp Carl Maria Benedict, 2. H. Joh: Heinrich Ignatius Leo, 3. Fr. Maria Elisabetha Augusta Eva, 4. H. Frantz Anthoni Carl Bonifacius, 5. H. Wilhelm Joseph Leopold in dero Nahmen dero hoch freÿherrl. H. Vatter Zugegen war. 7. die freÿ hoch Wohlgeb. fr. fr. Anna Maria Beatrix v. Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer geb. geb. freÿin v. Reinach, des freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Joseph Conrad Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer hochmeritirt. Rittmeister unter dem löbl. Regiment Naßau Zu Pferd v. Ritters des Heiligen Ordens Ludovici Fr. Ehegemahlin welche auch beÿständl. deßelben dem Gesch. Pers. abgewartet, Alle 7 d.fr. seel. freÿ fr. nachgel. resp. freÿherrl. KK. v. Encken zu 7. gleichen Stammtheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen hiehero gehörigen Stamm behaußung befunden worden als volgt
Ane Höltzen v. Schreinwerck. Vor der Vordern Stub im ersten Stock, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, In der andern stub Cammer, In der Camin Cammer deren fenster in d. Hoff v. th. auf d. Gang, Auff dem Gang im Hoff, In der Küchen ersten Stock Vordern Haußes, Im Zweÿten Stock Vordern Haußes, Im Hauß Ehren, In der Stuben, In der Camin Cammer Zur rechten Seite vorgedachter Stuben, In der Garde Robe neben gem. Camin Cammer, In der Camin Cammer Zur Lincken, In der kleinen Camin Cammer mit den fenstern in den Hoff sehend, Neben erstgedachter Camin Cammer, In der Speiß Cammer über der Kuchen, In dem nebens Stüblein, In der kleinen Stub auf dem ersten Stock, In der hintern Stub Cammer auf das Waßer auf dem ersten Stock, In d. Knechts Cammer
(f° 24) Eigenthum ane Häußern v. Liegenden Güthern. (H.) Köngersheim (…)
(f° 24-v) Osthaußen
(f° 81-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa.Holtzen v. schrein Wercks 958, Sa. Bett; vnd Federwercks 23, Sa.Leinwath vnd gethuchs 625, Sa. Sergenwercks 258, Sa. Zimmergeschirrs 116, Sa. Kupffer Möß v. Eißengeschirrs 116, Sa. allerhand Posten 72, Sa. vorherbeschriebener Mobilien v. anders so zu Andlau befindlich 523
Sa. Früchten 62, Sa. Wein v. Lähren Faß 256, Sa. Pferdt 40, Sa. Fuhrwercks 244, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1628, Sa. baarschafft 1163, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50.287, Sa. Eigenthum ane Häußern v. Liegenden güthern 4350, Sa. Eigenthums ane Liegenden Feld güthern 820, Sa. Eigenthums ane I. behaußung zu Osthaußen 600, Sa. Vorbeschriebenen Eigenthums ane Reeben 805, Sa. Gülthen von Liegenden güthern 29.727, Summa summarum 92.704 fl
Pro Nota. Was die Passiva betrifft, so seÿnd keine Vorhanden außer denen Inventir: Cösten, welche aus Verkaufften gülth früchten bezahlt werden sollen
Schluß Summa 84.306 fl. – Sa. der Zweiffelhaffte und Verlohrnen Pf. Zinß Haubt: Güther und Activ: Schulden 7677 fl.

Elle meurt dans sa maison de Strasbourg le 23 novembre 1746, son corps est inhumé le 25 dans la nef de l’église d’Uttenheim
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 16-v)
Anno Dni 1746 die 23 Novembris obiit Prænobilis Maria Anna Ursula Francisca Domina nata de et in Andlau Conjux defuncti Francisci Antonii Beati liberi Baronis de Reinach ex Werth Domini in Werth, Uttenheim, Nidersteinbrunn, Roppe, Montreux, Amoncourt et aliis locis, Equitis S Wolfgangi & sacramentis Ecclesiæ rité munita die 25 ejusdem mensis et Anni a me infra scripto (…) funus deducente cadaver delatum fuit in Parochiam in Uttenheim in cujus Ecclesiæ à D. Parocho sepultum fuit (i 19)

Sépulture, Uttenheim (cath.)
Anno Domini 1746, vigesima quinta Mensis Novembris corpus prænobilis Dominæ Mariæ Annæ Franciscæ Ursulæ liberæ Baronissæ â Reinach sacramenti Pœnitentiæ eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitæ, natæ de et ab Andlau defunctæ, conjugus Prænobilis Domini Francisci Antonÿ Liberi Baronis de Reinach defuncti Domini dum viveret in Werth, Uttenheim et aliis locis â parochiâ Argentinæ ad Sanctum Stephanum hic delatum et à Reverendi Domino Josepho Rueff Parocho ejusdem Parochiæ præsentatum à me infra scripto parocho in Uttenheim sepultum fuit in navi hujus ecclesiæ prope altare beatæ virginis (i 55)

Marie Eléonore de Reinach-Werth épouse en 1722 François Ignace d’Andlau
Chartrier de Niedernai – Article 736 – Marie Eléonore d’Andlau, née de Reinach-Werth (1703-1738)
(1-2) Jean-Baptiste de Haus, vicaire général de l’évêché de Bâle, autorise François Ignace d’Andlau et Marie Eléonore de Reinach à contracter mariage, malgré une consanguinité aux deuxième et troisième degrés, il les dispense également de faire proclamer les bans (1722), 2 p. latin.

Marie Anne Catherine Josèphe de Reinach-Werth épouse en 1730 François Joseph Conrad d’Andlau
Article 737 – Marie Anne Catherine Josèphe d’Andlau, née de Reinach-Werth (1714-1788)
(1) Marie Sophie, abbesse d’Andlau, accepte de prendre comme demoiselle la jeune Marie Anne, fille cadette de François Antoine de Reinach, dès qu’une place sera libre (1714, 17 décembre), 1 p. all.
(2) Contrat de mariage entre François Joseph Conrad d’Andlau et Marie Anne Josèphe de Reinach (1730, 20 mars. Woerth), cah. 7 f. all.

Marie Caroline Jacqueline de Reinach-Werth épouse en 1733 Conrad Frédéric baron de Baden
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 69)
Hodie 25 Mensis Novembris Anno 1733 illustris ac prænobilis dominus Franciscus Benedictus Liber Baro de Baden filius illustris et Nobilissimi Conradi Friderici Baronis de Baden et prænobilissimæ Mariæ Annæ Baronissæ de Kagheneck Conjugum Conciliarius intimus et Regiminis serenissimi et altissimi* Principis Palatini Electoris, Ex parochiâ Mannheimensi Wormatiensis diœcesis (…) Et perhonesta ax prænobilis Domicella Maria Carolinæ Jacoba de Reinach hujus Parochiæ filia prænobilis et illustrissimi domini Francisci Antonÿ Baronis de Reinach de Wert Consiliarÿ Noblitatis inferioris alsatiæ et prænobilis dominæ Mariæ Annæ ursulæ Dandelaud Conjgum ex aptera parte dispensatione super impedimenti tertis Gradus consanguinitatis in linea æquali (i 74)

Marie Béatrice de Reinach-Werth épouse en 1744 Joseph Conrad de Rathsamhausen
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 1)
Hodie 26 Die Mensis Februarii Anno post Christum natum 1744 (…) super tertii In linea æquali consanguinitatis Gradus Impedimento (…) sacro matrimonii vinculo In facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Prænobilis Dominus Dominus Franciscus Josephus Conradus De Ratzenhausen militum Præfactus Legionis Regiæ Suecicæ In præsidiis hujus urbis filius Prænobilis Domini Philippi Henrici de Ratzehausen Ehenweyr et Defunctæ prænobilis Dominæ Mariæ Helenæ de Ligertz Conjugum In memoratâ Sancti Laurentii Parochiâ commorans et Prænobilis Domicella Maria Beatrix de Reinach de Werth filia prænobilis Defuncti Domini Francisci Antonii Baronis de Reinach et superstitis noblils Dominæ Mariæ Annæ Dondlau Vxoris ejus Legitimæ In hac parochia commorans (i 2)

La maison revient à François Guillaume Ignace de Reinach-Werth, né en 1701, qui épouse en 1730 à Carspach Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach.

1731, Chartrier de Niedernai
Articles 738-739 François Guillaume Ignace de Reinach-Werth (1701-1764)
738 – (1) Extrait de baptême de François Guillaume Ignace, fils de François Antoine de Reinach Werth et de Marie Ursule Françoise d’Andlau (1701, 5 juillet. Matzenheim), 1 p. latin extrait de 1745.
(2) Certificat de mariage entre François Guillaume Ignace de Reinach-Werth et Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach (1730, 1 août. Carspach), 1 p. latin extrait de 1745.
739 – (1) Décret par lequel François Guillaume Ignace, baron de Reinach, est nommé premier gentilhomme de la chambre (Cammerer) à la cour du prince-électeur de Cologne (1739), 1 p. all.

Premier baptême inscrit dans les registres de Strasbourg
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 64)
Hodie 31 Octobris anni 1737 filio Prænobilis Dni Francisci Wilhelmi Ignatÿ Liberi Baronis De Reinach in Werth et Dnæ Mariæ Annæ Josephæ Ursulæ Liberæ Baronissæ De Pfürdt in Carspach, conjugis ejus legitimæ in hac Parochiâ commorantium die 24 hujus mensis octobris nato, et eâdem die (…) in ædibus paternis baptizato /:uti videre est superius in hoc Registro:/ adhibitæ fuêtunt in Ecclesiâ, cæremoniæ et Sacræ unctiones consuetæ eique impositum fuit nomen Willhelmus Jacobus Maximilianus Antonius. Patrinus fuit R.mus Prænobilis Dominus Dnûs Wilhelmus Jacobus De Zu Rhein in Dornach Ecclesiarum Cathedralium Herbipolensis et Wormatiensis Canonicus Capitularis, nec non Equestralis Ecclesiæ Brussliensis Cantor, Matrina Prænobilus Domicella Antonia Maximilana De Barille (i 71)

François Guillaume Ignace de Reinach-Werth meurt à Matzenheim le 10 mai 1764. Son corps est inhumé le 12 dans la nef de l’église d’Uttenheim en présence de son fils Maximilien de Reinach
Sépulture, Matzenheim (cath. f° 153-v)
Anno domini 1764 die 10 Mensis Maÿ mortuus est prænobilis Dominus Franciscus Wilhelmus Ignatius Liber Baron De Reinach De Werth, Consiliarius eques honorarius Equitis in supremâ alsatiæ Curiâ Directorii immediatæ Nobilitatis inferioris Alsatiæ præses Dominus in Werth et Uttenheim annum 63 agens sacramento pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munitus et die 12 ejusdem Mensis et anni a me infra scripto parochi funus deducente corpus delatum est ad Eccelsiam parochialem in uttenheim in quæ à D.D. parocho dictæ Ecclesiæ sepultum fuit præsentibus Testibus Prænobili Domino Francisco Benedicto Ludovico Jacobo Libro Barone de Reinach De Werth Eminentissimi Equestris ordinis Melitensis Commendatore in Herren Strunden in Legione alsaticâ Collonelli Locum tenente (i 157)

Sépulture, Uttenheim (cath. f° 98)
Anno domini 1764 die 12 mensis Maÿ Corpus defuncti Prænobilis Domini Domini Francisci Wilhelmi Ignatii Libri Baronis de Reinach Domini in Werth, uttenheim et aliis Locis, Consiliarii honorarii Equitis in suprema alsatiæ curiâ, dicasterii Nobilitatis Inferioris alsatiæ Directoris a Parochum Matzenheimensis hic delatum (…) â me infra scripto Parocho sepultum fuit in Navi hujus ecclesiæ, Præsentibus testibus Prænobili Domino Benedicti Barone de Reinach Eminentissimi Equestris ordinis Melitensis Commendatore supremo Loco tenente Legionis alsatiæ et Prænobili Domino Maximiliano Barone de Reinach filio defuncti (signé) Benoit Baron de Reinach commandeur de L’ordre de Malthe, Maximilian Baron de Reinach (i 100)

Inventaire dressé dans la maison après la mort de leur gendre François Antoine Christophe de Rathsamhausen-Ehnwihr, mort au champ de bataille en juillet 1761 après avoir épousé en février de la même année Marie Anne Caroline Hyacinthe de Reinach

1762 (28.5.), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 176
Inventarium über Weÿland des Freÿhochwohl gebohrnen Herrn, Hern Frantz Antoni Christoph von Rathsamhausen zu Ehenweÿher. H. zu Wibolsheim, Eschau und andern orten, Ritter des Königl. Militar ordens St. Ludwig, obrist Lieutenant und groß Major beÿ hochlöbl. Naßau Saarbruckischem Regiment zu Fuß seel. gedächtnuß Verl., aufgerichtet Anno 1762 – nach seinem In der Nacht vom 15.den auf den 16.den Julÿ des abgewichenen 1761. Jahrs beÿ Estinghaußen auf dem betta der Ehren aus dieser Zeitlichkeit durch einen Canonen Schuß genommenen tödtl. Hintritt, nach sich Verlaßen, Welcje Verl. auf Ansuchen nicht nur allein der Freÿ hochwohlgebohrnen Freÿfrau Mariä Annä Carolinä Hÿacinthä von Rathsamhausen zu Ehenweÿher geb. Freÿin von Reinach zu Wörth, der hinterbliebenen Wittib mit gutem Rath T. Herrn Johann Ludwig Treitlinger J.V. Lti und Aduocati beÿ Hochlöbl. Nieder Elsaßisch Ritterschaftl. Directorio præsidial des Adels im untern Elsaß ihres Assistenten (…) So beschehen Straßburg Francss den 28.ten My A° 1762.
Den in Gott ruhenden den H. Obrist Lieutenant Von Rathsamhausen zu erben sind ohne Testament fähig 1. der Freÿ hochwolgeb. Herr Frantz Joseph Conrad von Rathsamhausen zu Ehenweÿher, Herrschafft zu Eschau, Wibolßheim und anderer orten, Hoch Verordneter Mestre de Camp und Obrist zu Pferd sein H. brud. in Hochdenselben Nahmen T. Hr Heinrich Christoph Fischbach sein und sonst Verschiedener Hochadel. Familien Schafner (…) dieser Inventur beÿgewohnt hat, 2. Weil. des Freÿhochwolgeb: H. Philipp Pacifici von Rathsamhausen zu Ehenweÿher im Leben gewesenen Churbaÿerischen Camerers, Obrist Lieutenant und Corneth von der Leibwache, dann des hochadel. Ordens St Georgii Ritters seel. hinterlaßene minderjährig 4. KKr benandlich a) Theresia, b) Maximilian, c) Helena und d) Augusta, welche des Hochadel. Herrn bruders Kind: mit T. H. Johann Georg Lorÿ Sr. Churfürtsl. durchlaucht in Baÿern Würck. Hof wie nicht weniger Müntz und bergwercks Rath bevögtigt sind (…) d. auch gegenw. Geschäft persönl. abgewartet hat

In einer allhier zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegenen behaußung und zwar dem Freÿherrl. Stammhauß von Reinach befunden worden wie folgt
Renunciatio der Freÿherrl. Fr: Wittib auf die Errungenschaft
Abzug gegenw: Invÿ., Sa. haußr: 234 fl. Sa. silbers 316 fl. Sa.frucht und Weins 95 fl. Sa. Gefehrts (berline coupé) 400 fl. Sa. baarschafft 5116 fl. Sa. bethweins 10 fl. Sa. zß. und gülthen von lieg. güthern 823 fl. Sa. Pfenningzinß hauptg. 4326 fl. Sa. Schulden 3417 fl. Summa summarum 14.728 fl. – Schulden 3968 fl. Nach deren abzug 10.750 fl. – Es zeigt sich also daß gegenwärtige restirende Erb. und Verl. selbsten mit Einrechnung der vor Zw. geachteten activ Schuden doch d. hienreicht de Jahl. wiedem zinß u. die Wiederlag also Zusammen von einem Cap: derer 20.000 fl. mit 1000 fl. abzurichten (…) – Copia der Vollmachten – Beÿlagen
Copia des Ehe Contracts – zwischen dem hochwohlgebornen herren herren Frantz Antoni Christoph von Rathsamhausen zu Ehenweÿher H. zu Wibolsh., Eschau und anderer Orthen, Ritter des königl. Militars Ordens St Ludovici Obrist Lieutenant und groß majoren beÿ einem hochlöbl. Nassau Saarbruckischen Regiment zu fues, weÿl. des freÿwohlgebornen Herrn Herrn Philipp Heinrich von Rathsamhausen zu Ehenweÿher mit auch weÿl. der freÿhochwohlgebornen Maria Francisca Helena von Ligertz ezeiehlten herrn Sohn, als den Hochzeitern, So dann der freÿ hochwohlgebornen freÿ fräulein Maria Anna Carolina Hyacintha von Reinach zu Wörth, des Freÿ hochwohlgebornen Herrn Hern Frantz Wilhelm Ignati Freÿherr von Reinach, Rittern zu St: Wolf H. zu Uttenheim und Wörth, theil herr zu Roppbach, Munsterole, Niedersteinbrunn, Amoncourt und anderer Orthen & beÿ Einem hohen Königl. Rath des Elsaß Ritteren und Ehren Rath und beÿ einem hochlöbl. præsidials Directorio des Adels im unterm Elsaß Rath und Vice Ausschußes & mit weÿl. der Freÿ Reichs hochwohlgebornen Frauen Frauen Maria Anna Josepha Ursula Freÿfrauen von Reinach zu Wörth geborner Freÿin von Pfürdt zu Karsbach Eheliche erzeigte Tochter, als der Fräulein hochzeiterin hochwerthesten Eltern andern Theils – So beschehen im Schloß Wörth den 14. hornung des Jahres 1761. – dem ritterschafftl. Contractum Protocollo verbotenus einverleibt, in Straßburg den 24. junÿ 1761, [unterzeichnet] Faber

La maison revient à son fils Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth qui épouse en 1765 à Munzingen en Bade Marie Eve Fidèle de Kageneck, fille de Frédéric de Kageneck et de Marie Anne Eve d’Andlau : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Uttenheim

Eheberedung, zwischen den freireichs hochwohlgebornen Wilhelm Jakob Maximilian Antoni freiherr von Reinach zu Wörth, herr zu Udenheim, theilherr zu Roppach, Münsteroll, Menoncourt und anderen orten, Chevalier d’honneur et d’Epée au Conseil souverain d’Alsace, Assesseur du Directoire Presidial de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace, weÿl. Frantz Wilhelm Ignazi Freiherrn von Reinach zu Wörth und weÿl. Fr. Maria Anna Josepha Ursula Freifrau von Reinach geb. Freÿin von Pfirdt zu Carspach und der Frei reichs hochwohlgebornen Fräulein Maria Eva Fidelia von Kagenegg des Fr. hochwohlgebornen H. Johann Friedrich Fridolin Freiherrn von Kagenegg, herrn zu Munzingen, Wÿhler, Bleichheim auch Mitherr zu Umkirch, Mördingen und Hippsheim und Fr. Maria Anna Eva Freÿfrau von Kagenegg geb. Freÿin von und zu Andlau

Proclamation, Uttenheim (cath. f° 81) Anno Domini 1765. die 2. mensis Septembris unâ tantum proclamatione, super duabus alias alis faciendis dispensatum ad Reverendissimo ordinario nostro in ecclesiâ Parochiali meâ factâ nullo detecto Impedimento Prænobilem Dominum Wilhelmum Jacobum Maximilianum Baronem de Reinach defunctorum prænobilium Domini Francisci Wilhelmi Ignatii Baronis de Reinach dum viveret Domini in uttenheim et aliis Locis, et Dominæ Mariæ Annæ Josephæ Ursulæ Baronissæ de Ferreth in Karspack filium legitimum Parochianum meum dimisi ad Dominum Parochum in Monsingen in Brisgioa diœcesis Constantienis, quatenus per eum Matrimonuio jungi valeat cum Prænobili Domicellâ Mariâ Evâ Baronissâ de Kaguenegg Prænobilis Domini Friderici de Kaguenegg domini in Monsingen et aliis Locis et Prænobilis Dominæ Mariæ Annæ Baronissæ ab Andlau filiâ legitimâ (i 83)

Inventaire après décès d’un locataire, le tonnelier Georges Frédéric Strohl

1795 (20 vend. 4), Strasbourg 2 (3), Not. Mayer n° 437
Inventarium über Weÿl. Georg Friedrich Strohl des gewesenen burgers und Kiefers Verlassenschafft, nach seinem im Monath Nivos letzthien erfolgten absterben hinterlassen hat, nachdeme dem Mit-Erb Georg Friderich Strohl so in der Sterb behaußung wohnet dar über handtreu abgelegt
Benamßung der Erben. Der verstorbene hat zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben ab intestato hinterlassen 1. Mariam Magdalenam geb. Strohl weÿl. Peter Weißer des gewesenen Musici Wittib, 2. Catharinam Salomeam geb. Strohl weÿl. Joh: Ambrosius Muller gewesenen Kupferschmidts Wittib, 3. Catharinam Margaretham Strohl Majorennis verbeÿstandet mit dem burger (-), 4. Georg Friderich Strohl Majorennis, 5. Catharinam Barbaram Strohl großjährigen alters und 6. Mariam Dorotheam Strohl ebenfalls großjährigen alters, Alle 6 mit weÿl. Maria Magdalena geb. Magnußin erzeigt hinterlassenen Kinder
geschehen und angefangen allhier zu Straßburg in einer an der Kalbsgaß dahier gelegenen mit N° 27 bezeichneten behaußung den 1. Vendemiaire im IV. Jahr
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 468 li, Schiff und geschirr wie auch leerer Fäßer 750 li, baarschafft 400 li, Summa summarum 1618 li, Schulden 600 li, Nach deren Abzug 1018 livres, Hierzu haben aber zu conferiren und einzuschießen (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 123-v du 25 vend 4

La maison qui appartient à Maximilien Reinach est mise sous séquestre

1799 (4 vend.. 8), Q 2686
Etat des successions sur lesquelles le séquestre a été apposé par l’Administration Centrale du Département
Nom et prénom des individus frappés du séquestre
observations : Il ne s’est présenté aucune personne qui ayt formé des prétentions sur ces articles portés au présent état
feu Maximilien Reinach de Strasbourg – idem
une maison sise rue des Veaux n° 27

La maison de l’émigré Reinach est exposée sans résultat aux enchères. Un procès verbal constate quelles sont les localités qu’occupe le locataire Pelay et les éventuelles dégradations qu’il y aurait faites

1799 (26 vend. 8), Q 2360 (procès verbal Q 1526)
Première enchère. Commune de Strasbourg. L’an VIII de la République française une et indivisible le 26 Vendemiaire
Bien provenant de la famille Reynach émigrée
Maison située en la rue des Veaux n° 27 consistant en un rez de Chaussée, deux Etages, cour, Remises, Ecuries & dépendances, Plus un petit jardin y attenant, Le tout estimé suivant Procès verbal du 28 Vendemiaire An 8 à un revenu Annuel de 2000 livres. Et aucune soumission ni première offre ayant été faite avant la première Séance d’Enchère, la mise à prix a été fixée à la domme de 80.000 livres
N° 119, Ce jourd’hui 18 Nivose l’an Cinq de la Rep. française. Nous soussignés Daniel Vogt, Michel Kaltner nommés experts par délibération de l’administration municp.le de la Commune de Strasbourg du 15 du mois de brumaire, François Pinot nommé expert par les héritiers Reinach et Frédéric Arnold expert nommé par le cit: Pelay aux fins d’estimer Conformément à la susidte délib.on le prix du Loyer que doit payer le Citoyen Pelay pour le Logement qu’il a occupé en lad. maison, ainsy que les degradations qui pourraient avoir été faites par led. Cit. Pelay
Avons, après nous être transportés dans la maison Scise rue de Veaux N° 27 apartenant tant à la Republique qu’aux susdits héritiers Reinach et après avoir examiné les locations differentes resumé ce qui suit
1. Logement Qu’occupoit le Citoyen Pelay au rez de chaussée La moitié de l’Ecurie la jouissance de la moitié de la remise, la Cuisine, au pavillon de gauche, Une Cave Voutée sous la maison de Devant et une autre petite Cave non Voutée servant de Bucher,
2. Au premier étage, trois appartements sur la rue, deux appartements donnant sur la cour et un Vestibule le tout situé dans la Maison de devant,
Et un Grenier à foin ainsy que le premier grenier de la maison de devant,
Dont nous estimons le Canon annuel pour les locations indiquées d’autre part à la Somme de 450 Livres Valeur metallique
S’ensuit ce qu’occupoit le Cit. Pelay au 2. etage pendt. quelque tems Scavoir
1. trois appartemens donnant sur la rue et deux donnans sur la cour, un Vestibule et une chambre de domestique à l’aile gauche, contiguë à la maison de devant ainsy que le 2° Grenier de lad.te maison
dont nous estimons le Canon annuel pour les locations indiquées d’autre part à la Somme de 300 Livres Valeur metallique
Resumé Général, Des Degradations actuelles des logements et dépendances ci dessus indiquées (…) 50 livres – Pour copie conforme

Inventaire dressé en 1801 après la mort de Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth à Rastatt en 1792 en délaissant huit enfants ou leurs représentants

1801 (9 thermidor 9), Strasbourg 14 (14), Not. Lex n° 1292
Inventaire de la succession de Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth décédé à Rastatt le 8 janvier 1792 – à la requête du Cit. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach en qualité de mandataire de la cit. Marie Eve Fidele née Kagenegg sa mere veuve (du défunt), par son pouvoir daté Bayreuth du 28 mai 1801 correspondant au 28 prairial dernier, commune en biens avec son mari et participant pour moitié dans les biens suivant contrat de mariage daté Fribourg en brisgau le 17 février 1765 enregistré au directoire de Strasbourg le 20 mars 1766, le Cit. Jean Geofroid Riehl homme de loi mandataire des Cit. Marie Anne et Henriette Reinach majeures, encore ledit Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach tant pour lui personnellement qu’en qualité de mandataire de Benoit Reinach son frere domicilié à Vienne, François Charles Brucker adjoint a la mairie curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et comme tuteur de Thérèse Ferdinande Reinach fille mineure, François Joseph Haussmann huissier à la résidence de Benfeld mandataire de Louis Joseph Eleonore Cretet ci devant cultivateur à Strasbourg présentement à Paris rue Guinegau maison des bains n° 12 en qualité de veuf de Caroline Reinach par représentation de Maximilien Xavier Ferdinand et Caroline Cretté ses enfants dont le premier est décédé en cette commune le 3 floréal 6 et le deuxième le 10 dudit mois, Philibert Noël St Mesmin capitaine à la 89° ½ brigade d’Infanterie de ligne veuf de Philippine Reinach et tuteur naturel d’Anne Marie Louise sa fille unique née à Paris le 21 pluviose 8 et présentement chez la femme Jean Deprés habitant de la commune d’Autheuil et dudit C. François Joseph Haussmann tuteur substitué, (tous) enfants procréés avec la veuve

dans une maison faisant partie de la succession rue des Veaux N° 27
Immeuble N° 1, immeuble à Strasbourg, Une maison cour écurie remise et maison de derrière bâtiments droits appartenances et dépendances située en cette ville Rue des Veaux N° 27 d’un côté le Cit. Jung marchand d’autre les héritiers Prat par devant sur la rue derrière sur la riviere d’Ill, estimée par procès verbal d’expertise du 12 courant à 36.000 francs
Récapitulation, mobilier à Strasbourg 2143 fr, immeubles 1. à Strasbourg 36.000 fr, 2. à Fürdenheim 4310 fr, 3. à Wörth et Matzenheim, moulin et château 25.980 fr, 4. terres à Matzenheim 40.875 fr, forêt à Osthausen 14.700 fr, 5. à Valff 7476 fr, 6. à Mittelbergheim 1000 fr, 7. à Molsheim 7200 fr, 8. à Diebolsheim 2563 fr, 9. à Osthausen 26.812 fr, 10. à Westhausen 1150 fr, 11. à Erstein 5575 fr, 12. à Zellwiller 1360 fr, 13. à Westhausen 2220 fr, rentes 1152, 900 et 3796 fr, la veuve doit 3514 fr, total 188.727 fr, passif 131.154 (dont prétentions de la veuve 34.951 fr)
(Joints) Extrait d’inventaire devant Me Triponé à Belfort, biens à Niedersteinbrunn 7452 fr, à Frais 1825 et 1150 fr, à Chavannes sur l’Etang, à Ballschwiller 600 fr, à Roppe 560 fr, à Boron 240 fr, à Denney, Bessoncourt, Perouse, Eguenigue, Frais, Cuveliere, Menoncourt, Montreux Château, Roppe et autres communes, total 18.291 fr
Eheberedung (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 85 du 18 ther. 9

Marie Eve Fidèle de Kageneck meurt à Fribourg-en-Brisgau le 22 février 1821
Chartrier de Niedernai – Articles 745-748 Marie Eve Fidèle de Reinach-Werth, née de Kageneck (1745-1821)
747 (2-3) Maximilien de Reinach achète aux enchères pour 3560 florins une maison à Rastatt provenant de la succession de François Wolff, conseiller aulique et médecin (Hoffrath und Oberamtsphysicus) (1792, 7 janvier), 2 p. all.
(9) Certificat attestant que la baronne de Reinach née de Kageneck a résidé à Rastatt avec toute sa famille depuis le mois de mai 1790 jusqu’au 12 avril 1799, époque de son départ pour Bayreuth (1800), 1 p. fr.
(10) Certificat attestant que la baronne de Reinach a résidé à Bayreuth avec toute sa famille du 28 avril 1799 jusqu’en septembre 1800 (1800), 1 p. all.
(11-14). Radiation de feu Guillaume Jacques Maximilien Antoine de Reinach de la liste des émigrés, radiation de sa veuve (1800-1801), 4 p. fr.

748 (16-18) Extraits mortuaires de Marie Eve Fidèle de Reinach, née de Kageneck (1821, 22 février. Fribourg en Brisgau), 3 p. all. extraits de 1821 et 1825.
(19) Certificat de la municipalité de Fribourg attestant que la défunte avait conservé la nationalité française (1829), 1 p. all.
(20-32) Liquidation et partage de la succession de Marie Eve Fidèle de Reinach entre ses enfants et héritiers (1821), 13 p. all.-fr.

Suite de l’inventaire précédent, contenant rapport d’experts
1801 (12 frimaire 10), Strasbourg 14 (16), Not. Lex n° 1597
Inventaire de la succession de Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Wörth décédé le 8 janvier 1792 – ont comparu le Cit. Jean Geofroid Riehl homme de lettres pour et au nom des veuve et héritiers du défunt
dépôt 1. de la procuration de Marie Eve Fidele Kageneck veuve du défunt datée Bayreuth le 28 mai 1801, 2. procuration de Marie Anne & Henriette Reinach majeures devant led. notaire le 15 ventose dernier, 3. celle de Benoit Reinach demeurant a Vienne en Autriche le 24 juin 1801 ou 5 messidor IX, 4. nomination de curateur a Guillaume Jacques Joseph Reinach absent en la personne de François Charles Brucker adjoint au maire de Strasbourg, 5. nomination de tuteur de Thérèse Ferdinande Reinach fille majeure le 3 mai 1793, 6. nomination de tuteur substitué à Philibert Noël St Mesmin Capitaine en la 89° brigade d’jnfanterie de ligne a Anne Marie St Mesmin sa fille unique procréé avec feue Caroline Reinach devant le juge de Paix du canton de benfelden le 24 ventose dernier, 7. nomination d’experts pour l’estimation de la Maison située rue des Veaux N° 27 le 12 thermidor dernier, 8. Rapport d’experts, 9. Nomination d’experts pour l’estimation des biens à Fürdenheim, 13. à Wörth et Matzenheim, 16. à Walff, 19. à Mittelbergheim, 20. à Molsheim, 23. à Dieboltzheim, 27. à Osthoffen canton de Benfelden, 29. à Weshausen près Marmoutier, 32. à Erstein, 35. à Zellweiller, 38. à Weshausen près Benfelden, 41. dans le département au Haut Rhin, Me Triponé à Belfort, 42. à Frais et Chavance, 43. à Ballschwiller

Rapport d’experts. Le 19 thermidor 9, Nous soussignés Guillaume Renn Architecte et Frédéric Arnold, aux fins d’estimer la Maison et Département Scise a Strasbourg rue des Veaux n° 27 appartenant auxdits héritiers, La maison consiste en un Bâtiment en maçonnerie à rez de chaussée et deux étages donnant dans la rue des Veaux d’un côté la maison de la veuve Prat d’autre celle du Cit. Lung avec une Cour ou se trouve un pavillon aussi a rez de chaussée et deux étages un Bâtiment de fond donnant d’un côté sur la Cour d’autre sur la riviere avec un jardin, Ces bâtiments Cour et Jardin peuvent être estimés a la somme de 36.000 francs valeur liquide
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 95 du 13 frim. 10

Délibération des parents
1802 (4 brumaire 11), U 1917 (canton est) f° 29
Deliberation des Parens & amis de la famille de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth – Cejourd’hui 4 Brumaire l’an 11 de la République française, par devant Nous Jean Ferdinand Berger, juge de paix du quatrieme arrondissement de la ville de Strasbourg, sont comparus, Dame Marie Anne Reinach veuve de Franclieu demeurante à Strasbourg agissant tant en son propre nom qu’en qualité de fondée de pouvoir de Demoiselle Henriette Reinach sa sœur majeure suivant procuration sous seing privé passée à Geissenheim le 18 vendemiaire dernier, Le citoyen François Charles Brucker adjoint a la mairie de la ville de Strasbourg en qualité de tuteur établi à Thérèse Ferdinande Reinach fille mineure, 2° de Curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et 3° de mandataire des citoyens Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoît Reinach, majeurs, Et le citoyen François Joseph Haussmann huissier public à la résidence de Benfeld en qualité de tuteur de l’enfant delaissé par feu Philippine Reinach vivant Epouse du citoyen Philibert Noël St Mesmin capitaine à la 89 ½ brigade d’Infanterie de ligne, Lesdits Marie Anne, Henriette, Thérèse Ferdinande, Guillaume Jacques Joseph, Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoît Reinach, filles et fils, ledit mineur St Mesmin représentant sa mère aussi fille, chacun héritier pour un 8° de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth leur père décédé à Rastatt le 8 janvier 1792, Lesquels comparans ont dit que malgré toutes les mesures et precautions prises pour mettre la succession dont s’agit en évidence, tant en actif qu’en passif, en faire la liquidation et partage, ils ont neanmoins rencontré des entraves par l’absence du citoyen Louis Joseph Cretet représentant Xavier Ferdinand et Elisabeth Caroline Cretté ses deux enfants procréés de son mariage avec Caroline Reinach fille et héritière pour un 8° dudit defunt Guillaume Jacques Maximilien Reinach, que cependant inventaire a été fait de ladite succession (…)
comme le passif se monte au contenu de l’inventaire à la somme de 131.150 francs, ladite assemblée (…) a décidé que notamment les maisons et bâtiments seulement à la charge aux héritiers seraient vendus par adjudication judiciaire, (…) les juges ont exigé qu’avant tout Cretet serait assigné devant le juge de paix du canton de son domicile à Paris, c’est aussi ce qui a été fait (…), les comparans ont obtenu jugement contre lui par defaut le 14 fructidor an dix, lequel porte que, faute par le defendeur Cretet de se présenter dans un delai de deux decades à dater de la signification du présent jugement, soit en personne, soit par un mandataire légalement constitué, dans la maison mortuaire de feu le citoyen Guillaume Jacques Maximilien Reinach sise rue des Veaux N° 27 à Strasbourg, a autorisé les demandeurs à proceder, tant en son absence qu’en présence, à la liquidation partage et réalisation de ladite succession (…)
les susdits requerans se sont tout de suite occupés de la liquidation du passif ainsi qu’il se trouve designé du fol. 84 recto au fol. 87 verso de l’inventaire dressé par le cit. Lex Notaire public (…) Les articles X & XI portant un capital de 12.000 francs dû à la Dame Veuve Rathsamhaussen née Reinach de Woerth sœur du défunt Sr Reinach père (…)

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Weinborn, native d’Andlau

1802 (19 germinal 10), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 431
Inventarium über weÿl. der am 24 letzhingelegten Monats pluviose verstorbenen burgerin Salome Weinborn, leedigen standtes und großjährigen alters, von Andlau gebürtig, so ihren wohn ort in der Kalbs gaß dahier im rheinachischen hauß N° 27 bestimmet gehabt
auf ansuchen der bürgerin Maria Anna Weinborn geb. Anstett des bürgers Joseph Weinborn reebmanns zu St Johann beÿ Zabern Ehefrau, Ferner Michael Weinborns des employirten beÿ hiesiger Mairie sowohl proprio nomine als mandatorio nomine seines bruders Sebastian Weinborn leinenwebers zu Herrlißheim, So dann des bürgers Georg Ignatz Maderhoffers Glocken giesers als Curatoris Xaverj Weinborns schuemachers Martin Weinborn schneider und anton Weinborn strumpffwebers, alle sechs Verstorbenen leiblicher gebrüder und ab intestato hinterlassenen Erben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, kleÿdung 349 fr, baarschafft 111 fr, liegende güther andlauer banns 2 stück 288 fr, schulden 505 fr, summa summarum 1254 fr -schulden 316 fr, Compensando 937 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 f° 36 du 22 germinal 10

Vente de meubles qui ont appartenu à Anne Caroline Hyacinthe de Reinach-Werth, veuve de François Antoine Christophe Rathsamhausen
1807 (2.4.), Strasbourg 13 (33), Not. Lex n° 1240
vente de meubles sur la place St Etienne faisant partie de la succession de De Marie Anne Caroline Hyacinthe née Reinach de Wörth veuve de François Antoine Christophe Rathsamhausen, major au ci devant Régiment de Nassau infanterie au service de France, décédée le 26 janvier dernier – à la requête de M. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach de Wörth propriétaire, tant pour lui personnellement qu’en qualité de mandataire de M Louis Ferdinand Benoit Reinach de Wörth son frère demeurant a Vienne en Autriche par pouvoir annexé à l’inventaire de la succession de M Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth leur père originaire Strasbourg, dressé par le soussigné notaire le premier thermidor 9, Marie Anne Françoise Joséphine Reinach de Wörth veuve de M Jean Baptiste Pasquier Franclieu officier dans les armées de France et De Henriette Catherine Julie Reinach de Wörth ci devant chanoinesse de Massevaux département du Haut Rhin et Dlle Marie Thérèse Ferdinande Reinach de Wörth majeure, héritiers pour 1/5 chacun de la succession de de la défunte
produit : 766, 665, 390, 224 fr

Marie Thérèse Ferdinande de Reinach-Werth épouse en 1808 Louis Charles Valentin Gangolff
1808 (31.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2956
Contrat de mariage – Louis Charles Valentin Gangolff, employé dans les droits réunis, fils majeur de feu M Charles Philippe Gangolff Ecuyer commissaire des Guerres du département de Phalsbourg et de De Anne Françoise Renaud
Marie Thérèse Ferdinande de Reinach de Wörth demeurant à Strasbourg fille majeure de feu Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth propriétaire à Strasbourg et de Marie Eve Fidele née Kagenegg
Immeubles provenant de la succession paternelle et du chef de Marie Anne Caroline Hyacinthe née Reinach de Wörth sa tante paternelle veuve de M François Antoine Christophe Rathsamhausen major au ci devant régiment de Nassau infanterie au service de France décédée à Strasbourg 16.000 fr, obligations 8320 fr, trousseau 1000 fr, numéraire 1600 fr, total 26.920 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 88 du 7.11.

Les héritiers de Maximilien de Reinach- Woerth vendent par enchère la maison au négociant Ignace Ferazino moyennant 36 000 francs

1803 (20 nivose 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 10, n° 34
Ce jour d’hui 8 brumaire 11 sont comparus 1. De Marie Anne Reinach veuve Franclieu demeurant a Strasbourg agissant tant en son nom qu’en qualité de fondée de pouvoir de de demoiselle Henriette Reinach sa sœur majeure suivant procuration ssp. à Geissenheim 19 vend., de 2. le Cit. François Charles Brucker adjoint au Maire de la ville de Strasbourg en qualité 1° de tuteur établi a demoiselle Thérèse Ferdinande Reinach mineure par devant Frid juge de paix du 4° arrondissement de cette ville, 2° du curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et 3. de mandataire des Cit. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoit Reinach majeurs, 3. le Cit. François Joseph Haussenmann huissier public à la résidence de Benfeld, tuteur de l’enfant delaissé par feu De Philippine Caroline Reinach épouse du Cit. Philibert St Mesmin, capitaine à la 89 demi Brigade d’infanterie et 4. Le cit. Jean Louis Rame homme de Loi demeurant à Strasbourg en qualité de curateur au Cit. Louis Joseph Cretet, ledit Louis Joseph Cretet représentant Xavier ferdinand et Elisabeth Caroline Cretet, lesdits Marie Anne, Henriette, Thérèse Ferdinand, Frédéric Benoit, Philippine Caroline et Caroline héritiers de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth leur père décédé à Rastatt le 8 janvier 1792
autorisés à procéder avec les cohéritiers majeurs à la vente d’une maison ayant cour écuries remises de derrière avec bâtiments de appartenances et dépendances sise en cette ville rue des vaux et marquée n° 27 aboutissant d’un côté aux héritiers Lung d’autre au héritiers Prat par devant sur ladite rue et parderrière sur la riviere d’Ill, appartenante a la succession du défunt Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth (p. 92-v) évaluée par les poursuivants à 36.000 francs
le 26 brumaire (conditions : meubles meublants) personne ne s’est présenté
le 6 frimaire 11 deuxième enchère – Le 16 frimaire, que les tapisseries qui se trouvent au premier étage de la maison de derrière a l’exception de celle du poele d’entrée appartenant a la dame Rathsamhausen et ne peuvent par conséquent être vendus
troisième enchere le 23 fructidor, adjugé au Cit. Ignace Ferazino pour 36.100 fr au Cit. Ferazino

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Ignace Ferazino, natif de Mutzig, qui a appris le métier de marchand épicier chez la veuve d’Antoine Ganzinotti
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 255) Donnerstags, den 20. Januarii 1781 – Vertroestung
Hr Frantz Ignatius Ferazino von Mutzig gebürtig stehet Vor und meldet, daß er bei weil. H. Antoni Ganzinotty Wb. alhier die Spezereihdl. erlernet habe, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts nötigen Vertröstungschein. Nach eingesehenem Lehrjungen-Protokoll, Erkannt, willfahrt.

Devenu bourgeois (registres en déficit), Ignace Ferazino devient tributaire au Miroir le 20 février 1781. La tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils l’autorisent à faire commerce d’épices.
(f° 256) Dienstags, den 20. Februarii 1781 – C. Leibzünfftig
Hr Frantz Ignatius Ferazino wurde nunmehr auf Kantzlei- und Stallschein, bede vom 29. Jänner jüngst gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünfftig als Handelsmann recipirt, wegen zuführen Vorhabender Spezereihdl. aber vor GHh. die XV. verwiesen. Prom. (dt 3 lb 10 ß, 1 lb 10 ß Findl.)

Les Quinze lui accordent la permission
1781, Protocole des Quinze (2 R 191) – Frantz Ignatius Ferazino
(p. 156) Sambstags den 31.sten Martii 1781. – Claus nomine Frantz Ignatius Verazino des burgers und handelsmanns allhier producirt Extractum E E Zunfft Zum Spiegel allhier gerichts memoriales, bitt hierauf dem Imploranten mit dem Specereÿ handel Gnädig Zu willfahren und setzt. Erkandt, wird Imploranten mit gebettenem Specereÿ Handel nach ordnung willfahrt.

1781, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 415) Montags den 24. Septembris 1781 – Geld zünfftig
H Ignatius Verazino der handelsmann producirt bescheid von gnäd. Herren XV. vom 31.ten Martii jüngst, kraft deßen Er als Specirer aufzunehmen, bittet ihne beÿ dieser En Zunft als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, findl. 6 ß)

Né à Mutzig de Martin Ferazino et de sa femme Françoise Grange, Ignace Ferazino épouse en 1781 Marie Elisabeth Flore Ganzinotti, fille du marchand Antoine Ganzinotti et de sa femme Marie Catherine Rosalie Rima : contrat de mariage, célébration
1781 (14.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 179
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Ignatius Ferazino der hiesige burger und Handelsmann des Ehrengeachten Herrn Martin Ferazino ebenmäßigen Handelsmanns burgers und des Raths zu Mutzig, mit der tugendgezierten fraun Francisca geborner Grange ehelich erzeugter mehrjähriger sohn als bräutigam ane einem, so dann
die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Elisabetha Flora Ganzinotti weiland des Vorachtbaren Herrn Anton Ganzinotti auch Handelsmanns und burgers hieselbsten mit der tugendbegabten fraun Maria Catharina Rosalia gebohrner Rima ehelich erzielte großjährige tochter, Von dießer ihrer fraun Mutter und dem Vorgeachten Herrn Antoni Grasselli ebenmäßigen Handelsmann und burgern dahier ihrem herrn schwager Verbeÿstandet als braut ane dem andern theil
So Geschehen in beÿseÿn Herrn Jacob Ganzinotti des handelsmanns und Hrn Michael Vollherbsts des schuemachets beeder burgeren dahier (…) zu Straßburg den 14. Februarÿ anno 1781 [unterzeichnet] Ignatius Ferazino, Marie Elisabeth Ganzinotty

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 503)
Hodie 19 Februarÿ anni 1781 (…) a me infra scripto vicario ad S. Laurentium Eccl: Cathed: arggent: (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ignatius Ferazino Solutus minorennis Civis et mercator hujatis ex Moutzig oriundus, filius Legitimus Martini Antonii Ferazino Civis et Mercatoris ibidem et Mariæ Franciscæ Grange Conjugum Modo in parochia ad S. Stephanum Commorans, et Maria Elisabetha Ganzinotti Soluta minorennis hujatis, filia legitima defuncti Guilelmi Antonii Ganzinotti Civis et Mercatoris hujatis et Mariæ Catharinæ Rima Conjugum Parochiana nostra (signé) Ignatius Ferazino, Marie Elisabeth Ganzinotty, J.M. Ferazino [Joh. Martin. Ferazino vicarius] (i257)

Marie Elisabeth Flore Ganzinotti meurt en 1785 en délaissant pour seule héritière sa mère. L’inventaire est dressé rue des Veux dans la maison Praz (aujourd’hui n° 6). La masse propre au veuf s’élève à 765 livres, celle de l’héritière à 5 198 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 819 livres, le passif à 8 120 livres
1786 (24.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 294
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ Floræ Ferazino geborner Ganzinotti Herrn Ignatii Ferazino des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seelig Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1786. – nach ihrem den 27.ten Octobris des letzt hingelegten 1785.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff Ansuchen, Erfordern und Begehren Vorernannten Herrn Ignatii Ferazino des hinterbliebeneen Wittibers und fraun Mariæ Catharinæ Rosaliæ Ganzinotti geborner Rima längst weiland Herrn Antoni Ganzinotti geweßenen ebenmäßigen handelsmanns und burgers hieselbsten Zurückgelaßener fraun Wittib der defunctæ fraun Mutter und einigen Erbin, so von dem Vorgeachten herrn Antoni Grassellj auch handelsmanns und burgern dahier Verbeÿstandet (…) sowohl als an Claram Seilerin die dißortige von hier gebürtige dienstmagd (gezeigt) – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Kalbsgaß gelegenen Herrn Prack dem ebenmäßigen Handelsmann und burger hieselbst eigenthümlich Zuständigen und dißorts zum theil lehnungs weiß inhabenden behausung auf Mittwoch den 24.ten tag des Maÿ Monats in Jahr 1786.

Copia der Eheberedung (…) den 14. Februarÿ 1781, Johannes Anrich Notarius
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Wie aus den fünfften paragrapho der Vorher in Copia præmittirte Heuraths Verschreibung erhellet, so haben beede nun durch den Zeitlichen tod getrennte Ehegatten außdrucklich stipulirt, daß alles das jenige Was je eines oder das andere derselben ane Vermögen in den Ehestand Zu bringen oder währender demselben ererben wird, jeedem theil ein ohnverändert geschützt und geschirmt guth seÿe (…) dießer Stipulation Zufolg hätte auch gehöriger Richtigkeit und Ordnung willen die in beeden theilen zugebrachte Vermögenschaften aufgezeichnet und darüber ein Inventarium errichtet werden sollen, welches aber der Von dem hrn Wittiber hierüber beschehener declaration nach unterlaßen worden (…)
Copia Codicilli nuncupativi – heut Mittwochs den 26. Octobris im Jahr 1785 abends Zwischen sieben und acht uhr Frau Maria Elisabetha Flora Ferazino geborne Ganzinotti herrn Ignatz Ferazino des hiesigen burgers und handelsmanns Ehegattin (…) zu sich in eine ane der Kalbsgaß gelegene und Hrn Prach ebenmäßigen burger und handelsmann dahier eigenthümlich zuständige behausung Kommen laßen und alß wir daselbst erschienen haben Wir Sie auf dem Zweÿten stock in der Stub Kammer ihrem Schlaffzimmer mit Vier flügelfenstern auf gedachte Kalbsgaß außsehend jedoch aber guter richtiger Sinnen Vernunfft und Verstandts begabet angetroffen (…) – Johannes Anrich Notarius
Specereÿ und andere Waaren zur handlung, wie auch Laden mobilia
(f° 11) Rubricarum series. Des Hrn Wittibers ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 1 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. des golds und geschmeids 3 lb, Sa. der Ergäntzung 750 lb, Summa summarum 765 lb
Solchemnach wird der Fraun Erbin unverändert Guth Verzeichnet, Sa. hausraths 152 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. goldene ringen und dergleichen Geschmeids 27 lb, Sa. ergäntzung 5000 lb, Summa summarum 5198 lb
Endlichen wird auch die gemein verändert und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 87 lb, Sa.Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, Sa. specereÿ und andere Waaren zur handlung 2663 lb, Sa. Schulden 2065 lb, Summa summarum 4819 lb – Schulden 8120 lb, Compensando, theilbare passiv onus 3301 lb – Stall summ 2662 lb
Wÿdums verfangenschafft, Nach Ausweis eines den 21. Novembris 1778 über der Defunctæ seeligen Vätterlichen Nachlaßenschafft durch unterschriebenen Notarium errichteten und den 23.ten Decembris gedachten Jahrs beÿ Em. löblichen Vogteÿ Gericht ratificirten Summarischen Calculi 3851 lb – Ungewiße zweifelhaffte und verlohrene schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 292 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 800 florins (2 400 livres) sur un total de 5 200 florins
1786, Livres de la Taille (VII 1181) f° 53
Spiegel N° 818 – Weÿland Fr. Mariä Elisabethä Florä, gebohrner Ganzinotti, H. Ignatii Ferazino, des Handelsmanns und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft inventirt H. Not. Anrich.
Concl. fin: Inv: ist fol. 67. 2662 lb 12 ß 3 ½ d, die machen 5300 fl. verstallte 500 fl. also Zuwenig 4800 fl.
Wovon Nachtrag Fünff Jahr in duplo als lang diese Ehe gedauert hat à 14 fl 8 ß – 72 lb
und dreÿ Jahr in simplo à 7 lb 4 ß – 21 lb 12 ß
Ext: kein Stallgelt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 7 lb 18 ß 6 d Summa 101 lb 12 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiva ist der gesamte Nachtrag auf fünf Jahr in simplo moderirt und also nachgelaßen worden 57. lb 12 ß – Verbleibt 44 lb 6 ß
dt. 16. Aug. 1786.

Ignace Ferazino se remarie en 1789 avec Marie Rose Cusinat, fille de négociant : contrat de mariage, célébration à Duttlenheim par le frère du marié
1789 (17. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 216) n° 1
Contrat de mariage – Sr Ignace Ferrazino negociant veuf de Marie Elisabeth Flaure Ganzinotti de l’avis de M. Jean Martin Ferazzino curé a Dittlenheim son frère et du Sr Cajetan François Maroco negociant son beau frère
Dlle Marie Rose Cusinat fille mineure du Sr François Cusinat, négociant en cette ville, et de Marguerite Rey
communauté partageable par moitié

Mariage, Duttlenheim (cath.)
Hodie die 3 Mensis Octobris Anni 1789 Dominus Ignatius Ferazino civis et negotiator argentinensis ac viduus Dominæ Mariæ Elisabethæ Floræ Gantzinottÿ parochianus ad Stum Stephanum intra argentinam ex unâ, et Dominicella Maria Rosa Cusinat filia soluta minorennis domini Simonis Cusinat Negotiatoris et dominæ Margarethæ Reÿ conjugum civium in parochia ad Stum. Laurentium intra argentina commorantium ex altera parte (…) (signé) I. Ferazino, Marie Rose Cusinat – Ferazino, parochus in Düttlenheim (i 8)

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Marguerite Picquet, veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, ancien conseiller au Conseil souverain d’Alsace à Colmar,

1805 (13 ventose 13), Strasbourg 14 (26), Not. Lex n° 4723
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Picquet veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, Conseiller au ci devant Conseil souverain d’Alsace à Colmar, décédée à Strasbourg le 9 pluviose dernier – à la requête de De Marie Marguerite Françoise Caroline Ester née Weinemmer épouse de François Pierre Gast, Maître de forges a Oberbruck canton de Massevaux arrondissement de Belfort, Marie Marguerite Françoise Amélie Philippine née Weinemmer, épouse du Sr Mathias Florent Antoine Saglio négociant a Strasbourg, Marie Marguerite Françoise Angélique Weinemmer âgée de 20 ans émancipée assitée d’Ignace Ferazino Négociant son curateur, uniques enfants et héritières de leur mère
dans la maison dudit Ferazino rue des Veaux n° 27 dans le logement qu’elle occupoit sur le derrière donnant sur la riviere de la Bruche
Immeuble, ferme à Haguenau
meubles 2099 fr, numéraire 10.354 fr, dettes actives 48.171 fr, immeubles 27.150 fr, rapport 17.600 fr, ensemble 105.375 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 13-v du 23 vent. 13

Madeleine Schuhler veuve du négociant Jean Daniel Lung (propriétaire de l’actuel n° 2) renonce à son droit d’user de la pompe de la maison Ferazino

1807 (14.7.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1555
Renonciation – Madeleine Schuhler veuve de Jean Daniel Lung négociant
Ignace Ferazino
renonce au droit d’user de la pompe qui se trouve dans la maison de devant dudit Sr Ferazino rue des Veaux n° 27 et d’y puiser l’eau ainsi qu’elle en avoit le droit avant les présentes – moyennant 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 42-v du 16.7.

Inventaire après décès d’un locataire, le commis négociant Joseph Antoine Terribilini

1807 (16.9.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1795
Inventaire de la succession de Joseph Antoine Terribilini commis négociant ches le Sr Ferazino, décédé le 23 janvier dernier – à la requête de Remy Gothard Terribilini, Augustin Terribilini frères, François Garbani tuteur de Marie Anne Lucie procréée de Marie Anne Terribilini son épouse, Remy Gothard Terribilini tant pour lui que pour son frère Jean Pierre Terribilini domicilié à Rome encore son frère Mar(co) Terribilini absent depuis 19 ans, autorisés par acte de la municipalité de Vergeletto sa patrie, seuls et uniques héritiers de leur oncle et frère
pouvoir en date d’Intragna district de Locarno canton de Tessin République hélvétique (Joints extraits d’actes de bapteme)
dans la chambre que le défunt occupoit chez ledit Sr Ferazino au second étage de la maison rue des Veaux n° 27
garde robe, argenterie (45 fr), dettes actives 2213 fr, total de l’actif 2415 fr, passif 163 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 143-v du 19.9.

Inventaire après décès d’un locataire, le garde à cheval Jean Bœhm

1808 (4.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2871
Inventaire de la succession de Jean Boehm garde a cheval du Directoire de la Cy devant Noblesse immédiale de la basse Alsace décédé, célibataire à l’hospice civil de Strasbourg le 5 septembre dernier – à la requête d’Ignace Ferazino marchand épicier mandataire de Madeleine née Guth épouse d’André Trautmann aubergiste Wissembourg, Madeleine née Fritsch veuve de Georges Haas Praticien à Schweighoffen, 2. Charles Fritsch officier de gendarmerie retiré à Haguenau héritiers en ligne collatérale
Sr Ferazino chez lequel le défunt avait sa demeure rue des Veaux n° (-)
meubles 220 fr, numéraire 50 fr, passif frais d’enterrement
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 52-v du 11.10.

Marie Catherine Rose Ferazino épouse en 1812 l’avoué Jean Baptiste Munschina. Le contrat de mariage est dressé dans la maison Ferazino rue des Veaux.
1812 (30.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2575
Contrat de mariage – Jean Baptiste Munschina, licencié en droit, avoué au tribunal de Strasbourg fils de Jean Baptiste Munschina, inspecteur des Eauxc et Forets de l’arrondissement de Schlestatt y demeurant, et de Sidonie Rose Fronhoffer
Marie Catherine Rose Ferazino fille mineure d’Ignace Ferazino, négociant, et de Marie Rose Cusinat
en la maison de M Ferazino rue des Veaux
Etat des effets apportés par la future épouse 2662 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 182 du 6.6.

Marie Louise Ferazino épouse en 1817 Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco. Le contrat de mariage est dressé dans la maison Ferazino rue des Veaux.
1817 (7.11.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler n° 10.504
Contrat de mariage – Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco, négociant sans exercer le commerce à Strasbourg né à Desenzano en Italie, fils de Jean Ange Polidoro, négociant, et d’Ange née Marocco et fils adoptif d’Ange Marie François Gaetan Marocco propriétaire demeurant au Jardin d’Angleterre sa campagne banlieue de Bischheim au Saum, et de Catherine Ganzinotty
Marie Louise Ferazino fille mineure d’Ignace, négociant, et de Marie Rose Cusinat
en la maison des époux Ferazino rue des Veaux n° 27
communauté d’acquets avec réserve d’usufruit
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 f° 95 du 8.11.

Jean Baptiste Munschina, gendre d’Ignace Ferazino, meurt dans la maison en 1818, en délaissant trois enfants

1819 (16.3.), Strasbourg 1 (34), Not. Rencker n° 517
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Munschina, avocat près le tribunal civil de première instance décédé le 13 décembre 1818 – à la requête de Catherine Rose Ferazino la veuve mère et tutrice légale de Marguerite Rose Valérie née le 20 avril 1813, Jean Baptiste Alphonse né le 16 mai 1815, Ange Balthasar né le 3 janvier 1818 – en présence de Jean Baptiste Munschina père inspecteur des Eaux et Forêts à Schlestadt subrogé tuteur
en la maison de M Ignace Ferazino rue des Veaux n° 27
Contrat de mariage, Me Lacombe le 30 mai 1812, Testament Me Rencker 9 décembre 1818
propres garde robe et apports 6971 fr, apports de la veuve 13.000 fr
communauté meubles argenterie 2001 fr, bibliothèque 904 fr, numéraire 185 fr, créances 23.000 fr, extances d’affaires terminées 6960 fr, d’affaires courantes 8257 fr, comptes courants 3520 fr, ensemble 44.830 fr, passif (y compris don matutinal 13.000 fr) 20.603 fr, reste 24.227 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 91-v du 19.3.

Ignace Ferazino meurt en 1820 en délaissant sept enfants

1820 (12.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1048
Inventaire de la succession d’Ignace Ferazino, négociant décédé le 13 avril dernier – à la requête de 1. Marie Rose Cusinat la veuve mère et tutrice légale de ses quatre enfants Simon Bernard âgé de 20 ans, Marguerite Pauline âgée de 16 ans, Henriette Françoise âgée de 15 ans, François âgé de 14 ans, 2. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina, avocat près les tribunaux de Strasbourg, 3. Paul Mühe, négociant mandataire de Charles Remy Ferazino lieutenant à la légion du Bas Rhin présentement en garnison à Paris, 4. Marie Louise Ferazino épouse de Balthasar Polidoro, propriétaire, 5. Pierre Schott, propriétaire, mandataire de Jean Martin Ferazino ancien curé demeurant à Luzerne en Suisse, subrogé tuteur des enfants mineurs, héritiers pour un 7° de la succession

dans la maison mortuaire rue des Veaux n° 27
meubles dans le comptoir, boutique, Premier étage, salon vert, chambre à coucher sur le devant, chambre à coucher, grenier, vestibule, chambre de domestique, cuisine 2131 fr – marchandises et fonds de boutique 16.416 fr, argenterie 128 fr, numéraire 1901 fr, créances 13.459 fr
immeuble, une maison, cour, bâtiment, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 27, d’un côté le Sr Bucherer d’autre Mde Montlaur devant la rue derrière l’Ill, estimée 40.000 fr
terres à Mutzig 2400 fr, rapports dus 20.000 fr, passif 17.052 fr, reprises de la veuve 58.580 fr, total de l’actif 96.436 fr, passif 76.841 fr
Contrat de mariage devant Lacombe le premier octobre 1789 (…) – (Procuration) Charles Remy Ferazino résidant actuellement à Paris rue de l’Oursine n° 74 chez M Gautier
enreg. 148 manquant f° 2 du 19.6.

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités au négociant Philippe Antoine Ambroise Dorsner

1820 (6.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1035
Bail de 9 ou 15 années à commencer le 1er courant – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier
à Philippe Antoine Ambroise Dorsner, négociant natif de Rouffac (Haut Rhin) demeurant présentement à Strasbourg
un magasin comptoir & grande chambre à côté dans la maison occupée par la De Ferazino rue des Veaux n° 27 à Strasbourg la cuisine & la petite chambre à côté dans la cour la petite chambre à côté de la pompe un petit magasin à droite au fond de la cour donnant dans le jardin, un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe
Plus deux pièces au deuxième étage en face de l’escalier donnant dans la cour,
Plus un grenier servant de magasin au dessus de la cuisine,
Plus une chambre pour le linge sale au grenier au dessus du magasin, pour 1000 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 f° 168-v du 8.6.

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye, meurt dans la maison en 1826

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités, ainsi que le commerce d’épicerie à Dominique Chery et Henriette Bindeissen

1827 (27.8.), Strasbourg 12 (105), Me Noetinger n° 258
Bail de 3, 6 ou 9 ans – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier, tant pour elle que pour ses enfants
à Dominique Chery, propriétaire, et Henriette Bindeissen majeure
un magasin, comptoir, de deux chambres à côté dans la maison occupée par la De Ferazino à Strasbourg rue des Veaux n° 27
la cuisine et petite chambre à côté, dans la cour un grand magasin, à gauche au fond de la cour et donnant dans le jardin un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe, une cave, au dessous du magasin et du comptoir,
plus deux pièces au deuxième étage en face de l’escalier et donnant dans la cour et une chambre pour le linge sale, au grenier au dessus du magasin. Plus les outils et ustensiles du magasin et du commerce d’épicerie, pour 800 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 f° 82-v du 3.9.

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités au commis négociant Jean Baptiste Knœbel

1828 (25.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 608
Bail de 6 années à commencer le 1 mai prochain – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier tant pour elle que pour ses enfants
à Jean Baptiste Knoebel, commis négociant
un magasin, comptoir, deux chambres à côté dans la maison occupée par le Sr Ferazino rue des Veaux n° 27, la cuisine et la petite chambre a côté dans la cour un grand magasin à gauche au fond de la cour et donnant dans le jardin, un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe une cave au dessous du magasin et du comptoir, plus les outils et ustensiles du magasin de commerce d’épicerie, pour 600 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 172-v du 1.4.

Marie Rose Cusinat fait donation de la maison à ses filles Marie Rose, Marguerite Pauline et Marie Louise Ferazino

1837 (12.4.), Strasbourg 1 (76), Me Rencker n° 12.651
Donation entre vifs contenant Partage – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, négociant à ses enfants
1. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina, avoué près le tribunal civil de première instance à Strasbourg, 2. Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant, et Marie Louise Ferazino son épouse, 3, ledit Polidoro-Marocco mandataire de Simon Bernard Ferazino, sergent de recrutement du département du Gard à Nismes (Gard), 4. Marguerite Pauline Ferazino, majeure, ensemble et comme mandataire de Françoise Henriette Ferazino, religieuse aux Carmélites de Pontoise, 5. François Ferazino, maître de langues – après le décès de Marie Ignace Ferazino leur père le 13 avril 1820, inventaire dressé le 12 juin de la même année, et liquidation de la succession par Me Rencker le 29 janvier 1834
cette maison et dépendances attribuée par tiers à Mde Munschina, Marguerite Pauline Ferazino, Mde Polidoro Maroco
cette masse se compose 9. de la maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 27, appartenances et dépendances, d’un côté la propriété de M Buzard d’autre celle de M Lidoine devant la rue des Veaux derrière la rivière, évaluée à 30.000 fr
la veuve Ferazino conservera l’usufruit gratuit des objets par elle partagés
Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 33-v du 13.4.

Les copropriétaires exposent la maison aux enchères. Le marchand de sangsues Calixte Coyard s’en rend propriétaire

1839 (12.3.), Strasbourg 1 (82), Me Rencker
Cahier des Charges n° 14.105 du 2 mars – Adjudication n° 14.126 – 1. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina avoué près le Tribunal de Première Instance de Strasbourg, 2. Marie Louise Ferazino épouse de Balthasard Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant, M. Polidoro Marocco aussi mandataire de Marguerite Pauline Ferazino, majeure
à Calixte Coyard, marchand de sangsues
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 27, consistant en trois corps de bâtiment dont un à rez de chaussée & deux étages formant façade sur la rue des Veaux, bâtiment du fond & bâtiment latéral également à rez de chaussée & deux étages le tout surmonté de greniers, caves sous le bâtiment de façade cour, bucher, appartenances & dépendances avec un jardin faisant terrasse entre le bâtiment du fond & la rivière d’Ill – le jardin est grevé d’une rente de 2,50 francs au profit de la ville de Strasbourg, d’un côté M Lidoine d’autre M Bucherer – Etablissement de la propriété, Partage anticipé Me Rencker 12 avril 1837 de la masse de feu Ignace Ferazino, négociant père des venderesses – acquis par adjudication sur licitation des héritiers Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth suivant adjudication définitive le 23 frimaire 11 devant Berger juge de paix du 4° arrondissement de la ville de Strasbourg à ce commis par le Tribunal civil qui par jugement 9 nivose a homologué cette adjudication – pour 45.350 francs
Charges, Clauses & Conditions, maintenir les baux notammant celui consenti pour trois ans à partir du 25 mars courant au profit de M. de Trémault entrepreneur des tabacs du premier étage de la maison de devant & dépendances & du rez de chaussée de tous les trois bâtiments à l’exception d’un petit magasin vers le jardin, pour 1300 francs de loyer annuel
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 f° 92 v du 13.3.

Originaire de Paris, Calixte Coyard épouse en 1832 Marie Madeleine Gaudiot, fille de marchand
1832 (26.4.), Strasbourg 15 (51), Me Lacombe n° 9604
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Caliste Coyard, marchand à Paris fils de Magloire Hypolite Coyard, propriétaire à Anglure, et d’Antoinette Agathe Verlet
Marie Madeleine Gaudiot, fille mineure de feu Jean Baptiste Gaudiot, marchand de comestibles, et de Madeleine Ehrmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 184-v du 1.5.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot

1839 (2.4.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler n° 112
Inventaire de la succession de Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot, décédée le 20 mars 1839 – à la requête de 1. Marie Sophie Caroline Magnier Grandprez épouse de M. Amand Constant Marie Fidèle Charles Chevalier Hervé, chef de bataillon au corps des Pontoniers, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, 2. Marie Georgette Célestine Magnier Grandprez épouse de Louis Auguste Marande, conseiller à la Cour Royale de Colmar, 3. Joseph Désiré Véjux, conseiller à la Cour Royale de Besançon membre de la Chambre des Députés demeurant à Besançon actuellement à Paris tuteur légal de Marie Victoire Vejux issue de Marie Clémentine Magnier Grandprez représentée par M. Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit, 4. Marie Catherine Pérot célibataire majeure à Schlestadt – Mde Hervé exécutrice testamentaire suivant testament olographe du 1 mai 1836, déposé au rang des minutes de Me Lacombe, Mde Hervé, Mde Marande, mineure Verjux légataires universelles chacune pour un quart, Mdlle Pérot par suite du décès de son frère Amand
dans le logement qu’occupe la défunte dans la maison Coyard rue des Veaux n° 27
(déclaré par) Marie Catherine Mechet, domestique de la défunte qui habite avec elle
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 60 du 10.4.

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot hypothèquent la maison au profit d’Antoine Hartmann, Hugues Carré et Emilie Caroline Œrtel

1848 (14.3.), Strasbourg 15 (83), Not. Lacombe n° 6055
Obligation – Ont comparu Mr Calixte Coyard, propriétaire, ancien Négociant, et Madame Marie Madeleine Gaudiot sa femme demeurant et domiciliés à Strasbourg, ladite Dame agissant sous l’autorisation et avec l’assistance de son mari lesquels ont déclaré et reconnu devoir
1° à Mr Antoine Hartmann, limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg la somme principale de 10.000 francs
2° à Mr Hugues Carré, Chef d’Escadron de la Gendarmerie du Bas Rhin Officier de la Légion d’honneur 10.000 francs
3° à Mad. Emilie Caroline Oertel majeure d’ans, célibataire sans profession 5000 francs En son nom 25.000 francs
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 27 a consistant en trois corps de bâtiment, dont un à rez de chaussée et trois étages forme façade sur la rue des veaux, bâtiment de fond et bâtiment latéral également à rez de chaussée et trois étages, le tout surmonté de greniers, cave sous le bâtiment de façade, cour, buchers, appartenances et dépendances avec un jardin formant terrasse entre le bâtiment du fond et la rivière d’Ill, d’un côté Mr Lidoine, de l’autre M. Bucherer
Monsieur et Madame Coyard affirment 1° que la maison qu’ils viennent d’affecter est franche et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques, 2° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de cet immeuble qu’ils ont acquis sur les héritiers de feu Mr Ignace Ferazino, en son vivant Négociant à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 12 mars 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 du même mois volume 344 N° 53 (…) et qu’ils ont acquiité l’intégralité du prix d’acquisition

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot hypothèquent la maison au profit de François Théodore Simonis. La police d’assurance est jointe à l’obligation.

1866 (30.4.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.214
Obligation – Ont comparu Monsieur Calixte Coyard, propriétaire, et Madame Marie Madeleine Gaudiot son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes reconnu devoir solidairement entre eux
A Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire demeurant et domicilié à Wolxheim, la somme de 15.000 francs
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 27 ancien et N° 4 nouveau consistant en trois corps de bâtiments dont un à rez de chaussée et trois étages forme façade sur la rue des veaux, bâtiment de fond et bâtiment latéral également à rez de chaussée et trois étages, le tout surmonté de greniers, cave sous le bâtiment de façade cour buchers jardin formant terrasse entre le bâtiment du fond et la rivière d’Ill, appartenances et dépendances d’un côté Sr Bucherer de l’autre Perin
M. et Mde Coyard affirment 1° que la maison qu’ils viennent d’affecter est franche et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) 3° que l’immeuble dont il s’agit est leur incommutable propriété pour avoir été acquis par eux durant leur mariage sur les héritiers de feu Ignace Ferazino en son vivant négociant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par dev. Rencker lors notaire à Strasbourg le 12 mars 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 20 du même mois volume 344 N° 53 (…) et qu’ils ont acquiité l’intégralité du prix d’acquisition
Police d’assurance. La Providence. N° 3420 du 28 octobre 1857, pour 10 ans, Coyard, Calixte, propriétaire, demeurant à Strasbourg, rue des Veaux N° 27 agissant pour son compte comme propriétaire, la somme de 120.000 francs
1° 100.000 francs sur une Maison d’habitation située à Strasbourg, rue des Veaux N° 27 donnant par derrière sur la rivière d’Ill, cette maison forme un carré, des quatre corps de bâtiments, trois sont construits en pierres et le quatrième qui se trouve à la droite en entrant dans la cour est construit en pierres et bois, tous sont couverts en tuiles, à l’exception du Corps de bâtiment qui donne sur la rue des veaux, et qui est Elevé sur câve, tous les quatre sont à rez-de-chaussée, trois étages et greniers. L’assuré déclare qu’il existe dans sa propriété une imprimerie en caractères, notamment dans le bâtiment donnant sur la rue ainsi que dans celui au fond de la Cour donnant sur la rivière.
2° 20.000 francs pour le garantir des recours que ses voisins pourraient exercer contre lui en cas de communication d’incendie en vertu des articles 1382, 1383 &1384 du Code Napoléon
L’assuré déclare que l’article 1° et encore assuré à la Compagnie l’Urbaine, police n° 3477 du 19 juin 1850 jusqu’au 17 février 1862.
L’assuré déclare que les bâtiments sont construits en pierres & pierre et bois, couverts en tuiles

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot vendent la maison au tanneur Gustave Diehl et à sa femme Caroline Enslé

1878 (25.4.), Me Lauterbach
Calixte Coyard, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Magdalena Gaudiot beide in Straßburg wohnhaft
an Gustav Diehl, Gerber, und dessen Ehefrau Caroline Enslé, beide in Straßburg wohnhaft
Stadt Straßburg. Ein Wohnhaus und allen Rechten und Zugehörden in der Kalbsgasse N° 4 früher N° 27 bestehend in drei Gebäuden wovon das eine Erdgeschoss und zwei Stockwerk enthält und die façade an die Kalbsgasse bildend, die beiden anderen nur in Erdgeschoss und zwei Stockwerck und Terrasse gegen die Ill – Eigenthumsnachweis, erworben laut Versteigerungs protocoll vor Notar Rencker am 12. März 1839. Besitz und Genuß vom 25. März 1878 sowie die Steur am gleichen Tag. Verkäufer behalten sich bis 25. März 1880 ein bureau und ihre jetzige Wohnung vor, geschätzt der Registerung wegen zu 2000 Mark – Kaufpreis 88.000 Mark
acp 678 (3 Q 30 393) f° 43 du 3.5. n° 1576

Originaire de Barr, Gustave Diehl épouse en 1863 Caroline Enslé, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 110)
Du 5° jour du mois de mars l’an 1863. Acte de mariage – Gustave Diehl, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 juin 1829 à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, tanneur, fils de Jean Diehl, propriétaire domicilié à Barr ci présent et consentant et de feu Caroline Speckel décédée à Barr le 26 juillet 1855 et d’Elise Caroline Ensslé, mineure d’ans, née en légitime mariage le 20 mars 1843 à Wasselonne (Bas-Rhin) domiciliée à Wasselonne, sans profession, fille de Théophile Ensslé, cafetier et de Salomé Burgermeister conjoints domiciliés à Wasselonne ci présents et consentants – il a été passé le 22 janvier dernier un contrat de mariage devant Me Ihlé notaire à Westhoffen et North notaire à Wasselonne (i 1)

Gustave Diehl meurt dans sa maison rue des Veaux le premier avril 1894
Décès, Strasbourg (n° 814)
Strassburg am 2. April 1894. der Kaufmann Karl Schmidt wohnhaft zu Strassburg Kalbsgasse 4, zeigte an, daß sein Schwiegervater der Rentner Gusatv Diehl, 64 Jahr 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Strassburg geboren zu Barr, Unter-Elsass, Ehemann von Elise Karoline geborne Enssle, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Diehl, Eigenthümer und Karoline Speckel zuletzt in Barr wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 1. April 1894 vormittag um neun Uhr verstorben sei (i 135)

La maison reviendra à sa fille Emilie Fanny Eugénie, née en 1864, qui épouse en 1892 le marchand Charles Auguste Schmidt, né à Paris

Naissance, Strasbourg (n° 656)
Acte de naissance. Le 21 mars 1864 a comparu Gustave Diehl âgé de 34 ans, tanneur, domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né à Strasbourg le 20 mars 1864 à quatre heures du soir en la maison n° 18 rue du bain aux plantes et nommé Emilie Fanny Eugénie, fille de lui déclarant et d’Elise Caroline Ensslé son épouse âgée de 21 ans [in margine :] Gestorben am 5-2-1942 in Straßburg, Nr 389
(Recensement 1866, 18 rue du Bain-aux-Plantes, 2° section i 159)

Mariage, Strasbourg (n° 646)
Strassburg am 30. August 1892, der Kaufmann Carl August Schmidt, evangelischer Religion geboren den 6. April des Jahres 1860 zu Paris (Frankreich) wohnhaft zu Strassburg Sohn des Eigenthümers Jacob Friedrich Schmidt und dessen Ehefrau Emma Kuntz beide wohnhaft zu Paris, die gewerbslose Emilie Fanny Eugenie Diehl, evangelischer Religion geboren den 20. Maertz des Jahres 1864 zu Straßburg, wohnhaft Zu Straßburg Tochter des Rentners Gustav Diehl und dessen Ehefrau Elise Caroline Ensle, beide wohnhaft zu Straßburg



8, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 8 – IX 233 (Blondel), O 742 puis section 18 parcelle 26 (cadastre)

Façade avant, maître d’ouvrage Jacques Frédéric von Zabern, vitrier, 1775
Façade arrière, maîtres d’ouvrage Charles et Edouard Bloch, architecte Adolphe Molz, 1915
Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau – Vue rapprochée des mêmes maisons (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955 et 8 Z 1951)
Façades arrière, le n° 8 à droite puis le n° 9, bateau-lavoir (idem, 8 Z 1949)

La maison appartient en 1550 à l’armurier Georges Finster qui règle depuis cette date un cens annuel de 8 sols pour une risberme, une galerie et une avance sur la rivière. L’armurier Wendelin Burghart en transmet la propriété au cordonnier André Dullenkopff (1599) qui refait en 1603 la risberme selon les mêmes dimensions que celle de son voisin. Les Préposés au bâtiment refusent en 1620 à Jean Frœreisen, propriétaire depuis l’année prédéente, le droit de remplacer son auvent par un passage en pierrre mais l’autorisent en 1631 à agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière. Le cordonnier Abraham Frœreisen charge en 1710 le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie vers la rivière et de réduire d’un pied l’auvent vers la rue (voir le plan-relief de 1727). Le perruquier Frédéric Reinthaler remplace en 1745 les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière. Il supprime en 1761 son auvent. Le vitrier Jacques Frédéric von Zabern achète la maison en 1764. Il demande en 1775 l’alignement à suivre. Il est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés. La façade à chaînes d’angle date de cette époque. Jacques Frédéric von Zabern transforme en 1783 le deuxième étage en y plaçant une cheminée à la française.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie, la façade vers la rivière étant en bois comme le rapporte la vente de 1817. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle du milieu entre les repères (b-c) : fenêtre et une porte de chaque côté au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rivière se trouve entre les repères (f-g) : rez-de-chaussée et deux étages à deux fenêtres chacun.
La maison porte d’abord le n° 94 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 47, devient ensuite le 8, place du Corbeau.


Plan du rez-de-chaussée, façade avant, façade arrière avant et après transformation
(dessins d’Adolphe Molz, dossier de la Police du Bâtiment)

Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager un puits de lumière vitré qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est ensuite réuni à la voie publique.


Détail de la toiture – Photographie, vers 1910 (dossier de la Police du Bâtiment)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

juin 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Wendelin Burckhard, armurier, et (1565) Barbe Sparschuh puis (1583) Judith Schurer d’abord (1575) femme de l’armurier Sébastien Guntermann – luthériens
1599 v André Dullenkopff, cordonnier, et (1588) Catherine Martin, (1596) Agathe Schwentz d’abord (1590) femme du cordonnier Michel Neff, (1606) Madeleine von Lohe puis (1620) Marie Madeleine Zimmermann d’abord (1602) femme du notaire Nicolas Adam, remariée (1629) avec le préposé à l’accise Joseph Schneurer – luthériens
1619 h Jean Frœreisen, cordonnier, et (1615) Ursule Dullenkopff, remariée (1641) avec le cordonnier Jean Jacques Walter – luthériens
1661 h Michel Frœreisen, cordonnier, et (1655) Catherine Reinthaler, remariée (1668) avec le cordonnier Daniel Ruop – luthériens
1668 h Daniel Ruop, cordonnier, et (1668) Catherine Reinthaler veuve de Michel Frœreisen puis (1707) Anne Barbe Schubæus d’abord (1685) femme de Jean Born puis (1690) du sellier Geoffroi Rœderer – luthériens
1706 h Abraham Frœreisen, cordonnier, et (1691) Anne Marie Scheubler – luthériens
1732 v Frédéric Reinthaler, perruquier, et (1719) Agnès Büchler, (1729) Catherine Salome Saltzmann puis (1760) Marie Dorothée Knaus d’abord (1746) femme du cocher Philippe Reinbold – luthériens
1764 v Jacques Frédéric von Zabern, vitrier, et (1764) Marie Salomé Vogt – luthériens
1786 h Jean Sébastien von Zabern, vitrier, et (1796) Catherine Madeleine Hüttner
1817 v Jean Henri Fries, fabricant de crics, et (1801) Marguerite Dorothée Hüttner
1851 h (indivision) Dorothée Henriette Fries femme (1836) du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme (1860) de l’assureur Philippe Jacques Riebel
Charles Auguste Fries, fabricant de crics, et (1831) Elisabeth Schweitzer puis Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
1876 v Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
1884* h Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et (1871) Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
1923* h Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
1938* v Marthe Roedl
1952* Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1706, 1 710 livres en 1760, 2 000 livres en 1763, 900 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) IX 233, au Sr Zaberer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Zaberer, 2 toises, 3 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 742, Friess, Jean Henri, rue du Corbeau 94 – maison, sol – 0,92

Locations

1711, Auguste Kehler, tailleur
1721, Jean Jacques Trawitz, perruquier
1727, Jean Georges Fügner, serrurier
1733, Auguste Krieg, marchand de futaine
1786, Jean Philippe Rœderer, maître vitrier, et Anne Dorothée Scholl
1841, 1846, Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien
1848, Brochet, charpentier
1869, Chrétien Fleig, horloger, et Minna Gillmann

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126
L’armurier Georges Finster règle depuis 1550 un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal. Le contribuable est ensuite Wendelin Burghart, André Dullenkopff puis Jean Frœreisen

Item viii ß gibt Jerg Finster der rÿnckharnster von Einer Landuesten vff Dem Allmend vnnd Einem ganng vnnd vßladung darüber An seÿnem huß Jenseÿth An der schÿnndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns vergönnen worden Zubuwen Anno & 1550. fallet der Zins Jerlich vff Sanct Jorgen tag.
Jetzt wendling Burgherr platner
Jetz Andres dullenkopff schuest.
(rub.) Jetz hanß fröreyß. Bleibt i. Marty 1627
Neü 241.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 386
L’armurier Wendelin Burckhard règle un cens de 15 sols 8 deniers pour un auvent (16 pieds et demi de long en saillie de 5 pieds 9 pouces), une échoppe (10 pieds de long en saillie de 2 pieds et demi), un gradin en pierre (5 pieds et demi de long et 1 pied et demi de large). A l’arrière vers la rivière il y a une galerie en bois faisant saillie et un cabinet d’aisance (25 pieds ½ de long et 8 pieds de saillie).

Wendling Burckhardt der Blattner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xvi+ schu lang, v schu ix Zoll herauß, Darund. ein Laden x schu lang, ii+ schu herauß, Ein steines Benckhlin v+* schu lang, i+ schu breit, hatt auch hinden vf dem Wasser an disem Hauß ein Gang Von Holtzwerckh außgestoßen, sampt einem Profeÿ xxv+* schu lang viij schu herauß, Bessert für das Niessen xv ß viij d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 241
Jean Frœreisen règle 8 sols pour une risberme inscrite au folio 126 du registre D et 12 sols pour une avance sur la rivière (voir le registre des Préposés au bâtiment pour l’année 1631 où la permission est accordée moyennant 85 sols). Les loyers sont réglés en 1654 par Jean Jacques Walther (avec lequel la veuve s’est remariée).
Le même cens est reporté dans les registres suivants en mentionnant les nouveaux contribuables.

Jetzt Daniel Ruep junior
Hanß Fröreißens wittib, Soll gemeiner Statt, Vom gang Vndt Landfest vfs almendt ahne der Schindtbrucken, Jahrs Vf Georgÿ 8 ß d
Altt. D. f. 126
New. fol. 209

Eadem Vom Überstoß der behaußung Vf daß Waßer, Jahrs Vf Martini 12 ß d
New fol. 209

1654 Empfangen Von Hanß Jacob Walthern
1658-1668 empf.
1671 Zalt Ruep p. 1668. 69 & 70
1672 Zalt Er

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 209

Daniel Ruep, Junior, Soll vom gang vnd Landvest vfs Allmend an der Schindbruck, vff Georgÿ, 8 ß
Ferner vom Überstoß des haußes vff das Waßer vff Martini 12 ß
St. Zinßb. p. 241
Jetzt Abraham Fröreißen
Jetzt herr Friderich Rheinthaler
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 727-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 727-b

alzb. 209
Frid: Rheinthaler (Perruquier) Soll vom Gang vnd Landvest auf das Allmend an der Schindbruck auf Georgÿ (id est 23. Apr.), 8 ß
Ferner vom überstoß des Haußes auf das Waßer auf Martini (id est 11. Nov.) 12 ß
[in margine :] v. alt. Zinsbuch D. de 1562 fol. 126.a ist schon A° 1550. accordirt
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 21. Brumaire
C. 357
modo Mr Jacob Friderich von Zabern Glaser
Sebastian Zabern

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1603, Préposés au bâtiment (VII 1318)
Le cordonnier Daniel Dollenkopff qui occupe la maison de l’armurier Wendelin Burckart face au Corbeau demande le 24 mai l’autorisation de refaire la risberme sur laquelle se trouve un petit bâtiment, en profitant des basses eaux. Il déclare payer un loyer de huit sols d’après le Livre D. Il a sur la risberme un petit passage qu’il souhaite remette en place. Les Trois de la Tour aux deniers l’y autorisent mais le renvoient aux Préposés au bâtiment puisqu’on aura l’impression qu’il s’agit d’un nouveau bâtiment. La nouvelle risberme devra avoir les mêmes dimensions que celle du voisin (saillie réduite d’un pied, hauteur sur l’eau). Les préposés confirment le 19 juillet la décision sans augmenter le loyer inscrit au registre D.

(f° 85) Zinstag den 24 Maÿ – Andres Dullenkopff der schuemacher, in Wendling Burckart des Plattners hauß gegen dem Rappel über, der bringt für das er seine Landuest, darauff ein klein anhangend bäwlin hinden an gedachter seiner behausung gegen dem schlaghauß vber, von newen schlagen vnd gedacht daruff stehend bäwlin abheben müeß, Bittet derwegen Ihme weil es vff dem Almend stoht, vnd er dauon Almend Zinß gebe nemlich 8 ß wie Im Zinßbuch D fo. 126. Ihme Zugestatten das er er solche landuest beÿ dissem cleinem wasser von newem widerschlag. vnd vfführen dörffe vnd weil er vff solchem Landuestin einen gang hat, wolt er vff denselben noch einen mach. doch nit Weit vff das Almend sondern vber sich vff einander Bittet Ihme Zuhelffen beÿ disen kleinen wassern solte ers beÿ grossem wasseren mach. komme er In weytere uncosten.
Erkant, vnd Ist Ihm sein begehren Zugelaßen, doch weil es das ansehen haben würt als ob er ein newer baw, soll mans den Bawherren fürbringen, Weil er auch mit seiner alten Landuestin unden Im Wasser vff ein schuh weÿter heraußen Ist weder sein nachbur oben an Ihme, Ist Ihme beuohlen denselben unden Im wasser, vnd vsserthalb, denselbig. alles gleich Zumach. hats bewilligt Soll den Bawherren für gebracht worden.

(f° 108-v) Zinstag den 19.ten Julÿ – Andres Dullenkopff schuemacher
Demnach Andres Dullenkopff d. schuemach. gegen dem Rapen vber ein newe Landuest gegen dem schlaghaus Inns wasser gemacht, so die dreÿer Ihme gegönnt, Ists solches den Bawherren referirt wie hievornen fol 85 Zufünden weil er den zuuor von solcher Zinß gibt, Ists dabeÿ gelaßen vnd Ihme weiter nichts daruff geschlagen word.

1620, Préposés au bâtiment (VII 1335)
L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison demande le 6 mai 1620 l’autorisation d’y remplacer l’auvent par un passage. Quand les préposés se rendent sur place, il ajoute que le passage en pierre (15 pieds de long en saillie de trois pieds) s’étendrait de son oriel jusqu’à la maison de son voisin cordonnier. Son voisin cordonnier Jean Frœreisen demande lui aussi le droit de faire un passage en pierre. Les préposés constatent que les deux passages ne seraient pas à la même hauteur, ce qui nuirait à l’aspect général. Il refusent de donner l’autorisation le 13 juin et notifient leur décision le lendemain. Les deux parties règent les frais de visite.

(f° 104-v) Sambstag den 6. Maÿ 1620 – Gang an Israel Hemmerlin Hauß beÿ d. Schindbr:
Israel Hemmerlin der Goldarbeitter Zeigt an er Hatt an seinem newlich erkaufften Hauß beim Rappen gelegen ein Wetterdächlein, so er wegthun vnnd ein genglein an die statt mach. wollte, pitt Ime solches Zuuergönnen, Ist bescheid angezeigt, solle beuorderst den Oberen Bawherren angebracht vnd augenschein Ingenommen werden.

(f° 149-v) Zinstag den 13. Junÿ 1620. – Gang an Israel Hemmerlin Hauß – Hanß Fröreiß. Schumach.
Demnach Israel Hemmerlin der Goldarbeitter Hiebeuoren begertt, Ime das an seinem hauß vnderhalb der Schintbrucken gegen dem Rappen gelegen, Habend altt Wettertach weg Zuthun vnd anstatt dessen ein steinin gänglin Zubawen, Zu vergönnen. Als Ist den augenschein einegnommen vnnd er ferner darüber gehörtt worden, der Zeigt an, Woltte das Wetterdächlein weg thun vonn dem Ercker biß an seines nach bauren deß Schumachers hauß ein steinin gänglein so 15 schuh lang vnnd 3 schuh herauß gegen Liecht breitt sein solle, bawen Pitt Ihme solches Zuuergünstigen.
Hierauff bemelter Hanns Fröreißen auch erschinen, vnnd gleich. gestalt ein steinin gang an sein Hauß Zubawen Zuerlauben gebetten. Darauff Bawherren vnnd dreÿer sich mitt einander Vnderred vnd weil Hemmerlins Hauß hohe, hingegen aber deß Schumachers Hauß nidere gemacht vnd also die gäng nicht Inn gleicher höhe gemacht werden können, Auch dahero vilmehr ein vbel: als wolstand darauß eruolgen würde, Als haben ermeltte Herren Inen hierin nicht Zu willfahren gewisst, sondern den dreÿern befohlen, sie morgen Zu bescheiden vnd Ihr begehren freündlich abzuleinen, doch soll Ihr Jeder für den augenschein erleben 4 ß d.

(f° 154) Mittwoch den 14. Junÿ 1620. – Gang beim Rappen an Israel Hemmerlins huß
Herr Israel Hemmerlin den Bbescheid wegen seiner vermeinten gangs angezeigt, will Ime nicht gefallen, vermeint das blättlein vmb Zuwenden vnd en anderen bescheid Zuhören, doch die gebüer für den Augenschein erlegt.

Item ane Fröreißen huß
Hanns Fröreißen Inngleichem auch bescheid angezeigt laßte darbeÿ pleiben vnd die gebürende 4 ß für den Augenschein erlegt.

1631, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Propriétaire d’une maison face au Corbeau, Jean Frœreisen demande l’autorisation d’agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière, ce qui correspond à une surface de trente pied carrés. Les préposés estiment le 3 novembre 1631 que la demande ne soulève pas d’objection, ils donnent leur accord moyennant paiement d’un loyer annuel de 5 sols. La décision lui est communiquée le 12 décembre suivant.

(f° 49) Donnerstags den 3. Novembris 1631. Folgende Augenschein Ingenommen – Überstoß geg. d. Preüsch beÿ Schindtbruck
5° In Hannß Froereÿsenß deß Schumachers hauß gegen dem Rappen, der hatt ein Klein Allzu eng Stüblein Zum Brettspiel, gegen der Preusch hienauß. Bitt Zu deßen erweterung, Ihne ein vberstoß von 3 Schuh vberß waßer, vnd so lang alß daß Stüblin breÿt Ist, nemblich 10 sch. Seindt 30 quad. sch. Zuvergönnen, hatt sich befund. daß eß der benachbart. an Ausseh. ohnhinderlich v. ohn widerred wohl zu erlauben.
Erkant vff Pfenningthurn Außzumach.
Zinst. d. 8. diß. Erkanth willfahrth Zinß Jahrs 5 ß vnd gibt j lb ß d. Augenschein, Ihme angezeigt d. 12. Xbr Xbr 31. (dt. 12. Xbr 631.)

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés constatent que le cordonnier Abraham Frœresien a chargé le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie, inscrite au livre des loyers communaux, par une nouvelle au-dessus de la risberme et de réduire d’un pied l’auvent, non porté audit livre, de 4 pieds 11 pouces vers la rue. Les préposés ordonnent de mesurer la galerie pour vérifier que la nouvelle ne sera pas plus grande et de reprendre l’ancienne ossature pour le nouvel auvent

(f° 36) Donnerstags den 8. May 1710. – Abraham Fröereißen pt° eines gangs v Wetterdachs
Seind Sie die Obere Bawherren und herrn dreÿ Zu Abraham Fröereißen, des Schuhmachers gegen der Gastherberg zum Raaben über liegende behaußung gefahren, und daselbsten gesehen, daß Martin Fluck der Zimmermann, den hinten auf das waßer, oberhalb der Landvest gewesenen Gang, welcher gantz faul und hienweg gebrochen war, auch in dem Statt Zinßbuch fol: 209. mit 8 ß d bodenzinß dem Pfenningthurn Jährlichen verzinßt wird, wieder new Zumachen und werckh begriffen gewesen, Fröreisen aber, das auf der Gaßen befindliche 4 schuh und 11 Zoll, breit undt nicht Verzinßliche Wetterdach umb einen schuh breit schmahler machen Zulaßen gesinnet seÿe.
Erk. Sollen die Werckmeister den Außstooß messen, und wann solches wieder lm stand und gemacht sein wird, sehen ob nichts Veränderliches vorgenommen worden, was aber das Wetterdach anbelangt, so wird Ihme erlaubt selbiges Wohl umb einen schuh schmähler, aber Keinen newen dachstuhl machen sondern den alten allein ändern zu laßen.

(f° 38) Dienstags den 20. May 1710. – Abraham Fröreißen der Schuhmacher berichtet Mghhn nochmahlen gantz unterthänig, daß Er mit seinem Wetterdach, ohnerachtet solches Zimlich bawfällig ist, anders nichts, als selbiges umb einen Schuh breit schmäler machen Zu laß gesinnet seÿe, welches Ihme wie solches bereits den 8. hujus schon geschehen ist, nochmahlen vergönnet worden.

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Frédéric Reinthaler est autorisé à remplacer les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière

(f° 102) Montags den 21. Ejusdem [Junÿ 1745] – Friderich Rheinthaler
Es wurde Auch Augenschein eingenommen an Friderich Rheinthalers des Perruckenmachers Hauß am Stadten gleich Unterhalb der Schindbruck, unter welchem die Pfähl worauf das Hauß über dem Waßer Stehet, abgefault, an deren Statt er dreÿ steinere Pfeiler aufführen, und Eichene Pfähl dar zwischen schlagen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkant in Voriger Meß Willfahrt.

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Frédéric Reinthaler a l’intention de supprimer son auvent en se réservant le droit de le rétablir

(f° 86-v) Dienstags den 7. Aprilis 1761. H. Friderich Rheinthaler
H. Friderich Rheinthaler der Perruquier berichtet er seÿe willens das wetterdach an seinem hauß jenseits der Schindbruck lincker hand gegen dem Gasthauß Zum Raaben hinweg machen Zu laßen, mit bitten jedoch da er solches über Kurtz oder lang benöthigt seÿn würde, daß jhme als dann erlaubt seÿn mögen daßelbe wieder anzumachen. Erkandt, willfahrt, doch soll H. Werner die länge und breite zuvor abmeßen und Zum Protocoll lieffern, berichtete nach dießem es seÿe (-) sch lang v. (-) schuh breit

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le vitrier Jacques Frédéric von Zabern demande l’alignement à suivre. Les préposés ordonnent au sieur Stridbeck de lever un plan du quartier.

(f° 164) Dienstags den 14. Martii 1775. – Jacob Friedrich von Zabern, Glaser
Mr Freisinger, der Maurer nôe. des Jacob Friedrich von Zabern, des Glasers bittet um Anzeige des Allignements seiner ane der Schindbruck gegen dem Raben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Striedbeck über dasige Gegend ein Plan zu verfertigen.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Les deux articles suivants sont faussement au nom du vitrier Georges von Zabern. Stridbeck montrera l’alignement à suivre. Le propriétaire est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés en réglant une somme de 15 livres

(f° 175-v) Dienstags den 28. Martii 1775. – Johann Georg von Zabern Glaßer
Mr Freisinger, der Maurer nôe. Johann Georg von Zabern, des Glaßers bittet um Anzeig des Allignements seiner beÿ der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe ihme solches durch herrn Striedbeck anzuzeigen.

(f° 251) Dienstags den 19. Septembris 1775 – H. Johann Georg von Zabern, Glaser
Item [Herr Stridbeck] trägt vor, daß Meister Johann Georg von Zabern, der Glaser, vor seiner ane der Schindbruck gelegenen behaußung dem Allignement nach das Allmend auf 22 quadrat Schuh 6 Zoll überbauen, wovor derselbe 15 livres zu zahlen. Erkannt Verzeichnus
[in margine :] dt. 7. 8.bris 1775

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth rapporte les travaux que le vitrier von Zabern a l’intention de faire dans sa maison près du Corbeau : placer une cheminée à la française dans la chambre du deuxième étage et un fourneau dont le tuyau débouche dans la même cheminée

(p. 573) Mittwochs den 23.sten Martii 1783.
Mstr. Zaberer der Glaser will an seiner beÿ dem Raaben gelegenen behaußung im Zweiten stock der steeg ein Zimmer mit einer frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr am steinernen gabel hinauf von allem holtz entfernet, nebens ein ofen der in besagtes Camin gerichtet. Erkannt Willfahrt. Mstr. Pfaud

Description de la maison

  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de vitrier, plusieurs poêles, chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 94
Zabern
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 207 case 4

Friess Jean Henri rue du Corbeau N° 94
Hansmetzger Frédéric pour ½, Friess Henri Auguste pour ¼, Friess Charles Emile pour ¼ rue du Corbeau N° 94 (1853)

O 742, maison, sol, quai des bateliers 94
Contenance : 0,92
Revenu total : 270,48 (270 et 0,48
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 893 case 2

Hansmetzger Frédéric pour ½, Friess Henri Auguste p. ¼, Friess Charles Emile p. ¼
1861 Hansmetzger Frédérique Henriette pour ½ et Friess Henri Auguste pour ½, rue des frères 5 / rue des Fribourgeois 6
1865 Reibel, Philippe Jacques, employé d’assurances et Bloch Moïse
1876 Bloch, Carl
1884 Bloch Eduard (4/18), Emanuel (4/18), Leo (4/18), Dreyfuss Moritz (3/18) und Josef (3/18)

O 742, maison, sol, Quai des Bateliers 47 (Rabenplatz 8)
Contenance : 0,92
Revenu total : 270,48 (270 et 0,48
Folio de provenance : (207)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 217 case 5

Parcelle, section 18, n° 26 – autrefois O 742
Canton : Rabenplatz Hs Nr 8
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. (Skizze 60)
sol, droit de créance et superficie et infrastructure, maison (v. compte 213)
Contenance : 0,98
Revenu : 1400 – 1900 – 2800
Remarques : 1917 Umbau – 1923 Berichtigt
1952 dim. à p. 219 c. 7

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 213
Bloch, Emmanuel und Mit-Eigent.
1904 Bloch Karl u. Eduard
1923 Bloch dit Blochmay Emanuel Gaston Alphonse
1938 Roedl Marthe
1952 Mehr Henri fondé de pouvoir à Thann et son épouse
(2863)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 29 p. 219 case 7

Parcelle, section 18, n° 26
Canton : Place du Corbeau N° 8
Désignation : sol, maison, droit de créance et superficie et infrastructures, (v. compte 6602)
Remarques : 1952 de p 217 c. 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 213

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Le propriétaire allégué, Philippe Rœderer, est en fait locataire (voir le bail passé en 1786)
Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie

94
Pr. Roederer, Philippe, Vitrier – Echasses
loc. Dumini, Officier retiré
loc. Dupuis, Emploïé à la lotterie – privilégié
loc. Kraft, Orfèvre – échasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 8
Casi, Wwe. Gypsfigurengeschäft. 0
Hummel, Malermeister. 1
Geiger, Steueraufseher. E 3
Glaser, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 169)

Place du Corbeau n° 8 (1884-1945)

Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 leur administrateur Henri Bertrand et l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9, L’administration des voies navigables autorise de reconstruire la façade qui surplomble la rivière. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est réuni à la voie publique.
La veuve Wœssner reprend en 1891 le local de l’horloger Fleig. Le relieur Scharpf y transfère son atelier en 1893. Joseph Geiger pose deux petites vitrines et un store en 1893. On trouve en 1898 le fripier Adolphe Gastl, en 1919 le coiffeur Edmond Schalck remplacé par Schmitt en 1933. Marthe Rœdl y tient son magasin de bonneterie (1941) et mourra lors des bombardements qui détruisent la maison dont elle est propriétaire.

Sommaire
  • 1884 – L’agent de police Salewsky rapporte que la veuve Bloch (demeurant 43, rue du Jeu-des-Enfants) propriétaire de la maison a ravalé la façade avant mais pas la façade vers la rivière malgré plusieurs demandes verbales. – Le maire qui a notifié en mai 1883 le propriétaire de faire ravaler le bâtiment, lui demande de se conformer au décret impérial du 26 mars 1852 concernant la route de Paris (route nationale qui passe par le pont du Corbeau) – Rappels en 1885 – Charles Bloch, demeurant 30, place Kleber, a fait faire les travaux, septembre 1885
  • 1888 – Zigelé, propriétaire de la maison voisine n° 9, déclare que la cheminée du n° 8 n’a pas la hauteur réglementaire. Les services municipaux constatent en outre que le crépi menace de tomber (croquis de la toiture). Le maire écrit au propriétaire, la veuve Bloch demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre. Les travaux un moment interrompus sont terminés en janvier 1890.
  • 1891 – La veuve Wœssner qui transfère son magasin du 33, rue des Serruriers au 8, place du Corbeau doit des droits d’enseigne. Elle y reprend le magasin du sieur Fleig.
  • 1893 – Le maire notifie la veuve Bloch (demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1893
    1893 (août) – L’agent de police Salewsky rapporte que la gouttière est défectueuse et que l’eau pénètre dans le magasin du ferblantier Lepain (n° 9). Le propriétaire qui habite à Paris a pour gérant l’avocat Lening (20, rue de la Nuée Bleue) – Le maire écrit au gérant. Rappel
  • 1893 – Le maire constate que le relieur Scharpf a posé une enseigne sans autorisation – Chrétien Scharpf demande l’autorisation de transférer son enseigne du 19, rue des Bouchers au 8, place du Corbeau. L’enseigne suspendue à 3,25 mètres de hauteur a une saillie de 70 centimètres mais ne se trouve qu’à 30 centimètres de la maison voisine (n° 7) au lieu de 65 centimètres – Autorisation – L’emplacement de l’enseigne n’a pas changé, l’artisan chargé de cinq enfants est soigné à l’hôpital – Chrétien Scharpf demande en avril 1894 à être dispensé de modifier l’enseigne comme il quittera les lieux en juin – Le maire accorde la dispense avec l’autorisation du voisin
  • 1892 – Le maire notifie Rachel Bloch née May (demeurant 34, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1893 – Le sieur Geiger demande l’autorisation de poser deux petites vitrines et de modifier le store – Autorisation – Le nouveau store mécanique a 4,30 de long et surplombe la voie publique de 1,40 mètre. Le maire demande de le modifier pour qu’il soit conforme aux prescriptions. Mina Geiger présente ses observations. Le maire accorde une dérogation étant donné que le voisin Lepain a un store comparable et que les voitures circulent à distance des maisons à cause de l’inclinaison du sol.
  • 1895 – Le maire notifie le locataire principal Geiger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant une trappe au rez-de-chaussée. La maison appartient en partie à Emmanuel Bloch, demeurant à Paris 110 rue Saint-Germain, qui en assure la gestion. Les services municipaux relèvent que les poutres de la trappe sont pourries de même que les pans de bois de la cuisine vers la rivière – Nouveau courrier, adressé à Emmanuel Bloch – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1896 – Le ferblantier Guillaume Lepain (n°9) fait observer que le tuyau du fourneau dans la maison voisine (n° 8) ne débouche pas dans la cheminée mais à l’air libre, ce qui gène les occupants. La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire écrit au propriétaire. L’entrepreneur Th. Wagner a exécuté les travaux, septembre 1896.
  • 1898 – Le fripier Adolphe Gastl demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne (Grösstes Lager von Herrschaften abgelegter Kleider) – Dossier. Le maire communique au pétitionnaire les conditions à respecter. Il renonce à son projet parce qu’il va quitter les lieux.
  • 1899 – Le maire notifie Emmanuel Bloch (demeurant 16, boulevard Saint-Michel à Paris) et Joseph Geiger, locataire, de faire ravaler la façade. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, décembre 1900.
    1900 – Dossier ouvert suite à un courrier au commissaire de police – Charles Rose demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1902 – Nicolas Wack, propriétaire d’un bateau-lavoir, informe le maire qu’une cheminée du n° 9 menace de s’écrouler
    Le propriétaire du n° 7 déclare que les eaux provenant de la cuisine de son voisin n° 8 endommagent sa façade vers l’Ill depuis plusieurs années. La Police du Bâtiment ne peut établir les faits allégués. Le caniveau devant la maison est lui aussi bouché.
  • 1908 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1913 – René Michel (n° 7) et la dame Hopp (n° 6) se plaignent de la maison n° 8 dont les fondations seraient insuffisantes et dont le ravalement est nécessaire – La Police du Bâtiment constate que les fissures sont anciennes. Le maire écrit au propriétaire pour qu’il fasse ravaler les façades puis refuse un délai parce qu’elles sont très sales
    1913 (juin) – Le maire notifie Rachel Bloch née May de faire ravaler la façade
  • 1913 – L’administrateur Bertrand (18, rue des Veaux) déclare au nom des propriétaires Charles et Edouard Bloch avoir l’intention de refaire la maçonnerie, le crépi et la peinture au 8, place du Corbeau. La Police du Bâtiment note que l’immeuble tombe entièrement dans le domaine public. La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable – Autorisation accordée à H. Bertrand
    1913 – L’entrepreneur E. Matter (3, rue de la Broque) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1913 (août) H. Bertrand demande au nom du propriétaire Bloch l’autorisation de transformer la maison et son local commercial sous la direction de l’architecte A. Molz (48, avenue des Vosges) – L’architecte Beblo note que les transformations embelliront la ville – Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée, de chacun des quatre étages, coupe – Le projet prévoit notamment de remplacer des cloisons et d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements. Les deux arcades au rez-de-chaussée seront réunies en une seule en supprimant le pilier central – Elévations sur fond bleu, photographie – Calcul statique – Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve les dessins (1° octobre) – La Police du Bâtiment interdit les travaux puisque le terrain tombe dans la voie publique (11 octobre) puis les autorise sous conditions (20 octobre) – Elle fait des remarques sur les dessins et en demande de nouveaux qu’elle reçoit en décembre. L’architecte Beblo recommande que les piliers en bois aient au moins 16 centimètres de côté. La commission des Beaux-Arts approuve la proposition le 23 décembre
    1913 (décembre) – Un constat établit que le pignon du n° 8 surplombe le n° 9 de 12 centimètres au troisième étage. La façade du n° 8 surplombe celle le n° 9 de 74 centimètres. Le pignon du n° 7 est séparé de celui du n° 8 par un espace d’environ 20 centimètres. Le mur en pan de bois du n° 7 surplombe le n° 8 d’environ 27 centimètres. Du côté de la rivière, le rez-de-chaussée du n° 8 surplombe le n° 7 d’environ 13 centimètres. Le mur de chacun des pignons du n° 8 est en pan de bois
    1914 (janvier) – Autorisation de transformer et de reconstruire le bâtiment bien que le sol tombe dans la voie publique, eu égard que les maisons voisines n° 6 à 9 sont dans le même cas, qu’il n’y a pas de projet immédiat d’annexer le sol à la voie publique et que les travaux constituent une amélioration notable – Dessin de la façade vers la rivière (ancien et nouvel état), coupe, plan des étages (dessins Molz). Pilier dans l’eau (dessins Ed. Züblin)
    L’administration des voies navigables (Wasserbaubezirk) autorise Charles et Edouard Bloch, représentés par leur mandataire Henri Bertrand demeurant 18, rue des Veaux, à Strasbourg, à reconstruire la façade sur l’eau du 8, place du Corbeau
    1914 (février) – Henri Bertrand demande que le voisin Michel (n° 7) remplace son pignon délabré. Après visite des lieux, la Police du Bâtiment propose de reconstruire un mur coupe-feu commun. L’architecte Molz propose de reconstruire le mur en briques pour limiter la charge (mars 1914)
    Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont en béton armé (mai 1914). Le mur coupe-feu est en construction. Les solives du local commercial sont remplacées par un pilier (mai 1914). La nouvelle façade vers la rivière est terminée (juin 1914). Les transformations intérieures se poursuivent. L’architecte Beblo demande de vérifier que le bâtiment correspond aux stipulations. Le crépi a été mal posé sur le mur à pans de bois (septembre 1914). Le gros œuvre est terminé, il correspond au projet sauf les deux fenêtres sous combles. Le crépi est à un centimètre au-dessous des pans de bois (novembre 1914). Le maire demande que la façade vers la rivière corresponde entièrement aux dessins (novembre 1914)
    1914 (décembre) – L’architecte Auguste Hæntzler (mandaté par le propriétaire du n° 9) demande une visite des n° 8 et 9. Les travaux correspondent au projet (mai 1915)
    1915 (septembre) – Le permis d’occupation peut être délivré. Il faudra mettre une rambarde devant l’escalier de la cave. Le ramoneur Hermann Merkel fournit un certificat de conformité. La rambarde est posée. Le dossier est classé, février 1916
  • 1915 – Auguste Schuler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1915 – L’architecte A. Molz se plaint au nom du propriétaire Bloch que les gargouilles du n° 7 endommagent sa façade – La demande est communiquée au séquestre des immeubles appartenant à des Français – Le propriétaire a fait poser des tuyaux, août 1915
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Edmond Schalck a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires amovibles – Demande – Autorisation bien qu’elles soient à 2,20 mètres de hauteur au lieu des 3 mètres réglementaires
  • 1927 – Henri Bertrand demande au nom du propriétaire A. Müller (5, avenue des Vosges) l’autorisation de poser une marquise sous la direction des architectes Riegert et Wolff (19, avenue des Vosges)– La Commission des Beaux-Arts émet un avis favorable – Autorisation de construire un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière – Travaux terminés, décembre 1927 – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres. Remarques en deux points, 1908
    1912. Le locataire Wolf se plaint qu’une cuisine serve de chambre
  • 1933 – Le maire demande au propriétaire A. Müller de faire ravaler les façades
    1933 – Le coiffeur Schmitt reprend la boutique après la mort d’Edmond Schalck
  • 1941 – La Police du Bâtiment refuse à Marthe Rœdl (bonneterie) l’autorisation de poser une enseigne plate. Le texte doit être peint sur la façade d’après le nouveau règlement.
  • 1945 – Certificats de sinistré, délivré à Marie Michel, Léonie Schwartz (4° étage), Hertz (2° étage), Caroline Brutto, Philippe Rœdel
    1946 – Le maire informe Philippe Rœdl (demeurant rue du Maréchal Joffre à Guebwiller) que l’îlot détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 ne pourra pas être reconstruit. Philippe Rœdl a hérité l’immeuble de sa sœur morte lors du bombardement

Relevé d’actes

La maison est inscrite en 1587 au nom de Wendelin Burckhard au Livre des communaux. Originaire de Pforzheim, l’armurier Wendelin Burckhard épouse en 1565 Barbe, fille du fabricant de courroies Cyriaque Sparschuh

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 81-v, n° 58)
1565. Den 7. Octobris sein Ehelich eingesegnet worden Wendelin Burckhardt von Pfortzh. vnndt Barbara Cyriacus Sparschuch deß Riemen schneiders Tochter von Straßburg (i 97)

Wendelin Burckhard devient bourgeois par sa femme un an plus tard
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 278
Wendling Burckhartt von pfortzh. der blattner hatt das burgkrecht Empfang. von Barbara Cilioxen des Riemenschneiders dochter seiner Ehfrawen vnd dient Zu den schmid. den 16.t octob. A° 66

Wendelin Burckhard se remarie en 1583 avec Judith Schurer, veuve de l’armurier Sébastien Guntermann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 12)
1583. den 5. tag Junÿ sind Ehelich eingesegnet worden Wendelin Burckhardt der Blattner vnd Judith Schurerin weÿland Bastian Guntermann selig des kollermachers hinderlaßene widwe von Straßb. (i 158)

Judith Schurer épouse en 1575 Sébastien Guntermann originaire de Cobourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1575. Bastian Gunderman, Pauli Gundermanns Son von Koburg J. Judith Pauli Schawrers selig nachgelaßene Tochter von Straßburg montag den 10 maÿ (i 229)

Wendelin Burger et les enfants issus en premières et deuxièmes noces de sa femme Judith Schurer vendent la maison au cordonnier André Dullenkopff

1599 (3.ten Octobr.), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 89
Kauffbrieff Andreæ Dullenkopffs Schumach. vber sein hauß Jhenseyt der Schmdiprucken
Erschienen Matheus Hamman der Schneider alls bevelchaber wie er sagt, Wendling Burckhardt deß Plattners, so leibs blödigkeit halben nicht vß geht, deß gleichen hanns Bockh der Gürtler als ehevogt Marien Gundermännin, wei. Bastian Gundermans deß deschlers ehelicher und gemelts Burckhardts angewünschter dochter, wie auch Philipp Eisele der Schneider alls ehevogt Judith Gundermännin, Mehr Michel Burckhardt der Goldtarbeiter für sich selbs, letzlichen hanns Schurer der Rhotgerber alls geordneter Vogt dorothen, Susannen und Davids obgerürtes Wendling Burckhardts mit Judith Schurerin ehelichen erziehlter Kinder vnd haben (verkaufft)
Andres Dullenkopff dem Schuhmacher alhie, der zugegen gewesen solche bekhandnus angenommen, vnnt mit beÿstand M Jacob Martin deß Schumachers vnd Dieboldt Herman deß Würts Zum Rindsfuß
Ein Behausung mit allen derselben begriffen, weit. rechten vnd gerechtigkeit. gelegen alhie Inn Straßburg Jenseit der Schindbrucken gegenn der herberg Zum Rappen hinüber, einseit neben weiland Geörg Rheinboldt Nagens deß geweßenen Rhatherrn selig Wittib und erb. Vnd anderseit neben Rheinhardt Diettmar dem Goldtschmidt, hind. vff die Breüsch, gegen dem Schlaghauß hinüber, dauon gend jahrs 8 ß allmend gelt der Statt, Weiter Zehen guld. wh. Jars vff Martini Sebastian Kolern dem Mangmeister mit 200 fl. St wh. ablösig, deßgleichen Ist die behausung auch verpfendt vmb 300 fl. s. w. dieboldt Lingelßheim dem Paßmentirer alls ehevogt Catharinen w. herrn Augustin Heischen XV.s dochter Jars mit 15 fl. w Zuuerzinsen, die der Kheüffer wie sie verschriben Zubezalen vff sich genommen, ferner ist sie auch verhafftet umb 100. lb obgement Mstr Jacob Martin mit 5 lb Jars zuuerzinsen vnd das hauptgut vff erfordern vnd begehren nach verflißung 2 Jahren widerum Zuerlegen, Letzlichen Jacob Berschen dem Meßerschmidt umb 50 lib d die der Kheüffer Jars mit 2 lb 10 ß zuuerzinsen vnd d. hauptgutt vff erfordern zubezalen schuldig, sonst weiter beschwerden freÿ ledig und eÿgen demit dem Kheüffer vnd seinen erben alles Recht für sich ehe vnd vögtlichen weiß & vbegeben vnd bekhandt das der Khauff vber die bescherd. gewesen und Zugang. für uff umb 395 lb – Actum Mitwochs den 3.ten Octobr. 99.

Né près d’Überlingen sur le lac de Constance, André Dullenkopff épouse en 1588 Catherine Martin, native d‘Ottobeuren près de Memmingen
Mariage, cathédrale (luth. p. 147)
1588. Andeß Dullenkopf von Dädersdorf bei Vberlingen der Schuhmacher, vnd Catharina Hanß Martin des Zimmermanns Zu Uttenbeüren bei Memming. nachgel. tochter, Eingesegnet Montags den 13. Julÿ (i 77)

André Dullenkopff achète le droit de bourgeoisie un mois avant son mariage
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 486
Andres Dulenkopf von Dottersdorff am Bodensehe, der Schumacher mit Beÿstandt Jacob Martini des Schumachers, Hat das Burgerrecht Kaufft, vnd will Zu den Schuemachern dienen. Act. Montags den 10.t Juny Ano & 88.

André Dullenkopff se remarie en 1596 avec Agathe, veuve du cordonnier Michel Neff
Mariage, cathédrale (luth. p. 4)
1596. Dominica 1. Trinitatis. Andres Dullenkhopf der schumacher, Agada Michael Nepf des schumachers n:g: witwe (i 5)

Originaire d’Ochsenhausen près de Biberach, Michel Neff épouse en 1590 Agathe Schwentz, fille de Georges Schwentz, de « Meinichrode ». Il est dit originaire de Biberach à l’acte de mariage.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12 n° 4)
1590. [den 26. Aprilis] mit dieß. sindt noch ehelich eingesegnet word. Michaël Neff von Biberach ein Schumacher vnd Agatha Schwentzin, Georg Schwentz. selig von Meinich rode hind.laßene Tochter (i 14)

Originaire d’Ochsenhausen, le cordonnier Michel Neff achète le droit de bourgeoisie en juin 1690
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 526
Michael Näf von Oxenhuß. ein Schuhmach. Hat mitt beÿstandt Lienhardt Foÿten auch Schuhmachern das Burckrecht Kaufft vnd will Zu den Schustern dienen, Act. 6. Junÿ 90.

André Dullenkopff se remarie en 1606 avec Madeleine von Lohe, fille du manant Samson von Lohe
Mariage, cathédrale (luth. p. 180)
1606. Andreas Dullenkopf der schumacher vnd Magdalena Samson von Loe des schirmers schumachers nachgelaßene tochter (i 94)

André Dullenkopff et Madeleine Lohe hypothèquent la maison au profit du cordonnier Laurent Dorsch

1614 (ut spâ [erst. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 36
(Inchoat. fol. 31.) Erschienen Andreas Dullenkopff der Schuhmacher vnd Magdalen Loin sein haußfrauw
Haben in gegensein Lorentz dorschen auch Schuhmachers – schuldig sein 100 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll, hauß vnd hofestatt mit allen and. Ihren gebeuw gelegen In der Statt Straßburg ane der Schÿnbruckhen gegen dem Rappen hinüber einseÿt Lorentz dorschen and. seÿt Marx Vogel Scherrer stoß. hinden vff die Breüsch, davon geth 18. guldin gelts lösig mit 300 guldin Zue xv batz. diebold Lingelßheimers seeligen wittwe vnd Erben, Mehr Eilffthalben guldin gelts lösig mit 200 guldin Straßburger N. N. alten mangenmeÿsters seeligen Kindern, Item v guldin gelts, lösig mit 100 guldin Zue xv. batzen Susannen N. N. dreers haußfrawen vnd Wendling Burckhert see. dochter, Item 10 guldin gelts Frauwen Ursulen Sparschuhin herrn Lazarj Zetzners xv. Ehegemahel, das Eÿgenthumb aber der ij. C guldin hauptgutt,vorenannten Jacob dullenkopff Zuständig vnd Ihme durch Jacobum Martin* sel. In seinen letzten willen legirt wordten, Sunst ledig eÿgen
Item 200 guldin Zu xv batzen Schulden vff Georg hanniguht dem Kürschner daran er vff den heÿligen Wÿhanacht tag Anno 615. 50 guld. vnd nachmal alle zweÿ Jahr L guldin mit sampt dem Zinß von seiner Behaußung neben dem dieffen keller gelegen Zuerlegen schuldig

Le cordonnier Jean Frœreisen, sa femme Ursule Dullenkopf assistée de son père André André Dullenkopff et le pelletier Mathias Hellbeck au nom de ses enfants issus de feue Barbe Dullenkopff s’aacordent avec Ursule Sparschuh, successivement veuve du cordonnier Jacques Michael et de Lazare Zetzner au sujet de l’usufruit des biens de Jacques Michel
1618 (vj. Novembris), Chancellerie, vol. 430 f° 434
(Inchoat. in Prot. fol. 315.) Erschienen hannß Fröreÿsen d. schuomacher burger Zu Straßburg vnd Vrsula dullenkopffin sein eheliche haußfr. mit beÿstand Andres Dullenkopff schuomachers Ihres Vattern vnd Mathÿß Helbeck kirschners burgers Zu Straßburg Ihres schwagers ane Statt nechster Verwandt. Von ihro Vrsula hierzu erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Mehner beÿsitzer des groß. Raths Als vogt fr. Ursulæ Sparschüchin, wÿland h. Latzari Zetzners selig. witwe – schuldig sigend 100 pfundt pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt den halben theil Ane d. Verfangenschafft des Wÿdems so sich vermög Jacob Martini geweßenen schuomachers Alhie selig. inuentarÿ fol: 90. vber Abzugk 225. lb noch belaufft ij M viij C Lxvj lb vnd obgenante Fr. Ursula Sparschochin vonn ermeltem Jacob Martini Ihrem ersten ehemann selig ad dies vitæ Zu nÿßen darvon der übrige halbe theil Mathÿß helbeck des Kirschners von wÿland Barbara Dullenkopffin selig ehelich erzielten Kinder gehörig

André Dullenkopff se remarie en 1620 avec Marie Madeleine, veuve du notaire Nicolas Adam
Mariage, Strasbourg (p. 110)
1620. Andres Dullenkopf der schuhmacher, vnd Maria Magdalena, Niclas Adam des Notarÿ n. witwe, eingesegnet montag den 27 9.bris (i 60)

Marie Madeleine Zimmermann, fille d’un juge du margraviat de Bade, épouse en 1602 le notaire Nicolas Adam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 153, n° 5)
1602. Doîca 3 post Epiphan. 24. Januarÿ. Niclaus Adam d. Notarius vnd Maria Magdalena weiland Jerg Zimmermanns gewesenen fürst. Margrauisch Bergrichters Zu Sielchburg* selige nachgelaßene Tochter. Eingesegnet zinst. 2. Februarÿ (i 80)

Marie Madeleine Zimmermann veuve d’André Dullenkopff se remarie en 1629 avec le préposé à l’accise Joseph Schneurer
1629 (18. Junÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) f° 44
Eheberedung Zwischen H. Joseph Schnewrer dem vngeltter alhie vnd Fr. Maria Magdalena Zimmermännin weÿland Andres Dullenkopffs selig witwe
zwischen dem Ehrengeachten Herrn Joseph Schnewern burgern vnd verordnetem vngeldtern alhie als Bräuttigam ahn einem
So dann der Ehrn: vnd Tugendsamen Frawen Mariæ Magdalenæ Zimmermännin Weÿland H. Andres Dullenkopffs geweßenen burgers alhie Zue Straßburg selig witwe als fr. Hochzeiterin andern theils
So beschehen Donnerstags den 18. Junÿ 1629. Auff der frawen hochzeiterin Seiten Georg Jeger Nots. der Fr. Hochzeiterin Vogt

André Dullenkopff et Madeleine Lohe vendent la maison à leur gendre et fille Jean Frœreisen et Ursule Dullenkopff en s’y réservant l’habitation deux années durant

1619 (xxj. Junÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 330-v
(P. fol. 221.) Erschienen Andreß dullenkopff d. schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Magdalenen Lohin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß frör Isen dem schuomach. burg. Zu Straßburg vnd Ursulæ dullen kopffin seiner ehelich. haußwürthin, Ihrem dochtermann und dochter
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. beÿ d. Schindbruck geg. d. herberg Zum Rappen einseit neben Marx Vogell dem Balbierer anderseit neben Lorentz Gorsch schuomach. hind. vffs wasser vff die Brusch stoßend, dauon gnd viij ß d Bod. Zinß d. Statt Straßburg weg. d. Landtvest, Mehr x gl. gold. loß. mit ij C gl. werung vff Michaelis Sebastian Itzstein Zu Ingweÿler. It. ix lb gelts loßig mit j C L lb vff Laurentÿ wÿland diebold Lingelßh. selig. erben, It. seind sie verhafftet vmb L lb d hanß Broch dem Träiger, It. verhafftet vmb j C lb wÿland Jacob Martinus selig wÿden gehörig, dauon dessen wittwe den Zinß Zunÿeß vnd das Eigenthumb Aber Ime Andres dullen kopff affectirt vnd verfang. Sunst ledig vnd eÿg, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugang. vnd besch. für vnd vmb 600 pfund
Nota die Khöüffere haben Ihrem vatt. und Mutter verwilligt das sie noch 2 Jahr lang Inn diessem Verkhaufft. hoff wohnung haben sollen In dem mittelst hauß gesäß
[in margine :] Erschienen Dorothea hanß Brochen wittib ietz lienhard Dumblers haußfr mit beÿstand Caspar Geigers ihres Vogt, hatt in gegensein deß Käuffers (…) den 26. Aug. 629.

Fils du cordonnier Michel Frœreisen, Jean Frœreisen épouse en 1615 Ursule Dullenkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 26.)
1615. Dominica Reminisere den 5. Martÿ. Hans Fröreysen der Schuehmacher, Michel Fröreysen des Schuehmachers sohn, vnd J. Vrsel, Andres Dullenkopf des schuemachers tochter, eingesegnet Zinstag den 14. Martÿ (i 18)

Jean Frœreisen et Ursule Dullenkopff font leur testament
1615 (24. Aug.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) Prothocollum f° 320-v
Codicill vnnd letster will deß Ersamen Hannß Frör Isen schuhmachers vnnd frawen Ursulen Düllenköpffin beed. Ehegemächtten
Im Jahr 1615, Auff Donnerstag denn 24. Augusti Zwüschen 12 und Ein Uhren nachmittemtag (…) Persönlich erschÿnnen seindt der Ersam vnnd bescheÿdenen Hanß frör Isenn der schuhmacher vnnd die Ehrenn: vnnd tugendsam frauw Ursula Düllenköpffin, beede Ehegemechte vnd burgere Zu Straßburg, von dem gnadenn Gottes gesunder, gender vnnd sonder leÿber Auch gutter verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnnd wissend
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60, minute) Testament, hanß frör Isen d. schuemacher Ursula dollenköpffin

André Dullenkopff cède au receveur de la fondation Saint-Marc Paul Heydel une somme due par Jean Frœreisen sur le prix de la maison
1621 (ix. Maÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 266-v
(Inchoat. in Prot. fol. 189.) Erschienen Andres Dullenkopff d. schuomach. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Paulo Heÿdell schaffner Zu Sant Marx So Auch Zugeg.
ein Schuldt Nemmlich j. C. lb so hannß Frör Isen d. schuomach. burger Zu Straßburg Zu gewisen Zielen Zuerlegen pflichtig, Nemmlich L. lb d vff Johannis Baptistæ Anno 1623. (…) Vonn einer Verkhaufften Behaußung alhie Inn d. St. St. geg. d. herberg Zum Rappen über gelegen herrührend wie beÿ mir Notario den 21. Junÿ 1619. verschrieben – vmb 87 vnd Zehen schilling
(ist bezaht wie in Regist. 1619. fol: 330. et 331. zuseh.)

Jean Frœreisen hypothèque la maison au profit d’André Dollenkopff pour lequel agit son tuteur le cordonnier Frédéric Reichlé

1628 (ut spâ. [10. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 661
Erschienen hannß Frör Isen d. schuomach. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Friderich Reichle schuo machers burgers Zu Straßburg Alß vogt Andreß Dollenkopff – schuldig seÿe 50 Pfundt pfenning
vnderpfand deß. hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr & glg. In d. St. St. Jenseit d. Schind. bruck. einseit neben Friderich Reichle, andseit n. Israell hämmerle, hind. vff die Breusch geg. dem Schlaghauß stoßend, dauon gnd. viij. ß d vom Landuest, Mehr Ist sie Noch verhafftet vmb j. C. lb s Andreß Dollenkopffs
(Cassirt wegen der den 8. Junÿ a° 1629. and.wehrts vfgericht. v.schreibg.

Autre obligation qui remplace la précédente. En marge, quittance accordée par les héritiers d’André Dullenkopff, Catherine Dullenkopff veuve d’Elie Liepold remariée avec Martin Huber, Elisabeth Hellbeck dit Bœhm femme du tonnelier Jean Philippe Boch et Barbe Hellbeck dit Bœhm femme du tonnelier Christophe Hagel (enfants de Barbe Dullenkopff, voir plus haut)

1629 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 353-v
Erschienen Hannß Fröreisen der elt. schuhmach. burg. Zu St.
hatt in gegensein Andreß Dollenkopffs geordneten Vogts Friderich Reichlen deß schuemachers auch burgers Zu St. bekannt daß Er ietzgenantem Vogtsohn – schuldig seÿ 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern & alhie Jenseit der Schindbrucken neben Friderich Reichle obgdacht & neben Israel hämmerlin hind. vff die Preüsch stoßend geleg. davon gehen 8. ß bod. Zinß d. St. St. sonst eig.
[in margine :] Erschienen Weÿl. Andreß Dollenkopffs deß creditoris see. Erben mit nahmen Catharina Dollenkopffin weÿ: Eliæ Liepoldts deß kürschners see: wittib anietzo Martin Hübners eheliche haußfr. mit beÿstand ihres ietzig. Ehevogts, mehr hannß Philips Boch der Küeffer undt Christoph Hagel auch küeffer beede alß Eheuögte Elisabetha vnd Barbaræ der Hellbeckin gnt. Böhem, haben in gegensein hanß Jacob Walters deß Schuhmachers alß Ehevogt Fr. Ursulæ Dollenkopffin weÿ: hanß Fröreisens deß debitoris s: wittib alß ihrer miterb. (…) q.tirten, Actum den 24. 8.bris Anno 1642.

Ursule (Dullenkopff) veuve de Jean Frœreisen se remarie en 1641 avec le cordonnier Jean Jacques Walter, originaire de Geislingen en Wurtemberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 449)
1641. Domin: XIII. Trinitatis. Hanß Jacob Walther der Schuhmacher, Hanß Walthers deß Burgers Vnd Schuhmachers Zu Geÿßlingen ehelicher Sohn, Vnd Vrsula, Weÿlandt Hanß Fröreißen, deß geweßenen Schuhmachers Vndt Burgers allhie nachgelaßenee Wittib.

Jean Jacques Walter devient bourgeois par sa femme en octobre 1641.
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 204
Hannß Jacob Walter der Schumacher von Geÿßlingen, Empfangt daß Burgerrecht Von seiner haußfr. Vrsula weÿlandt Hanß Fröreisen deß Schuhmachers seel: wittib Vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts geweßen Vndt würdt Zu den Schumachern dienen Jur. den 21 Octobris 1641.

Jean Jacques Walther et Ursule Dullenkopff font leur testament
1650 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 709-v
Erschienen hannß Jacob Walther der Schuemacher und Burger zu Straßburg und Ursula Dullenkopffin beÿde Eheleuthe, Jedes durch Gottes miltreiche Güte noch vffgerichtet. gesund. stehend. und gehend. leibß, auch völlig. Verstandts Richtig. Sinn und vernünfftig. Rede, die haben verordnet, daß wann der Allgewaltige Gott über kurtz od. lang Sie beÿde Eheleuthe durch den Zeitlich. tod von einand. trennen und der Fall der Mann treffen würde, Sie die Fraw alß dann alle deßelben Verlassenschafft nichts davon /: alß dann seine Eltern sampt od. sonders noch im leben weren ihnen die Legitima:/ vßgenommen ihr leben lang widumß weiß Zu genieß. haben solle.
Wenn aber der Fall die Frau treffen würde, alß dann der Mann ihre gantze Behaußung ienseit der Schindbruckh geg. der herberg Zum Rappen hienüber gelegen, wie auch die formierte stangen bettlad (…) sein leben lang widumß weiß Zu genieß. haben solle.

Ursule femme du cordonnier Jean Jacques Walter et le tuteur de ses deux fils Michel et Jean Georges Frœreisen passent un accord au sujet d’un capital assis sur la maison voisine du caveau au Faucon (Falkenkeller)
1652 (6. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 530-v
Erschienen Ursula, hannß Jacob Walters deß Schuhmachers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts und H Hannß Wörners E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. ihr Ursulæ Kind.
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. wohlgedachts Rhats alten Beÿsitzers
die ienige Gerechtigkeit so gedachter Ursulæ umb 350. lib. ahne 800 lib. daran 200. lib. H Samuel von Thour und H. Johann Friderich Kauffmann gehörig daß übrige aber hiebevor abgelöset seÿe, Capital, 35. lib. Zinnß und 2 lib 4 ß Marzahl, vermög der am 5. 8.br a° 1607 durch Weÿl. H Jacobum Kuglern alß der Statt Straßburg damahlig. Contractum Notarium nunmehr seel. vffgerichteter obligation und darüber am 9. Jan. a° 1635. außgefertigten auch am 15. Xbr. a° 1651. exequirten Ganth Kauffbrieffs, deß im Kindervertragß buch de a° 1641. & seqq. fol 226. & seq. befindlich. Fröreißisch. Vertrags vff Zweÿen Häußern einem vordern und einem hindern mit deren hoffstätten höfflin, und allen andern ihren Gebäwen, einseit neben dem Falckhenkeller, anderseit neb. Jacob Habrechten dem Kanntengießern geleg. gebühret /:außerhalb deß haußzinnßes biß bevorstehend. Mich: so ihro Ursulæ annoch ahne statt und für die angewendete Uncost. verbleiben sollen:/ für und umb 387. lib

Jean Jacques Walther d’une part, Ursule Dullenkopff ainsi que ses deux fils cordonniers Michel et Jean Georges Frœreisen annulent certaines dispositions de leur contrat de mariage passé en 1641 à cause de leur mésentente
1657 (20. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 497-v
Erschienen hannß Jacob Walter der Schuhmach. an einem
Mehr Ursula Dullkopffin sein Eheweib mit beÿstand deß Ehrenvest- und Weÿsen H Johann Leonhard Fröreisens E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers ihres geschwornenn Vogts, wie auch deß Ehrenvest, hochgelehrt. H Georg Obrechts V.I.D. und Wohlgedachten rhats Advocati & Procuratoris, nicht weniger hannß Jacobs und Michaels der Fröreisen beeder Schuhmacher ihr Ursula eheleiblich. Söhn am andern, Und dann beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest- und weÿsen H Johann Walters und H Johann Israel Fausten beed. alß auß mehrwohlbesagts Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, und deß Edel- hochgelehrten H Friderich Deckhers V.I.D. und offt wohlerwehnts Rhats Referentis
Zeigten an und bekannten geg. einand. freÿ gutwillig offentlich, Wiewohl. Sie beÿde Eheleuth den 11. 7.br a° 1641. eine Eheberedung mit einander. vffgerichtet, und, darinn, wie es mit ihrer Zeitlich. Nahrung gehalten werd. solle, Versehung gethan, demnach sich iedoch inmittelst, Zwischen ihnen beÿden Eheleuthen ein großer Unwill und widersinnigkeit erhebt (…)

Jean Jacques et Michel Frœreisen agissant au nom de leur mère Ursule Dullenkopff s’accordent avec leur cousin Jean Léonard Frœreisen au sujet de sommes destinées à son entretien

1658 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 464
Erschienen hannß Jacob und Michael die Fröreisen Gebrüd. und Schuhmachere alhier, im nahmen Ursulæ Dullenkopffin ihrer eheleiblich. Muter mit beÿstand H Hannß Wörners E.E. groß. Rhats alten Beÿsitzers alß vogts hannß Georg Fröreisens ihres in der wanderschafft begriffenen Bruders
in gegensein H Johann Leonhard Fröreisens EE Kleinen Rhays Beÿsitzers, ihres Vettern
bekannt, daß Sie, von demselben 39. lb 10 ß in bahrem Gelt und Zu underhaltung obgedachter ihrer Muter, empfang. und Ihme dargeg. die ienige 39. lib. 10. ß welche sie die Muter vff Anthoni Walters deß Glasers alhie ienseit deß Stadens underhalb der herberg Zum Rappen gelegenen Behaußung nach Innhalt der am 20. febr. a° 1636 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung, Zu erfordern befugt seÿe

Jean Jacques Frœreisen vend son tiers de la maison à son frère Michel Frœreisen, assisté de son beau père André Gebhard Reinthaler

1661 (8. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 83
(Prot. fol. 7.) Erschienen hannß Jacob Fröreiß. der Schuhmach. mit beÿstand H. Johann Leonhard Fröreißens E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
in gegensein Michael Fröreisen deß Schuhmachers seines eheleiblich. Bruders mit beÿstand Andres Gebhard Rheinthalers deß Schuemachers seines Schwähers
Eine tertz ihme den Verkäufferen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit der Schindbruckh am Staden einseit neben weÿl. Adam Mötschels deß Sattlers wittib, anderseit neben weÿl. Friderich Reüchlins deß Schuhmachers sel. Erben hinden uffs waßer stoßend geleg. von welch. gantz. Behaußung gehend iahrs j. lib. Allmend gelts gemeiner Statt Vnd 2 ß 6 d termino Ursulæ den waÿsen Kindern alhie lößig mit 12. lib. 10. ß – Zumahl. dem Käuffern vorhin ein tritter theil daran gehörig (pro rato übernohmen) – umb 307 Pfund

Michel Frœreisen épouse en 1655 Catherine Reinthaler
Mariage, Strasbourg (f° 30-v, n° XLVII)
1655. Mehr Zum 2 mahl Michael Frörejsen der Schumacher weÿland Hans fröreisens des Schuhmachers vnd Burgers alhie nachgelaßener ehelicher sohn vnd Jungfr. Catharina Herrn Andreæ Gebhard Reinthalers des burgers vnd Schuemachers alhie eheliche tochter. Zinst. 19 Jan. Maurerst. Münster, Weinsticher (i 32)

Le sellier Jean Georges Frœreisen vend son tiers de la maison à son frère Michel Frœreisen (qui devient ainsi propriétaire de la totalité)

1665 (12. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 635-v
(Prot. fol. 36.) Erschienen Hannß Georg Fröreißen der Sattler mit beÿstand Herren Johann Leonhard Fröreißens E.E. Großen Rhats beÿsitzers, seines Vettern
in gegensein Michael Fröreisens des Schuhmachers seines eheleiblichen Bruders, mit assistentz herrn Andres Gebhard Rheinthalers des Schuhmachers seines Schwäher Vatters
Eine terz Ihme den Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie Jenseit der Schindbruckhen am Staden einseit neben hannß David Eisenstern dem Barbierern anderseit neben weÿl. Friderich Räuchlins des Schuhmachers seel. Erben, hinden uff daß Waßer stoßend gelegen, Von welcher gantzen Behaußung gehend iährlichen j. lib. Allmend Gelts gemeiner Statt und 12. ß 6 d termino Ursulæ dem waÿsen hauß alhie, lößig mit 12. lb. 10. ß sonsten für freÿ ledig und eÿgen, daran die übrige zwo tertzen dem Käuffern Vorhin eÿgenthümblich gehörig seÿen (pro rato übernohmen) – umb 325 Pfund

Catherine Reinthaler veuve de Michel Frœreisen se remarie en 1668 avec le cordonnier Daniel Ruop : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwüschen dem Ehrsamen Daniel Ruopen dem Jüngern Schuemachern, deß Ehrengeachten herrn Daniel Ruopen, deß Eltern Schuhmachers vndt Burgers alhie eheleiblichem Sohn, alß dem bräutigamb an Einem, So dann der Ehren: vndt Tugendtsamen frawen Catharinæ Fröhreißin, gebohrner Rheinthalerin, weÿlandt Michael Fröhreißens, auch geweßenen Schuhmachers vndt burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wwittwen, alß der Hochzeiterin andern theils (…) dieße ding seindt beschehen vnd Zugang. in deß heÿligen Reichs freÿ Statt Straßburg Freÿtags den 25. Septembris In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1668 [unterzeichnet] Daniel Ruop der Jüng als hoch Zeiter beken wie Vor steht, Catharina frerißen als hocheiterin beken wie obstehtn Andreaß Gebhardt Rheinthaler alß der Hochzeiterin Vatter bekenn – Johann Jacob Schatz Notarius requisitus

Mariage, cathédrale (luth. f° 106, n° 43)
1668. Dom : 20 post Trin. Zum 2. mahl Daniel Ruepp der ledige Schuemacher Daniel Ruoppen des älteren Schumachers u Burgers alhie ehel: Sohn, Catharina Weiland Michel Fröreißen gewesenen Schumachers u. Burgers alhier nachg: W. Dienstags den 15.t 8.bris Münster (i 108)

Catherine veuve de Michel Frœreisen et femme de Daniel Ruop hypothèque la maison au profit de l’assesseur des Quinze Jean Léonard Frœreisen pour régler le prix de la vente conclue en 1661

1671 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 705-v
Erschienen Catharina weÿl. Michael Fröreißens des Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib anietzo Daniel Ruopen deß Jüngern Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein deß Edel- from und wohlweÿsen herren Johann Leonhard Froreisens deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehn – schuldig seÿe 50. lb,
Ihro Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Sie damit gleiche Summ Von und ahne 100. lb so besagte Catharina Elisabetha, hannß Philipp Bochen deß Kieffers ehelicher haußfrauen uff einer alhier Jenseit der Schindbruckhen am Staden, einseit neben Johann Friderich Horben dem Barbirern, anderseit neben weÿl. Friderich Räuchlins deß Schuhmachers seel. Erb. gelegener behaußung vermög der am 8. febr: Anno 1661. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Kauffverschreibung, alß ietzige besitzerin, schuldig abstatten

Catherine Reinthaler meurt en 1706 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Michel Frœreisen et quatre enfants de son deuxième mariage avec Daniel Rueb. La défunte a hérité des parts de trois fils issus de son premier mariage. La masse propre au veuf s’élève à 10 livres, celle des héritiers à 913 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 394 livres, le passif à 259 livres. La défunte a légué à son fils Abraham la maison que les experts estiment 1 500 livres.

1706 (2.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 17)
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame fraw Catharina Ruebin gebohrne Reinthalerin, des Ehren vorgeacht: wohlachtbahren vnd Weißen herrn Daniel Rueben, Schuemachers und E: E: Kleinen Raths alhier alten Beÿsitzers geweßene Vielgeliebte haußfrauw nunmehr seel. nach ihrem Sambstags den 20.ten Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Abgeleibten Frawen Seel: in Zwoen Ehen ehelich erzeügter herren Söhne vnd Frawen döchter (…) Actum Straßburg Mittwoch den 2.ten Junÿ 1706.
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. den Wohl Ehrwürdigen Wohlgelehrten vnd großachtbahren herrn M: Johann Leonhard Fröreißen trew fleißigen Diaconum beÿ der Christlich Gemeinde Zu St. Niclauß, vnd burgern alhier Zu Straßburg, 2. den Ehrsam und bescheidenen Mr Abraham Fröreißen, Schuemachern vnd burger, alhie, dieße beede der Fraw seel. mit weÿl. herrn Michael Fröreißen, Schuemachern vnd burgern alhier in erster Ehe ehelich erzeugte Hh. Söhne, so beede dießer Inventation zugeg. waren
3. Fraw Catharina Käßin gebohrne Ruobin des Ehrenhafften M. Johann Friderich Käßen Schuemachers vnd burgers allhier haußfrau beÿständlich erstgemelt ihres Ehevogts, 4. Mr Daniel Rueben Schuemachern vnd burgern Zu Landawu. 5. Herrn M. Johann Friderich Rueben, Adjunctum der löbl. Theologi&schen Facultæt zu Hall in Sachßen, In deren beeden ohnverburgerten vnd resp: Abweßenden Hh. Erben Nahmen, der Ehrengeachte vnd Wohlachtbahre herr Johann Ulrich Cammerer Seÿler vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen Raths Mittel hierzu Insonderheit verordneter Herr Deputatus dießem Geschäfft assistirt. 6. Vnd dann Fraw Mariam Barbaram Kammin, gebohrne Rubin des Ehrenhafften Mr Johann Michael Kammen, Schuhmachers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit beÿstand ersterwehnts Ihres Ehevogts, dieße 4. letztere der Verstorbenenn seel. mit eingangs erwehntem H. Daniel Rueben ihrem hinterbliebenen Wittwer in anderer Ehe erziehlte Söhne vnd döchtere, vnd also Alle der In Gott ruhenden Frawen seel. ab intestato zu gleichen portionen verlaßene Erben

In einer alhie Zue Straßburg Jenseit der Schindbrucken Geg. dem Raben über gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie volgt
Ane Hültzenwerckh. In d. Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, im obern Stübel, Auff dem Gang, Im obern hauß öhren, In der Mittlern stuben, In der Cammer E, Vor dießer Cammer, Im Mitlern hauß öhren, In d. vndern Stuben, In der undern Kuch, Im Keller, Im undern hindern Stübel
Eigenthumb ane einer behausung (E.) Item 3/5.te ane einem dritten theil von vnd ane hauß vnd hoffstatt, daran die überige 2/5.te theil H. M: Johann Leonhard Fröreisen Diaconi Zu St. Niclauß vnd H. Abraham Fröreißen Schuhmachern vnd burgern alhie, beeden brüdern gehörig, gelegen alhie Zu Straßburg vnderhalb der Schindbrucken geg. der Herberg Zum Raben hinüber, einseit neben Fr. Dorothea Hutschenreüterin geb. Wilhelmin, anders. neben H. Heinrich Gersten dem Perruquenmachern hind. auffs Waßer stoßend. Von der gantzen behaußung gibt mann Jahrs der Statt Straßburg Zinßmeistern 1. lb d allmendt od. bod. Zinß auff Georgÿ et Martini th. Zu Capital gerechnet 20 lb, Ferner 12 ß 6 d Zinß Jahrs vff Ursulæ ablößig in Capital mit 12 lb 10 ß Sonsten ist obiger dritte theil sambt denen daran hiehero gehörig. dreÿ fünffter theilen, so die fraw seel. von dreÿen in erster Ehe erzeügten vnd folglich vor ihro verstorbenenen dreÿ Söhnen ererbt, freÿ ledig eig. vnd über obige beschwerd. annoch hiehero durch die Geschwornene Werckmeistere æstimirt mit 243 lb 10 ß
Pro Nota, die vff dieße behaußung gestandene beschwerden, seind von H. M. Johann Leonhard Fröreiß. vermög prod: quittung auch bezalt word. ist damit in solches rechtgestand. vnd hat hinfürter derentweg. die davon fallend Zins Zustanden.
(E.) Item ein dritter ane dem Zweit. vnd v. dem rest wider 3/5.te theil von und ane hievor geschriebener behaußung cum appertinentiis et dependentÿs, davon die übrige auch hieobgemelten beeden Fröreißischen Söhnen Zuständig + vnd dieselbe gleich nechst vorher stehenden Zweÿ fünffeln ane einem drittentheil alß ein vätterlich guth Zu prætendiren, von der gantzen behaußung gehen Jahrs wie bereits vorhero gemeldet 1 lb d bodenzinß der Statt Straßburg Jahrs auff Georgÿ et Martini. Ferners 12. lb gelts dem allhießig. Weÿßenhauß auch wie vorsteht. Weiter gehen von dem Zweitentheil hievor geschriebener behaußung so allein in H. Michel Fröreißen der fr. sel. ersten haußwürths theilbarer Verlaßenschafft vor hin gehörig gewesen 2 lb d gelts à 4 pro Ct° dem Evangelisch Kirch. Convent alhier Zu Straßburg Jahrs auff Mariæ Verkündigung ablößig inn Capital mit 50. lb.Item 4. lb d gelts à 4 pro Cento soll mann fr. Mariæ Ursulæ Schmidin, gebohrner Heüßin, weÿl. H. M. Johann Adam Schmidts geweßenen Diaconi in der Newen Kirch. seel. hind.laßener Wittwen, Jahrs auff Annunc. Mariæ in Capital ablößig mit 100. lb. Item deroselben soll mann ferners Jahrs 2 lb d Jahrs auff Laurentÿ, inn Capital ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eig. Vnd ist nechst vorhergeschriebene tertz am Zweiten theil so d. fraw seel. vorhin alß unverändert vnd dann dreÿ fünfftel Zum rest (so Sie auch von 3. Verstorbenen Söhnen ererbt) durch obgemelte der Statt Straßburg geschwornene Werckmeistere über abzug Vorher geschriebene vnd avon hiehero zu wider habende beschwerd annoch angeschlagen worden p. 367. lb. Vnd besagt über hievor geschriebene behaußung ein teutscher Perg. Kbr. mit des bischofflich. hoffs Zu Straßburg anhang. Ins. verahrt sub dato 2° Junÿ 1569. Ferner i. Perg. brieff, dedato 3. 8.bris 1599. Weiters 1. Perg. Kauffbrieff, datirt den 21. Junÿ 1619. Mehr i. Papÿr Contract verschreibung vnd. herrn Hilarÿ Meÿers Contractuum Notarÿ eigenhand subscription von erstgemeltem dato. Item i. Contract Verschreibung vnd. Adam Mechlers auffgetrucktem Pitschafft datirt den 11. Aug. Anno 1571. Weiters 2. tt&e Perg. Kauffbr. allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, datirt den 8. febr. 1661. vnd 12. Xbris 1665.
Erklärung Vber Weÿl. Frawen Catharinæ Rubin gebohrner Reinthalerin seel. auffgerichtetes Codicill vnd Nach disposition vom 28. 8.bris 1703. und 4. 7.bris 1705., abgelegt Freÿt. den 2° Junÿ A° 1706.
Ergäntzung des H. Wittwers Unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ deßelben inn die Ehe gebrauchte Nahrung durch weÿl. H Johann Jacob Schatzen Notarium in Anno 1668. auffgerichtet – Nach besag Theilregisterlein waß der Herr wittwer von weÿl. frawen Barbaræ Muckin seiner baaßen seel. in Anno 1689. ererbt
Series rubricarum. Des H. Wittwers unverändert Guth vnd zuvorderist Sa. des haußraths 19, Sa. Silbers 35, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. bahrschafft 5, Sa. Pfenningthurns Capital 37, Sa. Erg. 148, Summa summarum 253 lb – Schulden 243 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 151, Sa. leeren vaß 5, Sa. Silbers 48, Sa. Gulenen Ring 20, Sa. der baarschafft 57, Sa. des Pfenningthurns Cap 83, Sa. behaußung 610, Schulden 10, Summa summarum 988 lb – Schulden 74, Compensando verbleibt 913. lb
Theilbahr Guth, Sa. haußraths 60, Sa. frucht 4, Sa. der Wein und Vaß 37, Sa. leders Stieffel Schue vnd Werckzeug Zum Schuemach. handwerck gehörig 381, Sa. des Silbers 11, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 422, Sa. Pfenningzinß hauptgüth. 281, Sa. der Schulden 191, Summa summarum 1394 lb – Schulden 259 lb, Nach deren Abzug 119 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2292 lb
Bericht Vnd Vergleichung, waß es mit der Erben unveränderten behaußung vor eine beschaffenheit. Solche hat die abgeleibte Fraw seel. Vermög auffgerichteten Codicilli mit vorwißen H. M. Johann Leonhard Fröreißens des ältisten Sohns, M. Abraham Fröreißen Schuemachern vnd burgern alhie vmb 2100 Gulden /:Jedoch allererst finito usufructu oder des wittwers geendigten Wÿdembs nießes:/ verschafft, thut 1050. lb
Den 15. 9.bris 1706: haben H. M. Johann Leonhard Fröreiß, vnd Mstr Abraham Fröreisen sich mit H. Daniel Rueben ihrem Stieff vatter verglich. daß er Ihnen Jährlich wegen ihres vätterlichen rato ane der behaußung so Jedwedern 263 Gulden 2 ß 2 d außwürfft à 4 pro Cento, vnd vff Joh. Bapt: 1707. erstenmahls mit 10 Guld. fünff Schilling ohnfehlbahr vnd ohne den Geringsten fernern Abzug Zu verzinß. schuldig sein solle, Getrewlich sond. gefehrdt, Neben dießen hat sich der Stieffvatter eigenhändig vnd.schrieb. [unterzeichnet] Daniel Ruop
Copia der Eheberedung (…) Freÿtags den 25. Septembris 1668, Johann Jacob Schatz Notarius requisitus
Copia Codicilli – 1703 (…) auff Montag den 28. Octobris, Nachmittag zwischen vier und fünff uhren in mein des Notarÿ ane der obern Straßen gelegener behaußung dern Schreibstuben mit den fenstern auff die Gaß sehend, vor mir Jacobo Christophoro Pantrion offenbahr ein geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen ist die Ehren: und tugendsame Fraw Catharina Ruebin gebohrne Reinthalerin des Ehren vorgeachte und wohlachtbaren herrn Daniel Rueben, Schuemachers und burgers alhier geliebte Haußfraun von den Gnaden Gottes gesunden: gehend: und stehenden Leibs, auch guten richtigen verstands (…)Endlichen und zum Vierdten, ordnet Sie fraw Codicillatrix, daß ihrem Jüngsten Sohn erster Ehe Abraham Fröreißen, Schuemachern und burgern allhier, sie dieselbe mit weÿland H. Michel Fröreißen auch Schuemachern längst seel. erzeügt, die behaußung ienseit der Schindbrucken gegen dem Raben über gelegen, auß ursachen dieselbe in solcher Ehe erkaufft worden und ihme bereits sebsten ein fünffter: ane dem dritten vnd respe. zweiten theil alß vätterlich Guth vorhin gehörig, mit consens herrn M: Johann Leonhard Fröreißen, wohlmeritirten Diaconi Zu St. Niclaus seines von beÿden bandern leiblichen Bruders, deme ebenmäßig ein fünffter ane vätterlichen Zweiten vnd driten teil zuständig, Nach ihrem seeligen ableiben für vnd vmn 2100 Gulden gerechnet, eigenthümlichen gebühren (…)
[Disposition autographe]
Abschatzung den 16. Junÿ aô 1706. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen H Daniel ruop schumacher ist eine behaußung allhier in der statt Straßburg beÿ dem Würts hauß Zum Raben über gelegen einseits neben H. Heinrich Gerst Peruckenmacher, anderseits neben Andres Huetzenreidt Kauffmann hinden auff daß Wasser stosendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird vor undt umb Zweÿ tausendt Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Daniel Rueb se remarie en 1707 avec Anne Barbe Schubæus, veuve du sellier Geoffroi Rœderer : contrat de mariage, célébration
1707 (7. Junÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – erschienen der Ehren Vorgeachte Wohlachtbahr vnd weiße herr Daniel Rueb Schuemacher vnd E. E. Kleinen raths alhier alter beÿsitzer, alß bräuttigamb ane einem, mit beÿstand des Wohl ehrwürdig, wohlgelehrte und Großachtbahren herrn M : Johann LeonhardFröreißens, trewfleißigsten vnd hochmeritirten Diaconi beÿ der Kirch Zu St. Niclaus alhier, seines Werthgeehrten herrn Stieff Sohns, ane einem,
So dann die Ehren: vnd tugendsame Frau Anna Barbara Schuppin weÿl. herrn Gottfried Röderers geweßenen Sattlers vnd burgers alhier seel. nachgelaßene witwe, als Fraw hochzeiterin Andern theils, mit assistentz des Ehrenhafften vnd vorachtbahren H Johann Jacob Fautels, Satlers vnd burgers alhier ihres geschwornen vogts vnd des Ehrenhafften H Johann Joachim Reckligers Kachlers vnd burgers alhier ihres Stieff dochtermanns
Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 7. Junÿ 1707. [unterzeichnet] Daniel Ruop als hochzeiter, Barbara Rödererin als Hochzeiter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 108-v, n° 16)
Mittwochs den 29. Junii 1707 seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßburg copulirt und eingesegnet worden H Daniel Ruop, der Schumacher und E. E. Kl. Raths alter Beÿsitzer auch burger alhier und fr. Barbara Rödererin weÿland Gottfried Rödererß geweßenen Sattlers und burgerß allhier nachgelaßene wttwe [unterzeichnet] Daniel Ruop als hochzeiter, Barbara rödererin als Hochzeiterin (i 113)

Veuf de Cléophée Eissen qu’il avait épousée en 1665, le cordonnier Jean Born se remarie en 1685 avec Barbe Schubæus, fille de pelletier
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 272, n° 5)
1665. Domin: Jubilate et Cant: od. den 16. Vnd 23. April: sind Zum erst. vnd and. mahl außgeruffen word. Johann: Born d. Schumacher vnd Burg. alhie, vnd Jungfr: Cleophe Heinrici Eÿsen deß Roßhändlers vnd Burgers alhier eheliche tochter, Copulirt in D. Nicol: 24. April: post c. matutin: (i 290)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132-v n° 23)
1685. Dom: Rogationum Zum 2 mahl Johann Born Schumacher u. Burger, Jfr. Barbara Weiland Hanß Niclaus Schubæi gewesenen Kirschners u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. T. Mont. den 4.ten Junÿ, Zu, Predigern (i 134)

Barbe (Schubæus) se remarie en 1690 avec le sellier Geoffroi Rœderer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13-v, n° 13)
Auff heuth Mittwochs den 20. 7.br. St. N. Aô Christi 1690 seind nach Zweÿmahlige proclamation (…) copulirt worden Gottfried Rederer der Burger und Sattler alhie, vnd fr. Barbara, weÿland Johannes Bornen deß Burgers und Schuhmachers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Gottfrid Röderer Sadler als Hochzeiter, Barbara Schubbin als Hochzeitrin (i 15)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 175) 1690. Dom: 16 post Trin: Zum I. mahl Gottfried Röderer Sattler u. Burger b. fraw Barbara Weiland Johann Bornen gewesenen Schuemachers u. Burgers nachgel: W. Mittw. den 20.t 7.br. St. Niclaus

Daniel Rueb et Barbe Schubæus font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison près du Ppont du Corbeau dont le marié a la jouissance viagère. Ceux du mari s’élèvent à 1 702 livres, ceux de la femme à 286 livres. Les deux fils de Daniel Rub sont morts depuis son remariage, respectivement à Landau et à Halle en Saxe.

1708 (12.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenvorgeacht: vnd wohlachtbare Herr Daniel Ruop, Schuemacher vnd E: E: kleinen Raths alhie alter beÿsitzer und die Ehren: und tugendsame Fraw Barbara Ruopin gebohrne Schuppeusin, beede Eheleüthe vnd burgere alhier Zue Straßburg, krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein Unverändert Guth in den Ehestandt zusammen gebracht (…) Actum In der Königlichen Statt Straßburg, in fernerer Gegenwarth der Ehrenhafften vnd vorachtbahren H. Johann Jacob Fautels Sattlers vnd burgers allhier der Ehefrauen geweßenen Vogts, vnd H. Joachim Rocklingers dero Stieff dochtermanns, alß von Ihrentwegen hierzu insonderheit erbettener Assistenten, Donnerstags den 12.ten Aprilis 1708.

In einer alhie Zu Straßburg vnden ane der Schindbruck geg. dem Raben über gelegener behaußung, Ist befunden worden, wie volgt.
(f° 17-v) Wÿdemb So die Ehefrau eingangs gemelt, von weÿl. Gottfried Röderer Sattlern vnd burgern allhier ihrem ersten haußwürth seel ad dies vitæ Zugenießen, Laut eines durch H. Daniel Rohren Notarium Juratum et Practicum alhier in Anno 1705. über obgemelten H. Gottfried Röderers seel. Verlaßenschafft gefertigten ohnvergreifflich. Summarisch. Calculi fol: 16.
(f° 18) Verzeichnuß Was eingangs gemelter Herr Daniel Rueb der Ehemann wegen weÿland Mr Daniel Ruben deß Jüngern Schuemachers vnd burgers zu Landaw vnd Herrn M. Johann Friderich Ruben wohlmeritirten Adjuncti der hochlöbl. Theologischen Facultät Zu Hall inn Sachßen Seiner beeder band nach einem der in dießem 1708.sten vnd resp° vorgehend. Jahr vnd also stante matrimonio verstorbenener Söhne nunmehr seel., theils von dero nach alhie in Sein des Vatters Verwahrung geweßene Mütterlich Guth (…) eigenthümlichen ererbt
(f° 23) Eigenthumb ane einer behaußung. So der Ehemann mehrerwehnter maßen ererbt. Es hat weÿl. Frau Catharina Rubin gebohrne Reintalerin des Ehemanns erste Haußfrauw seel. die behaußung alhier Zu Straßburg vnderhalb der Schindbrucken gegen der Herberg Zum Raben hinüber gelegen ihrer Codicillarisch. Disposition Hn Abraham Fröreißen Schuemachern vnd burgern alhier dero Jüngsten Sohn erster Ehe certis causis vmb 2100 Guld. verschafft, darneben aber auch geordnet, daß obgemelter H. Daniel Rueb der hinderlaßene Witwer angeregte behaußung, vnd so viel ihro daran pro rato gebührt ad dies vitæ wÿdembs weiß genießen, denen beeden Hh. Söhnen erster Ehe aber alß Herrn M. Johann Bernhard vnd H. Abraham Fröreis. dero denen gebührende Vätterlich Erbs quotas In zwischen ordentlich verzinßen solle.
Es thut aber des Ehemanns erster haußfrauen seel. ane obgemelter behausung habendes Antheil vff den fuß vorher benambsten prêtÿ vermög des über dero Verlaßenschafft auffgerichteten Abtheilungs Concept de Anno 1706. vnd der darinnen befindlichen Außrechnung vnd Vergleichung erwehnter behaußung in Capital so er der Ehemann Zeit lebens Zugenißen über abzug der darauff hafftend. onerum annoch p. rest 554. lb
Wÿdemb So H. Daniel Rueb der Ehemann ad dies vitæ Zugenießen, Selbiger hat laut Abtheilungs Concept über weÿland Frauen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. Verlaßenschafft durch mich vnderschriebenen Notarium in Anno 1706. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns vnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 270, Sa. Leder, Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 361, Sa. Weins vnd vaß 58, Sa. Silbers und geschmeids 71, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 745, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 287, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1825 lb – Schulden 123, Nach deren Abzug 1702 lb
Dießem nach würd auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Silbers und geschmeids 13, Sa. guldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 121, Summa summarum 345 lb – Schulden vide vorher, Nach solchem abzug 286 lb
Hernach geschriebene Posten seind Jungfrauen Annæ Barbaræ Rödererin der Ehefrauen dochter erster Ehe wegen ererbter vätterlicher legitimæ eigenthümlichen gehörig
Grosse dans 63 Not 3

Daniel Ruep meurt en février 1710 dans la maison au-delà du pont de l’Abattoir en délaissant deux filles. La masse propre à la veuve est de 199 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 316 livres, le passif à 311 livres

1710 (7.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium vnd Beschreibung aller haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenvest vnd vorachtbare H. Daniel Ruop, geweßener Schuemacher vnd E:E: Kleinen Raths alter beÿsitzer nunmehr seel. nach seinem Mitwochs den 12° Februarÿ Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Käßin gebohrner Ruopin, des Ehrenhafften H. Johann Friderich Käßen, Schuemachers vnd burgers alhie haußfrauen, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, So dann der auch Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Barbaræ Kammin gebohrner Ruopin, des Ehrenhafften H Johann Michael Kammen, Schuemachers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit Assistentz ersterwehnts ihres haußwürths, als des Abgeleibten Herrn seel: mit auch Weÿlandt frauen Catharina Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. ehelich erzeügter döchter vnd ab intestato Verlaßener Erbinen, inventirt, durch Sie die beede Erbin, wie auch die Ehren: vnd tugendsame fraw Barbaram gebohrne Schuppeusin die hinderpliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvesten vnd vorachtbahren H. Johann Jacob Fautels Satlers vnd burgers alhier, der Geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 7. Martÿ 1710.

In einer alhie Zu Straßburg Jenseit der Schindbrucken gelegener behaußung gegen dem Rappen hinüber, so der verstorbene seel. Zum theil Wÿdembs weiß bewohnt, Ist befundenn worden, wie volget
Hültzenwerckh. Auff der bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, In der Kammer D, Im hindern Stübel, Auf dem gängel, Im obern Haußöhren, In den wohnstuben, In der Kammer E, Auff dem gang, Im Haußöhrn, In der Undern Stuben
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich vor: vnd nachgemelten Notarium in Anno 1708. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Eheberedungs Copeÿ, Copia Codicilli
Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 6, Sa. guldenen Ring 11, Sa. der baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 196, Summa summarum 258 lb – Schulden 58, Nach solchem abzug 199 lb
Bericht wegen übriger Verlaßenschafft. Demnach gleich anfangs dießer Inventation sich hervorgethan, daß die theilbare Verlaßenschafft nicht sufficient, beederseits Ergäntzung. auch andere vahrende Passiva Zubestreiten, weilen dieße Ehe nicht nur allein Kurtz gewährt, sondern auch der verstorbene Herr seel. solche meistes in Kranckheit zu gebraucht, auch ander Zufälle sich eräugnet daß nichts theilbahres vorschlag. mögen, alß hat die Wittib beÿ solcher bewendnuß, mit Consens vnd einrathen ihres Vogts sich wißend, vndt wohnbedächtlichen auch auffrichten vnd redlichen dahin wohlbedächtlichen auch auffrichtig und redlichen dahin positive erklärt, daß Sie mit der Theilbaren Verlaßenschafft im geringsten nichts Zuthun, sondern darauff gäntzlichen renuncirt vnd verzug gethan (…)
Solchemnach würdt der Erben Unverändert: und das theilbar Guth sub una Massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 138, Sa. des Leders, Schue vnd werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 163, Sa. Frucht 14, Sa. Weins vnd leren vaß 28, Sa. Silbers 39, Sa. guldenen Ring 9, Sa. der baarschafft 519, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 289, Sa. Schulden 113, Summa summarum 1316 lb – Schulden 311 lb, Nach solchem abzug 1005 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2193 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. ad dies vitæ Zugenieß gehabt, Selbiger hat laut Abtheilungs Concept über weÿland Frauen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seiner ersten haußfrauen seel. Verlaßenschafft durch mich Underschriebenen Notarium in Anno 1706. auffgerichtet
Wÿdemb So die Wittib eingangs gemelt, von weÿl. Gottfried Röderer Sattlern vnd burgern allhier ihrem ersten haußwürth seel ad dies vitæ Zugenießen, Laut eines durch H. Daniel Rohren Notarium Juratum et Practicum alhier in Anno 1705. über obgemelten H. Gottfried Röderers seel. Verlaßenschafft gefertigt ohnvergreifflichen Summarisch. Calculi fol: 16.
H. Abraham Fröreißen der Schuemacher vnd burger alhier, soll wegen der ihme legirten behaußung an der Schindbrucken fegen dem Raben hinüber, in weÿland herrn Daniel Rueben seel. Verlaßenschafft oder vielmehr deßen beeden Erbin frauen Annæ Catharinæ Käßin vnd Mariæ Barbaræ Kammin bezahlen, laut der beÿ weÿl. frawen Catharinæ Ruopin gebohrner Reinthalerin seel. Verlaßenschafft Inventur de Anno 1702. gemachten außrechnung 369 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli 1709 (…) den 1. Augusti Vormittag Zwischen Acht und Neun Uhren, der Ehrenveste und Vorachtbahre Herr Daniel Rueb, Schuemacher und burger allhier, auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer (…) den wir dann Unpäßlichen Krancken leibs auff einem bett liegend, jedoch Von den Gnaden Gottes guten richtigen Verstandts und vernünfftiger Sinnen (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Abraham Frœreisen épouse en 1691 Anne Marie Scheubler, fille de sellier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Herrn Abrahamb Fröreißen, ledigen Schuhmacher Weÿland deß auch Ehrengeachten Herrn Michael Fröreißen, auch geweßenen Schuhmachers undt burgers allhier Seelig mit auch Weÿland des Ehren und Tugendsamen Frawen Catharina gebohrner Reinthalerin deßen Hinderbliebener Wittib so nunmehr an den Ehrenvesten Herrn Daniel Ruppen,Schuemachern allhier anderwertlich verheurathet Hinderlaßenem Ehelichem Sohn als dem bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren undt Tugendsahmen Jungfrawen Annæ Mariæ gebohrner Schüblerin deß Ehren Vesten Herrn Johann Samuel Schüblers, Sattlers undt burgers allhier mit Weÿl. der Viel Ehren undt Tugendsahmen Frawen Anna Maria gebohrner Reffoltin deßen Haußfrawen Seelig Ehelich Erzeugte dochter als der Hochzeiterin andern theils, (darbeÿ) vor Ehren geachten herrn Ruppen deß Herrn Hochzeiters Stieff Vatters, Ferner deß Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Johann Leonhardt Fröreißen dießer Zeit Wohlverordneten Pfarrers du Brischwickersheim deß Herrn Hochzeiters Leiblichen bruders, So dann des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Schwartzen Seÿlers, deß Herrn Hochzeiters Verordnet: und geschwornen Vogts, auff Sein deß Hochzeiters, So dann auff der Jungfraw Hochzeiterin Seithen (…) deß Ehrengeachten Herrn Sebastian Ranspachs Weißbeckens der Jungfraw Hochzeiterin Verordnet: und geschwornen Vogts – Geschehen den 16. Octobris Newen Calenders Anno 1691, Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35-v)
1691. Eodem [den 31. Octobris A 1691 seind Copulirt Worden] Abraham Fröreißen lediger Schuhmacher, Michael Fröreißens burgers und Schuhmachers alhie hinterlassener ehelicher Sohn, v. Jungfrau Anna Maria Samuel Scheublers Sattlers vnd burgers alhie eheliche tochter bezeugen solche Copulation nachgeschriebene [unterzeichnet] Abraham fröreißen Als hochzeiter, Anna Maria Schublerin Als hochzeiterin (i 37)

Abraham Frœreisen hypothèque la maison au profit de (son frère) Jean Léonard Frœreisen, pasteur à Saint-Nicolas

1710 (ut supra [4. oct.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 614-v
Abraham fröreißen schuemacher
in gegensein H. M. Joh: Leonhard Fröreißen Pfarrers zu St Niclaus – schuldig seÿen 900 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier über der schindbruck gegen dem raaben, einseit neben Sigel dem goldarb: anderseit neben Hutschenreutherin hinten aufs wasser

Abraham Frœreisen loue une partie de sa maison au tailleur Auguste Kehler

1711 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 165
Abraham fröreißen schuem:
in gegensein Augustus Kehlers schneiders
in seinem hauß gegen dem Rappen gelegen eine stueb u. Cammer einen gang aufs waßer beneben einer beschloßenen Kuchen, einen beschloßenen platz zuem holtz beneben einer beschloßenen bühn u. platz in dem vordern keller, auf einer vierteljährigen aufk: – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 lb

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler hypothèquent la maison au profit du cordonnier Michel Kamm

1718 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 174-v
Abraham Fröreißen schuemacher und Anna Maria geb. Scheublerin beÿständlich Joh. Daniel Höllbeck Kürßners und Joh: Daniel Frieß drehers
in gegensein Joh: Michael Kamm schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
sein hauß c. appert: gegen dem Raben über der Schindbruck, einseit neben Friedrich Siegel anderseit neben Joh: Georg Rieger hinten aufs wasser

Abraham Frœreisen loue une partie de la maison au perruquier Jean Jacques Trawitz

1721 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 484
Abraham Fröreißen Schuhmacher
in gegensein Johann Jacob Trawitz Peruquenmachers
in seiner gegen der gastherberg zum Raaben über, einseit neben Peter siegel den silberarbeiter anderseit neben huthschenreuthischer wittib gelegener behausung Einen gantzen laden, zweÿ Kammern einen beschloßenen platz zum holtz, platz in seiner Kuchen wie auch platz im keller umb darinen wein zu legen – um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Huber, veuve du pasteur Jean Léonard Frœreisen

1723 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 546
Abraham Fröreißen der Schuemacher und Anna Maria geb. Schüblerin beÿständlich Johann Daniel hellbeck des Kürßners und Johann Daniel Frieß des hohldrähers ihrer Schwäger
in gegensein Fr: Annæ Mariæ geb. Hueberin weÿl. H. M. Johann Leonhard Fröreißen Pfarrers der Evangelischen gemeind zu St Nicolauß und Cap. Thom. Canonici Fr. wittib, beÿständlich ihres Curatoris H. Paul Flach Oberschreibers in allhiesigem Mehrerm hospitahl – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben der hutschenreuthischen wittib anderseit neben Friedrich Segel dem goldarbeiter hinten auff die Preusch- davon gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß 1 lb

Abraham Frœreisen loue une partie de la maison au serrurier Jean Georges Fügner

1727 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 366-v
Abraham Fröreißen Schuemacher
in gegensein Johann Georg Fügner des Schloßers
In seiner allhier jenseith des Schindbruck gegen der Gasthegerber zu Raaben, einseit neben Peter Siegel dem Silberarbeiter, anderseit neben der hutschenreutherischer wittib hinten auff die Breusch stoßend gelegenen behausung, Unten auff dem boden seinen Laden zu einer werckstatt und den halben laden nächst ahm Siegelischen hauß umb sich deßen zum außlegen zu bedienen wie auch einen gantzen keller beÿ der Kuchen, Ferner 2 stiegen hoch alle gemach so sich daselbst befinden, Mehr auf dem dritten stock eine großen Kammer beÿ der Stieg und den gemeinschafftlichen gebrauch der gesindt: Kammer, weither 4 stiegen hoch ein unterschlagenes Kämmerlein, auff 18 nacheinander folgenden jahren, anfangend von jüngst verfloßenen Annunciationis Mariæ fürwährenden jahr
wobeÿ beederseits verglichen worden I.mo, daß des entlehners gesind und er selbsten zu winthers zeith von Michaelis biß Annunciationis Mariæ jeden jahr nicht ehender als ahm 5 Uhr morgens in die werckstatt ahn die arbeith gehen, 2.do. was der entlehner in innhabenden gemachen zu seiner bequemlichkeit machen laßen wird allein auff seine Unkosten und ohne schaden des haußes geschehen solle – um 64 gulden

Abraham Frœreisen et Anne Marie Scheubler vendent la maison au perruquier Frédéric Reinthaler et à sa femme Catherine Salomé Saltzmann (Abraham Frœreisen meurt en 1734 dans sa maison à la Krutenau près du puits des Fous, voir l’inventaire)

1732 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 225-v
Abraham Fröreißen Schuemacher und Anna Maria geb. Scheublerin beÿständlich ihres ehemanns und ihres schwagers Johann Daniel Höllbeck des Kürßners
in gegensein Friedrich Reinthaler Perruquenmachers und Catharinæ Salome geb. Saltzmännin mit assistentz H. Johannes Winther Notarÿ Publici
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben Philipp Wittmann Perruquenmacher anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib, hinden auff der Preusch – sambt dem Bauchkessel (…), davonn gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein ihme von seiner Mutter seel. weÿl. Fr. Catharina Ruopin geb. Reinthalerin der wittib vermög deren am 28. Octobris 1703 vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion auffgerichteten Extractus Codicilli §° 4 prælegirtes guth – um 1050 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Frédéric Reinthaler est inscrit au Corps des perruquiers le 24 janvier 1719
1719, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 37) Anno 1719. den 24. Januarÿ – Erschiene vor E. löbl. Corps und Maitrise der Hhn. peruquiers H. Friedrich Reinthaler burger und peruquier alhier mit bitte man wolle ihne auch als mit meister beÿ ged. Corps recipiren auff und annehmen, offerirend der nöthige præstanda zu præstiren, In welchem seinem petito ihme dergestalten willfahrt worden, daß derselbe gegen erlag der ordinari gebühr mit 10 Pfund d. vor das Meisterrecht recipirt und inscribirt werd. solle, daran er auch gleichbalden die helffte erlegt und die übrige Helffte auff nechst künfftig Johannis Baptistæ abzuführen promittirt und beÿ seinem oblato gelaßen worden ist.

Fils du cordonnier Frédéric Reinthaler, le perruquier Frédéric Reinthaler épouse le 28 juin 1719 Agnès Büchler, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia des Eheberedung – entzwischen dem wohl Ehrenvest und vorgeachten herrn Friderich Rheinthalern dem ledigen Preuquenmachen und burgern allhier Zu Straßburg weÿland deß Ehren und vorgeachten herrn Friderich Rheinthalers des Schuhmachers und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsamen frauen Salome gebohrner Berneckerin seiner geweßenen ehelichen haußfrauen, beeder nun seeligen ehelich erziehltem herrn Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem, So dann der Viel Ehren: und tugendreichen Jungfrauen Agneß Büchlerin weÿland deß wohl Ehren Vest und wohlvorgeachtn herrn Philipp Jacob Büchels geweßenen Handelsmanns und burgers allhuer nun gleichfalls seeligen mit der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Agneß gebohrner Dünckelin seiner hinderbliebener Frau Wittib welche anjetzo ane den auch wohl Ehrben Vest und wohl vorgeachten herrn Johann Jacob Haugen ebenmäßig handelsmann und burgern allhier ehelichen Vertraut ehelich erzeugter Jungfrauen tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil, daß hierauff ane Donnerstag den 27. Aprilis deß 1719. Jahrs in einer in der königlichen Statt Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen und der Eingangs gedachter Jungfrauen hochzeiterin geliebten Eltern bewohnender behaußung (…) So beschehen den 11. Martÿ 1719, Johann Daniel Lang, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 165-v) n° 953)
Anno 1719 den 28 Junÿ seind nach geschehener ordenlicher Ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas ehelich eingesegnet worden, Friederich Rheinthaler der ledige Peruquen macher, weil. Friederich Rheinthaler deß burgers und Schuhmachers alhie ehel. Sohn und Jungfr. Agnes weÿl. H Philipp Jacob Bichels des gew. burgers und handelsm. hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] frierich Reinthaler als hochzeiter, Agnes Büchlerin als hochzeiterin (i 169)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Braun au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 306 livres.
1719 (4. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 115) f° 1049
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Wohl Ehrenvest und Vorgeachte Herr Friderich Rheinthaler, Peruquenmacher und die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Agnetha Rheinthalerin gebohrne Büchlerin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, das einem jeden derselben sein in die Ehe bringende Nahrung ohnverändert sein (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein herrn Andres Denningers des Schuemachers und burgers allhier, des herrn Schwagers, so dann herrn Johann Jacob Haugen, des handelsmanns und burgers allhier der Frawen herrn Stieffvatters und Frawen Agnes Haugin gebohrner Dinckelin deßelben Frauen, der Frauen eheleiblichen Frau Mutter, den 4. Novembris& Anno 1719.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen Hn Rathherrn Braunen zuständigen behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 57, Sa. wahren auch Schiff und geschirr Zur Profession gehörig 66, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 247, Summa summarum 385 lb – Deme beÿzufügen die (…) haussteuren 9, des Eheherrn gantzes in die Ehe gebrachtes guth 395 lb
Dießem nach wird auch der Ehefrauen Zugebrachtes guth und was dieselbe von dero Frauen Mutter Zur Ehesteur empfangen, beschrieben, Sa. haußraths 171 (worunder ane Ehesteur 56 Vnd was Sie die Frau vorhin und sonsten gehabt 115), Sa. Silbers 21, Sa. guldener Ring 13, Sa. baarschafft 94, Summa summarum 301 lb – Wann nun Zu obiger haubt Summ geleget wird die haussteuren 4 lb, Der Ehefrauen gesambtes in die Ehe gebrachte Nahrung 306 lb

Agnès Büchler meurt en décembre 1728 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Bestiaux (rue d’Austerlitz). La masse propre à la veuve est de 154 livres, la masse propre aux héritiers de 353 livres. L’actif de la communauté s’élève à 220 livres, le passif à 554 livres
1729 (4.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 24) n° 241
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Agnethæ Reinthalerin, gebohrner Büchelin, des Wohl Ehrenvest und wohlgeachten Hn Friderich Reinthalers, Peruquenmachers und Burgers allhier gewesener ehelicher Haußwürthin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1729. – nachdeme dieselbe den 1. Decembris des Zurückgelegten 1728.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt selig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehren und Vorgeachten herrn Isaac Bochen, Biersieders und burgers allhier, als geschwornen Vogts Mariä Salome, Johann Friderichs, Mariä Margarethä und Johann Jacobs, der Reinthaler, aller Vier der abgeleibten seel. mit obvermeltem Friderich Reinthaler Ihrem gewesenen Eheherrn und nunmalig. hinterbliebenem Wittiber ehelich erzeügter Kinder und ab intestato zu gleichen Antheilen Verlaßener Erben inventirt, durch Ihn den Hn Wittiber selbsten und Susannam Jordtin, Von Lahr, die dienstmagd im hauß (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 4.ten Aprilis A° 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehgaß gelegenen von dem H. wittiber lehnungsweis bewohenenden behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auf der obern bühn, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, In der Magd Cammer, In der Gesellen Cammer, Auf dem Gang, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ illatorum (…) durch weÿl. Notarium Johann Reinhard Langen seel in anno 1719. auffgerichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des H. Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 6, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbers 3, Sa. Ergäntzung ‘321, Abgang, rest) 313, Summa summarum 331 lb – Schulden 53, Nach deren Abgang 154 lb
Dießemnach wird auch der Erben unveränderten Guth beschrieben, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Ring 6, Sa. schuld 50, Sa. Ergäntzung (219, Abgang 2, rest) 217, Summa summarum 353 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert und Theilbar guth beschrueben, Sa. haußraths 50, Sa. wahr und werckzeugs 32, Sa.Silbers 4, Sa. Goldenen Ring 14 ß, Sa. Schulden 119, Summa summarum 220 lb – Schulden 554 lb, In Vergleichung, Theilbarr passiv schulden last 333 lb – Stall Summ 301 lb
Wÿdemb, Welchen der Eheherr von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen in handen und theils ad dies vitæ theils aber gegen seiner Kinder Education und Alimentation zugenießen hat
Copia des Eheberedung (…) So beschehen den 11. Martÿ 1719, Johann Daniel Lang, Notarius
Copia des von der Verstorbenen Frauen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem hinderbliebenen H. Wittiber auffgerichteten Codicilli reciproci – 1720 (…) auff Freÿtag den 26. Januarÿ Abends zwischen fünff und Sechß Uhren (…) erschienen der wohl Ehrenvest und vorgeachte herr Friderich Rheinthaler der Peruquenmacher auch mit und beneben Ihme der Viel Ehren und tugendreichen Frau Agnes Rheinthalerin gebohrne Büchelin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunden, stehender und gehender Leibes (…) Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Frédéric Reinthaler se remarie avec Catherine Salome Saltzmann, fille du notaire Etienne Corneille Saltzmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Wohlehren Vest und wohlgeachten Herrn Friedrich Reinthalern, Peruquenmachern, Wittiber und burgern allhier, als dem Herrn Brautigamb ane einem, So dann der Viel ehren und tugendreichen Jungfrau Catharinæ Salome Saltzmännin, weÿland des Edlen, Wohlehrenvest, hochachtbahr, Rechts und wohlgelehrten Herrn Stephani Cornelÿ Saltzmanns, geweßenen berühmten Notarÿ publici et academici, auch Schaffners des grosen gemeinen Allmosen zu St: Marx und Vornehmen burgers allhier längst seeligen, mit der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Frauen Ottilia Saltzmännin gebohrner Würtzin deßen hinterlaßenen Fraun wittib ehelich erzielhten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane andern theil (…) Beschehen und Verhaldelt in Straßburg auff Mittwoch den 11. tag des Monaths Maÿ nach der Gnadenreichen und allein seeligmachenden Geburth unsers einigen Erlösers heÿland und Seeligmachers Jesu Christi Zahlte 1729. [unterzeichnet] friderich Reinthaler als Hochzeiter, Creutzstocka Salome Saltzmänin Als Hochzeiterin, – Not. Johann Daniel Lang

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 210-v, n° 1198)
Anno 1729. den 8 Junÿ seind nach geschehener ordenlicher Ausruffung in der Kirch Zu St. Thomas, ehelich eingesegnet worden H Friederich Rheinthaler der Peruquen macher und burger alhie und Jungfr. Catharina Salome weÿl. H. Stephan Cornelÿ Saltzmann gewesenen Notar. public. et Academici auch wohlverdienten Schaffners zu Sant Marx hinderlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] friedrich Reinthaler als hochzeiter, Catharina Salome Saltzmänin als hochzeiterin (i 215)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue d’Or. Ceux du mari s’élèvent à 11 livres, ceux de la femme à 580 livres.
1729 (21.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 26) n° 252
Inventarium über des Ehrenvesten und wohlgeachten herrn Friederich Reinthalers, Peruquenmachers, wie auch der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharinä Salome Reinthalerin, gebohrner Saltzmännin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1729. – und Vermög deroselben den 11. Maÿ dieses Jahrs vor mir Notario auffgerichteten heuraths verschreibung vor ohnverändert sich vorbehalten – So beschehen in fernerer Gegenwarth des Wohl Ehrenvest, großachtbahren und rechtsgelehrten herrn Philipp Jacob Maders, Notarÿ publici und berühmten Practici der Ehefrau annoch ohnentledigten Curatoris auff Mittwoch den 21. Septembris anno 1729.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen von beeden Ehepersohnen lehnungsweis bewohenenden behausung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 266, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Perucquenmachen gehörig 62, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Schulden 50, Summa summarum 416 lb – Hierzu ist zurechnen die helffte ane denen verehrten haussteuren 34, belaufft sich alßo der Eheherrn gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem den Wahren Preiß nach auf 451 lb – Schulden 439, Detrahendo verbleibt 11 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 199, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldener Ring 91, Sa. baarschafft 178, Sa. Schulden 17, Summa summarum 546 lb – Darzu kombt ferner der halbe theil so Ihro Krafft der Eheberedung ane denen verehrten haussteuren gebührig 34 lb, Trifft demnach der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 580 lb
Wÿdemb, Welchen der Eheherr von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen in handen und theils ad dies vitæ theils aber gegen seiner Kinder Education und Alimentation zugenießen hat

Frédéric Reinthaler loue une partie de la maison au marchand de futaine Auguste Krieg

1733 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 436
Friedrich Reinthaler Peruquenmacher
in gegensein Augustus Krieg des Barchethändlers
In einer allhier jenseith der Schindbruck gegen dem Gasthauß zum Raaben über, einseit neben Philipp Wittmar peruquenmacher anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib hinten auff die Ill stoßend gelegenen behausung zwo stiegen hoch eine stueb, stuebkammer, kuchen und den auff die Ill sehenden gang, ferner dreÿ stiegen hoch zwo kammern, so dann einen besonderen gewölbten Keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von erst verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à Frédéric Reinthaler pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme et pour avoir omis d’en établir un le jour précédent
1733, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 151-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733
Johann Friederich Reinthaler d. Perruquier und burger allhier citiret, daß er Herrn von Holck einen Cavalier auß Schlesien den 1. und 2.ten Sept. 1733. logiret, und den 1. Keinen, den 2.ten Sept: aber einen nicht unterschriebenen Nacht Zed. Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammsieter überschicket. Citatus præsens, Sagt Zu seiner verantwortung, Er habe von Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammeister wegen Gedachten Hn von Holcken zu logiren Erlaubnus gehabt, daß aber den 1.en Sept. Kein Nachtzedul geschicket worden, rühre daher, weilen er den selbigen tag Zu Kaehl übernacht geblieben, müße alßo seine Frau in Abwesenheit seine* solches vergeßen haben.
Erkandt, daß Citatus in 1. lb d Straff Zu condemniren und Ihme solches ins Künfftige Sub arctiori Zu inhibiren seÿe. Ille bittet, weilen der fehler durch seine fr. geschehen, um moderation. Erkandt solle beÿ 15 ß Straff, jedoch Sub cominatione dermahlen verbleiben. Ded. eod.

Frédéric Reinthaler se plaint au Corps des perruquiers que le marchand Jean Philippe Büttner lui a vendu des marchandises défectueuses. L’inspection confirme ses dires. Le compagnon Léopold André Aschhammer qui a cherché la marchandise fait sa déposition. Le plaignant devra échanger les marchandises défectueuses contre d’autres qui lui conviennent chez le même marchand.
1734, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 133-v) Mittwochs den 20. Jan: 1734 – H Joh: Friderich Rheinthaler, der Perruckenmacher und burger allhier Klagt Ctra Hn Joh: Philipp Büttner den handelßmann und burger allhier daß er verwichenen Donnerstag 1. Pfund bock haar vor 2 fl. durch seinen Gesellen beÿ Ihme abhohlen laßen, weilen es aber nicht Kauffmanns Guth, habe er solches sogleich Zurück geschickt, beklagter aber habe solches nicht annehmen, noch ihme sein geld wider geben Wollen, bittet ihne Zurückzahlung des Gelds ref. Exp. anzuhalten.
Beklagter Zugegen erkennet die Vorgelegte haar Vor die nemlichen, so der Kläger durch seinen Gesellen habe außsuchen und kauffen laßen, ist auch geständig, daß Kläger ihm solche Zurückgeschickt, er habe ihme aber freÿgestellt, anderer an der vörigen Stelle außzusuchen, bittet absolutionem von angestellter Klag, ref: Exp.
Worauff die vorgelegte haar durch die geschworne examinirt und Vor Ihre profession nicht passirlich befunden worden, auch seÿen solche zum höchsten 1. fl. Werth.
Darauff wurde auch des Gesellen Nahmens Leopold Andreas Aschhammer außsag angehört, welcher meldet, er habe die nemliche Haar auß befehl seines herrn, beÿ dem H. Beklagten außerleßen und um 2. fl. bezahlt, er Beklagter habe ihm auch anfänglich gesagt, warum sein herr nicht selbst komme und außsuche ? nachgehends habe er seinem herrn die vermeinte anständigste gebracht, Welcher Sie aber nicht gewollt, darauff er Sie wieder Zurückgetragen, auff den Laden gelegt, und das geld zurück begehrt.
Erkt. Wird der Beklagte beÿ seinem Judicio oblato gelaßen, daß nemlichen Kläger andern anständigere Haar beÿ ihme außzusuchen solle befugt seÿn, und Weilen er beklagter am Freÿtag jüngst nicht erschienen, sich auch nicht entschuldigen laßen, solle er die damahlige, Kläger aber die heutige Uncosten Zahlen.

Frédéric Reinthaler et Catherine Salomé Saltzmann hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Winter (beau frère de l’épouse)

1734 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 35-v
Friedrich Reinthaler der Perruquenmacher und Fr. Catharina Salome geb. Saltzmännin mit beÿstand H. Rathh. Johann Jacob Pfeiffer und H. Gottfried Höhler beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Winter Notarÿ Publici und Adelichen Schaffners – 225 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der gastherberg zum Raaben über einseit neben Philipp Wittmar dem Peruquenmacher, anderseit neben Fr. Dorothea Hutschenreutherin der wittib hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb d ane bodenzinß – als ein am 10. Maÿ 1732 erkaufftes guth

Catherine Salomé Saltzmann meurt en février 1760 en délaissant pour héritiers ses cinq sœurs. Les experts estiment la maison 1 710 livres. La masse propre au veuf est de 771 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 159 livres, le passif à 2 521 livres

1760 (13.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 845
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Catharinä Salome Reinthalerin gebohrner Saltzmännin, des Ehrenvest und Wohl Vorachtbahren herrn Friedrich Reinthalers, des Peruquenmachers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme dieselbe Samstags den 9.ten Februarÿ dießes lauffenden 1760. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 13. Maji Anno 1760.
Die Abgeleibte frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Weÿl. Fraun Mariæ Magdalenæ Moßederin gebohrner Saltzmännin, der Defunctæ halb Schwester seel. mit auch weÿl. H. Johann Joachim Moßeder, des hochlöbl. Collegiat Stiffts zu St Thomæ gewesenen wohlbestelten Schaffner und burgern allhiern ebenmäßig seel. ehelich erziehlten hinterlaßen Sohn H. Johann Jacob Moßeder, den ledigen Silberarbeiter, in deßen Nahmen, weilen derselbe ohnpäßlich, H. Johann Ulrich Mahns, der Silberarbeiter, und burger allhier, deßen geliebten Schwager und constituirter Mandatarius, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 2.do Weÿl. frauen Margarethæ Dürningerin, gebohrner Saltzmännin der seelig Verstorbenen ältester vollbändigen Schwester mit auch weÿl. H. Daniel Dürninger dem geweßenen Zinngießer und burgern allhier, beeder längst seel. ehelich erziehlte tochter Frau Margaretham Zwickerin gebohrner Dürningerin, H. Johann Adam Zwicker, des Weißbecken und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogt persönlich beÿ dem Geschäfft sich eingestelt. 3.tio Frau Elisabetham Heußlinin gebohrner Saltzmännin, H. Johann Ludwig Heußlin hochfürtsl. Margraff Baden Durlachischen Renovatoris zu Langensteinbach wohnhaft Frau Eheleibste, der abgeleibten Frauen seel. vollbändige Schwester, in deren Nahmen, weilen dieselbe allhier ohnverburgert, aus E. E. kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis vom 8.ten hujus Mensis hierzu in specie deputiret worden, S. T. herr Christian Ludwig Böckler, J. V. Ltus und E. E. großen Raths alter auch Ehrengeachten kleinen Raths jetzig Wohlverdienter beÿsitzer, welcher deren Interesse hiebeÿ persönlich beobachtet. 4.to Frau Barbaram Winterin gebohrner Saltzmännin, Weÿl. H. Johann Winters geweßenen Notarÿ jurati publici und hochadelischen Schaffners auch burgers allhier hinterlaßene Frau Wittib, der Defunctæ vollbändiger Schwester, welche mit assistentz Vorwohl Ehrengedachten Hn Rthh. Christian Ludwig Böcklers in Persohn dem Geschäfft abwartete. So dann 5.to Frau Mariam Alberthalerin gebohrner Saltzmännin, H. Johann Heinrich Alberthal, des Riemers und Burgers allhier Ehegattin, der seelig Verstorbenen jüngere vollbändige Schwester, welche mit beÿhilff besagter Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, Alle Fünff der in Gott seelig entschlaffenen ab intestato zu Fünff gleichen Portionen und Stammtheilen Verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier Zu Straßburg gegen dem Raben hinüber gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunder eingetragenen behaußung befunden worde, wie folgt
Eigenthumb ane eine Behaußung. (W.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben hinüber, einseit neben weÿl. H. Johann Philipp Wittmar des Peruquenmachers Wittib und Erben anderseit neben H. Gottfried Kast dem Goldarbeiter, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, sonsten ist dieselbe Vor freÿ, Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 17.ten Maji Anno 1760 angeschlagen pro 1710 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichteten und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 10. Maÿ Anno 1732.
– Abschatzung Vom 17.ten Maÿ. 1760. Auff Begehren Herrn Friederich Reindaler, ist Eine Behaußung allhier jn der Statt Straßburg jm Metzger Gießen gegen dem Raben gelegen ein seÿts Neben Herrn Kast dem Goldt Arbeither, ander seÿts Neben Frau Wittmerin Wittib und Hinten auf die Brüsch stoßend, solche Behaußung bestehet jn Etlichen Stuben, Kammern und Küchen, dar Über ist der Dachstuhl mit Breitzieglen Belegt, hatt auch ein Gewölbten Keller, Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Dreÿ Thausent Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1729 durch Not. Johann Daniel Langen seel. auffgerichtet und den 17.ten Julÿ Anno 1756. durch mich Notarium expedirt
Wÿdemb Welchen der Herr Wittiber von Weÿland Frauen Agnes Reinthalerin gebohrner Büchelin, seiner geweßenen Ersteren Ehegattin seeligen annoch in handen Lebtägig zu geniessen hat. Selbiger bestehet in demjenigen antheil so weÿland Fraun Mariä Salome Elleßin gebohrner Reinthalerin seeligen hinterlaßen, mit Herrn Philipp Jacob Elles, dem Strumpfstricker und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber erziehlten Zwoen töchtern, Mariä Salome und Mariä Catharinä denen Elleßin des herrn Wittibers Enckelin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Der Erben ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 21 lb, Sa. Silbers 9 ß, Sa. golden geschmeids 2 lb, Sa. Schulden 50 lb, Erg. Rest 696 lb, Summa summarum 771 lb
Dießemnach Wird nun auch des Herrn Wittibers ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar Weilen Keine Errungenschafft ausfält, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 280 lb, Sa. Wahren und Werckzeugs zur Peruquenmacher Profession gehörig 41 lb, Sa. Silbergschmeids 40 lb, Sa. Goldener Ring 24 lb, Sa. der baarschafft 18 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1710 lb, Sa. Schulden 45 lb, Summa summarum 2159 lb – Schulden 2521 lb, In Vergleichung passiv onus 361 lb
Conclusio finalis 839 lb, Stall summ 329 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) Beschehen und Verhaldelt in Straßburg auff Mittwoch den 11. tag des Monaths Maÿ nach der Gnadenreichen und allein seeligmachenden Geburth unsers einigen Erlösers heÿland und Seeligmachers Jesu Christi Zahlte 1729. Not. Johann Daniel Lang
Copia Testamenti nuncupativi, persönlich erschienen die viel Ehren und tugendsame Frau Catharina Salome Rheinthalerin gebohrne Saltzmännin des Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Friderich Rheinthalers Perruckenmachers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebste, durch die Gnade Gottes auffrecht gesund, gehend und stehenden Leibes – den 10. Februarÿ 1738, Not. Mathias Koch, Notarius juratus requisitus

Frédéric Reinthaler se remarie avec Marie Dorothée Knaus, veuve du cocher Philippe Reinbold : contrat de mariage, célébration
1760 (4.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 334
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Friderich Reinthaler, dem Peruquenmacher Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Dorothea Reinboldin gebohrener Knaußin, Weÿland des Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Dorothea Reinboldin gebohrner Knaußin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren herrn Philipp Reinbold geweßenen Kutschers in allhießigem Mehrern Hospithal und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil.
So beschehen in Straßburg auf Montag den 4. Augusti Anno 1760. [unterzeichnet] friedrich Rheinthaler als hochzeiter, Maria thorothea reinboldin Als hochzeiterin

Mariage, Bischheim (luth. p. 256)
A° 1760. d. 18. Aug. seÿnd nach Zweÿmal. in Straßburg geschehener pclamaôn allhier ehel. copulirt v. eingesegnet worden H. Joh: Friederich rheinthaler burg. v. Peruquenmacher in Straßburg v. fr. Dorothea verwittibte Reinboldin gebohrne Knaußin, aiß Straßburg [unterzeichnet] fridrich Rheinthaler als hochzeiter, Maria dorothea reinboldtin Als hochzeiterin (i 132)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 161, n° 24) 1760. Montag d. 18. Aug. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung Zu Bischoffsheim am Saum ehelich eingesegnet H. Friderich Rheÿnthaler Peruquier, burger und Wittwer allhier, v. Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin, Philipp Reinbold gew. Kutschers in dem Mahrern Hospital v. burgers allhier nachgelaßene Wittib (i 163 – profil, Saint-Thomas f° 104, i 106)

Cocher à l’hôpital, Philippe Reinbold épouse en 1746 Marie Dorothée Knaus, fille d’un charretier de Pfortzheim : contrat de mariage, célébration
1746 (10.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 202
Eheberedung – persönlich erschienen Philipp Reinbold, Gutscher des allhießigen Mehreren Hospithals und burger allhier mit beÿstand Herrn Moritz Meÿers des Portners in gedachtem Mehrern Hopsithal auch burgers allhier als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Dorothea Knausin, weÿl. Christoph Knaus, des geweßenen Fuhrmanns und burgers Zu Pforzheim, mit auch weÿl. Frauen Agarha gebohrner (-) ehelich erzeugte und hinterlaßene Tochter, beÿständlich meister Niclaus Laubenheilers des Schneiders und Burgers allhier als Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 10.ten Martÿ A° 1746. [unterzeichnet] Philipp Reinbolt als hochzeiter, Maria doothea knaußin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 77, n° 10)
1746. Sonnt. den 13. Mart. wurden Krafft einer Von Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister erhaltenen Dispensation Zum ersten und andern mahl zugleich ausgeruffen und eodem die auch in den Stand der H. Ehe eingesegnet Philipp Reinbold Kutscher in dem Mehrern Hospital und burger allhier, Wittwer u. Jungfr. Maria Dorothea Weÿl. Christoph Knaußen geweßenen fuhrmanns und burgers Zu Pfortzheim hinderl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Philipp Reinbolt als hochzeiter, Maria Dorothea Knaußin als hochzeiterin (i 79)

Marie Dorothée Knaus devient bourgeoise par son mari quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 251
Frau Maria Dorothea Knaußin Von pforzheim geb. Verheurathet an Ph. Reinbold den Kutscher im Mehrern Hospital allhier erhaltet das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz, promis. eod. [19. mart. 1746.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 251 livres, ceux de la femme à 945 livres.

1761 (2.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 897
Inventarium über des Ehrenvest: und Wohlvorachtbahren Herrn Friedrich Reinthalers, des Perucquenmachers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Reinthalerin gebohrner Knaußin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleute mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 2. Junÿ Anno 1761

In einer allhier Zu Straßburg gegen dem Raaben hinüber gelegenen, dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, als folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (H.) Eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben hinüber einseit neben weÿl. Hn. Joh: Philipp Wittmar, des Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Hn. Gottfried Kast dem Goldarbeiter, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, sonsten wird dieselbe Vor freÿ ledig und eigen dißorts ohnpræjudicirlich ausgeworffen vor 2250. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. C. Contractstub auffgerichtet, und mit dero anhangenden Insiegel corroborirt de dato 10.ten May Anno 1732.
Bericht und Respectivé Vergleich wegen beederseits in die Ehe gebrachter um und an eines Jeden leib gehöriger Kleÿdung und Weißengezeugs. [unterzeichnet] friderich Rheinthaler, dorothea reinthalerin
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehehern in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 212 lb, Sa. Wahr und Werckzeugs zur Perucquenmacher Profession gehörig 40 lb, Sa. Silbergeschmeids 20 lb, Sa. goldenen Rings 6 lb, Sa. der baarschafft 15 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2250 lb, Summa summarum 2544 lb – Schulden 2292 lb, Detrahendo verbleibt 251 lb
Dießemnach Wird nun der Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 106 lb, Sa. Silbergeschmeids 52 lb, Sa. Goldener Ringe 36 lb, Sa. baarschafft 317 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400 lb, Sa. Schulden 32 lb, Summa summarum 945 lb – Beschluß summa 1197 lb

Frédéric Reinthaler meurt en avril 1763 en délaissant deux petites-filles issues de sa fille Marie Salomé et un fils disparu sans donner de ses nouvelles. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 825 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 467 livres, le passif à 3 284 livres (images de l’intitulé, de la description de la maison et du billet d’estimation)

1763 (26.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 402) n° 985
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wolvorachtbaren Herrn Friderich Reinthaler, des geweßenen Peruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1763. – nachdeme derselbe Dienstags den 19. dieses Monaths Aprilis dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft den 20. hujus Von Seiten E: E: Kleinen Raths secretirt und heut dato ad Effectum inventadi reserirt, mithin auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen frauen Mariæ Dorotheæ Reinthalerin gebohrner Knaußin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Wol Edlen und Großachtbahren H. Johann Carl Hüttels Notarÿ jurati publici und berühmten Practicÿ Ihres erbettenen H. beÿstandts, wie auch des seelig Verstorbenen ab intestato nachgelaßener und gleich nach diesem Eingang benamßter Beneficial Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstags den 16. Aprilis et sequenti Anno 1763.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿland fraun Mariæ Salome Elleßin gebohrne Reinthalerin seel. hinterlaßen mit H. Philipp Jacob Elles, dem Strumpffstricker und burgern allhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielte Zwo töchtere Nahmentlich 1° Jgr. Mariam Salome Elleßin, so 23 Jahr alt Zu seÿn declarirte und 2° Jfr. Mariam Catharinam Ellessin so 22. Jahr alt Zu seÿn anzeigte, dahero beede nach hießigen Stattrechten majorennes und ohnbevögtigt, vnd mit beÿstand gedachten Ihres eheleiblichen Vaters wie auch Hn David Niclaus Witz des Practicÿ und burgers allhier Ihres erbettenen Assistenten in Persohn dem Geschäfft abwartet, So dann
2° H. Johann Jacob Reinthaler der Perucquenmacher und burgern allhier welcher abwesend und ohnwißend wie er sich dermalen aufhalten möchte, dahero in seinem Nahmen aus E: E: Kleinen Raths Mittel Krafft Extractus Memorialis Vom 23.ten hujus mensis et Anni Zu diesem Geschäfft in specie deputirt worden S. T. H. Johann Andreas Greum vornehmen Apothecker und E. E. grosen Raths alten auch Ehrengeachten Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers, welcher in Namen seines principalen das Geschäfft sich persönlich eingefunden, diese des Abgelebten seel. in Erster Ehe mit Weÿl. fr. Agnes gebohrner Büchelin seel. ehelich erzeugte Sohn und Enckel als deßelben ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßigen Erben

In einer allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raaben hinüber gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
Ane bett: und Federwerck. In der Cammer neben der schwartz Getüch Cammer, Im Stübel N° 1, In der Buben Cammer, In der Cammer darneben, In der Stub N° 3, In der Stub N° 4, In der Stub N° 5, In der Stub N° 6, In der Stub N° 7, Im Zimmer N° 7, Im Zimmer N° 8, Im Laden, Im Zimmer N° 9
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ (…) in Anno 1761. durch mich Notarium auffgerichtet
Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Nemblichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben hinüber, einseit neben Weÿland Herrn Johann Philipp Wittmar, des Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Herrn Gottfried Kast, des Goldarbeiters Erben, hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt mann Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 1 lb. d. ane bodenzinß, Sonsten ist dieselbe Vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 2.ten Maji 1763. angeschlagen pro 1960. Darüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 10.ten May Anno 1732.
Wÿdemb, Welchen der Abgeleibte seeliger Von Weÿland Frauen Catharina Salome gebohrner Saltzmännin seiner Zweÿten Ehegattinin nunmehr seligen biß an sein seeliger Ende genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. goldener Ring und Geschmeids 9, Erg. Rest 774, Summa summarum 825 lb
Dießemnach Wird nun der Erben unverändert und theilbare Nahrung Weilen keine Errungenschaft ausfällt, unter einer Mass beschrieben, Sa. hausraths 114, Sa. Wahr und Werckzeugs Zur Perucquenmacher Profession gehörig 27, Sa. Lährer Faß 3, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 327, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1960, Sa. Schulden 26, Summa summarum 2467 lb – Schulden 3284 lb In Vergleichung 817 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1575 lb – Stall Summ 758 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 25 lb
Abschatzung Vom 2. Maÿ 1763. Auff Begehren Weil. H. Friderich Reinthaller des gewesenen buricken macher S. T. hiender Lasener Fr: Witib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg, in Metzer Giesen Gegen dem raben Gelegen, Ein seits Neben Fr: Wittmarin, Ander seits Neben H. Wacher Vnd hienden auff die breitsch Stosent Gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kamern und Zweÿ Kichen Dar jber ist der Dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat Auch ein gewelbten thaills getrembten Keller. Von uns Unterschriebnen der Statt strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen Wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Vier Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Le Petit Sénat attribue les biens de son mari défunt à Marie Dorothée Knaus par son jugement du 20 août 1763

1763 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 418-v
Extractus aus eines ehrsamen Kleinen raths memoriali – auf ansuchen Fr. Maria Dorothea Rheinthalerin geb. Knaußin, entschlagung der mass
Aus eines ehrsamen Kleinen raths memoriali de A° 1763, Samstag den 20. augusti
weÿl. H. Friedrich Rheinthaler gewestenen perruckenmachers verlassenschafft betreffend, Michels nomine deßen wittwe Maria Dorothea Rheinthalerin geb. Knaußin beÿ H. Not. Hüttel producirten inventarium

Marie Dorothée Knaus hypothèque la maison au profit du mineur Frédéric Charles Kuhff

1763 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 417
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Not. Hütel
in gegensein H. Johannes Kuhff sen: des handelsmanns innahmen seines Sohns Friedrich Carl Kuhff des ledigen kellers – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis jenseit der schindbruck gegen dem Raaben hinüber, einseit neben en Wittmerischen erben, anderseit neben H. Thomas Wachter dem banquier, hinten auff die Preusch

Marie Dorothée Knaus meurt en 1791 après avoir institué pour ses légataires les enfants issus du cordeur de bois Jean Mæhn et de sa femme Barbe Donnenwürth. La succession s’élève à 1 007 livres
1791 (2.11.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 355 (16)
Inventarium über Weÿl. Fraun Dorothea Reinthaler geborner Knauß, auch weÿl. Johann Friderich Reinthaler des gewesenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1792. – nach ihrem den 27. Octobris 1791 erfolgten Absterben hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der Defunctæ hiernächst ordentlich benamster Testaments Erben (…) So geschehen und angefangen allhier zu Straßburg in dem Evangelischen Wÿsenhauß auf Mitwoch den 2.ten Novembris im Jahr 1791.
Denominatio hæredum. Die Defuncta hat zufolg des 7.ten Pucctens ihres errichteten und hernach abschriftlich eingetragenen Testamenti nuncupativi Zu Erben ernennt und eingesetzt, Johannes Mähn, des burgers und Holzlegers dahier, mit Fraun Barbara gebohrner Donnenwürth ehelich erzeugte Kinder, als, 1.mo Johannes Mähn, so 19 Jahr alt, 2.do Barbaram Mähn 16 Jahr alt, 3.tio Martin Mähn 14 Jahr alt, 4.to Catharinam Mähn, so 10 Jahr alt, Welche nebst ihren Eltern beÿ dieser Inventur samtlich zugegen geweßen, Wobeÿ dem Johannes Mähn Vorgedachter Erben Vatter beditten worden gleich nach gescheher Inventur einen Vormund ordnungsmäßig ernennen zu laßen woraufhin auch Zufolg Procès verbal vom Herrn Friedens richter des Vierten Gerichts Bezircks der hiesigen gemeinde sub dato 10. 9.bris 1791. errichtet, zum Vogt Vorged. Erben würcklich erwählet und ernanndt worden Herr Johann Georg Mähn der ohlmüller dahier
Copia Testamenti nuncupativi – persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehr und tugendsame Frau Dorothea Reinthaler gebohrne Knauß, weiland Hn Joh: Friderich Reinthaler im Leben gewesenen Perruckenmachers und burgers allhier längst seel. hinterbliebene Wittib, aus Verleihung gottlicher Gnaden gehend und stehenden Leibs, auch guten richtigen Sinnen und Verstandts (…) Und ist diser actus ohnunterbrochen Zugegangen und beschehen allhier Zu Straßburg in Mein des Notarii in Frauen Rathherrn Becke oben an der Kleinen Gewerbs laib gelegenen behaußung auf dem 2.ten Stock inhabenden Wohnung derer vordern Stuben mit den Fenstern auf den Gartners Marckt und theils gegen der großen Gewerbs laub aussehend auf Mitwoch den 21.ten Monaths tag im Jahr 1787. Nachmittags Zwischen Zweÿ, dreÿ und Vier Uhren, Johann Sebastian Mayer Notarius juratus
Sa. haußraths 769 livres, Sa. Silbers 46, baarschafft 192, Summa summarum 1007 lb – Davon ist aber in abzug zu bringen, Nemlich vor Inventir: Enregistrement: und andere dergleichen Kösten 72 lb, Nach deren Abzug 935 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 935 livres
acp 7 (14) f° 142 du 24 janvier 1792

Marie Dorothée Knaus veuve de Frédéric Reinthaler vend la maison 2 225 livres au vitrier Jacques Frédéric von Zabern

1764 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 400
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Sattler sen: des sattlers
in gegensein Jacob Friedrich von Zabern des glaßers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Schindbruck gegen der gastherberg zum raaben, einseit neben weÿl. Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib und erben, anderseit neben Friedrich Kuntz dem schuhmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro tam active quam passive entschlagen worden – um 475 pfund verhafftet, geschehen um 1750 pfund

Les Quinze autorisent Jacques Frédéric von Zabern à faire son chef d’œuvre bien que ses années d’épreuve ne soient pas terminées
1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Jacob Friedrich von Zabern Ca. Meisterschafft der Glaßer [registre lacunaire]
(p. 442) Sambstags d. 10. Septembris 1763. – Bescheid
In Sachen Jacob Friedrich von Zabern, des ledigen Glasers Von hier, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Glaßer Obermeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterthänige Implorationsschrifft mit beÿl. Sub Lit A juncto petito Wir geruheten, den Imploranten von den übrigen anderthalb Muthjahren Zu dispensiren, einfolglich ihme Zu erlauben, das Meisterstück sogleich Zu verfertigen, Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitte in Rechten Zu erkennen und aus zusprechen, daß der Implorant mit seinem Wieder artickel laufenden petito ab: und an dieselbe Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auf all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen ist der Hh. Depp: abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und Erlag 1. lb 10 ß d pro dispensatione Zwischen Löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar Von dem artickel die Muthjahr betreffend dergestalt zu Dispensiren, daß er biß anfang Künfftigen jahrs Zu dem Meisterstück der glaßer Zu admittiren seÿe.

Jacques Frédéric von Zabern est admis au Corps des vitriers le 14 juin 1764
1764, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(p. 255) Donnerstags den 14. Junÿ – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Jacob Friderich Von Zabern der leedige Glaßer Johann Daniel Von Zabern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier ehelicher Sohn, prod. Stallschein vom 23. Januarÿ 1764. bitt Ihne Vor ein Leibzünfftig auf und anzunehmen.
Erk. willfahrt dt. 1. lb 11 ß 8 d, jur: eod.

Fils du batelier Jean Daniel von Zabern, Jacques Frédéric von Zabern épouse en juin 1764 Marie Salomé Vogt, fille du fourbisseur Jean Jacques Vogt : contrat de mariage, célébration
1764 (20.6.), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 42
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Jacob Friderich von Zabern, der Leedige Glaßer und burger allhier, weÿl. Herrn Johann Daniel von Zabern, gewesenen Schiffmanns und Burgers dahier mit Frauen Catharina gebohrner Diemerin seiner hinterlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem, Sodann
Jungfrau Maria Salome Vogtin, Herr Johann Jacob Vogt des Schwerdtfegers und burgers dahier mit Fr. Catharinä Margarethä gebohrner Hattin ehelich erzeugte Tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Mittwoch den 20.ten Junii Anno 1764. [unterzeichnet] Jacob Friederich von Zabern als Hochzeiter, Maria Salome Vogtin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 22-v, n° 47)
1764 Mittwochs den 25. heumonath sind nach ordentlich geschehen ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Jacob Friderich von Zabern, der ledige glaßer und burger alhier, weÿland Johann Daniel von Zabern gewesten schiffmanns und burgers alhier und Frauen Catharina gebohrner Diemerin deßen hinterlassener wittib ehelicher Sohn, und Jungfer Maria Salome H. Johann Jacob Vogt des langmeßerschmidts und burgers alhier, und Frauen Catharina Margaretha, gebohrner Hattin eheliche tochter, unter assistentz Jacob Friederich von Zabern, als hochzeiter, Maria Salome Vogtin als Hochzeiterin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 2 025 livres, ceux de la femme à 834 livres.
1764 (12.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1405) n° 89-a
Inventarium über des Ehren und Vorachtbaren H. Jacob Friderich von Zabern, des Glaßers und der Ehren: und tugendsahmen Frn. Mariä Salome gebohrner Vogtin, beeder Eheleute und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1764. – nach besag deroselben vor mir dem dißortigen Not° d. 20. Junii jüngst mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio einander vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in persönlicher Gegenwart H. Joh: Jacob Vogt, des Schwerdtfegers und burgers alhier, der Ehefr. Herrn Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers, auf Montag den 12.ten Novembris Anno 1764.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem berg beim Raben gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbruck, gegen der Gastherberg Zum Raben, einseit neben Weÿland Herrn Philipp Wittmar, gewesenen Perucquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Friderich Kuntz, des Schumacher, und hinten auf die Preusch stoßend, so außer 1 lb. d. bodenzinß welchen man jährlichen alhießiger Löblicher Statt Pfenningthurn Zureichen schuldig, und denen hernach beschriebenen darauf hafftenden Passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, und wird diese behaußung hier ohnpræjudicirlichen in Auswurf gebrcht vor und um die Summ von 2475. lb. Hierüber besagt ein in allhießiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff d.d. 18. Junii 1764. mit deroselben vorgedrucktem größern Insiegel verwahrt, krafft deßen erhellet daß der Ehemann deise Behaußung von Fr. Maria Dorothea gebohrner Knaußin, weÿl. Friderich Rheinthaler gewesenen Perruquenmachers und burgers alhier hinterbliebener Wittib käufflichen ane sich gebracht hat.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens. Sa. hausraths 172, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 41, Sa. goldenen Geschmeids 30, Sa. Baarschafft 473, Sa. Antheils ane Pfenningzinß hauptgüter166, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2475, Sa. Antheils ane Schulden 12, Summa summarum 3372 lb – Schulden 1475, Dazugelegt die Helffte ane denen Haussteuren 128 lb, solchemnach belaufft sich des Ehemanns völlig vor ohnverändert in die Ehe gebracht Gut, 2025 lb
Endlichen wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 203, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 80, Sa. baarschafft 520, Summa summarum 834 lb – Haussteuren 256 lb

Le Corps des peintres fait grief à Jacques Frédéric von Zabern de pratiquer leur métier en peignant des fenêtres. L’affaire ajournée pour plus ample informé n’a pas de suite
1768, Protocole de la tribu de l’Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
(p. 42) Freÿtags den 12. febr: 1768 – E: Löbl. Corps Ctra Jacob Friderich von Zabern Glaßer
Es Löbl. Corps Hr. Ober Meister stehet Vor und Clagt wieder Hn Jacob Friderich von Zabern den Glaßer und burgern allhier daß Er Ihnen Eingriff in Ihrer profession thue, maßen Er Fenster rahmen anstreiche welches wieder Ordnung bitt Abstraffung ref: Exp:
Ille ist der Anklag nicht geständig Er habe wohl einige Rahmen angestrichen, es waren aber seine eigene Zu seinen Vorfenstern gehörige Rahmen Vor andere Persohnen aber habe Er niemahls dergleichen Arbeit Verfertigt, bät abs: ref: Exp:
Erkandt seÿe die Sache biß Zu beßerem beweiß aus Zu sehen, reservatis Expensis

Marie Salomé Vogt meurt en octobre 1775 en délaissant quatre enfants dont l’un est mort peu après elle. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 913 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 302 livres, le passif à 1 878 livres

1776 (18.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1422) n° 384
Inventarium über Weiland Frauen Mariä Salome gebohrner Vogtin, H. Jacob Friderich von Zabern des Glasers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1776. – nach ihrem den 3.ten Octobris 1775. aus der Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zwischen hat. Welche Verlaßenschafft sowol auf Ansuchen gemelten hinterbliebenen Wittibers, als auch H. Johann Friderich Fritz des Silberarbeiters und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts, der gleich nach diesem Eingang benamstern Kinder und rben inventirt – So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 18. Januarii 1776.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu ihren einigen Erben hinterlaßen, 1° Jacob Friderich so ohngefehr 10. Jahr alt worden, aber bald nach seiner Frau Mutter ebenfalls das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, 2.do Johann Sebastian, so bald 5 Jahr am leben, 3° Carl Heinrich, so 2 Jahr erreichet und 4° Carolinam Salome so 4 Monat am leben, alle vier der Verstorbenen mit Eingangs gedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Kinder und Erben, Vor welche Eingangs gemelter Hr Fritz der Silber-Arbeiter und burger allhier als deroselben geordnet und geschwornener Vogt hiebeÿ persönlich zugegen gewesen und ihr Interesse besorget hat

In einer alhier zu Straßburg ane dem Berg beÿm Raben gelegenen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthum ane einer Behausung. (W et T.) Nemlich eine behausung und hoffestatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit, gelegen alhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbruck, gegen der Gastherberg Zum Raben, einseit neben weiland Philipp Wittmar, gewesener Perruquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben Friderich Kuntz dem Schuemacher und hinten auf die Preusch stosend, so auser 1 lb d bodenzinß welchen man Jährlichen alhiesiger Stadt Pfenningthurn zu reichen schuldig und denen hernach beschriebenen darauf haftenden Passiv-Capitalien freÿ ledig und eigen. Solche wurde durch (die Werckmeistere) vermög ihres zu dem Concept gelieferten Abschatzung-Zeduls vom 22.sten Novembris 1775. angeschlagen vor 900. lb. Davon ist aber obgedachter bodenzinß von 1 lb d abzuziehen, Welcher Zu doppeltem Capital gerehnet antrifft 50. Nach deßen abzug verbleibt an obiger Æstimation annoch übrig 850. Hierüber besagt ein in allhiesiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamentener Kaufbrief de dato 18.ten Junii 1764. mit deroselben vorgetrucktem grösern Insiegel verwahrt, kraft deßen erhellet daß der Wittiber diese behausung von Fr. Maria Dorothea gebohrner Krausin weiland Friedrich Rheinthaler gewes. Perruquenmachers und burgers alhier hinterbliebener Wittib käuflich an sich gebracht hat.
(f° 14) Ergäntzung dem Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög des über beeder im Leben gewesener Ehepersohnen einander in dem Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium Zimmer den 12. Novembris 1764 errichteten Inventarii
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, den 20.sten Junii 1764. vor mir Notario Zimmer mit einander auffgerichtet
Copia des von der Verstorbenen vor mit Notario Zimmer den 5.ten Januarii 1770 mündlich ausgesprochenen Codicillt
Des Erben unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 14, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung (731, Abzug 3, restirt) 728, Summa summarum 913 lb
Dießemnach wird auch sowohl des Wittibers unverändert als auch das theilbare Gut und Zwar unter einem titul als in sein des Wittibers Nahrung gehörig, beschrieben, masen der Kinder und Erben geordneter Vogt auf die theilbare Massa tam active quam passive zu renunciren willens ist, Sa. haußraths 229, Sa. Werckzeugs und Waar zur Glaser Profession gehörig 122, Sa. leerer Faß 5, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20, Sa. golderner Ring und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 850, Sa. Schulden 66, Summa summarum 1302 lb – Schulden 1878 lb, Compensando 576 lb
Stall Summ 337 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen allhier zu Straßburg Mittwoch den 20. Junii Anno 1764, Zimmer, Notarius
Copia Codicilli – persönlich kommen und erschienen Frau Maria Salome gebohrne Vogtin Herrn Jacob Friderich von Zabern des Glasermeisters und burgers dahier Eheliebstin, durch die Gnade Gottes aufrecht Gesund gehend und stehenden Leibes (…) Freÿtag den 5. Januarii Anno 1767, Zimmer Notarius
Abschatzung Vom 22.ten 9.bre 1775. Auff begeren herr jacob friderich Von Zabern dem glaßer ist Eine behausung alhier in der statt straßburg an der schönbruck gelegen Ein seÿts neben der frau wittmeren wittib andrer seÿts neben Meister Kuntz dem schumacher und hinden auff die breusch stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einer glassers werckstatt ferner in Etlichen stuben Kammeren und Eine Kuchen darüber ist der dachstuhl mit breid zigel belegt hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen werck Meister und Vorhero gewester besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend acht Hundert gulden, [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr des Münsters, Kaltner WMr.

Jacques Frédéric von Zabern meurt en janvier 1786 en délaissant deux fils. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 181 livres, le passif à 810 livres.

1786 (11.2.), Not. Zimmer (6 E 41, 1436) n° 718
Inventarium über Weiland H. Jacob Friedrich von Zabern des gewesenen Glasermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1786
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen Vermögens, so Hr Jacob Friderich von Zabern der gewesene Glasermeister und Burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 21. Januarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hinntritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft Auf Ansuchen H. Joh: Friderich Schmidt des Zuckerbecks und Burgers alhier der gleich nach diesem Eingang gemelten beeden minorennen Kinder und Erben geordneten Vogts inventirt, durch denselben und Rosina Steurin die Dienstmagd von Buchsweiler (geäugt und gezeigt). So geschehen alhier Zu Straßburg den 11. Februarii Anni 1786.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu seinen einigen Beneficial Erben hinterlaßen benantlich 1° Johann Sebastian von Zabern, so bald 15. Jahr alt, 2° Carl Heinrich von Zabern, so bald 13 Jahr alt, Bede sein des Verstorbenen mit Weiland Frauen Maria Salome gebohrner Vogtin seiner gewesenen Ehefrau ehelich erzeugte Kinder. Deren geordnet und geschworener Vogt ist Herr Johann Friedrich Schmidt der Zuckerbeck Burger alhier

In einer alhier Zu Straßburg ohnfern der Schindbruck und gegen dem Posthaus über gelegenen und hernach beschriebenen eigenthümlichen behausung befunden worden wie folgt
(f° 16-v) Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weitern Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben, eins. neben weiland Philipp Wittmar gewesenen Perruquenmachers Wittib und Erben, anderseit neben H. Rathh. Friderich Kunz dem Schumacher und hinten auff die Preusch stosend, so außer 1. lb d bodenzinß, welcher man jährlich alhiesiger Stadt Pfenningthurn Zu reichen schuldig und außer dem hernach beschriebenen darauf haftenden Capital freÿ ledig eigen. Solche ist beÿ weiland Fraun Mariæ Salome von Zabern gebohrner Vogtin sein des Verstorbenen gewesener Ehefrau Verlaßenschafft Inventur durch mich Notarium in Anno 1776. vorgenommen von Seiten der geschwornen Herren Schätzern dieser Stadt zufolg deroselben Abschatzungs Zeduls vom 22.ten Novembris 1775. angeschlagen und mit Genehmhaltung der wohlverordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls dabei gelaßen worden pro 900. lb. Hievon ist aber obgedachter bodenzinß von 1 lb abzuziehen, welcher zu doppeltem Capital à 4 pro C° gerechnet, antrift 50. Nach deßen Abzug verbleibt ane berührtem Anschlag annoch übrig 850. Hierüber besagt ein in alhiesiger CC Stub gefertigter teutsches pergamenten Kaufbrief de dato 18.t Junii 1764. mit deroselben vorgedrucktem grösern Insiegel verwahrt, kraft deßen erhellet, daß der Wittiber diese behaußung von Frauen Maria Dorothea gebohrner Knausin, weiland Friderich Rheinthaler gewesenen Perruquenmachers und burgers alhie hinterbliebener Wittib käuflich an sich gebracht hat.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 311, Sa. Werckzeug und Waar Zur Glaser Profession 107, Sa. Wein und leerer Faß 31, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 22, Sa. goldener Ring und dergleichen geschmeids 17, Sa. Baarschafft 1485, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 850, Sa. Schulden 355, Summa summarum 3181 lb – Schulden 810, Nach deren Abzug 2370 lb – Stall Summ 885 lb

Le tuteur des enfants de Jacques Frédéric von Zabern loue la maison au maître vitrier Jean Philippe Rœderer et à sa femme Anne Dorothée Scholl

1786 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 135
H. Johann Friedrich Schmidt der zuckerbecker als geordneter vogt Jacob Friedrich von Zabern der glaßermeisters zweÿer minderjährigen kinder
in gegensein H. Johann Philipp Roëderer des glaßermeisters und Annæ Dorotheæ geb. Schollin unter assistentz H. Georg Friedrich Albrecht des vöchhändlers und H. Johann Friedrich Bruder des pergamenters
lehnungs weiße, die sothanen kindern eigenthümlich zuständig nächst der schindbruck gegen der wirths behausung zum Raben über gelegene gantze behausung ein einiges cammer im vierten stock, deren außicht auff das waßer worinnen verschiedenen denen curanden zuständigen werckzeug lieget ausgenohmen, mit meubles und effecten, einseit neben H. exsenator Kuntz dem schuhmacher, anderseit neben der verwittibten Fr. Wittmännin, hinten auff die Preusch – auff 9 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Mariæ verkündigung anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 250 gulden

Le tuteur Jean Frédéric Schmidt rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses pupilles
1788 (1.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1453) n° 146
Rechnung Mein Johann Friedrich Schmidt, des Zukerbek und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weiland H. Jacob Friedrich von Zabern, des gewesenen Glaser-Meisters und burgers alhier, mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrner Vogtin, deßen längst verstorbener Ehefrau, ehelich erzeugt und noch lebender 2.er minderjähriger Söhne, benandlich 1° Johann Sebastian und 2° Carl Heinrich von Zabern, inhaltend was ich der Vogt seit dem 25.sten Januarii 1786. als dem tag meiner Ernennung, bis den 1.sten Aprilis 1788. vor diese meine Curanden eingenommen und ausgegeben, auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dieser Vogtei.

La maison revient ensuite au vitrier Jean Sébastien von Zabern dont le début et la fin de l’apprentissage sont enregistrés en même temps le 15 avril 1788.

1788, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 686) Dienstags d. 15.ten Aprilis 1788. – Eingeschriebener und Außgethaner Lehrjung
Hr. Joh: Friderich Schmid, der Zuckerbeck und burger allhier, als Vogt Johann Sebastian von Zabern, weiland Jacob Friderich Von Zabern, geweßenen Glaßer meisters und burgers allhier hinterlaßenen ehelichen Sohns, stehet Vor und bittet erstgedachten seinen Vogtssohn als seinen Meisters sohn in die Lehr einzuschreiben, aber auch sogleich wieder daraus auzuthun.
Erkanndt, Willfahrt, dt. 15 ß Einschreibgebühr und 3 ß für das Frindlinghauß, ferner 2. fl. Austhuungs: Gebühr und 5 ß für das Frindlinghauß

Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner, fille de maçon
1796 (17 ventose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis N° 916, Altes N° 393-a
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Sebastian Zabern, leediger Glasser, weiland des Burgers Jacob Friderich Zabern, gewesenen Glassers alhier, mit auch weiland Maria Salome, gebohrne Vogt ehelich erzeugter großjähriger Sohn, an einem theil
sodann die Burgerin Catharina Magdalena Hüttner, weiland des burgers Georg Friderich Hüttner geweßenen Maurer und Steinhauers alhier mit auch weiland Maria Dorothea gebohrner Hurstel ehelich erzeugte großjährige Tochter, beÿständlich ihres Vatters, burgers Johann Conrad Hüttners Müllers in der Ruprechtsau, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Ventose im vierten Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Sebastian Zabern, Catharina Magdalena Hüttnerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 169 du 26 vent. 4 – revenu industriel 112

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 5 748 livres tournois, ceux de la femme à 1 339 livres tournois.

1796 (19 fruct. 4), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 1016, altes 626
Inventarium über burgers Johann Sebastian Zabern Glassers und burgerin Catharina Magdalena geb. Hüttner einander für unverändert in den Ehestand gebrachten Vermögens, in ihrer mit einander am 18. Ventose jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht und vor mir den tag vorher errichteten Eheberedung
in der dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behaußung
(f° 10 v) Eigenthum ane ener behaußung und Anteil ane einem Metzigbanck. (M.) Neml. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raben mit N° 94 bezeichnet 1.s neben N. Kamm gewes. Perruq. Wittib, 2.s neben br Johann Michael Osterrieth rechtsgelehrten alhier, hinten auf die Preusch stosend, wovon man ehedem 4 lb ane bodenzinß der alhies. Gemeind jährlich entrichtet hat, Worüber Kfbrf. C.C. Stub errichtet de dato 18. Junÿ 1764.
(F.) Ein 5° theil vor ohnvertheilt ane einem Metzigbanck unter der grosen Metzig gegen der thür am Schlaghauß 1.s neben Christoph Kohler dem Metzger, 2.s neben einem der hiesigen gemeinde zugehörden Metzigbanck gegen de ehemaligen Accisstübel über, hinten auf die Maur stosend, mit N° 32 bezeichnet, davon gibt man jährlich der Gemeinde 1 lb 10 s bodenzinß, Über den völligen Metzigbanck besagt ein Ganthkfbr. ded. 25. Januarÿ 1758, die übrige vier 5.te theil sind ihr der Ehefrauen 4 Schwestern als Miterbinnen an ihrer Elterlichen Verl. v. unvertheilt eigenthümlich gebührig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns vor unverändert in die Ehe gebrachten Vermögen, hausrath 1916 li, Werckzeug 85 li, silbers 51 li, Pfenningzinß hauptgüter 3400 li, Activ schuld 150 li, Summa summarum 5602 livres – haussteur 145 li, summa 5748 livres
Diesemnach wird der Ehefraun als unverändert in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben, hausrath 803 li, silbers 32 li, Golds 21 li, Metzigbanck (151), Activ schulden 337 li, Summa summarum 1194 livres – haussteur 145 li, summa 1339 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 82-v du 20 fru. 4

1817. Jean Sébastien Zabern et Catherine Madeleine Hüttner vendent la maison moyennant 12 000 francs au fabricant de crics Jean Henri Fries et à sa femme Marguerite Dorothée Hüttner

1817 (4 avril ), M° Georges Antoine Chaveheid (Bischheim, 7 E 4, 80), n° 1955
sont comparus le sieur Jean Sebastien Zabern, vitrier & Catherine Madeleine Hüttner, conjoints demeurant à Strasbourg, la femme à ce autorisée de son mari
Au sieur Jean Henri Fries, fabricant de crics & à D° Marguerite Dorothée Hüttner conjoints demeurant à Strasbourg, la femme à ce autorisée de son mari
Une Maison d’habitation à rez-de-chaussée et deux Etages avec des mansar, le devant de ladite maison batie en pierres & la partie de derrière en bois, ainsi que la dite Maison se poursuit & comporte avec fonds et bien fonds, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg vis à vis l’auberge au corbeau, quai des bateliers, d’un côté au Sr Pfitzer, de l’autre côté à la Demoiselle Osterrieth, pardevant la rue & par derrière sur la Rivière, chargée d’une Rente foncière envers la Ville de Strasbourg de quatre francs. Cette Maison est echue au Covendeur Jean Sébastien Zabern et à son frère Charles Frédéric Zabern de la succession de feu leur père Jacques Frédéric Zabern, vivant vitrier à Strasbourg suivant inventaire dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 11 février 1876, ledit Charles Frédéric Zabern étant décédé célibataire au service militaire le 11 Nivose an IV, son frère le Covendeur l’a seul hérité. La vente a été faite pour le prix de 12.000 francs

Fils du faiseur de crics Jean Henri Fries, Jean Henri Fries épouse en 1801 Dorothée Hüttner (sœur de Catherine Madeleine Hüttner)
1801 (7 fruct. 9), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 889 (2476)
Eheberedung – erschienen Br. Johann Heinrich Frieß, leediger Windenmacher alhier bs. Johann Heinrich Frieß Windenmachers alhier mit Bin. Christina Salome geb. Jundt unter Assistentz solches seines erstbesagten Vaters, als hochzeiter
und bin. Doroté Hüttner, weil. Bs. Georg Friderich hüttner gew. Maurers und auch weil. Mariæ Doroteæ geb. Hügstel erzeugte tochter beiständl. Bs. Johann Jacob Stoltz Maurers alhier ihres Schwagers als Braut
Straßburg den 7. fructidor Neun [unterzeichnet] Johann Heinrich Frieß als Hochzeiter, Margaretha dorothä Hüttner als Braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 80 F° 61 du 16 fruct. 9

Jean Henri Fries et Marguerite Dorothée Hüttner louent la maison au pharmacien Henri Ignace Marie Louis Legrand (qui doit quitter sa maison expropriée à l’entrée de la rue des Bouchers)

1841 (24.3.), Strasbourg 11 (34), Me Keller n° 1350
Bail – furent présens, le Sr Jean Henri Fries fabricant de crics & De Marguerite Dorothée Hüttner sa femme de lui autorisée demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes donné à titre de bail à loyer pour 3 ou 6 ans au Choix du preneur ci après nommé
à M. Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien demeurant à Strasbourg
Une maison composée d’un rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, d’un côté le Sr hartschmitt, de l’autre la veuve Pfitzer (…)
sous les charges, clauses et conditions suivantes 1° Sera le preneur tenu de faire à ses frais tous les changemens & embellissement qu’il jugera convenables pour sa commodité & pour l’installation de sa pharmacie et d’abandonner ladite maison à la fin du bail avec lesdits changements sans que les bailleurs soient astreints à aucune indemnité pour mieux value causée à l’immeuble par suite des changements & améliorations (…) 5° Le bail est fait moyennant un loyer annuel de 1500 francs
acp 286 (3 Q 30 001) f° 20-v

Marguerite Dorothée Hüttner meurt en délaissant une fille Dorothée Henriette épouse du serrurier Frédéric Hansmetzger et les deux enfants de son fils défunt Charles Auguste Fries

1843 (29. 7.br), Strasbourg 8 (66), Me Zeyssolff n° 1868
Inventaire de la succession de feue Dame Marguerite Dorothée Hüttner, vivante épouse de M. Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics à Strasbourg, y décédée le 26 avril 1843
L’an 1843, Vendredi le 29 septembre, en la maison mortuaire à deux heures de relevée, à la requête et en présence de 1° Mr Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté qui a existé entre lui et feue De Marguerite Dorothée Hüttner, son épouse, et en raison des avantages de survie qu’elle lui a assurée par leur Contrat de mariage ci après analysé
2° Mdme Dorothé Henriette Fries, épouse dûment assistée et autorisée de M. Frédéric Hansmetzger, serrurier mécanicien, présent demeurant ensemble et domiciliée en ladite ville, 3. De Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu le sieur Charles Auguste Fries, vivant fabricant de crics à Strasbourg om elle demeure et est domiciliée, agissant en qualité de mère et tutrice légale de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses deux enfants mineurs issus de son légitime mariage avec son époux défunt, En présence de Mr Jean Jacques Metz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs. Lesdits De Hansmetzger et mineurs Fries habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de De Marguerite Dorothée Huttner leur mère et grand-mère respective (…) décédée le 26 avril dernier en sa demeure à Strasbourg rue Ste Barbe N° 2

Immeuble. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, vis à vis l’hôtel du Corbeau, d’un côté Mr Hartschmidt confiseur, de l’autre la veuve Pfister, par devant la rue, parderrière l’Ill. Acquis par les époux Fries du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier et Catherine Madeleine Hüttner conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Chaveheid, Notaire à Bischheim au Saum le 4 août 1817, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 97 N° 76 à charge d’une inscription d’office au Volume 116 N° 129. Cette acquisition a été faite moyennant la somme de 12.000 francs dont les époux Fries se sont libérés envers les créanciers délégués suivant deux quittances reçues par M° Schreider, Notaire à Strasbourg les 2 et 27 janvier 1830. Cette maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union.
Cette maison est louée à M. Henri Ignace Marie Louis Legrand, pharmacien demeurant à Strasbourg pour 3 ou 6 ans à commencer du 24 juin 1841 moyennant un loyer annuel de 1500 francs suivant bail passé devant M° Keller Notaire en cette ville le 24 mars 1841
acp 314 (3 Q 30 029) f° 75-v du 9.10. – Ladite succession se compose d’un mobilier estimé 529, de créancess de la communauté montant à 4109 et d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94
acp 314 (3 Q 30 029) f° 78 du 10.10. – Continuation en trois vacations (7 octobre), contrat de mariage reçu Me Stoeber le 7 fructidor an 9
Communauté. aactif 34.639, La masse passice se compose 1° des reprises de la défunte s’élevant à 1500, 2° et de celles du veuf montant à 5463, reste en communauté 27.675, dont moitié à la succession fait 13.837
Le remploi que les mineurs Fries ont à faire a la succession s’élèvent à 500. Ceux que la De Hansmetzger a à faire s’élève à 575 francs
Succession, l’actif s’élève à 17.475. Cette succession est grevée d’un usufruit au profit du veuf aux termes du susdit contrat de mariage
Les héritiers déclarent au dit inventaire s’être partagé la garde robe de la défunte

Jean Henri Fries prolonge le bail consenti à Henri Ignace Marie Louis Legrand

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 97 (31 596) f° 84 du 23. Xbr
ssp du 15. Xbre 1846 – Prolongation de bail
Entre les soussignés Jean Henri Fries fabricant de crics à Strasbourg agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme se portant fort des héritiers de Marguerite Dorothée Huttner sa défunte épouse
et Henri Ignace Marie Louis Legrand Pharmacien à Strasbourg d’autre part, a été fait ce qui suit
Suivant acte passé devant M° Keller Nre à Strasbourg le 24 mars 1841, enregistré le 30 mars 1841 f° 101 le Sr Fries et sa défunte femme ont donné à titre de bail à loyer pour trois ou six ans une maison composée d’un rez de chaussée et deux étages sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94. Ce bail atteignant sa fin au 24 juin 1847, les parties d’un commun accord, Mr Fries au dit nom, ont résolu de proroger d’un an à partir du 24 juin prochain le bail dont il vient d’être question mais sans déroger ni modifier en rien les stipulations et prix y contenus, le tout devant être exécuté et payé comme il est dit en l’acte reçu Keller préallégué, lequel porte un canon annuel de 1500 francs. Fait en double à Strasbourg le 15 Xbre 1846.

Henri Fries loue une partie de la maison au charpentier Auguste Brochet

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 103 (3 Q 31 602) f° 28-v du 13.6.
ssp du 10 mai 1848 – Bail ainsi conçu. Henri Fries propriétaire à Strasbourg d’une part
Et Auguste Brochet fils charpentier à Strasbourg d’autre part a été convenu ce qui suit.
Mr Fries donne au Sr Brochet fils à titre de bail pour huit années consécutives dans sa propriété sise en cour Place du Corbeau n° 94,
1) le rez de chaussée et la cave entière sur le devant de la maison,
2) la moitié de la cave de derrière,
3) tout le second étage,
4) deux chambres dans les Mansardes
Le présent bail est fait sous les conditions suivantes. Mr Fries se charge de toutes les réparations pendant la durée du bail. Mr Fries d’engage à mettre dans chaque chambre un fourneau ainsi que de faire élever un âtre au rez de chaussée des dites localités. Le présent bail ne peut être résilié d’aucune manière même par la mort de l’une ou de l’autre des parties à l’exception cependant pour le cas où ladite maison dût être expropriée pour cause d’utilité publique et alors sans dommages intérêts ou indemnité quelconque. Mr Fries d’engage également à se pourvoir de la permission pour son locataire à puiser l’Eau dans le voisinage, pour que le Sr Brochet n’ait pas la difficulté tôt ou tard à cause de l’Eau dont il aura besoin. Le présent bail est fait pour et moyennant un loyer annuel de 700 francs
Le présent bail commencera au 24 juin 1848 pour finira en 1856.

Jean Henri Fries meurt en janvier 1851. La maison reste indivise entre les héritiers lors de la liquidation

1851 (15.1.), Not. Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de feu Jean Henri Fries ancien fabricant de crics à Strasbourg où il est décédé le 10 janvier 1851, à la requête de 1) Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger serrurier mécanicien à Strasbourg, 2) de Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses deux enfants issus de sondit mariage, tous enfants et petits enfants du défunt.
acp 398 (3 Q 30 113) f° 2 du 16.1. (succession déclarée le 10 janvier 1851 n° 500) Il dépend de ladite succession 1° Un mobilier estimé 174 francs, 2° garde robe 86 francs
acp 398 (3 Q 30 113) f° 79-v du 12.2. (vacation du 7 février) Immeubles, maison à Strasbourg quai des bateliers N° 94 Louée de bail
Créances 4838, Rentes à 5 p. % sur le grand livre 30, Argent comptant 165
Passif 271
acp 399 (3 Q 30 114) f° 32 du 4.3. (vacation du 27 février) Il dépend de ladite succession le quart des biens par lui hérités dans la succession d’Elisabeth Fries épouse de Jacques Rasp, propriétaire à Strasbourg, laquelle succession est décrite dans un inventaire reçu Lauth les 29 et 30 octobre, 19, 21, 23, 24, 27, 28 et 31 décembre 1850, 2, 3, 4, 6 et 7 janvier 1851, lequel quart s’élève à la somme de 7366 francs

1851 (9.4.), Not. Zeyssolff (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession délaissée par Jean Henri Fries ancien fabricant de crics et Marguerite Dorothée Huttner conjoints décédés à Strasbourg, entre Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger serrurier mécanicien à Strasbourg, et Marie Elisabeth Schweitzer veuve de feu Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice légale de Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries ses enfants mineurs procréés de son mariage avec feu son époux
acp 399 (3 Q 30 114) f° 151-v du 12.4. (succession déclarée le 12 avril 1851 n° 500)
La masse à partager purement mobilière s’élevant à la somme de 6244 francs, dont à déduire la somme de 293 francs à titre d’égalisation suivant partage reçu Zeyssolff le 29 septembre 1843. Reste à partager 5950 (…)
Il reste dans l’indivision 1) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94
2) l’héritage recueilli par feu le Sr Fries dans la succession de Marie Elisabeth Fries épouse de Philippe Jacques Rasp propriétaire à Strasbourg

La moitié de la maison revient à Dorothée Henriette Fries qui épouse en 1836 le serrurier Frédéric Hansmetzger

1836 (25.1.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5516
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Frédéric Hansmetzger, serrurier fils de feu Jacques Hansmetzger, caffetier, et Sophie Salomé Wahl
Dorothée Henriette Fries majeure de Jean Henri Fries, faiseur de crics, et Marguerite Dorothée Hüttner
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 F° 2-v du 2.2.

Frédéric Hansmetzger et la veuve de Charles Auguste Fries louent une partie de la maison au charcutier Laurent Fuchs

1856, Enregistrement de Strasbourg, ssp 123 (3 Q 31 622) f° 21-v du 23.6.
Bail du 23 juin 1856 – Le Sr Frédéric Hansmetzger et Mde Elisabeth Schweitzer veuve Fries, les deux propriétaires à Strasbourg donnent à titre de bail pour trois années à partir du 24 juin 1856 pour finir à pareille époque de l’année 1859
au Sr Laurent Fuchs charcutier à Strasbourg ce acceptant
1° le rez de chaussée et la cave sur le devant, 2° la moitié de la save de derrière, 3° tout le second étage et deux chambres sur la mansarde, le tout dans leur propriété sise à Strasbourg place du Corbeau N° 94, ce bail est fait pour un loyer annuel de 700 francs, payable par trimestre. Mr Ferdinand Fuchs et Melle Joséphine Fuchs frère et sœur du dit Laurent se portent garants solidaires envers les propriétaires pour l’exécution du présent bail
Le présent bail ne peut être résilié de l’une ou de l’autre partie à l’exception du cas où ladite maison devrait être expropriée pour cause d’utilité publique et alors sans dommages intérêts ou indemnité quelconque

Dorothée Henriette Fries meurt en 1858 en délaissant une fille

1859 (31.3.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Hansmetzger, maître serrurier à Strasbourg et Dorothée Henriette Fries sa femme et de la succession de cette dernière décédée le 28 novembre 1858, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre. le 25 janvier 1836 & comme père & tuteur de Frédérique Henriette Hansmetzger sa fille
acp 477 (3 Q 30 192) f° 85 du 11.4. (succession déclarée le 28 mai 1859) Communauté, un mobilier estimé à 480
Succession, garde robe 42
acp 478 (3 Q 30 193) f° 55-v du 10.5. (vacation du 6 mai) Communauté, 3 actions du chemin de fer de l’ouest, 1 obligation du même chemin de 500 francs, 2 obligations du chemin de fer grand central de 500 chaque
livret de caisse d’épargne de 29, Un autre de 30, créances 138
Remploi dû à la succession 4882, remploi du au veuf 6220
Succession, moitié d’une maison place du Corbeau N° 47
Sa part dans la succession de Marie Elisabeth Fries vivante épouse de Philippe Jacques Rasp propriétaire à Strasbourg

Testament par lequel la défunte lègue à son mari tous les biens dont elle peut disposer
1859 (21.1) M° Zeyssolff
Dépôt du testament olographe de Dorothée Henriette Fries épouse de Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, ledit testament en date du 13 avril 1851
acp 475 (3 Q 30 190) f° 65-v du 22.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 88 du 22.1.1859
Testament du 13 avril 1851 – Je soussignée Dorothée Henriette Hansmetzger née Fries institue mon mari Frédéric Hansmetzger mon légataire universelde toute la quotité disponible à mon décès

1859 (19.5.), M° Zeyssolff
Renonciation par Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, aux avantages des dispositions de dernière volonté faits en sa faveur par Dorothée Henriette Fries par testament olographe en date de Strasbourg du 13 août 1851
acp 478 (3 Q 30 193) f° 80 du 20.5.

L’autre moitié de maison revient aux enfants du faiseur de crics Charles Auguste Fries qui épouse en 1831 Elisabeth Schweitzer originaire de Pfaffenhoffen

1831 (28.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3792
Contrat de mariage – Charles Auguste Friess, faiseur de crics, fils majeur de Jean Friess, faiseur de crics, et de Dorothée Hüttner sa femme demeurant à Strasbourg d’une part
Elisabeth Schweitzer demeurante en la même villé, fille majeure de Daniel Schweitzer, tricoteur de bas, et de Jeanne Louise Schmuck sa femme demeurant à Pfaffenhoffen d’autre part
Enregistrement, acp 204 (3 Q 29 919) f° 57 du 31.5. portant réserve d’apports et des habillements et linge pour à chacun
communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé, don de survie par le futur à la future d’une somme de 600 francs
le futur se constitue en pour une valeur mobilière de 600 francs et la future en valeur mobilière une pareille somme de 600 francs

Charles Auguste Fries meurt en 1837 à la Nouvelle Orléans en délaissant deux fils
1840 (3.10.), Strasbourg 9 (78), Me Becker n° 915
Inventaire dressé après le décès de M. Charles Auguste Fries, en son vivant mécanicien et fabricant de crics à Strasbourg, décédé à la Nouvelle Orléans (Etats Unis d’Amérique du Nord) le 31 juillet 1837
L’an 1840 le samedi 3 octobre à deux heures de relevée, à la requête de Dame Elisabeth Schweitzer, veuve de M. Charles Auguste Fries en son vivant mécanicien et fabricant de crics à Strasbourg, ci présente, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté d’acquets qui a existé entre elle et feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Hickel notaire à Strasbourg le 28 mai 1831, laquelle communauté la veuve se réserves d’accepter ou de refuser ainsi que’elle avisera, 2) comme donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de feu son mari aux termes du contrat de mariage sus mentionné, 3) et encore comme tutrice légale de Henri Auguste Fries âgé de 8 ans et de Charles Emile Fries âgé de 5 ans, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu le sieur Fries, lesdits mineurs Henri Auguste Fries et Charles Emile Fries habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers dudit défunt leur père. E, présens du Sieur Jean Jacques Stotz, architecte demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur
dans une maison sise à Strasbourg place de l’Homme de Fer n° 69 où la veuve et les enfants occupent un logement à titre de locataires
Meubles de la communauté 337, deniers comptant, néant
Titres et papiers, Cote première, Contrat de mariage des époux Fries
Cote deuxième. Acte de décès du Sr Fries
Déclarations, apports constatés au contrat de mariage, à la femme 600 au mari défunt 600
Enregistrement de Strasbourg, acp 282 F° 5-v du 7.10.

Les deux fils de Charles Auguste Fries cèdent leur part de maison à leur mère Marie Elisabeth Schweitzer

1860 (23.4.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Vente par le mandataire de de 1) Henri Auguste Fries, caporal au 1° régiment de zouaves en garnison à Douern, 2) Charles Emile Fries, brigadier fourrier au 8° de dragons à Belfort
à Marie Elisabeth Schweitzer veuve de Charles Auguste Fries, vivant fabricant de crics à Strasbourg
de la moitié d’ue maison à Strasbourg quai des bateliers place du Corbeau N° 47, moyennant 10.000 francs
acp 487 (3 Q 30 202) f° 64 du 25.4.

Héritier pour moitié de sa mère, Emile Fries vend son quart de maison à Frédérique Henriette Hansmetzger, femme de Philippe Jacques Riebel (copropriétaire)

1864 (6.4.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.496
A comparu M. Jean Théodore Koerttgé clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Emile Fries, domicilié à Strasbourg, maréchal des logis-chef au 8° régiment de Dragons en garnison à Chambéry (lequel a vendu)
à Mad° Frédérique Henriette Hansmetzger, épouse dûment autorisée de M. Philippe Jacques Riebel, ci présent, employé à l’assurance mutuelle pour le département du Bas-Rhin, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourgb acquéreurs
Le quart indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 47, tenant d’un côté au sieur Hartschmidt, de l’autre au Sr Jundt par derrière à la rivière l’Ill. Deux autres quarts du même immeuble appartiennent déjà à Mad. Riebel et le dernier quart appartient à M. Henri Auguste Fries, caporal au premier Régiment des Zouaves en garnison à Coleah (Afrique) ainsi qu’on le verra ci après.
Etablissement de la propriété. La portion d’immeuble vendue appartient à M. Emile Fries pour l’avoir recueillie savoir, la moitié du quart ou un huitième dans la succession de De Marguerite Dorothée Hüttner, décédée épouse de M. Jean Henri Fries, fabricant de crics à Strasbourg, sa grand’mère dont il était héritier pour un quart, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par M° Zeyssolff, alors notaire à Strasbourg, le 29 septembre 1843. Et l’autre 8° dans la succession dudit M. Jean Henri Fries, son grand père dont il était pareillement héritier pour un quart, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par ledit M° Zeyssolff le 15 janvier 1851. M. Henri Auguste Fries, frère du vendeur a recueilli son quart dudit Immeuble dans les mêmes successions ainsi que cela résulté des mêmes Inventaires. Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, elle appartient à Mad. Riebel pour l’avoir recueillie dans la succession de De Dorothée Henriette Fries, décédée épouse de M. Frédéric Hansmetzger, serrurier à Strasbourg, sa mère dont elle était seule héritière ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de cette succession dressé par ledit M° Zeyssolff le 31 mars 1859. Ma Dame Hansmetzger née Fries avait elle même recueilli ladite moitié de maison dans les successions des époux Fries-Hüttner, ses père et mère dont elle était héritière pour moitié, ainsi que cela se trouve constaté dans les deux premiers inventaires sus allégués.
Les époux Fries-Hüttner avaient acquis ledit immeuble durant leur union du Sr Jean Sébastien Zabern vitrier et De Catherine Madeleine Hüttner, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par Me Chaveheid notaire à Bischheim le 4 août 1817 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 8 du même mois volume 97 n° 76. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 12.000 francs (…) Mad. Riebel déclare que ladite maison était grevée d’une rente foncière envers la Ville de Strasbourg mais qui a été rachetée le 4 janvier 1819 & que par arrêté préfectoral du 31 août 1829 feu M. Fries a été autorisé à réparer le revêtement inférieur de la façade de la maison donnant sur l’Ill.
Etat hypothécaire. M. Koerttgé déclare que ledit quart de maison appartient encore en toute propriété à M. Fries son mandant, que le même bien n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconque. – La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 4000 francs
acp 531 (3 Q 30 246) f° 67-v du 7.4.

Frédérique Henriette Hansmetzger épouse en 1860 l’employé d’assurances Jacques Philippe Riebel

1860 (2. Xbre), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Philippe Riebel, employé d’assurances à Strasbourg, fils de Jacques Philippe Riebel cordonnier et de Sophie Wolff d’une part
Frédérique Henriette Hansmetzger célibataire à Strasbourg, fille de Frédéric Hansmetzger, mécanicien, et de feue Henriette Fries, de Strasbourg, d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) une petite bibiothèqte estimée 400, 2) deux obligations chemin de fer d’Espagne 500, 3) quatre actions su canal de Suez 600, 4) 17 obligations du chemin de fer *man 1680, 5) créances 1305
Les apports de la future épouse consistent 1) un trousseau estimé à 2841, 2) sa part dans la succession de sa mère 1117, 3) moitié d’une maison à Strasbourg place du Corbeau N° 49, 4) la nue propriété d’une somme de 1400 francs
Mlle Hansmetzger reconnaît qu’elle a décompté avec son père son tuteur sa légitime aux valeurs mobilières de la succession de sa mère, savoir M. Hansmetzger lui a fait délivrance de meubles d’une valeur de 841, il a payé pour droits de mutation 458 (total) 1399, il lui reste devoir ci 1117 (total) 2417
Donation réciproque par les futurs au survivant de l’usufruit de toute sa succession réductible de moitié en cas d’existence d’enfant
acp 494 (3 Q 30 209) f° 23-v du 11. Xbre

Henri Auguste Fries vend son quart indivis à Moïse Bloch

1864 (18.5.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew n° 984
A comparu Mr Henri Auguste Fries, ouvrier militaire célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu
à M. Moïse Bloch, négociant demeurant et domicilié en ladite ville, présent et acceptant
Le quart indivis d’une maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai des bateliers ou place du corbeau n° 47 autrefois N° 94, vis à vis l’ancien hôtel du corbeau, d’un côté le sieur Hartschmidt, de l’autre le Sr Pfister, devant la rue & derrière l’Ill. Les trois premiers quarts de cette maison appartiennent deux quarts ou la moitié à De Frédérique Henriette Hansmetzger, épouse de M. Philippe Jacques Riebel, employé d’assurances à Strasbourg & un quart au sieur Charles Emile Fries, frère du vendeur, maréchal des logis-chef au 8° régiment de dragons en garnison à Chambéry ou à son ayant droit.
Etablissement de la propriété. Feus M. Jean Henri Fries, ancien fabricant de crics & De Marguerite Dorothée Hüttner, décédés époux à Strasbourg, grands père et mère des vendeurs, avaient fait l’acquisition du dit immeuble du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier & De Catherine Madeleine Hüttner, époux à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Chaveheid, lors notaire à Bischheim au Saum, le 4 août 1817 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois volume 97 n° 76. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 12.000 francs (…) Les anciens titres sont deux contrats de vente passés à la cidevant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg les 2 mai 1732 & 18 juin 1764.
Le sieur Fries vendeur & son frère susnommé étaient devenus propriétaires e la moitié de la maison vendue en qualité d’héritiers ensemble pour moitié des dits époux Fries leurs aïeuls, ainsi que cette qualité est constatée 1° par l’inventaire de la succession de la femme Fries née Hüttner, dressé par M° Zeyssolff prédécesseur de M° Loew soussigné & son collègue le 29 septembre 1843, 2° par l’inventaire de la succession su sieur Fries dressé par le même Notaire & son collègue le 15 janvier 1851. Mesdits sieurs Fries avaient vendu ladite moitié à De Marie Elisabeth Schweitzer leur mère veuve du sieur Charles Auguste Fries vivant fabricant de crics à Strasbourg en vertu d’un contrat portant quittance du prix passé devant M° Zeyssolff susnommé & son collègue le 23 avril 1860, enregistré & transcrit le premier mai suivant vol. 812 N° 43. Mais ils sont redevenus propriétaires de ladite moitié par suite du décès de leur mère dont ils sont les uniques héritiers, décès arrivé à Strasbourg le 2 avril 1863, le tout ainsi déclaré – Prix, 4000 francs
acp 532 (3 Q 30 247) f° 96-v du 19.5.

Philippe Jacques Riebel et Frédérique Henriette Hansmetzger hypothèquent les trois quarts de la maison qui leur appartiennent au profit de l’épicier Georges Maykiechel

1867 (4.3.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric) rempl. par Charles Victor Holtzapffel
Obligation – par devant M° Charles Victor Holtzapffel et son collègue notaires à Strasbourg soussignée, M° Holtzapffel commis à l’effet de recevoir pendant la vacance les actes de l’étude de feu M° Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg suivant ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de cette ville en date du 18 janvier 1867
Ont comparu Mr Philippe Jacques Riebel, employé à l’assurance mutuelle pour le département du Bas-Rhin et dame Frédérique Henriette Hansmetzger son épouse qu’il autorise à l’effet des par présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, rue des orfèvres 26, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Georges Maykiechel, épicier demeurant et domicilié à Strasbourg créancier ci présent et acceptant, la somme principale de 8000 francs
hypothèque, les trois quart indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 47, tenant d’un côté au Sr Hartschmidt, de l’autre au Sr Jundt et par derrière à la rivière l’Ill. Les deux quarts ou la moitié de cet immeuble appartiennent à la dame Riebel comparante pour les avoir recueillis dans la succession de dame Dorothée Henriette Fries, décédée épouse de M. Frédéric Hansmetzger serrurier à Strasbourg sa mère dont elle est la seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de cette succession dressé par M° Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 31 mars 1859. Quant au troisième quart il appartient également à la dame Riebel pour en avoir fait l’acquisition de M° Emile Fries, alors maréchal des logis chef au 8° régiment des dragons en garnison à Chambéry aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Ziller le 6 avril 1864 transcrit au bureau des hypothèques le 15 du même mois, volume 976 N° 162 (…) Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4000 francs payés des deniers de M. Auguste Rhein lampiste et plombier demeurant à Strasbourg moyennant subrogation au profit de celui-ci. Quant au dernier quart de cette maison il appartient à M. Moïse Bloch négociant demeurant à Strasbourg comme étant aux droits de M. Henri Auguste Fries caproal au premier régiment de zouaves, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Loew notaire à Strasbourg le 18 mai 1864, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 982 N° 80. Les débiteurs cerfifient sous les peines de droit que les trois quarts de l’immeuble présentement affecté appartiennent encore à la dame Riebel comparante en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune dette, rente provilège ni hypothèque à l’exception d’une somme principale de 4000 francs due à M. Rhein susnommé en vertu du titre sus allégué (…)
aux présentes sont intervenus (…) III. M. Frédéric Hansmetzger, serrurier, demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de Dame Dorothée Henriette Fries, agissant en qualité d’usufruitier à vie d’un quart de la maison ci-dessus déignée, aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 25 janvier 1836 et de l’inventaire du 31 mars 1859 sus allégué

Philippe Jacques Riebel et Frédérique Henriette Hansmetzger, Moïse Bloch d’autre part louent la maison à l’horloger Chrétien Fleig et à sa femme Minna Gillmann

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650) f° 28 du 25.3.
Bail du 19 février – Bail à loyer pour trois, six ou neuf ans qui commenceront le 24 juin 1869 et finront le même jour 1875 ou 1878 de la maison composée d’un rez de chaussée, deux étages et masardes formant troisième étage quai des bateliers n° 47 à Strasbourg entre les soussignés Philippe Jacques Riebel, inspecteur d’assurances agissant pour et au nom de son épouse Frédérique Henriette Hansmetzger demeurant à Strasbourg avec sondit mari propriétaire des trois quarts de l’immeuble indivis ci-dessus mentionné et M. Moïse Bloch, négociant demeurant à Strasbourg propriétaire d’un quart
et M. Chrétien Fleich, horloger, et Minna Gillmann son épouse à Strasbourg, a été convenu et arrêté ce qui suit
Monsieur Riebel et Bloch donnent et louent à M. Fleig et à son épouse à Strasbourg un rez de chaussée mansardes et deux étages et greniers dans ladite maison, sans que les bailleurs puissent rien retenir si ce n’est un petit réduit au quatrième étage (…) moyennant un loyer annuel de 1320 francs

Les copropriétaires exposent la maison aux enchères. Rachel May, veuve de Moïse Bloch, devient propriétaire de toute la maison

1874 (26.11.), M° Loew
Versteigerung durch I. Frau Friederika Henriette Hansmetzger, ermächtigte Ehefrau des anwesenden Philipp Jakob Riebel, Inspektor der Feuerversicherungs-Gesellschaft La Mutuelle du Bas-Rhin, II. Friderich Hansmetzger, Schlosser meister, Wittwe von Dorothea Henriette Fries, III. Frau Rachel May, Wittwe des verstorbenen Kaufmanns Moses Bloch, IV. Karl Bloch, ledig und gewerbslos dahier wohnhaft, handelnd für sich und als Bevollmächtigter von 1) Emmanuel Bloch, Kaufmann und seiner Ehefrau Johanna Honig, 2) Leo Bloch, Kaufmann und seiner Ehefrau Friederika Honig, 3) Leonie Bloch, Gattin des Zeugmachers Moritz Dreyfus, sämmtlich in Paris wohnhaft zufolge legalisirter Kollektiv Vollmacht Urkunde von Notar Lindet daselbst vom 22. Oktober d. J., 4) Hortense Bloch, Ehefrau des Fabrikanten Josef Dreyfus und 5) Eduard Bloch, Fabrikant, letztere 3 wohnhaft in St Dié laut Vollmachts Urkunde vor Notar Tévenet daselbst vom 23. Oktober d. J.
an den obenerwänten Carl Bloch, welcher sich Erklärung vorbehalt für einen dritten zu kaufen. Kaufpreis, 24.000 francken, woran abzuziehen 1/8 als Antheil der Wittwe Bloch welche als Commandkäuferin genannt wurde, ab 3012, Rest 21.087.
von einer zu Straßburg Schiffleutstaden oder Rabenplatz N° 8 gegenüber dem früheren Gasthof zum Raben gelegen. Von diesem Haus gehört ¼ zu. 1 Achtel der Wittwe Rachel Bloch geb. May und zu 1/8 dem oben zu IV erwähnten Carl Bloch und seinen fünff sub 1-5 angeführten Geschwistern, die der verstorbenen Kaufmann Moses Bloch, Ehemann der sub III erwähnten Rachel Bloch, mit welcher er unter dem Regime der Errungenschaft gemeinschaft vereehlicht war und Vater der 5 Geschwister Bloch dieses ¼ während seiner Ehe von Heinrich August Fries gekaufft hatte, laut Akt vor Notar Loew vom 18. Mai 1864.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 11 du 27.11. n° 4475
n° 4476, Commanderklärung durch Carl Bloch daß de für seine Mutter die obgenannte Wittwe Bloch geb. May gekauft habe
Bedingnisheft, 4 November – acp 634 (3 Q 30 349) f° 1-v du 13.11.

Originaire de Colmar et domicilié à Saint-Dié, Maurice Dreyfuss épouse en 1871 Léonie Bloch. Ils deviennent ensuite copropriétaires de la maison

1871 (1.9.), Strasbourg 4 (133), Not. Auguste Weiss n° 2940
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus demeurant et domicilié à St. Dié (Vosges), fils majeur de feu M. Jacques Dreyfuss, de son vivant négociant à Colmar et de dame Rachel Greilsamer, rentière, demeurant en la même ville, ci présente, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
2. Et Madelle Léonie Bloch, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg place du Jeu des enfants n° 1, fille majeure de feu Moïse Bloch, rentier décédé à Strasbourg et de dame Rachel May sa veuve sans état demeurant en la même ville, stipulant comme future épouse, du consentement de sa mère ci présente d’autre part
acp 600 (3 Q 30 315) f° 43 du 9.9. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem CC, Rücknahme des eingebrachten
der Bräutigam bringt inn die Ehe eine Summe von 10.000 Francken
die Braut bringt in die Ehe das ungetheilte sechstel von dem Nachlass ihres verstorbenen Vaters, von ane Sie einem Werth von 24.000 schon in Händen hat
Gegenwärtige Schenkung von der Nutzniesung des samtlichen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wenn Kinder am leben sind und ungültig im Fall sich das überlebende wieder verheurathet
Schenkung von dem Bräutigam der Braut im Fall sie ihme überlebt von einer Summ von 5000 Francken als Eigenthum



8, place Kleber, ancien 9


Place Kleber n° 8, ancien 9 – IV 372 (Blondel), N 717 puis section 60 parcelle 13 (cadastre)

Brasserie au Faucon (zum Bergfalcken)
Maître d’ouvrage, Philippe Nagel (1758) – Démolie en 1912 (Grande Percée)


La maison vers 1912 avant démolition, façade et balcon
Les deux portes de part et d’autre de la porte centrale éaient des fenêtres en 1830
(AMS cote 118 MW, autre épreuve du balcon 1 Fi 21 n° 22)

La brasserie au Faucon (zum Bergfalcken, au faucon émerillon) comprend au début du XVII° siècle une maison qui donne sur la place des Cordeliers (actuelle place Kleber), une maison vers la rue du Pilot (supprimée lors de la Grande Percée) et une maison vers la rue derrière les Pelletiers (rue des Sept-Hommes). Elle est alors exploitée par le passementier devenu brasseur Lambert Pfau, originaire de Liège. Ses héritiers vendent séparément chacune des maisons qui sont à nouveau réunies par le brasseur Jean David Rhein, originaire de Mahlberg en margraviat de Bade, qui achète la brasserie en 1658 et les deux autres bâtiments en 1669 et en 1676. Samuel Nagel, tonnelier et brasseur au Géant à la Krutenau, achète en 1696 moyennant 2 750 livres la brasserie au Faucon qui restera dans les mains de ses descendants jusqu’en 1824. D’après la description de 1751, le bâtiment sur la place comprend deux étages et deux niveaux de greniers dallés. Le bâtiment latéral sert d’habitation, le bâtiment arrière d’atelier de brasserie. Philippe Nagel est autorisé en 1758 à remplacer son oriel par un balcon de mêmes dimensions à condition de le retirer si ses voisins suppriment leur encorbellement. La maison qu’il reconstruit au goût du jour comprend des appuis de fenêtre galbés aux deux étages, un mascaron au linteau de la baie centrale à balcon au premier étage. Au rez-de-chaussée, le linteau des baies latérales est en arc segmentaire, celui la porte centrale en anse de panier avec une fausse clé en agrafe sculptée.
La veuve de Philippe Nagel charge en 1764 le maître maçon Jean Lingenhœlin de transformer le bâtiment arrière et le bâtiment latéral en plaçant dans chacun d’eux un chaudron à brasser.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
La brasserie au Faucon est la maison à oriel sur la droite
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie sur la place d’Armes, dans la rue du Pilot et dans la rue des Sept-Hommes. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la place est la troisième à gauche du repère (a) : porte flanquée de deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture aménagée en deux étages et un niveau de lucarnes. La façade rue du Pilot est la troisième à droite du repère (a) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La façade rue des Sept-Hommes est la deuxième à droite du repère (b) : une fenêtre suivie d’une porte, deux étages à deux fenêtres. La cour C représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur la place, les galeries (1-2) à l’est, les bâtiments (2-3) au sud, donnant respectivement sur la rue des Sept-Hommes et sur la rue du Pilot, et à l’ouest (3-4) la suite du bâtiment donnant dans la rue du Pilot, le bâtiment de part et d’autre du repère (4) formant saillie dans la cour.
La maison porte le n° 9, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Cour C
Même endroit en mars 2015. Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

Jean Louis Hatt, brasseur au Géant, acquiert la maison en 1824. A sa mort en 1854 il est propriétaire de onze maisons réparties en trois groupes (brasserie du Géant à la Krutenau, rue des Juifs et impasse de la Bière, place d’Armes et rue des Sept-Hommes). Le gendre et le fils de son ancien locataire Philippe Forest, Mathieu Haguenauer et Nathan dit Edmond Forest, acquièrent la maison dont ils agrandissent les bâtiments en 1880, ce qui en porte le revenu de 540 à 875 francs. Ils y exploitent une manufacture de vêtements. La Ville achète la maison (1907) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le sol est réuni à celui des anciennes maisons voisines puis remembré. Un nouveau bâtiment y est construit en 1915.

juin 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Lambert Pfau, passementier puis brasseur, et (1589) Susanne Niess, remariée (1613) avec Hartmann Lescher, enseignant – luthériens
1621 v Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1628 h Antoine Stich, brasseur, et (1628) Madeleine Wintz, remariée (1637) avec Jean Régnard Kress – luthériens
1658 v David Rhein, brasseur, et (1656) Anne Madeleine Ultz – luthériens
1696 v Samuel Nagel, brasseur, et (1689) Marthe Pfund – luthériens
1732 h Jean Nagel, brasseur, et (1732) Anne Marie Krieg – luthériens
1735 h Philippe Nagel, brasseur, et (1740) Catherine Salomé Gæckler puis (1751) Marie Marguerite Saum – luthériens
1795* h Jean Daniel Nagel, célibataire († 1825)
1824 v Jean Louis Hatt, brasseur, et (1810) Catherine Elisabeth Kreiss, d’abord (1806) femme de Christophe Louis Bader, brasseur
1860 h Louis Guillaume Hatt, brasseur, et (1843) Fanny Ott
1883* v Mathieu Haguenauer, négociant, et (1864) Babette Forest
Nathan dit Edmond Forest, négociant, et (1876) Caroline Tailor
1908- v Ville de Strasbourg

Maison arrière, rue derrière les Pelletiers

Lambert Pfau, supra
1621 v Henri Bleicher, pelletier, et (v. 1603) Barbe Kopff – luthériens
1665* h Jean Jacques Bleicher, pelletier, et (1657) Marie Meyer puis (1671) Anne Marie Huber – luthériens
1676 v Jean David Rhein, supra

Maison latérale, rue du Pilot

Lambert Pfau, supra
1627 v Isaac Bronner, graveur, et (1616) Sara von der Heyden puis (1630) Elisabeth Dorsch – luthériens
1649 v André Dürrmann, pasteur, et (1623) Marie Pfau puis (1642) Anne Barbe Dannhauer – luthériens
1669 v Jean David Rhein, supra

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 100 livres en 1683, 2 000 livres en 1727, 2 050 livres en 1751, 4 500 livres en 1765 (après reconstruction)

(1765, Liste Blondel) IV 372, Jean Nagel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Nagler Wittib, 8 toises, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 717, Hatt, Louis – maison, sol – 4,2 ares

Locations

1649, Jean Jacques Stich, tonnelier
1654, Jean Thomas Holtzschuh, brasseur
1686, Jean Rhein, brasseur
1740, Marie Sara Haffner veuve de l’éclusier royal Jean Baptiste Guillon
1786, Jean Christophe Nagel, brasseur
1854, Ernest Mertian, brasseur, et Marie Hild
1861, Gustave Eugène Wenger, brasseur, et Salomé Staat
1862, Philippe Forest, négociant, et (1843) Henriette Willard

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1758, Préposés au bâtiment (VII 1408)
Philippe Nagel, brasseur au Faucon, est autorisé à remplacer son oriel par un balcon de mêmes dimensions à condition de le supprimer si ses voisins suppriment leur encorbellement

(f° 21-v) Dienstags den 9.ten Maÿ 1758. Philipp Nagel – H Philipp Nagel der biersieder Zum Falcken am Baarfüßer Platz, bittet um erlaubnus ane statt des Erckers an seinem Haus, in Nemlicher Länge und tieffe einen Balcon Zumachen. Erkannt, wird dem Imploranten mit dem beding in seinem begehren willfahrt, daß wann seiner beÿderseithigen Nachbaren Überhänge über Kurtz oder Lang, solten Hinweg Kommen, er seinen Balcon Auch wieder Hinwegthun solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhölin expose que la veuve de Philippe Nagel l’a chargé de transformer son bâtiment arrière et son bâtiment latéral en plaçant dans chacun d’eux un chaudron à brasser, les âtres et les cheminées étant à bonne distance des pièces en bois

(p. 52) Freÿtags d. 9. Novembris 1764 – Philipp Nagel, des geweßenen biersieders hinterl. wittib will in ihrer auf dem Baarfüßer platz gelegenen bier behaußung im hindern gebäu einen Brau Keßel mit einem Camin schoß setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, ferner gegen über in dem brau: hauß lincker hand im Vor Camin Zu dem Camin Rohr Von der Sau unter der dörr setzen, die dörr von Kupfer.
so dann im hof im hindern gebäu rechter hand neben dem schierloch einen Bauch Keßel mit einem Caminschoß setzen, das rohr in das darneben befindliche Brau Camin hinein führen von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. – Mr Linckenheil

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral, un passage latéral, une ancienne galerie, une salle de brasserie, un poêle pour officiers, plusieurs chambres, cuisines, vestibules, bûcher, grenier à grains, cave, puits, abreuvoir, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La salle de brasserie se trouve à côté de l’entrée, la cuisine par derrière, le premier étage comprend deux poêles, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage une chambre, le comble qui renferme deux greniers dallés est couvert de tuiles creuses, la cave est voûtée. item une cour, un puits, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière. Le bâtiment latéral renferme le logement pour officier et plusieurs chambres. Le bâtiment arrière renferme la brasserie, la chambre à torréfier, la chambre à malt et une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4100 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Nagel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue du Pilot

nouveau N° / ancien N° : 2 / –
porte de derrière du N° 9 place d’armes
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes

nouveau N° / ancien N° : 21 / 13
porte de derrière du N° 9 place d’armes
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 1

Hatt Louis, Krutenau N° 100 / 101 à Strasbourg / rue des Juifs 37

N 717, maison, sol, place d’armes 9
Contenance : 4,20
Revenu total : 542,18 (540 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : (78) 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 1

Hatt, Louis, rue des Juifs 18
1880 Haguenauer, Mathias & Forest Nathan genant Edmund
1906 (2238) Forest genant Edmund Kaufmann u. Ehefr. Karoline geb. Tailor in Gtg. für 8/16 und Haguenauer Mathias, Kaufmann die Erben u. Witwe geb. Forest die Erben
Forest genant Edmund Kaufmann u. Ehefr. Karoline geb. Tailor in Gtg.
1908 (12) Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 799)

N 717, Maison, sol, Place Kleber 9
Contenance : 4,20
Revenu total : 542,18 (540 et 2,18=
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Vergröß. 81, 1051-I – sol Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 717, Maison
Revenu total : 878,06 (875 et 2,18 – 0,88)
Folio de provenance : 1051-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 84 / 67
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 32
Jahrgang 1883/84, Zugang – Hagenauer Mathias f° 1051-I, N 717, maison, Reinertrag 375, Vergrößerung, vollendet 1880, steuerbar 1883
Abgang – Hagenauer Mathias f° 1051-I, N 717, maison, Reinertrag 540, Vergrößerung, 1880

N 891, sol, Siebenmannsgasse 5
Contenance : 1,70
Revenu total : 0,88
Folio de provenance : 995-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 32 p. 385 case 3

Parcelle, section 60, n° 13 – autrefois N 717, 891
Canton : Kleberplatz N° 9 und Siebenmannsgasse
Hochstrasse N° 1 – Rue des Francs-Bourgeois 1 et place Kléber n° 9 – Eugen-Würtz-Straße
Désignation : Hf, Whs e. T
Whs e.u. a. T. – E. B. R. Gebd. a. m. N 4163 – 265*13, 269/13, 896/1920
Contenance : 28, 85 / 60,35
Revenu : 6500 – 8500
Remarques : 1912 Abbruch
1913 Zug. F 2-5, 386 F 1 u. S 407 F 5 – 1915 ab S 408 F 2

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Parcelle, section 60, n° 236
Canton : Hochstrasse N° 1 – Rue des Francs-Bourgeois 1 (et place Kléber n° 9)
Désignation : Whs, E. B. R.
Revenu : 40.000 – 50.000
Remarques : 1915 Neubau – 1916 Erhöhung

(Propriétaire), compte 4163
Horn Andreas, Apotheker in Mülhausen zu 1/3 u. Miteigentümer
1932 Horn André pour 1/3 et copropriétaires
(48)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 158

9
Prop. – Nagel, Marie Madeleine, veuve brasseur – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 78)

(Haus Nr.) 9
Forest & Meyer, Manufakturwarenhändler. 0
Theodore, Hemd.-Fabrik. 1
Levy, Gütermakler. 3.
Schwenck, Friseurmstr. 4


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au brasseur Lambert Pfau. Passementier originaire de Liège, Lambert Pfau épouse en 1589 Susanne Niess, fille du brasseur Corneille Niess. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage. Le nom est orthographié Fohr et Fuog en 1589.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 410 n° 37)
1589. Dominica II. post Trinitatis. Lamprecht Fohr von Lütt(ich) ein paßmentmacher, vnd Susanna, Cornelius Niser des Birsiders alhie. Eingesegnet Montag den 16. Junÿ. Außgang in der großen Stadel gaßen (i 213)

1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 625
Lamprecht Fuog von Lüttich ein Biersied. hatt das Burgkrecht empfang. von Susanna Cornelÿ Neßen deß Biersieders dochter vnnd will Zum Spiegel dienen. Act. 5. Augusti A & 89

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Devenue veuve, Susanne (Niess) se remarie en 1613 avec l’enseignant Hartmann Lescher. Les actes suivants établissent que le défunt a laissé six enfants, Lambert, Corneille, Susanne, Marie, Jean Gaspard et David.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 253)
1613. Dom. Jubilate D. den 25. April. M. Hartmannus Lescher p.ceptor 7 classis, Susanna, Lamprecht pfawen des biersieds. hind.lassene wittwe. Eingesegnet d 10. Maÿ (i 131)

Brasseur au Bâton d’or, Lambert Pfau hypothèque sa part de la brasserie au Faucon (un 6° des deux tiers en propre de son père) au profit du tuteur de ses frères et sœurs Lambert, Susanne, Marie, Jean Gaspard et David, le tiers appartenant à sa mère et les cinq autres sixièmes à ses frères et sœurs

1614 (ut spâ [6. 7.bris]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 433
(Inchoat. in Proth. fol. 370.) Erschienen Lamprecht Pfauw der Biersieder Zum guldin Stocken Inn der großen Stadellgaß gelegen, mit beÿstandt & Bastian Kheil des biersieders Alhie seines schwähers vnd Abraham Dettlers Alhie seines schwagers
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Eberhardt des weißbecken alhie Als geschwornenn vogts Susannen, Marien, hannß Caspar vnd David geschwisterden wÿland Lamprechts pfauwen geweßenen biersieders Zu dem Falcken seelig khindern obged.achts bekhenners geschwisterd, offentlich verÿehen – schuldig sige 150 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt sein des bekhenners gebührenden Sechstthentheil Am Zweÿtheil vonn vnd Ane hauß, hoffestatt höfflin vnd hinderhauß, mit Allen Ihren gebüwen & das Bierhauß Zum Falcken genannt gelegen Inn der St. St. vff dem parfüeßer platz einsit nebent Anthoni stichen dem plattner Andersit Samuel Trexlers witwen vnd Erben hinden vff den bekhenner vnd seine geschwisterde selbß stoßend, darann der drittetheil sein des bekhenners Muttern vnd die vberig. fünff Sechstetheil Am Zweÿthetheil seinen vberig geschwisterden für vngetheilt zuständig, dauon gend 50 fl. gelts Ablößig mit 100. fl. guldin werung herrn hannß Michael heüßen fünffzehenn Alhie

Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau hypothèquent un sixième de la maison au profit des enfants mineurs de Lambert Pfau et de Susanne Niess, présente à l’acte

1618 (xx. Augusti), Chancellerie, vol. 430 f° 334
(Inchoat. in Prot. fol. 249.) Erschienen Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfauwin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand & herrn Joseph Abrj Als vogt Susannæ Nisin wÿland Lamprecht Pfauwen gewesenen Biersieders selig witwen, vnd Abraham Dattler Biersieders Zur glocken burgers Zu Straßburg beder obgedachter Susannæ pfauwin, Ane statt ihrer nechster Verwandten hierzu erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Eberhardt Weÿbecks burgers Zu Straßburg Als Vogt wÿland Lamprecht Pfauwen vorgedachts selig. Khind. schuldig seÿen 100 pfund
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, Ein Sechsten theil Ane dem Bierhauß Zum Bergfalck. genannt, mit Allen Ihren geb. gelg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit neben hanß Bläß Eckhardt dem Kieffer, And seit n. Anthoni Stick dem plattner, hind. vff ein Behausung so Lamprecht Pfawen gemeinen erben noch gehörig, dauon gnd xxv. lb gelts lößig mit v C lb d h. hanß Michaels heußen

Susanne Niess comme héritière de ses deux fils Corneille et Lambert, Susanne Pfau femme de Laurent Stadler, et le tuteur de Marie, Jean Gaspard et David Pfau vendent la maison et les outils de brasseur à l’armurier Antoine Stich, propriétaire de la maison voisine à l’ouest, et à sa femme Marie Zwirler. Le bâtiment vendu exclut ceux qui donnent dans la rue du Pilot et dans la rue derrière les Pelletiers, réservés aux vendeurs. L’acte comprend une convention concernant l’usage commun des latrines et l’écoulement dans la rigole en pierre.

1621 (iiij. Septembris), Chancellerie, vol. 443 f° 501
Erschienen Susanna Nießin wÿland herrn M: Hartman Löschers gewesenen præceptoris Classici Alher seligen nachgelaßene witwe # (für sich vnd Als Erbin cum beneficio inventarÿ wÿland Cornelÿ vnd Lampertj bed. gebrüder die Pfawen s. Ihre beed. seligen Söhnen) mit beÿstand herrn Dauid Ößingers Notarÿ Ihres geschwornen Vogts, deßgleichen h. Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfauwin sein eheliche haußfrauw, So dann herr Jacob Eberhard Alls ein geschworner Vormund hanß Caspar, dauid vnd Mariæ Aller dreÿer geschwüstrigen wÿland herrn Lamprecht Pfauwen s: mit obgemelter Susannen Nießin ehelich erzielter Kinder vögtlicher weÿß inn nammen seiner pfleg Kinder vögtlicher weÿß (verkaufft)
Anthoni Stich dem plattner burgern Zu Straßburg vnd Mariæ Zwielerin seiner ehelich haußwürthin
hauß, hoffestatt, hinderhauß höfflin vnd nebenthauß sampt dem brunnen Auch Allen Andern Ihren gebeüwen & deßgleichen Alles schiff und geschirr so Zum biersieden gehörig Vermög einer sonderbahren Designation Welche den Keüffern behändiget, gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz Zum berg falcken genannt, einseit neben den Keüffern selbst vnd den Verkäufferen obgedacht, Anderseit neben hannß Bläß Eckhardt dem Küffer, hinden Zum theil vff Heinrich Pleicher den Kirschner vnd Zum theil vff Samuel huber Lohner vff dem Reinoffen stoßend dauon 50 gulden gelts Straßburger werung stand Inn hauptgutt mit 1000 gulden gerüertter werung Abzulösen vff Johannis Baptistæ fallend herrn hannß Michael heüßen dreÿ Zehnern des geheÿmen Regiments Alhie Sunst freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerdt so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1600 pfund pfenning
(vide Protocoll de a° 1651. fol. 350. fac. 2. & registrand. de a° 1649. sub dato 6. 9.br).
Vnd ist hiemit sonderlich abgeredt das das profeÿ od. heimlich gemach, Weil es Inn dißer Jetzo (-) Kauffern bierhauß steth aber nicht desto weniger von d. verkäuffere vorbehaltener behaußung besizt Jed. Zeit gebraucht würdt, soll vß dem bierhauß an biß hero Also Auch hinführo Zu ewiger Zeiten gep(-) vnd vßgetrahen werden, ferner ieweil Auch ein steinerin nach durch der Verkäuffere nebents behaußung von dem bierhauß gerichtet, so soll derselben Also Verbleiben, doch das die Keüffere vnd Ihre Nachkommen Jederzeit ein sipp Inn Ihren costen erhalten, damit den Verkäufferern Kein vnrath In Ihr hauß geführtt würde
[in margine :] Erschienen Lorentz Stadler, alß Ehevogt Susannæ Pflawin, H. David Ösinger der Elter an statt Lamprecht Pfawen deß Jungen seel. vnd H. David Ösinger Ntr der Jung alß bevelchhaber H. Andreæ Thurmann Pfarrer zu Grießheim beÿ Hagenaw Ehevogts Maria Pfawin vnd Successoris hannß Caspar Pfawen wie auch gedachter Ösinger Junior anstatt David Pfawen, haben in gegensein Anthoni Stichen deß jüngern alß jetzigen besitzern der hierinn gemelten behaußung (Nachtrag) Actum d. 24. octob. 1629. (vide Stichen Kauff auch in Reg. 1628. fol. 336.)

L’armurier Antoine Stich épouse en 1601 Marie, fille de l’orfèvre Paul Zwirler. L’acte de 1627 mentione que le père du marié est l’armurier Jean Stich.
Mariage, cathédrale (luth. p. 82)
1601. Dominica 4 post Epiphanias den I. Hornung. Antoni Stich der Blattner und Maria Paulus Zwierle des goldtschmidts n: g: dochter (i 44)

La veuve d’Antoine Stich se remarie en 1626 avec le sellier Martin Ultzheimer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 58)
1626. Dom. II. Trinit. 11. Junÿ. Martin Ultzemer j sattler Martin Ultzemer des sattlers vv. burgers nachgelaßener Sohn v. Maria Anthoni Stich des blattners v. burgers nachgelaßene wittwe. Copulati 20. Junÿ Z Jung. S. Peter (i 31)

Marie Zwirler, veuve du brasseur Antoine Stich et épouse de Martin Ultzheimer, ses enfants (Marie Stick femme de Damien Jung et les mineurs Antoine, Elisabeth, Jean Jacques qui ont pour tuteur leur grand-père l’armurier Jean Stich) sont vendeurs d’un bien Zwirler

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)

La veuve et les héritiers d’Antoine Stich vendent la brasserie au Faucon, comprenant un bâtiment principal et deux bâtiments accessoires, à leur fils et frère respectif Antoine Stich assisté de son futur beau père Jean Wintz. La vente comprend les outils de brasseur. Martin Ultzheimer et sa femme seront remboursés des frais de construction qu’ils ont déboursés, soit 25 livres.

1628 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 336-v
(Confirmatum beÿ E. E. Großen Rhat 19. Junÿ 1628.) Erschienen Martin Ultzheimer der Biersieder vnd Maria Zwirlerin seine haußfrau mit beÿstand Johann Böhlers Ihres geordneten Vogts, deßgleichen Maria Stichin mit beÿstand Damian Jungen Ihres Ehevogts, So dann Stephan Stich der Notarius Weiland Anthonÿ Stichen des Platners seeligen nachgelaßener Kinder Elisabethæ Vnd Hannß Jacobs geschworner Vogt mit beÿstand der Fürnehmen Vndt Weisen herrn Jacob Eisenhembs Vnd Andreas Strauben beder auß E..E. Großen Rhats Mittel hierzu deputirter Vnd Verordneter herren (verkaufft)
Anthonio Stichen dem Biersieder Vnd burgern alhie, so auch Zugegen Ihme & mit beÿstand Hannß Wintzen seines Künfftigen Schwäher Vatters Vestiglichen Kaufft hatt
daß Bierhauß auf dem Parfüßer platz mit aller deren Zugehörd Zum Bergfalcken benanten hauß, hoffstatt, hinderhauß, höfflin vnd Zweÿ neben häuser samt dem Brunnen einseit hannß Pläß Erhart Küffer, anderseit neben Martin Treüttel dem Schulschaffner, hinden Zum theil Heinrich Pleicher den Kürßner Vnd Zum theil Samuel Hubertum stoßend gelegen, dauon gehen 26. lib. 5. ß Jhärlichs Zinß Vff Johannis Baptistæ In haubtguth mit 252. lib. abzulösen herrn hannß Michel Heüsen dreÿ Zehenern, Ferners Lamprecht Pfohlen seeligen Erben, Von Welchen daß Bierhauß erkaufft worden, restirenen Kauffschillings (…) 250 lib /:vide etiam Nachtrag in Meÿ: Reg: 1621. fol. 502.:/ Vnd dann hatt er Keüffer Von seinem Vatter seeligen Vf solcher Behausung pro rato ererbt 327. lb, Sonst freÿ, ledig Vnd eigen, Sambt Schiff und geschirr Vnd ist diser Kauff über die erst specificirte beschwerd. Zugangen für vnd vmb 1022 pfund (Nota ad Telo. 1797 lb)
Vnd ist hiebeÿ Ihme Käuffern expresse angedingt worden, daß denselb. Martin Ultzheimer seinem Stieffvattern Vnd der Mutter für den Bawcosten, Welchen dieselben ein halb Jhar hero in gedachtem Bierhauß angewendet, 25 pfund in den Kauff geben (…)
Wie auch seine Zweÿ Jüngste geschwistrige Vmb daß ihenige Costgeld so Viel die Mutter Von Ihnen hatt, Zu haben vnd gebührende Vnderhaltung Zugeben

L’acquéreur assisté de son tuteur le notaire Etienne Stich hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de sa mère Marie Zwirler

1628 (27. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 567-v
Erschienen Anthoni Stich, biersieder vnd burger Zu St. hat mit beÿstand herren Steffan Stichen Notÿ seines noch ohnentledigt. Vogts vnd Veterin
in gegensein Mariæ Zwÿrlerin seiner eheleiblichen Muetern vogts H Johann Bölers bekannt – schuldig seÿe 400 Pfund
Vnderpfand daß Bierhauß alhie vffm Parfüeßer Platz Zum Bergfalcken gnt. mit allen dessen gebäwen, vnd 2. Nebenhäusern deren hofstätten höfflin, weiten, begriffen, Zugehörd. recht vnd gerechtigkeit. neben hanß Bleß Eckhardten i. vnd 2.seit H Martin Treütel dem schulschaffner, hind. theils vf Heinrich Pleicher den Kürßner, theils vff H Samuel Hubertum stoßend gelegen, Welche Zuuor v.hafftet seind vmb 525. lb d. h hanß Michel heissen XIII.er, Item vmb 250. lb d. d. Lamprecht Pfawen s: Erben, vnd dann vmb 726. lb rest am Kauffschilling sein Debitoris geschwisterd.
[in margine :] Erschienen Fr. Maria Zwirlerin mit beÿstand Martin Ultzheimer des Jüng. Ihres ehevogts hatt in geg.sein Anthoni Stichen ihres Sohns bekhandt, d. er Ihro Ane den 400. lb. d. 200. lb. erlegt vnd bezahlt habe. Act. 6. Novembris 1628.

Le brasseur Antoine Stich épouse en août 1628 Madeleine, fille de Jean Wintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 89)
1628. Dom. IX Trinit. 24. August. Anthoni Stich der Biersieder, Anthoni Stich seelig geweßenen burgers v. plattners alhie nachgelaßener Sohn Vnd J. Magdalena hans Wintzen Burgers alhie eheliche Tochter. Cop. 1. 7.bris Zum J. St. Peter (i 46)

Antoine Stich hypothèque l’auberge au Faucon au profit du marchand Samuel Grosheinrich

1628 (6. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 584
Erschienen Anthoni Stich biersieder burg. Zu Straßburg mit beÿstand Steffen Stichen Notÿ seines noch vnentledigt. Vogts
hatt in geg.sein H. Samuel Großheinrich, handelßmann Alhie – schuldig seÿen 200 pfund
Zu vnderpfand verlegt, das Bierhauß Alhie vffm Parfüßer platz Zum Berck falcken genant, Zweÿen neben heüsern, hoffstatt, vnd höfflin, Auch Allen Ihren gebewen einseit hannß Bläß Eckert, And.seit hr Martin Treüttell schulschafner hind. vff Heinrich Pleicher den Kirchner theils vnd theils vff hn Samuel Hubertus stoßend geleg. Welche behaußung Zuuor verhafftet ist umb 525. lb hn hannß Michel heußen, Item vmb 200. lb. d Lamprecht Pfawen erben, Mehr vmb 726. lb d Rest Am Khauff schilling sein debitores geschwistrig, vnd dann vmb 200. lb. d Fr. Mariæ Zwirlerin sein des bekhenners Mutter Sunst eÿg. Vnd zu noch mehrers Vergewißerung so ist Auch persönlich erschienen hannß Weitz burg. Alhie sein des bekhenners Schweher, hatt sich für sich Vnd alle seine Erben mit sampt Ime dem bekhenner Zum rechten bürgen Vnver: gesetzt vnd gemacht

Laurent Stadler et Susanne Pfau cèdent à Daniel Œsinger, assesseur au Grand Sénat, des capitaux garantis sur l’auberge au Faucon

1630 (28. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 352-v
Erschienen Lorentz Stadler burger Zu St. und Susanna Pfawin sein eheliche haußfr. mit beÿstand der Ehrenuesten fürsichtig vnd weisen herrn Benedict Groß vnd H hanß Philipp Schatzen, alß vß eines Ers. grossen Raths mitel, Anstat ihr Susannæ nechster v.wanthen hierzu insonderheit deputierter herren
haben in gegensein herren Daniel Ösingers deß Eltern Alten großen rhats v.wanten (transportirt und vbergeben)
75 lb d so ihr Susannæ an 150. lb mehren Summen von, vff und abe dem Bierhauß Zum Bergfalcken alhie vfm Parfüeßer Platz gelegen, noch Zustendig, vnd Anthoni Stich Alß ietziger Inhaber erstbesagten Bierhauses vff weÿhnachten A° 1631. (…) zuerlegen schuldig vmög dern in Reg. Meÿgeri de Anno 1621 fol. 502 ad marginem v.zeichneter Nachtrags V.gleichung

Madeleine Wintz se remarie en 1637 avec Jean Régnard Kress, veuf d’Anne Ottmann et de Susanne von Thur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. La mariée lègue au futur époux la jouissance viagère de l’auberge au Faucon
Eheberedungs Copeÿ – Zwischen dem Ehrenvesten, Vornehmen Vndt Weißen Herren Johann Reinhadt Kressen, Alten Kleinen Raths beÿsitzer Vndt burgern Zu Straßburg, als dem Brautigamb an einem, So dann der Viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Magdalenen Wintzin Weÿl. deß Wohlachtbahren Vndt Vornehmen Herrn Anthoni Stichen, Biersiedere Vndt Burgers Zu Wohlermelter Statt Straßburg seeligen hind.laßener fraw wittib, als d. Hochzeiterin am andern theil
Drittens, die Widemb betreffendt, So hatt d. Herr Hochzeiter seiner geliebten fraw Hochzeiterin Zu einem Widemb Versprochen, seine in d. Obern straßen, neben Weÿl. Hrrn Georg von Dürckheim handelsmann Vnd burgers alhier seeligen wittib gelegene eigenthümliche Bier behausung Zum Beren genandt,
hingegen hatt die Fraw Hochzeiterin ihrem geliebten Herrn Brauttigamb Zue einem gegen Wÿdemb bewilligt vndt Zugesagt, Ihren ietzigen völligen antheil ane ihrer Bier behaußung gelegen Vff dem Baarfüeßer blatz Zum Bergfalcken genandt, einseit neben einer behaußung etwann Martin Treuteln, ietz d. Schulschaffneÿ gehörig, Hinden vff Heinrich Plaichern den Kürßnern Zum theil, vndt Zum theil Georg Brummen* den Weißbecken stoßend, vndt gehet Jars Von d. gantzen behaußung 26. Pfund 5 Schilling pfenning ablößig mit 100 Gulden Straßburger Wehrung vff Johannis Baptistæ fallend, Herrn Hannß Michael Heußen dreÿ Zehern deß geheimen Regiments alhie Zue Straßburg, sonsten ledig eigen, daran d. Frawen erstlichen ein dritter theil, ferner von Anthonio Stichen ihrem Verstorbenen, vnd in Wehrendem Wittibstandt am übrigen Vätterlichen Zweittentheil ein ererbter drittertheil Zuständig, solche antheil sein leben lang Zubewohnen, Zubesitzen, Zugebrauchen, Zunutzen vndt Zuegenüeßen, Inn rechter wÿdembsweiße nach d. Statt Straßburg Wÿdembsrecht – So geschehen vndt Zugangen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 4. Maÿ Inn dem Jahr deß Herrn alß mann Zalte 1637 – Auff der Fraw Hochzeiterin seiten, Ich Christoffl Brendell der Fraw Hochzeiterin Vogt beken wie vorstet, Stephan Stich, Notarius als erbettener Beÿstandt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 238)
1637. Eadem. Herr Johan Reinhard Kreß der Biersieder v. eines Ehrsamen kleinen Rhats beÿsitzer, v. Fr. Magdalena Anthoni Stichen biersieders u. burgers nachgelaßene wittwe. Cop. 22. Maÿ Zum J. St Peter (i 128)

Madeleine Wintz meurt en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Antoine Stich et quatre filles de son deuxième mariage avec Jean Régnard Kress. L’inventaire décrit plusieurs maisons, notamment l’auberge à l’Ours Noir Grand rue et celle au Faucon place des Cordeliers. La masse propre au veuf s’élève à 532 livres, celle des héritiers à 1974 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1014 livres, le passif à 525 livres

1646 (16.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 16) n° 5
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Ligendt vndt Vahrender veränd.t und unveränderter Haab Nahrung vndt Güetter, so weÿl. die wohl Ehren: vnndt viel tugendreiche Fraw Magdalena Wintzin, deß Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weÿßen Herrn Johann Reinhardt Kreßen, des beständigen Regiments der herren Ein vndt Zwantzig alhie ehelich geliebter Haußfraw nunmehr seeligen, nach Ihrem aus dießer weltt tödlichen Hinscheÿden hinder Ihre Verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehrengeachten vnd wohlachtbahren herrn Michael Schanden, Lohners vff der Rheinbrucken, burgers Zu Straßburg, als Johann Jacobs vndt Annæ Mariæ, der ietz abgeleibten fraw seel. mit auch weÿl. dem Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Antoni Stichen geweßenen Biersiedern Zum Berckfalcken, burgern alhie, Ihren vorigen haußwürth seel. ehelich erziehlter beeder Kinder geschwornen Vogts, vndt H Johann Israel Fausten, Biersieders Zum Beeren, als Elisabethæ, Annæ Magdalenæ, Dorotheæ vndt Annæ Margarethæ, Ihr der frawen seel. mit obehrengenenntem Ihrem ietz hinderlaßenem Herrn Wittwer ehelich erzeugter Kinder geordneten Curatoris, alle 6. geschwüsterdt vndt der ietz abgeleibten frn. seelig ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen vndt angefangen auff Montag den 16. Februarÿ A° 1646.

Eheberedungs Copeÿ (…) So geschehen vndt Zugangen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 4. Maÿ Inn dem Jahr deß Herrn alß mann Zalte 1637
Auff dem Kasten, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In d. Cammer E, Inn d. Obern vordern Stuben, Im Conthor in dießer Stuben, Inn d. obern Kuchen, Inn d. Brennhütt, Im Bierhauß, Im Bierhauß Zum Bähren
Eÿgenthumb ane Heußern, einer Brennhütten vndt Garten. Item Hauß, hoffstatt, höfflein, v. hind.heüßlein, mit allen and. Ihren gebeüwen, begriffen, seit. Rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeitten, gelegen allhie in d. Statt Straßburg in d. Obern Straßen, Zum Schwartzen Beren genandt, j. s. neben H. hannß Georg von Türckhen sel. Erben 2.s. neben weÿl. H Christmann von Mutzig burgers alhie seel. Erben, stost hind. vff bemelts Hannß Georg von Türcken sel. Erben. Dauon gehen Jährlichen 2. lb.d. geltts, sie seÿen ewig, ehrschätzig fürbiethig od. ablößig wie die brieff solches außweißen, in die Caploneÿ S. Agneßen Altars In dem Münster Zu Straßburg vff Weÿhenachten fallig, Item d Statt Straßb. Zinnßmstrn gibt man Jahrs vff Simonis et Judæ ap.lorum von einem durchbruch im Keller j lb 10 ß d. Mehr ii* fl; gltts Str. W Jährlich. vff Annunciationis Mariæ fällig, in hauptgutt wid.lößig mit 50. fl. bemeltter wehrung, dem Mehren Spithal Zur Straßb. Item 5 ½ fl. gelts St. w. Jährlich vff Weÿhenachten fallendt dem Stifft Zur Rothen Kirchen zu Straßb. vndt dann j lb 5 ß Zinnß S. Aurelien Wercks alhie Jahrs auch vff weÿhenachten, stehen in hauptgutt abzulößen mit 25. lb Sonsten freÿ ledig vnd eÿg. vnd vber vorgeschriebenen beschwerd. hiehero angeschlagen p. 1000. lb d. Darüber sagt j. Perg. Kauffbr. mit weÿl. Hilarÿ Meÿgers Contractuum Not. Insigel v.wahret, deßen dat. den 17. 10.bris A° 1585. mit altem N. 1. sig. vndt darbeÿ gelaßen
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, höfflein, vndt hind.haußlin am Altten weinmarckh (…)
(E.) Item Eine Behaußung Hoff, Hoffstatt, hind: vndt Nebenshauß, sampt dem Bronnen wie auch einen großen v. j. kleinen Bierkeßel vnd Küelschiff, mit allen andern Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen Inn d. Statt Straßburg, vff dem Baarfüeßer Platz, d. Bierhauß Zum Bergfalcken genandt, j. s. neben einer Behaußung d. Schulschaffneÿ gehörig, etwann Martin Treütteln dem Schulschaffner Zustendig gewesen, 2.s. neben Abraham Pfützers deß Jüngern Küeffers allhie seel. Wittib, hind. vff H Heinrich Plaichen den Kürschnner Zum theil Vndt Zum theil vff Georg Brummen dem Weißbecken stoßend. Dauon gehen 26. lb 5 ßd geltts ablößig mit 1000 gld. Straßb. w. Jahrs vff Joh. Bapt: fallendt H hanß Michael Haußen 13.nern deß beständigen Regiments alhie, Sonsten freÿ ledig v. eÿgen v. vber vorgeschriebene beschwerdt æstimirt v. angeschlagen p. 1475. lb.. Darüber weÿßet j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel v.wahrt deßen dat. deen 4. 7.bris A° 1624. Ferner darbeÿ noch 2. altte Perg. Kauffbr. so auch darüber sagendt.
(th.) Item Ein brennhütt sampt K. brennkeßlen, vndt einem garthen daran gelegen außerhalb d. Statt Straßburg, vor dem Juden thor (…)
Wÿdem, So der H. Wittwer von weÿland Fren Annæ Ottmännin, seiner Ersten haußfr. seel. ad dies vitæ Zugenießen hatt
Wÿde, Welchen die ietz abgeleibte Fraw seel. von weÿl. H. Anthoni Stichen geweßenen Biersieder Zum Berckfalcken burgers alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ad dies vitæ genoßen
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 220, Sa. Leerer vaß 20, Sa. Werckzeugs Zum Biersied. vndt Küeffer handwerckh gehörig 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 210, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 225, Sa. Eigenthums v. beßerung einer Behausung 1000, Sa. Schulden 45, Summa summarum 1750 lb – Schulden 1218, Nach deren Abzug 532 lb
Der Erben unverändert Gutt betreffend, Sa. haußraths 294, Sa. Schiff und geschirr Zum Biersied. gehörig 6, Sa. Leerer Vaß 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 161, Sa. Guldener Ring 67, Sa. Eigenthumb vnd Besserung ane heußern 1925, Sa. Schulden 102, Sa. Ergäntzung 385, Summa summarum 2967 lb – Schulden 993 lb, Nach solchem abzug 1974 lb
Die theilbahre verlaßenschafft anlangendt, Sa. haußraths 130, Sa. viehs 6, Sa. Schiff und geschirr vnd Geschmeids Zum Biersieden vnd werckzeug auch holtz, reÿff, bandt vndt and. Zum Küeffer handwerckh gehörig 20, Sa. der theilbahren Früchten 26, Sa. Weins Eßigs vndt Leerer Vaß 289, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Guldiner Ring 30, Sa. Baarschafft 293, Sa. Brennhütten vndt Garthens 125, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1014 lb – Schulden 525 lb, Verbleibt 488 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5087 lb – Teil Register

Les enfants issus des deux mariages de Madeleine Wintz louent la maison au tonnelier Jean Jacques Stich

1649 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 585
Erschienen H Michael Schad vff dem Rhein Ziegeloffen alß Vogt hannß Jacobß und Annæ Mariæ Weÿl. H Anthoni Stichen deß Biersieders nachgelaßener ehelich. Kind., Ferners H Johann Israel Faust der Biersied. Zur Carthaunen alß Vogt Elisabethæ, Annæ Magdalenæ, Dorotheæ und Annæ Margarethæ H Johann Rheinhard Kreß. deß beständig. Regiments der herrn Ein und Zwantzig. ehelich. Kind. mit beÿstand erstermeldts ihres Vattern,
haben in gegensein hannß Jacob Stich deß Küeffers
verlühen haben, die Bier behaußung Zum Bergfalckhen genannt, mit allen deren Gebäwen nichts davon vßgenohmen sampt allem Zum Biersied. gehörig Schiff und geschirrn so in Zwen gleichlautende Zedel specificirt und ieder Part ein Exemplar eingelüffert werd. solle, vff treÿ Jahr lang von bevorstehend. Michaelis angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich 60. lib.

Les héritiers de Madeleine Wintz passent avec le pasteur André Dürrmann au nom de ses enfants issus de Marie Pfau (propriétaires de la maison latérale) une convention qui annule celle de 1621

1649 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 784
(Lect. et confirmat. beÿ E.E. groß. Rhat Montags d. 3. 10.bris A° 1649) Erschienen d. Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿse H Johann Reinhart Kreß dißer Statt Ein und Zwantzig. für sich selbsten, Ferner H Michael Schad vff dem Rhein Ziegelhoff alß Vogt weÿl. H Anthoni Stich. geweßenen Biersieders Zum Bergfalck. nunmehr seel. nachgelaßener Kind., weiters H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt eingangß ernanndts H Ein und Zwanzigers Kreß in vorig. Ehe mit weÿl. Fr. Magdalena Wintzin seel. erziehlter Kind. an einem,
So dann d. Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿse H Johann Kolb E.E. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H M. Andreä Türmanns Pfarrers Zu Grießheim in vorig. Ehe mit weÿl. Fr. Maria Pfawin seel. erzeugter Kinder, am andern, Und beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H. Tobiä Franckhenbergers alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriähen, Alß weÿl. Anthoni Stich obgemelts Anthoni Stich. deß Biersieders Vatter der Blattner und Maria Zwirlerin beÿde Eheleuth, die Behaußung Zum Bergfalckh. genannt und allhie am Barfüßer Platz geleg. von Weÿl. Fr. Susannæ Nießin weÿl. H. M. Hartmann Löschers geweßenen Præceptoris classici seel. wittibin und deroselb. mit weÿl. H Lamprecht Pfawen seel. erziehlten Kindern Käuflich an sich gebracht hatt und neben andern auch dießes abgeredet word. ist, daß nemblich. daß heimlich Gemach so zu der Verkäuffer nebens hauß gehörig, weilen es in dem Bierhauß Zum Bergfalckh. stehet, aber nichts desto wenig. von der Verkäuffer vorbehaltener Behaußung Besitzern iederzeit gebraucht wirt aus dem Bierhauß wie Zuvor also auch fürters Zu ewig. Zeiten außgeführt und außgetrag. werden solle, Dieweilen auch ein steinerin Nach durch der Verkäuffer nebens Behaußung von dem Bierhauß gerichtet ist, so solle derselbige also verbleiben, doch daß die Käuffer und ihre Nachkommen iederzeit ein Sipp in ihren Costen erhalten damit denen Verkäuffern kein Vnrath in ihr hauß geführet würde. Und aber eingangß gemelte beÿde Parten wegen Vßführung der heimlich keit vor E.E. Kleinen Rhat in streittigkeit Were gerathen und daßelbst Zue gütlich. Vergleichung angewieß. worden, So hetten sich beÿde theil, Weilen Zu iederzeit minderjährige hiebeÿ interessirt sind (…) mit einand. gütlich. verglich. daß die Innhabere deß Bierhaußes Zum Bergfalckh. umb vierthalben schuh hinder sich in ihr Gerechtigkeit in deroselben Costen den Sitz der Türmannischen Behaußung Zur heimlichkeit richten und vermauen laß. auch Zu solcher heimlichkeit nimmermehr nicht brechen noch dieselbe gebrauchen, hiengegen diße eingegebene und vermurte 3 ½ schuh Zu der Türmannischen Behaußung eigenthümlich gehören und darauß die heimlichkeit hienführo durch die Türmannische Behaußung ausgeführt werden, auch der obgemeldte Nach allerdingß abgeschafft und also die obbesagte beÿde Beding gäntzlich cassirt abgethan und vernichtiget sein, und deroweg die Jedesmahlige Innhaber der Türmannischen Behaußung ahne die Behaußung Zum Bergfalckh. und deren possessores nimmermehr kein Ansprach habe, gestalten dann beÿde Parten solche beding vff gehebt und in der durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß damahlig. Contractuum Notarium nunmehr sel. am 4. Sept. a° 1621. vffgerichteter Kauffverschreibung Zu durchstreich. befohlen

Jean Régnard Kress loue la maison au Faucon au brasseur Jean Thomas Holtzschuh

1654 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 150-v
Erschienen der Ehrenvest From- und Wohlweÿs Hr Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herrn Fünffzehn, mit beÿstand H Johann Israel Fausten E.E. Stattgerichts Beÿsitzers seiner Kinder Vogts,
hatt in gegensein hannß Thoman Holtzschuhß deß Biersieders
verlühen haben die Bie behaußung Zum bergfalckh. genannt mit allen deren gebäwen und zugehördten sampt allem Zum bierbrawen gehörig. Schiff und Geschirr, so in Zween gleichlautende Zedel specificirt und ied. Part ein Exemplar Zugestallt werd. silln vff treÿ Jahr lang von Michaelis dißes 1654.ten Jahrs angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß behausung 55. lib

Héritier de son frère Jean Thomas, Tobie Holtzschuch qui habite près de Zwingenberg en Hesse donne procuration pour agir en son nom
1658 (31. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 666-v
Erschienen Tobias Holtzschuch der Küeffer sich an ietzo Zu Jurin beÿ Zwingenberg im Fürstenthumb Heßen darmstatt auffhaltend
in gegensein Hannß Strauben deß Laÿsten schneiders Burgers Zu Straßburg, seines noch ohnentledigten Vogts
bekannt, demnach sein Tobiæ Holtzschuchs Bruder, weÿl. Hannß Thoman Holtzschuh geweßener Biersieder Zum Bergfalckhen alhier Jüngsten Verstorben, Und Er Tobias Zur helffte deßelben Erb seÿe, Vnd aber solchem Geschäfft nicht in eigener Person abwarten könte, alß wolte derselbe allen Völlig Gewalt, den Er hierüber selber hatt, Ihme Straub. hiemit uffgetrag. und Vertraut haben

Les enfants issus des deux mariages de Madeleine Wintz vendent la brasserie au Faucon à David Rhein, brasseur à l’Etoile, moyennant 1 275 livres

1658 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 635
(Protocoll. fol. 91) Erschienen H Johann Israel Faust EE Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, Magdalenæ, Dorotheæ, und Margarethæ, weÿl. H Johann Rheinhard Kreß dißer Statt Fünffzehners mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wirtzin seiner tritten ehelich. haußfrawen, beÿde nunmehr seelige, ehelich erzeugter döchter, Ferner Anthoni Stich der Würth Zum haspel alß Vogt Weÿl. Anthoni Stich deß Biersieders seel. mit vorernannter Magdalenæ Wintzin ehelich erzeugter Kind. hannß Jacob Stich deß Scribent. /:so selbst gegenwärtig war:/ und Annæ Mariæ Stichin, beede Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Michel Zeißolffs, alß auß E.E. groß. Rhats mittel, hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Nicolai Reben deß Notarÿ
in gegensein hannß David Rhaÿnen deß Biersieders, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Hannß Jacob Erhardts deß beständig. Regiments der herrn Fünffzehen, wie auch H David Zeiß deß Biersieders Zum Sternen
daß Bierhauß Zum Bergfalckh, mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie am Barfüßer Platz, einseit neben einer Behaußung so der Hh. Schulen gehört, anderseit neben H Christmann Röderern E groß. Rhats Verwanthen, hind. vff weÿl. Henrich Blaÿchers deß Kürßners sel. Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Joh. Bapt: 50. fl. straßb. wehr. lößig mit 1000. fl. berührter wehr. Fr. Margaretha Zeißolffin (übernohmen) – umb 775 Pfund

Originaire de Mahlberg (ici Mühlburg) en margraviat de Bade, David Rhein épouse en février 1656 Anne Madeleine, fille du marchand Wolffgang Ultz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79 n° 5)
Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenhafften herrn Hannß Davidt Rhein dem Bierbräwer vndt burgern allhie Weÿland H. Georg Rheinen von Mühlburg, geweßenen Fürst. Durlachischen feisen meisters Hinderlaßenen ehelichen Sohns alß dem Breüttigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Annä Magdalenä weÿland H. Wolff Ultzen geweßenen specierers und burgers allhie nachgelaßenen Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin andern theils (…) Beschehen vnnd Verhandelt Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 14. Februarÿ, Inn dem Jahr des herren alß man Zalte 1656 [unterzeichnet] Johann dauidt Rein d. bretigam

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79 n° 5)
1656. Dominicâ Quinquages. Johann David Rein der Bierbrawer Von Mühlburg Margräffischer Herrschafft, Herr Georg Reinen gewesenen fürstlichen friesenmeisters daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn, undt Jungfr. Anna Magdalena H. Wolffgang Ultzen, gewesenen burgers undt handelßmanns alhie hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabantur Dienst. d. 26.ten Februarÿ Zum JSPeter (i 90)

David Rhein devient bourgeois par sa femme le mois suivant
1655, 4° Livre de bourgeoisie p. 306
Hannß David Rhein von Mühlenburg empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Anna Magdalena Ultzin vmb 8 gold fl. Jur. den 11.ten Martÿ 1656.

L’aubergiste au Faucon Jean David Rhein meurt en septembre 1683 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la brasserie au Faucon à 4 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 213 livres, le passif à 208 livres.

1683 (9. 9.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 21
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten und vorachtbaren Herrn Johann David Rheinen gewesenen Biersieder Zum Bergfalcken und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1683.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, ligende und vahrender, verändert und unveränderte Keinerleÿ aißgenommen, So weÿland d. wohl Ehrenvest und vorachtbare herr Johann David Rhein, gewesener Biersieder Zum Bergfalcken und burger Zu Straßburg, nach seinem Freÿtags den 17. Septembris Jüngst aus dießem mühesamen, traur und kümmervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen, erfordern und begehren, daßen ab intestato hinderlaßene und ane nächst volgendem blatt beschrienenen Erben ersucht durch die viel Ehren und tugendsamen frau Annam Magdalenam gebohrne Ultzin, deßen hinderlaßene Wittib mit assistentz deß wohl Ehrenvest und wohl vornehme herrn Johann David Francken vornehmen handelßmanns und burgers alhie Zu Straßburg Ihres geschwornen Vormundts (…) Actum Straßburg Dienstags d. 9. Novembris Anno 1683.
Der Seelig verstorbene Herr Johann diebold Rhein hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstlich Jungfrau Annam Sabinal Rheinin, 2. Item den Edel Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann David Rheinen, Medicinæ Doctorandum, 3. Johannem Rheinen ledigen biersieder, 4. Jungfraw Annam Margaretham Rheinin, 5. und dann Jungfrau Mariam Catharinam Rheinin, alle fünff Geschwisterdt und deß seeligen Verstorbenen mit hievorgemelter seiner hinterbliebenen frau wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nächste Erben, deren Geschworner Vormund der Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohl vorgeachte Herrn Johannes Gumprecht d. Jünger alter dreÿer deß Pfenningthurns und vornehmer burger alhier gegenwärtigem Inventations geschäfft beneben Ihnen Erben selbsten Persönlich beÿsgewohnt.

Eheberedung (…) Beschehen vnnd Verhandelt Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 14. Februarÿ
Vergleich Zwischen der Fraw wüttib und deren Erben über gegenwärtig Verlaßenschafft (…)
In einer in der Statt Straßburg ane dem Paarfüßer Platz gelegen Zum Bergfalcken genanten und hernach eingetragenen behausung befunden worden wie volgt
Höltz: und Schreinerwerck. Auff den obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, Im hindern Stübel, In der undern wohnstuben, In der undern Kuchen, Im Schwartz getüch Cämmerlein im hindern stockh, Im hindern Stockh im hindern Stübel
Eÿgenthumb ane häußern. Item die bier behaußung Zum Bergfalcken genannt mit Ihren ietzig. begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüßer platz, ein seith vornenher Zum theil neben Johann Friderich Simon dem Zinngießer und hinden aus Zum übrigen theÿl neben H Ehrenfried Langisch J U Ddo Ehevögtlich. weiß, anderseith vornen neben einer behaußung der hohen Schulen alhier gehörig in d. hinten* Zwischen einer ietzmahlen dem Stifft Zur Rothen kirchen gehörig und hienach eingetragener Schwartzbecken behaußung, aufs Pfalgäßel außgehend, und zum übrigen theÿl oder hinden her neben hernach eingetragener becken behaußung, hinden auf die hinder d. Kürschner stub gelegene Gaß stoßend, so freÿ ledig aigen und inhalt der durch die geschwornen Werckmeister gefertigt: und beÿm Concept gegenwärtig. Inventarÿ befündlicher Abschatzung æstimirt für Vier Tausend Zweÿ hundert Gulden, thun 2100 lb. Über vorstehende in specie aber die auf den Paarfüßerplatz außgehende bier behaußung besagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt datirt d. 18. Xbris Anno & 1658., Ferner ein Perg. Kauffbrieff undererwehntem Contract Insigel datirt d. 6. Maÿ Anno & 1597.. Weiter ein Perg. Kauffbrieff mit besagtem Insigel verwahrt datirt d. 13. Aug. Anno 1584.
Über die hindere der Kürschnerstub außgehende und nunmehr ane gedachte vordere hauß gebauten behaußung aber sagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. S: St: anhangenden Insiegel verwahret datirt d. 8. Julÿ Anno 1676. (-) allerhand alte Perg: Kauff, abgelöst Zinß und Spruchbrieff
Über die ins Pfahlgäßel außgehende behaußung, nunmehr ebenmäßig Zu vorgemelter behaußung erbawet, besagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. S. St. anhangenden Contract Insigel Verwahrt, Datirt den 19. Aug. Anno 1669. Und dann ein alten Perg. Kauf brieff de dato 16. Aug. Anno 1622. alles signirt mit N° 5. Darneben noch allerhand schrifftliche bericht gebunden Zubefinden.
Item eine Schwartzbecken behaußung, als ein Vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebewen, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, in d. St. Straßb. gelegen am Pfohlgäßeln eins. ists ein Eck, anderseith neben vorbeschriebenem hinderhauß, hinden auf vorbeschriebenes Mittelstes hauß stoßend, darvon gehnd Jahrs 5 gulden gelts, Jahrs auff weÿhenachten, dem Wohl Edel Vest fürsichtig und hoch weißen Herrn dominico Dietrich Alt Ammeistern und XIII alhier inn hauptgut widerlößig mit 100 gulden, sonsten freÿ ledig augen und über erst bemelte beschwerd inhalt vorermelter Abschatzung æstimirt und angeschlagen für 700 lb. Darüber vorhanden ein Perg. Kauffbrieff mit d. St. St. anhangendem Contact Insigel Verwahrt datirt d. 27. 9.bris Anno 1676. Ferner in Perg. Kauffbrieff mit erwehntem Contract Insigel Verwahrt datirt d. 14. Octobris Anno 1603. beede mit N° 6 bezeichnet
Eigenthum ane einem Garten. Item ein gartten ungefeht eines Acker groß im Grünenbruch (…)
Ergäntzung der Frawen Sel. unveränderten Gutt. Vermög theÿl registers über daß Jenige So die Frau wittib von weÿl. frawen Rosinæ Ultzin auch weÿl. herrn Clemens feÿglers (…)
Sa. haußraths 402, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. Wein, Eßig und Faß 389, Sa. Bier, Faß, Gerst, Maltz und hopfen sampt allerhandyt Schiff und geschirr Zum biersieder handwerck gehörig 346, Sa. Früchten 65, Sa. Pferd und Fuhrgeschirr 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. baarschafft 2942, Sa. Eigenthum ane häußern 2800, Sa. Eÿgenthumbs ane einem Garten 162
Sa. samptlichen theÿlbahren Verlaßenschafft 8213 lb – Schulden 208, Nach deren Abzug 7994 – Daran gebührt der Fraw wittib 2664 lb, Darzu gelegt deroselben unverändert Nahrung 208 lb, Item deroselben gehörigen voraus und Liebthat 10, Morgengaab 27, Und dann So Sie inhalt Eheberedung §° Zum fünfften ad dies vitæ Zugenießen berechtiget 2642, summa 5560 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8213 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 331 lb

Fils des précédents, Jean Rhein qui a repris la brasserie au Faucon fait dresser l’inventaire de ses apports après son mariage avec Susanne Marie Hellwig

1686 (15.1.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 6) n° 3
Inventarium über das Jenige Vermögen, So Herr Johannes Rhein, der biersieder Zum Bergfalcken, und Fraw Susanna Maria Hellwigin, beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet in Anno 1686.
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, keinerleÿ außgenommen, So der Ehrenhaffte Herr Johannes Rhein, biersieder Zum Bergfalcken und die Ehren und Tugendsame fraw Susanna Maria Hellwigin, beede Ehegemechte vnd burgere Zu Straßburg, in Ihrem den 26. Septembris deß zurück gelegten 1685. Jahrs angetrettenen Ehestand krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Paul Helwig goldarbeiters und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers alhie, d. frawen Lieben vatters und frawen Mariæ Magdalenæ Rheinin gebohrner Ultzin des Manns Lieben Mutter, Dienstags den 15. Januarÿ Anno 1686.
Im Bierhauß Zum Berg Falcken ist befunden worden wie volgt.
Bücher – Dem Ehemann, Sa. haußraths 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldin Rings und geschmeids 5, Sa. Baarschafft 488, Sa. 534 lb
Der Ehefrauen, Sa. haußraths 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 38 , Sa. Guldin Rings und geschmeids 47, Sa. Baarschafft 220, Summa summarum 356 lb

Les héritiers de Jean David Rhein vendent la brassserie au Faucon et la boulangerie à l’angle de la rue du Pilot et de celle derrière les Pelletiers à Samuel Nagel le jeune, brasseur au Géant à la Krutenau, moyennant 2 750 livres

1696 (2.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 66-v
Weÿl. H. Johann David Reinen gewesenen Biersieders Zum Berg Falcken sel. nachgelaßener wittib und Erben respect. Erbens Erben, Fr. Anna Magdalena geb. Ultzin, die Wittib mit beÿstand H. Andreß Kauffmanns, dreÿers deß Umbgelds ihres Curatoris, Fr. Anna Margaretha geb. Rheinin, H. Johann Jacob Schaumanns deß Specereÿ händlers haußfrau, und Er H. Schaumann auch alß Vogt weil. Hn Johann David Reinen, Med. Doctoris & Practici sel. nachgelaßene Zweÿ töchterlein, H. Andreas Schmid Notar. Publ. alß Vogt weÿl. Annæ Sabinæ geb. Reinin sel. mit Hn Johann Michael Emmerich dem Handelsmann erzielte töchterlein Annæ Magdalenæ, So dann H. Johann Caspar Mühlberger alß Vogt weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ geb. Reinin mit Johann Kosten handelßmann erziehlen Söhnleins, Georg Christoph
in gegensein Samuel Nagels, deß jüngern Biersieders zum Riesen, mit beÿstand H. Samuel Nagels deß Statt Küffers seines leiblich. Vatters
das Bierhauß Zum Bergfalcken samt allen deßen Gebaüen, Rechten und Zugehördt. so vor diesem dreÿ und.schiedliche Haüser gewesen, wie die darüber besagende hierbeÿ extradierte Kauffbrieff vom 18. Xbr. 1658, 19. Aug. 1669 und 8.t Jul. 1676 mit mehrerm außweisen, davon d. Erste alß d. eigentliche behausung Zum Bergfalcken geleg. allhier am Baarfüßer Platz einseit neben einer behaußung so vormahls d. hohen Schul gehört, anjetzo Estienne de Combe, Commis de Vivres gehörig, anderseit neben Friderich Simon dem Kantengießer, hind. auff hernach gemeldte dritte behaußung stoßend,
d. andere im Pfahlgäßlein einseit neben einer behausung der rothen Kirchen gehörig, anderseit neben Emanuel Wiener dem haußfeurer, hind. auffs bierhauß stoßend,
d. dritte aber so den eingang hat in der gaß hind. der Kirßner Stub, einseit neben ged. Wiener and.seit neben hans Philipß Wachenheim dem Schmid, hind. auffs bierhauß stoßend, welche dreÿ haüßer nun alle Zusammen gebroch. und eines daraus word. alles gegen männiglich freÿ ledig und eÿg. außerhalb deren den hind. jährlich 1 ß 8 s weg. eines gemeinen s. v. profeÿ gegeb. wird – darund. auch alle im Keller ligende Bierfaß mit begriffen sein sollen – umb 2750 pfund

Fils du tonnelier Samuel Nagel, Samuel Nagel épouse en 1689 Marthe, fille du brasseur au Géant Jean Conrad Pfund après avoir passé un contrat de mariage cité à l’inventaire suivant
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 19)
1689. Auff heute Mittwoch d. 16. |Nov.] seind nach 2.maliger proclamatio. copulirt worden Samuel Nagel der Ledige Kieffer Hn Samuel Nagels deß Kieffers, v. Burgers allhier und Fr. Mariæ gebohrne Voltzin ehel. Sohn, Und Jfr. Martha Wld. Hn Hanß Conrad Pfunden deß Biersieders zum Rießen Und B. alhier undt Fr. Marthæ gebohrner Schlehenackein eheliche Tochter [unterzeichnet] Samuel Nagel als hochzeiter, Martha Pfundin als hochzeiterin
Procl. Saint-Pierre-le-Jeune (luth.),

Le brasseur Samuel Nagel meurt en 1727 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 596 livres, celle des héritiers de 1 987 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 946 livres et le passif à 4 151 livres.

1727 (30.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 26) n° 831
Inventarium über Weÿl. deß Ehren: und wohl vorgeachten H. Samuel Nagel, Geweßenen bierbrawers zum berg Falcken und burgers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1727.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, liegender und fahrender, nichts davon außgenommen, so weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeacht H. Samuel Nagel, der geweßene bierbrawer zum berg Falcken und burger alhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 13.ten Februarÿ dießen Jahrß, genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch fraw Marthan Negelin die hinterbliebene wittib, mit beÿstand herrn Georg Heinrich Hirsching, deß biersieders Zum Rießen und burgers allhier, Ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 30. Julÿ Ao. 1727.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folget. 1. H. Mag: Samuelem, Jetzmahlig treweÿferigen Pfarrherren Zu Rothaw in Steinthal, so gegenwärtig ware, 2. H. Geörgen, den leedigen Kieffer undt bierbrawern alhier, vor sich selbst præsens, 3. Fr: Martham Brandhofferin gebohrne Nagelin, so verheurathet an Hn Johannes Brandhoffer den bierbrawer und burgern alhier mit beÿstand deßelben, 4. Jgfr. Mariam Dorotheam vor sich selbsten, 5. Johannem Danielem, welcher aber gleich nach deß Vatters todt verstorben, also die Wittib undt Mutter denselben geerbt, 6. 7. und 8. Johannem, Andream und Philippum dero geschworner Vogt ist H Johann Friderich Weiß der Zinngießer und burger alhier so dem geschäfft in person abgewartet, alle acht gebohrne Nageln so der abgeleibte seel. mit vorher vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehel. erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu erben verlaßen

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Barfüßer Platz gelegenen in die Theilbahre Verlaßenschafft gehörigen dahero hernach fol: (-) beschriebenen theilbaren bier behausung zum Bergfalcken genant, befunden wie folget.
Schreinwerck, In d. Bierstub, In der Kuchen
(f° 15) Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Das bierhauß Zum Bergfalcken genannt sambt allen deßen gebäwen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg, ane dem Baarfüßer platz, eins. neben H. Gottfried Kiehl dem Statt kieffer, anders. neben Hn N. Goldbach dem Knöpffmacher, hinten auff das Pfahlgäßel stoßend, so freÿ ledig und eigen und ist solche behausung durch der Statt Straßburg geschwornen werckleüthe krafft dero Abschatzung vom 28. Maÿ 1727. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt d. 2.ten Februarÿ 1696. lit: A. notirt.
(f° 18) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach außweiß Inventarÿ über deß verstorbenen H. Nagels seel. und deßen nunmahlig hinterbliebenen Fraw Wittib in den Ehestand für unverändert zugebrachte Nahrung, durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern den geweßenen Notarium allhier in A° 1690. auffgerichtet und außgefertiget
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung – Der Frau Wittib ohnveränderten Nahrung, Sa. haußraths 36, Sa. Werckzeug Zum Küffer Handwerck gehörig 13 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa.Goldener Ring 22, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 1457, Summa summarum 1596 lb
Nach dießem wird auch der Kinder und Erben Ohnverändert Nahrungen beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Leerer Faß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Ergäntzung 1991, Summa summarum 2037 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 1987 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 263, Sa. Werckzeugs, holtz, Reÿff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 17, Sa. Maltz, Hopffen und Habern 11, Sa. Wein und Faß 119, Sa. Biers, Faß und Bütten 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. Baarschafft 375, Sa. Ligenden Feld Güther 56, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung 2000, Summa summarum 2946 lb – Schulden 4151, Mehr Passiv Schulden als activ Nahrung 1204 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2378 lb
Abschatzung d. 28. Maÿ aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Samuel Nagel geweßenen biersieders seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegen, das Bierhauß Zum Fälckel genand, einseits Neben H. Gottfried Kehl Statt Küffer, anderseits Neben herrn N. N. goldbach Knöpffmacher, hinden auf das pfahlgäßel stoßend, worin es einen außgang hat, welche behausung Zweÿ hinter Nebens gebäw, Nebens gang, eine alte Gallery Stuben, gast und officier Stub, Cammer, Kuch., hauß Ehren, holtz Cammern, fruchtböden, Keller, hoff, bronnen und tränckstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der stadt Straßburg geschwornen Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausendt gulden, bezeichniß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marthe Pfund meurt en janvier 1732. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire ci-dessus. L’actif de la succession s’élève à 3 083 livres, le passif à 450 livres.

1732 (4.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1145
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Marthæ Nagelin gebohrner Pfundin, auch weÿl. des Ehrengeachten Hn Samuel Nagel geweßenen Kieffers bierbrauers und burgers alhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1732. – nach ihrem den 5.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren, deroselben hinterlaßener und nechstfolgender blatt benambster Kinder und Erben auch dero Ehe und geschwornen vögt (inventirt) So beschehen Straßburg d. 4.ten Febr et Seq. Anno 1732.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. H. Mag: Samuelem, Jetzmahlig treweÿferigen Pfarrherren Zu Rothau in Steinthal, so gegenwärtig, 2. H. Geörgen, den leedigen Kieffer, bierbrauern und burgers alhier, vor sich gegenwärtig, 3. Frau Martham Schlehenackerin gebohrne Nagelin, Hn Johannes Philipp Schlehenackers des Kieffers bierbrauers und burgers alhier liebe Ehegattin, mit beÿstand deßelben beÿde gegenwärtig, 4. H. Johannem den ledigen Kieffer und bierbrauer allhier, so Majorennis und gegenwärtig, 5. Andream ebenmäßig Kieffer so auch Majorennis und gegenwärtig, 6. Philippum so d. Kieffer Handwerck lernet, feßen geordnet und geschworenen Vogts ist H Johann Friderich Weiß der Zinngießer und burger alhier so dem geschäfft in Persohn abgewartet, Alle sechs gebohrne Nagel so die verstorbene seel. mit auch weÿl. H. Samuel Nagel dem geweßenen Kieffer bierbrauern und burger, allhier ihrem abgeleibten Ehemann beede nunmehro seel. ehelich erzieltt und ab intestato Zu gleichen portionen Zu Erben verlaßen.

In einer allhier Zu Straßburg, ane dem Barfüßer Platz gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen, und deßwegen hernacher fol: (-) beschriebenen bier behausung zum Bergfalcken genanndt, befunden als folgt.
Höltzen und Schreinwerck, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In der obern Stub, In der obern Stub im haußehren, Im mittlern Stübel, Im hintern Stübel, beÿ der Mehlcammer, In der Meel Cammer, In des Knechts Cammer
Sa. Haußraths 392, Sa. Werckzeugs, Holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 20, Sa. Frucht 39, Sa. Maltz und Hopff 37, Sa. Faß undt Wein 166, Sa. Faß, Bier und Bütten 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109, Sa. Goldener Ring 24, Sa. Baarschafft 178, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung 2000, Sa. Ligenden Feld Güthern 56, Summa summarum 3083 lb – Schulden 450, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 2633 lb
Eigenthumb ane einer behaußung. Das bierhauß Zum Bergfalcken genanndt, sambt allen deßen gebäuen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben Herrn Gottfried Kiehl dem Stattkieffer, anderseit neben Hn N. Goldbach dem Knöpffmacher, hinten auff das Pfahlgäßel stoßend, so freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe Krafft dero Abschatzung vom 28. Maÿ 1727. wobeÿ es anjetzo Zu erspahrung der Uncösten, weillen das geringste nicht meliorirt worden, Verblieben, æstimirt und angeschlagen word. pro 2000. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 2.ten Februarÿ 1696. mit lit: A. notirt.

Samuel, Georges et André Nagel cèdent leurs parts de maison à leur frère Jean Nagel

1732 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) Joint au n° 1145 du 4 févr. 1732
Erschienen S. T. H. M. Samuel Nagel, jetzmahliger treueÿfferiger Pfarrer Zu Rothau in Steinthal, H. Georg Nagel Lediger Kieffer und bierbrauer und H. Andreas Nagel, auch Lediger Kieffer, alle dreÿ Leibliche gebrüdere, die haben einhellig bekandt, wie daß sie
H. Johann Nageln, ebenmäßigen Ledigen Kieffern und bierbrauern irem leiblichen Bruder und Mit Erben, Vor und um 5000 fl.
ihre dreÿ sechßte theÿl ane der bier behaußung Zum Bergfalcken genanndt, ane dem Baarfüßerplatz gelegen, sambt dero recht und gerechtigkeiten, wie solche in denen Vätter und Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventarÿs umbständlichen beschrieben, wie auch alles Schiff und geschirr Zum bierbrauen gehörig, nemblichen ein eißerner Waagbalck, sambt dem gewicht, Maltzfeg, alt alte Maltzsäck, Stützen, brencklen und trechter im bierkeller, alle gebrauchte bierkannden und biergläßer, ferner alle bierfaß, weiter amme Tisch und bänck in der bierstub auffrecht und redlichen in erbsweis cedirt und überlaßen haben
So beschehen Straßburg den 24.ten Martÿ 1732

Jean Nagel fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Daniel Christ de 1721 à 1724
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
Dienstags den 6. Maÿ Anno 1721 – Meister Johann Daniel Christ Kieffer nimbt Vermög Scheins Von denen hochverordneten ober handwercks herren Von heütigem dato zum Lehrjungen an Johann Nageln, H. Samuel Nagels Bierbrauers Zum Bergfalcken und Burgers allhier ehelichen Sohn auff dreÿ Jahr lang, Vom 1.ten Maÿ dießes Jahrs angehendt und sich endigen auff gemeldte Zeith 1724. gegen 100 Gulden Lehrgeldt undt der Fraw Lehr meisterin Zur Discretion Neün Gulden die helffte gleichbalden an, die übrige helffte beÿ Endigung der Lehrzeit richtig zu erlegen seÿndt des Jungen Bürgen für das Lehr geldt undt hienweg kauffen des jungen leiblicher Vatter undt Mstr. Johannes Nagel Kieffer die Versprochen wie gebrauchlich dedit pro inscriptione 15 ß undt die Bediente 2 ß d.

Jean Jacques Sommer, Jean Dœrffer et Jean Nagel sollicitent auprès des Quinze d’être admis à faire leur chef d’œuvre selon l’ancien règlement. Ils sont déboutés de leur demande.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
(notes p. 74) Sambstag den 27. Augusti 1729.
Oberhwksherren ref: daß Johann Jacob Summer, Johannes Dörffer undt Johannes Nagel alle 3 burger undt ledige Kieffer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zfftmr puncto admiss. Zum Mstkh 3. memorialia eingelegt vid.
Worauff der Zfft H. Johann Niclauß Zäpffel geantworttet, gegner seÿen den 2. huius Von E. E. Zunfftgericht nach ihrer älter ordnungsmäßig eingeschrieben Worden, bittete allso dieselbige abzuweisen undt es beÿ diss. erkandtnuß Zu laßen, ref. exp.
R. haben die 3 Imploranten jhre petita Widerhohlt, Worauff ged. Zunfft sich auff den gerichts bescheidt beruffen, den er Vorgelegt, vid.
H. Dep. d. es beÿ erwehntem Zunfft Gerichts bescheidt Zulaßen, mithin die 3 Imploranten mit jhrem begehren ab und ahn die ordnung Zu Verweißen seÿen, damit aber die jenige, so künfftighin jährlich daß mstkh Zu Verfertigen haben, desto beßer befördert, undt weder die Kübler durch die Kieffer, noch diße durch jene gehindert, undt auffgehalten werdten möchten, alß Vermeine man, d. sofern es die gelegenheith unter dero Zfftstub Zulaßt, Zu Verordnen, daß fürohin allezeit 2. nemmlich ein Kieffer undt ein Kübler Zugleich auff den platz gelaßen werden solten.

Jean Nagel présente son chef d’œuvre en 1730. Les examinateurs le reçoivent maître le 22 août avec la restriction de ne pouvoir engager de compagnon pendant un an parce que son travail avait plusieurs défauts.
1730, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 263) Dienstags den 22.t Aug. 1730. ist Johann Nagels des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers mstrstück Zum letztenmahl besichtiget worden, und referirten die Herren Schaumeister daß in der ersten schaw sich büchel und täschen in großer menge befunden, die Zweÿte schaw ware noch passierlich, in der ditten schaw aber befanden sich etliche wölfflein in der gargel, am forderen boden dem mittelstück Zweÿ ästlein, im hintern boden ein ästel und verschiedere stricheren so aber meistens om absäubern außgefallen auch fanden sie den haubt reiff am hintern Endt völlig verwerfflich und daß an einer nebens taug das alte holtz biß in die gargel lauffe, so nicht seÿn solte ferner hatte es an einem bodenstub noch die Sch*, und weilen solche fehler von Zimmlicher Consequentz als ließen sie das werck Zwar vor ein gütiges mstrstück passiren, doch aber mit der condition, daß er in Zweÿen jahren Kein gesind förderen solle, welches auch von H. XV. dem Obman Confirmirt, doch daß die Zweÿ angesetzte jahr auff eines deducirt worden.

Jean Nagel devient tributaire le 22 avril 1732
1732, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 297) Dienstags den 22.ten Aprilis 1732 – Mstr Johannes Nagel der bierbrauer erhalt auff prod. von der Statt Stall das Zunfftrecht, und Zahlt als eines Leibzünfftigen sohn 10 ß 6 d vor die feur eÿmer 10 ß et pro inscript. 2 ß 6 d.

Les Quinze accordent à Jean Nagel l’autorisation d’exploiter la brasserie au Faucon après avoir constaté qu’il a acheté la maison et qu’il a été reçu tributaire
1732, Protocole des Quinze (2 R 138 et 2 R 139, notes du greffier)
Johannes, Nagel, bierschanck zum Bergfalcken
(p. 37) Sambstag d. 9. Februarÿ 1732. Gug nôe Joh. Nagels burgers und bier brauers prod. Vndth. Mem. juncto petito pt° Bierschancks Zum Bergfalcken auff dem Barfüßer platz. Erkandt Soll E. E. Meisterschafft der biersieder hierzu Verkündt Werden.
i 703
Notes du greffier, (f° 13) ut supra

(f° 30-v) Sambst. den 22. Martÿ – G. nôe Johann Nagels Ca. E. E. Mstrsch. d. Biersieder Obstr. erhohltt prod. vom 9. febr. jüngst und b. dep. Shr. b. ebenfallss dep. Erk. dep.

(f° 36) Freÿt. den 28. Martÿ – Lect. mem. Vom 9. febr. jüngst in s. Johannes Nagel des burgers undt biersieders pt° bierschks. Ille gehört setzt beÿ, er habe seithero dießes bierhauß käufflich angenohmen, und daß meisterrecht erlangt, legt vor attestatum.
nôe d. Msch. d. biersieder zugegen Joh: Friderich Keckh antwortet, Implorant habe præstanda præstirt und seÿe gesteren Zum Meister angenommen Worden. H. Dep. d. dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren. Erk. in plenum.

(f° 37) Sambst. den 29. Martÿ – Ober Umgeldts Hh. ref. in s. Johannes Nagel Ca. biersieder Mstrsch. Erk. willfahrt

(f° 156) Bedacht Sextern. Sambstag den 29. Martÿ 1732. – Ober Umgeldts Hh. ref. daß Johannes Nagel der Burger und Biersieder allhier ein unth. mem. prod.
R. habe er beÿgesetzt, er habe seithero dießes bierhauß käufflich angenohmen, laut attestati
undt habe auch Würcklich daß meisterrecht erlangt, welches letztere Johann Friderich Keckh der biersieder Obermstr. affirmirt und gesagt, daß, weil er præstanda præstirt, die Meisterschafft gestern Ihme Zum Meister angenommen habe beÿ Welcher Beschaffenheit die H. Dep. davor gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe.

Jean Nagel devient cotisant à la tribu des Fribourgeois pour avoir le droit de servir de la bière
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 131) Mittwochß den 7.ten Maÿ 1732. – 2. Zudiener (dt. à 2 lb. d, 4 lb d)
Johannes Nagel, der biersieder Zum Bergfalcken undt
Johannes Wurm, der biersieder Zum Rooßen Crantz, beede burgere allhier werden dato auff geschehenes Ansuchen, weilen Sie den Schanckh von Gen. Herren denen XV.nern erhalten, Jeder gegen Erlag 2. lb d. nebst 4 sch Prothocoll geldt, als Zudienere recipiret, ded : et jur. auff den Art:

Jean Nagel épouse en octobre 1732 Anne Marie Krieg, fille du charron municipal Nicolas Krieg
1732 (9. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 69
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Nageln Ledigen Kieffer, Bierbrauern und burgern alhier, alß Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Annæ Mariæ Kriegin weÿland des auch Ehrengeachten Hn Niclauß Kriegen geweßenen wagners beÿ alhiesigem Mehren Hospithal und burgers alhie nunmehro seel. nachgelaßener ehelicher Tochter, alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 9. Septembris Anno 1732.
(Joint) Unvorgreifflicher Bericht, was zu Vollziehung und bestätigung einer friedlichen und liebreichen Ehe (…) [unterzeichnet] Ihr Treu Ergebener Johannes Nagel, Niclaus Krieg Spithal wagner, Jgfr. Anna Maria Kriegin
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 22)
1732. Mittwoch den 1. Octobr. seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangel. Pfarrkirch zu St. Niclaus durch priestlicher Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johannes Nagel der ledige Kiefer auch Bierbrauer v burger allhier, weil. Samuel Nagels geweß. Bierbrauers u. burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn u. Jgfr. Anna Maria weil. Niclaus Kriegen geweßten Spittahl wagners und burgers allhier hinterlaßene ehl. Tochter, Johannes Nagel als Hochzeiter, Anna Maria Kriegin als Hoch Zeiterin (i 9)

Jean Nagel hypothèque la brasserie au profit de son frère mineur Philippe Nagel

1732 (4.12.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 489
Johannes Nagel der Bierbrauer zum Berg Falcken
in gegensein Johann Friedrich Weiß des Zinngießers als vogts Philipp Nagel des Kieffers lehrjungen weÿl. Samuel Nagel Biersieders zu gedachtem Berg Falcken hinterlassenenen einen Sohns, Johannes Nagel ihme Philipp Nagel seinem bruder schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Bierbehausung zum Berg Falcken genannt bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden Schiff und geschirr Rechten und gerechtigkeit am Baarfüßer platz einseit neben Gottfried Kiehl dem Stattkieffer, anderseit neben Johann Christoph Goldbach dem knopffmacher hinten auff den Metzischen erben, ein und anderseit neben Daniel Müller dem weißbecken in das Pfalgäßlein und die Barbara gaß gehend und aus gäng dahin habend gelegen

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1732, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
1204
Inventarium über H. Johann Nagels des Kieffers bierbrauers und burgers alhier in die Ehe gebrachte Nahrung

Anne Marie Krieg meurt à l’âge de 23 ans en août 1734. La succession est réglée suivant un acte non conservé

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1335
Ersuch: Lüffer: und Außweißung über weÿland Frauen Annæ Mariæ Nagelin gebohrner Kriegin Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 115, n° XXIV)
1734. Sonnt. d. 8. Augusti morgens früh um 4 uhr starb alhier fr. Anna Maria Nagelin, gebohrne Kriegin, Herrn Johannis Nagel Küeffers, Bierbrauers v. burgers alhier geweßene Eheliche Haußfrau und Wurde Zinst. d. 10. Ejusd. auf dem Gottes Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihr auch die Leich Predigt gehalten) Christlichem gebrauch nach begraben, Ihres Alters 23. Jahr 8 monath und 2. tage. [unterzeichnet] Johannes Nagel als Ehemann, Johann Gottfried Höhler als Stieff Vatter (i 119)

Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser un inventaire de la succession
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 351
Mont. den 13. Septembr. – H. Gottfried Höhler der Wagner und seine Ehefrau alß Schwiger Eltern Johann Nagels des biersieders produciren Inventarium Zugebrachter Nahrung und bitten um erlaßung fernerer Inventur. Erkannt Weilen Sie nur zweÿ Jahr in der Ehe geweßenen, Willfahrt, doch solle wegen der Verstorbenen Vermögen in 700. fl. bestehend so dem Mann nicht zugeschrieben noch Verstallet worden für zweÿ Jahr in duplo nachgetragen werden 4. lb 4. ß, so auch erlegt.

Jean Nagel meurt en décembre de la même année à l’âge de 29 ans. L’Inventaire de sa succession n’est pas non plus conservé

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1363
Inventarium über weÿland H. Johann Nagels geweßenen bierbrauers Kieffers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 118, n° XLVI)
1734. Mittw. d. 29. Decembr. morgens früh um halb 2 uhr starb alhier Herr Johannes Nagel geweßener Küeffer Bierbrauer v. burger alhier, V Wurde Freÿt. d. 31. Ejusd. nach gehaltener Leichen: Predigt Zum Alten St Peter alhier auf dem Gottes Acker St. Galli Christlichem gebrauch nach begraben seines Alters 29. Jahr 11 monath und 8. tage. [unterzeichnet] Georg Nagel als bruder, Johann Gottfried Höhler als schwiger Vatter (i 122)

Règlement de la succession délaissée par Anne Marie Krieg
1735, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 933 (888)
Summarische Ersuch: und Berechnung auch respe. Außlüfferung der legitimæ vnd aufrichtung des Wÿdumbs, Über Weÿland Fraun Annæ Mariæ Nagelin gebohrener Kriegin herrn Johann Nagels des Bierbrauers vnd burgers allhier Zue Straßburg geweßener Ehefraun seel. Verlaßenschafft vnd zwahr auß der darüber von herrn Notario Hoffmann so titulirten vnd d. 11. 8.bris 1734 errichteten Summarischen Ersuch: Abrechn: und respe. außweißung pt° deß Wittibers Wÿdembs vnd der Frau Erbin gehörige Legitimæ, auf Ansuchen fraun Susannæ Höhlerin gebohrner Jeuchin, beÿständlich Hrn Johann Gottfried Höhlers Wagners vnd E E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Ihres Mariti durch mich unterschriebenen Notarium gefertugt
Summa summarum 817 lb

Le brasseur Philippe Nagel rechète les parts de la brasserie selon un acte annexé à l’inventaire dressé après la mort de son frère Jean Nagel (référence aux Inventaires de la succession des suivants). Il loue en 1735 la brasserie à Marie Sara Lang veuve du brasseur Jean Martin Bœhm

1735 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 326
Philipp Nagel der Bierbrauer mit beÿstand seines annoch ohnentledigten Vogts Johann Friedrich Weiß des zinngießers
in gegensein Fr. Mariæ Saræ geb. Langin weÿl. Johann Martin Böhm des Bierbrauers hinterbliebenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Eberhard Capaun des Controlleur in hiesigem Umbgeldt
entlehnt, Eine zum Falcken genannte am Baarfüßer platz einseit neben Goldbach dem Paßmentirer anderseit neben Gottfried Kiehl dem Stattkieffer gelegenen Bierbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, dem zum Bierbrauen erforderlichen schiff und geschirr, nichts als ein im hindern nebens hauß befindliches Stüblein so der verlehner sich zum gebrauch und benutzung vorbehaltet – auff 5 nacheinander folgenden jahren und dreÿ monath anfangend von von nächst bevorstehenden Johannis Baptistæ , um einen jährlichen Zinß nemlich 175 pfund

Les Quinze autorisent la bailleuse à exploiter la brasserie en avril 1735. Le Corps des brasseurs objecte en mai qu’il souhaite réduire le nombre de débitants de bière au détail et que le mari de la bailleuse n’a pas réglé ses arriérés. Les Quinze permettent à Marie Sara Lang de reprendre le droit de son mari.
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
weÿl. Joh: Martin Böhm Wittib Maria Sara geb. Langin, zum Bergfalck
(p. 190) Sambstag den 23. Aprilis 1735. – Moss. nôe Weÿl. Joh: Martin Böhm gewesenen biersieders allhier Wittib Mariæ Saræ geborner Langin beÿständlich Ihres Curatoris H. Joh: Eberhand Capaun Controlleur im Vmbgeld bitt vnderth. umb den Bierschanck in dem hauß zum Bergfalck auff dem Barfüßer platz gelegen. Erk. Willfahrt.

(p. 226) Sambstag d. 14. Maÿ 1735 – E. E. Meisterschafft der Biersieder pt° unordnungen Wie auch Ca. weÿl. Joh: Martin Böhmen Wittib
Ober Vngelt herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren daß E. E. Meisterschafft der biersieder allhier den 7. hujus ein Unterth. Memoriale producirt, darinnen dieselbe gehorsambst Vorträgt, Wie daß durch die Würth, und Vast allenthalben allhier sitzende Zäpffern, deßen Meisterschafft nicht allein großen Schaden Zugefügt, sondern auch öffters ein Mißbrauch und s.v. betrug Verübet wurde. Über das so habe die Fraw Böhmin die Fälckelwürthin, ohngeachtet Sie das Meister Von Ihrem Verstorbenen Ehemann erlanget Zu haben prætendirt, die Meisterschafft Von wegen deßen so erstbesagter Ihr Ehemann der Meisterschafft ane gebühr schuldig Verblieben, in das falliment gebracht, welches widerrechtlich, Weilen aber MGHh. Erkantnußen vom 19. febr. 1658. und 16 Aprilis 1706. dahien giengen, daß denen Würthen die Außzäpff: und Verka[uff]ung des Biers keines weegs Verstattet, sondern beÿ 3. lb d straaff Verwehr, in gleichem daß denen Billardiers und Büttlen auff denen Zunfft Stuben nicht erlaubt sein sollen bier Ohmen undt halb Ohmen weis anzulegen, worwieder gar offt freffentlicher weis gehandelt Werde. Alß bäten Sie MGHh. geruhen wolten eine so großen anzahl der Bierzäpffer nicht Zu gestatten, sondern selbige so Viel möglich Zu mindern und abzuschaffen, ingleichem Zu erkennen daß erkante Fraw Böhmin, wann sie das von Ihrem Verstorbenen Ehemann angenommene Recht Zu erhalten und Zu continuiren gesinnet, besagtes Ihres Ehemanns Vor dem absterben schuldig verbliebene gebühren nachzutrag. und dann Ihr ratum an dem was seithero dem Todtfall ahne gebühr Verfallen ist Zu erleben schuldig und Verbunden sein solle. Auff geschehene Remission habe Joh: Friderich Keck der Under meister Contenta Memorialis Wiederhohlet, undt alß man die Beklagte weÿl. Martin Behmen wittib auch gehört, habe selbige dahin Verstanden, die Gegnere dörffen Ihro nun schrifftlich geben was sie der Meisterschafft Zu bezahlen hatte, so wolle sie es abrichten, undt seÿe es auch billich. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß dieße beklagte wittib beÿ Ihrem erbiethen, und übrigens es beÿ denen den 17. Aprilis und 15. May 1717 Wegen des bier außschenckens und Verkauffens ergangenen Erkantnußen Zu laßen mithien die Implorirende Meisterschafft sich daren Zu halten anzuweisen seÿe. Die Genehmhaltung Zu MGHh. stelend. Erk. Bedacht gefolgt.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Sara Haffner veuve de l’éclusier royal Jean Baptiste Guillon. L’actif de la succession s’élève à 103 livres, le passif à 132 livres.

1740 (26.2.), E 5782 (B) (ajout au crayon, H Dautel)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Hab und Nahr. Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die tugendsame frau Maria Sara Guillon geb. Haffnerin auch weÿl. Herrn Jean Baptiste Guillon gewes. Königl. Schließenmeisters allh. Zu Str. nachgel. wittib nunmehr seel. nach ihrem den 14.ten Aug. des letzt abgewichenen 1739. Jahrs aus dießer welt genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche Verl. auf freundl. ansuchen, Erfordern, v. Begehren des Ehrenachtbaren Meister Philipp Bauren, des Schneiders v. b. allh. als geordnet v. geschwohr. Vogts Nicolas Brians der Verstorbenen mit weÿl. Sieur Nicolas Brians geweßenen Grenadiers unter Ihro Königl. Maÿestäth in Franckreich & Trouppen ihrem erstern Ehemann seel. ehel. erzeugten, und nun nach todt verlaßenen einigen Söhnleins, so annoch minderjährig, ab intestato Erben, fleißig inventirt v. ersucht durch die Viel Ehren v. tugendbegabte frau Sara gebohrne Langin auch längst weÿl. herrn Johann Martin Böhmen, Ehemaligen gewes. biersieders v. Letzmaligen gastgebers Zum goldenen Apffel seel Fr. Wittib dißorts Leibl. Mutter
So beschehen allh. in der Königl. fr. St. Str. auff Freÿtag den 26.ten Februarii Anno 1740. In præsentia S. T. Herrn Johann Jacob Capplers E. E. großen Raths alten v. E. E. Kl. Raths jetzmaligen wohlverdienten beÿsitzers, als auch wohlgedachtem Raths mittel hierzu insonderheit deputirt.

In einer allhier Zu Str. ane dem Barfüßer Platz gelegenen Bier beh. Zum berg Falcken genand, folgender maßen sich befunden
Wÿdumbs Verfangenschafft, welche Frau Sara Böhmin geb. Langin der Verstorbenen seel. Mutter lebenslänglichen Zugeniesen. Nemlichen Vermög des über weÿl. herrn Abraham Haffners geweßenen Gastgebers Zum guldenen Apffel v. b. allhier dißorts leibl. Vatters durch nun auch weÿl. herrn Daniel Rohren gewes. Notm. publ. v. Practicum seel. in A° (-) errichteten Inventarii, 850 lb
Series rubricarum hujus Inv. Sa. hausraths 34 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold. Rings 7 ß, Sa. der baarschafft 11 lb, Sa. activ schuld 49 lb, Summa summarums 103 lb, – Schulden 132 lb, Conferendo passiv onus 29 lb – Zweiffelhaffte schulden 172 lb

Philippe Nagel hypothèque la brasserie au profit de Philippe Jacques Lauth, meunier au moulin dit Dinsenmühle, et de François Henri Lauth, brasseur au Cerf d’or.

1740 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 507-v
Philipp Nagel der ledige bierbrauer so minderjährig ohnbevögtiget zu seÿn versicherte
in gegensein H. Philipp Jacob Lauth des Dinnßenmüllers und H. Frantz Heinrich Lauth des biersieders zum guldenen Hirsch – 400 pfund
unterpfand, Eine zum Bergfalcken genannte Bierbehaußung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, zweÿ bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit neben N. Goldbach dem Paßmentirer, anderseit neben N. Kiehl dem kieffer, hinten auff (-) und einen ausgang in daßelben habend – als eine von seinen geschwisterden und Miterben erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire des apports dressé en 1740. Les experts l’estiment à 2100 livres à l’inventaire dressé après la mort de la première femme de Philippe Nagel en 1751. Elle figure à nouveau à l’inventaire des apports en secondes noces (1752). Philippe Nagel lègue la maison à son fils aîné Philippe Jacques d’après l’inventaire dressé après sa mort en 1764.
Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel passe avec son voisin le cartier Jean Claude Jantet et sa femme Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) un accord sur les latrines (vidange et entretien)

1771 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 201-v
H. Johann Claudius Jantet der kartenmacher und Fr. Elisabetha Odilia geb. Fischerin
Maria Margaretha geb. Saumin weÿl. Philipp Jacob Nagele des bierbrauers beÿständlich H. Christoph Saum des seilers ihres leiblichen vatters
daß sie wegen dem zwischen ihren beeden parthen häußern welche beede behausungen auff dem Barfüßerplatz, einseit neben N. Kühl des kieffermeister, anderseit neben einer dem mehreren Hospital zustehenden behausung gelegen befindlich s.v. proveÿ, welches vorhin separirt gewesen dermahlen aber nur ein gewölb außmacht wie es sich zur stund befindet zwischen ihnen parthen nachstehender vergleich und vertrag um beobachtung guter nachbarlicher freundschafft (…) getroffen und geschloßen worden denen zu folge versprechen sie Jantetische Eheleuthe ane der außfuhr so offt solche vonnöthen und erforderlich seÿn wird 3 kärch voll alle jahr stätte außfuhr gebühr aus ihren mittlen zu bestreiten zu bezahlen und beÿzutragen, dagegen verbindet und verpflichtet sich die verwittibte Fr. Nägele den überrest ahne außfuhrs gebühren aus dem Ihrigen zu entrichten (…) solches proveÿ in ihren haus außführen zu laßen daß alßo Jantetische eheleuthe dießen last und unmuß* zu tragen ein vor alle mahl befreÿt und enthoben seÿn sollen auch ist expreße bedungen und verabredet, was die unterhaltung des proveÿs und deßen gewölb betrifft, solches alles auff gemeine kösten unter denen parthen und deroselben geschehn solle, die außführung sothanen proveÿ aber selbsten betreffend daß solche auff ansuchen Jantetische Eheleuthe angesehen ihr haus etwas tieffer als jenes gelegen mithin ihr gewölb ehender angefüllet durch Nägele Frau wittib veranstaltet und bewerkstelliget werden solle

Les Quinze autorisent Jean Christophe Nagel (fils de Philippe ci-dessus) à exploiter la brasserie au Faucon

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 420) Sambstags den 16. Decembris 1786. – Wilhelm nomine Christoph Nagel des burgers und biersieders allhier, dieser bitt E. G. ihme mit dem Bierschanck zum goldenen Falcken gnädig Zu willfahren. Claus setzt Zu E. G. Erkandt nach ordnung willfahrt.

Après la mort successive de ses frères aînés (voir les enfants de Philippe Nagel), Jean Daniel devient propriétaire de la maison. Il meurt célibataire en janvier 1825 en délaissant pour seule héritière sa sœur cadette Anne Barbe Nagel, femme du marchand Frédéric Guillaume Lotzbeck.

Décès, Strasbourg (n° 11)
Déclaration de décès, le 11 janvier 1825. Jean Daniel Nagel, âgé de 68 ans 4 mois 14 jours, né à Strasbourg, propriétaire, non marié, domicilié à Strasbourg, mort et cette mairie le 11 courant à 11 heures du matin dans la maison située 9, Place d’Armes, fils de feu Philippe Nagel, brasseur, et de feu Marie Marguerite Saum [in margine :] apoplexie (i 12)

Registre domiciliaire 600 MW 5 (1795). 5° section Place d’armes N° 9 (i 274)
Daniel Nagel, 38, rentier, Strasbourg
Henri Claesner, 28, Brasseur, Strasbourg (depuis) 1787
Madeleine id. née Kress, Epouse, Strasbourg
M. Madeleine Kress née Zuohr*, Mère rentière, Strasbourg
Joseph Zeder, 23. Garçon, Bamberg (depuis) 1789
Mathieu Wollbrett, 16, Apprentif, Colmar (depuis) 1795
Marie Luth, 38, Servante, Niderbronn (depuis) 1788

Registre domiciliaire 600 MW 17 (1798). Arrondissement 2, section 5°, Place d’armes N° 9 (i 236)
Nagel Daniel, rentier, d’ici, 40
Claesner Henrÿ, allemand, 31 (depuis) 13 ans
Madeleine Epouse, d’ici, 30
Kress Marie, mère, Rentière, d’ici, 53
Schreiner, Cretier, Brasseur, Landau, 19, 1 an, Passeport
Kammerer, Phillipp, Buthswiller, 2 ans, son passeport
Clæssner, Pierre, apprentif, allemand 15, 15 jours
Rettig, Michel, apprentif, d’ici, 15
Kieffer, Madeleine, servante, Dorlisheim, 28, 13 ans
Alter, Laurent, Garçon Brasseur, 22, Wiversheil, frimaire 6
Bleyfus, Jean, idem, 23, Wangen, Mess. 6. E(ntré) le 13 Germ. 7. di N° 32

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marguerite Madeleine Baldner femme du boulanger Jean Michel Waag
1824 (7.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Baldner femme de Jean Michel Waag, boulanger, décédée le 13 juin dernier – à la requête 1. du veuf et des deux enfants Marie Marguerite Waag femme d’Abraham Ziegel, boulanger, et Caroline Waag mineure
communauté, mobilier 554 fr, créances 300 fr, numéraire 210 fr
une maison rue des Sept Hommes n° 12 estimée 8400 fr
ensemble 9454 fr
propre, garde robe 61 fr, remploi 592 fr, créances 698 fr, total 1392 fr ; passif 5386 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 176 du 15.9.
vacation du 17 novembre (acp 170 F° 141 du 20.11.)

Anne Barbe Nagel vend la brasserie au Faucon à Jean Louis Hatt, brasseur au Géant moyennant 50.000 francs

1825 (22.6.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger n° 3576
Anne Barbe Nagel veuve de Frédéric Guillaume Lotzbeck, propriétaire et membre du Conseil municipal de la ville de Strasbourg
à Jean Louis Hatt, brasseur au Géant
Désignation des objets vendus, 1. la brasserie à l’enseigne au Faucon consistant en une maison de devant, maisons latérales & de derrière avec tous bâtiments d’exploitation, cour, puits, appartenances, droits, aisances & dépendances le tout situé à Strasbourg. La maison de devant donnant sur la place d’Armes n° 9 où elle tient d’un côté à la propriété du Sr Bohn marquée du n° 10, d’autre à la maison du Sr Martin Kiehl n° 8
La maison latérale ayant issue sur la ruelle du Pilot tient à la maison du Sr Ruffenach marquée n° 11 sur la place d’armes, d’autre côté à la maison du Sr Waag boulanger
La maison de derrière donne sur la rue des Sept Hommes où elle a également une issue marquée du n° 13 attenant à la propriété du Sr Waag susdit ayant n° 12, d’autre au Sr Kiehl susnommé n° 14
2. tous les outils et ustensiles qui se trouvent dans la brasserie et servant à son exploitation – Etablissement de la propriété, la veuve seule et unique héritière ab intestat de son frère Jean Daniel Nagel, propriétaire auquel ledit immeuble est échu suivant testament mystique de son père Philippe Nagel, brasseur, lequel par testament portant prélegs de la brasserie au profit de Jean Daniel Nagel le 10 décembre 1757 déposé et ouvert par Me Lobstein le 10 décembre 1757 et 27 novembre 1764, la transmission encore constatée par partage ssp entre ce dernier et Anne Barbe Nagel la venderesse le 26 brumaire 6 enreg. même jour – moyennant 50.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 172-v du 23.6.

Jean Louis Hatt épouse Catherine Elisabeth Kreiss, fille de boulanger qui s’est mariée en premières noces en 1806 avec le brasseur Christophe Louis Bader
1806 (19.8.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 509, 3377
Contrat de mariage – Sr Christophe Louis Bader, brasseur demeurant en cette ville, fils de feu Chrétien Frédéric Bader, ministre du culte à Ingweiler au Canton de Bouxwiller, et de De Cunégonde Charlotte Flach
Dlle Catherine Elisabeth Kreiss fille de Jean Georges Kreiss, boulanger procrééée avec De Marguerite Salomé Salomon
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 121 du 19.8.

Inventaire de biens apportés en mariage par Christophe Louis Bader et Christine Elisabeth Kreiss
1807 (14.1.), Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 982, 3551
Inventaire des apports de Christophe Louis Bader brasseur et de Christine Elisabeth Kreiss, mariés le 4 octobre 1806, contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 19 août de ladite année
dans une maison fauxbourg de Pierre N° 11 appartenant au Sr Fischer ci devant brasseur
le mari, meubles 404 fr, productions, ustensiles 6530 fr, or et argent 211 fr, total 7146 fr, présents de noces 422 fr, total 7568 fr
la femme, meubles 1498 fr, or et argent 210 fr, numéraire 2370 fr, total 4078 fr, présents de noces 422 fr, total 4500 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 154 du 15.1.

Christophe Louis Bader meurt en 1809 en délaissant un fils posthume
1809 (22.6.), Strasbourg 3 (33 / 1), Not. Übersaal n° 1132, 4901
Inventaire de la succession de Christophe Louis Bader, brasseur décédé le 28 mai de la présente année, dressé à la requête de Catherine Elisabeth Kreiss la veuve qui se dit être enceinte et de Jean Jacques Fischer, brasseur curateur nommé
dans une maison située en cette ville fauxbourg de Pierres n° 11 appartenante au Sr Geoffroi Fischer brasseur
Contrat de mariage dressé devant le soussigné notaire le 19 août 1706, testament devant le soussigné notaire le 12 juillet 1808
propres de la veuve, 4800 fr soit: don matutinal 300 fr, meubles 1498 fr, présents de noces la moitié 80 fr, remploi 2701 fr
propres du défunt, meubles 505 fr, ustensiles de brasserie 209 fr, or et argenterie 183 fr, habits &&, total 473 fr, poipsr ni 80 remploi 6525 fr, total 7978 fr – à déduire le don matutinal 300 fr, reste 7678 fr
communauté, meubles 294 fr, ustensiles de brasseur 507 fr, productions 5727 fr, argenterie 196 fr, créances 13.183 fr, numéraire 7762 fr, total 27.670 fr – passif 9237 fr, restent 18.432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 54 du 23.6.

Jean Louis Hatt épouse en 1810 Elisabeth Kreiss
1810 (8.9.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1611
Contrat de mariage – Jean Louis Hatt, brasseur fils, de feus Jean Louis Hatt, brasseur et d’Anne Barbe Keller
Elisabeth Kreiss, fille de Jean Georges Kreiss, boulanger, et de Marguerite Salomé Salmon veuve de Christophe Louis Bader brasseur
en la brasserie au coq blanc faubourg de Pierre
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 113-v du 13.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1811 (4.7.), Strasbourg 15 (14), Not. Lacombe n° 2077
Inventaire des apports de Jean Louis Hatt, brasseur, et Elisabeth Catherine Kreiss, suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 8 septembre 1810, la brasserie au Géant exceptée
les apports du Sr Hatt sont constatés par inventaire et liquidation de la succession paternelle et matrenelle reçue Me Wengler le 14 messicor 13
ceux de la De Hatt par inventaire et liquidation de la succession de Christophe Louis Bader son mari en premières noces dressé par Me Übersaal le 22 juin 1809
le mari, meubles 573 fr
la femme, à l’acte Me Ubersaal propres 3633 fr
s’est encore trouvé 3998 fr, grains et produits 5966 fr, créances 18,553 fr, numéraire 23,184 fr, total 51,703 fr, dus à l’enfant Christophe Louis 16,894 fr, reste 34,008 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 122 du 10.7.

Louis Hatt meurt en 1854 en délaissant un fils, Louis Guillaume Hatt

1854 (19.4.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Hatt, brasseur à Strasbourg, et Elisabeth Catherine Kreiss son épouse et de la succession du Sr Hatt, décédé à Strasbourg le 2 novembre dernier, dressé à la requête de la veuve agissant 1) comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Lacombe fils le 8 septembre 1810,, 2) comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari auquel usufruit la veuve déclare renoncer, II. Louis Guillaume Hatt, fils, brasseur à Strasbourg

acp 429 (3 Q 30 144) f° 42-v du 26.4. (succession déclarée le 26 avril 1854 n° 37)
les 19 et 22 novembre – Communauté, un mobilier estimé à 985, créances et intérêts 54.346, argent comptant 1870
Immeubles. Une brasserie à Strasbourg rue de la Krutenau N° 100 et 101 d’un revenu de 3300 francs, en capital 66.000
Une maison rue de la Krutenau N° 99 louée verbalement moyennant un loyer annuel de de 332 francs, en capital 6640
Une maison rue de la Krutenau N° 98, louée moyennant un loyer annuel de de 800, en capital 16.000
Une maison rue de la Krutenau N° 97, louée moyennant un loyer annuel de 420 francs, en capital 8400
Une Maison rue des Juifs N° 37 d’un revenu de 2000 francs, en capital 40.000
Une maison rue du Tonnelet rouge n° 2 d’un revenu de 700 francs, en capital 14.000
Une maison cul de sac de la bière N° 8 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison cul de sac de la bière N° 9 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison cul de sac de la bière N° 10 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison place Kleber N° 9 d’un revenu de 2500 francs en capital 50.000
Une maison rue des sept hommes N° 12 d’un revenu de 700 francs en capital 14.000
Une prairie ban de Strasbourg canton Langhey un hectare 22 ares louée 200 francs en capital 4000
Une propriété sise à Westhoffen conue sous le nom d’Untermeyerhoff, 10 ares 17 ca. de vignes ban de Westhoffen canton hinter der Kirch (…) 450 francs en capital 9000 francs
13 ares 5 terre ban de Dingsheim canton am Thal, 13 ares 55 terres canton an die Strass, 17 ares 15 terres canton Stützenweg, 4 ares 30 terre auf Allmendweg, le tout loué moyennant 37 francs en capital 740
Une maison à Westhoffen rue dite Westerend, 5 ares de vignes dit ban canton Bitzmann, 6 ares de vignes dit ban canton Otterberg, ces trois derniers loués moyennant 600 francs en capital 6000
Loyers échus 1155, garde robe 304, reprises du défunt 7915, reprises de la veuve 56.675

Elisabeth Catherine Kreiss et son fils Louis Guillaume Hatt louent le fonds de brasserie à Ernest Mertian et à Marie Hild

1854 (17.5.), Me Noetinger
Bail – 1) Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Louis Hatt, ancien brasseur à Strasbourg, 2) Louis Guillaume Hatt, brasseur à Strasbourg, pour 9 ans du 22 septembre 1854
à Ernest Mertian, brasseur et Marie Hild sa femme à Strasbourg
de diverses localités faisant partie de la brasserie au Faucon place Kleber N° 9 et rue des Sept Hommes N° 12, consistant en tout le rez de chaussée comprenant la salle dé débit et tous les ustensiles ervant à l’exploitation de la brasserie dont le premier étage de la maison de devant, moyennant un loyer annuel de 2000 francs
cautionnement par Thiébaut Bartholmé, propriétaire à Sand, du bail ci-dessus
acp 430 (3 Q 30 145) f° 18-v du 23.5.

Elisabeth Catherine Kreiss meurt en 1860 en délaissant pour seul héritier Louis Guillaume Hatt

1860 (8.3.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Elisabeth Catherine Kreiss épouse en premières noces de Christophe Louis Bader et en secondes noces de Jean Louis Hatt, les deux brasseurs à Strasbourg décédée le 9 7.bre 1859, dressé à la requête de Louis Guillaume Hatt, brasseur à Strasbourg, fils de la défunte
acp 486 (3 Q 30 201) f° 40-v du 14.3. (succession déclarée le 14 mars 1860 n° 94)
Communauté, maison 985, créances 6089, argent 1870
Immeubles. Une brasserie à la Krutenau N° 100 au Géant, Une maison dite rue N° 99, une autre N° 98, une autre N° 97, vendues à l’Etat pour 240.000
Une Maison rue des Juifs N° 37, 66.000
Une maison place Kleber N° 9, 50.000
Une maison rue des sept hommes N° 12, 14.000
Une un hectare 22 ares de pré ban de Strasbourg, 4000
Une propriété à Westhoffen et onze ares de vignes 6000
revenus 1155, total 448.097 francs – Passif 66.528, reste 38.505
Succession du Sr Hatt, moitié de la communauté 190.752, reprises et garde robe 9219, total 199.973 francs
Pour le remplir on lui abandonne (…) moitié des immeubles
Droits de Mde Hatt, pour la remplir on lui abandonne (…) moitié des immeubles

Le brasseur Louis Guillaume Hatt épouse en 1843 Fanny Ott, fille de tanneur
1843 (3.5.), Strasbourg 8 (65), Me Zeyssolff n° 1647
Contrat de mariage – Ont comparu M Louis Guillaume Hatt, brasseur domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Louis Hatt, brasseur, et de De Elisabeth Catherine Kreiss, son épouse demeurant en la même ville, stipulant en son nom du consentement de ses père et mère comme futur époux d’une part
Dlle Fanny Ott, fille mineure et légitime de M. Jean Jacques Ott, tanneur et de De Octavie Charlotte Wilhelmine Bada de Podofalva, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, procédant en son nom sous l’assistance et autorisation de ses père et mère comme future épouse d’autre part
acp 309 (3 Q 30 024) f° 78-v du 8 mai – Les apports du futur époux consistent en meubles, lits, linge, bière, tonneaux, ustensiles à l’exploitation de brasserie d’une valeur de 60.000 francs.
Donation par les père et mère de la future à leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie d’une somme de 6000 francs tant en meubles qu’argent comptant
Don mattinal par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 2000 francs. Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession

Ernest Mertian et Marie Hild cèdent leur droit au bail à Gustave Eugène Wenger et à Salomé Staat

1861 (24.5.), Me Noetinger
Cession – Ernest Mertian, brasseur, et Marie Hild sa femme à Strasbourg
à Gustave Eugène Wenger, brasseur et Salomé Staat sa femme à Strasbourg
pour une durée de 2 ans du 28 septembre 1861, du droit au bail de la brasserie du Faucon place Kleber n° 9 à Strasbourg qu’ils tiennent à bail de Louis Guillaume Hatt, propriétaire à Strasbourg, suivant bail reçu Noetinger père le 19 mai 1856 moyennant un loyer annuel de 2000 francs, cette cession de bail consentie moyennant une augmentation de loyer de 500 francs par an, 2500 francs
Bail par ledit Sr Hatt aux dits conjoints Wenger pour quatre ans du 29. septembre 1853 de ladite braserie moyennant un fermage annuel de 2500 francs, à charge du balayage et risques locatifs estimés à 132 francs par an
le loué cautionné par Geoffroi Staat aubergiste à Bouxwiller
acp 499 (3 Q 30 214) f° 31-v du 28.5.

Inventaire après décès de locataires. Philippe Forest meurt en mars 1862 en délaissant deux enfants issus de son mariage avec Henriette Willard. Ces enfants se rendront acquéreurs de la maison au début des années 1880.

1862 (12. 7.bre), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4766
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Forest et Henriette Willard
L’an 1865 el vendredi 12 septembre à heuf heures du matin à Strasbourg en la maison mortuaire, à la requête Dame Henriette Willard veuve de M. Philippe Forest, en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff & son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1843 ci après analysé, au nom & comme tutrice légale de Babette Forest âgé de 18 ans, Edmond Forest, âgé de 16 ans, les deux mineurs issus de son mariage avec son dit défunt mari, En présence de M. Elie Forest, commerçant demeurant à Lauterbourgn en qualité de subrogé tuteur des dits deux mineurs Forest (…) lesdits mineurs Babette & Edmond Forest seus enfants issus du mariage des conjoints Forest-Willard & comme tels habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de leur père défunt M. Philippe Forest, négociant à Strasbourg où il est décédé le 31 mars 1862.
le tout se trouvant en la maison mortuaire sise à Strasbourg place Kleber n° 9
Meubles et effets mobiliers, Première pièce, Salon, grand salon, cuisine, cave, Marchandises en magasin
acp 514 (3 Q 30 229) f° 35 du 19. 7.bre (succession déclarée le 19 7.bre 1862) Communauté, mobilier estimé 2596, Marchandises 32.297, Extances 50.604, Effets en portefeuille 2629
Succession, garde robe 117, reprises du défunt 5900, reprises de ma veuve 3900

Mathieu Haguenauer épouse Babette Forest en 1864

1864 (26.4.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5222
Contrat de mariage – Mathieu Haguenauer, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Haguenauer, boulanger et de dame Beatrix Netter conjoints à Oberbergheim, futur époux stipulant en son nom personnel avec l’assistance de ses père et mère d’une part
Et Madlle Babette Forest, mineure sans état demeurant à Strasbourg, fille de feu M. Philippe Forest en son vivant négociant à Strasbourg et de Madame Henriette Willard sa veuve demeurant en cette ville, future épouse, stipulant en son nom personnel avec l’assistance et l’agrément de sa mère d’autre part

acp 532 (3 Q 30 247) f° 32-v du 26.4. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) argent comptant 15.000, 2) mobilier 500
Les apports de la future consistent dans sa part dans la succession de son père montant à la somme de 22.500
Donation par Mde Forest à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 918 francs
Donation par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et nulle en cas de convol en deuxièmes noces
26 avril 1864, N° 5221. Consentement à mariage. Ont comparu M. Joseph Haguenauer boulanger et sous son autorisation De Beatrix Netter son épouse demeurant ensemble à Oberbergheim lesquels ont par ces présentes déclaré consentir au mariage que leur fils Mathieu Haguenauer, commis négociant demeurant à Strasbourg se propose de contracter avec Melle Babette Forest fille mineure de M. Philippe Forest vivant négociant et de Madame Henrierre Willard sa veuve
acp 532 (3 Q 30 247) f° 32 du 26.4.

Nathan dit Edmond Forest épouse Caroline Tailor, originaire de Toul et demeurant avec ses parents à Naples

1876 (28.2.), Me Loew
Ehevertrag – Nathan, genannt Edmund Forest, Kaufmann zu Straßburg
Caroline Tailor, volljährig aus Neapel
acp 649 (3 Q 30 364) f° 66-v du 3.3. – Annahme der Errungenschafts gemeinschafft
der Brautigam bringt in die Ehe, Forderung an die Firma Forest & Mathieu 120.766
Mobiliar 4000
die Braut bringt ein, baares Geld 36.000 – *auche 1760

Mariage, Strasbourg (n° 167)
Strassburg am 24. Februar 1876. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Kaufmann Nathan Forest (…) israelitischer Religion, geboren den 14. Juni des Jahres 1846 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des verstorbenen Kaufmanns Philipp Forest und der Henriette Villard, Rentnerin wohnhaft zu Straßburg
die Caroline Tailor, ohne Beruf, (…) israelitischer Religion, geboren den 20. Januar des Jahres 1857 zu Toul (Frankreich) wohnhaft zu Neapel (Italien), minderjährige eheliche Tochter des Optikers Carl Tailor und der Johannette Berr, Eheleute zu Neapel, Ehe Einwilligung des Vaters liegt vor (…) erklären die Eheleute, daß den 23. dieses Monats vor Herrn Loew, Notar zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 126)


Maison arrière, rue derrière les Pelletiers

Susanne Niess veuve de Lambert Pfau et de Hartmann Lœscher, Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau ainsi que Marie, Jean Gaspard et David, enfants mineurs de la co-venderesse, vendent au pelletier Henri Bleicher et à sa femme Barbe Kopff une maison donnant dans la rue derrière les Pelletiers (ensuite rue des Sept-Hommes) à l’arrière de la leur et une venelle qui mène aux latrines communes. Les vendeurs s’engagent à faire murer la porte qui fait communiquer les deux propriétés à la première requête des acquéreurs ou de leurs ayants-droit.

1621 (ut spâ. [xiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 443 f° 161
(P. fol. 100.) Erschienen fr. Susanna Nießin, wÿland herrn M. hartman Lüschers præceptoris classici burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßene Witwe, mit beÿstand herrn dauid Ößingers Notarÿ vnd Stattgerichts schreÿbers Alhie Ihres geschwornen Vogts, deßgleichen herr Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfawerin seine eheliche haußfrauw, diße für sich selbst vnd Ihre erben, So dann herr Jacob Eberhardt Weißbeck, Als ein geschworner vormundt Mariæ, Hannß Caspar vnd Dauid, wÿland Lamprecht Pfauwen geweßenen biersieders burgers Zu Straßburg seligen mit obgedachter Susanna Nießin ehelich erziehlter dreÿer Kinder Vögtlicher waiß Inn nammen Jetzgemelter seiner Vogt Kinder, (verkaufft)
Heinrich Pleicher dem Kirschner burgern Zu Straßburg vnd Barbaræ Köpffin seiner haußer.
hauß vnd hoffestatt sampt einem schlupff zu einem gemeinen profeÿ Auch Allen Andern Ihren gebeüwen, gelegen Inn der Stadt Straßburg hinder der Kirschner Zunfftstuben, einseit neben Simon Berion des trägers seligen Witwen vnd erben, Anderseit neben Samuel Huberti dem lohnmeister vff dem Theüchen* hinden vff der Verkeüfferen bier behaußung stoßend dauon gend dreÿ guldin gelts Ablößig mit 70 guldin Straßburger werung vff Johannis Baptistæ dem Closter Sant Niclaus in Vndis,
Mehr gend vor obgehörtterm profeÿ Jahr xx d empfahet dißer Zeit hanß Bläß Eckardt der Küffer Inn verträgers weiß, sunst freÿ ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerdt so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 238 pfund
Vnd ist hierin beredt, Weil von der Verkäuffere bierhauß eine thüre Welche biß Zu des Keüffers Jetzo erkaufften hauß gehet, bißhero durchgebrochen gewesen, das die Verkeüffere oder Ihr Nachkommen solche thüre wann der Keüffer od. seine Nachkommen begehren, widerumb Zu Zu machen schuldig sein sollen
Nota. Nachdem obgedachte Susanna Nießin Ihr beider söhn Cornelÿ vnd Lamprechts seligen ab intestato erbin, Jedoch com beneficio inventarÿ in erbschafft angedretten, Inn welcher erbschafft ermelte beide Ihre söhn Ihre Antheil Ane obgehörter behaußung haben, das sie sich desselben beneficÿ wegen dises Kauffs im geringsten nichts will begeben haben
(confirmirt den 20. Martÿ 1621)

Henri Bleicher et sa femme Barbe font baptiser leur Jean Michel à Saint-Pierre-le-Jeune en 1603 puis Jean Henri en 1604.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 182-v, n° 80)
1603. Doîca Lætare 3 April. P. Heinrich Bleich. d kürsner. M. Barbara, I. Hans Michel
Comp. H. Heinrich Trausch d. Holtz herr, Daniel Zipperer d kürsner, Aurelia Caspar Hattings des kiefers fraw (i 96)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 210, n° 34)
1604. Donnerst. d. 15. Martÿ. P. Heinrich Bleich. d. Kürsner, M. Barbara Köpfin, I. Hans Heinrich. Compat. Stephan Bauman d. Kürsenr, Hans schneid.d. Kürsner, Maria, Michel Duerers des Seilers Tocht (i 110)

Les préposés n’autorisent pas Henri Bleicher à poser du bois de chauffage et du bois de construction sur le communal. Seul les charpentiers ont le droit d’occuper le communal pour leur travail.
1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
(f° 87) Montag den 15. April 1622 – Platz zum Holtz setzen
Heinrich Pleicher, kürßner Zeigt ahn habe x Stuck Bawholtz Zum Brennholtz Zu gebrauchen erkaufft, Pitt Ihme ein blatz solche es, biß ers Versehet hat, hienzulegen, Zu gönnen, angezeigt, man Pflege anders keine Plätz alß Zum Zimmern hieroben Zu Verleÿhen weÿß Ihme deßwegen nit Zu Willfahren.

Le pelletier Henri Pleicher de Colmar hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Georges Meyer

1657 (14. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 182-v
Erschienen Henrich Bleicher der kürßner Und Burger Zu Collmar
in gegensein Hannß Saußenthalers auch Kürßners Und Burgers Zu Straßburg lß mündlich befelchhaber /:wie er sagte:/ H Georg Meÿers deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 21. lb
Unterpfand sein soll die helffte ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie im Pfahlgäßlin einseit neben Georg Braun dem Weißbeckhen, anderseit neben (-) vnd hinden vff H Johann Reinhard Kreßen XV.rn stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehendt Jahrs vff Joh. Bapt: 1 lb 10. ß ablößig mit 30. lb. dem Closter St. Mathæi et Nicolai in Undis

Le pelletier Jean Jacques Bleicher vend la maison et une venelle qui mène aux latrines communes à Jean David Rein, aubergiste au Faucon, qui la réunit à la sienne.

1676 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 673
H Hannß Jacob Plaÿcher Föchhändler
in gegensein H Johann Davidt Rheÿnen biersieders Zum Fälckhen
hauß undt hoffstatt sampt einem Schlupff Zum gemeinen profeÿ, auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier hinder der Kirschner Zunfftstub, einseit neben Michael Beunen des Weÿßbeckhen Erben, anderseit – hinden uff den Kaüffern selbten stoßend gelegen, undt gehendt Jährlichen von dem Profeÿ, 20. d Samuel dreßler dem Kürschner – umb 250. fl

Maison latérale, rue du Pilot

Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau ainsi que les mineurs Marie, Jean Gaspard et David, héritiers de leur père Lambert Pfau, vendent à leur mère Susanne Niess leur part, soit cinq sixièmes des deux tiers, à la maison qui donne dans la rue du Pilot

1622 (xvj. Augusti), Chancellerie, vol. 446 f° 294
(Inchoat. in Prot. fol. 226. – Postea pthm fol. 439) Erschienen Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfohin sein eheliche haußfr. für sich selbst, So dann h. Jacob Eberhard Als voft Mariæ, hanß Caspar vnd David geschwistrig. weÿland Lamprecht Pfauwen Biersieders selig. Khind. vögtlich. weÿß (verkaufft)
Susannæ Nÿeßin, weÿl. vorgenannts Lamprecht Pfauwen selg. witwen, so auch Zugeg. mit beÿstand Hn dauid oßingers Ihres vogts
fünff Sechste theil Am Zweÿtetheil von vnd Ane hauß vnd hoffstatt, mit Allen ihren geb. & gelegen Inn d. St. St. Im pfolgäßlin Am parfüsser platz, einseit n. Mathÿß helbeck Kürschner, And.seit d. Samuel huperth, hind. vff Anthoni Stich den plattner stoßend, für freÿ, ledig vnd eÿg. davon der vberige dritte theil sampt einem Sechstentheil Am Zweÿtentheil der Kheüfferin Zuuor für vngetheilt zustendig, Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb j C Lxvi lb vj ß viij d
[in margine, vorkauffs recht]

Susanne Niess veuve de Hartmann Lœscher, Susanne Pfau femme de Laurent Stadler, Marie Pfau femme d’André Dürrmann diacre à Westhoffen et le tuteur de David Pfau vendent la maison au graveur Isaac Bronner et à sa femme Sara von der Heyden

1627 (19. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 218-v
(Protocollat. fol. 265.) Erschienen weÿ: Susanna Nÿssin weÿ: H. M. Hartman Löschers gewesenen præceptoris classici alhie s. Erben mit namen Susanna Pfawin mit beÿstand ihres ehevogts Lorentz Stadlers vnd ihres in testamento nominirten, auch seithero vor rhat confirmirten vnd geschwornen Vogts Caspar Medlers Notÿ, H. M. Andreas Thurmannus Diaconus Zu Westhofen Alß Ehevogt Mariæ Pfawin, hannß Caspar Pfawen Vogt H Jacob Eberhardt, so dann Dauid Pfawen Vogt Abraham Datler Biersieder Zur Glocken
haben in gegensein H Isaac Bronners deß Kunststechers auch burgers Zu St. vndt Sara von der heÿdin beeden Ehegemecht. (verkaufft), mit beÿstand H Jacob von der heÿd. ihres respectiué Bruders und Schwagers
Ein behausung sampt deren hofstat vnd allen Zugehörd. alhie im Pfahlgäßel vffm Barfüesser platz, neben Marx helbecken gnt. Böhm Kürschner, j.b. 2. seit H Samuel Huberto gewesenen Korn v.walter, hinden vff Anthoni Stichen, Biersieders s: witib vnd Erben stoßend, Vnd wiewol dise behausung vmb 400. fl. a 15. bodenzinß Niclauß Wolffen dem schneider v.hafft. so vff Jacobi nechstkommendt erlegt wd. mueß. So haben doch die V.keüffere solche 4000. fl. Abzurichten vff sich genommen Also daß diser Kauff für freÿ, ledig vnd eÿgen Zugangen p. iiij C. L. lb
[in margine :] Diße Behaußung ist umb die am Kauffschilling restirende 225. lib. H. M. Andreæ Turmanns Kindern alß denen solche 225. lib. gehörig seÿen in solutum cedirt und übergeben worden, wie die in d. Cancelleÿ Contractstuben den 1. 9.br a° 1649. vffgerichetet Verwanth mit meherm außweißt

Fils de l’orfèvre François Bronner, Isaac Bronner épouse en 1616 Sara von der Heyden, fille du portraitiste Jean von der Heyden
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 383, n° 1166) 1616. In die Paschalis 24. Martÿ. Isaac Brunner der Kupferstecher vnd Jungfraw Sara Herrn Johan von der Heÿden des Contrafeters nachgelaßene Tochter (i 395)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 39) 1616. Dn die paschalis den 31. Martÿ. Isaac Brun der Kupferstecher Frantz Brunnen des goltschmidts sohn, vnd J. Sara Johann von der Heiden tochter, eingesegnet zu S Thoman Zinstag den 9. Aprilis. (i 24)

Isaac Bronner se remarie en 1630 avec Elisabeth Dorsch, fille du cordonnier Laurent Dorsch
Mariage, cathédrale (luth. p. 286) 1630. H. Isasc Brunn der Kupffer Stecher vnd J. Elisabeth Lorentz dorsch des schuehmachers n. Tochter. eingesegnet montag 23. Aug. (i 148)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109) 1630. Dom. XII Trinit. 15. August. Isack Brunn der Kupfer Stecher unndt burger alhie vnndt J. Elisabetha Lorentz dorschen seligen gewesenen burgers v. schuhmachers nachgelaßene Tochter. Cop. 23. August Im Münster

Elisabeth Dorsch meurt en 1657 en délaissant un fils. Le tuteur du fils d’Isaac Bronner issu de son premier mariage avec Sara von der Heyden est présent à l’inventaire dressé place des Cordeliers dans la maison de Jean Gaspard Wolff, assesseur au Grand Sénat. La masse propre au veuf s’élève à 29 livres, celle de l’héritier à 626 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 265 livres
1657 (20.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 8
Inventarium Vnd Beschreibung aller undt Jeeder Haab, Nahrung und Güethere, ligend. v. Vahrend., So weÿl. die Ehren und tugendtsame Fr. Elisabeth Dorschin des Ehren geachten undt Kunstreichen Herrn Isaac Bronnen Burgers undt Kupfferstechers alhie Zu Straßburg geweßene haußfr. seel. Nach dem dieselbe den 2. Maÿ dieses lauffenden 1657. Jahrs dieses weldt gesegnet v.laßen. Welche auf beschehenes fleißig vndt freindliches ansuchen, erfordern vndt begehren des Ehrengeachten Michel Schwartzen auch Burgers vndt Kupfferschmidts alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Georg Brunnen der Verstorbenen mit Vor: undt Nachgemeldtem hinderlaßenem Wittiber ehelich erzeigten Söhnleins v. Einigen ab intestato Erben, In auch gegensein des Edlen vndt hochgelehrten H. Lazari von der Heÿden Med: Doctoris v. Burgers alhie vndt Frantz Brunnen des ledigen Kupfferstechers, sein des Wittibers mit weÿl. Fr. Sara von d. heÿden seiner ersten haußfr. seel. erziehlten Sohns, so such an Jetzo In der frembde auffhalt geordneten Curatoris, fleißig Inventirt, durch oberwehnten Wittiber mit beÿstandt Martin Sarburgers des Schneiders alhie (…) So beschehen v. angefangen Sambstags den 20. Junÿ A° 1657.

In einer In der Statt Straßburg Vff dem Barfüßer Platz gelegenen v. H. Hannß Caspar Wolffen E.E. Großen Raths dieser Statt alhie Jetzmahligen Beÿsitzers eügenthümlich Zu ständigen Behaußung ist befunden worden wie Volgt
Auff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im mittleren Stüblin, Inn der wohn Stueben, Inn der Stub Cammer, In der Kuchen
Ergäntzung des Erben Unveränderten Guths, Vermög des, Vber weÿl. Herrn Laurentÿ Dorschen geweßenen Schuemachers vnd burgers alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Andream Kauffmann den Notarium seel. verfertigten (…) Theilregisters
Abzug in dießes Inventarium gehörign Sa. des Wittibers haußraths 28, Sa. Silbergeschmeids 13 ß, Summa summarum 29 lb
Sa. des Erbens unveränderten haußraths 6, Sa. des Silbergeschmeids 5, Sa. Gudener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüeter 396, Sa. Ergäntzung (230, abzug 17, Nach Abzug) 213, Summa summarum 626 lb
Sa. des Theilbahren haußraths 52, Sa. Kupffer Platten und anderen Kupfferstucken, Kunstbücher und gerißenen sachen 19, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 36, Sa. bahrschafft 30, Summa summarum 139 lb – Schulden 265, die Theilbare Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 125 lb
Conclusio 629 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Crafft der Zwischen H Isaac Bronnen dem Kupfferstecher vndt Wittiber vnd H. Lazari von der Heÿden Medicinæ Doctoris alß verordneten Vogts Frantz Brunnen des Kupfferstecher gesells seines Sons am 8.ten Junÿ A° 1649. auffgerichteten Contract Verschreibung
(N° 8. Verkauff Vnd Looß register, So beschehen In Straßburg Donnerstags den 18. Februarÿ A° 1658)

La maison revient ensuite à Marie Pfau qui épouse en 1623 le pasteur André Dürrmann, originaire de Gartz en Poméranie. La mariage a lieu alors qu’André Dürrmann est diacre à Westhoffen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 6, n° 28)
1623. Dom: Quasimodo 20. Aprilis. Andreas Turmanus Diaconus Zu Westhoffen, J. Maria, Lamprecht Pfawen des gewesenen Biersieders hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 28. aprls. (i 5)

1631 (ut spâ. [28. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 397-v
Erschienen Herrn M. Andreä Tormanni Pfarrers Zu Grießheim beÿ Hagenaw, alß Ehevogts Mariæ Pfawin befelchhaber H Dauid Ösinger der Jünger Nots. vnd burg. Zu St.
hatt in gegensein Lorentz Stadlers auch burgers alhie alß Eheuogts Susannæ Pfawin bekannt
daß er H Tormannus demselben wegen Müterlichs und Brüederlicher Erb: vnd verlaßenschafft in endlicher Abrechnung vffrecht schuldig worden L lb
dafür Vnderpfand sein sollen L. lb d so Isaac Bronner der Kupferstecher allhie für 2. zielgelter vff seinem den 19. Aprilis A° 1627. erkaufften hauß zugelt.

Originaire de Gartz (aujourd’hui Gardziec) en Poméranie, André Dürrmann devient bourgeois ainsi que sa femme et ses quatre enfants en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers du Faubourg de Pierre
1635, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 863
Herr Andres Thürrman Pfarrer Zu Grieß beÿ Hagenaw Von Gartz auß Pommern erkaufft daß Burgerrecht für sich, sein Haußfrauw vnd vier Kinder für 8 gold. fl. vnd ist beÿ den Gartnern in Steinstraß Zünfftig. Jur. d. 17. 9.bris 1635.

André Dürrmann, alors pasteur de Geudertheim et de Gries, se remarie en 1642 avec Anne Barbe Dannhauer, fille du pasteur de Malterdingen Conrad Dannhauer
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 15 )
1642. 14. Martÿ Auß Erkandtnuß E. E. großen Raths ist eingesegnet worden der Ehrwürdig vndt wohlgelehrte Herr Andreas Thürmann Pfarrer zu Geudertheim vndt Grießheim vndt Jungf. Anna Barbara Dannhawerin H. D. Danhawers Schwester (i 10)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 454) 1642. Domin: Reminiscere. Herr Andreas Dürrmann Pfarrer zu Geÿdertheim vnd Grieß vnd Jungfraw Anna Barbara H. M. Conradi Dannhawers pfarrers zu Malterdingen nachgelaßene eheliche tochter, Eingesegnet zu Schilckenheim (i 232)

Isaac Bronner et ses ayants-droit rétrocèdent à André Dürrmann et à ses quatre enfants issus de feue Marie Pfau la maison qu’il leur a vendue en 1627

1649 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 763-v
(Lectum et Confirmat. beÿ E.E. groß. Rhat Montags den 3. Xbris A° 1649)
Erschienen Isaac Bronn der Kupfferstecher für sich selbsten an einem, Mehr H Lazarus von der heÿden Med. Doct. alß noch ohnentledigter Vogt Frantz Bronnen deß Kupfferstecher Gesellens sein Isaacs Sohns, am andern, weiters Elisabeth Dorschin eingangß genandte Isaac Bronnen eheliche haußfraw am tritten Und dann H Johann Kolb EE. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H. M. Andreæ Türmanns Pfarers Zu Geudertheim in vorig. Ehe mit Weÿl. H Maria Pfawin nunmehr seel. erziehlter Vier Kind. am Vierten, Und alle theil mit beÿstand H. Johann Wolffgang Heßlers und H. Tobiæ Franckhenbergers alß vß E.E. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit erbetten und deputirt
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriähen, Wiewohllen eingangß benambster Isaac Bronn von denen gesampten Pfawischen alß weÿl. Fr. Susannæ Nießin seel. Erben, vermög der am 19. Aprilis a° 1627. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauff verschreibung die Behaußung alhie im Pfahlgäßlin neben H. Mathiß Hellbeckh genannt Behm alt. großen Rhats Verwanth. ein. und anderseit Georg Bronnen deß weißbeckh ehelicher haußfr. Mariæ Huberin, hind. vff deß Bierhauß Zum Bergfalckh. stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. umb 450. lib. erkaufft gehabt und daran die helffte in verschiedenen Ziehlen abgerichtet haben, die übrige helffte aber noch hinderständig und dafür die verkauffte Behaußung Zum Unterpfandt expressé reservirt worden (…)
Alß hette Er der Käuffer ihnen denen Türmännischen Kindern denen die mehrberührte helffte Kauffschillingß Zu stehe, für dieselbe solche noch darumb vffs cräfftigste verhafftete Behaußung wider abgetretten, eigenthümlich eingeraumbt und in Besitz gegeben, dero obgemeldter Vogt dieselbe auch iedoch mit vßtruckhlichen reservat obrigkeitlicher ratification und confirmation dafür angenohmen

André Dürrmann, pasteur à Gries, les enfants de son fils André Dürrmann le jeune, pasteur à Geudertheim, et le boucher Philippe Klein et sa femme Marguerite vendent la maison à Jean David Rein qui la réunit à son auberge au Faucon.

1669 (19. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 449-v
Erschienen der Ehrwürdig Wohlgelehrt H M. Andreas Dürrmann senior Fürstl. Pfaltz Bürckenfeld. hoff Predig. und Gräffl. hanaw. Pfarrherr Zu Grießheim mit assistentz H. M. Martin Baldners Gräv. hanaw. Pfarrherrn Zu Hört alß Vogts Weÿl. H. Andreæ Dürmanns deß Jüngern geweßenen Pfarrherrn Zu Geudertheim seel. hind.laßene Kind. wie auch mit beÿstand Philipß Kleinen deß Metzgers und Margaretha seiner eheweib gemelts H M. Dürmanns resp. Enckhel dochtermanns und dochter
in gegensein H Johann David Rhaÿnen Biersieders Zum Bergfalckh.
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Pfahlgäßlin, einseit neben H Mathæo Hellbeckh genant Behem EE Großen Rhats Beÿsitzern, anderseit neben Georg Bronnen Kindern hind. vff daß Bierhauß Zum Bergfalckh. stoßend geleg. – umb 175. lb.



12, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 12 – IV 187 (Blondel), N 801 puis section 59 parcelle 12 (cadastre)

Autre adresse, 43, rue du Fossé des Tanneurs
Maître d’ouvrage (n° 8, 10 et 12 réunis), Charles Eugène Seyder, graveur (1881), voir le n° 10


Façade rue du Fossé-des-Tanneurs (maison sur la droite, à deux étages et un étage mansardé. L’ancien n° 43 est la partie droite du bâtiment, (juillet 2017)
Façade rue des Drapiers. L’ancien n° 12 est la partie avant (juin 2017)

La maison dont l’arrière donne sur le fossé des Tanneurs appartient au XVI° siècle à des tanneurs : Mathias Schaurer en 1587, Chrétien Rœderer puis son fils André Rœderer. Le chapelier Bourcart Bürckel la cède en 1706 à son gendre le tanneur André Rœderer qui déserte la ville quelques années plus tard. Elle change ensuite plusieurs fois de propriétaire. A la mort du boulanger André Nuss en 1726, le sous-sol sert d’atelier de tannerie. Le monteur d’arquebuses Zacharie Frantz qui achète la maison en 1729 doit y faire des travaux puisque le prix d’estimation passe de 300 livres en 1726 à 425 livres à sa mort en 1735 ; le rez-de-chaussée sert alors d’atelier d’arquebusier. La veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister acquiert la maison en 1746 et la cède en 1769 à sa fille qui épouse le compagnon imprimeur Jean Berger. Elle est autorisée en 1769 à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement. La reconstruction n’a cependant pas lieu. Les préposés refusent en 1785, en 1788 et en 1789 que Jean Berger répare sa maison qui dépasse de l’alignement contrairement aux voisines. Les préposés constatent que la maison menace ruine et demandent au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Les plans montrent désormais une maison alignée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Drapiers est la sixième à gauche du repère (i) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue du Fossé-des-Tanneurs est la sixième à partir de la gauche, identique à celle rue des Drapiers.
La maison porte le n° 12 aussi bien suivant la première numérotation (1784-1857) que la deuxième. Après comblement du fossé des Tanneurs, elle porte sur cette rue le n° 54 puis le n° 43.

La maison revient par héritages successifs à la femme du jardinier Sebastian Moser d’Innenheim. Jean Jacques Barthel l’achète en 1837 et la transmet à sa fille, épouse du coiffeur Charles Lorentz qui achète aussi la maison voisine (n° 10) dont elle partage la destinée.

juin 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1853 (voir ensuite le n° 10). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien (Christmann) Rœderer, tanneur, et (1617) Barbe Grossmann, (1637) Anne Marguerite Dorsch puis (1651) Anne Marie Füssinger – luthériens
1671* h André Rœderer, tanneur, et (1648) Dorothée Schneider
1682* v Martin Boch, marchand de vins, et (1638) Marthe Rœderer – luthériens
1691 v Bourcard Bürckel, chapelier, (1662) Salomé Sœller – luthériens
1706 h André Rœderer, tanneur, et (1689) Salomé Bürckel puis (1706) Anne Catherine Hansmetzger – luthériens
1715 v Samuel Lutz, cordonnier, et (1699) Marthe Brülinger – luthériens
1717* adj Jean Jacques Stahl, mégissier, et (1708) Marie Salomé Trœsser – luthériens
1719 v Jean Sébastien Keller, charretier, et (1718) Marie Salomé Wenigguth, auparavant (1698) épouse d’Emanuel Frédéric Farr – luthériens
1722 v André Nuss, fournier, farinier, et (1688) Anne Marie Maag – luthériens
1729 v Zacharie Frantz, monteur d’arquebuses, et (1714) Susanne Wagner, remariée (1736) avec l’arquebusier Jean André Hildenbrand – luthériens
1746 h Jean André Hildenbrand, arquebusier, et (1736) Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz puis (1748) Marie Elisabeth Meyer – luthériens
1746 v Philippe Jacques Heister, boutonnier, et (1720) Agnès Ehemann – luthériens
1769 h Jean Berger, compagnon imprimeur, et (1771) Anne Marie Heister puis (1805) Salomé Gottié, divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann, remariée (1817) avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer – luthériens
1824 h Jean Sébastien Moser, jardinier, et (1800) Catherine Marguerite Gottié
1832 v David Weil, commerçant, et (1810) Clémentine Isaac (Michel Bing)
1833 v (André) Frédéric Diemer, revendeur, et (1816) Barbe Schwing
1837 v Jean Jacques Barthel, propriétaire, et (1821) Marie Salomé Bischoff
1853 h Jean Charles Lorentz, coiffeur, et (1845) Emilie Barthel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1726, 425 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) IV 187, la veuve Philippe Heister
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) N.B. interversion avec la parcelle voisine n° 188, Joh: Berger, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 801, Dimmer, Frédéric Georges – maison, sol – 0,52 are / Barthel Jean Jacques, peintre

Locations

1713, Jean Georges Theurkauff, pelletier
1868, Aloyse Hintermeyer et Marguerite Dorner

Livres des communaux

Mathias Schaurer ci-dessus a une autre maison devant laquelle se trouvent deux marches en pierre de 3 pieds de long en saillie de 3 pieds, doit pour la jouissance 1 sol 6 deniers

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
[Mathis Schaurer der gerber] Mehr hatt Er daselbst ein Hauß, Daruor Zween steinerin Tritt iij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert &, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Anne Marie Heister est autorisée à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement

(f° 94-v) Dienstags den 7. 9.bris 1769. – Annä Mariä Heisterin wird erlaubt die öffnung am dem überhang jhres haußes in der Tucherstubgaß Zu Zumachen mit beding daß sie im Künfftigen jahr nach dem allignement bauen solle.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Gruber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de crépir, réparer et repeindre la façade sur rue et la façade sur le fossé. Les préposés n’accordent pas l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement.

(f° 338) Dienstags den 23. Augusti 1785. – Johann Berger, Buchdrucker
Herr Gruber, der Maurer, nôe Johann Berger des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, sowol die vordere façade gegen der gaß, als auch die hintere auf den Gerber Graben Verblenden, außbeßern und ansträichen, und dann das Landvest repariren Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 346-v) Dienstags den 30. Augusti 1785., wurden folgende Augenschein eingenommen als Johann Berger, Buchdrucker
An Johann Berger, des Buchdruckers behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, welcher die façade gegen der gaß Verblenden, außbeßern und anstreichen zu laßen willens, da sich gewiesen daß solche behausung dem Alignement nach Zurück weichen muß, und beederseits Häuser Würcklich del Alignement nach neu aufgebauen sich befinden, als Wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das Alignement zu verweisen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le plâtrier Martin Weber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de plâtrer la façade. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la façade est délabrée mais refusent de donner l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement. La femme de Jean Berger fait une nouvelle requête un mois plus tard mais on la renvoie à la décision précédente. Elle demande ensuite le droit de simplement repeindre la façade mais la décision est ajournée.

(f° 79) Dienstags den 3. Junii 1788 – Johann Berger, Buchdrucker
Mr Martin Weber, der Gipser, nôe Joh: Berger, des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Tucherstub Gaß N° 12 die façade gipsen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 85-v) Freÿtags den 6. Junii 1788. – wurden folgende Augenschein eingenommen. Johann Berger, Buchdrucker
In der Tucherstub Gaß an Johann Berger des Buchdruckers behausung, welcher vordere façade gipsen laßen möchte bei sich befunden, daß besagte façade baufällig und die behausung dem alignement unterworfen, daher Wurde Erkant, Abweisung.

(f° 100) Dienstags den 1. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet an seiner in der Tucherstub Gaß gelegenen Behausung N° 12. Zu erlauben die façade verblenden Zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant in Gefolg der auf den 6. Junii jüngst eingenommenen Augenschein ergangene Erkanntnus mit seinem begehren abzuweisen.

(f° 105-v) Dienstags de 8. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet ihme wenigstens Zu erlauben seine in der Tucherstub Gaß gelegene Behausung N° 12. anstreichen Zu laßen. Erkant, bedacht.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le compagnon imprimeur demande l’autorisation de réparer le rez-de-chaussée, de redresser la porte qui penche et de blanchir la façade. Les préposés constatent que la maison menace de s’écrouler mais qu’elle dépasse de l’alignement contrairement à ses voisines. Ils réitèrent leur refus en demandant au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.

(f° 304) Dienstags den 7. Julii 1789. – N. Berger pt° reparationis seines Hauses.
Idem [Mstr. Pfaud] nôe NN. Berger des truckersgesellen bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Tucherstubgaß gelegenes Haus au rez de chaussée repariren, das thur gestell so hinaus fallen will grad Zu stellen und die Façade ausweißen Zu dörffen. Erkannt, Augenschein

(f° 306-v) Dienstags den 14. Julii 1789. – wurden folgende Augenschein eingenommen.
In der Tucherstub Gaß an Johannes Berger des Buchdruckers Behausung, wo derselbe den rez de chaussée repariren, das thur gestell gerade stellen und die Façade aus weißen laßen wille, da man in loco gesehen, daß dießes sehr baufällige Haus, so den einsturtz drohet, dem Allignement unterworffen, und Zwischen neuen allignirten Häußern stehet, auch aus den protocollen ersichtlich daß derselbe schon den 6. Junii und 1. und 8.ten julii 1788 mit dießem begehren abgewießen worden. Erkannt, nochmalen abgewießen, derselbe aber schuldig und gehalten seÿn solle, um unglück Zu Verhüten, sein hauß inwendig spreißen Zu laßen.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres séparées par des cloisons en planches, deux vestibules chacun pourvu d’un fourneau et d’un évier, une cave sous solives servant d’atelier de tannerie à deux cendriers, un four et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, chambre vers le fossé, à l’étage deux chambres, au rez-de-chaussée un atelier d’arquebusier, vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N°: 23 / 12
Berger
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 228 case 1

Barthel Jean Jacques peintre rue des drapiers N° 12 à Strasbourg

N 801, maison, sol, R. des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 933 case 1

Barthel Jean Jacques
1870 Lorentz, Charles coiffeur
1881 Brion Philipp August, Bau- Unternehmer
(ancien f° 681)

N 801, maison, sol, Rue des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Folio de provenance:
Folio de destination: Abbruch (sol 921-I)
Année d’entrée:
Année de sortie: 1881 (sol 1882)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10
1881, Diminutions – Lorentz Carl f° 935-I, N 801, maison, Reinertrag 126, Abbruch 1880, Zeit 1881
(voir ensuite le n° 10)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 175

12
Pr. Berger, Jean, imprimeur – Echasses
loc. Friess, Jean Georges, Cordonnier – Cordonniers
loc. Muhr, Louis, musicien – Maçons


Relevé d’actes

La maison appartient au XVII° siècle d’abord à Chrétien Rœderer puis à André Rœderer. Le tanneur Chrétien (Christmann) Rœderer épouse successivement Barbe Grossmann en 1617, Anne Marguerite Dorsch en 1637 et Anne Marie Füssinger en 1651. Les enfants des différents mariages sont cités à l’acte de vente passé en 1676.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143)
1617. Christmann Red.er der Rothgerber, J. Barbara Thomæ Großmans Tochter. 16. Junÿ 26. (i 147)

Le tanneur Chrétien Rœderer épouse en 1637 Anne Marguerite Dorsch.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f°39-v)
1637. Christmann Röderer d. Rothgerber alhier, J. Anna Margaretha Lorentz Dorsch deß Schumach. allhier nachgelaßene tochter, 14. 9.bris (i 41)

Il se remarie en 1651 avec Anne Marie Füssinger, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1650 (14. Xbris), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 26-v
Eheberedung Entzwischen H. Rathh. Christmann Röderern und Frauwen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füeßingerin vffgericht
zwischen dem Ehrenvesten Wohlvorgeachten vnnd weißen Herrn Rathh. Christmann Röderer, burger vnd E: E: großen Raths dießes der Heÿlig. Römischen Reichß Freÿen Statt Straßburg beÿsitzer alß brautigamb ane einem
So dann der Zuchtigen Ehren vnndt tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ des auch Ehrenvesten wohlvorgeachten vnnd weißen herrn Hannß Jacob Füeßingers, burgers vnd wohlgedachts Großen Raths alhie beÿsitzers, mit der Ehren vnndt tugendreichen Frawen Anna Geringin ehelich erzeugten dochter, Alß Hochzeiterin anderen theils
So beschehen Inn Straßburg Sambstags den 14. Xbris alß mann nach Jesu Christi vnßers Einigen Erloßers vnndt Seligmachers geburth Zalte 1650. – David Ösinger der ältere Notarius Cæsareus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 1)
1651. Herr Christmann Röderer der Rotgerber und alter großen Rhats Verwanther allh. vnd Jungfr. Anna Maria, Herr Hanß Jacob Fießinger des Seÿlers vndt eines Ehrsamen großen Rhats beÿsitzers allhier eheliche tochter. Dienst. zu 54, Claus. (i 258)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93-v) 1651. Dnca 1. Epiph. 11. Jan. Herr Christmann Röderer Alter Großen Rhats Verwanther, J. Anna Maria Herrn Johann Jacob Füssinger E. E. großen Rhats beÿsitzers Eheliche tochter. Dienst. 21. Jan. St. Claus (i 95)

Le conseiller Ott rapporte que Chrétien Rœderer doit n’avoir pas déclaré toute sa fortune à l’inventaire dressé après la mort de sa femme puisque les sommes alléguées lors de son remariage la dépassent de beaucoup.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
(f° 187) Sambst. den 10. 9.bris – Stall Contra H. Christmann Röder
Fernerer Ward bericht daß auch Jüngst beÿ Rath von H. Dr Ott am Tisch erinnert word. ob hette H. Christman Röder, auch beÿ seiner letzten Invent. nicht allerdings nach ordnung gehandelt, in deme d. Inventarium beÿ seiner letsten verheurathung daß Vorig. nach d. Frawen todt vffgericht vmb ein starckes übertroffen. Erkandt, Können beede geschäfft dabeÿ vermuthlich wegen mit einander lauffenden vmbständt, nicht Viel Zuerhalten, dann Herren Dreÿern vnd dem Stallschreiber Zu fernerer examination Zugestelt dann nach befundenheit weiter davon geredt

Codicille de Chrétien Rœderer et d’Anne Marie Füssinger, dressé en 1657
1657, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 28-v) Codicill Christmann Röderers
1657 (…) auff Dienstag den 27. Januarÿ alten Calenders abendts Zwischen 5 und 6 uhren beÿ dreÿ vffgestellten hellbrennenden Liechtern inn mein Notarÿ beÿ der Kleinen Metzig über neben dem hohen Steeg gelegener wohn behaußung dero Schreibstuben inn das Höfflein sehend vor mit Johann Friderich Medler, alß hierzu insonderheit req.rirten Kaÿßerlichen Notario (…) Persönlich erschienen der Ehrenvest, Fürsichtig vnnd weiße Herr Christmann Röderer, E: E: Großen Raths alhier beÿsitzers vnndt die Ehren Viel tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßingerin beede Eheleuthe vnndt burgere Zu Straßburg, von den gnaden gottes gesunder gehender vnndt stehender Leiber (…) Johann Friderich Medler, Not. publicus

Nouvelles dispositions en 1664, notamment en faveur de ses quatre enfants issus de sa dernière femme, Jean Jacques, Jean, Salomé et Dorothée. Un autre complément suivra en 1667.
(f° 30) Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Zum Anderen, So verschreibe Ich Ihro Ihr lebenlang Zugenieß. Wÿdembs Weiß, die behaußung inn der Stadelgaß, gegen der Gerber Stub gantz völlig Wie Sie da stehet (…)
Zum dritten so gedenck ich meiner lieben hinderlaßener Kinder weil die noch Jung unndt ohnerzogen, doch inn der letzten ehe mit meiner Haußfrawen erzielt alß Hannß Jacob, Johannes, Salome undt Dorothea (…)
Straßburg den 22. Hornung 1664. Johann Friderich Medler, Not. publicus
(f° 31-v) Fernere Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Straßburg den 15. Februarÿ1667. Johann Friderich Medler, Not. publicus

Différentes mentions de Chrétien Rœderer chez les Conseillers et les Vingt-et-Un. Il est nommé fabricien de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux en 1651. Les autres actes sont des demandes d’intercession pour recouvrer des dettes.
1649 XV (2 R 68) Hanß Christmann Röderer. 199. 225. [compensation]
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H. Christmann Röderer Wurdt Kirchenpfleger Zu dem alt. St. Peter. 188.
1652 Conseillers et XXI (1 R 1354) Christmann Röderer. 106. [pt° intercessionalibus an Reutlingen]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Christman Röderer. 49. 50. [pt° intercessionalibus an Schlettstatt und Oberehenheim]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Christmann Röderer. 36. [pt° intercessionalibus zu Tübingen]
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Christmann Röderer. 2. [pt° intercessionalibus zu Haßlach]
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Christmann Röderer W. 256. [pt° intercessionalibus zu Gerspach]

Les Quinze évoquent l’inventaire dressé après la mort de Chrétien Rœderer d’après lequel les héritiers devraient un arriéré de 26 livres seulement. Le constat change du tout au tout quand on consulte le registre de partage où il apparaît une différence de 8 000 livres entre l’inventaire dressé après le deuxième mariage et l’inventaire des apports en troisième noces quelques mois plus tard. Le petit-fils Boch a en outre dissimulé des tonneaux remplis de vin. Les préposés s’accordent à infliger aux héritiers une amende de 150 livres et à faire des remontrances au notaire Bœller qui a dressé l’inventaire. L’amende de 150 livres est ramenée une semaine plus tard à 100 livres.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(p. 149) Freÿtags den 10. 9.bris – Christmann Rederers Inventation betr. neben d. Straff
Obere Stallherren laße per herr Kegelin Von herren Christmann Rederers Inventations Sach referiren daß Sie gegenwertig Herren Stättmeister Bernholts Herrn Stallschreiber Braunen ebenmäßig Von solchem geschäfft außführlich vnd weitlläuffigen bericht, schrifftlich vndt mündlich laßen erstatten, da sich den nach solcher revision waß die Stall abhandtlung vnd dero requisita betrifft, so Viel befunden, daß alles vnd Jedes wohlbeobachtet, vnd mehr nicht dan 26. lb 5 ß weiter nachzutrag. herauß gebracht worden, Warbeÿ man auch nach dem tenor des Vorgelegten Inventarÿ daß werck müßen bewenden laßen, wan nit nach der hand allererst durch das gefertigte theil Register weit enderst vnd ein Mercklicher betrueg wehre heraußkommen, In deme die Nahrungen Mittlern Ehe gegen der letztern In so Kurtzer ¾ Jahrs Zeit beÿ 8000. lb d zu gering angeschlagen vnd beschrieben worden, vnd sich dabeneben befunden, daß Boch der Kieffer, alß des Verstorbenen Enckel allein den wein eingeben, nicht nur 17 ½ fued. Verschwigen, Sondern Viel Stuckfaß mit Reichenweirer, Krumme Ellsaßer wein titulirt, vnd Keine Früchten stürtzen laßen, ander mehr Stuck, wie es die beschribene collation Clärlich weiset hat, Zugeschweigen, Weilen nun der Verübte betrug nit gering, warbeÿ die Redereische wittib, durch der dabeÿ geforderte starcke ergäntzung, nicht wenig eingebießt, Seind die herren der meinung den berierten Erben wehre allein 150. lb d. Straff anzusetzen, Dem Notario Böhler aber, welcher Inventirt, daß er beÿm wein vnd der Frucht nicht beser vigilirt, auch die alte Summam beim Leder geendert vnd mercklich augirt, ein Cräfftige Correction zugeben, daß er sich, wo er mehr also kämen der rejection von dem beneficio Inventandi Zu vesichern. Erkandt, pleibt beÿ der dictirter Straf vnd correction, wehre auch nach zugedencken, Wie dergleichen betrueg vorzubringen, welches etwa ein weg dazu sein möchten wan vff anbringen der herren 3. des Stalls von verdächtigen Personen, die Theil Register In die XV. stub zulieffern befohlen vnd berierten herren 3. aller Unglimpff dadurch abgenommen würde.

(f° 160-v) Sambstag den 18. 9.bris. – H. Christmann Rederer straff moderation
H. Christmann Rederer Erben, per Reüßnern, erlegen ahn den 150. lb Straff 100 lb pitten Im übrigen Vmb Nachlaß. Erkandt sollen noch 25. lb erlegen.

Acte en forme de certificat par lequel feu Chrétien Rœderer a assuré à sa veuve Anne Marie Füssinger la jouissance viagère d’un capital de 750 livres
1673 (25. 8.br), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 302
Demnach weÿland d. wohl Ehrenveste, Fürsichtig vndt weiße herr Christmann Röderer E. E. Grosen Raths Zu Straßburg alter Beÿsitzer seel. inn seiner den 15. febr: A° 1667. Vor Notario v. gezeüg. uffgerichteten Nach Arrangement, seiner hinderlaßenen Fraw wittib der Viel Ehren: vnd tugendbegabten Frawen Annæ Mariæ Füsingerin Zu seinem Nachwÿdemb inn gueten gieb. Capitalien 750. lb bestimpt (…) Actum Sambstags den 25. 8.br. A° 1673.

Anne Marie Füssinger meurt en 1675 en délaissant deux fils et deux filles qui ont laissé à leur mère la jouissance viagère des biens portés au registre de partage dressé en 1670. La succession comprend outre la maison rue des Drapiers estimée 200 livres, un moulin à tan et une maison à Ichenheim en Bade. L’actif de la succession s’élève à 6 256 livres.

1675 (8.4.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 329
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Nahrung und güthere, so weÿl. die Viel ehren vnd tugendreiche fr. Anna Maria Rödererin Wittib gebohrne Füßingerin beÿ ihrem den 3. Martÿ nechst hiengewichenen Monats dießes lauffenden jahrs beschehenen seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, So vff erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten herrn Sebastian Röderers Rothgerbers vnd burgers allhie alß geschwornen Vogt Johann Jacobs, Johannis, Jfr. Salomeen vnd Jfr. Dorotheen aller vier geschwüsterdt der verstorbenen frawen seel. mit weÿl. herrn Christmann Röderern auch Rothgerbern vnd E. E. groß. raths allhier Zue Straßb. alten beÿsitzern seelig ehelich gezeugter Kind. und ab intestato hind.laßener Erben, inventirt – Actum in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig Vnd weißen Hn Johann Peter Storckh E: E: groß. raths alten beÿsitzers, so der Abgeleibten frawen seel. geweßenen Hn Curatoris, Ingleichem deß Ehren: v. wohl vorgeachten herrn Joh: Jacob Füsingers Seÿlers, burgers alhier d. fr. eel. herrn bruders, Nicht wenig. d. viel ehren v. tugendreiche. Fr. Ursulæ Bleÿfußin gebohrner Füsingerin, d. Fr: seel. Schwestern, Vff donnerstags den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Mündliche Disposition. (…) nach dem d. höchste Gott die Fraw seelig mit Leibs kranckheit angegriffen, V. Sie beÿ sich befund. daß es mit ihres Zu endt gehend möchte, hette Sie nach ihnen geschickt b. gebetten, wann d. höchste Gott üb. Sie Zeitlichen todts gebieten würden were ihre pitt v. begehren, daß (…) Actum den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Abredt v. V.gleich d. beed. Söhn v. Zween döchtern ererbten vätterlich guths, So die v.storbene Fraw seelige biß in ihrem todt genutzt vnndt genoßen. Obwohlen üb. d. beed. Söhn v. dreÿ döcht. in A. 1670. den 11.ten Julÿ ererbte v. angetheÿlte vätterlich verlaßenschafft vier verschiedene Theil register gefertiget vorhand. warauß zu erseh. waß jeedem Kindt in Specie erblich Zutheil word. So ist jedoch die Errinnerung beschehen, daß es nicht allein Viel Zeit erfordern werden, biß solche vätterliche nahrung auß den theil registern ersucht v. beed. seith d. vätter: vnd mütterlich v.mög von einander separirt v. abgesöndert sein würde, sondern es werde auch auff allem Zweiffel um fünff jahren üb. ein v. Andere alienation beschehen v. fürgefallen sein, weilen demnach die Ergäntzung v. dem Müetterlich. guth Zunemmen (…)

So inn Einer ane Tucherstub gaß. gelegenen behauß. So die Fr: seel. ad dies vitæ wÿdembs weiße genoßen, befinden worden wie volgt
Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod., In d. Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dieß Cammern In der Obernstb., In d. Stub Cammer, In der obern Kuchen, Im obern hauß öhren, In d. Vndern stb., Im Vndern haußohren, In d. vndern Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern vndt Loh Mühl. Erstl. j. völliger dritter theil so dann an dem vbrig. 2/3 theil Vier dreÿ Zehende theil ane hauß hoff hoffstatt mit ihren gebawen rechten zugehörd. v. gerechtigkeit. allhie nahe d. gerb. stuben geleg j. seit neben hanß Georg Köbele dem Kieffern 2. s. neb. Reichard Formier hind. vff d. Rindshäuter grab. ziehend, Ist Ledig eÿg. v. æstimirt 200. lb. Thun die hiehero gehörige antheil 107. lb 13 ß. Darüb. besagt ein perg. Kauffverschreibung mit d. Statt Straßb. Cantzeleÿ Contract Insigel de dato d. 2. Jan. 1657. Dabeÿ mehr and.erer schrifftlich. bericht beÿsammen gebund. befindlich. mit alten N° 57. jetzt Lit: A. bezeichnet
It. Ein vierter theil an d. Lohmühl vff dem schießrain allhie ist æstimirt 40. lb. Darüb. nichts briefflichs vorhand.
It. j. völliger dritter theil sampt Vier dreÿ Zehende theil an d. vbrig. Zwo tertz eines baw fällig. haußes hoff v. gartens in dem dorff Ichenh. geleg. (…)
Wÿdemb. So die Abgeleibte Fraw seelig. ad dies vitæ genutzt vnd genoßen. Es hat die verstorbene Fraw seelig V. h. Rathherrn Christmann Röderern ihrem Haußwürth seelig wÿdembsweiße Zeit lebens genoßen wie volgt. (…)
Abzug in dis Inventarium. Sa. Haußraths 417, Frücht. 91, Weinß v. Lehren Vaß 593, Silbers 315, Guldiger ring. 95, baarschafft 588, Capitalien 3903, Eÿgenthumbs ane häuser v. j. lohmühl 147, Activorum 93, Summa summarum 6256 lb
Summa Abschlags prælegirten stucken 94, Zu Vertheilen 6161 – Conclusio finalis Inventarÿ 6975 lb, Stall Summa 6547 lb
Sa. Zweiffelhaffte Capitalien 497, Sa. Zweiffelhaffte Activorum 798 lb
N° 330. Zuwißen seÿe Hiemit Jeeden menniglichen Alß uff seeliges Ableÿben weÿlandt der Viel Ehren und tugendreiche. frawen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füesingerin, deß auch weÿland Ehrenvesten Fürsichtig v. weißen herrn Christmann Röderers geweßenen Rothgerbers v. burgers alhier auch E.E. Groß. Raths alten beÿsitzers seel. hinderlaßener wittibin

La maison revient après la mort de son père au tanneur André Rœderer qui épouse en 1648 Dorothée Schneider, fille de boulanger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82) 1648. Dncâ Quasim. 9.t. April. Andreas Röderer der Rothgerber, Herrn Christman Röderers des Rothgerbers Ehelicher Sohn, J. Dorothea Johann Schneiders Burgers Vndt Weißbeckh hinderlaßene tochter, Dienst. 18. Aprilis (i 83)

André Rœderer hypothèque en 1674 la maison au profit d’Aurélie Voltz

1674 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 519
Andres Röderer der Rothgerber
in gegensein Andres Lixen Andreßen sohns Gartners Vnderwagner alß Curatoris Aureliæ Voltzin – schuldig seÿe 225. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Ducher Stub Gaß einseit neben der Scheublerischen Wittib, anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern Fünffzehnern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen

André Rœderer hypothèque la maison au profit de la veuve de l’archiviste Frédéric Hammerer. En marge, quittance remise à (sa sœur) Marthe Boch, alors propriétaire

1679 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 286-v
Andreas Röderer der Rothgerber
in gegensein herren Hannß Jacob Schneiders alten Dreÿers des Umbgelts alß Curatoris frawen Annæ Magdalenæ weÿl. herren Friderich Hammerers geweßenen Registratoris Archivi nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿe 250. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Ducher-Stub Gaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffer fünff Zehnern, anderseit neben herrn Johann Paul Schüblern U. I. und E.E. Statt gerichts Procuratori hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen
[in margine:] (…) in gegensein Herrn Petri Webers Schaffners deß Blatterhaußes im nahmen frawen Marthæ Bochin Wittibin seiner Schwiegermutter alß ietziger Besitzerin hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 10. 8.br: 1682.

André Rœderer et sa femme Dorothée hypothèquent la maison au profit de la veuve Marthe Boch

1681 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 288-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth, undt Zwar Sie Dorothe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Rüegers auch Rothgerbers undt Georg Hagmeÿers des kieffers, Ihres resp. Schwagers und dochtermanns
in gegensein Martha Bochin, wittibin, mit beÿstand Herrn Sebastian Röderers E.E. Großen Rhats beÿsitzers, Ihres Vogts – schuldig seÿen 132. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen, undt zugehördten alhier in der Tucherstubgaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. anderseit neben Herrn Johann Paul Schüblern V.J. Ddo undt E.E. Stattgerichts Procurator, hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Philippe Kamm le jeune

1681 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 331-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth undt Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Haagmeÿers deß Kieffers undt Johann Georg Rüegers deß Ältern Gerbers, Ihres resp: tochtermanns undt Schwagers
in gegensein H. Johann Philipp Kammen deß ältern Metzgers – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in der tucherstub gaß, einseit neben herrn Johann Paul Schüblern V.J. Dd undt Stattgerichts Procuratori anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Veuve d’André Rœderer, Dorothée Schneider meurt en 1685 en délaissant onze enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre Georges Hegenmeyer au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 112 livres, le passif à 185 livres
1685 (16.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 627 (XIX°, 1229)
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güethern, So weÿland die tugendsame Fr: Dorothea Schneÿderin, deß auch weÿl. Ehrenhafften Andreæ Röderers gewesenen Rothgerbers v. burgers alhier zu Straßburg seel: hinderlaßene wittib, beÿ irem den 1. Maÿ diß lauffenden 1685.sten Jahrs beschehenem seel: Absterben Zeitlichen verlaßen, So uff erfordern v. begehren, ihr d. verstorbenen mit gemeltem ihrem Haußwürth ehelich gezeügten hind.lasener Söhn v. döchter, gleich nach dießem eingang benambset (…) Actum in beÿsein H. Michel Steblers gewesenen Müllers Zu Eckbolßh. d. v.storbenen Frauen geschwornen Vogts, Mittwochs d. 16. Maÿ A° 1685.
D. Verstorbenen frawen seelig. Beneficial Erben, seindt volgende. 1. Fr: Dorothes, H. Hannß Geörg Hammen deß Zimmermanns haußfraw, 2. Fr: Catharina, H. Geörg Hegenmeÿers deß Kieffers burgers alhie haußfr. 3. Fr: Barbara H. Johann Christian deß Kupfferschmidts alhier Eheweib, 4. Andreas, 5. Anna Maria, 6. Christmann, 7. Marthanna, 8. Johannes, 9. Susanna, 10. Gottfrid, 11. Johann Jacob, deren geschworner Vogt H. Geörg Rüger, Rothgerber, So noîe seines Pfleg Persohnen diße Mütterlich. Erbschafft anderer gestandt nicht als wie die 3. v.heürathete döcht der Ehevögt auch gethan, cum beneficio Legis & Inventarÿ angedretten
Copia concepti d. v.storbenen Frauen seeligen vffgerichteten disposition inter Liberos (…) So beschehen (…) uff Donnerstag den 26. April: st. n: abendts Zwischen 6. . 7. uhren im Jahr Christi gezalt 1684.
An Haußrath, So in einer am Altenweinmarck geg. dem Speirbad hinüb. gelegene, v. H. Geörg Hegenmeÿer den einen dochtermann zuständig. behauß. befunden worden, als volgt.
Abzug in dies Inventarium behörig. Sa. haußraths 71, Sa. guldiner Ring 31, Sa.wahren 37, Summa summarum 112 lb – Schulden 185 lb, Mehr Schulden als Nahrung 73 lb

La maison revient à la créancière Marthe Rœderer, veuve du marchand de vins Martin Boch, qui la vend en 1691 au chapelier Bourcard Bürckel

1691 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 34-v
fr. Martha gebohrne Rödererin, weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers seel. Hinterlassene Wittib, mit beÿstand Hn Sebastian Röderers E.E. Groß. Rahts alten beÿsitzers, Ihres laibl. bruders und Vogts
in gegensein Burckard Bürckels deß Hutmachers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebawen, allhier in dere Thucher Stub Gaßen einseit neben H. Dr Johann Paul Schübler E.E. Kleinen Rhats Proc. anderseit neben deß Stiffts St. Marx gehörigen behaußung, hinden uff den Gerber oder Rinds Häuter Graben stoßend geleg. – geschehen umb 450 pfund

Fils de jardinier, le chapelier Bourcard Bürckel épouse en 1662 Salomé Sœller, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. f° 24)
1662. den 12.t post Trin: die 17. Aug: Zum 2. mahl Burckhardt Bürckel, der hutmacher Weiland Burckhardt Bürckels gewesenen Gartners undt Burgers alhie hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Salome Johann Söllers, Schneiders u. burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 25* Freiburg: Münster, Thierg. (i 26)

Le préposé aux métiers Kœnig de plaint de l’attitude de Bourcard Bürckel qui trouve toujours à redire et qui l’aurait insulté. L’affaire est renvoyée aux juridiction compétentes
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 203-v) Sambstags den 12. Julÿ 1704.- H. XV. König Ca. Burckhard Bürckel
Herr XV. König als Ober Handwercksherr beÿ Herren Rhät undt XXI. berichtet, daß Burckhard Bürckel ein harter Man seÿe, der sich hiewider an meisten opponirt habe, dabeneben ihne herrn XV. beschuldigt als ob er wider Ordnung hette handlen wollen, anbeÿ Ihne sehr beschimpfft habe, mit bitt die Obere Handwerckshh. beÿ Ihrer authorität Zu manuteniren.
Erk. wirdt beedes an die Oberen Handwerckshh. gewießen, wegen des erstern ihnen zugleich die händt geöffnet, was aber des herrn XV. Königs Klag betrifft, solche Zu examiniren committirt.

Bourcard Bürckel hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, rapporteur au Petit Sénat

1705 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 231
Burckhard Bürckel Huetmacher [unterzeichnet] +
in gegensein Hn Joh: Frid: Ößingers U. J. Ddi. Referenten beÿ E.E. Kl. Rath, – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, sein antheil ahn einer behaußung allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben (-) anderseit neben (-) hinten auf den graben stoßend gelegen

Bourcard Bürckel veuf de Salomé Siller meurt en 1720 dans une maison près du pont Saint-Thomas en délaissant deux fils et une petite-fille, Marie Barbe Rœderer. L’actif de la succession s’élève à 1114 livres, le passif à 264 livres
1721 (7.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 49) f° 15
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeacht: und Vorachtbahren Herrn Burckhard Bürckels geweßenen Hut Machers u. burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem den 23.ten Aprilis Innstehenden 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg Sambstags d. 7.ten Junÿ A° 1721.
Der Verstorbene seel. Hat sowohlen ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. den Edel Vesten hochgelehrten Hn Johann Burckeln, Med.æ Dctm. Vornehmen Medicum auch burgern alhier, so Vor sich selbsten Zugangen, Vor ein dritten Stammtheil, 2.do Herrn Johann Jacob Bürcklen, Handelßmann und burgern alhier, so auch Vor sich selbsten zugegen Vor den andern Stammtheil. 3. So dann Vor den dritten Stammtheil fr: Mariam Barbaram Arbeiterin gebohrne Rödererin Mr Jacob Arbeiters Kürßners u. burgers Allhier Ehel. haußfraw, mit assistentz deßelben, Ihres Ehemanns an der helffte allein in legitimam und ist einen dritten theil In die übrige Zwo tertzen aber deroselben bereits Ehel. erzeugte Zweÿ Kinder, Nahmentlich Abraham u. Jacob, die Arbeiteren deren geschworner Vogt H. Georg Michael Kübler, Kürßner u. burger alhier, so persönlich zugegen, wie auch diejenige Kinder welche gedachte Maria Barbara noch ferner erziehlen möchte In die übrige helffte aber Jfr. Catharinam Salomeam Rödererin, weÿl. Andreæ Röderers geweßenen Rothgerbers u. Lederbereiters alhier sel. hinderlaßene ehel. dochter, welche mit beÿstand H. Johann Samuel Schallen, Sattlers u. burgers alhier Ihren geschwornen Curatoris dem Geschäfft in person abgewartet
Copia deß abgeleibten seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi. pge.. in proth: G folio (-)
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der Thomansbruck gelegener u. in dieser Verlaßenschafft nicht gehöriger behauß. befunden worden wie volgt
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 54, Sa. der Leeren Vaß 7, Sa. deß Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 9, Sa. baarschafft 31, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 690, Sa. Schulden 319, Summa summarum 1114 lb – Schulden 264, Restirende Verlaßenschafft 849 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1091 lb
Wÿdumb, Welchen der Verstorbene von weÿl. Frawen Salome Bürckelin gebohrner Sillerin seiner haußfrauen seeligen ad dies vitæ genoßen

Bourcard Bürckel, ses enfants Jean, médecin, Jacques, marchand, et ses deux petits-enfants issus du tanneur André Rœderer vendent la maison au susdit André Rœderer

1706 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 70
(675) ut immediate supra [Burckart Bürckel huetmacher für sich, Item hr. Joh. Bürckel Medicinæ Dr. et Practicus, Item hr. Jacob Bürckel Handelsmann u. dann hr. Joh. Daniel Rohr Not: publ. alß vogt andres Röderers gerbers u. lederbereithers 2. KK. [unterzeichnet] Birckel
in gegensein Andres Röderers gerbers u. lederbereithers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben Mathis Hoffs wittib anderseit neben Joh. Michel Freÿ Kübler hinten auf den Graben stoßend gelegen – umb 150 capitalien und 525 pfund

André Rœderer épouse en 1689 Salomé Bürckel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Meister Andreæ Röderern Rohtgerbern Lederbereitern und burgern Zu Straßburg weÿl. des Ehrengeachten herrn Andreæ Röderers ebenmäßig geweßenen Rothgerbers, Lederbereiters und burgers Zu gedachtem Straßburg, seeligen hinderlaßenen Eheleiblichen Sohn als dem Brautigam ane Einem, So dann der Ehrenzüchtig und Tugendreichen Jungfrauen Salome Bürckelin, deß Ehren vorachtbaren herren Burckard Bürckels hutmachers und burgers Zu erwehntem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am Andern theÿl – So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1689. Elias Winckler, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 166-v)
1689. Dom. XI. Zum 2 mahl Andreas Röderer Gerber und Lederbereiter, Weiland Andreas Röderers Burgers u. Rothgerbers alhier ehel. S. Jfr. Salome Burckhard Bürckels Burgers u. Huthmachers alhier ehel. T. (i 168)

Salomé Bürckel meurt en 1703 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à son père. La masse propre aux héritières s’élève à 128 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.
1703 (7.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 386
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, wo Weÿland die Ehren und tugendsahme fraw Salome Rödererin gebohrne Bürckelin, des Ehrenachtbaren Herren Andreæ Röderers Rothgerber vnd Lederbereiter auch burgers allhier Zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seeligen, nach ihrem den 19. Aprilis instehenden 1703. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, erfordern vnd begehren des Ehren: vnd wohlvorgeachten Herrn Burckhard Bürckel hutmacher vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ vnd Catharinæ Salome der abgeleibten seel. mit vorermeltem Ihren hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugter beeder Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt vnd ersucht (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 7. Augusti Anno 1703.

In einer allhier zu Straßburg ane der Thucherstubgaß gelegenen der Kinder und Erben Eingangs gemeltem Herrn groß Vattern Vnd Vogten eÿgenthümlich Zuständigen Behaußung sich Volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der Cammer A, Im Nebens haußöhren, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ vber der Verstorbenen Frau seel. in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Herrn Eliam Wincklern Notl. publ. in Anno 1689. gefertiget
Copia der Eheberedung (…) So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1789. Elias Winckler, Nots.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Erben Nahrung betr. Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 78, Summa summarum 128 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betr Sa. haußraths 31, Sa. Wahren v. Werckzeugs 18, Sa. Frucht v Meels 7, Sa. Wein v. Leeren Vaß 6, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 63 lb – Schulden 149 lb, In Compensatione, Passiv onus 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43 lb
Copia Codicilli Reciproci

André Rœderer se remarie en 1706 avec Anne Catherine Hansmetzger, fille d’un préposé à l’accise.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 f° 17)
Mittwochs den 23. Maÿ 1706. seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirch zu S Wilhelm in Straßb. copulirt und eingesegnet word. Andreas Röderer, der Rothgerber und lederbereiter auch burg. alhie und Jfr. Anna Catharina Hanßmetzgerin, Johann Friderich Hanßmetzgerß, deß bedienten in dem Umbgeld und burgerß alhie ehel. tochter, [unterzeichnet] Andreaß Röderer alß Hochzeitern Anna Catharina hanß Metzgerin Alß hochzeitterin (i 104)

André Rœderer déserte la ville. La maison qui est estimée à son prix d’achat est grevée d’un passif aussi élevé, soit 675 livres. L’actif de la fortune s’élève à 170 livres, le passif à 1 179 livres
1712 (21.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1030
Inventarium vnd beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, wie auch passiv Schulden, welche Andreas Röderer der außgetrettene Rothgerber und Lederbereiter burger allhier zu Straßburg, hinder sich gelaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren herrn Burckhart Bürckels Huthmacher und auch burgers allhier alß Großvatter vnd geordneten Vogts sein Röderers in erster Ehe erzeigter Zweÿer Kinder, fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrne Hannßmetzgerin die hinterbliebene haußfrau beiständlich herrn Joh: Daniel Elles Hoßenstrickers v. b. allhier Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen allhier in der Königlich. freÿen St. St. auff Dienstag den 21 Junÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Thucher Stub Gaß gelegenen und in dieße Nahrung eÿgenthümblich gehörigen behaußung volgender maßen befunden alß
Ahne Haußrath. Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß öhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten allhier in der thucherstub gaß, I. s. neben Frantz Veriuß dem Strehlmacher, anderseith neben Johann Michael Freÿ dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend gelegen. Vndt ist auff dieße behaußung Versichert Erstlich H Burckard Bürckel Huthmacher vnd burger allhier deß außgertrettenen Ehemanns Schwehrvatter hauß ankauff schillings rest 325. lb. Ferner H. M. Herrmann Wagner Pfarrer in Lützelstein, in Capital 150. lb, So dann H. Joh: Jacob Stahl des ältern weißgerber und burger allhier auch in Capital 200. lb. Summa 675. lb. Solche behaußung wurde in Anno 1706. erkaufft wobeÿ mann es auch anjetzo zu ersparung der unkosten gelaßen pro 675. Also deßwegen allhier in außwurff, Nihil. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Jan. A° 1706. mit N° 1. notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 157, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 1, Summa summarum 170. lb
Davon prætendirt die hinderlaßene haußfrau vor eigen vnd in dieße Ehe gebracht zu haben 75 lb, Nach solchem abzug 95 lb – Schulden 1179 lb, Compensando 1083. lb
(Joint) Auß E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de Anno 1712.. Mittwoch den 7. Sept. Andres Röderers des außgetrettenen Gerbers und burgers allhier falliment betreffend, In sachen deßen Ehefrauen Curatoris in actis Imploranten contra Mariti Creditores Imploranten, ist auß gethane Imploration producirtes Inventarium der Creditoren mündliche gethane Erklärung und unßerer Deputirten abgelegte relation puncto Cessionis mit urtheil Zu recht erkandt, daß der Ehefrauen das Beneficium Cessionis Zu Zulaßen undt von denen theilbahren passivis zu absolviren (…)

Jean Stahl et Bourcart Bürckel louent la maison au pelletier Jean Georges Theurkauff

1713 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 546
Joh: Jacob Stahl weißgerber und Burckhardt Bürckel huetmacher
in gegensein Joh: Georg Theurkauff Kürßners
in ihrem hauß alhier in der Tucherstubgass, einseit neben Verius dem Kammacher anderseit neben (-) d. unter thun auff einen beden theilen erlaubte vierteljährige aufK:

Bourcart Bürckel et (sa petite-fille) Marie Barbe Rœderer femme du pelletier Jacques Arbeither vendent la maison au cordonnier Samuel Lutz et à sa femme Marthe Brülinger

1715 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 216-v
(900) Burckardt Bürckel huetmacher, Item Jacob Arbeither Kürßner alß ehevogt Maria Barb: geb. Rödererin
in gegensein Samuel Lutz schuemachers und Marthæ geb. Brilingerin
eine behausung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstuebgass, einseit neben Meÿer dem schuemacher anderseit neben (-) hinten aufs wasser – um 475 und 200 pf verhafftet, geschehen um 225 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison quelques mois plus tard au profit d’Anne Marie Jund veuve Seitz

1715 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 725-v
Samuel Lutz der Schuemacher und Marthan geb. Brühlingerin mit beÿstand Joh: Michael Röhrers schreiners und Philipp Pschoor Schuemachers
in gegensein Annæ Mariæ Seitzin wittib geb. Jundin mit beÿstand Isaac Jund des Weißbecken ihres bruders und Vogts und Joh: Adam Zeltners Pastetenbeckers Ihres leiblichen sohns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußlein neben einand. cum appertinentÿs in der Tucher stueb gaß, einseit neben Michel Freÿ kübler anderseit neben Meÿer Schuemacher hinten auff d. Rindshäutergraben

Fils de remueur de grains, Samuel Lutz épouse en 1699 Marthe, fille du maréchal ferrant Jean Brülinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Samuel Lutz noch Lediger Schuemacher, weÿl. Samuel Lutz, gewesenen Kornwerffers v. burgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn, alß brautigamb, mit beÿstand des Ehrenhafften H. Isaac Osterried. des ältern, Schuemachers vnd burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts, ane Einem, So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrauw Martha gebohrne Brülingerin, weÿl. des auch Ehrenhafften Meister Johann Brülingers geweßenen huffschmidts vnd burgers alhie seel. hinderlaßene dochter, alß hochzeiterin, mit assistentz H Johann Raspen Schumachers vnd E. E. Zunfft der Schumacher büttels ihres Geschwornen Vogts, wie auch Clauß: vnd Jacob Brülingers beede Gartnere ihrer Vettern am andern theil – Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
Eodem [den 24. Junÿ A. 1699] seind auch Copulirt worden Samuel Lutz lediger schuhmacher Samuel Lutzen deß burgers V. Kornwerffers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn Jungfrauw Martha Johann Brüllingers deß burgers V. huffschmidts alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Samuel lutz als hoch Zeütter, Marthanna Brilingerin als hoch Zetter (i 71)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du cordonnier Jean Rasp au Vieux-Marché-aux-Vins
1699 (8.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller Hab vnd Nahrung, so der Ehrsame Samuel Lutz, Schuemacher, und die Ehren: und tugendsahme Fraw Martha Lutzin, gebohrne Brülingerin, beede Eheleüth und burgere zu Straßburg, Einander in den Ehestand Zugebracht, welche auff Ihr gesambtes freündlich: und Fleißiges Ansuchen, rfordern und begehren, auch in Ihr beeder Eheleuth: und Mstr. Johann Raspen Schuemachers vnd burgers alhier alß der Ehefrauen nechsten verwanthens vnd geweßenen vogts beÿsein – So beschehen in Straßburg den 8.ten Augusti Anno: 1699.

In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckt gelegenen Mr Johann Raspen dem Schuemacher Gehörig. behaußung, so beede Eheleuth Lehnungs weiß bewohnt, ist befund. word. wie volgt.
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin, gebohrne Binderin der Ehefr. Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefr. ererbte vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notm seel. in Anno 1688. auffgerichtet befindet sich fol. 8.a daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefr. Vattern seel. Crafft der mit ihme auffgerichteten Ehepacten §° 5.to zu genießen hat
Wÿdembs Verfangenschaft So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen

Samuel Lutz s’adresse aux Quinze pour être autorisé à prendre un apprenti alors que le règlement stipule qu’un nouveau marié doit attendre deux ans avant de le faire. L’apprenti est le fils de feu l’aubergiste au Saumon que Samuel Lutz a congédié sur ordre de la tribu mais que ses sœurs ont ramené chez lui pour qu’il ne traîne pas dans les rues. Les représentants de la tribu déclarent qu’ils sont disposés à accorder une dispense moyennant paiement. Les Quinze adoptent la proposition de la commission qui estime que le règlement trop restrictif doit être modifié et que la tribu ne doit pas accorder de dispense mais leur renvoyer les pétitionnaires.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
E. E. Zunfft der Schuhmacher soll wid. articul nicht dispensiren vndt der articul wegen der Jüngen Meister und Jung. aus dem articulbuch weggethan werden.
(f° 356) Freÿtags den 8. Octobr. 1700. – Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Obere handwerck Hh. laßen per Herren Friden Proponiren es habe Samuel Lutz burger und Schuhmacher alhie, in einem gehaltenen Recess anbringe laßen, wie daß er einen armen Jungen in die Jehr annhemen soll, E. E. Zunfft aber, unter vorwandt, daß es wider articul lauffe, es nicht Zugeben wolle, anbeÿ umb obrigkeitlich Dispensation gebetten, vndt alß man Ihne ferners angehört, beditten, daß der Jung Friderich Hanß Metzger dem geweßenen Salmenwürth und ietzigen Garde am wickhäußel zu gehöre, derselbe nichts in Vermögen habe, vndt des Jungen Schwestern 40 fl. Zu einem Lehrgeld zusammen legen wollen, Worauff Johann Michael Hauckh der Zunfftmeister berichtet, daß gemelter Lutz sich Zum 2. mahl beÿ E. E. Zunfft angemeldet habe, aber allezeit abgewießen worden seÿe, weilen deßen begehren wider articul, so herr Fridt abgelesen, Lauffe, hingegen selbige Vermögen, daß Ein Schuhmacher wann er in der Ehe tritt, 2 Jahr darinnen sein solle, ehe er einen Jungen annehmen dorffe. Worauff Samuel Lutz replicirt, daß er schon 5/4 Jahr in der Ehe were vndt beÿ anderen in dergleichen fällen dispensirt worden seÿe, es habe auch anfangs der herr Ober herr solches erlaubt, weilen Er Implorant aber nachgehends wahrgenommen, daß die Meisterschafft sich darwider setze, so habe Er den Jungen wider gehen laßen, darauff die Schwestern, weilen derselbe auß der gaß herumb geloffen, ihne widerumb angesprochen denselben anzunehmen, darauff er auch eingekommen seÿe.
Auff welches Hauckh regerirt, daß Lutz den Jungen schon lange Zeit im hauß gehabt habe, vnd wan beÿ andern schon dispensirt worden seÿe, dießelbe pro dispensatione 6 fl. hetten erlegen müßen, da er eine tertz der Statt die andere tertz der Zunfft, und die dritte tertz in eine Buchs vor das Allmoßen Gelieffert worden seÿe. Worauff man den Lutzen gefragt, ob er, wann mann gegen ihme dispensiren solte, nicht auch tax* davor erlegen wolte. Wozu Er sich auch erbietig Gemacht habe.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Jung arm seÿe, (2) beÿ anderen schon dispensirt worden, vnd (3) dar articul hart zu seÿn scheine, daß Einer so in die Ehe trette 2 jahr still stehen wolle, ehe er einen Jungen annehmen dörffe, dem Imploranten, gegen erlag 2 lb d. davon die helffte der Statt die andere helffte aber der Zunfft, gereicht werden solte, dispensirt werden könte. mit dem beÿsatz daß herr XV. Sibour sich beÿ dem Protocollo angemeldet, und beditten habe, daß w. die Dispensationen belange, Er solche, als er oberherr worden, also gefunden vnd die Meisterschafft der Schuhmacher ihne versichert hetten daß Ihnen aus der XV. Stub aus hiebevor angesagt worden were, daß in so gering Sachen, Sie vor sich dispensiren könten, undt sich hieroben an zumelden nicht nöthig hetten, es auch wegen außtheilung des ieweilen angesetzten quanti, es die meinung nicht gehabt, daß E. E. Zunfft das allmoßen vor sich habe behalten, sondtern were Sie ein erklöckliches beysamen gehabt, Sie es der Statt hetten lieffern wollen, stünde demnach Zu MGHherren weilen alle Zeit das Jenige welches pro dispensationibus erlegt Zur helffte der Stat undt Zur helffte den Zünfften gelieffert worden, Ob Sie es noch dabeÿ laßen wollen.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren, gegen erlag 30 ß davon die helffte dem Pfenningthurn die andere helffte aber der Zunfft gebühren solle, dispensando willfahrt, vndt weilen oballegirter articul etwas wunderlich und hart zu seÿn scheine, E E Zunfft der Schuhmacher auch wider die articul Zu dispensiren, keines weegs gebühre, alß solle erstbemelter articul aus dero articul buch weggethan vndt bemelter Meisterschafft derer Schuhmacher angezeigt werd. dergleichen dispensationen sich nicht mehr zu unterfangen, sondern die vorfallende Casus vor MGHHerren zu dispensation zu verweißn.

Samuel Lutz et Marthe Brülinger hypothèquent la maison au profit du mégissier Jean Jacques Stahl

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 158-v
Samuel Lutz schuemacher und Martha geb. Brülingerin beÿständlich Dieboldt Brülinger GU. und Philipp Bschor schuem:
in gegensein Joh: Jacob Stahl weißgerbers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in de Tucherstueb gass, einseit neben Martin Meÿer anderseit neben Michel Freÿ hinten aufs wasser

Samuel Lutz et Marthe Brülinger font dresser un état de leur fortune parce que le mari a contracté beaucoup de dettes. L’inventaire est dressé dans leur maison, Les biens de la femme s’élèvent à 636 livres, l’actif du mari et de la communauté à 195 livres, le passif à 747 livres

1717 (5.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Inventarium über Samuel Lutzen, Schumachers und Frawen Marthæ gebohrner Brülingerin, beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg habende Nahrung vnd Schulden, auffgerichtet in Anno 1717. – welche auf Ansuchen erstgemelter Ehefrauen, die auß vrsachen des Manns habender Vieler Passivorum, vnd damit Sie nicht Zuegleich mit Ihme ruinirt würde, sich bevögtigten laßen vnd gehöriger orthen Ihr weibliches Recht Zu such. vorhabens, inventirt, auch durch Sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Philipp Bschoren, Schuhmachers vndt burgers alhier, Ihres Geschwornen Curatoris – Actum Straßburg, Montags den 5. Aprilis Anno 1717.

In einer alhie Zu Straßburg In der Thucherstubgaßen gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörig. behaußung, ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung.Item hauß vnd hoffstatt mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten rechten Zugehörden Vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg In der Tucherstub gaßen, einseit neben Martin Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Michael Freÿen dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend, davon Gehen Jehrlichen 22. lb 10. ß gelts à 5. p. cto H Bernhard Bürckel dem Hutmacher, ablößig inn Capital mit 450. lb d. Item 11. lb 5 ß gelts auch à 5 pro Cento H Johann Jacob Stalen dem Weißgerber inn Capital ablößig mit 225. lb d. Item 2 lb 10. ß gedts ebenmeßig à 5. pro Cento frauen Annæ Mariæ Gebohrner Jundtin, der alten roth hauß Würthin, ablößig in Capital mit 50. lb. Sonsten eigen über Vorstehende beschwerd. annoch angeschlagen wie solche den 16. Mart: 1715. erkaufft worden, pro 175. lb. Vndt besagt über obgemelte behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel datirt den 16. Mart: 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert Guth, Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 40, Sa. Ergäntzung 588, Summa summarum 636 lb
Dießemnach würdt auch des Ehemanns unverändert und theilbar Guth sub una massa et Titulo beschrieben, Sa. haußraths 20, Sa. werckzeug Zum Schuemacher handwerck gehörig 15 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175. lb, Summa summarum 195 lb – Schulden 747 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva des Manns sambtliches unverändertes und das theilbare Guth vmb 551 lb
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin gebohrne Binderin, der Ehefrauwen Stieffmutter ihrentwegen noch ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefrauen ererbt vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notarium seel. in Anno 1688. auffgerichtet fol. 8.a befindet sich daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefrauen Vattern seel. Crafft der Ehepacten §° 5.to lebtägig zu genießen hat
Wÿdemb So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen
Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Samuel Lutz quitte la tribu des cordonniers et s’inscrit à celle de la Mauresse pour avoir le droit de vendre au détail
1737 (14.2.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 282) Donnerstags den 14.ten Februarÿ A° 1737 – E. R. Neuer Leibzünfftiger Gimpel Käuffler
Samuel Lutz der Schuhmacher und burger allhier, producirt Stallschein Vom 26. Januarÿ 1737. ermög deßen Er E. E. Zunfft der schuhmacher quittiret, bittet um das Zunfft: und Gimpel Käuffler Recht. Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt
Zahlte Vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Käuffler Recht 8 ß 4 s, Vor die Feur Eÿmer 3 ß 4 s Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 1 lb 12 ß

La veuve de Samuel Lutz est dispensée de faire dresser l’inventaire des biens de son mari mort à l’hôpital en présentant un certificat établi par son fils Jean Frédéric Lutz, aubergiste au Champ des arquebusiers.
1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 77-v
Mittw. den 21. Junÿ. Weÿl. Samuel Lutz des Schuemachers Wittib bittet umb befreÿung der Inventur ihres im Spithal Verstorbenen Manns Verlaßenschafft, producirt anbeÿ einen schein Von H Johann Friderich Lutz dem Gastgeber auf den Schieß rhein, ihrem Sohn, daß nichts Vorhanden. Erkannt Willfahrt.

La maison revient comme sa voisine au charretier Jean Sébastien Keller qui revend en 1722 celle au sud au fournier André Nuss et à sa femme Anne Marie Maag moyennant 625 livres.

1722 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 529-v
Johann Sebastian Keller der Vaßzieher und Maria Salome geb. wenigguthin
in gegensein Andreas Nußen des haußfeurers und Annæ Mariæ geb. Maagin
Eine Behausung Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Tucher Stub gaß, einseit neben denen Verkäufern selbst anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuhmacher hinten auff den Gerbergraben
verglichen worden, daß die Verkäufer sich des in der verkaufften behausung befindlichen bronnens zu ihrem gebrauch in so lang zu bedienen berechtiget sein sollen, so lang sie beÿde oder eines unter ihnen die neben dem jetzt verschriebenen hauß gelegen jetzt bewohnenden behausung eigenthümlich besitzen werden, währender welche zeit Sie auch erwehnten bronnen zur helffte auff ihre cösten in guthen stand zu erhalten pflichtg sind und anbeÿ versprochen die jetzt Verkauffte behausung von ihrem annoch besitzenden hauß vermittelst einer auff ihren Kosten auff zu führen und auff die beede häußer separirende dreÿ stöck hohe Feurmaur zu setzen habenden Riegelwand biß ahn die spitze und durchaus zu unterscheiden, welchem noch sothane Riegelwand denen verkäufern allein eigenthümlich zuständigen erwehnte Feurmaur aber zwischen denen verkäufern und käuffern gemeinschaftlich sein soll um 625 pfund

Fils d’un tailleur de Blæsheim, André Nuss épouse en 1688 Anne Marie Maag, fille du fournier Frédéric Maag : contrat de mariage, la célébration n’a pas lieu à Strasbourg ni dans les paroisses environnantes
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreas Nußen, ledigen Becker gebürttig Zue Bläßenheim Weÿl. deß Ehrenhafften Meister Georg Nußen geweßenen Schneiders undt burgers daselbsten nachgelaßenem Ehelichen Sohn, alß hochzeitern, Ane Einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Magin Weÿland deß Ehrenhafften Meister Friderich Magen geweßenen haußfrauers undt burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleibliche dochter alß hochzeiterin am andern theil (…) auff der Jungfrauw hochzeiterin Seitten aber Meister Christoph Dürren, Schuhmachers Ihres bißhero geordneten Vogts, Hannß Philipp Magen haußfreurer alß ihres geliebten Vatters seeligen leiblichen bruders undt Johannes Beckers Schuhmachers Ihrer Mutter seel. leiblichen Bruders, aller burger allhier (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

André Nuss devient bourgeois par sa femme Anne Marie Maag le 30 juin 1688
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 543
Andreas Nuß der Schwartzbeck von Bläsen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Mackin p. 2. gold fl. undt 16 ß d current, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledig standts gewesen undt wierdt Zünfftig beÿ den becken. Jur. 30. Junÿ

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 155)
1690. Dienst. den 19.t 10.bris ist ein Kind zu tauffen, Andreas Nuß Schwartzbeck und burger, Anna Maria Magin, Hanß Philipp
P. Hr Johann Böckler Med. D und Prof. P. – Wolffang Philipp Fincks Schwartzbeck und Burger, Frau Barbara Hn Friderich Strehlins Apothecjers und Burger Fr., ist Würcklich getaufft worden (i 114)

André Nuss qui est malade et sa femme Anne Marie dictent leurs dernières volontés en 1707 dans la maison qu’ils habitent près de la Râpe.
1707 (31. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 12
Codicillum reciprocum – der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß der Haußfeurer, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Magin, beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg, Persönlich kommen und erschienen, Er d. Mann Zwar sehr blöden und schwachen, die Fraw aber gesunden gehend und stehenden Leibes
Welches alles beschehen und Zugegangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer beÿ dem Rübeißen gelegenen und beeden Codicillirenden Ehepersonen Eigenthümlich zuständigen Becken behausung und dero Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß außsehend, abends Zwischen 6 et 7 Uhren auf Montag den 31. Octobris A° 1707 [unterzeichnet] andreaß nuß, + der Codicillirerin handzeichen

Le fournier André Nuss devient farinier
1713 (10. 8.br), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 159-v) Dienstags den 10.ten Octobris 1713 – Handwercks Veränderung (1 lb d, dt.)
Andreas Nuß, der geweßene Haußfeurer stehet vor und bitet ihme den Mehlhandel Zuerlauben als warauff Er seine Handwerck Zu mutiren willens, Erkant gegen erlab 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment à André Nuss le droit de vannage qu’il a acquis.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 368) Sambstag den 10. Octobr. 1722 – Moss. nôe Andreæ Nuß des burgers undt becken deme ist laut mitkommender Schein das Wannenrecht willfahrt worden, bitt demüthig umb g: Confirmation. Erkandt, wird der Implorant in seinem erhaltenen recht bestättiget.

André Nuss quitte à nouveau l’état de fournier pour celui de farinier
(f° 385-v) Dinstags den 15.ten Decembris 1722 – Handwercks Veränderung
Andreas Nuß der haußfeurer will daßelbe cediren undt den meelhandell Treiben, bittet umb gerichtliche Erkandtnuß so ihme auch gn. der gebühr willfahrt worden. dt. 1. lb 6. ß.

André Nuss et Anne Marie Maag, assistée de son frère imprimeur Daniel Maag, hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Silberrad

1725 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 555-v
Andreas Nuß der Meelmann und Fr. Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres bruders Daniel Maag Buchdruckers und ihres geschwistrigkindts Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein Fr. Annæ Cleophe geb. Sebitziußin weÿl. S.T. H. Daniel Pfeffinger gw. Theol. D. et prof. auch Capituli Thomani Canonici und Gymnasiarchæ seel. wittib mit beÿstand ihres vogts H. Johannes Silberrad adelischen Schaffners – schuldig seÿen 350 gulden Reichs geldt
hypothecirt, Eine Behausung gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der tucher Stub: gaß, einseit neben Sebastian Keller des Vaßziehers abgesonderter Ehefrauen Maria Salome geb. Wenigguthin anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher hinten auff den Gerber graben

André Nuss meurt de consomption en 1726 à l’âge de 68 ans en délaissant une fille, Marie Elisabeth femme du boulanger Jean Jacques Weidenmann. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 181 livres, le passif à 14 livres

1726 (7. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 395 (361)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte Vnd bescheidene Mr Andres Nuß geweßener Haußfeurer Undt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Vor 9 Wochen aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern vnd begehren der Ehren Vnd Tugendsahmen Frr. Mariæ Elisabethæ Weidenmännin gebohrner Nußin, weÿl. Mr Johann Jacob Weidenmanns geweßenen weißbecken v. b. allhier seel. hinterlaßener wittib, deß Verstorbenen seel. mit hernachgemelt seiner hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter t. Und ab intestato hinterlaßener rechtsmäßiger Erbin beÿständlich H. Friderich Hanßen, Schwartzbecken Vnd burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris, fleÿßig inventirt und Ersucht durch die Viel Ehr vnd tugendbegabte Fr. Annam Mariam gebohrne Magin die Wittib, mit beÿstand deß Ehren vnd vorachtbahren hrn Wilhelm Fischer Statt Schreiner und burgers allhier ihres geordneten Vogts (…) Actum Straßb. Montags d. 7. 8.br. 1726.
Bericht vndt respectivé Vergleich. Gleich anfangs der Inventation berichtete die Wittib auf befragen beÿ Ihr gegebener handtreu daß sie sich nicht Zu erinnerern wüße, ob Sie mit Ihrem verstorbenen Mann seel. beÿ Ihrer Verheurathung eine Eheberedung auffgerichtet hätte oder nicht, Zumahlen wann auch eine auffgerichtett worden wäre, so wüßte sie nicht wo sie Zufinden seÿe, weniger hätten sie auch das Inventarium Zugebrachter Nahrung aufrichten laßen, derohalben besonders da Ihre dochter und respe. Erbin Eingangs gemelt beÿ Ihrer Verheurathung eine ansehnliche außsteurung erhalten, daß so Sie dieselbe in legitimam imputiren laßen solle (…)

In Einer Allhier Zue Straßburg Ane der Thucher Stub Gaß gelegenen Vnd hieher Eigenthümlich zuständigen Behaußung sich befunden als Volgt
Eÿgenthumb Ahne Einer behaußung. Item Eine behaußung Und hoffstatt sampt allen dero begriffen, weithen Zugehörd. Und Gerechtigkeit alhier Zu Straßburg In der tucherstub gaß einseith neben Johannes Farren barchet Krämer and.s. neben Joh: Meÿer dem schumacher gelegen hinten auf den Gerber Graben stoßend, davon gibt mannn Jahrs 6 lb Zinß S. T. H. Dr Lorentz vf (-) verfallend ablößig in capital mit 150 lb. sonsten freÿ Leedig undt Eigen vnd ist solche behaußung durch der St St geschwornen werckleute Vermög einer v. 7. Octobr. 1726 Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung æstimirt worden pro 300. lb. Abgezogen obige beschwerden so restirt außzuwerffen 150. lb. Darüber soll ein in allhießiger C stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff besagen so aber nicht vorgewißen word.
Copia deß von beeden geweßenen Ehepersohnen Vor Not° und gezeugen in A° 1707 auffgerichteten codicilli reciproci
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behauß. 150, Sa. Schulden in die Nahr. zugeltend 5, Summa summarum 181 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 167 lb
Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 1250 lb
Abschatzung d. 7. 8.bris aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Andræ Nuß gewesenen Meelmann seel: hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stubgaß gelegen, einseits Neben Johannes Farrer barchet Krämer, anderseits neben Johannes Meÿer Schumacher, hinten auf den Gerber graben stoßend, welche behausung Stuben, Kammern, so mit thielen unterschlagen, Zweÿ hauß Ehren jeder mit herd und waßerstein, gebälckter Keller worin eine Weißgerber Werckstatt mit Zweÿen Eschern, bauch offen und bronne sambt anner gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechs Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Codicilli – 1721 (…) auff Montag den 26. Maÿ Nachmittag Zwischen dreÿ und Vier Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen Ihro Excellence Herrn Johann Jacob Friden der Löblichen Statt Straßburg wohlmeritirten Rath und Avocato dem Notario Lehnungsweiße bewohnenden behaußung, meiner ordinari Wohnstuben die fenster in den Hoff und Garthen außsehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß Schwartzbeck und mit ihme die Ehren und tugendsame Frau Annæ Mariæ gebohrne Maagin beede Eheleuthe und burgere alhier, durch die Gnade Gottes beÿd gesund gehend und stehenden leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 6, 1716-1731, f° 123-v)
1726. Freit. d. 2. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist an verzehrenden Kranckheit gestorben v. Sonnt. darauf beÿ gehaltener Leich Pr. auff dem Gottes Acker S. Helenen begraben word. H. Andreas Nuß gewes. b. v.Meehlhänlder alhie, seines alters 68. Jahr 9. woch. v. 2. tag (i 129)

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Brandhoffer

1727 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 161
Fr. Anna Maria geb. Maagin weÿl. Andreas Nuß Meelmanns wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Willhelm Fischer Stattscheibers, so dann deroselben tochter Maria Elisabetha Wiedenmännin geb. Nußin weÿl. Johann Jacob Wiedenmann gewesten Meelmanns hinterbliebenen wittib mit assistentz ihres Vogts Friedrich hannß haußfeurers
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt auch Bronnen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Tucher: stueb gaß, einseit neben Johann Sebastian Keller Faßzieher et ux: anderseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuemacher hinten auff den gerbergraben

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth remariée au farinier Jean Georges Kieffer hypothèquent la maison au profit de la fondation des Orphelins

1728 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 235-v
Fr. Anna Maria geb. Maagin Andreas Nuß gewesten Meelmanns wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H. Rathh. Johannes Hauel, Ferner hannß Georg Kieffer der Meelmann und Maria Elisabetha geb. Nußin beÿständlich ihrer Mutter geschwistrig kinder Johann Philipp Becker des Schneiders und Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein allhiesigen Stifts Weÿßenhaußes H. Mitpflegers S.T. H. XV. Johannes Sainctlo und H. Johannes Heupel Schaffners – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Tucher Stueb gaß, einseit neben Johannes Meÿer dem Schuemacher anderseit neben Sebastian Keller dem Faßzieher et uxore hinten auff den gerbergraben – ihro Nußischer wittib zu einer tertz ihrer tochter Kiefferischer Ehefraun aber zu zween dritten theilen eigenthümlich zuständig

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth vendent la maison au monteur d’arquebuses Zacharie Frantz et à sa femme Susanne Wagner moyennant 595 livres

1729 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 500
weÿl. Andreas Nuß gewesten Meelmanns nachgelaßene wittib Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres Curatoris Johann Philipp Becker des Schneiders, Ferner hannß Georg Schär der weißbeck als geschworner vogt ged. Nußen und deßen wittib tochter Maria Elisabetha Weidenmännin geb. Nußin anjetzo hannß Georg Kieffer des Müllers ehefraun in erster Ehe mit weÿl. Johann Jacob Weidenmann dem weißbecken einigen kindts Margaretha Salome Weidenmännin und als protutor ged. Kiefferischen Eheleuthen jetzt habenden einen Kindts Johann Georg Kieffer und dero noch künfftig erziehlender Kinder
in gegensein Johann Zachariæ Frantz des Büchßenschiffters und Susannæ geb. wagnerin, am 22. octobris letzthin vorgenommen und am 29. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tuchstubgaß, einseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Maria Salome geb. Wenigguthin Sebastian Kellers des Faßziehers Ehefraun, hinten auff den gerbergraben – ihro der wittib zu einer tertz, zu übrigen zwo tertzen aber Kiefferischer Ehefrauen Kinder vermög von dero großvater obged. Nußen vor Not. Christoph Michael Hoffmann am 26. Maÿ 1721 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §° 3 eigenthümlich zuständig – um 758 fl. ausmachenden beschwärden auff den fuß von 1190 fl, 431 gulden

Fils d’un marchand d’Ober Neustadt Wiesenthal en Saxe, Zacharie Frantz épouse en 1714 Susanne Wagner, fille du cordonnier manant Jean Christophe Wagner : contrat de mariage, célébration
1714 (14.5.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 17) f° 44
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Herrn Johann Zacharias Frantzen Ledigem Büchßenschiffter, Von Obernewstatt Wißenthal Sachßenlandts Weÿl. H Zacharias Frantzen geweßenen handelßmanns daselbst nachgelaßenem Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem
So dann der Ehrn: tugendsamen Jungfr. Susannæ Weÿl. Hannß Christoph Wagners geweßenen Schuemachers vnd Schirmers allhier nachgelaßenen eheleiblichen dochter als der hochzeiterin andern theils
Actum (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ 1714 [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 175)
Mittwochs den 27. Junÿ 1714 seind nach geschehener 2 maligen außrufung Dominica 3.a et 4.ta Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Zacharias Frantz der ledige büchßen Schifter v. burger allhier weiland Zacharias Frantzen Specierers v. burgers Zu Ober Neustatt Wiesethal im Churfürstenthum Sachßen v. Elisabetha Schindelin nachgelaßener ehelicher Sohn, v. Jfr. Susanna Weiland Christoph Wagners deß Schuhmachers Schirmers allhier v. Anna Margaretha nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, W Ist d. handzeichen der Hochzeiterin (i 180)

Susanne Wagner devient bourgeoise à titre gratuit, son mari Jean André (sic) Frantz moyennant 2 florins le 13 août 1714. Ils s’inscrivent à la tribu des charpentiers
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 806
Susanna Wagnerin Von hier, weÿl. Joh: Christoph Wagner gew. schirmers tochter, emp: das burgerrecht gratis, Ihr Mann aber Johann Andreas Frantz der büchßenschüffter Von Neustatt empfangt es Von Irr p. 2. gold fl. 16. d wird beÿ den Zimmerleuthen dienen, P. d. 13. Dito [Augusti 1714]

Zacharie Frantz devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1714.
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 2-v) Montags den 24. 7.br 1714 – Johann Zacharias Frantz der büchsenschiffter prod: Schein von Statt stall und Pfgthn bittet demselben gegen der gebühr das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. willfahrt

Les Quinze accordent à la femme de Zacharie Frantz une réduction du droit de détraction parce qu’elle est devenue bourgeoise par la suite et que le legs que lui a fait Jean Nicolas Hœlbé pour loyaux services pendant 17 ans compense le salaire qu’elle n’a pas reçu.
Les arquebusiers font grief en mai de la même année à Zacharie Frantz qu’il vend des arquebuses sans les faire inspecter après avoir monté des pièce venues de Francfort. Les Quinze demandent que Zacharie Frantz fasse inspecter les armes une fois montées avant de les vendre.

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
(f° 46-v) Freÿtag den 15.ten Februarÿ – Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
Ober Stall herren laßen durch H. Secret. Frid proponiren, Johann Zacharias Frantz burger und büchsenmacher allhier uxorio nôe im Memoriale übergeben mit 2 beÿlagen sub lit. A er B, dahin gehet, daß Ihme der Wegen Zugefallenen legats von 411. lb 5 ß d auß weÿl. Johann Niclauß Hölbe geweßenen büchsenmachers angesetzte abzug der 41. lb 2 ß in gnaden möchte moderirt werden, wonicht gäntzlich nachgelaßen, auß ursachen diße Zugefallene gelt Viel mehr in lidlohn wegen von seiner frauen Ihme Hölbe in 17 jahren geleisteten diensten, alß ein legat seÿe, Zumahlen Er bereits burger worden
Auf beschehene remission habe man deßen Ehefr. ferner gehört, Welche auf befragen, ob sie bereits burgerin were, geantwortet, daß sie nach deß Hölben tott und Zwar allererst auf Johannis Bapt. 1714. daß burger recht erhalten und die 17. jahr über, alß sie beÿ Ihme Hölbe gedient, nicht nur keinen lidlohn, sondern auch kein Christkindlein bekommen, und die nöthihe kleÿder sie sich auß den trickgeldt angeschafft hette, auf seithen der HH. Deputirten habe man der Calculum gezogen, umb zu sehen, waß noch restiren möchte ahne den 800 fl. wann Vor 17. jahr à 20. fl. deß jahrs der lidlohn abgezogen worden, welches sich aug 560. fl. belauffe, davon der abzug 56. fl. außtrage, Weilen aber sie bereits bürgerin und daß gut allhier Verbleiben wird, daß der abgeforderte abzug auf 15. lb moderirt werden Könte, Zu mahlen der selbige damahlen gleich nach absterben deß Hölbe weder burgerin noch schürmerin geweßen, hette können abgefordert werd. die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

(f° 167-v) Sambstag den 4.ten May – E. Meisterschafft der Büchßenmacher ca. Zacharias Frantz pt° Eingriff im Handwerck
G. nôe E. Meisterschafft der Büchßenmacher præs. Jeaque Brion Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter principalis Klagt daß Citatus ihnen nicht allein eintrag thue, sondern auch Waar verkaufft, welche er wider ergangenen bescheidt nicht auff die schaw lüffert, bittet abstraffung und inhibition, wie auch, daß er sich mit dem büchsenschiffter angesegen er beÿ den Zimmerleüthen Zünfftig ist, allein Vergnügen solle. R. bittet deputation. Erk. ahn Vorige Herren.

(f° 218-v) Sambstag den 22.ten Junÿ – E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
Iidem [Obere Handwercks herren] ferner, daß E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter geklagt, daß er ihnen in ihrem handwerck großen tort thue mit untert. bitt hierinn gnädig zu remediren, beÿ der Deputation habe nôe der Klägeren Jeaque Brion, Christian Trinx und Jacob Göpke beditten, daß sie nur Verlangten, daß gegner beÿ seinem handwerck Verbleibte, und ihnen keinen eintrag thäte, darinnen, daß er schloß und Rohr von Franckforth kommen ließte sie schiffte und solche nicht auff die schaw brächte, da doch sie beÿ 10. lb d straff solches thun müßten.
Worauff beklagter geantwortet, daß er deßen sich gern enthalten wolte, Wann er nur gnug zu schifften hette, dabeneben es auch an dem were, daß gegnere sich deß schifftens auch unterzieheten, da doch es ihnen Vermög articulo beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth nicht gebührte, und Vor dießem 3. büchsenmacher hier gewesen weren, die nicht geschifftet hetten, auff welches Klägere replicirt, daß wann gegner die rohr nicht auff die schaw lüfferen müßte, dadurch ein groß unglück geschehen könte, er weder rohr noch schloß machen könte, und daß schifften denen büchßenmachern allezeit erlaubt gewesen were.
Nun were Von Zweÿerleÿ die frag, ob nicht dem beklagten Zu verbieten, daß er keine frembde rohr und schloß hieher kommen laßen, sie schifften, und wider verkauffen solte 2° ob denen Klägeren daß schifften niderzulegen were. Quoad 1.um halte man davor, daß beÿ 5 lb d ihme solches nicht nur Zu verbieten, sondern auch auff Zuerlegen sein werde, daß wann er von hießigen annimt, sie schifftet, er sie alß dann nicht verkauffen, sondern Zu vor selbige Zur prob auff die schaw lüfferen solle. ad 2.um weilen beklagter sich auff einen articul bezogen, ihme solchen zu produciren aufferlegt werden könte, die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erkandt, Bedacht beliebt.

Zacharie Frantz meurt en 1735 après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle. Les experts estiment la maison 425 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 30 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.

1735 (31. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 944 (900)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren und Vorachtbahre herr Johann Zacharias Frantz der geweßene buchßenschiffter und burger allhier Zu Straßburg nun Mehr seeligen, Nach seinem den 16.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1735. Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ gebohrner Wagnerin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Hn Philipp Jacob schützenbergers schneiders vnd burgers allhier Ihres hirerzu erbettenen beÿstands, welche Ihre künfftige Erben, So der abgeleibte seel. per Testamentum auch Zu seinen Erben Instituirt, repræsentirt, fleißig Inventirt – Actum Straßburg den 31. Octobr. 1735.

Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Dieweilen die beede Im leben geweßene Eheleuthe nicht in die Ehe inventirt, woraus man etwa deroselben In die Ehe gebrachte Nahrung ersehen Könnte, Zumahlen die Wittib beÿ gegebener handtreü berichtet, daß Ihr verstorbenen Ehemann selbig nichts In Nahrung beseßen und daß sas Jenige was Sie In den Ehestand Zu Ihme gebracht In dem Jenigen bestünde, was Sie von Weÿland H. Johann Niclaus Holbe den geweßten büchßenmacher allhier ererbt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der tucher Stub gaß gelegenen Vnd eigenthümlich gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt sampt allen deren Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg in der tucher Stubgaß, einseith Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schuhmacher anderseith Neben Mstr Philipp Jacob schützenberger dem schneider hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, davon gibt mann Neun Pfund Pfenning Jährlichen auff den 3. Novembris S. T H. Johann Michael Lorentzen Doctori et professori allhier in Capital widerlößig mit 200. lb. Item 10. lb d Annæ Mariæ Nußin der Ehemahligen be* quartaliter Zu bezahlendt wieder Kauffig in Capital mit 200. lb. d. Summa der beschwerden ist 400. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög einer Zu Mein deß Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de Dato 22. 9.bris 1735. angeschlagen worden pro 425. lb. Abgezogen obige beschwerden der 400 lb. So verbleibt hier außzuwerffen im rest 25. lb.
Hierüber ist vorhanden ein in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff de Dato 5. Novembris 1729. mit dero anhangenden Insigel verwahrt vnd dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Hierauff volgt nun die Inventation vnd beschreibung der Verlaßenschafft Vor vnd ane sich selbsten. Der Wittib eÿgenthümblich unverändert Vermögen, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Ergäntzung 411, Schuld 200, Summa summarum 612. lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 462 lb
Solchemnach Wird auch der Erben anerstorbene Nahrung beschrieben, Kleidung 19, Schuld 150, Summa summarum 169 lb – Schulden 200, Compensando 30 lb
Endlichen Volgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 44, Sa. holtzes Zum büchßenschifften gehörig 7, Sa. Werckzeugs Zum büchßenschifften gehörig 23, Sa. Silbers 3, Sa.bruch goldts 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 75, Summa summarum 123 lb – Schulden 486, Theilbar passiv onus 383 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 48 lb
Abschatzung dem 22: oct: 1735. Auff begehren weilandt deß wohl acht bahren und bescheitenen Meister Johann Zachariaß Voltz deß geweßenen Püxen Machers seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der tucher Stub gaßen gelegen einseits Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schumacher anderseith neben pflip Jackob schutzenberger dem schneiter hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behaußung Stuben hauß Ehren mit einen herdt vnd waßerstein ein nebenß Cammer auff dem graben, oben dar über Zweÿ Camren unden auff dem botten die Püxenmacher wërck statt hauß Ehren und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb, Acht hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ Anno 1714, Johann Heinrich Lang Junior Notarius requisitus
Copia Testamenti nuncupativi

Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz hypothèque la maison au profit du docteur en théologie Jean Michel Lorentz

1736 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 950
Fr. Susanna geb. Wagnerin Johann Zacharias Frantz des Büchßenschiffters ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Abraham Judt versilbert Knopffmachers
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Professoris Publ: ord: auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Tucherstuebgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den Gerbergraben – als ein währender ihrer ehe am 5. Novembris 1729 erkaufftes guth, ihr zu einem dritten theil und ihren künfftigen ab intestato oder per Testamentum nachlaßenden erben die zugleich ihr der schuldnerin verstorbenen Ehemanns Erben sein sollen, zu zwo tertzen eigenthümlich zuständig, ihr aber auch mit lebtägigen genuß vermög deßen vor Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi verfangen

Susanne Wagner se remarie en 1736 avec Jean André Hildenbrand, originaire de Kirn en Rhénanie : contrat de mariage, célébration
1736 (26. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) f° 849
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Joh: Andreas Hildenbranden leedigen büchßenmachern Von Kirn In dem Rheingräfflichen gebürtig H Johannes Hildenbranden büchßenmachers vnd burgers Zu ermeltten Kirn Ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeitern ane Einem
So dann die Ehren vnd tugendsahmen frauen Susannæ Frantzin gebohrner Wagnerin, weÿland Hn Johann Zacharias Frantzen geweßenen buchsenschiffters und burgers allhier Zue Straßburg seel. hinterlassener Wittib, alß der hochzeiterin am andern theil
So beschehen Straßburg in fernerer gegenseÿn H. Christian Trinckßen büchßenmachers auf seiten des Hochzeiters, So dann auf der frauen hochzeiterin seiten H Johann Natanael hertzog Silberarbeiters alle burgeren allhier, Montags d. 26. 9.bris 1736. [unterzeichnet] Johann Andreaß Hildenbrantt als Hoch Zeider, x der hochzeiterin handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 143-v)
1737. Dominica Misericordias et Jubilate proclamati sunt Herr Johann Andreas Hiltebrandt der ledige buchsenmacher von Kirn Rheingräfflich Thaunischer Herrschafft H Johannis Hindebrandt des buchßenmachers v Burgers daselbst ehel. Sohn v. fr. Susanna geb. Wagnerin Weÿl. H. Johann Zacharias Frantz Gewesenen buchßenmachers v. burgers alhier hinterlaßene Wittib. Copulati sunt Mittw d. 15. Maÿ [unterzeichnet] Johann Andreaß hindebrant als hochzeiter + Ist der Hochzeiterin hand Zeichen (i 148)

Jean André Hildenbrand fait dresser un état de sa fortune
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 33) n° 1029 (983-b)
Designatio desjenigen Werckzeugs und gemachter arbeith Zum Büchßenmachen handwerckh gehörig, so Johann Andreas Hildenbrand der leedige büchßenmacher von Kirn auß dem rheingraffischen gebürtig, so sich an fr. Susannam Frantzin gebohrne Wagnerin zu Verheurathen willens, deßen gethaner anzeig nach eigenthümlichen besitzet (…) Act. Straßburg den 14.ten Februarÿ Anno 1737.
Summa 300 lb
Nota. Nach geschloßener Solcher Summ Ist ane fernerem gewähr Umb künfftiger beßerer richtigkeit sillen angegeben 48 lb
Nachdann aber d. 28. febr 1737. Von seithen der Herren burgerherren remonstrirt worden, daß die morgengaab weilen Sie rückfällig Ist nicht passiren Könnte, so wurde folgender anderwärtig Vermögenschein gemacht als, Ane Werckzeug und gemachter arbeit 199 lb Wo dann ane Currentem gelt 101 lb, Summa 300 lb

Etat de fortune que Jean André Hildenbrand fait dresser pour devenir bourgeois
1737 (12.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia
Designatio Der jenigen Waar, gemachter Arbeit, holtz, Werckzeugs und anderer dergleichen Posten, Zur büxenschifftereÿ und büxenmachereÿ gehörig, so die Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Frantzin gebohrene Wagnerin weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Zachariæ Frantzen, geweßenen büxenschiffters und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, dem Ehren und Vorgeachten Jüngling Johann Andreas Hildebrand, ledigen büxenschifftern Von Kern Rheingräfflich daunischer herrschafft gebürtig, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Hildebrandts büxenschiffters daselbst mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Friderica gebohrne Eckartin ehelich erzeugttem Sohn, ihrem nunmahligen Bräutigamb, Vermög einer anheutigen tages, Vor mir unterschriebenem Notario (…) passirten Donationis inter vivos, gantz freÿ und ohne einige bedingnuß oder rückfall eigenthümlichen gegabet, Verheret und geschenckt, hat, welche der ursachen allweilen Er Johann Andreas Hildebrand sich allhier Zu Straßburg häußlichen niederzulaßen und dahero beÿ einem hoch Edlen Magistrat allhier umb gnädige Conferirung des Burger rechts unterthänig einzukommen gesinnet
Summa 284. lb
So beschehen Straßburg in Ihro Fr. Frantzin behaußung ane der Tucherstubgaß gelegen, auff Freÿtag Abendts den 12. Aprilis A° 1737

Jean André Hildenbrand devient bourgeois le 17 juin 1737.
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1047
Johann Andreas Hildenbrandt büchßenmacher von Kÿrn erhalt d: br. Von seiner ehefr. Susanna Johann Zachariæ Frantzen b: undt büchßenmachers Wtb umb d. alt. b: will beÿ EE Zunfft d. schmidt dienen, Jur. eodem. [17. Junÿ 1737]

Jean André Hildenbrand et Susanne Wagner hypothèquent un tiers de la maison au profit de Jean Michel Lorentz, cité plus haut.

1738 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 608
Johann Andreas Hildenbrandt der Büchßenmacher und Susanna geb. Wagnerin mit beÿstand H. von Gottesheim und H. Hammerer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. Publ. Ord. und Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstub gaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den gerbergraben – als ein am 5. Novembris 1729 ihr der correæ in erster Ehe mit weÿl. Johann Zacharias Frantz dem Büchßenschifter ihrem ehemann seel. erkaufft mithin theilbares guth, ihr Hildenbrandtin zu einem dritten theil und zu übrigen zwo tertzen ihren künfftig ab intestato oder per Testamentum verlassenen erben als sie auch zufolg vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 5 erben sein sollen

Transaction au sujet des biens dont Ursule Wagner a la jouissance viagère
1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67
831
Inventarium über Weÿl. Frauen Susannæ Hildenbrandin gebohrner Wagnerin, Johann Andres Hildenbrach büchsenschiffters allhier gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, sambt Wÿdumbs Aus Käuffen

André Hildenbrand se remarie en 1748 avec Marie Elisabeth Meyer, originaire de Neunkirch dans le canton de Schaffhouse : contrat de mariage, célébration
1748 (20.9), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 223
Eheberedung Zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren Meister Andrea Hildenbrand, dem büchßenschifftern, burgern und Wittibern alhier zu Straßburg, als hochzeitern mit beÿstand herrn Johann Christian Albrecht Saur, des Weinhändlers und burgers allhier hierzu erbetten, ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha Meÿerin, weÿl. des Ehrenachtbarn Johann Caspar Meÿers, des geweßenen Seÿlers, Zu Neunkirchen, Schaffhaußer Gebieths, mit auch weÿl. der tugendsamen frauen Veronica gebohrner Meÿnradin, deßen geweßener Ehefrauen, beeder seel. ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Michael Schröder des Goldarbeiters und burgers allhier ane dem andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 20. tag des Monats Decembris Anni 1748 [unterzeichnet] Johann Andreaß hildenbrandt alß hochzeitter, Elisabeta Meierin als hog zeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 448)
Mittw. den 23. 8.bris 1748 seind auff Obrigkeitliche Erlaubnuß nach gewohnlicher Außruffung Ehelich eingesegnet worden Andreas Hildebrandt der Wittwer Burger und Büchßenschiffter Zu Straßburg vnd Jgfr. Elisabetha weÿl. Caspar Maÿers gewesenen Burgers und Seÿlers Zu Neunkirchen hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreaß Hildebrandt als hoch Zeider, Elbta Maren alß horta (i 275) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191) i 195

Légataire de sa défunte femme Susanne Wagner, Jean André Hildenbrand vend la maison moyennant 1000 livres à Agnès Ehemann, veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister

1746 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 750
Johann Andreas Hildebrand der büchßenmacher
in gegensein Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister des knopffmachers wittib mit beÿstand Johann Daniel Marbach des knopffmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrinus dem Paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben – als ein von seiner verstorbenen Ehefrau weÿl. Fr. Susanna geb. Wagnerin ererbtes guth – 15 pfund ane legat verpfändet, geschehen um 985 pfund

Agnès Ehemann hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Strintz

1751 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 188-v
Fr. Agnes geb. Ehemännin weÿl. H. Philipp Jacob Heister des knopff machers wittib mit beÿstand H. Johann Georg Busch des schneider E.E. grosen raths alten beÿsitzers
in gegensein Jfr. Mariæ Elisabethæ Strintzin mit beÿstand Jacob Müller des Einspännigers – 500 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Tucher stub gaß, einseit neben Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrins dem paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben

Agnès Ehemann vend la maison à sa fille Anne Marie Heister moyennant 900 livres

1769 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 474-v
Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister gewesten knopffmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Ernst Beck des cantzleÿ verwandten
ihrer tochter Anna Maria Heisterin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Philipp Meyer dem schumacher, anderseit neben Georg Heinrich Walter dem maurer, hinten auff den Rindshäuter graben – um 600 pf verhafftet, geschehen um 300 pfund

Originaire de Muttenz dans le canton de Bâle, le compagnon imprimeur Jean Berger épouse Anne Marie Heister en septembre 1771 : contrat de mariage, célébration
1771 (25.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 91
Eheberedung – Erschienen Herr Johannes Berger, der ledige Buchdruckergesell, des Johann Heinrich Berger Leinenwebers und burgers in Muttentz Basler Gebiets mit weiland Frau Anna gebohrner Ammännin ehelich erzeugte einige Sohn,
und Jungfrau Anna Maria Heisterin, des weil. H. Philipp Jacob Hester, gewesenen hiesigen burgers und Knöpffmachers, mit seiner hinterbliebenen Wittwe Frau Agnes gebohrner Ehemännin erzielten nunmehr großjährige jüngste Tochter
Straßburg en 25. Septembris in dem Jahr 1771 [unterzeichnet] Johannes Berger Als breitigam, Anna Maria Heiterin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
In dießem 1771. Jahr sind (…) Mont.d. 30. Sept. morged um XI uhren in der Kirche copulirt worden Johannes Berger led. Buchtrucker gesell alhier Johann Heinrich Bergers burgers und leinenwebers zu Mutentz Baslergebieth ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Maria Heisterin weÿl. Philipp Jacob Heisters gewes. burgers und buchßmachers alhie hinterl. ehelicher dochter [unterzeichnet] Johannes Berger als breidigam, Anna Maria Heisterin als Hochzeiterin (i 161)

Jean Berger devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1771 : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 47
Johannes Berger von Mottentz baßler gebiets geb. buchtrucker rhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Phil. jac. Heister des Knopffm. u. burgers allh. umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltzen, Jur. eod. [3. Xbris 1771]

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) p. 309
No. 22, d. 4. Xbris 1771. Johannes Berger, der Buchdrucker Gesel Von Mudnatz im Basler Gebiet Gebürtig, Verlobt ane Annam Mariam Heisterin die burgers tochter Von hier, Erweißet durch Vorgelegte scheine seine eheliche Geburt, Evang. Religion das seiner sponsæ Stallgebüren in Richtig Keit, er alda die erforderliche Caution gestelt und das Zunfft Rechts beÿ E. E. Zunft Zur Stelte Vertröstet worden.
500 fl baar Geld hat derselbe Vorgewießen, darüber den eid des eigenthums abgelegt und 100 fl. beÿm beÿsitzer protocoll deponirt. Implorant bittet in Allhiesiges Burger Recht à sponsa um d. A. B. ß. recipirt Zu werden.
Receptus d. 5. Xbris 1771. A. B. ß.

Jean Berger devient tributaire à l’Echasse le 5 décembre 1771
1771, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(scheda) daß Johannes Berger der buchdrucker Von Mutentz aus dem Baßler gebiet gebürtig, nicht nur von E. hochlöbl. Magistrat in das allhießige Burgerrecht auf und angenommen und unterm 5. Xbris 1771 das burger Eÿdt von Ihme abgelegt worden, sonsten auch unterm 23. ejusd. Mensis et Anni das Zunfftrecht beÿ E. E. Zunfft der Steltz /woselbst die samtl. allhier verburgerte Buchtrucker incorporirt/ erhalten mithin in die burger Register eingeschrieben worden, solches wird Von mir untersch. Not° und gn. Zunfft actuario unter beytruckung deroselben größen Insigel hiemit bestens attestirt. Straßburg 9. Junÿ A° 1772 (LS) d. St. St. Zunfftschrbr.

Les Quinze autorisent Anne Marie Heister à prendre en pension des compagnons à condition de ne leur servir ni vin ni bière
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 119) Sambstags den 6. Martii 1779 – Osterrieth nomine frauen Annä Mariä Bergerin gebohrner Heisterin, diese bitt Ihr Zu erlauben einigen handwercks gesellen so den kosten beÿ ihren meistern nicht haben die trocken kost reichen Zu dörffen. Erkandt, wird Implorantin erlaubt einigen handwercks gesellen welche beÿ ihren meistern die kost nicht haben die trockne kost Zu reichen, mit dem anhang jedannoch daß sie denenselben weder wein noch bier ausschencke.

Anne Marie Heister meurt en 1804 après avoir institué son mari légataire universel

1805 (22 germ. 13), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Not. Bossenius n° 242, 2299
Inventaire de la succession d’Anne Marie Heister décédée le 5 frimaire dernier, femme de Jean Berger, compagnon Imprimeur, héritier par testament nuncupatif reçu Me Bossenius le 29 brumaire 13
en la maison rue des Drapiers n° 22 faisant partie de la présente succession
propres du défunt, garde robe 44 fr
communauté, meubles 174 fr
Immeuble, Une maison avec appartenances sise a Strasbourg rue des Drapiers N° 120, d’un côté Jean Georges Schmitt Tailleur, d’autre la veuve de Georges Henri Walter Maçon, derrière le fossé des tanneurs, rapporte 1. le rez de chaussée occupé par le Sr Blinn menuisier 60 fr, 2. le premier étage occupé par le veuf 50 fr, 3. le second étage occupé par le Cit. Meyer imprimeur 36 fr, 4. le troisième étage occupé par le Cit. Débiez sergent de police 30 fr, ensemble 176 francs de revenu faisant en capital 3520 francs, acquis à la Chambre des Contrats par acte du 5 juillet 1769
total général 3694 fr, passif 2900 fr, reste 794 fr
Pour note, légué à Jean Frédéric Heister Boutonnier a Leipsic son neveu 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 85 du 2 floréal

Jean Berger se remarie en 1805 avec Salomé Gottié, originaire de Bouxwiller et divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann : contrat de mariage, célébration
1805 (18 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4916
Contrat de mariage – Jean Berger imprimeur veuf d’Anne Marie Heister
Salomé Gauthier femme divorcée de Jean Jacques Wittmann orfèvre
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 133-v du 28 flor. 13

Mariage, Strasbourg (n° 261)
L’an XIII de la République, le 15° jour du mois de Messidor (…) sont comparus Jean Berger, agé de 58 ans, imprimeur, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Muttentz canton de Basle en Helvétie le 30 avril 1747, majeur, fils de feu Henri Berger, tisserand audit lieu, et de feue Anne Ammann, veuf d’Anne Marie Heister décédée ne cette ville le 6 frimaire dernier (…) et Eve Salomé Gottié, agée de 49 ans, domiciliée en cette ville depuis 22 ans, née à Bouxwiller, Département du Bas Rhin, le 8 juin 1756 majeure, fille de feu Joseph Gottié, cultivateur audit lieu et de feue Anne Madeleine Wolff, divorcée de Jacques Frédéric Wittmann, orfevre, comme il est consaté par l’acte de divorce dressé par Jean Georges Gruber, officier de l’état civil en cette ville le 7 thermidor an VII (signé) Johannes Berger, Salome Gottie (i 136)

Salomé Gottié se remarie en 1817 avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer, veuf de Catherine Salomé Peters : contrat de mariage, célébration
1817 (6.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4929
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Jacques Schaeffer, ci devant tonnelier, veuf de Catherine Salomé Peters
Salomé Gauthier veuve de Jean Berger imprimeur
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 177-v du 8.12.

Mariage, Strasbourg (n° 370)
Acte de mariage célébré le 18 décembre 1817. Jean Jacques Schaeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 août 1749 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf en troisièmes noces de Catherine Salomé Peters décédée en cette ville le 5 mai dernier, fils de feu Jean Jacques Schaeffer, blatier en cette ville et de feu Catherine Riehl, Eve Salomé Gottié majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 juin 1756 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve en secondes noces de Jean Berger décédé en cette ville le 16 mars 1813, fille de feu Joseph Gottié cultivateur à Bouxwiller et de feu Anne Madeleine Wolff (signé) Johann Jacob Schäffer, Eva Salome Gottie (i 28)

Eve Salomé Gottié meurt en 1824 après avoir institué pour héritière (sa sœur) Catherine Marguerite Gottié, femme du jardinier Sébastien Moser d’Innenheim

1824 (22.7.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 143
Inventaire de la succession d’Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire – à la requête de Catherine Marguerite Gauthier épouse de Sébastien Moser, jardinier à Innenheim canton d’Obernai, héritière universelle testamentaire de la défunts suivant testament reçu par le notaire soussigné le 26 avril 1824 enregistré le 26 mai – Contrat de mariage passé devant Me Roessel les 10 et 11 décembre 1817
en une maison sise en cette ville rue des Drapiers n° 12
immeubles, une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages sise en cette ville rue des Drapiers n° 12, d’un côté le Sr Schmitt tailleur, d’autre le Sr Simon Müller serrurier, devant la rue, derrière le fossé des Tanneurs, estimée 3000 fr – transmis à la défunte par Jean Jacques Berger son premier mari suivant testament reçu Me Lex le 13 juin 1806 enregistré le 18 mars 1813 f° 95. Celui ci l’a recueilli dans la succession de sa première épouse Anne Marie Heister suivant testament reçu Me Bossenius le 29 brumaire 11 enregistré le 8 frimaire suivant et inventaire dressé par le même notaire le 22 germinal 13. Anne Marie Heitter a acquis ladite maison d’Agnès Ehemann épouse de Philippe Jacques Heitter, boutonnier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 5 juillet 1769
mobilier 203 fr, garde robe 61 fr, dettes actives 1200 fr, total 4464 fr – passif 167 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 88 du 2.8.

Catherine Marguerite Gottié épouse Jean Sébastien Moser en 1800
1800, Mariage, Innenheim (f° 2)
Heut den 30 floreal im achten jahr Der franchischen Republique Erschinen (…) Einseits Johann Sebastian Moser, 30 jahr alt inwoner in der gemeind Innenheim in Niederreinischen Departement sohn Desen Mathis Moßer und Anna Maria Betz Eheleuth und wohnhaftin nitteren Egensperg mit Catharina Margaretha Gotti 28 jahr alt Tochter Deren Verstorbenen Johan Joseph gotti und anna Magdalena Wolfin bei lebzeit Eheleuth en wohnhaft in Der Gemeind Buxweiller ackerleuth alda [unterzeichnet] Sebastian Moser, catarina maria Gotte (i 2)

Sébastien Moser et Catherine Gottié d’Innenheim vendent la maison à Clémentine Isaac femme de David Weil moyennant 2 500 francs

1832 (5.11.), Strasbourg 7 (85), Me Stoeber n° 14.393
Sébastien Moser, jardinier & Catherine Gauthier à Innenheim
à Clémentine Isac épouse de David Weyl propriétaire
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec doits, aisances, appartenances et dépendances y compris 8 fourneaux avec leurs tuyaux d’un côté le Sr Malo, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière – légué à la venderesse par Eve Salomé Gauthier99 veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, et femme en secondes noces de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu Me G. Grimmer le 26 avril 1824 – moyennant 2500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 134-v du 13.11.

Natif de Rosheim, David Weil épouse en 1810 Clémentine, fille de Michel Isaac (Michel Bing) d’Obernai
1809 (26.12.), Strasbourg 13 (30), Not. Bremsinger n° 4919
Contrat de mariage – David Weyl négociant
Clémentine Michel fille de feu Michel Isaac et de Rachel Bing
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 182-v du 2.1.

Mariage, Strasbourg (n° 1)
L’an 1810 le deuxième jour du mois de janvier, sont comparus David Weill, âge de 41 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 15 ans, né à Rosheim Département du Bas Rhin le 18 mars 1768 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fils de Mathias Weill, rabin ci présent et consentant et de feu Michele Netter (…) et Clémentine Michel-Bing âgée de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis 5 ans, née à Obernai, Département susdit au mois de février 1785 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fille de feu Michel Isaac, colporteur décédé à Lyon département du Rhône le 16 nivôse an X et de Rachel Bing ci présente et consentante (signé) dauid weil, gle Mandin Michel bing (i 1)

Clémentine Isaac vend la maison au commerçant Frédéric Diemer et à sa femme Barbe Schwing moyennant 7 200 francs

1833 (24.12.), Strasbourg 4 (78), Me Hatt n° 7751
Clémentine Isaac épouse de David Weil ou Weyl ou Weill, propriétaire
à Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, appartenances et dépendances d’un côté le Sr Mallo tailleur, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière dite fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente quatre fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et corps, un alambic et accessoires et quatre ruards avec leurs aisances, un lavoir situé sur la rivière du fossé des Tanneurs et l’armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – l’immeuble appartient à la venderesse d’acquet de Sébastien Moser, jardinier, et Catherine Ganthier d’Innenheim suivant contrat reçu Me Stoeber le 5 novembre 1832, à la De Moser légué par Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu par Louis Léopold Grimmer le 26 avril1824 et inventaire de la De Schaeffer le 22 juillet 1824 – moyennant 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 43 du 3.1.

Ancien militaire, André Frédéric Diemer épouse en 1816 Barbe Schwing de la Robertsau
1816 (20.8.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3707
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – André Frédéric Diemer, ancien militaire demeurant à Strasbourg rue de l’Argile n° 24, fils d’Emanuel Diemer, revendeur, et de feu Elisabeth Hildenbrand
Barbe Schwing, fille majeure Léonard Schwing, cultivateur à la Robertsau, et de feu Madeleine Ziegler demeurant rue des Cordonniers n° 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67-v du 30.8.

Le revendeur André Frédéric Diemer meurt en 1841 en délaissant deux filles
1841 (26.6.), Strasbourg 4 (94), Me Hatt n° 13.132
Inventaire de la succession de feu André Frédéric Diemer en son vivant revendeur et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante Barbe Schwing
L’an 1841, Samedi 26 juin à deux heures de relevée en la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 56 où le sieur Diemer est décédé le 16 janvier dernier, à la requête de 1° Dame Barbe Schwing veuve de feu le sieur André Frédéric Diemer, en son vivant revendeur à Strasbourg où elle demeure est est domiciliée, agissante ici tant en son propre et privé nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari et comme usufruitière viagère de toute la fortune de ce dernier aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber l’aîné notaire à Strasbourg le 20 août 1816 (…) qu’en sa qualité de mère et tutrice légale de sa fille mineure Frédérique Fany Diemer agée de 16 ans et demi issue de son mariage avec feu son dit mari, 2° Dame Sophie Barbe Diemer épouse de Henri Edouard Müller, tourneur à Strasbourg, de son mari ci présent assistée et autorisée, demeurant en ladite ville, la femme Müller et la mineure Fant Diemer seuls enfants et uniques héritières de feu leur dit père chacune pour moitié. En présence de M. Emanuel Diemer commis négociant demeurant à Strasbourg comme subrogé tuteur de la sisdite mineure
Analyse du contrat de mariage
Description des titres et papiers. 1° L’expédition sur parchemin d’un contrat de vente passé devant M° Hatt (…)
Immeubles dépendant de la communauté. Ville de Strasbourg. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances rue du jeu des enfants N° 56 (…)
acp 289 (3 Q 30 004) f° 13-v du 5 juillet – Le mobilier de la communauté 470. Les dettes passives s’élèvent à 2000 francs
Il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 56

Frédéric Diemer et Barbe Schwing vendent la maison à Jean Jacques Barthel et à Marie Salomé Bischoff moyennant 7 000 francs

1837 (23.9.), Strasbourg 4 (84), Me Hatt n° 10.039
Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
à Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Marie Salomé Bischoff
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Mallo tailleur, d’autre celle du Sr Moring, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente sept fourneaux dont quatre en fonte et trois en fayence avec tuyaux et pierre et une armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – Origine de la propriété, d’acquet sur David Weill et Clémentine Isaac par contrat reçu Me Hatt le 24 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 278 n° 26 – moyennant 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 37-v du 2.10.

Jean Jacques Barthel épouse en 1821 Marie Salomé Bischoff, originaire de Westhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 123)
Acte de mariage célébré le 12 avril 1821. Jean Jacques Barthel, majeur d’ans né en légitime mariage le 8 mai 1778 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Michel Barthel, tisserand décédé en cette ville le 28 mars 1807 et de feu Anne Marie Bentz décédée en cette ville le 27 avril 1811, Marie Salomé Bischoff majeure d’ans née en légitime mariage le 5 avril 1785 à Westhoffen (Bas-rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Michel Bischoff, le jeune, ci devant boulanger à Wasselonne (Bas-rhin) ci présent et consentant et de feu Marguerite Ludwig, décédée audit lieu le 27 juin année dernière (signé) Johann Jacob Barthel, Maria Salome bischoff (i 28)

Jean Jacques Barthel meurt le 6 avril 1845 en instituant sa sœur légataire
1845, Me Schreider
Testament, le 8 février 1822 – Jean Jacques Barthel propriétaire à Strasbourg lègue à Marie Salomé Bischoff sa femme la jouissance viagère de toute sa succession et institue Catherine Marguerite Barthel sa sœur légataire universellle, ladite dernière légataire demeurant avec lui
acp 338 (3 Q 30 053) f° 43 du 17.7. (décédé le 6 avril 1845)

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie hypothèquent la maison au profit de Geoffroi Roth

1845 (24.7.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 571
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Dlle Caroline Emilie Barthel, majeure, sa fille demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquelles reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant aussi à Strasbourg la somme de 1800 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au Sr. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient indivisément et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril dernier. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la Dlle Barthel sa fille, ce dont celle-ci et Mad. sa mère promettent de justifier à M. Roth par l’inventaire qu’elles feront dresser prochainement de la succession du défunt par M° Grimmer notaire à Strasbourg et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire en la même ville à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. Quant au legs universel contenu dans le même testament au profit d’une sœur du défunt, les débiteurs declarent que ce legs est devenu caduc tant par la mort de la légataire que par la naissance posthume de la Dlle Barthel. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Les conjoints Diemer étaient propriétaires de la maison au moyen de la vente que leur en avait faite De Clementine Isaac femme du Sr David Weil propriétaire à Strasbourg pour le prix de 7200 francs suivant contrat passédevant M° Hatt le 24 décembre1833 transcrit le 14 janvier suivant Vol. 278 N° 26. Du prix de cette acquisition 1000 francs ont été payés comptant (…). La De Weil avait acquis la maison du S. Sébastien Moser jardinier et de De Catherine Gauthier conjoints d’Innenheim pour le prix de 5500 francs aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 5 novembre 1832 transcrit le 7 décembre suivant Vol. 221 N° 43 (…). La maison appartenait à la femme Moser au moyen du testament fait par De Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces du S Jean Jacques Berger imprimeur et épouse en secondes noces du S. Jean Jacques Schaeffer propriétaire à Strasbourg devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 22 avril 1824 et par lequel cette testatrice a institué la femme Moser pour son héritière universelle à charge de payer différents legs particuliers que la légataire universelle a intégralement acquittés (…). Enfin la même maison avait été léguée à la De Schaeffer par le S. Berger son premier mari suivant un testament reçu par M° Lex notaire à Strasbourg le 13. juin 1806, elle avait de même été léguée au S. Berger par Anne Marie Heister sa première femme en vertu d’un de testament reçu par M° Bosseniuis notaire à Strasbourg le 29 Brumaire an XI et cette dernière l’avait acquise du De Agnès Ehmann femme du Sr Philippe Jacques Heister boutonnier de Strasbourg aux termes d’un contrat passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 5 juillet 1769.

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie femme du coiffeur Jean Charles Lorentz hypothèquent la maison au profit du même Geoffroi Roth

1847 (24.4.), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 909
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes qu’independamment du capital de 1800 francs dont il sera parlé plus bas ils doivent aussi légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant à Strasbourg la somme de 1700 francs pour être employée à des besoins et affaires étrangères à la profession du S Lorentz
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Cette maison appartient aux emprunteurs ainsi qu’ils l’ont justifié à M. Roth dans une obligationde 1800 francs qu’ils ont souscrite à son profit devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845

Les mêmes garantissent sur leur maison la rente qu’elles constituent à Gabrielle Besson

1848 (23.2.), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.942
Constitution de rente viagère – Ont comparu 1° Dame Marie Salomé Bischoff, propriétaire, veuve de M Jean Jacques Barthel, 2° Mr Charles Lorentz, coiffeur & Dame Emélie Barthel son épouse qu’il autorise à cet effet, tous demeurant à Strasbourg rue des Drapiers n° 12, Lesquels ont par les présentes créé & constitué au profit & sur la tête de
Mademoiselle Gabrielle Besson, rentière, célibataire demeurant à Strasbourg, rue des cordonniers N° 2, ici présente & acceptant, Une rente annuelle & viagète de 550 francs
hypothèquent spécialement Une maison avec droits & dépendances, située à Strasbourg rue des Drapiers n° 12 entre M. Mallo, tailleur & la veuve Zimmer, donnant par devant sur la rue des drapiers & par derrière sur la rue du fossé des tanneurs. (…) Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat 1° que l’immeuble hypothéqué leur appartient en pleine propriété comme dépendant de la communauté qui avait existé entre la veuve Barthel & feu son marie dont la Dame Lorentz, sa fille est l’unique héritière au moyen de l’acquisition qui en a été faite durant le mariage suivant contrat de vente passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, laquelle vente leur a été consentie par les conjoints Frédéric Diemer & Barbe Schwing de Strasbourg moyennant le prix de 7000 francs. (…) La présente constitution de rente a eu lieu moyennant le prix de 5500 francs
acp 369 (3 Q 30 084) f° 85-v

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de la mineure Victorine Emilie Weiny

1849 (27. Xbre), Strasbourg 3 (93), Not. Burtz n° 1568
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes devoir conjointement et légitimement
à Dlle Victorine Emilie Weiny fille encore mineure, issue du mariage de feu le Sr Antoine Théodore Weiny, capitaine en retraite et chevalier de l’ordre de St Louis et de la légion d’honneur et de De Anne Marie Caroline Marck sa veuve, femme en secondes noces du S. Jean Fleck, vitrier demeurant à Strasbourg (…) la somme de 500 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril 1845. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la De Lorentz sa fille comparante et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Quant à l’établissement de la propriété antérieure les emprunteurs se réfèrent à un acte passé devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845 où ils en ont justifié d’une manière régulière et ils déclarent qu’à l’exception de l’hypothèque spéciale consentie par eux sur ladite maison pour la sureté d’une rente viagère de 550 francs suivant acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de la mineure Mélanie Eyth

1854 (29. 9.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6794
Obligation – Ont comparu M. Jean Charles Lorentz, coiffeur et dame Emilie Barthel son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par ces présentes devoir bien et légitimement
à Dlle Mélanie Eyth, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, pour laquelle stipule et accepte M. Edouard Emile Strohl, docteur en médecine et professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Académie de Strasbourg om il demeure et est domicilié, son tuteur, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison avec droits, aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54, ayant ses issues dans les deux rues, tenant d’un côté à la propriété du Sr. Mallo, tailleur de l’autre celle du sieur Zimmer. (…) Déclarent les débiteurs que cet immeuble appartient en toute propriété de la codébitrice pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère le Sieur Jean Jacques Barthel, propriétaire et dame Marie Salomé Bischoff décédés conjoints à Strasbourg dont elle était seule héritière, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par M° Lauth aujourd’hui (…) et que les époux Barthel en ont fait l’acquisition du Sr Frédéric Diemer revendeur et de Dame Barbe Schwing, son épouse aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 23 septembre 1837, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 novembre suivant volume 326 N° 36 (…) Ils déclarent en outre que cet immeuble est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques légales à l’exception d’une hypothèque consentie jusqu’à concurrence d’une somme de 11.000 francs pour assurer le service exact d’une rente annuelle et viagère de 550 francs au profit de Dlle Gabrielle Besson rentière à Strasbourg aux termes d’un acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Notoriété sur la succession de Jean Jacques Barthel et de Marie Salomé Bischoff
1854 (29.11.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6793
Notoriété (…) avoir parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et dame Marie Salomé Bischoff conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont décédés en leur domicie savoir le sieur Barthel le 6 avril 1845 et la dame Barthel le 13 juillet 1852, qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire, et qu’ils ont délaissé pour seule héritière leur fille unique dame Emilie Barthel épouse de M. Charles Lorentz coiffeur à Strasbourg
acp 435 (3 Q 30 150) f° 48 du 1.12.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7393
Obligation – Ont comparu M. Jean-Charles Lorentz, coeffeur et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
au Sr Frédéric Schneiter, majeur interdit, demeurant à Strasbourg se trouvant sous la tutelle de Jean Henri Schnitzler, homme de lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en ladite ville, la somme de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54 tenant d’un côté à M. Mallo, tailleur de l’autre à la veuve Zimmer. Les débiteurs déclarent que cet immeuble est la propriété de la codébitrice qui l’a recueilli dans la succession du Sr Jean-Jacques Barthel propriétaire et de De Marie-Salomé Bischoff tous deux décédés à Strasbourg ses père et mère dont elle est seule héritière ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M. Becker cejourd’hui. (…). Lesdits conjoints Barthel l’avaient acquise du Sr Frédéric Diemer revendeur et de De Barbe Schwing conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837, transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, moyennant le prix de 7000 francs. (…) Quant à l’établissement de la propriété de ladite maison sur la tête des conjoints Diemer et des précédents propriétaires, elle est établiie ausit contrat de vente auquel on se réfère à ce sujet.
Les conjoints Lorentz déclatent sous les peines de droit qu’ils ont dit bien connaître qu’ils sont tous deux mariés en premières noces et que leur union qu’ils ont contractée en 1845 est soumise, à défaut de contrat de mariage, au régime de la communauté légale (…), et que l’immeuble ci-dessus hypothéqué est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques à l’exception de celles-ci-après mentionnées (…)

Nouvel acte de notoriété
1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7392
Notoriété – qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire et De Marie Salomé Bischoff en leur vivant conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont tous deux décédés savoir le Sr Barthel le 6 avril 1845 et lad. De Barthel le 15 juillet 1853, qu’après leur décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour seule habile à se dire et porter leur héritière De. Caroline Emilie Barthel femme du Sr Jean Charles Lorentz, coiffeur, avec lequel elle demeure à Strasbourg, fille unique desdits défunts
acp 457 (3 Q 30 172) f° 3-v du 27.1.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel louent la maison à Aloyse Hintermeyer et à sa femme Marguerite Dorner

1868, Enregistrement de Strasbourg, ssp 149 (3 Q 31 648) f° 22 du 22.5.
du 28 novembre 1862. Bail – Entre les soussignés il a été convenu ce qui suit. M. Charles Lorentz, coiffeur à Strasbourg rue des drapiers N° 12, lequel a déclaré par les présentes louer à titre de bail pour 3, 6 et 9 années qui commenceront le 28 septembre 1862 et finiront le 28 septembre 1871
à Aloyse Hintermeyer et dame Marguerite Dorner sa femme, les deux demeurant à Strasbourg rue des drapiers N° 5
Un rez-de-chaussée sis à Strasbourg rue des drapiers N° 12, consistant en une seule pièce donnant dans la dite rue des drapiers et servant de magasin de coiffeur. Le présent bail est fait sous les charges suivant ci après. Dans le dit bail sont comprises trois petites caves dont deux se trouvent sous ledit Magasin et la deuxième donnant sur la quai des tanneurs et le droit de travailler et de déposer du bois dans la grande cave (…) moyennant un loyer annuel de 180 francs



40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 – VI 221 (Blondel), O 113 puis section 19 parcelle 115 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Frédéric Lobstein, passementier, 1706


La maison en avril 2016, rez-de-chaussée à trois arcades, fenêtres à meneaux aux étages, saillie par rapport aux bâtiments en avant de l’image
Millésime 17[0]6 à l’étage supérieur (image Roland Burckel), 1894 au premier étage (image Fabien Romary)
Cour intérieure (années 1930, photographie de Lucien Blumer, AMS cote 1 Fi 54, n° 103)
Façade arrière 29, rue du Vieil-Hôpital (bâtiment à crépi saumon), anciennement sur le fossé Ulmergraben

Inscrite au nom du drapier Loup von Molßheim au Livre des communaux de 1587, la maison comprend deux encorbellements dont l’un a 20 pieds de long. Elle appartient ensuite au marchand Thiébaut Brand qui laisse en 1611 une fortune sous-évaluée de 80 000 livres lors des déclarations au bureau de la Taille. Originaire de Saint-Nicolas-de-Port, le marchand Jean Grossnickel qui achète la maison en 1620 aura des démêlés en 1622 avec les selliers qui lui reprochent de vendre des selles et des équipages. Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein qui vient d’acquérir la maison demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements et une petite galerie et en suivant le nouvel alignement à partir de la maison Gallus (actuel n° 44). La permission de construire un oriel lui est refusée. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade construite par le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel dépasse l’alignement prescrit de quatre pouces et demi. Sur proposition du préteur royal Jean Frédéric Lobstein devra payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière, supprimée en 1768 en même temps que les objets imposés. La description jointe à l’inventaire dressé en 1736 mentionne un bâtiment avant et un bâtiment arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben et trois greniers dallés superposés. La maison se transmet de père en fils jusqu’en 1861.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour U, îlot 175 (© Musée des Plans-relief) 1
Cour intérieure (image de Hurault, 1945 base Mémoire, © CRMH)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (q) et (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres plus larges que hautes, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière (13-14) qui donne sur l’Ulmergraben a deux ouvertures à chaque niveau. La cour U montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3), l’aile sud (3-4) en galeries et l’aile nord (1-2), tous à trois étages. Le bâtiment sur rue est le seul à avoir deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 72 (1784-1857) puis le n° 40.


Plan des Ponts-et-Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52). La maison Lobstein est au milieu de l’image. A noter que l’alignement de 1828 est abandonné.

Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour.


Plan du rez de chaussée en 1894. Les architectes Berninger et Krafft agrandissent le magasin en déplaçant le mur – Enseigne A la Licorne (années 1950, dossier de la Police du Bâtiment)
Cour intérieure (photographie Fabien Romary)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup von Molsheim, drapier, et (1572) Catherine Reiff – luthériens
1601* v Thiébaut Brand, drapier, et (1588) Ursule Jœger, remariée (1612) avec Thiébaut Widt – luthériens
1620 v Jean Grossnickel, marchand, et (1616) Marguerite Berger remariée (1630) avec le marchand Oswald Berger – luthériens
1656 v Georges Menges, marchand, et (1641) Elisabeth Schæffer, remariée (1662) avec le marchand Jean Decimator – luthériens
1705 v Jean Frédéric Lobstein, marchand de soieries, et (1671) Marguerite Meyer – luthériens
1729 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1708) Marguerite Mollinger puis (1738) Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger – luthériens
1746 h Jean Frédéric Lobstein, marchand, et (1744) Susanne Marguerite Richshoffer – luthériens
(1784) v Philippe Jacques Lobstein, marchand de drap, et (1779) Marguerite Elisabeth Schweighæusser, usufruitière, remariée (1782) avec le marchand de drap Nicolas Henri Schreider puis (1796) avec le marchand Jean Daniel Himly – luthériens
1784 h Philippe Jacques Lobstein, négociant, et (1808) Henriette Charlotte Weber, remariée (1810) avec le négociant Samuel Gerhardt
1810 h Charles Victor Lobstein, ministre de France
1861 v Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints, et (1850) Sophie Adèle Klotz
1888* h (Charles Alexandre) Louis Kreitmann, colonel au service de France, et (1879) Marie Catherine Colette Blanc
1922* v Antoine Littel et Emma Flury

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 000 livres en 1729, 3 900 livres en 1736, 2150 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VI 221, Jean Fréderic Lobstein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lobstein, 4 toises, 1 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 113, Lobstein, veuve femme Gerhard marché aux poissons 72 – maison, sol – 2,05 ares / Lobstein Charles Victor

Locations

1641, Pierre de Barry, marchand
1646, Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg
1647, Jean Paul Kolb, marchand
1650, Jean Grossnickel, copropriétaire
1651, Abraham Herff, marchand
1651, capitaine Jean Daursyn, capitaine
1655, Georges Menges, marchand, copropriétaire
1795, Pierre Louis Page, chapelier
1806, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller
1807, Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser
1829, Nicolas Konsset
1830, Tea, commissaire priseur
1852, Léon Levy, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f°19-v
Le drapier Loup von Molsheim occupe devant sa porte le communal sur 11 pieds et demi, l’encorbellement fait une saillie de 4 pieds 9 pouces, l’auvent avance de 6 pieds 9 pouces, la galerie en bois au-dessus a 4 pieds de large. Il y a en outre une marche en pierre de 8 pieds, un soupirail grillagé de 2 pieds 2 pouces de long sur 1 pied et demi, un étal de 7 pieds de long sur deux pieds de large, item un petit étal de 5 pieds de long et deux de large, item 20 pieds de communal devant la maison, un encorbellement en saillie de 8 pieds 3 pouces, un auvent de 2 pieds 9 pouces, item un autre encorbellement de 2 pieds 3 pouces d’une longueur moyenne de 20 pieds, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de long sur 5 pieds 6 pouces, item un soupirail incliné de 15 pouces de large et 2 pieds de long, au-devant un étal de 1 pied ½ de long sur 2 pieds ½, encore deux étaux dont chacun a 2 pieds ½ de long sur 1 pied ½ de large, deux piliers en pierre. Le propriétaire doit 5 livres 8 sols 8 deniers pour jouissance du communal.

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Wolff von Molßheim der Tuchmann hatt Anfangs Im Ingang Vor seiner Thüeren die Allmendt 11 ½ schu lang, darüber ein Vsstoß 4 schu 9 Zoll herauß, dauor ein Wettertächlin 6 schu 9 Zoll herauß, darauf ein hülzener gang 4 schu breit, Item darund. ein ein steinerin Tritt 8 schu herauß, darauf ein gettert Kellerfenster 2 schu 2 Zoll lang 1 ½ schu breit, dauor ein Banck Zum Vssaz 7 schu lang 2 schu breit, Item mehr ein Benckhlin 5 schu lang vnd 2 schu breit, Item Vornen hatt er nach disem vor seinem hauß die Allmendt 20 schu lang, darüber ein Vsstoß 8 schu 3 Zoll herauß, dauornen ein Wettertächlin 2 schu 9 Zoll herausser, Item mehr über disem noch ein Vsstoß 2 schu 3 Zoll herausser, Vnd durchauß 20 schu lang, Vnden ein Ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu 6 Zoll weit, Item mehr ein ligendt Kellerfenster 15 Zoll breit vnd 2 schu lang, Dauor ein Vssaz banckh 7 schu lang 2 ½ schu breit, Item mehr ein Banckh 6 ½ schu lang, 2 ½ schu breit, Mehr Zweÿ Benckhlin Jedes 2 ½ schu lang vnd 1 ½ schu breÿt, Sampt zweÿen steinen Saulen, Soll Inn alleweg Allmend sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessenn, v lb xviij ß viij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 89

Hannß Diebold Härlins Erben, sollen von einem eingezogenen Allmend an dem Hauß beÿm Bockh, Jarhrs vff Medardi, 1 lb 14 ß
Ferners von einem Kellerfenster an vorgesetztem Hauß, Jahrs vff Annunc: Mariæ, 4 ß
St. Zinnßb. p. 104
ietzt Friderich Lobstein
Johann Friderich Lobstein und herr Joh: Christoph Engelhardt

(Quittungen 1674-1706)
Ferner soll Er vom eingezäunten Allmend Seiner auf dem Untern fischmarckt Vornen new aufgebawten behaußung, welches l. Prot: de 1706. fol: 54. in allem 268. quadrat Schuh und 8. Zoll in sich begreifft, Jahrs vf Urbani, und A° 17.7. I.mo, 2 lb
[in margine :] H. Lobstein
Neuzb fol 495

(Quittung 1707)
Weiter soll Er vom Wetterdach an dieser behaußung welches 31. schuh lang, undt 3. schuh 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. Stafflen, deren die eine in dem ersten bog. 4. Schuh lang Vnd 1. schuh breit, die zwo in dem mittlern bogen, 4. schuh lang und 2. schuh breit, und die Zwo vnderm letzten bogen vor der haußthüren 7. schuh lang, und 2. breit seÿen, Jähr. auf Trium Regum vnd l. Prot: de 1707. fol: 139. A° 1708. I.mo, 1 lb 14 ß
[in margine] H. Lobstein

(Quittungen 1708-1741
Neuzb fol 495

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 497

alzb. 89
Joh: Friderich Lobstein solle vom eingezäunten Allmendt, an Seiner auf dem untern fischmarck, vornen neu aufgebauten behaußung Jahrs auf Urbani (id est 25. maji), 2 lb
Ferner vom Wetterdach an dießer behaußung welches 31. sch. lang, und 3. sch. 2. Zoll breit ist, wie auch von 5. stafflen, deren die eine in dem ersten bogen 4. sch. lang und 1. sch. breit ist, die zweÿ in dem Mittlern bogen, 4. sch. lang und 2. sch. breit und die Zweÿ unterm letzten bogen vor der hauß thüren 7. sch. lang, und 2. breit seÿnd, Jahres auf Trium Regum, 1 lb 14 ß (ist in A° 1768 hinweggemacht worden)
(6 Prereal)
(Quittungen 1741-an 10) C 230
Daniel Himmlÿ
Philipp Jakob Lobstein

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein demande en octobre 1705 l’autorisation de reconstruire sa maison en supprimant deux encorbellements, celui du haut faisant 21 pieds sur un pied et demi, celui du bas 10 pieds sur 3 pieds et demi, et une petite galerie (Gänglein). Le nouvel alignement part de la maison Gallus (actuel n° 44). Les préposés ne lui accordent pas la permission de construire un oriel (octobre 1705). Son voisin au sud déclare en février 1706 ne pas souhaiter reconstruire sa maison selon le même alignement. Les préposés constatent en avril 1706 que la façade dépasse l’alignement prescrit de 4 pouces et demi. Ils demandent que le mur déjà construit soit démoli. Le maître maçon Jean Guillaume Zæpffel se justifie et fait remarquer que la suppression des encorbellements fait perdre au propriétaire 30 pieds à l’étage inférieur et 63 à l’étage supérieur. L’assesseur des Quinze Daniel André Kœnig déclare avoir parlé de l’affaire avec le préteur royal qui propose de laisser le bâtiment tel quel et de demander à Jean Frédéric Lobstein de payer une amende de 20 livres et une rente foncière. Le propriétaire devra chaque année trois livres, ramenées à deux livres, pour le terrain cédé qui a 31 pieds 2 pouces de long sur une largeur de 8 pieds 3 pouces vers la rue Mercière et 8 pieds 10 pouces vers le pont du Corbeau, soit 268 pieds carrés.
Jean Frédéric Lobstein est autorisé en novembre 1706 à poser un auvent et une marche devant sa porte moyennant une nouvelle rente foncière.

(f° 207) Sambstags den 17. Octobris 1705 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Augenschein eingenommen durch die Obere Baw: Herren und dreÿ des Pfenningthurns auff begehren Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung, welche Er gleich seinen Nachbaren under Zu bawen, den daran befindlichen Überhang hinweg brechen und eine steinere mawr auffzuführen laßen will. Erk. Bedacht.

(f° 210-v) Dienstags den 27. 8.bris 1705. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes
Wegen des am 17. huius Von Herrn Johann Friderich Lobsteins, des Seidenhändlers undt Burgers alhier, an seiner auff dem Fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins ersucht derselbe MGhh. nochmalen underthänig, daß Er den an dieser behausung befindlichen oberen überhang, welcher der Werckmeister abmeßung nach 21 schuhe lang und 1 ½ schuhe breit ist, gäntzlichen Hinweg thun und den Undern der 10. schuhe lang und 3 ½ schuhe breit ist umb einen schuhe 9. zoll hinweg schneiden und seiner behausung herrn Christian Gallusen des Barbierers umb ein Hauß oberhalb dieser behausung ligenden hauß in grader lini mit Mawrwerck gleich aufführen laßen dörffe, mit angehängter bitt Ihme, in ansehung Er durch diese abschneidung seiner Überhang beÿ 32 schuhe von seiner gerechtigkeit Verliehren müßte, gnd. Zuerlauben, daß Er einen Ercker neben herrn Johann Peter Schäffers unden daran ligende behaußung machen laßen möchte.
Erk. Soll Zuvorderist herr Schäffer, alldieweilen seine behausung durch diese grade lini umb etwas dahinden bleiben und ein eck daran geben würde, daß Er entweder mit seiner behausung auch Herauß Zu fahren sich erklären, oder dieses eck leiden möchte, disponirt werden, das begehren aber wegen bawenden Erckers gäntzlich abgeschlagen worden.

1706, Préposés au bâtiment, VII 1382 f° 20-v
Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes am Undern fisch: Marck
(f° 20-v) Dienstags den 23. Febr. 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° veränderung seines Haußes, Herr Johann Peter Schäffer
Herrn Johann Peter Schäffer, E. E. Großen Raths alten beÿsitzern, ist angezeigt worden, daß Herr Johann Friderich Lobstein, der handelßmann, seine auff dem Untern fisch: Marck gelegene behausung in eine gerade lini Zu setzten gesinnet, alldieweilen nun solches, in deme die daran befindliche Übergang sampt dem Gänglein Hinweg geschnitten würden, d gantzen fisch: Marck eine Zierde geben thäte, dardurch aber sein Herrn Schäffers hauß umb etwas dahinden so bliebe und eine defiguration causiren würde, alß hatt man Zu demselben stellen wollen, ob Er solches sein Hauß auch hervor rucken und dieser behausung gleich aufführen laßen wolte, Zumahlen mann Vernommen, daß Herr Engelhardt, der Handelßmann, welcher den Laden in sein Herrn Schäffers behausung in lehnung hatt, solches auff seinen costen bawen laßen wolte, wann Er herr Schäffer nach seinem Todt Ihme diese behausung käufflichen überlaßen würde, widrigen falls mann herrn Lobstein erlaubnus geben werde, seinen baw obgemelter maßen Zuführen. Herr Schäffer bedanckt sich für diesen gegebenen bericht, alldiweilen aber sowohlen Er alß seine haußfrauw einem hohen alter sich befünden, wäre Er nicht gesinnet beÿ seinem lebzeiten Zu bawen, jedoch erklärte Er sich dahin, daß Er mit Herrn Engelhardten sich unterreden und wie dieser sach Zu helffen seÿe, überlegen wolte.

(f° 39-v) Freÿtags den 9. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung seines Allmends
Augenschein eingenommen, auff dem Untern fisch: Marck an Herrn Johann Friderich Lobstein des Seidenhändlers behausung, und nach genawer examinirung befunden, daß Er auff der oberen seithen umb 7. Zoll weiter alß Ihme krafft des gegebenen Rißes erlaubt worden, auff das allmend mit seiner auffgeführten newen Mawr heraußgefahren ist. Erk. Bedacht.

(f° 42) Montags den 19. Aprilis 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Wegen des am 12. huius an herrn Johann Friedrich Lobsteins, des Seidenhändlers, auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung eingenommenen augenscheins, referiren der Statt Lohner und beede Werckmeistere, daß Sie nach nochmahliger genawer untersuchung befunden, daß Er mit seinem newen baw, oben gegen dem fischbrunnen, neben herrn Johann Daniel Langen des Paßmentirers behausung umb sieben zoll und unden gegen der Schindbrucken Zu, neben herrn Johann Peter Schäffers, des Knöpffmachers und E. E. Grosen Rahts Beÿsitzers, behausung umb 4 ½ Zoll weiter herauß gefahren seÿe. Herr Lobstein entschuldigt sich, daß Er nicht schuldig daran seÿe, indeme Er seinem Maurer, Meister Johann Wilhelm Zäpffeln, befohlen, sein gebäw nach dem Meß, welches Ihme von MGHhh. gegeben worden, Zuführen und in eine gerade lini Zu setzen, Er habe auch nicht anderster Vermeint, es seÿe also Verferttiget worden, es seÿen auch die schwöllen ehe die bögen darauff gesetzt worden, über Vier tag lang gestanden, und habe niemandt nichts darwider eingewendet, es seÿen auch seine beede Nachbaren darmit Zufriden gewesen, biß Sie nach der haandt durch Leüthe, die es gar nichts angieng, Verstifftet worden wann herr Lang mit seinem bogen, welcher schreg stehet und etwaß herauß rucken wolte, würde der gantzen sach geholffen, Er verliehre ja, Zugeachtet dieses überschrittenen meßes, durch die gerade auff führung der Mawren wie solche angefangen ist, in den untern stock 30. und in dem Obern stock 63. schuhe und müße das Zierlich getäffel in seiner Stuben noch darzu Verreißen laßen, bittet darneben inständig, diesen fehler zu pardonniren und dieses gebäw, wie es anietzo stünde, stehen Zulaßen. Johann Wilhelm Zäpffel, der Mawrer, entschuldigte sich, daß Er das Meß, so Ihme gegeben worden, Von oben herab und nicht unten der flucht nach, Von deren nichts gemeldet worden, Verstanden und genommen hätte, Er habe das gebäu in eine gerade lini suchen Zu setzen und gienge das gebälck den bögen noch Würcklich Vor, so daß solches Hinweg geschnitten werden müßte, bittet unterthänig Ihme diesen fehler Zu Verziehen und das angefangene gebäw also stehen zu laßen.
Erk. Soll Wilhelm Zäpffell, der Mawrer, schuldig sein den auffgeführten baw widerumb abzubrechen und nach dem gegebenen meß wider auffzuführen, auch wegen dießes begangenen fehlers Ihme ein kräfftiger redtsatz gegeben, und wann er dergleichen mehr verüben würde, daß Ihme ein nahmhaffte straff abgefordert werden solte, Ihme beditten werden. Ille wie auch Herr Lobstein ersuhen MGHh. angelegenlich Ihme diesen fehler Zu Verzeichnen umb das gebew also stehen Zulaßen. Ferner Erk. Werden die Imploranten an Unsere Herren die Fünffzehen gewiesen, umb solches alda suchen Zuerhalten.

(f° 45-v) Montags den 3. Maÿ 1706 – Herr Johann Friderich Lobstein pt° einzäunung des Allmends
Lect. Unterthäniges Bitten Herrn Johann Friderich Lobstein, des Seidenhändlers und burgers alhier, daß die bögen an seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, welche Meister Johann Wilhelm Zäpffel, der Maurer umb drei Zoll wider das Von MGHh. gegebene meß, Zuweit herauß gesetzt, also stehen bleiben und die Mawr des Haußes also auff geführet werden möchten, in ansehung durch die zurück setzung derselben, das gebäw durch Vielfältiges spreißen mit dem hand*geschirr, so sich doch ohnmüglich thun ließe, aller orthen losgemacht, das frisch auffgeführte Kellergewölb, darein der eiserne Krembs bereits eingebleÿet seind, Zereißen, Vier* Von denen mit großen costen gelegte steinere blatten, Zerspregt, die scheidmawr des Ladens, sampt der maur an herren Johann Peter Schäffers, seines Nachbaren hauß, welche von lauter quadersteinen auffgefühet worden, wider abgebrochen werden müßten, welches Zu großen schaden des gantzen Haußes gereichen würde, Zudeme stoße das gebälck an seinem hauß den gesetzten bögen noch vor, und müßte Er ohn deme in dem untern stock über 30. und in dem obern 63. schuhe verliehre, wordurch dann Er und nicht der Mawrer, welcher den fehler begangen, gestrafft, und sein hauß sehr deteriorirt würde, auch daßelbe, Welches biß dato Von allen renten befreÿet gewesen, ferner davon zu befreÿen.
Lect. Underthändiges Memoriale Johann Wilhelm Zäpfels, des Mawrers und burgers alhier, darinnen Er MGHHerren in unterthänigkeit bittet, das Lobsteinische Gebäw in der faciata, wie es anietzo stehet Verbleiben Zulaßen, in ansehung, wann der orth, da das meß gegeben worden ist, auff das aller schärffeste abgemeßen würdt, allein dreÿ Zoll Zuviel genommen Zuhaben, sich befinden werde, welches mit keinem Vortheils Vorsatz geschehen, sondern allein, daß das gebäw der MGHh. Vorgelegten faciata grad gestellet werden möchte, Zu deme ja viel Häßlicher stehen würde, wann dieses Hauß hinauffwärts schrag stehen und das untere eck umb 9. Zoll mehrers pariren werde.
Herr XV. Daniel Andreas König berichtet, daß Er herrn Prætori Regio und Herrn Str. Wurmsern, Welche Ihne Was es für eine bewanthnus mit diesem baw hätte. gefraget, was seither deßwegen gehandelt worden seÿe erzehlet, welche nicht für rahtsam erachtet, daß diese sach für die herren Fünffzehen gebracht würde, sintemahlen es nur eine weitläuffigkeit verursachen dörffe, Sie hielten darfür die Obere Baw Herren könten es wohl außmachen, herrn Lobstein eine geldtbuß aufferlegt und einen boden Zinß darauff schlagen.
Erk. Wird herrn Lobstein erlaubt den baw also stehen Zulaßen und ferner also auffzubawen, ihme aber 20. lb. d. straff darfür angesetzt und soll der boden Zinß hie nächstens examinirt und regulirt werden. Auff gesuchte gn. moderation ist ferner Erk. Würdt die angesetzte straff auff 15. lb. d. moderirt.

(f° 53-v) Mittwochs den 19. Maÿ – Herr Johann Friderich Lobstein pt° Allmend Zinnßes
Der Statt Werckmeister referiren, daß Sie die allmend unter H. Joh: Friderich Lobsteins auff dem Unteren fisch: Marck gelegenes Hauß, die Er jüngstens mit bewilligung MGHh. eingezäunet hatt, abgemeßen, und befunden daß selbiges 31. schuhe und 2. Zoll lang, oben gegen der Kramergaßen 8 schuhe und 3 Zoll unden aber gegen der Schindbrucken zu 8. schuhe und 10. Zoll Von der geweßten haußthüren herauß breit seÿe, also in allem 268. quadrat schuhe und 8. Zoll in sich begreiffe. Erk: Soll jährlichen auff Urbani und Anno 1707. Zum ersten mahl 3. lb allmendt Zinnß davon abstatten. Ille bittet umb moderation, Ferner Erk. Würdt der Allmend Zinß auff 2. lb. moderirt.

(f° 119) Freÿtags den 26. 9.bris 1706. – Herr Johann Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs v. Staffelen
Augenschein eingenommen Vor Herrn Johann Friderich Lobsteins des Seidenhändlers auff dem Undern fisch Marckt gelegenen behausung, Vor welche Er ein Wetterdach 31. schuhe lang und 2 ½ schuhe oder wann es sein könne 3. schuhe breit machen und vor jeden der Zween ersteren bögen 2. steinere stafflen 4. schuhe lang und die haußthür 2. dergleichen staffelen 7. schuhe lang legen Zulaßen gesinnet ist und umb deßen gn. permission unterthänig angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 138-v) Dienstags den 18. Januarÿ 1707. – Herr Joh: Friderich Lobstein pt° eines Wetterdachs
Herr Johann Friderich Lobstein dem Seidenhändler undt burger alhier ist angezeigt worden, daß Er von deme Vor seiner auff dem Undern fisch Marckt gelegenen new erbawten behausung mit erlaubnus MGHh. gemachten Wetterdach, Welches der Werckmeister abmeßung nach 31. schuhe lang und 3 schuhe 2 Zoll breit ist, wie auch Von denen auff das allmend Vor diese behausung gelegte steinere stafflen deren die eine in dem Ersten bogen 4 schuhe lang undt 1. schuhe breit, die Zwo aber in dem Zweÿten oder Mitleren bogen, Vier schuhe lang und 2 schuhe breit, und die Zwo in dem letzten bogen Vor der haußthüren 7. schuhe lang und 2 schuhe breit seÿen, jährlichen auff Trium Regum 2. lb 4 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl bezahlen solle, auff gebettene moderation ist der Zinß auff 1. lb 14 ß d. moderirt worden.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Frédéric Lobstein cesse de payer la rente communale due pour l’auvent et les marches après les avoir supprimés

(f° 20-v) Dienstags den 10. Maji 1768 – H. Johann Friedrich Lobstein
H. Johann Friedrich Lobstein begehrt befreÿung des boden Zinßes so er von seiner Behausung auf dem Fischmackt wegen einem Wetterdach und auf die Gaße stoßenden Stafflen bezalt. Erkannt solle ihme der Zinns erlaßen werden, sobald er die Stafflen wird hinweg gemacht haben.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule dallé, boutique, bureau, petite salle à manger, buanderie, cave voûtée, petite cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, des galeries, au rez-de-chaussée boutique, bureau, puits, bûcher, buanderie, cave voûtée, la maison arrière qui donne sur le fossé dit Ulmergraben comprend un petit poêle, deux chambres, à l’étage le séchoir, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 15 / 72
Lobstein
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 72, 2 E P S (Maison à deux étages, en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 30 case 1

Lobstein, Charles Victor, vieux marché aux poissons N° 72

O 113, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 72
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 297 case 2

Lobstein Charles Victor
1863 Kreitmann, Louis fabricant de papiers peints
1888/89, Kreitmann, Karl Alexander, Genie Hauptmann in Paris

O 113, Maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons N° 40
Contenance : 2,05
Revenu total : 451,07 (450 et 1,07)
Folio de provenance : (30)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

Cadastre allemand, registre 30 p. 231 case 4

Parcelle, section 19, n° 115 – autrefois O 113
Canton : Alter Fischmarkt Hs. N° 40
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,87
Revenu : 3700 – 5500 – 8000 – 6000
Remarques : Umbau 1910 – 1911 Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 693
Kreitmann Ludwig We
gelöscht 1910

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3841
Kreitmann Ludwig
1922 Littel Antoine et son épouse Emma née Flury

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

72
Pr. Schreiter, Nicolas Henry, Negociant – Miroir
lo. Thielé, Jean Geofroit, Pelletier – Pelletiers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 40
Büttner, Goldschmied. 01
Clauss, Tagner. 2.
Hennig, Buchhalter der Staats-Depositenverw. 3
Böhle, Schutzmann. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 273)

40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 29, rue du Vieil-Hôpital (dossier I, 1885-1988)

Le maître maçon Emile Widmann raccorde en 1887 la maison aux canalisations. Différents riverains du fossé Ulmergraben souhaitent ne pas poser de grillage aux fenêtres qui donnent sur le fossé en 1894 malgré la demande du maire. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en 1894 à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin parce que les travaux sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1906 à agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben parce qu’elles se trouvent au-delà de l’alignement légal. La brasserie Frantz de Rastatt transforme en 1908 le rez-de-chaussée pour y établir le débit de boissons à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Une pièce au premier étage sert à la restauration à partir de 1909. Le Ministère de l’instruction publique classe en 1928 au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim dépose l’enseigne du restaurant A la Licorne en 1947.
L’Université de Strasbourg fait poser en 1956 une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg.
Le propriétaire Antoine Littel charge en 1957 l’architecte Robert Lehmann de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. La Ville renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis. La façade qui menaçait ruine vers la rue du Vieil-Hôpital est démolie et reconstruite. Le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons qui devait servir de restaurant est aménagé en magasin (Meubles Etoile) sous la direction de l’architecte Deuchler. L’architecte des Bâtiments de France autorise en 1983 le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour. Il fait réparer en 1988 les encadrements en pierre abîmés lors d’un aménagement.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie Eugène Louis Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – La façade vers l’Ulmergraben a été repeinte à l’huile
  • 1887 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au maire l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Dessin
    Accord du maire puis de l’inspecteur régional Pfersdorff – Autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Il y a des inscriptions en français sur la façade – Dossier classé, octobre 1890
  • 1893 – Injonction de payer adressée au commerçant Gœpp pour un store et une enseigne. G. Goepp déclare ne pas avoir d’enseigne et régler depuis trente ans la redevance pour son store – Constat que l’intéressé a une enseigne plate en saillie de 20 centimètres
  • 1894 – Rapport de visite au 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 31, rue du Vieil-Hôpital. Le tuyau qui aère la fosse d’aisances est recourbé, de sorte qu’il ne remplit pas sa fonction. L’écoulement des eaux provenant du bâtiment arrière sis 29, rue du Viel-Hôpital est bouché. Le propriétaire du n° 31 est le facteur d’instruments Bœttger, celui du n° 29 le cordonnier Rapp, demeurant 5, rue de l’Hôpital militaire
    Le maire écrit aux deux propriétaires
    Max Wreschner, de Wiesbaden, répond au nom des Chaussures de Francfort (Frankfurter Schuh Bazar, 42, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), Fr. Rapp déclare que le tuyau n’est pas bouché.
    Nouvelle visite qui constate que les tuyaux sont bouchés dans les bâtiments arrière sis 36 et 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (propriétaires respectifs Netter et Gœpp) – Rappel envoyé à Gœpp. Les travaux sont faits par le locataire principal Büttner, novembre 1894
  • 1894 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) demandent l’autorisation de ravaler la façade et de modifier la maison d’Oscar Büttner – Demande des architectes, septembre 1894. Les travaux qui consistent à déplacer le mur entre le vestibule et le magasin pourront être autorisés parce qu’ils sont projetés dans la partie qui ne dépasse pas de l’alignement – Autorisation du maire après que le commissaire de police a donné son accord – Travaux terminés, février 1895
  • 1896 – Dossier ouvert suite à la demande d’Oscar Bütter de poser une enseigne. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
    1897 – Autre dossier. Le même demande l’autorisation de poser des miroirs. Le dossier est transmis au commissaire de police – Les droits sont payés
  • 1899 – Le maire notifie la veuve Kreitmann (demeurant 13, rue des Juifs) de faire ravaler la façade arrière sur l’Ulmergraben – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1906 – Les architectes Brion et Haug (7, rue Kageneck) demandent l’autorisation d’agrandir les fenêtres vers l’Ulmergraben. Le maire répond que les travaux sont interdits parce que le bâtiment dépasse de 0,50 mètre à 1,20 mètre de l’alignement légal – Dossier classé, novembre 1907
  • 1908 – Les peintres Süssmilch et Volpert (15, rue du Faubourg de Pierre, anciennement Guillaume Süssmilch, 17, rue du Faubourg Blanc) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
  • 1908 – Louis Müller (demeurant 46-b, avenue des Vosges) demande l’autorisation de transférer son enseigne (libellé Panorama) du 16 au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. – Autorisation – Dossier classé, mai 1908
  • 1908 – Le dentiste Alfred Roth demande au commissaire de police l’autorisation de suspendre une vitrine – Autorisation. Le bénéficiaire devra régler un droit à l’administration de l’octroi
    Le même demande l’autorisation de suspendre un bac à fleurs à sa fenêtre. Il devra veiller à ne pas envoyer d’eau sur les passants lors de l’arrosage.
  • 1908 – La brasserie Frantz (société à responsabilité limitée, domiciliée à Rastatt) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée pour y établir un débit de boissons – Autorisation – La fenêtre de la cuisine vers l’Ulmergraben devra être grillagée. L’entrepreneur A. Wieger (30, rue du Faubourg de Pierre) devra prouver que les piliers métalliques sont assez solides. Il répond que les piliers ont seulement été renforcés, sans en poser de nouveaux – Avenant à l’autorisation – Les transformations intérieures sont terminées, décembre 1908
    1909 (janvier) – Réception finale
    1908 (septembre) – Dossier. La brasserie Frantz sollicite le droit de débiter des boissons. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. Liste de travaux à exécuter
  • 1909 – L’horloger Gautier Lau (atelier au premier étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Immig demande l’autorisation de transformer en salle à manger une grande pièce au premier étage. La Police du Bâtiment se rend sur place. La pièce (3,75 sur 6,00 mètres, 2,90 mètres de hauteur au lieu des 3,50 mètres réglementaires) prend largement le jour sur le Vieux-Marché-aux-Poissons. La Police du Bâtiment estime que la pièce peut servir à la restauration. Les portes s’ouvrent vers l’extérieur après avoir été modifiées.
  • 1914 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser une enseigne en fer blanc pour le magasin de modes Lorber – V. Lorber est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1914 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les façades sont sales. Le propriétaire habite à Paris. Le maire notifie le locataire principal, la brasserie Frantz, de ravaler la façade.
    1914 (juillet) – L’entreprise de peinture Grimm et Fils demande au nom de la brasserie Frantz l’autorisation de peindre une enseigne Restaurant à la Licorne (Wirtschaft zum Einhörnel). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Elle est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1915 – Le dentiste Alfred Roth (6, place Gutenberg) a démonté son enseigne
    1917 – La veuve de Gautier Lau a retiré l’enseigne
  • 1920 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Joseph Rapp demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment déclare que les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Huck demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. La Police du Bâtiment fait la même déclaration qu’en 1920.
  • 1928 – Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Le Ministère de l’instruction publique classe au titre des monuments historiques les façades sur rue et sur cour, les galeries et l’escalier sur cour dans la maison qui appartient au sieur Littel.
  • Commission contre les logements insalubres
    1904 – Dix propriétaires de maisons qui donnent sur l’Ulmergraben déclarent partager entre eux les frais pour poser un grillage, dans le cas où la ville intenterait un procès (10 mars 1904).
    1905 (février) – Le maire enjoint l’horloger bijoutier Oscar Büttner de faire grillager les fenêtres vers le fossé Ulmergraben. Le propriétaire répond que ses locataires sont réticents. – Nouvelle demande du maire en mars 1905
    1905 (mars) – Douze propriétaires de maisons qui donnent à la fois sur la rue du Vieil-Hôpital et sur l’Ulmargraben déclarent qu’un grillage obscurcirait davantage les pièces et qu’aucun grillage n’a été exigé dans les cent dernières années. Ils demandent au maire de les dispenser de faire grillager lesdites fenêtres.
    Même requête des propriétaires dont les maisons donnent à la fois sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et sur l’Ulmergraben. Ils présentent leurs arguments en quatre points. Max Berlinger (demeurant 50, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons), rédacteur de la supplique, demande que toutes les réponses de la mairie lui soient adressées.
    Note de la ville. Les propriétaires récalcitrants sont une minorité
    1907 – Le propriétaire du n° 40, Heiler, devra ravaler la façade arrière, grillager les fenêtres vers le fossé
    1912 – Propriétaire, Général Kreitmann à Paris et copropriétaire à Rastatt. Mêmes remarques. Les locataires ne doivent pas jeter de détritus dans le fossé
    1915. Commission des logements militaires. Propriétaire, Administration des propriétés de Français mises sous séquestre (Zwangsverwaltung frantzösischer Grundstücke). Remarques en quatre points. Observation de 1917, les poursuites relatives aux grillages des fenêtres sont suspendues
    1923. Cas de tuberculose (Albert Tornelissen)
  • 1938 – Le peintre Emile Kratz ( 5, rue des Balayeurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le maire transmet au commissaire de police et accorde l’autorisation (propriétaire, Antoine Littel, 10, rue de l’Outre, bâtiment classé monument historique)
  • 1940 – Le peintre Charles Fuchs (10 rue Déserte et 3, rue des Orfèvres) demande l’autorisation de peindre l’enseigne Restaurant à la Licorne (Gasthaus zum Einhorn) en brun sur fond jaune clair – L’inscription est terminée, février 1941
  • 1942 – Le haut commissaire de la ville demande un constat à la Police du Bâtiment pour traiter la demande d’Alfred Lenz qui souhaite continuer à exploiter le restaurant. La Police du Bâtiment répond que le restaurant à la Licorne comprend une salle principale (67 m², hauteur 3,55 mètres), une salle annexe (24 m², hauteur 2,65 mètres), une cuisine (hauteur 2,70 mètres), des toilettes pour hommes au rez-de-chaussée, pour femmes à l’étage. Il est donc possible de continuer à exploiter le fonds à condition de faire les travaux énumérés.
    Alfred Lenz est autorisé à poser une enseigne lumineuse (propriétaire, Litterl, demeurant 1, place de Haguenau). Croquis
  • 1946. La maison a été légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré délivré à Alfred Lentz pour dégâts mobiliers dans son restaurant
  • 1947 – La Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim informe la Police du Bâtiment qu’elle a fait déposer l’enseigne du restaurant A la Licorne
  • 1952 – Le préfet autorise Alfred Lentz à reprendre le débit de boissons alcooliques antérieurement tenu par Louis Eligert, par bail passé entre lui et la Brasserie de l’Espérance
  • 1956 – Le propriétaire A. Littel mandate l’architecte Robert Lehmann (1, boulevard Leblois) pour consulter le dossier de la Police du Bâtiment
  • 1956 – René Lombard, professeur à la faculté des sciences de l’Université de Strasbourg souhaite faire poser une plaque commémorative à la maison natale de Charles Frédéric Gerhardt (1816-1856), professeur à la faculté des sciences et à l’école de pharmacie de Strasbourg. Le préfet demande des pièces puis accorde l’autorisation par arrêté du 13 juillet 1956.
  • 1957 (juillet) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sous la direction de l’architecte Robert Lehmann – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres (environ 6 m²) de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben (environ 5 m²). Les travaux de voirie relèvent des Ponts-et-Chaussées puisque l’immeuble fait partie d’un périmètre de reconstruction.
    1957 (avril) – La Police du Bâtiment a constaté que la façade arrière est très fissurée. Les injections de ciment ne feraient qu’alourdir le mur. La façade devra être démolie après qu’on aura étayé les solivages et évacué les locataires.
    1957 (mai) – La Police du Bâtiment constate que la façade arrière menace de s’écrouler. Courrier aux locataires pour les inviter à quitter leur logement – Le maire prend un arrêté de péril le 7 mai 1957
    1957 (août) – La Division I renonce à acquérir la parcelle qui dépasse l’alignement légal vers le fossé Ulmergraben puisqu’elle restera bâtie.
  • 1957 (mars) – Le propriétaire Antoine Littel (demeurant 10, rue de Haguenau) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Robert Lehmann pour transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. – Autorisation de transformer le sous-sol et le rez-de-chaussée, 23 mai 1957
    Suivi des travaux. L’entreprise Hietter de Molsheim consolide le sous-sol. Le solivage du rez-de-chaussée est soutenu par des piliers en briques posés dans la cour sur les anciennes fondations. Juin 1957. Un escalier en béton armé dans le côté sud-ouest donne accès à la cave. Travaux d’excavation et de coffrage du mur vers la rue du Vieil-Hôpital – Août 1957. Le mur de façade en briques cellulaires est réalisé jusqu’au quatrième étage. L’escalier en béton armé qui permettra d’accéder aux toilettes est terminé – Décembre 1957. Les plâtriers ont terminé leur travail. Le rez-de-chaussée n’est pas aménagé. – Mars 1958. La menuiserie est en cours dans les étages. Le plâtrage est terminé au rez-de-chaussée – Avril 1958. La reconstruction du bâtiment vers la rue du Vieil-Hôpital et la transformation du rez-de-chaussée touchent à leur fin. Le rez-de-chaussée qui devait servir de restaurant sera aménagé en magasin de vente. L’architecte Deuchler devra fournir de nouveaux plans – Juin 1958. Le réception des travaux ne donne lieu à aucune objection. L’aménagement du magasin fera l’objet d’une nouvelle demande.
  • 1958 – M. Beigel, propriétaire du magasin sis au 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, autorise Francis Reichel qu’il a chargé de transformer le magasin à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    Représentant des Meubles Etoile, le locataire J. Israelewitz dépose une demande de permis de construire (section 19, parcelle 115) sous la direction de l’ingénieur Francis Reichel – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées accorde son autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, mars 1958
    La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 70 centimètres de l’alignement légal vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et entre 50 et 80 centimètres vers le fossé Ulmergraben. Les transformations sont projetées en arrière de l’alignement légal. La Division I renonce à exiger la cession des terrains grevés de servitude d’alignement parce qu’ils sont bâtis.
    Autorisation de transformer la devanture au rez-de-chaussée, juillet 1958
    Note. Une demande de permis de construire avait été déposée le 29 mai 1958 pour aménager un restaurant puis modifiée en remplaçant le restaurant par un magasin de meubles
  • 1958 (juin) – La Police du Bâtiment constate que les Meubles Etoile ont posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées – Demande par le directeur des Meubles Etoile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous conditions (l’enseigne devra avoir au plus 40 centimètres de haut, les écussons devront rester visibles) – Autorisation
  • 1958 (mai) – Antoine Littel dépose une demande de permis de construire pour la façade arrière du bâtiment sis 40, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
    Suivi des travaux. Juin 1958. La façade qui menaçait ruine a été démolie. Le solivage des étages est étayé – Juillet 1958. Le mur est en cours de reconstruction. Fondations en béton armé, maçonnerie en briques de 40 centimètres au rez-de-chaussée et aux deux premiers étages. Les deux étages supérieurs auront des murs de 25 centimètres – Octobre, la façade est terminée, le pignon crépi
  • 1960 – Les Meubles Etoile (anciennement Doll et Gruber, société anonyme Aux Etoiles) font poser une nouvelle enseigne (Galeries Barbès) par la société Publi-Est, avec l’accord verbal de l’architecte des Bâtiments de France Guri. L’architecte Guri constate cependant qu’on n’a pas tenu compte de ses observations et demande que l’enseigne soit déposée – L’enseigne n’est pas enlevée. Elle est inscrite à triple taxe pour l’année 1960. Idem pour 1961. Le dossier est provisoirement classé
  • 1968 (février) – La Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) demande l’autorisation de remplacer l’enseigne Meubles Etoile par Vox – Elle envoie la photographie demandée – Autorisation de poser l’enseigne lumineuse
    1968 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Starlux ont posé sans autorisation deux enseignes provisoires – Demande déposée par la Société d’aménagement de magasins (à Clermont-Ferrand) – Autorisation – Les pitons de l’ancienne enseigne sont retirés en décembre 1968 après plusieurs demandes
  • 1968 (mars) – Le maire demande à Charles Hincker, demeurant sur place, de faire ravaler la maison. Même lettre quelques jours plus tard à Mme Alfred Gœhry (demeurant 10, place de Haguenau) puis à Sonia Hincker (demeurant 10, place de la Gare)
    1968 (août) – Le maire écrit à l’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri pour qu’il soutienne le propriétaire Charles Hincker dans sa demande de subvention. Les travaux seront exécutés l’année suivante sous la direction des Monuments historiques.
    1969 (octobre) – L’entreprise Chanzy et Pardoux est autorisée au nom des Monuments historiques à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, décembre 1969
    1969 (novembre) – Les meubles Etoile devront payer les droits de deux enseignes pour 1968 faute d’avoir averti de leur dépose avant janvier 1969.
  • 1973 – Le maire autorise la maison Vox à une vente par liquidation
  • 1980 – L’entreprise C.M. Peinture, de Kirrwiller, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, décembre 1980.
    1982 – L’entreprise Antoine Nocera, de Schiltigheim, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Le ravalement est terminé, janvier 1983.
    1982 – Charles-Albert Hincker (demeurant place de la Gare) demande une subvention pour la façade vers la rue du Vieil-Hôpital (n° 29) – Devis de l’entrepreneur Richard Nimmler de Drusenheim – Travaux terminés, mars 1982. Les travaux ne sont pas subventionnés parce que la teinte diffère de celle indiquée par l’architecte des Bâtiments de France. La subvention est cependant versée après un entretien avec l’architecte des Bâtiments de France.
  • 1981 – Les stores Hagenstein demandent au nom de la Siègerie l’autorisation de poser trois stores en corbeille portant l’enseigne – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1982 – Le magasin demande au maire de proroger l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que les objets aient été posés
    1984 – Le maire autorise le magasin la Siègerie à vendre par liquidation
    1985 – Le maire autorise la boutique Cinna (La Siègerie) à vendre par liquidation
  • 1983 – L’architecte des Bâtiments de France autorise le propriétaire Charles-Albert Hincker à réparer les balcons en pierre dans la cour
  • 1987 – Le locataire René Mertz dépose une demande pour modifier la devanture et aménager le local commercial – Visite des lieux avec le propriétaire, décembre
    1988 (février) – L’architecte des Bâtiments de France proteste contre les transformations qui ont notamment abîmé les encadrements en pierre
    1988 (mars) – La Direction du travail n’a pas d’observation à faire – La commission de sécurité fait son rapport
    1988 (avril) – René Mertz retire ses demandes – Les parties s’accordent pour restaurer les pierres abîmées
    1988 (juin) – Rapport de la commission de sécurité au magasin Georges Rech

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du drapier Loup von Molsheim qui épouse en 1572 Catherine Reiff

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 51-v, n° 152)
1572. Dominica VII [Post Trinitatis]. H. Wolff von Moltzheim, J Catarina Reiffin h. Conrad Reiffen nachgelasene dochter, 5. Augusti (i 54)

La maison passe ensuite (en 1601 d’après les titres allégués par la suite) au drapier Thiébaut Brand qui épouse en 1588 Ursule Jœger, fille du secrétaire à la Tour aux deniers Ambroise Jœrger

Mariage, cathédrale (luth. p. 151)
1588 Dominica XVII. post Trinitatis. 22 Septembris. Theobald Brand der Tuchmann vnd J. Ursula, h. Ambrosi Jörgers Schreibers aufm Pfenningthurn tochter. Eingesegnet Zinstags den 8. Octobris (i 79)

Les Quinze en février 1611 évoquent la succession de Thiébaut Brand qui vient de mourir. La rumeur publique évalue ses biens à 80 000 ou même à 100 000 livres. Les Quinze demandent au bureau de la Taille de lui communiquer l’inventaire quand elle le recevra. Les Quinze proposent en août de confronter ses conclusions à celles de la Taille. On constate à la fin du même mois que le défunt a déclaré une fortune inférieure de 80 000 livres à sa fortune réelle. Les Quinze estiment qu’un redressement calculé sur 14 ans est excessif et qu’il faudrait se limiter à dix ans. La somme à régler s’élève à 3 022 livres. Les héritiers demandent en septembre que l’arriéré à régler soit réduit, à quoi les Quinze opposent un refus, réitéré en décembre et confirmé en mars de l’année suivante, les héritiers devant s’y conformer sous peine d’une amende de 100 livres.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 31) Donnerstag den 7. Februarÿ – Diebold Branden Inventarium
H. Stettmeister Prechter Zeigt ahn, Er seÿ vonn einem Herrn inn der großen stuben berichtet worden, das Diebold Brand mit todt abgangen, Vnnd ein sattliche nahrung Verlassen. Da es dann nuhnmehr an dem das das Inventarium (.welches wie etliche fürgeben vff 80.000 fl aber wie andere sagen vff 100.000 fl. sich erstrecken soll.) vff den stall wird gelieffert werden, dieweÿl nuhn der Stallschreiber Verwanth, vnnd der ein dreÿer Sebastian Band des Verstorbenen bruder, möcht mann darvonn red halten, wie manns damit machen woll, Hanns Schmaltzen seeligen Inventarium hetten die dreÿer, so bald sie es empfangen, mein Herren liffern müeßen. Ob Jetz wider solche Verordnung Zuthun stünd Zu mein Herren, Wann es gelieffert, kondt mann sich alß dann Vergleichen, ob mann den dreÿern solches abzuhandlen, bevohlen, oder Inen genandt Zuordnen woll. Erkant inn der Anderen Vmbfrag. Es sollen herren geordnet werden, die Georg Müegen vnd Daniel Haaßen, beede dreÿer vfm Stall beschicken, vnnd Inen bevohlen, wann das Inventarium vff den Stall gebracht, dasselb mein Herren Zuliffern solches aber beÿ Iren eÿden in geheim vnd verschweÿgen Zuhalten. B. Mr.

(f° 213-v) Mittwoch den 14. Augusti – Diebold Branden Inventarium
H. Georg Müeg vnd Daniel Haaß, beede dreÿer vff dem Stall, erschienen vnd Zeigen ahn, demnach Inen kurtz Verrückter Zeÿt bevohlen worden, wann weÿlandt Diebold Branden seeligen Inventarium vff den Stall gepracht würd, Sie dasselb meinen gnedigen Herren den Fünffzehen lifferen solten, vnd nunmehr dasselbige Verschienen Montag daselbsten producirt So hetten sie nicht vnderlaßen sollen, solchen empfangenen bevelch nach, wie die es besichtigen, vnd bedencken, was darmit für Zunehmen. Ist bevohlen H. Heüßen vnnd H. Geigern.

(f° 239) Zinstag den 27. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Daniel Haaß dreÿer vff dem Stall erscheint, den hatt man aber wider laßen abtretten, Wie man vernimbt, Ist es vmb Diebold Branden seeligen Inventarium Zuthun, welches die dreÿ vff dem Stall gern wider haben vnnd abhandlen wolten. geschiht von herren Geigeren, alß dem einen Zu deßen geschäfft verordneten Herren bericht, das gleich wohl albereit nun vberschlag gemacht, aber es seÿ vonnöthen, das die vff dem stall das Inventarium auch abhandlen, damit man hernach sehen könne, Wie es zusammen stimme daruff mir bevohlen worden, Ime Haaßen Inmaßen auch allso bald beschehen, das Inventarium Zulifferen, vnnd darbeÿ anzuzeigen, wann die abhandlung gemacht, mit dieselb. neben dem Inventario wider Zu Zustellen.

(f° 244) Sambstags den 31. Augusti – Diebold Branden s. Inventarium
Diebold Branden seeligen Inventarÿ halben Zeigt H. Geiger ahn, demnach Ime vnnd Hrn Heüßen bevohlen worden, solch Inventarium Zubesichtigen, were dasselbig beschehen, vnnd befinde sich, das er etlich vnd 80 taußend gulden Zuwenig Verstalt vnnd verschatzt, allso die dreÿ vff dem Stall wie Inen neuwlichen das Inventarium wider geliffert word. seithero an statt Bastian Branden vnd des Stallschreibers als verwanth. Johann Meichßnern Zu sich gezogen vnnd berüert Inventarium abgehandelt, aber Inn solcher abhandlung 14. Jar zu ruck gerechnet, vnd nur das stallgeld, die schatzung außgelaßen worden. Were allso der nachtrag, Ir der dreÿ gemachter ab rechnung nach, sampt Zweÿen Verfallenen vnd noch außstendigen Stallgelten, außgenohmen die schatzung, 2052. lib. d. daruf melden nuhn die Verordneten Herren weitter, das sie Ires theils der meinung, es seÿ mit den 14 Jaren Zuvil, sonderen das nachrechnen kondte Wohl beÿ Zehen Jaren gelaßen doch müße die schatzung auch darzu gesetzt werden, das würde sich, wie H. Geig. den Vberschlag gemacht, Zusammen anlaufen vff 3036. lib. d. stehe aber alles Zu meiner Herren belieben. Erkant, Mann soll den nachtrag des Stallgeldts Zehen Jar Zuruck, Vnnd die Zehen Järig schatzung darzu rechen, vnnd die erben daßelb. Wie auch noch darüber Zur straaff 600. lib. d Zuerstatten schuldig sein.
Wie es nuhn Zweÿ geschlagen, ist mein Herren erlaubt worden, dann die dreÿ geheimen stuben zusammen kommen. Es hatt aber H Geiger mit bevohlen, nach Daniel Haaßen Zuschicken, vnnd demselben Zu Vermelden, das die dreÿ vffm Stall ein andere abrechnung machen, das stallgeld vff Zehen Jahr Zu ruck richten die schatzung Vnnd noch außstendige Zweÿ Järige stallgeld darzu setzen, vnd woh möglich dißen abend wider lifern lassen solten. Welches Ich Verricht, vnnd H.. Haaß sich dessen auch erbotten.
[in margine :] diße erkandtnus ist Daniel Haaßen vnd dem Stallschreiber, durch beede H. XV. meister, angezeigt, vnd darbeÿ bevohlen worden, gleichwohl alles Zuempfahen, aber die schatzung in die looßung stub, vnd die straaff den XV. schreiber Zuliefern waß nuhn stallgeld od. schatzung findet sich hieund. Actum den 2. 7.br 1611.

(f° 245) Eodem die, hora media quinta – Diebold Branden s. Inventarium
Alß mann nach beÿm abend Zehren gewesen, hatt Daniel Haaß die neuw abhandlung dieboldt Branden seeligen Inventarÿ gebracht, die thut nuhn, für 10. Jar nachtrag des stallgeldts 1266. lib. für die ersten fünff Jar schatzung 844. lib. für die anderen fünff Jar schatzung 633. lib. vnd dann für die Zweÿ hinderstelligen stallgeld 279. lib. 12. ß allso Zusammen 3022. lib. 12. ß. Welche ab rechnung h. Geiger Zu sich genohmen, aber volgenden Montag morgens Wider geliffert, mit vermelden, das sie recht vnnd Just, pleibt allso darbeÿ, vnd muß neben der straaff, Vermög nechstergangenen erkantnus abgericht. werden. So hatt auch Daniel Haaß das Brandisch. Inventarium wider empfang.

(f° 252-v) Sambstag den 14. Septembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vogt, Johann Seÿpel erscheint für sich, vnd auch innahmen der Kinder Vogts Bernhard Branden, so Jetzmahlen nicht inn der Statt, Vnnd Vbergibt durch M. Dachtleren ein Supplication, welche abgeleßen worden, darinnen sie beede Vögt bitten auß eingebrachten Ursachen, wollen mein Herren Zuvorderist die, sein Branden Inventarÿ vnd nahrung halben, den erben erkandte straaff der 600. lib. fallen laßen, auch das vberig gnädig vnnd allso moderiren vnnd milteren, das es Iren Pflegersohnen nicht gar Zu schwehr falle. & neben dieße Supplication ist auch ein beÿlag producirt worden, wie sein Branden nahrung von Jaren Zu Jaren Zugenohmen. Erkant, Mann solls durchauß beÿ voriger erkandtnus, sowohl des Stallgeldts vnnd der schatzung alß auch der straaff halben verpleiben lassen.

(f° 339) Sambstag den 28. Decembris – Diebold Branden s. Inventarium
Weÿland Dieboldt Branden seeligen Wittib Vnnd Vögt, Hanns Seÿpell Vnnd Bernhard Brand erschienen, vnnd vbergeben durch M. Dachtlern ein ferner unterthänig Suppliciren so abgeleßen worden, Darinnen bitten sie, auß angezogenen Ursachen nochmahlen, mann woll die Iren Vogts: vnnd Pflegersohnen vfferlegte straaff wegen befundener nahrung, fallen lassen, auch die schatzungen gnedig moderiren vnnd milteren & daruff man die Recess hieoben fol: 244. 245. vnd 252. auch verleßen, vnnd Erkant, Mann solls nochmahlen beÿ vorigem bescheÿdt verpleiben laßen.

1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 5) Sambstag den 11. Januarÿ – Diebold Branden s. Inventarium
H. Zetzner Zeigt an H. Geiger were neben Ime Zu dem bedacht verordnet gewesen, Ob Diebold Branden seeligen erben, an der vfferlegten straaff etwaß nach Zulassen der aber nicht mehr in dißer stuben, werd Ime allso ein anderer H. Zu Zugeben sein. Erkant, H. Hanns Michael Heüß.

(f° 59) Sambstag den 7. Martÿ – Diebold Branden seeligen Inventarium
H. Kopp, H. Heuß, H. Zetzner haben heüth acht tag bedacht, Wie es mit den 600. lib. d. straff Zuhalten, Welche Diebold Branden seeligen Wittib vnnd erben, vonn wegen gedachten Ires Haußwürths vnnd Vatters befundenen starcken nahrung vnd hergegen geringen Verfallens vnnd verschatzens, vfferlegt worden, vnnd lassen solchen Iren bedacht durch H. Englern, auß seiner consignation ableßen, seind der meinung, das es beÿ der abgeforderten schatzung der ergangenen erkandtnußen gemäß, verpleiben soll, Waß aber die 600. lib. d straaff anlangt, stecke dieselb wohl inn dem starcken nachtrag der 3022. lib. 12. ß stallgeldts vnd schatzung, Wie solches auß dem ferndrigen Protocoll fol. 245. abgeleßen worden, da sie dann erstlich darfür gehalten, mann möchte d. halb daran, aber letstlich geschloßen, daß man die Völlig straaff solt schwinden vnd nachlaßen, sintemahl Kein exempel Vorhanden, das man dergleichen straaff abgenohmen, Wah sich kein sonderer betrug oder falsch befunden, alß wie mit Hannß Schmaltzen vnd newlich mit Claudina Blampignon beschehen. Erkandt, Vnnd ist der Herren bedencken gevolgt. Weÿl aber die schatzung noch nicht erlegt, ist nach einmahl Vmbgefragt, waß man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, Vnd ob man Inen darzu für Zeÿt ansetzen, vnd ob man auch ein straaff bestimmen woll. Erkant, Sie sollen solche inn 14 Tagen den Looßungs Herren liffern, beÿ straaff 100 pfund pfenning.

Ursule Jœrger veuve de Thiébaut Brand se remarie en 1612 avec Thiébaut Widt : contrat de mariage, célébration
1612 (14.1.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 411
(Eheberedung) zwüschen dem Ehrenvest vndt vornehmen Hrn Theobald Widen burgers alhie Zue Straßburg als dem Hochzeitter ane einem
So dan der Ehren vnd tugendreichen fr. Ursulen Georgerin weÿland Theobald Branden des handelsmans vnd burgers Zu Straßburg selig wittwen als der hochzeitterin andern theils
Beschehen vnd verhandelt In des heilig Reichs freÿen Statt Straßburg Zinstags den 14. Januarÿ In dem Jar des herrn als man Zalte 1612
[unterzeichnet] Johann Seüppell der fraw hochzeiterin vogt

Mariage, cathédrale (luth. p. 277)
1612. den 5. post Epiphanias. H Theobald Witt und fraw Ursula Theobald Branden des handelsmanns n.g. witwe (i 142)

Acte qui cite les enfants et héritiers de Thiébaut Brand, soit Jean Thiébaut, Anne Marie, Ambroise, Ursule, Sébastien et Georges Frédéric
1613 (22. Maÿ), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch) f° 61
Vertrag zwischenThiebald Branden seligen wittwen vnd erben vnd dann Bernhard Branden
erschienen seind vnserer Rhats bewandte Friderich Held, Johann Meychsner vnd Conrad Stör, vnd beneben Ihnen vnserer Burger Theobald Widt als ehevogt Ursulæ Georgerin, Hanß Theobald Brand, Hanß Jacob Meÿer als von vns geordneter vogt, Annæ Mariæ, Ambrosy, Ursulæ, Sebastiani vnd Georg Friderich aller weÿland vnserers gewesenen Burgers Theobald Branden des handelsmanns seligen mit obernanter Ursulæ Georgin ehelich erzegter Kinder als Clagere an einem

Jean Thiébaut et Ambroise Brand ont vendu la maison et le fonds de commerce neuf mois auparavant à Jean Grossnickel. Ils s’entendent avec leurs créanciers en décembre 1620 sur les droits de mutation qui ont été indûment perçus d’après une décision du Petit Sénat.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 201-v) Sambstags den 9. Decemb. – Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz – Hannß Großnickel – Pfund Zoll
Wegen Hannß Diebold und Ambrosÿ Branden Creditoren Außschutz Erschienen Johann Dieterich vnd Samuel Gallera p. Tromern, hetten derselben behausung vnd Gewerb vor dreÿ Viertel Jharen Hannß Großnickeln für 3450 lib.d. Zu Kauffen geben, darunder 5000. fl. Straßburger Wehrung in Capital theils Zu 4. Vnd 5. p. Ct° bestendig Vff der behausung stehen, daß überig ablösig Seÿ aber durch Herrn Saltzman den Alten Rhatschreibern dem Pfund Zollern angeben worden alß Wann es alles ablösig, dahero der Pfund zoller den gantzen Pfund Zoll erfordert Vnd darauff Von E Kleinen Rhat erkantnus ergangen denselben in 3. tage Vollkommenlich Zuerlegen. Bitt des Alten Rhatschreibers bericht Zuerfordern, der dann bekennen würd, daß ers ex errore Unrecht angeben. Darüber Ist H. Saltzman also bald Vernommen, hatt bekhant, daß es ex errore beschehen. Erk. Soll dem Kleinen Rhatschreiber angezeigt werd.

Fils du marchand de sel Nicolas Grossnickel à Saint-Nicolas-de-Port, Jean Grossnickel épouse en 1616 Marguerite Berger, fille su sellier municipal Chrétien Berger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 109 n° 14)
1616. den 6. Maÿ seind ehelich eingesegnet word. Johann Großnickel von Portenaw im Bischthumb Metz gelegen Herrn Niclaus Großnickels des Saltzhändlers und Burgers daselbst ehelicher Sohn, Vnnd Jungfraw Margaret Christman Bergers des Stattsattlers alhie eheliche Tochter (i 119)

Jean Grossnickel devient bourgeois en août 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 783
Hannß Großnickhel Von Portenauw d. handelßman kaufft d. Buerg.recht mit Beÿstandt Jörg hagen vnd hanß Melchior Sülberradt deß Lohnherrn Vnd Wüll Zu Spüglern dienen. Actum den 12. Augusti Aô 1616

Marguerite Seupel femme de Loup von Molsheim donne quittance au marchand Jean Georges [sic] Grossnickel

1622 (ut spâ [xxiiij Septembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 354
(Inchoat in Prot. fol: 263) Erschienen Margredt Seüplerin, Hn Wolff von Molßheim burgers Zu Straßburg haußfr. mit beÿstand d. h. hanß Friedrich Seuppels Ihres Bruders
hatt bekhandt vnd In gegenwertigkheit h. hannß Groß Nickel handelßmanns burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
daß ermelt. hannß Groß Nickel Ihro Bekhennerin Zu gutten genüg. ihr d bezahlt
1000 guldin, vermög hauptgutt von v Ane 4000 gd hauptgutt, so ermeld. hannß Groß Nickel vonn seiner Behaußung Am fischmarck & gelegen Zuuerzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. Statt Contract 7. Martÿ 1601. beÿ Jacob Kügler angeb.

Le corps des selliers fait grief à Jean Grossnickel de vendre des selles et des équipages en-dehors de foires en contrevenant au règlement. Ils portent l’affaire devant les Quinze. Jean Grossnickel devra s’abstenir d’un tel commerce sous peine d’amende.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
(f° 86-v) Sambstags den 18. Maÿ – Sattlerhandwerck Ca. Johann Großnickel
Tr. Wegen des algemeinen Sattlerhandwercks Erschienen Hannß Hetzel, Hannß Hanold vnd Jacob Keller, die Sattler, haben Vorgebieten laßen, Vnd übergeben wider dennselben Und.thenige Supplication so abgelesen worden, Vnd beschweren sich d. er dem Handwerck eingriff thue in dem er die Sättel sampt hindern Vnd Vordern Zeüg, wie auch die hulfften, Vnd waß Zu außstaffierung der Pferd, Von Sattler arbeit Von nöthen, Zu Lohr auffkauff, Vnd alhie inn vnd außerhalb der Meßen offentlich fail hatt, Vnd Verkauffen thut, & bitten deroweg. Ihme solches beÿ nambhaffter Straff Zu inhibiren, Vnd die beÿ Articuln Zu handhaben. D. Geiger sagt, Er were in facto emirt, bitt communication vnd Zeit Zu der handlung. Seind nach abdrettung der Parteien, die Articul so die Meisterschafft producirt abgelesen Vnd daruff Erkannt Er soll gegentheil Großnickeln Zeit der Ordnung Zugelaßen sein, In deßen inhibiren, dißer sich dieser handlung Kauffens vnd Verkauffens enthalten soll beÿ Straff 10. lib.

Loup von Molsheim donne quittance à Jean Grossnickel de sommes stipulées au contrat dressé par Jacques Kügler le 7 mars 1601. Le contrat renvoie à l’acte ci-dessus passé en 1622.

1624 (ut spâ [xvij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 452 f° 188
(Inchoat. in Prot. fol. 120) Erschienen h. Wolff von Molßheim burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Groß Nickell handelßmanns burgers Zu Straßburg – 1000 gulden Straßburg Ane 3000 gl. wng.
so bemelter H. Groß Nickell von seiner behaußung Am fischmarck gelg. zuverzinßen pflichtig, vermög hauptbrieffs vnd. d. St. Contract Ins.ell d 7. Martÿ 1601. beÿ Notar. Jacob Kugler Angeb.
(vide in Reg. 1622. fol: 354)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Grossnickel d’héberger contre rétribution des hôtes, dont des prêtres, en logeant aussi leurs chevaux. Les cadeaux qu’il accepte sont considérés comme une rétribution. Jean Grossnickel devra à l’avenir s’abstenir sous peine d’amende d’héberger des hôtes en-dehors des foires.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)

(f° 208-v) Sambstags den 2. 7.bris – Freÿburger Ca Hannß Großnickel
Freÿburger Zunfftmeister H. Heinrich Haaß Erschinen Hannß Großnickel Handelsmann, vbergibt wider denselben ein Extract vß ermelter Zunfft Memorial pit Abhör, Ille per Dr. Knaf. pit Copias vnd 8 tag, geschehe daß Anbring. Zweifelß freÿ dahero weil Er Frembde so wahren beÿ Ihme vßnemmen, bißweÿlen tractire, & d Reng. Sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, such man allein die Execution & tretten ab & Ir bericht seÿ v.ständigt Groß Nickel speiß bißweÿlen 5. 6. oder mehr Pfaffen, 2 oder 3 tag lang, nemme Zwar kein Irrten von denselben laß sich aber wohl v.Ehren & H Gambß sagt, die Sach seÿ beÿ der Zunfft vßgemacht, pit vmb handhabung der Art. Erkandt, Copeÿ vnd Acht tag Zugelaßen.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 122-v) Sambstags den 26.t Maÿ – Freÿburger Zunfftmeister Daniel Gaßner Erschien Ca. Hannß Groß Nicel Erholt per Dr. Reng. wider denselbe die Sambt. den 2. 7.bris 626. vbergebene Zunfft Extractus vndt pit Zuerkennen wie damahlen gebetten & Dr. Knaf. nomine Citato producirt underthänigen gegen bericht, pit abhör & Dr. Reng, setzts.
Ober Vngeltth. sonderlich H. Schach referiret, daß beclagter sehr wider Ordtnung handellt, gebe frembden Prælaten vnd andern mehr Persohnen, den Atzt Zwischen den Meßen, Stell auch derselben Pferdt, fordere Zwar kein Irrten ein, nemme aber doppelt v.Ehrung dagegen, dardurch seÿ daß Vngelt erfehrt vndt die wührt beschwert, were Ihme vßerhalb der Meß solches fürters Zuthun beÿ straff Zu Inhibiren In der Meß macht haben wie ein Anderer burger auch Erkandt, Obervngellt Hh. sollen deßwegen ein reiflichen bedacht faßen vndt wider für Mein Herren bringen. Parten so lang Zur gedult Zuweÿsen.

(f° 163-v) Zinstags den 26. Junÿ – Freÿburger Ca. Groß Nickel
Obervngellt Hh. referiren, In dem Streit sich haltend Zwischen E. Ers. Zunfft der Freÿburger vndt Johann Groß Niclen, seÿ Ihnen Jüngsthin ein bedacht Zu faßen befohlen worden, haben alh. die Sach erwogen befunden, daß beclagter Groß Niel wider die vngellt vndt d. wührt ordn. bißhero pecciert, In dem Er vnderschiedlichen Geistlichen In seinem Losament tractiert, beherbergt auch Ihre Pfert vfstellt, Zwar nit geständig sein will daß Er Irrten, aber ansehnliche Præsenten von Ihnen annemme, Welches aber in effectu Nichts Anderß dann Ein Irrten, Warab sich die würth pillich Zubeschweren, hetten allso vff M. H. gutheißen den bedacht dahin gestellt, daß Groß Nickel Zwischen den Messen beÿ straff 25. lb. d dergleichen tractieren vndt beherbergen sich müeßigen soll, will Er einen oder andern herren vnd bekandten gastieren, mög Er solche vß den herbergen Zu sich erbitten. In den Meßen Ihme freÿ stehen, wie andere burger Allso auch Er, vf zunemmen, Jedoch v.mög ordtnung, Sich am vngellt darumb anmelden. Erkandt, der herren bedencken gevolgt.
[in margine :] Mittw. den 27. diß H. Trausch vnd H. Fridolß. Daniel Gaßnern allß Zunfft Meister Zum Freÿb. und Groß Nicklen dißer bescheid angezeigt.

Jean Grossnickel hypothèque la maison au profit de Joseph Buisson. En marge, quittance accordée en 1629 à la veuve puis en 1634 à la veuve et son deuxième mari Oswald Berger.

1628 (ut spâ [13. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 137-v
Erschienen Herr Johann Großniclauß handelßmann burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Joseph Buison Auch Burg. Alhie – schuldig seÿen 100 aspanische dublonen in specie a 5 R. d. stuck bahr gelühen
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt, vnd hind.hauß mit Allen Ihrem gebäwen & geleg. Inn d. St. St. Vnd. Am Fischmarck eins neben Seboldt Neher, anderseit Jost Schwanfelders s. Witwen, hind. vff den Vlmer graben stoßend, dauon gend 5 ß 10. s bod. Zinß der Rothen Kirchen Alhie Vnd dann ist solche behaußung zuuor noch verhafftet vmb 250. lb denen Molßheimischen Erben
[in margine :] Erschienen Joseph Buison hatt in gegensein weÿl. Johann Großniclauß des Debitoris see: wittib vnd Kinder vögten Simon de Lamer vnd H hanß Ludwig Koben (…) Act. den 12. Maÿ 1629.
[in margine :] Erschienen H Michel Buißon der handelsmann, für ich selbsten vnd alß Befelhaber Joseph Buißons deß Creditoris nachgelaßenen Vbrig. Erben (…) bekante in gegensein H Oßwaldt Bergers auch Handelßmanns alhie alß Ehevogt Margreth des debitoris nachgelaßener witiben (…) q.tirt, Actum den 8. Xbris 1634

Marguerite Berger se remarie en 1630 avec le marchand Oswald Berger, originaire de Colmar
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160 n° 22)
1630. Dom: 17. Trinitatis. Herr Oswaldt Berger Burger vnd Handelsman alhie, vnd Fr: Margaretha, weiland Herrn Johan Großnickel des gewesenen Burgers vnd handelsman s. alhie hinderl. witwe (i 173)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90-v) Dominica 17. Trinit. den 19. 7.br. Oßwald Berger d. burger vnd Handelsmann von Colmar vnd Margretha Johan Großnickels des burgers vnd handelsmanns alhie nachgelaßene wittib, S. Claus (i 97)

Les quatre enfants de Jean Grossnickel louent la maison au marchand Pierre de Barry

1641 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 631-v
Erschienen H. Johann Enoch Meÿer Goldtarbeiter, burger Zu Straßburg, alß Ehevogt Margarethæ Großniclaußin, So dann H Daniel Dieterichs deß Goldtschmidts, alß Vogten Johannis, Johann Niclaußen und Johann Melchiors der Großniclaußen, weÿ: Johann Großniclaußen geweßenen handelßmanns alhie dreÿer lediger Kindern befelchhaber H Johann Ludwig Hipolitus, der Notarius, auch burger Zu Str.
haben in gegenwärtigkeit H. Peter De barri handelßmanns alhie
dreÿ Jahr lang Von nechst kommend Weÿhenachten nach einander Volgend Verlühen, Ein Behaußung, sambt dem Boden, und allen andern deren gebäwen & alhie am Vnd. Fischmarckht, einseit neben Sebold Nehers see: Wittiben, anderseit neben N. Schwanfelders see. Wittibin und Erben, hind. vff den Vlmer graben stoßend, für vnd vmb einen Jährlich. Zinß benantlich 120 gulden

L’orfèvre Jean Enoch Meyer et sa femme Marguerite Grossnickel hypothèquent leur quart de maison au profit des autres enfants de Jean Grossnickel

1641 (16. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 541-v
Erschienen Johann Enoch Meÿer der Goldarbeiter burger alhie und Margaretha Großnickhellin, sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Johann Peter Günthels des Notarÿ und hannß Georg Kreßen des Schneiders beeder burgern alhie alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster v.wanthen
haben in gegenwärtigkeit weÿl. H Johann Großnickhels des handelßmanns seel. hinderlaßener dreÿer lediger Söhn, ihr des Schulbekennern Schwäger und Brüder Vogts Daniel Dieterich des Goldschmidts auch burgers alhie – schuldig seÿen 100 Pfund Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Viertertheil Ihnen den bekhenern für ungetheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflein, hinderhauß und Stallung auch allen anderen deren gebäwen geleg. in der St. Str. ahne dem Undern Vischmarckh einseit neben weÿl. Seebald Nehers Wittiben Und Erben anderseit neben Jost Schwanfelders seel. Witibin, hienden vff den Ulmergraben stoßend, daran die Überigen Antheil Vorenanter behaußung ihr bekennerin Brüedern Zuständig Von solcher gantzen Behaußung gehen Jährlich j. lib. x ß d. Ehrschätzigs Zinßes den Armen Sondersiechern Zur Rothen Kürchen alhie, So seind diße Häußer auch hievor v.hafftet umb 260. lib. 10 ß Nachtrag Georg Wolleben des Ampts schaffners Zu Westhoffen Erben, und dan ist dißer Vierte theil auch noch v.hafftet umb 100 Lib. Weÿl. H Claudi Guischardts seel. Kindern

Les enfants Grossnickel louent une partie de la maison à Isaac Gemmo (Gemaux) de Phalsbourg

1646 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 47-V
Erschienen Hannß Georg Kreß, der Schneider, alß Weÿl. Johann Großniclaußen, deß Handelsmanns seel. hind. laßener Kindern Vogt, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß seinen Vogts Sohns selbsten
hatt in gegensein H Isaac Gemmo Von Pfaltzburg, Schirmbß Verwanthens allhier
daß Er demselben Vffrecht Ein Jahr lang von jüngst Verschienenen Weÿhenachten angerechnet Verlühen habe, eine gantze Vordere Behaußung, nichts dauon alß den Laden außgenohmen, für und vmb 30 Reichßthaler

Les héritiers Grossnickel louent la maison au marchand Jean Paul Kolb, assisté de son beau père David Spæner

1647 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 199-v
Erschienen weÿl. Johann Großniclauß. deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Kinder Vogt Hannß Georg Kreß, der Schneider, mit beÿstand Johann Großniclaußen, deß einen Vogts sohns selbsten
hatt in gegensein H. Hannß Paul Kolben deß Handelßmanns vnd Burgers alhie, mit beÿstand H. David Späners auch Handelßmanns seines Schwäher Vatters vnd Jacob Küeteuschen beeder Burg. zu Straßburg
Verlühen habe eine Gewerbß Behaußung mit dero Gaden auch allen deren Gebäwen alhie am Fischmarckh neben weÿl. Sebold Nähers seel. Wittib Vnd Erben ein Und anderseit neben Jost Schwanfelders seel. nachgelaßener Wittib Vnd hind. Vff den Vlmergrüen stoßend gelegen, Vff dreÿ Jahr lang Von nechstkünfftig Johannis Baptistæ angerechnet, vmb einen Jährlichen Zinnß benantlich 60 pfund
[in margine :] (…) so haben Sie hierauff diß Verschreibung zu cassiren befohlen v.schr. Actum den 10. Julÿ A° 1650.

Jean Nicolas et Jean Melchior Grossnickel louent la maison à leur frère aîné Jean Grossnickel

1650 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 707
Erschienen Johannes Großniclauß für sich selbsten mit beÿstand Hannß Kleinen deß Schuhmachers an einem,
So dann hannß Niclauß und hannß Melchior die Großniclauß Gebrüder, am andern theil – mit einander. brüderlich verglich. und die Herren Vogteÿrichter am 29. Junÿ iüngsthien darein consentirt hetten,
daß Er Johannes der ältere Bruder die gemeine Großniclaußische alhie am undern Fischmarckh und oberhalb deß Bockhß gelegene Behaußung sechß Jahr lang von nechstverschienenen Joh. Bapt: angerechnet, umb 60. lib. iährlich zinnßes lehnungsweiß zu genießen befügt
Dabeÿ geweß. hannß Georg Kreß der Schneider alß der treÿ Großniclaußisch. Gebrüd noch ohnentledigter Vogt

Jean Grossnickel loue toute la maison au marchand Abraham Herff, déjà locataire depuis un an

1651 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 566
Erschienen H Johannes Großniclauß
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns
verlühen habe die Großniclaußische gantze Gewerbß behaußung, nichts davon alß den Kast. vor d. thür und die treÿ Käst. im Hauß außgenohmen, alhie am undern Fischmarckh einseit neb. weÿl. Sebolt Nähers seel: wittib und erb., anderseit neb. Jost Schwanfelders seel. wittib, hind. vff den Ulmer Graben stoßend gelegen, vff vier Jahr lang von nechst verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. 60. lib
Und weilen d. Entlehner diße Behaußung schon ein Jahr lang in lehnung gehabt und darvon den hauß Zinnß abgerichtet, so hat d. Verleÿher Ihne auch deßhalben quittirt, Hiebeÿ ist zugleich erschienen hannß Niclauß Großniclauß der Krämer deß Verleÿhers Brud.n der hatt angezeigt wiewohl in der am 22. Julÿ a° 1650. verschriebenen Lehnung außtrucklich versehen ist, daß wann der ietzige Verleÿher damahlige entlehner den darinnen bestimpten iährlich zinnß nicht richtig abstatten würde, Er hinten auff Niclauß sampt dem Bruder hannß Melchiorn dieße Behaußung anderwerts verleÿh. od. selbst gebrauch. mögen (…)

Inventaire des biens délaissés à Strasbourg par le capitaine Jean Daursyn dressé à la requête de sa femme Marie Meyer dans la maison des héritiers Jean Grossnickel

1651 (4.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 16
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jeingen Mobilien, so Weÿland dem Ehrenvesten vnd Mannhafften Herrn Johann Daursÿ, Capitain gehörig gewesen, vndt Er nach seinem Abreÿßen alhie zu Straßburg hinderlaßen, Welche die Ehren vndt Viel tugendreiche Fraw Maria Meÿerin sei hinterpliebene fraw wittib vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vndt Hochgeachten Herrn Daniel Thomaßen Churfürstlich Pfältzischen Wohlbesteldten Ober Schultheÿßen Zu St. Lamprecht, alß deß abgeleibten Herrn Capitain seel. in Erster Ehe ehelich erzielter hindpliebener dochter befehlhabers, geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen auff Freÿtag den 4. Julÿ A° 1651.
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg auff dem Vischmarckth gelegener Behaußung, so würckl. H. Johann Großnickels geweßenen handelßmanns v. Burgers alhie seel. Erben eigenthümlich gehörig, ietzmahlen aber H Abraham Herff d. handelßmann und Burger alhie Lehnungsweiße bewohnt, Ist befunden word. wie volgt.
Oben auff Inn einer Cammer
Sa. des Haußraths 60, Sa. Silbergeschirrs 114, Summa summarum 174 lb

Jean Grossnickel loue pour lui et au nom de ses frères et sœurs trois quarts de la maison au marchand Georges Menges (propriétaire d’un quart, voir l’acte suivant)

1655 (31. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 502
Erschienen H Johann Großniclauß
hatt in gegensein H Georg Menges deß handelßmanns
verlühen habe, sein und seiner Gebrüder treÿ quarten ahne der großniclaußisch. alhie am undern Fischmarckh gelegener Gewerbß behaußung daran die übrige quart dem Entlehnern Zustehet vff Ein Jahr lang von Joh. Bapt: nechstverschienen angerechnet, umb 40. lib

Accord passé entre les héritiers de Jean Grossnickel et les créanciers Brand qui ont obtenu le 21 avril 1655 que leur soit versé le prix de vente d’un quart de la maison Grossnickel vendu le 10 décembre 1652 à Georges Menges (par Ursule Brand veuve de Jacques Kniebs, voir l’inventaire dressé en 1675)

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 443
Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Curator Fr. Ursulæ, weÿl. Hn Jacob Kniebß. seel. Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Fausten beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel vff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter /:welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten:/ an einem, Mehr H Johann Großniclaus der Handelßmann, hannß Niclaus Großniclaus der Krämer, Vnd hannß Georg Kreß. der Schneider alß Vogt hannß Melchior Großniclauß deß Sattlers mit assitentz der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Christmann Merckhlins beed. alß auch wohlgedachten Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, am andern,
So dann Barbara, Georg Fürnkorns deß Schuhmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, ferners Salome, Sebastian Meÿers deß Roßkammen Eheweib, mit Consens alß sie sagte ihres ietzt abweßend. Ehemanns, Vnd H Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaßes ahne statt Andres Wagners so ins Waÿsenhauß auffgenohmen word. ist, alle treÿ alß weÿl. Christmann Bergers deß Sattlers seel. Enckhel und Uhr Enckhel, am tritten theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubrig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Les créanciers vendent les trois quarts de la maison au marchand Georges Menges qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 445-v
(Protocoll. fol. 81.) Erschienen H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterbliebene Wittibin mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, auff ihr Fr. Ursulæ demütig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten
in gegensein H Georg Mengeß deß handelßmanns, mit beÿstand deß Ehrenvest hochgelehrten H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris, wie auch H Andres Fischers deß Weißbeckh.
treÿ vierte theil ahne einer Gewerbß behaußung und allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, alhie am undern Fischmarckh, einseit neben Michel Großmann dem Paßmentachern, anderseit neben neben weÿl. Jost Schwanfelders deß Scheidenmachers seel. Erben, hinden vff den Ulmergraben stoßend gelegen, daran der übrige vierte tgheil dem Käuffern vorhien eigenthümlich Zustehet und gehend von der gantz. Behaußung iahrs j. lib 10 ß erschätzig. Zinnßes halb vff Joh. Bapt: und halb vff Weÿhenachten den armen sondersiechen Zur Roth. Kirch. So seÿe solche Behaußung auch noch verhafftet umb 268. lib. H Johann Reichßhoffern Fünffzehnern ehevögtlich. weiße Zuständig, sonst. freÿ ledig und eig. (pro rato übernohmen) – umb 1200. Pfund

Accord passé entre les créanciers sur les sommes provenant du prix de vente

1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 446-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig- Wohlweÿs und hochgelehrte H Dominicus Dietrich deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig für sich selbst. und alß Vormund weÿl. Johann Reinbold Dietrichß hinderlaßener Kinder, wie auch der Edel hochgelehrte H Friderich Deckhert V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Referens alß Curator Fr: Einbeth, erstermelts Johann Reinbolt Dietrichß hinterbliebener Wittibin, Ferner ehrengedachter H Ein und Zwantziger Dietrich, alß H Johann Kornmanns deß handelßmanns, vermög eines sub dato Straßburg 20.t maÿ iüngsthien mit seiner underzogenen eigenen hand und beÿgestellten Pitschafft gefertigten, hiebeÿ vorgelegt. und wider Zurück empfangenen Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, Vnd H Salomon Merckhle der Ballenmaÿster, Mehr H Christoph Merckhelbach der Specereÿhändler und H Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter, Und Zwar H XXI. Dietrich und H Dr. Deckher, im nahmen weÿl. H Johann Dietrichß Fünffzeheners seel. Erben, H Kornmann und H Merckhle aber im nahmen weÿl. H. Samuel Gallera deß handelßmanns seel: Erben, so dann H. Merckhelbach und H Waldeckh im nahmen weÿl. H Rheinhard Merckhelbachß deß Specereÿhändlers seel. Erben, alß welche H Johann Dietrich, H Samuel Gallera, und H Rheinhard Merckhelbach, hannß Diebolts und Ambrosÿ der Branden Gebrüder Creditoren gevollmächtigte Außschüße geweß. seÿen, an einem
Vnd H David Ösinger der älter, Notarius, alß Vogt Fr. Ursulæ, Weÿl. H. Jacob Kniebß. seel. hinterlassener Wittibin, mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Erasmi Gebhardts und H Isaac Faust. beed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel, vff ihr Fr. Ursulæ demüetig. Anruffen, hierzu insonderheit Deputirter, welche auch Sie Fr. Ursulam hierüber selbst. gehört und dero Consens vernohmen hetten, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie die Brandischen Creditoren geweßener herrn Außschuß hinderlaßene Erben in crafft wohlgedacht. Rhats am 27. Jan. a° 1655 ertheilten und rem iudicantam erwachßener Urthel auch beschehener liquidation ahne obgemelte Fr Ursulam 1534. lib. 3 ß 2 d Zu erfordern, Zu mahl. darüber, nach Innhalt mehr wohlerwehnts Rhats am 21. Aprilis besagt. 1655. Jahrs gegebenen bescheÿdts, die Immission pro modo debiti, vff die Brandische Nahrung erhalten, folgendts die Execution in specie den ienig. vierten theil der Großniclaußisch. Behaußung am undern fischmarckh welch. H Georg Menges der handelßmann, vermög der sub dato 10. X.br. a° 1652. in der Cancelleÿ Contractstuben Protocollo extensivo fol. 119. fac. 2. & fol. seqq. befindlich. Kauffverschreibung, ahne sich erkaufft hatt, wie auch iährlich termino Michaelis Zinnßbahrer Pfenningthurns Capitalien, und dann vff die übrige treÿ quarten, der ienig. 2550 fl. Nachtragß Capitals und deßen Interesse de Mich: a° 1629. so vff d. ubig. treÿ quarten oberwehnter Großniclaußisch. Gewerbß behaußung, auch laut mehrerwehnts Rhats am 13.t 9.bris a° 1644. ertheilt Condemnatori gefordert word. ob interpositam Appellationem Zwar bißhero noch streittig geweß., aber vermittelst der auch heut dato zwisch. obgenannter Fr. Ursula Kniebßin und den Großniclaußisch. Erben verschriebener Transaction, ihro Fr. Ursulæ, für die gesampte Nachtragß forderung, die gantze Großniclaußische Behaußung alß deroselben geweß. Unterpfand, eigenthümlich übergeben Word. würcklich erlangt. Demnach iedoch (…)
dahero gütlich vereinbahret, daß ihnen den Erben, die erstgedachte 2550. fl. Mengisch. Kauffschillings Zusampt 250. lib. ahne obgemelt. 379. lb. 15. ß Pfenningthurns Capital, gebühren, Vnd sie damit aller ihrer ahne Sie Ursulam gehabte Ansprach außgewiß. sein, Jedoch mit dißem satten Anhang, daß Erstlich (…), Fürs ander die beede oberwehnte resp. sub dato 10. X.br a° 1652. und i. sept. a° 1656. geg. H. Mengeß. vffgerichtete Kauffverschreibung hiemit durch Sie der H. Außschuß Erben gäntzlich ratificirt word.

Fils d’un tanneur de Weinheim an der Bergstrasse, Georges Menges épouse en 1641 Elisabeth Schæffer, fille du marchand Jean Schæffer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262)
1641. Eadem [Domin: LX 28 Febr:] Georg Menges, der Handelßmann, Georg Menges burgers v. Rothgerbers zu Weinheimb ahne der Bergstraß nachgelaßener Sohn, Jungfr. Elisabetha, Johann Schäfers, burgers vnndt handelßmanns alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag 8. Martÿ St: Thoman. (i 267)

Georges Menges devient bourgeois par sa femme le 24 mars 1641 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 199
Georg Menges der handelßmann von weinumb Empfangt daß Burgerrecht von Seiner haußfrauwen Elisabeta weÿl. Herrn Johann Schäffers deß Handelßmans seel: Hinderlaßene dochter vmb 8 gold fl. Ist Noch ledigen Standts gewesen Vnd würt Zu den Spieglern dienen Jur. denn 24. Martÿ Anni 1641.

Georges Menges est élu contrôleur de bière
1650, Protocole des Quinze (2 R 67) (f° 215) Donnerst. den 10. 8.bris
Georg Menges ist Zu Einem Bierkieser erwöhlt vndt hat neben den übrigen Bierkießern in præs. beeden Obern Ungelth. die ordnung geschworen.

Elisabeth (Schæfer) veuve de Georges Mengès se remarie en 1662 avec le marchand Jean Decimator, fils du syndic et greffier de Wissembourg Chrétien Decimator
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47)
1662. Eodem [F. Pascator. d. 30. Martii] H. Johannes Decimator der Handelsmann Weiland H. Christian Decimatoris Sÿndici Vnd Stattschreibers Zu Cron Weißenburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnd Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Mengäßer Handelsmanns v. burger allhier nachgelaßener Wittib. Copulirt Zinst. d. 8. Aprilis Zu St Thoman (i 51)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 19) 1662. Dom: Reminiscere den 23.t Febr:. Zum 2. mahl Hr Johannes Decimator der Handelsmann, Weiland H. Christian Decimators gewesenen Sÿndici undt Stattschreibers Zu Cron Weisenburg hinderlaßener ehel: Sohn, vndt Fr. Elisabetha Weiland H. Geörg Menges gewesenen Handelsmanns undt Burgers allhier hinterlassener Wittib. Dienstags den 8.t Aprilis Spiegel St. Thomas (i 20)

Jean Decimator devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1662, 4° Livre de bourgeoisie, p. 332
H Johannes Decimator der Handelsmann Von Cron weisenburg, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Elisabetha, weÿl. H. Georg Mengesen auch geweßenen Handelsmann sel. hind.lasener wit. vmb 8. Goldfl. die er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr hieuor ledig. Standts, will Zu E. Zunft d Spiegler dienen. Jurav: 5. Maÿ A° 1662.

Jean Decimator et Elisabeth Schæfer meurent en 1675. Elisabeth Schæfer laisse trois enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire cite les titres de 1656, la vente de 1652 et un accord non daté relatif au pignon. La masse propre aux héritiers s’élève à 9 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 332 livres, le passif à 12 595 livres.

1675 (9. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 71 (77)
Inventarium und beschreibung [aller Haab Nahrung] und gütter, so weÿland der Ehren[vest und großacht]bahr H Johannes Decimator handelßmann [und] die viel Ehren und tugendsame [Frau Elisabetha] Decimatorin gebohrne Sch[äfferin beede Ehege]mächte und burgere [zu Straßburg] welche be[-] 6.ten 8.bris die Fraw [-] alß [-]tritt aber so vil [-]ses innstehendem Jahr dieße welt gesegnet [welche Verlaßenschafft auf] erfordern und begehren (…) – Actum Dienstag den 9. Novembris Anno 1675.
Der verstorbene H seel. zu seinen erben verlaßen Johannem Decimator seinen mit der Verstorbenen Fr. seel. erzeugter Sohn, deßen geordnet und geschworener Vogt der Ehrenveste H Isaac Cummerell, handelsmann v. burg. allhier, so dem geschäfft beÿgewohnt
Die verstorbene Fr. seel. aber hat zu Ihren Erben verlaßen 1. die Viel Ehren und tugendreiche Jungfrau Elisabetham Mengesin, 2. den Ehrengeachten H Johann Philipp Menges handels befließenen, welcher vor Wennig tagen von Lyon allhier wider angelanget, 3. So dann Georg Menges, der Verstorbenen Fr. seel in erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten und vorgeachten Herrn Georg Menges geweßenen Handelßmanns und burgern allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte dochter vnd Söhn, dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrenvest H Albertus Leÿdecker weiß leinwadt händler und burger allhier so dem geschäfft persönlich abgewartet,
Vndt dann obbesagten Johannem, Ihr in andrer Ehe mit auch weÿ. H Johann Decimatorn ehelich erzeugtes einen söhnlein, Vnd alßo alle Viere der Abgeleibten Frawen seel. in Erst undt anderer Ehe ehelich erzeugte Kind. und ab intestato nachgelaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg ane den [un]dern Fischmarckh gelegenen und in dieße Nahrung gehörigen behausung ist befunden worden Wie volgt
Ane holtzwerckh. Auff der obern bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer F, Vor dieß Cammer, In der Cammer G, In der Wohnstuben, In der Stub Kammer, Im haußehren, In der Kuchen, Im Conthor, Im Gaden, Im bütten Keller
(f° 32-v) Vermög Inventarÿ über Weÿl. Hn Georg Mengeß handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßb. d. Verstorbenen Frn. erstern haußwürths seel. Verlaßenschafft in A° 1660 gefertiget, steh. ane Activ Schulden auß, so in deßelben theilbare Verlaßenschafft gehörig
(f° 35) Ergäntzung der Fr. seel: unverändert Guths. Vermög Inventarÿ über weÿl. H. Georg Mengeß geweßenen handelßmanns, der abgelebt. Fr. Erst. haußwürths seel. Verlaßenschafft durch weÿl. H Jeremiam Ursinum Notarium in Anno 1660 auffgerichtet
(f° 43) Eÿgenthumb ane einer behausung so d. Fr. seel. Erb. unverändert. (E.) It. eine Gewerbs behaußung, mit allen andern deren Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen allhie in d. Statt Straßburg ane dem Fischmarck, einseith neben Johann Friderich Großmann dem Poßmentmachern, anderseith neb. H. Johann Peter Schäffern dem Knöpffmacher, beed. burgere allhier, hind. vff den ulmer Graben stoßend, davon gibt mann j lb 10 lb Ehrschetzig Zinnßes, halb vff Joh. Bapt: undt halb vff weÿhenachten d Armen Sond.siech. Zur roth. Kirch. sonsten freÿ ledig v. eÿg. undt über dieße beschwerd. angeschlag. per 1500 lb. Darüber vorhand. j. teutsch. pergam: Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhang.dem Contract Insigel v.wahrt, deß. datum d. 10. 7.bris A° 1652., weißt welch. gestalt H. Georg Menges der Frawen ersterer haußwürth seel. d. 4. theil dieß. behaußung von Frawen Ursula Brandin Hn Jacob Kniebßen burgers allhier hsfr. v. H. David Ösingern dem ältern Notario und burgern allhier ane sich erkaufft. Mehr j. perg. Kauffbrieff, mit ermaltem Contract Innsigel becräfftiget, daß. datum d. 1. 7.br A° 1656. innhaltend wie H. Mengers seel. die übrige ¾. theil solcher behausung von vorgedachtem Hn Notario Ösingern alß vogt obberührter Fraw Ursulæ Brandin ane sich erhandelt. Darbeÿ j. pap. Vergleich, confirmation undt Ratification, in allhießig Cancelleÿ Contractstub. gefertigt, was maßen hannß Theobaldt undt Ambrosÿ der brand. Gebrüderer Creditoren Gevollmächtigte Außschütz /:welche auch prætension ane dießer behausung gehabt:/ in solch Kauff consentirt, bedagend, datirt d. 1. 7.br. 1656. Ferner j. Vergleich Zwischen d. Groß Niclauß. Erben und bemelt. Fr. Ursulæ Brandin getroff. sub eodem dato. Weitter j. abgelößter Zinß vschreib. üb. ein vff dießer behaußung gestandenes Cap: meldend. Mehr j. pergam: Ganth: und Kauffbrieff vndt dann j. Copeÿ eines briefs, über einen Gemeinen Gäbell solch. haußes, sampt anderen schrifftlich. bericht Zubefind.
(f° 44) Eÿgenthumb ane heußern (T.) Item Zweÿ Heüßer ein vorders vndt ein hinders mit deren hoff hoffstätten vndt allen vberigen ihren gebäwen begriffen weithen zugehördten vndt gerechtigkeiten, gelegen Inn Statt Str Inn dem Trußengäßlein, einseit neben dem Trußenbadt anderseit neben herren Lorentz Ahlenschlägern handelsmann vnd alten großen Raths bewandten, hinden vff die Schwartzbeckhen beh. Zum Pfauen genandt Zum theil vnd zum theil vff herrn Paulum Ansorgen J V Dm stoßendt, so allerdings frey ledig vnd eÿgen, Angeschlagen per 600. lb.
Darüber sagt j. pergament. Kauff brieff mit der Statt Str: Contract Innsigel verwahret de dato den 7. Decembris Anno 1665. darbeÿ ferner 13. alte pergamenten Kauff, Abgeloser Zinns brieff alle mit altem N° 49. Jetzt alle mit N. (-) notirt.
(f° 47) Abzug In dießen Inventarium gehörig. Des Herrn seel. Erben unveränderter, Sa. Guldinen Rings 3, Sa. der Schuldt 750, Summa summarum 753 lb
der Frawen seel. Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 182, Sa. Lährer Vaß 22, Sa. Schiff und geschirrs Zum handel gehörig 13,Sa. silber geschirr und Geschmeidts 66, Sa. guldener Ring 32, Sa. Pfenningzinß hauptgüeth. 875, ß Eÿgenthumbs ane einer behausung 1500, Sa. Ergäntzung (12.813, Sa. Abgangs 217, Verpleibt) 12.595, Summa summarum 15.289 lb – Schulden 6062, Nach deren Abzug 9227 lb
das gemein verändert undt theilbare Guth, Sa. haußraths 274, Sa. Früchten 898, Sa. Wein, brandenwein, Eßig und Vaß 405, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 23, Sa. Wahren 5102, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Ring und geschmeids 38, Sa. baarschafft 1512, Sa. Pfenningzinß hauptgeths 33, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 600, Sa. Schuld. 1384, Summa summarum 10.332 lb – Schulden 12.595 lb, Mehr theilbar Passiv Schulden als Theilbar Gueth 2263 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.572 lb

Compte que rend en 1679 le tuteur de Jean Decimator.
Jean Philippe Menges meurt en 1691 dans la maison rue de la Lie, acquise par son beau-père Jean Decimator.

Le marchand Georges Menges vend la maison au marchand de soieries Jean Frédéric Lobstein moyennant 4075 livres. Le locataire de Marolles aura le droit de terminer son bail.

1705 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 798-v
(4000) Le Sr Georges Mengues marchand (signé) georger Menges
au Sr Jean Frederic Lobstein marchand de Soye
une maison etant composée de deux Corps de logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derrière auec sa place cour tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy marché aux poissons tenant d’un côté au Sr Jean Pierre Schefer ancien Senateur de l’autre à Jean Daniel Lang marchand aboutissant à la fosse nomée ulmer Graben, franche libre et alloyale à la reserue de 4 francs de rente annuelle envers la fondation Rothen Kirchen
Le vendeur se reserue qu’en Cas que Mr de Marolles ou le locataire Luy feront des contestations pour le bail de cette maison qui n’est pas encore fini, Le Sr L’Acheteur sera tenu de prendre cela à sa charge – moyennant 16.300 livres tournois

Jean Frédéric Lobstein est autorisé à régler une partie du prix d’achat en capital placé à la Tour aux deniers
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Friderich Lobstein pt° Pfundzolls
(f° 42) Sambstags den 20.t Febr. 1706 – S. nôe H. Joh: Friderich Lobsteins des burgers und handelßmanns alhie der bittet unterthg. mit producirung eines Pfund Zollscheins 66. lb. 13 ß 4 d besagendt Ihme die helfte daran, ane einem Pfth. Capital abschreiben Zu laßen. Erk. willhahrt.

Les experts estiment la maison à 4 000 livres lors de l’inventaire dressé en 1729 après la mort de Jean Frédéric Lobstein et de sa femme qui ont légué à leur fils Jean Frédéric la maison du Vieux-Marché-aux-Poissons

Le marchand Jean Frédéric Lobstein épouse en 1708 Marguerite Mollinger, fille du directeur de la Monnaie
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190)
1708. Mittwoch den 18.ten Maÿ seind nach 2.mahl Proclamation ehel. copulirt worden H. Johann Friderich Lopstein der Ledige handelsmann H. Joh: Friderich Lopstein des b. vnd handelsmanns ehel. sohn und J. Margaretha weÿl. H. Ernst Friderich Mollingers gewesenen Müntz verwalthers allhier hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 580 livres, ceux de la femme à 3 346 livres.
1709 (11.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 808
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung liegender und vahrend., Keinerleÿ davon außgenommen, so d. wohl Ehrenveste v. vorachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein Vornehmer Handelßmann v. die Edle, viel Ehren v. Tugendbegabte Fraw Margaretha gebohrne Mollingerin beede Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn der Viel Ehr: und tugendreichen frn. Margarethä Lobsteinin gebohrner Meÿerin des Eheherren geliebte Fr. Mutter, So dann der Edlen Viel Ehr: vnd Tugendreichen Frawen Elisabethæ Mollingerin gebohrner Dietrichin weÿland des wohl Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Ernst Frid. Mollingers geweßenen wohlverordneten Müntz verwalther vnd vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Fr. Wittib der Ehefrawen geehrter Fr. Mutter, Donnerstags den 11. Aprilis A° 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen des Eheherrn geliebten Eltern eÿgenthümblich Zuständigen behaußung, so volgender maßen befunden
Eigenthumb ane Einer Behaußung (F.) It. eine behaußung höffl: v. bronnen s. allen andern deß. gebäuen, begriffen, weit. rechten, Zugehörden V. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. in dem Mangneth gäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 105, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldene Ring Vnd Geschmeids 83, Sa. Baarschafft 224, Summa summarum 437 lb – Hierzu Kombt ferner die angebühr hernach beschriebener haussteuren 152 lb. Demnach des Eheherrn vor unverändert eigenthümlich Vermögen 580 lb
Der Ehefr. Guth belang. Sa. haußraths 101, Sa. Bibliothec 7, Sa. Silbers 115, Sa. Goldener Ring 199, Sa. baarschafft 1574, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 596, Sa. Liegend. od. Meÿerguth 80, Sa. Gülth von liegend. güthern 181, Sa. Eigenthums ane einer behauß. 15, Sa. Activ Schulden 382, Summa summarum 3193 lb – Hinzugelegt die Ihro ane hernach beschriebenen haussteuren verglichener maßen gebührendt helffte 152, Thut demnach der Ehefr. in diße Ehe gebrachtes gäntzliches Vermögen in allem dem billigen werth angeschlagen nach benantlich 3346 lb

Marguerite Mollinger meurt en mai 1736 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 3 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 7 476 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 10 786 livres, le passif à 10 150 livres

1737 (7.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1069
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Hoch Ehren und hoch tugendgezierte Frau Margaretha Lobstenin gebohrne Mollingerin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobsteins, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, geweßene hertzgeliebte frau Eheliebste, nunmehr seel. als dieselbe Mittwochs den 23.ten Maÿ des Verwichenen 1736.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Vor Ehrengedachtem Ihren hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter herren Söhne, auch Jungfer töchtere, als deroselben ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 7.ten Maÿ Anno 1737.
Die in Gott ruhende Frau seel. hat zu ihren Erben ab intestato verlaßen Wie volgt. 1.mo Jungfer Annam Margaretham Lobsteinin so majorennis und ohnbevögtigt, dahero dieselbe Vor sich selbst, mit assistentz Hn Johann Philipp Richshoffers, Vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beÿsitzers auch burgers allhier ihres erbettenen Hn beÿstandts in persohn dem Geschäfft abwartete, 2. Herrn Joh: Friderich Lobstein, leedigen Handelsmanns, welcher gleichfalls majorennis und in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 3. Herrn Johannem Lobstein, den leedigen bierbrauer und Küffern, so auch majorennis, dahero in selbst eigener Persohn sich beÿ dem Geschäfft eingestellt, 4. Weÿland Jungfer Mariam Elisabetham Lobsteinin nunmehr seel. Welche nach dero frau Mutter seel. und zwar deb 7.ten Junÿ besagt. 1736. jahrs auch Verstorben und Von Ihrem Herrn Vatter eingangs Ehren gedachtem Herrn Joh: Friderich Lobstein geerbt worden, 5. Jungfer Mariam Salome Lobsteinin, 6. Johann Daniel Lobstein, 7. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin und dann 8. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin dießer Vier jüngeren Jungfer töchter und respectivé Sohns geschworner Vogt Vor Ehrengedachter Herr Joh: Philipp Richshoffer, Vornehmer Handelsmann und E. E. Großen Raths alter wohlverdienter beÿsitzer und burger allhier welcher nomine seiner Curanden in Persohn beÿ dem Geschäfft erschienen, Also alle acht der abgeleibten Frauen seel: mit eingangs Ehrengedachtem H. Joh: Friderich Lobstein ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehle H. Söhn und Jungfer Töchtere auch ab intestato zu acht gleichen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im obern Hauß Ehren, In d. Schwartz gethüch Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im hintern kleinen Stüblein, Vor dießem gemach, Auff dem Mittlern Gängl. In d. Diener Cammern In d. Magd Cammer, Auff dem mittlern Gang, In d. mittlern hintern Stub, Vor dießem Gemach, In d. vordern obern Stub, In d. obern Vordern Stub Cammer, In d. obern Küchen, In dem vordern Hauß Ehren, In d. Bücher Cammer, Auff dem untern gängl. In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren Vor d. Wohnstub, In d. untern Kuchen
Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (W. et T.) Ein Vorder: und i. Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, geleg. allh. in d. Statt Straßb. ane dem untern fisch Marckt 1.s. Neb:Herrn weÿl. H. Joh. Nicolai Mambergers, des geweßenen Lang Meßerschmidts B. burgers allh. nunmehr seel. hinterlaßener Fr. W. v. Erben, 2.s. neb. H. Joh. Daniel Mamberger, dem auch Lang Meßerschmidts und burg. allhier, hinten auff d. Ulmer Graben stoßend, davon reicht mann dem Mehrern Hospithal allh. wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1. lb 10. d. ewigen Zinnßes Jährl. auff Joh. Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3. lb 14. ß Jährl. Bodenzinßes d. Statt Strasb. Pfenningthurn termino Urbani, sonsten geg. Männigl. freÿ Ledig eigen, v. über dieße Beschwerden dh. (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 8.ten Novembris 1736. angeschlagen pro 3710 lb. Hierüber meldet 1. frantzös: perg. Kb. in allhies. Cantzl. Contr. Stub aufgerichtet v. m. d° anhang. Ins. coroboriret, de dato 5. Octobr. Anno 1705. mit a. N° 5. signirt. v. dißmähl. wider dabeÿ gelaßen.
It. eine behaußung, Hoffstatt, Höffl. v. garthen m. allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, geleg. allhier in d. Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ d. hechten bruck (…)
It. j. behausung, Hoffstatt v. höffl. m. allen d.en Gebauen in d. Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
(E.) It. ein 4. theil Vor unvertheilt Von v. ane 1. Hauß, Hoffstatt V. bronnen, sambt schopff v. Stall außerhalb d. Statt Straßburg Vor dem Judenthor auff dem Schießreÿn (…)
Anteil ane einem guth über Rhein gelegen, davon wenig Nutzen gezogen wird. (Zw. E.) im Bottenau under Herrschafft Stauffenberg gelegen
(f° 37) Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ in Anno 1709 durch Weÿl. Herrn Daniel Rohren Notm. seeligen auffgerichtet
Abzug In Gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 180, Sa. Lährer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 163, Sa. GuldenerRing, Ketten, Peerlein und dergleichen geschmeids 143, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 541, Sa. Antheils ane einer Behausung 79, Sa. Gülth von liegenden güthern 306, Sa. Erbrechtenzinß 4, Sa. Schuld 100, Sa. der Erg. 5955, Summa summarum 7476 lb
Des Herrn Wittibers ohnverändert und Theilbar guth, Sa. Haußraths 320, Sa. Gewerbswahren 4593, Sa. Frucht 111, Sa. Wein und Lährer Vaß 648, Sa. garten gewächs 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 250, Sa. goldener Ring, Ketten Perlein vnd dergleichen Geschmeids 165, Sa. der baarschafft 135, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625, Sa. Eigenthumbs ane Häußern und gärthen 3858, Sa. Erb Lehenzinßes 5, Sa. Schulden 44, Summa summarum 10.786 lb – Schulden 10.150 lb, In Vergleichung 635 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8111 lb,- Hievon aber ist wegzurechnen, der sambtliche Vorhandene haußrath, welchen mann dißorths Zuverstallen nicht obligirt ist 501, Stall summ 7610. lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 37, Rentes perpetuelle au Bureau de Strasbourg 240
Abschatzung dem: 8. Nov: 1736. Auff begehren deß wohll achtbahren vnd bescheitenen herrn Johann frittrich Lobstein, dem hantelßmann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen, ein seits Neben H Johann nicklauß Mamberger wittib, anderseits an H. Johann Daniell mamberger, hinden auff dem Ulmer graben stoßendt welche behausung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehrn oben herum gäng unden auff dem botten der Lahten Contor hoff, bronen, holtz Cammer buch Küchell, gewölbter Keller hinder hauß so auff dem Ulmer graben gehet worinen ein Stübell Zweÿ Cammer oben dar über die truckneÿ dreÿ über ein ander stehende bienen so alle besetzt sambt aller gerechtigkeit wi solches durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetizgen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Tausent und acht hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Vorachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein Leedigen handelßmann, des auch Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr: und tugendreichen Frawen Margaretha gebohrner Meÿerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn, ane Einem,
So dann der Edlen, Viel Ehren: vndt tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Mollingerin weÿland deß Edlen Wohl Ehrenvest undt hochachtbahren herrn Ernst Friderich Mollinger geweßenen wohlverordneten Müntz Verwalthers Vnd vornehme burgers allhier Zu ermeltem Straßburg mit der hoch Edlen Viel Ehr und tugendreichen Frawen Elisabetha geb. Dietrichin Ehelich erzeugter tochter, als der Jungfraw hochzeiterin, am andern theil
1709, [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Margaretha Mollingerin als hochzeiterin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 15 300 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 257-v
Spiegel F., N. 7452 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Mollingerin, H. Johann Friderich Lobstein Handelsmann und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 401.b, 8185. 7. 7. Gehet ab der Haußraht, 501. 9. 6., restiret 7683. 18. 1. die machen 15.300 fl. Verstallte 14.000 fl. zu wenig 1300 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 3 lb 18 ß, th. 31. lb 4 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 1 lb 19 ß d – 11 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737 – 22. lb 7 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 9 lb 7 ß 6 d, Summa 74 lb 15 ß 6 s
Von den Herren dreÿen nachgelaßen 13. lb 13 ß. Rest 61 lb 2 ß 6 d
dt. 31° Aug. 1737.

Jean Frédéric Lobstein se remarie en 1738 avec Anne Salomé Füssinger, veuve du coutelier Jean Nicolas Mamberger : contrat de mariage, célébration
1738 (29. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 396
(Eheberedung) zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem ältern Vornehmen Handelsmann und burgern allhier zu Straßburg als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin gebohrner Füeßingerin, Weÿland des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers, des Langmeßerschmidts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und verhandelt in Löblicher Statt Straßburg, auff Mittwoch den 29. tag des Monaths Octobris im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1738

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178, n° 672)
1738 – Sonntag d. 16.ten Nov. Maÿ seind nach ordentl. außruffung auff Reg. H. Ammeister erlaubnuß Zu hauß Ehl. copul. v. eingesegnet worden H. Johann Friderich Lobstein handelßmann b. u. wittwer allhier u. fr. Anna Salome geb. Fießingerin weÿl. H Johann Nicolai Mambergers geweßenen Meßerschmidts u. b. allhier hinterlaßene wittib [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als Hochzeiter, Anna Salome Manbergerin als hochzeiterin, Johann Friderich füßinger als bruder

Jean Frédéric Lobstein meurt en 1746 en délaissant sept enfants, après avoir légué sa maison à son fils Jean Frédéric. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent avec l’accord de la Taille. La masse propre à la veuve est de 7 031 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 11 172 livres, le passif à 4 431 livres.

1746 (28.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) n° 1410
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Friderich Lobstein, der ältere geweßener vornehmer Handelsmann und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 3.ten Junÿ dießes 1746.sten jahrs dieses Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dieser welt genommenen tödlichem hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, Erfordern und Begehren des abgeleibten Herrn seel. mit auch weÿland der Hoch Ehren: und hoch tugend gezierten Frauen Margaretha Lobsteinin gebohrner Mollingerin in erster Ehe erzeugter Herren Söhne, Frau und Jgfr. töchtere, auch dero Herren Ehe: und Vögte, als deßelben ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben, (…) ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Annam Salome Lobsteinin, gebohrne Füßingerin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Johann Nicolaj Mannbergers des Langmeßerschmidts und burgers allhier, ihres eheleiblichen Herrn Sohns – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 28. Junÿ et seqq: Anno 1746.
Der abgeleibte Herr seeliger hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1. Frau Annam Margaretham Silberadin gebohrene Lobsteinin, welche mit beÿstand H. Johann Leopold Silberads, wohlbestellten Substituti in dem Mehrern Hospithal und burgers allhier Ihres Herrn Eheliebsten, dem geschäfft abwartete, in dem Ersten Siebenden Stammtheil, 2.do. Herrn Johann Friderich Lobstein, Vornehmen handelsmann und burgern allhier, Welcher in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, in den Zweÿten Siebenden Stammtheil, 3. Herrn Johannem Lobstein, den bierbrauer und burgern allhier, welcher in selbsteigener Persohn sich beÿ dem geschäfft eingestelt, in den dritten Siebenden Stammtheil, 4.to Frau Mariam Salome Bährin, gebohrne Lobsteinin, Herrn Johann Daniel Bähren, des jüngern Goldarbeiters und burgers allhier Frau Ehegattin, welch mit und beneben ihrem Herrn Eheliebstin dem Geschäfft abwartete, in dem Vierten Siebenden Stammtheil, 5.to Herrn Johann Daniel Lobstein, den leedigen Handelsmann, so Majorennis und ohnbevögtigt, welcher in selbsteigener Persohn præsens war, in den Fünfften Siebenden Stammtheil, 6. Jungfer Mariam Magdalenam Lobsteinin, in den Sechsten Siebenden Stammtheil Und dann 7. Jungfer Mariam Dorotheam Lobsteinin, in den Siebenden Stammtheil, dieser beeden Letzteren Jungfer töchter geschworner Herr Curator S.T. Herr Johann Philipp Richshoffer

In einer allhier zu Straßburg ane dem untern Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen:und Schreinerwerck, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Im hinterhauß im Obern Stübel, Auff der Ohneins obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Auff der Trückeneÿ, Im hinterhauß im obern Stübel, vor dießem Gemach, In Herrn Joh: Friedrich Lobsteins des H. Sohns Wohnstub, In der Cammer C, In der Cammer D, Ins officiers Stübel, Ins officiers Knechts Cammer, (f° 10) In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Hoff, In der Bauch Küchen, In Herrn Joh: Friedrich Mannbergers Hauß befindlich, (f° 13-v) Im Garthenhauß ane der Crautenau gelegen
(f° 19) Eigenthum ane Häußern und Gärthen, (E. et T.) Erstl. ein Vorder: und Hinderhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ane dem untern Fischmarckt ein: und anderseit neben der frau Wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, hinten auf den Ulmergraben stoßend, davon reicht mann dem Mehreren Hospithal allhier wegen des Stifts zur Rothen Kirche, 1 lb. 10 d Ewigen Zinnßes, jährl. auf Joh: Bapt. et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ßd. jährl. Bodenzinßes der Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und über doese beschwerhrden durch (die Werckleute) laut Abschatzungs Zeduls Vom 28. Novembris 1736. in weÿl. Frauen Margarethæ Lobsteinin geb. Mollingerin des verstorbenen Hn. seel. erstern Frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft Inventario de A° 1737. angeschlagen, dabeÿ es auch auf approbation der Herren dreÿern der Statt Stall gelaßen worden, pro 3710 lb. Hierüber meldet ein pergamentener frantzösischer Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und miy dero anhangendem Insiegel corroboriret, de dato 5. Octobris Anno 1705. mit altem N° 5 signirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
(E, T) It. eine behaußung, Hoffstatt, Höfflein und garthen mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau, beÿ der Hechtenbruck (…)
It. eine behaußung Hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäuen, Rechten und Zugehörden gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau jenseit der Nidern gedeckten oder so genanden hechtenbruck (…)
It. j. Gärthlein Von ohngefähr einem halben acker groß, sambt dem darinn stehenden garthenhäußlein, Hoff, Stallung und anderen deren Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßb. und dero Vorstatt Krautenau (…)
Summa vorher enthaltenen Eigenthumb ane Häußern und Gärthen ist dem anschlag nach 350 lb, Daran gebührt hiehero der halbe theil vor ohnvertheilt 125 lb, Und ist der übrige halbe theil fr.en Maria Salome Vigerain geb. Lobsteinin in weÿl. H. Johann Heinrich Vigera des geweßenen vornehmen handelsmanns seel. hinterlassener fr. Wittib als des Hn. seel. geliebte fr. Schwester vor ohnvertheilt eigenthümlich gehörig
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem alten Hauß, Hoffstatt und bronnen sambt Schopff und Stallung mit allen deren übrig. dero gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeitengelegen außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Judenthor auf dem Schießrheÿn (…)
(E. T.) It. eine Vierter theil Vor ohnvertheilt ane einem Garthen Von ohngefähr 4. Acker groß Von und ane 5 ½ acker (…)
(E. et T.) It. 1/3.ter theil Vor ohnvertheilt, Von und ane Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ, trott und Trotthauß sambt darzu gehörigen Reeben, Veldgüthern, Waldungen und Matten im Bottenau in der Herrschafft Stauffenberg gelegen
(W) Item die Erblehnungs gerechtigkeit und beßerung auf zweÿen Häußern einem Vordern und hintern, deren Hoffstätten, höfflein, gaden und allen mit übrigen gebäuen, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allh. am untern Fischmarck (…)
(W.) Item das Dominum utile oder die Erblehnungs gerechtigkeit einer Behaußung bestehend in Vorder und Hinterhauß, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und gerechtigkeiten allh. auf dem untern Fischmarck eins. neben hernach beschriebenen der Erben unveränderten behaußung anders. neben Herrn Claude Jaccoud, dem handelsmann hinten auf den Ullmer graben stoßend gelegen, davon gibt man jährl. dem Mehrern Hospital allh. 2 lb 17 ß 6 d und dem Stifft zu St Marx auch 2 lb 17 ß 6 d in recognitionem Domini directi ane Ewigen Ehrschätzigen und Fürbietigem Erblehen Zinnß, sonsten gibt man auch 2 lb 2 ß ane jährl. bodzßs d. St. Straßburg Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und über doese beschwerden durch vorgedachte der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, lauth vorher angezogener Abschatzung vom 30.ten Junÿ 1746 angeschlagen pro 2436 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentene Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhagendden C.C. Insiegel verwahret datirt d. 27. feb. 1738
– Abschatzung den 30. Junÿ: 1746, Auf begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann fritterich Lobstein deß geweßenen Hantelß Mann seel. hindter Laßenen frau wittib und erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß an Meister Meÿer seel. frau wittib und Erben hindten auff dem ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contor, schmahleß Hauß Ehren gewölbter Keller, ihm hinter hausell die Kuchen und bauchoffen, oben ihm Ersten und 2.t. stock ein stuben Hauß Ehren mit Herd der gang und Nebens Stubell worüber 2. besetzte bienen ein alter tachstull daß tach mit breid Ziglen belegt sambt aller gerechtig Keid wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Vier Dausent Gulden
Der 2.t. begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem fischmarck gelegen einseitß an die Erben selbsten andere seitß Neben H. Scham dem Kauffmann hindten auff dem Ulmer graben stosent welche behausung unden ein gangß dem Lathen Klein Contörlein, deß Hauß Ehren, Höffell, bronnen, Kuchell, gewölbter Keller, oben dar über ihm Ersten 2.t und 3.t stock ein stuben Camin Cammer hauß Ehren mit herd Neben Stubell der gang – wor über 3 besetzte bienen – 2 steinere gabell alter tachstuhll sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister angeschlagen wierdt Vor und Umb Fünff Tausend und Vünff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher WerckMeister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß zimmerhoffs
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Hausraths 144 lb, Sa. Wein 97 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 76 lb, Sa. goldene ringe 65 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1675 lb, Sa. Häußern 4297 lb, Sa. Schuld 675 lb, Summa summarum 7031 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahres guth, Sa. hausraths 333 lb, Sa. Gewerbswahren 632 lb, Sa.abstehender frucht 74 lb, Sa. Wein und Lährer Vaßen 301 lb, Sa. Garthengewächs 15 lb, Sa. des Tabacks 1135 lb, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 369 lb, Sa. goldene ringe 192 lb, Sa. baarschafft 322 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3232 lb, Sa. Häußern und gärthen 4024 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 306 lb, Sa. Ezrblehenzinß 9 lb, Sa. Schulden 222 lb, Summa summarum 11.172 lb – Sa. Schulden 4431 lb, In Vergleichung 6740 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 13.772 lb, Stall summ 13.294 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter der Fraun Wittib ohnverändert 300 lb, der Erben ohnverändert 50 lb, Rentes perpetuelles 240 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das erben zugeltend 1174 lb
– Eheberedung, zwischen dem Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein dem ältern Vornehmen Handelsmann, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Salome Mannbergerin geb. Füeßingerin Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Nicolai Mannbergers des Langmeßerschmidts nachgelaßener Frau Wittib, (…) Viertens hat der Herr Bräutigamb seiner Werthgeschätzten Frauen Hochzeiterin zu bezeugung seiner hertzlichen zu Ihro tragenden Liebe auff den Fall der getreue Gott Ihne vor deroselben zeitlichen Todte sterben lassen würden, zu einem gemeinen Wiederfälligen Wÿdembs Sitz ohne zinnß so lang Sie in ohnverrucktem Wittib Stand Verharren Wird, in seiner eigenthümlichen behaußung ane dem Untern Fischmarck gelegen in dem zweÿten Stock auff die Gaß heraus ein Stub, Stub Cammer, Küchen, Hauß Ehren und noch Eine Cammer, Wie nicht weniger Platz zum holtz und Platz im Keller zugesagt und Versprochen, den – oct. 1738, Not. Johannes Lobstein
– (Verordnung unter Kindern) Ich Johann Friderich Lobstein der Ältere handelsmann und burger alhier, Verjähe und bekenne hiemit, daß ich Mir anoch beÿ guthem Verstandt Vorgenommen habe, eine Verordnung unter Meinen Kindern zu stifften, welchem Stricte nachgelebt werden solle, und zwar auff arth und weis wie hernach folgen thut, (…) 2.tens weilen Mein Sohn Johann Friderich Lobstein der Jüngere handelsmann und burger alhier, Eine geraume Zeit eine in Meinem Gewerb und Handlung trewlichen Vorgestanden, dahero unbillich wäre wann Ich Ihme nicht auch etwas zu gutem Verordnete, zumahlen ich durchauß nicht begehre daß Meine handelsbehaußung auff dem Fischmarckt gelegen, in frembde hand kommen soll, so will ich vor benamster Meinem Sohn Johann Friderich gedachte Meine behaußung in Vorder und hinterhauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen und zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Untern Fischmarckt ein und anderseith neben Meiner Ehefrawen eigenthümlichen Häußern gelegen hinten auf den Ulmergraben stoßend, unter nachfolgenden bedingnußen und Preiß prælegirt und anverschafft haben, Erstlichen den den Mehrern Hospithal wegen der Rothen Kirch auff Johannis Baptistæ et Nativitatis Christi Jährlich zu zahlenden zinß von 1 lb 10 d dann den alhiesigen Pfenningthurn Jährlich auff Urbani mit 3 lb 14 ß zu zahlenden bodenzinß über sich nehmen (…), nebst den in dem Keller sich befindenden Sechs größen Vaßen von N° 1 bis 6 alle in Eißen gebunden, für und umb 11.000 Gulden prælegirt haben will, daran Er aber auch seinen ratum zu erfordern hat, Mit der Expressen erläuter: und bedingung, daß Er schuldig und verbunden sein soll, seine Stieff Mutter so lang Sie im leben sein wird, in denen jenigen gegmachen die Iihro in der mit derselben auffgerichtenden Eheberedung stipulirt, ohne seiner mit Erben beÿtrag wohnen zu laßen – Straßburg den 8. Decembr. 1745

Les enfants cédent la maison à leur frère Jean Frédéric en conformité avec le testament de leur père moyennant 5 500 livres

1746 (4.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 61) Joint au n° 1410 du 28.6.1746
(f° 39) Vergleich und Überlaßung der Sterb behaußung ane dem Fischmarck gelegen, welche umb hernach gesetzten preiß H. Johann Friderich Lobstein dem ältesten Herrn Sohn von seinem geliebten Herrn Vatter seel. prælegirt worden
Erschienen vor mir unterschriebenem Notario die sambtliche nach dem Eingang des Inventarÿ benambste Erben, zeigten und gaben zu vernehmen, wie daß Sie vor einigen tagen unter Ihres Hn. Vatters seel. Schrifften eine von Ihme selbsthändig geschrieben und unterschriebenem und mit seinem Pittschafft Verwahrte Dispositio inter Liberos vom 8. dec. 1745 gefunden haben, Crafft deßen Er Unter anderem
vor Ehrengedachtem Herrn Johann Friderich Lobstein dem jüngern als seinem Herrn Sohn
seine Vorder und hinterhauß, Hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem untern Fischmarck ein und anderseit neben der Frau wittib eigenthümlich zuständigen Häußern, davon mann jährl. dem Mehreren Hospithal allhier, wegen des Stifts zur Rothen Kirchen 1 lb 10 d Ewigen Zinnßes jährl. auf Joh: Baptistæ et Nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß. Bodenzinß d. Stadt Strasburg Pfenningthurn Termino Urbanj, abzurichten pflichtig – um 11.000 Gulden oder 5500 lb

Jean Frédéric Lobstein épouse en 1744 Susanne Marguerite Richshoffer, fille de marchand et assesseur au Grand Sénat : contrat de mariage, célébration
1744 (13.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 479
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Lobstein, dem jüngern Ledigen handelsmann, des Wohl Ehrenvest: und großachtbahr Herrn Johann Friderich Lobsteins des ältern, vornehmen handelsmanns und burg. allhier ehelich erziehltem H Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem
So dan der Edlen, hoch Ehren und hoch tugendgezierten Jungfrauen Susanna Margaretha Richshofferin, des Edel Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohl weißen Herrn Johann Philipp Richshoffers vornehmen handelsmanns auch E.E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Neuen oder Prediger Kirchen auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Löblicher Statt Straßburg auf Montag den 13. tag des Monaths Julÿ im Jahr als mann nach Christi Geburth Zahlte 1744

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230 n° 879)
1744. Mittw. d. 29 Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Friederich Lobstein der led. Handelsmann u. b. allhier H Johann Friderich Lobsteins Handelsmanns u. b. allhier Ehl. Sohn und J. Susanna Margaretha H. Johann Philipp Richshoffers E. E. Gr. Raths alten beÿsitzers vornehmen Handelsmanns u. wohlverdienten H. Kirchen Pflegers bey dieser Christl. Gemeind Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lobstein als hochzeiter, Susanna Margaretha Richs hofferinn als hochzeiterin (i 235)

Jean Frédéric Lobstein obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de se marier avec sa cousine Susanne Marguerite Richshoffer
1744, Conseillers et XXI (1 R 227)
H. Joh: Friderich Lobstein bitt umb Dispensation im heürathen. 230. erhalt solche. 233.
(p. 230) Montag d. 8.ten Junÿ 1744. – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag sub Mit. A. umb gnädige Dispensation in gradu Jure Canonico prohibito heurathen zu dörffen, handelt innhalts. Ist Ernandt, Wird dem H. Dri Præsidi Commission auffgetragen, die nöthige anstalten Zu Verfügen, daß Von dem hiesigen Ehrwürdigen Conventu Ecclesiastico über die gebettene Dispensation ein unvorgreiffliches Guthachten schrifftlich Verfaßt, und Verschlossen ad Protocollum überschickt werde, damit wann solches geschehen, auff das Petitum fernerer bescheid ergehen möge.
Dep. H. Rth. Spielmann und H. Rht. Vogel.

(p. 233) Sambstag d. 13. Junÿ – Lt. Mosseder, Nomine H Johann Friderich Lobsteins des ledigen burgers und handelßmanns Vom 8.t huius Weilen des Kirchen Convents guthachten eingelüffert Worden, bitt unterthänig umb dessen ablesung und gnädig zu erkennen, Wie in Producto de dicta die gebetten ist. Factâ Lectione, woraus sich ergeben,daß, innhalt erstbesagten guthachtens die Verheürathung solcher Personen, Welche, sie in dem heütigen Casu befindlich, geschwistrig kind seind, nicht gegen die göttliche Rechten und gesetz lauffen und demnach einer Cristlichen Obrigkeit freÿ stehe, in solchem fall nach bebleiben zu dispensiren. Ist Erkandt, Wird den Imploranten sich mit Jungfer Susanna Margaretha, H. Johann Philipp Richdhoffers Exsenatoris und handelsmanns alhier Ehelichen tochter Zu Verheurathen Obrigkeitlich erlaubt, und Ihme die dazu wegen naher Anverwandschafft nöthige Dispensation gegen erlag 25 pfund pfenning in das gemeine Allmoßen Willfahrt.
Deputati H. Rht. Teutsch und H. Rht Lantz.

Susanne Marguerite Richshoffer meurt en 1784 en délaissant pour héritier son petit-fils Philippe Jacques issu de son fils unique Jean Frédéric. Les experts estiment la maison 2 150 livres. La masse propre àl’héritier s’élève à 12 833 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 691 livres, le passif à 11 503 livres

1784 (14.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 831) n° 1006
Inventarium über Weiland der Wohl Edlen: Viel Ehren: und Vieltugendgezierten Frauen Susannæ Margarethä Lobsteinin geb. Richshofferin H. Johann Friderich Lobstein ehemaligen Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Evangelischen Gemeind zu der Neuen oder Prediger Kirchen alhier auch angesehenen burgers gewesenen Fr. Eheliebstin nun seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1784 – nach ihrem Samstags den 10.ten aprilis dieses lauffenden 1784.sten Jahrs, aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren, Vorwolgedachten Hn Johann Friederich Lobstein des hinterbliebenen Hn. Wittibers, wie auch Hn. Nicolaj Heinrich Schreiders, wohlangesehenen Handelsmanns und burgers alhier als geordnet: und geschworenen theilvogts, weil. H. Philipp Jacob Lobstein, geweßenen ebenmäßigen wohlangesehenen Handelsmanns und burgers allhier mit Frn. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin seines gewesenen Fr. Eheliebstin ehelich erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben, deßen geordnet und geschworener Vogt vorgedachter hr. Johann Friderich Lobstein, deßen hr. Groß Vatter (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, angefangen auf Freÿtag den 14. Maÿ anno 1784

Vergleich, dießer Verlaßenschafft wegen gepflogen. Es Zeigte nemblichen gleich anfangs dießer Verlaßenschafft Inventur, H. Niclaus Heinrich Schreider, des enckels und universal Erben theilvogt an, daß Er sich mit dem hinterbliebenen Hn Wittiber umb dießes Verlaßenschafft Geschäfft dermalen nicht ohnnöthiger weiße weitläuffig Zu machen, folgender maßen wißend und wohlbedähtlichen Verglichen habe. 1.mo daß seines Vogts : Kinds ererbt Groß Mütterlich Vermögen, so demselben vermög Voreingetragener Eheberedung §.pho 3.tio als ohnverändert gebührig, ordnungsmäßig ersucht und dadurch benebst der Von dem hinterbliebenen H: Wittiber Verschriebene aber noch nicht geliefferter Morgengaab bestimmt worden möge, da aber Er der H. wittiber, Vermög Vor eingetragenen Extractus ais der Verstorbenen Fr. seel. Codicill dero gesambte Verlaßenschafft one außnahm * als legitimæ die tage seines lebens zu genießen hab. (…)
In einer alhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegene und in des H. Wbers, ohnveränderte Nahrung gehörige behaußung befunden worden als folget
(f° 16) Eigenthum ane einer behaußung, Reeben, Feldgüthere, Waldung und Matten auf dem Herbst Kopf, jenseith rheins gelegen – in Bodenau in der Herrschaft Staufenberg gelegen unten am Staufenberg (…)
(f° 18) Eigenthum ane Häußeren. (W. T) Erstl. ein Vorder : und Hinterhauß, Hof u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begrifen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane dem Untern Fischmarckt i.s n. H. Joh: Daniel Richshofer dem Handelsmann u. b. alh. ehevögtl. weis 2.s n. weÿl. H. Nicolai Mammbergers geweß. Langmeßerschmids seel. nachgelaßenen Erben, hinten auf den Ullmer Graben stoßend, darvon reicht man dem mehreren Hospital alhier wegen des Stifts zur rothen Kirchen 1 lb 10 d ewigen Zinßes jährl. auf Joh: Bapt.æ et nativitatis Christi, ferner 3 lb 14 ß jährl. bodenzinßes der Stadt Stras Pfenning termino Urbani, sonsten gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög Abschatzungs zeduls vom 9. Julÿ dießes Jahrs æstimirt und angeschlagen pro 2150 lb, abgezogen der daroben haftenden boden: und anderer zinns von 4 lb 14 ß 10 d so zu dopp. Capital gerechnet antrift, 237 lb 1 ß 8 d, Restiret noch auszuwerfen 2012- 18- 4. Hierüber meldet ein perg: frantzösischer Kfbrf. in alh. C.C. Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt vom 5. 8.bris 1705. Diese behaußung hat der Hr. Wbr. von weÿl. Hn. Joh: Frid. Lobstein geweßenen vornehmen Handelsmann u. b. alh. in Straßburg seinem H. Vatter seel. nach seinem Absterben per Nach Dispositionem inter Liberos vom 8. Xbris 1745 prælegats weiße erhalten.
(W. T) Item eine behaußung Hoffstatt und Höflein mit allen deren Gebäuden, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. ane der Crautenau ohnweit der Hechtenbruck (…)
(f° 19-v) Antheil ane einem Garten (W et T), Neml. 2/3. theil Vor ohnvertheilt von und ane ohngefehr einen starcken Ar. Garten gelegen alh. in der Vorstadt Crautenau beÿ der Hechtenbruck ane dem Hauß Vorher bemelt gelegen (…)
(f° 20) Ergäntzung, Zufolg des (…) Vor weÿl. H. Not° Johann Lobstein meinem Vattern ao. 1744 errichteten zugebrachten Nahrungs Inventarÿ
(f° 23-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben ohnverändert Guth, Sa. Kleidung 74 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2065 lb, Sa. Gülthen von liegende güthern 72 lb, Sa. Schuld 150 lb, Sa. Ergäntzungs Rest 10.471 lb, Summa summarum 12.833 lb
Des H. Wbrs. ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. Hausraths 148 lb, Sa. Chaise 9 lb, Sa. Wein undleerer Faß 91 lb, Sa. Silbergeschirrs 182 lb, Sa. goldene rings 119 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 625 lb, Sa. Häußern 2249 lb, Sa. antheils Garten 80 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung auf dem Herbskopf jenseits Rheins gelegen 375 lb, Sa. Gülthen von liegenden güthern 143 lb, Sa. Schulden 1667 lb, Summa summarum 5691 lb, Sa. Schulden 11.503 lb, In gegeneinanderhaltung beder Summen 5811 lb
Legaten 125 lb, der Erben restirend ohnverändert Vermögen dem Stall tax nach 16.896 lb – Stall summ 6288 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in des H. Wittibers ohnveränderte und theilbahre Nahrung 54 lb
Eheberedung (…) den 13. julÿ 1744, Johannes Lobstein Notarius juratus
Extractus Codicilli, de 6. Decembris 1780 verschloßen aufgerichtet, den nämlichen tag bei mir unterschriebenenm Notario deponirt: und den 27.ten Aprilis 1784 eröffnetem Codicill

Vente de meubles après la mort de Jean Frédéric Lobstein
1785, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1031
Summarische berechnung über weÿl. H: Joh: Friderich Lobstein, gewesten Handelsmanns und b: alh: Zu Straß. Verlaßsch. und dem Verkauf: und Erlös: Register auch resp. Erörterung, Anno 1785

Le fils des précédents Philippe Jacques Lobstein épouse en 1779 Marguerite Elisabeth Schweighæusser, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1779 (4. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 470
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Philipp Jacob Lobstein leediger handelsmann, S. T. H: Johann Friderich Lobstein, Vornehmen Handelsmanns und wohlverordneten Hn Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch vornehmen burgers allhier mit S. T. Frauen Susanna Margaretha geb. Richshofferin seiner Frauen Eheliebstin, ehelicherziehlter Hr Sohn, als h. hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren: und Viel tugendgezierte Jungfer Margretha Elisabetha Schweighäußerin S. T. Hn Johann Heinrich Schweighäußers, Vornehme handelsmanns und ebenmäßigen wohlangesehenen burgers allhier, mit S. T. Frauen Anna Margaretha gebohrner Meinickein seiner Frauen Ehegattin, ehelich erziehlte Jungfer Tochter, unter autorisation dießes Ihres geliebten Herrn Vatters, las Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Septembris Anno 1779 [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 119)
Im Jahr 1779, Montag den ersten Novembris Vormittag um eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Philipp Jacob Lobstein der ledige Handelsmann und burger allhier Herrn Johann Friderich Lobstein des Handelsmanns und burgers auch Kirchenpflegers in der Neuen Kirch allhier mit Frau Susanna Margaretha gebohrner Richshofferin ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Margaretha Elisabetha Schweighäuserin, Herrn Johann Heinrich Schweighäusers des Handelsmanns und burgers allhier mit frau Anna Margaretha gebohrner Meinicke ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Lobstein als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Schweighäußerin als hochzeiterin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 3 872 livres, ceux de la femme à 2 988 livres.
1779 (6.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 866
Inventarium über des Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, wohlangesehen handelsmanns und der Viel Ehren und viel tugendgezierten Frauen Margarethä Elisabethä Lobsteinin, geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1779. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder wohlgedachter Ehepersohnen Vor mir Notario den 4.ten 9.bris jüngsthien mit einander errichteter heuraths verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein S. T. H. Johann Friderich Lobstein vornehmen handelßmanns und wohlverordneten Kirchenpflegers der Evangelischen Gemeinde der Neuen Kirchen auch Wohnangesehenen burgers allhier, des H. geliebten H. Vatter und S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers ebenmäßigen Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, der Ehefrauen gebeibten H. Vatters und disorths beistandts, auf Montag den 6. Decembris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehe H. in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 292, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 52, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 111, Sa. der baarschafft 3034, Sa. Schulden 180, Summa summarum 3683 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen Verehrten haussteuren 189 lb, Belaufft sich also des Ehe H. gesampbt in die Ehe gebracht Guth auf 3872 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 343, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 46, Sa. goldener Ring und Geschmeids 374, Sa. der baarschafft 2035, Summa summarum 2798 lb – Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 189, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen der billichmäßigen abwürdigung nach 2988 lb

Philippe Jacques Lobstein devient tributaire au Miroir le 14 mars 1780 en déclarant faire commerce de draps
1780 (14.3.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 235) Dienstags, den 14. Martii 1780 – Leibzünfftiger
Hr Philipp Jacob Lobstein, welcher bei seinem Vater H. Joh: Frid : Lobstein die Handlung erlernet hat, ist gegen Erlag 1 lb d. auf vorgewiesenen Stallschein Vom 6. hujus leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden. prom. Führet den weis-Leinwad-handel.
(dt. 1.-, 1.- 1 ß Findl.)

Philippe Jacques Lobstein meurt en septembre 1780 en délaissant un fils. La masse propre à la veuve s’élève à 2 665 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à de 6 849 livres, le passif à 7 466 livres.
1781 (8.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 828) n° 918
Inventarium über Weiland des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Philipp Jacob Lobstein, geweßenen wohlangesehenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1781. – nach seinem den 26.ten Septembris des Zurück gelegten 1780.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren : und Viel tugendgezierten Fr. Margarethæ Elisabethæ Lobsteinin geb. Schweighäußerin, der hinterbliebenen Fr. wittib, beiständlich S. T. H. Johann Heinrich Schweigheußers, Vornehmen handelsmanns und wohnangesehenen burgers allhier, dero geliebten H. Vatters, wie auch S. T. H. Johann Friderich Lobstein ebenmäßigen vornehmen handelßmanns und wohlverordneten b. allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob Lobsteins des Verstorbenen H. seeligen mit erst genandten seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlten Söhnleins und ab intestato Verlaßenen universal erben, ersucht durch eben dieselbe – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 8. Junÿ Anno 1781.
Bericht und declaration dieße Verlaßenschafft betreffend. Es zeigte die hinterbliebene Fr. Wittib gleich anfangs dieser Verlaßenschafft Inventur, daß da sie mit Ihrem Verstorbenen Hn seel. nur ein Jahr in die Ehe gelebt, es nicht wohlmüglich, daß Viel theilbahr Guth ausfällig sein könne, besonders da immmerhin anfangs der Eheherr der umgängsweiße einiger Aufwand gemacht werden müße, so die theilbar Nahrung zur lufft fält

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden woren als folgt.
Ergäntzung des Hinterbliebenen Fr. Wittib wehren dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög des über beeder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium in A° 1779. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 126, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 36, Sa. goldener Ring Perlen und dergl. Geschmeids 141, Sa. Schulden 200, Sa. des Ergäntzungs Rests 2161, Summa summarum 2665 lb
Des Erben ohnverändert und theilbar Guth, Sa. Haußraths 163, Sa. Waaren 4683, Sa. Bibliothec 12, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 44, Sa. goldener Ring 41, Sa. baarschafft 1628, Sa. Schulden 275, Summa summarum 6849 lb – Schulden 7466 lb, Nach solchem abzug 617 lb
Stall Summ 2048 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schuld 516 lb

La veuve se remarie avec le marchand Nicolas Henri Schreider : contrat de mariage, célébration
1782 (23.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 508
Eheberedung – persönlich erschienen der Edle, Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Niclaus Heinrich Schreider, leediger handelsmann, so majorennis und ohnbevögtigt, weiland S. T. H. Nicolai Heinrich Schreiders nachgelaßenen wohllangesehenen handelsmanns und burgers allhier, mit S. T. Fr. Maria Magdalena geb. Breßlerin seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter H. Sohn, als hochzeiter ane einem
Und die Wohl Edle Viel Ehren und Viel tugendgezierte Fr. Margaretha Elisabetha geb. Schweighäußerin S. F. H. Johann Heinrich Schweighäußers Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Fr. Tochter, so mit S. T. H. Philipp Jacob Lobstein wohl angesehenen handelsmann und burger allhier verehelichet war unter Autorisation vorgedachten ihres H. Vaters, als Fr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 23. Julÿ anno 1782 [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89-v n° 25)
Im Jahr Christi 1782 Montag den 5. Augusti Vormittag um halb Elf Uhr sind (…) eingesegnet worden Herr Niclaus Heinrich Schreider lediger Handelsmann u& Burger allhier, Weÿland Herrn Niclaus Heinrich Schreiders geweßten Handelsmanns und burgers allhier, mit Fraw Maria Magdalena gebohrner Breßlerin ehelich erzeugter hinterlaßener Sohn, Und Frau Margaretha Elisabetha geborne Schweiheuserin, Weÿl. Herrn Philipp Jacob Lobsteins geweßten Handelsmanns und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Niclaus Heinrich Schreider als Hochzeiter, Margaretha Elisabetha Lobsteinin als Hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 6 612 livres, ceux de la femme à 3 068 livres.
1782 (27.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 829) n° 953
Inventarium über des Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Nicolai Heinrich Schreiders, wohlangesehenen handelsmanns und der wohl Edlen, Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frn Margarethä Elisabethä Schreiderin geb. Schweighäußerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1782 – welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 22.ten Julÿ dießes Jahrs mit einander errichteten heuraths abrede §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 27. Septembris Anno 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrungen nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
(f° 8) Wittumb, So die Fr. Ehegattin, von Weil. Hn Philipp Jacob Lobstein geweßenen wohnangesehenen handelsmann und b. allhier zu Straßburg, Ihrem Ersten Eheh. seel. theils lebenslänglich und theils biß Zu deßen mit ihme erziehlten Söhnleins Philipp Jacob Lobsteins 20. jägrigen alter, gegen deßen gebühriger Education und alimentation Zu genießen vberechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 35, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 151, Sa. der baarschafft 6228, Sa. Summa summarum 6501 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 110 lb, Belaufft sich also des Ehe Herrn samtlich in die Ehe gebrachtes Vermögen dem billigen Werth nach Guth auf 6612 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 551, Sa. Bibliothec 25, Sa. Silbergeschirrs und dergleichen Geschmeids 215, Sa. goldener Ring und Geschmeids 457, Sa. der baarschafft 8231, Summa summarum 9481 lb – Sa. Schulden 6523, Nach solchem abzug 2957 lb, Deme annoch beÿzusetzen die helffte der Verehrten haussteuren 110, Ist also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Guth, der billichmäßigen æstimation nach 3068 lb

Nicolas Henri Schreider devient tributaire au Miroir le 9 décembre 1782 en déclarant faire commerce de drap
1782, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 293-v) Montags, den 9. Decembris 1782 – E. Leibzünftiger
Hr Niclaus Heinrich Schreider, des Weil. H. Niclaus Heinrich Schreider, diesorts leibzünfftig gew: hies: b: u: hdlsm: nach Tod hinterl. einziger ehr. Sohn, ist auf vorgelegten glaubwürdigen Lehrschein von H. Joh: Frid: Müller in ffurt. am Maÿn d. 23. 7.br: 1776. gesiegelt erteilt, und Stallschein von vorgestrigem Tag gegen Erlag 1 lb d. leibzunftig als hdlsm: recipirt word. Führt den weis-Leinwad-handel. Promisit (dt 1 lb – 1 lb 1 ß Findl.)

Nicolas Henri Schreider dont la femme a la jouissance viagère de la maison meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 12 032 livres tournois, celle des héritiers à 71 369 livres tournois. L’actif de la communauté est de 135 299, le passif de 109 153 livres tournois.

1795 (25 mess. 3, 7 fruct. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 801, altes 584
Inventarium über Weiland burgers Niclaus Heinrich Schreider, gewes. Handelsmanns allhier Zu Straßburg so den 9. Ventose jüngst verstorben hinterlassenes Vermögen, Welche Verlassenschafft auf Ansuchen deßen Zurückgebliebener Wittib der bürgerin Margaretä Elisabet geb. Schweighäuser, beiständlich des burgers Johann Daniel Himli Handelsmanns alhier, wie auch des Verstorbenen mit ihro der Wb. erziehlter Vier Kinder und Erben benandlich 1° Niclaus Heinrich Schreider, so 12 Jahr alt, 2° Carl Friderich Schreider so 11 Jahr alt, 3° Margarethä Sophiä Schreider, so 6 Jahr auf sich hat, und 4° Friderich Schreider der 4 Jahr alt, (…) beeidigten Vormunds, burgers Johann Christian Mülberger, des Rechtsgelehrten deren Oheims und Inwoners alhier behörig inventirt und ersucht worden – Wie nun all solches sich in der allhier Zu Straßburg am Fischmarckt gelegenen mit N° 72 bezeichneten, der Wittib Sohn erster Ehe Philipp Jacob Lobstein eigenthümlich zuständigen und diesorts bewonenden behaußung vorgefunden, angegeben und geschätzt worden (…) am 25 Messidor jüngst verzeichnet

Ergäntzung des verstorbenen abgegangenen unveränderten Guts, In Gefolg des (…) durch weil. b. und Notarium Joh: Friderich Lobstein am 27. sept. 1782 errichteten Inventarii
(p. 28) Anteil ane einem Landgut zu Osthoffen districts Straßburg (E.)
(p. 31) Wittum Welchen die hinterbliebene Wittib Fr. Margaretha Elisabet geb. Schweighäuser von ihrem mit weil. Philipp Jacob Lobstein ihrem geweßenen erstern am 26. sept. 1780 verstorbenen Ehemann ehelich erzeugten einzigen Sohn auch Philipp Jacob Lobstein genannt theils lebenslänglich und theils bis zu dessen erreichendem 20. jährigen Alter gegen dessen gebüriger Education und Alimentation Zu geniesen berechtiget ist,
(p. 38) Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Guts, Sa. hausraths 1719, Sa. Bibliothec 100, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 100, Sa. goldene Ring, Juwelen und dergl. Geschmeids 1672, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüter 4200, Ergäntzung Rest 40.897, Summa summarum 49.038 – Schulden 37.006, Nach deren Abzug 12.032 livres
Diesemnach wird auch derer vier Kinder und Erben unverändert vätterlich Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 399, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 440, Sa. Pfenningzinß u deren hauptgüter 6880, Landgut zu Osthoffen 1700, Ergäntzung Rest 61.943, Summa summarum 71.369 livres
Endlich folgt auch die Beschreibung des gemein, verändert und theilbarn Guts, Sa. hausraths 1861, Sa. Waaren zur Handlung gehörig 9800, Sa. Wein und Faß 2042, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 1379, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. baarschafft 7000, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 113.003, Summa summarum 135.299 – Schulden 109.153, Nach deren Abzug 26.146 lb – den 7. fruct. 3
Abschrift der Eheberedung ded. 22. Julii 1782 (…) Johann Friderich Lobstein, Notarius juratus
enregistré, 8 fruct. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser loue une partie de la maison au chapelier Pierre Louis Page
1795 (18 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 174
Cit. Marguerite Elisabeth Schweighaeuser veuve de feu le Cit. Nicolas Henri Schreider vivant négociant, bail pour une année qui commence au 1. germinal de cette année
au Cit. Pierre Louis Page fabricant de chapeaux
une boutique comptoir et une petite pièce y attenant dans la maison de son fils du premier lit Philippe Lobstein située en cette commune marché aux poissons N° 72, d’un côté le C. Baer Negociant d’autre le C. Manberger fourbisseur et de laquelle elle est usufruitiere jusqu’à la majorité de sond. fils, ensemble les layettes tiroirs et forbanscs – moyennant un loyer annuel de 1600 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 175-v du 26 vent. 3

Marguerite Elisabeth Schweighæusser se marie en troisièmes noces avec le marchand Jean Daniel Himly
1796 (9 pluviose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 891 Altes 390
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Daniel Himmly, leediger Handelsmann alhie, weiland des burgers Johann Andreas Himmly, geweßenen Uhrenmachers allhier, mit der Burgerin Maria Magdalena gebohrne Hammerer ehelich erzeugter großjähriger Sohn, ainen thril
so dann die Bürgerin Margaretha Elisabetha gebohrne Schweighäußer, letztmals weiland des burgers Niclaus Heinrich Schreiders, gewesenen Handelsmanns alhier, hinterbliebenen Wittib, beÿständlich ihres Vaters des burgers Johann Heinrich Schweighäußers, handelsmanns alhier, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 9. Pluviose im viertel Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Himlÿ, Margaretha Elisabetha Schreiderin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 26-v du 9 pluviose 4 (revenu industriel 2000)

Marguerite Elisabeth Schweighæusser meurt en 1806 en délaissant un fils de son premier mariage, propriétaire de la maison, et quatre enfants de son deuxième mariage.

1806 (28.4.), Strasbourg 3 (29, 2), Not. Übersaal n° 935, 3219
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Schweigheusser, épouse de Jean Daniel Himly Négociant, décédée le 7 avril 1806 – à la requête des six enfants 1. Philippe Jacques Lobstein, Négociant, procréé avec Philippe Jacques Lobstein Négociant son premier mari, 2. Nicolas Henri Schreider commis négociant domicilié à Reims département de la Marne (procuration, demeurant à Reims chez M Dubois Negociant cul de sac des deux anges), 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant demeurant à Strasbourg, 4. Marguerite Sophie Schreider 17 ans, 5. Frédéric Schreider près de 15 ans procréés avec Nicolas Henri Schreider Négociant son second mari, Chrétien Mülberger Licencié en droit et Archivaire de l’hotel de ville de Strasbourg tuteur ordinaire, 6. Auguste Himly 6 ans procréé avec le veuf, ayant pour subrogé tuteur Jean Frédéric Himly Négociant – Contrat de mariage passé devant Greiss le 9 pluviose 4
dans une maison située à Strasbourg marché aux poissons n° 72 appartenant à Philippe Jacques Lobstein l’un deux
propres de la défunte, meubles 4742 fr, vins tonneaux 2098 fr, numéraire 29.415 fr, immeubles corps de biens à Osthoffen 5700 fr, terres à Osthoffen, Handschuhheim, Bernolsheim, Strasbourg, total des immeubles 15.000 fr, total de la masse 51.255 fr, déduire 32.582 fr, reste 18.672 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 99 F° 131-v du 29.4.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Catherine Frœlich veuve du pasteur Philippe Müller

1806 (20.6.), Strasbourg 7 (22), Not. Stoeber n° 2127, 7201
Inventaire de la succession de Marie Catherine Froelich veuve de Philippe Müller, ministre du culte, décédée le 12 du présent mois – à la requête de 1. Marie Madeleine Froelich veuve de Jean Daniel Ehrmann, jouailler de la Cour de Mannheim, 2. Catherine Elisabeth Froelich veuve de Jean Frédéric Kolb, ministre du culte à Strasbourg, 3. Barbe Froelich épouse de Jean Christophe Kienlin, négociant, 4. Marguerite Salomé Oberlin veuve de Jean Georges Schwing, Instituteur, 5. Georges Jérémie Oberlin, Professeur a l’Ecole de Pharmacie, en son nom et au nom de Christine Elisabeth Oberlin épouse du Sr Verillon Officier de santé a Montaigue pres Clermont, 6. Marie Salomé Froelich veuve de Leonard Roser, ministre du culte à Kirrweiler, 7. Marguerite Elisabeth Froelich épouse de Jean Frédéric Pfauth, ministre du culte à Mundolsheim, 8. Marie Cléophé Himmler épouse de Laurent Ziegler, forestier a Reichshoffen tant en son nom qu’en celui de Georges Daniel Himmler, employé a la fonderie de Reichshoffen – De Ehrmann, Kolb, Kienlin, héritières de leur sœurs, De Schwing, Verillon et Sr Oberlin par représentation d’Anne Marguerite Froelich épouse de Jeremie Jacques Oberlin professeur à Strasbourg, De Roser et Pfauth par représentation de Jean Thomas Froelich négociant a Berlin leur père, frère de la défunte ; la De Ziegler et le Sr Himmler par représentation de Marie Cléophé Froelich veuve de Jean Georges Himmler employé a l’administration de St Marc leur mère
dans la maison vieux marché aux Vins n° 72
meubles, dettes actives (600, 2430 fr), total 4195 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 33 du 30.6.

Anne Marguerite Meinicken, veuve du négociant Jean Henri Schweighæuser et grand-mère de l’héritier de la maison y meurt en décembre 1806.

1807 (22.5.), Strasbourg 3 (30), Not. Übersaal n° 1001, 3762
Inventaire de la succession d’Anne Marguerite Meinicken, veuve de Jean Henri Schweighaeuser négociant, décédée le 23 décembre 1806 – à la requête de 1. Philippe Jacques Lobstein négociant en son nom et 2. Me Lobstein mandataire de Nicolas Henri Schreider commis négociant à Reims (procuration jointe à l’inventaire Marguerite Elisabeth Himly devant le notaire soussigné le 22 avril 1806, 3. Charles Frédéric Schreider commis négociant, 4. Chrétien Mühberger licencié en droit et archiviste de la mairie de Strasbourg tuteur ordinaire de Marguerite Sophie Schreider mineure, 5. ledit Mühberger tuteur ordinaire de Frédéric Schreider, étudiant en droit, Jean Frédéric Baër, orfèvre, subrogé tuteur de l’enfant Schreider, 6. Jean Daniel Himly cadet négociant père et tuteur naturel d’Auguste Himly procréé avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser et Jean Frédéric Himly subrogé tuteur, Marguerite Elisabeth Schweighaeuser étoit fille majeure, Anne Marguerite Schweighaeuser née Meinicken procréé de Philippe Jacques Lobstein négociant en second mariage avec Nicolas Henri Schreider
dans une maison au marché aux poissons n° 72
meubles, produit 2013 fr, dettes actives 19.923 fr, numéraire 374 fr, total 21.311 fr, dettes 762 fr, reste 20.549 fr
dettes de la succession 8636 fr, reste 29 185 fr
Immeuble, corps de biens à Mommenheim, Wahlenheim, Gambseim, Bernolsheim 14.400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 155 du 22.5.

Propriétaire de la maison, le négociant Philippe Jacques Lobstein épouse en 1808 Henriette Charlotte Weber

1808 (7.9.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 656, 4530
Contrat de mariage – Mr Philippe Jacques Lobstein, Négociant fils majeur de feu M Philippe Jacques Lobstein, Négociant avec Marguerite Elisabeth Schweighaeuser
Dlle Henriette Charlotte Weber, fille de M Samuel Régnard Weber Juris Consulte et Receveur général des hospices civils avec De Catherine Salomé Wittmar
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 98 du 9.9.

Philippe Jacques Lobstein meurt en 1810 en délaissant un fils

1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), Not. Übersaal n° 1166, 5278
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lobstein négociant – à la requête de Henriette Charlotte Weber la veuve, tutrice naturelle de Charles Victor né le 18 juillet 1809, en présence de Jean Daniel Himly cadet négociant subrogé tuteur – Contrat de mariage dressé par le notaire soussigné le 7 septembre 1808
dans une maison située en cette ville marché aux poissons n° 78 faisant partie de la présente succession
propres de la veuve, mobilier 1322 fr, bijoux 496 fr, moitié des présents de noces 502 fr, créances 600 fr, numéraire 2962 fr, total des propres 11.283 fr
propres des enfants, maison 3063 fr, argenterie 1246 fr, habits 474 fr, présents de noces 502 fr, créances 2830 fr
immeubles. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville marché aux poissons n° 72, d’un côté celle du Sr Funck négociant, de l’autre celle du Sr Altmeyer ebéniste, derrière le fossé appelé Ulmergraben – rapporte Le rez de chaussée est loué à Marie Anne Langlois née Weis pour un loyer annuel de 900 fr, Le premier étage occupé par le défunt estimé 300 fr, Jean Daniel Himly 500 fr, ensemble 1700 fr – grevée d’une rente foncière de 4 livres 3 sols envers l’hopital civil et de 14 livres 16 sols envers la commune de Strasbourg autrefois envers la tour aux pfennings, (recueillie) dans la succession de son ayeul préléguée par son père Jean Frédéric Lobstein négociant dans la disposition entre enfants du 8 novembre 1745. Propriété constatée par actes dressés à la Chambre des contrats le 5 octobre 1705, inventaire dressé par Lobstein le 14 mai 1784 de la succession de Susanne Marguerite Richshoffer grand mère du défunt épouse de Jean Frédéric Lobstein son ayeul
Campagne a Bodenau grand duché de Bade, terres à Hochfelden, Zebersdorf, Lampertheim, Flexbourg-Still-Linzingen et Dingsheim, Osthoffen, Bernolsheim, Wahlenheim, Brumath, Strasbourg et biens rentiers
remploi des propres aliénés 37.747 fr, total des propres 112.156 fr, déduire le don matutinal 6000 fr, total 106.156 fr
communauté, meubles 759 fr, vin 600 fr, numéraire 37.711 fr, total 39.070 fr, passif 41.909 fr, déficit 2839 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 57 du 2.3.

La veuve Henriette Charlotte Weber se remarie en 1810 avec le commis négociant Samuel Gerhardt
1810 (10.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 348, 4613
Contrat de mariage – Samuel Gerhardt commis-négociant fils majeur de Charles Gerhardt, brasseur à Berne, et d’Anne Gatscho
Henriette Charlotte Weber veuve de Philippe Jacques Lobstein, Négociant assitée de Samuel Régnard Weber jurisconsulte et Receveur général des hospices de cette ville son père
apports de la future épouse 45.476 fr, déduire 32.901 fr, reste 12.575 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 72 du 11.8.

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison à Nicolas Konsset

1829 (30.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 15-v
ssp du 28 février. Bail pour 9 années à commencer à la St Jean – Sr Gerhardt tailleur
à Nicolas Konsset
dans la maison située en cette ville sur le Marché aux Poissons n° 72, le magasin au rez de chaussée consistant en 3 piliers (dont celui de la gauche en communauté avec le voisin) sur le devant de la maison y compris le comptoir et l’arrière magasin à la suite, moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Samuel Gerhardt loue une partie de la maison au commissaire priseur Tea

1830 (13.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 191-v
ssp du 7 février dernier. Bail de 6 années à commencer à Pâques prochaine – Gerhard, négociant, en qualité de co tuteur et père de Chs Vict. Lobstein, propriétaire de la maison Vieux Marché aux Poissons n° 72
au Sr Tea, commissaire priseur, et son épouse née Langlais
dans la maison mentionnée ci dessus le magasin au rez de chaussée sur le devant de la maison ci dessus y compris le comptoir et l’arrière magasin à sa suite – moyennant un loyer annuel de 900 francs

Henriette Charlotte Weber meurt en 1845 en délaissant son fils en premières noces Charles Victor Lobstein, ancien attaché à l’ambassade de France à Rome, chargé d’affaires de France à Stockholm, propriétaire de la maison, et trois enfants issus du veuf

1846 (17.6.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3125
Inventaire après le décès de Madame Henriette Charlotte Weber épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, et épouse en secondes noces de Mr Samuel Gerhardt, négociant En ladite Ville, où elle est décédée le 18 avril 1846
L’an 1846, le mercredi 17 juin à mars heures ed relevée. A la requête 1) de M. Samuel Gerhardt, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en son pour nom 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et Mad. Henriette Charlotte Weber, son épouse défunte et épouse en premières noces de Mr Philippe Jacques Lobstein, en son vivant négociant à Strasbourg, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 10 août 1810, 2) comme donataire de l’usufruit d’une partie de la succession de ladite défunte, aux termes du même contrat, sauf le droit qui compète aux enfants de Mad. Gerhardt d’opter entre l’exécution de la clause par laquelle cette dernière a disposé de cet usufruit et la disposition de la loi qui les autorise à ne délivrer qu’une part d’enfant en toute propriété,
M. Gerhard agissant en outre au nom et comme mandataire de Mr Charles Victor Lobstein, autrefois attaché à l’ambassade de France à Rome, actuellement chargé d’affaires de France à Stockholme, domicilié à Strasbourg (…),
2) de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 3) de M. Louis Théodore Piffard, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en cette ville (…) 4) De M. Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de M. Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Lesdits Sr Lobstein, De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un quart de la Dame Gerhardt née Weber leur mère
dans le logement que M. et Mad. Gerhardt occupaient et qui fait partie d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 où Mad. Gerhardt est décédée le 18 avril dernier

Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage des époux Gerhardt (…)
Cote deux. Successions des père et mère de Mad. Gerhardt. M° Becker a produit la minute d’un acte dressé par M° Hickel son prédécesseur immédiat le 25 octobre 1836 et contenant liquidation et partage des successions de M. Samuel Regnard Weber, en son vivant jurisconsulte et ancien receveur des hospices civils de Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Wittmar son épouse père et mère de feue Mad. Gerhardt
Cote six. Créances de la communauté pour loyer de la moitié d’une maison. Les requérans déclarent que la défunte avait l’usufruit viager de la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 et qu’il était dû au jour du décès de Mad. Gerhardt pour loyer de cet immeuble une somme de 178 francs
acp 349 (3 Q 30 064) f° 59-v du 22 juin – garde robe de la défunte 311, mobilier 2710
acp 353 (3 Q 30 068) f° 12-v du 7 octobre – objets mobiliers dépendant de la communauté 1133
acp 353 (3 Q 30 068) f° 56-v du 17 octobre – Reprises de la défunte pour héritage 5873. Reprises à exercer 24.262
Immeubles propres à la défunte, 12 hectares de forêt ban de Cosswiller au canton Haumattwald mais dont un quart indivis du sol et un autre quart dont la superficie que du sol dépendent seulement de la succession de la défunte
Reprises à exercer par la défunte sur la succession 2312
Reprises à exercer par le veuf pour héritage de son père 40.250 francs
Il dépend de la communauté les valeurs ci après comprenant le commerce et les objets nécessaires à la fabrication des produits chimiques établi à Hangenbiethen. Activement 1° marchandisees fabriquées et non fabriquées 120.114, 2° deux actions de 10.000 francs chacune de la filature de tissage mécanique à Huttenheim 40.000, 3° une campagne et différentes pièces de terres commune et ban de Hangenbiethen, non compris les bâtiments et autres objets servant à l’exploitation de la fabrique 30.000, 4° les bâtiments, les ustensiles, le manège et les chevaux servant à l’exploitation de la fabrique évalués 12.441, 5° effets en portefeuille 588, 6° extances 20.976, 7) argent comptant 706, Total 213.126
sommes dues à différents créanciers 145.329, reste 67.797
créances dues à la communauté 89
Par le dépouillement de l’inventaire on trouve 1° que la communauté s’élève activement à la somme de 71.730 et passivement à la somme de 86.480 (Passif 14.749)
Renonciation par la De Braun, M. Gustave Adolphe Gerhardt et les mandataires des des héritiers absents à la communauté

Samuel Gerhardt meurt à Hangenbieten le 7 mars 1847
1847 (30.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3485
Inventaire après le décès de Mr Samuel Gerhardt, ancien négociant à Strasbourg
L’an 1847, le vendredi 30 avril à quatre heures ed relevée. A la requête 1° de Mad. Charlotte Emma Gerhardt, épouse de M. Charles Louis Braun, propriétaire, qui a ce présent autorise ladite De son épouse à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg, 2° De Mr Louis Régnard Weber, receveur des hospices civils de Strasbourg demeurant en cette ville, agissant en qualité de mandataire de M. Charles Frédéric Gerhard, professeur à la faculté des sciences de Montpellier, demeurant en ladite ville (…) 3° Et de Mr Charles Louis Braun, susnommé et qualifié, agissant comme mandataire de Mr Gustave Adolphe Gerhardt, élève à l’école spéciale militaire de Saint Cyr près Versaille, y demeurant (…) Ladite De Braun, Sr Charles Frédéric Gerhardt et Sr Gustave Adolphe Gerhardt, habiles à se dire & porter héritiers chacun pour un tiers du Sr Samuel Gerhardt leur père, de son vivant négociant à Strasbourg, décédé à Hangenbieten le 7 mars dernier (…)
dans le logement que ce denier occupait à Strasbourg et qui fait partie d’une maison sise en cette ville rue du vieux marché aux poissons N° 72
Titres et papiers. . Inventaire après décès de Mad. Gerhardt.
acp 360- (3 Q 30 075) f° 95-v du 10 mai – Objets mobiliers dont partie est située à Hangenbieten où le défunt possédait une fabrique de produits chimiques 35.513, deniers comptants 1384, créances 14.053, valeurs en portefeuille 1068, déclarations passives 506

Ministre de France à Athènes, Victor Lobstein loue une partie de la maison au négociant Léon Levy

1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 113 (3 Q 31 612) f° 45-v du 23.11.
ssp du 8 février 1851. Bail immobilier – Mr, représenté par Mr Louis Braun son fondé de pouvoir loue
au Sr Léon Levy, négociant à Strasbourg
le grand magasin de sa maison rue du vieux marché aux poissons N° 72, à Strasbourg avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin au fond de la cour
Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapellerie, casquetterie et articles dits de Paris, il est expressément défendu à M Levy d’y introduire un autre genre d’industrie ou d’affaires. Mr Levy n’ pas la faculté de souslouer tout ou partie des localités du présent bail. Le présent bail est en outre consenti pour une durée de 9 années qui commenceront au quartier de Pâques de la présente année 1860 (…) le bail est fait de plus pour un fermage annuel de 1300 francs

Ministre de France à Stockholm, Victor Lobstein loue une partie de la maison à la maison de commerce Michel et Semail

1853, Enregistrement de Strasbourg, ssp 115 (3 Q 31 614) f° 74-v du 4.11.
ssp du 31 octobre. Bail immobilier, entre Mr Victor Lobstein, ministre de France à Stockholm, représenté par M. Louis Braun, son fondé de pouvoir à Strasbourg
Et Mr Jean Michel, négociant, stipulant pour la raison de commerce Michel et Semail au dit lieu
Il a été fait et Convenu ce qui suit. Le Sr Lobstein loue au Sr Michel le grand magasin de sa maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux poissons N° 72 avec le comptoir et le petit magasin y attenant, plus un magasin dans la cour. Le magasin est loué pour y établir un commerce de chapeaux et de casquettes, il est défendu au Sr Michel d’y introduire un autre genre d’affaires. M Michel s’interdit formellement de bruler toute sorte de houille, toute contravention à cet égard l’entraînera à 300 francs de dommages intérêts au profit de M Lobstein. Le présent bail est consenti pour une durée de 3, 6 ou 9 années qui ont commencé à la St Michel de l’année courante (…) Le présent bail est consenti de plus moyennant le prix de 1300 francs par an

Ministre plénipotentiaire de France à Bayonne, Victor Lobstein vend la maison au fabricant de papiers peints Louis Kreitmann

1861 (17.7.), Me Zimmer
Vente par le mandataire de Charles Victor Lobstein, ministre plénipotentiaire de France à Bayonne
à Louis Kreitmann, fabricant de papiers peints à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 40 moyennant 35.400 francs, payés
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70-v du 18.7.

Jean Louis Kreitmann épouse en 1850 Sophie Adèle Klotz : contrat de mariage, célébration
1850 (27.5.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 7167
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Louis Kreitmann, Fabricant de papiers peints demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Madlle Sophie Adèle Klotz, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille mineure et légitime de feu M. Jean Antoine Klotz, en son vivant Menuisier, propriétaire à Strasbourg, et de D° Catherine Rudolff, agissant comm future épouse sous l’autorisation et avec l’assistance de sa mère Mad. Catherine Rudloff
acp 391 (3 Q 30 106) f° 115-v – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en une valeur de 31.200 francs
Les apports de la future consistent en une valeur de 5900 francs à elle délivrés en déduction de sa fortune paternelle, décrit en un inventaire reçu Lacombe notaire le 23 septembre 1847
Donation par le futur à la future en cas de survie de l’usufruit de toute la succession, lequel usufruit cessera en cas de convol en secondes noces, plus donation par le même à la même d’une somme de 2000 francs, caduque en cas de prédécès. Donation par la future épouse au futur époux de l’usufruit de la moitié de la succession
Constitution par Jean Louis Kreitmann futur époux au profit de Dorothée Kreitmann sa mère d’une rente annuelle et viagère de 600 francs, réductible à 500 francs en cas de prédécès de son fils

Mariage, Strasbourg (n° 217)
Du 29° jour de mai l’an 1850. Acte de mariage de Jean Louis Kreitmann, majeur d’ans, né hors le mariage le premier décembre 1824 à Strasbourg, fabricant de papier peint, fils de Dorothée Kreitmann, non mariée, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et d’Adèle Sophie Klotz, mineure d’ans, née en légitime mariage le 16 juin 1833 à Strasbourg fille de feu Jean Antoine Klotz, menuisier décédé en cette ville le 15 août 1847 et de Catherine Rudolf domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Louis Kreitmann, Sophie Adèle Klotz (i 24)

La maison passe ensuite à leur fils Louis (Charles Alexandre Louis). Polytechnicien, capitaine (1877), lieutenant-colonel (1900), colonel (1904), commandeur de la légion d’honneur (1912), Louis Kreitmann épouse le 11 mars 1879 à Petit Saconnex (canton de Genève) Marie Catherine Colette Blanc, fille de Pierre Antoine Jules Blanc et de Marie Elisabeth Gebhard. Il meurt le 29 octobre 1914 à Publier (Haute Savoie)
(Notice sur Wikipédia, fiche de la B.N.F. généalogie Bourelly sur Geneanet)



13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 13 – VII 388 (Blondel), O 75 puis section 19 parcelle 152 (cadastre)

Auberge au Pied de bœuf (Zum Rindsfuss) jusqu’en 1706 – Maître d’ouvrage, Frédéric Grosskost, lithographe (1876) – Démolie suite aux bombardements de 1944
Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss) réunie à la précédente en 1640


Le n° 13 est le bâtiment à angle coupé au centre de l’image après les bombardements de 1944 (AMS, 1 Fi 114 n° 152)
Même endroit en juin 2016. La maison se trouvait à la place de l’arbre

La longueur des encorbellements portés au registre des communaux de 1587 doit représenter celle des façades, soit 26 pieds vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et 41 pieds vers la ruelle du Pied de Bœuf. L’aubergiste Thiébaut Herrmann pose des colonnes sous son encorbellement en 1605. En 1624, les Quinze font un moment détacher l’enseigne de son successeur Léonard Pangratz qui tarde à régler l’accise. Georges Mahler réunit en 1640 la maison à sa voisine de droite, appelée au Petit Pied-de-Bœuf, en faisant divers aménagements. Samuel Dittler est autorisé à établir en 1666 un auvent de 40 pieds de long. L’enseigne est tenue entre 1679 et 1693 par l’aubergiste réformé Pierre Büry, auparavant à Wasselonne. Claude Capitaine obtient la propriété de la maison en 1694 par la préférence stipulée dans son bail. Le marchand Georges Goll achète en 1699 la maison qu’il transforme en bâtiment commercial ; il conserve toutefois jusqu’en 1706 le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf qui passe ensuite à une autre maison. Georges Goll fait poser en 1704 une marche dans la ruelle, ses héritiers remplacent en 1730 le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. La maison estimée à une valeur minimale de 1 250 livres en 1709 passe à 2 500 livres en 1730 et en 1778.



La ruelle du Pied-de-Bœuf est au milieu de l’image. L’ancienne auberge au Pied-de-Bœuf se trouve à droite, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement dans la ruelle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le Vieux-Marché-aux-Poissons (c-d) comprend trois arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des trois étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade (b-c) à pignon ruelle du Pied-de-Bœuf comprend deux parties. La plus proche du Vieux-Marché-aux-Poissons a une arcade et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages. Le deuxième bâtiment a deux portes au rez-de-chaussée, quatre étages aux fenêtres irrégulièrement réparties et une toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, l’arrière (4-1) de la façade vers la ruelle et les galeries (2-3) du bâtiment au nord et (1-2) du bâtiment à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 110 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1856, maison Exel (ADBR, 2 SP 52)
Plan cadastral, 1896 (joint au dossier du M.R.U.)

Le marchand épicier Jean Georges Klein acquiert la maison en 1794 et fait exécuter les travaux ordonnés par le maire en l’an VI et par le préfet en l’an XII. Il en transmet la propriété à sa fille, épouse du négociant François Xavier Exel. Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue en 1851 à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf puis la reconstruire. Le plan des Ponts et chaussées daté de 1856 signale une maison solide en pierre à trois étages. Le lithographe Frédéric Grosskost acquiert la maison en 1875, la démolit en partie, acquiert de l’Etat un terrain devant la maison qu’il reconstruit en 1876. Le revenu passe de 112 à 682 francs.
La maison est endommagée par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. Robert Dick emploie l’indemnité des dommages de guerre pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.


Façades Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Bœuf, plan du rez-de-chaussée (reconstitués par l’architecte A. Kintz, dossier du MRU, ADBR , 424 D 716)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Hermann, aubergiste, et (1587) Walburge Schleiss mariée (1577) avec Conrad Adam, puis (1595) Amélie Rœmer, remariée avec le marchand épicier Josse Schachinger – luthériens
v Léonard Pancratz, boulanger et aubergiste, et (1601) Barbe Dittler – luthériens
1627 v Georges Mahler, aubergiste, et (1624) Catherine Waltz, (1637) Catherine Lentz mariée (1625) avec l’aubergiste Georges Ott, puis (1645) Anne Hock mariée (1628) avec le farinier Georges Brimmer, remariée avec le pasteur Jean Matthieu Nægelin – luthériens
1665 v Samuel Düttler, marchand épicier, et (1644) Marguerite Hærlin – luthériens
1672 v Jean Frédéric Meyer, marchand épicier, et (1669) Marguerite Edom, remariée (1676) avec Abraham Koch – luthériens
1679 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1693 v Thiébaut Vix, aubergiste, et (v. 1683) Anne Catherine Moritz – catholiques
1694 v Claude Capitaine, aubergiste, et (1688) Marie Vicat puis (1695) Marguerite Escuyer du Pré veuve du confiseur Julien Maux – catholiques
1699 v Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1738 h Jacques Dürninger, marchand, et (1729) Marie Madeleine Goll – luthériens
1783 h Catherine Madeleine Dürninger – luthérienne
1794 v Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1834 h Pauline Eléonore Nebel femme (1839) du négociant Augustin Désiré Mogin
1865 v Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et (1856) Françoise Elise Wucher puis (1858) Hélène Hœrter
1875 v Frédéric Grosskost, lithographe, et (1866) Sophie Nothhafft
1911* Jean Kellermann l’épouse.
1924* Edouard Victor Auguste Dick, restaurateur, et Mathilde Borst
1951* h Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la direction de l’information, et (1933) Noreen Marchant

Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Isaac Dex, marchand, et (1592) Salomé Heimer, remariée (1610) avec le marchand Henri Rœmer – luthériens
1609 v Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Ange Schmidt puis (1635) Marguerite Sohler, mariée (1613) avec Elie Trenner – luthériens
1640 v Georges Mahler, voisin (ci-dessus)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1709, 2500 livres en 1730 et en 1778

(1765, Liste Blondel) VII 388, Jacques Dürninger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dürninger , 17 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)

Aubergistes

Thiébaut Herrmann, propriétaire
Léonard Pangratz, locataire (1611) puis propriétaire
Georges Mahler, propriétaire (1627, puis 1640)
Abraham Goll, locataire (1645, 1649)
Adam Goll, locataire (1652)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1654)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1660)
Samuel Düttler, propriétaire (Quinze, 1663)
(lacunes des registres des Quinze)
Pierre Büri, propriétaire (1679)
Thiébaut Vix, propriétaire (1693)
Claude Capitaine, locataire (1694) puis propriétaire (1694-1699)
L’enseigne au Pied de Bœuf passe ensuite à une maison Grand rue (1706)

Locations

1645, 1649, Abraham Goll, aubergiste
1652, Adam Goll, aubergiste
1666, 1672, (échoppe) Pierre Tiri, marchand bâlois
1694, Claude Capitaine, traiteur (ensuite propriétaire)
1769, (échoppe) Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie, de Neuchâtel en Suisse
1784, (échoppe) Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen
1788, (échoppe) Overbeck et Fils, négociants à Barmen
1803, Jean Charles Klein
1806, Schwartz et Herrenschmidt, négociants
1808, Henri Herrenschmidt, négociant
1810, François Nageldinger, négociant de Rastatt
1816, Jean Schweitzer, maître tailleur, et Marie Salomé Vogt
1820, Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6-v
La maison au Pied-de-Bœuf qui appartient aux enfants de feu Loup Nagel a 26 pieds le long du communal. La marche en pierre de 5 pieds 9 pouces de long fait une saillie de 7 pieds, une autre marche a 5 pieds de long et 16 pouces de large, un muret de 13 pièces de long et 5 pieds de large en pierre sur le communal s’étend du coin à la porte d’entrée. De l’autre côté de la porte d’entrée il y a sur le communal une porte de cave à demi inclinée de 6 pieds ½ de long et 5 pieds de large, plus loin vers la maison d’Etienne Dex l’encorbellement de 26 pieds de long avance de 6 pieds 3 pouces et vers le coin de 3 pieds, item un encorbellement de 41 pieds de long part du coin de la ruelle du Pied-de-Bœuf en faisant une saillie moyenne de 3 pieds 3 pouces. Le propriétaire doit pour la jouissance du communal 2 livres 8 sols.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Das Hauß Zum Rindsfuß so ein Eckhauß Wolff Nagels seeligen Kindern Zuständig, hatt vornen die Allmend 26 schu lang, Vnd vnden ein Steinern Tritt 7 schu herauß, vnd 5 schu 9 Zoll lang, Item mehr vf gemeltem noch ein steinern Tritt 5 schu lang vnd 16 Zoll breit, Item ein steinern Gemeür Von dem Eckh ahn Vnz ane die Haußthüer 13 schu lang vnd 5 schu breit, die Allmend Ingezeünt, Item auff der Andernseiten d. haußthüeren, ein halb ligende Kellerthüer 6 ½ schu lang vnd 5 schu breit vf der Allmendt, Item oben hero gegen gedachtem Steffan Dexen ein Vßstoß 6 schu 3 Zoll herauß vnd Vnden am Eckh 3 schu herauß, vnd 26 schu lang, Item mehr von gemeltem Eckh dem Rindsfuß geßlin ein Überhang 41 schu vnd durchauß 3 schu 3 Zoll herauß, Soll alles Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb xiiij ß d

1605, Livre des loyers communaux, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Un loyer de 10 sols est inscrit au nom de l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann pour des piliers ou des colonnes qui soutiennent son encorbellement, posés sans autorisation mais ratifiés par les Préposés au bâtiment. Le premier loyer échoit le 9 avril 1605. Le contribuable est Léonard Pangratz en 1627

Item x ß d soll geben Thibolt Hermann der Würth Zum Rindts fuoß von zweÿen steÿnen Pfeüleren oder seulen, damit er sein vberstoß (ohn erlaubnuß) vnderfang. Soll darunder doch Almend sein und bleiben, gefallt bartholomei Ao 5 Zum erst. mal. Act. 9.ten Aprilis Aô 1605.
(rub.) Jetz Lienhardt Pangratz d. Würth j lb d 30. Xbr 1627.
Neü 281 [biffé], Abgang

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 35
Le contribuable est ensuite Jean Lentz, auparavant au poêle des Jardiniers

Hanß Lentz Würth vf der Gartner stuben, Soll gemeiner Statt wegen durch bruchs undt Vberhang der Gastherberg Zum Rindtsfueß, Jahrs vf Bartholomæi 8 ß d
[in margine :] Vid. infra fol: 281
Man: 1640 fol. 208
Ext: 1650. 51. et 52
1652
[article barré]

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 281-v
Le loyer de Jean Lentz passe à Samuel Dittler

Samuel Dittler Zuuor Hanß Lentz
Idem Wegen des durchbruchs Und Wegen der herabführung des Überhangs, der gastherberg Zum Rindsfuß, Jahrs Vf Bartholomæi 8 lb d
Alt. d. f. 279
New fo. 57

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 57-v

Samuel Düttlers Erben, Sollen Vom Wetterdach der Wohnbehaußung zum drachenfelß gegen dem Kauffhauß vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
Ferners von einem hültzern gang an gemelter behaußung, vff Martini ([corrigé en] Joh. Baptæ, 8 ß
Mehr vom hangenden Wetter dächlein an dißer behaußung vff Weÿhnachten ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
St. Zinnßb. p. 65
Weiters wegen eines durch bruchs Und herabführung des überhangs der Gast herberg Zum Rindsfuß vff Bartholomæi, 8 lb
St. Zinnßb. p. 281
ietzt H. Abraham Koch 1680
jetzt Herr Johann Dreher
jetzt Herr Christoph Christiani Wittib / Erben
Jetzt H. Johann Michael Wolff vid. 19. 44. 114. 317. 54
Jetzt Philipp Friderich Herrmanni

1675
NB. obgeschriebene 8. lb d. seind hernach vff Joh: Friderich Meÿer eingetragen undt hier cassirt, vide p. 593
(Quittungen 1676-1741)
Neuzb fol 536

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Contribuables suivants : Jean Frédéric Meyer, Abraham Koch, Pierre Büri, Thiébaut Vix, Claude Capitaine, Georges Goll, Jacques Dürninger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1704 pour une marche en pierre.

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(Quittungen 1676-1703, davon) 1680 Zalt H. Koch
1681 Zalt H. Burÿ
Er soll ferner von einem 8 ½ schuh Lang, Und 1. Schuh 3. Zoll breiten tritt vor Seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf Matthiæ und A° 1704. I.mo laut Prot: de 1704. fol: 20-b, 2 ß 6 d
Jacob Dürninger
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer de Georges Goll est inscrit au nom de Marie Dorothée Goll femme de François Brackenhoffer, du receveur Lidvogel (au nom des héritiers Goll), Jacques Dürninger, la demoiselle Dürninger puis Georges Klein

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers, Fr. Gollen wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
Thiébaut Herrmann a posé sans autorisation deux colonnes sous son encorbellement. L’acte d’achat ne mentionne pas de bâtiment en avant de la porte. Les préposés se reportent au Livre des communaux. Ils autorisent les colonnes en les imposant 10 sols chacune. Le maçon est mis à l’amende et les préposés aux communaux devront se prononcer sur le bâtiment en avant de la porte

(f° 66-v) Zinstag den 9.ten Aprilis – Thiebold Herman
hab referiret wegen Thiebold Hermans des würths Zum Rindtsfuoß weegen der 2 seulen so er Unerlaubt vff das Almend gesetzt und seinem vberhang damit entpfangen hat, das derselb gleichwol Kauffbrieff vffgelegt habe, die sagen aber von dem Vorbawlin vor seiner haußthier darin er In den Massen Anrichtet, gar nicht, wie auch nichts von den stafflen, oder von der Kellerthieren, die eben auch vff dem allmend stehen vnd das dieselben stuck Jetzgemeltt, Alle Ao. 87. In ersuchung der Allmend von dem Allmend herren gerechtfertigt vnd getroffen worden seindt umb 2 lb 14 ß d luth des Allmendt buchs.
Derhalb Erkhandt vnd soll mans beÿ nechst ein bescheidt laß. verbleiben, das er nemblich von Jeder seulen hinfüro alle Jar v ß d das Ist von bed. x ß d Zinß geben soll, vnd soll derselbe Zinß Ao 5. vff Bartholomej Zum ersten gefallen. Der Maurer so solche gemacht soll beschickt und Ihme v lb s abgefordert werden vnd soll doch das gebewlin an Ihme selbst (die 2 seulen vßgeschiden) Künfftig den Allmend herren Zuersuchen vnd Zu rechtfertigen vorbehalten sein.

1640, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Georges Mahler demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et celle qu’il vient d’acheter de Conrad Weber, de construire à l’aplomb de son encorbellement, de diriger la gouttière de la ruelle de Pied-de-Bœuf vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et de construire un four dans le poêle du Pied de Boeuf

(f° 2-v) Sambstags den 25. Januarÿ – Augenschein zum Rindsfueß, Georg Mahler, durchbruch
Augenschein zum Rindsfuß eingenommen, begehrt Georg Mahler der Würth daßelbsten hinden im Hoff ein durchbruch 4 schue breit inn die wandt so daran ist vndt er sampt d. häußlin von Conrad Weber erkaufft ein schnellen darauß von einem hauß inn das ander Zuegeh. auffzuerichten, wie auch den überhang Zur vnderfahren den dachtrauff im Rindts fuß gäßlin herauß auf den Fischmarck Zuerichten, auch ein bachofen vnd inn die Stueb Zum Rindtsfueß Zue bawen, haben die H. XV. sampt d. 3.en d. Aug.schein eingenommen vndt nach dem vnßer H. die XV. die dreÿer gehört, d. geschäfft beÿ sich behalt., wie es außge** vide ** fol. 208.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Samuel Dittler est autorisé à établir un auvent de 40 pieds de long en saillie de 4 pieds 2 pouces. Il règle un capital de 25 écus

(f° 171) Dinstags den 10. Aprilis – Augenschein eingenommen, vff ansuchen H. Samuel Dittlers, welcher entschloßen, an seinem hauß vff dem vndern Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, vornen gegen dem Allmend ein Wetterdach 40. schue lang vnd 4. schuhe 2 Zoll herauß machen Zulaßen. Erk. Bedacht.

(f° 173-v) Dinstags den 24. Aprilis – In sachen Samuel Dittlers, P° begehrten Wetterdachs ist vff eingenommemen vndt referirten augenschein Erkand, Wurd Ihme ins einem begehren, gegen erlag 15. ß d Zinses dem Zinßmeisters Jahrs vff Georgÿ vndt A° 1667.. A° Zuerlegen Willfahrt.

(f° 174-v) Donnerstags den 26. Apr. – H Samuel Dittler beschweret sich deß geforderten großen Zinnßes, wegen Wetterdachs am Hauß Zum Rindsfueß, Voor erbietig ahne statt Jährlichen Zinnßes Jetztmahlen 25. fl. Zuerlegen. Erk. solle für den Zinß 30. Rhlr. bezahlen, Ille bit sich beÿ 25 fl. Zulaßen. Erk. bleibt beÿ 25 Rhl. oder solle Zinßen. Ille bezalt die 25. Rhlr.

1684, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Pierre Büri demande l’autorisation de régler en pistoles les sommes qu’il doit au bureau de l’accise. Il devra soit payer en espèces ordinaires soit accepter le taux de change imposé

(f° 6-v) Freÿtags den 21. Januarÿ – Peter Bürj
Weilen auch H. Flach in dem Ungelthauß sich beÿ mir angemeldet und berichtet, daß Peter Buri der Rindtsfueß würth eine starcke Summ in daß Ungelt schuldig, vff deren abschlag er 200. fl. in Pistohlen, à 5 ¾. fl. erlegen wolle, und deßwegen außweißung Verlangt, ob die Hh. dreÿer dis Pistohlen in solchem preiß annehmen wollten, ist Erkandt, hatt entweder ander gelt erlegen, oder die Pistohl nicht höher alß umb 5 ½ fl. angenommen werden.

1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand Georges Goll a fait poser une marche dans la ruelle. Il ne comparaît pas malgré plusieurs convocations. Les préposés demandent au chef de chantier de mesurer les marches (8 pieds et demi sur 3 pouces) et les imposent à 2 sols 6 deniers

(f° 20-v) Donnerstags den 28. Ejusdem [Februarÿ] Herr Georg Goll pt° einer Staffel auff dem allmendt
Ego Zeige an, Es habe herr Georg Goll, der handelßmann, schon länger alß ein Jahr einen stein ane statt eines tritts Vor seinen Laden an seinem hauß Zum Rindtsfuß auff seiten des allmend gäßleins auff das allmend legen laßen, weßwegen Er schon vielfältig auch anietzo beschickt worden, aber niemahlen erschienen, die Werckmeister solchen abgemeßen und denselben 8 ½ schuhe lang und i. schuhe 3. Zoll breit befunden. Erk. Soll herr Goll jährlichen auff Matthiæ und Anno 1704. Zum ersten mahl 2 ß 6 d allmend Zinß davon erlegen.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jacques Dürninger est autorisé au nom des héritiers Goll à remplacer le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons

(f° 38-v) Dienstags den 9. Maÿ 1730. – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
H. Jacob Dürninger nôe Hn Georg Gollen des Handelsmanns Erben berichtet Mghh. daß Sie willens wären die steinere Wandt an dem Überhang jhres Haußes am Rindsfuß gäßel herauß Zunehmen und eine Andere Von Eichen Holtz darein Zumachen, welchenfalls Sie auch das Wetterdächel fernern am Hauß gegen dem Fischmarckht Abzubrechen, und ein Neües hin Zumachen nöthig hätten Und deßwegen umb erlaubnus Gebetten. Erkannt, Augenschein.

(f° 41) Sambstags den 13. Ejusdem [Maÿ 1730] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
An H. Georg Gollen des Kauffmanns Erben behaußung zum Rindsfuß, welche die steinere Wand, an dem Überhang in dem gäßel herauß nehmen, und eine Andere Von Riegelen darein machen, wie auch solchenfalls das Wetterdächel fernern an dem Hauß hinwegthun, und Hernach wieder ein anders dahin machen Laßen wollen darumb Sie umb erlaubnus Gebetten. Erkant Willfahrt.

Protocole des Quinze

1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Ancien aubergiste à la Corne de Cerf, Léonard Pangratz demande l’autorisation d’exploiter le Pied-de-Bœuf qu’il a loué de Thiébaut Herrmann, aubergiste au Pied-de-Bœuf

Leonhard Bongratz (Pangratz) Hischhorn, Diebold Herrmann Rindsfuß
Bläß Haußen Wittib
(f° 255 -v) Leonhardt Pangratz bißhero geweßener Würth Zum Hürschhorn erscheint, mit beÿstand Diebold Hermanns Würths Zum Rindtsfuß, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingern für pringen, Er habe sich mit bemeltem Diebold Herman, seiner Herberg halben Inn ein etlich Järige lehenung eingelaßen, Vnd seÿ derrewegen sein pitt, man woll Ime erlauben, das er die Herberg Zum Hürschhorn Verlaßen, vnd hergegen die Zum Rindtsfuß antretten vnd beziehen mög, Woll er sich aller gebüer erzeigen vnd verhalten
darwider erscheint Bläß Haußen Wittib, mit beÿstand Ohl Michaels Ires Vogts, deren die Herberg Zum Hürschhorn eigenthümlich zuständig (…)

Comme Thiébaut Herrmann est encore redevable de 300 florins à l’accise, les préposés demandent à Léonard Pangratz de leur verser les sommes qu’il lui doit. Thiébaut Herrmann demande un délai mais les préposés s’en tiennent à leur précédente décision
(f° 266-v) Sambstag den 5. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Vngeldherren Zeigen Weitter ahn, Stoffel im Ungeld hab sie bericht, daß der alt würth Zum Rindtsfuß Diebold Herman Von der Herberg abziehe, Vnnd aber ins Vngeldt noch 300. fl. schuldig, da mann nicht eigentlich wisse, Wie es mit seiner nahrung stehe. dieweÿl nuhn der new würth Leonhard Bangratz Ime Herman Jetzund 160. fl. erlegen soll, hette, sies wollen anzeigen, ob mann Bongratzen beschicken vnnd Ime bevehlen möcht, das er das Jenige, so er dem alten würth schuldig, vff abschlag desselben brestens ins vngeld liffern, Welches sie die Vngeldherren anzupringen nicht vnderlaßen wollen Sonsten were wohl auch der Weg, das man den Ungelterern vfflegte, wann man ahn Hermann verlüstig würde, den verlußt auß Iren eigenen secklein nachzutragen, vnnd beÿ Ime wider einzupringen, Würden sie ein ander mahl besser sorg haben.
Erkant, die Vngeltherren sollen Herman vnd Bongratzen beschicken, vnd es dahien richten, das Bangratz inen das vngeldt liffere, waß er Herman schuldig.

(f° 276) Sambstag den 12. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Diebold Herrman geweßener würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingeren ein Unterthänige Supplication vberreichen, welche abgeleßen worden, pittet darinnen, mann woll Ime Zu bezahlung seiner Ungeldschuld Zweÿ Ziehl geben allso das er biß Weÿhnachten nechstkünfftig das halb daran vnd das vbrig halb vff Mariæ Verkündigung kommenden Jars erlegen mög,dieweÿl er Jetz mit baarem geld nicht gefaßt & Würd angezeigt, daß er noch 156. lb d vnnd etlich schilling ins Ungelt schuldig seÿ. Erkant, Mann solls beÿ vorig. erkandtnus allso verpleiben laßen, das Leonhard Bangratz der Jetzige würth waß er Ime Herrmann schuldig in 14. täg ins vngeld Zahle, Vnnd das Herman vmb den Vberrest auch inn 14. tagen im Vngeld bürgen stelle, Vnnd allso denselben versichere, Vff welche Versicherung Ime die Zeÿt biß Mariæ Verkündigung nebst volgenden Jahs vergönt vnnd zugelaßen. B. Mr.
[in margine :] Montag den 14. 8.br 1611. ist in beÿsein beed. Hrn XV. meister Bangratzen angezeigt worden, ins Ungeld zulieffern, w. er Herrman geben solt.
beede Hrn XV meister habens Hermann angzzeigt. 26. 8.br 1611.

1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
Les préposés à l’accise déclarent que Léonard Pangratz n’a pas déclaré le vin qu’il a acheté du tonnelier Jacques Huss. Les tonneliers devront observer le règlement qui impose que dans ces cas il faut qu’un gourmet soit présent. Les préposés décident pour servir d’exemple que le contrevenant soit emprisonné pendant quatre jours

(f° 52) Sambstag den 16. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug – Jacob Huß – Weinsticher zu verkauff weinen fordern – Articul ein Weinsticher zu verkauff weinen forderen – Küffer Zunfft Articul wegen verkauffter wein
Ungeldtherren referiren, demnach sie angelangt, Waßmassen Leonhard Bangratz Würth Zum Rindtsfuß Zwehn Vierling weins eingelegt, vnnd doch dieselben am Ungeldt nicht angeben, Item das sich auch in seinem Keller ein Zimblichen bresten befunden, hetten sie Ihn beschickt, vnd darüber Verhört, Wie er sich nuhn entschuldiget, Würden mein Herren Jetzundt vernehmen daruf Ich auß dem Sagbuch abgeleßen, waß deßwegen Verzeichnet, Ist er der Würth gestendig, das er Zwehn Vierling wein, beede vff Zehen oder eÿlff ohmen haltend, vonn Jacob Hussen dem Küeffer erkaufft, vnd einlegen lassen, das er Ihn aber nicht allsobaldt am Ungeldt angeben, seÿ die Ursach weÿl er mitt Ime Hussen noch vmb mehr wein inn handlung gestanden, da er willens gewessen, wann sie mit einander eins worden weren, eines mit dem andern anzugeben, seÿ zwahr kein weinsticher darbeÿ geweßen, wolt es aber doch angeben haben, den bresten belangend, were er Verbietig denselben nach Zutragen, wie er auch albereit darumb ein Zettull auß dem Ungeldt empfangen, der Schreiber am Ungeldt ist auch gehört, der sagt, das er Ime des brestens halb. ein Zettul geliffert, were der bresten 29. ohmen geweßen, darzu aber die 10. od. 11. ohmen auch kommen, so er nicht angegeben die Ungeldtherren melden weitter, dieweÿl sich hierinnen einmahl ein betrug befindet, vnnd disse sachen müeßen gestrafft werden dann sonsten pillich ein Weinsticher Vermög der ordnung darbeÿ solte geweßen sein, So weren die der meinung, Mann solte Ihn, anderen Zur abscheüw vnnd exempel inn hafft einziehen, Wie lang er aber darinnen Zu enthalten, stellen sie zu mein Herren. Sonsten seÿ auch Zugleich mit eingefallen, weÿl die Küeffer vff Irer Zunfft ein Articull haben sollen, das keiner so wein verkaufft, denselben auß dem Keller soll volgen lassen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, mann aber siehet, das es nicht observirt würdt, Ob nicht die Küeffer vff Ir zunfft möchten beschickt, vnnd Inen der Articul nochmahlen fürgeleßen werden. Erkant, Mann soll den Würth inn hafft einziehen, Vnnd Ihn biß künfftigen Mittwoch morgens wider außlassen. Mitt dem anhang, das auch der Articull, Wie keiner der wein Verkaufft denselben auß dem Keller soll volgen laßen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, allen Zünfft Inn Ire Zunfftbücher eingeschriben werden soll, damitt menniglichen deßen wiwssens habe.

(f° 59-v) Donnerstag den 28. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug
Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, so sich verschinnen Montag inn hafft eingestelt, Ist Jetzund derselben widerumb erlassen, vnnd hatt gemeiner Urphed geschworen in præsentia beeder Hhren Fünffzehen meister die Inn auch nach beschehenen ernstlichen Zusprechen, widerumb erlaubt.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Léonard Pangratz demande un délai pour régler l’accise. Les préposés accèdent à la demande à condition que les garants soient suffisants.

Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß. 240.
(f° 240) Sambstag den 7. Novembris – Leonhard Bongratz der Würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnd laßt, p. Lt. Bittlingern, fürpringen, Waß massen er noch vff 70. lib. d. an das Ungeld schuldig, welches er aber vf dißmahl nicht Zahlen könne, derenwegen sein unterthänige bitt, mein Herren wollen Ime noch fernern Termin, Zu abstattung deßen, biß Weÿhenachten gnedig Vergönnen vnd mittheilen. Erkant, Im fall sein bürgen genugsamb, soll Ime Zu bezahlung disser schuld noch zeÿt biß Künfftig Weÿhenachten Zugelaßen sein, vff den widerigen fall aber vfferlegt werden, Innerhalb acht tagen annembliche bürgen Zustellen.
[in margine :] den 9. Novembr. 1618. ist es durch den Hhn XV. Mr verrichtet word.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 16-v) Mittwoch den 27. Januarÿ
(…) Leonhard Pangratz der Würth Zum Rindsfuß, were offter beschickt, Vnd ihme Zugesprochen worden, aber nichts Vorfangen. Die Ordnung Vermöge sonst mit dem heimbgang gegen ihnen Zuverfahren Wann herren geordnet, die daß geschäfft bedächten oder Ihnen noch ein Kurtze Zeitt etwan von 8. tagen anzusetzen, Vorträglich erachtet, vnd beßere mittel sich Künfftig an die hand geben möchten.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Léonard Pangratz doit à l’accise 616 livres. Les préposés font détacher l’enseigne au Pied-de-Bœuf. Comme il a réglé 550 florins, il demande le 5 février le droit de reprendre son enseigne. Son garant Sébastien Wachenheim intercède en sa faveur. Il est autorisé à reprendre son enseigne, les poursuites à la chambre des subhastations sont suspendues. Les préposés constatent en novembre que Léonard Pangartz n’a pas tenu ses engagements.

Leonhard Pancratz würth zum Rindtsfueß. 12. 25. 26. bis. 27. 251.
(f° 12-v) Sambstag 22. Januarÿ – Leonhard Pancratz, Claus Wurmblen, Ulrich Bosch, wegen Ihrer Extantzen im Vmbgellt
H. Glasserus proponiert ferners daß noch etliche würth sich fünden, die Ihre vmbgelts Extantzen noch nicht entrichtet ohn angesehen, denselben vndterschiedliche vndt endtliche termin Zur Zahlung angesetzt worden. Nemlich Leonhard Pangratz der wührt zul Rindsfueß soll 615. lb 7 ß 7 d, Claus Wümblin der wührt Zum Grawen Mann 275 lb 9 d, Ulrich Bosch Zum Lindtwurm 147. lb 19 ß 4 d, Alle vbrige von den würthen herührende Extantzen seÿen eingebracht, waß nun Meine H. mit dißen dreÿen vornemmen wollen stehe beÿ denselben. Erkandt, Ober Umbgelt herren, sollen Ihnen die schillt abthun vndt durch den Stattrichter außtragen laßen.
(Schillt abnemmung Exequirt Mont. den 24 Januarÿ.)

(f° 25) Sambst. 5. Februarÿ – Leonhard Pancratz wider vmb den Schilt
Leonhard Pancratz wührt Zum Rindsfueß erschienen laßt per Tromers vorbringen, demnach Ime wegen seiner vmbgellt Extantzen der Schillt abgenommen worden, Er aber vnder deß biß in 550. fl. in daß vmbgellt abgelegt, bitt er ihme den Schilt wider Zuvergonnen, vndt auch seinen in daß Ganthauß in arrest gelegten haußrath wider vmb Zuentschlagen, damit er sich vnd seine Arme Kinder mit Ehren ernehren vndt außbringen mag, wöll den schuldigen rest vf daß fürderlichst abstatten.
Erkandt, Ober vmbgeltherren sollen hanß Wachenheim allß dißorts bürgen vmb die Zahlung besprechen, vnder deß Imploranten begehren Zubedacht gezogen sein.

(f° 26) Montag 7. Februarÿ – Leonhard Pancratz vnd sein bürg, H. Sebastian Wachenheim – Leonhard Pancratz ehant seinen Schilt
Ober ungeltherren referiren, daß die verschinen Sambstags wegen Leonhard Pancratzen deß wührts Zum Rindsfueß ergangene Erkandtnus, Herrn Sebastian Wachenheim notificirt vndt darbeneben angezeigt worden, daß wo Pancratz biß künfftig Johannis Baptistæ seinen noch schuldigen rest, in daß vmbgellt nit würcklich abstatten würdt, Meine Herren sich an Ihme Wachenheim sowohl wegen der Jetzigen allß künfftigen Extantzen, biß auf den letsten Pfenning erhohlen wollen, darnach Er sich allß v.haffter bürg würdt wüßen Zurichten, der hat sich sowol wegen der bißhero getragener geduld, allß auch jetzt beschehener avisation vnderdienstlich bedanckt, sich zu allem guten erbotten, vndt begert Meine Herren wolten vnder deß Pancratzen, Zu abrichtung seiner schuldt nit ohn ersucht laßen & Pancratz hab sich auch dissen morgen erclert, daß Er hienführo alle seine wein vor Einkellerung v.vmbgellten wöll, hab vf solches beÿ Ihnen den Obervngellt herren gebetten, Ihme den Schillt wider Zuvergönnen, stehe alles beÿ Meinen Herren. Erkandt, Wa Pancratz Versprechen würdt, Meine herren hie zwischen Johannis Baptistæ völlig Zu contentiren, daß der Schillt Ihme wider vergondt sein soll. Mr hatt v.spochen.
[in margine :] Ist ihme auch ein schein auß befelch Ober vmbgellthh. auß dem Ganth hauß seine sachen volgen zu laßen daselbsthin ertheilt worden.

(f° 251-v) Sambstag d. 12. Novembris – Wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß
H. Riehl bericht ferners, beede wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß haben vf gestern Ihre Vngellts Extantz endtlich ablegen sollen, wann Ihnen aber darumb abzuzahlen vnmöglich, weil sie Zwar gütter v.kaufft, aber wegen der Zielgelter Kein glauben gehalten word. Allß piten sie noch dilation biß Künfftig Faßnacht & haben sonsten gute bürgen vndt rüre vil von liechtem gellt hero, da aber die Zahlung vff begerten termin nit folgen solte were wie würckliche vndt endtliche Execution vorzunemmen. Erkandt begerte dilation biß Faßnacht zugelaßen Es soll aber der bescheidt nicht dem Imploranten sondern den bürgen vndt vngeltern angezeigt werden.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Léonard Pangratz demande de surseoir au règlement jusqu’à ce que son auberge soit vendue

(f° 60-v) Sambst. 17. Martÿ – Leonhard Pangratz
Leonhard Pangratz der wührt zum Rindtsfueß erschienen vbergibt unterthänig Supplicat. pit Prorogationem termini deß Ungellts wegen, so lang biß Er sein Herberg würdt v.kaufft haben, Præsentiren sich Kaüffer & Erkandt, wo Er in dreÿ tagen Von Zeit deß verfloßenen termins an daß vngellt nit contentieren, Allß dan der letstere bescheid gegen Ihme exequirt w. soll.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf est emprisonné pour s’être fait livrer du vin sans qu’un gourmet soit présent

Wührt Zum Rindsfueß. (visitation) 37. 55.
(f° 55) Zinst. 20. Martÿ – Vaßzieher, Wührt Zum Rindsfueß
H. Schach referirt, Vaßzieher haben dem Wührt Zum Rindsfueß, ohn beÿsein eines geschwornen weinstichers, wein Im Keller abgestoßen, welches wider ordt. ob sie nit Zuthürnen. Seÿ der wührt ohne daß In v.dacht daß Er daß Ungellt vnderschlag. & Erkandt Man soll Zuvorderist hören, nach Befündung der Sach gewallt gegeben sein, mit der thurnstraff zuv.fahren, v.richten. Jr. XV. und Obervngelthh.

1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Georges Mahler qui vient d’acheter l’étroite maison de son voisin Conrad Weber demande l’autorisation de la réunir à la sienne. L’acte rapporte les différents changements que fera le propriétaire qui est autorisé à les faire étant donné qu’il contribuera à embellir la ville et que l’activité commerciale et le nombre d’habitants ne cesse de diminuer. Les préposés au bâtiment devront fixer la somme due à la Ville.

Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
(f° 16-v) Sambst. den 25.ten Januarÿ – Georg Mahler, Augenschein
Georg Mahler der geweßene Würth Zum Gerttenfisch erschiene, bericht per De Knaff. daß Er Zu seiner Eÿgenthümblichen behaußung vfm Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, Conrad Webers deß Schuemachersn schmahles haußlein dar neben, Zu dem erkaufft, daß Er solches Zu seinem accomodiren vndt bawen möchte & bitt deßwegen Vmb Vollkommenen Augenschein.
Erkandt, Würd Imploranten vmb seinen gesucht. Augenschein Willahrt. Vnd seind darauff M. G. Herren die Fünffzehen so anweßend wahren, beneben den beeden Jüngsten dreÿern v. dem Unterschriebenen deß Pfenningthurns, wie auch dem Werckmeister vffm Maurhoff, ane obgedachten orth gewandert, v. haben den begehrten Augenschein eingenohmen, da dann Implorirender Mahler Angezeigt, daß Er die Jenige Maur so die beede höfflin besagter 2. häußer vnderscheidet, so weit es Von nöthen durchbrechen v. beneben einer thüren daselbst, In dem mitten Einen Schnecken dergestalt hinauf führen wolte, daß wann darauf biß vff die bühne beÿ Jedem Stockwerck In beede haußer Zu gemach gehen v. Kommen Köndte, Auß dem großen Sommerhauß Vnden solte Eine Stub gemacht Vnd deßwegen durch die Maur gegen dem Jetzigen nebenshaußlein Eine Stuben thür vf 4. schue breit v. 6. ½ schue hoch gebrochen v. also der gemein auß v. eingang allein durch mehrbesagt. neben häußlin v. selbiges Thor gerichtet werden, Im übrigen begehrte beede solche häußer Vnden Ein tach Zusetzen v. dem Tachtrauff gegen dem fischmarckh herauß Zurichten &
Solchemnach haben sich M. G. Herren beneben dem H. Dreÿern v. dem Werckmeister wider In die XV. Stub begeben, v. nach angehörter der H. Dreÿer v. deß Werck Mr. meinung, daß nemblich dieser baw gemeiner Statt v. dem Fischmarckh mehr ein Zierd, als Künfftig /:weilen die Handlung v. gemeine burgerschafft Von tag Zu tag abnimbt:/ schädlich sein werd. durch ordentliche Vmbsaag Erkandt, daß Mahler In seinem begehren willfahrt, v. p. Obere Bawherren bedacht pd. solln waß Sie Künfftig weegen dießer durchbruch dem gemeinen Seckel in recognitionem Jährlich beÿ zu tragen habe.

Georges Mahler remercie les préposés de leur autorisation et leur demande maintenant la permission de reprendre l’auberge au Pied-de-Bœuf. La communication entre les deux maisons est soumise à une redevance de 8 sols. Le pétitionnaire est autorisé à suspendre l’enseigne

(f° 18-v) Zinst. den 28. Januarÿ – Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
Georg Mahler per Dr. Knaff. bedanckt sich d. Ihme hierüber fol: 17. beschehenen g. Willfahrung, bitt nunmehr Ihme dem Schild v. Würtschafft Zum Rindtsfueß Wider g. Zuerlauben, H. Schenck läßt p. H. Frantz referiren die obere bawherren hetten nach dem Sie allerhand præjudicia wegen Durchbruch vfschlagen laßen, wegen Implorant. baw es dahin gestelt, weil daß hauß wohlgelegen, v.schienene durchbrüch bekommet, Er Implorant als Ein Würth sich dardurch guten nutz schaffen Kann, daß Er deßwegen gemeiner Statt Jährlich in recognitionem 8. lb d erlegen solte &
Erkandt Würdt d. Bedacht gefolgt, Mahler auch In seinem begehren wegen deß Schilts willfahrt.

(f° 24) Sambst. den 1. Febr. – Georg Mahler Wegen Durchbruchs
Georg Mahler bitt Per Dr. Knaff. vmb g. moderation der Ihme hieoben fol: 18. Zuerkandten 8. lb d. Erkandt werden vff bitt moderirt v. weil Er auch dam überhang Zum Rindtsfuß hernach führen will, alß sollen Zware* die Obere Bawherren deßweegen d. Augenschein einnehmen Ihme aber über daß bereits darauf geschlagene j lb. nur noch j lb schlagen Also daß Mahler so wohl wegen d. durchbruch als deß überhangs In uberhaubt Jährlich 8 lb Zinß geben soll.
(Sambst. den 8.te, dieß Ein Extract auff dem d.thurn gelüffert)

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Ancien aubergiste au Vieux Palais (Zur Alten Pfaltz), Abraham Goll est autorisé à exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf après avoir présenté des garants

Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß. 155
(f° 155) Sambstag den 27. 7.bris – Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß, Ungeltsbürgen
Abraham Goll d geweßen würth Zur Alten Pfaltz bericht, daß Er sein Ungelt völlig entrichtet vndt nun wie Herrberg Zum Rindsfueß bestände, bitt vmb den Schanckh daselbst, und sein vorige vnd für dißmahl wid. gestelte bürgen alß Johann Gollen vnd Michel Kammen pro sufficient anzunehmen. Erkandt Willfahrt, haben die bürgen eod. die Vnverscheidenliche Bürgschafft vndt der Würth die Schadloßhaltung H. Kipßen Versprochen.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Adam Goll présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

Würth Zum Rindtsfueß. [Lothringisch. General Commissarius] 5. 53
(f° 53) Donnerst. den 18. Martÿ – Hans Adam Goll würth Zum Rindtsfueß, Ungeltsbürgen
Hans Adam Goll der Jetzige würth Zum Rindtsfueß erscheint, stelt Zu Ungelts bürgen Hanß Oberle und Georg Lentz beede Weißbecken, bitt vmb den Schanckh vndt die bürgen für sufficient anzunehmen.
Erkandt willfahrt. Haben eodem den Oberen Ungeltherren die Unverscheidenliche bürgschafft vnd d. würth die Schadloßhaltung versprochen, and.seits auch d. Würt die ordnung geschworen.

1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
Le nouvel aubergiste au Pied-de-Bœuf (non nommé, Jean Lentz d’après les extraits ci-dessous) présente ses garants

(f° 245) Sambst. den 2. Xbris – Würth Zum Rindtsfueß d. Newe stelt Zu Ungelts bürg Hanß Oberle vnd H Joh: Hardmann Wertz d. sich schrifftlich zu dieser bürgschafft verstehet & Erk. Werden beede pro sufficent angenohmen, haben eod. angelobt.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
Les préposés en chef de l’accise constatent que Jean Lentz conserve du vin dans la cave d’un voisin en contrevenant ainsi au règlement. L’enquête montre que l’aubergiste peut dégager sa responsabilité mais les préposés ont l’intention de maintenir l’amende parce qu’il s’est contredit dans ses déclarations, jusqu’à ce que sa femme argue qu’elle est chargée de nombreux enfants et que son mari a mauvaise mémoire depuis qu’il lui est arrivé un accident. Les préposés réduisent l’amende de moitié.

(f° 122-v) Sambst. den 27. Junÿ – Würth Zum Rindsfueß Wegen Nebenskeller vnd Holtzäpffel Eßigs
Obere Ungeltherren Laßen Vngelts bericht ableßen, Crafft deßen der Würth Zum Rindsfueß hanß Lentz, nicht allein wid. vngelts ordnung beÿ Hanß Jacob Nageln Einen Nebenskeller gelehnet, sondern auch in solchen Wid Mgh. Erkantnuß supra fol: 96. seinen habend. Holtzäpffel Eßig, vnd darzu wid. d. Obern Ungeltherren special verwarnen gelegt.
Erkandt Soll Ihme für iedes solcher Versetzlich Verbrech. 25. lb also Zusammen 50. lb Straff angesetzt wd. (vid. fol: 139 et 142)

(f° 137-v) Sambstags den 18 Julÿ – Würth Zum Rindsfueß, hanß Lentz per Wild. d. vff Erkadnuß supra fol: 122. Unterthänige Supplication vnndt entschuldigung & si verleßen. Erkandt Ungeltherren bedenckens.

(f° 139-v) Freÿtag den 24. Julÿ – Würth Zum Rindsfueß pt° mulctæ
H. Franckenberger alß Ober Ungelt herr mit Zu Ziehung Jr XV. Meister laßt per me referiren, vff Erkandnuß supra 122. vnd deß Würths Zum Rindtsfueß hanß Lentzen hieob. fol. 137. einkommene supplication und darin gethane entschuldingung, hetten Sie nicht allein Hanß Jacob Nageln den Schuemacher in Kieferhaß vnd deßen haußfraw, Wie auch dero habenden Schueknecht Hanß Reichen Von St. Gallen gehört, sondern auch mit Ihme Lentzen confrontirt vnd Zuvorderst so viel und clärlich befunden, daß Lentz gedachten Schuemachers Keller nicht gelehnt sondern allein alß er ohne deß offen stunde vndt von d. Schuemachern außgefegt würde, besichtiget v. gesagt, daß es ein schöner Keller seÿe, vnd waß Er hiebevor Zinß gethan hette, darauf aber ohne einige begehrte lehnung od. geding wid. davon gang. welches dann vor ohngefehr 6 wochen an Einem Vormittag beschehen, selben nachmittag eben darauff, vff 3 od. 4. ohmen holtzäpfel Eßig in Einem 7. ohmig. vaß, durch Kärchelzieher in beÿsein deß Würths Sohn vnd Zwar in absentz [139-v] obigen Schuemachers vnd deßen haußfrawen in ermeten Keller gelegt word. Zum andern habe der Würth diesen Eßig nicht, sondern deßen haußfraw solchen, benedict hürtten fraw den ohmen à 5. ß vnd Zwar Wie sie hoch vntewerlich behalten, auch noch Zur Zeit keines andern überwieß. nach Zuvor v. ehe er in deß Schuemachers Keller gelegt word. verkaufft, vnd also den hiebevor angesetzten Termin solchen Eßlig weg Zuschaffen nicht überschritten, daß demnach Sie Herrn Deputirten, nach wargenohmmen allen mit einlauffend. vmbstanden, daß mann Ihme wegen eines od. deß andern puncti sonderlich deß ersten, die angekündete Straff würcklich abnemen solte, nicht befunden, gestalten Sie dann der unmaßgäblichen meinung geweß. waren, Ihne dero selben simpliciter wid. [f° 140] zuerlaßen, weilen aber dießer Würth hanß Lentz seiner gewohnten Unarth nach, beÿ obigem verhör vndt confrontation über die maßen, tergiversirt, und sich instellig erwießen, Ja sich gar Zum juramento offerirt, Er seÿe nicht ane dem vormittag, in gedachten Schuemachers keller, sondern allererst nachmittag da d. Eßig schon darinn gelegen geweßen, da ihme doch durch deß Schuemachers fraw vnd den obig Schueknecht, Ja durch seine haußfr. selbsten, daß gegentheil aber in faciem erwießen word. vnd er es endlich gestehen müß. aber allein die unäußerheit vorgewendet, alß seÿen Sie Deputirte anfangs fast der meinung geweß. mann köndte es wohl beÿ den wegen letzter puncto angesetzten 25. lb straff verbleiben alß. Wann aber sein Würts haußfraw beÿ dießer vorbeschickung bitterlich, gemeinet, [f° 140-v] sich übel gehaben, mit vermelden, daß Sie 7 Kinder hette, Ihr Mann durch Einen hiebevor gehabten fall sehr blößen gedächtnüß seÿe fast nie recht wüße waß Er rede vndt thue, darzu sich offters so wohl Vor: alß nachmittag beweinne, So stellen Sie zu MHh ob ihme für dießes mahl die Straff vff 25. lb Zusetzen seÿe. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 142-v) Sambst. den 25. Julÿ – Würth Zum Rindtsfueß, per Wild. bitt vmb gn. moderation d. ihme gestern angesetzten Straaf, Erkandt, Würdt vff die helffte moderirt, dieße 5 fl seind erlegt, vnd auß befelch d. oberen Kaufhauß: vnd vngelth. den brandtwein Kießern Zur recompens gegeben worden, wie supra fol: 122. Zusehen.

1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
Jean Lentz est autorisé à étaler le paiement de ses arriérés mais ses garants devront régler la somme en cas de manquement

(f° 190) Sambstags den 9. 8.bris – Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß pt° Ungelts
Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß per Wild. d. supplication, mit beÿlaag sub lit. A so verleß, bitt weil er über 600 fl verfallen Vngeld schuldig entweder daran monatlich 50 fl oder vf abschlaag anietzo 187. lb 10 ß d.th. Capital, anzunehmen, will alß dann d. rest fürderlich abstatten vnd Künftig beÿ ieder wein einen laag die vngelts gebühr gleich abrichten.
Erkand, Würd die Sach an die Obere Ungeltherren gewieß. Die haben den 12. Eiusdem nicht allein den würth und deßen haußfraw Christinam Rathin, sondern auch die beede Ungelts bürg, H. Hans Hartman Wertzen den Weißenschaffner vnd Hanß Oberlin den Weißbecken Vor sich erfordert, vnd obiger vngelts Schuld halben sich mit Ihnen vnderredet, auch erbietig geweß. daß offerirte Pfenningthurns Capital à 70 pro Cto ane Zahlung anzunehmen, Demnach aber deß würths haußfrau sich darzu nit verstehen wollen, sondern ihre Urkund wird Zurück empfang: alß ist es endlich nach allerseits Zusprechen und respectiué underdienstlich bitt., dahin gestelt word. daß gedachte haußfraw angelobt vnd versprach, ane mehr gemelter Ungeltsschuld alle monat vndt vf iedem bettag 50. fl. biß Zu völlig. Bezahlung vnfehlbar abzurichten, und da sie in ein oder dem andern termin manquirt, sollen es die bürgen abstatt. vnd interim, dem Würth nichts weiters geberget*, sondern daß künfftige Ungelt gleich iederweilen beÿ einlaag deß weins bezahlt wd. welches auch also bald dem Inspectori angezeigt worden.

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf Jean Lentz présente pour garants Jean Lentz et Jean Georges Planck

(f° 15-v) Sambstags den 28.t Januarÿ – Würth Zum Rindtsfueß Hans Lentz, stellt Hanß Lentzen und Hanß Georg Plancken beede weißbecken, Zu Vngelts bürgen.
Erkandt werd. pro sufficient angenohmen, die haben eod: den obern Ungelt herren die unverscheidenliche bürgschafft vnd d. Würth die Schadloßhaltung v.sprochen.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Samuel Düttler demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf qu’il vient d’acheter

(f° 199) Sambstag den 7. 9.bris – Samuel Düttler per Wild. bitt daß Er den Schilt Zum Rinds fueß so Er erkaufft, noch länger möge hencken laß. v. also die Würtschaffthauß gerechtigkeit noch ferner zu Continuiren. Erk. Willfahrt.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien aubergiste au Pied-de-Bœuf Pierre Büri demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon qu’il vient d’acheter et de reconstruire

Peter Büri des Würths Zum Rindtsfuß pt° Weinschancks, 65 jnn dem Würthshauß Zu Salmen, 83 – 92 pt° Erckers
(f° 60) Sambstags den 4. Aprilis – Nôie Peter Büri, des Würths Zum Rindt Fuß, ersch. Künast, Weilen er ohnlängsten den Salmen gekaufft, aber die herberg abbrechen und Wied. Neu bauen muß, als bitt er Undtth. damit d. hauß jndeßen Nicht inn abgang Kommen möchte, gn. Zu erlauben, daß er den Weinschanck darinnen continuiren dörffe. Erk. Vor Oberen Umbgeltd herren gewießen.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix est autorisé à exploiter l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans avoir à présenter de garant

Diebold Vix geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim pt° Weinschancks Zum Rindtsfueß
(p. 104) Sambstags den 27. Junÿ. – Diebold Vix, geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim, per D Gollen bitt Undth. ihme dem schanck in dem Würthshauß Zum Rindtsfueß gedeÿen zu laßen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(p. 106) Freÿt. den 3. Julÿ – Diebold Vix pt° Weinschancks
Herr CV. Johann Christoph Kellermann, als Ober Umbgeldtsherr laßt per Herren Schragen referiren, daß mann Diebold Vixen, den geweßenen Schultheißen Zu Schiltigh. so umb dem schanck jnn dem Würthshauß Zum Rindtsfueß dahier Angehalten, noch Ferners gehörd, der beditten, daß was d. Umbgeld betrifft, er es allzeit gleich abstatten wollte, Und Weilen solcher gestallten er Keine bürgenn benöthigd, das hauß den schild schon hatt, er auch die Würtschafft schohn lang getrieben, Und schein von E. E. Zunfft d. Freÿburger, daß er allda præstanda præstirt, Vorgelegt, so habe mann dafür gehalten, daß ihme Wohl zu Willfahren seÿn werden jedoch daß er auch auff die ordnung schwöhren sollen Stellt die genehmhaltung Zu Mghh.
Erk. Beliebt, Juravit eod.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

(f° 94-v) Sambst. den 5. Junÿ – Claude Capitaine pt° Weinschanck
Claude Capitaine jetzmahliger Würth Zum Rindtsfuß per D. Gollen, bitt Unth. ihme den schild und schanck allda gn. Zu Vergönnen. Erk. Vor Obern Umbgeldt Herren gewießen.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf en sollicitant les tarifs réduits qu’a établis l’intendant de la Grange en 1689. Le syndic royal déclare qu’il n’y a pas lieu de consentir un rabais.

Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß pt° Ungelts
(f° 177-v) Sambstags den 13. Juny 1699. – Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß per Kun. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. ut supra [an die Obere ungelts herren verwießen]

(f° 187-v) Freÿtags den 19. Junÿ 1699. – Claude Capitaine pt° Ungelts
Iidem [Obere ungelts herren] Laßen per Herrn Friden proponiren, es hat Claude Capitaine der würth zum Rindtsfuß vor 8 tagen eine frantzösische Req.te so Er abgeleßen, übergeben vndt darinn exponirt welcher gestalten in aô 1689. Mr Delagrange vormahliger Intendant alhir mit Mghherren ein Reglement auffgerichtet, daß die frantzösische würth, traitteurs vnd Aubergistes, von den wein so Sie außschencken würden, ane ungelt mehrers nicht als von den frembden weinen 15 ß von dem Landtwein 9 ß .vndt von dem Wein, den Sie Zu ihrer auberge gebrauchen 3 ß bezahlen sollen, worauff Er sich auch hier häußlichen nidergelaßen und das würths hauß Zum Rindsfuß darinnen Er wohne, auff die von Mghh. ihme gegebene vertröstung, daß er beÿ obged. ungelt gelaßen werden solte, gekaufft habe, Weilen man aber auff seithen der herrn Dreÿen des Umgets, ihme anietzo obigen accord Zu wider, ein mehrers abfordern wolle, derselbe unterth. gebetten daß MGHh. ihme die gnad Zuthun geruhen möchten, Ihne beÿ vorbemelter Verordnung Zulaßen, mit dem anerbiethen daß er vor den Landwein anstat 9. künfftig 10 ß vom ohmen, vor den Frembden wein 16 ß und dem übrigen Zu seine auberge nöthigen wein 3 ß. entrichten wolte & Worauff man demeselben beditten, daß man Ihne wie Zuvor, undt ohne änderung Zu tractiren geneigt were vndt nur velange, daß er sich des Logirens enthalten solte, So Er aber nicht thun wollen, deßwegen Zu MGHherren stünde, Ob Sie demeselben einige Gnad erweißen oder erkennen wollen, daß er dem Reglement nachgeloben solte.
Herr Syndicus sagt, es seÿe das Jenige so in der Req.te enthalten, keiner attention würdig auch keine consideraôn von Claude Capitaine Zu machen, auch von dem Gemachten Reglement nicht Zu weichen, undt wan derselbbe sich opiniatriren solte, würden MGHherren ihrer anthorität sich gebrauchen müßen, vnd vermeine Er, es könte das geschäfft denen Oberen Ungelts Hh. ferner committirt werden, das Reglement Zu exequiren und von den jenigen nicht zu weichen, was Zu der Statt und Burgerschafft besten verordnet worden ist. Erk. Gefolgt.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103) et XV (2 R 104)
Georges Goll demande l’autorisation de conserver le droit d’enseigne au cas où il souhaiterait revendre la maison qu’il a transformée en bâtiment commercial. Il y est autorisé à l’instar de l’auberge au Bouc.
Le même fait appel de la décision du conseil du Miroir qui lui interdit le commerce. Il déclare avoir appris le métier chez son beau père Jean Georges Fleck dont il continue le commerce mais qu’il a l’intention de ne plus vendre de futaine. Les Quinze demandent que les maîtres qui forment leurs enfants fassent enregistrer l’apprentissage à la tribu pour qu’on puisse s’y référer par la suite.

Georg Goll Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
(f° 222-v) Sambstags den 18. Julÿ – Gol noîe Georg Gollen des handelsmanns Cit: E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmeister H. Johann Michael Friden Prplis bitt weilen EE Zunfft gericht Zum Spiegel, ihme einige wahren zu verkauffen inhibirt, Zu einziehung mehreren berichts Deputationem.
Hecker pro Citato consentirt darein. Erkandt, gebettener Depuaôn an die Ober Kauffhauß Hh. willfahrt.

(f° 288) Sambstags den 12.ten 7.bris 1699. – Bescheid In Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Iidem Laßen per me ablesen den inn Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel ergangenen Bescheidt, also lautend.
In Sachen Herrn Georg Gollen, des Handelßmanns, Klägern würt: entgegen Und Wid. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° ihme inhibirter Verkauffung ein Und andern Wahr & beklagte andern theils, Ist Auff angehörte beederseitige Rationes, und der Herrn Deputirten abgelegten Relation Erkandt, daß Wann Kläger mit Handtreu An Eÿdestatt daß er, seinem Vorgeben Nach, die handlung beÿ seinem Stieffvatter, Johann Georg Flecken, dem ältern ordentlich erlernt habe, Wird behaupten Können, demselben seine jetzige handlung Zu continuiren erlaubt, hingegen er Zwischen hier und Weÿhachten der Barchet Standt Zu quittiren, sich umb eine Andere gelegenheit Zu bewerben Und allein An einem orth Frid Zu haben schuldig, Und verbunden seÿn solle, Und sollen Auch Künfftighin alle die jenige, Welche beÿ ihren Eltern die handlung Zu lernen Willens, damit man ihrer Lehrjahr Wegen desto beßeren beweiß jeweilen haben möchte, beÿ E. E. Zunfftgericht ordentlich eingeschrieben werden, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh. Erk. Beliebt.

(f° 366) Sambstags den 28.t Novembr. 1699. – H. Georg [Goll] der Handelsmann per G. berichtet, daß Er die Gastherberg zum Rindtsfuß, vmb seine handlung derinnen Zu treiben an sich erhandelt habe, bittet aber ihme die darauff stehende Gast: vnd Schilds gerechtigkeit, dabeÿ gn. Zu Conserviren. Erk. an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 391-v) Freÿtags den 11. Decembr. 1699. – Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
Iidem [Obere Ungelts Heren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Georg Goll der Handelßmann, in einem Gehaltenem Receß anbringen laßen, welcher gestalten Er die Gastherberg Zum Rindsfuß gekaufft habe, und seinen laden darinnen Auffzurichten willens seÿe, anbeÿ Gebetten, daß dießem hauß die Schilds gerechtigkeit Conserirt werden möchte.
Alß man auff beschehener remission denselben noch weiters angehört, habe selbiger beditten, daß er solches nur darumb begehre, damit wann er ged. hauß wider verkauffen wolte, die Schilds gerechtigkeit nicht verlohren Gehen möchte, dieße Gerechtigkeit habe Claude Capitaine, deme er d. hauß abgekaufft mit sich nehmen, und hingegen mit etwas wenigers an gelt, sich Consentiren wollen, So Er Goll aber nicht eingehen können, mit dem beÿsatz, daß er besagtes hauß vmb 7000 fl. angenommen, darauff 1000. Rthlr angegeben, und den Rest auff nechstkünfftige Ostern bezahlen, inzwischen ermelter Claude Capitaine in der Obern Stub den Weinschanckh Continuiren solle, Er Goll aber in dem Laden feil haben wolte, Alß man Solchemnach davon Geredt, seÿen Zweÿerleÿ puncten vorgekommen als (1.) die Schilds gerechtigkeit, vndt (2.) ob ihme Gollen in zwischen im Laden Zu verkaufen, Zu erlauben seÿe. Was den ersten belangt, habe man sich erinnert, daß beÿ dießem hauß viel veränderungen vorgegangen, vnd es baldt ein Würthshauß, vnd baldt keines geweßen, vndt weilen derselbe die Schilds gerechtigkeit anfangs nicht erwießen so seÿe man angestanden, wan dabeÿ Zu thun seÿn möchte, nachdem man aber nachgehends aus dem Ungelt den bericht eingezogen, daß weder Dieboldt Vix der vormahlige würth daselbst, noch Claude Capitaine, iemalen etwan vor den Schild bezahlt, sondern vor dießem schon die gebühr ein vor alle mahl darvor abgerichtet worden, Vndt beÿ dem Anderen Puncten befunden, daß (1.) der Kauff schwehr (2;) ihme Gollen vor einiger Zeit den barchetstandt zu quittiren, und bis weyhnachten in einem laden feil zu haben, aufferlegt worden, (3.) derselbe alle nacht heim gehen und versprochen, daß er Keinen wein, biß besagter Claude Capitaine außgezogen sein wird, einlegen wolle, So habe man dafürt gehalten, daß, ad exemplum des Würthshaußes Zum Bock, dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte, doch daß er mit handtrew an eÿdes statt angeloben solte, daß er Keine Gefehrde gebrauchen, keinen wein einlegen, noch den würth Zu kommen laßen wolle.
Herr Syndicus sagt, es könne dem Imploranten in beeden Puncten, auff die Jenige præcaution so referirt worden, willfahrt werden. Erk. Gefolgt.

(f° 410-v) Sambstags den 19. Decembr. – H. Georg Goll pt° bescheids
H. Georg Goll der Handelßmann per G. weilen Mgherren pt° seiner an sich erhandelten behaußung auff dem Fischmarckh einen bescheidt ertheit, vnd er deßen nöthig habe, alß bittet Ihme deßen copeÿ gn. Zukommen Zulaßen. Erk. willfahrt.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Les Quinze délivrent une expédition d’après laquelle Georges Goll conserve le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf

(f° 123) Freÿtags den 2. Aprilis 1700. – H Georg Goll pt° Bescheids
Iidem [Obere Ungeltdherren] per Herrn Friden, es seÿe errinnerlich daß ohnlängsten H Georg Gollen burgern vnd handelßmann alhier, die Gast und Schild gerechtigkeit beÿ dem Rindsfuß conservirt worden seÿe, vmb deßen schrifftliche mit theilung derselbe unterth. gebetten, und nach dem MGHh. damit willfahrt, Er, die Erkantnuß Zu Papÿr gebracht haben lißt darauff Selbige ab, die Confirmation Zu MGHherren stellend.
Auff Unterthäniges ansuchen Herrn Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, der, auff den vntern Fischmarckh gelegenen, Zum Rindsfuß Genanten und Käufflich angenommenen behaußung die darauff stehende Gast und Schilds Gerechtigkeit gen. Zu Conserviren, Ist Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georges Goll se plaint auprès des Quinze que Jacques Schneider ait repris l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans son autorisation malgré la décision de 1699. Jacques Schneider est autorisé à conserver l’enseigne suspendue Grand rue d’après une décision des Quinze.
Les Quinze ordonnent à Georges Goll de remette l’écurie qu’il a transformée en bûcher dans son état antérieur pour qu’elle puisse servir aux logements militaires ou de fournir une écurie à un autre endroit.

H Georg Gollen des handelsmanns Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
(f° 24) Sambstags den 30. Januarÿ 1706 – H Georg Goll Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
G. nôe H Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, erhohlt bescheidt vom 11. Xbris 1699. crafft deßen Imploranten seine Gast: und Schildts gerechtigkeit Zum Rindtsfuß conservirt worden, weilen aber Joh: Jacob Schneider burger und Gastgeber in der straß, auch den Schildt Zum Rindtsfuß haben außhencken laßen,so Pplen nachtheilig als bittet solchen weg zu thun, Obrigkeitl. Zu erkennen.
Erk. an die oberen Ungeltshh. gewießen.

(f° 112-v) Freÿtags den 16. Aprilis 1706. – H Georg Goll pt° Schilds Zum Rindtsfuß Ca. Joh: Jacob Schneider
Iidem [Obere Ungelts Herren] per herrn Friden, es habe herr Joh: Georg Goll der handelßmann ohnlängst geklagt daß Johann Jacob Schneider der würth in der Straß an seinem Würthshuß den Schildt Zum Rindtsfuß, den Er Goll, an seinem hauß habe, außgehenckt hette, mit bitt demselben anzubefehlen, daß er selbigen wid. weg thun solte.
Alß man Ihne darauff gehört, habe Er gesagt, daß MGHherren in Aô 1699. Erkandt hetten, daß der Schildt Zum Rindtsfuß an seinem hauß bleiben, vnd daßelbe die Schildts gerechtigkeit behalten solte, woran des Schneiders ausgehenckten Schild, Ihme nachtheilig were, deme man aber gleich remonstrirt, daß ged. Schneider es nicht vor sich gethan, sondern MGHheren es Ihme erlaubt hetten, worauff Er sich Zur ruhe begeben, wann es nur seinem hauß kein nachtheil bringe.
Auff seithen der Herren Deputirten halte man davor, daß bemelter hans Jacob Schneider seinen Schildt behalten, vndt es wegen des Gollen, beÿ besagter Erkantnus de aô 1699. gelaßen, mithin derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.

(f° 113) Joh: Georg Goll soll den Stall Zum Rindsfuß wider in den alten stand setzen
Vndt Weilen dann derßelbe die Schilds gerechtigkeit an seinem hauß behalte, vnd Er auch den Stall darin, in seinem standt, hette laßen sollen, so Er aber nicht gethan, sondern denselben Zu einem holtzhauß verändert, so halte man darvor daß demeselben angezeigt werden könte, daß Er dem Stall Zum Rindsfuß wider in den vorigen alten standt setzen, oder in einem Andern hauß einen Stall Zur Einquartierung, verschaffen solle. Erk. Bedacht Gefolgt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend un bâtiment accessoire, un passage latéral, un puits et une petite cour est estimée à la somme de 5000 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un passage latéral, un poêle, une dépense à marchandises, une cuisine, un vestibule, une boutique, un bureau, une cour, une buanderie où se trouve un puits, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral, on y trouve une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 26 / 110
Klein
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et avance dans la petite rue
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 110, 3 E P S (maison à trois étages, en pierre, solide) Exel

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 37 case 2

Exel François vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Anne épouse séparée de corps de M. Nebel Fidèle Richard, Vieux marché aux poissons 110, substitution de 1851

O 75, maison, sol, Vx marché aux poissons 110
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 310 case 2

Exel Marie Thérèse, épouse séparée de Nebel Fidèle, rue de l’Outre, S. 1866
1866 Béno Joseph Aloïse
1877 Groskost Johann Friedrich Lithograph
1887/88 Grosskost, Sophie Julie Barbara, Fräulein

O 75, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 13
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Folio de provenance : (37)
Folio de destination : 310 theilweiser abbruch, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

O 75, maison
Revenu total : 119,38 (118 et 1,38)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : 310 Vergrößerung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1877, Zugang – Grosskost, früher Béno f° 310, O 75, maison, revenu 118, Theilweise Abbruch, achevée en 1874, imposable en 1877, imposée en 1877
Grosskost, f° 310, O 75, sol 0,33, revenu 0,17, früher Staatstrasse
1877 Abgang – Béno Joh. Frd. Grosskost f° 310, O 75, maison, revenu 360, Theilweise Abbruch, supp. 1877

O 1184, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 2,98
Folio de provenance : Vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : /p>

O 75, O 1184, maison
Contenance : 2,98
Revenu total : 683,55 (382 et 1,55)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58/ 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 48 / 38
1879, Zugang – Grosskost Joh. Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 682, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
1879, Abgang – Grosskost Joh: Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 118, Vergroesserung, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 2

Parcelle, section 19, n° 152 – autrefois O 75, O 1181
Canton : Alter fischmarkt und Rindsfußgaßchen Hs N° 13 bzw. 3 / Rue du Vieux Marché aux Poissons rue du pied de Bœuf
Désignation : Hf, 2. Whs / sol, 2 maisons
Contenance : 2,68 / 2,67
Revenu : 2500 – 6650 – 6520 – 8000
Remarques : II 33 – (1905 Umbau)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 474
Groskost Johann Friedr. Wb.
1911 Kellermann Johann Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4532
Dick Edouard Victor Auguste restaurateur et son épouse Mathilde née Borst en comm. de biens
1951 Dick Robert Edouard Auguste, adjoint à la Direction de l’information
(1171)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

110
Pr. Dürninger, Cath. Mad. Mlle – Miroir
loc. Neubeck, J. Fréd. Exsenateur – Drapiers
loc. Herrmann, J. Fréd. Ltié – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 13
Hauser & Sohn, Eisenwarenhandlung. 0
Rieber, Uhrenhandlung. 0
Grosskost, Wwe, Rentn. E 1
Edel, Wwe. 1
Lickteig, B., Zahntechn. 2
Lickteig, E., Zahnarzt. 2
Kania, Schutzmann. 3
Momper, Wwe. 3
Winter, Schneider. 3
Jost, Wegemstr. a. D.. 4
Schnönikowski, Reg.-Sekr. 4
Roesch, Postbote. H A
Lemmel, Drechsler. H 2
Maps, Schreiner. H 3
Rambach, Metzger. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 2288)

Vieux-Marché-aux-Poissons 13 (1875-1956)

Les commerces installés dans la maison sont la quincaillerie S. Hauser et fils (1903), gérée en 1940 par Alfred Pflieger. On trouve aussi l’horloger Rieber (1894) puis son successeur Paul Beutel (1906), le chapelier Léon Stern (1928), le charcutier Weber (1934), les Vêtements Rex (Albert Ruch, 1947) et la maison Photo-Moderne (René Thomas, 1949). Le plan joint au dossier du M.R.U. montre que la charcuterie occupe le local de droite.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1875 – La directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Grosskost que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 5 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai. Elle fait remarquer que dix ans ne se sont pas encore écoulés depuis que la façade a été construite – Travaux terminés, avril 1887
    1889 – Nouvelle demande de ravalement
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Michel que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1894 – L’horloger Rieber retourne un avis de paiement en arguant qu’il a supprimé le store après l’avoir dénoncé
    1895 – Dossier suite à une lettre du commissaire de police. L’horloger Rieber demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de montre. – Quittance
  • 1898 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant chez sa fille 12, rue des Cordiers à Erstein, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai
    1899 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison appartenant à la veuve Grosskost – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • 1903 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Grosskost l’autorisation de remplacer la devanture, de supprimer deux croisées et de poser des cloisons intérieures
  • 1903 – Le quincailler S. Hauser et fils demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1906 – L’horloger Paul Beutel, successeur de G. W. Rieber, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique – La lampe est posée, décembre 1906
    1907 – L’horloger Paul Beutel demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet est posé
  • 1910- Mme Saatweber, demeurant 11, rue Schwendi, demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de chapeau en tôle – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le maire notifie le portier Jean Rœsch de faire ravaler la façade. Frédéric Kellermann demande un délai
    1910 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de la maison à l’angle de la rue du Pied-de-Bœuf. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le même demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juin 1910
  • 1928 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une vitrine. Maquette (1,60 sur 0,45 et 0,22 mètres) – Autorisation
  • 1899. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Grosskost, demeurant sur place. Remarques, Repeindre les cabinets d’aisance au rez-de-chaussée et la cage d’escalier
    1905. Le locataire Neumann se plaint de son logement humide et sombre (les volets vers la rue du Pied-de-Bœuf sont cloués) – Le maire écrit au propriétaire, Frédéric Kellermann à Erstein
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en treize points (pour la plupart demandes de repeindre des pièces)
    1921. Rapport suite à une plainte déposée par la S.A.R.L. Au Pauvre Jacques. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations. Le tuyau de descente vers le numéro 15 est défectueux – Les cabinets d’aisance des bâtiments avant et arrière sont raccordés aux canalisations
  • 1932 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à sa succursale – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
    1934 – L’installateur W. Spriwalt (20, Grand rue) demande l’autorisation de poser pour le compte de la charcuterie Weber une enseigne au néon en forme de flèche à côté de l’enseigne déjà en place
  • 1940 – Alfred Pflieger, propriétaire de la quincaillerie S. Hauser et fils, demande l’autorisation de poser des enseignes en allemand
    1841 – Nouvelle demande pour trois enseignes plates – Les enseignes sont posées
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement du 11 août 1944. Alfred Pflieger, Fernand Huber (3° étage), Eugène Manz (1° étage), Marie Hummel (2° étage du bâtiment arrière), Jeanne Weber (locaux commerciaux)
  • 1947 – Albert Ruch (Vêtements Rex) demande l’autorisation de poser une enseigne – Le ministère de l’Education (Architecture) intercède en sa faveur
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que René Thomas (maison Photo-Moderne) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1956 – Robert Dick (demeurant 1.a boulevard Gambetta) donne pouvoir à l’architecte Steinlen-Salomon (demeurant 21, rue Finckwiller) de faire toute recherche pour déterminer la date de construction du bâtiment sinistré.

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 716, dossier NV 10.433 Z

Mathilde Dick née Borst, demeurant 1.a boulevard Gambetta, déclare en 1946 que le bâtiment a été sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. L’architecte A. Kintz reconstitue en 1947 l’immeuble sinistré. Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876. Robert Dick emploie l’indemnité pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.

  • 1946 – Déclaration de sinistre par Mathilde Dick née Borst, née le 22 octobre 1872, demeurant 1.a boulevard Gambetta
    1950 – Certificat délivré le 24 avril 1950. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf, sol et deux maisons contenant 2,67 ares, inscrit au feuillet 1360 section 2, est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre.
    Il a été présenté le 23 février 1950 une requête demandant de transférer le sol au nom de l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville.
  • 1949 – Dessins. Reconstitution de l’immeuble sinistré 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Boeuf. Coupe, façades, plans des différents niveaux (architecte A. Kintz) – Plan cadastral
  • 1950 – Robert Edouard Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre, né le 12 avril 1906 à Strasbourg, et sa femme Noreen Marchant, mariés le 14 avril 1933 à Strasbourg, déposent une demande d’indemnité pour l’immeuble sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. Le demandeur a recueilli l’immeuble dans la succession de ses père et mère Edouard Dick (mort le 17 avril 1938) et Mathilde Marguerite Borst (morte le 13 novembre 1948) dont il est seul héritier
    Certificat d’hérédité délivré en 1938
  • 1950 — Le notaire Hiff délivre une attestation de propriété
  • 1952 – Procès verbal de vérification (vérificateur, Fabre) – Assez grand bâtiment à 4 étages, servant d’habitation. Le maximum est retenu pour l’abattement de vétusté puisque les bâtiments sont antérieurs à 1840.
    Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876, la façade sur cour en pan de bois de 1800. Façade sur rue, 15 % de pierres de taille, 55 % de briques. Façade sur cour, 22 % de briques, 8 % de pan de bois
  • 1957 – Hans Haug, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg, estime que le bâtiment sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons remonte aux années 1860-1880.
  • Décompte des sommes versées
    Indemnités de quatre dossiers, îlot place d’Austerlitz
  • Transfert à Robert Dick de l’indemnité de Ruth Weil femme Lucien Hollender à Soultz-sous-Forêts
    Permis de construire accordé à Robert Dick pour un bâtiment sis place d’Austerlitz
    Le maire donne son accord de principe au projet de l’architecte Steinlen-Salomon (21. rue Finckwiller)

Relevé d’actes

Portée au nom des enfants de Loup Nagel dans le Livre des communaux de 1587, la maison appartient ensuite à Thiébaut Hermann qui y fait en 1605 des travaux non autorisés (voi- ci-dessus les Préposés au bâtiment). Originaire de Reitwiller, l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann épouse en 1587 Walburge Schleiss qui s’était mariée en premières noces en 1577 avec Conrad Adam, domestique à l’auberge au Pied de Bœuf. Conrad Adam était originaire de Honau et Walburge Schleiss d’Erbach. La pasteur note qu’elle était enceinte lors de son mariage.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120 n° 21)
1577. Den 16. Decemb. sindt ehelich eingeseget worden Cunradt Adam von Hanauw haußknecht Zum Rindtsfuß vnndt Walpurg Schleißin (q.niam erat impregnata) weiland Georg Schleißen hinderlaßene tochter von Erbach (i 135)

Conrad Adam acquiert le droit de bourgeoisie avant son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 290
Conrath Adam von hanaw der hauß Knecht hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun weinstichern den 3.ten Xbris A° 77.

Thiébaut Herrmann de Reitwiller qui va être domestique au Pied de Bœuf acquiert le droit de bourgeoisie en août 1584 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1584, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 423
Theobaltt herman von Reittweiller der Zu Kunfftig wein knechtt Hatt das burg.rechtt kaufft Vnnd will Zuon weinstichern dienen, Acttum den ersten Augusti 84.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 14)
1587. den 18 Septemb. sind Ehelich eingesegnet worden Theobald Hermann von Reittweyler würt Zum Rindsfueß vnd Walpurg Schließingerin weÿland Conrad Adams selig. des Würts Zum Rindsfueß hinderlaßene widwe (i 4)

Thiébaut Herrmann se remarie en 1595 avec Amélie, fille du marchand Henri Rœmer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113 n° 294)
1595. Domin: Quasimodo 15. Aprilis. Diebold Herman d. Würt Zum Rindtsfuss Vndt Amelia, Heinrich Römer des handelsmanns Nachgelaßene tochter. Eingesegner Zinstag 24. Aprilis (i 115)

Les créanciers de Thiébaut Herrmann ont fait vendre ses biens comme le mentionne l’acte de 1615 passé par sa veuve Amélie Rœmer alors remariée au marchand épicier Josse Schachinger
1615 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 116
Kauffverschreÿbung Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler vber sein Behausung In Leÿmengassen
erschienen seind vnser Burgere Amalie Römerin mit beÿstand auch vnsers Burg. Jost Schachingers des Würtz Krämers Ihres ehelichen haußwürths
vnd In gegenwertigkeÿt Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler
Nachdem sie von weÿland Thiebold Herman Ihres vorigen ehelichen haußwürths gewesenen Gastgeben vnd würts Zum Rindtfuß selig. gemeiner Creditoren verordneten außschutz Blasi Egen vnsern alten Rhats vwandten vnd vnsers Burg. Ruprecht Stollenmeÿgern den 27. tag Monats Octobris nechst abgelauffenen 1614. Jars ein Behausung Hoffstatt vnd Hofflin mit allen derselben gebewen begriffen weythen zugehörden recht vnd gerechtigkeÿten In diser vnserer Statt In der Leÿmen gassen, einseyt neben Lienhard Grossen dem Zimmermann vnd anderseyt neben Balthasar Kleÿbern hinden auff Hanß Adolff fürsten behausung stoßend gelegen, vber 50 pfund pfenning hauptguts so obernanten Wendling Herman für bar geluhen gibt von Jetzgerüerter behausung Jährlichs auff weÿhenachten ane 2 lb 10 ß verzinßt vndt auff desselben ervordern gerurt hauptgut erlebt werden sollen, für vnd vmb 200 pfund pfenning vermög darüber In gedachter vnserer Cancelleÿ auff vorgemelten tag beschehener Verzeichnus erkaufft
dar Geben ist auff Montag den 12. tag Monats Aprilis 1615

La maison appartient ensuite à Léonard Pancratz, boulanger originaire de Küttolsheim. Fils de Jonas Pancratz (voir ci-dessous l’acte de 1622) qui sera prévôt de Küttolsheim, il épouse en 1601 Barbe, fille du boulanger Jacques Dittler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v, n° 31)
1601. Lienhard Pancratz von Kutolsheim der beck, J. Barbara Jacob Diedels des Becken tochter den 19. Maÿ (i 78)

Léonard Pancratz, aubergiste originaire de Küttolsheim, devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 802
Lienhard Bongratz von Küttelßheim der Würth empfahet d. B: vonn seiner haußfr: Barbara Jacob Dittlers dochter will Zun Freÿburgern dienen Vnd sein Nahrung für 300 fl. angeben. Actum 7.ten ditto [Nouemb. 1601]

Léonard Pancratz, aubergiste au Pied de Bœuf, et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge qui comprend un bâtiment arrière au profit du boulanger Daniel Steinbock. En marge, quittance accordée en 1632 au propriétaire suivant, Georges Mahler.

1614 (ut spâ [xxviij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 125-v
(Inchoat. in Proth. fo. 128.) Erschienen Lienhardt Pangratz gastgeber Zum Rindtsfuß alhie Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche hausfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Steinbock des weißbeckens burgers Zue Straßburg – schuldig sige 140 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, die herberg Zum Rindtsfuß sampt hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. In der St. St. Am Fischmarck einsit ein Eck Am Rindtsfußgäßlin, Andersit nebent Cunradt weber dem schuomacher, hinden vff wÿland Ulrich Leüttensperg. des Küeffers seelig. erben stoßend, dauon gendt x ß allmendt gelts der St. St. Item iij lb v ß d gelts vff Johannis vnd weÿhenachten fallendt der Ellenden herrberg Alhie stend Inn hauptgutt Lxv lb Mehr iij lb iiij ß gelts lößig mit Lxiiij lb d wÿland Lux Mößingers seeligen erben, Item iiij lb iij ß d gelts Ablößig mit j C v lb vff Johannis Baptistæ der Samblung Zur dritten Regell, Mehr xij lv xij ß gelts stendt In hauptgutt mit iij C xv lb abzulößen dem Apt Zue Maßmünster, So dann sind sie noch verhafftet für ein schuldt v C lb, Inn dreÿen Jahren Zu erlegen herrn Friderich Rüehlen Alhie, Vnd dann sindt sie noch vnderpfand für vj C Lxxxj lb d hauptgutt wÿland diebold herrmann geweßenen gastgebers Zum Rindtsfuß seelig gemeiner Creditoren
[in margine :] erschienen Georg Malen ietziger possessor der hierinn in specie vnderpfandt verlegten herbergen An einem, So dann Daniel Steinbock Auch obgedacht Am Andern theil (Nachtrag), Actum den 19. Aprilis A° 1632.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de Jean Georges Marbach, préposé aux mutations

1615 (xxij. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 205
(Inchoat. in Proth. fol. 160.) Erschienen Leonhardt Pangratz der Würth Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg vnd Barbara Dütlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Geörg Marbach pfund Zollers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 366 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, die herrberg Zum Rindtsfuß mit Allen gebeuw. & geleg. In d. St. St. vnd. halb dem Fischmarckh einsit ein Eck Am gäßlin, Andsit Cunradt Weber dem schuemach. hind. vff Peter Bürckhell s. erb. stoßend, dauon gend iij. lb v ß d gelts Inn die Ellend. herberg. Item iij lb iiij ß d gelts Lux Moßungs selig. erb. It. x ß d Allmend gelt der St. St. It. viij gl. gelts Loßig mit ij C gl. der Sammlung zur dritten Regell, Item xij lb xij ß gelts Abloßig mit iij C xv lb dem Apt Zu Morßmünster, Item seind sie verhafftet Vmb v C lb d H, Friderich Rühell, So dann vmb iij C xxiiij lb d Jost Schachingers haußfr.
[in margine :] Erschienen mehrgnter. Herr Marbach hatt in gegensein H. Georg Malers alß ietzig. Inhabers deß Rindtsfueß (…) Act. den 29. febr. 1632.

Léonard Pancratz hypothèque au profit de Georges Lauginger l’auberge et la part qu’il a héritée de sa mère veuve de Jonas Pancratz

1622 (ut spâ. [ix. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 396.) Erschienen Leonhard Pancratz gasthaltter Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehrenvesten Hn Geörg Lauginger burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150. pfund
Deßen Zu noch mehrer sicherheit & zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Seine Herrberg genant Zu dem Rindts fueß gelegen Inn der Statt Straßburg Vff dem Vischmarckh mit Allen Ihren gebeüwen & einseit ein Eckh Anne dem Rindtsfueß geßlin, vndt Anderseit nebent Conradt Weber dem Schuehmacher, hinden vff Weÿlandt Peter Bürckel des handelßmanns seligen Witwen stoßend, Dauon gen. Jahrs iij lb v ß gelts vff Johannis Vndt Weÿhanachten der Elenden herbergen hieher Vermög Kauffbrieffs Ahngeschlagen für Lxv. lb, Item iij. lb iiij ß gelts Lößig mit Liiij lb Lucæ Mössingers seligen erben, Vnd dann x ß Allmendt geldt mit j C v lb der Samblung Zue dridten Regul, Item xij lb xij ß d gelts widerlößig mit iij C xv lb der Apteÿ Zu Maurßmünster, Item h Friderich Riehlen Ist sie Auch Verhafftet vmb v C lb So dann Ist sie Auch noch Weithers Verhafftet Hn hannß Jörg Marbachen dem pfund Zoller Vmb ij C xxv lb Zihls weis
Item des Bekhenners gebürenden theill Ane Jonæ Bangratz geweßenen Schultheiß. Zu Küttelßheim seligen hinderlaßenen Witwen sein des Bekhenners Mutter gebürende Erb gerechtigkeit

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de l’aiguilletier Laurent Mosseder

1626 (ut spâ. [16. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 368
Erschienen Lienhard Pancratz Gasthalter Zum Rindsfueß vnd burgen Zu st. vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr.
bekannte in gegenwärtigkeit Lorentz Moseters deß Nestlers auch burgers alhie – schuldig seÿen 900 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll die herberg Zum Rindsfueß Alhie am Vndern fischmarckt gelegen j.sein ein Eck, 2 seit neben Conrad Weber schuhmacher hind. vff Paul Gebahrdt den Wurtz Krämer stoßend gelegen, vnd ist solche herberg Zuuor v.hafft mb lxv. lb d Capital der Elend. herberg, Item vmb 64. lb lux Mösingers Erb. It. vmb 104. lb d der Samblung Zur driten Regel, It. vmb 315. lb d. dem Abbt Zu Maursmünster, Item vmb 500. lb d dem H. Friderich Rüehlen XV.r. It. vmb 150. lb d Hn Jost Schachingers haußfr. So gehen auch Jährlich dauon x ß d Allmend Zinß der St. St. Vnd dann ists auch v.pfandt mb 300. fl. schlecht geldt H Georg Laugingers Erben
[in margine :] Erschienen H Ludwig Grünwald 21.er deme Moseder wie hieund. fol. 369. fac. 2. Zusehen, diese Schld in solutum cedirt, hat in gegensein Georg Mahlers, alß Jetzigen Innhaber deß under Pfandts (…) quittirt den 20. Junÿ 1629.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler vendent l’auberge à Georges Mahler, aubergiste au Loup, et à sa femme Catherine Waltz

1627 (ut spâ. [9. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 552
(P. fol. 158.) Erschienen Lienhardt Pangratz d. wurth Zu Rindtsfueß burger Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Geörg Mahler wurth Zum wolff burg. Zu Straßburg vnd Catharina waltzin seiner ehelichen haußfr. So bede zugeg.
die herberg Zum Rindtsfueß mit den höfflin vnd brunnen Auch All. And. Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Vndhalb dem Fischmarck vast beÿ d. Mörin Zunfft stuben einseit neben ein Allmend gäßl. and. s Cunrad Werler schuomach. hind. vff Paulus Gotthard stoßend, Dauon gnd. x ß Allmend gelt von d. Seÿlen von beÿd. haußthuren d. Statt Straßburg, It 3 lb 5 ß gld losig mit Lxv lb vff Johannis weÿhenachten tag d. Elld. herberg, It. 3 lb 4 ß gld losig mit Lxiiij lb vff Georgÿ weÿl. Lux Mößingers erb. It. 4 lb 4 ß gnd loß mit 105. lb. vff Johannis Bptsæ (-) It 12. lb 12 ß gld. loß. mit 310. lb dem Apt Von moorßmünster vff Michaelis, It. seind sie verhafftet vmb 500. lb In 3 Jahren hindg Hn falck Rühlen erb. Mehr seind die verhafftet vmb 450. lb d h Ludwig Grüenwald xxi. It vmb 300. lb h hanß Georg Marbach, Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vff die beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zug. vnd besch. für vnd vmb vj. C. 1 lb

Originaire de Giessenheim près de Roppenheim, le boulanger Georges Mahler épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Jean Waltz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v n° 27)
1624. Dominica XI Trinit. I. Vice. Görg Mahler, der Beck Von Geißenheim In dem Ampt Roppenum, Weiland Lienhardt Mahler deß Würdts daselbsten hinderlaßener Sohn, Vndt Jungfr. Catharina, Hans Waltzen deß Weißbecken Vndt burgers alhier eheliche tochter. Mont. post 12. Trin. Zu S. Claus. NB. Was dieses für ein feine Jungfrauw gewesen, d. hatt in der 10. Woch nach der hochzeit d. Kindt Zum badt bezeüget. (i 152)

Originaire de Giessenheim en terre de Fleckenstein, l’aubergiste Georges Mahler devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 71
Georg Mahler Von Gießenheim Fleckensteinisch gebiets d. Würth Zum Wolff empfangt d. Buerg. recht von Catharina Hanß Waltzen deß Weißbecken Alhie Tochter Vnd dient Zu den freÿburgern den 26. Augusti 1624.

Ancien aubergiste au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1637 avec Catherine Lentz, veuve de Georges Ott, ancien aubergiste au poêle des Jardiniers
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192-v, n° 3)
1637. Dom. 3. post Epiph. 22. Jan. prâ vice Dom 4. 29. Ejusdem 2° vide. Georg Mahler gewesener würt Zum Rindtsfuß alhie, und Catharina Lentzin, Georg Otten gewesenen Würts vff der Gartner stub alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 30. Januarÿ Zu S. Claus. (i 206)

Fils de Jean Ott bourgeois d’Innenheim et domestique au poêle des Jardiniers, Georges Ott épouse en 1625 Catherine, fille du boulanger Georges Lentz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 59)
1625. den 7.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung beÿ uns eingsegnet worden Georgius Ott der Hauß Knecht auf der gartner Stuben, Hans Otten des geweßenen Burgers Zu Innenheim hind.lassener Sohn, Vndt J Catharina görg Lentzen des Weißbecken alhie eheliche tochter (i 30)

1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
Georg Mahler. 2. – Georg Mahler schwert auff die Stattgerichts Ordnung

Annexe à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Lentz qui a délaissé trois filles
1644, Not. Geyer (Henri, 64 not 1)
Wegen Weÿland frawen Catharinæ Lentzin, herrn Georg Mahlers Gasthalters Zum Rindtsfueß alhie Zue Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen seligen Verlaßenschafft Inventation vnndt abtheilungen, stehet mihr hernach unterschriebenen Volgender verdienst auß, Benantlich (…) Item den dreÿen Töchteren Ihr Jedweders Erblich Zuegeloste guethe Mittellmäßige vnndt Zweiffelhafftige auch gar Verlohrne Schulden

Auberge au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1645 avec Anne Hock, veuve du farinier Georges Brimmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229-v n° 1)
1645. Dominica I. post Circumcisionis Herr Georg Mahler wurth vnd gastgeber Zum Rinds fuß vnd Fr. Anna Hockin Herr Georg Brimmers deß Meelmanns hinderlaßene wittib. Zinst. Zu St. Claus (i 248)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481) 1645. Herr Georg Mahler der Wirt vnd gastgeber Zum Rindsfuß vnd Fraw Anna, H.. Georg Brimmers deß geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier nachgelaßene Wittib, Zu St. Claus eingesegnet, Zinst. 14. Ian. (i 245)

Georges Brimmer épouse en 1628 Anne, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hock
Mariage, cathédrale (luth. p. 264)
1628. Dom. 24. Trin 23. 9.br. Geörg Brimmer der meelman v. J. Anna Barthel Hock des hosenstrickers tochter, eingesegnet Zinstag 2. 10. bris (i 137

Le tuteur des trois enfants issus du premier mariage de Georges Mahler et celui de l’enfant né du dernier mariage louent l’auberge à Abraham Goll, assisté de son frère Jean Goll.

1645 (31. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 335-v
Erschienen hannß Israel Faust der Biersied. Zum Bären, alß Vogt weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers und Würthß Zum Rindtsfuß nunmehr seel: in ester Ehe erzeugter treÿer Kind. Und hannß Lentz d. Würth vff d. Gartner und. Wagner Zunfft stuben, alß Vogt sein Mahlers in Zweÿter Ehe erziehlt. Kindts, mit beÿstand H. Johann Georg Meÿers deß Stallschreibers alhie
haben in gegensein Abraham Gollen, mit beÿstand H Johann Gollen seines Bruders
verlühen haben die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehn außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet maß. und ein dutzet halb maß Kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff Vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 100 Pfund

Acte de vente d’après lequel Jean Georges, Catherine et Salomé sont les enfants issus du mariage entre Catherine Waltz et Georges Mahler
1648 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 279-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen weÿl. Hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. Kinder und Enckhel Vögte benantlich Hannß Georg Ammon der Küeffer alß Vogt Hannß Und Michael der Waltzen, Gebrüedere, Mehr H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alhier alß Vogt Hannß Georg Catharinæ und Salomeen aller treÿ weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts beÿsitzers seel. nachgelaßener in erster Ehe mit Fr. Catharina Waltzin erziehlter Kinder Catharina Waltzin erziehlter Kinder, mit beÿstand H Philipß Froschhammers alten kleinen Rhats verwanthens erstermelter Kinder theil Vogts, Vnd dann H Jacob Katzenstein E.E. großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Johannß, Annæ Und Margarethæ Vorgedachts H Fausten in erster Ehe mit fr. Annæ Waltzin ehelich erziehlter Kinder

Les tuteurs respectifs des enfants de Georges Mahler louent à nouveau l’auberge à Abraham Goll. L’acte est résilié l’année suivante.

1649 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 208
Erschienen H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alß Vogt hannß Georgs, Catharinæ und Salomeen, Und hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben alß Vogt Ursulæ, alle vier Geschwistrige und weÿl. H Georg Mahlers deß Würthß zur Rindsfuß und Statt Gerichs Beÿsitzers nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Alberti Weßners beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein Abraham Gollen deß Würthß
verlühen haben die herberg zum Rindtsfueß mit allen deren Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehen außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet Maß: und ein dutzet halb Maß kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff anderthalb Jahr lang von Michaelis dießes Jahes anfahend und vff Mariæ Verkündigung a° 1651. sich endend für und umb 168. lib
[in margine :] Erschienen hieringemelte beede Verleÿhende Vögte wie auch H Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt fr. Catharinæ Mahlerin, haben in gegensein H Abraham Gollen deß Entlehners (…) zu cassiren befolhlen, Actum den 16. Martÿ A° 1650.

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf

1649 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 546
(cassirt weg. d. am 10.ten sept. a° 1660. verschriebenen Cession in solutum) Erschienen H Israel Dieffenbech. der iüng. alß Schaffner deß Stiffts Maurßmünster, und von H. Abbt. Supprior und Convents deßelben Stiffts (…) gevollmächtigter
hatt in gegensein H. Philipß Jacob Erhardts deß Goltschmidts im nahmen Fr. Annæ Mariæ Würtzin H Israel Dieffenbechers deß ältern dißer statt Fünff zehners ehelicher haußfrawen seiner Schwig. Muter – Zu reparirung ihres Closters und Zu erkauffung Viehe, schuldig seÿen 200 Reichßthaler
in spe. verhafftet sein sollen die ienige 600. fl. straßb. Wehr. Capital, so daß Stifft vff der herberg Zum Rindtsfuß alhie stehen hatt

L’aubergiste Jean Georges Mahler assisté de son beau frère Adam Müller hypothèque son quart de la maison au profit des enfants de Martin Niller, aubergiste à la Couchette pour s’établir aubergiste au Pied de Bœuf

1650 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 247-v
Erschienen hannß Georg Mahler der Würth, mit beÿstand H Johann Israel Faust. deß Biersieders Zur Carthaunen seines bißher geweßenen Vogts, H Adam Müllers Cancelleÿ Verwanthens seines Schwagers, und hannß Lentzen deß Würths vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben
hatt in gegensein H Mathiß Klinglers deß Barbierers alß Vogts weÿl. Martin Nillers deß Würths Zum Spanbeth nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lib Zu anfahrung der Würtschafft Zum Rindsfuß
Underpfand sein soll sein vierter theil ahne der herberg Zum Rindtsguß und ahne den ienig. 1500 fl. so gemeine statt Straßburg vermög einer vff Joh. Bapt: a° 1645. mit der herrn Fünffzehen vffgetruckht. Secret Insigel außgefertigter obligation zu thun ist

Les quatre enfants de Georges Mahler dédommagent Anne Hock, épouse en dernières noces de leur père, alors femme de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1650 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 667-v
Erschienen weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers alhie Und Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in erster Vnd anderer Ehe erziehlter Kinder Ehe: und Vögte benantlich. Hannß Georg Mahler der Würth zum Rindtsfuß für sich selbsten, Mehr Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Catharinæ Mahlerin, Item H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt Salomeen Mahlerin, Und dan H Hannß Lentz der Würth Uff der Gartner stuben alß Vogt Ursulæ Mahlerin
hatt in gegensein H. M. Johann Mathæi Nägelins Pfarrers Zu Ichenheim alß Ehevogt fr. Annæ Hockhin
bekannt, demnach eingangß gemelter H Georg Mahler seel ietzgedachter Fr. Annæ Hockhin seiner geweßenen haußfrawen in seiner mit Ihro vffgerichteter Eheberedung 1000 thaler so deroselben nach seinem ableiben iährlich Verzinnße werd. sollen Zum Wÿdem bestimmt
Alß wolten Sie die Mahlerische besagte Wÿdumbßnießerin ahne statt deß abgelösten Capitals, Vff ihre alhie am Undern Fischmarckh gelegene Herberg Zum Rindtfuß mit allen deren Gebäwen und zugehörd. so Zuvor vff ohngefährdt 1200. fl. ahne Vnd. schiedliche Ort und Persohnen Verhafftet

Jean Lentz, aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons, loue l’auberge à Adam Goll, assisté de son père Elie Goll et de son oncle Jean Goll

1652 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 164
Erschienen hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. Wagner Zunfftstuben, mit beÿstand hannß Oberle deß Weißbeckhen
hatt in gegensein hannß Adam Gollen deß Würthß mit beÿstand H. Eliæ Gollen seines Vatters und H Johann Gollen E.E. Kl. Rhats Beÿsitzers seines Vatters Bruders
verlühen habe die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh am allmend gäßlin, anderseit neben hannß Burckhard Kolben dem Paßmentierern, hind. vff weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats verwanthens seel. Erben stoßend gelegen, vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Annunciationis Mariæ angerechnet, um einen iährlich Zinnß benantlich. 110. lib.

Convention que passe Marguerite, veuve d’Elie Goll, au sujet du passif et de l’actif de son frère aubergiste au Pied de Bœuf

1654 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 188-v
Erschienen Margaretha, weÿl. H. Eliæ Gollen geweßenen Fürstl. würtenberg: Vogts in der Frewdenstatt nunmehr seel. nachgelaßene Wittib an einem,
So dann Maria Eva H Hannß Henrich Odino deß Goltarbeiters eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehevögtlichs am andern Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Gollen EE Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers, H Abraham Gollen Fürstl. Würtenberg. Schultheiß Zu Oberkirch, und Johann Adam Gollen deß Gastgebs Zum Rindtsfuß alhier, ihrer resp: Schwäg. Mutter brud., Sohns und Bruders
haben bekannt, waß maß. Sie Fr. Margaretha die Muter und Maria Eva die dochter, sich durch vermittlung ihr der treÿ nechster Verwanther dahien mit einander gutlich verglich. hetten, (…) Jedoch daß (…) Zum vierten all daß ienige so in der herberg Zum Rindtsfuß seit der Bruder die würtschafft darin führet hatt gewonnen od. verlohren sein möchte, also Zwisch. beÿd. Geschwisterd. vffgehoben sein

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf suivant des actes passés en 1540 et 1541.

1660 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 810
Erschienen H Wolffgangs, Abbts, H. Prior und Convents deß Closters Maursmünster, St Benedicti Ordens, vermög eines Sub dato Mittw. 15. 7.br. nechsthien St. N. mit deroselben eigenhändigen Subscriptionen und vffgetruckhten Convents Insigel gefertigt. (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Schaffner H Georg Christoph Lautensackh Organist im Münster
in gegensein H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig, alß Curatoris Fr. Annæ Mariæ weÿl. H Israel Dieffenbachers deß ältern, geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters ihres dochtermanns, bekannt, daß Sie Hh. Abbt, Prior und Convent besagter Fr Dieffenbacherin, ahne statt und für deroselben aus deren am 19. febr. und 15. Junÿ a° 1649. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten obligationen, schuldig. 400. Rthlr. Capital
in solutum cedirt, 24. fl. straßb. wehr. iährlichen termino Michaelis fallend. und mit 600. fl. besagter Wehr. widerlößig. Zinnßes, so anietzo hannß Lentz der Würth Zum Rindtsfuß in Krafft eines pergamentinen latinisch. resp. 12. Cal. Jan: a° 1540. und 13. Cal. a° 1541 mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. H Sebastian Schmid.alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vffgerichteten, und /:Zusampt einem latinisch. pergamentinen resp. 3. Id. Januarÿ und 15. Cal. 8.br. a° 1526. mit gedachts hoffs anhangendem Insigel durch ermelten H Schmid, über die herberg Zum Rindtsfuß außgefertigten Kauffbrieff:/ ihme dem H Curatori hiebeÿ überlüfferten Zinnß brieffs Zu raÿchen schuldig

Nouvelle convention entre les quatre enfants de Georges Mahler et Anne Hock, épouse de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1669 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 499-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿs Johann Israel Faust dißer statt ein und Zwantziger alß Cessionarius hannß Georg Mahlers und alß noch ohnentledigter Curator Fr Salomeen Spengelin gebohrner Mahlerin, d. Ehrenvest weiß H Johann Henrich Bischoff holtzhändler und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin, Vnd der ehrenvest hochgelehrt H Jacob Christoph Mad. V.I.D. und alter Kleinen Rhats verwanther alß Vogt weÿl. Fr. Catharinæ Müllerin gebohrner Mahlerin seel. Kind. an einem, So dann H M. Johannes Mathæus Nägelin alß Ehevogt Fr. Annæ Nägelin gebohrne Hochkhin mit assistentz deß Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Georg Graden V.I.D. und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris am andern theil
dEmnach von Weÿl. H Georg Mahlern seel. Ihro Fr. Annæ in pactis dotalibus 1500. fl. Zum lebtägig. Wittumb versproch. worden (…) die vff der Behaußung Zum rindtsfuß und beÿ H Samuel Düttlern dem Speceÿhändler alß deroselben Käufflern deren Mahlerisch. Erben hinderständige 300. lib. Kauffschillingß rests Zur special Hÿpothec

Les héritiers de Georges Mahler vendent l’auberge au Pied de Bœuf au marchand épicier Samuel Düttler

1665 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 382-v
(Prot. fol. 22.) Erschienen H Johann Israel Faust EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer, alß Curator Fr. Salomeen Mahlerin, Ferners H Jacob Christoph Mader V.I.D. alß Vogt weÿl. H Adam Müllers geweßenen Renthmaÿster mit Weÿl. Fr. Catharina Mahlerin /:beÿde nunmehr seel:/ ehelich erzeugter Kind. Und H hannß Henrich Bischoff der holtzhändler alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin
in gegensein H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
die herberg Zum Rindsfuß mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendgäßein, anderseit neben H hannß Paul Kolben dem Posamentirer, hind. uff weÿl. H Hannß Gollen geweßenen groß. Rathsverwanthens seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen iährlich. termino Bartholomæi 8 lib Allmendgelts gemeiner Statt, Item 3 lib. 5 ß vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten ewig. fürbietig. Zinnßes der Ellend herbergen, Item 3 lib. 4 ß termino Georgÿ Widerkäuffig mit 64 lib. der Fabric deß Münsters, Item 4 lib 4 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 105. lib. der Samblung Zur tritten Regul, Item 12 lib. 12 ß termino Michaelis widerkäuffig mit 315 lib weÿl. H Israel Dieffenbachers geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßenen Wittib und Kinder, (übernohmen) – umb 890 Pfund
[in margine, f° 383 :] Erschienen H Johann Joachim Sartor der Golt Arbeiter alß Ehevogt Fr. Elisabethæ Dieffenbacherin, der die hierinn angegebene dieffenbachische 315. lib. nunmehr gehörig seÿen, hatt in gegensein H Johann Conrad Hewten deß handelßmanns alß Vogts des hierinn gementen Käuffers nunmehr seel. hinderlaßener Kind., bekannt, daß derselbe solche 31. lib Capital erlegt, auch alle Zinnße sampt der Brieff Costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. H Sartor, sie die düttlerische Kind. hierfür bester form quittirt, seiner haußfr. hierumb gehalte Gerechtigkeit denenselben Cedirte, den darüber sagend. Zinnßbrieff sub dato 12. Calend. Jan. a° 1540. und 13. Calend. 9.br. a° 1541. durch weÿl. H Sebastian Schmid alß den Bischoffl. hoffs Contractuum Notarium außgefertigte hiebeÿ mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act 29. 7.br a° 1670
[in margine, f° 383-v :] Erschienen H Johann Friderich Tewrer alß Schaffner der Fabric deß Münsters hat in gegensein obermelts H Huoten bekannt, daß derselbe die hierinn angegebene 64. lb erlegt haben auch alle Zinnße sampt Marzahl und Brieff costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. Er H Schaffner die düttlerische Kind. hiefür bester from quittirte, der Fabric hierumb gehabte Gerechtigkeit den Düttlerischen Kindern cedirte, Zumahlen den darüber sagende Zinnßbrieff sub dato 10. Calend. Xbr & 3. Non. Xbr. a° 1455. durch H Johann Ruckorb alß deß Bischoffl: hoffs Contractuum Notarium gegertigt, mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act. 29. 7.br a° 1670

Le marchand épicier Samuel Düttler loue au marchand bâlois Pierre Tiri une échoppe pour le temps des foires

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 391
Erschienen H Johann Leser Notarius und Johann Friderich Meÿer Gewerbßdiener, alß, ihrer Anzeig nach, mündlich Befelchhaber H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
[in margine :] Eadem die & hora hatt hireinngemelter H. Düttler diße Verschreibung in seiner wohn behaußung hören Verleßen und dieselbe alles ihres Innhalts seiner seits ratificirt
in gegensein H Peter Tiri deß handelßmanns von Basell
Verlühen, in sein H Düttlers Behaußung Zum rindtsfueß den laden sampt der undern Stuben, Ingleichem die stub im Zweÿten stockh sampt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen die nechstverwichene Johannis Meß für die erste gerechnet, Jede Meß umb 20. Rthlr
dabeÿ insonderheit bedingt worden seÿe, Erstlich daß wann der Entlehner, weg. Krieg od. ohngesunde Lufft ein od. mehr straßburg. Meß nicht besuch. könnte daß, alß dann und für die nechste gebrauchte Meß, Er auch nichts Zu geben Jede Part fürs Andere, der andere, in der neunten Meß verkünden solle, ob sie mit der Zehend. Meß diße lehnung außgehen laß. od. continuiren wollen

Le tuteur des enfants de Samuel Düttler vend l’auberge au Pied de Bœuf au marchand Jean Frédéric Meyer. En marge, quittance remise en 1677 au deuxième mari de l’acquéreuse, Abraham Koch

1672 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 516-v
(Prot. fol. 42. fac. 2 – 3800 fl) H. hannß Conrad Huet der Handelßmann alß Vogt weÿl. Herrn Samuel Düttlers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
in gegensein Herrn Johann Friderich Meÿers deß Handelßmanns
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am unern Fischmarckh, einseit neben einem Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff weÿl. herren Hannß Gollen E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen termini Bartholomæi 8. lb Allmendt Gelts Gemeiner Statt Straßburg – umb 1900 Pfund pfenning
[in margine :] (…) in gegensein herren Abraham Kochen deß Specereÿ händlers, alß hierinn gedachts herren Johann Friderich Meÿers deß Käuffers nunmehr seel. ehelichen Nachkommens (quittung) Act. d. 18. Januar. a° 1677

Jean Frédéric Meyer loue une échoppe au marchand bâlois Pierre Tiri pour le temps des foires

1672 (28. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 617-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Bernhard Leÿderkhers deß Weißleinwad händlers im nahmen herrn Peter Tiri des Jüngern handelßmanns Von Basel
Verlühen, in sein herrn Meÿers behaußung Zum Rindtsfus den Laden sambt der undern stuben, ingleichem die stb im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, vier straßburger Meßen und in der Joh: Meß Anno 1673. anfahend, Jede Meß umb 20. Rhl. solchen zinnß Jede Meß (…) abzurichten

Nouvelle location entre les mêmes

1674 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 415-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Peter Tiri deß handelsmanns von Basell
Verlühen, in sein Herren Meÿers behaußung zum Rindtsfuß ahn dem undern Fischmarckh, den Laden sambt der undern Stuben, ingleichem die Stub im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen und in der Joh: Meß a° 1675. anfahrns, Jede Meß umb 35. fl.
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, wann erwehnte 10. Straßburger Meßen Vorbeÿ und berührter Gaden sambt den gemachen widerumb Zuverlehnen stehen, daß der Entlehner, Vor allen andern widerumb umb 35. fl. Lehnung haben und nicht gesteigert werden solle, Es were dann deß sich Jemand præsentirte und 10. Rhl. oder mehr offerirte, welchen falls gleich wohlen der Entlehner, Einem solch. dafern Er eben so Viel Zugeb. gewillet were, Vorgehen solle,
Und wie wohlen fürs Ander daß der zinnß alle Meß richtig gelüffert werden sollen Verglichen ist, so Ist Jedoch auch dabeÿ angedingt, wann wegen anhaltender Kriegs Vnruhe Niemand fremdes sicher raisen und hießige Meß besuch. könnte, daß solchen falls der Entlehner Von der Zinnß Reichung, da Er den Laden und die Gemach nicht brauchet befreÿt sein solle

Le bailli de Wasselonne et de Marlenheim Abraham Koch remet leur bien paternel aux trois enfants que sa femme Marguerite Edom a eus de son premier mariage avec Jean Frédéric Meyer
1692 (2.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6233) n° 346
Liefferung der Jenigen Posten, so H. Abraham Koch, Amptmann Zu Waßlenheim undt Marlenheim, als Stieffvatter weÿl. herrn Johann Friderich Meÿers, gewesenen Specerierers burgers alhier zu Straßburg seel. mit auch weÿl. frawen Margaretha Edomin auch seel. erzeugter hinterlaßener dreÿer töchtere, als Jgfr. Margarethæ, Jgfr. Barbaræ undt fr. Elisabethæ H. Johann Philipp Kueffer, Specerirers burgers alhier Eheliebstin welch. H. Koch Zwar nicht zu geg. sond.n ane statt seine befelchter laß. H. Dionysius Schöpff Ebenmäßig Specerirer burger alhie Zu gegen, erstged. dreÿ töchtere weg. Vätterlich guths gelieffert hatt, so beschehen in beÿsein Hn Clade Wilhelms E E Kleinen Raths beÿsitzers, als ged. beed. lediger töchter geschwornenn Vogts, Mittwochs d. 2. Jan. 1692.

Les enfants de Jean Frédéric Meyer vendent l’auberge 2100 florins à Pierre Büry, ancien aubergiste à Wasselonne, assisté de son beau père tanneur Jean Dombal

1679 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 530
Claudi Wilhelm der Kauffhauß Knecht alß Vogt weÿl. Johann Friderich Meÿers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstandt Herrn Abraham Kochen deß Specereÿ händlers
in gegensein Peter Bürÿ geweßenen Stuben würths Zu Waßlenheim, mit assistentz Johann Tumbahl deß Gerbers und burgers zu gedachtem Waßlenheim seiner Schwäher Vatters
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem allmend Gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Bartholomæi Acht Pfund pfenning Allmend Gelts gemeiner Statt Straßburg – umb 4200 gulden à. 15. batzen

Pierre Büry sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un (suivant la coutume à laquelle sont souùis les réformés)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Peter Büri umb das Burgerrecht. 372.
(p. 372) Sambst. den 24. 9.bris – Peter Büri umb das Burgerrecht
Peter Büri wollen weber vnd Gastgeber Zue Waßlen, weilen er alhier burger werd. will als bitt er p. Rth. ihren præstitis præstandis an gehörige orth Zuverweisen. Erkandt, an E. Ehrs. Rath gewiesen.
H. XV. Städel und H. Gilg.

Pierre Büry et sa femme Anne Dombal deviennent bourgeois le 22 mai 1679 en apportant un fils nommé Pierre
1679, 3° Livre de bourgeoisie p. 1008
H. Peter Buri der geweßene Würth zu waßlenheim, erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Annam Domballin p. 20. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt word. seind, bringen mit sich in söhnlein nammens Peter, so beÿ ordnung gelaßen wird Zu d. freÿburgern dienen. Jur. 22. maÿ 1679.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de Marguerite Schach, ensuite femme du pharmacien Frédéric Wæchter pour pouvoir l’améliorer et la réparer
1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 538-v
Peter Bürÿ der Würths Zum Rindtsfueß
in gegensein H. Jacob Christoph Maders V. J. Ddi und E.E. Kleinen Raths Advocati, et Procuratoris alß Vogts Jgfr. Margarethæ Schachin, mit beÿstand des Edel, Fromb und wohl Weÿßen Herrn Johann Philipp Schmidts des beständigen Regiments der Herren XV. Jfr. Schachin nechstern anverwanthens – schuldig seÿe 600. lb Zu dem ende bahr geliehenen gelts: daß derselbe damit hernach beschriebene behausung Verbeßern und repariren können
unterpfand, die Herberg Zum Rindts Fueß mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendt gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term° Bartholomæi 8. lb Allmendtgelts gemeiner Statt
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist auch hierbeÿ persönlich erschienen Johann Dombal Gerber und Lederberaiter Zu Waßlenheim sein des Debitoris Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße Schuld Verbürgt
[in margine :] Erschienen H. Friderich Wächter der Apothecker alß ietzmahliger Ehevogt der hierinn gemeldten Margarethæ Schachin alß Creditoris (…) Act. d. 26.ten May 1693.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de l’employé de la halle Claude Wilhelm pour en payer le prix d’achat

1679 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 679
Peter Bürÿ der Gastgeb zum Rindtsfuß
in gegensein H. Claudi Wilhelms Kauffhauß bedientens – schuldig seÿe 3200 fl. à. 15. batzen, ihme zu dem Ende bahr gelühenen geldtsn das derselbe demit den uff hiernachgemelten Herberg gestandenen Kauffschillingß Rest Völlig abführen können
unterpfand, die herberg zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit neben einem allmend gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen. 8. lb allmend Gelts gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein H Niclaus Soderers Handelß Manns alß curatoris Fr. Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin wittib als nunmahliger besitzerin hierin beml. Herberg zum Rindsfueß (quittung) Act. d. 3. octobris 1711.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit du tisserand Abraham Ulrich

1681 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 1
Peter Burÿ des Gastgeb Zum Rindtsfuß
in gegensein Abraham Vlrichß deß Wollenwebers – schuldig seÿe 800. fl.
unterpfand, die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren gebawen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Kolbischer hinden uff Hannß Georg gollen den barchetkrämer stoßend gelegen, davon dehens iährlichen 8. lb allmend gelts gemeiner Statt
[in margine :] (quittung, unterzeichnet) Abraham oulry, d. 16. febr: 1691

Convention entre Abraham Koch et ses beaux-enfants au sujet du prix provenant de la vente de l’auberge au Pied de Bœuf
1685 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 263
Herr Cladi Wilhelm der handelsmann und E:E: kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt Margarethæ, Barbaræ und Elisabethæ, weÿl. Herrn Johann Friderich Meÿers deß Specirers mit auch weÿl. frawen Margaretha Meÿerin gebohrner Edomin ehelich erziehlter Kinder an einem, So dann Herr Abraham Koch der handelßmann für sich selbsten gemelter Kinder Stieffvatter am andern theil und beÿde theil mit assistentz herrn Georg Christoph Kasten und herren Johann Jacob Reusners L. I. Licent. alß aus E.E. Grosen Rhats mittel zu gutlichen Vergleich deputirter /:welcher Vergleich bereits den 29. Martÿ nechsthien Von wohlgedachtem Rhat Obrigkeitlich confirmirt und bestättigt worden ist:/
Demnach Er Herr Koch erwehnten seinen Stieffkindern krafft hierbeÿ Vorgelegter designation Erstlichen Vermög deß uffgerichteten Vertrags in denen außgeworffenen rubricen 2374. lb fürs andre wegen deß Verkauffen und außgesetzten Würths hauß Zum Rindtsfuß für Zwo terzten 400 lb. (…) also in Summa 3973. lb uff recht und redlich schuldig seÿe (…), uff sein deß Stieffvatters ietzige und künfftige Haab und Nahrung bester form rechtens in specie aber uff die gegen dem Kauffhauß hinüber und in der Juden Gaß gelegene Kochische behaußungen Vor bester form Versichert (…)
[in margine :] hierinn gemeldter H. Cladi Wilhelm alß Meÿerischer Kinder vogt, hat in gegensein (salv. tit.) H. Ulrich Obrechts, Königl. Prætoris allhie, welcher die hierin mit hypothecirte Kochische in der Judengaß gelegene behaußung vermög Kauffbrieffs vom 2. Jun. 1687 an sich erkaufft auch wircklich bezahlt hat, bekandt und angezeigt daß bach dem Ihme H Wilhelm von solchem Kauffschilling 650 lb baar und würcklich zu gestelt, und wegen 700 fl. od 350 lb Er Vermög der beÿ E.E. Großen Rath am 30.t Jun. jüngst ergantenen erkandnuß auff sein H. Kochen von hochedelged. H. Prætore erkaufft in d. Fasanen gaß gelegene behaußung gewiesen und solche dan Zum Judicial Und.pfand constituirt word. auch vermög erstgem E.E. Raths bescheids mehrged. H. Koch nicht allein annoch 75. lb ferner in solche behaußung Zu verbauen und. soweit seiner Stieff Kind. Und.pfand zu melioriren schuldig ist, alß wolle Er hiermit obgem. Ihr Excell. deß H. Prætoris Regÿ erkauffte behaußung d. biß herig. hypothec hiermit auch entschlag. hab. (…), den 23. 7.br 1687
[in margine :] hiervor gemeldter H. Abraham Koch ietzmahliger ambtmann Zu Waßlen und Marlenh. (…), ct. d. 18. ten Mart. 1688

Anne Dombal meurt le premier décembre 1693
Sépulture (réformés, f° 1)
1693.Fr. Anna Dombaldin Herrn Peter büri ehel. haußfrau starb den 1. Xbris 1693 Vormittag Zwischen 10 und 11 Uhren (i 3)

Pierre Büry se remarie en juillet 1696 avec Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg
Mariage (réformés, f° 112)

1696. d. 20. dito Julÿ] seind eingesegnet worden Herr Peter Büri Burger und Gastgeb Zum Salmen in Straßburg wittwer, Fr. Maria Marin, weÿl. Conrad Georgen Gew. Metzgers Zu Bischweÿler nachgel. wittib

Pierre Büry meurt en octobre 1705 en délaissant deux fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Coq. La masse propre à la veuve est de 43 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 36 livres et le passif à 54 livres.
1706 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 9
Inventarium über Weÿland Herrn Peter Buirÿ, geweßenen gastgebers und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So Weÿland Herr Peter Buirÿ geweßener gastgeber und burger Zu Straßburg nachs einem dienstags den 6. Octobris deß zurückgelegten 1705 Jahrs aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern, daßen hinderlaßene in Erst: und anderer Ehe erzeugte Kinder als ab intestato nächster Erben, ane nächstfolgendem blat benambßet und beschrieben, durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam gebohrne Maringin die witib, beÿständlich herrn Peter Weißen wollenwebern und burgern alhier Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den Ersten Martÿ Anno 1706.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Herr Johann Peter Buirÿ handlungs verständigen und 2. Isaac Buirÿ ledigen Knöpffmacher, beede Eheleibliche gebrüder, und deß Verstorbenen H. mit weÿl. Frauen Annæ gebohrner Domballin seiner Erstern Ehewürthin seel. ehelich erzeugte Söhn, welche beede abweßend und hiebevor mit H Wolffgang Philipp Rimppeln geweßenen haußfewrern und burgern allhier Zu Straßburg bevögtiget geweßen weilen aber derselbe verstorben, ist in dero namen Zu gegenwärtiger Inventation erbetten worden herr Johannes Hemmet, Gerber und Lederbereiter burger alhier Zu Straßburg
3. Mariæ Ester Buirÿ, Welche der abgeleibte seel. mit eingangs gedachte seiner hinterbliebeneen Wittib in anderer Ehe erzeügt, der geschwornen vogt herr Johann Jacob Heberlin, wollenweber und burger Zu Straßburg, der Inventation beÿgewohnt
Der Tenor und inhalt der den 21. Junÿ Anno 1695. in Bischweiler abgeredeten Ehepacta ist (…)

In einer in der Statt ane der Langen Straßen vnd der haanengaßen gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Höltz: und Schreinwerck In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen
Schulden aus dem Erbe Zubezahlend. Item H Johann Jacob Edelmanns wittib soll man für hauß Zinß 1 lb 17 ß
Wÿdembs Verfangenschaft betreffend. Weÿland fraw Anna geb. Domballin deß Verstorbenen Erste Ehegattin seel. hat demselben ihr sambtliche Verlaßenschafft salva legitima ad dies vitæ wÿdembs weiße Zu genießen verordnet (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guts. Vermög deß den 13. Februarÿ Anno & 1696. über der Wittib in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notm. verfaßten Concept
Der Wittib unverändert, haußraht 11, Silber 18 ß, Ring 11, Ergäntzung 20, Summarum 43 lb
der Erben unverändert und theÿlbahr, haußraht 31, Activ Schuld 5, Summarum 36 lb –
Schulden aus dem Erbe zubezahlend 54 lb, Tder Erben unverändert und theilbahre substantz 17 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43. lb

Compte que rend le fournier Philippe Wolffgang Fimpel de la gestion des biens qui appartiennent à Pierre Büry, commis négociant à Lyon, et au boutonnier Isaac Büry, fils d’Anne Domball
1700, Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) sn (grosse)
Rechnung Mein Philipp Wolffgang Fimpels Hauß Fewrers und burgers allhier, als geordtnet: und geschwohrner Vogt, Herrn Peter Buirÿ des ledigen Handelsdieners so Majorennis und zue Lion sich aufhaltendt, wie auch Isaac Buirÿ deß Knöpffmachers so auf der Wanderschafft begriffen, beede weÿlandt frawen Annæ geb. Domballin herrn Peter Buirÿ Gastgebers zum Salmen und burgers allhier mit einander erziehlten beeden Söhnen, umb alles dasjenige was ich vom 24. Januarÿ 1695. als ich dieße Vogteÿ ufgschwohren, biß Johannis Baptistæ 1700. Ihr meiner beeden Vogt Söhnen wegen, Eingenommen, außgegeben und gebührendt zu verrechnen habe.
– Prod: beÿm Vogteÿgt. den 8. Januarÿ 1701

Pierre Büry vend l’auberge au Pied de Bœuf à Thiébaut Vix, prévôt de Schiltigheim

1693 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 417-v
H. Peter Bury, würth Zum Rinds fuß mit beÿstand H. Johann Dombal, deß Gerbers und Lederbereiters seines Schweher vatters
in gegensein H. Theobald Vixen, Schultheißen zu Schiltigheim
die Herberg Zum Rinds fueß mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit, allhier am undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben dem handelsmann, hinten auff H. Georg Gollen dem barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich term. Bartholomæi 8 Pfund pfenning Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe diesebe auch noch umb 1000 lb weil. Hn. Johann Friderich Meÿers gewesenen Specierers sel. nachgelaßenen Kindern, Ferner umb 300 lb Capital Hn Joh: Paul Gambßen verhafftet – umb1600 pfund
[in margine :] H. Peter Bury der ledige Handelsmann hierinn gemeldten H. Verkäufers leiblicher Sohn, in gegensein H. Magni Theodoricj Boschen, Specereÿhändlern als jetzmahligen innhabers und besitzers hierinn gemeldter Herberg zum Rindsfuß (Quittung), den 23. dec. 1694

L’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Vix, fils du boulanger Michel Vix de la Wantzenau et sa femme Anne Catherine Moritz, fille d’un orfèvre de Cologne, deviennent bourgeois en mars 1693 en apportant trois enfants
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Diebold Vix der Gastgeber Zum Rindsfuß, auß der Wantzenaw, Weÿl. Michel Vixen des Geweßenen becken daselbst hinterl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich, Annam Catharinam Moritzin des geweßenen Goldarbeiters Zu Cölln hinterl. tochter seine haußfr: Vnd 3. Kinder, nahmens Philipp Friderich, Johann Frantz Ludwig, und Mariam Catharinam, gratis, Vnd Werden Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 30. Martÿ 1693.

L’aubergiste Thiébaut Vix loue son auberge au traiteur Claude Capitaine (qui en sera ensuite propriétaire)

1694 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 302-v
Sr Thiebault Vix, hoste aux pied de bœuf (signé) diebolt Vix
bail au sr Claude Capitain, traitteur
une maison scavoir l’auberge ou pend pour enseigne le pied de boeuf Scituée dans la ville de Strasbourg au marché aux poissons, avec tous ses appartemens bastiments et appartenances sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour trois années consécutives à commencer le quinzime jour du mois de May prochain, moyennant la somme de 700 livres tournois par an
Les parties sont tombées d’accord, qu’en cas que si la maison venoit a se vendre le bailleur en advertira led. Preneur un année auparavant que de le faire sortir, et que led. Preneur en aura la preference contre tout achepteur, hors led. Bury qui a cydevant vendu la maison au susd. Bailleur

Thiébaut Vix, prévôt d’Eckbolsheim, revend l’auberge en décembre 1694 au marchand épicier Magne Thierry Bosch, assisté de son père Michel Bosch

1694 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 687
H. Theobald Vix Schultheißen Von Eckboltzheim
in gegensein H. Magni Theodorici Boschen, deß Specereÿ händlers mit beÿstand H. Michael Boschen, E.E. großen Raths alten beÿsitzers seines leiblich. Vatters, daß Er Vix Ihme H. Boschen dem Jüngern
die herberg Zum Rindsfueß mit allen drern Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeit allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einen Allmendgäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben den Handelßmann hinten auff H. Georg Gollen dem Barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund Allmend gelds Gemeiner Statt, So seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb (Ferner umb 300 lb, So dann umb 1100 lb) verhafftet, darund. auch die im hauß befindliche Steine, nemblich Ein rund schleiffstein, Ein tränckstein, und ein große Waßerstein, auch die liegerling im Keller mit begriffen sein soll – umb 350 pfund

La vente ci-dessus est résiliée au profit de Claude Capitaine en vertu de son bail.

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 561, Protoc. 1689-1698 f° 59
Cession pour Claude Capitaine, hoste au pied de Bœuf – Nous les Preteurs, Consul et Senat de la ville de Strasbourg, Sçavoir faisons à tous ceux qu’il appartiendra, que dans nostre Chambre des Contrats sont comparu Magne Theodore Bosch, marchand espicier et bourgeois de cette ville d’une
Claude Capitaine, aussy bourgeois de Strasbourg et hoste au pied de bœuf d’autre,
et Tiebaud Vix, Prevost d’Eckboltzheim, de la troisième part, lesquels ont avoüé et confessé, que ledt. Bosch ayant acheté du susd. Vix l’Auberge du pied de bœuf, et le contrat de vente passé à la susdite Chambre des Contrats le 2° Decembre de l’année 1694, led. Capitaine en vertu du bail passé entre luy et le susd. Vix le 22 avril de l’année passée eut pretendu la preference contre dedt. Bosch, dont la cause fut portée par devant nostre petit Senat, ou par la dextérité des Deputés dud. Senat ils de sont accomodé ensemble en la forme et manière comme il s’en suit,
Sçavoir Premierement ledt. Bosch renonçant au susd Contrat d’Achapt fait entre luy et le susd. Vix,cede, quitte transporte et delaisse au susdit Capitaine stipulant et acceptant en personne tout le droit de propriété et de possession et tout autre qu’il a ou a peu avoir par ledt. Contrat sur ladite maison et auberge ou pend pour Enseigne le pied de bœuf, Scise en la Ville de Strasbourg au marché de poisson, faisant d’un costé le coin à la petite rüe appelée de ladte. aubergiste Rindsfußgäßlein vis-à-vis la maison de Chrétien Mohr, maitre tailleur, d’autre tenant à la maison de Jean Paul Kolb marchand de soye et Consors, aboutissant par derrière à Jean Goll, marchand, ladte maison et auberge estant chargée d’une rente foncière de 32 livres de France, faisans huyt livres de Strasbourg, payables annuellement au terme de St Bartholomé à nostre Pfenningthourn, Plus d’un capital de 1000 livres de Strasbourg faisans 4000 livres de France deus aux Enfans de feu Jean Frédéric Meyer vivant espicier et bourgeois de Strasbourg dont les Interest (…) et d’une somme principale de 300 livres de Strasbourg faisant 1200 livres de France deus a Philippe Jacques Leitersperger (…) au reste pour tout à fait fravche, libre et alloyale (…) Outre cela ledt. Capitaine a promis et actuellement payé et remboursé aud. Boch 400 livres

Claude Capitaine vend l’auberge ainsi que l’enseigne au Pied de Bœuf au marchand Georges Goll

1699 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 602
H. Claude Capitaine, Würth zum Rindsfuß, mit beÿstand Hn Pierre Grateloup, chirurgien
in gegensein Hn Georg Gollen, deß handelßmanns mit beÿstand H Christoph Christiani auch handelßmanns seines Hn Vettern
die Gastherberg zum Rindsfuß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördt., Rechten und Gerechtigkeit. allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben weÿl. H. Abraham Kolben gewesenen Seidenhändlers sel. wittib und Erben, hinden auff den H. Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund d. Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 2500 pfund
N.B. darbeÿ ferner verglich., daß der H. Verkäufer innerhalb 14 tagen die undere große Stub dem Hn Kauffer einraumen, innerhalb obged. Sechs Monat aber d. völlige hauß quittiren solle (…), Auch ist zu wißen, daß die Gerechtigkeit deß Würthshaußes mit verkaufft, auch darumb sich beÿ dem protocoll Mghh. d. XV. sich würcklich angemeldt werd.

Fils du marchand de futaine Matthieu Goll, Georges Goll lui aussi marchand de futaine épouse en 1666 Barbe, fille du brossier Valentin Græff
Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dominic: post Epiphan: Zum 2. mahl Georg Goll der ledige Barchet Krämer Weiland Matthæi Gollen Barchethändlers v. Burgers alhier nachgelaßener ehel: Sohn, undt Jfr. Barbara H. Velten Gräfen des Bürstenbinders u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 5.ten Febr: Münster (i 73)

Intitulé de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Kast, femme du marchand Jean Georges Fleck. Elle délaisse deux enfants de son premier mariage avec Matthieu Goll et deux du deuxième
1675 (3.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 9) n° 14 (481)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die vielehren undt tugendreiche Fraw Maria Salome Fleckin gebohrne Kastin, des Ehrenvesten Herrn Johann Geörg Flecken, handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelig, welche den 9.t tag Februarÿ dießes innstehenden jahrs tödtlich. ableib. hinderlaßenen – Actum den 3.ten tag Martÿ A° 1675.
Die Verstorbenen Fraw seelig hat ab intestato Zu Erb. Verlaß. wie volgt. 1. die viel ehren: vndt tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Träherin gebohrne Gollin, des Ehrenvesten Hrn Johann Trähers, handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrauw, mit beÿstandt desselb. 2. den Ehrenvesten herrn Georg Gollen, handelßmann undt burgern allhiern vor sich selbsten, Beede der Abgeleibt. Frawen seel. in Erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten H. Matthæo Gollen geweßenen handelßmanns und burgern allhie ehelich erzeugte dochter und Sohn
3. Johannem Fridericum Flecken undt 4. Jfr. Mariam Salomeam Fleckin, Beede der in Gott ruhenden Frawen seel. mit vorgedachtem Hn H. Georg Flecken dem hind.laßenen Wittiber in Anderer Ehe ehelich erziehlte Sohn und dochter, dero geordnet undt geschworner vogt der Ehrenvest und vorgeachte H. David (-)ther Ohlman undt burger allhier zu Straßburg so dem Geschäfft beneben den Vogts Personen beÿgewohnt. Vndt also alle Vier der Abgeleibten Frauwen seel. in Erst: und Andern Ehe ehelich erzeügte Söhn und döchter auch ab intestato nachgelaßene Erben

Georges Goll se remarie avec Marie Marguerite Sachs, fille d’un fabricant de pâtés : contrat de mariage, célébration. Est témoin le beau père du marié, Jean Georges Fleck
1678 (17.6.), Divers (63 Not 3), contrats de mariage
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Georg Gollen handelsmann vnd burgern allhier als Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Margarethæ Saxin, deß Ehrenvesten vnd Vorgeachten herrn Johann Philipp Saxen, Pastetenbeckers Vndt burgers allhier Eheleiblichen tochter als hochzeiterin Andern Theils
Welches beschehen undt angehandelt in deß heÿligenn Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 17. tag deß Monats Junÿ Alten Calenders Anno 1778
[unterzeichnet] Georg Goll alß hochzeiter bekenn wie hie oben stehet, Hanß Georg Fleck als Vatter, Johann Philipß Kast u. j. Dr. E. E. Kl. Raths Act. et Referens, Johann Jacob Heinrich als vogt deren 3.er Kinder
Hanß Philippus Sachs der hochzeiterin Vatter, Dionÿsius Schöpff als vogt der Jungfrau Hochzeiteri

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 79, n° 462)
1678. Dom. 6. et 7. Trin. den 7. v. 14. Julÿ. Geörg Goll, der burger vnd Barcherthänlder allhier, Jfr. Maria Margaretha H Johann Philipp Saxen burgers v. pastetenbeck alh. eheliche tochter. Cop. St. Thomas d. 25. Julÿ (i 41, proclamation, Cathédrale f° 57-a)

Le marchand épicier Jean Michel Schweighæuser et Marie Elisabeth Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pied de Bœuf qui appartient aux parents de l’épouse

1705 (21.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 26) n° 7
Inventarium über das Jenige Vermögen, So der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Michael Schweickhaüßer der Specerirer und handelsmann und die viel Ehren und tugendreichen fraw Maria Elisabetha gebohrne Gollin beede Eheleuth und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht – in Ihrem Mittwochs den Eilfften lauffendem Monathstag Martÿ angetrettenen Ehestand Krafft aufgerichter heüraths Verschreibung für unverändert zugebracht – Actum Straßburg in beÿsein der wohl ehrenvest, Ehrengeachte und vorachtbaren herrn Georg Gollen, handelsmann der Ehefrawen und herrn Daniel Schweickhaüßers Gastgebers Zum blawen Bauren deß ehemanns geliebten Vatters, dienstags den 31. Monatstag Martÿ Anno 1705
(…) alldieweilen aber derselbe Vor außfertigung deßelben Zeitlichen todes Verfahren, und von unsern gnädigen Hh Räth v. Ein Und Zwantzig alhier alle deßelben hinderlaßene Notariats: Geschäfft mit underschriebennem Notario conferirt und anvertrauwet worden, Straßburg den 15. Julÿ A° 1709
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegener der Ehefrauen geliebten Eltern gehörigen und Zum Rindsfuß genannten Behausung befunden worden wie volgt
Norma hujus inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 243, Sa. Wehren 1795, Sa. meels 12, Sa. Weins 212, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Rung 34, Sa. baarschafft 135, Sa. der Schuld 172, Summa summarum 2612 – Schulden 1794, Nach Abzug deren 818 lb
der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 294, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Rings 11 ß, Sa. Baarschafft 338, Summa summarum 788 lb

Registre de partage des biens délaissés par Georges Goll, auquel est annexé le billet d’estimation remis par les experts de la ville et le contrat de tutelle

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 898
Abtheilungs Concept vber Weÿland Tit: Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1710.
Abschatzung d. 3. May aô 1709. Weÿlandt herrn Geörg Goll gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fr: Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der statt Straßburg auf dem fischmarckt gelegen ein Eck am Rindsfußgäßlein, einseits neben denen Gollischen Erben hinden auff herrn Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung Nebens gebäw, Nebens gang, höffel und bronen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Fünff Tausendt Gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im Rindtsfus gäßlein gelegen eiseits neben denen Erben selbsten anderseits auf die Küffergaß, hinden auf H Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Zweÿ Tausendt Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich Herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burgers alhiern deroselben Geschwornen Curatoris und Ihrer mit Weÿland Herrn Georg Gollen auch Vornehmen Handelßmanns undt burgern alhier seelig ehelich erzeugter Sechß Jüngern Kinder Nahmentlich Herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrauen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel, gleichfalls Vornehmen Handelsmanns und Burgern alhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffend
(Prod. beÿ Rath d. 20. 7.bris 1710. – Re Prod beÿ Rath d. 16. Augusti 1717)

Les préposés de la Taille font figurer dans leur registre la succession qui s’élève à 14 600 livres parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), f° 135-v
(Spiegel, F., N° 367) Weÿl. Herrn Geörg Gollen, gewesenen Handelßmanns und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 315, 8733. lb 4 ß 4 d.
dazu gelegt die auff der Rubric Wahren, abgezogene Beßerung, alldieweilen dieselbe dem Einkauff und resp. vero pretio nach zu verstallen seind, thut fol. 294, 6479 lb. 5 ß 1 d, Summa 15.121 lb. 14 ß 5 d
Hingegen wird alhier wieder abgezogen, der sambtliche haußraht, alß welcher dißorts der Verstallung befreÿet, thut 576 lb. 11 ß 10 d, restiret alßo 14.636 lb, die machen 29.200. fl. derselbe Verstallte hiengegen 31.500 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1710. 48 lb 12 ß
Gebott 2 ß 4 d
abhandlung 15 ß 7 ß 6 d, Summa 64. lb 1 ß 10 d
Abzug. Weÿl. Herrn Geörg Gollen geweßenen Handelßmann und burgers Zu Heilbronn nachgelaßenes Söhnlein dißorts Enckel, hat von angefallener Groß Vätterlichen Legitima der 475. lb. 15. ß 2. d. als alhier frembd und ohnverburgert, ane Abzug Zu erlegen 47. lb. 5 ß 6 d
Ingleichem frau Maria Margaretha gebohrne Gollin, herrn Justi Kellers des handelßmanns und burgers Zu Stuttgart Eheliche haußfrau soll von 146. lb. 18. ß 5. d /:über abzug empfangener und dermahlen Ihro imputirte Ehe steür:/ restierende vätterliche Legitima ane abzug 14 lb 13. ß 10 d
Machen alßo obige beede Abzüg 61 lb. 19 ß 4 d
(rub.) dt. 16. aprilis 1710. Hieüber stehende 64. lb 1. ß. 10. d per Pfenningthurns schein beede abzug aber nach außweiß der ordnung bahr mit 61. lb. 19. ß 4. d

Registre des biens de Georges Goll revenant à sa fille en premières noces Barbe femme du marchand Isaac Büry. Y sont citées les deux maisons contiguës, celle au Pied de Bœuf qui donne sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et celle Zum Meyenberg qui donne dans la rue des Tonneliers
1726 (30. Xbr.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 154
Abtheil: und Lüfferung, auch Respective Wÿdembs Register Über Weÿland Herrn Georg Gollen gewesenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft
In Specie aber Über Frauen Barbarä Bürÿn, gebohrner Gollin Weÿl. Herrn Isaac Bürÿ, geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der tochter Erster Ehe, Zufordern Habende mütterliche Nahrung und Vätterliche Legitimam. So beschehen auf EE. Großen Raths den 19.ten Octobris Anno 1726. ergangene Erkantnus, in præsentia Zweÿen aus Ehrengedachten großen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneter herren Deputatum, nahmentlich herrn Johann Stephan Desgeorge und Herrn Ernst Friedrich Mollingers, beeder Handelsmännere und Ehrengemelten Raths jetzig Wohlmeritirter beÿsitzer – Angefangen in Straßburg den 30.ten Decembris Anno 1726.

(f° 4) Eigenthumb ane einer behaußung so der Erben ohnverändert. Die fol. 99. fac: 1.ma et seqq. Gollischen Verlaßenschafft Inventarÿ eingetragene behaußung in der Kieffer gaß Zum Meÿenberg genand ist den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer tochtern lestster Ehe Von Ihrer halb Schwester Frauen Burÿn so viel nemlichen dero antheil deren betrifft, über abzug 1 lb d bodenzinß, so mann Jährl. termino Bartholomæi der rothen Kirchen allhier und 2 ß d allmend gelds so gemeiner Statt Straßburg Jährl. Zu entrichten ist, vor freÿ ledig und eigen, Kauff: und eigenthümlichen cedirt worden per 2250. lb
Davon aber gehet ab, des auf solcher behausung laut einer in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub den 10.ten Maÿ 1675. auffgerichteten Kauffverschreibung und annectirter Cession vom 15.ten Martÿ 1698. annoch angelegt stehende, vorhien H XIII Johann Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen neuen oder Prediger Kirchen allhie zuständige Capital th. 200 lb, Verbleiben demnach (…) 2050 lb So hernach fol. 22. der Erben ohnveränderten Ergäntzung beÿgelegt befindlich.
Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbahr. Die fol: 240. fac: 2.da Inventarÿ beschriebene theilbahre behaußung auf dem Fischmarck Zum Rindsfuß genand, ist von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿ, so viel Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 d bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæi abzurichten hat, den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer töchtern letzter Ehe, vor freÿ ledig und eigen, eigenthümlich Kaufflichen überlaßen worden per 4500. lb
Dicto 11. febr: 1728: wurde ferner ane seithen Fr. Barbaræ Büriin gebohrener Gollin der Fr. Tochter erster Ehe Herrn Sohns und herren Tochtermans denen Gollischen herren Söhnen Frawen Jgfr. Töchteren letzter Ehe alß Ihro Fr. Büriin halb geschwüsteden und Mit Erben Kauff: und eigenthümlichen cedirt
Erst. die in Ihro Fr. Büriin Mütterlich theilbare Verlaßenschafft gehörige behausung und hoffstatt Zum Meÿenberg genand mit allen deroselben Zugehörden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß gelegen so ein Eck ane der Rindsfueß gäßl wovon man Jährl. termino Bartholomæi 1 lb bodenzinß der rothen Kirch allhier vnd 2 ß. d allmend geld gemeiner Statt Straßburg gefallen, so viel nemlichen Ihro frauen Bürin Antheil daran betrifft die Völlige behaußung über abzug obangeregter boden und allmend Zinß, so die Gollische herren fr. und Jfr. Cessionarÿ übenehmen sonsten vor eÿgen Zu 4500 Gulden
Zweitens wurde Ihnen denen Gollischen Kinderen letzter Ehe fernerer Kauff und eigenthümlich überlaßen die in dero Hn Vatters seel. theilbahre Massam gehörige Eckbehaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren Zugehörden und begriffen ane dem Fischmarkt und Rindsfueß gäßl. allhier gelegen, so über 8. lb 8 ß 4 d welche mann gemeiner Statt Pfenningthurn Jährl. auff Bartholomæi ane Allmend davon zureichen schuldig und Sie die Cessionarÿ gleichfalls alls übernehmen gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen über abzug erstgedachter beschwerden vor und umb die Summmam der 9000 gulden hießig. Current (…)

Les enfants Goll hypothèquent le bâtiment commercial au profit de Marie Madeleine Helck, femme abandonnée du marchand de drap Jean Georges Guillaume Kratz

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 32
Fr. Maria Margaretha geb. Gollin H. Johann Justus Keller hochfürstl. württembergischen Commercien Raths Eheliebste, Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweickhäußer handelsmanns Ehefrau, H. Johannes Goll Med: D. und Practicus, Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer handelsmanns wittib beÿständlich erstged. H. D. Goll ihres bruders, Ferner H. Johann Daniel Goll handelsmann, Mehr Fr. Catharina geb. Gollin H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers Ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts, weither Fr. Maria Magdalena geb. Gollin H. Jacob Dürninger des jüngern handelsmanns Ehegattin, so dann H. Johann Friedrich Goll lediger handelsmann so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Helckin Johann Georg Willhelm Kratz des vormahligen von hier abweßenden Tuchhändlers Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund procuratoris vicarÿ mit ferneren assistentz ihres Vettern H. Johann Sebastian Kratz Chirurgi – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine gewerbsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Laden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm undern Fischmarckt einseit neben H. Johann Philipp Richshoffer dem Tuchhändler anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßlein hinten auff eine andre in die Gollische verlassenschafft gehörigen behausung gelegen, zum Rindtsfueß genannt – jedem der 8 Gollischen Kinder für ohnvertheilt zu einem 8.ten theil

Marie Marguerite Sachs meurt fin décembre 1729 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 25 255 livres, le passif à 25 743 livres.

1730 (20.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) n° 609
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendgezierte Frau Maria Margaretha Gollin gebohrne Sachsin, auch Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Donnerstags den 29. Decembris des Zurück gelegten 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch Sie die sambtliche Herren und Frauen Erbs Interessenten selbsten ingleichen Herrn Jacob Thüringer Von Collmar und Herrn Johann Friderich Geng von Landau gebürtig beede Handelsdiener, So dann Ursulam Frohnerin und Mariam Dorothem Zieglerin die beede dienst Mägd Von hier gebürtig
So beschehen in Straßburg auff Montag den 20.ten Februarÿ et seqq. Anno 1730.
Die in Gott ruhende Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Sis ubique Tis Verlaßen, Wie volgt. 1. Frau Mariam Margaretham Kellerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Justi Kellers hochfürstl. Würtembergischen Commercien Raths und Vornehmen handelsmanns in Stuttgarth Frau Eheliebste, welche zwar mit assistentz Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt allweilen aber dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis Vom 13.ten hujus Zu dießem geschäfft in specie deputiret worden, Herr Johann Friderich Christiani J. U. Ltus und Viel Ehrengedachtem Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor, welcher auch beneben seinen Principalen dem geschäfft persönlich abwartete, 2. Frau Mariam Elisabetham Schweighäußerin gebohrner Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit beÿhilff Ihres Herrn Eheliebstin dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 3. Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctorem und berühmten Practicum auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzern, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen geweßen, 4. Frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib, deren geschwornen Curator Herr Johann Friedrich Färber Vornehmer Handelsmann und E: E: Kleinen Raths alter Assessor, welcher aber dermahlen ohnpäßlich, dahero seiner Frau Curanda mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen Herrn Assistenten, In Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 5. Herrn Johann Daniel Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher selbsten præsens war, aber inhalt einer Vor H. Humbourg Notaire Royal und 2.en Gezeugen den 9. Maÿ 1730. gethanen Declaration wegen Vielen genoßener gutthaten auf die Völlige sowohl Mütter: als auch noch zu prætendiren gehabte Vätterl. Erbschafft, gäntzlichen auch Wißend und Wohlbedächtlichen renunciret, einvolgig selbige seinen übrigen geschwisterden eigenthümbl. cedirt hat,
6. Frau Catharinam Hattin gebohrner Gollin, Herrn Hieronÿmi Hatten, des biersieders und burgers allhier eheliche haußfrau Welche mit assistentz Ihres Haußwürths dem geschäfft persönlich abwartete, 7. Frau Mariam Magdalenam Dürningerin, gebohrne Gollin, Herrn Jacob Dürningers des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche ebenmaßen mit Beÿhilff Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt, So dann 8. Herrn Johann Friderich Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier noch Ledigen Standes, Welcher in Person dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle acht der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit eingangs Ehrengedachten Herrn Georg Gollen Ihrem geliebten Eheherrn ehelich Erzeugte Herren Söhne und Frauen Töchtere als deroselben ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fisch Marck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Worden wie volgt.
Ane höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Inn der Diener Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im obern haußöhren, In der Meel Cammer, In der Jungen Cammer, Im obern Vordern Stübel, In der obern Vordern stub, In dero Stub Cammer, Im Undern hindern Stübel, In deßen Vor Cammer, Im Haußöhren, Auf dem Untern gang, In der Speiß Cammer, In der Wohnstub, Im Contor, In der Wohnstub Cammer, In der Kuchen, Im Hoff, Im Laden Contor, Im Keller, In Hn Dr Gollen hauß
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. 79/117.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane einer behaußung und hoffstatt mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Ludwig Schleenackers, geweßenen Biersieders und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben hinden auf hernach geschriebene behaußung Zum Rindsfuß genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehet Jahrs auf Bartholomæj 1. lb. d. Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner 2 ß d Allmendgelds gemeiner Statt Straßburg, So dann 8. lb d Zinß à 4 pro Cento gerechnet, reichte mann Vorhien Hn XIII. Joh: Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf (-) ablößig in Capital mit 200 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig eigen und ist die gantze behausung über vorstehende beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 22.ten febr. Anno 1730. angeschlagen pro 1506. lb. Machen die daran hiehero gehörige 79/117.te theil #
Über die Völlige behaußung, sagt ein perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, de dato 10. Maÿ Anno 1705. Dabeÿ ferner ein dergleichen perg. Kauffbrieff, deßen datum der 16. Septembris Anno 1721. Mehr ein perg. Kauffbrieff de dato 31. Maÿ Anno 1634.. So dann ein abgelößte Zinnß verschreibung, datirt den 3. Januarÿ Anno 1574. alles mit alten Nis 20. et 1. notirt, so sich aber dermahlen nicht befunden.
# die übrige 38/117.te theil aber seind Joh: Georg Ebinger dem Kieffer und burgern allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig, der Frauen seel. beeden Stieff Enckeln und Zwar 26/117.te oder 2/9.te theil vor großmütterl. guth, So dann 17/117.te oder 4/39.ste theil vor großvätterl. guth, so die verstorbene Frau seel. Zeit Lebens genoßen, auch infra fol: fac: dem Wÿdemb inserirt befindlich, vor ohnvertheilt eingethumb. Zuständig.
(Wÿd.) Item 4/39.ste theil vor unvertheilt Von und ane der hievornen fol: fac: et seqq: specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs alhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegen und Zum Meÿenberg genand, welche ganze Behaußung der Rothen Kirchen allhier umb 1 lb d Jährl. bodenzinßes, ferner der Statt Straßb. und 2 ß d Jährl. Allmend gelds, So dann der Prediger Kirchen allhier umb 200. lb d Capital Verhafft, Sonsten aber freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch der Statt Straßb geschwohr. Werckleuthe æstimirt für 1506. lb. Machen due hiehero gehörige 11/39.te theil 154.lb 9. ß 2 10/13.
It. 35/39.ste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, Vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem undern Fisch Marck, einseit ein Eck ane einem Allmend gäßlein, das Rindsfußgäßlein genand, anderseit neben Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern handelßmann hinden auf vorbeschriebene behaußung Zum Meÿenberg genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. termino Bartholomæj 8. lb 4 ß 6 d allmendgelds gemeiner Statt sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere, inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 22.ten Febr. Anno 1730. æstimirt p. 3171. lb. Über dieße Völlige behaußung sagt ein teutscher pergam. Kffbr. m. der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt datirt den 21. 9.bris Anno 1699. mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 5. unterschied. perg. Kauffbrieff alle mit altem N° 1 bezeichnet und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen. Und seind die übrige 4/39.ste theil solcher behaußung in der Frauen seel. Wegen Joh: Georg Ebingers des Kieffers und burgers allh. und Georg Balthasar Gollen Von Haÿlbronn gebürtig, Ihrer beeden Stieff Enckel Lebtägig genoßenen Wÿdems, wie hernacher fol: (-) fac: (-) Zusehen, gebührig
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hievornen fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegen und Zum Meÿenberg genand
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hieoben fol: (-) fac: (-) et seqq. beschriebenen behaußung vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand cum appertinentÿs allhier zu Straßburg am undern Fisch Marck gelegen, so über 8. lb 4 ß 6 d der Statt Straßb. Jährl. abzurichten habenden Allmend gelds freÿ Ledig eigen und der Herren Werckmr Abschatzungs nach ane 3171 lb, hiehero pro rato antrifft 325 lb.
Wÿdems Verfangenschaft, Welche Frau Maria Salome Sachßin gebohrne Färberin, auch Weÿland Herrn Johann Philipp Sachßen des geweßenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib Von gedachtem Ihrem Verstorbenen haußwürths seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat. Inhalt des über besagten Herrn Johann Philipp Sachßen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1716. durch Herrn Notarium Johann Ludwig Scherer seel. auffgerichteten Wÿdembs Registers
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Frau seelige Von auch weÿl. Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehme handelsmann und burgern allhier, Ihrem verstorbenen Eheherrn seel. biß an Ihr tödliches ableiben genoßen und nunmehro deßen Tochter Erster Ehe Frauen Barbaræ Burÿn, geb. Gollin, weÿl. Herrn Isaac Bürÿ geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich anheim gefallen.
Wÿdemb, Welchen die Verstorbene Frau seelige Von auch Weÿl. herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgern allhier Ihrem geliebten Eheherrn seel biß an Ihr seel. Ende genoßen und anjetzo deßen beeden Enckeln Von Erster Ehe Nahmentlich Johann Georg Ebinger dem Küffer und burger, allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig Zugleichen Theilen eigenthümlich anheim gefallen
Extractus Aus der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit: und beneben Ihrem Verstorbenen Eheherrn auch seel. Vor Hn Notario Daniel Rohren und Sieben gezeugen den 10. Decembris Anno 1707. auffgerichteten Testamento nuncupativo
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 543, Sa. gewerbs Wahren 15.043, Sa. lähren Vaß 115, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 503, Sa. Goldener Ring und Ketten 301, Sa. baarschafft 636, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. Antheils Ane Häußern 3862, Sa. Schulden 4086, Summa summarum 25.255 lb – Sa. Schulden 25.743 lb, Passiv onus in vero pretio 488 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1510 lb, Stall summ 457 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 3064 lb
– Abschatzung d. 22. febr. aô 1730. Auff begehren Weÿl: der Viel Ehr und Tugendsame Frau Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin seel. hinterlaßen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem fisch Marck gelegen, ein Eckhauß an dem Rindts fuß gäßlein, einseits Neben herrn Johann Philipp Reißhoffer handelsmann anderseits Neben den Erben selbsten, welche behausung Nebens gebäu: Nebens gang, Stuben Commer, waren Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, ein gang in d. hoff, bauch Kuchen worinnen ein bronne, eingang in den hoff, gebälckter Keller und höffel, sambt alle gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und umb Sieben Tausendt gulden.
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küfer gaßen ein Eckhauß an dem Rindtsfuß gäßel gelegen, einseit Neben des Schlenackers geweßenen biersieders Zur sonnen hinderlaßene Erben, ander seits auf die Erben selbsten stoßend, welche behausung, Stuben, Officier stub, Cammern, Officier Knecht Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, bauch offen, holtz Cammer und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen word. Vor und Umb Dreÿ Tausendt und Fünffhundert gulden.
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burger, allhir seelig ehelich erzeugter Sechs Jüngern Kinder, nahmentlich herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrawen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel gleichfalls Vornehmen Handelßmann und burgern allhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffendt
[in margine :] Prod. beÿ Rath d. 10. 7.bris 1710. – Prod: beÿm Vogteÿgericht den 6.ten 7.bri 1710.
Eigenthumb ane einer behaußung so theilbar. Die fol. 240. fac. 2.da Inventarÿ beschriebene theilbare Behaußung auff dem Fisch Marck Zum Rindsfuß genand, ist Von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿn, so viel eigenthümlich Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 s bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæj abzurichten hat, den 11.ten Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen Herrn Söhnen, Frau und Jungfer Töchtern Letster Ehe vor Freÿ Ledig und eigen, eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden per 4500. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1730, Livres de la Taille (VII 1177) f° 27-v
Spiegel F. N° 5201. Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Sachßin, auch weÿl. H Georg Gollen gewesenen Handelßmann und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. bestehet allein in dem Von der Verstorbenen Frauen genoßenen Wÿdemb Fol. 213. – 1510. lb 8 ß 8 d, die machen 3000 fl. Verstallte 2000 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1730. 30. lb
Gebott – 3 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 7 ß 6 s, Summa 32 lb 10 ß 10 s
Abzug. Johann Balthasar Goll Von Hailbronn soll Von 508. lb 17 ß 11 s Groß Vätterl. Guht dem abzug erlegen mit 50 lb 17 ß 9 d
Fr. Maria Margaretha Kellerin gebohrne Gollin Von Stuttgart ist Zwahr auch ohnverburgert hat aber kein Mütterl. Erb zu gewarten.
dt. 13 Decembr. 1730.

Les enfants Goll hypothèquent la maison au profit de Jean Dietrich, assesseur des Treize

1733 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 140
Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweigheußer des handelsmanns eheliebste und ged. H. Schweigheußer zugleich proprio noe., Ferner H. Johannes Goll Md. D. et Pract: allhier, weither Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Francisci Brackenhoffer gewesten handelsmanns ohnbevögtigte wittib beÿständlich H. Ludwig Carl Liedvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen Agenten, so dann H. Jacob Dürninger Jun: auch handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Gollin weÿl. auch sambtliche dreÿ vorbenannte Gollische schwestern nemlich Fr. Schweigheußerin, Fr. Brackenhofferin und Fr. Dürningerin mit fernerner assistentz ihrer beeden brüder obged. H. D. Goll und H. Johann Daniel Goll des handelsmanns allhier
in gegensein ST. H. dreÿzehners Johannes Dietrich – schuldig seÿen 2500 pfund
unterpfand, Ihre gemeinschaftliche gollische handelsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß gewerbsladen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Johann Philipp Richshoffer dem handelsmann anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßel hinten auff eine ander denen schuldnern ebenfalls gehörig und zum Rindtsfueß genannt

Catherine Goll femme du brasseur Jérôme Hatt cède à ses frères et sœurs sa part d’héritage provenant de ses parents et de son frère Jean Frédéric

1733 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ohneins Jüngste Frau Tochter, Frau Catharina Hattin gebohrne Gollin, herrn Hieronÿmi Hatten des biersieders und Burgers allhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Elisabethæ Schweighäußerin gebohrner Gollin mit beÿhilff herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Ihres Eheherrn, ferner Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßenen Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstl: Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen handelsmanns auch burgers allhier, Mehr Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctoris und berühmbten Practici auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, So dann Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn, aller Vier Ihrer geliebten eheleiblichen geschwüsterde an, wie daß sie mit Consens Ihres Eheherrn gedachten Ihren Vier geschwüsterden Im Erb eigenthümlichen überlaßen habe
Ihren sowohl Vor sich selbst alß auch von Ihrem Verstorbenen Bruder Weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seel. ererbten Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, Ihrer geliebten Frau Mutter seel. eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1200 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ Anno 1733.

Marie Madeleine Goll épouse le marchand Jacques Dürninger, fils de marchand ; contrat de mariage, célébration

1729 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 172
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd vorgeachten H. Jacob Dürninger Jun: ledigen handelsmann, des auch Wohl Ehren Vest vnd Wohlvorgeachten herrn Jacob Dürningers, des vornehmen handelsmanns und burgers alhier Zu Strb. ehelichem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
sodann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Gollin, weÿl. des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren H. Geörg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns vnd burgers alhie seel. nachgel. ehelich. dochter, als der Jungfer hochzeitherin an andern theil
Beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Stadt Str. d. 23. febr. 1729.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 71, n° 255)
1729. Mittw. d. 4. maji sind nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Jacob Dürninger der Jüngere, Lediger handels M. v. b. alhie, H. Jacob Dürningers b. v. handells M. wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Geörg Gollen nachgelaßenen b. v. Handelsm. Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Dürninger als hoch Zeither, Maria Magdalena Gollin alß Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 338 livres, ceux de la femme à 1 030 livres.
1729 (11.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 158 (1530)
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab vndt Nahr. so der Ehren Veste vndt Vorachtbahre H. Jacob Dürninger burger und handelßmann wie auch die ehr: und Tugendsahme fraw Maria Magdalena gebohrne Gollin beede Eheleuthe einand. in die ehe zugebracht haben, so aus der Vrsach, weilen Sie in der mit einand. auffgerichteten ehebered. expresse stipulirt v. sich verglich. haben, daß Jedem theil sein Zubringende vnd stante matrimonio ererbende nahr: ein freÿ eig. reservirt, ohnverändert vndt Vorbehalten guth seÿn vnd bleibe (…) actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H Joh: Michael Schweighäußers burgers vndt handelßmanns alhier dero eheleibl. Schwagers und hierzu erbettenen beÿstandts d. 11. Junÿ 1729.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem fischmarckh gelegener behaußung sich befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen, haußrath 40, Silber 47, Goldene Ring 9, baarschafft 241, Summa summarum 338 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 121, Silber v. Geschmeid 107, Goldene Ring vnd Geschm. 161, baarschafft 639, Summa summarum 1030 lb
Sa. Haussteuren 243 lb

Marie Elisabeth Goll femme de Jean Michel Schweighæusser cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (17.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem Offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Tochter, Frau Maria Elisabetha Schweighäußerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers Und burgers allhier, Ihres geliebten Ehemann, gedachter Ihrer Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Ihren sowohl Vor sich selbst als auch von Ihrem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1500 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 17. Junÿ Anno 1738.

Jean Daniel Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (10.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Zuwißen seÿe hiemit daß ane Zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, sowohl Zu Weÿl. Frauen Mariä Margarethä Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿl. Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als auch Zu Weÿl. Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmanns und burgers allhier seel. Verlaßenschafft Inventationen und Separationen in Specie adhibirtem offenbahrem geschwornem Notario, erschienen Herr Johann Daniel Goll, Vornehmer Handelsmann und Burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariä Magdalenä Dürningerin, gebohrner Gollin, Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, auch burgers allhier, Frauen Eheliebstin, mit assistentz deßelben, wie daß Er Ihro Frau Dürningerin seiner vielgeliebten Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Einen Sechsten theil für ohnvertheilt von und ane seines Verstorbenen Herrn Bruders Vorwohl besagten Herrn Johann Friderich Gollen seel. eigenthümlich ererbtem und zu prætendiren gehabten völligen Antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 175 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Montag den 10. Novembris Anno 1738.

Jacques Dürninger est autorisé à héberger des marchands étrangers pendant la foire de la Saint-Jean
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(f° 360) Sambstag d. 21. Junÿ 1738. – Moss. nôe H. Jacob Dürninger b. undt handelsmann bitt umb gn. erlaubnuß eine Frembder Handelspersohn in vorstehender Meßzeit alß Kostganger halten Zu dörffen. Erk. Willfahrt.

Jean Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1739 (27.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Herr Sohn S : T : Herrn Johann Goll, hocherfehrener Doctor und berühmbter Practicus auch E: E: Kleinen Raths alter Wohlverdienter Beÿsitzer und vornehmer burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers undt burgers allhier, Ihres geliebten Eheherrn, wie daß Er gedachter Seiner Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Seinen sowohl Vor sich selbst als auch von Seinem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1800 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Sambstag den 27. Junÿ Anno 1739.

Jacques Dürninger loue une échoppe à Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie de Neuchâtel en Suisse pendant les foires

1769 (6.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
fut present le Sr Jacques Durninger le pere Negotiant Bourgs. de cette ville y demeurant, lequel a laissé à titre de Bail à loyer et prix d’argent et promet garantir et faire jouir pendant 13 foires de St Jean Baptiste et noel consecutives à compter de la foire prochaine de noel jusques et y compris celle aussi de noel de l’année 1775
aux Srs Sandoz freres Jeanneret et Compagnie Negotians a Neuf chatel en Suisse
Sçavoir la Boutique ou Magazin a trois arcades dont deux de face et l’autre de côté vers la douanne, le comptoir au fond de lad. Boutique avec tous les rayons, Tablettes, Bancs pour Etaler leurs marchandises pupitres et chaises qui s’y trouvent actuellement, tant dans la Boutique que dans le Comptoir, le droit d’entrée et de sortie dans la petite rue pour les Sieurs preneurs et tous ceux avec qui ils auront affaires, Deux chambres soit sur le devant ou dans l’arriere maison, chacune avec un lit de maitre et garnies des choses nécessaires, une troisième chambre propre et honette avec lit assés grand pour y coucher deux commis et aussi les meubles nécessaires, le tout dans la maison du S. Bailleur au marché aux poissons, le Bail en fait moyennant 240 livres de loyer pour chacune desd. 13 foires, lequel loyer les Sr preneurs payeront exactement à l’expiration de chaque foire
les Sr preneurs pourront entrer dans led. Magasin et Comptoir et occuper lesd. Chambres et déballer les marchandises dans la cour six jours avant chacune desd. foires et pourront y rester trois jours après lesd. foires finies, de sorte qu’ils ne seront tenus de quitter qu’au 14 juillet et au 14 janvier, Dans le cas que les Sieurs preneurs feroient quelques changements dans le magazin (…). La cour de ladite maison ne fera pas partie du Présent bail, mais elle sera au service des S. preneurs et à leur disposition pour deballer et emballer leurs marchandises au besoin sans gener les passages
Le présent Bail sera censé prolongé et continué après lesd. 13 foires pour toujours tant et si longtemps que la partie qui voudra resilier n’aura pas averti l’autre qu’elle ne veut pas continuer

Jacques Dürninger meurt en 1778 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 340 livres, le passif à 5 041 livres.

1778 (12.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) n° 306
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jacob Dürninger des ältern gewesenen vornehmen Handelsmanns, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthern, nichts davon ausgenommen, so Weÿland S: T: herr Jacob Jacob Dürninger, der ältere, gewesene vornehme Handelsmann, E: E: Großen Raths alter wohlverdienter Beÿsitzer, auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach seinem den 4.ten Aprilis, dießes 1778.sten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 12. May Anno 1778.
Der Abgeleibte herr Rathherr seelig hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Tit: herrn Jacob Dürninger, der jüngere leediger handelsmann und burger allhier, welcher der Inventur in Persohn beÿgewohnet und 2. Tit: Jungfr: Catharinam Magdalenam Dürningerin so majorennis, die mit beÿstand Tit: herrn Rathherrn Johann Friderich Neubeck beÿ dem geschäfft gegenwärtig geweßen. Alle beede des Verstorbenen seeligen, mit auch Weÿland Tit: fraun Maria Magdalena Dürningerin gebohrner Gollin seiner geweßenen frauen Eheliebstin, ehelich erzeugte Kinder und Zugleichen theilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden wordenn wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb a,e Häußeren. Erstl. eine behaußung ehedem die Gast: herberg Zum Rinds: fuß genannt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, 1. s. ist ein Eck ane einem Allmend gäßel, 2.s. neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon gibt man jährl. Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn 8. lb 2 ß 6 s Allmend geld, sonsten aber über hernach beschriebene Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, dieße behaußung ist durch der Stadt geschworene HH. Werckmeistere vermög überschickten Abschatzungs Procès verbal vom 11.ten May 1778. ohne einige beschwerden, dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden vor und umb 3500. lb. Wovon aber obbemeltes allmend geld wieder weg zu rechnen, so in ohnvergreifflich doppeltem Capital à fünff pro Cento anlangt 325 lb. daß alßo ane obigem anschlag annoch auszuwerfen übrig verbleibt 3175. lb.
Hierüber besagen folgende Documenta. Sechs perg. Kfb. in allh. CC Stub auffgerichtet, mit dero anh. Insiegeln verwahret de datis 10. oct 1672. 3. Jul. 1679. 26. May 1693. 2. Dec. 1694. 24 oct. 1695. und 21. Nov. 1699. Item ein von Weÿl. H. Not. Joh: Lobstein vidimirte Abschrifft einer Cession d.d. Stuttgard 28. Jul. 1732. u. 7. Aug. 1732. Vermög welcher Frau Maria Marg: Kellerin geb. Gollin, ihren Antheil an dero Eltern u. Groß Elterlicher Verlaßenschafft ihrem nunmehr Verstorbenen Schwager H. Rathh. Jacob Dürninger seel. eigenthümlich cedirt und abgetretten hat. So dann seind vor berührtem H. Not. Lobstein nachstehende 6. Erbscessiones errichtet word. Vermög welchen der Frau Rathh. Dürningerin seel. samtlche Mitheschwisterde ihre gehabte Antheiler an dießer Behaußung eigenthümlich cedirt und übergeben haben, datirt vom 10. Mart: 1733, 4 Jan. 1736. 17. Jun: 1738. 10. Nov. 1738. 27. Jun: 1739. und 27 Aug. 1740.
Item ein Behaußung, hoff und hoffstatt an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget (…)
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Testamenti et Dispositionis inter liberos, den 23. Maji A° 1775 auffgerichtet (vide unter meine Notarii Acten sub rubrica Letste Willen N° 147)
Sa. haußraths 184, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 20, Sa. Eigenthums an Häusern 3440, Constitution de Rente annuelle et perpetuelle 1660, Sa. Cappen Zinsses zu Dürningen 3, Summa summarum 5340 lb – Schulden 5041, Nach deren Abzug 298 lb – Sa. Præ: und Legaten 363 – Stall Summ 298 lb
– Abschatzung Vom 11.ten Maÿ. 1778. Auf begeren Weÿland Herrn Rathherrn Dürninger Seel: Hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhie in der statt straßburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben dem Rindsfuß gäßel, anderseÿts neben Herr Christoff Rißhoffer dem Kauffmann, und hinten auf Friderich Hoffseß dem Kieffer stoßend gelegen solche behaußung bestehet in forder und nebensgebau, worinnen Ein Laden und ladenstube ferner in dreÿ stuben, Einer Küchen und Etlicher Hauß Kammerern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hof und brunen, Vor und um Sieben Tausend gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg wo der fuchs den Enden Prediget (…)
Von ins unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschwornen besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
(Joint) Weine und Fäßer

Le marchand Jacques Dürninger céde sa part de maison à sa sœur Catherine Madeleine Dürninger

1783 (10.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) Joint au n° 306 du 12 mai 1778
(f° 25) Cession und übernahm der, in Weÿland Herrn Rathherrn Jacob Dürningers seel. Verlaßenschafft gehörigen beeden Häußer allhier Zu Straßburg gelegen
Vor mit dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario allhier Zu Straßburg, als zu Weÿland Tit. Herrn Jacob Dürningers, gewesenen vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers seel. Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber, und deren beeden hernach gemelten hierzu insonderheit erforderten herren gezeugen seÿnd an Zu end gemelem tag persönlich erschienen Tit: Herr Jacob Dürninger, handelsmann, E: E: Großen Raths alter Assessor und jetzig Wohlverdienteer dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, derselbe hat
in gegenwart Tit: Jungfraun Catharinæ Magdalenæ Dürningerin, seiner Jungfer Schwester beÿständlich Tit : Herrn Ratherrn Johann Friderich Neubeck (…) in ohnvertheiltem Vätterlichen Erbe cedirt, abgetretten und übergeben
Nemblich die Ihme dem herrn Cedenten zuständige helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ehedem die Gastherberg Zum Rinds: fuß genannt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane einem Allmend Gäßel, anderseit neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon giebt man jährlichen Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn Acht Pfund, Zween Schilling und Sechs pfenning Allmend geld, So dann ist dießes gantze hauß annoch Specialiter an nachfolgend Persohnen Verhafftet (…) Welche dreÿ Capitalien Zusammen ausmachen 3000 lb. (…) woran dem Herrn Cedenten die helffte, der Jungfer Cessionaria aber die andere helffte als ererbt vätterlich Guth vor ohnvertheilt Zuständig
Ferner, die dem herrn Cedenten gehörige helffte ebenfals Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, hoff und hoffstatt (…) an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget
annoch Zugegangen und beschehen Vor: und um die Summ der 3800 gulden oder 7600 Livres
Hiebeÿ aber Wurde folgendes abgeredet und Verglichen 1° daß alle Öffen und Rechaux, Bauch Keßel, die Liegerling in denen Kellern, die samtliche umbhangstänglein /:außer diejenige welche in sein H. Dürningers, jetzo bewohnenden Zimmern sich befinden, die derselbe behalten solle:/ Ihro der Jungfer Cessionaria gebühren.
2° Kan der Herr Cedens diejenige Wohnung Welche derselbe würcklich in den cedirten hauß auf dem Fischmarck besitzet, nur buß Zukünfftige Michaelis 1783 freÿ und ohne Zinnß behalten, nach verfließung dießen Termin aber das Hauß quittiren, Worzu derselbe sich Verpflichtet.
3° Der Caminbräter in der Kuchen auf dem ersten Stock des haußes am Fischmarck bleibt gemeinschaffr und Zum Verkauffen angesetzt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 10. Julÿ Anno 1783.
(insinué à la Chambre des Contrats, vol. 657, f° 338 le 6 août 1783)

Catherine Madeleine Dürninger loue à Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen, une échoppe pendant les foires

1784 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 193) n° 14
M Jean Frédéric Hermann licencié en droit et greffier criminel adjoint de la ville de Strasbourg pour et au nom de Dlle Catherine Madeleine Dürninger, bail pour 6 foires consécutives a commencer de celle de St Jean prochaine
au Sr Jean Georges Brixner fils négociant d’Erlang (signé) brüxner
La grande entrée de la maison appartenant à la Dlle bailleuse sur le marché aux poissons donnant lad. entrée sur led. marché, laquelle enclose par une porte vitrée, dans laquelle se trouve un fourneau, un armoire, un banc de boutique, une caisse et un pulpitre pour servir de magasin et de boutique au Sr preneur pendant lesd. foires, plus un petit poel au second étage de lad. maison avec un lit a une personne avec faculté au preneur d’occuper ladite entrée et led. poel trois jours avant chaque foire a charge par luy et les vuider trois jours après chacune d’icelle – moyennant 10 louis d’or à raison de 5 louis par chaque foire

Catherine Madeleine Dürninger loue une échoppe pendant les foires à Overbeck et Fils, négociants à Barmen près d’Elberfeld dans le duché de Berg

1788 (11.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 43
Jfrau Catharina Magdalena Dürninger, die ledige burgers tochter, beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Hermann des geheimen Collegii der Fünffzehner secretarÿ, Lehnung auff 5 nacheinander folgenden jahren oder 10 meßen von nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend und auf Johannis Baptistæ 1793 nach der Meße sich endigend
an die Herren Overbeck Sohne handelsleute von Barmen beÿ Elberfeld im Hertzogthum Berg in den beÿden hießigen Johannis und Weÿhnacht Meßen
das große Magaßin neben ihrer ane dem Fischmarckt gelegenen behausung zum Rindsfuß genannt, einen Holtz Platz in einer dar untern Gallerie in dem Hof, den Hof selbst zum verpacken der Waaren doch also daß der Eingang dadurch nicht versperrt werden, so dann auf dem dritten stock auf die Straße heraus zweÿ zimmer, nemlich das mittlere und das Eckzimmer nebst zweÿ bettstellen mit dem gehörigen bettwerck und weis gezeug wie gebrauchlich, tisch und seßeln, Platz auf der trockneÿ ihre leere Faße zu stellen, wobeÿ den Herrn Entlehneren freÿ stehen soll 2 bis 3 wochen vor anfang der Meßen ihre Zimmer zu beziehen – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Jacques Dürninger fait vendre la maison qu’il a hérité de sa sœur Catherine Madeleine

1794 (25 vend. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, n° 472, altes 422
den 25. Vendemiaire im 3. Jahr, Verkauff und Versteigerung der in weiland der burgerin Catharina Magdalena Dürninger auch weiland des burgers Jacob Dürningers ältern geweßten Handelsmanns erzeugter leediger tochter Verlaßenschafft Massa gehörigen Mobilien in der Sterbbehaußung an der Revolutions gaß vormaligen Fischmarckt N° 110, auf Ansuchen des burgers Jacob Dürninger Handelsmanns allhier als natürlichen und gezetzmäßigen Erben seiner Schwester
Recapitulatio der vorhergegangenen Looßungen, 21.935 lb, den 29. Vendemiaire 3.
enregistré 9 brum. 3

Jacques Dürninger expose la maison aux enchères puis la vend au négociant Jean Georges Klein

1794 (22 frimaire 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis n° 520, altes 439
fut present en personne le Citoyen Jacques Dürninger, Negociant
au Citoyen Jean George Klein Negociant
la Maison, Cour, appartenances et dependances qu’il possede en qualité d’héritier naturel et unique de la succession de feu sa sœur la Citoyenne Catherine Madeleine Dürninger, sans en rien reserver ni excepter telle qu’elle se contient et se comporte (…) laquelle dite maison est scize à Strasbourg Ruë de la Revolution /:cy devant Marché aux poissons:/ N° 110 d’un côté elle fait le Coin d’une Ruëlle communale, abaoutissante de l’autre Côté aux héritiers Richshoffer et par derrière au Citoyen Jean Daniel Hoffsess tonnelier (…) avec toutes les Charges, Contributions et impositions auxquelle ladite Maison est soulmise et principalement la rente foncière de 32 Livres 10 sols payable annuellement à la commune de Strasbourg, sous les mêmes Conditions comme l’acquéreur a enchéri la dite maison suivant le procès verbal du 4 frimaire dernier (signé) Durninger l’ainé, J. George Klein
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 199 du 22 frimaire 3
– N° 473, altes 423. den 28. vendemiaire im dritten Jahr der frantzösischen Einer und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des bürgers Jacob Dürningers, Handelsmanns und Inwohners allhier, als natürlichen und gesetzmäßigen Erben seiner verstorbenen Schwester weiland der bürgerin Catharina Magdalena Dürninger, auch weiland des bürgers Jacob Dürningers ältern, geweßenen Handelsmanns und Inwohners allhier hinterlaßener ehelich erzeugter leediger Tochter, wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung (…) zum ersten mal ausgesetzt die in des requirenten gedachter Verstorbener Schwester Verlaßenschaffts Mass gehörige Behaußung, ehedem die Gastherberg zum Rindsfuß genannt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Revolutions Platz /:vormaligen Fischmackt:/ N° 110. einseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, anderseit neben Richshofferischen Erben, hinten auf Johann Daniel Hoffseß, den Kiefer stoßend, davon man bishero jährlich der hiesigen Gemeine 32 Livres 10 sols allmend zinß zahlt hat
Bedingnißen. Achtens, ist der Käufer verbunden die in gedachter behaußung sich noch befindliche Zween Trumeaux, das Consoletischlein, mit einem marmorsteinernen blatt, einen Caminspiegel und ein dannen Eckkensterlein Käufllich anzunehmen und dafür dem Verkäuffer 305 Livres Zu Zahlen – ausgesetzt um die Summ von 30.000 Livres – Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 476, den 5. Brumaire 3, Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 483, den 16. Brumaire 3, dem bürger Johann Georg Klein handelsmann, 30.600 Livres – Nachgebott, 24. Brumaire, bürger Johann Georg Klein Handelsmann 40.100 Livres
N° 499, altes 851, den 4. Frimaire 3, dem bürger Johann Georg Klein Handelsmann 66.700 Livres de France

Fils du maître d’école de Wasselonne, Jean Georges Klein épouse en 1778 Marie Thérèse Challard, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1778 (11. 9.bre), Me Lacombe (6 E 41, 172) n° 10
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr Jean Georges Klein fils majeur de Jean Charles Klein, bourgeois regent d’ecole de Waslenheim, et Marie Anne Joseph Güntzer
Dlle Marie Thérèse Challard fille majeure de feu Michel Gabriel Challard, marchand, et d’Hélène Sâler – inventaire des apports

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 457)
Hodie 17 Novembris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Klein Aromatum mercator ex Wasslenheim hujus Diœcesis oriundus, filius legitimus Joannis Caroli Klein Ludi-moderatoris dicti loci et Mariæ Annæ Josephæ güntzer Conjugum per plures Annos parochianus noster, et Maria Thereisa Challard Argentinensis, filia legitima defuncti Gabrielis Challard civis et mercatoris hujatis et hellenæ Saler in vita conjugum etiam parochiana nostra (signé) Jean George Klein, Marie theres challard (i 234)

Jean Georges Klein devient bourgeois puis tributaire au Miroir. Il déclare exercer le commerce d’épices. Le conseil de tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils lui délivrent une autorisation
1778, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Johann Georg Klein

1778, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 211) Mittwochs, den 9. Decembris 1778 – C. Leibzünfftiger (dt. 3 lb 10 ß, 25, 1. 5. Findl)
Hr Joh: Georg Klein wurde nunmehr auf producirten burger- und Stall- schein dem 18. Nov. jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10. ß Vor das Zunfftrecht, und 25. lb wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen Zugleich wegen Vorhabender Specereihandlung an Ghh. die XV. verwiesen. promisit

Les Quinze autorisent Jean Georges Klein à faire commerce d’épices
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Johann Georg Klein pt° Specereÿ handlung
(p. 501) Sambstags den 19. Decembris 1778
Idem [Rang] nomine Johann Georg Klein des hiesigen burgers und handelsmanns producirt Schein E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel woraus ersichtlich daß Implorant leibzünfftig als Specierer aufgenommen, bitt ihm mit dem Specereÿ handlung recht gnädig Zu willfahren. Osterrieth nomine des H. Zunfft Meisters setzt.
Erkannt, wird Implorant mit begehrtem Specerei Handlungs recht nach ordnung Willfahrt

Jean Georges Klein cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir exercer son métier
1779, Protocoles de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N. Geld Zünfftiger
Herr Johann Georg Klein der Handelsmann prod. Schein von Er En Zunft Zum Spiegel vom 15. Xbris Jüngst Kraft Weßen ihne der specereÿ handel Zu führen erlaubt worden, bittet ihne als einen Geld Zünfftigen aufzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. dt. pro recept. 3. lb 15 ß, prot. 3 ß, findl. 4 ß 6 d

Jean Charles Klein meurt dans la maison en 1803

1803 (1 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3755
Inventaire de la succession de Jean Charles Klein décédé le 23 germinal XI – dressé à la requête du Cit. Jean Georges Klein négociant tant en son nom que comme mandataire de 1. François Joseph Klein curé à Villé, 2. Jean Charles Klein homme de lettres a Strasbourg, 3. Antoine Klein domicilié a Mayence, 4. Cit. Jean Claude Delagoutte huissier a Wasselonne, tuteur des enfants mineurs de Marie Anne Klein épouse de Charles Joseph Bolla marchand a Wasslenheim, 5. Leonard R* marchand a Wasselonne tuteur des enfants mineurs de feu Barbe Klein épouse de François Joseph Kübler de Willé et de Thérèse Klein femme de François Joseph Hegelé instituteur a Wasselonne – lesdits Jean Georges, François Joseph, Jean Charles, Antoine, les mineurs de feu Marie Anne et Barbe Klein et Thérèse Klein fils, fille, petit fils et petite fille du défunt
(Procuration. Jean Charles Klein homme de lettres rue des Charpentiers n° 25 héritier de Jean Charles Klein son pere décédé chez le Cit. Jean Georges Klein Marchand épicier au marché aux poissons n° 100)
dans la chambre ou il est décédé en la maison du Cit. Jean Georges Klein marché aux poissons N° 110
meubles, actif, passif (sans sommes)
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 126 du 11 ther. 11

Jean Georges Klein expose sans suite la maison aux enchères. Il a réparé la maison suite à un arrêté du maire en date du 6 brumaire XI et à un arrêté du préfet en date du 8 nivose XII.

1804 (25 floreal 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4429
à la requête de Jean Georges Klein
une maison cour et dépendances située en cette ville rue Marché aux poissons N° 110, d’un côté faisant le coin d’une ruelle communale, d’autre les héritiers Rischhoffer, derrière Jean Daniel Hoffses tonnelier, appartenant aud. Jean Georges Klein
Communication des pièce produites relativement aux réparations qu’on avoit exigées de lui 1. l’arreté du maire en datte du 6 brumaire 11, 2. l’arreté du Conseiller d’Etat Prefet du 8 nivose 12 sur le rapport du Cit. Kastner Ingénieur en chef – mise à prix 27.000 francs

Jean Georges Klein loue une partie de la maison aux négociants Schwartz et Herrenschmidt

1806 (6.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5687
Bail 7 de années qui commencent a courir a Noël prochain – Jean Georges Klein négociant à Strasbourg
aux Sieurs Schwartz et Herenschmidt négociants
Le grand magasin au rez de chaussée de la maison de devant qui appartient au Sr bailleur en cette ville sur le marché aux poissons n° 110, faisant le coin de la ruelle dite Caffé gaessel des 17 cantons, Plus le magasin sous la maison de derrière y attenant avec le comptoir et le pupitre qui s’y trouvent, Plus l’alentour dans le fond de la cour non clos ainsy que la petite gallerie de dessus en face du comptoir depuis la cheminée jusqu’au coin, Ne sont pas compris dans ces différentes parties toute l’entrée du devant de ladite maison ni le petit emplacement dans la cour fermée avec des lattes a côté de l’escalier ni la petite gallerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin dans le fond de la cour, ces trois objets sont réservés au bailleur
La cour, la buanderie ainsy que la sortie de la maison de derrière seront à l’usage commun de tous les locataires de la maison, Il a en outre été cédé aux preneurs les doubles portes a chacune des trois arcades dudit magasin l’une vitrée de verre de table blanc et épaisse et l’autre non vitrée – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 113-v du 13.8.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant Henri Herrenschmidt

1808 (3.2.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6272
Bail 5 ans à commencer à la St Jean prochaine – Jean Georges Klein négociant
à Henri Herrenschmitt négociant
les premiers étages de devant et de derrière de la maison appartenante à Jean Georges Klein scituée en cette ville sur le marché aux poissons n° 110. Mes S Schwartz et Herrenschmitt négociants ont déjà loué les magasins suivant par bail reçu par le soussigné notaire le 6 août 1806, plus la grande cave a droite en descendant dans la cour, la galerie du milieu dans la cour propre à y placer du bois, la grande chambre au troisième étage a droite en deça du logement de devant, deux chambres au grenier, le droit d’etendre la lescive sur les greniers et places dans la maison de derrière, lesquelles derniers emplacements sont et demeureront a l’usage commun de tous les locataires de la maison, plus le petit emplacement dans la cour fermé de lattes a côté de l’escalier dans lequel se trouvent deux armoires munie chacune de sa clef, plus et enfin la petite galerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin – moyennant un loyer annuel de 624 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 177 du 18.2.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant François Nageldinger, de Rastatt

1810 (3.8.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1564
Bail de 6 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Jean Georges Klein père négociant
à François Nageldinger négociant demeurant à Rastadt sous la cautionnement de Charles Bourcard négt. demeurant à Bodersweyer
savoir Tout le rez de chaussée de la maison de devant et de celle de derrière qui appartient au Sr Klein sise en cette ville sur le vieux marché aux poissons n° 110 faisant le coin de la ruelle dite Caffégäßel des treize Cantons ainsi que la partie supérieure de la cave à droite en descendant par la cour, Plus le premier étage de devant et de derrière de la même maison comme aussi la première galerie dans la cour au dessus du rez de chaussée, plus une grande chambre au troisième étage et deux chambres au grenier, l’entrée de devant et de derrière serviront a l’usage commun de tous les locataires de la même maison ainsi que la cour, buandeie, pompe, greniers et sechoir
Les objets suivants se trouvent maintenant dans les emplacements et cour loués au Sr Nageldinger Savoir Dans le comptoir (…), dans le grand magasin devant plus au premier étage dans la salle, dans la chambre du milieu et dans la chambre a côté, dans une des chambres de la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 66-v du 8.8.

Inventaire de séparation entre les locataires Marie Salomé Vogt et son mari tailleur Jean Schweitzer

1816 (28.5.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9547
Inventaire de séparation de Marie Salomé Vogt épouse de Jean Schweitzer, maître tailleur, par jugement du tribunal civil de première instance du 29 avril dernier – Contrat de mariage Me Grimmer le 4 juillet 1806, 1400 fr à la De Schweitzer
dans la demeure des conjoints vieux marché aux Poissons n° 110
restant appartenant au mari et dans la ci devant communauté meubles 133 fr, passif 2017 fr
enreg. f° 10 du 30.5.

Lors du partage de la succession de Jean Georges Klein en 1819, la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons revient à sa fille Marie Thérèse Klein, femme du négociant François Xavier Exel

François Xavier Exel loue le deuxième étage au marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1820 (18.1.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 75
Bail de 6 années à commencer le 1.4. prochain – François Xavier Exel, propriétaire
à Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs
le second étage d’une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 110, le magasin du rez de chaussée attenant à celui de M Tompson, un comptoir, un magasin de derrière, une mansarde et deux caves dont une pour le magasin – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 193 du 19.1.

Emmanuel Hellbeck meurt dans la maison en novembre 1824

1824 (11.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 48), Me Hickel n° 1694
Inventaire de la succession d’Emmanuel Hellbeck, marchand de cuirs décédé le 13 novembre dernier – dressé; à la requête de 1. Marie Madeleine Vix la veuve à cause de la communauté d’après le Contrat de mariage reçu Knobloch le 17 pluviose 10, tutrice naturelle de Sophie Madeleine, Julie, Frédéric Guillaume, Emile, 2. Charles Emanuel Hellbeck majeur soldat au 6° régiment d’artillerie à pied, 9° compagnie en garnison à Strasbourg, en présence d’Auguste David Schibé propriétaire subrogé tuteur
dans le logement que le défunt occupé à titre de locataire dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 110 appartenant à M Exel
vacation du 5 mai (acp 173 F° 63 du 13.5.) – propres, garde robe 279 f,
communauté, mobilier 6602 fr, numéraire 326 fr, créances bonnes 19.537 fr, créances douteuses 48.063 fr, total 74.810 fr ; passif 32.212 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 16 du 14.12.

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein cèdent en 1834 la maison à leur fille Marie Thérèse Exel femme séparée de corps de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris.
Marie Thérèse Exel fait donation de la maison à sa fille Pauline Eléonore Nebel qui épouse en 1839 (contrat de mariage passé devant M° Roquebert à Paris le 19 avril 1839) Augustin Désiré Mogin et se sépare de son mari suivant jugement rendu par le tribunal d’Epernay le 7 mai 1853 (voir les actes suivants)

Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf, puis la reconstruire.

1851 (18.8.), Strasbourg 15 (87), Not. Lacombe n° 7817
Convention du 18 août 1851. Ont comparu Mr François Xavier Exel père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
Mr Philippe Maurer, Principal commis de M André Weyer, Architecte demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom de Mr Weyer (…) de seconde part,
Et Mr François Xavier Exel fils, Propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, de troisième part
Pour l’intelligence de la convention qui formera l’objet du présent acte, Mr Exel père a préliminairement exposé ce cui suit.
Exposé des faits. Mr le Maire de la Ville de Strasbourg, par sa lettre en date du 5 juillet dernier en forme d’arrêté a décidé ce qui suit.
Article premier. Mad. Nebel née Extel propriétaire de la maison située en cette ville Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 est tenue, dans les dix jours de la sommation qui lui sera faite par le commissaire de police du canton sud de faire démolir la façade de la maison donnant sur la rue du pied de boeuf, le dit délai passé, il sera en cas de retard procédé contre la récalcitrante en conformité de l’arrêté municipal du 12 décembre 1837. Article deuxième. Expédition du présent arrêté sera transmise à Mr le commissaire de police du canton sud qui est chargé d’assurer son exécution, notamment d’adresser sur le champ à la propriétaire la sommation prévue par l’article deux de l’arrêté du 12 décembre 1837.
Cette lettre après avoir été timbrée à l’extraordinaire a été produite par M Exel pour demeurer jointe et annexée aux présentes avec lesquelles elle sera soumise à la formalité de l’enregistrement (…)
La Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 avait été la propriété de M Exel père et de sa défunte épouse qui en firent donation à leur fille Marie Thérèse Exel épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires, aux termes d’un acte reçu par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834, enregistré. Les donateurs se réservèrent et au survivant d’eux l’usufruit viager et l’administration de l’immeuble donné et firent défense expressé sous peine de révocation de la donation, de vendre ou d’hypothéquer ladite maison. Suivant acte passé devant Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré, Madame Nebel fit elle-même donation de la Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 à sa fille Pauline Eléonore Nebel aujourd’hui épouse de M. Mogin. Cette donation fut faite à la charge de l’usufruit viager réservé à M. Exel père et sous la défense réitérée d’aliéner ou d’hypothéquer. L’immeuble dont s’agit appartient aujourd’hui en nue propriété à Mad. Mogin née Pauline Eléonore Nebel et M. Exel père en a l’usufruit et l’administration viagère. En présence de l’injonction faite par M. le Maire de Strasbourg aucune hésitation n’était plus permise, la démolition exigée par l’autorité se trouve faite aujourd’hui.
Il y a lieu maintenant de pourvoir à la réédification de l’immeuble, et cela dans le délai le plus rapproché. Privé de l’une de ses façade, exposée à toutes les intempéries d’une année exceptionnellement défavorable, la maison subit journellement de nombreuses dégradations. Clos d’une manière insuffisante, inquiets à juste titre sue la solidité de l’immeuble, les locataires désertent la maison. Enfin situé dans une des rues les plus belles et les plus passagères de la Ville de Strasbourg, cet immeuble présentant l’aspect d’une ruine, excite les murmures du public. Cet état de choses ne peut plus durer, il faut porter un prompt remède. Les travaux dont s’agit de faire exécuter sont de la nature des grosses réparations que l’article 605 du code civil met à la charge du propriétaire. Mais la résidence de M. Mogin n’étant point connue, il y a impossibilité matérielle à lui faire parvenir aucune sommation à cet égard, sa résidente fût-elle connue, il ne serait pas dans les facultés de M. et Mad. Mogin de pourvoir aux dépenses que nécessitent les travaux à exécuter. Enfin l’état avancé de la saison ne permet aucun retard. Il y a donc non seulement intérêt mais nécessité et urgence pour M. Exel père de faire reconstruire la façade de la maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110.
Convention. Cet exposé fait, M Maurer oblige M. Weyer qu’il représente de faire exécuter tous les travaux de reconstruction et de répartition que nécessite l’état actuel de la maison sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110, lequel état sera constaté par un expert nommé conformément à l’article 2103 N° 4 du code civil. M. Exel père s’oblige par les présentes à payer et faire payer par un tiers à M. Weyer le montant des travaux exécutés, et ce dans la quinzaine qui suivra le réception de ces travaux par l’expert nommé d’office par le tribunal civil de Strasbourg conformément au même article. M. Exel fils promet et s’oblige à tenir à disposition la somme nécessaire au paiement des travaux que M. Weyer aura exécutés (…)
[in margine :] Sur la réquisition de M. le Receveur de l’enregistrement et dans l’unique but de fournir une base à la perception actuelle des droits, les travaux à exécuter par M. Weyer sont évalués à 200 francs, sans préjudice aucun pour les parties.
(Joint) Arrêté du Maire de la Ville de Strasbourg du 5 juillet 1851. Nous maire de la Ville de Strasbourg, Vu le rapport de l’architecte communal en date de ce jour portant que la manière formant l’angle de la rue du vieux marché aux poissons et de la rue du pied de boeuf, porte dans cette dernière rue une avance de 1 mètre 10 cent. de saillie, supportée par des corbeaux en pierre de taille, que le rez de chaussée est en maçonnerie et les étages supérieurs en galandure, que par suite d’infiltrations qui ont décomposé les matériaux des fondation ou par suite de mauvais matériaux, la façade de la rue du pied de bœuf s’est affaissée et surplombe aujourd’hui de 0 m 40 cent. que cet affaissement continue depuis plusieurs jours progressivement et menace d’entraîner toute la maison, que cet état des choses menaçant la sûreté publique, il y a lieu d’ordonner d’urgence la démolition de ladite façade, Vu l’article 10 de l’arrêté de voirie municipal du 12 décembre 1837, Avons arrêté et arrêtons ce qui suit. Art I. (…) Fait à Strasbourg ) l’Hôtel de Ville le 5 juillet 1851. Le maire provisoire, signé Chastelain
acp 402 (3 Q 30 117) f° 77 du 20.8.

Procès verbal d’expertise dressé avant les travaux conformément à l’article 2103 du code Civil

1851 (21.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 66-v
ssp du 27 août 1851 – Procès verbal d’expertise dresé et signé par le Sr Philippe Lauer, architecte entrepreneur à Strasbourgn seul expert nommé par Jugement du tribunal civil de Strasbourg du 25 août 1851, aux fins de constater l’état de la maison de Dme Pauline Eléonore Nebel, épouse Mogin, rue du vieux marché aux poissons N° 110, conformément à l’article 2103 du code Civil

Procès verbal d’expertise dressé après les travaux

1852 (20.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 194-v
ssp du 28 février 1852 – Procès verbal d’expertise dressé par Louis Lauer, architecte à Strasbourg, à l’effet de constater les ouvrages exécutés à la maison donnant sur la rue du pied de bœuf sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux poissons n° 110 appartenant à Pauline Eléonore Nebel femme Mogin et dont le Sr Exel père a l’usufruit, lesquelles constructions furent ordonnées par arrêté du Maire en date du 5 juillet 1851.
Lesdits travaux de consilidation et de construction estimés à la somme de 28.690 francs, ce qui porte l’immeuble à une plus value de 30.000 francs

Pauline Eléonore Nebel veuve d’Augustin Désiré Mogin expose la maison aux enchères

1864 (2.1.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4435
Cahier des charges du 2 janvier 1864. A comparu – M. François Xavier Exel fils, propriétaire rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire de Madame Pauline Eléonore Nebel, demeurant à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M. Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois N° 110, au coin de la rue du Pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux poissons à rez de chaussée & à trois étages & les autres bâtiments à rez de chaussée & à quatre étages, deux entrées, magasins, cour, pompe, caves & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf inconnu (…) Sont en outre compris dans la vente tous les poêles appartenant à mad. la propriétaire, avec leurs tuyaux & pierres.
Etablissement de la propriété. Déclare M. Exel que la maison ci-dessus désignée est la propriété de mad. veuve Mogin sa mandante pour lui avoir été attribuée par sa mère Dame Marie Thérèse Exel demeurant alors à Paris, épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement veuve du dit Sr Nebel, suivant partage anticipé reçu par Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré. Mad. Nebel née Exel était devenue propriétaire de la dite maison par suite de l’attribution qui lui en a été faite avec d’autres immeubles encore par M. François Xavier Exel propriétaire & Dame Marie Thérèse Klein son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg ses père et mère dans le partage anticipé fait par ces derniers entre ladite Dame Nebel & leurs trois autres enfants nommés Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle, Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat ingénieur en chef des ponts et chaussées demeurant à Strasbourg & M. François Xavier Exel le comparant suivant acte dressé par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Par cet acte, les Sieur et dame Exel père et mère se sont réservés expressément à eux et au survivant d’eux l’usufruit et l’administration des biens faisant l’objet de la donation & y ont fait en outre diverses stipulations. Mais par suite du décès de M. & Mad. Exel, cet usufruit se trouve éteint & les charges e clauses de ladite donation n’ont plus d’objet.
Le dit partage anticipé du 7 avril 1834 a été après le décès des époux Exel approuvé & ratifié par leurs héritiers dans les partages des successions des même époux Exel, dressés celle de la succession de Mad. Exel par ledit M° Lacombe le 13 juin 1850 & celui de la succession de M. Exel père par ledit M° Henri Eugène Roessel le 19 décembre 1863.. Enfin cette même maison avait été recueillie par mad. Exel née Klein dans la succession de ses père et mère demeurant en leur vivant à Strasbourg.
Charges, clauses et conditions (…) Article trois.. L’adjudication sera tenu d’exécuter et de maintenir jusqu’à leur expiration les locations à baux verbaux (…) A ce sujet M. le Comparant [déclare] qu’il existe un bail verbal d’une localité dépendant de ladite maison pour la Compagnie du Chemin de fer de l’Est expirant le 24 juin 1872 (…)
Article onze. L’adjudicataire est délégué de payer en l’acquit & à la décharge de Mad. veuve Mogin la somme principale de 28.611 francs qui lui est due en vertu 1) d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe du dit tribunal le 26 avril 1851, 3) d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre 1851 f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4) d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6) d’un procès verbal d’expertise & de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7) d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe prénommé le 18 août 1851, (…)
Article 19. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 58.000 francs. Etat Civil de mad. la venderesse. Declare le comparant que sa mandante était mariée avec feu le Sr Mogin sous le régime de la communauté aux termés de leur Contrat de mariage passé devant M° Roquebert & son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était séparée de biens du dit Sr Mogin son mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’actuellement elle est veuve sans enfant de son dit mari décédé à Paris le 19 décembre 1862 & qu’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 528 (3 Q 30 243) f° 89-v du 7.1.1864

Elle vend l’année suivante la maison au pharmacien Joseph Aloÿse Beno et à sa femme Hélène Hœrter moyennant 59.000 francs

1865 (4.1.), Strasbourg 6 (95), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4783
Pardevant M° Henri Eugène Roessel le Jeune & M° Victor Noetinger son Collègue, les deux notaires à la résidence de Strasbourg, A comparu
Madame Pauline Eléonore Nebel sans état demeurante à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris (vend)
à M. Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et à Madame Hélène Hoerter son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois le N° 110, au coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux Poissons à rez de chaussée surmonté de trois étages et les autres bâtiments à rez de chaussée surmonté de quatre étages, magasins, cour, pompe, caves, autres droits, appartenances & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux Poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf un inconnu. Sont compris dans la vente tous les poêles se trouvant dans ladite maison, posés dans diverses pièces et dont les acquéreurs déclarent avoir suffisants connaissance. (…)
Etablissement de la propriété. Du chef de Mde Mogin. Cette dame est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs encore, à titre de donation par partage anticipé, par Mad. Marie Thérèse Exel sa mère alors épouse séparée de corps et de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement sa veuve demeurant à Bade domiciliée à Strasbourg, représentée par son mandataire, suivant acte reçu par Me Labarre et son collègue, notaires à Compiègne, le 5 novembre 1834, ledit partage fait par Mad. Nebel, dûment autorisée de son mari, avec ses enfants alors encore mineurs qui étaient 1° Mad. Marie Thérèse Nebel, 2° Mad. Mogin, venderesse alors Mad. Pauline Eléonore Nebel, 3° & M Denis Amédée Nebel, pour lesquels enfants mineurs a stipulé & a agi M Fidèle Richard Joseph Nebel leur père susnommé. Ce partage anticipé a eu lieu sans aucune soulté à la charge de Mad.Mogin, mais sous réserve de l’usufruit viager compétant alors aux époux Exel ci après nommés et au survivant d’eux suivant le titre ci après allégué et de tels autres droits qui résultaient en faveur de ces derniers au même titre. Dans cet acte est intervenu, pour les motifs ci après énoncés, M. Antoine Louis Marie Jules Legrigneux fils propriétaire demeurant à Compiègne, ayant agi comme mandataire de spécial aux effets ci après de M. François Xavier Exel, propriétaire et de Dame Marie Thérèse Klein, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1834 (…) lequel, audit nom, a déclaré approuver ledites donation & partage anticipé (…)
Dans le courant de l’année 1851, de fortes réparations et même la reconstruction de la façade de ladite maison dans la rue du pied de bœuf eurent lieu. A cet effet & pour conférer au constructeur le privilège sur led. immeuble qu’accorde la loi, on a observé les formalités prescrites par l’article 2103 du Code Napoéon, ainsi qu’il résulte des titres qu’on va évoquer. Les frais de ces constructions & les autres frais se sont montés à la somme de 28.211 francs, laquelle somme est encore due actuellement à M. Emile Albert Reinhardt, négociant demeurant & domicilié à Paris, aux termes d’une cession pardirectement M° Roessel l’un des notaires soussignés qui en a la minute, & son collègue, le 5 novembre dernier, par lequel M. Reinhardt a été subrogé dans les droits de M. François Xavier Exel fils, propriétaire et rentier demeurant & domicilié à Strasbourg, bailleur des fonds employés pour lesdites reconstructions, ladite somme de 28.211 francs est due aus termes 1° d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2° d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 26 avril 1851, 3° d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre suivant f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4° d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5° d’un procès verbal d’assermentation dudit expert dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6° d’un procès verbal d’expertise et de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7° d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 18 août 1851, (…)
Du chef de Mad. Nebel. Cet immeuble était un propre de Mad. Exel née Klein susnommée & Madame Nebel en était devenue propriétaire au moyen de l’abandon qui lui en avait été fait avec d’autres biens encore par M. & Mad. François Xavier Exel & Marie Thérèse Klein déjà nommés ses père et mère aux termes d’un acte contenant donation à titre de partage anticipé reçu par M° François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Ce partage anticipé a été fait par M. & Mad. Exel entre leurs quatre enfants qui étaient 1° Mad. Nebel, susdite, 2° Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle (Suisse), 3° Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat, Ingénieur en chef des ponts et chaussées attaché aux travaux du Rhin demeurant à Strasbourg, 4° & M. François Xavier Exel fils, déjà nommé, alors négociant demeurant à Strasbourg. Dans cet acte, M. & Mad. Exel se sont réservés pour eux et pour le survivant d’eux l’usufruit viager et l’entière l’administration des biens par aux attribués, parmi lesquels se trouvait la maison présentement vendue. Et ils ont expressément fait défense à chacun de leurs enfants de vendre ou d’hypothéquer les maisons données ainsi que de céder et transférer ou engager autrement les sommes d’argent abandonnées par le même acte aux enfants Exel, ce sont ces dernières stipulations qui ont donné lieu à l’intervention de M. & Mad. Exel père dans le partage anticipé du 5 novembre 1834, ci-dessus analysé. Mad. Exel est décédée à Strasbourg le 30 janvier 18500 & suivant acte reçu par ledit M° Lacombe le 13 juin suivant il a été procédé à la liquidation et au partage de la communauté qui a existé entre M. & Mad. Exel père et de la succession de Mad. Exel née Klein. Dans cet acte il est expliqué que M. & Mad. Exel étaient mariés sous le régilme de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 23 thermidor an VI, suivant lequel ils avaient assuré le prémourant au profit du survivant d’eux l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prédécédé, usufruit auquel M. Exel père a renoncé en vertu d’un acte reçu par ledit M° Lacombe le 11 juin 1850. (…). M. Exel père est lui-même décédé depuis à Strasbourg le 3 août 1863 et suivant acte dressé par M° Roessel l’un des notaires soussignés le 19 décembre de la même année, il a été procédé entre tous ses héritiers à la liquidation & au partage de sa succession. (…). Par suite de tout ce que dessus et des décès respectifs de M.. & Mad. Exel père et mère, l’usufruit qui compétait à ces derniers en vertu dudit partage anticipé et les droits que Mad. Nebel tenait de son père aux termes de l’acte du 13 juin 1850 se trouvent éteints & l’immeuble présentement vendu appartient actuellement en pleine propriété à Mad. Mogin en vertu des titres susénoncés.
Du chef de Mad. Exel née Klein. Le même immeuble appartenait en pour à Mad. Exel née Kien pour lui être échu ainsi qu’il a été présentement déclaré aux notaires soussignés dans les successions de ses père et mère M. Jean Georges Klein, propriétaire & négociant & Mad. Marie Thérèse Challard son épouse de leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulté au surplus d’un acte contenanr liquidation & partage assé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 avril suivant volume 116 numéro 11 – Prix, 59.000 francs
Etat Civil de mad. Mogin. Declare la venderesse qu’elle est veuve eb premières noces non remariée et sans enfant de feu M. Mogin son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté aux termés de leur contrat de mariage passé devant M° Roquebert et son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était judiciairement séparée quant aux biens d’avec son dit mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 539 (3 Q 30 254) f° 30-v du 6.1.

Joseph Aloyse Beno épouse en 1856 Françoise Elise Wucher, fille de plâtrier
1856 (20. Xbr), Strasbourg 14 (147), Not. Ritleng n° 8813
Contrat de mariage – Mr Joseph Aloyse Beno, Pharmacien domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Joseph Aloyse Beno et de De Elisabeth Sauvoisin, conjoints domiciliés à Strasbourg où ils sont tous deux décédés d’une part
Mademoiselle Françoise Elise Wucher, domiciliée et demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu Mr Jean Baptiste Wucher, en son vivant plâtrier à Strasbourg et de feu Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse décédée épouse en secondes noces de Mr Henri Adolphe Kuhff plâtrier demeurant à Strasbourg stipulant sous l’assistance de mondit Sr Kuhff son beau père d’autre part
article 6. Le futur époux déclare que ses apports consistent dans le fonds de la Pharmacie la Licorne qu’il exploite présentement à Strasbourg dans la maison Oberlin rue du vieux marché aux poissons, lequel fonds consiste dans les pratiques et l’achalandage qui y sont attachés et dans les différents effets mobiliers, ustensiles servant à son exploitation ainsi que dans les médicaments, fioles, flacons & pots les renfermant ou à ce destinés, alambic, chaudières matières & autres apparentés
acp 456 (3 Q 30 171) f° 10 du 22. Xbr – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans son fonds de pharmacie de la Licorne à Strasbourg
Ceux de la future épouse en meubles & créances estimés à 21.573
1/3 d’une action de la manufacture d’ornements Heiligenthal
1/3 d’une maison rue neuve traversière n° 13 à Strasbourg
moitié de 1 ha 79 a 65 terres à Mittelschaeffolsheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et de la future au futur de l’usufruit d’un capital de 15.000 francs
Don de noes par le futur à la future en cas de survie, sans enfants d’une somme de 2000 francs

Françoise Elise Wucher meurt l’année suivante en délaissant pour héritiers ses deux frères
1857 (21. 9.br), Strasbourg 14 (149), Not. Ritleng n° 9554
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Aloyse Beno pharmacien et Françoise Elise Wucher
à la requête et en présence 1. de Mr Joseph Aloyse Beno, pharmacien domicilié & demeurant à Strasbourg agissant tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue Dame Françoise Elise Wucher son épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant les soussignés notaires Ritleng et l’un de ses collègues le 20 décembre dernier enregistré, qu’en qualité d’usufruitier de la généralité de la succession de ladite défunte suivant testament de cette dernière reçu par M. Rencker notaire à Strasbourg le 26 juin 1857 enregistré le 4 juillet suivant,
2. de Mr Martin Jean Baptiste Jules Wucher, employé au chemin de fer de l’est, domicilié & demeurant à Strasbourg & 3. de Mr Henri Adolphe Kuhff maître plâtrier domicilié & demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de Gustave Adolphe Kuhff son fils mineur issu de son mariage avec feue Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse en secondes noces veuve en premières noces de Jean Baptiste Wucher en son vivant aussi maître plâtrier à Strasbourg, mondit Martin Jean Baptiste Jules Wucher et le mineur Kuhff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers savoir le Sr Wucher pour trois quarts comme frère germain & la mineure Kuhff pour un quart comme frère utérin de ladite Dame Beno décédée à Strasbourg le 28 juin dennier. Et en présence de Mt Jean Chrétien Gleimer Contrôleur de l’octroi en retraite domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Kuhff
acp 464 (3 Q 30 179) f° 76-v du 24. 9.br (succession déclarée le 26 Xbre 1857) Succession, propres existants, mobilier 3570, créances 4430, un tiers indivis d’un corps de biens ban de Mittelschaeffolsheim de la contenance d’un ha 79 a 65 – propres inexistants 16.346, garde robe 797
indemnité due à la communauté 17.200, passif de la communauté 21.080

1857 (26.6.), Me Rencker
Testament d’Elise Wucher épouse d’Aloyse Joseph Beno, pharmacien à Strasbourg, par lequel elle lègue à son mari la jouissance viagère de toute sa succession – Décès du 28 juin 1857
acp 461 (3 Q 30 176) f° 49 du 4.7.

Joseph Aloyse Beno se remarie en 1858 avec Hélène Hœrter, fille d’un marchand de bois
1858 (17. 9.br), Me Noetinger

Contrat de mariage – Joseph Aloyse Beno, pharmacien à Strasbourg, veuf sans enfant de Françoise Elise Wucher, d’une part
Hélène Hoerter, majeure à Strasbourg fille de Geoffroi Hoerter, marchand de bois, et de Thérèse Erhard sa femme audit lieu d’autre part
acp 474 (3 Q 30 189) f° 8 du 24. 9.br – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du fonction consistent en une valeur de 29.401 grevé d’un passif de 14.557, reste 14.844
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 520
Donation par les conjoints Hoeter à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur leurs succession et ce par moitié d’un trousseau estimé 1698, 2) argent comptant 50.000 (total) 51.698
Donation par le futur à la future en cas de survie à titre de don matutinal d’ue somme de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant, donation qui sera caduque en cas de convol en secondes noces

Hélène Hœrter donne à son mari l’usufruit viager de toute sa succession
1877, Me Noetinger
4 Junÿ 1866. Schenkung durch Hélène Hoerter, ermächtigte Ehefrau von Joseph Aloyse Beno, Apotheker in Straßburg wohnhaft
ihrem gennannnten Ehemann
den lebenslänglichen Nutz und Nießbrauch an ihrem sämtlichen Nachlass. Im Vorhandensein von Kindern wird diese Schenkung auf die Hälfte reducirt († al 31 Januar 1877)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 12-v du 2.2.1877

Joseph Aloyse Beno vend la maison au lithographe Frédéric Grosskost et à sa femme Sophie Nothhafft

1875 (18.12.), Me Holtzapffel
Verkauf durch H. Joseph Alois Beno, Rentner und Helena Hoerter seine Ehefrau zu Straßburg
an Johann Friderich Groskost, Lithograph und Sophie Nothhafft seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Alter Fischmarck N° 13, für 59.200 Mark, davon 800 Mark baar bezahlt und den Rest zahlbar nach Ablauf von fünf Jahren. Nutzniesung, Steuren und Zinse vom 25. December 1875. Erwerbs Titel, Kauf Roessel den 4. Januar 1865
acp 647 (3 Q 30 362) f° 12 du 27.12.

Fils de farinier, Jean Frédéric Groskost épouse en 1866 l’institutrice Sophie Nothhafft
1866 (17.5.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.779
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Frédéric Groskost, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Michel Groskost, décédé farinier à Strasbourg, et de Dame Barbe Hertz, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville,stipulant du consentement de la mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Sophie Nothhafft, institutrice demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Christophe Nothhafft, boucher, et de Dame Marguerite Sophie Stoehr, décédés conjoints en cette ville, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
acp 554 (3 Q 30 269) f° 31-v du 18.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier 400, 2) fonds de lithographie 12.000, 3) argent 4000
Les apports de la future consistent 1) mobilier 1888, 2) créances 11.520, 3) douze obligations chemin de fer de l’Est, 4) six obligations chemin de fer de l’ouest, 5) argent 1000, 6) moitié d’un étal de boucher
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de prédécès de la future épouse sans enfants et en cas d’existence de Julie Nothhafft sœur de la future épouse, l’usufruit devra être réduit de 3000 francs que le futur aura à délivrer à la dite Dlle Julie Nothafft dans un délai de trois mois après le décès

Procès verbal d’estimation du terrain que le propriétaire Grosskost va acquérir de l’Etat au titre de l’alignement

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 93-v du 22.5.
4. Mai 1876, Protokoll aufgestellt Bauunternehmer Klein als Expert des H Groskost Lithograph, Kreisingenieur als Expert der Straßen verwaltung und den Domänenempfänger Wichard, alle zu Strassburg, welche den Werth des Bodens, den der H Groskost, zufolge Alignement vom Staat erwerben soll, abgeschätzt haben, wie folgt, der Flächeninhalt beträgt 32,63 Q. Meter und wird bezahlt pro Q Meter 56. M. mithin für die Gesamtfläche auf 1827 M.

Vente du terrain devant la maison

1876 (7.6.), Ingénieur Pfersdorff
Ingénieur Pfersdorff & Domänen Einnehmer Wichard
2053. Verkauf durch den Staat
an den Lithograph Groskost zu Straßburg
von 32,64 Q Meter Boden vor dem Hause des Käufers von der Staatsstraße N° 2 (4) abzutrennen, Um den Kaufpreis von 1827 Mark 28
acp 652 (3 Q 30 367) f° 78 du 14.6.


Maison au Petit Pied de bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Réunie à la précédente en 1640 (VII 388-b)

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6
La maison appartient à Etienne Dex. L’encorbellement a 12 pieds de long et fait saille de six pieds et demie sur le communal. La maison comprend une porte de cave, plusieurs étaux, un auvent de 11 pieds et demi de large en saillie de trois pieds et demie et un pilier en pierre à côté de la maison au Pied de Bœuf

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Dex hatt darneben Vor seinem Hauß die Allmendt 12 schu lang, Vnd oben ein Vßstoß 6 ½ schu herauß, Vor dem hauß ein Kellerthier 6 ½ schu lang vnd 4 ½ breit, Item ein Banckh über Zwerch hero am Rindsfuß 8 schu lang vnd 3 schu breÿt, Mehr vornen ein Bänchlin 4 ½ schu lang, vnd 2 ½ schu breÿt, Item oben dem Vßstoß ein Wetterdächlin 3 ½ schu herauß vnd 11 ½ schu lang, sampt einer Steinerin Saulen ane dem Rindtsfuß, Soll alles Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb viij ß d

Isaac Dex épouse en 1592 Salomé Heimer

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 20-v n° 18)
1592. den 22. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden Herr Isaac Dechs, Handelsmann vnd Burger alhie Vnd Jungfr. Salome Heÿmerin weÿland Theobald Heimen des scherers selig. hinderlaßene tochter von Straßb. (i 24)

Veuve, Salomé Heimer se remarie en 1610 avec le marchand Henri Rœmer : contrat de mariage, célébration
1610 (16.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd fürnehmen Hn Heinrich Römer handelsman vnd burg. alhie Zu Straßburg, als dem Breüttigam ane einem
So dan der Ehren: vnd tugendsamen Fr. Salome Heimen weÿland des auch Ehrengeachten fürnehmen Hn Isaac dexen des handelsmans vnd burgers alhie seelig. hinderlaßene wittib als der hochzeitterin Andern Theils
Beschehen vnd verhandelt in des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 16. Augusti In dem Jar des herrn als man Zahlte 1610
[unterzeichnet] Ich Carle Spielman Alß vogt d. frauw hochzeiterin bekhenn wie obsteth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295 n° 852)
1610. Heinrich Römer d. handels Mann, v. Salome Isaac Dexen deß handelsmanns alhie Nachgelaß. wittib. Eingesegnet Zinnstag 4. Septembris (i 303)

Salomé Heimer veuve du marchand Isaac Dex vend la maison dite au Petit Pied-de-Bœuf au cordonnier Conrad Weber

1609 (5. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 226-v
Erschienen Fr. Salome heÿmerin Wÿland herrn Isaac Dexen Gewerbßmanns selig. witwe, Mit beÿstandt v bewilligung herrn Carle Spylman Gewerbßmanns Ires geschwornen Vogts Auch H. Mathias Knele Ires Stieffvatters, So dann herr Matheus Brun handelßmann als geschwornen Vogt Johannßen v alß geschwüsterd (verkaufft)
Conrad Webern Schumacher
huß hoffstatt mit all Iren gebeu & gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck genannt zum cleÿnen Rindsfuß einsyt nebent der herrberg Zum Rindtsfuß, die andersÿt ein Behusung Sebastian hermels Schuldgläubigern Zuständig stoßend, hind. auch vff d. Rindtsfuß, davon gend 17 schilling 6 pfenning Zum halben theÿl ane Ein pfund 15 schilling d aber die vberige xvij ß vj d Junckher Johann Martin Stickel von Troffen alls geschw. vormunden Junckher Euchary Bocken von Erlenburg V Fr. Marien gebohrner Widergrünin von Stauffenburgs selig Kinder abgeloßt worden der halb theyl vff Johannis Baptistæ v die vbrig halbtheyl vff d heylig. wÿhenacht. tag fallend ewigs Ehrschetzigt Erbzinß Junckher Leopolden von Berenfels, So dann 40 guldin gelts Straßburger lösig mit 800 gulden die derselben Zu vier stück* werung vff S Michels tag falled Daniel Samuel vnd Steffan Dexen gebrüderen wÿland Stofflen dexen des altern Inn letzer ehe erzielten Söhn Sunst für ledig eÿgen V. all. Rcht & der Kauff vber solche beschwerden Zugangen v. beschehen umb 660 guld.
Hiebey geweßen H Heinrich Wyrich Schulmeyster Zu S Niclaus V Niclaus Clein Schnyder hierzu erbetten

Le cordonnier Conrad Weber épouse Ange Schmidt, fille d’un tailleur de Jelz ou Zelz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539)
1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Jelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Conrad Weber et sa femme Ange hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1616 (Ersten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 27
(Inchoat. fo: 28) Erschienen Conrad Weber der Schuemacher vnd Engell sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herrn hanß Beuchels handelßman schuldig sein 50 pfund pfenning für aberkhauffte leder
vnderpfand huß hoffestatt V hefflin mit all Ir gebed. gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben dem herberg Zum Rinds fuß andersyt neben (-) stoßend hind auch vff den Rinds fuß, Dauon gend 40 guld. gds losig mit 800 gulden Straßburger Jorg Bechen, Mehr xvj ß gelts bodenzinß, So dann 18 derselb guld gts Zu xv batzen abloßig mit 350 guldin bemeltt werung Heinrich Renner* handelßmann

Le cordonnier Conrad Weber se remarie avec Marguerite Sohler, veuve d’Elie Trenner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zollerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Dremmers schuhmachers alhie wittwe. Cop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Conrad Weber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ott

1637 (ut supra [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 28-v
Erschienen Conrad Weber der Schuhmacher alhie
hatt in gegensein Hannß Otten deß Rohtgerbers auch burgers Zu Str. – schuldig seÿen L Lb
dafür Vnderpfand sein soll Hauß und Hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie vffm Vndern Fischmarckt neben Hannß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer & neben dem gewesenen würths hauß Zum Rindtsfuß, hind. vff besagten Rindtsfuß stoßend, So Zuuor verhafft. umb 800. fl. Wehrung Isaac Dexen deß handelßmanns see. Erben, Item umb 100. R. hannß Büchels deß Lederbereiters Erben, So gehen Jährlich auch dauon Sÿben Zehen schilling 6 ß Bodenzinß Jr. N. N.

Conrad Weber hypothèque la maison au profit des enfants du cordonnier Mathias Wurm

1638 (s.d. [23/24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 n° 717-v
(nil actum) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach. alhie
hatt in gegensein ut spâ [weÿl. hanß Mathiß Wurmen gewesenen Schuhmachers see. vier Jüngern Kindern Vogts Daniel Wellers auch Schuhmachers] – schuldig seÿen L. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie vffm und. Fischmarckht zum kleinen Rindtsfueß genannt, einseit neben dem Rindtsfueß, 2.seit neben hanß Pleickhardt Kolb dem Handelßmann, hind. auch vff erstbesagten Kolben vnd Rindtsfueß stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 600. fl. nachtrag den dexischen Erben so aber noch streitig und Er Debitor daran allein 400. fl. gestendig, so gehen auch Jarß dauon 17. ß 6 d bod. Zinß Jr N. N. Zu Schlettstat, Mehr ist diß hauß auch v.pfändt 100. fl. hanß Büchels see. witib und Erben, It. Umb 100. fl. hanß Otto dem Rohtgerber It. umb 50. fl. Daniel Simons see. Zu Zweÿbrucken Kindern, So dann vmb 36. lb. seiner dochter Ursula und sohn hannß Michel für Müeterlich gut

Conrad Weber vend la maison à son voisin Georges Mahler, aubergiste à la Carpe bridée et propriétaire de la maison au Pied de Bœuf

1640 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 47
(Protocoll. fol. 32.) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Georg Malers Würths zum Gertenfisch auch Burgers Zu Straßburg (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie Am Vndern Fischmarckt einseit neben hannß Pleickhard Kolben dem handelßmann, and.seit neb. dem gewesenen Würthshauß Zum Rindtsfueß, so dem Käuffer auch zuständig, hind. vf erstbesgten Rindstfueß stoßend, dauon gehen Jährlich vff Johannis Baptæ und Weÿhenachten 17. ß 6 s Ehrschätzigs Zinsen den Edlen von Berenfelß empfahet Johann Böller Alß Schaffnern Vnd obwol diß hauß noch verhafftet vmb 400. fl Str. wehr. weÿl. Georg Bochen Alten Kleinen Rhats Verwanth see: Erben, Mehr vmb 173. fl. 6. ß Samuel dexen see. witiben, J. vmb 50. lb weÿl. hannß Beüchel Alten groß. Rhats Verwanthen se: erben, so dann vmb 50 lb hannß Otten dem Rohtgerber, so hat doch d. v.keüffer solche posten vff ihme behalt – vber den Ehrschätzigs. Zinß geschehen per 600. lb
[in margine :] Erschienen Jr. Ernst Frid. von Berenfeld für sich selbst und in nahmen seiner Jgfr. Schwester Johannæ Und Jr. Philips Dierich Zorn von Plobßheim alß Ehevogt Judit Von Berenfelß, haben in gegensein deß Käuffers erkant, d. Sie von demselben die 17 ß 6 d Ehrschätzigs gelts mit 21. Lib. 12. ß d abgelößt worden – Actum den 2. Julÿ 1640.



Jean Martin Bender, artiste peintre, et (1744) Anne Marie Gœtz, veuve du cocher Jean Albrecht – luthériens


Fils du menuisier André Bender, Jean Martin Bender est cité à comparaître en 1734 devant le corps des peintres pour exercice illicite du métier. Il demande en 1740 à faire son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas appris le métier chez un maître ni fait son tour de compagnon. Les Quinze refusent de lui accorder une dispense malgré le soutien du préteur royal parce qu’il ne veut pas se limiter à peindre des tableaux. Il devient tributaire à l’Echasse le 16 avril 1744 et épouse quelques jours plus tard Marie Barbe Gœtz, veuve du cocher Jean Albrecht. Jean Martin Bender fait son chef d’œuvre en 1754 en présentant une scène de Judith et Holopherne. Il a quitté Strasbourg en 1764 en abandonnant sa femme.

Maison en propriété
1744-1746, rue du Jeu-des-Enfants (IV 112, actuel n° 40 )
1746, rue des Aveugles (IV 75)


Signature au bas de l’acte de mariage (1744, Saint-Pierre-le-Jeune f° 172 v°)


Les peintres assignent à comparaître Jean Martin Bender, fils d’un menuisier demeurant rue de la Fontaine, pour exercice illicite du métier. Le père répond à l’huissier qui lui remet la convocation que ni lui ni son fils ne comparaîtront.

1734, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 714) Dienstag den 21. Decembris Anno 1734
Mahler haben citiren laßen folgende Persohnen
Johann Martin Bender, des Schreiners auff der bücher gaß Sohn, ist Vorgebotten worden wegen der Mahler pfuschereÿ weillen aber deßen Vatter gegen des büttels Verlauten nach Zur antwortt gegeben daß weder Er noch seinen Sohn noch schuldig seÿe beÿ Z. Z. Zunfft Zu Steltzen zu erscheinen.

Jean Martin Bender, fils de feu le menuisier André Bender, demande à faire son chef d’œuvre. Le conseil refuse parce qu’il n’a pas appris le métier chez un maître ni fait son tour de compagnon.

1740, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 980) Dienstag den 23. Februarÿ Anno 1740 – Johann Martin Bender weÿland Andreas Bender, geweßenen Schreiners und burgers allhier ehelicher Sohn und bittet im Auffnahm und Verfertigung des Meisterstücks der Mahler.
Erkand, Weilen der Implorant seiner selbst eigenen Geständnüs nach Weder beÿ einem Mahler Meister nach ordnung eingeschrieben noch außgethan Worden, Weniger der Vier Jahr Verwandert, alßo sein Petitum schnurstracks Wider Ordnung und Articul, als seÿe Er hiemit abgewießen.

Jean Martin Bender réitère sa demande quelques semaines plus tard en déclarant que le préteur royal ordonne qu’il soit reçu maître sans faire de chef d’œuvre. Il répond au conseil qu’il a l’intention de se charger de tous les travaux d’un maître ordinaire. Le maître de tribu qui a rencontré le préteur royal rapporte qu’il pourrait être admis à faire son chef d’œuvre pourvu qu’il se limite à faire des tableaux, sans pouvoir faire les travaux ordinaires. Le conseil rejette la demande de Jean Martin Bender.

(p. 982) Donnerstag den 7. aprilis Anno 1740 – Johann Martin Bender, weÿland Andreas Bender geweßenen Schreiners und burgers Sohn, erscheint und bringt vor und an wie daß aus Ihro Freÿherrliche Excellence Herrn Prætoris Regÿ Gnädigem befelch E: E: Zunfft Gericht Zur Steltzen ihne ohne Verfertigung des Meisterstücks Zu einem Mahler Meister und Einem Zünfftigen annehmen solle.
Darauff hat man ane Seithen des Gerichts ihne befragt Was er gesinnet seÿe allhier Zu Arbeiten, darauff er geanthwortet, daß er alle die jenige Arbeiten machen wolle sie mögen nahmen haben Wie Sie Wollen, Gleich Wie die andere allhießige Mahler auch pflegen Zu arbeiten.
Herr Zunfftmeister Imlin bericht hiebeÿ daß er die Gnade gehabt, mit Ihro Freÿherrliche Excellence Herrn Prætoti Regio deßentwegen zu reden und die Gnädige Erklärung erhalten daß E: E: Gericht ihne annehmen Könnte das Meisterstück zu machen mit dießem Anhang, daß Ihme nicht erlaubt seÿn soll, Zimmer Zu mahlen oder andere Gemeine Arbeit, sondern Historien und sonsten Kunstmahlereÿen Zu machen.
Erkandt, weÿlen des Imploranten begehren schnur stracks Wieder obrigkeitliche Articuls und Ordnung, alß seÿe er mit seinem Petito abzuweißen.

Jean Martin Bender fait appel de cette décision auprès des Quinze. Comme il refuse à nouveau de se limiter à peindre des scènes de genre à l’exclusion de peindre des pièces, des enseignes et des carrosses, les Quinze confirment la décision de la tribu et publient leur sentence.

1740 XV (2 R 149) IV 112
Johann Martin Bender burgers und Mahlers
(p. 237) Sambstag d. 9. Aprilis 1740. – Johann Martin Bender Ca. Mahler
Moss. nôe Joh. Martin Benders ledigen Burgers und Mahlers Cit. E. Löbl. Corps der Mahler Ober M. prod. Zunfftgerichts bescheid wavon Implorant an Mghh. appellirt, bitt umb Deput. et facta relatione Ihme Zum Meister recht ex gratia dispensando Zu admittiren. Gug. bitt auch Deput. et facta relatione die Sententiam â quâ gn. Zu confirmiren, und den Gegner mit seinem Gesuch abzuweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 257) Sambstag d. 23. Aprilis 1740. – Joh. Martin Bender Ca. die Mahler
Iidem [Obere Handwerckh Herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] Referiren, daß Johann Martin Bender der ledige burger und Mahler allhier den 9.ten hujus contra E. Löbl. Corps der hiesigen Mahler Ober Meister einen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz den 7. Ejusd. ergangenen bescheid /:besag Welches auff sein Benders begehren Ihne ohne Verfertigung des Meisterstücks Zu einem Mahler Meister und Zünfftigen anzunehmen, und deßen gethane Declaration, daß er alle diejenige arbeiten machen wolle, sie mögen nahmen haben, wie sie wollen, gleichwie die andere Hießige Mahler auch pflegten Zu machen. Erkandt, Weilen des Imploranten begehren schnur stracks wieder Ordnung und Obrigkeitliche Articul, alß seÿe er mit seinem petito abzuweißen:/ beÿ Mgh. producirt umb Deputation gebetten et facta relatione Ihme Zum Meister Recht ex gratia dispensando Zu admittiren.
Worauff ged. Ober Meister auch umb Deput. angesucht et facta relatione die Sententiam â qua gn. Zu confirmiren und den Gegner mit seinem gesuch abzuweißen, Refusis Expensis.
Beÿ bewilligt und beseßener Deputation habe der Appellant gesagt, daß er das Meisterstück machen, die Gegner aber Ihne nicht annehmen wollen, weilen er sich denen ubrigen Articuln nicht gemäß verhalten hätte, derselbe habe sich beÿ seinem Vatter auffgehalten, biß en deßen tode, und hier beÿ seinem bruder gelernt.
Nomine derer Appellaten seÿen Vorgestanden Johann Baptista Huber, Johann Daniel Mänel und François Gilbart, Welche geantwortet, der Gegner habe nicht gewolt das Meisterstück Zu machen, das letzte mahl da er beÿ gericht erschienen, 2.do Könten sie Ihne auch nicht Zum Meisterstück laßen weilen er beÿ Keinem Meister gelernt noch gewandert habe, Welches Ihre Articul, so sie Vorgelegt, erforderten, dererselbe seÿe schon öffters Vor gericht /:nemlich besag 2. vorgelegter Extract Vom 16. febr. undt 16. Martÿ 1734. da Ihme beÿ 10. lb Straff anbefohlen worden, sich der Mahlereÿ gäntzlich Zu enthalten) vorgestellet worden so daß er sich mit der unwißenheit nicht entschuldigen könne. Beruffen sich anbeÿ auff deren Articul vom 24. Maÿ 1630. und Zwahr auf den Ersten
Ibi, Nemlichen und Zum Ersten, daß ein jeder der die Kunst der Mahlereÿ Zu lernen undt Zu derselben, sich zu versprechen begehrt, nicht allein die Vier in denen alten Articulen bestimbte Jahr Zu Zubringen, sondern auch nach denen Verfleßenen Lehr Jahren, ist er eines Meisters Sohn, noch 3 Jahr, da er aber Keines Meisters Sohn, die Vier Jahr auff der Kunst Zu wandern, Welcher aber solche wander Jahr leibs halben zu præstiren nicht Vermag, derselbe dennoch solche Zeit beÿ Meisterstücks admittirt wird, allhier Zu compliren schuldig und Verbunden sein solle
Wie auch auff einem beÿ Hh. Räth undt XXI d. 13. Augusti 1547. erhaltenen Articul anfangend Wiewohlen nun da Verordnet daß die Mahler für das erste Meisterstück ein Crucifix mit Leimfarben, mit einem Gedrang, in welchem Maria, Johannes, und andere Frawen, deßgleichen Juden und sonst Vieler Frembden Nationen, Persohnen Zu Roß und Fuß, jede nach Ihrer art, neben einer guthen Landschafft, begriffen waren, haben und machen sollen Worauff man den Appellanten befragt was er Vor arbeit machen wolle ? darauff geantwortet allerhand arbeit wie die andere auch, er habe ein Stück gemacht undt Herrn Prætori Regio Vorgewiesen, der Ihme befohlen er solle es Vor E. E. Gericht auch vorlegen, vnd da daßelbe solle ihne annehmen. die Appellaten hätten regerirt, hochged. Herr Prætor halte ihnen da sie die ehre gehabt mit Ihme aus der Sach Zu reden bedütten, dem Gegner seÿe nicht erlaubt Kutschen Zimer, Schild und Vergülte arbeit respectivé zu machen und zu mahlen, sondern nur Kunst Tafflen undt dergleichen, welches letztern Sie Ihme nicht Verwahren wolten, weilen Herr Prætor Regius demselben diese Gnad angedeÿen laße. Welches letztere der Appellant Zu acceptiren refusirt, Vermeinten alßo die Herrn Deputirten daß die Sententiâ â quâ Zu confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweisen und in die auffgeloffene unkösten Zu Condemniren seÿe. Die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(f° 274) Sambstag d. 30.t. Aprilis 1740.
Bescheid. Sambstag d. 23. Aprilis 1740. – In Sachen Johann Martin Benders des ledigen burgers und Mahlers, Appellanten, ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen Mahler, Appellaten, am andern theil, Auff producirten bescheid so den 7. huj. beÿ E. E. Zunfftgericht Zur Steltz. ergangen, welches auf sein, Benders, begehren, Ihne ohne Verfertigung des Meisterstücks, Zu einem Mahler Meister und Zünfftigen anzunehmen, und deßen gethane Declaration daß er alle diejenige arbeiten machen wolle, sie mögen nahmen haben, wie sie wollen, gleichwie die hießige Mahler auch pflegten Zu machen, erkandt worden, weilen des Imploranten begehren schnur stracks wieder Ordnung und Obrigkeitliche Articul, alß seÿe er mit seinem petito abzuweißen. Eingeführte Appellations Klag juncto petito Deputation Zu erkennen et facta relatione Ihme, den Appellanten, ex gratia dispensando Zum Meisterrecht Zu admittiren. Der Appellation darüber gethane Verantwortung mit angehenckhtem bitten, die Sententiam â qua gn. Zu confirmiren und den Gegner mit seinem gesuch abzuweißen, Ref. Expensis, bewilligte und beseßene Deputat. auch all übrigen angehörte Vor: undt Anbringen, Ist der Herrn Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, daß die Sententia â qua Zu confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweisen, undt in die auffgeloffene unkösten Zu Condemniren seÿe. Alß wir hiemit confirmiren, respectivé abweißen und condemniren.

(f° 277) Sambstag d. 4. Maÿ 1740. – Gug nôe E. E. Meisterschafft der Mahler bitt comm. bescheidts C. Bender. Erkandt, willfahrt.

Jean Martin Bender devient tributaire à l’Echasse le 16 avril 1744 sans avoir fait de chef d’œuvre. Il lui est par conséquent interdit d’avoir des apprentis et d’engager des compagnons.

1744, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1153) Donnerstag den 16.ten Aprilis Anno 1744 – Neuzünfftiger
Martin Bender der leedige Mahler, weÿl. Andreas Bender geweßenen Schreiners und burgers alhier hinterlaßener ehel. Sohn, erscheint und producirt Stallschein vom 16. Aprilis 1744 bittet um das Zunfft und Stubenrecht auff seine Hand allein Zu arbeiten.
Erkand Wird demselben in seinem Begehren dergestalten Willfahrt daß Weilen Er nicht Willens ist das Meisterstück Zumachen, als solle ihme mit eigener Hand Zumachen erlaubt, aber Weder Jungen Zu lehren noch Gesellen zu halten nicht Zugelaßen seÿe. Juravit.

Martin Bender épouse le 29 avril 1744 Marie Barbe Gœtz, veuve du cocher Jean Albrecht : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute non conservée), célébration

1744, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1043
Eheberedung zwischen Johann Martin Bender, ledigen Mahlern
und Frauen Mariä Barbarä Albrechtin gebohrner Götzin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und Kunstreichen Hn Johann Martin Bender ledigen Mahler, weÿland Meister Andreas Bender gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehel. Sohn alß Hochzeitern ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Barbaræ Albrechtin gebohrner Götzin, weÿland Johannes Rilbrecht gewesenen Kutschers und burgers allhier seel. nachgelaßenen Wittib, als Hochzeiterin andern Theÿls – Straßburg den 17. Aprilis Anno 1744 Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 172-v)
1744. Dom. Miseric. et Jubilate proclamati sunt H Johann Martin Bender der Ledige Mahler u. burger, weÿl. Andreas Bender gew. schreiners u. b. h. l. nachgel. ehel. sohn, Fr. Maria Barbara geb. Götzin weÿl. Johannes Albrecht gew. Kutschers u. b. h. l. nachgel. wittwe. Copulati Mittw. d. 29. Aprilis [unterzeichnet] Johann Martin Bender als Hochzeiter, maria barbara als hoch zeitterin (i 177)

Les contrôleurs font grief à Jean Martin Bender d’avoir un apprenti ou un compagnon. Il répond que le fils d’un peinre d’Obernai séjourne chez lui pour apprendre le français et qu’il lui donne de temps en temps des cours de dessin. Il lui est interdit d’enseigner son métier puisqu’il n’est pas maître.

1752, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(p. 126) Sambstags den 16. Decembris 1752 ist ein Kauffgericht gehalten
Idem [Hr. François Gilbart und Hr Joh: Daniel Männel beede Mahlere und deroselben Meisterschafft Ober und Schau Meistere] stehen vor und klagen wieder Martin Bender den Mahler und Burgern allhier welcher aber das Meisterstück nicht Verfertiget, daß Er einen Jungen oder Gesellen halte welches doch wieder Ordnung und Articul bitten Inhibitionem.
Beklagter Zugegen sagt es seÿe eines Mahlers Sohn von Ober Ehenheim welcher nun die frantzösische Sprach allhier Zuerlernen beÿ Ihme in Cost gestehet anbeÿ Ime dannoch jezuweilen in der Zeichnung unterricht Zu geben bitt absol.
Erkand, weilen Beklagter das Meisterstück nicht verfertiget auch solchen dermahlen nicht machen will alß ist Ihme hiemit beÿ 5 lb. d. Straff Verbotten worden einen Gesellen Zu halten, Jungen Zu lernen oder sonsten jemand in der Zeichnung und Mahlereÿ Unterricht Zu geben.

Jean Martin Bender demande à faire son chef d’œuvre en présentant une scène de Judith et Holopherne. Il a l’autorisation de peindre chez lui.

1754, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 144) Donnerstag den 7. Martÿ A° 1754 – H Joh: Martin Bender Mahler und burger allhier stehet in Gegenwarth der beeden Ober vnd Schau Meister Vor und bitt um Aufnahm des Meisterstücks wobeÿ der Zugleich declarirte daß Er die Historie von der Judith mit dem Haubt Holophernis Verfertigen wolle.
Da nun die beede Schau Meistere solchen angegebenes Stück Vor sufficient ansehen als ist Ihme erlaubt worden, solches nach Inhalt der Ihme Von Gn. Hh. denen Hh. XV. ertheilten Ordnung in einem Vierteljahr Zu Verfertigen und Zugehöriger Schau Zu überlieffern doch daß Er solches in seinem hauß machen darff, dt. 8. ß Vor die Meisterstücks Aufnahm.

Marie Barbe Gœtz fait dresser l’inventaire de ses apports (266 livres) en 1760 dans une maison propre à son mari rue de l’Argile.
1760 (21.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 264) n° 804
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so die Ehren und tugendsame Frau Maria Barbara geb. Götzin zu dem Ehrengeachten und Kunstreichen Herrn Johann Martin Bender dem Mahlern und Burgern allhier Zu Straßburg in den Ehestand Zugebracht, und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 2.do vor unverändert vorbehalten
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 21.ten Aprilis Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßlein gelegenen in des Ehemanns Nahrung gehörige behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußrath 86, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. der baarschafft 15 ß, Sa. Schulden 154, Sa. Haussteuren 12, Summa summarum 266 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 17. Aprilis Anno 1744 Christoph Michael Hoffmann Notarius

Le corps des peintres demande à la femme abandonnée de Martin Bender si les compagnons travaillent pour son compte ou pour leur propre compte. Elle répond que Michel Schmidhuber, Georges Saum et le nommé Fuchs travaillent pour elle.

1764, Protocole de la tribu de l’Echasse, Peintres et sculpteurs XI 105)
(f° 12) Sambstags den 24. 8.bris 1764 – Martin Benders frau betr.
Martin Benders des Mahlers Verlaßene Ehefrau wurde Vorgefordert und Zur redt gesetzt ob die beÿ Ihre sich aufhaltende Gesellen beÿ Ihro auch Als Gesellen Arbeiten oder ob solche nur Vor sich unter Ihrem Nahmen arbeiten worauf dieselbe declarirt daß Michael Schmidhuber, N. Fuchß vnd Georg Saum als Gesellen beÿ Ihro in Ihrer Arbeit stehen.


Jean Albrecht, cocher, et (1714) Anne Marie Gœtz – luthériens

Originaire de Britzingen près de Badenweiler en Bade, le cocher Jean Albrecht épouse en 1715 Anne Marie Gœtz, fille du charron Jean Jacques Gœtz. Jean Albrecht meurt en 1739 dans une maison au Faubourg de Pierre en délaissant des héritiers collatéraux.


Signature au bas du contrat de mariage (1715, AMS cote 35 Not 73)

Anne Marie Gœtz se marie en 1715 avec le cocher Jean Albrecht, originaire de Britzingen près de Badenweiler en Bade : contrat de mariage, célébration

1715 (19. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 5
Eheberedung zwischen Johann Albrecht Leedigen Kutscher von Bretzingen auß dem Baadenweÿler Ambt gebürtig, beÿständlich Hans Jacob Neustöckel haußfeurer und burgers allhier an Einem
So Jgfrn Mariæ Barbaræ Götzin H. Hanß Jacob Götzen wagners v. burgers allhier Eheliche T. beÿständlich Ihres Vatters, als der hochzeiterin
Actum Straßburg d. 19. Novembris 1715. [unterzeichnet] Johannes albrecht als hochzeider, Mariabarbara Götzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 57-v)
1715 Eodem [d. 20. Nov.] seind Ehelich eingesgnet worden Johannes Allbrecht der ledige Gutscher Vnd Burger allhier Weiland Martin Allbrecht gewesenen Burgers und Rebmanns Zu Pretzinger in der Obern Marggraffschaft nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Maria Barbara, Johann Jacob Götzen des Burgers Vnd Wagners allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann albrecht als hochzeider, maria barbara Als hochzeitterin (i 60)

Jean Albrecht fait dresser un état de sa fortune puis devient bourgeois en janvier 1716 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse

1715 (6. 7.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Designation) Johannes Albrecht der ledige Kutscher, Von Britzingen Marggräffl. durlachischer herrschafft Verlobt an Jgfr. Maria Barbara Mstr Johann Jacob Götzen des Wagners und burgers alhier ehel. tocht. hat mit dem Not. Volgendes angeben, so seÿn eÿgenthumb seÿe.
Erstl. j. Kutsch, so Er vor Kurtzer Zeit gekaufft 100, baarschafft 75, Summa summarum 175 lb

1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 819

Johann Albrecht der Kutscher Von Britzingen, weÿl. Martin Albrecht gew: Reebmanns daselbst hint. sohn, emp. das burgerrecht Von seiner Fr. Maria Salome Götzin p. 2. gold. fl. 16. ß wird beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 22. Dito [Januarÿ] 1716.

Anne Marie Gœtz fait dresser un état de sa fortune dans une maison au Faubourg de Pierre

1721 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 169 (154)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung so die Ehren und Tugendsahme frau Anna Barbara gebohrne Götzin zu dem Ehrsam und bescheidenen Johann Albrechten Gutschers und burgern allhier zu Straßburg Ihrem Ehemann in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, Vnd sich Vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalt. hat (…) Actum Straßburg in fernerm gegensein der Ehefraun Mutter Sambstags den 29.ten Maÿ 1721.
In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen vnd von beeden Eheleut lehnungs weiß bewohnend. behaußung sich folgender maßen befunden

Jean Albrecht meurt en 1739 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 182 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 136 livres, le passif à 398 livres.

1739 (10. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 39), n° 1155 (1110)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿland der Ehrsahme vnd bescheidene Johannes Albrecht, der geweßene burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 3. Septembris dießes fürwehrenden 1739.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des abgelebten seel. hinterlaßener Geschwisterden beÿständlich Ihres herrn Deputat., alle nach dießem Titulo Inventarÿ ordentlich benambßet, fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren tugendsahme fraw Annam Jacobeam Albrechtin gebohrner Götzin die hinterbliebene wittib, beÿständlich Mstr Johann Christoph Hau* wagners vnd burgers allhier, Ihres erbettenen beÿstandts (…) Actum In der königlichen Statt Straßburg Sambstags den 10. Octobris A° 1739.
Der abgeleibte seelig hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volgt. 1. H. Johann Martin Albrecht den Meelmann vnd burgern allhier In den Ersten vierdten Stammtheil, so dem geschäfft in persohn abgewartet. 2. frau Annam Rottmännin gebohrne Albrechtin Caspar Rottmanns des Müllers und burgers Zu Sultzbach beÿ Heilbronn Ehefrau In den Zweÿten vierdten Stammtheil, dieße beede sind des verstorbenen seelig halbgeschwüsterde
3. Frau Salomeam Lengi gebohrne Albrechtin, Mr Johannes Lengi des Kiefers und burgers in Fröschweiler Eheweib, in den dritten vierdten Stammtheil, So dann 4. Michael Albrechten, burgern Zu Britzingen Im vierdten vnd letzten Stammtheil, Welche beede letztere des verstorbenen vollbändige Geschwüsterde. Es ist aber In der frembden und und ohnverburgerten Erben Nahmen beÿ dißem geschäfft (…) herr Andreas Schaaff hierzu in Specie Deputirt, Alßo alle Vier des abgeleibten Verlaßene voll und einbändige Geschwüsterde zu gleichen portionen und antheiltern Erben
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen vnd dießeits lehnungsweiß bewohnenden behaußung ist befunden als volgt
Schulden auß der Verlaßenschafft Zubezahlend. It. Herrn Aachen* von Sultz vor 1 ½ Jahr haußzinnß à 25 lb d des Jahrs th. 37. lb 10 ß
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten guts. Inhalt Inventarÿ Illatorum in anno 1721. durch mich vor und nachgemelten Notarium aufgericht
Series rubricarum der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Schulden 65, Sa. unverändert guths 103, Summa summarum 182 lb
der Erben unverändert und theilbar verlaßenschafft, Sa. haußraths 33, Sa. pferd 13, Sa. Gutschen 82, Sa. Silbers 5, Summa summarum 136 lb – Schulden 398 lb In Compensatione 261 lb
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Johann Albrecht dem leedigen Kutscher auß Benzingen in dem Baadenweÿler Ambt gebürtig Vnd dermaligen burgern allhier Zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren undt tugendreichen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Götzin deß Ehrengeachten und bescheidenen Hanß Jacob Götzen Wagners und burgers Zu ermeltem Straßburg Ehelich erzeugter tochter als der hochzeiterin andern theils (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 19. Novembris Anno 1716. Johann Jacob Ölinger Notarius publicus juratus
1721 (…) Sambstag den 24. Monats tag Maÿ abends zwischen vier vnd fünff Uhren In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen vnd Zum rothen Sternen genannten behaußung dero untern Wohnstuben mit den fenstern auf die Gaß außsehend, Vor mit Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Johannes Albrecht Gutscher, Vnd beneben Ihme die Ehren vnd tugendsamen frau Maria Barbara gebohrne Götzin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg, Johann Jacob Ölinger Not. juratus



40, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 40 – IV 112 (Blondel), P 524 puis section 58 parcelle 52 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Edouard Frick, maître ferblantier (1886) – L’actuel numéro 40 réunit depuis 1886 les anciens numéros 40 et 42


Façade (août 2021) – Vue en mars 2020, rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong où une partie du bâtiment a seulement deux étages – Etages

La maison qui appartient en 1581 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger n’empiète sur le communal que par la porte de cave. Les héritiers de l’huilier Mathias Erhard vendent en 1630 deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern. Ses héritiers vendent en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon (n° 42 au XIX° siècle) puis en 1654 la voisine (n° 40) à Jean Ehrmann. Bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, Jean Ehrmann vend en 1657 la petite maison (n° 40) au pelletier Georges Hellbeck en passant une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. Après avoir appartenu au tourneur Jean Martin Dreutel puis au cordonnier Louis Christophe Herrsam, elle revient par cession de créances au tanneur Georges Hetzel (1687-1705). Le ramoneur David Farrenschon doit y avoir fait des travaux puisque sa valeur vénale passe de 420 livres en 1713 à 600 livres en 1744. Lors de l’inventaire dressé après la mort de la première femme du poulieur Jean Martin Hosch, le rez-de-chaussée comprend un atelier, chacun des deux étages un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine. La maison appartient ensuite à l’arquebusier Jean Louis Stierlé puis (1780-1798) au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger. Ses héritiers la vendent au juif Judas Zeckendorff en 1798.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 145 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : deux portes dont une cintrée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour F à l’arrière de la maison voisine (n° 42) montre les deux fenêtres qui s’ouvrent vers l’est (4-1).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 40.


Cour F’
Croquis lors de la construction (1886, dossier de la Police du Bâtiment)

La ville cède en 1844 au tailleur Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement. Il avance le rez-de-chaussée sans modifier les étages, de sorte qu’en 1868 le rez-de-chaussée est aligné mais les étages sont en retrait. Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Le bonnetier Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.


Porte (mars 2020) – Elévations (1996, architecte Guy Hauptmann, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II, – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Sébastien Georger, tonnelier, et (1561) Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang – luthériens
1610 v Georges Nagel, pasteur de Dorlisheim, et (1595) Ursule Œsinger – luthériens
1610 v Mathias Erhard, huilier, et (1583) Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel – luthériens
1630 v Martin Kern, tonnelier, et (1629) Anne Brida puis (1635) Marie Leuprand remariée (1643) avec le cordonnier Conrad Stœcklin – luthériens
1654 v Jean Ehrmann, de Nordheim, bourgeois de Strasbourg, et Catherine puis (v. 1654) Marie, remariée (1672) avec Osvald Moll, aubergiste à Mittelhausbergen – luthériens
1657 v Georges Hellbeck, pelletier, et (1628) Elisabeth Grass puis (1634) Odile Hænel – luthériens
1674 v Jean Martin Dreutel, tourneur, et (1671) Anne Marguerite Reisenreuter – luthériens
1678 v Louis Christophe Herrsam, cordonnier, et (1663) Susanne Meyer, (1671) Salomé Engel puis (1680) Anne Marie Gerlach – luthériens
1687 v Georges Hetzel, tanneur, et (1646) Anne Marie Schott veuve du tanneur Sébastien Bratfisch puis (1673) Barbe Jud – luthériens
1704 v Jean Jacques Barbenès, cordonnier, et (1701) Marguerite Daucher – luthériens
1707 v Anne Marguerite Füssel et (1678) Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, puis (1694) Isaac Stierlin – luthériens
1709 h Anne Marie Schwab et (1705) Jean Michel Reissmann, cordonnier, puis (1711) Jean Michel Gerold, ramoneur – luthériens
1711 v Jean Jacques Klein, passementier, et (1709) Marie Salomé Stiegler – luthériens
1713 v David Farrenschon, ramoneur, et (1711) Anne Marie Werbelo – catholiques (luthérien converti)
1744 v Jean Martin Bender, artiste peintre, et (1744) Anne Marie Gœtz, d’après épouse (1715) du cocher Jean Albrecht – luthériens
1746 v Jean Martin Hosch, poulieur, et (1741) Marie Ursule Wagner, épouse (1727) de Jean Kayser puis (1737) de Jean Christophe Roser, poulieurs, puis (1750) Anne Marguerite Flechner – luthériens
1771 v Jean Louis Stierlé, arquebusier, et (1770) Chrétienne Barbe Hilbert – catholiques
1780 v Jean Daniel Ehinger, tailleur de limes, et (1777) Marie Dorothée Reiss – luthériens
1798 v Juda Zeckendorff (Judel Moyses) et (v. 1792) Jeannette Kahn (Minette Kahn) – juifs
1810 v Salomon Schwartz (Seligmann Schwartz), marchand quincailler, et (1794) Claire (Clara) Levy (Feiss Levy) – juifs
1832 h Isaïe Schwartz, bijoutier, et (1832) Jeannette Levy
1840 v Jean Michel Wendling, tailleur, et (1838) Marie Marguerite Graser
1851 v Mathieu Zuckschwert, horloger, et (1832) Elisabeth Falck
1852 v François (Cyriaque) Bruder, marchand fripier, et (1843) Joséphine Ottmann
1853 v Michel Fritsch, marchand farinier, et (1845) Eve Pfrimmer puis (1855) Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum
1886 h (Charles) Edouard Frick, ferblantier, et (1873) Anne Emilie Fritsch
1924* v Emile Bauer et son épouse née Levy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1705, 125 livres en 1709, 750 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) IV 112, Jean Martin Hoch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Helbert, 2 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 524, Schwartz, Salomon, orfèvre, place d’Armes 31 – maison, sol – 0,29 are / Wendling Michel tailleur

Locations

1765, Paul François Langlois, fabricant de pâtés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (cote VII 1450) f° 304-v
La veuve du tonnelier Sébastien Georger est propriétaire de la maison où habite le menuisier Valentin Sturm. La porte de cave inclinée qui a 7 pieds de large fait une saillie de 3 pieds et demi. Le propriétaire doit pour jouissance 4 sous.

Wider am Vordern Weinmarckh nach der Stampfgaßen Zugemeßen
Bastian Georgers deß Küeffers seligen Wittib vnd erben behausung, darinnen Veltin Sturm der Schreiner sizt, hatt ein lehenende Kellerthüer vij schu breit iii ½ schu h.aus, Bessert für das Niessen, iiij ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de poulieur à côté de l’entrée, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouve une autre cuisine, au-dessus le comble couvert de tuiles plates où se trouve une chambre, la petite cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 27 / 16
Schwartz
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 216 case 1

Wendling, Michel, tailleur
Zuckschwerdt, Mathieu, horloger (1852)
Bruder François, Marchand épicier, substitution 1854
1855 Fritsch Michel, Md. de Farine

P 524, maison, sol, rue du jeu des enfants 16
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 809 case 1

Fritsch Michel, farinier
(ancien f° 557)

P 524, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 40
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Folio de provenance : (216)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 808 case 2

Fritsch Michel, farinier
Subst. 88/89 Frick Carl Eduard Kinderspielg. 40/42
(ancien f° 556)

P 523, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 42
Contenance : 1,45
Revenu total : 96,75 (96 et 0,75)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

P 523, sol
Contenance : 1,44 (total 1,73)
Revenu total : 0,74 (total 0,89)
Folio de provenance : 808
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, sol
Contenance : 0,29 (total 1,73)
Revenu total : 0,15 (total 0,89)
Folio de provenance : 809
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, Haus
Revenu total : 338,89 (338 et 0,89)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 25 / 20
1890. Frick Karl Eduard f° 828, P 524, Haus, Reinertrag 338, Neubau, vollendet 87/88, steuerbar 88/89

Cadastre allemand, registre 31 p. 331 case 2

Parcelle, section 58, n° 52 – autrefois P 523, 524
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 40 – Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,81
Revenu : 3100 – 5500 – 5200
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire), compte 2189
Frick Eduard
1924 Bauer Emile et son épouse née Levy
(688)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 56 du Jeu des Enfans, Kinderspielgaß

16
Pr. Ehinger, Joh: Daniel – Schmidt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants p. 145

16
Pr. Ehinger, Jean Daniel – Marechaux

Registres de population

(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 16
(registre 600 MW 4) – légende

Jean Daniel Ehinger, 60, faiseur de vrilles, Strasbourg
Marie Dor. Ehinger, 49, sa femme, id
Jean Daniel, Ehinger, 14, son fils, id
Jean Frédéric Ehinger, 13, son fils, id
M. Ursule Ehinger, 50, Couturiere, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 40-42
Weil, Tuchhdlg. E 02
Guthmann A., Imm.-Agt. 2
Guthmann E., Kaufm. 2
Singer, Schneidermstr. 3
Wesche, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 934 W 216)

Rue du Jeu des Enfants n° 40-42 (dossier I, 1868-1994)

Quand Michel Fritsch, propriétaire du 40, est autorisé à ravaler la façade en 1868, l’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait. La veuve Fritsch est autorisée en 1885 à reporter le ravalement du n° 40 parce qu’elle a réparé la maison voisine (n° 42) et y a aménagé un magasin.
Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il a en 1932 le projet de modifier les maisons arrière qui lui servent d’entrepôt (10 et 12 rue Hannong). Le bonnetier Emile Bauer charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.

Sommaire
  • 1868 – L’entrepreneur de travaux publics Dietz demande au nom de Michel Fritsch, propriétaire du 40, rue du Jeu-des-Enfants, l’autorisation de ravaler la façade pour obtempérer à la notification du 9 avril. L’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait.
  • 1884 – Le commissaire de police rapporte que les fosses d’aisance au 40-42, rue du Jeu-des-Enfants, propriété de la veuve Fritsch, ne répondent pas aux prescriptions du 4 novembre 1857. L’architecte municipal Nebelung constate que la fosse du n° 40 est réglementaire (voûte, couvercle) mais pas celle du n° 42 (non voûtée, couverte de planches).
    Le maire notifie la veuve Fritsch de munir la fosse d’un tuyau d’aération et d’un couvercle en pierre ou en tôle. Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1884 – Le commissaire de police écrit au sujet de l’alignement au 42, rue du Foulon. Le maire répond qu’il s’agit du bâtiment qui porte le 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Fritsch (40, rue du Jeu-des-Enfants) de ravaler la maison. Elle demande à reporter les travaux l’année suivante en arguant qu’elle a dû réparer à grands frais la maison voisine (n° 42) et y aménager un magasin. Le maire accorde le délai pour ravaler les deux maisons.
    Note, 17 juin 1886. La veuve Fritsch née Madeleine Meyer, demeurant au n° 42 a l’intention de céder les deux maisons à son fils marchand épicier Emile Fritsch et à son gendre ferblantier Charles Frick. Les n° 40 et 42 seront démolis et reconstruits.
  • 1886 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Frick l’autorisation de démolir les n° 40 et 42 et de construire un nouveau bâtiment de trois étages qui aura 10,70 mètres de long dans la rue du Jeu-des-Enfants et une hauteur de 13,50 mètres. Les façades seront en briques.
    L’inspecteur des bâtiments Nebelung déclare que la cour pourra être couverte puisqu’il n’existe pas de prescription contraire. Le bâtiment sera construit d’après les nouveaux alignements, la façade sera avancée rue du Jeu-des-Enfants et en partie reculée rue du Foulon, pour un prix de 10 et de 24 marks respectivement.
    Cession pour réaliser les alignements, 21 juillet 1886. Le maître ferblantier Edouard Frick et la Ville de Strasbourg échangent des terrains sis 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon. Edouard Frick cède un terrain de 4,74 m² rue du Foulon et la ville 4,45 m² rue du Jeu-des-Enfants (les plans joints, sur claque, ont disparu)
    1886 (juillet) – Les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés au nom du propriétaire Edouard Frick à démolir les 40 et 42, rue du Jeu-des-Enfants et à construire à la place un bâtiment de trois étages, sauf sur une longueur de 3,50 mètres rue du Foulon où il n’aura que deux étages, en suivant les nouveaux alignements. Rue du foulon, le bâtiment pourra avoir la même hauteur que dans la rue du Jeu-des-Enfants sur une longueur de 15 mètres mais seulement 9,75 mètres de haut au-delà.
    Suivi des travaux. Les murs de fondation le long de la rue du Foulon sont terminés. Les anciennes fondations subsistent rue du Jeu-des-Enfants, août 1886. Les fondations sont commencées rue du Jeu-des-Enfants, fin août 1886. L’alignement est respecté, septembre 1886. Calcul des charges pour la structure en fer au rez-de-chaussée, croquis, septembre 1886. Le gros œuvre est presque terminé, le bâtiment a 15,95 mètres de hauteur, sauf sur une pièce de la rue du Foulon où il a seulement 9,75 mètres, octobre 1886. Le crépi est en cours, novembre 1866. Les murs intérieurs sont enduits. Le gros œuvre est terminé, l’inspecteur n’a pas d’objections à faire, décembre 1886. Les menuisiers travaillent, avril 1887. L’aménagement intérieur est terminé, juillet 1887. La seule objection est qu’une fenêtre à 1,35 mètre rue du Foulon est fermée par une grille qui s’ouvre vers l’extérieur. La grille est modifiée, octobre 1887.
    1886 (août) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture provisoire devant les n° 40 et 42 – Autorisation
  • 1886 (août) – L’agent de police Flick rapporte que les entrepreneurs J. et E. Klein obstruent la rue du Foulon alors qu’ils posent les nouvelles fondations du 42, rue du Jeu-des-Enfants – Le maire écrit à l’entrepreneur. Les fondations sont terminées,les charrettes peuvent de nouveau passer.
    1886 (novembre) – Les entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation de raccorder le nouveau bâtiment d’E. Frick (42, rue du Jeu-des-Enfants) aux canalisations – Autorisation
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz Weill Gœtz demande au nom du propriétaire Frick l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 40, rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
  • 1900 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade. – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1906. Propriétaire, Frick, demeurant rue de Zurich. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1906 – Le maire enjoint le rentier Frick (demeurant 12, rue de Zurich) de faire ravaler le 40, rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Les travaux n’ont pas eu lieu, ils pourraient se limiter à laver la peinture, décembre 1907 . La façade a été lavée, décembre 1907.
  • 1908 – Emile Bauer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet
  • 1912 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
  • 1922 (janvier) – L’architecte D. Falk demande l’autorisation de remplacer une sous-poutre dans le magasin d’E. Bauer (propriétaire Frick) – Autorisation – Calcul des charges – Dessin, façade rue Hannong
    1922 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Fleck et Rossi (15, boulevard d’Anvers) fait des travaux non autorisés en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison – Le maire écrit au procureur de la République puis annule son courrier – L’entreprise est autorisée à entreposer des matériaux de construction sur la voie publique
  • 1924 – Les peintres en bâtiment Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1932 – Emile Bauer (manufacture de bonneterie) souhaite modifier les bâtiments arrière servant d’entrepôt et aménager une entrée par la rue Hannong. Les 10 et 12 rue Hannong lui appartiennent mais pas le n° 8. Il demande à la Police du Bâtiment les conditions à observer.
  • 1939 – Une locataire du premier étage se plaint d’une cheminée défectueuse. La Police du Bâtiment ne constate rien d’anormal.
  • Certificats de sinistré après que le bâtiment a été endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Alfred Schneider (4° étage, dégâts moyens) demande à obtenir des habits – Emile Bauer : Attestation non remplie par le commissaire de police que le bâtiment d’Emile Bauer a subi des dommages de guerre
    La Division V déclare qu’elle n’a pas constaté de dégâts dus aux bombardements.
  • 1947 (avril) – La Police du Bâtiment constate qu’Emile Bauer, bonnetier, fait des travaux sans autorisation
    1947 (mai) – L’architecte Edmond Picard demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte dans la propriété du déporté Bauer (section 58 n° 52) – Autorisation – Plan de situation – Plan du magasin Bauer (l’ouverture se trouve à l’extrémité de la propriété rue Hannong)
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que le magasin d’ameublement Heinrich a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1950 – Les établissements Burbex (bas et sous-vêtements) déclarent avoir posé une enseigne perpendiculaire et une inscription murale à leur nouveau local commercial (inscription Bonneterie Burbex) – Autorisation
  • 1951 – MM. Cahn et Dreyfuss sont autorisés à poser une enseigne perpendiculaire à leur pension
    1969 – Les mêmes déclarent avoir retiré l’enseigne
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que l’Electricité Guy (10, rue Sainte-Hélène) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Rappels successifs
  • 1982 – Après un incendie, les pompiers constatent que la cheminée qui dessert le quatrième étage est fissurée. L’immeuble est géré par la société Segesca (rue du Fossé des Tanneurs) – Travaux terminés, mai 1982. Le ramoneur Jean-Jacques Dorn certifie que les cheminées du 40, rue du Jeu-des-Enfants sont conformes aux prescriptions
  • 1983 – La société Burbex demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Maquette signée des établissements Fluorest (rue Haldenberg à Cronenbourg) – Autorisation – L’enseigne est posée.
  • 1987 – L’ingénieur géomètre Dangler-Legorgeu (rue Lauth) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck – Plan cadastral de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz (à Hochfelden) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck, à Saint-Cloud – Plan de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Savimo (Société d’achat et de vente immobilière) pour moitié et société en nom collectif Pauli et Blachair pour moitié – Plan de situation
    1990 – Les notaires associés Georges Racle et Jean-Pierre Colin (à Besançon) demandent des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Sopagemo S. A.
  • 1992 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Burbex ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse. Maquette signée des établissements Fluorest – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée mais pas à l’endroit stipulé, juillet 1992 – L’enseigne est réglementaire, septembre 1992
    1994 – La Police du Bâtiment constate que le commerce a cessé son activité mais que les enseignes sont toujours en place. Le maire écrit à la société Sopagim (place Wilson à Villeurbanne). Le destinataire déclare qu’il a vendu l’immeuble le 6 juillet 1993 à la Sàrl Griffeco (19, boulevard de Lyon à Strasbourg). Réponse de la société Griffeco (7, boulevard Paul-Déroulède) – L’enseigne est démontée, avril 1994 – Les droits dus par la société Burbex sont admis en non-valeur suite à un courrier du mandataire judiciaire Raymond Jung – Courrier au liquidateur judiciaire au sujet des enseignes (1993). La société de gérance immobilière Sogi Via informe le maire que les établissements Burbex étaient ses locataires mais au numéro 38 et nom au numéro 40. – L’enseigne du n° 38 est enlevée.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 2722)

Jeu des Enfants 40-42 (dossier II, 19)
1996. Déclaration de travaux 482 93 V 0815 (aménagement des combles et de deux terrasses) et 0464 (salon de coiffure)

Sommaire
  • 1996 – Aménagement des combles et de deux terrasses. Maître d’ouvrage E.F.K. Sàrl (13-15, rue Lauth à Strasbourg), architecte Guy Hauptmann (à Lampertheim) – Plans
  • 1996 – Aménagement d’un salon de coiffure. Maître d’ouvrage, Philippe Schneider (à Wolfisheim), Maître d’œuvre, Evelyne Dauthuille – Elévations
    Travaux terminés, octobre 1997

Relevé d’actes

La maison appartient en 1587 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger qui a épousé en 1561 Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93, n° 13)
1561. Bastian Jeorg Kieffer von Oberehenheim vnd Barbara Kotterin, Adolph Mang nachgelaßene witwe. C. den 5. Augusti celebrarunt Nuptias (i 105)

Barbe Georger femme de l’enseignant Magnus Edel et les deux enfants de Sébastien Georger, meunier à Eckbolsheim, vendent deux maisons contiguës au pasteur de Dorlisheim Georges Nagel moyennant 550 livres

1610 (xxvij Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f& 44
Erschienen der Ehrengeacht wolgelert herr Meyster Magnus Edel Preceptor Nonæ Classis burg. Zu & Fr Barbara Jörgerin sein eheliche hußfr. Zum halbentheyl, Mehr hans Sutor Brottbeck burger alhie & Fr. dorothea Jergerin sein eheliche gemahl bemelt. Fr..Barbeln baaß für sich, So dann Hanns Abel der wagner alls geschwornen vogts Bastian bemelter Dorotheen bruders vogt Bastian Joegers Mullers Zu Eckboltzh. selig Sohns vögtlich weys beyd geschwisterd zu dem halbentheyl verkaufft
d. Ehrenvest wolgelerten herrn Magistro Georg Nagele pfarr herrn v Gottlichen Worths verkhündiger zu Dorleßheim
Zweÿ heüßer mit Iren hoffestetten hofflin V Stallung auch all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. S S am alten Wynmarckt einseyt ein eck ane Stampffgaß. ander seyt neb. diebold Wÿßenburger alten Schultheÿßen Zu Ballborn stoßend hinden vff ein Almend schupff, für freÿ ledig eÿgen v were dißer Khauff Zugeg. v. besch. vmb 550 pfund pfenning S.

Georges Nagel cède ses droits à Mathias Erhard

1610 (letzten Martÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 120
Erschienen der Ehrenvest Fromm Fürsichtig wÿß herr Johann Hugwart beÿsitzer der herren Fünffzehener des ewigen Regiments der S S
hatt in gegensein des Ehrenhafften Mathÿß Erharts
bekhant das er alls beuelchaber des Ehrwürdig wolgel. herrn Georg Nagels vff sein bevelch wegen Inn und* deßelb. gelch*. H. Mathÿß Erharten die Zweÿ heusser mit deren begriffen Vnd Zugehörd In Hauptbrieff specificirt Inn den Werth wie er dieslbe erkhaufft Nemlich 500 pfund pfenning Vbergeb. v. Zugestelt

Pêcheur, Mathias Erhard épouse en 1583 Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel et devient lui-même huilier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 253, n° 64)
1583. Mathias Erhard fischer Andres Erhard fischers seligen sohn, Anna Jacob Merckel des Olmanns s. witwe. Eingesegnet 11. Nouemb: (i 136)

Mathias Erhard qui est malade et sa femme Anne Heim font en 1617 leur testament par lequel ils instituent chacun pour héritiers des parents collatéraux

1617 (13.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)
Testament – persönlich erschienen sind Mathiß Erhard ohlman v. burger Zu Straßburg Zwar etwaß übell Auff, dahero vff einem bett vffrecht sitzend v. frauw Annen heÿmin beeder gemächten burgere Zu Straßburg
(…) Zum 15.den so will herr Mathiß Erhardt d. Testirer zu sein uffrechten erben ernennen v einsetzen Annam Erhardin Hanß Adolff Fuchßen des wollstreichers haußfr. Zu einem 7. theil, Item Susannam Erhardin Michell Gressen deß haußbeckh. Alhier hußfr. Zu einem 7.th. Ferner Barbaram Erhardin Martin Burgers hoßstrickers haußfr. Jedoch mit Nachgesetzt * diß 7.thl. Mehr Mariam Erhardin deß wegen* er d. herr testirer Zu Eim sübenthl. Fr. Marien Sutorin Philippß Froschhammers deß weißbeckh hßfr. Mehr Susannem erstgemelt Marien Sutorin mitt Bläß Caduß dem Müller Z* d* Zu j. sibend.thl. S* Jund vbrig 7.theil Susannam Sutterin Clauß guttmans deß weißbeckh. hußfr, In All seiner Erbschafft (…)
Sie fraw Anne heÿmin die testirein ernennt Zu Ihren Erben, hanß Christoffell, Zacharias, Hanß M*ichs d. Catharin holmen geschwüsterd. wÿland Catharinen heÿmin ihrer schwester mitt hanß holmen dem Cand. * burger Zu Nerßburg erzeugte Kind. Zu gleich. Portionen und Antheÿler In Alle Ihrer verlaßenschafft, Jedoch anch endung deß widemsnießers vnd. sich Zu vergleichen Jedoch Catharinam Joseph Raßuhners deß Beckhen hußfr. Allein Inn d. Nieß Ihrer Kind. Aber in daß eÿgenthumb (…)
Actum Inn Straßburg Montags d. 13.t Aprilis 1617.

Les héritiers testamentaires de Mathias Erhard vendent deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern

1630 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 650
(Protocollat. fol. 104.) Erschienen weÿ: Mathiß Erhardten gewesenen ohlmanns vnd burgers s: zu St. nachgelaßener Erben Ehe: vnd Vögt, mit namen Wolff Nonnenman der Steinmetz vnd burger alhie alß Eheuogt Mariæ Erhardtin, hanß Bitz alß ein geschworner Theilvogt vnd befelchaber Annæ Erhardtin Philipps Froschhammer, alß Eheuogt Marien Sutorin, deß Verstorbenen eingesetzter Erbin, Georg Brimer d. Meelman alß vogt Clauß Gutmans deß Weißbecken Acht Kindern, Hanß Georg Bendel alß vogt Barbaræ Erhardtin s: nachgelaßener fünff Kindern namens, Apollonien, Barbaræ, Marien, Johannis vnd Lorentz, Mehr Georg Langhard alß vogt Susannæ Erhardtin s: hinderlaßener 2.er Kindern, mit namen Michel und Susannæ, Friderich Linck der habermüller alß vogt Susannen Bleß Kadiß deß Becken s. docht. Vnd dann Zacharias Holm für sich selbsten (verkaufft)
Martin Kern dem Küeffer vnd burger Zu St.
Zweÿ häuser neben einander mit ihrem hoffstäten, höfflin vnd Stallung, sampt allen andern deren gebäwen & alhie am Alten Weinmarckt, einseit ein Eck an der Stampfgaßen, 2. seit neben diebold Weissenburgers gewesenen Schultheissen s: Zu Balbronn Erben hinden auff ein Allmend schlupf stoßend gelegen, so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 850 Pfund d.

Originaire de Forchheim en Franconie, le tonnelier Martin Kern épouse en 1629 Anne, fille du tonnelier Zacharie Brida, puis devient bourgeois le 14 septembre suivant
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 157-v, n° 27)
1629. Martin Kern der Kieffer von Forcheim Im Frackenlandt Weiland Bastian Kern des Bawrsmans daselb. hinderl. ehelicher Sohn Vnd Jgfr. Annam, Weiland Zachariæ Brida des Kieffers alhie hinderl. ehel. tochter (i 171)

1629, 4° Livre de bourgeoisie f° 111
Martin Kern d. Küeffer von Pforcheim In Bistumb Bamberg Empfangt d. Burg.recht Von Anna weÿland Zacharie Bridawen sellg. hind.laßene tochter Well Zu den Kueffer dienen. Actum den 14. 9.bris 1629.

Martin Kern se remarie en 1635 avec Marie, fille du tailleur Henri Leuprand : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats (dont les minutes de l’année manquent) tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ. Erschienen Martin Khern, Küeffer, burg. alhie als Hochzeiter mit beÿstand H. Balthasar Vischern dreÿer an alhieig. Müntz v. H. Gabriel Braunsteins Kleinen Raths verwanth. alhie am Andern, So dann Sebastian Rinck der Küeffer Alß vogt Jf. Mariæ weÿl. H. Heinrich Lewbrand. Alt. Kl. Raths verwanth. see. ehelicher dochter, Alß hochzeiterin, mit beÿst. Diebold Schwend. ihres unter vogts, wie auch Abraham Pfitzers deß Küefers H. Philipps Lewbrand Barbierers vnd H. Heinrich Lewbrand ihrer nechst. verwanthen vnd ehelich. bruders am andern theil (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 192)
1635. Eadem [Dom. Quasimodogenit.] Martin Kern der Kieffer v. burger alhie vnd J. Maria Heinrich Leiprand deß schneiders v. Eines Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers alhie nachgelaßene tochter. Cop. 21. April Zu J. St. Peter (i 98)

Martin Kern meurt en 1640 en délaissant des héritiers collatéraux à Mittelehrenbach près de Forchheim. Les experts estiment la maison 700 livres. Le défunt avait la jouissance des biens de sa première femme Anne Breida. La masse propre à la veuve s’élève à 331 livres, celle des héritiers à 321 livres. L’actif de la communauté est de 482 livres, le passif de 229 livres.

1640 (5. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 26
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Martin Khern Geweßener Küeffer vndt burger alhier nunmehr seel. nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vorgeachten vndt Weÿßen herrn Jacob Katzensteins E. Ehrs. Kleinen Raths alhie beÿsitzers, so auß wohlermelts Kleinen Raths mittel In nahmen vndt von wegen weÿl. deß Ersamen Hannß Khernen geweßenen Baursmanns Zu Mittel Erbbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg deß ietz abgeleibten bruders seel. hind.laßener Söhn, benantlichen Johannißen, Simonis vndt Johannis, aller dreÿ deßelben hinderlaßener nechster erben, Zu dißer Inventation deputiert vnd v.ordnet / die Ehrn: vnd tugendsame fraw Maria Lewbrandin sein hinderlaßene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Sebastian Rinckhen, Küeffers, burgers alhie Ihres geschwornenn vogts vnd deß Ehrenvesten vndt Rechtsgelehrten herrn H. Joh: Sebastian Lewbranden auch burgers alhie ihres bruders geäugt vnd gezeigt (…). So beschehen In beÿsein Johann Khernen deß einen Erben selbsten mit beÿstandt der Ehrenhafften v. Achtbahren herren Andreæ Heußlers vnd Johann Braun Küeffers beed. burgere alhie deß verstorbenen vorig. haußfr. sel. bruders vnd Schwagers, vff Donnerstag den 5. 9.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg vff dem Altten Weinmarckh am Stampffgeßlin gelegenen In dieße Erbschafft gehöriger behausung Ist befunden word. wie volgt. Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Stubkammer, Inn der Kuchen, Im Obern haußöhren, Im Keller, In d. Cammer Lit. C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Im Obern vordern haußöhren, Inn d. Obern vordern stuben
Eigenthumb ane Heußern (E.) Item Zweÿ Heüßer neben einand. mitt ihren hoffstätten, höfflin, stallung, auch allen and. ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg, ein seith ein Eck an d. Stampffgaß, and. seith neben H Johann Reinhardt Kreßen d. Ehrs. großen Raths alhie Beÿsitzern Ehevögtlicher weiß, hinden vff ein Allmendtschlupff stoßend, so ganz freÿ ledig vndt eigenn durch die geschworne werckhleüth alhie den 16. 9.bris A° 1640 abgeschätzt für vndt vmb 700. lb. Darüber v.hand. j. t. P. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel v.wahrt deßen datum den 8. 8.bris A° 1630. weißet wie d. ietz v.storbene seel. gemelte heüßer von Mathÿs Eckhardts seel. Erben erkaufft mit alttem N° 1. sgn. vndt darbeÿ gelaß.
Item der halbe theil für vngetheilt ane ii heüßer ein vordern vnd j hindern Ane dem barfüßblatz (…)
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Gutts (…) Auß dem Theilregister, was die Wittib von weÿl. frn Mariæ Lewbrandin ihrer lieben Mutter wie auch von weÿl. H Heinrich Lewbranden dem Jüngern Juris studioso Ihrem lieben brudern beeden seeligen ererbt.
Wÿdem, so der ietzt abgeleibte seelige biß in sein absterben Zugenießenn gehabt. Item so hatt er d. ietz verstorbene seel. von weÿl. frn Annæ Breudain seiner vorig. haußfraw seel. Verlaßenschafft Inhalt v.fertigten sond.bahren Summarisch. Extracts ad dies vitæ zu genießen
Ergäntzung des Erben unveränderten Gutts, Auß dem vber weÿland der tugendsammen frn Annæ Breidain deß ietz abgeleibten voriger hfren seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario
Der Wittwen unveränd.te Nahrung, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers vndt Geschmeids 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 145, Sa. Eigenthums an d. Wittwen ohnveränderter heüßer 41, Sa. Ergäntzung 77, Summa summarum 331 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 18, Sa. werckzeugs zum Küeffer handwercks gehörig 6, Sa. Behaußung 700, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 788 lb – Schulden 467 lb, Nach deren Abzug 321 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 10, Sa. holtz, reÿffband, daugen, gemachter vndt ohnaußgemachter Arbeith Zum Küeffer handwercks gehörig 32, Sa. Bahrschafft 6, Sa. Schulden 431, Summa summarum 482 lb – Schulden 229 lb, Nach deren Abzug 142 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1134 lb
Ab Schatzung Vff dem Alten wein Marckh am Stampff geslin Martin Kerns des Kieffers Seligen hinder lasene wittib vnd Erben behausung So den 16. Novembris 1640 durch die vnder be Nambste werckleitt ist Ab geschetzt word. wievolgt. Item befindt solche behausung sampt dem Nebens heislen wie es ietz Steht Sampt dem blatz Vnd bauw Costen So alles wohl in Acht genomen Vnd ein iedes in Sunder heit Specifficirt vnd an geschlagen vnd belaufft sich vff ein dausent Vier hundert gulden & [unterzeichnet] hannß heckeler Fr. hauswerkh: Meister phillip lump werckh Meister vff Zimer hoff, hannß Miler werckh Meister Vff Maurhoff
(Copie de l’achat passé à la Chambre des Contrats en 1630)

La veuve Marie Leubrand se remarie en 1643 avec le cordonnier Conrad Stœcklin
Mariage, cathédrale (luth. p. 468) 1643. Domin: 7. Trinitatis. Conrad Stöcklin der Schuhmacher Vndt Burger allhier Vndt Maria, Martin Kernen deß geweßenen Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster, Zinst. 23. Julÿ. (i 239)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21). 1643 [Dominica VIII. Trinit 16. Julÿ] Conrad Stöcklin der schuemacher allhier Vnndt Maria Martin Kern deß Küffers V. burgers allhie nachgel. Wittib. Copulirt 25. Julÿ. Münster

Les héritiers de Martin Kern hypothèquent les maisons contiguës au profit du fabricant de pâtés Luc Rosenzweig. En marge, quittance remise en 1649 à Jean Ehrmann, alors propriétaire

1641 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 183
(Mutuum cum speciali) Erschienen Herr hannß Jacob Füeßing. alß von E.E. Kl. Rhat auß deß. mittel weg. weÿl. Martin Kernen gewesenen küeffers und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßener alle in der frembde sich vffhaltender Erben mit nahmen hannß deß ältern, Simons und hannß. der iung von mittel Erbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg verordneter befelchhaber
hatt in gegensein Lux Rosenzweigß deß Pastettenbeckhen und burgers Zu Straßburg alß Vogts Gabriel Huobers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand Zweÿ häußer neben einander mit ihren hoffstätten, höfflin mit allen & geleg. alhie einseit ein Eckh an der stampffgaß. anderseit neben H hannß Reinhard Kreßen groß. Rhats Verwanth. hind. vff ein Allmendschlupff stoßend gelegen, so über 150. lib Mariæ Lewprandin eingangß gemeldts Martin Kernen hinderlaßener wittib, weg. ihres ohnverändert Guts Ergäntzung und deßweg. beschehene Anweißung
[in margine :] Erschienen der hierinn gemelte Schuldglaubige Vogt H Lux Rosenzweÿg hatt in gegensein Hannß Ermanns burgers alhie alß ietzigen Innhabers hierin geschriebener Behaußung (…) Act. den 2. Julÿ A° 1649.

La veuve Marie Leubrand alors remariée au cordonnier Conrad Stœrckel donne quittance aux héritiers de Martin Kern

1647 (14. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 29-v
Erschienen Maria Lewbrandin, weÿl. Martin Kernen deß Küeffers und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib anietzo Conrad Störckhelß deß Schuemachers und Burgers alhier eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternanndts ihres Ehevogts
hatt in gegensein H Jeremiæ Ursini deß Notarÿ und Burgers Zu Straßburg alß gemeldts Martin Kernen Erben Befelchhabers
bekannt, daß Sie von demselben Zu genüeg empfang. habe, die ienige 150. lib. 3 ß 3 ¾. d Welche ihro die Erben, vermög deß durch ihne H Not. Ursinum über die Kernische Verlassenschafft in a° 1640. gefertigten Theilregisters fol. 23. in Abrechnung schuldig verblieben, und vff die Kernische Behaußung hierumb versichert word. seind, sampt Zinnß und Marzahl

Les héritiers de Martin Kern vendent en 1654 la maison de gauche pour 100 livres à Jean Ehrmann après lui avoir vendu en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon

1654 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 342
(Prot. fol. 62.) Erschienen H Jeremias Vrsinus Not: und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer, im nahmen und von weg. hannßen deß ältern, Simons, und hannß. deß iüngern, der Kernen, Gebrüder von Mittel Ehrenbach im Bistumb Bamberg in der Centrichtereÿ Forchheim, derentweg. Er de ratihabitione cavirte
hatt in gegensein hannß Ehrmanns Burgers Zu Straßburg
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie vff dem alten Weinmarckh, beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben dem Käuffern selbst. anderseit neben H Johann Rheinhard Kreß. XV.nes Kindern, hind. vff den Käuffern selbsten stoßend gelegen – umb 100 lib

Jean Ehrmann, bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, vend une des maisons au pelletier Georges Hellbeck et à sa femme Odile. Les parties passent une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. En marge, quittance remise en 1673 à Oswald Moll, remarié à la veuve du vendeur.

1657 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 199-v
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Ehrmann Burger zu Straßburg anietzo Zue Northeim Wohnhaft
in gegensein Georg Hellbeckhs deß Kürschners Und Burgers alhie Und Othilia, beÿder Eheleuth, mit beÿstand Johann Morgen deß Saÿlers, ihres Vettern
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie vff dem alten Weinmarckh beÿ der Herberg Zum Stall, einseit neben Ihnen den Verkäuffern selbsten, and.seit neben H Johann Rheinhard Kreßen XV.ern Vnd Hind. auch vff Ihne den Verkäuffern stoßend geleg., Welche Zuvor noch umb 75. lb. kauffschillings rest, hannß.dem ältern Vnd Simon Undt Hanßen dem Jüngern, deren Kernen, Gebrüdern Von Mittel Ehrnbach Verhafftet, /:dann der Verkäuffer vorgemelten Kauffschillings rest der 75. lb ohne ihr der Kauffenden Eheleuth. beÿtrag. allein Zu bezahlen Und Von der behaußung abzubürden (…):/ Zugang. Vmb 100. lib
Dabeÿ insonderheit abgeredt Undt Verglich. word. daß Weilen deß Verkäuffers Eckhbehaußung Und die ietzt Verkauffte Behaußung ein Gemein Cloac haben, Vnd deßelben Außführung denen Kauffenden Eheleuthen beschwährlich seÿe, gleichwohlen dieselbe durch die ietzt verkauffte behaußung geschehen müße, Alß Solle der Verkäuffer seine Erben Und Nachkommen alß Besitzer der berührten Eckhbehaußung ahne dem iedeßmahligen Uncosten diie Zwoe tertz. den Kauffenden Eheleuth. ihre Erben und Nachkommen alß Innhaben der ietzt Verkaufften Behaußung beÿtragen Und entrichten, ohne alle gefährde.
[in margine :] Erschienen Oswalt Moll Von Mittelhaußbergen, alß ieziger Ehevogt weÿl. hannß Ehrmanns deß hierinn gedachten Verkäuffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, und alß Anstett Ostermanns Von Northeim alß Vogts sein Ehrmanns hinderbliebener Kinder am 20. hus. beÿm Cancelleÿ Contract Protocolli Instituirter Mandatarius (quittung) Act. 27. Junÿ 1673.

Fils de pelletier, Georges Hellbeck épouse en 1628 Elisabeth Grass, fille de marchand. Il se remarie en 1634 avec Odile, fille du boulanger Henri Hænel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 88)
1628. Eadem [Dom. VI. Trinit. 20. Julÿ] Georg Hellbeck der kürsner, Hanß Caspar Hellbecken deß kürßners vnd Burgers allhier ehelicher Sohn Vnd J. Elisabeth Olisÿ Grasen selig. gewesner handelsman alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 28. Julÿ Zu J. St. Peter (i 46)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1634. Eadem [In Fest. Pasch. 1. Ap.] Georg Hellbeck d. Kürßner vnd burger alhie vnd J. Ottilia, Heinrich Hänels gewesenen becken v. burgers alhie nachgelaßene tochter (i 82)

Georges Hellbeck et sa femme Odile, assistés de leurs deux fils pelletiers Jean Gaspard et Jean Georges Hellbeck, hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hemmerlin

1662 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 400
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, Und Sie Otilia mit beÿstand hannß Caspars und hannß Georg der Hellbeckh, beede Kürßner deroselben hierzu erbettener eheleiblich. Söhn
in gegensein H Nicolai Hämmerlins – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben (-) hinden auch uff derselben stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 50. lib Kauffschillingß rest obernannten Ehrmann verhafftet

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1663 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 409-v
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, und Sie Otilia insonderheit mit beÿstandt Hannß Caspars und Hannß Georgen der Hellbeckhen beeder Kürßner, deroselben eheleiblicher Söhn
in gegensein H. Nicolai Hämmerlins im nahmen Fr. Margarethæ hannß Georg Meÿers Notarÿ ehelicher haußfrawen – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben Adam Schmidten et Cons. hinden auch uff die selbe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen der Edel- Fürsichtig hochweÿs Herr Johann Philipß Mülb, deß geheimen Regiments der Herrn Treÿzehn alß ietzig. Ehevogt hierinn gemelter Creditricis, hat in gegensein deß Debitoris (quittung), Act. 11. Jan. a° 1669

Georges Hellbeck et sa femme Odile hypothèquent la maison pour garantir un emprunt de leur fils Jean Gaspard.

1665 (18. feb:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 84
Erschienen hannß Caspar Hellbeckh der Kürschner
in gegensein herrn Mathæi Hölbeckhß genannt Behem E.E. Großen Rhats Beÿsitzers alß Curatoris Mariæ Salomeen Kauffmännin – schuldig seÿen 25 Pfund pfenning
deßen Zur noch mehrern Versicherung ist hiebeÿ persönlich erschienen Georg Hellbeckh der Kürschner und Otilia sein Eheweib, deß Schuldners Eltern, die haben sich für obgedachte Schuld (…) Verbürgt und deßwegen in specie Zu Unterpfand eingesetzt hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben hannß Ehrmann Von Northeim, anderseit neben weÿl. H Valentin Jägers alten Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff gedachten Ehrmann stoßend geleg.
dabeÿ ist geweßen Christina deß Debitoris Eheweib

Georges Hellbeck cède 67 florins garantis sur sa maison à Matthias Hellbeck dit Bœhm

1671 (17. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 561
Erschienen hannß Georg Hellbeckh der Kürschner
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herren Mathæi Hellbeckhs genannt Behm E.E. Großen Rhats alt. beÿsitzers
67. fl 5 ß so Georg Hellbeckh der Kürschner, Von seiner alhier uff dem alten Weinmarckh Zwischen hannß Erman Von Northeim und Adam N. dem Müllern Zu Waßlenheim et Cons. gelegener behaußung, Ihme dem Verkäuffer wie auch Samuel Hellbeckh und Annæ Margarethæ Hellbeckhin dießen seinen 3. Kindern weg. ihres Mütterlich. Guths schuldig

Georges Hellbeck vend la maison au tourneur Jean Martin Dreutel et à sa femme Anne Marguerite

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 101-v
Georg Hellbeckh der Kürschner mit beÿstand Hannß Georg Und Samuel der Helbeckhen beeder Kürßner seiner eheleiblichen söhn
in gegensein hannß Martin Dreütels deß hohlträhers und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth und Zwahr Sie Anna Margaretha mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen H. Johann Baptistæ Fechers und H. Johann Philipp Braunen beeder als aus E.E. Großen Rhats Mittel ahnestatt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh ohnfern der herberg Zum Stall einseit neben Oßwald Mollen Von Mittelhaußbergen anderseit neben Adam Schmidten von Waßlenheim hinden uff ged. Mollen stoßend gelegen, Welche Behaußung umb 55. lb H Mathis Hellbeckhen genannt behm E.E. Großen Rhats Beÿsitzers, So dann umb 15. lb 10 ß Mariæ Salomeen Kauffmännin verhafftet – geschehen umb 68. lb

Jean Martin Treutel demande aux Quinze une dispense parce qu’il n’a pas terminé ses deux années d’épreuve. Il déclare avoir appris le métier pendant trois ans et fait son tour de compagnon pendant trois autres années puis travaillé à Strasbourg six mois avant de travailler chez deux maîtres pendant un an et demi. Léonard Seupel lui a donné congé par manque de travail et d’autres raisons en lui promettant de faire appel à lui s’il avait du travail. Les six derniers mois d’épreuve étant écoulés, il a demandé à faire son chef d’œuvre. Le conseil lui a objecté qu’il faut avoir été compagnon cinq ans et avoir travaillé deux ans chez deux maîtres au plus pour être admis au chef d’œuvre. Jean Martin Treuttel déclare en outre que ses vieux parents ont hâte qu’il ait un métier et puisse se marier. Le corps des tourneurs déclare que le demandeur se comporte si mal qu’il a déjà été employé par trois et non deux maîtres et qu’il n’a guère travaillé que quatre mois, en passant le reste du temps chez son père. La commission estime que son peu d’empressement et sa tendance à l’oisiveté parlent en défaveur du demandeur mais qu’on pourrait par ailleurs prendre en compte qu’il pratique le métier depuis dix ans et qu’il est fils de maître. Les Quinze rejettent la demande de dispense en s’appuyant sur un décret d’après lequel il n’y a pas lieu d’apporter de l’aide à des gens peu recommandables. Jean Martin Treuttel devra faire les six mois qui lui manquent des deux années d’épreuve.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 122-v) Sambstag den 25.ten 7.bris – Gesambte Hohlträher Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Wildten Ca. Hans Martin Treütel den Hohlträher gesellen, restituirt communication vnd producirt gegenbericht vnd pitten, mit beÿlag Nr I. Dr Bitsch nom. cit: pittet communication vnd Zeit d. O. obtin.

(f° 131) Sambstag den 9. 8.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meister
Hans Martin Treütel, per Dr. Bitschen, Ca. Träher Meister, restituirt gegentheils handtlung vnd beÿl. vnd producirt Schlußschrifft. Wildt nom : cit ; pittet com : des productj vnd z.d.o. obt.

(f° 140) Sambstag den 23.ten 8.bris – Hohlträher Meister Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Reüßnern Ca. Hans Martin Treütel, restit. communic. producirt gegenschluß. Dr Bitsch nom. cit: pit. besichtigung Vnd Zeit s. t. obtin.

(f° 141) Sambstag den 30.ten 8.bris – Hans Martin Treütel per Dr Bitschen Ca. Tträher Meister restituirt gegenschluß. petirt g.lia, pittet wegen der dispensation vnd setzts, Wildt nom. cit: erholt alle handtlung dienlicher orten, beschleüßt auch vnd setzts. Erkant vorbeschloßen angenommen, herr Schötterlin vnd herr Geÿer bedenckens.

(f° 163) Freÿtags den 10.ten 10.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meisterschafft
Herr Goll ahne Statt Herrn Schötterlins vnd Herr Geÿer laßen per Herr Negelin referiren Sie haben die Sach Hans Martin Treütels des Träher gesellens Ca. die Meisterschafft Träher handwercks hören verleßen, Implorant bericht vor, habe 3. Jahr gelernt vnd so Viel Jahr gewandert, nachgehents noch ½ Jahr alhie gearbeitet, Also dann die 2 Jahr, so einer Meister werden will, übernommen, 1 ½ Jahr beÿ 2 Meistern Verharret, weiter aber der eine Leonhard Süppel theils aus mangel d. Arbeit vnd anderen Vrsachen, Ihme das Letste halb Jahr Zuschencken sich erbotten, wan er so arbeit kombt, Ihme doch schaffen würd, So habe er sich nach Verflus solcher Zeit Vmb den riß das Meisterstück zumachen angemeldt, es hatten sich aber ettliche Meister darwid. gesetzt, den Articul allegirt, welcher haben will, daß einer 5. Jahr gesellenweiß vnd darunder 2. Jahr beÿ einem od. Zween Meister gearbeitet habe, vnd Ihme biß hieher vffgehalten, er habe sich aber ahn seines Meisters wort festgehalten, wehr nun mehr In dem Sibenden Jahr auß der Lehr hat Inmittelst gleich [f° 163-v] anderen gesellen beÿ der Laden geschenckt, vndt die gebür abgelegt, dergleichen Viel anderen nit gethan, über dißes Alles In Mghh. handen stehe Zu dispensiren, wolte sich auch ahn dem Im weg stehenden ½ Jahr so hoch nit beschwehren, wan nit seine Eltern Alt vnd bawfällig, Ihne gern In einem gewißen Ständt Vnd beruff vnd ahn dem Vorstehenden heürath vngern gehindert sehen &
Die Träger Meisterschafft wende ein, Cläger gebe Vor ob es nur etlich Meister wehren, die sich Ihme wid.setzten, es wehre aber nichtig, Sondern die Sach stehe Wohlerwogen, Vnd ahm 17.ten Maÿ Jüngsthien Vermög Extractus Protocolli Von den obern handwercks herren Inn beÿsein der gesambten Meisterschafft dahien außgemacht werden, daß der Meister, deme nit gebierth die Articul mit den Lehrjungen Zuund.brechen, die Krafft erlegt, der Gesell billig auch pariren vnd das halbe Jahr ausarbeiten sollen, Vmb so vielmehr, weil er sich In den 1 ½ Jahren so schlim Verhalten Vnd nit 2. Sonderen 3. Meister gehabt, Vnd In dem restirenten halben Jahr den 4.er suechen mues, Vnd solte die Zeit seiner arbeit Zusammen gerechnet werden, würde er In [f° 164] den 2. Jahren nit ¾ Jahr in der arbeit gestanden die meiste Zeit In seines Vatters haus geseßen sein, Vnd weil oballegirte bescheid längsten in rem Judicatam erwachsen, auch sie Articul nur Zu beschimpfen, ein rechter Muetwillen mit Vnd.laufft, Alß pitten Sie Vmb Obrigkeitlicher authorität weilen das begehren dispensation abzuschlagen.
Alß nun die herren auch ob der Mündlichen der parten anzeig Vernommen, daß der Implorant ein schlechter gesell vnd Müsiggänger, zwahr conditionate in einem Ehe verspruch stehe, so fern es mit dem Meisterstück keine hind.ung gibet, So haben Sie in der Sachen, ob zur befürd.ung des Matrimonÿ od. weil er sonsten 10. Jahr beÿ dem handwerck Zugebracht, auch eines burgers Sohn, nicht sprechen, Sondern dieselbe Zu Mghh. guethbefinden stellen wollen.
Erkand, Weilen E. E. Raths Decret, welches nit Zugibt, das man Liederlichen leüth Zusammen helffe, neben der ob. Handwercks herren bescheidt, dem Imploranten gantz zu wid. Alß soll derselb. nachvolgend Erkantnus, das halbe Jahr nach Zue arbeiten, gehalten sein, compensatis expensis.
Vndere Gn. Herren die XV. haben [f° 164-v] auff Vnderthäniges Ansuchen vndt pitten Hans Martin Treütels des Träher gesells, wid. E. E. Meisterschafft Träher Handwercks, mit Vrthel zue Recht Erkant, daß dem Imploranten sein begehren dispensationis abzuschlagen vnd er Crafft der Oberen Handwercks herren Erkandtnus Vom 17. Maÿ Jüngsthien, sein noch rückständig halb Jahr gesellweis Vollend Zuuerarbeiten schuldig vnd verbunden sein solle, compensatis expensis.

Jean Martin Dreutel épouse en 1671 Anne Marguerite Reisenreuter, fille d’un menuisier de Sarralbe en Lorraine
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 188, n° 71)
1671. Dom. 5 et 6. Epiph. Johann Martin Treütel der ledige dräher H. Laurentÿ Treütels Not. publ. v. E. E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers sohn, Jfr. Anna Margaretha weÿl. Johann Reÿsenreüters schreiners Zu Saralben nachgelaßenee tochter. Eingesegnet montags den 13. febr. Zu St. Thomæ (i 11)

Jean Martin Dreutel vend la maison moyennant 210 livres au cordonnier Louis Christophe Herrsam et à sa femme Salomé

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 615
Hannß Martin Dreutel der hohlträher
in gegensein Ludwig Christoph Ersame deß Schuhmachers und Salome beÿder Eheleuth
hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, alhier am alten Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 388. fl. (verhafftet) – umb 30. fl

Fils d’un boucher d’Öhringen en terre de Hohenlohe, Louis Christophe Herrsam épouse en avril 1663 Susanne, fille du batelier Jean Martin Meyer, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 32-v, n° 10)
1663. [Fest. Paschalis] Zum 2. mahl Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher Weÿland Johann Herrsam gewesenen Metzgers Zu Ehringen hohenloischer herrschafft hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Susanna Weiland hanß Martin Meiers gewesenen Schiffmannn u. Burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. Montags den 27.t Aprilis. Maurst. Münster Thierg. (i 35)

1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 336
Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher von Ehringen, empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Susanna weÿl. Hans Martin Meÿers des Schiffmanns burgers alhie dochter, vmb 8. Golt gld. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen, wird Zu den Schuemachern dienen. Jurav: ii Maÿ 1663.

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1671 avec Salomé Engel, fille de tanneur
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 26)
1671 Fest. Trinitat. Zum 2. mahl Ludwig Christoph Hersam der Schuemacher u. Burger alhier, Jfr. Salome, Johann Engel des Rothgerbers u. Burgers alhier ehel: Tochter. Montags den 26. Juni, Münster. (i 143)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 149 n° 20) 1671. In festi Trin: Zum 1. mal. Ludwig Christoph Hörsam der Schumacher und burger alhie Vnd J. Salome Johann Engels des Rothgerbers v. Burgers allhie Ehel. Tochter. Mont. den 26. Junÿ im Münster (i 150)

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1680 avec Anne Marie Gerlach : contrat de mariage, célébration
1680 (7.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 84
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Ludwig Christoph Herrsam, Schuomachern und burger, alhier, alß dem hochzeiter, ane einem
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ weÿland H Johann Ludwig Gerlachs gewesenen burgers Zu Straßburg hinderlaßenen ehelichen dochter alß hochzeiterin, Andern theilß
So beschehen in deß H: Reichß freÿen Statt Straßburg uff Sonntag Reminiscere nemlich den 7. Martÿ A° 1680.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186 n° 19)
1680. d. 25. Mart: Ludwig Christoph Hörsam burger v. Schuemacher alhie Jr. Anna Maria H. Hans Ludwig Gerlachs burgers alhie hinterlassene Tochter (i 187)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat l’enfant de l’ancien huissier à la tribu des Pêcheurs Louis Christophe Herrsam après que sa femme est entrée à l’hôpital
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Christoph Ludwig Hersams Kinder ins Weÿßenhauß
(p. 102) Montagß den 12. maÿ 1692. – Kun noê weil. Cristoff Ludwig Hersams geweßenen bittels auf E. E. Zunft der Fischer wittiben vogten Johann Braunen des schneiders, weilen seine Curanda ohn längsten im Spithal gekhommen, dahero gegenwärtig Kind nicht mehr zu unterhalten weiß, alß b. Er solches alhiesiges weÿßenhauß Zu recipiren. Erkand, Ahn die verordnete herren pfleger des Stiffts gewießen.
Hr XXI Kast Rathh. Willman

Louis Christophe Herrsam hypothèque la maison au profit du tanneur Georges Hetzel

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 616-v
Ludwig Christoph Ersame der Schuhmacher
in gegensein H. Georg Hetzelß deß Gerbers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen begriffen, rechten und Zugehördten, alhier am altren Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen

Louis Christophe Herrsam cède ses droits sur la maison au tannneur Georges Hetzel après que la veuve de Mathias Hellbeck dit Bœhm en est devenue adjudicataire à la Chambre des subhastations

1687 (27.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 734
Ludwig Christoph Hersam, der Schuhmacher, und büttel beÿ E.E. Zunfft der Fischer an einem,
H. Johannes Kopp, der Barbierer und wundartzt, alß Vogt Fraun Martha weÿl. h. Matthÿß Hollbecks genandt Böhmen, hind.laßener Wittib am andern,
So dann H. Georg Hetzel der Rothgerber am dritten theÿl, und Sie allen mit beÿstand p Herrn Isaac Cummerell und H. Andreæ Brackenhoffers, beeder alß auß E.E. Großen Raths Mittel Zu Vergleich und Verschreibung nachbeschriebener Handlung insonderheit Deputierter
demnach Sie vorged. Böhmische Wittib an Ihme Hersam 300 fl. Capital und darvon seit A° 1684. Verfallene Zinß auff hernach beschriebener behausung stehend, Er H. Hetzel aber 50 fl. Capital samt einigen zinß von besagter behaußung alß jüngerer creditor und rechtsmäßig Zu erfordern gehabt, Sie auch Böhmische wittib darauff beÿ E. E. Stattgericht geklagt und die bedittene behaußung würcklich in die Ganth gebracht, darauff Er H. Hetzel sich auch angemeldt und die Sach für E. E. Großen Rath gebracht, alß hätten durch Interposition erhrenged. Hn Deputiert. die Parten folgender gestalten sich güthlichen mit einander Vereinbahrt und Verglichen
Nemblich und Zum ersten so will Er Hersam Ihro Böhmischer wittib und ihme H. Hetzel umb obenbeditteter Zu erforden habenden Summ die verpfändte behaußung hiermit eÿgenthümblich vbergeben und mit gebührener werhschafft vberlaßen, Sie Böhmin aber Ihme Hetzeln Ihr alßo pro rato erlangtes Eÿgenthumb und Recht geg. baarer Erlag 160 Pfund pfenning alßo bald wider cedirt und eingeraumbt haben (…), und ist die behaußung, Nemblich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit allhier am alten Weinmarckt ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oßwald Mollen von Mittelhaußberg. wittib anderseit neben Adam Schmidt von Waßlenheim, hind. auff ged. Mollische wittib stoßend gelegen

Georges Hetzel se marie en 1646 avec Anne Marie Schott, veuve du tanneur Sébastien Bratfisch qu’elle a épousé en 1613
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132)
1613. 1. Februarÿ. Sebastian Bratfisch der Rotgerber, J. Anna Maria, Michaelis Schott. deß Gartners Tochter (i 134)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 346-v, n° 1031) 1613. Eodem die [Sontag den 24. Januarÿ] Sebastian Brotfisch d. Rothgerber vndt Anna Maria Martin Schotten des Gartners Alhier tochter. Eingesegnet zum Alt. S Peter (i 357)

Georges Hetzel épouse en 1646 Anne Marie (veuve) Brotfisch : contrat de mariage, célébration
1646 (14.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 56-v) Eheberedung zwischen H. Georg Hetzeln dem Rothgerber undt Fr. Anna Maria Brodfischin – vor weÿland herrn M. Josepho Scherbaum, Kaüserlichen auch immatriculirten Speÿrischen Cammergerichts Notario, Donnerstags den 14. tag Maÿ Anno 1746, persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrenhaffte undt Ehrsame Geörg Hetzell der Rothgerber alß hochzeitter an Einem, So dann die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria Brodfischin alß hochzeiterin am andern theil
dabeÿ auch undt in gegensein der Ehrenvesten undt Achtbahren herrn Martin Schurers Rothgerbern auff sein deß Hochzeiters, So dann der fraw hochzeiterin seitten herrn Anthoni Selmlings Rothgerbers, Isaac Schotten weißgerbers, Lorentz Roßers Kieffers, Jacob Baldners Vischers, hanß Philippß Schwartzen weißbeckens und Martin Brodfisch Rothgerbers beederseits respecticé Vögten Schwägerer, Sohn und dochtermänner
So habe ich Philippß Heinrich Theus Notarius publicus und burg. Zue Straßburg nach dem von Herrn Rhät und Ein Unt Zwanzig. meinen Gnädig. gebieten. herren auff absterben dickgemelten herrn Notarÿ Scherbaums deßelben hinterlaßene Protocolla und Notariat geschäfften mir gnädig conferirt worden (…) so geschehen in deß heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 29. Septembris Anno 1759. – Philipps Heinrich Theus, Notarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 319-v)
1646. Domin: Trinit: 24. Maÿ. Georg Hetzel der Rothgerber, Samuel Hetzels Rothgerber Vndt burger alhie Nachgel. Sohn, Frau Anna Maria H. Sebastian Bratfisch Rohtgerbers vndt E. E. Stattgerichts alhie Beÿsitzers nachgelaßene wittib. Eingesegnet Dienstag 2. Junÿ St. Thoman (i 326)

Anne Marie (Schott) lègue à son mari Georges Hetzel l’usufruit viager de sa maison rue des Dentelles et institue pour ses héritiers ses enfants issus de Sébastien Bradfisch
1662 (18.11.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 58) Testamentum nuncupativum Annæ Mariæ Hetzelin – 1662 (…) Dienstags den 18. tag deß Monaths Novembris alten Calenders Zwischen sechs und sieben Uhren nachmittag in deß heÿl. Reichß Freÿer Statt Straßburg in meiner ahne der obern Straßen ohnfern der Cancelleÿ gelegenen wohn behaußung in der obern Stuben des hinderhaußes beÿ dreÿen hellbrennenden Liechtern vor mir Gottfried Stößern dem ältern alß hierzu in specie requirirtem Kaÿ. Notario publico (…) persönlich erschienen ist Anna Maria, Maÿster Geörg Hetzels deß Gerbers Burgers alhie eheliche haußfraw, durch Gottes miltreiche Güte noch auffgerichteten stehenden und gehenden Leibs auch völligen Verstandts richtiger Sinn vnd vernunfftiger rede (…)
Nemblich und Zum Ersten so legirt Sie Fr. Anna Maria Obernandtem ihrem lieben Ehemann Geörg Hetzeln dafern Er Sie überleben würde den lebtägigen ruhigen Widembs nieß ihrer alhie in der Spitzengaßen gelegener eÿgenthümblicher wohn behaußung (…)
Fürs Ander, so prælegirt die Testatrix ihren Zwo lieben döchten Fr. Catharinæ Herrn Jacob Baldners alten großen Rhats Verwanthens und Fr. Marthæ Hanß Philippß Schwartzen deß Weißbecken ehelicher haußfrauwen (…)
Trittens verschafft die Testirerin ihem lieben Sohn Georg Bratfischen dem Gerben (…)
Zum Vierten so prælegirt die Testatrix ihrem lieben Sohn Sebastian Bratfisch (…)
Über das und Zum Sechsten so instituirt die Testatrix Zu ihren ohngezweiffelt. testamentlichen Erben ihre fünff liebe Kinder, benantlichen Catharinam Baldnerin, Martham Schwartzin, Georgen Martin und Sebastian die Bratfischische Geschwisterde in alle übrige mütterliche Verlaßenschafft Zu gleichen theilen
Gottfriedt Stössen Senior, Sacr. Cæsar. Maiest. Auth. publicus Et Reipubl. Argent. Patriæ Cancell. Contract. Notarius.

Anne Marie (Schott) femme du tanneur Georges Hetzel meurt en 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Sébastien Bratfisch. La masse propre aux héritiers s’élève à 723 livres. L’actif de la communauté est de 2 518 livres, le passif de 547 livres.
1672 (18. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 339
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güethere, Liegender undt Vahrender, Verändert vnd vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Tugendsame Fraw Anna Maria, deß Ehrenvesten undt wohlvorgeachten Herrn Geörg Hetzels, Rothgerbers undt burgers allhier gewesene Eheliche haußfraw beÿ ihrem den 13.ten Monats tag Augusti deß noch lauffend. 1672.sten jahrs geschehenen seel. Ableÿben Zeitlich. verlaß. welche auf erfordern und begehren der Verstorbenen Frawen seel. hinderlaßener Sohn undt döchter alß per Testamentum eingesetzter Erben hernach benambst, inventirt (…) Actum undt angefang. in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig weißen undt wohlgelehrten herrn Johann Philipp Braunen E. E. Großen Raths altem beÿsitzers und wohlverordneten Stallschreibers alß von dem herrn Wittibern hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers, vff Montag den 18. 9.bris A° 1672 allererst aber außgefertigt d. 28. Martÿ 1674.
Die abgeleÿbte Fraw Seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Catharinam Brodfischen Herrn Jacob Baldtners E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers eheliche haußfraw. 2. Fraw Martham Brodfischin H. hannß Philipp Schwartzen deß Weißbecken undt burgers allhier eheliche haußfraw., dieße beede Schwestern undt dero Ehevögt haben Zum assistenten erbetten den Ehrenvesten und wohlgelehrten herrn Philipp Heinrich Theum Notarium, welcher dann dem geschäfft mit undt neben seinen principalen von angang biß Zu ende beÿgewohnt, 3. Herrn Geörg Brodfischen, Rothgerbern und burgern allhier so in Persohn gegenwärtig geweßen, 4. Herrn Martin Brodfischen Gerbern undt Lederbereithern auch burgern allhier so auch selbsten zugegen war. Alle 4. der Verstorbenen Frawen seeligen hinderlaßener Söhn, döchter vndt p. Testamentum eingesetzte Erben

Ane Haußrath, So in einer ane Spitzengaßen in Straßburg gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt. In dem Vordern Stock, Auff der dritten bühnen, Vff der 4. Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im öbersten haußöhrin, Auff dem öbersten Gang, In der Obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Im Mittlern Haußöhrin, Auff dem Undern Gang, In der Undern Wohnstuben, In der Vordern Stub Cammer, In der undern Kuchen, Im Undern haußöhrin
Im hindern Stock, Vff der ohneins öbersten Bühnen, Uff der dritten Bühnen, Uff der Vierten Bühnen, In der Werckstatt, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung v. loh Mühlen (E.) It. hauß, hoffstatt undt hind.hauß mit allen seinen Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. alhier in d. Statt Straßburg in d. Spitz. gaßen (…)
(E.) It. j. Zehend. theil ane d. lohe Mühl beÿ St. Arbogast geleg. (…)
(T.) Theilbahre Beßerung ane einer Lohmüehl (…)
Ergäntzung d. Erben Unveränderten Gueths. Vermög Inventarÿ über Fr. Annæ Mariæ Roserin gebohrner Brodfischin der Fr. seel. dochter /:die Sie geerbet:/ Verlaßenschafft in A° 1652. durch Jeremiam Ursinum Notarium vffgerichtet, hat man d. Erben Zuergäntz. wie Volgt.
Abzug in dießes Inventarium. Der Erben guett. Sa. 236, Sa. lährer Vaß 2, Sa. silbers 117, Sa. Guldiner ring 16, Sa. Baarschafft 40, Sa. Capitalien 93, Sa. Eÿgenth. j. beh. v. ohmühlen 625, Sa. Eÿgenthumb eines veldstücks 15, Sa. Schulden ins Erb Zugeltens 4,Ergäntzung (1180, Sa. Angangs 849, Pleibt) 331, Summa summarum 1484 lb – Sa. der Schuld. 760 lb, der Erben Unverändert guett 723 lb
Theÿlbar Gueth, Sa. haußraths 131, Pferd, hew v. stroh 9, Gegerbten v. vngegerbten häutt v. wahren 1171, Früchten v. meels 17, Weins v. lähren waß 85, Silbers 49, guldener Ring 3, baarschafft 116, Capitalien 171, beßer. einer Erblehens v. Mühltheils 16, Activorum 746 lb, Summa summarum 2518 lb – Schulden 547, Nach deren Abzug 1961 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3521 lb

Règlement de la succession
1674 (16. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 356
Zuwißen und Kund seÿe Hiemitt jeedermenniglich. demnach weÿl. die Ehren und tugendsame fr. Anna Maria Schottin, deß Ehrenvest und Wohlvorgeachten H Geörg Hetzels Rothgerbers und burgers alhie geweßene eheliche haußfr. den 13.ten Monats tag Aug. deß 1672.sten jahrs Zeitlich. tods verfahren, vnd dißer Statt Straßb. ordtnung gemäß am 18. 9.br besagten Jahrs deroselb. Verlaßenschafft in beÿsein Zugehöriger persohnen ordentlich inventirt vnd beschrieb. geweßen, So seind darauff vff dato Zu Endt gemelt erst Vorgemelter herr Geörg Hetzel der hinderpliebene Wittiber, mit beÿstandt deß wohl Ehrenvest fürsichtig, Weiß vndt wohlgelehrt. herrn Johann Philipp Braunen E: E: Groß. Raths Alten beÿsitzers ane Einem, Andern theilß der verstorbenen fr. seelig. in Erst. Ehe mit H. Sebastian Brodfisch. auch Rothgerbern burgern allhier seel. ehelich erzeugte hind.laßener Söhn vnd döchter mit Zuziehung deß auch Ehrenvest. vnd wohlgelehrt. herrn Philipp Heinrich Thæi Notarÿ Cæsarei publici ihres erpettenen herrn Assistent. der Vrsach wid. beÿsammen Erschienen, (…) dem Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Martin Brodfisch. Gerb. vnd Lederbereÿthern burg. allhier zu seinem behörig. Antheil, /:der Tugendsammen fr. Catharinæ Brodtfischin H Jacob Baldtners fischers v. E. E. Groß. Raths alt. beÿsitzers haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil:/ d. Tugendsamen Fr. Marthæ Brodfischin H. hannß Philipp Schwartz Weißbeckens burgers alhier haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil durchs ohnpartheÿische Looß Zu und Ahngefall.Actum vnd Ahngefangen Montags den 25. 9.bris Anno 1672.
d. verstorbenen Fr. seel. wÿdem ahnlangend. Eß hat die Fr. seelig in ihrem d. 18. 9.br 1662. uffgerichten Testamento Nuncupativo § 1° herrn Geörg hetzel dem hinderplibenen Wittibern d. sterbhauß alhier ahne spitzgaß. gelegen Zu einem lebtägigen wÿdembs sitz verordnet, doch dergestalten deß Er vsufructuarius die darauff stehende Zinß onera jährlich abstatten auch d. hauß inn guettem wÿdembsbau v. Ehren erhalten solle. Nun haben die Erben Sich hiebeÿ gravirt befund. vndt eingewendet es seÿe d. hauß von Ihrer vätterlich unveränderdt Nahrung herrührend Ihnen behörig, Wann ab. inn Antwortt gefolget, weilen Sie die Erben die mütterliche Verlaßenschafft hæreditario noîe würcklich. angetretten, alß werden Sie auch passive waß die muetter schuldig od.v.wÿdmet Zuleÿd.v. auß Zu reich. haben, So ist darauff vff seith. d. Erben die Sach Zu bedacht genommen, v. würdt H. Hetzell uff dero fernere führende Klag seine gegenbüehr erstatten müßen, Welches hieher Zum bericht v.merckt.
Der Erben unverändertes Hauß vnd Mühltheil Antreffendt (…)
Heüt Zu endtgemeltem dato seindt wÿland Fr. Annæ Mariæ Hetzelin gebohrner Schottin seel. in Erster Ehe mit weÿl. H. Sebastian Brodfischen auch seel: ihrem vorig. haußwürth ehelichen gezeügten Kind (…)

Georges Hellbeck passe avec ses deux fils Jean Georges et Samuel Hellbeck un contrat alimentaire par lequel il leur cède le reliquat du prix de la maison

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 109
(Leibgeding) Georg Helbeckh der Kürßner an einem,
So dann hannß Georg und Samuel die Hellbeckh Kürschner, sein Georg Hellbeckhs eheleibliche Söhne am andern, und beÿde theil mit assistentz der ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers und herren Johann Philipp Braunen beÿder alß aus E.E. großen Rhats Mittel alß aus E.E. Großen Rhats Mittel hierzu insonderheit Deputirter
Zeigten und bekannten freÿ gutwillig offentlich Waß maßen beÿde Parten ein Uffrecht redlich und ohnwiderrufflich Leibgeding mit einander dergestalt eingegangen und geschloßen hetten (…) Hiengegen so will und soll der Vatter der Jenigen Kauffschillings rest der 43. lb so hannß Martin Dreütel der hohlträher und Anna Margaretha beÿder Eheleuth Von ihrer erkaufften und heüt dato in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebenen behaußung schuldig verbleiben (…)
Dabeÿ seind geweßenen hannß Caspar Hellbeckh Kürßner der eine Sohn und H. Samuel Hellbeckh auch Kürßner alß seiner Anzeig nach gevollmächtigter Befelchhaber Margarethæ Hellbeckhin, Johann Knappen eheweibs wohnhaft zu Buchheim, und haben in gegenwärtig Leibgeding weilen Sie den Vatter nicht mit alimentiren können, gutwillig consentirt, und Vff deßen künfftig Verlaßenschafft freÿwillig renuncÿrt

Georges Hetzel se remarie avec Barbe, fille du jardinier Thiébaut Jud
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 168)
1673. Donnerst. den 24. April: St. Aurel: H. Georg Hetzel der Rothgerber vndt Burger alhie vndt Jfr. Barbara, Diebold Juden des Gartners Tochter (i 87)

Il meurt en 1690 à l’âge de 68 ans.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg 1688-1748, f° 4)
den 10. Febr. A° 1690. ist gestorben Herr Georg Hätzel burger vnd Rothgerber allhier seines alters 68 jahr 35 wochen, ist darauff den 12. Eiusd. Zu St. Gallen begrab. (…) bezeigen solches Johann dieboldt Hetzel als Sohn (i 5)

Barbe Jud meurt en 1704 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment à 100 livres la maison rue du Jeu-des-Enfants. La succession s’élève à 7 832 livres.
1704 (8.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 11) n° 437, 440
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere liegender v. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren v. Tugendreiche fraw Barbara Hetzelin gebohrne Judin des auch weÿl. Ehrenvest und Wohl Vorgeachten herren Geörg Hetzel geweßenen Rothgerber V. Lederbereiter auch burgers alhier zu Straßburg hinderbliebene Wittib nunmehr seel. nach Ihrem den 22. Martÿ instehenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Dienstags den 8. Aprilis et seqq. A° 1704.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. Die Viel Ehren V. tugendreiche fraw Mariam Margaretham Pfeffingerin gebohrne Hetzelin des Ehren V. Wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Pfeffinger Metzger V. Burgers allhier Eheliebste Welche auch beneben gedachtem Ihrem haußwürth der Inventation in persohn abgewartt. 2. dem Ehren V. Vorgeachten Herrn Johann Theobald Hetzel Rothgerber V. bißher geweßenen burger Zu Lahr im Preißgaw, beneben dem Edel Vest fürsichtig V. weißen herrn Philipp Caspar Leiterspergern E. E. großen Rhats alten v. jetzmahls E. E. Kleinen Rhats ane Constoffler statt wohlasehnlichen beÿsitzer, als auß wohlermelten Rhats mittel hierzu in specie Deputirten herrn dem geschäfft persönlich beÿfewohnet, 3. den Ehren v. Wohlvorgeachten hrn Samuel Hetzel Rothgerber v. Lederbereiter auch burger, allhier zu Straßburg persönlich zugegen geweßen So dan 4. die Viel Ehren Vnd tugendreiche Jgfr. Barbaram Hetzelin, bevögtigt mit dem Ehren v. Wohl Vorgeachten herrn Geörg Friedrich Otten auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgern allhier welcher ebenfalls beneben gedachter seiner Curandin der Inventation Von anfang biß Zu end abgewartet.
Nota. Es berichten die Erben, auff beschehenes befragen, ob die abgeleibte fr. seel. keine Letzte willens disposition schrifftlich auffrichten laßen, daß Zwar solches nicht beschehen wären es hätte aber dannoch dieselbige Kurtz vor dero todlichem abscheiden mündlich befohlen, daß Jgfr. Barbara der jüngern Tochter auß gemeinem Erbe als ein prælegat 500 gl. gegeben werden solle, welches Zuthun dann auch die vbrige Kinder, der Fr. Mutter seel. mit geben der hand versprochen vnd noch Zubewerckstelligen gewillet seind, Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Spitzengaß gelegenen: v. in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen, deß wegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im vordern Hauß, Auff der obern Bühn, Auff der ohneins obersten Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Gesellen Cammer, In der obern stuben, In der Stubkammer, In der Wohnstub, Im Undern Stub Cämmerlein, Im Undern Haußöhren, Im Keller
(f° 21) Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Eine behaußung in der Cronenburgerstraß ane der neuwen Zeilen (…)
It. eine behaußung in der Spitzengaß (…)
It. hauß, höfflein vnd hoffestatt in der vorstatt Weißthurnstraß gelegen (…)
It. hauß am Haargäßel (…)
It. Hauß, hoffstatt mit alln deren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck ohnfern der herrberg Zum Stall i.s. neben hanß Geörg Wörner dem Schuhmacher, 2.s. neben Friderich Macken dem Schwartzbecken, hinden auch auffgedachten Wörner stoßend, ist ledig eigen gewürdiget pro 100. Darüber sagt i. perg. vergleich und Cession crafft deren Ludwig Christoph Herrsamm der Schuhmacher vnd bittel der fischer Zunfft angeregtes hauß H. Matthis Böhmen wittibin vnd der Erben H. Vatters seel. ane statt Ihrer darauff gehabten Cap: und Zinnß forderungen Zu eigen abgetretten, hernacher Ihme herrn Hetzel seel. von ermelter Böhmischen wittib gegen verglichen vnd eingehändigten 160. lb d berührtes haus mit einander cedirt worden, ist dießer brieff mit der St. St. Contract Insiegel verwahrt, datirt den 27. Xbr. 1687. Dabeÿ befindlich i. perg. Kbr. besagt, welcher maßen ermelter Ludwig Christoph Herrsam berichtetes hauß von Hannß Martin Dreüttel dem hohltreher Kaufflichen angenommen, mit offermeltem Contrat Insiegel corroborirt datirt d. 23. 7.bris A° 1678. alles mit N° 7 signirt v. altem N° 1.
It. eine behaußung, hoffstatt, höfflin, Schweür, Stallung (…) in der Statt Lahr ane der Kirchgaßen (…)
(f° 33) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 367, Sa. Wahren v. Werckzeigs 1068, Sa. der Früchten 97, Sa. Schleißhanffs 41, Sa. Tabacks 49, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 67, Sa. Pferd vnd Karchs 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 120, Sa. Guldener Ring 29, Sa. baarschafft 837, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1228, Sa. Eigenthums ane häußern 2365, Sa. Eigenthums Liegender Güthern 1168, Sa. beßerung ane Lehen Güthern 85, Sa. Schulden 292, Summa summarum 7832 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6986 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1435, Zweiffelhaffte Vndt verlohrne Schulden ins Erb Zugelten 1016 lb
Abschatzung den 7. Aprilis aô 1704. Auff begehren des Ehrhaggten vnd bescheidenen Herrn heÿrich Pfeffinger Metzger ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Spitzengaßen gelegen (…)
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen (…)
Die dritte behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Aureliengaßen gelegen (…)
Die Vierte behausung auch alhier in der Statt Straßburg im haar gäßlein gelegen (…)
Die Fünffte behausung auch alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Markt gelegen einsits neben Meister Friederich Mack schwartzbecken anderseits neben herrn Georg Werner Schumacher hinden auch auff geachten Werner stehend Welche behausung samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
N° 440, Abtheilungs Concept
(f° 16-v) Das fünffte: auff dem alten Weinmarckh ohnfern der Gastherberh Zum Stall gelegene häußlein, wavon fol. 79. Invent. meldung beschihet, hat Jgfr. Barbara die Jüngere Tochter neben anderen in außweißung Ihrer Ehesteur empfangen

Les héritiers Hetzel vendent la maison 250 livres au cordonnier Jean Jacques Barbenès et à sa femme Marguerite Daucher

1704 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 370-b
Samuel Hetzel rothgerber für sich und namens Maria Marg: geb. Hetzelin Heinrich Pfeffingers metzgers Haußfr: wie auch für Joh: diebold Hetzel Gärbern und lederbereithern u. dann Georg frid: Ott gleicher profession alß Vogt Barb: Hetzelin
in gegensein Joh: Jacob Barbennes schuem. u. Marg: geb. Daucherin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeit allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zum Stall einseit neben andres Wörner schuem. et cons: anderseit neben (-) hinten auf Wörner et cons. obged. stoßend gelegen – 250 pfund

Jean Jacques Barbenès qui a fait pendant huit ans son tour de compagnon s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre sans attendre seize mois et se marier en profitant d’un parti avantageux. Comme le conseil de tribu a déjà renvoyé à plus tard le pétitionnaire à son retour, la commission propose qu’il présente son chef d’œuvre dès que le candidat qui fait le sien l’aura terminé. Les Quinze approuvent.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Joh: Jacob Barbenes Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 194) Sambstags den 21. May. – K. noîe Joh: Jacob Barbenes des ledigen burgers und Schuhmachers Cit. per sched. E. E. Zunfft der Schuhmacher Zunfftmeister Herr Johann Philipp Böcklern, weilen Prplis auff seinem erlernte handtwerck schon 8. Jahr gewandert, vndt um das Meisterstück mach. wolle, ihme aber noch andere vorgehen, daß er in langer Zeit nicht dazu zu langen könne, als bittet hierinn gnd. Zu dispensiren. S. H. Citatus præs. sagt wid. dießes anruffen, als wider E. E. Zunfft articul lauffend, pura g.ralia in den es unbillich were, wann andere so sich ebener maßen angemeldet haben, ohne einige ursach zurucken stehen müßen, bittet deßweg. es beÿ der bißher wohlhergebracht. ordung gn. Zu laßen. K. weilen Principalis noch 16 monat wartten müßte als bittet wie vor, undt Zu anhörung mehrern berichts deputationem Gn. Zu erkennen. Herr XV. Sibour als Oberherr berichtet daß biß nechst künfftigen Montag der Schuemacher Meisterstück Schawer auff der Zunfft zusammen kommen werden, dahin stellend, ob Mghherren den Imploranten dahin verweißen wollen, da man sehen werde, was beÿ der sach Zu thun seÿn möchte.
Erk. wird die Sach an erstbemelte Meisterstück Schawer und Zunfftgericht gewießen und wofern dem Imploranten nicht geholffen werden könte, solle die gebettene Deputation vor den Obern handwerck Hh beseßen werd.

(f° 196-v) Freÿtags den 27.ten Maÿ 1701. – Obere handwercks Herren laßen per herrn Friden Proponiren es habe Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher und burgers Sohn alhie in einem gehaltenen Recess, wider E. E. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß er das Meisterstück zu machen willens seÿe, aber da zu nicht gelangen könte weilen unterschiedliche noch vor ihme eingeschrieben seÿen, anbeÿ umb gn. dispensation gebetten, und habe es damahlen die meinung gehabt, daß die parten, vor die Meisterstück Schawer beÿ E. E. Zunfft der Schuhmacher gewießen und wann ihme alda nicht geholffen werden könte, dieselbe alßdan von den obern handwercks Hh. examinirt werden solte. worauff in præsentia des herrn Oberherrn davon geredt worden, der aber vor sich nichts thun wolle, sondern den Imploranten wider an Mghherren remittirt habe, allermaßen dieselbe sich auch wider beÿ Mghh. Protocollo angemeldt undt folglichen das Geschäfft von den herren Deputirten vorgenommen und die Parthen darüber gehört worden seÿen, da dann Kläger so neben seinem Vatter hans Michael Barbenes dem Kauffhauß Knecht erschienen, berichtet daß er schon 8 Jahr gewandert habe, und ihme ein glück von einem guthen heÿrath vorstünde, Wan er aber das Meisterstück nicht machen dörffe, Er lieber wider von hier weg gehen, vnd sein glück anderer orthen suchen wolte, mit dem beÿsatz daß er vor einem Jahr als er hergekommen, sich schon umb das Meisterstück angemeldet habe, da es geheißen, es seÿen 5. od. 6. eingeschrieben daß er dazu nicht gelangen könte, anietzo aber werde er ihrer noch mehr seÿn, daß der nicht länger würde wartten müßen. Solchem nach habe man Herrn Rentmr. Johann Philipp Böckler als Zunfftmeister auch angehört, welcher beditten, daß es eigentlich eine sach seÿe, die nicht vor die Zunfft, sondern vor die Meisterschafft Schwer gehöre, anbeÿ sich auff H. Johann Heinrich Grünschmidt bezogen, der berichtet daß als Sie beÿsammen gewesen, der Herr Ober herr sich vernehmen laßen, daß er seines Orths von der bißherigen Observantz und ordnung nicht weichen könte, Er H. Grünschmidt aber, neben dem andern Schawern, vermeine, daß, weilen eines nahmens Schmutz in Verfertigung des Meisterstücks begriffen, vndt damit bald fertig seÿn werde, und man nach außmachung des Meisterstücks allezeit 14 tag stillstehen müße, ged. Barbenes in solchen 14 tag sein Meisterstück machen vndt also ihme geholffen, vnd die andere in ihrer ordnung gelaßen werden könten, welches expediens man auff seithen der Herren Depp. vor sehr guth angesehen, und weilen der Schmutz mit seinem Meisterstück, bis montag über 8. tag fertig seÿn werde, davor gehalten, daß Implorirender Barbenes in denen folgenden 14. tagen, d man ohne dem stillstehen solte, das Meisterstück iedoch daß es ohne Consequenz geschehe, verfertigen undt die andere, so bereits eingeschrieben in ihrer ordnung verbleiben Könten, allein stünde Zu Mghherren, ob Sie solches approbiren wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Jacques Barbenès épouse Marie Madeleine Daucher, fille du pasteur de Rittershoffen en comté de Hanau : contrat de mariage, célébration
1701 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 440
(Eheberedung) Johann Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher alß hochzeiter mit beÿstand Johann Michael Barbenes deß Kauffhauß bedient. seines leiblich. Vatters und H. Samuel Dreßler deß Kirschners seines Vogts an einem
S dann Jfr. Maria Margaretha Weÿl. H. David Dauchers, gewesenen Pfarrherrs zu Rittershoven Gräfflich Hanauischer Herrschafft nachgelaßene leibliche tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Philipß Bernhard Dauchers deß Schuhmachers Ihres leibl. Bruders [unterzeichnet] Philippß Bernhard Taucher

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 107)
1701. Dominica XVII. et XVIII. post Trin. proclamati sunt Johann Jacob Barbaneß der Schuemacher, H. Johann Michael Barbeneß Kauff Hauß bedienten Vnd Burgers allher Ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Maria Margaretha H. David Daucherts gewesenen Pfarrers Zu (Ritte)rshöfen Hanawischer Herrschafft hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 28. 7.bris [unterzeichnet] Johann Jacob Barbenes als hoch zeüder, + beÿzeich. der Hochzeiterin (i 109)

Marie Marguerite Dauchert devient bourgeoise quelques jours après son mariage
1701, 4° Livre de bourgeoisie f° 732
Maria Margaretha Taucherin, Weÿl. H. David Tauchers gew: Pfarrers Hanaw. Herrschafft hint. tochter Empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Promis. d. 7. 7.bris. 1701.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins
1701 (4. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 10)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Johann Jacob Barbenes, Schuemacher vndt die Ehren vnd tugendsahme fraw Maria Margaretha gebohrne Daucherin beede Eheleuth vnd burgere alhier Zu Straßburg, alß Crafft ihrer miteinand. auffgerichteter Eheberedung für unverändert beed.seits in den Ehestand Zusammen gebracht (…) Actum Straßburg dinstags den 4.ten Octobris Anno 1701.
In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener behaußung Ist befund. word.

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Daucher hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Ruop.
1707 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 118-v
Joh: Jacob Barbenes schuem: und Maria Marg: geb. Taucherin beÿständlich Joh: Martin Fritsch gastgebers zum Tiefen Keller und Joh: Bernhard Taucher schuem:
in gegensein Annæ Barb: Ruepin so unbevögtigt – 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auff den alten weinmarckt, einseit neben andres wörner anderseit neben frid: mag haußfeurer hinten auff (-)

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Dauchert vendent la maison 450 livres à Anne Marguerite Füssel veuve Stierlin

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 787-v
(450) Joh. Jacob Barbenes schuem: u. Marg: geb. Daucherin
in gegensein Annæ Marg: Stierlin wittib geb. Fießelin beÿständlich Friedrich Thomers büttels beÿ E.E. Zunfft der Schmidt ihres Curatoris
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner schuem: et Cons: anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörnern stoßend – um 200 pfund capital beladen, geschehen um 250 pfund

Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre. Son deuxième mari Isaac Stierlin meurt en 1704.

La maison revient à sa fille Anne Marie Schwab qui épouse en 1705 le cordonnier Jean Michel Reissmann, fils de cordonnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute en déficit), célébration

1705, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michel Reißmanns Schumachers und Jfr Annæ Mariæ Schwabin
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Meister Johann Michel Reißmann, Noch Ledigen Schuemacher weÿland des auch Ehrenhafften Meister Gottfried Schuemachers und burgers alhier hinderlaßenem Ehelichel Sohn, als dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Schwabin, weÿland der Ehrsamen und bescheidenen Herrn Johann Adam Schwaben, Geweßenen Zinngießers und burgers allhier seel. nachgelaßener Ehelicher dochter, alß der Jungfraw hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130)
1705. Dominica III et IV post Trinit. proclamati sunt Johann Michael Reÿßmann der ledige Schuemacher allhier Weÿl. Gottfried Reÿßmann, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn, und Jfr. Anna Maria Weÿl. Johann Adam Schwab gewesenen Zinngießers und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8.t Julÿ [unterzeichnet] Johann Michel Reißman h Als hochzeiter, Anna Maria Schwabin als hochziderin (i 136)

Jean Michel Reissmann et Anne Marie Schwab hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire en chef de la Tour aux deniers.

1709 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 630-v
Joh: Michel Reißmann schumacher u. Anna Maria geb. Schwabin beÿständlich Anthoni Fießele Kupfersch u. Joh: frid: Thomer messerschmidts und bütels auf der Schmidtstueb [unterzeichnet] Reßman, Anna Maria reischmenin)
in gegensein H. Joh: Georg Wetzels obersecretarii deß Pfthrns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß u. hoffstatt c. appert: alhier ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben frid. Maagen E.E. hinten auff Wörner

Jean Michel Reissmann meurt en 1710 en délaissant deux enfants. La maison qui appartient pour moitié à la veuve et pour l’autre moitié à sa sœur Anne Marguerite est estimée à 125 livres, prix auquel elle figure à l’inventaire d’Anne Marie Füssel. La masse propre à la veuve est de 184 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 103 livres.

1710 (31.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrsam und bescheidene Mstr. Johann Michael Reißmann geweßener Schuemacher vnd burger alhier seel. nach Seinem dienstags den 14. Januarÿ Jüngsthin aus dießem mühesahmen leben Genommenen tödlichen abmeiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Mstr Bartholme Neu Meÿers, Nagelschmidts und burgers Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ vnd Johann Michaels des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner Hinderlaßenen wittwen Ehelich erzeugter Kindern und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren vnd tugendsamen Fr. Annam Mariam Reÿßmännin gebohrne Schwabin die Hinterlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenhafften vnd achtbaren Mstr Johann Georg Ernst Füßels Kupfferschmidts vnd burgers alhier dero geschwornen Vogts – Actum Straßburg den 31.ten Maÿ 1710.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener und Zum theil in diße Verlaßenschafft gehörigen behausung, ist befunden worden, wie volget
Ane Holtzenwerckh. In der Kammer A, In dem Stübel, In der Soldaten Kammer
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item der halbe theil Vor ungetheilt, Ane hauß vnd hoffstatt, mit allen ihren gebaüwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten Gelegen alhier Zu Straßburg am alten Weinmarckt ohnfern der Gastherberg Zum Stall einseit neben Andres Wernern dem Schuemacher, anderseit neben Friedrich Magen Erben, hind. auff besagten Wernern stoßend. Davon Nemlich von d. gantzen Behaußung gehen Jahrs 3. lb 15 ß Zinß H. Johann Georg Wetzeln, wohlverdienten ober H. Secretario vff dem Pfenningthurn alhie in Capital ablößig mit 75 lb, Item j lb 5 ß gelts Jungfr. Annæ Margæ. Schwäbin der Wittib Schwester wegen ihrer Gebührenden vnd restirenden Großmütterlich. Guths von weÿl. Frawen Ursula Bidermännin seel. herrührendt in Capital ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, vnd ist obgemelte Behaußung durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistern, den 12. 9.bris 1709. beÿ Frawen Annæ Margarethæ Stierlingin gebohrner Füeßlein, der Wittib Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventation, über abzug obiger beschwerd. annoch æstimirt word. 125. lb. Thut die hieher Gehörige helffte 62 lb
Die übrige helffte ist obgemelter Jungfrauen Annæ Margarethæ Schwäbin gehörig. Über die gantze behaußung besagt i. t. Perg. Kbr. und. d. St. Straßb. anhang. Cancelleÿ Contractstub. Insigel verwahrt, vnd datirt den 29.ten 10.bris 1707.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 62, Sa. Schuld 2, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 184 lb.
Dießemnach würd auch der Erben unverändert und das theilbahre Guth auß Ursachen die Wittib auff die theilbare Substanz renuncirt, weiltläuffigkeit Zu vermeiden, sub una massa et Titulo beschrieb. Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Summa summarum 9 lb – Schulden 103 lb, Übertreffen also die Theilbahre Passiva der Erben Unveränderte vnd die theilbahre Verlaßenschafft 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 90 lb
Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

La veuve se remarie avec le ramoneur Jean Michel Gerold : contrat de mariage, célébration
1711, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12)
N° 26 Johann Michael Gerolden, Statt Caminfegers
und Frauen annä Mariä Reißmännin gebohrne Schwabin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v)
1711. d. 19. Aug. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Gerold der Caminfeger Vnd burger allhier Vndt Anna Maria Weiland Johann Michael Reißmanns gewesenen Schumachers Vndt Burgers allhier nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] Hanß Michel Gerold alß Hotzzeiter, Maria reischmenin alß hoch Zeiterin (i 30)

Anne Marie Reissmann est admise à l’orphelinat après la mort de sa mère
1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Anna Maria Reissmännin vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 88.
(p. 88) Sambstags den 30.ten Julÿ 1712. – S. Ersch. Anna Maria weÿl. Michael Reißmanns geweßenen burgers und schuhmachers allhier nachgelaßene töchterlein mit beÿstandt deßen Vogts weÿllen gedacht. Kindts mutter Vor etlichen wochen auch gestorben als bittet mann Unterthänigst daßelbe nebst seinem sich auff 43. lb 15 ß 3 ½ d belauffenden Vermögen Laut mitkommend. inventarÿ in allhießiges Waißenhauß auff vndt anzunehmen. Erk. wirdt implorirendts Kindt denen Hhen pflegern des Waißenhaußes Zur auffnahm recommendirt.
Hr XV. Reichard Vnd Hr Rathh. Randtenrath.

Anne Marie Schwab veuve Reissmann vend la maison au passementier Jean Jacques Klein et à sa femme Marie Salomé Stiegler moyennant 400 livres

1711 (27.7. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 423
(400) Anna Maria Reißmännin wittib geb. Schwäbin beÿständlich Joh. Georg Ernst Fießels kupfferschmidts ihres vogts und Joh. Michael Geroldt Caminfegers ihres sponsi, Item hanß Michael Verius kupferschmidts als vogts Anna Margaretha Schwabin
in gegensein Joh. Jacob Klein Paßmentirers und Mariæ Salome geb. Stieglerin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zuem stall, einseit neben Andreas Wörner schuem: et Cons. anderseit neben Friedrich Waagen EE hinten auff ihn Wörner – um 75 pfund verhafftet, beschehen um 325 pfund

Fils de passementier, Jean Jacques Klein épouse en 1709 Marie Salomé Stiegler, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1709, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 268
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kleinen Jun. Ledigen Paßmentirer Meistern herrn Johann Jacob Kleinen deß Ältern Paßmentmachers und burgers allhier Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern an einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome weÿl. Mr Hannß Georg Stieglers Geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Ehelichen dochter, Als der hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg (…) donnerstags den 31. Januarÿ Anno 1709. [unterzeichnet] Johann Jacob Klein der jünger Als Hochzeiter, Maria Salome steiglerin Als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
1709. Dom. L. et XL. proclamati sunt Johann Jacob Klein der ledige Paßmentirer H Johann Jacob Klein des Paßmentirers und Burgers allhier Ehl. Sohn Und Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Georg Stiegler gewesenen weißbecken und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 20. Febr. [unterzeichnet] Johan Jacob Klein der jünger als hochzeitter, Maria Salome steiglerin hochzeitterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau près du Pont du Brochet. Ceux du mari s’élèvent à 152 livres, ceux de la femme à 298 livres.
1710 (21. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) n° 46
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Mr Johann Jacob Klein, der Jüngere Paßmentirer und die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Salome Kleinin, Gebohrne Stieglerin, beede Eheleuth und burgere Alhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche Nahrungen der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer auffgerichteten Heüraths In der Vorstatt Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt (…) Actum Straßb. in fernerer præsenz H. Johann Jacob Kleinen deß ältern Paßmentirers v. burgers alhier, Als deß Ehemanns Geliebten Vatters, Dienstags den 21. 8.bris A° 1710.
Nota. Die Zwischen beÿden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den (-) A° 1709. vor mir Notario verschrieben Zubefinden
In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crauttenaw Ane der Hechtenbruck gelegener und in dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. Hausraths do des Ehemann Unverändert 93, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentirer Handwerckh gehörig 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. der baarschafft 8, Summa summarum 152 lb
Der Ehefr. unverändert Vermög. Sa. haußraths 84, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 10, ß baarschafft 150, Sa. Pfenningzinß hauptgüts 50, Summa summarum 298 lb

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamle

1713 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 19-v
Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin beÿständlich Joh: Jacob Hummels paßm: und Lorentz Nigrinus paßm:
in gegensein Joh: Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿen 12 lb
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben Friedrich Magen

Marie Salomé Stiegler fait dresser un état de sa fortune après que son mari s’est engagé dans les armées début 1716. L’inventaire est dressé en partie au Fossé des Tanneurs dans une maison qui appartient à Jean Léonard Rœderer et en partie à la Krutenau près du Pont du Brochet
1716 (27.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 22) n° 570
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, welche Fraw Maria Salomea Kleinin gebohrne Steiglerin Mstr. Johann Jacob Kleinen Jun. deß Paßment Webers und burgers allhier eheliche Haußfraw dermahlen besitzet, und umb deren Ursach willen, weilen gedachter Ihr Ehemann Vor Vngefähr einem Vierthel Jahr sich Under das Soldaten weßen begeben mithien Sie nebst zweÿen Kleinen Kinder Verlaßen hat wollen Inventiren laßen damit man hien Künfftig auf allen fall sehen Könte, worinn solche in der Zeit als Er Sie verlaßen bestanden, so auf deroselben requisition auch gethanes eigen und Zeigen und darüber Würcklich abgelegte handtrew beÿständlich H Joh: Christoph Bären Paßmentirers und burgers allhier Inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 27. Junÿ Anno 1716.
In einer in der Königlichen Statt Straßburg ahne dem Gerbergraben gelegen H. Lienhard Röderer eigenthümlich Zuständig. Von beeden Eheleuthen Zum theil lehnungsweiße bewohnend behaußung ist befunden wie folgt
In einer in der Statt Straßburg ahne der Vorstatt Crautenaw ohnfern der hechten bruckh gelegen H Johann Jacob Kleinen eigenthümlich zuständigen behaußung ist befund. word. wie folgt

L’inventaire des biens de Marie Salomé Stiegler est dressé en 1724 deux ans après sa mort. Elle a laissé deux enfants dont l’un est mort après elle. La masse propre aux héritiers s’élève à 338 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 29 livres, le passif à 420 livres
1724 (6.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 8) n° 283 (259)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿland frau Maria Salome Kleinin gebohrne Stieglerin, H. Joh: Jacob Kleinen Paßmentmachers vnd Burgers allhier Zue Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel. nach Ihrem vor ohngefähr 2 Jahren genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Joh: Georg Schorbachß Schneiders vnd burgers allhie Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Eliæ, welcher aber nach der frauen seel. Verstorben, mithien solches der Vatter repræsentirt, beeder der verstorbenen mit Ihme hinterbliebenen Wittib Ehevogt erzeugter Kinder vnd ab intestato rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt und ersucht (…) Act. Straßburg Donnerstags d. 6.ten Jan. 1724.
Copia der Eheberedung

Bericht. Es haben Zwahr beede im leben geweßenen Eheleute Zur Zeit Ihres angetrettenen Ehestands einander Ihre Zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Notm. Joh: Heinrich Langen deroselb. inventiren laßen wie das hernach darüber besagende und auffgerichtete Inventarium meldet, Nun aber weder von eim noch des andern Ehegemechts in den Ehestand gebrachten Vermög. nicht das gerigste mehr vorhand. ist, also daß die hernach specificirte wenige Verlaßenschafft vor gantz theilbar anzusehen (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der hechtenbruck gelegenen vnd Von Ihme dem Wittiber wÿdumbs weiß bewohnenden behaußung sich folgender maß. befund.
Norma. Die theilbahre vnd des Wittibers Nahrung so unter einem titul beschrieben wurd. Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeug Zum Paßmentirer handwerck gehörig 21, Summa summarum 29 lb – Schulden 420 lb, In Compensatione 390 lb
Dießemnach wird auch der Erben Vermög. beschrieben, Sa. 40, Ergäntzung 298 lb, Summa summarum 338 lb
Ergäntzung der Erben ermanglenden Unveränderten Mütterlichen guts. Nach besag Vber beeder im leben geweßener Ehepersohnen dh. weÿl. H. Not. Joh: Friderich Langen sel. auffgerichteten Inventarÿ

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler vendent la maison 420 livres au ramoneur David Farrenschon et à sa femme Anne Marie Werbelo

1713 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 88
(420) Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin
in gegensein Davidt Varrenschons Caminfegers und Annæ Mariæ geb. Werbeloin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner et Cons. anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörneren – um 75 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 145 pfund

Le luthérien David Farrenschon se convertit le 15 juillet 1711
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 92) Dauid Fahrenschon, 1711 juillet 15
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89) 60. Farraschon, David, ein Caminfeg.

Jean David Farrenschon épouse en juillet 1711 Anne Marie Werbelo, fille de sacristain
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 228) Die 27 mensis Julÿ aô 1711 (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt honesti adolescentes Davidt Farrenschon filus legitimus dauidi Farrenschon Ciuis argentinensis Et pudica virgo Anna Maria Werbloin * hic argentina defuncti* Joannis Adami Werbloin Sacristani * sanctum Petrum Juniorem (…) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 137)

Il devient tributaire le 21 septembre 1711
1738, Registres annuels de la Taille (VII 1231) f° 390-v
Maurer – Johann David Farrenschon, ins. 21. 7.br. 1711. – 3 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 41
Inventarium über Mstr. David Varrenschon Caminf. und frauen Annæ Mariæ geb. Werbloin beeder Eheleuth in den Ehestand zugebrachte Nahrung

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo font leur testament. Le mari institue pour héritier son père David Farrenschon s’il ne laisse pas d’enfant, la femme son mari ou les enfants qu’il pourra avoir d’un autre mariage
1715 (2.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 56) n° 26
Testamentum nuncupativum Mstr David Varrenschon des Jüngern Caminfegers et uxoris
1715 (…) auff Dienstag den 2. Julÿ Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß gelegenen Johann Friderich Redwitzen Notario publico et practico eÿgenthümblich Zuständigen behausung dero hintern mit den fenstern in den hoff außsehenden Wohnstuben Vor mir offenbahren und geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen seind die Ehrengeachte Meister David Varrenschon der Jüngere Statt Caminfeger und Mit ihme die Ehr und tugendsahme Frau Anna Maria gebohrne Werbloin beede Eheleuth und burgere alhier Von der Gnade Gottes gesund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts
und dieweÿlen dann zum dritten de benenn: und Einsetzung Zu der Erben Zu Latein Institutio hæredum genant, eines iedem Testamento hauptstück und fundament ist, ohne welche Keines in den Rechten gültig noch Kräfftig seÿn kan, als setze Er David Varrenschon der Testator Zu seinem wahren und ohngezweiffelten Erben ein, Vorderist sein mit Vor: und nachgemelter seiner lieben Ehefrauen nach Gottes willen annoch erziehlende Kinder, welche ohne dem ab intestato sein natürlich und rechtsmäßige Erben wären Zu gleichen portionen und antheylern, in ermanglung deren aber Meister David Varrenschon den Ältern Caminfeger seinen leiblichen und lieben Vatter und Zwar denselben allein in legitimam, das übrige aber (…) seiner lieben Ehegattin (…)
Sie die Mit Testantin aber Frau Anna Maria gebohrne Werbloin setzt gleichfalls zu ihren wahren und ohngezweiffelten Erben ein Vordrist ihre mit obgedachtem ihrem lieben Ehemann Gottlichen Rathschluß nach annoch erziehlende Liebe Kind. (…) wann aber deren Keine vorhanden offtberührten ihres Ehemanns etwan in volgender Ehe erziehlende Kinder und leibes Erben (…) [unterzeichnet] david farrenschon, Anna Maria farrenschoninv

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo adoptent Joseph Guillaume Krebs, âgé de 15 ans, fils du garde du consul Henri Krebs et d’Anne Barbe Kron
1722 (3.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 610-b
Adoption oder ahne Kindsstatt annehmung Johann David Farrenschons deß Kamminfegers und Fr. Annæ Mariæ gebohrner Werbeloin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg alß Adoptatores
So dann Joseph Wilhelm Krebsen, Heinrich Krebßen beÿ denen jeweiligen Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßb. ehelichen erzeugtem Sohns, als adoptati. Actum Straßburg den 3. Februarÿ Anno 1722
persönlich kommen und erschienen der Ehrsamme und bescheidene Johann David Farrenschon Kamminfeger, und die tugendsamme Fraw Anna Maria gebohrne Werbeloin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) gaben Zu Vernehmen, Waß maßen sie auß mangel habender ehelicher Kinder und Leibs Erben auch sonsten einiger noth Erben, Joseph Wilhelm Krebsen einen Knaben anjetzo etwann 15 Jahr alt, schon Vor zweÿ Jahren mit Guthem Vorbewußt und Willen des Ehrsammen Heinrich Krebßen, beÿ Ihro herrlichkeiten denen jeweilig. Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeden burgern allhier Zu Straßburg, alß seinen Leiblichen Elteren, Welchen sie in einem keüschen Ehebett erzeügt haben, Zu sich in Ihre behaußung auff und angenommen, wie nicht weniger Ihne solche Zeit über mit Eßen trincken gelieger und kleÿdung unterhalten (…) auff genädigen ratification Eines Hoch Löblichen Großen Raths Würcklichen ahne Kindts statt angenommen haben wollen (…)
So geschehen (…) Dienstags den 3. Februarÿ vormittag Zwischen 9 und 10 Uhren Anno 1722. [unterzeichnet] x Johann David Farrenschon des Adoptatoris alß schreibens ohnverfahren gemachtes handzeichen, Annamaria Farrencouronin, Joseph Wilhelm Krebs

Jean Henri Krebs porte devant les Quinze au nom de son fils Jean Guillaume l’affaire qui l’oppose à Jean David Farrenschon. Celui-ci répond que Jean Guillaume Krebs a enfreint avec légèreté le règlement. L’affaire tourne court.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129) et 1725, (2 R 130)
Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
(p. 412) Sambstag d. 18. Novemb. 1724. – Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
Gug nôe Johann Heinrich Kreß des burgers und Wächters beÿ (S. T.) dem Regirenden hrn Ammeister, nahmens seines Sohns Joseph Wilhelm Krebß beeder Zugegen, Cit. Johann David Farrenschon den Caminfeger prod. Undthg. Mem: und bitten sambt beÿlag N° 1 handelt jnhalts. Moss Citatus welcher wegen gar nöthiger Statt arbeith beÿ dem Rhein Zoll sich anjetzo nicht stellen kan, bitt Undth. seine abweßenheit nicht ungnädig zu nehmen undt Copiam producti, wie auch Zur Verantwortung, T. ordinis. Gig Laßt Copeÿ Zu bitt aber umb Deput. Moss. priora. Erkandt, wird Copeÿ und T. ord. Zugelaßen.

(f° 415) Sambstag d. 2. Xbris. 1724. – Gug nôe Heinrich Krebßen pro filio in actis benant Cit. Johann David Farrenschon erhalt prod. Vom 18. 9.bris jüngst. Moss prod. Verantwortung juncto petito handelt jnnhalts. Gug bitt Copeÿ und Depp. Erkand beedes willfahrt.

1725 XV (2 R 130)
(p. 12) Sambstag d. 20. Januarÿ 1725. – Moss. nôe Johann David Farrenschon des Caminfegers contra Joseph Wilhelm Krebs, prod. Vnd.tg. Memoriale undt bitten, Gug nomine Citati bitt Copiam et T. ordus. Obtinuit.

(p. 30) Sambstag d. 3. Feb. 1725. – Johann Wilhelm Krebs Ca Johann Farrenschon
Gug nôe Johann Wilhelm Krebs pro filio in actis Cit. Johann Farrenschon auß Gegners prod. vom 20. Januarÿ jüngst welches nichtig, und unverwießen, bitt vndtg. Zu beßerer der sachen untersuchung und Deputation. Moss. Weilen Gegner Läugnet daß er so gröblich Wider die Ordnung welche die hochverordnete Ober fewr herren gegen die Caminfeger haben, gehandelt, alß producirt Denominationem Testium cum Articulis probatorialibus et Directoris bit nach deren jnnhalt. Gug. bitt Copiam und 8 tag. Obtinuit.

(p. 40) Sambstag d. 10. Feb. 1725. – Heinrich Krebs Ca. David Farrenschon
Gug nôe Heinrich Krebs pro filio, Cit. David Farrenschon, weil Ppal selbst alles declariren wird wie sich die Sach in wahrheit Verloffen hat, mthin auff gegenseithige denominationem Testium Vom 3. hujus nicht nöthig sein wird die Zeugen auffzuführen, alß bitt Vndtgh. Zu abschneidung aller weitlauffigkeit Deputationem. Moss Weilen ohne die Zeügen, Verhör Ppal nicht beweißen Kan daß Gegners Sohn, so leichtfertig wider Ordnung gehandelt, und s.v. betrug Verübet habe, alß bitt und.thg. umb gnädige beförderung der Zeugen Verhör Vom 3. huj. und prod. fernerer Denominationem Testium cum Articulis et Directoris bitt nach dem jnnhalt. Gug eben dieser Sohn wird selbst beÿ der Deput. erschienen, undt die wahrheit declariren, bitt Undtg. umb deput. Moss Gegners Sohn hat des erstern geleugnet und Ppal hat seithero noch mehrers erfahren, bitt Vndthg. Wie vor. Gug priora, und ist dieße große weitläuffigkeit ohnnöthig. Erkandt wird mit gebettener Deput. willfahrt.

Jean David Farrenschon se plaint devant les Quinze du ramoneur Michel Gerold pour une raison qui ne figure pas dans le seul compte rendu conservé.
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
Joh: David Farrenschon Ca. Michael Gerold
(p. 365) Sambstag d. 18. Augusti – Gug nôe Joh: David Farrenschon burger und Caminfegers Cit. Michael Gerold Caminfeger producirt Appellat. Clag sambt beÿlag N° 1, bitt Deput. Moss bitt Cop. producti T. ord. * Laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Erk. Copeÿ und T. ord. Erk. Willfahrt
(registre fragmentaire)

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo cèdent le fonds de ramoneur à Jean Antoine Vaquet, bourgeois de Ribeauvillé
1743 (12 Januarÿ), Not. Humbourg (6 E 41, 69)
persönlich kommen und Erschienen seÿen Herr Johann David Farrenschon der Caminfeger und burger allhier und Fraw Anna Maria Werblohin seiner eliche Haußfraw beÿständlich deßelben und durch ihn bevollmächtiget und authorisiret ahn Einem
Vnd Herr Johann Antoni Vacquet der auch Caminfeger und burger zu Rappoltzweiler, welcher sich würcklichen allhier befunden und umb das burgerrecht angehalten hat, ahm andern theil
Welche Partheÿen offentlich bekant, nachfolgende abred tractat und ubereinkommung mit einander getroffen und geschloßen zuhaben, als benantlichen und
Zum Ersten Entschlagen und begeben sich erstgedachte Farrenschonische Eheleuthe für sich ihre Erben und nachkommen all und jeder ihrer kunden und kundtschafften ihres Camin Feger Handwercks in hießiger löbl. Statt Straßburg Zum guten und gunst gedachts Herren Johann Anthoni Vaquet (…)
Zweÿtens er Herr Vacquet (…) schuldig gehalten und verbunden seÿn solle (…) gedachten Farrenschonischen Eheleuthen so lang der grund gütige Gott ihnen das leben beÿ einander fristen wird, und Zwar Vom tag seiner auff: und ahnnehmung beÿ Einem Hochlöbl. Magistrat allhier anzurechnen, allwochentlichen 5 gulden zu ihrem beßeren Unterhalt und außkommen, anbeÿ auch Catharina Klenckin gebohrner Montfort der Wittib auch so lang sie lebet oder jm Wittiben Stand verharret gleichfalls wochentlich einen gulden Zu entrichten und baahr Zubezahlen
[unterzeichnet] + M Johann David Farrenschon handzeichen, Johann dauid Farrenschon Ehefrau Anna Maria gebohne Werbloin, AW Johann Antoni Vacquet sein handzeichen

Veuve de Jean David Farrenschon, Anne Marie Werbelo meurt pensionnaire à l’hôpital en septembre 1758. L’actif de sa succession s’élève à 738 livres, le passif à 121 livres
1758 (25.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 305
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Mariæ Farrenschonin gebohrner Verbelonin, weÿl. Hn David Farrenschon geweßenen Statt Caminfegers nachgelaßener Wittib und geweßener Oberpfründerin hießig. mehrern Hospithals seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach Ihrem am 19.t dießes lauffenden Monaths Septembris jüngst genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Louis le Rouge des jetzigen ober Pfründers gemelten Spitals und burgers allhier als von der Verstorbenen seel. ernenten executoris Testamenti (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn François Simon wohlverordneten Schaffner des genanten Findling hauß od. St Joseph Spitahl und des abonnements hiesigen vingtieme Einnehmens, welcher nahmens gedachten Fündlings hauß so per Testamentum als universal Erben instituirt hier zugegen, (…) Straßburg den 25.sten Septembris 1768.
Copia Testamenti
In Einer allhier Zu Straßburg ane dem mehrern Hospithal in dem hindersten Pfründers Zimmer folgendermaßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 194, Sa. Silber 10, Sa. goldene ring 12, Sa. baarschafft 102, Sa. Pfenningzinß 237, Sa. activ Schulden 181, Summa summarum 738 lb – Schulden 121, Abzug nach bleibt 617 lb

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo vendent la maison à l’artiste peintre Jean Martin Bender moyennant 600 livres$$$

1744 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 130-v
David Farrenschon der Caminfeger und Anna Maria geb. Werbeloin [unterzeichnet] +, farrenschonin
in gegensein Johann Martin Bender des Kunst: Mahlers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten weinmarckt onhnfern dem gasthauß zum Stall einseit neben Andreas Mechel dem kieffer, anderseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, hinten auff besagten Mechel – als ein am 14. Februarÿ 1723 erkaufftes guth – um 600 pfund

Jean Martin Bender vend la maison au poulieur Jean Martin Hosch et à sa femme Marie Ursule Wagner

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 330
Johann Martin Bender der Kunstmahler
in gegensein Johann Martin Hosch des windenmachers und Mariæ Ursulæ geb. Wagnerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben – als ein am 14. Martÿ 1744 erkaufftes guth, um 500 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du charpentier Jean Michel Osterried

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 331-v
Johann Martin Hosch der windenmacher und Maria Ursula geb. Wagnerin mit beÿstand Isaac Jund des schloßers und Johannes Stammler des schneiders beede ihrer vettern
in gegensein Johann Michael Osterried des zimmermanns – schuldig seÿe, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 300 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd, einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben

Le poulieur Jean Martin Hosch épouse en 1741 Marie Ursule Wagner veuve Rose : contrat de mariage, célébration. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports l’année suivante. Les actes sont connus par le répertoire du notaire et le contrat de mariage par sa copie dans l’inventaire de 1750.
1741, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1007
Eheberedung – Johann Martin Hosch, ledigen Windenmachers
und Frauen Mariä Ursulä Roßein gebohrner Wagnerin
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Martin Hosch Ledigen Windenmacher, weÿland Meister Johann Martin Hoschen geweßenen Nagelschmidts und burgers alhier Zue Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Rosein gebohrner Wagnerin, Weÿl. Meister Johann Christoph Roße ebenmäßig geweßenen wintenmachers und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib als Hochzeiterin am andern theÿl als Hochzeiterin am andern theÿl (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1781
Inventarium über Meister Johann Martin Hosch windenmachers und frauen Mariæ Ursulæ Hoschin gebohrner Wagnerin beeder Eheleuthe und bürgere alhier Illata

Fille du batelier manant Jean Wagner, Marie Ursule Wagner épouse en 1727 Jean Kayser, poulieur originaire de Nuremberg : état de fortune, mariage à la Robertsau puis accession à la bourgeoisie (tribu des Maréchaux)
1727 (17.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnüs Was Meister Johannes Kaÿßer der Ledige Windenmacher Von Nürnberg gebürtig und Jungfer Maria Ursula Wagnerin weÿland Johannes Wagners gewesten Schiffknechts und Schirmers alhier nachgelaßene ehel. Tochter alß bede ehelich Verlobte Persohnen würcklich eÿgenthümblich in Vermögen, wie sie solches nach angelegter handtreü heut dato fleißig geeigt und gezeigt
Haußrath 58 ohne die Kleÿder und weisgezeug umb und an dero beeder leiber gehörig, Silber und Goldene Ringe 10, Baarschafft in Gold und silbernen gengbahren Sorten 300, Summa 369. lb
Sigl. Straßburg den 17. Julÿ 1727.

Mariage, Robertsau (luth. p. 41)
d. 11. Augusti 1727 Seÿndt Von mir unterschriebenen Pfarrer in der Ruprechtsau auff Erlaubnus Ihr Gn. Regierendten Herrn Ammeister (…) Copulirt und eingesegnet worden (…) Johannes Kaÿser der Ledige Windemacher, Weÿl. Georg Kaÿsers deß Tagners Zu Leimburg Nürnbergischer Herrschafft nachgelaßener Ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Ursula Weÿl. Johann Wagners gewesenen Schiffknechts v. Schirmers u Straßb. nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Kaÿser Als hochzeiter, Maria Ursula Wagnerin As hochzeiterin (i 31)

1727, 3° Livre de bourgeoisie p. 1364
Johannes Kaÿßer d. windenmacher Von Nürnberg geb. undt sein ehefrau Maria Ursula Wagnerin erhalt. d: b. die ehefr. gratis d. ehemann umb die tertz d. alt. b: wollen beÿ E E Zunfft d: Schmidt dienen. Jur. et prom d. 6.ten 7.bris 1727.

Devenue veuve, Marie Ursule Wagner se remarie en 1737 avec le poulieur Jean Christophe Roser, originaire de Schönberg en Saxe : contrat de mariage, célébration
1737 (25. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 920
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Christoph Roßer, Ledigen wintenmacher auß Schönberg Sächßischer Jurisdiction gebürtig alß hochzeiter an einem
Sodann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Kaÿßerin gebohrner Wagnerin weÿl. Meister Johann Kaÿßers geweßenen wintenmachers und burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 25. Novembris Anno 1737 [unterzeichnet] Johann Christoh roßer alß hochzeitter, + der frau hochzeitterin handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

Marie Ursule Wagner meurt en 1750 en délaissant deux filles de son premier mariage avec Jean Kayser. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 50 livres, celle des héritiers à 217 livres. L’actif de la communauté s’élève à 814 livres, le passif à 1 022 livres.

1750 (8.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1538
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Maria Ursula Hoschin geb. Wagnerin, des Ehren und Wohlvorgeachten Mr Johann Martin Hosch des Windenmachers und burgers allhier geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sambstags den 27.ten Junÿ dießes lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche in das ewige Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Mr Isaac Junden des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Elisabethæ und Jgfr. Maria Ursula der Kaÿßerin der abgeleibten Fr. seel. mit dem Ehrengeachten Johann Kaÿßern dem gewesenen Windenmacher und burgern alhier Ihren Ersten haußwürth ehelich erzielte Zweÿ töchter ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Julÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Eine Kleine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben überigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am alten Weinmarck ohnfern der Gastherberg Zum goldenen Pferd, i.s. neben Mr. Peter Georges dem Waffenschmid, 2.s neben Andrea Mechel, dem Kieffer, hinden wieder auf denselben stoßend gelegen, so vor freÿ, leedig eigen, durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 3.ten Julÿ 1750. angeschlagen pro 750. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangebdem C. Contract Insiegel Verwahrt de dato 3.ten Maÿ 1746.
(W.) It. der halbe theil vor ohnvertheilt Von und ane einem gar Kleinen häußlein und hoffstatt ane der Vorstatt Krautenau in dem sogenanden Höllgäßel (…)
(f° 7) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1742 durch nun auch Weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann Notm. publicum auch seeligen auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Wittiben ohnveränd Vermögen, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. antheils ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung (2, Abgang 1, verbleibt) 1, Summa summarum 145 lb – Schulden 95 lb, Nach solchem abzug 50 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Windemacher Profession 24, Sa. Lährer Vaß 1, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 15, Erg. Rest 144, Summa summarum 217 lb
Theilbar Guth betreffend, Sa. haußraths 14, Sa. des Neu Eißens 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 48, Summa summarum 814 lb – Schulden 1022, In Compensatione 208 lb
Stall Summ 58 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in das Erve zugeltend 23 lb
Abschatzung Vom 3. Julÿ 1750. Auff begehren Johann Martin Husch deß Windenmachers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Kinder Spielgaß, einseit neben Peter Georgen dem Waffenschmid, anderseit und hinden auff andres Mechel stosend gelegen, solche behaußung hat neben dem Eingang eine Windenmacher Werckstätt auff dem Ersten stock eine stube und haußöhren, worinnen auch die Küchen, auff dem Zweÿten stock ist eine Stube und haußöhren, worinnen auch die Kuche darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegel belegt, Worunter eine Kammer, hat auch ein gewölbtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Samuel Werner, Werckmeister
Copia Heuraths Verschreibung (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Martin Hosch se remarie en 1750 avec Anne Marguerite Flechner, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1750 (31. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 262
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Achtbaren und wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Hoschen dem Wintenmachern, Wittwern und burgern allhier Zu Straßburg als dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der tugendgezierten Jungfrauen Annæ Margarethæ Flechnerin herrn Johann Friderich Flechners des Schuemachers undt burgers allhier in Erster Ehe mit weÿl. frauen Maria Dorothea gebohrner Nonnenmännin seel. ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 31. Octobris Anno 1750
[unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin ams hohzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 296 n° 1086)
1750. d. 18. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt undt eingesegnet worden Joh: Martin Hosch Windenmacher Wittiber undt b. allh. undt Jfr. Anna Margaretha H. Joh: Frider. Flechners Schumachers undt b. allh. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin als hochzeiterin (i 301)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au marié rue du Jeu-des-Enfants. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 585 livres.

1750 (24.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 459
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahr. v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Meister Johann Martin Hosch, der Windenmacher v. die Ehren und tugendsame Fr. Anna Margaretha geb. Flechtnerin beede Eheleuthe v. burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich in Crafft der auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff dienstag d. 24.ten Novembris Anno 1750. In persönlicher gegenwart H. Joh: Friderich Flechtners des Schumachers v. b. allh. der Ehefr. leiblichen Vatters.

Soviel des Ehemann Nahr. betrifft in einer allh. Zu Straßburg an der Kinder Spiel Gaß gelegenen v. ihme unveränderten der Ehefr. Guth aber in ihres Vatters eingangs gemeld in der goldschmidgaß gelegenen behaußung folgender maßen sich befunden.
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nehml. j. behauß. v. hoffstatt, mit allen übrigen deoselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastherberg Zum goldenen pferd, eins. neben Mr. Peter Geörges dem waffenschmid, 2.s neben Andrea Mächel dem Kieffer, hinden wied. auf denselben stoßend, so außer denen darauff hafftenden v. hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, ledig v. eigen,v. hiehero umb den preiß wie der Ehemann solche beÿ weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ Hoschin geb. Wagnerin seiner erstern Ehefr. seel. verl.. Erörterung Käufflichen angenommen ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 900 lb. Darüber bes. j. teutsch perg. Kffbr: in allh. C. C. stub gef. v. m. dem anh. Ins. verw. dat. d. 3. Maÿ A° 1746.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Nehml. es hat weÿl. Fr. Maria Dorothea geb. Nonnenmännin längst seel. dißorts Ehefr. Leibl. Mutter H. Joh: Friderich Flechnern dem Schuhmachern v. b. allh. ihrem hinterbliebenen Vattern ihr gesampte Verl. nichts allein der dermaligen noch 3. im leben geweßenen KK. Legitima außgenommen, Vermög errichteten Codicilli §° (-) Zeitlebens wÿdembs weiße zugenießen verordnet, Nun weißt Kinder vertrag Vom 8. 9.br 1745. so dan 12. aug. 1748. beÿ E. E. Großen Rhat confirmirt
Abzug dießes Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 119, Sa. Werckzeugs Zur Windenmacher profession gehörig 57, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 1077 lb – Schulden 708, Nach deren Abzug 369 lb. Dazu gelegt die dem Ehemann ane denen haussteuren 26 lb, des Ehemanns in die Ehe eingebrachte Nahrung 395 lb
Der Ehefrauen zugehörig Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 21, Sa. goldener ring 22, Sa. baarschafft 22, Sa. Activorum 332 , Summa summarum 559 lb – Denen aber beÿzurechnen die der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte 26, Der Ehefr. samtl. unverändert in die Ehe gebrachtes Guth 585 lb

Jean Martin Hosch est cité à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. Il déclare que le certificat a été rédigé en son absence. Il est condamné à une amende réduite.
1754 (25.7.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 202) Donnerstags den 25.ten deß Monaths Julji in Anno 1754
Johann Martin Hosch, der windtenmacher vndt burger allhier ex officio citirt wegen einer Ihro Gn. dem Regirendten Herrn Ammeister überschickten Straffbahren Nacht Zeduls Sintenahlen das datum zwar daran Nehmlichen den 16. May gesetzet aber die Jahrzahl Außgelaßen Worden vndt anbeÿ auch nicht gemeldet worden wer, und woher Johannes Liernur so er logiret.
Ille præsens, Sagte Seine Ehefrau habe der Nacht Zedul als Er nicht hier gewesen geschrieben, Könne also nicht davor daß gefehlet worden, bittet hierinnen Ein Einsehen Zu haben.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß citatus pro nunc alß das erste mahl in 15 ß d Straff auß bewegendten Ursachen Zu Condemniren Ihme aber auch anbeÿ die Nacht Zedul ins künfftige nach Ordnung Zu fertigen Vndt solcher sach gäntzlichen Zu Confirmiren beÿ ohnnachläßiger Straaff deß Art. Auch Zu befehlen seÿe.

Le taillandier Jean Pierre Gœrges se plaint devant le conseil de métier que Jean Martin Hosch fabrique des axes pour les moulins alors qu’il est poulieur. Le défendeur répond qu’il n’enfreint pas le règlement. Laurent Blind déclare que Jean Martin Hosch est spécialiste reconnu dans le domaine. Le conseil décide ne ne pas donner suite à la plainte en se remettant aux Quinze qui statueront sur ce point.
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
Johann Martin Hosch, den Windenmacher
(f° 47) Anno 1758. Donnerstags d. 12. Octobris – Meister Johann Peter Georges, der Waffenschmid und burger alhier stehet Vor und clagt nomine E. gesamten E. Meisterschafft wieder Meister Johann Martin Hosch, den Windenmacher, daß Er Mühleisen, und dergleichen Verfertige, so wider ordnung, maßen dießes eine Arbeit, so denen Hueffschmiden allein Zukommt, bittet dahero umb Abstraffung, idque refusis Expensis.
Ille ist der Anklag geständig, sagt aber, es seÿe Ihme als einem Windenmacher erlaubt solche Arbeit auch Zu Verfertigen, wann E.E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid allein das recht haben, solche Arbeit Zu machen, sollen Sie Ihme einen Artlcul desfalls aufweisen, der einem Windenmacher solche Arbeit Verbietet, meldet anbeÿ Er lege sich nicht auf dieße Arbeit, Es helffe nur denjenigen so noth leidend sind, klein Huffschmid Mr könne diese Arbeit so verfertigen, wie Er, als ein einiger Meister, dene Er solches gelehrt, bittet dahero umb Absolutionem idque Refusis Expensis.
Mr Lorentz Blind Zugegen sagt, es seÿe wahr daß Meister Johann Martin Hosch solche arbeit besser Verstehe und härten können als die Hueffschmid Meister, Er habe solches selbsten Von Ihme erlernt.
Meister Johann Martin Hosch sagte noch weiter daß Viele Hieffschmid Meister seÿen die schon selbsten beÿ Ihme haben härten laßen, welches auch einige derselben nicht haben läugnen können.
Erkannt solle die Sach in so lang auf sich selbsten bleiben, bis E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid desfalls von Gnädigen Herrn dnen Herren Fünffzehen einen Articul erhalten haben wird.

Jean Martin Hosch loue la maison au fabricant de pâtés Paul François Langlois

1765 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 108
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Paul Frantz Langlois des bastetenbecks
entlehnt, seine ane der Kinderspielgaß gelegene behausung – auff 9 nacheinander folgenden jahren auf instehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 36 pfund

Devenue veuve, Anne Marguerite Flechtner vend en 1797 des effets mobiliers devant sa maison rue des Bouchers
1797 (8 prairial 5), Strasbourg 4 (25), Not. Roessel n° 89
Verkauf-Register – Auf Ansuchen der burgerin Annæ Margarethæ geborner Flechtner, weiland Martin Hosch des ältern gewesten Windenmachers und burgers alhie zu Straßburg hinterlaßene Wittib beiständlich ihres Sohns b. Joh: Martin Hosch, auch Windenmachers hieselbst und in deßen wie auch der dieseorts Enckel Mutter bürgerin Catharina Beringer gebohrner Kopp, Gegenwarth
vor ihrer Wohn behausung am Mezgergießen N° 47 – Straßb: den 8 prairial an 5

Jean Martin Hosch vend la maison à l’arquebusier Jean Louis Stierlé et à sa femme Chrétienne Barbe Hilbert

1771 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 194
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Johann Ludwig Stierle des büchsenschäffters und Christinæ Barbaræ Hilbertin unter assistenz H. Franz Hilbert des büchsenschäfters und H. Mathias Schenckbecher des ledigen auch großjährigen Theologiæ studiosi
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Gastbehausung zum Goldenen Pferd, einseit neben Peter Görges dem Waffenschmidt, anderseit neben Martin Fleischhauer dem Meelhändler, hinten auff dießen letzteren – als ein von ihme verkaüffer den 3. Maÿ 1746 von Johann Martin Bender dem kunstmahler erkauftes hauß – um 500 pfund verhafftet, beschehen um 400 pfund &

Originaire de Saint-Gall en Suisse, Jean Louis Stierlé épouse en 1770 Chrétienne Barbe Hilbert, fille d’arquebusier : contrat de mariage, célébration
1769 (11.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 303
Eheberedung – persönlich erschienen d. Ehreng. Hr. Johann Ludwig Stierle, der leedige büchßenmacher, weil. herrn Johann Stierle, des geweßenen handelsmanns und burger Zu St Gallen nun seeligen nachgelaßener Sohn so majorennis als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsame Jungfer Christina Barbara Hilbertin Hn Frantz Hilberts des büchßenmachers und burgers dahier ehelich erziehlt Junger Tochter unter autorisation dießes ihres geliebten H. Vatters als Jgf. Hochzeiterin ane dem andern theil
Christina Barbara Hilbertin auf Montag den 11. Decembris Anno 1769. [unterzeichnet] Johan Ludwig Stierle, Barbara hilbertin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 4)
Hodie 7 Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Ludovicus Stierlé ex S. Gallo in Helvetia Oriundus, Civis hujac et Sclopetorum faber filius legitimus defuncti Joannis Stierlé civis et Marcatoris olim dicti S. Galli et Annæ Barbaræ Birck superstitis uxoris ejus legitima Et Christina Barbara Hilbert filia legitima Francisci Hilbert Civis et Sclopetorum fabricatoris hujusatis et Magdalenæ Schenckbecher conjugum in hac parochia Commorantium ambo ex hac parochiâ (signé) Stierle, Barbara hilbertin (i 4)

Jean Louis Stierlé devient tributaire chez les Maréchaux en novembre 1770
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 230-v) Montags den 17.ten Decembris – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Joh: Ludwig Stierle der büchßenmacher Von St: Gallen gebürtig stehet Vor und bittet man wolle ihne dißorths als einen leibzünfftigen auf: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 12.ten Novembris 1770.
Erkanndt Willfahrt dt. 3. lb6 ß d,

Jean Louis Stierlé meurt en 1771 en délaissant un fils. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 900 livres, augmenté des réparations. La masse propre à la veuve est de 249 livres. L’actif de l’héritier est de 986 livres, le passif de 1 276 livres.

1773 (10. 7.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 549
Inventarium über Weÿland Meister Johann Ludwig Stierle des gewesenen büchßenschäfters und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1773. – nach seinem bereits schon am 14.den 7.bris 1771 aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem dato auf Veranstalten und begehren S. T. Herrn Georg Joseph Peter Behr Cancellariæ substituti und E. E. kleinen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als geordnet und geschworenen Vogts Frantz Ludwig Stierle des Defuncto mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wb. ehelich erzeugten und Zum beneficial Erben verlaßenen Söhnleins eines, und andern theils Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Hilbertin der hinterbliebenen Wb. hierorts mit Herrn Frantz Hilbert dem Büchsenmacher und burger dahier ihrem leiblichen Vater verbeÿstandet, der Ordnung gemäß ersucht: und Inventiret worden (…) So beschehen, Straßburg auf Freÿtag den 10.den 7.bris Anno 1773..

In einer alhier Zu Straßburg an der Kinderspielgaß gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Näml. I. behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und& Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg an der Kinderspiel Gas ohnfern der Zum guldenen Pferd geschildeten Gast behausung, eins. neben Mstr Peter Jörges dem Waffenschmid, anders. neben Martin Fleischhauer dem Mehlhänlder und hinten auch eben diesen letztern stosend. Diese behausung ist mit keinem real onere verhafft, sondern über Abzug des ganzen annoch darauf versichert stehenden und hieunten passive eingetragenen Kauffschillings geg. männigl. freÿ ledig eig. und wird darmalen theils Zu Ersparung der Unkösten Zum theil aber um den Statum Massæ ganz richtig formieren und einsehen zu können um den Preis angesetzt und in Auswurff gebracht, den solche gekostet hat, das ist Ankauffg vermög hienach allegirten Kaufbriefs de A° 1771. 900. lb. und Melioration Baukösten so zufolg vorgelegter Zedul, an Maurer, Zimmermannn Glaser und Schreiner Arbeit, auch geliefert holtz und ander Bau Materialien zubehörden gerechneter masen Zalt word. 84 lb 10 ß, also Zusammen 987 lb 10 ß. Über solche behaußung ist besagend vorhanden 1° in alhies. C. C. Stuben sub dato 12. Aprilis 1771 errichtet und auf Pergament ausgefertigte auch mit derselben Insiegel verwahrte Kauff Verschreibung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Abschrift der Eheberedung.
Der hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs zur Büchßenschifter Profession gehörig 4, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 75, Summa summarum 249 lb
Diesemnach so wird auch die überige dem Beneficial: Erben gehörige Verlaßenschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 1, Sa. Eigenthum an einer Behaußung 984, Summa summarum 986 lb – Schulden 1276 lb, In Vergleichung 290 lb
Endli. Passiv Onus loco der Stall Summa 40 lb

Chrétienne Barbe Hilbert veuve de Jean Louis Stierlé vend la maison 900 livres au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger et à sa femme Marie Dorothée Reiss

1780 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 51-v
Fr. Christina Barbara Hilbertin weÿl. Johann Ludwig Stierle des büchßenschäffters wittib beÿständlich H. Lt. Johann Joseph Bitschnau procuratoris vicarii
in gegensein Johann Daniel Ehinger des feÿlhauers und Mariæ Dorotheæ geb. Reißin unter assistentz H. Philipp Jacob Kopp des knopff machers und seidenhändlers und H. Johann Christian Kopp ebenmäßigen knopff machers und seidenhändlers
eine behausung und hoffstatt nebst die feuergerechtigkeit mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastbehausung zum goldenen pferdt genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges des waffneschmidts erben, anderseit neben Martin Fleischhauer dem meelhändler, hinten auff ebendenselben – als ein währender Ehe von ermelten H. Hosch unterm 12. Aprilis 1771 zum theil erkaufftes theil beÿ ableben ihres Ehemanns derßelben wegen ihres in die ehe gebrachtes guth entschlagenes haus – um 700 fl. und 1000 fl. verhafftet, geschehen um 1800 gulden

Fils de tailleur de limes, Jean Daniel Ehinger épouse en 1777 Marie Dorothée Reiss, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1777 (23.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 118
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Daniel Ehinger, leediger Feÿelhauer und burger alhier Hn Johann Daniel Ehinger des ebenmäßig Feÿelhauers und burgers alhier mit Weÿl. Frauen Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand erstgemelten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Reÿssin, Weÿl. Hn Joh: Christoph Reÿß des geweßenen Metzgers und burgers alhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Haaßlerin ehelich erzeugt nach tod verlaßene Tochter, beiständlich H Philipp Jacob Kopp des Seiden Knöpffmachers und burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg den 23.ten Septembris Anno 1777. [unterzeichnet] Joh: Daniel Ehinger Als Hoch Zeider, Maria Dorothea Reißin Als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 77-v)
1778. seind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Ehinger lediger burger und Feÿlhauer allhier, Johann Daniel Ehingers burgers und Feÿlhauers allh. ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Dorothea Reißin weÿl. Johann Christoph Reiß geweß. burgers und metzgers allhier hinterl. ehel. dochter, dießes actus ist gescheh. den 29. Junÿ Montags morgens um Zehen Uhr [unterzeichnet] Johann Daniel Ehinger Als Hochzeiter, Maria Dorothea Reißin Als Hohzeiterin (i 80)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 194) In Jahr Christi 1778 wurden in unserer Prediger Kirch dom. 1.ma & 2.da post Trinitatis offentlich proclamirt Johann Daniel Ehinger, lediger Feilhauer und burger allhier, Mstr. Johann Daniel Ehingers, Feilhauers und burgers allhier, mit weÿl. Fr. Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Dorothea Reÿßin weÿl. Johann Christoph Reÿß gewesenen Metzgers und burgers allhier, und weÿl. Frau Anna Maria gebohrner Haßlerin nachgelaßene eheliche Tochter. Deren Copulation geschahe Zum Jungen St. Peter (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 125 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1779 (26.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) n° 66
Inventarium über des Ehren: und Wohlachtbahren Herrn Johann Daniel Ehinger, des jüngern Feÿelhauers und der Viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Dorotheä gebohrner Reÿßin, beÿder Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1779. – in ihrem vor herrn Notario Johann Friedrich Schäff mit einander errichteten Ehe Contract stipulirt zu haben declarirten, daß einem jeeden Von Ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen für eigen und unverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an dem Baarfüßer Platz gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, in fernerem Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Kopp, des Seiden Knöpffmachers und burgers allhier, der Ehefrauen ad hoc angesprochenen beÿstands, Donnerstags den 26. Augusti Anno 1779.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 10 lb, Sa. Werckzeugs zur Feÿelhauer Profession gehörig 36 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldenen Ring 33 lb, Summa summarum 89 lb – Wann nun annoch beÿgerechnet wird die dem Ehemann gebührtne Helffte an den hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 125 lb
Pro Nota. Unter Vorher inventirter des Ehemanns in die Ehe gebrachter Vermögenschafft, ist auch das jenige begriffen, Was derselbe annoch Vor seiner Verehelichung Von seinem Vatter an Haußrath, Werckzeug Zur Feÿelhauer Profession gehörig und baarschafft auf abschlag mütterlicher Legimimæ erhalten (…)
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 108 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. der goldenen Ring 21 lb, Sa. der Baarschafft 50 lb, Summa summarum 198 lb – Dießer Summ ist annoch beÿzusetzen die der Ehefraun gebührige Helffte ane denen hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 234 lb – Beschluß summa 359 lb

Jean Daniel Ehinger meurt en 1796 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 913 livres tournois, celle des héritiers à 1 312 livres. L’actif de la communauté est de 157 livres, le passif de 4 320 livres.

1798 (27 pluviose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 11), Not. Bossenius n° 45
Inventarium über weÿl. des bürgers Johann Daniel Ehingers Feilhauers Verlaßenschafft, nach seinem den 7. floreal 4 erfolgten Absterben hinterlassenen, auf Ansuchen der Wittib bürgerin Maria Dorothea Ehinger geb. Reiß beiständlich des bürgers Jakob Friedrich Koch hiesigen bohrenmachers
Benennung der Erben, des verstorbenen mit der Wittib erzeugte 5 minderjährige Kinder als 1. Johann Daniel so 15 und ½ Jahr alt, 2. Johann Friedrich so 13 und ½ Jahr alt, 3. Maria Dorothea so 11 Jahr alt und 4. Maria Theresia so 8 Jahr alt, zum vormund ernannt bürger Johann Caspar Hopp der Peruckenmacher

In der hernach beschriebenen hiehero gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung. (T.) Neml. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß ohnfern der Gastbehaußung zum goldenen Pferd genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges gewesenen Waffenschmidts Erben anderseit neben Martin fleischhauer Meelhändler hinten auff ebendenselben, hierüber besagt eine in der C. C. Stuben den 8. Februarÿ 1780 passirte Kauffverschreibung
Ergäntzung durch Not. Greis in Anno 1779 errichteten Inventarium
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert vermögen, hausrath 50 li, activ schulden pro nota, Ergäntzung 862 li, summa summarum 913 li
der Erben ohnverändert Guths, hausrath 26 lb, Ergäntzung 1286 lb, summa summarum 1312 lb
Beschreibung der teilbaren Massa, hausrath 157 lb, baarschafft &&, behaußung ohne anschlag, summa summarum 157 livres – Schulden 4320 li
Eheberedung, (…) den 23. sept. 1777 Not. Johann Friedrich Schaff
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 90-v du 1 vent 6

La veuve et le tuteur de ses enfants vendent la maison 6 000 francs à Judel Moyses

1798 (16 vendemiaire 7, Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 375
1. bürgerin Maria Dorothea geb. Reÿß weÿl. burgers Joh. Daniel Ehinger feÿelhauers Wittib beiständlich bürgers Jakob Friedrich Koch bohrenmachers, 2. bürger Joh. Kaspar Hopp Perruquenmacher als Vormund gedachen verstorbenen bürgers Ehinger hinterlassenen minderjährigen Kinder und Erben Johann Daniel, Johann Friedrich, Mariä Dorotheä und Mariä theresiä an einem
So dann br. Judel Moyses hiesiger Inwoner am andern theil
samtliche anzeigende, daß sie wegen der zufolg in Gegenwart des burgers friedens: Richters hiesigen 1. Gerichts: bezircks vorgenommenen am 29. floreal 6 durch das Civil Gericht des Nieder Rheinischen departement homologirten Versteigerungen auf Definitif Adjudication ihme Judel Moyses eigenthümlich zuerkannten behausung samt zugehörden in der Kinderspiel Gaße allhier N° 16 folgende abrechnung gepflogen
Nämlich so thut der Steigschilling 6000 fr

Originaire de Bamberg, le marchand Judel Moyses épouse vers 1792 Minette Kahn originaire d’Issenheim. Il prend en 1808 le nom de Juda Zeckendorff et sa femme celui de Jeannette Kahn
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 152) n° 903. s’est présenté Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré prendre le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Juda pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 24 octobre1808 (signé) Judel Moyses Jetze Juda Zeckendorff
n° 904. s’est présenté Minette Kahn Epouse de Juda Zeckendorf, Epicier qui se nommait antérieurement Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kahn pour nom de famille et celui de Jeannette pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 24 octobre1808
n° 905. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré doner à Elisabeth sa fille Mineure née en cette ville le 31 juillet 1793 le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Adèle pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse, domicilié et cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Moyse son fils Mineur né en cette ville le 29 prairial an IV le nom de Zeckendorf pour nom de famille et conserver celui de Moyse pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Merlé sa fille Mineure née en cette ville le 15 frimaire an VI le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Amélie pour prénom, le 24 octobre1808
n° 907. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Rosette sa fille Mineure née en cette ville le 26 prairial an VII le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Rose pour prénom, le 24 octobre1808

600 MW 16, Registre de population (1798), f° 870 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Ehinger Marie Dorothé, veuve, 48 – délogée le 5 Niv. 7. à la rue du Foulon 17
id. J. Daniel, fils, 16
id. Marie Dorothé, fille 11
id. Marie Thérèse, fille 9
Judel, Moise, Marchand, Cit. actic, 51, (né à) Bamberg, (à Str.depuis) 1792
id. née Heiman Kahn, Minet, Epouse, 26, Isenheim
id. Elisabeth, fille, 5
id. Moise, Fils, 2
id. Merle, Fille, 1

Judas Zeckendorff et Jeannette Kahn vendent la maison 5 000 livres tournois au marchand quincailler Salomon Schwartz et à sa femme Claire Levy

1810 (15.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 2926, 4537
Judas Zeilkendorff ci devant Judel Moyses négociant et Jeannette Kahn
à Salomon Schwartz marchand quincailler demeurant à Strasbourg et Claire Levy
une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté les héritiers Joerges d’autre & derrière la veuve Fleischhauer – acquise par adjudication définitive dressée au greffe de la justice de paix du premier arrondissement de cette ville le 1 floréal 6, suivie de déclaration de command le même jour, homologuée par le Tribunal civil le 29 du même mois – à charge d’acquitter aux enfants de Jean Daniel Ehinger taillandier pour solde du prix de vente de ladite maison devant le soussigné notaire le 16 vendemiaire 7 – 5000 livres tournois faisant 4938 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 154-v du 17.5.

Originaire de Westhoffen, Seligmann Schwartz épouse en 1794 Feiss Levy de Bischheim. Ils adoptent en 1808 respectivement le nom de Salomon Schwartz et de Claire (Clara) Levy.
Mariage, Bischheim (f° 13-v)
Heute den 22. Windmonat im Zweÿten Jahr der Republik sind vor mir öffentlichen beamten erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger districts und Judith Isaac ehelicher Sohn, alt 26 jahr, und Feiß, Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche tochter alt 17 jahr [unterzeichnet] Seligman schwartz, faas (i 22)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 41) n° 240. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808 (signé) Seligman Schvartz Jehd Salomon Schvartz
n° 241. s’est présenté Gress Levy Epouse de Seligmann Schwartz marchand Quincaillier qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz, domiciliée en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a declaré ne savoir signer, le 27 septembre1808
n° 242. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Jacob, son fils mineur né à Bischheim au Saum en Floréal an IV le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 243. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure née en cette ville le 26 Messiode an IX le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 244. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Isaye, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 245. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 246. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Rosette sa fille mineure née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de à Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 247. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Alexandre, son fils mineur né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808

600 MW 37, Registre de population (1808-1815), f° 183 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Schwartz, Salomon, 48, colporteur (né à) Westhoffen, (à Strasbourg) depuis l’an 1. (auparavant) R. des Chandelles 13, dl. 11. Mars 1811
id. née Levi, Claire, 33, Epouse
id. Jacques 14
id. Esther 10
id. Jsay 8
id. Joseph 6
id. Rosette 4
id. Alexandre 3 – mort le 7 7.bre 1815
Fanny née le 24 avril 1811, enfants
Schwartz Nathan 12 Juill. 1814
id. Marc 10. Xbr 1815
Ehinger née Reiss, Marie Dorothé, 65, veuve, Strasbourg (auparavant) R. Jeu des enfants 18), Entrée 14 juillet 1812, de la rue du Foulon n° 16
id. Marie Dorothée 26 – id.
id. Marie Thérèse 22, enfants – id.

Le bijoutier Salomon Schwartz et Clara Levy cèdent la maison à leur fils Isaïe Schwartz lors de son contrat de mariage avec Jeannette Levy

1832 (27.11.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7836
Contrat de mariage, communauté d’acquets sous réserve d’apports – Isaïe Schwartz, bijoutier, fils de Salomon Schwartz, bijoutier, et de Clara Levy
Jeannette Levy, fille de Salomon Levy, commerçant, et de Sara Levy Herxheim
constitution de dot au futur époux par son père Salomon Schwartz, bijoutier par avancement d’hoirie
1. la maison avec droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté Joseph Affolter, d’autre Lienhard, derrière le Sr Affolter, évaluée à 5000 francs
3. le logement gratuit pendant quatre ans dans la maison du père place d’Armes. Ce logement comprend le troisième étage, évalué à un revenu de 50 fr ou un capital de 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 6 du 28.11

Sociétés auxquelles participe Isaïe Schwartz
1847 (25.6.), Me Roessel – acp 363 (3 Q 30 078) f° 3-v du 3.7.
Dissolution de la société qui a existé entre Salomon Schwartz fils bijoutier joaillier et Isaïe Schwartz, 1840
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Dissolution de société, Jacques Schwartz et Isaïe Schwartz
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Acte de société – Isaïe Schwartz, Jean Schwartz, joaillerie
1864 (30.1.), Me Noetinger – acp 529 (3 Q 30 244) f° 65-v du 2.2.
Prorogation société entre Isaïe et Léon Schwartz bijoutiers
1866 (4.5.), Me Noetinger, acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.
Dissolution de société, Isaïe Schwartz et Léon Schwartz

Le bijoutier Isaïe Schwartz et Jeannette Levy vendent 5000 francs la maison au tailleur Jean Michel Wendling et à sa femme Marie Marguerite Graser

1840 (30.7.), Strasbourg 4 (91), Me Hatt n° 12 356
Isaïe Schwartz, bijoutier, et Jeannette Levy
à Jean Michel Wendling, mre tailleur, et Marie Marguerite Grasser
une maison avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté la veuve Lienhart aujourd’hui De Kempff, d’autre le Sr Affolter, devant la rue, derrière le Sr Affolter – advenu au vendeur de donation par ses père et mère au contrat de mariage reçu Weigel le 27 novembre 1833, les père et mère avaient fait acquition dudit immeuble par acte reçu Bossenius le 15 mai 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 53 n° 42 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 55-v du 8.8.

Fils d’un éleveur de bétail de Strasbourg, Jean Michel Wendling épouse en 1838 Marie Marguerite Graser, fille de serrurier en légitimant un enfant
Mariage, Strasbourg (n° 380) Du 2° jour du mois d’octobre 1838. Acte de mariage de Jean Michel Wendling, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 fructidor an IX à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Wendling, nourrisseur, décédé en cette ville le 27 novembre 1829 et de Catherine Bilger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, et de Marie Marguerite Graser, majeure d’ans née en légitime mariage le 31 décembre 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Geoffroi Graser, ouvrier serrurier domicilié en cette ville ci présente et consentante et de feu Marie Marguerite Oberrieth décédée en cette ville le 7 novembre 1827. – Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Sophie Augustine Graser née d’eux en cette ville le 14 août 1838 inscrite le 15 ensuivant sur le registres de l’Etat civil de cette ville, le tout en présence de (…) Jean Jacques Wendling, âgé de 34 ans, cordonnier, frère de l’époux, (signé) Wendling, graser (i 16)

La ville cède à Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement

1844 (28.6.), Maire
(approuvé le 1 juillet) Vente par la Ville de Strasbourg
à Michel Wendling propriétaire en ladite ville
d’un terrain retranché de la voie publique de la contenance de 82 centimètres carrés sis à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16 Moyennant la somme de 8,20 francs
acp 325 (3 Q 30 040) f° 19 du 4.7.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit de l’instituteur Jacques Trémoulet dit Vergniette

1847 (18. 9.br), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3652
Obligation – Ont comparu Sr Jean Michel Wendling tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien & légitimement
à Mr Jacques Trémoulet dit Vergniette, Instituteur demeurant à Strasbourg, une somme de 3500 francs
Hypothèque. Une maison d’habitation avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté à Mad. Kempff, de l’autre au Sr Affolter, pardevant la rue, par derrière ledit Affolter (…) Cette maison appartient aux Sr & De Wendling ainsi qu’ils le déclarent pour l’avoir acquis d’Isaïe Schwartz, bijoutier, & Jeannette Levy conjoints à Strasbourg en vertu de contrat reçu Hatt alors notaire en cette ville le 30 juillet 1840 enregistré & transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32. Le sieur Schwartz était devenu propriétaire dudit immeuble par suite de la donation entre vifs qui lui en a été faite par ses père & mère dans son contrat de mariage passé devant Me Weigel alors notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz en avaient fait l’acquisition suivant contrat reçu Bossenius lors notaire en la même ville le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.
Pour plus ample sureté & garantie du remboursement du capital emprunté & du service exact de ses intérêts, les Sr & De Wendling s’obligent solidairement à faire assurer contre l’incendie s’il fait n’est déjà, la maison ci-dessus désignée & de la tenir assurée tant et si longtemps qu’il ne seront entièrement libérés envers Mr Trémoulet du montant de la présente obligation.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit du maître charpentier Thiébaut Daubenberger

1850 (8.3.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4541
Obligation – Ont comparu le Sr Jean Michel Wendling, tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser, son épouse agissant sous son autorisation demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mr Thibaut Daubenberger, maître charpentier demeurant à Strasbourg, la somme de 1000 francs
Hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, tenant d’un côté au Sr Kempff, de l’autre et par derrière au Sr Fritsch autrefois au Sr Affolter.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison ci-dessus hypothéquée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Isaïe Schwartz, bijoutier, et de Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente par devant Me Hatt, notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 N° 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs (…). Ledit Sr Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833, ainsi que les débiteurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz sont devenus propriétaire du même immeuble pour l’avoir acquis suivant contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.

Jean Michel Wendling meurt à l’hôpital en 1853 en délaissant trois enfants
1853 (28.4.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.345
Inventaire de la succession de Jean Michel Wendling en son vivant tailleur à Strasbourg décédé à l’hôpital civil de cette ville le 17 mars 1853.
L’an 1853 le Jeudi 28 avril à cinq heures de l’après-midi, à la requête de Dame Marie Marguerite Graser demeurant & domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur en la même ville, agissant A. en son nom personnel 1) à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son époux susnommé, 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté, & 3) comme usufruitière légale de des enfants issus de son mariage avec son défunt époux savoir 1. Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2. Charles Auguste Wendling né en ladite ville le 15 juillet 1843, & 3. Jean Edouard Wendling né audit Strasbourg le 15 septembre 1847, lesdits mineurs habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père. En présence de M. Jean Jacques Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur
en la maison du sieur Arbogast rue derrière Saint-Nicolas N° 14
acp 419 (3 Q 30 134) f° 14 du 3.5. (succession déclarée le 12 mai 1853 n° 1449)
Communauté, (mobilier, créances, argent comptant, argent déposé à la caisse d’épargne) elle s’élève à 2906, passif 90, reste 2816

Inventaire dressé après la mort de la veuve Marie Marguerite Graser. Leur fille entre à l’établissement des servantes protestantes et les deux garçons sont admis à l’orphelinat
1854 (8.7.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.642
Inventaire par déclaration des successions délaissées par Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Grasser
Ont comparu le Sr Jean Georges Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme tuteur datif de 1) Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2) Charles Auguste Wendling né en la même ville le 15 juillet 1843, & 3) Jean Edouard Wendling né en ladite ville le 15 septembre 1847, tous demeurant à Strasbourg, enfants mineurs issus du mariage de Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg & de De Marie Marguerite Grasser, sa femme défunte (…) 2) Le Sr Jean Meyer maréchal ferrant demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur (…) 3) Et Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire membre de la commission administrative des hospices civils de Strasbourg demeurant & domicilié en cette ville, agissant comme tuteur et administrateur de la fortune des enfants mineurs admis à l’hospices des orphelins de Strasbourg (…)
Ledit Sr Jean Michel Wendling est décédé à Strasbourg le 17 mars 1853 en laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois enfants mineurs sus nommés chacun de pour un tiers, ainsi que cela résulte de l’inventaire de sa succession dressé par Me Zimmer soussigné le 28 avril 1853.habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père (…)
La Dame Wendling née Grasser est également décédée à Strasbourg le 4 mars 1854 en laissant pour ses seuls héritiers lesdits mineurs ses enfants chacun pour un tiers. Après le décès de cette Dame il n’a pas été fait d’inventaire de la succession, les présentes devant en tenir lieu en tant que besoin (…)
Les deux enfants mineurs Charles Auguste Wendling et Jean Edouard Wendling ayant été admis après le décès de leur mère à l’hospice des orphelins de Strasbourg, l’administration de cet établissement représenté ici par Me Hickel a demandé au tuteur le compte de la fortune des dits mineurs

acp 431 (3 Q 30 146) f° 57 du 11.7. (succession déclarée le 12 mai 1853, 11 juillet 1854)
Il dépend desdites successions 1° de celle du père valeur de 1376, 2) de celle de la mère 1000
Compte de tutelle rendu par le Sr Wendling, recette 516, il a payé des frais 102, reste 413. Le Sr Wendling tient à la disposition des Hospices pour les deux mineurs admis aux hospices la somme de ci 275. La fortune des trois mineurs se compose en outre de diverses créances 1860.
Compte de la mineure Caroline Wendling admise à l’établissement des servantes protestantes en cette ville, il a touché pour elle 137, il a dépensé 103, reste 34

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser vendent la maison 6 000 francs à l’horloger Mathieu Zuckschwert et à sa femme Elisabeth Falck

1851 (23.4.), Me Becker (minutes en déficit)
furent presens le sieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et Dame Marie Marguerite Graser sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Mathieu Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, une Maison à rez de chaussée et quatre étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté au sieur Kempff de l’autre et par derrière au sieur Fritsch autrefois au sieur Affolter, sont compris dans la présente vente quatre fourneaux avec tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la Maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 n° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 numéro 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs dont la totalité a été payée (…) Ledit sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833 ainsi que les vendeurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz sont devenus propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moÿse négociant et de dame Jeannette Kahn sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 4 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42 et dont le prix a été payé ainsi que les époux Wendling le déclarent également.
Bail, les vendeurs déclarent que la maison ci-dessus désignée avec ses appartenances et dépendances est louée au sieur François Bruder Commerçant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal jusqu’au 24 juin prochain.- moyennant le prix de 6000 francs (hypothèque, immeubles sis à Westhoffen)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les époux Zuckschwerdt déclarent sous les peines de la loi qu’is ont dit bien connaître, premièrement qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant ledit Me Schaeffer [notaire à Westhoffen] le 29 février 1832
acp 399 (3 Q 30 114) f° 177-v du 24.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 522 (2746) n° 114, le 6 mai

Originaire de Sankt-Georgen en Bade, Mathieu Zuckschwert épouse en 1832 Elisabeth Falck, de Westhoffen
Mariage, Westhoffen (n° 4)
Le 6° jour du mois de mars 1832, Acte de mariage de Mathias Zuckschwert âgé de 23 ans, né à Sanct Georgen, G. duché de Bade le 23 mars 1808, horloger domicilié à Westhofen département du Bas-Rhin fils légitime de André Zuckschwert, cordonnier à Sanct-Georgen âgé de 52 ans et de feu Christine Woehrlé, et Marie Elisabeth Falck, âgée de 33 ans, née à Westhofen département du Bas-Rhin le 19 ventôse an VI domiciliée à Westhofen fille légitime de feu Jean Jacques Falck, tourneur à Westhofen département du Bas Rhin et d’Elisabeth Ansen ci présente et consentante, domiciliée à Westhofen âgé de 70 ans (signé) Matthias Zuckschwert, Elisabeth Falck (i 3)

600 MW 181, Registre de population (1846 sqq) f° 78 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16 (i 47)
Zugschwerdt, Mathias, 1808, St George, Bade, horloger, prop. (à Strasbourg depuis) 1850, (auparavant) grand’rue n° 136, (entré) 31. 8.bre 1851
idem née Falck, Elisabeth, 1798, Westhoffen, Bas-Rhin
id. Frédérique, 1866, id.

Mathieu Zuckschwert et Elisabeth Falck de Westhoffen vendent la maison au marchand fripier François Bruder et à sa femme Joséphine Ottmann

1852 (13 et 14 Xbr), Me Noetinger
sont comparus Monsieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Westhoffen lesquels ont (vendu)
à Monsieur François Bruder marchand fripier demeurant à Strasbourg et Dame Joséphine Ottmann sa femme qu’il autorise demeurant avec lui ci présent et acceptant
Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté à Monsieur Lienhart de l’autre à M Fritsch par devant la rue et par derrière ledit sieur Fritsch
Les vendeurs sont propriétaires de la maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et de Madame Marie Marguerite Graser sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Becker qui en a la minute & son collègue notaires en ladite ville le 23 avril 1850 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling étaient propriétaires de la maison sus désignée pour l’avoir acquise du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Le sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble dont il s’agit au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz en avaient fait acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810 – moyennant le prix de 7000 francs
acp 415 (3 Q 30 130) f° 77 du 15 Xbr Noetinger 13 Xbr
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 84, le 17 décembre

Natif d’Oberkirch en Bade, François Cyriaque Bruder épouse en 1843 Joséphine Ottmann, fille d’un emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 48) Du 7° jour du mois de février 1843. Acte de mariage de François Ciriac Bruder, majeur d’ans, né hors le mariage le 10 avril 1808 à Oberkirch, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Cocher, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de Walburge Walz domiciliée à Oberkirch, et de Marie Joséphine Ottmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 février 1813 à Haguenau (Bas Rhin) domiciliée à Bade, grand Duché de Bade, fille de François Antoine Ottmann, emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg (Bas Rhin) et de feu Marie Rose Schmitt décédée à Breuschdorf (Bas Rhin) le 28 février 1816 (signé) François Brruder, Josefine Ottmann (i 26)

Marie Joséphine Ottmann meurt de bronchite en 1853 en délaissant une fille

1854 (19.5.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Joséphine Ottmann, vivante épouse de François Cyriac Bruder, revendeur à Strasbourg décédée le 12 janvier 1853, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens à défaut de Contrat de mariage et comme père et tuteur naturel de Marie Joséphine Bruder fille issue du dit mariage
acp 419 (3 Q 30 134) f° 64 du 21.5. (succession déclarée le 28 juin 1853 n° 1501)
Communauté, mobilier 291, argent comptant 95
Une Maison rue jeu des Enfants N° 16, estimée 7000 francs
Passif 7821 francs

Décès, Strasbourg (n° 93)
Acte de décès. Le 12 janvier 1853, ont comparu François Ciriac Bruder âgé de 42 ans, revendeur, époux de la défunte domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Joséphine Ottmann, agée de 40 ans, épouse de François Ciriac Bruder, revendeur, domiciliée à Strasbourg fille de François Antoine Otmann, pensionnaire des Douanes et de feu Marie Rose Schmitt est décédée le 12 janvier 1853 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N° 11 [in margine :] Bronchite (i 24)

Le revendeur François Cyriaque Bruder meurt en 1854 de phtisie dans une maison Grande rue de la Grange
1854 (12.4.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1331
Inventaire de la succession de François Cyriac Bruder, revendeur
Cejourd’hui Mercredi 12 avril 1854 à deux heures de relevée en la maison mortuaire grand’rue de la grange numéro 9 à Strasbourg. A la requête de Mr Adolphe Beyer, Employé des hospices ciivils réunis de la Ville de Strasbourg chargé de la comptabilité des tutelles, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de de Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, Membre de la commission administratiive de la Ville de Strasbourg demeurant en cette ville (…) en sa qualité de tuteur administrateur des enfants mineurs admis auxdits hospices (…) en sa qualité de tuteur administrateur de Dlle Marie Sophie Bruder née à Strasbourg le 16 mai 1844 du mariage de François Cyriac Bruder, revendeur décédé à Strasbourg le 4 avril 1854 et de feue Marie Joséphine Ottmann son épouse décédée en cette ville le 20 janvier 1853, ladite mineure Marie Sophie Bruder admise comme élève à l’hospice des orphelins de cette ville par délibération de la commission administration prise en séance du 10 avril 1854, habile à se dire et porter seule et unique héritière sous bénéfice d’inventaire de feu ledit Sr François Cyriac Bruder
Chambre derrière la boutique, Dans la cuisine, Dans la boutique, Dans le corridor, Dans la chambre garnie
acp 429 (3 Q 30 144) f° 20 du 19.4. (succession déclarée le 18 juillet 1854) Il dépend de ladite succession un Mobilier estimé 571 francs, argent comptant 25 – passif 189 francs

Décès, Strasbourg (n° 683)
Acte de décès. Le 4 avril 1854, (…) lesquels nous ont déclaré que François Ciriac Bruder, âgé de 45 ans, né à Oberkirch (Grand duché de Bade), revendeur, veuf de Marie Joséphine Ottmann, domicilié à Strasbourg, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de feu Walburge Walz est décédé le 4 avril 1854 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N°& 9 [in margine :] Phtisie (i 76)

François Cyriaque Bruder vend aux enchères la maison au marchand farinier Michel Fritsch, déjà propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue du Foulon

1853 (6.6.), Me Noetinger
Cahier des charges, le 6 juin 1853 – ont comparu le sieur François Ciriac Bruder, revendeur demeurant à Strasbourg tant en son nom personne qu’en qualité de père et tuteur légal de Marie Josephine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec dame Joséphine Ottmann sa défunte femme et le sieur Philippe Ottmann tailleur d’habits demeurant en ladite ville agissant en qualité de support tuteur de la mineure Bruder
lesquels ont député audit Me Noetinger le cahier des charges par lequel devront être ouvertes les enchères pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants N° 16 dépendant de la communauté qui a existé entre le sieur Bruder comparant et feu la dame Marie Josephine Ottmann sa femme, cet acte dressé par Me Nietinger soussigné à ce commis par Jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 30 mai dernier
Cahier des charges. Jugement qui a ordonné la vente (…). Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Rue du Jeu des enfants N° 16 entre Monsieur Lienhart et M Fritsch par devant la rue et par derrière Fritsch et Samuel
Etablissement de la propriété. Ladite maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui a existé entre Monsieur François Ciriac Bruder Revendeur et dame Marie Joséphine Ottmann sa défunte Epouse, du sieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Westhoffen suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 et 14 décembre 1852 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 17 même mois vol. 557 n° 84 et inscrit d’office le dit Jour vol. 581 N° 54, ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 7000 für payables (…). Les époux Zuckschwerdt étaient devenus propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Jean Michel Wendling et de Dame Marie Marguerite Graser sa femme aux termes d’une vente passée devant Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 23 avril 1850, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mai suivant volume 522 numéro 114 et inscrite d’office le mm& jour volume 544 numéro 145 et 146. Ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling avaient acquis ladite maison du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme suivant acte de vente reçu par Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Monsieur Schwartz en etoit devenu lui-même propriétaire au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère du sieur Schwartz en avaient fait l’acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810
Adjudication. Samedi 25 juin 1853 (…) mise à prix 7000 francs, enchéri par le sieur Michel Fritsch marchand farinier à la somme de 7050 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 9 du 7.6. – f° 69 du 27.6. (adjudication définitive)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 568 (2225) n° 45 le 2 juillet

Natif de Mittelhausbergen, Michel Fritsch épouse en 1845 Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim après avoir fait dresser un contrat de mariage par le notaire de Wiwersheim
Mariage, Mittelhausbergen (n° 1)
Le premier jour du mois de février 1845, Acte de mariage de Fritsch Michel profession de garçon meûnier domicilié à Mittelhausbergen, âgé de 28 ans, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 fils légitime majeur de Fritsch André âgé de 61 ans, profession de cultivateur domicilié à Mittelhausbergen ci présent et consentant et de Schaub Barbe âgé de 58 ans sans profession domiciliée à Mittelhausbergen ci présente et consentante, et de Pfrimmer Eve, sans profession, domiciliée à Pfulgriesheim (Bas-Rhin) âgée de 24 ans, née à Pfulgriesheim le 14 novembre 1829 et de feûe Metzger Marie Catherine sans profession décédée à Pfulgriesheim le 28 avril 1832 (signé) Michel Fritsch, Pfrimmer (i 2)

1845 (7.2.), Burtz
Certificat par le Notaire Risacher, secrétaire de la chambre, constatant qu’un extrait du contrat de mariage reçu de Hausen Nre. à Wiwersheim le 14 janvier dernier entre Michel Fritsch farinier à Strasbourg et Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim a été déposé à la Chambre
acp 332 (3 Q 30 047) f° 63-v du 10.2.

Eve Pfrimmer meurt en 1854 en délaissant deux enfants

1854 (2.9.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.708
Inventaire de la succession de Dame Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, épouse de M. Michel Fritsch, farinier, et de la communauté de biens qui a existé entre les époux Fritsch
L’an 1854 le Samedi 2 septembre à 9 heures du matin, à la requête de M. Michel Fritsch, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui et feue Dame Eve Pfrimmer son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me de Hausen alors notaire à Wiwersheim le 14 janvier 1845 et des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariage, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, et comme père et tuteur légal de de ses deux enfants mineurs, demeurant avec lui, issus de son mariage avec la défunte susnommée a) Emilie Fritsch née le 7 août 1851, b) Emile Fritsch né le 25 avril 1843, lesdits mineurs Fritsch habiles à se dire et porter enfants et uniques héritiers chacun pour moitié de ladite Dame Fritsch née Pfrimmer leur mère décédée à Strasbourg le 30 mai 1854. En présence de M. Valentin Pfrimmer, laboureur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim, agissant en qualité de subrogé tuteur
En la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 15

Communauté. Immeubles. 1) Une maison avec cour, écurie, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs, à un capital de 11.000 francs
2) Une maison avec appartenances et dépendances sise en ladite ville rue du jeu des enfants N° 16, d’un côté Me Lienhardt, de l’autre la maison ci-dessus désignée, par devant la rue et par derrière en partie l’immeuble cidessus et le Sr Samuel. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 400 francs, à un capital de 8000 francs
3) Une pièce de vignes de 7 ares 78 au ban de Mittelhausbergen (…) 400 francs
Etablissement de la propriété des immeubles susdésignés. Les immeubles désignés ci-dessus ont été acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre M. Fritsch et son épouse défunte savoir 1° La maison désignée sous le Numéro un a éhé adjugés aux conjoints Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné, commis par justice, le 3 juillet 1845, à la suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire me 31 mai de ladite année, le tout à la requête de 1) M. Jean Frédéric Holl, fabricant de savon ayant agi en qualité d’administrateur des biens de son enfant mineur Dlle Emma Holl, 2) Dame Salomé Affolder épouse dudit Sr Holl, 3) Dame Sophie Wolfart épouse de M. Charles Affolder, ci après nommé, tous demeurant à Strasbourg. la De Affolder ayant agi en qualité de tutrice de M. Charles Affolder sans état, domicilié de droit à Strasbourg mais alors détenu dans la maison centrale d’Ensisheim (…) Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été transcrit au bureau des hypothèques le 11 août 1855 volume 437 N° 19 et inscrit d’offce valeur 431 N° 172. Ledit priix d’adjudication était de 16.100 francs (…). L’établissement de propriété antérieure de cette maison se trouve consigné dans le cahier des charges sus allégué auquel les parties se réfèrent à cet égard.
3° La maison désignée sous le Numéro deux a été adjugée au Sr Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juin 1853 à la suite d’un cahier des charges dressé par ledit notaire le 6 juin de ladite année et déposé en son étude suivant acte reçu par lui le même jour. Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été dressés à la requête 1) du Sr François Ciriac Bruder revendeur à Strasbourg ayant agi en qualité de père et tuteur légal de Marie Joséphine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec De Marie Joséphine Ottmann sa défunte épouse et 2) du Sr Philippe Ottmann ayant agi en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…) La même maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage avait existé entre lesdits conjoints Bruder du Sr Mathias Zuckschwerdt horloger et de De Elisabeth Falck sa femme, demeurant ensemble à Westhoffen, suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger susdit les 13 et 14 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 557 n° 84 et inscrit d’office ledit Jour volume 581 N° 54. L’établissement de la propriété antérieure du même immeuble se trouve consignée dans le cahier des charges du 6 juin 1853 précité.
acp 432 (3 Q 30 147) f° 98 du 6.9. (succession déclarée le 11. 9.bre 1854) Communauté. Maison, extances et marchandises évalués à 3084, argent comptant 200
Succession, garde robe 160, meubles pour existants 52
(vacation du 10 novembre) acp 434 (3 Q 30 149) f° 92-v du 11.11. – Loyers échus. Immeubles (supra)
reprises dues aux héritiers 4321, reprises dues au veuf 4306. Passif de la communauté 22.841. – Succession 4540 francs

Michel Fritsch se remarie en 1855 avec Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum, native de Rhodt en Palatinat, près d’Edenkoben
1855 (13.7.), Strasbourg 10 (129), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.106
Contrat de mariage – Ont comparu 1° M. Michel Fritsch, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf en premières noces avec deux enfants de dame Eve Pfrimmer, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 du légitime mariage du Sieur André Fritsch, cultivateur, et de Dame Barbe Scheidt, conjoints, demeurant audit Mittelhausbergen futur époux d’une part
2° Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve avec un enfant de M. André Bierbaum, vivant sellier, née à Rhodt (Bavière Rhénane) le 25 janvier 1814 du légitime mariage de feu M. Jean Meyer vigneron, et de De Marie Barbe Stiegelmann sa veuve demeurant ausit Rhodt, future épouse d’autre part
acp 441 (3 Q 30 156) f° 66-v du 16.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Zimmer Nre le 2 septembre 1854.
Les apports de la future épouse consistent 1° en un hectare de vignes ban de Rhodt (Bavière) 1) en meubles et créances estimés à 3555, 2) argent 409

Mariage, Strasbourg (n° 271)
Du 14° jour du mois de juillet l’an 1855. Acte de mariage de Michel Fritsch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1817 à Mittelhausbergen (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, marchand de farine, veuf d’Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, fille d’André Fritsch, cultivateur, et de Barbe Schaub, sans état, conjoints domiciliés à Mittelhausbergen, ci présents et consentants, et de Madeleine Meyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 janvier 1814 à Rhodt (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg et précédemment à Landau (Bavière rhénane) veuve d’André Birnbaum décédé à Baton rouge (Etats-Unis d’Amériqueà le 19 juillet 1851, fille de feu Jean Meyer, vigneron décédé à Rhodt le 3 mai 1846 et de Marie Barbe Steigelmann sans état domiciliée à Rhodt (…) il a été passé le 13 de ce mois un contrat de mariage devant Me Zimmer notaire en cette ville (signé) M. Fritsch, Magdalena Meÿer (i 11)

Michel Fritsch meurt en 1871 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage

1871 (6.10.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Inventaire de la succession du S. Michel Fritsch, en son vivant farinier demeurant à Strasbourg où il est décédé le 10 avril 1871
L’an 1871 le 6 octobre à neuf heures du matin, à la requête 1) de Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces du Sr André Bierbaum, en son vivant sellier & veuve en secondes noces du Sr Michel Fritsch en son vivant farinier domicilié à Strasbourg agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre elle et feu son mari ledit Sr Fritsch 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté & en cas d’insuffisance même sur les propres de son mari défunt, 3) comme usufruitière de la moitié de tous les biens meubles et immeubles ed ladite communauté composant la part de feu son mari, 4) et comme usufruitière de la moitié de tous les autres biens meubles et immeubles composant la succession du même défunt, sauf l’option appartenant aux enfants du premier lit de feu Sr Fritsch, contre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété soit d’un quart de toute la fortune du défunt, le tout aux termes de son contrat de mariage dressé par Me Zimmer alors notaire en cette ville le 13 juillet 1855
2) de Mdelle Anne Emilie Fritsch née le 7 août 1851 sans état, 3) et de M. Emile Auguste Fritsch né le 25 avril 1853, commis négociant, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg, mineurs émancipés aux termes d’une déclaration faite par M. le Juge de paix du canton Nord et Ouest de la Ville de Strasbourg (…) les deux mineurs assistés de M. Valentin Pfrimmer cultivateur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim leur curateur. Lesdits Dlle Fritsch et le S Fritsch habiles à se dire et porter seuls et uniques enfants et héritiers chacun pour un moitié du dit Sr Michel Fritsch leur père
Masse active de la première communauté. Cette masse se compose 1) d’une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 42 autrefois n° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée, évaluée sans la distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs à un capital de 11.000 francs
2) d’une autre maison sise en la même ville rue du jeud es enfant N° 40 autrefois N° 16 entre M Lienhardt & la maison ci-dessus désignée évaluée aussi sans distraction des charges à revenu annuel de 400 francs donnant un Capital de 8000 francs
acp 600 (3 Q 30 315) f° 86 du 7.10. (Sterbfall erklärt den 7. October 1871) Gemeinschafft . Mobilien und Geld 11.025, Mobilien 988, Geld 37, R* 33, Kleidung 152
45,56 Feld Bann von Mittelhausbergen, 9,39 Feld bann von Schiltigheim

La maison revient ensuite à Anne Emilie Fritsch qui épouse en 1873 le ferblantier Charles Edouard Frick

1873 (4.6.), Strasbourg 9 (135), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.189
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Edouard Frick, ferblantier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Israël Frick, aussi ferblantier demeurant en la même ville et de Mad. Caroline Haussmann son épouse défunte, M. Frick fils stipulant pour lui et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question d’une part, M. Frick père, ci-dessus dénommé et qualifié avec indication de son domicilie, agissant tant pour assister son fils qu’à cause de la dot qu’il va lui constituer ci après Aussi d’une part,
Madlle Anne Emilie Fritsch, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Michel Fritsch en son vivant marchand de farine en la même ville etd e Mad. Eve Pfrimmer sa femme défunte
acp 616 (3 Q 30 331) f° 93 du 5.6. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem c.c. Rücknahme des eingebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 2900, Schenkung von Hn Frick, dem Bräutigam seinem Sohn annehmend von einer Summe von 2087
Die Braut betreut daß ihr Stief Mutter Magdalena Meyer Wittwe des Hn Fritsch ihr ein Mobilien von dem Nachlas ihrer Eltern herrührend, abgeschätzt zu 2075, ausgeliefert habe
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.