Frédéric Schmidt, notaire (1708) – luthérien


Fils du notaire André Schmidt et de sa femme Anne Madeleine Redslob, Frédéric Schmidt est nommé notaire le 3 mars 1708. Il déclare vouloir conserver son poste quand les préposés en chef de la Chancellerie demandent en 1718 aux notaires qui ne sont pas secrétaires de tribu de confirmer leur intention d’exercer pour connaître le nombre de notaires en exercice. Il a quitté Strasbourg en 1719. Il meurt sans postérité avant 1726, date de l’inventaire dressé après la mort de sa mère.
Sa mère remet ses actes au notaire Jean Jacques Œlinger.


Signature au bas d’un contrat de mariage (1716, AMS cote 30 not 9 n° 402)


Frédéric Schmidt demande le 17 septembre 1707 à être nommé notaire et rédacteur d’inventaires et à pouvoir expédier les actes de son père. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie puis le nomment notaire le 3 mars 1708 ; il prête serment le 5 mars suivant.
Frédéric Schmidt demande en 1709 à être nommé rédacteur d’inventaires. L’avocat Scheffmacher oppose que la coutume veut que seuls les secrétaires de tribu soient nommés rédacteurs d’inventaires. Sa demande de 1711 n’a pas davantage de résultat. Lors des déclarations des notaires qui ne sont pas secrétaires de tribu, Frédéric Schmidt déclare le 25 mai 1718 vouloir conserver son poste. Le catalogue des notaires qui figure dans le protocole des Conseillers et des Vingt-et-Un en 1719 indique qu’il a quitté la Ville.

Jean Jacques Œlinger délivre en 1723 une expédition d’un testament reçu en 1711 par Frédéric Schmidt dont les actes lui ont été remis par sa mère après qu’il a quitté la ville.

1723 (15.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 221
Demnach aber mehrerwehnter H. Notarius Friderich Schmid sich von hier wegbegeben und mir alle deßelben hinterlaßene Concepta und protocolla von seiner hinterbliebenen und noch lebenden Fr. Mutter anvertrauet worden, so auch beschehene bitt gegenwärtiges Instrumentum auß der darüber besagenden minute fideliter Expedirt, Actum Straßburg den 9. Junÿ Anno 1723. Johann Jacob Ölinger



20, rue des Serruriers


Rue des Serruriers n° 20 – VIII 294 (Blondel), P 1043 puis section 13 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pierre Richard, 1747 (maître maçon, Gaspard Théodore Raballiati)


Façade rue des Serruriers et chaîne d’angle sculptée d’un cartouche sous la corniche (octobre 2013)
Balcon (monogramme SAAMS ajouté en 1987), fenêtres des étages (septembre 2014)

Augustin Heischen et Raoul Mattern acquièrent la maison en 1595 puis se la partagent. La maison d’angle revient en 1615 au serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl. Elle comprend à partir de 1640 une échoppe de barbier, successivement tenue par Marc Philippe Hahn qui remplace en 1641 des poutres en partie consumées de son encorbellement puis Jean Thiébaut Küstner (1676), Georges Lund originaire du Danemark (1679), son fils Georges Frédéric Lund (1707) et Christophe Stricker originaire de Berlin (1711) qui la vend en 1737 au marchand Pierre Richard.


Plan-relief de 1725 – La rue des Serruriers est en bas au premier plan, la rue de l’Epine sur la gauche. Le bâtiment d’angle est entouré de la propriété principale dont un bâtiment donne dans la rue des Serruriers et l’autre dans la rue de l’Epine (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

La maison voisine en équerre qui donne à la fois dans la rue des Serruriers et dans la rue de l’Epine appartient au début du XVII° siècle à Raoul Würtz et échoira par héritage à la femme du notaire Jean Régnard Lang qui y établit son étude. Les héritiers Lang vendent la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un oriel en pierre (1714) à la veuve du marchand savoyard Claude François Baud qui en transmet en 1746 la propriété à son gendre Pierre Richard, lui aussi savoyard natif de Morzine. Pierre Richard réunit ainsi les maisons séparées depuis 1595. Il est autorisé la même année à reconstruire à neuf sa maison en l’alignant avec la pharmacie Bresler de l’autre côté de la rue de l’Epine et en surbâtissant un ancien terrain communal. Les travaux sont confiés au maître maçon Gaspard Théodore Raballiati. Quand Pierre Richard meurt en 1748, son inventaire stipule que la reconstruction date de 1747.
La maison comprend un rez-de-chaussée et trois étages, la chaîne d’angle arrondie est sculptée d’un grand cartouche sous la corniche. La façade rue des Serruriers a sept travées de style Régence à éléments rocaille. L’avant-corps central à une travée comprend une porte cochère au rez-de chaussée et un balcon à grilles en fer forgé au premier étage. La porte-fenêtre du balcon est ornée d’un mascaron représentant une tête de femme à grand diadème, peut-être Junon (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent).
La veuve et les enfants Richard cèdent leurs parts à leur fils et frère respectif Pierre Joseph Richard à condition de satisfaire les créanciers de l’affaire qu’il menait avec son père. La maison est vendue par enchère judiciaire au secrétaire à la chambre criminelle François Joseph Nicard qui deviendra ensuite consul. Il cède en 1763 par l’intermédiaire du préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte la maison au marchand épicier Simon Soubry, originaire de Landau. Simon Soubry passe avec son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (actuel n° 18) un accord concernant un mur mitoyen à reconstruire moins épais que l’ancien. Il pose en 1769 un gradin d’un pied de large devant sa maison, sa veuve transforme en 1778 une croisée en porte avant de se remarier en 1783 avec Jean Arnaud Hirth, neveu de son premier mari.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 168

L’ancien cultivateur Georges Kayser acquiert la maison en 1803. Ses héritiers la vendent en 1828 aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt qui acquièrent quelques années plus tard la maison contiguë rue de l’Epine (actuel n° 11).
L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (m). Sur la gauche, façade à six travées de fenêtres rue de l’Epine, sur la droite celle à sept travées rue des Serruriers dont le rez-de-chaussée est symétrique par rapport à la porte cochère centrale (une porte encadrée d’une fenêtre de chaque côté). La toiture a deux niveaux de lucarnes. La cour Y représente l’arrière (1-7) de la façade rue des Serruriers puis (1-2) l’arrière de celle rue de l’Epine, suivi du petit bâtiment en aile (2-3-4). Le bâtiment (5-6) s’ouvre au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour Y – Coursive de la cour – Elément sculpté dans la cour

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. Il lègue sa maison à la Société des Amis des Arts de Strasbourg qui fait placer en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage. La modification des lucarnes fait l’objet de dissensions en 1993.


Transformations de 1911 : devanture, plan du rez-de-chaussée et coupe (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2017

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1622 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Maison principale en équerre, indépendante de 1595 à 1746, puis bâtiment entier

Raoul Würtz, assesseur au Grand Sénat, et (1627) Anne Madeleine Ansorg puis (1639) Catherine Jung – luthériens
1649 h Jean Daniel Würtz, assesseur des Quinze, et (v. 1655) Marie Bouvier – luthériens
1686 h Jean Régnard Lang, notaire, et (1680) Marie Madeleine Würtz – luthériens
1725 v Anne Ursule Haug, et (v. 1697) Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, puis (1704) Claude François Beau, marchand – catholiques
1746 h Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques
1759 h Pierre Joseph Richard, marchand et banquier, et (1746) Anne Louise Gabrielle Soufflet – catholiques
1761 adj François Joseph Nicard, secrétaire à la chambre criminelle puis consul, et (1736) Marie Jeanne Pettmesser – catholiques
1763 v Jean Baptiste Denis de Régemorte, chanoine, préteur royal (1692-1769) – catholique
1763 v Simon Soubry, marchand épicier, et (1758) Catherine Hammer – catholiques
1783 h Jean Arnaud Hirth, marchand épicier, et (1783) Catherine Hammer veuve de Simon Soubry – catholiques
1803 v Georges Kayser, cultivateur, et (v. 1790) Marie Anne Kleinpeter – catholiques
1829 v François Schmitt pour partie
Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet pour partie, marchands de papiers peints
1849 h Louis Germain Schmitt et (1822) Anne Marguerite Catherine Singuerlet
1858 h Marie Edouard Schæffer, agent de change, et (1848) Louise Emma Octavie Schmidt
Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1868* h Jacques Victor Schæffer, courtier de commerce, et (1856) Fanny Octavie Léonie Schmidt
1894 Charles Frédéric Müller, graveur
1939* Société des Amis des Arts de Strasbourg

Maison à l’angle de la rue de l’Epine, indépendant de 1595 à 1746

Raoul Würtz
1615 v Adam Brodbühl, serrurier et suspendeur de cloches, et (1619) Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion – luthériens
1640 v Marc Philippe Hahn, barbier, et (1636) Marie Spiegel puis (1673) Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa – luthériens
1676 v Jean Thiébaut Küstner, barbier et (1646) Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis (1675) Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach – luthériens
1679 v Georges Lund, barbier et (1679) Marie Madeleine Wetzel, (1694) Marie Madeleine Langrœther puis (1695) Marie Salomé Mappus – luthériens
1707 h Georges Frédéric Lund, barbier et (1707) Anne Marguerite Kirschner – luthériens
1711 v Christophe Stricker, barbier et (1713) Anne Marguerite Willschnack – luthériens
1737 v Pierre Richard, marchand, et (1716) Marie Agathe Kirschner-Beau – catholiques (voir plus haut)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : Maison en équerre, 1 750 florins en 1714, 1 900 florins en 1724 – Maison d’angle, 1 500 florins en 1734
Chacune des deux maisons est vendue 2 250 livres à Pierre Richard. Le bâtiment recontruit est vendu 9 500 livres à Simon Soubry en 1764

(1765, Liste Blondel) VII 294, Simon Soubry
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1043, Schmitt frères, fabricants de papiers peints – maison, sol, cour – 3,5 ares

Locations

1725, Jean Baptiste Ruffier dit des Champs, confiseur, et Marie Barbe Oswald
1742, Pierre Moureau, tapissier
1754, Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie
1759, Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis
1765, Jean Baptiste Sadoul, avocat
1770, Jean Herrmann, docteur en médecine
1775, Simon Zollickhoffer le jeune, marchand
1803, François Frédéric Escalier, officier du régiment de La Marck
1829, Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

Maison d’angle

1712, Balthasar Mützel, menuisier
1733, Bernard Ory, maître de langue

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Pierre Richard qui souhaite construire à neuf deux maisons contiguës en les réunissant produit un acte de 1595 qui prouve qu’elles ne faisaient qu’un seul bâtiment jusqu’à cette date. Il n’est pas autorisé à conserver les encorbellements ni à construire à leur aplomb mais à aligner sa maison avec la pharmacie Bresler. Il est en outre autorisé à établir sur le communal une ouverture pour vider les latrines en la recouvrant d’une dalle. Le maître maçon Gaspard Rabaliati est autorisé à entreposer les pierres sur le communal et à les y tailler.

(f° 41) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen. H. Pierre Richard
An H. Pierre Richard des Handelsmanns Zweÿen neben einander gelegenen Häußern an dem Eck der schloßer: und dornsgaß gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, Von welchen das Eckhauß in beÿden gaßen Überhäng, und das Andere in der schloßergaß einen Ercker hat. Weilen nun H. Richard gesinnet ist dieße zweÿ Häußer Neü Zubauen und in eines Zubringen gleich wie solche Vermög eines Von jhme auffgewießenen Kauffbrieffs de A° 1595 Vor dießem auch nur eines geweßen, und würcklich noch eine Communications thür haben, als batte er um beÿbehaltung seiner Überhänge und Erckers, oder erlaubunus mit dem Untern stockwerck auf dem boden denen Überhängen Zugleich herauß Zufahren. Erkannt beÿdes abgeschlagen, Hingegen dem Imploranten freÿ gestellt, in der schloßergaß an dem Eck der an dem Andern Eck der gaß gelegenen breßlerischen Apotheck Zugleich um 8. Zoll herauß Zufahren, welches in der Mitte der beeden Häußern 4. Zoll trifft, und an dem ende des Zweÿten Haußes außlauffet, anbeÿ an beÿden enden der Häußer Ercker in der breite und tieffe des dermahlen Substitierenden Zumachen, nicht wenniger erlaubt beede Häußer in eines Zubringen, in Ansehnung selbige Laut Obangezogenen Kauffbrieffs de A° 1595 nur eines Geweßen welches die Obere bauherren beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen beÿ deren ersten Versamlung nach geendigten ferien Vortragen wollen

(f° 42-v) Montags den 27. Junÿ 1746. Pierre Richard
Herr Pierre Richard batte ferner beÿ eingenommenen Augenschein umb erlaubnus an seinem Hauß in der dornsgaß ein Loch auf dem allmend Zudelben, so er mit einem stein zudecken will, sein S: V: Secret dardurch auß Zuführen. Erkannt Willfahrt gegen 4 lb für ein und Alle mahl Zuzahlen, und 2 lb für den Augenschein – Eodem 6 lb

(f° 52) Dienstags den 26. Julÿ 1746. Mr Caspar Rabaliati
Meister Caspar Rabaliati der Maurer bittet um erlaubnus die stein zu H. Rathh. Pierre Richard Hauß in der schloßergaß auf dem alten Krautmarck gegen dem dachß über auß dem schiff Zuladen, und biß in den October allda lieben Zulaßen, auch einige stein in der schloßergaß zu hauen, und an die häußer Zwischen die Kellerthüren Zulegen. Erkannt in beÿden stucken in soweit Willfahrt wann er die stein in der schloßergaß so hauen und legen wird, daß die Nachbaren Keine Ursach Zuklagen haben und solle 3. lb Zinß geben – Eodem 3 lb

Lundi 27 juin 1746. Pierre Richard – Concernant les deux maisons adjacentes du marchand Pierre Richard à l’angle de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine vis à vis du poêle au Miroir, la maison d’angle ayant un encorbellement sur chaque rue et l’autre rue des Serruriers un oriel. Comme le sieur Richard a l’intention de construire à neuf les deux maisons et de les réunir en une seule comme c’était déjà le cas d’après un acte d’achat présenté en date de 1595, ces deux maisons ayant d’ailleurs encore une porte de communication, il demande qu’on l’autorise soit à conserver les encorbellements et l’oriel soit à avancer le rez de chaussée à l’aplomb des encorbellements. Décision, refus dans les deux cas, le requérant pourra par contre avancer son bâtiment de 8 pouces à l’angle de la rue des Serruriers pour l’aligner avec la pharmacie Bresler à l’autre angle et par conséquent de l’avancer de 4 pouces au milieu des deux maisons et rejoindre l’extrémité de la deuxième maison, il pourra alors faire à chaque extrémité des maisons un oriel en leur donnant la largeur et la saillie de ceux qu’il remplacera, il pourra de même réunir les deux maisons en une seule puiqu’elles ne faisaient qu’une d’après l’acte d’achat présenté de l’année 1595. Les Préposés aux affaires foncières en feront un compte rendu à Messieurs les Quinze à la première séance qui suivra leur vacance.
– Lundi 27 juin 1746, Pierre Richard – Le sieur Pierre Richard a en outre demandé l’autorisation de faire une excavasion dans le communal et de la recouvrir d’une dalle afin de pouvoir vider ses latrines. Décision, accord, contre 4 livres à verser une fois pour toutes et 2 livres pour la visite des lieux.
– Lundi 26 juillet 1746, le maître maçon Gaspard Rabaliati demande l’autorisation de charger sur un bateau au Marché aux herbes vis à vis le Blaireau les pierres destinées au conseiller Pierre Richard rue des Serruriers et de les y laisser jusqu’en octobre, aussi de tailler des pierres rue des Serruriers et de les entreposer entre les portes de cave. Décision, accord dans les deux cas, pourvu qu’il taille et entrepose les pierres rue des Serruriers de manière à ce que les voisins n’aient pas sujet à se plaindre et qu’il paie 3 livres de loyer.

1769, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Le marchand Simon Soubry est autorisé à poser un gradin d’un pied de large devant sa maison

(f° 78-v) Dienstags den 20. Junÿ 1769 – H. Simon Soubry
H. Simon Soubry dem handelsmann wird erbaubt vorderbänck einen Schuh breit an seinem hauß in der Schloßergaß zu machen.

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé à transformer une croisée de la maison Soubry en porte à condition de supprimer le chenal d’écoulement

(f° 92-v). Dienstags den 2. Junii 1778 – Mad. Soupry
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mad. Soupry bittet zu erlauben an dero behausung in der Schloßergaß aus Einem Kreutzstock ein thür zu machen. Erkannt, mit dem ausdrücklichen Anhang willfart, daß der an solcher behausung sich befindende Ausschuß Naach weg gemacht werde.

Maison d’angle
1641, Préposés aux affaires foncières (VII 1348)

Le barbier Marc Philippe Hahn est autorisé à remplacer des poutres en partie consumées à son encorbellement

(f° 1) Montags den 18. Januarÿ – Marx Philipps Haanen behaus:
Inn Marx Philipps Haanen deß Barbierers behaußung ward begehrt auf 4 oder 5 balken, weil die alten Zum theil verbrannt, Zum theil sonst vntüchtig, einzuziehen, gehen selbe 3 schuh aufs Allmend, ward den Augenschein durch die Hn dreÿ eingenommen, der Oberbau H. auf der Pfaltz referirt. Erkanndt, Willfahrt. Actum den 20. Jan. 1641. Augenschein 1 lb Zahlt

Description de la maison

Maison en équerre

  • 1714 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, un oriel en pierre, deux caves voûtées, un bûcher et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1724 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, chambre d’officier et petite chambre, séchoir, buanderie, caveau, bûcher de cinq pieds de large, écurie, deux caves voûtées, et entrée sur la rue de l’Epine, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 800 florins

Maison d’angle

  • 1734 La maison comprend une échoppe de barbier, une officine, un petit comptoir, chambre d’officier et de domestique, cuisine, vestibule, cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Serruriers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Schmidt
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 379 case 1

Schmitt frères, fabricants de papier peint
Schmidt Louis Germain (subst. pour 1851)
1858 Schaeffer Marie Edouard agent de change et Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, pour ½

P 1043, maison, sol, rue des Serruriers 3
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 346 case 1

Schaeffer Marie Edouard agent de change, Schaeffer Jacques Victor, courtier de marchandises, chacun pour ½
1868 Schaeffer Victor, Courtier de Marchandises
95/96 Müller Karl Friderich Graveur, durch Müller Friderich Karl Wittwe

P 1043, maison, sol, Rue des Serruriers 20
Contenance : 3,50
Revenu total : 541,82 (540 et 1,82)
Folio de provenance : (379)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 150 case 10

Parcelle, section 13, n° 42 – autrefois P 1043
Canton : Schlossergasse Hs. N° 20 – rue des Serruriers
Désignation : Hf, Whs (u. N. G.)
Contenance : 3,62
Revenu : 4000 – 5000 – 6500
Remarques : 1914 Umbau

(Propriétaire), compte 875
Müller Friderich Karl
1939 Société des Amis des Arts de Strasbourg
[biffé] 1942 Kameradschaft der Künstler

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 240 Rue des Serruriers (p. 389)

3.
Pr. Hirth, J. Arnaud, Négociant – Miroir
loc. Mathieu, J. Michel, Conseiller – Pêcheurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schlossergasse (Seite 152)

(Haus Nr.) 20
Seegmüller, Tapetenhdl. 0 3
Levy, Kaufmann. 1
Bloch, Privat. 2
Bloch, Private. 2
Weil, Kaufmann. 2
Weil, Wwe. 2
Seegmüller, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 849 W 263)

Rue des Serruriers 20 (I, 1863-1988)

Le graveur Charles Müller charge en 1911 l’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann de modifier les devantures en posant des piliers en fer. La Société des Amis des Arts de Strasbourg fait poser en 1987 ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque.
La Société des Amis des Arts de Strasbourg est autorisée en 1986 à réaménager le troisième étage et modifier des lucarnes. Elle fait ravaler la façade mais ajourne les transformations. Les mêmes transformations sont refusées en 1993 conformément au Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (infra, deuxième dossier).
Les locaux commerciaux sont occupés par le marchand d’outils Hauser et fils (1898), le marchand de vins Brusi Aragonis (1904), les coiffeurs Joseph Birry (1905), Lobstein puis Ernest Brieff (1909), la Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 1931) et le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (1942). Les Artisans d’Art (1971-1977) puis A la découverte louent le magasin de gauche, l’Herboristerie Flor’Alsace le magasin de droite.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Schæffer que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ trois becs au 20, rue des Serruriers
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au graveur Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de se conformer au nouveau règlement et de supprimer au rez-de-chaussée les 6 volets qui s’ouvrent vers la voie publique. Müller répond qu’il est propriétaire depuis début 1894 et évoque les autres volets rue de l’Epine. Il demande ensuite un délai. Travaux terminés, mai 1896
  • 1898 – Hauser et fils (outils, ferrures) demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au même moment où la Police du Bâtiment relève qu’ils ont posé l’enseigne sans autorisation – Autorisation, 26 janvier 1898
    1898 (février) – La Police du Bâtiment remarque que l’enseigne est plus grande que prévu – L’enseigne est conforme à l’autorisation, avril
  • 1904 – La Police du Bâtiment relève que le marchand de vins Brusi Aragonis (importateurs de vins espagnols) a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1904
  • 1904 – Dossier suite au courrier de la Division II (a). La demoiselle Grundlach demande l’autorisation de débiter du vin – Rapport. Les deux pièces ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 puisqu’elles ont moins de 25 mètres carrés et qu’elles n’ont que 3,22 mètres de haut au lieu de 3,50
  • 1905 – Le coiffeur Joseph Birry demande l’autorisation de poser deux inscriptions. La Police du Bâtiment lui demande de les poser plus haut (2,50 mètres) pour qu’elles satisfassent au règlement. – Les enseignes sont réglementaires, janvier 1906
  • 1904 – Le maire notifie Charles Müller (demeurant 71, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler la façade 20, rue des Serruriers – Le commerçant Seegmüller répond que le propriétaire est absent jusqu’en juillet et qu’il vient de régler les frais de canalisation. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Charles Müller demande l’année suivante un délai en arguant de sa situation financière – Travaux terminés, juin 1906
    1906 (mai) – Les frères Sigel (24, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
  • 1909 – Le coiffeur Ernest Brieff, successeur de Lobstein, demande l’autorisation de conserver les enseignes. La Police du Bâtiment répond que cela est impossible parce qu’elles se trouvent à moins de trois mètres du sol. – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée, avril 1910.
  • 1911 – L’architecte Widmann et l’entrepreneur Widmann (10, rue Saint-Louis) sont autorisés à modifier les devantures de la maison Müller – Calcul statique – Les transformations sont terminées, mai – Dessins (devanture de gauche, plan du rez-de-chaussée et coupe) – Autorisation
    Suivi des travaux – La devanture de droite est terminée en mars 1912, celle de gauche en avril (les structures en fer sont posées) – Droits réglés pour 4 piliers, 6 ouvertures dans les locaux commerciaux, 2 fermetures de magasin
    1912 (janvier) – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique au commissariat central qui transmet à la Police du Bâtiment – Autorisation
    1912 (mars – Nouvelle demande pour étayer la façade pendant les travaux – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, Les logements sont en bon état, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1906 – Rien à signaler
  • 1931 – La Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (SADAL, 102, route des Romains à Kœnigshoffen) informe la Police du Bâtiment qu’elle a posé une enseigne à sa succursale 20, rue des Serruriers – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1941 – Le commissaire chargé de l’organisation en Alsace (Stillhaltekommissar für das Organisationswesen im Elsass) informe la Police du Bâtiment qu’il a transmis son courrier à la Confrérie des artistes et des amis des arts du Rhin supérieur (Kameradschaft der Küntsler und Kunstfreunde am Oberrhein) en le remettant au commissaire faisant fonction de maire (Oberstadtkommissar) Robert Ernst
  • 1942 – Le marchand de revêtements de sol et de murs Lossel (anciennement veuve Flesch) demande l’autorisation de poser une inscription sur verre – Accord – L’inscription est posée, janvier 1943
  • 1951 – L’entrepreneur Joseph Seybold (rue de l’Anneau à Cronenbourg) et la Société des Amis des Arts de Strasbourg sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1971 – Le Groupement d’intérêt économique Les Artisans d’Art ouvre un magasin et pose une enseigne. Mme Bischoff, gérante, transmet une maquette et une description. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. L’enseigne est retirée, août 1971
    1974 – Les Artisans d’Art souhaitent poser une enseigne qu’a agréée l’architecte des Bâtiments de France. La Société des Amis des Arts de Strasbourg donne son accord. Maquette de l’enseigne perpendiculaire, dessins des lampes et de la devanture – Autorisation – L’enseigne est posée, l’autorisation concernant les lampes est périmée
  • 1976 – Bernard Christophe, gérant de l’Herboristerie et cosmétiques aux plantes, demande à la Police du Bâtiment des renseignements sur une éventuelle enseigne. Il demande ensuite à poser une simple inscription (Flor’Alsace) – Autorisation – L’objet est posé
  • 1977 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande à l’adjoint au maire s’il existe des moyens d’empêcher que Les Artisans d’Art ne cèdent leur bail à la Brasserie Météor qui projette d’y transférer une licence IV. – L’adjoint au maire répond à la demande
    Le groupement Les Artisans d’Art informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne depuis que le magasin a changé de propriétaire le 15 août 1977
    1977 (novembre) – J.-J. Dufour demande l’autorisation de poser une enseigne (A la découverte) dans une moulure de la devanture – Photographie (devanture de gauche) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre
  • 1981 – Rapport de la Commission de sécurité après avoir visité les magasins Flor’Alsace et A le découverte
  • 1986 – Le gérant de l’herboristerie Flor’Alsace demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (devanture de droite), maquette – Observations de la Police du Bâtiment, janvier 1987 – Le gérant argumente en faveur de son projet initial – L’affaire n’a pas de suite
  • 1987 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite poser ses initiales (SAAMS) dans le garde-corps du balcon au premier étage au lieu du motif décoratif quelconque. Elle joint à son courrier la planche LIV de l’ouvrage de Hans Haus, La Ferronnerie strasbourgeoise au XVII° et au XVIII° siècle (1933) – Maquette du monogramme – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Jean-Henri Lopez, ferronnier à Furdenheim, réalise le travail – Le monogramme est posé, septembre 1988
  • 1986 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier la toiture (lucarnes vers la rue et vers la cour) – L’architecte Michel Gross transmet son dossier – Dessins du projet initial (toiture, plan du troisième étage et des combles) – Extrait du plan cadastral de situation. Image des deux étages supérieurs et des lucarnes – Dessin du projet (toiture, chien-assis)
    1986 (juillet) – Déclaration de travaux – Avis du service des incendies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Permis de construire accordé par le préfet, août 1986 – La façade est en cours de ravalement, décembre 1987 – Le permis pour la toiture est périmé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 358)

Rue des Serruriers 20 (1993-1994)

La Société des Amis des Arts de Strasbourg n’est pas autorisée en 1993 à modifier des lucarnes (voir aussi la fin du dossier précédent).


Planche de dessins des différents projets

Sommaire
  • 1993 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg souhaite réaménager le troisième étage et modifier les lucarnes et créer une ouverture dans la façade nord – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, le bâtiment ne pouvant être modifié d’après le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur. Le maire refuse d’accorder le permis de construire
    1994 – La Société des Amis des Arts de Strasbourg demande au maire que le dossier soit réexaminé selon la procédure du recours gracieux. Elle sollicite le soutien du directeur régional des affaires culturelles dans un courrier où elle argue qu’elle souhaite augmenter ses ressources en aménageant les combles, travaux qui seraient réalisés en même temps que la réfection de la toiture, en se référant à des observations de l’architecte des Bâtiments de France. Les modifications pourraient être considérées comme une adaptation mineure.
    1993 (mars) – Nouveau refus – Photographies – Dessins
    1994 (novembre) – La Société des Amis des Arts de Strasbourg adresse un courrier au maire, Catherine Trautmann. Suite au refus du recours gracieux, l’adjoint Klotz a promis d’évoquer le projet avec l’architecte des Bâtiments de France Ernest. Le comité de la Société a rejeté deux propositions officieuses et décidé de surseoir à la réfection de la toiture. Planche de dessins

Relevé d’actes

Maison en équerre (1595-1746) puis maison entière

D’après les inventaires après décès du XVII° siècle, les conjoints Propter-Botzheim vendent le 8 avril 1595 la maison entière qui sera partagée par la suite. La maison principale revient à Raoul Würtz qui épouse en 1627 Anne Madeleine Ansorg puis en 1639 Catherine Jung, veuve du marchand Jean Philippe Schatz.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 44-v)
1627 Rudolph Würtz h. Rudolph Würtzen hind. laßener Sohn v. J. Anna Magdalena h. Johann Ansorgs alten großen Raths verwanttens alhie hind.laßene tochter. Eingesegnet den 4. 7.br (i 52)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XX Trinit: 27. Octob. H. Rudolff Würtz E. E. Großen Rahts beÿsitzer Fr. Catharina, weÿl. h. Johann Philipp Schatzen handelsmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 4. Novembris St. Thoman (i 246)

Il délaisse pour seul héritier en 1649 son fils Jean Daniel. La masse propre à la veuve est de 1 731 livres, celle des héritiers de 8 744 livres. L’actif de la communauté est de 5 334 livres, le passif de 4 584 livres.

1649 (15.5.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 36) n° (637)
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder haab, Nahrung und güetter, Ligender Vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, Keine sie haben nahmen wie sie wollen, daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest fromb, fürsichtig Vnd wolweise herr Rudolph Wurtz, fünffzehner deß beständigen Regiments alhie zu Straßburg vnd burger daselbsten nuhn mehr seeligen, nach seinem aus dießer welt tödtlichen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen, Welches alles Vnd Jedes auf freundliches beschehenes ansuchen erfordern und begehren daß Ehrenuesten, Vornehmen und weisen, herrn Johann Jacob Ansorgs, handelßmann vnd Eines Ersamen Große Raths alhie Zu Straßburg alten beÿsitzers alß geschwornen Vogts hanns Daniel, obehrengenandts, herrn Rudolph Würtzen fünff Zehners Seeligen mit weÿlandt frauen Anna Magdalena Ansorgin In erster ehe ehelichen erzeügten Sohns, Und Eintzig per Testamentum Eingesetzten Erben, Wie solches auff Zuvor hergangene genugsame Errinnerung deß eÿds Eÿgens Vnd Zeigens, durch die Vÿl Ehren: vnd tugendreiche frauw Catharinam Wurtzin gebohrne Jungin, die Jetemahlige hinterpliebene wittib, mit hülff und beÿstandts deß Ehrenvesten Und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Seüpels Schaffners der Rothen Kirchen Zu gedachtem Straßburg dero geschwornen Vormundts – Actum vnd angefangen In Straßburg In fernerem beÿ: und gegenseit Herrn Israel Tieffenbechers deß Jüngern schaffners deß Maurßmünster hoffs alhier In Straßburg Vnd burgers daselbsten, alß welcher von dem Verstorbenen herrn fünffzehnern seelig. In seinem Vffgerichtem Testamento wie beÿ deßen Neündten Puncten Zusehen diser Verlaßenschafft Inventation haben beÿ zu wohnen Insonderheit Verordnet worden, dinstag den 15. Maÿ Anno 1649.

Inn einer Inn der statt Straßburg Und Schloßergaßen gelegener vnd hernach Specificirte Behaußung, So beede ehegemächt bewohnt, Befunden worden.
Im Vordern Stock. Vff dem obersten Kasten, In der Cammern A, In dem obern kleinen Stüblein, In der Cammern B, Im haußöhrin Vor diß. gemach, In der Mittlern groß. Stuben, In der Stub Cammern, Inn der obern Khuch. Vor dißer Khuch. In der Wohnstuben, Im underm haußöhrin
Im hinderhauß, Vff der Truckeneÿ, In der Cammern C, In der Cammern D, In deß Sohns Studierstub, In der Cammern E, Vor dißer Cammern, In des Undern Khuch. Im bütten keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung (E.) Item eine behaußung, hoffstatt, Sampt einem hinderhauß, So einen außgang hat in die dornßgaß, mit allen Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg Ane der Schloßergassen, Einseith neben Marx Philippß haanen barbierer, anderseith neben hn Johann Gumprecht dem Lautenisten beeder burgern Zu Straßburg, hinden auff weÿlandt H Petri Triponets deß handelßmanns nach tod hinderlaßene Behaußung Stoßend, So gantz freÿ Ledig Vnd eÿgen vnd hiehero æstimirt Per 1200. lib. Weiset hierüber ein teutscher Pergamentiner brieff mit der statt Straßburg Kleinern anhangenden Insigel Verwahrt, deßen datum d. Achten Aprilis Anno 1595. Signirt mit altem N° 25 et 15., Ietz mit Neüem N° 35.
Ergäntzung der Fraw Wittiben Unveränderten gutts. Vermög Inventarÿ Über die Jenige Nahrung so fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib zu dem Verstorbenen herrn Rudolph Würtzen fünffzehenern selig In dem Ehestand gebracht Inn Anno 1640. Auffgerichtet
Abzug in hieuor geschriebenen Inventarium gehörig. Der fraw Wittib Unverändert gutt, Sa. haußraths 160, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 102, Sa. guldiner Ring 301, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 248, Sa. Schulden 270, Sa. guths Ergäntzung 646, Summa summarum 1731. lb
Volgt hieruaff des Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 351, Sa. Lehrer Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 204, Sa. guldiner Ring 141, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1951, Sa. Eigenthumbs der häußern 1200, Sa. Anschlag Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schulden 888, Sa. Ergäntzung (4056, abzuziehen 128, Pleibt) 3937, Summa summarum 8744 lb
Volgtt Endtlichen die Theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 83, Sa. früchten 268, Sa. Weins vnd Lehrer Vaß 160, Sa. Safflors 815, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 197, Sa. guldiner Ring 35, Sa. der Baarschafft 1227, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 49, Sa. Schulden 2499, Summa summarum 5334 lb – Schulden 4584 lb, Nach deren Abzug 750 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 13 225 lb
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die Jetzmahlige hinterpliebene Wittib, von weÿland H Jacob Heinrichen deù schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern Ihrem ersten herrn vnd haußwürth selig ad dies vitæ Zu genießen hat – Und ist Ane dem Eÿgenthumb dißer Wÿdembs Erstlichen herren hannß Jacob Heinrichen d. Schiffmann vnd Eines Ersamen Kleinen Rahts ahie beÿsitzern, Vnd frauwen Ursulen Heinrichin Herrn Isaac Lienhardts deß Handelsmanns burgers alhie haußfrauwen
Wÿdemb, So die Vÿl Ehren Vnd Tugendreiche fraw Catharina Jungin die hinterpliebene Wittib, von weÿland Herrn Johann Philipp Schatzen dem handelsmann vnd Eines Ersamen Großen Rahts ahie beÿsitzern, Ihrem Zweÿtten herrn vnd Ehegemecht selig ad dies vitæ Zu nießen hatt

Jean Daniel Würtz épouse Marie Bouvier. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Odile est leur premier enfant baptisé à Saint-Thomas en 1660.
Après sa mort en 1676, l’inventaire est dressé par Jean Georges Redslob. Lors du partage, la maison est louée à son gendre Jean Régnard Lang qui dresse l’acte.

1680 (18.6.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 11
Zuwißen seÿe Hirmit, demnach weÿland der Wohl Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig und hochweiße Herr Johann Daniel Würtz des hochlöbl. geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ allhießiger Statt Straßburg geweßener wohlverdienter beÿsitzer, den 10. Monathstag Maÿ des 1676. Jahrs dießes Zeitliche gesegnet auch nachgehends der Wohl Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Jacob Reüßer, U. J. Ddus und E. E. Großen Raths alhie wohlbestellter Procurator et Advocatus ordinarius, als geschworner Curator Herrn Friderici Francisci J. U. Studioso, Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Jungfr. Ottiliæ und Jungfrawen Elisabethæ aller Vier Geschwüsterde der Würtz, des verstorbenen Herrn XV.ers seel. mit der Edlen und viel Tugendreichen Frawen Mariæ Würtzin gebohrner Bouviere seiner geweßenen vielgeliebten Ehegemahlin und nach tod verlaßene Fraw Wittibin ehelich erzeügten herrn Sohns und Jungfrauwen Töchter auch ab intestato hind.laßener nechster Erben, die anstald dahin verfüget, daß des Herrn XVers seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörig. Persohnen, ordentlich inventirt, auch durch weÿl. Herrn Johann Georg Redslob Notarium Cæsareum nunmehr seel. in gemeltem 1676.sten Jahr ein formbliches Inventarium darüber auffgerichtet worden, daß darauffhin im vier Jahren hernach, und als Jungfraw Ottilia, die eine dochter, sich ane Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium Cæsareum Publicum et Academiæ juratum auch burgern alhie Zu Straßburg in Anno 1680. ehelich Versproch. gehabt, mann allerseiths Vor guth angesehen, daß obwohl edelermeltes herrn XV.ers seel. Verlaßenschafft under deßen Herrn Sohn und Jungfrauen Tochter, bevorab dießer Ursach halber, die haußhaltung dergestalten ins Gemein ferner forthführen, nicht rathsam sein wird, abgetheilet werden, mithin iedwederes sich das seinigen nach belieben Zubedienen haben möchte (…) Actum Freÿtag den 18. Junÿ Anno 1680.

Vergleich wegen der Fraw Wittib alienation. Zuwißen als in Anno 1680. die beede ältiste döchter innerhalb viertel Jahrs frist nach einander sich verheurathet, auch H. Dctus Fridericus Franciscus der Sohn von hier hinweg undt Inn Franckreich verreÿßet, dahero mit haußhaltung welche seit der Zeit ins Gemein geführet, eine änderung vorzunehmen nöthig erachtet, anbeÿ aber wie die Fr. XV.in als* welche dero Herr Sohn vnd Jungfr. döchter, vermög des den 13. 8.bris. 1676. mit deroselben getroffenen, durch eingangs ernandten Herrn Notarium Johann Georg Redslob seel. auffgerichteten den 20. Xbris ejusd. Anno beÿ E. E. Großen Rath Confirmirten und dem Vätterlichen Inventario à fol. 3. fac. 2.da biß fol. 6. fac. 2.da inserirten v.gleichs, die tag ihres lebens, der gebühr und ihrem stand nach zuverpfleg. (…) sich obligirt, alimentirt werden möchte, deliberirt (…) So beschehen in Straßburg Montags den 25. 8.bris A° 1680.
Eigenthumb ane einer Behaußung den Erben gebürtig berührend. Belangend des Abgeleibten Herrn XV.ers seel. fol. 88.b et 89. Inventarÿ beschriebener behaußung ist selbige beÿ dießer Separation und abtheilung mit gesambter Interessenten bewilligung und belieben ohnvertheilt außgesetzt gelaßen auch gleich balden Notario Johann Reinhardt Langen als welche Jfrau Mariam Magdalenam Würtzin die ältiste dochter geheürathet ins gemein auff Zweÿ Jahr lang von weÿhenachten A° 1680. angerechnet umb 37. lb 10 ß Jährlichen auff weÿhenachten V. A° 1681. Zum ersten mahl zureichen habend. Zinßes Velühen, solches Jährliches Zinß aber der Fr. Mutter auf abschlag ihro Versprochener alimentations geldter jeweilen zu lieffern Verglichen worden.

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 168, n° 891)
1660. Mont. den 9. Jan. Zu Hauß. (Parentes) H. Johann Danjel Würtz u. Maria, (Liberi) Ottilia, (Patrini) H. Johann Friderich Würtz dreÿer auff dem pfenningthurn, Fr. Einbeth H. Philippi Koller alten Schaffners St Thomæ haußfrau, H. Maria Barbara H Johann Jacob Ansorgs XXI Tochter (i 142)

Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 682)
1666. Martius, 16. o. Rudolph H Joh: Danjel Würtz dreÿer der Pfenningthurn Söhnl. Sep. d. 19. Zu S. Helenæ ( 226)

Odile Würtz femme du notaire Etienne Corneille Saltzmann et Elisabeth Würtz femme du marchand Jean Frédéric Kast vendent chacune un quart de la maison à leur beau frère Jean Régnard Lang

1686 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 214-v
Fr. Othilia Würtzin H. Stephan Cornelÿ Saltzmanns Notarÿ Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben und Fr. Elisabetha Würtzin H. Johann Friderich Kasten deß Handelßmanns Eheweib mit assistentz erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Reinhard Langen Not:
die helffte Ihren beeden für ohnvertheilt gehörig ahne einer Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar ahne der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden dem barbirer, anderseit neben H. Johann Gumbecht den Eltern E. E. großen Raths alten beÿsitzers beÿsitzer die hindere in die Dornes Gaß einseit neben H. Gabriel de la Mere anderseit obged. Lunden, und die übrige helffte Ihme vorhien, theils ehe vögtlicher weiß, theils Vermög der am 14. May Jüngsthien in der Cancelleÿ Contractstuben uff gerichten Kauffverschreibung eÿgenthümblich gehörig seÿe – umb 600 lb

Frédéric François Würtz, secrétaire du prince de Wurtemberg, vend ensuite son quart, au même Jean Régnard Lang qui devient seul propriétaire de la maison avec sa femme Madeleine Würtz

1686 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 200-v
H. Friderich Frantz Würtz, U. J. Doctorandus und Fürstl. Würtenberg. Secretarius
in gegensein H. Johann Reinhard Langen, Notarÿ
den Vierdten theil für unvertheilt an einem vorder und hinderhauß deren hoffstätten aucg allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten, allhier und jenes Zwar in der Schloßergaßen einseit neben H. Georg Lunden dem Barbierer, anderseit H. Johann Gumbrechten dem Ältern, E. E. Großen Raths alten Beÿsitzer, dieses aber in der dornes gaß, einseit neben vorged. H. Lunden anderseit H. Gabriel de La Mer, gelegen, daran Ihme Kaüffern ehevögtlicher weiß vorhin eine quart und vbrigen Würtzischen Geschwistern die übrige helffte zuständig – darunder auch deß H. Verkaüffers antheiler an denen in deß verkaufften haußes Keller liegend. Faßen gebriffen sein solle, umb 600 Gulden

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut, l’un des trois préposés à l’accise

1686 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 295-v
H. Johann Reinhard Lang, Notar. Publ.
in gegensein Herrn Johann Joachim Reichshoffers, J.U. Ddi und dießer Statt Cancelleÿ Registratoris, alß Vogts H. Joh: Friderich Krauten, gewes. dreÿers im Umbgeld hinderlaßener Kinder – schuldig seÿe 200 gulden guter Reichswährung, daß Er nachbeschriebener behaußung halben theil erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, dreÿ Vierdte theÿl Einer Vorder: und hinder behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier und Zwar jene in der Schloßergaß einseit neben H. Georg Lunden, dem barbierer, anderseit neben H. Joh: Gumbrechten E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, dieße aber in der dornsgaßen einseit neben H. Gabriel de la Mere dem handelßmann and. seit neben vorged. H. Lunden gelegen

Jean Régnard Lang hypothèque trois quarts de la maison au profit des enfants de la fondation mauricienne

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 478-v
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung und von /:tit:/ Hn Bernhard Wagnern S.S. Theol. Doct. et Professor et h. t. Vniversit. Rectore – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich Vorder: und Hindern, darvon d. Vordere gelegen allhier in d. schloßergaßen neben Hn XV.er Friderich Spielmann ux. Noe. anderseit neben H. Georg Lund. barbierer Und Wundartzt d. hindere aber einseit neben ged. Hn Lund. anderseit neben Hn. Johann Georg Bemberg handelsmann et Exsenat. hind. auff ged. Hn Bemberg stoßend
[in margine, Quittung :] in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Bau geweßten Handelsmanns allhier hinterl. Wittib, als dermahligen proprietariæ hier verpfändeten haußes, den 12. apr. 1731

Nouvelle hypothèque au profit du receveur Philippe Jacques Erhard

1701 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 480
H. Johann Reinhard Lang Not. Publicus
in gegensein Hn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen allhier Und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alß Schaffners der Mauritianichen Stifftung, für seine eÿgene Persohn – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, dreÿ vierdte theÿl für ohnvertheilt, an zweÿen häußeren, Nemblich perge ex immediate vorstehenden Verschreibung stoßend

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Wurtz, les experts estiment la maison 1 750 livres puis 1 900 livres en 1724 lors de celui de Jean Régnard Lang.
Leurs cinq enfants vendent la maison 2 250 livres à Anne Ursule Haug, veuve du marchand savoyard Claude François Beau

1725 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 238
weÿl. H. Johann Reinhard Lang gewesten Notarii Publici mit auch weÿl. Fr: Maria Magdalena geb. Wurtzin erzeugte 5 Kinder und Erben nahmens Fr. Maria Magdalena geb. Langin weÿl. H. Johann Philipp Braun gewesten Noy. Publ. wittib beÿständlich ihres vogts H. Not: Johannes Winther, Ferner Fr. Maria Salome geb. Langin H. Johannes Lobstein Not. publ: Fr. Eheliebsten, Mehr H. Johann Daniel Lang Not. publ:, weither Jfr. Elisabetha So dann Jfr. Anna Margaretha beede geborene Langin so über 25 jahr und ohnbevögtigt versicherten beÿständlich H. Johann Ernst Beck schaffners der hohen Schuel
in gegensein Fr. Annæ Ursulæ geb. Haugin weÿl. H. Claude François Beau gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. Rathh. Johann Stephan Degeorges und H. Johann Martin Kuntz geschwornen käufflers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff stallung Bonnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßergaß, einseit neben H. Johann Christoph Strÿcker Chirurgo anderseit neben H. Eberhard Capaun Contrôleur allhiesigen Umbgeldts und Jfr. Maria Salome Kauin, hinten auff H. Johann Friedrich Bemberg handelsmann, das hinderhauß einem außgang in der dornengaß habend – so hafftet auch auff der verkauften behausung die servitute stillicidÿ und fluminis des von dem Tachwerck des Bembergischen haußes durch einen Nach abfallend in jetzte verkaufftes hauß lauffenden Tachtrauffs und Regenwaßers, Ferner die servitute luminum et ne luminibus officiatur eines aus dem Strÿckerischen hauß durch die gemeine Maur in den hoff jetzt verkaufften haußes gehend: und sehenden Kellerlochs und eines auff dem dritten stock erwehnten Strÿckerischen haußes befindlichnen tagfensters – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 2550 pfund

Fils de Jean Bois (Baud) cultivateur à Mieussy en Faucigny, Claude François Beau devient bourgeois en 1694 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
H: Claude François Bois der handelßmann auß der Paroisse de Niecy dans le baillage de fessigny en Savoye weÿl. Jean Bois gewes: ackermanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich p. 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, ist noch ledig. standts, und wird Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 18 Dito. 1694.

Claude Françoise Beau institue pour héritiers ses deux frères Claude François Beau et Claude Beau
1700 (12. oct.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Testament de Claude Françoise Beaux fille majeure demeurant dans la maison des Sr Beaux frères marchands sauoyards vis à vis le marché au poisson où ils ont leur boutique, en une chambre au deuxième étage, (legs) de maison de Claude François Leyat son beau frère de la paroisse de mieussy baillage de Foussigny en sauoye (à) son frère Claude François Beaux, et à Claude Beaux son autre frère)

Claude François Beau épouse en 1704 Marie Ursule Hug, veuve de Georges Kirschner, ancien boulanger au fort de Kehl, en adoptant les deux enfants de sa femme : contrat de mariage, célébration
1704 (5. 9.bre), Me Bidier Dutil (6 E 41, 14)
Mariage, 5. 9.bre 1704. furentt presens Claude François Beau marchand Bourgeois de lad. ville d’une part
Et Marie Ursulle Huguin ve. de deff. Georges Kresner en son vivant Boulanger au fort de Keel d’autre part
(…) Et Dautant que led. Claude François Beau est associé avec Claude Beau son frère aisné pour le fait de leur commerce Et que tous les biens qu’ils ont acquis ensemble Leur appartiennent en commun Et par Esgalle portion Suiuant acte passé entre eux deuant moy No.re le deuxième jan. 1694 (…)
Le futur époux a adopté ainsy qu’il adopte pour ses propres enfants François Bernard et Marie agate Kresner tous deux enfants dud. deff. Kresner premier mary de lad. future espouze femme (signé) CFB, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 218)
1704. Hodie 11.a Novembris (…) sacro matrimonii vinculo juncti sunt Claudius Franciscus Beaus sabaudus, et nunc civus argentinensis, et Maria Ursula Coud, Vidua (signé) C.F.B. mah

Originaire d’Oberkirch en Bade, Marie Ursule Hug devient bourgeoise en janvier 1705
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 754
Fr. Maria Ursula Hugin V. Oberkirch weÿl. Georg Kürßners gew: Bcken daselbst hinterl. Wittib empfangt das burgerrecht v. ihrem Mann Claude François Beau p. 2. gold fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben. Wird Zum Spiegel dienen. P. 22. Dito [Januarÿ 1705]

Claude François Beau meurt en 1714 et sa fille Ursule peu de temps après lui. L’adoption des enfants Kirschner n’est pas reconnue parce qu’elle n’a pas été ratifiée par le Magistrat. La veuve conclut un accord avec son beau frère Claude Beau, associé de son frère Claude François Beau depuis 1694. La succession comprend une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve est de 1 889 livres, celle des héritiers de 1 625 livres. L’actif de la communauté est de 3 663 livres, le passif de 3 251 livres.
1715 (19.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Vorachtbahre Herr Claudius Franciscus Beau geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 6. Octobris des Jüngst abgelegten 1714.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des abgeleibten hern seel. theils ab intestato, theils Crafft der Ehe pacten Verlaßener adoptirter Erben (…) inventirt, durch die Viel Ehren vnd tugendreiche Fraw Ursulam Beauin gebohrne Hauckin die hinderbliebene Wittib – Actum Straßburg den 19. Februarÿ 1715.
Der abgeleibte seel. hat respectivé theils ab intestato theils Crafft hernach geschriebener Ehe pacten Zu Erben verlaßen 1. Frantz Bernhard und Mariam Agatham Kürschnerin, alß eingangs erwehnter deßen Hinderlaßener wittwen, mit Weÿl. herrn Georg Kürschnern, geweßenem Becken in der Vestung Keÿl, nunmehr seel. in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder, deren Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte und wohlachtbare Herr Johann Martin Kuntz, E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer, Vor Zween dritte theil, Weilen Sie aber noch ohnverburgert sein sollen, alß hat deswegen der Ehrenvest vnd vorachtbahre H. Johannes Linder weißbeck vnd E. E. Kleinen Raths beÿsitzer als aus wohl ermelts Kleinen raths mittel hierzu insonderheit verordneter herrn Deputatus dießer Inventur beÿgewohnt.
Vnd dann 2. Weÿland Anna Barbaram Beauin des Abgeleibten seel. mit vorernandter seiner hinderbliebenen Wittwen in dießer Ihrer Andern Ehe ehelich erzeugtes döchterlein, welches aber bald nach dem Vatter verstorbenen vnd von ihro deßen Mutter geerbt worden, vor den übrigen dritten theil
Es ist aber hierbeÿ Zuwißen, daß Sie die hinderlaßene Wittib Anfangs Zwar wegen dieses ihres Verstorbenen vnd geerbten Kindts anderer Ehe, die Erbschafft eingangs gemelts ihres abgeleibten Ehemanns seel. Verlaßener Nahrung allein prætendirt, auß dießem Principio weilen dieße adoption Unformblich und nicht den rechten gemäß beÿ Gn: Obrigkeit confirmirt worden, wie solches billich, hießiger Ordnung nach Gescheh. sollen, allein es hat dieselbe nachgehendts auff zu spruch vnd in Consideration dieße beede adoptirte Kinder Vnd Erben gleichwohlen auch ihrer leibliche Kinder vnd Künfftige Erben sind (…)
Eheberedungs Copeÿ, auß dem Frantzösischen Exemplar durch Mons. Houmbourg Königl. Notarium alhier ins teütsche übersetzt worden
Bericht wegen Hievor: und nachgemelte Verlaßenschafft. Es ist vordrist Zu wißen, daß Ehe und bevor mann Zur Inventur dießer Verlaßenschafft schreiten Können, solche vordrist mit Herrn Claudio Beau dem Handelßmann alhier, alß des Verstorbenen seel. Brudern, mit welchem seine Gantze Nahrung durch alle Rubricen krafft des am 2. Jan: 1694. vor Mons. Dutil notaire royal getroffenen societäts accord biß in seinen tod gemein vnd ohnvertheilt geweßen, verglichen vnd abgetheilt werden möchten, deßwegen denen vor allen ding mit besagten Herrn Claude Beau beÿständlich Herrn Guillaume Droz vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths beÿsitzersn seines erbettenen Herren Assistenten eines, vndt eingangs ermelter Beauische Wittib vnd Erben (…)

In einer alhie Zu Straßburg am fischmarckt gelegenen vnd Zum theil In dieße Verlaßenschafft gehörige behausung ist befunden word. wie volgt.
Hültzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im obern hauß öhren, Im Mittlern haußöhren, In der Cammer B, In des officiers Stübel, In der Wohnstuben, In dem Cämmerlein darneben, In d. Küchn, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd zween Gäden ane dem Obern Fischmarckt (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Laut des über der Wittib in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch H. Johann Heinrich Lang Notarium in Anno 1710. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum. der W. Unverändert Guths. Sa. haußraths 61, Sa. leeren vaß 6, Sa. Silbers 35, Sa. guldeen Ring 14, Sa. Eigenthums ane einer Barraque 25, Sa. Gült 30, Sa. Ergäntzung 1717, Summa summarum 1889 lb
Pro Nota. Hierunder ist auch begriffen dero beÿder Kinder erster Ehe Vätterlich guth, welches aber aus Vrsachen nach seinen tod deßen verlaßenschafft nicht inventirt, wenig. jemahlen derenthalben einige Ersuchung beschehen, ausgeworffen werden Können, sondern hat nun berichtsweise Zu künfftiger Nachricht vermelder werden sollen
der Erben unverändert Guth, behaußung 1625 lb
Theibare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. Frucht 9, Sa. vaß 2, Sa. Silbers 8, Sa. Schuld 3600, Summa summarum 3663 lb – Schulden 3251 lb, Nach deren Abzug 396 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3871 lb
Abschatzung d. 20.ten Febrs. 1715. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiten: H: Gladt. Franßwa, Kauffmann Seell. hinder Lassene Frau Witib vnd Erben (…)

Les préposés de la Taille exigent des arriérés d’impôts. Les héritiers portent l’affaire devant les Quinze en arguant que le défunt et son frère pouvaient difficilement évaluer leur fortune puisqu’ils ne savent pas lire. La commission estime l’argument spécieux et inflige une amende supplémentaire de 100 livres à la succession le 6 avril 1715. Sur intervention du préteur royal, les Quinze réduisent les sommes dues à 100 florins le premier juin. La veuve demande en septembre que ses enfants soient exemptés du droit de détraction puisqu’ils n’ont rien hérité de leur beau-père. La commission estime que le droit pourrait être réduit au tiers étant donné que les enfants se sont établis en ville
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Weÿl. Claude François Beaud Wittib und Erben p° Zu weniger Verstallung
(f° 191-v) Sambstags den 6.ten Aprilis 1715. Obere Stall herren laßen durch mich proponiren, daß die herren dreÿ der Statt Stall gegenwärtigen schrifftlichen bericht Zum protocoll gelüffert über Weÿland Claude François Baud geweßenen handelßmanns und burgers allhier nach tott Verlaßenes Vermögen, besag deß durch H. Notar. Pantrion Verfertigten Verlaßenschafft Inventarÿ, thut die beschluß summa fol. 63. 3871. lb 8 ß 9 d die machen 7700 fl. derselbe Verstallte hingegen allein 5000 fl. allso 2700 fl. zu wenig, Worvon der nachtrag gerechnet wird auff 8 jahr in duplo macht à 8 lb 3 ß 64 lb 16 ß und auch auff 6 jahr in simplo macht à 4 lb 1 ß 24 lb 6 ß Extat kein Stallgeldt, gebott 2 ß 4 dn abhandlung 4 lb 2 ß 6 d, Sa. 93 lb 6 ß 10 d. alß man diße sach ferner untersuchen wollen, erschine die Wittib Ursula gebohrne Hugin benebenst Ihrem vogt H Mathiß Preßle dem Kieffer und H. Johann Kuentz dem schneider alß der Kinder vogt, welche bedütten, daß man hierinn gantz keine gefehrde gebraucht, sondern der defunctus als ein handelsmann, so mit seinem bruder in continuirlicher gemeindtschafft gestanden, und weder einer noch der andere schreiben und leßen Können, nich genaw angesehen, noch wüßen können, wie groß eingentlich seine nahrung Were, Welche rationes man aber auff seithen der herren Deputirten Vor nicht sufficent angesehen, jedoch die Zuwenig Verstallte 2760. fl. nicht gäntzlichen confisciren, sondern neben dem nachtrag der 93. lb 6 ß 10 d eine straff von 50. lb d ansetzen wollen, die genehmhaltung aber Zu Mhherren stellend.
Erkandt, wird den Erben neben gedachtem nachtrag noch eine straff von 100 Pfundt pfenning angesetzt.

(f° 197-v) Sambstag den 1.ten Junÿ. Herr Secretarius Frid proponirt, daß dißen morgen herr Prætor Regius die Beauische Verlaßenschafft betreffend, pt° angesetzten nachtrags und straff mit ihme geredt habe, und zu Verstehen gegeben, daß man diße Wittib und Erben wegen zu weniger verstallung allzuhart angesehen hette, Er seines orths hielte davor, daß Wann sie so wohl Vor den nachtrag alß vor die straff 100 fl. erlegen würd, man sich damit wohl contentiren könte, dahro Zu Mghherren stehe, ob sie sich mit deßen gedancken conformiren wollen, Erkandt, herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 274-v) Sambstag den 23.ten Septembris. Ober Stallherren laßen per me referiren, daß Mariæ Ursulæ Beauin und dero Kindter Vögte gegenwärtiges Memorial übergeben, dahin gehend, daß von seithen der Statt Stall ihren Zweÿer Kindtern erster Ehe 142. lb 12. ß 1 d abzug abgefordert werden weilen aber gedachte ihre Kindter bereits in daß burgerrecht getretten und ihr glück in Straßburg Zu suchen entschloßen seÿen, alß wolten sie gemelten abzugs gnädigen nachlaß gebetten haben.
Beÿ der Deputation seÿe neben der Wittib erschienen Mathis Preßle der burger und kieffer allhier, Welche bedütten daß zwar der Wittib Zweÿter Verstorbenener Ehemann Claude Beau ihrer Zweÿ mit sich in die Ehe gebrachte Kinder, so sie in erster Ehe mit weÿland Georg Kirschnern dem geweßenen becken Zue Kehl erzeügt an Kindtes statt angenommen und adoptirt habe, allein were dießer actus null und nichtig, weilen selbiger anthoritate Magistratûs nicht were confirmirt worden, consequenter so hetten dieße 2. Kindter von ihrem Stieffvatter auch nichts erben können. in Zweÿter Ehe hette sie Von dem Beau auch ein Kindt bekommen, Welches aber gleich nach absterben seines Vatters auch mit tott abgangen, dießes Kindt habe allso seinen Vatter allein nun auß schließlichen der Zweÿen adoptirten Kindern geerbt, und sie die Wittib das Kindt weilen ia ein Mutter den rechten nach ihr Kind erben solle. Wann dann dießem nach dieße Zweÿ Kindter erster Ehe nichts erben können, so werde hoffentlich selbige auch kein abzug abgenommen werden, beÿ welcher beschaffenheit der sach man vor nöthig ermessen, daß Inventarium Zur handt Zu bringen, worauß mann ersehen, daß die mutter durch einen Vergleich dieße Zweÿ adoptrirte Kindter beÿder Inventation vor mit erben erkandt und angenommen, auch einem jeden einen drittentheil concedirt, iedoch mit dem anhang, daß sie den Genuß vom gantzen gut exceptâ legitimâ, sich lebtägig vorbehalten haben wolle.
Auff seithen der herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß, ungeachtet die Wittib der Kindter guth lebtägig Zu genießen habe, vermög eines in der Stallordnung enthaltenen paragraphi der abzug dannoch gleich und zwar nach abhandlung deß Inventarii auch von dem widumbßnießer Bezahlt werden müße, nichts desto weniger habe man folgendes in consideration gezogen, nemlichen daß die Kindter bereits daß burgerrecht erkaufft, daß gut hier bleibe und selbiges Gemeiner Statt würcklichen Verstallt werden müße, dahero Vermeint, daß der angesetzte abzug wohl auff ein tertz moderirt und gestellt werden könte, die gemehmhaltung Zu M G Herren fallend. Erkandt beliebt.

La succession telle qu’elle est portée dans le registre de la Taille, avec mention des décisions prises par les Quinze
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 126-v
(Spiegel, F. N° 1502) Weÿl. Hn Claude François Baud, geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 63, 3871. lb 8 ß 9 d, die machen 7700. fl, verstallte nur 5000. fl., also Zu wenig 2700 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbarem Guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 8 lb 2 ß, 48 lb 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo trifft à 4 lb 1 ß, 16 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 4 lb 2 ß 6 d. – Summa 69. lb. 10 ß
Es sind Zwahr den 13° Octobr. 1714. 1000. fl. Zugeschrieben und die gebühr darvor an beÿ erlegt worden, weilen aber derselbe bereits den 6° gedachten Monats alß Vorher Verstorben und die angab erst nach seinem tod beschehen alß hat man solchen Zugang dißorts nichts attendirt.
Straff. Weilen nun eine terzt nicht Verstallet worden, alß ist pp [das Geschäfft an Unsere Gnädige Herren die Fünff Zehen verwiesen]
Abzug. Frantz Bernhard und Maria Margaretha weÿl. Geörg Kürschners geweßenen Becken in der Vestung Kaÿl Hinderlaßene und von dem Verstorbenen adoptirte Kinder sollen alß alhier ohnverburgert von angefallenem Erbe der 1426. lb. den Abzug erlegen mit 142. lb 12 ß 1 d
Vermög Erkantnus G. Herren der XV. Vom 1° Junÿ 1713. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 50. lb.
dt. 19° Junÿ 1715. 50. lb
dt. 6° Jul. den rest mit 4. ln
der Abzug aber ist vermög Erkantnus G. Herren der XV.en vom 22° 7.br 1715 auff die tertz moderirt worden, th. 47. lb

Anne Ursule Hauck loue la maison au confiseur Jean Baptiste Ruffier dit des Champs et à sa femme Marie Barbe Oswald

1725 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 443-v
Fr. Anna Ursula geb. Hänckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmanns Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres Sohns H. Frantz Baud Chur Pfältzischen Cammer Raths
in gegensein H. Jean Baptiste Ruffiére dit des Champs Marchand Confisseur und burger allhier und Mariæ Barbaræ geb. Oßwaldtin [unterzeichnet] Ruffier dit deschamps, marie barbe
in ihrer ahne der Schloßergaß einseit neben H. Capaun ux: nomine und consorten neben H. Strÿcker Chirurgium hinten auff die Bembergerische Wittib gelegenen behausung unten auff dem boden in der Schloßergaß einen Laden, Stueb und kleine Kuchen, Ferner im hoff das große holtz hauß den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchküchen und den vordern gewölbten Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Kammer Küchen und haußöhren, Ferner im hindern hauß eine Stiege hoch einen bachoffen, Mehr in eben demselben zwo stiegen hoch, dreÿ Kammern den gemeinschaftlichen gebrauch der Trückeneÿ so dann die über derselben befindliche bühn den gebrauch des steinern gangs und des hoffs wie auch des untersten hauß öhrens, jedoch daß die entlehnerer die daran befindliche haußthür zu rechter zeith beschließen und eröffnen sollen – auff 3 nächstfolgende jahr anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Anne Ursule Hauck loue la maison au tapissier Pierre Moureau

1742 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 533
Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud gewesten handelsmann wittib
in gegensein H. Pierre Moureau des tapezirers
in einer der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen ane der Schloßergaß, einseit neben H. Rathh. Richard anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur des Umgelds gelegene behausung, den laden benebst der Laden stub und eine Kuchen auf dem boden im hinderhauß samt platz zum holtz, mehr im vorderhauß den gantzen zweÿten stock im des hinderhaußes zweÿtem stock zweÿ kammern und den keller unter dem laden und im Sommer den gebrauch des haußöhrens um darinn arbeiten zu können – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Anne Ursule Haug vend ses biens immeubles à Marie Agathe Baud, sa fille issue de son premier mariage avec Georges Kirschner, et à son gendre Pierre Richard

1746 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 156-v
Fr. Maria Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Baud des handelsmanns wittib mit beÿstand H. Frantz Ignatius Finck
ihrer tocher Fr. Maria Agatha geb. Baud H. Pierre Richard des handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselbenbegriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Schloßergaß, einseit neben den Richardischen eheleuthen selbst, anderseit neben H. Eberhard Capaun controlleur im Umgeldhauß, hinten auff H. Bemberg Fr. wittib und Erben
ferner die unvertheilte helffte einer gerwerbs behausung und hoffstatt mit deren zugehör und rechten davon die übrige helffte ihnen Richardischen ehegatten gehört auff dem Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane der Krämergaß, anderseit neben H. François Lanfrey dem handelsmann, hinten theils auff dem Ullwergraben theils auff Johann Bleÿfuß den säckler
so dann die unvertheilte helffte ane einem in der Ruprechtsau in der Mittelau im Winckel gelegenen landguth und dazu gehörigen gebäuen und güthern, davon die andere helffte ebenfalls Richardischen eheleuthe gehörig
die behausung ane der Schloßergaß 3000 pfund, die helffte am Fischmarckt 2500 lt, die helffte des Landguths 500 pfund, reservirt sich die Fr. verlehnerin eine wohnung in dem hauß in der Schloßergaß lebenlänglich zinßfreÿ zu genießen

Fils du marchand Antoine Richard de Morzine en Savoie, le marchand Pierre Richard devient bourgeois en février 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Richard Handelsmann auß Savoyen Von Mesire, Weÿl. Antoine Richard auch gew. Handelsmanns daselbst hinterl. Sohn, erkaufft das burger recht pro 6. gold fl. Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jur. d. 11. dito [Februarÿ] 1715.

Après avoir passé un contrat de mariage non conservé, il épouse en novembre 1716 Marie Agathe Kirschner ou Beau
1716, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Contrat de mariage français, p. 268)
Du Sieur Pierre Richard marchand et Demoiselle Marie Agathe Kirschnerin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 30-v)
1716. Die 16.a Novembris sacro matrimonii vinculo copulati fuerunt honesti adolescentes Petrus Richard oriundus ex Morsine in Sabaudia et Maria Agatha Beau ambo Parochiani nostri (signé) pierre richard, marie agathe Beau (i 32)

Leur fils Pierre Joseph Richard loue le premier étage à Jean Jérémie Brackenhoffer, professeur à l’école d’artillerie

1754 (20.6.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Bail de 9 années qui commencent a la fete de St Jean prochaine – Sr Pierre Joseph Richard marchand bourgeois de cette ville
au Sr Jean Jeremie Brackenhoffer professeur Royal de L’artillerie sous la garantie du Sr Richard qui promet de le faire jouir
de tous les appartemens du premier étage de la maison située en cette ville Rue des serruriers au coin de la Rue de l’Epine vis à vis le poele des marchands et d’une chambre au troisième étage a la droite de la Sale du billard et de la Cave qui est destinée pour led. premier étage le tout ainsi et de même que le Sr Hatzel l’a occupé jusqu’à présent – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Pierre Richard meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. Le défunt a passé un contrat de société avec son fils Pierre Joseph Richard en mars 1744. Comme la succession est chargée de nombreuses dettes, les héritiers passent en mai 1759 un accord par lequel ils cèdent leurs droits à Pierre Joseph Richard à condition qu’il règle les créanciers. La masse propre à la veuve est de 1889 livres, celle des héritiers de 1625 livres. L’actif de la communauté est de 41 529 livres, le passif de 111 383 livres.

1759 (19.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 794) n° 174
Inventarium über Weÿland des Edel, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Pierre Richard geweßener Vornehmen handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzers seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1759 – nach seinem freÿtags den 24. 9.bris 1758.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Edlen Viel Ehren und Viel tugendgezierten Fraun Mariä Agathä Richard gebohrner Baud, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich S. T. herrn Frantz Lanfrey, Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers, (…) wie auch Anna Mariam Kellerin Von Grießheim und Mariam Annam Bischoffin von Schlettstadt die beede dienstmägd – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen Montags den 19.ten Martÿ Anno 1759.
der abgeleibte Herr seeliger hat ab intestato zu seinen Beneficial Erben verlaßen als folgt 1.mo S. T. Frau Annam Ursulam Tissot gebohrne Richard S. T. H. Jean François Antoine Tissot Einq. Conseiller, Secretaire du Roy Maison Couronne de france auprès de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace frau Eheliebstin, so dißorths ohnverburgert, 2.do S. T. H. Pierre Joseph Richard, Vornehmen handelsmann und wohlagesehenen burgern allhier, welcher in selbst eigene Persohn dieser Inventur abwartete, 3.tio S. T. Jungfer Susannam Richard so majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn mit zuziehung H. Jean Hollender sich dermalen allhier aufhaltend sonsten ab. ohnweit Verdun wohnhaft, Ihren erbettenen beÿstand, beÿ dieser Inventur erschienen, Und dann 4. S. T. Frau Anna Maria Tissot geb. Richard S. T. H. Jacques Philippe Tissot Advocat au Conseil Souverain d’Alsace frau Eheliebstin, welche alhier gleichfalls ohnverburgert, so in selbst eigene Persohn beneben dießem Ihrem Eheherrn dem Geschäfft abwartete, Und war in der beede, frembden ohnbevögtigter Frauen Erbin ahme zugegen S. T. hr. Joh: Georg Lauth, hochverordneter Med. Doctor und E. E. Kleinen raths dermaligen wohlverdienten Hr beÿsitzern als aus obgedachten E: E: Kleinen Raths Mittel Vermög Extractus Memorialis sub dato 17. hujus Mensis et Anni darzu abgeordneter herr deputatus, Allßo alle Vier des Verstorbenen H. seel mit eingangs gemeldter frauen Maria Agatha Richard geb. Baud deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erziehle H. Sohn Fr. und Jungfrau Töchtere und per testamentum zu 4. gleichlingen portionen und Antheilern Verlaßene Beneficial Erben
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es zeiget vor eingetragene Eheberedung §. 4.to daß beede nun zertrennte Ehepersohnen sich ohnverändert Guth vorbehalten haben, In befolg deßen nun ist der hinterbliebenen fr. W. ohnverändert Vermögen Vordersambst aus denen deßfalls produciren Documentis ersucht, mithin alles dasjenige was darinnen enthalten was Ihro theils als ohnverändert zugeschrieben u. th. in Ergäntz. gesetzt werd. da aber dero Illata nicht inventirt worden (…)

Bericht gegenwärtig Activ et Passiv Nahrung Inventarium gehörig. Demnach Herr Pierre Richard der geweßene handelsmann und E. E. Großen Raths allhier alter beisitzer den 24.ten 9.bris 1758. seelig Verschieden, wurde deßen Verlaßenschafft den 19.ten Martii Anni sequentis durch mich unterschriebenen Notarium (…) ein Inventarium angefangen, da sich dann gar bald wiße daß die Passiva die völlige Verschiedene Activ Massam umb ein merckliches übertreffen würden, weswegen dann sowohl frau Maria Agatha geb. Baud die hinterbliebene frau Witti, als auch die Beneficial frauen und Jgfr. Erbin it dem dißorthigem mariti als Ihrem respect. Sohn und bruder /:welcher Vermög des Vor Hn Not° Regio Laquiante den 3.ten Martÿ 1744. errichteten Contrat de société mit seinem H. Vatter seel. Zu einem dritten theil Gewinn und Verlust gemeinschaftl. handlung geführet, einen acte de famille den 25. Maÿ 1759. Vor H. Not° regio Humbourg geschloßen, Vermög deßen Ihme der Eltern* ohnveränderte und theilbahre sowohl Activ als Passiv Massa übertragen worden, auch ließe die hinterbliebene Fr. Wittib deßen Fr. Mutter Ihr ohnverändert Vermögen unter gewiße Conditionen in solcher Nahrung stecken, worauf sogleich ein Contrat d’attermoitement mit denen Hh. Credioribus getroffen und den 23. Junÿ 1759. beÿ E: E: Großen Rath homologiret worden durch welchen contrat Ihme H Richard 8. Jahr Zeit gegeönnet worden seine Schuldgläubiger alßo zu befriedigen, daß nach 2. Jahre vom tag der homologation an gerechntet (…)
In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Schloßer und theils ane der Dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnveränderte und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden worden, als folgt
(f° 11-v) Ergäntzung der Ehefrauen Wehrender Ehe abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten und durch den dißortigen maritum den 25. juillet 1746 unterschriebenen Etat
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler, 2.s neben S. T. H. Eliä brackenhoffer, des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hinten wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, so außer hernach bemerckten darauff hafftenden Passiv Capitalien gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch vorgemelte löbl. Stadt Straßburg geschwornen Werckleute vermög vorallegiten Abschatzungs Zeduls & in weÿl. H. Peter Richard deß dißortigen Mariti H. Vatters seel. Verlaßenschafft Inventur gewürdiget pro 6000. Dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in allhießiger C. C. Stub gefertigten pergamentenen Kauffbrieffs sub dato 28. Februarÿ 1746 mit altem N° 1 notirt, gehörig war. Die andere behaußung aber haben des dißortigen Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem geweßenen Chirurgo und burgern dahier seel. ane sich erkaufft, wie der in allhießiger Cantzeleÿ Contracy stub desfalls gefertigte teutsche pergamentene Kauffbrieff Sub dato 9. Februarÿ 1737 mit N° 3 motirt
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Madame Richard ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 399 lb, Sa. Silbers 29 lb, Sa. Schulden 3500 lb, Sa. Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
Dießemnach kommt dann auch die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, Sa. hausraths 773 lb, Sa. Bibliothec 38 lb, Sa. Lähren Vaß 107 lb, Sa. Silbers 67 lb, Sa. Eigenthum ane häußern 8800 lb, Sa. Anteil ane einem Landguth 630 lb, Sa. Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb – Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb

Le banquier Pierre Joseph Richard épouse en 1746 à Sarrebourg Anne Louise Gabrielle Soufflet : contrat de mariage, proclamation à Saint-Laurent
1746 (20.1.), Me Humbourg (6 E 41, 75)
furent presens le Sieur Pierre Joseph Richard Marchand banquier de cette ville fils du Sr Pierre Richard agent de Sa Majesté le Roy Stanislas de Pologne et Conseiller au Magistrat de ladite ville et de Dlle Marie Agathe Kirchner Baud son epouse faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement des dits Sieur et Damle ses père et mère pour ce presents d’une part
Et Me François Gabriel Soufflet d’Ossel Conseiller du Roy Prevot Juge roïal a Sarrebourg et soubdélégué de M. L’Intendant de la Generalité de Metz étant de present en cette ville, tant pour lui que pour et au nom de Dlle et De Elisabeth Fix Son Epouse du fait de laquelle il se charge et en fait sien et sa propre affaire faisant et stipulant pour Demoiselle Anne Louise Gabrielle Soufflet leur fille présente et de son bon gré
T. de la part du futur époux Me Jean François Antoine Tissot Es.er Con.er secrétaire du Roy maison et couronne de france et de ses finances près de la Chancellerie dudit Conseil souverain d’Alsace son beau frère, le Jacques Philippe Tisserant aussy son beau frère

Proclamation, Saint-Laurent (cath. p. 108)
Anno Domini 1746 die 17. May (…) Dnum Patrum Josephum Richard filium legitumum Dni Petri Richard Regis Poloniæ Ducis Lotharingiæ Institoris, Mag. Sanatûs hujus Civitatis assessoris et Dæ Mariæ Agathæ Baud parochianum meum, dimissi ad pluimum R. D. Parochum in Sarbourg Diœcesis Metensis, quatenus per eum (…) matrimonio in facie ecclesiæ jungi valeat cum Dcelle Annâ Ludovicâ Gabriele Soufflet filia legitima Dni Francisci Gabrielis Soufflet d’Ossel, Regis Consiliarius Prætoris ac Judicis Regÿ in Sarbourg, Misique Dominici s(-) vulgo dicitur, Dni Intendentis Metenisi Subdelegati et Dnæ Annæ Elisabethæ Fix, in dicto Sarbourg commorante (i 56)

Anne Louise Gabrielle Soufflet devient bourgeoise l’année suivante. Le Magistrat pardonne à Pierre Joseph Richard de s’être marié hors de Strasbourg sans son autorisation
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 276-v
fr. Anna Louisa Gabriel gebohrne Soufflot Von Sarburg geb. erhalt des burgerrecht von ihrem Ehemann H. Pierre Joseph Richard dem burger und handelsmann allhier um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom eod. [8. febr] und wird dem Ehemann der Fehler des Verheurathens ex speciali gratia condonirt.

Pierre Joseph Richard loue une partie de la maison à Marie Salomé Bernard, veuve du commandant Jean Fortuné de Hartmannis

1759 (23. 9.bre), Me Humbourg (6 E 41, 102), 2 Mi / Not 184
Bail de 9 annes entières et consécutives qui commencent aux festes de noel prochaines – Sr Pierre Joseph Richard Marchand
à De Marie Salomé née Bernard veuve du Sr Jean Fortuné de Hartmannis Major et commandant du Régiment Suisse de Monin acceptant pour elle et pour M Jean Rudolphe de hatmannis son fils lieutenant colonel du Régiment des grisons de salis
dans tous les appartemens du Rez de chaussée prenant jour sur la rue et deux chambres aussi au Rez de chaussée prenans jour dans la cour, plus tous les appartemens au premier Etage une chambre au troisième étage a droitte de la salle du Billard et une autre chambre au même Etage, La cave du millieu un bucher au rez de chaussée et L’Ecurie et l’emplacement y attenant pour les fourrages Le tout ainsi et de même que led. Sr hartmannis fils L’occupe présentement et que M de Berquen L’occupoit cy devant – moyennant un loyer annuel de 930 livres

Anne Louise Gabrielle Soufflet fait dresser un inventaire de ses biens et de ceux de son mari pour demander le bénéfice de cession puisque leur actif est obéré de nombreuses dettes. La masse propre à la femme s’élève à 6 798 livres. Les propres du mari et de la communauté s’élèvent à 41 529 livres, le passif à 111 383 livres

1760 (30.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 797) n° 215
Inventarium über Herrn Pierre Joseph Richard, des handelsmanns und Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrne Souflet beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ et Passiv Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1760 – welche der Ursachen alldieweilen durch verschiedene Unglücksfälle sein H. Richards des Ehemanns jetzig. Nahrung mit Zimmlich vielen passiv Schulden behafftet auff Ihro Frauen Anne Louise Gabrielle Richard gebohrner Soufflet der Ehefr. mit assistentz S. T. Herrn Stephan Daudet, vortrefflichen Juris Consulti und bestbestellten Herrn Secretarÿ gnädiger Herrn derer Herren Fünffzehen, auch wohlangesehenen burgers allhier zu Straßburg ihres erbettenen hn beÿstandts beschehener freundliches ansuchen erfordern und begehren umb salvirung ihres ohnverändert eigenthümlich Guths – So beschehen allhier Zu Straßburg angefage, auff Dienstag den 30. Septembris Anno 1760.

In einer theils ane der Schloßer und theils ane der dornengaß gelegenen und in des Mariti ohnverändert und theilbahre Nahrung vermög acte de famille gehörigen behausung befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen Guths, Vermög eines gefertigten den 25. juil. 1746 unterschriebenen Etat
Eigenthumb ane Häußern (M.), Erstl. die helffte Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg auff dem Fischmarckt es. ist ein Eck ane der Krämergaß 2.s neben S.T. H. François Lanfrey dem Handelsmann und E.E. Großen Raths altem beÿsitzer hi. theils auff den Ullmergraben und theils auff Johann bleÿfuß den Säckler stoßend, wovon man jährlichen 1 ß ane bodenzinß auf löbl. Stadt Pfenningthurn abzurichten hat, ist solche behausung in weil. H. Pierre Richard handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch die Werckleute vermög Abschatzung zeduls vom 19. apr. solchen Jahres gewürdiget worden, dabeÿ man es auch dißorths ohnpræjudicirlichen gelaßen hat pro 5000 lb, thut die hiehero gehörige helffte 2500, Hierüber meldet eine vor weil. H. Not. Jacob Christoph Pantrion d. 23. junÿ 1719 errichtete Cession sub dato den 24. jan. A° 1720 in allhies. Cantzleÿ Contract stub enregistrirt worden,
Item eine behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, Höfflein und bronnen auch mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Schloßer und dornen gaß 1.s neben H. Consulent Sahler 2.s neben S.T. H. Eliä brackenhoffer des beständigen geheimen Regiments der Herrn XV. H. Assessoris Wÿdembs behaußung und hi. wieder auff dieselbe, wie auch H. Schubard den ältern handelsmanns stoßend, durch (die) Werckleuthe vermög Abschatzung zeduls in weÿl. H. Peter Richard deß Mariti H. Vatters seel. Verlassenschafft Inventur gewürdiget pro 6000, dieße behaußung ist erst in A° 1747 ganz neu auffgebauen worden, und zwar waren solches zuvor 2. Häußer davon das eine des Mariti eheleibl. Frn. Mutter vermög eines in C.C. Stub gefertigten Kauffbrieffs sub dato 28. feb. 1746 gehörig war, die andere behaußung aber haben des Mariti beede Elteren von Weil. H. Christoph Stricker dem Chirurgum seel. ane sich erkaufft, Cantzleÿ Contract stub Kauffbrieff sub dato 9. feb. 1737
Item eine behaußung, Stallung: Scheur, Gemeinschafft des bronnens und Hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstadt ane Crautenau in der hennengaß es. neben frn Pfählerin Wittib 2.s neben H. Sauer dem biersieder und hinten auf ebendenselben garten stoßend, (durch) die werckleuthe außweißl. schon Allegirten Abschatzung zeduls gewürdiget ad 300 lb, dießerwegen ist vorhanden ein in C.C. Stub Kauffbrieff sub dato 2. junÿ 1740, Wobeÿ noch ferner ein Kauffbrieff auch in allh. S.C. Stub
(f° 14-b) Eigenthum ane einem in der Ruprechtsau gelegenen Landgut (M. T.), Erstl. eine herrschafftliche behaußung nebst einem daran gebauenen Nebens haußlein Hoff, Hoffstatt, bronnen, Scheur, Stallung und Garten so rings umb mit einer dielenwand umgeben und ohngefähr zusammen ein starcker acker groß gelegen in der Ruprechtsau und deren Mittelau im Winckel 1.s neben dem hiehero gehörig stück grund as. neben Andreas Hagenstein oben auff die Allemnd gaß und unten auf hannß Georg Erben zum theil und zum theil auff ein hieher gehöriges Stück grund stoßend gelegen, davon reicht man jährl. löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß und ist solche behausung in weil. H. Pierre Riachard des handelsmanns und Exsenatoris des Mariti Hn Vatters seel. Verlassenschafft Inventario durch mich Not. in Anno 1759 errichtet (gewürdiget) dabeÿ auch dißorts wider ohnpræj. gelaßen, pro 700 lb, Hierüber wie auch über einigen hernach beschriebenen Stück grund meldet ein pergamentener Ganth Kauffverschreibung de dato 26. aug. 1733
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Madame Richard ohnverändert Vermögen, hausrath 399 lb, Silbers 29 lb, Schulden 3500 lb, Ergäntzung 2870 lb, Summa summarum 6798 lb
die beschreibung des Manns ohnverändert und theilbahren Guths, hausrath 773 lb, Bibliothec 38 lb, Lähren Vaß 107 lb, Silbers 67 lb, häußern 8800 lb, Landguth 630 lb, Schulden 1112 lb, Summa summarum 41 529 lb, Schulden 111 383 lb, In Compensatione 69 853 lb – Zweiffelhaffte Schulden 45 164 lb
Copie du Contrat de mariage par devant Me Humbourg le 20. jan. 1746 (…)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 7 avril 1761 à François Joseph Nicard

1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 956
H. Frantz Joseph Nicard greffier de la Marechaussée von Hier geb. erhalt d. br. umb die tertz d.alten bs. will beÿ E. E. Zunfft d. garthner dienen. Jur. 11.ten Martÿ 1730.

Secrétaire à la chambre criminelle, François Joseph Nicard épouse en 1736 Marie Jeanne Pettmesser, fille du greffier épiscopal de Weyersheim : contrat de mariage, célébration
1736 (23.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 54
Heuraths Abrede Zwischen Herrn Francisco Josepho Nicart J: U: L: und dermahliger beÿ löbl. Statt Straßburg verordnetem Verjichtschreibern, an einem,
so dann der Wohl Edlen und tugendbegabten Jungfrauen Mariæ Johannæ Pettmesserin, Herrn Johann Philipp Pettmessers des Ambts Wantzenau und Weÿhersheim wohlverordneten Hochfürstl. Bischöfflichen Ambtschreibers mit frauen Annæ Mariæ Kornmännin seiner geehrbesten frau Eheliebste ehelich erziehlter Jungfer tochter ane dem andern theil.
Zu Weÿhersheim den 23. Junÿ 1736. [unterzeichnet] Nicart, Marie Jeanne Pettmesser
Alßo wie vor mir Notario Von denen Parthen in originali eingehändigt den 3.ten Julÿ A° 1736. Frantz Heinrich Dautel Notarius jur. requisitus

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 187)
Die 3 Mensis Julÿ 1736 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dus Franciscus Joseph Nicart rerum criminalium Magistratûs hujatis tabularius defunctorum Dni Claudÿ Nicart et Annæ Catharinæ Blisch dum viverent conjugum et civium Argentinensium Legitimus filius in hac Parochia commorans, et honesta ac pudica puella Maria Joanna Pettmesser, Dni Philippi Pettmesser protocribæ in Wiersheim et Wantzenau et Annæ Mariæ [Korn]mann filia Legitima ex dita Parochia loci wiersheim (signé) Nicart, M J. Pettmesser (i 190)

Marie Jeanne Pettmesser devient bourgeoise en 1737 en s’inscrivant à la tribu des jardiniers
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1042
Fr Maria Johanna Pettmeßerin, Von weÿhersheim Zum hohen Thurn, geb. H. François Joseph Niccart J. ut. Licentiatj ehefr. erhalt br. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. gartner dienen. Prom. d. 23. Jan. 1737. [Nicart]

Eléments d’un curriculum vitæ de François Joseph Nicard – Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment secrétaire adjoint à la chambre crriminelle en 1735 puis secrétaire en titre en 1740. Il est procureur du Roi à la Maréchaussée d’Alsace (1739). Il s’inscrit à la tribu des Pelletiers en 1743, il est nommé receveur de la Chartreuse en 1755 et prévôt de la tribu des Charpentiers en 1765. Il est consul à quatre reprises (1765, 1771, 1777 et 1785).
1735, Conseillers et XXI (1 R 218) – H. Frantz Joseph Nicard Wird Zu einem Vicario beÿ Dem Vergicht: Protocoll erwöhlt. 456. schwört auff seinen bestallungs brieff. 558.
1739, Chambre des Contrats, vol. 613 – H. Frantz Joseph Nicart Procureur du Roy en la Maréchaussée générale d’Alsace
Obere Cancelley Herren, 1739-1748 (4 R 35) – H. Lt. Nicart, der Verjichtschreiber Kommt ein umb vermehrung seiner Besoldung p. 462. add. Lit. V. Verjichtschrbr. derselbe erhält eine addition von 200. R. p. 503.
1740, Conseillers et XXI (1 R 223) – Franciscus Jos. Nicart Wird Zu einem Vergichtschreiber erwöhlt. 465.
1741, Conseillers et XXI (1 R 224) – H. Lt. Nicard der Vergichtschreiber schwört auff seinen Bestallungs Brieff. 706.
1743, Pelletiers (XI 331) Sambstags den 9.ten Novembris Anno 1743 – Tit. Herr Frantz Joseph Nicard J.U.Ltis und Wohlverordneter Vergicht schreiber Zunfft diener
1755, Conseillers et XXI (1 R 238) – der von löbl. Oeconomie Jüngsthin erwehlte Carthauß: Schaffner H. Lt. Nicart schwöret auff seine bestallungs brieff. 86.
(Consul, 1765, 1771, 1777, 1785)
1765, Conseillers et XXI (1 R 248) – H. Ammeister Frantz Joseph Nicart Wird Zum Oberherrn beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth erwehlt. 262.
1770, Conseillers et XXI (1 R 253) – S. T. H. Frantz Joseph Nicart wird Zum Regierenden Ammeister pro 1771. erwehlt. 391.
1776, Conseillers et XXI (1 R 259) – H. Frantz Joseph Nicart wird Zum reg. H. Ammeister pro 1777. erwehlt. 420.
1784, Conseillers et XXI (1 R 267) – Hr Frantz Joseph Nicard alter Ammr. u. XIII. wird zum regirend. Amm. pro 1785. erwehlet. 378.

Marie Jeanne Pettmesser meurt en 1776 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé rue de la Nuée Bleue à la tribu des Charpentiers dont François Joseph Nicard est prévôt. La masse propre au veuf s’élève à 75 florins, celle des héritiers à 14 160 florins. L’actif de la communauté s’élève à 16 071 florins, le passif à 13 030 florins
1776 (15.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 535) n° 292
Inventarium über Weÿland S: T: Fraun Mariæ Johannæ Nicart gebohrner Pettmeßerin Sis Tis Herrn Frantz Joseph Nicart, hochberümten Juris Consulti der Stadt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzehners auch vornehmsten burgers allhier geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1776 – nach ihrem den 4.ten Februarÿ dießes fortlaufenden 1776.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg und angefangen Montag den 15. Aprilis Anno 1776.
Die Abgeleibte Frau Ammeisterin Nicart seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1° S. E. Frau Maria Claudina Adam gebohrne Nicart, S. T. Herrn Frantz Joseph Adam, Juris Consulti des Ambts Dorlisheim Wohlverdienten Vice Ambtmann auch Vornehmen burgers allhier, frau Eheliebste, welche beneben ihem Eheherrn dem Geschäfft beÿgewohnet und 2. S. T. Jungfer Maria Johanna Nicart, So in dem 20. Jahr ihres alters stehet und dermahlen in dem Noviciat des Löbl. Frauen Closters Zu Elsaß Zabern such befindet, in dero Nahmen deroselben geschwornen Vogt S.is T.is Herr Andreas Pettmesser, fürtrefflicher Juris Consultus, des hohen Stifts Straßburg hochverdienten Hoff: und Regierungs Rath, auch Director der Baronie Fleckenstein, Zu gedachtem Zabern wohnhaft beÿ dießer Inventur erschienen. Alle beede der seeligen frau Ammeisterin mit hoch Edelbemeltem ihrem Eheherrn und respectivé herrn Wittiber ehelich erzeugte frau und Jungfer Töchtere jeede Zur helffte.

In einer allhier Zu Straßburg in der blauwolcken gaß gelegener auff der Zimmerleuth Zunfft Stub befindlichen und von dem Herrn Ammeister Lehnungs weis besitzenden behwohnung, befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff dem zweÿten Stock. In dem Zimmer N° 1, In dem Zimmer N° 2, In dem Zimmer N° 3, In dem Zimmer N° 4, In dem Zimmer N° 5, In dem Zimmer N° 6, In dem Zimmer N° 7, In dem Zimmer N° 8, In der Cammer N° 9, In dem Hauß Ehren des 2.ten stocks, In dem Hauß Ehren des 1.ten Stocks, In dem Zimmer N° 12 , In dem Zimmer N° 13, In dem Saal N° 14, In der Kuchen
(f° 14) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths
(f° 25) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers ohnveränderten Guth, Ergäntzung 75 fl
dießemach Wird auch der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 615, Sa. Gülth von liegenden güthern 670, Sa. Activ Schuld 300, Sa. Ergäntzung 12 757, Summa summarum 14 160 fl
Endlichen Wird auch des Errungene Theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 2384, Sa. Wein und faß 591, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 831, Sa. golden geschmeids 108, Sa. baarschafft 2000, Sa. Capitalien 3826, Sa. Rentes sur les Tailles 4269, Summa summarum 16 071 fl – Schulden 13 030, Nach deren Abzug 3040 fl

François Joseph Nicart meurt en 1787. L’inventaire est dressé à la tribu des Charpentiers. L’actif de la succession s’élève à 2 900 livres, le passif à 2 958 livres.
1787 (30.6.), Me Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 398
Inventarium über Weil. des hoch Edel, Vest, Fromm, Fürsichtig, hochgelehrt und hochweißen herrn Frantz Joseph Nicart, hiesiger Stadt gewesenen hochverdienten alten Ammeisters und XIII.ers auch E. E. Zunft der Zimmerleute hochgebietenden Herrn Oberherrn, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1787. – nach seinem Montag den 28.ten Maji gegenwärtigen 1787.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu end gesetzten Dato auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der hoch Edlen wie auch Wohl Ehr und tugendbegabten Frauen Franciscæ Josephæ Adams gebohrner Nicart, herrn Frantz Joseph Adams, Advocati beÿ Einem johen Königl. Rath Zu Colmar und burgers alhier, so dermahlen abwesend, beiständlich S. T. Herrn Frantz Jacob Michels J. V. Lti. und E. E. Kleinen Raths alhier Advocati et Procuratoris ordinarii und angesehenen burgers alhier des hoch und Wohlgedachten herrn Defuncti seel. ab intestato Zue einigen Erbin verlaßener Fraun tochter – So beschehen alhier Zu Straßburg in einer gegen dem Kirchhoff Zum Jungen St Peter über gelegenen E. E. Zunft der Zimmerleute Zuständiger behaußung auf Sambstag den 30.ten Junii Anno 1787.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 58, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2900, Summa summarum 2958 lb
Stall Summa 2708 lb – Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 525 lb

François Joseph Nicard cède ses droits au préteur royal Jean Baptiste Denis de Régemorte

1763 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 164
H. Frantz Joseph Nicart J.U. Ltus und Schaffner derer Stiffter Carthauß und St Nicolai in undis
in gegensein des hochwohlgebornen hochwürdigen H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte des königl. geheimen Staatsraths und Prætoris regii
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein in A° 1761 ane der ganth ersteigtes guth – um 9005 pfund

Jean Baptiste Denis de Régemorte meurt le 26 septembre 1769, il est inhumé dans la chapelle Saint Jean Baptiste de Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 321)
Anno dni 1769. die 26. Septembris Mortuus est Reverendissimus et excellentissimus Dus Dus Joannes Baptista Dyonisius De Regemorte Sacerdos annos 77 Circiter natus, Regia Regni statûs Consiliis, Prætor Regius Civitatis argentinensis nec non Curiæ alsatica Suprema Consiliarius honorarius, Sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et die Sequenti in Sancti Joannis Baptistæ Ecclesiæ nostræ Contiguo honorifice fuit sepultus (i 166)

Jean Baptiste Denis de Régemorte revend quelques mois plus tard la maison 9 500 livres au marchand Simon Soubry

1763 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 547
der hochwohlgeborne hochwürdige H. Johann Baptist Dionysius von Regemorte der königlich geheime Rath und Praetor Regius
in gegensein H. Simon Soubrÿ des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein eck ane der Dornsgaß, anderseit neben H. Consulent Sahler, hinten theils auff H. XV Elias Brackenhoffer als usufructuario theils auff H. Schubart den handelsmann – als ein den 9. Aprilis jüngsthin von H. Lt. Frantz Joseph Nicart dem procureur du roy de la maréchaussée, welcher diese behausung in H. Peter Richard des handelsmanns falliments mass den 7. Aprilis 1761 innahmen H. Prætoris regii des dermahligen H. verkäuffer ane der ganth ersteigt hat – verbindet er sich denen H. entehnern welche eine lehnung mit H. Nicart getroffen ihre lehnung unter denen nemlichen clausulen (… ) auszuhalten – um 9500 pfund

Les Quinze autorisent le greffier de la Chambre des Contrats à exempter Simon Soubry des droits de mutation dus pour la maison provenant de la faillite Richard bien qu’il se soit écoulé à quelques jours près plus de deux ans depuis l’adjudication

1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Pfundzoll befreÿung des Richardischen Haußes in der Schloßergaß von H Soubry erkaufft
(p. 504) Sambstags d. 5. Novembris 1763. Herr Secretarius Stædel referirte, es seÿe pendentibus feriis Von seiten hochverordneter hh. XV. Meister in abwesenheit der Oberpfund Zoll Hh. nachstehendes Decret ertheilt Worden, Welches er Mghh. Zur confirmation Zu hinterbringen, die ehre haben solle.
Auß Erkandtnus der Hochverordneten Herrn Fünff Zehen Meister, in abwesenheit der Oberpfund Zollherren, Wird hiemit H. Lt. Sachs Cancellariæ Contractuum actuarius authorisirt, die Von H. Soubry dem allhießigen burger und Handelsmann erkauffte in der Schloßergaß gelegene ehemalige Richardische behaußung welche der hochwürdige H. Abbé de Regemorte bißheriger Prætor Regius allhier, in besagten Richards falliment auf der Ganth an sich ersteigert und nun an bemeldten H. Soubry umb den neml. Preÿß wieder cedirt hat, ohnerachtet etliche Monath über das biennium Verfloßen, ohne abforderung eines nochmaligen Pfund Zolls Zu Verschriben, und den respectivé Kauff und Verkauff dem Cancellariæ Contractuum Protocollo einzuverleiben Signatum den 29. 8.bris 1763. Erkandt, confirmirt.

Originaire de Landau, le marchand Simon Soubry devient bourgeois en mai 1753 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
H. Simon Soubry von Landau gebürtig lediger handelsmann erhalt das burgerrecht um den neuen burger schilling, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 26. maÿ. 1753.

Le conseil du Miroir remet en mars 1753 à Simon Soubry une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Simon Soubry est reçu tributaire en juillet
1753, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 146) Dienstags den 37. Martÿ 1753 – H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig, so die Handlung allhier wie recht erlernet, bittet Ihne Einen schein an E. E. Großen Rath mit Zu thilen, daß E. E. Zunfft Gericht, Ihne nach Gnädig Erlangten burgerrecht, Leibzünfftig als Handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt, willfahrt

(f° 151) Dienstags den 24. Julÿ 1753 – Neuzünfftiger, 3. lb 10. ß
H. Simon Soubry der Leedige Handelsmann von Landau gebürtig ist nunmehro Zu folg producirten Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallscheins vom 26.ten Maÿ letzthien, als Handelsmann gegen erlaag dreÿ Pfundt Zehen schilling Leibzünfftig auff und angenommen worden, ded. et prom. obed. und Declarirt (-)

Le marchand épicier Simon Soubry cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir débiter du vinaigre et de l’eau-de-vie
1757, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 90-v) Dienstags d. 29. Martii 1757. Sieur Simon Soubry der handelsmann stehet vor und bittet ihme /.weilen Er den Speecereÿ Handel treibet./ den Eßig und brandenwein schanck Zu erlauben. Erkannt, wie gebetten, dt. 3. lb 15 ß, pro prot. 3 ß, pro findl. 10. ß

Simon Soubry épouse en 1758 Catherine Hammer, fille du marchand strasbourgeois Jérôme Hammer
1758 (8.4.), Me Schumacher (6 E 41, 1394) n° 14
Eheberedung – herr Simon Soubry der ledige handelsmann weÿl. herrn Pantaleon Soubry gewesenen handelsmanns und Rathh. zu Landau mit auch weÿl. Fraun Elisabetha geb. Jalliarde mit assistentz herrn Bernard Conigliano des handelsmanns und burgers zu Luneville
Jungfrau Catharina Hammerin weÿl. H. Hieronymus Hammer handelsmanns in Straßburg mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gärtnerin tochter mit beÿstand H. Joseph Bonnard des Knöpffmachers ihres leiblichen Schwagers

Simon Soubry cotise à a tribu des Fribourgeois pour pouvoir débiter des liqueurs et des vins liquoreux
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 268-v) 5.te Gericht de 1765. Donnerstag den 29. deß Monaths Augusti in Anno 1765
Hr Simon Soubry der Marchand italien inn der Schloßergaß allhier Wohnhaft citiret weilen derselbe Liqueurs en détail verkauffet, Alß Solle derßelbe sich dießorths mit dem Geldt Zünftig machen.
Ille præsens will sich der Ordnung unterwerffen, bittet dahero Receptionem.
Worauff Erkandt worden, wird Hr Soubry, gegen Erlag der 2. lb 4 ß d undt 6 ß d. Stubengeldt pro hoc Anno, alß geldt Zünfftig, undt Zwar nur wegen Liqueurs und Liqueurs mit sich Führenten weins en détail zu halten und Zu Verkauffen, angenommen, im überigen aber en détail zu debitiren Verbotten.

Simon Soubry loue le deuxième étage à l’avocat Jean Baptiste Sadoul

1765 (8. 9.br), Me Humbourg (6 E 41, 120)
Bail pour 3 années qui commencent aux fetes de Noel prochaines – Sr Simon Soubry Marchand bourgeois de cette ville
à M Jean Baptiste Sadoul avocat du Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Grand Sénat de cette ville
Scavoir de tous les appartemens sans exception et dépendances au second Etage de la maison du Sr Bailleur rue des Serruriers plus de la cave sur le devant à côté de la maison du Sr Sahler, cinq chambres au trois. Etage dont deux sur la rue de l’Epine deux sur la cour et une sur la rue des serruriers du grenier sur la rue de l’Epine et l’usage en commun de la buanderie et du grenier pour secher le linge, de tout quoy le Sr peneur a dit avoir prafaite connaissance attendu qu’il l’occupe déjà présentement – moyennant 600 livres de loyer

Simon Soubry et son voisin le baron Philippe Auguste de Haindel (parcelle VIII 293, actuel n° 18) passent un accord concernant un mur mitoyen à renconstruire moins épais que l’ancien

1767 (23.5.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Transaction – M Jean Jacques Hüttel Notaire juré public de cette ville Receveur et fondé de procuration de Messire Philippe Auguste Baron de Haindel Chevalier de l’ordre du mérité militaire seigneur de Romansweiler et Cosweiler
et le Sr Simon Soubry marchand Bourgeois de cette ville y demeurant
lesquelles parties pour terminer a l’amiable le proces pendant entre Elles et indivis audit Conseil souverain d’Alsace par appel interjetté par led. Sr Soubry d’une sentence rendue au Petit sénat de cette ville ont traité et transigé ainsi qu’il sens suit Sçavoir Le Mur Mitoyen entre les maisons de mond. Sr de Haindel et dud Sr Soubry rue des Serruriers qui faisoit le sujet de la contestation sera demoli et reconstruit dans la ligne sur laquelle il se trouve actuellement et de l’Epaisseur de celuy qui y est attenant, chaque partie profitera par moitié du terrain que l’on gagnera par cette nouvelle construction qui sera moins épaisse que l’ancienne, les frais de la démolition et construction de ce nouveau mur mitoyen sans aucune exception seront à la charge de M de Haindel pour trois quarts et du Sr Soubry pour un quart seulement, cependant led. mur sera et restera toujours mitoyen de façon que le Sr Soubry sera propriétaire de la moitié de son côté et Mr de Haindel sera propriétaire de L’autre moitié, Mond. Sr de haindel pourra, dans la partie où le mur fait angle dans son écurie, arrondir cet angle dans la moitié de l’Epaiseur du mur de façon cependant qu’il ne touchera en rien à la partie appartenante aud. Sr Soubry dont il garantira l’angle de tout dommage Et quant aux frais de proces chacune des parties acquittera les siens

Simon Soubry loue le deuxième étage au docteur en médecine Jean Herrmann

1770 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 195-v
H. Simon Soubry der handelsmann
in gegensein H. Johann Herrmann d. Prof. und Doct. med.
in seiner ane der Schloßergaß gelegenen behausung, den gantzen zweÿten stock, einen keller so bis dato innengehabt, auf dem dritten stock die zimmer so er auch bißher in besitz gehabt, eine bühn und in waschzeit den gemeinschaftlichen gebrauch der bauchkuchen und großen bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von verfloßenen annunc. Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund

Simon Soubry meurt en mars 1771 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve s’élève à 1 500 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 21 927 livres et le passif à 28 856 livres.

1771 (18.3.), Me Hüttel (6 E 41, 855) n° 100
Inventarium über Weÿland H. Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers allhier seel. Verlassenschafft – nach seinem den 18. februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Auf Requisition Fr. Catharinä geb. Hammererin der hinterbliebenen Fr. Wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des Knopffmachers und burgers hieselbsten, ihres Schwagers, sodann des H. Defuncti ab intestato zu Benefical Erben verlaßener Vollbändigen Schwester und halbbruder – auf vorher ane sie insgesamt, wie auch Annam Mariam Freÿin von Wittolsheim und Catharina Barthin aus Flandern gebürtig beede dienstmägd, beschenene genungsame Erinner: und Ablesung des über richtiges äugen und Zeigen besagender obrigkeitlichen Articuls
Des H. Defuncti ab intestato verlaßene Erben seind, 1. Fr. Anna Maria geb. Soubry Weÿl. H. Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in Landau hinterlassene Wittib des verstorbenen H. seel. vollbändige Schwester, so mit beÿhülf H. Arnold Hirth des leedigen buchhalters ihres Sohns, Und dann 2.do Herr Johann Georg Soubry der leedige handelsbediente aus Landau gebürtig, weÿl. H. Pantaleon Soubry des gewesenen Handelsmanns und Rathh. zu gedachtem Landau hinterlassen in zweÿter Ehe erzeugter Sohn des H. Defuncti Halbbruder

In einer allhier ane der Schlossergaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden wie folgt
(f° 5-v) Eigenthum ane einer behausung. Nml. eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben J. G. Hn Baron von Haindel hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, durch H. Samuel Werner den Bau Inspectorem und H. Sebastian Huber den Werckmeister, zufolg deroselben zu dem Concept geliefferten Abschatzung zeduls dedato 22. apr. 1771 gewürdiget pro 800 R oder 4000, Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger C.C. Stub gefertiget de dato 29. oct. 1763, Ferner ein dergleichen Kauffbrieff in gemelter C.C. Stub errichtet datirt d. 9. apr. 1763, Weiter ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E.E. kleinen Rths anhangendem Insiegel verwahret dedato 7. apr. 1761, Weiter sechs verschiedene in allhieisger C.C. Stub verfertigte pergamentene Kauffbrieffe sub datis 25. julÿ 1615, 14. und 28. maÿ 1686, 9. junÿ 1707, 1. sept. 1711 und 20. apr. 1725, So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und dem Defuncto wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E. E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Ergäntzung, In Ermanglung eines Inventarium illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib eigen vorbehaltenen Vermögen, Sa. hausraths 151, Sa. Silbergeschirrs 27, Sa. Goldener Ring 72, Sa. Schuld 1500, Sa. der Ergäntzung 130, Summa summarum 1881 lb,
derer Beneficial-Erben unverändert und theilbares Vermögen, zufolg §° 3.ii vorher eingetragener Eheberedung unter einem Titul als in des H. Defuncti Verlassenschafft gehörig beschrieben, Sa. hausraths 787, Sa. Schiff und geschirr zur Handlung 61, Sa. Gewerbs Waaren 8665, Sa. Wein und leeren Faß 201, Sa. Silbergeschirrs 280, Sa. Goldener Rings und Uhr, 25, Sa. baarschafft 1934, Sa. Eigenthums ane einer behausung 4000, Sa. Schulden 5971, Summa summarum 21 927 lb, Schulden 28 856 lb, In Vergleichung, Passiv-onus 6929 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 2898 lb
Copia der Eheberedung, vor H. Not. Tobias Schumacher den 8. apr. 1758 (…)

La veuve de Simon Soubry loue le deuxième étage au marchand Simon Zollickhoffer le jeune

1775 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 163-v
De Catharina Soubry geb. Hammererin H. Simon Soubry des handelsmanns wittib beÿständlich H. Joseph Bonnard des knopffmachers
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des jüngeren handelsmanns
in ihrer ane der Schloßergaß gelegenen behausung verlühen eine vollständige wohnung bestehend in dem gantzen 2.ten stock vornen und hinten hinaus nichts davon außgenommen, so dann im dritten stock dreÿ zimmer, deren einte die außsicht in die Dornensgaß, das andere in der Schloßergaß, das dtitte neben der scheid maur H. baron Haÿndels behausung so an vorgedachen behausung stoßet, ferner einen unterschlagenen keller auf seiten mehrerwehnten baron Haÿdelische behausung, eine beschloßenen bühn, mehr in waschzeiten den gebrauch der übrigen bühnen, die gemeine nutznießung der bauch küchen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Johannis Baptistæ anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 550 livres tournois

Catherine Hammer se remarie en 1783 avec Jean Arnaud Hirth (neveu de son défunt mari), originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1783 (28.4.) Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 129
Eheberedung – Zwischen dem Wohledeln und großachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, leedigem Handelsmann aus Landau gebürtig, so auf das hiesige burgerrecht Würcklich vertröstet, weil. Herrn Adam Hirth des gewesenen Weisgerbers und burgers in gedachtem Landau längst seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Soubry seiner nachgelaßenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann der wohl edeln, viel Ehr und tugendgezierten Frauen Catharinæ gebohrner Hammerin weÿl. Herrn Simon Soubry des gewesenen Handelsmanns und burgers alhier hinterbliebenen fraun Wittib unter assistentz herrn Johannes Dürr des Fischkäuffers und hiesigen burgers auch E. E. grosen Raths lten wohlverdienten beÿsitzers als der fraun Hochzeiterin am andern Theil
Montags den 28. Aprilis Anno 1783 [unterzeichnet] Johann Arnold Hirth, hochzeiter, Catharina Soubry geborene hammerin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 192)
Hodie 28 mensis Aprilis anni 1783 (…) in facie ecclesiæ conjuncti sunt joannes arnoldus Hirth oriundus et civitate Landau mercator fiilius majorennis defuncti adami Hirth civis et alutarii et Annæ Mariæ Soubry a viginti annos parochianus noster ex unâ, et Dna Catharina Hamerer vidua defuncti Simonis Soubry ex hac parochiâ ex altera partibus (signé) Jean arnold Hirth, Catharina Soubry (i 95)

Jean Arnaud Hirth devient bourgeois quelques jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 12
H. Johann arnold hirth der handelsmann Von Landau gebürtig weÿland adam hirth gewesten burgers und weißgerbers daselbst ehl. ohn, verlobt mit fraun Catharina gebohrner hamerer, weÿland H. Simon Subry gewesten burgers und handelßmanns wittib erhalt das burgerrecht ab uxore umb den alten burger schilling will dienen Zu E. E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 3. Maÿ 1783.

Le conseil du Miroir remet en avril 1783 à Jean Arnaud Hirth une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Jean Arnaud Hirth est reçu tributaire en juin
1783 (25.4.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 302-v) Freitags, den 25. Aprilis 1783 – Vertroestung
H. Joh: Arnold Hirth, dem von Landau gebürtigen Weisgärbers Sohn, welcher die Handlung bei H. Claude Antoine Martin alhier erlernte, den Zu Erlangung des hiesigen burger rechts benötigten ertröstung schein Zu ertheilen erkannt.

(f° 303) Dienstags, den 17. Junii 1783 – Leibzünftiger (dt. 3. lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hierüber gemelten H. Hirth hat man nunmehr auf producirten Kanzlei u. Stallschein vom 3. Maj gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünftig als Handelsmann recipirt, wegen führender Spezerei handlung aber an Ghh. die XV. verwiesen. promisit.

Le marchand épicier Jean Arnaud Hirth cotise à la tribu des Tonneliers
1783, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 24-v) Mittwochs den 10. Decembris 1783 – N. Geldzünft.
Herr Johann Arnold Hirth, der burger und handelsmann alhier producirt Schein von E. E. Zunft Zum Spiegel kraft deßen er daselbst am 17. Junii jüngst als Specerirer angenommen worden, bittet ihne als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt. pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, Findl. 7 ß)

Jean Arnaud Hirth et Catherine Hammer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 71 livres, ceux de la femme à 9 225 livres

1783 (22.9.), Me Hüttel (6 E 41, 858) n° 178
Inventarium über des Wohledel und grosachtbaren Herrn Johann Arnold Hirth, des Handelsmanns und der wohledeln viel Ehr und tugendgezierten fraun Catharinä gebohrner Hammerin, beeder Ehegatten und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1783. – in ihren Montags den 28. Aprilis gegenwärtigen Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben, Welche Inventur auf ihr beeder Egatten selbstiges Ansuchen und begehren deswegen vorgenommen worden, weil dieselbe in der Vor mir Not° an erstbesagtem 28. April diesen Jahrs passirten Eheberedung paragrapho tertio ein unverändert Guth stipulirt haben – So geschehen in dernerem beÿsein H. Johann Caspar Hervé, vornehmen handelsmann und E. E. großen Raths alhie alten wohlverdienten beÿsitzers der Ehegattin erbettenen Herrn beÿstands, Straßburg Montags den 22.ten Septembris et seq. A° 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer Gaß gelegene der Ehefraun eigenthümlich zuständigen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum a, Zween behausungen. (F.) Nemlich eine behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, Höflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Schlossergaß einseit das Eck ane der Dornsgaß ausmachend anderseit neben den ehemaligen von Haindelischen hauß hinten theils auf S. T. Herrn XV. Elias Brackenhoffer usufructuario nomine und theils auf H. Schubart den Handelsmann stoßend, su freÿ, ledig eigen und auf beeder Ehegatten begehren hier ohnnachtheilig dem Ankauf nach ausgeworden wird per 3700 lb oder 9250. Hierüber ist vorhanden ein teutsch. perg. Kfbf in alh. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel bekräfftiget de dato 29. 8.br. 1763. Ferner i. dergl. Kaufbrief in gemelter C.C. Stub errichtet und mit deroselben aufgeducktem Ins. versehen datirt d. 9. Aprilis 1763. Weiter ein deutsch. perg. Ganth Kaufbrief mit E.E. kleinen Rths anh. Ins. verwahret dedato 7. Aprilis 1761. Weiter sechs verschiedene in allh. C.C. Stub verfertigte perg. Kfbrief m. deroselben anh. Ins. corroborirt sub datis 25. Julÿ 1615, 14. und 28. Maÿ 1686, 9. Junÿ 1707, 1. 7.br. 1711 und 20. Aprilis 1725. So dann eine zwischen J. G. Hn Baron Philipp August von Haindel und der dießer ietzigen Gattin verstorbenen erstern Ehemann weil. H. Simon Soubry dem gew. handelsmanns b. hies. burger wegen dem in contestation gewesten gemeinschafftlichen Gäbel vor H. Humbourg Notario Regio dahier d. 23. Maÿ 1767 passirte Transaction beneben einigen sowohl beÿ E.E. kleinen Rath alhier als beÿ E. hohen Königl. Rath zu Colmar deshalb. ergangenen Sentence arrests und gewechselten Processschriften, alles zusammen in einem fascicul gebunden
Eigenthum ane einer behaußung (F.) Und eine behaußung (…) in der Statt Landau in der grosen Straß (…)
Norma hujus inventariÿ. Des Eheherrn eingebrachtes Vermögen,Sa. Silbern Geschmeids 10, Sa. Guldenen Rings 60, Summa summarum 71 lb
Dießmnach wrd auch der Ehegattin besitzendes und in die Ehe gebrachtes Gut verzeichnet, Sa. hausraths 2080, Sa. Gewerbs waaren 9816, Sa. Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 106, Sa. Silbern geschirr und Geschmeids 317, Sa. Goldner Ring 111, Sa. baarschafft 958, Sa. Wein v. Faß 64, Sa. brennholtzes 20, Sa. Eigenthums ane häußern 9661, Sa. Acti schulden 5251, Summa summarum 28 489 ln – Schulden 19 263 lb, Nach deren Abzug 9225 lb
Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in der Ehegattin eingebrachte Nahrung zugeltend 2495 lb

Jean Arnaud Hirth vend la maison 42 000 francs à Georges Kayser et à sa femme Marie Anne Kleinpeter

1803 (5 germ. 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2634
Cit. Jean Arnold Hirth Négociant
au Cit. Georges Kayser propriétaire de cette ville et De Marie Anne Kleinpeter
Une Maison consistant en maison de devant & Maison de derrière petite cour appartenances & dépendances faisant le coin de la Rue des serruriers & de celle de l’Epine N° 3, du côté de la rue des Serruriers le C. Zollikoffer du côté de la rue de l’Epine C. Schubart & Livio Négociants – moyennant 42 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 99 du 14 germ. 11

Cultivateur originaire de la Robertsau, Georges Kayser et sa femme Marie Kleinpetern mariés vers 1790, habitent d’abord place de l’ancienne Maison commune (actuelle place Gutenberg) puis la maison qu’ils ont acquise rue des Serruriers
600 MW 20, 1798 (i 178) Place de l’ancienne Maison commune 4
Kaiser, George, 43, Cultivateur – Rubertzau
id. Marie née Kleinpeter, 28, sa femme
Kleinpeter, Salomé, sa belle sœur, 33
id. George, 9, fils, Rubertzau
id. Frédéric, 5, fils, id
id. Alexandre, 4, fils, id
id. Alexandrine, 4 mois, fille

600 MW 68 (i 82) Rue des Serruriers n° 3
Kaiser, George, 48, Cultivateur – Robertsau (auparavant) Pl. de l’ancienne Mais. comm. 4 , Entré en Germinal XI
id. née Kleinpeter, 34, épouse – Strasbourg
id. George, 14, fils
id. Frédéric, 10, fils
id. Alexandre, 7, fils
id. Louise Julie Cornélie Vict. 4, fille
id. Alexandrine, 3, fille

Inventaire après décès d’un locataire, l’officier François Frédéric Escalier

1803 (30 ventose 11), Strasbourg 6 (28), Me Laquiante n° 2629
Inventaire de la succession de François Frédéric Escalier officier retiré du Cydevant régiment de La Marck infanterie allemande décédé à Strasbourg le 16 courant – à la requête du Cit. Charles Josephe Escalier ancien officier retiré et Cn. Daniel Ferdinand Franck homme de Loy en qualité de Curateur établi par la justice a De Marie Charlotte Escalier veuve du Cit. Michel Thomas Laquiante ancien officier retiré décédé stettmestre de la ville de Haguenau frere et sœur du défunt
dans l’appartement qu’il occupoit en la maison du Cit. Hürth négociant Rue des serruriers n° 3
mobilier 265 fr, dettes actives 9136 fr, passif 10 988 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 73-v du 1 ger 11

Fille des propriétaires, Alexandrine Kayser épouse en 1823 le négociant Joseph Clerc de Belfort
1823 (17.6.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 687
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Clerc, majeur négociant à Marseille fils de Humbert Clerc, négociant, et de Marie Anne Carloz demeurant à Belfort
Kayser, propriétaire, et Anne Marie Kleinpeter
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 102-v du 19.6.

Georges Kayser meurt en 1827. La veuve et les enfants habitent au Havre

1827 (25.10.), Strasbourg 6 (50), Me Triponé n° 1532
Inventaire de la succession de Georges Balthasar Kayser, décédé le 7 février 1827 – à la requête de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser, propriétaire au Hâvre, 2. Frédéric Kayser, secrétaire particulier chez M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25 majeur, 3. Jean Baptiste Alexandre Kayser, majeur sans profession au Havre, 4. Alexandrine Kayser épouse de M Joseph Clerc, négociant au Havre, 5. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeur demeurant à chez Mde sa mère au Havre (Seine Inférieure) héritiers pour un quart de leur père

au logement qu’occupait le défunt, dans la maison dépendant de la communauté rue des Serruriers n° 3
Mobilier, dans la chambre jaune, dans la salle à manger, dans la chambre à coucher de M Kayser, dans le salon, dans la chambre de la fille, dans la cuisine, dans le corridor, au grenier, dans la cave, 1455 francs
dans la maison de campagne, appartenances aux conjoints Kayser sise à la Ruprechtsau n° 156
Titres de propriété, Me Wengler 5 germinal 11 vente par A) Jean Arnold Hirth de Strasbourg maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3 faisant le coin de ladite rue et de celle de l’Epine
5. propriété d’une maison de maitre, maison de jardinier, grange, écurie, et dépendances en un grand jardin, terres et prés le tout de la contenance de 2 ha 90 ares sis à la Ruprechtsau, Me Wengler le 13 mars 1806, le mandataire de Louis Réné Wurmser maréchal de camp à Carlsruhe a vendu 30 ares de terres à la Ruprechtsau formant une partie de l’enclos ci dessus désigné, par acte reçu Me Lacombe le 8 juin 1791, propriétaire de la maison et dépendances et du jardin de la contenance de 2 ha 6 formant avec les 6 ca ci dessus l’enclos ci dessus désigné
passif 7096 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères sur une mise à prix de 48 00 francs puis la retirent de la vente

1828 (22.9.), Strasbourg 6 (51), Me Triponé n° 1736
Cahier des Charges du 18.7. n° 1734 – Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Anne Kleinpeter veuve de Georges Balthasard Kayser, propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, 3. Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant, tous quatre domiciliés au Havre département de la Seine inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M le duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou St Honoré n° 25
Désignation de la maison et mise à prix. Une maison batie en pierres à trois étages avec cour, écurie, remise et dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 3, d’un côté la maison de M Couleaux, d’autre formant le coin de la rue des Serruriers et de la rue de l’Epine, devant la rue des Serruriers, derrière la maison appartenant à M Friedel – Etablissement de la propriété, appartenait à Jean Baptiste Denis de Regemorte, préteur royal, qui l’a vendue au Sr Simon Soubry, négociant, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 29 octobre 1763, revenue à Jean Arnold Hirth, négociant, lequel Hirth l’a vendue à Georges Kayser et Marie Anne Kleinpeter aujourd’hui veuve par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – mise à prix 48 00 fr – Retrait
Enregistrement de Strasbourg, acp 191 F° 77 du 27.9.

Les héritiers louent le troisième étage à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine

1829 (5.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 158
ssp du 30.1. dernier, bail de 5 années qui commencent au quartier de Pâques 1829
veuve & héritiers Georges Balthasar Kayser, propriétaire
à Barbe Simon veuve de Dominique Philippe Antoine
tout le troisième étage de la maison rue des Serruriers n° 3, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Les héritiers vendent la maison 50 000 francs aux fabricants de papiers peints François Schmitt et Louis Germain Schmitt ainsi qu’à la femme de ce dernier, Anne Marguerite Catherine Senguerlet

1829 (27.3.), Strasbourg 6 (52), Me Triponé n° 1849
Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit mandataire de 1. Marie Madeleine Kleinpeter veuve de Georges Balthasar Kayser propriétaire, 2. Jean Baptiste Auguste Alexandre Kayser, majeur négociant, 3. Mlle Louise Julie Cornélie Victoire Kayser, majeure, 4. Mad. Alexandrine Kayser épouse de Joseph Clerc, négociant tous demeurant au Hâver département de la Seine Inférieure, 5. Frédéric Kayser, secrétaire particulier de M. le Duc de Dalberg demeurant à Paris rue d’Anjou Saint Honoré n° 25
à François Schmitt et Louis Germain Schmitt, fabricants de papiers peints et Anne Marguerite Catherine Senguerlet épouse de Louis Germain Schmitt, savoir 3/8 pour François Schmitt, 3/8 pour Louis Germain Schmitt et la communauté entre lui et De son épouse et 2/8 pour Mad Schmitt à titre de remploi
Désignation, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 8 faisant le coin de cette rue et de celle de l’Epine, attenant du côté de la rue des Serruriers à la maison Couleaux, du côté de la rue de l’Epine à celle de M. Friedel
Etablissement de la propriété, cette maison a appartenu successivement à MM Jean Baptiste Denis de Regemorte, preteur royal, Simon Soubry et Arnold Hirth tous deux négociants, ce dernier l’a vendue à Georges Kayser, propriétaire, et Marie Anne Kleinpeter par acte reçu Me Laquiante le 5 germinal 11 – moyennant 50 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 194 F° 12-v du 28.3.

Inventaire après décès d’un locataire

1842 (6.6.), Strasbourg 6 (70), Me Striffler n° 1211
Inventaire de la succession de Mr René Alexandre Lethueur de Combremont
Gabrielle Ursule Saurin
rue des Serruriers n° 3
acp 299 (3 Q 30 014) f° 52

Les frères Schmitt acquièrent quelques années plus tard en 1832 la propriété voisine rue de l’Epine (actuel n° 11). La maison figure à l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Catherine Singuerlet en 1846. Lors du partage de 1849, elle revient à Louis Germain Schmitt.

Louise Emma Octavie Schmidt épouse l’agent de change Marie Edouard Schæffer
1848 (7. 8.br), Strasbourg 15 (84), Me Lacombe n° 6280
Contrat de mariage – Ont comparu M. Marie Edouard Schaeffer, Agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Xavier Dominique Schaeffer, en son vivant juge de paix à Bischwiller, et de Dame Salomé Wolff, son épouse, demeurant à la Wantzenau, agissant et stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Mademoiselle Louise Emma Octavie Schmidt, demeurant et domiciliée à Strasbourg, sans profession, Fille mineure et légitime de Mr Germain Louis Schmidt propriétaire demeurant à Strasbourg et de feue Madame Anne Marguerithe Catherine Seinguerlet, agissant et stipulant pour elle comme future épouse

Louis Germain Schmidt meurt en mai 1853

1853 (6.6.), Me Keller
Inventaire de la succession délaissée par Louis Germain Schmidt, vivant propriétaire et ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg où il est décédé le 28 mai dernier, dressé à la requête 1° de Catherine Pauline Emélie Schmidt épouse de Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne, 2° de Louise Emma Octavie Schmidt épouse de Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, 3° de François Schmidt, ancien fabricant de papiers peints à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Marie Pauline Laure Schmidt et de Fanny Octavie Léonie Schmidt, enfants mineurs du défunt
Il dépend de la succession un mobilier estimé 11 566, créances 201 164, quatre obligations du chemin de fer de Strasbourg à Bâle 25 000, quatre actions sur le comptoir d’escompte 2000, quatre obligations de l’emprunt de l’hospice de Stephansfeld 4000, fermages échus 1291, créances sur la De Poirot 2000, rapports de la De Poirot 27 160, rapports de la De Schaeffer 27 220
Une maison à Strasbourg fossé des Tanneurs n° 27 vendue par les héritiers depuis le décès par acte Keller Not. le 20 juin moyennant 8000 francs, cette somme est comprise dans les créances
Une autre maison indivise vendeur les enfant sise à Strasbourg rue des Serruriers et rue de l’Epine
et il appartient au défunt divers immeubles au ban de Wittersheim sans autre indication
Passif 5000 – Keller les 6, 7 8 et 9 juin 1853
acp 420 (3 Q 30 135) f° 29 du 14.6.

Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse le courtier de commerce Jacques Victor Schæffer
1856 (29.8.), Me Keller
Contrat de mariage – Jacques Victor Schaeffer, courtier de commerce, fils de Xavier Dominique Schaeffer, vivant juge de paix à Bischwiller, et Salomé Wolff, sa veuve survivante à la Wantzenau
Fanny Octavie Léonie Schmidt, mineure sous la tutelle de François Schmidt son, oncle propriétaire à Strasbourg, fille de Germain Louis Schmidt ancien fabricant de papiers peints et d’Anne Marguerite Catherine Seinguerlet, les deux décédés
stipulation de communauté réduite aux acquets réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non évaluée dans la succession de son père et dans sa charge de courtier de commerce sur laquelle il déclare encoire devoir la somme de 10 000 francs
Les apports de la future épouse consistent dans le quart de la succession de ses auteurs, constaté par inventaire reçu Keller le 6 juin dernier
acp 422 (3 Q 30 137) f° 45 du 2.9.

Lors de la liquidation, la maison rue des Serruriers revient pour moitié à Louise Emma Octavie Schmidt et pour moitié à Fanny Octavie Léonie Schmidt

1856 (16.6.), Me Keller
Liquidation et partage des successions délaissées par 1) Louis Germain Schmidt vivant fabricant de papiers peints à Strasbourg, 2) Anne Marie Catherine Seinguerlet sa femme, 3) Marie Pauline Laure Schmidt célibataire à Strasbourg
La masse active des successions s’élève en totalité à 158 738
Rapport des enfants ci après nommés 1) de Mde Poirot 57 150, 2° Mad. Edouard Schaeffer 57 210, 3) Mad. Victor Schaeffer 57 200
La présente liquidation dressée à la requête de 1) Pierre Antoine Louis Ferdinand Poirot, juge à Saverne comme se portant fort de Catherine Pauline Emélie Schmidt
2) Marie Edouard Schaeffer, agent de change à Strasbourg, comme se portant fort de Louise Emma Octavie Schmidt sa femme
3) Fanny Octavie Léonie Schmidt épouse de Jacques Victor Schaeffer, courtier de marchandises à Strasbourg
Abandonnements (…) Mde Edouard Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
Mde Victor Schaeffer
moitié de la maison rue des serruriers n° 3 estimée 32 000 francs
acp 451 (3 Q 30 166) f° 43-v du 20.6.

Maison d’angle (1595-1746)

Raoul Würtz vend en 1615 la maison d’angle au suspendeur de cloches Adam Brodbühl (date donnée à l’inventaire de 1640)
Le serrurier et suspendeur de cloches Adam Brodbühl se marie en 1619 avec Marguerite von Mey, veuve du fondeur de bronze Erasme Urion qu’elle a épousé en 1601

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 95)
1619. Adam Brodtbeyl der schloßer und glockhenhenger vnd Margreth Erasmus Jlion des Rothgießer e. witwe. Eingesegnet Zinßtag den 7. 10.bris (i 52)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 91)
1601. (dominica 6 post Trinitatis) Erasmus Urien der Rodeschmit von Heltig und margretha Jeremias von Meÿ diß alle in der Cantzley geschehen den 30. Julÿ (i 48)

Adam Brodbühl hypothèque la maison au profit des enfants de Jérémie von Mey

1623 (ut spâ [xv. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 449 f° 477-v
(Inchoat. in Prot. fol. 306.) Erschienen Adam Brotbühell d. glockenhencker burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Geörg Meÿer des Notarÿ Als vogt hanß Carle vnd hanß Philipß weÿland Jeremiæ von Meÿg des goldschmÿds selig. Söhnen – schuldig seÿe j C xxv lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d. schloßer gaß, einseit ein Eck Ane d. dorns gaß, And. seit Rudolff Würtz, hind. vff gemelt. Rudolff Würtz stoßend

Les biens d’Adam Brodbühl sont inventoriés en 1640 après sa mort. Ses héritiers sont ses frères et sœurs. La masse propre à la veuve est de 260 livres, celle des héritiers de 253 livres. L’actif de la communauté s’élève à 568 livres, le passif à 530 livres.

1640 (4.2.), Me Strintz (Daniel, 58 Not 43) n° (764)
Inventarium Vndt beschreibung aller Vnd Jeder haab, Nahrung Unndt güettere, Keine sie haben nahmen oder seÿenn gelegen wie sie wollen dauon außgenohmen noch hindangesetzt, So Weÿlandt der Ehrenhafft Und bescheidene Meister Adam Brodtbeÿhell schloßer vndt glockhenhenger, burger alhie Zue Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, Welches aller Vndt Jedes auf beschehenes erfordern ansuchen und begehren, sein Meister Adam Brodtbeÿhels seligen, ab intestato hinderlaßenen vnd gleich hernach dißem Titulo beneben Ihren erpetenen herrn und beÿständer & Insonderheit benambster Erben durch die tugendsamee frauw Margaretham vom Meÿ, deßelbigen hinderlaßene Wittib mit hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften Meister Martin Hägele, schloßers burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Vogts – Actum und Angefangen Inn Straßburg dienstag den Vierdten Monatstag Februarÿ In dem Jahr deß herren alß mann Zahlte 1640.
Vndt hatt der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhell seeliger ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volget. 1. Hannß Brodtbeÿhel, schreinern, Mehr Marx Brodtbeÿhel, glockenhenckhern sein Adam Brodtbeÿhels von beeden bande rechte gebrüder, Von Welchen die fraw Margaretha Von Meÿ die Wittib bericht man In Zwölff Jahren nichts Vernohmen, Insonderheit aber und wie man Vermeint Marx der eine bruder Unn den Niderlanden ich Zum Kriegßweßen gebegen
Ferner Michaels Brodtbeÿhels schuemachers burgers Zue Dachstein seines bruders hinderlaßene Kinder nemblich 3. Magdalenam Christmann Claußen burgers Zue Elsaß Zabern haußfrau, Marien Hanß Jacob schneiders fourier In der vestung Breisach haußfraw
4. Und denn Hannß Beltzen deß Roßtheÿschlers mit Magdalena Brodtbeÿhelin sein Adams Brodtbeÿhels selig von beden banden schwester ehelich erzeugte und nach tod hinterlaßene dochter Anna genandt, Alle vier Inn die Stämm hinderlaßene Erben
Wie dann wegen Magdalenæ Brodtbeÿhelin Christmann Claußman Von Elsaß Zabern haußfrauw dißem geschäfft Insonderheit beÿgewohnt herr Hannß Jacob Kamm burger Zu Straßburg und eines Ersamen Cleinen Raths daselbsten Verordneter Procurator, Und In nahmen der Obeingesamtst fremden Erben sie seÿen wer sie wollen herr Isaac Sellinger Eines Ersamen Cleinen Raths Zu Straßburg beÿsitzer, vnd burger daselsbten

Inn einer hernacher specificirter Inn diße Erbschafft gehöriger vndt Inn der Statt Straßburg Einseith ein Eck ane er dornßgaßen gelegenen behaußung so beede ehegemächt bewohnet befunden worden wie volget.
Ane Haußrath. Auff der obern büenen, Auff der 2. büenen, Im badstüblein, In der Cammer A, In der Cammer C, In der obern Stuben, vor dieser Stuben, In der mitern Stuben, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Magd Cammer, Im vnder haußöhren, In der und.sten Kuchen, In der vnder Stuben, Im gaden, In dem Keller
Ferner in einer behaußung ane dem Thomenloch gelegen befunden worden. Im vndern Stüblein, in d. Obern Cammer
Eÿgenthumb Ane heüßern (E.) Item hauß Vnd hoffstatt mit allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg In der schloßer gaßen, Einseith neben herrn Rudolph Würtzen Eines Ersamen Großen Raths alhie Zue Straßburg beÿsitzern, anderseith Ist ein Eckh ane der dornsgaßen gegen der Zunfftstub Zum Spiegell, hinden auch auff ehrengedachten Herrn Rudolpff Würtzen stoßend, daruon gehndt Jährlichen auff Johannis Baptistæ Zwölff Pfundt Zehen schilling Pfenning gelts herrn Israel dieffenbechern alten dreÿern d. Statt Straßburg Pfenningthurn widerlößig Inn hauptgut mit 250 Pfundt Pfenning, mehr 4 Pfundt 15 schilling Neun Pfenning Jährlich auff Michaelis herrn Foelix Würtzen beÿsitzer, der herren fünffzehn. deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg lößig in Capital mit 95. Pfund 11 schilling 6 pfenning, Sonsten Vber Jetzt gemeldte beede beschwerden freÿ Leedig Vndt eÿgen, Vndt hiehero Wie solche den 10. Februarÿ Anno 1640 durch die geschwornene Werckmeister d. Statt Straßburg æstimirt worden angeschlagen für vnd vmb 510. lb. So dann ist diße behaußung auch noch verhafftet hannß Carle und hannß Philipp von Meÿ frauen Margaretha von Meÿ der hinterbliebenen wittib beeder gebrüedere & Zu gleichen theÿlen, Erstlich für 25. Pfund pfenning So den 26. Martÿ A° 1621. außglich Vnd dann für 100. Pfund pfenning welche den 16. Monatstag Maÿ Anno 1623 vffgenohmen aber schlecht geld vnd zu guttem gelt gerechtet allein Ist 25 Pfund Pfenning, Vnd also zusammen ane guten gelt 50 Pfund pfenning. Vermög eines Pergamentinen brieffs mit der Statt Straßburg Contract Insigell verssigelt deßen datum den 25. Julÿ Anno 1615. wie der Verstorbene Meister Adam Brodtbeÿhel selige erstgedachte behausung von weÿland herrn Rudolff Würtzen Wundarzten burgern Zu Straßburg vmb 750. lb erkaufft außweißend, darbeÿ noch fernerer Vnderschiedlicher Papÿrein bericht wie auch bezahlte quittung. Zubefind. so alles newen mit N 1. notirt
(T.) Item ein Vordere vnd eine Cleine nebens behaußung sampt einem höfflein auch allen andern Ihren gebeüwen begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem Thoman loch im Jungbronnengäßlein (…)
Ergentzung der Fraun Wittiben unveränderten gutts. Item Vermög Inventarÿ Über weÿland des Ersamen Eraßmi Ulians Rothgießers burgers Zue Straßburg der frawen Wittib haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch herrn Johann Georg Meÿern Notarium inn Anno 1612. den 8.en Octobris vffgerichtet hat mann der frauen Wittib Zuergentzen
NB. Es befindet sich aber Inn dem durch den Verstorbenen Meister Adam Brodtbeÿheln Seligen Vndt fraw Margaretham Von Meÿ deßen hinderlaßenen Wittib und also beede ehegebechte zugleich den 22. Montastag Novembris 1626. vor David Ösingern Notario publico burgern Zu Straßburg vnd damahls erpetenen gezeüg angebenen letzten willen nachstehende Passus. Zum Andern, verschafft bemelter Codicillirender Adam Brodtbeÿhel seiner lieben haußfrawen den Ime gebührenden Zweÿten theill ane der in der Schloßergaßen gelegenen behausung, So er vnd ersterwehnte sein liebe haußfraw in Ihrem Ehestand mit einander erkaufft, vnd sie jetzo bewohnen die tag Ihres lebens rechten widembß weiß ohngehindert Mäniglichs haben zu bewohnen Zu nutzen undt Zugenießen daß Eÿgenthumb aber davon seinen rechtsmäßigen Erben Affectirt und verfangen, sein vnd pleiben auch Sie die Wittib und widembß Nießerin schuldig sein sollen sein Codicillirers Mutter Walpurg Euglerin* da fern sie noch In leben sein würdt, nach seinem todt 200 gulden an geld zu lüffern (…) weÿlen mehrgedachte behaußung von Adam Brodtbeÿhelen In seinem ledig. standt erkaufft (…)
Theÿlbare Beßerung ane einem eingezeundten Allmendt platz. Item ein eingezeündter Allmendt platz So an Jetzo Zu einem garten gemacht vor der Statt Straßburg und dero Judenthor (…)
Abzug Inn hieuorgeschriebenen Inventarium gehörig. Vndt würdt Anfänglichen beschrieben der fraw Wittib unverändert gutt. Sa. haußraths 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. guldiner Ring 9, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 8, Sa. Ergäntzung 120, Summa summarum 260 lb
Volgt nun der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 3, Sa. Eÿgenthums ane heußern 250, Summa summarum 253 lb
Volgt endlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 66, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 7, Sa.Wahren gemachter vndt ohngenachter arbeit wie auch werckzeug Zum glockhenhencker vnd schloßer werckgzeug gehörig 203, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. guldiner Ring 1, Sa. eÿgenthumbs ane heüßern 90, Sa. beßerung ane heüßern 104, Sa. beßerung ane einem eingezeunten allmendt platz 25, Sa. schulden 55, Summa summarum 568 lb – Schulden 530, Nach deren Abzug 37 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 550 lb

Les héritiers d’Adam Brodbühl vendent 700 livres la maison au barbier Marc Philippe Hahn

1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 570
(Prot. fol. 24. & seq. – Emptio-Venditio) Erschienen Herr Isaac Sellinger der handelßmann, E. E. Kl. Rhats Beÿsitzer und von wohlgedachtem Rhat zu Weÿl. Adam Brotbeÿhelß geweßenen burgers und rothgießers alhie nunmehr sel. Erb. und Verlaßenschafft wegen der frembd. abweßend. Erben, mit nahmen hannß Brotbeÿhelß deß Schreiners, Marx Brotbeÿhelß Glockhenhenckhers beeder deß verstorbenen Adams Gebrüder in der frembden Michael Brotbeÿhel schuhmachers burgers Zu dachstein hinderlaßener Zwoer döchter benantlich. Mariæ hannß Jacob Schneiders Furiers Zu Breÿsach und Magdalenæ Christmann Claußen burgers Zu Elsaß Zabern haußfrawen, Ferner Annæ hannß Beltzen deß Roßtäuschers daßelbst mit Magdalena Brotbeÿhelin ehelich erzeugter dochter, insonderheit verordtnet, So dann herr Valentin Büchler Notarius wohlgedachtes Rhats Beÿsitzer und Zu sein Adam Brotbeÿhelß hinderlaßenen wittib Margarethæ von Meÿ Verlaßenschafft, ingleichem wegen dero Erben so frembd und abwesend seind deputirt, Vnd Herr Johann Jacob Kamm Wohlerwehnts Rhats Advocatus und Procurator, alß in Crafft beÿ mehrehrenberührtem Rhat producirt. Mandato gewalthaber obgedachter Magdalenæ Brotbeÿhelin auch einer Adam Brotbeÿhelß sel. Erbin Ehevogts Christmann Claußen burgers Zu Elsaßzabern
haben in gegensein Marx Philipß Haanen burgers und barbierers alhie (verkaufft)
hauß hoffstatt mit all. & alhie in schloßergaß. geleg. ist ein seit ein Eckh, anderseit neben und hinden vff H Rudolph Würtzen E. E. großen Rhats Beÿsitzern stoßend davon gehnd iährlich vff Joh. Bapt: 12. lib 10. ß ablößig mit 250. lib Hern Israel Dieffenbechern XXI.ern, mehr 4. lib. 15 ß 9 d vff Michaelis H Fœlix Würtzen XV.ern in hauptgut 95. lib 16 ß 8 d nachtrag, So dann ist diße behaußung noch verhafftet umb 50 lib rediucirt hauptgut hanß Carl und hannß Philippß Gebrüdern von Meÿ – darinn auch vff ohngefähr 200. ohm läre faß im Keller annoch ligend begriffen, zugang. umb 700 Pfund, darinn auch die beschwärd abgezogen
[in margine :] Erschienen H Isaac Selling. dreÿ. der Statt Stall alß an statt vnd von weg. marja hanß Jacob Schneiders deß furiers vnd Annæ hanß Beltz. dochter, mehr hannß Martin Sarburg. der Schneid. alhie, alß, wie Er sagte an stat weÿl. margretæ von Meÿ der Brotbeÿhelisch. wittib frembd. Erben, mit gewißer Condition instituirter Erb, So dann Christmann Clauß von Elsaß Zabern alß Ehevogt Magdalenæ Brotbeÿhelin, hab. in gegensein deß Käuffers (…) Act. en 18. Januarÿ Anno 1643.

Originaire de Trarbach sur la Moselle, Marc Philippe Hahn épouse en 1636 Marie Spiegel, fille de barbier.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191)
1636. Eâdem [Domin. IX. Trinit. d. 14. Aug.] Philipp Marx Haan Von Trorbach Barbirer hannß Peter Haanen Rathsverwandten daselbst Ehelicher Sohn, Jungfrau Anna Maria, hannß Philipp Spiegels burgers vndt Barbirers alhie eheliche tochter. Eingesegnet dinstag d. 23. Aug. St. Thoman (i 197)

Il devient bourgeois quelques jours plus tard. L’inscription est au nom de Marc Philippe Zahn, natif de Lorbach
1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 158
Marx Philipp Zahn Von Lorbach der Barbierer Empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Anna Maria hanß Philipps Spiegels deß Barbierers alhier Erziehlte dochter ist Beÿ denen Lucernen. Jur. den 1. 7.bris 1636 [Marx Philipp Hahn Von Trorbach]

Marc Philippe Hahn se remarie en 1673 avec Anne Valérie Hammerer, veuve du brodeur en soie Jean Georges Rosa qu’elle avait épousé en 1645
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 35)
1673. Dom. Invocavit et Reminisc. d. 16. v. 23. febr. H. Marx Philip Hann Burger barbirer b. E. E. Kleinen Raths Beÿsitzer, fr. Anna Valeria weÿl. H. Johann Geörg Rosa, geweßenen Seÿd. stückers vndt E. E. Kleinen Raths geweß. alt. beÿsitzers hind.lassene wittib. Eingesegnet Zu St Thomæ den 27. febr. (i 19)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308-v)
1645 Domin: XIX. Trinit: 12. Octob. Johann Georg Rosa Seÿdenstcker Vndt burg. alhier, Jungfr. Anna Valeria, H. Israël Hemmerlinß Goldarbeiters vndt burgers alhier nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag 21. Octob: St. Thoman (i 315)

Marc Philippe Hahn vend la maison et une cabane en face au barbier Jean Thiébaut Küstner et à sa femme Marie. En marge, quittance accordée à Georges Lind en 1699.

1676 (24. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 589-v
Herr Marx Philipps Hahn der Barbierer und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer, mit beÿstand H. Eliæ Winckhlers Notarÿ
in gegensein herrn Johann Theobald Küstners deß barbierers und wohlgedachten Rhats ietzigen beÿsitzers und Mariæ seiner ehelichen haußfrauen, mit assistentz herrn Eucharÿ Friderich Schüblers und Samuel Schüblers beede Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und bruders laß deroselben hierzu erbettener nechtse Verwanther
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßer gaß, einseit ist ein Eckh: anderseit neben weÿl. herren Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
Item einen Vierten theil so abgesondert ahn Einer Holtzhütten alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff Philipp Jacob Christen den Mahler, anderseit uffs Allmend hinden unterpfand, die Cancelleÿ, und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierten theil der Holtzhütt 15 ß bodenzinß Gemeiner statt – umb 3200 R
[in margine :] (…) in gegensein H. Georg Linden des Barbierers und wundartzts als ietzigen Besitzers deß hierin beschriebenen in der Schloßergaß gelegenen Haußes (quittung) Act. d. 25. feb. 1699.

Jean Thiébaut Küstner épouse en 1646 Anne Dorothée Weyher, veuve du notaire Paul Seelig, puis en 1675 Marie Schübler, veuve du blanchisseur Jean Louis Griesbach avec lequel elle s’était mariée en 1662
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 501)

1646. Domin: 20. Trinitatis. Johann Theobald Kistner, der Barbierer, H. Johann Christoff Küstner, geweßenen Burgers allhier ehelicher Sohn, vnd Anna Dorothea H. Paul Seeligs, geweßenen Vogteÿgericht schreibers Vndt Notarÿ, nachgelaßene Wittib. Im Münster, dienst. 20. Octob. (i 255)

Mariage, cathédrale (luth. p. 468)
1643 Domin. 8. Trinitatis. Herr Paulus Seelig, Notarius Vndt Vogteÿgerichts Schreibers allhie, Vndt Jungfr. Anna Dorothea H. Johann Conrad Weÿher deß geweßenen Handelßmanns vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster. Dienst. 1. Augusti (i 239)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 6-v n° 27)
1675. Dom V. post Trin. Zum 2 mal Hr Johann Theobald Küstner Barbierer und Burger alhie, fr. Maria Weiland hr. Johann Ludwig Grießbach gewesenen bleichers u. burgers alhier nachlelaß. witt. Dienstags den 15. Julÿ Münster (i 8)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 128-v n° 22)
1662. Eod. [Dom. 25 et 26. Post Trin.] d. 25. 9.bris. Johannes ludovicus Grießbach der bleicher beÿ Arbogast Hn Joh: Ludwig Grießbachs bleichers v. welchers auf dem bruckhoff ehl. Sohn, v. J. Maria Eucharÿ Friderich Schüblers d. Sattlers ehl. tochter (i 130)

Jean Thiébaut Küstner hypothèque sa maison et une blanchisserie au profit du docteur en médecine Adam Calisius

1677 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 509-v
Herr Johann Theobald Küstner der barbierer und E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer und fraw Maria sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Herrn Eucharÿ Friderich Scheublers, und schuemacher Scheublers beÿder Sattler ihres resp. eheleiblichen Vatters und Bruders
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Adam Calisÿ Med. Doct. et Practici – schuldig seÿen 2000 Gulden
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten recht. und Gerechtigkeiten alhier ahne der Scholßer gaßen, einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Füffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff dieselbe stoßend gelegen,
ferners solle in specie Unterpfand, sein, die Vor dem Weißenthurn im Bruckhoff gelegene blaich sambt der darauff stehenden Mahl und Walckh: mühl, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte Herr Philipp Jacob Vinther beÿder rechten, wie auch Medicinæ doctor und Practicus, alß ietziger Ehevogt frawen Magdalenæ deß hieringemelten herrn Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, hat in gegensein herrn Georg Lunden deß Barbierers, alß welcher hierinn gedachte behaußung erkauft und die Calisische 2000 fl. Zu bezahlen übernohmen (quittung und obligation), Act. d. 16. Xbr. 1679

Jean Thiébaut Küstner et sa femme Marie vendent la maison et la cabane en face au barbier Georges Lund

1679 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 700
herr Johann Theobald Küstner E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer und fraw Maria sein eheliche Haußfraw und beÿde Eheleuthe mit beÿstand herren Christoph Schüblern Notarÿ und E.E. großen Rhats alten beÿsitzers
in gegensein H. Georg Lunden deß barbierers mit assistentz herrn Johann Henrich Schatzen wie auch Philipp Jacob Christen deß Mahlers
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würten gewesenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 2000 fl. weÿl. Herrn Adam Calisÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener wittib Verhafftet,
Item ein Vierdten theil so abgesondert ahne einer Holtz hüthen alhier in dem Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel über, einseit stost selbige uff obged. Christen, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ und gehend Von diesem ietzt Verkaufften Vierdten theil der Holtzhüth 1 fl. 5. ß bodenzinß gemeiner Statt – umb 1300. fl.

Originaire de Nykøbing sur l’île de Falster au Danemark, Georges Lund épouse en 1679 Marie Madeleine Wetzel, fille du diacre de la cathédrale. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne après avoir fait dresser un état de sa fortune
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72-v, n° 55)
[page translucide, endommagée] 1679. Dom [-] Zum 2. mal [-], Jfr. Maria Magdalena [-] Donnerstag [-] 8.bris (i 74)

Etat de fortune
1679 (2. 9.br), Me Winckler (Elie, 61 Not 1)
[Verzeichnus über alles was] Georg Lundten barb[ierer] von New Köpping und, der ([biffé] könig)[-] denne[marck] gelegen eigenthümlich zuständig – Actum Straßburg Dienstags den 2. Septembris Anno 1679.
Summa 234 lb

1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 463
H. Georg Lunt der barbierer vnd wundartzt von Nicoppingen auff der Insul Falster gelegen, empfangt das burger recht von seiner haußfr. Maria Magdalena Wetzlerin p. 8. golt fl. welche Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen vnd würdt Zur lucern dienen. Jur. 13. 9.br.

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 609 livres
1679 (26.2.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 555
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Magdalenæ Lundin, gebohrner Wetzelin eÿgenthümblich zuständig vndt dieselbe dem Ehrenvesten und Kunsterfahrenen Herrn Georgen Lunden, barbierern vndt Wundartzten auch burgern alhier in Straßburg, Krafft Ihr beeder auffgerichteter heuraths-Verschreibung, in den Ehestandt für Unverändert Zugebracht – Actum Straßburg in fernerem beÿsein des wohl Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn Magistri Johannis Georgÿ Wetzels Diaconi Senioris in alhiesigen Münster alß Ihr der frawen eheleiblichen Vatters, Donnerstags den 26. Februarÿ A° 1680.
Haußrath 156, Silber geschirr und Geschmeidt 36, Guldine Ring 37, Baarschafft (384, davon gehet ab 5, restirt) 379, Summa summarum 609 lb

Georges Lund hypothèque la maison au profit de Marguerite Heydel veuve Mülb

1680 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 48-v
Herr Georg Lund der Barbierer und Wundartzt
in gegensein deß Edel- Vest- fürsichtig- hochweißen und hochgelehrten herrn Dominici Dietrichs dießer Statt Alten Ammeÿsters und dreÿ Zehners alß Curatoris der Edlen, viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethä Mülbin gebohrner Heÿdlin wittibin – schuldig seÿe 1000 fl, damit Fraw Magdalenam Vintherin, Herrn Philipp Jacob Vinthers U.I. wie auch Med. Doct. et Practici eheliche haußfrau umb die Ihro, annoch uff nachgemelter behaußung restirende 1000 fl. Völlig bezahlen Können
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit. allhie in der Schloßer Gaßen einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. herrn Johann Daniel Würtzen geweßenen Fünff Zehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen
ferners ein Vierdter theil so abgesondert, ahne einer Holtz hütten alhier im Spiegelgäßlein gegen der Zunfftstub Zum Spiegel hinüber, einseit neben Philipp Jacob Christen dem Mahler, anderseit uffs allmend, hinden uff die Cancelleÿ stoßend gelegen, von welchem ietzt gedachten Vierdten theil der Holtzhüt gibt mann iährlich 15. ß Zinnß der Statt Pfenningthurn

Marie Madeleine Wetzel, meurt en août 1693
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719, f° 47)
1693 Heute Donnerstag d. 20. Aug. abendts Zwischen. 2. und 3 uhr starb fr. Maria Magdalena Lundin gebohrne Wetzlerin, H Georg Linden des Barbierers Wundt Artzten Vnd Burgers allhier ehl. haußfr, wurde folgend. Sonntag d. 23. ejusd. (…) auff der begräbnus St Helebnæ Zue erd. bestattet [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß Ehe folgt, Johann Georg Wetzel, alß Bruder (i 49)

Georges Lund se remarie avec Marie Madeleine Langrœther, fille d’un marchand de toiles
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 43 n° 268)
1694 Dom IV post Epiphan. seÿen zum 2. außgeruffen worden. Hn Georg Lund Chÿrugus und burger allhier, Jfr Maria Magdalena weil. hn Georg Langröthers geweßenen Weißleinwadhändlers und burgers nachgel. ehl. T. Seÿnd copulirt worden Mittw. den. 10. febr. [unterzeichnet] Jörgen Lundt alß hochzeiter, Maria Magdalena Langeretterin als hochzeiterin, Dionÿsius Schöpff alß Vogt d. Jungfr. Hochzeiterin (i 43)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Lund à se remarier avant la fin de son deuil
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Georg Lund pct° dispensationis temporis luctus. 53.
(p. 53) Sambstags den 26. Martÿ 1695. G. ersch. H. Georg Lund, burger und barbierer bescheint mit beÿgehendem documento mortis daß biß daß er sich wieder verheurathen wird, mehr nicht alß 13 tag zu dem tempore luctus fehlen wird, b. deßwegen umb gdige dispensation und daß er sich mit dem ersten hochzeithen proclamiren laßen dörffte gdig Zuerlauben.
Erk. gratis Willfahrt
H. XV. Reichshoffer, H. Reinthaler

Georges Lund épouse en troisième noces Marie Salomé Mappus, fille de marchand
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 47 n° 280)
Heüt den 13. Aprilis 1695. seindt von mir (…) nach ordentlich geschehener außruffung Eingesegnet und H. Georg Lundt der burger barbierer und Wundtartzt allhier und Jgfr. Maria Salome H. Johannes Mappi E. E. Großen Raths alt. beÿsitzer und handelsmanns allhier Eheliche, Tochter [unterzeichnet] Jörg Lundt als H., Maria Salome Mappusin alß hocht Zeiterin

Georges Lund meurt en 1708 en délaissant deux enfants issus de sa première femme. L’inventaire est dressé dans sa maison quai Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve s’élève à 5 131 livres. Comme la veuve renonce à la communauté, les biens des héritiers et de la communauté sont décrits en une seule masse dont l’actif s’élève à 2 345 livres, le passif à 3 891 livres.
1708 (28.6.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehren vest und Kunsterfahren Herr Georg Lundt, geweßener barbierer vnd Wundartzt auch burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 25. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvesten vnd Vorachtbaren auch Kunstberühmten herrn Georg Friderich Lundten, ebenmäßig Barbierers vnd Wundartzts auch burgers allhier für sich selbsten, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Lundin, mit beÿstand des wohl Ehren Vesten, Großachtbahr vndt Hochgelehrten Herrn M. Johann Friderich Heüppels hochmeritirten Præceptoris Superioris Gymnasÿ und burgers alhier ihres geschwornen Herrn Vogts, beede des abgeleibten herrn seel. mit auch weÿl. Frauen Maria Magdalena Lundin gebohrner Wetzelin seiner erstern haußfrauen seel. ehelich erzeugten sohns und dochter Vnd ab intestato Verlaßener Erben inventirt durch die Ehren und Tugendsame Fraw Mariam Salome Mappusin die hinterlaßene Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vesten vnd vorachtbahr herrn Johann Philipp Reichshoffers vornehmen handelßmanns und burgers allhier ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg Donnerstags den 28. Junÿ 1708.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inm Soldaten Gemach, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In der Untern Stuben, Im Undern Cämmerlein, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item Hauß, Höfflein, hoffstatt und Gemeinschafft eines bronnens am Staden beÿ dem Neßelbach (…)
Schulden auß dem Erben Zubezahlend. Erstlich soll mann herrn Georg Friderich Linden, barbierer, vnd burgern alhier als des verstorbenen Herrn seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin sel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn Vor Mütterlich Guth krafft des auß deroselben Verlaßenschaffts Inventario von Weÿl. Herrn Elia Wincklern Notario (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög des über eingangs gemelter beeder Eheleuthe in dießen Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch herrn Eliam Winckern Notarii seel. in Anno 1695. gefertigten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 67, Sa. guldenen Ring 60, Sa. baarschafft 46, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1731, Sa. Schuld 100, Sa. Erg. 3037, Summa summarum 5131 lb
Der Erben unverändert und daß theilbahr Guth, Sa. haußraths 210, Sa. Werckzeug, Instrumenten vnd anderes Zur Wundarztneÿ undt barbier Kunst gehörig 15, Sa. Wein vnd vaß 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 67, Sa. Guldener Ring 59, Sa. der baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1574, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 290, Sa. Schulden 93, Summa summarum 2345 lb – Schulden 3891 lb. Übertreffen also die Schulden das theilbare Guth umb 1546 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4339 lb
Wÿdemb So der abgeleibte Herr seel. von Weÿl. frauen Maria Magdalena gebohrner Wetzelin seiner ersten haußfrauen seel ad dies vitæ Zugenießen gehabt

Georges Lund et Marie Salomé Mappus vendent la maison et la cabane en face à leur fils et beau-fils respectif Georges Frédéric Lund

1707 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 427-v
(825) Georg Lund Chirurgus u. Maria Salome geb. Mappußin
in gegensein Georg Friedrich Lunden Chirurgi, daß er vatter ihm Sohn verkaufft
hauß hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen & allhier in der Schlosser gass, einseit ist ein eck, anderseit neben H Joh: Reinhart Langen Not: pub: hinten auff eundem stoßend
Item ein 4.te theil so abgesondert ahn einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßelin gegen der Zunft stueb zuem Spiegel, einseit neben Philipp Jacob meel wachsbossirern n° dem allmend hinten auf die Cantzleÿ stoßend u. gehen von dießem 4.t theil jährlich 15 ß bodenzinß G. St. – um 1650 pfund

Georges Frédéric Lund épouse en 1707 Anne Marguerite Kirschner, fille de teinturier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 3)
1707. d. 30. Martÿ haben sich christlich copuliren Vnd ehelich einsegnen laßen herr Georg Friderich Linden lediger Chirurgius vnd Barbierer Herr Georg Londen Chirurgi Barbierers vndt Burgers allhier Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Margaretha Weiland herrn Johann Jacob Kirschners Schwartz und Schönfärbers nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Georg Friderich Lundt alß hochzeiter, Anna Margaretha Kitschnerin alß hochzeiterin (i 5, procl. Saint-Thomas,f° 109 n° 622)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports, resté incomplet. Y figurent la maison propre au mari et la part de maison au Faubourg national propre à l’épouse

1707 (s.d.) Me Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 697
[sans intitulé – Georg Friderich Lund]
In einer allhier zu Straßburg ane der Schloßer gaß gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (M). It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schloßergaß einseith ist ein Eckh, anderseit neben herrn Johann Reinhard Langen Notario Publico, hinten auch auff ermelten H. Lang. stoßend gelegen,
Item Einen vierten theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier in dem Spiegelgäßel gegen der Zunfftstuben Zum Spiegel (…)
Darüber besagt i. perg. Kbr. in allhießiger C. C. stuben gefertiget sub dato d. 9. Junÿ A° 1707. mit N° 1. notirt
(F.) It. Ein dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang vnd eingemaurt. farb Kößeln, samt all übrigen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg in der obern straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. s. neben Johann Großen dem Weißbecken 2. s. neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Johannis Baptistæ dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erblehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd verbleibt solche behaußung allhier auch beliebter maßen ohne anschlag. Vber dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ Anno 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
(F.) It. ein dritter theil vor ohngetheilt ane einer behausung ane der Obern straß (…)

Georges Frédéric Lund et Anne Marguerite Kirschner font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison de location ruelle du Bateau, propriété de Jean Henri Vigera
1712 (1.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 30) n° 1004
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrengeachte und Kunsterfahrene Herr Georg Friderich Lund barbierer vnd die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Anna Margaretha, gebohrne Kürßnerin, beede Eheleuthe Und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit würcklichen ahne Nahrung Activé besitzen vnd hiengegen wieder Pasivé Zu bezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefrauen, und Zwar mit assistentz deß Ehrenvesten vnd Wohlvorgeacht, H. Joh: Heinrich Vigera derselben geschwornen Curatoris Vornehmen handelsmann Und Burgers allhier – So beschehen alhier in der Königl. St. Str. jn fernerem beÿsein des Ehrenvesten vnd Vorachtbahren H. Joh: Friderich Lobsteins auch vornehmen handelßmann vnd burgers allhier Montag den 1. Februarÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ahne dem Schiff Gäßel gelegenen H Johann Heinrich Vigera d. Ehefr. H. Vogt eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgend. maßen befunden
(f° 8) Item i. dritter theil vor ohnvertheilt ane einer farb behaußung, hoffstatt, höfflein, bronnen und Stallung, Mang und eingemaurten farb Kößeln, samt all übrigen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörthen, Rechten Und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Str. in d. obern Straßen in der Vorstatt Under Wagnern beÿm Zollthor I. seith neben Johann Großen dem Weißbecken anderseit neben Mstr Christoph Saumen dem Seÿler et Cons., hinden auff den sogenanten Maurs Münsterhoff stoßendt, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt. dem Stifft St. Marx allhier 5. lb. d. Ewigen Erb Lehnungs Zinnß, sonst freÿ leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung in der EhefrauenVatters seel. Verlaßenschaffts Invent. æstimirt worden pro 1550. ln, davon abgezeogen obige beschwehreden so à 5. p. Cento ohnvergreifflich gerechnet thur 200. lb so verbleibt annoch im rest 1350. lb, Zu dißorts rato 450. Über dieße behaußung besagt ein perg. Kauff verschreibung mit der St. St. anhangendem C: C: Insiegel verwahrt datirt den 5. Junÿ A° 1679. mit altem N° 1 notirt. sambt noch Verschiedenen darbeÿ Schrifftlichem bericht.
Ergäntzung, Innhalt Inventarÿ Concepts über beeder Ehe Persohnen einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen in A° 1707 durch mich Notarium Vergriffen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ der Fr. Nahrung batreffend, Sa. haußraths 155, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 19, Sa. Gold 51, Sa. Eÿgenthumb ane i Behaußung 450, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1803, Summa summarum 2583 lb
deß Herrn und zugleich Theilbar Nahrung blangend, Sa. haußraths 74, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Activ Schulden 1299, Summa summarum 1382 lb – Schulden 2148 lb, Compensando 765 lb

Marguerite Kürschner se remarie en 1726 avec Jean Hamel, assesseur à la chambre de police
1726 (30. 8.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 156
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahrem Herrn Johann Hamel E: Löbl. Policeÿ gerichts wohlmeritirten jetzmahlig. beÿsitzer undt Vornehmen burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: Und tugendreichen Frauen Margaretha Lundin, gebohrne Kürschnerin, weÿlandt des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Georg Friderich Lunden Wundartztes auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßener Frau Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 30. Tag des Monats Octobris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1726.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Georges Frédéric Lund à vendre sa maison 3 500 florins au barbier célibataire Christophe Stricker originaire de Berlin. La maison comprend une échoppe de barbier, deux vestibules, plusieurs chambres, deux celliers et une belle cave voûtée.

1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Georg Friderich Lund pt° verkauffs seines hauses vnd barbierstuben. 105. relation der Hh. Deputirten. 111.
(p. 105.) Montags den 17. Augusti 1711. G. ersch. Georg Friderich Lund der burger vnd barbierer allhier, der ist willens seine in der Schloßer gaß gelegene barbierstub ahne Christoph Stricker dem ledigen barbierer von Berlin, der sich in allhießiges burger recht begeben würdt, vmb 3500 fl. zuverkauffen, bittet Obrigkeitliche permission.
Erk. Hrr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel der Specirer abgeordnet
(p. 111.) Montags den 31. Augusti. Herr XXI. Nauendorff vnd herr Rathherr Städel referiren, daß Sie der ihren am 17.ten hujus auffgetragenen commission zufolge nicht ermangelt haben den augenschein in der Schloßergaßen gelegenen behaußung, welche Georg Friderich Lund der burger und Barbierer allhier ahne Christoph Stricker den ledigen barbierer von Berlin, welcher sich auff in das allhießige burger recht Zu begeben willens, umb 3500 fl. verkauffen vorhabens ist, vnd deßweg. vmb Obrigkeitliche permission gebetten den augenschein einzunehmen, vnd dabeÿ befunden hetten, daß darein vnden Ein guthe barbier stub Zweÿ haußöhren vnd oben auff verschiedene Kammern wie auch Zwo fruchtschütten vnd Ein guther gewölbter Keller were der Käuffer gesinnet 1000 fl. gleich Zu bezahlen vnd den restirenden Kauffschilling auß der behausung steh. zu laßen dabeÿ sich erkläret den allhiesigen ordnungen in allen stückn Zu submittiren. Erk. würd Zwar mit gebettenem Obrigkeilich Consens willfahrt, es soll aber die verschreibung dießes verkauffs ordnungs mäßig mit den gewohnlichen clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herrn deputirten geschehen.

Georges Frédéric Lund et Marguerite Kürschner vendent la maison 1 750 livres au barbier Christophe Stricker

1711 (1.9. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 485
(1750) Georg Friedrich Lundt Chirurgus und Marg: geb. Kürßnerin beÿständlich H. Joh. Friedrich Lobsteins handelsmanns
in gegensein Christoph Strickers Chirurgi
hauß hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Schlosergass, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Reinhardt Lang Not: publ: hinten auf eundem
Item ½ theil so abgetheilt ahn einer holtzhütt allhier im Spiegelgässlein gegen der zunftstub zuem Spiegel einseit neben Merlischen E E anderseit neben dem allmend hinten auf die Cantzleÿ, darvon gehen jährlichen 1 lb 10 ß bod. zinß G. Statt
In dießen Kauff ist begriffen die barbierstueb zuer profession gehörig u. alles was darinnen enthalten ist – um 1750 pfund

Les Quinze autorisent le compagnon barbier Christophe Stricker à présenter son chef d’œuvre bien qu’il n’ait pas terminé ses années d’épreuve, eu égard qu’il vient d’acquérir une échoppe de barbier
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christoph Stricker Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 237-v) Sambstags den 12 Sept. 1711. G. noê Christoph Strickers des Ledigen Barbier gesellen von Berlin Cit. E. E. Meisterschafft der Barbierer Ober meister H. Julium Christoph Keßler, Prpalis hat sich wegen admissionis Zum Meisterstück gebührend angemeldet, Citati aber haben Ihne wegen nicht völlig außgehaltener 2. jahr, an Mghherren gewießen, Bittet unterth. Ihne dazu gn. zu admittiren, angesehen Er würcklich Hn Linden Barbierstub an sich erhandelt habe.
S. Citatus prod. bericht daß Implorant allererst in ein vierteljahr alhier seÿen setzt dahero die dispensation Zu Mghh. undt bittet anbeÿ, der Laden in bestem Zu gedencken. Erk. wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 3. lb dispensanddo willfahrt.

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Bresler

1712 (ut ante [19. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 39
Christoph Stricker Chirurgus
in gegensein H. Joh: Breßlers apotheckers – schuldig seÿe 300 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier ahn der Schlossergaß, einseit und anderseit neben H. Not. Langen hinten auf eumdem

Christophe Stricker loue une partie de sa maison au menuisier Balthasar Mützel

1712 (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 704
H. Christoph Stricker Chyrurgus
in gegensein Balthasar Mietzells des Schreiners [unterzeichnet] Mützell
In sein Strickers allhier theils in der schloßer theils in der dornen gaß liegenden barbirer behaußung nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlcih die über der barbierstueb befindliche Stueb und Stueb Cammer darbeÿ sambt dem gebrauch des ahne ged. Cammer stehend. und festgemachten Kastens, Ferner dreÿ Steegen hoch droben ein platz so d. verleiher zu unterschlagen laßen verspricht des Entlehners gesind hinein zu legen, So dann ein platz oben über ged. Platz auffs höchst beÿ dreÿ fuder holtz zu legen Und Endlichen plätzlein im Keller so auch von dem verleiher soll unterschlagen werden ongefähr auffs höchste 30 ohmen wein zu legen, alles auff 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ1713 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit de Chrétien Mercklin, pasteur à Wittenweier en Bade

1713 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 250-v
Christoph Stricker barbierer
in gegensein H. Johann Friedrich Ölingers Not: publ: nahmens H. Christmann Mercklin Pfarrers in Wittenweÿher – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der Schlosser gass einseit ist ein eck anderseit und hinten H. Not. Langen

Christophe Stricker épouse en 1713 Anne Marguerite Willschnack, fille de cordonnier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 247, n° 1074)
1713. Mitwoch den 8.ten ejusdem [Martÿ] Seind nach 2.mäl. Proclamation ehelich copulirt worden H Christoph Stricker der ledige Chirurgus allhier, H Christoph Stricker königl. Preüßischen Müntzmeisters Zu Berlin ehl. Sohn und fr. Anna Margaretha weÿl. Christoph Willschnack gewesenen b. und Schuhm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Christoff Stricker als hochzeiter, Anna Margaretha Willschnackin als hochzeiterin, Daniel Roht Nots. als der Jungfr. hochzeiterin Curator (i 246)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports parmi lesquels figure le maison. L’épouse est assistée de son beau père Henri Seder, messager du Magistrat, et de sa mère Anne Catherine Œlinger. Les apports du mari s’élèvent à 199 livres, ceux de la femme à 427 livres

1714 (15.8.), Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 2) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab Undt Nahrung, so der Ehrenveste Vnd Vorachtbahre herr Christoph Stricker Chirurgus undt die Tugendsame Fraw Anna Margaretha gebohrne Wilschnackin beede Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht undt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert Vorbehalten haben – so beschehen in fernerem gegensein herrn Heinrich Seders des Raths botten Vndt Fr. Anna Catharina gebohrner Ölingerin der Ehefr. respectivé und rechte Eltern, Straßburg den 15. Augusti A° 1713..

In einer in der Statt Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen dem Ehemann Eÿgenthümblich zuständig. behaußung sich volgeder maßen befunden
Eÿgenthumb ahne Einer behausung (M.) Item ein hauß, hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen weiten Zugehördten Rechten undt Gerechtigkeiten alhier in der Schloßergaß einseit ist ein Eck a. s. und hinden herrn Johann Rheinhardt Langen Notm. publ. stoßend u eigen, It. ein halben theil so abgesondert ane einer holtzhütt allhier im Spiegel gäßel geg. der Zunfft stub Zum spiegel 1. s. neben den meelisch. Erben a. s. neben d. Allmendt und hind. vff die Cantzleÿ davon gehen Jährlich 1. lb 10. ß d bodenzinß gemeiner Statt sonst ledig undt Eÿgen Vnd ist solche behaußung hiehero jedoch allerseits ohne præjuditz æstimirt worden pro 1750. Darüber besagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff auß allhießiger C. C. Stuben gefertiget undt dero anhangend. Insiegel verwahrt datirt d. 1. Septembris 1711.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns Nahrung btrf. haußrath 100, Instrumenta Zur barbierkunst gehörig 41, Silbergeschirr 16, Guldener Ring 4, Eÿgenthumb ane einer behaußung 1750, Summa summarum 1913 lb – Schulden 1750, Compensando 163 lb, Dazu gelegt die Ihme an denen haussteuren gebührige helffte ausmacht 36, des Ehemanns Nahrung 199 lb
Der Frawen Nahrung betreffend, haußrath 166, Silbergeschirr 32, Guldiner Ring 23, baarschafft 169, Summa summarum 391 lb, darzu gelegt die Ihro gebührige helfte ane denen haussteuren so ist 36 lb, der Frauen Nahrung 427 lb

Christophe Stricker hypothèque la maison au profit du messager Henri Seyler

1723 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 225
H. Christoph Strÿcker Chirurgus
in gegensein H. Heinrich Seÿler des Rathsbotten – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, Eine Barbier: Behausung v: hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Schloßer: gaß, einseit ist ein eck ahne der dornengaß anderseit und hinten auff H. Johann Reinhard Langen Not. Publ.

Christophe Stricker loue une partie de la maison au maître de langues Bernard Ory

1733 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 171
H. Christoph Strÿcker Chirurgus [unterzeichnet] Stricker
in gegensein H. Bernard Ory des beÿ hiesiger Universitæt immatriculirten Sprachmeisters
entlehnt, In einer ihme H. Stricker zuständigen ahne der Schloßergaß einseit ist ein eck ahne der dornen gaß anderseit neben Fr. Bau der wittib hinten auff eben dieselbe stoßend gelegenen behausung, eine stiege hoch Eine auff die gaß sehende Stueb eine Kuchen und eine dabeÿ in dem haußöhren befindlcihe Kammer, Platz in dem Keller umb etwann 12 ohmen wein legen zu können, so der entlehner auff seine cösten unterschlagen zu laßen verspricht,so dan platz auff der ersten bühn umb das holtz zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von von allererst verfloßenen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Anne Marguerite Wilschnack meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 701 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 1 602 livres, le passif à 2 145 livres

1734 (27.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 25) n° 888 (843)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Margaretha Strickerin gebohrne Wildschnackin, des Ehren und wohlvorgeachten auch kunsterfahrenen H. Christoph Stricker Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zue Straßburg geweßene Eheliebste, nach Ihrem den 14.ten Septembris des zurückgelegten 1733.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorachtbahren H. Johann Ludwig Redslobs Paßmentirers und burgers allhier Zue Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Margarethæ, Catharinæ, Elisabethæ, Heinrichs vnd Salome die Strickeren, alle fünff der abgeleibten seel. mit vorermelten Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener rechtsmäßigene Erben fleißig inventirt – Actum Straßburg Mittwochs den 27.ten Januarÿ A° 1734.
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne einer behausung (W. et T. Wittibers unverändert) Ein hauß und hoffstatt mit allen deßen begriffen weiten Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß einseith und anderseith neben Madam Boye gelegen und hinden auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög einer zu mein Notarÿ concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 20. Januarÿ 1734. angeschlagen worden pro 1500. lb. Darüber besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Kauffbrieff de dato 1. Septembris 1711. mit dero anhangendem Insiegel verwarth.
Abschatzung d. 20. Januarÿ 1734. Auf begehren des Ehrenvesten und Vor acht bahren herrn Christoph Stricker balbierer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Schloßer gaßen gelegen, ein Eck hauß ane der Dorlesgaß, einseiths wie auch anderseits Neben Madame Bouen stosendt, Welche behausung stuben Balbier und Officine stub Contörlein Cammern, Officier Knecht Kammer, Kuchen hauß Ehren und Gewölbter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausendt Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Ergäntzung der Kinder und Erben manglenden unveränderten Mütterlichen Guts. Inhalt Inventarÿ Vber beeder Im leben geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand zugebrachte Nahrungen in anno 1713 durch weÿland H Notm. Johann Friderich Ölingern auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben Vermögen btf. Sa. Haußraths 81, Sa. Silbergesch. 9, Sa. Goldener ring. 23, Sa. der baarschafft 1, Sa. Gülth von liegenden güthern 11, Sa. Schulden 112, Sa. Ergäntzung (1520, abzug 57, restirt) 1462, Summa summarum 1701 lb
des Wittibers unverändert vnd zugleich theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 62, Sa. der Instrumenten, Pflaster und Unguenten zu der Chirurgie gehörig 9, Sa. Leeren Vaßen 12, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17 ß, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1500, Summa summarum 1602 lb – Schulden 2145 lb In Compensatione 543 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1470 lb

Christophe Stricker cède son échoppe au compagnon barbier Jean Michel Burger, natif de Honau, par une vente provisoire à confirmer à la Chambre des Contrats dès que l’acquéreur aura obtenu le droit de bourgeoisie
1742 (28. Maÿ), Me Rumpler (47 Not 2) n° n° 11
Persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenvöst, wohlachtbar: Vndt Kunsterfahrene Herr Christoph Strickher Chirurgus Vndt burger dahier, Declarirend Waßmaaßen Er vor dich alle seine Erben Vndt Nachkommen vmb seines verhoffenden andern besseren nutzens vnd frombes Willen verkaufft
Herrn Johann Michel Burger Chirurgiæ Candidato dahier gebürthig Zu Hanaw Persönlich zugegen
benantlichen sein herren Strickhers biß dato Ingehabte Barbierstubs gerechtigkeit sampt Einigen Zugehördten, Wie solches /:so bald herr Käuffer daß burger recht wird Erhalthen haben:/ in hießiker Contracten stub ordentlich solle verschrieben werden

Le corps des chirurgiens poursuit le 17 novembre Christophe Stricker qui a fermé son échoppe et Laurent Riehl. Laurent Riehl se justifie le 12 décembre, Christophe Stricker souffrant ne comparaît pas. Le corps des chirurgiens déclare qu’il s’est démis de son échoppe qui n’a pas encore été attribuée. L’affaire est renvoyée le 22 décembre aux préposés généraux de la Chancellerie
1742, Protocole des Quinze (2 R 152, notes)
Chirurgorum Christoph Stricker
(p. 238) Sambst. den 17. 9.bris – R. nôe E. Löbl. Corps der H. Chirurgorum Alt mestrs H Georg Guldens C. H. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die geweßene Chirurgos prod. uth. Imp. schrifft j. pet. und b(-), Fr. nôe ged. Strickhers prod. uth. Verantw. f. nôe Riehlen b. unth. cop. t. o. R. Weg Strickers b. cop. prod. und ad prox. Weg. Riehlen laßt cop. und Zeit Zu. Erk. cop. t. o.

(p. 267) Mittw. den 12. bris Iid. [Ober Hwkhs herren] Lect mem. vom 17. 9.bris jüngst in s. der hiesigen Chirurgorum Ca. Christoph Stricker und Lorentz Riehl die Chirurgos.
Lect gend. Riehlen Veranwortung. N.B. stricker ist weg. unpäßlichkeit nicht erschienen – nôe der H. Zugeg. H Joh: Sebastian Kratz und H. Georg Gulden, welche geantwortet daß wan nit er einmal sein recht Verkaufft er sich deßen Verlustiget mache, mithin für sich kein anderes aufrichten Könne, den gegner haben sie biß zu außtrag der sach 2 oder 3 mahl Von denen Verstallungen außgelaßen, allein die gebühren seÿen biß anhero auffgehoben, und noch keinem Zugestelt worden. Erk. bezoge sich auch den jnhalt seiner Exceptionen.
H. Dep soll deß strickhers seine Verantwortung und reconvalescentz erwarthet und hernach ein bedacht abgefaßt werden.

(p. 278) Freÿt. den 22. Xbris – f. pro R. nôe Chirurgorum in actis Ca. H. Christoph Stricker in actus Widerspr. ggt. prod. vom 17. 9.bris jüngst b. dep. et f. rel. Zu erkennen, wie un diss. prod. gebetten Word. Chr. pro se b. dep und wie in diß. prod gebetten word.
Erk. Ober handwerckherren

Christophe Stricker cède son échoppe de barbier au chirurgien Frédéric Saupé

1743 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 407-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe des Chirurgi
eine ihme in Straßburg eigenthümlich zuständig barbierstub gerechtigkeit samt einigen zugehörden, um 250 pfund

Christophe Stricker meurt en 1752 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Pêcheurs. L’actif s’élève à 2 827 livres, le passif à 1 702 livres
1752 (5.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 60) n° 1512
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Wohl Ehrenveste Vorachtbare vnd Kunst erfahrene herr Christoph Stricker geweßene berühmbte Chirurgus und Wundartzt auch burger allhier Zu Straßburg seel., nach seinem den 12. Martÿ dießes Innstehenden 1752.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen – Actum in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 5.ten Aprilis anno 1752.
Der Verstorbene seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und Tugendsame fraw Margaretham Wegenhaußerin gebohrne Strickerin, Herrn Christian Carl Wegenhauß des Chirurgi und Regiments feldscheerers Vnter Prince Friderich von Heßen Caßel Leib Regiment Zu Heßen Caßel wohnhaft Eheliebstin, in deren Nahmen, weilen Sie allhier ohnverburgert, auß E. E. Kl. raths Mittel als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen S. T. Hr. Johannes Kürßner vornehmer handelßmann undt burger allhier in den Ersten fünfften Stammtheil
2. die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Strickerin so Zwahr Majorennis aber dannoch assistirt von H. Johann Geörg Stieber Goldarbeiter und burger allhier, welche auch dem geschäfft von anfang biß Zu end beÿwohnten in den zweiten fünfften Stammtheil,
3. die Ehren und tugendreiche Fr. Elisabetham Rooßin gebohrne Strickerin, M Johannes Rooß des Spoorers burgers allhier Eheweib von demselben hierzu authorosirt, welche auch præsentes waren, In den dritten fünfften Stammtheil
4. Tit. Herr M. Heinrich Stricker Seminaristen und einiger hochadel. dorffschafften wohlverdienten Diaconum vor sich und in seinem Nahmen so præsens war, In den Vierdten fünfften Stammtheil, So dann
5. der Ehren vnd tugendsame Frau Salome Mannin gebohrne Strickerin, H. Joh: Conrad Mann des Metzgers v. burgers allier Ehegattin, welche mit desen Assistentz sich beÿ dem geschäfft einfand, in den letzten und fünfften Stammtheil. Alle fünff des abgeleibten seel. mit eiangengs gemeldten seiner Vor Ihme verstorbenen Eheliebstin [Annæ Margarethæ gebohrne Wildschnackin] Ehelich erzeugte Kinder und zu gleichen portiones und antheilern verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischerstaden gelegener v. lehnungsweiß bewohenden behaußung sich befunden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. Instrumenten Zu der Chirurgi gehörig 18, Sa. Silbers und dergl. geschmeid 23, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schulden 349, Summa summarum 2827 lb – Schulden 1702 lb, Nach deren Abgang 1125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2347 lb

Christophe Stricker et ses enfants vendent la maison 2 250 livres au marchand Pierre Richard et à sa femme Marie Agathe Baud (qui acquerront quelques années plus tard la maison voisine)

1737 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 92-v
H. Christoph Stricker der Chirurgus mit zu ziehung seiner mit weÿl. Annæ Margarethæ geb. Wildschnackin seel. hinterlassenen fünff Kinder Margaretha, Catharina, Elisabetha, Heinrich und Salome der Stricker geordneten Vogts Johann Ludwig Redtslob Paßmentirers
in gegensein H. Pierre Richard des handelsmanns E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Fr. Mariæ Agathæ geb. Bau
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Schloßergaß, einseit ist ein Eck ahne der dornegaß anderseit neben der käuffern mutter und schwieger Fr. Anna Ursula geb. Hauckin weÿl. H. Claude François Beau hinterlaßenen wittib
ferner Einen vierdten abgetheilten theil einer holtzhütt im Spiegelgäßlein ahne der Schloßergaß gegen der Zunfft stub zum Spiegel über, einseit neben Johann Holst dem Peruquenmacher anderseit neben H. Rathh. Georg Friedrich Lemp des apotehckers und Consorten holtzhütten hinten auff die verbannte Cantzleÿ – von dieser hütt gehen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß – seith d. 19. Septembris 1711 da er selbige erkaufft hat – 2250 pfund



Jean Georges Rœssel, notaire, et (1781) Marguerite Salomé Doldé – luthériens


Fils du tailleur Jean Chrétien Rœssel et de Marie Madeleine Heitz, Jean Georges Rœssel commence à apprendre le métier de notaire le 13 décembre 1756 chez Jean Frédéric Lichtenberger. Il sollicite le 20 février 1768 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un et passe l’examen le 28 mars suivant. Après avoir réitéré plusieurs fois sa demande, il est nommé notaire le 5 septembre 1774 puis rédacteur d’inventaires le 10 février 1776. Il épouse en 1781 Marguerite Salomé Doldé, fille de médecin. La tribu des Tailleurs le nomme secrétaire le 10 septembre 1789.
Jean Georges Rœssel meurt de fièvre bilieuse le 22 mars 1803 à l’âge de 60 ans, sa veuve en 1830.

Maison en location
1781, rue des Sept Hommes
1789, 1803, maison Doldé, rue de la Lie

Enfants en 1830

  • Marguerite Salomé, épouse (1807) le baquetier Louis Baldner
  • Jean Georges, notaire, épouse (1811) Sophie Salomé Stromeyer puis (1819) Marie Salomé Füssinger veuve du chef d’escadron Jean Daniel Fridolsheim
  • Sophie Madeleine, épouse (1820) le juriste Michel Louis Fuhrmann



Signatures au bas de l’acte de mariage (1781, Temple-Neuf)
au bas d’un acte de 1775 (ADBR cote 6 E 41, 936 n° 9)


Jean Georges Rœssel sollicite le 20 février 1768 un poste de notaire auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. L’examen a lieu le 28 mars 1768 avec succès. Il est invité à prendre patience lors de ses demandes du 11 août 1770 et du 9 février 1771. Il sollicite à nouveau le 23 décembre 1772 un poste de notaire en joignant un certificat par lequel le notaire Birckel renonce à ses fonctions ; le syndic royal estime qu’il y a entre les parties une entente tacite contraire au règlement. Il est nommé notaire le 5 septembre 1774 et prête serment le 10 septembre. Il sollicite le 23 novembre suivant la qualité de rédacteur d’inventaires auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un qui le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Il passe l’examen le 5 janvier 1776. Il est nommé rédacteur d’inventaires le 10 février 1776 et prête serment deux jours plus tard.

Mémoire que Jean Georges Rœssel joint à sa requête du 23 décembre 1772 dans lequel il expose les arguments en faveur de sa nomination, 1) Louis Ferdinand Birckel a renoncé à son poste, 2) l’alternative demande de nommer un luthérien, 3) il est employé depuis seize ans chez le notaire Jean Frédéric Lichtenberger qui en a délivré certificat, 4) il est l’un des plus anciens candidats à avoir réussi l’examen de la Chancellerie, 5) il est dépositaire des actes du notaire Goldbach, 6) plusieurs notaires ont bénéficié d’une résignation comme il le demande lui-même, 6) il n’a pas de parent qui lui apporterait un soutien financier.

Pièces jointes au protocole des Conseillers et les Vingt-et-Un (III 146-4)
Unterthäniges Memoriale und Bitten samt Beÿl. A et B. mein Johann Georg Rößel Notariatus Candidati und hiesigen burgers Sohn, Implorant, Um gnädige Aufnahm Zum Notariat
prod. beÿ Ghh. Räth und XXI. den 23.sten Decembris 1772

Frei Hochwohlgebohrne, Hoch Edel Gebohrene, Gestrenge, Hoch Edle, Vest, Fromm, Fürsichtig, Hochgelährte Hoch- und wohlweise, Gnädig Gebietende Herren !
Die äuserste Angelegenheit eines alten Candidaten sich einmahl in officio Zusehen, hatte den unterthänigen Imploranten schon einigemahl angetrieben, seine bittschrift deßfalls beÿ Euer Gnaden ein Zugegeb.
Jedermahl waren die Umstände nicht günstig genug, daß er in die Zahl der hiesigen Notarien aufgenommen werden Könte, deßwegen er sich biß hieher Zu Gedult begeben muste, dermahlen aber sind all solche Hindernuße nicht nur aus dem weg geraumet, sondern die Beweggründe, welche der unterthänige Implorant persönlich betreffen, vernichtet worden, dahero er anjetzo die Zuversichtlichste Hoffnung hat, es werde ihme nunmehr ins einem Gesuch willfahret werden wann Euer Gnaden dero Augenmerck dahin Zurichten geruhen werden
1°) daß Herr Notarius Ludwig Ferdinand Birckel auf sein Notariat: und Inventir schreiber: Amt verzug thut, laut beigehenden seines dem Imploranten Zugestelten Scheins vom 18.ten Hujus Sub Lit. A.
II°) daß also dadurch eine Notariat stelle vacant geworden, welche auch der alternative durch ein Subjectum, so der Augspurgischen Confession Zugethan, Zuersetzen ist,
III°) daß Implorant schon seit den 13.ten Decembris 1756. und also 16. Jahr lang dem Notariat fleißig abgelegen laut Scheins sub Lit. B,
IV°) daß derselbe seit dem 28. Martÿ 1768. mithin schon beÿ nahe fünf Jahr pro Notariatu examinirt, folglich einer der ältesten Candidaten ist,
V°) daß derselbe anheute besitzer von weiland Herrn Notarÿ Gollbachs Schreibstub ist, welches einen Notarium erfordert,
VI°) daß herr Notarius Zimmer durch die resignation Hn Notarii Gollen, Hr Notarius Schatz durch die resignation Herrn Notarii Oelinger und Hr Notarius Lauth die resignation Hn Notarii Elles gleichfalls Zum Notariat gelanget,
Welche Gnade der unterthänige Implorant, als Porteur des Birckelischen resignation ebenmäßig theilhaftig Zu werden sich schmeichelt, um somehr als durch deßen gnädige Aufnahm die fixirte Zahl des Notariorum nicht nur nicht vermehret sondern noch das, von Herrn Birckel mitresignirte Inventir schreiber Amt Zu Euer Gnaden disposition vacant wird, und dann
III°) daß der unterthänige Implorant von Eltern nicht bemittelt ist, sondern allein in diesem beruf und Stand sein Stücklein Brod suchen mus.
Ergehet demnach an Euer Gnaden des unterthänigen Imploranten gehorsambstes Bitten, Hochdieselben gnädig geruheten, ihme ane statt des renuncirenden Herrn Birckels mit dem Notariat Zuwilfahren.
Huldreicher, Erhör sich getröstend, verharret in tiefster Ehrfurcht,
Euer Gnaden, unterthänig gehorsambster Diener, Johann Georg Rößel Nots. 4

(Beÿlag B. prod. beÿ Ghh. Räth und XXI. den 23.sten Xbris 1772)
Daß herr Johann Georg Rößel, Notariatus Candidatus, nebst seinen andern Geschäfften, besonders auch meine des unterschriebenen ihme aufgetragene Notariat und Zunftgeschäfften beÿ Er. En. Zunft Zur Mörin, schon in die Sech Zehen Jahr lang mit aller exactitude treu, fleis und eifer verrichte, ein solches wird hiemit der Wahrheit gemäß attestirt. Straßburg den 19.ten Decembris Anno 1772.
J. F. Lichtenberger, Notarius

Jean Georges Rœssel demande le 16 juillet 1774 à être nommé notaire après la mort de Griesbach et la résignation de Birckel qui a trouvé un poste de procureur à Haguenau. Il expose qu’il pratique le notariat depuis le 13 décembre 1756, soit depuis plus de dix-huit ans, et qu’il a été reçu le 16 mars 1768 à l’examen du notariat.
Il présente une nouvelle requête le 23 novembre 1774 pour passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires et être ensuite nommé rédacteur d’inventaires

1774, Pièces jointes au protocole des Conseillers et les Vingt-et-Un (AMS, cote III 146-8)
Unterthäniges Memoriale juncto petito mein Johann Georg Rössel, Notariatus Candidati und hiesigen burgers Sohns, Imploranten. Um gnädige Aufnahm Zum Notariat
prod. beÿ ghh. Räth und XXI den 16.ten Julii 1774

Frei Hochwohlgebohrne, Hoch Edel Gebohrene, Gestrenge, Hoch Edle, Fest, Fromm, Fürsichtige, Hochgelährte Hoch- und Wohl- Weise, Gnädig Gebietende Herren !
Euer Gnaden, hat der unterthänige Implorant abermalen vorzutragen die Ehren wie daß derselbe schon seit dem 13.ten Decembris 1756, und also über Achtzehen Jahr, dem Notariat obliege, und den 18.ten Martÿ 1768, mithien vor Sechs Jahren pro Notariatu examinirt worden, folglich einer der ältesten Candidaten ist.
Da nun vor einigen Tagen Herr Notarius Griesbach verstorben und Herr Notarius Birckel, der sich würcklich als Procureur Zu Hagenau befindet, vor einiger Zeit auf sein Notariat Verzug gethan hat, wie der, beÿ Euer Gnaden Protocoll sich befindliche von dem Imploranten damalen unterthänig producirte resignations-Schein ausweiset, als wären heutiges Tags Zwo Notariats-Stellen vacant.
Es gelanget dahero an Euer Gnaden, das unterthänigen Imploranten gehorsamsten Bitte, Hochdieselben gnändig geruheten, ihme mit einer dieser nun vacirenden Notariats-Stellen zuwilfahren.
Huldreicher Erhör sich getröstend, verharret in tiefschuldigster Ehrfurcht, Euer Gnaden,
Unterthänig gehorsamster Diener, Joh: Georg Rössel

1774, Pièces jointes au protocole des Conseillers et les Vingt-et-Un (AMS, cote III 146-8)
Unterthäniges Memoriale und bitten In Sachen Johann Georg Rössel Notarÿ jurati alhie
Um gnädige admission ad examen pro Beneficio inventandi und Conferirung des Inventir schreiber Amts
prod. beÿ ghh. Räth und XXI den 23.ten 9.bris 1774

Frei Hochwohlgebohrne, Hoch Edel Gebohrene, Gestrenge, Hoch Edle, Vest, Fromm, Fürsichtige, Hochgelehrte Hoch und Wohlweise, Gnädig Gebietende Herren !
Es haben Euer Gnaden geruhet, außenbenamsten unterthänigen Imploranten, den 5.ten Septembris jüngst, das Notariat-Amt gnädig Zu accordiren, wofür derselbe annoch hochdenenselben den schuldigsten danck hiemit abzustatten die Ehre hat.
Wie aber, Gnädig Gebietende Herren ! ein Notarius und also auch der unterthänige Implorant, der das Beneficum inventandi nicht hat, in denen Haupt- arbeiten eingeschränckt ist und also das Notariat nicht behörig und nutzlich Zu exerciren vermag, ein solches ist Euer Gnaden abzuviel bekannt.
Da nun vor Kurtzem durch das Absterben und respective resignation derer gewesenen dreÿ Herren Notariorum Griesbach, Birckel und Haering ihre gehabte Inventier schreiber Stellen vacant worden,
Als ergehet an Euer Gnaden des Imploranten unterthänig gehorsamsrer bitten alhie, Hochdieselbe gnädig geruhen möchten, ihne Zuvorderist ad examen pro Beneficio inventandi Zu admittiren et facta relatione demselben mit dem Inventir schreiber-Amt gnädig Zuwilfahren
Huldreicher Erhör sich getröstend, verharret in tiefschuldigster Ehrfurcht, Euer Gnaden,
Unterthänig gehorsamster Diener, Joh: Georg Rössel, Notarius

Fils du tailleur Jean Chrétien Rœssel et de Marie Madeleine Heitz, Jean Georges Rœssel épouse en 1781 Marguerite Salomé Doldé, fille de médecin : contrat de mariage sous seing privé, célébration

Eheberedung 24. feb. 1781 sub signato privato, deponirt Not. Lacombe am 6. mart. daraufhin, zwischen H. Johann Georg Roessel Notario publico et Practico auch ledigen burger zu Straßburg weÿl. herrn Johann Christian Roessel des Schneidermeisters mit weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Heitzin erzeugtem Sohn, so dann der vielehren und tugendzierten Jungfraun Margaretha Salome Dolde, S.T. H. Johann Jacob Dolde, Med. Doctoris beruhmten practici auch Physici zu bischweiler und burger alhier zu Straßburg mit Fr. Catharina Salome geb. Schwartzin ehelich erziehlter tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41)
Im Jahr Christi 1781 Dienst-tags den 6. Mertz abends um Vier Uhr sind nach geschehenen gewöhnlichen proclamationen (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Georg Rössel Notarius publicus juratus practicus auch leediger burger allhier, weÿland Johann Christian Rössels geweßenen Schneider-Meisters und burgers allhier und weÿland Frau Mariä Magdalenä geb. Heitzin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Margaretha Salome Dolderin, herren Johann Jacob Doldé Medicinæ Dortoris und practicii auch Physici in dem Amt Bischweiler und burgers allher und Frauen Catharinæ Salome gebohrner Schwaerzin eheliche tochter [unterzeichnet] Joh: Georg Roeßel Nots. als hochzeiter, Margaretha Salome dolde als hochzeiterin (i 42)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue des Sept Hommes. Ceux du mari s’élèvent à 1 181 florins, ceux de la femme à 796 florins

1781 (7.12.), Me Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1308) n° 194
Inventarium über herrn Johann Georg Roëssel, Notary publici et Practici und frauen Margarethæ Salome geb. Doldé, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen, aufgerichtet 1781. – in ihrem d. 6. Märtz dieses 1781.ten Jahrs mit einander angetrettenen Ehestand gebracht haben. Welche Nahrungen auf ihr beede Eheleuthe ansuchen, der Ursach halben, aldieweilen sie in ihrer d. 14. febr. erstgedachten Jahrs errichteter Eheberedung ein ohnverändert Guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt haben – So geschehen alh. zu Straßburg und einer daselbst ane der Siebenmanns gaß gelegenen behaußung den 7. Decembris Im Jahr 1781, in Gegenwarth der Ehefrauen Eltern herrn Johann Jacob Doldé Medicinæ Doctoris und deßen Eheliebstiin Fraun Catharina Salome gebohrner Schwartzin

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn eingebrachtes Guth. Sa. haußraths 224, Sa. Silbers 35, Sa. goldenen rings 7, Sa. baarschafft 247, Sa. Schulden 698, Summa summarum 1213 R. – darzugelegt deßen helfiger Antheil ane der haussteur macht 159 R, des Eheherren sambtlich ohnverändert in den Ehestand gebrachte Vermögenschaft 1373 R. Schulden 191 R, Detrahendo 1181 R
Solchemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 245, Sa. Silbers 24, Sa. gold. ring 67, Sa. Schuld 200, Summa summarum 636 R – Adde deroselben hälftiger Antheil ane denen hßst. macht 159 R. Solchemnach erhellet daß ihr der Frau Noratiusin gesamtes in die Ehe für ohnverändert gebrachtes Vermögen dem Werth Anschlag nach bestehe 796 R.

La tribu des Tailleurs nomme Jean Georges Rœssel secrétaire le 10 septembre 1789 en remplacement de Georges Frédéric Fettich nommé échevin.

Jean Georges Rœssel habite la maison de son beau père Jean Jacques Doldé rue de la Lie lors de l’état des habitants dressé en 1789

1789, 5 R 26, Etat des habitants p. 393
Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie
(n°) 2
Pr. Doldé, J. Jacques, Médecin – Vignerons
Loc. Roessel, J. Georges, Notaire – Tailleurs
Loc. Meyer, J. Antoine, boutonnier – Miroir

Jean Georges Rœssel meurt de fièvre bilieuse le 22 mars 1803 dans la maison Doldé rue de la Lie en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 2 099 francs, celle des héritiers de 1 297 francs. L’actif de la communauté s’élève à 3 935 francs, le passif à 2 888 francs.

1803 (1 messidor 11), Strasbourg 3 (26), Me Übersaal n° 789, 1979
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Georg Roessel gewesten oeffentlichen Notarii Verlassenschafft – nach seinem den 1. germinal jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat, auf ansuchen seiner wittib der Fr. Margaretha Salome geb. Dolde beiständlich des burgers Georg Friedrich Dolde practici ihres bruders zugleich auch natürliche vormünderin ihrer Kinder
Der Verstorbene hat mit seiner wittib erzeugt und ab intestato zu seinen natürlichen und gesetzmäsigen erben hinterlassen nachgenannte 4 Kinder 1. Jfrau Margaretha Salome Roessel so majorennis, 2. Johann Georg Roessel Practicum so 20 Jahr, 3. Georg Friedrich Roessel Nadlergesellen seines alters 19 Jahr und 4. Sophiam Magdalenam so 12 jahr, Johann Christian Roessel Religionslehrer und Predigers beÿ der Kirch zu St Aurelien als subrogirten Vogts

der Wittib unveränderte guth, hausrath 178 fr, silber und gold 20 fr, haussteur 19 fr, activ schulden 300 fr, Ergäntzung vor Not. Fettich am 7. Decembris 1781 auffgerichtet, 1581 fr, summa summarum 2099 fr
der Kinder und Erben unverändert Guth, hausrath 249 fr, silbers 22 fr, haussteur 19 fr, schulden (zum bericht), ergäntzung (1639 fr, abzuziehen 332 fr, Nach deren abzug) 1306 fr, Summa summarum 1597 fr – Schulden 300 fr, Nach deren abzug 1297 fr
Theilbare massa, hausrath 390 fr, baarschafft 600 fr, angelegte Capitalien 2945 fr, Summa summarum 3935 fr – Passiva 2888 fr, deducendo 1047 fr
Eheberedung 24. feb. 1781 ssp. deponirt Not. Lacombe am 6. mart. daraufhin (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 52-v du 1 mess. 11

Décès, Strasbourg (n° 1151)
Du premier jour du mois de Germinal l’an onze de la République française. Acte de décès de Jean Georges Roessel, décédé ce jourd’hui à 10 heures du matin, âgé de 61 ans, Notaire, né en cette ville, demeurant rue de la Lie N° 2, fils légitime de feu Jean Chrétien Roessel, tailleur, et de feue Marie Madeleine Heitz, époux de Marguerite Salomé Doldé. Sur la déclaration à moi faite par Georges Frédéric Doldé, âgé de 30 ans, praticien, et par Jean Ehrenfreid Doldé, agé de 28 ans, passementier, lesquels ont dit être les beaus frères de la défunte [sic], tous deux domiciliés en cette ville – fièvre bilieuse (i 92)

Marguerite Salomé Doldé meurt en 1830 dans une maison au Vieux Marché aux Vins (n° 89) en délaissant trois enfants ou leurs représentants

1830 (18.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3178
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Doldé veuve de Jean Georges Roessel, notaire décédée le 5 courant – à la requête de 1 Georges Frédéric Doldé, propriétaire, exécuteur testamentaire, testament olographe du 10 août 1828 déposé le 15 mai au rang des minutes du notaire soussigné, tuteur de Chrétien Charles Auguste Roessel, Gustave Emile Roessel, Henri Eugène Roessel issus de défunt Jean Georges Roessel fils de la défunte et subrogé tuteur de Henri Louis Edouard, Gustave Emile et Sophie Amélie Fuhrmann mineurs, 2. Marguerite Salomé Roessel veuve de Louis Baldner, baquetier, 3. Michel Louis Fuhrmann, ci devant commissaire priseur père et tuteur légal de ses enfants, héritiers (…) chacun pour un tiers
dans le logement qu’elle occupait dans une maison située à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 89
mobilier argent 5730 fr, passif 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 123-v du 21.5.


Contrats de mariage des enfants

1807 (18.8.), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 531, 3867
Contrat de mariage – Sr Louis Baldner Baquetier fils majeur de feu Jean Georges Baldner, bacquetier, avec Susanne Barbe Butz
Dlle Marguerite Salomé Roessel fille majeure de feu Jean Georges Roessel, notaire, et De Marguerite Salomé Doldé
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 88-v du 19.8.

1811 (13.5.), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 2075
Contrat de mariage – sont comparus Mr Jean George Roessel, Licencié en Droit & Notaire Impérial à la residence de cette ville, fils de feu M. Jean George Roessel, en son vivant aussi Notaire en cette ville, procréé en légitime mariage avec la Dame Marguerite Salomé Doldé, d’une part
et Dlle Sophie Salomée Stromeyer, demeurante en cette ville, fille majeure de feu le S. Philippe George Stromeyer, en son vivant Négociant en cette ville et de feue De Susanne Marguerite Redslob, ses père et mère d’autre part – le 13° Mai de l’an 1811
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 41-v du 14.5.

1819 (25.5.), Strasbourg 13 (35), Me Bremsinger n° 1397
Contrat de mariage, aucune communauté – Jean Georges Roessel, notaire royal, veuf avec trois enfants Sophie Salomé Stromeyer
Marie Salomé Füssinger veuve de Jean Daniel Fridolsheim, chef d’escadron premier aide de camp du général de division Molitor membre de la Légion d’Honneur
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 51 du 27.5. puis 52 du 27.5.

1820 (15.5.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1707
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Louis Fuhrmann, homme de lettres, fils de Philippe Jacques Henri Fuhrmann, tailleur d’habits, et d’Elisabeth Herrmann
Sophie Madeleine Roessel fille majeure de feu Jean Georges Roessel, notaire, et de Marguerite Salomée Doldé
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 109 du 18.5.



1, rue Saint-Guillaume


Rue Saint-Guillaume n° 1 – X 373 (Blondel), O 1011 puis section 29 parcelle 21 (cadastre)

Maison à l’Epée (zum Schwert)


Les bâtiments en septembre 2015
Le bâtiment sans pignon rue Saint-Guillaume (avril 2015)
La maison et son enseigne Au Diable bleu (novembre 2010)

La maison qui porte actuellement le n° 1 de la rue Saint-Guillaume comprend deux parties. Le bâtiment à l’angle du quai dont le pignon donne sur la rue Saint-Guillaume (bâtiment a) et celui qui le prolonge sans pignon dans la rue Saint-Guillaume (bâtiment b). La maison d’angle qui était anciennement appelée A l’Epée (zum Schwert) appartient dans la première moitié du XVII° siècle au barbier Jacques Kopp. Le marchand épicier Christophe Goldbach l’acquiert en 1668 et y établit son commerce. Il est autorisé l’année suivante à établir un auvent sur sa façade rue Saint-Guillaume où se trouvait une treille et quelques mois plus tard un auvent semblable couvert de tuiles face à la rivière. Ses héritiers vendent en 1695 la maison au marchand épicier Jean Evrard Euth qui en était jusqu’alors locataire et qui était déjà propriétaire du bâtiment (b).
La maison (b) appartenait au début du XVII° siècle au maçon Jean Michel Golbach, puis à son fils sergent-major Sébastien Goldbach et enfin au fils de ce dernier, le receveur de familles nobles Sébastien Goldbach dont la veuve la vend en 1691 à Jean Evrard Euth. La propriété réunie par Jean Evrard Euth comprend en outre deux maisonnettes qui donnent dans la ruelle du Loup (partie c) et une autre maison dans la rue Saint-Guillaume, acquise par Jean Christophe Goldbach en 1674 et aliénée par les héritiers Euth en 1722 (actuel 3, rue Saint-Guillaume), voir le plan-relief.
La maison appartient à des marchands épiciers pendant tout le XVIII° siècle. A Jean Evrard Euth succède son gendre Jean Georges Zisich (1722) puis le deuxième mari de sa veuve, Jean Georges Fuchs (1766) qui supprime les auvents établis en 1669 après avoir été autorisé à reconstruire sa façade rue Saint-Guillaume. C’est de cette époque que remontent les fenêtres à linteau arqués de la maison d’angle et la porte du bâtiment rue Saint-Guillaume. Le préfet refuse en 1817 au propriétaire l’autorisation de percer une croisée au rez-de-chaussée étant donné que la maison a un encorbellement.

Ilot 231, élévations (a'-l')
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 231

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance pour le bâtiment vers le quai, un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois rue Saint-Guillaume. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le quai est celle à gauche du repère (c’) : boutique à arcade au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres et deux niveaux de combles. Le pignon vers la rue Saint-Guillaume se trouve entre les repères (c’) et (d’). Le bâtiment sans pignon est à droite du repère (d’) ; il semble que le dessin réunisse en une seule les deux fenêtres rapprochées de gauche.
Les bâtiments portent d’abord le n° 92 quai des Pêcheurs et le n° 1 rue Saint-Guillaume (1784-1857) puis tous deux le n° 1 rue Saint-Guillaume.


Elévations rue Saint-Guillaume
Elévations du bâtiment d’angle, rue Saint-Guillaume et quai des Pêcheurs
(1986, dossier de la Police du Bâtiment)

Le débit de boissons porte avant la Première guerre mondiale l’enseigne à la Ville de Cologne et ensuite celle Au Diable bleu. La Grande Brasserie du Salvator (ultérieurement Brasserie Météor) fait transformer en 1924 l’auberge dans la maison qu’elle vient d’acquérir. Le propriétaire fait aménager courant 1989 des logements dans les combles en posant deux lucarnes vers le quai.

juin 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Partie (a), bâtiment à l’angle du quai et de la rue Saint-Guillaume

Jacques Kopp, barbier, et (1595) Marguerite Roser veuve du tailleur Jean Merg – luthériens
Jean Philippe Heus
1668 v Christophe Goldbach, marchand épicier, et (1656) Dorothée Seupel puis (1666) Apollonie Goll – luthériens
puis les héritiers, Dorothée Goldbach et (1687) Thierry Kopp, barbier
Christophe Goldbach
1691 v Jean Evrard Euth, marchand épicier, et (1676) Aurélie Eyerer puis (1686) Anne Salomé Saladin – luthériens
1722 h Jean Georges Zisich, marchand épicier, et (1719) Marie Madeleine Euth puis (1757) Marie Madeleine Gullmann – luthériens
1765 h Jean Georges Fuchs, marchand épicier, et (1766) Marie Madeleine Gullmann veuve de Jean Georges Zisich – luthériens
1796* h Jean Georges Fuchs, marchand, et (1796) Marie Elisabeth Zabern
1801 v Marguerite Madeleine Schwartz, femme (1761) du fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim – luthériens
1811 h enfants de Jean Georges Fuchs et d’Elisabeth Zabern, 1) Marie Elisabeth épouse (1815) de David Grœtzinger, commis négociant, 2) Caroline épouse (1826) de Michel Théodore Hoff, ferblantier, 3) Charles Théodore, étudiant en théologie
1829 v Aloyse Charles Singer, maître tailleur, et (v. 1830) Elisabeth Bur
1831 v André Eberlen, marchand de vins, et (1826) Marguerite Frédérique Lix
1846 v Laurent Reyss, marchand de vins, et (1846) Louise Falck
1874* André Valentin Eugène Füllhart
1883* André Eugène Füllhart
1887* Jean Rethoret, employé à la manufacture des tabacs
1902* h Jean Jacques Rethoret, employé à la manufacture des tabacs
1908* Emile Knoll
1926* v L. Haag-Metzger et Compagnie, Grande Brasserie du Salvator / Brasserie Météor, société en nom collectif

Partie (b), bâtiment sans pignon rue Saint-Guillaume

Sébastien Goldbach, maçon, et (1596) Jacqueline Hirschmann puis (1610) Chrétienne Weinmann – luthériens
puis les enfants 1) Sébastien, ci-dessous
2) Chrétienne épouse (1636) de Jacques Stœr, boutonnier, vend son tiers (1636) à l’apprêteur de chapeaux Jean Balthasar Spiess
3) Jean Michel, maçon, vend sont tiers (1648) à son frère Sébastien
1648 h Sébastien Goldbach, sergent-major, et (1647) Catherine Exter – luthériens
v. 1674 h Sébastien Goldbach, receveur de familles nobles, et (1674) Anne Marguerite Kamm, remariée (1691) au receveur de familles nobles Christophe Bach – luthériens
Jean Evrard Euth, voir partie (a)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1703, 825 livres en 1713, 750 livres en 1755.

(1765, Liste Blondel) X 373 Jean George Zisig
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 1011, Eberlen, André, cabaretier quai des Pêcheurs 92 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1685, Jean Evrard Euth, marchand
1716, Georges Guillaume Weiss, marchand épicier, et Anne Salomé Euth, cohéritiers
1830 (cave) Louis Schattenmann, marchand de vin

Livres des communaux

Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 676
Les deux auvents que les préposés aux affaires foncières ont autorisés sont inscrits au Livre des loyers communaux. Le poste est biffé en 1768 après que les auvents ont été supprimés

Christoph Goldtbach Soll gemeiner Statt vom Wetterdach ahn seinem Hauß ahn St. Wilhelms gaßen A° 1670 . primô vf Annunt. Mariæ vermög Protocoll de 2. Martÿ 1669. et 3° Julÿ fol. 20 & 61, 15 ß
New fol. 425
(Quittungen 1670-1672)

Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 425

Christoph Goldbach(s Erben), Soll vom Wetterdach an seim Hauß an St: Wilhelms gaßen vff Annunc. Mariæ, 15 ß
St. Zinßb. 676
jetzt Herr Johann Eberhard Euthen W.
H. Joh: Georg Zisich der tochterm.
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 767

Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 767

alzb. 425
Joh: Georg Zisich solle vom Wetterdach an seinem hauß an St. Wilhelms gaßen Jahrs auf ann. Mariæ, 15 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768. hinweggemacht worden

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1669, Préposés aux affaires foncières (VII 1361)
Christophe Goldbach qui vient d’acquérir la maison sollicite le 24 février 1669 l’autorisation d’établir face à l’église Saint-Guillaume un auvent de 19 pieds et demi de long et de six pieds de large en arguant que les corbeaux existent déjà. Les préposés demandent un délai de réflexion après avoir constaté que les corbeaux servent à soutenir une treille. Il obtient le 10 mars l’autorisation moyennant un cens annuel de 10 sols. Il obtient le 6 juillet l’autorisation d’établir aussi un auvent couvert de tuiles sur la façade face à la rivière moyennant un cens annuel de 5 sols.

(f° 18) Mittwochß den 24. Ejusdem [Febr. 1669] – Goltbach, Wetterdach
H. Christoff Goltbach der Wurtzkremer berichtet d. er entschlossen weren an deßen erkauften Eckhauß an der Wilhelmer gassen gegen S. Wilhelm vber geleg. ein Wetterdach 6. Werckschue herauß vnd 19 ½ werckschue lang bawen Zulaßen, mit bitten weilen daß hauß schon von altem eingelegte Kepffer hatt Ihme damit Zu Willfahren. Weilen sich nun in dem dato eingenommenen augenschein befunden d. gesuchtes Wetterdach Niemanden hinderlich, die allegirte Kepffer aber Zu einer Rebhelten dienlich vnd nicht Zum Wetterdacht, als ist Erkandt Bedacht.

(f° 20-v) Dinstags den 2° Martÿ 1669. Goltbach, Wetterdach, Almend Zinß
In sachen Christoff Goltbachs p° gesuchten Wetterdachs, an deßen erkaufften hauß bei S. Wilhelm ist vff referirten Augenschein Erkandt, Würd Ihme in seinem begehren Willfahrt, doch daß er Jährlichen Vff annunc. Mariæ vnd Anno 1670. primô 10. ß d davon Zinßen solle.

(f° 61) Dinstags den 6. Eiusdem [Julÿ 1669] Goltbach, Wetterdach, Almend Zinß
Christoff Goltbach der Wurtzkremer bedanck sich Jüngster willfahr p° Wetterdachs, vnd bittet Ihme Zuerlauben, daß er vff der andern seiten deß haußes gegen dem Waßer gleichmeßig ein Wetterdach in deß haußes breite Von Zieglen gedeckt, damit der Wind den Reegen nicht in den gaden treiben mög, verfertigen laßen dörffe. Erkand, gegen erlag 5. ß Zinßes Willfahrt.

1768, Préposés aux affaires foncières (VII 1413)
Jean Georges Fuchs demande le 17 mai 1768 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison rue Saint-Guillaume. Il établit contre les règlements de nouveaux volets au rez-de-chaussée ; les préposés lui infligent une amende de 7 livres 10 sols et lui ordonnent de supprimer les objets litigieux

(f° 21 bis) Dienstags den 17.ten Maÿ 1768 – Johann Georg Fuchs
H. Johann Georg Fuchs der Specirer bittet umb anweißung der flucht nach welcher er sein hauß in der wilhelmergaß bawen solle.
Erkannt solle H. Werner außstecken und d. einzuziehende Allmend außmeßen.

(f° 45) Dienstags den 27. 7.bris 1768. H Joh: Georg Fuchs (remittirt)
H. Johann Georg Fuchs der handelsmann welcher wieder Mghh. verbott Neue läden an seinem hauß in der wilhelmer gaß au Rez de chaussée hat anschlagen laßen wird in 7 lb 10 ß. d straff fällig erkannt und jhm anbefohlen d. beschlag wieder abzubrechen.

1817, Police (283 MW 357)
Le préfet refuse d’autoriser le propriétaire Grœtzinger à percer une croisée au rez-de-chaussée étant donné que la maison a un encorbellement

Préfecture du Bas Rhin, Extrait du registre des Arrêtés du Prefet du Département du Bas-Rhin du 6 mai 1817
Vu la demande du Sr Groetzinger propriétaire de la Maison sise à Strasbourg rue de St Guillaume N° 1 aux fins d’obtenir la permission de faire percer une croisée au rez de chaussée de la Maison, Vu L’estimation de l’architecte de la ville et l’avis de M. le Maire des 24 et 25. avril dernier
Considérant que la Maison dont il s’agit formant l’Angle de la rue St Guillaume avec le quai des pêcheurs est alignée au Rez de chaussée sur les deux façades mais que la façade sur le quai des pêcheurs a une avance, Vu le réglement du 8 thermidor XII qui proscrit toutes réparations ou changement aux Maisons non alignées, Arretons que la demande du Sr Groetzinger n’est point accueillie

Description de la maison

  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines et plusieurs cabinets, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, il y a en outre une boutique dans laquelle se trouve un comptoir, le tout est estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Pêcheurs

nouveau N° / ancien N° : 6 / 92
Fuchs
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue St. Guillaume

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
porte de derrière du N° 92 quai des pêcheurs
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre xx case

Eberlen, André, aubergiste, quai des pêcheurs N° 92

O 1011, maison, sol, quai des pêcheurs 92
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1170 case 1

Eberlen, André, aubergiste
1859 Reyss, Laurent, marchand de vins
1874 Füllhart Andreas Valentin Eugen
1883 Füllhart Andreas Eugen, minderjährig
1887/88 Rethoret Johann, Fabrikangestellter an der Tabaks-Manufaktur
1902 Rethoret Johann Jakob, Tabakmanufaktur-Angestellter in Straßburg

O 1011, maison, sol, Rue St Guillaume 1
Contenance : 1,10
Revenu total : 180,57 (180 et 0,57)
Folio de provenance : (352)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 375 case 3

Parcelle, section 29, n° 21 – autrefois O 1011
Canton : Wilhelmergasse Hs. N° 1 – Rue St Guillaume
Désignation : Whs. u. NG e. T. (Skizze 46)
Contenance : 1,15
Revenu : 2300 – 3100
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 978
Rethoret Johann Jakob
1908 Knoll Emil u. Ehefr.
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 826
Mayer Wolfff, Kaufm.
1906 Wurmser Ludwig u. Ehefr
1907 Firma Metzger u. Haaag
1922 L. Haag-Metzger Cie Grande, Brasserie / Brasserie Météor, société en nom collectif
(232)

Cadastre allemand, registre 30 p. 375 case 4

Parcelle, section 29, n° 21
Canton :
Désignation : Whs e. n. a. T. (Skizze 57) – Zu Pz. 23
Contenance :
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire), compte 1154
Seng Robert u. Ehefr
1908 Beinert Oskar u. Ehefr.
1926 Beinert Oscar Théophile la veuve née Neschel*
1938 Beinert Oscar Eugène son épouse et cohéritiers
(745)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 368 et Quai des Pêcheurs (p. 530)

92
pr. Fuchs, J. George – Miroir
loc. Berenell, f. séparée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Wilhelmergasse (Seite 197)

(Haus Nr.) 1
Knoll, Wirt z. Stadt Köln. 01
Ziegler, Schneiderwrkst. 1
Kaag, Maurerpolier. 2
Hengen Näherin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 142)

Rue St. Guillaume 1, Wilhelmergasse 1 au coin du Quai des Pêcheurs, dossier I (1885-1989)

La maison est raccordée aux canalisations en 1896. Le voisin du 3, rue Saint-Guillaume se plaint à plusieurs reprises entre 1894 et 1903 que la fosse d’aisances déborde. Un débit de boissons est autorisé en 1895. Il porte d’abord l’enseigne à la Ville de Cologne puis après la Première guerre mondiale Au Diable bleu, sauf entre 1941 et 1945 (Zur Wilhelmerstub, Au Saint-Guillaume).
L’architecte Haudenschild transforme en 1924 l’auberge Au Diable bleu qui appartient à la Grande Brasserie du Salvator (Metzger, Haag et Compagnie à Hochfelden). La Police du Bâtiment répond en 1971 à la Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) qui demande un certificat d’urbanisme que le bâtiment doit être conservé. Les locaux annexes du restaurant sont réaménagés en 1985. La Brasserie Météor fait aménager courant 1989 des logements dans les combles en posant deux lucarnes dans la toiture qui donne sur le quai.
Le tailleur Antoine Ziegler y transfère en 1917 son atelier du 10, rue des Pêcheurs
Les aubergistes ou restaurateurs sont Emile Knorr (1908), Oscar Heim (1920), Paul Weber (1923), Albert Freyermuth (1946), Pétronille Freyermuth née Schors (1964), Willy Schweigh (1971), Jean-Charles Cappellacci (1973), Ernestine Frey née Kirrmann (1976), Marlène Schmitt née Reybel (1979), Marie-Jeanne Morbe née Droux (1985), André Bieger (1989).

Sommaire
  • 1885 (mai) – Le maire notifie la veuve Eberlen, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 4, quai des Pêcheurs – Th. Burgahrd répond que la maison a été entièrement ravalée en 1879. Le maire répond qu’il s’agit d’une erreur, la maison à ravaler faisant l’angle de la rue Saint-Guillaume
    1885 (juin) – Le maire notifie la veuve Füllhardt, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume. Elle répond que le dernier ravalement date de 1877. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Travaux terminés, réalisés par Petiti-Klotz, juillet 1886
    1886 (janvier) –
    1896 (juin) – L’entrepreneur Petiti-Klotz (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de raccorder la maison aux canalisations – Autorisation – Travaux terminés, juillet – Dessin (plan et coupe)
  • 1894 – A. Zabern (3, rue Saint-Guillaume) se plaint que la fosse d’aisances de son voisin Jean Réthoré, portier à la manufacture des tabacs fuit – La Police du Bâtiment se rend sur place puis écrit au propriétaire Réthoré qui répond en français que la fosse a été vidée. La Police du Bâtiment demande que la fosse soit étanche
    1895 (juillet) – La Police du Bâtiment rappelle sa demande après qu’on a constaté de nouvelles fuites. Jean Réthoré répond que le locataire de l’estaminet a oublié de faire vider la fosse
  • 1895 (avril) – Le maire notifie Jean Réthoré (demeurant 7, rue Saint-Guillaume) de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume
    1895 (juillet) – L’entrepreneur A. Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade Réthoré 1, rue Saint-Guillaume – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1895 – Le maire demande au propriétaire Réthoré de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 et de supprimer les sept volets de fenêtres et les deux volets de soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique – La Police du Bâtiment accorde un an de délai
    1898 – Rappel. Les volets ont été modifiés aux fenêtres mais pas aux soupiraux, juin 1899
    1900, 1901 – Rappels. Croquis (les volets sont fixés à chacun des montants verticaux). Le propriétaire répond qu’il attend la fin du bail
    1901 – Nouvelle demande adressée à la brasserie Adelshoffen qui répond sur papier à lettres que l’immeuble appartient à Eusèbe Réthoré, portier à la manufacture des tabacs
  • 1895 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture concernant la hauteur des pièces. La Police du Bâtiment répond qu’elles ont 2,50 mètres au premier étage, 2,30 mètres au deuxième étage et 2,40 mètres au quatrième étage, de sorte qu’elles sont conformes aux prescriptions du 26 janvier 1857
    1896 (février) – Idem, les pièces sont décrites dans la réponse
  • 1898 – La Police du Bâtiment constate que le maître tailleur Antoine Ziegler a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation. L’enseigne est posée sur l’encorbellement en saillie de 85 centimètres à l’angle des rues, croquis
  • 1901 – Barbe Seng se plaint des fuites de la fosse d’aisances au 1, rue Saint-Guillaume (auberge à la Ville de Cologne). La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que la fosse a été revêtue de ciment l’été précédent – Dossier classé, la fosse est vidée tous les quinze jours
    1902 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture concernant des suintements qui proviennent de la fosse d’aisances – L’aubergiste promet de faire vider régulièrement la fosse – Courrier à la brasserie Adelshoffen
    1903 – Nouvelle plainte de Robert Seng (33, route de Colmar au Neudorf) – La Police du Bâtiment constate que la fosse n’est pas étanche. Travaux terminés, décembre 1903
  • 1908 – Le maire notifie Emile Knorr, demeurant sur place, de faire ravaler la façade du 1, rue Saint-Guillaume
    1908 (août) L’entrepreneur E. Bieth (19, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1909 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Emile Knorr a posé sans autorisation une enseigne au 4, quai des Pêcheurs [sic] – Autorisation de poser une enseigne plate sur verre (octobre 1909)
    1909 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que la brasserie de la Cathédrale (Strassburger Münsterbräu, société anonyme qui réunit les brasserie Hahn et Adelshoffen) a posé sans autorisation une enseigne sur verre à l’encorbellement au deuxième étage – Autorisation
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Antoine Ziegler a posé sans autorisation deux enseignes sur l’encorbellement du premier étage – Demande – Autorisation
  • Commission des logements militaires, 1915. Propriétaire Knoll, domicilié sur place. Liste en trois points de travaux à faire
  • 1917 – Le tailleur Antoine Ziegler (société A. Væth et J. Münch) déclare transférer son atelier du 10, rue des Pêcheurs au 1, rue Saint-Guillaume (premier étage) et employer entre 10 et 12 couturières qui travaillent sur des machines à pédale – Autorisation d’aménager un atelier au premier étage. Conditions que l’inspection de travail demande de respecter – Plan de l’atelier – L’aubergiste Knoll autorise les couturières à se servir de ses cabinets d’aisance
    1919 – Les enseignes plates n’ont pas été démontées
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Erwin Notz (9, boulevard de la Victoire) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade au 4, quai des Pêcheurs
    1921 – Le peintre Charles Thomann (8, quai des Pêcheurs) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de l’aubergiste Heim à l’angle de la rue Saint-Guillaume – Le commissaire transmet la demande au maire
  • 1921 – J. Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser des inscriptions à la maison d’angle. Le service d’architecture (Division VI) demande d’atténuer la teinte bleue et de supprimer le trait sous le mot Adelshoffen.
  • 1920 – Dossier ouvert suite au courrier de la Division II. Oscar Heim demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 1, rue Saint-Guillaume. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, sauf la salle de débit qui a une hauteur de 2,73 mètres au lieu de 3,50. Liste de travaux à faire. La Police du Bâtiment adresse une réponse au préfet
    1922 – L’aubergiste Emile Knoll demande de prolonger le délai accordé pour transformer le tuyau de poêle. Les travaux déjà faits sont jugés suffisants
  • 1923 – Dossier ouvert suite au courrier de la préfecture. Paul Weber demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 1, rue Saint-Guillaume. La Police du Bâtiment se rend sur place et fait le même constat qu’en 1920.
  • 1924 – L’architecte Haudenschild (22, boulevard de Nancy) communique à la Police du Bâtiment les plans des transformations prévues dans l’auberge Au Diable bleu qui appartient à la Grande Brasserie du Salvator (Metzger, Haag et Compagnie à Hochfelden). La Police du Bâtiment constate que les poutres en bois entre la cave et le rez-de-chaussée sont pourries. Les travaux de l’entrepreneur Bendler (5, quai Freppel) commencent le 26 juin – Autorisation de transformer le débit de boissons Au Diable bleu sis au rez-de-chaussée – Calcul statique
    1924 (août) – L’architecte sollicite la réception finale qui a lieu le 11 septembre
    1924 (mars) – La Grande Brasserie du Salvator est autorisée à poser un store au 4, quai des Pêcheurs [sic]
  • 1927 – L’entrepreneur Charles Ehrmann (8, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1929 – La Brasserie demande l’autorisation de poser un panneau en zinc Picon à la façade du café Au Diable bleu – Accord
  • 1939 – L’entrepreneur A. Fistarol (15, rue de Mulhouse au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade du restaurant Au Diable bleu – Prolongation
    1939- L’entrepreneur Ehstand et Batt (2, allée Zæpffel à la Robertsau) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant le restaurant Au Diable bleu pour transformer la façade
  • 1941 – L’entrepreneur en bâtiment Eugène Schuster demande au nom de la brasserie Météor à Hochfelden de poser une enseigne en bois portant l’inscription brun foncé Zur Wilhelmerstub (Au Saint-Guillaume). – Maquette – Accord
    1943 – L’aubergiste Albert Lang informe la Police du Bâtiment qu’il a supprimé le store et les lampes
  • 1946 – Albert Freyermuth (domicilié 6, rue Edel) sollicite auprès du préfet l’autorisation d’exploiter le restaurant Au Diable bleu. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection. Les locaux comprennent une salle de débit (hauteur 2,95 au lieu des 3,50 réglementaires), une cuisine, des toilettes
  • 1946 – Le peintre en bâtiment Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de peindre une inscription Au Diable bleu, Bières Météor (et une étoile)
  • 1956 – Le préfet transmet au maire une plainte concernant la cheminée. Le locataire Sternberger ne peut plus se chauffer. La Police du Bâtiment estime que la pièce qui sert d’habitation au grenier doit être tenue pour inhabitable – Le maire répond au préfet qu’il a saisi le service du logement pour reloger la famille (nouveau logement, 5, rue des Pierres)
    La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) répond que le locataire principal Albert Freyermuth doit avoir sous-loué la pièce à la famille et qu’on peut considérer que l’affaire est close puisque la famille a quitté les lieux
    Le service d’hygiène constate que le locataire principal a fait faire des travaux dans la pièce en question qui est à présent occupée par le monteur de chauffage central célibataire Henri Meyer
  • 1959 – Rapport d’incendie dû à un tuyau de fumée mal installé. La Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui transmet en juin un certificat du ramoneur Emile Brandl après réparation
  • 1961 – La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) envisage de repeindre en blanc la façade du restaurant Au Diable bleu – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’entreprise Hembach est chargée des travaux qui sont terminés en juillet
  • 1964 – Pétronille Freyermuth née Schors sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport (le restaurant a une surface de 110 m²) au préfet qui accorde l’autorisation. La requérante a passé un bail avec la Brasserie Météor le 26 août 1963
  • 1965 – L’entreprise Kaiser et Compagnie (118-a route de Schirmeck à la Montagne Verte) est autorisée à occuper la voie publique côté rue Saint-Guillaume pour réparer la toiture
  • 1965 – La locataire Bauer signale qu’une cheminée est défectueuse. La Police du Bâtiment constate que la cheminée est réglementaire.
  • 1970 – Rapport de feu de cheminée
  • 1971 – Willy Schweigh (demeurant nouvelle cité n° 6 à Lingolsheim) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport au préfet qui accorde l’autorisation
  • 1971 – La Brasserie Météor (Haag-Metzger et Compagnie) demande un certificat d’urbanisme – Extrait du plan cadastral, section 29 parcelle 21 – Le bâtiment doit être conservé
  • 1973 – Jean-Charles Cappellacci (demeurant 21, rue des Bonnes-Gens) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport au préfet qui accorde l’autorisation. Les travaux de réfection sont terminés, novembre 1973
  • 1973 – La Brasserie Météor soulève des objections contre différents droits d’enseigne
    1973 – La Brasserie Météor expose son projet de rénovation. la façade sera blanche, les soubassements gris, les huisseries peintes en brun – Dessin des enseignes, côté rue Saint-Guillaume et côté quai des Pêcheurs – Autorisation de poser des enseignes lumineuses en lettres détachées
    1974 (février) – Le peintre en bâtiment Gilbert Reinbold (2, rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – Ernestine Frey née Kirrmann (demeurant 5, rue Kuhn) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – La Police du Bâtiment remet son rapport (la salle de restaurant a environ 56 m²) au préfet qui accorde l’autorisation. Les travaux de réfection sont terminés, novembre 1973
  • 1979 – Marlène Schmitt née Reybel (demeurant 1, rue des Forgerons à Soultz-les-Bains) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle. Le préfet accorde l’autorisation.
  • 1985 – Marie-Jeanne Morbe née Droux (demeurant 18, rue du Reitenfeld au Neuhof) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle.
    La société CETI (Coordination, Etudes, Travaux Immobiliers et industriels, 13, rue Mélanie à la Robertsau) transmet un dossier pour aménager les locaux annexes (propriétaire, brasserie Météor à Hochfelden) – Plan
    La Police du Bâtiment admet les observations d’après lesquelles la courette est depuis longtemps couverte et pourvue de deux cabinets d’aisance, de sorte qu’aucun permis de construire n’est nécessaire.
    Le préfet accorde l’autorisation à Marie-Jeanne Morbe.
    Rapport de la commission de sécurité
  • 1989 – André Bieger (demeurant 18, rue du Reitenfeld au Neuhof) sollicite l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Diable bleu – Le Service de sécurité procède à un contrôle.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 143)

Rue Saint Guillaume 1, dossier II (1986-1990)

La Brasserie Météor projette en 1986 d’aménager des logements dans les combles en posant deux lucarnes dans la toiture qui donne sur le quai. Les travaux ont lieu courant 1989.

Sommaire
  • 1986 – La Brasserie Météor demande l’autorisation d’aménager des logements en posant deux lucarnes dans la toiture vers le quai – Plan cadastral de situation – Le maire transmet le dosser au préfet avec avis favorable
    1986 (juillet) – La Police du Bâtiment constate qu’il manque le panneau qui annonce le chantier
    Suivi des travaux – Pas de travaux (juillet 1986 – septembre 1987). Le permis est prorogé en mai 1988. Les travaux sont en cours, janvier 1989, sont terminés, janvier 1990
    Dessins, élévation rue Saint-Guillaume, élévation quai des Pêcheurs, lucarne

Relevé d’actes

Maison d’angle puis (1695) parties a et b réunies

Les tenants et aboutissants indiquent que la maison appartient dans les années 1630 aux héritiers du barbier Jacques Kopp et de sa femme Marguerite Roser.
Marguerite Roser épouse le tailleur Jean Merg en 1595 puis le barbier Jacques Kopp en 1597

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 95-v, n° 43)
1597. Jacob Kapp ein scherer gesel Jacob Kapp des scherers alhie Son vnd Margareta hans Merg. des schneiders selig. witwe. Confirmatione facta 8. Nouemb. (i 486)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38-v) 1595. Dominica 8. Trinitatis, 10. Augusti. Hanß Merg d. schneÿd. Vndt Margerta Cl(aus) roser des * tochter, Eingesegnet Zinstag den 26. Augusti (i 41)

La maison revient à Jean Philippe Heus dont les tuteurs la vendent 600 livres au marchand épicier Christophe Goldbach

1668 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 572-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen H. Tobias Städel der handelßmann alß ober: und H. Johann Philippß Schmidt E.E. Großen Rhats Beÿsitzer, alß Undervogt Johann Philipß Heüßen
in gegensein H. Christoph Goltbachß des Specereÿ händlers bekannt, daß Sie beede heüßische Vögte und Zwahr vff Wohlgedachts E. E. hochweÿsen großen Rhats gestigen tags obrigkeitlich interponirte Decretum alienandi
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten, alhie in Vorstatt Krautenaw ienseit St: Stephans Bruckhen am Eckh gegen der Kirchen St: Wilhelm, einseit neben H. Johann Theobald Raÿßern Schaffner, Zum Jungen St: Peter, anderseit neben wie auch hinden uff Sebastian Goltbachen den wacht Maÿstern stoßend gelegen, von welcher behaußung gehen iahrs fünff Zehen schilling Zehen pfenning termino Johannis et Christi, dem Stifft Jungen St: Peter alhie – Vnd were solcher Verkauff /:über erstberührte Beschwärdt, daran der Käuffer gewießen worden ist, welcher Er auch in der Jenigen qualität, wie des Stiffts darüber sagende Documenta außweißen werden, übernommen und derowegen obgemeldten heußen ohnansprüchig Zu machen und schadlos Zu halten angelont hatt:/ geschehen umb 600 Gulden

Fils du commissaire priseur Christophe Goldbach, le marchand épicier Christophe Goldbach épouse en 1656 Dorothée Seupel, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. Mehr zum 2. mal Sonnt. 70. d. 3. feb. Christoph Goldbach, der Jüngere, Wurtz Krämer vnd Burger allhier, H Christoph Goldbach, des Burgers vnd Käüfflers allhir, ehelicher Sohn, Vnd J. Dorothea Weilandt Herrn Johann Seupels des Burgers Vnd Handelßmanns auch E. E. Großen Raths Beÿsitzers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter. Mont. 11. Febr. Freÿburg. Münster, hh Stub (i45)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 29, n° 4) 1656. Dnciis iidem (II. et III. p. Epiph. 20 / 27 Januarÿ) Christoph Goldbach junior, der Wurtzkrämer, Christoph Goldbach senioris gewesenen Kaüffler vnd B. alhie nachgel Sohn, Vnd Jgfr. Dorothea Herrn Johann Seüppels des Handelßmanns und E. Ehrs. Großen Raths geweßenen Beÿsitzers nachgel. Eheliche tochter, aderat sponsæ Tutor h. Daniel Dietrich aurifaber. Cop. Mont. d. 11. Febr h. A. (M.) i 31

Il se remarie en 1666 avec Apollonie Goll, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 48)
1666. Dom : 22. post Trin. Sim 2 mahl, hr Christoph Goldbach Wurtz Krämer Vnd Burger alhier, undt Jfr. Appolonia hr Theophili Gollen geweßenen Saltz Verwalters alhier nachgelaßene T. Donnerstag dn 22.tenn 9.bris, Münster (i 84)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 69, n° 19) 1666. Dnciis XXII et XXIII p. Trinit 11 / 18 9.br. Herr Christoph Goldbach Wurtzkrämer Vnd burger alhier, Vnd Jgfr. Appolonia Wld. herrn Theophili Gollen geweßenen Saltzverwalters v. b alhier (M.) i 52

Le secrétaire de la Noblesse de Basse Alsace Thiébaut Wildermuth rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux enfants de feu le marchand épicier Christophe Goldbach et d’Apollonie Goll, Dorothée et Jean Christophe. L’inventaire a été dressé en novembre 1674 par feu le notaire Jean Georges Redslob. La maison rue Saint-Guillaume est louée au marchand Jean Evrard Euth

1685 (Ann: Mar.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 11) n° 125
Rechnung Mein Johann Theobald Wildermuths, Königlichen auch E: Löbl: Ritterschafft des undern Elsaßes geordneter Secretarÿ und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Dorotheæ und Johann Christophs, weÿl. des Ehrenvest und Wohl vorgeachten herrn Christoph Goldbachs, Specereÿhändlers und der auch weÿl. Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Apolloniæ Goldbachin gebohrner Gollin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderbliebener dochter und Söhnleins, inhaltend alles das jenige, was Ich vom 4.ten Febr: A° 1676 da meiner Vogts Personen Vatter seel: gestorben biß Annunciationis Mariæ A° 1685. in ein und andere weege ihrenthalben vögtlicher weiße eingenommen und außgegeben auch sonsten verhandelt habe.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Es ist alllvorerist Zuwißen, daß nach tödlichem hintritt weÿl. Frawen Apolloniæ Goldtbachin gebohrner Gollin meiner Vogts Personen Mutter seel. welches den 21/31. Maÿ A° 1674. beschehen, Herr Johann Georg Leÿtersperger, wohlverordneter Saltz Verwalther v. burger alhier Zu Straßburg, dero beeden mit herrn Christoph Goldbach Specereÿhändlern und auch burgern alhie ihrem damahlig. hinterbliebenen herrn Wittibern ehelich erzeugten Kindern, Zu einem Tutore geordnet, auch darauffhin die Mütterlich Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehörige Personen den 5. 9.bris dicti Anni gebühren inventirt Zumahlen durch H. Johann Georg Redsloben Notarium nun seel. ein formblich Inventarium darüber auffgerichtet und außgefertigt worden, Alß aber bald nach außfertigung erstgedachten Inventarÿ vorerwehner herr Leÿtersperger auch Zeitlichen Todes verblich., so bin darauffhin und Zwahr auff des beÿ herrn Schöffen und E. E. Gericht der Möhrin Zunfft von Herrn Christoph Goldbachen dießer beeden Kindern Vatternim Junio 1° 1675. beschehene ansuchen und vorbring. (…)
Mütterliche Nahrung belangend
Vätterliche Nahrung betreffend. Hausrath, Wahren Zur Specereÿ handlung gehörig, Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig, Früchten, Wein, Eßig und Lähre Vaß, Siber geschirr und Geschmeidt, Guldene Ring und dergleichen Geschmeidt, Baarschafft, Pfenningzinß hauptgüeth,
Eigenthumb ane Häußern. Meiner Curanden beeder eÿgenthümbliche häußern in d. Vorstatt Krautenaw ane d. Wilhelmer Gaß. geleg. à fol. 93. fac. i.ma usq. ad fol. 95. fac j.mam Inventarÿ specificirt seind Herrn Johann Eberhard Eÿd dem Specereÿhändlern von mir dem Vogt auf 9. Jahr lang von Annunciationis Mariæ A° 1676. angerechnet sammenthafft umb 100. R. jährlich auff gedacht Mariæ Verkündigung und A° 1677. Zum erst. mahkl zurechnt. habend. Zinßes verlüh.
Gülth von liegenden güthern, Schulden auß dem Erben Zubezahlend, Legat, Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter haubtgüeth, Ungiebige Gültten von eÿgenthümblich. güttern gefallend, Zweiffelhaffte und Verloheren Schulden in das Erbe zugeltend
Großmütterliche Nahrung concernierend (…) Eÿgenthumb ane einer behaußung (…)

Etat des meubles que l’ancien tuteur Jean Thiébaut Wildermuth remet au nouveau tuteur Samuel Goldbach, frère du défunt. Les titres de propriété font partie des objets inventoriés. Ils comprennent deux rentes foncières acquittées ainsi que le contrat d’achat de la maison d’angle et de celle entre Sébastien Goldbach et le boulanger Braun (actuel n° 3)
1686 (30.4.) Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 13) n° 158
Designation der Jenigen Haußrathß Posten, Früchten, Lähren Vaß, Silbers, Guldenen Ringen und Geschmeids baarschafft, wie auch briefflichen Documenten, so der Edle und hochachtbare Herr Johann Theobald Wildermuth königlicher wie auch Einer Löblichen freÿen Ritterschafft des undern Elsaßes wohlverordnete Secretarius und burger alhier zu Straßburg, als geweßener Curator Jungfrawen Dorothe und Johann Christoph der Goldbach beed. weÿland des Ehrenvest und Vorgeachten herrn Christoph Goldbachs, geweßenen Specerereÿ händlers und burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener dochter und Sohns, dem Ehren und Wohlgeachtet herrn Samuel Goldbachen, Metzgern und burgern alhier, erstbesagten herrn Christoph Goldbachs, seel. eheleiblichen brudern und vorbeditten deßen hinterlaßene beeder Kinder jetzmahlig geschwornen Vogten würcklich Zu handen gelüffert (…) den 30. Aprilis A° 1686

Documenta über die Heüßer meldend.
i. teutscher pergam: Kauffbrieff mit der Statt straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt de dato d. 30. 8.bris A° 1668. über die Goldbachische behausung in der Vorstatt Krautenaw, jenseith St. Stephans bruck geleg. besagend, mit altem N° 5 signirt.
i. teutscher pergam: abgelößt. Zinßbrieff über 30. lb cap. so mann dem Stifft St. Marx auß erstvorherig. behaußung schuldig gewesen, aber wid. abgelößt word. meldend, de dato d. 28. Maÿ A° 1580.
i. teutscher pergam: abgelößt. Zinßbr. mit d. Statt Straßb. Contract Insigel bekräfftiget, datit d. 11. Aug. A° 1589. über 400. R. Cap. Straßb. wehrung, so auff solch. behaußung gestand. besagend, auch mit N° 5. notirt.
i. teutscher pergam: Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt, deß. datum d. 25° Julÿ A° 1674. über ein hauß und höfflein alhie in d. Vorstatt Krautenaw geleg. an hievor gedachte behaußung stoßend, meldend, mit alten N° 6. bemerckt.

Compte que rend Jean Thiébaut Wildermuth de sa gestion de l’Annonciation 1685 à la mi juin 1686
1686 (13.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 14) n° 166
Stuck Rechnung Mein Johann Theobald Wildermuths Königlichen auch einer löbl. Ritterschafft des Undern Elsaßes geordneten Secretarÿ und burger alhier Zu Straßb. als geordnet v. geschworenen Vogts Jungfr. Dorothe undt Johann Christophs, weÿland des Ehrenvest Vnd wohlvorgeachten herrn Christoph Goldbachs, Specereÿ händlers und auch weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Fr. Apolloniæ Goldbachin gebohrner Gollin, beed. Eheleuthe Vnd burgere alhier Zu Straßb. nunmehr seel. hinderlaßener Tochter und Söhnleins, inhaltend alles d. Jenige Was ich Von Annunciationis Mariæ Anno 1685. als dem beschluß meiner erstern Rechnung, biß den 13. Julÿ Anno 1686. in ein und andere weege, Ihrenthalben Vögtl. weiße ferner eingenommen und außgeben auch sonsten verhandelt habe.

Compte que rend Samuel Goldbach de sa gestion des biens de Jean Christophe et de Dorothée Goldbach qui a épousé le barbier Thierry Goll. La maison rue Saint-Guillaume est toujours louée à Jean Evrard Euth

Compte 1687 (19. 7.br), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 21) n° 198
Zuwißen und Kund seÿ hiemit demnach Zwar auf tödtliches ableiben weÿl. deß Ehrenvest und Vorgeachten H. Christoph Goldbachs, gewesenen Specereÿhändlers v. burgers alhier, vnd der Viel Ehren und Tugendbegabten Fr. Apollonia Goldbachin gebohrner Gollin, deßelben geweßener haußfr. beeder nunmehr seel., aller deroselben Verlaßene Haab, Nahrung vnd Güettere, in beÿsein darzue gehöriger vnd dem Inventario benambßter Persohnen, den 5. 9.bris A° 1674. durch weÿl. H. Joh: Georg Redslob Notarium nun seel. ordentlich inventirt vnd beschrieben, auch darüb. ein formbich Inventarium auffgerichtet und außgefertigt, aber vntter deroselben Zu Erben verlaßene beede Kinder, nahmentlich Dorothea und Johann Christoph, damahlen nicht vertheilt sondern H. Johann Theobald Wildermuth Einer Königlichen Freÿ Ritterschafft deß Undern Elsaßes Wohlverordnete Secretario, als dero Erstmahligen H. Curatori, deßen Verwaltung (und nachegehends von wohlehrenberührtem herrn Secretario Wildermuth herrn Samuel Goldtbach Metzgern und burgers alhier des Successori in solch vogteÿ) gelieffert worden, daß darauffhin bevorab Frauw Dorothe die Tochter sich inmittelst ahn H. Johann Dietrich Koppen Chyrurgum vnd burgern allhier verheurathet, vnd dahero die Zwischen Ihnen beeden Geschwistrig. biß anhero ohnvertheilt gewesene von Ihren geliebten Eltern seel. ererbte Nahrung, abgetheilt Zu laßen, verlanget, erscheint zu end stehendem dato Frau Dorothe Koppin gebohrne Goldtbachin beÿständlich oberwehnt Ihres nunmahligen Hn Ehevogts an einem, Sodann vorehrenbemeldter H. Christoph Goldtbach d. Metzger vnd burger alhier alß geordnet und geschworenen Vogts voragezogenen Johann Christoph Goldtbachs seines vetten am andern theil – d. 19. 7.bris A° 1687.
Eigenthumb ane Häußern. Die in der Vorstatt Krautenaw alhier ane d. Wilhelmer Gaßen gelegene vnd in herrn Samuel Goldtbachs des ietzigen vogt ersteren vogteÿ Rech. fol. 25. fac. 2.da erwehnt. hauß so H. Johann Eberhard Eÿd d. Specereÿhändler pro 45. lb Jährlich. Zinßes bewohnet, seind gleichfalls annoch beed. Geschwistrig. ins Gemein

Autre compte. Les revenus de la maison que les enfants ont héritée de leur grand-mère près du Temple-Neuf ne figurent pas au compte parce qu’elle fait l’objet d’un procès devant le Grand Sénat
1688 (1.3.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 22) n° 209
Rechnung Mein Samuel Goldbachs des Metzgers und burgers zu Straßburg in sich begreiffend alles das Jenige so Ich als geordnet und geschworener Vogt Dorothe und Johann Christophs, beeder weÿl. Herrn Christoph Goldbachs geweßenen Specereÿhändlers und burgers alhie, meines geliebten bruders mit auch weÿl. Frauen Apollonia Goldbachin gebohrner Gollin seiner haußfr. beeden nunmehr seel. hinderlaßener Töcht. und Söhnleins vom 1.ten Aprilis Anno 1686 biß den 1.ten Martÿ Anno 1688 in ein und andere weege eingenommen, auß gegeben auch sonsten verhandelt habe. Erste Rechnung dieß. Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zu anfang dießer Rechnung Ist Zuberichten, demnach herr Johann Theobald Wildermuth, Einer Königlich. freÿ Ritterschafft der undern Elsaßes wohlverordneter Secretarius, meiner Curanden gewesenen voriger Herr Vogt Ihnen meiner Vogts Personen seiner gethanen administration Einnahm und Außgab halb. die erstere rechnung A° 1685 abgelegt (…) daß darauffhin derselbe, weilen es, seines tragenden officÿ halben mit dieser vogteÿ ferner belästiget Zusein Ihme zuschwehr gefallen (…)
Eÿgenthumb ane häußern belangend. Selbige seind herrn Eberhard Eÿden dem Handelsmann noch immerhin umb 90. R. jährlich auff Annunciationis Mariæ Zu reich. habenden Zinßes, wie in des vorig. herrn Vogts stuck rechnung fol. 10. Zuseh. v.lüh
Corpus des hauß Zinßes. 45. Pfund pfenning Zinses gibt Herr Johann Eberhard Eÿd s. Specereÿ händler (…)
NB. Alldieweilen mit herrn Johann Adam Gollen J. U. D. und E: E: Großen Rahts Advocato et Procuratore meiner Curanden Mutter seeligen herrn Brudern, wegen bewohnend. Großmütterlicher, ohnfern des Prediger Collegÿ behausung, Zum Landspurger genandt, waran denen Curandis ein vierder theil Zuständig, die sach des Zinßes halben beÿ E. E: Großen Raht in lite begriffen und noch ohnerörtert, einfolgig (…)

La maison revient pour moitié à Dorothée Goldbach qui épouse le barbier Thierry Kopp en 1687.
Elle vend sa moitié de maison 615 livres au marchand épicier Jean Evrard Euth (locataire des lieux, voir les comptes ci-dessus)

1691 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 848-v
Dorothea gebohrne Goldbachin, H Joh: Dietrich Koppen, deß Barbierers und Wundartzts haußfrau
in gegensein Hn Johann Eberhard Eÿden, deß Specereÿ händlers [unterzeichnet] Johanes Eberhard Euth
die helffte für ohnvertheilt an hauß hoffstatt und höfflein, auch hind.haußlein, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier ane dem Fischer Staden, geg. St. Stephans Bruck über, einseit ist Ein Eck an der Wilhelmergaß, geg. der Kirch zu St Wilhelm über, anderseit neben H. Friderich Wolffen dem Kornwerffer, hind. zum theil auff dem Kaüffer selbsten, zum theil nemblich d. hind. haüßel auffs Wolffgäßel darin es einen außgang hat, stoßend geleg., und von alters zum Schwerd genandt, von solcher gantz. behaußung gehend jährlich termino Johannis Baptistæ und Evangelistæ iedes mahls die helffte dem Stifft Zum Jungen St. Peter 15 ß 10 d ewigen erschätzigen Zinßes, So dann 15 ß d Allmend zinß weg. eines dächleins Gemeiner Statt Pfenningthurn – geschehen umb 615 Pfund

Le commis négociant Jean Christophe Goldbach vend l’autre moitié de maison 665 livres au même Jean Evrard Euth

1695 (20. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 621
H. Johann Christoph Goldbach, der Handelsdiener so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein H. Johann Eberhard Euthen, deß Specereÿhändlers
die helffte für ohnvertheilt an hauß, hoffstatt und höfflein, auch hinderhaüßlein, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier am Fischer staden gegen St. Stephans bruck über, einseit ist Ein Eck an der Wilhelmer gaß, gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseit neben Friderich Wolffen den Kornwerffer modo hans Martin Lauterbach, dem becken, hinden zum theil auff den Kaüffer selbsten, zum theil nunmehr d. hind. haüßlein auffs wolffsgäßel, darin es einen Außgang hat, stoßend gelegen, und vor alters Zum Schwerd genandt, daran die übrige helffte dem Kaüffer vorhien gehörig, Von welcher gantzen behaußung gehend 15 ß 10 s jährlich termino Johannis Bapristæ et Evangelistæ, iedes mahls die helffte dem Stifft Jungen St. Peter ewigen erschätzig. Zinß, So dann 15 schilling Allmend Zinß, wegen eines Tächleins gemeiner Statt Pfenningthurn – umb 665 pfund

Originaire de Darmstatt, Jean Evrard Euth devient bourgeois en février 1676 par sa fiancée Aurélie Eyerer en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 426
H. Johann Eberhard Eÿden der Specereÿhändler Von darmstatt empfangt das burger recht von seiner Brautt Jfr. Aurelia, weÿl. H. Daniel Eÿerers des Würthß Zum Spanbeth seel. ehelich. dochter pro 8. golt R. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts, vnd wird Zum Spiegel dienen. Jur. 21. febr. 1676.

Le marchand épicier Jean Evrard Euth épouse Aurélie Eyerer, fille de l’aubergiste à la Couchette
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 296-v n° 12)
1676 Auff gemelt Sontag [auf Ostern und Quasimodo geniti] Johann Eberhard Eÿd, Specereÿ händler, weÿl. M. Adam Eÿden gewesenen C(-)toris Zu darmstatt ehelicher Sohn, vnd Jfr. Aurelia Danielis Eÿrerern Würth Zum Spanbett Tochter, Cop. S. Nicol : 6. Apr (i 317)

Jean Evrard Euth se remarie en 1686 avec Anne Salomé Saladin, fille de pharmacien : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) Zwischen dem Ehrenvest undt wohlvorgeachtn herrn Johann Ehrhardt Euthen Sprcereÿ Händlern und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigam ane Einem, So dann der Edel, Viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Annæ Salomeæ, weÿlandt deß Wohl Edel, vest, fromm, fürsichtig vndt Wohlweÿsen herrn Johann Carl Salatins, deß beständigen Regiments der Herren XV.en geweßenen höchstmeritirten beÿsitzers Seelig hinderlaßener Ehelicher dochter, als der hochzeiterin andern Theil – geschehen in der Statt Straßburg den 26. Februarÿ Anno 1686 [unterzeichnet] Johann Eberhzrd Eüth alß hoch Zeitter, – Johann Philipp Schübler, Not. Publ.

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 174 n° 4) 1686. Dom. Invocavit et Reminiscere. H. Johann Eberhardt Euth der Specereÿhändler v. B. allhier vnd J. Anna Salome (Tit:) Hn Johann Carlen Saladins fünffzeheners, Apoteckers vndt B. alhier hinterlaßene ehel. T. (i 107)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139)
1686. Dom. Invocavit. Zum 2. mahl Hr Johann Eberhard Euth, Specerirer v. Burger alhier Jfr. Anna Salome des Weiland Wohl Edlen Fromm fürsichtig Wohlweisen herrn Joh. Carl Saladins des beständigen Regiments der Herren XV. geweßenen fürnehmen Mitglieds nachgel. eheliche T.. Mittw den 14. Martÿ. N Kirch (140)

Jean Evrard Euth meurt en 1703 en délaissant de son premier mariage le médecin Jean Daniel Euth et trois enfants de son deuxième mariage. L’inventaire donne les titres des différents bâtiments. Les experts estiment la maison principale 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 2 135 livres, celle des héritiers de 595 livres. L’actif de la communauté est de 3 520 livres, le passif de 3 671 livres.

1703 (14. 9.bris), Me Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 29
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Johann Eberhard Euhten, geweßenen Specerirers, handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1703.
Inventarium und Beschreibung aller haab: Nahrung und Güttere, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland der Ehrenvest vnd wohlvornehmen Herr Johann Eberhard Euht, Specerirer, handelsmann und burger zu Straßburg, nach seinem Donnerstag den 13. Monats Septembris Jüngst aus dießem mühesamen traur: und Kümmervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen (…) durch die hoch Ehren und tugendreiche fraw Annam Salomeam Eühtin gebohrne Salatinin, die Wittib beÿständlich deß hoch Ehrenvest großachtbar und Wohlverordneten herrn Friderich Ströhlin Apoteckers und vornehmen burgers alhie Zu gedachtem Straßburg Ihres geschwornen Herrn Vormundts – Actum Straßburg Mittwoch den 14. Monats tag Novembris Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Johann Eberhard Euht hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt, Aus Erster Ehe 1. Herr Johann Daniel Eühten, Medicinæ Cultorem, welchen der seelige herr mit auch weÿland frawen Aureliæ Eühtin gebohrne Aÿrerein weiner Ersten Ehwürthin seel. erzeüget, welche beneben herrn Johann Caspar Geÿgern hoßenstrickern und burgers alhie seinem geschwornen vogt wie auch dem Edel Ehrenvest: und hochgelehrten herrn Johann Andreæ Keufflin J. U. Practico und burgern alhie, deßen erbettenen Assitenten, der Inventation beÿgewohnet
Aus Anderer Ehe. 2. Jungfrau Annam Salomeam, 3. Mariam Magdalenam und 4. Ludwig Philippum, welche dreÿ der verstorbene herr seel. mit eingangs Ehrengedachter seiner hinterbliebenen frau Wittib Erzielt, deren geschworner Vogt der Ehrenvest und wohlvernehme herr Martin Jacob Eüht handelsmann und burger allhier der Inventation uin Persohn abgewartet. Alle vier deß abgeleibten herrn seem aus Erster und anderer Ehe erzeugte Kinder und ab intestato nächste Erben.

In einer in der Statt Straßburg vorstatt ane Krautenaw gelegen in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen gemachen, In der Obern Stuben, In der Obern Kuchen, Im Obern haÉtats-Unisöhren, In der undern Stub Cammer, In den undern Stuben, Im hindern hauß, vor dießer Stuben, Auff der bühn, In der Cammer, Vor dießer Cammern Im undern haußöhr, In H. Bechtold hauß, In H. Martin Jacob Eühten hauß
(f° 19) Eÿgenthumb ane Haüßern (T.) Item hauß, hoffstatt, höfflin und hinderhaüßel mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt in Krautenaw ane dem so genannten fischerstaden einseith ist ein Eck ane der Wilhelmer gaß gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseith Dionysio Garant dem weißbecken hinden zum theÿl aufs Wolffsgäßel darein es einen Außgang hat, und Zum theÿl neben Samuel Braunen den haußfeürer stoßend, so von Alters her Zum Schwerd genant worden, darvon gehnd Jährlichen auf Johannis Baptistæ et Johannis Evangelistæ iedesmahl Zur helffte 15 Schilling 10 pfenning Ewig. Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft Jungen S. Peter alhier, ferner 15. Schilling pfenning Allmend Zinß Jahrs auf (-) Gemeiner Statt Pfenningthurn sonsten freÿ ledig eigen, und durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeister, inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlicher Abschatzung, sub dato den 4. Decembris A° 1703. für freÿ ledig und Eigen æstimirt per 2000 Gulden, thut über Abzug obgedacht und für doppelt Capital geachten beschwerden also auß zu werffen 938 lb
Über einen halten theÿl solcher behaußung besagt ein Perg: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret datirt d. 9. Novembris Anno 1691. Über den andern halben theÿl ist vorhanden ein ferner Perg: Kauffbrieff mit erwehntem Insigel sub dato 26. Octobris Anno 1695. Über die gantze behausung aber sagte ein Pergamenen Kauffbrieff mit besagtem Contract Insiegel bekräftiget, datirt d. 30. Octobris Anno 1668. mit alten N° 5 signirt
Ferner ein Pergamenin Kauffverschreibung über die hindere behaußung in specie besagend, mit mehrgedachtem Contract Insigel verwahret datirt d. 25. Julÿ Anno 1674. mit altem N° 6 notirt.
Item ein fernerer Pergamenten Kauffbrieff über besagt. hindere behaußung mit offtgerührtem Contract Insiegel bekräfftigt datirt den 6. Februarÿ Anno & 1691. Item über einen drittetheÿl ane solche hindern behausung ist vorhanden ein Pergamenen Kauffbrieff under besagten Insiegel datirt d. 23. Decembris Anno 1689. Und dann Zwoen abgelößte Pergamentin Zinßbrieff, alles mit N° 1. bemerckt
(T.) Item Zweÿ häußel neben einander under einem dach in der statt Straßburg Vorstatt ane Krautenaw underhalb s. Stephans bruck jenseith der Breüsch im Wolffsgäßel, einseit neben denen Störischen Erben modo herrn Georg Friderich Fettich, Anderseith neben Samuel Braunen dem haußfeürer, hinden auch verkäuffer daselben (-) stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und inhalt obgedachter Abschatzung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere æstimirt und angeschlagen für 150 gulden oder 75 lb. Vermög ein pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Contract Insiegel bekräfftigt, datirt d. 30. Augusti Anno 1698. und dann ein fernerer Pergamenen Kauffbrieff mit gerührtem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 19. Augusti et 2. Septembris Anno 1675. mit alten N° 2. wie auch beeder mit ietzigem N° 2 signirt.
– Abschatzung den 4. Xbris ao: 1703. Weÿlandt des Ehren Vesten und Vorachtbahren herrn Johann Eberhardt Eüthen gewesenen Würtz Krämer seel. hinder laßene fr. Wittib und Erben, ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg, ein Eck an der Wilhelmer gaßen, einseits neben Mons. Gernié Weißbeck, anderseits neben herrn Friderich Reÿmann, hinden auch auff gemelten H. Reÿmann stosendt, Welche behausung Neben, hinder gebäu, höfflein und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solche durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ tausendt gulden.
Die andere behausung auch alhie in der Statt Straßburg im Wolffgäßlein gelegen einseits neben herrn Reÿmann Schwartzbeck, anderseits neben herren Fettig, hinden auch auff vorgedachten H. Reÿmann stosendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solche durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein hundert und fünffzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(f° 31) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths. Aus dem über deroselben in die Ehe gerachte Vermögen den 6. Novembris Anno 1686 durch herrn Johann Philipp Schüblern den Notarium auffgerichteten Inventario
(f° 35) Ergäntzung der Erben unverändert Guth. Aus dem über deß Verstorbenen Herrn seel. für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1687. durch herrn Johann Philipp Schübler den Notarium sel. auffgerichteten Inventario
(f° 48) Wÿdemb, Wie der abgeleibte herr seel biß an sein Ableiben von weÿl. frauen Aurelia geborene Aÿrerin daß Eÿgenthumb aber nunmahlen eingangs ernantem herrn Johann Daniel Euhten dem älten Sohn und mit Erben angefallen
(f° 50) Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 95, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 112, Sa. guldener Ring 83, Sa. Baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 223, Sa. frucht gült 67, Sa. Schulden 118, Sa. Ergäntzung (1432, Sa. Abgangs 71, Rest) 1361, Summa summarum 2135 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 133, Sa. Silbergeschirr und geschmeidt 53, Sa. Gudlener Ring 33, Sa. frucht gült 21, Sa. Eigenthumb ane liegende güther 10, Sa. Ergäntzung (1402, abgang 212, Rest) 1189, Summa summarum 1443 lb – Schulden 847, Nach deren Abzug 595 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 92, Sa. der Früchte auf den Kasten 286, Sa. Wein, Faß und Eßig 409, Sa.Haüs 1, Sa. Chasise 13, Sa. Wahren 689, Sa. Schiff und geschirrs Zum Specereÿ handel gehörig 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 364, Sa. Eigenthum ane haüßern 1013, Sa. Eigenthum ane liegende güther 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 40, Sa. Schulden 414, Summa summarum 3520 lb – Schulden 3671, Theilbare Passiv Schulden übertreffen Solch gut umb 151 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3234 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 26. Februarÿ Anno 1686 – Johann Philipp Schübler, Not. Publ.
Copia testamenti (…) 1695. (…) in einer in der Statt Straßburg in der Thucher stubgaß gelegener behaußung die Thucher Stub genandt und Zwat dero Newen habenden Schöffen stuben dero fenster in dem hoff daselbsten außsehend (…) persönlich erschienen seind, der Wohl Ehrenvest: und Großachtbare herr Johann Eberhard Euth Specieren und beneben Ihne die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Salome Eüthin gebohrne Salatinin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, beeder gesunden gehend: und stehender Leiben, Sie die fraw aber, anbeÿ hoch Schwanger und gesegneten Leibs (…) Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres) sur un total de 5 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 217
(Spiegel, F., N° 971) Weÿl: H: Johann Eberhard Eüthen, deß geweßenen Specierers und burgers allhier Verlassenes Vermögen, jnventirt Herr Nots. Winckler.
die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 186.a Zuesehen 3234. lb. 15 ß 1. d., die machen 6400. R., derselbe verstallte hingegen 5400. R. und also 1000 R. Zu wenig.
Von welchen nun als unverändertem guth, der Nachtrag gesetzt wird auf Acht jahr in duplo, macht à 3. lb. d., 24. lb
Und auf Sieben jahr in Simplo, trifft à 1. lb 10. ß ß d, 10. lb 10 ß
darzu wird gerechnet daß Stall gelt pro 1704, 9 lb 10 ß
Item so ist vor gebott 2 ß 4 d
So dann vor die Unkosten, 4 lb 10 ß 6 d, Summa 48. lb. 12 ß 10 d
dd. 11. Junÿ 1704.

Anne Salomé Saladin meurt en novembre 1712. Les experts estiment la maison 825 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 399 livres, le passif à 518 livres.

1713 (21.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Salome Euthin gebohrne Saladinin, auch weÿland des Wohl Ehren Vesten vnd Vorachtbahren H. Johann Eberhard Euthen geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier Hinderlaßene Fraw Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 22° 9.bris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Martin Jacob Eüthen alß geordnet und geschworenen Vogts Jgf. Annæ Salome, Jfr. Mariæ Magdalenæ und H. Ludwig Philipp Eüthen noch ledigen handels bedienten so abweßend, der in Gott ruhenden Fraun seel. mit obernandtem ihrem Zu erst verstorbenen hauß würth ehelich erzeugter Jungfrawen döchter vnd Sohns, vnd ab intestato verlaßene Erben inventirt – Actum Straßburg in fernerm Gegenwarth des Wohl Edel: Vest: Fürsichtig Vnd Weißen Herrn Friderich Strelins, Vornehmen Apoteckers vnd E. E. Großen Raths Jetzigen hochmeritirten Assessoris, der fraw seel. gewesenen Herrn Vogts, und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, Straßburg den 21. Febr. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg In der Crautenaw gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie volgt.
Hültzenwerckh. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren, In d. Kuchen, Im laden Stübel, In f. Hind. Stub, In Hind. hauß und Cammer G, Im hindern Stübel, Vor diesen gemach, Im Keller
Eigenthumb ane Haüßern. Item Hauß, hoffstatt vnd hinderhaüßlein, mit allen deren gebaüen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstatt Krautenaw, ane dem so genandten Fischer Staden, enseit ist ein Eck ane der Wilhelmer gaßen, gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, anderseit neben Martin Lauterbachen dem Weißbecken, hinden zum theil aufs Wolffsgäßel, darein es einen Außgang hat, vndt Zum theil Friderich Rewman den haußfeürer stoßend, so von Alters hero Zum Schwerd genandt word., davon gehen Jährlichen auf Joh. Bapt. et Joh. Evangelistæ Jedesmahl die helffte 15 ß 10 d Ewig. Ehrschätzig. Zinß dem Stifft Jung. St. Peter alhier. Ferners 15. ß d. Allmend Zinß Jahrs auf Martini Gemeiner Statt Pfenningthurn, Sonsten freÿ ledig vnd eig., durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere laut eines Zu mein des Notarÿ Concept geliefferten Schatz Zeduls vom 4.ten Martÿ 1713. über obige beschwerd æstimirt pro 793. lb 10 ß
Darüber besagen 2: Absonderliche Perg: Kauffbrieff, ieder über ein halben theil Von Vorstehendem hauß mit der St. Straßb. anh: Contract Insigel verwahret datirt den 9.ten 9.bris 1691. und 20. 8.bris 1695. Ferner ein alt. Perg: Kauffbrieff mit besagtem Insigel vom 30. 8.bris 1668.
Weiters 3. Perg: Kauffbrieff mit mehrermelter Statt Straßburg Anhang. Cancelleÿ Contract Insigel besagendt datirt den 25. Julÿ Anno 1674. 6. febr. 1691. vnd 23. 10.bris Anno 1689. Vnd dann 2. alt. abgelößte Perg. Zinßbrieff mit N° 1. signirt vnd darbeÿ gelaßen.
Item Zweÿ häußer neben einand. under einem dach, auch in der statt Straßburg Vorstatt Crautenaw vnderhalb St. Stephans brucken Jenseith der Preüsch, im Wolffsgäßel, einseit neben denen Störischen Erbens Erben etwann modo H. Georg Friderich Fettichs Erben, anderseit neben obgemelten Friderich Rewmann dem haußfeürer, hinden auch vff demselben stoßend, so freÿ ledig vnd eÿgen durch obgedachte Herren Werckmeistere taxirt pro 175. lb. Vermög eines Perg. Kauffbrieffs mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Contract Ins: datirt d. 30. Aug. 1698. vnd dann ein alt: dito mit dito de dato 19. Aug. et 2. 7.bris 1675.
– Abschatzung den 4. Martÿ 1713. Weilandt tugentsame fraw Anna Salome Eüthin wurtz gremerin seelige hinder laßene Erben ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg in der Wilhelmer gaßen gelegen, Ein Eckh an der wülhelmer gaßen, andter seith Neben Friderich Reüman teüter seiths Neben hanß Martin lauther dem weißbeckhen stosent, Welche behaußung sampt aller ihrer Recht und gerechtig Keit durch der Statt Straßburg durch die geschworene werck leüth Jetzigen breiß nach ane geschlagen wirdt Vor und Vmb Ein Tausendt Sechs Hundert und fünfftzig gulden.
Der ander begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem wolff Gäßel gelegen ein seith Neben die Erben selbsten ander seith neben herr Kauff Man hinden auf gemetdten reüman Stoßent, welche behaußung sambt aller Ihrer recht und gerechtig Keit Jetzigem breuß nach an geschlagen worden Vor und Vmb Zweÿ hundert Gulden.
Ein tritte begriff ist auch alhier in dem wolff gäßel Ein seith neben gemelten Reüman ander seiths auch auf die bemelte Erben hinden auch auf due gemelte Erben würdt an geschlagen Vor und Vmb Ein hundert und Fünffzig Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg durch die Geschwohrene werckh Leüthen [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Andtres waffenschmidt Zimer Man auf dem Zimmer Hoff
Series. Sa. haußraths 305, Sa. der Früchten 9, Sa. der leeren Vaß 9, Sa.Wahren Zum Specereÿ handel gehörig 250., Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 25, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 137, Sa. Guldenen Ring und Geschmeids 95, Sa. baarschafft 764, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 216, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 968, Sa. Eigenthumbs ane einem Rebstück 8, Sa. Schulden 609, Summa summarum 3399 lb – Schulden 518, Nach solchem abzug 2881 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3251 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seelige ad dies vitæ Zu genießen gehabt. Wie hievornen fol. (-) Vmbständlich erhället, so befindet sich daß die In Gott ruhende fraw seelige wegen herrn Johann Daniel Eüthen Medicinæ Doctoris et Practici alhier Ihres Herrn Stieffsohns vätterlichen Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdemb weiße Genoßen, so anietzo nach deren Absterben demselben eigenthümlichen anheim fället
Ungiebige Gülten von eigenen Güthern 17, Vngewiß: und zweiffelhaffter Capital 116, Vngewißen und Zweiffelhaffte Schulden 206
Eigenthums ane einer behaußung belangend. Solche bleibt vnder den Gesambten Erben noch Zur Zeit Ins gemein vnd ohnvertheilt, vnd ist denen beeden döchtern weilen Sie das Gewerb vnd den Specereÿ handel gemeinschaftlichen Zue continuiren vnd in dem hauß zu bleiben sich erklärt (…)
Abtheilungs Concept

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins (850 livres) sur un total le 6 500 florins. Les préposés acceptent de réduire l’arriéré à payer
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 22-v
(Spiegel, F. N° 1039) Weÿl. Fr. Annæ Salome gebohrner Saladinin, auch Weÿl. Hn Johann Eberhard Eÿden geweßenen Handelßmann und burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 84-b, 3251. lb, 19 ß 5 d, die machen 6500 R, Verstallte nur 4800 R. also Zu wenig 1700. R.
Wovon der Nachtrag gereichet wird auff acht Jahr in duplo macht à 5 lb 2 ß, 40 lb 16 ß
und auff Sechs Jahr in simplo trifft à 2 lb 11 ß d, 15 ß 6 ß
Extat das Stalgeltt pro 1713. 7 lb 4 ß
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 3. ß 7 ß 6 d, Summa 66. lb 14 ß 10 d
Auff bitten der Herren Vögte und in Consideration der eingewandten motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen zweÿ jahr in duplo und zweÿ jahr in simplo, th. 15. lb 6. ß
remanet 51. lb 6. ß 10.d
dt. 11° Septembr. 1713.

Le marchand épicier Georges Guillaume Weiss et Anne Salomé Euth prennent à bail la maison de commerce au tuteur des autres enfants Euth

1716 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 383-v
Georg Willhelm Weiß specierer und Anna Salome geb. Eÿdin beÿständlich herrn Frantz Heinrich Städel Exs: und H. Simon Knoll einßen
und andern theils Martin Jacob Euth handelsmann alß vogt Euthischer KK
so enlehnen sie Weißische Eheleuth d. Euthische handlungs hauß allhier an der Willhelmer gass auf zweÿ jahr lang, anfangend auff Annunciat: Mariæ jüngst umb einen jährlichen zinß von 75 lb, darbeÿ ist bedungen worden, daß die eck Cammer, welche der bruder biß anhero inngehabt, ihm ohn entgeldt reserviret seÿn und bleiben solle, was aber die neu erbaute wohnung betrift, so soll selbige ins gemein bleiben
2.do die waaren betreffendt, so nehmen obige Weißische Eheleuth dießelbe ahn verglichener maßen samblich um 225 lb

Les ayants-droit Euth cèdent leurs parts de maison à leur frère Louis Philippe et Marie Madeleine Euth

1718 (17.8.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Joint à l’inventaire du 21 février 1712
Zuwißen seÿe Hiemit daß Ane Zu endt Gemeltem dato Weÿl. Fr. Annæ Salome Euthin Gebohrner Saladinin mit auch weÿl. herrn Johann Eberhard Euthen geweßenen Handelßmanns Vndt burgern alhier Ehelich erzeugte Vnd Nach todt Verlaßene Kinder Vnd Erben Nahmentlichen Fraw Anna Salome Weißin mit beÿstand herrn Wilhelm Weißen Ihres Ehevogts v. herrn Johann Jacob Schneibers Notarÿ Ihres Curatoris ad Lites, Ferners Jungfrau Maria Magdalena vndt Herr Ludwig Philipp Eüth Mit beÿstand herrn Martin Jacob Euthen des Handelßmanns Ihres Vogts, in præsentia S. T. Herrn Friderich Ströhlings Vornehmen Apoteckers V. E. E. Großen Raths alten beÿsitzers Ihres albereits hochgehrten herrn Vettern Vndt Mein Vnterschriebenen Notarÿ Zusammen Kommen Vndt erschienen, der Guten Intention V. Vorhabens die Noch Vnder sich biß anhero ins Gemein Gehabte häußer, Nemblichen Hauß, hoffstatt, Nebens Vndt hinder haüßlein, Mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten allhier Zu Straßb. In der Vorstatt Crautenaw ane dem Fischerstaden Geleg., Einseith ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaßen gegen der Kirch Zu St. Wilhelm, anderseit Neben Martin Lauterbachen dem becken, so von Alters hero Zum Schwerd genandt Worden, Vnd in Obgemelter der Comparenten Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventario fol. 71. Weitläuffig beschrieben, Vndt davon Jährlichen auff Johannis Baptistæ et Evangelistæ Jedes Mahl die helffte Mit 15 ß 10 d Ewig Vndt Ehrschätzigen Zinß dem Stifft Jungen St. Peter Zu reichen, Vnd dann Ferners 15. ß d. Allmend Zinß Jahrs Vff Martini Gemeiner Statt Pfenningthurn, Sonsten freÿ ledig Vndt Eigen, mit einander Zuverglichen und Abzutheilen, Weilen es Ihre Gelegenheit nicht seÿen Will /:alle Verdrießliche process Vndt Streitigkeiten, die Sich dann Vndt wann biß anhero Vnder Ihnen gezeiget, abzuschneiden:/ Solche Länger in Gemeinschafft Zu haben deroweg. Sie dann auch Gleichbalden mit Einander Gut Vnd freündlichen Verglichen besagte häußer Cum appertinentÿs et dependentÿs Vmb 4950. R. anzuschlagen, darumb Zu Looßen Vnd welchem Theil Solches Im Looß Zu fallen würdt (…)
daß obig häußer Cum appertinentiis denen beeden Jüngsten Eüthischen Kindern Jungfr. Mariæ Magdalenä Vndt herrn Ludwig Philipp Eüthen Vmb Obigen Preÿß Eigenthümlich Zugefallen – So beschehen in Strassburg Mittwochs den 17.ten Aug. 1718

Le marchand épicier célibataire Louis Philippe Euth hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Georges Albert Storck et de l’huilier Jean Georges Decker

1718 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 515
Ludwig Philipp Euth der ledige Specirer 24 jahr alt beÿständlich Martin Jacob Euthen seines Curatoris
in gegensein Georg Albrecht Storck handelsmanns und Joh. Georg decker ohlmanns – schuldig seÿe 500 pfund und 300 pfund
unterpfand, seine helfte ahn hauß hoffstatt nebens und hinterhauß c. appert: allhier in der Krautenau ahne dem Fischer staden, einseit ist ein eck ahn der willhelmer gass gegen der Kirchen zu St Willhelm, anderseit neben Martin Lauterbach, zum schwerdt genant, davon gibt man von dem gantzen hauß 15 ß ewig und ehrschätigen Zinß dem Stifft Jungen St Peter, Item 15 ß ane allmend zinß
Worbeÿ erschienen Jgfr: Maria Magd. Euthin 26 jahr alt ihrer aussag nach beÿständlich Martin Jacob Euth handelsmanns ihres Curatoris die hat sich verbürget

Louis Philippe Euth cède sa part à son beau frère Jean Georges Zisich et à sa sœur Marie Madeleine Euth qui deviennent ainsi seuls propriétaires de la maison. Ils vendent aussitôt la maison à l’extrémité sud que Christophe Goldbach a acquise en 1674 à Jean Wassermann

1722 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 647
(1600 fr) Ludwig Philipp Euth lediger Specirer so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt ist
in gegensein Johann Georg Ziesich Specierers und Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Euthin seinen schwager und schwester
Zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Fischer Staden gegen St Willhelms Kirch, einseit ist ein Eck ahne der willhelmer gaß anderseit neben Martin Lauterbach dem Weißbecken hinten auff Friedrich Reumann den haußfeurer, daran die übrige tertz der Mitkäufferin zuvorhin eigenthümlich zuständig, Von sothaner gantzen behausung gibt man dem Stifft Jungen St Peter 15 ß 10 ane bodenzinß, Ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß wegen eines wetterdächleins 15 ß – um 850 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund

Fils de marchand, le marchand épicier Jean Georges Zisich épouse en 1719 Marie Madeleine Euth : contrat de mariage, célébration
1719 (26.1.), 94 Z 53 ([Jean Jacques Oelinger] Grosses de contrats de mariage)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Wohl Achtbahren Herrn Johann Georg Zißig, Ledigem Handelßmann, Weÿland deß Ehrenvesten und Wohl Achtbahren herrn Johann Georg Zißigs, auch geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier, mit weÿland der Viel Ehren und tugendreichen frawen Susanna Margaretha gebohrner Härlinin erzeigten hindelaßeem ehelichem Sohne, als Hochzeitern ahne Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Mariä Magdalenä gebohrner Euthin, Weÿlandt deß Wohl Ehren Veste und Wohl Vorachtbahren herrn Johann Eberhardt Euthen, geweßenen handelßmanns, und burgers allhier mit auch Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen frawen Anna Salomea gebohrner Saladinin, ehelich erzeugter und nachgelaßenen tochter, als der Jungfraw hochzeitherin, ane andern Theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, Donnerstags den 26. Januarÿ Anno 1719 [unterzeichnet] Johann Georg Zisich Als Hochzeiter, Maria Magdalena Euthin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 207-v)
Mittwoch den 8. febr. 1719. seind nach geschehener 2 maliger außruffung Dominica 3. et 4. Epiph. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden, H. Joh: Georg Ziesig der ledige Specierer v. burger weiland H. Joh: Georg Zießigs auch Specierers v. burgers b. Susannæ Margar. Härlinin ehelicher Sohn v. Jfr. Maria Magdalena Weilandt H. Joh: Eberhard Euthen Specierers v. burgers b. Annæ Salome Saladinin eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Georg Zisich als hochzeitern Maria Magdalena Euthin als hochzeiterin (i 215)

Jean Georges Zisich devient tributaire au Miroir le 24 avril 1716
1731, Registres annuels de la Taille (VII 122) f° 38-v
Spiegel – Johann Georg Zÿßig, ins. 26. Apr. 1716

Jean Georges Zisich devient cotisant à la tribu des Tonneliers
1719, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 411) Dienstags den 28. Martÿ Anno 1719 – Joh: Georg Zießich der Specierer und burger allhier stehet Vor bittet ihme das Zunfftrecht als einen Zu diener mit geldt wegen des brandenwein und Eßig Schancks gedeÿen zu laßen.
Erkandt willfahrt dt. gebühr 2 lb 10 ß 6 d vnd pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 330 livres, ceux de la femme à 893 livres. La maison rue Saint-Guillaume figure à l’inventaire mais n’est pas portée au compte final

1719 (25.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1090 (682)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, liegender und vahrender, so der Wohl Ehrenthaffte und Achtbahre Herr Johann Georg Zießig Specierer und die Viel Ehren und tugendbegabte fr. Maria Magdalena gebohrne Euthin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander In Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestandt zugebracht, und sich deren jeedes Vermög der durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert vorbehalten hatt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg In beÿsein und Persönlicher gegenwarth der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten frawen Mariæ Magdalenæ Bechtoldin gebohrner Saladinin, S. T. H. Joh: Bechtoldts deß Stifft Carthaußes und Claus in undis wohlbestellten Schaffners alhier Fr. Eheliebstinen, Vnd S. T. H. Joh: Ströhligs sen: vornehmen apotheckers v. E. E. großen raths allh. alten beÿsitzers, alß der diß Orths beeder nächsten Anverwanthen, Dienstags den 25. Aprilis 1719., durch mich den Unterschriebenenn Notariatum aber Complirt in annis 1731. 1732. 1737. et 1738.

In einer allhier in der Statt Straßburg ane der Steinstraß gelegenen diß Orths Ehemann Vätterlich. Verlaßenschafft Eigenthümb. zuständiger behausung ist befunden worden wie Volgt.
Eÿgenthumb ahe einer behaußung. (F.) Item der dritte theil Vor unvertheilt ane hauß, hoffstatt, höflein Und Hinterhäußeln mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen In der Statt Straßburg Vorstatt Crautenau, ane dem so genannten Fischerstaaden, enseit ists ein Eck ane der Wilhelmergaß gegen der Kirch Zu St. Wilhelm über, ands. neben Martin Lautenbach dem Weißbecken, hinden Zum theil aufs Wolffsgäßel, darein es einen Außgang hat, vnd Zum theil neben (-) dem haußfeurer stoßend, so von Alters her Zum Schwerd genandt worden, davon und Zwahr von der gantzen behaußung gehen Jährlich. auf Joh. Bapt. et Joh. Evangelistæ Jeedesmahl Zur helffte 15 ß 10 d Ewig. Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft Jung. St. Peter allhier. ferner 15. ß d. allmend Zinß Jahrs auf den (-) Gemeiner Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ leedig und Eigen, Und hat man solchen Antheil haußes dermahlen ohn angeschlagen Laßen wollen. Über Einen halben theil solcher behaußung besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret datirt d. 9.ten 9.bris 1691. Uber den andern halben theil ist vorhanden ein ferner pergamentener Kauffbrieff mit erwehntem Insigel sub dato 20. 8.br. 1695. Über die gantze behausung aber sagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit besagtem Contract Insiegel becräftiget, datirt d. 30. 8.br 1669. mit altem N° 5 signirt. Ferner ein Pergamentener Kauffbrieff Uber die hintere behaußung in specie besagend, mit mehrged. Contract Insigel Verwarth datirt d. 25. Julÿ 1674. mit altem N° 6 notirt.
Wÿdemb Welchen Fr. Susanna Maria Zÿsigin gebohrne Leiterspergerin weÿland H. Johann Georg Zÿsigs des geweßenen Specierers vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib Von demselben lebtägig Zu genießen haben solte (…)
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung. Sa. hausraths 69, Sa. der In das gewerb gehörigen Waaren benebst Wein und Leeren Vaßen 127, Sa. Silber geschmeids 5, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. der baarschafft 206., Summa summarum 412 lb – Schulden 121 lb, Nach deren Abzug 290 lb, darzu Ist Zu legen die Ihme den hernach beschriebenen haussteuren gebührige helffte 40 lb, Des Eheherrn Vermögen 330 lb
der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 318, Sa. Schiff und geschirr In die Handlung gehörig o, Sa. Leerer Vaß 8, Sa. Silbers 95, Sa. goldener Ring 148, Sa. der baarschafft 217, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 64 lb, Sa. Eÿgenthumb ane eoer behaußung o, Summa summarum 852 lb – Adde die Ihro a,e de, hernach specificirten haußsteuren Zugebrachte helffte mit 40 lb, Der Ehefrauen gantz Nahrung 893 lb

Jean Georges Zisich et les préposés de l’accise portent devant les Quinze l’affaire de l’amende que la tribu des Fribourgeois a infligée à Jean Georges Zisich pour avoir hébergé des hôtes sans autorisation. Les Fribourgeois se sont prononcés sur le droit d’hébergement et non sur le paiement de l’accise. La commission propose d’accorder à Jean Georges Zisich le droit de loger deux officiers à condition qu’il règle les droits d’accise pour le vin qui sera servi. Les Quinze ratifient la proposition
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Joh: Georg Ziesich Ca. E. E. Zunfft der Freÿburger pt° mulctæ und Erlaubnuß Kostgänger zu halten
(p. 74) Sambstag d. 6. Martÿ 1723 – Obere Vmbgelt herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, Es habe Johann Georg Ziesich der burger undt handelßmann allhier contra E. E. Zunfft der Freÿburger wegen angesetzter Straaf ein Vndthges Memoriale eingelegt. Ille ließ solches ab: und beÿ denen Acten.
Beÿ beseßener Deputation habe ich den Implorant auff den jnnhalt seines Memorialis bezogen, Nahmens gedachter Zunfft habe H. Joh: Jacob Kamm Exsenator geantwortet, daß wenn denen burgern Zugelaßen werden solte, dergleichen Leuthen Kost Zu halten, diie Würth alle Verdorben müßten, Vndtg. bittend die Zunfft beÿ Articulen gnädig Zue mainteniren, der Implorant seÿe beÿ gedachter Zunfft der ursachen umb dreÿ guld. getraffet worden, weilen er wieder ordnung ohne Erlaubnuß Kostgänger gehalten und ohnlängst habe er auff das newe wider einen Major angenommen, Trompeter ins hauß Kommen laßen, Welche biß mitternacht allda geblaßen hätten.
Worauff der Implorant replicirt, er habe dem H. Major Hänel ein Stub Verlehnt, gebe Ihme aber Keine Kost, die Trompeter habe sein lediger Schwager, so beÿ Ihme wohne ins hauß gebracht, seÿe ihme Leid daß solches geschehen. Sie, die wohlverordnete Ober Vngelt herren, hätten diesen Imploranten den 11. febr. jüngst mit Zweÿ pfund straaf angesehen, Weilen er schon über ein Jahr ohne Erlaubnuß officier in Kost gehalten, und Ihme dabeÿ anbefohlen, des Vmbgeldt Von dem Ihnen bißhero gegebenen weinen Gemeiner Statt à 3 ß Vom ohmen nachzutragen, maßen die officier wann Sie Ihr ordinaire machen, undt Ihren eigenen wein halten, auch so Viel Vom Ohmen laut Tarifs bezahlen müßten, die Zunfft aber habe Ihm nicht wegen des Vmbgelts, sondern wegen gethanem Eingriff in die Würtschafft laut Articuls abgestrafft. Undt stelleten die Hh. Depp. Zu Mghh. ob die Ihme pro futuro die Verlangte Erlaubnuß geben, auff Welchem fall, aber er von jedem ohmen wein er einlegt 3 ß bezahlen müßte, die Straff betreffend, so werde Ihme die helffte derjenig. so die Wohlverordnete Ober Vngelt herren demselben angesetzt nachzulaßen sein jedoch daß er die Zunfft schuldige straaff der 3. R. erlege. Erkandt bedacht gefolgt, und wird dem Imploranten erlaubt die Zweÿ officier in Kost Zu behalten jedoch daß er Von allen Weinen, so er anlegen wird, dreÿ schilling von dem ohmen erlege.

Le marchand épicier Jean Georges Zisich et Marie Madeleine Euth hypothèquent la maison au profit du pharmacien Frédéric Strœhlin

1727 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 59
H. Johann Georg Ziesich Specirer und Fr. Maria Magdalena geb. Euthin mit beÿstand ihrer geschwistrigkinder H. Georg Friedrich Ströhlin Apotheckers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Philipp Jacob Ströhlin ledigen Apotheckers beeder gebrüdern
in gegensein H. Friedrich Ströhlin Apotheckers E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Fischer Staden gegen der Kirch zu St Willhelm, einseit ein eck ahne der willhelmer gaß, anderseit neben Martin Lauterbach dem weißbecken hinten auff Friedrich Reumann den haußfeurer – daon gibt mann dem Stifft zum Jungen St Peter 15 ß 10 ane bodenzinß, ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn ahne allmend zinß wegen eines wetterdächleins 15 ß

Jean Georges Zisich est autorisé à loger plusieurs musiciens du régiment italien
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 544) Sambstag d. 23. Sept. 1741. Römer nôe H. Joh: Georg Ziesich burgers und Specirers der bitt Vnderth. Ihme g. Zu erlauben, daß er dreÿ und mehr von denen Musicanten von dem Regiment Italien an seinem tisch nehmen dörffe.
Erk. wird dem Imploranten nach Ordnung willfahrt.

Marie Madeleine Euth meurt sans enfant après avoir institué Susanne Marie Zisich, veuve du marchand Jean Matthieu Knauer pour sa légataire universelle. Comme une des maisons a été vendue pendant la communauté à Jean Wagenmann, les immeubles qui devraient être partageables par un et deux tiers sont considérés comme partageables pour moitié. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 279 livres, celle de l’héritière à 908 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 989 livres, le passif à 839 livres.

1755 (26.11.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) n° 638
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Zÿsichin gebohrner Euthin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Georg Zÿsich, vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßten Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1755 – nachdeme dieselbe Freÿtags den 26.ten Septembris dießes Zu End lauffenden 1755.sten Jahrs durch einem seeligen tod aus dießer Welth abgefordert worden, nach solch Ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren Vor Ehrengedachten herr Johann Georg Zÿsich des hinterbliebenen herrn Wittiber wie auch der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Susannä Mariä Knauerin gebohrne Zÿsichin, Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Matthäi Knauers geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßener Frau Wittib, der Abgeleibten Frauen seeligen per Testamentum Verlaßener Erbin (…) ersucht und inventirt durch Ihne den herrn Wittiber Wie auch die Frau beneficial Erbin selbsten, ingleichem Jungfer Mariam Magdalenam Güllmännin Von Collmar und Junger Mariam Dorotheam Schöllhammerin Von hier gebürtig, doe beede dienstmägd (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 26. Novembris et sequenti Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden und der Wilhelmergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Antheil ane einer behaußung (E.) der halbe theil für Ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden gegen St: Wilhelms Kirch eins. ist 1. Eck ane der Wilhelmergaß anderseit neben Mstr Joh: Philipp Reumann dem Weißbecken, hinden auf Weÿl. Mstr. Joh: Wagenmanns des hohlträhers seel. Erben stoßend, von dießer gantzen behaußung gibt mann Jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane Ewigem zinnß, ferner der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend zinnß sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwehrde dh. (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 20. 9.bris 1755. angeschlagen pro 688. lb 6 ß 8 d. Macht daran der hiehero gehörige haben theil 344.
Und ist der übrige halbe theil wie hernacher fol: (-) fac: (-) eingetragen Zusehen, in die theilbare Nahrung gehörig, maßen ane dießer: und einer darneben Liegenden, anjetzo weÿl. Mstr Johann Wagenmanns des hohlträhers seel. Erben gehörigen behaußung, welche Letztere den drittentheil Von beeden Häußern außmacht, die seelig verstorbene einen dritten theil in die Ehe gebracht, die übrige Zween drittentheil aber laut hernach allegirten Kauffbrieffs in wehrender Ehe von herrn Ludwig Philipp Euth, dem Ledigen Specirer erkaufft Worden, und weilen die vorgedachte Nebens behaußung oder der drittetheil Von beeden häußern wieder Verkaufft worden, als ist nur noch ein drittetheil davon, das ist Von der annoch hiehero gehörigen behaußung der halbetheil in die theilbahre Nahrung der andere halbetheil aber dißorts der Erbin ane statt der Defunctæ in die Ehe gebrachte tertz von beeden häußern für ohnverändert gehörig. über dieße behaußung besagen Vier alte teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegel corroboriret de datis 25.ten Julÿ 1674. 30.ten 8.bris 1668. 9.ten 9.bris 1691. et 20.ten 8.bris 1695.
(T.) It. der halbetheil für ohnvertheilt Von und ane der hieoben fol: -(-) fac: (-) et sequentibus beschriebenen behaußung, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit übrigen deren zugehörden allhier Zu Straßburg ane dem Fischerstaden und Wilhelmergaß gegen der Kirch Zu St: Wilhelm hienüber gelegenen, so über 15 ß 10. dem Stifft Jungen St: Peter allhier und 15. ß d Von einem Wetterdächlein der Statt Straßburg Pfenningthurn von der gantzen behaußung Jährlich abzurichten habenden respectivé Ewigen und Allmend Zinß sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über solche beschwehrden Laut hieoben allegirten Abschatzungs Zeduls durch der Stat Straßburg Herrn Lohner und geschwornen Werckmeistere augenschein Vor 688. lb 6 ß 8 , Thut hiehero Zur helffte 344. 3. 4.. Über Zween dritte theil ane dießer und noch einer daran gehörig geweßenen nebens behaußung davon aber die gedachte Nebens behaußung oder ein drittertheil wieder Verkaufft worden ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbr: in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget datirt den 7.ten Novembris Anno 1722.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersonen einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1719. angefangen und in Anno 1738. durch herrn Notariul Johann Jacob Ölinger geendigt und expedirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Copia Testamenti Solennis in Scriptis – Copia fernerer Disposition
Des herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths1, Sa. Silbers 14 ß, Sa. goldenen Rins 16, Erg. Rest 260, Summa summarum 279 lb
Dießemnach Wird auch der Frau Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Goldener Ring Ketten und dergleichen Geschmeids 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 64, Sa. Antheils ane einer behaußung 344, Erg. Rest 361, Summa summarum 908 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Schiff und geschirrs zur handlung gehörig 17, Sa. Gewerbs wahren 229, Sa. Wein, Eßig, Brandenweins und lährer Faß 135, Sa. Silber geschmeids 26, Sa. Goldener Ring Ketten und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Antheils ane einer behaußung 344, Sa. Schulden 341, Summa summarum 1989 lb – Schulden 839 lb, Nach deren Abzug 1149 lb – Stall Summ 2241 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 238 lb
Abschatzung Von 20.t 9.bris 1755. Auff begehren H Johann Georg Ziesig des Specierers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ der wilhelmer Kirch gelegen einseit neben Philipp Reumann dem weißbecken, anderseit ein Eck auf die wilhelmer gaß machend und hinten auf Johannes Grentler dem hohldreher stoßend, Solche behausung bestehet in etlichen stuben, Zweÿ Küchen und etlichen hauß Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen gedrehmten Keller, höffel und bronnen, ferner befindet sich ein laden mit einem Contor Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Ein tausend fünff hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Liquidation de la succession
1758 (13. 9.br), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972) n° 36
Summarische Berechnung Über Weÿl. der Wohl Ehren : und Tugendbegabten Fr. Mariä Magdalenä Zÿsichin gebohrner Euthin, H. Joh: Georg Zÿsich, des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, gewesener Fr. Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschafft, und zwar nach Anleitung des über gedachte Verlassensch. durch S.T. H. Joh: Rudolph Dünckel Not. publ. et pract. allhier in Anno 1755 gefertigten Inventarii wie auch in A° 1756 in ansehung mehrbedittener Verlassenschafft errichteten Verkauff: und Erlöß: Registers durch mich unterschriebenenen Notarium ohnpræjudicirlichen gefertiget

Jean Georges Zisich se remarie avec Marie Madeleine Gullmann, fille d’un fermier de Colmar, qui figurait comme servante à l’inventaire ci-dessus : contrat de mariage, célébration
1757 (2.6.), Me Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 575
Eheberedung zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Johann Georg Zißig, handelßmann, Wr. und burgern allhier Zu Straßburg, alß hochzeitern an einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariä Magdalenä Gullmännin weiland Johann Michael Gullmann, geweßten burgers und Meÿers Zu Colmar und auch weÿl. Fr. Catharinä geb. Buhlin nun beeder seel. ehelich erzeugter tochtern alß der Jgfr. braut unter assistentz Mr Heinrich Schöllhammer deß ältern Seilers und burgers allhier am andern theil geflogen
So beschehen Straßburg Donnerstags den 2. Junÿ Anno 1757. [unterzeichnet] Johann Georg Zißich alß hoch Zeiter, maria magdalena gulmänin als hoch Zeiteri

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 210, n° 14)
Aô 1575 d. 22.ten Junÿ Seind in der Kirch Zu S. Wilhelm nach zweÿmahliger ausruffung, so daselbsten und in der Kirche Zum J. S. Peter am ersten und andern Sonntag nach Trinitatis geschehen Zur Ehe eingesegnet Worden, H. Johann Georg Zisig, Handelßmann, Wittwer und burger allhier, und Jungfrau Maria Magdalena, Weÿl. Johann Michael Gulmann, geweßenen Meyers und burgers Zu Colmar nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Zißich als hochzeiter, maria magdalena gulmänin (i 215)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent Jean Georges Zisich fabricien de l’église Saint-Guillaume
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Johann Georg Zisich der Specierer wird Zu einem Pfleger der Evangel. Kirchen Zu St. Wilhelm in der qualitæt eines burgers erwehlt. 21.
(f° 20-v) Sambstags den 26. Januarÿ 1760. H. Ammeister Faber, alß Ober Kirchen Pfleger beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St. Wilhelm alhier trug vor, daß nach deme durch Absterben weÿl. H. Johann Ulrich Klein des geweßten Metzgers die stelle eines Kirchen Pflegers bÿ daßiger Kirch vacirend worden, daß alldaßige Presbyterium umb sothane stelle wieder Zuersetzen, sich vorgestrigen tag versammlet und Zu solcher würde H. Johann Georg Zisich den Specierer, H. Joh: Jacob Ulrich dem ältesten schiffmann und Joh: Jacob Röderer den Rothgerber außerstehen haben und in außschutz vorgeschlagen wollen. E. G. anheim stellend, welchem auß denen dreÿen Hochdieselbe sothanes auffzutragen geruhen wolten.
Dießemnach wurde nach gehaltener Umbfrag auff hohen zuff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem Obern banck vorstehenden H. Ammeister Richshoffers H. Johann Georg Zisich der Specierer Zu einem Pfleger Zu einem Pfleger der Kirch Zu St. Wilhelm in der qualitæt eines burgers unanimiter erwehlt.

Marie Madeleine Gullmann demande dispense de dresser un inventaire des biens de feu son mari. Les Quinze refusent et la renvoient au règlement

1765, Protocole des Quinze (2 R 177)
Johann Georg Ziesich wittib Mariæ Magdalenæ gebohrner Kullmännin pt° befreÿung Inventarii
(p. 38) Sambstags d. 26. Januarii 1765. – Claus nôe H. Johann Georg Ziesich geweßten burgers und Specirers allhier hinterl. wittib Mariæ Magdalenæ gebohrner Kullmännin assistenten H. Schaffner Johann Friderich Heupels prod. unterth. Memoriale und bitten pro dispensatione à confectône Inventarii, bitt ablesung und wie darinnen; factâ prælectione Erkandt, Wird die Implorantin mit ihrem, als wieder ordnunglauffenden begehren, simpliciter ab: und an die ordnung verwießen.

Jean Georges Zisich meurt en décembre 1765 après avoir institué sa veuve légataire universelle. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire de 1755. L’actif de la succession s’élève à 1 628 livres, le passif à 1 120 livres.

1765 (31.1.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 529) n° 209
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und Wohl achtbaren herrn Johann Georg Zißich, geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg auch hochverdienten Kirchenpflegers der Evangelischen Kirch zu St Wilhelm nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem den 13.ten Decembris des abgewichenen 1764.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen H. Zießichs seel. hinterlaßener Frau Wb. und respectivé per Testamentum eingesetzter Universal Erbin Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrner Gullmännin beÿständlichen S: T: Herrn Johann Friderich Heupel, Wohlverdienten Schaffners Löbl. Stiffts Weÿßenhauses – Actum und angefangen Straßburg auf Donnerstag den 31. Januarÿ Anno 1765.
Copia der Eheberedung – Copia Testamenti clausi, Perge unter meinen Notariat Acten Suv N° 88

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer: Gaß gelegenen Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehörigen Sterb: behaußung befunden worden, wie folgt
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Ob zwar wohlen der Verstorbene herr Ziesich seel. mit seiner hinterlaßenen fr: Wb. den 2. Junÿ 1757. Vor H. Notario Johann Daniel Stöber eine Eheberedung sambt einem Anhang vom 6. Junÿ ejusdem Anni errichtet, worinnen berührte fr. Wb. mit verschiedenen Vortheilen bedacht worden, die auch auf mein Notarÿ begehren nach Ordnung dem Inventario eingetragen werden sollen, So hat dieselbe jedoch mit beÿhülff S. T. H; Schafners Heupel ihres H. Assitenten erinnert und den bericht gethan, weilen Sie nach ihres Ehemanns seel. Vorher eingetragenem Testament nach abzug derer Passiv Schulden und Legaten die einige Universal Erbin auch solche Erbschafft pure et simpliciter anzunhemen gesonnen seÿe, daß demnach die copeÿliche Eintragung berührter Eheberedung überflüßig wäre, folglich also die gantze vorhandene Nahrung ohne weitere Untersuchung woher sie komme unter einer Mass beschrieben werden möge (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 54, Sa. Wein, brandenwein und Leeren Faß 45, ß Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 9, Sa. Gewerbs wahren 64, Sa. Silber und dgl. geschmeids 8, Sa. Goldener Ring und gdl Geschmeids 15, Sa. baarschafft 500
Antheil ane einer behausung. Ein dritter theil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen St: Wilhelms Kirch, einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann, dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. Von dießer gantzen behaußung gibt mann jährlichen dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane ewigem zinnß, ferner der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend zinnß, sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen. Und ist die gantz behaußung, laut fr: Mariæ Magdalenæ Zisichin gebohrner Euthin des H. Zisichs seel. ersterer Fr. Eheliebstin seel. in Aô 1755. durch H Notarium Johann Rudolph Dinckel auffgerichteten Verl. Inv. fol: 103.b über vorherige beschwehrden, angeschlagen worden, dabeÿ es auch die hoch und Wohlverordnete Hh. dreÿ der Statt Stall beÿ dießortiger Inventur Zu laßen geruhet haben, benantlichen vor 688 lb 6ß 8 d, Macht alßo der in dießer Succession gehörige dritte theil 229. Die übrige Zwo tertzen, so der Verstorbene seel. lebens länglich Zu genießen hatte, werden infra fol (-) dem Wÿdumb gehöriger maßen einverleibt worden. Über die ganze behaußung besagen 4. alte teutsche pergamentene Kaufbrief in allhießiger C. Contract Stub auffgerichtet, mit dero anhangenden Insieglen corroboriret de datis 25. Jul. 1674. 30. Oct. 1668. 23. Jun. 1674, 9. Novemb. 1691 und 20 Octob. 1695. Ferner soll darüber melden ein in hießiger C C Stub gefertigter Pergamentener Kauf brief Vom 7.ten Nov. 1722 welcher sich aber beÿ gegenwärtiger Inventation nicht hervorgethan hat.
Sa. Antheils ane einer behaußung 119, Sa. Schulden 250, Summa summarum 1628 lb – Schulden 1120 lb, Nach deren Abzug 508 lb – Legata 100 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 2713, Stall Summ 2623 lb – Zweiffelhaffte Schuld 131 lb
Wÿdumb Welchen weÿl. Herr Johann Zißich der geweßene hiesige handelsmann von auch Weÿl. Fr. Maria Magdalena Zißichin gebohrner Euthin seiner geweßenen erstern Fr. Eheliebstin seel laut deroselben Verschloßenen Testaments vom 21. aug. 1755. Lebenslänglich Zu genießen berechtiget geweßen (…) Darunter ist folgendes enthalten, so die Fr. Wÿdumbs Erbin in natura beziehet, und also deroselben in Anweißung gegeben wird. Erstl. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Zugehörden, Rechten, u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden (…)

Susanne Marie Zisich veuve de Jean Matthieu Knauer cède sa part de maison à Marie Madeleine Gullmann qui en devient ainsi seule propriétaire

1765 (19.3.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 529) Joint au n° 209 du 31 janvier 1765
Zuwißen seÿe hiemit, daß vor mir unterschriebenen Zu Weÿl. Herrn Johann Georg Zißich, geweßenen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg, auch hochverdienten Kirchenpflegers der Evangelischen Kirch zu St: Wilhelm, seel. Verlaßenschaffts: Inventation adhibirtem Notario (…) persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Susanna Maria Knauerin, gebohrner Zißichin weÿl. H. Johann Matthäi Knauer, geweßenen hießigen burgers und handelsmanns hinterlaßene wittib, als Universal Erbin Weÿl. Frauen Mariæ Magdalenæ Zisichin gebohrner Euthin obgedachten H. Zißichs ersterer Frau Eheliebstin, laut deroßelb, Verschlossenen testaments Vom 21. Augusti 1755. so beÿ H. Notario Johann Rudolph Dinckel deponirt lieget, dieße hat unter assistentz Herrn Philipp Jacob Krieg, handelßmanns und burgers hießelbsten
und in fernerer Gegenwart Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrener Gullmännin obberührten H. Johann Georg Zißich nachgelaßener Wittib als Universal erbin gedachten H. Zißichs seel Verlaßenschafft, Vermög deßelben auffgerichteten testamenti Clausi Vom 26. Augusti 1758. darüber ich der Notarius den 30. daraufhien den Depositions Actum dressirt, freÿ offentliche angezeicht und bekandt
demnach eine allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen Sanct Wilhelms Kirch gelegene behaußung, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. davon man jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 15 ß 10 d ane ewigem zinnß, und der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines Wetterdächleins 15 ß ane Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen Zwischen Ihro Frau Knauerin zu zwo tertzen und bemelter Zißichischen Frau Wittib Zu einem dritten theil annoch ohnvertheilt ist, denen Interessenten aber fernerhien in solcher Gemeinschafft zu verbleiben nicht beliebet, als will sie Frau Knauerin für sich, Ihre Erben und Nachkommen dero daran habende zwen dritte theil Ihro Frauen Mariæ Magdalenæ Zißichin gebohrener Gullmännin deroßelb Erben und Erbsnemern Vor und umb die Summ der 2600 gulden, die gantze behaußung zu 3900 gulden gerechnet (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 29. Martÿ Anno 1765.

Marie Madeleine Gullmann se remarie en 1766 avec le marchand Jean Georges Fuchs, originaire de Francfort : contrat de mariage, célébration.
1766 (20.2.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 73
(Eheberedung) Zwischen Tit. Herrn Johann Georg Fuchs, leedigem Handelsmann aus der Kaÿßerlichen Freÿen Reichs Stadt Franckfurth am Maÿn gebürtig, Weÿl. Tit. Herrn Johann Valentin Fuchs, auch geweßenen Handelsmanns daselbst, mit auch Weÿland Tit. Frauen Annæ Mariæ gebohrner Neuburgerin, seiner geweßenen Frau Eheliebstin, beeder nunmehr seeligen, ehelich erzeugtem Sohn, ams deù herrn bräutigamb ane einem,
So dann Tit. Frauen Maria Magdalena Zissichin gebohrner Gullmännin, Weÿland Tit. Herrn Johann Georg Zißich, geweßenen hießigen burgers und handelsmanns nachgelaßenen Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern Theil – auf Donnerstag den 20. Februarÿ Anno 1766 [unterzeichnet] Johann Georg Fuchs als Hochzeiter, Maria Magdalena Zÿßichin, Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32-v) n° 10)
In dem Jahr 1766 den 2. und 9. Martii (…) wurden auf besonderer Obrigkeitliche Dispensation unterm Ersten Martii zweÿmal ausgerufen in den Kirchen Zu St. Niclaus und St. Wilhelm und Mittwoch den 12. ejusdem in letztgenannter Kirche Zur Ehe eingesegnet Herr Johann Georg Fuchs, der ledige Handelsmann und burger allhier, weiland Herrn Johann Valentin Fuchs gewesenen Handelsmanns und burgers in Franckfort mit auch weiland fraun Anna Maria gebohrne Neuburgerin in franckfort ehelich erzeugter und nachgelaßener Sohn, und Frau Maria Magdalena gebohrne Gullmännin, weiland Herrn Johann Georg Ziesich gewesenen Handelsmanns und burgers allhier, auch dieser Kirche Zu St Wilhelm geweßenen wohlverdienten Herrn Pflegers nachgelaßene frau Wittwe, [unterzeichnet] Johann Georg Fuchs als Hochzeiter, maria magdalena Zissichin Als hochzeiterin (i 36)

La tribu du Miroir remet le 25 février 1766 une promesse d’admission à Jean Georges Fuchs qui a appris le métier à Strasbourg chez Matthias Goll de 1741 à 1745
1766, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 223-v) Dienstags den 25. februarii 1766 – Vertröstung
Hr Johann Georg Fuchs, der ledige Handelsdiener und weil. H. Joh: Valentin Fuchs, des gewesenen Eisenhändlers zu Franckfurt am Maÿn, hinterlaßener ehl. Sohn, stehet vor und meldet, daß er die Handlung bei nun weil. H. Matthias Goll allhier gelernet habe, mit bitte, ihm Schein an E. E. grosen Raht zu ertheilen, daß man ihn nach gnädig. erlangtem burgerrecht dißorts leibzünfftig als Handelsmann annehmen wolle. Nach genommener Einsicht unsers Lehrjung: protocolli de Annis 1741 &1745. Erkannt, willfahrt.

Jean Georges Fuchs devient bourgeois le 30 avril
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 91
Joh: Georg Fuchs, der handelsmann von ffurt. gebürtig verheurathet mit fr. Maria Magdal. weÿl. Joh: Georg Zisig gewesenen handelsmanns u. burgers allhier hinterl. wittib ex speciali gratia gratis. Will dienen beÿ EE Zunfft zum Spiegel, Jur. eod. [30. april. 1766]

Jean Georges Fuchs devient tributaire au Miroir le 10 juin
1766, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 228-v) Dienstags den 10. Junii 1766 – E. Leibzünfftiger
Hr Johann Georg Fuchs ist auf vorgewiesene Kanzlei und Stallschein vom 30. April jüngsthin gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling leibzünftig als Handelsmann angenommen worden, prom. obed. und declarirt, die Specereÿhandung führen Zu wollen, weßwegen er Vor gg. Hh. die XV. verwiesen word. (dt. 3 lb 10. ß, 17 ß Findl)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 1 148 florins, ceux de la femme à 8 086 florins.

1766 (16.4.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 530) n° 219
Inventarium über Tit: Herrn Johann Georg Fuchs, Handelsmanns, und Tit: Frauen Mariæ Magdalenæ Fuchsin, gebohrner Gullmännin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1766. – der Ursachen beschrieben worden, alldieweilen beede Ehe Persohnen in der, Vor mir Notario den 20. Februarÿ dießes 1766.sten Jahrs auffgerichteten Heuraths: Verschreibung und dem darinn Vergriffenen Zweÿten paragrapho, solches expressé Stipulirt und abgeredet haben – Actum Straßburg in fernerer Gegenwart S. T. Herrn Johann Friderich Heupel, des Stiffts Waÿßenhaußes wohlverdienten Schaffners der Ehefrauen hierzu erbettenen H. assistenten, auf Mittwoch den 16. Aprilis 1766.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Wilhelmer: Gaß gelegene, der dießorts Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 11) Eigenthumb ane einer behausung. (F.) Nemblichen eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Fischer Staden gegen St: Wilhelms Kirch, einseit ist ein Eck ane der Wilhelmer Gaß, anderseit neben Johann Philipp Reumann dem Weisbecken, hinten auf Johann Eberhard Krentzler, den hohl dräher stoßend. Davon man jährl. dem Stifft Jungen St. Peter allhier 1 R. 5. ß 10 d ane ewigem Zinß, und der Statt Straßburg Pfenning Thurn, wegen eines Wetter: dächleins 1 R. 5 ß ane Allmend Zinnß Zu geben pflichtih, sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen. Und ist dieße behaußung auf den Fuß, wie die diesortige Ehefrau, beÿ ihres erstern Eheherrn seel. Verlaßenschafft, Zwo tertzen daran Von Fr: Susanna Maria Knauerin gebohrner Zißichin, käuflich übernommen, dermahlen ohnpræjudicirlich anzuschlagen beliebet worden Vor 3900. R. Ane dießer behaußung hat die Ehefrau eine Tertz, Von ihrem erstern Eheherrn Weÿl. H. Johann Georg Zißich geweßenen Hießigen Handelsmann seel. als deßen per Testamentum Vom 26. Aug. 1758. eingesetzte Universal Erbin, ererbet. Die übrige Zween dritte theil aber, so obberührter Hr: Zißich, Von seiner längst Verstorbenen erstern fr. Eheliebstin Weÿl. Frauen Maria Magdalena Zißichin gebohrner Euthin, seel. Lebenslängl. Zu genießen hatte seind, Ihro Von Fr. Susanna Maria Knauerin geb. Zißichin, Weÿl. H. Johann Mathäi Knauer, geweßenen hießigen handelsmanns nachgelaßener Wittib, als Wÿdumbs: Erbin, nach inhalt einer Vor mir Notario den 29. Martÿ 1765. passirten Cession, Vor 2600. R. eigenthümlich überlaßen worden. Über vorbeschriebene behausung besagen 4. teutsche pergamentene Kaufbrief in allhießiger C. Contract Stub aufgerichtet, mit dero anhangenden Insieglen corroboriret de datis 30. Oct. 1668. 25. Jul. 1674. 9. Novemb. 1691 und 20 Oct. 1695. Ferner soll darüber melden, ein, in hießiger Contract Stub gefertigter Pergamentener Kaufbrief Vom 7. Nov. 1722. welcher sich aber beÿ gegenwärtiger Inventur nicht hervorgethan hat.
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Silber und dergl. Geschmeid 121 R, Goldener Ring 60, Baarschafft 708, Schuld 126, Summa summarum 1016 R. Und wann die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren darzu addirt wird, antreffend 131 R, Des Eheherrn gesamt eingebracht Guth 1148 R.
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben., Sa. haußraths 1229, Sa. Wein, brandenwein und leeren Faß 375, Schiff und geschirr zur handlung gehörig 62, Gewerbs Waaren 1066, Silber 220, Goldene Ring 470, baarschafft 462, Eigenthumb ane einer behaußung 3900, Schulden 368, Summa summarum 8154 R. – Schuld 200 R, Nach solchem abzug 7954 R. deme beÿzusetzen, die helffte ane denen hernach gemelten haussteuren, ertragend 131. R, der Ehefrau völlig in die Ehe gebrachte Nahrung 8086 R

Jean Georges Fuchs devient cotisant chez les Tonneliers
1767, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 225-v) Dienstags den 10. Februarÿ 1767. N. Geld zünfftiger
Herr Johann Georg Fuchs der Specierer producirt Schein von Er En Zunfft dem Spiegel, bittet Ihme als einen neuen Geldzünfftigen Anzunehmen.
Erkannt Willfahrt, Zahlt pro receptione 3 lb 15 ß, Prot. 3 ß, Findl. 6 ß

Leur fils et unique héritier Jean Georges Fuchs épouse en 1796 Marie Elisabeth Zabern, fille d’un charpentier en bateaux.

1796 (20 prairial 4), Strasbourg 3 (38), Me Übersaal n° 203
Eheberedung – erschienen der burger Johann Georg Fuchs lediger Handelsmann alhier, des weiland burgers Johann Georg Fuchs, auch gewesenen handelßmanns dahier mit der auch weiland burgerin Maria Magdalena gebohrner Gullmännin ehelich erzeugt und hinterlaßener großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Jungfrau Maria Elisabetha Zabern, des weiland burgers Johann Georg Zabern gewesenen Schiffzimmermanns alhier mit der burgerin Susanna Maria gebohrner Schwartz ehelich erzeugte tochter, beiständlich des burgers Johann Gottfried Bammes, hutmachers hieselbst, ihres Curatoris, als braut
So geschehen Zu Straßburg (…) den 20. Prairial Nachmittag in dem vierten Jahr der einer und unzertrennlichen Francen Republik [unterzeichnet] JG Fucgs als bräutigam, Maria Elisabeth Zabern als Braut
(enregistrement, revenu industriel 187
Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 165-v du 22 pr. 4

Jean Georges Fuchs et Marie Elisabeth Zabern vendent le maison à Marguerite Madeleine Schwartz, veuve du fondeur d’étain Jean Jacques Isenheim

1801 (29 frimaire 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 2787, 1800
br. Johann Georg Fuchs der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Zabern
b.in Margarethæ Magdalenæ Isenheim geb. Schwartz weÿl. bs. Johann Jacob Isenheim des Zinngiesers Wittib beÿständlich bs. Johannes Schönlaub handelsmanns
Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden und rechten zu Straßburg am fischerstaden gegen der Wilhelmerkirch, einseit ist ein Eck an der Wilhelmergaß N° 1, 2. seit neben br. Joh. Wöhrlen beck am fischerstaden N° 92, hinten auf br. helzel treher, davon man vormahls dem Stift zum Jungen St Peter 3 fr 17 s 2/3 ane bodenzinß entrichtet – von seinen Eltern ererbt – um 10 000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 29 du 3 nivose 10

Fille de chaudronnier, Marguerite Madeleine Schwartz épouse Jean Jacques Isenheim en 1761 : contrat de mariage dans lequel le père du marié fait donation de sa maison à son fils, célébration
1761 (23.4.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 146
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren: und wohlvorachtbahre Herr Johann Jacob Ißenheim, der leedige Zinngießer, herrn Johann David Ißenheim, des Zinngießers und burgers dahier ehelicher Sohn, unter authorisation deßelben, alß hochzeiter ane einem,
Und die Viel Ehren und tugendsamen Jungfer Margaretha Magdalena Schwartzin, weil. H. Joh: Michael Schwartzen, des geweßenen Kupferschmids und burgers dahier nun seeligen nachgelaßene tochter, mit beÿhülff herrn Johann Baldners, des handelßmanns und burgers dahier, dero geordnet und geschworenen Vogts als hochzeiterin ane dem andern theil

Siebendens hat der hr. Johann David Ißenheim, der Zinngießer und burger alhier, der Jungfer hochzeiterin H. Schwähr und des Hn Hochzeiters Vatters hiemit liebriech erklährt, die in seine ohnveränderte und theilbahre Nahrung gehörige behaußung, höfflein, hintergebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehördten, Recht: und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Untern fischmarck (…)
auf Donnerstag den 23.ten Aprilis 1761. [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Schwartzin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 233-v, n° 17)
Anno 1761. d. 20. Maj. Seind in der Kirche Zu St. Wilhelm nach zweÿmahliger ausruffung So dominiciis Pentecostes et Trinitatis geschehen Zur Ehe eingesegnet Worden, Johann Jacob Isenheim, lediger Zinn Gießer und burger allhie, herrn Johann David Isenheim, Zinngießers u. burgers allhier und weÿl. Mariæ Salome Kammererin, ehl. Rechter Sohn, Jungfr. Margaretha Magdalens, Weÿl. Johann Michael Schwartzen, geweßenen Kupferschmidts u. burgers allhie u. Anna Margaretha Soderin nachgelaßene ehl. Tochtern [unterzeichnet] Johann Jacob Isenheim Als breidigam, Margaretha Magdalena Schwartzin als hocheiterin (i 240)

Marie Elisabeth Zabern meurt en août 1810 dans la maison vendue à Madeleine Schwartz en délaissant trois enfants

1811 (9.2.), Strasbourg 12 (36), Me Wengler n° 5523
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Zabern, épouse de Jean Georges Fuchs marchand épicier, décédée le 15 août 1810 – à la requête du veuf, tuteur naturel de Marguerite Elisabeth 13 ans, Caroline 10 ans, Charles Théodor 3 ans 5 mois – en présence de Jean Jacques Meyer épinglier subrogé tuteur
dans la maison mortuaire quai des Pêcheurs n° 92
Contrat de mariage reçu Me Übersaal le 20 prairial 4 (joint)
masse active 5912 fr, passif 5095 fr, reste 817 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 116 f° 112-v du 12.2.

Madeleine Schwartz rédige un testament par lequel elle lègue la maison aux enfants de Jean Georges Fuchs et d’Elisabeth Zabern
1811 (5.10.), Strasbourg 4 (39), Me Stoeber n° 1355
Testament – Madeleine née Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain
1. aux enfants de Jean Georges Fuchs procréés du mariage avec Elisabeth née Zabern deviennent conjointement et à portions égales les propriétaires
d’une maison moi appartenant sise en cette ville fauxbourg de la Krautenau quai des pêcheurs n° 92 faisant le coin de la rue St Guillaume, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, aboutissant sur les mêmes
Enregistrement de Strasbourg, F° 57 du 2.10.

Marguerite Madeleine Schwartz meurt en octobre 1811. Elle est propriétaire de la maison mortuaire et d’une autre au Vieux-Marché-aux-Poissons

1812 (8.2.), Strasbourg 12 (42), Me Wengler n° 6417
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Schwartz, veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain, décédée le 13 octobre 1811 – à la requête de Susanne Marie Schwartz veuve de Jean Georges Zabern charpentier en bateaux, seul et unique héritière ab intestat de sa sœur

dans la maison mortuaire quai des pêcheurs n° 92
meubles, créances
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages, cour et tréfonds sise à Strasbourg quai des pêcheurs n° 92 avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière le Sr Holetzel – grevée envers la Fondation de St Pierre le Jeune d’une rente foncière de 3,17 fr et 2/3 – rapportant en loyer le rez de chaussée occupé par le Sr Leroi 200 francs, le premier étage par le Sr Fischer ci devant négociant 100 fr, le second étage par le Sr Collasse capitaine d’habillement 100 fr, ensemble 400 fr de revenu, en capital 8000 francs – acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et de Marie Elisabeth Zabern suivant acte reçu Me Stoeber le 29 frimaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 132, laquelle maison léguée aux trois enfants desdits conjoints Fuchs par acte de dernière volonté reçu Me Stoeber fils le 5 octobre 1811
plus une petite maison étroite à rez de chaussée et trois étages avec toutes ses autres appartenances et dépendances, droits actifs et passifs sise à Strasbourg au marché aux poissons n° 119, d’un côté la veuve Krauss, d’autre la veuve Redslob, derrière le Sr Picard négociant – rapporte en loyer le rez de chaussée et premier étage occupés par les conjoints Bergmann ci néant attendu que la défunt leur a fait donation de l’usufruit et jouissance viager gratuit dudit logement en leur contrat de mariage reçu Me Zimmer le 3 vendémiaire 9, le second étage par l’héritière 18 fr et le troisième par ledit Sr Bergmann 15 fr, faisant 33 fr de revenu en capital 660 fr – avenue dans la succession de Jean Jacques Isenheim, potier d’étain, dont elle était seule et unique héritière, suivant testament mystique du 21 novembre 1782 déposé en l’étude de Me Lobstein le même jour, ouvert par Me Stoeber le 19 floréal 5, Sr Isenheim a hérité la maison de Jean David Isenheim son père potier d’étain, lequel dernier en a fait acquision d’Anne Catherine Ehewaldt veuve de Jean Philippe Heckmann marchand de tabac, par acte passé à la Chambre des Contrats le 10 octobre 1732
terres à Brumath et Rottelsheim 40 ares, corps de biens de 1 ha 26 a 66 à Brumath, corps de biens à Brumath 1 ha 20, plus 1 ha 70 à Fessenheim, 35 ares et 40 ares à Oberhausbergen, total 85 050 fr, passif 20 905 fr

Marie Elisabeth Fuchs épouse en 1815 le commis négociant David Grœtzinger
1815 (21.9.) Strasbourg 12 (61), Me Wengler n° 9176
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – David Groetzinger commis négociant fils majeur de Jean Henri Groetzinger, tripier, et d’Anne Marie Keiser
Marie Elisabeth Fuchs, fille mineure de Jean Georges Fuchs, négociant, et feue Marie Elisabeth Zabern
(joints extraits de naissance de Marie Elisabeth Fuchs le 25 messidor 5, de David Frédéric Groetzinger le 3 février 1793)
enreg. f° 171 du 26.9.

Le tiers de la maison figure à l’inventaire de leurs apports

1817 (14.4.), Strasbourg 12 (67), Me Wengler n° 10 137
Inventaire des apports de David Frédéric Groetzinger, commis négociant et de Marguerite Elisabeth Fuchs, suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 21 septembre 1815
le mari 1736 fr
la femme 1848 francs
le tiers par indivis d’une maison & dépendances sise en cette ville quai des Pêcheurs n° 92, d’un côté le Sr Wehrlen boulanger et le Sr Hetzel tourneur – laquelle maison lui a été léguée pour un tiers et à sa sœur et à son frère pour les deux autres tiers par Marguerite Salomé Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim par testament reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, estimée 3000 fr
total 4848 fr, passif 100 fr, reste 4748 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 133 f° 150 du 16.4.

Caroline Fuchs épouse en 1826 le ferblantier Michel Théodore Hoff en apportant en mariage un tiers de la maison

1826 (13.1.), Strasbourg 12 (98), Me Wengler n° 14 110
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Théodore Hoff, ferblantier, fils de feu Jean Jacques Hoff, marchand de futaine, et de Marie Madeleine Rothhans
Caroline Fuchs fille majeure de Jean Georges Fuchs, négociant, et de feu Marie Elisabeth Zabern
[Joint] Inventaire et état estimatif de tous les biens apportée en mariage par Caroline Fuchs, savoir 1. Immeubles, le tiers d’une maison & dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92 entre Frédéric Wehrlen boulanger et Sr Jacques Hetzel tourneur, laquelle maison a été léguée à ladite Dlle Fuchs pour un tiers et à sa sœur et à son frère pour deux autres tiers par feu Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim potier d’étain par testament public reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, estimée 5000 fr
art. 5, le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue St Guillaume n° 1 constaté par l’état annexé
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 140 du 19.1.

Les trois enfants Fuchs vendent la maison par enchère au tailleur Aloyse Charles Singer

1829 (14.3.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1185
Adjudication définitive – adjudication préparatoire du 19 février n° 1132, cahier des charges n° 1093 du 28 janvier – 1. Marguerite Elisabeth Fuchs épouse de David Frédéric Groetzinger, commis négociant, 2. Caroline Fuchs épouse de Michel Théodore Hoff, ferblantier, 3. Charles Théodore Fuchs, majeur étudiant en théologie
à Aloyse Charles Singer, maître tailleur au deuxième régiment d’artillerie à pied en garnison à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, une maison à cour et deux étages, cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92 d’un côté Frédéric Wehrlé boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière les Sr Hoeltzel et Wehrlé. Origine de la propriété, léguée par Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim, pat testament public reçu Me Stoeber le 5 octobre 1811, veuve Issenheim acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et de Marie Elisabeth Zabern par acte de vente passé devant Me Stoeber le 29 frimaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n°132 – mise à prix 11 000 francs – adjugée 14 050 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 193 f° 193 du 23.3.

Le propriétaire loue une cave au marchand de vins Louis Schattenmann

1830 (24.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 60 F° 27 ssp du 20 courant
Bail pour une année à dater de ce jour – Singer mre tailleur demeurant à Strasbourg
à Louis Schattenmann, marchand de vin
la localité de la partie de la cave donnant sur le devant dans sa maison quai des Pêcheurs n° 92 lequel local est séparé par des lattes et planches des caves des autres locataires, moyennant un loyer de 15 francs par trimestre

Aloise Jacques Singer et Barbe Bur vendent la maison au marchand de vins André Eberlen et à Marguerite Frédérique Lix

1831 (7.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 249, n° 25 du 21.10.
Aloise Jacques Singer, tailleur d’habits, et Barbe Bur
à André Eberlen, marchand de vin, et Marguerite Frédérique Lix
une maison à rez de chaussée et deux étages, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Pêcheurs n° 92, d’un côté Frédéric Wehrlé boulanger, d’autre le Sr Hoeltzel tourneur, derrière les Sr Hoeltzel et Wehrlé, avec notamment la propriété des lieux d’aisances qui sont pratiqués dans la maison dudit Sr Hoeltzel et qui constitue une servitude active au profit de la maison ci dessus vendue – acquis de Marguerite Elisabeth Fuchs épouse de David Frédéric Groetzinger, commis négociant, Caroline Fuchs épouse de Michel Théodore Hoff, ferblantier et Charles Théodore Fuchs, étudiant en théologie, suivant adjudication définitive reçue Me Noetinger le 14 mars 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 221 n° 107, laquelle maison a été léguée aux conjoints Fuchs par Marguerite Madeleine Schwartz veuve de Jean Jacques Isenheim, potier d’étain, suivant testament reçu Me Stoeber le 15 octobre 1811 enreg. 22 du même mois, la veuve Isenheim l’avait acquis de Jean Georges Fuchs, négociant, et Elisabeth Zabern par acte passé devant Me Stoeber le 22 frimaire 10 – 15 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 206 F° 6 du 13.10.

Fils de boulanger, André Eberlen épouse en 1826 Marguerite Frédérique Lix, fille de tailleur
1826 (12.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – André Eberlen, cafetier à Strasbourg, fils de Jacques Frédéric Eberlen, boulanger, et de Marie Madeleine Altmann
Marguerite Frédérique Lix, fille majeure de Jean Jacques Lix, tailleur d’habits, et de feu Marie Salomé Haas assitée de son père et Marie Elisabeth Koels sa femme en secondes noces
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 137-v du 18.1.

André Eberlen et Marguerite Frédérique Lix vendent la maison au marchand de vins Laurent Reyss et à Louise Falck

1846 (2 mai), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer n° 6141
Ont comparu M. André Eberlen, ancien marchand de vins, et Dame Marguerite Frédérique Lix, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (avoir vendu)
au Sieur Laurent Reyss, marchand de vins et à Dame Louise Falck épouse de ce dernier dûment assistée et autorisée, demeurant et domiciliés tous deux à Strasbourg
Une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg, quai des Pêcheurs n° 92, entre les vendeurs d’une part et le sieur Heltzel d’autre part, donnant par derrière sur ledit sieur heltzel et les vendeurs, et par devant sur le quai.
Etablissement de la propriété. Les conjoints Eberlen sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition sur Aloyse Jacques Singer, tailleur d’habits et Dame Barbe Bur, conjoints à Strasbourg, moyennant le prix de 15 000 francs ainsi qu’il résulte d’un acte de vente reçu Me Grimmer notaire à Strasbourg le 7 octobre 1831 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 du même mois volume 249 numéro 25. (…) Les époux Singer étaient devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de De Marguerite Elisabeth Fuchs épouse du sieur David Friedrich Groetzinger, commis négociant, de Caroline Fuchs épouse du sieur Michel Théodore Hoff, ferblantier, et Charles Théodore Fuchs étudiant en théologie, tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 14 mars 1829. L’immeuble susdésigné a été légué auxdits consors Fuchs par De Marguerite Madeleine Schwartz, veuve de Jean Jacques Isenheim, vivant potier d’étain à Strasbourg, suivant testament public reçu de Me Stoeber aîné, ancien notaire en ladite ville le 15 octobre 1811. La veuve Isenheim l’avait acquis ladite maison de feu le sieur Jean Georges Fuchs, négociant, et De Elisabeth Zabern, vivants sujet à Strasbourg suivant contrat de vente reçu du dit Me Stoeber le 22 frimaire an 10 – Cette vente est faite moyennant la somme de 27 000 francs

Natif de Scharrachbergheim Laurent Reyss, épouse en 1846 Louise Falck de Westhoffen
1846 (4.2.), Strasbourg 10 (106), Me Zimmer n° 6063
Contrat de mariage – Le sieur Laurent Reyss marchand de vins demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Frédéric Reyss et de feu Dame Catherine Dievold, sa veuve, demeurant à Scharrachbergheim
Dlle Louise Falck, fille majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille légitime de feu Jacques Falck, tourneur, et de Louise Hummel, son épouses, décédés tous deux à Westhoffen

Laurent Reyss et Louise Falck hypothèquent la maison au profit de l’archiviste Louis Spach

1853 (23.3.), Strasbourg 10 (124), Me Zimmer n° 9983
Obligation – Ont comparu Mr Laurent Reyss, ancien marchand de vins, et Dame Louise Falck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Louis Spach, archiviste de la Préfecture du Bas Rhin, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèquent, une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg et formant le coin du quai des Pêcheurs et de la rue St Guillaume où elle porte le n° 1, d’un côté M. Eberlen, de l’autre le sieur Hetzel par derrière les mêmes. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Reyss de M. André Eberlen, ancien marchand de vins, et Dame Marguerite Frédérique Lix, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Zimmer soussigné le 2 mai 1846, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 du même mois volume 449 n& 100. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 27 000 francs dont 7000 ont été payés des propres deniers des acquéreurs (…)

Laurent Reyss et Louise Falck hypothèquent la maison au profit de l’employé Jean Frédéric Fromm

1853 (31.10.), Strasbourg 10 (125), Me Zimmer
Obligation – Ont comparu Mr Laurent Reyss, ancien marchand de vins, et Dame Louise Falck son qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Frédéric Fromm, employé au bureau de bienfisance de Strasbourg, la somme principale de 1600 francs
hypothèque, une maison avec cour, aisances et dépendances, sise à Strasbourg et formant le coin du quai des pêcheurs et de la rue St Guillaume ou elle porte le n° 1, d’un côté Me Eberlin, de l’autre M. Heltzel d’autre part, par derrière sur les mêmes. Cet immeuble a été acquis par mes conjoints Reyss de Mr André Eberlen, ancien marchand de vins, et dame Marguerite Frédérique Lix, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Zimmer soussigné le 2 mai 1846, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 du même mois volume 449 N° 100
(…) que ledit immeuble n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception 1° de la somme de 15 000 francs due aux conjoints Eberlen, 2) d’une somme de 4000 francs due à Mr Louis Spach archiviste de la Profit du Bas Rhin en vertu d’une obligation reçue par Me Zimmer soussigné le 23 mars dernier


Bâtiment rue Saint-Guillaume

La maison porte de 1784 à 1857 le n° 1 de la rue Saint-Guillaume alors que la maison donnant sur le quai porte le 92 du quai des Pêcheurs. Les deux bâtiments portent ensuite un seul numéro, le 1, rue Saint-Guillaume

La maison appartient en 1645 aux héritiers du maçon Sébastien Goldbach qui épouse en 1596 Jacqueline Hirschmann, fille de revendeur et se remarie en 1610 avec Chrétienne Weinmann, fille d’un charpentier en bateaux

Mariage, cathédrale (luth. p. 9)
1596. dm 22. Trinitatis. Sebastianus Goldtbach der maurer, Jacobe david Hirschman deß Grempen nachgelaßene tochter (i 7)

Mariage, cathédrale (luth. p. 250)
1610. dm 18 Trinitatis. Sebastianus Goldtbach der maurer, vnd Christina, diebold Weinman* des schöff zimmermann nachgelaßene tochter (i 128)

Ses trois héritiers vendent une maison ruelle de la Bière en 1645 : Sébastien est caporal au régiment du capitaine Haas, Chrétienne est mariée à Jacques Stœr, Jean Michel qui est maçon fait son compagnonnage en Suède. Tous trois sont issus du deuxième mariage de Sébastien Golbach, Sébastien est né en 1614, Chrétienne en 1617 et Jean Michel en 1624 (registres du Temple Neuf)
1645 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 n° 371-v
(Prot. fol. 166.) Erschienen Sebastian Goldbach Corporal und. H. Capitain hasen alhie für sich selbst. Jacob Stör alß Ehevogt Christinæ Goltbachin, und hannß Caspar Vesch d. Kachler alß noch ohnentledigter Vogt hannß Michael Goldbach deß Maurers so anietzo in Schwed. vff d. wanderschafft ist, alle treÿ weÿl. H Sebastian Goldbachß groß. Rhath Verwanthens seel. Kind. und Erben
haben in gegensein Christoph Goldbachß deß Käufflers
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwe, alhie beÿm Bruderhoff im Biergäßlein neben weÿl. hannß Zittelin deß Käufflers seel. Erben ein. und anderseit neben weÿl. (-) hirten zu Niderhaußberg. seel. Erben. hind. vff H (-) Badern Fleckhensteiniß. Amptmann stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 1 ß 6 s vff Mathæi Evangelistæ bodenzinß dem Bruderhoff – umb 230 Pfund

Le boutonnier Jacques Stœr épouse Chrétienne Goldbach en septembre 1636
Mariage, cathédrale (luth. p. 382)
1636. Dona. 14. Trin: 18 7.bris. Jacob Stör der Knöpfmacher Jacob Stör des pasment macher e. sohn, v. J. Christina H. Bascha [Goldbach] alten grosen Rath verwanthen e. tochter, eingesegnet montag 26. 7.bris (i 196, ° TN 1617)

Chrétienne Goldbach vend en novembre 1636 à l’apprêteur de chapeaux Jean Balthasar Spiess son tiers indivis de la maison dont les deux autres tiers appartiennent à ses deux frères Michel et Sébastien

1636 (ut spâ. [7. Novemb.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 894
Erschienen Christina Goldbächin, mit beÿstand Jacob Stören deß Knöpfmachers bürgers alhie ihres haußwürths hanß hänleins, deß Leinenwebers ihres noch ohnentledigten vogts und hieronimi Kornhauffen deß Kürschners
hatt in gegensein hanß Balthasar Spieß. huetstaffierers (verkaufft)
Einen dritentheil ihro für ungetheilt gebürend An hauß und hoffstat, auch allen and.en ihren gebäwen & alhie in Krautenaw geg. S. Wilhelm Kürchen vber, neben Jacob Koppen deß Scherers see. wittib und Erben & neben Jacob Grubers Erben, hind. vff ernts. Scherers see. wittib und Erben, daran die vberige zwen dritetheil ihr Verkäufferin Zweÿen brüdern hanß Michel und Bastian Goldbachen Zustendig Und were dieser Kauff für freÿ ledig eigen gescheh. p. 50. lb

Le maçon Jean Michel Goldbach assisté de son ancien tuteur le potier Jean Gaspard Vess vend son tiers indivis de la maison à son frère Sébastien Goldbach, sergent-major du capitaine Rüpffel

1648 (28. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 541
Erschienen Hannß Michael Goldbach der Maurer mit beÿstand Hannß Caspar Vesen deß Kachlers seines geweßenen Vnd nunmehr entledigten Vogts
hatt in gegensein H Sebastian Goldbachß Wachtmeÿsters Vnd H. Capitain Leütenant Rüpffel alhie seines eheleiblich. Bruders mit beÿstand Hannß Heinrich Vollmars deß Küeffers allhier
Einen tritten theil ihme für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung vnd Hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Krautenaw in der Willhelmer gaß. neben Andreß Von Zabern Schiff Zimmermann ein: und anderseit neben weÿl. Georg Koppen deß Barbierers seel. Erben vnd hinden Vff gemelte Koppische Erben stoßend gelegen, daran ein tritter theil Ihme dem Käuffern zu Vor Vnd der übrige tritte theil weÿl. hannß Balthasar Spießen deß huetstaffierers seel. Erben Zuständig – umb 25. lb

Fils du maçon Sébastien Goldbach, assesseur au Grand Sénat, le sergent-major Sébastien Goldbach épouse en 1647 Catherine Exter, fille du maître queux au service du prince de Deux-Ponts
Mariage, cathédrale (luth. p. 505)
1647. In Festo Paschatis. Sebastian Goldbach der Wachtmeister allhie, H. Sebastian Goldbach, geweßenen Maurers auch E. E. Großen Raths alter Beÿsitzers ehelicher Sohn V. J. Catharina, Herrn Philipp Exters geweßenen fürstlichen Pfaltz Zweÿ Brückischen Kuchenmeisters nachgelaßene eheliche Tochter. Im Münster, Dienst. 27. Apr. (i 257)

Fils de Sébastien Goldbach alors lieutenant de compagnie à Kehl, le receveur de familles nobles Sébastien Goldbach épouse en 1674 Anne Marguerite Kamm, fille de Jean Jacques Kamm, procureur au Petit Sénat. Les deux tiers de la maison lui reviennent par héritage

Mariage, cathédrale (luth. f° 178, n° 22) 1674. Zum 2. mahl, Hr. Sebastian Goldbach adelicher Schaffner, Hr. Sebastian Goldbachs, Leutenants bei der Compagnie Zu Kaÿl ehel: Sohn, Jfr. Anna Margaretha, Weiland hr Johann Jacob Kammen gewesenen Procuratoris bei EE Kleinen Rath nachgelaßene ehel. T. Donnerstag, den 14.ten Maji, Münster (i 180, ° TN 1653)

Sébastien Goldbach le jeune devient tributaire chez les Maçons en 1674 en reprenant la place de son père
1674, Protocole de la tribu des Maçons (XI 230)
(f° 133-v) Montags den 11.ten Maÿ Anno 1674
H. Sebastian Goldbach der Jünger producirt Stall Zedul sub dato den 4.ten Maÿ Anno 1674 vndt will beÿ dießer Zunfft Zünfftig werden, Zahlt wegen seines Vatters recht 5 ß. d.
Erkand, willfahrt, vndt ist Zum Zünfftigen angenommen worden

Jean Charles Spiess vend un tiers indivis de la maison (voir la vente passée en 1636) au receveur Sébastien Goldbach qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1689 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 633-v
Johann Carl Spieß der Ammeister knecht
in gegensein H. Sebastian Goldbachs adelich. Schaffners
Einen dritten theÿl für unvertheilt an einer behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Recht. und zugehörden allhier in der Vorstatt Krautenau in der Wilhelmer Gaß, einseit neben weÿl. Christoph Goldbachs deß Specirierers sel. hind. Erb. anderseit neben Friderich Wolffen dem Kornwerffer, hind. auff ged. Goldbachische Erben stoßend gelegen – Zumahlen die übrige Zwo tertz Ihme Kaüffern zu vorhin gehörig seÿe – umb 37 pfund

Anne Marguerite Kamm vend la maison 150 livres au marchand épicier Jean Evrard Euth, locataire de la maison d’angle qui appartient aux héritiers de Christophe Goldbach (et qu’il acquerra, voir la première partie)

1691 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 96-v
Anna Margaretha gebohrne Kammin, weÿl. H. Sebastian Goldbachs gewesenen Adelichen Schaffners sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Hn Leopold Männicken deß Fastenspeishändlers ihres Vogts
in gegensein Hn Johann Eberhard Euth, deß Specereÿ händlers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Rechten und Zugehördten allhier in der Vorstatt Krautenau in der Wilhelmergaß, einseit neben weil. H. Christoph Goldbachs gewesenen Specirers sel. Erben bewohnt d. Kaüffer selbst, and. seit neben H. Friderich wolffen dem Kornwerffer, hind. auff ged. Goldbachische Erben, stoßend gelegen – umb 150 pfund

Anne Marguerite Kamm se remarie en 1691 avec le receveur de famille nobles Christophe Bach. Le mariage est célébré à domicile

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28-v, n° 174)
1691. Mittw. d. 28. 9.br sindt im Hauß eingesegnet worden, H. Christoph Bach, der Scribent v. adelicher Schaffner mit fr. Anna Margaretha gebohrner Kammin, weil. Hn Sebastian Goldbachs auch gewes. Adel. Schaffners Wittwe [unterzeichnet] Christoph Bach als Hochzeiter, anna Margaretha alls hoh Zeiterin (i 29)

Fils du pasteur de Bretzingen dans le margraviat de Bade, Christophe Bach devient bourgeois par sa femme le 12 décembre 1691 et s’inscrit à la tribu des Maçons
1691, 4° Livre de bourgeoisie f° 605
H. Christoph Bach, Adel. schaffner Von Bretzingen in der Margraffschafft baden durlach gelegen, gebürtig, H. Ernst Ludwig bachen des Pfarrers daselbst Ehel: Sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha gebohrner Kammin, weÿl. H. Sebastian Goldbachs hinterl. wittib, seiner jetzmahlig. haußfr. p. 2. gold R. 16 ß so er bereit beÿ der Cantzleÿ erlegt, war Zu vor ledigen standten Vnd wird Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen. Jur. d. 12. Xbris 1691.

Christophe Bach s’inscrit à la tribu des Maçons le 17 janvier 1692
1692, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 223) Donnerst. 17.ten januarÿ 1692 – New Zünfftiger
H. Christoph Bach adel. Schaffner von Bretzing. durlach. jurisdiction, so an Fr. Annam Margaretham weÿl. H. Sebastian Goldtbachs seel. hinterlaßene Wittib Vheürathet ist auff producirte gewohnl. documenta und erlegte Zunfftgebühr, alß mit 2. R auff den Pfthurn und 9 ß E. E. Zunft deren Zschrbrn et büttel 4 ß Zu kombt, Zu einem Mit Zünfftigen angenommen worden.

La veuve de Christophe Bach conteste devant les Quinze l’amende dont les préposés de la Taille ont chargé la succession pour paiement insuffisant de la Taille. La commission estime que les arguments avancés par la requérante sont faibles et que s’il est exact que la communauté n’a pas fait de bénéfice, une partie de la fortune de son premier mari doit avoir été dissimulée lors de l’inventaire. La commission propose non seulement de maintenir la décision du bureau de la Taille mais d’infliger une nouvelle amende pour dissimulation. Les Quinze ratifient la proposition. Le notaire Grünwald, tuteur de la veuve, sollicite une réduction de l’amende après avoir versé 25 livres. Les Quinze décident que la veuve devra encore verser 15 livres.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
(f° 60) Sambstags den 24. Martÿ. pt° Mulctæ
(-) Noîe Frauen Anna Margaretha, Weÿl. Hn Christoph Bachen, adel. Schaffners hinderlaßen Wittib Vogt, ersch. Hr Notarius Johann Jacob Grünwald, per Künast, prod. Undth. Supplication Und Bitten, Erk. Vor Obern Stall Herren gewießen.

(f° 68) Mittw. den 30. Martÿ – Stall Ca. Christoph Bachen
Obere Stall Herren laßen per me proponiren, daß nach absterben H. Christoph Bachen, geweßenen Adel. Schaffners, deßen Verlaßenschafft inventirt worden weÿe, so inn 1900. R. bestehe, Hingegen habe er allein 1100 R. verstallt, also Zu Wenig 800. R. Wie gegenwärtiger Stallbericht, so abgeleßen worden, Außweiße, deßegen die herren dreÿ daselbsten die geschafft herauff gewießen, ehe mann aber davor geredt, seÿe die Wittib mit einem Memorial eingekommen, darinnen sie berichtet, daß sie mit gutem gewißen behaupten Könne, daß sie nicht anderst gewußt, als daß ihr Mann eben das Stallgeld, v. ihr erster Mann bezahlt, abgerichtet habe, 2. sie nicht Wißen auß weßen geheiß was abgeschrieben worden, 3. inn der letztern Ehe sich kein gewinn Finden werde, 4. viel starcke posten jnn dem Inventario stehen, so dubios seÿen, 5. Zu besagen seÿe, daß noch mehr passiva sich herfür thun würden, 6. sie an dem Fehler Unschuldig, und Kein Vorsatz dabeÿ geweßen seÿe, mit bitt es beÿ dem nachtrag gn. Zulaßen,
Allein Finde mann dieße rationes Zimlich schwach, sonderlich dieße, daß jnn der 2.ten Ehe Nichts gewonnen werden seÿe, daraus mann schließen Könne, daß beÿ der ersten Inventation ein Und Anders müße Verschwiegen worden seÿn, deßwegen mann mit Mghh. ratification dafür halte, daß neben dem Nachtrag, so sambt Zweÿ Stall geldern und Uncosten sich auff 23. lb. 19 ß 2 d belaufft, d. Wittib ein Straff Von 50. lb. d. angestzt werden Könte. Erk. Beliebt.

(f° 82) Freÿt. den 7. Aprilis. H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
Weÿl. Hn Christoph Bachen Adel. Schaffners hinderlaßene Wittib Vogt, per Künast, Vom 31. Marttÿ jüngst deponirten pt° Wenig Verstallens angesetzter Straff 25. lb, mit Undth. bitt, Weilen seinen p.lin eine betrübte, und dürfftige Wittib ist, ihro umb der jnn dem iüngst producirten Memorial enthaltenen Motiven das residuum in gn. nachzulaßen. Erk. Vor Obern Stall Hh. gewieß.

(f° 90-v) Donnerst. den 13. Aprilis. H. Christoph Bachen W. pt° mulctæ
Obere Stall Herren laßen per me reassumiren d, was supra fol. (-) jnn sachen Weÿ. H. Christoph Bachen Wittib pt° mulctæ Wegen Zu wenig Verstallens erkandt worden, und anbeÿ berichten, daß dero Vogt H. Notarius Grünwald seith dem jnn ihrem Nahmen eingekommen, 25. lb d auff abschlag erlegt, und umb Nachlaß des residui gebetten, Anbeÿ ihren betrübten Wittwenstand allegirt, welche mann Zwar stehen damahlen Nicht sonderlich erheblich gefunden, jedoch, weilen mann biß dato Nicht de rigore Verfahren, so stündte Zu Mghh. Ob ihro Noch 10. lb od. 5. lb abgefordert, Und d. übrige nachgelaßen werden solte ? Soll noch 15. lb erlegen und d. übrige als dann nachgelaßen seÿn.

Anne Marguerite Kamm meurt en février 1716 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants : les deux fils de son fils aîné notaire, les deux enfants de sa fille mariée à Jean Paul Murrihardt au service du comte de Lœwenstein, l’orfèvre Jean Frédéric en voyage de compagnon, Marie Salomé et le domestique Georges Daniel absent. L’actif de la succession s’élève à 103 livres, le passif à 134 livres

1716 (21.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 22 [numéro dans la partie abîmée par l’humidité]
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, so weÿland die Viel Ehr und Tugendsame Frau Anna Margaretha Bachin gebohrne Kammin, auch Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christoph Bachen, geweßenen hoch Adelischen Schaffners und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterbliebene frau Wittib nun auch seel. nachdeme dieselbe Montag den 2.ten Februarÿ dieses 1716.ten jahrs seel. Verschieden, nach solch ihrem tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren d. abgeleibten Frauen so mit herrn Sebastian Goldbach auch weÿl. dem Wohl Ehrenvest und Großachtbahren ebenmäßig hochadelichem Schaffner und burgern allhier ihrem Verstorbenen haußwürth in erster Ehe auch seel. ehelich erziehlten Söhn Töchter und Enckel, als dere ab intestato Verlaßener beneficial Erben – So beschehen in fernerem beÿsein des Wohl Ehrenvest , Großachtlich und Wohlweißen auch Ehren und Wohlvorgeachten H. Johann Philipp Kammen des Mittlern und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers der abgeleibt. frauen seel. eheleiblich. bruders und herrn Johann Philipp Lobstein, des Paßmentirers d. in Gott seel entschlaffenen frauen geweßenen Vogts, in d. Königlich. freÿen Statt Straßburg auff Sambstag d. 21. Martÿ Anno 1716.
Die Abge[leibte hat zu ihren rechtsmäßigen] Erben Verlaßen wie Volgt. 1.mo Weÿl. herrn Sebastian Goldbachs, geweßenen Notarÿ publicj und burgers allhier, des ältisten Sohns in zwoen Ehen als mit auch Weÿl. frauen Anna Margaretha Goldbachin gebohrner Langin in erster und dann mit Frauen Anna Salome Goldbachin gebohrner Strintzin in Zweÿter Ehe ehelich erziehlte beder Kinder, nahmens Johann Heinrich und Frantz Daniel die Goldbach, des in erster ehe erzeugten Söhnleins geschworner Vogt Herr Heinrich Lang Senior, Notarius Publicus und berühmter Practicus, des in letzterer Ehe erziehlten Söhnleins Tutor aber herr Theobald Hummel der Weißbeck, beeder burgere allhier, so beneb. Vorgedacht. frauen Anna Salome Goldbachin geb. Strintzin des in letzrerer Ehe erziehlen Söhnlein Mutter, so dem Geschäfft Persönlich beÿwohnet, in einem Fünfften Sstammtheil,
2.do. Weÿl. frauen Annæ Margarethæ Murrihartin gebohrner Goldbachin, mit Johann Paul Murrjhardt dem bedienten beÿ Ihro Gnad. Herrn Graffen Von Löbenstein ehelich erziehlte Kinder nahmens Jacob und Johann Paul die Murrjhardt, In deren Nahmen solte Zwar beÿ dem geschäfft, weilen dieselbe frembd und ohnverburgert, aus E. E. Kleinen Rath d. Statt Straßburg Mittel ein Deputirter herr Zugeg. sein, allweilen aber die Nahrung gering, als ist auf eingezogenen Rath selbigs vor ohnnöthig befund. worden, es ist aber hiebeÿ Zugegen geweßenen herr Jacob Gerber Controlleur in allhießigen Umbgeldt und burger allhier, in einem fünfften Stammtheil.
3.tio Jacob Friderich so die Goldarbeiter Kunst gelernt und in der frembden begriffen, 4.to Jungfer Mariam Salome undt 5.to Georg Daniel d. ledig hauß Knecht, so in d. frembde sich auffhält, die Goldbachen, dießer dreÿer geschworner Vogt hr. Bernhard Großmann d. Paßmentirer und burger allhier, so beneben seiner Vogts Tochter dem geschäfft in Persohn sich eingefunden, jedes in einem fünfften Stammtheil.

In einer [-] und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden, wie Volgt
Wÿdemb, Welchen die abgeleibte frau seelige wegen Jacob Friderichs, Jungfrau Maria Salome und Georg Daniels Ihrer dreÿen Jüngsten Kinder, biß auff ihr tödlich. hintritt genoßen, Nach besag einer in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben auffgerichteten Verschreibung Vom 18. Januarÿ et 31. Decembris 1708. haben vorbesagte dreÿ Geschwüsterde, auff dern der frauen seel. gehörig geweßener aber an Martin Johann Leonhard Hoffseß dem Kieffer und burgern allhier verkaufften behaußung in d. Kalbsgaß gelegen Vor Vätterlich guth zu ohngleich portionen steh., so die Verstorbene seel. biß auff d° Absterben genoßen
Abzug in gegenwärtig Inventarium. Sa. haußraths 68, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 30, Sa. Schuld 1, Summa summarum 108 lb – Schulden 134 lb, In Vergleichung 25 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 275 lb

Le passementier Jean Bernard Grossmann rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à Georges Daniel Goldbach, domestique absent
1730 (1.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 28) n° 630
Rechnung Mein Johann Bernhard Großmanns, Paßmentirers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Georg Daniel Goldbachs, des Ledigen haußknechts, Welcher in der frembde begriffen, Weÿl. Hn Sebastian Goldbachs geweßenen hochadel. Schaffners und burgers allhier seel. mit auch weÿl. frauen Anna Margaretha geb. Kammin seiner haußfrauen ebenmäßig seel. in Erster Ehe erzeugten Sohns, Inhaltend alles dasjenige was Ich vom 1. Junÿ Anno 1720 als den Beschluß meiner Erstern Rechnung, biß gemelten Termin Anno 1730 ferner berührten meines Curandi halben Eingenommen und Hingegen wieder Außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieße Vogteÿ

Les préposés de la Taille inscrivent la succession de Georges Daniel Goldbach déclaré mort dans leur registre puisque les héritiers Morihard qui ne sont pas bourgeois doivent un droit de détraction
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 218-v
(Spiegel. F. N° 5833) Weÿl. Georg Daniel Goldbach des Verschollenen Hauß Knechts Verlassenschafft betreffend producirt Vogteÿ Rechnung Crafft deren das Corpus fol. 5.b 75 lb, und Recess fol. 11.b, 25 lb 14 ß 4 ½, Summa 100. ln 14 ß 4 ½
die machen 200. R. Verstallte auch so Viel
Extat kein Stallg.
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 ß 6 d, Summa 7 ß 6 d
Abzug. Paul Morinhard des Stäblers im Münster Zweÿ Söhne so ohnverburgert haben Von 33 lb 11 ß 2 ½ d. den Abzug Zu ertragen mit 3. lb 7 ß 2 d
Vorstehender Abzug ist den 2° Mart. moderirt worden auff 1. lb
Stallgelt pro 1733. 6 ß
dt. 28.° Septembr. 1733.


Maisonnettes ruelle du Loup

Samuel Braun vend à Jean Evrard Euth deux maisonnettes ruelle du Loup qui’il a acquises en 1675 en conservant sa boulangerie

1698 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 550-v
Samuel Braun, der Haußfeurer
Hn Johann Eberhard Euthen, des Handelßmanns
Zweÿ Haüßlein neben einander, Under einem dach jenseit der Preusch, Underhalb St. Stephans brucken im Wolffsgäßlein einseit neben denen Störischen Erben anderseit neben des Verkäufers Becken behaußung, so Er bewohnt, hind. auff Johann Füchsel, den orgelmacher, stoßend gelegen – umb 100 pfund



3, quai Finkwiller


Quai Finkwiller n° 3 – VIII 149 (Blondel), P 1284 puis section 9 parcelle 10 (cadastre)

1872, Maître d’ouvrage Georges Schmitt


Aspect en mai 2017. Le n° 3 est la maison blanche au milieu de l’image

L’hospice des Vérolés vend en 1697 au musicien Jean Guillaume Gross une maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et de deux petites cours. Son gendre tailleur Gall Wantz y construit en 1710 un pressoir à huile qu’une controverse portée devant les Quinze l’oblige à supprimer en 1712. Il vend l’année suivante la maison au tailleur Georges Philippe Huth qui est autorisé en 1714 à modifier le mur en galandure au-dessus de son encorbellement. D’après l’estimation de 1749, le bâtiment avant comprend un atelier d’orfèvre au rez-de-chaussée, trois étages, et des combles où se trouvent trois pièces et un grenier dallé. Le bâtiment arrière qui renferme trois poêles semble plus vaste que celui décrit dix ans auparavant. Il y a en outre dans la cour un bûcher, une petite cave voûtée et un puits à pompe. La maison appartient ensuite à l’orfèvre Jean Adam Küchel puis à son fils aubergiste Jean Frédéric Küchel. Le pelletier Jean Michel Theurkauff en fait une de ses nombreuses maisons de rapport (1778-1795).


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 256

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit un bâtiment à rez-de-chaussée et à trois étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue (q-r) en retrait (p-q) par rapport à la maison sur la gauche comprend un rez-de-chaussée à deux fenêtres et une porte d’entrée, trois étages à trois fenêtres et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D’ représente la façade arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) et ceux à droite (3-4) et à gauche (1-2) de la cour. Le bâtiment arrière a une sortie (2-3) dans la cour C‘ à l’arrière de la propriété.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 3.


Cours D’ et C’
Plan du terrain cédé par la Ville en 1872 (dossier de la Police du Bâtiment)

Georges Schmitt acquiert la maison et la reconstruit en 1872 suivant un nouvel alignement après avoir acquis de la Ville un terrain devant sa propriété. Le revenu porté au cadastre passe de 81 à 142 francs. La mercerie bonnetterie Nussbicker-Schmitt occupe le local commercial de 1907 à 1969. André Lapp modifie en 1982 la toiture en aménageant des combles à deux niveaux.


Aménagement des combles en 1981 : élévations sur quai, sur cour et montage photographique (dossier de la Police du Bâtiment)

juin 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1697 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

hôpital des Vérolés
1697 v Jean Guillaume Gross, musicien, et (v. 1670) Odile Herpich – luthériens
1703 h Gall Wantz, tailleur, et (1695) Anne Elisabeth Gross, remariée (1733) à Mathias Baur, consigne – luthériens
1713 v Georges Philippe Huth, tailleur, et (1711) Marie Salomé Schranckenmüller, (1713) Marie Madeleine Wild puis (1738) Catherine Elisabeth Geissler – luthériens
1738 v Jean Daniel Ehrmann, perruquier puis courtier de change, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1748 v Jean Adam Küchel, orfèvre, et (1706) Anne Marguerite Silbach – luthériens
1758 h Jean Henri Küchel, musicien, célibataire († 1768)
1768 h Jean Frédéric Küchel, aubergiste, et (1747) Marie Catherine Kugler, veuve de l’aubergiste Daniel Frédéric Reichard – luthériens
1778 adj Jean Michel Theurkauff, pelletier, et (1749) Marguerite Salomé Redslob – luthériens
puis les héritières Marguerite Dorothée Theurkauff, femme du tailleur Jean Frédéric Hæckler, et Marie Madeleine Theurkauff femme de Jean Georges Heinemann
1795 v Jonas Lorentz, aubergiste puis imprimeur, et (1754) Catherine Madeleine Pauschinger – luthériens
1802 h Jean Frédéric Schuler, marchand puis imprimeur, et (1777) Catherine Madeleine Lorentz – luthériens
1802 v Lemel Bumsel (ensuite Léon Boumsel), marchand, et (1795) Madigen Isaac puis (1800) Judith Bloch
1808 v Jean Jacques Rieffel et Philippe Bahl, boulangers
1809 v Jean Henri Mæchling, boulanger, et (1791) Marguerite Salomé Lauffenburger puis (1793) Catherine Salomé Lipp – luthériens
1836 v Frédéric Jacques Werner, taillandier, et (1812) Marie Salomé Mechling
1841 v Chrétien Schmutz, menuisier, et (1836) Marie Catherine Gassmann veuve du journalier Jacques Frédéric Preiss
1873* Georges Schmidt, meunier, et Caroline Vix
1905* François Nussbicker

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1738, 750 livres en 1749, 450 livres en 1767, 650 livres en 1790

(1765, Liste Blondel) VIII 149, Jean Adam Kugler
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1284, Werner, Jacques Frédéric, taillandier – maison, sol, cour – 1,15 are / 1,05 Schmutz Chrétien

Locations

1711, Jean Daniel Scholl, garde de l’accise, et Jonas Pfister, chapelier
1809, Nicolas Kissel, serrurier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1714, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le tailleur Philippe Huth est autorisé à modifier le mur en galandure au-dessus de l’encorbellement de sa maison proche la mouche au Finckwiller

(f° 52-v) Montags den 4. Junÿ 1714. Philipp Huth
Philipp Huth, der Schneider, will die Riegelwand vf dem überhang an Seiner beÿ der Mucken im Finckweÿler liegenden behaußung ändern laßen. Erk. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule, une petite cour, un puits et un bûcher, à l’étage un poêle, une chambre, une petite cuisine et un passage, le toit est couvert de tuiles plates, le bâtiment arrière comprend un petit poêle, des chambres et un petit vestibule où se trouve le fourneau, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier d’orfèvre à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, petite alcôve et cuisine, le deuxième étage est pareil au premier, au troisième étage un poêle et une chambre à soldats, le vieux comble couvert de tuiles plates comprend trois pièces séparées par des cloisons et un grenier dallé, le bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprend trois poêles, trois chambres et trois vestibules où se trouve la cuisine, il y a dans la cour un bûcher, une petite cave voûtée et un puits à pompe, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 27 / 15
Machling
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 319 case 4

Schmutz, Chrétien

P 1284, maison, bât. et cour, sol, Quai finckwiller 15
Contenance : 1,05
Revenu total : 81,55 (81 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 635 case 1

Schmutz, Chrétien
(1873) Schmidt, Georg, Müller (u. s. Frau Caroline geb. Vix)

P 1284, maison, sol, Quai du finckwiller 3
Contenance : 1,05
Revenu total : 81,55 (81 et 0,55)
Folio de provenance : (319)
Folio de destination : 635
Année d’entrée :
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

P 1583, sol
Contenance : 0,19 – total 1,14
Revenu : 0,05 – total 1,05
Folio de provenance : Vom Wege
Année de sortie : 1878

P 1284, maison
Revenu total : 142,60 (142 et 0,60)
Folio de provenance : 635
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
1875, Augmentations – Schmitt Georg Wilhelm f° 635-I, P 1284, maison, revenu 61, Vergrösserung, achevée en 1870, imposable en 1873, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 30 p. 113 case 10

Parcelle, section 9, n° 10 – autrefois P 1284
Canton : Finkweilerstaden Hs N° 3
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,16
Revenu : 1200 – 1600
Remarques :

(Propriétaire), compte 1093
Schmitt Georg Wwe
1905 Nussbicker Frantz Ehefrau
(3131)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 281 Marché aux Choux ou Quai de Finckweiler (p. 441=

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

15
pr. Theurkauff, Pelletier dem. Gr. rue de Stedel
loc. Zinckeisen, veuve – Tailleurs
loc. Claus, Adam, porte faix – Manant
loc. Müller, Daniel, cordier – Moresse
loc. Hoh, cocher, Jacques – Moresse
loc. Burger, Nicolas, bucheron – Manant
loc. Schmid – Invalide
loc. Amÿ, Anne Marie – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstaden (Seite 36)

(Haus Nr.) 3
Nussbicker, Kurzwarengeschäft. 0
Nussbicker, Buchhalter. 1
Bob, Eisb.-Arbeiter. 2
Immerle, Stellenvermittl. 3
Woehrlen, Schreiner. H 1
Bernauer, Seiler. H 2
Seiler, Wascherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 140)

Quai Finkwiller n° 3 (1872-1985)

Georges Schmitt acquiert de la Ville un terrain de 9,03 mètres carrés devant sa propriété puis reconstruit en 1872 dans l’alignement une façade à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Le mercier et bonnetier Nussbicker-Schmitt occupe le local commercial de 1907 à 1969. Un commerce de meubles d’occasion prend ensuite sa place.
André Lapp modifie en 1982 la toiture en aménageant des combles à deux niveaux.

Sommaire
  • 1872 – L’agent voyer fait son rapport après que le sieur Schmitt a demandé l’autorisation de reconstruire la façade dans l’alignement en occupant la voie publique pendant les travaux. Le terrain de 9,03 mètres carrés à acquérir est délimité au plan par les lettres ACDE. La nouvelle façade aura un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie.
  • 1890 – Note. La fosse d’aisance n’a que trois mètres cubes
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Schmitt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. La propriétaire obtient un an de délai.
  • 1906 – L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le maire transmet la demande à la préfecture – Autorisation – Le terrain a été libéré, avril
  • 1907 – Le marchand de mercerie et de lainages Nussbicker-Schmitt demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le volet roulant est posé, juin
  • Commission contre les logements insalubres. 1901. Propriétaire, Mme Schmitt, deuxième étage. La commission demande d’installer un deuxième cabinet d’aisance. Le propriétaire demande d’en être exempté en arguant que cinq des six familles (14 personnes dont trois enfants) qui habitent la maison sont des parents. La Police du Bâtiment note que la maison est très bien tenue. La maisonnée ne comprend plus que 10 personnes, juin 1903
    1904, propriétaire, Nussbicker, habitant sur place – Nouvelle demande concernant les cabinets d’aisance
    1905, Liste en trois points de travaux à faire
    1915. La Commission des logements militaires demande d’apposer une inscription Eau non potable au-dessus du puits dans la cour
  • 1947 – Le marchand Nussbicker-Schmitt (mercerie et bonneterie) déclare avoir retiré le store
  • 1956 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1958 – Le même demande l’autorisation de poser une plaque émaillée (Teinturerie blanchisserie H. Vuillemin) – Autorisation
    1962 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Sofil, laines, bas, chaussettes) en supprimant l’ancienne – Autorisation
  • 1961 – Le maire demande au propriétaire de faire ravaler la façade. M. Nussbicker-Schmitt répond qu’il fait faire des travaux urgents à la toiture et que les loyers modiques ne lui permettent pas de ravaler la façade. Le propriétaire dépose en avril 1963 une demande de subvention. L’architecte Sauer (rue de Rosenwiller à Cronenbourg) établit un rapport technique sur le 3, quai Finkwiller appartenant à Juliette Nussbicker (bâtiment antérieur à 1890, fondation, élévation et refends en moellons et briques. travaux de réfection à exécuter et devis indicatif). Devis des entreprises Bravin (18, rue Saint-Nicolas), Grima et Striegel (11, rue Finkwiller)
    1963 – Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Les travaux sont terminés, octobre
  • 1969 – Juliette Nussbicker informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré les enseignes
  • 1978 – La Police du Bâtiment constate que le magasin de meubles et bibelots Au Grenier du Finkwiller a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1980 – Nouveau constat identique. Dossier classé, l’inscription se trouvant à l’intérieur du magasin
  • 1983 – André Lapp demande l’autorisation de faire ravaler la façade – Devis de l’entreprise Lapp à Souffelweyersheim – André Lapp est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade et les boiseries extérieures – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde une subvention. Facture des travaux, juillet 1983 – Les travaux sont terminés, septembre 1983, la façade el le chéneau sont peints en rose pâle, la pierre a sa teinte naturelle beige, la menuiserie est en blanc, sauf celle des lucarnes en brun – Le maire verse la subvention, octobre 1983
  • 1982 – L’entreprise Lapp est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture. L’objet a été retiré, janvier 1984
    1981 – André Lapp (20, rue des Pinsons à Souffelweyersheim) dépose une demande de modifier la toiture. Le comble à deux niveaux (total 14,50 mètres) peut être autorisé puisque la hauteur maximale (20 mètres) n’est pas atteinte. Section 9, parcelle 10 de 116 mètres carrés. L’architecte, Robert Pabst à Ostwald, fournit des dessins (élévations, coupes, plan des 4° et 5° étages). La Police du Bâtiment se rend sur place et demande un montage photographique qui représente les bâtiments voisins – Dessins des combles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire, février 1982, avec dérogation aux dispositions relatives au seuil de densité – Le panneau de chantier n’est pas en place (mars 1982), les travaux ont commencé, octobre 1982, les travaux extérieurs sont terminés, décembre 1982. Les travaux intérieurs sont terminés, conformes aux plans, octobre 1985.

Relevé d’actes

Les administrateurs de l’hôpital des Vérolés vendent 350 livres au musicien Jean Guillaume Gross une maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et de deux petites cours. En marge, quittance acordée au courtier Jean Daniel Ehrmann en 1738

1697 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 66-v
/:tit:/ H. Johann Jacob Richshoffer, deß beständig. Regiments der H. XV. Beÿsitzer, alß Pfleg. und H. Johann Daniel Scherer Not. Schaffner deß blaterhaußes
in gegensein Johann Wilhelm Grosen, deß Musicanten und Grempen, und Ottiliæ geb. Herpichin
Ein Vorder: und hind. hauß sambt zweÿen höfflein und dero hoffstätten, auch allen andern deren Gebaüen, rechten und zugehördt. allhier im Finckweiler, einseit neb. hans henrich Bucken dem Schreiner, and. seit neben weil. hans Caspar Dürren deß Küffers sel. Wittib hind. auff /:tit:/ H. Francisci Reißeißens alt. Ammeisters und dreÿ Zehners Gartt. stoßend geleg. – umb 350 pfund
[in margine :] in gegensein H. Johann Daniel Ehrmann des wechßel Courtier als Kaüffers hier Verpfändeter behaußung, den 23. oct. 1738

Originaire de Brisach, le musicien Jean Guillaume Gross devient bourgeois avec sa femme Odile Herpich le 29 mars 1685. Leurs cinq enfants suivent la règle habituelle dans ce cas, ils ne deviennent pas bourgeois.
1682, 3° Livre de bourgeoisie p. 1021
Hanns Wilhelm Groß von Breÿsach der musicant von Breÿsach erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Ottiliam herpichin von Buchßweiler p. 20. golt fl. so Er beÿ dem Pfthrn erlegt, bringt mit sich 5. Kinder so beÿ Ordnung gelaßen. Jur. 29. Martÿ 1683

Odile Herpich meurt d’apoplexie à l’âge de 52 ans le 25 mars 1698 en délaissant sept enfants. La maison est estimée d’après son prix d’achat. Le veuf déclare qu’il n’y a pas eu de contrat de mariage. L’actif de la succession s’élève à 125 livres, le passif à 22 livres

1698 (10.5.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21) n° 9
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Vnd Nahrung, so Weÿland die Ehren : vnd tugendsahme fr. Ottilia Großin gebohrne Herpigin Joh: Wilhelm Großen Musicanten Vnd burgers alhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 25.ten Martÿ dießes fortlauffenden 1698.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. der tugendsamen frawen Susannæ Mariæ Schäffin gebohrner Großin, deß Ehrengeachten Meister hannß Jacob Schäffen, Küblers vnd burgers alhier Ehelicher haußfrawen, beÿständlich deßelben Ihres hauß würths, 2. Mehr Johann Reinhard Großen Musicanten undt burgers alhier, so vor sich selbsten dem geschäfft beÿgewohnte, 3. Weiter Johann Philipp Großen Ebenmäßigen Musicanten vnd Alhiesigen burgers so in person zugegen 4. Ferner frawen Annæ Elisabethæ Wantzin gebohrner Großin, Meister Galli Wantzen, Schneiders vnd burgers alhie Ehelicher haußfrawen mit assistentz deßelben Ihres Ehemanns, So dann deß Ehrenhafften Mr Johann Friderich Benders Schneiders Vnd burgers alhie, als geschwornen vogts 5. Johann Heinrichs, 6. Davids vnd 7. Mariæ Magdalenæ, der dreÿ Ledige Großischen Geschwüsterden, alßo aller Sieben der Verstorbenen fr. Seel. mit vor vnd nachgemeltem ihrem hinterpiebenem Wittiber Ehelich erzeügter Söhne Vnd döchter Vnd zu Sieben Gleich portionen vnd antheilern ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben – Actum Sambstags den 10.ten Maÿ Ao. 1698.
Bericht Wegen der Eheberedung, Vnd wie dieße Verlaßenschafft Zu inventiren. Es hat der Wittiber Gleich anfangs dießer Inventation angezeigt, daß zwischen Ihme vnd der verstorbenen frawen seel. Zur Zeit dero Verheürathung Keine Eheberedung auffgerichtet Auch das Jenige, was die fr. sel. ane nahrung in die Ehe gebracht vnd ererbt, allerdings alienirt worden, weßwegen dieße Verlaßenschafft hiesiger Erbordnung auch allerdings vor theilbar Zu beschreiben

In einer alhierzu Straßburg ane der Langen Straß gelegener Vnd In dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behausung befunden worden wie volgt
In der stuben, In dem hauß im Finckweiler
Eÿgenthumb an einer behausung. Item ein Vorder: v. i. hinder häußlein sampt zweÿen höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg im Finckweiler einseit neben hanß Caspar Dürren deß Küffers seel. Wittib, hinden vff H. Ammeister Reichßeißen Gartten stoßend, davon gibt mann Jährlichen dem stifft deß Blatherhaußes alhier 10 lb.d Zinnß in j hauptgutt wider abzulößen mit 250. lb d sonst gegen männiglichen freÿ Ledig vnd eigen vnd über angeregte beschwärde wie solche erkaufft per 100. Darüber Vorhanden ein Teutscher pergament Kbr. mit der Statt Straßb. anh. C. Contr. Insiegel Verwahrten datirt den 9. febr. 1697. mit N° 1 notirt
Sa. haußraths 25, Sa. Eigenthums an einer behausung 100, Summa summarum 125 lb – Schulden 22 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 102. lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. B, 1687-1710, f° 69-v)
1698. Heut dato den 28. Marti est Fr. Otilia hanß Willem Großen burgers wie auch Musicanten v. krempen alhie Ehel. hauß frau gebohrne Horbichin Mane zwischen 6 vnd 7 Vhren ætatis 52 jahrin einem schnelles schlagfluß gestorben v. den foldgenden 27. dito nacher St. Gallen Ehrlich begraben worden [unterzeichnet] Hanß Wilhelm groß alß witwer, x dieser Zeichen hatt Reinhardt groß der eltere sohn an statt seines Nahmens Vorgesetzt (i 71)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 18-v
(Mörin) H. Johann Wilhelm Großen, des Musicanten hfr. Ottilia Herpigin seel. verlassenschafft, inventirt herr Johann Heinrich Lang Notarius macht die beschluß Sa. Invent. fol. 17.b 102 lb. 5 ß 6 d, so thun 200. fl. davon Kein stallgeldt auß stehet nehmlich von allein verstallten 100. fl.
Verstallte Zu wenig 100. fl. von welchen gesetzt wird ane Nachtrag für 4 jahr 1 lb 4 ß
Vnd der extraord. anlagen weg. 12 ß
Gebott vnd Unkosten 5 ß 10 s – Sa. 2. lb 5 ß 10 d
dt. 1 lb. 11 ß 10, d 26. aug. 1698, übrige 10 ß erlaß.

Jean Guillaume Gross vend la maison 400 livres à son gendre Gall Wantz

1703 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 366
(400) Joh: Wilhelm Groß musicant u. Gremp
in gegensein Gallus Wantzen schneiders seines Tochtermanns
ein vorder u. hinter hauß sambt zweÿen höfflein u. dero hoffstätten auch allen anderen deren gebaüen, rechten u. zugehörden allhier im Finckweiler einseit neben Hanß Heinrich Bucken schreinern anderseit neben weÿl. Hanß Caspar Dürren kiefers wittib hinten auf Hn. a.ster Reißeisen stoßend gelegen – 250 Capital und 150 pfund
[in margine :] Susanna Maria geb. Großin Joh: Jacob Schäfen küblers haußfr. mit beÿstand u. bewilligung deßelben, Item Joh: Heinrich Groß ochßenwürth zu Schiltigheim alle hierinnen erwehnten verkäufers resp: KK. u. Tochtermann die haben berichtet obiges hauß dem Vatter beÿ der inventation überlaßen auch ihr antheil ahn obigem Kaufß. empfangen zu haben, den 28. Augusti 1703

Gall Wantz hypothèque la maison pour pouvoir y construire un pressoir à huile au profit de Samson Jacques de Rathsamhausen d’Ehnwihr

1710 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 22
Gallus Wantz der Schneider
in gegensein hn Johann Berst /:tit:/ Jr Sambson Jacob Von Rathsamhaußen zu Ehen Weÿer alß mündlich befehlt – schuldig seÿe 25 pfund zu auffrichtung einer öhltrott in sein Wantzen allhier im finckweiler ohnfern dem Hauß zum Elephanten gelegenen Hauß baar gelehnten gelds
unterpfand, obbemelter öhltrott cum appertinentiis
[in margine, quittung] Philipp Huethen deß Schneiders und Maria Magdalena geb. Wildtin als nun mahlig. proprietariorum, den 3. maÿ 1710

Gall Wantz hypothèque la maison, le pressoir et le moulin à huile au profit de l’huilier Jean Michel Dautel et d’Ursule Linck

1710 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 466
Gallus Wantz schneider
in gegensein hanß Michel Dautel ohlmanns und Ursulæ geb. Linckin
entlehnt, in seinem hauß allhier im finckw: neben Buck schreinern stueb, Cammer, Kuchen, eine öhltrot und öhlmühl, Kessel – auf 3 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1710 um einen jährlichen Zinß nemlich 50 R

Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross hypothèquent leur maison au profit des enfants mineurs Lang

1710 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 647-v
Gallus Wantz schneider und Anna Elisabetha geb. Großin beÿständlich Joh: Philipp Groß musicanten und Joh: Jacob Schäff Küblers
in gegensein Abraham Haffners würts zuem Storcken alß vogts Langischer KK. – schuldig 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier im finckweiler, einseit neben hanß Heinrich Buck anderseit neben den Dürrischen EE. hinten auf H. ammeister Reißeißen

Gall Wantz loue deux logements au garde de l’accise Jean Daniel Scholl et au chapelier Jonas Pfister

1711, ut supra (24. nov.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 676
Gallus Wantz schneider
in gegensein Joh: Daniel Scholl garde im umgeldt und Jonæ Pfisters huetmahers
entlehnt, benandlich Er Joh: Daniel in seinem hauß allhier im finckweiler neben bucken dem schreiner Kuchen und Kuchen Cammer, eine stueb und stueb Cammer,
ihm Pfister aber eine stueb und stueb Cammer, Item eine Cammer auf der bühn, Item ein kleines Cämmerlen auf dem gang, Item ein küchel im hoff beden auf eine vierteljährige aufkudigung – er Joh: Daniel 12 pfund. er Pfister aber 12 pfund 10 ß

Les huiliers intentent une action contre l’huilier devenu apprêteur de tabac Jean Michel Dautel qui fabrique de l’huile dans la maison du tailleur Gall Wantz. Ils demandent que le pressoir à huile soit démonté. La commission s’enquiert auprès de Gall Wantz du prix du pressoir et propose aux huiliers de le racheter mais aucun accord sur le prix ne semble possible. Les Quinze donnent un mois au propriétaire pour supprimer le pressoir.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
E. E. Meisterschafft der Ohlleuth Ca. Gall Wantz der Schneider
(f° 271) Sambstags den 19. Novembris 1712. Saltzm. noîe der Meisterschafft der Ohlleuth Ersch. Ulrich Greiner gtra. Gall Wantzen den Schneider prod. vnderth. Memoriale ghandelt innhalts. G. bittet copia producti vnd T. O. Saltzm. s. Erk. Copeÿ Zugelaßen vnd die sach vor die Obere Vngelts gewießen, vnd denselben Sie Zuerörtern überlaßen.

(f° 314-v) Montags den 19. Decembr. 1712. E. E. Meisterschafft der Ohlleuth Ca. Gall Wantzen vnd Joh: Michael Dautel
Iid. [Obere Vngelts Hh.] laßen per H. Friden proponiren, est habe E. E. Meisterschafft der Ohlleuth Ca. Gall Wantzen den Schneider Gegenwärtiges unterth. Memoriale, so H. Fridt abgelesen, übergeben, vnd darin wie auch wid. Johann Michael Dautel den geweßenen Ohlmann vndt ietzigen tabacmacher geklagt, daß obwohlen den 16. aprilis jüngst laut beygehenden bescheids Sub N° 1 Erkandt worden, daß ged. Dautel beÿ 5. lb d. straff kein Öhl mehr verkauffen, auch seinen Lehrjungen beÿ E. E. Zunfft derb* außthun laßen, vndt Gall Wantz der Schneider deß haußmr, die in seinem hauß auffgerichtete öhltrott beÿ gleicher straff weg zuthun schuldig seÿn solle, derselbe aber deßen ohngeachtet, nicht den geringsten parition geleistet habe, mit vorgeben, daß Er umb Öhl Zu machen beÿ Mghherren einkommen wolte, aber die gelegene Zeit nicht wüßte, Weilen aber Ihne ders* sein gutes Schneider Handwerckh habe, Öhl Zu machen nicht gebühre, alß wolte die Meistersch. unterth. gebetten haben, daß die in seinem hauß auffgerichtete Öhltrott in seinem hauß Ohnverzüglich vnd beÿ Sonnenschein beÿ nahmhaffte straff, abgeschafft werden möchte.
Auff beschehene remission habe man den Augenschein in Gall Wantzen hauß eingenommen, undt die Trott gefunden, wie Sie anfangs geweßen, Worauff man die Kläger, in deren nahmen Hans Georg Decker undt Samuel Hermann erschienen, noch weiter gehört, die sich auff den bescheidt vom 16. Aprilis jüngst bezogen hetten, man habe auch Gall Wantzen befragt, was diese Trott ihn Koste ? d. gesagt, daß Sie Ihne auff 100. fl. Zustehen kommen, Welche Hans Michael Dautel deme ein Ohltrott Zu machen erlaubt worden, angegeben vnd Er sich nicht darauf verstanden hette, der sach aber ein endt zu machen, habe man der Meisterschafft vorgeschlagen, daß Sie diße Trott annehmen solten, die Sie auch besichtigt und nachgehends wider referirt, daß Sie Ihnen nicht anstünde Vndt sie auf das höchst 30. fl. davon geben könten. Wie man um die Meisterschafft dazu nicht obligiren Könne, und der letzt ergangene bescheidt Clar dahin gehe, daß dieße Trott beÿ 5. lb straff abgeschafft werden solte, So habe man nochmahlen davor gehalten, daß er dabeÿ gelaßen vndt Er Wantz dießelbe innerhalb Monats frist abschaffen, widrigen falls erstbemelte straff bezahlen solle. Erk. bedacht gefolgt.

Le musicien David Gross et Marie Madeleine Gross femme de Jean Daniel Scholl vendent leur part de la maison à Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross

1712, ut supra (2. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 705
David Groß musicant und Maria Madg: geb. Großin beÿständlich Joh: Daniel Scholl garde im umgeldt ihres mariti
in gegensein Gallus Wantz schneiders u. Annæ Elisabethæ geb. Großin
ihre antheil für unvertheilt ahne einer vorder und hinterhauß samt zweÿen höfflein und dero hoffstätten auch allen anderen deren gebäuen, rechten und zugehörden im finckweiler, einseit neben hanß Heinrich Bucken schreinern anderseit neben weÿl. hanß Caspar Dürren Kiefers wittib, hinten auf H. a.ster Reißeißen – um 250, 150 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 9 pfund

Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross hypothèquent leur maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Philippe Hecker

1712 (3. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 706
Gallus Wantz schneiders und Anna Elisabetha geb. Großin beÿständlich Joh: Willhelm Groß musicanten und David Groß auch Musicanten
in gegensein H. Joh: Philipp Heckers U.J. Ddi und E. E. Großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 20 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier im finckweiler, einseit neben hanß Heinrich Bucken schreinern, anderseit neben den Dürrischen Erben hinten auf H. Franciscum Reißeißen Ddo.

Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross vendent la maison 812 livres au tailleur Georges Philippe Huth et à sa femme Marie Madeleine Wild

1713, ut ante (11. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 518-v
(762) Gallus Wantz schneider und Anna Elisabetha geb. Großin
in gegensein Georg Philipp Huth schneiders und Mariæ Magd: geb. Wildtin
ein vorder und hinterhauß sambt zweÿen höfflein und dero hoffstätten auch allen zugehörden allhier in Finckweiler, einseit neben denen Buckischen EE. anderseit neben denen dürrischen EE. hinten auf d. Reißeißischen hauß – um 250, 150 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 312 pfund

Georges Philippe Huth d’Ernolsheim près Saverne entre en apprentissage chez le tailleur Jean Jacques Ratz en 1705
1705, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 188) 11° Augusti 1705 – Johann Jacob Ratz läßt in die Lehr schreiben Geörg Philipp Huthen, weÿland Geörg Friderich huthen von Herlößheim ehelichen Sohn, auff 3. Jahr gratis, gehet an Johannis Baptistæ 1705. und endet sich auff gedachte Zeit 1708. war niemand vff ds Jungen seithen beÿstand – dt. 10. ß d

Georges Philippe Huth s’adresse aux Quinze après que le Conseil des tailleurs a refusé de l’inscrire au chef d’œuvre parce qu’il n’a pas fait son tour de compagnon. La commission se range aux arguments de la tribu qui demande la stricte observance du règlement, les Quinze refusent le 7 mars 1711 d’accorder une dispense. Georges Philippe Huth présente le 8 mai suivant une nouvelle demande en arguant que le tailleur Jean Michel Molitor vient d’obtenir une dispense. Il déclare qu’il a été pendant deux ans au service du tailleur Jean Rüger qu’il a pratiquement remplacé parce qu’il était malade. Il est ensuite entré au service de Jean Martin Brehm et de Jean Georges Hammer en se spécialisant dans les vêtements pour femmes. Le voyage de compagnon à la campagne ne lui aurait donc pas été très utile. Les représentants de la tribu ne voient pas d’inconvénient à accorder une dispense si le pétitionnaire taille pour les femmes. Les Quinze accordent la dispense moyennant cinq livres, sans préjudice au règlement en cas de demandes comparables.
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(f° 41) Sambstags den 21.ten Februarÿ 1711. Georg Philipp Huth Ca. E .E. Zunfft der Schneider
H. noîe Georg Philipp Huthen deß ledigen Schneiders von Hinderßheim gtra E .E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister Principalis hat wegen verfertigtung des Meisterstücks sich begührend angemeldet, weilen aber wegen nicht verwanderter jahr anhero gewießen worden, alß bittet ihme in seinem begehren dispensando Zu willfahren.
Kun. bittet Zu mehrerem bericht Deputation. H. s. Erk. ahne die Ober Handwercks herren gewießen.

(f° 64) Sambstags den 7.ten Martÿ 1711. Joh: Philipp Huth Ca. E .E. Zunfft der Schneider
Iidem [Ober Handwercks herren] laßen durch herren Friden referiren, daß Johann Philipp Huth der ledige schneider geklagt, daß E .E. Zunfft der Schneider ihme Zu verfertigung deß Meisterstücks nicht admittiren wollen, deme Er beÿ der deputation beÿgefügt, daß Er allhier burger worden, vnd das Meisterstück so bald die reÿe ahne ihme kommen werde, machen wolle, neben dem were Er bereits 22. jahr alt, vnd schon versprochen.
Warauff herr Rathherr Schweitzer vnd H. Schaff geantwortet, daß der Kläger Zwar beÿ Gericht sich angemeldet, Sie ihne aber deßwegen abgewießen hetten, weilen der articul klar dahin gienge, daß Einer Zuvor 3 jahr gewandert habe solle, so Gegner nicht gethan vor gebens Sie Zu bedencken, was es endlich geben würde, wann die leüth gleich nach den lehrjahren sich verheürathen vnd nichts verhünden, neben dem müßen Sie täglich beÿ Gericht hören, von denen welchen mann es abschlißt, daß Sie vor den herren XV. gehen vnd wann Sie 3 batzen verwenden es gleich erhälten können, anbeÿ versichert daß jüngst 9 vorgestanden vnd das Meisterstück machen wollen, auch die schneider mehr als 260 weren, davon die meiste so arm, daß Sie kaum das brodt hetten mit vnderthäniger bitt Sie beÿ ihren articulen zu mainteniren, beÿ welcher der sach beschaffenheit man darvor gehalten, daß gegner mit seinem begehren gäntzlich abgewießen werden könte. Erk. beliebt.

(f° 92) Sambstags den 28.ten Martÿ 1711. Georg Philipp Huth pt° Dispensirung des Wanderns
G. nôe Georg Philipp Huthen des ledigen Schneiders prod. unterth. Memoriale vnd bitten, wie inhalts pt° Dispensirung des Wanderns. Erk. an die Ober Handwercks herren gewießen.

(f° 118-v) Sambstags den 8.ten Maÿ 1711. Georg Philipp Huth pt° Dispensations Zu Wandern undt admissionis Zum Meisterstück
Iidem [Ober Handwercks herren] per Hn Friden, es haben Georg Philipp Huth vndt Joh: Michael Molitor die Schneider jüngsthin angesucht, daß Sie dispensando von dem Wandern, befreÿt werden möchte, welche mit Ihrem begehren abgewießen worden seÿen, nach dem aber nachgehends Er Molitor solche dispensation erhalten, so seÿe Huth auch wider mit gegenwärtigen unterth. Memorial eingekommen. H. Fridt ließ es ab, darinnen derselbe remonstrirt, welcher gestalten Er nach außgestandener Lehrzeit sich Zu Johann Rüger burgern vndt Schneidern alhie in arbeit begeben vnd Zweÿ gantzer Jahr demeselben, weilen Er dieße Zeit über beständig kranck gelegen, die Gantze Werckstatt so wohl mit zu schneiden als arbeiten versehen, daß ohne ruhm zu melden, iederman mit Ihme Zufrieden gewesen, worauff Er sich Zu hans Martin Brehmen vnd Johann Georg Hammer auch Schneidern verfügt vndt beÿ denenselben ¾ verblieben, in welcher Zeit weilen Er sehr blödt vnd Kräncklich seÿe, Er sich auff die Straßburg. Weiber arbeit vnd Kleidung befließen habe, welche arbeit, Er auff dem landt nicht würde bekommen, mithin auff der Wanderschafft wenig profit haben würde, mit angehengter unterth. bitt, beÿ so bewandten umbständen Ihme in seinem petito gn. Zu willfahren, vndt Ihne Zum Meisterstück Zu admittiren. Alß man denselben ferner angehört, habe Er die contenta seines übergenten Memorialis widerhohlt vnd gesagt, daß Er nichts als weiber Kleider mache, vnd wan Er schon gewandert hette, Er doch nichts dabeÿ profitirt haben würde, Neben dem Er auch würcklichen sich in einem Ehe verspruch eingelaßen hette.
Noîe E. E. Zunfft der Schneider habe H. Rathh. Schweitzer darauff geantworttet, es seÿe Zwar das begehren wider articul, allein weilen der Implorant nichts als weiber kleider mache, vndt ihme das wandern nichts genutzt hette, Sie ihme die dispensaôn gern gönnen mögen.
Auff seithen der Herren Deputirten habe mann davor gehalten, daß weilen Implorant nur Weiber kleider mache, Er wie Molitor Gehalten iedoch derselben pro dispensatione 5. lb erlegen, künfftihin aber andere so dergleichen begehren würd. ab vnd an die articul gewießen werden könten.
Erk. Bedacht Gefolgt.

Le conseil de tribu refuse d’inscrire Georges Philippe Huth au chef d’œuvre le 17 février 1711. Suite à la décision des Quinze, il est inscrit le 14 juillet. Il présente le 25 août son chef d’œuvre qui satisfait les examinateurs
1711, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 19-v) Dienstags den 17. febr: 1711. Georg Philipp Huth Bittet Ihne Zur Zeit und Meisterstück einzuschreiben, Erkandt, weilen Er nicht nach Ordnung gewandert, alß ist er allein Zur Zeit einzuschreiben, wegen Meisterstücks aber ahne G. Herren die XV. Verwießen (15 ß)
(f° 23-v) Dienstags den 14.to Julÿ. Georg Philipp Huth Laßt sich Zum Meisterstück einschreiben (3 lb 10 ß)
(f° 25) den 25.ten Augusti 1711. Erscheint unter seinem Informatori Herrn Adam Schmidt, Georg Philipp Huth der Ledige Schneider, bittet Ihme Zu seinem bevorstehenden Meisterstück beliebige Riß auffzugeben, so Ihme willfahrt mit N° 11 Ein Rauchmantel, N° 10 Ein Mannen Kutt, N° 8 Ein Meßgewandt, N° 2 Ein Manns Kleÿd, N° 16 Ein Creutz rock
Weilen Er obige Riß gebührend Verfertigt, als ist derselbe auch hiemit Zu einem Mit meister angenommen worden.

Fils de Georges Frédéric Huth, maître d’école d’Ernolsheim en terre de Hanau, Georges Philippe Huth épouse le 7 octobre 1711 Marie Salomé Schranckenmüller, fille de fabricant de pâtés.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 132 n° 160)
Anno 1711. den 7. Octobr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St Thomas eingesegnet worden Georg Philipp huth der ledige Schneider von Ernoltzheim hochgräfflicher hanawischer herrschafft, H. Georg Friderich huth, deß Schulmeisters daselbst ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome weÿl. H. Sebastian Schranckenmüllers des gewes. Pasteten becks und burger alhie Ehelauch E. E. Kleinen Raths alhie beÿsitzers hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Georg Philipps hudh als hoch Zeider, o der hochzeiterin handzeichen (i 134)

Il devient bourgeois par sa femme le 14 novembre 1711
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 786
Georg Philipp Huth der Schneider Von Ernolßheim, Georg Friderich Huth schuhlmeisters daselbst sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr : Maria Salome Schranckenmüllerin p. 2. gold fl. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunft der Schneider dienen. Juravit d. 14. 9.bris 1711.

Georges Philippe Huth devient tributaire le 5 janvier 1712
1712, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 28-v) Dienstags den 5.to Januarÿ 1712
Georg Philipp Huth burger und Schneider erhalt das Zunfftrecht (3. lb 15 ß)

Marie Salomé Schranckenmüller meurt en août 1712 en laissant pour héritière sa mère Anne Marie Vierling. Georges Philippe Huth déclare qu’il n’y a pas de contrat de mariage et que la défunte a déclaré à sa mère sur son lit de mort qu’elle accordait à son mari la jouissance viagère de ses biens. La mère se rétracte en prétendant que la jouissance en question se limite aux 400 florins apportés en mariage. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Serruriers. La masse propre aux héritiers s’élève à 259 livres, l’actif de la communauté à 73 livres, le passif à 60 livres.
1712 (12.10.), Me Mader (6 E 41, 667) n° 101
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Fraw Maria Salome Huthin gebohrne Schrancken Müllerin deß Ehren: und Vorgeachten H. Georg Philipp Huthen deß Schneiders und burgers allhier geweßene Haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 7. Augusti dießes fortlauffenden 1712.ten Jahrs beschehenen tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: undt Tugendsamen Frawen Annä Mariä Schranckenmüllerin gebohrner Vierlingin, der Frawen seel. geliebten Mutter deroselben einzigen Erbin, beÿständlich deß Wohl Ehrenvesten Rechtsgelehrten, Großachtbahren herrn Johann Heinrich Lagen Notarÿ Publici und berühmbten Practici auch burgers allhier, Inventirt und ersucht. – Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Wohl Ehrenvesten und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Schäffer des Handelsmanns Ihres obgedachter geschwornen Vogts, auff Donnerstag den 12. Octobris Anno 1712.
Bericht über gegenwärtig Verlaßenschafft. Demnach mann Zur inventation eingangs erwehnter Verstorbenen Frawen seel. Verlaßenschafft schreiten wollen, hat der Notarius sich befragt, ob in die Ehe Inventirt worden seÿe ? Warauff dann die antwort erfolgt, daß solches nicht geschehen, derentwegen dem nach hiesigen statuten der Erbin die noch in natura Vorhandene stück als unverändert Zugeschrieben, das übrige der alles alß Theilbar unter einer Massa dießem Inventario einverleibt worden.
Es hat auch H. Notarius Lang Sen: eingangs gedacht nomine dienes herrn Principalen gleich anfangs sich dajien Vernehmen laßen, wie daß er glaubwürdig berichtet wäre, daß die Verstorbene Fraw seel. Ihrer Mutter auf dem todtbett Zugesprochen Ihrem Ehemann die samptliche Verlaßenschafft ad dies vitæ Zugenießen Zulaßen, welches Sie Ihro damahlen mit gegebener hand zugesagt, aber anjetzo nicht mehr geständig seÿn wolte, welches er doch nicht glauben Könte, maßen es ja Ihr freÿer wohlbedächtlicher und mündlich außgesprochener lezter Willen geweßen, so ja in allen rechten gebilliget würde, gelobet, also der Hoffnung Sie wird Ihrem Tochtermann den Ihme dergestalten Vermachten Wÿdemb salva legitima ohngekränckt Zu kommen laßen. Warauff sich die Fraw Erbin beneben Ihrem Herrn vogt vernehmen laßen, daß Sie Ihme ja noch nichts abgesprochen wüßten, aber Von den genuß der sambtlichen Verlaßenschafft nichts sondern nur von denen in die Ehe gebrachten 400. fl. und wolte sich derentwegen nach gefertigten Inventario schon Vergleichen (…)

In einer in der Statt Straßburg ane der Schloßergaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Abzug über vorstehende Verlaßenschafft. Der Erbin unverändert Guts, Sa. hausraths 34 Sa. Silbers 1 Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200, Sa. der Schulden in das Erbe Zugeltend 23., Summa summarum 259. lb
Das Verändert undt Theilbar Guths, Sa. Haußraths 18, Sa. Silbers 4 ß, Sa. der Schulden 55, Summa summarum 73 lb – Schulden 60 lb, Nach deren Abzug 12 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 252. lb

Georges Philippe Huth se remarie le 10 mai 1713 avec Marie Madeleine Wild, fille de chapelier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v)
1713. Eodem [d. 10. Maÿ] seind Ehelich eingesegnet word. Georg Philipp Huth der Schneider vndt Burger allhier vndt Jungfr. Maria Magdalena Johann Bernhard Wild des Burgers vndt Hutmachers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Geörg Philipus hudh als hochzeider, Maria magdalena wols aams hoch Zeiderin (i 39)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cordonniers à côté du poêle des Cordonniers. Ceux du mari s’élèvent à 191 livres, ceux de la femme à 187 livres.
1713 (21.6.), Me Mader (6 E 41, 668) n° 132
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung Vndt Gütter, so der Ehrengeachte Herr Georg Philipp Huth der Schneider und die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Magdalena Huthin gebohrne Wildin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht vnd Vermög der mit einander auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben – Actum Vnd Angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvesten herrn Johann Bernhard Wilden, Huthmachers Vnd burgers allhier, der Frawen leiblichen Vatters, auff Freÿtag den 21. Julÿ 1712.

Inn Einer in der statt Straßburg in der Schuhmacher gaß neben der Schuhmacher Zunfft gelegenen in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns in den Ehestand Gebrachtes Verheurathet mit, Sa. haußraths 84, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 3, Sa. Wein v. Lährer Vaß 13, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Schulden 63, Summa summarum 165 lb – dazu gelegt die Ihme hernach geschriebene Haussteuren Vor seine gebührige zweÿ dritte theil Nemblichen 25 lb, Summa 191 lb
Der Frawen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 124, Sa. Silbergeschmeidts 5, Sa. Goldener Ring 12, Sa. der baarschafft 33, Summa summarum 174 lb – dazu gelegt die deroselben ane dernach beschriebenen Haussteuren gehörige dritte theil ist 12 lb, Würde demnach der Frawen in den Ehestand gebrachte Nahrung in allem dem billigen werth nach Nemblichen 187 lb

Georges Philippe Huth et Marie Madeleine Wild hypothèquent la maison au profit de Catherine Marguerite Agricola

1722 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 10
Georg Philipp Huth Schneider und Maria Magdalena geb. wildin mit beÿstand Abraham Marmet des glaßers und Jonas Pfisters des hutmachers
in gegensein H. Andreas Altenburgers Silberarbeiters als Vogts Catharinæ Margarethæ Agricola – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß samb zweÿen höfflein und dero hoffstatten zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler neben Johann Philipp Buck dem Schreiner anderseit neben Michael göll dem Kieffer hinten auff die Reißeißische Fr: Wittib und Erben

Georges Philippe Huth et Marie Madeleine Wild hypothèquent la maison et une propriété à Wintzenheim au profit de la mineure Susanna Barbe Kratz

1729 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 414
Georg Philipp Huth Schneider und Maria Magdalena geb. wildin mit beÿstand ihres vatters Johann Bernhard Wild des huetmachers und ihres schwagers Johann Daniel Würmel versilbert Knopff und Pferdzeugmachers
in gegensein H. Johann Sebastian Kratz Chirurgi als Vogts Jgf. Susannæ Barbaræ Kratzin weÿl. H. Johann Georg Willhelm Kratz des handelsmanns hinterlaßener tochter – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem Schreiner anderseit neben Michael Göll dem Kieffer modo Eulerischer wittib geb. Emmerichin und hinten auff die Reißeißische Erben
Ferner Eine Behausung hoff trott im dorff Wintzenheim (…)

Georges Philippe Huth hypothèque la maison et une propriété à Wintzenheim au profit de la mineure Marie Salomé Dannenberger

1732 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 363-v
Georg Philipp Huth Schneider
in gegensein Johann Valentin Krapff Seÿlers als vogts weÿl. hannß Ulrich Dannenberger wagners einer tochter Mariæ Salome Dannenbergerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß zweÿen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alhier im Finckweiler einseit neben Philipp Buck dem Schreiner anderseit neben der Eülerischen wittib hinten auff Johannes Ehrmann den Courtier
ferner ein zu Wintzenheim liegend: in 5 acker Reeben (…) einer behausung (…) bestehendes landguth

Georges Philippe Huth et Marie Madeleine Wild hypothèquent la maison et une propriété à Wintzenheim au profit de la fondation Schenckbecher

1734 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 183-v
Georg Philipp Huth der Schneider und Maria Magdalena geb. Wildtin dieße letstere mit beÿstand Johann Jacob Dräher des Schneiders ihres schwagers und ihres geschwistrigkindts Johann Friedrich Pfister des huetmachers
in gegensein S.T. Hrn. Daniel Kornmann Jcti gemeiner Statt Raths und Advocati und Francisci Oeßinger J.V.Lti und C.Cont. Actuarÿ als Pfleger Mr und H. Johannes Silberad als Schaffners der Schenckbecherischen stifftung – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen, höffen und dero hoffstätten mit all übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Finckweiler einseit neben Johann Philipp Buck Schreiner anderseit neben Fr. Maria Barbara geb. Emerichin weÿl. Christian Friedrich Euler des Specirers wittib, hinten auf Johannes Ehrmann den Courtier – als ein am 11. Septembris 1713 erkaufftes guth
ferner ein hauß im dorff Wintzenheim und feld (…)

Georges Philippe Huth et Marie Madeleine Wild font dresser un état de leur actif et de leur passif. Les parties estiment la maison 1 100 livres. Les biens propres au mari s’élèvent à 171 livres, ceux de la femme à 253 livres. L’actif de la communauté est de 1 341 livres, le passif de 1 000 livres

1736 (9.4.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 30) n° 984 (936)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrsam vnd bescheidene Meister Georg Philipp Huth Schneider vnd die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Wildin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zue Straßburg dermahlen würcklichen active besitzen vndt hiengegen passive wieder zu bezahlen haben, welche Nahrungen auf Ihr der beede Eheleuthe selbstiges ansuchen, erfordern und begehren, besonders da Sie die Ehefrau pt° Separationis Bonorum beÿ E. E. Kl. Rath unth. eingekommen, fleißig inventirt und ersucht – Actum Straßburg Montags den 9.° Aprilis A° 1736.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zue Straßburg ane dem finckweiler gelegener und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behausung sich befunden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Oben auf dem gang, In der Obern Cammer
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. (T.) Nemblich eine behausung vnd hoffstatt samt allen deren gebäwen begriffen weithen Zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem finckweiler eins. neben Mr Johann Philipp Bucken dem Schreiner, anders. neben fr. Mariam Magdalenam Eulerin der Grempin hinten auff H. Ehrmann den Courtier stoßend gelegen, so vber die Hernach Unter den passivis sich befindliche Capitalia freÿ leedig vnd Eigen, Und Ist diselbe mit beeder Eheleuthe Consens ohnpræjudicirlich hier angeschlagen worden pro 1100. lb d. Darüber besagt ein in alh. CC stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff, mit dero anhangenden Innsigel Verwarth, datirt d. 11. 7.bris 1713.
Ergäntzung des Ehemanns abgegangenen Unveränderten Guth. Nach besag Inventarÿ vber beeder Eheleuthe einander In den Ehestand zugehörigen Nahrungen in anno 1713. durch Hn. Notm. Philipp Jacob Mader auffgerichtet
Series rubricarum Des Ehemanns Nahrung. Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs zum Schneider handwerck gehörig 3, Sa. Ergäntzung (158, abzug 1, restirt) 157, Summa summarum 196 lb – Schuld 25 lb, Nach deren Abzug 171 lb
Der Ehefraun Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 8 ß, Schulden 25, Ergäntzung (172, Abgang 1, restirt) 170, Summa summarum 253 lb
die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 93, Sa. Leeren Vaß 15, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener ring 3, Sa. baarschafft 120, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1100, Sa. activorum. 6, Summa summarum 1341 lb – Schulden 1000 lb, Nach deren Abgang 341 lb

Marie Marguerite Wild meurt en 1738 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre au veuf s’élève à 150 livres, celle des héritiers à 225 livres. L’actif de la communauté s’élève à 646 livres, le passif à 1 021 livres

1738 (18.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1101 (1055)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena Huthin gebohrne Wildin, deß Ehrsamen und bescheidenen Meisters Georg Philipp Huthen, Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg gewesene Ehefrau nunmehro seel. nach ihrem den 1. Februarii Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Zuvorher beschehen freundliches ansuchen erfordern und begehren fraun Maria Magdalena Greinerin gebohrner Huthin, H. Andreas Greiner deß Meelmanns und burgers allhier Ehefrau, beÿständlich deßelben und H. Philipp Jacob Huethen deß Leedigen Schneiders beede der abgeleibten seeligen mit Vorermeltem ihrem hinterbliebenen Wittibers Ehelich erzeugte und nach todt Verlaßene zweÿ Kinder, Sohn und tochter, auch ab intestato zu zweÿ gleichen Portionen und antheilern rechtsmäßige Erben – Actum in der königl. Statt Straßburg Dienstags den 18. febru. 1738.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem finckweÿler gelegenen und in dieße eÿgenthümblich gehörigen behausung sich befunden wie folgt.
Eÿgenthum ane Einer Behaußung. (T.) Neml. I. behausung, höfflein, hoffstatt samt einem Gumpbronnen, allen deren begriffen, weiten, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg in dem finckweÿler 1. s. neben Meister Joh. Philipp Bucken dem Schreiner, 2. s. neben fr. Maria Magdalena Eÿlerin der Grempin, hinten auf Johannes Ehrenmann den Courtier stoßend gelegen, so über die hernach inventirte Passiva gegen jedermänniglichen freÿ leedig und Eigen, und Ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) vermög einer zu mein deß Notarii Concept sub dato 14. febr. 1738. gelüferten schrifftl. Abschatzung æstimirt worden pro 600. lb. Darüber besagt ein in allhiesiger C. Stub gefertigter Perg. Kaufbr. mit dero anhangendem insigel Verwehrt datirt d. 11.ten 7.bris 1713. und dißmal wieder dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Werckzeugs Zum schneider handwerck gehörig 1, Sa. Ergäntzungs Rest 160, Summa summarum 175 lb – Schuld 25 lb, Nach solchem abgang 150 lb
Der Erben Mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 20, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (182, Abgang, Rest) 180, Summa summarum 225 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 38, Sa. leerer Vaß 4, Sa.Silbers 2, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane eier behaußung 600, Summa summarum 646 lb – Schulden 1021 lb, Theilbahr passiv onus 375 lb
Abschatzung dem: 14. feb: 1738. Auff begehren deß wohll achtbahren vnd bescheitenen Meister Jörg Pflip hutt der schneiters, ist eine behausung, alhier in der Statt Straßburg ihn finckweÿler gelegen, so ein seits an Meister Philipp Buck dem schreiner ander seits Neben Anna Maria Eillerin hinden auff H Ehremann dem Mackler Stoßend welche behausung, unden auff dem botten ein stuben Kuchen hauß Ehren höffell bronen holtz Cammer, oben dar über ein stuben Cammer Küchell gang daß tach mit einfachen breide Ziglen belegt hinder hauslein worin stubell Cammern und haus Ehrlin dar inen der herdt sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les héritiers cèdent leurs parts de maison à leur père

1738 (28.2.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36), Joint au n° 1101 du 18 février 1738
Abhandel und Vergleichung der In die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen behaußung.
Erschienen (…) fraw Maria Magdalena Greinerin gebohrne Huthin, Andreas Greiner deß Meelmanns vnd burgers allhier Zue Straßburg Ehefrau beÿständlich deßelben, vnd Philipp Jacob Hueth der Leedige Schneider mit zuziehung Mstr Michael Ruegen deß Jungern holtzlegers allhier, beede annoch Minderjährige weil. frau Mariæ Magdalenæ Huthin gebohrner Wildin mit, Mstr Georg Philipp Huthen dem Schneidern dahier Ihrem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeugte vnd nach tod Verlaßene Kinder (…) mit gnädiger approbation E. E. großen raths, als beÿ welchem Sie vmb das Decretum alienandu unterth. einzukommen Versprochen
gemelt Ihrem Vatter Georg Philipp Huthen (verkaufft)
Ein tertz vor ohnvertheilt Von vnd ane einer Zwischen Ihnen den Kindern vnd Vatter annoch gemeinschafftlichen theilbahren behausung, höflein vnd hoffstatt cum appertinentÿs allhier Im finckweiler einseit neben Mr Joh. Philipp Bucken dem schreiner vnd anderseith neben fr. Mariæ Magdalenæ Eulerin der Grempin, Hinten auf Herrn Johannes Ehrmann den Courtier stoßend gelegen – die gantze behaußung zu 2500 gulden gerechnet – unterschriebenen Straßburg den 28. Februarÿ 1738.

Georges Philippe Huth se remarie en troisièmes noces avec Catherine Elisabeth Geissler, fille de tanneur : contrat de mariage, célébration
1738 (24.7.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 208
Eheberedung zwischen Hrn Geörg Philipp Huth, Schneidern, Wittiber und burger allhier als bräutigam mit beÿstand hrn Johann Jacob Treher Schneider und burgers allhier seines Schwagers ane einem, So dann
Jgfr. Catharinæ Elisabethæ Geißlerin, weÿl. H Joh: Georg Geißler gewesenen weißgerber und burgers allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Joh: Georg und Johann Jacob Geißlers beeder weißgerber und burgere allhier Ihren beeder brüder am anderen theil – Actum Straßburg auff Donnerstag den 24. Julÿ A° 1738. [unterzeichnet] Görg Philipp hudt alß hoch Zeider, Catharina Elisabetha Geißlerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170)
1738. Mittwoch den 6. Aug. sind nach gewohnlich vorgegangener zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Georg Philipp Huth wittwer, burger und Schneider allhier undJfr. Catharina Elisabetha weÿl. Joh: Georg Geißlers gewesenen burgers und weißgerbers allhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Geörg Philipp hudh als hochzeider, Maria Elisabethe Geißlerin als hochzeiderin (i 172)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location près de l’auberge à la Mouche – peut-être celle que le mari a vendue l’année précédente.
1739 (23.5.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 470) n° 137
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Hn Georg Philipp Huthen, des Schneiders Wie auch der Ehren v. Tugendsahmen Frauen Catharinä Elisabethä Huthin, gebohrner Gaÿßlerin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1739. – und sich Vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor ohnverändert vorbehalten haben
So geschehen in der Königlich. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn des Ehren v. wolgeachten H. Peter Bleßig des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg der Ehefr. erbettenen beÿstandts, auff Sambstag d. 23. Maji Anno 1739.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweÿler ohnfern dem Würthshauß Zur Muck gelegenen Von beedten Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden wie folgt.

Georges Philippe Huth et Catherine Elisabeth Geissler font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison de location près le petit pont de l’Esprit au Marais Vert
1740 (10. 7.bris), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 166-a
Inventarium über Georg Philipp Huthen, deß Schneiders und Fraun Catharinä Elisabethä gebohrner Geÿßlerin, beeder Eheleuth v. burgere allhier Zu Straßburg dermahlige activ v. passiv: Nahrung auffgerichtet Anno 1740. – welche beeerseits Nahrungen, Wie sie von der Ehefrauen beÿrsändl. Hn Israel Mohr des Schreiners v. burgers allhier dero erbettenen assistenten in abweßenheit ihres Ehemanns vorgewießen v. angegeben – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Samstag d. 10. Sept. A° 1740.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem geist brückel gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt.
Ergäntzung der Ehefrauen Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Vermög Inventarii Concepts über beeder Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen besagend, durch mich den Eingangs gedachten Notm. A° 1739. gefertiget

Les contrôleurs déclarent au conseil de tribu que Georges Philippe Huth et sa femme dont il s’est séparé exercent le métier de tailleur chacun de son côté : ils ont donc deux ateliers, ce qui est contraire au règlement. Les contrevenants demandent que l’affaire soit laissée en suspens jusqu’à ce que la Chambre des affaires matrimoniales ait rendu sa décision. Le conseil exige que les prévenus s’en tiennent à un seul atelier sous peine d’amende.
1741, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(f° 234) Dienstags den 14.t Martÿ 1741
Georg Philipp Huthen den Schneider und burgern allhier, und Catharina gebohrner Geÿßelin deßen freÿwillig Verlaßenen Ehegattin ist auff eingeloffene Klag ex officio vorgebotten und wieder dießelbe Klagbahr eingeführet worden, daß Sie beÿder nunmehro Zweÿ unterschiedliche werckstätte halten, kunden befördern und sich d. gesellen bedienen, da doch die huthische Ehefrau hierinn im geringsten nicht beÿ ihres Verlaßenen Ehemann leben priuilegirt seÿe.
Zuvolg deßen citirte Parthen zugegen in antwort ertheÿlet, daß biß dato solches geschehen, deroweg. auch geständig seÿn, insonderheit Sie die Ehefrau weilen sie nochr nicht Separitt und vor E. löbl. Ehegericht in pendente lite schwebe, biß Zu außgang der sachen solches fernerhin Zu treiben Ihro Zuerlauben gebetten.
Erkant seÿe der huthischen Ehefrau ein besondere werckstatt Zuhalten, kunden zu befördern und mit gesellen zu arbeiten gäntzlich beÿ der in denen wieder die stümpler habenden articulen, andictirten obrigkeitl. straaff Zu verbieten.

La tribu des Tailleurs propose quatre tailleurs luthériens pour être tuteur de la fille issue du troisième mariage de feu Georges Philippe Huth
1753, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 693) Montags den 15. Jan. 1753 – Zu bevögtigung Weÿl. Georg Philipp Huth gewesenen Schneiders und burgers allhier in dritter Ehe mit Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Geißlerin erzeugt und nach tod hinterlaßenen Einen Kinds, Nahmens Catharinä Elisabethä sind von E. E. Zunfft Gericht der Schneider in Außschuß gebracht worden
Johann Daniel Knecht
Johann Philipp Goll
Johann Georg Haffner
alle dreÿ Evangelischer religion.

Les Quinze autorisent la veuve de Georges Philippe Huth de continuer à tenir l’atelier de couture qui lui permet de gagner sa vie depuis dix ans
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(f° 331) Sambstags d. 26. Septembris. Georg Philipp Huth Wittib pt° Stick mägdlein
Faust nôe Fr. Catharinä Elisabethä weÿl. Georg Philipp Huth des gewesenen burgers und Schneiders Wittib, diese hat schon 10. Jahr lang einige burgers töchter in der Lehr Zum sticken, als mit welchem Sie sich in mangel andern Vermögens und Profession Zu ernähren suchen muß, weilen nun der H. Beichtvatter in mitgehendem schein ihrem gut Zeugnuß giebt, als bittet unterth. der Implorantin Gnädig Zu erlauben, daß sie Zweÿ biß dreÿ burgers töchter in die Lehr nahmen, im sticken fortfahren, und beÿ E. Löbl. Policeÿ Gericht eingeschrieben werden können und setzt facta prælectione ist Erkandt, biß auff anderwärtige Verordnung willfahrt.

Georges Philippe Huth et ses deux enfants vendent la maison 1 150 livres au courtier Jean Daniel Ehrmann

1738 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 387
Georg Philipp Huth der Schneider weÿl. Maria Magdalena geb. Wildin erzeugte beede Kinder Maria Magdalena geb. Huthin Andreas Greiner des Meelmanns wie auch Philipp Jacob Hueth ledigen Schneider beede mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten Vogts Johann Michael Ruegen des jüngern hohldrähers
in gegensein H. Johann Daniel Ehrmann hiesigen Courtier
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt sambt hindergebäu und gumpbronnen wie auch allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseit St Thomas Bruck im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, anderseit neben Johann Willhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff
Johannes Ehrmann den Courtier – um 512 pfund ausmachende capitalien, auff den fueß von 1250 pfund – als ein währendem sein Huth ehestand am 11. Septembris 1711 erkaufft, mithin theilbares guth ihme zu zwo tertzen

Jean Daniel Ehrmann cède la maison par échange au marchand Joseph Marie Gallino moyennant 6 000 livres tournois le 22 février 1748. L’acquéreur revend la maison un mois plus tard 1 200 livres à l’orfèvre Jean Adam Küchel et à sa femme Anne Marguerite Silbach

1748 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 299-v
H. Joseph Marie Gallino der handelsmann
in gegensein H. Johann Adam Küchel des goldarbeiters und Annæ Margarethæ geb. Silbachin
eine behausung, höfflein und hoffstatt samt hindergebäu und gumpbronnen auch allen übrigen derosleben weithen zugehörden und rechten jenseit St Thomä bruck im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, anderseit neben Johann Wilhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff Philipp Böriß den schloßer – als ein am 9. jan. jüngst eingetauschtes guth – umb 1250 pfund

Fils d’orfèvre, Jean Adam Küchel épouse en 1706 Anne Marguerite Silbach, fille de brasseur
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142-v) 1706. Dominica III. et IV. post Epiphan. proclamati sunt H. Johann Adam Küchel der ledige goldarbeiter allhier weÿl. H. Johann Adam Küchel gewesenen Goldarbeiters und Burgers alhier nachgelaßener Ehl. Sohn und Jfr. Anna Margaretha, weÿl. H. Heinrich Sillbach gewesenen Bierbrauers und burgers allhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 2.ten Febr. [unterzeichnet] Johann Adam Kiechel als hochzeiter, Anna Margretha Silbächin Als hochzeiterin (i 149)

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison pour en régler le prix d’achat au profit du pasteur Jean Philippe Lobstein

1748 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 300-v
H. Johann Adam Küchel der goldarbeiter und Anna Margaretha geb. Silbachin mit beÿstand ihrer söhn Johann Adam und Johann Heinrich beede goldarbeiter
in gegensein H. M. Johann Philipp Lobstein des Pfarrers zu St Nicolaus und Capituli Thomani canonici, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt samt zugehörden im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, anderseit neben Johann Wilhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff Philipp Böriß den schloßer

Autre hypothèque deux mois plus tard au profit d’Anne Marguerite Haffner

1748 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 424
H. Johann Adam Küchel der goldarbeiter und Anna Margaretha geb. Silbachin mit beÿstand ihrer söhn Johann Adam und Johann Heinrich der Küchel beede goldarbeiter
in gegensein Jfr. Annæ Margarethæ Haffnerin mit beÿstand ihres bruders Isaac Haffner des rathsbotten – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, anderseit neben Johann Wilhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff Philipp Böriß den schloßer – als ein am 23. Martÿ jüngst erkaufftes guth

L’orfèvre Jean Adam Küchel demande à prendre son fils du même nom en apprentissage le 18 février 1723. Le conseil de tribu refuse parce que le maître a déjà un apprenti.
1723, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 234) Donnerstag den 18. Februarÿ Anno 1723
Johann Adam Küchel der Goldarbeiter erscheint und præsentirt Johann Adam Küchel seinen leibl. Sohn, ihn die kunst von dato innerhalb 4. Jahren Zu lehren, bittet Gerichtl. einschreibung.
Erkannt weÿlen Daniel Wildt sein voriger Jung noch nicht in dem letzten Jahr seiner lehrzeit begriffen, und alßo sein begehren wieder ordnung und articul, so seÿe Ihme sein gebehren noch Zur Zeit abgeschlagen.

L’inscription a lieu le 16 septembre suivant (auprès de Jean Henri Schaumann)
(p. 255) Donnerstag den 16. Septembris Anno 1723
Johann Adam Küchel der Goldarbeiter erscheint und præsentirt Johann Adam Küchel seinen leiblichen Sohn, ihme die Profession von dato in Vier Jahren Zu lehren und erlegt die gebühr.

L’orfèvre Jean Adam Küchel demande l’autorisation de terminer l’apprentissage de son fils Jean Adam qui ne s’entend pas avec son maître Jean Henri Schaumann. Le conseil donne son assentiment puisque toutes les parties sont d’accord
(p. 364) Dienstag den 1. aprilis Anno 1727
Herr Johann Adam Küchel der Goldarbeiter erscheint und stellt vor Johann Adam Küchel, welcher beÿ Herrn Johann Heinrich Schaumann dem goldarbeiter auff vier Jahr die Profession zu erlernen eingeschrieben worden, weillen aber der lehrherr und der Jung sich mit einander nicht wohl vertragen Können, alß bittet Er, ob Er seines Sohns restirende lehrzeit vollends außlehren möchte, wohere herr Schaumann gerne willfahren laßen.
Erkannt, wird demselben willfahrt, masen herr Schaumann consentirt.

Jean Adam Küchel termine le 14 octobre 1728 son apprentissage de quatre ans
(p. 419) Donnerstag den 14. Octobris 1728
Johann Adam Küchel der goldarbeiter erscheint ferner und præsentirt seinen leiblichen Sohn Johann Adam genannt, und berichtet, daß Er seine Vier Jährige lehrzeit theils beÿ herrn Johann Friderich Schaumann dem goldarbeiter, theils aber beÿ ihme Küchel selbsten, so nechst verstrichenen Michaelis tag Verfloßen, bereits passirt, bittet gerichtliche loos sprechung.
Erkannt, wird in seinem begehren Willfahrt, gegen Erlag der gebühr.

L’orfèvre Jean Adam Küchel qui tient auberge y est autorisé en cotisant à la tribu
1728, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 77) Mittwoch den 17.ten Novembris A° 1728
Neu Zünfftiger – Joh: Adam Küchels, deß Goldschmidts wegen wurde dato pt° der auberge, auf geschehene Relation, wie daß Ihme solche Zu halten von Gn. Herren denen XV.en erlaubt, Erkandt, daß die Sach zwar in statu quô Zu laßen, demselben aber beÿ 3. lb d Str. dißorts Vermög der ordnung sich alß Zudiener Zünfftig Zumachen mit 2 lb 4 ß und Jährlich 6 ß Stubendelt zu entrichten, anbeÿ auch Keine verbottene Würtschafft Zu treiben, Zu injungiren seÿe.
Ille submittirt sich und verspricht demnach Zu kommen Zum alten die Zunfftgebühr alßbaldt Zu überschicken.

Jean Adam Küchel qui n’a plus de pensionnaires résilie sa cotisation aux Fribourgeois
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 202-v) 3.te Gericht de 1744. Dienstags den 9. Junji A° 1744
Resignans – Johann Adam Küchel, der hießige Silberarbeiter und bißherige Zudiener bittet, weilen Er hienführo Keine Kostgänger mehr Zu halten gesonnen, Ihne dießorts außthun Zu laßen, resigniret Zu dem Ende das derwegen Erhaltene Zunfftrecht.
Erkandt, weilen er E. E. Zunfft dermahlen nichts Schuldig, Alß wirdt Ihme in seinem begehren hiemit willfahrt, mithin solche Resignation verzeichnet.

Jean Adam Küchel et Marie Marguerite Silbach hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Nathanaël Hertzog

1749 (17.4.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 236
H. Johann Adam Küchel der goldarbeiter und Maria Margaretha geb. Silbachin mit beÿstand ihrer söhn Johann Adam und Johann Heinrich der Küchel beede goldarbeiter
in gegensein H. Johann Nathanael Hertzog des goldarbeiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner, anderseit neben Johann Wilhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff Philipp Böriß den schloßer

Jean Adam Küchel meurt en 1749 en délaissant cinq enfants, trois fils célibataires et deux filles mariées à des Français hors de la ville. La veuve déclare renoncer à la communauté. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 873 livres, le passif à 2 510 livres.

1749 (2.10.), Me Griesbach (6 E 41, 1313) n° 7
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Vorachtbaren Hn Johann Adam Küchel, geweßenen Goldarbeiters undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem am 5. Augusti dieses 1749.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Silbachin des Verstorbenen seel. gewesener Frau Eheliebstin nunmehro aber hinterl. Frau Wittib ordnungsmäsig inventirt – So beschehen in beÿseÿn S. T. Hn Johann Friderich Ströhlin E. E. Kleinen Raths wohl ansehnlichen beÿsitzers, als hierzu vermög producirten Mandati vom 27.ten Sept. hujus anni insonderheit abgeordneten H. Deputati auf Donnerstag den 2.ten Octobris 1749.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie folgt. 1° Hr Johann Adam Küchel leediger Goldarbeiter, so mehrjährig und seine Stell hiebeÿ selbsten Vertreten, 2° Frau Mariam Dorotheam so an Leonhard Condong den tuchmacher aber ohnwißend wo sie sich auffhalten, Verheurathet. 3.tio Frau Evam Margaretham so an Hn Demouschong den handelsmann in flandern verehelicht, in dero beÿder Nahmen eingangs gedachter H. Rathh. Johann Friderich Ströhlin der Apothecker und burger alhier Zugegen, 4. H. Johann Heinrich Küchel ledig. Musicant so Majorennis und in Persohn diesem geschäfft beÿgewohnt. 5.to Hn Johann Friderich Küchel den Gastgeber und burger allhier so in Persohn erschienen. Alle Fünff des verstorbenen seel. mit vorbenamster seiner hinterlaßenen Frau wittib ehel. erziehlte Söhn und töchter und ab intestato zu gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben.
Copia der Eheberedung
Erklärung der Frau Wittib wegen ihres Verstorbenen Ehegatten weÿl. H Johann Adam Küchels seel. Verlaßenschafft. Als man Zu ersuchung derer Kinder und Erben Vätterl. guths gehen und schreiten wollen, so hat Frau Anna Margaretha gebohrne Silbachin die hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Johann Herrenschneider des Knöpffmachers und burgers allhier ihres H. Schwagers die Erklärung gethan, daß Sie mit consens ihres H. beÿstands auf die theilbare Maß tam active quam passive wißend und wohlbedächt. renuncirt, verzug gethan und solche dero Kindern und Erben gäntzlichen cedirt und abgetretten, mithin sich allein dero in die Ehe gebrachtes Vermögen nebst deme waß Sie crafft der Eheberedung zu erfordern hat, reservirt und vorbehalten haben will.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Finckweiler gelegenen hiehero gehörigen hernach beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 8-v) Eigenthumb ane einer behaußung, so denen Erben unverändert und Theilbar. Nemblich eine behaußung und hoffstatt sambt hinterhauß, wie auch übrigen Gebäuden, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in dem Finckweiler 1.s neben N. Bucken dem schreiner anderseith N. Salomon dem Paßmentirer und hinten auf vorgemelten bucken stoßend gelegen, so außer hernach bemeldten auf dieser behaußung hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen und ist diese behaußung sambt Zugehörden durch der Statt Straßburg geschwohrne Hh. Werckmeistern allhier Vermög dererselben schrifftlich übergebenen und unterschriebenen Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Vom 19. 7.bris Jüngst æstimirt und angeschlagen worden pro 750. lb. Hierüber besagt ein alt pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Str. anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt Vom 8.t Julÿ 1748. ausweisend wie solche an H. Ehrmann den Courtier Verkaufft worden mit N° 1 notirt. Ferner ein Pergamentener Kauffbrieff mit Löbl. Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt Vom 23. Martÿ 1748. anzeigend wie solche der Verstorbene seelig ane sich erkaufft mit N° 2 bezeichnet
Sa. haußraths, Sa. Werckzeugs und Jubelen auch gemachter Arbeit Zur Goldarbeiterer profession gehörig 40, Sa. silbergeschirrs 11, Sa. goldenen Rings 6 lb, Sa. Eigenthumb ane euner behaußung 750, Summa summarum 873 lb – Schulden 2510 lb Übertreffen alsi die passiva ds theilbar und der Erben unverändert Vermögen umb 1637 lb
Der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths Ergäntzung 1542 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Kunsterfahrenen Herrn Johann Adaam Küchel berühtem Goldarbeiter, weÿland S. T. Herrn H. Adam Küchels auch gewesenen Goldarbeiters und burgers allhie, mit S. T. Frauen Margaretha gebohrner Faberin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohn als dem bräutigamb ane einem So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrau Annä Margarethä Silbachin, S. T. Herrn Johann Heinrich Silbach gewesenen bierbrauer und burgers alhier zu Straßburg mit auch weÿl. frauen Martha gebohrner Schlehenackerin ehelich erzeugter und hinterlaßenen tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – Sonntags den 19. Decembris Anno 1706. unterschriebenen Johann Adam Ösinger Nots.
Abschatzung Vom 19.ten 7.bris 1749. Auff begehren Weÿland herrn Johann Adam Küchels deß geweßenen Goldarbeiters seel. hinterlaßener Fraw Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Finckweiler, einseit neben N. Bucken dem Schneider anderseit neben N. Salomon dem Paßmentirer und hinten auff Vorgemelten Bucken stoßend gelegen, Solche behausung hat neben dem eingang eine Goldarbeiters Werckstatt, auff dem Ersten stock eine Stube, Stub Kämmerlein und Küchen, der Zweÿte stock ist dem ersten gleich, auff dem dritten stock ist eine stube und ein Soldaten Kammer, darüber ist ein alter tachstuhl mit breit Ziegeln einfach gedeckt, Worunter dreÿ unterschlagene Kammern, auch eine besetzte bühne, Ferner befindet sich ein hinter gebäw welches mit breit Zieglen einfach gedeckt, darunter dreÿ stuben, dreÿ Kammeren und dreÿ hauß öhren darinnen die Küchen, Im höffel ist ein holtzschopff gewölbtes Kellerlein und Gumpbronnen, Von Uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg geschworenen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Ein Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Anne Marguerite Silbach meurt en 1757 en délaissant deux filles et deux fils. Elle lègue la maison 90 livres à son fils aîné, le musicien célibataire Jean Henri Küchel. L’actif de la succession s’élève à 1 037 livres, le passif à 925 livres.

1757 (27.4.), Me Griesbach (6 E 41, 1314) n° 66
Inventarium über Weÿland der tugendsamen Frauen Annæ Margarethæ geb. Silbachin auch längst weiland herrn Johann Adam Küchel geweßenen Goldarbeiters und burgers dahier seel. hinterbliebene wittib nunmehro auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1757. – nach ihrem den 30.ten Martÿ dießes lauffenden 1757. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitl. verlaßen – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in beÿsein hrn Rathh. Gilbart E. E. Kl. Rath dermalen wohlansehnlichen Mandati vom 27. Aprilis hujus anni insonderheit abgeordneten Hn Daputati auf Mittwoch den 27. Aprilis anno 1757.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen wie folgt. 1° Frau Mariam Dorotheam so an Leonhard Condong den tuchmacher Verheurathet, so mit beÿstand S. T. Herrn Johann Georg Mendoche J. U. Lti. und burger dahier zugegen. 2.do Frau Evam Margaretham so an Herrn Demouschong den handelsmann in flandern verehelicht, dermalen aber anweßend, In welchen beÿder Nahmen annoch eingags gedachter Hr Rathh. Gilbart Zugegen ware. 3. Herrn Johann Heinrich Küchel, ledigen Musicum, so Majorennis und in Persohn dießem Geschäfft beÿgewohnt. 4. Herrn Johann Friderich Küchel, den Gastgeber und burgern allhier so in Persohn erschienen. Alle Vier der verstorbenen seel. mit eingangs gedachtem weil. Joh: Adam Küchel ihren gew. Ehemann seel. ehelich erzeugte Söhn und töchter und ab intestato zu gleichen portionen Verlaßene Erben.
Copia der vor mir Notario und Gezeugenden 21. Januarÿ Anno 1754. von der Verstorbenen seel. errichteten Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden, als
Eigenthumb ane einer behaußung. Neml. j. beh. u. hoffstatt s. hinterhß, wie auch übrigen Geb. Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Str. in dem Finckweiler 1.s neben N. Bucken, dem Schreiner, anderseit neben N. Salomon, dem Paßmentirer, und hinten auf vorgemelten Bucken stoßend, gelegen, so außer hernach bemeldten auf dießer behaußung hafftenden Capitalien, freÿ, ledig und eigen, und wie solche behaußung sambt Zugehörden hier um den jenigen Preiß, wie solche die defuncta in hievor eingetragenen Ihrem Vor mit Notario und Gezeugen errichteten Codicillo und deßen 2.do §° Ihrem ältern Sohn Hn Johann Heinrich Küchel dem ledigen Musico alhier prælegirt ausgeworffen nemlichen pro 1800. fl. oder 900. lb. Hierüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt Vom 8.t Julÿ 1748. ausweisend wie solche an H. Ehrmann den Courtier verkaufft worden, mit N° 1 notirt. Ferner ein pergamentener Kauffbrieff mit Löbl. Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt Vom 23. Martÿ 1748. anzeigend wie solche weil. H. Johann Adam Küchel diesorts gew. Ehemann an sich erkaufft mit N° 2 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 97, Sa. Wein 6, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring 19, Sa. Eigenthums ane einer behausung 900. Summa summarum 1037. lb – Schulden 925 lb, Nach deren Abzug 112. lb – Legaten 62 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 112 lb – Stall Summ 60. lb

L’orfèvre Jean Adam Küchel demande de consigner la fin de l’apprentissage de son fils Jean Henri chez feu l’orfèvre Jean Christophe Richshoffer. La veuve met comme condition que le père rembourse les sommes que l’apprenti doit au compagnon Jean Frédéric Roggenbach. Les parties arrivent à un accord. La fin de l’apprentissage est consignée le 9 juin 1740
1739, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 940) Dienstag den 26.ten Maÿ Anno 1739
Johann Adam Küchel der Goldarbeiter erscheint und bittet um loossprechung und Außthuung seines Sohns Johann Heinrich Küchel, welcher beÿ weÿ: H. Johann Christoph Reichshoffer gelernet
H. Gottfried Imlin der Goldarbeiter nomine der Frau Richshofferin wittib, protestirt wieder die loos sprächung biß so lang Johann Friderich Roggenbach der Gesell, Krafft E. E. Großen Raths bescheid Vom 3. Decembris Anno 1738. contentirt seÿn möge 106. fl. 8 ß 3 ½ besagend.
Darauff haben sich die Parten auff Zuspruch Eines Ehrsamen Gerichts mit einander dahin gütlichen Verglichen, daß Johann Adam Küchel Vor seinen Sohn ane statt der in ermeltem Großen Rathsbescheidt geforderte 106. fl. 8 ß3 ½ d und übrige Uncosten von dato in sechs Monathe, Johann Friderich Roggenbach 40 gulden hießig Courrent bezahlen wolle, womit sich gedachter Roggenbach contentiren zulaßen erkläret, Alß dann wurde Erkannt, daß die gebettene Looßsprächung mit ertheilung des Lehrbrieffs biß zu Völliger bezahlung der Verglichenen 40. fl. erfolgen solle.

(p. 991) Donnerstag den 9. Junÿ Anno 1740 – Außgethaner Lehrjung
Johann Adam Küchel der Goldarbeiter erscheint und bittet, daß E. E. Gericht seinen leiblichen Sohn Johann Heinrich Küchel als Welcher beÿ Weÿland Hn Johann Christoph Richshoffer geweßenen Goldarbeiters und burgern allhier den 19. Novembris Anno 1731. auff Sechs Jahr lang in die Lehre eingeschrieben Worden, auch solche lehrzeit in Anno 1737 wieder Verfloßen, der erstandenen lehrzeit möchte loossprächen.
H. Gottfried Imlin als der verwittibten Frau Richshofferin gewesene Vogt consentirt in die loos sprächung in deme alles seine richtigkeit habe.
Erkand, beÿ sogestalt der Sachen Wird H. Küchel gegen Erlegter Gebühr in seinem begehren Willfahrt.

Le musicien Jean Henri Küchel meurt célibataire en 1768 chez son frère aubergiste au quartier Saint-Nicolas-aux-Ondes en lui léguant ses biens. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 482 livres, le passif à 935 livres. La succession comprend ce qui reste des biens féodaux Küchel de Küchelsperg.

1768 (29.9.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 381
Inventarium über Weiland des Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Küchel, des geweßenen ledigen Musici und burgers alhier Zu Straßburg nun seeligen Verlassenschaft auffgerichtet im Jahr 1768. – nach seinem Freÿtags den 16.ten Septembris dieses 1768.ten Jahrs aus dießem zergänglichen Weltleben genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem zu End gesetzten Dato, auf Veranstalten und begehren Herrn Johann Friderich Küchel des Gastgebers Zum goldenen Thurn und burgers alhier, des Herrn Erblaßers leiblichen bruders und per Testamentum instituirten einzigen Erben, der Ordnung gemäs ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann alforderist eben dieser der Testaments Erben wie auch deßen Ehegattin Frau Maria Catharina gebohrne Kuglerin (…) geäugt und gezeigt – So bodenzinß Strasburg auf Donnerstag den 29.sten Septembris Anno 1768.

In einer alhier Zu Strasburg au quartier St. Nicolas gelegener behausung in welcher der Herr Defunctus sein letzteres Domicilium gehabt hat sich befunden, wie folgt.
Eigenthumb an einer Behaußung. Nemlich eine Behaußung, Höflein und Hofstatt samt Hintergebäud und Gumpbronnen, wie auch aller übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Strasburg jenseith St. Thomæ bruck, im Finckweiler, einseit neben H. Johann Philipp Buck dem Schreiner, anderseits neben Herrn Johann Wilhelm Salomon dem Paßmentirer hinden auf Herrn Abraham Jund, den Seidenhändler stoßend. Solche behausung ist auser denen darauf haftenden und hienach passive eingetragenen Capitalien gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und dermalen durch (die Werckmeister) vermög deren gemachter und sub dato 7.ten Octobris jüngst schriftlich ausgestellten, hienächst in verwahrung behaltener Abschatzung, gewürdiget und angeschlagen worden pro 900. fl. oder 450. Diese behausung hat des Herrn Erblaßers Vater, längst Weil. Hr. Joh: Adam Küchel, der gewesene Goldarbeiter und burger alhier, nach Erweis einer, unterm 23.ten Martii 1748. in alhiesiger C. C. Stube vorgegangenen, und daselbst unter ihrem anhangenden Insigel ausgefertigten Verschreibung käuflichen an sich gebracht. Eben aus dieser der Eltern, und Zwar der letztlebenden gewesener Mutter, Weiland Fraun Anna Margaretha gebohrner Silbachin seel. Verlaßenschafft, ist solche Anno 1757. dem Herrn Defuncto von deßen Geschwisterden und Miterben im ohnvertheilter Erbe Cessions weis überlaßen und deren Antheilern mit barer Zalung berichtiget worden, wie solcher Cession halben vorhanden ist, ein, von Herrn Notario Joh: Jacob Griesbach, dem zu solchem Erbgeschäft adhibirten Inventir schreiber sub dato 24. Aprilis 1758. ausgefertigt und unterschrieben Attestat. Ansonsten ist anoch darüber besagend, vorgewiesen worden ein älterer un alhiesiger C. C. Stub erricht und ausgefertigter Kaufbrief de Dato 8.ten Julii 1736.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 24, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer behausung 450. Summa summarum 482. lb – Schulden 935 lb, Passiv onus 452. lb
Lehens Gefälle betreffend. Derentwegen ist nur berichts weise anzumerckken, daß zwar die hiesige Kücheliche famille von ihren Vorfahren älterer Zeiten, die sich Küchel von Küchelsperg geschrieben, mancherleÿ Lehens Gefälle, in dem Elsaß, vermöge der von Kaiserlicher hoher authoritæt annoch beÿ Handen habender Verbriefungen gehabt erlangt und benutzet haben, die aber zum gröstem theil nach und nach verlohren gegangen, son daß davon heutiges tags nur annoch giebig verblieben die Abgabe einiger Bodenzinße von verschidenen Häusern Zu Oberehenheim die in Circa 34. fl. antreffen können und in der Vertheilung zu des Hn Defuncti Antheil sehr wenig angetroffen ausgemacht hat.
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1768. (…) auf Sambstag den 18. Junÿ Nachmittags zwischen 3. und 4. Uhr der Ehrengeachte Herr Johann Heinrich Küchel der ledige Musicus, so majorennisis und burger alhier mich Ends unterschriebenen geschwornen offenbaren Notarium (…) zu sich in eine au quartier St. Nicolas gelegene zum goldenen Thurn genannte Gastbehausung berufen und kommen laßen, alwo wir denselben in einer Stuben auf dem erstern Stockwerck, mit den Fenstern auf die Gaß aussehend, zwar krancken Leibs, dahero auf einem Seßel sitzend, jedannoch vermittelst der Gnade Gottes, beÿ guter reichtigen Sinnen, Vernunft und Verstands (…) Johann Jacob Grießbach

L’aubergiste Jean Frédéric Küchel épouse en 1747 Marie Catherine Kugler, veuve de l’aubergiste Daniel Frédéric Reichard : contrat de mariage, célébration
1747 (21. 8.br), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung – persönlich kommen und Erschienen Hr Johann Friderich Küchel, der Ledige würth undt Gastgeber, beÿständlichen des Ehrengeachten H. Joh: Adam Küchel, Goldarbeiters eines Vatters, wie auch des wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren H. Tobiæ Gundelwein Gastgebers auff E. E. Zunfft der Gerber und Schöffen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger, und dann H. Johannes Herrenschneiders des Seiden : Knöpffmachers und burgers allhier seines vetters alß Hochzeiterer ahne Einem,
So dann die Viel Ehr undt Tugendbegabte Frau Maria Catharina Reichardtin gebohrne Kuglerin, weÿl. H. Daniel Fried. Reichardt gew. Würths und gastgebers Zum goldenen Falcken und burgers Zu Straßburg hinterlaßene wittib, mit zuziehung deß auch Ehrengeachten H. Johann David Kuglers sen. dermaligen würths und Gastgebers Zum goldenen Einhorn Ihres vatters, wie auch des Ehrenachtbahren Hn Joh: Georg Seltzam deß fasten: speishändlers alß deroselben 3.er KK. Voriger ehe geordnet und geschworner Vogten beeder auch burgere allhier alß hochzeiterin am andern theil – So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßb. Dienstags den 21. deß Monats Nov: A° Dni 1747. [unterzeichnet] Johann Friderich Kiechel als hochzeiter, Maria Catharina reichardtin wittib als hochzeitrin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 286-v, n° 1024)
Eod. [Mittw. d. 6. Dec. 1747] seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. u. eingesegnet worden H. Johann Friederich Küchel der led. gastgeber b. allhier H. Johann Adam Küchels Goldarbeiters u. b. allhier Ehl. Sohn, u. Fr. Catharina geb. Kuglerin w. H. Daniel Friderich Reichert geweß. gastgebers u. b. alhier nachgelaß. wittib [unterzeichnet] Johann friederich Küchel als hochzeiter, maria catharina Kiechlerin alß hoch Zeltterin (i 292)

Marie Catherine Kugler épouse Daniel Frédéric Reichard en 1731 : contrat de mariage, célébration
1731 (11.1.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Hn Daniel Friderich Reichert, dem Ledigen Würth, weÿland Johann Georg Reicherts, auch gewesenen Würth und burgers Zu Straßburg, seligen nachgelaßenen ehelichem Sohn alß hochzeitter, ahne einem,
undt dann der Viel Ehr und tugendbegabten Jugfr. Mariæ Cathar: Kuglerin deß auch Ehren und Großachtbahren Herrn Johann David Kuglers würths und Gastgebers auff der Grünenwarth auch burgers Zu Straßburg ehelicher tochter alß der Jungfr. Hochzeitterin, am and. Theil
Beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg (…) donnerst. den 11.ten deß Monats Januarÿ Anno 1731. [unterzeichnet] Daniel Friedrich Reichart als hochzeitter, Maria Catharina kuglerin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137)
1731. domin. Septuages. et sexag. seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 31. Januarÿ Ehelich eingesegnet worden Daniel Friderich Reichard der Ledige Gastgeber vndt Burger allhier, Johann Georg Reichards geweßenen Burgers vndt gastgebers allhier Nachgel.Ehel. Sohn, vnd Jungfrau Catharina Kuglerin H. Johann Davidt Kuglers burgers vndt Gastgebers auff der Grüenwarth Ehel. Tochter, [unterzeichnet] Daniel Friderich Reichart hochzeittter, Maria cathar Kuglerin als hoch Zeiterin (i 139)

Jean Frédéric Küchel et Marie Catherine Kugler font dresser un inventaire non terminé de leurs apports dans une auberge rue Sainte-Barbe qui provient de la première communauté de l’épouse
1748 (24.2.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 22) n° 313
Inventarium über des Ehrenachtbaren Herrn Joh: Friedrich Küchel, des Gastgebers zum Falcken und der Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Catharinæ gebohrner Kuglerin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1748. – einander in ihren den 6. Dec. 1747 angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög deren vor mir Notario sub dato 21. Nov. 1747 errichteten Ehepacten §°. 4° vor ohnverändert reservirt und vorbehalten haben
Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Adam Küchel, Goldarbeiters und b. alh. deßen Ehemanns Vatters und sodann H. Johann David Kuglers Gastgebers zum Einhorn und b. alhier der Ehefrau Vatters, den 24. Februarÿ 1748.
In einer alhier Zu Straßburg in der Barbarägaß gelegenen zum guldenen Falcken genannten und der Ehefrauen zu einer tertz gehörigen Gastbehausung hat sich befunden als
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der obern hintern Stub, vorn draußen, In der obern Stub Cammer, In der vordern mittlen Stuben, In der hintern mittlern Stub
Eigenthum ahne einer Würths: behaußung [non terminé]

Jean Frédéric Küchel et Marie Catherine Kugler hypothèquent la maison au profit du batelier Martin Ochs

1769 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 76
Johann Friedrich Küchel der gastgeber und Maria Catharina geb. Kuglerin deßen ehefrau mit beÿstand Johann Sigmund Baÿ des schreiners und Franz Adam Stoll des büttels E.E. Zunfft der kieffer als ihren nächsten
in gegensein Martin Ochs des steuermanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben N. Buck dem schreiner, anderseit neben N. Salomon dem Paßmentirer, hinten auff vorgemelten Buck

Jean Frédéric Küchel et Marie Catherine Kugler hypothèquent la maison au profit de Balthasar Stœhr

1769 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 191
H. Johann Friedrich Küchel der gastgeber und Maria Catharina geb. Kuglerin mit beÿstand Sigmund Beÿ des schreiners und Franz Adam Stoll des büttels E.E. Zunfft der kieffer
in gegensein H. Balthasar Stöhr – schuldig sein 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis im Finckweiler einseit neben Buck dem schreiner, anderseit neben N. Salomon dem Paßmentirer

La maison de Jean Frédéric Küchel est vendue par enchère judiciaire au pelletier Jean Michel Theurkauff moyennant 755 livres

1778 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 128-v
Ganth kauff brieff – ist die Johann Friedrich Küchel dem ehemaligen gastgeber gehörigen im Finckweiler gelegene behausung einseit neben Mr Buck dem schreiner, anderseit neben N. Salomon dem paßmentirer, hinten auff den Jundischen erben garten
H. Johann Michael Theurkauff des kürschners als meistgebottenen 1310 gulden

Jean Michel Theurkauff qui a fait son apprentissage chez son père Jean Frédéric est reçu maître et tributaire le 25 janvier 1745
1745, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 224-v) Montags den 25.ten Januarÿ A° 1745 – Neuzünfftiger
Meister Johann Friderich Theurkauff, der Kürßner stehet mit seinem Sohn, auch Johann Friedrich Theurkauff, dem ledigen Kürßnern, ebenfalls vor und weilen er eines Meisters Sohn, das Handwerck beÿ ihme Vattern erlernet, deßgleichen auch nach ordnung verwandert, und sonst sich erforderlich verhalten, umb das große Meisterrecht gegen Erlag der Gebühr angedeÿhen Zu laßen, Erkand auch willfahrt.
und zahlte er, wie vorher 3. fl. 8 ß 8 d
Darauffhin wurden dießen beeden Neuzünfftigen die Ordnungen Vorgeleßen, warüber sie dem Herrn Zunfftmeister mit Handtreu angelobt und geschwohren.

Jean Michel Theurkauff épouse en 1749 Marguerite Salomé Redslob ( Retzloff), fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1749 (20.8.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 244
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren und Vorgeachten Meister Johann Michael Theurkauff dem ledigen Kürßnern, weÿland Herrn Johann Georg Theurkauffs des geweßenen Kürßners und burgers allhier, Mit der Ehren und tugendsamen Frauen Ursula Elisabetha gebohrner Weberin, seiner hinderblieben Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Salome Redslobin, Herrn Johann Ludwig Redslob des Paßmentirers und Weÿland Fraun Susannæ Margarethæ gebohrner von Hipßheim, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen braut am andern theil – So geschehen und verhandelt allhier in der Königlichen Stadt Straßburg, auff Mittwoch den 20. tag des Monats Augusti anno 1749. [unterzeichnet] Johann Michaell Theur Kauff Als Hoch Zeiter, margaretha salome Rethloffin als hochzeiteri,

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 195, n° 22)
1749. Mittw. d. 17. 7.br. sind nach 2.mahlen ordentl. Proclamation ehel. copulirt worden Joh: Michael Theur Kauff, lediger Kürschner u. b. h. l. weÿl. Joh: Georg Theur Kauff, gew. Kürschners u. b. h. l. ehel. sohn und Jgfr. Maria Salome Hn Joh: Ludwig Redtsloff d. passment. u. b. h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Theur Kauff hochzeider, margareda Salomea Retzloffin als hochzeidrin (i 199 – procl. Saint-Thomas f° 72 n° 406)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de la famille Theurkauff rue Thomann. Ceux du mari s’élèvent à 567 livres, ceux de la femme à 247 livres
1750 (3.2.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 252) n° 421
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Michael Theurkauff, der Kürßner, undt die tugendbegabte Frau Margaretha Salome gebohrne Redslobin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht, und sich in Crafft der auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 3.ten Tag des Monats Februarii Anno 1750. In Gegenwart herrn Johannes Theur Kauff des Kürßners und burgers allhier, des Ehemanns geschwornen und dato annoch ohnentledigten Vogts, und Herrn Johann Ludwig Redtslobs des Seiden Knöpffmachers und Paßmentirers auch burgers allhier der Ehefrauen leiblichen Vatters.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomæloch gelegenen sogenannten Theurkauffischen behaußung folgender maßen sich befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändert Vermögen berührend. Sa. haußraths 8, Sa. waaren und werckzeugs Zum Kirschner handwerck gehörig 512., Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 12, Sa. baarschafft 142, Sa. Schulden 11, Summa summarum 687 lb – Schulden 150, Nach deren Abzug deren 537 lb, Denen beÿzulegen die dem Ehemann ane denen haussteuren gebührige Helffte 30 lb, des Ehemanns Vermögen 567 lb
Der Ehefrauen Guth betreffens, Sa. Haußraths 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring 18, Sa. baarschafft 162, Summa summarum 256 lb – denen beÿzurechnen die der Ehefraun ane denen haussteuren gebührige helfte 30, der Ehefrauen Guth 287 lb

Jean Michel Theurkauff meurt sans enfant en 1790 après avoir institué trois nièces pour ses héritières. Les experts estiment la maison 1 300 florins (650 livres). La masse propre à la veuve est de 1 041 florins, celle des héritiers de 1 501 florins. L’actif de la communauté qui comprend plusieurs maisons s’élève à 47 838 florins, le passif à 1 355 florins.

1790 (16.2.), Me Übersaal (6 E 41, 660) n° 276 (et 294, 309)
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Grosachtbaren Herrn Johann Michael Theurkauff, gewesenen Kürschners und Föchhändlers, auch Es En Kleinen Raths und Es Löbl. Polizei Gerichts alter wolverdienten Beisitzers und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seelig Vermögens: Nachlaßenschaft, aufgerichtet den 16. Februarii im Jahr 1790. – nachdeme Er Göttlichen Rathschluß nach den 10. dieses Monats das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, hinterlaß hat. Solches alles wurde auf Ansuchen des H. Erblaßers per Testamentum eingesetzter Erben, welche hernach benamset worden, wie auch H. Joh. Michael Redslob, des Paßmentierers, Seidenhändlers und burgers alhier, der Frau Wittib Margarethæ Salome gebohrnet Redslobin leiblichen Hn Bruders, welcher derselben wegen ihren schwachen Sinnen (…) zum Curatore personæ et bonorum ernennet worden – So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg in der an der grosen Stadelgaß gelegenen Sterb behaußung N° 19. in Gegenwart H. Notario hierzu erbetenen H. Assistenten, auf dienstag den 16. Februaii im jahr 1790.
Der verstorbene Herr Theurkauff hat in seinem verschlossen aufgerichteten Testament zu seinen erben eingesetzt und hinterlaßen 1° Frau Margaretham Dorotheam Häcklerin gebohrne Theurkauffin, Hn. Johann Friedrich Häckler, des Schneidermeisters und burgers alhier Ehegattin, beiständlich deßelben, in die erste Terz, 2° Jfr. Mariam Magdalenam Theurkauffin, so majorennis unter Assistenz H. Joh. Gottfried Siegfried, des Stadtpflästerers und burgers alhier, in den zweÿten dritten theil. Diese beÿde weil. Hn. Joh. Georg Theurkauff, des gewesenen Paßmentiers und hiesigen burgers, des Hn Erblassers bruders seel. ehelich erzeugt und hinterlaßene töcher, und
3. Frau Ursulam Walterin gebohrner Lutherin des H. Defuncti Niece unter Authorisation und beistand ihres Ehevogts Hn Joh. Daniel Walter, des Schuhmacher meister und burgers hieselbst, in den übrigen drritten Stammtheil. Welche Erbinnen nebst beede, Ehevögten und dem beistand unter beihilfe Hn Notarii Joh: Friderich Geis dieser Inventur persönlich beigewohet haben.

(f° 7) Eheberedung (…) auff Mittwoch den 20. tag des Monats Augusti anno 1749. Frantz Heinrich Dautel, Notarius juratus, Collationnirt Übersaal
Testament 18. aug. 1787
(f° 10) Eigenthum an Häusern. (T.) Erst. Eine behausung, höflein, Gemeinschafft eines bronnens und hofstatt ane der großen Stadelgaß (…)
(T.) It. eine behausung, höflein, bronnen und hoffstatt N° 11 ane der Schlauchgaß, (…)
(T.) It. eine behausung, höflein und hofstatt N° 9 cum appertinentis et dependentiis ane der Krebs- und Bischoffs-Gaß bei dem Roßmarck (…)
(T.) It. eine behausung, höflein und hofstatt mit N° 20 bei dem Roßmarckt ane der Krebsgaß (…)
(T.) It. eine behausung und hofstatt N° 34 ane der Waßersuppgaß (…)
(T.) It. eine behausung, höflein, gemeinschaft eines bronnens u. hofstatt N° 27 im grünen bruch (…)
(T.) It. eine behausung und hofstatt N° 98 samt Zugehörden und Rechten, gelegen alh. hinter dem Kronenburger-Zollhaus im grünen bruch am Wall (…)
(T.) It. eine behausung, höflein, bronnen u. hofstatt N° 15, samt Zugehörden u. Rechten, gelegen alh. im Finckweiler, eins. neben N. Buck, des Schreiners Wb, anders. neben N. Salomon, des Paßmentirers Wb, hinten auf Frau Jundin Wb. Garten stosendn so ledig, eigen u. geschätzt vor 1300 fl. Darüber lautet I. perg. Gantkaufbr. vom 6. April 1778.
(T.) It. ein fünffter Theil vor unvertheilt von und ane der hieoben unter der erben unveränderten Vermögen beschriebener behausung samt Zugehörden N° 23 im Thomanloch gelegen, gewürdiget vor 600 fl. (…)
(T.) So dann ein Gärtlein und Gartenhäuslein gelegen in der Ruprechtsau in der Oberau (…)
(f° 13) Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nach Masgab Inventarii über beeder gewesener Ehepersohnen Zusammengebrachtes Vermögen durch weiland Herrn Notarium Franz Heinrich Dautel den 2. februarii 1750. auffgerichtet
(f° 16) Widums Verfangenschaft die Frau Wittib angehend. Nach Ausweis dersoselben vätterlichen Theil: Registers vom Jahr 1761. durch weiland Herrn Notarium Johann Rudolph Dinckel seel. ausgefertiget, hat weiland Herr Johann Ludwig Redslob der geweßene Paßmentirer Seidenhändler und burger alhier der Fr. Wittib Herrn Vater seelig seiner Wittib Fraun Mariæ Elisabethæ Redslobin gebohrner Widenmännin in dem Zweiten Paragrapho seines verschlossen auffgerichteten codicills vom 6. Februarÿ 1759. solange sie im wittwenstand verharren wird awen dritte Theil an einem Lädlein alhier auf dem Prediger: Kirchhof gelegen Zum Widem verordnet
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarii. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen. Sa. hausraths 17 fl, Sa. Silbers 22 fl, Sa. goldener Ringe 22 fl, Sa. schulden 75 fl, Sa. Ergäntzung 905 fl, Summa summarum 1041 fl.
Diesemnach wird auch der Erben unverändertes Gutt verzeichnet, Sa. kleidung 109 fl, Sa. Silbers 10 fl, Sa. eigenthümlichen Antheils einer behausung 1800 fl, Ergäntzung o, Summa summarum 1919 fl – Schulden 417 fl, Nach deren Abzug 1501 fl
Endlich folgt auch die Beschreibung der gemein verändert und theilbaren Nahrung, Sa. hausraths 554 fl, Sa. weins 316 fl, Sa. Silbers 316 fl, Sa. goldener Ringe 357 fl, Sa. der Baarschafft 285 fl, Sa. Eigenthums ane Häusern 15.725 fl, Sa. Capitalien 22.360 fl, Sa. Schulden 7923 fl, Summa summarum 47 838 fl – Schulden 1355 fl, Detrahendo 46 482 fl
Summa Legaten 5226 fl. Detrahendo blieben an der Erbinnen eigenthümlicher Erbschaft 27 243 fl.
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so in die theilbare Massam gehörig 850 fl. Zweiffelhaffte Schulden so in die theilbare Massam gehörig 1225 fl.

Les héritiers se partagent les immeubles. Les maisons quai du Finckwiller et rue Thomann reviennent à Marguerite Dorothée Theurkauff, femme du tailleur Jean Frédéric Hæckler, et à Marie Madeleine Theurkauff

1790 (28.5.), Me Übersaal (6 E 41, 660) n° 276, joint à l’inventaire du 16 fév.1790
zu weiland Herrn Johann Michael Theurkauff, des gewesenen Kürschners und Föchhändlers auch Es En Kleinen Raths und Es Löbl. Polizei Gerichts alten beisitzer seel. verlassenschaft Inventur und Erörterung adhibirten Inventir schreiber seind an heutigen Zu Ende gemeltem Tag persönlich erschienen 1° Herr Johann Michael Redslob, der Paßmentierer, Seidenhändler und burger alhier, als beeÿdigter Curator personæ et bonorum Margarethæ Salome Theurkauffin gebohrner Redslobin, gedachten Hn Theurkauffs seel. hinterbliebener Frau Wittib (…), 2.do Frau. Ursula Walterin gebohrne Lutherinn unter Authorisation und beÿstand ihres Ehevogts Hn Johann Daniel Walter, des Schuhmachers und burgers hieselbst, des H. Theurkauffs seel. vor eine terz hinterlaßene Testament: Erbin
welche in Gegenwart Fraun Margarethæ Dorotheæ Häcklerin gebohrner Theurkauffin, Hn Johann Friedrich Häckler, des Schneidermeisters und burgers alhier Ehegattin und Jungfraun Mariæ Magdalenæ Theurkauffin, weil. H. Joh: Georg Theurkauff des gewesenen Paßmentirers und hiesigen burgers seel. hinterlaßener ehelicher tochter (…) eigenthümlich cedirt (…) unter Autorisation und Verbeÿstädung ihres Ehemanns und Jungfrau Theurkauffin beiständlich H. Joh. Gottfried Siegfried des Stadtpflästerers und burgers hieselbst
Erstlich 14/45 Theile vor unvertheilt von und ane einer Behausung N° 23 im Thomanloch (…) 600 fl.,
Und 5/9 Theile vor unvertheilt von und ane einer Behausung, höflein, bronnen und hofstatt N° 15, samt Zugehörden und Rechten gelegen alhier im Finckweiler, einseit neben N. Buck, des Schreiners Wittib, anderseit neben N. Salomon des Paßmentirers Wittib, hinten auff Fraun Jundin Wittib Garten stoßend, so frei, ledig und eigen
zugangen und beschehen und zwar die 14/45 der behausung in dem Thomanloch vor und um 780 Gulden, das ist die völlige Behausung gerechnet zu 3010 fl
die Übergabe und annahme der 5/6.ter Theile an der behausung im Finckweiler aber ist zugegangen und geschehen Vor und um 955 Gulden – in summa 1720 fl
$$ ein 5t anteil welcher ehemals weil. Jfr. Maria Magdalena Theurkauffin des H. defuncto schwester zuständig war hat derselbe von Fr. Margaretha Salome geb. Häffnerin H. Christoph Tobiä Meyer des schreiners meisters sigriste der evangelischen gemeinde zum jungen St Peter ehegattin vermög. kaufbrieff C.C.Stub 12. aug. 1786 erkaufet worinn bedungen daß der H. käuffer die verkäufferin und ihren ehemann so lange dieser letztere die schreiner-Profession treiben wird in der XXin dieser behausung inhanbenden wohnung um den Mietzinß der 40 fl. ungestört lasse
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Freitag den 28. Maji im Jahr 1790

Marguerite Dorothée Theurkauff, femme du tailleur Jean Frédéric Hæckler, et Marie Madeleine Theurkauff femme de Jean Georges Heinemann vendent la maison à l’imprimeur Jonas Lorentz

1795 (18 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Me Dinckel n° 172
b. Margaretha Dorothea geb. Theurkauff des b. Johann Friedrich Häcklers Schneiders Ehefrau und die b. Maria Magdalena Theurkauff des b. Johann Georg Heinemann des hiesigen Gelehrten Ehegattin
b. Jonas Lorentz buchdruckers
eine behaußung samt all deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten im Finckweiler N° 15, einseit neben buckischen erben und anderseit neben den Salomonischen erben, hinten auff die Kuglerischen erben gelegen, ihnen Verkäufer als ein von weil. Johann Michael Theurkauff gew. Kürschner ererbtes gut eigenthümlich zuständig – um 12 500 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 31 F° 175-v du 26 vent 3

L’aubergiste Jonas Lorentz épouse en 1754 Catherine Madeleine Pauschinger, fille d’imprimeur : contrat de mariage, célébration
1754 (20.11.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 87
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten Hern Jonas Lorentz dem jüngern leedigen Gastgebern auf Er En Zunfft der Gerber und burgern allher Zu Straßburg, des Ehrenvest und ohl vorachtbahren Herrn Jonas Lorentz Senioris Gastgebers Zur goldenen Muck und burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Maria gebohrner Ißin ehelich erziehltem Herrn Sohn als dem Herrn bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharinä Magdalenä Pauschingerin, Weÿland des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahren Herrn Melchior Pauschingers, des geweßenen Buchdruckers und burgers allhier seeligen mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Catharina gebohrner Witterin ehelich erzeugten Jungfer tochter, als de Jungfer Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 20.ten Novembris Anno 1754. [unterzeichnet] Jonas Lorentz junior als hochzeiter, Catharina Magdalena Pauschingerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 88 n° 532)
Anno 1754 mittwoch den 4. Decembr. seind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung zu St Thomæ und zum A. St. Peter Zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden H. Lorentz Jonas, lediger Gastgeber, Hrn Jonas Lorentz gastgebers und burgers alhier ehel. Sohn, und Jungfr. Catharina Magdalena Pauschingerin weÿl. Hrn Melchior Pauschinger gewesenen buchdruckers und burgers allhie hinterlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Jonas Lorentz junior als hochzeiter, Catharina Magdalena Pauschingerin als hochzeiterin (i 90 – procl. Saint-Pierre-le-Vieux p. 119)

L’aubergiste Jonas Lorentz quitte la tribu des Fribourgeois pour s’inscrire à celle de l’Echasse (dont font partie les imprimeurs)
1762, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 231) Mittwoch den 22.ten Septembris 1762 – Evangelischer Leibzünfftiger
Herr Jonas Lorentz Vormahls geweßener Gastgeber beÿ Einer Ehrsamen Zunfft der Gerber producirt Stallschein Vom 22. Septembris 1762. Crafft deßen Er beÿ Einer Ehrsamen Zunfft der Freÿburger als Zünfftiger außgathan, bittet ihme beÿ E. E. Zunfft der Steltz als einen Leibzünfftig auff und anzunehmen.
Erkandt willfahrt, df. 1. lb 11. ß 8 d., jur. eod.

L’imprimeur Jonas Lorentz meurt en 1802 en laissant pour seule héritière sa fille Catherine Madeleine, femme de l’imprimeur Jean Frédéric Schuler

1802 (8 thermidor 10), Strasbourg 15 (3), Me Lung n° 328, 837
Inventarium über weÿl. bgr Jonas Lorenz buchdruckers Verlassenschafft, Welchen nach seinem den 25. Pluvios jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt (auffgerichtet worden) auff ansuchen bgrin Catharina Magdalena geb. Lorenz brgs Johann Friedrich Schuler auch buchdruckers Ehegattin, als des Defuncti mit weÿl. Frn Catharina Magdalena geb. Pauschinger erzeugter einziger Tochter und hinterlassener Universal Erbin
daß nach ihr der Erbin Frau Mutter schon vor vielen Jahren beschehenen Absterben ihre Verlassenschafft nicht inventirt worden sondern deren Vater der hinterbliebene Wittiber alles ohne unterscheid in handen und Genuß behalten – in der den 20. Novembris 1754 errichtet beÿ weÿl. Not. Langheinrich hinterlegten Eheberedung

Schiff und geschirr zur buchdruckereÿ gehörig, wie auch Verlag bücher und Laden waar, Nämlichen es zeigte die Tochter und deren Ehemann an, daß die vorhandene druckereÿ samt den Waaren von ihrer Großmutter weÿl. Frn Anna Catharina Pauschinger geb. Witter herkomme, als welche die dißortige Mutter zur einzigen Erbin hinterlaßen hatte, daß zwar über deren Verlassenschafft A° 1765 eine designation durch Not. Langheinrich errichtet worden
Ergäntzung A° 1755, durch Not. Langheinrich
Eigenthum ane häußern und einem Garten. Erstlichen eine behausung bestehend in Vorder: und hintergebäu höflein brunnen und hoffstatt samt übrigen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ane der kleinen Gewerbslaube N° 5, einseit neben bgr. Joh. Martin Roth dem Weisbecken, anderseit neben bgr. Heinrich Rieß Schnallen Fabricant, hinten auff bgr. Nestler dem Apothecker, von dem Verstorbenen selbst und seinem tochtermann bewohnt, geschätzet für 600 zu Capital 12 000 fr – darüber besagt ein in der C.C.Stub errichteten Kaufbrieff vom 23. junÿ 1768 wobeÿ noch dreÿ dergleichen Kauffverschreibungen vom 16. martÿ 1751 und 19. Novembris 1736
Item eine behausung samt zugehörden ane dem Finckweiler N° 15 gelegen so aber seit dem Sterbfall durch die Erbin an bgr. bumsel alhier vermög des vor mir Notario den 15. floreal jüngst Kauf Contract verkauft worden vor 3000 fr
so dann eine behausung und Garten samt übrigen Gebäuen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Ruprechtsau ohnfern der Kronen, einseit neben Martin Baumert, anderseit ein Eck auf die Allmend gegen brg. türckheim hin über ausmachend und hinten theils auf solche Allmend und theils auf Lorenz heitz, außer daß von einem zu dem hintern Garten gezogenen und einem vor der behausung befindlichen Allmendplatz der hiesigen Kommune jährlich auf den 21. brumair 20 fr 15 c an allmend zinß reichen ist (ledig und eigen), Von einer kleinen Wohung daselbst und gemeltem Garten gibt Jacob Wild der Gartenmann jährlich an Zins 72 fr Und der genuß der übrigen theils der behausung samt dem Obst von den bäumen 170 fr, beedes 242 fr, beträgt demnach der gesetzmäßige Werth solchen Guths 4840 fr – dieser Garten wurde mit einem angefangenen Gebäud im Jenner 1788 von bgr Georg Schidt dem Maurer erkauft als dann aber durch den Defunctum vollends ausgebauet und der Garten so wie er sich jetzig befindet angelegt, worüber aber kein kaufbrieff sondern nur die für den Verkauf abbezalte Obligation und die bezalte baukosten zedul sich vorgefunden haben
Series rubricarum hujus Inventarÿ. das Mütterliche unveränderte Vermögen, schiff und geschirr zur buchdruckereÿ 14 000 fr, ergäntzung 5124 fr, summa summarum 19 124 fr
weilen kein vätterlichen unveränderte Guth vorhanden, so wird alles übrige unter einem titul als theilbar beschrieben, hausrath 2078 fr, gold 369 fr, häusern 19 840 fr, guth &&, pfenningzinß hauptgüter 2500 fr summa summarum 24 747 fr, wegzurechnen die der Fraun tochter ane ergäntzung 5124 fr, Nach deren Abzug 19 662 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 F° 24 du 10 therm. 10

Fils d’un marchand de soie, l’imprimeur Jean Frédéric Schuler épouse en 1777 Catherine Madeleine Lorentz : contrat de mariage, célébration
1777 (30.6.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 486
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Friderich Schuhler, dem leedigen Buchdrucker, Weÿl. Hn. Joh: Friderich Schuhlers geweßenen Seidenhändlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen Hn Sohn als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehr und hoch tugendgezierten Jungfer Catharinä Magdalenä Lorentzin, Herrn Jonas Lorentz, berühmten Buchtruckers und burgers allhier ehelich erzeugten Jgfr. tochter, als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen in Straßburg auf Montag den 30. Junÿ Anno 1777. [unterzeichnet] Johann Friderich Schulen als Bräutigam, Catharina Magdalena Lorenzin, als Braut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 33-v, n° 66)
Im Jahr 1777 Montag den 14. Julii auf den Abend um sechs Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Friderich Schuler der burger und ledige buchdrucker allhier, weiland herrn Johann Friderich Schuler, gewesenen burgers und Seidenhändlers allhier hinderlaßenen ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Magdalena Lorentzin, Herrn Jonas Lorentz des buchdruckers und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schuler als Hochzeiter, Catharina Magdalena Lorentz als Hochzeiterin (i 37)

Ancien marchand tributaire au Miroir, Jean Frédéric Schuler s’inscrit à la tribu de l’Echasse le 8 octobre 1777 pour devenir imprimeur
1777, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 297) Mittwochs den 8.ten Octobris 1777. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger Joh: Friderich Schuhler ehemaliger Handelsmann und nunmahliger buchdrucker stehet vor und meldet, daß Er heutiges tags bereits beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel seine Dimission erhalten, Ihme dißorths als einen leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkand willfahrt doch daß Er innerhalb 8 tage sein Stallschein ad protocollum liefern solle. dt. 6. fl. vor das Zunfftrecht, 2. fl. Zu unterhaltung der Feurspritz 13. ß 4 d Vor den Pfenningthurn und 4. ß Vor das findlings hauß, jur. eod. prod. den Stallschein Vom 18. Octobris 1777.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location aux Petites Arcades. Ceux du mari s’élèvent à 1 295 livres, ceux de la femme à 2 778 livres

1777 (23.7.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1013
Inventarium über der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Joh: Friedrich Schuhlers, buchtruckers und der Viel Ehr: und hoch tugendgezierten fraun Catharinæ Magdalenä Schuhlerin geb. Lorentzin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777. – und sich vermög der vor mir unterschriebenen Notario unterm 30.ten Junii jüngst errichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerer gegenseÿn Herrn Jonæ Lorentz Buchtruckers und burgers allhier der Ehefrauen geliebten herrn Vatters Auff Mittwoch den 23.ten Julÿ Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Gewerbslaub liegenden hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung (H.) Nemblich ein Siebend. theil vor ohnvertheilt Von und ane einer aus Elterl. Succession herrührenden Behaußung mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg ane der Fladergaß, welcher Siebende theil dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wird vor 3000. livres oder 750. lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Eheh. in die Ehe gebrachtes Vermögen betreffend, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 11, Sa. golden Geschmeids 61, Sa. baarschafft 364, Sa. anteils ane I. Behaußung 750, Summa summarum 1189. lb – Dazu gerechnet deßen helffte ane denen haussteuren mit 105 lb, des Eheh. Vermögen 1295. lb
Diesemnach wid auch der Ehefr. vor unverändert in den Ehestand gebrachtes Gut beschrieben, Sa. haußraths 437, Sa. Silbers 44, Sa. golden Geschmeids 200, Sa. baarschafft 2000, Summa summarum 2672 lb – Und wann hiezu gerechnet wird, die übrige Helffte hernachgemelter Haussteuren anlangende 105 lb, So bestehet der Ehefr. gesamtes ind en Ehestand gebrachtes Gut in 2778 lb

Catherine Madeleine Lorentz femme de Jean Frédéric Schuler vend la maison au marchand Lemel Bumsel (qui prendra en 1808 le nom de Léon Boumsel)

1802 (15 floréal 10), Strasbourg 15 (5), Me Lung n° 454
bgrin Catharina Magdalena Schuler geb. Lorenz bgr Joh: Friedrich Schuler des buchdruckers Ehegattin als universal Erbin ihres Vaters weÿl. bgr Jonas Lorenz gewesenen buchdruckers
in gegensein bgr Lemel Bumsel handelsmann
eine Behausung bestehend in Vorder: und hintergebäu höflein hoffstatt brunnen samt übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in dem Finckweiler N° 15, einseit neben weÿl. Joh: Philipp buck gew. Scheiners Erben, anderseit neben bgr Fleischhauer Meelhändler und hinten auff bgr Schneiter Md: Doctorem – der Verkäuferin Vater aus weÿl. bgr Joh: Michael Theurkauf gewesenen Kürschners Erbschafft käuflich an sich gebracht hat – um 3000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 87 du 17 florreal 10

Originaire de Hagenthal en Sundgau, Lemel Bumsel épouse à 17 ans Madigen Isaac native d’Obernai, âgée de 18 ans
Mariage, Strasbourg (n° 568)
Cejourd’hui 26° Messidor l’an III de la République française une et indivisible (…) Lemel Bumsel, âgé de 17 ans 6 mois, Négociant domicilié en cette commune depuis quatre ans, natif de Hagenthal District d’Altkirch, département du Haut Rhin, fils mineur de Wolf Bumsel, Négociant en cette commune, et de feüe Guten Bloch autorisé par ledit Wolf Bumsel son père ci présent, de l’autrepart Madigen Isaac, âgée d’environ 18 ans, domiciliée en cette commune depuis quatre ans, natif d’Oberehnheim district de Sélestatt, Département du Bas-Rhin, fille mineure de feu Isac Eléazar, Négociant à Amsterdam, et de Sara Moses (signé) leml bumsell, Madche Isac (i 141)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 76 livres, ceux de la femme à 234 livres
1795 (18 frimaire 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 26
Inventaire des apports de Madich Isaac femme de Lemel Bumsel – comparus Lemel Bumbsel Cit. Negt. de cette commune et Madich Isaac, qu’ils se seroient mariés vers la fin de l’année troisième sans qui y ait eu d’autres conventions matrimoniales que celles qui sont d’usage chez la nation juive
que ladite Madich Isaac luy a apporté en mariage comme luy ayant été remis par Abraham Jonas en cette commune son Paratre 234 livres
que les dons appelés gobs que led. Bumsel a apportés 76 livres (signé, lemml bumsell, Madche Isel)
Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 68-v du 19 fri 4

Madigen Isaac meurt en 1799 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison place d’Armes
1799 (1 brumaire 8), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Me Bossenius n° 88
Inventarium über bürgerin Madichon Isaac im Leben gewesener Ehefrau bürgers Lämmel Bumsel Colporteur Verlassenschafft, hat in der 1. decade floréals letzt das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und zu erben verlaßen ihre mit dem Wittiber erzeugte zweÿ Kinder Isaac so dritthalb Jahr, Emanuel so 6 Monath alt, bürgers Marum Willard hiesiger Colporteur zum streitvogt ernennet
in fernerem gegenwart bürgers Wolff Bumsel hiesigen handelsmanns derer Erben Großvatter
in einer an dem parade Platz gelegen mit N° 4 bezeichneten und dießorts zum theil Lehnungsweiße bewohnenden behausung
vor Lacombe am 18 frimaire 4 Declaration
der Erben Vermögen, silbers geschirr 1007 fr und 198 fr, summa 1203 fr
alles und als in des Ehemanns Massam, hausrath 421 fr, schulden 1633 fr, In Gegeneinanderhaltung 1211 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 51 du 3 bru 8

Lemel Bumsel se remarie en 1800 avec Judith Bloch de Hattstatt : contrat de mariage, célébration
1800 (17 prairial 8), Strasbourg 1 (19), Me Lacombe n° 1065
Contrat de mariage – Loemel Bumsel de Strasbourg et
Judith Raphael Bloch de hattstatt
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 f° 59 du 23 pr 8

Mariage, Strasbourg (n° 243)
Cejourd’hui 30° Floréal l’an VIII de la République française une et indivisible (…) Lemel Bumsel, âgé de 23 ans, Colporteur, domicilié en cette ville depuis huit ans, natif de Hagenthal département du Haut Rhin, fils de Wolf Bumsel, marchand en détail, et de feu Gutel Bloch, veuf de Mattichen Isaac, d’autre part Jüdelé Bloch, agée de 21 ans accomplis, née et domiciliée à Hattstadt Département susdit, fille de Follen Bloch, colporteur au dit lieu, et de feue Rosette Weil (…) l’acte de décès de Mattichen Isaac épouse en premières noces du futur portant d’elle est morte en cette ville le 24 ventôse dernier (signé) leml bumsell Jeuen bloch (i 127)

1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (f° 140)
n° 829. Léon Boumsell – (…) s’est présenté Lemmel Boumsell, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver le nom de Boumsell pour nom de famille et prendre celui de Léon pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 830. Judith Bloch – (…) s’est présentéé Judith Bloch Epouse de Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domiciliée en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver le nom de Bloch pour nom de famille et celui de Judith pour prénom et a déclaré ne savoir signer, le 21 octobre 1808
n° 831. Jeannette Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Güttel sa fille mineure née en cette ville le 9 germinal an IX le nom de Boumsell pour nom de famille et lui donner celui de Jeannette pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 832. Rose Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Rose sa fille mineure née en cette ville le 9 vendémiaire an XI le nom de Boumsell pour nom de famille et lui donner celui de Rose pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 833. Julie Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Julie sa fille mineure née en cette ville le 10 frimaire an XIII le nom de Boumsell pour nom de famille et celui de Julie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 834. Raphaël Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Raphaël son fils mineur né en cette ville le 20 décembre 1807 le nom de Boumsell pour nom de famille et celui de Raphaël pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 835. Isaac Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Isaac son fils mineur né en cette ville le 4 nivôse an V de lui et de feu Mattigé Jonas son épouse en premières noces le nom de Boumsell pour nom de famille et celui d’Isaac pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808
n° 836. Emanuel Boumsell – (…) s’est présenté Léon Boumsell, négociant, qui se nommait antérieuremment Lemmel Boumsell, domicilié en cette ville au vieux Marché aux grains N° 12, lequel nous a déclaré conserver à Emanuel son fils mineur né en cette ville le 29 pluviôse an VII de lui et de feu Mattigé Jonas son épouse en premières noces le nom de Boumsell pour nom de famille et celui d’Emanuel pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 21 octobre 1808

Le marchand Lemel Bumsel vend la maison aux boulangers Jean Jacques Rieffel et Philippe Bahl

1808 (19.5.), Strasbourg 12 (19), Me Wengler n° 3219
Lemel Bumsel négociant
à Jean Jacques Rieffel et Philippe Bahl les deux boulangers demeurant grande rue n° 33 acquéreurs pour moitié
une maison consistant en bâtiments de devant et de derrière avec petite cour puits tréfionds ses appartenances droit et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwieler n° 15, d’un côté le Sr Jacques Staedel tonnelier, de l’autre le Sr Fleischhauer farinier, devant audit quai,, derrière le Sr Scheiter docteur en médecine – acquis de Catherine Madeleine Lorentz épouse de Jean Frédéric Schuler, imprimeur a Strasbourg, par contrat passé devant Me Lung le 15 floréal 10 – moyennant 3456 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 106 f° 37-v du 20.5.

Ils revendent la maison l’année suivante à Jean Henri Mæchling

1809 (11.10.), Strasbourg 12 (27), Me Wengler n° 4305
Jean Jacques Rieffel boulanger demeurant grande rue n° 33, Philippe Bahl aussi boulanger demeurant même maison du Sr Rieffel
à Jean Henri Maechling boulanger demeurant grande rue n° 39
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec petite cour, puits, tresfond et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg quai Finckwiller n° 15, d’un côté le Sr Jacques Staedel tonnelier, d’autre Sr Fleichhauer farinier, par devant la rue, par derrière le Sr Schneiter docteur en médecine – acquis de Lemel Bumsel négociant par acte reçu par le notaire soussigné le 18 mai 1808 – moyennant 3555 francs faisant 3600 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 88-v du 12.10.

Veuf de Marguerite Salomé Lauffenburger qu’il avait épousée en 1791, le boulanger Jean Henri Mæchling se remarie en 1793 avec Catherine Salomé Lipp, fille de boulanger
1793 (1 nivose 2), Strasbourg 4 (1), Me Albert n° 114
Eheberedung – persönlich erschienen der bürger Johann Heinrich Mächling, becker und Wittiber alhier als hochzeiter ane einem,
und Jungfrau Catharina Salome Lipp des burgers Johann Daniel Lipp auch Beckers allhier mit der bürgerin Margaretha gebohrner Fix seiner Ehefrauen erzeugte eheliche tochter, so großjährig, unter beÿständung erstgemelten ihres auch gegenwärtigen Vaters als Hochzeiterin am andern theil – So geschehen und abgelesen Zu Straßburg in Mein des Notarii Schreibstube in der Fladergaß N° 18 am Primidi den Ersten Nivos Nachmittag Im Zweÿten Jahr de Ein und unzertrennlichen fränckischen Republick [unterzeichnet] Michel Maechling, Catharina Salomea Lipp

Mariage, Strasbourg (n° 639)
Cejourd’hui 6 nivôse de l’an second de la république françoise, (mariage) d’une part Jean Henri Maechling Boulanger agé de 29 ans né et domicilié en cette ville fils légitime de Jean Thiebaut Machling Boulanger et de feu Marie Elisabeth Theurkauf, veuf de Marie Salomé Lauffenburg de l’autre part Catherine Salomé Lipp agée de 39 ans née et domiciliée en cette ville, fille légitime de Jean Daniel Lipp Boulanger et de Catherine Marguerite Vix (signé) Johann Heirnich Mächling, catharaina Salmea Lippin (i 11)

1791 (9. 7.br), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 107
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Heinrich Mächling, der leedige beckermeister dahier, Herrn Johann Theobald Mächling des ebenmäßigen beckermeisters und hiesigen burgers, mit weiland Frauen Maria Elisabetha gebohrner Theurkaufin ehelich erzeugter Sohn, so großjährigen alters, unter beistand erstgedachten seines leibl. Vaters als Hochzeiter ane einem,
und Jungfrau Margaretha Salome Lauffenburgerin, H. Joseph Lauffenburgers, des Adlerwirths zu Schiltigheim mit Frauen Anna Maria gebohrner Freÿßin ehelich erzeugte tochter, so wegen ihrer noch nicht erlangter Volljährigkeit von erstbemeltem ihrem Vater hierzu verbeistandet und autorisirt als hochzeiterin – So beschehen Allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9. Tag des Monaths September Im Jahr der Gnaden 1791 und im dritten Jahr der frantzösischen Freÿheit [unterzeichnet] Johann Heinrich Mächling Hochzeüter, Margaretha Salome Lauffenbergerin hochzeiterin

Marguerite Salomé Lauffenburger meurt en 1793 en délaissant deux enfants dont l’un meurt peu de temps après sa mère. Le veuf déclare qu’il ne possède rien. Il a employé l’héritage de sa mère à exercer son métier mais les circonstances de la Révolution ne lui ont pas été favorables
1794 (1 pluviose 2), Strasbourg 4 (20), Not. Roessel n° 263
Inventarium über Weÿland der Bürgerin Margaretha Salome Mächling geborne Laufenburger, des bürgers Johann Heinrich Mächling d. Beckers alhier zu Straßburg, im Leben gewester Ehefraun, nunmehrige Verlaßenschafft, auffgerichtet im zweiten Jahr der Ein und ohnzertheilbaren Francken Republick 1794 vieux style. – nach ihrem d. 7. Aprilis 1793 (alten style) aus dießer welt genommenen tödl. Hientritt verlaßen hat (…) So geschehen, angefangen, abgelesen und unterschrieben Straßburg den Ersten Pluvios im Zweiten Jahr der francken Ein und ohnzertheilbaren Francken Republick, in einer alhier ane der Utten Gaß gelegener mit N° 13 bezeichneter Sterb behaußung
Die nun verstorbene B. Mächling hat ab intestato Zu Erben Verlaßen ihre Zweÿ mit eingangs gedachtem hinterbl. Wittiber ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen Margaretha Salome Mächling, so ohngef. 2. Jahr alt und Joh: Heinrich Mächling, so aber in einem alter von 2. Monath seithero und zwar nach der mutter verstorben ist. Dieses noch lebender töchterlens geschworner Vogt ist der hiesige burg. Michel Frühninsholtz, bohrenmacher

Bestehet also die Ergäntzung der verstorbenen abgegangenen Vermögens, so denen Erben Zu verguten in 1295 lb
Summa summarum des von der Verstorbenen Vermögen 2977, namlich ane Haußrath 1471, ane Silber und Gold 10, ane Ergäntzung 1295, ane einer Activ-Schuld 200
Des Wittibers eigenes Vermögen wie auch das sonsten währender Ehe erwerbende so genannte Theilbare gut betreffend. Hierüber hat sich der Burger Johann Heinrich Mächling, als dißortiger Wittiber, in gegenwart des burgers Michel Frühinsholtz als des noch lebenden Töchterlins und Erbin vormunds, dahin vernehmen laßen und declarirt, wie daß Er vor sich keine haußräthliche Effecten noch einig liegendes Gut oder Activ-Schulden in diese nun Zetrennte Ehe gebracht, maßen auch das Schiff und geschirr Zur Becken Profession, so wie die becken behausung, worinnen Er wohnt, annoch seinem Vater gehörig seÿe, von welchem Er zwar, nach dem Inhalt des 5.ten Punctens der Eheberedung, beÿ dem Antritt dieser Ehe, sein Mütterlich Gut erhalten, so Er aber Zur Treibung seiner Profession verwendet, worinnen er, beÿ der bisherigen Revolutions: und Kriegs Zeit bekannter maßen einen überaus grosen Nachstand erlitten, solchergestalten daß auch in solcher Laage, und Zugleich wegen den beständigen kräncklichen Umbständen seiner Verstorbenen Ehefrauen, durch sie damit verbunden gewesene grose Unkosten, während dieser Kaum Zweÿ Jahr lang gedaurten Ehe, nicht das geringste ane erworbenen oder genannten Theilbaren guth vorhanden seÿn Könne.
Abschrifft der Eheberedung (…) Straßburg auf Freitag den 9. tag des monats Septembr. im Jahr d. gnaden 1791. Joh: Georg Albert
acp 20 f° du 9 pluv. 2

Jean Henri Mæchling loue la maison au serrurier Nicolas Kissel

1809 (30.10.), Strasbourg 7 (48), Me Stoeber n° 813, 9295
Bail de 6 années – Jean Henri Maechling Propriétaire
à Nicolas Kissel serrurier sous le cautionnement de Matias Bollong serrurier
une Maison consistant en deux Corps de logis Cour et puits avec toutes ses appartenances située au quartier Finckweiler n° 15, d’un côté le Sr Staedel tonnelier, d’autre la veuve freissenhauer, aboutissant sur le Sr Schneider Medecin – moyennant un loyer annuel de 816 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 107-v du +0.10.

Jean Henri Mæchling meurt en 1835 en délaissant une fille, Marguerite Salomé Mechling

1835 (28.2.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger, n° 7078
Inventaire de la succession de Jean Henri Mechling, ancien boulanger, décédé le 2 février 1835 et de Salomé Catherine Lipp décédée le 23 du même mois – à la requête de Marguerite Salomé Mechling, majeure, seule et unique héritière de ses père et mère, légataire par testament public reçu Me Noetinger le 2 décembre 1834 enreg. le 25 courant – Contrat de mariage Me Albert le 1 ventose 2, dans la maison mortuaire rue Finckwiller n° (-)
immeuble, une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits, appartenances et dépendances sise rue Finckwiller n° 15, d’un côté le Sr Schertling, d’autre le Sr Mitzel, devant le quai, derrière le Sr Schneiter docteur en médecine – occupée en partie par la succession en par des locataires évaluée à 200 fr de revenu faisant en capital 4000 fr – acquise durant le mariage de Jean Jacques Riefel et Philippe Bahl les deux boulangers, par acte reçu Me Wengler le 11 octobre 1809
communauté actif 28 213 fr, passif 4546 15 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 230 f° 106 du 2.3.

Marguerite Salomé Mechling vend la maison à Marie Salomé Mechling, sa cousine germaine, épouse du taillandier Frédéric Werner

1836 (7.6.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger n° 8301
Donation entre vifs – Marguerite Salomé Mechling, majeure sans profession
à Marie Salomé Mechling, sa cousine germaine, épouse de Frédéric Werner, taillandier
3. une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Finckwiller n° 15, d’un côté le Sr Schertling, d’autre le Sr Mitzel, par devant le quai, par derrière le Sr Schneiter – estimée à un revenu annuel de 200 fr ou un capital de 4000 fr – recueilli la moitié de son père Jean Marie Mechling, ancien boulanger dont elle est seule et unique héritière, suivant inventaire dressé par Me Noetinger le 28 deux .1835, l’autre moitié léguée par sa belle mère Catherine Salomé Lipp veuve du Sr Mechling suivant testament public reçu Me Noetinger le 2 décembre 1834 enreg. le 25 février 1835. Le Sr Mechling et la De Lipp ont acquis le même immeuble de Jean Jacques Riefel et Philippe Bahl, tous deux boulangers, par vente reçue Me Wengler le 11 novembre 1809, plus la nourrir convenablement et de la manière à laquelle la bonne bourgeoisie y est habituée à Strasbourg, la loger habiller, nipper, chauffer, servir, éclairer et chauffer dans sa chambre
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 f° 64 du 16.6.

Le taillandier Frédéric Jacques Werner épouse Marie Salomé Mechling en 1812
1812 (9.9.), Strasbourg 4 (41), Me Stoeber n° 2031
Contrat de mariage – Frédéric Jacques Werner, taillandier, fils majeur de 27 ans de Léonard Frédéric Werner, taillandier, et de Marie Dorothée Schoelhammer demeurant quai des bateliers n° 47
Marie Salomé Mechling, fille majeure 24 ans de Michel Mechling, brasseur, et d’Anne Marie Stambach demeurant rue du Bétail n° 8
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 113-v du 11.9.

Marie Salomé Mechling meurt en 1837 en délaissant deux fils

1837 (29.7), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9449
Inventaire de la succession de Marie Salomé Mechling femme de Jacques Frédéric Werner, taillandier, décédée le 26 février 1837, à la requête du mari à cause de la communauté de biens, donataire en usufruit suivant contrat de mariage reçu Me Stoeber aîné le 9 septembre 1812, 2. Jacques Frédéric Werner fils taillandier, en son nom et curateur de Frédéric Auguste Werner son frère mineur émancipé, 3. Frédéric Auguste Werner, taillandier mineur
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 49
Par acte de donation reçu Me Noetinger le 7 juin 1836 transcrit au bureau des hypothèques volume 309 n° 48 il a été fait donation à la défunte de 3. une petite maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Finckwiller n° 15 , d’un côté le Sr Schertling, d’autre le Sr Mitzel, par devant le quai, par derrière Mde Münch, estimée 4000 fr 4000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 f° 92-v du 2.8.

Les héritiers de Marie Salomé Mechling vendent la maison au menuisier Chrétien Schmutz et à sa femme Cathérine Gassmann

1841 (24.6.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13 558
Vente – Furent présens 1. le sieur Frédéric Werner taillandier, 2. le sieur Jacques Frédéric Werner fils aussi taillandier, 3. le sieur Frédéric Auguste Werner taillandier, tous demeurant à Strasbourg, (vendent)
au sieur Chrétien Schmutz menuisier & à dame Cathérine Gassmann son épouse demeurant à Strasbourg
Une maison consistant en bâtimens de devant et de derrière, petite cour, puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue Finckwiller n° 15, tenant d’un côté au Sr Hahn, de l’autre au Sr Mitschler, pardevant au quai, par derrière au Sr Taubert
Ladite maison dépendait de la succession de feu dame Marie Salomé Mechling vivante épouse du Sr Frédéric Werner comparant et par suite du décès de cette dame elle est échué aux dits Jacques Frédéric Werner fils et Frédéric Auguste Werner ses deux enfants et seuls héritier par moitié ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par Me Noetinger l’un des notaires soussignés le 19 juillet 1837. M. Werner père avait l’usufruit de la moitié de ladite maison suivant son contrat de mariage passé devant Me Stoeber ainé notaire à Strasbourg le 9 septembre 1812 lequel usufruit se trouve éteint au profit des acquéreurs par suite du concours du Sr Werner à la présente vente. Ladite dame Werner née Mechling en était devenue propriétaire au moyen de la donation qui lui en avait été faite par Dlle Marguerite Salomé Mechling demeurant à Strasbourg sa cousine germaine suivant acte passé devant Me Noetinger le 7 juin 1836. La dlle Mechlming avoit recueilli une moitié du dit immeuble dans la succession de son père M. Jean Henri Mechling boulanger à Strasbourg dont elle était seule et unique héritière et l’autre moitié dans la succession de Catherine Salomé Lipp sa belle-mère vivante veuve dudit Sr Mechling aux termes du testament public de cette dernière reçu par ledit M Noetinger le 2 décembre 1834. Les Sr et dame Meching avaient acquis cette maison de Jean Jacques Rieffel et de Philippe Bahl les deux boulangers à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 11 octobre 1809 – moyennant le prix de 5000 francs
acp 288 (3 Q 30 003) f° 97-v

Originaire de Müttersholtz, l’ouvrier menuisier Chrétien Schmutz se marie en 1836 avec Marie Catherine Gassmann, originaire de Niederlustast en Palatinat, veuve du journalier Jacques Frédéric Preiss qu’elle avait épousé en 1824
Mariage, Strasbourg (n° 190) Du 16° mai 1836, acte de mariage de Chrétien Schmutz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 septembre 1808 à Müttersholtz, domicilié à Müttersholtz, ouvrier menuisier, fils de feu Jean Gaspard Schmutz, menuisier décédé à Müttersholtz le 18 février 1819 et de feue Marie Barbe Sigwalt décédée à Müttersholtz le 2 octobre 1831, et de Marie Catherine Gassmann, majeure, trouvée exposée le 10 juillet 1789 à Niderlustatt (Bavière Rhénane) domiciliée à Strasbourg, veuve de Jacques Frédéric Preiss, journalier, décédé en cette ville le 11 avril 1835 (signé) Christian Schmutz, l’épouse a dit ne savoir signer (i 6)

Mariage, Strasbourg (n° 42)
Acte de mariage célébré le 15 décembre 1824. Jacques Frédéric Preiss, Majeur d’ans né en légitime mariage de 25 janvier 1781 à Heidenheim (Würtemberg) domicilié à Strasbourg, garçon menuisier, fils de feu Jean Preiss Chirurgien décédé à Heidenheim le 20 janvier 1819 et de feu Frédérique Louise Preuninger décédée au même lieu le 22 mai 1797, et Marie Catherine Gassmann, Majeure domiciliée à Strasbourg, Enfant trouvé exposé à Niedelustatt (Bavère Rhénane) le 10 juillet 1789 (signé) Jacob Friederich Preiß, L’épouse a dit ne savoir signer

Chrétien Schmutz et Catherine Gassmann hypothèquent la maison au profit de Frédéric Griesbach

1856 (17.3.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Me Flach (Jean Georges)
Obligation – Ont comparu Le Sieur Chrétien Schmutz, menuisier & sous son autorisation De Catherine Gassmann, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg (déclarent devoir)
à Mr Frédéric Griesbach, ouvrier d’état demeurant à Strasbourg, la somme principale de 700 francs
hypothèquent spécialement Une maison consistant en bâtiments de devant & de derrière, petite cour, puits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue Finckwiller n° 15, tenant d’un côté au Sr Hahn, de l’autre au Sr Mitschler, pardevant au quai, par derrière au Sr Taubert
Les débiteurs assurent que l’immeuble ci-dessus hypothéqué (…) leur appartient en toute propriété par l’acquisition qu’ils ont faite 1. du Sr Frédéric Werner taillandier, 2. du Sr Jacques Frédéric Werner fils aussi taillandier, & du Sr Frédéric Auguste Werner taillandier, tous demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Charles Noetinger & son Collègue notaires à Strasbourg le 24 juin 1841. Les débiteurs déclarent que les bâtiments composant la maison hypothéqués sont assurés contre les dangers du feu par le compagnie d’assurance contre l’incendie dite le Phénix suivant police datée de Strasbourg du 21 mai 1849n laquelle police sera jointe & annexée aux présentes
(extrait de la police d’assurance) savoir 7500 francs, sur une maison à lui qu’il habite avec des locataires, sise à Strasbourg quai du Finckwiller N° (-) à rez de chaussée sur cave sous sollives, trois étages et comble à deux greniers, le rez de chaussée et les pignons mitoyens en pierres & briques, les étages en briques et bois, les escaliers en bois, poêle de fontes dans toutes les localités
2° Le mobilier dans les localités qu’il occupe consistent en lits, literien meubles en bois, horloge, glace, tableaux ci 1000, linge, habillements, toile 1200, ustensiles de ménage, de cuisine et de lessive, un établi et outils de menuisierie 200, Total assuré de 10 000 francs



Conseillers et Vingt-et-Un (1600-1699)


Extraits des protocoles des Conseillers et des Vingt-et-Un (Herren Räth und Ein und Zwantziger) traitant d’affaires générales ou de plusieurs notaires au XVII° siècle.


1603, Conseillers et XXI (1 R 82), 1604 (1 R 83)
Les notaires Georges Schwartz et Nicolas Adam sollicitent le 26 novembre 1603 le droit de dresser des inventaires. Le premier donne de meilleures réponses que le second lors de l’examen mais tous deux son reçus rédacteurs d’inventaires le 28 février 1604.

Georg Schwartz und Niclaus Adam Notarien erlangen beneficum inventandi.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
(f° 366) XXVI Novembris – Georg Schwartz vmb beneficium inventandi.
Georg Schwartz alß burg. bitt vmb beneficium inventandi dan er vor einem Jar Zum Notario erwehlet er sich auch gern wolt ernehren u ehrlich aufbring. Erk. Man soll Ine examiniren.
H. Stoffele H Fingerlin Zeugens an

1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
(f° 51) Montag den XXVIII Februarÿ – Georg Schwartz und Niclaus Adam Notarien erlangen beneficum inventandi.
H. Rattschrbr. refer. wegen Georg Schwartz und Niclaus Adam Notariorum d. sie in beisein Hn Schatzen examiniert der erste besser dan d. andere respondit aber doch auch also bestanden d Inen beneficum inventandi. wol Zuwillfaren. Erk.der H. bedencken gefolgt.

1632, Conseillers et XXI (1 R 114)
Jean Georges Meyer demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être dépositaire des actes de Georges Schwartz.

(f° 92) Sambstags 16. jun. 1632 – Johann Georg Meÿer vmb Georg Schwartzen Notariat geschäfft
Johann Georg Meÿer Nots. pd. Sup.tôn, bitt ihme Georg Schwartz. Notariat geschäfft vnd Protocolla Zuüberlaßen. Erk. Willfahrt, doch solls für die Cantzleÿ Hn g gewießen werd. H. J.J. Meÿer, h, Kniebß

1636, Conseillers et XXI (1 R 119)
Les préposés en chef de la Chancellerie transmettent le 8 juin 1636 leur rapport relatif aux rédacteurs d’inventaires. Afin de remédier à des difficultés, ils ont modifié leur règlement, limité leur nombre à vingt-quatre, dressé la liste de leur noms en double exemplaire dont l’un est remis au bureau de la Taille et l’autre à celui des tutelles. Les infractions à leur règlement sont soumises au bureau de la Taille. Les candidats au poste de rédacteur d’inventaires sont invités à prendre patience.
Le secrétaire Frantz donne lecture du nouveau règlement le 22 septembre suivant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent aux préposés en chef de la Chancellerie de revoir les tarifs qui sont assez élevés.

Inventir schreiber. 94. Ordnung. 179.

(f° 94) Mittwoch den 8. Junÿ. Die Oberen Cantzleÿh. laßen p. H: Stschrbr. referiren, weilen sich biß h. allerhand inconvenientien beÿ d. Inventir schreibern erzeigt, so hett. sie d.selb. ordnung revidirt vnd in die XV Stuben gegeben da sie wo nöthig v.beßert. 2) die anzahl auff 24. gestelt. 3) 2 büchlein von ihren namen gemacht v. eins auff d. stall, d. ander in d. vogteÿ gericht geliffert, 4. ihr ungepüren fehler durch die 3. deß Stalls v. d. stallschhrb auffgemerckt, d. oberen Stallh. p. memoriale üb. gen. v. durch dieselbe beÿ dem Montags cost. angebracht, ferner ob sie sich auff d. Zus** gebeßert, v.nommen, v. da kein beßerung ervolgt were, deß beneficÿ inventandi privirt v. 5) die jewig. so sich bereits angemeldet, Zur gedult verwießen werd. Erk. ist d. bedacht gevolgt.

(f° 179-v) Donnerstags den 22. Septembr.
H: Frantz v.lißt ordnung d. Inventir schreiber.
Erk. ist placidirt, jedoch mit d. erinnerung, daß die Obere Cantzleÿ herren sich des tax halben, weilen er Zimlich hoch, noch fernerer underred. sollen.

1643, Conseillers et XXI (1 R 126)
Jean Louis Hippolitus demande le 8 mars 1643 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui attribuer les actes du notaire Hilaire Meyer qu’il a aidé dans ses vieux jours et qui les lui a promis. Il demande le 29 juillet suivant le droit de dresser des inventaires. L’assemblée le renvoie aux préposés en chef de la Chancellerie

Johan Ludwig Hippolitus. 35. 118.
(f° 35-v) Mittwoch d. 8. Martÿ – Johan Ludwig Hippolituß Vberreicht per Bullian Vnd.ges anbring. Darinnen Er MHh. Zuerkennen gibt, waß maß. der Allerhöchste Gott Hilarius Meÿgers, auß dißem Zeitlichem Leben abgefordert, vnd Er Ihme Vnd wehrend seiner leibsblödigkeit v.sprochen d. Er seine Acta nach seinem dodt haben soll. Bitt Mh. wollen Ihme dieselbige werd. laß.

(f° 118-v) Sambstag d. 29. Jul. – Johan Ludwig Hippolitus
Johan Ludwig Hippolituß vberreicht eine supplication darinnen Er bitt Vmb d. beneficium inventandi. Erk. Ist Vor die Obere Cantzleÿ H. gewieß. worden.
H. XXI. Baur, v. H. Helbeck.

1646, Conseillers et XXI (1 R 129)
Jean Louis Hippolitus, Jean Philippe Braun et Charles Baltz sont promus rédacteurs d’inventaires

Johan Ludwig Hippolyto, Johann Philipß Braunen und Carolo Baltzen werd. das beneficium Inventandi Conferirt. 24.
(f° 24-v) Montag d. 16. Martÿ – Mr Johan Ludwig Hippolytus, Johann Philipß Braun vnd Carolus Baltz Notarii Vberreichen Vnd.ge Supplication bericht d. sie d. Examen inventationis dißer tag außgestanden, Bitt. Mh. wolt. d. Deputirten h. relation anhören Vnd darauff Ihnen das beneficium conferiren laß.
H. XV.er Mieg v. H. Scherbaum laß. per H. Stattschreiber referiren, d. sie dem Examine beÿgewohnt, Vnd d. sie sich auff die Jenige fragen so Ihnen seindt Vorgelegt word. dergestalt erclährt hab. daß man wohl hatt können mit ihren Content sein, auch sie Zu dißen Verrichtungen würdig vnd geschickt erwießen.
(f° 25) Johann Philips Braunen werd.H. Not. Gundels Acten Vnd Protocolla vberlaßen (…)
Erk. Sollen die treÿ In die Zahl der Inventir schreiber vffgenommen Vnnd dem Braunen des Not. Gündels Protocolla vnd geschäfft Zugestellt word.
H. XVer Mieg V. H. Scherbaum

1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Philippe Henri Theus demande le 3 mai 1658 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un le droit de dresser des inventaires. L’enquête montre qu’il n’est ni bourgeois ni tributaire mais qu’il est encore sous tutelle et qu’il n’a pas encore dressé beaucoup d’actes notariés. Lors de sa nouvelle demande le 13 décembre, l’assemblée le renvoie à la commission d’examen.

Johan Heinrich Theus Notarius. 79. 204. 243.
(f° 79) Montag d. 3. May – Die Obere Cantzleÿ Hh. laß. p. h. Stattschreiber referiren daß Philipp Heinrich Theuß d. Notarius beÿ MH. einkomm. Vnd Vm d. beneficium Inventandi gebett. Seÿe darauff sein anligen an sie zu bedencken gewiß. Worden.
Die hab. nun Vor allen dingen seiner persohn halben etwaß nachfragen laß. Vnd hatt man so viel erkundigt daß Er noch Zur Zeit nicht Burger, auch nicht zünfftig sond. sub curatela annoch würcklich begriffen seÿe. Vnd Vber dieses d. Er sich in Notariat geschäffte noch nicht sehr exercirt Seÿe deßweg. vor guth angesehen Word. Man soll Ihme andrath* laß. d. Er sich In seinen Verrichtung. Um ein mehrers exerciren Vnd Versehen solle.

(f° 243-v) Montag d. 13. Decemb: – Philipp Heinrich Theus Notar. vberreicht Vndge. Supplication pro beneficio Inventandi, Bericht daß Er in. d. Notariat geschäfft eine geradene Jahracht sich bereits Vmgesehen, Bitt MH wollen Ihme ad examen admittiren.
Erk. Ist an die Obere Cantzleÿ h. gewiß. Worden.

1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
Philippe Henri Theus et Daniel Strintz sont nommés rédacteurs d’inventaires le 5 février 1659. La commission rapporte que le premier a apporté des réponses particulièrement pertinentes à leurs questions
Philipp Heinrich Theus. 19. 53. 69.

(f° 19) Sambstag d. 5. Febru: Philips Heinrich Theus v. Daniel Strintz pro beneficio Inuentandi
Philips Heinrich Theus Vnd Daniel Strintz Notarii Vberreich. per Egen Undgr. supplication, Bericht. d. vor daß beneficium Inuentandi sie sich angemeldet, auch seithero ad examen seÿen admittirt Word. Bitt. vm d. h. Deputirt. relation.
H. XV. Wencker Und h. Brackenhoffer, Wie auch h. Stattschreiber referiren d. sie beÿde Zimlicher maßen bestanden Vnd d. Insonderheit der Theus auff die Ihme Vorgelegte fragstück apposite geantwortet, Stell. es zu Mh. ob beÿ so bewandt. Umständ. sie ad beneficum zu admittiren oder nicht ?
Erk. Soll Ihnen in Ihrem begehren willfarth werden.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Philippe Henri Theus les actes en désordre de feu le notaire Kirchner

(f° 53-v) Sambstag d. 26. Martÿ – Notarius Theus umb Notarÿ Kirschners Notariat geschäfft
Not. Theus Vberreicht Undgr. Suplication, Bericht d. Notarius Kirchner Zeitlich dodts Verblich., Bitt Mhh Wollen Ihme sein Notariat geschäfft Zukomm. laßen. Seÿn in Zimlicher confusion, wolle sich mitt d. Erben Vergleichen.
Er. Willfahrt Word.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Philippe Henri Theus les actes du notaire Scherbaum

(f° 68) Montag d. 25. April.- Philipp Heinrich Theus Not. Vm Not. Scherbaumß Protocolla
Philiph Heinrich Theus Notar. Vnd Not. Scherbaumß Wittib vogt Dr. Römer vberreichen per Bitsch vndr. Supplication, Gaben Mh. Zu erkennen d. die Wittib die Protocola vnd Notariat geschäfft Ihme alß dochtermann gern gonnen thut. Bitt vm davon entschlagung. Erk. Ist Ihme gratificirt Word. H. XV. Egen Und H. Schütterlin.

1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Les administrateurs ruraux nomment le 15 février 1669 Jean Jacques Grünwald greffier de Wasselonne après une vacance de la fonction. Le nouveau titulaire qui a été l’adjoint de feu l’ancien greffier prête serment le même jour. Comme le règlement des greffiers ruraux exige que les titulaires soient investis de la charge de notaire, les préposés en chef de la Chancellerie font passer l’examen ordinaire à Jean Jacques Grünwald. Il se montre compétent en matière générale mais ses connaissances des cas particuliers sont lacunaires. Les préposés qui estiment que ses bonnes dispositions et sa finesse d’esprit lui permettront de combler ces lacunes soumettent le 4 décembre 1669 la décision aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Jean Jacques Grünwald prête le serment ordinaire le 22 janvier 1670.
Johann Jacob Grünwald. 62. 456.

(p. 62) Montags d. 15.ten Februarÿ 1669. – Hanß Jacob Grünwald wird Ambtschreiber Zu Waßlenheim
Herr Stettmeister Böckel nebens der übrigen Hh. Land Pflegern Zeügen Ahn, daß Sie die eine Zeit lang Zu Waßlenheim ledig gestandene Ambtschreibereÿ stelle mit Hanß Jacob Grünwald, So Sich hiebevor beÿ dem Verstorbenen Ambtschreiber in diensten Auffgehalten ersetzt hetten, stellen denselben ad Juramendum. Würdt darauff in die Stub Gelaßen, Juravit.

(p. 456) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – Joh: Jacob Grünwald
Idem [Herr Syndicus Frid] proponiret ferner, demnach in der Landschreiber Ordnung versehen, daß dieselbige, Weilen Sie sich Auch Zu denen Inventationen müßen gebrauchen laßen, dannenhero, vmb solches beneficium Zu erhalten, Sie gleicher Gestalten Zu vor solten examiniret Werden, hette sich dieser ordnung zufolg, hanß Jacob Grünwald der Landschreiber Zu Waßlen, dem examini dargestellet vndt in præsentia H. XV. Brackenhoffer vndt herren Rathherren Metzgers Alß Ober Cantzleÿ herren examiniren laßen, Wehre derselbe auch in generalibus Wohl bestanden, in specialibus Aber da Er vber einen vndt den Anderen Casum gefragt Worden, hette Er nicht allerdings fort kommen Können, dieweilen Er aber ein guter ingenium dabenebens einen feinen Leib hab daß jenige So ihm nach fehlet, mit der Zeit Zu ergreiffen, Zumahlen auch dann dergleichen fällen So Er Zu beantworten gehabt, sich auff dem land So leichtlich nicht Zu tragen thäten, vndt im vbrigen Sich So bezeuget, daß ihme das beneficium nicht Zu versagen wehre, So Werde beÿ So bewandten dingen Zu Mggh. erkandtnuß stehen, Ob Sie Ihme solcher Widerfahren Vndt Zukommen laßen wollen.

1670, Conseillers et XXI (1 R 153)
Johann Jacob Grünwald. 17.
(p. 17) Freÿt. d. 22. Januarÿ – Johann Jacob Grünwald schwört auff die [lacune] ordnung

1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
Sigismond Thummer demande le 28 août 1669 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui faire passer l’examen pour devenir rédacteur d’inventaires et de lui attribuer le fond de feu le notaire Kernstock dont il a été l’assistant pendant sa dernière maladie. Les préposés rendent compte le 4 décembre 1669 de l’examen qu’a passé Sigismond Thummer qui vient d’être nommé secrétaire de tribu. Ils estiment que le candidat a les compétences nécessaires mais que son expérience est encore insuffisante ; ils ne nomment rédacteur d’inventaires en lui demandant de prendre conseil dans les cas difficiles. L’assemblée lui attribue le même jour les actes du notaire Kernstock de préférence à Jean Georges Lang bien que celui-ci ait davantage d’expérience et qu’il prétende avoir été désigné par le défunt pour recueillir ses actes.

Sigmund Thummer. 336. 457. 458. 463. (wird Zunfftschreiber – bekompt deß Verstorbenen Not: Kernstocks Notariat Geschäfft)
(p. 336) Sambstag den 28. Aug. 1669. – W. noîe Sigmund Thummers Not: bittet p. supplicationem, weillen Nots. Kernstock dieses Zeitliche gesegnet, Ihme aber beÿ seinem erkrancken meistens zu den geschäfften gebraucht vnd dadurch derselben gute wißenschafft erlanget habe, also Er Ihme deßen hind.laßene Protocolla Zukommen Zulaßen, vnd an seine stelle nach überstandenen examine Zum Inventir schreiber auff vnd anzunehmen.
Erkandt, A, die Obere Cantzleÿherren gewießen
Herr XV. Friderici, Herr Joh: Daniel Würtz.

(p. 457) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – deßgleichen Wehre auch der Notarius Sigmund Thumer So ohnlängsten Zunfftschreiber worden, Zu dem examine kommen, So in præs. Herrn XV. Friderici vndt herrn XXI.er Fausten auch Ober Cantzleÿ Herren geschehen, verstünde Er die Notariat Geschäfft Zimmlich Wohl, In der Inventier geschäfften, Welcher Er aber annoch nicht Sonderlich beschlagen Wie wohl er in vulgaribus noch Genugsam geantwortet, Mann hette Auch leüchtlich darfür halten Können, daß Auß mangel deß Exercitÿ die Anderwertigen fehler herflüßen müste, dannenhero Sie die Ober Cantzleÿ Herren der meinung Gewest, mann Könte ihme Zuvor daß beneficium Inuentandi Widerfahren laßen, doch mit dieser erinnerung /:so ihme beschehen:/ daß Wann ihme ins fürkünfftige ein od. Ander Casus darbeÿ Er anstehen möchte. fürkommen solte. Er sich darinnen nicht übereÿlen Sondern Anders Wo etwann beÿ dem herrn Stallschreiber Oder sonsten Irgendt, da Er die Gewißheit erlernen Könte, informiren laßen Solte. Werde nuhn Auf Zu Mghh stehen, Waß ihnen hierinnen Zu erkennen belieben möchte.
Erk. Wird beeden daß beneficium Inuentandi Conferirt

(p. 458) Sambst. d. 4.ten Decembris aô 1669. – Not. Thummer bekompt deß Verstorbenen Not: Kernstocks Notariat Geschäfft
Idem proponirt Weithers, demnach deß Verstorbenen Notarÿ Kernstocks notariat Geschäfft Widerumb einem Andern Notario & Conferiren, hetten sich darumb So Wohl der Notarius Hannß Georg Lang als Notarius Thumer angemeldet, beÿ der Wehren gleicher gestalten hievon geredet worden, Vndt denenselben bedencklich Vorgefallen dem Notario Langen selbige Zu überlaßen. 1. Weilen Er bereits sonsten Viel Geschäfft halte, vnd eben micht immerdar So Gar richtig in seinen sachen gienge. (2) Wegen der Clausul, So Er seinem deßwegen eingegebenen memoriali annectirt, daß nemblichen Kernstock in seinem todtbeth ihme solche Versprochen Vndt dann (3) daß Notarius Thummer der noch dergleichen geschäfften keine nicht hette selbige beßer Werde Gebrauchen vndt Zu seiner ferneren Information vndt nachricht, in einer od. der Anderen verfallenheit, werde gebrauchen können, dannenhero Sie darfür Gehalten, Er werden diese Geschäfft ihne Thummern Zu übelaßen sein, stellen dich alles Zu Mghh. erkandtnuß anheil.
Erk. Sollen diese Notariat Geschäfft Not: Thummern überlaßen sein.

1671, Conseillers et XXI (1 R 154)
Frédéric Redwitz demande le premier avril à être reçu rédacteur d’inventaires et le droit d’expédier les actes de feu le notaire Treuttel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de l’admettre à l’examen, ils ne se prononcent pas quant à la deuxième demande. Quand Frédéric Redwitz présente à nouveau sa première demande le 15 avril, les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que le nombre de rédacteurs d’inventaires est déjà élevé.
Friderich Redwitz umb das beneficium inventandi. 86. 104.

(p. 96) [Sambstags d. 1. Aprilis 1671] Johann Friderich Redwitz überreicht selbsten unterthänige supplication, bitt vmb das beneficium inventandi vndt admissionem ad examen, auch erlaßung des Notarÿ Treüttels Geschäfften umb [deren] expedirung Er bereits von seiner haußfraw Vnd Kindern angesprochen worden Wehre. Erk. das begehren Wegen des Beneficÿ Abgeschlagen, vnd daß übrige in suspenso laßen
H. Wencker, Et H. Mercklin.

(p. 104) [Sambstags d. 15. Aprilis 1671] Johann Friderich Redwitz der Notarius Vbergibt nochmahlige supplication pro obtinendo beneficio inventandi Et prævia admissione ad examen. Erk. Weilen der numerus der Inventir schreiber Zimblich starck, alß Würdt supplicanten begehren abgeschlagen.
H. XV. Fröreisen Et H. Büchel.

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Employé depuis 17 ans chez des notaires, Jean Christophe Stœffel demande le 13 septembre 1673 à être dépositaire des actes de feu le notaire Ursinus en déclarant solliciter dans les jours qui suivent un poste de notaire et de rédacteur d’inventaires. Le syndic rapporte que le défunt a demandé à ses fils sur son lit de mort de contribuer à ce que ses actes soient remis au pétitionnaire.
Le notaire André Schmidt demande lui aussi à être dépositaire des actes Ursinus.
Le notaire Jean Kitsch demande à être rédacteur d’inventaires.

(p. 380) Sambst. d. 13. Septembris 1673 – Not. Ursini geschäfft betr. H. Stöffele
Johann Christoph Stöffele überreicht selbsten Vnterthänige supplication, bitt Mghh. Wolten Ihme deß Jüngst verstorbenen Notarÿ Ursini protocolla Vndt Andrere Notariat geschäfft Zu vberlaßen, Wolle sich nächster tagen In Notarium creiren laßen vndt pro beneficio inventandi einkommen, seÿe schon 17 Jahr lang beÿ denen notariats geschäfften.
Herr Syndicus bericht hierauff, Er halte dieser mensch ein sehr guter lob, H. Ursinus Seel. Auch seine Söhn auff seinem todtbett Ihme versprochen laßen daß Sie dieses sein petitum secundiren wolten. Erk. Ahn die Obere Cantzeleÿ Hh. gewiesen
H. Storck Et H. Carl

Andreas Schmidt der notarius überreicht auch selbsten Vnterth. supplication, thut gleicher begern. Erk. wie vor.
H.Tilg et H. Schach

Johann Kitsch der Notarius Vberreicht selbsten Vnterth. suppl: pro beneficio inventandi. Erk. Ahn Ob. Cantz. Hh. gewiesen
H. Knoderer Et H. Würtz

1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
Loup Régnard von Auenheim souhaite obtenir un poste de la Ville, en particulier celui de procureur au tribunal. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
Joh: Reinhard Lang pro benefic. inventandi. 438. begehrt Orthen Notar. Protocoll et Concept. 461.

Wolff Reinhard von Awenheim. 414.
(p. 414) Mont. d. 29.ten Septemb. 1673. – Wolff Reinhardt Von Awenheim überreicht Vnterth. suppl. bietet seine dienst ahn Vndt inspecie Zu der procurators stelle beÿm Stattgericht. Erk. Solle sich beÿ der Cantzleÿ deßwegen geschrieben geben.
H. Fecher Et H. Wesner.

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Le notaire Jean Henri Lang demande en mars 1675 à être reçu rédacteur d’inventaires. Le syndic Fried propose de nommer le notaire Storr qui s’est particulièrement distingué lors de son examen et d’inviter Jean Henri Lang à prendre patience. Jean Henri Lang et Jean Frédéric Meylé présentent la même demande en novembre 1675 alors que deux postes de rédacteurs d’inventaires sont vacants. Après examen habituel, les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Loup Régnard von Auenheim, greffier à Marlenheim. Ils admettent en outre Jean Henri Lang à l’examen de préférence à Jean Frédéric Meylé parce qu’il est chargé de plusieurs enfants. Les examinateurs recommandent Jean Henri Lang qui a répondu correctement aux questions mais aurait pu mieux faire à la condition qu’il prenne conseil en cas d’affaire difficile. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment rédacteurs d’inventaires Loup Régnard von Auenheim et Jean Henri Lang qui prêtent serment le 27 novembre.
Joh. Heinr. Lang pro benef. Inventandi. 67. 369, schwöret 374.
Wolffgang Reinhard v. Avenheim erhalt d. benef. inventandi. 369. Schwört. 374.

(p. 67) Mittw. d. 10. Martÿ aô 1675. Johann Heinrich Lang Not. Publ. überreicht unterthänig Supplicat. pro admissione ad examen et conferendo beneficio Inventandi.
H. Syndicus Frid referirt hierauff Es wäre newlich Notarius Stor examinirt worden, vnd sehr wohl bestanden, Stelle Zu Mghh. ob Sie nicht demselbigen anjetzo das beneficium Inventandi conferien, und Lang Zur gedult weißen wolten. Erk. H. Syndici gefolgt..
H. XV. Reißeißen, H. Schmid
(p. 369) Sambst. d. 20. 9.bris aô 1675. H. Sydicus Fridt referirt weilen sich jüngst Notarius Lang und Friderich Meüglin vmb das beneficium inventandi angemeldet, die Obere Cantzleÿ herren auch gefunden daß an der Zahl Zwo stellen ledig, sich aber auch erinnert daß Notarius Avenheim, weilen er Ambtschreiber Zu Marlen worden, nothwendig das beneficium inventandi haben müßte, dero wegen demselben Zu erst examinirt und dergestalten versirt gefunden, daß er auff die fragen sehr congué geantworttet auch wan anwesenden herren solche satisfaction geleistet, daß sie darvor gehalten, daß [er] Mghh. Zu recommendiren seÿe, von den [anderen] beeden habe man Notarium Langen [-] vor dem andern ad examen admittir[t weilen] er mit viel Kindern gesegnet, der andere aber noch keine habe, in examine seÿe er so bestanden, daß es wohl hette besser sein können, doch kein fehler, der ihme das beneficium verwägeren könne vorgangen, doch seÿe demselbe gesagt wordten, wan schwähre fäll vorkämen, er andern vnd erfahrener leüth Zu rath Ziehen solle, stehe also Zu Mghh. beede examinirten das beneficium inventandi conferiren Erkandt, soll beede Confirmirt sein.
(p. 374) Sambst. d. 27. 9.br. Ao 1675. Wolf Reinhardt von Auenheim und Johann Heinrich Lang schwöhren auf die inventir ordnung.

1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un remettent à André Schmidt les actes de Simon Thomen

(p. 365) Montag d. 15. 9.bris – Andreas Schmidt werden Simon Thomens protocolla conferirt
Andreas Schmidt der Notarius prod. un[trth.Mem.] und bitten umb Conferirung Simon T[homens] notariat geschäfft und protocollo.
Erkant, supplicantum in seinem begehren willfahrt.
H. XXI.er Wencker und H. Bischoff

1678, Conseillers et XXI (1 R 161)
Notaire de l’université, Etienne Corneille Saltzmann demande le 9 février 1678 à être habilité à dresser des inventaires. Il est renvoyé à la commission d’examen. L’avocat Frantz rend compte le 22 mai suivant des épreuves qu’il a brillamment réussi. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le nomment rédacteur d’inventaires, il prête immédiatement serment
H. Stephan Cornelius Saltzmann pro beneficio inventandi. 41. 140.

(p. 41) Freÿt. den 9. Februarÿ 1678 – H. Stephan Cornelius Saltzmann, Notarius Academicus überreicht per Reusner, Underthänige Supplication und bitten Ihne Zu dem Examine umb das Beneficium Inventandi Zuerlangen, Zu admittiren. Erk. An die Oberen Cancelleÿ Herren gewiesen.
H. XV. Würtz, Herr Weßner

(p. 140) Mittwoch d. 22. Maÿ. H. Stephan Cornelius Saltzmann würdt das beneficio inventandi conferirt
H. Adv. Frantz referirt, daß Notarius Stephan Cornelÿ Saltzman vmb das beneficium inventandi angemeldet, darauff hien auff von den Oberen Cancelleÿ Hh. examinirt vnd so gefunden worden, daß er des benefici sehr würdig stehet also Zu Mghh ihme daßelbe Zu conferiren, bevor aber sich p. instrumentum, daß er Zu einem notarium creirt worden seÿe, Legitimirt hatt, Erkandt Imploranten mit dem beneficio inventandi willfahrt Schwört darauff auff die ordnung.

1679, Conseillers et XXI 1679 (1 R 162)
Greffier au bailliage de Marlenheim, Loup Régnard von Auenheim demande le 11 janvier de pouvoir exercer à Strasbourg en devenant rédacteur d’inventaires surnuméraire. L’avocat Frantz rapporte le 8 mars que, bien que Loup Régnard von Auenheim ait été nommé rédacteur d’inventaires en même temps que le notaire Lang, l’inventaire qu’il a dressé de la succession Hagenmeyer est efusé par la Chambre de la Taille parce qu’il ne figure pas dans leur catalogue des notaires. Or Loup Régnard von Auenheim qui a quitté le bailliage rural à cause des troubles souhaite pouvoir exercer à Strasbourg pour subvenir à ses besoins. Les préposés en chef de la Chancellerie constatent que Loup Régnard von Auenheim figure bien parmi les vingt-quatre rédacteurs d’inventaires inscrits au catalogue de la Chancellerie mais que son nom n’a pas été reporté au bureau de la Taille. Les préposés ordonnent son inscription pour qu’il puisse exercer en ville, même s’il va pouvoir retourner à Marlenheim puisqu la paix est revenue. Ils ordonnent en outre que les trois greffiers des bailliiages ruraux soient portés au catalogue de la Taille.
Wolfgang Reinhard von Avenheim pro beneficio inventandi. 7. 45.

(p. 8) Sambst. den 11. Januarÿ 1679. Wolfgang Reinhard von Avenheim ambtschreiber Zu Marlen prod. vunterth. supplicat. v. bittet vmb das beneficium inventandi, so Ihme Zwar Zu Marlen, aber hier Zu verrichten vnd zu exerciren nicht vergönnet werden will, bittet sich als ein sup. numerar: Zu recipiren.
Erkandt, an die Obern Cantzleÿ herren gewiesen

(p. 45) Sambst. den 8. Martÿ 1679. Wolff Reinhard von Avenheim, der Notarius wegen exercirung der Ihme conferirten Inventir schreibereÿ
Herr Advocat Frantz referirt im nahmen der Oberen Cancelleÿherren, Es habe sich Wolff Reinhard von Avenheim, der Notarius und Amptschreiber Zu Marlenheim, beÿ Ihme beklagt, daß Ihme, ohngeacht des erhaltenen beneficÿ Inventandi, alß Er Vor ein paar Monathen Georg Hagenmeÿern, einem alhiesigen Burgern inventirt, das Inventarium auff der Statt Stall, weilen Er dem Catalogo der Inventir schreiber nicht einverleibt, disputiret worden seÿe, auch Zu authentisirung dieses seines Vorgebens, die Inventir schreiber Ordnung, welche Ihme neben Notario Langen, zugestellt worden seÿe, Vorgwiesen, mit bitt dieser von Ihme auffgerichtete Inventarium für gültig passiren Zulaßen, und Ihme Zuerlauben, die Inventir schreibereÿ Zu üben, weilen Er sich anietzo alhier in exilio auffgehalten mußte, damit Er Zu seiner und der seinigen unterhalt, ein stücklein brod erwerben möchte.
Die Obern Cantzleÿ herren, hätten hierauff nachsuchen und erkündigung darvon einziehen laßen, da sich dann befunden, daß es seiner legalität halben richtig seÿe, in deme Er, vermög des beÿ der Cancelleÿ sich befindlichen Catalogi, in der Zahl der 24 Inventir schreiber eingezeichnet seÿe, weilen Er aber, wie sonsten üblich sich auff der Statt Stall nicht angemeldet habe, alß seÿe Er dem Catalogo alda nicht einverleibet worden, Weßwegen Sie für nöthig ermeßen, daß der Statt stall notificirt werden solte, gemeltes Inventarium ferner ohnaußgehalten für gültig Zu halten, wie auch daß demselben Zeiten Zu exerciren nicht erschwäret werden solte, in betrachtung Er ohne deme, weilen der Liebe Fride nunmehro geschloßen und mit nächstem Zur ratification gelangen wärde, auff dem Land genug Zuthun bekommen dörffte, und geschäfften halben dieselbe alhier Zu exerciren Verhindert werden würde. Warbeÿ Sie auch für gut befunden, daß die dreÿ Amptschreiber Von der Cancelleÿ auß der Statt Stall geschrieben gegeben und dieselbe dem Cathalogo der Inventir schreiber Zu inseriren angezeigt werde, stellen die confirmation Zu Mghh.
Erk. Bedacht gefolgt. Herr XV. Wencker, Herr Krauth.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Frédéric Redwitz demande le 27 janvier à être reçu rédacteur d’inventaires. L’avocat Frantz rend compte de l’examen le 13 septembre. Un poste de rédacteur d’inventaires est vacant depuis la mort de Christophe Guillaume Stromer. Jean Frédéric Redwitz a présenté aux examinateurs le diplôme de notaire que lui a remis 17 ans auparavant un comte palatin. Comme il a par ailleurs donné satisfaction aux examinateurs, la commission le recommande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le nomment rédacteur d’inventaires. Il prête serment le 15 septembre.
Joh: Friderich Redwitz pro beneficio inventandi. 18. erhälts. 271.

(p. 18) Montag den 27. Januarÿ 1679. Joh: Friderich Redwitz Notar: überreicht unterthänig: suppl. vnd bitten pro beneficio inventandi. Erkandt, an die Oberen Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XXI. Schmidt vnd H. Kraut

(p. 271) Sambstags den 13. Septembris 1679. Herr Advocat Frantz referirt, Es werde Mghh. Zweiffels ohne annoch ohnentsunckener gedächtuß schweben, welchergestalten Notarius Johann Friderich Redwitz sich jüngsthien neben anderen Notarÿs durch eine Unterthänige Supplic angemeldet und Zuerkennen gegeben, daß durch tödliches ableiben herrn Christoph Wilhelm Stromers des Notarÿ und Inventir schreibers, das beneficium inventendi vacirend seÿe, mit bitt Ihme solches Zu conferiren, Weilen Er nun mit diesem seinem begehren an die Oberen Cancelleÿ herren gewiesen worden, alß hätten dieselben herren XV. Wenckern und herrn Rathherrn Krauthen deputirt, denselben Zu examiniren, welches auch erfolgt und habe Er, Krafft seines Vorgelegten Diplomatis, bewiesen daß Er bereits Vor 17. Jahen Von einem Comite Palatino Cæsarei in Notarium legitime creirt worden, auch in dem mit ihme Vorgenommenen Examine dergestalten wohl bestanden, daß die herren Deputirte billige und Wahrhafftige satisfaction darob geschöpfft, stellen derowegen Zu Mghh. ob Sie Ihme das desiderirte beneficium Inventandi conferiren, und denselben ad juramentum admittiren wolten ? Erk. Würd Notario Redwitzen das beneficium Inventandi conferirt. Jur. 15. Ejusd.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
La veuve du notaire Jean Georges Redslob demande l’autorisation de remettre les actes de son mari à son gendre le notaire André Schmidt et de lui confier la clôture d’inventaires non terminés. André Schmitt fait la même demande en ajoutant qu’il a aidé le défunt depuis quatre ans alors qu’il était affligé d’infirmités. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accèdent aux deux requêtes.
Notar. Redtslob Wittib b. Andreas Schmidten dero Tochtermann Ihres Manns seel. geschäfft Zu Zusprechen. 210. 211.

(p. 210) Sambst. den 9. Augusti 1679 Herrn Notarÿ Johann Georg Redtslobs seel. Wittib umb conferirung Ihres Manns seel. Notariat : Geschäfft Ihrem Tochtermann Notario Andreas Schmidt.
Weÿland herrn Johann Georg Redtslobs gewesenen Notarÿ Publici und Burgers alhier seel : hinderlaßene Wittib geborne Gamsin, laßt per Eundem Ein demüthiges Memorial und Bitten übergeben, darinn Sie Mghh. ersucht Ihres Ehemanns seel: Verlaßene sammentliche Notariat: Geschäfft und übrige Acta Ihrem Tochtermann, Herrn Andrea Schmiden, dem Notario mit der condition, daß Er sich mit Ihro und den Ihrigen deßwegen abzufinden schuldig sein soll, Zukommen Zulaßen und Zu conferiren, mittelst auch Zu Vergönnen, daß derselbe die bereits außgefertigte aber noch ohnunterschriebene Geschäffte sonderlich die auff der Statt stall gehörige und Von den Herren dreÿern getriebene Inventaria Ihro und den Ihrigen zu gutem subscribiren möge.
(p. 211) Herr Notarius Andreas Schmidt umb conferirung herren Notarÿ Redtslobs seel. Notariat geschäfft
Andreas Schmidt der Notarius Publ. und Burger alhier, ietzgemelts herrn Redslobs Tochtermann producirt Ein Unterthäniges Ansuchen und Bitten, umb ietzerwehnt seines Schwäher Vatters Protocolla und Notariats Geschäfft, in ansehung Er über acht halben jahr in seiner Schreibstuben gewesen, auch Ihme deßelben Geschäffte, weilen Er Ihme in seiner etliche jahr erlittenen blödigkeit hülffliche hand gebotten, Vor Andern bekandt seind, Verspricht mit schleüniger expedition derselben Jedermann ane handt Zu gehen, Wie dann Zu dem ende seine Schwiger Mutter Ihme durch Ihre Schreiber gute beÿhülff thun Zu laßen Zugesagt. Erk. Beder Willfahrt.
Herr XV. Schmidt, herr Hecker.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Le notaire Elie Winckler demande le 9 août 1679 à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie. Devenu secrétaire à la tribu du Miroir, il demande le 15 décembre suivant que lui soient remis les actes du notaire Jean Orth parmi lesquels se trouvent des documents concernant la tribu. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent que les actes déposés à la Chancellerie soient triés et que ceux qui concernent la tribu lui soient remis
Elias Winckler notar. pro beneficio inventandi. 212. 416. umb H. Orthen geschäfft. 416.

(p. 212) Sambst. den 9. Augusti 1679. Elias Winckler, Notarius Publicus und burger alhier, überrichtet ein underthänigst höchst angelegenes Bitten pro beneficio inventandi.
Erk. similiter [An die Obere Cancelleÿ herren gewiesen]
Herr XXI. Johann Niclaus Carl undt Herr Joel Leopard.

(p 416) Mont. den 15. Xbris 1679. Elias Winckler d. Notarius, umb entschlagung herrn Notarÿ Orthen seel. Notariat geschäfft.
Elias Winckler prod: unterth. supplication undt bitten umb entschlagung des verstorbenen Notar: Joh: Orthen seel. notariat geschäfft, weilen sonderlich beÿ denselben sich etliche acte so einer Ehrs. Zunfft Zum Spiegel, als wo er Zunftschreiber aneietzo ist, zuständig, befind, bitt anbeÿ sich as examen pro beneficio inventandi Zu lassen.
Erkandt, solle beÿ der Cantzleÿ des verstorbenen orthen acta durch gangen und waß E. E. Zunfft Zu Spiegel gehörig, derselben restituirt werd, daß andere petitum an die an diie Obere Cantzleÿ Hhn gewiesen.
H. XV. Starck vnd H. Kraut.

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Jean Kitsch demande à être reçu rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.
Johann Kitsch notar. p. beneficio inventandi. 213.

(p. 213) Sambst. den 9. Augusti 1679. Johannes Kitsch der Notarius und Burger alhier, producirt Eine underthänige Supplication umb conferirung des beneficÿ Inventandi. Wie vor [An die Obere Cancelleÿ Herren gewiesen].
Herr XXI. Mockel, herr Gumprecht

1679, Conseillers et XXI (1 R 162)
Jean Régnard Lang demande le 27 décembre 1679 à être habilité à dresser des inventaires puis le 12 janvier 1680 à être dépositaire des actes du notaire Orth. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient dans les deux cas aux préposés en chef de la Chancellerie.
Joh: Reinhard Lang pro benefic. inventandi. 438. begehrt Orthen Notar. Protocoll et Concept. 461.

(p. 438) Sambst. den 27. Xbris 1679. Joh: Reinhardt Lang der Notarius producirt suppl. pro benef. inventandi. Erkandt, daß begehren an die Oberen Cantzleÿ herren gewiesen.
H. XXI. Mockel vnd H. Kraut.

(p. 461) Mont. d. 12. Januar. aô 1680. Johann Heinrich Lang Notar: prod: suppl. bitt vmb deß verstorbenen Notar: orthen protocol: vnd Concept. Erkandt, soll fernerer bericht durch die Obere Cancelleÿ herren ein gezogen, und as dan wieder referirt werd.
H. XXI. Mockel vnd H. Kraut.

1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment rédacteurs d’inventaires Frédéric Meylé, Nicolas Reeb et Jean Kitsch après la mort de David Œsinger, Jean Georges Redslob et Jean Christophe Ortner. Ils attribuent aussi au notaire Reeb les actes de son père Pierre Reeb.
Johann Kitsch Notarius würd Inventir schreiber. 73. 77.

(p. 73) Sambstag d. 28. febr: – H. Adv. Frantz referirt, daß nach absterben der Hh. Notar. David Ösingers, Hannß Geörg Redsloffs und N. Orthners, Notar. Meÿle, Reeb vnd Kitsch sich angemeldet, vnd pro benef. inventandi gebetten welche dan ad examen admittirt, vnd von den Ober Cantzleÿ herren daß sie in Notar: creirt, Zubeweisen begehrt word., so auch geschehen, warauff sie alle dreÿ sich in dem examine dergestalten bezeugt, daß die Herren Deputirten ein genung. davon gehabt, also dergestalten es köndte allen dreÿen das beneficium inventandi conferirt, vnd weil Notar. Reeb auch Zu gleich seines verstorbenen vatters acta begehrt ihme diselbe entschlagen word.
Erkandt, daß beneficium inventandi allen dreÿen conferirt, auch Reeb patris acta entschlag. juraver. eod.

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Deux postes de rédacteur d’inventaires sont vacants depuis la mort de Jean Christophe Werbeck et de Nicolas Reeb. Les préposés en chef de la Chancellerie proposent de nommer Elie Winckler qui a brillamment réussi l’examen et Jean Paul Platz dont les réponses étaient moins bonnes mais qui doit être habilité à dresser des inventaires à cause de sa fonction de greffier à Mittelbergheim. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la proposition
Elias Winckler und Johann Paul Platz die Notarÿ werden zu Inventir schreiberen confirmirt. 174.

(p. 174) Mont. den 28. Junÿ 1680. H. Adv. Frantz, referirt daß ane des verstorbenen Notar. Joh: Christoph Werbecks und Niclaus Reeben statt etliche Notar. vmb das beneficium inventandi angemeldet, die Obere Cancelleÿ: Herren haben daran Eliam Wincklern und Notar. Platz ietzmahl Ambtschr. Zu mittelbercken als welche nothwendiger weiß das beneficum haben muß, ad examen admittirt, deren der erste sehr wohl geantworttet, der Notar. Platz aber nicht auff daß beste, weil er ein Zeit von dem Notariat ge[-]. Erkandt, sollen beed. ad iuramenti gelaßen werden, jurav. eod.

1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
Jean Tromer demande à être dépositaire des actes de feu son père Thomas Tromer. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie
Herr Johann Tromer umb conferirung seines Vatters seel. Notariat geschäfft. 113.

(p. 113) Montags den 19. Junÿ 1682. Herr Johann Tromern Weÿl. herrn Johann Thomæ Tromers des gewesenen Notarÿ seel. ältister Sohn producirt Ein Unterthänige Supplication umb conferirung seines Vatters seel: hinterlaßene Notariat geschäfft. Erk. An die Obere Cancelleÿ herren gewiesen.
Herr XV.er Metzger und herr Leonhardt

1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
Jean Frédéric Marbach demande le 29 juin 1682 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de le nommer rédacteur d’inventaires et de lui attribuer les actes du notaire Jean Thomas Tromer. Le collège le renvoie aux préposés en chef de la Chancellerie.
Herr Johann Friderich Marbach umb conferirung des beneficÿ Inventandi. 113.

(p. 113) Montags den 29. Junÿ 1682. Herr Johann Friderich Marbach prod. Unterthänige demüthige supplication und bitten mit beÿl. sub Lit. A. umb das beneficium Inventandi und herrn Notarÿ Johann Thomæ Tromers geschäffte. Erk. An die Obere Cancelleÿ Herren gewiesen.
Herr XV. Carol und Herr Büchel.

1689, Conseillers et XXI 1689 (1 R 172)
Jacques Christophe Pantrion demande dans son mémoire le 3 décembre 1689 à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Il expose que de plus en plus de plaintes s’élèvent contre les notaires qui acceptent davantage de travail qu’ils ne peuvent en faire, de sorte qu’ils sont amenés à charger des notaires qui ne sont pas rédacteurs d’inventaires de faire le travail à leur place. Il est inscrit depuis un an au rôle des notaires après avoir réussi son examen, il est depuis dix ans au service de différents rédacteurs d’inventaires. Fils de bourgeois au service de l’hôpital depuis six ans, il espère que sa demande sera accueillie favorablement.
Le syndic Güntzer estime qu’il y a lieu de renvoyer le pétitionnaire à la commission d’examen et qu’il faudrait interdire aux notaires qui tardent depuis quatre ans à expédier leurs actes d’accepter de nouveaux travaux. Le préteur royal Obrecht déclare que l’hôpital est satisfait des services de Jacques Christophe Pantrion et propose de soumettre aux préposés en chef de la Taille la question des notaires qui ne suivent pas le règlement.

(p. 346) den 3.t. Xbr. – Jacob Cristoph Pantrion pro beneficio inventandi
G. nôe Jacob Cristoph Pantrions Not. publ. stelt in seiner supplication Vor, waß maßen bekant, daß beÿ Einer Zimmbl. Zeit her Viel Klagen so wohl von löbl. Vogteÿ gericht als der Statt Stall vorgekhommen vnd wieder die Notarios sich beschwärdt, daß Sie die partheÿen nicht fordern, sondern immermehr geschäftte anehmen, undt vnmöglich selbige expediren können, dahingegen andere taugliche subjecta welche mit dem beneficio inventandi nicht versehen, das nachsehen haben müßen. Er habe in das 10.te Jahr beÿ verschiedenen inventirschreibern seruirt, die Notariat geschäfft ergrifen, vnd getrauwer ohne Klag selbige Zu versehen, seÿe auch vor Einem Jahr bereits nach außgestandenem examine in Rotulum Notariorum eingeschrieben word. bittet demnach umb gemelts beneficium und hofet es werde Ihme als Einem burgers Sohn vor frembden vnd der in das sechste Jahr beÿ dem mehren Spithal getrew gedienet, darin willfahrt werden.
H. Syndicus Güntzer sagt hierauff, es seÿe wahr, daß man täglich die Klagen wieder die saum seelige und vnverständlge [p. 348] Notarios anhören müße, dadurch sowohl das publicum als privati noth leiden, wann Mherrn beliebig Imploranten ahn die Ob. Cantzleÿ herren Zu weißen, daß Er examinirt werden möge, könne als dann wegen seiner Capacität referirt undt die reception Zu Mherrn gestelt werden. Auch würde guth sein, wann inhibition geschehe denjenig. Notarÿs so 4. Jahr geschäffte ohn expedirt haben, Keine newe anzunehmen die Erste seÿen dann richtig und außgelüffert.
H. prætor Regius Obrecht giebt dem Imploranten gutes Zeugnuß, daß man im Spithal wohl mit Ihme Zufrieden geweßen, dieser könne ahn die Obere Cantzleÿ herren, wie auch wie die Notarÿ in ahnehmug der geschäffte sich verhalten sollen ahn die Obere stallherren gewieß. werd. umb dahin Zu trachten wie hierinn einmahl die Ortnung möge beobachtet werden. Die Negligentz und incapacität vieler Notariorum seÿe scaturige der meisten processen, und nöthig daß man hierin remedire.
Erkant, gevolgt, und ist Implorant ahn die Obere Cantzleÿ herren gewießen worden.
H. XV. Schmidt, Rathh. Dolhopf.

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
La commission rend compte de l’examen qu’ont passé Jean Henri Merckel et Jean Frédéric Marbach pour être nommés rédacteurs d’inventaires. Les examinateurs estiment que Jean Frédéric Marbach n’aurait pas pu mieux répondre à leurs questions. Jean Henri Merckel a quant à lui répondu de façon satisfaisante. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment tous deux rédacteurs d’inventaires le 4 novembre 1690. Ils prêtent serment le 13 novembre.
Hn Merckel und Marbach inventirschrbr. 212. et. 225. [Johann Heinrich Merckel, Johann Friderich Marbach]

(p. 21.) Sambstags den 4.ten 9.bris 1690. Beliebet Zweÿ Deputationes Zu erkennen, umb Hn Merckels und Hn Marbachs examinibus beÿ Zuwohnen Vnd weilen sie die denominationem derer dem löbl. Collegio der Ober Cantzleÿ herren überlaßen, alß hätten es auß seinem Corpore Vier Hh. Deputirte und Zwar Zu deß erstern examen Hrn XXI. Goll und Hr Rathh. Joh: Michael Hahn, und Zu deß andern Hrn XIII. Mocken und Hn XV. Daniel Richshoffer ernennet, Zu gedachter hhrn Deputirten p.sentia Wäre die gemelde Candidati examiniret und also befunden Word., daß Mann sich billich über deß letztern Nemlich Hrn Marbachs, Wißenschafft so er im Notariats Wesen sich Zugelegt Zu erfreuen gehabt, in dem er ein Wackeres Subjectum und wohl meritirte dem Corpori Notariatum einverleibt Zu werden, und das beneficium inentandi Zu genießen, Auß seinen responsibus wäre so Vill Zunehmen Geweßen, daß er den Studÿs mühe fleißig nachgehenckt haben, an Geseh. er materiâ testamentorum, fideicommissorum naturam Trebellianicæ und Waß dergleich. sach Wären, so Wohl im Kopff hätte, alß es nimmer Von ihn hätte Können desiderirt werden.
Merckel hätte Zwar das seinige auch gethane, Kahme aber dießem nicht beÿ. Beÿ solch umbständen hielte er darfür, es Könten Mhh. dießer Zweÿ Candidatis das beneficium inventandi Wohl gedeÿen laßen.
die Hh. Deputirte confirmirten die abgelegte relation, und schließen auch in ihrer faveur.
Erk. confirmiret, und beÿ den gedachten Notarÿs das gesuchte beneficium Vergönnet.

(p 225) Montags den 13. 9.bris. Hh. Merckel und Hr Marbach leg. den Notariat Eÿd ab.

1690, Conseillers et XXI 1689 (1 R 173)
Le syndic Jean Christophe Güntzer rend compte le 4 février 1690 de l’examen que les préposés en chef de la Chancellerie ont fait passer aux notaires royaux Jacques Christophe Pantrion et Jean Régnard Lang. Tous deux ont donné des réponses satisfaisantes aux questions que leur ont posées les examinateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment rédacteurs d’inventaires et confirment les actes qu’a passés Jean Régnard Lang depuis quatre ans avec dispense spéciale. Jacques Christophe Pantrion prête serment le 6 février.
Jacob Christoph Pantrion inventirschreiber. 50. bekombt die Medlerische schreibstub. 53. 61.
Johann Reinhard Lang Notar. und inventirschr. 50.

(p. 50.) Sambstags den 4. Februarÿ – Examen Zweÿer Notariorum, H. Pantrion und Langen wird referirt
die Obere Cantzleÿ herren laßen per herrn Syndicum Güntzern referiren, Es seÿe errinnerlich, welcher gestalten Mgh. Herrn ahn Sie gewießen haben diejenige Notarios, welche pro beneficio inventandi nach und nach eingekommen Zu examiniren von waß capacität und qualitäten sie sein möchten Zuerkundigung, undt darauf wieder ahn diesem ort Zu referiren. der anfang seÿe demnach in voriger wochen gemacht, Jacob Cristoph Pantrion Zum ersten, hernach auch Johann Reinhardt Lang Notarÿ examinirt worden, dem Ersten examini habe beÿ gewohnt H. XV. Daniel Rishoffer und H. XXI. Friderici, seÿe der Junge Mensch wohl bestanden, habe auf die fragen exquisite geantwortet, und genugsam bewießen, daß Er gute fundamenten gelegt, auch würdig seÿe, des beneficÿ.
Ingleichem seÿe der letstere in præsent. Herrn XV. Storcken und herrn Rathherrn Mollingers examinirt worden, weilen Er nun lange Zeit in praxi sich geübet gehabt, und sich woh habilitirt gemacht seÿe, Er mit Ruhm in dem examine bestanden, dergestalten, daß die Herr deputirte vor sich haben Mehr denselben Zu recommendiren.
Die obere Cantzleÿ herren und in spê die herren deputirte haben beeden Notarÿs guter Zeugnuß, undt stellen Zu Mhrn, weilen h. Lang dispensando alle acten Notariatus vier Jahre lang verichtet, ob sie sich wollen gefallen laßen alle und Jede Zugleich Zu confirmiren und ratificiren, damit solche in ihren Kräfft. desto mehrsinn bleiben und vor gültig in allem gehalten werden mögen.
Erkandt, Sollen Hr Lang undt Hr Pantrion beede Notarÿ Regÿ zun Inventir schreibern angenommen, alle vndt jede von dem Ersten bißher Verrichteten actus Notariatus confirmirt und ratificirt sein, so dann beede ad jurmentum gelaßen werden.

(p. 53) den 4. Februarÿ – notarius Pantrion bekombt die Medlerische schreibstub

(p. 61) Montags den 6. Februarÿ 1690. Jacob Cristoph Pantrion Notarius regius publicus schwört auf die inventir schreiber Ordtnung.

1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Le notaire Daniel Rohr demande le 12 janvier 1692 l’autorisation de dresser l’inventaire après décès du conseiller Eisenhard bien qu’il ne soit pas rédacteur d’inventaires ; il se propose en outre de passer l’examen. Le syndic relève que certains notaires, en particulier les Lang, outrepassent leurs droits sans solliciter aucune autorisation, il estime qu’il faut encourager de jeunes notaires à exercer bien que tous les postes de rédacteur d’inventaires soient pourvus. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent la dérogation au pétitionnaire et l’admettent à l’examen.
Daniel Rohr pro beneficio inventandi. 14.

(p. 14) 12. Januarÿ 1692. S. ersch. Hr. Daniel Rohr producirt Unterth. Memoriale und bittet ihme unerachtet er das beneficium inventandi noch nicht habe, gdig. Zuerlauben, daß er H. Rathh. Eisenhardts seel. Inventation Vornehmen dörffte, wolle sich dem examine gern Sistiren.
Hr Syndicus, Mann Klage continuirlich über die saumseelich Keith der Notariorum in Specie über d. Langen, und Wie Klar, es wolle aber dennoch nichts Verlangen, beÿ solcher der Sach beschaffenheith müße mann junge Notarios annehmen, und denselben der saumseligen Notariorum expendia überlaßen, der numerus der Inventir schreiber seÿe Zwar complet, allein stünde beÿ Mghh. was Sie hierinn erkennen Wolten.
Erk. Wird der implorant die Ober Cantzleÿ Herren Zu dem end gewießen, daß er sich dem examine sistiren solte, in Zwischen ist ihme d. Vorhabende geschäfft Vorzunehmen dispensando erlaubt.
H. XV. Schmidt und H. Johann Dietrich.

1695, Conseillers et XXI 1736 (1 R 178)
Le notaire Jean Martin Brieff demande le 14 février 1695 à devenir rédacteur d’inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés en chef de la Chancellerie qui devront non seulement vérifier les compétences du candidat mais statuer sur le nombre des rédacteurs d’inventaires
H. Johann Martin Brieff pct° beneficÿ inventandi. 26.

(p. 26) den 14. Februarÿ 1695. – K. ersch. H. Johann Marthin Brieff Not. publ. und burgers alhier producirt Vnterth. Memoriale und bittet p. Collatione beneficÿ inventandi.
Erk. ane die Obere Cantzleÿ herren Zu dem end remittiret daß sie nicht allein die Tüchtig Keith dießes Subjecto examiniren, sondern auch bedeckhen möchten, Ob der Numerus dießer Schreiber nicht Zu Vergrößern Wäre.
H. XV. Friderici, H. Sibour.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
Le notaire Philippe Jacques Rauch demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’habilitation à dresser des inventaires. Il est renvoyé aux préposés en chef de la Chancellerie qui devront décider s’il y a lieu d’augmenter le nombre des rédacteurs d’inventaires.
H. Not. Philipp Conrad Rauch pct° beneficÿ inventandi. 31.

(p. 30) den 19.ten Februarii 1695. G. ersch. H. Philipp Conrad Rauch Not. producirt unterth. Supplication pro beneficio inventandi.
Erk. ane vorige herren (Obere Cantzleÿ: Herren) gewießen mit dießem anhang, daß sie der numerus der Inventir schreiber examiniren und wo derselbige wie es außerlich Verlauthen wolle, nicht sufficent befunden würde, ihn extendiren möcht.
H. XXI. Reiß, H. Schübler.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
Le syndic rapporte le 15 octobre 1695 que Jean Daniel Rohr a demandé quelques années auparavant à passer l’examen qui l’habilite à dresser des inventaires. Quoiqu’il ait répondu de manière satisfaisante aux questions que les examinateurs lui ont posées, on lui conseille de consulter les juristes dans les cas délicats. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Daniel Rohr rédacteur d’inventaires, il prête serment
H. Daniel Rohr b. umb concedirung der Notariat geschäfft so H. Böler gehabt. 60.
H. Daniel Rohr. 190. [erhalt des Beneficium inventandi]

(p. 190) Sambstags den 15. 8.bris. Hr. Syndicus berichtet, daß H. Daniel Rohr, welcher vor einigen jahren beÿ Mghh. pro beneficio inventandi eingekommen wäre, in præsentia Herrn Xm. Mockells und Herrn Rhatherrn Einsidels examinirt Worden seÿ und daß er beÿ dem examine dergestalten Verhalten habe, daß Mann sagen Könne, er habe Satisfaction gegeben, maßen er auff alle quæstiones congrue geandworthet, und Obwohlen er wie gedacht seine Capacität und profectus in dem Notariat wesen erwießen habe, Mann ihn dennoch beÿ schwähren fällen die Juristen Zu Consultiren angewießen, quo dicto stellete er Zu Mghh. belieben, Ob Sie seinem petito deferiren Wolten. Erk. willfahrt. admissus jurat.

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Jean Frédéric Schatz demande à être dépositaire des actes de feu Jean Grünwald. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés en chef de la Chancellerie.

H. Joh: Friderich Schatz b. umb Weÿl. H. Not. Grünwaldts notariat geschäfft. 44.
(p. 44) den 3.ten Martÿ 1696. G. ersch. H. Johann Friderich Schatz Not. producirt unterth. Memoriale und b. vmb weÿl. herrn Not. Grünwaldts seel. Notariat geschäfft.
Erk. an E. löbl. Collegium der Ober Cantzleÿ herren gewießen.
H. XV. Brackenhoffern H. Körner

1696, Conseillers et XXI (1 R 179)
Le notaire royal Jean Pierre Kolb demande l’habilitation à dresser des inventaires le 15 octobre 1696. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen
H. Johann Peter Kolb pt° beneficii inventandi. 153.

(p. 153) Montags den 15. 8.bris 1696. S. ersch. H. Johann Peter Kolb, not. regius, producirt Vnter th. Supplication pro beneficio inventandi.
Erk. an die Ober Cantzleÿ herren gewießen.
H. XV. Brackenhoffer, H. Bleicher

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Le syndic rend compte le 23 mars 1697 de l’examen qu’ont passé les notaires Jean Adam Œsinger, Jean Pierre Kolb, Jean Martin Brieff, Jean Frédéric Schatz, Jean Charles Leopard et Philippe Conrad Rauch pour être habilités à dresser des inventaires. Tous ont donné des réponses pertinentes aux questions que les examinateurs leur ont posées. Les Conseillers et les Vingt-et-Un les nomment rédacteurs d’inventaires, ils prêtent serment.
herr Joh: Adam Ösinger, Johann Peter Kolb, Joh Martin Brieff, Joh: Friderich Schatz, Johann Carl Leopard Vnd Philipp Conrad Rauch Erhalten das Beneficium Inventandi. 55.

(p. 55) Sambstagß den 23. Martÿ 1697. Herr Syndicus berichtet, daß die Jenige Sechß Notarÿ Vnd Respectiué Zunfftschreiber so vor einigen Monath beÿ Mghh. pro Beneficio Inventandi eingekommen, Währen, in præsentia herrn XIII. Mockels vndt herrn Ratherr Hammerers, als Nembl. Herr Ösinger vndt herr Kolb den 14. hujus, herr Brieff vndt herr Schatz in præsentia herrn XV. Gollen Vndt herrn Ratherr Lamppen den 18. Vnd dann herr Leopard vnd herr Rauch mit beÿsein herrn XV. Reißen vnd herrn XXI. Dietrichs den 21. hujus Examinirt worden, vndt daß Sie beÿ dem Examini dergestalt. bestanden, welches krafft der Jenigen Instruction so beÿ der Cantzleÿ sich befunden, geschehen vnd vorgenommen Worden /:doch daß einer Vor dem andern beßer bestanden:/ daß Mann sagen könne Sie hätten Verlangte Satisfaction gegeben, Maßen Sie auff Ihren Vorgehaltene Quæstiiones congrue undt pertinenter geantwortet, die Confirmation und allein beÿ Mghh. stehen, wie auch ob Sie ad Juramentum Jetzund Zu Laßen seÿen Vndt ob Sie Irhren petito Deferiren wolten.
Erk. Willfahrt, admissi Jurant

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Jean Adam Kolb demande à être habilité à dresser des inventaires. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à la commission d’examen (voir la requête)

Not. Joh: Adam Kolb Gericht Schreiber in der Ruprechts Au, pt° Beneficÿ Inventandi. 116.
(p. 116) Sambstagß den 21.ten Aprilis 1698. K. Ersch. Herr Johann Adam Kolb, Not : Publ. Und Gerichts schreiber in der Ruprechts Au, prod. unterth. Memoriale vnd Bitten pro Beneficÿ Inventandi in gedachter Ruprechts Au, so Nots. Lang bißhero gethan.
Erk. Ahne die Obere Cantzleÿ: Herren, daßelbsten das gewohnliche Examen Zu subiren vnd auß zu stehen, gewißen.
Herr XV. Brackenhoffer, Herr Mader



22, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 5 – VII 349 (Blondel), P 1092 puis section 14 parcelle 13 (cadastre)

Maison Vigera (1716) – Autre adresse, 15, rue de la Division-Leclerc

Ail 22 (nov. 2016)Ail 22 (portes façace ouest, sept. 2016)
Vue en novembre 2016
Porte Renaissance et porte basse à l’extrémité sud

La maison à l’angle oriental de la rue de l’Ail et de la ruelle du Bateau appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Jean Hauser. Ses créanciers font vendre la maison qui revient au marchand Jean Pfleger. Le consul Dominique Dietrich qui l’accepte en paiement de dettes la revend au tondeur de draps Jean Engelhard. Les experts de la Ville l’estiment 850 livres à sa mort en 1716. Le marchand Jean Henri Vigera, déjà propriétaire de la maison voisine à l’Agneau (zum Schaaff) qui fait face à la Grue de la Halle l’achète et la fait reconstruire la même année, ce qui fait passer sa valeur minimale à 1 500 livres en 1719. On peut toujours lire sur l’une des arcades la date de construction et les initiales des maîtres d’ouvrage, 1716 HV MSL (Heinrich Vigera, Maria Salome Lobstein). Jean Henri Vigera est autorisé à ouvrir entre ses deux maisons une porte de communication qui sera murée lors du partage des deux maisons entre les héritiers en 1765. Les héritiers Schwartz vendent en 1779 la maison à leurs anciennes locataires les sœurs Anne Marie et Susanne Marguerite Lauth qui accueillaient chez elles la société Saltzmann (Société allemande, active dans le mouvement Sturm und Drang). Le notaire Jean Daniel Lauth rachète la maison après la mort de ses deux sœurs.

155 Elévations l-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 155

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la rue de l’Ail est à gauche du repère (l) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étages, un premier niveau de comble aménagé surmonté des greniers. La façade qui donne dans la ruelle du Bateau se trouve à droite du même repère (l) : deux portes à l’extrémité sud, les fenêtres étant régulièrement distribuées aux étages. La cour C montre la façade arrière (4-1) vers la rue de l’Ail. Celle (3-4) vers la ruelle du Bateau comprend trois niveaux de galeries. Le bâtiment (2-3) longe le côté sud de la cour, la remise (1-2) le côté oriental. Froitzheim signale un millésime 1555 dans la cour.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 22 de la rue de l’Ail et le 6 de la ruelle du Bateau.

155 Cour CAil 22 linteau (nov. 2016)
Cour C – Clé à millésime et initiales (1716 HV MSL)

Alfred Rang crée trois puits de lumière et remplace les devantures rue de l’Ail en 1901. Charles Hauss y transfère en 1911 l’imprimerie du Messager populaire d’Alsace, auparavant au n° 17. Charles Kupfer convertit en 1923 un grenier en logement dont le mur est réalisé en pans de bois. Suite à la Grande percée, la maison longe le nouveau boulevard (plan cadastral), appelé rue des Francs-Bourgeois avant de prendre le nom de Division-Leclerc après la guerre. La Société Immobilière du Nouveau Boulevard établit en 1935 au 37, rue des Francs-Bourgeois des arcades comparables à celles qui se trouvent rue de l’Ail et transforme le rez-de-chaussée en salle de restaurant et en locaux commerciaux. La Taverne des Francs-Bourgeois se trouve à l’angle du bâtiment ; Georgette Jost y transfère en 1935 son débit de boissons. L’enseigne devient pendant la guerre Restaurant Goethe (Gasthaus zu Goethestube). L’entreprise de matériaux contre l’incendie Ringenwald n’est pas autorisée en 1965 à remplacer la porte basse arrondie à l’extrémité sud par une porte rectangulaire plus haute et plus large.

Ail 22 (1901, façade rue de l’Ail)Ail 22 (1901, façade rue du Bateau)Ail 22 (1901, plan du rez-de-chaussée)
Façades rue de l’Ail et rue du Bateau, plan du rez-de-chaussée (1901)
Ail 22 (1911, imprimerie)
Ouvertures en arcade (1911, imprimerie Heitz)
Dossier de la Police du Bâtiment

Ail 22 (façade ouest, 1935)Ail n° 22-20 (v. 1920)
Façade ouest transformée en 1935 (dossier de la Police du Bâtiment
Vers 1920. Au premier plan à gauche, le n° 22 (coll. particulière)

Décembre 2016

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Hauser, tonnelier, et Marie Sipler – luthériens
1640* v Jean Kilian, prévôt de Barr
1642 v Marguerite Fuchs, femme (1631) du marchand Thomas Reiter, (1637) du marchand Jean Pfleger et (1662) du boulanger Jean Mangold – luthériens
1663 v Dominique Dietrich, consul, et (1647) Ursule Wencker puis (1667) Marguerite Kugler – luthériens
1668 v Jean Engelhard, tondeur de draps, et (1668) Marie Salomé Windisch puis (1689) Marie Salomé Leopard, veuve de Jean Jacques Krattinger – luthériens
1716 v Jean Henri Vigera, marchand, et (1696) Marie Salomé Lobstein – luthériens
indivise à partir de 1759 entre d’une part Philippe Jacques Eberts, marchand, et (1723) Marie Salomé Vigera
et d’autre part Jean Michel Schwartz, marchand, et (1732) Marie Madeleine Vigera – luthériens
1765 h Jean Michel Schwartz, marchand, et (1732) Marie Madeleine Vigera – luthériens
1779 v Anne Marie Lauth et Susanne Marguerite Lauth – luthériennes
1783 h Susanne Marguerite Lauth – luthérienne
1786 h Jean Daniel Lauth – luthérien
indivise à partir de 1812 entre d’une part Marguerite Salomé Lauth, femme (1788) du négociant Frédéric Daniel Schœttel, puis (1823) Frédérique Guillaumette Schœttel femme du notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel
et d’autre part Caroline Sophie Lauth, femme (1790) du pasteur Frédéric Jacques Lauth
1829 v Théodore Frédéric Hertzog, commis négociant, et (1825) Charlotte Guillemette Stamm
1900* v Alfred Rang
1904* v Salomon Judas, commerçant en vieux métaux, et Mélanie Judas
1927* v Charles Kupfer, portier municipal, et Léonie Kieffer
1930* v Société Immobilière du Nouveau Boulevard, société à responsabilité limitée
1943* v Charles André et sa femme pour moitié, Quirin Wymann pour moitié

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1716, 1500 livres en 1719, 1750 livres en 1759, 1500 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) VII 349, Sr Ebertz
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1092, Hertzog, Frédéric Theodor, commis négociant – maison, sol, cour – 2,4 ares (puis 2,2)

Locations

1628, Jean Michel Stemmler, assesseur des Quinze
1634, Daniel Fidel, marchand de vins
1778 et ante, demoiselles Lauth, conseillière Kœnig (logements) et Zollickoffer, marchand (caveau)
1810, Jean Henri Kieffer, négociant

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 238
Propriété du tonnelier Jean Hützel, la maison à l’angle de la ruelle du Bateau comprend une marche en pierre longue de 15 pieds et large d’un pied

Knoblauchs gaßen widerumb Die Andere seÿtten Hienauff
Hans Hützel der Küeffer hatt an seinem hauß so ein Eckhauß auff der Andern seitten oben an Schiffgassen Ist, ein besezten Tritt xv schu lang, Vnd j schu breÿtt &, Bessert für das Niessen, ij ß d.

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 689-v
Outre le loyer qu’il doit pour un auvent dans la ruelle du Fumier, Jean Henri Vigera doit une livres pour une porte de communication qu’il a ouverte entre ses deux maisons selon la décision

Herr Johann Heinrich Vigera (W) der Handelsmann, soll Von einem im Letzgäßel an Seiner Zum Guldenen Schaff genanten behaußung habenden 75 schuh lang und 3 ½ schuh breiten Wetterdach, Jahrs Vf Michaelis, Und laut Prot: de 1716. folio 109, A° 1717. I.mo, 10 ß d
Ferner soll Er von einer in Seiner an der Knoblochsgaßen am Schiffgäßel liegenden Eck behaußung, und deroselben dritten Stockh, 3 Schuh breit und 6 ½ schuh hohen thür, um dadurch in Seine Zum Schaff genante behaußung zukommen, l. der Herren XV.er Erk. Vf Joh: Baptæ. V. Prot: de 1717 folio 182. A° 1718. I.mo 1 lb
[in margine :] S. 63

(Quittungen 1719-1741)
Neuzb fol 559-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 559-b
La porte de communication est condamnée d’après la déclaration que fait le chef de chantier Huber le 18 octobre 1765

alzb. 63-b, 689-b
Joh: Heinrich Vigera (W) solle vom Ercker seiner Wohn behaußung Zum schaaff am Cran Jahrs auf Ann. Mariæ, id est 28. Martii 4 lb (alzb. 63-b)
Ferner von einem im Letzgäßel an seiner Zum Guldenen schaff genanbten behaußung habenden 75 schuh lang und 3 ½ schuh breiten Wetterdach, Jahrs auf Michaelis, 10 ß d (alzb. 689-b) das Wetterdach ist in A° 1768 hinweg gemacht worden
Ferner soll Er von einer in Seiner an der Knoblochsgaßen am Schiffgäßel Liegenden behaußung, und deroselben dritten stock, 3 sch. breit und 6 ½ sch. hohen thür, umb dadurch in seiner obgemelten behaußung zu kommen, auf Joh: Baptæ. 1 lb (d. 18. 8.br 1765 declarirte H Huber Zimmer Werckmeister d. dieße thür wieder Zu gemaurt)
(Quittungen 1741-an 10)
C 257
jetzt H Philipp Jacob Eberts Hdlsm.
Johann Daniel Bär

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1717, Préposés aux affaires foncières (VII 1387 Bauherren)
Suite à la requête que Jean Henri Vigera a présentée aux Quinze d’ouvrir une porte de communication de trois pieds sur 6 et demi, les préposés proposent un loyer annuel d’une livre

(f° 182) Mittwoch den 10. Maÿ 1717. Herr Joh: Heinrich Vigera pt° eines durchbruchs
Augenschein eingenommen an Herrn Heinrich Vigera, des Handelßmanns, in der Knoblochgaßen am Schiffgäßlein gelegenen Eck behausung, in welche Er auß seiner am Cran gelegenen daran stoßenden behausung Zum guldenen Schaff genant, eine thür dreÿ schuhe breit und 6 ½ schuhe hoch brechen Zulassen gesinnet ist, und Unsere Gnd. herrn der Fünff Zehen umb derer gnd. permission angesucht hatt.
Erk. Soll Unsern Gnd. Herrn den Fünff zehen referirt werden, Welche solche, auff beschehene relation, machen Zu laßen erlaubt und deß Herr Vigera so lang alß Er solche offen laßen Würdt jährlichen 1 lb Zinß davor bezahlen sollen Erk. haben.

Protocole des Quinze

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
Jean Henri Vigera sollicite la permission d’ouvrir une communication entre la maison Kau et celle qu’il vient de construire à l’angle de la ruelle du Bateau. Le secrétaire rappelle les règlements en la matière et rapporte l’avis des Directeurs fonciers que suivent les Quinze

(p. 216) Sambstag d. 8.ten May 1717. Goll nôe H. Joh: Heinrich Vigera des burgers undt Handelßmanns prod. Unterthän. Memoriale und bitten umb Gnädige Erlaubnuß in seinem Hauß einen durchbruchs an dem Schiffgäßlein Zu machen. Erkandt, Obere Baw Hh.
(p. 233à Mittwoch d. 19. May 1717. Iidem [Obere Baw Hh] lassen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Joh: Heinrich Vigera der burger undt Handelßmann allhier mittelst eines übergebenen Memoriale unterthänig angesucht daß Ihme erlaubt Werden möchte auß seiner new auffgebaweten Eckt behaußung an dem Schiffgäßlein gelegen in das neben hauß das Kawische genannt, Welches Ihme auch eigenthümlich Zustehe, durch brechen und dieses gegen ansetzung eines leidentlichen Jährlichen Zinßes.
Auff beschehene Remission habe man den augenschein eingenommen und gefunden, daß dem dem ersten stock in einer Stub gegen gemeldtem Schiff Gäßlein außsehend der Implorant eine thür in dem Liecht 3. schuh breith und 6 ½ Schuh hoch, machen Zu laßen desiderire. Mann habe für nöthig ermeßen die Ordnungen Zur handt Zu bringen, da man aus einem Decret von Herrn Räth und XXI de dato 5. Martÿ 1552. Welches d. 30. Julÿ 1582. renovirt worden, ersehen, daß sonder verwißen und bewilligung Mgh. der XV. beÿ 10. lib. Straff niemand Keine Häußer Zusammen brechen solle, Weilen aber unterschiedene præjudicia Vorhanden, daß dergleichen Vormahls auff anhalten willfahrt Worden, so vermeine man daß dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 1. lib jährlichen Zinßes Zu gratificiren sein Werde. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkand, bedacht beliebt.

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cour, un bâtiment accessoire, une cave et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, une cave voûtée, une cave solivée, une petite cour et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral où se trouvent plusieurs poêles, cuisines, chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a aussi un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ail

nouveau N° / ancien N° : 7 / 3
Lauth
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 391 case 3

Hertzog, Frédéric Théodore, Commis Négociant

P 1092, maison et cour, sol, Rue de l’Ail 3 / 8
Contenance : 2,20
Revenu total : 208,14 (207 et 1,14)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 391 case 2

Hertzog, Frédéric Théodore, commis négociant
Hertzog, Theodor Friedrich Erben
96/97 Hering Wilhelm Theodor Apothecker die Frau Julie Wilhelmine Emma Hertzog in Rappoltsweiler
97/98 Hertzog Theodor Friedrich Erben
98/99 Herzog August, Rentner, Standgasse, Julie verh. Stamm, Standg., Emma verh. Hering, Apothecker Alt S. Peterplatz 1
1900 Rang Alfred, Alter Kornmarckt 24

P 1092, maison, sol, Rue de l’ail 22
Contenance : 2,20
Revenu total : 208,14 (207 et 1,14)
Folio de provenance : (390)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 29 p. 161 case 2
La maison est divisée en deux parties. La principale est d’abord notée 12 puis 13, la partie accessoire d’abord notée 13 puis 12 a les mêmes propriétaires que le n° 24, rue de l’Ail

Parcelle, section 14, n° 12 – autrefois P 1092.p, 1356
Canton : Knoblochgasse und Schiffsgäßchen N° 22 – Rue de l’ail 22 et rue du Bateau 6 – Freiburgerstrasse N° 15 / rue de la Division Leclerc
Désignation : Hf, Whs e. T. (Skizze 12)
Contenance : 1,92 / 0,24
Revenu : 1700 – 2300 – 2500
Remarques : 1927 dim. c. 3

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 953
Rang Jakob Alfred
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1471
Judas Salomon u. Ehefr
1931 Judas Salomon sa veuve Mélanie née Judas
1936 Heller Moise dit Gaston sa veuve & cohéritiers
(1908)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 5050
Kupfer Charles portier municipal et son épouse Léonie née Kieffer en comm. de biens
1929, Weill Henri, négociant et son épouse Hortense née Rosbacher en comm. de biens
rayé 1930

(Propriétaire à partir de l’exercice 1930), compte 5252
Société Immobilière du Nouveau Boulevard, société à responsabilité limitée
gelöscht 1863

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6127
André Karl u. Ehefr ½, Wymann Quirin ½
(587)

Cadastre allemand, registre 29 p. 161 cases 3 et 4

Parcelle, section 14, n° 13 – autrefois P 1092.p, 1356
Canton : Rue de l’ail 22 et rue du Bateau – Freiburgerstrasse N° 15 . rue des Francs Bourgeois / rue de la Division Leclerc
Désignation : Hf, sol – maison (partie) – Stockwerk (Skizze)
Contenance : 0,34 / 2,02
Revenu : 2500
Remarques : 1927 aug. c. 2

(Propriétaires, ut supra)

Cadastre Ail 22-26
Plan cadastral

Cadastre allemand, registre 29 p. 161 case 5

Parcelle, section 14, n° 13 – autrefois P 1092.p, 1356
Canton : zu Knoblochgasse 22 – Rue de l’ail 22, rue des Francs Bourgeois / Freiburgerstrasse 15 / rue de la Division Leclerc
Désignation : maison (partie) – Skizze 17, esquisse n° 6
Contenance :
Revenu : zu 4
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 964
Redslob Julius August
1910 Redslob Edmund Dr. Augenarzt und Miterben
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 2097
Eisen Heinrich
1951 Ringenwald Alfred, commerçant et son épouse
(3389)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 245 Rue de l’Ail (p. 397)

3
Pr. – Lauth, J. Daniel, Notaire – Boulangers
loc. – Hirtzel, J. Caspar, Etud.
loc. – Kern, Charles, Ltié – Cordonniers
loc. – Zwycky, Fridolin, Etud.
loc. – Koenig, Louise, demoiselle
loc. – Koenig, Charlotte, demoiselle
loc. – Schaeffer, J. Dan., courtier chés M. Walter – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 22
Magaz. G. Eberhard, Wwe. 0
Würtz, Goldschmied. 1
Würtz, Kassiererin. 1
Gombeau, Typograph. 2.
Widdau, Schneidermeistr. 2
Bronner, Kellner 3
Schreckenberg, Wäsch. 3
Schreiner, Bäcker, 3
Tiesler, Schneiderm. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 685 W 13)

15, rue de la Division Leclerc (vol. I, 1879-1951)

Suite à la demande de ravaler la façade en 1879, l’agent voyer note que la maison est alignée et qu’elle n’a pas d’avance. Alfred Rang fait des transformations en 1901, il réalise trois puits de lumière, un escalier vers la cave et remplace les devantures rue de l’Ail. Charles Hauss transfère en 1911 l’imprimerie du Messager populaire d’Alsace du 17 au 22, rue de l’Ail. Charles Kupfer convertit en 1923 un grenier en logement. Contrairement à ce que porte le permis de construire, le mur n’est pas réalisé en briques mais en pans de bois.
Les locaux commerciaux sont occupés par le magasin de fournitures électriques F. Ebert et Compagnie (1930) qui devient la Société alsacienne de matériel électro-technique, liquidée en 1932. Georgette Jost y transfère en 1935 son débit de boissons alcooliques du 3, rue du Savon.

Sommaire
  • 1879 – Les entrepreneurs Auguste Schoop et Mayer demandent l’autorisation de réparer et de repeindre la maison Hertzog à l’angle de la rue de l’Ail et de la rue du Bateau. L’agent voyer note que la maison est alignée et qu’elle n’a pas d’avance
  • 1887 – Le maire notifie la veuve Hertzog (domiciliée sur place) de faire ravaler le 22, rue de l’Ail. Le fils de la propriétaire sollicite un an de délai parce que sa mère malade a besoin de repos après avoir fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. Il sollicite un nouveau délai en 1888 à cause des frais dus à la réfection des cheminées et en 1889 à cause d’événements familiaux. Les services municipaux notent que l’aspect de la maison est encore assez bon. – Travaux terminés, octobre 1888.
  • 1897 – Le maire notifie Julie Bernhard veuve Hertzog (domiciliée 1, place Saint-Pierre-le-Vieux) de faire ravaler la façade. Le fils de la propriétaire sollicite un an de délai après avoir fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. La Police du Bâtiment estime que les façades doivent être réparées – Travaux terminés, octobre 1897.
  • 1901 – L’entrepreneur Wieger (30, faubourg de Pierre) demande au nom d’Alfred Rang (domicilié 24, Vieux-Marché-aux-Grains) l’autorisation de transformer la maison, en réalisant notamment trois puits de lumière et un escalier vers la cave. Autorisation – Les travaux sont en partie terminés en juin, la Police du Bâtiment n’a pas d’objection. Elle note en juillet que les trois grandes ouvertures vers la rue de l’Ail comportent de nouvelles devantures. La peinture reste à faire, août – Dessins, élévations vers la ruelle du Bateau et vers la rue de l’Ail, coupe, plan du rez-de-chaussée
    L’entrepreneur Wieger fournit en octobre les plans des devantures – Autorisation d’agrandir les ouvertures rue de l’Ail – Dessins, élévations vers la ruelle du Bateau et vers la rue de l’Ail, coupe, plan du rez-de-chaussée
  • 1901 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. Le missionnaire L. Scharf demande l’autorisation de tenir des réunions religieuses. La Police du Bâtiment n’émet pas d’objection
  • 1902 – Le maire notifie Alfred Rang (marchand de drap, Leinen und Weisswaaren, domicilié 24, Vieux-Marché-aux-Grains) de faire ravaler la façade 22, rue de l’Ail. Le propriétaire objecte que le dernier ravalement remonte seulement à 1897, que le revenu de l’immeuble est faible et que la rue du Bateau n’est guère passante. Le maire accorde un an de délai. – Travaux terminés, septembre 1903.
  • 1909 – Le maire notifie la veuve Rottach (domiciliée 15, rue Sainte-Barbe) de faire ravaler la façade au 6, ruelle du Bateau (angle du 22, rue de l’Ail). En note, le nouveau propriétaire est le commerçant Judas Simon (domicilié 15, rue Sainte-Barbe) – Salomon Judas (achat de vieux métaux, 9, rue des Chandelles et 15, rue Sainte-Barbe) déclare qu’il lui est impossible de faire les travaux. La Police du Bâtiment accorde un dernier délai jusqu’en mai 1913
    1913 – Nouvelle notification
    1914 – L’entreprise de peinture en bâtiment Levy Frères (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade au 22, rue de l’Ail – Prorogation de quinze jours
  • Commission contre les logements insalubres – 1906 propriétaire, Rang, au Vieux-Marché-aux-Grains. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires (1916, propriétaire, Judas 15, rue Sainte-Barbe). Observations en quatre points
  • 1911 – D’après un courrier de la préfecture, Charles Hauss transférerait son imprimerie au 22 rue de l’Ail. Aucune demande en ce sens n’est parvenue à la Police du Bâtiment
    1911 (décembre) – Charles Hauss présente son projet en arguant que les locaux reçoivent le jour de deux côtés et que les différentes portes permettent de quitter facilement les locaux. – Autorisation d’installer des machines pour exploiter une imprimerie mécanique au 22 rue de l’Ail, mesures à prendre pour éviter les incendies (matériaux ininflammables, parois en bois crépi) – Dessins (élévations, coupes, plans)
    1912 (août) – Charles Hauss demande à être dispensé d’observer certaines conditions de l’autorisation parce que son bail prend fin en octobre 1913 et qu’il ne sait pas s’il sera renouvelé, d’autant que la maison se trouve sur le tracé du Nouveau boulevard (grande percée). La Police du Bâtiment accorde un an de délai
    1914 – Charles Hauss présente les mêmes arguments, en ajoutant que le propriétaire Salomon Judas cherche à vendre la maison
    1920 – Charles Hauss qui est en pourparlers pour acheter la maison bénéficie d’un délai supplémentaire.
  • 1923 – Dossier. Charles Kupfer (domicilié 1, place du Château) demande l’autorisation de transformer un grenier en logement – La Police du Bâtiment inspecte les bâtiments qui comprennent un rez-de-chaussée et trois étages. L’immeuble se trouve dans une zone qui autorise cinq niveaux. Les pièces auront 2,60 mètres de haut. Trois logements sont prévus, un de trois pièces et cuisine et deux de deux pièces et cuisine. L’architecte Aloïse Walter (59, route du Polygone) présente le projet. Des ouvertures comparables à celles rue de l’Ail seront ultérieurement ouvertes ruelle du Bateau. – Autorisation – Dessins (élévations rue de l’Ail, rue du Bateau
    1924 (avril) – La réception finale permet de constater que les travaux ne correspondent pas entièrement au projet. Les matériaux incombustibles ne sont pas encore posés, le mur qui a été rehaussé en pans de bois et non en briques pourra être maintenu à titre exceptionnel.
  • 1929 – Plainte à propos d’une cheminée. Après avoir constaté qu’elle n‘est pas réglementaire, la Police du Bâtiment écrit au propriétaire Weill (4, allée de la Robertsau) – Travaux terminés, février 1930
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que F. Ebert et Compagnie (fournitures électriques) a posé sans autorisation une lampe électrique – Le gérant François Schneider dépose une demande – Autorisation.
    1932 – Jules Salomon, liquidateur de la Société alsacienne de matériel électro-technique, anciennement F. Ebert et Compagnie déclare que la lampe a été retirée
  • 1934 – La préfecture transmet une demande de la Société Immobilière du Nouveau Boulevard d’installer un distributeur d’essence. La Police du Bâtiment motive son refus pour des raisons liées à l’esthétique et à la circulation. Descriptif des appareils fixes Carbox. Plan de situation (le distributeur se trouve à l’extrémité sud de la façade vers la rue des Francs-Bourgeois)
  • 1935 – Le préfet autorise Georgette Jost née Senger à transférer le débit de boissons alcooliques du 3, rue du Savon dans les locaux à l’angle de la rue de l’Ail et de la rue des Francs-Bourgeois
    1935 – La Brasserie Jules Freysz demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au néon à la Taverne des Francs-Bourgeois – Maquette – Autorisation
  • 1951 – G. Richer est autorisé à remettre en place l’enseigne Chez Fernand qui existait avant la guerre

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 685 W 13)

15, rue de la Division Leclerc (vol. II, 1935-1990)

La Société Immobilière du Nouveau Boulevard établit en 1935 rue des Francs-Bourgeois des arcades comparables à celles qui se trouvent rue de l’Ail et transforme le rez-de-chaussée en salle de restaurant et en locaux commerciaux. Les travaux sont terminés en mai 1936.
L’entreprise de matériaux contre l’incendie Ringenwald n’est pas autorisée en 1965 à remplacer la porte basse arrondie à l’extrémité sud par une porte rectangulaire plus haute et plus large.
Le maire refuse à la Société Alsacienne des Carburants puis à la société Socaline l’autorisation d’ouvrir un poste d’essence (1936-1937). La Taverne des Francs-Bourgeois se trouve à l’angle du bâtiment. L’enseigne devient pendant la guerre Restaurant Goethe (Gasthaus zu Goethestube). La Taverne des Francs-Bourgeois est successivement exploitée par Georgette Richer (1935), Léna Pfleger (1962), Renée Hassid (1964) et Georges Arsicaud (1967). Les locaux commerciaux sont occupés avant la guerre par la société Lefrey (appareils et articles de protection contre les gaz), le mercier Frédéric Rické, le journal Le Franciste, le libraire Edmond Nussbaum et les vêtements de travail Krol. Alfred Schutz, exploite un salon de coiffure (1942) et une librairie papeterie (1947). Il cède en 1965 la librairie papeterie à Roberte Fendrich et en 1967 le salon de coiffure qui devient le salon André.

Sommaire
  • 1935 – La Société Immobilière du Nouveau Boulevard (4, rue de Vendenheim) demande l’autorisation de transformer le bâtiment sis à l’angle de la rue de l’Ail (n° 22) et de la rue des Francs-Bourgeois (section 14, parcelles 12 et 13) sous la direction de l’architecte René Meyer (6, rue de Vendenheim) par l’entrepreneur Emile Jockers (25 rue des Chargeurs à Kœnigshoffen). Les travaux consistent à établir rue des Francs-Bourgeois des arcades comparables à celles qui se trouvent rue de l’Ail. Les poutres en pan de bois seront remplacées par une structure en fer. L’escalier sera déplacé. La Police du Bâtiment propose de poser un bandeau à la hauteur du premier étage et un crépi couleur pierre. Les travaux devront se faire en accord avec le service d’architecture. – Autorisation d’aménager deux locaux commerciaux au rez-de-chaussée (juillet 1935) – Calculs statiques de l’entrepreneur
    Suivi des travaux. Le calcul statique n’a pas pris en compte le sommier en bois (août). Les travaux atteignent le pilier de la façade (septembre). Les plans de la cuisine qui dépend du débit de boissons ont été collés au dessin initial (octobre). La réception finale a lieu fin mai 1936
    Dessins. Plans (le débit de boissons se trouve à l’angle du bâtiment, le local suivant est partagé en trois boutiques), coupe, élévation
  • 1936 (mars) – L’entrepreneur Hagenstein (à la Robertsau) demande au nom du restaurateur J. Jost-Senger (Taverne des Francs-Bourgeois) l’autorisation de poser un store au 37, rue des Francs-Bourgeois – Autorisation
  • 1936 (mai) – La société Lefrey (appareils et articles de protection contre les gaz, 37, rue des Francs-Bourgeois) demande au préfet l’autorisation de poser deux mannequins sur le trottoir pour faire la publicité des masques à gaz. Le préfet transmet la demande au maire.
    (Juin) – Le même demande l’autorisation de poser un store au-dessus de sa devanture – Autorisation
  • 1937 – René Lehmann, gérant de la société Radio-Lefrey, rapporte que son contrat de location prévoyait un chauffage central. Le nouveau propriétaire de l’immeuble, Quirin Wymann, gérant de la Société immobilière du Nouveau Building (25, rue d’Alsace à Bischheim) a fait poser un poêle raccordé à une cheminée non réglementaire qui dégage des fumées. La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire. Quirin Wymann répond qu’il a acquis l’immeuble fin septembre 1936 et qu’il a aussitôt fait construire une cheminée provisoire qui semble avoir donné satisfaction à René Lehman avant qu’on ne lui refuse la permission de percer une porte entre deux locaux commerciaux. La Police du Bâtiment suspend son intervention en estimant qu’il s’agit d’un différend entre propriétaire et locataire.
  • 1936 (juillet) – La Société Alsacienne des Carburants (32-34, allée de la Robertsau) demande l’autorisation de poser une colonne de distribution d’essence. La Division VI note que depuis que la Ville a renoncé à interdire la vente de carburant sur la Grande Ile, on ne peut opposer aucune objection de principe à la demande et qu’il faut recourir à d’autres arguments. Le trottoir est déjà occupé par la terrasse du restaurateur dans le même immeuble, un distributeur a été autorisé dans un local loué par l’Office public d’habitations à bon marché. – Le maire refuse d’accorder l’autorisation, juillet
    1936 (août) – La Chambre de commerce intervient en faveur du pétitionnaire
    1936 (novembre) – Le maire a décidé de ne pas accorder de nouvelles exceptions. Copie d’un courrier du maire Charles Frey
  • 1937 – La Société Immobilière du Nouveau Boulevard (9, place de la Grande Boucherie, agissant par Quirin Wymann) demande an nom de la société Socaline l’autorisation d’établir une pompe à essence au 37, rue des Francs-Bourgeois. – Le maire refuse d’accorder l’autorisation en rappelant le précédent refus
  • 1937 (avril) – Le mercier Frédéric Rické demande l’autorisation de poser deux stores au-dessus de sa devanture au 37, rue des Francs-Bourgeois – Autorisation – Travaux terminés, mai
  • 1937 (septembre) – Le journal Le Franciste demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse 37, rue des Francs-Bourgeois – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1937 (décembre) – Le libraire Edmond Nussbaum (12, rue Charles Grad) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire au libellé Volksbuchhandlung s.à.r.l.
    1938 (janvier) – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation
  • 1939 – Mlle Krol demande l’autorisation de poser de nouvelles inscriptions sur sa devanture (Coupons de Mulhouse – Confection – Vêtements de travail)
  • 1941 – La brasserie Freysz est autorisée à poser deux inscriptions, Bière Freysz (Freysz-Bier) rue de l’Ail et Restaurant Goethe (Gasthaus zu Goethestube) rue des Fribourgeois, l’une remplaçant une ancienne inscription, l’autre étant nouvelle – Maquette
  • 1942 – Le coiffeur Alfred Schutz (37, rue des Fribourgeois) demande l’autorisation de poser l’inscription Friseur (coiffeur) sur sa devanture – Maquette – Autorisation (octobre 1942) – L’inscription est réalisée par P. Klein de Francfort
    1942 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Photographies – Autorisation
  • 1942 – G. Noé-Senger (Restaurant Goethe) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation (octobre 1942) – L’inscription est réalisée par P. Klein de Francfort
  • 1943 – Un procès oppose d’une part Wymann et André et d’autre part Meyer et Sonnendrücker – Le greffier transmet en juin 1944 à la Police du Bâtiment les pièces qui la concernent dans cette affaire
  • 1947 – Le coiffeur Alfred Schutz demande l’autorisation de poser deux enseignes plates (Salon de coiffure – Location de livres)
  • 1950 – La Brasserie Freysz demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable
    1951 – Georgette Richer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Taverne des Francs-Bourgeois – Maquette (Chez Fernand – Bières Freysz), première et troisième version – Autorisation – Travaux terminés
  • 1952 – La libraire papeterie Schutz demande l’autorisation d’étaler les journaux sur le trottoir et d’y poser un tourniquet à cartes postales – Croquis – Aucune autorisation n’est nécessaire
  • 1955 – Charles André (11, place du Marché aux Cochons de lait) est autorisé à occuper la voie publique devant les deux façades
  • 1957 – La Police du Bâtiment constate qu’Alfred Schutz (librairie-papeterie) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1961 – Alphonsine Oberlé demande l’autorisation d’exploiter la Taverne des Francs-Bourgeois – La Division V fait son rapport. Le débit de boissons comprend une salle de restaurant (68 m²), une cuisine, des toilettes pour hommes et pour dames, conformes aux prescriptions. Des travaux de réfection sont en cours.
    Le préfet refuse d’accorder l’autorisation parce que les époux Cohen-Dvorak qui font partie de la société Taverne des Francs-Bourgeois sont de nationalité brésilienne sans qu’ils puissent justifier d’un séjour en France depuis au moins cinq ans.
    1962 – Le préfet accorde à Léna Pfleger née Mathis l’autorisation d’exploiter la Taverne des Francs-Bourgeois dont elle est gérante suite au bail passé avec le Brasserie Freysz
    1964 – Le préfet accorde à Renée Hassid née Goetz (23, rue de la Croix à Eckbolsheim) l’autorisation d’exploiter la Taverne des Francs-Bourgeois suite au rapport qu’établit la Police du Bâtiment. La réfection de la cuisine est terminée (janvier 1965)
  • 1965 – L’entreprise de matériaux contre l’incendie A. Ringenwald dépose une demande de permis de construire – Extrait du plan cadastral général – Dessins (état existant, état projeté) – Las travaux consistent à remplacer la porte basse arrondie à l’extrémité sud par une porte rectangulaire plus haute et plus large – L’entreprise Th. et Ed. Wagner fournit une description des travaux – La Division VI émet un avis défavorable pour des raisons esthétiques. Une nouvelle porte ne devra en aucun cas dépasser la hauteur de la porte voisine – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable, il estime qu’il faut conserver la porte – Le refus est notifié au pétitionnaire en mai 1966
  • 1966 – Alfred Schutz informe la Police du Bâtiment qu’il a vendu la librairie papeterie à Roberte Fendrich début juillet 1965
    1967 – Alfred Schutz informe la Police du Bâtiment qu’il vend son fonds de coiffure à compter de mars 1967
  • 1967 – Le préfet accorde à Georges Arsicaud (32, avenue de l’Esplanade) l’autorisation d’exploiter la Taverne des Francs-Bourgeois suite au rapport qu’établit la Police du Bâtiment.
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Bouaziz a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Le salon de coiffure André dépose une demande (Coiffure masculine André) – Arrêté du maire
  • 1968 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie Freysz a posé sans autorisation une enseigne lumineuse
    L’Européenne des Brasseries demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse eu restaurant Taverne des Francs-Bourgeois – Arrêté du maire
  • 1968 – Extrait de presse. Un incendie s’est déclaré en décembre 1967 dans les mansardes. La façade attend un ravalement qui serait l’occasion de remettre en place la plaque qui évoque le séjour de Goethe dans la maison
    La Police du Bâtiment envoie au propriétaire Ringenwald une lettre pour l’inciter à faire ravaler la façade – A. Ringenwald déclare qu’il n’est pas propriétaire mais locataire des lieux. Le propriétaire est Charles André, demeurant à Mollkirch.
  • (suite non consultée)

Relevé d’actes

Les tenants et aboutissants des voisins indiquent que la maison appartient aux créanciers du tonnelier Jean Hauser en 1637.
Jean Hauser et sa femme Marie Sipler louent en 1628 la maison à Jean Michel Stemmler.

1628 (ut spâ. [10. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 198
Erschienen Herr hannß Michel Stemler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß hausers des Küeffers auch burgers alhie, vnd deßen haußfrawen Mariæ Siplerin bekant
daß er Ihme Von denselben Sechs Jhar lang die nechsten Von schirist Künfftig Johannis Baptistæ nach einander folgende entlehnet vnd bestanden hette (…) Ein Behausung am Schiffgäßlin in der Knoblauch gaß neben herrn Vlrich Mürsels Alt Ammeisters seelig. Wittib Vnd Erben gelegen, dergestalt daß er der Entlehner Ihnen dem Verleihern An parem geld Vorgestreckht dreÿ hundert pfundt (…) Darfür dann dise Behausung neben andern Ihr der Bekenner Haab vnd gütter hafft vnd vnderpfand sein soll (…)

Jean Michel Stemmler, assesseur des Quinze, passe un accord avec Jean Hauser au sujet des sommes qu’il a engagées pour réparer la maison dont il est locataire

1634 (27. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 55-v
Erschienen herr Johann Michel Stembler XV. An einem,
So dann weÿ: hanß hausers gewesenen Küeffers see. alhie creditoren und in specie hÿpothecariorum befehlhaber Daniel Brand der Nots. in namen H Ludwig Isenheims, vnd Balthasar Gebhardt der Maler alß Ehevogt Mariæ Hauserin auch von wegen Philipp und hanß hausers Kindern, Am 2. theil, Zeigt Ahn,
demnach Er H XV. Anfangs gnten hausers behausung alhie Am Schiffgässel gegen dem Essich Krug über gelegen gegen 600. R. ihme hauser vorgelühenen gelts in Lehenung gehabt und bewohnt, damalen mit sein hausers gutem Consens in vorberüertem hauß allerhandt nothwendig und nutzlich v.bawen vnd verbessert, Alß heten sie beede Parten Zuuorderst deßhalben ein Designation beÿ einem Ers. Kleinen Rhat producirt, vnd sich darauff mit einand. dahin v.glichen daß Sie die hÿpothecarÿ ihme H XV. Stemblers für angezogenen Bawcosten, in Allem XX. lb

Les créanciers de feu Jean Hauser louent la maison au marchand de vins Daniel Fidel et à sa femme Catherine

1634 (12. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 90-v
Erschienen H Daniel Fidel Weinhändler, burger zu St. und Catharina sein eheliche haußf.
haben in gegensein weÿ: hanß hausers deß Küeffers see. creditoren befelhabern H Daniel Branden deß Notÿ und Balthasar Gebhardten deß Malers
bekannt deß sie beede Ehegemechdt von besagten Befehlhabern von dato biß nechst kommend. Joh:is. Baptstæ vfrecht & entlehnet und bestanden ern.ten haußers behausung alhie Am Schiffgäßlen gegen dem Essig Krug vber gelegen für vnd vm XX. lb d Zinses

Le prévôt de Barr Jean Kilian vend la maison à Marguerite Fuchs assistée de son mari le marchand Jean Pfleger

1642 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 541
(Prot. fol. 168. & seq.) Erschienen H Johann Kilian Schultheiß Zu Barr
Frawen Margarethæ Fuchßin so zugeg. mit beÿstand H Johann Pflegers deß handelßmanns ihres Ehevogts wie auch H Thoman Reuters deß handelßmanns ihres Schwagers, Ihro kauffte
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren gebäwen alhie in der Knoblochßgaß ist einseit ein Eckhauß am tränckhgäßlin geg. dem Eßig Krug hienüber anderseit neben einem Mörßelisch. hauß, hind. vf daß hauß zum Schaff stoßend gelegen – umb 600 Pfund

Fille de Jean Michel Fuchs, Marguerite Fuchs épouse en 1631 le marchand Thomas Reiter
Mariage, cathédrale (luth. f° 297)
1631 Caspar Reüter der Handelsmann, H. Thoman Reüter des handelsmanns sohn, v. J. Margreth H. Hans Michel Fuchsen n. tochter, eingesegnet Zinstag 22. febr. (i 153)

Veuve, elle se remarie en 1637 avec Jean Pfleger, originaire de Goxwiller, qui devient bourgeois quelques jours après son mariage
Mariage, cathédrale (luth. f° 399)
1637. Hans Pfleger Von Gottsweiler Paulo Pfleger daselbsten sohn, Vndt Margreta, Caspar Reüter des Handels Manns nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Mont. 17. Julÿ (i 204)

1637, 4° Livre de bourgeoisie p. 168
Hannß Pfleger Von Goxweÿler der weinhendler empfangt daß burgerrecht von seiner Haußfr. Margaretha weÿl: Caspar Reütters gewesenen Burgers vnd Krämers allhie hinderlaßene wittib p. 5. gold. R. vnd ist beÿ den Küeffern Zünfftig. Sig. den 1. Augusti 1637.

Jean Pfleger et Marguerite Fuchs hypothèquent la maison au profit du tonnelier Mathias Holtzinger

1642 (30. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 907
Erschienen Herr Johann Pfleger der handelßmann burger Zu Straßburg Vnd beneben ihme Fr. Margaretha Fuchßin sein eheliche haußfraw, Und Sie Margaretha insonderheit mit beÿstand herrn Johann Carol Fuchßen, Burgers alhie, Vnd H Nicolai Fuchsen ihres respectivé Vettern und Bruders alß hierzu sonderlich erbettener nechster verwanthen
haben in gegensein Mathiß Holtzingers deß Küeffers auch burgers alhie bekannt – schuldig seÿen 75 Pfund
dafür in spê. Und.pfand eingesetzt und v.legt hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren gebäwen vnd Zugehörden gelegen in der Statt Str. im Knobloch gaßen, ist einseit ein Eckhauß am tränckgäßlein gegen dem Eßig krug hienüber, anderseit neben einem Mörselischen hauß hinden vff ein hauß Zum Schaff stoßend so zuvor noch verhafftet vmb 25. lb Johann Kilian dem Schultheißen Zur Barr rest am Kauffschilling

Marguerite Fuchs devient veuve une seconde fois. Elle se remarie en 1662 avec le boulanger Jean Mangold, originaire de Blæsheim, qui avait d’abord épousé Marthe Braun, veuve de l’aubergiste à la Hallebarde, et était devenu bourgeois en 1660.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124-v, n° 9)
1660 Dom 7ogesima. Hanß Mangold der schwartzbeck von Bläßheim, Martha Braunin Jacob Harmanns geweßenen Wierths Zum spieß nachgelaßene tochter (i 126)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127-v, n° 8)
1662. Dom. Trin. & 1. post Trin. den 2. Junÿ. Johannes Mangold der hauß beck und Margaretha hanß Pflegers des holtzhändlers wittib (i 129)

1660, 4° Livre de bourgeoisie p. 323
Hannß Mangoldt der Schwartzbeck Von Bläßheim empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Martha Braunin, weÿl. Jacob Harthann des würths Zum Spieß Hind.lasener witt. vmb 8. golf. R. die er beÿ d. Cantzleÿ erlegt. Ist hieuor ledig. stands gewesen, vnd will Zu E. E. Zunfft d. Becken dienen. Jurav. 22.ten Martÿ 1660.

Marguerite veuve Pfleger hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du meunier Jean Bebel

1662 (18. April.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 239
Erschienen Margaretha Pflegerin, wittib, mit beÿstand Daniel Strintz Notarÿ, ihres Curatoris
in gegensein H Hannß Paul Lausch Silberarbeiters alß Vogts hannß Bebels deß Müllers Zweÿer Kinder hannß Michaels und Magdalenæ – schuldig seÿe 25 Pfund
Unterpfand sein soll hauß hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in der Knoblochßgaßen, ist einseit ein Eckh an dem tränckgäßlin geg. dem Eßig Krug hienüber, anderseit neben einem Mörselisch. hauß hind. vff die Hawische Behaußung Zum Schaaff stoßend gelegen

La même hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit du messager de la Taille Martin Zoller

1662 (24. April.), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 251-v
Erschienen Margaretha Pflegerin, wittibin mit beÿstand Daniel Strintzen, Notarÿ, ihres Curatoris
in gegensein Martin Zollers deß Stallboten im nahmen H Johann Philipß Braunen Stallschreibers – schuldig seÿe 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit annen deren Gebäwen, alhie in der Knoblochßgaß. ist einseit ein Eckh am Tränckgäßlin, geg. dem Eßig Krug hienüber, anderseit neben einem Mörselisch. hauß, hind. vff die Kawische Behaußung Zum Schaaf stoßend geleg.

Jean Mangold et sa femme Marguerite assistée de son fils le cordonnier Thomas Reiter hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Jacques Wildermuth l’aîné

1662 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 370-v
Erschienen Hannß Mangolt der Haußfewrer und Margaretha sein eheliche Haußfrau und Sie Margaretha insonderheit mit assistentz H. Daniel Strintzen Notarÿ ihres noch ohnentledigten Curatoris, wie auch Thoman Reuters deß Schuhmachers ihres eheleiblichen Sohns, H. Niclaus Fuchßen deß tuchhändlers ihres eheleiblichen Bruders alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther
in gegensein H Hannß Jacob Wildermuthß des Ältern, handelßmanns – schuldig seÿen 250 lb.
Unterpfand sein soll, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Knoblochß Gaßen, ist einseit ein Eckh am tränckh Gäßlein gegen dem Esigkrug hienüber anderseit neben Einem Mörselischen Hauß, hinden uf die Kawische behausung Zum Schaff genannt stoßend gelegen

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de l’ancien consul Dominique Dietrich pour rembourser Jean Jacques Wildermuth l’aîné

1663 (29. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 64-v
Erschienen hannß Mangolt der haußfewrer und Margaretha sein Eheweib, Und Zwar Sie Margaretha insonderheit mit assistentz H Andres Fischers und H Johann Israel Fausten beed. als aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputirter
in gegensein Ambrosÿ Geÿers deß Einspännigers im nahmen deß Edel- Fürsichtig- hochweÿs- hochgelehrten H Dominici Dietrichs dißer statt alten amaÿsters und Treÿ Zehners – schuldig seÿen 300 Pfund pfenning, ihnen zu dem Ende bar gelühenen Gelts, daß sie Zuvorderist H hannß Jacob Wildermuth den handelßmann, umb die demselben in Krafft der am 26. Junÿ a° 1662. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligation, schuldige 250. lib. Capital sampt dem Marzahl befridig.
dafür in spe. Unterpfand resp. bleiben und sein soll hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Knobloch. gaß. einseit ein Eckh am Tränckhgäßlin geg. dem Eßig Kruog hienüber, anderseit neben einem Mörselisch. hauß, hind. vff die Kawische Behaußung Zum Schaaff stoßend gelegen

Jean Mangold et sa femme Marguerite cédent la maison en paiement de leurs dettes à Dominique Dietrich, ancien consul

1663 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 404-v
Erschienen Hannß Mangolt der Haußfewrer und Margaretha sein Eheweib, und Zwar Sie Margaretha mit assistentz H. Johann Israel Fausten und H. Johann Adam Voltzen beeder alß auß E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- fürsichtig- hochweÿs- hochgelehrten H. Dominici Dietrichß dießer Statt alten Ammaÿsters und treÿzehners – für die Jenige 300. lb Capital und davon hinderständig Marzahl so die demselben aus der am 29.ten Jan: dießes Jahrs in der Cancelleÿ contract stuben uffgerichteter obligation bekanntlich schuldig seind
in solutum cedirt, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Knoblochß Gaßen ist einseit ein Eckh am tränckh Gäßlein anderseit neben einer Mörselischen behaußung, hinden uff die Kawische behaußung zum Schaff stoßend gelegen
Dann obwohl E.E. hochweiser Großer Rhat die Jenige 225. lb. d. Verfallener Zinnß so hannß Kreidel uff der obbeschriebener behaußung etwan p.tendiren mögte uff den fall da Er Kreÿdel selbige nicht suchen würde, der Cedenten gäntzlich remittirt habe. Jedoch dafern ehrenbesagter H. Ammaÿster Dietrich alß ietziger Possessor bedeuteter behaußung gleichwohl wider aller Zuversicht Von Ihme Kreÿdlern, umb erwehnte zinnß angefochten werden solte, so reservirt H. Ammaÿstern dietrich Ihme den regress Zu seiner Völlig. indemnität, ahne die Cedirende Eheleuthe und die in pristinâ obligatione Vom 29.ten Jan. dießes Jahres constituirte general Hÿpothec

Dominique Dietrich vend la maison 500 livres au tondeur de draps Jean Engelhard

1668 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 633-v
(Prot. fol. 38. fac. 2) Erschienen der Edel- Vest- hochweÿs- hochgelehrt Herr Dominicus Dietrich dießer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehen
in gegensein Johann Engelhardts deß duchscherers, mit beÿstand hannß Jacob Windisch deß Schwartzbeckh. seines Schwähers und H. Niclaus Reben deß Notarÿ
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rehcten und Gerechtigkeiten alhie in der Knoblochsgaßen, ist einseit ein Eckh ahne dem Tränckhgäßlin gegen dem Eßig Kruog hienüber, anderseit neben H Hannß Philipß Henrici dem handelsmann, hind. vff H Johann Thoman Kauen Fünffzehneren stoßend geleg. – umb 500 Pfund pfenning

Le tondeur de draps Jean Engelhard épouse en 1668 Marie Salomé Windisch, fille de boulanger, qui meurt en 1686 selon toute vraisemblance en couches
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67-v)
1668. Dncâ VII. Trinit. d. 12. Junii. Johann Engelhard Thuchscherer, weiland H. Johann Christoph Engelhard Handelßmanns v. E. E. Groß. Rhats Alten Beÿsitzers hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Maria Salome, H Johann Jacob Windisch, Schwartzbecken v. Burger alhier Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 23. Zu S. Thomæ (i 72)
Sépulture, Saint-Thomas (luth. p. 806)
1686. fr. Maria Salome H. Johann Engelhardts Tuchscherers fraw von 36. Jahr 15 tag starb Sontag 12. Maÿ nachts vmb halb ii. uhren, vnd wardt den 15. Maÿ begraben, der frucht unt. Ihr. hertz (i 353)

Jean Engelhard se remarie en 1689 avec Marie Salomé Leopard, veuve de Jean Jacques Krattinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 9-v n° 45)
heüt den 2 Martÿ 1689 ist von mir (…) Nach geschehener p.clamation Dom. Sontag Quinquag: et Quadrag. als 20 & 27 febr. 1689 Eingesegnet word. Johannes Engelhardt der burger undt Tuchscherer allhier, undt Maria Salome weÿl. weÿl. Johann Jacob Krattingers gewesenen burgers und Einspännigers allhier nachgelaßene Wittib gebohrne Leopardin [unterzeichnet] Johannes Engelhardt alß hoch Zeiterer, fraw maria salome alß hochzeiterin, h hanß Jacob Windisch als schwer Vatters deß hohzeiters (i 12)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison qui appartient au mari

1689 (18.3.), Me Reeb (Jean Pierre, 45 Not 2) n° 142
Inventarium über die Jenige Haab und Nahrung so der Ehren und Vorgeachte Herr Johannes Engelhard der Tuchbereiter und burger zu Straßb: Zu der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Salomeæ Leopartin seiner zweiten haußfr. für unverändert in den Ehestand gebracht, auffgerichtet in Anno 1689. – In den Unlangst mit derselben angetrettenen Ehestand Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht, Welches auff sein und angeregter seiner lieben haußfrawen freundliches ansuchen und begehren – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg In fernerem beÿsein der Ehren vest rechtsgelehrten und achtbaren Herrn Joachim Gerolds deß Caminfegers deß Herrn Kinder Erster Ehe Vogts Und herrn Johann Carl Leopards Notarÿ Publici der Frauen Curatoris. Freÿtags deb 18. Martÿ 1689.

Inn einer in der Statt Straßburg an der Knoblochs gaß liegenden behausung befunden Worden Wie Volget.
Vff der oberen bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Obernstuben
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt und hofflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in der Knoblochs gaß einseith ein Eckh ahne dem Tränckhgäßel, anders. neben herrn hanß Philips Heinrici dem handelsmann hinden auff herrn xiij. Kauwen seel. wittib und Erben stoßend, davon gehen Jährlichen auff weÿhenachten Jungfrawen Margarethæ Decherin 7 lb. 4 ß in haubtguth wiederloßig mit 180. lb. d, Item 8 lb Jährlichen auff weÿhenachten der fabric der Clauß Kirch so in Capital wiederloßig mit 200 lb d. Item löblicher burgerschafft der beckhenknecht Jährlichen auch auff weÿhenachten 2 lb 16 ß so wieder loßig mit 70. lb. s sonst Eÿgen, Vnd über vorermelte beschwerde beÿ denen in seiner manns Erstern haußfr. seel. Verlaßenschafft Inventario befindlichen anschlag gelaßen worden, thuet 50. lb. Darüber sagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel Verwahrt datirt den 26. 9.bris 1668. notirt mit N° 1
Schulden auß der Nahrung, Item Crafft einer beÿ dem Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Ersuchung über Weÿl. Maria Salomea Windischin deß manns Erster haußfr. seel. Verlaßener Nahrung soll er seinen Kindern Erster Ehe für unverändert (…)
Directorium. Sa. haußraths 99, Sa. zum Tuchbereiten gehörig Werckzeugs 103, Sa. Früchten 58, Sa. Wein und Vaß im Keller 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. guldener Ring 18, Sa. baarschafft 75, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung 50, Sa. Schulden 95, Summa summarum 560 lb – Schulden 355 lb, Nach deren Abzug 205 lb

Jean Engelhard meurt en 1716 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants, issus de son premier mariage. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre à la veuve est de 531 livres, celle des héritiers de 941 livres. L’actif de la communauté est de 444 livres, le passif de 438 livres.

1716 (27.1.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 41) n° 3
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeacht und Vorachtbaren Herrn Johann Engelhards Geweßenen Thuchbereiters und burgers zu Straßburg seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1716. – nach seinem den 10. hujus aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. hinderlaßener Sohns, döchter und Enckel auch ab intestato nachgelaßener Rechtsmäßiger Erben (…) ersucht und inventirt durch die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Salome Engelhardin gebohrne Leopardin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Ehren Vesten fürsichtig und Wohlweißen herrn Frantz Heinrich Städels E: E: Großen Raths alten anietzo aber E. E. Kleinen Raths ane eines Constofflers statt beÿsitzers und burgers alhier derselben geschwornen Curatoris – Actum Straßb. Montags den 27. Januarÿ 1716
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie volgt. 1. die Ehren und tugendsame fr. Margaretham Magdalenam Wurtzin gebohrne Engelhardin Hn Johann Friderich Wurtzen Metzgers und burgers alhier Eheliche haußfraw, mit beÿstand deßelben Ihres haußwürths, Vor den Ersten, 2. Hn Johann Christoph Engelhard, handelßmann und burgern alhier, so Vor sich selbsten zugegen Zum andern, 3. Weÿl. frawen Mariæ Dorotheä Alberin gebohrner Engelhard seel. mit H. Joh: Albern dem Jüngern Gerber und Lederbereiter auch burgern alhier Ehelich erzeugt noch lebende Zweÿ Kinder nahmentlich Mariam Dorotheam und Johann Adam deren Geschworner Ordinari Vogt Zwar obgedachter herr Johann Christoph Engelhard, alldieweilen aber derselbe beÿ deisem Geschäfft persönlich interessirt, so ist denselben Zu einem Theil Vogt Verordnet der Edel Vest und hochgelehrte herr Johann Marcus Moseder J: U: Ltis Welcher dem geschefft in person abgewartet, vor den dritten. 4. Vnd die Ehren und tugendsame fraw Annam Mariam Meÿerin gebohrne Engelhardin Hn Frantz Wilhelm Meÿers Thuchscherers und Würths Zu Markirch Eheliche haußfraw, in dero Nahmen weilen dieselbe alhier ô Verburgert, dem Geschefft beÿ wohnt der Ehrenvest und weiße herr Jacob Dürninger handelsmann und E: E: Kleinen Raths Jetzmahliger beÿsitzer alß auch wohl angedachten Raths Mittel Vor den übrigen und Vierten Stamm theil

In einer allhier Zu Straßburg an der Knoblochs gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden Worden Wie Volgt.
Ane Hültzen: und Schrein werkh. Auff der oberen bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der Cammer D, In der Obern hndn. Stübel, Vor dießen Gemachen, In der vordern Stub, In d. Stub Cammer, Im Obern Vordn. Hauß öhren, In der Cammer E, Im Undern Hindern Stübel, In d. Stub Cammer, In d. nebens Cammer, Im vndn. haußöhren
Eÿgenthumb an einer Behaußung. (E.) Item Hauß, Hoff, Hoffstatt und Hinder: hauß, sampt allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, Gelegen allhier Zu Straßburg ane der Knoblochs gaß, eins. ist i. Eck ane dem Trenckhgäßlein, anderseith neben herrn XIII.r Branden seel. Fr. Wittib hinden auff herrn Johann Heinrich Vigera den handelßmann stoßend, So gegen männigliche freÿ ledig und eigen, vnd durch der Statt Straßburg Geschorne Werckleuth vermög eines apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 27. Januarÿ A° 1716. hiehero æstimirt p. 850. lb. Darüber vorhand. i. perg. Kbr. mit der Statt Straß. anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt de dato 26. 9.bris 1668. mit altem N° 1 notirt vnd dabeÿ für dieses mahl Gelaßen
– Abschatzung d. 27.ten Januarÿ anô: 1716: Weÿlandt deß Ehrenhafften, Vnd bescheitenn: H: Johann Engelhart, tuch bereÿter, Seelen hindter Laßenn: frau: Wittib Und Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Knobloch gaßen gelegen, Ein Eckh: An dem schiff gäßell, Ander seith Neben der Frau XIII.erin Brandten, hinden auff: H: philipp Gerhart: Stoßent, welche behaußung, hoff, hoffstat Neben gebeÿ, Gewölbter Keller: hoff und brunen Sampt Allen Ihrer Recht und gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworen Werckh leüthe, sich in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wiert Vor und umb. Ein tausendt, Siben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff
Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Auß dem über derselbe in dieße Ehe gebrachte unveränderte Nahrung durch Hn Johann Christoph Stöffel den Notm. am 14.ten Martÿ A° 1689. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 74, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldener Ring 26, Sa. Baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 109, Sa. Ergäntzung (294, Abzug 5, Remanet) 289, Summa summarum 531 lb
Dießem nach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 109, Sa. Werckzeug zum Tuchbereiten handwerck gehörig 41, Sa. leerer Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. guldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 97, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behauß. 850, Sa. Ergäntzung (1153, Abzug 1306, Vbertr. 153), Summa summarum 1127 lb – Schulden 185, Nach deren Abzug 941 lb
Endlichen wird auch des Gemein verändert und theilbare Gutt beschrieben, Sa. haußraths 84, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Weins und Leerer Vaß 41, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. Schulden 277, Summa summarum 444 lb – Schulden 438 lb, Nach deren Abzug 6 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1329 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Wittib unveränderte Nahrung Zugeltend 48 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres) sur un total de 3 400 florins. La fille qui habite Sainte-Marie-aux-Mines doit régler le droit de détraction qui est annulé par décision des Quinze.
1716, VII 1175 – Livres de la Taille f° 178
(Tucher, F. N° 1665) Weÿl. Hn. Johann Engelhard geweßenen Tuchbereiters und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Concl. fin. Inv. ist fol. 142.b, 1329. lb 17 ß 2 d, die machen 2600. R, derselbe Verstallte Hiengegen 3400. R.
Extat das Stellgeltt pro 1716 mit 6 lb 9 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 1 lb 12 ß 6 d, Summa 8. lb 2 ß 10 d
dt. 14° Martÿ 1716.
Abzug. Frau Anna Maria gebohrne Engelhardin, Frantz Wilhelm Meÿers des Tuchscheherers und Würths Zu Markirch Ehel. Haußfrau soll von Vätterl: Erbe der 236. lb. 8. ß 4 ½. d. den Abzug erlegen mit. 23. lb. 12 ß 10 d
dt. 24° Augusti 1716.
dießer Abzug ist wie hienach fol. 299.b zu sehen aus Erkantnus G. Herren der XV.en Vermög Decreti vom 17° febr. 1719. wieder Zurückgegeben worden

Marguerite Salomé Leopard meurt sans enfant en 1723 après avoir nommé trois héritières par testament. L’inventaire est dressé dans la maison Jund aux Grandes Arcades près de l’Hôtel de Ville. L’actif de la succession s’élève à 386 livres, le passif à 279 livres.

1723 (8.12.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 120) n° 1104
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung undt Güthere, so weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Salome Engelhardin gebohrne Leopardtin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Engelhardts, geweßenen Tuchscherers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinderbliebene Frau Wittib, nun auch seelige, nach ihrem den 5.ten Novembris dießes 1723. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten frauen seeligen per Testamentum hinterlaßener, und gleich nach dem Eingang des Inventarÿ benahmbster Frauen Erbinnen – So beschehen in Straßburg, Mittwochs den 8. Decembris 1723.
Die in Gott ruhende Frau seelige hat per Testamentum Zu Ihren frauen Erbinen S. Tis verlaßen wie folgt. 1. Frau Catharinam Franckin, gebohrne Treuttelin, Herr Johann Conrad Francken Medicinæ berümter Doctoris und Practici auch vornehmen burgers alhier zu Straßburg Frau Eheliebstin, welche mit beÿstand hoch Edel Ermelten ihres Ehe Herrn in Person Zugegen, Zwar in einen dritten theil, 2. Frau Mariam Elisabetham gebohrne Leopardtin, herrn Gottfried Glocke vornehmen Föchhändlers und burgers allhier Frau Ehegattin welche mit Assistentz erst ehrenberührten Ihres Eheherrn dem Geschäfft erschienen, auch in einen drtten theil, und dann 3. Frau Catharinam Kleiberin gebohrne Mößnerin herrn Eliæ Kleibers des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche, in deme derp haußwürrh dießmahlen Unpäßlichkeit halben, beÿ dem Geschäffte nicht erscheinen kan, anseine statt zu seinem Herrn Assistenten erbetten herr Johann Jacob Ölinger Notarium Juratum und Practicum, so mit und beneben seiner Frau Principalin dem Geßäfft abgewartet, auch in einem driten theil, Allso alle dreÿ der seeligen abgeleibten Frauen Herrn Bruders und frauen Schwester see. Fraw töchter und per Testamentum Zu gleichen Antheilen Verlaßene Frauen Erbinen

In einer in der Statt Straßburg ohnfern der Müntz unter der Kleinen gewerbs Laub gelegenen, denen Juntischen Herren Erben eigenthümlich zuständigen und von eingangs ehrerwehnten herrn Hartmann der Frauen seeligen H. Schwager in specie besitzenden behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Cammer A
Wÿdemb Verfangenschaft Welche Herr David Bickel der Kauffhauß bediente und burger allhier von weÿl. Fraun Ursula Bickelin gebohrner Leopardin seiner abgeleibten Fraun als der Verstorbenen Frauen eheleibl. Frau Schwester seeligen Zeit lebens Zugenießen aber auff deßelben Absterben der abgeleibten frau seel. Erben eigenthümlich heimfallet. Vermög eines Extractus aiß Weÿland Frauen Ursulä Bickelin gebohrner Leopardin (…) Verlaßenschaffts Inventario durch herrn Abraham Kolben Notarium von 17. Decembris 1723. gefertiget
Wÿdemb, Welche die abgeleibte Frau seelige von Weÿland H Johann Engelhardts geweßenen Tuchscherern und burgern allhier der geweßenen haußwürth seeligen Zeit lebens genoßen, daran nunmehr das Eÿgenthumb deßelbigen Erben himbgefallen
Copia Testamenti nuncupativi – Im Jahr 1722 (…) Montag den 21. Tag des Monaths Decembris Abends Zwischen Fünff und Sechs Uhren beÿ dreyen hellbrenneden Liechtern in meon Notarÿ wohn behausung, in der Schloßer und dorns gaß gelegen, der untern Schreibstuben mit den Fenstern in den hoff sehend (…) Persönlich erschienen die Viel Ehren und Tugendsame Frau Maria Salome Engelhardin gebohrne Leopardin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Jerrn Johann Engelhards, Tuchbereiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterbliebene Frau Wittib, Zwar etwaß blöden und bawfälligen Jedannoch Aber gehend und stehenden Leibs (…) Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Abzug In dießes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 124, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 64, Sa. Goldene Ring 20, Sa. baarschafft 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 197, Sa. Schulden 5, Summa summarum 386 lb – Schulden 279, In Vergleichung, Conclusio finalis Inventarÿ 95 lb

Les héritiers vendent la maison 1 600 livres au marchand Jean Henri Vigera et à sa femme Marie Salomé Lobstein qui sont déjà propriétaires de la maison à l’arrière, dite à l’Agneau (zum Schaff, rue de la Douane)

1716 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 377
(1200) H. Johann Christoph Engelhard handelsmann für sich und im Nahmen Fr. Anna Maria Meÿerin geb. Engelhardin Frantz Wilhelm Meÿers Tuchbereiters und Würth zu Markirch hausfrau seiner leiblichen schwester, So dann Margaretha Magdalena auch geb. Engelhardin Johann Friedrich Wurtzen des Mezgers hausfrau
haben in gegensein Johann Heinrich Vigera handelß Manns und Mariæ geb. Lobsteinin mit beÿstand H. Johann Friedrich Lobstein handels Manns Ihres resp. Schwager und bruders
dreÿ viertdte theil für ohnvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in d. Knoblauchs Gaß, einseit neben ist ein Eck ist ahm Trenck: oder Schiffgäßlein gegen dem Eßig krug hinüber, anderseit neben der henerischen Tochter hinten auff die Käuffer, auff den Fueß da d. gantze hauß umb 1600 lb verkauft worden – 1200 pfund
[in margine :] Joh: Christoph Engelhard handelsmann alß vogt und hr. Marx Moßeder U. J. Ltus alß theilvogt weÿl. Frauen Mariæ Dorotheæ Alberin geb. Engelhardin 2. KK, in gegensein H. Johann Friedrich Lobstein handels Manns nahmens Johann Heinrich Vigera auch handelß Manns, ihnen Vigeraischen eheleuth (verkaufft) der Curanden vierdten theil für unvertheilt ahne hierinnen stehendem hauß c. appert: – um 400 lb, den 9. sept. 1716

Fils du pasteur de Panrod en juridiction d’Idstein, Jean Henri Vigera épouse en 1696 Marie Salomé Lobstein, fille de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Vigera, ledigem handelßmann Von Panroht Fürstl. Naßaw Itsteinischer Jurisdiction deß Ehrwürdig vnd Wohlgelehrten herrn Caspar Vigera Wohlverordneten Pfarrers Zu gedachtem Panroht mit der Viel Ehr vnd tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Wernerin Ehelich erzeugtem Sohn alß dem herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren Zeüchtig und tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Lobsteinin deß Ehrenvesten Vnd Wohl Vornehmen herrn Johann Friderich Lobsteins Seidenhändlers Vnd der Viel Ahr vnd tugendsamen Frauen Margarethæ gebohrner Meÿerin beeder Ehepersonen vnd burgere alhie zu Straßburg Eheleiblicher tochter alß der Jungfer Hochzeiterin am Andern theil – Geschehen und verhandelt seind diese ding in der königlichen Freÿen Statt Straßburg Montags den 21. Maÿ Neuen Calenders Anno 1696

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 66-v, n° 369)
1696. Mittw. d. 27. Jun. wurd. nach Zweÿmahligen außruffung eingesegnet H Johann Heinrich Vigera der ledige Handelßmann H Caspari Vigera Pfarrers zu Panroth, Nassaw; Itzsteinischer h.schafft ehl. Sohn, v. J. M. Salome hrn Johann Friderich Lobsteins des B. u. Handelßmanns allhie ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Vigera als hoch Zeiter, Maria Salome Lobsteinin hochzeiterin (i 66)

Jean Henri Vigera devient bourgeois à titre gratuit quelques jours avant de se marier, il s’inscrit à la tribu du Miroir.
1696, 3° Livre de bourgeoisie p. 1172
Johann Heinrich Vigera der ledige handelßmann Von Panroth Fürstl. Naßaw: Isteinischer Jurisdiction H. Caspar Vigera Pfarrers daselbst Ehel. sohn, empfangt das burgerrecht gratis und wird beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. Jurav. d. 6. dito [Junÿ] 1696.

Jean Henri Vigera meurt en 1718 en délaissant cinq enfants. La veuve déclare qu’elle et son mari défunt n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports qui se montaient à peu de chose. Les experts estiment la maison rue de l’Ail 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 21 337 livres, le passif à 16 255 livres

1719 (23.5.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 45) n° 1498
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehren Veste V. wohl Vorgeachte Herr Johann Heinrich Vigera, Vornehmer handelsmann V. burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8.ten Julÿ des 1718.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen erfordern V. begehren des Ehrenvesten und großachtbahren H. Johann Justi Vigera Kunstberühmten Chirurgi v. b. allhier zu ermeltem Straßburg als geordnet und geschworenen Curatoris des abgeleibten herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erzeugter fünff Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben nahmentlich Jgfr. Mariæ Salome, Johann Friderichs, Catharinæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Annæ Margarethæ, fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehr V. tugendreiche Fr. Mariam Salome gebohrne Lobsteinin die hinterbliebene Fr. beÿständlich des Wohl Ehren Vest und Vorgeachten H Johann Friderich Lobsteins, Junioris, Vornehmen handelsmann V. burgers allhier, deroselben leiblichen bruders v. geschwornen Vormunds – Beschehen allhier in der Königl. freÿen St. Straßburg in fernerm Gegensein S. T. Herrn Johann Friderich Lobsteins sen. Vornehmen handelsmanns v. burgers allhier der Fr. Wittib geehrten herrn Vatters auff Dienstag den 23. Maÿ A° 1719.
Copia der Eheberedung
Bericht In gegenwärtiges Inventarium gehörig. Es hat die fraw Wittib und dero herrn Vogt gleich beÿ angetrettener Inventation berichtet, daß Sie und dero Eheherrn seel. Ihre zusammengebrachte Nahrungen Weilen solche beederseiths in nicht vieles bestanden nicht hetten auffschreiben oder inventiren laßen, dahero auch dißmahlen Keine Ergäntzungen zusuchen seÿe (…)

In einer allhier Zu Straßburg nechst dem Cran gelegenen v. in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen v. Zum goldenen Lamb genandten behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schrein werkh. Auff der öbersten bühn vornen hinaun, Auff dem andern Boden, In der Camin Cammer, In der hindern obern Stub, In H. Lautzen Studier stub, In der Cammer A, In der Vordern obern Stun, In der Stub Cammer, In der Frembder Hh. Knechts Cammer, In dem obern hauß öhren, In der mittlern Camin Cammer, In dem nebens Cämmerlein, Im hindern Cabinet, In der vordern Wohnstub, In der Stub Cammer, Im mittllern hauß öhren, In der Stub Cammer, In der Magd Cammer, In der Küchen, Im Keller, Im Contor
Eigenthumb ane einer behaußung. (T.) Zweÿ Häußern ein Vorderes und j. hinderes mit ihren hoffstätten, Zweÿen höfflein, Stallungen gegen dem Grahn über gelegen, zum goldenen Schaff genand (…)
(T.) It. j. Hauß, Hoff, Hoffstatt, Höfflein, bronnen sambt allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, Gelegen so j. seit j. Eck ane der Knoblochs: und Schiffgäßlein, 2. s. neben H. Ernst Friderich Mollingern dem handelsmann allhier, hinden auff Vorstehende behausung stoßend gelegen, davon gibt mann jährl. 10. lb à 5 p. Cto gerechneten Zinnß weÿl. Fr. Maria Dorotheæ Alberin gebohr. Engelhardin seel. 2. Kinder, lößig in Cap. mit 200. lb. So dann 4. lb d ebenmäßig à 4. p. Cto gerechneten Zinnß Frauen Annæ Mariæ Meÿerin gebohrner Engelhardin Frauen Wilhelm Meÿers, thuchbereÿters und Würths Zu Markirch Hausfrau wider Käuffig in Cap. mit 100. lb, sonsten freÿ ledig und eigen und ist über die darauff hafftenden Capitalia durch vorerwehnte der Statt Straßburg Werckmeister æstimirt worden pro 1500. lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kauffbrieffe. in allhießiger C. C. stub gefertigt und mit dero anhangendem Insigel verwahrt deren der 1. den 7. Julÿ 1716. der 2. aber den 26. Novembr. 1668. datirt mit N° 2 notirt
– Abschatzung d. 23. Januarÿ anô 1719. Weÿlandt des Ehrenhafften vnd bescheÿtenen H: Johann Heinrich Fügera, Kauffman Seel. hinderlaßenen Frau Wittib und Erben, ist Eine behausung, Alhier in der Statt Straßburg, An dem gran Gelegen, Ein Seith Neben: H. Moll: balbierer, Ander seith, Neben Einem allmend gessel, hinden Auff die Erben stoßend, Welche behaußung, hoffstatt, hinder gebeÿ, Zweÿ Nebens gebeÿ, Contor, stübel, Kammer Zu der Wahr, gebälckter Keller, Zweÿ höfflein, vnd brunnen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwohrenen Werckhleüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor und umb Fünff tausendt Süben Hundert Gulten
der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg, gelegen in der Knobloch gasse, Ein Eck an dem schiff Geßel, Ander Seÿt, Neben H. Ernst Friterich mollinger hinden auff die Erben selbsten stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, Einen Ladten, Gewölbter Keller, Ein gebälckter Keller, höffel, vnd brunen Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwohrenen Werckhleüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor und umb Dreÿ tausendt Sechs Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 271, Sa. Schiff und geschirrs zur Tabac fabric und gewerb gehörig 32, Sa. Wahren 3751, Sa. Wein vnd Leerer vaß 278, Sa. Silbers 74, Sa. goldener Ring 65, Sa. baarschafft 1755, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 4130, Sa. Activ Schulden 10 977, Summa summarum 21 337 – Schulden 16 255 lb, Nach deren Abzug 5081 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5031 lb
Zweiffelhaffte vnd verlohrne Schulden 10 233 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt seind diese ding in der königlichen Freÿen Statt Straßburg Montags den 21. Maÿ Neuen Calenders Anno 1696

Marie Salomé Lobstein hypothèque la maison au profit de l’Orphelinat

1723 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 130
Fr. Maria Salome geb. Lobsteinin weÿl. H. Johann Heinrich Vigera gewesten handelsmanns wittib beÿständlich ihres geschwornen Vogts H. Johann Friedrich Lobstein Junioris des handelsmanns
hatt in gegensein allhiesigen weÿßenhaußes H. Mitpflegers und Schaffners H. Fünffzehners Anthonj Quinssard und H. Johann Heupel – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, der Fr. debitricis eigenthümliche antheiler ahne einer Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Ring: oder Knoblauch gaß, einseit ist ein eck ahne dem Schiffgäßel anderseit neben H. Ernst Friedrich Mollinger den Banquier Ehevögtl. weiß hinten auff die Fr: debitricem und dero Kinder

La fille aînée Marie Salomé Vigera épouse en 1723 Philippe Jacques Eberts, marchand originaire de Worms : contrat de mariage, célébration
1723 (14.4.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 90
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrenvest, vnd hochachtbaren herrn Philipp Jacob Eberts dem ledigen handelsmanns, des Wohl Ehrenvest Vnd wohl vorgeachten herrn Peter Eberts des ordinarÿ Franckfurtischen Landgutsch halters Vnd burgers Zu Wormbs ehelich erzeugtem Sohn, Als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrauen Mariæ Salome Vigerain, weÿland des Wohl Ehrenvest undt Großachtbahren herrn Johann Heinrich Vigera, geweßenen vornehmen handelsmanns vnd burgers allhier Zu Straßburg hinderlaßener ehelich erzeugten tochter, als die Jungfrau hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt in Löbl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. des Monats Aprilis im Jahr als man nach Christi geburth Zahlte 1723.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 8-v)
1723. Mittw. d. 28. April sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Philipp Jacob Eberts, der ledige handels M. Von Wormbs H Joh: Eberts Ordinari franckfurter Landkutsch halters v. weinhändlers daselbst ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome, weÿl. H Joh: Heinrich Vigera Gewesenen b, v. handels M. Nachgel. ehel. tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Eberts als hochzeiter, Maria Salome Vigera als hochzeiterin (i 12)

Philippe Jacques Eberts devient bourgeois un an après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 892
H. Philipp Jacob Ebers der Handelsmann Von Wormbs geb. erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Salome weÿl. H. Johann Heinrich Vigera gewesenen burgers undt Handelsmanns allhier hinterlaß. dochter umb die tertz des alt. burger schillings will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. Eod Quo Supra [22. May 1723]

Philippe Jacques Eberts et Marie Salomé Vigera font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les deux maisons, celle rue de la Douane et celle rue de l’Ail, selon une description reprise de l’inventaire Vigera

1723 (16. 9.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 13) n° 241
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Philipp Jacob Eberts, des Handelsmanns und der Viel Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Salome Ebertsin geb. Vigerain, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1723. – der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein Verbleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Viel Ehren und tugendreichen frauen Mariæ Salome Vigerain gebohrner Lobsteinin, weÿl. des Wohl Ehrenvest Vnd großachtbahren herrn Johann Heinrich Vigera, des gewesenen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener fr. wittib der frn hertzgeliebten frau Mutter, auf Dienstag den 16.ten Novembris Anno 1723.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Knoblochsgaß gelegenen und Zum theil der fr. gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Antheil ane häußern (F.) Erstlichen zween Fünff Zehendetheil vor ohnvertheilt Von und ane Zweÿen häußern, einem Vordern und einem hindern, mit ihren hoffstätten (…) gegen dem Grahn über gelegen Zum Goldenen Schaaff genannt (…)
(F.) Item zween Fünff Zehendetheil vor ohnvertheilt Von und ane einem hauß, hoff, hoffstatt, höfflein, bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen,. Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so einseit ein Eck ane d. Knobloch: und. Schiffgäßlein, anderseit neben H. Ernst Friedrich Mollingern, dem handelsmann hinden auff Vorherbeschr. behaueseung stoßend gelegen, von d. gtzen behaußung gibt man Jährl. 8. lb d a 4 pro Cento gerechtenten Zinnß weÿl. frauen Mariæ Dorotheæ Alberin gebohrner Engelhardin seel. zweÿen Kindern, lößig in Capital mit 200. lb. So dann 4. lb d ebenmäßig à 4. p. Cto gerechneten Zinnß Frauen Annæ Mariæ Meÿerin gebohrner Engelhardin Frauen Wilhelm Meÿers, tuchbereiters und Würths Zu Markirch hausfr. wider Käuffig in Capital mit 100. lb, Sonsten freÿ ledig und eigen und ist diese behaußung in Vorgedachtem Hn Joh: Heinrich Vigera geweßenen Vornehmen handelsmanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch Hn Notarium Daniel Rohren in Anno 1719. auffgerichtet fol. 51. fac. 2.do über die darauff hafftende beschwärden æstimirt, dabeÿ in dißorths ebenmäßig ohnvergreifflichen gelaßen Worden per 1500. lb. Macht hiehero Vor Zween Fünfftzehende th. 200. lb
Über die völlige behaußung besagen zween teutsche perg. Kauffbrieffe. in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insigel verwahrt, deren der eine den 7. Julÿ 1716. der andere aber den 26.ten Novembris 1668. datirt, beede mit altem N° 2 notirt. Welche obgedachte der frauen hertzgeliebte frau Mutter frau Maria Salome Vigerain gebohrne Lobsteinin als Mit participantin in handen hat.
Und seind ane Vorherbeschriebene beeden häußern die übrige Antheiler an ehrerwehnter fr. Mariæ Salome Vigerain gebohrner Lobsteinin und dann der Frauen Vier eheleiblichen Geschwüsterdten Zu ohngleichen portionen vor ohnverändert zuständig
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Guth, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 43, Sa. Goldenen Ring 64, Sa. baarschafft 750, Summa summarum 858 lb – Dazu kombt ferner die helfte ane denen haussteuren 135 lb, des Herren in die Ehe gebracht Guth 993 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 148, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Goldenen Ring 218, Sa. baarschafft 156, Sa. Antheil ane häußern 550, Summa summarum 1123 lb – Darzu gelegt denen haussteuren der halbe theil 135. lb, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen 1258. lb

Marie Madeleine Vigera épouse en 1732 Jean Michel Schwartz, fils de marchand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute non conservée), célébration
Heuraths: Verschreibung – entzwischen dem wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Schwartzen dem ledigen handelsmann des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Michael Schwartzen des ältern Vornehmen handelsmanns und burgers allhier mit der Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Catharina Salome Schwartzin gebohrner Deßlerin, deßelben frauen Eheliebstin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn hochzeitern ane Einem So dann der Viel Ehr und tugendgezierten Jungfrau Maria Magdalena Vigera weÿland deß wohl Ehren Vest und Großachtbahrn herrn Johann Heinrich Vigera geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier mit der Viel Ehr und tugendbegabten Frauen Maria Salome Vigera gebohrner Lobsteinin deßelben hinderbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugten tochter – Geschehen und Verhandelt seid dieße ding in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 7. Augusti im Jahr als man nach der Gnaden reichen Geburth und menschwerdung unßers einigen Erlösers, heÿlandts und Seelig Machers Jesu Christi Zahlte 1732 [unterzeichnet] Johann Friderich Schwartz alß hochzeiter, Maria Magdalena Vigera als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 389)
1732. Mittw. d. 27. Aug. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt und. eingesegnet word. H. Joh: Friderich Schwartz, der Ledige Handelsmann v. b. alhier H Joh: Niclauß Schwartz b. v. Handels M. ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H Joh: Heinrich Vigera gewesenen b. v. Handels M. nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schwartz alß hochzeiter, Maria Magdalen& Vigera als hochzeiterin (i 110)

Jean Michel Schwartz et Marie Madeleine Vigera font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les deux maisons, celle rue de la Douane et celle rue de l’Ail, selon une description reprise de l’inventaire Vigera

1735 (13. 7.br), Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 55) n° 494
Inventarium über des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Schwartzen Vornehmen Handelsmanns wie auch der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Vigerain, beeder Eheleuthe v. burgere allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1735. – der ursachen allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen den 7. aug. 1732. Vor mir unterschriebenenem Notario auffgerichteter Eheberedung §° 8.vo außdrucklichen Versehen, daß alles das jenige was dieselbe ane Zeitlicher Nahrung in die Ehe zusammen bringen (…) ein freÿ, eigen, ohnverändert V. vorbehalten guth seÿn v. heißen – So beschehen in der Königlichen statt Straßburg in fernerem beÿseÿn der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinæ Salome Schwartzin geb. Deßlerin, des Wohl Ehrenvest V. großachtbahren Hn Joh: Michel Schwartzen des ältern Vornehmen handelsm. v. b. allhier fr. Eheliebstin des Eheherrn eheleibl. Fr. Mutter, wie auch der Viel Ehr v. tugendbegabten Fr. Mariæ Salome Vigerain gebohrne Lobsteinin, weÿ: des Wohl Ehrenvest V. Großachtbahren H. Johann Heinrich Vigera geweß. Vornehmen handelsmanns V. burg. allh. hinderbl. Wittib d. Ehefr. eheleibl. Fr. Mutter ingleichem des wohl Ehren Vest v. großachtbahren H. Philipp Jacob Eberts Vornehmen handelsmanns v. burgers allh. deroselben H. Schwagers v. hierzu erbettenen Hn Assistenten, auff Dienstag den 13. Sept. A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffgäßlein gelegenen von beeden Ehepersohnen Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden als Volgt
Antheil ane Häußern. (F.) Erstl. 1/5.ten theil Vor ohnvertheilt ane denen Vätterl. 2.en tertzen daß ist 3/15.t theil Vor ohnvertheilt ane 2.en Häußern nembl. I.m Vorder V. I.m hindern hß mit ihren hoffstätten, 2.en höfflein, Stallungen gegen dem Grahn über gelegen, zum goldenen Schaff genand (…)
(F.) It. 1/5.ten theil ane 2/3t theilen daß ist 2/15.t theil Vor ohnvertheilt ane I.m hauß, hoff, hoffstatt, höffl. v. bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, Weith. Zugehörd. rechten v. gerechtigk., gelegen ebenmäßig allh. Zu Straßb. so j. seith j. Eck ane d. Knoblochs: v. Schiffgäßl. 2. seith neben H. Rathh. Ernst Frid. Mollingern dem hand., hind. auff Vorherbeschr. behßg. stoßend, so über 75. lb d. Welche man herrn Johann Christoph Engelhard dem handelsmann v. burgern allhie Vögtlicher weiße ane restirend Capital darauff schuldig, eigen. Darüber besag. 2. teutsche perg. Kauffbr. in allh. C. C. stub gef. und mit dero anhang. Ins. verwahrt deren der 1. den 7. Julÿ 1716. der 2. aber den 26. Nov. 1668. dat mit N° 2 not.
Vorherbesch. hauß antheil seind in anseh. die immoblia allenfalls ewas davon alien. v: Verk. werd. solte ô nach dem anschlag, sondern nach dem darauß erlößt wahren werth v. Kauffschill. ergäntzt werden sollen ohnangeschl. Zu laßen werd. Und seind ane dem überrest d. Vigeraischen fr. Wittib 5/15.t theil od. 1/3, so dann f. Fr. Schwartzin 4. geschwüsterd die übrige 4/5.te theil ane denen Vatterl. 2.ten tertzen oder 8/15 theil ane denen Völlig. Häusern Vor ohnvertheilt gehörig.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn ohnverändert in den Ehestand gebrachte Mittel, Sa. haußraths 67, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 80, Sa. Goldenen Ring 108, Sa. baarschafft 1315 (worunter ane Elterl. Ehesteur 1253), Summa summarum 1571 lb – Wann nun deme beÿgefügt dasjenige quantum ane denen haussteuren 205 lb, des Eheherren Zugebracht Mittel 1777 lb
Dießemnach folget auch der Ehefrauen in die Ehe Zugebrachtes ohnverändertes Guth, Sa. Haußraths 127, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. Goldenen Ring 258, Sa. baarschafft 446, Summa summarum 868 lb – Deme beÿzufügen ane den haussteuren gebührige helffte 205. lb, der Ehefr. zug. Guth 1074. lb

Marie Salomé Lobstein hypothèque la maison au profit du marchand Jean Michel Schwartz l’aîné

1751 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 537-v
Fr. Maria Salome geb. Lobsteinin weÿl. H. Johann Heinrich Vigera des handelsmanns ohnbevögtigen wittib
hatt in gegensein H. Johann Michael Schwartz des ältern handelsmanns – schuldig seÿe 3400 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt ane der Knoblauchs gaß, einseit ist ei eck ane dem Schiffgäßlein, anderseit neben H. André Divoux dem handelsmann hinten auff die schuldnerin und dero kinder

Marie Salomé Lobstein meurt en 1759 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants après avoir légué les maisons à ses deux filles qui habitent Strasbourg. Les experts estiment la maison rue de l’Ail 1 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 888 livres, le passif à 16 344 livres

1759 (11.7.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 795) n° 181
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen, Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frauen Mariä Salome Vigera, gebohrner Lobsteinin, längst weiland S.T. Hn. Johann Heinrich Vigera, geweßenen Vornehmen handelsmanns und wohlangesehenen burgers alhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib nunmehr auch seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1759. – nach Ihrem Montags den 23.ten Martÿ hujus Anni aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen Verlaßen – Xo beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 11.ten Julÿ 1759.
Die abgeleibte Frau seel. hat per testamentum zu Erben Verlaßen als folgt, 1.mo S.T. Frau Maria Salome Ebertsin, gebohrne Vigerain, S.T. H. Philipp Jacob Eberts Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Ehegattin, dero Frau tochter, welche unter assistentz obermelter dießes Ihres Eheherrn, dem Geschäfft abwartete, In den Ersten fünfften Stammtheil, 2.do S.T. weÿl. Fraun Catharinä Margarethä Bößerin, gebohrne Vigerain, mit S.T. H. Jacob Bößner, dermaligen Commendanten in holländischen diensten ehelich erziehlter Sohn, Nahmens hr Ferdinand Alexander Bößner, dißorths Enckel, deßen aufenthalt dermalen nicht wißend, so auch allhier ohnverburgert, dahero in deßen Nahmen beÿ dießem Geschäfft aus E. E. Kleinen Raths Mittel erschienen H. Abraham Von Fridolsheim, diebolds Sohn, Gartner Unter Wagner und E. E. Kleinen Raths dermaliger beÿsitzer (…), In den Zweÿten fünfften Stammtheil, 3.tio S.T. Hn Johann Friedrich Vigera, den Handelsmann in Pensilvanien wohnhaft, dißorths Sohn allhier gleichfalls ohnverburgert, dahero in deßen Nahmen Vorgedachter H. Abraham Von Fridolsheim, diebolds Sohn, E. E. Kleinen Raths dermaliger beÿsitzer beÿ dießem Geschäfft Zugegen war, In den dritten fünfften Stammtheil, 4.to S.T. Frau Mariam Magdalenam Schwartzin gebohrner Vigerain S.T. H. Johann Friedrich Schwartz, Vornehmen handelsmanns und beÿ der Evangelischen Gemeinde der Neuen: oder Prediger Kirch allhier wohlverdienten H. Kirchenpflegers und wohlangesehenen Burgers allhier frau Eheliebstin der eine Frau tochter, welche mit Zueiehung dießes Ihres Eheherrn dießer Inventur beÿwohnte und dem Nutzen besorget hat, in den den Vierten fünfften Stammtheil, und dann 5.to Weil. S.T. Frauen Annä Margarethä Weßnerin, mit auch weiland H. Philipp Heinrich Weßner Vornehmen handelsmanns in Worms erziehlte und nach tod verlaßene Jungfer tochter Jungfer Maria Salome genand, dißorts Enckelin, so mit beÿstand S.T. H. Johann Friedrich Lobstein, Vornehmen handelsmann und burgers dahier dießer Inventur abwartete, weilen dießelbe aber alhier gleichfalls ohnverburgert, als ist mehrbemelter H. Abraham Von Fridolsheim, diebolds Sohn, E. E. Kleinen Raths dermaliger beÿsitzer, als Deputatus auch in Ihrem Nahmen beÿ dießer Inventur Zugegen geweßen, In den fünfften und letzten Stammtheil. Alßo alle Fünff der Verstorbenen seel. nachgelaßene Hr Sohn, Frauen töchter und Enckel und per testamentum Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Craan und Schiff Gäßlein gelegenen und in dieße Verlassenschafft zum theil gehörigen behaußung befunden wie folgt.
(f° 10) Antheil ane Häußern. Erstlichen 7/15.te theil für ohnvertheilt Von und ane Zweÿen häußern einem vordern und einem hintern mit Ihren Hoffstätten, Zweÿen Höfflein, Stallungen, mit allen anderen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten Zugehördeb und Gerechtigkeiten allhier gegen dem Cran über gelegen, Zum goldenen Schaaff genand, 1.s neben H. (-) Busch, dem Chirurgo 2.s neben dem Allmend, hinten auf hernachbeschriebene behaußung stoßend, davon und zwar Von der gantzen behaußung gehen jährl. 5 lb 10 ß von zweÿen über d. Allmend heraus gebauenen Ärckern und einem durchbruch in nachstehende behaußung der Statt Straßburg Pfenningthurn ane bodenzinß, sonsten aber außer denen hernach beschriebenen darauff hafftenden Passiv: Capitalien gegen männigl. freÿ leedig eigen und auch ist die völlige behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzung Zeduls vom 13. Julii 1759. gewürdiget worden, pro 2500 lb. und. Abgezogen der darauf hafftende bodenzinß so zu doppeltem capital a 5. p. Ct° gerechnet antrifft 220 lb, restiret alßo annoch ane dießem anschlag 2280 lb. Und zu hiehero gehörigen 7/15. theilen 1064 lb. Über die Völlige behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C.C. stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt sub dato 28.ten Junÿ 1709 mit altem N° 1 und wider dabeÿ gelaßen. Ferner eine ältere teutsche pergamentene Kauffverschreibung mit der Stadt Straßburg anhangendem Insiegel verwahret, de dato 11. julÿ 1644, auch mit altem N° 1 benandt und wider dabeÿ gelaßen.
It. 7/15.te theil vor ohnvertheilt Von und ane einem hauß, hoff, hoffstatt und bronnen sambt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so 1.s ein Eck ane dem Knobloch: und Schiff Gäßlein, 2.s neben H. Andrea Divoux dem handelsmann v. b. dahier, hinten auf erstbeschriebene behaußung stoßend, so außer hernach bemelten darauff hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig eigen und Vermög schon bemeldte Abschatzung Zeduls durch Löbl. Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe æstimirt und angeschlagen pro 1750 lb. th. die hiehero gehörige 7/15.te theil 816 lb. Über die völlige behaußung melden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhiesiger C.C. stub gefertiget und mit dero anhangender Insieglen verwahrt, deren der eine den 7. Julÿ 1716, der andere aber den 26. 9.bris 1668 datirt, beede mit alten Nis 2. bezeichnet und wieder dabeÿ gelaßen
Vorbeschriebene Häußer seind in weil. Hn. Johann Heinrich Vigera, geweßenen Vornehmen handelsmanns und der dißorths verstorbenen Frn. beede Eheleuthe seel. theilbahre Nahrung gehörig geweßen, wie das über sein H. Vigera seel. Verlaßenschafft durch auch weil. Hn. Not. Daniel Rohr seel. im Majo 1719 errichtete Inventarium maaß giebet, mithien ist Ihro der Verstorbenen Frn. seel. deßfalls 1/3.te theil oder 5/15.te theil zugekommen. So dann hat dießelbe Von Ihrem Sohn H. Johann Friedrich Vigera, dem Handelsmann in Pilselvanien dem dißortigen einen Erben 2/15.te theil solcher häußer erkaufft, wie ein von Ihme ausgestelten Verkauffungs Schein sub dato 24. Junÿ 1741 solches maaß giebet. daß also die Verstorbene seel. auf obige weiß 7/15.te theil solcher häußer ane sich gebracht.
Und participiren die übrige 8/15.te theil ane solchen haußern als S.T. frau Maria Salome Ebertsin die ältere tochter zu 2/15. Weiter fr. Maria Magdalena Schwartzin auch zu 2/15.t theilen, ferner hr. Alexander Ferdinand Bößner wieder zu 2/15.te theilen V. dann Jgfr. Maria Salome Weßnerin zu denen übrigen 2/15.t theilen für ererbt repectivé Vätter und Großvätterl. Guth.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausrath 294 lb, Sa. lährer Faß 57 lb, Sa. Silbergeschirrs 106 lb, Sa. goldener ring und dergeleichen Geschmeids 329 lb, Sa. der baarschafft 428 lb, Sa. Antheil ane häußern 1880 lb, Sa. Schulden 791 lb, Summa summarum 3888 lb – Schulden 16 344 lb, In Compensatione, mehr Schulden als Nahrung 12 456 lb – Zweiffelhaffte und verlohren Schulden 5932 lb
Copia Testamenti solemnis inscriptis, den 12. X.br 1736, in einer ane dem Crahn und Schiffgäßel gelegene Von alters her zum guldenen Schaaff genandten hernachgemelter Frauen testirerin zum theil eigenthümlich zuständiger behaußung deren Vordern stock und deren Wohnstub Cammer mit denen Fenstern in ein allmendgäßlein außsehend beÿ zweÿen hellbrennenenden Lichtern, (…) 3.ns will Ich meinem sohn herrn Johann Friedrich Vigera dem ledigen handelsmann und meinen beeden noch Lebenden Töchtern als Frauen Maria Salome Ebertsin geb. Vigera herrn Philipp Jacob Eberts handelsmanns Frauen Eheliebstin und dann Frauen Maria Magdalena Schwartzin geb. Vigera herrn Johann Friedrich Schwartzen ebenmäßig handelsmanns Ehegattin ins gemein Meinen dritten theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung mit zweÿen Hoffen weithen Rechten zugehörden und gerechtigkeiten gelegen ane dem grahn und Schiffgäßlein von alters her zum goldenen Schaaff genand, daran die übrige zween dritte theil in meines geliebten Eheherrn nun seeligen Verlassenschafft gehören, das ist mein Wohn und handelshauß über meinen zuleiden habenden antheil bodenzinnßes so mann der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährlichen davon abzurichten pflichtig, umb 4000 Gulden prælegirt
Copia Instrumenti Depositionis – Copia Nach Dispositionis, den 16. julÿ 1748 Not. Joh: Lobstein

Philippe Jacques Eberts et Jean Frédéric Schwartz se partagent les maisons. Celle rue de la Douane revient au premier, celle rue de l’Ail au deuxième

1765 (17.6.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 795) Joint au n° 181 du 11.7.1759
Zuwißen seÿe hiermit, daß vor mir unterschriebenen des in weiland S.T. Fraun Mariä Salome Vigerain, gebohrner Lobsteinin, längst weiland S.T. Herrn Johann Heinrich Vigera, geweßenen Vornehmen handelsmanns und wohlangesehenen burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Frauen Wittib nun auch seel. nachgelaßener Frauen Wittib nun auch seel. Verlassenschafft Inventur, Vergleich und Erörterung in annis 1759. et 1760. in specie adhibirt geweßenen Notario persönlich erschienen S.T. Herr Philipp Jacob Eberts, der ältere vornehmer handelsmann und wohlangesehener burger dahier zu Straßburg ane einem, Und S.T. Herr Johann Friedrich Schwartz auch vornehmer Handelsmann und wohlangesehener burger dahier Zu Straßburg, ane dem andern theil,
die zeigten beederseiths an, demnach Sie als Herren tochtermänner weiland Frauen Vigerain seel. nach dero Absterben vermög acte vom 14. Aprilis 1760 dero Verlassenschafft tam active quam passive übernommen und selbige Ihnen alßo Von denen Beneficial Erben auch Hn. Deputato überlaßen worden, und zwar solches aus Ursachen sonsten alle Herren Creditores nicht hätten befriedigt werden Können und aber in solche Verlassenschafft unter anderm auch 7/15.te theil für ohnvertheilt gehörig von und ane zweÿen Häußern einem Vordern und einem hintern mit Ihren Hoffstätten, zweÿen Höfflein, Stallungen und allen anderen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier gegen dem Craan über gelegen, zum goldenen Schaaff genannt, einseit neben herrn Busch, dem Chirurgo anderseith neben dem Allmend, hinten auf hernachbeschriebene behaußung stoßend, und von welcher völligen man jährlichen 5 lb 10 ß d von zweÿen durch das Allmend heraus gebauenen Ärckern und einem durchbruch in nachstehende behaußung der Statt Straßburg, ane bodenzinß reicht, sonsten aber außer denen hernach gemelten darauff annoch hafftenden Passiv Capitalien gegen männiglichen freÿ, leedig eigen,
Mehr 7/15.te theil vor ohnvertheilt Von und ane einem Hauß, Hoff, Hoffstadt und bronnen, samt allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, so einseith ein Eck ane dem Knobloch: und Schiff Gäßlein, anderseit neben H. M. Böckler dahier, hinten auf erstbemelte Behaußung stoßend, Welche völlige behausung außer denen annoch darauff hafftenden Passiv Capitalien sonst gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen, auch der beeden Herrn Comparenten Frauen Ehegattin und Jungfrau Maria Salome Weßnerin, so dermahlen ane herrn Klündter, den Banquier in Braunschweig verehelichet ist, ihre ane solchen Häußeren für vätter und respective großvätterlich Guth participirende 6/15.te theil dieser Massæ, zum profit der beeder herren Comparenten überlaßen, damit die darauff hafftende herren Creditores desto füglicher bezahlt werden möchten, mithien nun mehro 13/15.te theil denenselben für ohnvertheilt gehörig, die restirende 2/15.te Theil aber H. Ferdinand Alexander Bößner annoch für Groß Vätterlich Guth zuständig, da Sie biß dahero vermög der unter Ihnen gepflogenen und würcklich regulirten Privat Rechnungen, einen starcken theil der Herren Creditorum befriediget, sich nunmehro folgender maßen wißent: und wohlbedächtlichen mit einander verglichen.
1. Cedirt und überläßt Er Herr Johann Friedrich Schwartz für sich und seine Erben Ihme herrn Philipp Jacob Eberts, dem ältern, seine ohnvertheilte Helffte von 13/15.te theilen ane vorher beschriebenen zweÿen Häußern, einem Vorder: und Hinterhauß & zum goldenen Schaaff genannt, mit übernahm des darauff hafftenden jährlichen bodenzinßes von 5. lb 10. ß sonsten für freÿ leedig eigen, die Völlige behaußung auff den Fuß von 20 000 Gulden hiesig Courrent gerechnet,
dahiengegen 2.do Will herr Philipp Jacob Eberts der ältere für sich und seine Erben ihme herrn Johann Friedrich Schwartz eigenthümliche, cediren, abtretten und überlaßen, die Ihme für ohnvertheilt zuständige Helffte ane 13/15.ten theilen vorher beschriebener behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen cum appertinentiis, so ein Eck ane dem Knobloch: und Schiffgäßlein, und zwar die völlige behausung für freÿ leedig eigen, auff den Fuß von 7500 Gulden – Actum allhier Zu Straßburg auf Montag den 17.ten Junÿ Anno 1765.

Un des postes de fabricien adjoint au Temple-Neuf étant vacant par la mort de son titulaire, les Quinze élisent Jean Michel Schwartz parmi les deux candidats que proposent les fabriciens en chef.
1753, Protocole des Conseillers et XXI (1 R 236)
Zum unterpfleger in der Prediger Kirch wird H. Johann Friderich Schwartz in der qualitæt eines burgers ernennet. 77.
(p. 77) Sambstag den 14.ten Aprilis 1753.
H. Ameister Hamerer als Ober Kirchen pfleger in der Prediger Kirchen alhier truge vor, daß, nach deme durch absterben eines unterpflegers allda vacirend worden, die Hh.en pflegere gedachter Kirchen umb sothane Stelle wieder Zu ersetzen sich Zusammen gethan, und Zu solcher würde H Johann Friderich Schwartz und H. Johann Frantz Kuhn außersehen, E. G. Anheim stellend, welchem auß beeden hochdieselbe sothanes Ambt auff Zutragen geruhen wolten.
Dießemnach wurde nach gehaltener umbfrage auff Hohen anspruch des auff dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail /:Domino Prætore regio de regemorte absente:/ H. Johann Friderich Schwartz Zu einem pfleger der prediger Kirchen in der qualität eines burgers vnanimiter erwehlet.

Marie Madeleine Vigera meurt en 1775 en délaissant quatre enfants dont deux habitent Brunswick. Les enfants laissent au veuf la jouissance de tous les biens. L’actif de la succession s’élève à 6 335 livres, le passif à 6 226 livres. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1759 après la mort de Marie Salomé Lobstein

1775 (23.3.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 715
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Magdalenä geb. Vigerain, H. Johann Friderich Schwartz ehemaligen wohlangesehenen handelsmanns und Kirchenpflegers in der Evangelischen Gemeinde in der Neuen oder Prediger Kirch allhier Zu Straßburg und burgers geweßene Frauen Eheliebstin nun seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1775. – nach ihrem den 29.ten Xbris des Zurückgelegten 1774.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Donnerstag den 23.ten Martÿ 1775.
Die Verstorbene Fr. seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als folgt. 1.mo Hn Johann Friderich Schwartz wohlangesehenen handelsmann und burgern in Braunschweig, so alhier abweßend und ohnverburgert, dahero in deßen Nahmen Zufolg Extractus Memorialis E. E. Kleinen Raths Von gestrigen dato Hr. Johann Michael Hirschel, der Fischkäuffer v. E. E. Kl. Raths jetziger beÿsitzer als Deputatus Zugangen geweßt, in den Ersten Vierden Stamm theil. 2.do Hr Johannem Schwartz, Wohlangesehenen handelsmann und b. alhier Zu Straßburg selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft Zugegen war, In den Zweÿten Vierden Stamm theil. 3.tio fr. Margaretham Magdalenam geb. Schwartzin H. Gottfried Herrmann, Kunstberühmbten Apotheckers und burgers allhier Fr. Ehegattin, welche mit beÿhülff dießes Ihres Eheh. beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschienen In den dritten Vierden Stamm theil. Und dann 4.to Fr. Margaretham Salome geb. Schwartzin H. Rüdiger Heinrich Rinckendorff, wohl angesehenen handelsmanns und burgers in Braunschweig Fr. Ehegattin, so alhier gleichfals abweßend und ohnverburgert, dahero Vorgedachter H Hirschel E. E. Kl. Raths jetziger beÿsitzer als aus E. E. Kl. Raths Mittel abgeordneter Hr. in Ihrem Nahmen bei dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Vierten und Letzten Stammtheil. Alle Vier seind der Verstorbenen Fr. seel. mit Vorgemeldem Ihrem hinterbliebenen H. Wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Vier gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben
Copia heuraths: Verschreibung
Bericht und respectivé Vergleich. (…) daß die Völlige Vorhandene Massa ohnunteresucht, so wie Sie sich anjetzo befindet, dem hinterbliebenen Hn Wittiber als Ihrem Vatter buß aug Weitern Verordnung gelaßen werden solle

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden Worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, so einseith ein Eck ane der Knoblochs: gaß u. dem Schifgäßl. 2.s neben H. Johann Barbenes dem allhiesigen burger u. handelsmann, hinten auf H. Phil. Jacob Eberts den allhießigen Handelßmann u. burger stoßend, so außer hernach bemelten darauff hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und mit hochgeneigter Approbation der Hn dreÿ löbl. Statt Strab. in Außwurff gebracht, wie selbige in weil. Frn. Mariä Salome gebohrner Lobsteinin, längst weiland H. Johann Heinrich Vigera des geweßenen handelsmanns Wittib der Defunctæ mutter seel. Verlaßenschafft Inventur durch mich Notm in A° 1759. gefertiget, durch löbl. Statt geschwornen werkhleuthe taxirt und angeschlagen worden pro 1750.
Über dieße behaußung melden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insieglen verwahret, deren der eine den 7. Julÿ 1716, der andere aber den 26. 9.bris 1668 datirt, beede mit alten Nis 2. bezeichnet und wieder dabeÿ gelaßen. Dieße behaußung rühret aus weiland Fr. Mariæ Salome Vigerain geb. Losteinin, längst weiland H. Johann Heinrich Vigera des geweßenen handelsmanns u. b. alh. seel. nachgelaßenen Fr. wittib, auch seel. der Defunctæ mutter seel. Verlaßenschafft her, welche Verlaßenschaffts Massam Hr Phil. Jacob Eberts u. Hr. Joh: Friderich Schwartzen, der dißorthiger Hr Wittiber, als die beede Vigeraische Hn tochtermänner tam active quam passive übernommen haben da dann ihme dem dißothigen Hn Wittiber Von Hn Phil. Jacob Erberten, Vorher beschriebene unter Ihnen beeden gemeinschaftlich geweßenen behaußung eigenthümlich cediret worden, wie die desfalls den 17.ten Junÿ 1765. Zwischen denenselben getroffene Cession und respectivé Vergleich Maaß giebt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauf folgt nun die beschreibung dießer Verlaßenschafft vor und abe sich selbsten und Zwar vermög erst vorstehenden Vergleichs unter einem Titul, Sa. haußraths 457, Sa. lährer Vaß 48, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 227, Sa. goldener Ring 203, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1750, Sa. Schulden 3648, Summa summarum 6335 lb – Schulden 6226 lb, In Vergleichung 98. lb
Heuraths: Verschreibung (…) Donnerstag den 7. Augusti 1732

Jean Michel Schwartz meurt en 1778. L’état des recettes donne les loyers perçus en 1778 de la demoiselle Lauth et de la conseillière Kœnig pour un logement et du marchand Zollickoffer pour un caveau. L’actif de la succession s’élève à 6 315 livres, le passif à 6 741 livres.

1778 (1.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 824) n° 832
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Johann Friderich Schwartz des geweßenen ehemaligen handelsmanns und Kirchenpflegers bei der Evangelischen Gemeinde in der Neuen oder Prediger Kirchen, auch b. allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 1.sten Julÿ dießes lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 1.ten Septembris 1778.
Der Verstorbene H. seelige ab intestato Verlaßene Erben sind. 1.mo Hr Johann Friderich Schwartz wohlangesehener handelsmann und burger in Braunschweig, so alhier abweßend und ohnverburgert, dahero in deßen Nahmen Zufolg Extractus Memorialis E. E. Kleinen Raths v. 23. Augusti hujus anni Hr. Johann Friderich Stamm, der Weinhändler und E. E. Kleinen Raths jetziger beÿsitzer als aus gedachten E. Kl. Raths Mittel abgeordneter Deputatus Zugegangen, in den Ersten Vierden Stamm theil. 2.do Hr Johann Schwartz, Wohlangesehener handelsmann und b. alhier Zu Straßburg, welcher in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft Zugegen war, In den Zweÿten Vierden Stamm theil. 3.tio fr. Margaretha Magdalena geb. Schwartzin H. Gottfried Herrmann, Kunstberühmbten Apotheckers und b. allhier Fr. Ehegattin, welche mit assistentz dießes Ihres Eheh. bei dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den dritten Vierden Stamm theil. Und dann 4.to Fr. Margaretha Salome geb. Schwartzin H. Rüdiger Heinrich Rönckendorff, wohl angesehenen handelsmanns und burgers in Braunschweig Fr. Ehegattin, so alhier gleichfals abweßend und ohnverburgert, dahero Vorgedachter H Stamm E. E. Kleinen Raths jetziger beisitzer, als aus obgedachten Raths Mittel abgeordneter Hr. in Ihrem Nahmen bei dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Vierten und Letzten Stammtheil. Alle Vier seind des Verstorbenen Hn. seel. mit eingangs gemeldter weil. Fr. Maria Magdalena geb. Vigerain seines geweßenen Fr. Eheliebstin seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Vier gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden Worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. I. behaus., Hoff, Hoffstatt u. bronn. s. allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, so 1.s. 1. Eck ane der Knoblochsgaß u. dem Schiffgäßl. 2.s neben H. Joh. Barbenes dem allhies. b. u. Handelsmann, hinten auf H. Philipp Jacob Eberts den allhies. Handelßmann und burgenr stoßend, so außer hernach bemelten darauff hafftenden Passiv: Capitalien gegen männigl. freÿ, leedig eigen und in weil. Fr. Mariä Magdalenä Schwartzin geb. Vigerain, des Verstorbenen H seel. Eheliebstin seel. Verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notm in A° 1775. gefertiget, fol. 111.b. gekündiget, dabei es auch dermalen mit hochgeneigter Approbation der Hn dreÿ löbl. Statt Strab. wieder gewesen worden pro 3500, die thun 1750.
Über dieße behaußung melden 2. teutsche pergamentene Kauffbrief in allhies. C.C. Stub gefertiget, und mit dero anhangenden Insieglen verwahret, deren der eine d. 7. Julÿ 1716, der andere aber den 26. 9.bris 1668 datirt, beede mit alten N° 2. bezeichnet. Dieße behaußung rühret aus weil. Fr. Mariä Salome Vigerain geb. Losteinin, längst weiland H. Joh. Heinr. Vigera des geweßenen handelsmanns u. b. alh. seel. nachgelaßener Fr. wittib, auch seel.. Verlaßenschafft her, welche Verlaßenschaffts Massam Hr Philipp Jacob Eberts, der ältere Handelßmann, als die beede Vigeraische Hn tochter Männer tam active quam passive übernommen haben, da dann dem Verstorbenen Hn seel. Vorher beschriebene unter Ihnen beeden gemeinschaftlich geweßenen behaußung eigenthümlich cediret worden, wie die desfalls den 17.ten Junÿ 1765. Zwischen denenselben getroffene Cession und respectivé Vergleich maaß giebt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 198, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 99, Sa. goldener Ring 181, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1750, Sa. Schulden 4013, Summa summarum 6315 lb – Schulden 6741 lb, Passiv onus in vero pretio 426 lb
Abrechnung mit Herrn Johann Schwartz dem jüngern Herrn Sohn, dießer Verlaßenschafft wegen gepflogen, derselbe hat dießer Verlaßenschafft wegen eingenommen und Zu verrechnen
Einnahm (…) It. hat Jgfr. Lauthin ane hauß Zinß von Michaelis 1778 bis Joh. Bapt: 1779 vor ¾ Jahr zalt 56
It. entreichtete auch Fr. Consulent Königin für solche ¾. Jahr ane hauß Zinß, 37
It. Hr Zollickofer der Handelsmann und burger alh. Zalte auch Gewölb Zinnß von Ostern 1778 bis Joh. Bapt: 1779 vor ¾ Jahr, 31

Les héritiers Schwartz vendent la maison aux deux sœurs, Anne Marie Lauth et Susanne Marguerite Lauth, leurs anciennes locataires, assistées de leur frère le notaire Jean Daniel Lauth. Les demoiselles Lauth accueillaient ce qui va devenir ensuite la société Saltzmann (Société allemande, active dans le mouvement Sturm und Drang, voir notamment l’ouvrage de Johann Froitzheim, Zu Strassburgs Sturm- und Drangperiode, 1888, p. 12 et suivantes)

1779 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 653 n° 277
H. Johannes Schwartz directeur du carosse de Paris, sowohl vor sich selbst als nahmens H. Johann Friedrich Schwartz königl. dänischen Staats raths, königlichen schwedischen würcklicher Kammer Rath und geheimer Kämmerer S. T. des hertzogs Ferdinand zu Braunschweig und Luneburg durchlaucht seines H. bruders, und dann nahmens Fr. Margarethæ Salome Rönckendorff geb. Schwartzin H. Rüdiger Heinrich Rönckendorff zu besagten Braunschweig Ehegattin seiner Fr. Schwester, so dann Margaretha Magdalena Herrmännin geb. Schwartzin H. Gottfried Herrmann des apotheckers ehegattin
in gegensein Jfer Annæ Mariæ und Susannæ Margarethæ derer Lauthin, beede geschwistern unter assistentz H. Johann Daniel Lauth notarii publici ac practici ihres H. bruders
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten theils ane dem Knoblauchs theils ane dem Schiffgäßlein dieselbe ein eck außmachend, einseit neben H. Ebert, anderseit neben H. Johann Barbenes den handelsleuthen, hinten theils auff H. Barbenes theils Müllerische ehefrau – als ein auß großmütterlicher verlassenschaft ererbtes guth – um 2000 R, 1700, 1700 verhafftet, geschehen um 6000 gulden worunter die capital summen begriffen

Fille d’un diacre du Temple-Neuf, Anne Marie Lauth meurt en 1783 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses deux frères Jean Jacques et Jean Daniel Lauth, respectivement pasteur et notaire. Les experts estiment la maison 1500 livres. L’actif de la succession s’élève à 916 livres, le passif à 803 livres

1783 (25.6.), Me Übersaal (6 E 41, 654) n° 63
Inventarium über Weiland der Viel Ehr: und Tugendreichen Jungfraun Annä Mariä Lauthin, auch längst weil. S.T Herrn Joh. Jakob Lauth, des geweßenen treueiferigen Pfarrers und Seelsorgers bei der Evangelischen Gemeine zu denen Predigern und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlassenen ehelicher tochter, nunmehr auch seel. Vermögens Nachlaßenschafft, auffgerichtet in dem Jahr 1783. – nach ihrem den 12 Martii jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, hier – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Knoblauchgaß und dem Schiffgäßlein gelegenen zur Hälffte in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach eingetragenen Behausung auf Mittwoch den 25.sten Junii Anno 1783.
Die seelig verstorbene Jungfrau Lauthin hat ohne testament zu ihren rechtmäßigen Erben hinterlassen nachgenannte ihre drei leibliche Geschwisterde zu gleichen Antheilen als, 1° S.T. Herrn Mag. Johann Jakob Lauth, treueiferigen Pfarrer und Seelsorger der Evangelischen gemeinde zu Scharrachbergheim und burger dahier, 2° Jungfrau Susannam Margaretha Lauthin, so majorennis ihre Rechte genieser und beiständlich H. Joh. Jakob Dieterlin, des taback fabricants und hiesigen burgers und 3° S. T. Herrn Johann Daniel Lauth, Notarium publicum juratum, berühmten Practicum und burger alhier Welche sämtlich dieser Inventur persönlich beigewohnt haben

Eigentum ane einer behausung. Nämlich die Hälfte Vor unvertheilt Von und ane einer Behausung, Hof, Bronnen und Hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg ein Eck ane der Knoblauch: Gaß und dem Schiffgäßlein ausmachend, einseit neben H Eberts, anderseit neben H Joh. Barbenes beeden Handelsleuten, hinten theils auf gedachten H. Barbenes, theils H. Müller den ebenmäßigen Handelsmann Ehevögtlichen weiß stoßend, so auser 500 lb. d. darauf haftenden und hernach passive angetragenen Capital, frei, ledig u. eigen. Die völlige behausung wurde durch (due Werckmeistere) vermög ihrer Zu dieses Inventarii Concepto gelieferten schriftlichen Abschatzung sub dato 28. Aprilis 1783 angeschlagen Vor 1500 lb
Wovon hier die Hälfte auswerfen mit 750 lb. Die übrige Hälfte ist Jungfr. Susannæ Margarethæ Lauthin der defunctæ Schwester eigenthümlich zuständig. Über die völlige behausung besagt ein teutsch. perg. Kaufbrieff in alhies .C. C. Stube gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem Insiegel Verwahret de Dato 27. Julii 1779.
– Abschatzung Vom 28. apprill 1783. Auf begeren Weÿland jungfrau Anna Maria Lautin Seel. hinterlaßene Erben, ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der Knoblauch gaß gelegen, Ein seÿts Ein Eck auf das schiffgäsell, abderer seÿts neben Herrn Barbenes dem kaufmann und Hinten auff Herr Erbertz stosend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Nebens gebäu, worinnen Etliche stuben dreÿ Küchen und Etliche Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbten Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und vorhero geschehene besichtigung mit allerJhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Götz Wkmr, Kaltner WMStr
Summarische Berechnung, Sa. hausraths 80 lb, Sa. des Silbers 26 lb, Sa. der goldener Ringe 9 lb, Eigenthum an einer behausung 750 lb, Sa. der Activ Schulden 49 lb, Summa summarum 916 lb – Passiv Schulden 803 lb, Nach deren abzug 113 lb

Les frères Lauth cèdent leurs parts de maison à leur sœur Susanne Marguerite qui en devient unique propriétaire

1783 (26.6.), Me Übersaal (6 E 41, 654) Joint au n° 63 du 25 juin 1783
Abtheil, Ausweis und Erörterung über Weiland Jungfraun Annä Mariä Lauthin, auch längst weil. S.T Herrn Joh. Jakob Lauth, des geweßenen treueiferigen Pfarrers und Seelsorgers bei der Evangelischen Gemeine zu denen Predigern und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlassenen ehelicher tochter (f° 14)
Vor mir dem unterschriebenem geschwornen Notario sind an heute zu Ende gemeltem Tag persönlich erschienen S.T. Herr Mag. Johann Jakob Lauth, treueiferiger Pfarrer und Seelsorger der Evangelischen Gemeinde zu Scharrachbergheim und burger alhier zu Straßburg und S. T. Herr Johann Daniel Lauth, Notarius publicus juratus, berühmter Practicus und burger hieselbst, beede in der Qualitæt als von weiland Jungfrau Anna Maria Lauthin auch längst weiland S. T. Herrn Joh. Jakob Lauth, geweßenen treueiferigen Diaconi bei der Evangelischen Gemeine zu denen Predigern und burgers alhier seel. hinterlaßener ehelicher tochter, der beden Herren Comparenten leiblicher tochter, der beede, Herren Comparenten leiblicher Schwester auch seel. Vor zwo Tertzen ab intestato hinterlaßene Erben,
dieselbe haben in gegenwart Jungfraun Susannæ Margarethæ Lauthin ihrer Leiblichen Schwester und ab intestato zur übrigen terz Mit Erbin, welche majorennis alhier Zu Straßburg wohnhaft und ihre Rechten genieset freiwillig angezeigt und bekant, daß Sie deroselben in ohnvertheiltem schwesterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlaßen,
so gedachte Jungfrau Susanna Margaretha Lauthin unter assistentz Hn Joh: Jakob Dieterlin, des taback fabricants und burgers alhier auch Vor sich und ihre Erben auf gleiche Weißen übernommen zu haben bekant
die denen beeden Herren Cedenten erblich angefallene zween sechte Theil oder Eine Tertz vor unvertheilt Von und an unvertheilt Von und ane einer Behausung, Hof, Bronnen und Hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten und Gerechtigkeit gelegen alhier Zu Straßburg theils an der Knoblauch: Gaß und dem Schiff: gäßlein wovon dieselbe ein Eck ausmacht, einseit neben H Eberts, anderseit neben H Johannes Barbenes beeden Handelsleuten, hinten theils auf gedachten H. Barbenes, theils auf H. Müller den ebenmäßigen Handelsmann Ehevögtlicher weiß stoßend, welche behausung mit keinerleÿ Real: beschwerde beladen, aber in darauf haftenden Hauptgut der milden Stiftung Weisenhaus dahier um 2000 gulden, so jährlich auf den 4. Februarii à Vier pro Cento Verzinslich, Verpfändet, übrigens aber frei, ledig und eigen, Woran der Jungfrau Cessionariæ Zufolg Kauffbrieffs in alhiesiger C. C. Stube gefertiget sub dato 27. Junii 1779. die Hälfte als ein erkauftes Gut Zuständig und dieselbe von obgedachter ihrer Verstorbenen Schwester seel einen sechsten theil ererbet hat – vor und um 11 066 gulden – So geschehen alhier zu Straßburg auf donnerstag den 26.ten Junii Anno 1783

Susanne Marguerite fait vendre des effets mobiliers
1783, Me Lauth (6 E 41, 649) n° 126
Verkauf: und Erlöß: Register Über Einige Jungfer Susannä Margarethä Lauthin weiland S. T. Herrn M. Johann Jakob Lauth, geweßenen Diaconi novi templi und burgers alhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener ehelich erzeugter Tochter eigenthümlich zuständig geweßene haußräthliche Mobilien und Effecten, errichtet Anno 1783

Susanne Marguerite Lauth meurt fin 1785. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent avec la permission des préposés de la Taille. L’actif de la succession s’élève à 2 369 livres, le passif à 1 768 livres.

1786 (3.1.), Me Übersaal (6 E 41, 657) n° 135
Inventarium über Weiland der Viel Ehr: und Tugendreichen Jungfraun Susannä Margarethä Lauthin, auch längst weil. S.T Herrn Joh. Jakob Lauth, des geweßenen treueiferigen Pfarrers und Seelsorgers bei der Evangelischen Gemeine zu denen Predigern und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlassenen ehelicher tochter, nunmehr auch seel. Vermögens Nachlaßenschafft, auffgerichtet in dem Jahr 1786. – nachdeme Sie den 25.sten Decembr: des Zurückgelegten 1785.sten Jahrs das zeitliche mit dem Ewigen seel. Verwechselt, hinterlaßen hat ihrem den 12 Martii jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, hier – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Knoblauchgaß und dem Schiffgäßlein gelegenen in diese Verlassenschafft gehörigen und hernach eingetragenen Behausung auf Dienstag den 3.ten Jänner im Jahr 1786.
Die seelig verstorbene Jungfrau Lauthin hat ohne testament zu ihren rechtmäßigen Erben hinterlassen nachgenannte ihre beede leibliche Herren Brüder zu gleichen Antheilen als, 1° S.T. Herrn Mag. Joh: Jakob Lauth, treueiferigen Pfarrer und Seelsorger der Evangel. Gemeine zu Scharrachbergheim und burger dahier, 2° S. T. Herrn Johann Daniel Lauth, Notarium publicum juratum, berühmten Practicum und burger hieselbst, Welche beede bei dieser Inventur persönlich erschienen sind

(f° 9) Eigentum ane einer behausung. Nämlich eine Behausung, Hof, Bronnen und Hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen allh. Zu Straßburg, ein Eck ane der Knoblauch: Gaß und dem Schiffgäßlein ausmachend, 1.s. neben H Eberts, 2.s. neben H Johannes Barbenes beeden Handelsleuten, hinten theils auf gedachten H. Barbenes, theils H. Müller den ebenmäßigen Handelsmann ehevögtlichen Weiße stosend, so auser 1000 lb. d. darauf haftenden und hernach passive angetragenen Capital, frei, ledig u. eigen. Und würde solche behaußung cum appertinentiis Zufolg des über der Ddefunctæ verstorbenen schwester Jgfr. Annä Mariä Lauthin Verlassenschafft dh. mich Notarium den 25. Junii 1783. errichteten Inventarii durch (die Werckmeistere) zufolg der Zum concept gelieferten Abschatzung Sub dato 28. Aprilis 1783. angeschlagen wobei man es masen unterdeßen keine haupt Reparationen vorgenommen worden, auf die von denen wohlverordneten Herren Drei löblicher Stadt stalls erhaltene Erlaubnus bewenden läßt p. 1500 lb.
Darüber bes. i. deutsch. perg. Kfbr. in allhies. C. C. Stube gefertiget mit deroselben aufgedrucktem Insiegel verwahret, de Dato 27.t Julii 1779. An welcher behaußung die dißortige Erblaßerin krafft erstangezogenen Kaufbriefs die hälfte erkaufet, von obgedachter ihrer verstorbenen Schwester Jgfr Anna Maria Lauthin seel. einen sechsten theil meldet, die übrige Theile aber von ihren nunmaligen Herren Erben vnd Zween eheleiblichen Brüdern laut der vor mir Notario den 26. Junii 1783 passirte Erbs: Cession eigenthümlich überkommen hat
Sa. hausraths 491, Sa. silbers 102, Sa. goldener ringe 23, Sa. lb, behausung 1500 lb, Summa summarum 2369 lb – Schulden 1768 lb, nach deren abzug 601 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 500 florins. Les préposés réduisent de moitié le redressement fiscal
1786, VII 1181 – Livres de la Taille
Becker N° 689 – Weÿland Jfr. Susannä Margarethä Lauthin längst Weÿl. H. Johann Jacob Lauth, des gewesenen treueifrigen Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeind Zu denen Predigern und Burgers alhier nachgelaßener ehelichen tochter Verlaßenschaft betreffend, producirt Summarische berechnung, loco Inventarii, von H. Notario Übersaal.
Concl: fin: ist 278. lb. 16 ß 3 8/15. d, die machen 500. R. verstallte 300. R. also Zu wenig 200 R.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß, 4 lb 16 ß
und Sechs Jahr in Simplo à 6 ß, 1 lb 16 ß
Ext: kein Stallgeld
Gebott, 2 ß
Abhandlung 11 ß 6 d, Summa 7 lb 5 ß 6 d
Auf fürgebrachte motiva ist ane dem samtlichen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden mit 3 lb 6 ß. Restiret also 3 lb 19 ß d
dt. 28. Januarii 1786.

Le pasteur Jean Jacques Lauth cède sa part de maison à son frère notaire Jean Daniel Lauth qui en devient ainsi seul propriétaire

1786 (4.1.), Me Übersaal (6 E 41, 657) Joint au n° 135 du 3 janvier 1786
Abtheil, Ausweis und Erörterung Register (f° 2) Vor mir dem unterschriebenem geschwornen Notario sind an heute zu Ende gemeltem Tag persönlich erschienen S.T. Herr M. Johann Jakob Lauth, treueiferiger Pfarrer und Seelsorger der evangelischen Gemeinde zu Scharrachbergheim und burger alhier, als von weiland Jungfrau Susanna Margaretha Lauthin auch längst weiland S. T. Herrn Johann Jakob Lauth, geweßenen treueiferigen Diaconi bei der evangelischen Gemeinde zu denen Predigeren und Burgers dahier seel. hinterlaßener ehelicher tochter, des Herren Comparenten leiblicher Schwester auch seel. Zur hälfte ab intestato hinterlaßene Erben
in gegensein S. T. Herrn Johann Daniel Lauth, Notarii publici jurati, berühmter Practici und burgers dahier, seines eheleiblichen Bruders und ab intestato Zur übrigen hälfte Mit Erbs freiwillig anzeigend und bekennend, daß Er demselben in ohnvertheiltem schwesterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlaßen,
die dem Herrn Cedenten erblich angefallene hälfte vor ohnvertheilt von und an einer Behausung, Hof, Bronnen und Hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten und Gerechtigkeit, gelegen alhier Zu Straßburg theils an der Knoblauch Gaß und theils an dem Schiffgäßlein, wovon dieselbe ein Eck ausmachet, einseit neben Herrn Eberts, anderseit neben Hn Johannes Barbenes, beden Handelsleuten, hinten theils auf gedachten Hn. Barbenes, theils auf Hn. Müller den ebenmäßigen Handelsmann, ehevögtlicher weiß stoßend, welche behausung cum appertinentiis mit keinerleÿ Réal: beschwerde beladen, aber in darauf haftenden Hauptgut löblichem Stifft Waÿsenhaus allhier um 2000 gulden, jährlich auf den 4. hornung à Vier pro Cento Verinteressirt, Verpfändet, übrigens aber frei, ledig und eigen, Woran die dißortige Erblaßerin krafft eines in hiesiger C. C. Stube gefertigeten Kaufbriefs sub dato 27. Junii 1779. die Hälfte erkaufet, von ihrer Schwester weil. Jgfr. Anna Maria Lauthin seel. einen sechsten theil ererbet, die übrige theile aber von dißortigen beden Herren Brüdern als Mit Erben laut der vor mir Notario und Inventir Schreiber erstgedachter Verlaßenschafft den 26. Junii 1783. passirten Erbs: Cession Eigenthümlich überkommen hat – vor und um 2000 Gulden – So geschehen alhier zu Straßburg Mittwochs den 4.ten Januarii Anno 1786

L’ ancien notaire Jean Daniel Lauth loue une partie de la maison au négociant Jean Henri Kieffer

1810 (19.10.) trasbourg 3 (58-1), Me Übersaal n° 2717, 5582
Bail de 6 années 3 mois à commencer du 25 décembre prochain – Jean Daniel Lauth ancien notaire
à Jean Henri Kiefer négociant
tout le second étage de sa maison sise en cette ville rue de l’Ail n° 3 avec une cave deux chambres au troisième étage donnant sur la ruelle du bateau et une place sur le grenier servant au linge sale
(charges, clauses et conditions) 4. de représenter a la fin du bail un fourneau en fer de fonte et un fourneau carré de fayance, le fourneau rond de fayance qui se trouve dans l’appartement du coin appartient au locataire – moyennant un loyer annuel de 360 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 157-v du 20.10.

Jean Daniel Lauth meurt célibataire en 1812 en délaissant pour héritiers deux nièces, Marguerite Salomé Lauth épouse de Frédéric Daniel Schœttel négociant et Caroline Sophie Lauth veuve de Frédéric Jacques Lauth ministre du culte protestant près l’église de St Pierre le vieux

Marguerite Salomé Lauth épouse en 1788 le négociant Frédéric Daniel Schœttel
1788 (24.4.), Me Lauth (6 E 41, 652) n° 107
(Eheberedung) Persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrengeachte und Vorachtbahre Herr Friederich Daniel Schöttel, lediger Handelsmann und burger dahier S: T: Hn M. Johann Philipp Schöttel, treueiferigen Pfarrers der Evangelisch, Gemeinde Zu St: Willhelm und angesehenen burgers hieselbsten, mit der Hoch Edlen, Viel Ehr und tugendreichen Fraun Elisabetha gebohrner Röcklingerin seiner ehe Liebstin ehelich erzeugter Herr Sohn, und Zwar mit bewilligung und in Beisein erst wohlgedachter seiner Viel geliebten Eltern als hochzeiter an einem
So dann die Viel Ehr und Tugendgezierte Jungfrau Margaretha Salome Lauthin von Scharrachbergheim gebürtig, S: T: H. M. Johann Jacob Lauth, längst treueiferigen Pfarrers daselbst und burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehr und tugendbegabten Fr. Margaretha Salome gebohrner Weisin deßen Eheliebstin ehelich erzielte tochter – So geschehen Straßburg auf Donnerstag den 24. Aprilis Anno 1788. [unterzeichnet] Friderich Daniel Schoettel, als Hochzeiter, Magdalena Salome Lauthin als hochzeiterin

Caroline Sophie Lauth épouse en 1790 Frédéric Jacques Lauth, pasteur à Mittelbergheim
1790 (17.6.), Me Lauth (6 E 41, 652) n° 127
(Eheberedung) Persönlich kommen und erschienen seÿen S: T: Herr Friederich Jakob Lauth der ledige und treueiferiger Pfarrer der Evangelischen Gemeinde Zu Mittelbergheim, so von hier in gedachtem Straßburg gebürtig, Weil. Hn Johann Friderich Lauth, gewesenen Meel: und Gekörnhändlers auch burgers dahier mit auch weil. Fr. Maria Dorothe gebohrner Struve seiner gewesenen Ehegattin, beede seelige ehelich erzeugt hinterlaßener Herr Sohn, dieser unter Ends gemelter Verbeiständung als Hochzeiter an einem,
So dann die Viel Ehr und Tugendreiche Jungfer Sophia Carolina Lauthin von Scharrachbergheim gebürtig, S: T: H. M. Johann Jacob Lauth, längst treueiferigen Pfarrers daselbst und burgers allhier Zu mehrgedachtem Straßburg, mit der Viel Ehr und tugendbegabten Fr. Margaretha Salome gebohrner Weisin deßen Eheliebstin ehelich erzielte tochter – So geschehen Straßburg auf Donnerstag den 17. Junii Anno 1790. [unterzeichnet] Friderich Jacob Lauth als hochzeiter, Sophia Carolina Lauthin als hochzeiterin

Marguerite Salomé Lauth meurt en 1814 en délaissant pour héritières deux filles

1814 (10.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Me Bossenius n° 608 (dernière vacation F° 10 du 24.10.)
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Lauth épouse de Frédéric Daniel Schoettel, propriétaire, décédée le 28 avril dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Wilhelmine Frédérique, plus à la requête de Sophie Marguerite Schoettel fille majeure – en présence de Jean Daniel Weiss Président du consistoire à Dorlisheim et ministre du culte protestant à Lingolsheim subrogé tuteur
Contrat de mariage, Me Lauth 24 avril 1788
dans une maison grand rue n° 34 faisant partie de la présente succession
Propres du veuf. capitaux 1754 fr, corps de biens à Truchtersheim, remplacement 7313 fr, défalquer 20 fr, reste 7293 fr, passif dû aux héritiers 592 fr
Propres de la défunte. garde robe 397 fr, or 80 fr, capital 5168 fr
portion de maison, savoir la moitié indivise d’une maison, cour et puits avec toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 3, d’un côté formant le coin de la ruelle du bateau d’autre la propriété des veuve et héritiers Jean Barbenes négociant derrière en partie propriété des mêmes en partie la femme du Sr Müller négociant, rapportant annuellement 1. le magasin loué à M KIeffer négociant 150 fr, Plus le premier étage occupé par M Goll officier de santé 250 fr, Plus le deuxième étage et une parte du troisième occupé par ledit Sr Kieffer 250 fr, le reste du troisième au Sr Ratz tailleur 100 fr, total 750 fr de revenu en capital 7500 fr – Propriété constatée pac actes passés à la Chambre des Contrats les 26 novembre 1668, 27 juillet 1779 et 27 juillet 1779, cessions Me Übersaal les 26 juin 1783 et 4 janvier 1786
corps de biens à Fessenheim 540 fr, Dürningen 2000 fr, cense de Güntzbourg 3000 fr, Fessenheim 4700 fr, Dossenheim 690 fr, Dahlenheim 6600 fr – remplacement 17 526 fr, déduire 1617 fr, reste 15 908 fr, total général 46 584 fr
communauté meubles 1548 fr, argenterie et or 397 fr, capital 5675 fr
maison, savoir une maison et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 34, d’un côté formant le coin de la rue des Dentelles, aboutissant de l’autre côté au fossé des Tanneurs et derrière le Sr Mühlberger tanneur, grevée d’une rente foncière de 3 livres ou 2,96 fr, rapportant annuellement la boutique et le logement au deuxième étage occupés par Jacques Chrétien Lung marchand épicier 700 fr, au deuxième étage par le Sr Reyth 200 fr et le premier étage ensemble la partie du deuxième étage à la succession 225 total 1125 fr de revenu en capital 22 500 fr
total de l’actif 30 121 fr, passif 24 402 fr, total 5718 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 194-v du 17.10.

L’aînée Sophie Marguerite Schœttel meurt célibataire en 1818

1818 (28.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), Me Hickel n° 122
Inventaire de la succession de Sophie Marguerite Schoettel fille majeure décédée le 18 avril dernier – à la requête de Frédéric Daniel Schoettel père en son nom et tuteur naturel de Wilhelmine Frédérique Schoettel sa fille – en présence de Jean Daniel Weiss, président du Consistoire à Dorlisheim et ministre du culte protestant à Lingolsheim, subrogé tuteur
comme il résulte de l’Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Lauth épouse de Frédéric Daniel Schoettel dressé par Me Bossenius le 6 octobre 1814

garde robe 314 fr, capital 12 443 fr, ensemble 12 758 fr
d) la moitié indivise d’une maison, cour et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 3 d’un côté formant le coin de la ruelle du Bateau, d’autre les héritiers Jean Barbenes négociant, derrière la propriété de la veuve et héritiers du Sr Jean Frédéric Müller ci devant fabricant de tabac – le premier étage occupé par le Sr Aldias officier retiré pour un loyer de 250 fr, le deuxième étage loué à De veuve Martin180 fr, la partie occupée au troisième étage par le nommé Ratz tailleur d’habits pour 120 fr, le magasin et la cave pour 200 fr, au total 750 fr, en capital 3750 fr. La propriété de la totalité dont l’autre moitié appartient également à Dlle Lauth née Lauth est vérifiée par actes relatés à l’Inventaire de la succession
la moitié indivise de biens à Fessenheim, Thurningen, Oberhaslach, Fessenheim et Dossenheim, Dahlenheim
k) la moitié indivise d’une maison et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise Strasbourg grand rue n° 34, d’un côté le coin de la rue des Dentelles, d’autre le fossé des Tanneurs, derrière le Sr Mühlberger tanneur – ladite maison grevée d’une rente foncière de 3 livres ou 2 fr 16 à la recette générale de cette ville, la boutique et le logement au deuxième étage occupés par Jean Jacques Ott marchand épicier par bail Me Bossenius 10.2.1818 pour 1100 fr, la partie occupée par le veuf 200 fr et le logement au troisième étage actuellement non occupé 120 fr, total 1400 fr en capital 7100 fr
ensemble des biens immeubles 9742 fr, ensemble de l’actif 20 592 fr, total général de la succession 33 465 fr, à déduire 7500 fr, compensation faite 25 965 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 92-v du 29.9.

Le père fait donation de ses immeubles à sa fille Frédérique Guillaumette femme du notaire Philippe Frédéric Gustave Hickel

1823 (20.6.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 689
Donation entre vifs – Frédéric Daniel Schoettel, ancien négociant
à Frédérique Wilhelmine Schoettel sa fille, épouse de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la résidence de Strasbourg
la portion indivise des immeubles ci après 1. les 9/16 par indivis dans une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Grand’rue n° 34, d’un côté la rue des Dentelles, d’ autre le fossé des Tanneurs, derrière le Sr Mühlberger tourneur, total 800 fr de loyer annuel estimée à 450 fr de revenu
2. le 16° par indivis dans une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville rue de l’Ail n° 3, d’un côté la propriété de Dlle Barbenès, autre la ruelle du Bateau, derrière la propriété de Dlle Barbenes & De Müller, la totalité estimée à 400 fr de revenu
(le 32 indivis d’une cense dite Gensbourg à Oberhaslach, biens à Dahlenheim, Dossenheim, Dürningen, Fessenheim), Propriété la maison grand rue n° 34 savoir 8/16 ou de la moitié, acquisition de la totalité avec Marguerite Salomé Lauth femme de Jean Conrad Hüttner, meunier à la Robertsau par acte reçu Me Greis le 18 thermidor 2 et le 16° restant recueilli dans la succession de Marguerite Sophie Schoettel sa fille dont il était héritier pour un quart
la maison rue de l’Ail au même titre que le 16° de la maison grand rue recueillie dans la succession de fille Madeleine Schoettel qui était propriétaire de la moitié de la maison rue de l’Ail et a recueilli cette moitié dans la succession de Jean Daniel Lauth son oncle dont elle était héritière pour moitié, Mond. Lauth recueilli la moitié dans la succession de Susanne Marguerite Lauth sa sœur fille majeure dont il était héritier pour moitié, acquis l’autre moitié de Jean Jacques Lauth son frère pasteur à Scharrachbergheim par acte Me Übersaal 4.1.1786, propriété constatée par actes passés à la Chambre des contrats les 26 novembre 1668 et 27 juillet 1779, cession Me Übersaal du 26 juin 1783
Enregistrement de Strasbourg, acp 163 F° 110 du 21.6.

Frédérique Guillaumette Schœttel meurt en 1830 en délaissant pour héritiers quatre enfants

1830 (26.6.), Strasbourg 6 (53), Me Triponé n° 2160
Inventaire de la succession de Frédérique Wilhelmine Schoettel épouse de Philippe Frédéric Hickel, notaire, avec lequelle elle est mariés sous le régime de la communauté universelle suivant contrat de mariage reçu Me Zimmer le 10 février 1819 – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Frédéric Gustave, Valérie, Frédéric Paul, en présence d’Auguste Frédéric Lauth, avocat à la Cour Royale de Colmar, cousin germain de la défunte subrogé tuteur

dans une maison à Strasbourg grand rue n° 34 de la communauté
Titres de propriété. Me Triponé et Zimmer le 20 juin 1823 donation entre vifs à titre gratuit par Frédéric Daniel Schoettel, ancien négociant, père de la défunte 1. des 9/16 par indivis a elle déjà propriétaire des 7/16 restant dans une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 34, d’un côté la rue des Dentelles, d’d’autre le fossé des Tanneurs, derrière M Mihlberger tanneur
2. un 16° par indivis avec elle déjà propriétaire des 7/16 dans une maison avec appartenances et dépendances située en la même ville rue de l’Ail n° 3, d’un côté la propriété de Mlle Barbenes, d’d’autre la ruelle du Bateau, derrière la propriété de Dlle Barbenès et celle De Muller
3. 1/32 par indivis avec elle déjà propriétaire de 7/32 dans un corps de biens de la contenance de 40 ha environ de terres arables prés, foret avec tous les bâtiments qui s’y trouvent, appartenances et dépendances connu sous la dénomination de cense Guensbourg située sur le territoire de la commune d’Oberhaslach. Par acte reçu Me Triponé le 4 mai 1825 entre De Hickel propriétaire de la moitié par indivis du domaine de Guensbourg et Nicolas Gerber, cultivateur, et Madeleine Baecher sa femme demeurant à ladite cense. Bail de la cense de Guensbourg, Me Triponé le 5 mai 1826. Bail de la scierie du Guensbourg Me Zimmer 30 octobre 1827
Contrat de vente Me Greis le 18 thermodor 2, le Sr Schoettel père de la défunte a acheté une maison à Strasbourg grande rue n° 34 de Jean Conrad Hüttner, meunier à la Robertsau pour 48 000 livres
mobilier, salle à manger au premier étage, cabinet de décharge sur la rue des Dentelles, salon au premier étage donnant sur la Grand rue, chambre à coucher derrière le salon, chambre au premier éclairé par deux croisées sur la rue des Dentelles, corridor du premier étage, cuisine du premier étage, chambre à coucher au second donnant sur la Grand rue, chambre au second étage éclairée par une croisée donnant sur la rue des Dentalles, Au troisième étage dans une chambre donnant sur la rue des Dentelles, grenier, corridor du second étage, corridor au rez de chaussée, étude au rez de chaussée, cave, buanderie, bucher, pour 10 761 fr

Les copropriétaires indivis de la maison la vendent au commis négociant Théodore Frédéric Hertzog

1829 (10.12.), Strasbourg 10 (81), Me Zimmer n° 699
Caroline Sophie Lauth veuve de Frédéric Charles Lauth, pasteur à l’église St Pierre le Vieux, Frédérique Wilhelmine Schoettel épouse de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire à la résidence de Strasbourg
à Théodore Frédéric Hertzog, commis négociant
une maison à rés de chaussée & trois étages avec cour, puits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ail n° 3, d’un côté la propriété du Sr Dissler, d’autre la rue du Bâteau, derrière la propriété du Sr Dissler & celle De Müller, ayant notamment au premier étage un poele en fayence avec dessus en pierre peinte tuyaux et pierre, un poele en fonte avec boutons en cuivre tuyaux et pierre, au second étage un poele en fonte avec pierre, un poele en fonte avec bouton en cuivre et tuyaux, un grand poele en fayence muré avec ses tuyaux, au troisième étage un poele rond en fonte muré avec tuyaux et pierre, un petit poele carré en fonte avec tuyaux et pierre et au grenier un poele en fonte
la moitié échue à la veuve Lauth de la succession de Jean Daniel Lauth, ancien notaire son oncle dont elle était héritière pour moitié, suivant inventaire dressé par Me Bossenius le 19 août 1812, l’autre moitié à Mde Hickel, un quart de la succession de Marguerite Salomé Lauth épouse de Frédéric Daniel Schoettel, propriétaire, héritière pour moitié suivant inventaire dressé par Me Bossenius le 10 octobre 1814, 3/16 dans la succession de Sophie Marguerite Schoettel sa sœur dont elle était héritière pour ¾ et Jean Daniel Schoettel a fait donation à Mde Lauth d’un 16° par acte reçu Me Triponé et Zimmer le 20 juin 1823 trans. vol. 161/50. M. Schoettel a recueilli le dernier 16° de la succession de sa fille, Mde Schoettel recueilli dans la succession de son oncle. Le Sr Lauth en a recueilli la moitié de la succession de Susanne Marguerite Lauth sa sœur dont il était héritier pour moitié et acquis l’autre moitié de Jean Jacques Lauth son frère pasteur à Scharrachbergheim par acte reçu Me Ubersaal le 4 janvier 1793. Jean Jacques Lauth a recueilli la moitié dans la succession de Dlle Lauth sa sœur cette dernier a acquis la totalité de l’immeuble par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 juillet 1779. Propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats le 26 novembre 1678 et 7 juillet 1716, cession Me Ubersaal le 26 juin 1783 – moyennant 12 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 197 f° 102 du 11.12.

Théodore Frédéric Hertzog épouse en 1825 Charlotte Guillemette Stamm.
1825 (5.12.), Strasbourg 12 (98), Me Wengler n° 14 049
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Théodor Frédéric Hertzog, commis négociant fils de Jean Frédéric Hertzog, employé à l’administration de l’enregistrement, et de Marguerite Barbe Winter
Charlotte Guillemette Stamm fille de Jean Jacques Stamm, négociant, et de Marguerite Elisabeth Lung
Enregistrement de Strasbourg, acp 176 F° 1 du 8.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1826 (25.2.), Strasbourg 12 (97), Me Wengler n° 14 177
Inventaire des apports de Théodore Frédéric Hertzog, commis négociant, Charlotte Guillemette Stall, le mari 7087 fr et 293 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 177 F° 61 du 27.2.



30, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 30 – VI 49 (Blondel), O 355 puis section 25 parcelle 15 (cadastre)

Sanct Veltins hoff (cour Saint-Valentin), St. Veltins Capell (chapelle Saint-Valentin)

Juifs 30 (mai 2014)Juifs 30 et suiv., Carte publiée par l’Imprimerie Alsacienne, Fischbach (vers 1900)
La maison en mai 2014
Vers 1900 – Le n° 30 est la première maison à droite, au fond la maison à l’angle de la rue du Parchemin (carte publiée par l’Imprimerie Alsacienne, Fischbach)

Les deux maisons voisines (actuels 30 et 32) forment jusqu’en 1769 une seule propriété, appelée cour Saint-Valentin (St Veltins hoff) d’après la chapelle Saint-Valentin qui y est encore citée en 1587. Adolphe Seyboth mentionne que l’arc du portail porte la date de 1631, ce qui correspond aux travaux que réalise en 1632 Madeleine de Wickersheim, veuve de Louis de Bœdigheim, dans la maison alors appelée cour de Wickersheim. Les héritiers du juriste Gaspard Scheidt la vendent en 1683 au marchand épicier Abraham Koch qui devient ensuite bailli de Wasselonne et Marlenheim. Le préteur royal Ulric Obrecht l’achète en 1687 et y réunit par la suite plusieurs maisons voisines (voir le n° 36). Sa veuve vend la propriété à Eléonore de Venningen, veuve de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre, qui la transmet à sa fille, épouse du capitaine de cavalerie Anne François Davy de la Pailleterie. Elle demande en 1764 à des experts de rédiger un rapport qui conclut à une valeur de 8 500 puis de 9 000 livres strasbourgeoises. Le notaire Jean Richard Hæring se rend propriétaire des différents bâtiments en 1768. Il en vend l’année suivante la partie arrière vers la rue des Pucelles à Sidonie Dorothée de Kirchheim et la partie gauche (actuel n° 32) à Meylach Chrétien de Dettlingen (voir le plan du mur entre les deux propriétés).
Les experts évaluent en 1771 la partie qu’il a conservée à une valeur minimale de 2 500 livres.

1727 Juifs (Pucelles-Faisan)77 Plan (nord)
La rue des Juifs entre la rue des Pucelles à gauche et la rue du Faisan à droite
Plan-relief vers 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), la cour Saint-Valentin se trouve à l’avant des arbres
Plan du même endroit, levées pour le plan-relief de 1830. Le repère (b) sépare les deux bâtiments formant la maison Saint-Valentin, la cour D-E à l’arrière est partagée par une cloison

77 Elévations a-c
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (b) : porte cochère décalée sur la droite par rapport à un axe central, trois fenêtres au rez-de-chaussée et cinq à chacun des deux étages. La toiture comprend trois niveaux de greniers. La cour E représente de gauche à droite le bâtiment latéral à l’ouest de la cour, la façade arrière du bâtiment sur rue puis la clôture qui sépare la cour de celle de la maison voisine à l’est. La deuxième cour séparée de la première par la clôture à droite de (5) montre le pignon arrière (4-5) du bâtiment latéral et le petit bâtiment (1-2-3) dans l’angle occidental droit.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 30.

77 Cour E77 Cour F
Première cour E, deuxième cour F

Jean Auguste Lauder acquiert la maison et fait aussitôt construire au fond de la cour un nouveau bâtiment qui servira de fabrique de foie gras et un petit bâtiment, couvert de tôle ondulée, adossé à la cloison vers l’est. La société J. Fischer qui exploite la fabrique la transforme en 1908 sous la direction de l’architecte Albert Nadler en installant des machines électriques et en faisant percer une porte dans le mur coupe-feu du numéro 28 dont elle occupe une partie. Les mêmes ateliers servent en 1928 à la fabrique d’abat-jour Ernest Thomann et Compagnie puis sont transformés en magasin de vêtements d’occasion en 1973. Le propriétaire Louis Biedermann fait creuser en 1914 une cave sous la partie arrière de la cour puis agrandir en 1931 les deux locaux commerciaux en transformant les devantures qui prennent leur aspect actuel. Le local de droite est un salon de coiffure (1940-1971). L’école de danse Arthur Oberlin s’installe au premier étage en 1938, remplacée par celle d’Alfred Adam en 1968.

Juifs 30 (plan 1916)
Plan des transformations intérieures de 1915, la rue des Juifs se trouve sur la gauche.
Le bâtiment au fond de la cour et celui adossé à la clôture datent de 1880
(dossier de la Police du Bâtiment)

Octobre 2016

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1628 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Euchaire Baumann
Jacqueline Baumann femme de Wickersheim
Madeleine de Wickersheim et Louis de Bœdigheim
1650* v Jean Gaspard Scheid, juriste, et (1637) Anne Marie Rollwagen – luthériens
1683 v Abraham Koch, marchand puis bailli, et (1676) Marguerite Edom, veuve du marchand Jean Frédéric Meyer, puis (1685) Catherine Bœckler – luthériens
1687 v Ulric Obrecht, docteur en droit, préteur royal, et (1671) Anne Marie Bœckler – luthérien converti, luthérienne
puis (1705) le veuve seule
1705 v Anne Eléonore de Venningen femme (1672) de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre – luthérienne convertie
1740 h Louise de Rathsamhausen à la Pierre, et Joseph Bibereck baron de Reding, puis (1719) Anne François Davy de la Pailleterie, capitaine de cavalerie – catholiques
1768 adj Jean Richard Hæring, notaire, et (1754) Catherine Salomé Koch, (1757) Marie Salomé Plarr puis (1773) Marie Sara Hedwige Corvinus – luthériens
1775 v Philippe Auguste Wolffgang de Rathsamhausen, et (1772) Marie Françoise de Gail – catholiques
1838 v François Charles Sauvage, négociant, président de la Chambre de Commerce, et Marthe Joséphine Heiligenthal
1848 h Charles Keller, notaire, et (1835) Elise Charlotte Octavie Sauvage
1880* v Jean Auguste Guillaume Lauten, fabricant de foie gras
1898* Louis Biedermann, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 500 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) VI 49, Mde de la Balderie
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Dettling (noblesse), 12 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 355, Rathsamhausen, veuve rue des Juifs 31 – maison, sol – 5,05 are / puis Keller Charles, notaire

Locations

1718, Jean Richard, menuisier, et Marie Bourlan
1722, Jean Hermann de Tristett, capitaine au régiment d’Alsace
1751, Jérémie Evrard Silberrad, receveur de la Noblesse de la Basse Alsace
1751, Jean François Gervasy, médecin du Roi inspecteur général des hopitaux militaires
1754 sqq, Sigefroi de Bernhold, colonel d’infanterie
1770, Anne Marguerite Remer veuve de Paul Belin Demarais
1835, Henriette Thérèse baronne de Gail, veuve de François Alexandre baron d’Espiard de Colonge
1850, Florent Sigismond Michel Spitz, chanoine de la cathédrale

Localisation sur le plan Blondel (1765)

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 99-v

Abermals In Juden Gaß nach Sanct Veltins Capell und Hoff abhien
Juncker Eucharius Bawmann Inn Sanct Veltins hoff hatt vor seinem hoff ein hohen Kellerhals 7 schu 4 Zoll lang, und 3 ½ schu herausser, Ein steinen tritt 7 schu lang und 4 schu herauß, Item mehr ein gemaurten Streb Pfeÿler ane d. Capellen 2 ½ schu breÿt und 2 schu herausser, Soll Allmend seind vndt bleiben, Bessert für dise Nüessung xii ß x d

(traduction) Encore la rue des Juifs en redescendant vers la chapelle Saint-Valentin
Le noble Euchaire Baumann, propriétaire de la cour Saint-Valentin, a devant son bâtiment une descente de cave de 7 pieds 4 pouces de long en saillie de 3 pieds et demi, une marche en pierre de 7 pieds de long en saillie de 4 pieds, un contrefort muré à la chapelle de 2 pieds et demi de large et 2 pieds en saillie, établis sur le terrain communal, doit pour cette jouissance 12 sous 10 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1632, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Madeleine de Wickersheim veuve du noble de Bietigheim demande au chef de chantier Thiébaut Frauler l’autorisation de supprimer la descente de cave à la maison Wickersheim au bas de la rue des Juifs et de la remplacer par une porte de cave horizontale. Les préposés accordent l’autorisation à condition que l’empiétement sur le communal (7 pieds et demi sur trois pieds 5 pouces) ne soit pas plus important

(f° 13) Donnerstagß den 15. Martÿ – Kellerhalß abgeschafft
Fr. Magdalena von Wickerßheim Jr. v. Bietigheimerß w: Wolt am Wickerßheimischen hoff Und. In Juden Gaß, Ein Alten Kellerhalß, So vff den bod. 7 ½ sch. breÿt Vnd 3 sch. v Zoll herauß lang hinweg thun, Vnd ahne deß. statt Ein ligende Kellerthür, hinden 3 ½ sch. hoh, sonst ohngeändert deßeterig*. maß der breÿte v. lange, mach: Bitt p. wm. hanß Tiebolt Frawler vmb erlaubnuß.
Erkandt weg. wohlstandts vergönt, vnd Ihme Werckm. die Vff sicht v. anzeig daß ane maß nichts geändert oder am Allmendt angriff bescheh. befohl.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414
Le notaire Hæring est autorisé à faire de nouvelles croisées

(f° 10-v) Dienstags den 6. Martii 1770. H. Notarius Häring
H. Notario Häring wurde erlaubt an seinem Haus in der Juden Gaß, neue Creutz Stöck Zu machen.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon Gœtz est autorisé au nom du noble de Rathsamhausen à peindre la maison en gris perle et à poser un hypotrachélion

(f° 187-v) Dienstags den 2. Maji 1775. – Hr. von Rathsamhausen
H. Rathh. Götz, der Maurer nôe. Hrn. von Rathsamhausen bittet zu erlauben deßen behausung ane der Judengaß gelegen Perlfarb anzustreichen und ein Haupt Gesins darauf zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1765, rapport d’experts
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec le puits, toutes les appartenances et dépendances à la somme de 5 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

veuve Rathsamhausen
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 122 case 3

Keller Charles notaire à Strasbourg

O 355, maison, sol, R. des juifs 31
Contenance : 5,05
Revenu total : 326,63 (324 et 2,63)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 146 case 1

Keller, Charles, notaire
pro 1881/82 Lauten Johann August Wilhelm, Pastetenfabrikant
98/99 Biedermann, Ludwig, Metzgermeister

O 355, maison, sol, Rue des Juifs 30
Contenance : 5,05
Revenu total : 326,63 (324 et 2,63)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 355, maison
Revenu : 118, total 444,63
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883/84
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
1883, Augmentations – Lauten Johann August f° 146, O 355, maison, revenu 118, Neubau, achevée en 1880, imposable en 1883, imposée en 1883

Cadastre allemand, registre 30 p. 326 case 5

Parcelle, section 25, n° 15 – autrefois O 355
Canton : Judengasse Hs. N° 20 – Rue des Juifs – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs, Fabrik u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 4,84
Revenu : 4600 – 5200
Remarques :

(Propriétaire), compte 191
Biedermann, Ludwig / u. Georg
1940, Biedermann, Louis et les cohéritiers de son épouse
(816)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Juifs
31
Prop. M. le B.on de Rathsamhausen – Noblesse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Juifs N° 147
31
Pro. B.on de Rathsamhausen – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 30
Fischer (Inh. Roth & Gangloff) Gänseleberpastet.-Fabrik. 02
Biederman, Rentner. E 1
Roth, Pastetenfabrikant. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 190)

Rue des Juifs 30 (1880-1980)

Auguste Lauten et la société J. Fischer exploitent (1892) une fabrique de foie gras dans le bâtiment arrière. La société transforme en 1908 ses locaux sous la direction de l’architecte Albert Nadler ; elle fait installer des machines électriques et percer une porte dans le mur coupe-feu du numéro 28 dont elle occupe une partie. Le propriétaire Louis Biedermann fait creuser en 1914 une cave sous la partie arrière de la cour. J. Fischer installe en 1915 de nouvelles machines pour pallier le manque de main d’œuvre dans le petit bâtiment, couvert de tôle ondulée, adossé en 1880 à la cloison vers l’est.
La fabrique de foie gras encore citée en 1920 est remplacée en 1928 par la fabrique d’abat-jour Ernest Thomann et Compagnie. Louis Biedermann fait agrandir les deux locaux commerciaux et les devantures en 1931.
L’école de danse Arthur Oberlin s’installe au premier étage en 1938, remplacée par celle d’Alfred Adam en 1968. On trouve le magasin de soieries et lainages Edouard Jund (1928-1931).
Le local de droite est un salon de coiffure exploité par Emile Adam (1940), puis Fatter et (1968) Renée Bechtold jusqu’en 1971. Les tricotages mécaniques André Dufour de Rupt-sur-Moselle y écoulent un moment leurs marchandises. Le tapissier décorateur Tetra s’y installe en 1973.
Le local de gauche est un magasin d’articles de sport (Strasport, Paul Idoux, 1951, 1955), on y trouve en 1980 la pizzeria la Gondole.
Le local au fond de la cour devient un magasin de vêtements d’occcasion (1973).

Sommaire
  • 1880 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Zetzner soit autorisé au nom du propriétaire Lauten à faire une prise de 2,50 mètres pour environ 5 becs au 30, rue des Juifs
  • 1884 – L’entreprise Les Fils de J. Klein (J. et E. Klein, 9, rue Fritz) demande l’autorisation de repeindre à l’huile la façade du 30, rue des Juifs qui appartient au sieur Fischer. Note en marge, la façade a 12,20 mètres – Autorisation. La Ville remarque que le revêtement en asphalte abîmé par l’échafaudage n’a pas été remis en état. Lettre à l’entrepreneur. Le trottoir est réparé, juin 1884
  • 1885 – Un agent de police relève qu’un feu de cheminée s’est produit dans la maison Lauten 30, rue des Juifs. Les services de la Ville se rendent sur place et constatent que l’incendie est dû à un fourneau du rez-de-chaussée. Le propriétaire est invité à réparer la cheminée
  • 1892 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier (fabricant de pâtés) Lauten a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 30, rue des Juifs. G. Lauten demande au nom de la société J. Fischer l’autorisation de suspendre une enseigne d’octobre à avril, période où le foie gras est fabriqué – Autorisation, l’enseigne en saillie de 50 centimètres est à 2,80 mètres de hauteur, le trottoir a 1,45 mètres
    1894 – Même constat que ci-dessus – Nouvelle autorisation
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Lauten de se conformer au nouveau règlement en supprimant les trois volets qui s’ouvrent sur la voie publique au rez-de-chaussée. Le propriétaire Lauten demande un délai, il a en effet l’intention de transformer le rez-de-chaussée puisque la rue des Juifs est devenue passante depuis la construction de la poste centrale – Travaux terminés, février 1896
  • 1899 – Le maire notifie le propriétaire Louis Biedermann (demeurant 29, rue des Tonneliers) de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Auguste Schuler demande un délai jusqu’à la belle saison – Le ravalement est terminé, avril 1900
  • 1906 – Le maire notifie le propriétaire Louis Biedermann (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire propose de laver la façade qui a été repeinte moins de dix ans auparavant. Le façade est propre, octobre 1906
  • 1908 – J. Fischer transmet à la Police du Bâtiment les dessins de son projet de transformer sa fabrique de foie gras. Description des installations projetées dans la fabrique de foie gras J. Fischer (Roth propriétaire) au 30, rue des Juifs. La fabrique emploie de 16 à 18 employés pendant la fabrication, la moitié en-dehors de cette période. Les machines électriques (hacheuses) se trouvent dans le bâtiment arrière
    Dossier correspondant. La Police du Bâtiment énumère les conditions à respecter pour éviter les incendies, notamment celles concernant le mur coupe-feu dans lequel se trouve une porte d’accès aux locaux de la maison voisine n° 28 qui font partie de la fabrique – Liste en dix-huit points des conditions à respecter – Autorisation – Les conditions sont remplies, sauf la porte dans le mur coupe-feu (août) – Plan de situation, dessins (coupe, plan du sous-sol, plan du rez-de-chaussée) établis par l’architecte Albert Nadler (27, rue des Juifs)
    1908 (décembre) – J. Fischer (papier à lettres illustré) déclare avoir commandé la porte coupe-feu au serrurier Emile Unselt (9, place Saint-Etienne et 34, quai des Bateliers) – La porte est posée, février 1909
  • 1914 – L’entreprise Th. et Ed. Wagner demande à la préfecture l’autorisation d’occuper la voie publique pour creuser une cave au 30, rue des Juifs. La préfecture transmet au maire. La cave à creuser se trouve sous la partie arrière de la cour, croquis – Autorisation délivrée au propriétaire (L. Biedermann) et à l’entrepreneur – Travaux terminés, avril 1914 – Dessins (plan de situation, plan et coupe)
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1915 – J. Fischer demande l’autorisation d’installer des machines à fermer les conserves sous la toiture en tôle ondulée installée en 1880 pour remplacer la main d’œuvre manquante – J. Fischer et l’architecte Albert Nadler (1, rue de Pucelles) sont autorisés à transformer un bâtiment qui donne dans la cour. L’inspection du travail énumère les conditions à respecter – Dessin
  • 1916 – C. Roth demande au nom de la société J. Fischer l’autorisation d’installer une troisième hacheuse mécanique – Accord de l’inspection du travail – Autorisation d’installer des machines au sous-sol pour exploiter la fabrique de foie gras – Dessins
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de foie gras J. Fischer a posé une enseigne sans autorisation – Fischer déclare qu’il a fait posé l’enseigne en verre des frères Ott deux ans plus tôt et sollicite l’autorisation demandée – Autorisation par dérogation puisque l’enseigne est à 2,72 mètres et non à 3 mètres au-dessus du trottoir
  • 1928 – L’architecte Emile Kieffer (boulevard du Président Wilson) demande au nom de la maison Ernest Thomann et Compagnie l’autorisation d’installer des machines électriques dans l’atelier de carcasses et d’abat-jour en soie – Dessins, le bureau se trouve dans la partie droite de la façade, les ateliers dans le bâtiment au fond de la cour – Travaux terminés, août 1928
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate qu’Edouard Jund (soieries et lainages) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1931 – Edouard Jund retire l’enseigne
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que l’électricien Ernest Hoffmann a posé une enseigne lumineuse non réglementaire – Elle a été déplacée, décembre 1928
  • 1931 (mai) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Wagner fait des travaux sans autorisation – Louis Biedermann demande l’autorisation de transformer des locaux commerciaux (devantures), entrepreneur Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) – La Commission des Beaux-Arts donne son accord – Autorisation d’agrandir les locaux commerciaux au rez-de-chaussée du 30, rue des Juifs (section 25 n° 15) – Dessins (Local de gauche : les deux fenêtres sont transformées en une seule ouverture en supprimant le mur central et les pans de mur latéral, la cloison entre la pièce avant et la pièce arrière est supprimée, la cloison vers le corridor d’entrée est aussi déplacée – Local de droite : la devanture est agrandie, la cloison vers le corridor d’entrée est déplacée) – Calcul statique – Les travaux sont terminés, septembre 1931
  • 1938 – Le serrurier Fauser (rue de Pâques) transfère l’enseigne du professeur de danse Arthur Oberlin de la rue des Hallebardes au 30, rue des Juifs – Autorisation
  • 1940 – Le coiffeur Emile Adam demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
    1942 – Le serrurier Heilberger demande l’autorisation de poser un store à la devanture du coiffeur Adam – Autorisation
    1942 – Emile Adam demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse réalisée par P. Klein de Francfort – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1943
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que l’Institut moderne de danse Arthur Oberlin a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1951 – Paul Idoux (Strasport) demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation – La vitrine est posée, janvier 1952
    1955 – La Compagnie Industrielle des Piles électriques (CIPEL, rue du Président Wilson à Levallois-Perret) est autorisée à poser une enseigne chez son client Paul Idoux
  • 1967 – M. et Mme Arthur Oberlin informent la Police du Bâtiment qu’ils cessent d’exploiter l’Institut moderne de danse à compter du 1 janvier 1968. Le droit d’enseigne est rectifié
  • 1968 – Mme Fatter (rue des Cerises à Ostwald) informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse d’exploiter son fond à compter du 29 février. Le droit d’enseigne est rectifié
  • 1968 – Le maire demande à la veuve Biedermann de faire ravaler la façade. Elle confie les travaux à l’entreprise Bartelmé (rue du Barrage à Schiltigheim). Autorisation d’occuper la voie publique, août 1958 – Les travaux sont terminés, septembre
  • 1968 – La coiffeuse Renée Bechtold demande l’autorisation de poser l’enseigne Valérie Coiffure Dames – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Aucune enseigne ne sera posée
  • 1968 – Le professeur de danse Alfred Adam transfère son enseigne du 6, quai Turckheim au premier étage du 30, rue des Juifs – Maquette de la plaque – Projet de caisson lumineux (Ecole de danse moderne Adam), maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en septembre 1969 – Le projet sera modifié
    1970 – Alfred Adam demande l’autorisation de vendre des boissons non alcoolisées pendant ses soirées et ses cours – Accord – Le préfet informe qu’il n’a pas d’autorisation à donner dans la mesure où les boissons son destinées aux seuls membres
    1970 – Alfred Adam demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettre de zinc à éclairage indirect – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
  • 1971 (août) – La Police du Bâtiment et l’architecte des Bâtiments de France constatent que l’usine Dufour a posé sans autorisation deux enseignes et un store à l’emplacement du salon de coiffure – André Dufour répond qu’il s’est limité à transformer les objets antérieurs – Demande, maquette
    1971 (décembre) – André Dufour et Compagnie (tricotages mécaniques, Rupt-sur-Moselle) est autorisé à poser un store à son magasin de vêtements Usitex – Le store est posé, décembre
    1972 (janvier) – René Bechtold (rue des Fleurs à Entzheim) informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds
    1972 (février) – La Police du Bâtiment constate que l’enseigne n’a pas été posée comme prévu
  • 1973 – Le tapissier décorateur Tetra demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Maquette (1,30 de large) – Plan cadastral de situation – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1973 – La Police du Bâtiment constate que la fripière Danielle Leleu a posé sans autorisation une enseigne plate – Autorisation délivrée au magasin Friping
    1974 – La même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse pour signaler son magasin de vêtements d’occasion au fond de la cour – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’enseigne
  • suite non relevée
    1980 La pizzeria la Gondole est autorisée à poser une enseigne lumineuse à double face « mænnele Fischer »

Relevé d’actes

D’après la description des voisines, la maison est appelée jusqu’au milieu du XVII° siècle cour Wickersheim ou Saint-Valentin (St. Veltin oder Wickersheimischer hoff). Jacqueline Baumann semble faire le lien entre les Wickersheim et le Livre des communaux de 1587 dans lequel la maison appartient à Euchaire Baumann (1640, Chambre des Contrats f° 327, So dann der auch Wohl Edel und Gestreng Philips Dieterich Röders von Dierspurg für sich und innamen seines Bruders Georg Friderichen alß Testaments Erben Weÿl. der Wol Edlen, Vil Ehren, und Tugendreichen Frawen Jacobe von Wickherßheim gebohrnen Bauwmännin).
Madeleine de Wickersheim veuve de Louis de Bœdigheim passe en 1634 un accord au sujet d’une dette contractée par feu son mari en 1624. Sa sœur Simburge de Wickersheim veuve de Bergen se porte caution. Voir aussi ci-dessus l’autorisation que donnent les Préposés au bâtiment à Madeleine de Wickersheim en 1632

1634 (13. febr.), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 94
Erschienen Fraw Magdalena von Bödigheim wittib gebohrne von Wickerßheim, mit beÿstand Jrn: Philipps Conrad Joham von Mundholtzheim, vnd herrn Johann Georg Marbachen, beeder alß auß eines Ers: Großen Rhats mitel hierzu insond.heit verordnet,
hatt in gegensein weÿ: Johann Schmidts gewesenen Schaffners vnd Burgers see: alhie nachgelaßener Kindern vogts hnaß Georg Gastelÿ, Stattglasers bekannt
demnach ihr Jr. Ehegemahl Ludwig von Bödigkheim see. in Zeit seines lebens vermög desselben vnd. seiner eÿgenen hans vnderschrifft vnd vfgetruckhtem pitschafft den 6. Decembris A° 1624. von sich gegebener obligation, H Johann Küenmeÿer, auch Schaffner vnd Burg. Zu St. 105. fl. schuldig worden, Er Küenmeÿer nachgehendts in lüfferung obgedachter Vogts alß seiner Stieff Kindern Müeterlichen guths vnder anderem auch dise 105. fl. cedirt und vbergeben (…)
deßen zu gewißer Versicherung ist auch erschienen Fraw Simburg von Bergen wittib geborner von Wickerßheim, ihr Fr. Magdalenæ von Bödigkheim Schwester, auch mit beÿstand obehrengenannter beeder verordneten Herren, die hat sich für sich für sich & für dise schuld Zu einer rechten Bürgin, Mit: vnd und selbst schuldnerin und selbst Zahlerin vnverscheidentlich dargegeben (…) Act. in ædibus Debitricis den 13. Februarÿ A° 1634.

La maison appartient ensuite à Jean Gaspard Scheid qui épouse en 1637 à Seelbach en Bade Anne Marie Rollwagen, fille du bailli du lieu

Mariage, cathédrale (luth. p. 240)
1627. Dominica 12. Trin: 12. Aug. H. Hans Caspar Scheidt H. Johann Scheidt v. doctoris e. sohn, v. J. Anna Maria H. Alexandri Rollwagen gewesenen gerolckseckischen Ampt Zu Seelbach e. tochter, eingesegnet Zu Seelbach 27.t. Aug. (i 125)

Ancien commissaire du roi de France, Jean Gaspard Scheid hypothèque la maison appelée chapelle Saint-Valentin au profit de la veuve de Grégoire Biccius, professeur de droit à l’université

1662 (29. sept:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 520-v
Erschienen H. Johann Caspar Scheid geweßener Königl. frantzösische Commissarius
in gegensein Fr. Saræ weÿl. deß Edel- Vest- Hochgelehrten Hn Gregorÿ Biccÿ U.I.D. Cod. ac Feud. Profess. nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin mit assistentz deß Edel- hochgelehrten Herrn Gottfried Stößers Junioris U.I.D. und E.E. Großen Rhats Actuarÿ ihres H, dochtermanns – schuldig seÿen 200. lb.
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Capell Zu St. Veltin genannt, wie auch Stallung mit allen anderen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Juden Gaßen, anderseit neben Martin Pastoreckh dem Einspenniger Zum theil, theilß neben Jr. Georg Melchior Von Rhatsamhaußen anderseit neben weÿl. H Andreß Schollen U.I.D. und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben hinden uf weÿl. Jr. Hannß Friderich Zornen geweßenen XV.ers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Herrn Philipp Friderich Scheiden für sich selbsten, und im nahmen Herrn Johann Alexander Scheidens seines eheleiblichen bruders, alß hierinn gedachten debitoris nunmehr seel. nachgelaßener Söhn (quittung) 18. 8.br 1676.

Philippe Frédéric Scheid, domicilié à Lahr, vend 800 rixdales deux tiers de la maison au marchand Abraham Koch

1683 (6. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 480-v
Herr Philipp Friderich Scheidt, Wohnhaft Zu Lahr, mit beÿstandt Herrn Jacob Friderich Rollwagens V. J. Ddj undt E.E. Stattgerichts Advocati et Procuratoris
in gegensein Abraham Kochen, des handelsmanns
Zween dritte theÿl Ihme Scheiden für ohnvertheÿlt gebührend, ahne hauß, hoff, hoffstatt, Capell Zue St Veltin genannt, wie auch Stallung, die in dem hoff befindende undt liegende Stein:/ mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Judengaß, einseit neben Martin Pastoreckhs des Einspennigers Erben Zum theÿl, theÿls neben der Adelich Rhatsamhausischen behaußung, anderseit neben hannß Georg Nußbaum dem Kachler hinden uff die Adelich Zornische stoßend geleg. davon gehendt Jährlichen 13. ß 4. d bodenzinß in den Gürtlerhoff alhier – umb 800 Rchtlr.

Reine Salomé Scheid, femme de Georges Reinbold bailli à Bischoffsheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade) vend 400 rixdales son tiers de maison au marchand épicier Abraham Koch

1684 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 186-v
Frau Regina Salome, gebohrne Scheidin, herrn Georg Reinboldts Ampt schaffners zu Bischen Zum hohensteg eheliche haußfraw, mit beÿstand deß Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Hannß Michael Gilgen und Herrn Johann Gumprechts beÿde alß aus E.E. großen Rhats mittel ahne statt ihres abweßenden Ehevogts hierzu insonderheit deputirter
in gegensein herrn Abraham Kochen deß Specirierers
Einen dritten theil, Ihro der Verkäufferin für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoff, hoffstatt, Capell Zue St. Veltin genannt, wie auch Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Judengaß, einseit neben Martin Pastereckhs deß Einspännigers Erben Zum theil, theils neben der adelischen Rhatsamhaußischen behaußung anderseit neben hannß Georg Nußbaum dem Kachler, hinden uff die adelische Zornische stoßend gelegen, davon gehend iärlich.13. ß. 4. s bodenzinß dem Gürtlerhoff – umb 400. Rhlr.

Fils du sénateur Ulric Koch, le marchand Abraham Koch épouse en 1676 Marguerite Edom veuve du marchand Jean Frédéric Meyer : contrat de mariage, célébration
(Copia der Eheberedung) zwischen dem Ehren Vesten vnd Wohl Vorgeachten herrn Abraham Kochen dem ledigen handelsmann weÿland des wohl Ehrenvesten, großachtbahrn und weißen herrn Ulrich Kochen E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem eheleiblichem Sohn, als dem herrn bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren vnd tugendreichen Frawen Margaretha Meÿerin gebohrner Edomin, weÿl. des Ehren vesten und wohlvorgeacht herrn Johann Friderich Meÿers geweßenen handelßmanns und burgers alhie Zu ermeltem Straßburg seeligen nachgebliebene Fraw Wittiben, als der Fraw hochzeiterin am andern theil – Beschehen und Verhandelt in des heiligen reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 22. Monats tag Martÿ Anno 1676. Johann Georg Redslob, Notarius requisitus

Mariage, cathédrale (luth. f° 23-v, n° 28)
1676. Dom: Quasimodo. Zum 2. mahl H Abraham Koch Specereÿhändler Weiland hr Ulrich Kochen E. E Kleinen Raths gewesenen Beÿsitzers nachgelaß. ehel. Sohn, Fr. Margaretha Weiland hr. Hanß Friderich Meÿers geweßenen Specereÿhändlers und burgers alhier nachgelaß: W. Donnerstag den 13.t Aprilis Münster.

Le marchand épicier Jean Frédéric Meyer épouse en 1669 Marguerite Edom, fille de chapelier
Mariage, cathédrale (luth. f° 121 n° 56)
1669. Dom: XVII post Trin. Zum 2. mahl hr hanß Friderich Meÿer der Specerei händler Joseph Meiers, Secklers v. Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Margaretha Johann Edom hutstaffirers u. Burgers alhie ehel: T. Montags den 11.t 8.bris Münster (i 123)

Abraham Koch et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des marchands associés Jean Nicolas Herff et Jacques Hoser

1684 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 89
Herr Abraham Koch der Specerierer und Frau Margareth seine eheliche haußfrau und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten herrn Ulrici Obrechts U. I. D. und dießer Statt Rhats und Advocati und deß Ehrwürdig wohlgelehrten Herrn Mr Laurenty Risers Diaconi beÿ der Pfarrkirch Zue St Wilhelm ihres respe. herren Vetters und Schwagers
in gegensein Heren Johann Niclaus Herffen, und hern Jacob Hosers deß Jüngern beÿder handelßmänner und Gewerbs gemeÿner – schuldig seÿen 4500 Reichstahler in speciebus
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier underhalb der Zunnft stub Zur Mörin gegen dem Kauffhauß hien über, einseit neben dem Düttlerischen Gewerbshauß, anderseit neben hannß Georg Holtzschuh dem Kieffer hinden uff gedachte Düttlerische behausung stoßend gelegen
Ferners solle in specie Unterpfand sein, hauß, hoff, hoffstatt und Capell zu St Veltin genannt, wie auch Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier unden in der Judengaß einseit neben Martin Pastorekhs deß einspännigers Erben anderseit neben hannß Georg Nußbaum dem Kachler hinden uff die Zornische behaußung stoßend gelegen

Marguerite Edom meurt en 1684 en délaissant trois filles de son premier mariage et un fils issu du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison zum Drachenfels que les Koch occupent comme locataires. La succession comprend deux maisons dont celle dite Saint-Valentin rue des Juifs ; le plus ancien des trois titres cités a été passé le 7 septembre 1593 par le prieur du couvent Saint-Valentin de Rouffach. La masse propre au veuf présente un déficit de 599 livres, celle des héritiers s’élève à 6407 livres. L’actif de la communauté s’élève à 16 434 livres, le passif à 17 006 livres.

1685 (3.1.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 9) n° 118
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, liegend: und vahrend: v.ändert und unverändert, keinerleÿ außgenommen, so weÿl. die Viel Ehre: vnd Tugendreiche fraw Margaretha Kochin, gebohrne Edomin, des Wohl Ehrenvest: und Vorgeachten herrn Abraham Kochen, Handelßmanns und burgers Zu Straßburg geliebte hauß fraw seel. nach ihrem Sontags den 26. 9.bris des bereits Hingelegten 1684.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hhintritt, Zeitlichen v.laßen (…)
Act: in fernerm beÿsein d. Edel Viel Ehren: vnd tugendreichen Frawen Catharinæ Meÿerin gebohrner Kochin weÿl. des Edlen, Vest v. hochge[lehrten Herrn] Johann Ulrich Meÿers J. U. Ddi vnd Vogteÿgerichts alhie Geweßenen Actuarÿ seel. hind.plibener Fraw Wittiben, des herrn Wittibers Fr. Schwester, Mittwochs den 3. Januarÿ Anno 1685
Die Abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben v.laßen wie volgt. 1. Jungfraw Margaretham, 2. Jungfraw Barbaram, 3. Jungf. Elisabetham Meÿerin dieße 3. d. Abgeleibten frawen seel. mit weÿl. dem Ehrenvesten, und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Meÿern, Gewesenen handelßmann vnd burgern Zu Straßb. nunmehr seel. Inn erster ehe ehelich erzielte döchter, deren Geschworner Vogt d. Ehrenvest, fürsichtig vnd Weiße herr Clade Wilhelm, Weinhändler, vnd E. E. Kleinen Raths alhie beÿsitzer, welcher dem Geschäfft mit beÿstand des Wohl Ehrenvest vnd rechtsgelehrten herrn Johann Friderich Redwitz. Notarÿ Publicj Inn Persohn beÿgewohnt,
Vndt dann 4. Abraham Kochen, der Verstorbenen fr. seel. inn letzterer ehe, mit eingangs Ehrenermelten Ihrem hind.plibenen H. Wittiber ehelich erzeügtes Söhnlein deßen geordneter Vogt d. Ehrenvest vnd vorgeachte hr. Dionysius Schöpff, handelßmann vnd burger alhie, so dem Geschäfft Inn persohn Zugeg. geweß. Amme 4. d. Abgeleibt. frawen seel. ehelich erzeugtte Kinder und ab intestato Zu gleich. antheilen v.laßene Erben.

Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 22. Monats tag Martÿ Anno 1676. Johann Georg Redslob, Notarius requisitus
Copia Codicilli – Im Jahr 1684 (…) Freÿtag den 13. Tag deß monaths Octobris Styli Novi Nachmittags Zwischen ein und Zweÿ Uhren In der Königlichen Statt Straßburg in einem unden am fisch Marckt gegen dem Kauffhauß hinüber gelegenen Zum Trachenfelß genandten denen düttlerischen Geschwüsted. Zwar Eigenthümlich zuständigen Con derr frawen Codicillirerin und dero Eheherr, aber lehnungs Weiße bewohnten behaußung deren Stub Cammer auff dem fischmack Sehend vor mir Johann Reinhard Langen als hierzu insonderheit requirirten offenbahren geschwornen Notario (…) erschienen die Viel Ehre: vnd Tugendreiche fraw Margaretha Kochin, gebohrne Edomin, des Wohl Ehren Vest: und Vorgeachten herrn Abraham Kochen, Handelßmanns und burgers Zu Straßburg fraw Ehelibste Zwar zimblich Krancken leibs auff einem bette liegend (…)
(f° 15) In einer alhie in der Statt Straßburg unden ane dem fischmarckh geg. dem Kauffhauß hinüber Gelegenen und zum drach.felß genandten denen düttleriisch. Erben gehörig. behaußung befunden worden wie volgt
Ane Hültzen: und Schreinwerckh, Vff d. obern büehnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer V, Vor dießer Cammer, Inn d. obern Stuben, Im Nebens stübel, Inn der Wohnstub. Im haußöhren, Inn d. Kuch. Im Gad. stübel
Im Nebens hauß, Auff d obern büehnen, In der Cammer D, In der Cammer E, Inn der Stuben, Inn dießer Stub Cammer, Im haußöhren
Im Tabackhauß Inn d. Juden gaß, In tabackhauß, Inn d. Tabackstuben, Im Gewerbs Gad.
(f° 48-v) Eigenthumb ane Haüßern (T) Erstlich hauß vnd hoffstatt Gegen dem kauffhauß hinüber, ist ein Eckh ane der Küeffergaßen (…)
It: hauß, hoff, hoffstatt vnd Capell Zu St. Veltin Genant, auch Stallung, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weith. Rechten, Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten Gelegen alhie Inn d. Statt Straßburg inn der Juden Gaßen, eins. neben Martin Pastorecks des Einspenningers Erben Zum theil theils neben d. Adelich. Rathsamhaußisch. behaußung, and. s. neben Georg Nußbaum dem haffner, hind. vff die Adeliche Zornische stoßend, davon Gehen Jährlichen 13 ß. 4 d. bodenzinß dem Gürtlerhoff alhie, Vnd ist solche behaußung über vorstehende beschwerd durch hievorgemelte Geschwornene Werckmeistere æstimirt worden p. 1498. lb 5 ß
Über 2/3.te teil ane hievorgeschriebener behaußung so d. hr. Wittwer vnd die v.storbene fr. seel. von Philipp Friderich Scheiden in Lahr in A° 1683. ane sich erhandelt besagt i. t: Perg: Kbr: mit d. St. Straßb. anh. Cancelleÿ Contr. Ins. Vw. datirt den 6.ten 10.bris Anno 1683. Ferner i. t. Perg: Kbr: über 1/3. theil solcher behaußung besagend, mit d. St. Straßb ang C. C. Insigel bekräfftigt de dato 25.ten Aprilis 1684. beede mit N° 13. notirt. Dabeÿ weiters i. t: Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb: ang. Cancell: Contr. auch des Priors vnd Convents des Gotteshaußes St: Veltin Zu Rufach anh. Insigel vw. datirt d. 7.en 7.bris 1593. mit alt.. N.is 45. 10. vnd neü N° 13. signirt
(f° 61) Bericht ane statt des herrn Wittibers unverändert. Guths Ergäntzung. Obwohlen ane seithen des herrn Wittibers auch das jenige was ane seiner in die Ehe gebracht. Nahrung abgegang. od. sonst veralienirt word. und demselben Zuergäntz. geweßten wäre, hat mann jedannoch in ansehung der döchter Erster Ehe herr Vogt und deß. H. Assistent nicht wenig. auch des Söhnleins letzter Ehe herr Curator sich außtrucklich erclärt, auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich v.zug thun und solche dem H. Wittib allein zu cediren und überlaßeb, selbige Zu specificiren vor ohnnöthig gehalten, hiehero Zum bericht.
(f° 109) Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers unverändert Guth. Sa. haußraths 44, Sa. Schiff und geschirrs 6, Sa. Silber und geschmeids 13, Sa. guldener Ring und geschmeids 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 150 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug, passiv onus 599 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 211, Sa. Vaß 8, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿhandel und Tabackmach. gehörig 97, Sa. Silber und geschmeids 27, Sa. guldener Ring und geschmeids 72, Sa. Pfenningzinß hauptguths 6, Sa. Ergäntzung (10 912, abzuziehen 1726, Verbleibt) 9126, Summa summarum 9580 lb – Schulden 3142, Nach deren Abzug 6407 lb
das Theilbare Guth, Sa. haußraths 341, Sa. galetsch und Gütschleins 21, Sa. Leeren Vaß 26, Sa. Schiff und geschirrs Zum Specereÿhandel und Tabackmach. gehörig 125, Sa. Wahren Zur Specereÿ handlung gehörig 3224, Sa. Taback Wahren 602, Sa. Pferd 45, Sa. häus und Strohes 4, Sa. Silber geschirrs und geschmeids 85, Sa. guldener Ring 4, Sa. der baarschafft 117, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 555, Sa. Eigenthums ane häußern 3498, Sa. Schulden 7782, Summa summarum 16 434 lb – Schulden 17 006 lb, Passiva übertreffen d. theilbare Guth umb 572 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 9788 lb
(f° 118) Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Fraw sel. weg. weÿl. herrn Johann Friderich Meÿers geweßenen handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg ihres erstern Eheherrn seel. Zeit lebens Zu usufuiren, 3530 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche herr Philipp Kübler, Zinngießer und E. E. Kleinen Raths alter Assessor von Weÿland Fr. Apollonia gebohrner Kochin seiner erstern Frn Eheliebsten seel. die tag seines Lebens Zu genießen, daran auff begebend wÿdembs fall dem herrn wittiber dreÿ fünffte theil gebühren. Vermög Inventarÿ (…) durch weÿland herrn David Ösingern juniorem Notarium in A° 1675. auffgerichtet, 2675 lb

Abraham Koch se remarie en 1685 avec Catherine Bœckler, fille d’un professeur d’histoire à l’université
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 116)

1685. Dom: Quasimod. Misericrd. d 29. Aprilis, 6 Maÿ. H Abraham Koch Burger und handelßmann allhier, Jfr. Catharina weÿl. H. Johann Henrich Boeclers, gewesenen Kaÿserlichen und Chur Maintz. Raths, Comitis Palatini beÿ löbl. Universitæt allhier Professoris Historiarum, des Stiffts Zu St. Thomæ Canonici et Seniorus hinterlaßene eheliche Tochter. Cop. S. Thomæ. den 10. Maj St Thoman (i 60)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 131-v, n° IV) 1685. Dom: Quas. Zum 2. mahl H Abraham Koch handelßmann u. Burger, Jfr. Catharina Weiland Hr Joh: Heinrich Böcklers Chur Maÿntz. Raths Com: Palat: Cæs: beÿ löbl. Univers. Prof. Hist. des Stiffts Zu St. Thoman Can. u Sen. ehel. T. C. den 10. Maj St Thoman (i 133)

Veuve du bailli de Wasselonne et Marlenheim, Catherine Bœckler meurt veuve sans enfant en 1724 dans la maison de fonction qu’occupe son neveu Jean Henri Feltz, chanoine à Saint-Thomas
1724 (16.5.), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 9) n° 155
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. die Wohl Edle, Viel Ehren und tugendbegabte Fraw, Fraw Catharina Kochin geb. Böcklerin, Weÿland S. T. H. Abraham Kochen geweßenen Wohlmeritirten Amptmanns der beeden Ämpter Waßlen: und Marlenheim, hinterlaßene Fraw Wittib nunmehr seelig, nach ihrem den 15. Martÿ jüngsthin genommenen tödl. hienscheiden hinter such verlaßen – So Zwahr angefangen den 30. Martÿ aber wegen einiger vorgefallener hindernußen unterbeochen und Erst un Gegenwarth S. T. herrn Leonhard Hirschels alß von E. E. Kleinen Raths im Nahmen der abweßenden und frembden Erben hierzu in specie abgeordneten herrn Deputaten fortgeführet und continuirt worden, Straßburg den 16. Maÿ 1724.
Die seelig verstorbene Fraw Amptmännin hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. S. T. H. Johann Heinrich Feltz, J. V. D. Prof. Publ. Cap: Thom: Can: h.t. Rector, weÿl. S. T. Fr. Mariæ Susannæ Feltzin gebohrner Böcklerin, der verstorbenen Schwester Sohn.
2. S. T. H. Johann Heinrich Obrecht vormahligen Prætorem Regium allhier, weÿl. S. T. Frawen Annæ Mariæ Obrechtin gebohrner Böcklerin, der verstorbenen Fraw Amptmännin Schwester seel. hinterlaßenen H. Sohn
3. S. T. H. Samuel Faust, J. V. Ltus Proc. bÿ E. E. Kleinen Rath, 4. S.T. Fr. Mariam Margaretham geb. Faustin verheurathet an S. T. Hn Johann Jacob Schertz J. V. Ltum, 5. S. T. Fr. Catharinam Eleonoram gebohrne Faustin verheurathet an S. T. H. Wolffgang Friderich Strohmeÿern, Pfarrern Zu Uhr: und Mertzweiler, burgerin allhier in dero Nahmen obgemelter H. Lt. Schertz dem Geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ weÿl. S. T. Frawen Christinæ geb. Böcklerin der verstorbenen Fr. Amptmännin Schwester seel. hinterlaßene dreÿ Kinder
Weÿland S. T. H.nn Johannis Böcklers Med. Dris Prof. Publ. Cap: Thom: Can: mit S. T. Fr. Catharinæ gebohrner Kuntzmännin Ehel. erzeugt und hinterlassene Kinder Nahmentl. 6. S. T. Fr. Catharina gebohrne Böcklerin S. T. H, Johann Caspar Mühlbergers E. E. Großen Raths jetzmahl. beÿsitzers Fr. Eheliebste, 7. S. T. H. Johann Heinrich Böckler J. V. Dr. P. P. O. Cap: Thom: Can:, 8. S. T. H. Johann Böckler Med. D. P. P. O. Cap: Thom: Can:, 9. S. T. Fr. Maria Salome gebohrne Böcklerin, S T. Hn Johann Georg Gollen wohlmeritirten Schaffners Zu St. Thomä Fr. Eheliebste, 10. S. T. Jungfr. Mariæ Elisabethæ Böcklerin, 11. S. T. Jungfr. Mariæ Eleonoræ Böcklerin, 12. S. T. H. Johann Friderich Böckler, J. V. Ltum, 13. S. T. Jungfr. Annæ Margarethä Böcklerin, 14. S. T. Fr. Maria Helena geb. Böcklerin S. T H. Johann Georg Notter Med. D. et Pract. Fr. Eheliebste, 15. S. T. Fraw Anna Maria geb. Böcklerin verheurathet an S. T. H (-) Wentzel J. Ltum
So dann weÿl. S. T. Hn Johann Philipp Böcklers geweßenen Rentmeisters und Müntzverwalters auch Comitis Palatini mit S. T. Fr. Maria Salome gebohrner Bischoffin Ehel. erzeugte Kinder Nahmens 16. S. T. H. Johann Heinrich Böckler, Med. Dr. et Pract, 17. S. T. Fr. Margaretha Salome geb. Böcklerinin, verheurathet an S. T. Johann Schweighaußern Not. Publ. und burgern allhier, 18. H. Johann Carol Böckler Lediger handelsmann deßen H. Vogst S. T. H Johann Heinrich Feltz obbemelt
Dieße allen sind der seel. verstorbenen Fr. Amptmännin brüder und Schwester Kinder und ab intestato hinterlaßene Erben
Haußrath, Welcher In einer an dem Thomas Plan gelegenen und von S. T. H. Johann Heinrich Feltzen J.V. D. P.P. bewohnenden Canonicat behaußung sich befunden
Summa summarum der Verlaßenschafft 97 lb

Devenu bailli de Wasselonne et Marlenheim, Abraham Koch vend la maison 1 125 livres ou 1 500 rixdales au préteur royal Ulric Obrecht (son beau frère, voir ci-dessus les héritiers de Catherine Bœckler)

1687 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 304-v
Abraham Koch, Ambtmann zu Waßlen und Marlenheim
in gegensein deß hoch Edelgebohrnen Gestrengen Herren Ulrich Obrechts, Königlichen Prætoris
eine behaußung, hoff und hoffstatt, Zu St. Veltin genandt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Judengaß, einseit neben weÿl. Martin Pastorick deß Einspännigers Erben Zum theÿl, und Zum theÿl neben der alßo genanten Rathsamhaußischen behaußung, anderseit neben weÿl. hans Georg Nußbaum deß Kachlers Erben, hind. auff die Adeliche Zornische Zum theÿl, Zum theÿl auff eine dieterichische behaußung stoßend, so abder anietzo beede dem H. Kaüffer auch zuständig gelegen, darvon gehend jährlichen 13 ß 4 s bodenzinß in dem Gürttlerhoff allhier, So seÿe auch dieselbe beneben sein deß Verkaüffers anderer gegen dem Kauffhauß über Gelegene Behaußung und übriger deßen haab und Nahrung umb 2895 lb weÿl. Johann Friderich Meÿers geweßenen Specirirers seel. Kindern verhafftet – beschehen umb 1500 Reichthaler oder 1125 pfund – mit dem anhang und außtrucklicher Bedingung daß mehrgemeldter H. Verkäuffer die also empfangane summ zu liberierung deß verkaufften haußes (…)

Docteur en droit, Ulric Obrecht épouse en 1671 Anne Marie Bœckler, fille d’un professeur à l’université de Strasbourg. Il est réputé s’être converti à Germigny le 15 octobre 1684. Il meurt en 1701 et sera inhumé dans le chœur de l’église Saint-Etienne
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 24, n° 98)

1671. Dom XVII et XVIII den 25 v. 22. octobr. H. Ulrich Obrecht beed. Recht. Ddus, H. Georg Obrechts beed. Recht. D. Eines hochlöbl. Kaÿserl. Delegirt. Cammergerichts allhier v. E.E. kleinen Raths Advocati v. procuratoris ehel. sohn, Jfr. Anna Maria H Johann Heinrich Boeclers Kaÿserlich v. Chur Maÿntzisch Raths Comitis palatini, beÿ löbl. Universität allhier profess. Hist. deß Stiffts Zu St. Thomæ Canonici & Senioris eheliche tochter. Eingesegnet d. 26. octobr. Donnerstag Zu St Thomæ (i 14)

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 163)
Die 8 augusti anni 1701 (…) sepultus est juxta Corni *angelii in Choro honorabilis et illustrissimus Dnus Obrech prætor regius urbis argentinensis, et Legatus extraordinarius pro terminandis negotiis Ducissæ aurelianensis pluribus necessariis ecclesiæ sacramentis munitus. Testes fuere honorabilis dnus Joannes Henricus Obrecht filius defuncti et honorabilis dnus Joannes Klinglin syndicus Regius (i 192)

Fils des précédents, Jean Henri Obrecht naît le 20 décembre 1676. Il est nommé préteur royal à la mort de son père, donne sa démission en 1706. Il se rend ensuite à Paris (voir ci-dessous, le testament de sa mère)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 430 n° 594)
1676. den 21. Xbr. Inf. Johann Heinrich, Par. H Ulricus Obrecht Profess. Hist. Fr. Anna Maria geb. Boecclerin, Patr. H Johann Faust SS.Th. D. et Prof. Log. et metaph., H. Johann Foltz Diac. paleopetri, Fr. Elisabetha H Johann Peter Schmids XXI. hfr., gebohr. Montag den 20. Xbris (i 162)

Fils et héritier d’Ulric Obrecht, le préteur royal Jean Henri Obrecht cède les différentes maisons que son père a acquises rue des Juifs pour 5 000 livres au préteur Antoine Evrard Bock de Blæsheim qui les cède quelques jours plus tard à Anne Marie Bœckler, veuve d’Ulric Obrecht

1705 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 127
S.T. Hr. Johann Heinrich Obrecht Königlicher Rath u. Prætor Regius allhier
in gegensein S.T. Jr. Anthoni Eberhard Bock von Bläßheim Stättmeÿsters u. XIII.ners
folgende häußer, Erstlichen eine behaußung zu St Veltin genant bestehendt in einem vordern hauß u. nebens Gebaüen sambt der Hoffstatt, Hoff u. Garthen mit allen deren übrigen Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Judengaß eineith neben weÿl. Martin Pastorius deß Einspennigers Erben zuem theil u. zuem theil neben der alßo genanten Rathsamhaußischen behaußung anderseit neben nachverschriebenen Hauß hinten auf Michael Petin Commissair stoßendt gelegen, darvon gehen jährlichen 13 schilling 4 pf bodenzinß in den Gürtler hoff allhier
Item eine behaußung höfflein Hoffstatt brunnen mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier unten in der Judengass gegen St Veltins Capell einseit neben vor: anderseit neben nach: verschriebener behaußung hinten auf vor verschriebene behaußung stoßend gelegen,
Item Hauß Höfflein Hoffstatt Holtzhauß u. darüber gebauenes hinterhauß mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Judengass einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn von Bulach anderseit neben vorbeschr. behaußung hinten auf hernach beschriebene behaußung stoßend gelegen,
Item ein hinterhauß in der Jungfrauen Gass gegen Hn Cantzler Josten EE. hien über einseit neben obigem Hr. v. Bulach anderseit neben H. Petin hinten auf obigen Garten vornen auf erwehnte gass stoßend gelegen – um 5000 pfund
[in margine :] Erschienen hierinnen hoch Edelgeachter hr. Anthoni Eberhard Bock hat in gegenseÿn S.T. frn. Anna Maria geb. Böcklerin S.T. weÿl. Ulrich Obrechts geweßenen Königlichen Raths u. Prætoris Regii allhier frn. wittib beÿständlich H. Christoph Jacob Pantrions Not: publ:, daß Er hr. Stättmeÿster Von Bock ihro frn. Stättmeÿsterin Obrechtin, alle in hierüber befindlichem contract verschriebene Haüßer sambt allen dißfalls habenden rechten u. Gerechtigkeit eÿgenthümlich abgetretten u. zwar um den preiß wie hierinnen stehet nemlichen 5000 pfund, den 23. feb. 1705

Par son testament de décembre 1713, Anne Marie Bœckler veuve d’Ulric Obrecht institue pour son héritier universel son fils Jean Obrecht (Jean Henri Obrecht), demeurant à Paris. Elle le réduit à la légitime au cas où il mourrait sans enfant. Elle meurt un an plus tard dans la maison Rathsamhausen, elle est inhumée selon le rite de la confession d’Augsbourg (elle ne s’est donc pas convertie comme son défunt mari)
1720, Me Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia
N° 45. Bericht wegen Obrechtischen Testamenti und Substitution
Summarisch. Calculus deß Inventarii. Der Hausrath thut laut Fol. 73 fac. a 1032, Moltzer Meel und Kleÿen 10, Wein und Vaß 42, Silbegeschirr und Geschmeids 532, Guldenen Ring und Geschmeid 1002, Baarsch. 508, das Hauß in der Hennengaß 600, ane liegende güther 6975, Summa summarum 10 705 lb
Copia Testamenti solenne inscriptis – Zuwißen und Kundt seÿe hiermit in Krafft gegenwärtiger Schrifft allen denen hievon Nachricht zuhaben geziemet, daß beÿ annahendem meinem baufälligen alter und daher zugestandener schwehrer leibes blödigkeit, die mit neben der Allgemeinen menschlichen Zergänglichkeit, den obschwebenden hiengang auß diesem Zeitlichen umb soi klarer Vor Augen stellet, Ich Anna Maria Obrechtin gebohrne Böcklerin, weÿl. herrn Ulrich Obrechten geweßenen Königlichen Rath und Prætoris beÿ Löbl. freÿen Königl. Statt Straßburg Hinterlassene Wittib, billig zugemuthe gezogen hab, allweilen mich Sott seÿ danckh noch beÿguten gesunden Bestand und unverrucktten sinnen auch völligen gemüths Kräfften befinden meine letzte Willens Verordnung (…), so übergebe ich
Erstlichen meine Seele Gott den Allmächtigem der Sie erschaffen, erlößt und geheÿliget hat
Zweÿtens (…) gleich nach der begräbnus unter die Haußarmen, Wie Sie es unter sich am thunlichsten finden werden 20 Gulden hiesiger Statt gangbarer Müntz außtheÿlen zu laßen,
Drittens Verschaffe ich meinen noch lebenden Geschwüstrigen und der Verstorbenen Hinderlaßenen Kindern alle meine nach tod Velaßende Kleÿder (…) und über das soll meiner lieben Schwester frawen Catharinæ Kochin gebohrner Böcklerin und meiner lieben bruders Tochter Eleonoræ Böcklerin Zu einer sonderbahren Liebthat (…)
Viertens setz ich zu meinem Wißentlichen Wahren und ungezweiffelten Erben aller meiner übrige Verlassenschafft, Meinen Vielgeliebten Sohn Herrn Johann Obrechten Ehemaligen Königl. Rath und Prætoren beÿ Löbl. gedachter Statt Straßburg anjetzo Zu Paris sich auffhaltend (…) dafern Er aber ohn Verheurathet oder ohne Eheliche leibes Erben dieses Zeitliche Verlaßen solte, Ihme nur der Natürliche Pflichttheil Zu latein Legitima genannt, in Erbs und Eigenthumbs Weise (…) der Überschuß der Legitimæ so dann in fünff Gleiche theile getheÿlet und dergestalt Ihnen außgefolgt werden soll, daß an dem Ersten Fünfften theil Fraw Anna Susanna Brechtin gebohrne Feltzin Weÿland meiner seelig Verstorbenen ältisten Schwester Tochter die helffte daran Erb: und Eigenthümlich einziehen, die übrige helfte aber dieser Ersten Erbs portion, benebenst denen Vier übrigen Stall Theÿlern wieder Zusammen gestoßen und unter meine noch so lang Gott Will im lebenstehende geliebte Geschwüstrige oder dero und der bereits seelig abgelebten Kinder un Vier gleiche Stammtheÿl Vertheÿlet werden, und darvon Weÿland fraw Christina Faustin gebohrne Böcklerin meine im leben geweßenen lieben andern Schwester hinterlaßenen Kindtern der Erst Stamm theÿl, Weÿland Herrn Johannes Böcklers geweßenen Doctoris et Professoris publici et ordinarÿ Medicinæ beÿ löblicher universität alhier meines auch geweßenen liebwerthesten bruders Hinterbliebenen Kindern der andere Stammtheÿl der dritte und Vierte aber Herrn Johann Böckler, beÿ Löblicher Statt Straßburg Wohlbestellten Rentmeister, und Müntzverwalter, und dann frawen Catharinæ Kochin gebohrner Böcklerin meinen durch Gottes Gnade annoch im Leben Vorhendenen Liebsten respectivé brudern und Schwestern
und in meiner gegenwart mit meinem gewohnl. Pittschafft Verschließen laßen, Datum Straßburg den 30.ten Decembris Anno Christi 1713
Copia Testaments Zettels – So geschehen Straßburg den 3.ten Junÿ Anno 1714.
Copia Instrumenti publici – Anno 1713, den 30. Monatsgag Decembris in einer in der Statt Straßburg an der Juden gaß gelegenen der Wohlgebohrnen frawen frawen Eleonoræ von Rathsamhaußen Zum Stein, wittib, gebohrner Von Venningen eigenthümlich zuständigen behaußung in der Untersten Wohnstuben deren fenster in den Hoff außsehnd – Wolffgang Courtz Notarius Reg.
Copia Instrumenti publicationis – So geschehen in der königlichen freÿen Statt Straßburg in einer der Wohlgebohrnen frawen frawen Eleonoræ von Rathsamhaußen Zum Stein, wittib, gebohrner von Venningen eigenthümlichen behaußung in der Juden gaß den 4.ten Februarÿ Anno 1715

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728, f° 187-v, n° 1165)
1714. Sonntag den 23. 10.mbr. ist gestorben und Mittwoch nach gehaltener Leichpred. in der Thomas Kirchen nach St Galli begraben Worden S. T. fr. Anna Maria Obrechtin, weÿl. des Wohlgebohrnen H. H. Ulrici Obrechts Löbl. Statt Straßb. gewesenen Prætoris Regÿ und Ihrer Königl. Maj. in franckreich abgesandten in deutschland hinterlassener fr. Wittib, bezeug. solches neben Mir [unterzeichnet] Johann Philipp Böckler Alß bruder, Johann Heinrich Obrecht alß schwager (i 189)

La veuve du préteur royal Obrecht vend un ensemble de maisons rue des Juifs à Anne Eléonore de Venningen veuve de Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre qu’elle a épousé en 1672 (voir l’inventaire après décès de 1739)

1705 (25.4.), Me Contz (6 E 41, 34) – transcrit Chambre des Contrats, vol. 578 f° 865-v d. 9. nov. 1705
die hoch Edle Fraw Anna Maria weÿl. Tit: herrn Ulrich Obrechts gewesten Königl. Raths und Praetoris Regÿ allhier zu Straßburg geb. Böckerin mit beÿstand des wohlEdel und hochgelehrten herrn Johann Heinrich Feltzen beder Rechten Doctoris und Professoris publici
in gegensein der freÿ hoch Edel gebohrnen Frawen Frawen Annæ Eleonoræ wittiben Von Rathsambhaußen zuem Stein geb. Von Fenningen in beÿsein Ihres herrn Curatoris des freÿ hoch Edel geboren Gestrengen herrn Johann Jacob Wormbßers von Vendenheim hoch: meritirten Stättmeisters Vndt Fünffzehners Löbl. Stadt Straßburg
Eine Behausung zu St. Veltin genandt, bestehend in Einem Vordern hauß u. nebens Gebäuen, sambt der hoffstatt Hoff Vndt Garthen mit allen deren gebawen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Juden gassen, einseit neben weÿl. Martin Pastorius des Einspennigers Erben zum theil und zum theil neben der also genandten Rathsambhausischer behausung anderseit neben nach verschriebenem hauß hinten auf Joseph Michel Petin dem Commissario stoßend gelegen, dauon gehen jährlichen 13 ß 4 d bodenzinß in den Gürtlerhoff,
Item Eine behausung sambt höfflein hoffstatt brunnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Unden in der Juden gassen gegen St Veltins Capell, einseit neben vor: anderseits neben nach: verschriebener behausung hinten auf vorbeschriebene behausung,
Item hauß höfflein hoffstatt holzthauß Undt darüber gebawenes hinterhauß mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Juden gaßen, einseit neben Jr. Frantz Ludwig Zorn von Bulach anderseit neben vorbeschriebener behausung hinten auf hernach beschriebenen behausung stoßend gelegen
Item Ein hinder hauß in der Jungfrawgaßen gegen H. Cantzler Joosten seel. erben hinüber, einseit neben obigem H. von Bulach anderseit neben vorgemelten Hn. Petin hinten auf obigen Garthen vornen auf erwehnte gaßen stoßend gelegen so gleichfalls freÿ ledig u. eÿgen, maßen wohlgedachte fr: verkäuferin hierbeÿ in specie versichert, daß obige Häußer sambt u. sonders nicht seÿen weder Wÿdumb lehen oder in einige weeg außer obigen bodenzinß verhfftet oder verpfändet auff Maß Vndt weiß gleich wie die freÿ hochgebohrne gestrenge H. Anthoni Eberhard Bock von Bläßheimb Stättmeister Vndt dreÿzehner allhier obbeschriebenen häuser samt zugehörden von Tit: herrn Johann Heinrich Obrechten Königl. Rath und Prætore Regio allhier ahn sich gebracht nach inhalt Kauffbrieffs Vndterm 14. feb. jüngstin Vnd gleich wie hochEdel gemeldter H. Stättmeister Bock sothane häuser Vndern 23. ged. Monats und Jahr der Fraw verkäufferin förmlichen überlassen und abgetreten
Ferners solle die fraw verkäuferin berechtiget sein Nachbeschriebene Zimmer und Wohnungen in Ob: verkaufften Behausung solang alß Ihren der fraw verkäuferin belieben wird in lehnungs weiß gegen jährlichen zinß ad 50 gulden zu bewohnen und inzuhaben, benandtlichen die Underen gemach im Vordern stock alß Stub Vnd Cammer auff der lincken hand in dem hinein gehen, Item daselbst alle die newe gemach, Item die bauchkuchen Vndt Speiß Cammer, die Stub im hoff neben der bauchkuchen, Item einen frucht Kasten in dem vorderen Stock Undt einen in dem hinderen Stock, Item Platz für zweÿ pferdt wie auch für häw, Stroh und holtz nach der Fr. verkäuferin nothurff und gelegenheit, Item eine cammer oben auff in dem Vorderen Stock, Item den Keller Vnder dem Sahl – geschehen um 5250 pfund

Transaction entre les héritiers de Marie Cléophée de Rathsamhausen à la Pierre née Rathsamhausen d’Ehnwihr qui a déshérité son fils Georges Geoffroi de Rathsamhausen à la Pierre et la veuve de ce dernier
1690 (10.1.), Me Contz (6 E 41, 26)
Zu Wißen Hiemitt Männiglichen daß Heüt den Sechßten Januarÿ 1690 (…) persönlich erschienen die Freÿ Hoch Edelgebohrne Fräw. Fräwl. Susanna Magdalena Von Rathsamhausen Zum Stein mitt beÿstand des Freÿ Hoch Edelgebohrnen Gestrengen Herrn Johann Peter Wetzel Von Marsilien Hochfr. Birckenfeldisch. Hoff Meisters alß Von Obrigkeit wegen so wohl Erst wohlgedachter Fräwlen, alß der Übrigen Respectiué Herren söhn, brüder, Fraw: Fräwl. Vndt Schwestern Verordneten Curatoris, Welche dan freÿen willens mit mehrern Zu Erkennen gegeben, waß gestalten dero in Gott Ruhender Fraw Mutter seel. die auch Freÿ Hoch Edelgebohrne Fraw Maria Cleophe Von Rathsamhausen Zum Stein gebohrne Von Rathsamhausen Zu Ehenwihr in crafft Ihres Undern 14. Jan: 1683. auffgerichteten Testaments dero Respue. Nunmehr auch seel. Verstorbene H. Sohn Vndt H. bruder der Freÿ Hoch Edelgebohrnen gestrenge H. Georg Gottfriedt Von Rathsamhausen Zum Stein Ent Erbet worden seÿe, alles nach meheren Inhalts des in dem Sechßten articul besagten Testaments, Undt weilen sie die Fräw. Susanns Magdalena in sothanen Testaments articul angezogen, Und Neben andern Ent Erbungs Ursachen, die darinnen enthalten: Undt Von obbemelten H. Georg Gottfriedt seel. Verübt: Und angemaßen gewalthaben, mit leÿdig. Hertzen ersehen Undt Erfahren, Also Könne sie mitt Ihrem guten wißen Undt gewißen hochbetheüren, daß gemelter Ihr H. Bruder seel. Georg Gottfriedt Von Rathsamhausen Zum Stein sich dergestalten Vermeßen habe, die handt so nachtrucklich auffzu heben Undt Zu Zuckhen, daß wohe Sie Fräw. Susanna Magdalena nicht dar zwischen geloffen were, gedachte Ihr Fraw Mutter seel. Einen ohnfehlbahren Starcken Streich außzustehen gehabt hette, sie fräw. seÿe auch dißem nach Von Ermelten herrn bruder seel. dergetalten Tractirt worden daß sie sich Eine geraume Zeit bett legerig Zu halten gemüßiget worden, Undt daß gegenwärtige Ihre Declaôn warhafftig seÿe, ein solches könne sie beÿ Ihrem guten gewißen bezeugen, Gleich wie Mehr wohlglt. fräwl. Susanna Magdalena mitt beÿstandt wie Vorstehet dem Endts Unterschriebenen Notario die hand trew an statt Eines wahren Aÿdts Offentlich gegeben, Und also Von Mir Zu Ewiger Zeügnus der wahrheit angenomben word.
Warauff Ferner Erschienen die Freÿ Hoch Edelgebohrne Fräw. Fräwl. Esther Felicitas Von Rathsamhausen Zum Stein Gleichmäßig mit gegebener hant Trew ahne Aÿststatt bethewrendt daß Sie leÿder darzu Kommen alß Ihr H Bruder seel. Vorbesagte Ihre fraw Schwester Zimblich übel Tractiret, alßo daß Sie zu geloffen, Undt so wohl Ihre Fr. Mutter alß auch Ihren H Bruder seel. Undt Erst benante Ihre Fr. Schwester von Einander gethätiget undt abgezogen.
Geschehen Zu Straßburg in dem hoch Ad. rathsambhauß. Hoff in de brandgaßen gelegen tags, Zeit und Jahr wie Obstehet in gegenwart H Cornelÿ Euerin undt H Bernhard Finckh alß hierzu absandlich Ersuchter gezeüg

Eléonore de Venningen loue un bâtiment au menuisier Jean Richard et à sa femme Marie Bourlan

1718 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 124-v
hr Joh: Breu E.E. großen Raths beÿsitzer nahmens S.T. frauen Eleonorae von Rathsamhaußen zuem Stein wittib geb. von Venningen
in gegensein Jean Richard schreiners und Marie Bourlan
entlehnt, der hochadelichen Frauen Principalin nebens hauß allhier in der Juden gaß ein und anderseit neben ihro verlehnerin hinten auch, auf dreÿ jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

Eléonore de Venningen loue une partie de la maison qu’elle habite à Jean Hermann de Tristett, capitaine au régiment d’Alsace, inscrit au Directoire de la noblesse

1722 (22.3.), Fond du Directoire E 763
die freÿ hochwohlgeborne Fraw Anna Eleonora von Rathsamhausen zum Stein Wittib geb. von Venningen mit assistentz des freÿwohlgebornen H. Philipp August Böckels von Böcklinsaw beÿ löbl. Ritter Directorio Raths und Außschußes
in gegensein des freÿ hochwohlgebornen H. Johann Herrmann von Trüstett beÿ löbl. Ellßäßischen Regiment Hauptmann und beÿ E. löbl. Ritter Directorio Rath und vice Außschuß
Lehnung, Ihre der Fr. verlehnerin eigenthümlich in der Judengaß alhier gelegen adelische Wohnbehausung welche sie von dem königl. H. Prætore Obrechten erkaufft von der zeit an selbsten bewohnet hat, und zwar auff sechs jahr lang von nechstkünfftigen Oster dieses lauffenen Jahr anfangend, nemlichen gleich im eingang des haußes auff den boden zur lincken hand die stub und darbeÿ befindliche Cammer wie auch in den hoff den Saal nebens der dabeÿ befindlichen Camin Cammer und Cabineten und unter solchen den Keller sambt denen darinn liegenden Fäßern mit ihren liegerlingen, ferner im hoff die Kuche, bauchkuche, Spieß Cammern benebenst der darneben stehenden Gesindstube und deren gelegener Cammer so dann oben auff im erstern Stock werck die bishero geweßene Wohnstube sambt denen dabeÿ befindlichen Camin Cammeren, So dann die obere Kuche, benebst denen daran gebauten Stube und dreÿen Cammeren, folgends in dem hoheren Stockwerck über dießen eine kleine Stube mit zweÿen Cammern darbeÿ ane der Seiten, ingleichen die frucht Kästen, die zweÿ hoffen, die kutschen remises, den an den hoff gelegenenen Garthen, die zweÿ stallungen nebenst der daruber befindlichen hewbuhne und den taubenhauß wie auch den hünerhauß – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Anne Eléonore de Venningen fait son testament. Elle institue pour héritières ses deux filles en déshéritant la troisième, Guillaumette Augustine de Rathsamhausen à la Pierre, célibataire, en arguant qu’elle a abjuré la foi luthérienne mais qu’elle est revenue à sa religion première. Elle lègue en outre une maison à son receveur pour récompenser ses services.

1733 (6.1.), Me Humbourg (6 E 41, 51)
Testament Ich Anna Eleonora von Ratsamhaußen zuem Stein geb. von Venningen weÿl. herren Georg Friedrich von Ratsamhaußen zuem Stein hinterlassenen Wittib zu Straßburg an der Judengaß wonhafft daß nach deme ich im Monat Julio des letzt abgewichenen 1731.t jahres mit einer zimlich schwehren Kranckheit von Gott hiembgesucht worden (…), 1. meinem Leib (…) Christ Catholischem gebrauch, 4. legire ich Magdalena petitjean meiner Cammermagd (…), 5. Elisabeth petit meiner andern magd (…), 6. meinem bediente Peter Klein (…),
7. Nach deme herr Johann Wilhelm Chasseur Ritterschaftl. Ambtmann und Advocat allhier nicht nur biß dahero und von ungefähr 6 Jahr hero sich meiner und der meinigen trewlich und Eifferig angenommen uns mit nutzlichem Rath und that an die hand gegangen Unßer gerathsame gegen Männiglichen mit unvertroßenem fleiß und großer müehe und arbeit verfechten, ohne daß ich Ihme ein solches bißhero im geringsten vergollten, sondern auch mir das gäntzliche vetrauen lasset, er werde mit seinen getrewen diensten rath und guter Mäinung gegen mich biß an mein End und nach meinem tod gegen den meinigen fortzufahren sich angelegen sein laßen Alß legire vermache und schencke hiemit in ansehung seiner mir und den meinigen getreuw geleisteten diensten und zur einiger erkantlichkeit für sich seine Kinder und Erben mein eigenthümliche würcklichen durch Ihn bewohnte und in der Juden gaß gelegene behausung einseit neben herren Rathherrn Gerber anderseit neben Veit Karcher dem Schreiner sambt allen rechten zugehörten und gerechtigkeiten
8. meiner tochter Louÿsa Maria des herren Anne François Davÿ de la Balleterie ehegemahlin, meiner andere tochter die von Bernhold beÿ meinem lebzeiten gar ein viel mehrereß von mir genoßen als ein legat zu einem völligen eigenthumb meine dermahlige wohnbehausung in der Judengaß allhier gelegen vornen auff ged. Juden gaß zum theil auff quirin Berga den Maurer und zum theil herrn Doctor heckler stoßend einseit neben H. Johann romann Willemann dem Ritterschaffl. Einnehmer anderseit neben herrn Ludwig Zorn von Bulach zum theil und theils der Jungfrauen gaßen nebst allen darbeÿ sich befindenden nebens hinder und vorder häußern hoff stallung garten und allen zugehörden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten,
9. Wilhelmina Augustina von Ratsamhaußen zuem Stein meine tochter noch ledigen standts mir viel und große vertrießlichkeit und betrübnußen dardurch verursachet weilen sie vor dießem die Römische Catholische Apostolische religion angenommen, Nachgehends aber solche wiederummb leichtsinniger weiß verlaßen und auff das newe zu dem lutterdhum geschritten (…) völlig enterbt,
10. Fr. Elisabetham Charlottam des herrn Sigfrid von Bernhold Mareschal de Camp der Königl. Armeen separirte Gemahlin und Fr. Louÿsa Maria des H. anne François D’avie de la Balleterie Ehegemahlin meine zwo andere leibßte Töchter die erste in 2/3 theil und die Erste in einem dritten theil,
11. daß meine tochter Fr. Elisabetha Charlotta von Bernhold in dem Ihro verschafften dritten theil meiner Verlassenschafft Ihre Enckelin und meine Uhr Enckelin die von ihrer tochter Fraun Octavia Sabina von Landtsperg geb. von Bernhold mit dem freÿ wohlgebohrnen herren Samson von Landtsperg Capitaine unter dem löbl. Elllsäßischen Regiment (…) Töchterlein – den 11. Januarÿ 1733
[Succession] 15. junÿ 1739 en la maison mortuaire de De Anne Eleonore de Venningen a son decés arrivé le 5 du présent mois de juin, veuve douairiere de feu Mess. Georges Godfrid de Rathsamhausen a La Pierre Ecuyer Seigneur de Baldenheim, Westhausen Artolsheim et autres lieux

Anne Eléonore de Venningen meurt en 1739 en délaissant pour héritières ses deux filles

1739 (6.7), Me Humbourg (6 E 41, 62)
Inventaire de Noble De Anne Eleonore de Venningen a son decès veuve douairiere de Messire Georges Gotfrid de Rathsamhausen à la Pierre – furent presens Messire Anne François Davy de la Pailleterie, Chevalier de l’Ordre de Sr Jean de Jerusalem, Capitaine de cavallerie pour le Service du Roy, aux droits de Noble De Marie Louyse de Rathsamhausen à la Pierre son épouse, héritière absolue pure et simple pour un tiers et héritière usufruitiere seulement pour elle et pour apres le deces led. Sr. De la Palleterie son mary pour un autre tiers, Messire Sigfrid de Bernold, Marechal des Camps et armées du Roy par Messyre Frédéric Ferdinand de Dettlingen, Ecuyer Conseiller du directoire et deputé de la Noblesse de la basse alsace, fondé de procuration jointe à l’inventaire commencé par led. Notaire le 6 du présent mois de Juillet Ledit Sr de Bernold aux droits de Noble De Charlotte de Rathsamhausen à la Pierre son épouse, héritière pour l’autre tiers a la charge de substitution sa legitime sauve et deduite en faveur de ses petites filles nées à a naitre du mariage de Messire Samson Ferdinand de Landsperg, Ecuyer et Seigneur de Nider-Ehnheim et autres lieux avec Noble Dame Octavie Sabine de Bernhold son épouse, Me Jean Guillaume Chasseur bailly des terres de la Noblesse de la basse alsace en qualité d’exécuteur testamentaire du feue Noble De Anne Eleonore de Venningen a son decès veuve douairiere de Messire Georges Gotfrid de Rathsamhausen à la Pierre, Ecuyer Seigneur de Westhausen et autres lieux, et Lazare Christian Sahler, avocat et procureur du Directoire de ladite Noblesse, (…) approuvé son testament du 12. janvier 1733 ; (en présence de) Catherine Petitjean fille majeure, Marie Madeleine Petitjean veuve et Françoise Hutot sa fille de feu S Jacques Hutot Duverger, femme et filles de chambre, Marie Eve Frietsch cuisiniere veuve de Mathieu Schmidt, Eve Madeleine Fleischmann garde femme de Jean Philippe Zahn, Georges Eck Laquais de ladite défunte

Dans la cuisine, Dans la cave du devant a droite en entrant par la première porte de la rue des faisans, Dans la cave du derrière, Dans le poele vis à vis de l’escalier pranant jour dans la cour, Dans la chambre a cheminée a la gauche du poele prenant jour sur la rue des Juifs, Dans la grande chambre a cheminée dans laquelle on entre par le poile cy dessus et par la chambre cy apres à travers la grande salle, Dans la chambre a côté de la grande sale par laquelle de ce côté là on entre dans la precedente, Dans la chambre attenant à la grande salle, Dans la grande sale Sur le grand escalier en montant dans la cour, Dans la chambre a cheminée à la gauche monté l’escalier, Dans la seconde chambre prenant jour sur la cour ainsy que dans la première, Dans le cabinet
(autre vacation), dans le garde meubles, hors le garde meubles vers l’escalier, De là monté 7 degrés vers le grenier dans le vestibule, A la chambre à la droite donnant sur la cour, Dans la seconde chambre prenant jour dans la rue des Juifs, Dans un petit poele sur ladite rue des Juifs vis à vis L’escalier
(le 10. juil.) Dans la cusine rez terre a la droite en entrant dans la cour, Dans l’appartement rez terre a la gauche de la Cour faisant face de même que sur la rue Dans le poele en entrant, Dans la chambre a cheminée sur la rue des juifs, Dans la voute, Dans le vestibule
Par l’article 8 du testament ladite De de Rathsamhausen a prélégué a ladite De Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse du Sr Davy de la Pailleterie sadite maison rue susdite des Juifs devant ladite rue derrière en partie Quirin Berga Me masson et en partie Sr Jean Romain Willmann receveur de la noblesse de la Basse Alsace un et Sr Louis Zorn de Boulach en partie et en partie La rue des Pucelles vulgairement Jungfrauengass d’autre, avec tous les bâtiments maisons à côté derrière et sur le devant cour écurie jardin et toutes appartenances droits et dépendances
Et par l’article 4 a légué au Sr Jean Guillaume Chasseur Bailly et avocat de la Noblesse de la Basse alsace La maison a elle appartenante et par luy occupée située dans la rue de Juifs joignant le Sr Gerber d’une part Vite Karcher Le menuisier d’autre avec tous ses droits appartenances et dépendances
biens à Artolsheim, Baldenheim, Jebsheim, Ittersweiler prés Marmoutier, Krusenheim, Reichstett, Westhausen, Plobsheim
Titres et papiers, Contrat de mariage, 25. juil. 1672
Partage du 15 juillet – (ut supra) total des biens 221 401 livres et passif 10 037 livres, à partager 211 363 livres – Partage des biens fonds le 11. sept.
Le jardin appartenant a cette succession situé dans la banlieue et hors la porte des Bouchers de cette ville estimé 21 760 livres – bien de Jebsheim, portion de dixme a Krusenheim, bien rentier appelé Gültguth a Artolsheim
Lot A, Un Jardin situé dans la banlieue et hors la porte des bouchers de la contenance d’environ 4 arpents entouré d’une haye vive vis à vis le Cimetiere appelé des françois joignant la veuve du Sr Ammeistre Richshoffer d’une part et en haut ledit Cimetiere entre lequel et ledit jardin il y a un chemin et par en bas sur André Wurtz dont le fond fait 1600 livres
Second lot, à Artolsheim, Plobsheim, Lot C à Baldenheim, Reichstett
lot A à Eleonore Hutot dit Duverger petite fille agée d’environ 9 ans

La maison revient à sa fille Louise de Rathsamhausen à la Pierre, veuve en premières noces de Joseph Bibereck baron de Reding, qui a épousé en 1719 Anne François Davy de la Pailleterie : célébration, contrat de mariage

Mariage, Westhouse (p. 39)
Hodie 28 mensis nouembris anni 1719 ex Licentia Reverendissimi domini ordinarii factis antea tribus proclamationibus futuri matrimonii tam in Ecclesia parochiali parisiis ad Stum Sulpicium et ad Stum Stephanum jntra muros argentinensis (…) sacro matrimonii vinculo juncti fuere in facie Ecclesiæ Perillustris Dominus anna franciscus Davy Eques marchio De La pailleterie filius Perillustris Domini annæ Petri Davy marchionis De La pailleterie parisiis Commorantis in parochia ad stum Sulpicium et Perillustris Domina Maria Ludovica vidua Perillustris Liberi Baronis de Reding nata ex prænobil Stirpe de Rathsamhausen ad Petram Dna in Westhausen (signé) anne François Davy Delapailleterie, Marie Louise de ratzenhausen dame de la pailleterie (i 39)

1742 (30.8.), Me Humbourg (6 E 41, 68)
présent Messire Anne François Davy de la Pailleterie Ecuyer Chevalier de l’Ordre de St Jean de Jerusalem ci devant capitaine de cavallerie pour le Service du Roy demeurant en cette ville rue des Juifs Paroisse St Etienne d’une part
Et De Louyse de Rathsamhausen à la Pierre son épouse assistée de M Jean Guillaume Chasseur Bailly de la Noblesse de la Basse Alsace son conseil et interprete
renonce à la communauté d’acquets assirée par Contrat de mariage sous seing privé le. 25. nov. 1719
[Joint] Contrat de mariage – Messire Anne François Davy Cheualier Marquis de La Pailleterie Officier dans le Régiment du Maine Caualerie à présent en age de majorité fils de Messire Anne Pierre Dauy Chevalier Marquis de la Pailleterie et De Suzanne de Monginot, demeurant à Paris Paroisse de St Sulpice
Et la très Noble Femme Marie Louise de Rathsamhausen à la pierre aussy majeure veuue de feu Messire Joseph Bibereck Baron de Reding fille de deffunt Messire Godefroy de Rathsamhausen à la Pierre et de la très Noble Dame Eleonor de Venningen icelle demeurant a Strasbourg paroisse St Etienne – le 25. novembre 1719

Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre loue à Jérémie Evrard Silberrad, receveur de la Noblesse de la Basse Alsace, les appartements qu’elle n’a pas loués au sieur de Gervasy, médecin du Roi

1751 (25.1.), Me Humbourg (6 E 41, 85)
Bail 4 années a commencer le 1. maÿ prochain – De Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse de M Davy Marquis de la Pailleterie demeurant actuellement a Caen en Normandie, ladite De demeurant en cette ville rue des Juifs assistée de Mre Pierre de Mormont chev. seigneur d’Ottenrodt et autres lieux
au Sr Jeremie Eberhard Silberrad Licencié ez Loix Receveur de la Noblesse de la Basse Alsace demeurant en cette ville
tous les appartemens de la maison de la dame Bailleresse Scituée dans lad. ruë des Juifs qui ne sont point compris dans le bail qu’elle a passé à M de Gervasy medecin du Roy et qu’elle occupe présentement avec cave écurie greniers et autres appartenances et dépendances sans en rien reserver si ce n’est une chambre au Second étage pour y loger ses meubles, moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois
[in fine :] 12 novembre 1751, continué pour quatre années à compter de l’expiration du bail, moyennant un loyer annuel de 600 livres

Louise de Rathsamhausen à la Pierre loue à Sigefroi de Bernhold les appartements qu’occupe M. de Gervasy

1754 (10.4.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Bail à loyer de 6 années qui commencent au 24. juin 1745 – De Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse de Mre Anne François Davy Chevalier Marquis de la Pailleterie, Chevalier de l’ordre de St Jean de Jerusalem cy devant Capitaine de Cavalerie au Service du Roy demeurant présentement a Caën assistée de Me Philippe Pierre Brobeque Secrétaire de la Noblesse de la Basse alsace
à Mre Sigfrid de Bernhold Ecuyer Colonel d’Infanterie seigneur de Westhausen et autres lieux
de tous les appartemens qu’occupe présentement M Gervasy Ecuyer Medecin du Roy Inspecteur general des hopitaux militaires de cette province dans l’hotel de ladite de Bailleuse scitué en Cette ville rue des Juifs
outre les appartemens et dépendances qu’occupe le Sr Gervasy elle cede encore audit Sr de Bernhold un poele au premier étage prenant jour dans la cour et deux chambres à cheminées au même Etage prenant jour dans la rue, la Cave du derrière et un grenier sur le devant le tout présentement occupé par le Sr Silberrad, Et quant aux logements et dépendances du petit corps de logis sur le derrière qui ne sont point occupés par led. Sr Gervasy et qui ne soit point compris dans le prestation bail les parties en jouiront en commun a l’exception d’une écurie que la De Bailleuse se reserve – moyennant un loyer annuel de 800 livres

Sigefroi de Bernhold et Jean François Gervasy s’accordent sur les modalités du bail

1754 (10.4.), Me Humbourg (6 E 41, 91)
Transaction – Messire Sigfrid de Bernhold Ecuyer Colonel d’Infanterie seigneur de Westhausen et autres lieux fondé de procuration de Messire Anne François Davy Chevalier Marquis de la Pailleterie Chevalier de l’ordre de St Jean de Jerusalem cy devant Capitaine de Cavalerie au Service du Roy demeurant a Caën
et le Sr Jean François Gervasy Ecuyer Medecin du Roy Inspecteur general des hopitaux militaires
Lesquelles parties ont dit, que par bail s.s.p. du 31 janvier 1756 De Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse dudit Sr de la Pailletterie a baillé audit Sr Gervasy les appartemens qu’il occupe présentement dans la maison de lad. De scitués en Cette ville rue des Juifs pour le terme de neuf années qui ont commencé à la St Jean 24 juin 1746 Et que par acte passé soussigné le 6 avril 1751 ladite Dame a prorogé ledit bail s.s.p. pour neuf autres années a compter de son expiration, Que led, Sr de la Pailleterie pretendant que ces deux baux sont frappés de plusieurs nullités a fait sommer le Sr Gervasy de Vuider lesdits appartemens dans l’espace de trois mois a compter du 2 janvier dernier, Led Sr Gervasy au contraire soutenant la Validité de ces deux baux (…) s’est pourvu au Conseil souverain d’Alsace (les parties ont) transigé et accordé ainsi qu’il s’ensuit
le Sr de Bernhold consent à ce que le Sr Gervasy Jouisse du benefice dudit bail jusqu’au jour de son expiration moyennant les loyer clauses et conditions y stipulées,
ledit Sr de Bernhold se desiste de la demande qu’il avoit fait au sujet des meubles vendus par ladite De de la Pailleterie audit Sr Gervasy et reconnait ladite vente comme bonne et legitime

Jérémie Evrard Silberrad cède son bail à Sigefroi Antoine de Bernhold

1756 (29.5.), Me Humbourg (6 E 41, 95)
Transport de bail – Messire Sigfrid Antoine De Bernhold Ecuyer Colonel d’Infanterie Seigneur de Weshausen et autres lieux
et le Sr Jeremie Eberhard Silberrad, Licencié ex Loix et Receveur de la Noblesse de la Basse Alsace
transporte le bail fait au Sr Silberrad par De Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse de M Davy Marquis De Lapailletrie devant souss. le 25 janvier 1751 et la Prolongation etant ensuite du 12 novembre suivant
Le Sr Silberrad Evacuera les appartemens et dépendances qui font l’objet dudit Bail et de la Prolongation au plus tard à la St Michel 29 septembre prochain à l’exception de ceux qui quoique fasant partie du bail du Sr Silberrad ont été loués et cédés à mondit Sr De Bernhold par lad. Se de la Pailleterie dans le bail qu’elle lui a fait souss. le 10 avril 1754 et qui consistait en un poele au premier étage prenant jour dans la Cour, deux Chambres a Cheminée au même Etage prenant jour dans la Rue, la cave du derrière et un grenier au même Etage prenant jour dans la rue, la Cave du derrière et un Grenier sur le devant – moyennant 200 livres pour les Appartemens que le Sr Silberrad a promis d’evacuer à la St Jean Baptiste prochaine et 400 livres pour les autres appartemens

Les biens de Marie Louise née de Rathsamhausen à la Pierre sont inventoriés après qu’elle a été interdite de l’administration de tous ses biens

1759 (11.4.), Me Humbourg (6 E 41, 101)
Inventaire des biens – Sr Thiebaut Frédéric Schell Licencié ez loix demeurant en cette ville place du Vieux Marché aux Vins Lequel a dit que par arret rendu au Conseil souverain d’Alsace le 6 juin 1757 sur avis des parens homologué Dame Marie Louise née de Rathsamhausen à la Pierre Epouse de M François Davy de la Pailleterie Ecuyer Chevalier de l’Ordre de St Jean de Jerusalem et Capitaine de cavalerie a été interdite de l’administration de tous ses biens et revenus, Et M Leopold Samson de Rathsamhausen d’Ehenweyhr a été nomme pour la Régie et Administration desd. biens et revenus

Premièrement, Maison appartenante a lad. De de La pailleterie pour la propriété et pour la jouissance, Une Maison Scituée rue des Juifs les Veuve et héritiers du Sr Jean Romain Willmann d’une part et les Dles de Mormont d’autre part, lad. Maison consistant en deux Bâtimens chacun ayant sa porte Cochere sur le devant Cour Ecurie Jardin et deux ailes dans lad. cour, le tout loué à M de Bernhold qui en paye annuellement 1200 livres
2. biens fonds à Artolsheim, 3. Capitaux 2836 livres, 4. Capitaux 11 500 livres, 5. Biens et revenus feodaux 3200 livres, 6. Dettes passives 6000 livres, 7. Dettes contractées par le De de la Pailleterie personnellement 11 469 livres

Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre loue toute la maison à Sigefroi de Bernhold

1762 (13.2.), Me Humbourg (6 E 41, 107)
Bail de 6 années qui ont commencé au 1° janvier dernier – M Claude Yves procureur du Conseil souverain d’Alsace residant à Colmar fondé de procuration de De Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre épouse de Messire Anne François Davy de la Pailleterie, Ecuyer chevalier de l’ordre de St Jean de Jerusalem ancien Capitaine de cavallerie, De de Wesch et autres lieux demeurant à Colmar séparée de biens de son époux
à Messire Sigfrid de Bernhold chevalier de l’Ordre du Mérite miiitaire ancien Colonel d’Infanterie
sçavoir de la maison de la De Bailleuse scituée en cette ville rue des Juifs a deux portes cocheres avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception – moyennant un loyer annuel de 1200 livres

Le maître maçon Georges Michel Müller et le maître charpentier Laurent Hügel rédigent un rapport sur la maison à la demande de Marie Louise de Rathsamhausen à la Pierre. Une première version évalue les bâtiments à 34 000 livres, une deuxième à 36 000 livres

1765 (28.2.), Me Humbourg (6 E 41, 117)
Sr Georges Michel Müller ancien assesseur au Grand Sénat et Mre masson architecte de cette ville et Laurent hügel Maître charpentier Bourgeois de cette ville
que la dame de la pailleterie née de Rathsamhaussen les ayant requis de faire la visite d’estimation de sa maison en cette ville ils y ont procédé le Jour d’hyer et ont trouvé que lad. maison scituée en cette ville entre M Willemann et le Sr Vernier consistant en deux Bâtiments sur le devant l’un consistant en rez de chaussée et un Etage, l’autre en rez de chaussée et deux étages les deux bâtiments ayant 94 pieds de Roy et que le terrein contient en tout 126 pieds de profondeur sur lequel il a deux ailes de bâtiment de droite et de gauche dans la grande cour à un Etage le Rez de chaussée contenant deux écuries pour douze chevaux et quatre remises cuisine ofice et cinq autres appartemens, Deux grandes caves voutées sur le devant, plus un emplacement où il y a un vieux bâtiment qui donne dans la rue des Pucelles et sous lequel il y a une cave aussi voutée, le terrain sur lequel est ce bâtiment de la longueur de 58 pieds et 44 de large outre et par dessus celuy mentionné cy dessus, que cette vieille maison dans la rue des pucelles est une mazure mais que tous les autres bâtiments sont en très bon etat ayant leurs propres murs, ils estiment cette maison et dépendances de la Valleur de 34 000 livres
– le 2. mars. Sr Georges Michel Müller ancien assesseur au Grand Sénat et Mre masson architecte de cette ville et Laurent hügel Maître charpentier Bourgeois de cette ville
que le dame de la pailleterie née de Rathsamhaussen les ayant requis de faire la visite d’estimation de sa maison en cette ville ils y ont procédé le le 27. février dernier et le Jour d’hyer et ont trouvé que lad. maison scituée en cette ville rue des Juifs entre M Villemann et le Sr Vernier consiste en deux Bâtiments sur ladite rue des Juifs deux ailes de bâtiment de droit et de gauche dans la cour et un emplacement où il y a un Vieux Bâtiment qui donne dans la rue des Pucelles Que le terrain sur lequel sont constuits les deux Bâtiments sur la rue des Juifs et les deux ailes de la Cour ensemble ladite cour contient 94 pieds de Roy de long et et 126 pieds de profondeur, Et que le terrain sur lequel est la Vieille Maison dans la rue des Pucelles a 58 pieds de long et 44 de profondeur que sous Chacun des deux Bâtiments de la rue des Juifs Il y a une cave voutée qu’il y en a aussi une belle dessous le Bâtiment de la rue des Pucelles Mais que la maison au dessus est une Mazure, Qu’il y a dessous lesd. deux ailes deux Ecuries Chacune pour six chevaux et quatre remises Que cette maison dans la rue des Juifs et les deux ailes sont en bon etat bien conditionnés Et que tous ces bâtiments ont leurs propres murs, estiment cette maison et dépendances de la Valleur de 36 000 livres

La maison de Marie Louise de Rathsamhausen veuve d’Anne François Davy de la Pailleterie est mise aux enchères dans la salle du Petit Sénat. L’acquéreur après surenchère est le notaire Jean Richard Hæring

1769 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 238-v
auf Ansuchen H. Not. Häring, nachstehend Kauf-Adjudication
Extrait des Registres du Conseil Souverain d’Alsace. L’an 1768 le premier octobre à deux heures de relevée. Pardevant nous Jean Thomas Daquin Laquiante, Conseiller du Roy et son juge ez Citadelle d’Alsace et Fortifications de la ville de Strasbourg commissaire en cette partie nommé par arret du Conseil Souverain d’Alsace rendu le 5 Juillet dernier, est comparu dans la chambre du Petit Sénat de laditte Ville Mr. Jean Théodore Reech, procureur audit Conseil assistant de De marie Louise de Ratzamhausen Veuve de feû le Sieur Anne François Davy de la Pailleterie vivant Ecuyer Chevalier de l’Ordre de St. Jean de Jérusalem, lequel pour Laditte Dame de la Pailleterie a dit en reiterant le contenu de notre premier procès verbal du 30 juillet dernier, quen exécution dudit arret et en vertu tant de notre procès verbal du 14 septembre dernier que de notre cinquième ordonnance du même jour, il auroit fait publier (qu’il serait) procédé par devant Nous à la cinquième et deffinitive adjudication au plus offrant et dernier encherisseur de la maison appartenances et dependances désignées en notre premier Procès verbal (…)
laquelle consiste en une maison de devant, une maison de derriere et deux corps de logis collateraux, deux Cours et une terrasse aboutissant du côté de la Cathédrale partie aux héritiers Willmann partie à M. de Ratzamhausen et partie au Cabaret de l’Empereur, de l’autre au Sieur Zipp perruquier et partie à la rue des pucelles, par derrière en partie aux heritiers Guerand et partie à Mlle de Kirchheim et devant partie à la rue des Juifs et en partie pour la maison de derrière au Sieur Zipp, a M. Massol et aux héritiers Mormont, le tour aux charges et conditions qui ont été retenues et détaillées dans notre dit premier procès verbal. (…)
Et à l’instant a été criée ladite maison pour La somme de 35 000 livres qui est la mise faite sur icelle lors de notre quatr° procès verbal par le Sieur Daniel Bex
Sur quoy a eté enchery par M. Haering notaire juré et public de cette ville 35 200 li. Ey personne n’ayant Surenchéri Nous Commissaire susdit avons ce requerant ledit Me Reech adjugé définitivement ladite maison et dépendances audit Me Haering pour le prix de trente cinq mille Cinq Cent Livres (…) signé Decary greffier avec paraphe
Et a L’instant ledit Me Haering a declaré qu’a la dernière adjudication du 14 septembre dernier, il avoit commission de la part de M. le Stettmeistre de Dietrich de mettre sur ladite maison jusqu’à la Concurrence de 36 000 livres, mais qu’ayant été contre mandé depuis a cet egard il ne L’avoit surenchéri de 500 livres que pour faire le Bien et l’avantage de Me de la Pailleterie dans L’esperance que le Sieur Bex ferait une surenchere
(Copie originale, cote 94 Z 18)

L’acquéreur fait une demande concernant le droit de mutation (le registre incomplet ne donne pas la suite de l’affaire)

1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
H Not: Richard Häring pt° Pfundzoll
(f° 156) Sambstags d. 15.ten Aprilis 1769. – Idem [Osterrieth] nôe H Not: Richard Häring producirt unth. Memoriale samt beÿl. Lit. A. juncto petito wegen nachlaß pfundzolls und bitt unterth. Deputationem. Erkandt, Obere pfundzoll herren

Mur de séparation érigé entre la propriété que se réserve Jean Richard Hæring et qu’il cède à Meylach de Dettlingen, selon le mémoire et le plan dressés par Joseph Massol

1769, ADBR cote E 853 (fonds Dettlingen)
Mémoire Relatif au Plan du Rez de chaussée cy joint d’une Maison size Rue des Juifs en cette ville de Strasbourg appartenant à M. Herrig Notaire lequel Moyennant une Certaine somme il en Cède actuelemt. une partie à M. de Dettlingen Chevalier, Membre de la Chambre des XV. & aux clauses et conditions suivantes, le tout dressé de l’Ordre des parties par M Massol architecte de l’Eveché du du Gd. chap. de la dite Ville en janvier 1769.
1° Pour separer ladite Maison les parties sont convenues de faire Bâtir a frais communs par Egalle part le Mur de Clôture mitoyen A. B. C. D. (Plan ci joint) d’Environ 15 toises de longueur sur 12 de hauteur non compris fondement, et 18 pouces d’Epaisseur en plein ou par Arcades, dont les intervales seraient Murées en 7 pouces d’Epaisseur avec briques dit Maure Stein et le restant avec Moelons en Briques.
2° Ledit Mur sera Erigé a fleur de l’angle A et à 14 pieds ½ de distance de l’autre angle E au point C prolongé en ligne droite jusqu’à D. seront en outre observé les dosserets F. B. pour regler les Bâtimens et servir de Contre fort aud. Mur.
3° Il sera Libre à chaqu’un des propriétaire de hausser autant que bon lui semblera Une partie du dit Mur en la Longueur d’Envrion 39 pieds depuis B. jusqu’à D. a ses fraix et dépens à Mi Épaisseur ou en plein pour y faire Bâtiment a sa Volonté sans être obligé de payer les charges, renonçant à tous Us et coutume quelconques.
4° Quand a l’autre partie A. B. dudit Mur de Clôture, pourra chaqu’un des Propriétaire, le hausser de Son côté à ses fraix et dépens a Mi Mur seulement de 3 pied au dessus des douze susdits et l’Egout du chaperon tombera de son côté.
5° Mr Herring vendeur à cédé et cede a M. de Dettlingen acquéreur la Moitié de l’Ancien Mur de Pignon de fond en Comble depuis l’Angle A. du passage, jusqu’au jambage de la porte cochère G. dont les Ouvertures actuelles dans icelui seront Murées a fraix commun par Egalle part après la passation du Contrat de vente a la Volonté de l’acquéreur.
6° Mr Herring Consent aussi que le Mur H. qui separe actuelement le fond de la cour de Mr de Dettlingen d’une petite sur le derrière restera entre eux mitoyen de fond en comble ainsi qu’avec tel autre a qui mondit Sr Herring pourrait vendre les deux maisons sur la rue des Pucelles dont ledit mur fait partie.
7° Aura Mr de Dettlingen la Servitude de laisser passer par sa maison les Eaux provenant de celle de M. herring à traver du Mur de Clôture et d’une grille de fer Maillée dormant posée au milieu de l’Epaisseur d’icelui, arrêtée dans in chassis de pierre dont l’Ouverture aura 12 pouces de large sur 9 de haut dans œuvre, suivant le dessins cy en Marge, le tout ainsi que dessus les parties convenues ont signe le présent fait triple a Strasbourg le 7 janvier 1769.
(signé) Meylach Chrétien de Dettlingen, Jean Richard Haering Not.

Jean Richard Hæring vend la partie gauche (actuel n° 32) de la maison à Meylach Chrétien de Dettlingen et la partie arrière à Sidonie Dorothée de Kirchheim en juin 1769. Il conserve la maison de droite qui s’ouvre sur la rue des Juifs.
Jean Richard Hæring loue un appartement à Anne Marguerite Remer veuve de Paul Belin Demarais

1770 (4.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1035)
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Jean Prochaine – Me Johann Richard Haering Notaire Public et Juré de cette ville
à Dlle Anne Marguerite Remer veuve de M Paul Belin demarais demeurant a Paris acceptant pour elle le Sr Jean Meyer receveur du grand Chœur de la cathédrale de Strasbourg son gendre
un appartement dans la maison qui lui appartient et qu’il occupe en cette ville rue des Juifs lequel appartement est Composé scavoir 1. au premier étage de lad. maison de deux chambres Cheminées donnnant sur la rue et de Deux chambre de derrière donnant sur la cour avec l’usage commun du vestibule où ledit Sr bailleur se reserve le droit de tenir ses armoires, 2. au second étage de trois places donnantes sur la rue & d’une chambre et d’une cuisine donnant sur la cour, 3. au même étage de la première chambre de celle dr. Mansarte, 4. d’une place pour le bois dans la remise de la cour & dans le cas ou le Sr Bailleur viendroit à construire un hangard sur la terrasse la Place pour le bois sera donnée a lad. De preneuse sous le hangard, 5. d’une cave séparée – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Les experts estiment la maison 2 500 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de sa deuxième femme Marie Salomé Plarr. Cette évaluation est reprise lors de l’inventaire de Jean Richard Hæring, mort en 1774.
Comme la succession est chargée d’un important passif, les tuteurs des enfants vendent la maison 4 600 livres à Philippe Auguste Wolffgang baron de Rathsamhausen, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis

1775 (6.2.), Me Laquiante (6 E 41, 1054) n° 12
M Jean Michel Grauel exsenateur en qualité de tuteur établi par la justice a Dlle Catherine Salomé Haering fille du premier lit de feu Me Jean Richard Haering Notaire Publique et Juré de cette ville et Sr Georges François Plarre aussi exsenateur demeurant en cette ville tuteur établi par la justice a Marguerite Salomé, Jean Richard, Benoist François, Marie Cléophé et Samuel Jonathan Haering ses petits fils et petites filles enfants mineurs de M Hoering
à Messire Philippe Auguste Wolffgang Baron de Ratzamhausen, Chevalier de l’Ordre Roial et militaire de St Louis et ancien capitaine au Regiment Roial Baviere
La maison du devant les bâtiments de côté de la cour et toutes les appartenances et dépendances de lad. maison que possedoit led. Me Hoering en cette ville rue des Juifs, d’un côté les héritiers de la succession de feu M Meylac Chrétien baron de Dettlingen, d’autre les héritiers de feu Pierre Romain Willemann et en partie la maison noble de la famille de Ratzamhausen d’Enveyer qui est dans la rue des faisans et aussi en partie au Cabaret de l’Empereur, derrière héritiers Gueran – dont on doit annuellement au Grand Chœur de la Cathedrale 6 sch. 7 pf. de rente qui forment la moitié d’une rente de 13 sch. 4 dite seelgeräth zinß dont l’autre moitié se paye par la maison attenanate et appartenances a la succession de mond. Sr de Dettlingen – pour 23 020 livres tournois

Philippe Auguste Wolffgang de Rathsamhausen épouse en 1772 Marie Françoise de Gail : contrat de mariage, célébration
1772 (14.5.), Me Haering (6 E 41, 1378) n° 609
Eheberedung – der Hochwohlgeborne Herr Philipp August Wolffgang Freÿherr Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿher Ritter des Königl. St. Ludwig Kriegs Ordens Vormaliger Haupt Mann des Königl. baÿerischen Regiments weiland des Hochwohlgebornen Herrn Wolffgang Frantz Freÿherrn Von Rathsamhaußen zu Ehenweÿher geweßenen Mit Herrschafft zu Eschau, Wiebolsheim und anderen Orten mt längst der hochwohlgeb. Frau Luisa Magdalena Rathsamhaußen zu Ehenweÿher geb. freÿin Haffner Von Waßlenheim beeder seel. Gedächtnus ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener Herr Sohn
und die hochwohlgeborne Freÿfräulein Maria Francisca Von Gail, des Hochwohlgebornen Herrn Joseph Andreas Freÿherrn Von Gail Mit Herrschafft Zu Gerstheim, Berstett und Olvisheim mit der Hochwohlgebornen frau Maria Anna Clara gebohrner Freÿfräulein Von Dettlingen ehelich erzeugte Fräulein Tochter – so beschehen Straßburg donnerstags den 14. Maÿ im Jahr der Gnaden 1772 [signatures et sceaux]

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 334)
Hodie 19 mensis maii anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt (…) prænobilis Dnus Philippus Augustus Wolfgangus Baro de Rathzenhausen D’Enweÿr eques ordinis regii ac militaris Sti Ludovici centurio Veteranus Legionis Regio pedestris Roial Bauiere dictæ, dinasta in Wibolsheim Eschau &c filius majorennis et solutus defunctorum prænobilium conjugum Dni Francisci Wolffgangi Liberi Baronis de Rathzenhausen et Dnæ Ludovicæ Magdalenæ de Haffner de Waslenheim parochianus ad stum Laurentium ecclesiæ cathedralis hujatis es unâ et prænobilis Domicella Maria Francisca Baronissa de Gail pariter soluta filia minorennis prænobilis Dni Josephi Andreæ Liberi Baronis de Gail unius ex prætoribus civitatis agentinensis dinastæ in Gerstheim Berstett et Olwisheim et prænobilis dnæ Mariæ Annæ Baronissæ de Dettlingen parochiana nostra ex alterâ partibus (signé) Philippe Auguste Wolffgang De Rathsamhausen (i 170)

Les tuteurs des enfants Hæring s’adressent aux Quinze pour qu’ils décident qui paiera les droits de mutation suite à la vente de la maison passée devant un notaire royal. Le cahier des charges portait qu’ils seraient à la charge de l’acquéreur mais le baron de Rathsamhausen oppose qu’il en est dispensé comme membre de la noblesse. Le notaire Jean Daniel Ensfelder, chargé d’acheter la maison en son nom, leur avait promis de régler l’affaire sans qu’il le fasse effectivement. Les Quinze estiment que les vendeurs se sont fait circonvenir et doivent régler les droits ; ils décident en outre de convoquer Jean Daniel Ensfelder pour lui faire des remontrances en public.

1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
Pfundzoll, weÿl. Joh. Richard Häring hauß in der Judengaß
(p. 333) Sambstags den 17. Junii 1775. Iidem [Obere Pfund Zoll Hh.] laßen per Eundem [Secretarium Stædel] referiren es habe H Lt Hammerer Contractuum Actuarius deeselben folgenden Bericht übergeben.
G. H. HHn. Herr Exsenatoris Georg Frantz Plarr, der schönferber als geordnetet Vogt Weÿl. H. Johann Richard Häring geweßten Not. publ. seel. nach tod hinterbliebenen Kinder Zweÿter Ehe und H. Exsenator Johann Michael Grauels deßen Zurückgelaßener einiger tochter erster Ehe Vogt, haben die in erstbesagten H. Härings Verlaßenschafft gehörige ane der Juden gaß alhier gelegene behaußung, als welche Von denen Kinder Vertrags herren Zur offentlichen Versteigerung gebracht worden an S. S. T. T. Herrn von Rathsamhaußen in der person H. Not. Ensfelder als letzt und meistbietenden umb die meistgebottene 5755 lb d Verkauffet, ungeachtet nun besagtem H. Ensfelder nomoine quo agit beÿ der Versteigerung expressis verbis bedütten worden, daß der pfund Zoll und Cantzleÿ gebühren deren ersterer sich Taxirter maßen auf 95 lb 18 ß 4 d letztere aber auf 24. lb 12. ß d belauffet, dem Käufer allen Zur last fallen sollten, ließ derselbe sich demnach einfallen den hohen H. mandanten, obschon irrig Zu versichern, daß die Nobiles dem pfund Zoll und Cantzleÿ gebühr Keines wegs unterworffen, weniger noch die Kauffverschreibung in der Cantzleÿ Contract Stub Vorzunehmen im gebrauch hätten, mit solcher neu erfundenen Ordnung auch die angegebene H. Vögte dahin gebracht daß die Kauffverschreibung beÿ H Laquiante dem Königl. Notario bereits passiren laßen, Was nur ein solches Rathgeber, der Gemeiner Stadt treu und Hold zu seÿn, und dieselbe vor schaden Zu warnen sich eÿdlich Verbunden hat, Verdiene, über, laßt man Euer Gnaden hohen Einsicht in Zwischen fragt sich die H. Vögte den angegebenen Pfund Zoll und Cantzleÿ gebühr ex propriis zu erlegen oder aber H. Ensfelder letztere hoc puncto Zu vertretten anzuhalten seÿn wird, worüber Erk. Gn abermalen Zu vernehmen, unterschrieben Hammerer actuarius.
Zu diesem Geschäft seÿe ex officio berufen worden H. Exsen. Georg Frantz Plarr in seiner qualitæt als Vogt der Häringischen Kkr. 2.ter Ehe, welcher nach deme Ihme der Von H. Actuario Hammerer übergenene bericht Vorgeleßen worden, declarirt, daß der inhalt derselben, durch aus der wahrheit gemäß seÿe, nur dieses beÿsetztend, daß H. Not. Ensfelder den procès verbal d’adjudication in welchen expressé angedungen worden, daß der Käuffer den pfund Zoll und übrige Kösten auf sich nehmen und bezahlen müße, ohne zu declariren, für wen Er dieße behaußung gekaufft puré et simpliciter unterschrieben, und erst ehe die confirmation beÿ großem Rath geschehen, declarirt, daß er dieses hauß Vor den H. von Rathsamhaußen gekaufft, Wie nicht weniger, daß, als mehr bemelter Kauff beÿ H. Notario Laquiante verschrieben werden sollen, besagter H. Notarius Ensfelder auf der Vögte befragen, Was es mit bezahlung des Pfund Zolls und übrige uncosten für eine bewandtnuß habe, Ihnen Zur antwort ertheilet, Sie solten deßwegen Kein anliegen haben, er nahe alles auf sich da nun Sie die Vögte immer in bona fide geweßenen und geglaubt daß N. Not. Ensfelder für die bezahlung der gebühr stehen und sorgen werde, als gehe derselben unterthänige bitte dahin, Sie die Vögte nominibus quibis agunt, Von dem Zu erlegenden Pfund Zoll und Cantzleÿ gebühr Zu entledigen, hingegen H. Notariulm Ensfelder Zu erlegung aller Stadt gebühren anzuhalten.
Nachdeme der H. Deputirte die von H. Actuario Hammerer gethane anzeige in genaue überlegung gezogen und befunden, daß der Häringischen KKr. Vögte sich durch H. Not. Ensfelder hinterschleichen und einschläfern insonderheit, da sie sich Von ihnen dahin bereden laßen den Kauff Contract beÿ einem Königlichen Notario verschreiben Zu laßen, Die Pfund Zoll ordnung aber expresse haben will, daß wann ein prætendirtrer privilegiatus etwas Kauffet, als dann der Verkäuffer der bezahlung der gebühren unterworfen, H. Ensfelder aber als ein Gemeiner Stadt mit Eÿf und pflicht gethaner Notarius in dieser sach (p. 337) sich sträflich vorgangen, als hab derselbe der meinung seÿn wollen, daß H. Exsenator Grauel und H. Exsen: Palrr als Vögte weÿl. H. Notarii Härings hinterl. Kkr. 1.ter und 2.ter Ehe nominibis quibus agunt in der entrichtung des Pfund Zolls mit 95. lb 18 ß 4 d wie auch der Cantzleÿ gebühr mit 24. lb 12 ß salvo regressu wider H. Not. Ensfelder oder wieder wan sie einen Zu haben Vermeinen, Zu condemniren und anzuhalten seÿen, mit dem anhang, daß H. Notarius Ensfelder wegen denen wider Ihn in dieser sachte sich herfür gethanen beschwehrenden umbständen denen hochverordneten Obern Cantzleÿ herren zu behöriger ahndung angezeigt und geschrieben gegeben werden solle.
Erkandt, daß Zwar der bescheid puncto des Pfund Zolls und Cantzleÿ gebühren Zu confirmiren, dem Notarius Ensfelderein scharfer Redsatz in pleno zu ertheilen seÿe.

Inventaire après décès d’une locataire, Henriette Thérèse baronne de Gail, veuve de François Alexandre baron d’Espiard de Colonge

1837 (1.6.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9283 – Enregistrement de Strasbourg, acp 250 f° 72-v du 10.6.
Inventaire de la succession d’Henriette Thérèse baronne de Gail, veuve de François Alexandre baron d’Espiard de Colonge, général major au service de Sa Majesté le Roi de Bavière, décédée le 17 mai 1837 – à la requête de Marie Louise Françoise baronne de Gail veuve de Philippe Auguste Wolfgang baron de Rathsamhausen, propriétaire, 2. Françoise Louise de Sanlèque veuve de Jean Louis Arnaud baron de Bancalis de Prugnes, propriétaire à Gerstheim, 3. baron Joseph André de Gail, propriétaire à Strasbourg, 4. Marie Anne Odile Aloyse baronne de Gail épouse de François Antoine Gutzeit, propriétaire demeurant à Feldkirch près Nidernai, 1. Marie Louise Françoise sœur de la défunte, De Bancalis par représentation de Marie Sophie baronne de Gail épouse de Joseph Louis baron de Sanlèque comme sa nièce pour un tiers, le dernier tiers au baron de Gail et Mde Gutzeit par représentation de Henri André de Gail
dans la maison mortuaire appartenant à Mde De Rathsamhausen rue des Juifs n° 31
corps de bien à Landersheim, Osthausen, Gerstheim

Marie Louise Françoise de Gail, veuve de Philippe Auguste Wolfgang de Rathsamhausen, meurt sans enfant en 1838. Son mari l’a nommée légataire universelle par testament rédigé à Gerstheim le 5 brumaire 5 et enregistré le 8 prairial 6 (voir plus loin). Elle possède à Strasbourg la maison rue des Juifs et les maisons appelée Prechterhæuser rue Neuve quai des Pêcheurs

1838 (11.6.), Strasbourg 12 (147), Me Noetinger n° 10 420 – Enregistrement de Strasbourg, acp 260 f° 26-v du 12.6.
Inventaire de la succession de Marie Louise Françoise baronne de Gail veuve de Philippe Auguste Wolfgang baron de Rathsamhausen, Chevalier de St Louis vivant propriétaire à Strasbourg, décédée le 5 mai 1838 – à la requête de 1. baron Joseph André de Gail, propriétaire à Strasbourg, 2. Charles Auguste Kern, docteur en droit, mandataire de Louise de Sanlègue veuve de Jean Louis Arnaud Bancalis de Prugnes, propriétaire à Gerstheim, seuls héritiers de la défunte

immeubles, corps de biens à Ammerschwir, Katzenthal, Nidermorschwir, Bootzheim, Diebolsheim, Benfeld, Müttersholtz, Eschau, Wibolsheim, Sand, Kunheim, Gerstheim, Begbieten, Hangenbiethen, Hürtigheim, Mittelhausen etc.
(47) une maison à rez de chaussée et deux étages, bâtiment de devant et latéral avec cour, puits, jardin, appartenances, dépendances à Strasbourg rue des Juifs n° 31, entre MM Caillot et Kling, devant la rue, derrière M. Chevalier, estimée 36 000 francs
(48) une maison à rez de chaussée et un étage avec jardin, droits, dépendances rue Neuve quai des Pêcheurs n° 68, connue sous la dénomination de Prechterhaeuser, d’un côté M Gautschi, d’autre M. Gelb, devant la rue, derrière le jardin botanique estimée 3000 francs

Acte de notoriété constatant les dates de décès et dépôt des pièces correspondantes
1842 (2.6.) Me Noetinger
Notoriété constatant que Philippe Auguste Wolfgang baron de Ratzenhausen propriétaire est décédé à Gerstheim le 24 floréal an 6 et Marie Louise Françoise baronne de Gail sa femme est décédée à Strasbourg le 5 mai 1838 sans héritiers à réserve
acp 299 (3 Q 30 014) f° 11-v du 2.6.
acp 299 (3 Q 30 014) f° 71-v du 20.6. Noetinger 20.6. Dépôt des actes de décès

Les héritiers exposent les maisons aux enchères. Le négociant François Charles Sauvage se porte acquéreur de celle rue des Juifs.

1838 (12.7.), Strasbourg 12 (147), Me Noetinger – Enregistrement de Strasbourg, acp 261 f° 23-v du 19.7. du 12.7.
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 10 421. 1. baron Joseph André de Gail, propriétaire à Strasbourg, 2. Charles Auguste Kern, docteur en droit, mandataire de Louise de Sanlègue veuve de Jean Louis Arnaud Bancalis de Prugnes, propriétaire à Gerstheim seuls héritiers
Description des maisons à vendre. 1. une maison à rez de chaussée et deux étages, bâtiment de devant et latéral avec cour, puits, jardin, appartenances, dépendances à Strasbourg rue des Juifs n° 31, d’un côté MM Caillot, d’autre M Kling, devant la rue derrière M. Chevalier, estimée 36 000 francs
2. une maison à rez de chaussée et un étage composée de trois corps de logis avec jardin droits, dépendances rue Neuve quai des Pêcheurs n° 68 connue sous la dénomination de Prechterhaeuser, d’un côté M Gautschy, d’autre M Gälb, devant la rue, derrière le jardin botanique, estimée 3000 francs
sont compris dans la maison rue des Juifs les objets mobiliers expressément décrits savoir au rez de chaussée dans la cour un poel de fayence avec tuyaux et pierre dans la cuisine une armoire avec rayons (…) – Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de Marie Louise Françoise baronne de Gail veuve de Philippe Auguste Wolfgang baron de Rathsamhausen dont ils sont seuls et uniques héritiers et légataires universels selon le testament mystique du 22 mai 1837 enreg. le 7 mai 1838 enreg. F° 60, Mde de Rathsamhausen était elle même propriétaire pour l’avoir recueilli dans la succession de son mari duquel elle était sa légataire universelle par testament mystique à Gerstheim le 5 brumaire 5 enreg. à Strasbourg le 8 prairial 6, M. de Rathsamhausen acquis sur les enfants de Jean Richard Hering vivant notaire par acte Me Laquiante du 10 février 1775
Surmise n° 10 478, à Pierre Martenot, chirurgien dentiste pour 38 500 francs le 21 juin 10 451
l’autre maison le 21 juin à Frédéric Ballès, tonnelier pour 3700 francs ; enreg. 28.6. f° 91
f° 91 du 5.7., surmise du 28 juin par François Charles Sauvage négociant à Strasbourg 500 francs sur une maison rue des Juifs n° 31 exposée à la requête du Baron Joseph André de Gail et autres , faisant 39 000 francs
Surmise par Charles Frédéric Gautschi, brasseur à Strasbourg sur la maison en cette ville Quai des Pêcheurs n° 68 faisant 3800 fr, le 28 juin
Surmise 10 487 de 100 fr par Michel Gel, épicier sur la maison Quai des Pêcheurs n° 68 faisant 3930 francs le 29 juin
Surmise par Charles Adolphe Roederer faisant 4000 francs le 29 juin
Surmise sur la maison rue des Juifs de 500 francs par Philippe Engelhard faisant 29 500 francs
Adjudication définitive n° 10 518 du 12 juillet pour 39 500 francs
à François Charles Sauvage, Chevalier de la Légion d’Honneur, négociant, pour 45 250 francs
l’autre maison à Frédéric Schneider, batelier, pour lui et André Leclerc, tonnelier, pour 5450 francs, pour lui le corps de logis du côté du Sr Goel, et le Sr Leclerc, deux corps de logis donnant vers le Sr Gautschi avec les jardins respectifs qui se trouvent derrière lesdits bâtiments pour 5450 francs

François Charles Sauvage épouse Marthe Joséphine Heiligenthal de Landau. Il est président de la Chambre de commerce de 1839 à 1845. Marthe Joséphine Heiligenthal meurt en 1841 à Jagstfeld près de Heilbronn, François Charles Sauvage en 1847 à Baden-Baden
1848 (20. 7.br), Strasbourg 15 (84), Me Lacombe n° 6261
Notoriété – (…) 1° qu’ils ont parfaitement connu Mr. François Charles Sauvage, en son vivant négociant, Chevalier de la Légion d’Honneur, membre du conseil général du Bas Rhin, ayant demeuré à Strasbourg, et De Marthe Joséphine Heiligenthal, son épouse,
2° qu’ils sont décédés tous deux, Mad. Sauvage le 20 juillet 1842 et Mr Sauvage à Strasbourg le 8 août 1847,
3° qu’après les décès de Mr et Mad° Sauvage il n’a pas été dressé d’inventaire de leurs successions et qu’ils ont laissé pour leurs seuls et unique héritiers chacun pour moitié 1° Mad. Anne Joséphine Arménide Sauvage épouse de Mr François Joseph Wagner négociant demeurant à Strasbourg, 2° et Mad. Elisa Charlotte Octavie Sauvage épouse de M. Charles Keller, notaire à la rédisence de Strasbourg, leurs deux filles et seules enfants.

Décès, Strasbourg (n° 2393, reg. suppl.)
L’an 1841 le 23 septembre Vû par nous Adjoint au Maire Officier de l’Etat civil (…) l’extrait mortuaire de Jeanne Marthe Joseph Sauvage née Heiligenthal – Traduction de l’Acte de décès. Il est certifié que Jeanne Marthe Joseph Sauvage, fille légitime de feu François Joseph Heiligenthal et de feu Elisabeth née Wagner et Epouse de François Charles Sauvage négociant à Strasbourg agé de 60 ans est morte en ce lieu de marasme le 20 ce de mois et que son corps après avoir été visité par le médecin a été transporté à Strasbourg 24 heures après le décès. Jagstfeld le 23 août 1841, le curé signé Glums. Vû Neckarsulm le 25 août 1841, Le grand baillage royal würtembergeois (i 26)

Décès, Strasbourg (n° 1763, registre supplémentaire)
L’an 1847 le 1 septembre, Vû par nous (…) l’extrait mortuaire de François Charles Sauvage (…) Extrait du registre des actes de décès de la paroisse catholique de la Ville de Bade, grand Duché de Baden, tome IX n° 139 page 140. L’an 1847 le 8 août à minuit est décédé en cette ville et fut conduit à Strasbourg le 9 août à sept heures du soir pour y être inhumé François Charles Sauvage âgé de 72 ans, Président de la Chambre de commerce à Strasbourg veuf de Joséphine Heiligenthal (i 22)

Les héritières sont leurs deux filles Anne Joséphine Amenaïde Sauvage, femme du négociant François Joseph Wagner, et Elise Charlotte Octavie Sauvage, femme du notaire Charles Keller, à laquelle revient la maison rue des Juifs

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601)
f° 21 du 6 mars, acte sous seing privé du 1 janvier 1848
Partage dont la teneur suit – De Anne Joséphine Amenaïde Sauvage épouse de M François Joseph Wagner, négociant, juge du tribunal de Commerce de Strasbourg et directeur de l’administration du Canal du Rhône au Rhin, la dite Dame assistée et autorisée à l’effet des présentes de son mari, les deux demeurant à Strasbourg, d’une part
Et De Elise Charlotte Octavie Sauvage femme assistée et autorisée de M. Charles Keller notaire a Strasbourg, les deux demeurant en son nom en cette ville d’autre part
Étant lesdites Des Wagner et Keller seules héritières chacune pour moitié de M. François Charles Sauvage, leur père décédé le 8 août 1847 en son vivant négociant Chevalier de la Légion d’Honneur, membre du conseil général du Département du Bas Rhin et ancien président de la chambre et du tribunal de commerce de Strasbourg, domicilié et cette ville et de De Marthe Joséphine née Heiligenthal son épouse décédée le 20. juillet 1841. Il a été procédé au partage amiable des biens meubles et immeubles dépendances des successions des dits époux Sauvage.

Masse des biens à partager. Les biens à partager consistent en 1° une maison à porte Cochère surmontée de deux étages sur rez de chaussée, cour, écuries, magasins, remises, bâtiments latéraux et de derrière, appartenances & dépendances sise à Strasbourg quai Saint-Nicolas n° 2 (…), estimée par les parties à 56 000 francs
2° Une maison avec cour, petit jardin, bâtiments latéraux appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 31, tenant d’un côté à la propriété de M. Eugène Caillot, de l’autre à celle de Mrs les héritiers Kling, par devant la rue des Juifs par derrière M. Chevalier, estimée par les parties à 42 000 francs
3° Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecarlatte n° 11, estimée par les parties à 6000 francs
4° Un bâtiment composé d’un magasin surmonté de deux étages sis à Strasbourg rue Saint Marc sans n° faisant le coin de la rue de la Cuillère à por et tenant d’un côté à la propriété du Sr Schwens peintre, estimée par les parties à 4000 francs
5° Une campagne sise au ban de Strasbourg sur la route de Kehl au lieu dit (-) (…), estimée par les parties à 18 000 francs
6° Une grande prairie sise vis à vis la dite Campagne (…) une maisonnette estimée par les parties à 18 000 francs
7° Une somme de 200 000 francs
8° et une autre somme de 6480 francs provenant d’un compte courant
8° différents effets mobiliers garnisant la demeure du défunt (…) 12 500 francs
10° deux actions des mines de Lobsann, pour mémoire
Total de la masse à partageer 362 980 francs
A quoi il faut ajouter la somme de 25 000 francs dont fait rapport la D. Wagner pour pareille reçue annuellement de ses père et mère en avancement d’hoirie peu avant le décès, ce qui porte le montant desdites successions à 387 980 francs.
La moitié revenant à chaque héritière dans cette masse fait 192 990 francs
Passif. Déclarent les ntéressés qu’il n’existe aucun passif à la charge de la succession de
Formation des lots et abandonnements
Premier lot échu à Anne Joséphine Amenaïde Sauvage épouse de M François Joseph Wagner
1° La maison et dépendancess sise à Strasbourg qui St Nicolas n° 2 avec les fourneaux, glaces et autres objets y placés, estimée à 56 000 francs
2° La campagne avec maison et bétail désignés sous l’article cinq de la masse, 18 000 francs (…)
Deuxième lot échu à De Elise Charlotte Octavie Sauvage épouse de M. Charles Keller
1° La maison rue des Juifs n° 31 avec es fourneaux, glaces et autres objets y placés, estimée à 42 000 francs
2° La maison et dépendances rue de l’Ecarlatte n° 11, 6000 francs
3° La grande prairie sise au ban de Strasbourg sur la route de Kehl, 18 000 francs
4° Le bâtiment servant de magasin sis rue Saint Marc, 4000 francs (…)

Notaire à Belfort, Charles Keller épouse en 1835 Elise Charlotte Octavie Sauvage : contrat de mariage, célébration. Il devient ensuite notaire à Strasbourg
1835 (8.2.), Strasbourg 15 (56), Me Lacombe n° 10 673 – Enregistrement de Strasbourg, acp 230 F° 44 du14.2.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Keller, notaire à la résidence de Belfort, juge suppléant près le Tribunal Civil de de Première Instance de ladite ville, fils de feu Philippe Antoine Keller, propriétaire à Altkirch, et de Reine Hess
Elise Charlotte Octavie Sauvage fille de François Charles Sauvage, négociant membre du Conseil général du département du Bas Rhin, et de Marthe Joséphine Heiligenthal

Mariage, Strasbourg (n° 55)
Du 9° du mois de février 1835. Acte de mariage de Charles Keller, majeur, né en légitime mariage le 4 brumaire an VII à Altkirch (Haut Rhin) domicilié à Belfort même Departement, notaire, juge suppléant près le tribunal civil de Belfort, fils de feu Philippe Antoine Keller propriétaire décédé à Altkirch le 8 septembre 1828 et de Marie Reine Hess domiciliée à Altkirch, et de Elise Charlotte Octaie Sauvage, majeure d’ans née en légitime mariage le 30 mars 1806 à Landau (Bavière rhénane) domiciliée à Strasbourg fille de François Charles Sauvage négociant vice Président de la chambre de commerce, Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Marthe Joséphine Heiligenthal conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants

Inventaire après décès d’un locataire, le chanoine Florent Sigismond Michel Spitz

1850 (30. 7.br), Strasbourg 11 (46), Me Keller n° 4760
Inventaire après la décès de M. Florent Sigismond Michel Spitz, vivant chanoine titulaire de la cathédrale de Strasbourg
L’an 1850 le 30 septembre à deux heures de relevée, à la réquisition des communs héritiers du dit M. Spitz qui sont I. dans la branche de feu Catherine Spitz sœur du défunt & femme de Antoine Faller vivant teinturier à Barr 1° M. Florent Faller, tanneur demeurant à Barr, 2° M. Ignace Henri Faller, propriétaire demeurant à Ribeauvillé, ce dernier représenté par M. Léon Faller son fils tanneur au même lieu, 3° De Séraphine Faller veuve du Sr Sigsimond Mathis vivant relieur à Strasbourg, elle propriétaire demeurant en la même ville, 4° Les représentants de De Geneviève Faller décédée femme du Sr François Taufflieb vivant négociant à Barr savoir a) M. Antoine Auguste Taufflieb, aussi négociant, b) M. Edouard Taufflieb, Docteur en médecine, c) De Marie Geneviève Taufflieb épouse de M. Georges Bernard Rohmer, Precepteur des contributions directes, tous demeurant à Barr (…)
II. Dans la branche de feu Anne Marie Spitz qui était aissi sœur du défunt & vivante femme du Sr Sébastien Spitz, cultivateur à Epfig, 1. Les représentants de Geneviève Spitz décédée femme de Florent Metz à Epfig savoir a) Georges Metz cultivateur demeurant à Friessenheim, b) Anne Marie Metz femme du Sr Sigismond Metz cultivateur avec lequel elle demeure à Epfig, c) Odile Metz femme de Florent Allgeyer cultivateur au même lieu, d) Béatrix Metz femme du Sr Joseph Antoine Spitz cultivateur demeurant au même lieu, e) les enfants délaissés par Florent Metz vivant cultivateur au même lieu & nés de son mariage avec Geneviève Wurtz sa veuve survivante propriétaire demeurant audit Epfig, Ces enfants nommés 1° Léon Metz, 2° Geneviève Metz, 3° Joseph Metz, 4° Henriette Metz & 5° Virginie Metz, tous encore mineurs sous la tutelle légale de leur mère ayant pour subrogé tuteur le Sr Florent Allgeyer leur oncle susnommé, 2° Le Sr Joseph Antoine Spitz propriétaire demeurant à Epfig, 3° De Seraphine Spitz femme autorisée du S. Ignace Stocker cultivateur demeurant audit lieu, 4° De Adélaïde Spitz femme du S. Joseph Antoine Schaller sans profession demeurant au même lieu, 5° De Françoise Spitz femme du Sr Xavier Guntz, propriétaire cultivateur demeurant audit Epfig, 6. Les enfants délaissés par Félix Spitz décédé cultivateur au même lieu & procréés de son mariage avec De Marie Anne Wittmann, ces enfants étant 1° De Elisabeth Spitz femme du Sr Joseph Leyder tonnelier demeurant à Epfig, 2° Delle Celestine Spitz encore mineure, sous la tutelle légale de sa mère susnommée & ayant pour subrogé tuteur le Sr Leyder son beau frère prédénommé, 7. Les enfants délaissés par De Beatrix Spitz vivante femme de Georges Oertel décédé cultivateur à Zellwiller, ces enfants sont a) Georges Oertel tisserand à Osthausen, b) Batrix Oertel femme autorisée du Sr Martin Munsch tisserand demeurant à Zellwiller, c) Anne Marie Oertel femme autorisée du S. Grégoire Schillinger tisserand demeurant à Stotzheim, d) Joseph Antoine Oertel, journalier à Osthausen, e) Seraphine Oertel femme autorisée de Henri Wolf, cordonnier demeurant au même lieu
III. Dans la branche (…)
A Strasbourg en la maison mortuaire rue des Juifs N° 31
A d’abord été inventorié une expédition du testament du défunt (…)
Description du mobilier. meubles en évidence dans le logement, Cave, Corridor, Chambre à côté du salon, Chambre de la domestique, Au grenier, 788 francs
Anciennes médailles
Titres et papiers. Rentes 5 % sur l’Etat (…)
Immeubles. Ban d’Ebersheim, Ban d’Epfig
clos après avoir reçu de Melle Beatrix Metz, gouvernante du défunt, le serment de n’avoir détouné, vu détourner ni savoir qu’il ait été détouné (…) aucun meubles appartenant à cette succession



11, rue des Moulins


Rue des Moulins n° 11 – VIII 83 (Blondel), P 956 puis section 6 parcelle 67 (cadastre)

Moulins 11 (juillet 2016)Moulins (Ill, juillet 2016)
Façade sur rue (vue des maisons voisines)
Façade vers le canal, le n° 15 à gauche, le n° 11 est la maison au crépi saumon

La maison sans cour entre la rue et le canal en amont du pont Saint-Martin résulte de la réunion de deux anciens bâtiments en 1619. Le propriétaire doit à ce titre (communication entre deux maisons) un loyer à la Ville jusqu’à la Révolution. Le tisserand Jean Eberhard et le journalier Gui Jacob, tous deux propriétaires de la maison, la font reconstruire en 1629 par les frères Metzger, marchands de bois. Jean Eberhard réunit définitivement les deux parties de la maison en une seule propriété en 1646. Le maître maçon Samuel Zanger qui l’achète en 1714 est aussitôt autorisé à reconstruire le mur de soutènement vers le canal et à placer une porte de cave sur la rue communale. Il ne réalisera pas la porte mais fait sans doute des travaux importants puisque la valeur minimale passe de 300 livres en 1714 à 600 livres à sa mort en 1736. La maison d’un étage à pignons en bois et cave sous solives appartient (1748-1764) à Jean Müller, devenu pileur d’épices adjoint en 1720 parce qu’il était le seul candidat catholique. Ses héritiers vendent la maison en 1763 au notaire Georges Frédéric Nenter qui y a son étude comme son successeur Mathias Faller (1785-1799). Les héritiers de Mathias Faller en font une maison de rapport qu’ils vendent en 1838 à la femme d’un capitaine.

111 Elévations a-h111 Elévations i-o-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 111
Façades (a-f) le long de la rue, le pont Saint-Martin puis façades (j-a) vers le canal

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (b) ; deux fenêtres jumelles, une porte et une autre fenêtre au rez-de-chaussée, quatre fenêtres au premier et trois au deuxième étage, ce qui correspond à la disposition actuelle. La toiture comprend deux niveaux de lucarnes. La façade sur le canal se trouve à droite du repère (m) ; deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée qui correspond au sous-sol de l’autre façade et trois étages de trois fenêtres chacun, ce qui correspond aussi à la disposition actuelle. La toiture comprend deux niveaux de lucarnes. La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 11.

Moulins 11 (1869 lucarne)
Dessin de l’entrepreneur Wieger qui remplace les anciennes lucarnes
(1869, dossier de la Police du Bâtiment)

La blanchisseuse Philippine Matt transforme en 1869 pour les besoins de son métier plusieurs petites lucarnes en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison. Un pilier en fer soutient à partir de 1889 le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries. La maison comprend à partir de 1910 un atelier de repassage.
La Ville envisage en 1963 de faire restaurer le bateau lavoir à l’arrière de la maison puis l’acquiert fin 1967 contre une parcelle de terrain communal entre les maisons n° 13 et 15. Comme sa voisine (n° 13), la maison fait partie du restaurant exploité au n° 15.

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1629 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Eberhard, tisserand, et (1625) Marie Unselt, veuve du menuisier Martin Stang, puis (1646) Lucrèce Weissenburger – luthériens
dont un tiers Lucrèce Eberhard et (1674) le coutelier Christophe Cuntz puis (1685) le cordonnier Jean Ehrmann
1693 h Anne Catherine Eberhard, femme (1680) du vitrier Bernard Schaumann veuf de Catherine Ringler puis (1697) de l’orfèvre Jean Michel Hiebmeyer veuf d’Anne Catherine Haan – luthériens
1714 v Samuel Zanger, maître maçon, et (1710) Marie Salomé Gartner, femme (1701) en premières noces du marchand Jean Philippe Frantz – luthériens
1748 v Jean Müller, meunier puis pileur, et (1714) Anne Marie Eckart -catholiques
1764 h Jean Louis Müller, maître maçon, et (1741) Françoise Müller – catholiques
1765 v Georges Frédéric Nenter, notaire, et (1744) Anne Barbe Faudel – luthériens
1785 v François Mathias Faller, notaire, et (1785) Elisabeth Mathis – catholiques
1839 v Barbe Catherine Steigert († 1839)
1839 h François Jean Baptiste Letellier, capitaine, et (1818) Marie Françoise Sophie Dillmann
1870* Philippine Matt
1906 v Charles Junghans et Sophie Lix
1921* Marie Alphonse Schnell, économe, et Mathilde Lutz

Propriétaires de la partie droite (à côté de l’actuel n° 13), réunie à la voisine en 1656

Gui Jacob, journalier, et () Anne Wolff remariée (1637) au charpentier Philippe Müller – luthériens
1646* v fondation Saint-Marc
1646 v Jean Eberhard, voisin

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :300 livres en 1714, 600 livres en 1736, 750 livres en 1751.

(1765, Liste Blondel) VIII 83, à la veuve de Jean Müller
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 956, Martha, veuve les héritiers – maison, sol – 1 are – puis Letellier Marie Françoise Sophie née Diehlmann

Locations

1687, Jean Georges Weiss, pileur
1691, Marie Salomé Riedinger veuve du précepteur Michel Renner
1771, Jean Frédéric Rœderer, juriste
1813, Christophe Seiler, baquetier, et Marie Elisabeth Simon
1832, Eve Stahl veuve en premières noces du poissonnier Daniel Wagner femme du journalier Frédéric Matthæus

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

La maison doit un loyer communal depuis 1619 pour une porte de communication entre deux anciennes maisons réunies (voir notamment la partie b) et un autre pour sa maison. Le propriétaire est en outre tenu d’entretenir la risberme (revêtement) du canal derrière la maison. Le premier loyer est supprimé par décision du conseil municipal en date du 6 floréal V.
Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 402

Hanß Eberhard, der weber, Soll gemeiner Statt, Vom durchbruch des haußes beÿ der wurtzmühlen, Jahrs vf Adolphi, 6 ß
Vide Supra fol. 383

Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 383-v

Hanß Eberhadt, Soll gemeiner Statt, Vom Hauß beÿ der Wurtzmühlen, Jahrs vf Galli, 1 lb d
Man. 1619. f. 36.b
New fol. 324

Ferner Vom durchbruch des haußes ahn gemeltem orth Jahrs vf Adolphi, 6 ß
New fol. 324

(Quittungen 1657-1672)
dont : 1662 hatt die Wittib vsproch.

Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 324

Hannß Eberhardt(s Erben) Soll /:bodenzinnß) Vom Hauß beÿ der Wurtzmühlen vff Galli. NB. ist schuldig Sein Landvest zu erhalten, 1 lb
Ferner vom durchbruch des haußes an gemeltem orth vff Adolphi, 6 ß
St. Zinßb. p. 383
Jetzt herr Peter Hiebmeÿ. ux: noe.
Jetzt Herr Johann Michel Hiebmeÿer
Jetzt Samuel Zanger, Vid. 568

(Quittungen 1673-1715)
Ferner solle Er von einer Kellerthür Vor obiger behaußung welche 4 ½ schuh breit, und 3. schuh vom hauß herauß sein solle, Jahrs vf Adolphi und l. Prot: de a° 1714. folio 68-b et 70. a° 1715. i.mo, 1 lb 6 d
ist nicht gemacht worden

(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 679

Livre des loyers communaux, cote VII 1472 (1741-1802) f° 679-b

alzb. 324
Sam: Zangers Erben sollen bodenzinnß vom hauß beÿ der Wurtzmühlen auf Galli (id est 16. 8.bris) 1 lb
Ferner vom durchbruch des haußes an gemeltem orth auf Adolphi (id est 29. aug.) 6 ß – [biffé] Vide Arreté au C. M. du 6 flor. V.
(Quittungen 1740 An 10)
C. 306

jetzt Maria Margaretha Wernerin
jetet Johannes Müller gewürtzstößer
Jetzt H Georg Friderich Nenter Notarius
modo Hr Not. Frantz Mathias Faller, laut C. C. Verschrbg: ded. (-)
[in margine :] vid. 195.b

Directeurs fonciers (Bauherren)

1714, Directeurs fonciers (VII 1386)
Les préposés vont voir la maison de Samuel Zanger qui demande l’autorisation de placer une porte de cave devant sa maison et de reconstruire le mur en pierre de 28 pieds le long du canal. Ils l’y autorisent moyennant un loyer pour la porte de cave puis accordent une réduction. Le loyer est inscrit au Livre des loyers communaux mais ne sera pas versé parce que Samuel Zanger ne réalise pas sa porte.

(f° 68-v) Freÿtags den 20. Julÿ 1714. Samuel Zanger pt° einer Kellerthür
Augenschein eingenommen an Samuel Zangers, des Maurers, auff dem sogenanten Plönnel ohnfern der Martins Brucken, gelegener in dem Statt Zinßbuch fol. 324. beschriebenen behausung, Vor welcher Er eine Kellerthür 4 ½ schuhe breit und 3. schuhe Vor das hauß herauß auff das allmend machen laßen, wie auch die am Waßer befindliche 28. schuh lange Landfest, hinweg Zuthun und an deren stelle ein mawr durchauß 3 ½ schuhe breit machen zulaßen willens ist, umb deßen permission Er unterthänig angesucht hatt. Erk. Bedacht.
(f° 71) Sambstags den 21. Julÿ 1714. Samuel Zanger
Wegen des an selbigen tag an Samuel Zangers, des Maurers behausung beÿ St. Martins Brucken, eigenommenen augenscheins ist Erk. Würdt demselben seinen beeden begehren willfahrt, Wann Er Von der Kellerthür jährlich 10. ß d Zubezahlen sich erklären würdt. Ille bittet umb moderation, moderirt auff 7 ß 6 d

1786, Directeurs fonciers, VII 1422
Le notaire François Mathias Faller est autorisé à réparer et à repeindre sa maison.

(f° 50) Dienstags den 25. Aprilis 1786. Hr Not. Frantz Matthias Faller – Idem [Herr Müller, der Maurer] nôe Herrn Notarii Frantz Matthias Faller, bittet zu erlauben deßen behausung auf dem Plänel bei den Mühlen gelegen außbeßern und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) 1736 La maison comprend au rez-de-chaussée poêle, chambres, chambre à cheminée, vestibule, au premier étage de même poêle, chambre, cuisine, vestibule, logement pour officier, deux pignons en bois, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Moulins

nouveau N° / ancien N° : 6 / 18
veuve Faller
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 341 case 1

Letellier Marie Françoise Sophie née Dielmann

P 956, maison, sol, Place du moulin 18
Contenance : 1
Revenu total : 77,52 (77 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 602 case 2

Letellier Marie Françoise Sophie
1870, Matt, Philippine

P 956, maison, sol, Rue des moulins 11
Contenance : 1
Revenu total : 77,52 (77 et 0,52)
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 69 case 4

Parcelle, section 6, n° 67 – autrefois P 956
Canton : Mühlenplan Hs. N° 11
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,99
Revenu : 700 – 1400 – 1100
Remarques : 1916 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 810
Matt Philippe
1908 Junghans Charles

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1472
Junghans Karl und Lix Sophie / Junghans Karl
1921 Schnell Marie Alphonse économe épouse /veuve/ Mathilde née Lutz et copropriétaires
(3716)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 272 dite Plaenel (f° 423)

18
prop. Faller, François Mathié, Notaire – Bouchers
loc. Forchette, Marie Cléophé, veuve – Moresse
loc. Hügel, Jean, commis chez Oestreich Brodeur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Mühlenplan (Seite 118)

(Haus Nr.) 11
Lancelot, Näherin. 0
Lix, Wäscherei u. Büglerei. 0
Grevé, Rentner. 2.
Lix, Büglerin. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 547)

1869-1975, Mühlenplan 11 – Rue des Moulins 11 puis 11-15 (I) et lavoir dit Duntzenmühle

La blanchisseuse Philippine Matt transforme en 1869 plusieurs petites lucarnes en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison pour les besoins de son métier. On construit en 1886 une nouvelle cheminée de la cave au toit. L’entrepreneur Emile Widmann pose en 1887 et en 1889 un pilier pour soutenir le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries. A. Goenner fait aménager en 1910 un atelier de repassage de plus de dix employés. A l’instigation de Hans Haug, la Ville envisage de faire restaurer le bateau lavoir à l’arrière de la maison en 1963. Suite à diverses tractations, la Ville l’acquiert le 13 décembre 1967 contre une parcelle de terrain communal entre les maisons n° 13 et 15. Les pieux en fer sur lesquels il repose sont remplacés en 1968 lors de la restauration. Le restaurateur Marcel Faller, aussi propriétaire des n° 13 et 15, est autorisé en 1967 à exploiter cinq chambres meublées en hôtel de préfecture au n° 11. Il fait installer en 1969 une chaufferie au sous-sol du n° 11.

Sommaire
  • 1869 – L’architecte entrepreneur Emile Wieger demande au nom de la demoiselle Matt, propriétaire, l’autorisation de transformer différentes petites lucarnes en maçonnerie en une grande lucarne qui occupe la largeur de la maison pour pouvoir étendre davantage de linge. Croquis – L’agent voyer émet un avis favorable ratifié par l’ingénieur municipal ; la hauteur de la maison sera inférieure à la hauteur maximale autorisée
  • 1885 – Le maire notifie Philippine Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande un délai pour pouvoir ravaler en même temps la maison voisine n° 13.
    1886 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom de la demoiselle Matt l’autorisation de réparer le pignon du n° 13 et de repeindre les deux bâtiments – Autorisation – Dossier adressé à la préfecture pour autoriser l’entrepreneur à réparer le mur le long du canal
    Avril 1886, les réparations sont terminées, la peinture commencera sous peu, on construit au n° 11 une nouvelle cheminée depuis la voûte de la cave jusqu’au toit. Le tribunal condamne en mai 1886 l’entrepreneur à une amende de 5 marks pour avoir construit la cheminée sans autorisation
  • 1887 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de poser un pilier pour soutenir le plafond de la buanderie dont les poutres sont pourries (11, rue des Moulins) – Autorisation de détruire le plafond de la buanderie au rez-de-chaussée et de poser un pilier en fer – Dessin – Travaux terminés, septembre 1887
  • 1889 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande une nouvelle autorisation pour la même raison – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, août 1889
  • 1893 – Le maire notifie Cécile Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1895 – Le maire demande à la demoiselle Matt de se conformer au nouveau règlement en faisant en sorte que trois volets de fenêtre au rez-de-chaussée et deux volets de soupirail ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Les volets de fenêtre sont modifiés – Rappel en 1898, la Police du Bâtiment constate que les volets du rez-de-chaussée sont réglementaires aux n° 11 et 13 mais pas les volets de soupirail au n° 11 – Travaux terminés, octobre 1898
  • 1900 – Le maire notifie Joséphine Matt, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade vers l’Ill – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi des n° 11 et 13 vers l’Ill – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1900. Le ravalement vers la rue est prévu l’année suivante
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 11, de faire ravaler la façade des n° 11 et 13 – Travaux terminés, octobre 1903
    1903 (mai) – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 13, de faire ravaler la façade du n° 11 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) obtient en mai 1902 l’autorisation de reporter d’un an les travaux – Il demande en juin 1903 l’autorisation correspondante – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1906 – Le maire notifie la veuve Matt, domiciliée au n° 13, de faire ravaler la façade vers l’Ill au n° 11 – Emile Matt informe la Police du Bâtiment qu’il a vendu la maison n° 11 à Sophie Lix et au sieur Junghans et que le dernier ravalement remonte à quatre ans – La Police du Bâtiment constate que la façade vers la rue est propre mais pas celle vers l’Ill
    1907 (février) – Nouvelle notification adressée aux nouveaux propriétaires
    1907 – L’entrepreneur E. Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer la façade vers l’Ill – Travaux terminés, mai
  • 1910 – A. Goenner demande l’autorisation d’aménager un atelier de repassage de plus de dix employés – Le maire transmet la demande à l’inspection du travail – Le préfet énonce les conditions auxquelles doit satisfaire l’atelier – La Police du Bâtiment délivre l’autorisation – Plan – Travaux terminés, avril 1910
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Louis Marx (3, rue des Orfèvres) demande à la préfecture l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade du n° 11 – La préfecture transmet la demande au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1912 (propriétaire, Charles Junghans demeurant sur place), la fosse d’aisances n’est pas étanche
    1914, rien à signaler
    1916, la Commission des logements militaires recommande de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. Une note fait remarquer que les canalisations ne sont pas encore posées dans cette rue
  • 1937 – L’entrepreneur Schizza (15, rue de Metzeral au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police émet un avis favorable – Autorisation
  • 1961 – La maire demande au propriétaire Paul Schnell de faire ravaler la façade du n° 11 – Les travaux sont en cours (juin 1961), terminés (août 1961)
  • Dossier concernant la restauration du lavoir à l’arrière du n° 11.
    1963 – Hans Haug estime qu’il faudrait remettre en état le lavoir. La Division V prend contact avec la Division VIII. Une enquête montre que le lavoir n’est plus utilisé. Les locaux servent d’atelier de laverie (sous-sol) et de repasage (premier étage) à Paul Schnell, le rez-de-chaussée et le deuxième étage sont habités. Le montant des travaux s’élèverait à 8000 francs. L’immeuble qui appartient à M. Meyer (12, rue des Francs-Bourgeois) est mis en vente par l’agence d’Albert Kutteruf (12, rue de la Division-Leclerc)
    1964 – Le maire prend contact avec le service des monuments historiques qui propose d’ouvrir un dossier en vue de classer le lavoir
    La maison a été vendue en juin 1963 à M. Faller, propriétaire du 15, rue des Moulins (débit de vins Weberstübel). Le lavoir est inscrit à la liste des sites pittoresques. La restauration revalorisée s’élèverait à 12 000 francs.
    1965 – Le conservateur régional des Bâtiments de France déclare qu’il dispose d’un crédit de 2500 francs à utiliser dans l’année – Note au secrétaire général sur les suites à donner à l’affaire qui relève de plusieurs divisions. Note concernant la maison 1, rue Saint-Louis et 12, quai Finckwiller, la statue du Münstergucker (39, rue des Frères), la création d’un Prix de la maison strasbourgeoise. L’usage du crédit se heurte à des difficultés étant donné que la Ville n’est pas habilitée à faire exécuter des travaux dans une propriété privée. Suite à une réunion entre différents services de la Ville, un projet d’acquérir le lavoir est soumis au maire (septembre 1965). Compte rendu de la réunion du 14 septembre 1964 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. Le lavoir qui se trouve sur le trajet de la vedette touristique pourrait être mis à la disposition de la Ville qui se chargerait de son entretien
    1966 – Sauvegarde des bâtiments sis 1, 2 et 3 quai de la Bruche, 1, rue du Bain-aux-Plantes et 11, rue des Moulins
    1967 – La Ville est arrivée à un projet d’accord avec le propriétaire. Elle deviendrait propriétaire du lavoir en échange d’une parcelle de voirie désaffectée entre les n° 13 et 15. Le crédit serait reporté sur le moulin Dintzenmühle. Le contrat d’échange approuvé par le Conseil municipal le 26 juin 1967 est passé le 13 décembre 1967 avec les époux Marcel Faller. La Ville acquiert le bateau-lavoir amarré derrière la parcelle du n° 11 contre une parcelle de 18 m² (section 6, n° 83)
    1968 – Lors de la restauration, il a fallu remplacer les pieux en fer
  • 1967 – Marcel Faller demande l’autorisation d’exploiter cinq chambres meublées en hôtel de préfecture au 11, rue des Moulins en arguant que la location de meublés ne lui permet plus aucune marge bénéficiaire – La Police du Bâtiment constate que les chambres sont réglementaires. – Le préfet accorde l’autorisation pour cinq chambres au troisième étage
    1967 – Marcel Faller (demeurant à Ostwald) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. L’entrepreneur en bâtiment Giovanni Garteri (22, rue des Officiers à Bischheim) informe en juin la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’échafaudage
  • 1971 – Le préfet demande au maire une enquête après que Marcel Faller, tenancier du débit de boissons Au Pont Saint-Martin (15, rue des Moulins), a sollicité d’agrandir une salle au sous-sol. Les locaux comprennent quatre salles (restaurant 40 m², sous-sol 80 m², salle annexe 20 m², terrasse couverte 24 m²)
  • 1972 – Marcel Faller demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Pont Saint-Martin au nom de la société anonyme qui vient d’être constituée. Rapport identique au précédent – Le préfet autorise Marcel Faller à exploiter le débit de boissons sis aux 13-15, rue des Moulins
  • 1969 – Marcel Faller demande l’autorisation de transformer le débit de boissons sis 11 à 15, rue des Moulins, section 6 parcelles 67, 68, 69 et 83. Extrait du plan cadastral de situation – Dessins – Description des travaux, la chaufferie se trouvera au sous-sol du n° 11 – Avis favorable de l’architecte en chef Robert Will – L’inspecteur du travail émet un avis favorable, de même que l’architecte des bâtiments de France – La Ville transmet le dossier avec avis favorable au directeur départemental de la construction – La commission municipale pour la protection des sites approuve le projet après avoir noté que la maison a obtenu l’année précédente le Prix de la maison strasbourgeoise
    1970 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1970 (juin) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux. Les transformations intérieures sont en cours (mai 1970), une nouvelle terrasse à soubassement en béton est établie sur l’Ill, on travaille à la charpente en bois (août 1970), on établit le chauffage central au n° 11, on exécute le caveau au n° 13, on agrandit le débit de vin au n° 15, la terrasse du premier étage n’est pas réalisée (décembre 1970)
    1971 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux – Rapport de la commission de sécurité, les locaux peuvent recevoir 160 personnes – Avis favorable pour délivrer le certificat de conformité bien que la terrasse du premier étage ne corresponde pas au projet et qu’elle devra faire l’objet d’un avenant
    1971 (avril) – Le préfet étend au sous-sol l’autorisation d’exploiter le débit de boissons
    1972 (août) – Suite du dossier concernant la couverture de la terrasse. Architecte, Francis Schaeck (1-3, quai de la Bruche) – Description des travaux – Dessins – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable
    1972 (septembre) – Avenant au permis de construire pour aménager un auvent sur la terrasse – Travaux terminés, septembre 1972
  • 1975 – Le préfet demande l’avis du maire avant de renouveler l’autorisation d’ouvrir l’établissement la nuit – Avis favorable

Relevé d’actes

Le tisserand en lin Jean Eberhard et le charretier Gui Jacob (voir partie b) hypothèquent leur maison au profit des frères Louis et Léonard Metzger qui l’ont reconstruite à neuf

1629 (ut supra [28. Xbris]), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 917-v
Erschienen hanß Eberhardt der Leinenweber vnd Veit Jacob der Kärchel Zieher, beeder Burgere Zu Straßburg
haben in gegensein H Ludwig vnd Leonhard. der Metzger Gebrüderen, auch Burgern vnd holtzhändlern alhier
bekant, daß sie denselben einer vffrechten schulden vnuerscheidenlich wegen Ihrer Behaußung beÿ St: Martins Brucken Zwischen den Zweÿen waßern neben H Carol Spielman Alt Ammeistern ein v. 2. seit Philipert Agram dem Paßmentmacher hind. vffs waßer stoßend gelegen, so Ihnen die beede Gebrüdere Von Neuen Vffbawen laßen, noch Per Rest (über 110. lib so darauff bezahlt) 250 Pfund Str. schuldig seÿen (…)
darfür dann obspecificirte Behaußung sambt aller dero Zugehörden vnd gerechtigkeit, dauon mann Jährlich j. lib. bod. Zinß Zugeben Pflichtig der Statt Straßburg sonst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen H Carol Eggen E. E. Staattgchts. procurator alß ietzig. Ehevogt weÿ: hieuorgnt. Ludwig Metzgers see: witib. hatt in gegensein hanß Eberhard. und Maria Unseltin seiner haußfr. (…) q.tirt d. 16. Julÿ Anno 1639.

Fils d’un tisserand de Dinkelsbühl en Franconie, Jean Eberhard épouse en 1621 la veuve du menuisier Martin Stang. Il devient bourgeois deux jours plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155)
1621. Hanß Eberhard d. Leinenweber Görg Eberhard deß Leinenwebers Zue Schredenfelß ehelich. Sohn, Maria Martin Stang. des Schreiners allhie nachgelaßene Wittwe. den 24. Aprilis (i 159)

1621, 4° Livre de bourgeoisie, p. 33
Hannß Eberhardt Von dünckhelspüel der Leinenweber, empfangt d. Burg.recht Von Maria weÿland Martin Stang deß schneiders seellig. hind.laßene wittib vnndt will Zu den thuchern dienen. Actum den 26. Aprilis 1621.

Jean Eberhard se remarie en 1646 avec Lucrèce Weissenburger.
Mariage, cathédrale (luth. p. 494) 1646. Hanß Eberhard der Leinenweber Vnd Burger allhie, Vndt Jungfr. Lucretia, Severin Weißenburgers deß Burgers allhie eheliche Tochter. Im Münster Mont. 2. Martÿ (i 252)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 319) 1646. Eâdem domin: [Remin: 22. Febr:] Hannß Eberhard Leinenweber vnd burger alhie, Jungfr. Lucretia Severin Weißenburgers burg. alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet 2. Martÿ Münster (i 325)

Jean Eberhard meurt en 1660 en délaissant une fille de son premier mariage avec Marie Unselt et quatre de son deuxième avec Lucrèce Weissenburger. Le titre relaté à l’appui de la propriété de la maison principale est l’obligation contractée avec Gui Jacob. La part qui appartenait à Gui Jacob constitue la deuxième maison. La masse propre à la veuve s’élève à 41 livres, celle des héritiers à 163 livres. L’actif de la communauté s’élève à 96 livres, le passif à 116 livres.

1660 (16.5.), Me Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 11* (118)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung vndt güttere, so weÿl. der Ehrsam Vnd bescheidene Meister Hannß Eberhardt Leinenweber Vnd burger in Str. Welcher den 16. Aprilis jüngst hin tödtlichen Verblichen hinderlaßen, So auf erfordern und begehren des abgeleibten seel: per testamentum nominirter Vnd an nachgemelten folio benambster Erben durch die tugendsamme Lucretiam Weißenburgerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrsamen vnd bescheidenen Meister Philipp Kaÿßers Leinenw: Vnd burgers in Str. auch E. E. Zunfft der Tucher büttels deroselben geschwornen Vogt geeigt und gezeigt – Actum Donnerstags den 16. May Anno 1660
Der verstorbene seelige hat per testamentum Zu Erben verlaßen Wie Volgt.
1. Die tugendsamme Margaretham Eberhardtin des Ehrs: vnd bescheidenen Meister Tobiæ Schützenbergers L: w. Vnd burgers in Str. hauß fr. des abgeleibten in erster Ehe mit auch Weÿl. Maria Unseldin Ehelich Erzeugte dochter mit beÿstand gedachts ihres hauß Würths wie auch des Erenuesten vnd rechts gelehrten H Johann Friderich Medlers Notarÿ publici.
2. Lucretiam, 3. Johannam, 4. Anna Mariam undt 5. Annam Catharinam, deß in Gott ruhenden seel. mit seiner hinderplibenen Wittib Ehelich erzeugte Kinder deroselben geordneter Vnd geschworener Vogt, der Ehrs. Vnd bescheidene Meister Andreas Olvißhäußer L: w. vnd burger in Str. Welcher dem geschäfft beÿgewohnt.
Alle fünffe mehr Ehrengedachts Verstorbenen seel. per testamentum nominirter Erben

In einer in der Statt: Str: Zwischen den mühlen gelegenen Vnd in dise Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor der Cammer, Im geschirr Cämmerlein, In der Vordern stuben
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (E.) It. Eine behaußung Vnd hoffstatt mit allen deren Zugehörden Vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg nahe bey der Wurtzmühlen einseith neben einer behaußung in die Teilbare Nahrung gehörig, ander seith neben Johann Spielman etwan ietzt Daniel Schmutzen dem Fischer hinden Vff das waßer sehend davon gibt man Jahrs auff gallen tag der Statt Straßburg Zinß Meisters 1. R. sonsten allerdings freÿ ledig Vnd eÿgen Vnd hiehero æstimirt vber die beschwerden per 15. lib. d daran dem Verstorbenen seligen darin Zwen dritte theil gehörig die thun 100 libd. Daran der Vbrige drittetheil der thochter Erster Ehe gebürtig Vnd hernachher folio der Wÿdembs Verfangenschafft zubefinden. Wie solche behaußung an den Verstorbene Vnd deßen erstehaußde. seel: Eÿgenthumben kommen, ist in der Cantzleÿ Contractstuben Anno 1629. folio 817 Verschrieben Vndt das Khauffbrieff noch Zu verfertigen, es seind aber Vnderschiedene Quittungen wie solche behausung H Bernhard Vnd Ludwig Metzger nach und nach bezahlt Worden mit altem N° 1 notirt dabeÿ gelaßen.
(T.) Item j. behaußung mit allen deren gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Zwüschen der wurtz und düntzen Mühlen einseit neben dem abgeleibten seel. selbsten, anderseit neben H Leonhard Metzgers geweßenen lohners auff dem Luxhoff seel. Erben hinden auff daß waßer stoßend, davon gehend 10 ß bodenzinß Jahrs vff Galli der Statt Straßburg Zinßmeistern Ferner 2 lb 14 ß 10 d herrn hanß wernern E. E. Großen Raths Beÿsitzern lößig mit 54. lb 18 ß 7 s. so dann dem Closter Zu S. Marx von dem restierenden Khauff schilling Jahrs vff (d. 1. Martÿ) 3 lb 5 ß d standt.en hauptguet widerlößig mit 65. lb, sonsten aber der und Eygen vndt vber gemelter geschwerdt æstimirt per 25 lb
Darüber sagt ein pap. Contract Verschreibung mit der Statt Straßb. Contract Insigel Verwahrt deren datum den 11. Augusti anno 1646 mit N° 2 notirt [copie jointe]
Ergäntzung der Erben Unverändert guts. Vermög Inventarÿ Vber Weÿl. Maria Vnseldin des Verstorbenen Ersten haußfr. seel. Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1645. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium. Wittib Guth, Sa. hausraths 2, Sa. Silbergeschmeidts 10 ß, Sa. Guldener Ring 1, Sa. der Ergäntzung 37, Summa summarum 41 lb
Erben Guth, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Eÿgenthumbs ahne i behaußung 100, Sa. der Ergäntzung (54, Abgezogen 18, Pleibt noch überig) 36, Summa summarum 178 lb – Schulden 15, Pleibt dennoch 163 lb
Theilbar Guth, Sa. haußraths 44, Sa. werckzeugs 9, Silbergeschirr vnd Geschmeids 13, Guldener Ring 4, Sa. der behaußung 25, Summa summarum 96 lb – Schulden 116 lb, die Schulden zubezahlen die theilbare Nahrung vbertrifft vmb 19 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 250 lb

Lucrèce Eberhardt épouse en 1674 le coutelier Christophe Kuntz, voir aussi le contrat de mariage transcrit lors de l’inventaire après décès
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 45, n° 297)
1674. Christoph Kuntz der ledige Meßerschmidt Hn Ludwig Kuntzen deß Meßerschmidts v. E. E.Klein. Raths alty Beÿsitzer allhier ehelich. Sohn, Jfr. Lucretia weÿl. Johann Eberhardt gewes. burgers u. Leinenwebers allhier eheliche tochter. Cop. St thomä den 30. Julÿ (i 24)

Christophe Kuntz meurt en 1684 en délaissant deux enfants. Les deux maisons contiguës sont portées au prix qui figure à l’inventaire (non conservé) de la succession de Lucrère Weissenburger dressé en 1662. La masse propre à la veuve est de 82 livres. L’actif des héritiers et de la communauté est de 20 livres, le passif de 17 livres.

1684 (9.2.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6269) n° 66
Inventarium und beschreibung aller d. Jenig. verändert undt unveränd.ter haab Nahrung undt Güther, so weÿl. d. Ehrsame und bescheidene Meister Christoph Kuntz, gewes. Meßerschmidt burger alhier Zu Straßburg nach seinem d. 3. Xbr. Vorig. abgewisen 1683. Jahrs tödlich undt seelig genommenen hienscheiden hind. Ihme verlaß. welche verlaß.schafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrsamen und bescheidenen Friderich Kuntzen, Küblers burgers Zu gesagtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts hanß Ludwigs undt Lucretiæ, des Verstorbenen seelig. mit d. hind.bliebenen wittib ehelich erzeügt. Kinder undt ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Ehren: und Tugendsame fraw Lucretiam Eberhardtin die hinterbliebene wittib mit assistentz des Ehrenhafft. Johann Jacob Schneiders, Kunst undt blumen gärtners burgers alldan dero geschwornen Vogts – Welches beschehen inn Straßburg dinstags d. 29. Februarÿ a° 1684.

Inn einer inn d. Statt Straßburg beÿ der Wurtzmühlen geleg.en inn dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörig. behausung hat sich befund. wie folgt
Audd d. obern bühn, In d. Kam. B, In d. obern Stub, I. d. Cam. C, , I. d. Cam. D, In d. Wohnstub. In d. Kuch, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern der wittib ohnv.änt. It. d. dritte theil daran die ürige Zween dritte theil der wittib beed. Schwestern als Fr. Annæ Mariæ Joh: Jac: Schneid.s, blumengärtners, undt fr. Annæ Catharinæ H Bernhardt Schawmanns, deß ältern glaßers haußfrawen Zuständig, ane einer behaußung undt hoffstatt, mit allen deren gebäwen, Zugehörd. u. gerechtigkeit. geleg. allhier inn d. statt Straßburg nahe beÿ dd. wurtzmühlen, eins. neb. hernach beschriebener behausung, and. s. neb. weÿlandt Daniel Schmutz. des Fischers und burgers allhie, seelig. hind.laßenen Erb. hind. uff das Waß. sehendt. davon gibt man Jahrs auff St. Gallen tag 10. ß d Zinß gemeiner Statt, ferner 3. ß gelts von einer thüren so inn die and.e behaußung gehet, Jährlich auff Adolphi gemeiner Statt, sonst. allerdings freÿ ledig u. eÿg. undt hieh.o über die beschwerd. wie solche d. 30. Marti 1682. beÿ weÿl. frawen Lucretiæ Weißenburgerin d wittib Mutter seel. Wilhelm Inventâon angeschlagen word. p. 100. lb. Thut hieher Zum dritt. theil 33. lb 6 ß 8 d. Wie wolche behaußung an d. Wittib Vattern seel. eÿg.thümblich erwachß. ist inn d. Cancelleÿ Contractsrub Anno 1629. fol. 817. verschreb. i. d. Kauffbrieff noch Zu fertigeen. es seindt ab. und.schiedliche Quittung, wie solche herrn Leonhard undt Ludwig Metzgern nach und nach Zahlt word. Vorhand. mit altem N° 1 notirt undt dabeÿ gelaß.
Item ferner ein drittertheil, daran die übrige Zween dritte theil d. wittib bed. vorgenant. Schwestern eÿgenthümblich. gehörig, ane einer behaußung mit allen deren gebäwen, begriff. Recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. alhie inn d. Statt Straßburg, Zwisch. d. wurtz: undt düntz.mühlen: einseit neben hievorgeschriebene behaußung and. s. neb. hanß Joachim Ruegern, Rothgerber, undt burgern alhie, hind. auff das waßer stoßend, davon geh. 10. ß bod. Zinß Jahrs auff Galli auff d. Allhieig. Pfenningthurn. Ferner 3. ß d von einer durchgebrochenen thür Jährlich. auff Adolphi, Mehr 3. lb d ane statt H. Joh: Wörners Schuhmach.s undt burgers allhie, als weÿ: H. Samuel Geÿdelins seel. Kind. laß. erst. Ehe Kind. geschwornem vogt. nunmahls herrn Bernhard Schawmann so solches ane sich erlößt Jährlich. auff d 4. 7.br. seindt inn hauptguth abzulösen mit 60. lb. und dann 3. lb 5 ß d gelts dem Closter St. Marx Von dem Restirend. Kauffschilling jahres auf Laurentÿ seindt inn hauptguth wied. lösig mit 65. lb. sonst ledig undt eÿg. undt über gemelte beschwerdt gleich in aô 682. beÿ d. mütterlichen verlaßenschafft. Inventaôn æstimirt p. 25. ln thut hiehero Zum dritt. theil 8 lb 6 ß. Darüb. sagt ein Papÿrers Contract verschreibung mit d. Statt Straßburg Contract Insgel verwahrt, deren datum d. 12. Aug. 1646. mit N° 2 notirt so sich aber beÿ geg.wärtig. Inventation nicht befund.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen unndt bescheidenen Meister Christoph Kuntzen dem ledigen Meßerschmidt vndt burgern alhie Zu Straßburg deß Ehren Vesten fürsichtigen vndt weißen herrn Hanß Ludwig Kuntzen deß Eltern Meßerschmidts vnd E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers alhie Eheleiblicher Sohn alß bräutigam ahn einem, So dann der Ehren vnndt tugendsamen Jungfrauen Lucretiæ Eberhardtin weÿl. Meister Johann Eberhardts gewesenen Leinenweber vnd burgers alhie seelig. nachgelaßene tochter alß hochzeiterin – So beschehen undt Zugangen in deß H. Römischen Reichs Freÿen Statt Straßburg Sontags den 24. Mau alß man nach der gnadenreichen Vnd allein seelig machendten geburth Unßers Erlösers vndt Heÿlandts Jesu Christo 1674. Zahlte. David ösinger Junior Notarius Cæsareus publicus
Volgt nun hierauff die Inventaô undt beschreibung d. Verlaßenschafft für und ahne sich selbsten, und anfänglich d. wittib ohnverändert. eÿgenthümblich Vermögen, Sa. haußraths 27, Silbereschmeidt 9, Guldene Ring 3, Eÿgenthumb ane häußern 41, Summa summarum 82 lb
Auff solches undt Endlich würdt nun auch sowohl d. Erb. ohnverändert seligen, als auch das theilbahre guth so umb ursach nach dem d. Kind. vogt geseh., wann man nach abzahlung d. Schuld. d. wittib Ergäntzung so Zwar nicht starck, such., d. wittib (…) lüffern solte, d. Kind. nichts überblieben also d. wittib die gantze Verlaßenschafft tam active quam passive überlaß. word. Sa. haußraths 15, Silbergeschmeids 2, guldene Ring 2, Summa summarum 20. lb – Schulden 17 lb, Nach deren Abzug 2 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb

Lucrèce Eberhard se remarie en 1685 avec Jean Ehrmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 117, n° 695)
1685. Dom. Rogate et Exaudi, d. 27 Maji 3 Junÿ. Johann Ehrmann der ledige Schuhmacher von Burg Solms, Fr Lucretia weÿ: Christoph Cuntzen gewesenen Burgers und Meßerschmids nachgelaßene wittib. Co. St. Thomæ ( 60)

Les héritiers Eberhard louent la maison au pileur Jean Georges Weiss

1687 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 204-v
Erschienen Bernhard Schaumann der Älter, Glaser, als Ehevogt Annæ Catharinæ Eberhardtin, und Johann Jacob Schneider, der Doctorgartenmann, alß Ehevogt Annæ Mariæ Eberhardtin, und Friderich Kuntze der Kübler alß Vogt weÿl. Christoph Kuntzen gewes. Meßerschmidts hind.laßener 2. Kinder
in gegensein hans Georg Weißen deß Wurtzstößers
entlehnt, Eine behaußung sambt deren Gebäuen und Zugehördten auff dem Plänel beÿ der Wurtzmühlen, einseit neben Daniel Schmutzen dem Fischer, anderseit Johann Joachim Rieger dem Gerber, hind. auff d. waßer stoßend gelegen, auff fünff jahr lang von jüngst verwichenen Annunciat. Mar. angerechnet – umb einen jährlichen Zinß nemblich 17 pfund

Les héritiers Eberhard louent la maison à Marie Salomé Riedinger veuve du précepteur Michel Renner

1691 (2.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 87-v
Erschienen Bernhard Schaumann der Glaßer alß Ehevogt Annæ Catharinæ Eberhardtin und Johann Jacob Schneider der Doctor Gartenmann alß Ehevogt Annæ Mariæ Eberhardtin, So dann Friderich Kuntze der Kübler alß Vogt weÿl. Christoph Kuntzen gewesenen Meßerschmids hind.laßener Zweÿ Kinder
in gegensein Mariæ Salome gebohrner Rüdingerin weil. Michael Renners gewesenen Præceptoris nachgelaßener wittib mit beÿstand hans Georg Weißen deß Wurtz stößers
entlehnt, eine behausung mit allen deren Gebäuen und zugehördten allhier auff dem Plönel beÿ der Würtzmühlen einseit neben Daniel Schmutzen dem Fischer, anderseit neben Johann Joachim Rieger dem Gerber, hinten auff d. waßer stoßend gelegen, iedoch mit vorbehalt Zwo Cammern und den halb. Schopff welche obged. H. Schaumann für sich reservirt, auff vier jahr lang von weihnacht. verwichenen 1690.sten jahrs umb 18 pfund 10 schilling jährlichen Zinß

Les héritiers d’Anne Marie Eberhard vendent leur tiers de maison à Anne Catherine Eberhard, femme du vitrier Bernard Schaumann qui est propriétaire d’un autre tiers, le dernier tiers appartenant aux enfants de Lucrèce Eberhard et de Christophe Kuntz

1693 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 185-v
Erschienen Johann Jacob Schneider der Gartner im horto Medico alß ab intestato Erb Annæ Mariæ seiner Mit weÿl. Anna Maria gebohrner Eberhardin sel. ehelich erzeugter und nachgelaßener Kind. So dann hans Daniel Gori der Garttenmann, alß Vogt deß andern nahmens Catharinæ Dorotheæ
hatt in gegensein Annæ Catharinæ auch gebohrner Eberhardin, hans Bernhard Schaumanns, deß Glasers haußfrauen
Einen dritten theil ane einer behaußung mit allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördt. allhier jenseit St. Martins bruck, Zwischen d. waßern auff dem Plönel, einseit neben Joachim Rieger dem Gerber und Lederbereiter, and. seit neb. Daniel Schmutz dem Fischer, hind. auffs waßer stoßend gelegen, von welcher gantz. behausung gehend jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß d. weg. eines durchbruchs, Gemeiner Statt Pfenningthurn, So seÿe auch die gantze behaußung Ihro Käufferin umb 60 lb Capital, So dann umb 65 lb weÿl. Christoph Kuntzen gewesenen Meßerschmidts sel. Kind. verhafftet – zumahlen ein dritter theil Ihro d. Kaüfferin vorhin, d. übrige dritte theil aber ged. Kuntzischen Kindern gehörig – umb 75 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du notaire Jean Christophe Stœffel pour en régler le prix d’achat

1693 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 186-v
Erschienen Anna Catharina gebohrne Eberhardin, hans Bernhard Schaumanns, deß Glaßers haußfrau
hatt in gegensein H. Johann Christoph Stöffel, Notarÿ Publ. – schuldig seÿe 75 pfund Ihro Zu erkauffung einen dritten theilß an nachbeschriebener behaußung
unterpfand, Zween dritte theil ane einer behaußung & perge auß immediate Vorstehend. Verschreibung

Anne Catherine Eberhard épouse en 1680 le vitrier veuf Bernard Schaumann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten undt wohlachtbahrn Herrn Bernhard Schawmann dem ältern Glaßern und burgern Zu Straßburg als dem bräutigamb ane Einem, so dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ Eberhardin weÿlandt deß Ehrnhafft: undt achtbahren Mr Johann Eberhardten geweßenen leinenwebers undt burgers allhie seel. Hinderlaßener eheleiblicher dochter am andern theil – Straßburg auff Donnerstag den 11. tag deß Monaths Novembris im Jahr 1680. und Ich Bernhardt Schauman sen. Alß hochzeiter bekege wie obsteht – Johann Christoph Stöffel, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 95, n° 560)
1680. Dom. 24. Trin. et 1. Advent. d. 21. et 28. Nov. H. Bernhardt Schaumann burger undt glaser allhie, Jfr. Anna Catharina weÿl. Johann Eberhards burgers undt leinenwebers hind.lassene eheliche Tochter. Cop. St. Thomæ den 2. Xbr. (i 49)

Anne Catherine Eberhard fait dresser l’inventaire de ses apports
1680 (22. 10.bris), Me Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) n° 42.b
Inventarium über deß Ehrn: und Tugendreichen Frawen Annæ Catharinæ Schawmännin, gebohrner Eberhardin, Zu dem Ehren Vorgeacht undt wohlachtbahren H. Bernhard Schawmann dem ältern Glaßern burgern Zue Straßburg ihrem lieben Ehewürt inn den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1680. – alß Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein Unverändert Guth inn den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen auff Mittwoch den 22.ten 10.bris Anno 1680.

Vermög Inventarÿ über weÿlandt Mr Hannß Eberhardts geweßenen leinenwebers vndt burgers allhier seel. Verlaßenschafft in A° 1660. auffgerichtet soll fraw Lucretia Eberhardin Ihren vier Kindern laut vertrags vätterlich gueth (…) Derentwegen hatt die Mutter Ihro dochter den 22.ten 10.bris A° 1680. volgendergestalt gelüffert
Sa. deß haußraths 72, Sa. deß Silbergeschmeidts 4, Sa. der Guldinen Ring 13, Sa. der bahrschafft 66, Summa summarum 157 lb

Bernard Schaumann meurt en 1694 en délaissant pour unique héritier son fils orfèvre issu de son premier mariage avec Catherine Ringler. L’inventaire est dressé Grand rue dans une maison qui appartient à la succession. Les deux tiers de maison sur la place près du pont Saint-Martin sont estimés 150 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 222 livres, celle de l’héritier à 602 livres. L’actif de la communauté s’élève à 440 livres, le passif à 84 livres.

1694 (29.7.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 36) n° 352
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und güttere, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte H. Bernhard Schaumann der älter geweßener glaß. v. b. allhier Zu Str. nach seinem den 26.ten Junÿ dießes 1694.sten Jahrs beschehenen seeligen absterb. Zeitlichen verlaß., welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern v. begehren des Ehrenvest u. Vorgeacht. auch Kunsterfahren H. Bernhard Schaumanns deß Jüngern Goldtarbeit. v. b. allhier Zu Straßburg des abgeleibt. herrn seelig in erster Ehe mit weÿl. der Viel Ehren und tugendsamen frawen Aureliæ Catharinæ Schaumännin gebohrner Ringlerin nun auch seelig ehelich erzeugt. Sohns und ab intestato Verlaßenen einig. Erben, mit assistentz des Edlen, Vest und hochgelehrten herrn Johann Jacob Schatzen J. U. Dd und Practici, auch allhiesigen Statt Pfenningthurns jetzmahligen wohlverordneten dreÿers deßelben erbettenen herrn Assistenten, inventirt durch die Viel Ehren v. tugendsame fraw Annam Catharinam Schaumännin gebohrne Eberhardin deßelben hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Wohl Edel vest u. hochgelehrt. herrn Johann Martin Dautelÿ J. U. Ds v. berühmt. Practicj b. allhier Zu Strb. dero geschwornen Hn Curatoris wie auch Ihne d. Hn Sohn selbsten, deßgleich. die Viel Ehren v. tugendsame fr. Annam Schawmännin gebohrne Schmidtin desselb. fr. Eheliebste – Actum den 29.t Julÿ 1694.
Copia der Zwischen eingangs gemelten beeden Eheleuthen auffgerichteter Eheberedung, perge in Originali de 11.ten 9.bris 1680.
Copia des abgeleibten Seeligen auffgerichteten Codicilli, perge in Originali de a° 1694. den 23.ten Febr.
Copia Auffgerichteter Nach dispositionis, perge in Originali de 1.en Julÿ 1694.

In einer in der Statt Straßburg ane der langen Straß Ligenden und in dieße Erbschafft gehörige behaußung befund. word. wie volgt.
Und Erstlichen den haußrath. Hültzen u. Schrein, Auff der Obern Bühn, Auff der hintern ob.n bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dißen Cammern, In d. ob. fordern Stub, In d. hindern ob.n stub., Vor dißer Stub, Auf dem gant, In d. Undern Stub.
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) 2. 3.te theil ane jr. behauß: m. all. d.en gebäwen, begriff. rechten V. Zugehörd. allhier in Strb. jens. St. Martins bruck Zwischen d. Waßn. auf dem Plöhnel j.s neb. Joachim Rieg. dem Gerb: v lederbeit. 2. s. neb. Daniel schmutzen d. fisch. hind. auffs Waß. stoß. geleg. V. geh. von d. gantz. behaußung Jährllich 1. lb d bod. Zinnß v. 6. ß d weg. eines durchbruchs gemeiner St. Pfenningth. Mehr ist mann darauff schuldig 60. lb d Cap. etwann weÿl. H Samuel Geuthelins Medicinæ Doctoris Kind. erst. ehe, anjetzo ab. weilen selbige durch den H. seel: abgelößt word. in die theilbahre Verlaßenschafft so dann 63. lb d. Cap. weÿl. Christoph Kuntz hannßen Meßschmidts seel. Kinde. s: als welch d. übrige 3.te theil ane obgedacht behauß. gehörig, sonst freÿ Ledig v. eig. V. seind die hiehero gehörige 2.te 3 theil üb. abzug hievor auf dem gantz hauß steh.de beschwerden, dem jeingen preiß nach wieder 2.en 3.ten theil alte erst in Anno 1693. Von d. fr. W. erkaufft angeschlagen per 150. lb. Welch 2.3.te theilen herrn Bernhard Schawmannsdes Sohns Kind ane Cap. Zuerfordern so d. abgeleibte Hr. seel. diß seiner Enckel halb. Zuerkauff. vorgedacht tertz baar dargeschoß. 75. lb. Restirt alßo noch auß Zueweiß. 75. lb. Vnd Vorstehen. behauß. hat die fr. W. j.en 3.t theil Von weÿl. Fr. Lucretia Eberhardin gebohrner Weÿß.burgerin ihrer Mutt. see. ererbt Und hat Sie die Fr. W. j.en 3.ten theill von Weÿl. Fr. en Maria Schneid.in gebohrner Eberhardin Ihrer Schwest. seel. Erb. in wehrend. ehe Käuflich angenommen. Laut Pergamentenen Kauffbrieffs m. d. St: Strb. Cantzleÿ Contract Insigel verwahret datirt d. 9.t Martÿ Anno 1693. m. jetzigem N° 1 signirt
(E.) It. hauß, hoff, hoffstatt v. hind. hauß in d. obern straß (…)
Ergäntzung der fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ üb. d. fr. Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Johann Christoph Stöffelin Notarium in Anno 1680. auffgerichtet
Ergäntzung des Erben Unveränderten guths. Crafft Inventarÿ üb. weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schaumännin gebohrner Ringlerin des abgeleibt. herrn ersterer haußfr seel. Verlaßenschafft in Anno 1678. durch H: Johann Christoph Stößelin Notarium auffgerichtet
Abzug in diß Inventarium gehörig. Der Frau Wittib unveränd. Nahrung, Sa. haußraths 31, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Guldener Ringe 13, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 75, Sa.Guths Ergäntzung 84, Summa summarum 222. lb
Deß Herrn Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 83, Sa. Werckzeugs Zum Glaser handwerckh gehörig 6, Sa.leerer Vaßen 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 116, Sa. goldener Ringe 9, Sa. baarschafft 9, Sa. æstimations deß Eigenthums ane einer behaußung 375, Summa summarum 602. lb
Theilbahre Errungenschaft, Sa. haußraths 71, Sa. Wahren und allerhand gläser Zum glaser handwerck gehörig 57, Sa. früchten 5, Sa. Weins und Leerer Vaße 7, Sa. æstimations Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Pfenningthurn hauptguths 60, Sa. Schulden 15, Summa summarum 440. lb – Schulden 84 lb Nach Abzug solches 385 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1951 lb
Wÿdemb So der verstorbene herr Seeliger weg. des Herrn Sohns Kind. als seine Enckel biß in sein Absterben genoßen. Vermög Inventarÿ über Weÿland Frawen Dorotheæ Dautelin gebohrner Schaumännin deß herrn Seel. frawen Schwester und S. T. herrn Johann Martin Dautelÿ J. U. Ddi gewester Fr. Eheliebstinen seeligen Verlaßenschafft, durch herrn Johann Philipp Schüblern Notarium in Anno 1687. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auff Donnerstag den 11. tag deß Monaths Novembris im Jahr 1680 – Johann Christoph Stöffel, Notarius
Copia des abgeleibten Seeligen auffgerichteten Codicilli. Im Jahr 1694. (…) dinstag den 23.ten Februarÿ nachmittag Zwischen dreÿ undt Vier Vhren, in einer ane der langen Straß allhier Liegend. vnd hernachbemelten Herrn Disponenten Eigenthümlich Zugehörigen behaußung, deren wohnstuben mit den fenstern auff die gaß sehends, vor mir Johann Reinhard Langen offenbahtem geschwornen und hierzu in specie requirirten Notario (…) persönlich erschienen der Ehrenvest undt Vorgeachten herr Bernhardt Schauman Glaßer undt burger allhier Zu Straßburg undt uns, Zwar Krancken undt schwachen leibs auff einem bette liegend, jedcoh dem Gnad. des allerhöchsten Gottes annoch guter richtiger Sinnen, Verstandts, Vernunfft und Gesprächs (…) behaußung 598 – Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Copia Auffgerichteter Nach disposition – So beschehen in des herrn Disponenten Wohn behaußung in der Langen Straß allhier gelegen deren untern auff die Straß außsehenden Stuben – Dinstags den 23. Februarÿ Stÿli Novi Abends zwischen Vier und fünff Uhren Anno 1694.

Anne Catherine Eberhard acquiert le dernier tiers de la maison des deux enfants délaissés par le coutelier Jean Christophe Kuntz. Elle est désormais propriétaire de la maison entière

1696 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 167-v
Erschienen Johann Friderich Kuntz der Kübler alß Vogt weil. Johann Christoph Kuntzen gewesenen Messerschmids sel. nachgelaßener 2. Kinder
hatt in gegensein Annæ Catharinæ geb. Eberhardin, weil. Hn Bernhard Schaumanns gewes. Glasers sel. nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Hn Johann Martin D’autels, J. U. Ddus Ihres Curatoris
Einen dritten theil für ohnvertheilt an einer behaußung mit allen deren Gebäuen, rechten und Zugehörden allhier jenseit St. Martins bruck zwischen den Waßern, auff dem Plönel, einseit neben Joachim modo Conrad Rieger dem Gerber, anderseit neben Daniel Schmutz dem Fischer, modo hans Jacob Lauth dem dinßen Müllern hinten auffs waßer stoßend, von welcher gantzen behaußung gehend Jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß d wegen eines durch bruchs gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe auch die gantze behaußung Ihre Käufferin umb 60 lb Capital (so dann umb 65 lb Capital verhafftet), Zumahlen die übrige zween dritte theil der Käuffein zuvorhin eÿgenthümlich zuständig – geschehen alßo und dergestalt, daß zu vorderst was die verkaüffere weg. obige 65 lb respect. an d. gantze hauß zu erfordern und auff sich selbst zukomm.

Anne Catherine Eberhard se remarie en 1697 avec l’orfèvre Jean Michel Hiebmeyer, veuf d’Anne Catherine Hahn : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vorgeachte und achtbahren herrn Johann Michael Hiebmeÿer Goldarbeither und burgers allhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen frawen Annæ Catharinæ Schaumannin gebohrner Eberhardin, weÿland des Ehrengeachteen herrn Bernhard Schaumann gewesenen Glasers und burgers allhier seel. hinderlaßener Wittib alß hochzeitherin andern theils – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 3. Septembris newen Calenders alß man zahlte 1697

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63-v n° 341)
Heüt den 11. Sept. 1697 ist nach ordentlicher p.clamation Copulirt word. H Johannes Michael Hiebmeÿer der burger undt goldarbeiter undt fr. Anna Catharina weÿ: H Bernhard Schaumanns sen. burgers undt glaßers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Michael Hiebmeÿer Alß hochzeiter Anna Catharina schaumiein hoch Zeitterin (i 66)

Jean Michel Hiebmeyer meurt en 1714 en délaissant cinq enfants de son premier mariage avec Anne Catherine Hahn. L’inventaire est dressé dans la maison qu’habitaient les conjoints Hiebmeyer Grand rue. Les experts estiment 300 livres la maison près des moulins. La masse propre à la veuve est de 1 635 livres, celle des héritiers de 15 livres. L’actif de la communauté est de 2 728 livres, le passif de 1 537 livres.

1714 (26.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 34) n° 1174, 1178
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehrenveste und Kunstreiche Herr Johann Michael Hiebmeÿer der ältere geweßene berühmte goldarbeither und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig nach seinem den 8.ten Februarÿ instehendem 1714. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seeligen in erster Ehe erziehlter Kinder und per Testamentum instituirter Erben (…) fleißig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Catharinam gebohrne Eberhardin die hinterbliebene fraw Wittib, beÿständlich des Ehrenvest vnd Wohlvorgeachtn herrn Carl Baldners Kunsterfahrnen Goldarbeither und burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag d. 26. Martÿ Anno 1714.
Der in Gott seelig ruhende Herr hat per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Fraw Annam Catharinam Bleÿfußin gebohrene Hiebmeÿerin Meister Andreß Bleÿfueßen des Seÿlers vnd burgers allhier Zu Straßburg, Ehewürthin, Zu einem völligen Stammtheil, Welche auch beneben gedachtem Ihrem Ehemann, persönlich beÿm Geschäfft erschienen, 2. Fraw Mariam Barbaram Müllerin gebohrne Hiebmeÿerin, H Johann Michael Müller Meelmanns vnd auch burgers allhier Ehegattin, auch in einem völligen Stammtheil, welche beede Eheleuthe gleichfalls der Inventation in persohn beÿgewohnet. 3. Herrn Johann Michael Hiebmeÿer Kunstberühmten Silberarbeither vnd burgern allhier Zum dritten völligen Stammtheil, so auch præsens war, 4. Jgfr. Mariam Salome Hiebmeÿerin der Zeit Pfründerin des allhießigen Weÿßenhaußes, diese aber allein beÿm Vierten haupttheil in Legitimam vnd in dem vberrest solcher portion vorbenahmbste dero dreÿ Geschwistrige Zu gleichen antheilen, in dero Nahmen als geordnet: und annoch ohnentledigter Vogt herr Johann Jacob Lauth sen: Spithal Müller vnd burger allhier, sich præsentirt, So dann 5. Herrn Johann Daniel Hiebmeÿer Silberarbeither und burger Zu Anspach, aber allein beÿm fünfften: vnd letzten Stammtheil auch nur in legitimam, vnd in den vberrest obermehten H Johann Michael Hiebmeÿer, deßen brudern vor welchen Tit. Herr Niclaus Mammberger Meßerschmidt und E. E. Kleinen Raths jetztmahls Wohlverordneter beÿsitzer burger allhier, alß auß wohlermelten Raths Mittel hierzu in specie deputirt, dem geschäfft abgewarthet, Alle 4. ddes abgeleibten herrn mit Weÿl. der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Haanin seel. in erster Ehe erzeugter Kinder
Copia heurtahs Verschreibung
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraßen gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier Knecht Cammer, In des Officiers Stub, Auff den Gang, In der Wohnstueb, In der Wohnstueb Cammer, In der Kuchen, Im Keller
(f° 13) Eÿgenthumb ane Häußern. (W.) Erstl. 1. hauß m. allen deßen begriffen, weithen, rechten Zugehördten v. gerechtigkeiten allhier jenseith St. Martins bruck Zwischen den waßern auff dem Plöhnel, 1.s neben weÿl. Conradt Rueger geweßenen Rothgerber v. burgers allhier seel. Erben anderseith neben H hanß Jacob Lauthen dem dinnßen Müller hinden auffs Waßer stoßend, von welcher behaußung mann Jährl. 1. lb d bodenzinß v. 6 ß wegen des durchbruchs dem Pfenningthurn allhier Zu reichen pflichtig, sonsten freÿ ledig eÿgen, v. ist solche behausung durch die allhießig Geschworne Werckmeistere Vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindl. schrifftlichen Abschatzung de dato 26. Martÿ A° 1714 æstimirt worden pro 300. lb. Abgezogen die darauff hafftende beschwehrde so Zu capital gerechnet thun 26. lb. Verbleibt annoch außzuwerffen im Rest 274. Darüber Vorhanden 2 teutsche perg. Kbrieff. darinn gemeldet wie die fr. Wittib solche behaußung an sich erkauffet hat, davon der eine datirt den 9. Martÿ A° 1693. v. der 2. den 2. Martÿ A° 1696.
(T.) It. hauß v. hoffstatt ane der obern Straß gegen der haanen Gaß über (…)
(T.) It. 2. häußer i. vorder v. i. hinderes ane der langen Straß gegen der Schilßgaßen über (…)
Abschatzung, d. 26.ten Martzi: an: 1714. Weiland, deß Ehren hafften Vnd bescheitenen, H: Johann hiebmeÿer, Goltt schmit. Seele. hinder laßene Frau Witib Vnd Erben, ist Eine behaußung, alhier in der Statt Straßburg in der straß gegen der schiltz gaßen gelegen (…)
der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg gelegen, gege der haanen gaßen Vber (…)
der drite. begriff, Ist auch alhier, in der statt Straßburg, beÿ der Wurtz Müll, auff dem plönell, gelegen, Ein Seitz Neben: H: Görg Rüger, Ander seitz Neben: H: hanß Jacob Lauf, hinten auff daß Waßer Stoßent, Welche behaußung, Zweÿ, Genn Zweÿ Gebelckter Keller, hoff hoffstatt, sampt Aler Ihrer Recht, Vnd gerechtigkeit, Wie solches durch der statt Straßburg Geschworen Werckh leüthe sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß, nach, an geschlagen Wirt Vor und umb Sechs hundert, Gulten. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg geschwornen Werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

(f° 14) Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über deroselben in den Ehestand zugebrachte Nahrung in A° 1709. durch Herrn Notarium Jacob Schneuber auffgerichtet
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert guth betr. Sa. haußraths 16, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Silber geschirr v. geschmeids, Sa. Goldener Ring 30, Sa. baarschafft 111, Sa. Eÿgenthumb ane i. behaußung 274, Sa. Ergäntzung 1122, Summa summarum 1635. lb
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Solche bestehet allein in des Verstorbenen seel. Kleÿdung und weißen Gezeugs 15 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 31, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeither Kunst gehörig 10, Sa. Leerer Vaß 7, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring v. Geschmieds 24, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 1150, Sa. Eÿgenthumb abne häußern 1500, Summa summarum 2728 lb – Schulden 1537, Nach deren Abzug 1190 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2672 lb
Copia der Eheberedung (…) Statt Straßburg den 3. Septembris newen Calenders alß man zahlte 1697
n° 1178 Abtheÿlungs Concept

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils établi à Anspach doit régler un droit spécial de succession.
1714, Livres de la Taille (VII 1175), f° 91
(Steltz, F. N° 1327) Weÿl. Hn Johann Michael Hibmeÿers geweßten Goldarbeiters und burgers allhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 71.b, 2673. lb 19 ß
darzu gelegt wegen der Sterb behaußung, umb wie viel dieselbe von denen Werckmeistern geringer angeschlagen alß selbige von dem verstorbenen prælegirt worden th. 875. lb, Summa 3548 lb
die machen 7100. R. derselbe verstallte hingegen auch so viel.
Abzug. H. Johann Daniel Hiebmeÿer, der Silberarbeiter Zu Anspach soll von Vätterl. Erbe der 72. lb 8. ß 4 d, Item von seinem antheil auf das Sterbhauß geschlagener beßerung so da thut 58. lb 6. ß 8. d alßo zusammen von 130. lb. 15. ß den Abzug alß frembd und ohnverburgert erlegen mit 13. lb
dt. 10° Septembr. 1714.

Anne Catherine Eberhard meurt en 1728 dans sa maison Grand rue après avoir institué pour ses héritières deux nièces. L’actif de la succession s’élève à 2 507 livres, le passif à 396 livres.
1728 (6. 9.bris), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 29) n° 923
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Hipmeÿerin gebohrner Eberhardin, auch weÿland des Ehren Vesten und Kunstreichen H. Johann Michael Hipmeÿers gewesten Goldarbeiters und burgers alhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1728. – nach ihrem am 21 Octobris jüngsthin genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen – so beschehen Straßburg den 6.ten Novembris Anno 1728.
Die Verstorbene Seelig hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Fraw Lucretiam gebohrne Cuntzin H Johann Friderich Grießbach, des büttels beÿ E: E: Zunfft der Gerber und burgers alhier ehel. haußfraw mit beÿstand deßelben. 2. Fraw Catharinam Dorotheam Froschhammerin gebohrne Schneiderin H Johann Daniel Froschhammers deß Meßerschmidts und burgers alhie geliebte Ehegattin mit assistentz deßelben

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Langen straß gelegenen in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und deßwegen hernacher fol: beschriebenen behaußung befunden, wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hoff hoffstatt ane der langen Straß gegen der Schilts faß hienüber (…)
Sa. haußraths 48, Sa. Faß und Wein 33, Sa. Silber Geschirrs und Geschmeids 66, Sa. goldener Ringe 34, Sa. Schulden 50, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behausung 800, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1475 lb, Summa summarum 2507 lb – Schulden 396 lb
Verordnete legata abzuziehen. Erstlichen Johann Ludwig Kuntzen Gartenmann und burgern Zu augspurg Ihrer Schwester Sohn – Item Philipp Schützenberger dem Schneid. und burger alhier Ihrer Stieff Schwester Sohn – Item H Johann Michael Hipmeÿer dem Stieffsohn – Frawen Mariæ Dorotheæ Hipmeÿerin gebohrner Huberin deßen Ehefrawen
Conclusio finalis Inventarÿ 2486 lb
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hatt Zwahr eingangs gedachte die Verstorbene Frau Hipmeÿerin seelig auß weÿland Herren Johann Michael Hipmeÿers geweßenen Goldarbeiters und burgers allhie Ihres Zweÿten Mann längst seeligen Verlaßenschafft Vermög unterm 26.sten Martÿ Anno 1714. darüber auffgerichtetem Inventarÿ 500. lb ad dies vitæ Zugenüeßen gehabt (…)
Eÿgenthumb ane einer behaußung betr. (…)
Copia Testamenti – Im Jahr 1727 (…) auff Freÿtag den 4. Aprilis Vormittag Zwischen neun und Zehen Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿr thor gelegenen Von mir Notario Lehnungsweiß bewohnenden behausung meiner ordinaro Schreibstub die fenster auff die tächer außsehend, Vor mit offenbahren und geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren und tugendsahme fra Anna Catharina Hÿpmeÿerin gebohrne Eberhardin weÿl. des Ehrenvesten und Kunstreichen H Johann Michael Hipmeÿers gewesten Goldarbeiters und burgers allhie nachgelaßener Wittib – Christoph Michael Hoffmann Notarius

Anne Catherine Eberhard veuve Hibmeyer vend la maison 650 livres au maître maçon Samuel Zanger et à sa femme Marie Salomé Gartner.

1714 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 442-v
(650) Erschienen Anna Cath: Hibmeÿerin wittib geb. Eberhardtin beÿständlich Carl Baldtner goldtarbeiters ihres Vogts
in gegensein Samuel Zanger maurer und Steinhauers und Mariæ Salome geb. Gartnerin deßen haußfrau
eine behausung mit allen deren gebäuden, rechten und zugehörden gerechtigkeiten jenseith St Martins bruck zwischen denen wassern auff dem Plänel, einseit neben Conrad Riegers E. E. anderseit neben Lauthischer Wittib und E. E. hinten aufs wasser stoßend, von welcher ganzen behaußung gehet jährlich 1 lb bodenzinß und 6 ß wegen eines durchbruchs dem Pfenningthurn – um 650 pfund

Les experts estiment la maison 600 livres lors de l’inventaire après décès dressé en 1736 après la mort de Samuel Zanger. La maison revient aux héritiers de Marie Salomé Gartner dont la fille unique a épousé le maréchal ferrant Jean Jacques Werner.
Les ayant-droit Werner vendent la maison 1 325 livres au pileur Jean Müller et à sa femme Anne Marie Eckart

1748 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 349-v
Johann Jacob Werner der huffschmidt und deßen sohn H. Samuel Werner der werkmeister des maurhoffs, dieser zugleich als gewalthaber der schwester Fr. Catharinæ Salome geb. Werner H. Johann Daniel Mühlberger des Pfarrers zu Scharrachbergheim Eheliebstin
hatt in gegensein Johannes Müller des würtstößers und Annæ Mariæ geb. Eckartin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem Plänel beÿ denen mühlen, einseit neben den Lauthischen erben, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn (-) ane bodenzinß, jedem der verkäuffer einem dritten theil als ein ererbtes guth – um 1325 pfund

Originaire de Soultz près de Rouffach en Haute-Alsace, le meunier Jean Müller épouse en 1714 Anne Marguerite Eckart (fille de Jean Jacques Eckart et de Catherine Burckart, voir l’inventaire dressé en 1716). Il est dit originaire de Thann à l’acte de mariage. Contrat de mariage, célébration
1714 (11.6. ), Me Humbourg (6 E 41, 37)
(Contrat de mariage) furent presens Jean Miller, fils de Jean Miller Munier & bourgeois a Sultz diocese de Basle, assisté de Jean Quirin Berga Maistre tailleur de Pierres Bourgeois de cette ville d’une part
Johann Jacob Eckert aussy Bourgeois & Battelier en Cette ville stipulant pour Anne Marie Eckert sa fille aussy presente et de con consentement d’autre part
Passé à Strasbourg de Onze de Juin 1714 – + marque de Jean Miller, anna Maria Eckertin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 19-v)
Die 2.a Mensis Julÿ 1714 sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Müller molitor thanensis et pudica virgo Anna Margaretta Eckertin Argentinensis (signé) +, Anna Maria Eckertin (i 21)

Jean Müller devient bourgeois par sa femme quelques mois plus tard et s’inscrit à la tribu des boulangers
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 809
Johannes Müller der Müller Von Ruffach, Johann Müller des Müller daselbst sohn, emp: das burgerrecht von seiner Fr: Anna Maria Eckardin p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 29. Dito [Xbris 1714.

Jean Müller fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1714 (28.8.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Johannes Müller der Müller Von Sultz im Ober Elsaß, Meister Johannes Müller des Müllers und burgers Zu gedachtem Sultz ehl. Sohn hat Eÿgenthümblich in Vermögen, Wie Er solches heut dato nach abgelegter handtreü angeben geeÿgt
Sa. haußraths 26, Sa. Fruchts 56, Ein Pferd zum reithen 30, Baarschafft 54, Summa summarum 166. lb
Sig. Straßburg den 28.ten Augusti Anno 1714.

Jean Müller devient tributaire chez les boulangers en déclarant exercer le métier de farinier
1715, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 192) Dienstags den 2. Januarÿ. Neuzünfftiger – Johannes Müller Von Ruffach Müller Handwercks producirt Stall und Burger Schein, will beÿ dieser E: Zunfft als Mehlmann dienen, bittet Ihne als einen Leibzünfftigen großgünstig anzunehmen.
Erkant willfahrt Zahlt vor alle Gebühr 3 lb 8 ß

Jean Müller qui est passé entre temps à la tribu de la Lanterne à laquelle sont rattachés les meuniers s’inscrit comme cotisant à la tribu des boulangers pour avoit le droit de vendre la farine
1719, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 296-v) Dienstags den 14. Martÿ. Neuzünfftiger Zudiener – Johannes Müller der Müller, so beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern Zünfftig, stehet vor und bittet umbs Mehlrecht. Erkant seÿe umb die Gebühr, so E. E. Zunfft 3. lb 6 ß d. und 6 ß d. Nebens Gebühr als ein Zuediener mit dem Geltt zu recipiren

La place de pileurs d’épices est vacante à la mort de son titulaire. L’ancien adjoint Philippe Schneider qui a donné toute satisfaction le remplace. Jean Müller devient adjoint du fait du principe de l’alternative et qu’il est le seul candidat catholique
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(p. 376) Freÿtag d. 13.ten Sept. 1720. das Wurtzstößer ambt betr., Philipp Schneider Vic. wird Wurtzstößer, Johannes Müller Wird Vicar. beÿ denen Wurtzstößern
Ober Wurtzherren laßen per Eundem proponiren daß durch absterben (-) die stelle eines Wurtzstößers, Welche derselbe Versehen vacirend worden, und hätten sich nachfolgende persohnen darumb geschrieben gegeben,
Samuel Koch burger undt Meelmann, so auch das Mühlweeßen erlernet, Augspurgischer Confession,
2. Johann Müller burger undt Meelmann C. R.,
3. Johann Siebenhorn burger undt Müller allhier, A. C.,
4. Philipp Schneider burger undt Spötter beÿ denen Wurtzstößern, A. C.,
5. Conrad Holtzinger burger undt Meelmann A. C.
6. Vnd Joh: Caspar Schmidt burger undt Looh Müller A. C.,
diese Sechß Kämen nun in die Waahl. Laut Mgh. protocoll de A° 1711 Verstehe der Vicarius Philipp Schneider so seith A° 1710 die stelle eines Spötters Versehe das Geheimnuß wegen præparirung des Sandels undt der Gelbwurtz, Weilen nun Keine Klag wieder denselben eingekommen so werde Zu Mghh. stehen ob sie Erkennen wollen, daß Er hinauff rucke undt ordinarius werde, undt ane ged. Spötters stelle ein anderer Cath. Religion zu erwöhlen seÿe und weil von denen so abgeleßen worden Johann Müller allein der C. R. Zugethan, so werde Er Zu eine Spötter anzunehmen sein.
Erkandt, Wird Schneider Zu einem ordinario und Johann Müller Zu einem Spötter angenommen.

Le pileur Jean Müller meurt en 1751 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 200 livres, celle des héritiers de 159 livres. L’actif de la communauté s’élève à 744 livres, le passif à 622 livres.

1751 (2.3.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) n° 602
Inventarium über Weÿland Johann Müller, geweßenen geschwornen Wurtzstößers und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach seinem Freÿtags den 29.sten Januarÿ dieses laufenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, (…) durch Frau Annam Mariam Müllerin gebohrne Eckertin die hinterbliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Jacob Eckert des Schiffmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers, deroselben Leiblichen Hn bruders und erbettenen Hn assistenten (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 2.ten Martÿ Anno 1751.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt 1. Frau Mariam Franciscam Müllerin gebohrne Müllerin, Herrn Johann Ludwig Müller, des Maurers und Steinhauer Meisters Ehefrauen, so beÿständlichen erstgedachten dero Ehemanns dieser Inventur Persönlich beÿgewohnet, und dann 2. Frau Margaretham Gottmarin, gebohrner Müllerin, Herrn Johann Joseph Gottmar, des Sattlers und burgers zu Landau Ehegattin, welche beÿ dieser Inventation zwar abwesend ware, deren Interesse aber erstgedachter ihr Ehemann, als deroselben (…) constituirter Anwald, besorgte, und weilen dieselbige allhier ohnverburgert ist, in deren Nahmen hiebeÿ ferner Erschienen Herr Johann Erasmus Böckler, des allhiesigen teutschen Hospithals Chirurgus und E. E. Kleinen Raths alhie dermahlig. wohlmeritirter beÿsitzer als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel (…) hierzu inspecie abgeordneter H Deputatus. Also beede des Verstorbenen seel. mit eingangs ermelder Wittib deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte töchter

In einer allhier zu Straßburg auf dem sogenandten Plänel gelegener: in diese verlaßenschafft gehöriger: und hernach eingetragener behaußung befunden worden, wie Volgt.
Eigenthum an einer behausung. Neml. Eine behausung und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg auff dem Plänel beÿ den Mühlen, einseith neben denen Lauthischen Erben, anderseith neben Dieudonné Cherrier dem Wascher, hinten auff den dintzen Mühler Gießen stoßend gelegen, davon man Jährlich hiesiger Stadt Pfenningthurn, auff Adolphi et Galli oder den 29. Aug. 1 lb. 6 ß. bodenzinß zu entrichten hat, sonsten aber freÿ, ledig und eigen ist, Welche bhß. durch (die Werckmeistere) Vermög derselben überschickter schrifftl. Abschatzung Vom 18. Febr. 1751 angeschlagen pro 750. Hievon ist abgezogen obige beschwerd. zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 52, Verbleibt also ane dem Anschlag noch übrig so dißorts auszuwerffen 698, lb. Über diese behaußung besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub Verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 13. Aprilis 1748.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Soviel anfänglich der Wittib Illata belangt, seind solche nicht nach ordnung in die Ehe inventirt worden. Er berichtet aber dieselbe daß sie nebst vorherigen annoch naturaliter vorhandenen Höltzenwercks Posten Zugleich folgendes alß erhaltene Ehesteur in die Ehe gebracht habe, so aber seithero ihren 37. jägrige Ehe abgegangen und folglich ihro mit dem gewissensmäßig angezeigten Werth und Außwurff zu ergäntzen seÿe als (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Not. Humbourg le 11 juin 1714. – Copia des verstorbenen seel. vor mir Notario den 1. Aprilis 1743 gestiffteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 143, Summa summarum 200 lb
Dießem nach so wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben. Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugen 9, Sa. der Ergäntzung 200, Summa summarum 209 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 159 lb
Endlichen so wird auch die Gemein und Theilbahr Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 698, Summa summarum 744 lb – Schulden 622 lb, Nach deren Abzug 122 lb

Marie Anne Eckart veuve de Jean Müller hypothèque la moitié de maison qui lui appartient au profit des enfants mineurs du gardien de prison Sébastien Karcher

1751 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 122
Fr. Maria Anna geb. Eckartin weÿl. Johann Müller des würtzstoßers wittib mit beÿstand ihres bruders sohns Johann Eckart des rathsbotten
hatt in gegensein Ludwig Müller des maurermeisters als vogt weÿl. Sebastian Karcher des frantzösischen thurnhüters zweÿ kinder Rosaliæ und Franciscæ der Karcher – 350 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung und hoffstatt auf dem Plänel beÿ denen Mühlen, einseit neben dem H. Rathh. Lauth, anderseit neben N. Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch

Anne Marie Eckart meurt en 1763 en délaissant deux filles. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire dressé en 1751. L’actif de la succession s’élève à 391 livres, le passif à 154 livres. En annexe, un procès verbal de vente aux enchères infructueuse de la maison

1763 (7.10.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) n° 176
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Müllerin geb. Eckertin Weÿl. H. Johannes Müllers des geweßenenen geschwornen Würtz: Stößers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassenen Wittib Verlassenschafft – nach Ihrem donnerstags den 11. Augusti dießes lauffenden 1763. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der defunctæ seel. ab intestato hinterlassenen zweÿen töchter und respe. Erben
Die Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. die Ehren und tugendsame Fr. Mariam Franciscam Müllerin geb. Müllerin, H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrauen, Und dann 2. die Ehren und tugendsame Fr. Margaretham Gaudemar geb. Müllerin H Johann Joseph Gaudemar des Sattlers und burgers zu Landau Ehegattin, so beede der Verstorbenen erzeugte töchter

In einer ane dem Finckweiler ohnfern der Zornen Mühl gelegen H. Johann Ludwig Müller Eingangs gedachten einem Tochtermann eigenthümlich zuständigen behausung
Eigenthum an einer behausung. Nehml. eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plänel beÿ den Mühlen einseit neben denen Lauthischen erben anderseit neben Dieudonné Cherrier dem Wascher hinten auff den dinzen Mühler Gießen, davon man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn, auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß bodenzinß zu entrichten hat, Welche behausung beÿ Weÿl. Johannes Müller des geschwornen Würtzstößers der defunctæ Ehemanns Verlassenschaffts Inventur in Anno 1751 den 18. Februarÿ durch die Werckmeister (…) angeschlagen pro 750, hievon ist abzuziehen obiges onus so zu doppeltem capital gerechnet antreffend 52, Verbleibt so vermög Großgünstiger Erlaubnus hohenansehnlicher herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls dießorts wieder auszuwerffen mit 698, der defunctæ helffte 349. Die übrige helfte ist den beeden dißortigen Erben vor vätterlichen Guth gehörig, über die gantze behausung besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub Verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 13. Aprilis 1748.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 42 lb, behausung 349 lb, summa 391 lb – Schulden 154 lb, Nach deren abzug 237 lb
Copia Codicillj – in deren auff dem zweÿten stock befindliche Stuben auff einem bett liegend in einer ane dem Finckweiler ohnfern der Zornen Mühl gelegen behausung auff dem zweÿten stock befindlichen Stuben mit denen Fenstern auff die Gaß Außsehend -, den 5. martÿ 1756
(Joint) Anno 1763 den 24. Octobris wurde auff ansuchen der Ehren und tugendsamen Fr. Mariæ Franciscæ Müllerin geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrauen Und S.T. Louis Pillon des Aubergisten als bevollmächtigten H Johann Joseph Gaudemar des Sattlers und burgers zu Landau als constituirten Anwalds der Ehren und tugendsamen Fr. Margarethæ geb. Müllerin, beeder als Erbsnehmerinnen Weÿl. der Ehren und tugendsamen Fr Annæ Mariæ Müllerin geb. Eckertin Weÿl. H. Johannes Müllers des geweßenenen geschwornen Würtz: Stößers hinterlassenen Wittib Verlassenschafft die in erwehnter Verlassenschafft zum theil eigenthümlich gehörig und zum theil von der Erblaßerin in Wÿdum genoßene behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plönel beÿ den Mühlen einseit neben denen Lauthischen erben anderseit neben Dieudonné Cherrier dem Wascher hinten auff den dinzen Mühl Gießen, davon jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß ane bodenzinß, ausgebotten vor 2100 gulden
den 31. Octobris 1763 ausgebotten 2120 lb niemand

Marguerite Müller et son mari sellier Jean Joseph Gaudemar qui habitent Landau vendent la maison à leur sœur et belle-sœur respective Marie Françoise Müller femme du maître maçon Jean Louis Müller

1763 (31.12.), Me Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 963) Joint au n° 176 du 7.10.1763
Extractus Auß Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Müllerin gebohrner Eckertin, Weÿland Herrn Johannes Müllers des geweßenenen Würtz: Müllers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft durch mich unterschriebenenn Notarium errichteten Summarischen berechnung
Zu wißen seÿe hiemit, daß ane zu Endstehendem Dato vor mir unterschriebenen offenbahrem geschwornenm Notario und Zu dießem Geschäfft insonderheit requirirtem Inventirschreibern Persönlich kommen und erschienen Sieur Louis Pillon, der Aubergiste und burger allhier Zu Straßburg als substituirter Anwalt von Sieur Jean Joseph Gaudemar, dem Sattler und burgern zu Landau als constituirtem Mandatario Frauen Margarethæ Gaudemare gebohrner Müllerin
der hatt in gegenseÿn Fraun Mariæ Franciscæ Müllerin gebohrner Müllerin, Herrn Johann Ludwig Müllers des Maurers und Steinhauer Meisters Ehefrauen sein des Comparenten Principalen eheleiblichen Schwester (…) cedirt Verkaufft und überlaßen
benantlichen die Helffte vor ohngetheilt ane einer behaußung und Hoffstatt mit allen deroselben begriffen Weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auff dem Plönel beÿ den Mühlen, einseith neben denen Lauthischen Erben, anderseith neben Dieudonne Cherrier dem Wascher, hinten auff den Dinzen Mühl Gießen stoßend gelegen, davon gibt mann und Zwar von der gantzen behaußung jährlichen auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß hiesiger Statt Pfenningthurn ane bodenzinß,n sonsten aber freÿ leedig und eigen, Und rühret solche Hauß helffte aus des Cedenten Frauen Principalin Vätter: und Mütterlichem ohnvertheiltm Erb her – die gantze behaußung zu 1060 pfund Pfenning Straßburger Währung gerechnet – unterschriebenen Straßburg den 31. Decembris Anno 1763.

L’acte est transcrit à la Chambre des Contrats quelques jours plus tard

1764 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 9
auff ansuchen Maria Francisca Müllerin geb. Müllerin, nachstehende erbscession (…)

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit du fils mineur de François Drouineau

1764 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 7-v
H. Ludwig Müller der maurer meister und Maria Francisca geb. Müllerin mit beÿstand Nicolaus Hartmann des paßmentirers und Johann Nicolaus Hartmann des paßmentirers junioris
haben in gegensein H. Philipp Jacob Martin des handelsmanns als vogt weÿl. H. François Drouineau gewesten capitaine de milice au bataillon de Haute Alsace sohns Charles François Drouineau – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auff dem plänel beÿ der mühlen, einseit neben den Lauthischen Erben, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff den Dintzenmühl gießen


Marie Françoise Müller vend un an plus tard la maison 1 275 livres au notaire Georges Frédéric Nenter : vente provisoire devant notaire et acte définitif passé à la Chambre des Contrats

1765 (2.5.), Me Elles (6 E 41, 1352) n° 7
Fr. Maria Francisca Müllerin geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müllers des Maurer und Steinhauer Meisters Ehefrau
hatt in gegensein H. Not° Georg Friedrich Nenters
eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben mit allen begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auff dem Plonel beÿ den Mühlen, einseit neben denen lautischen Erben, anderseit neben Dieudonné Cherier dem Wäscher hinten auff den dintzen Mühl gießen stoßend gelegen, davon gibt mann jährlichen auff Adolphi et Galli oder den 29. Augusti 1 lb 6 ß hiesigen Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß und rühret solche behaußung aus der Fr: Verkäuferin Vätter: und Mütterlichen erb her – geschehen um 2550 gulden

1766 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 429
Fr. Maria Franziska geb. Müllerin H. Johann Ludwig Müller des maurers Ehefrau
hatt in gegensein H. Not° Georg Friedrich Nenter
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Plänel beÿ den mühlen, einseit neben H. Lauth dem müller anderseit neben Dieudonné Cherier dem wascher hinten auff das wasser – davon gibt mann jährlichen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lt 6 ß ane bodenzinß – verhafftet um 350 und 500 lb, geschehen um 425 pfund

Georges Frédéric Nenter loue une partie de sa maison au juriste Jean Frédéric Rœderer

1771 (24.4.), Me Laquiante (6 E 41, 1039)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a la St Jean Baptiste Prochaine – Sr Georges Frédéric Nenter Notaire Public et Juré de cette ville
au Sr Jean Frédéric Röderer Licencié ez Loix
un appartement dans sa maison qui lui appartient en cette ville sur la place appelée Plönel près des moulins lequel appartement au premuer étage est composé d’un poel, de deux chambres y attenant et d’une cuisine, Plus d’une cave séparée de Lattes a gauche en descendant qui donnent dans la buanderie de lad. maison, Plus d’une chambre sur les greniers ayant vue sur ladite place dit Plönel et qui a servi jusqu’ici au Sr bailleur de décharge – moyennant un loyer annuel de 96 livres

Les deux fils et héritiers de Georges Frédéric Nenter vendent par enchère la maison 1 155 livres au notaire François Mathias Faller

1785 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 440-v
H. Lt. Jacob Ludwig Albert der Cancellariæ adjunctus mandatario nomine H. Johann Daniel Nenter des haffnermeisters zu Lyon und H. Johann Friedrich Nenter des adelischen schaffners zu Oberottenbach, diese beede als beneficial erben ihres vatters weÿl. H. Not. Georg Friedrich Nenter
haben in gegensein H. Frantz Mathias Faller des notarii publici und practici als letzt und meistbietenden
die in ermelte verlassenschafft gehörige behausung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Plänel beÿ den mühlen, einseit neben Friedrich Blind dem weißgerber, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem wascher, hinten auff die Preusch stoßend gelegen – hievon hat man jährlich auf Galli tag löbl. Stadt Pfenningthurn allhier 1. lb d, und 6. ß auf Adolphi zu zahlen – um 2310 gulden

La maison figure à l’inventaire après décès dressé en 1800 après la mort de François Mathias Faller. Il délaisse un fils qui deviendra huissier et une fille qui épouse en 1711 l’huissier François Médard Martha

1811 (21.11.), Strasbourg 5 (33), Me F. Grimmer n° 7273 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 99-v du 27.11.
Contrat de mariage – François Medard Martha, huissier impérial demeurant rue de la Petite Boucherie n° 115, fils de Jacques Martha, propriétaire à Selestatt, et de Marie Anne née Klinger
Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller, domicilié place des Moulins n° 18, fille de François Mathias Faller, notaire, et d’Elisabeth née Mathis
en présence de François Joseph Martha, greffier en chef au Tribunal de Commerce frère du futur époux

Contrat de mariage entre le baquetier Christophe Seiler et Marie Elisabeth Simon, dressé dans la maison Faller

1813 (12.2.), Strasbourg 5 (37), Me F. Grimmer n° 8099 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 145 du 17.2.
Contrat de mariage – Christophe Seiler, baquetier demeurant en cette ville rue des Sept Hommes n° 6, veuf de Catherine née Thomas, fils de Christophe Seiler, baquetier, et de Susanne Madeleine née Brucker
Marie Elisabeth Simon, fille majeure demeurant rue des Sept Hommes n° 3, fille de Jean Frédéric Simon, tricoteur, et de feu Eve Marguerite née Erhard
dans la maison appartenant à la veuve et héritiers Faller notaire place des Moulins n° 18

Elisabeth Mathis veuve de François Mathias Faller meurt en mai 1822. La moitié de la maison revient à sa fille dont le mari meurt en 1827

1827 (28.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 36-v du 2.6. (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Médard Martha, huissier décédé le 21. dernier et Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller la veuve, mère et tutrice légale d’Edouard, Eugène, Victor, Constant, Alphonse
communauté, mobilier 4808 fr, créances 63 674 fr, créances douteuses 17 297 fr, numéraire 2800 fr
biens à Dorlisheim, maison 800 fr et terres 550 fr, à Soultz les Bains maison 1400 fr et terres 2020 fr, à Griesheim maison 1100 fr et terres 1320 fr, à Fegersheim maison 7600 fr et terres 400 fr, total 15 290 fr – passif 29 691 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 113-v du 25 juin et du 2 juillet (7 dernières vacations)

Inventaire après décès d’une locataire, Eve Stahl veuve en premières noces du poissonnier Daniel Wagner femme du journalier Frédéric Matthæus

1832 (9.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 62), Me Hickel n° 4483 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 70-v du 10.2.
Inventaire de la succession d’Eve Stahl veuve en premières noces de Daniel Wagner, poissonnier, et en secondes de Frédéric Matthaeus, ci devant charpentier actuellement journalier, décédée le 3 avril 1829 – à la requête 1. du veuf comme commun en biens aux termes du contrat de mariage reçu Me Stoeber le 9 fructidor an IV, 2. de Catherine Madeleine Wagner femme de Charles Auguste Schmidt, serrurier 3. de Jean Daniel Wagner, serrurier – ledit Mathaeus agissant comme curateur de sa fille Frédérique en état d’interdiction légale, comme ayant été condamnée à la peine de 10 ans de réclusion par arrêt rendu par la Cour d’Assises du département de la Moselle le 4 décembre 1830
dans le logement que le Sr Matthaeus occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg place des Moulins n° 18 où ils ont été transportés du logement que la défunte occupait lors de son décès dans une maison sise rue de l’Hôpital n° 6 appartenant au Sr Lindauer marchand de vins
meubles 26 fr, garde robe 80 fr, créances 10 fr, passif 208 fr

Inventaire après décès du même locataire Frédéric Mathæus

1834 (17.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4766 – Enregistrement de Strasbourg, acp 225 F° 39 du 26.5.
Inventaire de la succession de Frédéric Mathaeus, ancien charpentier, demeurant place des Moulins n°18 décédé le 7 de ce mois – à la requête de Philippe Charles Mathaeus, tailleur d’habits, curateur en remplacement de Frédéric Mathaeus vivant charpentier, de Frédérique Mathaeus, majeure, se trouvant en état d’interdiction légale comme ayant été condamnée à 10 ans de réclusion par arrêt de la Cour d’Assises de Metz le 4 décembre 1830
dans le logement qu’il occupait à titre de locataire dans la maison Place des Moulins n° 18
meubles 129 fr, deniers 600 fr, objets 50 fr ; créances actives 2000 fr, actif 857 fr

Les deux enfants Faller vendent la maison à Barbe Catherine Steigert qui en a la jouissance et à sa fille naturelle Françoise Sophie Dillemann, femme du capitaine Jean Baptiste Letellier, qui en a la nue-propriété

1839 (14.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 76 F° 25-v
ssp du 26.9. – Déposé Me Bremsinger 29.11.1839 n° 8788
Ignace François Faller, huissier audiencier près le Tribunal de Strasbourg et Marie Joséphine Claire Henriette Elisabeth Faller veuve de François Médard Martha vivant huissier en ladite ville
à Barbe Catherine Steigert, rentière, la De Steiger et Françoise Sophie Dillemann épouse de Jean Baptiste Letellier, capitaine au 59° régiment de ligne, la De Letellier pour en jouir après son décès
une maison sise à Strasbourg place des Moulins ci devant appelé Plonel n° 18 avec appartenances, aisances, dépendances, d’un côté la veuve et les héritiers Dieudonné Cherrier laveur n° 9, d’autre Frédéric Blind chamoiseur modo Jacques Redslob n° 19, derrière la rivière d’Ill – dont on doit à la Fondation St Adolphe une redevance de 20 centimes (6 schellings) pour le percement d’une porte sur la rivière une rente foncière à la ville de Strasbourg 4 francs (ein pfund pfennig) – de la succession de François Mathias Faller, notaire en cette ville, décédé le 8 nivose 8 (29 décembre 1800) dont ils sont seuls et uniques héritiers chacun pour moitié, d’après l’inventaire dressé par Me Vix le 8 messidor de même année (28 juin 1801) – il appartient en propre au défunt selon cet inventaire et celui de ses apports et de ceux d’Elisabeth Mathys son épouse reçu Me Mayer le 23 août 1786 – ledit François Mathias Faller l’a acquis du mandataire de Georges Frédéric Nenter à Lyon, Jean Frédéric Nenter à Oberrotterbach, héritiers de Georges Frédéric Neuter, notaire à Strasbourg, par acte passé à la Chambre des contrats le 20. 8.br. 1785 pour 1225 livres – moyennant 6000 francs

Catherine Barbe Steigert meurt quelques semaines plus tard

1840 (21.3.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8920 – Enregistrement de Strasbourg, acp 277 F° 5-v du 30.3.
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Steigert – à la requête de Françoise Sophie née Dillenmann sa fille, femme de Jean Baptiste Letellier, Chevalier de la légion d’honneur, ancien capitaine au 9° régiment de ligne en retraite à Paris, habile à se porter héritière de Catherine Barbe Steigert sa mère décédée le 12 décembre dernier, dont elle est légataire universelle par testament olographe du 27 mars 1833 enreg. le 1 février 1840 f° 88, déposé au rang des actes de Me Bremsinger le 6 février
dans une maison Place du Moulin n° 20 où elle demeurait, d’un côté la veuve et les héritiers Dieudonné Cherrier, d’autre Jacques Redslob, derrière la rivière d’Ill
Titres et Papiers. que la défunt a payé le Contrat d’acquisision d’une maison Place des Moulins n° 18 à Strasbourg, provenant d’Ignace François Faller, huissier, et Marie Joséphine Clara Elisabeth Faller veuve Martha qui ont vendu à Catherine Barbe née Steigertpar acte sous seing privé en date du 26 novembre 1839 déposé au rang des cates de Me Bremsinger le 27 novembre suivant, enreg. le 4 novembre

Décès, Strasbourg (n° 2408)
1839. Déclaration le 13 décembre du décès de Catherine Barbe Steigert, âgée de 72 ans 2 mois 15 jours, née à N, non mariée, domiciliée à Strasbourg, morte le 12 du mois courant à trois heures de relevée dans la maison située n° 20, Place des Moulins, fille de feu N. Steigert et de N. N. (i 84)
(600 MW 165 f° 243) i 278, non signalée

François Jean Baptiste Letellier épouse en 1818 Marie Françoise Sophie Dillmann fille naturelle du négociant Martin Dillmann qui lui fait donation de 20 000 francs
1818 (19.3.), Strasbourg 5 (45), Me F. Grimmer n° 10 333 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 74 du 24.3.
Contrat de mariage – François Jean Baptiste Letellier, né à Paris le 1 octobre 1781, Chevalier de la légion d’honneur et capitaine à la légion de la Vienne en garnison à Carcassonne, département de l’Aude, fils de Guillaume Letellier, huissier à cheval, et de Marguerite née Mariel à Paris, demeurant dans la maison ci après mentionnée sous n° 20
Marie Françoise Sophie Dillmann, née à Strasbourg le 8 octobre 1788 fille naturelle de Catherine Barbe Steigert et de Martin Dillmann, négociant à Strasbourg demeurant au susdit n° 20
l’oncle de la future épouse Martin Dillemann fait donation à la future épouse de 20 000 francs, affecte savoir la maison avec ses appartenances et dépendances fonds et très fond le tout situé à Strasbourg rue du Vent sous n° 4, d’un côté le Sr Dimpfel brasseur d’autre le Sr Claussing docteur en médecine, devant la rue, derrière Messieurs Dillemann neveux

Jean Baptiste François Letellier meurt à Renouval en 1857

1857 (24.8.), Me Rencker
Notoriété constatant que Marie Françoise Sophie Steigert est la veuve Jean Baptiste François Letellier, vivant capitaine retraité, décédé à Renouval le 14 avril 1857
acp 462 (3 Q 30 177) f° 58-v du 25.8.

Part de maison qui appartient à Gui Jacob

La maison hypothéquée en commun par Jean Eberhard et Gui Jacob est constituée de deux parties indépendantes. Celle de Gui Jacob est hypothéquée à plusieurs reprises avant de revenir à la fondation Saint-Marc qui la vend à Jean Eberhard

La maison appartient au journalier Gui Jacob qui épouse en 1634 Anne Wœlffle, fille d’un cordonnier de Colmar

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 24)
1634. Veit Jacob d. tagner Vnnd burger alhie, und Anna Georg Wölffle deß Schuemachers. Zue Collmar eheliche dochter. 23. Junÿ (i 25)

Le tuteur du fils de feu Gui Jacob hypothèque la maison au profit des enfants du meunier Georges Kipff

1637 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 522
Erschienen Hannß Osterriedt der Schuhmacher burger Zu Straßburg Alß geschworner Vogt hanßen weÿ: Veit Jacobs des gewesenen Tagners burgers alhie nachgelaßenen Söhnleins
hatt in gegensein Albrecht Scheppachen deß Meelmanns alhie alß Vogts weÿ: Georg Kipffen geweßenen Treibers vff der Dintzen Mühl alhie Kindern – schuldig seÿen XXX. Lib. d Str.
dafür Vnderpfand sein soll Ein Behaußung mit allen derselben zugehörden & gelegen in der St. Str. beÿ der Wurtzmühlen Zwischen derselben Brucken einseit neben hanß Erhardt Weber, Anderseit neben Philippert Agram Paßmentmacher hind. vff die Breusch stoßend, davon gehen Jährlich 10. ß Bodenzinß der St. Str.

Le même hypothèque la maison au profit du fils mineur du cordonnier Jean Wacker

1637 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 540
Erschienen Hanß Osterrüeth d. Schuhmacher alhie Alß Vogt hansen weÿ: Veit Jacoben nachgelaßenen Söhnleins
hatt in gegensein Abraham weÿ: Hanß Wackers deß schuhmachers see: Sohns Vogts Georg Schillings deß Schloßers auch burg. alhie – schuldig seÿen 50. pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt, alhier oberhalb der Wurtzmühlen, neb. Hanß Eberhard Weber & Philipert Agram dem Paßmentirer hind. vff die Breusch, daruon gehen Jährlich 10. ß bodenzinß d. Sr. Sr ist diß hauß auch noch v.hafft vmb 25. lb Georg Kipffen deß Treibers see: Kind.

Anne Wolff, veuve du journalier Gui Jacob, se remarie avec le charpentier Philippe Müller : contrat de mariage, célébration
1637 (26. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 637
(Eheberedung) Erschienen Philipps Müller der Zimmermann, burger Zue Straßburg, Alß hochzeiter, mit beÿstandt Conrad Hecken auch Zimmermanns undt burgers alhie, An einem,
So dann anna Wölffin, weÿ: Veit Jacobs deß Tagners see: alhie nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Lux Cantzlers deß Sergen webers ihres Vogts, Am Andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38)
1637. Philipp Müller d. Zimmermann alhie, Anna Veit Jacob deß tagners nachgelaßenee Wittib. 8. Augusti (i 39)

Le tuteur Jean Osterrieth hypothèque la maison au profit de la confrérie des arquebusiers. La quittance en marge indique que la maison appartient en 1646 à la fondation Saint-Marc

1638 (ut supra [24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 718-v
Erschienen Hanß Osterrüeth der Schuhmacher burger Zu Straßburg (bekannt)
daß Er E. E. Gesellschafft deß Langenbüchsen Rheins alhie, deren Wegen herr Carol Heinrich Seüpel der Zeügwart, und Bastian Eckel der Küeffer und Schützenmeister Zugegen, vffrecht & für par (.mit Vor wißen und Consens der Obern Zeügherren.) schuldig seÿen 25. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und Hoffstatt mit allen ihren gebäwen & alhie oberhalb der Wurtzmühlen neben hanß Eberhardt Weber & Philippert Agram dem Paßmentirer hinden vff die Breüsch stoßend, dauon gehen Järlich 18. ß Bodenzinß der St. Str. So ist diße Behaußung auch noch Zuuor Verhafftet vmb 25. lb. Georg Kipffen deß Treibers see: Kindern, So dann umb 50. lb d Abraham Wacker dem Schuhmacher gesellen
[in margine :] Erschienen H Michael Kreß der Schuhmacher und Martin Dieterlein der Meelmann, beeder alß ietzige Schützenmeister, Vnd in nahmen E. E. Gesellschafft deß Langen Büchßen rheins, haben in gegensein H Georg Rehmen alß Schaffners deß Stiffs Zu St. Marx, welcher die hierin Zu Underpfand Verlegte Behaußung an ietzo Zustehet (quittung) Actum d. 6. April. A° 1646.

Le receveur de la fondation Saint-Marc vend la maison à son voisin Jean Eberhard qui la réunit à la sienne

1646 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 376
Erschienen H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzer, alß Verordneter Pfleger deß stiffts Zu St. Marx, Und H. Georg Rehm, alß bestellter Schaffner daselbst
haben in gegensein Hannß Eberhardts, deß Leinenwebers Vndt burgers Zu Straßb. – Vmb deßelben Stiffts beßern nutzens vnd frommens willen, mehrern daßen Schad. zu verhüeten
Eine Behaußung, mit allen deren Gebäwen, alhie Zwischen der Wurtz: vnd Dintzen Mühlen neben Ihm Käuffern selbst. neben H. Leonhard Metzgern Lohnern vff dem Luxhoff, hinden vff daß Waßer stoßend gelegen dauon gibt mann Jährlich vff Galli 10. ß Bodenzinß der Statt Straßburg, dauon die Zinnß de Anno 1644. inclusivé hinderständig seind, thun 2. lib. 8 ß 4 d. So ist diße Behaußung auch noch Verhafftet vmb 54. lb 18 ß 7 d haupt gut, Vnd 9 lb 12 ß 6 d Zinnß Vnd Marzahl de Anno 1644. inclusivé Hannß Werner dem Würth Zum Engel (vff sich genohmen) – vmb 93. lib 7 d
[in margine, f° 376-v] Erschienen /:tit:/ H Josias Städel, alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger deß Stiffts St Marx für sich und im nahmen seiner Hh Mitpfeger, mit beÿstand H Johann Schmidts Schaffners deßelben, hatt in gegensein Friderich Cuntzen deß Küblers, alß Vogts Weÿl. Lucretiæ Eberhardin mit auch weÿl. Christoph Cuntzen, gewesenen Meßerschmidts seel. Ihrem gewesenen Ehemann ehelich erziehlter Zweÿ Kinder, So dann hannß Jacob Schneiders, alß Ehevogts Annæ Mariæ Eberhardin, beed. für sich und im nahmen Bernhard Schaumanns deß Glasers alß Ehevogts Catharinæ Eberhardin, aller alß deß hierinn benambst. Käuffers hind.laßene Kind. und Erben (quittung) Act. d. 27.t 7.br. 1687.



François Mathias Faller, notaire, et (1785) Elisabeth Mathis – catholiques


Fils d’un tanneur de Kaysersberg, le juriste François Mathias Faller s’inscrit à la faculté de droit de Strasbourg le 11 février 1780. Il obtient le 12 mars 1785 des Conseillers et des Vingt-et-Un un poste de notaire et le droit de dresser des inventaires. Il devient bourgeois à titre gratuit eu égard à ses études en août 1785, devient tributaire à la Fleur (bouchers) puis épouse en novembre de la même année Elisabeth Mathis, fille du négociant boucher Ignace Mathis, maître de la tribu à la Fleur.
François Mathias Faller meurt le 8 nivôse 8 (29 décembre 1799), Elisabeth Mathis en mai 1822.
Jean Georges Vix, notaire substitut d’André Bremsinger, acquiert les actes Faller en 1800.

Maison en propriété
1785, rue des Moulins (VIII 83, actuel n° 11)

Enfants

  • Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller, épouse (1811) l’huissier François Médard Martha
  • Ignace François Faller, huissier

Faller-Mathis (1785 S. Marc p. 16)
Signatures au bas de l’acte de mariage (1785)


François Mathias Faller, originaire de Kaysersberg, s’inscrit à la faculté de droit le 11 février 1780

Die alten Matrikeln der Universität Strassburg 1621 bis 1793, bearbeitet von Gustav C. Knod. Zweiter Band, Die Matrikeln der medicinischen und juristischen Facultät – Strassburg, Verlag von Karl J. Trübner, 1897.
Matricula Studiosorum juris (p. 469)
1780, Fev. 11 (8027) Franciscus Mathias Faller, Caesareomontanus

Le juriste François Mathias Faller natif de Kaisersberg sollicite en février 1785 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un une place de notaire. L’avocat général Mogg constate que l’alternative n’est pas observée chez les notaires faute de candidats et renvoie le pétitionnaire aux préposés généraux de la Chancellerie qui lui font passer l’examen. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui attribuent le 12 mars 1785 un poste de notaire et le droit de dresser des inventaires. François Mathias Faller prête le serment ordinaire le même jour

1785, Conseillers et Vingt-et-Un (1 R 211)
Hr Frantz Mathias Faller Kommt um admission ad examen notariatu & beneficium inventandi ein. ad Obercanzleÿ H. 44. auf abgestattete relation der Hh. Obercanzleÿherren wird in numerum notariorum aufgenommen und ihm das beneficium inventandi ertheilt, juravit in plenum. 55.

(p. 44) Samstag den 19. Februarius 1785. Wilhelm nôe H Frantz Mathias Faller, des juris Candidati von Kaisersberg gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten sambt beilag sub Nis 1 & 2 pt° gnädige Admission ad examen Notariatus und beneficii inventandi.
Nach angehörtem Voto des Hn Generaladvocat Mogg, welcher angeführet, daß Zwar die Verordnung die Alternativ betreffend schon langstens die besetzung der Zunftschreibereÿ, mit subjectis von Cath. Rel. erfordert hette, solche aber beÿ denen respect. vacanzen nicht haben können bewerckstelliget werden, weilen Keine Subjecta vorhanden geweßen, annoch würcklich auch ¾. Evangel. Rel. seÿen, weshalben allerdings zu Wünschen daß sich künftige subjecta Cath. Rel. darbieten möchten, ob nun Implorant die nöthige Eigenschaft habe, könte nur von Ghh. Ober cantzleÿ herren beurtelt werden, als an welche Mghh. das examen des Candidaten Zu beweißen geruhen mögen.
Ist vermittelst angehaltener Umfrag Erk. daß des Hn Imploranten an Ghh Ober cantzleÿ herren anverlangte examen pro notariatu et beneficio inventandi an hochdieselbe zu solchem Ende zu verweißen, damit als dann auf hoch dero gutachten pt° admissionis ferner ergehen möge, was billig. Depp. H Rth. Hentschel, Hr Rthh. Lipp.

(p. 55) Samstag den 12. Martius 1785. Referirt hr. G.al advocat Mogg, daß, nach deme Mgh. den den 19. Februarÿ j. eingekommen juris Candidatum Faller von Kaisersberg gebürtig, mit gebettener admission ad examen Notariatus und beneficii inventandi Zu solchem ende an die hochansehnl. Hh. Ober Cantzleÿ herren Zu verweißen geruhet, hoch derßelbe unterm 9. hujus dessen antworten hinlänglich zufrieden gewesen, so daß er namens hochderselben beÿ MGhh. angetragen die Ehren haben solle, daß gedachtem imploranten mit gebettener annahm in numerum notariorum und ertheilung des beneficii inventandi willfahren möchten.
Nachdeme sodann sämtliche Mithlieger des ged. Collegii solchen antrag beigestimmet, So ist mit Einwilligung des Hn Prætoris Regii und auf den antrag des auf der Oberbanck vorsitzenden herrn Stettmeisters von Bulach Erkannt, daß implorirender Georg Mathias Faller, juris Candidatus von Kaißersberg gebürtig, auf die von denen Hh, Obercanzleÿherren abgestattete relation des mit ihme gehaltenen examinis und demselben der hießig. Statt notarien aufgenohmen und demselben auch das beneficium inventandi zu ertheilen seÿe.
Worauf derselbe auch sogleich ad juramentum gelaßen und solches nach gewohnheit auf der Inventirschreiber ordnung in pleno abgelegt.

François Mathias Faller devient bourgeois à titre gratuit eu égard à ses études et devient tributaire à la Fleur (bouchers)

1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 84
H. Notarius Frantz Mathias Faller juris Candidatus Von Kaÿßersberg gebürtig weÿl. Frantz Mathias Faller geweß. Rothgerbers allda hinterlassener Ehel. sohn, erhalt das burgerrecht ob favorem studiorum gratis will dienen Zue E. E. Zunfft Zur Blum juravit d. 8.t augst 1785 (I feureÿmer)

François Mathias Faller épouse en novembre 1785 Elisabeth Mathis, fille du négociant boucher Ignace Mathis, maître de la tribu à la Fleur : contrat de mariage, célébration

1785 (22.7.), Me Mayer (6 E 41, 437) n° 43 (biffé, 45)
Eheberedung – zwischen Frantz Mathias Faller geordnet: und geschworenen Notario der Stadt Straßburg Weÿland des Ehrenvest und Wohlachtbahren Herrn Frantz Mathias Faller im leben gewesten burgers und Rothgerbers Zu Kaÿsersberg nunmehr seeligen, mit auch Weÿland der Viel: Ehr: und tugendgezierte Frau Elisabetha gebohrne Kohlmännin seiner gewesenen Ehefrauen ebenmäßig seeligen ehelich erzeigten Sohn, als dem brautigam ane einem
So dann der viel ehren und tugendreichen Jungfraun Elisabetha Mathis, des Ehren und wohlvorachtbahren Herrn Ignatius Mathis burgers, Zunfftmeisters und großfleisch metzgers allhier, Weÿland der Viel Ehren und tugendgezierten Fraun Ursulä gebohrnee Cordan nunmehr seeligen ehelich erzeigten tochter als der Jungfer braut am andern theil
So geschehen Zu Straßburg Sambstag den 16. julius im Jahr 1785. [unterzeichnet] Faller ams hochzeiter, Elisabeth Mathiß als hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 16)
Hodie 22 Novembris anni 1785 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Franciscus Mathias Faller ex Kaisersberg Diœcesis Basliliensis oriundus defunctorum Conjugum et civium ibidem Francisci Mathiæ Faller et annaæ Elisabethæ Rollmann filius legitimus solutus et Majorennis per quinque annos ultimos ad St petrum seniorem parochianus et Elisabetha mathis, ignatii Mathis Civis hujatis et Defunctæ ursilæ Cordan olim Conjugum filia legitima (signé) Frantz Mathias Faller, Elisabeth Mathis (i 10)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le mari a achetée l’année précédente aux héritiers du notaire Georges Frédéric Nenter

1786 (23.8.), Me Mayer (6 E 41, 437) n° 84 (biffé, 30)
Inventarium über S.T. Herrn Frantz Mathias Faller des Notarii publici jurati und Practici und der Viel Ehren und tugendbegabten Elisabethä gebohrner Mathißin, beede Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet im Jahr 1786. – Solch alles wurde auf Ansuchen gedachter Eheleuthe selbst, erwogen in ohrer mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung ausdrucklich bedungen daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So geschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohl Vorachtbahren Hn Ignatius Mathiß des Metzgers der Ehefrauen werthgeehrten Hn Vatters und H Sigismund Mathiß des buchziehers und der Ehefraun geordneten Vogts, beeder burgern hieselbst auf Mitwoch den 23.ten August anno 1786.

In einer alhier Zu Straßburg auf dem Plönel beÿ den Mühlen gelegenen in die zugebrachte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg auf dem Plönel beÿ den Mühlen, einseit neben Friderich Blind dem weißgerber, anderseit neben Dieudonné Cherrier dem Wascher hinten auf die Preüsch stoßend gelegen, hievon hat man jährlich auf Galli tag löbl. Stadt Pfenningthurn allhier 1. lb d bodenzinns, und 6. ß auf Adolphi vom durchburch des Hauses zu zahlen, sonst außer dem Vingtieme und Einquartirung freÿ ledig und eigen auch mit Keinem andern Real beschwerden beladen, Vor diese behaußung hat man Vermög vorhandenen deutschen Pergamentenen in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertigten Kauffbrieff Sub dato 20.ten 8.bris 1785. baar den Kauffschilling 1155. lb * und dann ane Verschreibungs Gebühr und Steigerungs Kosten laut einer sich beÿm Concept befindenden Notte 70. lb 15. ß d also in allem erlegt und bezahlt 1225. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 184, Sa. Zinnengeschirr 22, Sa. Kopfer, Moß und Eisen geschirrs 10, Sa. Silbers 36, Sa. Eigenthums an Einer behaußung 1225, Summa summarum 1479 lb.
Dießem nach wird nun auch der Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 349, Sa. Kopfer, Moß und Eisen geschirrs 4, Sa. Sibers 23, Sa. Golds 8, Summa summarum 385 lb

François Mathias Faller meurt le 8 nivôse 8 (29 décembre 1799) en délaissant une fille et un fils. Jean Georges Vix, notaire substitut d’André Bremsinger, acquiert les actes Faller suivant deux procès verbaux dressés devant le juge de paix les 12 et 13 nivôse

1800 (4 messidor 8), Strasbourg 13 (12), Me Vix (Bremsinger) n° 434
Inventarium über weiland burgers Frantz Mathias Faller, gewesenen offentlichen Nieder Rheinischen departements Notarii allhier zu Straßburg Verlassenschaft, aufgerichtet in dem 8.ten Jahr der ein und unzertrennlichen Republik – nach seinem den 8. Nivos gegenwärtigen 8.t Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlich Verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auff ansuchen sowohl burgerin Elisabetha gebohrner Mathis des verstorbenen hinterbliebener Wittib, beiständlich des burgers Ignatzius Mathis, Metzgers alhier ihres Vaters – So geschehen und angefangen allhier Zu Straßburg in hernach beschriebener Sterbbehausung, den 4. Messidor in dem Achten Jahr der ein und unzertrennlichen Republik
Benennung der Erben. Der verstorbene hat ab intestato zu deßen einigen Erben hinterlassen, seine mit Eingangs gemeldter hinterbliebenen wittib ehelich erzeugte Zwei minderjährige Kinder benantlich 1. Maria Josepha Clara Elisabetha Henrica Faller, so 13 Jahr alt und 2. Ignazius Franziscus, Faller welcher 10 Jahr am leben, deren (…) beeidigter Vogt ist der burger Peter Paul Mathis Metzger alhier

der Frau Wittwe unveränderten Vermögens, der Wittib annoch in natura vorhandener unveränderter farender Haab 981 fr, schuld 987 fr
Diesemnach wird auch der Erben unverändert vermögen beschrieben, in natura vorhanden befindliche farender Haab 2298 fr, schulden 1161 fr
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Mühlerplatz gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung folgendermaßen befuden worden als
(f° 10-v) Endlich wird hier zum bericht angemerckt, daß unterschriebener Notarius die sambtliche von dem Verstorbenen, hinterlaßene Notariat Acten in Handen hat, Zufolg zweÿer bei besagtem friedens Gericht den 12. und 13. Nivos jüngst auffgerichteter und den 15. solchen Monats folio 111 Cases 11 und 12 gegen Erlag drei francken drei Décimes su Mouton bezogen hat, enregistrirten Procès verbaux
(f° 11) Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlich eine behausung und Hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Gebäuden, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg an dem Mühlerplatz sonst Plönel genant, mit N° 18 bezeichnet, vormals neben Friedrich Blind dem Weisgerber, dermalen dem burger N Redslob Paßmentirer, anderseit dermalen neben N. Puissant tabackhändler zu Colmar, vormals Dieudonné Cherrier des Waschers allhier Erbschaft, vornen auf dem Mühlerplatz und hinten auf die Breusch stosend, davon järlich der Republick vormals der Stadt Pfenningturn 4 francken und von der durchgebrochenen thür auf das Wasser gehend 1 fr 20 Cent. also in allem 5 francken 20 Cent. ane ane bodenzinß zu entrichten ist, sonsten auser der gewohnlichen Auflagen frei, ledig, eigen, diese behausung und zugehörden deren Eigentum denen Erben hirmit in Natura vorbehalten ist und zwischen derselben dermalen ohnvertheilt verbleibt weil die wittib hieran zwo tertzen lebtägig zu geniesen hat, wird hier ohnnachteilig dem gleich hernach angezogenen Ankauf nach ausgeworfen vor den damaligen Steigpreis von 4620. Über diese behausung und Zugehörden besagt ein in der vormaligen Cantzleÿ Contract Stub den 20.ten Octobris 1785 errichteter Kaufbrieff, wodurch solche aus weiland Notarii Nenter alhier Verlaßenschaft vor 4620 francken erkaufet worden und zwar nach den darüber bei damaligem grosen Rath vorgenommenen Versteigerungen
hiernach legte die hernach beschriebener behausung Wittib mir Notario vor, ihre mit dem Verstorbenen vor ihrer Verehelichung den 16.den Julii 1785. sub sigatura privata errichtete und den 22.sten besagten monats bei Notario Maÿer alhier hinterlegte Eheberedung – Inventarium illatorum Not. Mayer den 23. Augusti 1786
Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 95 du 8 mess. 8

Elisabeth Mathis meurt en mai 1822

1822 (29.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 181 du 30.10.
Inventaire de la succession d’Elisabeth Mathis veuve de François Mathias Faller, notaire, décédée le 1 mai dernier, à la requête de Claire Joséphine Henriette Elisabeth Anne Marie Faller femme de François Medard Martha et Ignace François Faller, huissier
mobilier 9281 fr
immeubles à Dahlenheim 4560 fr, Soultz et Biblenheim 8455 fr, Avolsheim 200 fr

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