4, rue des Bœufs


Rue des Bœufs n° 4 – IX 65 (Blondel), P 1508 puis section 16 parcelle 26 (cadastre)

Maison démolie en 1992 pour élargir la rue


Le n° 4 se trouvait à l’endroit de la rue à gauche de l’image
Les numéros 6 à 2 avant leur démolition (1985, dossier de la Police du Bâtiment)
Elévation et coupe en 1912 (Police du Bâtiment)

Pierre Hertenstein doit en 1587 un loyer à la Ville pour une marche en pierre de 5 pieds de long en saillie de deux pieds et demi sur le communal devant sa petite maison à un seul bâtiment sise petite rue des Bestiaux. Conrad Hertenstein la transmet à sa fille Marguerite épouse de Jacques Beiner, emballeur à la halle. Elle appartient à la fin du XVII° siècle à un autre emballeur, Jean Jacques Bœgner puis en 1733 à sa fille cadette, épouse du paveur Jean Georges Pressel qui y fait des transformations comme en témoigne le millésime 1733 relevé par Adolphe Seyboth (p. 194 de l’édition en allemand). D’après sa description en 1753, la maison comprend un petit poêle, un vestibule et une petite chambre au rez-de-chaussée, une petite cuisine et une petite chambre au premier et au deuxième, un comble aménagé en logement militaire et une toiture couverte partie en tuiles creuses partie en tuiles plates.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 249 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve entre les repères (f-g) : porte d’entrée suivie de trois fenêtres, quatre fenêtres à chacun des deux étages et deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 4.

Ilot 249, plan (partim)
Plan, la ruelle des bœufs est sur la gauche de l’image (© Musée des Plans-relief) – Plan du rez-de-chaussée (1912, dossier de la Police du Bâtiment)

Mathieu Levy fait transformer la maison en 1912 sous la direction de l’architecte Joseph Utz : les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont remplacées par une devanture, le rez-de-chaussée est aménagé en boutique de boucher. La boucherie est à nouveau réaménagée en 1922. Maurice Jauffret fait transformer en 1945 la maison en hôtel meublé sous la direction de l’architecte Emile Deuchler en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième. La Communauté Urbaine de Strasbourg est autorisée en 1985 à démolir les 2 et 4, rue des Bœufs pour élargir la voie publique, la démolition a lieu en 1992.


La façade avant et après transformation (1945, dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Conrad Hertenstein, tonnelier, et (1606) Marguerite Vogt puis (1635) Marguerite Weber, remariée (1642) à l’armurier Gaspard Springer – luthériens
1640 v Jacques Beiner, jardinier puis emballeur, et (1635) Marguerite Hertenstein – luthériens
v 1690 v Jean Jacques Bœgner, emballeur, et (1677) Barbe Heck – luthériens
1733 h Jean Georges Pressel, paveur, et (1722) Marie Marguerite Bœgner – luthériens
1764 v Chrétien Ost, marchand de fruits et légumes, et (1762) Elisabeth Bolster d’abord (1745) épouse de Philippe Régnard Krieger – luthériens
1771 adj Isaac Bimler, coutelier, et (1742) et Dorothée Steidel, d’abord (1737) épouse de Jean Georges Schmidt – luthériens
1778 h Isaac Bimler, coutelier, et Marie Sophie Ehlendeintz puis (v. 1772) Marie Madeleine Baumgartner – luthériens
1793 h Jean Louis Stiedel, coutelier, et (1778) Marie Madeleine Baumgartner veuve d’Isaac Bimler – luthériens
1799 h Jean Christophe Bimler, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, et (1812) Thérèse Nicolas
1823 h Jean Louis Stüdel, armurier, et (1824) Salomé Concorde Schuler
1850 v Michel Higelé, tailleur d’habits, et (1845) Barbe Pélagie Nusang
1884* h Alphonse Higelé, employé aux hypothèques, et Michel Higelé, tailleur
1892* Pierre Weimer, forgeron
1901* Aloïse Schmitt, rentier, et Louise Schaller
1910 v Matthieu Levy
1933 v Frédéric Mutschler, son épouse divorcée
1935* Maurice Jauffret

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1733, 475 livres en 1753, 475 livres en 1763 et 500 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) IX 65, Jean George Bresler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Binders Erben, 8 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1508, Stüdel, Jean Louis, coutelier – maison, sol – 0,7 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux f° 375-v
La maison qui se trouve dans la petite rue des Bestiaux appartient au tonnelier Pierre Hertenstein. Elle est louée au charretier Jean Eberlin. Le propriétaire doit à la ville un sol pour une marche en pierre de 5 pieds de long en saillie de deux pieds et demi sur le communal

In dem Allmendgäßlin neben gerüerts Bläsin Voltzen Wittwin Hauß genandt Daß Klein Vÿhe gäßlin, Ein seitten

Peter Herttenstein deß Küeffers selligen nachgelassene Wittwe hatt Inn disem Allmendt gäßlin hinden Vor Ihrem Hauß, darinn Hanß Eberlin der Fuhrman wohnt, Ein besezten Tritt v schu lang, ii= schuh herauß, Bessert für den Tritt j ß d

Description de la maison

  • 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, un vestibule et une petite chambre, au premier étage une petite cuisine et une petite chambre, le deuxième étage est pareil au premier, le troisième étage sous la toiture est occupé par la chambre à soldats, le comble est couvert partie en tuiles creuses partie en tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Boeufs

nouveau N° / ancien N° : 2 / 7
Stiedel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 447 case 2

Stiedel Jean Louis, coutelier
Higelé Michel tailleur d’habits (substitution de 1851)

P 1508, maison, sol, rue des bœufs 7
Contenance : 0,70
Revenu total : 41,36 (41 et 0,36)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

, maison,
Revenu total :
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 838 case 1

Higelé, Michel, tailleur
1884, Higelé Alfons Hypothekenamtgehülfe und Higele Michael Schneider
92/93 Weimer, Peter, Schmied
1901 Schmitt Aloys, Rentner und Ehefrau Luise geb. Schaller in Fahrnisgemeinschaft

P 1508, maison, sol, Rue des bœufs 4
Contenance : 0,70
Revenu total : 41,36 (41 et 0,36)
Folio de provenance : (447)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 185 case 6

Parcelle, section 16, n° 26 – autrefois P 1508
Canton : Ochsengasse Hs. N° 4 – Rue des Bœufs
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,64
Revenu : 450 – 800 – 1200
Remarques : 1914, Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 1088
Schmitt Aloÿs u. Ehefr.
1911 Levy Matthias und Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 1702
Abel, Alfred et son épouse
1922 Mutschler Frédéric son épouse divorcée

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5646
Jauffret, Maurice Blaise Louis commerçant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 312, Rue des Bœufs (p. 469)

7
Pr. Stiedel, Jean Louis – Marechaux
loc. Kappes, Phil. Daniel – Charpentiers
loc. Rost, veuve – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Ochsengasse (Seite 130)

(Haus Nr.) 4
Rauel, Gemüsehändler. 0
Thomas, Gerber. 2
Handel, Hausierer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 376 W 69)

Rue des Bœufs n° 4 (1884-1970)

Mathieu Levy fait transformer la maison en 1912 sous la direction de l’architecte Joseph Utz. Le rez-de-chaussée est aménagé en boutique de boucher exploité par Ferdinand Achard qui y installe des machines. La boucherie est à nouveau aménagée par Emile Wursteisen en 1922. Barbe Kraft y exploite un bar café en 1932. Maurice Jauffret fait transformer en 1945 la maison en hôtel meublé (Hôtel du pont) sous la direction de l’architecte Emile Deuchler en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième. Un plancher en béton est posé à l’endroit de l’ancien escalier. La réception finale a lieu en février 1947. Maurice Jauffret ouvre un débit de boissons en 1948. Les citernes à mazout de l’hôtel Beau Séjour sont déclarées conformes en avril 1964.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le propriétaire Alphonse Higelé (domicilié 8, rue d’Or) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Le maire accorde un délai jusqu’au premier novembre 1885 – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1891 (mai) – Le maire notifie le propriétaire Alphonse Higelé (domicilié 7, rue des Moineaux, ensuite rue Gloxin) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Pierre Weimer qui a acquis l’immeuble en avril 1891 demande un an de délai. Il lui est accordé en considérant que la rue n’a que 2,50 mètres de large et que le propriétaire a des moyens limités – Travaux terminés, juin 1892
  • 1897 – Le maire notifie le marchand de fruits Weimer (demeurant 3, rue des Bœufs) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois au rez-de-chaussée et deux au sous-sol (soupiraux). – Les volets du rez-de-chaussée sont réglementaires (juin 1897), ceux des soupiraux ne le sont pas encore. Des barres en fer empêchent d’ouvrir les soupiraux (janvier 1899), le propriétaire a supprimé les ferrures aux volets des soupiraux (juin 1899)
  • 1902 – Le maître maçon Adolphe Stücklé (5, rue des Bateliers) demande l’autorisation de réparer le crépi à la maison Schmitt – Autorisation – Travaux terminés, août 1902
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Schmitt, rentier, demeurant 7, placé Kleber. Trois remarques (le cabinet d’aisance sous l’escalier est sombre, les pièces mansardées doivent être plâtrées pour servir d’habitation) – Les pièces mansardées ont été transformées en un beau logement, 1903
    Autres remarques les années suivantes. Liste en cinq points (1906). Le propriétaire est Mathieu Levy (1910). Liste en cinq points (1910)
    1911. La veuve Bauer, locataire, se plaint de son logement
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
    1913. La maison est uniquement occupée par le propriétaire qui a une charcuterie et une boucherie chevaline au rez-de-chaussée.
    1925. Le locataire Dickelé se plaint de son logement mansardé au troisième étage (propriétaire, Virgile Heitz, 23, avenue de la Paix, locataire principal, le boucher Schaaf). La visite conclut que le logement est insalubre au sens de la loi du 13 avril 1850. Le propriétaire se déclare disposé à faire des travaux dès que le locataire aura quitté les lieux. Le logement est occupé par le boucher locataire principal, février 1926. Le dossier est classé
  • 1902 – Le maire notifie le rentier Aloïse Schmitt (demeurant 7, place Kleber) de faire ravaler le 4, rue des Bœufs – Rappels ultérieurs. Le propriétaire demande en 1907 un délai qui lui est accordé en considérant que la façade n’est pas très sale – Travaux terminés, juillet 1908.
  • 1912 (mars) – Dossier. L’entrepreneur Adam Bürkmann (77, avenue de la Forêt-Noire) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour transformer la maison – La demande est transmise au commissaire de police qui donne son accord – Autorisation – La voie publique n’est plus utilisée, avril 1912
    1912 (mars) – Le propriétaire Mathieu Levy (demeurant 10, am Roseneck, ensuite rue de Général de Castelnau) demande l’autorisation de transformer la maison sous la direction de l’architecte Joseph Utz (rue des Charpentiers) – Autorisation – Dessin (plan de situation, élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée occupé par une boutique de boucher) – Les travaux commenencent en février avant que l’autorisation ne soit accordée. Les nouvelles poutres de la cave sont posées (février). Le vérificateur note que les travaux ne résultent pas d’un danger d’écroulement mais d’un projet de transformation. – Le maire en réfère au procureur impérial qui inflige une amende à chacune des parties – Le vérificateur observe lors de la réception finale en avril qu’il manque des garde-corps à l’escalier et à la devanture
  • 1912 – Le boucher chevalin Ferdinand Achard demande l’autorisation d’installer deux machines. L’architecte Joseph Utz (4, petite rue des Bouchers) fournit une description (la boutique a 29,13 mètres carrés et une hauteur de 3,25 mètres) – L’inspecteur du travail fait une remarque sur le cabinet d’aisance. Comme le cabinet vient d’être raccordé aux canalisations, la Police du Bâtiment estime que les mesures prises suffisent d’autant qu’il n’est pas possible de le déplacer – Autorisation – L’inspecteur du travaux transmet une liste des conditions à respecter – Dessin – Le maire réfère au procureur impérial que le boucher Achard n’a pas payé les droits liés à l’autorisation. Le tribunal lui inflige une amende d’un mark.
  • 1922 – L’architecte Charles Krebs (24, rue Brûlée) demande au nom du propriétaire Emile Wursteisen (49, faubourg de Pierre) l’autorisation d’aménager une charcuterie et d’y installer des machines – Description – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Autorisation de transformer les locaux (novembre 1922), de poser des machines (février 1923) – Les machines sont posées, décembre 1923 – Dessin – L’entrepreneur Heitz (rue de Belfort au Neudorf) fait les travaux, terminés en septembre – La réception finale donne lieu à trois observations – Les défauts sont supprimés, juin 1925
  • 1927 – La locataire Berthe Dietz, malade, se plaint de son logement au deuxième étage. Une visite conclut que le logement n’est pas insalubre aux sens de la loi du 13 avril 1850. – La Police du Bâtiment demande au boucher Schaaf de veiller à fermer la porte de son atelier pour que les odeurs ne se répandent pas dans la maison
  • 1932 – Barbe Kraft qui exploite un bar café demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation
  • 1933 – L’entrepreneur Horn et Heitz (7, rue du Soleil) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
  • 1938 – Maurice Jauffret demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer une cheminée – Le commissaire de police donne un avis favorable – Autorisation d’occuper la voie publique pour faire des travaux intérieurs
  • 1945 – Maurice Jauffret demande l’autorisation de transformer la maison en hôtel meublé (Hôtel du pont) sous la direction de l’architecte Emile Deuchler (24, rue de Francs-Bourgeois) en supprimant une fenêtre au premier étage et une autre au deuxième (entrepreneur, Barthelmebs et Feltz) – La Police du Bâtiment formule des objections (juin 1945) – Autorisation de transformer le bâtiment sis 5 [sic] rue des Bœufs, section 16 n° 26. Les droits sont réglés pour aménager un restaurant et trois baies au rez-de-chaussée, poser un bandeau et transformer l’intérieur – Dessins des différents niveaux, élévation et coupe (ancien état, projet et projet rectifié) – Les ouvertures dans la façade arrière sont des jours de souffrance fermés par des dalles fixes. Les cabinets d’aisance au sous-sol sont autorisés à titre exceptionnel et révocable
    Un plancher en béton est posé à l’endroit de l’ancien escalier. Les parois de la nouvelle cage d’escalier sont en pans de bois, contrairement à l’autorisation accordée. On pose la charpente, novembre 1945. L’architecte modifie les dimensions des lucarnes dans les mansardes côté cour en leur redonnant les anciennes dimensions. La nouvelle façade est en cours, février 1946. Le gros œuvre est terminé, mars 1946. La réception du gros œuvre a lieu en mai – L’aménagement intérieur (sanitaires, chauffage, plâtrerie) est terminé, janvier 1947. La réception finale a lieu en février 1947
    1947 (juillet) – Maurice Jauffret (47, rue des Bouchers) est autorisé à poser des matériaux sur la voie publique
    1947 (septembre) – L’entrepreneur Motz est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1948 – Le préfet demande au maire un rapport après que Maurice Jauffret (né en 1900 dans les Hautes-Alpes) a demandé l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – Les locaux comprennent un petit salon de vin, une cuisine, douze chambres meublées et quatre cabinets d’aisance aux étages (mais aucun au rez-de-chaussée)
  • 1958 – Lucien Vetter, demeurant 11, rue des Bouchers, se plaint des émanations gazeuses provenant de la cheminée du 4, rue des Bœufs – Croquis – Une visite des lieux puis un rapport du service des incendies constate que des émanations sont perceptibles selon le temps – Constat qu’aucune suite ne peut être donnée à l’affaire puisque les prescriptions sont observées
    1963 – Autre plainte du même pour les mêmes raisons. Le maire prie le propriétaire Marcel Dental (demeurant 36, rue du Jeu-des-Enfants) de faire examiner la cheminée
    1963 – Edouard Mach, demeurant 6, rue des Bœufs, se plaint de fumées qui s’échappent de l’hôtel Beau Séjour sis 4, rue des Bœufs – Le ramoneur Dorn établit un certificat – L’hôtel stocke 2000 livres de mazout dans deux citernes
    1963 (juillet) – Rapport sur un feu de cheminée
    Observations suite à un contrôle concernant la conformité de l’installation de chauffage. L’installation est déclarée conforme en avril 1964
  • 1970 – M. Otter de Dambach-la-Ville renonce à transférer au 4, rue des Bœufs la licence du débit de boissons Au Lion Vert

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 376 W 70)

2-4, rue des Bœufs et 15, rue des Bouchers (1985-1992)

La Communauté Urbaine de Strasbourg est autorisée le 11 avril 1985 à démolir les 2 et 4, rue des Bœufs pour élargir la voie publique et le bâtiment du 15, rue des Bouchers pour construire un silo à voitures. Le bâtiment arrière du 15, rue des Bouchers a été démoli fin janvier 1986. Le service d’architecture propose en 1987 de remplacer la percée par un passage couvert. Le silo à voitures est terminé depuis 1987. Le 2, rue des Bœufs a été exproprié en 1985, l’indemnité versée en septembre 1991. Le service d’architecture est alors chargé de l’appel d’offre pour faire démolir le bâtiment.

Sommaire
  • 1985 – La Communauté Urbaine de Strasbourg, au nom de laquelle son président Marcel Rudloff, sollicite le permis de démolir les 2 et 4, rue des Bœufs (respectivement à rez-de-chaussée et un étage, rez-de-chaussée et quatre étages) et le bâtiment arrière sis 15, rue des Bouchers (rez-de-chaussée et un étage). Le sol des deux maisons rue des Bœufs servira à élargir la voie publique, celui du bâtiment sis rue des Bouchers à construire un silo à voitures – Plan – Photographies
    Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France également sous réserve de retraiter le pignon du 1, rue des Bouchers et de récupérer les fenêtres Renaissance du bâtiment sis 15, rue des Bouchers. Le maire prend un arrêté portant permis de démolir le 11 avril 1985
    1986 – Le bâtiment arrière du 15, rue des Bouchers a été démoli fin janvier 1986. Les autres bâtiments sont toujours en place en février 1986.
    1987 – La démolition du 2, rue des Bœufs est reportée pour desservir correctement le silo à voitures. Le service d’architecture propose de remplacer la percée par un passage couvert auquel l’architecte des Bâtiments de France a donné son accord de principe. Description du projet de transformer le 2, rue des Bœufs (ou 9, rue des Bouchers) – Dessins
    1992 – Le silo à voitures est terminé depuis 1987. Le 2, rue des Bœufs a été exproprié en 1985, l’indemnité versée en septembre 1991. Le service d’architecture devra lancer un appel d’offre pour faire démolir le bâtiment.

Relevé d’actes

Inscrite au livre des communaux de 1587 sous le nom du tonnelier Pierre Hertenstein, la maison appartient dans les années 1620 à Conrad Hertenstein qui épouse en 1606 Marguerite Vogt, originaire de Bergbieten, puis en 1635 Marguerite Weber, fille d’un serrurier de Montbéliard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232-v, n° 650)
1606. Conradt Hertenstein d. Küef. Vnd Margreth Isaac Vogt. des Rebm.* zu Bergbietenheim Nachgelaß tocht.. Eingesegnet Zunstag 9. Xbri (i 238)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 184-v n° 43)
1635. iisdem diebus [Dom. 1. Adv. 29. Novembris, prima Dol. 2. Adv. 6. Decembr. secunda vice] Mont den 7. Decembris Zu S Claus. Conrad Hertenstein der Küeffer Vnd Burger alhie Und Jfr. Margaretha Weÿland Peter Weber, des Schloßers Vnd Burgers Zu Mömpelgardt hinderlaßene tochter (i 198)

Devenue veuve, Marguerite Weber se remarie avec l’armurier Gaspard Springer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 221-v n° 4)
1642. Ijsdem diebus [Dom. 4. post Epiph. 30. Jan, 1° vice, Dom. 70. 6. Februarÿ 2.a vice] Caspar Springer der Waffenschmidt Vnd Burger alhie Und Margretha Weberin, Conrad Hertenstein des Kieffers Vnd Burgers alhier hinderlaßene Wittib, Dienst. den 8. Febr. Zu S. Claus (i 237, procl. Saint-Thomas f° 273)

Le jardinier Thiébaut von Altenheim donne à son beau frère jardinier quittance d’une somme due pour une maison rue des Bouchers qui provient de son beau père Conrad Hertenstein et dont la veuve Marguerite Weber a la jouissance viagère. La cession a sans doute été rédigée par le notaire Philippe Mangold comme le contrat de tutelle, voir l’acte suivant

1640 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 569-v
(Quittung und Obligatio) Erschienen Diebolt von Altenheim burger und Gartenmann alhie
bekannten in gegensein Jacob Beiner deß Gartenmanns seines schwagers
demnach Er Beiner, Ihme diebolten am 10. 9.br nechsthien, für einen halben theil einer demselben übergebenen und von Diebolts Schwähern Conrad Hertenstein deß Küeffers sel: Erbschafft herrührend. im Metzger gießen gelegenen behaußung, über darauff stehende beschwärdten und Margareth Weberin daran habende ansprach 25. lib. schuldig worden, Alß wolte Er Ihne deßweg. q.ttiren

Marguerite Weber veuve du tonnelier Conrad Hertenstein, assistée de son mari l’armurier Gaspard Springer cède au charretier Jacques Beiner et à sa femme Marguerite les droits stipulés dans le contrat de tutelle passé en 1638

1644 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 294
Erschienen Margaretha Weberin, Weÿl. Conrad Hertensteins geweßenen Küeffers und burgers alhie see. Wittib mit beÿstand Caspar Springers deß Waffenschmidts und burgers Zu Straßburg ihres ietzig. Eheuogts
hatt in gegensein Jacob Beiners Kärchel Ziehers Vnnd Margarethæ ermeldts Hertensteins see. rechter Vnd ihr Weberin Stiefftochter, beeder Eheleuthen bekannt,
demnach Sie Margaretha Weberin Vff ernannts Herttensteins Behaußung alhie im Metzger gießen, im Kleinen Vÿhegäßlein, einseit neben Georg Brösamble dem Sattler, ands. neb. H hannß Friderich Pfeffing. dem Eltern hind. Vff Bastian Eckel, Küeffer stoßend gelegen, wegen ihres Vnuerändeten guths Ergäntzung, Vermög durch Notm. Philippum Mangolden den 7. Februarÿ 1638. Vffgerichteten Vndt Vor E.E. Vogteÿ gericht am 2. Junÿ erstbesagten 1638. Jahrs Confirmirten Vertrags, ahne 32. lb. 18. ß 8 d noch per rest auffstehen und Zuerfordern, benantlichen 22. lb Alß Wolte Sie ihme Jacob Beiner, und Margarethæ Herttensteinin seiner haußfrawen, alß ietzig. besizern solcher Behaußung besagten Rest der 22 lb Vffrecht cediren

Jacques Beiner et Marguerite Hertenstein hypothèquent le même jour la maison au profit du marchand Gérard Hecker

1644 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 294-v
Erschienen Jacob Beiner d. Kärchel Zieher burger Zu Str. Vnd beneben ihme Margaretha Herttensteinin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein H Gerhardt Heckers deß handelßmanns burgers alhie bekannt,
daß Sie demselben für pat, Zu erkauffung der 22 lb 18. ß 8 d so Margaretha Weberin, Weÿl. Conrad Hertensteins deß Küeffers see: Wittib ihr Stieff Schwig. Vnd Mutter auf hernach gemeldter behaußung weg. ihres ohnveränderten guths ergäntzung par rest Zuerford.n gehabt, gelühen gelt schuldig seÿen 15. lib. Str.
darfür Und.pfandt sein soll Ein Behaußung mit allen deren gebäwen & ut supra stoßend geleg. dauon gehen Jährlich 4 fl. Str. wehr. in hauptgut mit 100. fl. wehr. abzulösen, ihme H. Creditori selbst. alß cessionario H. Jacob Barthels handelßmanns Zue Franckhfurtt

Originaire de Langensteinbach près de Karlsruhe, le jardinier Jacques Beiner épouse en 1635 Marguerite, fille de Conrad Hertenstein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 183-v n° 37)
1635. Jacob Beÿener Von Langen Steinbach der Gartner Weÿland Georg Beÿener des Webers Vnd Burgers daselbst hinderlaßener Sohn, Und Jfr. Margaretha Conrad Hertenstein des Kieffers Und Burgers alhie Eheliche Tochter. Montag n 9. Novembris Zu S. Claus (i 197)

Jacques Beiner devient bourgeois trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des jardiniers de la Krutenau
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 154
Jacob Beigner der gartenmann von Langenstinbach empfangt d. Burgerrecht von seiner hauß frauwen Margaretha weÿl. Conrad Hertensteinß deß Küffers seelig. hinderlaßene tochter vmb Vier gold fl. würdt Zu den gartnern in der Krautenauw dienen. Jur: d. 30. 9.bris Anno 1635.

L’emballeur Jacques Beiner porte devant les Quinze l’affaire qui l’oppose à la tribu de la Mauresse concernant l’emballage du chanvre tressé
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Jacob Beiner Ca. Möhrin Zunfft. 3. 12. 34.
(f° 3-v) Sambst. den xj. Januarÿ – Jacob Beiner der Ballen binder Ca. E. Ers: Zunfft der Morin per Wilten dt Underth. Anbringen & Zunfft Meister per Dr. Bitschen erhalt Copeÿ und Zeit. d. Ordt.

(f° 12-v) Sambst. den 25. Januarÿ – Mörin Zunfft per Dr. Bitsch Contra Jacob Beiner prod : bericht, Wils cop: vnd Zu T. O erh.

(f° 34-v) Sambst. den 22. Febr. – Möhrin Zunfft per Dr. B. Contra Jacob Beiner bitt erclärung s. W. pro Citat. erklärt sich E. E. Zunfft bescheid Zu pariren, vnd deß Schleißhanff bindens allerdings enthalten will. Dr. Bitsch acceptirts.

La maison revient, sans doute par vente judiciaire, à l’emballeur Jean Jacques Bœgner qui hypothèque la maison au profit du licencier en théologie Balthasar Frédéric Saltzmann. Barbe Heck se porte caution de son mari d’après une mention marginale.

1691 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 694
hans Jacob Bögner, der Packer
in gegensein Hn Johann Rudolph Saltzmanns, beed. Rechten Doctorandi und EE. Großen Raths Procuratoris & Advocati, im nahmen /:tit:/ Hn Balthasar Friderichs Saltzmanns S.S. Theol. Licentiati und Pflegers zu den Predigern, seines leiblichen Hn Vatters, schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebäuen recht. und zugehördt allhier an der Kleinen Viehgaß, einseit neben Philipß Kammen, den ältern Metzg. ans. seit neben Johann Brösamle den Sattler
[in margine :] (…) über die hierinn verschriebene 25 lb und vorhin auff d. Und.pfand gestandene 50 lb noch ferner schuldig word. 25 pfund alßo nunmehr in summa 100 pfund, den 26. 9.br. 1693
[in margine :] noch ferner 25 lb, und also in summa 125. lb schuldig seÿe – ist hierbeÿ persönlich erschienen Barbara gebohrne Heckin, deß Schuldners eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Philipp Küblers und H. Johann Eberhard Zetzners beed. E.E. Kl. raths jetzmahlige beÿsitzer (…) die hat sich für obged. 25 lb kräfftig verbürgt – den 2.ten Sept. 1694

Fils d’emballeur, Jean Jacques Bœgner épouse en 1677 Barbe Heck, fille de tailleur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 299 n° 5) 1677. Eâdem Domin: [Domin: 4 Epiphan:] Johann Jacob Bögner der Ledige packer, weÿl. Jacobi Bögners deß gewesenen Packers Vnd Burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jfr. Barbara, weÿland Antoni Hecken deß gewesenen Schneider und Burgers alhie hinderlaßene eheliche Tochter, Copul. Zu St: Nicol.

Jean Jacques Bœgner meurt en décembre 1732 en délaissant six enfants issus de Barbe Heck dont l’inventaire a été dressé en 1730 par le même notaire bien que l’acte ne figure pas dans sa collection. La maison est estimée 375 livres, somme reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 408 livres, le passif à 533 livres.

1733 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) n° 782
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Bögner der ältere geweßener Packer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 12. Decembris des Zurückgelegten 1732.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des seelig. verstorbenen mit auch Weÿl. Frauen Anna Barbara geb. Heckin seiner haußfrauen ebenmäßig seel. ehelich erzielter röchter und Enckel (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Januarÿ Anno 1733.
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben sowohl per Testamentum als ab intestato Verlaßen wie Volgt. 1. Weÿland meister Johann Jacob Bögner des Jüngern, geweßenen Packers und burgers allhier seel. in Zwoen Ehen ehelich erziehle hinterlaßene 6. Kinder, als Zwo mit auch Weÿland Frauen Maria Salome geb. Büttnerin seel. ehelich erzeugte töchter, nahmentlich 1. Jungfer Mariam Salome Bögnerin, welche Majorennis und ohnbevögtigt, dahero mit assistentz Meister Johann Barbo des Schuhmachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿsitzers dieselbe Zugegen war, 2. Jungfer Mariam Magdalenam Bögnerin deren geschworner Vogt erstgesagter Mr Johann Barbo, der Schuhmacher und burger allhier, welcher nomine seiner Curandin Persönlich hiebeÿ erschienen, So dann Vier mit Frauen Maria Dorothea geb. Ottrißin ehelich erziehlte Kinder nahemntlich 3. Johann Jacob und 4. Mariam Dorotheam, die Bögner, deren geschworner Vogt Mr Johann Georg Breßlen der Pflästerere und burger allhier welcher aber uxorio nomine selbsten interessirt, dahero in seinem Nahmen Zu einem geschwornen Theilvogten erbetten worden, Mr Johann Georg Bimler der Schneider und und allhier, welcher sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, Und dann 5. Mariam Barbaram und 6. Johann Philipp, die Bögner, welche beede in allhießigem Waÿßenhauß sich befinden, dahero in Ihrem Nahmen Herr Joh: Friderich Heupel, wohlermelten Stiffts wohlbestellter H, Schaffner præsens war, dieße Sechs zusammen in einem Sechßten Stammtheil.
2. Jungfer Dorotheam Bögnerin, noch Ledigen Standes, Welche Majorennis und ohnbevögtigt, dahero mit beÿhilff Mr Joh: Frid. Hubmeÿers des Schneiders und burgers allhier Ihres erbettenen Beÿsitzers dem Geschäfft in Persohn abwartete
3. Frau Catharinam Burgerin geb. Bögnerin, Mr Johann Friderich Burgers des Kieffers und burgers allhier eheliche haußfrau welche mit assistentz deßelben sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden.
4. Frau Annam Barbaram Freÿin geb. Bögnerin, Mr Johann Freÿen des Fuhrmanns und burgers allhier Ehefraun welche ebenmäßig mit beÿstand deßelben in Persohn den Geschäfft beÿgewohnt,
5. Annam Salome Kiefferin geb. Bögner, Mr Philipp Kieffers des Maurers und Steinhauers auch Burgers allhier Ehefrau welche gleicherweiß mit beÿhilffe deßelben hiebeÿ erschienen, So dann
6. Frau Mariam Margaretham Breßelin geb. Bögnerin, Mr Joh: Georg Breßle des Pflästerers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche ebenermaßen mit assistentz deßelben zugegen ware.
Alßo alle Sechs des seelig Verstorbenen, mit auch Weÿl. Frauen Anna Barbara geb. Heckin seine geweßenen haußfrauen ebenmäßig seel. ehelich erziehlte Töchter und Enckel, auch sowohl per Testamentum als ab intestato Zu Sechs gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben, welche aber dieße Verlaßenschafft anderer gestalt nicht als cum beneficio Legis et Inventarÿ anzutretten sich hiebeÿ außtrucklichen ercläret.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Ochßengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt.
Auf der bühn, In der Cammer A, In der obern Kuchen, Im Obern Stübel, In der Cammer B, In der Wohnstub, Im Keller,
Eigenthum ane einer Behaußung. Eine Behaußung und hoffestatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in dem Metzgergießen ane dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäslein, einseit neben Mr Joh: Philipp Steinbach dem Metzger, anderseit neben Mr Johann Werner dem Hueffschmid, hinden auf H. Joh: Jacob Winther den Metzger stoßend, so freÿ Ledig eigen und in dem über Weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Bögnerin geb. Heckin des Verstorbenen seel. geweßener haußfrauen auch seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1730. auffgerichteten Inventario fol. 62. fac: 1.ma durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere angeschlagen, dabeÿ es ach dißmahlen gelaßen wird, pro 375. lb. Darüber hat sich beÿ gegenwärtiger Inventation nichts schrifftliches hervorgethan.
Wÿdemb Welchen der Abgeleibte seeliger Von auch Weÿl. Frauen Anna Barbara Bögnerin geb. Heckin seiner verstorbenen Haußfrauen seel. biß an sein Tödliches Ableiben genoßen hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Summa summarum 408 lb – Schulden 533 lb, Überteffen alß Vorherige Zu bezahlen habende Passiva die Völlige vorhandene Activ: Massam in allem dem Stalltax nach umb 125. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 246 lb – Stall Summ 121 lb
Extractus Aus Weÿland Meister Johann Jacob Bögners des ältern Packers und Weÿland Frauen Annæ Barbaræ Bögnerin geb. Heckin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. den 5. Novembris Anno 1726. Vor mir Notario auffgerichteten Testamento nuncupativo gefertigt

La fille cadette Marguerite Bœgner, femme du paveur Jean Georges Pressel rachète de ses cohéritiers leurs parts de la maison

1733 (12.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 36) Joint au n° 782 du 12 janvier 1733
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland Meister Johann Jacob Bögner der ältere geweßener Packer und burger allhier Zu Straßburg verlaßen)
Vergleich: und Überlaßung der behaußung
Die in dem auffgerichteten Verlaßenschafft Inventario fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirte Behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg in dem Metzgergießen ane dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäßel, einseit neben Meister Johann Philipp Steinbach dem Metzger, anderseit neben Mr Johann Werner dem Hueffschmid, hinden auf H. Johann Jacob Winther den Metzger stoßend, ist für freÿ Ledig und eigen von gesampte Interessenten auch dero Ehe: und Vogten
frauen Mariæ Margarethæ Breßelin gebohrner Bögnerin, Meister Johann Georg Breßel, des Pflästerers und burgers allhier ehelicher haußfrauen, der jüngsten Tochter und Mit Erbin eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden – Vor und umb Ein tausend Gulden, th. 500. lb, welche ebenermaßen mit assistentz deßelben zugegen ware. – Straßburg den 12.ten Januarÿ Anno 1733.

Dorothée Bœgner, sœur célibataire de Marguerite Bœgner, meurt en décembre 1748 après avoir institué ses deux sœurs pour héritières. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Bœufs, sans doute celle dont sa sœur est propriétaire. La succession s’élève à 158 livres

1746 (18.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 365) n° 210
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Jungfrauen Dorotheä Bögnerin, auch Weÿland des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Bögners des ältern geweßenen Ballenbinders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener ehelich erzeugter Tochter nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – als dieselbe Sambstags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1745.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 18.ten Januarÿ Anno 1746.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie Volgt. 1. Frau Annam Barbaram Freÿin gebohrner Bögnerin, Herrn Johann Freÿen des Statt Fuhrmanns und burgers allhier Ehegattin, Welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogt in Persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 2. Frau Margaretham Preßlein gebohrne Bögnerin, Herrn Johann Georg Preßle des Statt Pflästerers und burgers allhier Eheliebste, welche ebenmäßig mit beÿhilff deßelben persönlich zugegen ware.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen ane dem Ochßengäßlein gelegenen, in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche herr Friderich Burger der Kieffer und Weinhändler auch burger allhier Von Weÿland Frauen Anna Catharina Burgerin gebohrner Bögnerin seiner Verstorbenen dritten Ehefrauen seel. Lebtägig zu usufruiren hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 158 lb

Les experts estiment la maison 475 livres lors de l’inventaire dressé en 1753 après la mort de Jean Georges Pressel et à 450 livres lors de l’inventaire dressé après celle de Marie Marguerite Bœgner.
Les parts de la maison sont rachetées 1 000 livres par Marguerite Barbe Pressel, femme du serrurier Jean Jacques Lichtenfelder

1764 (30.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) Joint au n° 1015 du 28 novembre 1763
Cessio und überlaßung der einen behaußung ane dem Metzgergießen im ochßengäßlein gelegen
Vor mir unterschriebenem Zu Weÿland Herrn Johann Georg Preßle, des Stattpflästerers und auch Weÿland Frauen Mariä Margarethä Preßlein gebohrner Bögnerin beede geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation und Abtheilung in specie requirirtem Notario seind ane zu end gemeltem dato persönlich erschienen deroselben ab intestato nachgelaßene Erben, Nahmentlich Herr Johann Michael Weber, der Knöpffmacher und Seidenhändler auch burger allhier als geschworner Theilvogt Weÿland Frauen Catharinä Salome Von Zabern gebohrner Preßlein nunmehr seeligen hinterlaßenen mit Herrn Johann Martin von Zabern dem Gastgeber zum Wolff und burgern allhier ehelich erziehlten einigen töchterlein Mariä Magdalenä von Zabern, und Frau Maria Elisabetha von Zabern gebohrne Preßlein, Herrn Philipp Jacob von Zabern des Schiff zimmermanns und nunmahligen Schließen Meisters am Rheinzoll auch burgers allhier Ehefrau, Von besagtem Ihrem Ehemann hierzu genugsam autorisirtn dieß zeigten
in gegensein Frauen Margarethä Barbarä Lichtenfelderin gebohrner Preßlein, herrn Johann Jacob Lichtenfelders, deß Schloßers und burgers allhier Ehegattin, der Mit Erbin, in gegenwärtigem ohnvertheilten Elter und respectivé groß Elterlichen Erbe eigenthümlich Käufflichen cedirt und übergeben haben (…)
die in dieße succession gehörige behaußung, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Metzger gießen in dem Kleinen Viehe: oder Ochßengäßlein, einseit neben N. Juncker dem Tabackbereiter, anderseit neben Weÿland Johann Werners des Hueffschmidts Wittib, hinden wieder auf dieselbe stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen, Ist demnach dieße Cession und Übernahm beschehen und Zugangen Vor und umb 1000 Pfund pfenning hießig Straßburger Current – Actum auf Montag den 30. Julÿ Anno 1764.
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 638, f° 522 du 30 juillet 1764)

Marguerite Barbe Pressel revend quelques jours plus tard la maison au marchand de fruits et légumes Chrétien Ost et à sa femme Elisabeth Bolster

1764 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 531-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Preßlein Johann Jacob Lichtenfelder des schloßers ehefrau
in gegensein Christmann Ost des fastenspeishändlers und Elisabethæ geb. Bolsterin
eine behausung, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Metzgergießen in dem kleinen viehe oder ochßengäßlein einseit neben N. Juncker dem tabackbereiter anderseit neben den Wernerischen wittib und erben, hinten auff dieselbe – als ein von ihren geschwisterden im unvertheilt erb cedirtes guth – um 466 lb verhafftet, geschehen um 533 pfund

Chrétien Ost et Elisabeth Bolster hypothèquent le même jour la maison au profit du coutelier Isaac Bimler, tant en son nom qu’en celui de la mineure Salomé Bolender

1764 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 533
Christmann Ost der fastenspeishändler und Elisabetha geb. Bolsterin beÿständlich Johann Philipp Küchel des bürstenbinders und Johann Michael Knörr des schneiders
in gegensein Isaac Bimler des meßerschmidts proprio noe. 50 pfund und als vogt Jacob Bolender des von hier abgetrettenen hoßenstrickers einiger tochter Salome Bolenderin
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Metzgergießen in dem kleinen viehe oder ochßengäßlein, einseit neben N. Juncker dem tabackbereiter, anderseit und hinten die Wernerische wittib und erben

Elisabeth Bolster épouse en premières noces Philippe Régnard Krieger, marchand de fruits et légumes originaire de Boofzheim : contrat de mariage, célébration
1745 (18.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1079
Eheberedung – entzwischen dem Ehrbaren Vnd bescheidenen Philipp Reinhard Krieger, leediger fastenspeishändler von Bofftzheim gebürtig, H. Philipp Reinhard Krieger, Jaegers vnd burger allda mit fraun Maria Veronica gebohrner Stahlin Ehelich erzeugtem Sohn alß dem Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Bolsterin, weil. Mr Christian Bolster geweßenen tabackbereiter und burgers allhier Zu Straßb. mit auch weil. frauen Maria Elisabetha gebohrner Heÿgerin Ehelich erzeugter und nach todt velaßener dochter als der hochzeiterin andern theils
Straßburg Monntag den 18.en Januarÿ A° 1745 [unterzeichnet] + des hochzeiters hand Zeichen, Maria Elisabetha bolsterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 8)
1745. Mitwoch den 30. Jan. sind nach ordentlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt worden Philipp Reinhard Krieger Lediger Fastenspeishändler und burger allhier, Philipp Reinhatd Kriegers burgers und Jägers Zu Boffzheim ehel. Sohn und Jfr. Elisabetha weÿl. Christian Bolsters gewesenen burgers und Tabackbereiters allhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] + Ist des hochzeiters Handzeichen, Maria Elisabetha bolsterin als hochzeiterin (i 8)

Philippe Régnard Krieger devient bourgeois deux semaines après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 198
Philipp Reinhard Krieger der gremp Von Poffzheim gebürtig Mariæ Elisabethæ Boltzerin ehemann erhalt des burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis, will beÿ E E Zunfft Zur Möhrin dienen. Juravit eodam [8. febr. 1745].

Philippe Régnard Krieger meurt en 1761 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin près de la cathédrale. La masse propre à la veuve s’élève à 102 livres, celle des héritiers présente un déficit de 4 livres. L’actif de la communauté est de 122 livres, le passif de 177 livres.
1761 (26.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 335) n° 827
Inventarium über Weiland H. Philipp Reinhard Krieger, des gewesenen Fastenspeishändlers u. b. alh. zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet A° 1761. – nach seinem Dienstag den 11. aug. dieses 1761.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen H. Joh: Jacob Kreiß, des Weis: Becken u. b. alh. als geordnet u. geschwornen Vogts Wilhelm Krieger, so 12 Jahr alt, des Defuncti mit gleich hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wb ehel. erzeugten Söhnleins u. ab intestato hinterl. einigen Erbens, inventirt u. ersucht durch Fr: Mariam Elisabetham geb. Bolsterin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H. Andreas Wittman des Schneiders u. b. dahier – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 26. Novembris anno 1761.

In einer alh. Zu Straßburg hinter dem Münster oben an der St Urbans Gaß gelegener und iin diese Verl. gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwat eingangs gemelte beede durch den zeitlichen todt nun Zertrennte Eheleuth in ihrer mit einander auffgerichtet und Vorher Copial.eingetragenen Eheberedung §° 3° ein unverändert Guth und Ergäntzung deßen was davon wehrender Ehe abgehen wird stipulirt und sich vorbehalten, weilen sie aber die Illata nicht inventiren laßen, noch ertheiltem bericht nach durante matrimonio etwas ererbt, als ist dasjenige, was von dem zugebrachten guth noch in natura Vorhanden, dem jenigen theil, so es in die Ehe gebracht, als unverändert zugeschrieben worden, wegen der manglenden Posten aber hat man Keine Ergäntzung formiren Können.
Des hinterbliebenen Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 1, Sa. activorum 81, Summa summarum 102 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung und weißgezeug 8, Sa. Silbers 7 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 25, des Erben passiv onus 16 lb
Endlichen folget auch die beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Waaren zum Fastespeishandel gehörig 84, Sa. Activorum 8, Summa summarum 122 lb – Schulden 177, Compensando 54 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 31 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montag d. 18. Januarÿ 1745. Johann Jacob Oelinger

Fils du laboureur Jean Ost de Meissenheim en Bade, Chrétien Ost termine en septembre 1759 son apprentissage chez le boulanger Daniel Müller
1759,Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 122) Donnerstags den 27. Septembris 1759 – Lehrjung außgethan
Christmann Ost, Von Meißenh. gebürtig weÿl. Johannes Ost des allda geweßenen br. und ackersmanns seel. ehel. erzielter hinterl. Sohn, so beÿ Mstr Daniel Müller das Becker Handwerck erlernet, bittet da seine Lehr schon den 9. Vorgi. Monaths Aug. sich geendiget sein Lehr Mstr und Er auch Wohl mit einander Zufrieden, Ihne der Lehr loos zu erkennen. Erkanndt, Willfahrt (dt. 12 ß)

Chrétien Ost originaire de Meissenheim entre en apprentissage de marchand de fruits et légumes pour un an auprès de Pierre Jacques Portmann à partir de la Saint-Michel 1761
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 184) Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762 – Eingeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Philipp Jacob Portmann, des Fastenspeishändler und burger alhier, nimt Zum Lehrjungen an Christmann Ost, von Meisenheim gebürtig, auf ein Jahr lang, auff Michaelis 1761. anfagend, und auf diese Zeit 1762. sich endigen, und Zwar ohne Lehrgeld, der Lehrjung leidet alle Unkosten, Vermög Ober handwercks herren Scheins dedato 22.ten Decembris 1761. bittet gerichtliche Einschreibung.
Erkandt, gegen erlag d Gebühr willfahrt dedit vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck der Zunftschreiber Zu beziehen hat 3 ß Protocoll Geld 2 ß,S. 10 ß, dem Findling hauß 3 ß

L’apprentissage se termine par dispense en mai 1762 parce que Chrétien Ost va épouser la veuve d’un tributaire. La tribu de la Mauresse remet le même jour à Chrétien Ost un certificat d’admission
(f° 219) Donnerstags den 13.ten Maji Anno 1762 – Außgeschriebener Fastenspeishändlers Lehrjung
Philipp Jacob Portmann, des Fastenspeishändler und burger alhier, bittet Christmann Ost, von Meisenheim, welcher auf Michaelis 1761. Vermög dißortigen Gerichts Memorialis vom 23. Februarÿ 1762. Zu Ihme in die Lehr auf ein Jahr eingeschrieben worden, gerichtiche Loossprechung.
Erkandt, ohngeachtet deßen Lehrzeit noch nicht Verfloßen, er aber eines Fastenspeishändlers Wittib heürathet und das Ehrsame Fastenspeishandel Handwerck einen solchen von dem geordneten Lehrjahr Zu dispensiren pflegt, als würde Erkant, seÿe dieße Ausschreibung Zu acordiren.
Dedit Vor die Zunft 5 ß, Vor das Handwerck oder Zunftschreiber Zubeziehen hat 3 ß, Und einschreib Geld 2 ß (zusammen) 10 ß ß – dem Findling hauß 6 ß.

(f° 219-v) Ertheilter Vertröstungs Schein zum Zunft und Fastenspeishandel Recht
Gedachter Christmann Ost, bittet ihme einen vertröstung Schein Zum Zunfft und Fastenspeishandel Recht Zuertheilen damit er beÿ allhiesiger Gnädiger Obrigkeit um das burgerrecht unterthänig ein Kommen Könne.
Erkandt, seÿe dem Imploranten ins einem begehren Zu willfahten, dedit, Protocoll Geld 2 ß

Fils du laboureur Jean Ost de Meissenheim, Chrétien (Christmann) Ost épouse Elisabeth Bolster en juin 1762 : contrat de mariage, célébration
1762 (29.5), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 421
Eheberedung – persönlich erschienen Christmann Ost, der ledige Fastenspeishänd. weil. Joh: Ost, gewesenen Ackersmanns und burgers in Meisenheim mit Fraun Salome gebohrner Fischerin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand H. Joh: Friedrich Fichter des Brigadier derer Gardes des Umgelds und burgers alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem
So dann Frau Maria Elisabetha Kriegerin geb. Bolsterin, weil Hn Philipp Reinhard Krieger des gewesenen Fastenspeishändlers und burgers dahier hinterlaßene Wittib beiständlich H. Andreæ Wittmann des Schneiders und burgers hieselbst als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Strasburg auf Sambstag den 29. Maÿ A° 1762. [unterzeichnet] Christmann Ost als hochzeitern Maria Emlisabetha Kriegerin geborene bolsterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173 n° 22)
1762. Mittwoch d. 2. Jun. wurde nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu SS. Nicolai ehelich eingesegnet Christmann Ost der Ledige Fasten Speis Händler und burger allhier, weÿl. Johannes Ost geweßten Ackermann v. burgers in Meißenheim nachgelaßener ehelicher Sohn v. Fr. Elisabetha gebohrne Polsterin weÿl. Johann Philipp Kriegers ebenfalls geweßenen Fasten Speis Händlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Christmann Ost als hochzeiter, + Fr. Elisabetha geb. Polsterin als hochzeiterin hand Zeichen (i 175)

Chrétien Ost devient tributaire et marchand de fruits et légumes en septembre 1762. Le registre de bourgeoisie manque pour cette date
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 253) Samstags den 18.ten Septembris Anno 1762 – Neuer Leibzünfftiger fastenspeishändler E. R.
Christmann Ost von Meißenheim, bittet um ertheilung des Zunfft und Fastenspeishandel Rechts.
Auf Voger producirten Schein von allhiesiher Cantzleÿ und Stall, deren der erstere vom 9.ten Septembris 1762. der andere aber vom 11.te, ejusdem Mensis et anno wurde Erkandt, seÿe dem Imploranten in seinemù begehren zu willfahren.
Promisit et dedit vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen recht 1 lb 10 ß, vor die Feür Eÿmer 3 ß 4 d, und einschreib gebühr 2 ß
So dann sie tertz /:weilen er eines fastenspeishändlers Wittib geheürathet:/ ane der neuen in 25 lb bestehenden Gebühr mit 8 lb 6 ß 8 s Zusammen 11 lb 7 ß
dem Findling hauß 1 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 272 livres, ceux de la femme à 170 livres.
1762 (11.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 336) n° 858
Inventarium über Christmann Ost der Fastenspeishändler und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrne Bolsterin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – der ursachen willens weilen sie beede Eheleuth in ihrer den 20. Maji dieses Jahrs Vor mir Not° miteinander auffgerichteten Eheberedung und §° 3.tio derselben beeserseits ein ohnverändert Guth sich reservirt und vorbehalten – So geschehen in der Königl. Stadt Strasburg in fernerer Gegenwarth H. Joh: Jacob Kreßen des Weißbecken u. b. alh. der Ehefr. Söhn erster Ehe geschwornen Vogt, den 11. 9.bris A° 1762.

In einer alhier Zu Straßburg beÿ dem Münster oben an der St. Urbans gaß gelegenen u. dißorts zum theil lehnungs weis bewohnenden behaußung ist befinden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 41, Sa. liegende güther 55, Sa. Schulden 91, Summa summarum 221 lb – Dazu gerechnet due helffte ane denen haussteuren ertragend 20 ln, des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Vermögen 242 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 104, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Rings 20, Sa. Waaren Zum Fastenhandel gehörig 54, Sa. Schuld 3, Sa. baarschafft 9, Summa summarum 210 lb – Schulden 61, Nach deren Abzug 149 lb, Wann nun darzugelegt wird deroselben zuständige helffte von denen haussteuren antreffend 20, So belauft sich der Ehefrauen samtl. in die ehe gebrachte Nahrung dem billigen werth nach auf 170 lb

Chrétien Ost et Marguerite Bolster font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause de dettes. La maison est estimée à son prix d’achat, soit mille livres. Les biens propres à la femme s’élèvent à 159 livres, l’actif du mari et de la communauté à 1 017 livres, le passif à 1 449 livres

1770 (6.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1014
Inventarium über Christmann Ost des Fastenspeishändlers und Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Bolsterin beeder Eheleute und burgere allhier zu Strasburg dermalen besitzende Activ: Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1770. – Welche der Ursachen, alldieweilen sein des Ehemanns Nahrung mit vielen Passiv: Schulden beladen, und dahero die Ehefrau ihr ohnverändert Guth zu salviren trachtet, auf ihr der Ehefrauen freundlichen Ansuchen inventirt, durch sie beede Eheleute selbsten und Zwar de Ehefrau unter assistentz S. T. Herrn Jacob Christoph Schwing J. V. Lti. und burgers allhier, ihres ane Vogtstsatt erbettenen beÿstands – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1770.

In einer alhier zu Strasburg ane dem Ochsen Gäßlein Gelegenen in des disortigen Ehemanns unverändert und theilbare Nahrung gehöriger und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (T.) Neml. eine Behausung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Strasburg ane dem Ochßen: Gäßlein, einseit neben H. Joh: Heinrich Juncker dem Taback fabricanten, anderseit neben Fr. Wernerin, der Hueffschmidtin Wb, u. hinten auf eben dieselbe stosend, gelegen, so auser denen darauf haftenden und hieunten passive eingetragenen 2.en Capitalien freÿ ledig u. eigen und hier dem Ankauf nach ohnpræjudicirlich æstimirt wird pro 1000 lb. Vorherige behausung haben beede disortige Eheleute währender Ehe von N. Lichtenfelder dem Schloßer und burger alh. um Vorher ausgeworfenen Preis ane sich erkauft und solle dieser Haus: Kauf zwar auch in alhies C. C. Stub ordnungs mäßig verschrieben aber noch Zur Zeit kein extractus davon ausgefertiget worden seÿn.
Ergäntzung der Ehefraun währender ehe abgegangenen unveränderten Guths. Ausweislich des über beeder Ehe: ersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich vor und nachbenandten Notariium den 11. Novembris A° 1762. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 1, Sa. der Ergäntzung (200, Abgang 31, Rest) 168, Summa summarum 188 lb – Schulden 28, Nach deren Abzug 159 lb
Diesemnach wird auch die übrige Nahrung unter einer Massa, als des Ehemanns ohnverändert und theilbar beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Obs: Waaren 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Summa summarum 1017 lb – Schulden 1449 lb, Passiv onus 431 lb
Copia der Eheberedung (…) Sambstag den 29. Maji Anno 1762. Johann Friderich Lichtenberger

La maison est vendue en 1771 par enchère judiciaire à Isaac Bimler (voir la référence à l’inventaire dressé en 1778) et à sa femme Dorothée Steidel, veuve de Jean Georges Schmid

Fils d’un blanchisseur de Colmar, le charpentier Jean Georges Schmid épouse en 1737 Dorothée Steidel, fille de farniner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165-v, n° 13)
1737. Mitwoch den 19. Junÿ sind nach gewohnlicher zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Schmid der Ledige Zimmermann weÿl. Joseph Schmidts gewesenen burgers und Bleichers Zu Collmar hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Maria Dorothea weÿl. Johann Friderich Stidels gewesenen burgers und Melmanns allhier hinterlassene ehel. tochter [unterzeichnet] + Ist des Hochzeiters handzeichen, Maria dorothea Stüdlerin als hochzeiterin (i 168)

Jean Georges Schmid et Dorothée Steidel sont admis deux mois plus tard à la manance
1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
Johann Georg Schmidt et uxor bitten umb Auffnahm in den Schirm. 334.
(p. 334) Sambstag d. 3.ten Augusti 1737. – Lt. Mosseder Nomine gegenwärtigen Johann Georg Schmidts des Verheuratheten Zimmer gesellen allhier und dessen Ehefrauen Mariæ Dorotheæ Stidelin producirt unterthäniges Memoriale und bitten, mit beÿlagen Sub Num. 1. bis 4. umb gnädige Auffnahm in hiesiger Statt Schirm, handelt innhalts.
Ist Erkandt Wird dieses Geschäfft in die H. Schirm: Richter Verwießen, umb die Contenta sothanen Memorialis reifflich zu examiniren, und den darüber abgefaßten umbständlichen bedacht beÿ dieser Gerichts Stelle Wider Zu referiren, damit, Wann solches geschehen, ferners ergehen möge Was recht ist.
Deputati H. Rht. Fischer und H. Rht. Grau.

Veuve, Marie Dorothée Steidel devient bourgeoise en avril 1742 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 86
Maria Dorothea gebohrne Steudelin, weÿl. Johann Georg Schmidts gewesenen Zimmermanns und Schirmers hinterl. Wittib, sambt ihrem Söhnlein Joh: Georg erhalten das burgerrecht um den Neuen burger schilling, Will beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. juravit d. 18.ten April. 1742.

Elle devient tributaire une semaine plus tard
1742, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 555) Mittwochs den 25.t Aprilis Anno 1742 – Neue Leibzünfftige E. R.
Maria Dorothe gebohrne Steidelin weÿland Johann Georg Schmids, geweßenen Zimmermanns und Schirmers allhier hinderlaßene wittib, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurns: und Stall: Schein, davon die Zween erstere den 18.ten Aprilis, der Letztere aber den 20.ten dito datirt, bittet Ihro das Zunfft Recht Zu Kommen Zu laßen.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Willfahrt. Zahlte vor das Zunfftrecht 5 ß, Und einschreibgebühr 2 ß (Zusammen) 7 ß.

Fils de serrurier, le coutelier Isaac Bimler épouse en mai 1742 Marie Dorothée Steidel veuve du charpentier Jean Georges Schmidt : contrat de mariage, célébration
1742 (7.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 114
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorgeachten Meister Isaac Bimler dem ledigen Kurtz Meßerschmidt weÿl. des Ehren und vorgeachten Meister Abraham Bimlers, gewesenen Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg mit weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Hammererin deßen geweßener Ehewürthin ehelich erzeugtem Sohn als dem Bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Dorothea Schmidin gebohrener Steidelin, weÿl. Johann Georg Schmidts geweßenen Zimmermanns und Schirmers allhier seel. hinterbliebener Wittib, dermahlen auch burgerin allhiern als der Hochzeiterin ane dem andern Theil
[unterzeichnet] Isaac bimler alß hochzeiter, Maria Dorothea Schmittin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184-v, n° 15)
1742. Mitwoch den 23. May sind nach gewohnlicher zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Isaac Bimmler der Ledige Messerschmidt burger allhier weÿl. Abraham Bimmlers gewesenen burgers und Schloßers allhier hinterl. eel. Sohn und Fr. Dorothea weÿl. Joh: Georg Schmidts gewesenen Zimmermanns und Schirmers allhie nachgel. Wittib [unterzeichnet] Isaac bimler als hoch zetier, Maria Dorothea schmittin als hochzeiterin (i 196)

Isaac Bimler meurt en 1773 en délaissant un fils coutelier établi à Karlsruhe, Isaac Bimler. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 483 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 760 livres, le passif à 1 368 livres.

1773 (10.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 658
Inventarium über Weiland Mr Isaac Bimmlers, des geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers dahier Zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1773. – nach seinem Dienstags deen 15.ten Junÿ dießes lauffenden 1773.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Mariä Dorotheä gebohrner Steidelin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Johannes Koch des Fastenspeishändlers und burgers dahier, wie auch Mr Isaac Bimmlers, des Kurtz Meßerschmidts und burgers in Carlsruhe, des Verstorbenen mit erstgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten sohns und ab intestato Verlaßenen Universal Erben – So geschehen allhier Zu Straßburg, in fernerem beÿseÿn Herrn Johann Melchior Zieglers E. E. Großen Raths alten und E. E. kleinen Raths jetzigen beÿsitzers als Zufolg Extractus aus Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters Hauß Memoriali vom 7.ten Hujus Mensis & Anni, im Nahmen des fremden Erben, abgeordneten Herren, auf Sambstag den 10.ten Julÿ 1773.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen in dem so genannten Kleinen Viehe oder Ochßenäßlein gelegenen und in des Beneficil Erben ohnveränderte und Theilbar Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (ET) Neml. eine behaußung, hofstadt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen in dem sogenannten Kleinen Vieh: oder Ochßengäßlein, eineseith neben weil. H. Johann Werners, des geweßenen Hufschmidts u. b. alh. seel. nachgelaßener Wittib anderseith neben H. Heinrich Juncker dem tabac fabricanten, hinten wieder Zum theil auf Frau Wernerin und Zum theil auf Hn Juncker stoßend, so außer dem hernach inventirten darauff hafftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglich freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzung Zeduls v. 29.ten. Julÿ 1773. æstimirt ad 500. lb. Dieße Behaußung ist in A° 1771. aus Christmann Ost, des Krempen u. b. alh. Credit Massa auf allhiesiger Stadt Ganth ersteigert, hievon aber biß dato noch Kein Kaufbrief gelüffert worden.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend dießer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Zufolg Designationis dh. H. Johann Friedrich Liechtenberger in a° 1743. gefertiget, Inhaltend dasjenige was der hinterbliebenen Wittib beÿ Abtheilung weil. Fr. Annä Mariä Steidelin geb. Andreßin auch weil. Joh: Friderich Steidels geweßenen Meelhändlers v. b. allhier Zu Straßb. längst seel. hinterbliebener Wittib als Ihrer Mutter seel. Verlaßenschafft einen Zweÿte Stammtheil erblichen zu und angefallen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia beider Zetrenntet Eheleuthe d. 7. Maÿ 1742. vor H. Not° Johann Friedrich Liechtenberger mit einander errichteten Heuraths Verschreibung
Bericht in dießes Verlaßenschafft Inventarium gebürtig. Es weißet voreingetragene Eheberedung §pho 4.to daß bede nun zertrennte Ehepersohnen ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgehenden die Ergäntzung stipulirt haben, dießem Zufolg hätten beederseiths Illata ordnungsmäßig in die Ehe inventirt werden sollen, so aber beede nun zertrennete Eheleuth unterlaßen haben (…)
Der hinterbliebenen Fr. Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa Schuld 15, Sa. der Ergäntzung 498, Summa summarum 523 lb – Schulden 40, Nach solchem abzug 483 lb
Dießenmach wird nur auch des Beneficial Erben ohnverändert und theilbahr Guth uinter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 26,Sa. Werckzeugs und gemachter waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 14, Sa. behaußung 500, Sa. Gülth von liegenden güthern 25, Sa. Schuld 40, Summa summarum 760 lb – Schulden 1368 lb, In gegenienander haltung 607 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem vero pretio 123 lb
Copia der Eheberedung (…)

Marie Dorothée Steidel meurt en 1778 en délaissant deux petits-enfants issus de son fils Isaac Bimler, coutelier établi à Karlsruhe. La maison est estimée au prix porté à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 859 livres, le passif à 689 livres.

1778 (4.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 824) n° 820
Inventarium über Weiland Frn Mariæ Dorotheä Bimmlerin geb. Steidelin auch weil. Mr Isaac Bimlers des geweßenen Kurtz Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach Ihrem Sonntag den 5.ten Aprilis dießes lauffenden 1778.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen seel. beeder Enckel als deroselben ab intestato Verlaßener Erben Vögte gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benahmbßet, ersucht durch eben dießelbe, auf zuvorhin ane Sie, wie auch an Fr. Mariam Magdalenam geb. Baumgarthnerin des Enckels Zweÿter Ehe eheleibliche Mutter beschehene genugsahme Erinn: und Ableßung des gewohnlichen artculs (…) – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 4. Junÿ Anno 1778.
Der Verstorbenen Fr. seel. ab intestato Verlaßene Erben seind, Weil. Mr. Isaac Bimmler des geweßenen ehemahligen Kurtz Meßerschmidts und burgers in Carlsruhe, so aber nachgehends bede sich anhero begeben, nachgelaßene beede Kinder Erst: und anderer Ehe, dißorths Enckel als
1.mo Sophia Dorothea Bimmlerin, deren geordnet und geschworenen Vogts ist H. Andreas Bimmler der Hohldreher und b. allhier welcher Nahmens deßelben bei dißer Verlaßenschafft Inventur erschienen und dero Interesse besorgte, Inn den Ersten Zweÿten Stammtheil, dieße dochter ist in Erster Ehe mit weil. Fr. Maria Sophia geb. Ehlendeintzin erzeugt worden
2.do Johann Christoph Bimmlern deßen geordnet und geschworner Vogts ist Johann Koch der Fastenspeishändler und burger allhier welcher bei gegenwärtigem Verlaßenschafft Geschäfft seines Vogts: Söhnleins Interesse besorgte, In den Zweÿen und letzten Stammtheil, dießes Söhnlein ist inn Zweÿter Ehe mit Fr. Maria Magdalena geb. Baumgartnerin so sich schon einige Jahr allhier zu Straßburg aufhält, erzeigt

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Ochßenäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. I. behaußung, Hofstadt und bronnen, mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an dem Metzgergießen in dem sogenandten Kleinen Vieh oder Ochßen Gäßlein, I. s. neben weil. H. Joh. Werners, des gewes. Hfschmds u. b. alh. seel. nachgelaßener Wtb, 2. s. neb. H. Heinr. Juncker, dem taback fabricanten, hinten wieder Z. th. a. Fr. Wernerin u. Z. th. a. Hn Juncker stoßend, so außer dem hernach inventirt. darauff hafftenden Passiv Capital, sonsten gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und in Weil. Mr Isaac Bimmlers d. geweß. Kurtz Meßerschmidts u. b. dah. der Defunctæ verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft Inv: dh. mich unterschriebenen Notum in A° 1773 erreichtet, fol. 69. fac. I.ma dh. hießiger löblicher Stadt damalige geschwornen H, Werckmeistere angeschlagen, wobeÿ es auch dermalen auf ertheilte Erlaubnuß derer Hn 3. löbl. Stadt Stalls wieder gelaßen worden pro 500. Dieße Behaußung ist in A° 1771. aus Christmann Ost, des Krempen und burgers alh. Credit Mass auf allh. Stadt Ganth ersteigert, hievon aber bis dato noch Kein Kaufbrief geliefert worden.
Werckzeug und gemachte Waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 60, Sa Werckzeugs und gamachter Waar Zum Kurtz Meßerschmidt handwerck gehörig 31, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 91, Sa. Pfenningzinß hauptgths 198, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Gülth von liegenden güthern 25, Summa summarum 859 lb – Schulden 689. Nach solchem abzug 170 lb
Abrechnung. Einnahm (…) Item Zahlte N. Wagner der Spanner für ein viertel Jahr hß Zs. bis Joh. Bapt: dießes Jahrs gerechnet 3 lb 17 ß

La maison revient aux deux filles d’Isaac Bimler fils, marié en premières noces avec Marie Sophie Ehlendeintz et en secondes avec Marie Madeleine Baumgartner qui se remarie avec le coutelier Jean Louis Stiedel.
Jean Louis Stiedel apprend le métier de coutelier auprès de son tuteur Isaac Bimler de juillet 1765 à juillet 1769

1765, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
Johann Ludwig Stiedel, Kurtz Meßerschmidt
(f° 154) Dienstags den 2. Julii 1765 – Eingeschriebener Lehrjung
Mr Isaac Bimmler der Kurtz Meßerschmidt und burger allhier stehet vor und producirt Schein von denen beeden hoch: und wohlverdienten herren Oberen handwercks herren de dato 1.ten July 1765 vermög deßen Er Zum Lehrjungen auf vier Jahr lang angenommen seinen Vogts Sohn Johann Ludwig Stiedel, weiland Martin Stiedels des gewesenen burgers ahie nachgelaßener ehelicher Sohn, die Lehrzeit nimt ihren Anfang den 1.ten Julii 1765. und endiget sich auf gemelte Zeit 1769. der Lehrjung gibt kein lehrgeld, leidet aber alle uncösten, bittet um Gerichtliche Einschreibung.
Erkannd, willfahrt dt 12 ß 6 d

(f° 216) Donnerstags den 14.ten Decembris 1769 – Außgethaner Lehrjung
Mr Isaac Bimmler der Kurtz meßerschmid und burger allhier stehet vor und bittet man wolle seinen geweßenen Lehrjungen Johann Ludwig Stiedel, weiland Martin Stiedels des gewesenen burgers ahie nachgelaßenen ehelichen Sohn, von Ihm aus der Lehr austhun, die Lehrzeit hat sich endiget den 1.ten Julii hujus anni, sind beede Theilen mit einander Zufrieden siehe die Einschreibung vom 2.ten Julii 1765.
Erkannt Willfahrt, dt. 12 ß Lehrbrieff dt 12 ß

Fils de cordonnier, Jean Louis Stiedel épouse en 1778 Marie Madeleine Baumgarthner veuve d’Isaac Bimler : contrat de mariage, célébration
1778 (3.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 447
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Mr Johann Ludwig Stüdel, der leedige Kurtz Meßerschmidt und burger alhier Zu Straßburg als hochzeiter ane einem,
und der Ehren und tugendsahme Fr. Maria Magdalena geb. Baumgarthnerin weil. Mr Isaac Bimmlers des geweßenen ehemaligen Kurtzmeßerschmidts und b. in Carlsruh, so aber nachgehend sich wider alhier nacher Straßburg begeben nachgelaßene Wittib beiständlich Mr Andreä Bimmlers des hohldrähers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres Vettern als hochzeiterin ane dem andern theil
den 3. Augusti 1778 [unterzeichnet] Johann Ludwig Stüdel, Maria Magdalena bümlerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3-v n° 28)
1778 Montag den 24. Augstmonath sind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Ludwig Stüdel, der ledige Kurtz Meßerschmidt und burger alhier, weÿland Martin Stüdel gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit weÿland deßen gewester Ehefrau Anna Maria, gebohrner Bimlerin, hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, und Frau Maria Magdalena geborne Baumgartnerin weÿland Isaac Bimler, geweßenen Kurtz Meßerschmidt und burgers in Carlsruh, hinterlassene Wittib, ihr Eltern waren weÿland Johann Heinrich Baumgartner gewuester schuhmacher und burger in Carlsruh, ihr Muter war weÿland deßen gewester Ehefrau Maria Elisabetha geborne Röelerin* wie solches bezeigen [unterzeichnet] ludwig Stüdel als hochzeiter, Maria Magdalena bümlerin als hochzeiterin (i 6)

Les Quinze traitent dans une partie disparue de leur registre de 1778 une affaire entre Jean Louis Stiedel et le corps des couteliers
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
(Table Ku) EE Meisterschafft der Kurtz meßerschmidt Ca. Ludwig Stiedel, 211 [page en déficit]

Sophie Dorothée Bimler épouse du cuvetier Jean David Grimmeisen cède sa moitié de maison à son beau père Jean Louis Stiedel

1793 (3 ventose 5), Strasbourg 4 (27), Not. Roessel n° 326
erschien persönlich die Bürgerin Sophia Dorothea geborne Bimmler, Burger Joh: David Grimmeisen, des Küblers alhier Ehefrau, unter assistentz und verbeiständung dieses Ihres Ehevogt
die hat in gegensein ihres Stiefvaters bs. Johann Ludwig Stüdel, des Messerschmids und hiesigen Innwohners (verkaufft)
benantlichen ihre hälfte für ohnvertheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt und Bronnen, mit all dero übrige begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten gelegen alhie Zu Straßburg am Metzger Gießen im sogenannten kleinen Vieh- oder ochßen Gäßel mit N° 7 bezeichnet, einseit neben B. Fischer, dem Kiefer, ander Seit B. Heinrich Juncker den Taback fabricanten und hinten wieder zum theil auf gedachten b. Fischer und Zum theil auff B. Juncker stoßend -vor 600 Livres
Geschehen alhier Zu Straßburg den dritten Ventose im 5. Jahr der in Einheit und untzertennlihkeit betehender francken Republick oder 21. febr. 1797. (a. St.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 87 du 4 vent. 5

Jean Louis Stiedel et Marie Madeleine Baumgartner cèdent la moitié de la maison à leur beau-fils et fils respectif le marchand Jean Christophe Bimler qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1799 (27 germ. 7), Strasbourg 4 (29), Not. Roessel n° 58
b. Johann Ludwig Stüdel der kurzmeßer Schmid und Maria Magdalena Baumgartner
ihres leiblichen und respe. Stief Sohns burgers Johann Christoph Bimmler des ledigen majorennen ebenmäßigen handelsmanns
die hälfte für ohnvertheilt von und ane einem hauß sammt hoffstatt und bronnen auch übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten am Mezger gießen im sogenannten Kleinen Vieh- oder ochßen gäßel mit N° 7 bezeichnet, einseit neben b. Fischer kiefer anderseit neben b. Heinrich Juncker tabackfabricant und hinten wieder zum theil auf gedachten Fischer und Juncker, br. Stüdel – laut Kauf Contract vor mir Notario am 3. ventose an V. passirt von seiner Stieftochter b. Sophia Dorothea bimmler Joh: david Grimmeisen Küblers Ehefrau kauf und cessions weis an sich gebracht hat – um 800 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 9 du 29 germ. 7

Employé dans les bureaux de la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Christophe Bimler épouse à Mutzig Thérèse Nicolas, fille d’employé à la même manufacture
1812 (2.3.), Strasbourg, Not. Lacombe
Consentement – Marie Madeleine Baumgarten veuve Bimler femme actuelle de Louis Studel au mariage de Jean Christophe Bimler
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 37 du 2.3.

Mariage, Mutzig (n° 13)
Acte de mariage célébré le 7 avril 1812. Le Sr Ignace Christophe Bimler, Majeur d’ans, né le 20 avril 1774 à Carlsruhe, domicilié à Mutzig, Emploié dans les bureaux de la Manufacture Impériale d’Armes à feu établie aud. Mutzig, fils de feu Isaac Bimler, avant son décès Coutelier demeurant à Strasbourg et de Marie Madeleine Baum Garten femme en secondes noces du Sr Louis Stüdel, coutelier demeurant à Strasbourg, Dlle Therese Nicolas, Mineure d’ans, née le 21 Nivose an III à Hayange, département de la Moselle, domiciliée à Mutzig, fille du Sr François Ignace Nicolas Emploié supérieur de ladite Manufacture, demeurant à Mutzig, ci présent et consentant au présent mariage, et de Catherine Chariot son épouse également présente et consentante au présent mariage (signé) Chr. Bimler, Thérèse Nicolas (i 8)

Jean Christophe Bimler et Thérèse Nicolas vendent la maison à Jean Louis Stüdel, frère utérin du vendeur

1823 (7.9.), Strasbourg 4 (56), Me Hatt n° 1214
Jean Christophe Bimmler, employé à la manufacture d’armes à Mutzig y demeurant en son nom et pour Thérèse née Nicolas sa femme
à Jean Louis Stüdel, armurier au corps royal d’artillerie des pontonniers au service de France en garnison en cette ville
la moitié indivise d’une maison avec puits, aisances, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Bœufs n° 7 (rue des Bouchers), d’un côté Clément Profoss, d’autre le Sr Leiter (sa veuve), derrière le Sr Fischer marchand de vin – dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreur, avenue pour trois 8° de l’entier du chef de son père Jean Louis Studel dont il était seul et unique héritier, pour un 8° par abandon que lui a fait ledit Bimmler son frère utérin suivant inventaire de la succession dressé par le soussigné notaire hier. Ladite moitié de maison au vendeur dans la succession de Marie Dorothée Stüdel veuve d’Isaac Bimler coutelier sa grand mère par représentation d’Isaac Bimler, coutelier, son père dont il était héritier pour moitié – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 140-v du 13.9.

Jean Louis Stüdel épouse en 1824 Salomé Concorde Schuler, fille de fariner
1824 (2.11.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2031
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Louis Stüdel, armurier du corps des pontonniers en garnison à Strasbourg, fils majeur de feux Jean Louis Stüdel, coutelier, et de Marie Madeleine Baumgartener
Salomé Concorde Schuler fille majeure de Jean Jacques Schuler, marchand de farine, et de feu Marguerite Louise Kalbfell
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 F° 96 du 5.11.

Les trois filles de Jean Louis Stüdel vendent la maison 4 200 francs au tailleur d’habits Michel Higelé et à sa femme Barbe Pélagie Nusang

1850 (29.7.), Strasbourg 14 (132), Not. Ritleng n° 2620
Ont comparu d’une part Louise Sophie Stüdel & Julie Pauline Stüdel majeures d’ans, domiciliées & demeurant à Strasbourg & De Salomé Concorde Schuler veuve de M. Jean Louis Stüdel en son vivant pensionnaire de l’Etat, ancien maître armurier au Règiment des pontonniers, domiciliée et demeurant en la même ville, agissant au nom et comme se portant fort de Delle Philippine Louise Stüdel sa fille mineure procréée de son mariage avec le défunt (vendent)
au S. Michel Higelé, tailleur d’habits & De Barbe Pélagie Nusang sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Strasbourg
une maison avec puits aisances,appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des bœufs n° 7 d’un côté le Sr Profos de l’autre le Se Schmutz serrurier
Titres de propriété. Les Dlles Stüdel Comparantes déclarent qu’elles & la mineure Stüdel sont légitimes propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de mondit Sr Jean Louis Stüdel leur père duquel elles sont les seules et uniques héritières. Ledit Jean Louis Stüdel en était lui-même propriétaire déjà avant son mariage pour en avoir acquis la moitié indivise du Sr Jean Christophe Bimmler employé à la manufacture d’armes à Mutzig (par contrat) passé devant M Hatt ci devant notaire à Strasbourg le 7 septembre 1823 enregistré & pour avoir recueilli trois 8° de la même maison dans la succession de son père Jean Louis Südel en son vivant coutelier à Strasbourg dont il était seul héritier & avoir reçu le dernier 8° dudit Se Jean Christophe Bimler son frère untérin aux termes de Liquidation et partage dressé par ledit notaire Hatt le 6 septembre 1823. La propriété antérieure se trouve constatée par ledit acte du 7 septembre 1823 enregistré – moyennant la somme de 4200 francs
acp 393 (3 Q 30 108) f° 37-v

Originaire d’Eckbolsheim, Michel Higelé épouse en 1845 Barbe Pélagie Nusang, fille d’un instituteur de Pfettisheim
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 25° jour du mois de novembre 1845, Acte de mariage de Michel Higelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 9 octobre 181* à Eckboltzheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Dominique Higelé, Journalier décédé à Strasbourg le 6 juillet 1843 et de feu Anne Voelcker décédée à Strasbourg le 3 août 1845, et de Barbe Pélagie Nusang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 décembre 1817 à Singrist (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille d’André Nusang, ancien instituteur ci présent et consentant et de Dorothée Spelter conjoints domiciliés à Pfettisheim (Bas Rhin (signé) M. Higelé, L P Nusang (i 14)

Michel Higelé meurt en juin 1858 en délaissant trois enfants après avoir institué sa femme usufruitière de la succession

1858 (13.8.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Higelé vivant tailleur à Strasbourg et Barbe Pélagie Nussang sa femme et de la succession du Sr Higelé décédé le 7 juin 1858
dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger Notaire le 22 mai 1858, comme mère et tutrice de ses trois enfants nommés André Auguste, Louis Alphonse et Marie Louise Higelé
Communauté, un mobilier estimé à 193 ff
Une maison sise à Strasbourg rue des Bœufs N° 4 estimée à 4000 francs
Passif de la communauté 1460
Succession, garde robe 25 francs
acp 471 (3 Q 30 186) f° 64-v du 17.8. (succession déclarée le 17 août 1858)

1858 (29.5.), Me Noetinger
Donation par Michel Higelé tailleur d’habits à Strasbourg
à Barbe Pélagie Nusang sa femme de l’usufruit de toute sa succession
acp 470 (3 Q 30 185) f° 83-v du 14.7.

Barbe Pélagie Nussang meurt en 1868 en délaissant deux enfants

1868 (30.5.), Me Holtzapffel subst. Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Barbe Pélagie Nussong veuve Michel Higelé vivant tailleur d’habits à Strasbourg, décédée le 12 janvier 1868
dressé à la requête de Louis Michel, contre-maître à Strasbourg en qualité de tuteur de Louis Alphonse et Marie Louise Higelé
Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 72 francs
13/24 d’une maison sise à Strasbourg rue des Boeufs n° 4
passif 1072 francs
acp 573 (3 Q 30 288) f° 77-v du 9.6. (succession déclarée le 9 janvier 1868)



8, quai de la Bruche


Quai de la Bruche n° 8 – VII 248 (Blondel), P 848 puis section 2 parcelle 16 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Michel Sarger (1746)


Maison à l’angle du quai et du canal,
vue de l’île de la Petite France (avril 2016), vue du quai (novembre 2015)

La petite maison au bord de la rivière appartient au début du XVII° siècle au sergent municipal Georges Büchel puis à différents pêcheurs (Tobie Hoffmann en 1627 puis Frédéric Burger et Jean Ehehalt). La veuve du maître maçon Michel Gack l’achète en 1709 et obtient l’autorisation d’enclore un terrain le long de la rivière et d’installer un lavoir. Il s’agit alors d’une petite maison à un étage dont la valeur minimale n’excède pas 87 livres en 1721, 62 livres en 1732 et 55 livres en 1743. Le tonnelier employé à la Grue Jean Samuel Feuchter en est propriétaire avant qu’elle revienne à nouveau à un pêcheur, André Ehehalt. Le batelier Michel Sarger fait démolir la maison et la reconstruit à neuf après avoir été autorisé le 27 juin 1746 à surbâtir une partie du terrain pour lequel il paie un loyer. Sa valeur minimale passe alors à 650 livres en 1752. La nouvelle maison à deux étages et combles mansardés comprend trois poêles. Elle revient à sa fille, femme du peintre sur porcelaine Jean Pierre Brancour dont les ayants-droit restent propriétaires jusque dans les années 1870. Bernard Brancour convertit en 1771 une fenêtre en porte.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 117 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers le quai se trouve entre les repères (e-f), celle sur la ruelle à gauche du repère (e) et celle vers la rivière est la deuxième à gauche du repère (c). Le dessin correspond à la maison qu’on voit aujourd’hui, sauf une porte convertie en fenêtre.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 8.

118 Plan (c)
La maison forme la partie gauche du petit îlot du bas (© Musée des Plans-relief)

Le locataire principal est un loueur de chambre au début du XX° siècle. La maison figure en 1925 sur la liste des maisons de tolérance. François Strebler et Jacques Friedrich ouvrent un atelier de serrurerie en 1926. La Ville achète la maison en 1964 puis la revend quelques années plus tard.

décembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Georges Büchel, sergent municipal, et (1617) Marguerite Birr – luthériens
1627 v Tobie Hoffmann, pêcheur, et (1619) Anne Bleicher puis (1641) Ursule von Molsheim – luthériens
1644 v Frédéric Burger, pêcheur, et (1635) Barbe Kieffer – luthériens
1693 v Jean Ehehalt, pêcheur, et (v. 1675) Anne Marie Roh puis (1708) Anne Marie Trompeter, veuve du cordeur de bois Simon Eberlin – luthériens
1709 v Michel Gack, maçon, et (1693) Anne Ursule Graff – luthériens
1711 v Jean Samuel Feuchter, tonnelier, et (1700) Catherine Gilg – luthériens
1728 v André Ehehalt, pêcheur, et (1700) Anne Catherine Hœllbeck – luthériens
1746 h Jean Pierre Brancour, infra
1746 v Michel Sarger, batelier, et (1715) Marie Anne Jacquet, (1742) Agathe Schneider, (1746) Marie Barbe Burger – catholiques
1754 h Jean Pierre Brancour, peintre sur porcelaine, et (1733) Marie Madeleine Nœppel puis (1746) Marie Félicité Sarger – catholiques
1771 h Bernard Brancour, marchand de fruits et légumes, et (1771) Marie Catherine Nadler – catholiques
1817 h Jean Daniel Eisen, cordonnier, et (1796) Catherine Barbe Brancour puis (1834) Elisabeth Kutsch
1838 h François Louis Gærth, employé à l’octroi, et (1831) Marie Madeleine Rauqué puis (1840) Elisabeth Kutsch veuve de Jean Daniel Eisen
1878* v Raphaël Weil, commerçant
1896* Edmond Schwab, tailleur
1907* Jean Tischhauser

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 87 livres en 1721, 62 livres en 1732, 55 livres en 1743, 650 livres en 1752, 600 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VII 248 au Sr Brancourt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Brancourt, 5 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 848, Eisen, Jean Daniel, cordonnier – maison, sol – 0,62 are / Gaerth François Louis

Locations

1844, Henri Guillaume Stammler, négociant

Livres des communaux

1672, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 40
Loyer inscrit suite à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières en 1709

Ursula, Michel Gacken Wittib, soll von einer Landvest vor Ihrer ohnfern dem Waßer Zoll beÿ der bedeckten brucken liegenden behaußung, welche 22. schuh. 3. Zoll lang, und 4 ½ schuh vom hauß herauß breit ist, sampt eine 4 schuh ins gevierd breiten waschpritschen, jahrs vff Michaelis und l. Prot: 1709. fol: 219-b A° 1710. I.mo, 10 ß
Jetzt Johann Samuel Feüchter
Jetzt Joh: Heinrich Eberlin
jetzt Andres Ehehalt
(Quittungen 1710-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 623-b
Même loyer reporté dans le registre suivant, auquel s’ajoute en 1746 celui inscrit suite à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières en 1746

alzb. 40
And: Ehehalten wittib, solle von einer Landtfest vor Ihrer ohnfern dem Waßer Zoll beÿ den bedeckten brucken Liegenden behaußung, welche 22. sch. 3. Zoll lang, und 4 ½ sch. vom Hauß herauß breit ist, sampt eine 4 sch. ins gevierd breiten waschpritschen, Jahrs auf Mich. (id est 29. Sept.) 10 ß
[in margine :] 8. Vendem.
(Quittungen 1741-1748)

Michael Sarger solle ferner für die erlaubnus obige Landfest an einem ende 2 ½ schuhe und Am Andern ende 3 ½. schuhe weiter Gegen dem Waßer Zuführen jedes auf Joh. Bapt: und A° 1747. I.mo L. Prot. 1746. fol: 42 (id est 24. Junii), 5 ß
(Quittungen 1749-an 10)

jetzt Michael Sarger
Peter Brancour / Bernhard Brancour
C 175

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1709, Préposés aux affaires foncières (VII 1383)
Les préposés aux affaires foncières autorisent la veuve Gack à enclore un terrain de 22 pieds 3 pouces sur 4 pouces et demi le long de la risberme et un lavoir de 4 pieds carrés devant la maison qu’elle vient d’acheter au pêcheur Jean Ehehalt, moyennant un loyer annuel de 15 sols ramenés à 10 sols.

(f° 219-v) Dienstags den 30. Julÿ 1709. – Michael Gacken Wittib pt° einer Landtfest v. pritsch
Ursula Michael Gacken, des Mawrers hinderlaßene Wittib, ersucht MGhh. demüthig Ihro gn: Zuerlauben, daß Sie vor Ihr ohnfern des Waßer: Zolls beÿ den bedeckten brucken gelegenes von Johann Ehehalten, dem fischer jüngst erkaufftes Hauß in den Gießen eine Landtfest die 22. schuhe 3 Zoll lang und 4 ½. schuhe Vom Hauß herauß breit seÿe, sampt einer 4. schuhe ins gevierte breiten pritschen machen laßen dörffe.
Erk. Gebettenermaßen Willfahrt wann Sie jährlichen 15. ß d allmendt Zinnß davon abzurichten Versprechen werde, welche auff 10. ß d moderirt worden sein, Warzu Sie sich nicht Verstanden, sondern es zu bedacht genommen.
den 10. 7.brs 1709. Verspricht sie Auff Michaelis 1710. I° 10 ß d Zu Zinßen.

1746, Préposés aux affaires foncières (VII 1402)
Le batelier Michel Sarger qui a l’intention de démolir la maison pour en reconstruire une plus grande est autorisé le 27 juin 1746 à surbâtir une partie du terrain pour lequel il paie un loyer moyennant un loyer annuel de 5 sols. Il est en outre autorisé le 28 juillet à poser un cabinet d’aisance sur des corbeaux vers la rivière en aménageant un chenal pour que l’eau y circule constamment

(f° 42) Montags den 27. Ejusdem [Junÿ], augenschein eingenommen – Michael Sarger
An Michael Sargers des schiffmanns Hauß Hieher dem Wasser Zoll beÿ den gedeckten brucken, welches er abbrechen und Gern etwas Größer bauen möchte, und MGHh gebetten jhme Zuerlauben mit seiner 24. schuhe Langen Landvest worvon er Laut Statt Zinßbuch fol: 623.b 10 ß Zinß Zahlt in der Breite Oben 3 ½ schuhe und Unten 2 ½ schuhe Hinauff Zufahren.
Erkannt gegen 5 ß Zinß des Jahrs Willfahrt

(f° 53) Donnerstags den 28. Ejusdem [Julÿ], augenschein eingenommen – Michael Sarger
An Michael Sargers des schiffmanns neü bauenden Hauß beÿm Wasser Zoll an den gedeckten brucken, welcher um erlaubnus gebetten, an dem Untern Eck deßelben, ein S. V. Secret gegen dem Waßer 1 ½ schuhe Von der Maur hinauß auf Kepffer Zu setzen, mit dem Versprechen, ein gräbel darunter Zumachen, damit beständig Waßer darinn seÿn Könne, Erkannt, auf besagte Condition Willfahrt, solle den augenschein Zahlen, dt. 2. lb.

1771, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Le maître maçon Jean Nicolas Ketterer est autorisé au nom de Bernard Brancour à convertir une fenêtre en porte

(f° 88) Dienstags den 28. Maÿ 1771. – Bernhard Brancour
Johann Nicolaus Ketterer, der Maurer, nôe. Bernhard Brancour bittet zu erlauben an deßen behausung am Waßerzoll beÿ den gedeckten Brucken, statt eines Fensters eine Hausthür Zu machen. Erkannt auf der seit wo das haus nach dem neuen allignement stehet willfart.

1774, Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Le marchand de fruits et légumes n’est pas autorisé à vendre ses marchandises à côté de la tour pendant les basses eaux au lieu de les présenter dans l’échoppe au’il loue sur le péage.

(f° 85) Dienstags den 23. Augusti 1774. – Bernhard Brancour
Bernhard Brancourt, der burger und Fastenspeishändler allhier præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, So lang daß Wasser abgeschlagen seÿn wird, wodurch Ihme die Nahrung in seinem beÿ dem Obern Wasserzoll befindlichen Laden genommen, zu erlauben einige Bänck an den dasigen Thurn zu stellen um seine Krempen Waar alda feil zu haben. Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Bernard Brancour demande à ne pas être privé de lumière par la construction de la maison servant au péage de la Bruche

(f° 304) Montags den 20. Septembris 1779. – Bernhard Brancour Fastenspeishändler
Bernhard Brancourt, der Fastenspeishändler bittet beÿ Erbauung des Hauses Zum Obern Wasserzoll Ihme an seiner alda gelegenen Behausung das Licht nicht zu verbauen. Erkannt, Augenschein

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Bernard Brancour demande à être exempté de payer les 15 sols qu’il doit pour la risberme dont il ne peut plus jouir ainsi que de la livre et 10 sols pour l’échoppe dont il ne se sert plus. Les préposés refusent, sauf s’il démolissait l’échoppe

(f° 47-v) Dienstags den 18.ten Aprilis 1780. – Bernhard Brancour
Bernhard Brancour der allhießige Burger und kremp producirt gehorsamstes Memoriale mit bitten weilen er die landvest von seinem beÿ dem Obern waßerzoll liegenden haußes, wovon er jährlich 15 schilling ane bodenzinß gezahlt nicht mehr benutzen kan, ihn von dießem bodenzinß zu befreÿen, ihme auch ane dem bodenzinß, so er jährlich einem zwischen denen gedeckten Brucken gegen dem Verhör stübel über gelegenen gädlein mit 1 lb. 10 ß bisher erlegt, in betracht weilen er seit verschiedenen jahren solches gädlein weder selbst benutzt noch irgend daraus einen vortheil gezogen, einen gnädigen nachlaß zu gestatten, wobeÿ er mündlichen berichtet, daß da er niemalen einen Käuffer zu dießem Gädlein haben finden können, es selbig Löblicher Statt, ob es ihn gleich 75 Gulden gekostet um 50 Gulden käufflich überlaßen wolle. Da aber angemerckt worden, daß die neue landvest sein hauß nur verbeßert, es auch nur an ihm gelegen geweßen sein gädlein zu benutzen
Erkannt, Seÿe implorant mit dießen seinen begehren abzuweißen, auch solange zur Zahlung des wegen obbesagtem Gädlein schuldigen bodenzinßes anzuhalten, bis er solches werde abgebrochen und den platz leedig werde gemacht haben.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, petite chambre, petite cave, cour clôturée en planches, elle a 24 pieds de long vers la rivière, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 175 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) le petit bâtiment à un étage comprend un petit poêle, petite chambre, petite cuisine, petite cave, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 125 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée le poêle, le vestibule où se trouve le fourneau, petite chambre à côté, le vieux comble est couvert de tuiles creuses, le grenier n’est pas dallé, le pignon est en bois, le tout en mauvais état estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 110 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un rez-de-chaussée et deux étages où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, la cave est solivée, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) la maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, l’étage mansardé est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai du Péage de la Bruche

nouveau N° / ancien N° : 7 / 14
Branckeir
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages neufs en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 119 case 1

Gaerth François Louis

P 848, maison, sol, quai de la Bruche 14
Contenance : 0,62
Revenu total : 72,32 (72 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 570 case 2

Gaerth François Louis
1878 Weil, Raphael, Handelsmann
1896/97 Schwab Edmund, Schneider

P 848, maison, sol, Quai de la bruche 8
Contenance : 0,62
Revenu total : 72,32 (72 et 0,32)
Folio de provenance : (119)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 29 p. 24 case 4

Parcelle, section 2, n° 16 – autrefois P 848
Canton : Breuschstaden Hs N° 8 – Am Wasserzoll, Quai de la Bruche
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 1900 – 5200
Remarques :

(Propriétaire), compte 1137
Schwab Edmund
1907 Tischhauser Johannes Ehefrau
1938 Tischhauser Jean sa veuve
(4053)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 223 Au Péage de la Bruche (p. 359)

14
Pr. Brancourt, Bernard, Chaircuitier – Moresse
loc. Harter, Jean, Journalier – Manant
loc. Koebler, M. Barbe, veuve
loc. Wadenhut, Anne Marie, veuve – Manante
loc. Mattler, M. Ursule, fille – Boulang.
loc. Schwartz, Marthes, fille – Manante
loc. Hügel, Jean, garde dans la ferme – Privilegié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Breuschstaden (Seite 18)

(Haus Nr.) 8
Mertz, Zimmervermieter. 0

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 654 W 242)

Quai de la Bruche 8 (1892-1980)

François Strebler et Jacques Friedrich ouvrent un atelier de serrurerie en 1926. LA Ville achète la maison en 1964 puis la revend quelques années plus tard.

Sommaire
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom d’Ed. Schwab de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés octobre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le locataire principal Schwab de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
    1900 – Nouvelle demande pour les soupiraux – La veuve Schwab obtient un délai – Travaux terminés, septembre 1900
  • 1899 (novembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande de vérifier que le soubassement du 8, quai de la Bruche et celui du marchand de charbons Neff le long du canal sont solides. L’enquête n’a pas constaté que le soubassement du 8, quai de la Bruche soit affouillé par le canal de navigation. – Mêmes rapports par la suite. Le dossier est clos en février 1902.
  • 1902 – L’entrepreneur L. Greiner et F. Peter (8, boulevard de la Tour blanche) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise au Maire – Autorisation – L’échafaudage qui a servi à repeindre la maison est retiré, juillet 1902.
    1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Schwab née Kurtz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1902.
  • 1913 – J. Heimburger demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage et des matériaux sur la voie publique. La demande est transmise au Maire – Autorisation – Etat des droits à payer – L’entrepreneur Th. et Ed. Wagner retourne l’état des droits à la charge du propriétaire qui habite en Suisse (veuve Fischhauser, à Romanshorn) en suggérant de l’envoyer au locataire principal Mertz. Les droits sont réglés en janvier 1914 par Erdmann pour le compte de l’entrepreneur Wagner
  • 1926 – François Strebler et Jacques Friedrich demandent l’autorisation d’ouvrir un atelier de serrurerie où fonctione une machine de 3 chevaux-vapeur – Rapport de visite, l’atelier a 2,60 m de hauteur – Autorisation – Les machines sont en place, novembre 1926 – Dessin de l’atelier
  • Commission des logements militaires, 1915. Une remarque sur la cuisine du rez-de-chaussée
  • 1949 – Rapport sur un feu de cheminée – Le maire notifie Louise Wahl, propriétaire, de remettre la cheminée en état – Travaux terminés, novembre 1949
  • 1961 – Le maire notifie le propriétaire Armand Hertzog, commerçant à Brumath, de faire ravaler les façades – Rapport rédigé par l’architecte Auguste Sauer, destiné au Fonds national d’amélioration de l’habitat (date approximative de construction, 1880, rez-de-chaussée et deux étages, environ 102 m², fondations en moellons et briques, murs crépis en pan de bois et briques, toiture couverte de tuiles à plusieurs versants)
    Les travaux commencés en juin sont terminés en juillet 1962
  • 1964 – Le conseil municipal approuve l’acquisition de l’immeuble sis 8, quai de la Bruche
  • 1966 – Les pompiers interviennent, des tuiles sont tombées d’une lucarne – La lucarne a été réparée, juillet 1966
  • 1975 – François Schæck, domicilié sur place, demande l’autorisation de ravaler les façades. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, avril 1975
  • 1978 – François Schæck, syndic des copropriétaires de l’immeuble, sollicite une subvention pour ravaler le bâtiment. Prescriptions techniques et devis (entreprises Sergio Caetani de Lingolsheim, Georges Gœtz de Brumath) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Demande d’autorisation spéciale, (secteur sauvegardé) Le crépissage qui remonte à 1976 ne peut être subventionné, la peinture à exécuter pourra l’être. La subvention est versée en 1980.

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1610 au sergent municipal (gardien de prison) Georges Büchel qui épouse en 1617 Marguerite Birr originaire de Dürrenbach

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 143-v)
1617, n° 41. 4. Augusti Zu St Thomæ Jerg Biechel der Thurnhietter, Margreth Wendling Birr von Türbach Tocht. (i 148)

Georges Büchel cède au tailleur Jacques Weiss le tiers d’une somme dont jouit Conrad Bosch en qualité d’usufruitier de feue Jacqueline Müller
1620 (ut spâ .[xviij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 439 f° 386-v
(Inchoat. in Prot. fol. 356.) Erschienen Geörg Büchell der herren Knecht burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jacob Weiß dem schneÿder burgern Zu Straßburg
den drittentheil von xxxiiij lb d Ane der Verfangenschaft welche Cunradt Bosch ad dies vitæ so Ihme Inn wÿland Jacobea Müllerin sein haußfr. selig geordnet Wÿdembs weiß zu nutzen vnd Zu niessen hatt Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 7 pfund

Le sergent du consul Georges Büchel contracte une dette de 50 livres au profit de Sara Adloff veuve du notaire Lazare Golder
1622 (ut spâ. [3. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 f° 274-v
(Inchoat. in Prot. fol. 214.) Erschienen h. Geörg Biechell Ammeÿster Knecht vnd Margred Bierin sein ehelich. haußfr.
haben bekhand vnd In gegensein Saræ Adolffin weÿland h. Lazarus Goltter des Notarÿ selig witwe – schuldig seÿen L. lb
[in margine :] Erschienen H. Balthasar Bischoff alß Testamentarius weÿl. Saræ Adolffin see. bekante in gegensein Georg Biechels daß ermelte Sara in ihrm letster willen dise 50 lb d ihme Biechell legirt – Act. den 3. Jan. 1626

Georges Büchel et Marguerite Birr vendent la maison 50 livres au pêcheur Tobie Hoffmann et à sa femme Anne Pleicher en se réservant la voisine

1627, (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 546-v
Erschienen Geörg Biechell heren Knecht burger Zu Straßburg vnd Margred Birrin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Thobiæ Hoffmann dem fischer burger Zu Straßburg vnd Annæ Pleicherin seiner ehelich. haußwürthin So bede hingeg.
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebäwen & gelegen Inn d. St. St. oben beÿ den thurnen od. wasserzoll, einseit ein Eck hauß Am Wasser vnd and.seit n. d. verkäuffers vorbehalttener Behaußung, hind. vffs wasser stoßend für freÿ, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vmb L. lb

Sans doute né en 1597 de l’imprimeur Jean Frédéric Hoffmann, le pêcheur Tobie Hoffmann épouse en 1619 Anne Bleicher
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149)
1619. 16. August. Im Münster. Tobias Hoffman der fischer, J. Anna, Hanns Bleichers Tochter (i 153)

Tobie Hoffmann se remarie avec Ursule von Molsheim, fille de vitrier : contrat de mariage, célébration
1641 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 558
(Eheberedung) Erschienen Tobias Hoffmann Fischer burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Christmann Menthel deß Fischers an einem,
So dann Jf. Ursula Molßheimerin Daniel von Molßheim deß Glasers eheleibliche dochter die hochzeiterin mit beÿstand hannß Georg Burgers deß Fischers am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41)
1641. Dncâ 14. Trin. 26. Sept. Tobias Hoffman der fischer Burger alhie, J. Ursula Daniel von Moltzheim des Glasers Burgs. alhie Eheliche tochter (i 58)

Tobie Hoffmann cède la maison à Marie Biber femme du boulanger Georges Bronn en paiement des 50 livres stipulés lors de la vente de 1627

1644 (22. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 48-v
Erschienen Tobias Hoffmann der Fischer, mit beÿstand hannß Georg Vogelß deß Fischers
hatt in gegensein Mariæ Biberin, Georg Bronnen deß ältern Weißbeckhen ehelich. haußfrawen, mit beÿstand Georg Bronners deß iüngern Weißbeckhen, ihres stieff Sohns bekannt daß Sie Zu bezahlung der ienig. 50 Pfund pfenning, welche Er Ihro vermög der in d. Cancelleÿ Contractstuben, am 5. 9.br. a° 1627. gefertigter obligation Zu thun (…)
ihr hierfür verschrieb. Unterpfand benantlich. hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren Gebäwen, alhie oben beÿ denen thürnen od. Waßerzoll, einseit ist ein Eckhauß am Waßer, und anderseit neben Martin (-) hind. vffs waßer stoßend gelegen, Also daß Sie solche Behaußung eigenthümlich inn Zu haben befugt

La cessionnaire revend aussitôt la maison 47 livres au pêcheur Frédéric Burger

1644 (22. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 49
(Prot. fol. 54.) Erschienen Maria Biberin, Georg Bronnen deß ältern Weißbeckhen ehelich. haußfraw, mit beÿstand Georg Bronners deß iüngern Weißbeckhen, ihres Stieffsohns verkaufft
Friderich Burgers dem Fischern, der dann Zugeg. mit beÿstand hannß Georg Vogelß deß Fischers
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren Gebäwen, alhie oben beÿ denen thürnen od. Waßerzoll, einseit ist ein Eckhauß am Waß., und anderseit neb. Martin Frölich von Bach hind. vffs waßer stoßend gelegen – umb 47 Pfund

Frédéric Burger épouse en 1635 Barbe Kieffer, fille de pêcheur
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 31)
1635. Dominca XVI post Trinit. Friedrich Burg. Fisch. Hannß Friderich Burg. deß Fischers allhie nachgelaßener Sohn, J. Barbara Michael Kieffer deß Fischers allhie nachgelaßene tochter. 21. 7.br. im Münster. (i 32 – pas d’acte à la cathédrale)

La maison revient à sa fille Barbe Burger et à Jean Philippe Burger qui la vendent en 1693 au pêcheur Jean Ehehalt et à sa femme Anne Marie Roh

1693 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 56-v
Erschienen H. Johann Jacob Hirschel, der Fischhändler und E.E. Großen Raths Beÿsitzer, alß Vogts Barbaræ weÿl. Friderich Burgers gewesenen Fischers sel. nachgelaßener tochter, So dann hans Philipß Burger, auch Fischer, für sich selbsten
Johannis Ehehalt deß Fischers und Annæ Mariæ gebohrner Rohin
Hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, recht. und Zugehördt. allhier beÿ den Thürnen und dem waßer zoll, einseit ist ein eck am waßer, anderseit neben neben Hn Balthasar Friderich Stößer, Schaffner im Spitahl, hind. auffs waßer stoßend gelegen – umb 100 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit de l’avocat Jean Marbach

1699 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 255-v
Erschienen Johann Ehehalt der Fischer und Anna Maria geb. Rohin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Georg Brösamle deß Sattlers und Christoph Jansch deß Schuhmachers ihrer Vettern
in gegensein H. Johannis Marbachs E:E: kleinen Raths Procuratoris & Advocati, schuldig seÿen 12 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, Und höfflein, mit allen deren gebaüen Recht. und Zugehördt. allhier beÿ den. thürnen und. des waßerzoll, einseit ist ein Eck am waßer anderseit neb. Elia (-) dem Schreiner, hind. auffs waßer stoßend

Anne Marie Roh, ici Resch, meurt à l’âge de 65 ans le 21 novembre 1707
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1698-1713 f° 105)
1707. d. 21. Nov. ist nachmittag zwischen 12 vnd 1 Vhr Anna Maria Reschin Johannes Ehehalts burgers vnd fischers Eheliche haußfraw ihres alters 65 Jahr 3 Monat vnd ist folgender 23. nachmittags Vmb 2 Vhr Zu S. Gallen Christlich begraben worden [unterzeichnet] HE dieses Zeichen hat der Wittiber hiehergesetzt (i 106)

Jean Ehehalt se remarie avec Anne Marie Trompeter, veuve du cordeur de bois Simon Eberlin : contrat de mariage, célébration
1708 (4.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 471
Eheberedung zwischen Johann Ehehaldt dem fischer und burgern allhier als hochzeitern beÿständlich Balthasar Ehehalt Sen. auch fischer und burgers allhier seines bruders, ane einem,
So dann Frawen Annæ Mariæ Eberlinin gebohrne Trompeterin, weÿland Simon Eberlin geweßenen holtzleger und burgers allhier seel. Wittib als Fr. Hochzeiterin, mit assistentz herrn Balthasar Rafflauff burger und holß außtheilers in der herren Scheur allhier Ihres geschwornen Vogts andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 4. Aprilis A° 1708, H. des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9)
1708. d. 19. Aprilis seind Ehelich eingesegnet word. Johannes Ehehalt Burger vnd fischer allhier und Anna Maria Weiland Simon Eberlins Burgers vnd gewesenen holtzlegers in der holtzschewr nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] E. des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin Zeichen (i 11)

Fille du journalier Laurent Trompeter d’Oberhausbergen, Anne Marie Trompeter épouse Simon Eberlin en août 1703 et devient bourgeoise en septembre
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 101)
1703. Mittwoch den 8. Augusti seind nach ordentlicher proclamation copulirt worden Simon Eberlin der holtzleger in der statt holtzscheür, Wittwer und burger, Und Jgfr. Anna Maria, Lorentz Trompeters deß Taglöhners und Schirms Verwanthen Und seiner Ehefrauen Margareth geborner Meyerin Eheliche Tochter [unterzeichnet] Simon Eberlin alß hochzeiter, x diß Zeichen machte die hochzeiterin (i 105)

1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 745
Anna Maria Von Oberhaußbergen Lorentz Trompeters des Tagners daselbst Tochter, empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Simon Eberlin burg. Vnd Holtzleger alhier p.2. gold. fl. V. 16. ß so beÿ d. Cantzleÿ erlegt word. V. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken, dienen, der Fewr Eÿmer ist ihr nachgelaßenen worden. Promis. d. 28. 7.br. 1703.

Jean Ehehalt hypothèque la maison au profit de Salomé Hammerer née Greuhm

1708 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 236-v
Joh: Ehehalt fischer
in gegensein H. Joh: Greuhmen Dreÿers der Statt Stalls nahmens frn. Salome Hammererin wittib geb. Greumin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung c: appert. alhier ahm wasserzoll beÿ denen Thürnen gelegen

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison au péage de la Bruche.

1708 (12.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 19) n° 736
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab v. Nahrung so der bescheidene Meister Johannes Ehehalt fischer vndt die tugendsahme fraw Anna Maria gebohrne Trompeterin beede Eheleuth v. burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht vnd vermöh auffgerichter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in ferenerm gegensein des Ehrenvestn H. Balthasar Rafflauff holtz außtheiler der Guarnison v. der Fr. annoch ohnentledigten Vogts, So dann des Ehren v. wohlvorgeachten H. Aurelÿ Gering Weißbecken v. der Ehefrauen Kindts geschwornenn Curatoris Sambstagd den 12.t Maÿ 1708.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Waßerzoll gelegenen vnd dem Ehemann eÿgenthümlich zuständigen behaußung hat sich volgender massen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff dem Bühnel, In der Wohnstub,
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) It. hauß, hoffstatt und höfflin mit allen andern deren gebewen begriffen, rechten v. zugehörden, gelegen allhier in der Statt straßb. beÿ denen Thürnen ohnfern des waßerzolls, einseit ist ein Eck am waßer, anderseit neben weÿland H. Balthasar Friderich Stößer geweßenen Schaffners des Mehren Hospitals seel. nachgelaßenen Erben, hinden auch auffs waßer stoßend, so freÿ, leedig v. eÿgen, vnd würd dieße behaußung allhier beliebter maßen ohne anschlag gelaßen. Darüber besagt ein pergamentener Kauffbrieff mit der St. St. C. stub anhangendem Insigel verwahrt, vnd datirt den 24.t Januarÿ Anno 1694. mit Lit. A. signirt.
Haussteuren 6 lb

La fille de Jean Ehehalt demande que son père malade et pauvre soit admis à l’hôpital en produisant un certificat médical. Le préteur royal expose que la maladie et la pauvreté sont en faveur de Jean Ehehalt mais qu’il faudra s’assurer que sa fille n’a pas les moyens de l’entretenir. L’affaire est renvoyée aux administrateurs de l’hôpital
1717, Conseillers et XXI (1 R 200)
Johann Ehehalt der burger vnd fischer allhier vmb auffnahm in den Spittahl. 103.
(p. 103) Montags den 15. Novembris 1717. – G. Ersch. Anna Ursula Johann Rienen burgers und Hoßenstrickers haußfraw noîe Johann Ehehelts ihres Vatters burgers Vnd Fischers allhier prod. deßelb. confessions schein vnd Attestatum Medicum mit bericht deß der Vatter in eußerster armuth seÿe, vndt keine mittel vorhanden were denselben zu Verpflegen, deßweg. gebetten hetten wolten denselben in dem Spittahl auff: und anzunehmen.
Herr Prætor Regius sagt, es werden in dem jenigen waß abgeleßen worden einige Vmbstäne enthalten welche dem Imploranten pro receptione in den Spittahl favorables weren die große armuth und auch die unpäßlichkeit welche durch das Attestatum Medicum beschienen, wie auch daß Er sich seither wohl verhalt vnd ein guthen wandel geführt habe, allein es were auch ein vmbstand vorhanden, welcher meritirt vndersucht Zu werden, nemlich daß Er eine tochter habe, vnd gleich wie die Eltern schuldig sein die Kinder, also auch die Kinder die Eltern, wann Sie keine mittel haben, Zuerachten deßweg. dann Er die vorhielte, daß die exmination vnd vndersuchung deßen, ob die tochter beÿ mittlen vnd im stand seÿe, den Vatter zu Verpflegen, deren Herren Pflegern deß Spittahls zu recommandiren sein werde vnd nach befindung der Sach der Implorant biß Zu seiner widergeneßung in den Spittahl auffgenommen werd könte. Erk. hrn Prætori Regio gefolgt,
H. Rhathherr Habrecht vnd H. Rathherr Klingelfuß deputirt.

Jean Ehehalt et Anne Marie Trompeter vendent la maison à Ursule Graff, veuve de Michel Gack

1709 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 316
(175) Joh: Ehehald fischer und Anna Maria geb. Trompeterin
in gegensein Ursulæ Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
hauß hoff hoffstatt u. höfflein mit allen deren begriffen, rechten und zugehörden beÿ dennen Thürnen onfern deß wasserzolls, einseit ist ein eck ahm wasser, anderseit neben frn Rennerin wittib hinten aufs wasser stoßend – um 100 und 12 pg&& vhg&&, geschehen um 62 pfund

Ursule Graff hypothèque la maison au profit du marchand Jean Daniel Walter (elle a été autorisée l’année précédente à enclore un terrain le long de la risberme par les préposés aux affaires foncières)

1710 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 695
Ursula Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammer schneiders ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: Daniel Walter handelsmanns – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. allhier ahm Wasserzoll, neben Joh: Bernhard Strauß

Ursule Graff revend la maison 215 livres au tonnelier Jean Samuel Feuchter et à sa femme Marie Catherine Gilg

1711 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 487-v
(215) Ursula Gackin wittib geb. Gräffin beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
in gegensein Joh: Samuel Feuchter Kiefer und Mariæ Cath: geb. Gilgin
hauß hoff hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, rechten und zugehörden beÿ denen Thürnen ohnfern deß wasserzolls, einseit ist ein eck ahm wasser anderseit neben neben Rommerin wittib hinten aufs waser und gibt man von der landvest jährlichen 10 ß auf den Pfthrn – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 115 pfund

Jean Samuel Feuchter épouse en juillet 1700 Catherine Gilg, fille d’un soldat de la garnison
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 74)
1700. Eodem [21. Jul.] H. Samuel Feuchter lediger Kieffer Hugo Quirini Feuchters geweßenen burgers vnd Kieffers allhier hinterl. ehelicher sohn, Fr. Catharina, Sebastian Gilgen, Gewesenen hießigen Statt soldaten hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Samuel feuchter alß hochz. + der hochzeiterin Zeichen (i 75)

Jean Samuel Feuchter devient tributaire chez les tonneliers à la place de son père en août 1700 sans avoir fait de chef d’œuvre.
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 194) Dienstags den 17. Augusti Anno 1700 – Johann Samuel Feuchter, der Kieffer, so aber das Meisterstück nicht gemacht, producirt burger Schein Von der Statt Stll sub dato 31. Julÿ dießes Jahrs und bathe, Ihme seines Vatters seel. Zunfft und Stuben recht umb die gebühr gedeÿhen Zu laßen.
Erkandt, Undt Willfahrt, und Zahlt darfür 10 ß 6 d und für die Zu den feüer Eÿmer geordnete 10 ß 6 d et pro Inscriptione 2 ß 6 d.

La tribu des Tonneliers élit Jean Samuel Feuchter tonnelier à la Grue pour remplacer le catholique Jean Jacques Schmitz. Les Quinze examinent si la nomination a été faite selon les règles. Ils revoient le règlement de la Grue puis confirment la nomination
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
33 Joh: Samuel Feuchter pt° Gran Kieffer stelle, 34 Gran Ordnung, 122 (der Numerus der Gran Kieffer wird bei 12 gelaß.), 126 Hannß Christoph Muth, Hannß Georg Wittmann, Daniel Haaß, 129 Sebastian Ebinger, Daniel Moritzhäußer, Joh: Samuel Feuchter schwören auff die Ordnung, 161 Hans Jacob Holtzinger
(f° 33) Freÿtags den 10. Febr. 1702. Joh: Samuel Feuchter pt° Gran Kieffer stelle
Obere Ungelts Herren, per Herren Friden, es habe vor einigen tagen Johann Samuel Feuchter burger und Kieffer alhie, sich, mit einem schein von E. E. Zunfft der Kieffer, beÿ ihnen angemeldet, daraus Zu ersehen war, welcher gestalten Er von ged. Zunfft anestatt eines verstorbenen gran Kieffers dazu erwöhlt word. seÿe, anbeÿ gebetten, Ihne gnd. Zu Confirmiren. Alß man Hierauff von der Sach geredt, habe man vor nöthig erachtet nach zu schlagen, wer der letztere Gran Kieffer gewesen, vndt in dem Prot. de aô 1697. gefunden daß Johann Jacob Schmitz der Cathol. Religion zugethan, der letztere erwöhlt worden, vndt die alternativ anietzo einem von der Augspurg. Confession erfordere. Es habe auch d. Protocollum de aô 1690. so man gleichfalls auffgeschlagen, bericht, daß alß damahlen von bestellung der gran Kieffer, geredt worden, es den 1. Sept. die meinung gehabt habe, daß H. XV. Storck seel. als Oberherr beÿ E E Zunfft der Kieffer ersucht werd solte, mit Zu Ziehung der herren Schöffen, einige subjecta dazu Zu denominiren und wider vor Mghh. Zu bringen, So auch geschehen, und von ged. Zunfft Vierzehen Subjecta vorgeschlagen, davon Achte pro ordinarÿs vnd vier pro Vicarÿs von Mghherren erwöhlt worden seÿen. Welchem nach die frag entstanden, Ob E E Zunfft der Kieffer einen gran Kieffer Zu erwöhlen, wie Sie dißmahl gethan den Recht habe? oder ob solche wahl nicht viel mehr Mghherren Zukomme und gebühre?. deßwegen man Zu MGHheeren stelle, ob Sie dießen Feüchter, so lang bis ermelte Zunfft ihr Recht beschienen haben werden suspendiren oder Confirmiren wollen. Erkandt, Soll ged. Feüchtern bis E E Zunfft der Kieffer ihr Jus und die es bißhero damit gehalten worden, docirt haben wird Zur gedult gewießen werden.

Les contrôleurs reprochent à Jean Samuel Feuchter d’avoir un employé alors qu’il n’est pas maître. Il est condamné à une amende
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 332) Dienstags den 26. Augusti Anno 1704 – Samuel Feüchter erscheint, deme wurde Vorgehalten warumb Er Ganthner fördere welches doch wider Articul in dem Er das Meisterstück nicht gemacht. Ille respondirt habe ein eintzigmahl ½ tag Mathiß Bähren Knecht gehabt, und wiße sonst Von Keinem Ganthner welchen Er gefördert. Erkandt solle der sach weither nachgefragt und auf das Zukünfftige Gericht Verspahret werden.

(f° 339) Montags den 1.ten Decembris Anno 1704 – Samuel Feüchter dem Kieffer wurde vorgehalten daß Er wider Articul weilen Er kein Meisterstück gemacht Ganthner gefordert habr, Vndt weilen Er in seiner Verantworthung nicht Läugnen Können sondern gestanden, daß Er ½ tag deß Bähren Knecht Zu verlegung etlicher stückleinn gebraucht, alß ist Erkandt, daß Er 5 ß d straff beßern solle, die Er gleich erlegte.

Jean Samuel Feuchter hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Martin Bahn assisté de son tuteur

1718 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 104-v
Joh: Samuel Feuchter kiefer [unterzeichnet] füchter
in gegensein Joh: Martin Bahn Kiefers beÿständlich Joh: Jacob Bleÿfueß sen: seÿlers seines vogts
sein hauß allhier ahm wasserzoll, einseit neben Joh. Georg vogt anderseit neben einem garten – auf 1 jahr lang anfangend auf A. Mariæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Le brasseur Jean Samuel Feuchter et Marie Catherine Gilg hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Feuchter, aubergiste à la Couchette

1718 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 220
Joh: Samuel Feuchter biersieder und Maria Cath: geb. Gilgin beÿständlich Joh. Diertz schneiders und Joh. Jacob Dubler Maurer und Steinhauers [unterzeichnet] dietz
in gegensein Joh: Georg Feuchter gastgebers beÿm Spanbett – schuldig seÿe 330 pfund zur erbauung deß breuhauß
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahm Wasserzoll, einseit neben Bernhardt Strauß anderseit gegen dem Zoll, darvon gibt mann jährlich 10 ß ane bodenzinß

Jean Samuel Feuchter meurt en 1719 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 87 livres. L’actif de la succession s’élève à 231 livres, le passif à 493 livres.

1719 (28. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 6) n° 169
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿl. der Ehrengeachte Johann Samuel Feüchter geweßener Biersieder vnd Burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 4.ten 8.bris dießes fortlaufenden 1719. Jahrs, genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Erenvesten vnd vorachtbahren herrn Johann Georg Feüchters, Gastgebers Zum Spanbeth vnd burgers alhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Samuel Feüchters des Verstorbenen seel. mit hernach gemelt seiner hinderbliebenen Wittib hinderlaßenen Eheleiblichen Sohns, auch ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erben Vorgenommenen ersucht vnd inventirt, durch die tugendsame fraw Mariam Catharinam Feüchterin gebohrne Gilgin die hinterpliebene Wittib beÿständlich herrn Johann Dietzen Schneiders vnd burgers alhier Ihres geschwornenn Vogts – Actum Sambstags den 28. 8.bris 1719.
Bericht anstatt der Eheberedung. Demnach Ich der Notarius den Eingang deß Inventarÿ beschrieben gehabt, Vnd die Wittib gefragt, ob nicht Zur Zeit deri Verheurathung eine Eheberedung auffgerichtet worden hat dieselbe geantworttet Sie hätten Zwar Keine Eheberedung Aber Ihr der Wittib zugebrachte Nahrung auffgericht, weilen nun Keine Eheberedung vorhanden, als hat mann der Wittib Ihro noch vorhandene natural posten wider für unverändert übriges alles aber als ein theilbar gut beschrieben.
Hierauff Volgt nun die Inventaion und Beschreibung der Verlaßenschafft ane Vnd Vor sich selbsten. Vnd Erstlichen der Wittib unveränderte Nahrung 4 lb
Dießemnach würd auch deß Sohns und Erben unverändert Vermögen und zugleich das theilbar gutt beschrieben

In einer allhier Zu Straßburg auff der Lesplanade gelegener bier behaußung und in dieße Nahrung nicht gehörig befunden worden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In dem obern Stübel
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten und zugehördten gelegen alhier Zu Straßburg beÿ den thürnen ohnfern dem Waßerzoll, einseith Ists ein Eck geg. Johann Bernhard Strauß anderseith neben der Preüsch, hinden auch auff das Waßer stoßend, Vnd gibt mann Jährlich vn der Land Vest 10 ß d vff der Statt Pfenningthurn, Item ferner gibt mann Jahrs 5 lb d Zinns H. Walter dem Weiß Leinwath händler, ablößig in Cap: mit 100. lb weiters Verhafftet umb 115. lb. d. Cap. H. Johann Georg Feüchter dem Würth Zum Spanbeth, sonsten ist dieße behaußung freÿ Ledig vnd eigen vnd durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere Vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept uberreichter schrifftlicher Abschatzung vom 26. 8.br 1719. angeschlagen worden per 87. lb 10 ß Weilen nun die darauff stehende Capitalia den anschlag übertreffen ist davor außzuwerffen o. Darüber Vorhanden i. teutscher perg. Kbr. mit der Statt Straßburg ang. C. Contract Ins. Verw. datirt den 3. 7.bris 1711. mit Lit. A. notirt. Ferner i perg. Kbr. mit der Statt straßb. anh. C. Contr. Ins Verw. datirt den 17. Maÿ aô 1709. mit Lit. B. signirt
Schulden auß dem Erb Zubezahlend. (…) Item demselben [H. Johann Georg Feüchtern Gastgebern zum Spanbeth] soll mann ferner so Er seinem bruder seel. als Er das bierhauß Crafft getroffener Lehnung angetretten, frawen Annæ Mariæ Lambertin der possessorin zu erbawung Ihres brauhaußes baar vorgelühen 330.lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Sohns und Erben unverändert undt Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 19, Sa. Bier, Vaß, Raiff, undt Band, auch Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 38, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung o, Sa. Schulden in das Erb Zugeltend 168, Summa summarum 231 lb – Schulden 493 lb, In Compensatione 261 lb
Abschatzung d. 26. octobris, anô 1719. Weÿlandt deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten: H: Johannes Fritterich Käiffer: Seel. hinder laßenen, Frau, Witib, Vnd Erben ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Strassburg am Obern Wasser Zoll gelegen, Ein seith Neben Johann Bernhart Strauß, Ist Ein Eckh hauß, Ander seÿth Neben An die Brisch stoßendt, Welche behaußung hoff statt Stub, Kämmerlein, Ein Klein Källerlein, Mit bälcklein höffell, Sampt tühlen wandt, ist An dem wasser 24: schuh Lang, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach, An Geschlagen Wirt, Vor, undt umb Ein Hundert Sübenzüg Vnd fünff Gulten Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworen Werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers de Jean Samuel Feuchter cèdent la maison au frère du défunt, Jean Georges Feuchter, aubergiste au Soleil

1728 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 275-v
ahne statt weÿl. Samuel Feuchter gewesten Biersieders seel. mit deßen nahrung des zum auffstand der creditorum gerathen H. Gottfried Glocke EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Georg Feuchter gastgebers zur Sonnen als creditorum bemeldten seines bruders wegen der ahn ihn zu erfordern habender capitalien und zinnß auff hiernach beschriebener behausung angewießen auff abschlag seiner zu recht liquidirten Forderung gerichtlich durch E. E. Kleinen Rath bescheid vom 10. Februarÿ 1720 und 2.to. hujus (…) ihme Feuchter
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein eck ahm waßer anderseit neben Strauß dem Schneider hinten auff das waßer – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von der Landvest 10 ß ahne zinnß zu geben pflichtig

Jean Georges Feuchter la revend la même jour au pêcheur André Ehehalt et à sa femme Anne Catherine Hœllbeck

1728 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 276
Johann Georg Feuchter gastgeber zur Sonnen
in gegensein Andreas Ehehaldt des Fischers und Annæ Catharinæ geb. Höllbeckin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm waßerzoll beÿ denen Thürnen und gedeckten brucken, einseit ist ein eck ahm waßer anderseit neben Strauß dem Schneider hinten auff das waßer – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn von der Landvest 10 ß ahne zinnß – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 150 pfund

Fils du pêcheur Christophe Ehehalt, André Ehehalt épouse en 1700 Anne Catherine Hœllbeck, fille de pelletier
1700 (12. 8.bris), Not. Weber (Christophe Philippe, 6 E 41, 227) n° 3
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Andreas Ehhaldten, dem noch ledigen fischer und burgern allhier weÿl. Christoph Ehhaldts auch geweßenen Fischers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehel. Sohn, alß hochzeiter an einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfr. Annæ Catharinæ Hölbeckin, deß auch Weÿl. H: Christoph Helbecks gewesenen Kürschners vnd burgers allhier Zu ged. Straßburg seel. ehel. dochter, alß der Jfr. Hochzeiterin andern theils
So geschehen und verhandelt in d. Königl. freÿen Statt Straßburg vff dinstags den 12. 8.bris St. N. A° 1700 [unterzeichnet] h w signum des Hochzeiters, O Signum d. Jfr. Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75)
1700. Heut dato den 13. 8.bris seindt Ehelichen Copulirt worden Andreas Ehehaldt der ledige Fischer Weÿl. Christoph Ehehaldt des burgers v. fischers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, v. Jungfr. Anna Catharina Weÿland Christoph Höllbecks des burgers Vndt Kirschners allhie Nachgelaßene Ehel. Tochter [unterzeichnet] O, + (i 76)

André Ehehalt et Anne Catherine Hœllbeck se lèguent réciproquement leurs biens alors que le mari est souffrant. L’acte est passé rue des Meuniers dans une maison qui appartient à la femme du tourneur Jean Michel Frœreissen.
1706 (13.4.), Not. Weber (Christophe Philippe, 6 E 41, 227) n° 12
Codicillus reciprocus – persönlich kommen und erschienen de Ehrengeachte Andreas Ehhaldt, der fischer und mit und neben Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Hölbeckin beede Ehegemächte vnd burger allhier Zu Straßburg beede von dem gnaden gottes gesundten Leibs, doch aber der Mann in etwas mit gliederschmertzen behafftet aber anbeÿ guter richtigen Vernunfft sinnen vnd Verstandts
Beschehen vnd Verhandelt seind diese ding in d. Königl. freÿen Statt Straßburg in einer in dem Müller Gäßlein gelegenen H. hannß Michael Fröreißen dem hohltreher vnd burger alhier Ehevögtlicher weiß Zuständig und zum theil von beeden Codicillirenden Eheleuthn bewohnender behaußung, dero untern wohnstuben mit den fenstern in ermeltes Gäßlein außsehendt auff Dienstags en 13. Aprilis Anno 1706. abendts Zwisch. 3. et 4. Vhren

André Ehehalt meurt en 1732 en délaissant pour héritière sa femme. Les experts estiment la maison 67 livres. L’actif de la succession s’élève à 171 livres, le passif à 68 livres.

1732 (6.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1150
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Meister Andreas Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1732. – nach seinem am 28. Januarÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Wie Solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Höllbeckin der hinterbliebenen Wittib im Nahmen ihrer Künfftigen Erben, alß welche der Verstorbene seel. Vermög hernach inserirten Testamenti nuncupativi reciproci Zu seinen Erben instituirt, durch Vorhergemelte frau Ehehaltin die hinterbliebene Wittib mit hülff und beÿstand Hn Johann Lentzen des Schwartzbecken und burgers alhier ihres geordneten Curatoris – So beschehen Straßburg den 6. Martÿ Anno 1732.
Copia Testamenti nuncupativi reciproci, vor mir Notario auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg ane dem waßerzoll beÿ den thürnen und gedeckten brücken gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörige und deßwegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine Kleine behaußung Höfflein und hoffestatt mit aller derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördden Recht. und gerechtigkeiten allhier am Waßer Zoll beÿ denen thürnen und gedeckten brücken 1. s. ist ein Eckh am waßer, 2. s. neben Strauß dem Schneider, hinden auff das waßer stoßend, gelegen davon gibt mann Jährl. wegen einer Landvest auff den Pfenningthurn 10. ß d bodenzinß macht Zur doppeltem Capital 20. lb, So dann ist dießelbe ferner Verhafftet Hrn Daniel Walter Weißleinwanhändler ane Capital umb 100 lb Sa. Oner. 120. lb, Sonsten so freÿ leedig und eigen Zumahlen Von denen geschwornenn Hn Werckmeistere Krafft dero Abschatzung Vom 29.ten Februarÿ A° 1732. æstimirt und angsch. worden für und umb 62. lb 10 ß. Weillen nun Vorstehende onera den anschlag der Hn Werckmeistere umb 57. lb übertreffen als ist hiehero außzuwerffen Nihil. Dieße 57. lb werden hernach alß eine Passiv Schuld eingetragen sich befinden. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhang. Cantz. Contract Insigel verwahrt datirt den 14.ten Junÿ A° 1728. mit Lit. A bezeichnet
Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Schulden in die Verlaßenschafft zugelten 34, Summa summarum 171 lb – Schulden 68 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 103
Abschatzung d. 29. february 1732. Auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Andres Ehalt gewesenen fischers seel: hinter laßenen frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ den gedeckten brucken am Waßer Zoll Gelegen, ein seits Neben gemeiner statt allmend, anderseits Neben N. N. Struß schneider hinden auf das Waßer stosend, welches gebäwlein bestehet in einem stock hoch, Mit einem Kleinen stübel, Cämmerlein, Küchel und höffell, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckmeistere sich in die besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Hundert Zwantzig undt Fünff gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Anne Catherine Hellbeck meurt en 1743 après avoir institué par testament cinq héritiers. Les experts estiment la maison 55 livres. L’actif de la succession s’élève à 116 livres, le passif à 23 livres.

1743 (7.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1794
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Helbeckin, auch weÿland Meister Andreæ Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem Sambstags den 20. Februarÿ dießes Jahrs genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg den 7.ten Februarÿ Anno 1743.
Die abgeleibte Frau seelige hat per Testamentum Zu erben verlaßen wie folgt. 1. Frauen Annæ Mariæ Brandcour gebohrne Ehehaldin Wittiben dreÿ Kinder, nahmentlich Johann Matthiß Brandcour den fischer und Schirms Verwanthen alhier, Johann Peter Brandcour Porcelin Mahler und hießigen burger, und Jungfer Annam Catharinam Brandcour so auch in allhießigem Schirm beÿständlich Johann Christian Kühn garde und burgern allhier in den ersten Fünfften Stammtheÿl
2. Meister Johann Georg Ehehald den fischer u. burger alhier und Michael Ehehald den ledigen Schloßer so sich anietzo in der frembde befindet, deßen geschworner Vogt ist Meister Martin Baldner der Fischer und burger alhie beede Gebrüdere, in den Zweÿten fünfften Stammtheÿl, interim war beÿstand Daniel Röderer Schuhmacher und burger
3. Frau Annam Mariam Gilljin geb. Kraußin, Johann Gillj des Kornwerffers und burgers allhier Ehefrau mit beÿstand deßelben und Frau Mariam Barbaram Kuhnin gebohrne Kraußin Johann Georg Kuhn des weißbecken und Schirmers alhier Ehegattin beede leibliche Schwester mit assistentz gemelten dero Ehevogts, gegenwarttig, in den dritten fünfften Stammtheÿl,
4. Frau Christinam Lentzin gebohrne Michelin, H. Johannis Lentzen des weißbecken und burgers allhier Ehefrau beede præsens in den Vierdten fünfften Stammtheÿl,
5. Sodann in den Fünfften und Letzten Stammtheÿl, Frau Annam Mariam Stuberin gebohrner Michelin, Ursus Stuber des Kutschers und burgers allhier Ehegattin mit assistentz deßelben
Alle Fünff der verstorbenen seeligen per Testamentum zu gleichen Theÿlen instituirte Erben, und weÿlen unter vorstehenden instituirten Erben dreÿ seind, als nemblich Johann Matthis Brandcour der fischer, Jungfer Anna Catharina Brandcour und Frau Maria Barbara Kühnin gebohrne Kraußin ohnverburgert, alß ist in dero Nahmen beÿ Einem Ehrsamen Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden der wohl Ehrenvest, fürsichtig und weiße H. Johannes Schott Gartner Unter wagner wohlgedachten E E Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem Geschäfft in Persohn abgewarttet

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Waßer Zoll beÿ den Thürnen und Gedeckten brücken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen Fol. (-) beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eÿgenthum ane einer behaußung. Ein Kleine behaußung höfflein und hoffstatt, mit allen derselben gebäuwen, begriffen, zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg am Waßer Zoll beÿ denen gedeckten brucken, 1. seith ist ein Eck am Waßer, 2. seith neben hannß Georg hochrieth dem Silberbotten, hinten auff das waßer stoßend gelegen davon gibt man Jährlichen wegen einer land Vest auff den Pfenningthurn 10 ß bod. Zinnß macht zu doppeltem Capital 20. lb. sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Crafft dero überschickten Schrifftlichen Abschatzungs Zedul æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb 55. lb, wovon aber abzuziehen obgemelter bod. Zinß so zu doppeltem Capital Gerechnet antrifft 20. lb, restirtt also annoch ane obigen auszuwerffen 35. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel Verwahrt, datirt den 14. Junÿ Anno 1728. mit Lit A. Sign.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Haubtguths 50, Sa. Schulden 3, Summa summarum 116 lb – Schulden 23 lb, Nach deren Abzug 92 lb – Sa. verordneten Præ: und Legaten 26 lb, Nach solchem abzug 65 lb – Stall Summa 83 lb
Abschatzung dem: 12. febr: 1743. Auff Begehren Weillandt der Ehr und Tugendsamen frau Catharina Ehehaltin gebohrne hellbëckin seel. hinderlaßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg am waßer Zoll gelegen, ein seitß an die Frau Straußin vornen gegen dem Waßer Zoll hinden auff die Preüsch Stoßend welche behausung, unden ein gangß die Stuben daß hauß Ehren warinn der herdt, Neben ein Cleine Cammer deß hoffell war auff gleich daß tach mit einen alten schlëgten tach Stull daß tach mit hollziglein belegt, ein unbesetzte benen Zweÿ holtzere gëbell alleß alt und baufellig sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb, Ein hundert und Zehen Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 197
Fischer F., N. 8780 – Weÿl. Annæ Mariæ gebohrner Hellbeckin auch Weÿl. Andreas Ehehalt gewesenen Fischer und burgers allhier Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 42.b, 83 lb 1 ß, Verstallte hiengegen 500. fl
Extat das stallgeltt pro 1743 mit 15 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 5 ß 6 s, Summa 1 lb 2 ß 6 d
Abzug. Die dreÿ ohnverburgerte Erben samtlich in alhießigem Schirm haben Von 15 lb 7 ß 8 d angefallenem Erbe den Abzug Zu erlegen mit 1 lb 10 ß 9 d
dt. 2. Martÿ 1743.

Les légataires cèdent leurs parts de maison à leur cohéritier, le peintre sur porcelaine Jean Pierre Brancour

1746 (10.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) Joint au n° 1794 du 7 févr. 1743
(Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Ehehaltin gebohrner Helbeckin, auch weÿland Meister Andreæ Ehehald geweßenen fischers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib)
Vergleich und Überlaßung der in dieße succession gehörigen behaußung
Ane zu Ende stehendem dato Erschienen beÿ dießem Concept vor mir unterschriebenem Notario Johann Matthiß Brandcour, der fischer und Schirmer alhier, ferner Jungfer Anna Catharina Brandcour mit assistentz Michael Sargers, Schiffmanns und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, Mehr Meister Johann Georg Ehehald der fischer und burger alhier, Weiter Michael Ehehald, der Ledige Schloßer, so 28 Jahr alt dahero Majorennis, Item Frau Christina Lentzin gebohrne Michelin, Weÿl. Johann Lentzen geweßenen Weißbecken und burgers allhier nachgelaßene Wittib mit assistentz Ihres Schwagers und erbettenen beÿstands, Ursus Stubers des Kutschers und burgers allhier, Vor sich und als Cessionaria Frauen Annä Mariä Killÿn und Frauen Mariä Barbarä Kuhnin, beeder gebohrner Kraußin, So dann Frau Anna Maria Stuberin gebohrner Michelin, Ursus Stubers Kutschers und burgers allhier Ehefrau mit beÿhilff deßelben
in gegensein Johann Peter Brandcour, des Porcelin mahlers und burgers allhier Ihres Mit Erben hiebeÿ an, Wie daß Sie demselben in ohnvertheiltem Erb (…) käufflichen cedirt und überlaßen
Vierzehn Fünffzehen theilen bestehende ane der in dieße Ehehaltin succession gehörigen Kleinen behaußung höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßer Zoll beÿ denen gedeckten brucken, so einseit ein Eck am Waßer, anderseit neben hannß Georg hochritt dem Silberbotten, hinten auf das waßer stoßend, davon man Jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn 10 schilling bodenzinß Zu reichn hat, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen, Woran der übrige eine 15. theil Ihme Cessionario selbst eigenthümlich gebührig – die gantze behaußung zu 500 gulden gerechnet, umb 466 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Junÿ Anno 1746 [unterzeichnet] Johann beter brancur, Johann Rudolph Dinckel, Notarius publicus

Fils de Jean Pierre Brancour venu du Luxembourg et d’Anne Marie Ehehalt, Jean Pierre Brancour épouse en 1733 Marie Madeleine Nœppel, fille de boulanger : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 765
Eheberedung – Johann Peter Brancour, ledigen Porcelinmachers
und Jungfrauen Mariä Margarethä Nepelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 275)
Hodie 25 Mensis Maii anni 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt Joannes petrus brancour filius defunti Joannis petri brancour tutelaris ac cæmentarii et Maria Margaretha neplerin filia Joannis georgii nepel civis ac pistori et margarita hauptin Coniugum (signé) Joh Petter brancur, signum sponsæ x (i 144)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 159)
Die 2.do Novembris 1704 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti Joannes Petrus Brancour de Luxembourg solutus ac ætatis suæ 34. annorum et Anna Maria Ehaldin soluta ac Argentinensis Et ætatis suæ 21. annorum – signum sponsi x, signum sponsæ x (i 101)

Le peintre en porcelaine Jean Pierre Brancour fait dresser un état de sa fortune pour accéder à la bourgeoisie
1733 (4.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Designation und Verzeichnüs Was Johann Peter Brancourt der ledige Porcellinmahler Von hier gebürtig, weÿland hanß Peter Brauncour, geweßenen Maurers und Schirmers alhier, nachgelaßener ehelicher Sohn, so Verlobt an Jungfer Mariam Margaretham Meister Georg Neppel des haußfeüwrers und burgers elhier, eheliche Tochter, würcklich eigenthümlich in Vermögen (…)
Silber 96, baarschafft 165 Summa summarum 261 lb
Straßburg den 4.ten Maÿ Anno 1733

Jean Pierre Brancour est reçu bourgeois par sa femme le 15 juin 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 999
Johann Peter Brancourt d. Porcelinmacher Von hier geb. erhalt d. br. Von sein ehefr. Maria Marg. Johann Peter Nepels tochter umb d. alten bs: will beÿ E E Zunft d: Maurer dienen, d. 15.t Junÿ 1733.

Jean Pierre Brancour devient tributaire chez les Maçons le 9 juillet 1733
1733, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 136-v) Donnerstags den 9.ten Julÿ 1733 – C. Neu Zünfftiger
Johann Peter Brancourt der Porcellanmahler Von hier producirt Cantzleÿ: daß er von seiner Ehefrau Maria Margaretha weÿl. Johann Peter Nöppels gewesenen bürgers Vndt haußfeurers allhier tochter das burgerrecht umb den alten burger schilling erhalten habe, und Pfenningthurn schein vom 15.ten Januarÿ 1733. Und Stallschein vom 17.ten dito bittet Ihne Vor einen Neu Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt gegen Erlag gebühr willfahrt. dt. vor den Pfenningthurn 1 lb, Zunftrecht 1 lb 5 ß, Einschreibgeld 4 ß, zusammen 2 lb 9 ß

Marie Marguerite Nœppel obtient 10 livres de dot attribuées par la fondation Hell
1733, Conseillers et XXI (1 R 216)
Maria Marg. Nöplerin erhalt das Hellische Legatum Dotis. 285.
(p. 285) Sambstag d. 8.ten Augusti. Römer Nomine Mariæ Margarethæ Nöplerin Catholischer Religion Zugethan, Hannß Peter Brancour des Porcellan: mahlers Ehelicher haußfrauen, producirt das des Regierenden Herren Ammeisters Herrlichkeit, als Verordneten administratoris des Hellischen Legati Dotis præsentirte gehorsambste Memoriale und Bitten sambt beÿlagen Sub Num. 1 bis 8, nebst dessen Nomination dazu, bitt hierauff des XIII. Secretarÿ Relation, und der geschehenen Benennung gnädige Confirmation. Factâ Relatione, aus Welcher erhellete, daß diese Implorantin alle durch die Fundation erforderte Qualitäten habe, auch deroselben die alternative günstig seÿe, Ist Erkandt, Soll der Implorantin das pro anno 1670. Verfallene Hellische Legatum Dotis Von denen Hh. Dreÿern des Pfenningthurns mit 10. lb. abgerichtet werden.
Dep. H. Rth. Dierich, und H. Rth. Klein

Marie Marguerite Nœppel meurt en 1745 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Jeu-des-Enfants. La masse propre au veuf présente un déficit de 36 livres, celle des héritiers s’élève à 69 livres. L’actif de la communauté s’élève à 15 livres, le passif à 9 livres
1745 (24. 9.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 2) n° 45
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Mariä Margarethä Brancourt geb. Nöplerin des Ehrengeachten H. Joh: Peter Brancourt des Porcellin Mahlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1745. – als disellbe Mittwochs den 20.ten Octobris dießes Zu end lauffenden 1745.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Vorgeachten Mr Frantz Anthonÿ Fischers des Glaßers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ und Mariæ Rosinæ der Brancour der Verstorbenen seel. mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter und ab intestato Verlaßene Erben, inventirt und ersucht durch Vorgedachten den hinterbliebenen Wittiber Wie auch frau Mariam Margaretham Nöplerin geb. Haubtin der Verstorbenen seel. eheleibliche Mutter – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 24.ten Novembris Anno 1745.

In einer allhier Zu Straßburg ane d. Kinderspiehlgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Summa des Silbers So des Wittibers unverändert 13 ß – Passiv Schuld 37 lb, Nach deren Abzug, des Wittiber unverändert passiv onus 36. lb
Hierauff Volget nun auch die beschreibung der Erben unveränderten Guths, Sa. haußraths 31, Sa. Goldenen rings 18 ß, Sa. activa 37, Summa summarum 69 lb
Endlichen folget auch die beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 1, Summa summarum 15 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 3 lb
Stall Summa 37 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Johann Peter Brancour Ledigen Porcelleinmahler und Burgern allhier, als bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Mariæ Margarethæ Neppelin des Ehrengeachten Meister Geörg Neppel Haußfeurers und burgers allhier ehelichen tochter, als hochzeiterin am andern theÿl – In der Königlichen Statt Straßburg den 16. Maÿ Anno 1733, Christoph Michael Hoffmann, Notarius juratus

Jean Pierre Brancour se remarie avec Marie Félicité Sarger, fille du batelier Michel Sarger : contrat de mariage, célébration
1746 (9.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 109
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Vorachtbahren herrn Johann Peter Brancur, dem Porcelin Mahler, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Felicitate Sargerin, des Ehren: und Vorachtbahren herrn Michael Sargers des Schiffmanns und burgers allhier mit Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Anna gebohrner Jacquen seiner geweßenen Erstern Ehefrauen seeligen ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein und durch unterhandlung herrn Frantz Anthoni Fischers des Glaßers des Hochzeiters Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts auf sein des bräutigams, so dan auf Ihro der Jungfrauen hochzeiterin Seithen Eingangs gedachten Herrn Michael Sargers, Schiffmanns, Ihres eheleiblichen Vatters beeder burgere allhier, auf Sambstag den 9. Julÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Johann peter brancur hochzeiter, Maria frelicitas sargerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 242)
Hodie die prima mensis augusti anni 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes petrus brancour civis viduus defunctæ Margaritæ neplerin et felicitas sargerin Argentinensis filia Michaelis sarger Civis et nautæ et defunctæ Maria Anna Kremerin Conjugum (signé) Johann peter brancur, felicitas sargerin (i 125)

Jean Pierre Brancour vend la maison 250 livres à son futur beau père Michel Sarger

1746 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 443
Johann Peter Brancour der Porcellan Mahler [unterzeichnet] johann peter brancur
in gegensein Michael Sarger des schiffmanns [unterzeichnet] M S
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen und rechten am Waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken einseit ist ein Eck am Waßer, anderseit neben Johann Georg Hochritt dem silberbotten, hinten auf das waßer – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß – als ein von seiner baaß weÿl. Anna Catharina Ehehaltin geb. Holbeckin ererbt theils von seinen miterben ihme cedirtes guth – um 250 pfund

Jean Pierre Brancour et Marie Félicité Sarger font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face au péage de la Bruche (sans doute propriété de Michel Sarger). Les apports du mari s’élèvent à 146 livres, ceux de la femme à 295 livres.
1747 (15.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 262
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Peter Brancur, des Porcelin Mahlers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Felicitatis Brancur, gebohrnen Sargerin, beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerm beÿsin des Ehren: und Vorachtbahren herrn Valentin Vintzens des Schneiders und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts auf Donnerstag den 15. Junÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ denen gedeckten brucken gegen dem Waßer Zoll hinüber gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in de Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. baarschafft 61, Summa summarum 232 lb – Schulden 95, Detrahendo verbleibt 136 lb, Darzu Kombt die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren 9 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth 146 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 180, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 77, Summa summarum 285 lb, Dazu Zurechnen die helffte ane denen Verhrten Haussteuren 9 lb, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 295 lb
Wÿdembs Verfangenschaft Welche herr Michael Sarger der Schiffmann und burger allhier der Ehefrauen eheleiblicher Vatter von Weÿland Frauen Maria Anna Sargerin gebohrner Jacquein seiner geweßenen Erstern Ehefrauen nunmehr seel. Lebtägig Zugenießen hat 759 lb

Marie Félicité Sarger rachète de ses héritiers la maison selon un acte non conservé.
Jean Pierre Brancour meurt en 1769 en délaissant deux filles issues de sa première femme et un fils de la veuve. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 957 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 168 livres, le passif à 477 livres.

1769 (29.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 411) n° 1176
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Peter Brancur, des geweßenen Porcelinmahlers burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – nachdeme derselbe Montags den 8. dießen Monats Maji dießen lauffenden 1769. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Felicitatis Brancurin gebohrner Sargerin, der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Wohl Edlen und Wohlachtbahren herrn Johann Michael Sargers wohlbestellten Stadtschreibers Zu Wangen und burgers allhier Ihres geliebten herrn bruders und hierzu erbettenen beÿstands – So beschehen in Straßburg auf Montag den 29. Maji Anno 1769.
Der Abgeliebte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen als folgt. 1. Frau Annam Margaretham Friderichin gebohrne Brancurin, Georg Friderich des Mahlers und Schirms Verwanthen allhier Ehefrau, welche in deme sie allhier ohnverburgert mit Beÿhülff Hn Johann Gottfried Riehl J. V. Lt und E. E. Kleinen Raths jetzigen Beÿsitzers als aus Ehren gedachten kleinen Raths Mittel krafft Extractus Memorialis vom heutigen dati hierzu in specie abgeordneten Hn Deputati Persönlich Zugegen ware. 2. Jungfer Mariam Rosinam Brancurin so Majorennis und ohnbevögtiget dahero sie mit assistentz herrn Johann Sontag, Jurium Practici Ihres hierzu erbettenen herrn beÿstandts in Persohn dem Geschäfft abwartete, Dieße beede des seelig Verstorbenen mit Weÿl. Frauen Maria Margaretha Brancurin gebohrner Nöplerin, seiner geweßenen erstern Ehegattin seeligen ehelich erziehlte Töchtere
So dann 3. Bernhard Brancur, den ledigen Schneider, Welcher in künfftigem Monath Augusti dießes Jahres das 22.sten Jahr seines Alters erreichen wird dahero derselbe nach hießigen Stadtrechten Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in selbst eigener Persohn beÿ dießem Geschäfft erschienen, dießen in Zweÿter Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Maria Felicitatis Brancurin gebohrner Sargerin der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlten sohn, Alle dreÿ ab intestato Zu dreÿen gleichen Portionen und Stammtheilen Verlaßener rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Waßerzol ohnfern denen gedeckten Brucken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Nembl. I. behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten Brucken 1.s. ist ein Eck ane der Preusch 2.s neben dem Allmend gegen hannß Georg Hochreith dem Faßzieher hinden auff H M. Strauß Membrum Seminarÿ Ecclesiastici stoßend davon reicht man Jahrl. auff Joh. Bapt: et Michaelis der St. Str. Pfth. 15. ß d Bodenzinß sonsten ist dießelbe gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über vorstehendes Onus dh. (die Werckmeistere) vermög überschicktes schrifftliches Abschatzung de dato 2.ten Junÿ 1769. angeschlagen vor 570. lb. Darüber ist vorhanden I. teutscher pergam. Kffbr. in allhieß C.C. Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 18. Junÿ A° 1746. Dabeÿ 1. alter auch allda gefertigter Kffbrff de dato 14. Junÿ 1728.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1747. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 570, Sa. Schulden 84, Summa summarum 957 lb
Dießem nach wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbar Nahrung und Zwar Weilen Keine Errungenschaft außfällt unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silber Geschmeids 8, Sa. Schuld 25, Summa summarum 168 lb – Schulden 477, In Vergleichung 376 lb – Stall Summ 546 lb
Abschatzung Vom 2.ten Junÿ 1769. Auff gebehren Weil. Joh: Pfedter brangut des geweßener portzlan Mallers hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an dem obern waser Zohl gelegen Ein seits auff die breisch stosent ander seits Neben einem allment und hienden auff Magister Strauß stosend Gelegen Solche behausung besteht un dreÿ Stuben dreÿ Kichen und Etliche Kamern Dar jber ist eine Masart mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Käller. Von uns Vnderschriebenen der Statt Straßburg Geschwohrene Werckmeister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zwelff hundert guldin [unterzeichnet] Werner, Huber

Marie Félicité Sarger hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Jacques Decker

1769 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 899-v
Fr. Maria Felicitas geb. Sargerin weÿl. Johann Peter Brancur des porcelanmachers wittib beÿständlich Jacob Decker des bedienten
in gegensein H. Franz Wurm dem tabacfabricanten – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am obern Waßerzoll beÿ denen gedeckten brucken, einseit ist ein Eck, anderseit neben dem Allmend, hinten auff Philipp von Zabern den schifmann

Marie Félicité Sarger meurt en 1771 en délaissant son fils Bernard Brancour qui hérite de la maison, estimée au prix porté dans l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 587 livres, le passif à 297 livres.

1771 (6.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1028
Inventarium über Weiland Frauen Mariæ Felicitas Brancurin geborner Sargerin, auch weiland Joh: Peter Brancur des geweßenen Porcellaners und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebenen Wittib, nunmehr auch sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1771. – nach ihrem den 8.ten Christmonat im Jahr 1770. aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen der Erblasserin hinterlaßenen einigen Sohns und Erben Nahmens Bernhard Brancur des fastenspeißhändlers und burgers alhier – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst beÿ dem Wasserzoll ohnfern den gedeckten Brucken gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen und hieunden beschriebenen Behaußung, auf Donnerstag den 6.ten Junÿ Anno 1771.

Eigenthumb ane einer behaußung. Nemlich eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, geleg. allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten Brucken 1.s. ist ein Eck ane der Preusch, 2.s neben dem Allmend gegen hannß Georg Hochreith dem Faßzieher, hinten auf H M. Strauß Membrum Seminarÿ Ecclesiastici stoßend, davon reicht man jährl. auff Joh. Bapt: et Mich: der Stadt Strasb. Pfth. 15. ß d. bodenzins, sonsten ist dießelbe, ausser dem darauff haftenden passiv-Capital frei ledig eigen. Welche behaußung durch die Hh. Inspector und Werckmeister,Lraft des über weil. Joh: Peter Brancur des disoers geweßenen Ehemanns Verl. durch H. No. Dinckel den 29. Maj 1769. errichteten Inventarÿ angeschlagen worden pro 570. lb. Abgezogen obiger Bodenzinß der 15. ß welcher zu doppelten Capital à 5. p. C° gerechnet anlangt 30. lb. Deducendi verbleibt an obig. anschlag annoch übrig 570. lb. Darüber ist vorhanden I. teutscher pergam. Kffbr. in allh. C.C. stb aufgerichtet und mit dero anh. Ins. corrob. d. d. 18. Junÿ 1746. dabeÿ 1. alter auch allda gefertigter Kfbr. d. d. 14. Junÿ 1728.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1747. auffgerichtet
Summarischer Calculus, Sa. haußraths 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 570, Summa summarum 587 lb – Passiva 297 lb – Stall Summ 289 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 1 100 florins
1771, Livres de la Taille (VII 1180) f° 125
Maurer N° 2409 – Weÿl. Johann Peter Brancourt geweßenen Procellanmahlers und burgers allhier Verlaßenschafft jnent. H. Not. Dinckel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 82. 546. lb 6 ß die machen 1100 fl. Verstallte 500. fl. Zu wenig 600. fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo à 1 lb 6 ß thur, 14 lb 8 ß
und 6 Jahr in simplo, 5 lb 8 ß
Ext stallgeldt 1769, 2 lb 3 ß
Geb, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 2 ß 6 d zusammen 23 lb 3 ß 6 d
der Nachtrag auff 12 lb 4 ß moderirt, restirt 15 lb 11 ß 6d
dt. 3. junÿ 1771.

Bernard Brancour entre en 1762 en apprentissage chez le tailleur Jean Thiébaut Roth
1762, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 153) Donnerstags d. 16. Sept. 1762 – Mstr Johann Diebold Roth &c. [nimbt in die Lehr an ] Bernhard Brancour, Johann Peter Brancour burgers und porcellan machers allhier ehel. Sohn auf 3. Jahr, anfagend Vom 12. Julÿ 1762 und sich auf ermelte Zeit 1765. sich endigend, gibt 60. fl. Lehrgeld, die helffte gleich und die andere helffte mittler lehrzeit der Jung leidet alle Uncosten, Jedoch mit Voriger Condition daß er hernach dreÿ Jahr stillsteh. muß ehe er wieder einen andern Lehrjungen annehmen darf.

Le marchand de fruits et légumes Bernard Brancour épouse en 1771 Marie Catherine Nadler, fille de marchand de fruits et légumes : contrat de mariage, célébration
1771 (8.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 544
Eheberedung – persönlich erschienen H. Bernhard Brancourt der ledige Fastenspeis: händler, Weiland Johann Peter Brancourt, des gewesenen Porcellaners und burgers alhier Zu Straßburg mit auch Weiland Frauen Maria Felicitas gebohrner Sargerin ehelich erzeugt und hinterlaßener Sohn, beÿständlich H. Mathias Brancourt des Schiffmanns seins Oncle, und H. François Mourgeins des Fastenspeis: händlers beeder burgere dahier als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Catharina Nadlerin, längst Weiland Leonhard Nadlers des gewesenen Fastenspeis: händlers und burgers hieselbst mit auch Weiland Frauen Magdalena gebohrner Fuhrerin ehelich erziehl und nachgelaßene Tochter mit beÿstand H. Michel Gagné des Bildhauers ihres geschwornen Vogts und H. Johann Niclaus Ketterers des Maurer: Meisters ihres leiblichen Schwagers beeder burgere alhier als hochzeiterin, ane dem andern Theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 8. Februarÿ Anno 1771 [unterzeichnet] Bernhard Brancour als hochzeiter, Maria Catharina Nadlerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 27)
Hodie 23. Aprilis 1771 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Bernardus Brancour, civis hujas, filius legitimus Joannis Petri Brancour civis dum viveret hujatis, et felicitatis Serger defunctorum conjugum parochianus noster, et Anna Catharina Nadler filia legitilma Leonardi Nadler civis dum viveret hujatis et Catharinæ fuhrer defunctorum conjugum in parochia ad St Stephanum huiusque commorata (i 17)

Bernard Brancour sollicite auprès des Quinze une dispense afin de devenir marchand de fruits et légumes avant la fin de l’apprentissage réglementaire pour pouvoir reprendre les affaires de sa mère morte depuis peu. La dispense lui est accordée contre paiement d’une somme de 12 florins au profit du corps de métier. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
Bernhard Brancourt, Fastenspeishandel
(p. 130) Sambstags den 2.ten Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt des burgers und bisherigen Lehrjungen des fastenspeis handels Ca. Eundem prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 umb gndr. Dispensation von übriger Lehrzeit und aufnahm Zum Recht des fastenspeis handels. Osterrieth bitt Copiam et T. O. Obt. (idem Rapiarium f° 97)

(p. 173) Sambstags den 16. Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt, des burgers und fastenspeishändlers jungen Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler obrmr. erholt unterth. Memoriale von 2. hujus und bitt Deputationem. Osterrieth prod. uth. Exceptiones juncto petito und bitt Deput. Erk. Deputatio.

(p. 191) Sambstags den 23. Martii 1771. Iidem [Obere Handwercks Hh] laßen durch eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Bernhard Brancourt der burger und bisherige Lehrjung des Fastenspeis handels Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Obermr den 2. hujus ein unth. Memoriale samt beÿl N° 1 übergeben juncto petito, ihn Vor der noch manglenden lehr Zeit gnädig Zu dispensiren, quo facto Zu verordnen, daß er unterm dem oblato 12. fl in die Lade zu geben beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Mörin Zum Recht des Fastenspeis handels zu admittiren seÿe.
Diesem entgegen habe Imploratische Meisterschafft in Exceptionibus vom 16.t hujus gebetten, den Imploranten mit seinem wieder ordnung lauffenden begehren refusis expensis abzuweisen. Auf geschehene Weißung habe der Implorant beÿst. Johannes Ketterer des Maurer Meisters contenta Memorialis et petiti wiederhohlt, beÿseitzend, daß da seine Mutter erst Kürtzlich Verstorben er nunmehro gezwungen wäre, die von ihro bißhero geführte haußhaltung entweden fortzuführen, oder mit Verlust haußrath Zu machen, da nun ihme nur 6. monat an vollbrachter lehrzeit fehlen, alß verhoffe er Mghh. würden ihn mit gnädigen augen ansehen und ihm in seinem petito willfahren.
Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿn erschienen Johann Daniel Reith, als obmr, und Johannes Matthis als untermr. welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Herren Depp: hätten in ansehung des Imploranten besondere umbstände und der noch Kurtzen manglende lehrzeit dafür gehalten, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag 12. fl. in die Meisterschafft Lad seinem oblato gemäß von der noch übrigen lehrzeit zu dispensiren, und in die Meisterschafft der Fastenspeishändler zu recipiren seÿe. Erk. bedacht confirmirt.

(p. 202) Sambstags de, 30. Martii 1771. Faust nôe Bernhard Brancourt in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler ober meister bitt communicationem Sententiæ. Erkannt Willfahrt.

(p. 269) Sambstags den 20. Aprilis 1771
Bescheid. Sambstags den 23. Martii 1771. In Sachen Bernhard Brancourt des burgers und bisherigen Lehrjungen des Fastenspeis handels, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Fastenspeishändler Obermr Imploratin am andern theil, Auf producires unterth. Memoriale mit beÿl. Sub N° 1 juncto petito Wir geruheten den Imploranten von der noch manglenden lehrzeit Zu dispensiren, quo facto Zu verordnen, daß er unterm dem oblato 12. fl in die Lad zu geben, beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Mörin Zum Recht des Fastenspeis handels zu admittiren seÿe. Übergebene Exceptiones samy beÿfegügrtem Bitten, den Implorante, mit seinem wider Ordnung lauffenden begehren ref. exp. abzuweißen. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch alle übrig der Parthen angehörtes Vor und anbrigen ist der Herren Depp: angelegten relation nach Erkandt daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag Zwölff Gulden in die Meisterschafft Lad, seinem oblato gemäß, von der noch übrigen lehrzeit zu dispensiren, und in die Meisterschafft der Fastenspeishändler zu recipiren seÿe.

Bernard Brancour hypothèque la maison au profit de Marguerite Dorothée Metz femme du pêcheur Jean Philippe Baldner et de son frère le tailleur Philippe Chrétien Metz

1771 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 295
Bernhard Brancur der fastenspeishändler
in gegensein Fr. Margarethæ Dorotheæ geb. Metzin Johann Philipp Baldner des fischers ehefrau, 150 gulden und nahmens Philipp Christian Metz des ledigen großjährigen schneider geselen ihres leiblichen bruders, 50 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem Waßer zoll nächßt den gedeckten brucken, einseit neben einem schlupff, anderseit neben dem Preuschfluß – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – als ein von seiner mutter seel. Fr. Felicitatis Brancurin geb. Sargerin ererbtes guth

Bernard Brancour hypothèque la maison au profit de l’ancien aubergiste Jean Louis Piton

1772 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 285-v
Bernhart Brancur der Fastenspeishändler
in gegensein H. Johann Ludwig Pitton gewesten aubergiste – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem waßerzoll nächst denen gedeckten brucken einseit neben einem schlupff, anderseit neben dem Preusch fluß – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß – als ein von seiner mutter seel. Fr. Felicitas Brancurin geb. Sargerin ererbtes guth

Le blanchisseur Bernard Brancour meurt en 1814 en délaissant trois enfants dont l’un est présumé mort

1814 (4.6.), Strasbourg 12 (54), Not. Wengler n° 8175
Inventaire de la succession de Bernard Brancour l’ainé blanchisseur décédé le 28 avril dernier – à la requête de Barbe Brancour femme de Daniel Eissen cordonnier, Bernard Brancour cadet ramoneur domicilié à Seltz près Lauterbourg, Daniel Ehrenfried Stoeber notaire commissaire nommé par représentation de Louis Brancour, menuisier, voltigeur au 86° régiment d’infanterie de ligne absent présumé mort, héritiers de leur père
dans la maison mortuaire sur le quai du péage de la Bruche n° 14
immeuble, une maison a rez de chaussée trois étages et mansardes avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai du péage de la Bruche près les prisons, d’un côté le bras de la bruche, d’autre le communal devant ledit quai, derrière propriété du Sr Stuber charpentier – rapporte en loyer 200 francs de revenu, en capital 4000 fr, le défunt tient de feu Marguerite Félicité Sarger veuve de Jean Pierre Brancour peintre en porcelaine sa mère dont il était le seul fils unique héritier, suivant inventaire de son père dressé par Me Jean Rodolphe Dinckel père le 29 mai 1769, acquis suivant contrat de vente passé à la Chambre des Contrats le 18 juin1746 d’après lesquels titres il résulte que cette maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 francs par an
meubles 372 fr, total de la masse active 4372 fr, passif 1735 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 147-v du 8.6.

La maison mise en vente devant le tribunal civil revient à la cohéritière Catherine Barbe Brancour femme du cordonnier Jean Daniel Eissen

1817 (1.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 92, n° 151
Tribunal Civil de de Première Instance ; Adjudication définitive 17.4.
par devant M. Timothée Dominique Friaut Dalincourt, juge au Tribunal Civil de de Première Instance, vente par licitation dont la teneur suit, Cahier des Charges
à Me Klauhold pour 3625 francs – Déclaration de command du 17 avril, acquis pour Catherine Barbe Brancour épouse de Jean Daniel Eissen, cordonnier dont ladite Catherine Brancour est déjà propriétaire d’un tiers
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg quai de la Bruche n° 14 d’un côté la rivière, d’autre une ruelle, composée d’un rez de chaussée et de deux étages, elle appartient à 1. Barbe Brancour épouse de Daniel Eissen, cordonnier, 2. aux enfants mineurs de Michel Brancour, ramoneur de cheminées à Seltz, savoir François Joseph, Françoise et Ignace ayant pour tutrice leur mère Barbe Schultz la veuve et pour subrogé tuteur Pierre Meyer, musicien à Seltz, 3. Louis Brancour, militaire absent, représenté par Me Stoeber, notaire, elle leur est avenue de la succession dudit Michel Brancour, suivant inventaire dressé par Me Wengler
Mise à prix fixée à 600 fr suivant le procès verbal d’experts du 25 janvier 1817 entériné par jugement du 4 février – par Me Klauhold rue de l’Ail n° 12 chargé par le réquérant, 11 février

Originaire de Lahr en Brisgau, Jean Daniel Eisen épouse en 1796 Catherine Barbe Brancour
Mariage, Strasbourg (n° 48)
Cejourd’hui 21° Vendemiaire, l’an V de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Daniel Eisen, agé de 25 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis quatre ans, natif de Lahr en Brisgau, fils de feû Zephanie Eisen, cordonnier audit lieu et de Marie Madeleine Morstatt, de l’autre part Catherine Barbe Brancour, agée de 24 ans, blanchisseuse, née et domiciliée en cette commune, fille de Bernard Brancour, blanchisseur, et de feüe Catherine Nadler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 16 décembre 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 février 1772 (signé) Daniel Eisen, catarina barbara brangur (i 27)

Jean Daniel Eissen se remarie en 1834 avec Elisabeth Kutsch, native de Westhoffen
1834 (25.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté universelle partageable par moitié – Jean Daniel Eissen, cordonnier veuf de Catherine Barbe Brangur
Elisabeth Kutsch, fille de feu Daniel Kutsch, vigneron à Westhoffen, et de feu Eve Wundling
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 98-v du 29.9.

Jean Daniel Eissen meurt en 1838 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Daniel Eissen issu de la veuve et héritier de la maison

1838 (3.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Jean Daniel Eissen, cordonnier décédé le 12 février dernier, à la requête d’Elisabeth Kutsch, mère et tutrice légale de Jean Daniel Eissen
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 F° 83-v du 10.3.

Elisabeth Kutsch se remarie avec l’employé à l’octroi François Louis Gærth

1840 (26.2.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Louis Gaerth, employé à l’octroi, veuf sans enfants de Marie Madeleine Ranqué
Elisabeth Kutsch veuve de Jean Daniel Eisen, cordonnier
futur époux apporte 2. une maison à Strasbourg rue des Drapiers n° 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 20 v du 27.2.

François Louis Gærth a épousé en premières noces Marie Madeleine Rauqué originaire de Franckental
1831 (24.1.), Strasbourg 12 (118), Me Noetinger n° 2521
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Louis Gaerth, cordonnier, et Jean Georges Gaerth, cordonnier, et de Marguerite Schmitt
Marie Madeleine Rauqué fille de François Georges Rauqué, professeur de musique à Franckenthal, et d’Agathe Catherine Anstett
Enregistrement de Strasbourg, acp 202 f° 142-v du 31.1.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch louent la maison au négociant Henri Guillaume Stammler

1844 (9.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 88 (1877) f° 91-v, ssp du 23 avril 1844
Bail – Entre les soussignés François Louis Gaerth, propriétaire, et Elisabeth Kutsch, conjoints à Strasbourg d’une part
Et Henri Guillaume Stammler, négociant à Strasbourg d’autre part
a été arrêté ce qui suit. Les conjoints Gaerth donnent à titre de bail à loyer pour neuf années consécutives à partir du 22 avril 1844 au Sr Stammler toute leur Maison située en cette ville quai de la bruche 14. Le présent bail étant fait et accepté pour et moyennant un loyer annuel de 560 francs

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit de Henri Nicolas Edouard Kragé. Elisabeth Kutsch est devenue seule propriétaire de la maison par la mort de son fils.

1860 (2.3.), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9312
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, et dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
a M. Henri Nicolas Edouard Kragé, propriétaire demeurant et domicilié dans la banlieue de Strasbourg hors la porte nationale près du canal de la Bruche, la comme principale de 5000 francs pour prêt de pareille somme
(hypothèque) Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) tenant d’un côté à la rivière l’Ill, de l’autre côté à l’impasse de la mauve et tirant par derrière sur la propriété Stuber. Cet immeuble inscrit au cadastre section P numéro 848. (…) Que ledit immeuble avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, cordonnier en son vivant à Strasbourg, premier mari de la débitrice, qu’il avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre ledit Sr Eissen et la débitrice aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 et qu’au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° du dit immeuble sont échus à la débitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du susdit contrat de mariage et un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage et que les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit M. Eissen avec la débitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès de M. Eissen père par M° Grimmer déjà cidessus nommé le 3 mars 1838, et qu’après le décès du mineur Eissen arrivé dans le courant de l’année 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont échus, à défaut de parents du côté de la ligne paternelle, à la débitrice sa mère ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth l’un des notaires soussignés cejourd’hui, et que la propriété antérieure du dit immeuble se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer et déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit du boucher Auguste Grœtzinger

1861 (2.7.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth, subst. par Me Roessel aîné n° 9829
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, et Dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Auguste Groetzinger, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
(hypothèque) Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) tenant d’un côté à la rivière l’Ill, de l’autre côté à l’impasse de la Mauve et tirant par derrière sur la propriété Stuber. (…) Que ledit immeuble avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, cordonnier en son vivant à Strasbourg, premier mari de la débitrice, qu’il avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre ledit Sr Eissen et la débitrice aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 et qu’au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° du dit immeuble sont échus à la débitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du susdit contrat de mariage et un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage et que les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit M. Eissen avec la débitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès de M. Eissen père par M° Grimmer déjà cidessus nommé le 3 mars 1838, et qu’après le décès du mineur Eissen arrivé dans le courant de l’année 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont échus, à défaut de parents du côté de la ligne paternelle, à la débitrice sa mère ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire substitué le 2 mars 1860 enregistré, et que la propriété antérieure du dit immeuble se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer et déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.

François Louis Gærth et Elisabeth Kutsch hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Joseph Alexandre Willemin

1865 (28. Xbre), Strasbourg 14 (167), Not. Antoine Ritleng (père) n° 15.832
Obligation – Ont comparu M. François Louis Gaerth, ancien employé de l’octroi, & Dame Anne Elisabeth Kutsch son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Monsieur Joseph Alexandre Willemin docteur en médecine domicilié et demeurant à Strasbourg, la somme de 7500 francs
(hypothèque) Section P n° 848 une maison avec droits & appartenances sise à Strasbourg quai de la Bruche N° 8 (ancien N° 14) troisième la rivière l’Ill et l’impasse de la Mauve, derrière la propriété de Mr Stuber. – Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné avait appartenu en toute propriété à M. Jean Daniel Eissen, en son vivant cordonnier à Strasbourg, premier mari de la co-débitrice femme Gaerth, et avait fait partie de la communauté de biens universelle qui avait existé entre eux aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Grimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1834 & au décès de M. Eissen la moitié ou quatre 8° de cet immeuble sont échus à la codébitrice en sa qualité de commune en biens avec son dit mari aux termes du dit contrat de mariage & un autre 8° lui est échu en vertu d’une donation retenue dans ledit contrat de mariage & les trois autres 8° sont échus à Daniel Eissen mineur issu du mariage dudit S. Eissen avec la codébitrice, ainsi que le tout se trouve constaté par un inventaire dressé après le décès du Sr. Eissen père par ledit notaire le 3 mars 1838, & après le décès du mineur Eissen qui a eu lieu à Strasbourg le 23 décembre 1838 ses trois 8° au dit immeuble sont avenus à la codébitrice sa mère à défaut de parents du côté de la ligne paternelle ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire à Strasbourg le 2 mars 1860 enregistré. Quant à la propriété antérieure du dit immeuble elle se trouve amplement établie dans l’inventaire dressé par Me Grimmer déjà ci-dessus relaté (…) IV. Que la débitrice n’a jamais contracté d’autre mariage que celui avec le Sr Eissen et la mariage actuel et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Grimmer le 26 janvier 1840.
(…) à l’instant mondit Sr Auguste Groetzinger (a reçu) des époux Gaerth comparans I. un emprunt de 5100 francs (…) devant Me Uebersaal le 29 avril 1817, 2. d’un acte de liquidation & partage dressé par Me Bremsinger le 21 mars 1826, 3 d’un testament fait olographe à Strasbourg le 16 novembre 1823 déposé pour minute à Me Grimmer notaire à Strasbourg le 26 février 1834, 4° d’une cession reçue par ledit notaire Grimmer le premier mars 1836, 5° d’un inventaire dressé par le même notaire le 3 mars 1838, 6° d’une obligation passé devant ledit notaire Grimmer le 14 mai 1852, 7° d’un acte de notoriété dressé par Me Lauth notaire à Strasbourg le 2 mars 1860, 9° d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant ledit notaire Lauth le 2 mars 1860 & 9° d’un acte contenant quittance subrogatoire (…) passé devant Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 7 mai 1863
II. d’un capital de 2000 francs (…) obligation passée devant Me Roessel aîné substituant Me Lauth le 2 juillet 1861 (…) ensemble une somme de 7100 francs



Michel Sarger, batelier, et (1715) Marie Anne Jacquet, (1742) Agathe Schneider, (1746) Marie Barbe Burger – catholiques


Fils des manants Jacques Sarger, sergent des ponts, et Anne Marie Litt, le batelier Michel Sarger épouse en 1715 Marie Anne Jacquet, fille d’éclusier. Tous deux deviennent bourgeois le 31 juillet 1717 en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre.
Michel Sarger se remarie en 1742 avec Agathe Schneider, originaire de Simonswald en Forêt-Noire, puis en 1746 avec Marie Barbe Burger, originaire de Hultehouse près de Phalsbourg. Michel Sarger meurt dans l’aisance en septembre 1752 en délaissant six enfants issus de sa première femme Marie Anne Jacquet. La veuve se remarie en 1754 avec le batelier Jean Georges Eckert ; elle meurt sans descendance en 1783.

Maisons en propriété
1736, Face du péage de la Bruche
1742, au Finckwiller
1745, ruelle du Puits quai des Bateliers
1746, au péage de la Bruche (VII 248, actuel n° 8 quai de la Bruche)

Enfants issus de Marie Anne Jacquet

  • Catherine, épouse (1736) le batelier Matthias Herrmann
  • Marguerite, épouse (1735) le pêcheur Jean Caspar Düner
  • Marie Elisabeth, épouse (1740) le pêcheur Matthias Léonard Herold
  • Félicité, épouse (1746) le peintre en porcelaine Jean Pierre Brancour
  • Jean Michel, greffier à Wangen, épouse (1752) Catherine Elisabeth Lambrecht
  • Marie Anne, épouse (1751) le meunier Joseph Beller


Signatures au bas de l’inventaire des apports dressé en 1747
(ADBR, cote 6 E 41, 367, n° 260)


Fils des manants Jacques Sarger, sergent des ponts, et Anne Marie Litt, Michel Sarger épouse en 1715 Marie Anne Jacquet, fille unique de Louis Jacquet, éclusier de la première écluse hors la porte Blanche, et de sa femme Madeleine Kremer

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 10)
Anno Domino 1715. vero 7. Januarÿ (…) copulati et conjuncti sunt Michael Sarger, Jacobi Sarger et Mariæ Luttin inquilinorum Argentinæ legitimus filius ex una, et Marianna Jacquet Ludovici Jacquet et Mariæ Magdalenæ Krämerin ad primas canalis cataractas commorantium Legitimi thori fiia ex altera partinus (i 9)

1719 (2 mars), Not. Robert (6 E 41, 40)
Quittance – Madeleine Cremerin veuve de Louis Jacquet Vivant Esclusier de la premiere Escluse hors la porte blanche
du consentement de Michel Sarcer batelier a Strasbourg et Marie Anne Jacquet, seule héritière
reçu de Jacques Lombard a present Esclusier de lad. premiere Escluse
Mémoire de la Prisée et Estimation (…) de La Barraque

Le batelier Michel Sarger et sa femme Marie Anne Jacquet deviennent bourgeois le 31 juillet 1717 en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre

1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1304
Michael Sarger der Schiffmann Von hier, Jacob Sarger bruckenknechts alhier sohn, Vnd sein Fr: Louise Jacquet Von hier erkauffen das burgerrecht p. 2. Gold fl. 16. ß. bringt 2. Kinder mit so beÿ ordnung gelassen Worden. Wird Zum Encker dienen, Jur: d. 31. Ejusd: [Julÿ] 1717

Michel Sarger et Marie Anne Jacquet font dresser l’inventaire de leurs biens. Ceux de la femme s’élèvent à 136 livres, l’actif du mari à 16 livres, le passif à 121 livres

1722 (28. 8.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 13) n° 477
Inventarium über Mstr. Michael Sargers des Holz Schiffmanns und frauen Louisa gebohrner Jaquein beeder Eheleuthe u. burgere allhier zu Straßburg der Zeit besitzende Nahrung wie auch passiva auffgerichtet Anno 1722. – welches alles auf erfordern und begehren der Ehefrauen geschwornen Curatoris des Ehrenhafften Joh: Michael Düren Krempen u. burgers alhier Vorgenommen ersucht u. inventirt – So beschehen Straßburg den 28. 8.bris Anno 1722.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben eingangs gedachte beede Eheleuthe beÿ ihrer gegebenen handtreu glaubwürdig berichtet daß alß Sie such ohngefehr Vor 7 Jahren mit einander Verheurathet zwischen ihnen Keine Eheberedung auffgerichtet worden dannenhero d. Jenige was auch noch in natura befund. und der Ehefrauen eigenthümlich zuständig ihro Wieder Vor ohnverändert des Manns und übrige Nahrung alles als theilbar beschrieben werden solle

Sa. Hausraths 78 (F 66, T 11), Leere Faß (T. 3)
Schiff und geschirr Zum Schiff fahren, der Frauen ohnverändert gehörig 65, Silber 2 (F 11 ß, T. 1 lb), Goldene Ringe (T 3), Billets de Bancque 200, Summa summarum der Ehefrauen Vermögen 136 lb
Summa summarum des Ehemanns Vermögen 16 lb
Schulden aus vorstehender Verlaßenschafft zugeltend – Item fr: Mariæ Magdalenæ Jacquein geb. Krahmerin wittib der Ehefraun leibl. Mutter soll man Vor 2. Jahr Verseßenen hauß Zinß, Summa 121, Conferendo übertrefen also solche Passiv Schulden die vorher beschriebene sogenannte Theÿlbahre Activ Nahrung dem Anschlag nach umb 105. lb

L’inventaire dressé après la mort de Marie Anne Jacquet n’est pas conservé

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1751
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Annæ Sargerin gebohrner Jacquein Michael Sargers, Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehel. haußfrauen seel. Verlassenschafft

Michel Sarger se remarie avec Agathe Schneider, originaire de Simonswald en Forêt-Noire : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1030
Eheberedung – Michael Sarger, Schiffmann
und Jungfrauen Agathä Schneiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 14.)
Hodie primâ Mensis octobris anno 1742 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Coniuncti fuerunt honestus Michael Sarger Civis ac nauta viduus defunctæ Mariæ Annæ Jacquet et pudica virgo Agatha Schneiderin filia legitima defuncti Georgii Schneider oriunda ex Simenswald trans *, præsentibus testibus (…) Jacobo Sarger sponsi fratre (i 75)

Agathe Schneider, fille de Georges Schneider domicilié à Simonswald (Zimmerswald) près de Triberg, fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie

1742 (12. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen daß auff heüt dato Zu end gemelt Vor mir endes unterschriebenem offenbahren geschwornem Notario persönlich kommen und erschienen die Ehren: und tugendsahme Jungfer Agatha gebohrne Schneiderin, weÿland Georg Schneider geweßenen Inwoners Zu Zimmerswald ohnfern der Wallfarth drieberg jenseits rheins, nachgelaßene eheliche Tochter, so Verlobt an Michael Sarger den Schiffmann und burgern alhiern hat mit vorgewießen und baar dargezahlt folgende Sorten Geld, handtreülich behabend, daß Sie Zu dießem geld einigen heller nicht gelehnt noch etwaß darauff schuldig, sondern Vielmehr ihr ohnverfangen eigenthumblich guth seÿe, Summa 250. lb 10 ß
Sig. Straßburg den 12. Septembris Anno 1742.

Agathe Schneider, originaire de « Numenwald » en Forêt-Noire devient bourgeoise quelques semaines après son mariage

1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 110
fr. Agatha weÿl. Georg Schneiders gewesenen burgers Zu Numenwald im Schwartzwald tochter und Michael Sargers burgers und Schiffmanns allhier Ehefrau erhalt das burgerrecht wegen Wohlverhaltens gratis und Will beÿ E. E. Zunfft der Encker dienen, promisit d. 29.t 9.br. 1742.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1784
Inventarium über Meister Michael Sarger Schiffmanns und Frauen Agathä Sargerin gebohrner Schneiderin beeder Eheleuthe und bürgere alhier Illata

Michel Sarger se marie en troisièmes noces avec Marie Barbe Burger, originaire de Hultehouse près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration

1746 (20.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 111
Eheberedung – entzwischendem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Michael Sarger dem Schiffmann und burgern allhier Zu Straßburg Wittibern als dem bräutigamn ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Barbara Burgerin Von Hildenhaußen beÿ Pfaltzburg gebürtig, Weÿland des Ehrengeachten Samuel Burgers geweßenen burgers daselbst nunmehr seeligen hinterlaßenen ehelich erzeugter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 20. Augusti Anno 1746 [unterzeichnet] Ms herrn Michael Sargers des bräutigamns handzeichen, mariebarbe burger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 245)
Hodie die 29 mensis Augusti anno 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus Michael Sarger civis et nauta ac viduus secundis nuptiis defunctæ Agathæ Schneiderin et honesta Maria Barbara Burgerin oriunda ex inhildenhausen diœcesis Metensis filia defuncti Samuelis burgers et Margarithæ Marechal viduæ superstitis coniugis (signé) MS sponsus signum, + sponsæ signum (i 154)

Marie Barbe Burger devient bourgeoise un mois après son mariage

1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 267
Fr. Maria Barbara Burgerin Von Hildenhaußen beÿ Pfaltzburg geb. Michael Sargers burgers und Schiffmanns Ehefrau erhalt das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis und will dienen beÿ E. E. Zinfft der Encker, promis. eod. [12. 7.br 1746.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison au Péage de la Bruche. Ceux du mari qui comprennent quatre maisons s’élèvent à 4605 livres, ceux de la femme à 124 livres.

1747 (15.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367) n° 260
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Michael Sargers des Schiffmanns und der viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Sargerin gebohrner Burgerin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – Welche der Ursachenn, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Caspar Fischkäuffers, herrn Mathis Herrmanns Schaffners, hern Matthiä Lienhard Herold Fischers und herrn Johann Peter Brancur Porcelin Mahlers alle vier des Ehemanns gelieter tochtermännere wie auch herrn Valentin Vintzens, Schneiders seiner Zweÿen noch ledige Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, So dann herrn Johann Kleinen des Waßerzollers der Ehefrauen gebettenen beÿstands, aller burgere allhier, auf Montag den 15.ten Maji Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen gedeckten Brucken gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung gehörigen und hernach eingetragenen behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane häußern (M.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, Stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg gegen dem Waßerzoll und denen gedeckten brucken hinüber, beÿ denen Thürnen, einseit neben Weÿl. Johann Christoph Rudolph des Gastgebers Zum Träubel nachgelaßener Wittib und Erben, anderseit neben herrn Johann Paul Pätsch dem bierbrauer Zum grünen Wald, hinden Zum theil auf Weÿl. herrn Johann Melchior Zieglers, des ältern, handelßmanns seel. Erben und zum theil auf eine dem mehrern Hospital allhier gehörige behaußung stoßend, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen Zwoer Stafflen 4 ß d Allmend Zinß, sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen (…)
(M.) Item eine Behaußung und Höfflein samnt dem dritten theil für ohnvertheilt ane einer Stallung ane dem Finckweiler ohnfern der Trenckh (…)
(M.) It. eine Behaußung und Hoffstatt im Bronngäßlein (…)
(M.) It. eine Behaußung und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten brucken, einseit ist ein Eck am Waßer, anderseit neben hannß Georg Hochritt dem Silberbotten, hinden auff das Waßer stoßend, davon gibt mann Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn (-) bodenzinß, sonsten gegen männiglichen freÿ, Ledig eigen und allhier ebenmaßen ohne anschlag gelaßen. Hierüber ist vorhanden ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 14.ten Junÿ Anno 1728. Der letstere hiehero gehörige in Wohlermelter Contract Stub gefertigte Kauffbrieff aber de Anno 1746 isy novj Zur Zeit nicht expedirt worden. Dieße Letstere behaußung ist Zwar allerest in dießer Ehe neuerbauen aber aus des Ehemann in die Ehe gebrachter nicht inventirter Baarschafft Völlig baar bezahlt Worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 240, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 304, Sa. Wein und Lährer Vaß 205, Sa. Silbergeschirr 18, Sa. baarschafft 3589, Sa. Eigenthum ane häußern, Nihil, Sa. Schulden 1280, Summa summarum 5639 lb – Schulden 1040, Nach deren Abzug 4598 lb – Dazu seind Zurechnen die Ihme gebührige zwen dritte theil an denen verehrten haussteuren 6 lb, Des Ehemanns gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 4605 lb
Dießemnach wird auch der Frau in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 6, Sa. Silber geschmeids 20, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Baarschafft 63, Schuld 23, Summa summarum 121 lb – Dazu gelegt der dritte theil ane denen Verehrten haußteuren 3 lb, Der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 124 lb

Michel Sarger meurt en septembre 1752 en délaissant six enfants issus de sa première femme Marie Anne Jacquet. La masse propre à la veuve s’élève à 537 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 985 livres, le passif à 1 263 livres.

1752 (19.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 498
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Michael Sargers, des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1752. – als derselbe Donnerstags den 7.ten dießes Monats Septembris dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Barbaræ Sargerin gebohrner Burgerin des verstorbenen seeligen geweßener dritten Ehegattin und nunmahlig Hinterbliebener Wittib mit assistentz des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Kleinen, Wohlbestellten Einnehmers ane der Statt Waßerzoll und burgers allhier Ihres ane Vogts statt erbettenen beÿstandts, wie auch des abgeleibten seeligen in erster Ehe mit weÿland der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Maria Anna Sargerin gebohrner Jacquein ehelich erziehler Herrn Sohns Frauen und Jungfer Tochter, als desselben ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) ersucht – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 19.ten Septembris Anno 1752.
Der Abgeleibte seelig hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt. 1.mo Frau Catharinam Herrmännn gebohrne Sargerin, Weÿland herrn Matthis Herrmanns geweßenen Schiffmanns und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene Wittib, Welche mit assistentz Herrn Heinrich Ferdinand Conrad des Leinenwebers und burgers allhier in Persohn dem geschäfft abwertete, 2. Frau Margaretham Casparin gebohrner Sargerin, Herrn Johann Caspar des Fischers und burgers allhier Ehefrau Welche mit beÿhülff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft sich eigefunden, 3.tio Frau Mariam Elisabetham Heroldin gebohrne Sargerin, Weÿland Johann Matthiæ Lienhard Herold, geweßenen Fischers und burgers allhier eeligen nachgelaßene Wittib, welche mit assistentz herrn Bastian Haaß des Fischers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands sich beÿ dießem geschäfft eingestelt. 4.to Frau Mariam Felicitatem Brancurin gebohrner Sargerin, Herrn Johann Peter Brancur des Porcelinmahlers und burgers allhier Ehegattin welche mit Zuziehung besagten Ihres Ehevogt in Persohn Zugegen ware. 5.to Herrn Johann Michael Sarger, Wohlbestellten Statt schreibern Zu Wangen und burgern allhier Welcher dem geschäfft Persönlich beÿgewohnt, So dann 6.to Jungfer Mariam Annam Sargerin so 16. Jahr alt deren geschworner Vogt, Herr Valentin Vintzens des Schneiders und burgers allhier welcher beneben seiner Curandin in Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen. Alßo alle Sechs des seelig Verstorbenen in erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Maria Anna gebohrner Jaquein seeligen ehelich erzeugte Herrn Sohn Frauen und Jungfrauen töchtern und ab intestato Zu Sechs gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßenen Rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Obern waßer Zoll und denen gedeckten Brucken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hierunden eingetragenen behaußung befunden Worden Wie folgt.
Eigenthumb ane häußern (E.) Zween drittetheil für ohnvertheilt Von und ane Erstl. einer behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, Stallung, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg gegen dem Waßerzoll und denen gedeckten brucken hinüber beÿ den Thürnen, einseit neben Weÿland Johann Christoph Rudolph des Gastgebers Zum Träubel nachgelaßener Erben, anderseit neben herrn Johann Jacob Vogt dem bierbrauer Zum grünen Wald, hinden Zum theil auf Weÿland herrn Johann Melchior Zieglers, des ältern, handelßmanns seeligen Erben und zum theil auf eine dem Mehrern Hospital allhier gehörige behaußung stoßend, davon gibt mann Jährlichen auf Jacobi der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen Zwoer Stafflen 4 ß d Allmend Zinß sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 18.ten Septembris 1752. angeschlagen 492. lb. Machen daran die hiehero gehörige Zween drittetheil 328. lb. Und ist der übrige eine drittetheil in das Abgeleibten seel. Lebtägig genoßenen Wÿdemb von Erster Ehe Wie herrnacher fol. (-) fac: (-) Zusehen gehörig. Über dieße gantze behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahrt datirt den 28. Junÿ Anno 1736. mit altem Lit. A. signirt. Dabeÿ ferner ein alter teutscher pergamentener mit ermeltem Insiegel corroborirter Kauffbrieff datirt den 29.ten Aprilis Anno 1704. mit altem N° 1 bezeichnet und beede nach beschehene besichtigung dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen.
(E.) It. eine Behaußung, Höfflein und Hoffestatt, sambt einem kleinen Schopff, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen
ane dem Finckweiler ohnfern der Trenckh (…)
(E.) It. eine Behaußung und Hoffstatt im Brunngäßlein (…)
(E.) It. eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen und gedeckten brucken, einseit ist ein Eck ane der Preusch, anderseit neben dem Allmend gegen hannß Georg Hochritt dem Silberbotten, hinden auff Philipp von Zabern den Schiffbäuer stoßend, davon gibt mann Jahrs auf Johannis Baptistæ et Michaelis der Statt Straßburg Pfenningthurn 15 ß d bodenzinß Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch offtgemelte der Stat Straßburg herren Lohner und Werckmeistere nach besag mehrberührten Abschatzungs Zeduls Vom 18.ten Septembris 1752. angeschlagen umb 620. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 18.ten Junÿ Anno 1746. Dabeÿ ein alter teutscher auch allda gefertigter und mit ermeltem Insiegell verwahrter pergamentener Kauffbrieff de dato 14.ten Junÿ Anno 1728.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch mich Notarium den 15.ten Maji 1747. auffgerichtetet
Wÿdemb, Welchen der Abgeleibte seeliger wegen Jungfrauen Mariä Annä Sargerin der jüngern noch Ledigen tochter biß an seinen tod gegen gebührender Education und Alimentation genißen hat
Wÿdemb Welchen der selig Verstorbene Von auch Weÿland Frauen Maria Anna Sargerin gebohrner Jeacquin seiner geweßenen Erstern Ehefrauen ebenmäßig seeligen ad dies vitæ genoßen hat
Erstl. ein drittertheil für unvertheilt Von und ane der hieoben fol: (-) fac: (-) et sequentibus beschriebenen behaußung ane dem Waßerzoll beÿ denen Thurnen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Copia Dispositionis inter Liberos – Copia Codicilli – Copia Zweÿten Codicilli – Copia Nach Disposition
Bericht und Respectivé Vergleich wegen der theilbahren Verlaßenschafft. Nachdeme Gegenwärtige Verlaßenschafft völlig inventirt geweßenen und darauff die hinterbliebene Wittib befragt worden, ob Sie ane dem theilbahren Guth nach dem Inhalt der Eheberedung paragrapho quinto participiren und theilnehmen, oder aber auf dieselbe renunciren und Verzug thun wolle, hat sich dieselbe gleichbalden mit Consens Ihres erbettenen herrn beÿstands freÿwillig erkläret, daß Sie auf die theilbare Nahrung tam active quam passive wißend und wohlbedächtlich gäntzlichen renunciren und verzug thue (…)
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 298, Erg. 69, Summa summarum 377 lb – Dazu ist Zurechnen der Ihro Von dem Abgeleibten seeligen in deßen auffgerichteten erstern Codicillo Verordnete und so lang Sie in ohnverrucktem Wittibstand verharren Wird, daurende Wÿdemb 160 lb, der Wittib gantze substantz 537 lb
Dießemnach Wird auch nun auch der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung Krafft hieoben eingetragenen berichts unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 73, Sa. Wein und Lährer Vaß 61, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Pfenningzinß hauptguths 1000, Sa. Eigenthumb abe häußern 1661, Sa. Schulden 82, Summa summarum 2985 lb – Schulden 1263 lb, Nach deren Abzug 1721 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 2761 lb
– Abschatzung Vom 18.ten 7.bris 1752. Auff gebehren Weÿland herrn hannß Michel Sargers deß geweßenen Schiffmanns seel. Hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am obern Waßerzoll (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Obern Waßerzoll einseits neben der Preusch anderseits neben dem Allmend, und hinten auff Philipp Zaberer stoßend gelegen solcher begriff bestehet in einer Retz d’Chosse und Zweÿen Stocken, Worinnen etliche Stuben, Kammeren und Kuchen hat auch einen geträhmten Keller der tachstuhl darüber ist mit breit Zieglen doppelt belegt, auch Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit alller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb 1300 Gulden
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Finckweiler (…)
Der Vierte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem brungäßlein gelegen (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) 1746, Johann Rudolph Dinckel
Copia Codicilli 1752 (…)

La veuve se remarie avec le batelier Jean Georges Eckert : contrat de mariage, célébration

1754 (17.3.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 652-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Herrn Joh. Georg Eckert, dem Schiffmann, Wber. und burger alhier Zu Straßburg, unter beÿständung H. Joseph Antoine Ducré, E. E. großen Raths alhier würckl. beÿsitzers und geschwornen Vogts deßen in erster Ehe erziehlter 4. K. K. auch leibl. H. Schwagers als Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Maria Barbara Burgerin Weÿl. H. Michael Sargers, auch gewesenen Schiffmanns und hiesigen Burgers hinterbliebener Wittib, unter assitence herrn Joseph Bruland des Consierge de la Prison Royale dieser Statt als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen zu Straßburg d. 17.. Martÿ 1754. [unterzeichnet] Johann Georg Eckert Als hochzeuder, Maria Barbre alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 195)
Hodie 22. Aprilis anni 1754 tribus proclamationibus in Ecclesia nostra et totidem in Ecclesia Parochiali ad S Maurentium Cathedralis Ecclesiæ publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Eckert ciuis et nauta hujus, viduus defunctæ theresiæ aug et maria Barbara Burger vidua defuncti joannis michaelis Sarger ciuis olim Etiam nautæ (signé) Johann Georg Eckert, maria barbra burgrin (i 105)

Marie Barbe Burger meurt en 1783. Elle a eu de son deuxième mari un fils dont on n’a pas de nouvelles récentes lors de l’inventaire mais qui est mort en 1782 sur un bateau à destination des Indes. Elle a nommé pour héritiers son beau-fils Georges Antoine Eckert et ses héritiers collatéraux. L’actif de la succession s’élève à 1 728 livres, le passif à 356 livres.

1783 (19.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1508) n° 252
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Barbarä Eckertin geborner Burgerin längst weiland Herrn Johann Georg Eckerts geweßenen burgers und Schiffmanns allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nunmehro seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1783. – nach ihrem Sonntags den 27. Aprilis jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlichen verlaßen – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane dem Schiffleuthstaden gelegenen und Hrn Georg Anton Eckert ebenmäßigen schiffmann und burgern hieselbst dem nachemeldeten Curatori substitutioni zuständigen Behausung, auf Montag den 19.ten May 1783.
Die verstorbene seelig hat zufolg des hernacj copialiter inserirten testamenti nuncupativi zu ihrem einigen Erbe instituirt und Verlaßen ihren mit eingangs gedachtem ihrem längst abgelebten Ehemann Hrn Johann Georg Eckert erzeugten einigen sohn Hrn Joseph Eckert den juris practicum, so bereits in die zweÿ jahr von hier abweßend und von H. Lt. Johann Joseph Bitschnau dem procuratore vicario und burger allhier, welcher dießel geschäfft persönlich abwartete, bevögtigt ist, würde sich aber darthun, daß dießer ihre der Defunctæ zum einigen und Haupt Erben instituirte sohn Vor ihro der Erblaßerin mit tod abgegangen wäre, so hat sie in solchem Fall Krafft angezogenen testamenti demselben zu Vier gliechen portionen untersetzt 1. Hrn Georg Anton Eckert den hiesigen burger und schiffmann ihren Stieffsohn, 2. Catharinam Reimelin geborne Burgerin, Peter Reimel des Ackersmanns zu Lützelburg Ehefrau ihre schwester, 3. Elisabetham Beausang, weiland Frantz Beausang geweßenen scheeren schleiffers dahier zurückgelaßene Wittib ihre Niece und 4. weiland Joseph Burgers geweßenen Ackersmann zu gedachtem Lützelburg ihres bruders Kinder, welcher Vieren eventualiter substituirten Erben geordnet und beeÿdigter Curator ist Vorernannter Herr Georg Anton Eckert der hiesige burger und schiffmann, welcher gegenwärtiger Inventur auch Von Anfang biß Zu End beÿgewohnet
Copia des von der abgelebten seelih errichteten Testamentum nuncupativum. Cejourd’huy 26 Mars 1783, fut presente Marie Barbe Burger veuve de Jean George Eckert vivant bourgeois battelier de cette ville y demeurant saine d’Esprit, jugement et Entendement, malade de Corps allant et venant dans un poel de derrière de la maison de Georges Antoine Eckert quay des batteliers (…), Lacombe notaire royal

Sa. hausraths 166 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. baarschafft 46 lb, Sa. Pfenningzinß und hauptgüter 1175 lb, schulden 338 lb, Summa summarum 1728 lb – Sa. schulden 356 lb, In Compensatione 1372 lb – Legata 100 lb, Stall summ 1602 lb
Widum, den die verstorbene von ihrem auch abgelebten Ehemann Herrn Johann Georg Eckert ad dies vitæ genoßen und dermalen hernach gemeldeten deßen in zwoen Ehen erzeugten Vier Kindern und Erben zu Kommet, Vermög des über virernannten Herrn Johann Georg Eckerts (…) Verlaßenschafft durch nun auch weiland Herrn Notarium Johann Rudolph Dinckel am 14. Januarÿ 1753 errichteten Inventarÿ, 300 lb, H. Johann Georg Eckert in erster ehe mit Fr. Maria Theresia Georges Wagin erzeugte dreÿ kinder als H. Georg Antoni Eckert schiffmann, Fr. Maria Salome Eckertin geb. Eckertin H. Johannes Eckert des schiffmann ehefrau und H. Frantz Eckert der Rathsbott, So dann in zweÿter ehe erzeugter sohn H. Joseph Eckert
(Joints) Jean Griner Meunier demeurant au Moulin de St Louis en Lorraine et Charles Foudiere regent d’ecole a Garrebourg (declarent) qu’ils ont connu Joseph Bourger demeurant à Hiltenhausen village dépendant de la Prevoté royale de cette ville qu’iceluy étant décédé il y aura 5 ans a l’automne prochain au village de Hiltenhausen et a laissé 8 enfants procréés de son mariage avec la deffunte Marie Catherine Andres, lesquels sont scavoir deffunt Jean Thiebaut Bourger aubergiste négociant à Lutzelbourg décédé il y a environ un mois en délaissant Catherine Sigel sa veuve et deux enfants nommés Daniel et Marie Catherine, Joseph Bourger demeurant audit Hiltenhausen, Charles Bourger demeurant aud. Lutzelbourg, Jean Bourger caporal au Corps Royal d’artillerie Regiment de Toul tenant garnison a Metz, Françoise Bourger femme de Nicolas Kayser laboureur à Dannelbourg baillage de Lixheim en Lorraine, Catherine Bourger décédée il y a environ 20 ans femme de Joseph Kayser Meunier au moulin de heyerstein ban de St Louis en Lorraine en délaissant ledit Kayser son mary et Anne Marie Kayser seul enfant, Marie Anne Bourger femme d’Antoine Merlin laboureur et Cabaretier à la scierie de Rose en alsace et Anne Marie Bourger femme en secondes noces de Theteus Sintstein Chirurgien demeurant à Eretzviller (en Alsace) – not. royal à Phalsbourg le 9 aout 1784
– Extrait mortuaire, le Sr Joseph Eckert soldat Embarqué sur le V.au La Jeune aimée destiné pour le Régiment de Pondichery est mort au Cap de bonne Esperance le 27. juin 1782, qu’il s’est dit lors de son engagement fils de feu Jean Georges Eckert et de Marie Barbe Purger natif de Strasbourg agé de 26 ans – Fait à Versailles le 16. avril 1784

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 100 livres) sur un total de 3 200 florins. Les arriérés à payer sont réduits de moitié.

1783, Livres de la Taille (VII 1180) f° 333-v
Ancker, F. N° 5 – Weÿl. Fr: Mariä Barbarä gebohrne Burgerin längst Weÿl. H. Joh: Georg Eckertn gewesenen Schiffmann und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Anrich.
Concl. fin: Invent: ist fol: 50, 1602 lb 15 ß die machen 3200. fl. verstallte 1000. fl. also Zu wenig 2200. fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 6 lb 12 ß d, 52 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 3 lb 6 ß d, 19 lb 16 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung 2 lb 10 ß 6 s (Summa) 75 lb 5 ß
Erheblicher Ursacher halben wurde der Nachtrag auf die Helfte moderirt. gehet demnach ab 36. b 19 ß
dt. 29.ten Septembris 1783.



6, rue des Lentilles


Rue des Lentilles n° 6 – VII 168 (Blondel), P 896 puis section 1 parcelle 57 (cadastre)

Auberge au Pélican (1692-1702) – Bâtiments démolis en 1973


Aspect en avril 2016. La maison se trouvait à l’extrémité de la file de voitures au premier plan

La maison et sa voisine au sud appartiennent au début du XVII° siècle au tisserand et teinturier Gaspard Geiger. Elles reviennent à son fils Ambroise Geiger, sergent municipal, puis à l’Hôpital. La maison a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud. Le cordonnier Jean Georges Klein y transporte en 1692 l’auberge au Pélican qu’il a été autorisé à ouvrir quelques maisons plus loin en 1680. Un compagnon barbier y est poignardé en 1699. Les Quinze consentent à ne pas fermer l’auberge à la demande du beau-père des mineurs propriétaires. Antoine Gabriel renonce en 1702 à exploiter l’auberge après avoir été agressé par un cavalier. L’aubergiste Jean Frédéric Greiner qui n’est pas autorisé à en continuer l’exploitation quitte la Ville en abandonnant sa famille, sa femme est reléguée pour bigamie. L’Orphelinat où leurs enfants sont placés demande de rouvrir l’auberge sous une autre enseigne. Les Quinze refusent après que la commission qui s’est rendue sur place a constaté que l’auberge est une maison de passe. Le propriétaire suivant, André Schulmeister (1703) est tisserand. Comme l’aubergiste Jean Jacques Schnabel qui vient d’acquérir la maison n’est pas autorisé à y rétablir l’enseigne en 1714, il la revend au paveur André Siegfried. La maison appartient ensuite à des artisans qui y exercent leur activité : le tailleur Jean Albert Kauffmann (1723-1735) qui y fait sans doute des transformations puisque sa valeur a augmenté en 1732, les chanvriers Jacques Frick et David Henri Mohr (1736-1784) puis le fabricant de savon Daniel Reith.

123 Elévations f-i-a
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 123 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (h) : porte d’entrée et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, comble aménagé. La cour B à l’arrière des n° 4 et 6 montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue et les différents bâtiments à simple rez-de-chaussée qui entourent la cour au nord (2-5), à l’est (5-6) et au sud (1-6).
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 4. Les plans du XX° siècle attribuent aux maisons 4 et 6 réunies le numéro quatre et à la maison n° 8 le numéro six.


Cour B – Extrait du plan cadastral (1972) sur lequel les numéros 4 (en fait 4-6) et 6 (en fait 8) sont mal portés

L’entrée du numéro 6 sert aussi au numéro 8 depuis 1885. Emile Schœllhammer fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance. L’îlot est tenu pour insalubre depuis la fin des années 1940. Les bâtiments dont la description correspond aux dessins de 1830 comprennent plusieurs fenêtres gothiques d’après le compte rendu de visite. Ils sont démolis en avril 1973. Le sol sert depuis lors d’aire de stationnement.


Plan et élévation du nouveau bâtiment arrière (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Gaspard Geiger, tisserand et teinturier, et (1597) Barbe Spiegel – luthériens
1642 h Ambroise Geiger, sergent municipal, (1641) et Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger – luthériens
v 1680 h Hôpital bourgeois
1695 v Jean Georges Klein, cordonnier puis aubergiste, et (v. 1675) Marie Barbe Fleck – luthériens
1685 v Jean Jacques Ihringer, tailleur, et (1656) Catherine Scheder puis (1675) Marie Madeleine Buhler, remariée (1697) au tailleur Jean Ziegler – luthériens
1702 v Jean Frédéric Greiner, aubergiste, et Anne Marie Walter
1702 h Orphelinat
1703 v André Schulmeister, tisserand, et (1699) et Catherine Kayser – luthériens
1712 v Chrétien Becker, tisserand, et (1700) Anne Marguerite Schrepffer, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig – luthériens
1714 v Jean Adolphe Rumetsch, précepteur, et (v. 1698) Anne Barbe Baquin – luthériens
1714 v Jean Jacques Schnabel, aubergiste, et (1699) Marie Salomé Heim – catholique et luthérienne convertie
1714 v André Siegfried, paveur, et (1692) Anne Marie Rost – luthériens
1723 adj Jean Albert Kauffmann, tailleur, et (1688) Anne Marie Gærtner puis (1710) Catherine Lang – luthériens
1735 h Jean Frédéric Schrœling, chirurgien, et (1725) Susanne Dorothée Lang – luthériens
1736 v Jean Jacques Frick, chanvrier, et (1732) Anne Riehl puis (1745) Marguerite Barbe Baldner – luthériens
1764 h David Henri Mohr, cordier et revendeur, et (1752) Marguerite Barbe Baldner veuve de Jean Jacques Frick – luthériens
1784 v Jean Daniel Reith, fabricant de savon et revendeur, et (1751) Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin – luthériens
1787 h Jean Daniel Reith, marchand de fruits et légumes, et (1775) Marie Madeleine Zipper – luthériens
1809 v Philippe Hamm, cordonnier, et (1804) Salomé Lienhard
1832 h Jean Jacques Schmutz, batelier, et (1823) Anne Lienhard
1853 v Chrétien Charles Rœssel, notaire, célibataire
1865* h Louis Eugène Rœssel, notaire à Strasbourg et Gustave Emile Rœssel, à Brumath
1884* v Frédéric Emile Schœllhammer
1937* h Frédéric Emile Schœllhammer, cordonnier, et Sophie Wolff

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1721, 750 livres en 1732, 400 livres en 1744, 375 livres en 1751, 250 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VII 168, Jean Jacques Frick
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mohr, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 896, Schmutz, Jacques, batelier & pilote – maison, sol, cour – 1,8 are

Locations

Auberge au Pélican

1695, Conrad Merald, aubergiste, et (1688) Elisabeth Braun
1699, François Füger, aubergiste et manant
1700, Antoine Gabriel, aubergiste

1712, Jean Adam Gilg, tisserand
1714, Chrétien Becker, ancien propriétaire de la maison
1723, Jean Erard Spengler, cordonnier
1726, Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger
1755, état des locataires
1784, Jean Balthasar Plœcklé, teinturier, fiancé à Anne Catherine Eck

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Nagel est autorisé au nom du fabricant de savon Daniel Reith à réparer le crépi de la maison rue des Lentilles

(f° 323-v) Dienstags den 26. Julii 1785 – Daniel Reith Seifensieder
Idem [Herr Exsenator Nagel, der Maurer] nôe Daniel Reith, des Seifensieders, bittet zu erlauben an deßen behausung am Linsenfelser Gäßel gelegen den abgefallenen Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée, un bâtiment arrière comprenant deux petites chambres, dalles par-dessus, passage latéral, puits commun, petite cour, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, passage latéral, plusieurs poêles, chambre, chambre à soldats, cuisine, réduit pour une vache, vestibule, cave voûtée, puits commun, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine, un vestibule et la chambre à soldats, la cour et un puits commun, cave voûtée, au premier un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, sous le toit un poêle, une petite cuisine et un vestibule, vieux combles et grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine à côté de l’entrée, au premier et au deuxième étage à chaque fois un poêle, une cuisine et un vestibule, comble à double couverture de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, en outre un bâtiment arrière comprenant plusieurs chambres, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Lentilles

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Hamm
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Les deux maisons n° 7 (plan Blondel VII168) et n° 8 (VII 169) forment une seule parcelle
Cadastre napoléonien, registre 28 f° 251 case 2

Schmutz Jacques, batelier pilotte
Roessel, notaire,Rue du Vieux Marché aux Vins substitution 1854

P 896, sol, maison, Rue des lentilles 7
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 540 case 2
La maison n° 8 (VII 167) est reportée à la même case

Roessel, notaire, Vieux Marché aux Vins 46
1865, Roessel, Louis Eugène, notaire à Strasbourg et Roessel, Gustave Emile, à Brumath
1884, Schoellhammer Friedrich Emil

P 896, maison, sol, Rue des lentilles 4-6
Contenance : 1,80
Revenu total : 94,94 (94 et 0,94)
Folio de provenance : (251)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 86/87
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 895, maison, sol, Lindenfelsergasse 8
Contenance : 0,34
Revenu total : 136,12 (précédent, 45 et 0,18)
Folio de provenance : 540-I
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 5
Le nouveau cadastre n’attribue plus aux maisons les mêmes numéros

Parcelle, section 1, n° 56 – autrefois P 895, 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,44
Revenu : 1000 / 1050
Remarques :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 6

Parcelle, section 1, n° 57 – autrefois P 896.p
Canton : Lindenfelsergasse N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,04
Revenu : 1000 / 1400
Remarques :

(Propriétaire), compte 1115
Schoellhammer Emil
1937, Schoellhammer Frédéric Emile
(3725)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 226 Rue de Linsensfels (p. 366)

7
loc. – Moesner, garç. tisserant – Drapiers
loc. – Karcher, femme de bourgeois
loc. – Zezner, J. Jacques – Pêcheurs
loc. – Baumann J. Fréd. frippier
loc. – Bansang, veuve – Manante
loc. – Frech, veuve –
loc. – Lupf, Michel, journalier – Manant
loc. – Krieger, veuve – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lindenfelsergasse (Seite 103)

(Haus Nr.) 4
Grabenstetter, Tagner. 0
Schöllhammer, Totengr. E 1
Metz, Tagner. 2
Wolf, Musiker. 2
Brach, Schreiner. 3
Woelfle. Wwe. H 0
Stiefvater,Tagner. H 1
Dendinger, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 94)

Rue des Lentilles 4, 6, 8 (1884-1972)

Le propriétaire Schœllhammer convertit en fenêtre la porte d’entrée du n° 8 en 1885, l’entrée se faisant désormais par le n° 6. Il fait reconstruire en 1888 la maison arrière trop peu solide après avoir simplement voulu refaire l’escalier et aménager des cabinets d’aisance.
Marie Glasser pose en 1908 au n° 6 une enseigne reprise en 1911 par Jacques Bachmann. Une autre enseigne est posée en 1912 par la fripière Philomène Hils puis en 1922 par le ferrailleur Aloÿse Schmitt. Plusieurs locataires se plaignent de leur logement.
La Police du Bâtiment constate en 1948 que les logements du bâtiment en partie sinistré en 1944, sis dans un îlot insalubre, ne correspondent pas aux prescriptions. Après la mort de la veuve propriétaire en 1972, l’architecte des Bâtiments de France écrit que les immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq sont promis à la démolition. Le rapport constate que les bâtiments à rez-de-chaussée, deux étages, combles aménagés et caves voûtées sont construits en maçonnerie (façade sur rue) et en pans de bois et qu’une corniche est détériorée. Le bâtiment comporte en outre des fenêtres en bois et en pierre de style gothique. Les bâtiments sont démolis en avril 1973.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – La maison est repeinte, juin 1884
  • 1864 – Charles Lux demande l’autorisation de continuer à engraisser des oies dans la cave. Le maire fait établir un rapport qui énumère les conditions à respecter.
  • 1885 – L’entrepreneur Bischoff demande l’autorisation de modifier une croisée et de convertir la porte d’entrée en fenêtre dans la propriété Schoellhammer – Autorisation accordée eu égard que les trois maisons 4, 6 et 8 appartiennent au même propriétaire et que l’entrée du n° 6 est proche de la cage d’escalier du n° 8 – Travaux terminés, avril – Dessin
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Bischoff fait construire pour le compte du cordonnier Emile Schœllhammer une maison arrière et une cage d’escalier. Le propriétaire fait une demande dans laquelle il expose que son intention était de faire un nouvel escalier et d’aménager des cabinets d’aisance mais que l’état du bâtiment a conduit à le démolir et à le reconstruire – Autorisation de transformer le bâtiment arrière. Dessins
    L’agent constate lors du contrôle que le cabinet d’aisance a pour seule ouverture la porte, que la cuisine est éclairée par une fenêtre qui donne dans le corridor et que le mur pignon du bâtiment voisin a été consolidé sur une partie seulement de sa longueur
  • 1891 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1896 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade au 4, rue des Lentilles – Le propriétaire répond avec retard en alléguant sa maladie et demande un délai. L’agent note en marge que la double maison 4-6 est sale et le ravalement urgent. – La façade a été repeinte à l’eau, septembre 1897
    1897 – Autre notification pour la maison 4-6, rue des Lentilles – Les deux maisons sont repeintes, octobre 1897
  • 1902 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – La maison est repeinte, octobre 1902
  • 1908 – Marie Glasser demande l’autorisation de poser une enseigne au 6, rue des Lentilles – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1908 – Le maire notifie Emile Schœllhammer, domicilié sur place, de faire ravaler la façade aux 4-6, rue des Lentilles – Travaux terminés, novembre 1908
  • 1911 – Jacques Bachmann demande de transférer à son nom le droit d’enseigne dont bénéficiait Marie Glasser. – Accord
    Marie Glaser informe en 1912 la Police du Bâtiment qu’elle habite désormais au 17, rue Saint-Nicolas
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la fripière Philomène Hils a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est retirée en octobre 1912
  • 1822 – Aloÿse Schmitt demande l’autorisation de poser une enseigne plate (commerce de vieux métaux) au 6, rue des Lentilles
  • 1927 – Le locataire Schæffer (deuxième étage du bâtiment sur cour) se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment qui constate que la plainte est fondée invite le propriétaire Schœllhammer à faire réparer les gouttières – Travaux terminés, avril 1928
    1929 – Nouvelle plainte du même. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée
  • Commission contre les logements insalubres – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1906
    1905, rapport sur les maisons n° 4, 6 et (8), en cinq points
    1907. Maison n° 4, rien à signaler sauf le logement sous les combles qu’il faut rénover
    Maison n° 6, remarques en 5 points. Le litige avec la locataire Jost s’éteint quand elle quitte la maison en 1909
    Commission des logements militaires, 1915, maison n° 4, remarques en 7 points. Autre rapport, 1916. Travaux terminés, octobre 1916. Un soldat se plaint des punaises qu’il voit en se rendant chez sa fiancée
    Réclamations, 1912, 1922 (locataire Dürr, rez-de-chaussée), 1923 (locataire Schæffer deuxième étage). Rapport de 1919 qui estime que la plainte est exagérée. Rapport de 1923 qui constate que la plainte est fondée.
    1924. Le Syndicat des locataires d’Alsace et de Lorraine intervient au nom de Valentin Dürr. La Police du Bâtiment constate les faits mais estime qu’ils ne sont pas si graves étant donnée la crise du logement
  • 1934 – Le locataire Lechler dépose une plainte. Le maire notifie le propriétaire Schœllhammer de faire réparer le plancher du logement Lechler, 6, rue des Lentilles. Le propriétaire répond que le plancher est abîmé par négligence des locataires. L’affaire tenue pour non urgente est provisoirement classée
    1937 – Le locataire Lechner signale que la cage d’escalier est en mauvais état. La Police du Bâtiment constate les faits et invite le propriétaire, domicilié au 4 de la même rue, de faire faire les travaux – Le propriétaire envoie une réponse circonstanciée dans laquelle il déclare avoir donné congé à son locataire par lettre recommandée qui a été refusée – La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le règlement. Travaux terminés, avril 1937
  • 1938 – La locataire Mages se plaint du plafond qui menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment constate les faits – Le propriétaire, homme âgé, fait lui-même les réparations, les dommages ayant été causés par un tuyau d’eau gelé – Travaux terminés, juillet 1939
  • 1948 – La Division I (logement) demande à la Division V de voir si les murs menacent de s’écrouler après que le bâtiment a été en partie sinistré en 1944. La Police du Bâtiment constate que les logements ne correspondent pas aux prescriptions et que leur remise en état serait trop onéreuse. L’immeuble dont le propriétaire habite au premier étage se trouve dans un îlot insalubre
  • 1972 – Le notaire Loth demande un certificat d’urbanisme pour les immeubles 4-6, rue des Lentilles (section 1, n° 56 et 57.
    Extrait de la matrice cadastrale (1971), feuillet du L. F. 3649. Frédéric Emile Schoellhammer, cordonnier, et son épouse Sophie Wolff en c.d.b.n 4, rue des Lentilles était inscrit à la matrice cadastrale sous le compte 3725 pour les propriétés bâties rue des Lentilles n° 4, maison, 30,00
    Propriétés non bâties, section 1 n° 56, rue des Lentilles n° 6, 1,44, sol deux maisons
    section 1 n° 57, rue des Lentilles n° 4, 1,04, sol maison – Plan cadastral
    L’architecte des Bâtiments de France écrit que « le plan de rénovation du quartier de La Petite France prévoit la démolition des immeubles sis 4 et 6 rue des Lentilles et 3 et 5 rue du Coq. Ces terrains seraient à inclure dans la voirie urbaine afin d’assainir l’îlot formé par ces deux rues la Grand’Rue et la rue du Bain aux Plantes et de créer un chemin pour piétons. »
  • 1972 – Rapport des pompiers sur un feu de cheminée. La propriétaire, Mme Schœllhammer, habitait au premier étage avant sa mort en 1971, le gérant est le notaire Loth (rue de la Haute-Montée). La Police du Bâtiment estime que « ces bâtisses sans aucune valeur architecturale devront être portées sur la liste des bâtiments menaçant ruine suivie de la démolition intégrale ».
    Rapport, 14 février 1972. « Il a été constaté que les n° 4 et 6 rue des Lentilles sont deux immeubles contigus en R + 2 + combles aménagés, toiture à 2 versants avec annexes dans la cour. Les deux immeubles sont construits en maçonnerie pour la façade sur rue et en pans de bois et remplissage pour tous les autres murs avec caves voûtées en sous-sol. Le n° 6 n’est plus habité, le n° 4 comporte encore un logement occupé au rez-de-chaussée, totalement insalubre et dépourvu de tout confort. (…) La couverture a dû être un certain temps en très mauvais état (cela a entraîné le pourrissement de la charpente) mais des travaux y ont été faits et on peut les considérer comme à peu près étanches. La charpente a été partiellement *ée et consolidée. Seules demeurent des déficiences dans l’écoulement des eaux pluviales, d’une part pour le n° 4 sur rue en mitoyenneté avec le n° 2 ainsi que dans la cour intérieure, d’autre part pour le n° 6 à l’angle du pignon et de la façade sur cour. De plus la corniche sur rue qui avait été atteinte lorsque la toiture était défectueuse menace actuellement de s’effondrer. Il faudrait rendre attentif à ce fait Maître Loth qui assure la gérance des immeubles et lui demander de faire abatte la partie dangereuse de la corniche. Par la même occasion on pourrait lui conseiller d’accélérer les procédures concernant ces immeubles qui ne gagnent pas d’être laissés ainsi à l’abandon et sont visiblement très détériorés, trop même pour envisager une remise en état dont le coût serait disproportionné. Toutefois si l’arasement était choisi il faudrait prendre garde qu’un certain nombre de fenêtres sur cour tant en bois qu’en pierre de style gothique sont à conserver. »
    Le maire demande au notaire gérant de l’immeuble de faire abattre la corniche qui menace de s’effondrer sur la voie publique.
    Le maire prend le 17 avril 1972 un arrêté portant injonction de remédier à un état de péril. Le notaire répond que les moyens financiers des héritiers ne leur permettent ni de réparer ni de faire démolir les bâtiments, il offre à la Ville de Strasbourg d’acheter les immeubles pour les faire démolir eu égard que les terrains ne sont pas constructibles d’après le certificat d’urbanisme.
    1972 (octobre) – Rapport d’expertise contradictoire qui conclut que la démolition s’impose. Les immeubles 4 et 6 rue des Lentilles sont compris dans le programme de rénovation et seraient réunis à la voie publique.
    1973 (février) – Les bâtiments sont en cours de démolition. La démolition est suspendue parce que le chantier voisin ne permet pas de faire parvenir un camion jusqu’aux décombres. – Les bâtiments sont démolis, avril 1973

Relevé d’actes

La maison ainsi que sa voisine au sud appartiennent dans les années 1610 au tisserand et teinturier Gaspard Geiger qui épouse en 1597 Barbe Spiegel, fille du receveur Ambroise Spiegel. La maison au sud revient à ses enfants, celle au nord à sa veuve.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. n° 7 p. 100)
1597. Caspar Geiger der Sergenweber vnd ferber vnd Jungfrau Barbara Ambrosÿ Spiegels des Schaffners im Blatterhauß. Eingesegnet zu St Thomas 8. Febru. (i 54)

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger teinturier en soie et péager au pont sur Rhin, hypothèque la maison au profit des enfants du farinier Blaise Hartmann.

1633 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 59-v
Erschienen Barbara Spieglin, Caspar Geigers, deß Seÿdenferbers vnd Zollers vf d. Reinbrucken see. witwen, mit beÿstandt ihres Vogts Friderich Steg. Barbierers vnd burgers Alhie
hatt in gegensein Hanß Reinhardt Reicheisens Kinder Vogts Bläß Hartmanns deß Meelmanns bekannt, demnach besagter Ihr haußwürh see. alß gewesener vogt erstbesagter Reichseÿsischen Kinder, Andres Heckern von Breuschwickerßheim vermög der den 16. 10.bris anno 1625. auch in der Contract stuben vfgerichteten verschreibung 25. lb d vorgestreckt
Vnderpfandt, Hauß, hoff vnd nebens häußlein, sampt deren hoffstätten auch allen andern & Alhie im Linsenfelßer gäßlin neben einer behaußung dem stifft Alten St. Peter gehörig & neben (-) von Marlenheim, Hinden auch vf ein Stift behausung stoßend gelegen so zuuor v.hafftet umb 200. fl. a 15. bz. dem Stifft St. Marx, Item vmb 15. lb Jacob Stollenmeÿer, vdt gehen auch Jarß von disen heüsern 14. ß dem Closter St. Johann vnd dann 17. ß dem obbesagten Stifft alten St. Peter

Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, hypothèque la maison au profit de son fils Ambroise Geiger, sergent de la ville

1633 (7. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 271
Erschienen Barbara weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers an der Rheinbrucken vnd burgers s: alhie wittib, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts
hatt in gegensein ut spâ. [Ambrosÿ Geigers der St. St. Einspenningers] ihres eheleiblichen Sohns – schuldig seÿe XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt, im Linsenfelser gäßlin einseit neben ihr vnd ihren Kindern selbsten, anderseit neben Jacob Schneider von Marlenheim et gsort. hinden vff N. N. von Scharrachberckheim stoßend gelegen
dabeÿ gewesen Caspar Geiger der Bekennerin anderer Sohn

Hypothèque par Barbe Spiegel, veuve de Gaspard Geiger, assistée de ses deux fils Ambroise Geiger, sergent, et Gaspard Geiger, teinturier

1633, (ut spâ. [5. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 269
Erschienen weÿ: Caspar Geigers gewesenen Zollers An der Rheinbrucken nachgelaßene witib Barbara, mit beÿstand Friderich Steegen deß Barbierers ihres Vogts, wie auch sein Geigers see. beede Söhn vnd Erben, Ambrosius Geiger der St. St. Einspenninger, vnd Caspar Geiger der Jünger Bomasin Ferber, burger alhie
haben in gegensein Paul Leütels Vogts Steffan Stichen deß Notÿ. – schuldig worden 50 lb
[in margine :] Erschienen hienebens gemelter Vogt Stephan Stich benante in gegensein weÿ: Caspar Geigers see: Erben nahmens Ambrosÿ, Caspar v. Friderich Stegen (…) Act. 12. Febru: 1635.

Barbe Spiegel conclut en 1642 un contrat alimentaire avec son fils Ambroise Geiger
1642 (8. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 663-v
Erschienen Barbara, Weÿl. Caspar Geigers geweßenen Ferbers und Sergen Webers nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, mit beÿstand der Ehrenvest H hannß Gollen und H Adam Burckhardts beeder alß vß E. E. Großen Rhatsmittel hierzu ex officio deputirter, wie auch Caspar Geigers deß Ferbers ihres Sohns, an einem,
Andern theilß aber Ambrosius Geiger ihr Sohn, Vnd bekannt, demnach Sie wegen ihres hohen erlebt. Alters sich in ietzig. beschwährlich. Zeit mit ihrer noch wenig. Nahrung Zue alimentiren nicht betrachte, Alß hette Sie, vff wohlged. Rhats am 9. octobris a° 1641. interponirtes Decretum mit ernanndtem ihrem Sohn Ambrosio ein Leibgeding dergestalt abgeredt und Verglich. (…)

La maison revient à Ambroise Geiger qui épouse en 1641 Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Cellerier à Saint-Etienne, Nicolas Hamburger épouse en 1631 Anne Marie Hammerbach, fille d’un trompette de Waiblingen en Wurtemberg

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsamen vnd Achtbahre Niclaus Hamburg. den Kheller vnd portner Zue St: Stephan auch burgern Zue Straßb. als dem Breütigamb ane einem, So dann der Ehren: Vndt tugendsamen Jfrn Annæ Mariæ Hammerbachin, weÿl. Leonhard Hammerbachs geweßenen burg.s Zu Waibling. seelg. nachgelaßener ehelichen tochter, als der Hochzeiterin andern theils (…) vf d. Jfr. hochzeiterin seith. H. Ludwig Ißenheils gedachtes Stiffts Zue St: Stephan Schaffnern auch burgers Zu besagtem Straßburg, vnd Niclauß Hammerbachen ihres bruders, Wohnhaft Zue Durlach, alller deß hierzue erbettener g. H. Saaleüth
(…) hat der Bräutigamb seiner lieben hochzeiterin, Zu einem rechten Wÿdem verschrieben seine Zwen eigenthümliche antheill ane dem hauß hoffstatt und gärtlein in der vorstatt Crutenaw hind. dem Weÿßenhauß gegen Martin Stöhren hoff vber gegegen
Beschehen in d. löbl. freÿ. Reichstatt Straßb. Sontags den 25. montags Febr. Im Jahr nach Christi geburth 1631. [unterzeichnet] Stephan Stich Sacra Imperiali authoritate Notarius ac civis Argentinensis in fidem subscripsit

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 14, n° 8)
1631. Dnâca paschatos 10. Aprilis. Claus Hamburger der Keller Zu St Stephan, v. Burger alhie, J. Anna Maria, Lienhart Hammerbachs gewesenen Thurn bläsers Zu Wäiblingen im würtenb.ger Lande Tochter Köchin zu S. Stephan, hat ihren geburts brieff gebracht, ist Sie vber 30. Jahr alt, wie ihr Brudtt auch ein Bläser vor beÿtt stunde (i 250)

Nicolas Hamburger, sergent des fortifications, et Anne Marie Hammerbach font leur testament
1638 (ut spâ [8. Octob.]), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 682-v
Erschienen Clauß Hamburger Geschirr v Knecht am fortification werck und burger alhier, und Anna Maria Hambächin sein ehefr. beede ut spâ. [gesunden stehend und gehenden leibs, auch guter menschlicher Sinnen, vernunfft und verstandts, wie solches auß ihren reden, wandel und geberden genugsamb was abzunemmen,
Zeigten an], demnach Sie bißhero in ihrem nunmehr Sÿben Järigen ut spâ. [Ehestand, Je eines dem andern elle eheliche Pflicht wie Christlichen Eheleuthen gebürt, erwÿsen auch solches noch fürbaß so lang der liebe Gott ihnen deß leben beÿsammen verlaßt Zuleisten gemeint, Alß wolten Sie Einander. mit wÿdemben bedencken (…)]

Anne Marie Hammerbach conclut au nom de son mari malade un accord concernant la succession d’Anne Trœllinger, première femme de son mari morte en 1625
1640 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 450
Erschienen H. Georg Röhm alß Schaffner des Großen Allmoßens Zu St: Marx an einem,
So dann Anna Maria hamerbächin, Clauß Hamburgers geweßenen Weißbeckhen und burgers Zu Straßburg haußfrawen mit beÿstand H Johann Georg Meÿgers Stallschreibers anstatt ihres Vorgedacht. Haußwürths welcher Leibsblödigkheit nicht erscheinen können am andern theil Zeigten an, demnach Sein Hamburgers erste haußfrauw seel: Anna Tröllingerin albereit a° 1625. tods v.fahren, und sich seithero Keine Erben præsentirt (Außkauff)

Nicolas Hamburger meurt en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve. L’actif de la succession qui comprend deux maisons s’élève à 609 livres, le passif à 65 livres.
1642 (22. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 25
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrsame Claus Hamburger geweßener burger alhie zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hinder ihme Verlaßen, Welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt tugendsamen frawn Annæ Mariæ Hammerbächin deßelbe, hinderlaßener witwe, vndt vermög beÿ E. Ehrs. großen Raths erlangten Consens per testamentum Instituirte Erbin, durch sie die Wittib selbsten mit rath hülff vnd beÿstandt deß Vorgeachten vndt Achtbahren herrn Jacob Küblers burgers alhier Zu Straßburg, ihres geschwornen vogts geügt vndt gezeigt. – So beschehen in beÿsein deß Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Johann Georg Meÿgers Notÿ Publ. Vnd ietzig. Stallschrbr, auff Dienstag den 22.t 7.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…)
Copia Testamenti nuncupativi. 1648 (…) auff Sambstag den 4. deß Monaths Januarÿ (…) persönlich erschienen sind der Ehrsame Claus Hamburger burg. Zue Straßb. vnd mit und neben ihme die Ehrbar vnd tugendsame Anna Maria Hammerbächin sein eheliche haußfr er Claus Zwahr etwan krancken: vnd weg. erlebt. hohen alters vnuermöglichen leibs, auff einem bette ligend, Sie Anna Maria aber gesund, gehend und stehend. leibsn beede von dem Gn: Gottes guter vnd bestendiger sinnen vnd vernunfft (…)
Zum vierdten will er Claus Hamburg d. Testator seinen unterhalben bruders Söhnen hannß Sÿfridt Zue Firdenheim vnd dem andern sohn aber nicht nennen kan Jedem Insonderheit 25 lb (…) Zum Fünfften (…) Instituirt ernennt vnd eingesetzt haben obbemelte Annam Mariam Hammerbächin sein leibe Hfr. – Johann Georg Meÿger von Straßb. diß. Zeit verordneter Stallschreiber vnd burger daselbsten
In einer alhier in d. Statt Straßburg in d. Haanen gaßen in dieße Erbschafft gehörig. Behaußung Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B,, Vor dießer Cammer, Im haußöhren vor der Stuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Wÿdem, so der verstorbene seeliger genoßen. Item es hatt weÿl. Anna Tröllingerin deß ietzt abgeleibten vorige haußfr. seel. Danieln, Clauß Geÿßers burgers alhie Sohn legirt vnd vermacht
Eigenthumb ane Heüßerm. Item hauß hoffestatt vnd Höfflin in Crauthenauw hind. dem Weÿßenhauß (…)
Item hauß, hoffstatt vndt höfflein in d. Statt Straßburg in d. Obern straßen in d. Haanengaßen (…)
Sa. haußraths 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. guldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 302, Sa. Eigenthums ane Heüßern 200, Sa. Liegenden güther 3, Sa. Schulden 10, Summa summarum 609 lb – Schulden 65 lb,, Nach deren Abzug 554 lb
Legata 50 lb, Nach deren Abzug 504 – Conclusio finalis Inventarÿ 544 lb

Le sergent municipal Ambroise Geiger épouse en 1641 Anne Marie, veuve de Nicolas Hamburger
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 263)
1641. Domin. Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geiger Einspänniger, Caspar Geiger Seidenfärber Vndt burger alhie hinderlaß: Sohn, Anna Maria Claus Hamburger, Becken vndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 268)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 55) 1641. Dnca Cantate 23. Maÿ. Ambrosius Geÿger der Einspenniger alhier, Anna Maria Niclaus Hamburger Burger Vnd Becken alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 31. Maÿ Ruprechtsaw (i 56)
(pas de mariage à la Robertsau)

Les Quinze réduisent l’amende infligée à Ambroise Geiger pour avoir déclaré une fortune inférieure à celle constatée lors de l’inventaire
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
Stall Ca. Ambrosÿ Geÿers Vermögen. 158.
(f° 158) Mittw. den 28. 8.bris. Zum andern belaüffe sich Ambrosÿ Geÿers des Einspengers Vermögen, Crafft Inventarÿ 2300. fl. dieweilen Er aber 1100 fl. Zu Wenig Verstallet, Vnd deßwegen für Nachtrag dem Stall 19. lb 5 ß 6 d Zu Zahlen alß Vermeinen die Obere Stallherren es solte dieße Straff vf 20. lb dictirt Vnd beÿ 15. lb. gelaßen, beede dieße Inuentaria aber, Wie auch bescheidt anzeigung vnd Straff wieder ane die Herren dreÿern deß Stalls remittirt Vnd gewieß. Werd.
Erkandt, Würdt beedes gefolgt, mit dem anhang deß die herren dreÿer über die 5. lb auch noch ferner moderation thun können.

Ambroise Geiger démissionne de sa fonction de sergent à cause de son grand âge et sollicite une pension. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés de la Taille.
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p 395) Montag den 24. Aug. 1674 – Ambrosius Geÿer der Einspänniger überreicht per Dr Graden Vnderthänige Supplication, resignirt wegen hohen alters vnd blögikgkeit des leibs, seine dienste, Vnd bitt mit einem genaden gelt gn. Zu erfrewen. Erkandt, Wird der Supplicant seiner dienste erlaßen, vnd sein übriges begehren ahn die Oberen Stallherren gewießen.
Herr XV.er Reißeißen et H. Caroli.

Les administrateurs de l’Hôpital vendent avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un 175 livres la maison qui leur est revenue à l’aubergiste Jean Georges Klein et à sa femme Marie Barbe Fleck. Le cordonnier Jean Georges Klein a obtenu en 1680 la permission d’ouvrir l’auberge au Pélican dans sa maison rue des Lentilles qu’il revend pour acheter celle de l’Hôpital. La maison acquise a le droit de faire écouler ses eaux par la voisine au sud

1692 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 806
/:tit:/ Herr Abraham von Fridolßheim, deß beständig. Regiments, der herrn XV. Beÿsitzer, alß Pfleger und H. Balthasar Friderich Stößer, alß Schaffner deß Mehren Hospitalß
in gegensein hans Georg Kleinen deß würths Zum Pelican und Mariæ Barbarä gebohrner Fleckin, mit beÿstand hans wolff Stöfflers, deß Schneiders – auff die am 20.ten 8.bris jüngst von HHn Räth und XXI. ertheilte permission
hauß, höfflein und hoffstätte sambt d. gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauffs deß waßers, und allen andern deren Gebäuen Recht und Zugehördt, allhier im linsenfelder gäßlein, einseit neben Georg Flötzer, dem Leinenweber, and.seit neben Hn Dionysio Schöpffen, Specereÿhändler, hind. auff Hn Johann Schatzen, den handelßmann ehevögtlicher weiß stoßend gelegen – geschehen umb 175 pfund

1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 268) den 20. octobr. – Schaffner des mehrern Hospitalß pro decreto alienandi.
G. nôe Balth: fried. Stößers des mehrern Hospitalß alhier Schaffnern prod. memoriale pro decreto alienandi eines im linßer Felßen gäßlein gelegenes dem besagten Spithal Zugehöriges häußlein, so an Hanß Georg Kleinen dem würth Zum pelican umb 300. fl. Verkaufft werden solle, die herren pflegere berichten mündtlich, es seÿe baulooß und trage mehr nicht alß 10 fl. Jährl. Zinß. Erkannt Willfahrt.

Fils de Jean Raoul Klein dont il a hérité de la maison, le cordonnier Jean Georges Klein épouse Barbe Fleck qui devient bourgeoise en 1681 en apportant deux enfants
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 479
Barbara Fleckin, empfangt das burger recht von ihrem Eheman hans Georg Kleinen, dem Schuhmacher p. 8. gold fl. welche erlegt, bringt mit sich dreÿ Kinder, Maria Barbara, hanns Geörg und Anna Margareth, so beÿ ordnung gelaßen, promist. eod. [21. martÿ]

Jean Georges Klein meurt en février 1694 à l’âge de 45 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du diacre 1687-1710 f°16-v)
1694. d. 28. Febr. ist abends ein 4.tel Vor 6 Uhr selig verschieden Johann Georg Klein burger und Schuhmacher auch Wirth Zum Pelican seines alters 45 Jahr vnd 11 Monat Vnd ist folgenden 3. Martÿ auff den Gottes Acker Zur guten leuten begraben Worden laut folgender Vnterzeichung Johannes Georgius Klein, Als Sohn, Hanß Gorg Bender schwager (i 28)

La veuve de Jean Georges Klein vend la maison et le droit d’enseigne 315 livres au tailleur Jean Jacques Ihringer et à sa femme Marie Madeleine Buhler

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 225-v
Maria Barbara geb. Fleckin weil. hans Georg Kleinen gewesenen würth zum Pelican sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Jacob Sommerhalter, deß Leinenwebers ihres Vogts, so dann hans Georg Flöß auch leinenweber alß Vogt Jfr Maria Barbara mit vorged. ihrem Ehemann sel. erziehlte und nachgelaßene 6. Kinder
in gegensein H. Johann Jacob Iringers, deß Schneiders und Mariæ Magdalenæ geb. Bühlerin
hauß, höfflein und dero hoffstätten sambt der Gerechtigkeit deß gemeinen bronnens und ablauff deß waßers /:wie auch deß Schilds:/ und allen andern den Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier im Linsenfelser gäßlein, einseit neben hans Georg Flößen obged. and. seit neben H. Dionysio Schöpff. dem Specereÿ händler hind. auff Johann Schatzen dem Handelßmann, Ehevögtl. weiß stoßend gelegen, und Zum Pelican genandt, welche behaußung umb 125 pfund (und umb 100 lb Capital verhafftet) – umb 90 pfund

Jean Jacques Ihringer et Marie Madeleine Buhler louent l’auberge à Conrad Merald

1695 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 229-v
H. Johann Jacob Iringer, der Schneider und Maria Magdalena, geb. Buhlerin
in gegensein Conrad Merald, deß würths
verlühen, das würthshauß Zum Pelican, mit allen deren gebaüen und Zugehördt. allhier im linsenfelßergäßel einseit neb. hans Georg Flößen dem Leinenweber anderseit neben H. Dionysio Schöpffen den Specereÿ händler, hinten auf Johann Schatzen den handelßmann Ehevögtlich. weiß stoßend gelegen, auff Sechs Jahr lang, von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb einen jährlichen Zinß nunmehr 20 pfund

Les Quinze font en 1696 un rapport sur les petites auberges. Celle au Pélican y porte le numéro 26. Le catholique Conrad Merald a été autorisé à reprendre le droit l’auberge parce qu’il n’a pas d’autre moyen de subsistance mais le perdra s’il déménage ou s’il trouve un autre emploi.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
Belangend die Kleinen Würth, so seÿen einige darunter, so abzuschaffen seÿn werden, Und habe mann den anfang inn dem Metzgergießen gemacht, darinn sich Findet
26. d. Pelican jnn dem Linßen Felßer Gäßlin, So Conrad Meraldt bewohnet, ist Catholischer Religion zugethan und Leibzünfftig, und lieget d. Hauß Zwar jm Winckel, allein hatt er Keine Andere gelegenheit Finden Können, deßweg. mann ihme den schanck allda so lang als er da wohnen Wird, continuiren wolte, sollte er aber anders wohin Ziehen, od. einen dienst bekommen, wo werde es als dann abzuschaffen seÿn, Geliebt Und soll seines* jns Künfftige beÿ ersetzung d. ämpter gedacht werd.

Le manant François Füger sollicite le droit de débit au Pélican parce que l’exploitation de l’auberge au Lièvre dans la Grand rue ne lui permet pas de subsister. Les Quinze qui avaient déjà voulu supprimer l’auberge de mauvaise réputation sise dans une rue étroite refusent en incitant le pétitionnaire à trouver une autre auberge. Jean Ziegler qui a épousé la veuve de Jean Jacques Ihringer, propriétaire de la maison, intercède en faveur de ses beaux-enfants auxquels la suppression du droit de débit porte préjudice. Les Quinze rappellent les circonstances qui les ont amené à accorder le droit de débit au cordonnier Jean Georges Klein en 1680. Ils se rangent aux arguments de Jean Ziegler et autorisent François Füger à exploiter le débit

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 217) Sambstags de, 4. July 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks Zum Pelican
Frantz Füger der Schirmer per G. bittet unterth. ihme den weinschanckh Zum Pelican in Gnaden Zu Vergönnen. Erk. an die Obere Ungelts Hh. verwießen.

(f° 221) Freÿtags den 17. Julÿ 1699. – Frantz Füger pt° weinschancks
Iidem [Obere Ungelts Herren] Laßen per Herren Friden Proponiren daß Frantz Füger der Schirmer ohnlängst umb erlaubnuß den weinschanck Zum Pelican Zu treiben angehalten, vndt alß man denselben noch ferner angehört, berichtet, daß er den weinschanckh Zuvor in der straß Zum Hasen getrieben, undt weilen Er alda so schlecht war, daß er sich nicht ernehren können, Er das würtshauß Zum Pelican gelehnt habe. Man habe sich aber gleich erinnert daß es hiebevor schon die meinung gehabt, daß dießes hauß weilen es schlecht, undt in einem engen, nemblich dem Linsenfelsergäßel gelegen, abgeschafft werden solte, deßwegen davor gehalten, daß der Implorant, vmb eine andere Gelegenheit sich zu bewerben, angewießen vnd ihme alßdan in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Gefolgt.

(f° 241) Sambstags de, 8.ten Augusti 1699 – Johann Ziegler pt° würthshaußes Zum Pelican
Gol noîe Joh: Ziegler des Schneiders, in deßen nahmen seine haußfr. erschiene, berichtet daß Prplis ohnlängst das Würthshauß Zum Pelican sampt der gerechtigkeit würtschafft alda Zu treiben an sich erhandelt nun aber Ihme wein daselbst außzuschencken inhibirt werden wolle, so ihme großen schaden bringe, alß bittet unterth. Ihme beÿ seiner erhandelten gerechtigkeit gn. Zu Manuteniren. Erk. an die Obere Vngeltshh. Gewießen.

(f° 269) Montags den 31. Aug. 1699. – Frantz Füeger und Johann Ziegler pt° Weinschancks in einem inn dem Linßerfelßel gäßlein gelegenen hauß Zum Pelican genandt
Obere Umbgeldts Herren Laßen per me referiren, daß Frantz Füger ohnlängst umb den Weinschanck in einem hauß, so jnn dem dem Linßerfelßel gäßlein gelegen, und den schild Zum Pelican hatt, angehalten, deßen begehren aber deßwegen abgeschlagen worden, weilen man sich erinnert, daß es beÿ Mghh. die meinung gehabt, daß d. Würthshauß Zum Pelican gantz abgehen solle, Nachdem aber d. ietzmahlige Eÿgenthumbs herr, Johann Ziegler, d. schneid. darauffhin umb continuation des schancks allda eingekommen, Und dabeneben remonstrirt, daß wann d. hauß quæstionis deßelben beneben d. Schildts gerechtigkeit, so seine Stieff Kind. erkaufft, verlieren sollte, sie dardurch inn sehr große, schaden gesetzt werden würden, als habe mann Auff geschehene remission die sach erkündigt, sage, Untersucht, Und thue sich soviel herfür, daß den 1. 8.bris 1690. /:davon vide Mghh. protocoll:/ Georg Klein, d. schuemacher, in ansehung seines übelen Zustandts in einem Kleinen hauß inn dem Linßerfelßel gäßl. den schanck Und schild Zum Pelican gegen erlag Viel pfund erhalten, jedoch mit dem anhang daß es nur so lang, als er dießes häußlein bewohnen Wird, währen, Und sobalden d. schild davon Wegkommen würde, er sich de novo anmelden solte, Nun seÿe Klein Zwar gestorben und d schild Von dar jnn d. hauß so anjetzo Frantz Füger besitzet, transferirt worden, allein habe deßelbige dadurch die schilds gerechtigkeit Nicht bekommen, jedoch weilen d. orth Zum Weinschanck Nicht Unbequem Und dafür d.selbe erschwehrt werden solte, die Kinder sehr der Kürtzere Ziehen würden, als habe mann auff adprobation Mghh. dafür gehalten, daß sie billich in consideration Zu Ziehen Und mithin d. schanck Zu Willfahren seÿn werde, mit dem beding daß wan Fueger jedermann setzen wird, er d. große umbgeld gebe, Und vor den schild quartaliter einen halben thaler bezahlen solte. Erk. bedacht beliebt.

Antoine Gabriel sollicite le droit de débit au Pélican. Il déclare avoir servi six ans au Bœuf, deux ans à la Carpe bridée, acheté le droit de bourgeoisie et loué l’auberge pour pouvoir l’exploiter. Les Quinze rappellent qu’un compagnon barbier y a été poignardé. Le Grand Sénat a alors laissé aux Quinze latitude de décider si l’auberge serait supprimée. Elle a cependant été maintenue à la demande de Jean Ziegler, beau père des mineurs propriétaires, qui a perdu 40 florins à cause du précédent aubergiste relégué. Les Quinze accordent le droit l’auberge au pétitionnaire qui a bonne réputation en se réservant le droit de le supprimer en cas de désordre.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Anthoni Gabriel pt° Weinschancks Zum Pelican
(f° 301) Sambstags den 4. Septembr. 1700. G. noîe Anthoni Gabriels des burgers alhie, der ist willens Zum Pelican die würtschafft anzufangen, bittet ihme den weinschanck alda gn. zu willfahren und setzts. Erk. an die Obere Vngelts herren gewießen

(f° 311) Freÿtags den 10.ten Septembris 1700. – Anthoni Gabriel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe auch Anthoni Gabriel vmb den weinschanck angesucht, und alß man denselben angehört berichtet, daß er das würthshauß Zum Pelican gelehnt habe, undt mit seiner frawen burger worden seÿe, Zu deßen beweiß auch einen schein vorgelegt, und und noch weiters beÿgesetzt daß Er hiebevor 6. Jahr beÿm Ochßen, und 2. Jahr beÿm Gertenfisch als Stall knecht gedienet, vnd ermelts hauß den Schildt Zum Pelican noch hette, dabeneben das große Vngelt gleich Zugeben sich offerirte. Man habe aber sich erinnert daß ohnlängst ein Barbiergesell in dießem hauß erstochen und beÿ E. E. Gr. Rhat deßentwegen etwaß insonderheit erkant worden seÿe, Worauff Er herr Fridt sich beÿ den Raths Protocollo erkündiget, vndt von herrn Rathherrn vernehmen, daß EE. gr. Rhat, wegen wegnehmung des Schildts, an Mgherren die XV. die sach verwießen habe. Es hette aber der Proprietarius Johann Ziegler Jun: gebetten, das Recht vom Hauß nich wegzunehmen, weilen er an dem Vorigen vnd relegirten würth beÿ 40. fl. verlohren vnd an den vorgegangenen vnglückh keinen theil habe. Nun seÿe das hauß Zwar abgelegen, allein weilen der Implorant burger und Zünfftig seÿe, vnd ein gutes Zeugnus habe, auch unterschiedliche Recommandationes Vor denselben eingeloffen, alß habe man dafür gehalten, daß auff sein wohl verhalten ihme in sein begehren willfahrt werden könte, iedochstünde die approbation Zu Mghherren.
Erkandt, wirdt zwar dem Imploranten willfahrt, solle aber demselben dabeneben angezeigt werden, daß Mgherren den Schildt von sochem hauß wegzunehmen willens geweßenen seÿen, deßwegen er sich vorsehen, widrigen falls und wan einige unfugen darinnen vorgehen würden, solcher sowohl Ihme, als dem Proprietario weggenommen werden solle.

Marie Madeleine Bühler, veuve de Jean Jacques Ihringer et femme en secondes noces de Jean Ziegler, vend la maison 300 livres en janvier 1702 à l’aubergiste Jean Frédéric Greiner et à sa femme Anne Marie Walter

1702 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 42-v
(300) Maria Magdalena geb. Bühlerin Weÿl. Johann Jacob Jringers geweßenen Schneiders nun seel. Nachgelaßene Wittib anjetzo Johann Zieglers des jüngern Schneiders Haußfrau, So dann Johann Philipp Ulrici auch Schneider alß Vogt ged. Jhringers hinterlassen dreÿ Kinder
in gegensein Johann Friderich Greiners des Würths und Annæ Mariæ geb. Waltherin
Hauß, Höfflein und dero Hoffstatt sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Bronnens Und Ablauff des Waßers Wie auch des Schilds und allen anderen deren Gebäuen, Rechten Und zugehörden allhier im Linsenfelser Gäßlein einseit neben Hanns Georg Flößen dem Weber, anderseit neben Hannß Georg Klocken dem Sigristen zum alten St. Peter allhier hind. auff Hn Johann Schatzen des Handelsmanns Kinder Erster Ehe stoßend gelegen Und Zum Pelican genandt – um 125 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Jean Frédéric Greiner qui vient d’acheter l’auberge au Pélican sollicite en février 1702 auprès des Quinze l’autorisation de l’exploiter. Les préposés en chef de l’accise demandent à Antoine Gabriel pourquoi il veut quitter le Pélican pour reprendre une enseigne au Faubourg Blanc. Il répond que l’auberge a mauvaise réputation et qu’il arrive souvent que des gens veuillent entrer la nuit. Un cavalier l’a en outre pris à partie en le blessant gravement au bras. Les Quinze rappellent qu’ils étaient d’avis de supprimer l’enseigne en 1699 après qu’un compagnon barbier y a été poignardé au courant de l’année et qu’elle n’a été maintenue qu’à la demande du beau père des mineurs propriétaires, à la condition que l’auberge retrouve une bonne réputation. Comme ils constatent que ce n’est pas le cas malgré la bonne conduite d’Antoine Gabriel, ils décident en mars de supprimer l’enseigne.
Le receveur de l’Orphelinat demande en septembre de la même année de rétablir le droit d’auberge. Les enfants de l’aubergiste Jean Frédéric Greiner ont en effet été admis à l’orphelinat après que leur père a quitté la Ville. Les administrateurs arguent qu’ils tireraient profit de l’immeuble s’il était à nouveau exploité, éventuellement sous une nouvelle enseigne qu’Henri Schwartz le jeune se propose de reprendre. Les préposés se rendent sur place. Ils constatent que l’auberge se trouve dans une rue étroite et qu’elle a un tel aspect qu’un homme honnête se garde d’y entrer. Seules des canailles peuvent fréquenter un tel endroit qu’Antoine Gabriel veut quitter. Il s’agit d’un véritable bordel dont le voisinage se plaint. Les Quinze ne modifient pas leur décision prise quelques mois plus tôt.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
Johann Friderich Greiner Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel
Weißenhaußes Schaffners H Johann Heüpels, vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden
(f° 54) Sambstags den 25.t febr. 1702. Joh. Friderich Greiner pt° Würtschafft Zum Pelican
K. nôe Joh: Fridr. Greiners burgers alhier, der hat das Gasthauß Zum Pelican in dem Linßenfelßer Gäßel erkaufft und will die würtschafft daselbst treiben, bittet umb continuaô des aldasigen Schancks, prod. Zugleich Stall: vnd Zunfftschein, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger leibzünfftig werden will. Erk. an die Obere ungelts hhrn gewießen.

(f° 87-v) Freÿtags den 24.t Martÿ 1702. – Anthoni Gabriel pt° würthschaff Zum Weißenthurn olim Zur Eulen genant
Iidem [Obere Vngelts herren] per Herren Friden, es habe Anthoni Gabriel der Würth Zum Pelican, umb die würthschaff Zum Weißenthurn, olim Zur Eulen genant (…) dem Imploranten gefragt, warumb Er aus dem Pelican weg Ziehen wolle? der Zur Antworttt gegeben daß solches würthshauß in üblen ruff seÿe, und die leüth öffters Zu nacht mit gewalt hineintringen wollen, Wie dann ein Reüter Ihne, einmahl so übel tractirt, daß er vermuthlich den Lincken arm sein lebtag nicht mehr werde recht brauchen Können. Auff seithen der herren Deputirten finde man nöthig Zu seÿn, erstged. Würthshauß Zum Pelican abzuschaffen, weilen es schon in aô 1699. dieße meinung gehabt habe, in deme in besagten jahr ein barbiergesell daselbst erstochen und auch von E E Rhat dießer ursach wegen die abschaffung deßelben MGHherren den XV. recommandirt worden seÿe. man habe sich Zwar auch erinnert, daß des hauß Johann Zieglern Zugehöre, und demeselben damahls auff sein inständiges bitten die continuation des weinschancks noch ferner iedoch mit dem anhang gegönnet worden, daß der würth nienmand als leüth von gutem erbaren wandel setzen solle, wiewohlen die erfahrenheit ein gantz anders bezeüge.
Weilen nun das Würthshauß Zur Eülen (…) den Pelican aber belangendt werde Zu Mghherren stehen, ob Sie den Schild davon gäntzlich aberkennen wollen. Erkandt, wird dem Imploranten, die Würtschafft Zum Weißenthurn Zu treiben, auff sein wohl verhalten erlaubt, vnd soll der Pelican gäntzlich abgeschaff und der Schildt davon abgenommen werden.

(f° 290) Sambstags den 2. Septembr. 1702. Noê des Weißenhaußes Schaffners H. Johann Heüpels, prod. unterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts, umb wider vergönstigung des Schildts und Weinschancks in dem hauß wo vor dießem der Pelican geweßen und abgeschafft worden. Erkandt, an die Oberen ungeltshh. gewießen

(f° 314-v) Freÿtags den 22. Septembr. 1702. das Weißenhauß pt° Weinschancks Zum Vormahlig. Pelican.
Obere Vngelts herren laßen per H. Friden Proponirent, es habe H. Johann Heüpel der Schaffner des alhiesigen Weißenhaußes ein unterthäniges Memoriale überreichet und darinnen vorgetragen, welcher gestalten das weisenhauß auff Erkantnus heren Rhät vnd XXI. des außgewichenen Johann Friderich Greiners gew. Würths Zum Pelican, hinderlaßene Kinder recipirt habe, und daß Zugleich ged. Stifft besagtes hauß, cum oneribus Zugefallen seÿe, Weilen aber daßelbige anderst nicht genutzt werden Könne, als man wid. ein anderer Würth hinein gesetzt, und der vorige Schild /:so dem orths verhaßt gemacht:/ in einen andern Verwenandelt werden, und sich dato Heinrich Schwartz der Jüngere, solches Zu beziehen, und die würthschafft die er erlernt darin zu continuiren resoluirt, und darumb beÿ den herren Pflegeren angemeldet, alß wolte Er unterth. gebetten haben, Zu beßerem des Stiffts auffnehmen, in die continuation des weinschancks in dießem hauß, wie auch auffrichtung eines newen Schildts anstatt des vorigen, gn. Zu consentiren, in deme man sonsten dießeits nicht finde, wie beÿ so vielen darauff stehenden Passivis einiger profit daraus gezogen werden köne.
Auff beschehene Remission habe man vor nöthig erachtet, einen Augenschein in dießem hauß einnehmen zu laßen, so durch herr Mühlberger geschehen, welcher berichtet habe, daß selbiges in dem Linsenfelßergäßel, welches Zimlich eng, gelegen seÿe, Keinen Würths hauß gleich, sondern dergestalten außsehe, daß kein ehrlicher Mann hinein gehen sondern es nur Canailles frequentiren würden, maßen der Letztere würth, so darin gewohnet, nembl. Anthonÿ Gabriel seines lebens nicht sicher, sondern daraus Zu Ziehen genöthiget, vnd es vor dießem ein rechtes Bordel geweßen seÿe, darüber die nachbarschafft sich sehr beschwehrt habe. Worauff man Ihne herr Schaffner angehöret, welcher sich auff die Contenta seines übergebenen Memorialis bezogen, undt anbeÿ gemeldet, daß wann gemelter Schwartz zu einem Würth alda nicht anständig were, Er auff ein anderes Subjectum bedacht seÿn wolte, allein habe man davor gehalten, daß dießer Schwartz so lang er dem Weinhandel treibe, keinen würth abgeben Könne. Nach welchem man die Protocolla auffgeschlagen und gefunden, daß ao 1699. schon der schild von dießem hauß weggethan werd. sollen, wann nicht Johann Ziegler der damahlige Eigenthumbs H. davor gebetten und den schaden der Ihme dadurch zuwachße, remonstrirt hette. In dießem 1702.t Jahr seÿe ein würth darinnen gewesen, der sich aber so übel verhalten, daß man den 24. Martÿ jüngsthin solches würthshauß gäntzlich habe abschaffen müßen. Es seÿe Zwar nachgehends Anthoni Gabriel hineingezogen, der sich wohl verhalten aber wegen der officiers Zulauff vnd importunitæt nicht habe darinnen verbleiben können, sondern sich in dem würthshauß Zur Eulen begeben habe, stünde alßo Zu Mghherren, ob Sie dannoch den weinschanck wider alda erlauben oder es beÿ vorig. Erkantnuß laßen wollen.
Erkandt, wirdt es beÿ vorig. Erkantnuß und beschehener abschaffung dießes würthshaußes nochmahlig gelaßen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent les enfants de Jean Philippe Greiner aux administrateurs de l’Orphelinat. Leur grand-mère Catherine, veuve du cordonnier Jean Philippe Greiner en fait la demande après que leur père Jean Philippe Greiner a quitté la ville en abandonnant sa famille et que leur mère a été reléguée pour bigamie (remarque, on ne trouve à Strasbourg ni le mariage des parents ni le baptême des enfants).

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
H. Friderich Greiners Zweÿ Kleine Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 247.
(p. 247) Montags den 24.ten Julÿ 1702. – Saltzm. Ersch. Johann Friderich Greines deß außgetrettenen burgers Zweÿ Kleine ohnerzogene Kinder mit beÿstand der Groß Mutter Catharina, auch weÿl. Johann Philipp Greiners gewesenen burgers und Schuhmachers hinderbliebene Wittib, b. unterthänig weil auch deren Mutter ob Bigamiam von hier relegirt worden, vnd Sie wegen hohen alters von 68. die Vater vnd Mutterloße Weÿßen nicht mehr erhalten kan, selbige an J Gn. erbarmen in das allhießige Weÿßenhauß auff zu nehmen.
Herr Syndicus meldet, das vornembste so beÿ dieser sach Zu consideriren ist ob die Implorantin be[-] Kinder sein, welches auß dem abgeleßenen Stall [-] verificirt werde, vnd Zwar, daß nicht allein der Vatter sondern auch die Von Eltern derselben daß burgerrecht allhier genoßen, weilen nun das Waÿßenhauß fürnehmlich für arme burgers Kinder gestifftet und auch ob delicta [-]entum die Kinder nich Zu straffen, ob dictur ex jure divini unusquisque pro peccato suo monatur welches auch in jure civili der titulus** in Digess*ne filius pro patre vel pater pro filio erfordert*, alß hette Er darvorgehalten, daß dieße beÿde Kinder, welche pro veris orphanis zu halten ohne die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes Zu recommendiren sein werden. Erk. Werden die Implorirenden Kinder an die herren Pfleger deß Weÿßenhaußes recommendirt.
H Rathherr Schmuck und herr Rinck.

Les administrateurs de l’Orphelinat vendent la maison 275 livres au tisserand André Schulmeister et à sa femme Anne Catherine Kayser. En marge, quittance remise au précepteur Jean Adolphe Rumetsch en 1714.

1703 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 234-v
(275) S.T. Hr. Jacob Wencker alter Ammeister u. XIII.ner alß hochverordneter mit Pfleger deß waÿßenhaußes allhier beneben Hn Joh: Heupel Schafner daßelbst
in gegensein Andres Schuelmeÿsters leinenwebers u. Annæ Cath: geb. Kaÿßerin
Hauß, Höfflein sambt Dero Hoffstatt u. der gerechtigkeit deß gemeinen brunnens, u. ablauf deß wassers, wie auch übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier im Linßenfelßer gäßlein einseit neben Hanß Georg Flößen webern anderseit neben Hannß Georg Glocken Sÿgristen beÿm alten St Peter hinten auf Hn Joh: Schatzen handelsmann stoßend gelegen – um 125, 75 pfund verhafftetn geschehen um 75 pfund
[in margine :] Johann Adolph Rumetsch Præcept. privatj als Nunmahligen proprietary hierinn bemelten Haußes (…) den 15. jan. 1714

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser hypothèquent la maison au profit d’une créancière, Marie Esther Kœnig

1704 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 168-v
Maria Ester geb. Königin Joh: Mar* deß soldaten Haußfr: so aber anjetzo in Engelland seÿe, u. Sie bereiths vier jahr lang verlassen haben mit beÿstand Joh: Daniel Inckels fischers ihres Schwagers einßen
u. andern theils andres Schuelmeÿster leinenweber u. Anna Cath: geb. Kaÿßerin deßen haußfr:, daß sie Schuelmeÿsterische Eheleuthe schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der schuldigen Eheleuthe ahm 24. maÿ 1703 erkaufte behaußung cum appertinentiis allhier im Linßenfelßer Gäßlein gelegen, wo annoch um 125 lb dem mehrern Hospithal (…) verhaftet

André Schulmeister loue la maison au tisserand Jean Adam Gilg

1712 (ut ante [15. Febr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 127-v
andres Schuelmaister leinenweber
in gegensein Joh: Adam Gilg leinenwebers
sein hauß allhier im Linßenfeltzergässel, einseit neben Joh: Georg Löß anderseit neben Glock gelegen, nichts außgenommen – auf 9 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1712 um einen jährlichen Zinß nemlich 16 lb

André Schulmeister et Anne Catherine Kayser revendent le maison 325 livres au tisserand Chrétien Becker et à sa femme Anne Marguerite Schrepffer

1712, (ut ante [28. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 391-v
(325) andres Schuelmeÿster leinenw: und Cath: geb. Kaÿßerin
in gegensein Christian Beckers leinenwebers und Annæ Marg: geb. Schrepferin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt u. Gerechtigkeit daß gemeinen brunnen u. ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern, anderseit neben Joh: Georg Glock, hinten auff (-), um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Fils d’un tisserand de Zerbst en Saxe, Chrétien Becker épouse en 1700 Anne Marguerite (Schrepffer), veuve de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Kœnig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 102)
1700. Domin. XXV post Triit. et Domin: I. Adventus proclamati sunt Christian Becker d. leinenweber gebürthig Von Zerbst, weÿl. Christian Becker, geweßenen leinenwebers V. burgers Zu Zerbst nachgel. ehl. Sohn, V. Anna Margaretha weÿl. Joh: Jacob König geweßenen Tabackmachers alhier Nachgelaßene Witwe, copulati sunt, Mittw. d. 1. 10.bris [unterzeichnet] Christian Becker Als Hoch Zeitter, o beÿzeichen Annæ Margarethä Königin als hochzeiterin (i 104)

Fils d’enseignant, Jean Jacques Kœnig épouse en 1694 Anne Marguerite Schrepffer, fille de maître maçon
Mariage, Eckbolsheim (luth. p. 12)
Anno 1694. Die Mont. d. 1. Martÿ sind auff erlaubnuß des Regierend. H. Ammeisters Zu Straßburg, Vnd consens E. E. Capituls Zu St. Thomæ nach geschehener ordentlicher Proclamation ehelich allhier copulirt word. Johann Jacob König der ledige tuback knecht, Johannis Pauli Königs Informatoris Zu Straßburg ehelicher sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha, Gabriel Schrepffers burgers vnd maurers Zu Straßburg eheliche tochter [unterzeichnet] hanß Jacobus König, Annaa Margret schrepfferin (i 9

Chrétien Becker devient bourgeois par sa femme avant son mariage en octobre 1701
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 733
Christian Bercker der Leinenweber Von groß Zerbst, Weÿl. Christian Berckers gew. Leinenwebers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Anna Margaretha schrepfferin p. 2. gold fl. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, wird beÿ E E Zunfft der Tucher dienen. Jur: d. 22. 8.bris 1701.

Chrétien Becker demande, certificats médicaux à l’appui, que sa femme soit admise à l’hôpital jusqu’à sa guérison. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent en renvoyant le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Christian Becker pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin vmb auffnahm derselben in den Spittahl. 33.
(p. 33) Montags den 2.ten Martÿ 1711. – K. Ersch. H. Christian Becker burger vnd Leinenweber allhier pro uxore Anna Margaretha Schröpfferin weÿllen dieselbe lauth beÿgehend. attestati Medici mit vnterschiedlich. beschwerdten Insonderheit mit der Mult. Kranckheit behafftet Vnd Er Ihro als ein bedürfftiger Mann Zu helffen außer dem stand seÿe, als bittet Er unterthänig sie bis Zu Ihrer geneßung in allhießigen hospital auff vndt anzunehmen, Erk. wirdt implorant mit seinem begehren ab: vndt ahn die herren pflegere zu St. Marx gewießen vmb Ihme nach der sachen befundtung mit einem wochentlich. allmoßen beÿzuspringen,
Hh. XXI. Reichardt Vndt H. Garand

Chrétien Becker demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre en déclarant qu’il n’en avait pas les moyens quand il était célibataire. Il a exercé avec un seul métier pendant douze ans mais n’arrive plus à assurer sa subsitance en ces temps difficiles. Les représentants du corps de métier ne voient pas d’inconvénient à ce que les Quinze accordent une dispense, le pétitionnaire s’étant toujours bien comporté.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Christian Becker Ca. E.E. Meisterschafft der Leinenweber
(f° 2) Sambstags den 13.ten Januarÿ 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
S. noîe Christian Beckers des burgers und Leinenwebers alhier Cit. per sched. E. E. Meisterschafft der Leinenweber alhier Obermr. Johann Georg Krieger, Pplis hat im ledigen standt aus mangel der Mittel das Meisterstück nicht machen können, alß bittet unterth. Ihme das Meisterst. anietzo Zu machen dispensando gn. Zuerlauben. G. Citat. præs. weilen das petitum wider ordnung alß bittet Deputationem. S. Setzts.
Erkandt gebettener deputation willfahrt. Obere Handwercksherren.

(f° 38) Sambstags den 10.t Febr. 1714. – Christian Becker Ca. EE Mstrschffr der Leinenweber
Iidem [Obere Handwercksherren] per Herren Friden es habe Christian Becker der Leinenweber angesucht daß ihme das Meisterstück im verheuratheten standt Zu machen erlaubt werden möchte, Alß man Ihme ferner gehört, Habe Er beditten, daß Er bißhero nur mit einem Stuhl zwölff jahr gearbeitet, weilen aber die Zeiten schwehr, Vndt Er dabeÿ sich nicht mehr außbringen könne, Er sich resoluirt hette daß Meisterstück Zu machen, mit unterth. bitt, gn. damit zu dispensiren.
Worauff Johann Georg Krieger und Johann Graff, als Ober vndt unter meister geantwortet, daß das begehren wider articul lauffe, vnd weilen Sie nicht dispensiren könten, Sie dan Imploranten anhero gewießen hetten, jm übrigen Sie wider Gegner der mit seinem Geburths vndt Lehrbrieff wohl versehen auch beÿm Handwercks sich wohl auffgeführet, nichts einzuwenden hetten, vndt nur gebetten haben wolten daß Er wie andere pro dispensatione 3 lb erlegen solte.
Auff seithen der Herren Deputirten, habe man es vor billich undt davor gehalten, daß der jmplorant gleich wie andere pro dispensatione 3. lb halb der Statt undt halb dem Handwerck erlegen solte.
Erk. Bedacht gefolgt.

Anne Marguerite Schrepffer meurt en 1721 en délaissant deux enfants issus du veuf. Le mariage a eu lieu sans contrat. L’inventaire est dressé dans une maison de location près du moulin Zorn au Finckwiller. La masse propre aux héritiers s’élève à 10 livres. L’actif de la communauté est de 8 livres, le passif de 61 livres.
1722 (7.7.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 9) n° 227
Inventarium über Weÿl. fr. Annæ Margarethæ Beckerin gebohrner Schräpfferin, Mr Christian Beckers Leinenwebers und burgers allhier geweßener Ehelicher Haußfr. seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1722. – nach Ihrem den 17. Octobris deß abgelegten 1721. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Hannß Jacob Volcken fischers vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Christians undt Annæ Catharinæ der Beckeren der Verstorbenen fraw seel. mit hernach gemeltem Ihrem hinderlaßenen Wittiber Ehelich erzeugten Kinder, auch ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt – Actum Strb. dienstags den 7. Julÿ A° 1722.

Bericht anstatt der Eheberedung. Demnach ich der Notarius dem Eingang dießes Inventarÿ beschrieben, so habe dem Wittiber gefragt, ob nicht Zur Zeit seiner Verheürathung Zwischen Ihme und seiner Verstorbenen fraw seel. eine Eheberedung auffgerichtet worden, hat derselbe mir geantwortet, es wäre Keine auffgerichtet worden, dahero die Jenige natural posten, so der Verstorbenen fraw seel. gehörig den Kindern Und Erben für unverändert Zugeschrieben, alles übrige aber Vor theilbahr inventirt worden.
In einer allhier Su Straßburg in dem Finckweiler ohnweit der Zornenmühl gelegener und in dieße Verlassenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
In der Stuben, In der hauß Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Erstlichen der Kinder und Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 4 ß, Summa summarum 10 lb
Dießemnach Würd auch das Gemein verändert und theilbahr gut beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handtwerck gehörig 5 lb, Sa. Goldin rings 6 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 61 lb, Theilbarer Passivorum 53 lb
das passiv onus übertrifft auch der Erben unv: Vermögen: umb 42. lb

Chrétien Becker et Anne Marguerite Schrepffer vendent la maison 375 livres au précepteur Jean Adolphe Rumetsch et à sa femme Anne Barbe Baquin

1714 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 2
(375) Christian Becker leinenweber und Anna Marg: geb. Schrepferin
in gegensein Joh. Adolph Rumetsch præceptoris privat: und Annæ Barb: geb. Backenin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß Wassers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß webern anderseit neben Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 75 pfund

Anne Barbe Baquin est originaire de Strasbourg, fille de l’interprète David Baquin. Leur fils François David est baptisé en avril 1702
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153-v) Anno 1702. Heut dato den 7. Aprilis Ist ein Junges Söhnlein Nahmens Franciscus David getauffet worden desselben Eltern seind Johann Adolph Rumetsch Von Speÿer schirmer v. bruch schneider alhier vndt Fr. Anna Maria Backinin, der tauff zeügen aber Wahren Monsieur Barron Haÿn Noch lediges standts, H. Johann Jacob Backin der ledige haußknecht welcher aber nicht Zugegen wahr, v. deßwegen Hr. Baron solches Werck verrichtete, Jonas Faudel der burger v. huffschmidt alhier, Maria Ursula Borckbinin (…) [unterzeichnet] Johann Adolph Rumetsch alß vatter, H. Baron von Haÿm freÿh. von halberstatt (i 162)

Originaire de Spire, Jean Adolphe Rumetsch devient bourgeois en 1712 en même temps que sa femme en apportant un enfant
1712, 3° Livre de bourgeoisie p. 1284
Joh: Adolff Rumetz d. Informator V. Speÿer, V. sein Fr: anna Barbara Baquinin V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß mit ihrem Kind bleibt es beÿ ordnung. Wird Zur Mörin dien. Jur: d. 5. Martÿ 1712.

Anne Barbe Baquin meurt en 1722. De plus amples précisions figureront à la notice d’une de leurs maisons
1722 (1.6., Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 211 (194)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Barbara Rumetschin gebohrne Paquaynin deß Ehren: und Achtbahren Hn Johann Adolph Rumetschen, Præceptoris domestici undt burgers allhier geweßene Haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem d. 25. Januarÿ dießes Instehenden 1722. Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Heinrich Lößen geweßenen Würthen Zuer Linten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogt Jfr. Annæ Barbaræ Rumetschin der Verstorbenen seel. mit Vor ermeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzügt undt einzig hinterlassener tochter und ab intestato Rechtsmäßiger Erbin – Actum Straßburg d. 1.ten Junÿ Anno 1722.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebsgaß auff dem Roßmarckt gelegener und in dieße Verlassenschafft Eigenthümlich gehöriger behaußung befundten worden wie Volgt
Auff der Bühn, In der wohnstub
Eÿgenthumb ane Hausern. Item in d. Krebsgaß (…)
Item in d. Vorstatt Crautenaw am Gaulstatten (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eÿgenth. ane häußern 425, Summa summarum 823 lb – Schulden 9 lb, Nach deren Abzug 814 lb – Stall summa 775 lb

Jean Adolphe Rumetsch loue la maison au tisserand Chrétien Becker auquel il vient de l’acheter

1714 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 3-v
Joh. Adolph Rumetsch præceptor privatus
in gegensein Christian Becker leinenwebers
in seinem hauß allhier im Linßenfeltzer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Glock anderseit neben Joh: Georg Floß hinten auff frau Rennerin stoßend, oben die öberste stueb und alles was auf solchem boden ist, Item oben darüber eine Cammer die in den hoff siehet und einen großen Keller mit den beding, daß sie unterer haußleuth den durchgang dardurch in ihren keller haben sollen der hof soll gemein seÿn, auf i. jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1714 – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Jean Adolphe Rumetsch et Anne Barbe Baquin revendent un mois plus tard la maison à l’aubergiste Jean Jacques Schnabel et à sa femme Marie Salomé Heim

1714 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 n° 112
(500) Johann Adolph Rummetsch præceptor priuatus und Anna Barbara geb. Beckinin (signé) Anna Barbara Baquingin
in gegensein Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. heimin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnens und ablauff deß wassers wie auch übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier im Linßen felßer gässen, einseit neben Joh: Georg Flöß anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auff Fr. Rennerin – um 125, 75 und 50 pf verhafftet, geschehen um 250 pfund

Originaire d’Oberreitnau à côté de Lindau au lac de Constance, Jean Jacques Schnabel épouse en 1699 la strasbourgeoise convertie Marie Salomé Heim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 40)
Die 2.a Mensis Martÿ 1699. (…) inthronizati sunt Jacobus Schnabel Joannis Schnabel & Evæ bräuchin p. m. civium quondam in oberreytenau ditionis Lindauiensis filius ex una, & Maria Salome Dromerin, Joannis Jacobi Dromers & Maria Salome Heynin ciuium quondam argent. filia ex parte altera (i 23)

Jean Jacques Schnabel devient bourgeois par sa femme en 1711 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jacob Schnabel der Weinhändler V. Landaw Weÿl. Johann Jacob schnabel gew. burgers daselbst sohn V. sein Fr. Maria Salome Heimin erkauffen d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß Wird zu E. E. Zunfft d. Freÿburger dienen Jur. d. 14. Dito [9.br] 1711

Ancien aubergiste au Fort entre la porte de Cronenbourg et celle de la Tour Blanche, Jean Jacques Schnabel et sa femme Marie Salomé Heim font dresser un état de leur fortune dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Leurs biens s’élèvent à 324 livres
1711 (30. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 34) n° 37
Inventarium über deß Ehrengeachten Jacob Schnabels hiebevor geweßenen würths in dem Fort zwischen dem Cronenburger thor und Weißenthurn und fr. Mariæ Salome gebohrner Heimin beeder Eheleuthe und Schirms Verwanthen allhier jetztmahls habende Nahrung – Welche zu bescheinung Ihr beeder Eheleuthe Vermögens beÿ erkauffung deß alhiesigen burgerrechtens, ersucht und inventirt – Actum freÿtags den 30. 8.bris A° 1711.
In einer alhier Zu Straßburg am Alten Weinmarckh geg. der Pfarrkirchen Zum alten St Peter hieüber Gelegenen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Sa. hausraths 110, Sa. Frucht 86 lb, Sa. Silber u. Gild. Ring 2 lb, Sa. der Baarschafft 107, Sa. Schuld in die nahrung zugeltend 18 lb – Summa summarum 324 lb

Jean Jacques Schnabel sollicite en mars 1714 auprès des Quinze le rétablissement de l’enseigne au Pélican attachée à la maison qu’il vient d’acheter. Il présente plusieurs certificats qui attestent de sa bonne conduite depuis qu’il est manant à Strasbourg et deux congés militaires des troupes du Roi de France. Il promet d’éviter tout désordre. Les Quinze refusent de rétablir l’enseigne. Quelques mois plus tard, Jean Jacques Schnabel quitte l’auberge à la Poule blanche et sollicite d’exploiter celle au Cerf blanc.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks in Linsenfelser Gäßel
(f° 57) Sambstags den 10.ten Martÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
S. nôe Hanß Jacob Schnabels des Würths vndt burgers alhie der hat in Linsenfelser Gäßel ein Hauß gekaufft so den Schildt Zum Pelican gehabt bittet unterth. ihme den Schildt und Weinschanckh alda gn. Zu erlauben. Erk. Soll derselbe abgewießen werden

(f° 198-v) Sambstags den 21. Julÿ 1714. – Hanß Jacob Schnabel pt° Würtheÿ
Iidem [Obere Ungeltsherren] laßen durch H. Secretarium Friden referiren daß Johann Jacob Schnabel der burger vnd Würth allhier de novo den 14.ten hujus gegenwärtiges undth. Memorial übergeben innhaltend, daß Zwar ihm Implorant nach dem Er durch seinem fleiß vnd gottes seegen endlich dahin gebracht, daß ein hauß im dem Linsenfelser Gäßlein gelegen, allwo vor dießem Würthschafft getrieben worden, wegen der liederlichen besitzern vnd Inwohnern deßelben der damahlen geweßte schild Zum Pelican wegerkandt worden, ged. Schild wider auff zu hencken vnd daselbsten Würtschafft Zu treiben abgeschlagen worden, wann aber Er bereits beneben seiner haußfrau über 15 jahr im schirm, vnd so wohl von geistlichen alß Weltlichen persohnen vermög beÿgehender attestation ein guthes Zeügniß habe, vnd auch lauth Zweÿer abschied Jhro Königl. Maÿe. in Franckreich alß ein reüther gedienet vnd solches hauß Zu seinem vorhaben eine Kleine Würtschafft Zu treiben sehr bequem ist und Mghh. auch versichert sein können, daß Er keine desordres darinnen werde vorgeh. laßen, dabeneben auch sich anderwerths Zuernehren nicht wußte, alß wolte in aller vnderthänigkeit gebetten haben ihme die gnade Zu erzeigen, vnd in ged. hauß Würtschafft zu treiben gn. Zu erlauben, Alß man ihne auff beschehene remission ferner gehört habe Er sich auff die Contenta deß Memorials bezogen vnd andersten nichts beÿzusetzen gewußt, alß daß, wann Er die permission die Würtheÿ in dem linßenfelßer gäßlein gelegenen hauß nicht erhielte, Er verderben müßte, allein habe mann seine beÿgebrachte rationes nicht für erheblich angesehen, vnd dahien darvorgehalten, daß es veÿm vorigen bescheid gelaßen, vnd Implorant ein Für alle mahl abgewießen werden könte. Erk. beliebt.

(f° 416) Sambstag den 15. ten Decembris. – Hanß Jacob Schnabel pt° Weinschancks
Ober Vngelts Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Hanß Jacob Schnabel der burger und bißheriger würth Zur Weißen hennen umb des Weinschanck Zum Weißen Hirschen hindter dem Reebstöckel (…)

Jean Jacques Schnabel et Marie Salomé Heim vendent la maison au paveur André Siegfried et à sa femme Anne Marie Rost.

1714 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 764
(525) Joh: Jacob Schnabel würt und Maria Salome geb. Heimin
in gegensein Andres Sigfridt Pflästerers und Annæ Mariæ geb. Rostin
hauß höfflein sambt dero hoffstatt und Gerechtigkeit deß gemeinen brunnen und ablauff deß wassers wie auch übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier im Linßerfelßer gäßlein, einseit neben Joh: Georg Flöß, anderseit neben Joh: Georg Glock hinten auf Rennerin – um 125, 75, 50 und 225 pfund verhafftet, geschehen um 50 pfund

André Siegfried apprend le métier de paveur auprès de son frère aîné Jean Siegfried de 1686 à 1689.
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 64) 1686. Donnerst. 25. April. – Lehrjungen Annahm – Andres Sÿfrid
Johann Sÿfridt d. pflästerer nimbt zu einem lehr Jungen an Andres Sÿfrid. seinen Jüngsten bruder vff 3. Jahr lang solch hwerckh Zu lehren, gibt dem Jungen nebst der Cost Jährl. noch 25 fl. an gelt fahrt die lehr Zeit an Vom 1. Febr. 86. und endet sich A° 1689. auff ernanten Termin bittend Ihme gegen Erlag der gebühr Gerichtl. einzuschreiben.
Erk. Würd gebettener maßen willfahrt, Zalt 13 ß

(f° 157) Dienst. 2.ten Augusti 1689 – Lehrjungen looßsprech.
Johann Sÿgfridt der pflästerer p.sentirt seinen brudern Andreßen, den Er vom 25. April 1686 biß 1689. d. termin in 3. Jahren d. pflästern gelehrt, weilen nun Sie beede mit einander Zu frieden wolle Er ihne hiemit ledig gesprochen, und solches dem Protocoll ein Zu verleiben gebetten haben.
Erkand, wirdt gegen der gebühr willfahrt, Zmt 13 ß

André Siegfried devient tributaire le 10 février 1686
1686, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 4) Dienstag den 10.ten Februarÿ Anno 1693 – Andreß Sÿfridt, der Pflästerer alß Zünfftigen Sohn producirt Stallschein, Krafft deßen Ihne gegen der gebühr Zu einem Mit Zünfftigen anzunehmen bittend. Erkandt, Würd Solicitanten Willfahrt erlegt darauff die gebühr Vor E: E: Zunfft, Wie auch Zunfftschreiber und Bittel mit 9 ß deß 1 lb d auff den Pfenningthurn ist Er alß Zünfftig Sohn befreÿet.

André Siegfried épouse en 1692 Anne Marie Rost, fille du chapelier Jean Thiébaut Rost : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreæ Sÿgfrid, Pflästerern, Weÿl. deß Ehrenhafften Johann Sÿgfridts geweßenen Pfläterers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenem Ehelichem Sohn, als Hochzeitern, an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Rostin, weÿl. herrn Johann Theobald Rosten geweßenen huethmachers auch burgers allda seeligen hinderbliebener Ehelichen dochter, als der hochzeiterin am andern theil – Und seind dieße ding beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. aber expedirt den 14. Februarÿ Anno 1721. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v n° 177)
Heut den 19. Nov. 1692 ist nach ordentlich. außruffung Copulirt word. Joh: Andreas Sigfrid der ledige Pflästerer, weÿl. Johann Sigfrids des burgers undt Pflästerers ehelich. Sohn, vnd Jfr. Anna Maria weÿl. Johann Diebold Rosten des burg. undt huttmachers eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Sigfridt als hoch Zeiter, x Annæ Mariæ Rostin (handzeichen) i 37

André Siegfried et Anne Marie Rost hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Gabriel Frœlich et de Gérard Walcker

1715 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 353-v
Andres Sigfrid Pflästerer und Anna Maria geb. Rostin beÿständlich hanns Georg Rüger rothegerber und lorentz dieß huetmachers
in gegensein hrn Eliæ Brackenhoffers E. löbl Ammeister Audientz actuarÿ alß vogts weÿl. Gabriel Frölichs des handelsmanns seel. 2. Kinder, so dann Gerhardt Walckhers des ledigen handelsmanns so majorennis und ohnbevögtigt – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß höfflein samt dero hoffstatt und gerechtigkeit des gemeinschafftlichen brunnen und Ablauff deß waßers wie auch übrigen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßlen, einseit neben Johann Georg Flöß neben Johann Georg glock hinten auff Rennerin

André Siegfried meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 39 livres, celle des héritiers à 4 livres. L’actif de la communauté est de 50 livres, le passif de 396 livres.

1721 (21.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 3) n° 25
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Andreas Sÿgfridt geweßener Pflästerer und burger allhier zu Straßburg nun seel. nach seinem den 1.ten Novembris des nechst hiengelegten 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Georg Burgers Rothgerbers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Barbaræ, Andreæ, Annæ Dorotheæ und Mariæ Salome der Sÿgfridin, aller Vier des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria Sÿgfridin gebohrner Rostin, seiner geweßenen ehelichen hußwürthin und nunmahligen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gliechen antheilen Verlaßener Erben – So verschreibung den 21.ten Februarÿ Anno 1721.

Copia der Eheberedung (…) den 2. Monats tag Novembris Newen Calenders Anno 1692. Johann Heinrich Lang Sen. Nots :
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linsenfelßer Gäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung, hoffstatt, höfflein sambt einem gemeinschafftlichen brunnen, auch allen übrigen Zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem sogenandten Linßenfelßer gäßlein, einseith neben hannß Georg Flötzen dem Leinenweber, and.seith neben H. Johann Georg Beckhen dem Musicanten, hinden auff H. Johann Christoph Bären dem Paßmentirer stoßend, so über hernach stehende beschwerden eigen und durch H. Michael Erlacher Werckmeistern des Münsters und H. Johann Jacob Biermeÿern Werckmeistern des Zimmerhoffs Crafft Abschatzungs scheins Vom 15. febr. 1721. angeschlagen pro 350. lb. Wavon aber wiedrumb abzuziehen die auff solcher behaußung hafftende Capitalia, alß Erstl. 5. lb Zu 4. pro C° gerechnet, gefallen Jährlichen auff weÿhenachten, dem Mehren hospital allhier, wiederlößig in restirendem Kauffschilling mit 125. lb. d, Item 3. lb 15. ß d Zu 5. pro Cto. gerechneten Zinßes reicht man Jährlichen auff Weÿhenachtenen der hohen Schuel allhier redimibel in Capital mit 75. lb Und dann 20. lb 5 ß d Zu 4 ½. pro Cto gerechneten Gelt gehen Jährl. auff den 3.ten Maÿ herrn Eliæ Brackenhoffern E. E. Großen Raths jetzigen wohlmeritirtem beÿsitzern undt herrn (-) Walther dem handelßmann, deßelben H. Stieffsohn ins gemein, seind in haubtguth abzulößen mit 450. lb. Summa Vorheriger auff dießer behaußung haffteden Capitalien macht 650. lb. Nach deren abzug Verbleibt nicht nur allein ane obigem anschlag nichts übrig sondern es übertreffen auch dieße Capitalien denselben annoch so hernach fol. (-) fac (-) allhier eingebracht umb 300. lb. Dahero dann dißorts davon außzuwerfen o. Über dieße behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret deßen datum den 25.ten Octobris Anno 1714. mit N° 1 bezeichnet.
Series rubricarum. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Ring 2 lb, Sa. Schulden 20, Summa summarum 39 lb
Hierauff werden auch der Erben ohnveränderte Rubricen beschrieben, Sa. Kleÿdung 13, Sa. Werckzeugs Zum Pflßterere handwerck 1, Summa summarum 15 lb – Schulden 20, In Vergleichung 4 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung, Nulla, Summa summarum 50 lb – Schulden 396 lb, Mehr theilbar Schulden als theilbar Guth 346 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 39 lb – Endlich restirenden Schulden last
Abschatzung: d. 15.ten Febris: anô: 1721: Weÿlandt, deß Ehren festen, Vnd bescheÿtenen Meister Andeß Süffert pflästerer: Seel. hiender Laßenen Frau Wittib Vnd Erben ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in dem Linßenfelßer geßel Gelegen, Ein eiths Neben hanß Görg Flötz: leinen wöber, ander seÿth Neben H. Hannß Görg Beckh: spiellman, hinder seith Neben Joh: Christoff ber: basamendtirer, stoßend, welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren, Gewölbter Keller, Ein hinder gebeÿell Mit Zweÿ Kämmerlein, Oben mit blatten belegt, Nebens gänglin, höffell, Vnd ein gemeiner brunen, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie soclhes durch der Statt Straßburg, Geschwohren Werckh Leüthen in der Besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach An geschlagen wirt, Vor undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers d’André Siegfried font vendre la maison. L’acquéreur est le tailleur Jean Albert Kauffmann et sa femme Catherine Lang

1723 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 99-v
H. Johann Flach E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer und zu weÿl. Andreß Sÿfert gewesten Pflasterers Credit geschäffs besorgung aus ged. Raths mittel abgeordnet, Ferner H. Johann Ernst Theurer Mittelschreiber alhiesigen mehrern hospitahls im nahmen deßelben, Mehr H. Johann Ernst Beck als Verwalther des Stipendÿ Mauritiani in deßen nahmen, so dann H. Elias Brackenhoffer Exsenatoris und H. Gerhardt Walther weißleinwand händler alle sambt versicherte Sÿferitische falliments Crediores
in gegensein Johann Allbrecht Kauffmann des Schneiders und Catharinæ geb. Langin, mit bewilligung ged. Sÿfert nachgelaßener Wittib Annæ Mariæ geb. Rostin und dero Vogts Ißrael Mohr des Schreiners und deroselben Kinder Vogts hanß Georg Rüger des Rothgerbers in ansehung des beneficium abstentionis ergriffen
Eine behausung höfflein und hoffstatt sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des waßers oder servitutis fluminis dominantis wie auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Linßenfelßer gäßel, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico hinten auff hannß Georg Bähren dem Paßmentirer gelegen, um 650 capital weither aber nichts zu bezahlen

Jean Albert Kauffmann loue aussitôt une partie de la maison au cordonnier Jean Erard Spengler

1723 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 130-v
Johann Allbrech Kauffmann Schneider
in gegensein Johann Erhardt Spengler des Schuemachers
In seiner ahm Linßerfelßer: gäßel einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Becken dem Musico gelegenen behausung unten auff dem boden eine Stub ferner daselbst eine küche und zween plätz zum holtz unter denen beeden Stiegen, mehr eine Stiege hoch eine Kammer so dan einen unterschlagenen Keller – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund

Fils de pasteur, originaire de Saalfeld en Thuringe Jean Albert Kauffmann épouse en 1688 Anne Marie Gærtner, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 5-v)
1688. die 18. Febr. seind Copulirt worden Johann Albrecht Kauffmann lediger schneider von Saalfeldt auß Thüringen H. Johan Kaufmans Pfarrer Zu deßnitz in Thüringen ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Maria Georg Gärtners deß Schuhmachers vnd Burgers alhie hinderlassene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Albertus Kauffmann Hoch Zeÿdern Ich Annamar Gärtnerinn hochÿeiterin (i 7)

Jean Albert Kauffmann devient bourgeois un mois après son mariage
1688, 4° Livre de bourgeoisie f° 539

Joh: Albrecht Kauffmann der Schneider von Seelfeldt In thüringen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Gärtnerin p. 2. golt fl. und 16. ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, Jur. 20. martÿ 88.

Jean Albert Kauffmann se remarie en 1710 avec Catherine Lang, fille du notaire Jean Henri Lang
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 20-v)
1710. Eodem [17 Sept.] sind Ehelich eingesegnet word. Johann Allbrecht Kauffmann der Burger und Schneider allhier Vndt Catharina herr Johann Heinrich Langen des ältern Notarj Publici Vnd Burgers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann Als Hochzeider, Catharina Langin als hoch Zeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison grand rue face à la rue des Lentilles. Ceux du mari s’élèvent à 70 livres, ceux de la femme à 226 livres.
1710 (8. 8.bris), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 73
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen hab und Nahrung, so der Ehren und vorgeachte Meister Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin beede Eheleuthe und burgers alhier zu Straßburg für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche der Vrsachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und Seinen Erben, Sein in die Ehe gebrachte Nahrung Unverändert seÿe – Actum Straßburg in fernerem gegensein S: T: herrn Johann Heinrich Langen Senioris Notarÿ publicj und berühmten Practici, auch burgers alhier, der Frawen Eheleiblichen Vatters, den 8.t Octobris Anno 1710.

In einer allhier Zu Straßburg in der Langen straß gegen der lindengaß hinüber gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Norma hujus inventarii,. Des Ehemanns unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 4, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring 7, Summa summarum 113 lb – Schulden 43 lb, Nach deren Abzug 70 lb
dießemnach Wird nun auch der Ehefrawen Unverändertes Gutt beschrieben, Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 226 lb
Haussteuren 33, daran gebühret dem Ehemann zwo terzten thun 22 lb Und der Ehefrau die überige tertz 11 lb

Les nouveaux mariés font un testament par lequel ils se léguent mutuellement leurs biens
1710 (27. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 23
Codicillus reciprocus – persönlich kommen und erschienen der Ehren vnd Vorgeachte herr Herr Johann Albrecht Kauffmann, der Schneider und beneben ihme die tugendsame Fraw Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg und von der gnade des grundgüthigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandts und gesprächs, wie auch gesund und gehend und stehender Leiber
Montag den 27.te, 8.bris nachmittag zwischen 1. v. 2. Vhren A° 1710.
[unterzeichnet] Johann Albrecht Kauffmann, Catharina Kaufmännin geb. Langin

Jean Albert Kauffmann loue une partie de sa maison à Véronique Messerlin veuve du tricoteur de chausses Luc Heiger

1726 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 241
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider
in gegensein Veronicæ geb. Meßerlinin weÿl. Lucas Heiger gewesten hoßenstrickers wittib beiständlich Johann Carl Bach Eberle des Rothgerbers
entlehnt, In seiner allhier ahm Linßenfelßergäßel, einseit neben Flötz dem Leinenweber anderseit neben Beck dem Musico gelegenen behausung, Eine stiege hoch hinden in den hoff Eine Stueb Kuchen und Platz im hauß öhren – von nächst kommend Johann Baptistæ ihren anfang nehmen [ohne dauer] – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden

Jean Albert Kauffmann et Catherine Lang hypothèquent la maison au profit de la Fondation mauricienne et de l’Université

1731 (14.6.),Chambre des Contrats, vol. 605 f° 263
Johann Allbrecht Kauffmann der Schneider Catharina geb. Langin beÿständlich ihrer schwäger Johann David Kuntz gürttlers und Johann Friedrich Brantz des Knopff: und pferd zeugmachers
in gegensein des Stipendÿ Mauritiani H. Mit administratoris S.T. H. Elias Silberrad S.S. Theol. D. et Prof. publ. Ord. capituli Thomani Canonici und Conv: Eccles: Præsidis p.t. rectoris Magnifici allhier und H. Johann Ernst Beck Schaffners der hohen Schuel und gedachten stipendÿ – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahne der Obern Straß im Linßenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer

Catherine Lang meurt en décembre 1731 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 762 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 594 livres, le passif à 964 livres

1732 (11.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 733
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Kauffmännin gebohrne Langin, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann des Schneiders und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige als dieselbe Dienstags den 18.ten Decembris des Zurückgelegten 1731.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Abgeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener (Erben) – So beschehen in Straßburg auf Montag den 11.ten Februarÿ Anno 1632.
Die Abgeleibte Frau selige hat Zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen, Wie Volgt. 1. Jungfer Catharinam Elisabetham Langin, Weÿland herrn Johann Heinrich Langen des Jüngern gewesenen Notarÿ publici und Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene ehelich erziehlte tochter, deren geschworner Vogt Hr Johann David Kuntz der Gürtler und burger allhier Zu Straßburg welcher nomine seiner Curandin dem geschäfft in Persohn abwartete. 2. Jungfer Mariam Magdalenam Langin, Weÿland herrn Johann Langen geweßenen Gürtlers und burgers allhier seel. hinterlaßene ehelich erzeugte Tochter dero geschworner Curator herr Bernhard Schlögel der ältere Kübler und burger allhier welcher ebenmäßig im Nahmen seines Vogtstochter sich persönlich beÿ dem geschäfft eingefunden, So dann 3. Frau Susannam Dorotheam Schrälingin, gebohrner Langin, Hern Johann Friderich Schrälings des Chirurgi in Illkirch und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche gleicherweiße mit assistentz gedachten Ihres geleibten haußwürths in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alßo alle dreÿ der seelig Verstorbenen Frauen respective halb schwester auch verstorbenen eheleiblichen und halb bruders töchter und per Testamentum Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben
Copia Heüraths Verschreibung

In einer allhier zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammer, Im Haußöhren Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Wohnstub, In der Soldaten Cammer, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt, sambt der gerechtigkeit eines gemeinschaftlichen bronnens und ablauff des Waßers, oder servitutis fluminis Dominantis, wie auch übrigen derselben gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer gäßlein, einseit neben Johann Georg Flöß, dem leinenweber, anderseit neben Johann Becken, dem Musicanten, hinden auf hannß Georg Bähren dem Paßmentirer stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Weÿhenachten 5. lb d Zinnß à 4 pro Cento gerechnet, dem Mehren Hospithal allhier, ablößig in Capital mit 125. lb. Ferner 3. lb d Zinß auch à 4 pro Cento gerechenet der Mauritianischen Stifftung, Jahres auf weÿhenachten, redimibel in huptguth mit 75 lb, So dann 3 lb d Zinnß ebenmäßig a 4 pro cento gerechnet gemelter Mauritianischen Stifftung, ferner Jährl. auf Joh. Bapt: ablößig in Cap. mit 75 lb. Sonsten freÿ Leig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 9.ten Februarÿ 1732. angeschlagen pro 500. lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16. Februarÿ Anno 1723.
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Maria Magdalena Langin gebohrne Blanckin, Weÿl. herrn Johann Heinrich Langen des ältern geweßenen Notarÿ publici und berühmbten Practici auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib der verstorbenen Frauen seel. Stieffmutter von vorgedachtem ihren Verstorbenen Eheherrn seel. mit gewißen Condition zu nießen hat (…)
Wÿdemb, Welchen der Wittiber Von Weÿland frauen Anna Maria, geb. Gärtnerin, seiner Erstern haußfrauen seel. annoch Zeit Lebens zu usufruiren hat (…) so finito usufructu Frauen Mariæ Salome Reißnerin geb. Gärtnerin Joh: Heinrich Reißners des Spillendrähers und burger allhier ehel. haußfrauen Zur helffte, So dann Frauen Annæ Margarethæ Paulÿn geb. Gartnerin Christoph Pauli des Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau zur übrigen helffte eigenthümlich anheim fällig
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1710. durch weÿl. Hn Not. Sebastian Goldbach nun seel. auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Inventarium. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 2, Erg. Rest 802, Summa summarum 831 lb – Schulden 69, Nach solchem abgang 762
Des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung,Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptguths 69, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Summa summarum 594 lb – Schulden 964 lb, Passiv onus 369 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 787 lb – Stall summ 417 lb
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Albrecht Kauffmann, dem Schneider und burgern alhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem, so dann Catharina gebohrner Langin /S:T:/ herrn Johann Heinrich Langen senioris Notarÿ Publici und berühmten Practici in Erster Ehe ehelich erzeugter dochter als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Abschatzung . 9 Februarÿ 1732. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Albrecht Kaufmann Schneider, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen straß im Lintzen feltzer gäßel gelegen, einseits Neben herrn Johann Beck Musicus, anderseit Neben hanß geörg flötzen Leinen Weber, hinden auf Andres Berr Paßementmacher stoßend, welche behausung hinder gebäulein, Neben gängel, Stuben, Cammern, Soldaten Cammern Küchen, und unterschlag Zu einer Kühe, hauß Ehren gewölbter Keller höffel und gemeiner bronnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirdt Vor undt Umb Ein Tausendt Fünff Hundert und Fünfzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Malade, Jean Albert Kauffmann qui n’a ni femme ni enfant est admis à l’hôpital au titre de pauvre pensionnaire
1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Joh: Albrecht Kauffmann Wird Vor sein leben lang in den Spithal auffgenommen. 394.
(p. 394) Montag d. 24. 9.bris 1732 – Lt. Gug Nomine gegenwärtigen Johann Albrecht Kauffmann des hiesigen burgers und schneiders, producirt unterthäniges Memoriale iuncto petito mit beÿlagen sub Numris 1. 2. 3. 4. et 5. umb gnädige Reception in dem Mehren Hospital, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen, umb ihne as einem armen alten und mit einem dorrelten leibs schaden behafften burger, Welcher Weder Weib noch Kinder hat, darein auffnehmen, und lebtägig Verpflegen Zu laßen. Deputati H. Rhhh. Brackenhoffer und H. Rth. Schmidt.

Les héritiers vendent la maison à leur beau frère et sœur respectifs Jean Frédéric Schrœling, chirurgien à Illkirch, et à Susanne Dorothée Lang

1735 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 386
weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbrecht Kauffmann Schneiders Ehefrau in dero am 19. Decembris 1730 vor H. Not. Johann Lobstein auffgerichtem Testamento nuncupativo vor das zehende &c. in zweÿ Stammtheilen eingesetzte Erben nahmens Jfr. Catharina Elisabetha Langin weÿl. H. Not. Johann Heinrich Lang Jun: nachgelaßene tochter mit beÿstand ihres curatoris Johann David Kuntz des gürttlers und Jfr. Maria Magdalena Langin weÿl. Johann Lang des gewesten gürttlers tochter beÿständlich ihres Curatoris Bernhard Schlegel des ältern küblers
in gegensein ihres vatters seel. schwagers und schwester H. Johann Friedrich Schröling des zu Illkirch wohnhafften Chirurgi und hiesigen burger und deßen Eheweibs Susannæ Dorotheæ geb. Langin dießer letzteren zugleich als der verkäuferinnen Miterbin zu einem dritten stammtheil, am 16. martÿ jüngst gesucht am 5. Aprilis vorgenommennen und obrigkeitlich confirmirten Versteigerung
Eine Behausung oder vielmehr zween dritten theil derselben samt hofflein gemeinschafft eines bronnens, hindergebäu und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bähr den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß, ged. gantze behausung um 125, 150 und 100 pfund verhafftet, 375 ausmachende capitalien zu zween dritte theil 250 pfund, auff den fueß von 525 pfund – als erben ged. Kauffmännin

Originaire de Meldorf en Dithmarse (Danemark), Jean Frédéric Schrœling épouse en 1725 Susanne Dorothée Lang, fille du notaire Jean Henri Lang ; contrat de mariage, célébration
1725 (23.10.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 118
Eheberedung – zwischen dem wohl Ehrenvest vnd Kunsterfahrenen herrn Johann Friederich Schröling barbierern wohnhaft Zu Illkirch weÿland S. T. Herrn Wilhelm Schröling J. I. L. Zu Meldorff im Dietmartschen hinterlaßener Ehelicher Sohn als Hochzeither ane Einem,
so dann der viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Susanna Dorothea, weÿland deß Ehren vest großachtbahren vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen Sen: geweßenen berühmten Notarÿ Publ. et Pract. mit der Viel Erhen und tugendgezierten Frauwen Anna Elisabethæ gebohrner Eÿßerin Ehelich erzeugter dochter alß hochzeiterin Andern Theils
Straßburg d. 23. oct. 1725 [unterzeichnet] Johann Friederich Schröling als Hochzeiter, Susanna Dorothea Langin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 31)
1725, Domin: XXV. et XXVI Trinit. seind außgeruffen Vndt Mittwochs den 28. 9.bris darauff Ehelich eingesegnet worden H. Johann Friderich Schröling Lediger Chyrurgus Zu Illkirch vnd Gravenstaden weÿl. Herrn Michaelis Schrölings gewesenen Königl. dänenmarckischen Schultheißen Zu Mehldorff Nachgel. Sohn Vndt Jungfrau Susanna Dorothea Langin, weÿl. H. Johann Heinrich Langen deß Ältern E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers wie auch hießig. geweßenen Notarÿ Publici Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Schröling als hochzeiter, Susanna Dorothea langin als hochzeiterin (i 115)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Lentilles (sans doute celle de Jean Albert Kauffmann qui assiste sa belle-sœur)
1725 (3. X.bris), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) n° 179
Inventarium und beschreibung aller haab Nahrung und güthere Liegend und fahrender überall nichts davon ausgenommen, so die viel Ehren und tugendbegabte Fraw Susanna Dorothea Langin, Herrn Johann Friderich Schröhling burgern alhier und barbierer zu Graffenstaden in die Ehe zugebracht, welche Nahrung umb der in dero mit einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten künfftigen Ergäntzung weillen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren angeregter Frawen mit beÿstand Johann Albrecht Kauffmanns burgers vnd Schneiders dero Schwagers auff zuvor ahne Sie ergangenem Erinnerung (…) – So geschehen Straßburg d. 3. Decembris 1725.
der haußrath, Welcher sich in einer alhier in Straßburg im Linßenfelßel gäßel gelegenen behaußung sich befunden

Jean Frédéric Schrœling devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 925
H Johann Friderich schröling d. Chirurgus Von Maldorf geb. erhalt das burger recht Vno seiner ehefr. Sus. Dorothe weÿl. H. Johann Heinrich Langen gewes. b: undt Notarÿ Hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft Zur lucern dienen. Jur: den 21.ten Jan. 1726.

Jean Frédéric Schrœling est reçu tributaire le 5 mars 1726
1726 (5.3.), Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 13-v) Dienstags den 5. Martÿ 1726 – H Johann Friderich Schröhling Chyrurgus von Maldorff aus dännenlarck prod. Statt Stall und Pfenningthurns schein, vermög deßen Er von u. gn. Hh. vor einem burger angenommen worden, bit Ihm dißorths vor eim Zünfftigen anzunehmen. Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt. 3. lb 6 ß)

Jean Frédéric Schrœling et Susanne Dorothée Lang revendent l’année suivante la maison 600 livres au chanvrier Jean Jacques Frick et à Anne Riehl

1736 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 328-v
Johann Friedrich Schröling der zu Illkirch wonhafft Chirurgus und deßen eheweib Susanna Dorothea geb. Langin
in gegensein Hannß Jacob Frick des hänffers und Anna geb. Riehlin
Eine Behausung, höfflein, gemeinschaft des bronnens, hinderstock und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten im Linnßenfelßen: gäßlein an der Obern straß einseit neben Johann Georg Flöß dem Leinenweber anderseit neben Johannes Beck dem Musico hinten auff hannß Georg Bär den Paßmentirer, beneben der servitute dominante fluminis durch ged. Flößischen hauß – um 125 und 150 pfund verhafftet – theils ein am 17. Maÿ 1735 erkaufft theils als ein von weÿl. Catharina geb. Langin auch weÿl. Johann Allbecht Kauffmann des schneiders ehefrau ererbtes guth, um angezeigte 275 pfund und 325 pfund

Fils du cordonnier André Frick, Jean Jacques Frick passe un contrat de mariage avec Marie Madeleine Ottriss, fille du messager de la chambre de manance. La mariage ne sera pas célébré
1731 (10.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 66
Eheberedung zwischen Johann Jacob Fricken, dem ledigen hänffer, weÿl. Andreas Fricken geweßenen Schuemachers und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als hochzeitern, beÿständlich David Riehlen Schuhmachers und burgers allhier seines Vettern und Vogts ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Magdalenæ Ottrißin, weÿl. Johann Jacob Ottriß gewesenen Schirmgerichts botten und burgers allhier nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit beÿstand Johann Philipp Lederlin, Schneider und burgers allhier, Ihres Vettern, am andern theil
Actum Straßburg auff Montag en 10. Decembris A° 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Frick Als hochzeiter, Maria Magdalena Ottrißin als hochzeitrin

Jean Jacques Frick épouse en 1732 Anne Riehl, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1732 (6. 7.br), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam undt bescheidenen Johann Jacob Frick dem ledigen Seÿler und burger allhier alß dem Brautigamb ane Einem
So dann der Tugendsamen Jungfer Annä Riehlin, des Ehrengeachten Hanß Riehlen, Garthners ane Steinstraß und burgers allhie Eheleiblichen Tochter am andern theil
So Geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Sambstag den 6. 7.bris Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Jacob frick Als Hochzeiter, + Annæ Riehlin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 130, n° 14)
1732. Mittw. den 29. 8.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Jacobus Frick der ledige hänffer v. burger allhier weÿl. Andreß Frick gewesenen Schuhmachers v. burgers Hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna, Hanß Riehl burgers v. Gartners allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Jacob Frick Als hochzeiter, annariehlin hohzeoterin (i 133)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1733, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 778
Inventarium über Johann Jacob Fricken Seilers v. Fr. Annä Riehlin zugebrachte Nahrungen

Anne Riehl meurt en septembre 1744 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf s’élève à 45 livres, celle des héritiers à 569 livres. L’actif de la communauté s’élève à 776 livres, le passif à 1197 livres

1744 (5. Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 315) n° 355
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin, des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Fricken Hänffers und burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehegattin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. – nach Ihrem Sambstags den 12. Septembris dießes Zu End lauffenden 1744.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verheurathet mit auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Jacob Wilden, Garthners ans Steinstraß und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ, Johann Daniels, Johann Jacobs und Johannis der Fricken, aller 4 der Abgeleibten seel. mit Vorernanntem Ihrem geweßenen Ehemann und nunmahlen hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt – So beschehen in der königl. Stadt Straßburg auf Sambstag den 5.ten Xbr Anno 1744.

In einer allhier Zu Straßburg ae dem Linsenfelßergäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hiernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßergäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, anderseith neben Urban Börsch dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bär den Paßmentirer stoßend, gelegen beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum gelieferter schrifftlicher Abschatzung vom 9.ten Xbre 1744. angeschlagen pro 400. lb. Wie beede geweßene Eheleuthe dieße behaußung ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhieß. C. C. stub gefertiget, wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, datirt den 27.ten Martij A° 1736.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe angegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weÿl. Hn Philipp Jacob Mader geweßenen Notarium publicum et Academicum in Anno 1733. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. Werckzeugs Zur hänffer profession gehörig 1, Sa. Ergäntzung (69, Abgang 1, verbleibt) 67, Summa summarum 70 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 45 lb
Dießmnach wird auch der Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (591, Abgang 62, Rest) 522, Summa summarum 569 lb
Endlichen wird auch die gemeine theilbar Verlaßenschafft consignirt Sa. haußraths 31, Sa. Waar und Werckzeug Zum hänffer profession gehörig 287, Sa. Wein und faß 48, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Summa summarum 776 lb – Schulden 1197 lb, Theilbares passiv onus 420 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 232 b stall Summ 243 lb
Abschatzung den 9. Decem: 1744. Auf Begehren deß wohll achtbahren und bescheiten Johann Jakob frick dem hänffer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Lintzen felßer gäßlein gelegen ein seitß Neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseitß an Meÿster Urbanuß Peesß hinden auffein Stiffts hauß Zum alten St. Peter gehörig, Stoßend, Wëlche behaußung, unden ein gangß eine Stuben, Küchell, hauß Ehren, neben daran die soldaten Cammer, daß höffell gemeiner bronnen gewölbder Keller, oben darüber ein Stube, Cammer hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein under dem tach eine stuben Küchell, hauß Ehren, Ein alter tach stull mit um besetzten bienen sambt aller gerechtig Keÿt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornenn werck Meÿster sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohnere, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Jacques Frick se remarie avec Marguerite Barbe Baldner, fille d’un constructeur de bateaux : contrat de mariage, célébration
1745 (9.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 169
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Frick, der hänffer und burger allher, mit beÿstand Jacob Wilden des Garthners ane Steinstraß seiner Kinder erster Ehe geschwornen Vogts, und Johann Caspar Fricken des Schuhmachers seines bruder,n beeder burgere allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Jgfr. Margaretha Barbara Baldnerin, weÿl. Johann Jacob Baldners, geweßenen Schiff Zimmermann und burgers allhier seel. mit auch w. Frauen Anna Barbara gebohrner Rummelin ehelich erzeugten Tochter, beÿständlich Johann Carl Baldners auch Schiff Zimmermanns und burgers allhier ihres Vettern und geschwornenn Vogts, und Johann Adam Rummels Schuhmachers und burgers allhier auch ihres Vettern als Hochzeiterin an andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ A° 1745. Johann Jacob frick Alls hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9)
1745. Mitwoch den 10. Martÿ sind nach zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet word. Jacob Frick der Hänffer burger und Wittwer alhie und Jfr. Margaretha Barbara weÿl. Johann Jacob Baldtner gewesenen burgers und Schiff Zimmermanns alhier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob frick Alls hoch Zeiter, Margaretha Barbara Baldnerin als hochzeiterin (i 8)

Jean Jacques Frick et Marguerite Barbe Baldner hypothèquent la maison au profit du constructeur de bateaux Jean Charles Baldner

1746 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 173-v
Johann Jacob Frick der hänffer und Margaretha Barbara geb. Baldnerin mit beÿstand ihres mutter bruders Johann Adam Rummel des schuhmachers und ihres vettern H. David Fischer des handelsmanns
in gegensein Johann Carl Baldner des schiffzimmermanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis im Linßerfelsengäßlein, einseit neben Philipp Kugler dem kieffer, anderseit neben Urban Bärst dem faßzieher, hinten auff Johann Georg Bär den Paßmentirer

Jean Jacques Frick est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois pour avoir délivré un certificat d’hébergement non-conforme. Il nie avoir logé qui que ce soit.
1750 (30.4.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 68) Donnerstags den 30.ten deß Monaths Aprilis Anno 1750
Johann Jacob Frickh, der Hänffer im Lintzenfelßer gäßel, citiret wegen einer Ihro Gn. dem Regierenden Herrn Ammeister unterm 1.ten Jan : 1750. überschickten Straffbahren Nacht Zeduls, Maßen er solchen nicht nur allein despictierlich Klein verfertiget, sondern auch darinnen nicht gemeldet, woher Lorentz Müller, so er logiret.
Citatus præsens, Sagt, Er habe Sein Leb: tag Niemandt frembdes logiret, auch den Nacht Zedul nicht geschrieben.
Hierauff Ist Erkandt worden, wirdt die Sache ad examinandum außgesetzt, dem Citato aber die Abstraff auch Allenfalls per expressum reserviret.

Marguerite Barbe Baldner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 163 livres

1751 (30.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) f° 593
Inventarium über Frauen Margarethæ Barbaræ Frickin gebohrner Baldnerin, zu Meister Johann Jacob Frick, dem ietzmahligen Seÿler und burgern allhier zu Straßburg ihrem geliebten Ehemann vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. – in ihrem im februario Anno 1745. angetrettenen Ehestand, Krafft dero den 9. dicti Mensis et Anni vor mir Notaro mit einander erichteter Eheberedung §° 3.tio Vor ohnverändert zugebracht (…), durch sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, dero Oncle – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 30.sten Januarÿ Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer Gäßel gelegener dem Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. Silber 8, Sa. goldenen Ring 9, Sa. baarschafft 43, Summa summarum 147 lb
Wann nun hierzu ferners addirt wird, die Ihro der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte mit 21 lb, So bealufft sich solchemnach der Ehefrauen gesamte vor ohnverändert in die Ehe gebrache Nahrung in allem auf 163 lb

Jean Jacques Frick meurt en janvier 1752 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux issus de la veuve. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 110 livres, celle des héritiers à 183 livres. L’actif de la communauté s’élève à 392 livres, le passif à 496 livres.

1751 (25.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 326) n° 599
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751. – nach seinem Freÿtags den 29.ten Januarÿ dieses laufenden 1751.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hier zeitlichen verlaßen, (…) durch Frau Margaretham Barbaram gebohrne Baldnerin die hinterbliebene Wittib beÿständlichen Johann Adam Rummels des Schuhmachers und burgers allhier, ihres Vettern – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 26.sten Februarÿ Anno 1751.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1.mo Annam Frickin so 15. Jahr alt, 2. Johann Jacob Frick so 11 Jahr alt, 3. Johann Frick so 6 ½ jahr alt, dieße dreÿ des Defuncti in erster Ehe mit Weÿl. Frauen Anna gebohrner Riehlin ehelich erzeugte Kinder, deren geordnet und geschworner Vogt H. Andreas Reÿbel der tabackbereiter und burger allhier so in Persohn der Inventur beÿgewohnet, und seiner Curanden Interesse observiret hatte,
4. Johann Daniel Frick, so 5. Jahr alt und dann 5. Susannam Elisabetham Frickin so 3 Jahr alt, Welche beede der abgeleibte un Zweÿt: und letzter Ehe mit deßen hinterbliebener Wittib eingangs gedachter frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin erziehlet und mit Hn Philipp Schäcker dem bierbrauer und burgern allhier bevögtiget seind,so gleichfalls persönlich diesem Geschäfft Abwartete und seiner Curanden Interesse besorgte. Also alle fünff des verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu Fünff gleichen Portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Linßenfelßer gäßlein gelegener in dieße Verlaßenschafft gehöriger und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nemblichen eine Behaußung, Höfflein, Gemeinschafft eines bronnens, Hinderstock, und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Linsenfelßer Gäßlein, einseith neben Philipp Kügler dem Kieffer, andern seith neben Urban Börsch, dem Faßzieher, hinten auf Johann Georg Bähr den Paßmentirer stoßend, gelegen, beneben der Servitute Dominante fluminis, durch gedachten Küglers hauß, so außer hernach passivé eingetragener, darauff hafftender Capitalien, freÿ, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 22. Februarÿ Anno 1751. angeschlagen pro 750 fl. oder 375. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter in allhiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrieff, Wovon das daran gehangene Insigel abgerißen worden, de dato 27.ten Martÿ 1736.
Nota. Vorbeschriebene behaußung ist Zwar in erster Ehe theilbahre Nahrung gehörig hannß und in dem zwischen dem Abgeleibten und seiner Kinder erster ehe geschwornen Vogten beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht getroffenen Auch behöriger orthen confirmirt und enregistrirten Vertrag umb ersuchung der theilbaren Massæ etwas höher als dieselbe durch die Hh. Werckmeistere æstimirt worden, in außwurff und anschlag gebracht worden, weilen aber dannoch dardurch Keine theilbare Nahrung sich geäußert, alß wurde dieselbe nebst übriger theilbarer Mass dem Vatter von dem Vogten dergestalten entschlagen und überlaßen, daß im fall solche behaußung in Künfftigen Zeiten höher als dieselbe in solchem Vertrag außgeworffen von dem Vatter solte alienirt und Verkaufft werden, als dann seinen Curandiis ihr gehöriger Antheil bestens reservirt und Vorbehalten seÿn solle.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vätterlichen Guths. Nach besag Inventarÿ über weÿland Frauen Annæ Frickin gebohrner Riehlin des nun auch Angeleibten Mstr Johann Jacob Frick geweßener ersterer Ehefrauen seeligen verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1744 auffgerichtet
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag Inventarÿ deroselben in die Ehe gebrachte ohnveränderte Nahrung durch mich Notarium den 19. Januarÿ 1751. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht und repectivé Vergleich in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach wohlen beede geweßte Ehepersohnen in ihrer vorher Copeÿlich eingetragenen Eheberedung §° 3.tio sich ein ohnverändertes Guth reservirt so hat dennoch alleinig die Ehefrau und Zwar nur Kurtze Zeit Vor des Ehemanns absterben Ihrer in die Ehe gebrachte vor ohnverändert reservirte Nahrung durch mich. Notarium Inventiren und aufzeichnen auch das hernach allegirte Inventarium darüber verfertigen und Expediren laßen (…)
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schuld 35, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 110 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben anersorbene Vätterliche ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs zum hänffen gehörig 5, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 375, Sa. Ergäntzung (615, Abgang 220, restiret) 395, Summa summarum 795 lb – Schulden 978 lb, In Vergleichung 183 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeug Zum hänffen gehörig 160, Sa. Weins 23, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 28, Sa. Schulden 132, Summa summarum 392 lb – Schulden 496, In Compensatione 104 lb
Stall summ 307 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 21 lb
Abschatzung, Vom, 2.ten feb. 1751. Auff begehren, weill. Jacob Frick, des Geweßenen Hänffers Seel. hinder laßene fr. Wittib, ist eine behaußung alhie in der Sttt Straßburg in dem lintzen föltzer Gäßel Gelegen einseÿts näben Urbanus Börsch, anderseÿths, näben Philipp Kügler und hinden auff N. Bärr, Stoßendt gelegen, dise behaußung hatt näber dem eingang eine Stube, und Kuchen in dem ersten und Zweÿten stock ist jedes mall ein Stube, Küchen und haußöhren, darüber ist der dagstuhl mit breit Zieglen doppelt gedeckt, hatt auch einen Gewölbten Keller, höffel und Gemeinschaftlichen Brunnen, ferner ein hinder Gebäuel, worinnen etliche Kammern der dachstull darüber ist mit breidt Zieglen doppelt Gedeckt, ist Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere nach Vorher beschehener besichdigung mit aller Ihrer Gerechdig Keidt dem Jetzichen werdt nach æstimirt und angeschlagen wordten Vor und um Siebenhundert und Fünftzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Joint à l’inventaire, le compte que rend le brasseur Philippe Schæcker de la gestion des biens des mineurs énumère les locataires de la maison

Rechnung über dasjenige, so Ich Philipp Schäcker, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworner Vogt, Weiland Meister Johann Jacob Frick, gewesenen Seilers und burgers allhier in Zweÿter Ehemit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin, deßen hinterlaßener Wittib nunmehro David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefrauen ehelich erzeugter Zweÿer Kinder und eines Posthumi Namens Johann Daniel, Susannæ Elisabethæ und Johann Jacobs, seit dem 29.t, Martii 1755. als dem Schluß meiner Zweÿten Rechnung biß den 31. Xbris 1762. sowol für besagte meine Vogts: Kinder als Ihro halb Geschwistrigen, nemlichen Ihres Vaters seligen in Erster Ehe mit weiland Frauen Anna, gebohrner Riehlin erziehlter dreÿ Kinder mit Nahmen Annæ, Johann Jacobs und Johannis ins gesamt gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe.
solshe bestehet einig und allein in denen aus der meinen Curanden und dero halb geschwistrigen gemeinschaftlich zuständigen alhier ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen behaußung von 1755. biß und mit 1762. verfallenen größten theils eingegangenen Zinsen als
Anno 1755. Erstlichen erhiete von auswendig gedachter meiner Curaden eibliche Mutter und dero nunmahligem Ehemann von der Obern Wohnung vor dießes 1755 Jahr, angesehen der Zinß in der vorgehender Rechnung nur biß Weÿhenachten 1754. verrechnet worden 14. lb
Item bezahlte Peter Zubers Wittib von der Mittleren Wittib pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1765 als auf welche Zeit dieselbe ausgezogen 5 lb
Item Peter Müller der Taglöhner so diese Mittlere Wohnung sogleich bezogen, pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 5 lb
Item erstgedachter Peter Müller entrichtete von der untern Wohnung, so Er innen hatte pro Annunciationis Mariæ et Johannis Baptistæ 1755, 4 b 5 ß
Item Peter Schwäbel, der Tabackbereiter so die untere Wohnung à 8 lb des Jahrs bezog, Zahlte pro Michaelis et Weÿhenachten 1755, 4 lb
Anno 1756. Item entricht David Heinrich Mohr meiner Curandten Stief: Vater von der Obern Wohnung vor dieses Jahr den Zinß mit 14. lb
Item deßgleichen Peter Müller der Taglöhner von der mittler, Wohnung 10 lb
Item Peter Schwäbel der Tabackbereiter von der untern Wohnung den dißjährighen Zinß mit 8 lb
Anno 1757. Item Zahlte David Heinrich Mohr (…) Item weil sich derselbe beÿ mit und meiner Curanden Halb Geschwisterigen Vogt beschwehrte, daß der hauß Zinß allzuhoch, so wurde der jährliche Zinß auf 13 lb gesetzet
Item entrichtete Peter Müller der Taglöhner von der Mittlen Wohnung (…) auf gedachten 25. Januarÿ 1757. zoge dießer Peter Müller aus, & bliebe die Wohnung ohnverlehnet und ler bis auf Johannis Baptistæ
Item behändigte mir Zacharias Langwolf der Schneider als welcher auf Johannis Baptistæ die Mittlere Wohnung bezogen (…)
Item Zahlte Peter Schwäbel der tabackbereiter von der Mittleren Wohnung den dißjährigen Zinß mit 8. lb
Anno 1758. (idem)
Nota auf Weÿhenachten 178. Zoge diser Zacharias Langwolf aus und bliebe diese Wohnung biß Johannis Baptistæ 1759. ohnverlehnt
Anno 1759. (David Heinrich Mohr, idem)
Item erlegte Johann Georg Gering der Zimmergesell welcher auf Johannis Baptistæ scolehe, 1759. Jahrs die Mittlere wohnung bezog
Item (Peter Schwäbel auszog as Annunciationis Mariæ)
Item Catharina Gräfin Wittib welche auf erstgedachtes quartal die untere Wohnung bezoh
Anno 1760 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1761 (David Heinrich Mohr, Johann Georg Gering, Catharina Gräfin Wittib)
Anno 1762 (David Heinrich Mohr, Catharina Gräfin Wittib)
Item erhielte Christian Hüttner dem Schumacher welvher in februario die Mittelre Wohnung bezohg
(Rechnung, seith dem 15. Martÿ A° 1753 biß den 29. Martÿ 1755)
(Rechnung, seith dem 15. Maÿ A° 1751 biß den 15. Martÿ 1753)

A la demande de la Chambre des tutelles, le conseil de la Mauresse propose des tuteurs pour les enfants de Jean Jacques Frick après la mort du précédent tuteur André Reibel
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick Kinder
(p. 142) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Ausschuß zu einer Vogteÿ
Ein Löbliches Vogteÿ Gericht, begehrt Vermög überschickten Scheins Vom 3.ten hujus Mensis et Anni Zu wieder Bevögtigung weÿland Johann Jacob Frick, geweßenen Seilers und burgers allhier hinterlaßener dreÿ Kinder, einen Außschuß von dreÿ tüchtigen Subjectis Augspurgischer Confession, angesehen der bißherige Vogt, weÿland Andreas Reibel, der geweßene Tabackbereiter und Burger allhier neulich verstorben und Keine Anverwandte vorhanden.
Erkandt, seÿen Einem löblichen Vogteÿ Gericht Zu deßen fernerer Election hernach benahmbste dreÿ dißorts Leibzünfftige Seÿler Ausgpurgiße onfession geschrieben zu geben als Jacob Weiß der älter, Christoph Saum der jüngere und Johann Georg Ruhff.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable pour admettre le cadet des enfants Frick à l’orphelinat
1755 Conseillers et XXI (1 R 238)
weÿl. Joh: Jacob Fricken des gewesten seiler hinterl. söhnlein wird in das Waÿßenhauß auffgenommen. 83.
(p. 83) Montag den 28. Aprilis 1755. – Christmann nôe Johann Jacob Fricken des gewesten und burgers seiler hinterlaßenen Jüngeren Kindts nahmens Johannes Vogten Abraham Ottino des burgers und Gartner unterwagners alhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 biß 5 inclusiué pt° auffnahm deßen Curandi in das Weÿßenhauß. Erkandt, wird der Implorirende Vogt noê seine Curanden ane die hochansehnliche Hh. Pflegere des Weÿßenhaußes umb allda auffgenommen und verpflegt Zu werden Verwießen.
Depp. Rathh. Käßhammer, H. Rathh. Von Fridolßheim

La veuve Marguerite Barbe Baldner se remarie en 1752 avec le cordier David Henri Mohr, fils de menuisier : contrat de mariage, célébration

1752 (3.8), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 306
Eheberedung – persönlich erschienen David Heinrich Mohr, Leediger Seÿler, Meister Israel Mohr Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg mit Weÿland Frauen Magdalena Gebohrner Baumgarthnerin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen herrn Christoph Saum des ältern Seÿlers und burgers allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Margaretha Barbara Frickin, gebohrene Baldnerin, Weÿland Meister Johann Jacob Frick, geweßenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit assistentz herrn Philipp Schäcker bierbrauer und Mr Adam Hummel Schuhmachers ihres vettern, beeder burgere allhier, als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 3. Aug. Anno 1752. [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 207 n° 20)
1752. Mittw. den 29. 9.bris sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden David Heinrich Mohr der ledige burger v. Seiler weil. Israel Mohr burgers vnd Schreiners allhier nachgelaßener Ehel. Sohn v. fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weil. Jacob Frick burgers v. Hänffers nachgelaßenee Wittib [unterzeichnet] David Heinrich Mohr als hoch Zeiter, x der hochzeiterin handzeichen (i 212) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 203-v)

Dernier compte rendu par André Reibel de la tutelle des enfants Frick
1754 (21.10.), Comptes, (6 E 41, 447) [Lichtenberger]
Rechnung innhaltend Alles dasjenige was wegen weÿland Meister Johann Jacob Frick des geweßenen Seÿlers und burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland Frauen Annæ gebohrner Riehlin, deßen ersterer Ehefrauen erzeugt und nach tod verlasserner dreÿ Kinder, Nahmens Annæ, Johann Jacobs und Johann, derer Fricken deren geordnet und geschworener Vogt weÿland Andreas Reÿbel, gewesener Tabackbereiter und burger allhier und nach seinem Absterben dessen hinterlaßener Wittib und Erben vom 15. Martÿ A° 1753 als dem beschluß der erstern Rechnung biß den 21. Octobris Anno 1754 eingenommen und hingegen wieder außgegeben haben – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

Fils du menuisier Israël Mohr, le cordier David Henri Mohr est admis à la Mauresse en qualité de cordier et de revendeur à condition de se limiter au fromage et à d’autres marchandises qui ne relèvent pas des salaisons et des aliments gras
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 107) Donnerstags den 15.ten Februarÿ Anno 1753 – Neuer Leibzünfftiger Seÿler E. R.
Meister David Heinrich Mohr, der Seÿler, weÿland Israel Mohr gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 28.ten Decembris 1752. und bittet um das Zunfft Seÿler und Grempen Recht.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr seÿe dem Imploranten in seinem begehren, jedoch was das Grempen Recht betrifft, mit der Restriction zu willfahren, daß Er daßelbige nicht Völlig, sondern nur davon den Handel mit Käß en détail auch übrigen Kleinigkeiten so nicht unter der gesaltzenen und fetten Waar begriffen, nach Außweiß des zwischen denen Ehrsamen Meisterschafften der Seÿler und Fastenspeishändler vor Gnädigen Herren den Fünffzehen den 17. Junÿ 1752. ergangenen bescheids Zu treiben befugt seÿn solle.
Zahlte vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Seÿler Recht 1 lb 5 ß, vor das Krempen recht 1 lb 10 ß, vor der Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Geld 2 ß (zusammen) 3 lb 18 ß 5 ß Und vor das Findlinhghauß 1 ß

Les contrôleurs ont fait saisir un fil de chanvre mêlé non-conforme au règlement. David Henri Mohr déclare qu’il a acheté le fil mêlé et promet de faire plus attention à l’avenir. Il est condamné à cinq livres d’amende
(f° 253-v) Donnerstags den 17.ten Aprilis Anno 1755 – Seiler-Rieger Ca. David Heinrich Mohr
Johann Friderich Ros und Johann Georg Spicks, beede Seiler und Seiler Rieger, Klagen wieder David Heinrich Mohr, den Seilern und burgers allhiern daß er Hanff und Bärthel unter einander gemengt Zu Haßen Garn verarbeitet habe, wie die dann zu deßen Überzeugung ihme den 5.ten hujus einen Haspel mit dergleichen Arbeit hinweg genommen, und auf die Zunfft Stub geleitet, bitten weilen solches wieder articul Abstraffung.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, schützet aber zu seiner Verantwortung vorn daß Er quæstionirten Bärtel auch Vor Hanf gelauffet, mithin adaruch von seinem Verkäufer betrogen worden, es finde sich jedoch solcher Bärtel nicht, in allen docken, sondern nur hin und wieder, verhoffe also man werde ihn nun so ehender von der Straff absolviren, als er noch niemalen hierinnen betretten worden, er auch künfftig sich fleißig darvor hüten werde.
Erkandt, solle Beklagter den Articul mit 5 lb d beßern, dedit 2 lb.

Même affaire contre David Henri Mohr et Daniel Walter qui déclarent que le travail non réglementaire a été fait pour le compte du cordier Daniel Saum l’aîné. Les contrevenants sont condamnés à une amende et aux dépens
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 526) Montags den 15. Aprilis 1765 – Seiler-Rieger Contra David Heinrich Mohr und Daniel Walter die beede Seiler Meister
Johann Philipp Fries, Johanne Eiskircher und Lorentz Weis, die dreÿ geschworne Seiler: Rüger, klagen wider David Heinrich Mohr und Daniel Walter, die beede Seiler Meister und burgere alhier, daß sie beklagte wider Articul grob Haasen Garn aus Hanf und Bärtel Verarbeitet hätten.
Über welcher Arbeit sie die klagende Rüger, die beede beklagten den 28. Martÿ 1765. erstenmal und da sie hartnackiger und höchststrafbarer weis damit continuirten, den 1. Aprilis dicti Anni Zum zweitenmal angetroffen und jedesmal beede dem Haspel samt dem Garn, wie auch den Hanf und Bärtel Hinweg genommen und auf die disortige Zunft Stub gelieret hätten.
Baten also die Klägere vor gemelte gerügte Waarn angesehen solche kein Kaufmanns: Guth ist, Zu confisciren, anbeÿ jeden in die Straf des Articuls und Unkosten Zu condemniren.
Beide beklagte Zugegen seind solcher wider sie angebrachten Klag geständig, schützen aber Zu ihrer Verantwortung vor, daß sie diese Waar nicht in ihrem eigenen sondern im Namen: und auf begehren Meister Christoph Saum, des ältern Seilers und burgers alhier verfertiget hätten, welcher ihnen beÿ Übergebung dieser Arbeit, auf sogleich Von ihnen beschehener Einwendung, daß ja sothane Waar zu machen Verbotten seÿe, beditten, sie solten auf seinen Gefahr solche nur verfertigen, er seÿe Mann dafür, er stehe dafür.
Baten demnach die Beklagte sie Von dieser Klag refusis expensis gäntzlich zu befreÿen und allenfalls obgemelten Meister Saum, derentwegen Zu belangen der sich schon Zu defendiren wißen wird.
Nach angehörter Klag und Verantwortung wurde Erkandt, seÿe de Kraft Articuls von Gnädigen Herren den XV. sub dato 27. Aprilis 1754. Verbottene: und gerügte Waar hiemit Zu confisciren und jeder Zufolg eben dießes Articuls in Fünf Pfund Pfenning Straf und Vier Schilling Gerichts: Unkosten Zu condemniren, jedoch wird ihnen derentwegen der Regress wider obgedachtem Meister Saum welcher ihrem Vorgeben nach dafür stehen wolle, wofern sie einen an deselben Zu haben vermeinen, Vorbehalten.

David Henri Mohr est soupçonné de vendre illégalement du vin en même temps que le tailleur Zacharie Langolff. Les dépositions des témoins ont seulement trait à ce dernier
1758, Protocole des Quinze (2 R 170, Rapiaria)
(Enquête) Ca. Zacharias Lancolff den Schneider und David Heinrich Mohr den Seÿler pto. Verbottenen Weinschancks
(f° 1) Donnerstags d. 16. febr. Lect. Procès verbal von Kamm, dem Umbgets bott und Moisy dem Garde Ca. Zacharias Lancolff, den Schneider, und David Heinrich Mohr den Seÿlern pt° verbottenen weinschancks.
Zacharias Lancolff, der Schneider Zugegen, sagt es seÿe nicht dem alßo, und habe er Kleinen Wein verkaufft, es seÿe Verlogene leüth.
David Heinrich Mohr der Seiler und burger auch Zugegen sagt, er konne nicht sagen, daß er jemahlen ein tropffen wein umbs gelt Verkaufft habe.
(Zeugen relation)
Nach angehörten Partheÿen ist Erkandt, daß Jener die beklagten Vor dißmahl der Straff zu entlaßen, der beÿ Mohr dem Seÿler saisirte Wein aber Zu Profit der Kläger Zu Confisciren, wobeÿ dem Mohr vor die helffte seine action wieder Lanloff den Schneider Vorzubehalten, beede aber in solidum in die unkosten Zu condemniren seÿen.

Les héritiers cèdent à la veuve remariée à David Henri Mohr la maison qui a besoin de réparations mais n’a pas trouvé preneur

1764 (4.4.), J. Fréd. Lichtenberger, annexé à Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928)
Extractus aus dem, über weiland Meister Johann Jacob Frick, des gewesenen Seilers und burgers allhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, durch mich unterschriebenen Notarium den 30. Martÿ Anno 1751. errichteten Liefer und respectivé Verkauf und Erlös: Register auch Erörterung Concepto.
Cession und Übernahm der in die disortige vätterliche nahrung gehörigen und bisher ohnvertheilt ausgesetzt gebliebenen behausung.
Auf heut zu End gemeltes datum erschienen beÿ diesem Concepto Frau Anna Pfeifferin, gebohrne Frickin, beiständlich Meister Johann Georg Pfeiffer, des Seilers und burgers alhier, ihres Ehevogts, Johann Jacob Frick der ledige Seiler: Meister mit beistand Abraham Ottino des Gartners Unterwagner seines ehemaligen Vogts, Salvo titulo herr Johann Friedrich Heüpel, als wohlverordneter Schaffner des alhiesigen Waÿßenhauses, wegen Johannes Frick des in erstbesagtem Waÿßenhauses sich befindlichen jüngern Sohns erster Ehe
Und herr Philipp Schäcker der bierbrauer und burger alhier als beeidigter Vogt des Defuncti in zweiter Ehe mit Frauen Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin ehelich erzielter dermalen noch lebender Zweier Kinder Namens Johann Daniel und Susanna Elisabetha beeder Frickin, So dann erstgemelte Frau Margaretha Barbara gebohrner Baldnerin des defuncti hinterbliebene Wittib und dermalen Meister David Heinrich Mohr des Seilers und burgers alhier Ehefraun unter beÿstand desselben und Salvo titulo herrn Johann Heinrich Faust J: V: Lti Eines Ehrsamen Kleinen Raths alhier und anderer höherer Gerichts: stellen wohlverordneter Advocati et Procuratoris ordinari als Erben, weiland Johann Jacob Frick ihres Söhnleins, welcher erst nach seines Vaters absterben den 22.ten Septembris 1751. auf der Welt gekommen und den 14.ten Maÿ 1753. verstorben ist, dei zeigten an (…) die vätterliche Behaußung alhier ane dem Linsenfelser Gäßel gelegen annoch gemeinschaftlich zuständig, deren Verwaltung besagter Herr Philipp Schäcker biß dato auf sich gehabt, wie solches aus seinen abgelegten Vogteÿ Rechnungen erhellet. Aldieweilen nun sothane Behausung mit 549 pfund Passiv Schulden beschweret, die davon abfallende Haußzinße aber Zu Abrichtung des Capital Zinßen der obrigkeitlichen Beschwerden und anderer ohnumgänglicher Abgaben nicht hinlänglich auch über dis in sothaner Behaußung anjetzo gar vieles unumgänglich reparirt werden müße dergestalten daß man keinen fremden Käufer ausfindig machen können, der sothane behausung um einen solchen Preiß annehmen wollen, daß die Theilbaren ohne grosen Verlust hätten davon kommen können (…) beschloßen daß sie (…)
sothane ane dem Linsenfelser Gäßel gelegene behaußung mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, wie soclhe in dem Vätterlich Verlaßenschafft Inventario umständlich beschrieben,
ihro der Mit Comparentin Frauen Margaretha Barbara Mohrin gebohrner Baldnerin als nunmahliger Mit Erbin (…) Welche dreÿ Articul ausmachen 549 lb (…) Hingegen solle Sie Frau Cessionaria benebst überreichung vorgedachter dreier Capital Posten, welche aber nunmehro moderirtermassen nur 525 Pfund pfenning ausmachen (bezahlen)
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 4. Aprilis Anno 1764 – Joh: Friderich Lichtenberger mit Handzug, Notarius. Fideliter extrahirt, Straßburg den 9.ten Aprilis Anno 1764. Joh: Friderich Lichtenberger Notarius antedictus

David Henri Mohr hypothèque la maison au profit de la fille mineure du messager David Baumann

1773 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 62
David Heinrich Mohr der seiler
in gegensein Johann Friedrich Moritzhäußer des kieffers als vogt weÿl. David Baumann gewesten einspännigers und deßen auch verstorbenen ehelich hinterlassenen tochter nahmentlich Maria – schuldig seÿe 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Linsenfeltzergäßlein, einseit neben Johann Börst dem bronnenschöpffer, anderseit neben N. Reith hinten auff David Klein den huffschmitt

David Henri Mohr meurt en novembre 1783 en délaissant un fils qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis plusieurs années et qu’on pense parti pour les Indes orientales. Le défunt a institué pour héritiers de substitution ses beaux-enfants. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 136 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 88 livres, le passif à 477 livres.

1783 (22.12.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 928) n° 108
Inventarium über Weiland Meister David Heinrich Mohr im Leben gewesenen Seilers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab, Nahrung und güthere keinerlei davon ausgenommen so weil. Mstr David Heinrich Mohr, der Seiler und Burger alhier nach seinem den 29.sten Novembris jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen disortiger Wittib Margarethæ Barbaræ geb. Baldnerin und im Nahmen des abwesenden Leibl. Sohns und instituirten einigen Erben des deputati H. Hechlers, sodann der substitutions Erben alle samt hernach gemelt inventirt und ersucht – So geschehen alher Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Linsenfelser Gäßl. gelegen. hernach beschriebenen behaußung in fernerer Gegewart H. Schaffner Jacob Christoph Schwing des hiesigen burgers als der Wittib hierzu erbettenen beistands auf Montag den 22. Decembris A° 1783.
Der Verstorbene Mstr Mohr hat per testamentum Zum Erben hinterlaßen mit Eingangs ged. hinterbl. Wittib ehel. erzeugten und hinterl. einigen Sohn namentl. Johann David Mohr, den längstens majorennen Studiosum, welcher schon verschiednenen Jahr abweßend und seinen lezten Brief aus franckfurt am Maÿn unterem 29. Augusti 1775. an seinen Vater erlaßen hat, dermalen aber vermutlich in Ostindien sich befindet, also wie gesagt nach dem dritten Puncten des lezten Willens Zu universal Erben mit vorbehalt der Wittib, deducta legitima verschriebenen lebtägigen Genußes. Würde aber nach dem vierten Testament Articul dießen des Testierers und heutiges Tags Erblaßers leibl. Sohn vor ihme dem Vatter oder auch nach demselben ledigen Standts und ohne Verlaßung ehelicher Kinder der Kindts versterben oder respê verstorben seÿn, so sollen ihm in dieser Erbsch. jedoch mit Vorbehalt des seines als dann etwan noch lebenden Mutter gebührigen Pflicht Theil bestens substuituirt und untersetzt seÿn, sein des Testirer Stief Kinder als seines Sohns halbbändige Geschwistrige neml. hr. Johann Daniel Frick, Schreibmstr. und burger alh. und Fr. Susanna Elisabetha geb. Frickin Mstr. Bernhard Meÿers des Seilers und hießigen Burgers Ehegattin Zu Zwei gleichen Antheilen mit noch weiteren Untersetzung auf ein oder des an denen subsituirten Erben Absterben ihrer hinterlaßenden Kindern.

Eigenthum ane einer behaußung (W.) Neml. eine Behaußung, Höffl. Gemeinsch. eines brunnens, Hinderstock und Hofstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Recht. Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg im Linßenfelsergäßel, einseit neben Johann Borst dem brunnenschöpfer, 2.seit neben Daniel Reith dem Seifens, hinten auf David Klein den Hufschmid stosend, beneben der Servitute dominante fluminis, durch gedachten Reithen Hauß, so außer hernach passivé eingetragen darauff haftender Capitalien, frei, ledig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deroselben ad conceptum huj. Invent. geliefferter schriftl. Abschatzung vom 9. Januarÿ Anno 1784. æstimirt und angeschlag. worden pro 250. lb. Diese behaußung hat disseitige Wb. von ihres erstern Ehemann längst Wei. Mstr. Joh: Jac. Frick des gewes. Seilers u. burgers alhier hinterl. Kinder u. Erben theils cessions weis übernommen theils von seinem verstorbenen, Söhnl. erbsweise erhalten wie es vor H. Not° Joh: Fried. Lichtenberger hierüber unterem 4. Aprilis 1764. errichteten Cessions actus das mehrere aus weiße, übrigens besagt über die gantze behausung 1. teutscher pergamenter in allhies. Cantzleÿ Contract stub gefertigter Kaufbrief de dato 17.ten Martÿ 1736.
(f° 8) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Nach besag des oben im bericht allegirten Invent. über weil. Mstr. Joh: Jacob Frick der Wittib erstern Ehemanns Verl. errichtet
Series rubricarum hujus Invent. Vorbericht.Nach den vierten Puncten vorher in copia einverleibten Eheb. haben beede nun Zertrennte Mohrische Eheleuth ein ohnv. Guth und Ergäntzung des abgehenden stipuliret, die Inventur ihrer Illatorum aber unterlaßen, wie die Wittib hiebeÿ berichtet (…)
der Wittib ohnveränderte Nahrungs Vermögenschaft, Sa. Eigent. a. I. bhßg 250, Sa. activ schuld 75, Sa. Erg. Rest 311, Summa summarum 636 lb – Schulden 500, detrahendo 136 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft sub una Massa et titulo als des Benef. Erben ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußraths 35, Sa. Waar u. Werckzeugs 13, Sa. Silbers 3, Sa. gold. rg. 3., Sa. baarschaft 11, Sa. Activ Schulden 17, Summa summarum 85 lb – Schulden 477 lb, Passiv onus 392 lb
Endliches passiv onus den werth nach loco der Stall summa 255 lb
Abschatzung Vom 9.ten jenner 1787. Auf begeren Weÿland Herr David Heinrich Mohr dem geweßenen seÿler Meister ist Eine behausung alhier in der statt Straßburg im Lintzerfeltzer gäßell gelegen, ein seÿts neben Martin Reith dem seifensiedrer, anderer seÿts neben meister Bersch dem brunnen schöpfer und hinten auff Meister glein stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitziegel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns unterschriebenen der statt Straßburg geschwornen baujnspector und Werckmeister und Vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr. Götz Wmstr.
Copia der Eheberedung (…) den 3. Augusti Anno 1752, Joh: Friderich Lichtenberger Notarius
Copia Testamenti – Meister David Heinrich Mohr, Seiler und Burger allhier mich unterschriebenen offenbahr geschwornen Notarium zu sich in unter erwehnte deßen Wohnbehaußung berufen und kommen laßen, den wir gesund gehend und stehenden Leibes auch guten richtiger Sinnen, Vernunft und Verstands (…) auf Donnerstag den 17. Januraii Abends zwischen 6, 7 und 8 Uhren bei Zwei brennenden Lichtern im Jahr 1782.

Marguerite Barbe Baldner vend la maison au fabricant de savon et marchand de fruits et légumes Jean Daniel Reith et à sa femme Marie Dorothée Müller, déjà propriétaires de la maison voisine vers le sud

1784 (21.12.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 468-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Baldnerin weÿl. David Heinrich Mohr des seilers wittib beÿständlich ihres leiblichen sohns H. Johann Daniel Fried des schmidt meisters
in gegensein H. M. Andreas Raith so nahmens seines leiblichen vatters Johann Daniel Raith des älteren seiffensieders und fastenspeishändlers und Mariæ Dorotheæ geb. Müllerin unter assistentz Johann Heckmann des fastenspeishändlers und Johannes Bruder des lederhändlers
eine behausung, höfflein, hoffstatt, gemeinschafft des bronnens mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Linßenfelßergäßlein ane der obern straß, einseit neben dem käuffer selbst, anderseit neben H. Lt. Osterreith, hinten auff N. Schmidt dem geflügelhändler – um 1600 gulden

Fille de cordier, Marie Dorothée Müller a épousé en premières noces en 1745 le cordier Jean Jacques Mægelin, fils de boucher : contrat de mariage, célébration

1745 (2. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 191
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Jacob Mägelin, der leedige Seÿler, Weÿland Johann Michael Mägelin, geweßenen Metzgers und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Susanna gebohrner Müllerin ehelich erzielter Sohn, mit beÿstand Meister Daniel Müller des ältern, auch Seÿlers und burgers allhier, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Dorothea Müllerin, Meister Johann Jacob Müllers, des ältern Seÿlers und burgers allhier mit weÿland Frauen Maria Magdalena gebohrner Reichardin, ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihres Vatters und Mstr Johann Michael Freÿtag Küblers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts als Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2.ten Septembris Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Jacob Mægele Als hochzeiter, Maria dorothea Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179, n° 24)
1745. Mittw. d. 24. 9.bris seind nach 2.mahl. ordentl. Ausruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Mägele lediger seiler u. burger allhier, weÿl. Joh: Michael Mägelin gew. Metzgers u. b. h. l. hinterlaßener ehel Sohn und Jgfr. Maria Dorothea Joh: Jacob Müller, seiler u. b h l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Mägele als hochzeiter, Maria Dorothea Müllerin als hochzeiterin (i 183

Originaire de Holzhausen dans le bailliage de Kork en Bade, Jean Daniel Reith apprend pendant un an le métier de marchand de fruits et légumes auprès de Jean Daniel Gross
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 8-v) Sambstags den 20.ten Februarÿ Anno 1751 – Eingeschriebener Lehrjung zu dem Fastenspeishändler und Gesaltzen Waar handl.
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt einen neu angenommenen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, Leedigen Kutscher von Holtzhausen in dem Amt Korck gebürtig, so Majorennis mithin Keines beÿstandts benöthiget, Und verspricht demselben die Profession Ein Jahr lang vom 17.ten Februarÿ anno 1751. biß gedachte Zeit 1752. getreulich und wie es einem rechtschaffenen Meister Zukommet, Zu Lehren, hingegen verspricht der Lehrjung ihme dem Lehrmeister 20 gulden Lehr geld Zu geben, wovon die helffte alsobalden beÿ der Einschreibung und die andere helffte Zu end der Lehrzeit entrichtet werden solle, anbeneben verspricht auch der Lehrjung alle Uncösten des Ein: und Außschreibens Zu Leiden, alles vermög producirten Obern handwercks herren Scheins de dato 19.ten Februarÿ 1751. bittet Gerichtlich ihr Einschreibung.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dedit 10. ß
dedit vor das Findlinghauß 2 ß

Le cocher Jean Daniel Reith devient tributaire en 17 juin 1751
(f° 22) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1751 – Neuer Leibzünfftiger ER
Johannes Daniel Reith, der Kutscher Von Freÿstadt über Rhein gebürtig, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn: und Stall Schein davon die Zween erstere den 7.ten Junÿ Anno 1751. der Letztere aber den 9.t dito datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkandt gegen Erlag der Gebühr, Jedoch mit dem Anhang Willfahrt, daß wann er als ein dermahlig eingeschriebener Lehrjung nach vollendeter Lehrzeit das fastenspeishändler recht empfangen wird, er dißfalls als ein frembder angesehen werden solle.
Zahlt vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, und Einschreib Geld 2 ß, Zusammen 1 lb 10 ß 4 s – dt. vor das Findlings hauß 1 ß 6 d

Jean Daniel Reith termine son apprentissage d’un an. Il acquiert le même jour le droit de vendre au détail des fruits et légumes ainsi que des salaisons
(f° 61-v) Mittwochs den 23.ten Februarÿ Anno 1752 – Außgethaner Lehrjung
Johann Daniel Groß, der Fastenspeiß: und Gesaltzen Waar händler auch burger allhier, præsentirt seinen bißherigen Lehrjungen Nahmens Johann Daniel Reith, und berichteten daß derselbe den 17.ten Februarÿ 1751. Zu ihme auf eub Jahr in die Lehr eingeschrieben worden seÿen weilen nun besagte Lehrzeit ihre Endschafft erreichet, Alß bittet Er Gerichtliche Loßsprechung.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt, dt. 10. ß.

(f° 62) Neuer Fastenspeis und gesaltzen Waar händler en detail so Zuvor das Zunfft Recht gehabt
Ille Johann Daniel Reith der dißorths Leibzünfftige Burger bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Rechts.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt, Zahlte vor das Fastenspeis und gesaltzen Waar handel Recht die alte Gebühr 1 lb 10 ß, die Neüe Gebühr, weilen er die Mägerlinische Wittib geheürathet 8 lb 6 ß 8 d, Protocoll geld 1 ß, und Gebott geld 1 ß, also in allem 9 lb 18 ß 8 s, dt. Vor das Findling hauß 9 d

Jean Daniel Reith épouse en 1751 Marie Dorothée Müller veuve du cordier Jean Jacques Mægelin : contrat de mariage célébration
1751 (9.2), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 295
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Daniel Reit, der Leedige Kutscher, weÿl. Johann Carl Reit, geweßenen Schuhl Meisters zu Holtzhaußen in dem Amt Korck hochfürstl. Heßen Hanauischer Herrschafft mit Frauen Catharina Barbara gebohrner Riwerin ehelich erzeugter Sohn beÿständlichen herrn Jacob Zisich, des Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg, Als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Dorothea Mägerlinin, gebohrene Müllerin, Weÿland Johann Jacob Mägerlin, gewesenen Seÿlers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, mit assistentz Michael Freÿtag des Küblers und burgers allhier ihres geschwornenn Vogts, Als hochzeiteron am andern theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 9. Februarÿ anno 1751. [unterzeichnet] Johann Daniel Reÿth alß hochzeder, Maria dorothea Mägelin geborne Müllerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199-v, n° 9)
1751. Sonnt. Pasch. et Sonnt. Seq. sind proclamirt und Mittw. d. 21. Aprilis copulirt worden Joh: Daniel Reith lediger Kutscher und b. h. l. weÿl. Joh: Carl Reith gew. Schuhlmeister zu Bischen zum hohen steg hinderl. ehel. sohn. u. Fr. Maria Dorothea geb. Müllerin weÿl. Joh: Jacob Mägel gew. seilers v. b. wittwe [unterzeichnet] Johann Daniel Reith alß hochzeiter, Maria Dorothe Mäglerin als hochzeiterin (i 204)

Jean Daniel Reith devient bourgeois deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 456
Joh. Daniel Reith der Kutscher Von Freÿstatt über Rhein gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Doroth. weÿl. Joh: Jacob Mägerlin geweßten burgers und Seÿlers hinterl. W. umb den A. b. ß u. will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, jur. eod. [9. junÿ 1751]

Jean Daniel Reith sollicite auprès des Quinze d’acheter à tarif préférentiel le sel nécessaire pour fabriquer le savon. Les Quinze refusent en estimant que les inconvénients seraient trop importants.
1784, Protocole des Quinze (2 R 194)
Johann Daniel Reith Seifensieder
(p. 298) Sambstags den 18. Septembris 1784. Obere Saltzh. lassen per Eundem referiren es habe Johann Daniel Reith der Burger und Seifensieder allhier Ihnen per memoriale Zu erkennen gegeben, wie daß er in ansehung seines zu fabricirung der seiff benöthigten saltz Quanti Eben die vergünstigung welche die übrige fabricanten Genießen Zu verdienen verhoffe, und deßwegen denselben im preis gleich gehalten zu werden Wünsche. Da aber dieses begehren denen Hh. Deputirten um so bedencklicher geschienend als solche ermäßigung an deren saltz benöthigten fabricanten Zum præjudicio dienen könte, als haben sie sie entschuldigung MGHh anheimstelllen wollen. Erkandt, daß Implorant mit seinem begehren abzuweißen.

Nouvelle demande pour bénéficier du même tarif que les fabricants de tabac
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 325) Sambstags den 24.sten Septembris 1785 – Wilhelm nomine Johann Daniel Reith des hiesigen Burgers und Seifen fabricants, producirt unterthäniges memoriale und bitten um gnädig überlaßung des Saltzes aus hiesigem Magazin gleich den Taback faricanten, bitt unterthänig um Deputation. Erkandt, Obern Saltzh.

Etat de la fortune du teinturier Jean Balthasar Plœcklé, fiancé à Anne Catherine Eck, pour accéder à la manance. Le pétitionnaire habite la maison de Jean Daniel Reith

1784 (20.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 655) n° 77
Designatio desjenigen Vermoegens, so Johann Balthasar Plöckle, der ledige Schwartz und Schönfärber Gesell von Zoltingen in dem fürstenthum Oettingen gebürtig, weiland Johann Baltasar Plöckle, des gewesenen Hochfürstl. Oettingischen baders zu Opperzhoffen, mit Anna Catharina gebohrner Buckebachin ehelich erzeugter Sohn, welcher mit Jgfr Anna Eckin, weil. Jakob Eck, des gewesenen Tagners und Schirmers alhier hinterlaßener ehelicher tochter, ehelich verlobet zu seÿn declariret, dermalen eigenthümlich besitzet (…) um der Ursachen willen, weilen Er bei alhiesiger Gnädiger Obrigkeit um das Schirm: Recht unterthänig anzuhalten gesinnet
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Linsenfelser Gäßlein gelegenen H. Joh. Daniel Reith dem Fastenspeishändler und hieisigen burger zuständigen behausung auf Freÿtag den 20. Hornung im Jahr 1784. [unterzeichnet] +
hausrath 97 lb, silber 5 lb, currentem geld 36 lb, summa summarum 139 lb

Marie Dorothée Müller meurt en 1786 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre issus du veuf. Les experts estiment la maison 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 737 livres, le passif à 1 000 livres. Le veuf meurt quelques mois plus tard, les héritiers déclarent que la succession est toujours dans le même état

1786 (26.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608) n° 549
Inventarium über Weiland Frauen Maria Dorothea Reÿthin geb. Müllerin, des H. Joh. Daniel Reÿth ältern Seifensieders u. b. alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Vermögens Nachlaßenschafft, aufgerichtet in A° 1786 – nach ihrem den letztverflossenen 14. Maj aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Straß und Müllergäßlein gelegenen Sterbbehausung auf dienstag den 26. Herbstmonats Vormittag in dem Jahr 1786.
Benennung der Erben. Der verstorbenen ohne testament zu gleichen Teilen zurückgelassene Erben sind ihre in Zwoen Ehen gebohrenen Kinder mit Nahmen, 1. H. Joh. Jacob Mägelin, der Seifensieder, Lichtermacher u. b. in Hamburg, deßen Nutzen sein (…) Gewalthaber Hr. Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. großen Raths alhier alter beisitzer hiebei besorget hat. Wegen welchen hier unverburgerten Sohn Zugleich Hr Joh: Daniel Weiler der ältere, Metzger u. E.E. grosen Rahts alhier alter, aber dermahlen E. E. Kleinen Raths diesjähriger Brisitzer, Nahmens H. Exsenatoris Johann Kamm des Gastgebers Zur blum und E. E. Kleinen Raths dahier disjährigen Beisizers als aus edelgedachten Raths Mittel Zufolg dasiger Erkanntnus Vin letztabgewichenen 26. Augstmonats hierzu abgeordneten Herrn, diesem Geschäfft beiwohnte.
2. H. Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishdl. Seifensieder u. b. dahier, anwesend, 3. H. Magister Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminarii, gegenwärtig, 4. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäs. Fastenspeishdl. Seifensieders u. b. hieselbst hiebei Zugegen, So dann 5. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, welche beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des hies. b. u. Liechtermachers, persönlich da war, Vorgedachter älteste Sohn, der abgelebten in erster Ehe mit längst weiland Meister Joh. Jacob Mägelin, dem gew. Seiler u. b. alhier, die Vier übrigen Kinder hingegen in zwoter und letzter Ehe mit eingangs berührtem hinterbliebenen Witwer erziehlt

Eigentum an Häusern, so teilbar. (T.) 7 C. N° 425, 20° 17 16, logt. 12 16 – Nämlich 1. beh. u. hoffstatt m. allen deren mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt an der obern langen straß (…)
7 C. N° 326, 20° 15 128, logt 12 16 It – 1. beh. Hoffstatt, höfl. u. bronn m. allen deren übrig. Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten u. Gerechtigkeiten, geleg. in hies. Stadt bei der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein 1. S. H. Lt. Joh. Michael Osterieth Proc. bei E. E. grosen Raht, 2. S. neben nachbeschr. Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, so frei u. eigen, Laut 2. perg. teutsch. un hies. C. St. anh. Ins. bekräft. Kbr. v. 27. Märtz 1736 u. 21. Xbr 1784.
7 C N° 327, 20° 15 18 8 logt 12 16 – So dann 1. beh. Hoffstatt u. Höflein m. allen deren begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen an vorgemeltem Linsenfelsergäßlein 1. S. neben vorbezeichnetem Haus, 2. S. u. hinten auf. löbl. Stift alten Sanct Peter gehörigen Häuser stosend, so ebenfalls frei und eigen, dabei von mehrgemelten beuverständigen in deren Zedel geschätzt worden vor 750 lb,. Inh. 3. in d. C.C. St. 2. anhg. u. 1. fgedr. Ins. verw. perg. teutsch. Kbr. v. 25. Julius 1690, 28. Aprill 1704 und 8. 9.br 1770.
– Abschatzung Vom 26.t jullÿ 1776. Auf begeren Herr Johann Danjel Reÿth dem seÿfenseider ist Eine Behausung alhier in der statt strasburg in der langen straß gelegen, Ein seÿts neben Peter Friedrich schott dem fastenspeishändler, anderer seÿts neben dem Müllergäßlein und hinten auf frau Günterin Wittib stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Ladten und Ladten stube ferner in Zweÿ stuben, Zweÿ Küchen und Etlichen Kammer darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, Vor und um Neun Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg im Lintzenfeltzer gäßell gelegen Ein seÿts neben Einem stiffthauß Zum alten St Peter gehörig, anderer seÿts neben Herr Procurator ostritt und Hinten auf Meister schmitt dem hünerkremp stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Sechs stuben, fünff Küchen und Etliche Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen er statt straßburg geschwornen Baujnspectir und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtiging mit allen jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner, Klotz – thut nichts auf Löbl. Stadt Pfeningthurn, Ferber
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Vermoegens Nachlaßenschafft der Kürze halben nur unter einer einzigen Maß, die denen Erben vor unverändert, Sa. hausrats 280 lb, Sa. Unschlitts 385 lb, Sa. heu 3 lb, Sa. Pferds 41 lb, Sa. Fäßer und Weins 56 lb, Sa. Silbers 46 lb, Sa. goldene Uhr 19 lb, Sa. baarschaft 26 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1179 lb, Sa. Pfenningzinß Hauptgüter 500 lb, Sa. gute Activ schulden 199 lb, Summa summarum 2737 lb – Schulden 1000 lb, Nach deren abzug 1737 lb
Schlußsumm 1343 lb – Stallsumm 1144 lb
– Abschrift der den 9. feb. 1751 vor H. Not. J. Frd. Lichtenberger errichteten Eheberedung (…)
(f° 17) Erklärung. Montags den 7. Maj in dem Jahr 1787 erschienen vor dem unterschriebenenn der Stadt Straßburg geschwornen Notario 1. Herr Joh. Daniel Reÿth der jüngere, Fastenspeishändler und Seifensieder, 2. H. Mag. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistlichen Seminari, 3. Frau Maria Barbara geb. Reÿthin mit beihilfe ihres Ehevogts H. Peter Friedrich Schott, des ebenmäsigen Fastenspeishändlers und Seifens. 4. Frau. Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, Alle burger alhier, dieselbe, zeigten als Intestaterben ihres den 2. laufenden Monats plötzlich verstorbenen Vaters Weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders nach der mir Notario des getrauen äugens und Zeigens halben gegebenen Handtreu offentlich an, daß dessen hinterlaßenes Vermoegen sich in dem nämlichen Zustand befinde, in welchen es Zur Zeit seiner den 14. Maj 1786 abgelebter Ehegattin weiland Fraun Maria Dorothea gebohrner Müllerin den letzt verfloßenen 26. Septembris durch mich Notarius vorgenommenen Nachlaßenschaft Inventur war

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 200 florins
1786 (15. Nov.), Livres de la Taille (VII 1181) f° 37
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth senioris des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Concl. fin. Invent. ist fol. 94.b 1144 lb 1 ½ d diese machen 2200. fl. verstallte 1900 fl. also Zuwenig 300 fl.
Wovon Nachtag als von errungenem Gut, Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext: kein Stallgeld,
Gebott, 2 ß 6 d
Abhandlung, 2 lb 16 ß 6 d, Summa 10 lb 3 ß
Aus triftigen Ursachen ist der gantze Nachtrag nachgelaßen worden mit 7 lb 4 ß, Verbleibt 2 lb 19 ß
dt. 15. Nov: 1786
[in margine :] NB. Puncto Joh: Jacob Mägelin in Hamburg des Sohns erster Ehe Abzug vid. fol. 46.

Nouvelle inscription parce que Jean Jacques Mægelin établi à Hambourg doit régler le droit de détraction.
1787 (13. Maji), Livres de la Taille (VII 1181) f ° 45-v
Mörin N° 878 – Weÿl. Fr. Mariä Dorotheä gebohrner Müllerin, Johann Daniel Reÿth sen: des Seÿfensieders und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschafft invent. H. Not. Saltzmann.
Abzug. Johann Jacob Mägelin der Seÿfensider und Liechtermacher in Hamburg, soll laut summarischen Calculi von angefallenem Müterlichen Gut der 256 lb 6 ß 6 2/5 d ane Abzug 25 lb 12 ß 7 d
dt. 12. Maji 1787.

Jean Jacques Mægelin cède à ses cohéritiers sa part dans les différentes maisons

1787 (7.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 16) Ueberlassung der 3. häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland Frauen Maria Dorotea Reÿthin gebohrner Müllerin, des nun auch weiland H. Joh: Daniel Reÿth ältern, gewesenen hiesigen burgers und Seifensieders, verstorbener Ehegattin Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, Herr Philipp Jacob Dürr, vormaliger Kaffesieder und E. E. grosen Rahts alhier alter wolverdienter beisitzer derselbe hat, als (…) bestellter Anwald H. Joh. Jacob Mägelin, des Seifensieders, Lichtermachers und burgers in Hamburg
deßen vier einbändigen Geschwistern namentlich Herrn Johann Daniel Reÿth dem jüngeren, Fastenspeishändler und Seifensieder, H. M. Andreas Reÿth, Mitglied des hiesigen geistl. Seminarii, Fraun Maria Barbara geb. Reÿthin, des H. Peter Friedrich Schott, auch Fastenspeishändlers und Seifensieders Ehegattin, mit beihilfe desselben, so dann Fraun Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehemanns H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, allen Burgern allhier (überlaßen habe)
einen fünften teil an der unvertheilten Hälfte, das ist einen Zehnten Theil von nachgemelten häusern,
deren eines samt hofstatt gelegen in hiesiger Stadt an der obern langen Straß, ein Seit ist ein Eck an dem Müllergäßlein, ander Seit neben obigem H. Schott hinten auf ebendenselben stosend, so auser einem Kappaun und zween Schilling sechs Pfenning in Geld jährlich auf Weÿhenachten Löbl. Stift St. Thomä alhier, in gleichem dann 7 Schilling 6 Pfenning des Jahrs auf Martini zu liefern habender ewiger Zinse frei und eigen,
das Zweÿte Haus, Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in hiesiger Statt an der Obern langen Straß an dem Linsenfelsergäßlein ein Seit neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth Procuratore bei E. E. grosen Raht ander Seit neben nachbeschriebenem Haus, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend, vor frei und eigen,
Und dann die dritte Behausung, Hofstatt und Höflein mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten auch an dem Linsenfelsergäßlein neben vorbezeichnetem Haus gelegen, ander Seit und hinten auf die löbl. Stift Alten St Peter gehörigen Häuser stosend, ebenfals vor frei und eigen. – um 440 Gulden Straßburger Währung
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 7. Maj anno 1787

Les héritiers Reith cèdent leurs droits sur les deux maisons contiguës sises rue des Lentilles à leur frère Jean Daniel Reith qui en devient ainsi seul propriétaire

1787 (2.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608), Joint au 549 du 26 septembre 1786
(f° 24) Ueberlassung der 2. Häuser. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notarius, als Zu Erörterung weiland H. Joh: Daniel Reÿth des ältern, Seifensieders und auch weil. Frauen Maria Dorotea gebohrner Müllerin, beder Verstorbener Eheleut und burgere alhier Vermögens-Nachlaßenschaft berufenem Inventir schreiber, H. Magister Andreas Reÿth, evangelischer Pfarrer Zu Schmieheim Reichs-ritterschaftl. Ortenauischen Bezirks, Ferner Frau Maria Barbara geb. Reÿthin, mit beihilfe ihres Ehemanns H. Peter Friedrich Schott, des Fastenspeishändlers und Seifensieders, Sodann Frau Maria Dorotea geb. Reÿthin, beiständlich ihres Ehegatten H. Jeremias David Zimmermann, des Liechtermachers, alle Burger allhier dieselbe haben
in Gegenwart ihres Vollbändigen ältern bruders H. Johann Daniel Reÿth des jüngern auch Fastenspeishändlers Seifensieders und hiesigen burgers (überlaßen)
drei Quart an zweien in hiesiger Stadt an der obern langen Straße in dem Linsenfelsergäßlein neben einander gelegenen Häusern, deren oberes samt Hofstatt, Höflein und bronn mit deßen übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten neben H. Lt. Johann Michael Osterrieth, dem Procuratore bei E. E. grosen Raht, hinten auf Schmidt dem Geflügelhändler stosend,
das untere aber nebst Hofstatt, Höflein, übrigen Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten neben und hinten auf die dem löbl. Stift alten Sanct Peter gehörige häuser stosend – um 2250 Gulden Straßburger Währung – der übrige vierte Teil ist dem Cessionario selbst Erbsweise gebührig
Abgelesen und unterschriebenen in Straßburg den 2. Julius in dem Jahr 1787

Jean Daniel Reith vend les deux maisons contiguës au cordonnier Philippe Hamm et à sa femme Salomé Lienhard

1809 (5.8.), Strasbourg 12 (26), Not. Wengler n° 4186
Jean Daniel Reyth fabricant de savon demeurant vieux marché aux vins n° 57
à Philippe Hamm cordonnier domicilié rue de Linsenfels n° 3 et Salomé Lienhard
deux maisons contigues et reunies en une seule a deux étages petite cour, puits avec autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de Linsenfels n° 7 et 7 bis, d’un côté la succession du Sr Osterrieth homme de loix, d’autre le Sr Hochrith commissionnaire à la douane, derrière le Sr Meyer negociant – cédées au vendeur par ses frères et sœurs suivant liquidation de la succession de Jean Daniel Reyth, fabricant de savon, et Marie Dorothée Müller ses père et mère – pour 4740 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 21-v du 10 août

Originaire de Strasbourg, Jacques Philippe Hamm épouse Salomé Lienhard, originaire de Lingolsheim.
Mariage, Strasbourg (n° 199)
Cejourd’hui 21° Nivôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) d’une part Philippe Jacques Hamm, âgé de 28 ans, cordonnier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Michel Hamm, Journalier, et de Catherine Huss, de l’autre part Salomée Lienhardt, âgée de 30 ans, née et domiciliée à Lingolsheim, Département du Bas Rhin fille de feû Jacques Lienhard, Laboureur audit lieu et de Marie Meyer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier May 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 août 1764 (signé) Philipp ham, Salome lienhadtin (i 106)

Jacques Philippe Hamm meurt en 1826 en délaissant des héritiers collatéraux

1826 (16.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4472
Inventaire de la succession de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédé le 18 octobre dernier – à la requête de 1. la veuve Salomé Lienhard, mariés sous le régime du statut municipal de la ville de Strasbourg
à la requête de ses neveux et nièces 2. Salomé Hamm femme de Jean Pauli, tisserand à Strasbourg, 3. Jean Hamm, fabricant de peignes demeurant à Paris rue Royale n° 15 représenté par Martin Ennes tailleur d’habits demeurant Petites boutiques n° 43

en une maison rue des Lentilles n° 7
Testament, Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 8 octobre 1826 F° 175 – § 3 je lègue à Anne Lienhard la nièce de ma femme 1. ma maison avec toutes ses appartenances & dépendances et tous les effets mobiliers, cette maison est située en cette ville rue des Lentilles n° 7, d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling, 2. le jardin & toutes ses dépendances hors la porte Blanche
immeubles, 1. une maison avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le Sr Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gemberling – Cette maison est occupée par les conjoints Schmutz et la veuve, estimée 1500 fr. Les titres de propriété n’ont point été trouvés
2. un jardin et toutes ses dépendances occupant une superficie de 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne verte, d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, aboutissant par le bas sur le Sr Schwing, acquis de la communauté de Samuel Volck, pêcheur, et de Catherine Reuffler suivant acte reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évalué à 600 fr. Ces deux immeubles sont ceux qui ont été légués à la De Schmutz
3. une autre maison située à Strasbourg rue des Lentilles n° 3, d’un côté le Sr Scherlet, d’autre le Sr Brosse, derrière le Sr Stahl, les titres de propriété n’ont point été trouvés, occupée par différents locataires, estimée à un revenu de 800 francs par an
garde robe 41 fr, communauté mobilier 48 fr ; terres à Lingolsheim 120 fr, total 3068 fr, passif 703 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 64-v du 20.11.

Décès, Strasbourg (n° 1825)
Déclaration de décès le 17 octobre 1826. Philippe Jacques Hamm âgé de 59 ans 5 mois 16 jours né à Strasbourg, cordonnier, époux de Salomé Lienhard, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 17 courant à deux heures du matin dans la maison située n° 7, rue des Lentilles, fils de feu Michel Hamm, journalier, et de feu Catherine Huss (Squirre à l’estomac, i 65)

Philippe Hamm et sa femme habitent au 3 rue des Lentilles avant d’acquérir le numéro 7
Registre de population 600 MW 69 Rue des Lentilles 7 (p 296 i 161)
Hamm, Philippe, 44, Cordonnier (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. 23 9.bre 1809
Hamm née Lienhard, 40, épouse
Bain née Bauer, Marthe, 48. Jre (auparavant) R. des Lentilles 3, Ch. id. Del. Pont Couvert 41
Registre de population 600 MW 71 Rue des Lentilles 3 (p 231 i 246)
Hamm, Philippe, 36, Cordonnier, de Strasbourg, Dél. R. des Lentilles 7
Hamm née Lienhard, 34, sa femme, de Lingolsheim

Salomé Lienhard meurt en 1832 en délaissant des héritiers collatéraux

1832 (19.12.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7860
Inventaire de la succession de Salomé Lienhard veuve de Jacques Philippe Hamm, cordonnier décédée le 16 juillet 1832 – à la requête de Marie Anne Lienhard femme de Jacques Schmutz, batelier, légataire universelle suivant testament reçu Me Weigel le 12 juillet 1832 enreg. le 18 dudit
dans la maison où elle est décédée rue des Lentilles n° 7
biens immeubles, 1. la moitié par indivis dans une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Lentilles n° 7 d’un côté le S Kling, d’autre la veuve Osterrieth, derrière le Sr Gamberling, évaluée 750 fr. Cette maison appartenait originairement communauté de Salomé Lienhard et Jacques Philippe Hamm, le premier l’ayant légué à la De Schultz suivant acte reçu Me Weigel le 23 août 1823 enreg. 18 octobre 1826
2. la moitié d’un jardin avec toutes dépendances d’une superficie d’environ 9 ares hors la porte Blanche en deçà de la Montagne Verte d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Klein, devant un aboutissant, derrière le Sr Schwing – dépendait également de la communauté et légué par Testament susallégué, acquis de Samuel Volck et Catherine Renffler suivant contrat reçu Me Knobloch le 1 avril 1818, évaluée 300 fr
3. la moitié par indivis d’une autre maison rue des Lentilles n° 3 d’un côté le Sr Schertel, d’autre le Sr Buser, derrière le Sr Stahl, évaluée 400 francs
totalité des immeubles 1510 fr
garde robe 14 fr, mobilier 37 fr – actif 1561 fr – passif 1248 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 121 du 24.12

La maison revient par testament à Jean Jacques Schmutz et à sa femme Anne Lienhard originaire de Lingolsheim

1823 (23.8.), Strasbourg 2 (54), Me Weigel n° 2537
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Schmutz, compagnon batelier âgé de 23 ans, fils de Jean Daniel Schmutz, batelier, et de Marie Madeleine Fischer
Anne Lienhard âgée de 21 ans révolus, fille majeure de Jacques Lienhard, cultivateur, à Lingolsheim, et d’Anne Treiter
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 98-v du 28.8.

Jean Jacques Schmutz et Anne Lienhard hypothèquent la maison au profit du limonadier Gustave Adolphe Baur

1845 (14.3.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 564
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 600 francs
(hypothèque) 1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schirtel, par derrière au sieur Stoll boulanger
2° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hiell maçon et Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieu serrurier
3° Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au sieur Jacques Weber
4° Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
5° Onze ares 45 centiares de terre et broussailles sis au ban de Lingolsheim (…)

Autre hypothèque conclue quelques mois plus tard entre les mêmes parties

1845 (24.7.), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 686
Obligation – Ont comparu le sieur Jean Jacques Schmutz, batelier, & Dame Anne Lienhard conjoints demeurant et domiciliés hors la porte nationale de Strasbourg près la montagne verte, la femme de son mari dûment assistée & autorisés. Lequels reconnaissent devoir
à Monsieur Gustave Adolphe Baur limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 1400 francs
Désignation des biens hypothéqués. Art. 1. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3, donnant d’un côté au sieur Brost, de l’autre au Sr Schoertel, par derrière au sieur Stoll boulanger
Art. 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, tenant d’un côté aux sieurs Hüll maçon et au Sr Stoll boulanger, de l’autre à la maison ci après désignée par derrière le sieur Mathieun serrurier
Art. 3. Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, tenant d’un côté au sieur Klinck maçon, de l’autre à la maison prédésignée, par derrière au Sr Jacques Weber
Art. 4. Une maison avec jardin appartenances et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte d’un côté M. Klein, de l’autre la veuve Vogt, par devant la route qui conduit à la montagne verte par derrière la blanchisserie de la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Les mêmes immeubles sont engagés en faveur de Henri May qui remplace au service militaire le fils des propriétaires, Jean Frédéric Guillaume Schmutz

1849 (26.1.), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 2189
Affectation hypothécaire – Ont comparu le Sr Henri May, serrurier de profession, aujourd’hui soldat au 15° régiment d’artillerie (pontonniers) quatrième compagnie, en garnison à Strasbourg, originaire de Soultz sous forêts, domicilié en dernier lieu à Hochfelden d’une part
Et Jean Frédéric Guillaume Schmutz garçon batelier, M. Jean Jacques Schmutz, batelier, et Anne Lienhard sa femme, qu’il autorise pour ce qui suit, tous demeurant à Strasbourg d’autre part

lesquels ont par les présentes déclaré que suivant acte fait double sous seing privé à Strasbourg le 22 octobre 1848 (…) le Sr May s’est obligé de remplacer au service militaire come de fait cela a eu lieu, ledit Sr Jean Frédéric Guillaume Schmutz (…) pour le prix de 800 francs
les époux Schmutz affectent en hypothèque spéciale en faveur dudit Sr May
1) une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 3 entre Brost et Schoertel, par derrière au Sr Stoll boulanger
2) une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6, entre Stoll et Hull d’un côté et la maison ci après de l’autre côté
3) Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des lentilles N° 7, entre Klinck et la maison prédésignée, par derrière Jacques Weber
4) Une maison avec jardin et dépendances sise hors la porte Nationale de Strasbourg en deça de la montagne verte ban de Strasbourg entre Klein et la veuve Vogt, devant la route par derrière la veuve Schwing
Au ban de Lingolsheim (…)

Jacques Schmutz meurt en 1865 dans sa maison rue du Renard prêchant
1865 (27.12.), Strasbourg 3 (107), Not. Weiss (Emile)
Inventaire de la succession délaissée par M. Jacques Schmutz en son vivant pêcheur à Strasbourg où il est décédé le 21 octobre 1865.
L’an 1865 le 29 novembre à deux heures de relevée au domicile mortuaire Impasse du canard, à la requête I. de Dame Marguerite Schmutz veuve de M. Louis Auguste Leicht, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg faubourg de Saverne N° 7, II. de M. Théodore Schmutz, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg route du Rhin N° 8, agissant tant en son nom que comme mandataire de M. Frédéric Martin Schartner ancien brasseur et Dame Salomé Schmutz son épouse demeurant ensemble à St Denis rue de Paris autrefois, actuellement au Havre, III. de M. Adolphe Beyer chef de comptabilité des hospices de Strasbourgoù il demeure, agissant comme mandataire de de M. Charles Aubry, doyen de la faculté de Strasbourg, officer de l’ordre impérial de la Légion d’honneur, vice-président de la commission administrative des dits hospices civils (…) tuteur de Salomé Frédérique Schmutz née à Strasbourg le 24 octobre 1851 du mariage de feu les conjoints Jean Jacques Schmutz vivant pêcheur et de Jeanne Jacqueline Agathe Zimmer décédés les deux à Strasbourg (…) Lesdits Des Schartner, veuve Leicht, Théodore Schmutz et Dame Madeleine Salomé Schmutz habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers du Sr Jacques Schmutz leur père et grand père (…) chacun pour un quart

Immeuble de la communauté. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, à la Krutenau, rue du renard prêchant aux canards N° 4 ancien et 2 nouveau (…)
acp 548 (3 Q 30 263) f° 51-v du 4.12. (suc. déclarée le 19. Xbre 1865)
Il dépend desdites successions la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue du renard prêchant N° 2
créances 3267, mobilier 447
id. f° 95 du 18.12. Weiss 15.12. suite
argent 200, créances 1200

Les maisons qui appartiennent à Jean Jacques Schmutz et à Anne Lienhard sont vendues par les créanciers au tribunal civil. Le notaire Chrétien Charles Rœssel s’en rend adjudicataire.

1853 (4 juin), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 566 (2224) n° 93
le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas-rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le Jugement suivant. Cahier des charges, Me Jean Frédéric Roser licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg y demeurant rue du Vieux Marché aux Vins numéro 100 constitué pour dame Marie Dorothée Wolff veuve de feu le sieur Philippe Jacques Krafft, Commissaire priseur à Strasbourg ou elle est domiciliée déclare qu’elle est créancière du sieur Jean Jacques Schmutz batelier et de dame Anne Marie Lienhart conjoints domiciliés à Strasbourg solidaires 1° en vertu d’une obligation passée devant Me Roessel notaire a Strasbourg le 16 mai 1846 (…) d’une somme principale de 2000 francs, 2° en vertu d’une obligation passée devant le même notaire le 15 juin 1846 (…) d’une somme principale de 1200 francs (…), la veuve Krafft a (…) fait pratiquer sur les conjoints Schmutz une saisie immobilière, laquelle leur a été dénoncée par exploit du 21 même mois [d’aout 1850]

Désignation de l’immeuble saisi. 1° une maison suse à Strasbourg rue des Lentilles N° 3 tenant d’un côté a la propriété du sieur Bras, de l’autre celle du sieur Schoertell, contenance imposable 41 centiares revenu 27 francs 21 centimes, première classe section P numéro 892
2° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles N° 6 tenant d’un côté aux propriétés des sieurs Trill et Stahl, des autres a la maison n° 7 contenance imposée 34 centiares revenu 41 francs 18 centimes, première classe section P numéro 895
3° une maison sise à Strasbourg rue des lentilles numéro 7 tenant d’un côté au sieur Klenck de l’autre a la maison numéro 6, contenance imposable 1 are 80 centiares revenu 94 francs 94 centimes, première classe section P numéro 896
4° une maison et un Jardin situés hors la porte nationale (…)
Les trois premiers articles sont situés dans le canton sud de la Ville de Strasbourg, le quatrième article dans le canton ouest de la Ville de Strasbourg et les trois derniers dans le canton de Geisposheim, le tout dans l’arrondissement de Strasbourg. Origine de la propriété. la femme Schmutz est propriétaire des articles un, cinq et six et sept, savoir de la moitié de chacun d’eux comme s’étant rendu cessionnaire du droit héréditaire de dame Salomé Hamm femme de Jean Pauly tisserand à Strasbourg par contrat passé devant Me Weigel notaire en la dite ville le 30 septembre 1828 et du sieur Hamm ouvrier fabricant de piques a Strasbourg par acte passé devant ledit notaire le 5 octobre 1832, les cedans étoient les seuls héritiers du sieur Jacques Philippe Hamm cordonnier a Strasbourg décédé le 18 octobre 1826 et de l’autre moitié de chacun des susidts articles comme etant légitimes universelles de dame Salomé Lienhard sa tante veuve dudit sieur Jacques Philippe Hamm décédée à Strasbourg le 16 juillet 1832 par son testament fait devant ledit Me Weigel le 12 même mois.
La femme Schmutz est propriétaire des articles trois et quatre savoir de la moitié de chacun d’eux comme ayant été instituée légataire dudit sieur Jean Philippe Hamm par son testament fait devant ledit Me Weigel le 23 août 1823, et de l’autre moitié comme ayant été instituée légataire universelle de ladite veuve Hamm par son testament sus allégué du 16 juillet 1832, quant à l’article [4] il n’était a cette époque qu’en nature de terrain et ce sont les conjoints Schmutz qui ont fait construite les bâtiments qui s’y trouvent aujourd’hui. Conditions de la vente (…)i
mise à prix. la poursuivante enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir, le premier lot à la somme de 100 francs, le 2° lot à la somme de 100 francs, le 3° lot à la somme de 100 francs, le 4° lot à la somme de 100 francs, le 5° lot à la somme de 10 francs, le 6° lot à la somme de 10 francs, le 7° lot à la somme de 5 francs. Strasbourg le 6 septembre 1850
Adjudication. L’an 1853 le 29 avril (…) Me Lederlin avoué constitué pour le sieur Sébastien Clotilde Burguburu propriétaire domicilié à Strasbourg agissant comme étant subrogé aux droits de Marie Dorothée Wolff veuve de Philippe Jacques Krafft commissaire priseur à Strasbourg (…)
Les 2 et 3° lots criés à 200 francs enchéris pendant plusieurs bougies et enfin par Me Roser avoué à la somme de 4200 francs (…)
et à l’instant Me Lederlin avoué poursuivant a declaré que voulant user de la faculté que lui a donné l’article 22 du Cahier des charges il voulût a ce qu’il plaise au tribunal ordonner que les sept lots ci-dessus désignés seroient reunis en un bloc et mis ainsi en adjudication sur la mise à prix formée des sept prix reunis. Le tribunal faisant droit sur les conclusions de Me Lederlin ordonne que les sept lots cidessus adjugés seroient réunis en un seul bloc sur la mise à prix formée des sept prix reunis, en conséquence faisant crier le bloc à 7905 francs (…) adjugés en bloc audit Me Roser avoué pour la somme de 8600 francs
Déclaration d’adjudication. L’an 1853 le 2 mai est comparu Me Roser avoué et a dit qu’a l’audience des criées du 29 avril dernier il s’est rendu adjudicatiaire pour le prix de 8600 francs du bloc des immeubles saisis sur le sieur Jean Jacques Schmutz batelier et dame Anne Lienhard conjoints (…) des quatre premiers lots pour le prix de 7900 francs au profit du sieur Chrétien Charles Auguste Roessel ainé, notaire domicilié à Strasbourg

Célibataire, le notaire Chrétien Charles Auguste Rœssel habite au 39, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (actuel n° 46)
1856, Recensement de 1856 (7 M 741) p. 164 (i 185)
Rue du Vieux-Marché-aux-Vins 39 (n° 1) Roessel, Chrétien Charles Auguste, Notaire, garçon, 42 ans
(fils de Jean Georges Rœssel, notaire, et de Marguerite Salomé Doldé)



26, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 26 – VI 79 (Blondel), O 347 puis section 25 parcelle 4 (cadastre)

Nouvelle façade commencée par Théodose Barbier de Tinan, terminée par l’imprimeur François Levrault en 1787


Façade en trois parties rue des Juifs, angle de la rue du Faisan (avril-mai 2015), devanture de gauche

La maison qui forme l’angle occidental de la rue des Juifs et de celle du Faisan appartient au début du XVII° siècle au docteur en médecine Marc Seublin. Son gendre le docteur en philosophie Jacques Schaller est autorisé à construire un oriel en bois en 1639. Le lieutenant-colonel au service de la Ville Jean Henri Kügler acquiert en 1663 la maison qui passe ensuite au deuxième mari de sa veuve, le maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim. Acquéreur en 1700, l’entrepreneur des fortifications à Neuf-Brisach Jean Baptiste de Regemorte n’obtient pas les exemptions fiscales qu’il souhaite. L’immeuble entre en 1707 dans la famille Barbier : le receveur des finances d’Alsace Jean Barbier, son neveu Jean François Barbier (1731), aussi receveur des finances d’Alsace, puis le fils de celui-ci, Théodose Barbier de Tinan, commissaire des guerres, qui fait aménager des cheminées à la française au premier étage en 1767. Il réunit de 1772 à 1786 la maison à sa voisine rue du Faisan (VI 92 sur le plan Blondel) et refait en partie la façade dont les trois parties rue des Juifs sont séparées par des chaînes d’angle et les étages par des bandeaux. Auparavant domicilié rue du Parchemin, l’imprimeur François Levrault acquiert la maison d’angle en 1787. Il termine le façade en supprimant les pans de bois qui subsistent. Il achète en 1792 la maison rue du Faisan détachée quelques années auparavant et en 1793 un terrain détaché de celle sise à l’angle de la rue des Frères (actuel n° 27). La pierre à l’angle des deux rues porte une des inscriptions gravées selon la décision de 1787 (VI. Cton Fasanen Gaß).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 72 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade se trouve de part et d’autre du repère (g), sur la gauche rue du Faisan sur la droite la façade en trois parties rue des Juifs. Les étages sont séparés par des bandeaux dont celui du bas a disparu rue des Juifs. Le premier niveau de la toiture comprend des fenêtres, le deuxième des lucarnes. La cour D représente la façade arrière (2-3) vers la rue des Juifs, celle (3-4) vers la rue du Faisan, les deux bâtiments (4-1) vers le sud et le mur de séparation (1-4) vers le voisin à l’ouest. La cour B correspond à la partie détachée entre 1793 et 1875 de la propriété rue des Frères : les bâtiments (3-5) forment la partie nord, (6-10) la partie est avec un renfoncement (6-9), (1-10) la partie sud et (1-2) la partie ouest.
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 26.


Cours D et B
Terrain représenté sur le plan Blondel (1765, parcelle 79, AMS cote 1 PL 675),
le cadastre levé en 1837 (parcelle 347, réunissant la parcelle Blondel 92 et partie de 91) et
le cadastre actuel (parcelle 4), après vente d’une partie du terrain en 1875

La société Berger Levraut fait installer en 1858 une machine à vapeur. Le revenu cadastral de l’imprimerie augmente encore l’année suivante en passant de 580 à 640 francs. Les différents bâtiments sont décrits à la police d’assurance contractée en 1864. Quand la société Berger Levraut vend la maison aux frères Sigel (1875), une grande partie du terrain est transférée à l’immeuble sis 27, rue des Frères, le sol passe de 12,50 à 3,82 ares.
Les frères Sigel convertissent en 1875 une fenêtre en porte et rouvrent deux fenêtres aux étages vers la rue du Faisan. Ils ouvrent en 1884 une fenêtre au troisième étage de la façade rue des Juifs, établissent en 1888 un balcon au troisième étage puis agrandissent en 1895 les fenêtres rue du Faisan. Une première devanture est posée en 1893 puis une deuxième en 1908.


Partie orientale de la façade rue des Juifs lors de l’établissement du balcon (1888),
devanture de gauche posée en 1895, élévation en 1908
(dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Marc Seublin, docteur en médecine, et (1583) Marie Kniebs – luthériens
puis ses enfants Théodose Seublin et Elisabeth Seublin
1657* h Elisabeth Seublin et (1620) Daniel Harnister puis (1634) Jacques Schaller, docteur en philosophie – luthériens
1661* h Daniel Harnister, orfèvre, et (1652) Susanne Dieffenbecher puis (1675) Marie Salomé Kœnig – luthériens
1663 v Jean Henri Kügler, lieutenant-colonel, manant et (v. 1625) Barbe Mertz puis Marie Cunégonde Welper – luthériens
1672 h Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes, et (1643) Abigaïl Gloner, (1656) Cécile Saltzmann veuve du docteur en médecine Jean Régnard Widt, (1672) Marie Cunégonde Welper veuve de Jean Henri Kügler, (1680) Barbe Knoll veuve du conseiller aulique Jean Henri Schreiber – luthériens
1694 v Philippe Jacques Rehm, licencié en droit, et (1696) Marie Marguerite Heus – luthériens
1698 v Adam Graff (Le Comte), garde, et (v. 1690) Marie Reine Thomas – catholique et luthérienne convertie
1700 v Jean Baptiste de Regemorte, entrepreneur des fortifications à Neuf-Brisach, et N. Gottfrein puis (1688) Jeanne Pellet – catholiques
1707 v Jean Barbier, conseiller du Roi et receveur des finances d’Alsace, et (1707) Marie Claude Michel – catholiques
1731 h Jean François Barbier, conseiller du Roi et receveur des finances d’Alsace, et (1730) Marie Elisabeth Schwilgué puis (1736) Françoise Elisabeth Grau – catholiques
1771* h Jean Jacques François Théodose Barbier de Tinan, commissaire des guerres, et (1765) Marie Françoise Xavière Noblat – catholiques
1787 v François Levrault, typographe puis imprimeur, et (1761) Anne Marie Eléonore Christmann – catholiques
puis leurs enfants dont François Laurent Xavier Levrault recteur de l’Académie de Strasbourg, conseiller de préfecture, et (1793) Caroline Schertz
1840 h Pierre Frédéric Berger, avocat, et (1825) Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault
1876* v Jules et Victor Sigel
1908 h Pierre Zuber et cohéritiers
1921* h Fernand Jacques Honoré, négociant, et cohéritiers

Valeur vénale de la maison  : 1 700 livres en 1694, 1 800 livres en 1698, 2 500 livres en 1700 et en 1707

(1765, Liste Blondel) VI 79, Mr. Barbier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Barbier, 21 toises, 4 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 347, Levrault, François Georges, veuve imprimeur libraire rue des Juifs 33 – maison, sol – 12,5 ares

Locations

1691, Loup Henri Zorn de Plobsheim, assesseur des Quinze
1694, Jean Goll, assesseur des Quinze, et Marguerite Braun
1778, Hélène Cunégonde Kien veuve du licencié Jean Georges Langhans

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et préposés aux feux

1639, Préposés aux affaires foncières (VII 1347)
Jacques Schaller est autorisé à construire un oriel en bois terminé par un toit

(f° 27-v) Mittwoch den 17. Julÿ – H Dr Jacob Schaller Ercker
H Dr Jacob Schaller ebenmäßig angesagt, Ihme zuverwilligen in seiner behausung in der Judengaß oben in der wohnstub ein höltzin Ercker vffzuführen, wollen* Ihn nur ein gaden hoch richten, vnd oben mit eim dächlin beschließen, soll wie der vorige, die abmessung den schahen nach, Zu papÿr bringen und einlüfern laßen.

1766, Préposés aux affaires foncières (VII 1412)
Le maître maçon Antoine Klotz est autorisé à refaire pour le compte du receveur des finances Barbier un trumeau qui s’est effondré

(f° 35-v) Dienstags den 12. Augusti 1766. – Anthoni Klotz nôe. M. Barbier und M de Hattstatt
Anthoni Klotz der Maurermeister bittet umb erlaubnus in M. Barbier Receveur des finances behaußung in der judengaß zweÿ Spiegel so eingefallen, wieder außzumauren, ingleichem in H. Baron von Hattstatt behausung in der schlauchgaß einen naach von einem waßerstein der von der höhe an der maur herabgegangen unten in der gaß heraus zu leiten. Erkannt, in beeden Stücken willfahrt

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Klotz rend compte de deux cheminées à la française que le receveur des finances Barbier a l’intention de faire dans deux pièces au premier étage

(p. 119) Montags den 23. Februarÿ 1767 – Mr Barbier
Mr Barbier, Receveur de Finances, Will in seinem in der Judengaß gelegenen Hauß auf der seite gegen der fasanen gaß auf dem ersten stock ein frantzösisch camin, mit gewölb Wohl Versehen, setzen laßen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Ferner auf dem nemlichen boden in dem schlaffzimmer wiederumb ein frantzösisch camin, durchaus wie das Vorige, Und endlich über dießem letztern Zimmer Wieder ein frantzösisch camin ebenfals Wie das erstere. Erkannt Willfahrt. – Mr Klotz

1772, Préposés aux affaires foncières (VII 1415)
Le receveur des finances Barbier demande l’autorisation de faire une communication entre son ancienne maison et celle qu’il vient d’acquérir rue du Faisan (il revendra cette maison en 1786)

(f° 118-v) Dienstags den 29.ten Septembris 1772. – M Barbier Receveur des Finances
Wurde in Præsentia der Oberbauherren und Hrn. XV. Secretarii Städels Augenschein eigenommen in M. Barbier, Receveur des Finances behausung ane der Judengaß gelegen, welcher die Fuchsische behausung so auf die seinige stoßet und in der Fasanengaß ziehet an sich erkauft und einen durchbruch zu machen willens. Woselbsten sich befunden, daß durch den solche beede Häuser von einander scheidende Gäbel eine Thür aus gebrochen werden solle in der Höhe samt dem Ober Licht von Acht Schuh Sechs Zoll und in der breite von dreÿ Schuh Neun Zoll.

1787, Préposés aux affaires foncières (VII 1422)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom de l’imprimeur François Levrault à refaire la partie en bois de sa façade à la manière de la partie voisine.

(f° 342) Dienstags den 28. Augusti 1787 – Hr Frantz Levrault Buchdrucker
Hr. Müller, der Maurer, nôe. Herrn Frantz Levrault des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Juden Gaß am Eck der Fasanen Gaß gelegen, das Stuck façade so annoch von Holz ist, dem andern Zugleich aufbauen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1792, Préposés aux affaires foncières (VII 1424)
Le maître maçon Müller est autorisé au nom de François Xavier Levrault à recouvrir la rigole devant la marche de son échoppe comme à d’autres maisons du quartier

(f° 127-v) Samstags den 29. Decembris 1792. – Frantz Xaveri Levrault.
Bürger Müller, der Maurer, Nahmens Frantz Xaveri Levrault, bitt zu erlauben an deßen behausung am Eck der Juden: Fasanen Gaß gelegen, die Rinn vor der in der Juden Gaß befindlichen Ladenthür auf die Höhe der untern Staffel decken zu laßen. Auf abgestatteten bericht, daß beede au Inspectores bei eingenommenem Augenschein die Sach sehr thunlich befunden, auch in dasiger Gegend würcklich dergleichen Rinnen sich befinden, wurde nach Anhörung des Prokurators der Gemeind Erkannt, Unter Anweisung der Bau Inspectoren Willfahrt.

1812, Voirie (283 MW 342), N° 251
Le propriétaire Levrault est autorisé à faire blanchir sa maison alignée et sans avance

au nom de M. Levrault qu’il desiroit faire blanchir la façade de la Maison sise Rue des Juifs et faisant le Coin de celle des Faisans n° 39 Arnold
Renvoyé à l’architecte, le 21 juillet 1812 – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée, architecte Villot le 22 juillet – Ratifié par le Maire le 22 juillet

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 33
Levrault
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 122 case 1

Levrault, Caroline née Schertz rue des Juifs N° 33
Levrault, Eléonore Ve Berger (subst. pr. 1845)

O 347, maison, sol, R. des juifs 33
Contenance : 12,50
Revenu total : 636,50 (630 et 6,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 61
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 147 case 1

Levrault, Eléonore veuve Berger
1876, Sigel Julius v. Victor

O 347, maison, sol, Rue des Juifs 26
Contenance : 12,50
Revenu total : 636,50 (630 et 6,50)
Folio de provenance : (122)
Folio de destination : 147, augmôn de constr. pr l’imprimerie – sol 91-II, 147-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861, sol 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 161
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

O 347, maison
Revenu total : 440 (1026,50)
Folio de provenance : 147 aug. de constr
Folio de destination : theilweise abgebrochen (contingents Verminderung)
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 69
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1861, Augmentations – Levrault Eléonore veuve Berger f° 187, O 347, Maison, revenu 440, aug.on du revenu Cad.al provenant de l’add.on d’une machine à Vapeur montée et achevée en 1858, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861
Diminutions – Levrault Eléonore veuve Berger f° 187, O 347, Maison, revenu 630, Aug.on de Const.on en 1858 (voir ci-contre), supp.en 1861

O 347, imprimerie
Revenu total : 580 (1026,50)
Folio de provenance : 147 aug. de constr
Folio de destination : 147 aug. de constr
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1862
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 347, imprimerie
Revenu total : 640 (1086,50)
Folio de provenance : 147 aug. de constr
Folio de destination : theilweise abgebrochen (Berichtigung)
Année d’entrée : 1862
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1862, Augmentations – Levrault Eléonore f° 147, O 347, Imprimerie, revenu 640, Aug.on de Const.on, achevée en 1859, imposable en 1862, imposée en 1862
Diminutions – Levrault Eléonore Ve Berger f° 147, O 347, Imprimerie, revenu 580, Aug.on de Const.on, suppr. en 1862, Voir ci-contre

O 347.p, sol, maison,
Contenance : 3,82
Revenu total : 707,99 (706 et 1,99)
Folio de provenance : (sol) Rest – (maison) Berichtigung nach Abbruch
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 86 / 69
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1875, Abgang – Levrault Eleonore f° 147-II, O 347, maison & imprimerie, revenu 374, theilweiser Abbruch, supp. en 1875

Cadastre allemand, registre 30 p. 325 case 4

Parcelle, section 25, n° 4 – autrefois O 347.p
Canton : Judengasse N° 26 – rue des Juifs – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 4,54
Revenu : 4300 – 5500
Remarques :

(Propriétaire), compte 1165
Sigel Julius u. Viktor
1908, Zuber Peter Ehefrau u. Miterben
1921, Harroy Fernand Jacques Honoré négociant épouse née Sigel 1/6 et copropriétaires
(1819)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Juifs N° 147 (p. 275)

33
Prop: Levrault, Imprimeur rue du parchemin N° 26
loc: Roudon, Blaisius, Consierge à l’assemblée provinciale – Moresse
loc: Hatterer, Commis de l’Adm. prov.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 26
Kettner, Buchbinderei. 0
Walz, Schuhmachermstr. 0
Sigel, Maler u. Glaserm. E 1
Zuber, Schreinermstr. 2
Lentzen, Bürgermeist.-Sekretär. H 1
Lentzen, Schneiderin, H 1
Schweis, Rentnerin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 185)

Rue des Juifs 26 (1875-1990, dossier I)

Le propriétaire Sigel convertit en 1875 une fenêtre en porte et rouvre deux fenêtres aux étages vers la rue du Faisan. Il fait faire en 1884 une fenêtre au troisième étage de la façade rue des Juifs. Les peintres en bâtiment Siegel établissent en 1888 un balcon au troisième étage. Ils font agrandir en 1895 les fenêtres rue du Faisan, poser une devanture rue des Juifs puis une deuxième en 1908.
Une inspection constate en 1898 que les locaux où la veuve Manias souhaite ouvrir un débit de boissons ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles. La maison est raccordée aux canalisations en 1906. Les frères Sigel agrandissent en 1920 leurs ateliers en occupant les anciens locaux du relieur Kettner, cité dans le dossier depuis 1875. L’Imprimerie Strasbourgeoise, propriétaire de l’immeuble, convertit en 1960 un logement du rez-de-chaussée en local commercial. Une contestation s’élève en 1984 entre le syndic de copropriété et Alain Jacquot qui a l’intention d’ouvrir le débit de boissons Le Houblon.
Autres commerces – Relieur Kettner (1875-1920), marchand de chaussures Alfred Waltz (1902), marchand de tabac Schuh (1942), pompes funèbres Frédéric Pfister (1951), société SADAL (Société d’Alimentation d’Alsace et de Lorraine (1953-1965), tapissier Julien Frey (1967), société Habitacle (1978, qui fait repeindre la devanture en bois), société Création Ambiance (1979), Point nature (1984), salon de coiffure Martine Fraulob (1987).

Sommaire
  • 1875 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Thomas soit autorisé au nom du relieur Kettner, locataire au 26, rue des Juifs, à faire une prise pour environ trois becs
  • 1875 – L’entrepreneur Petiti-Klotz (17, place Saint-Etienne) demande au nom du sieur Sigel l’autorisation de convertir une fenêtre en porte et de rouvrir deux fenêtres aux étages vers la rue du Faisan. L’agent voyer fait son rapport.
    3461
    1884 – L’entrepreneur Petiti-Klotz demande au nom des frères Siegel, peintres, l’autorisation d’ouvrir une fenêtre au troisième étage de la façade rue des Juifs – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1884
  • 1888 – L’entrepreneur Petiti-Klotz demande au nom des frères Siegel, peintres, l’autorisation de convertir une fenêtre en porte au troisième étage mansardé et d’établir un garde-corps au balcon – Autorisation d’établir un balcon au troisième étage – Travaux terminés, juin 1888
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du locataire Kettner l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation
  • 1895 (mars) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Mayer fait des travaux non autorisés dans la maison des peintres Sigel – Demande – G. Mayer (rue derrière les murs) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1895 (février) – Le même demande l’autorisation de poser une devanture rue des Juifs et d’agrandir en hauteur les fenêtres rue du Faisan – Autorisation – Dessin – Droits réglés pour avoir transformé des piliers, transformé le magasin, posé une devanture, surélevé des fenêtres
  • 1895 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom de la locataire Berthe Friedrich l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique rue des Juifs – Travaux terminés février 1896
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que Berthe Boma a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1898 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. La veuve Manias demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons. La Police du Bâtiment constate que les locaux qui ont seulement 3,15 mètres de haut et ne comportent pas de cabinet d’aisance ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles, mais que la pétitionnaire souhaite seulement vendre dans la rue
  • 1902 – Le marchand de chaussures Alfred Waltz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1902
    1903 – Le même demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet est posé, juillet
  • 1906 – L’entrepreneur Jean Ehstand (4, rue de l’Arc-en-Ciel) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pour raccorder la maison aux canalisations – Accord – Quittance des droits de voirie
  • 1905 – Le maire notifie Jules Sigel, domicilié sur place, de faire ravaler la façade rue des Juifs – Travaux terminés, juillet 1906
  • 1908 – Les frères Sigel demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper le trottoir pour faire une devanture. Le commissaire transmet au maire – Autorisation
    Les mêmes demandent au maire l’autorisation d’établir une devanture – Autorisation – Le gros œuvre est terminé (août), les travaux achevés (octobre) – Dessin (élévation) – Droits réglés pour avoir transformé des piliers, fait trois ouvertures, posé une devanture
    1908 (octobre) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne – Comme il s’agit seulement de déplacer l’ancienne enseigne de trois mètres, la Police du Bâtiment estime qu’une nouvelle autorisation n’est pas nécessaire – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
  • 1910 – Le dentiste J. Stahn transporte son cabinet et son enseigne du 142, Grand rue au 26, rue des Juifs – Autorisation de poser une enseigne plate – L’enseigne est posée
  • 1913 – Les frères Sigel (entrepreneurs en peinture et en vitrerie) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire de police transmet au maire. – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Jules Siegel. Les cabinets d’aisance se trouvent dans la cour étroite. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, novembre 1905
    Commission des logements militaires, 1915. Les locaux de l’entreprise de peinture doivent être nettoyés
  • 1920 – Les frères Sigel (8 employés) informent la Police du Bâtiment qu’ils agrandissent leurs ateliers en occupant les anciens ateliers Kettner. Après inspection, la Police du Bâtiment demande de munir les cheminées de portes de ramonage en fer – Travaux terminés, septembre
  • 1920 – Les frères Sigel demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique. Le préfet accorde l’autorisation
  • 1936 – La Police du Bâtiment demande aux héritiers Sigel de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1936
  • 1942 – Le marchand de tabac F. Schuh demande l’autorisation de poser une enseigne. Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1943
  • 1949 – Les héritiers Jules Sigel obtiennent un certificat de sinistré pour leur immeuble légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate que les pompes funèbres Frédéric Pfister ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1953 – La société SADAL (Société d’Alimentation d’Alsace et de Lorraine, 102, route des Romains) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1954 – La même est autorisée à poser une enseigne perpendiculaire
  • 1957 – Rapport des pompiers, intervenus pour accumulation de fumées dans les appartements – La porte de cheminée est remplacée
  • 1960 – L’Imprimerie Strasbourgeoise, propriétaire de l’immeuble, a l’intention de convertir un logement insalubre au rez-de-chaussée en local commercial. La Police du Bâtiment constate que le logement de deux pièces prend son entrée sur la cour intérieure et qu’il est mal éclairé, de sorte qu’on peut le considérer comme impropre à l’habitation. – La Division V émet un avis favorable au déclassement du logement
  • 1965 – La société SADAL informe la Police du Bâtiment qu’elle a transféré sa succursale au 2, rue du Parchemin
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Julien Frey (demeurant 22, rue des Juifs) a posé trois enseignes sans autorisation – Demande, dessin – Accord du propriétaire (Imprimerie Strasbourgeoise) – Autorisation
  • 1968 – Le maire notifie l’Imprimerie Strasbourgeoise de faire ravaler les façades. Le propriétaire qui va transformer le bâtiment demande un délai. Les travaux n’étant pas encore commencés, le maire réitère sa demande. Le propriétaire allègue des difficultés pour reloger un locataire. Nouveau rappel en 1970
    1970 – L’entreprise Di Forti et Compagnie est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique à l’angle de la rue des Juifs et de celle du Faisan
  • 1978 (février) – La société Habitacle (Misbach et Misbach) demande l’autorisation de poser une enseigne à l’intérieur de la devanture. Dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1978 (avril) – La même demande l’autorisation de repeindre le devanture en bois. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai
  • 1979 – La société Création Ambiance demande l’autorisation de poser un store en corbeille (stores Hagenstein)
  • 1982 – Le notaire Pierre Krantz, de la Wantzenau, demande des renseignements d’urbanisme (26, rue des Juifs, section 24 parcelle 4)
  • 1980 – Le maire notifie la société Istra de faire ravaler les façades.
    1981 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1982 – L’entreprise Fregonese et fils (rue du Climont à Mundolsheim) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable aux travaux projetés
  • 1984 – La Commission de sécurité remet son rapport sur le restaurant à aménager
    1984 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport sur les locaux dans lesquels Alain Jacquot, demeurant à Reichshoffen, souhaite transférer la licence attachée au débit Aux Bouquets de vins (41, rue du Gazon). L’aménagement exige de désaffecter un logement. Le syndic de copropriété rappelle que les lots 2 et 3 où le restaurant est projeté sont qualifiés d’appartements. Copie du règlement de copropriété passé le 22 octobre 1982 devant le notaire Pierre Krantz à la Wantzenau. L’immeuble appartient aux conjoints Philippe Brehm et Marie-Thérèse Knæpple pour l’avoir acquis le 7 juillet 1982 de la société Imprimerie Strasbourgeoise (Istra), il comprend un sous-sol (13 caves), un rez-de-chaussée (deux locaux commerciaux, un local professionnel, deux appartements, une cour, un dégagement et deux cages d’escalier), trois étages et des combles aménagés en un appartement.
    Alain Jacquot déclare que les locaux servaient de bureaux.
    Notice de renseignements sur un établissement recevant du public (brasserie, 90 personnes, 110 m² dont 90 accessibles au public – Plan
    1984 (décembre) – Déclaration d’ouverture de la brasserie snack Le Houblon. Rapport de la commission de sécurité – Alain Jacquot déclare que le restaurant projeté ne demande pas de permis de construire – Le maire prend en janvier 1985 un arrêté portant exécution de travaux dans un établissement recevant du public – Récépissé de déclaration d’ouverture, janvier 1985
    Le syndic écrit une nouvelle lettre dans laquelle il demande si les planchers en bois assurent la sécurité du bâtiment. Le service des incendies déclare que l’établissement relève de la Commission de sécurité de la Communauté urbaine. Le maire répond en février 1985 au syndic que rien ne s’oppose à ce que les locaux soient ouverts au public. – Photographie
    1985 (février) – L’exploitant demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Kronenbourg, Le Houblon), Maquette. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne et les lampes sont posées, mars
    Le préfet demande au maire un rapport sur les locaux dans lesquels Alain Jacquot souhaite exploiter l’établissement Le Houblon
  • 1984 – Christian Tollitte demande l’autorisation de poser deux enseignes Point nature – Fiche technique, photographie, maquette, dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable du fait que les caissons ne sont pas autorisés dans le secteur sauvegardé
  • 1985 – L’avocat des conjoints Jaquot engagés dans une instance judiciaire contre le syndicat des copropriétaires demande à la Police du Bâtiment copie de certaines pièces du dossier – Courrier du syndic au Commissaire de la République
  • 1987 – Le préfet demande au maire un rapport sur le débit de boissons Le Houblon que souhaite exploiter Boumediene Chaib, demeurant rue Kepler – La commission de sécurité rend son rapport – Le préfet autorise le pétitionnaire à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Le Houblon, 1988
  • 1987 – Le cabinet d’architecte l’Atelier vert (Bozzi, Dalvy et Gomez) présente un projet de salon de coiffure – Martine Fraulob déclare l’ouverture de l’établissement, propriété de Marie Madeleine Nussbaumer – Plan – La commission de sécurité rend son rapport sur l’aménagement intérieur – Le maire prend en août 1987 un arrêté portant exécution de travaux dans un établissement recevant du public – La commission de sécurité rend son rapport après contrôle – Récépissé de déclaration d’ouverture, janvier 1988
  • 1988 – Le préfet demande au maire un rapport sur le débit de boissons que souhaite exploiter Marguerite Geyer, gérante de la s.à.r.l. Le Houblon, demeurant rue de la Krutenau – La commission de sécurité rend son rapport après contrôle – Le préfet autorise la pétitionnaire à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Le Houblon, septembre 1988
  • 1990 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée-Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme

Relevé d’actes

D’après ses tenants et aboutissants la maison appartient au début des années 1620 au docteur en médecine Marc Seublin.
Originaire de Laufenburg (en Bade et en Argovie), Marc Seublin épouse en 1583 Marie, fille de l’assesseur des Quinze Nicolas Hugues Kniebs, et devient bourgeois quelques mois plus tard
.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 319, n° 71)
1583. Dominica XVII. Herr Marcus Siblinus von Lauffenberg der Artzneÿ Doctor vnd Jungfraw Maria, herr Niclaus Hugo Kniepsen des fünffzehners tochter. Eingesegnet. Montag den 14. Octobris (i 167)

1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 533
Marx Seiblinn der artzeneÿ doctor Hatt das Burgerrechtt empfangenn Vonn Maria Kniepsin Herrn Nicolaus Hugo Kneipsen mitt Barbara pfarerinn ehelichrn erziltten dochter seiner hausfrauwen Vnnd will Zuom spiegell dienenn. Act denn 23.t Junj 84.

Agé de quatre-vingts ans, Marc Seublin règle par son testament en 1631 sa succession en faveur de son gendre Daniel Harnister et de son fils Théodose Seublin
1631 (15. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 282-v
Erschienen der Edel, Ehrenuest, hochgelehrte Herr Marcus Seÿblin der Artzneÿ Doctor, burger Zu St. auf die 80. Jar seines Alters zwar Krancken leibs, im Beth ligend, nichts desto weniger von den gnaden Gottes guten richtigen verstandts, Sinnen und Vernunfft, wie solches auß seinen gespräch genugsamb war abzunemmen,
Zeigte in gegenwärtigkeit herrn Daniel Harnisters auch burgers Zu St. seines lieben dochtermanns, vnd H Johann Theodosÿ Seÿblins seines eheleiblichen Sohns, mit beÿstand sein Johann Theodosÿ geordneten Vogts deß auch Ehrenvesten hochgelehrten herrn Johann Rudolph Saltzmanns, Medicinæ Doctoris und in allhieiger hohen Schulen professoris An, Demnach besagter herr Harnister daß Ihme Zur Zeit seiner mit sein H D. Seÿblins eintziger dochter beschehenen vermählung versprochene heürathgut zwar bißhero genoßen, aber nicht in völliger possession gewesen, vnd sein mehr ehren genannten H D Seÿblins Sohn Johann Theodosius noch Ledigs standts und ohnuerheüratet ist (…)
seinem dochtermann zu völliger lüfferung deß heürathsguths hiemit würcklich vbergeben und Zugestell haben den gefreÿten Adelichen hoff Zu Offendorff (…)
hingegen seinem sohn, obgedacht, an statt deselben heürat guths eÿgenthümblich respectiue assignirt zugestellt vnd vbergeben haben Einen hoff, genannt der Heckerhoff beÿ Kaltenhausen vnd nahe Hagenaw gelegen (…)

Daniel Harnister épouse Elisabeth Seublin en 1620
Mariage, cathédrale (luth. p. 108)
1620. Dôna XV Trinitatis d. 24. 7.bris. Daniel Harnister, H. Wolfgang Harnister sohn, V. J. Elisabeth des Ehruesten vnd hochgelehrten H. Doctoris Marci Seiblini tochter, eingesegnet montag d. 2. 8.bris (i 59.)

Les conjoints Harnister font leur testament dans la maison qu’habite le receveur de la Toussaint Robert Riehard rue de la Toussaint
1622, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 264
Testament – Persönlich erschÿenen seind der Ehrenhafft herrn Daniel Harnische v. die Ehr und tugendreiche fraw Elisabeth Sÿbilin bede Eheleuthe burgere Zu Straßburg beder gesunder gender bestender leÿber
Actum Inn einer behausung dem stifft Allerheilig. gehörig Ane dem schlupff In Allheÿlig gelegen sonst Rupertus Rÿhartus d. schaffner deß stiffts Allerheÿlig bewohnt – Auff sontag den 3.ten Novembris A° 1622.

Daniel Harnister garantit une vente faite au nom de son beau père Marc Seiblin sur la maison rue des Juifs
1626 (xi. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 480-v
(Postea pllm fol. 258.) Erschienen der Ehrwürdig, wolgelehrt herr M. Samuel Schalesius Pfarrer Zum Jungen S. Peter alhie
hatt in gegensein herrn Daniel harnisters alß befehl. deß Ehrenuesten hochgelehrten H Marci Sÿblins, medicinæ doctoris seines H Schwehers (verkaufft)
vier viertel weitzen (…) solche güeter in einer pergamentin Ernewerung von Johann Messerschmidt Not° vnder seinem Notariat signet vnd anhangenden Insigel sub dato 1. Maÿ A° 1557. verfertigt (…)
dafür Vnderpfandt hauß hofstat, höfflin vnd gärtlin mit allen Zugehörd. alhie in Judengass. einseit ein Eck An Fasantgaß 2.seit neben N. Schmid gerichtschreiber Zu Barr hind. vff dem wirtenberg. hoff theils vnd theils vff hanß Friderich Leopardt

Veuve de Daniel Harnister, Elisabeth Seublin se remarie en 1634 avec le docteur en philosophie Wolffgang Schaller, pasteur à la cathédrale
Mariage, cathédrale (luth. p. 335)
1634. H. Jacobus Schaller der H. Schrift doctor vnd philosophiæ pract: professor, h. Mag: Wolffgang Schaller pfarrer im Münster sohn, vnd Fr. Elisabetha H. Daniel Harnisters s. Witwe, eingesegnet montag 10. Martÿ (i 172)

Registre des biens remis à Jean Théodose Seublin de la succession de ses parents, dont une moitié appartient à Elisabeth Seublin femme de Jacques Schaller. Ces biens comprennent notamment la moitié de la maison sise rue des Juifs à Strasbourg, évaluée mille livres.

1651 (13.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 27
Lüffer Register Inhaltend Welcher gestaldt H. Johann Theodosÿ Seüblins, weÿl. H. Marci Seüblins Medicinæ doctori Burgers alhie seel. hinderlaßenen Sohns ietziger H. Vogt von Herrn Jacob Schallen Theologiæ Doctoris Vndt beÿ alhießig. Löbl. Universität Ethices Professori gelüffert worden. 1651.
Zuwißen, daß vff hieunden gemelttes datum der Edel Vndt Hochgelehrte Herr Alexand. Kirchmann, der Rechten Doctorandus mit beÿstandt deß Ehrenuest, fürsichtig vndt weÿß auch wohlgelehrten herrn Daniel Strintzen, Notarÿ Publici vnd Eines Ehrsamen Großen Raths alhie Beÿsitzers, alß auß wohlermelts Großen Raths mittel hierzu erbettenen Herrens + als H Johann Theodosÿ Seüblins weÿl. deß Ehrenvest vnd Hochgelehrten Herrn Marcj Seüblins der Artzneÿ Doctoris vndt Burgers alhie mit weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreichen Frauwen Maria Seublin, gebohrner Kniebsin deßelben frau seel. ehelich erziehlten hinderlaßenen Sohns ex officio von E. Ehrs. Großen Rathgeordneter Vnd geschworner Curator Inn beÿsein sein H. Johann Theodosÿ Seublins selbsten
+ Eins: Andern Theils aber der auch Edel Wohl Ehrwürdig vndt Hochgelehrten herr Jacobus Schaller, Theologiæ Doctor vndt allhießig. Löbl. Universität Ethices Professor, der Wohl Ehren Vndt viel tugendreichen Fraw Elisabeth Schallerin gebohrner Seüblin, H. Ehevogt vndt ernandts H. Johann Theodosÿ Seüblins Schwagern Inn auch beÿsein mein Jeremiæ Ursini, als zu solchem geschäfft erforderten Notarÿ der Ursachen beysammen erschienen, weÿlen der auch Edel vndt Hochgelehrte herr Johann Rudolph Saltzmann der Altter, medicinæ Doctor Professor Ordinariius Statt Phÿsicus vndt Eines wohl Ehrwürdig Collegiat stiffts Zu St. Thoman Decanus, vff sein begehren (…) So beschehen auff Donnerstag den 30.ten Januarÿ vndt 13.ten Februarÿ A° 1651.

Eÿgenthumb ane Heüßern vndt Ligenden Güethern. Item der halbe theil für Vngetheilt, ane hauß, hoffstatt vndt nebens hauß, mit allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten vnd Zugehörden gelegen alhie in d. Statt Straßburg in der Judengassen j seith ein Eckh an der Faßantgaßen, 1. s. neben Marx Schmiden geweßenen Amptschrbrs Zu Barr vndt Caspar David Stößers Erben hinden Zum theil vff Andres Schellen vndt dem Württenbergerischen hoff stoßendt, so allerdings ledig vndt eÿgen Im vor*rlich Inventario fol. 146. b. angeschlagen p. 2000 lb, thutt der daran hiehero gehörige halbe theil 1000 lb. Der darüber besagende brieff ist mit N° 107. signirt, vndt im Inventario fol. 146.b. Registrirt
Item der Heckenhoff, mitt seinen Ackern, Matten vnd Holtz auch allen begriffen, Recht vndt gerechtigkeit gelegen außerhalb d. Statt Hagenaw beÿ Kalttenhaußen (…)
Item der halbe theil für vngetheilt von vndt anne hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebÿwen, begriffen in d. Küeffergaßen (…)

La maison revient ensuite à l’orfèvre Daniel Harnister qui épouse en 1652 Susanne Dieffenbecher, fille de l’assesseur des Quinze Israël Dieffenbecher

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1652. dominica XVI Trinitatis. Herr Daniel Harnischter der Goldarbeiter, H. Daniel Harnischters gewesenen burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Susanna Weÿland des Ehrenvesten, Fromm, fürsichtig Vnd Weisen Herrn Israel Dieffenbechers des beständigen Regiments der Herren XV. Wohlverordnet. beÿsitzers hinderlaßene eheliche Tochter, Sind Copulirt worden Dienst. d. 10.t. 8.bris Zum JSPeter (i 67)

Le résumé de l’inventaire dressé après la mort de Susanne Dieffenbecher se trouve dans un cahier tenu par le notaire Jean Georges Redtslob. La masse propre au veuf s’élève à 4 725 livres, celle des héritiers à 3 262 livres. L’actif de la communauté s’élève à 13 986 livres, le passif à 9 427 livres. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Orfèvres. Le veuf est nu-propriétaire d’un quart de la succession de sa mère Elisabeth Seublin, l’usufruit appartenant à Jacques Schaller

1675, Divers (63 Not 3) Cahier b, Jean Georges Redtslob
Inventarium über Weÿl. d. Viel Ehren v. Tugendreichen Frawen Susannæ Harnisterin gebohrner Dieffenbecherin, des Wohl Ehren Vesten v. Großachtbahren Herrn Daniel Harnisters, wohlmeritirt. alten dreÿers der statt Straßburg Stalls, auch vornehmen Silberarbeiters vnd Burgers alhier Zu Straßburg, gewesener Ehelicher Haußfr. seel. Verlaßenschafft vffgerichtet in Anno 1675

Copia d. Zwischen Eingangs Wohl Ehrenged. beeden Eegemächden auffgerichter Heüraths Verschreibung
Copia Codicilli. Wohl Ehrengemelte beede Ehepersonen reciproce auffgerichtet haben
Volget nun die Beschreibung d. Verlaßenschafft ane Ihro selbsten. Des H. W. Vnveränt. Guth, Werckzeug v. Kunstbüchern Zum Silberarbeiten gehörig wie auch gemäldt so des H. W. unverändt. Soclhes alles ist durch H. Joh: Jacob Erharden Goldarbeitern v. Burgern alhier angeben vnd taxirt worden, 42, Bibliothec, 33, Pfenningzinß hauptgüter 750, Gülth von liegenden güthern 107, Schuld 10, Ergäntzung (Krafft theilregisters, über d. jenige so dem H. W. beÿ abtheilung des Großvätterlichen Seiblinischen Fidei commissi v. Legat, wie auch Restirend Vätterl. Verlaßenschafft, erblichen Zugefallen – Inhalt deß über weÿl. Fr. Annæ Mariæ Merckelbachin gebohrner Harnisterin deß H. W. fr. Schwester seel. Verlaßene Mobilien auffgerichten Special Theil Registerleins – Lauth Special Theil Registers, über alles d. jenige, so dem H. W. nicht allein beÿ Weÿl. Fr. Elisabethæ Schallerin gebohrner Seÿblinin sind. auch weÿl. Fr. Annæ Mariæ Merckelbachin, gebohrner Harnisterin deßen respê Vielgeliebten Fr. Mutter v. Schwester seel. Verlaßensch. abteil. erblich Zugefallen – 4677 lb, abzuziehen 725, Nach deren Abzug) 3941, Summa summarum 4975 lb – Schuld 250, Nach solchem abzug 4725 lb
Hierauff wird nun auch der Erben Unverändt Guth. in einer in d. St. Straßb. an d. großen Prediger gaßen Liegend. vnd in dieße nahrung gehörigen Behaußung befunden worden, Ane frawen kleÿdern 90, Silberne Gürtel v. dgleichen geschmeid 38, Guldiner Ring 48, Pfenningzinß hauptgüter 624, Eigenthumb ane einer Behaußung 125, Ergäntzung (Crafft deß über Weÿl. fr. Annæ Mariæ Tieffenbächerin gebohrner Würtzin der abgeleibten Vielgeliebten fr. Mutter seel. Verlaßenschafft abtheilung auffgerichten Special theil Registers, 3089, abzuziehen 754, Compensando) 2335, Summa summarum 3262 lb
Volgt Endtlichen auch d. Gemein, Verändt. vnd theilbar Guth, haußrath 370, Werckzeug, Kunstbächer wie auch Krätz, Scheidwasser vnd deßgleichen Zum Silberarbeiten gehörig 48, Safflohr 324, Vieh 28, Früchten auff en Kasten 2304, Wein vnd Lähre Vaß (Im Keller vnder der Wohn behausung, Im Keller vnd. H Johann Römers Behaußung hinder der Herren Stub, Im Keller vnder Herrn Eliæ Kirschners Behaußung) 1174, Silber geschirr und Geschmeid 3539, Guldine Rung, Edelgestein, Perlen v. dergleichen geschmeidts 625, Baarschafft 327, Pfenningzinß hauptgüter 2659, Eigenthumb ahne einer Behaußung 750, Eigenthumb ane einer Mahl, Plauel v. Walckhühl 350, Gülth von liegenden güthern 642, Schulden 841, Summa summarum 13.986 lb – Schulden 9427, Nach deren Abzug 4549 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.547 lb
Wÿdum, So H. Jacob Schaller S.S. Th. D. vnd Pr. P. beÿ allhießiger löbl. Universität ad dies vitæ Zugenießen hat. Vermög deß, über weÿl. Fr. Elisabethæ Schallerin gebohrner Seÿbelinin seel. Verlaßenschafft abtheÿlung auffgerichten theilbuchs fol. 22. (…) 2608. lb, daran gebürt dem H. Wittiber ein vierder theil, die übige ¾. theil seind H. Johann Jacob Friden wohlmeritirtem Rath v. Sÿndico beÿ dießer löbl. Statt Straßburg Fr. Agnethæ Dücklerin Wittiben gebohrner Jundin, Fr. Mariæ Elisabethæ Örthelin gebohrner Harnisterin v. H. Jacob Friderich Rollwagen V. J. Ddo vngl. portionen zuständig
Wdum so H. Joh: Pfort E. E. großen Raths alter Beÿsitzer b. Wundartz alhier Zu Straßburg ad dies vitæ zugenießen hat
Der Kinder Pfötter: Göttel v. geschendkt geltt, Daniel, Susanna, Christina Margaretha, Mariæ Salomeen, Annæ Mariæ

Daniel Harnister se remarie en 1675 avec Marie Salomé Kœnig, fille de l’ancien bailli de Wasselonne
Mariage, cathédrale (luth. f° 12-v, n° 58)
1675. [Dom 19. post Trinit:] Zum 2. mahl hr. Daniel Harnister der Silberarbeiter alter dreier der Statt Stall Jfr. Maria Salome Weiland H Johann Frantz Königs gewesener Straßb. Amptmans Zu Waßlenheim nachgelaßene T. Dienstags den 21.t 8.bris Münster (i 13)

Jean Théodose Seublin est mort en instituant sa sœur Elisabeth légataire de ses biens et en léguant 50 livres à l’aumône Saint-Marc. Jacques Schaller garantit ces 50 livres sur la moitié de maison que sa femme a héritée de son frère. En marge, quittance remise par le receveur de Saint-Marc à Daniel Harnister en 1661

1657 (5. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 133
Erschienen der Hoch Ehrwürdig und Hochgelehrte H. Jacobus Schaller S: S: Theol. Doct. philos. pract. Profess. Undt der hießigen Universität ietziger Rector magnificus, alß Ehevogt Fr. Elisabethæ Seübelin, weÿl. H. Johann Theodosÿ Seüblins, ihres eheleiblich. Bruders nunmehr seel. eintzige testamentliche Erbin, demnach erstemelter Johann Theodosius Seüblin seel. in seinem uffgerichtetem Testamento dem großem gemeinen Allmoßen Zu St. Marx 50. lb und dem meheren Hospithal allhie 100. lb legirt, Alß wolte Er H D. Schaller ehevögtlicher weiße berührte beÿde Allmoßen, Vmb erstgedachte beede Legata,
uff die seiner geliebten haußfrawen Von besagtem Johann Theodosio Seüblin erblich anerwachßene helffte der alhie in der Juden Gaßen einseit ein Eckh an der faßan gaßen anderseit neben Hannß Georg Straußen dem Schreinern gelegener Behaußung dergestalten angewißen haben, daß solche beÿde Legata Jährlich termino Annunciationis Mariæ Und ietzt nechst künfftig Zum erstenmahl (…)
[in margine:] Erschienen H Georg Rehm alß Schaffner deß Großen Gemeinen allmosens Zue St Marx hatt in gegensein H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters alß ietzig Eÿgenthumblichen Innhabers der hierinn beschriebenen behaußung (quittung) Actum den 22.t Junÿ A° 1661.

Daniel Harnister vend la maison au lieutenant-colonel Jean Henri Kügler ainsi que divers objets mobiliers énumérés dans un état dressé le 21 novembre 1662

1663 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 209
(fol. 21.) Erschienen H. Daniel Harnischter der Silberarbeiter
in gegensein deß Wohl Edel Gestreng H Johann Henrich Kuglers Obrist Leutenants mit assistentz deß Ehrenvest- hochgelehrten Herrn Georg Obrechts U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris, uf unserer G. Herren Rhät und Einzwantzig. F. den. 22. 9.br A° 1662 ertheilten obrigkeitlich. Consens
hauß, hoffstatt Gärtlin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Juden Gaßen, einseit ist Zum theil ein Eckh ahne der Fasanen Gaßen, Zum theil neben H Andres Schellen dem Schaffnern, anderseit zum theil neben hannß Georg Straußen dem Schreinern, theilß neben H. Gottfried Stößern seniori Cancelleÿ Contractuum Notario, hinden uff einen Garten so dem Bruderhoff gehörig stoßend gelegen – /:darinn auch underschiedliche Hauß Rhat stück so in einer sub dato 21. 9.br: A° 1662. Verfertigten specification ordentlich beschrieben und dem H. Käuffern würcklich eingelüffert worden, begriffen, seÿen:/ zugangen und beschehen umb 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Henri Kügler à acquérir la maison

1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 207-v) Sambstag d. 22. Novembr: Obr. Leut. Kiegler Vm Consens
H. Obr. Leut. Kiegler bericht per Wild. d. Er Daniel Harnisters seine behaußung in der Judengaßen abgekaufft dieweylen Er nun nicht Verburgert Alß bitt Er Um consens daß der Contract mechte Verschriben Werd. Erk. Soll Ihme in dem begehren gratificirt Werden
H. XV.er Mülb Vnd H. Voltz

Baptisé le 2 octobre 1600, le lieutenant-colonel Jean Henri Kügler prête serment d’allégeance envers la Ville de Strasbourg en décembre 1634. Il formule les années suivantes plusieurs demandes auprès du même collège en sa qualité de lieutenant-colonel
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 57-v, n° 52)
1600. den 2. Octobris ist getaufft worden Johann Henricus, Johann Jacob Kügler Sohn, der 1. pfetter Ulrich Mürsel (-) der 2. Heinrich widt der tuchh(ändler) die Göttel fr. Agnes herrn Chris(toph) Städels Ammeisters hausfraw (i 63)

1634 Conseillers et XXI (1 R 116-117)
H: Johann Heinrich Kügler. 260.
(f° 260) Sambstags d. 6. decembr.) H. Stschbr. V.lißt die original bestallung, auf Obr. Lieut. Johann Heinrich Kügler, p.son gericht, stelt Zu Mgh, ob sie ihn in gelübd v. aid aufnemen wollen. Erk soll dabeÿ V.bleiben, juravit

1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
Johann Heinrich Kügler. 128.
(p 128) Montags den 30. Augusti. – Obr. Lieut. Kügler bitt, Mh. wolten mittel v.schaffen damit d. Soldat möge contentirt werd. weilen biß freÿtag schon 1 ½. monat v.fallen.

1636, Conseillers et XXI (1 R 119) f° 61-v
1637, Conseillers et XXI (1 R 120) Johann Heinrich Kügler, obr. Lieutenant. 141. 144.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122) Hanß Heinrich Kügler. 77.

Barbe Mertz, fille de Frédéric Mertz d’Opfingen (en Bade) et femme de Jean Henri Kügler fait une donation au tisserand Georges Küchler et à sa femme pour les récompenser de leurs bienfaits
1635 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 113
Donatio inter vivos – Wir Clauß Ludwig Wormbser & erschienen Barbara weÿ: Friderich Mertzen Zu Opffing. seel. dochter vnd anietzo deß vnßerm bestellten obrist leutenant dem Vesten vnd mannhafften Johann Heinrich Küglern vnder haltenen Quardi Knechts Georg Kücheln eheliche haußfraw,
hatt in gegensein Vnßers Burgers Georg Küchlens deß Wollenwebers vnd Mariæ Kuhnin seiner ehelich. Haußfrawen bekannt
demnach Sie Barbara bißhero von Ihme Georg Kücheln dem Wollenweber Vnd seiner Haußfrawen Vielfältige Gut: vnd Wohlthaten empfangen (…)

Assisté de son frère Jacques Kügler l’un des trois administrateurs de la Monnaie, Jean Henri Kügler vend un immeuble en 1642. Il figure en 1644 pami les ayants-droit de Marguerite Schœtterle veuve de Henri Kügler
1642, Chambre des Contrats, vol. 489 f° 814-v – (Prot. fol. 281. & seqq.) Erschienen der Gestreng H Hannß Henrich Kügler Obrist Leutenant, mit beÿstand H Johann Jacob Kuglers dreÿers ahne der Müntzen seiner eheleiblich. Bruders (…) verkaufft
1644, Chambre des Contrats, vol. 493 f° 438
(Prot. fol. 172 & seqq.) Erschienen Weÿ: Fr. Margarethæ Schötterlerin auch weÿ: herren Henrich Küglers Alten Großen Rhats v.wanth. wittiben see: Erben, benantlichen herrn Joh: Jacob Küglers XV.ers see: Kinder, mit Nahmen H Joh: Jacob Kügler dreÿer an alhieis. Müntzen, Vnd Fr. Margaretha Küglerin, herren hannß Jacob hucken E. E. Stattghts. Beÿsitzers ehelich. haußfr. sein H Johann Jacobs Schwester, beede für sich selbsten, wie auch ermeldter H Kügler alß Befelchhaber (wie er sagte) herren Johann Henrich Küglers obr. Leutenanten, Vndt Fr. Salomeen Küglerin, H Jacob Enderlens handelßmanns vnd burgers Zu Basel ehelicher haußfr. seiner geschwistrigen, für welche Er dießorts cavirte, Mehr Johann Friderich Kipß, der Tuchhändler, alß Ehevogt Salome Schatzin, So dann hannß Martin Grimm, handelßmann, alß Vogt Johannes, hannß Wilhelm, hannß Jacob vnd Christian, herren hannß Wilhelm Schatzen burgers alhie, mit Weÿl. Magdalena Schillingin see: erziehlter Kind.en, ermeldter Salome Schatzin Geschwisterd. Mehr H. D. Nicolaus Philippus Scheid, alß Vogt herrn Balthasar Scheiden handelßmanns vnd fr. Margreth. Schillingin beed. Eheleuth see: Vier Kind. mit nahmen M. Balthasar Scheid, hannß Jacob, Margaretha vnd Barbara, Item H. Ernst Friderich Molling. der Jung. Advocatus alß Cessionarius weÿ. Fr. Mariæ Küglerin, herrn Anthoni Schotten Sÿndici vndt Stattschreibers Zu Collmar haußfr. beeder see. Erben, So dann wegen fr. Waldburg Küglerin, H. D. Dauid Küglers Wittiben see: Erster Ehe Erben, Erasmus Knörer burg. alhie, alß Eheuogt Agneß Küglerin, Item H. D. Johann Rudolff Saltzmann der älter, in alhieig. hohen Schulen professor ahne statt Jacob Küglers burgers alhie see: Mehr wegen ermeldter Fr. Waldburg Küglerin Anderer Ehe mit weÿl. hannß Michel Fuchß. burgern alhie see: erzeugter Zweÿ Kinder benantlich. Fr. Margaretha Fuchßin Johann Pflegers burgers alhie haußfr. für sich selbst. und obgemeldter H. Molling. alß Cessionarius Nicolai Fuchß. deß Tuchhändlers alhie, Wie nicht Weniger alle ietzt benannte respectivé Erben Undt Interessenten, alß Weÿl. H. Henrich Küglers burgers alhie, eingangs gemelter Fr. Margareth. Schötterlerin see. Sohns cum Beneficio Inventarÿ Erben und Cessionarÿ

Jean Henri Kügler hypothèque la maison au profit de Jean Rebhan, jurisconsulte, professeur, comte palatin et conseiller à la cour de Birkenfeld

1669 (23. Martii), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 171-v
Erschienen der Gestreng, Edel und Vest herr Johann Heinrich Kugler, Obrister Lieutenant mit beÿstand deß Ehrenvesten und hochgelehrten H Georg Obrechtens J.U. Ddris und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris
in gegensein deß Edlen Vest und hochgelehrten Herrn Johannis Rebhan Jure consulti et Professoris Primarii, comitis Palatini Cæsearei, fürstl. Pfaltz Bürckhenfeld. Consiliarii – schuldig seÿ 300 lib.
Unterpfand sein soll eine Behausung alhie in der Judengaßen einseit ist ein Eckh an der Fasanen Gaß anderseit neben hannß Georg Strausen dem Schreiner, hinden theilß auff Andreas Schellen theilß uff den Würtenbergisch. hoff stoßend gelegen

Jean Henri Kügler meurt en décembre 1669
Sépulture, cathédrale (luth. f° 44-v))
1669. December. d. 2.t Hr. Joh: Heinrich Kiegler, Obrist Lieutenant. 69. Jahr alt. (i 47)

Accord passé entre les héritiers testamentaires de Jean Henri Kügler et les héritiers de Georges Obrecht au sujet d’un legs de 400 écus
1672 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 543
Erschienen Herr Johann Jacob Schaumann E.E. Statt Gerichts Procurator, alß Curator frawen Mariæ Magdalenæ Obrechtin gebohrner Marbächin, wittibin, der Ehrenvest und Hochgelehrt herr Ulricus Obrecht U.I. Ddus für sich selbsten und im nahmen seiner Verheüratheten Geschwisterd, und der Ehrenvest und weÿse herr Michael Großmann E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzers alß Vogt der Obrechtischen ledigen Geschwisterd, an einem,
So dann der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿs- hochgelehrt Herr Dominicus dietrich dießer Statt ietzt Regirender ammaÿster alß Ehevogt frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin, der Edel from und wohlweÿs her Johann Philipp Friderich deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zehn, alß Ehevogt frawen Mariæ Dorotheæ Friderichin gebohrner Küglerin, Geschwisterd, und weÿl. deß Edel Fürsichtig- hochweÿsen herren Johann Jacob Küglers geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel: nachgelaßene eheliche döchter, Weiters der Ehrwürdig- Wohlgelehrte Herr M. Friderich Räuchlin Diaconus der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus alß Ehevogt frawen Barbaræ Räuchlin gebohrner Grabestadin, und alß seiner anzeig nach mündlich constituirte beflechhaber Herren Esaiæ Städels Majors seines Schwagers, und Endlichen Johann Wolffgang Heßler der Nacht Fourier alß Vogt Herren Johann Niclaus Caroli alt. Großen Rhats Verwanthens mit weÿl. frawen Margaretha Grabistadin deßen Geweßenem und abgeleibtem eheweib ehelich erzeugter Kinder und weÿl. frawen Margarethæ Grabistadin gebohrner Küglerin nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Enckhel, alle, deß auch weÿl. Edel- Vest- und Mannhafften herren Johann Henrich Küglers geweßenen Obrist Leutenants nun auch seel. instituirte testamentliche Erben am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Georg Obrecht seel. beÿ seinem lebzeiten, und dann nach seinem Zeitlichem hintritt deßen Wittib und Kinder obgemelt aus einer Vermeinten und Zu Oberweÿler den 21. Julÿ A° 1669. auffgerichteter Küglerischen Nachdisposition 400. Rhlr. pro legato (…)

Autre accord entre la veuve de Jean Henri Kügler et les héritiers Obrecht
1673 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 n° 588
Fraw Maria Kunigunda, weÿl. Herren Johann Henrich Küglers geweßenen Obrist Leutenants nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, anietzo Herren Johann Wolffgang Von Molßheim deß Fechtmaÿsters eheliche haußfrau, mit beÿstand ietzgedachts ihres Ehevogts an einem
Mehr Herr Johann Jacob Schaumann E.E. Statt Gerichts Procurator alß Curator frawen Mariæ Magdalenæ Obrechtin gebohrner Marbächin, Wittibin, der Edel- hochgelehrt Herr Ulrich Obrecht Professor Historiarum beÿ hießiger wohllöbl. Universität für sich selbsten, und der Ehrenvest- und weÿse Herr Michael Großmann E.E. großen Rhats Alter Beÿsitzer alß Curator der Obrechtischen leidgen Kinder am andern (…)
Demnach Sie die Obrechtische Wittib und Kinder aus einer, den 21. Julÿ a° 1669. Zu Oberweÿler uffgreichteten Nachdisposition pro Legato 400. Rhlr. und ferners für Verdienst bemühung und prætendirten Außlagen, Vermög einer Außgestelten Specification 500. Rhlr. gefordert (…)

Jean Henri Kügler a épousé (en secondes noces) Marie Cunégonde Welper de Strasbourg qui se remarie en 1672 avec le maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim.
Fils du capitaine de cavalerie Wolffgang von Molsheim, Jean Wolffgang von Molsheim épouse en 1643 Abigaïl Gloner puis en 1656 Cécile Saltzmann, fille du conseiller de Ribeaupierre Jean Jacques Saltzmann et veuve du docteur en médecine Jean Régnard Widt avec lequel elle s’est mariée en 1637.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 284-v)
1643. Domin: IV. Trin. 15. Jan: Johann Wolffgang von Moltzheimb fechtmeister, h. Wolffgang von Moltzheim, Reüter Hauptmannß Vndt Stallmeisters nachgelaßener Sohn, Jungfr. Abigail, Samuel Gloners tochter, Eingesegnet Montag 3. Jul. St: Thoman (i 291)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 210)
1637. Domin: XVIII. Trin. 7. Oct. H. Johann Reinnhardt Widt, Medicinæ Doctorandus weÿl. h. Daniel Widen deß bestendig. Regiments der Hh: XV. nachgelaßener Sohn, Jungfr, Cecilia, H. Johann Jacob Saltzmanns, Rappolsteinischen Rahts, Vndt Stattvogts Zu Rappolsweÿer, Eheliche tochter. Eingesegnet Montag 16. Octob. St: Thoman (i 216)

Mariage, Illkirch (luth.)
1656. Dn. III. et IV Trin. Sind Zu St: Thoman zu Straßburg p.clamirt vnd von mit den 1. Julÿ copulirt H: Johann Wolffgang von Moltz. fechtmeister Vndt burg. daselbt vnd Cäcilia weÿland H. Johann Reinhard Widen Med. D. hinderlaßene Wittib (i 62)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. 28) 1656. Dn. III. Trinitatis d. 22. Junii. H. Johan Wolffgang von Moltzheim, der fechtmeister vndt burger allhier vnd Fr. Cæcilia, Weiland Hn Johann Reinhard Widten, Medicinæ Doctoris vnd burger allhier hinderlaßene Wittib. Copulirt Zinst. d. 1. Junii Zu Illkirch (i 31)

Jean Wolffgang von Molsheim et le sieur Lamarche louent une salle d’armes à la tribu des Maçons moyennant sept florins le trimestre.

Partage de la succession d’Abigaïl Gloner entre le veuf et sa fille
1671, Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 41) n° 25
Abtheilung Weÿl. Frawen Abigael von Molßheim gebohrner Glonerin, H Johann Wolffgang Von Molßheim fechtmeisters undt Burgers Zu Straßburg erster haußfrn. seel. Verlassenschafft 1671.
Summarische Abrechnung Zwischen dem Vatter vndt d. dochter

Jean Wolffgang von Molsheim épouse en 1671 Marie Cunégonde Welper veuve du lieutenant-colonel Jean Henri Kügler. Le mari fait dresser l’année suivante l’inventaire de ses apports dont l’actif s’élève à 3 898 livres et le passif à 401 livres. Ces biens comprennent une maison rue Salzmann et un bien de campagne à Scharrachbergheim.

Mariage, cathédrale (luth. f° 145)
1671. Zum 2. mahl Hr. Johann Wolff Von Moltzheim fechtmeister vnd Burger alhierr, Fr. Maria Künigunda Weiland hr. Johann Heinrich Küglers Gewesenen Obristen Leütenants nachgelaß. Wittib. Donnerstags den 21.ten 7.br: Münster (i 147)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. 23, n° 92) 1671. Dom. XII et XIII Trin. den 10. & 17 Sept. H. Joh. Wolffgang von Molßheim burger undt Fechtmeister allhier, Fr. Maria Künigundt, Weÿl. H. Joh: Heinrich Kuglers gewesenen Obrist Leütenants Wittib. eingesegnet Donnerstag den 21. Sept im Münster (i 13)
Sépulture, cathédrale (luth. f° 89-v) 1679. Augustus, d. 23. fr. Maria Künigund, H. Joh: Wolffgang v. Moltzheim Fechtmeisters fr. begraben, starb d. 20. hus beÿ 63. Jahr alt (i 92)

1672 (21.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 9, 8
Inventarium über Herrn Johann Wolffgang von Molßheim, Fechtmeisters undt Burgers alhie, Zu frawen Mariæ Kunigundæ von Molßheim gebohrner Welperin, seiner Liebsten in den Ehestandt zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1672. – als Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert Guth in den Ehestandt Zugebracht – so beschehen auff Freÿtag den 21. Junÿ A° 1672.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg inn der Juden gaß gelegener behaußung so fr. Mariæ Künigundæ Molßheimerin gebohrner Welperin eigenthümlich gehörig, ist befunden worden wie volgt.
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer vordern vndt hindern Behaußung. Item der halbe theil ane einer vordern vndt hindern Behausung in d. Roßengaßen, j. s. ein Eck ane dem Meÿenkeffergessel (…)
Ligende Güether. Erstlichen der Halbe theil ane einer Leeren Hoffstatt sampt einem Reb Eggerthen daran, inwendig des dorffs Scharrachbergheim im Höffel genant (…)
Summa Haußraths 568, 2. Summa Viehs wie auh Schiff und geschirrs 128, 3. Summa Früchen 5, 4. Summa Wein vndt vaß 445, 5. Summa Silbergeschirrs und geschmeids 474, 6. Summa Guldinen Ring 90, 7. Summa Bahrschafft 371, 8. Summa Pfenningzinß hauptgüter 1003, 9. Summa Eigenthumbs vndt beßerung einer vordern vndt hind. Behaußung 197, 10. Summa Gülth von liegenden güthern 19, 11. Summa Liegenden güther o, 12. Summa Schulden 594, Summa summarum 3898 lib. – Schulden 401 lib, Nach deren Abzug 3497 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 3797 lib
Wÿdemb, So der Herr aus Voriger seiner Ehe noch Zu genießen hatt. Wie in dem über weÿland Frauen Cecilia Saltzmännin, deß Herrn vorigen Haußfr. seel. Verlaßenschafft verfertigten Inventario fol. 6. vndt 24. zubefinden, 300 lib
N° 8 – Verkauff undt Erlöß Register Inhaltendt Waß abe Herrn Johann Wolffgang von Molßheim fechtmeisters undt Burgers alhie verkaufften Mobilien erlößt worden

Anne Marie Cunégonde veuve du lieutenant-colonel Jean Henri Welper et femme du maître d’armes Jean Wolffgang von Molsheim devient bourgeoise en 1672 après que les droits ont été versés l’année précédente.
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 393
Fr. Anna Maria Künigund, H. Obrist Lieutenant Kuglers seel. Wittib empfangt daß burgerrecht Von H. Johann Wolffgang von Molßheim dem Fecht meister, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden den 7. 7.bris A° 1671, eingeschrieben aber den 14. Martÿ 1672.

Jean Wolffgang von Molsheim et sa femme Marie Cunégonde assistée de son demi-frère l’imprimeur Jean Welper et de son beau frère le chapelier Emmanuel Fischer hypothèquent la maison au profit de la tribu de l’Echasse. En marge, quittance remise en 1692 à Marie Barbe Knoll veuve von Molsheim

1674 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 542
Herr Johann Wolffgang Von Molßheim der älter Fechtmaÿster und fraw Maria Königunda sein eheliche haußfrau und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Johann Welpers deß Buchtruckhers ihres halbbruders, und herrn Emanuel Fischers deß Huetstaffirers ihres Schwagers, alß deroselben hierzu erbetterner nechtser Verwanther
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers wie auch herren Daniel Harnischters alten dreÿers der Statt stalls beÿder im nahmen E.E. Zunfft Zur Steltzen – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördt. und Gerechtigkeiten alhier unden in der Judengaß, einseit ist ein Eckh, anderseit neben hannß Jacob Straußen dem Schreiner gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Welpers deß buchtruckers alß vogts Fr. Barbaræ gebohrner Knollin, deß hierin gemeldt. H. Von Molßheim seel. nachgelaßene Witt. (quittung) Act. d. 12.ten Aug. 1692.

Jean Wolffgang von Molsheim se remarie en 1680 avec Barbe Knoll veuve de Jean Henri Schreiber, conseiller aulique et greffier à Stuttgart : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. Marie Barbe Knoll était fille du batelier Jean Jacques Knoll d’après son inscription au registre de bourgeoisie en 1690.

Eheberedungs Copia – entzwischen dem Edel: Ehrenvest vnd großachtbahren herrn Johann Wolffgang von Moltzheim, Weith berühmten Fechtmeistern und burgern allhier alß dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Barbara Schreiberin gebohrner Knollin deß Weÿl. Wohl Edlen Vest und hochgelehrten herrn Johann Heinrich Schreibers hertzoglich Würtenberg. geweßenen hochansehnlichen Cammer Raths nunmehr seeligen hinderpliebenen Fraw Wittib alß der fraw hochzeiterin am Andern theil – Geschehen und erhandelt inn obgemelter Statt Straßburg Montags den 12. Montagstag Julÿ Anno 1680. Stephan Cornelius Saltzmann Notarius jurat. et Acad. .

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 93, n° 549)
1680. Dom. 4. et 5. Trin. 4. et 11. Junÿ. H. Johann Wolffgang von Molßheim burger vndt Fechtmeister allhier, Fr. Barbara weÿl. H. Johann Heinrich Schreibers geweßenen Cammerraths vnd Landschreibers Zu Stutgardt wittib. Cop. St. thomæ d. 15. Junÿ (i 48)

Tous deux font leur testament en 1689 ; l’épouse fait un legs à sa sœur infirme pensionnaire à l’Orphelinat et institue pour héritiers ceux qui sont dénommés à son inventaire après décès
1689, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
1689 Testamentum nuncupativum reciprocum H. Johann Wolffgang von Molßheim Fecht meisters vnd, Fr Barbara gebohrne Knollin, beeder Ehe Personen, Mittw. d. 12. Jan. 1689. pm 2 et 3 in H. molßh. hauß.
persönlich erschienen sind der Edle, Mannvest vnd hochachtbare herr Johann Wolffgang von Molßheim, weit berühmter Fecht meisters vnndt vornehme Burger allhier, vnd beneben Ihme die Edle Viel Ehren b. Tugendreiche Frauw Barbara von Molßheim gebohrne Knollin, beeder Ehe Personen, durch Gottes Genad vnd willen Er der Herr aufrecht gesundten gehend und stehenden Leibes, die Fraw aber Kranckn auf einem bett sitzendt
(…) fürs ander, so verordnet sie Fraw Testirerin dem allhießigen Waÿßenhauß 1000 gulden (…) das weÿßenhauß dagegen obligirt sein solle Jungfraw Susannam Knollin, Ihr der Fraw Testirerin Schwester, so etwas blöden gemüths ist, einzunehmen (…)
Zum Vierdten, will sie Frai Testirerin voremelter Susannæ Knollin Ihrer Schwester vmb deri besten vnderhaltung (…)
Zum fünfften will Sie Frawen Ester Meÿerin weÿl. Jacob Meÿers geweßenen Schiff: vnd Steürmanns hinderlaßene wittwen Ihrer hallb Schwester (…)
Zum Siebend. prælegirt sie Testatrix auch H. Simon Knollen, dem Handelßdienern Ihres bruders seel. Sohn (…)
Zum Neündten, weilen die Erbeinsatzung eines jeden formblich. Testament fundament und hauptstück ist (…)
So geschehen vnd verhandelt in der Königlichen. freÿ. Satt Straßburg Mittwochs den 12. Jan. St. novi A° 1689. nachmittag zwischen 2 et 3 uhren, in Einer ane d. Judengaß. ein Eck ane d. Fasanengaß geg. d. Zimmerleuthgaß hinüber gelegenen dem H. Testatori gehörigen behaußung in d. wohnstub mit den fenstern in die Juden gaß sehend
– Nachdisposition Fr. Barbaræ gebohrner Knollin Wittib. Freÿt. d. 7. 7.br. aô 1691.
Ich Barbara von Molßheim gebohrne Knollin Wittib (…)

Jean Wolffgang von Molsheim meurt en décembre 1689 en délaissant pour héritière sa fille Abigaïl. Ses biens immeubles comprennent ceux qui proviennent de Jean Henri Kügler, la maison rue des Juifs, estimée 1 000 livres par les experts, et le bien du Neuhoff. La masse propre à la veuve s’élève à 1647 livres, l’actif de la succession s’élève à 2122 livres, le passif à 2108 livres. Le défunt avait l’usufruit des biens de sa deuxième femme Cécile Saltzmann veuve de Jean Régnard Widt

1690 (30.1.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 14) n° 2
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung v. Gütter, liegender und vahrender, so weÿl. der Edle, Manfest und hochachtbahr herr Johann Wolffgang von Molßheim, weitberühmter fechtmeister v. vornehmer burger allhier in Straßb. nach Seinem den 28. Xbris deß jüngst verwichenen 1689.ten Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf erfordern vnd begehren der Wohl Ehren vesten, Kunsterfahren vnd vorgeachten herrn Johann Friderich Mögerlin barbierers vndt Wund Artzts burgers alhier alß Ehevogt der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Abigael Mögerlin gebohrner von Molßheim der H. seel. dochter so wohl ab intestato als p. Testamentum eintziger Erbin + inventirt und Ersucht durch die Edle, Viel Ehren vnd Tugendreiche Fraw Barbaram von Molßheim gebohrne Knollin die hinderbliebene Frau Wittib mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten Kunstreichen vnd hochachtbahren H. Johann Welper, burchdruckern vnd vornehmen burgers alhier dero geschwornen Herrn Curatoris – Actum und angefanen in d. Königl. freÿen St. d. 30 Januarÿ Anno 1690.

Eheberedungs Copia (…)
In einer in der Statt Straßburg in der Juden gaßen an der Faßanengaßen gelegenen und in deiße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. uf dem Frucht Kasten, In der Cammer A, Auf deren hindern bühnlein, In der Cammer B, In den höhren, In der Cammer C, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Wohnstuben, Im Contörlein, In der Stub Cammern, In der Kuchen, In dem höhren vor der Wohnstuben, In der bauchküchen, Im hoff, Im Stall, Im Keller, Auff dem hoff, In es Mehers Stuben
Eigenthumb ane Häußern, Hoffstätt: Eigen v. lehengüttern. Item hauß, hoff, hoffstatt und platz zu einem Gärtlein, brunnen, Stall m. allen deßen Gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten geleg. In d. St. St. an der Juden gaßen einseit ist zum theil ein Eck an der Faßanengaß zum theil neben fr. Anna Valeria Konin, ansd. s. zum theil lb N. Küffel dem Weißbecken and. s. neben H. N. Sibur Secretair hind. auf j. Garten dem brud. hoff gehörig stoßend, Item ferner 12 lb d Zinß à 4 pro Cento Jahrs auff den 24. Maÿ v.fallen, weÿl. H. D Joh: Rebhans JCti et Prof. publico seel. hind.laßenen Erben steh. in hgt. abzub. 300. lb Weiter 14. lb d à 4. pro Ct° Jahrs den 4° 7.bris v.fallen E E. Zunfft der Steltz stehend in hgut abzulößen mit 350 lb, Item 2 lb d Zinß Jahrs auf den 24. Maÿ vfallen fr. Barbara Reichardin weÿl. H. M. Joh: Reichellts gew Diaconi Zu St Niclaus hind.laßene Wittib, lößig in hgut mit 50 lb, Sonsten freÿ ledig v. Eigen und über dieße beschwerden durch der St. St. Werckleuth angeschlagen per 190, Item j. t. perg. Kbr. in llj. C. S. stub gef. und anh. Contr. Ins. vw. dat. d. 2° Aprilis Anno 1663. Darb. gen. j. alt. perg. Kbr. m. erm. St. St. anh. Contract Ins. vw. dat. d 2. Maÿ A° 1592. So dann 11. alt. perg. Kauff vnd hüttenbrieff s. 3. abgelößten z verschreibung, v. sonst allerh. darz. gehörig. schrifftliche Sachen, alle s. not. mit altem . 107, 96 et 63 und darb. gelaß
Item ein hauß, hoff, hoffestatt so vorhin j. abgebrannte hoffestatt geweßen geg. dem newen hoff übr, d. Kleine Gütlein genannt, Item ein Veld (…)
Item ein platz, 3 ¾ eines Ackers grundts groß, 90.335 quadrat schue haltend, warauf hiebevor d. sogenante Kolbische hioff gedt (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unverändert Guths, Vermög des über Frawen Barbara Schreiberin gebohrner Knollin zu dem Wohl Edeln v. vesten H. Joh: Wolffgang von Molßheim (…) auffgerichten Inventarÿ
Abzug in dießen Inventarium. Der Fraw Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 113, Sa. Golds 301, Sa. baarschafft 25, Sa. Ergäntzung (1149, Abzug 5, rest) 1144, Summa summarum 1647 lb
Der Erbin unverändert Guth, Sa. haußraths 157, Sa. früchten 58, Sa. Wein und lähre Vaß 67, Sa. Vieh Schiff und geschirrs 169, Sa. Blumen auf dem veld 63, Sa. Silbers 184, Sa. d. zinß hgütter 308, Sa. Eigenthum ane haußern 1040, Sa. Gültt von ligenden Güttern 9, Sa. Activ: Schulden 7 Summa summarum 2122 lb – Schulden 2108, Nach deren Abzug 13 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 530 lb
Wÿdemb So der Verstorbene H. seel. auß voriger seiner Zweÿten ehe noch ad dies vitæ Zugenißen gehabt das Eigenthum aber wÿland Fr. Cæciliæ Saltzmännin deßen Zweÿten ehelibtsen (…) hierin participiren 1. weÿl. hern Friderich Gambßen geweßenen Pulverhändlers vnd burgers allhier hinderlaßene Kinder Zweÿter Ehe, 2. H. Johann Daniel Widt, Med. D. vnd geweßener Practicus Zu Speÿr deß. Mandatarius H. Joh: Wilhelm Reicher* E. E. Groß. Raths beÿsitzer, 3. H. Joh: Reinhardt Widt geweßenen Fechtmeiters seel. erb. mit Fr. Abigail Geborner von Molßheim, so jetzo ane H. Friderich Mögerlin den Barbierer vnd wundarzt verheurathet ist ehelich erzeugte Kinder, Zu dreÿ gleich. antheilen
– Abschatzung Mittwochs d. 1. Febr. 1690. Weÿland deß Wohledlen Vnd Mannhafften Herrn Johann Wolffgang von Moltzheim Geweßener fecht meister vnd burger alhie Seel. hinterlaßener Frau Wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Judengaßen, ein eck An der So genanten Fasanen Gaß ander seitz neben NN. Beckhen beÿm Roßenkrantz, Hinde Auff den Würtenbergischen Hoff stoßend Welche vorder vnd Neben behß, Gang, Hoff, brunnen vnd ein Gärtlein samt alle dero begriff. Recht und Gerechtigkeitn Wie solches durch die geordnete Werckhleuthe in der besichtigung befunden Vnd dem ietzigen preiß und Werth nach angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ Tausendt Gulden. Bezeugend der Stadt Straßburg geordnete Werckhleuthe als, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.
Rechnung Mein Johann Wolffgangs von Molßheim Fechtmeisters vnd burgers allhier Zue Straßburg Innhaltend und außweißend, was Ich wegen des sogenanten, und inn Weÿland herrn Johann Heinrich küglers Obrist Lieutenants seeligen Verlaßenschafft gehörigen Kolbischen hoffs und bei weÿßenhauß allhier Liegenden Scheür und Nebenshäußlein vom 1° Maÿ Anno 1672. biß gemelten termin Anno 1678. Eingenommen, dahingegen wiederulb Außgeben und sonsten Verhandelt habe.

Barbe Knoll veuve de Jean Wolffgang von Molsheim rachète le droit de bourgeoisie qu’elle avait perdu en quittant la ville. Elle s’inscrit à la tribu de l’Echasse
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 565
Fr: Barbara Knollin Von hier gebürtig, weÿl. H: Johann Jacob Knollen, geweßenen schiffmanns V. E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel: hinterl. Ehl: tochter, H. Wolffgang Von Moltzheim gewes. fechtmeisters allhier wittib, erkaufft Ihr Verzogenes burgerrecht wieder p. 6. Gold fl. 16. ß. so sie bereits auf dem Pfenningthurn erlegt hat, und wird beÿ E: E: Zunfft der Steltzin dienen. Promis: d 26. Jan: 1690

Barbe Knoll loue la maison à l’assesseur des Quinze Loup Henri Zorn de Plobsheim qui cède l’année suivante ses droits à Jean Goll, aussi assesseur des Quinze

1691 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 817
H. Johann Welper, der buchtrucker alß Vogt Barbaræ gebohrner Knollin, weil. H. Johann Wolffgang von Molßheim, gewesenen Fechtmeisters sel. hind.laßener wittib
in gegensein /:salv. titt:/ herrn Wolff Henrich Zorn von Plobßheim, deß beständigen Regiments d. Hn XV. beÿsizters
verlühen, Ihre behaußung allhier in der Judengaß, so einseit ein Eck an der Fasanengaß and.seit neben (-) geleg. mit allen deren Gebaüen und Zugehördt, außgenommen Zweÿ Stüblein und Zwo Cammeren, ein Küchlein, haußehren und Kast. und Keller, soweit die gemach geh. welche Sie Zu Ihrem gebrauch vorbehalt., auff Sechs Jahr lang von weÿnacht. diß jahrs an zu rechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 37 Pfund
[in margine :] hierinn bemeldter H. Welper im nahmen seiner Fr. Curandæ alß Verlehnerin, hat in gegensein /:salv. titt:/ Hn Johannis Gollen, deß beständig. Regiments d. Hn. XV. beÿsitzers, angezeigt und bekandt, Nach dem hierinn gemeldter Jr. XV. Zorn sich in der hierin bemeldt. lehnung wid. begeb. /:maßen dem d.selbs gestrig. tags dem Contractuum actuario selbst angezeigt:/ alß Wolle Sie Fr. Verleiherin Ihme Hn XV. Gollen solche lehnung für die noch restirende Zeit, nemblich von Johannis Baptistæ dieses jahrs an biß Zu end der 6. jahrs zu rechnen mit allen hierin verschriebenen Conditionen und clausulen überlaß. -Act. d. 6.ten May. 1692

Barbe Knoll meurt en septembre 1696 en délaissant pour héritiers une nièce fille de sa sœur et un neveu fils de son frère. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison qui appartient au batelier Daniel Ulrich. La succession qui comprend une maison rue Neuve (rue Prechter) s’élève à 1 000 livres.
1696 (1. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 27) n° 35
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, Liegend: undt Wahrender, so weÿland die Edle, Hoch Ehren und Tugendbegabte Fraw Barbara von Molßheim, gebohrne Knollin, deß auch weÿland Edlen, Vest undt Mannhafften Herrn Johann Wolffgang von Molßheim, Weitberühmten Fecht Meisters undt burgers allhier seel. hinderlaßene Fraw Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 20. Septembris dießes 1696. Jahrs beschehenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Wohl Ehren Vesten Kunsterfahnen undt Großachtbaren herrn Johann Welpers, Vornehmen Buchführers und Buchdruckers, alß der Verstorbenen Frawen seel: noch ohnentledigten Herrn Curatoris, auf Montag den 1. Octobris Anno 1696.
Die Verstorbene Fraw seel: hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. Fraw Annam Mariam Gießbrechtin gebohrne Ulrichin, Herrn Hannß Martin Gießbrechten Schiffmanns undt burgers allhier Haußfraw, Weÿland Frawen Annæ Mariæ Ulrichin gebohrner Knollin der Vstorb. Fr. neben Schwester auch seel: hinderlaßene einzige Tochter, in Einen halben theil, Ihrer Verlaßenschafft, und 2. Herrn Simon Knollen den Handelßmann undt burgern in Straßburg, Weÿland herrn Johann Jacob Knollen Schiffmanns und Zollers an dem so genandten Blumen gießen, burgers in Straßburg Ihres Bruders seel. hinderlaßenen Sohn, in den andern Theil Ihrer Verlaßenschafft, Dieße Von der Frawen seel. per Testamentum Eingesetzte Erben Zu Zweÿen gleichen Theilen.

In einer in der Statt Straßburg in der Crautenaw gegen der Gastherberg Zum Engel hienüber gelegenen undt herrn Daniel Ulrichen, Schiffmann Eigenthümlich gehörigen undt bewohnenden behaußung ist befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff dem Gang, Im Hauß Ehren, In der Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller, Summa 18 lb
Eigenthumb ahne Einer Behaußung undt Garthen. Item Hauß Hoff undt Garthen mit dero Hoffstätten auch allen deren begriffen, weithen, rechten Zugehördten undt gerechtigkeiten gelegen allhier in de Statt Straßb. in der Vorstatt Crautenau in der Newen gaß oberhalb der Brechter Häußlein (…)
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig, Sa. haußraths 127, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. Guldener Ring 25, Sa. baarschafft 23, Sa. behausung und Garthen 375, Sa. Schuld 387, Summa summarum 1001 lb
Schulden. Erstlichen wurde ane weÿl. H. Johann Reinhard Widten Geweßenen Fechtmeistern vndt burgern allhier nachgelaßene Fr. wittib Fraw Abigail Mögerlin gebohrne von Molßheim der Fr. seel. Stieff Tochter das Jenige Legat, so weÿl. Fr. Kunigunda von Molßheim Gebohrne Welperin,deroselben Kindern Zu reichen verordnet vnd schon längst bezalt werd. sollen v.glichenmaß. Erlegt (…) Summa 327 lb. Nach deren Abzug 67 lb – Legata 166, Rest Zutheil. 507 – Conclusio finalis Inventarÿ 1173 lb

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. 1687-1707, f° 85)
1696. Sambstag d. 22. Sept. ist Fr. Barbara gebohrne Knollin Wld. hrrn Johann Wolffgang von Moltzheim gewesenen Fechtmeisters v. B. alhier hinderlaßene wittib und auch seelig, Ihres Alters 54 Jahre 8 monat v. 8 tag, auff S. Urban Zur Erd. bestattet worden (i 85)

Barbe Knoll vend la maison 1700 livres au licencié en droit Philippe Jacques Rehm

1694 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 189-v
Fr. Barbara geb. Knollin weÿl. H, Johann Wolffgang von Molßheim, gewesenen Fechtmeisters nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Welpers, deß Buchtruckers Ihres Vogts [unterzeichnet] barbara Moltzheimerin Wiedteib
in gegensein Hn Philipp Jacob Rehmen, J. U. Ddi
Hauß Hoff Hoffstatt Gärttlein mit allen deren gebäuen begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Judengaßen, einseit ist zum theil ein Eck ahne der Fasanen gaßen, zum theil neben Fr. Annam Ursulam Hahnin anderseit neben zum theil neben Abraham Küffel den weißbecken, theils neben H. Paul Roger Sibour secret: interp: hinden uff einen Garttten so dem Bruderhoff gehörig, stoßend gelegen – umb 1700 pfund

Philippe Jacques Rehm loue la maison à l’assesseur des Quinze Jean Goll et à sa femme Marguerite Braun (voir sa maison)

1694 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 266
Herr Philipp Jacob Rehm J.U. Ddus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johannis Gollen deß beständig. regiments der HH. XV. beÿsitzers und Fr. Margarethæ geb. Braunin
entlehnt, In seiner Erst jüngst verwichener Zeit erkaufften an der Judengaß gelegenen behaußung, alle diejenige Gemach und bequemlichkeit welche Sie beede Eheleuthe bereits beÿ Zweÿ jahr lang von Fr. Barbara Molßheimerin geb. Knollin in Lehnung gehabt, außgenomm. die undere gewölb Stub wie auch die obere stub im Zweÿt. Stock, und den obern Frucht Kasten, alß welche d. H. Verleiher für sich selbsten zu gebrauch. reservirt, alles auff ein Jahr lang, con Joh:is Baptistæ dieß jahrs an Zu rechnen, umb 30 pfund

Fils du greffier en chef de la fondation Saint-Marc, Philippe Jacques Rehm épouse en 1696 Marie Marguerite Heus, fille d’un assesseur au Grand Sénat
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 70-v)
1696. Mittw. d. 26. 7.br wurd nach Zweÿmahligen proclamation eingesegnet H. Philipp Jacob Rehm J. U. Ddus, Weil Hn Joh: Georg Rehmen geweß. Oberschreibers beÿ d. Stifftung St Marx allhie nachgel. ehel. sohn v. J. Maria Margaretha Hn Joh: Philipp Heußen E. E. Gr. Raths alten Beÿsitzers ehl. tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Rehm alß hochzeiter, Maria Margaretha heüßin als hochzeiterin, Johann Schmidt als gewesener Vogt deß herrn hochzeiters (i 70)

Philippe Jacques Rehm vend la maison 1800 livres à Adam le Comte

1698 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 325
H. Eberhard Papelier, Medicinæ Doctor et Practicus im Nahmen Hn Philipp Jacob Rehmen, J. U. Ltj, seines Hn. Schwagers, welcher Vor dieses mahl nicht allhier, aber Von dem selben, seiner anzeig nach, hierzu mündlich bevollmächtiget seÿe
in gegensein Hn Adam le Comte, burgers allhier
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten Und Gerechtigkeiten allhier in der Judengaßen, einseit ist zum theil ein Eck ahne der Fasanen Gaß zum theil neben Fr. Anna Ursula Halmin wittib anderseit neben H. Gerard Pick Schaffnern des hohen Chors zum theil, theils neben Hn. Paul Rogier Sibour, XV.er hind. auff einen Gartten, dem Bruderhoff gehörig stoßend gelegen – umb 1800 pfund
Auch ist Verglichen, daß dem Verkauffend. Principali biß nechst Künfftig Michaelis hernach beschriebene Gemach und Bequemlichkeiten zu seiner wohnung Und Gebrauch Und Zwar ohne entgeld gelaßen werden sollen, Nemblich die obere Vordere stub, sambt Stub Kammern Küchen und die Stub neben ged. Kuchen, Ferner den Keller wo Er seinen wein liegen hat, Und Endlich die Zwo Kammeren über ged. obern stub

Originaire de Walheim, Adam Graff (qui signe aussi Adam Lecomte) et sa femme Marie Reine Thomas native de Montbéliard (luthérienne convertie, voir son acte de sépulture) acquièrent le droit de bourgeoisie en février 1698 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1200
H. Adam Graff Von Wallheim weÿl. H. Souffrini Graffen gew: Bauenmeisters* daselbst hint. Ehl. Sohn und deßen haußfraw Regina Maria Thomaßin Von Mumpelgard Weÿl. H. Joh: Peter Thomas gew: Præceptoris daselbst hint. Ehl. Tochter, erkauffen beede das burgerrecht pro 6. Gold fl. Vnd 16. ß so sie bereits auf d. Pfth. erlegt haben, mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung gelaßen worden Vnd werden beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Jur: d. 22. Februarÿ 1698.

Marie Reine Thomas meurt en janvier 1717 dans sa maison rue de la Nuée Bleue en laissant un fils pour héritier. D’après son acte de séputure, elle s’est convertie 27 ans auparavant
1722 (8.4.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 7) n° 138
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, liegend und fahrender ohnverändert verändert und theilbahrer überall nichts davon ausgenommen, so weÿlandt die viel Ehren und Tugendbegabte frau Maria Regina gebohrne Thomasin, deß Wohl Ehrenvest fürsichtig und weißen Herrn Adam Graffen E. E. großen Raths der St. St. alten beÿsitzers geweßenen Eheliche haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem am 10. Januarÿ des 1717. Jahrs genommenen tödlichen abscheiden hinter sich Verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren S.T. Herren Thomæ Lamberth Graffen alß der seel. Verstorbenen mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugtem einigen Herrn sohn und ab intestato verlaßener Erben – So geschehen Straßburg den 8 April 1723.

Weilen nun auff beschehene Anfang weder Eheberedung noch Testamentum vorhanden folgt hierauff die beschreibung der Verlassenschafft ahn und vor sich selbsten und Zwar Erstlichen, Der Haußrath, Ahn Schrein: und Holtzwerck
Eÿgenthum ahne behaußungen. Eine Vordere und Hintere behaußung Zum weißen Roßel genannt gelegen alhier in Straßburg in der blauen wolckengaß einseith neben Johann Martin Brieffen Not. Publ. anderseit neben David dimio dem Kartenmacher, hinten auff H. Obrist Böckels Fr. Witib behaußung der Stephans felder hoff genant stoßend, sampt allen deßen gebäuen Stuben Kammern Küchen Gewolbten Keller auch allen Ihren rechten und gerechtigkeit appertinentien und dependentien ist freÿ leedig undt eigen und durch der Statt Straßburg werckhleuthe krafft Abschatzung vom 73 april 1723. æstimirt pro 2000. lb. Darüber Ist vorhanden ein pergamentener in alhießiger Cancelleÿ contract stub gefertigte und mit dero Insiegel verwahrte Kauffverschreibung de dato 31. oct. 1710., Dabeÿ noch verschiedene anderer pergamentener documenta gebunden
Item eine alte behaußung in Illwickersheim (…)
Item Ein garten sampt darin stehendem gartenhäußel zwischen dem Juden und Fischerthor ohnfern deß Neßelstegs (…)
– Abschatzung d 7.ten april ao. 1723. Auf begehren des Ehrhafften und bescheidenen H Johann Adam Graff E.E. Grosen raths alten beÿsitzer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blauen wolcken Gaßen gelegen, Einseits neben Herrn Johann Martin Brieff Notarius anderseit neben David Dinio Karten: Macher hinden auff die Gnad. Fraw Von Beckel stoßend welche behausung und hinder gebäw. Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren und Gewölbter Keller sambt aller ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornenn Werckhleuthe in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier tausend Gulten
Der ander begriff ist außerhalb der Statt Straßburg in Ohlwickersheim gelegen (…) Bezeichnuß durch der statt Straßburg Geschwohrene Werckhleute [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Auff Ansuchen S.T. M. Le Conte E.E. Raths Assessoris ist ein Gärtlein nahe der Habermühl

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 87)
Die 10.ma Januarÿ 1717 pie in domini obÿt honesta domina Regina maria Thomassin munpelgardensis a 27 annis ad catholicam religionem conversa, 54 annorum circiter nata, dni Adami Leconte senatus huius consiliarÿ uxor, sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ et extremæ unctionis præmunita, die uero 11.a eiusdem in coemeterio extra urbem ad sanctam helenam honorifice fuit sepulta (signé) Adam graff ou lecomte (i 109)

Jean Adam Graff devient échevin à la tribu de la Lanterne en 1711 et assesseur au Petit Sénat en 1713
1711, Conseillers et XXI (1 R 194)
Joh: Adam Graff würdt Schöff beÿ der Lucern. 170.
1713, Conseillers et XXI (1 R 196)
Johann Adam Graff schwört auff die Kleine Rathsordnung. 19.

Adam Graff est déchu de ses fonctions d’échevin à la Lanterne parce qu’il ne prend plus part aux assemblées et s’est établi chez son fils greffier à Herrlisheim. Le préteur royal argue pour les mêmes raisons qu’il pourrait être déchu de son droit de bourgeoisie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se rangent à l’avis du préteur royal
1737, Conseillers et XXI (1 R 220)
H. Adam Graff Wird seines Schöffen: ambts und Burgerrechts Verlustiget erklärt. 540.
(p. 540) Montag d. 9.ten 10.bris – H. Adam Graff Wird seines Schöffen: ambts und Burgerrechts Verlustiget erklärt.
H. XV. Richßhoffer als Oberherr Einer Ehramen Zunfft Zur Lucern berichtete, daß H. Adam Graff beÿ Wohlgedachter Zunfft Vnd Exsenator Vor ohngefehr dreÿ iahren sein allhier besessenes hauß sambt garten, und der meisten theil der ihme Zugehörigen mobilien Verkaufft, sich ohne deßhalben gehöriger orten erlaubnuß Zu erhalten, nach Herrißheim in das Hanauische Zu seinem sohn, welcher daselbst Ambtschreiber ist, begeben, und, ob er schon öffters, wider in hiesiger Stadt Zukommen und seinem deßfalls tragende officio ein genüegen Zu leisten, ermahnet worden, dannoch beständig außgeblieben, und Währender solcher Zeit Weder denen Rathherrn: vnd Schöffen; Wahlen noch anderen dieser Ehren; Stelle anhangenden Verrichtungen beÿgewohnet, noch auch solches Ambt, auff geschehene requisition resigniren Wollen, da er doch, Wie sicher bericht eingeloffen, Von dem Podagram und an von hohem alter herrührenden kranckheiten dergestalten Zerfallen undt entkräfftet, daß er stätts Zu bett liegen muß, und von selbsten nicht mehr eßen kann, beÿ welchen umbständen Mghh. Obrigkeitlichem gutachten und Decision anheim gestellt Wird, Ob Selbiger ferner beÿ seinem Schöffen: Ambt Zu laßen, oder eine andere tüchtige Person an deßen Stelle Zu erwöhlen seÿe.
Herr Prætor Regius sagte, Weilen H. Graff referirter maßen sein Schöffen: Ambt ferner Zu Versehen allerdings untüchtig ist, dabeneben seine hier besessene Immobilia Verkaufft, sich mit dem daraus erlösten Werth ohne Obrigkeitliche erlaubnuß nach Herrißheim begeben, und dadurch wider den abgeschworenen burger: eÿd sein beste Haußehr auß d. Stadt transferirt, Alß gehe seine meinung dahin, daß dieselbe nicht allein seines Schöffen: Ambts sondern auch des hiesigen Burgerrechts Verlustiget Zu erkennen, mithin Von dem Collegio der Hh. Schöfffen Zur Lucern ein anderer an deßen Stelle unverzüglich Zu erwöhlen seÿe.
Erkandt, Wird Hern Prætori Reg. durchaus gefolgt.

Adam le Comte revend la maison 2 500 livres à Jean Baptiste de Regemorte, entrepreneur des fortifications à Neuf-Brisach

1700 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 34
Sr Adam le Comte Entreprenneur des fourages, bourgeois de cette ville
au Sr Jean Baptiste de Regimorte, Entreprenneur des fortifications du neuf Brisac, lequel n’estant pas present le Sr Pierre la Rue Commissaire des Vivres à ce present & acceptant
Une Maison avec sa Cour, places, Escuries et tous ses bastiments, droits, appartenances et dependances, Scize en cette ville rüe des Juifs, tenant d’un costé au Sr Gerard Pick, Receveur du Chœur de la grande Eglise de cette ville et au Sr Paul Rogier Sibour, Assesseur du Conseil privé des Mess. les Quinze de cette ville, de l’autre costé faisant à partie le coin de la rue des faisans volgairement dit Fasanengaß, partie tenant à Jean Rudolff Schranckenmuller marchand de tabac aboutissant par derrière à un jardin d’une maison appartenante au Chapitre de la grande Eglise – Enfin il est a Scavoir que le Contrat a esté fait avec permission du Magistrat de la ville de Strasbourg, Suivant l’Extrait des Registres des Messieurs les Vint Un datte le 11. de ce mois – pour 10.000 livres tournois

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le vendeur à céder la maison au manant « Rechemont ». Les députés constatent que la maison est en bon état er rapportent que l’acquéreur demande à être exempté du logement militaire et du droit de manance du moment qu’il habite lui-même la maison. Le préteur royal prend en compte la qualité de la maison, celle de l’acquéreur et les intérêts de la ville. Sur sa proposition, l’assemblée décide que l’acquéreur devra se soumettre aux conditions ordinaires.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Mons. le Comte Entrepreneur vmb permission sein hauß Zu verkauffen. 236. relation weg. solch hauß Verkauffs. 247.
(p. 236) Sambstags den 9. Januarÿ 1700. – Mons. le Comte Entrepreneur vmb permission sein hauß Zu verkauffen.
Saltzm. Ersch Mons. le Comte der Entrepreneur vnd burger allhier, der ist willens seine in der Judenfaß gelegene behaußung an Mons. Rechemont Entrepreneur general dans la ville neufe de Brisac Zu verkauffen bittet deßwegen vnderth. vmb gn. erlaubnus.
Erk. Herr XXI. Scherer vnd H. Spoor

(p. 247) Montags den 11. Januarÿ 1700. – Relation der Hh. Deputirten wegen deß Hauß Verkaufffs de Mons. le Comte
Herr XXI. Scherer vnd H. Spoor referiren daß Sie der am 9.ten huius ergangenen Erkandnuß In sachen den augenschein in dem in der brandgaß gelegenen hauß so Mons. le Comte der Entrepreneur an Mons Richemont Entrepreneur general dans la ville neufue de Brisac verkauffen will eingenohmen vnd befunden haben, daß es in Zimlichen guthen stand seÿe vnd guthe accomodements habe, der Kauff geschehen vmb 5000 fl. vnd wolle sich der Kaufer auch den gewhonlich. conditionen submittiren außer daß Er der Einquartierung befreÿt Zusein verlange, wann Er das hauß selbsten bewohnen würde.
H. Syndicus meldet es weren 3 vmbständ beÿ dießem Kauff Zu consideriren, 1) die qualität deß haußes, 2) die qualität deß Kaüffers vnd dann 3) die disposition der allhießigen Ordnungen. das hauß betr. so were daßelbe seithero allen beschwerd. vnderworffen geweß. was die qualität des Kaüffers betreffe so seÿe es ein entrepreneur, welcher von der Einquartierung vnd Schirmgelt befreÿt seÿn vnd auch solches wann er gegenwärtig prætendire, die Ordnung betr. so vermogen* dieselbe daß die Käuffer alle die jenige beschwärden welchen die heußer underworffen geweßen, auch auf sich nehmen vnd leiden solle. Es habe Zwar der Kaüfer darin sein deuoir in recht genommen daß Er vmb den Consens beÿ Mghh. angehalten, weilen aber derselbe prætendire einige freÿheiten Zugenießen, wann Er das hauß selbsten bewohnen würde, so hette Er derentwegen halten, daß der consens in solchen Kauff nicht anders ertheilt werden solte, es were dann daß derselbe sich allen conditionen ohne vnderschied ob Er abweßend oder selbsten das hauß bewohnen würde, sich submittirte vnd also alle obligationes mit in dem Contract gebracht würden vnd seÿe bekandt daß die Adeliche persohn. welche sich nicht expressé reversiren, daß Sie sich allen beschwerden vnderwerffen, welche anderer burger auff sich nehmen vnd leid. müßen, nach gehends die schirmgebühren von solch. häußern abzustatten weg. habender privilegien difficultiren, deßweg. Er dann darvorgehalten, daß in dießem vorhabenden Kauff nicht anders Zu consentiren, alß wenn der Käuffer simpliciter vnd ohne einige distinction sich den gewohnlich. conditionibus submittiren werde.
Erk. Soll der Käuffer allen gewohnlichen conditionen sich Zu submittiren schuldig sein vnd würdt allein auff solchen dann der Obrigkeitcihe Consens in dem vorhabenden Kauff ertheilt.

Jean Baptiste de Regemorte assiste sa belle-sœur Madeleine Pelot, fille du prévôt d’Arlon (en Luxembourg) Jean Pelot et d’Odile Beyer, lors de son mariage avec le commissaire des vivres Pierre de la Rue
1697 (30.12.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Mariage 30° Xbre 1697. furent pns. Sr Pierre de la Rue comm.re des viures en lad. ville fils de feu Sr Geraud de la Rue en son vivant marchand bourgeois de Paris et de feue Anne Courlier sa femme ses pere et mere pour luy et en son nom d’une part
Et damlle Magdeleine Pelot fille du Sr Jean Pelot, Lieuten.t preuost de la preuosté d’arlon et de damlle Odile Beyer sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part, Lad. damlle assitée du Sr Jean Baptiste de Regemorte comm.re des fourages aud. Strasbourg son beau frère fondé de la proôn dud. Sr Pelot et de lad. delle son espouze, Et encore assistée de de damlle Jeanne Pelot sa sœur espouze dud. Sr de Regemorte
Fait Leu et passé aud. Strasbourg Le 30. decembre (…) Sr benoit Mogue medecin du Roy en ses hospitaux d’alsace, du Sr Jean Baptiste Rigau aussy comm .re des vivres beau frère du Sr futur epoux, Et du Sr Otto frederic de Regemorte frere du Sr de Regemorte (signé) Delarue, magdelon pellot, maugue

Jean Baptiste de Regemorte meurt à Paris le 29 janvier 1724 en délaissant une fille de son premier mariage avec une demoiselle Gottfrein et neuf enfants issus de la veuve Jean Pelot avec laquelle il a passé un contrat de mariage au Luxmbourg en 1688. L’inventaire est dressé dans la maison de son fils Jean Denis de Regemorte, chanoine de la collégiale de Saint-Pierre-le-Jeune. Le défunt a hérité de son frère Régnard de Regemorte un immeuble à Dülmen en Westphalie
1724 (24. 7.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 979)
Inventaire et partage Du 24. 7.bre 1724 (succession de feu Mre Jean Baptiste de Regemorte)
A la requête de Dame Jeane Pellot veuve secondes nopces de feu Mre Mre Jean Baptiste de Regemorte, vivant Directeur du Canal de Loin, Ingenieur des Turcies et Levées de La Loire et Controlleur du pont de Blois, Decedé à paris le 29 janvier dernier, tant En son nom a Cause de La Communauté qui a Eté Entre ledit deffunt et d’ellle que comme tutrice de Antoine de Regemorte agé de 23 ans, de Louis de Regemorte agé de 15 ans, de Françoise de Regemorte agée de 14 ans, Et de Joseph de Regemorte agé de 12 ans, Enfants mineurs dud. deffunt et d’elle, Elue esd. Charges suivant l’avis de parens desd. mineurs (…) Et encore à la Requette de Dame Marguerite de Regemorte Epouse du Sieur Christian Dolhoffen, Bailly de S.A. Eminentissime Mgr le Cardinal de Schonborn Evesque de Spire, ladite Dame duement autorisée du Sieur Son Epoux pour Cet effet a Ces presentes demeurant ordinairement Landau, de Me Jean Denis de Regemorte prestre Chanoine de La Collégiale de St Pierre le Jeune de cette ville, Du Sieur Noel De Regemorte geographe jngenieur ordinaire de la Province d’Alsace, Et De Demoiselle Victoire de Regemorte, tous Enfants Majeurs dud. feu Sieur Jean Baptiste de Regemorte et de lad. Dame Jeanne Pellot Leurs pere et mere, a La reserve de lad. Dame Dolhoffen fille en premieres nopces dud. feu Sieur de Regemorte et de Dame Gottfrein son Epouse, avec laquelle led. Dame Jeanne Pellot veuve dud. deffunt Sieur de Regemorte tant en son nom qu’en celui de sesd. Enfts mineurs, Et Lesd. Comparans Enfants majeurs ont Consenty Et accordé que pour Eviter a toutes Contestations pour raison des biens apports pactions et Conventions matrimoniales de La mere de lad. Dame Dolhoffen, jcelle Dame Dolhoffen renonceroit a la succession de lad. Dale Gottfrein sa mere (…) Au moyen de laquelle renonciation il a Eté stipulé et accordé quelle partagera Egalement avec sesd. Coheritiers la moitié a Eux revenante de La succession dud. feur Sieur Leur pere, L’autre moitié appartenante de plein Droit à La ditte Dale Jeanne Pellot Leur mere, Conformement a son Contrat de mariage avec led. feu Sieur De Regemorte fait à Luxembourg le 14 novembre 1688 Les us et coutumes de Luxembourg (…)
que par actes passes devant luy dit Notaire Le Sr Jean Pierre de Regemorte chanoine et Doyen de St Leonard, Et Dame Antoinette de Regemorte Epouse du Sieur Nicolas Kempfer Bailly d’Ilkirch de Luy autorisés avoient renoncé a la succession du Sieur Jean Baptiste de Regemorte Leur pere commun et a la succession future de Lad. Dame Jeanne Pellot leur mère

en la maison canoniale du Sr Jean Denis de Regemorte scize au Cloistre de St Pierre le Jeune
Meubles. Dans le poele d’Enhaut, Dans la Chambre de La veuve, Dans le Cabinet de la Dame veuve, Dans la chambre de Mlle de Regemorte, Dans la Chambre a cheminée a Retz de Chaussée, Dans le poele En Bas, Dans la Chambre des Enfans mineurs, Dans la Chambre des valetz, Dans la Chambre de la Cuisiniere, Dans le Cabinet de M l’Abbé de Regemorte, Cave, Somme Totale des meubles 7708 livres
Contrats sur l’hotel de ville de paris 59.400 lb, Effets et Billets liquides 30.713 lb, Effets illiquides 12.188 lb, Dettes passives 4419 lb, dépenses faites 10.978 lb
De plus n’est fait aucune mention au present Inventaire d’un Immeuble Scitué en Wesphalie a Dulment Legué par feu Le Sr Reinhard De Regemorte au Sr Jean Baptiste De Regemorte son frere, dont la p.priété Seulement apartient aujourd’hui aux cohéritiers
Et Led. Jour 14 septembre 1724, Partage)

Jean Baptiste de Regemorte et Jeanne Pelot vendent la maison 2 500 livres à Jean Barbier, conseiller du Roi et receveur des finances d’Alsace

1707 (8. 8.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Sr Jean Baptiste de Regemorte entrepreneur general des fortiffications du neuf brisack et damlle Jeanne Pelot
au Sr Jean Barbier Con.er du Roy Receveur des Fin. d’alsace
La maison a eux appartenante scituéé en cette ville de Strasbourg rue des Juifs pour l’auoir acquise du Sr Adam Le comte entrepreneur des fourages par contrat du 15 janvier 1700 passé à la Chambre des contrats auquel Sr le comte ladite maison appartenoit pour l’auoir acquise du Sr Philippes Jacob Rehmen Licencié és Lois par contrat du 2 juin 1698, d’un côté celle du Sr gerard pick receueur du chœur de la Grande église et celle du Sr Paul Rogier Sebour assesseur du con.el priué de Mess.rs les quinze de lad. uille d’autre en partie le coin de la rue des faisans partie Jean Rudolff Schranckenmüller marchand de tabac derrière un jardin dans la maison appartenant au Chapitre de la Grande église – pour 10.000 livres tournois

Fils de Nicolas Barbier en Pontoise, Jean Barbier épouse quelques mois plus tard Marie Claude Michel, belle-fille de François de Buffevant, major de la ville de Strasbourg. Sont témoins son frère Pierre Barbier, sieur Dumesnil, employé aux affaires du Roi, et son neveu Jacques Barbier
1707 (15. 8.br), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
Contrat de mariage – Sr Jean Barbier Con.er du Roy Receveur des Finances de cette prouince d’alsace demeurant ordinairement aud. Strasbourg fils de deffunt Nicolas Barbier bourgeois de Pontoise et Dlle Marguerite Bessin son épouse
Dlle Marie Claude Michel fille de deffunt Estienne Michel Receveur des Reuenus ecclesiatiques en basse alsace et de Claude Feignet a présent épouse de Messire François de Buffauant major de cette ville de Strasbourg
T. Pierre Barbier Sr Dumesnil employé aux affaires du Roy en cette prouince frere dud. futur époux

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 187)
Die 17 Octobris 1707 una facta tantum proclamatione De Licentia Rdmi vicarii generalis (…) desponsati sunt Dominus Joannes Barbier a Consiliis Regis a Decennio in Parochia Sti Stephani huiusce urbis existens et Domicella Maria Claudia Michel filia Domini Stephani Michel et Dominæ Claudiæ Feignet sponæ Domini De Bufeuant huius urbis maior Parochiana Sancti Ludovici. Coram Petro Du conte Chirurgo Regio, Petro Barbier fratre sponsi, Petro Bitier Dicto Dutil notario, Jacobo Barbier nepoto sponsi et Anna Michel sorore sponsæ (i 100)

Marie Michel meurt à l’âge allégué de 34 ans en mars 1717. Sont témoin le frère de son mari Pierre Barbier et son neveu Nicolas Robert Barbier
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 200)
Die 22 martii anni 1717 a me infra scripto canonicorum regularium odrinis Sri antonii superiore (…) sepulta fuit in Capelllâ nostrâ Domina Maria Michel uxor Domini Joannis Barbier Ærarii regii quæstoris, 34 ciricter annos nata, circa horam 7. serotinam diei 19 hujusce mensis extincta (…) Testes fuere Dominus Petrus Barbier frater mariti uxoris defunctæ et antea bellicorum denariorum thesaurisarius, Dominus Nicolaus robertus Barbier defunctæ Nepos subdiaconus (i 207)

Jean Barbier institue pour héritiers son frère Pierre Barbier Dumenil et son neveu Jean François Barbier qui héritent de sa maison, son neveu portant seul le titre de receveur des finances d’Alsace au département de Landau. Le testament rédigé en 1726 est ouvert en 1731.

1726 (24 Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Testament, Le 24 Xbre 1726 – (…) Cest par Ces considérations que moy Jean Barbier Cons. Du Roy Receveur des finances d’Alsace au departement de Landau Etant au Lit indisposé dans la Chambre de ma maison ou je Couche ordinairement etant au bout de mon appartement au premier étage prenant Jour par une fenestre sur la Rue des Juifs En Cette ville de Strasbourg Jouissant neanmoins par la Grace de Dieu d’une parfaite santé d’esprit (…)
Je desire estre inhumé dans la chapelle de St Antoine a Strasbourg aupres de Deffunte Dme Anne Marie Feignet ma tres chere Epouse, voulant qu’a mon Convoy jl ny ayt au plus que six ecclesiastiques, et que mes obseques se fassent avec le moins de pompe que faire se pourra (…)
Je donne Et Legue au Sieur Jacques Barbier Curé de Notre Dame du sepulcre au pontaudemer mon neveu (…) et au sieur Nicolas Robert Barbier chanoine de Hazelack mon autre neveu (…) a Marie Madeleine Charlotte Barbier Religieuse En l’abbaye Royale de Preau (…)
Je fais, nomme et Institue pour mes héritiers usufruitiers de mon office de Receveur des finances au Département de Landau, Gages & Emoluments, fruits et profits et autres revenus y attrinués, ensemble de ma maison ou je demeure actuellement scize rue des Juifs à Strasbourg et De tous les meubles meublans,(…) Les sieurs Pierre Barbier Dumenil mon frere et Jean François Barbier mon neveu (…) voulant neanmoins que led. Jean François Barbier mon neveu porte seul le titre de Receveur des finances et En fasse les fonctions (…)
Et Quant au Residu de tous mes biens meubles et immeubles qui m’appartiendront au jour de mon Decez non leguez ny donnez par le présent mon Testament et que Je ne legueray ny donneray cy après, J’ay fait, crée nommé et Institué, fais, crée, nomme Et Institue pour mon heritier universel Ledit Jean François Barbier mon neveu

1731 (25.3.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Procès verbal d’ouverture de testament du 25 mars 1731 – en la maison Mortuaire de Monsieur Jean Barbier vivant Con.er du Roy Receveur des finances d’Alsace au Département de Landau

Jean François Barbier, agissant comme unique héritier de son oncle Jean Barbier passe un accord avec François Baron
1732 (12 avril), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
furent presens le Sieur Jean François Barbier Receveur particulier des finances d’alsace au Bureau de Landau, seul et unique héritier de defunt Le Sieur Jean Barbier son oncle demeurant en cette ville de Strasbourg rüe des Juifs d’une part
Et le Sieur François Baron Escuyer demeurant a Paris rüe Isle et Paroisse St Louis par le Sieur Prudent Baron de Fregval son fils Receveur des finances d’Alsace demeurant aussy en cette ville cloitre de St Pierre le jeune fondé de la procuration (…)
Lesquelles parties ont dit que pour retablir la bonne intelligence d’entre elles alterée pour raison des demandes formées de part et d’autre du passé jusqu’à ce jour au Conseil souverain d’Alsace au sujet des repetitions de la bourse commune du produit des offices de Receveurs particuliers des finances d’alsace et des paiements faits de part et d’autre au trésor Royal depuis le premier janvier 1717 jusques et y compris Le dernier décembre 1721 (…)

Fils de Nicolas Barbier, conseiller du Roi, receveur des tailles et du grenier à sel de Pont-Audemer, et d’Anne de Tinan, Jean François Barbier épouse en 1730 Marie Elisabeth Schwilgué : contrat de mariage, célébration à Thann. Il se remarie en 1736 avec Françoise Elisabeth Grau : contrat de mariage, célébration

1730 (13.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 985)
Contrat de mariage du 13 auril 1730. furent presens Monsieur Jean François Barbier Receveur des finances d’Alsace par commission de Monsieur Jean Barbier Cons. du Roy Receveur des finances d’Alsace au département de landau son oncle, Ledit Jean François Barbier fils Majeur de Deffunt Monsieur Nicolas Barbier Cons. du Roy Receveur des Tailles et du Grenier a sel de La ville De Pontaudemer Et De Dame Anne de Tinan, ses pere et mere Demeurant chez Mond. Sieur Son oncle Rüe des Juifs parroisse de St Etienne a Strasbourg, stipulant et agissant pour soy en en son nom D’une part
Et Dame Marie Elisabeth Duconte veuve de Monsieur François Bernard Schvilgué vivant Cons.r du Roy en son Conseil souverain D’Alsace demeurante a Colmar, au nom et Comme stipulante pour Damoiselle Marie Elisabeth Schvilgué sa fille mineure à ce presente et de son consentement, D’autre part

Lesquelles parties En la Présence et de l’Agrement et Consentement de leurs parens et amys Cy apres nommez Savoir de la part dudit Sieur Jean François Barbier de Mondit sieur Jean Barbier son oncle et de Mre Nicolas Robert barbier prestre prebendier du Grand Chœur de la Cathedrale de Strasbourg son frère demeurant à Strasbourg, Et de la part desdites Dame et Demoiselle Schwilgué De Monsieur M° Alexandre Duconte Consr . Du Roy En son Conseil souverain d’Alsace Et de Monsieur Jean Ignace Marin Duconte Medecin ordinaire Du Roy demeurant à Strasbourg Oncles de ladite demoiselle Schvilgué
Pour être Comme seront lesdits Sieur et Demoiselle futurs Epoux uns et Communs En tous biens meubles et Conquest Immeuble suivant La coutume de Paris (…)
En Considération duquel futur mariage Mondit sieur Jean Barbier oncle du futur Epoux lui fait donation pure simple et Irrevocable de son office de Consr. Du Roy Receveur des finances d’Alsace au Departement de Landau
(signé) Barbier, m E Schvilgué

Proclamation, Saint-Etienne (cath. 26)
Anno domini 1730 die 18 Aprilis proclamatione unicâ, accedente super duabus legitimâ dispensatione in Ecclesia nostra factâ, nullo detecto impedimento d. Joannem Franciscum Barbier parochianum nostrum dimisi ad R. D. parochum in Thann superioris Alsatiæ dioecesis Basiliensis quatenus per eum Matrimonio Jungi valeat cum dominicella Maria Elisabetha Schwilgé ex dicta parochia Tannensi (i 28)

Contrat de mariage
1736 (26. 9.br), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Contrat de mariage du 26° 9.bre 1736. – Monsieur Jean François Barbier Conseiller du Roy Receveur Particulier des finances de Cette province au Bureau de Landau, fils majeur de feu Monsieur Nicolas Barbier vivant Conseiller du Roy Receveur des Tailles de l’Election de Pontaudemer en Normandie et feüe Dame Anne de Tinan ses pere et mere demeurant aud. Strasbourg assistée de Messire Jacques Barbier prestre chanoine de la collegiale de St pierre le vieux en cette ville son frère aisné, et de Messire Nicolas Robert Barbier prestre Prebendé de la Cathedrale de Cette ville aussy son frere, Mdit sieur Jean François Barbier Stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Monsieur François Joseph Grau directeur General des fermes du Roy en cette province resident en cette ville et Dame Elisabeth Duconte son Epouse, Stipulant pour demoiselle Françoise Elisabeth Grau leur fille a ce presente et de son Consentement d’autre part, Madite Dame Grau dument autorisée de Mondit sieur son Epoux

Lesquelles parties en La presence de l’avis et du Conseil de leurs parens et amis savoir de la part de Mondit sieur Barbier de Monsieur Claude Briquet Entrepreneur des lits du Roy et de la part de lad. Demoiselle Grau de Messire Bernard Duconte prestre chanoine senior de la collegiale de St Pierre le Jeune de cette ville son oncle grand maternel, de Messire Jean Philippe Duconte prestre aussy chanoine de lad. Collegiale son oncle maternel, De Monsieur François Gervais Brunck conseiller Du Roy Receveur particulier des Finances de cette province au bureau de Landau son Beau frère, De Dame Béatrix Félicité Grau son épouse
(signé) J. F. Barbier, Françoise Elisabeth Grau

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 121)
Hodie 11 die Martÿ Anni 1737 (…) obtenta præterea Secundi æqualis affinitatis Gradûs inter partes nominandas Existentis impedimenti a Smo Dno nostro Clemente papa duodecimo die 5. Februarÿ currentis anni 1737 Romæ ad Stm Mariam Majorem datâ (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nobilis Dominus Joannes Josephus Barbier Regi a Consiliis, Hujus Provinciæ Regius Receptor filius Dni Jacobi Barbier dum viveret quoque Regi a Consiliis et in Normanniâ Receptoris Regii et Dnæ Annæ Tiram uxoris ejus legitimæ Relictus viduus defunctæ Dnæ Elisabethæ Schwilgué ex parochia Sti Stephani Hujus urbis et Dominicella pudica Francisca Elisabetha Grau filis Dni Francisci Grau Redituum Regis in Alsatia Directoris Generalis et Dnæ Elisabethæ du comte uxoris ejus legitimæ parochiana nostra (signé) Barbier, Grau (i 64)
Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 112) Anno Domini 1737 die vero 11 martÿ una tantem factâ proclamatione in Ecclesia nostra parochiali nullo detecto impedimento Dnum joannes Franciscum Barbier Receptorem generalem tributorum Regis in alsatiâ parochianum nostrum Dimisi ad Dnum Doÿen parochum ad Stum petrum juniorem ut per eum matrimonio jungi valeat cum Dna Francisca Elisabetha Grau filia dni Josephi Grau generalis præfecti Regalium locationum alsatiæ Ex dicta parochiâ (i 117)

Pierre Barbier Dumenil meurt célibataire en septembre 1736 dans la maison de son neveu

1736 (21.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Inventaire du 21. 9.bre 1736 (de Pierre Barbier Dumenil)
une heure de Relevée au mandement et Requisition de Messieurs Jacques Barbier Chanoine de la Collegiale de St Pierre le vieux a Strasbourg, Nicolas Robert prebandier de la Cathedralle de la ditte ville et Jean François Barbier Conseiller du Roy Receveur des finances d’alsace, freres demeurant aud. Strasbourg, tous trois neueux et habiles a se dire et porter heritiers de feu Sieur Pierre Barbier Dumenil leur oncle paternel décédé garçon la nuit du 14 au 15 septembre dernier en la maison de Mond. Sr Jean François Barbier son neveu scize rue des juifs paroisse St Etienne
après que lesdits Sieurs Barbier freres de même que Pierre Waÿeur, Joseph Verrier, Louis Crespin, François Fagat, Madeleine Kiennerin et Catherine Leickerin tous domestiques des dits sieurs ont fait serment en leurs ames et Conscience de n’auoir detourné, fait ny detourner desdits biens (…)
Dans une chambre a cheminée au premier étage au fond de lad. maison en entrant au haut de l’escalier a gauche prenant jour par une fenetre sur la rue des Juifs, meubles 1880 livres, dettes actives 17.661 livres et 1741 livres, numéraire 628 livres, total 21.641 livres, passif 1447 livres

Jean François Barbier hypothèque sa maison pour constituer une rente au profit de Louis Brion qui se destine à la prêtrise

1744 (18.7br), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
Titre sacerdotal – Mre Jean François Barbier Conseiller du Roy Receveur des Finances d’Alsace demeurant en cette ville ruë des Juifs
Lequel pour faciliter au Sr Louis Brion # (# natif de Charenton paroisse de Conflans) Clerc du diocese de Paris l’Execution du St désir qu’il a de se faire promouvoir aux ordres Sacrés, 100 livres de penson viagere
hypothèque, La maison a Lui appartenante en propriété où il demeure rue susd. des Juifs avec ses appartenances et dépendances faisant Coin En bas à la ruë du toneau rouge et joignant par en haut La maison de feu le Sr Pick Receveur general du Grand Chapitre

Jean François Barbier se porte caution de Philippe Grau et hypothèque à cet effet sa maison

1757 (2.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 97)
Bail de M. Pierre Henriet – Acte de cautionnement pour M Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy
De Anne Victoire de Berquen Epouse de M Philippe Grau Directeur General des Fermes du Roy en Alsace majeure d’ans, Mess. Antoine de Berquen Ecuyer cons. du Roy Prevot general de la marechaussée d’Alsace et messire Jean Barbier Cons.r du Roy Receveur des Finances d’alsace au Bureau de landau
hypothèque, Led. Sr Barbier une maison avec ses dépendances Scituée en cette ville rue des Juifs faisant le Coin de la rue des Faisans aboutissant dans la rue des Juifs à La maison du Sr Frischelt et dans la Rue des faisans à celle de M fuchs avocat et procureur au Magistrat que led. S Barbier a estimé valloir en principal 30.000 livres
Et led. Sr de Berquen une Maison avec ses dépendances Scituée en cette ville rue Schildsgass faisant le Coin de la rue des hannetons acoté de toutes les parts a des maisons du Chapitre de St Thomas, laquelle maison le Sr de Berquen estime valloir en principal 25.000 livres

Autre acte de cautionnement entre les mêmes parties

1763 (17.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 109)
Bail de J.-J. Prevost – Acte de cautionnement de pour les droits des fermes Générales-unies, Domaines et Gabelles d’Alsace
De Anne Victoire de Berquen Epouse de M. Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy en Alsace Majeur d’ans autorisée dudit son Epoux Messire Antoine Michel de Berquen Ecuyer Conseiller du Roy evot Genaral de la marechaussée d’Alsace et Messire Jean Barbier Ecuyer Conseiller du Roy Receveur des Finances d’Alsace au Bureau de Landau
de l’exercice que fera le Sr Philippe Grau dans les emplois de Directeur et Receveur General des Domaines et Gabelles d’Alsace
hypothèque, ledit Sr Barbier une maison avec ses dépendances Scituée entre cette ville Rue des Juifs faisant le Coin de la Rue des faisans aboutissant dans la Rue des Juifs à la Maison du Sr Frischheld et dans la rue des Faisans a cele de M Fuchs avocat et Procureur au Magistrat estimée 30.000 Livres
Et le Sr de Berquen une maison avec ses dépendances Scituée en cette ville Rue Schiltzgass faisant le Coin de la Rue des Hannetons aboutissant de toutes parts a des maisons du Chapitre de St Thomas, estimée 25.000 livres

Autre acte de cautionnement entre les mêmes parties

1768 (20. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 132)
Acte de Cautionnement Pour les droits des Fermes Générales-Unies – De Anne Victoire de Berquen Epouse de Mr Philippe Grau directeur general des fermes du Roy en alsace, Messire Antoine de Berquen Ecuyer Conseiller du Roy Prevot general de la marechaussée d’Alsace et Messire Jean Barbier Ecuyer Conseiller du Roy Receveur des finances d’Alsace au bureau de landau demeurant en cette ville
de l’administration du Sr Philippe Grau dans les Emplois de Directeur et Receveur Georges des Domaines et gabelles d’alsace de la ferme du Tabac et de la Vente etrangere des Sels de Lorraine Direction de Strasbourg
Ledit Sr de barbier, Une maison avec ses dépendances scituée en cette ville Rue des Juifs faisant le Coin de la Rue des faisans aboutissant dans la Rue des Juifs a la Maison du Sr frischeld et dans la rue des faisans a celle de M Fuchs avocat et procureur au Magistrat de Strasbourg que led. S Barbier estime Valoir en principal 30.000 livres
Et les Sr de Berquen une maison avec ses dépendances scituée en cette ville Rue Schiltzgass faisant le coin de la Rue des hannetons aboutissant de toutes parts a des Maisons du Chapitre de St Thomas, lad. maison le Sr de Berquen estime Valoir en principal 25.000 livres

La maison revient au fils des précédents, Jean Jacques François Théodose Le Barbier qui épouse en 1765 à Belfort Marie Françoise Xavier Noblat (voir l’inventaire ci-dessous). Il est connu pour avoir traduit les ouvrages d’Alexandre Volta, Joseph Tolado et de Benjamin Franklin.

Le sieur Barbier de Tinan loue la maison à la veuve Langhans née Kien (Hélène Cunégonde Kien veuve du licencié Jean Georges Langhans)

1778 (17.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 171) n° 27
Bail de 4 années qui courront a Noel de la présente année – M Barbier de Tinan receveur des finances d’alsace
à Mde la veuve Langhans née Kien
savoir La maison Entière, cour et écurie appartenant à M le bailleur rue des Faisans, d’un côté la maison du Sr Barbier, d’autre hôtel de Hohenlohe dessus Mond. S Barbier, sans en rien excepter
2. le Sr Barbier fera fermer la porte de l’écurie qui donne dans sa cour et fera ouvrir le mur de séparation qui donne sur la cour de ladite maison a fin que Mde De Langhanss ait l’usage de l’écurie pour elle seule – moyennant un loyer annuel de 312 livres

Jean Jacques François Theodose Barbier se porte caution de Dominique Collot et hypothèque à cet effet sa maison

1781 (30.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 184) n° 63
Cautionnement de la Regie générale – M Jean Jacques François Theodoze Barbier de Tinan commissaire des Guerres de la place de Strasbourg, caution de Dominique Collot dans l’emploi de commissaire en second au département de Delle direction de Thann Généralité d’Alsace
hypothèque, scavoir une maison sise en cette ville rue des Juifs, d’un côté rue des faisans d’autre le Sr Baldner perruquier

Jean Jacques François Théodose Le Barbier meurt en 1791 en délaissant un fils issu de sa veuve demeurant à Paris. L’inventaire est dressé dans le logement qu’il occupait dans la maison Williame rue des Veaux
1791 (28.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1121) n° 36
Inventaire de la succession de M Jean Jacques François Theodose Le Barbier
Cejourdhuy 28 juin 1791 à la requête de M Jean François André avoué au Tribunal du District de Strasbourg au nom et comme mandataire se portant fort De Marie Françoise Xavier Noblat Veuve douairiere de M Jean Jacques François Theodose Le Barbier vivant commissaire des Guerres au département du Bas Rhin résidant à Strasbourg, et membre du Directoire du District de la même ville, President ad interim du même district, lad. De demeurant à Paris, à la requête aussy de M. Jean Marie Le Barbier, Eleve commissaire des Guerres, fils unique mineur dud. deffunt S. Le Barbier agissant sous l’assistance et l’autorité de Michel Jacques Michelet commisaire du Roy au Tribunal du district de cette ville son oncle par alliance et son Curateur établi par justice

dans l’appartement qu’il occupoit En cette ville Rue des Veaux dans la maison du Sr Williame marchand Buffletier, le tout indiqué par la nommée Barbe Simon Gouvernante du ménage du deffunt
Meubles meublants, Au bureau, Dans la chambre a côté du bureau, Dans la chambre à coucher, Dans les différentes chambres des domestiques, Au vestibule, Au grenier, Dans la cuisine, Dans la cave, bibliothèque (1522 livres), argenterie numéraire et assignats, dettes actives 31.884 livres, total 159.231 livres, passif 1368 et 56.497 livres
Prétentions de la veuve. La De veuve suivant son contrat de mariage passé devant Me Roussel Notaire des Ville et Comté de Belfort le 12° Aoust 1765 a l’assuranced’un duaire viager de 3000 livres (…) 124.000 livres
Procuration, fut presente De Marie Françoise Xavier Noblat V° du Sr François Theodose Le Barbier Commissaire des Guerres demeurante a Paris rue Mêlee paroisse St Nicolas des Champs N° 68 (…) L’an 1791 le 5° jour de Juillet
enregistré f° (-) du 22.8.

Théodose Barbier de Tinan expose la maison aux enchères volontaires. L’imprimeur François Georges Levrault s’en rend acquéreur

1787 (22.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 57
Procès verbal – à la requête et demande de M Barbier de Tinan commissaire de gueres demeurant à Strasbourg
vente volontaire par adjudication de la maison de Mond. Sr Barbier sise en cette ville faisant le coin de la rue des Juifs et de celle du faisan, aboutissant du coin de cette dernière au Sr Hebb dans celle des Juifs au Sr Bader – annoncée à 24.000 livres
au Sr Levrault pour 24.100 livres

Acte de vente au profit de François Levrault (propriétaire d’une maison rue du Parchemin)

1787 (6.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 11 – transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 661 F° 394 du 2 octobre 1787
auff ansuchen H. Frantz Georg Levrault, nachstehenden kauffcontract
M. Jean Jacques François Théodose Barbier de Tinan, commissaire des guerres
au Sr François Georges Levrault, imprimeur du roy, et Eléonore Christmann, assistée de M François Laurent Xavier Levrault, conseiller du roy assesseur à la maréchaussée d’Alsace, M. Louis Charles Levrault, avocat au parlement de Paris ses fils
la maison qui luy appartient en cette ville faisant le soin de la rue des Juifs et de celle du Fesan, aboutissant dans la rue des Juifs au Sr Baldner perruquier, dans la rue du Fesan Sr Hepp me de clavecin – de la succession de M. Jean Barbier son père conseiller du roy et receveur des finances en Alsace – remis les titres de propriété et notamment une convention faite entre feu son père et le Sr Friehs au regard des jours et latrines de leurs maisons respectives les 21 février et 8 juin 1760 – pour 26.000 livres

François Georges Levrault se porte caution de Pierre Gaucher et hypothèque à cet effet sa maison

1787 (17. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 208) n° 27
Cautionnement – Sr François Georges Levrault imprimeur du Roy demeurant à Strasbourg rue des Juifs paroisse St Etienne
lequel s’est volontairement constitué caution et répondant solidaire (…) de Pierre Gaucher dans son emploi de receveur de la régie générale direction de Strasbourg jusqu’à concurrence de 9000 livres tournois
hypothèque une maison a lui appartenante en cette ville faisant le coin de la rue des Juifs et de Celle de la rue des fesans aboutissant dans la rue des Juifs au Sr Baldner perruquier et dans celle des fesans au Sr Hepp maître de clavecin

Leur fils François Laurent Xavier Levrault épouse en 1793 Caroline Schertz
1793 (26.1.), Strasbourg 6 (4), Not. Laquiante n° 38
Contrat de mariage – Cit. François Laurent Xavier Levrault, fils majeur du Cit. François Georges Levrault Imprimeur du Département du Bas Rhin et de feu De Eleonore Christmann ses père et mère
Dlle Caroline Schertz, fille majeure du Cit. Jean Georges Schertz, négociant, et de Marie Madeleine Marguerite Willmann
apports de la future épouse 14.050 (état des apports, acp 18 f° 154 du 9. 8.br)
enreg. le 30

François Laurent Xavier Levrault meurt en 1821 en délaissant deux filles. Il est propriétaire indivis de la maison qui a été agrandie en 1793 en détachant un terrain de celle sise à l’angle de la rue des Frères et de la rue du Faisan (actuel 27, rue des Frères) et en adjoignant l’ancienne maison 1, rue du Faisan (VI 92 sur le plan Blondel)

1821 (15.11.), Strasbourg 8 (33), Me Roessel n° 8141
Inventaire de la succession de François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie de Strasbourg, conseiller de préfecture, membre du Conseil général du Bas rhin, membre de la chambre de commerce et Chevalier de la Légion d’Honneur décédé le 17 mai dernier – à la requête de Caroline Schertz la veuve tutrice d’Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault, Adèle Caroline Victoire Levrault, majeure – en présence de Louis Charles Levrault, imprimeur libraire subrogé tuteur
Contrat de mariage reçu Laquiante le 26 janvier 1793, dans la maison qu’il occupe rue des Juifs n° 33

Maison. Me Lacombe le 6 août 1787 François Georges Levrault, imprimeur, et Eleonore Christmann ont acquis de Jean Jacques François Théodor Barbier de Tinan, commissaire des guerres, une maison rue des Juifs n° 33 faisant le coin de cette rue et de celle du Faisan. Au décès de Mde Levrault ladite maison a passé dans le patrimoine des quatre enfants François Laurent Xavier, Louis Charles Levrault subrogé tuteur, Xavier François Levrault percepteur des contributions directes à Obernai et feu l’abbé Pierre Nicolas Levrault. Ce dernier ayant vendu à François Laurent Xavier Levrault et Louis Charles Levrault le quart qui lui était échu ils sont devenus propriétaires des trois quarts.
Par acte reçu Laquiante le 9 novembre 1792 François Georges Levrault a acquis de Jean Nicolas Pasquay la maison située rue des Frères n° 18 et faisant le coin de cette rue et de celle des Faisans, et l’ayant revendue à Louis Charles Levrault son fils devant le même notaire le 6 février 1793 l’acquéreur conserva une partie qu’il joignit à la maison rue des Juifs et vendit l’autre partie par acte reçu Laquiante le 29 avril 1793
Et conformément à l’acte reçu par le même notaire le 23 février 1793, Louis Charles Levrault fit l’acquisition d’une maison rue du Faisan n° 1 de Sixte Hepp organiste au Temple Neuf. Cette maison a été pareillement réunie à celle rue des Juifs.
Louis Charles Levrault a fait ces deux acquisitions au nom de la maison de commerce et au nom de ses deux autres frères de sorte qu’aujourd’hui la totalité de ladite maison appartient savoir un quart à M François Xavier et 3/8 chacun à François Laurent Xavier & Louis Charles Levrault tant à titre d’héritiers de leurs père et mère qu’en qualité de cessionnaires de Pierre Nicolas Levrault
Ledit immeuble tel qu’il se contient aujourd’hui est situé entre la rue du Faisan et la maison du Sr Laroche et aboutit aux maisons de M Chastelain & autres. Il était occupé par le défunt et subrogé tuteur, estimée 22 500 fr
Récapitulation, meubles 5607 fr, moitié des créances 102.313 fr, totalité 107.923 fr
propres aux héritiers, garde robe 717 fr, 3/8 de la maison 22.500 fr, montre 120 fr, croix de la Légion d’Honneur 5 fr, ensemble 23.342 fr
enreg. 154 manquant F°

Inventaire des biens appartenant à Nicolas Pierre Levrault, imprimeur disparu lors de la campagne de Russie
1822 (26.9.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8681
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Nicolas Pierre Levrault, présumé mort à l’armée de Russie en qualité de directeur de l’imprimerie de cette campagne, ses dernières nouvelles datant de Schmolensk du mois d’avril 1812 et dont l’absence a été déclarée par jugement du 5 de ce mois – à la requête de Louis Charles Levrault, imprimeur libraire en son nom et se portant fort de François Xavier Levrault, percepteur à Obernai son frère et Caroline Schertz veuve de François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie de Strasbourg, conseiller de préfecture, membre du Conseil général du Bas Rhin, membre de la Chambre de Commerce, Chevalier de la Légion d’Honneur, mère et tutrice légale d’Antoinette Louise Victoire Eléonore de laquelle Louis Charles Levrault est subrogé tuteur ; se portant fort d’Adèle Caroline Victoire Levrault épouse de Jean Charles Pitois gérant de la librairie sous la raison F.G. Levrault à Paris, les deux premiers frères les deux derniers nièces pour le dernier tiers
huit actions de 1000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 84 du 27.9.

Les copropriétaires déclarent avoir acquis le quart qui appartenait à Pierre Nicolas Levrault

1824 (16.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50, acte ssp de ce jourd’hui
Nous soussignés Louis Charles Levrault et la veuve de François Laurent Xavier Levrault vivant recteur de l’académie au nom et se portant fort pour des enfants procréés avec le défunt et comme le représentant tous demeurant à Strasbourg
déclarons avoir acquis depuis passé dix années sans acte écrit de feu Pierre Nicolas Levrault notre frere le quart indivis qui lui appartenait dans la maison située en cette ville rue des Juifs N° 33 pour 5000 francs
Laquelle déclaration nous faisons pour déférer à la réclamation de la direction générale de l’enregistrement

Suite à la mort sans postérité de Louis Charles Levrault, les deux filles de François Laurent Xavier Levrault deviennent seules propriétaires de la maison

1825 (5.2.), Strasbourg 1 (45), Me Rencker n° 3691
Inventaire de la succession de Louis Charles Levrault, imprimeur libraire membre du Conseil municipal de la ville de Strasbourg, domicilié rue des Juifs n° 33, décédé le 29 septembre dernier – à la requête des nièces 1. Adèle Caroline Victoire Levrault épouse de Jean Charles Pitois gérant de la librairie François Georges Levrault à Paris rue de la Harpe n° 81, 2. Antoinette Louise Victoire Théodore Levrault, majeure, seules et uniques héritières par suite de la renonciation faite à la succession par son frère François Xavier Levrault percepteur des contributions directes à Obernai par déclaration faite au greffe le 11 décembre dernier
3/8 indivis avec les représentants de feu François Laurent Xavier Levrault d’une maison rue des Juifs n° 33 faisant le coin de cette rue et de celle du Faisan, non estimée
mobilier 530 fr – pas de passif
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 f° 177-v du 10.2.

Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault épouse en 1825 l’avocat Pierre Frédéric Berger
1825 (25.6.), Strasbourg 1 (46), Me Rencker n° 3911
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Pierre Frédéric Berger, avocat à Paris, fils de Jean Georges Berger, négociant à Montbeliard, et de Catherine Wetzel
Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault, fille majeure de feu François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie de Strasbourg conseiller de préfecture & membre du conseil général du département du Bas Rhin membre de la Chambre de Commerce de Strasbourg Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Caroline Schertz
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 f° 182 du 27.6.
Consentement du 20 avril – Caroline Schertz veuve de François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie au mariage de sa fille Antoinette Louise Victoire Eléonore Levraut avec Pierre Frédéric Berger avocat à Paris
Strasbourg, Me Rencker, Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 194 du 20.4.

Adèle Caroline Victoire Levrault épouse en 1822 Jean Charles Pitois, gérant de la librairie Levrault à Paris
1822 (17.1.), Strasbourg 8 (33), Me Roessel n° 8259
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Charles Pitois, gérant de la librairie sous la raison F.G. Levrault à Paris rue M le Prince n° 33, fils majeur feu Jean Blaise Pitois, agent de l’administration générale des Forêts, et de Marguerite Léonard
Adèle Caroline Victoire Levrault fille majeure de feu François Laurent Xavier, recteur de l’Académie de Strasbourg, conseiller de préfecture, membre du Conseil général du Bas rhin, membre de la chambre de commerce et Chevalier de la Légion d’Honneur, et de Caroline Schertz ; en la demeure de la future épouse
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 166 du 22.1.
n° 8210 du 15 décembre 1821 – Consentement Caroline Schertz veuve de François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie de Strasbourg, conseiller de préfecture, membre du Conseil général du Bas rhin, membre de la chambre de commerce et Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 17 mai dernier, au mariage que sa fille Adèle Caroline Victoire Levrault née le 15 pluviose VI se propose de contracter avec Jean Charles Pitois, négociant gérant de la maison Levrault à Paris
Strasbourg 8 (33), Me Roessel – Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 61-v du 17,12.

Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault meurt en 1837 en délaissant cinq enfants

1838 (5.3.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13.318
Inventaire à la requête d’Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault, veuve Pierre Frédéric Berger, avocat à Strasbourg décédé à Bonn le 11 septembre 1837, mère et tutrice légale de 1. François Georges Oscar âgé de 11 ans, 2. Frédéric Alfred âgé de 10 ans, 3. Marie âgée de 6 ans, 4. Frédéric Xavier âgé de 3 ans, 5. Louise Susanne Laure âgée de 1 an et demi, ses cinq enfants – en présence de Charles Louis Berger, propriétaire à Bischwiller subrogé tuteur – commune en biens suivant contrat de mariage reçu Me Rencker le 25 juin 1825
en sa demeure rue des Juifs n° 33
Enregistrement de Strasbourg, acp 257 f° 70 du 7.3.

Jean Charles Pitois et Caroline Victoire Levrault vendent leur moitié de maison avec réserve de réméré à Antoinette Victoire Louise Eléonore Levrault, veuve de Pierre Frédéric Berger

1840 (30.1.), Strasbourg 9 (76), Me Becker n° 553
Vente avec réserve de réméré de 5 ans – Caroline Schertz veuve de François Laurent Xavier Levrault, recteur de l’Académie, conseiller de Préfecture, Chevalier de la légion d’honneur, mandataire de Jean Charles Pitois, libraire, et de Caroline Victoire Levrault demeurant à Paris rue de la Harpe n° 81
à Antoinette Victoire Louise Eléonore Levrault, sœur de Mde Pitois et veuve de Pierre Frédéric Berger, avocat à Strasbourg
la moitié indivise appartenant à Mde Pitois d’une maison dont l’autre moitié appartient à Mde Berger qui consiste en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiment du milieu joignant les bâtiments latéraux, cour, jardin & autres appartenances & dépendances à Strasbourg rue des Juifs n° 33, d’un côté la rue des Faisans dont elle forme le coin, d’autre la propriété de M Sigel vitrier, devant la rue des Juifs, derrière la propriété de MM. Burger & Lacombe
Etablissement de la propriété. La maison appartient à la famille Levrault depuis passé 45 ans, d’acquisition par François Georges Levrault, imprimeur libraire, et Eléonore Christmann, aïeuls de Mme de Pitois et Berger avec deux autres qui ne firent que des adjonctions à la première par leur oncle Louis Charles Levrault aussi imprimeur libraire, une fois entrée dans la famille elle passa à ses divers membres savoir
François Laurent Xavier Levrault père de Mes Berger et Pitois, recteur de l’Académie, Conseiller de Préfecture, membre du conseil général, membre de la Chambre de Commerce, Chevalier de la légion d’honneur,
Louis Charles Levrault, déjà nommé,
Pierre Nicolas Levrault, abbé, en dernier lieu directeur de l’imprimerie de la Grande Armée de la Campagne de Russie domicilié à Strasbourg,
François Xavier Levrault, percepteur des contributions directes à Obernay, frères seuls héritiers, les trois premiers décédés depuis de nombreuses années, François Laurent Xavier est le seul qui ait laissé des enfants Mdes Pitois et Berger qui étaient seules héritières, suivant inventaire dressé par Me Rossel le 15 novembre 1821, inventaire de l’Abbé Levrault dressé par Me Roessel le 26 septembre 1822 et de Louis Charles Levrault par Me Rencker le 5 février 1825
et après ces trois décès, Me Rencker 27.4.1832 pre les l’oncle François Xavier Levrault d’Obernay que la maison rue des Juifs est entièrement tombée dans les lots de ses deux frères François Laurent Xavier et Louis Charles Levrault, et 2. après renonciation par le même oncle suivant déclaration faite au Greffe du tribunal civil le 15 décembre 1824, Mmes Pitois et Berger sont devenues seules héritières
Propriété antérieure, Me Lacombe 6 août 1787, Chambre des Contrats le 2 octobre f° 394 acquis de Jean Jacques François Théodore Barbier de Tinan, commissaire des guerres, la maison faisant le coin de la rue des Juifs et de la rue des Faisans et Sr Baldner, perruquier & rue des Faisans et Sr Hepp, maître de clavecin,
2. acquisition par l’oncle Louis Charles Levrault de Jean Nicolas Pasquay, négociant d’une autre contiguë à la précédente formant le coin de la rue des Frères et de celle des Faisans provenant du ci devant Grand Chapitre de Strasbourg pour 44.543 francs par acte reçu Me Laquiante le 9 novembre 1792, Sr Pasquay l’avait acquis de Jean Henry Weyler suivant adjudication par le Directoire du District de Strasbourg, Administration du Directoire le 5 novembre 1792, M. Weyler a cédé la moitié de cette acquisition à M.Pasquay par acte reçu Me Laquiante le 9 novembre 1792. M. Levrault revendit la même maison à Marie Charles Levrault son fils par acte reçu Me Laquiante le 6 février 1793 enfin M. Levrault fils conserva une portion de cette acquisition et revendit le surplus à MM Fabry & Jacobi, négociants à Strasbourg devant Me Laquiante le 29 avril 1793
3. acquisition par Louis Charles Levrault sur le Sr Siate Hepp, organiste au Temple Neuf, d’une autre maison rue du Faisan n° 1 tenant aux deux maisons d’habitation acquises par acte reçu Me Laquiante le 20 février 1793
Ces deux dernières acquisitions n’ont été que des adjonctions à la maison principale acquise par les aieuls mais leur réunion n’eut lieu qu’après le décès de ceux ci lorsque Louis Charles Levrault devint co propriétaire de celle délaissée par eux – moyennant 40.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 275 F° 37 du 30.1.

Acte de société sous la raison veuve Berger Levraut et fils.

1851 (6.1.), Me Zimmer
Acte de société entre Antoinette Louise Victoire Levrault, imprimeur typographique, veuve de Pierre Frédéric Berger, vivant avocat à Strasbourg et François Georges Oscar Berger, négociant à Strasbourg
Cette société sera en nom collectif et aura pour objet le commerce de librairie et de papeterie et de fourniture de bureau et dans la lithographie et la fonderie de caractères
La durée de cla société sera illimitée et aura la raison V° Berger Levraut et fils. La mise sociale de la V° Berger consiste dans la part qui lui est échue dans la succession de Caroline Schertz veuve de François Laurent Xavier Levrault
La mise sociale de M. Oscar Berger se composera de son avoir personnel dans la maison de feu Mde veuve Levrault
acp 397 (3 Q 30 112) f° 84-v du 10.1.

Acte de cession d’un capital garanti sur la maison, auquel est annexé une police d’assurance qui décrit les différents bâtiments

1866 (24.2.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.092
Cession – A comparu Monsieur Jean Baptiste Léon Mengus, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourgn agissant en qualité de mandataire de Mr Victor Elie Lienhart, voyageur de commerce et de Mad. Florentine Engelmann son épouse autorisée demeurant et domiciliés à Parie rue de Verneuil N° 11 (…) somme principale de 6000 francs (cédé)
A Monsieur Alfred Casimir Victor Rivière lieutenant d’Etat majour présentement détaché à Lille domicilié à Strasbourg et accepté par M. Albert Hey principal clerc de notaire demeurant et domicilié en cette ville
1) La somme principalee de 6000 francs due a Mad. Lienhart née Engelmann par Mad. Antoinette Louise Victoire Elénonore Levrault propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Pierre Frédéric Berger en son vivant avocat en cette ville, en vertu 1° d’une obligation reçue par Me Wengler notaire à Strasbourg le 9 octobre 1811 (…). Le paiement est garanti par une inscription hypothécaire prise au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juillet 1865 volume 899 N° 69 en renouvellement d’une inscription prise au dit bureau le 23 juillet 1855 volume 635 N° 28 sur un immeuble situé à Strasbourg rue des Juifs N° 33 ancien et 26 nouveau consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiments de milieu joignant les bâtiments latéraux, cour et jardin
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, n° 10.713.B du 6 juillet 1864 pour Mme Veuve Berger-Levrault
Strasbourg rue des Juifs 26. 1° Maison d’habitation sur caves voûtées avec bureaux & commerce de librairie, 40.000
2° Maison d’habitation sur caves voûtées avec magasins & mansardes habitées, 22.000
3° Bâtiment sur terre-plain, avec fonderie atelier de lissage, de composition & de reliure, bureaux & magasins, 20.000
4° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin & ateliers de reliure 8.000
5° Bâtiment sur terre-plain avec magasins, fonderie, lithographie & atelier de réglure, 20.000
6° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin à papier, lithographie & séchoir à poële, 24.000
7° Bâtiment sur terre-plain avec magasin, ateliers d’imprimerie & de composition, machine à vapeur & galerie vitrée au rez-de-chaussée, 24.000
8° Bâtiment sur terre-plain avec ateliers de composition & d’imprimerie,22.000
9° Appendice au bât. art. 3. dans la 2° cour, 2000 (total 182.000 francs)

Acte de société sous la raison Berger Levrault et Compagnie

1870 (20.5.), Me Ritleng jeune
Acte de société – 1) François Georges Oscar Berger Levrault, imprimeur libraire à Strasbourg, 2) Antoinette Louise Victoire Eléonore Levrault veuve de Frédéric Berger vivant avocat à Strasbourg
La société sera en commandite par actions, a pour objet l’exploitation d’un établissement d’imprimerie et de librairie à Strasbourg, avec maison de librairie à Paris. La société sera en nom collectif pour Mr Berger Levrault et en commandite à l’égard des autres sociétaires. La société prend pour dénomination de Berger Levrault et Compagnie dont le siège sera à Strasbourg.
Les apports de la société sont d’une valeur de deux millions. Le fonds social composé des apports en nature et capital en numéraire sera divisé en actions de 1000 francs chacune dont 450 seront émises avec privilège. Sur les actions qui appartiendront à M. Berger et à sa mère 800 resteront à la souche. La société est administée par Mr Berger Levrault, seul gérant responsable. Il s’adjoindra le Sr Jules Norberg, directeur de l’imprimerie, non présent ni acceptant. Les émoluments du Sr Norberg sont fixés à 30.000 francs pour l’exercice 1870 à raison de ses fonctions, le gérant a droit à un traitement fixe de 40.000 francs payables par douziemes. Le gérant aura en outre la faculté pour lui et sa famille d’occuper le premier et second étage de la maison de devant moyennant un loyer annuel de 4500 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 89 du 28.5.

Nouvel acte de société sous la raison Berger Levrault et Compagnie

1871 (8.8.), Me Emile Weiss
1413. Gesellschafts Akt zwischen 1) Frantz Georg Oscar Berger-Levrault, Buchdrucker in Straßburg, 2) Antoinette Louise Victoire Eleonore Levrault Wittwe von Friedrich Berger in Straßburg
die Gesellschaft besteht unter dem Namen Berger Levrault & Compagnie. Die Dauer der Gesellschaft von 12 Jahren. Jeder Mitgied breing in die Gesellschaft eine Werth von 5 mal 100.000 Franken
acp 599 (3 Q 30 314) f° 100-v du 10.8.

L’administration des chemins de fer d’Alsace et de Lorraine loue un logement de sept pièces au premier étage

1872 (16.5.), Direktion
Pacht von dem Hause Berger Levrault in Straßburg
an die Eisen Bahn Verwaltung der Eisenbahn Elsas Lothringen vom 18. Januar 1872 bis 25. December 1872
von einer Wohnung bestehend in neun Zimmern erster Etage und in sieben Zimmern 2. Etage in einem Hause Judenstraße N° 26 für ein Pacht von 3200 Franken
acp 605 (3 Q 30 320) f° 41-v du 24.5.



20, rue de la Nuée Bleue


Rue de la Nuée Bleue n° 20 – III 186 (Blondel), N 490 puis section 69 parcelle 34 (cadastre)


Façade en novembre 2018 – Elévation en 1899 et en 1979 (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison à simple bâtiment est localisée au XVII° siècle d’après l’auberge au Petit cheval blanc (zum weissen Rössel) située en face. Elle appartient successivement à plusieurs serruriers, Jacques Eckmann, Gall Reutter, son fils Georges Reutter puis (1707) au serrurier catholique Blaise Sultzer. Elle a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727 comme sur celui de 1830. La maison appartient ensuite au tailleur Jean Baptiste Dutilleul puis au perruquier Marc Antoine Drouin qui est autorisé en 1761 à avancer sa maison en bâtissant à l’aplomb de son encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 68 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la troisième à droite du repère (i) : trois étroites ouvertures en arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun et deux niveaux de lucarnes, appelés mansardes sur le plan de 1823.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 20.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Le bâtiment dépasse légèrement des alignements définis au XIX° siècle (entre 21 et 27 centimètres). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local commercial ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. Le marchand de légumes Albert Reeb fait communiquer le rez-de-chaussée et le premier étage par un escalier en 1929. Albert Quirin remplace la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch fait aménager les combles en 1978. Le rez-de-chaussée est occupé par un marchand de légumes de 1909 à 1963 puis par un antiquaire.


Devanture en bois (1899), ancienne et nouvelle devanture
(dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jacques Eckmann, serrurier, et (1628) Elisabeth Schurer – luthériens
1634 v Jean Salinus, culottier, et (1602) Anne Wettischweiler – luthériens
1635 v Gall Reuter, serrurier, et (1635) Anne Marie Reichshoffer puis (1637) Anne Marie Frommeyer remariée au serrurier Conrad Steiner – luthériens
1670* h Jean Georges Reuter, serrurier, et (1676) Marie Elisabeth Senff puis (1703) Anne Catherine Hess, veuve du tisserand Jean Jacques Wolff – luthériens
1707 v Blaise Sultzer, serrurier, et (1701) Elisabeth Probst puis (1706) Marie Rosine Riethammer, remariée au serrurier Jean Michel Kreutzer – catholiques
1730 v Jean Baptiste Dutilleul, tailleur, et (1706) Marie Anne Muffat – catholiques
1757 v Marc Antoine Drouin, perruquier, et (1745) Marie Ursule Wahr – catholiques
1806 v André Geissenhoffer, tailleur, et (1801) Anne Marie Legoy – catholiques
1809 v Marie Claire With, femme (1785) de Sébastien Hyacinthe Louis puis (1792) du négociant Augustin Hugard – catholiques
1822 h Jean Georges Louis, commis libraire puis receveur des contributions directes, épouse et (1813) Marie Pauline Baudrié
1862 v Aloïse Lechner, bottier, et (1841) Marguerite Claudine Jouvelet
1863 v Charles Eissen, négociant
1889* v Robert Seyfert, bijoutier
1895* v Gustave Schladitz et Mathilde Seyfert
1923* v Société protectrice des animaux, association inscrite, usufruitière veuve Schladitz

Valeur de la maison au XVIII° siècle selon le prix de vente : 575 livres en 1707, 650 livres en 1730, 1 500 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) III 186, Marc Antoine Drouen perruquier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Drouin, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 490, Louis, Jean Georges – maison, sol – 0,23 are

Locations

1842, Antoine Lentz, coiffeur, et Mélanie Boymond

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Joseph Lebrun et son voisin Marc Antoine Drouin demandent en 1761 l’autorisation de bâtir sous leur encorbellement d’après l’alignement défini en 1753 jusqu’à ce qu’ils aient les moyens de surélever leur maison. La décision est renvoyée à huitaine. Seul Marc Antoine Drouin réitère sa demande et obtient l’autorisation.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Nuée bleue

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Hugard
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 3 Toute en pierre en bon état, 3 étages et mansarde
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 3, Louis Georges 3 E P S (Maison à trois étages, constructions en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 139 case 3

Louis, Jean Georges à Strasbourg

N 490, maison, sol, Rue Nuée bleue 2
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 627 case 2

Louis, Jean Georges
1864, Lechner Aloïse veuve, rue des orfèvres 4
1865 Eisen, Charles, négociant
1889/90 Seÿfert Robert, Juvelier
1895/96 Schladitz Gustav Ehefrau Mathilde geb. Seÿfert
(ancien f° 375)

N 490, maison, sol, Rue de la nuée bleue 20
Contenance : 0.23
Revenu total : 90,12 (90 et 0,12)
Folio de provenance : (139)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 7
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 32 p. 581 case 5

Parcelle, section 69, n° 34 – autrefois N 490
Canton : Blauwolkengasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – sol, maison
Contenance : 0,24
Revenu : 1500 – 1900 – 1500
Remarques : 1912 Berufung

(Propriétaire), compte 3328
Schladitz Gustav Ehefr.
1923 Société protectrice des animaux société inscrite
1944 Tierschutzverein Els. u. Umgebung eingetragener Verein in Strassburg
1947 Société protectrice des animaux de Strasbourg, association inscrite, usufruitière Mme Vv Schladitz
(501)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton III, (72) Rue de la Nuée bleue

(maison n°) 3
P. M. Drouin, Marc Antoine, Me berruckier – Vignerons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 72 de la Nuée bleue (p. 117)

3
Pr. Drouin, Ant., Perruquier – Vignerons

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blauwolkengasse (Seite 15)

(Haus Nr.) 20
Moser, Delikatessen- u. Wurstenwarenhdlg. 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 866 W 294)

Nuée Bleue 20 (1888-1891)

Le bijoutier Seifert fait faire divers travaux dans la maison en 1888 (cheminée, cabinets d’aisance, soupiraux). Gustave Schladitz fait poser en 1899 une devanture pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois fixé à la façade qui dépasse légèrement l’alignement légal (entre 21 et 27 centimètres) ne doit pas être considéré comme une saillie fixe. Le marchand de légumes Henri Weber transporte en 1909 son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Son successeur Albert Reeb (Kohler-Reeb) modifie en 1929 l’escalier qui mène au premier étage sous la direction de l’architecte Jean Sarg. L’enseigne Kohler-Reeb est ensuite reprise par Albert Quirin qui fait remplacer la devanture en 1956. L’antiquaire Bernard Pfirsch s’installe au rez-de-chaussée en 1963. Il fait aménager les combles et une salle de bains en 1978 sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch.

Sommaire
  • 1888 (juillet) – Les services municipaux constatent que le bijoutier Seifert (demeurant rue de la Lanterne) fait construire sans autorisation une nouvelle cheminée – Demande – L’entrepreneur J. J. Nuss (44, route de Cronenbourg, aujourd’hui Faubourg de Saverne) est autorisé à démolir deux cheminées et à les remplacer par une nouvelle et à installer trois sièges de cabinets d’aisance. Croquis en marge, le tuyau d’aération des cabinets d’aisance va jusqu’au toit. Le contrôle constate que les parties en bois sont trop proches de la cheminée et que la fosse d’aisance est trop petite – Les défauts sont corrigés, octobre 1888
    1888 (octobre) – Les services municipaux constatent que le bijoutier R. Seifert fait construire sans autorisation deux soupiraux – Courrier au commissaire de police – Les droits sont réglés
    1888 (octobre) – Le propriétaire Seifert demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales ( Autorisation – Dessin
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hauer l’autorisation de faire une prise pour environ 4 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie J. Hauert de faire ravaler la façade – Hauert déclare être seulement locataire principal, le propriétaire étant le bijoutier Schladitz, domicilié rue de la Lanterne
    1896 – Nouvelle injonction, adressée au propriétaire
    1896 – Dossier – J. J. Nuss demande l’autorisation de réparer le crépi – Le maire transmet la demande au commissaire de police – Les droits sont réglés
  • 1899 (juillet) – Le propriétaire Schladitz demande l’autorisation de supprimer deux piliers dans la façade au rez-de-chaussée et de les remplacer par une structure en bois pour que le local ait une ouverture vers la rue et qu’il soit mieux éclairé – Autorisation – Dessins du caisson en haut de la devanture – Travaux terminés, novembre
    1899 (août) – Le propriétaire auquel on a interdit de faire les travaux en arguant que le bâtiment dépasse l’alignement déclare être dans une situation difficile puisqu’il a déjà loué le local. Le maire écrit à l’architecte impérial du fait que le caisson de la devanture dépasse l’alignement. L’architecte impérial Wagner déclare que le caisson en bois ne peut pas être considéré comme une saillie fixe.
    1899 (septembre) – Le propriétaire demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour étayer les étages pendant les transformations – Autorisation
  • 1903 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1907 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant 1, rue du Saumon) de faire ravaler la façade – Le propriétaire obtient un an de délai – Travaux terminés, juillet 1908
  • 1908 – Rapport d’un incendie qui s’est déclaré dans une chambre du premier étage. La Police du Bâtiment constate que le plancher devant le fourneau n’avait pas le revêtement réglementaire – Lors du contrôle en janvier 1909, la maison n’est pas habitée. Le fourneau et les tuyaux ont été supprimés en juillet 1909.
  • 1909 – Le marchand de légumes Henri Weber transporte son commerce du 15, quai des Pêcheurs au 20, rue de la Nuée Bleue. Il demande l’autorisation de poser une planche de 25 centimètres de large le long de la devanture et trois paniers métalliques pour y poser ses marchandises – Autorisation
  • 1921 – Le maire notifie Gustave Schladitz (demeurant chez Hausknecht, 3, rue de Wissembourg) de faire ravaler la façade – L’affaire est entre les mains du liquidateur Bourdeaux
    1922 – Le peintre en bâtiment Emile Mathieu (111, route de Schirmeck) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Le commissaire de police et le maire donnent leur accord
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de fruits Albert Reeb a posé sans autorisation un volet roulant. Demande par le serrurier Unselt (9, place Saint-Etienne) – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire Ruff, demeurant 8, rue du Dôme, locataire principal, Hauert, marchand de blanc. Bon état général, sauf les cabinets d’aisance – La maison est habitée par une seule famille. Les cabinets du premier étage ont été supprimés et ceux du troisième pourvus d’une aération. Dossier classé.
    Commission des logements militaire, 1916. Rien à signaler
  • 1929 – Albert Reeb (Kohler-Reeb) et l’architecte Jean Sarg (rue du Vingt-deux-novembre) demandent l’autorisation de modifier l’escalier menant du rez-de-chaussée au premier étage – La Division VI note que le bâtiment dépasse entre 21 et 27 centimètres de l’alignement légal, un mètre carré tombe dans la route nationale n° 63 – Autorisation – Plan de situation, plan avant et après transformation – Travaux terminés, mai 1930
  • 1934 – Le maire notifie Gustave Schladitz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1935
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Quirin a posé sans autorisation une inscription (Maison Kohler-Reeb, fruits et primeurs de choix) – Demande – Autorisation
  • 1954 – L’entreprise de crépissage Bastian (rue Kobler à Dingsheim) est autorise à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1955 – Albert Quirin autorise son architecte Georges Haudenschild (9, place des Etudiants) à consulter le dossier de la Police du Bâtiment
    1956 – Il est autorisé à occuper la voie publique devant le bâtiment pour remplacer la devanture. Il dépose une demande de permis de construire (parcelle 34 de la section 69. Calcul statique – Devis et description, dessins – Le maire consulte l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – Autorisation, droits acquittés pour transporter une devanture et deux trumeaux – Travaux terminés, août 1956
    1956 (septembre) – Albert Quirin demande l’autorisation de poser deux enseignes
  • 1963 – La brasserie Météor de Hochfelden est autorisée à poser des panneaux publicitaires devant l’épicerie Quirin – Les panneaux sont posés
  • 1964 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Bernard Pfirsch a posé sans autorisation une enseigne – Demande (libellé Antiquités) – Autorisation
  • 1963 – Le maire notifie Albert Quirin (demeurant 22, rue de Colmar à Schiltigheim) de faire ravaler la façade – Rappels en 1964 puis en 1968. D’après une note, Albert Quirin a vendu l’immeuble en 1963 à l’architecte Pfirsch (11, rue Goethe)
    1968 – Bernard Pfirsch est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, septembre 1968
  • 1979 – Le maire notifie Bernard Pfirsch de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1979
    1979 – L’entreprise Beck (2, rue du Héron à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1978 – L’antiquaire Bernard Pfirsch (demeurant rue de Stockholm) demande l’autorisation d’aménager les combles et d’installer une salle de bains sous la direction de l’architecte Antoine Pfirsch (11, rue Goethe) – Description
    Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France qui émet aussi un avis favorable ainsi que le directeur départemental de l’équipement – Le préfet accorde le permis de construire (août 1979).
    Les travaux sont en cours, la lucarne supplémentaire est posée ainsi que les deux vasistas. Les travaux sont terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune observation, septembre 1980. Le certificat de conformité est accordé en mars 1981.

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1616 au serrurier Jacques Eckmann.
Jacques Eckmann se remarie en 1628 avec Elisabeth Schurer, originaire de Lahr. Il leur naît un fils Jean Jacques en 1630 (Saint-Pierre-le-Jeune, i 150)

1628 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 320
(Eheberedung) Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burg. Zu St. alß hochzeiter An einem mit beÿstand Martin Bomelens deß schreiners auch Burgers alhie
So dann Philipps Scheür burger Zu Lahr innamen seiner tochter Elisabetha mit beÿstand herrn Johann Georg Wolckensteins deß Notÿ auch burgers alhie, alß nechsten V.wanth 2. theils

Jacques Eckmann hypothèque en 1633 la maison sise au petit marché aux chevaux au profit du marchand Jacques Spielmann. En marge, quittance accordée en 1642 au propriétaire Gall Reuter

1633 (19. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 441
Erschienen Jacob Eckman d. schloßer burger Zu St.
hatt in gegensein H Jacob Spüelmanns deß handelßmanns Auch burgers Alhie – schuldig XI. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vffm Kleinen Roßmarckt, neben H Johann Friderich Bentzen præceptori classico & neben Mathiß Fesel dem schneid. hind. vf Peter Klopfers deß gürtlers see. wittib, so zuuor v.hafft. vmb 100. lb d Becker Zunfft, So dann vmb 75. lb. d sein deß Bekenners Kindern für Müeterlich gut, So gehen auch Jarß dauon 2. fl. Bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie
[in margine :] Erschienen herr Jacob Spielmann der Creditor, hatt in gegensein Gall Reuters deß Schloßers alß Jetzig. Inhabers deß Und.pfands (…) Act. d. 23. Junÿ Anno 1642.

Jacques Eckmann et Elisabeth Schurer vendent au culottier Jean Salinus la maison face à l’auberge au petit cheval blanc

1634 (4. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 749-v
Erschienen Jacob Eckmann d. Schloßer und Elisabeth Schurerin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein hanß Salinus deß Hoßenstrickers, auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstat mit allen And.en Iren gebäwen & gelegen alhie vff dem Roßmarckht gegen dem weißen Rößlein vber, neben H M. Johann Friderich Bentzen & Mathiß Fesel dem Schneider hinden vff weÿland Peter Klopfers deß gürtlers see. Erben stoßend dauon gehet Jarß vf Weÿhenachten j. lb. d bod. Zinß dem Stifft Zum Jungen S. Peter alhie So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d Capital vnd 15. lb d davon verfallenen Zinß E. E. Zunfft der Becken, Jährlich vf den 12. feb. J. vmb 50. lb. d hanß Engelbrecher dem Schloßer deß v.keuffers dochtermann vf Johannis Bpstæ, J. umb 25. lb. d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher auch vf. Johs. Zuuerzinßen, So dan vmb XI. lb H Jacob Spielman dem handelßmann, vff beg.en Zuerlegen sonst ledig eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 74. lb
(Vide in Regist: 1635. fol. 366 Wie Gall Reuter der Schloßer diße Behaußung erkaufft und etliche beschwerd. abgelößt und bezahlt)

Le tricoteur de chausses Jean Salinus épouse en 1602 Anne, fille du préposé aux ventes Georges Wettischweiler. Ils font baptiser un enfant à la cathédrale en 1603.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 63-v, n° 15)
1602. vf den h. ostertag Joannes Salinus ein hoßen stricker, weilandt Gladi Salinus des hoßen strickers seligen Son alhie, vnd J. Anna meister Görg Wettischweiler des Käuflers tochter alhie. Confirmatione facta die lunæ 12. Aprilis (i 183)

Jean Salinus revend la maison huit mois plus tard au serrurier Gall Reuter

1635 (VI. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 53
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen vnser Burger Hanß Salinus der hosenstricker (verkaufft)
auch vnserm Burger Gall Reütter dem Schloßer
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vffm Roßmarckht gegen dem Weissen Rößlin vber, einseit neben Johann Friderich Bentzen anderseit neben Mathiß Fesel dem Schneider hinden vf Peter Klopfers deß gürtlers se. Erben stoßend, dauon gehet Jährlich auf weÿhenachten Ein pfundt d. bod. Zinß dem Stifft zum Jungen S. Peter alhie, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 100. pfundt d. hauptgut (…) E. E. Zunfft der Becken, Item vmb 52. pfundt d. hanß Engelbrecher dem Schloßer, Item vmb 26. pfund d hanß Jacob Schaller dem Büchsenmacher, Mehr vmb Eÿlff pfund Jacob Spielman dem handelsmann, So dan vmb 49. pfund Jacob Eckman dem Schloßer – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 20 Pfundt

Originaire de Nœrdlingen en Wurtemberg, Gall Reuter épouse en 1635 Anne Marie, fille du tonnelier Philippe Reichshoffer. Il devient bourgeois quelques jours plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
Mariage, cathédrale (luth. p. 368)
1635 Gall Reuter von Nördingen der Schloßer, Michel A. Sohn vnd J. Anna Maria Philips Reichshoffer, deß küeffers tochter, eigesegnet Dienst.17. 9.bris) i 189

1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 154
Gall Reütter der Schloßer Von Nördingen außem würtenberger Landt empfohet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Anna Margretha, Philip Reißhoffer burgers vnd Küeffers allhie eheliche tochter vnd ist beÿ den schmiden Zünfftig Jur. den. 28. 9.bris 1635.

Anne Marie Reichshoffer meurt en 1637 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après elle, de sorte que le veuf est seul héritier. L’actif de la succession qui comprend la maison s’élève à 323 livres, le passif à 38 livres.

1637 (17.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 18) n° (404)
Inventarium Vnndt beschreibung aller haab undt Nahrung, so weÿland die tugendsame fraw Anna Margaretha Richßhofferin deß Ersamen gall Reüters schloßers und burgers Zu Straßburg haußfrauw nunmehr seelig, nach Ihrem auser dießer Welt tödtlichen hinscheiden hind. Ihro Verlaßen, Vnd obwohl die verstorbene frauw seelige ein eintziges Söhnlein nahmens Michael, so sie mit vorgedacht gall Reüter Ihrem haußwürth ehelich erzeugt nach Ihrem ableiben hinderlaß. so ist doch deßelbige garbaldt nach deß. mutter tödlich hinscheid auch todts verfahren durch den Wittiber alß Vatter geerbt word, (…), Actum vnd Angefang. In Straßburg Donnerstagß den 17.t Augustj Anno 1637.

Inn einer hernach gemeldter In diße Erbschafft gehöriger Vnd Inn der statt Straßburg gegen Einer E*hauß Zum weißen Rößlein genandt gelegener behaußung befund. word.
Ane haußrath, Vff der Oberst. büenen, In d. Cammer mit lit: A Vff den hind. bod. In, Cammer lit. D, Vor dieße Cammer, Un d. Wohnstuben, In dem Küchlein, In dem Keller
Eÿgenthumb Ane Einer Behaußung. Item hauß hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten geleg. Vff der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rößlein, anderseith neben H. Johann Friderich Bantzen anderseit neben Mathÿß fäsell dem schneid. hind. auff Andreß schneidern den Weißbeckhen Stoßend, dauon gehendt Jährlich ein Pfund bodenzinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter alhie Zu Straßburg, So fünff Pfundt Pfenning Jährlichen auff den 25.ten Februarÿ Eine Ersam Zunfft der Beckhen Zu Straßburg stehend Inn hauptgut 100 lb So dann Ist diße behaußung noch verhafftet herrn Jacob Spielmann dem handelßmann burgern alhie für 11. lb Vndt dann Jacob Eckman dem schloßer 49 Pfund Pfenning, sonst ledig vnd eÿgen vnd hiehero Vber die darauff Stehende beschwerd. Angeschlagen p. 98. lb. Vndt weißt darüber ein Pergamin Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg Contract Innsigell versigelt deßen datum den 6.ten Augusti 1635. signirt
Abzug In dißes Inventarium gehörig, Sa. haußraths 27, Sa. eÿßen neuw vnndt alt gemachter vnd ohngemachter arbeit Wie auch Werckzeug Zum schloßer handwerck gehörig Ist 16, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. guldiner Ring 2, Sa. Baarschafft 3, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 98, Sa. schuld Ins Erbe 174, Summa summarum 323 lb – Schulden 38, (Nach deren Abzug) Conclusio finalis Inventarÿ 285 lb

Gall Reuter se remarie en 1637 avec Anne Marie Frommeyer, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration à la Robertsau, portée dans les registres de la cathédrale
1637 (22.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 477
(Eheberedung) 22. Octobris 1637 – zwüschen dem Ersamen Meister Gall Reütern dem schloßer burgern Zue Straßburg ane Einem,
So dann die Züchtige vnd tugendsame Jungfrau Annen Marien Frombmeÿerin, Weÿland deß Ehrengeachten Christoffell Frombmeÿers gewesenen Zimmermanns und burgers Zue Straßburg seelig. hinderlaßene ehelich. dochter am Andern theÿll
Actum Inn Straßburg Sonntagß den 22.ten Octobris A° 1637. [unterzeichnet] Ich gall reuter als hohzeiter beken Wie obstet, Ich Christoff Hogel Alls vogt beken wie obsteth

Mariage, cathédrale (luth. p. 403)
1637. Dominica XVI. 29. 8.bris. Gall Reüter der Schloßer, Vndt J. Anna Maria Christoph From Meÿer des Zimmer Mans e. tochter eingesegnet in Ruperti Aw, Mont. 6 .9.bris (i 206)

Gall Reuter et sa femme Anne Marie s’engagent à entretenir Salomé, mère de l’épouse, et son mari Michel Bender, maître du pont du Rhin

1652 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 403
Erschienen Salome, Weÿl. Michael Benders deß Bruckhmaÿsters vff der Rheinbruckhen nunmehr sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Lorentz Breußen Umbgeldts Beamptens ihres Vogts, wie auch Johann Bölers deß Kantengießers ihres dochtermanns und Jacob Binders deß Küeffers alß Vogts Michael Benders ihres Sohns an einem,
So dann Gall Reütter der Schloßer und Anna Maria sein eheliche haußfrau, ihr Salomeen dochtermann und dochter am andern, und beÿde theil mit beÿstand d. Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H Mathæi Hellbeckh genannt Behem beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, daß Sie Salome die Muter eins: So dann Gall Reuter und Anna Maria d. dochtermann und dochter andern theils durch Vermittlung ehrengedachter Rhathherrn, sich mit einand. dahien verglich. hetten, daß Sie beÿde Eheleuth deroselb. resp. Muter und Schwig. die übrige Zeit ihres lebens underhalt. (…)

Leur fille Anne Marie épouse le relieur Ernest Frédéric Klenck
1672 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 444-v
(Prot. fol. 53.) Ernst Friderich Klenckh der buchbinder alß hochzeiter, mit beÿstand Michael Klenckhen des Buchbinders seines eheleiblichen Vatters und Abraham Ohlingers deß buchbinders seines Vogts, an einem
So dann Jgfr. Anna Maria, weÿl. Gall Reuters des Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Curatoris und hannß Conrad Steiners auch Schloßers ihres Stieff Vatters /:alle Burgere Zu Straßburg:/ am andern theil

Anne Marie (Frommeyer) remariée au serrurier Conrad Steiner, et le tuteur de ses quatre enfants mineurs issus de son premier mari Gall Reuter empruntent de l’argent au professeur Gérard von Stœcken pour rembourser un capital

1675 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 448-v
Anna Maria, hannß Conrad Steiners deß Schloßers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und hannß Jacob Engelbrecher der Schloßer alß Vogt Ihr Annæ Mariæ mit weÿl. Gall Reutern dem Schuemachern ihrem Vorig. Ehemann nunmehr seel. ehelich erziehlter und noch lebender 4. Kinder
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöcken U.I.D. et Pandect. Profess. publ. – schuldig seÿen 50. lb Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Geldt,
daß Er dieselbe damit E.E. Zunfft der beckhen, die Jenige 50. lb so Sie Anna Maria und deren Kinder obgedacht aus der am 25. febr: a° 1613. durch weÿl. herrn Hÿlarium Meÿern alß Kaÿserl. Not. nun längst seel: darüber uffgerichteter Verschreibung und nach anlaÿtung des am 6. Mart. a° 1615. Verfertigten Ganth Kauffbrieffs Von uff und ab ihrer alhier am Roßmarckh Zwischen weÿl. Mathis Fäßels deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßener Erben und Herrn Friderich Deckhern U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocat. et Procurat. gelegener behaußung Zuverzinnßen schuldig seind, ablößen

La maison revient au fils serrurier Jean Georges Reuter qui épouse en 1676 Marie Elisabeth Senff, fille d’un censier de Plobsheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 118)
Dominic. Jubilate et Cantate den 16 und 23 Aprilis) 1676. Hanß Geörg Reüter d. ledige Schloßer, Gall Reütter gewesenen Burgers vndt Schloßers
nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Maria Elisabetha Hanß Senff gewesenen Burgers vndt Meÿers Zu Plopßheim nachgel. ehel. Tochter.. S. Wilhelm (i 78)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 264-v, n° 32) 1676. Eâd. Dom.câ [Jubilate 16. Aprilis] Hanß Geörg Reüttern der Schloßer, Weÿl. Gall Reütter des Schloßers Vnd Burgers allhie nachgelas. ehl. Sohn Vnd Jfr. Maria Elisabetha Weÿl. Hanß Senfften gewes. Adelich: Bernoldischen Meÿers Zu Blopßheim nachgelas. eheliche Tochter. Eingeseget eod. Die ad S. Wilhelmj (i 278)

Jean Georges Reutter et sa femme Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du professeur Gérard von Stœcken

1678 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 82-v
Hannß Georg Reuter der Schloßer und Maria Elisabetha, beÿde Eheleuth, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Georg Senffen deß Zieglers und hannß Lienhardt Otten deß Leinenwebers, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Christmann Kammen deß Saÿlers, im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen U.I.D. et Pandectarum Profess: Publ. beÿ hießiger wohllöb. Universität – schuldig seÿen 150. lb, daß Sie damit ihre resp. Schwäger und brüder umb dero hienach beschriebener behaußung gehabte antheiler außweißen und befriedigen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh gegen dem Weißen Rösel, einseit neben herrn Friderich Deckher U.I. Ddo und E.E. Kleinen Rhats Advocato et Procuratori anderseit neben Mathis Fäsel dem Schneider, hinden uff Hannß Michael Bruckhmann den büchßenmacher stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen 1. lb Zinnß dem Stifft Jungen St. Peter

Anne Catherine Reuter épouse le serrurier Jean Ernest Saltz originaire du Brandebourg
1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 157-v
(Eheberedung) Hannß Ernst Saltz der ledige Schloßer aus Brandenburg und deßen Churfürstenthumb gebürtig alß bodenzinß, mit beÿstand Andres Kermanns deß Statt schloßers an einem
So dann Jungfr. Anna Catharina, weÿl. Gall Reuters deß Schloßers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz Hannß Jacob Engelbrechers deß Schloßers ihres Vogts, wie auch Hannß Georg Reuters des Schloßers ihres eheleiblichen bruders am andern theil

Jean Georges Reuter se remarie à Illkirch avec Anne Catherine Hess, fille du patricien Jean Hess et veuve du tisserand Jean Jacques Wolff
Mariage, Illkirch (luth. f° 114-v)
1703. d. 22. April sind auß Bewilligung Ihrer Gnaden Regirend. H. Ammeister in Straßburg, laut beiliegend. Scheins Zum erst. Vnd andernmal alhier in Illkirch außgeruffen Vnd d. 25. Ejusd. copulirt Vnd eingesegnet worden H. Johann Geörg Reuter, Gall Reuter gew. burgers v. Schloßers in Straßb. Vnd Anna Maria Frommejerin, hind. ehl. Sohn jetzig. Zeit burg. Vnd schloßer in Straßburg, bißherig. Witwer, Vnd Fr. Anna Catharina Wolffin gebohrne Heßin H. Johann Heß Connestablen in Straßb. Vnd Anna Maria Storckin hind. ehel. Tochter jetzig. Zeit Hanß Jacob Wolffen gew. Leinenwebers hind. Wittib [unterzeichnet] Hanß Georg Ritter als hohzeitern, Katharina Heßin alß hochzeiterin, georg oberdorffer Alß schwager, Johannes specht als der Kindter Vogt (i 125)

La nouvelle épouse fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 77 livres dans la maison qui appartient à son mari.
1703 (28. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 63) n° 571
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Reuterin gebohrne Heßin, des Ehren geachten Hrn Georg Reuters Schloßers und burgers alhier zu Str. eheliche haußfrau, Zu Ihme ihrem Ehemann in die Ehe gebracht, welcher der ursachen allweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung hiebeÿ berichteter maßen austrucklichen versehen, daß einem jeden Ehegemächd seine in die Ehe bringende Nahrung unverändert sein werden wird (…) So beschehen in Straßburg den 28.ten Novembris ao: 1703.

In einer in der Statt Straßburg in der blau Wolcken gaß gelegenen und von beeden Eheleuthen bewohneten behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Guldener Ring 8, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 77 lb, der Frauen samtliche in die Ehe gebrachte Nahrung 77 lb

Jean Georges Reuter hypothèque la maison qui appartient à ses enfants en premières noces et dont il a la jouissance viagère

1704 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 162-v
Joh: Georg Reütter schlosser [unterzeichnet] hanß Georg Reitter schloser
in gegensein Joh: Spechten meelmanns alß Vogts sein Reütters 3 KK.
Demnach Er, Reütter, erwehnter seinen KK. mütterlich guth Kraft Codicills lebtägig zu genießen berechtiget, alß wolle Er, Parens, Sie die KK, deßwegen in specie versichern auf seine behaußung Cum appertinentiis allhier in der blauen wolckengass einseit neben Hn Joh: Peter Randenrath Senat: anderseit neben andres Gundelwein dem Kiefer hinten auf hanß Adam Acker Kachlern stoßend gelegen

Jean Georges Reuter meurt en 1706 à l’âge de 61 ans en délaissant trois enfants issus de son premier mariage avec Elisabeth Sumpff. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 29 livres, celle des héritiers à 60 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 54 livres.

1706 (19.4.) Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 7)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, liegend. vnd Vahrender, verändert und ohn verändert, so weÿland der Ehrsahme Meister Hanß Georg Reutter, geweßener Schloßer und burger allhier zu Straßburg, nunmehro seeliger, nach seinem den 10.ten Aprilis dießes lauffenden 1706.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johannis Spechten, deß meelmanns vnd burgers Zu gedachtem Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp Reutters, Ledigen Schloßer gesellens so vff d. wanderschafft sich vffhaltend, ferner Johann Friderich Reuters, auch Schloßer gesellens und Jungfr. Maria Elisabetha Reuterin, dießer dreÿer des seeligen verstorbenen mit weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Maria Elisabetha gebohrner Sumpffin, seiner erstern haußfrauen, ehelich erzeugte und hinterlaßener Kinder und ab intestato Erben (…) durch die viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrner Heßin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand S.T. herr Christmann Dautels Notarÿ publici et Juris practici burgers zu gedachtem Straßburg, deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) – Actum Straßburg, den 19.ten Aprilis 1706.

In einer in der Statt Straßburg ane der blohwolcken gaß gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden.
Höltzen und Schreinwerck, In d. Soldaten Cammern In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Vor dießer Stuben, In d. werckstatt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) It. hauß und hoffestatt m. allen andern ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßb. an d. blawen wolckengaß nahe dem Roßmarck gegen dem weißen Rößel über gelegen einseith neben Georg Andreß Gundelwein Küffer anderseith neben herrn Johann Freÿen dem glaser, hinten vff herrn Joh: Adam Acker dem häffner stoßend, davon gehet Jährlich auff weÿhenachten ein pfund pfenning bodenzinß dem Stifft Zum Jungen St. Peter allhier, welche behausung umb 280. lb d den Stöckischen Erben hypothecirt, vnd anno 29. Martÿ 1703. durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckmeistere æstimirt umb 350. lb, abgezogen obige beschweret restirt annoch hier auß Zuwerffen 70. lb. hierüber besagt j. t.. p. hlbr. m. d. St. Wt. anh. Ins. verw. sub dato 6. Aug. 1635. mit altem N° 1 notirt und darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden ohnveränderten guts. Nach Innhalt deß über deroselben in die Ehe Gebrachtes Gut vffgerichtet durch herrn Johann Reinhard Langen Notarium außgefertigten Inventarÿ de aô 1703.
Abzug dießes Inventarÿ. Der wittib ohnverändert, haußrath 10, gold. Ring 4, Ergäntzung 4, Activi 10, Summa summarum 29.
der Erben ohnverändert, haußrath 32, Werckzeug 14, Silber 2, guld. ring 1, behaußung 70, Ergäntzung 24, Summa summarum 145 – Passiva 206, In collatione 60 lb
Theilbar, haußrath 15, Silber 1, Gold. Ring 1, Summa summarum 17 lb – Passiva 54 lb, In collatione 36 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 118 lb
Wÿdemb so die wittib von dem seelig. verstorbenenn ad dies vitæ geneußt. Eß hat Zwar der abgeleibte Mann der hinderlaßenen wittib einen lebtägigen wÿdemb in der mit Ihro auffgerichteten Eheberedung verschrieben, entweder dem sitz in dem Sterbhauß oder aber 5. lb. Jährlichen Zinßes, alldieweilen aber beÿ solcher bewandnuß, da, dem gemachten* anschlag nach, die Passiva die Activ Na& umb ein mercklches übertreffen (…)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1701-1716, f° 47-v)
1706. Sambstag d. 10. Aprilis morgens umb halb 7 Uhr starb und ward Montag d. 12.ten Aprilis hor. 2. pom. nach gehaltener Leich Predigt Zum Jungen St Peter Zu St. Gall begraben, Johann Georg Reuter gewesener Schloßer und Burger allhier weÿl. Gall Reuter gew. Schloßers und Burgers alhier und Mariæ Fronmeÿerin Ehel. Sohn, So erstlich Verheÿrathet gewesen an Jfr Mariam Elisabetham gebohrne Senferin und nach dero absterben mit Anna Catharina Wolfin mit welcher er geleget biß an sein ende. Æt. 61. jar weniger 6. tagen [unterzeichnet] friht Reutter sohne (i 50)

Le tuteur des enfants de Jean Georges Reuter vend la maison 575 livres au serrurier Blaise Sultzer

1707 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 383-v
(575) Joh: Specht meelmann alß vogt weÿl. hanß Georg Reütters schlossers 3 KK
in gegensein Blasii Sultzers schlossers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen begriffen, weithen & alhier in der blauwolckengass, einseit neben andres Gundelwein Kieffer anderseit neben Joh: freÿ glaßern hinten auf H. Joh: Adam Ackern den Stattkachler stoßend, darvon gehen jährlich 1 lb bodenzinß dem Stift jungen St Peter – endlichen ist hierbeÿ erschienen Anna Catharina geb. Reüterin wittib geb. Hessin beÿständlich H. Christmann Dautels Not. publ. u. juratum practici ihres vogts, die hat bekannt 24 empfangen zu haben – um 575 pfund

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1714 après la mort de Blaise Sultzer. Sa veuve Marie Rosine Riethammer se remarie en 1715 avec le serrurier Jean Michel Kreutzer
Jean Adam Sultzer, unique héritier de son père, et sa mère vendent la maison 650 livres au tailleur Jean Baptiste Dutilleul et à sa femme Anne Marie Muffat.

1730 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 423
Johann Adam Sultzer lediger Schloßer so über 25 jahr und ohnbevögtigt zu sein versicherte und deßen Stieff Mutter Fr. Maria Rosina geb. Ritthammerin H. Johann Michael Kreutzer des Schloßers Ehefrau
in gegensein Johannis Baptistæ Dutillol des Schneiders und Mariæ Annæ geb. Muffat [unterzeichnet] thutilleul, +
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der blauen: wolcken: gaß, einseit neben Nicolas Kohler dem glaßer ehevögtl. weiß anderseit neben Johann Martin Bahn dem Kieffer auch ux: noe. hinten auff H. Rathh. Johann Adam Acker Stattkachler – davon gibt man dem stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß – ihro Kreutzerischer Ehefrau als welche ihres verstorbenen ersten Ehemanns weÿl. H. Blasÿ Sultzer, Schloßers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers, sowohl sie ohnveränderte als theilbare Verlaßenschafft krafft vor allhies. Löbl. Vogteÿ gerichts am 17. Xbr 1714 auffgerichteten Vertrags tam active quam passive übernommen hat – um 650 pfund

Jean Baptiste Dutilleul naît en 1683 à Strasbourg, fils naturel d’un capitaine de dragons et d’une Savernoise. Il se marie en 1706 avec Marie Anne Muffat, fille d’Antoine Muffat de Sélestat.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 53)
22° 9.bris 83, Joannes, illeg: N. Cheuallier du dilleu Capitaneus des dragons dans le Regiment de la Royne et Marg. drömmall Tabernensis, Patrini Joannes Rouland Capitaneus Regimenti du Moele et Maria sibilla Pirottin (i 31)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 91-v)
Hodie 13 Septembris anni 1706 (…) nuptias celebrerunt in facie ecclesiæ Joannes De Dilleu argentinensis sartor filius Joannis Du Dilleu ducis in legione dicta de la reine a sexdecim annis mortui et maria anna mufae Scelestadiensis fiia defucti antonii mufae Scelestadiensis (signé) Johaneß tutter, marianne mufac (i 94)

Jean Baptiste Dutilleul est reçu maître après avoir présenté son chef d’œuvre en février 1711
1711, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 17) Dienstags den 2.to febr. 1711 – Erscheint unter seinem Herrn Informatori Herrn Ulrici, Jean Dutilier bittet Ihme die gewohnliche Riß Zu seinem bevorstehenden Meisterstück auffzuerlegen
N° 3. Ein trompeter Rock
N° 5. Ein Suadane
N° 6. Ein Pantalon
N° 2. Ein Manns Kleÿd
N° 13. Ein Raths Botten Rock.
Hat obige Riß wohl Verfertiget, derohalben als Mit meister auff: und angenommen worden.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat deviennent bourgeois en 1711. Leur enfant suit la coutume, c’est-à-dire qu’il ne devient pas bourgeois avec ses parents.
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1282
Jean Dutille der schneider V. hier V. sein Fr : Mariana Muffa erkauffen d. burgerrecht p. 6. gold fl. 15 s. mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ den Schneiders dienen, jur. d. 7. dito [9.bris] 1711.

Le commissaire d’artillerie Renaudeau demande que des experts inspectent le costume que lui a fait Jean Baptiste Dutilleul. Le conseil des tailleurs condamne Jean Baptiste Dutilleul à reprendre le travail à ses frais
1726, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 142) Mittwoch den 16. Decembris 1726 – Herr Renaudeau Commissaire d’artillerie Klagt Entgegen und Wider Jean Dutille burger und Schneider alhier, wie daß er Kläger sambtstags vor ungefehr 14 Tagen dem beklagten 4 ¼ staab braun Holländisches durch umb Ein Completer Kleÿdt ihme Kläger daraus Zue verfertigen gelüffert, es hätte aber beklagter solches Kleÿdt, ob schon noch nicht außgefertiget, der maßen Zustückhert daß es nicht passiren könne, bittet abordnung einiger Expertorum umb das Kleÿdt Zubesichtigen und außzumeßen et facta relatione den beklagten in alle verursachte Kösten, Schaden und Interesse Zue condemniren.
Beklagter Zuegegen Excipiret er habe an den H. Kläger, so eine große Persohn ist, 4 ½ staab duch gefordert. H. Kläger ist deßen nicht geständig, beruffet sich auff H. Le Blanc den handelsmann in deßen Laden daß durch außgenommen Worden.
H. Pierre Le Blanc hierzu beruffen und Zuegegen, sagt daß beklagter nicht mehr alß 4 ¼. staab durch gefordert habe, und übriges der parten vor und anbringen, ist auff der Hh. Expertorum abgelegte Relation, daß Zwar daß durch alles vorhanden seÿe, es wäre aber solches nicht managiert, sondern über auß getheilt und ohnnöthiger weiß Zerstückhet Worden.
Erkant Wird beklagter Condemnirt daß quæestionirte Kleÿdt auff seine Kosten in einen Wohl Conditionen standt Zuestellen, und sovil durch von dem Nemblichen stück dar zue zuekauffen, alß Zue deßen perfestion nöthig sein werde.

Ouvrier à la fonderie royale François Duché se plaint que Jean Baptiste Dutilleul traite mal son fils apprenti chez lui. Jean Baptiste Dutilleul expose qu’il a obtenu gratuitement le congé de l’apprenti qui s’était engagé et qui n’a guère d’ardeur au travail. Le conseil permet à l’apprenti de changer de maître
1733, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 446) Dienstags den 17.ten Novembris 1733 – François Duché der arbeiter in der Königl. fonterie alhier nôe. filÿ des schneider Lehrjungen klagt wider Jean Dutillieu daß er Meister, daß beklagter Lehrjung so übel beÿ ihm gehalten werde, habe nicht Zue Eßen genueg, und werde Vilmehr alß eine Dienstmagd alß Lehrjung gebraucht, bittet selbigem Zu Erlauben seine lehr zeit beÿ Einem andern meister auß Zuehalten und dem beklagten Zu Condemniren, daß er Von dem bereits völlig Empfangenen lehrgeldt für j. jahr Zurückzugeben müße.
Beklagter Zuegegen Erwidert, der Junge seÿe Zum dritten mahl weggeloffen, und hätte sich engagiren laßen, wovon er meister den durch gute freund gratis Zue wegen begrachten Congé in händen hat, seÿe übrigens sehr faul, vnd arbeite mit verdruß dahero er befugt geweßen selbigen abzustraffen, und von dem außlauffen abzuehalten, übrigens mangle ihn an der nahrung nichts, und consculiere er Meister daß wann Kläger also nicht Zuefriden, sein Kind anders wohin Zu thun.
Erkant, seÿe beklagter schuldig den Jungen Zue Entlaßen, dem Kläger Erlaubt sein H. und Zue einem andern Meister Zuethun, vnd auß seinen Mittel außlehren Zue laßen.

Jean Baptiste Dutilleul et Marie Anne Muffat hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Frédéric Færber

1741 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 231-v
Jean Baptiste Dutilleul der schneider und Marie Anne geb. Muffat beÿständlich Johann Leopold Deißers des handelsmanns und Nicolaus Kohlers des glaßers ihres geschwistrig kinder [unterzeichnet] marie maffad, deisser
in gegensein H. Daniel Friedrich Färbers des handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der blau Wolckengaß einseit neben obgesagten Kohler, anderseit neben Johann Martin Bahn dem kieffer, hinten auff H. Rathh. Acker – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter 1 lb ane bodenzinß

Leur fille Marie Anne Chrétienne se marie en 1746 avec Guillaume Rondouin, entrepreneur des Ponts et Chaussées
1746 (30. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 76)
Contrat de mariage – Sr Guillaume Rondoüin, Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette Province d’Alsace, fils majeur du Sr Urbain Rondoüin aussi Entrepreneur desdits Ponts et Chaussées et Damle Marguerite Assenet
Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier maître tailleur d’habits et Dlle Marie Anne Mouffat stipulant pour Demoiselle Marie Anne Christine Dutilleul leur fille

Marie Anne Chrétienne Dutilleul se remarie en 1753 avec François Ignace Lex, receveur du chapitre de Neuwiller en apportant la maison en mariage

1753 (1,.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 90)
Contrat de mariage – Sr François Ignace Lex, Recev. General du Chap.re de Neuviller demeurant en cette ville, fils majeur du Sr François Lex, ancien Prevot et Recev. des domaines du Roy a Marmoutier et de défunte Marie Anne Dieta
De Marie Anne Christine Dutilleul, veuve en premières noces du Sr Guillaume Rondouin Entrepreneur des Ponts et Chaussées de cette province, Majeure d’ans fills du Sr Jean Baptiste Dutilleul dit Chevalier et de défunte Anne Marie Mouffat
Etat des apports de la future épouse – Maison, Il appartient à lad. Dame Lex une maison Sise en cette ville ruë de la nuée bleue, le Sr Bourger tonnelier d’une part, le Sr Kohler vitrier d’autre, derrière Sr Dupont caffetier derrière la rue – du 29. 8bre 1753

L’ancien tailleur Jean Baptiste Dutilleul et sa fille Marie Anne Chrétienne épouse de François Ignace Lex vendent la maison 1 500 livres au perruquier Marc Antoine Drouin

1757 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 217-v
H. Johannes Baptista Dutilleul ehemaliger schneider und deßen tochter Maria Anna Christina geb. Dutilleul H. Frantz Ignatii Lex des oberschaffners löblichen stiffts Neuwiller
in gegensein H. Marc Antoine Drouin perruckenmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der Blauwolcken gaß, d’un côté Nicolaus Arbogast Kohler dem glaßer, d’autre Johann Friedrich Burger dem kieffer, derrière N. Dupont dem caffetier – dem stifft Jungen St Peter 1 lb. ane bodenzinß – als ein d. 25. 7.br. 1730 erkaufft und ihro Fr. Lexin als ein mütterliches erbguth – 1500 pfund

Originaire de Franche-Comté, Marc Antoine Drouin demande au Corps des perruquiers un certificat pour pouvoir devenir bourgeois et acquérir le fonds de François Tassin qui cesse d’être peruquier pour devenir huissier royal. Le corps de métier refuse d’accéder à sa demande contraire au règlement et le renvoie aux Quinze.
1744, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 184) Montags den 21.ten Xbris 1744 – Marc Antoine Drouin der Perruckenmacher Gesell aus franche Comté gebürtig bittet Ihme Schein Zu ertheilen daß man Ihm nach erlangtem burgerrecht in Ein löbl. Corps des Perruquiers auffnehmen wolle, weilen Hr François Tassin jetzmahliger Huissier Royal die Perruckenmacher Profession quittiren und Ihme als seinem anverwanthen eine Boutique und Pratique cediren will, mithien dadurch Keine neue Boutique auffgerichtet wird, er der Comparent auch bereits 8. Jahr hier als Perruckenmacher Gesell gedienet und sich bekannter maßen wohl außgeführet hat.
Erkand, weilen sein begehren dem 15. Art: d: d: 19.ten 7.bris 1716. Zuwider Vermög deßen er sich nicht in die Muthjahr einschreiben laßen, als wird derselbe allhier ab: und an gnädige Herren die XV. Verwießen.

Marc Antoine Drouin porte le 2 janvier 1745 l’affaire devant les Quinze. Il déclare avoir servi comme compagnon huit ans et demi à Strasbourg. Il n’ouvrira pas de nouvelle boutique puisqu’il reprendra celle de François Tassin. Il demande en outre un certificat pour pouvoir devenir bourgeois. Le Corps des perruquiers n’a pas d’objection à ce que les Quinze lui accordent une dispense. Sur proposition de la commission, les Quinze décident que le pétitionnaire s’inscrira aux années d’épreuve qu’il terminera le même jour moyennant les droits habituels et une taxe de dispense. Les Quinze délivrent aussitôt une expédition de leur jugement.
1744, Protocole des Quinze (2 R 154) et 1745, XV (2 R 155)
Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal
1744, XV (2 R 154)
(p. 707) Sambstag d. 2. Januarÿ 1745. Moss. nôe Marc Antoine Drouain ledigen peruquiers aus der franche Comté gebürtig, prod. Vnderth. Mem. und befragen Sub N. 1. biß 5. umb gn. dispensation des François Tassin boutique und pratique continuiren Zu dörffen, undt umb gn. Erkantnuß daß Ihme ein Zunfft Schein Zum Burger Recht ertheilt Werden möge, beÿ welchen der peruquiers Ober Meister erscheinen solle. Erk. solle dem Ober Meister der peruquiers Zu diesem begehren Verkündet Werden.

1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 5) Sambstag d. 9. Januarÿ 1745.
Moss. nôe Marc Antoine Drouhin C. der Peruquenmacher Ober M. erhalt petitum vom 2. jûs, bitt Deput. Römer bitt auch Deput. Erk. Oberhandwerck Hh.

(p. 37) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745. – Marc Antoine Drouin Ca. die peruquiers
Iidem [Obere handwerck Hh] laßen ferner per Eundem [secretarium] referiren, daß Marc Antoine Drouin der Ledige Peruquenmacher aus der franche Comté gebürtig den 2. Jan. huius contra E. Löbl. Corps derer peruquiers ein Vnderthäniges Memoriale sambt beylagen sub N. 1. 2. 3. 3. et 5. producirt darinnen gehorsamst Vortragend Mgh. würden aus dem Extract sub N° 1 ersehen, wie daß François Tassin der bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, da er seine vorige profession quittiren wolle, Ihme, alß seinem anverwanden, deßen boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, wann es mit Mgh. permission geschehen Könne, jndeme Er, Implorant, sich noch nicht Zu denen Muthjahren haben einschreiben laßen. Da nun Keine newe Boutique hierdurch auffgerichtet Werde, vnd Er, Implorant, nach außweis der beyligenden 4. attestaten sub N. 2. 3. 4 et 5. allbereit acht und ein halb Jahr in allhiesiger Statt alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet, er auch allbereit beÿ E. E. Großen Rath umb das Burgerrecht Vnderthänig anhalte, Alß gelange an Mghh. deßen Vndertheniges bitten, Sie gnädig geruhen wollen, Zu dispensiren, daß Er, supplicant, das Vorgenante François Tassin boutique und pratique continuiren dörffe, anbeÿ auch in hohen gnad Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein Zu dem burger recht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath Vorlegen Zu können, mitgeteilt werden möge. Auff solches ged. corps umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant sich auff der contenta seines memorials bezog.
Nahmens derer peruquiers seyen Vorgestanden Johann Jacob Ullmar, Barnabé Paulet, Johann Michael Porner und Niclaus Copin, Welche geantwortet, weilen der Gegener sich acht Jahr lang wohl auffgeführt, und Keine Newe Weckstatt auffrichte, alß wolten Sie wieder Ihme nichts einwenden sondern die Willfahr Mghh. anheim gestellt haben.
Beÿ dießen Umbständen Vermeinten, die Hh. Deputirten der Implorant seÿe dahier anzuweisen, sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben Zu laßen solle aber gleich Zur stund wieder außgethan, und Zum Meister Recht, gegen erlag der unkosten, und 3 lb d pro dispensatione admittirt, auch Ihme ein Schein zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, Bedacht gefolgt.

(p. 41) Sambstag d. 30. Januarÿ 1745
Bescheid. – Sambstag den 30. Januarÿ 1745. In Sachen Marc Antoine Drouin Lediger peruquiers Imploranten, ane einem, entgegen vnd wider E. Löbl. Corps der peruquiers, Imploraten, am andern theil. Auff producirtes Vnderthnges. Memoriale sambt beÿlagen sub Nis. 1. biß 5. jnclusiven und beÿgesetztem Bitten, wir geruhen wolten gnädig Zu dispensiren, daß Er, Implorant, in ansehung François Tassin bißherige peruquier, und jetzt mahliger huissier Royal, seine vorige profession quittirt, und Ihme, alß seinem Anverwanthen, deßen Boutique und pratique Zu cediren Vorhabens seÿe, er Zwahr Zu denen Muthjahren sich noch nicht einschreiben laßen, dannoch aber in allhiesiger statt 8 ½ Jahr alß peruquenmacher Gesell gedienet, vnd gearbeitet habe, des Vorgedachten François Tassin boutique und pratique continuiren möge, anbeÿ auch Zu erlauben daß Ihme ein Zunfft schein zu dem Burgerrecht, umb solchen beÿ E. E. Großen Rath vorlegen Zu können, gegeben werde. Den Imploranten beÿ gebettener, bewilligter und beseßener &Dpt& darüber angehörte Verantwortung, Ist, der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkand, Wird der Implorant dahien angewiesen, daß er sich Vordersambst Zu denen Muthjahren einschreiben laße, gleich aber Zur stund, wieder außgethan, und 3 pfund s pro dispensatione admittirt, und Ihme ein Schein Zu erhaltung des burger rechts ertheilet Werden solle.

Marc Antoine Drouin s’inscrit aux années d’épreuve dont il est aussitôt libéré.
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 185-v) Montags den 1. Februarÿ 1745
Erschiene Herr Marc Antoine Trouin der Perruckenmacher Gesell aus der franche Comté gebürtig, bittet, Ihme Zufolg prod. Erkantnus der gnädigen Herren XV. vom 30. Januarii jüngst in die Muthjahr einzuschreiben, und so gleich wider davon zu befreÿen gegen Erlag 12 lb pro dispensatione.
Erkand, seÿe Zufolg solcher Erkanntnus einzuschreiben und wider davon Zubefreÿen gegen Erlag 12. lb pro dispens.

Originaire de Frotey-lès-Vesoul, Marc Antoine Drouin devient bourgeois au nouveau tarif le 11 février 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 198
Marc Antoine Drouin Von Frotey les vessouls en franche comté erhalt das burgerrecht umb den neuen burger schilling Ein lediger Peruckenmacher, will dienen beÿ .E E. Zunfft der Weinsticher, juravit eodem [11. Februarÿ 1745]

Marc Antoine Drouin est reçu maître le 23 mars 1745 après avoir présenté son certificat d’apprentissage
1745, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 186-v) Dienstags den 23. Martii – Maître
Herr Marc Antoine Trouin der Perruquier und burger allhier prod. Lehrbrieff de dato 19. Octobris 1744. und Zunfft Schein de dato 16. februarii 1745 bittet ihme das Meisterrecht zu accordiren.
Erkand, wird gegen Erlag 60. lb und 12 lb pro dispens. angenommen.

Marc Antoine Drouin épouse Marie Ursule Wahr, native d’Arlesheim en suisse près de Bâle : contrat de mariage, célébration
1745 (10.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 996)
Contrat de mariage, communauté partageable selon la coutume de Strasbourg – Sr Marc Antoine droüin, maître perruquier bourgeois de cette ville, fils du Sr Leonard droüin et de dlle Reine guilleman, assitée du Sr Pierre Guilleman intéressé dans les affaires du roy son oncle maternel
dlle Marie Ursule Warr fille mineure de Nicolas Warr, marchand bourgeois de harlesheim en suisse, et de Marie Madeleine feur
promettent de se prendre devant l’église catholique (signé) guillemain

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 267)
Hodie 11 Mensis Maji anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Marcus antonius Drouhin ex Parochiâ dictâ froteÿ les vesoul diœcesis bisuntinæ oriundus filius Leonhardi Drouhin et Reginæ guillemin conjugum et nunc intra hanc civitatem civis, et Maria Ursula Francisca Wahr arleshemensis, filia Nicolai wahr et Mariæ Magdalenæ feurhammerin conjugum, adfuerunt testes Petruis guillemin interessé dans les affaires du Roy et entrepreneur des fortifications de Haguenau, Franciscus Paul Tassin Huissier Roÿal au Conseil souverain d’Alsace, Nicolaus Wahr pater sponsæ, Franciscus guillemand Huissier Roÿal a wasslenheim (signé) drouin (i 137)

Marie Ursule Wahr devient bourgeoise par son mari à l’ancien tarif le 12 juin 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 221
fr. Maria Ursula Wahrin Von Arlesheim erhalt das burgerrecht Von ihrem Marc Antoine Drouin burger und Peruquenmacher um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher, promisit eod. [12. Junÿ]

Les enfants et héritiers Drouin vendent la maison 3950 francs au tailleur André Geissenhoffer et à sa femme Anne Marie Legoy

1806 (21.1.), Strasbourg 12 (9), Not. Wengler n° 1642
Marie Madeleine Drouin, Marie Anne Drouin et Ursule Drouin les trois filles majeures, Ignace Drouin Perruquier les quatre frères et sœurs demeurant à Strasbourg
au Sr André Geissenhoffer Tailleur d’habits et Anne Marie Lequoi
Une Maison a trois étages et deux mansardes trefond avec ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la nuée bleue n° 3, d’un côté le Sr François Kohler Vitrier, d’autre le Sr Burger Conseiller de la Préfecture du Bas Rhin, devant la rue, derrière en partie Sr Clause patissier en partie Sr Baldner boulanger – échue de la succession de Marc Antoine Drouin Perruquier leur père, acquise de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul sa fille à la Chambre des contrats le 9 août 1757 – grévée d’une rente foncière 4 francs à la ci devant collégiale de St Pierre le jeune aux droits de laquelle se trouve aujourd’hui l’état – moyennant 3950 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 98 F° 105-v du 25.1.

Originaire d’Alzey en Palatinat (alors département du Mont-Tonnerre), André Geissenhoffer épouse en 1801 Anne Marie Legoy qui a dix ans de plus que lui
Mariage, Strasbourg (n° 62)
Du 5° jour du mois de Brumaire l’an X de la République française. Acte de mariage d’André Geisenhoefer, âgé de 19 ans, tailleur domicilié en cette ville depuis deux ans 10 mois né à Alzey département du Mont tonère le 26 décembre 1781, fils légitime mineur de feu Michel Geisenhoefer, tailleur au dit lieu et de Jeane Jünger,dûment autorisé à cet effet par ladite Jeanne Jünger, sa mère absente et d’Anne Legoy, âgée de 29 ans, née en cette ville le 10 décembre 1771, y domiciliée, fille légitime de feu Jérôme Legoy, dégraisseur, et de Susanne Hirschfogler (signé) André Geisenhöffer,Ana lequa (i 35)

Inventaire après décès de Charles Legoy chez son neveu André Geissenhoffer
1809 (5.4.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 311
Inventaire de la succession de Charles Legoy garçon limonadier décédé le 27 mars dernier – à la requête d’Anne Marie Legoy épouse d’André Geissenhoffer tailleur d’habits héritière universelle instituée par testament de son oncle en date du 18 mars 1809 à charge de payer à mon autre sœur Françoise Legoy (…) Me Meyer
en la demeure du Sr Geissenhoffer rue de la nuée bleue
meubles 224 fr, numéraire 144 fr, dettes actives 1736 fr, passif 725 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 48-v du 15.4.

André Geissenhoffer et Anne Marie Legoy revendent trois ans plus tard la maison à Marie Claire With, épouse séparée du négociant Augustin Hugard

1809 (21.12.), Strasbourg 11 (7), Not. Thurmann n° 540
André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy
à Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens du Sr Augustin Hugard négociant
La maison qu’ils occupent en ce moment en cette ville rue de la nuée bleue n° 3 avec appartenances droits circonstances et dépendances d’un côté le Sr Burger conseiller de préfecture, d’autre celle du vitrier Kohler, derrière la propriété du Sr Glooss – chargée d’une rente foncière de 4 fr provenant du ci devant chapitre de St Pierre le Jeune payable a la caisse de recette de l’enregistrement – acquise des héritiers Drouin par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806, Ledit Drouin l’acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 août 1757 – moyennant 5925 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 170 du 22.12.

Fille d’un teinturier de Sélestat, Marie Claire Widt épouse Sébastien Hyacinthe Louis, libraire originaire de Lunéville : contrat de mariage, célébration
1786 (31.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 203) n° 77
Dépôt de Contrat de mariage – entre Sébastien Hyacinthe Louis bourgeois libraire de la ville de Strasbourg
Marie Claire With femme dudit Sr Louis assitée de François Joseph With bourgeois de maître teinturier de Selestatt et Marie Catherine Bucher ses père et mère
à Strasbourg le 29. juil. 1786

Mariage, Sélestat (cath. p. 33) Hodie 31 Januarii anni 1785, una proclamatione in Ecclesiâ hâc parochiali Eâdemque in Parochiali Ecclesiâ ad Stum Petrum Juniorem intra argentinam publice factâ (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Sunt Dnus Sebastianus Louis oriundus Ex Lunéville, Librorum mercator argentinæ Commorans defunctorum Ludovici Louis, Civis, dum Viveret et Pistoris in dicto Luneville, et Vrsulæ Joannæ Gerard Conjugum un vivis filius Majoriennis superstes et Maria Clara Witt filia Francisci Josephi Witt, Civis Tinctoris et Mariæ Catharinæ Brucker, Conjugum hic commorantium (signé) Sesbastien Louis, Maria Claire withe (i 19)

Tous deux deviennent bourgeois en février 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 67-v
Sebastian hyacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig weÿl. Joh: Ludwig Louis geweßenen burgers Vnd Beckers daselbst hinderlaßenen ehl. Sohn, Verheurathet mit Marja Clara Wittin von schlettstatt gebürtig, Frantz Joseph witt des burgers vnd färbers allda ehl. tochter, erhalt das burgerrecht vnd zwar Maritus vmb den Neuen deßen ehefrau aber Vmb den alter burger schilling, wollen dienen Zur Steltz, juravit et promisit den 5.ten feb. 1785.

Sébastien Hyacinthe Louis est reçu à la tribu de l’Echasse
1785, Protocole de la tribu des Echasse (XI 112)
(p 582) Anno 1785. Sambstags d. 12. Martÿ 1785. ist ein Kauf Gericht gehalten. – Catholischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Sebastian Hiacinth Louis der buchhändler Von Luneville gebürtig stehet Vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein Vom 5.ten Februarÿ 1785. bittet ihn disorts für einen Leibzünfftigen auf: und anzunehmen.
Erkandt, Willfahrt, dt 4 fl. 5. ß für as Kaufgericht, 12 fl. für des Zunfftrecht, 3 fl. Zu Unterhaltung der Feuerspritz, 2 fl. für den Pfenningthurn und 5 ß für das Findlinghauß, jur. eod.

Sébastien Hyacinthe Louis meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison Broistedt aux Grandes Arcades. L’actif s’élève à 4634 florins, le passif à 8553 florins
1791 (17.8.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) f° 317
Inventarium über weil. H. Sebastian Hiacinth Louis gewesten buchhändler Verlaßenschafft, nach seinem d. 21. Februarÿ jüngst erfolgten absterben hinterlassen hat – auf ansuchen der Wittib Fr. Maria Clara geb. With beiständlich H. Heinrich David Broistett des seiden-knopffmachers
der verstorbene hat mit seiner Fr. wittib zu erben hinterlassen, 1. Ludwig Sebastian, 5 ½ Jahr alt, 2. Josepham 4 jahr alt, 3. Johann Georg 3 jahr alt, 4. Maria Anna so 1 jahr alt, denenselben geschworne vogt ist H. Frantz Etienne der Citoyen alhier

in einer ane dem grosen Gewerbslauben gelegenen vorgedachten H. Broistett zuständigen behausung
der Frau wittib unverändertes vermoegen
der kinder und erben unverändertes guth : kleidung 42 fl, summa summarum 1042 fl
gemein verändertes hausrath 152 fl, bücher 4354 fl, silber 16 fl, schulden 110 fl, summa summarum 4634 fl – Schulden 8553 fl, passiv onus 3919 fl
Contrat de mariage (…) le 31. juillet 1786, Lacombe, notaire royal

Marie Claire With se remarie en 1792 avec le négociant Augustin Hugard, originaire de Nancy-sur-Cluse en Savoie : contrat de mariage, célébration
1792 (7.6.), Strasbourg 2 (1), Not. Mayer n° 308 (7)
(Contrat de mariage) furent presens Le Sieur Augustin Hugard Negociant de cette ville, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses Droits, de feû le Sr Joseph Hugard negociant à Nancÿ sur Cluse en Savoir, et de feûe De Perronne née Hugard ses pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour Lui et en son nom d’une part
Et Delle Marie Claire With, veuve de feu Sr Sébastien Hyacinthe Louis en son vivant Marchand Libraire en cette dite ville faisante, agissante et stipulante pour Elle et en son nom de l’autre
(signé) Augustin Hugard, Marie Claire V° Louis, néé with

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 60-v)
Anno Domini 1792 die 12 Junii (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti sunt Augustinus Hugard ex nancy sur Cluses ditionis geneviensis filius Josephi Hugard et peronæ hugard conjugum defunctorum, negotiator et Civis argentoratensis et maria Clara Witt vidua Sebastiani Louis olim bibliopolæ et civis argentinensis, in hac parochia Commorantes (signé) Augustin hugard, Marie Claire With V° Louis (i 66)

Augustin Hugard et sa femme Marie Claire Widt font dresser un inventaire de leur biens. La masse propre à la femme est de 39 666 francs, celle du mari de 18 420 francs. L’actif de la communauté s’élève à 20 437 francs, le passif à 62 250 francs
1799 (11 prairial 7), Strasbourg 2 (4), Not. Meyer n° 641
Inventarium über Augustin Hugard des burgers und handelsmanns zu Straßburg und Maria Clara With dermalen besitzendes activ- und passiv- Vermögen, angefangen in hernach inventirter behaußung den 8 germinal VI

Hausrath so der Ehefrau ohnverändert, Im Speicher, Im vierten Stock N° 1, Im vierten Stock N° 2, Im dritten stock N° 6, Im Vorzimmer, Im dritten stock N° 5, Im Kamin ZImmer N° 1, Im Zweÿten stock N° 7, Im Kaminzimmer N° 8, Im ersten stock, Im Nebens Zimmer, In der Kuchen, Im Laden, Im Keller
(f° 10) Eigenthum an einer behaußung so dem Ehemann ohnverändert. Nemlich eine behaußung samt Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am Krämergässel 1.s neben burger Gloxin dem handelsmann mit N° 11, 2.s macht Ein Eck vom Schneider Graben aus mit N° 17 bezeichnet hinten auf gedachtemn Gloxin stosend gelegen, von solcher behaußung zahlt man jährlich ane bodenzinß 12 francken und an Ewigen zinß 2 Francken, ist gedachte behaußung schon verschiedene malen zur offentkichen Versteigerung vor Not. Laquiante ausgesetzt und zu dem ende zu 18.000 Francken abgeschätzt, dahero hier in auswurff ebenfalls pro 18.000 fr, Über ebenbeschriebene behaußung besagt ein Kaufbrieff sub dato 15. 8.br 1754 in der ehemaligen Canzleÿ Contract Stube dahier verfertiget, 18.000 fr
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrau ohnverändert vermögen, hausrath 924 fr, silbers 25 fr, bücher 8717 fr, Ergäntzung 30.000 fr, summa summarum 39.666 fr
des Ehemanns ohnverändert, hausrath 371 fr, silbers 49 fr, behaußung 18.000 fr, summa summarum 18.420 fr
theilbare Nahrung, hausrath 153 fr, bächer und waaren zur handlung gehörig 1864 fr, summa 2017 fr, summa summarum des gantzen vermögen 20.437 fr, schulden 62.250 fr, passiv onus 41.812 fr, Activ Schulden so seit der Revolution verlohren gegangen 20.168 fr
Copia der Eheberedung (…)
Bericht gegenwärtiges Inventarium, kein Inventarium
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 120 du 12 prai. 7

Récolement d’inventaire en présence d’Augustin Hugard et de ses créanciers place de la Cathédrale
1801 (18 therm. 9), Strasbourg 13 (13), Not. Bremsinger n° 310
Récolement en la demeure du Cit. Augustin Hugard libraire en cette ville dans la maison située place de la Cathedrale N° 14 afin de procéder contradictoirement avec ledit c. Hugard et ses créanciers au récolement des objets compris dans l’inventaire de Séparation de la Cit. Marie Claire née With le 8. Germinal 7
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 99 du 25 ther. 9

Marie Claire With qui a acquis en l’an XII la rente annuelle assise sur la maison la cède à la banque Pierre François Tiberghien et Compagnie

1818 (4.12.), Strasbourg 14 (60), Not. Lex n°309
Titre nouvel – Marie Claire née With épouse séparée quant aux biens d’Augustin Hugart débitant de tabac
à Pierre François Tilberghien & Cie ci devant banquiers à Paris présentement demeurant à Bruxelles au nom desquels stipule Joseph Bernard Schaller homme de loi à Haguenau
une rente foncière annuelle de 4 fr an assise sur une maison avec dépendances sise en cette ville rue de la Nuée Bleue n° 3 entre propriété de M Burger conseiller de préfecture et celle du Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Gloss, payable annuellement au 11 novembre ou St Martin – la venderesse en est devenue propriétaire en vertu du transfert qui en a été passé à leur profit par M le directeur des Domaines du Bas Rhin au nom de l’Etat le 18 ventose 12 approuvé par le préfet le 21 ventose suivant. La De Hugart née Wirth est débitrice de cette rente en lieu et place d’André Geissenhoffer et Anne Legoy par vente de la maison devant Me Thurmann le 21 décembre 1809, les conjoints Geissenhoffer devaient cette rente comme étant aux droits des héritiers de Marc Antoine Drouin décédé par vente de la maison devant Me Wengler le 21 janvier 1806, le Sr Drouin était subrogé aux droits de Jean Baptiste Dutilleul & Anne Marie Christine Dutilleul par vente passée à la Chambre des Contrats le 9 août 1757
Enregistrement de Strasbourg, acp 141 F° 27 du 4.12.

Marie Claire With cède la maison à (son fils) Jean Georges Louis, receveur des contributions directes

1822 (24.1.), Strasbourg 12 (85), Me Wengler n° 12.557
Marie Claire With femme séparée quant aux biens d’Augustin Hugard, négociant rue de la Nuée Bleue n° 3
à Jean Georges Louis, receveur des contributions directes à Pfaffenhoffen
une maison avec toutes ses appartenances, circonstances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Nuée Bleue n° 3, d’un côté Jean Frédéric Burger ancien conseiller de préfecture du département du Bas Rhin, d’autre le Sr Kohler vitrier, devant la rue, derrière le Sr Clause patissier, grevée envers le gouvernernement comme étant aux droits du ci devant Chapitre de St Pierre le Jeune d’une rente foncière de 4 francs par an – acquis d’André Geissenhoffer tailleur d’habits et Anne Legoy apr actue reçu Me Thurmann le 21 décembre 1819. Le Sr Geissenhoffer l’a acquis par acte reçu Me Wengler le 21 janvier 1806 des héritiers Drouin, l’auteur des héritiers Drouin l’a acquis acquis de Jean Baptiste Dutilleul et Anne Marie Christine Dutilleul par acte passé à la Chambre des contrats le 9 avril 1757 – moyennant 6000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 155 F° 190 du 30.1.

Le commis libraire Jean Georges Louis épouse en 1813 Marie Pauline Baudrié
1813 (26.7.), Strasbourg 2 (38), Not. Knobloch n° 6317
Contrat de mariage – Georges Louis, commis libraire, fils de feu Sébastien Louis, libraire, et de Claire Marie With présentement épouse d’Auguste Hugard débitant de tabac
Marie Pauline Baudrié fille mineure de feu Marie Joseph Baudrié, receveur de la loterie, et de Marie Pauline Brobeque
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 19 du 27.7.

Débitante de tabac, Marie Claire With meurt en 1838 en délaissant trois enfants de son premier mari
1838 (19.5.), Strasbourg 1 (79), Me Rencker n° 13.473
Inventaire dressé dans une maison rue de la Nuée Bleue n° [blanc] de la succession de Marie Claire With, débitante de tabac, veuve en premières noces de Hyacinthe Sébastien Louis et en deuxièmes noces d’Augustin Hugard, décédée le 5 avril dernier
A la requête de 1. Louis Sébastien Louis, propriétaire à Strasbourg, 2. Georges Louis, percepteur domicilié à Mutzig, 3. Jean Louis Koehler, teneur de livres chez M. de Bussierres domicilié à Strasbourg, mandataire de Georgette Hostein épouse de Thomas Fenwick Annett commissionnaire à Lyon rue Royale n° 1, 4. Georges Louis, mandataire d’Hypolite Hostein, journaliste à Paris rue de Clery n° 36, 5. Antoine Ritleng, notaire pour représenter Rose Hostein, majeure à Paris – Louis Sébastien Louis pour 1/3, Georges Louis pour 1/3, Georgette Hostein épouse Annett, Hypolite Hostein, Rose Hostein par représentation de Louise Louis femme d’Augustin Hostein, chirurgien à Paris pour 1/3 héritiers leur mère
nregistrement de Strasbourg, acp 259 f° 73-v du 21.5.

Domicilié à Mutzig, Jean Georges Louis loue la maison au coiffeur Antoine Lentz et à sa femme Mélanie Boymond

1842 (22. Xbr), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.751
Bail de 6 ans – a comparu Mr Jean Georges Louis, propriétaire demeurant à Mutzig
au Sieur Antoine Lentz, coiffeur, et à Dame Mélanie Boymond sa femme de lui autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg, preneurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg Rue de la nuée bleue sous le numéro 3, consistant en un rez de chaussée en boutique ayant une porte d’entrée à côté de la boutique, composés de trois étages, mansardes et grenier avec caves
Dans la maison se trouvent 1. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux placés dans la boutique
2. Une cloison séparative dans la boutique à vitrage et porte vitrée, tous les carreaux entiers
3. Une devanture vitrée avec volets fermant avec une barre en fer et cadenas, tous les carreaux entiers
4. Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
5. Au premier étage une glace placée entre les deux croisées en parfait état
6. Un fourneau en fayence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs
7. Quatre tringles pour petits et grands rideaux, la pièce tapissée
8. Dans la cuisine, un grand buffet à quatre portières, un petit buffet à une portière, la cuisine close avec un vitrage dont les carreaux sont tous entiers, sans porte
9. Au second étage, un fourneau en fayence avec ses tuyaux & dessus de marbre, une armoire peinte en gris perle, neuf tringles, la pièce tapissée
10. Au troisième étage divisé en deux pièces tapissées, Un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
11. Au quatrième étage dit Mansardes divisé en deux pièces avec leurs portes, une grande armoire en bois de chêne peinte en gris de perle avec une serrure fermant avec verroux, à côté de cette armoire un autre plus petite en bois de sapin peinte également en gris de perle
12. Dans la cave, deux poutres dites chantiers, une grande armoire à une portière recouverte en canevas et un petit buffet suspendu avec deux portières recouvertes avec du fil d’archal
(…) le loyer annuel est fixé à la somme de 550 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 44-v

Jean Georges Louis et Pauline Baudrié vendent la maison qu’ils possèdent à Mutzig au notaire Damase Lestage et à sa femme Marie Agathe Thirion
1864 (4.7.), Me Noetinger
Jean Georges Louis, percepteur et Pauline Baudrié sa femme à Strasbourg
à Damase Lestage, notaire à Mutzig et Marie Agathe Thirion sa femme
une maison sise à Mutzig rue de l’Eglise N° 171, moyennant 10.000 francs
Origine, adjudication reçue Simonnaire notaire à Mutzig le 27 avril 1834
acp 534 (3 Q 30 249) f° 57-v du 13.7.

Acte de notoriété dressé en 1867 après la mort de Jean Georges Louis
1867 (17.10.), Strasbourg 15 (119), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jean Georges Louis, ancien percepteur des Contributions directes, domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que M. Jean Georges Louis susqualifié est décédé à Strasbourg le 8 octobre courant ab intestat, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3° qu’il a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec sa veuve survivante ci après dénomée & qui sont a) M. Joseph Bernard Jules Louis, propriétaire domicilié à Levallois (Seine), b) Mr Charles Eugène Louis, propriétaire domicilié à Strasbourg
4° que de la communauté de biens légale qui, à défaut de contrat anténuprial a existé entre feu M. Georges Louis susqualifié & De Charlotte Pauline Baudrié sa veuve survivante domiciliée à Strasbourg il dépendait une inscription départementale portée au Grand livre de la dette publique (…)
acp 565 (3 Q 30 280) f° 87-v du 18.10.

Jean Georges Louis et Charlotte Pauline Baudrié vendent la maison à Marguerite Clotilde Jouvelet, veuve du bottier Aloïse Lechner

1862 (8. 8.br), Strasbourg 9 (123), Not. Becker, n° 9547
Ont comparu Monsieur Jean Georges Louis, propriétaire, et Dame Charlotte Pauline Baudrié, son épouse, qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (vendent)
à Madame Marguerite Clotilde Jouvelet, propriétaire, veuve de Monsieur Aloïse Lechner, en son vivant bottier à Strasbourg où elle demeure
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue de la Nuée bleue n° 20, autrefois n° 3, consistant en un rez de chaussée en boutique, cave au dessous, trois étages, mansardes et greniers, tenant d’un côté à M. Diemer, de l’autre à M. Wagner, derrière à mondit sieur Wagner et devant à ladite rue
Sont comrpis dans cette vente les objets mobiliers suivants
Au rez de chaussée. Un fourneau en fayence avec ses tuyaux,
Une cloison séparative à vitrage et porte vitrée dans la boutique,
Une devanture vitrée avec volets, fermant avec une barre en fer et cadenas,
Une porte de la boutique donnant sur l’entrée de la cave, avec une double porte recouverte en toile peinte,
Au premier étage, Une glace placée entre les deux croisées, un fourneau en faïence avec dessus de marbre et trois armoires fixées entre les murs,
Dans la cuisine un buffet à quatre battants un petit buffet à un battant,
Au second étage, un fourneau en faïence avec tuyaux et dessus de marbre, une armoire peinte,
Au troisième étage, un fourneau en fonte de forme ovale avec ses tuyaux,
Dans les mansardes, une grande armoire en bois de chêne et une petite armoire un en sapin peinte
Dans la cave une armoire à un battant et un petit buffet suspendu à deux portières recouvertes avec du fil de fer
Etablissement de la propriété. Au sujet de lorigine de la propriété de ladite maison, les vendeurs ont fait les déclarations suivantes. L’acquisition en a été faite pendant leur mariage par M. Louis de Mad. Marie Claire With, épouse séparée quant aux biens de M. Augustin Hugard, négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Wengler Notaire à Strasbourg le 24 janvier 1822 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 février suivant volume 147 n° 79 (…) La maison dont il s’agit était en outre grevée d’une rente foncière de 4 francs par an, envers le Gouvernement comme se trouvant aux droits du chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg mais cette rente a été rachetée le 17 juillet 1845. Au sujet de la propriété antérieure du dit immeuble, le contrat de vente ci-dessis relaté contient les renseignements suivants. Mad. Hugard l’avait acquis du Sr Antoine Geitschenhoffer tailleur d’habits et Dame Anne Legoy, conjointss à Strasbourg suivant contrat reçu par Me Thurmann, notaire en la cette ville le 21 décembre 1809. Les époux Geitschenhoffer en avaient fait l’acquisition des héritiers Drouin aux termes d’un contrat passé devant ledit Me Wengler le 21, janvier 1806. Et l’auteur des héritiers Drouin en était devenu propriétaire aux termes d’un contrat passé à la ci devant Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 9 août 1757.
Bail. La maison et les objets mobiliers ci-dessis désignés sont loués au sieur Antoine Lentz coiffeur et à Dame Ménalie Boymond sa femme mais par bail verbal seulement qui peut être dénoncé à volonté en observant les délais d’usage. Les locataires ont fait différents changements de disposition dans ladite maison, notamment en ce qui concerne la porte d’entrée et la cloison séparative du rez-de-chaussée mais ils sont tenus de rétablir les lieux loués dans leur état primitif – Prix, 15.000 francs
acp 514 (3 Q 30 229) f° 93 du 10. 8.br

Natif de Hüttendorf, Aloïse Lechner épouse en 1841 Marguerite Claudine Jouvelet, fille de douanier
Mariage, Strasbourg (n° 485) Du 25° jour du mois de novembre 1841, acte de mariage d’Aloyse Lechner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 mars 1812 à Hüttendorf (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Joseph Lechner, cordonnier, et de Anne Marie Laugel conjoints domiciliés à Hüttendorf, ci présents et consentants, et de Marguerite Claudine Jouvelet, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 janvier 1817 à Lebetain (Haut-Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de François Jouvelet, préposé des douanes, domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feu Marguerite Strohm décédée en cette ville le 27 octobre 1840 (signé) Aloisius Lechner, M C Jouvelet -i 25)

Aloïse Lechner meurt en 1857 en délaissant une fille.
1857 (2.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3850
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Aloyse Lechner, vivant cordonnier et Marguerite Claudine Jouvelet
L’an 1857 le jeudi deux avril en la maison sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 16 où est décédé M Aloyse Lechner en son vivant cordonnier demeurant et domicilié audit Strasbourg. A la requête et en présence de Dame Marguerite Claudine Jouvelet veuve du Sr Aloyse Lechner, en son vivant cordonnier à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, agissant 1° à cause de la communauté e biens qui a existé entre elle et M. Aloyse Lechner son défunt mari avec lequel elle s’est mariée sans avoir fait précéder son union d’un contrat de mariage, 2° Pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant contre ladite communauté que contre la succession de sondit mari, 3° Et encore en qualité de mère et tutrice légale de Marie Caroline agée de 13 ans en demi son Enfant mineur né d’elle et de son défunt mari, 4° Et enfin comme ayant la jouissance légale des biens de son enfant aux termes de la loi et aux charges de droit. Et en présence de Monsieur Antoine Lechner, cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure (…) habile à de dire et porter seulzz et unique héritière dudit Sieur Aloyse Lechner son père décédé à Strasbourg le 17 février dernier
acp 459 (3 Q 30 174) f° 2-v du 4.4. (succession déclarée le 23 juillet 1857)
Il dépend de la communauté un mobilier estimé 351, Marchandises 8459, Créance 134
succession, garde robe 64

Marguerite Clotilde Jouvelet constitue une rente annuelle viagère au profit de Sophie Caroline Pfender
1867 (7.10.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Constitution par Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloyse Lechner vivant fabricant de chaussures à Strasbourg
au profit et sur la tête de Sophie Caroline Pfender célibataire à Fouday
d’une rente annuelle et viagère de 437 francs payable par quarts. Cette constitution de rente faite moyennant 5000 francs payés
Intervention de Marie Catherine Pauline Momy veuve d’Alexandre Frédéric Drieu général de brigade en cadre de réserve à Strasbourg agissant comme légataire de son mari suivant contrat de mariage reçu Zaepffel notaire à Ostwald le 13 avril 1823 laquelle reconnaît avoir reçu de la De Lechner la somme de 5000 francs e déduction de celle de 10.000. francs due à feu son mari suivant acte reçu Zeyssolff le 27 juin 1857
acp 566 (3 Q 30 281) f° 93-v du 9.10.

Marguerite Clotilde Jouvelet vend la maison au négociant Charles Eissen

1863 (2.12.), Me Noetinger
Marguerite Clotilde Jouvelet veuve d’Aloïse Lechner bottier à Strasbourg
à Charles Eissen, négociant à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue de la Nuée bleue N° 20 moyennant 14.500 francs
Origine, vente reçue Becker le 8 8.br 1862
acp 527 (3 Q 30 242) f° 96-v du 9.12.

Charles Eissen et Emile Eissen s’associent pour faire commerce de sellerie, quincaillerie et commission en articles de Paris
1865 (31.12.), Strasbourg 4 (123), Not. Lauth n° 11.650
Société – Ont comparu M. Charles Eissen, fils, commis négociant demeurant à Strasbourg d’une part
Et M. Emile Eissen, aussi commis négociant demeurant en la même ville, précédemment à Paris, d’autre part
Lesquels ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M.M.Eissen s’associent pour faire le commerce de la sellerie, de la quincaillerie et la commission en articles de Paris et autres
2. Cette société est contractée pour 15 années consécutives qui commenceront à partir du premier janvier prochain et finiront à pareil jour de l’année 1881
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg Grand’rue N° 143 et el bail des lieux sera au nom des deux associés
4. La raison de commerce sera sous le nom de Emile et Charles Eissen (…)
acp 549 (3 Q 30 264) f° 49 du 2.1.1866
Le capital social est fixé à la somme de 100.000 francs.Les autres stipulations sont purement réglementaires



46, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 26 – II 285 (Blondel), N 260 puis N 166, section 77 parcelle 40 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Richert (1871) – Autre adresse, 1, rue Gloxin


Façade – Etages rue Gloxin (octobre 2018)

Située entre deux entrées formant impasse, la maison à rez-de-chaussée et un étage sans jardin appartient au début du XVII° siècle au tailleur Pierre Baur qui acquiert ensuite la maison voisine avec son grand terrain (actuel n° 48). Devenue propriété de son petit-fils jardinier Samuel Syfrid, la petite maison appartient à partir de 1693 à une lignée de paveurs : Jean Frédéric Syfrid, son fils Jean Frédéric Siegfried (1732) et son petit-fils Philippe Jacques Siegfried (1783). Elle est garnie d’un auvent de 35 pieds 6 pouces que Jean Frédéric Syfrid est autorisé à remettre en place en 1718 après qu’il a été endommagé lors de travaux. D’une valeur minimale comprise entre 300 et 400 livres au long du XVIII° siècle, elle comprend un logement au rez-de-chaussée et un autre à l’étage d’après les billets d’estimation. Les propriétaires suivants sont un jardinier puis un tisserand (1802-1830) puis Gall Fritsch qui demeure rue du Coq et en fait une maison de rapport.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 5
Les bâtiments dessinés en hauteur correspondent à la mise à jour de 1860
Cours N et R

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois, tout comme les plans dressés par les Ponts-et-Chaussées en 1823 et en 1853. Les seules divergences portent sur l’état de la maison, jugé bon dans l’Atlas des alignements et mauvais par les Ponts-et-Chaussées. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), le pignon sur rue se trouve à gauche du repère (f) : deux portes au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et deux étages sous combles. La façade (4-1) sud s’ouvre dans la cour R (impasse), la façade nord immédiatement à gauche du repère (6) dans la cour N.
La maison porte d’abord le n° 64 (1784-1857) ensuite le n° 54 puis le n° 46 après le siège de 1870.


Plan des Ponts-et-Chaussées, 1823 et 1853 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)
Terrains échangés avec la Ville : labande de terrain est réunie au sol de la maison, le triangle à la voie publique (dossier de la Police du Bâtiment)

Devantures posées en 1923 puis en 1941

Le bâtiment sert d’auberge (enseigne A la rose d’or sur le plan de 1823) avant d’appartenir à des aubergistes à partir de 1863. Jean Richert acquiert la maison en janvier 1870 puis demande en avril l’autorisation de la démolir pour reconstruire un bâtiment à quatre étages sur rez-de-chaussée et un pignon vers l’impasse. Le siège terminé, il fait construire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages après avoir échangé des terrains avec la Ville (juin 1871). L’auberge exploitée au rez-de-chaussée porte l’enseigne Aux Trois Suisses jusqu’à sa fermeture par autorité de police en 1941. Les locaux déjà transformés en 1923, notamment en remplaçant les anciennes fenêtres par de nouvelles et en perçant le mur central, sont alors aménagés en local commercial. Le bâtiment est loti en copropriété après avoir été rénové et les appartements réaménagés en 1985.


Plan du rez-de-chaussée lors du réaménagement en 1941 (dossier I)
Elévations (1985, dossier II)

novembre 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I,dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Pierre Baur, tailleur, et (1598) Barbe Demuth puis (1603) Barbe Riehl, veuve du jardinier Paul Graff – luthériens
1658 h Samuel Syfrid, jardinier, et (1654) Salomé Schmidt, remariée (1672) au jardinier André Weber – luthériens
1691 h David Huck, jardinier, et (1665) Susanne Huck, veuve de Samuel Syfrid puis (1689) Marie Syfrid – luthériens
1693 h Jean Frédéric Syfrid, paveur, et (1693) Marie Syfrid veuve de David Huck ci-dessus – luthériens
1732 h Jean Frédéric Syfrid, paveur, et (1731) Marie Salomé Reiff puis (1735) Marie Salomé Bohner – luthériens
1783 h Philippe Jacques Siegfried (Syfrid), paveur municipal, célibataire – luthérien
1790 v Jean Dress, jardinier, et (1784) Catherine Hummel – luthériens
1802 adj Jean Georges Fiesel, maître tailleur, et (1777) Susanne Barbe Rœdelmeyer – luthériens
1802 v Jean Michel Müller, tisserand, et (1796) Anne Madeleine Humann, puis (1801) Anne Marie Reinbold
1830 v Barbe Guillaumette Lemky femme (1808) du directeur des hôpitaux militaires François Bernard
1831 h Louis Gall Fritsch, marchand de vins, et (1831) Emilie Delphine Mina Françoise Bernard puis (1833) Marie Joséphine Cormier
1863 v Jean Scheer, aubergiste, et Elisabeth Gans
1870 v Jean Richert, aubergiste, et (1866) Catherine Birlin
1926* Marie Antoinette Lapp et Emile Jean Lapp
1932* René Joseph Trau et Marie Antoinette Lapp, Emile Jean Lapp
1938* Charles Weilbel et Salomé Bapst remariée à Emile Lix

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1735, 300 livres en 1771, 400 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) II 285, Fréderic Sigfridt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Siffert pflästerer, 7 toises, 2 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 260, Fritsch, Gall – maison, sol – 1,3 are

Locations

1734, Jean Jacques Schmidt, tailleur
1796, Jean Frédéric Bilger, menuisier, et Marie Salome Wald

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1718, Préposés aux affaires foncières (VII 1388)
Jean Frédéric Syfrid est autorisé à remettre en place son auvent (35 pieds 6 pouces de long) que le maître maçon a fait tomber lors de réparations

(f° 32) Dienstags den 29. Martÿ 1718. – Friderich Sÿfert pt° Wetterdachs
Friderich Sÿfert, der Pflästerern ersucht Mghh. underthänig, das an seiner in der Steinstraß ligender Behaußung gehabte Zweÿ schuhe breit und 35. schuhe 6. Zoll lang geweßte Wettertach welches der Maurer auß unvorsichtigkeit herab fallen machen, wider anmachen laßen dörffe. Erk. Willfahrt, idq. gratis.

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une dépense, au premier un poêle, un cabinet, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, sous les combles deux chambres dont l’une pour les soldats, une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux vestibules où se trouvent le fourneau et l’âtre et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 62 / 64
Draes
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois bon état
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 64, Auberge à la rose d’or. Rez de chaussée en pierre en mauvais état, un étage en bois encore plus mauvais
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 64, Gall Fritsch 1 E B M (Maison à un étage, constructions en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 75 case 4

Fritsch, Guillaume Louis
Fritsch, Gall Louis, à Strasbourg (1845)

N 260, maison, sol, Faubourg de pierre 64
Contenance : 1,30
Revenu total : 81,68 (81 et 0,68)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 301 case 2

Fritsch, Gall Louis, rue du Coq 6
1864, Scheer, Jean, aubergiste
1871, Riechert, Jean, aubergiste

N 260, maison, sol, Faubourg de Pierre 54
Contenance : 1,30
Revenu total : 81,68 (81 et 0,68)
Folio de provenance : (75)
Folio de destination : zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871, Maisons détruites pendant le blocus, Scheer Jean f° 301, N 260, revenu 81

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 348 case 1

Johann Richert

N 166, Hofraum, Haus, Steinstrasse 46
Contenance : 1,18
Revenu total : 350,61 (350 et 0,61)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

Cadastre allemand, registre 32 p. 712 case 4

Parcelle, section 77, n° 40 – autrefois N 166
Canton : Spatzengasse Hs. N° 1 u. Steinstrasse N° 46 – Rue Gloxin et Rue du Faubourg de Pierre
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – maison, sol, bât. acc.
Contenance : 1,12
Revenu : 2300 – 3000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 3184
Richert Johann u. Ehefrau
1924, Richert Jean les héritiers et les héritiers de sa veuve née Birlin
1926, Lapp, Marie Antoinette & Lapp Emile Jean
1932,Trau René Joseph épouse née Lapp & Lapp Emile Jean
(rayé 1938)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 5960
Weilbel Charles sa veuve Salomé née Bapst

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre (p. 56)

64
lo. Roth, Jacques, Palefrenier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Seite 174)

(Haus Nr.) 46
Linder, Wirt « Zu den drei Schweizern  » 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 188)

Rue du Faubourg de Pierre n° 46 (I, 1870-1992)

L’entrepreneur A. Mertz demande en avril 1870 au nom du propriétaire Jean Richert l’autorisation de démolir la maison à l’angle de l’impasse du Moineau et de reconstruire un bâtiment à quatre étages sur rez-de-chaussée et un pignon vers l’impasse. Les mêmes sont autorisés en juin 1871 à reconstruire un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages après avoir échangé des terrains avec la Ville, conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 mars 1871.
Nicolas Linder est autorisé en 1903 à continuer d’exploiter le débit de boissons Aux trois Suisses à condition d’y faire des travaux. Le débit de boissons est repris en 1921 par Charles Birgy. Les locaux de l’auberge sont transformés en 1923, notamment en remplaçant les anciennes fenêtres par de nouvelles et en perçant le mur central. Marie Weibel fait aménager en 1941 l’ancienne auberge fermée par les autorités en locaux commerciaux sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz.
Le rez-de-chaussée est occupé par divers commerces (Fakir France en 1965, Musique Bœsch en 1973, Vidéostation (études publicitaires) en 1983. Le bâtiment est loti en copropriétés en 1985. Le copropriétaire Alain Dietsch fait poser deux vasistas supplémentaires en 1989.

Sommaire
  • 1870 (avril) – L’entrepreneur A. Mertz demande au nom du propriétaire Richert l’autorisation de démolir la maison (ajout, n° 54) à l’angle de l’impasse du Moineau et de la reconstruire. Le nouveau bâtiment aura quatre étages sur rez-de-chaussée et un pignon vers l’impasse selon le croquis joint. L’agent voyer note que la façade vers l’impasse suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance.
  • 1871 (juin) – Les mêmes demandent l’autorisation de reconstruire la maison 54, rue du Faubourg de Pierre et 1, impasse du Moiseau. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages.
    1871 (août) – Echange de terrain avec la Ville, conformément au plan général d’alignement modifié et approuvé le 3 mars 1871. La Ville cède une bande de terrain en triangle le long de l’impasse et acquiert le terrain à l’angle du Faubourg de Pierre
  • 1884 – Le maire notifie l’aubergiste J. Richard (demeurant sur place, 46, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade. Dossier classé, novembre 1884.
  • 1894 – Le maire constate que l’entrepreneur Ortelli (10, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) répare sans autorisation le soubassement pour le compte du propriétaire Jean Richert (demeurant rue du Wœrthel à la Robertsau) à l’angle du Faubourg de Pierre et de la rue du Moineau – Demande – Autorisation
  • 1899 – Le maire notifie l’aubergiste J. Richard (demeurant rue du Wœrthel à la Robertsau) de faire ravaler la façade 1, rue du Moineau. Le propriétaire obtient un an de délai. La Police du Bâtiment note qu’il suffirait de laver la façade. Le propriétaire explique que les travaux sont retardés par l’absence de certains locataires. Travaux terminés, octobre 1900.
    1900 (août) – Le peintre J. Joseph (1, rue Sainte-Hélène) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. La demande est transmise au maire. Autorisation d’occuper la voie publique à l’angle du Faubourg de Pierre et de la rue du Moineau.
  • 1903 – Dossier. Nicolas Linder demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 46, Faubourg de Pierre
    La Police du Bâtiment constate que les locaux ne correspondent pas aux prescriptions ministérielles. Les portes s’ouvrent vers l’intérieur, les toilettes se trouvent dans un puits de lumière recouvert d’un toit vitré, la petite cuisine donne sur le puits de lumière. Le débit de boissons pourra être autorisé après que les locaux auront été transformés selon les plans joints
    1903 (juin) – L’entrepreneur Ortelli (10, boulevard de Saverne) demande l’autorisation de faire les transformations – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1903 – Dessin, plan des cabinets d’aisance
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Nicolas Linder a posé sans autorisation un volet roulant. L’aubergiste dépose une demande au nom de la brasserie Burger (27, rue des Frères) – Autorisation
  • 1907 – Le commissaire de police autorise Nicolas Linder à entreposer deux bouteilles d’acide carbonique dans la cave
  • 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en 5 points
    Visite d’octobre 1919, rien à signaler
    1920 – La dame Schellin n’a plus d’enfants en pension depuis longtemps
  • 1917 – Le maître menuisier Tschumi demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la maison pour réparer le plancher – Accord
  • 1921 – Charles Birgy demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 46, Faubourg de Pierre – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La V° division recommande de faire des travaux.
  • 1923 – La société Ernest Asch et Compagnie (9, place de la Cathédrale) demande l’autorisation de faire de travaux : remplacer les anciennes fenêtres par de nouvelles en supprimant le soubassement, modifier le soupirail vers le Faubourg de Pierre, remplacer l’escalier vers la cave, percer le mur central pour établir un buffet, transformer les cabinets d’aisance – Autorisation – La réception finale a lieu en janvier 1924 – Dessin (élévation du rez-de-chaussée, plan, coupe)
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate qu’Eugène Willm a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à son restaurant – Demande, croquis – Autorisation
  • 1933 – Le maire notifie la veuve Lapp (demeurant 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934
  • 1935 – Le préfet demande un rapport au maire après que le restaurateur Eugène Wilhelm a demandé l’autorisation d’organiser un concours de tir dans son établissement – La Police du Bâtiment ne formule pas d’objection
  • 1929 – Les pompiers font un rapport sur l’incendie qui s’est déclaré dans la propriété Lapp. Une portière de cheminée est défectueuse au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1929.
  • 1939 – L’entrepreneur Ch. Urban (1, rue Schertz) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant l’immeuble de la veuve Weibel à l’angle du Faubourg de Pierre et de la rue Gloxin pour réparer la toiture
  • 1939 – L’architecte Henri Sell expose qu’il revient au propriétaire et non au restaurateur locataire de remplacer la porte de l’urinoir dans l’établissement Aux trois Suisses. Le maire répond que le règlement stipule qu’il revient à l’exploitant de faire les transformations nécessaires, en l’occurrence la Brasserie de Sarrebourg. – Travaux terminés, juin 1939
  • 1941 – Marie Weibel (demeurant 2, rue du Travail) demande l’autorisation de transformer en deux locaux commerciaux les locaux de l’auberge dont la concession lui a été retirée sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz (24, rue de la Bourse) en supprimant les anciens cabinets d’aisance et en perçant des ouvertures dans le mur central. L’ancienne devanture sera remplacée par une nouvelle en chêne. – Marie Weibel dépose une demande auprès du Bureau du travail en indiquant la main d’œuvre et les fournitures nécessaires. Le débit de boissons a été fermé sur ordre de la police le 19 mai 1941. – Autorisation – Les travaux sont terminés sauf la peinture, janvier 1942. Tous les travaux sont terminés, avril 1942.
    1941 (octobre) – Marie Weibel informe la Police du Bâtiment qu’un puits de descente a été supprimé après fermeture du restaurant. Le volet roulant est toujours en place et l’enseigne lumineuse n’a pas été dénoncée.
    1941 (décembre) – L’entreprise Koch et fils (74 route de Brumath rebaptisée route Adolphe Hitler à Schiltigheim) est autorisée à poser un chaudron d’asphalte devant le bâtiment
  • 1942 (avril) – L’entreprise C. Kuhn (enseignes, rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne au nom de la société Kientzle – Photographie, maquette (l’inscription surmonte la devanture rue Gloxin) – L’enseigne est posée, mai 1942
    1942 – La filiale strasbourgeoise de la société anonyme Appareils Kienzle (compteurs kilométriques, tachygraphes) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre de chaque côté de la porte – Photographies, maquettes – Demande déposée par l’entreprise C. Kuhn – L’autorisation est refusée, les enseignes étant déjà assez nombreuses
  • 1949 – Une locataire se plaint de l’état des cabinets d’aisance, l’immeuble appartient à M. Ehrminger (26, rue de la Marseillaise) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, le tuyau d’évacuation est percé dans le cabinet qui se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment arrière. – Travaux terminés, avril 1949
  • 1955 – M. Lix (13, rue Lamey) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer les balcons.
  • 1960 – La veuve Lix est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1965 – E. Kratz informe la Police du Bâtiment qu’il a cédé son fonds à la société Fakir France
  • 1973 – La société Musique Bœsch (4, rue des Prêcheurs à Sélestat) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son nouveau magasin (Musique shop Clavierama) avec l’accord du propriétaire, Mme Lix (18, avenue de la Paix) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Les objets sont posés
  • 1982 – Mme Lix qui a reçu un avis de paiement objecte que les puits d’aération sont fermés. La Police du Bâtiment répond qu’ils ont été recouverts d’une plaque mais qu’ils subsistent. – Les puits ne sont pas comblés
  • 1983 – La société Musique Bœsch n’occupe plus les locaux (l’adresse à Strasbourg est 3, place de Zurich d’après le papier à lettres)
  • 1983 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Vidéostation (cabinet d’études de créations et de recherches publicitaires) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande de l’entreprise Idest (49, rue de Mundolsheim à Schiltigheim), la nouvelle enseigne remplace celle de Musique Bœsch, maquette – Demande du mandataire Jean Luvara, photographies – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1985 – Le notaire Eugène Schneider (quai Rouget de l’Isle) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble cadastré section 77 n° 40, appartenant à Madeleine Bapst veuve d’Emile Lix, demeurant 33, rue de la Tour à Kœnigshoffen.
    1985 – Les notaires associés François Lotz et Vincent Lotz (à Pfaffenhoffen) demandent des renseignements d’urbanisme
  • 1986 – Facture de 5 puits d’aération au nom de Pierre Scheyder (69, rue Mélanie à la Robertsau). La Société Alsacienne d’Immobilier allègue que les puits sont supprimés depuis de récents travaux. La Police du Bâtiment constate qu’ils sont toujours en place
  • 1988 – L’entreprise Villdiz (25, boulevard de Lyon) est autorisée à poser un échafaudage devant le 1, rue Gloxin et rue du Fossé des Treize
  • 1989 – Le notaire Jean-Marie Ohnet (rue du Dôme) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble, propriétaires Alain Dietsch et Anne Walgenwitz.
  • 1989 – Alain Dietsch demande l’autorisation de poser deux vasistas supplémentaires – Plan cadastral de situation, élaboration rue du Faubourg de Pierre. L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable, seul deux vasistas sont autorisés au total – Le préfet refuse l’autorisation – Une note invite le maire à signer l’arrêté bien que le délai légal soit écoulé pour éviter une approbation tacite – Le dossier est classé, en remarquant que six vasistas sont en place et qu’il y en avait déjà quatre auparavant.
  • 1990 – La créance pour droit d’enseigne dû par la société Vidéostation est déclarée irrécouvrable.
  • 1991 – Le notaire Alain Schaller (à Mundolsheim) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble, propriétaires Alain Goettelmann et Nicole Barth, lots 4 et 12 de la copropriété. Plan cadastral de situation
  • 1991 – Danielle et Georges Bischoff, demeurant 8, rue du Chevreuil, font part au maire de diverses observations sur la politique d’urbanisme. Ils évoquent l’enseigne clignotante de Vidéostation. – Réponse à propos de l’enseigne et de la réglementation à ce propos
  • 1992 – La taxe pour les puits d’aération passe d’Alain Goettelmann au syndic Gilles Clivio

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 927 W 76)

Rue du Faubourg de Pierre n° 46, rue Gloxin n° 1 (II, 1985-1993)

Pierre Scheyder dépose en 1985 une demande de permis de construire pour rénover le bâtiment à cave voûtée, rez-de-chaussée, trois étages dont chacun comprend un appartement de 4 pièces, un quatrième étage (appartement de trois pièces) et des combles non aménagés. Le projet consiste à réaménager les appartements aux étages, celui au quatrième étant porté à quatre pièces en supprimant les greniers et à aménager les combles qui seront éclairés par des vasistas. La Police du Bâtiment demande de maintenir les lucarnes. Le plafond légal de densité est dépassé de 21,25 mètres. Pierre Scheyder renonce à poser des vasistas dans la partie mansardée du quatrième étage mais demande l’autorisation d’agrandir les lucarnes de 70 à 90 centimètres de large. Le permis de Pierre Scheyder est transféré à la Société Alsacienne d’Immobilier en avril 1986.

Sommaire
  • 1985 – Pierre Scheyder, agissant pour la sàrl Scheyder (bureau d’études, 69, rue Mélanie à la Robertsau), dépose une demande de permis de construire (surface hors œuvre brute 794 m², à créer 21,25 m², surface hors œuvre nette 596 m², à créer 21,25 m²) – Calcul des surfaces
    Le pétitionnaire souhaite rénover les bâtiments à cave voûtée, rez-de-chaussée, trois étages dont chacun comprend un appartement de 4 pièces, un quatrième étage (appartement de trois pièces) et des combles non aménagés. Le projet consiste à réaménager les appartements aux étages, celui au quatrième étant porté à quatre pièces en supprimant les greniers et à aménager les combles qui seront éclairés par des vasistas – Dessins, plan des différents niveaux (ancien et nouvel état), élévations
    La Police du Bâtiment reçoit les nouveaux dessins après avoir demandé de maintenir les lucarnes. Le pétitionnaire demande de transférer le dossier au nom de la Société Alsacienne d’Immobilier – Plan cadastral, extrait du livre foncier
    21,25 m² sont soumis au versement au titre du dépassement du plafond légal de densité. Le propriétaire évalue à 1000 francs la valeur du mètre carré. Les Domaines fixent à 1100 francs la valeur du mètre carré.
    1986 (mars) – Pierre Scheyder renonce à poser des vasistas dans la partie mansardée du quatrième étage mais demande l’autorisation d’agrandir les lucarnes de 70 à 90 centimètres de large
    1986 (avril) – Le permis de Pierre Scheyder est transféré à la Société Alsacienne d’Immobilier (46, allée de la Robertsau) – Arrêté portant permis de construire – Les travaux sont conformes aux plans, octobre 1992
  • 1993 – La créance pour droit d’enseigne dûe par la société Vidéostation est portée en non-valeur
  • 1993 – Luc Martin, demeurant 1, rue Gloxin demande au nom des copropriétaires à connaître la nature des charges (puits d’aération).

Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1620 au tailleur Pierre Baur qui épouse en 1598 Barbe Demuth, fille de jardinier

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 116, n° 16)
1598. Peter Baur der schneider vnd Barbara, hans Demuts des garttners hind.laßene tochter. Eingesegnet den 28. Februarÿ Zu Schilcke (i 62)

Pierre Baur et Barbe Demuth font leur testament alors qu’ils sont tous deux en bonne santé. L’épouse garde les séquelles d’une fracture du fémur dans sa jeunesse.
1602 (2.6.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) n° 38
Testament – Persönlich erschienen seind der ehrsame und bescheidene Peter Baur, schneider vnd burger Zu Straßburg vnd Barbara Demuthin Weÿland hannß Demuths deß garttners seeligen dochter sein eheliche haußfr. Er Peter Baur gesundt geendes v stendeß sie Zwar auch gesundteß v gehndeß leibß doch zugestendung d. Ihro In Ihrer Jugend begegneten Vnfalls an einem schenckell go* halben Knochenbruch, auch beede Von der gnaden gottes gutter Verstand sinnen v Vernunfft (…)
Actum Mittwochß den Andern Junÿ Anno 1602 Zwüschen Sieben vnd acht Uhren Vormittah In Mein Notarÿ behausung Vff dem Roßmarck neben der herrberg Zum Weißen Rößell

Pierre Baur se remarie en 1603 avec Barbe Riehl, veuve du jardinier Paul Graff qu’elle a épousé en 1599 et dont elle a eu deux enfants
1603 (9.6.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605) f° 155
Eheberedung Zwüschen dem ehrsammen Meister Peter Bauren Schneidern vnnd burgern Zu Straßburg Alß dem Breütigam Ane einem,
So dann der erbaren frauwenn Barbaræ Rielin, weÿlandt Pauli Graffen deß garttners seeligen Wittwen Allß der Hochzeiterin andern theÿls
Inn persönliches gegenwerttigkeit vnd mit Rath wissen vnd willens der Ehrwürdig wolgelehrten Ehrengeachten fürnemmen Erbaren vnd bescheidenen Herrn Johann Lippaw Pfarrherrs Inn der Pfarrkirchen Zum Jungen sanct Peter, herr Phillipß Lerchners schuelmeisters Zu Sanct Thoman, Dauid Rielen Pfrüners Im Spittal vnd Hanß Holtzschue Zimmermanns, vff sein deß breüttigams, So dann vff Ihro der Hochzeitterin seitten Diebold Rielen Ihres Vatters, Martin Haußen Ihrer Kinder Vogts, Matthÿß Von Simbßenn vnd Diebolt Jundenn Ihrer Verwanten Alles Vier garttner
(…) Zum andern solle es Inn Alle weg Zwüschen der hochzeÿtterin mit Paulo Graffen Ihrem Vorigenn haußwürth seeligenn Zweÿer erziltter Kinden Vogt (…)
Beschehen vnd verhandelt Donnerstag den 9. Junÿ In dem Jar deß herren Alß man Zaltte 1603

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 166, n° 39)
1603. Doîca Pentecostes 12. Iunÿ. Peter Bauer d. schneid. Barbara, Pauli grauen des gartners hind. lassene witwe. Eingesegnet Zinst. d. 28. Iunÿ (i 88)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 133, n° 57)
1599. Dominica 7 post Trin: 22 Iulÿ. Paulus Grau ein gartner vnd J. Barbara Thiebolt Riehlen des gartners Tochter Eingesegnet Mont. d. 6. Augusti (i 70)

Pierre Baur hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Marc Paul Heydel. Il est propriétaire de la maison voisine (actuel n° 48) qu’il a acquise en 1622

1624 (ut spâ [xxx. Junÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 298
(Inchoat. in Prot. fol. 178) Erschienen Peter Baur d. schneÿd. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Pauli Heÿdell schaffners Zu Sant Marx – schuldig seÿe L. lb
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit all. Ihren geb. d. glg. Inn d. Vorstatt Straßburg Ane Steinstraß mit Allen Ihren geb. & glg. einseit neben Roth. Christmanns erben Zu lampthm.* And. seit neb. Ime Bekhenner selbst, hind. vff Bläß Sÿfrid stoßend, dauon gnd. 20. batz Bodenzinß In die Elend. herberg. Mehr 4 gl gls loß mit 80 gl. d. Allmosen Zu St Marx
Item ein halb Acker Velts, Inn d. Waßenecker matt (…)

Pierre Baur, ses filles Barbe, épouse du jardinier Samuel Syfrid, et Marguerite, épouse du jardinier Jacques Buchsbaum, vendent la maison à leur petit-fils, fils et neveu repectif Samuel Syfrid et à sa femme Salomé. Les acquéreurs promettent d’entretenir sa vie durant leur grand-père vendeur

1658 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 482-v
(Protocoll. fol. 72.) Erschienen Peter Baur der Schneid. an Steinstraß, wie auch Barbara Samuel Sÿfridts deß ältern Gartners ahn Steinstraß und Margaretha hannß Jacob Buchßbaums Gartners in Krautenaw Eheweib sein Peter Bauren ehelichen dochter, Jeede mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Samuel Sÿfridts deß iüngern, Gartners ahne Steinstraß und Salomeen seines Eheweibs
verkaufft, hauß, hoffstatt, höfflin, sampt der Gerechtigkeit der Einfahrt auch allen übrigen ihres Gebäwen & alhie an Steinstraß fast geg. der herberg Zum Hirschhorn hienüber, einseit neben Lorentz Bentz anderseit neben hannß (-) von Lampertheim, hind. vff Lorentz löhen stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Martini 13. ß 4 d bodenzinß der Ellend. Herberg alhie, Item 4 fl. straßb Wehr. termino Joh. Bapt: lößig mit 80. fl. besagter Wehr. dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx (übernohmen) – umb 45. lb.
Dabeÿ außtrucklich bedingt word. ist, daß die Kauffende Eheleuth eingangß ernannten Peter Bauren ihren Großvatter die übrige Zeit seines lebens beÿ sich in der erkaufft. behaußung ohne zinnß behalten sollen
[in margine :] Erschienen deß Verkäuffers nunmehr seel. dochtermänner Samuel Sÿfrid der älter und hannß Jacob Buchßbaum (quittung) Act. d. 10. Febru. A° 1659.

Fils de Samuel Syfrid, Samuel Syfrid épouse en 1654 Salomé Schmidt, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 64, n° 6)
1654. Eâdem dominica (Septuagesima) Samuel Sÿfridt der Gartner, Samuel Sÿfridts gewesenen burgers Vnd Gartners alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Salome, Georg Schmidts gewesenen burgers Vnd Gartners alhie hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabantur Zinst. d. 31.t Januarÿ Zum JSPeter (i 76)

Salomé (Schmidt), veuve de Samuel Syfrid, se remarie en 1672 avec André Weber, fils d’un jardinier de la Robertsau
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234-v) n° 56)
1672. Dom. XXV. Trinitatis 24. 9.bris. Andreas Weber, der Gartner, Weÿl. Hanß Webers, gewes. burgers in der Ruprechtsaw nachgelaß. Sohn, Vndt Salome,Weÿl. Samuel Sÿfrid des Gartners vnd Burgers allhier nachgel. Wittib. Copulavi Donnerst. 5. 10.bris

Salomé Schmidt meurt en 1689 en délaissant cinq enfants issus de son premier mari. Une des maisons appartient aux héritiers, une autre (actuel n° 48) fait partie de la communauté. La masse propre au veuf s’élève à 83 livres, celle des héritiers à 134 livres. L’actif de la communauté s’élève à 226 livres, le passif à 109 livres

1689 (21.3.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 2) n° 143
Inventarium über der Tugendsamen Frauen Salomen Weberin Gebohrner Schmidin deß Ehrsam: und bescheÿdenen Andres Webers deß Gartners ahne Steinstraßen und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich geweßener haußfr. seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet in Anno 1689.
Inventarium und beschreibung aller vnd Jeder Haab und Nahrung ligender und vahrender, verändert vnd unveränderter: Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. die tugendsame Fraw Salomea Schmidin deß Ehrsam: und bescheÿdenen Andres Webers deß Gartners ahne Steinstraßen und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich geweßene haußfraw seel. nach ihrem den (-) Februarÿ Jüngst aus dießem müheseeligen Leben genommenen Tödlichen hintritt, Welches alles auf freundliches erfordern und begehren der Ehrsam und bescheÿdenen Hannß Sÿfrids deß Tagners und burgers allhier, Item Samuel Sÿfrids ebenmäßigen tagners und burgers allhier der abgeleibten frawen seeligen mit weÿl. Samuel Sÿfriden dem Jüngern Gartnern ahne Steinstraßen Ihrem Ersten haußürth seeligen Erzeugter beeder Söhn und dann deß Ehrsam und bescheÿdenen hannß Pfennings Gartners In Crautenaw und Ebenmäßigen burgers allhier Zu Straßburg als Geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Annam Salomeen, Mariæ und Margarethæ Sÿfriidin Ihro fraw seeligen mit vorerwehnten Ihrem Ersten haußwürth seel. erzeugter dreÿer döchtern alß aller fünff hinderlaßener Kinder und Erben – Actum in Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 21. Martÿ 1689.

Inn einer in der Statt Straßburg Vorstatt Steinstraßen ligender hierunden eingetragener behausung befunden worden Wie folgt.
Vff der obern bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Stuben, Inn der Kuchen, Im Hinderhauß
Eigenthumb einer behaußung (E.) Item hauß hoffestatt höfflein sambt dero gebauwen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt Steinstraßen einseith Samuel Syfrids seligen Erben, anderseit Andres Huckhen, davon gehet Jahrs 13. ß 4 d bodenzinß der Elenden Herrberg allhier Item 2. lb. d straßb.Wehrung auff Joh. B. lößig in haubtguth mit 40. lb d ermelter Wehrung, dem großen Allmoßen St. Marx allhier sonsten Ledig Eÿgen und über solche beschwerde angeschlagen 50. lb Darüber sagt ein Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigel verwahrt de dato 9. 8.bri 1658. dabeÿ gebunden Zween ältere Pergamentene Kauffbrieff deren der Erste datirt den 10. Octobris 1586. mit Herrn Notarÿ Jacobj Kuglers der andre aber den 24. Julÿ 1614. mit der Statt Straßburg anhangenden Insigel verwahrt alle mit N° j bemerckt
(T.) Item ferner hauß, hoff, hoffstatt in der Statt Straßburg vorstatt Steinstraßen (…)
Directorium. Copia dero Zwischen dem Wittwer und der Fr. seel. auffgerichteter Eheberedung
Bericht Über Vorstehende Eheberedung. Weilen in vorstehender Eheberedung §° Zum vierten der Wittwer der abgelebten Frauwen seeligen 15 pfund pfund Zu einem Eÿgenthumb vnd hiengen die Ihme Witwer zu einer Morgengaab 25 Pfund Pfenning verschrieben (…)
Copia des Von dem wittwer und der Fr. seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi und Nach disposition
Deß Wittwers unverändert Vermögen, Sa.beschl. Trögel 4 ß, Sa. Veldgüter und Matten 72, Sa. Ergäntzung 10, Summa summarum 83 lb
Hierauff Würd nun auch de Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau 3, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Eigenthumb einer behaußung 50, Sa. baarschafft 4, Lehengütter 15, Sa. Ergäntzung (59, Abzuziehen 15, verbleibet) 44, Summa summarum 160 lb – Schulden 26, Nach solchem abzug 134 lb
Endlichen Wird auch daß gemein Verändert und Theÿlbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Frucht 13, Sa. Blumen 6, Sa. Pferd 20, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau 9, Sa. Hauw und Strohe 3, Sa. Tabac 6, Sa. Tungung 2, Sa. auf Ansuchen 11, Eÿgenthumb einer behaußung 50, Eÿgenthumb ane liegender Veldgüther 31, Erb und Lehengütter 8 lb, Schulden 13, Summa summarum 226 lb – Schulden 109 lb, Nach deren Abzug 105 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 359 lb

André Weber passe un accord avec les enfants et héritiers de sa femme. Il renonce à l’usufruit qui lui revient sur la maison des héritiers qui lui cèdent en contrepartie leurs droits sur la maison acquise pendant la communauté

1691 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 245
Andres Weber der Garttner an Steinstraß an einem
So dann hans und Samuel die Sÿfert beede taglöhner, Salome Sÿfertin, Michael Schmids auch taglöhner eheliche haußfrau mit beÿstand deßelb. Mariæ Sÿfertin, David Hucken Garttners an Steinstraß Eheliche haußfrau, So dann Margaretha Sÿfertin, noch ledig stands und ohnbevögtigt, aber majorennis, alle Geschwistert, und weÿl. Salome gebohrne Schmidin und auch weÿl. Samuel Sÿferts gewes. Taglöhners bed. sel. nachgelaßene rechte und sein webers stieff Kinder am anderen theil

haben angezeigt und bekandt, demnach obged. Salome der Sÿfridische Kind. leibliche Mutter Ihme Webern dem stieffvatter deroselb. Ehemann Ihre an Steinstraß gelegene behaußung einseit neben Andres Hucken and.seit neben d. hernach beschriebenen behausung, hind. auff ged. Andres Hucken stoßend, wie auch ihren dritten theil an verschiedenen Stücken lehengrunds, nemblich (…), ad dies vitæ widembs weiß zu genüßen verschafft, dahingeg. Er Weber und Sie Salome in ihrer wehrend. Ehe Eine Andere behaußung auch an Steinstraß einseit neb. d. Vorig. anderseit neben Samuel Sÿfrid geleg. hind. auff dem alten Dreÿ Zehen graben stoßend, darvon man jährlich 11 ß 8 s bodenzinß gibt deß Stiffts Jung. St. Peter, So seÿe dieselbe auch noch verhafftet umb 50 lb Capital dem mehrern Hospital, Mehr Ein halb acker Feldts der Wasenecker Matt Schiltigheim banns (…)
alß hetten sie sich nunmehr folgendt. gestalt mit einander. verglich. Nemblich und zum ersten so thut d. Stieff Vatter auff obgenant. Widum hiemit völlig verzug und will hiermit ihnen seinen Stieff Kindern die Zu erst gemeldte behaußung hiermit gäntzlich entschlag. (…)
Fürs andere aber So cediren übergeb. und überlaß. Sie die Stieff Kind. Ihme dem Stieff vatter eÿgenthümlich und mit gebührend. wehrschafft, Ihren dritten theil an der oben zu letst beschriebenen behaußung wie auch darbeÿ gemeldt eigenthümlich. halb ackers (…), Drittens so hat Er d. Stieffvatter Ihnen d. Stieff Kindern baar herauß gegeb. 44 pfund

Les héritiers Siffert cèdent leurs parts de maison à David Huck dont la femme Marie Syfrid a hérité une part

1691 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 357
hans und Samuel die Sÿfert, beede taglöhner für sich selbst. Ferner Michael Schmid auch taglöhner alß ehevogt Salome Sÿfertin, welche Kindbetterig und nicht außgeh. könne, aber hierinn constituirt habe wie vorged. beede Sÿfert ihre leiblich brüd. neb. dem ehevogt anzeigt, So dann Margaretha Sÿfertin, noch ledig. Standts, aber majorennis und ohnbevögtigt, mit beÿstand vorged. Ihrer leibl. brüd. respe. Schwag.
David Hucken Garttners an Steinstraß
Vier Fünffte theil für ohnvertheilt an Hauß, und höfflein auch scheur und Stallung, auch allen deren Gebäuen Recht. und Zugehördt. allhier an Steinstraß, einseit neben Andres Hucken, Garttner, and.seit neb. Andres Weber der Verkäuffer Stieffvatter, hind. auff ged. Andres Hucken stoßend gelegen, von welcher gantz. behaußung Gehen jährlich 13 ß 4 d bodenzinß der Elenden Herberg allhier, So seÿe dieselbe auch noch umb 42 lb. Capital dem Blatterhauß allhier verhafftet – zumahlen der übrige Fünffte theil Mariæ Sÿfertin deß Kaüffers haußfr. eigenthümlich gehörig – geschehen umb 100 pfund

David Huck épouse en premières noces Susanne Huck, veuve de Samuel Syfrid, en 1665 puis en 1689 Marie Syfrid, fille de Samuel Syfrid et de Salomé Schmidt

Samuel Syfrid se remarie en 1665 avec Susanne Huck, fille de jardinier : contrat de mariage par lequel le futur époux assure la jouissance viagère dans la moitié de sa maison, célébration
1664 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 671
(Eheberedung) Erschienen Samuel Sÿfrid der älter, Gartner ahne steinstraß alß hochzeiter, mit beÿstand David Sÿfridts Gartners daßelbst und hannß Meÿers deß Gartnerbüttels an Steinstraß an einem,
So dann Jungfr. Catharina hannß huckh deß ältern Gartners ahne Steinstraß eheliche dochter alß hochzeiterin mit assistentz erstermelts ihres Vatters und Wolff Huckh Garters alda ihres Vettern am andern theil
Zum Vierten so verspricht der hochzeiter seiner hochzeiterin falls Sie ihne überleben würde, Zum lebtägigen widem seine eigenthümliche helffte ahne Einer Behaußung m. allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt und Gerechtigkeiten ahne Steinstraß, einseit neben hannß Hügel dem Gartnern, anderseit neben Wolff Schreibern von Munolßheim, hiend. vff demselben stoßend geleg.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 149, n° 11)
1665. Eâdem dominica (II. Epiphania 15. Januar.) Samuel Sÿfrid, der Eltere Garttner Vnd Burgern allhie Und Jfr. Susanna, Hanß Hucken deß Garttners Vndt Burgern allhie eheliche Tochter. Copulavi Donnerst. 26. Januarÿ (i 163)

Samuel Syfrid meurt en 1685
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 307 n° 24)
1685. Samuel Syfridt der garttner ætat. 61. Jahr, Sonnt. 8. april. (i 171)

Susanne (Huck), veuve de Samuel Syfrid, se remarie avec le jardinier David Huck, fils du jardinier Loup Huck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 320-v)
1686. Domin. Eâd. (III. post Epiphan: 27 Jan:) Davidt Huck, der garttner alhie, Weÿl. Wolff Hucken, des garttners V. burgers alhie Nachgel. ehl. sohn, V. Susanna, Weÿl. Samuel Sÿfridt geweßenen gartners v. burgers alhie Nachgel. Witwe. Copul. Mittw. 6. Febr: (i 335)

Devenu veuf, David Huck se remarie avec Marie Syfrid, fille de Samuel Syfrid
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17)
1689. In Festo Pentecost: et Trinit: seind proclamirt Undt Außgeruffen worden Davidt Huck der garttner v. burger alhier, Vndt Jfr. Maria weÿl. Samuel Sÿfridt geweßenen gartners Undt burgers alhier nachgel. ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8. Junÿ [unterzeichnet] d h signum sponsi, s signum sponsæ (i 19)

Devenue veuve, Marie (Syfrid) se remarie avec le paveur Jean Frédéric Syfrid

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 43-v) 1693. Domin: Reminisc. et Oculi proclamati sunt Johann Friderich Sÿfridt d. Pflästerer alhie, Johann Sÿfridt gewesenen Statt Pflästerers v. burgers alhie Nachgel. ehl. Sohn, Vndt Maria, weÿl. Davidt Huck gewesenen garttners v. burgers alhier Nachgel. Wittwe Copulati sunt, Mittw. d. 25. Febr: [unterzeichnet] F J S signum Joh: Friderich Sÿfridt sponsi, o signum Mariæ Huckin sponsæ (i 46)

Frédéric Syfrid a fait son apprentissage chez son frère Jean Syfrid. L’inscription et la fin de l’apprentissage ont lieu de même jour, le 10 avril 1685. Il devient tributaire le 8 mars 1693
1685, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 28) Dienst. d. 10. April (1685) – Einschreib. und ledigsprechung Lehr Jungens – Johannes Sÿfridt d. pflästerer erscheint mit vorstellung seines bruders Friderichen, anzeigend, daß dießer sein bruder, 3. jahr lang beÿ ihme d. pfläster erlernet, Weilen nun seine lehrzeit Verfloßen, so wolte Er in in Gegenwart dießer E. Gerichts Versamblung, wie üblich, davon ledig und looß gesprochen habe, bathe derohalben gegen der gebühr solches gerichtl. Zu verzeichnen und Zu seiner bruders Friderichen Nothurfft, davon Schein Zu ertheilen. Worauff dann Erkant, würd dem sollicitanten angebrachter maßen willfahrt, und deßen bruders Friderichen looßsprechung hiemit Ghtl. Confirmirt, erlegt Zur gebühr vor die Einschreib: und Zugleich mit Volgende außthuung und ledigsprechung, 2 fl. 6 ß, dt.

1693, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 8) Dienstags den 8.ten Martÿ Anno 1693. – Friderich Sÿfridt der Plästerer erschienen bittet gegen producirung Stallscheins und erlag der gebühr, Ihne Vor einen Mit Zünfftigen anzunehmen.
Erkandt, Würd Willfahrt und Vor ein Zunfftgenoß passirt, erlegt die gebühr mit 5 ß und Vor Zunfftschreiber und bittel 4 ß geneüßt seines Vatters recht und des Pfenningthurns gebühr befreÿet.

Malades alors qu’ils sont mariés depuis un an, Frédéric Syfrid et Marie Syfrid se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens
1694 (14.1.), Not. Reeb (Jean Pierre, 45 Not 4)
Testament – persönlich Kommen und Erschienen seind Friderich Sÿfrid der Pflasterer und Maria auch gebohrne Sÿfridin beede Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg auch beede Vnpäßlichen Krancken leibs Jedoch guten Verstands und Riechtiger Sinnen, der Mann auf einem Banckh sitzend die frau aber auff einem bete liegend, die verordnneten per Codicillum wie volget
Zum andern vmb Ehelicher liebe willen so Sie Einander in Ihrem nicht har Jahrigen Ehestand Erzeigt alß verschaffen Sie Einander den usum fructum nutz und nieß aller Ihrer Nahrung (…)
Beschehen auff Donnerstags den 14. Januarÿ Zwischen fünff und Sechß Uhren nachmittag In Einer in der Steinstraßen ahne einem Allmend gaßell gelegener behaußung und deren Vordern stuben Anno 1694

Frédéric Syfrid hypothèque la maison au profit de son voisin l’avocat Jean Jacques Frid.

1712 (ut ante [6.6.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 416-v
Joh: Friedrich Sigfrieds pflästerer
in gegensein S.T. H. Joh: Jakob Frieds J.Ct Gemeiner Statt Rath und Advocati – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: alhier in der Steinstraß aller orthen aufs allmendt hinten auf ihn H. Creditore

Liquidation de la succession de David Huck qui a laissé pour héritière une fille
1723 (25.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 114) varia n° 129
Summarischer Calculus, Berechn: und Vergleichung Über Weÿl. David Hucken, geweßenen Gastgebers ane Steinstraß und burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft.
Der Erbin ohnveränderte Nahrung, Summa Haußraths, thut Vermög Inventarÿ durch weÿl. Hn Johann Peter Reeben Notarium seel. Über gedachte Verlaßenschafft in A° 1692. gefertigt

Anne Marie Syfrid veuve de Jean Frédéric Syfrid et sa fille Anne Marie Huck femme du cordonnier Jean Georges Burger cèdent leur part de maison à leur fils et demi-frère respectif Jean Frédéric Syfrid

1732 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 221-v
Fr. Anna Maria geb. Sÿfridin weÿl. Johann Friedrich Sÿfrid des ältern Pflästerers beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Leonhard Pfähler des handelsmanns, Ferner erstgesagte Sÿfridischen wittib in erster ehe mit weÿl. David Huck garttners ahne steinstraß ehelich erzeugte einige tochter Anna Maria geb. Huckin Johann Georg Burger des Schuemachers Eheweib
in gegensein ihres sohns und halbbruders Johann Friedrich Sÿfrid des Jüngern Pflästerers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstadt ahne Steinstraß so an einem nicht durchgehenden gäßlein ein Eckhauß ist einseit neben hannß Georg Heinrich den garttners ahne Steinstraß anderseit neben Samuel Sÿfrid dem garttenmann vornen die Allmendgaß hinten auff ged. Sÿfrid – davn, gibt mann auff Martini der Elenden herrberg modo dem Mehrern hospithal 13 ß 4 ane bodenzinß ; ihro Sÿfridischen wittib zu 7/15 theilen, Burgerischer ehefrau zu 8/25 theilen für ohnverändert – verhafftet um 192 pfund ausmachende capitalien, geweste um 458 pfund

Jean Frédéric Syfrid termine son apprentissage de trois ans auprès de son père le 11 août 1722 (le registre dans lequel était portée l’inscription manque)
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 52) Dienstags den 11.ten Augusti 1722. – Außgethaner Pflästerer Jung
Friderich Sÿfried der Pflästerer Läßt seinen sohn auch Friderich Sÿfried genant außthun, und seine Zeit bereits den 26. Maÿ huius anni Verfloßen
dedit die gebühr (15 ß)

Jean Frédéric Syfrid devient tributaire chez les Maçons le 26 septembre 1731
1731, Protocole de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 70-v) Mittwoch den 26. Septembris (1731) – E. Neu Zünfftiger
Johann Friederich Sÿfried der Pflästerer Johann Friederich Sÿfrieds Pflästerers vnd dießorts Zünfftigen ehelicher Sohn producirt stallschein Vom 9. Julÿ 1731. bitt vor einen Zünfftigen Ahnzunehmen.
Erkannt Willfahrt, dt. 9 ß

Jean Frédéric Syfrid épouse en 1731 Marie Salomé Reiff, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1731 (15.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 95
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Friderich Sÿffrid, dem Jüngern leedigen Pflästerer, des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Sÿfridts, des ältern Pflästerers und burgers allhier ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Reÿffin, weÿl. des Ehrengeachten Meister Conrad Reÿffen, geweßenen Metzgers und burgers allhier seel. hinderlaßener ehelichen tochter, als der hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Zu Straßburg in mein Notarÿ Wohnbehaußung ane dem alten Weinmarck gelegen auff Dienstag den 15. Maÿ Anno 1731. [unterzeichnet] Johan fridrich Sigfrid hochzeiter, Maria Salome Reiffin hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 107-v, n° IX)
1731. Festo Trinit. et Dominic. II. Trinit. proclamati sunt Joh: Friderich Sÿffert der jüngere Pflästerer v. Burger alhie Friderich Sÿffert deß Pflästerers v. burgers alhier ehel. ohn, v. Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Conrad Reiff geweßenen Metzgers v. burgers alhie hinterlaßene ehel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 30. Maÿ, [unterzeichnet] Johan fridrich Sigfrid Als hochzeiter, Maria Salome Reiffin alß hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du mari. Ceux du mari s’élèvent à 558 livres, ceux de la femme à 75 livres.
1731 (2.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 36) n° 330
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Johann Friedrich Sÿffridts, des Jüngern Pflästerers und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Salome Sÿffridtin gebohrner Reÿffin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1731. – der Ursachen weilen in Ihr beeder mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé Versehen, daß einem Jeeden derselben seine in die Ehe brige,de und wehrenden Ehestands ererbende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg auff Donnerstag de, 2. Aug. Anno 1731.

In einer allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Steinstraß gelegenen Mstr Joh: Friedrich Sÿffers sen. Pflästerern des Ehemanns eheleibl. Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung sich befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die ehe gebrachtes ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Schiff und geschirrs Zum Pflästerer Handwerck gehörig 42, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 380, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. schulden 22, Summa summarum 531 lb – Wann nun hierzu gerechnet wird die Ihme dem Ehemann ane denen haussteuren gehörige 2/3, 26 lb, So belaufft sich deßelben Vor ohnverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen sammenthafft auff 558 lb
Dießem nach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth Verzeichnet, Sa. haußraths 48, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Goldenen Ring 7, Summa summarum 62 – Und Wann darzu addiret wird die Ihro der Ehefrauen ane der haussteuren gebührig mit 13 lb, So beträgt deroselben Völlig in den Ehestand vor ohnverändert gebrachtes Guth in allem 75 lb.

Jean Frédéric Syfrid loue une partie de la maison au tailleur Jean Jacques Schmidt

1734 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 142
Johann Friedrich Siffert der Pflästerer
in gegensein Johann Jacob Schmidt des Schneiders
In sein des verlehners eigenthümlich in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Johann Bernhard Steinhülber dem hueffschmidt, anderseit neben Georg Heinrich dem gartten allda gelegenen behausung Unden auff dem boden Eine stub, Kuchen, Stuebkammer, zwo nebens Kammer, das kleine holtzhauß, einen unterschlagenen platz im Keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johannis Baptistæ furwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Marie Salomé Reiff meurt en mai 1735 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf s’élève à 564 livres, celle des héritiers à 89 livres. L’actif de la communauté s’élève à 194 livres, le passif à 459 livres

1735 (15.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 54) n° 484
Inventarium über weÿl. der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Sÿfrifin gebohrner Reÿffin des Ehren und Vorgeachten Meisters Johann Friderich Sÿfridts, Pflästerers und burgers allhier geweßter ehelicher Hauswürthin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735 – nachdeme dieselbe den 18.te Maji dießes jetzt lauffenden 1735.te Jahrs Von dem lieben Gitt aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und Wohlachtbaren herrn Johann Martin Stempels, handelsmanns und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderichs und Johann Jacobs der Sÿfrid, beeder deroselben mit obernanntem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen zu Straßburg in fernerm beÿseÿn des Ehren und Vorachtbaren Meister Johann Jacob Schmidts Schneiders und burgers allhier des Wittibers Schwagers auff Freÿtag den 15.t Julÿ Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Steinstraß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Eine behaußung und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. so ane einem ô dh. gehendem allmendgäßl.ein Eck ane d. Vorstatt Steinstraß 1. seith neben Joh: Georg Heinrich dem Gartnern anders. neben Bernhard Steinhilber dem Huffschmid gelegen, vornen auf die Allmend v. hind. auf gedachten Mstr Steinhilber stoßend, so über 13. ß 4 d welche man der Elend. Herberg allhier jährl. auf Martini ane bodenzinß davon zu reich. schuldig eigen v. ohne solch beschwerde dh. (die Werckmeistere) vermög deroselben ad conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung Vom 8. Julÿ 1735. angeschlagen pro 400. lb. Davon wegzurechnen obige 13 ß 4 d bodenzinß so zu à 5 pro Cento Zu doppeltem Capital ohnverfängl. gerechnet antreffend 26. lb 13 ß 4 d Nach deren abgang Verbleibt ane obigem haußanschlag annoch per Rest übrig v. dißorts außzuwerffen 373 lb 6 ß Wie des Wittibers eheleibl. Mutter Frau Anna Maria geb. Sÿfriden weÿl. Mstr Joh: Frid. Syfridts des ältern geweßenen Pflästerers v. burgers allh. seel. hinderl. Wittib zu 7/15. theilen V. deßen einbändige Schwester Frau Anna Maria gebohr. Huckin, Msr. Joh: Georg Burgers des Schuhmacher V burgers allhier Ehegattin Zu 8/15. theile, dieße behaußung Ihme dem Wittiber Völlig eigenthümlichen cedirtt V. überlaßen haben, darüber besagt Zum theil sein des Wittibers Vätterl. Special theilregister durch mich Notm. Lang in A° 1632 auffgerichtet, theils aber i. pergam. in allh. C C Stuben ged gef. Kauffbr. mit deroselben Vorgedr. Klein Inns. Verw. datirt d. 9. Maÿ A° 1732.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Invant. über beeder geweßter Ehepersohnen einander o,n die Ehe Zugebrachte Nahrung, durch mich Notarium in A° 1731. gefertigt
Abschatzung dem 8.Julÿ 1735. Auff begehren deß bescheitenen Johann frittrich Siefferds deß Pflästerers, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Stein Straßen gelegen einseits neben Johann Jörg hinrich dem Gartner anderseits und hinden auff Bernhard steinhilber Stoßend, welche behausung unden auff dem botten Stuben Cammer hauß Ehren mit herdt und waßerstein nebenß Cammer oben dar über ein Stuben Cammer nebenß Cammer hauß Ehren worin der herdt und waßerstein under dem Tach 2. Cammren eine der Vor die soldaten Cammer getrembter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und umb Acht Hundert Gulten, Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 5, Sa. Schiff und geschirrs Zum Pflästerer Handwerck gehörig 13, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 373, Sa. Lehenguths Nihil, Ergäntzung (749, wegzurechnen 538, rest) 210 lb – Summa summarum 604 lb – Schulden 40, Nach deren Abgang 564 lb
Dießemnach wird auch der abgeleibten Frauen seel. hinderlaßene derselben Kindern und Erben anerstorbene ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Ergäntzungs (17, abgang 18 ß, verbleibt) 16, Summa summarum 89 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. baarschafft 28, Summa summarum 45 lb – Schulden 239, Theilbares Passiv onus 194 lb – Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 459 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Frédéric Syfrid se remarie avec Marie Salomé Bohner, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration après avoir obtenu dispense de se marier avant la fin du deuil
1735 (24.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 147
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachten Meister Johann Friderich Sÿffrid, Pflästerer, Wittiber und burgern allhier, alsdem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Bonerin, weÿl. des Ehren und vorachtbahren Meister Johann Georg Boners geweßenen Schreiners und burgers allhier mit auch weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Anna Margaretha gebohrner Ringin deßen geweßener Ehegattin beede seel. ehelich erzeugten tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen Zu Straßburg in mein Notarÿ Wohnbehaußung ane dem alten Weinmarck gelegen auff Sambstag den 24. Septembris Anno 1735. [unterzeichnet] Johan fridrich Sigfrid Als hochzeihter, Maria Salome Bohnerin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 131, n° XXXIV)
1735. Dominica XVII. et XVIII. Trinit. proclamati sunt Johann Friderich Sÿffert des Pflästerer v. burger alhier, und Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Georg Bohner, geweßenen Schreiners v. burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 12. Octobr. [unterzeichnet] Johan fridrich Sigfrid Als hochzeiter, Maria Salome Bohnerin Alß Hochzeiterin (i 135)

Jean Frédéric Syfrid sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission de se marier avant la fin de son deuil. Il y est autorisé moyennant versement d’une livre à la caisse de l’aumône
1735 Conseillers et XXI (1 R 218)
Joh: Friderich Sÿffert erhalt Dispensation in der Trauer: Zeit. 510.
(p. 510) Montag d. 26. 7.bris 1735. – Lt. Christiani Nôe Johann Friderich Sÿfferts burgers und Pflästerers allhier producirt unterthäniges Memoriale und bitten sambt beÿlag Sub Lit. A. umb gädige Dispensation in der Zeit der traurer handelt innhalts.
Ist Erkandt, Wird dem Imploranten alß deßen haußfeau bereits den 18. iüngst verwichenen monaths Maÿ gestorben, sich Wiederumb anderwertig zu Verheürathen Obrigkeitlichen erlaubt, und ihme die dazu wegen noch nicht Völlig Verfloßener Trauer: Zeit nöthige Dispensation gegen erlag ein Pfund d in das gemeine Allmoßen Willfahrt. Deputati H. Rathh. Haubenstricker und H. Rth. Reineri

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 348 livres, ceux de la femme à 316 livres.
1735 (12.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 56) n° 502
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Friderich Sÿfridts, Pflästerers wie auch der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Sÿfridin gebohrner Bonerin beeder Eheleuthe einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1735. – welche der ursachen allweilen in Ihr beeder den 24. Sept. dießes Jahrs Vor mir underschriebenem Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung außdruklichen Versehen daß solche beeden Theil und seinen Erben ein freÿ eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg uin beÿseÿn und persönlicher gegenwarth des Wohl Ehren und Vorachtbaren herrn Joh: Henischen des ältern Küblers und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts auff Montag den 12. Decembris A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen dem Ehemann zuständigen und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden, wie volgt
(f° 11-v) Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nembl. eine behaußung undt Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten geleg. allh. Zu Straßb. so ein Eck ane einem nicht durchgehendem allmendgäßel in der Vorstatt Steinstraß eins. seith neben Joh: Georg Heinrich, dem Gartnern anderseith neben Bernhard Steinhilber dem huffschmid gelegen, Vornen auf die Allmend v. hind. auf gedachten Bernhard Steinhilber stoßend, so über 13. ß 4 d welche man der Elenden Herrberg allhier Jährl. auf Martini ane bod.zß davon zu reich. schuldig, eigen und hiehero wiewohl gantz ohnpræjudicirlichen und nur umb Ziehung des Calculi willen in außwurff gebracht wird wie Er dern Ehemann selbige Von seiner eheleiblichen Mutter Frau Anna Maria Sÿfridten gebohrner Sÿfriden und von seiner einbändigen Schwester Frauen Anna Maria Burgerin gebohr. Huckin in A° 1732. ane sich erkauffet hat, nembl. pro 650. lb
Darüber meldet Zum theil sein des Ehemanns Vätterlich Special theÿlregister durch mich Notm. Langen in A° 1732. auffgerichtet, theils aber j. pergam. in allhies. Canc. Contract stuben gefert. und mit deroselben angang. Insigel corroborirter Kauffbrieff de dato 9. Maÿ A° 1732.
Wÿdemb, Welchen der Ehemann wegen seiner beeden Kinder erster Ehe zugenießen. Vermög Inventarÿ über weÿl. Fr. Mariæ Salome Sÿfridin gebohrner Reÿffin sein des Ehemanns geweßenter ersterer Ehegattin sel. Verlaßenschafft durch mich Notarium den 15. Julÿ dießes Jahrs Vergriffen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte rubricen und Effecten, Sa. haußraths 301, Sa. Schiff und geschirrs Zum Pflästern gehörig 20, Sa. lähren Vaß 1, Sa. des Tabacks 22, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 326, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 350, Sa. Leheguths 15 – Summa summarum 1452 lb – Schulden 125, Nach deren Abgang 1327 lb, Deme beÿzufügen die haussteuren 21, Des Ehemanns völliges eigenthümliches Guth 1348 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 177, Summa summarum 294 lb – Dazu gelegt die haussteuren 21 lb, der Ehefrauen Völliges Zubringen 316 lb

La veuve de Frédéric Syfrid est dispensée à l’avenir de payer son écot à la tribu à cause de son grand âge
1742, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 123-v) Donnerstags den 9. Augusti 1742. – Nachlaß Stubengeltter
Friderich Sÿfriedts geweßten Pflästerers wittib, bitt wegen hohen alters umb nachlaßes Stubengeldts.
Erkandt, in asnehung desen willfahrt, deßes gäntzlich befreÿet, auch pro futuro.

Jean Frédéric Syfrid, désormais orthographié Siegfried, meurt en 1770 en délaissant deux fils de son premier mariage et cinq enfants de son deuxième. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 301 livres, celle des héritiers à 362 livres. L’actif de la communauté s’élève à 451 livres, le passif à 690 livres.

1771 (22.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 275) n° 1225
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. der Wohl Ehren achtbahre Herr Johann Friderich Siegfried, der geweßene Stadt pflästerer und burger allhier Zu Straßburg nachlassenschafft seel. nach seinem den 20.ten Xbris A° 1770 aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen seel. in Erst. und anderer Ehe ehelich erzeugter Kinder (…) inventirt und ersucht durch dieselbige und die Ehren: und tugendsame Fraw Mariam Salome gebohrner Bonnerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Hn Philipp Jacob Dürrbachs des Strehlmacher und burgers allhier – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 22. ten Januarii Anno 1771.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Herrn Johann Friderich Siegfried, den Stadt pflästerern und Burgern allhier, so dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 2° Herrn Johann Jacob Siegfried den gastgebern am untern Waßerzoll und burger allhier so præsens war, Dieße beede mit Weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Reiffin des Verstorbenen seeligen in Erster ehe ehelich erzeugte Söhne.
3° S. T. Herrn M. Joh: Daniel Siegfried, S.S. Th. Candidatus, welcher beÿ dießem Geschäfft persönlich war, 4° H. Johann Gottfried Siegfried, den Stadt Pflästerern und burgern allhier, hiengegen anweßend, 5° H. Johannes Siegfried, den ebenmäßigen Stadtpflästerern und burgern allhier, so dießen Geschäfft auch in Persohn beÿgewohnt, 6° H. Philipp Jacob Siegfried, den auch Stadt Pflästerern, annoch leedigen Stands jedoch majorennis, so auch Zugegen ar So dann 7° Jfr Mariam Salome Siegfriedin, annoch unverheürathet jedoch aber großjährig, dahero allein mit beÿstand H. Bernhard Bentz deß Steinhauers und burgers allhier so nebst den ihren beÿstand dießer Inventur abgewartet, Welche fünff letztern der Verstorbenen seelige mit Eingangs gemelter seiner hinderbliebenen Wittibin letzter Ehe ehelich erzeugtt, Allesamt aber des abgeleibten seeligen Zu gleichen Portionen und antheilern hinderlaßene Kinder und Erben
Copia der Zwischen nun zettrennenten beeden Eheleuthen vor weÿland Herrn Notario Johann Daniel Langen seel. den 14. 7.bris A° 1735. E.E. auffgerichteter Eheberedung
Copia des Verstorbenen seeligen Vor Herrn Notario Johannes Anrich und gezeugen d. 27.ten Martii A° 1762. errichteten Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane Häußern (E.) Nehml. eine behaußung V. hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen Weithen Zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Str. ane der Vorstadt Steinstraß so ein Eck ane einem nicht durchgehenden allmendgäßl. einseit neben Jacob Hack dem Gartner ane Steinstraß, ux. nôe, anderseit neben Bernhard Steinhilbern dem Huffschmid, vornen auf die Allmend, hinten auf vorgedachten Meister Bernhard Steinhilber stoßend, davon gibt man alljährlich der Ehlenden Herberg allhier und anjetzo dem mehren teutschen Hospital jährl. auf Martini, 13. ß 4 d bodenzinß, sonsten aber freÿ leedig v. eigen, und dieße behausung vermög des H. Bau Inspectoris Werners v. H. Zimmer Werckmeister Hubers mit Not° Zum Concept geschickten schrifftlichen Abschatzung dedato 22.ten Jan. 1774. æstimirt und angeschlagen worden 300. lb. Davon ist abzuzuehen das real onus derer 13 ß 4 d in doppeltem Capital gerechnet 26 lb 13 ß 4 d, Nach abzug deßen verbelibt daron in Rest 273. 6. 8.. Darüber meldet j. a. teutsch. perg. Kffbr in allhi. C. C.stub gef. v. m. der. anh. Ins: corroborirt de dato 9. maii Anno 1732. weiter ist nichts anders vorhanden, als des Verstorbenen seel. Vätterl. Secial Theilregister dh. weÿl. H Joh: Daniel Lang geweß. Notar. jur. et Academicum in A° 1732. auffgerichtet.
(T.) Ir. ein einstöckigte beh. Hoff, Hoffstatt v. höfflein in der Ruprechtsau in der Niederau in der Neuen Zeil am Mühlwaßer (…)
Abschatzung Vom 21.ten Jenner 1771. Auff begehren weil. H. Friderich Seiffert hiender Lasener Frau Wittib und Erben ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Steinstraß Gelegen Eiseit Neben Jacob Haag ander seith Neben einem allment Geßlein und hienden auff Georg Sieffert Gelegen solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ hauseren warinnen herdt und Camin schos und Ettliche Kammern Dar jber ist der dacht stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein gebtremten Keller und brunen Vor und Vmb Sechs Hundert Gulden.
Der Zweite begrif (…)
(f° 10) Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Vermög des durch Weÿland Herrn Johann Daniel Langen seeligen geweßenen Notarium Publicum et Academicum den 12. Xbris 1735. auffgerichtetten Inventarium illatorum
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 18 ß, Sa.goldener Ring 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzungs Rest 249, Summa summarum 301 lb
Wird auch der Erben unverändert Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 47, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung273, Sa. Ergäntzungs Rest 275, Summa summarum 600 lb – Schulden 37, Compensando 362 ln
Endlichen wird auch das gemein und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 22, Sa. Schiff und geschirrs Zum Pflästern gehörig 1, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 395, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 5, Summa summarum 451 lb – Schulden 690, Theilbarer Passiv onus 239 lb
Stall Summa 558 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 300, Ungewiß Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Verlaßenschafft zugeltend 28 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehreng: und vorgeachte Meister Johann Friderich Sÿfrid Pflästerer Wittiber und burgern allhie als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Maria Salome Bonerin weÿl. des Ehren und vorachtbahrn Meister Johann Georg Boners gewesenen Schreiners und burgers allhier mit auch weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Margaretha gebohrner Lingin deßen gewesener Ehegattin, beede seelig ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – So beschehen zu Straßburg in mein Notario Wohn behaußung ane dem Altenweinmarckt gelegen auff Sambstag den 24. Septembris Ano 1735
(p. 24) Copia Codicilli – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Friedrich Siegfried burger und Pflästerer dahier von der Gnade Gottes aufgrecht gesund, gehend und stehenden Leiber auch guter richtiger Sinnen Vernunfft und Verstandts (…) auf Sambstag den 27. Martÿ Anno 1782, T. Johannes Anrich Notarius

Marie Salomé Bohner meurt en 1782 en délaissant cinq enfants. La maison de la communauté se trouve à la Robertsau, la défunte avait cependant la jouissance viagère d’un logement dans la maison au Faubourg de Pierre. L’actif de la succession s’élève à 371 livres, le passif à 30 livres.

1782 (28. 8.bris), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) n° 120
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Salome Siegfriedin gebohrner Bohnerin, auch Weÿl. herrn Johann Friedrich Siegfried geweßenen geschwohrnen Stadtpflästerers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1782. – nach ihrem den 24.ten Septembris dieses lauffenden 1782. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen – So geschehen Straßburg auf Montag den 28.ten Octobris Anno 1782.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1° S. T. Herrn M. Johann Daniel Siegfried, treu Eÿffrigen Pfarrer der Evangelischen Gemeinde Zu Lingolsheim, so leedigen Standts und den Geschäfft in Person abgewartet, 2° Herrn Johann Gottfried Siegfried, den Stadtpflästerern und burgern allhier, welcher persönlich zugegen, 3° Herr Johannes Siegfried auch Stadtpflästerer und burger allhier, welcher ebenfalls beÿ fem Geschäfft persönlich erschienen, 4° Herrn Philipp Jacob Siegfried den ebenmäßigen Stadtpflästerer und burger allhier leedigen Standts, jedoch längstens majorennis gleichfalls persönlich zugegen, 5° Frau Mariam Salome Bickelhaubin gebohrne Siegfriedin, herrn Georg Ludwig Bickelhaub des Kiefers Weinhändlers und burgers alhier Ehegattin,welche beÿständlich deselben dem Geschäfft abgewartet, Alle Fünff der Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachtem ihrem vorher abgeleibten ehelich erzeugte Kinder und Erben zu Fünff gleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen von der Verstorbenen Zum theil Wÿdumsweiße genoßenen behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nehmlich eine einstöckige behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein in der Ruprechtsau in der Niderau in der neuen Zeil am Mühlwaßer rings um Allmend (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 49, Sa. Schiff und geschirrs Zum pflästern gehörig 1, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen ring 3, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 285, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 5, Summa summarum 371 lb – Schulden 30, In Vergleichung 341 lb
Wÿdem 396 lb, Verstallungs Summa 738 lb
Wÿdem Welchen die Verstorbene sel. von längst Weÿl. herrn Johann Friderich Siegfried geweßenen geschwornen Stadt pflästerer und burger alhier ihrem Ehemann seel. lebtägig genoßen (…) So dann vermög eines vor Herrn Notario Johannes Anrich und gezeugen den 27. Martii 1762. auffgerichteten Codicilli §. 2. hat er Ihro ferner die gantze obere bewohnung mit allen deren Zimmern durchaus bis an das dach, in deßen an der Vostatt Steinstraß gelegenen einseit neben Jacob Haag dem Garthner, anderseit neben Bernhard Steinhilbert dem huffschmidt vornen auf das Allmend und hinten auf gedachten Meister Steinhilbert stoßende behaußung lebenslängl. Zinßfreÿ zu genoßen Verschrieben, Welcher Wohnsitz in den durch weÿl. herrn Notarium Frantz Heinrich Dautel seel. über des Wÿdumbslaßers Succession errichteten Inventario in Capital berechnet worden zu 146 lb

Les enfants Siegfried cèdent leurs part de la maison à leur frère Philippe Jacques Siegfried, paveur municipal

1782 (17.12.), Not. Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 625) Joint au n° 120 du 28. 8.bre 1782
Vor mir dem Unterschriebenen Notario sind an unten stehendem Dato persönlich erschienen herr Johann Friderich Siegfried der Stadtpflästerer und burger alhier, S. T. Herr M. Johann Daniel Siegfried, treu Eÿffriger Pfarrer der Evangelischen Gemeinde Zu Lingolsheim, Herr Johann Gottfried und Herr Johannes Siegfried beede Stadtpflästerer und burger allhier, So dann Frau Maria Salome Bickelhaubin gebohrne Siegfriedin, herrn Georg Ludwig Bickelhaub des Kiefers Weinhändlers und burgers alhier Ehegattin, von demselben ihren Ehemann hierzu genugsam authorisit und assistirt
diese haben in gegensein Herrn Philipp Jacob Siegfried Stadtpflästerer u. b. allhier ihres bruders angezeigt und bekannt daß Sie (ihme) in ohnvertheiltem vätterlichem Erb cedirt und verkauft hätten
Fünf Siebende theil von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden Recht: und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, an der Vorstadt Steinstraß. einseit neben Jacob Haag dem Garthner, anderseit neben Bernhard Steinhilbert dem Huffschmidt, vornen auf die Allmend, hinten auf Georg Siefert den Garthner stoßend, nebst allem dem so daselbst eingemaurt und Nagelvest ist, auch ihr der Cedenten Antheilern an dem Soldaten bett, in dem Stand wie es sich würcklich in der Soldaten Kammer befindet, Welfhe behaußung außer 250 gulden Capital so man dem Cessionario selbsten schuldig und nunmehr Zu 7/5 theilen auf ihme consolidirt werden freÿ ledig und eigen, niemabd verpfändet noch sonsten haft – um 1321 gulden – So geschehen Straßburg en 17. Decembris Anno 1782.
Noch vor unterschrifr hat der Cessionarius declarirt, daß er sich anheischig mache Jungfrauen Mariæ Susannæ Sigfridin der minorennen Bruders tochter antheil ane der Cedirten behaußung um eben den Cessions Schilling wie er die übrige antheiler erhalten anzunehmen, im Fall dero Vogt solchen ihme zu cediren wird obrigkeitlich authorisirt werden.
Erschienen Herr Johann Friderich Siegfried, der burger und Stadtpflästerer alhier, als Vogt Jungfrauen Mariæ Susannæ Siegfried, weÿl. herrn Johann Jacob Siegfried geweßenen burgern und aßer Zoller Würths seel. nachgelaßener Tochter, anzeigend, daß er in gefolg beÿ E. E. Großen Rath erhaltenen decreti alienandi vom 30. Decembris vorigen Jahrs Vorstehende Erbs Cession und allen derinn stipulirten Puncten, Clausulen und Articulen Nahmens seiner Curandin ebenfalls beÿtrette, demzufolg dero 7.den Antheil an ihrer großvätterlichen Behaußung dem ebenfalls vor einen 7.theil miterbenden Herrn Philipp Jacob Siegfried dem Stadtpflästerer und burger allhier (…) um 364 gulden
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 657 f° 31 le 23 janvier 1783)

Jean Frédéric Syfrid demande d’enregistrer le même jour le début et la fin de l’apprentissage de son fils Philippe Jacques. Seule l’inscription est accordée. La fin de l’apprentissage est enregistrée le 5 mars 1765
1762, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 131) Freÿtags den 20. Augusti 1762
Eingeschriebener Pflästerer Jung – Idem [Johann Friderich Sÿfrid der Pflästerer] stellt vor Philipp Jacob Sÿfrid seinen andern sohn mit bitt denselben zu ihme Vor Zweÿ Jahr als Pflästerer Lehrjung einschreiben, gleichbalden aber wideraußzuthun.
Erkandt, gegen erlag der gebühr Ist des Impetranten sohn Vor zweÿ Jahr in die Lehrjahr eingeschrieben worden, nach gemelter Zeit aber soll er widerumb Umb die außthhung anruffen (dt. l lb d)

(f° 170) Dienstags den 5. Martÿ 1765 – Außgethaner Pflästerer Lehrjung
Johann Friderich Sÿfrid der Pflästerer stellt vor sein andern Sohn Philipp Jacob Sÿfrid mit bitt derselben, angesegen seine Lehrzeit Zu End geloffen, aus der Lehr außzuthun vnd ledig Zu sprechen.
Erkandt gegen Erlag der gebühr Willfahrt (dt 1 lb d, Findl. hauß 3 ß)

Philippe Jacques Siegfried est reçu tributaire chez les Maçons le 8 octobre 1782
1782 (8. 8.br), Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p 628) Dienstags den 8.ten Octobris 1782 – Neu Zünfftiger E. R.
Philipp Jacob Siegfried, der Pflästerer, weil. Mstr. Johann Friderich Siegfried gewesenen Pflästerers und burgers alhier ehelicher Sohn, stehet Vor, producirt Stallschein vom 30. Septembris jüngst, Zufolg deßen Er sich gehörig agemeldet,bittet Ihne Zu einem Leibzünfftig beÿ dieser Ehrsamen Zunft Zu recipiren.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt
(Zunfftrecht 5 ß, einschreibgebühr 4 ß, Findlinghauß 6 ß, ded. 15 ß

Philippe Jacques Siegfried meurt célibataire le 10 juillet 1789. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 332 livres, le passif à 630 livres.

1789 (15.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) n° 426
Inventarium über Weiland Herrn Philipp Jacob Siegfried geweßenen Stadtpflästerers und leedigen burgers dahier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1789. – nach seinem Freÿtags den 10.ten Julÿ dießes laufenden 1789.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen dahier in Straßburg auff Mittwoch den 15. Julÿ 1789.
Benennung der Erben. Des Abgeleibten seeligen per Testamentum in scriptis solemne clausum hinterlaßenen Erben sind folgende Persohnen als, 1. S.T. Herr M. Johann Daniel Siegfried, treueifferiger und Wolverdienter Pfarrer und Seelsorger der evangelischen lutherischen Gemeinde zu Heiligenstein, Straßburgischer Jurisdiction und burger dahier beÿ dießer Inventur anweßend, 2. Herr Johann Gottfried Siegfried, der Stadtpflästerer und burger dahier, beÿ dießem Geschäfft anweßend. 3. Frau Maria Salome gebohrner Siegfriedin, Herrn Georg Ludwig Bickelhaubs, des Kieffermeisters Weinhändlers und burgers dahier Ehegattin welche unter beÿstand erstgedachten ihres Eheliebsten dießer Inventation in Persohn abgewartet hat, So dann 4. Weiland H. Johannes Siegfried des geweßenen Stadtpflästerers und burgers dahier mit Frauen Susanna Dorothea gebohrner Osterlingin seiner Ehegattin und hinterlaßener Wittib ehelich erzeugtes Töcherlein Susanna Dorothea namens, deren geordnet und geschworener Vogt ist vorgedachter Herr Johann Gottfried Siegfried, in deme aber derselbe hiebeÿ selbsten interessirt als ist ihro zu einem Theilvogt constituirt worden Herr Johann Jacob Kolb, der Weißbeck und burger hieselbst, so auch neben dießer Erbin Mutter dießem Geschäfft abgewartet, Samtliche des Abgelebten seeligen Geschwüsterde und respective Niece und per testamentum hinderlaßen Erben zu gleichen Portionen und Anntheiler

In einer allhier zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen in dieser Verlaßenschafft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden als
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Vorstadt Steinstraß so ein Eck ane einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, einseit neben Jacob Hoh gew. G.U.W. hinterlaßener Wittib, 2. s. neb. Mr Klein dem Metzger, vornen auf das Allmend, hinten auf gedachter Meister Klein stoßend, davon gibt man jährlichen der Elenden Herberg modo dem mehrern teutschen Hospital jährl. auf Martini 13 ß 4 d ane ane Bodenzinß sonsten aber freÿ leedig und eigen und wird dieße Behaußung, wie solche Von (den Werckmeistern) Vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickter Abschatzung vom 29. Julÿ 1789. æstimirt und angeschlagen worden ist, hiehero ausgeworffen pro 400 lb. Darüber meldet ein alter teutscher pergamentener Kaufbrief in allh. C. Cstb. gef. und mit deren anhangendem Insigel verwahrt datirt d. 9. Maÿ 1732, Weiters hat sich dermalen nichts schrifftliches vorgefunden.
Series rubricarum hujus Inv.ÿ. Copia Testamenti – Sa. hausraths 112, Sa. Wein und leerer Faß 91, Sa. Silbers 11, Sa. Golden geschmeids 5, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 400, Summa summarum 630 lb
Sind abzuziehen folgende von dem abgeleibte, seeligen gestiffteten Præ. und Legata 297, Nach abgang deren verbleibt 332 lb – Stall Summa 630 lb
Copia des errichteten Testamenti inscriptis solemne clausi. Demnach Ich Philipp Jacob Siegfried Stadtpfläserer und burger dahier Zu Straßburg zum öfteren je täglich beÿ mir überlebet habe (…), So geschehen Straßburg den 30. Junÿ 1789.
Actus Instrumenti et Depositionis (…) in einer dahier ane der Steinstraß gelegener ihme eigenthümlich zugehörigen Behausung deren auf dem Ersten Stock befindlichen Stuben mit denen Fenstern auf die Gaß aussehend, zwar Kräncklichen Leibes in einem Bette ligend (…) 30. junÿ, Johannes Lederlin Notaris
Actus Apertura et Publicationis vorherigen Testamenti in scriptis solennis clausi

Les consorts Siegfried cèdent leurs parts de maison à leur cohéritier Jean Geoffroi Siegfried, paveur municipal

1789 (4.8.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) Joint à l’acte 426 du 15 juillet 1789
Zuwißen hiemit daß ane zu end stehendem dato vor mir dem unterschriebenenen offenbar geschwornenen Notario und nachgenannten beeden Gezeugen persönlich kommen und erschienen sind Herr Magister Johann Daniel Siegfried, treueifferiger und Wolverdienter Pfarrer der Evangelischen lutherischen Gemeinde zu Heiligenstein, Straßburgischer Herrschaft burger dahier, Ferner Frau Maria Salome gebohrne Siegfriedin, Herrn Georg Ludwig Bickelhaubs, des Kieffermeisters Weinhändlers und burgers dahier Ehegattin unter beÿstand erstgedachten ihres Ehemanns, So dann Hr Johann Jacob Kolb, der becker und burger dahier, als geordnet und geschworener Theil Vogt Weiland H. Johannes Siegfried, geweßenen Stadtpflästerers und burgers dahier seeligen hinderlaßenen Töcherlein Susanna Dorothea
dieße haben in gegensein H. Johann Gottfried Siegfried, des Stadtpflästerers und burgers dahier ihres respe. Bruders und der Curandæ Oheims (…) cedirt und übergeben
ihre dreÿ vierte Theil für unvertheilt, davon der übrige Vierte Theil dem Cessionario zuständig ist, Von und ane einer in ihres Abgelebten und respê Erbschafft gehörigen Behausung und Hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß, so ein Eck ane einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, einseit neben Weiland Jacob Hoh geweßenen Gartners hinderlaßener Wittib, anderseit neben Meister Klein dem Metzger, vornen auf das Allmend, hinten auf gedachter Meister Klein stoßend, davon gibt man jährlich der Elenden Herberg modo dem mehrern teutschen Hospital auf Martini 13 ß 4 d ane ane Bodenzinß sonsten aber freÿ leedig und eigen – um 1600 Gulden – So geschehen den 4. Augusti 1789

Tous les héritiers Siegfried vendent en janvier 1790 la maison au jardinier Jean Dress et à sa femme Catherine Hummel

1790 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 12-v
H. Johann Jacob Kolb der Weißbeck als gerichtlich bestellter theilvogt weÿl. H. Johann Siegfried gewesten Stattpflästerers hinterlassenen töchterleins nahmens Susannæ Dorotheæ, H. Johann Gottfried Siegfried der Stattpflästerer, Fr. Maria Salome Bickelhaubin geb. Siegfriedin H. Georg Friedrich Bickelhaub des Kieffers und Weinhändlers Ehefrau, erstgedachter H. Bickelhaub vor und innahmen H. M. Johann Daniel Siegfried des Pfarrherren der evangelischen gemeinde zu Heiligenstein
in gegensein Johannes Dräß des gartenmanns ane Steinstraß und Catharinæ geb. Humlerin beÿständlich Diebold Lix des jüngeren g. ane steinstraß und Andreas Schmidt, als letzt und meistbietenden
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten dero vorstatt Steinstraß, einseit ist ein Eck ane einem nicht durchgängigen allmend gäßlein, anderseit neben einem durchfahrt Jacob Jaeger wittib gehörig, vornen auf das Allmend, hinten auff Georg Sieffert den g. ane steinstraß – davon gibt man Jährlich dem mehrern hospital 13 ß 4 p ane bodenzinß – um 2440 gulden

Fils de jardinier, Jean Dress épouse en 1784 Catherine Hummel, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1784 (18.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 170
(Eheberedung) erschienen Johannes Dräß lediger Gm. weil. Andreß Dräß gewesenen Gms. u. brs. allh. mit auch weil. Fr. Mariæ Salome gebohrner Fettermännin ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter beÿständlich seines ehemaligen Vogts Joh: Georg Fritsch des Gms. u. brs. allh. ene einem,
und Jgfr. Catharina Hummelin weil. Niclaus Hummel gewes. Gms. u. brs. alhier mit Fr. Margaretha gebohrner Schmidtin ehelich erzielte tochter beiständlich Mstr. Johann Jacob Krieg des Zimmermanns u. brs. allhier ihres geschwornen Vogts als braut
Straßburg Donnerstags den 18. Mertz Anno 1784

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179, n° 17)
1784, Mittwochs den 22. September, nach der Bethstunde sind, nach Zweÿmal beÿ uns und Zu St. Wilhelm gescheher Proclamation, ehelich eingesegnet worden, Johannes Dräß, lediger Gartenmann, weÿl. Andreas Dräß gewesenen Burgers und Gartenmanns allhier mit weÿl. Maria Salome gebohrner Vettermännin ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn, und Jgfr. Catharina Hummelin, weÿl. Johann Niclaus Hummel, gewesenen Burgers und Gartenmanns allhier mit Margaretha gebohrner Schmidin, nachgelaßene eheliche erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johannes drens, Hochzeiter, Catharina Hummlerin als braut (i 182)

Inventaire après décès de la femme d’un locataire, le menuisier Jean Frédéric Bilger

1796 (26 pluviose 4), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 272
Inventarium über Maria Salome Wald Johann Friedrich Bilger Ehefrau
erschienen die bürger Johann Friedrich Bilger Schreiner hieselbst einerseits und Johann David Bilger Schlosser allhier, lezterer als ernannter Vogt weiland Fraun Maria Salome geb. Weldin genannten Johann Friedrich Bilgers Ehefraun erzeugten Kinds und Intestats Erben Namens Johann Friedrich so dermalen das 4. Jahr seines alters zurückgelegt, haben angezeigt wie daß Fr.Maria Salome geb. Weldin am 18. fruct. jüngst mit tod abgegangen und genanntes (Kind) zu ihrem einigen Erben, an Vermögen aber weiter nichts als hernach beschriebene wenige hausräthliche Mobilien und Effecten hinterlassen habe
in einer an der Vorstadt Steinstras gelegenen dem burger Dreß Gartner hieselbst zuständigen disorts zum teil lehnungsweiße bewohnenden mit N° 64 bezeichneten behausung
völlige Vermögens Nachlaßenschafft 307 li, Woran dem Kind und Erben da nach des Vatters Anzeige zwischen ihm und seiner Ehefrau keine Eheberedung aufgerichtet worden – den 26. Regenmonat IV
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 81-v du 28 plu 4

Catherine Hummel meurt en 1806 en délaissant une fille
1813 (21.10.), Strasbourg 4 (43), Not. Stoeber aîné n° 2652
Inventaire de la succession de Catherine Hummel femme de Jean Dress, jardinier, décédée le 5. juin 1806 – à la requête du veuf tuteur de sa fille Catherine – en présence de Jean Daniel Wolff jardinier tuteur subrogé – Contrat de mariage le 18 mars 1784
propres : garde robe 215 fr
communauté : meubles 414 fr, passif 218 fr, reste 196 fr, fait en l’étude
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 F° 147 du 23.10.

La maison de Jean Dress et Catherine Hummel est vendue pas adjudication judiciaire au tailleur d’habits Georges Fiesel

1802 (29 germinal 10), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 7, n° 83
Audience du 28 ventose 10, Entre Georges Fisel, tailleur d’habits, et Jacques Humann, Employé à la Douane, en qualité de tuteur naturel de feu Georges Metzer farinier, Demandeurs en Expropriation, Defendeurs en intervention comparant par le C. Treitt avoué plaidant pour le C. Albert aussi avoué d’une part
Catherine Hummel femme de Jean Dress Journalier demanderesse en intervention comparant par le C. Sahler avoué d’autre part
Et encore Jean Dress defendeur en expropriation forcée defaillant d’une part (…) ordonner qu’il sera sursis à la vente par expropriation de la maison dont s’agit laquelle sera declarée Nulle quant à la moitié dont elle est propriétaire par indivis en vertu du contrat d’acquisition du 24. janvier 1786
au profit du créancier provoquant
une Maison Composée d’Un Rez de chaussée et d’Un Etage avec toutes autres aisances appartenances et dépendances situé en cette ville de Strasbourg fauxbourg de Pierre N° 64 Section BB N° 284 attenant de l’autre Thiebauld Lix l’ainé et Georges Siefert Jardinier par devant la Rue du faubourg de Pierre parderrière les Maisons desdits Siefert et Lix Evalué en produit net a 112 francs
Mise à prix par la partie poursuivante a 4000 fr, sans mise

Georges Fiesel revend quelques jours plus tard la maison au tisserand Jean Michel Müller et à sa femme Anne Marie Reinbold

1802 (7 floréal 10), Strasbourg 2 (17), Not. Knobloch n° 1253
br. Georg Fiesel schneider und Jacob Humann Kauffhausbeamter beede vögtlicher weiß und zwar ersetere Catharina Elisabetha Roßenbach genannt der andere Maria Elisabetha Louise Bender weÿl. br. Georg Metzger meelhandkers hinterlassenen Kindern
br. Johann Michael Müller webern und Anna Maria Reinbold
eine alhier zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegene behausung samt dazu gehörigen rechten und gerechtigkeit weiten und begriffen, einseit neben Jacob Siffert, anderseit neben Diebold Lix dem ältern und Georg Siffert beede gärtnern, vornen auf die Steinstraß, hinten auff gedachte Siffert und Lixen behausungen, mit N° 64 bezeichnet – um 5000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 66-v du 8 flor. 10

Jean Michel Müller et Anne Marie Reinbold vendent la maison 7000 francs à Barbe Guillaumette Lemky veuve du directeur des hôpitaux militaires François Bernard

1830 (15.4.), Strasbourg 2 (69), Me Weigel n° 6476
Jean Michel Müller, tisserand, et Anne Marie Reinbold
à Barbe Wilhelmine ou Guillaumette Lemky veuve de François Bernard, directeur des hôpitaux militaires
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de Pierre n° 64 d’un côté le Sr Huck brasseur, d’autre côté et derrière Sr Sieffert – acquise de Georges Fisel, tailleur et Catherine Elisabeth Rosenbach et enfants, Marie Elisabeth Bender veuve de Jean Georges Metzger, farinier, par contrat reçu Me Knobloch le 7 floréal 10 – 7000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 33 du 17.4.

François Bernard et Barbe Gullaumette Lemky font dresser un inventaire de séparation. Ils se sont mariés en 1808 à Elbing en Prusse (aujourd’hui Elbląg en Pologne)
1814 (22.11.), Strasbourg 2 (40), Not. Knobloch n° 6833
Inventaire de séparation de François Bernard, codirecteur des hôpitaux militaires et de Barbe Gullaumette Lemky
dans la demeure des conjoints sise quartier dit Krautenau n° 102 dans un appartemment au second étage sur la rue
dans la chambre à coucher, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la chambre derrière la cuisine, au grenier, sous scellés, dans une chambre derrière la chambre à coucher
Contrat de mariage dressé à la cour de justice à Elbing – total des meubles de la communauté 3607 fr, passif 162 fr
Enreg. F° 100 du 28.11.

1816 (6.3.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7350
Inventaire de séparation de François Bernard ex directeur des hopitaux militaires et Barbe Guillaumette Lemky assistée de Victor Colignon avocat à Strasbourg
rue de la Mésange dans la maison marquée n° 2 en un appartement au troisième étage éclairé sur la rue, en instance de séparation par jugement du Tribunal civil
dans la demeure rue de la Mésange dans le logement de M L’ami garde magasin principal des hôpitaux militaires, dans une chambre au premier étage éclairé sur le fossé du Faux rempart 952 fr
Enreg. F° 183 du 15.3.

François Bernard meurt en 1822 en délaissant une fille
1822 (8.10.), Strasbourg 2 (52), Me Weigel n° 1977
Inventaire de la succession de Georges Léopold François Joseph Bernard, directeur des hopitaux militaires en non activité, décédé le 12 avril dernier – à la requête de Barbe Guillauemette Lemky mère et tutrice légale de Emile Delphine Francisca Mina Bernard âgé de 9 ans et demi – en présence de Frédéric Charles Flaxland, licencié en droit tuteur subrogé
Contrat de mariage devant le député de la Cour de justice d’Elbing le 11 mars 1808
dans la demeure du défunt sise quai des Bateliers n° 29 faisant le coin de la rue Ste Madeleine
dans une chambre ayant deux étages éclairée en partie sur le quai et en partie sur la rue
garde robe 197 fr, meubles, dans le salon éclairé en partie sur le quai et en partie sur la rue Ste Madeleine, dans la chambre à coucher de la veuve, vestibule, dans la chambre à coucher du défunt sur le derrière, cuisine 1126 fr, numéraire 20 fr, créances 3320 fr, ensemble 4663 fr – passif 109 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 120 du 9.10.

Contrat de mariage non suivi de célébration entre Eugène Léopold Jacques et Delphine Françoise Marie Emile Bernard
1829 (3.6.), Strasbourg 2 (67), Me Weigel n° 5982
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Eugène Léopold Jacques, élève en chirurgie, 23 ans demeurant rue de l’Epine n° 13 fils d’Antoine Jacques, greffier de la justice du canton de Conflans (Moselle) et d’Anne Marguerite Fournier
Delphine Françoise Marie Emile Bernard fille 16 ans mineure de feu François Bernard, directeur des hôpitaux militaires, et de Barbe Guillaumette ou Wilhelmine Lemky
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 9-v du 10.6.

Delphine Françoise Marie Emile Bernard épouse Louis Gall Fritsch. La mère de la future épouse fait donation de la maison à sa fille

1831 (10.3.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6898
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Louis Galus Fritsch, 26 ans, marchand de vin, fils de Galus Fritsch, propriétaire, et de Catherine Seiller à Kogenheim
Elisabeth Delphine Mina Françoise Bernard fille de 21 ans de François Bernard, directeur des hopitaux militaires, et la veuve Barbe Wilhelmine Limky
la mère déclare faire abandonnement à sa fille en faveur du futur mariage de tous biens meubles et immeubles décrits dans un inventaire à dresser avant la célébration
Inventaire du 19 mars 1831 n° 6913. Biens immeubles. La maison avec toutes ses appartenances et dépendances au Faubourg de Pierre marquée n° 64 estimée 10.000 fr, d’un côté le Sr Huck brasseur, d’autre un cul de sac derrière les héritiers Siefert
Titres de propriété, la veuve a acquis ledit immeuble de Jean Michel Müller, tisserand, et d’Anne Marie Reinbold par acte reçu Me Weigel le 4 août 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 235 n° 19
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 F° 63-v du 21.3.

Emilie Delphine Mina Françoise Bernard meurt en 1832 en délaissant une fille

1832 (3.7.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7701
Inventaire de la succession d’Emilie Delphine Mina Françoise Bernard épouse de Louis Gall-Fritsch, marchand de vins, décédée le 15 juin 1832 – à la requête de 1. le veuf père usufruitier par testament et tuteur légal de Marie Emilie Mina née le 15 mai 1832 – Nicolas Ménétré employé de l’administration des tabacs, subrogé tuteur de la mineure – Contrat de mariage reçu Me Weigel le 10 mars 1831, Testament Me Weigel le 11 février 1832
appartenant à la défunte, une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg Faubourg de Pierre n° 64 d’un côté le Sr Helck brasseur, d’autre un cul de sac, derrière les héritiers Sieffert
Titres de propriété, la De Gall-Fritsch est devenue propriétaire de l’immeuble en dont s’agit par donation au contrat de mariage par sa mère veuve Bernard née Lemsky, après l’avoir acquis de Jean Michel Miller, tisserand, et d’Anne Marie Reinbold par acte reçu Me Weigel lle 15 avril 1830 transcrit au bureau des hypothèques volume 235 n° 19, estimée à un capital de 8800 francs
propre, garde robe 160 fr, meubles 2310 fr, argent 508 fr – passif 6795 fr
communauté meubles 106 fr, vins 4757 fr, créances 4000 fr et 3778 fr, argent 529 succession de la défunte doit à la communauté 1795 fr, totalité de la communauté actif 14.966 fr, passif 17.858 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 53 du 6.7.

Louis Gall Fritsch se remarie avec Marie Joséphine Cormier
Les héritiers Fritsch vendent en 1861 la maison à l’aubergiste Jean Scheer et à sa femme Elisabeth Gans

1863 (8.1.), Me Noetinger
1. Marie Louise Joséphine Fritsch, célibataire à Strasbourg, 2. René Gall Fritsch, Marchand de vins à Strasbourg agissant tant en son nom que comme mandataire de Marc Henri Fritsch, employédes postes à Strasbourg et comme se portant fort d’Anne Elise Fritsch er Léon Ernest Fritsch, les deux enfants mineurs issus du mariage de Louis Gall Fritsch, marchand de vins et de Marie Joséphine Cormier sa femme à Strasbourg
à Jean Scheer, aubergiste, et Elisabeth Gans sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg au faubourg de Pierres N° 54, moyennant 10.500 francs
acp 518 (3 Q 30 233) f° 3-v du 15.1.

Jean Scheer et Elisabeth Gans vendent la maison à l’aubergiste Jean Richert et à sa femme Catherine Birlin

1870 (20.1.), Me Noetinger
Jean Scheer, aubergiste, et Elisabeth Gans sa femme à Strasbourg
à Jean Richert, aubergiste, et Catherine Birlin* sa femme à Strasbourg
une maison à un étage sise à Strasbourg faubourg de Pierre n° 54, moyennant 16.000 francs- Origine, vente Noetinger le premier janvier 1863
acp 589 (3 Q 30 304) f° 96-v du 30.1.

Originaire d’Alteckendorf, Jean Richert épouse en 1866 Catherine Birlin native d’lttenheim
Mariage, Strasbourg (n° 5)
Du 6° jour du mois de janvier 1866. Acte de mariage de Jean Richert, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 août 1837 à Alteckendorf (Bas Rhin), domicilié à Alteckendorf, tonnelier, fils de feu Georges Alteckendorf, cultivateur décédé à Alteckendorf le 8 décembre 1840 et de feu Marie Brechbiel décédée à Alteckendorf le 5 juin 1855, et de Catherine Birlin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 janvier 1843 à lttenheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Auguste Birlin imprimeur lithographe et de Catherine Wendling, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – qu’il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Richert, Birlin (i 6)



10, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 10 – IX 149 (Blondel), O 694 puis section 17 parcelle 5 (cadastre)

Reconstruite par le fabricant de chandelles Jean Chapuis, 1737


Façade, bâtiment sur cour, porte à crossettes (octobre 2018)

La maison qui porte aujourd’hui le numéro 10 comprenait jusqu’au XVIII° siècle trois maisons distinctes, réunies en une seule propriété par le fabricant de chandelles Jean Chapuis en 1737. Les deux du nord, appelées ici (a-1) et (a-2), se trouvaient sous un même toit et étaient réputées en 1737 n’en avoir formé qu’une dans les anciens temps ; elles appartiennent au même propriétaire de 1661 à 1676 puis à partir de 1730. Ces deux maisons qui correspondent à la partie actuellement séparée par la courette sont réunies en 1737 à la troisième, appelée ici (b). La première maison que Jean Chapuis a achetée correspond à l’actuel numéro 12. Il en détache un terrain à l’arrière des précédentes où se trouvait son atelier à fabriquer les chandelles. Les parcelles actuelles remontent à 1737, la distribution des bâtiments résulte des reconstructions de Jean Chapuis.

Maison (a-1)
Le charpentier Jean Gretz qui fait divers travaux en 1618 est autorisé par son voisin (actuel n° 8) à poser un corbeau dans son mur. Après avoir appartenu à des artisans (cordonnier, fabricant de capes, graveur de sceaux), elle est réunie à la voisine par le chapelier François von Hipsheim de 1661 à 1676, date à laquelle le confiseur Jean Martin Stroh l’achète. Le tailleur Jean André Gimpel en est propriétaire pendant plus de trente ans. Le fabricant de chandelles Claude François Vernier la réunit à la la maison (a-2) en 1730. La maison comprend trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent l’évier et le fourneau, une cour très étroite et une petite cave solivée d’après le billet d’estimation de 1735. En 1742, c’est-à-dire après la reconstruction, la maison comprend au rez-de-chaussée deux poêles, deux chambres, deux cuisines, un vestibule, le premier et le deuxième étages comprennent chacun un logement sur la droite et un autre sur la gauche.

Maison (a-2)
Elle appartient pendant presque tout le XVII° siècle à des chapeliers (Conrad Stumpf, Christophe Spleis, son gendre François von Hipsheim puis Paul von Hipsheim). La femme du fabricant de pâtés infirme Jean Haubenstricker en est propriétaire un an. Son mari demande en 1694 l’autorisation de poser un auvent d’une planche de large qu’on pourrait lever et baisser à l’aide d’une corde. Propriétaire de 1724 à 1726, le maître maçon Philippe Jacques Zell revend la maison au fabricant de chandelles Claude François Vernier en promettant de faire des travaux qui ne satisfont pas l’acheteur. D’après le billet d’estimation de 1735, la maison comprend deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, un poêle, une cuisine, un atelier à fabriquer les chandelles, resserre à suif, boutique, à l’étage deux poêles, deux cuisines, passage, dans le bâtiment latéral deux chambres, logement militaire et greniers.
Jean Chapuis achète en 1737 les deux maisons réunies par Claude François Vernier. Son voisin (actuel n° 8) lui cède la même année la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. Il est par ailleurs autorisé à reconstruire d’un seul tenant les deux maisons délabrées qu’il vient d’acquérir et n’en faisaient anciennement qu’une seule. Celle vers le sud a 33 pieds 3 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds, celle au nord a 16 pieds 10 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds.

Maison (b)
Elle appartient au début des années 1620 au potier Daniel Fiedel. Le droit de feu qui y est attaché passe ensuite au boulanger Georges Lentz. La maison revient à nouveau à un potier, Jean Gaspard Ursch, en 1638 puis, après avoir appartenu à des fariniers, au potier Jean Georges Ruff (1687-1695) et Paul Heyer (1695-1728). Déjà propriétaire de la maison voisine (actuel numéro 12), Jean Chapuis l’acquiert puis est autorisé à ouvrir une porte pour faire communiquer les deux maisons. Quand il achète les maisons au nord en 1737, les Quinze l’autorisent à détacher de l’actuel numéro 12 un jardin et un terrain de 50 pieds de long sur 20 de large sur lequel se trouve son atelier à fabriquer les chandelles pour le réunir aux trois autres maisons. En 1742, le rez-de-chaussée comprend une boutique de chandelier, un poêle, une cuisine et un vestibule, un logement à chacun des deux étages et un niveau mansardé, le bâtiment arrière un rez-de-chaussée, deux étages et le logement d’officier sous les combles.
Les maisons (a) et (b) réunies sont toujours considérées comme indépendantes, chacune est donc soumise au logement militaire. Les héritiers Chapuis vendent l’actuel n° 12 au menuisier Jean André Lux et cèdent en 1767 les deux maisons formant l’actuel n° 10 à leur sœur Marie Dorothée Chapuis. Comme il n’est pas bourgeois, son mari André Braulle déclare ignorer les règlements quand les contrôleurs des Maçons lui reprochent en 1779 de faire faire des travaux sans avoir recours à un maître.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours O et N, plan (îlot 210)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (s) : au rez-de-chaussée une ouverture en arcade à chaque extrémité, séparée par deux fenêtres de la porte au milieu du bâtiment. Comme le nombre de fenêtres aux étages ne correspond pas au nombre actuel, il est probable que le dessin s’écarte de la réalité. La petite cour O entre les deux bâtiments successifs représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, l’extrémité nord (2-3) et le bâtiment arrière (1-2), à deux étages moins hauts que ceux du bâtiment avant. La cour N montre la face postérieure (7-8) du bâtiment arrière qui se prolonge en aile (8-9) vers le sud. Le bâtiment (6-7) occupe la face nord, (5-6) la face sud, les autres bâtiments 9-10-1-2-3-4-5) occupant l’angle sud ouest.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 10.


Courette – Plan du rez-de-chaussée (1980, Police du Bâtiment, dossier II)

Maurice Thiebault dont la femme vient de racheter les parts de la maison fait démolir et reconstruire en 1844 un bâtiment, sans doute à l’arrière, ce qui porte le revenu cadastral de 378 à 395 francs et le nombre d’ouvertures imposables au-dessus du deuxième étage de 76 à 91.
Chrétien Greiner installe en 1894 un atelier de menuiserie. Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff fait aménager un magasin en 1973 à gauche de la porte d’entrée en transformant les deux arcades. Le propriétaire fait remplacer en 1980 la porte d’entrée et celle qui donne dans la cour arrière. Le vannier Alain Vogelsperger fait aménager en 1980 un local commercial et transformer les arcades à droite de la porte d’entrée. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage. La société d’ébénisterie Gottfried Muller aménage les combles en 1985 et 1986. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.



Vue en 1973 et en 1980, on y voit l’ancienne porte et le fer forgé dans l’imposte
Transformations des arcades en 1973 (Police du Bâtiment, dossier I)

octobre 2018

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II
Maison (a-1), Maison (a-2), Maison (b) puis maison entière

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.
Maison (a-1), correspondant à la partie droite de l’actuel n° 10

Jean Gretz, charpentier, et (1602) Gertrude Træher – luthériens
1621 v Frédéric Lindenberger, cordonnier, et (1614) Barbe Haderbeck veuve du cordonnier Pierre Bleicher – luthériens
1636 v Pierre Brentz, fabricant de capes, et (1618) Madeleine Wilhelm, veuve du fabricant de capes Jean Sontag – luthériens
1643 v Abraham Schiller, graveur de sceaux, et (1635) Ursule Kretz puis (1654) Elisabeth Neher remariée (1666) à Michel Diebold – luthériens
1661 v François von Hipsheim (ci-dessous)
1676 v Jean Martin Stroh, confiseur, et (1671) Marthe Winschel veuve du revendeur Philippe Eusèbe Angelin (ancien locataire) – luthériens
1680 v Jean Weiss, cordonnier, et (1670) Marguerite Scheubel – luthériens
1693 adj Ernest Frédéric Mollinger, adjudicataire par procédure judiciaire, puis le précédent par faculté de rachat
1696 v Jean André Gimpel, tailleur, et (1694) Anne Barbe Schæffer – luthériens
1730 v Claude François Vernier (ci-dessous)

Maison (a-2), correspondant à la partie centrale de l’actuel n° 10

Conrad Stumpf, chapelier, et (1608) Elisabeth Kegereis, veuve du boucher Antoine Mangold – luthériens
1619 v Christophe Spleis, chapelier, et (1611) Anne Thomas veuve du chapelier Jean Ulric Meyer – luthériens
1651 h François von Hipsheim, chapelier, et (1640) Anne Marthe Spleiss, (1651) Marie Madeleine Wagner puis (1662) Susanne Schurer – luthériens
1670 h Paul von Hipsheim, chapelier, et (1682) Anne Salomé Schwenck – luthériens
1694 v Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés, et (1684) Anne Marie Wagner – luthériens
1695 v Paul Rœmer, cloutier, et (1673) Susanne Rœmer – luthériens
1703 h Jean Rœmer, cloutier, et (1696) Anne Hildenbrand puis (1704) Anne Catherine Neustœckel – luthériens
1624 v Philippe Jacques Zell, maçon, et (1712) Marie Claire Keller puis (1736) Marie Müller – catholiques
1626 v Claude François Vernier, fabricant de chandelles, et (1723) Marie Eve Reinbold – catholiques
1735 h Jean Guillaume Lender, compagnon maçon puis fabricant de chandelles, et (1735) Marie Eve Reinbold veuve de Claude François Vernier – catholiques
Jean Chapuis (ci-dessous)

Maison (b), correspondant à la partie gauche de l’actuel n° 10 puis maison entière

Daniel Fiedell, potier
Georges Lentz, boulanger, et (1601) Ursule Siebenhorn – luthériens
1638 v Jean Gaspard Ursch, potier, et (1638) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme du potier Jean Adam Rammel – luthériens
1652 h Georges Siler, farinier, et (1638) Salomé Müller, divorcée de Melchior Meyer, puis (1652) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme de Jean Adam Rammel et (1638) de Jean Gaspard Ursch, potiers – luthériens
1662 v Jean Balthasar Hahn, meunier, et Anne Catherine Lauth – luthériens
1664 v Jean Frédéric Linck, farinier, et (1632) Sara Damon – luthériens
puis les héritiers dont Jean Susé et (1677) Anne Marie Linck
1687 v Jean Georges Ruff, potier, et (1683) Anne Marguerite Notter – luthériens
1695 v Paul Heyer, potier, et (1691) Ursule Rantzmer puis (1710) Marie Ursule Cœllner –catholiques
1728 v Jean Chapuis, fabricant de chandelles, et (1712) Antoinette Maury puis (1718) Marie Gasque dite Duportal – catholiques
1767 h François André Braulle, employé pour le roi, et (1772) Marie Dorothée Chapuis – catholiques
1835 v Jean Baptiste Picard, négociant, et (1805) Anne Marguerite Chatelain
1843 h Maurice Thiebault, avocat, et (1840) Hortense Picard puis (1862) Emma Eugénie Stéphanie Bartel
1933* h Emile Oscar Thiebault et copropriétaires
1940- h Georges Pitiot, son épouse et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation.
Maison (a-1), 350 livres en 1721, 285 livres en 1729, 300 livres en 1734, 500 livres en 1735
Maison (a-2), 550 livres en 1713, 500 livres en 1734, 900 livres en 1735 – Les deux maisons (a) 600 livres en 1743
Maison (b), 225 livres en 1710, 375 livres en 1726, 1 700 livres en 1743
Maisons (a) et (b), 1 250 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) IX 149, veuve Jean Chappuy
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Broll, 11 toises, 3 pieds et 0 pouce
149 ½ Schweigheimer, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
149 ¾ Lux, 6 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 694, Picard, Marguerite, veuve rue Ste Hélène / rue Ste Barbe – maison, sol – 5,45 are

Locations

Maison a-1

1669, Philippe Eusèbe Angelin, revendeur, et (1658) Anne Catherine Schertzer puis (1666) Marthe Winschel (remariée à Jean Martin Stroh, propriétaire de la maison)

Maison a-2

1695, Gaspard Seyfried, fabricant de pâtés

Maison b

1622, Georges Lentz, futur propriétaire
Etat des loyers en 1743
1792, Joseph Rosetti, marchand épicier
1807, François Joseph Rosset, négociant, et Marie Jeanne Hürstel
1811, Donat Marchal, négociant
1821, Joseph Jacques Antoine Delcominette, négociant, et Marie Claire Pougnet
1825, Guillaume Becker, mécanicien

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

Voir à la rubrique de chacune des trois maisons

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

nouveau N° / ancien N° : 10 / 26
Braul
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 226 case 3

Picard Marguerite veuve négociant rue Ste Barbe N° 3
Thiebaut, Maurice (Subst.on pr. 1845)

O 694, maison, sol, R. Ste Madeleine 26
Contenance : 5,45
Revenu total : 380,84 (378 et 2,84)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 76 / 73
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13

O 694, maison
Revenu total : 395,84 (393 et 2,84)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 91
fenêtres du 3° et au-dessus : 16
1847, Diminutions – Thiebaut Maurice f° 226, O 694, maison, revenu 378, démolie en 1847
Augmentations – Thiebaut Maurice f° 226, O 694, maison, revenu 393, nlle. construction, achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 948 case 1

Thiébault Maurice

O 694, maison, sol, Rue Ste Madeleine 10
Contenance : 5,45
Revenu total : 395,84 (393 et 2,84)
Folio de provenance : (226)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 91
fenêtres du 3° et au-dessus : 16

O 694, atelier
Revenu : 105
Revenu total : 500,84 (393, 100 et 2,84)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée : 1878
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et au-dessus :
1878, Zugang – Thiebaut Moriz f° 1548, O 694, atelier, revenu 105, Neubau, achevée en 1875, imposable en 1878, imposée en 1878
1879, Abgang – Thiebaut Moriz f° 948, O 694, atelier, revenu 105, Abbruch, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 29 p. 195 case 5

Parcelle, section, 17 n° 5 – autrefois O 694
Canton : St. Magdalenengasse Hs N° 10
Désignation : Hf, 2 Whs – sol, deux maisons
Contenance : 5,63
Revenu : 3400 – 4900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1232
Thiebault Moritz Ww
1911 Thiebault Eugenie für ¼. u. Miteigent.
1933 Thiebault Emile Oscar pour 5/9 et copropriétaires
1940 Pitiot Georges son épouse et copropriétaires
(3237)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton (p. 513)

26
loc: Gigling, Jean Michel, menuisier – Charpentiers
loc: Rühle, Caspar – Tailleurs
loc: Weisbeck, Jean – Moresse
loc: Choula, Dominique, perruquier – Privilégié
loc: Grevillan, graissier – Moresse
loc: Pierret, Jacques Ph. – Privilégié
loc: Pierret, Anne Françoise- (-)
loc: Linder, George, empl, a la Douane – Moresse
loc: Madlon, veuve – Maçons
loc: Hirschel, Caspar, Courtier – Miroir
loc: Colmann, Jean – Maréchaux
loc: Bellicam, Mariane – Moresse
loc: Weickert, Marguerithe – Manante
loc: Rollin, Marguerithe – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 10
Gräling, Pförtner u. Schuhmachermeister. 0
Morgenthaler, Tagner. 0
Missel, Spezereihdl. 0
Koeber, Verkäufer. 1
Meyer, Tapezierer. 1
Nussbaum, Ladendiener. 2
Rapp, Postschaffner. 2
Schmocker, Bildhauerm. 2
Ernwein, Fab.-Arbeiterin. 3
Guth, Wwe. 3
Merkel, Tagner. H 0
Kitter, Wäscherin. H 1
Müller, Maschinenführ. H 1
Fink, Schuhmacher. H 2
Bächler, Gemüsehdl. H 2
Contram, Wwe. H 3
Broehm, Vergolder. H 3
Lutz, Wochenbettpfleg.H 3
Rinn, Postbote. H 3
Schaffhauser, Monatsfr. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 267)

Sainte-Madeleine 10 (dossier I, 1873-1986)

Le menuisier Chrétien Greiner aménage en 1894 un atelier de menuiserie comportant une machine à vapeur. Le bâtiment est raccordé aux canalisations en 1889.
Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff fait aménager un magasin en 1973. Les deux arcades à gauche de la porte d’entrée sont transformées en supprimant le muret qui occupe une partie de l’arcade à l’extrémité du bâtiment et en partie celui qui occupe entièrement l’autre arcade. Les deux devantures sont à nouveau transformées en 1977. Le propriétaire fait remplacer en 1980 la porte d’entrée et celle qui donne dans la cour arrière. Le vannier Alain Vogelsperger fait aménager en 1980 un local commercial et transformer les arcades à droite de la porte d’entrée malgré l’opposition de l’architecte des Bâtiments de France. La société Portaloff transforme ces mêmes locaux en 1982. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour six becs au nom du menuisier Greiner 10, rue Sainte-Madeleine
  • 1874 – Le menuisier Chrétien Greiner, locataire de Maurice Thiebaut, vient d’aménager un atelier de menuiserie comportant une machine à vapeur. Le voisin Louis Sprauel, propriétaire de l’immeuble sis 13, quai des Bateliers, se plaint que la cave et la glacière qui jouxtent l’atelier deviennent inutilisables – Le maire établit que la plainte est sans fondement puisque les machines sont installées selon le règlement et que les murs ont l’épaisseur et la hauteur réglementaires.
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le sieur Greiner soit autorisé à faire une prise pour environ vingt six becs 10, rue Sainte-Madeleine – Autorisation – Travaux terminés, juin 1886
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Thiebault née Barthel, domiciliée 4, rue de l’hôpital au Neudorf, de faire ravaler la façade. La propriétaire qui a l’intention de faire des travaux demande un an de délai. Les services municipaux notent que le rez-de-chaussée est assez propre mais que l’étage supérieur est sale et qu’un simple lavage suffirait. Ils accordent ensuite le délai demandé – Travaux terminés, septembre
    1891 (mars) – Le maître maçon Ludæscher (rue du Coq) demande l’autorisation de crépir et de peindre la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1892 – L’agent de police Brunner rapporte que le maçon Botzenhard, demeurant 10, rue Sainte-Madeleine, a déclaré qu’un petit incendie s’est déclaré dans son logement la nuit du 10 janvier, le feu est dû à une étincelle qui a enflammé une poutre. Le commissaire de police transmet le rapport au maire – Les services municipaux qui se rendent sur place font un rapport illustré de croquis et de plans. Le maire demande au propriétaire de faire en sorte qu’il y ait au moins 23 centimètres entre la cheminée et les parties en bois
    1892 (février) – Le maître maçon Ludæscher et l’architecte Stieffel demandent au maire de ratifier leur plan – Dessin
  • 1889 – Le maître maçon Ludæscher demande au nom de madame Thiebault l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations par un tuyau en ciment de 25 centimètres de diamètre – Autorisation, octobre 1890 – Dessin
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que l’agence de placement de G. Diemer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – G. Diemer répond qu’il a obtenu l’autorisation du commissaire de police, ce qui est confirmé
  • 1895 – Un incendie a endommagé les combles le 23 août – Rapport des pompiers
  • 1895 – Le maire notifie le concierge Grænling de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, – Travaux terminés, novembre 1897
  • 1907 (13 août) – L’entrepreneur Imberger, demeurant sur place, demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissaire transmet au maire. – Autorisation accordée le 20 août – Travaux terminés, août
    1907 (21 août) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Thiebaut (demeurant 147, route du Polygone) a fait poser sans autorisation un échafaudage. Le dossier est mis en rapport avec la demande d’Imberger le 23
  • 1910 – C. Finck informe le maire qu’il transporte son affaire et son enseigne du 7, rue de Rhinau (Neudorf) au 10, rue Sainte-Madeleine
  • 1903 – La veuve Heuer demande une visite de son logement au deuxième étage qu’elle estime insalubre – Une visite constate que le logement n’est pas humide mais que la plaignante, blanchisseuse, y suspend du linge mouillé. La plaignante quittera les lieux qui seront mis à neuf
    1906 – La Commission contre les logements insalubres fait un rapport en 4 points – Le dossier est classé, les travaux ayant été faits – Paul Thiébault (commerce de cigares en gros et en détail, 79, route du Polygone) obtient un délai en arguant qu’il a fait récemment des réparations.
    1908 – Albert Lutz déclare que les travaux ont été faits après son premier courrier où il a omis d’indiquer le numéro de la maison
    1913 – La Police du Bâtiment constate que la plainte du locataire Bapst (12, rue Sainte-Madeleine) est fondée. La petite cour humide et malpropre entre les n° 10 et 12 n’est pas raccordée aux canalisations
    1914 – Rapport en sept points. Propriétaire, Thiebault, demeurant 25, rue Sainte-Madeleine
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires (sol des combles à nettoyer, pièces à rénover)
    1915 – Nouveau rapport. Travaux terminés, juillet 1916
    1917 – Deux locataires élèvent des lapins dans leur logement
  • 1930 – Fr. Mailænder (demeurant 15, quai des Bateliers) signale qu’une cheminée menace de s’écrouler – La Police du Bâtiment constate les faits, elle avertit le propriétaire, le marchand de charbons Thiébault demeurant 1, rue de l’Hôpital au Neudorf – Travaux terminés, février 1931
  • 1959 – L’entrepreneur de construction Ketterer (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1961 – Mme Pitiot, demeurant sur place, est autorisée à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1966 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin signale au nom de Louise Beck que le tirage de la cheminée est mauvais et qu’elle n’a pas obtenu satisfaction auprès de la propriétaire, Mme Pitiot, demeurant 10, rue des Sœurs – La Police du Bâtiment se rend sur place. Elle demande au propriétaire de faire faire des réparations et établir un certificat par un ramoneur – Certificat de René Arnold, de Schiltigheim
  • 1973 – Le maître tapissier Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (J. D. Wolff, maître tapissier décorateur) – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de transformer un magasin, avec l’accord de la propriétaire, Mme Georges Pitiot. Les travaux consistent à supprimer un muret et une devanture pour les remplacer par une nouvelle devanture à châssis en aluminium, à poser un grillage métallique pliant, à remplacer le fer forgé au-dessus de la devanture, à établir une deuxième devanture dans une arcade en supprimant un muret – Plan cadastral de situation – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Les travaux sont presque terminés, mars 1973
  • 1977 – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de transformer deux devantures en supprimant un muret de deux arcades et en remplaçant les fenêtres par une vitre d’un seul tenant, avec l’accord du propriétaire – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le préfet délivre le permis de construire le 6 janvier 1978 – La réception finale a lieu le 31 janvier 1978
  • 1980 (février) – Marie Thiebault (demeurant 6, rue Chopin) demande l’autorisation de remplacer la porte d’entrée et une porte qui donne dans la cour arrière – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
  • 1980 (mars) – Alain Vogelsperger demande l’autorisation de transformer la façade (aménager un local commercial, ouvrir une porte de magasin dans une arcade à droite de la porte d’entrée) sous la direction d’Yves L’Hermitte (25, rue des Frères) avec l’accord des propriétaires, Mme Georges Pitiot et Mme Emile Thiebault – Dessin avant et après transformation – Photographies – Plan
    L’inspecteur du travail émet un avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France qui estime que les travaux prévus nuisent à l’aspect du bâtiment émet un avis défavorable. Le préfet refuse d’accorder le permis de construire – Les travaux ont été entrepris avant autorisation. Les poursuites sont laissées à la discrétion des Monuments historiques. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable après s’être rendu sur place. Le préfet accorde le permis de construire le 27 octobre 1980 – La réception finale a lieu le 20 novembre
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate qu’Alain Vogelsperger a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande, photographie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Maquette (Alain Vogelsperger, artisan, osiériculteur, vannier) – Autorisation
  • 1980 – Le maire demande au propriétaire de faire ravaler la façade du bâtiment situé dans le secteur sauvegardé – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour poser un échafaudage sur la voie publique et ravaler la façade – Mme Thiébault sollicite une subvention. Devis de l’entreprise Roger Tomat et Fils (78, route de Colmar), de l’entreprise Roeser (rue du Commandant Reibel à la Robertsau)
    1981 (septembre) – L’entreprise Roger Tomat et Fils est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, février 1982 (le crépi tyrolien a été maintenu, les pierres de taille repeintes, les encadrements des baies entièrement décapés, à la satisfaction du contrôleur) – La Ville verse la subvention.
  • 1982 (août) – Isabelle Gangloff, gérante de la société Portaloff (sàrl), magasin Dorothée Bis, demande l’autorisation de transformer les devantures et la distribution intérieure sous la direction d’Yves L’Hermitte (25, rue des Frères). Plans avant at après transformation (magasin à droite de la porte d’entrée, à la place du magasin de vannerie). L’inspecteur du travail et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable. Le préfet accorde le permis de construire le 12 novembre 1982. La réception finale a lieu le 16 décembre 1982
  • 1983 – Jean-Daniel Wolff demande que les droits d’enseigne soient rectifiés. Le tarif double est rectifié en tarif ordinaire, l’objet se trouvant à plus de 3,50 mètres du sol
  • 1984 – Le notaire Jean-Pierre Meyer, à Drulingen, demande des renseignements d’urbanisme (10, rue Sainte-Madeleine, section 17 n° 5, appartenant à Hubert et Bernard Thiebault)
  • 1986 janvier) – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de couvrir la partie sud de la petite cour. La division II émet un avis défavorable. La demande est reprise, il s’agit de couvrir la cour au niveau du plancher du premier étage. Photographie, dessins de l’architecte A. G. Mehl (15, rue Ehrmann). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 269)

Sainte-Madeleine 10 (dossier II, 1984-1988)

La société d’ébénisterie Gottfried Muller, de Weislingen, est autorisée en 1985 à aménager les combles après avoir présenté un premier projet non conforme à la réglementation. Les troisième et quatrième étages sont réunis (duplex) dans le bâtiment arrière. Les travaux sont terminés conformément en septembre 1986. Jean-Daniel Wolff est autorisé en 1986 à couvrir la partie sud de la petite cour au niveau de l’étage.

Sommaire
  • 1984 (octobre) – La société Gottfried Muller (ébénisterie à Weislingen) demande l’autorisation d’aménager les combles et de poser des vasistas dans la toiture sous la direction de l’architecte Marcel Keller, de Pfaffenhoffen. Dessins (toiture vers la rue, vers la cour intérieure, bâtiment 1 et bâtiment 2, plan, coupe). Dans le bâtiment arrière, le projet contrevient à l’article 111 du Code de la construction et à l’article 40 du Règlement sanitaire départemental.
    1984 (novembre) – Le propriétaire et l’architecte proposent un nouveau projet en reliant les troisième et quatrième étages (duplex) dans le bâtiment arrière. Les nouveaux plans sont transmis à la Police du Bâtiment en janvier 1985. Plan cadastral, plan de situation, dessins correspondants à ceux ci-dessus. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le préfet délivre le permis de construire en janvier 1985.
    Les travaux sont en cours (avril 1985), un échafaudage est posé devant le bâtiment. L’aménagement se poursuit, l’échafaudage a été démonté. Les travaux sont terminés conformément aux plans (septembre 1986)
  • 1986 (juin) – Jean-Daniel Wolff demande l’autorisation de couvrir la courette au niveau du premier étage. Plan cadastral, plan du rez-de-chaussée. L’architecte des Bâtiments de France donne son accord eu égard que la galerie surplombe une grande partie de la courette. Le préfet délivre le permis de construire en août 1986, le pétitionnaire devant régler une taxe pour dépasser le plafond légal de densité. Les travaux sont réalisés conformément aux plans, janvier 1987.
  • 1991 – Le notaire Jean-Paul Traband de Weyersheim demande des renseignements d’urbanisme pour les lots 14 et 39 du bâtiment
  • 1992 – Le maire autorise la boutique Gris bleu à vendre par liquidation avant transformations
  • 1988 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la demande de faire ravaler la façade déposée par le décorateur Wolff.

Maison (a-1), correspondant à la partie droite de l’actuel n° 10

Sous le même toit que la voisine (a-2) d’après les actes de 1737

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, une cave sous solives, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 700 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats et cuisines, une petite cave sous solives, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 575 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs petits poêles, petites cuisines et petites chambres au rez-de-chaussée, un étroit corridor d’entrée, une petite cave sous solives à demi-toit, estimée avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 600 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois petits poêles, trois vestibules où se trouvent l’évier et le fourneau , très petite chambre, une cour très étroite, petite cave solivée, le tout estimé avec le sol, les aisances et appartenances à la somme de 1 000 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au charpentier Jean Gretz, originaire de Buchenbach en Allgäu, qui épouse en 1602 Gertrude Træher, fille de charpentier. La mariée a dû porter un voile lors de la cérémonie parce qu’elle avait eu auparavant un enfant.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 155) 1602.Hans Kretz aus dem Allgöw ein Zimmermann, Gertrut Adam Drehers des Zimmermann hind.laßene Tochter. dise * * Zu Kirchgang sein, weil sie aber Zuuor mit ander Zu gehdrn. ein Kind bekommen, ist sie für die Kirch pfleg gestehen, hatt ein schleÿer muß Zu Kirch geh. Eingesegnet Zinst. d. 27. Aprilis (i 81)

Jean Gretz devient bourgeois quelques mois après son mariage
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 620
Hanns Kretz von Buchenbach d. Zimmermann empfahet von seiner Haußfrauwen Gertraudt Treÿherin weÿland Adam Treÿher deß Zimmermanns dochter das B: vnnd will Zin Zimmerleüthen dienen. Act. 9. decemb: 1602.

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison en 1616 au profit de Joachim Rüderer, receveur des Pénitentes

1616 (ut spâ [2. Augusti]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 356-v
(Inchoat. in Prot. fol. 384.) Erschienen hannß Gretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrudt trägerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Joachim Rüderers schaffners Zu Ruwern burgers Alhier – schuldig sigen 71 pfundt
Zum Vnderpfand verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Jenseit Am gestaden, Inn der Uttengaß, einsit nebent Cunradt Stumpffen dem huettmacher, Andersit nebent Stoffell Retzen des Kappenmachers seligen witwen vnd Erben hinden vff Samson Strintzen seligen erben stoßend, Dauon gend ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michel Ziegler schaffner Zu Sanct Steffen seligen erben Sunst ledig vnd eÿgen

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Dominique Schilling

1618 (xiij. 8.bris), Chancellerie, vol. 430 f° 402-v
(Inchoat. in Prot. fol. 298.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrudt Treigerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn dominici Schillings burgers Alhier Zu Straßburg – schuldig sigen 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt in specie hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Vttengaß, einseit neben Daniel Büttner dem Notarium Anderseit neben Cunradt Stumpff hinden vff herrn doctori Bechts behaußung stoßend dauon gnd. 2 pfund 10 schilling pfenning gelts Ablößig mit L lb d Cunradt Stumpffen vorgedacht, So dann seind sie verhafftet vmb xxxvij lb x ß d Jacob Koppen dem balbierer sunst ledig vnd eigen

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Jean Hessler, receveur de l’hôpital

1617 (ut spâ [xxiij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 281-v
(Inchoat. in Proth. fol: 303.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zue Straßburg vnd Gertrud Trägerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Heßlern schaffnern des Mehrern Spittals burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 250 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Vttengaß, einseit neben Cunradt Stumpff dem huttmacher, anderseit neben Christoff Retz* des Kappenmachers seligen erben, hinden vff herrn Doctor Becht, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb L lb d Michell Ziegels geweßenen schiffmann Zu Sanct Steffan seligen erben, sunst ledig vnd eÿgen

Même acte joint au précédent

1617 (23. Junÿ), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger), scheda ad fol: 282
Zuwüßen daß Hannß Kretz der Zimmermann burger Zu Straßburg vnd Gertrudt Trägerin sein eheliche haußfrauw
bekhandt haben vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Heßlern schaffnern des mehren Spittals burgers Zu Straßburg schuldig sigen 250 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüden, begriffen, Weÿthen, Rechten vnd Zugehörden, gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Uttengaß einseit nebent Conradt Stumpffen dem huttmacher, Anderseit neben Christoff N des Kappenmachers seligen erbenn hinden vff herrn Doctor Bechten stoßend, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb 50 pfund pfenning Michell Ziegels geweßenen schaffners Zu Sant Steffan seligen erben, Sunst ledig vnd eigen – vff den 23. Junÿ Anno xvj C vnd Sübenzehen [unterzeichnet] Hilarius Meÿger Nots

Le notaire Daniel Büttner (propriétaire de l’actuel n° 8) permet à titre de simple tolérance à Jean Gretz et à sa femme Gertrude qui reconstruisent la maison de poser un corbeau dans son mur

1618 (xxix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 f° 57-v
(Inchoat. in Prot. fol. 49.) Erschienen herr Daniel Büttner Notarius burger Zu Straßburg Ane eim,
So dann hannß Gretz der Zimmermann vnd Gertrudt sein eheliche haußfr. An Andrern theil, Anzeigend
Demnach ermeltte bede ehegemecht Allerhand gebeüw Inn Ihrer behausung vff Zubauwen vnd Zumachen vorgenommen vnd Aber Ihnen mercklich under Anderm gelegen were, Inn sein h. Büttners gerechtigkeit vnd Mauer ein Käpffer vff ein halben stein Zulegen, vnd hienein Zubrechen, damit Aber sie bede ehegemecht oder Ihre nachkommen solche nachbarliche freündtliche Zulassung Inn Kein gerechtigkeit vff vnd Anzunemmen befugt sein sollen, Als hatt hierauf besagter herr Büttner für sich & Angeregter Köpffer Inn seine Mauwr dergestalt ein zu setzen oder Zulegen, Zugelaßen vnd vergönt, das sie nach ihrer nachkommen diß für Kein gerechtigkeit sondern für ein freündlich gönnung vnd halten Belopten

Jean Gretz et Gertrude Træher hypothèquent la maison au profit de Louis Mürsel

1619 (xxiij. Augusti), Chancellerie, vol. 436 f° 455
(Inchoat. in Prot. fol. 326.) Erschienen hannß Kretz der Zimmermann burger Zu Straßburg Vnd Gertrudt Trägerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Friderich Mürsell so Zugeg. Inn nammen seines Bruders herrn Ludwig Mürsells burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen L lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Vttengaß, einseit neben Cunradt Stumpff And seit n. Martin Heinrich dem schiffman hind. vff doctorÿs Johann Becht behausung stoßend, dauon gnd 2 lb 10 ß d gls loßig mit L lb ermelten Cunradt Stumpff. It. seind sie verhafftet vmb L. lb obgedachtem herrn Friderich Mürsell, Mehr vmb L lb Andreß Dieffebech. Item vmb j C lb Sontag Schilling
(disse Verschreÿbung Ist weg. eines Newern contracts pnt. in Reg. 1621. fol. 314. vß geheÿß bed. parth. cassirt vnd vßgethan, Act. .d. 6. Junÿ Anno 1621.)

Jean Gretz et Gertrude Træher vendent la maison au cordonnier Frédéric Lindenberger et à sa femme Barbe

1621 (v. Martÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 141
(Inchoat. in Prot. fol. 82. – Protocollatum fol. 533) Erschienen Hannß Gretz der Zimmermann burg. Zu Straßburg vnd Gertrud Trägerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Friderich Lindenberger dem schuomach. burger Zu Straßburg Vnd Barbara seiner ehelich. haußwürthin
hauß, hoffestatt vnd höffell, mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Vten gaß, einseit neben Stoffell Spreÿß dem hutmach. Anderseit neb. Martin Heinrich dem Zoller Am Wasserzoll, hind. vff h. Johann Brecht. doctore stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb ij C L lb d
[in margine :] Erschienen H, Johann Melchior Cremer Von Wormbs alß Ehevogt Cleophe Mürßlerin bekante in gegensein Magdalenæ Peter Brantzen witwen alß Inhaberin dißer behaußung mit beÿstand Daniel Zipperer ihres Vogts (…) Actum den 19. Augusti 1640.
[in margine :] (…) Rest noch 150. lb vnd Ist er Lindenberg deßhalb. verwisen Ane h. Friderich Mürsell vmb 50. lb Ane h. Andreß dieffenbech. vmb 5. lb. vnd h. Joachim Brackenhoffer vmb die übrige 50. lb – Act. 14. Junÿ 1621.

Originaire de Biberach (sans doute le village de l’Ortenau), Frédéric Lindenberger épouse en 1614 Barbe veuve du cordonnier Pierre Bleicher
Mariage, cathédrale (luth. f° 18)
1614. Dominica Reminiscere den 20. Martÿ. Friderich Lindenberger der Schuhmacher von Byberach vnd Barbara Peter Bleichers des Schuhmachers nachgelaßene wittwe, eingesegnet montag den 25. Martÿ (i 14)

Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 974
Friderich Lindenberg. d. Schumach. von Bibrach Empfahet d. Burgerrecht von Barbara Kellerin Weÿlandt Peter Bleich. deß Schumachers hund.laßene wittib wüll beÿ den Schumach. dienen. Actum den 5. Aprilis 1614.

Frédéric Lindenberger et sa femme Barbe Haderbeck hypothèquent la maison au profit du tanneur Chrétien Rœderer le jeune

1627 (24 Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 228
Erschienen Friderich Lindenberger d. schuhmacher vnd Barbara haderbeckin sein eheliche haußfraw
hab. in gegensein Christman Röderers deß Jüngers Rohtgerbers – schuldig seÿen xxv. lb für aberkaufft Leder
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhier in Vtengaßen i. seit neben Stoffel Spleißen em hutmacher 2.seit neben Martin Heinrichs deß Schiffmanns see: wittib, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten d. St. St. Aduocaten stoßend gelegen, vnd ist daß hauß Zuuor v.hafft vmb 50. lb hanß Büchel dem lederbereit. Item vmb 50. lb d Friderich Mürsel sonst ledig eÿgen

Frédéric Lindenberger hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Otto

1628 (10. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 592-v
Erschienen Friderich Lindenberg. d. schuemach burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Otto deß Rothgerbers auch burgers alhie bekannt – schuldig seÿ xx lb
Vnderpfand hauß vnd hoffstat, höfflin mit allen andern & alhie in Uttengaß. neben Martin heinrichs deß schiffmanns wittib ein vnd 2.seit neben Christoff Schleiß huotmacher, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten stoßend gelegen, Welche Zuuor v.hafft vmb 50. lb. hanß Bühel, Item vmb 50. lb. Friderich Mürsel, Item vmb 25. lb Christmann Röderer dem Jüngern Rothgerber

Frédéric Lindenberger hypothèque la maison au profit du corroyeur Jean Büchel

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167-v
Erschienen Friderich Lindenberger schuhmach. alhie
hatt in gegensein hanß Büchel deß lederbereiters auch burgers alhie schuldig seÿe 50 pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen alhie in Utengaßen neben Christoph Spleißen dem hutmacher ein vnd and.seit Martin Heinrichs s: wittib, hind. vff herrn D. Johann Georg Bechten, stoßend gelegen, welche Zuuor auch noch v.hafftet ist umb 50. lb. d dem Glaubigern selbsten, Item H. Friderich Müesel umb 50. lb d, Item umb 25. lb d Christman Röderer Rothgerber, Item vmb 20. lb hanß Otto Rhotgerber

Barbe Haderbeck veuve de Frédéric Lindenberger vend la maison au fabricant de capes Pierre Brentz

1636 (ut supra [11. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 714-v
(Protocoll. fol. 53.) Erschienen Barbara Haderbeckin, weÿ: Friderich Lindenbergers deß Schuhmachers alhie see. hinderlaßene wittib, mit beÿstand hanß Georg Löfflers deß Körbmachers ihres Zukünfftigen Eheuogts und hannß Philipp Romels deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts (verkaufft)
Peter Brentzen dem Kappenmacher alhie
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen ihren gebäwen gelegen in der St. Str. in der Utengassen, einseit neben Stoffel Spreÿßen dem Huetmacher, anderseit neben Martin Heinrichs deß gewesenen Zollers see. Wittib und Erben, hinden vff H D. Johann Georg Bechten stoßend, so noch verhafftet vmb 50. lb Friderich Mürsels Burgers alhie see. Erben, Item vmb 100. lb hanß Büchels Alten grossen Rhats Verwanth see. Erben, So dann vmb 25. lb hanß dieboldt Rohren dem Rohtgerber alhie – mit dden beschwerden per 275 lb

Originaire de Niedernhall en Franconie, Pierre Brentz se marie en 1618 avec Madeleine Wilhelm, fille du fabricant d’amadou Thiébaut Wilhelm, qui avait épousé en 1614 le fabricant de capes Jean Sontag
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 361-v, n° 1102)
1614. Dominica 15. Trinitatis. Hans Suntag der Kappenmacher Vndt J. Magdalena Tiebold Wilhelms d. Zudelmachers Hinderlaßene Tochter (i 373)

Mariage, cathédrale (luth. p. 64)
1618. Dominica Sexagesima den 8. febr. Peter Brentz der Schneider von Niderhall in Franck. land und Magdalena Hans Sontag des Kappenmachers n. witwe. eingesegnet montag im frügebett montag d 16. febr. (i 37)

Pierre Brentz natif de Niedenhall dans le comté de Hohenlohe devient bourgeois trois mois après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1021
Peter Brenn d. Kappenmach. von Niderhall In d. Grauenschafft hohenlohe Empfaht d. Burg.recht von weÿl. hanß Sontag deß Kappenmachers wittib Magthalena Wulhelmin vnd wüll zu den schneid. dienen. Actum den 7. Aprilis 1618.

Le cordonnier Philippe Brentz hypothèque le tiers qui lui revient de la maison au profit de son frère Thomas Brentz

1641 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 182-v
(Mutuum cum speciali) Erschienen Philipp Brentz der Schuhmacher burg. alhie
hat in in gegenwart seines Bruders hannß Thoman Brentzen geschwornen Vogts Christoph Spleiß. deß huotmachers burg. Zu Straßburg – schuldig seÿen 20. Pfund
Unterpfand ein tritter theil Ihme für ohngetheilt gebührend ahne hauß hoffstatt höfflin alhie in der Vttengaß, neben Gabriel Waldeckh dem golt Arbeiter ein und anderseit neben den obgenandt. Vogt hind. vff H Dr Johann Georg Becht stoßend gelegen. daran die übrige zwen tritte theil ihme dem Schuldglaubig. und Jonæ Brentz beed. des bekenners brüdern Zuständig

Les enfants de Pierre Brentz, Jean Thomas, Jonas et Philippe Brentz, vendent la maison au graveur de sceaux Abraham Schiller

1643 (23. Jan:) Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 350
Kauffbrieff Abraham Schillert deß Pittschier Grabers und Ursulæ Kretzin Eheleuth
Wir Bernhard von Kageneckh & Notario erschienen Weÿl. Vnßers Burgers Peter Pretzen deß Kappenmachers nachgelaßener iüngerer in der Wanderschafft begriffener Sohn hannß Thoman Prentzen deß Schuh Knechts, und Jonæ Prentzen deß huetmacher Gesellen geschworner Vogt Vnßer Burg. Christoph Spleiß der huetmach. mit beÿstand unßerer mitraths Verwanth. Zu der minderjähriger handlungen Von Vnnß insonderheit deputirter, Samuel Spielmanns und Adam Burckhardts wie auch Philipß Prentzen der Vogts Söhn, älten Bruders
hatt in gegensein auch vnsers Burgers Abraham Schillerts deß Pitschier Grabers und Ursulæ Kretzin seiner ehelich. haußfrawen
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen & in vnßerer Statt in d. Vtengaß. neb. vorgenanndt. Spleiß. ein: und anderseit neb. Gabriel Waldeckh dem Golt Arbeiters, hind. vff Weÿl. deß hochgelehrt. Dr. Johann Georg Becht. wittib und Erb. stoßend gelegen, so Verhafftet ist umb 100. lib. hannß Jacob Büchels, sonst. freÿ ledig und eig. dann ob wohlen Johann Wernhard Gambß diße Behaußung umb 15. lib. Nachträglich hauptgut bespricht, So seÿen iedoch dieselbe noch strittig, derentweg. der Verkauffende Vogt Versproch. dieselbe entwed. richtig; und daß verkauffte hauß davon ledig zu mach. od. wa fern es nicht geschehen köndte od. würde, so sollen die Käuffer solche Beschwärdt Zwar Zu übernehmen verbund. hiengeg. aber so viel am Kauffschilling innzubehalt. und abzuzieh. befugt sein – über die angezogene 100. lib so die Käuffer übernohmen (…) zugang. umb 100 lb

Originaire de Meissenheim en Bade, le graveur de sceaux et de monnaie Abraham Schiller épouse en 1635 Ursule Kretz, fille du charpentier Jean Kretz, puis en 1654 Elisabeth Neher, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 363)
1635. Dominica VIII. Trinitatis, 19. Julÿ. Abraham Schiller von Meÿsenheim, sigel und müntzeÿsen schneider, H. M. Johann Georg Schiller Pfarrers daselbsten ehl. Sohn, vnd J. Ursula Hanß Krätz, Zimmermanns ehl. tochter (eingesegnet Mont. 28. Julÿ) i 186

Mariage, cathédrale (luth. f° 565-v), n° LII)
1654. Dom. 24. Trin. 5. 9.br. H Abraham Schiller der Burger, Sigell vnndt wappenstein schneider alhier, Unndt J. Elisabetha, weiland herrn Sebaldt Neher des burgers Vndt handelßmanns alhier hinderlaßene Eheliche dochter – Mont. 13. 9.br. Münster, Spiegell. H.stub (i 315)

Abraham Schiller devient bourgeois par sa femme
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 150
Abraham Schiller Von Meißenheim der Pütschier graber Empfangt d. Burg.recht von seiner frauwen Ursula weÿl. hanß Kretzen deß Zimmermanns vnd Burg. Alhier hinderlaßene dochter Will Zu den Steltz. Zünfftig sein Actum den 20. August. 1635.

Le graveur de sceaux Abraham Schiller et Elisabeth Næher font leur testament et nomment leurs héritiers respectifs au cas où ils mourraient sans que Dieu leur fasse la grâce d’avoir des enfants
1663 (23.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Testamentum nuncupativum Herrn Abraham Schillers Wappen vndt Sigill schneiders undt frawen Elisabeth Näherin beeder Eheleuth vndt Burgere alhie Zu Straßburg, Act. den 23. Aprilis 1663
Persönlich kommen undt Erschienen seindt der Ehrengeachte, vndt Kunstreiche H. Abraham Schiller Wappenstein vndt Sigelschneid., beneben Ihme die Ehren und Tugendtreiche fr: Elisabetha Näherin beede Eheleüth vndt Burgere alhie Zu Straßburg durch Gottes güethe gesunden gehend. undt stehenden Leibs, auch guter richtiger Sinnen, reden vndt Gesprächs
zuvorderst aber wollen Sie daß Jenige Testamentum nuncupativum so Sie den 2. Feb: 1659 vor mir Notario und Gezeüg angeben wid. gäntzlich annilliret, cassirt vnd auffgehoben (…)
Zum Andern legirt der Herr Testator H. Hanß Geörg Schillern Studioso so sich an Jeto in dem Wilhelmer Collegio enthaltet alle seine nach todt hinderlaßene bücher (…)
Beÿ dem Vierdten Verordnet Sie Fr Testirerin auch auf vorhergedachten Fall Wann Sie ohne hinderlaßung Kind. dieße Weldt gesegnen solte, vnd der hernach bestimbte Wÿdumlb seine endschafft erreicht haben würdt, Johannes Selinger, Paßmentmachers und burgers allhier Kinder (…) undt Veronicæ beeden geschwisterden undt Weÿl. Heinrich Seelingers geweßenen burgers alhie mit auch Weÿl. Fr. Mari Bannwarttin sel. ehelich erzeigten Kindern ihrem Vettern vndt Baßen Jedem Insonderheit 50 Pfundt (…)
Wann dann Achtens die Einsetz: oder benennung derr Erben Eines Jeden in rechten gültig Testaments vornambsten wesentlcih Hauptstück vnd fundament ist (…) derohalben wollen beede Testirende Ehegemächt Ins gesambt Zu ihren wahren, rechten vnd ohnzweifflich. Erben ernennen undt einsetzen Zuvorderst ihre lieben Kind. da Sie erer durch die Gnade Gottes erziehlen und hinder Ihnen verlaßen werden. Solte aber dem Allgüettigen Gott nicht belieben Ihnen einig. Ehe seegen Zu beschehren, (…) So Ernant, vndt bestimbt Herr Testator auf solchen fall Zu seinen rechtsmäßigen Erben Erstichen Mariam Schillerin seine Schwester Zu einem dritten Stammtheil, Item Samuel Schillers seines bruders Kinder so Er bereits hatt oder nach Künfftiger Zeit ehelich erziehlen möchte, Vnd so viel deren seinen Todtfall erleben werd. Zu einem dritten Stammtheil, So dann H. Hans Geörg Schillern Studiosim Weÿl. H. Hanß Geörg Schillers geweßenen Pfarrers Zu Meißenh. seines Bruders seel. nachgelaßenen Sohn auch zu einem dritten Stammtheil (…)
Sie Fr. Elisabetha Neherin die Testiererin setzt undt ordentlich auf den fall da Sie ohne Leibs Erben versterb. Würdt Zu ihrer Einigen Erbin Fr. Veronica Näherin H. Hans Friderich Großmanns deß Paßmentmachers vnd Burgers alhie eheliche Haußfrauw ihre Schwester

Elisabeth Næher veuve d’Abraham Schiller fait un codicille
1666 (14.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17)
Codicill, Frawen Elisabethæ Näherin Weÿland H. Abraham Schillers gewesenen Wappen schneiders vndt Burgers alhie seel. nachgelaßener Wittiben. Act. den 14. Martÿ 1666.
Dieses hierinn beschrieben Codicill wie auch das den 23. April. 1663. auffgerichte Testamentum nuncupativum hatt obgedachte fraw in beÿsein 7. Gezeug wie hierin Zu endt Zu sehen gäntzlich cassiren laß. Act. Mont. 19. 9.bris 1666
Persönlich kommen undt Erschienen Ist die Viel Ehren: undt Tugendsame fr: Elisabeth Näherin Weÿlandt Herrn Abraham Schillers geweßenen Wappenstein Schneids. vndt Burgers alhie seel. nachgelaßene Wittib: etwas vnpäßlich, Jedoch vermittelst göttlicher gnad. guten richtigen Verstandts (…)
Beschehen seind Alle diese ding In einer In der Statt Straßburg ahne dem Schiffleüth Stad. gelegenen Vndt der Fr. Codiillirerin eügenthümlich Zustandig. behaußung dero Obern Stuben mit den Fenstern auff die Breüsch außsehendt

La veuve Elisabeth Neher se remarie en 1666 avec un ancien officier, Michel Diebold : contrat de mariage par lequel le marié fait un legs à sa sœur s’il venait à mourir sans enfant, célébration
1666 (8.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Großachtbaren Vndt Mannhafften Herrn Michel Dieboldt geweßenen Majorn vnder dem Zillerischen Regiment Vnd Jetzmahligen Schirmbs Verwanthen alhie Zu Straßburg Alß Bräuttigam an Einem,
So dann der viel Ehren vndt tugendreichen Frauwen Elisabethæ Näherin Weÿl. des Ehrenvesten Wohlvorgedachten vndt Kunstreichen Herrn Abraham Schillers geweßenen Sigel: vndt Wappenstein Schneiders alhie seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin andern Theils
Vber dießen Vndt Zum Fünfften will mehr ernandter H. Bräuttigamb Zu Anzeig seiner geg. der Fr. Hochzeiterin tragenden ehelichen affection vnd Liebe Ihro auf den fall da Er ohne erziehl: vnd Hind.laßung ehelicher Leibs Erben die Schuld der Nattur vor ihro bezahlen, vndt versterben solte, Alle seine Hinderlaßene Haab, Nahrung vndt Güettere, nichts Als 100 Reichsthaler Welche Er Catharinæ Dieboldin Michel N. des taglöhners alhier ehelich haußfr. seiner Schwester für ein eigenthumb sollen alß bald nach seinem todt abgevolgt werd. davon außgeschloßen, Zu einem rechten und wahren Eigenthumb verschafft
So beschehen In Straßburg Mittwoch den 8.ten Augusti A° 1666. [unterzeichnet] Michel Dieboldt alß hochzeiter, Ehlisabeht Naherin alls hochzeidterin

Mariage, cathédrale (luth. 78-v, n° 36)
1666. Zum 2. mahl hr Michael Diebold geweßener Major unter Weiland H. Obr. Zilhard, Fr. Elisabeth Weiland hr. Abraham Schiller gewesenen Pitschirer und Steinschneiders nachgel: W. Donnerstag den 23.ten Aug: Münster (i 81)

Abraham Schiller et sa femme Elisabeth vendent la maison au chapelier François von Hipsheim, propriétaire de la maison voisine (voir plus bas)

1661 (27. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 374
(Prot. fol. 28.) Erschienen H Abraham Schillerts Pitschier Graber und Elisabethæ sein eheliche haußfrau, beÿde Eheleuth mit assistentz H Michael Großmanns E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
in gegensein Frantz von hüpffßheim deß huetmachers mit beÿstand H hannß Jacobs von Zabern deß jüngern wohlgedachten Rhats Beÿsitzers
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaßen, einseit neben dem Käuffern selbsten, anderseit neben H. Gabriel Waldeckh Treÿern deß Pfenningthurns hind. vff H Johann Melchior Saxen V.I.D. & Instit. Imper. Professorem stoßend geleg. welche umb 25. lib. H Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Lt. und Pfarrherrn deß Münsters und umb 50. lib. Kauffschillingß rests hannß Thoman und Jonæ denen Prentzen, Gebrüdern, verhafftet (übernohmen) – umb 125. lb

François von Hipsheim revend la même maison au confiseur Jean Martin Stroh. En marge, quittance remise en 1696 à Jean Weiss, alors propriétaire

1676 (11. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 453
Frantz Von Hipßheim der Huetmacher
in gegensein hannß Martin Stroh deß Zuckherbeckhers
hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Uttengaß einseit neben dem Verkäuffern selbsten, anderseit neben weÿl. herrn Gabriel Waldeckhen dreÿers deß Pfenningthurns nunmehr seel: nachgelaßener wittibin und Erben, hinden uff weÿl. herrn Johann Melchior Saxen U.I.D. et Instit. Imperial. Profess. nunmehr seel. nachgelaßener Erben stoßend gelegen – umb 300. lb
[in margine :] (…) in gegensein Johannis weisen deß Schuemachers, dem d hierin verschriebener hauß nachmals verkaufft word. (quittung) Act. d 14.ten Febr. 1696

Jean Martin Stroh épouse Marthe Winschel veuve du revendeur Philippe Eusèbe Angelin qui a été locataire de la maison.
Originaire de Bergzabern en Palatinat, le domestique Philippe Eusèbe Angelin épouse en 1658 Anne Catherine Schertzer, fille d’un aubergiste de Göppingen
Mariage, cathédrale (luth. f° 94, LVI)
1658. Zum erst. mahl Philippus Eusebius Angelin Von Bergzabern d. hauß knecht Weÿland h. Melchior Angelin pfarrherrn daselbst hind.laßer Sohn, Vnd Jugfr. Anna Catharina Lorentz Schertzers würths Zu Göppingen hinderlaßene Eheliche Tochter. Im münster, fischerstub, am Montag (i 95)

Ils font dresser l’année suivante un inventaire de leurs apports en présence de la mère de l’épouse
1659 (21. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 11
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenig. Haab, Nahrung vndt Güettere, Migender vndt Vahrender, So der Ehrengeachte H. Philips Eusebius Angelin, Vndt die Ehren und tugendtsamme Fr. Anna Catharina Schertzerin beede Eheleuth Vndt Schirms Verwanthe Alhie In Straßburg einander in diese Ehe alß ein Vnverändert Guth Zugebracht haben, Welche Zu künfftiger beßerer Nachricht In beÿsein der Fr. Muter (…) So beschehen Zu Straßburg Montags den 21. Novembris 1659.

Philippe Eusèbe Angelin et Anne Catherine Schertzer acquièrent le droit de bourgeoisie en 1663 sans apporter d’enfant. Ils s’inscrivent à la tribu du Miroir
1663, 3° Livre de bourgeoisie p. 968
Philipp Eusebius Angelin von Bergzabern, Weÿl. Melchior Angelin geweßenen Pfarrers Zu Seltz hinderlaßener Sohn, Erkaufft das burgerrecht vor sich Vnd sein Haußfr. Annam Catharinam Störtzerin Vmb 20 gold guld. so vffm Pfenningthurn erlegt, haben bede noch keine Kind. vnd willer Zu EE Zunft der Spiegler dienen. Jurav den 1 Junÿ A° 1664.

Philippe Eusèbe Angelin se remarie avec Marthe-Anne Winschel, fille de confiseur : contrat de mariage, célébration
1666 (27. 7.bris), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) n° 202
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten vnd nunmehrn H. Philipp Eüsepio Angelin Burgers alhie Zu Straßburg alß bräutgamb an Einem
Vndt der Ehren vndt tugendsammen Jfr Marthannæ, Weÿl. H. Jacob Winschel, geweßenen zuckherbeckhen vnd Formen schneiders alhie seel. nachgelaßener dochter alß hochzeiterin Andern theils – So beschehen Donnerstags den 27.ten Septembris A° 1666 [unterzeichnet] Philip Eusebÿ Angelin Hochzeiter Vnd burger, Mathäus öpp der hochzeiterin vogt vnd schwager

Mariage, cathédrale (luth. f° 80-v, n° 45)
1666. Dom: 17 post Tris. Zum 2 mahl Philipp Eusebius Angelin, becker vndt Burger alhie undt Jfr. Martha einander Jacob Wönschels gewesenen Zuckerbeckers undt Burgers alhie nachgelaßene Tochter. Donnerstags den 18.t 8.bris Münster (i 83)

Philippe Eusèbe Angelin meurt en 1669 dans la maison de François von Hipsheim rue Sainte-Madeleine en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre à la veuve s’élève à 42 livres, celle des héritiers à 265 livres. L’actif de la communauté qui comprend une maison à la Krutenau est de 90 livres, le passif de 103 livres.

1669 (27.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 3) n° 18
Inventarium Vndt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Ligender undt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrengeachte H Philipp Eusepius Angelin geweßene Krämer undt Burger alhie Zu Straßburg, nach seinem aus dießer welt zeitlichen genommenen Abschiedt verlaßen Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der auff nachbeschrienem blatt beschriebenen Erbin undt dero beÿständer Inventirt, durch die Ehren vndt tugendsame Fr. Marthan Wünschlerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehrenvesten vndt Wohl vorachtbahren Herrn Matthä(i Eggen Lauttenmacjers undt Burgers alhie Ihres geordneten Vogts (…). So beschehen vnd Angefangen Freÿtags den 27. Augusti A° 1669.
Der In Gott verschidene H. Philipp Eusepius Angelin hatt Zu Erben ab intestato Verlaßen nach eschriebene Persohnen. die Ehren vndt tugendsamme Jfr. Catharina Angelin, Weÿl. H. Melchior Angelins geweßenen Pfarrers vndt Inspectoris Zu Seltz nachgelaßene dochter Zu Einem halben Stammtheil, So dann Mariam Catharinam Schipffin des Ehrenachtbahren vorgeachten H. Egidÿ Schöpffels Handelßmanns und burger meister Zu Bergzabern mit auch weÿl. Fr. Anna Sibilla Angelni seiner haußfr. sel. erzeigt vnd nachgelaßenes döcherlin, Zum And. Stammtheil mit assistentz erstgemelt H. Egidÿ Schöpffels ihres Vatters, In deren aller nahmen Zugegen der Ehrenveste fürsichtig vndt Weißen Geörg Sigmundt Fettich E E. Kleinen Raths Jetzig. Beÿsitzers auß derselben Mittel hirzu Insonderheit erbettener Deputirte

In einer In der Statt Straßburg In der Uttengaßen gelegenen Vndt H. Frantz von Hüpßen dem huetmacher und burgern alhie eigenthümlich zuständig. behaußung Ist befunden worden alß volgt
Eigenthum an Einer behausung so der Erben unverändert. Item ein Hauß vnd hoffstatt
in der Vorstatt Krautenau im hell gäßlin (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Vermög Eines über mehr beditter beeder Ehepersohnen In den Ehestand zusammen gebrachter Nahrung in A° 1666. auffgerichteten Inventarÿ
Sa. der Wittib unveränderten haußraths 7, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Baarschafft 6, Sa. Ergäntzung 15, Summa summarum 42 lb
Summa der Erben unveränderten haußraths 119, Sa. Wahren 15, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. ehne einer behaußung 50, Sa. Ergäntzung (105, Abzugs 5, restirt) 60, Summa summarum 265 lb
Sa. Anschlags des Theilbaren haußraths 27, Sa.Wahren 45, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 90 lb – Schulden 103. Die Theilbare Passiva übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 67 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 294 lb

Fils d’un cordonnier de Leonberg en Wurtemberg, le marchand épicier Jean Martin Stroh épouse en 1671 Marthe, veuve du confiseur Philippe Eusèbe Angelin
Mariage, cathédrale (luth. f° 138-v, n° 12)
1671. [Dom. Reminiscere] zum 2. mahl Johann Hr. Martin Stroh des Spetzereÿhändler, Martin Stroh des Schuhmachers u. Burgers Zu Leonberg im Hertzogthumb Würtenberg ehel: Sohn, Fr. Martha Weiland Philipp Eusebi Angelins gewesenen Zuckerbecks u. Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Montags den 27. Mart: Münster (i 141)

Jean Martin Stroh devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 385
Hannß Martin Stroh der Specereÿhändler, Martin Strohen deß Schuhmachers Zu Leonberg im Hertzogthumb Württemberg ehelicher Sohn, empfangt das Burgerrecht von seiner haußfrauen Martha, Weÿl. Philip Eusebÿ Angelins deß Krämers und burgers ahie Wittib, umb 8. Goldt fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts geweßen und Würdt auff E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jurav. den 13. Aprilis A° 1671.

Le tuteur des enfants de Jean Martin Stroh vend la maison au cordonnier Jean Weiss et à sa femme Marguerite. En marge, quittance remise en 1693 à l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger qui a acquis la maison par enchère judiciaire. D’autres capitaux sont ensuite réglés par Jean Weiss après que l’adjudicataire à renoncé à ses droits en vertu d’une faculté de réméré de deux ans (voir la vente de 1696).

1680 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 460
Herr Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh und E.E. Sibenergerichts alter beÿsitzer alß Vogt weÿl. hannß Martin Strohen deß geweßenen Zuckherbeckhers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein Johann Weißen des Schuhmachers, undt Margarethæ beÿdter Eheleuth
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Uttengaß, einseit neben weÿl. Frantz Von Hipßheim des huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben Weÿl. Gabriel Wahldeckhs dreÿers des Pfenningthurns nunmehr seel. hinderblieben Erben hinden uff Weÿl. hans Melchior Saxen V.J. S. et Instit. Profess. Publ. nunmehr seel. nachgelaßene Kinder stoßend gelegen, undt seÿe solche behaußung umb 125. lb Kauffschillings rest obged. Frantz von Hipßheim Kindern Verhafftet – umb 175 fl.
[in margine :] (…) in gegensein Hn Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntzverwalters alß ietzmahlig. possessoris der hierin verschriebenen behaußung, dem solche an der Ganth Zuerkannt word. (quittung) Act. d. 15.te 7.br. 1693
[in margine :] Erschien obhemeldter H. Mollinger hat in gegensein Johannis Weißen deß hierin gemeldt. Käuffers wie auch Johann Conrad B*eigers deß Schuemachers seiner Kind. Vogts angezeigt und bekandt, d. Er H. Mollinger auff die obgem. Ganth wid. verzug gethan, dargeg. heut dato die hievor auß gelegte 60. fl. Capital empfang. haben – Act. d. 13. Febr. 1696.

Fils de cordonnier, Jean Weiss épouse en 1670 Marguerite Scheubel, fille de boucher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung. (…) zwischen dem Erbaren und bescheÿdenen Johann Weisen dem ledigen Schuhmacher und burgern allhier Zu Straßburg, Johann weisen des Schuhmachers und burgers allhier ehelicher Sohn, alß bräutigamb an Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Christian Scheubels burgers und Metzgers allhier ehelichen tochter, alß hochzeiterin andern theils – So beschehen in Straßburg Sonntags den 3. Julÿ im Jahr alß man nach der geburth Jesu Christi Zahlte 1670

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 14)
1670. Den 8. et 9. Trinit. wurde zum I. und II. mahl außgeruffen Johannes Weiß der Ledige Schumacher, Johannis Weißen deß hießigen Schumachers u. burgers ehelich. Sohn, und Jungfr. Margaretha, Christian scheubels deß Metzgers u. burgers allhier eheliche tochter. Copuati Zu S. Thomæ Mont. post 9 Trinit. (i 9)

Paul von Hipsheim donne quittance de 125 livres à Ernest Frédéric Mollinger

1683 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 13-v
Paulus Von Hipßheim der Huetmacher
in gegensein herren Ernst Friderich Mollingers dißer statt Müntzverwalters
125 lb d Kauffschillingß rest so Johann Weiß der Schuhmacher hierbetiers zugegen Vermög der am 11. April. a° 1676. und 2. Julÿ a° 1680. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibungen Von seiner alhier in der Uttengaßen gelegener behaußung jährlichen Zu Verzinnßen schuldig Zumahlen erwehnte behaußung gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Marguerite Scheubel meurt en 1691 en délaissant trois enfants. L’inventaire ne comprend pas le résumé habituel.

1691 (3. 8.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6123) n° 333
Inventarium undt beschreibung, aller undt Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: undt tugen.dtsahme Anna Margaretha Scheibelin, deß Ehrsamen Johann Weißen Schuhmachers burgers alhier Zu Straßb. gewesene eheliche Haußfr. nunmehr seelig. nach ihrem d. 9. Jan: Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. ihro v.laß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erford.n und begehren des Ehrenhafft. hanß Conradt Kriegers, eb.mäßig Schuhmachers burgers Zu gerührtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christians, Johann Philippßen undt Mariæ Margarethæ, d. verstorb. seel. mit undt ab intestato nachgelaß.er Erb. – Mittwochs den 3. 8.bris 1691.

In einer in der Statt Straßb. in der Uttengaßen gelegenen von dem Wittiber
Haußrath, auf der Ober bühn, In der Cammer A, Cammer B. In der Wohnstub
Eigenthumb ane einer behaußung so Theilbar. Item hauß, hoffestatt höfflein mit allen deren gebeuen begriffen weithen Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg in der Uttengaßen jenseit der Preüsch einseit Frantz von Hipßen dem Huthmacher, anderseit neben weil. H. Johann Heinrich Waldecks gewesenen Goldarbeiters seel. hinderlaßener Wittib und Erben, hinden neben weil. Hn Hartmann Wörtzen gewesenen weisenschaffners seel. nachgelaßener wittib stoßend gelegen, davon gend jährlichen (-) ablösig mit 125 pfund Ferner (-) ablosig mit 30 pfund Kauffschillings rest, sonsten wäre diese behausung freÿ ledig und eÿgen und hiehero was darauf bezehlt worden angeschlagen umb 57. lb 10 ß. Darüber Vorhanden ein teutscher Pergamentiner Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub Verfertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget sub dato den 2. Julÿ 1680.
Copia der von dem hinterbliebenen wittiber und der Verstorbenen seel. Zu Zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteter Eheberedung. (…) den 3. Julÿ im Jahr alß man nach der geburth Jesu Christi Zahlte 1670.
Copia des Von der Verstorbenen, seel. auffgerichteten Codicilli. 1691 (…) auff Dienstag den 9. Januarÿ neuen Calenders Morgens Zwischen 9 und 10 Uhren in einer in der Statt Straßburg in der Uttengaßen gelegenen der Codicillirerin Zum theil eÿgenthümblich gehörigen und Von Ihro und dero Ehemann bewohnenden behaußung, dero wohnstuben mit den Fenstern auff gemelte gaß sehens Vor mir Benedicto Grosen offenbahrem geschwornem Notario (…) Persönlich erschienen Margaretha gebohrne Schaübelin Meister Johann Weisen des Schuhmachers burgers allhier eheliche haußfrau, Zwar wegen Zugestandener schwehren Kranckheit auff einem bett liegendt sich enthaltend, gleich wohlen aber durch die gnade Gottes richtigen Sinnen guten Verstandts und Vernehmlicher reden (…) Benedictus Groß, Notar: publ. juratus ac requisitus

Jean Weiss et le tuteur de ses enfants vendent la maison au tailleur Jean André Gimpel et à sa femme Anne Barbe Schæffer

1696 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 93-v
(Prot. fol. 14.b) Erschienen Johann Weiß der Schuemacher für sich selbst, So dann Johann Conrad Krieger der Schuhmacher alß Vogt sein weißen mit weil. Margaretha Schüblerin sel. erzielter 3. Kinder
in gegensein Johann Andreæ Gimpels, deß Schneiders und Annæ Barbaræ geb. Schäfferin mit beÿstand Johann Friderich Günthers des Glaßers und Johannis Brechtels deß Schuhmachers ihres repect. Vettern und Schwagers
Hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. zugehörden recht. und gerechtigkeit. allhier in der Uttengaß einseit neben Paul Römer dem Nagelschmid anderseit neben weil. Hn hans Heinrich Waldecks, gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßenen Erb. hinten auf die alte Bechtische modo Sachßische behausung, stoßend gelegen – umb 250 pfund
Pro Nota, Es hat Zwar H. Ernst Friderich Mollinger d. Müntzverwalther die hieob. verkauffte behausung, weg. darauff gehabte zweÿ und.schiedlich. Capitalien, und Zinß, bereits A° 1693. in d. Ganth gezog. darüber auch d. biennium reluitionis würcklich verstrich., hat aber heut dato bei d. Contractstub allein sein Capital Zinß und unkost. gezog. und die quittung gehörig. orth gemacht, auch will geg. d.obige verschreibung d.gestalt eingerichtet word.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger

1696 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 95
Johann Andreas Gimpel, der Schneider und Anna Barbara geb. Schäfferin und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Friderich Günthers deß Glaßers und Johannis Brechtels deß Schuhmachers ihres repect. Vettern und Schwagers [unterzeichnet] Johan Andreas Gimbel, der Schneider und Anna Barbara gimblerin
in gegensein Hn Ernst Friderich Mollinger dieser Statt Müntz Verwalthers, schuldig seÿen 225 pfund zu erkauffung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, hauß, hoffstatt, p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Jean André Gimpel se marie en 1694 avec Anne Barbe Schæffer qui avait épousé en premières noces le baigneur Jean Georges Hengstein (dit Hengst) en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 27 n° 140)
Heüt den 10. octob. 1691. ist (…) nach geschehener p.clamation eingesegnet word. Johann Geörg Hengstein (genannt Hengst) der burger undt Bader, undt Jgfr. Anna Barbara Weÿl. H. Philipp Schäffers des gewesten burgers undt Kauffhauß beampten nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Hans georg Hengstein als hochzeiter, Anna Barba Schefferin (i 29)

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafft und Achtbarhen Meister Johann Andreæ Gimbeln dem Leedigen Schneider, weÿlandt Meister Johann Andeæ Gimbels, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen hinderlaßenen eheleiblichem Sohn, als dem bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Barbaræ gebohrner Schäfferin weÿland Meister hannß Georg Hänpffen* geweßenen Baders in allhießigem Trusen bad, und burgers allhier nun auch seeligen hinterbliebene Wittib, als der hochzeiterin am andern theil – auff dem Pfingst Montag, So da war den 31. tag des monaths Maÿ stÿli novi im jahr als man nach Christi unsers Einigen Erlößers und Seligenmachers Gebuhrt Zahlte 1694. Johann Reinhard Lang, Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 46, n° 283)
1694. Dom: 3. post Trinit. seÿnd Zum I. außgruffen worden Johann Andreas Gümpel lediger Schneider weiland Andreas Gümepls geweßenen Schneiders und burgers allhier nachgel. ehl . Sohn, Fr. Anna Barbara weÿl. Joh: Georg Hengsters geweßenen Drußen baders und burgers nachg. Wittib, seÿnd copulirt worden Mittw. den 7. Julÿ deßen seÿn Zeugen [unterzeichnet] hans Andras Gimbel als hoch Zeidter, Annabarbara schefferin Als hochzerin (i 46)

Jean André Gimpel et Anne Barbe Schæffer font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 49 livres, ceux de la femme à 351 livres.
1694 (29.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 36) n° 351 [restitué]
Inventarium und Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenthafft und Achtbahre Meister Johann Andreas Gümpel, der Schneider und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Barbara Gümpelin, gebohrne Schäfferin, beede Eheleuthe und b. allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, welche der Ursach. allweilen in iht beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Ehepactis außtrucklich versehen daß einem jeden deroselben seine in die Ehe zubringende Nahrung unverändert sein, auch was davon stehend. Ehe verändert werd. wird mit gebührendem billig. werth wid. ersetzt und ergäntzt werden solle – So beschehen in Straßb. in fernerm beÿsein des Ehrenhafft und Achtbaren meister Andreas Schäffers Schuhmachers und b. allhier der Fr. eheleiblich. Bruders und noch ohnentledigten vogts

In einer in der Statt Straßburg unden ane St: Urwans gaßen gelegenen behaußung hat sich befunden wie volgt
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe Gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerckh gehörig 4, Sa.Silbers 16 ß, Summa summarum 40 lb – darzu Zu legen die dem Mann ane der haussteuren gebührige Zween dritte theile 13 lb 2 ß, des Manns gantzes zugebrachtes Vermögen 49 lb
der Frawen in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 116, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. goldener Ringe 16, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 166, Sa. Schulden 4, Summa summarum 347 lb – Dazu ist Zu rechnen der Ihro der Frawen ans denen haussteuren gebürige dritte theil ane 13 lb, 4 lb, der Frawen in die ehe gebrachtes gantzes gueth 351 lb

Jean André Gimpel et Anne Barbe Schæffer hypothèquent la maison au profit du boulanger André Fischer

1698 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 418
Johann Andreas Gimpel der Schneider Und Anna Barbara geb. Schäfferin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannes Prechtels und Johann Melchior Graudj, beeder Schuhmacher Ihrer Schwägere [unterzeichnet] Johann Andreas Gimbel, Annabar Bara gimblerin geborne ch-, Johannes Brechtel, Johann Melchior Grauti
in gegensein H. Philipp Jacob Erhards, Schaffners alß Vogts Andreä Fischers, deß ledig. becken – schuldig seÿen, 50 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Uttengaßen einseit neben weÿl. H. Johann Henrich Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. Wittib, anderseit neben Johann Römer, dem Nagelschmid, hind. auff d. Sachßische behaußung stoßend gelegen

Anne Barbe Schæffer meurt en 1721 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 225 livres. La masse propre au veuf s’élève à 3 livres, celle des héritiers à 841 livres. L’actif de la communauté s’élève à 267 livres, le passif à 661 livres

1721 (12.8.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 118) n° 1072
Inventarium und Beschreibung aller derjenigan haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsamme fraw Anna Barbara Gimpelin, gebohrne Schäfferin, des wohl Ehren und Vorgeachten herrn Johann Andreæ Gimpels des Schneiders und burgers allhier zu Straßb: eheliche haußfrau nunmehr seel. nachdeme dieselbe dienstags d. 27. Martÿ diessen lauffenden 1721. Jahrs Zeitlichen todts verblichen, nach solch Ihrem seel. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vest und wohl vorgeachte H: Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers, auch burgers allhier der frawen seel. eheleiblichen bruders als geschwornen Vogts Johann Andreæ Gimpels, der Abgeleibten Frawen seel. mit Vorermeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlt und nach tod verlaßenen einigen Sohns und ab intestato verlaßenen einig. Erben inventirt, durch Ihn den hinterbliebenen wittiber, wie auch Jgfr. Barbaram Kraudiin alhier gebürtig der Frawen seel. eheleiblichen Schwester seel. Tochter – So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 12.ten Augusti Anno 1721.

In einer allhier Zu Straßburg in der Uttengaßen liegenden, in diße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden Wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, In der mittlern Stub, In der Undern Stub
(f° 12) Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Eine behaußung hoff, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Utten Gaß, eins: neben Johann Römern dem Nagelschmid, and. neben weÿl. Hn Johann Heinrich Wald Ecks gewes. goldarbeiters seel. Erben, hinten auff die alt Bechtische oder Sächsische wohn behaußung, jetztaber Johann heppiche den Liechtermacher stoßend, davon gehen jährlichen 3. lb. d. Zinß weÿl. hrn Ernst Friderich Mollingers gewes. Jur. u. Lti und Müntz Verwalters allhier seel: hinterbliebener fraw wittib, widerlößig in Cap. mit 75. lb. d. Mehr 2. lb d Zinß Fr. Annæ Barbaræ Gümppelin gebohrner Schäfferin der Verstorbenen Fr. seel. Erben ohnverändte Nahrung redimibel in Capital mit 50. lb, Mach. dieße beede beschwährd. Zusammen 125. lb. sonsten freÿ leedig und eigen und über dieße beschwerd. durch (die Werckmeistere) vermög übergebenen Abschatzungs Zeduls Vom 17.ten May 1721. angeschlagen pro 225. lb. Darüber vorhanden 1. teutsches pergam. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Innsiegel verwahrt datirt d. 13. Februarÿ A° 1693. mit jetzigel N° 1 signirt
Ergäntzung des Wittibers ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über eingangs erwehnter beeder Eheleuthe einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Notarium Joh: Reinhard Lang in Anno 1694. auffgerichtet
(f° 15-v) Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, (Sa. haussteuren 1 lb) Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 15 ß, Sa. Ergäntzung (7, abzuziehen 6, per rest) 1, Summa summarum 3 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 2, Sa. golderner ring 5, Sa. pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Ergäntzung (644, abzuziehen 8, rest) 635, Summa summarum 841 lb
Das gemein, verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 225, Summa summarum 267 lb – Schulden 661 lb, Die theilbare Passiva decediren das theilbar guth 394 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Copia des zwischen eingange gedachten Eheleuth mit einander auffgerichteten Codicilli reciprici – 1695 (…) auff Freÿtag den 7. tag des Monaths Aprilis neuen Calenders abends Zwischen Sieben und Aht Uhren (…) persönlich erschienen der Ehrenhafft undt achtbahre meister Johann Andreas Gimbel der Schneider und die Ehren undt Tugendsame Frau Fraw Anna Barbara Gimpelin gebohrne Schäfferin bede Eheleuth und burger allhier zu Straßburg, Von der Gnade Gottes gesunden, gehenden und stehender, Sie die Frau aber hochschwangern Leibs (…) Johann Reinhard Lang, Notarius juratus
Special Theil Register Inhaltens Alles das Jenige was Frauen Annæ Barbaræ Gimpelin gebohrner Schäfferin Herrn Johann Andreæ Gimpels, des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg ehelicher haußfraww, in weÿland Frawen Annæ Barbaræ Schäfferin gebohrner Fischerin auch weÿland herrn Johann Philipp Schäffers geweßenen Kauffhauß beambten und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderbliebener Fraw Wittib ihrer lieben Mutter seeligen Verlaßenschafft abtheilung vor einen Achten Stammtheil erblichen Zu: und angefallen Zubefinden auffgerichtet Anno 1705.
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbaren Meister Johann Andreæ Gümpels, Schneiders, und der Ehren undt Tugendsamen Frauen Anna Barbara Gümpelin gebohrner Schäfferin beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1694.
Abschatzung: d 17.t Maÿ: ano: 1721. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten Meister Andreß Gümpel schneider Ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Rudten gaßen gelegen Ein seith Neben Johannes Romer, Nagell schmitt, Ander seith Neben Niclauß Elles Wittib, hinden auff Johannes Heppie, Lichter Macher stoßend, Welche behaußung, hoff statt, Stuben, Kammern, Küchen, Ein gebälckter Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt geschwohren werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen wirt, Vor, undt umb Süben Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworen werckh leüthen, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean André Gimpel meurt en décembre 1729. Les experts estiment la maison 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 403 livres, le passif à 60 livres.

1729 (29.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 27) n° 262
Inventarium über Weÿland des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Andreä Gümpels, geweßenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729 – nachdeme dieselbe den 18.ten dießes Monaths von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitl. hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Joh. Andreä Gimpels, des Abgeleibten. mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Anna Barbara Gimpelin gebohrner Schäfferin seiner Verstorbenen ehel. haußwürthin ehel. erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen einigen Erben inventirt, durch Mstr: Johann Jacob Nivern den leedigen allhier noch ohnverburgerten Schneider von Lützelstein gebürtig Welcher nun ein Jahr hero beÿ dem Verstorbenen in diensten sich auffgehalten, deßgleichen frau Catharina Sutterin gebohrne Fritschin Frantz Joseph Sutters des bedienten der frembden herren Ehegattin, so schon acht Jahr hero in dem Sterbhauß wohnhaft (geäugt und gezeigt) – So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 29.ten Decembris 1729.

In einer allhier Zu Straßburg in der Uttengaß gelegen in diße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden Wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in der Utten gaß, einseit neben François Claude Vernier dem liechtermacher, anderseit neben weÿland Johann Jacob Elleßen Erben, hinten auff Vorbemelten Vernier des liechtermachers behaußung stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig u. eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög übergebenen schrifftlichen abschatzungs dedato 9. Januarÿ 1760 angeschlagen pro 287. lb. 10 ß Wie der Verstorbene und seine Ehefrau seel. dieße behausung von Johann Weißen dem Schuhmacher proprio und Johann Conrad Kriegers dem Schuhmacher Curatorio nomine sein Weißen mit weÿland Margarethæ Scheublerin seiner Ehefrauen ehelich erzeugter dreÿer Kinder vor sich erkaufft haben Weiset ein teutscher Perg: Kauffbrieff in allhieß: C C Stuben verfertiget u. m. ders. vorgedr. Kl. Inns: verwahret de dato 13. febr. anno 1696. m. a. N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen. dabeÿ i. T. Perg. Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kl. Raths d. St. Straßb. anhangendem größ: Inns: corroborirt datirt den 11.t Martÿ anno 1693. Und dan i. a. Pergam. Kaufbr. in obgem: Stuben gefert: u. mit deros. anhang. Inns. verw. datirt d. 2. Julÿ 1680.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 32, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. pfenningzinß hauptgüter 80, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 287, Sa. Schulden 1, Summa summarum 403 lb – Schulden 60 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 342 lb
Abschatzung d. 9. Januarÿ 1730. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren Meister Andreæ Gimbel gewesenen Schneiders seel. hinterlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Rutten gaßen gelegen, einseits Neben den Ellischen Erben, anderseits wie auch hinden auf Claude François Verny liechtermacher stosend, welche behausung, stuben, Cammren, soldaten Cammern Küchen und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen Wird Vor und Umb Fünff hundert Siebenzig und Fünff gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauerhofs

Les administrateurs de l’Orphelinat où le fils Gimpel a été admis vendent la maison 362 livres au fabricant de chandelles Claude François Vernier et à sa femme Marie Eve Reinbold, propriétaires de la maison voisine (ci-dessous, a-2).

1730 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 127-v
allhießigen weÿßenhaußes H. Mitpfleger S.T. H. Fünffzehner Johannes Sainctlo und H. Johann Friedrich Heupel Schaffner daselbst
in gegensein Claude François Vernier des Liechtermachers und Mariæ Evæ geb. Reinboldtin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß einseit denen käuffern selbst anderseit neben weÿl. Johann Jacob Elles fastenspeishändlers Erben, hinten auff bemeldte Käuffer als Rechts: innhaber weÿl. Johann Andreas Gimpel schneiders und deßen sich im weÿßenhauß befindlichen hinterlaßenen einigen kindts Johann Andreas gimpel eigenthümlich zuständig – um 362 pfund


Maison (a-2), correspondant à la partie centrale de l’actuel n° 10

Préposés aux affaires foncières (Bauherren), protocole de tribus et des Quinze

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Jean Haubenstricker demande l’autorisation de poser un auvent d’une planche de large qu’on pourrait lever et baisser à l’aide d’une corde. Les préposés renvoient l’affaire aux deux chefs de chantier

(f° 7-v) Dienstags den 2. Februarÿ – Johann Haubenstricker
Johann Haubenstricker der Pastetenbeck, haltet an, ihme Zuerlauben, daß er an seinem hauß in der Uthengaß ein Wetterdächlein nur Von einem diehlen machen laßen möchte, welches mann mit einem Seÿl auff: und ablaßen Könte.
Erk. die beede Werckmeister sollen augenschein einnehmen und wiedrumb berichten.

1727, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Le fabricant de chandelles Claude François Vernier demande au conseil des maçons d’inspecter le travail qu’a fait Philippe Jacques Zell : les dalles qu’il a posées dans la cour pour éviter au pan de bois de pourrir ne remplissent pas leur fonction, l’encadrement de porte doit être remplacé, le toit du bâtiment en équerre laisse passer l’eau de pluie, le chenal doit être réparé, le chaudron à savon doit être utilisable. Le maître maçon renvoie aux termes de l’accord passé avec le maître d’ouvrage. Le représentant des maçons déclare cependant qu’il n’a pas vu l’accord. La commission ajoute que le défendeur a promis de mettre la maison en état quand il l’a vendue et enjoint au maçon de terminer le travail dans les quatre semaines.

(f° 224) Freÿtags den 31. Januarÿ 1727
Hr Zanger proponirte, daß Er vnd Mr Knott auf Claude François Vernier des Lichtermachers in der Uttengaß Ansuchen von herrn Oberherrn deputirt worden des Mr Zellers arbeit allda zu besichtigen welche sie dergestalten befunden
1) habe im hoff auff dem alten auff Zweÿ seithen Blatten gesetzt welche Vor das holtz damit solches nicht verfaulen gehen solle, allein liege solche nur den holtz Zugleich, daß es in Kurtzer Zeit Verfaulen müße.
2) das thurgestell muße außgebrochen vnd wieder ein anders eingesetzt werden indeme es allweeg nur Von einem halben schuh.
3) das tach auffm Zwerchhauß vnd das übrige tachwerck ist nicht gemacht, daß der Mann im hauß wohnen Kan, Indeme es darein regnet.
4) der Nach hinderm hauß ist frisch Zu legen, Vnd zu Verkutten, daß das waßer seinen ablauff habe.
5) der Seÿffen Keßel in stand Zu setzen daß er denselben brauchen vnd seÿff darinnen sieden könne.
Welches alles Mr Knott ebenmäßig affirmirte, nachdeme Ine solches Vorgelesen worden, vnd referiten beede noch weiter daß alles dießes er Zeller den mann Zumachen vnd in guten stand Zu stellen Versprochen, aber bis daro nicht geschehen habe.
Hr François vernier der Liechtermacher so dieses gericht gekaufft Vnd die Gebühr erlegt, beruffe sich auf dem rapport der Hh. Deputirten.
Beklagter Zeller ad 1. das gängel seÿe schon belegt gewesen, wie die beede Deputirte darauß geweßen, warauff er Verlangt, daß man seine arbeit abschatzen solle, welche dannoch umb 9 ß höher gekommen als sein Verding antraffe, beÿ welcher Abschatzung auch der Klagende verniers bewenden zu laßen, vnd waß er ferner begehre, ein tagloch arbeiten Laßen.
H. Zanger referirte Ihne niemahlen einen Verding Vorgewießen zu haben Vnd habe er Zeller expresse damalen gesagt, daß es muße anders belegt werden.
ad 2) Ja habe er Versprochen einen andern stein, wan ers Verlange, hinein Zu setzen, vernier aber habe Ihm 5. fl. deßwegen in seinem Zedul abziehen wollen.
ad 3) habe Ihme deßelbe machen wollen, der vernier aber seinen gesellen ins teuffels nahmen fortgeschickt.
ad 4) seÿe ein alter nach gewesen, den nie frisch gelegt worden, Vnder auch denselben nicht frisch zu Legen Versprochen, seÿe auch nicht im Verding.
ad 5) seÿe gemacht.
Kläger Replicirte, daß er mit dießem Keßel nunmehro Zufrieden seÿe, die übrige puncten aber instand gesetzt Zu haben Verlange.
Die beede deputirte berichteten ferner mit und beneben dem Kläger daß Beklagter beÿ Verkäuffung des haußes alles in guten stand zu setzen, vnd beÿ Abschatzung seiner gethanen arbeit in specie noch dieße vier puncyen zu befriedigung des Klägers Zu machen Versprochen, dahero vnd weilen Keinen Verding Vorwießen, noch solches in abrede seÿn kan, alß solle derselbe die noch restirende vier puncten von dato innerhalb Vier wochen auff seinen Costen in guten stand setzen vnd verbeßern, Zumahlen sowohl die Kauffgerichts gebühr alß andere unkosten auß dem seinigen erlegen, weilen Er denen beeden Hh. Deputirten die Verbeßerung deselben Versprochen, vnd wan die arbeit gemacht, solle wolche von denen beeden Deputirten wieder besichtiget werden.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Philippe Jacques Zell porte l’affaire devant les Quinze. La procédure engagée n’a pas de suite

(p .39) Sambstag d. 8. Febr. 1729
Gug nomine Philipp Jacob Zell des Maurers und Steinhauers Citavit François Vernier den Lichtermachen producirt Undtg. Appellations klag juncto petito mit beÿlag N° 1. Moss bitt Cop. et T. ord. Gug laßt Copeÿ Zu bitt Deputationem. Erkandt wird Copeÿ und Deputation willfahrt

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison est estimée avec sa cave et son atelier à la somme de 1 100 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, chambre à soldats, deux chambres sous le toit, au rez-de-chaussée cuisine, placard, atelier à fabriquer les chandelles, petite cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec le puits, la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à l’arrière deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, au-dessus un poêle, une cuisine, un atelier à fabriquer les chandelles, resserre à suif, boutique, à l’étage deux poêles, deux cuisines, passage, dans le bâtiment latéral deux chambres, chambre à soldats et greniers, estimés avec le puits à bras, la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • (parties a-1 et a-2 réunies) 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée deux poêles, deux chambres, deux cuisines, un vestibule et une cave sous solives ainsi qu’un puits, aux premier et deuxième étages à gauche un poêle, chambre, cuisine et vestibule, à droite aussi un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, le tout estimé avec ses aisances et appartenances à la somme de 1 200 florins

Relevé d’actes

La maison appartient en 1619 au chapelier Conrad Stumpf qui épouse en 1608 Elisabeth, veuve du boucher Antoine Mangold

Mariage, cathédrale (luth. p. 212)
1608. Dominica 17. Trinitatis. Conrad Stumpf der hutmacher, Elisabetha Antoni Mangold des metzigers n: g: witwe

Conrad Stumpf et Elisabeth Kegereis vendent deux maisons contiguës au chapelier Christophe Spleis et à sa femme Anne Thomas. En marge, quittance remise par les enfants et héritiers des vendeurs

1619 (xiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 36-v
(Inchoat. in Prot. fol. 30.) Erschienen Cunradt Stumpff d. huottmach. burg. Zu Straßburg vnd Elisabeth Keger Isin sein ehelich. haußfr. (verkaufft)
Stoffell Spleÿß. dem huttmacher burger Zu Straßburg vnd Annæ Thommin seiner ehelich. haußwürthin
Zweÿ heüser neb. einand. sampt dem höfflin, mit Allen Ihren gebeüw & gelegen Inn d. St. St. Inn der Utten gaß einseit neben Daniel Fridell dem Kachlern And. seit hanß Retz dem Zimmermann, hind. vff h. Johann Bechten d. Recht. doctoris stoßend, dauon v. lb d gelts Abloßig mit j C. lb vff Weÿhenachten fallend, herrn Albanus Ruckus diacono Zu Jung. S. Peter So dann sie verhafftet vmb L lb d wann es gefordert würd. Zuerleg. Julianæ Fißlerin seiner ledig. dochter mit dem Zinß, Wie man sagt, Vnd Alles recht, Vnnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 200 pfund
[in margine :] Erschienen Christoph Spleiß an j. So dann Conrad Stumpfen s: erben mit nammen hannß Jacob Krimmer alß ehevogt Elisabeth Stumpfin Johann Pauli s. wittib vnd Vincentz Lümberger alß vogt ernts. Pauli s. Kind. 2. theils (Nachtrag) Act. den 22. Aug. 1629.

Christophe Spleis se marie en 1611 avec Anne Thomas, fille du gourmet Georges Thomas, qui avait épousé en 1605 le chapelier Jean Ulric Meyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 97-v, n° 38)
1605. Hans Ulrich Meier hutmacher, Jr. Anna Thomass Jörgen des Weinstichers tochter. 16. Julÿ (i 109)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 125, n° 50)
1611. 29. April. Christoff Spleyß der Hutmacher, Anna, Hans Ulrich Mayr Hutmachers Wittib (i 127)

Christophe Spleis hypothèque la maison au profit du diacre Jean Jacques Rueckus

1621 (xj. Julÿ), Chancellerie, vol. 443 f° 402
(Inchoat. in Prot. fol. 274.) Erschienen Stoffell Spleÿß der huttmacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des ehrwürdigen vnd wohlgelehrten herrn hannß Jacob Rueckus Diaconi Zum Jungen Sanct Peter Alhie – schuldig seÿe 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Zweÿ heüßer nebent einander sampt der höflin Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Utten gassen, neben Daniel Fidell dem Kachler, anderseit neben einem schuhmacher hanß Kretzen nachkomm. hinden vff herrn Johann Bechden der Rechten doctor stoßend dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d dem herrn gläubiger obgedacht Zuuor, So dann sind die heüßer verhafftet vmb j C. Lx lb Cunradt Stumpff dem huttmacher sunst ledig vnd eÿgenn

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1624 (xvj. Augusti), Chancellerie, vol. 452 f° 362-v
(Inchoat. in Prot. fol. 213.) Erschienen Stoffell Spleÿß der huttmach. burger Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehr: wolhelehrt. herrn Johann Jacob Ruckus diaconi Zum Jung. Sant Peter alhie – schuldig seÿe L. lb
vnderpfand Zweÿ heüßer nebent einand. samt den höfflin, Auch Allen Ihren gebaw. & gelegen Inn d. St. St. Inn der Vten gassen, einseit nebent Daniel Fidell dem Kachlern, anderseit n. Friderich Lindenberger hind. vff herrn Johann Georg Bechten der Rechten doctori stoßend, dauon gnd. b. lb d. gelds Ablößig mit j.C. lb dem gläubiger *geht Zuuor
(vide cassaturam in Reg. 1621. fol. 402.)
[in margine :] Erschienen H Urban Kißlin der Nots. alß befehlhaber Fr. Maria Jacobe Ziegelin deß H. Creditoris seel. witwen gralichs* leibs blödikeit halben nit erscheinen kann, bekannte in gegensein Stoffell Spleißes der Deb. (…) q.tirt den 25. 7.bris a° 1631.

Anne, veuve de Christophe Spleis, passe un contrat alimentaire avec son fils Jean Jacques Spleis et sa bru Anne
1654 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 422
Erschienen Anna, weÿl. Christoph Spleÿß. deß huetmachers seel: wittib, mit beÿstand hannß Georg Meÿers deß huetmachers ihres Vogts an einem,
So dann hannß Jacob Spleÿß der huetmacher, und Anna sein Eheweib ihr Annä eheleiblich. Sohn und Sohnsfraw, am andern theil,
haben bekannt, waß maß. sie sich mit einand. dahien vereinbahret, daß Sie beÿde Eheleuthe, ermeldte ihre Muter und Schwig. Zue sich in ihrer Stub und ahne ihrem disch nehmen, darinn und daran so gut sie es selbst. haben werd. versorg. (…)

Anne Thomas veuve de Christophe Spleis et ses enfants, le chapelier Jean Jacques Spleis et Salomé femme du cordonnier Jean Gaspard Griessinger, vendent la maison à François von Hipsheim (veuf de leur fille et sœur respective, voir ci-dessous). La veuve se réserve l’habitation dans un logement de la maison

1651 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 273
Erschienen Anna Thomin, weÿl. Christoph Spleiß. deß huetmachers seel. Wittib mit beÿstand hannß Georg Meÿers deß huetmachers ihres Curatoris, Ferner hannß Jacob Spleiß. der huetmacher für sich selbst. und hannß Caspar Grießingers Schuhmachers alß Ehevogt Salomeen Spleißin
haben in gegensein Frantz von Hipßheim deß huetmachers ihres resp. dochtermanns und Schwagers mit beÿstand Martin Rüdingers deß huetmachers seines Schwagers
ihr d. Mutter 1/3, so dann ahne den übrig. 2/3 hannß Jacobß und Salomeen ahne hauß, hoff, hoffstatt mit all. deren Gebäwen, alhie in d. Utengaß. einseit neben weÿl. Caspar Urschen deß Kachlers seel: Erb. anderseit neben Abraham Schiller dem Pitschiergrabern, hind. vff weÿl. H dr. Johann Georg Becht. seel. Erb. Gart. stoßend geleg., daran dem Käuffern deß übrige vorhien erbßweiß Zustehet, von welcher gantzen Behaußung gehend iahrs vff Jacobeæ 5. lib lößig mit 100. lib. denen armen im Kirchspiel deß Münsters, sonst für eldig und eig. dann ob wohlen solche behaußung dem darneb. gelegenen Schillertisch. hauß H. Lt. Balthasar Friderich Saltzmann noch umb 100. lib. verhafftet seÿe, haben iedoch die verkäuffere die verkauffte antheil d. vorbeschriebenen Behaußung solch. Unterpfands Ansprach vffs fürderlichst Zu entledig. und den Käuffern derentweg. freÿ und schadloß zu mach. zugesagt
die Muter hatt ihro vff ihr Persohn und für ihr leben lang deß Stüblin und Kämmerlin an einander. und in den hoff herauß gebawen, ohne Zinnß Zu bewohnen außtruckhlich auß und dem Käuffern angedingt

Fils du chapelier Jean Jacques von Hipsheim, François von Hipsheim épouse en 1640 Anne Marthe Spleiss
Mariage, cathédrale (luth. p. 433)
1640. Domin: Quinquages: Frantz von Hipsen der Huttmacher, Hanß Jacob von Hipsen Huttmachers Vnd burgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Marthan Christoff Spleißen Huttmachers vndt Burgers alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Mont. Im Münster den 24. Febr: (i 221)

François von Hipsheim se remarie en 1651 avec Marie Madeleine Wagner, fille de potier : contrat de mariage, célébration
1651 (12. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 611-v
(Prot. fol. 168. – Eheberedung) Erschienen Frantz von hipß. der huetmacher und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Daniel Walters deß Metzgers seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Maria Magdalena H Paul Wagners deß haffenmachers eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand erstermeldts ihres Vatters, wie auch H Johann Schatzen deß handelßmanns und Michael Karchers deß Büttelß vff der Fischer zunfftstuben am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 538, XXXVIII)
1651. Dom. XII. Trinit. den 17. Aug. Frantz vonn Hipßheim Huetmacher vnndt burger alhier vnnd Maria Magdalena, herrn Pauli Wagners des burgers Vnndt haffenmachers alhier Eheliche dochter. den 25. Aug. Münster, Spiegell. Thiergarten (i 286)

Convention entre le barbier Jean Pfort et les pauvres de la paroisse de la cathédrale au sujet du capital assis sur la maison autrefois propriété de Christophe Spleiss et actuellement de François von Hipsheim

1657 (13. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 352
Erschienen H Johann Pfort der Barbierer
in gegensein h Michael Zentgraff deß Golt Arbeiters im nahmen der hauß Armen der Pfarr. deß Münsters, mit beÿstand H Urban Kißelß Notarÿ seines Schwagers
bekannt, Wiewohlen weÿl. Fr. Jacobea Ruckheißin gebohrne Zieglerin, in ihrem vffgerichteten Testamento §. Alß für das tritte & die ienige 100. lib Capital so sie vff einer alhie in der Utengaß. gelegenen dermahl. Christoph Spleiß. dem huetmacher Zugestandenen, anietzo aber Frantz von hipßen dem huetmach. gehörig. Behaußung, gehabte und iahrs vff weÿhenacht. Zinnßbahr. geweß. seind, denen Jeweilig. hauß Armen der Pfarr deß Münsters, der gestalt, legirt, daß der iährliche zinnß ied. Jahrs vff Jacobeæ tag und gemelte haußarmen distribuirt werd. solle (…) So habe eingangßgemelter H Pfort gedachte 100 lib Zu seinen hand. empfang. hiengeg. aner ahne deren statt, den hauß Armen assignirt und Zugeeignet die ienige 100. lib Capital, so anietzo die hohe Schul alhie, vermög der in der Cancelleÿ contract stuben am 11.t maÿ a° 1626. vffgerichteter obligation alle Jahr vff den 11. Maÿ Zu verzinnß. verbunden, von weÿl. Fr. Maria Elisabetha Sommerin, sein Pforten geweßenen Zweÿten ehelich. haußfrau, vff dero ienig. mit Ihme ehelich erzeugtes Söhnlin Johann Wilhelm Pforten, von demselben aber, vff ihme den Vattern erblich gelanget, und sein Johann Pforten geg. männiglich ohnansprüchiges Eigenthum seÿe, (…)

François von Hipsheim se remarie en 1662 avec Susanne, fille du tanneur Martin Schurer
Mariage, cathédrale (luth. f° 19)
1662. Dom: Quasimodogeniti den 6. April: Zum 2. mahl Frantz von Hipßheim der hutmacher vndt Bürger alhier und Jfr. Susanna, Martin Schurers des Rothgerbers vndt Bürgers alhier ehel: Tochter. Dienstags den 15.t April: Spiegel, Münster, Thiergart. (i 20)

Le marié fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 1 663 livres, dettes déduites à 1 232 livres. Il est propriétaire pour deux tiers de deux maisons contiguës rue Sainte-Madeleine, le troisième tiers revenant aux enfants issus en deuxièmes noces (il revend en 1676 la maison acquise en 1661, voir ci-dessus, a-1)

1662 (4. 7.bris), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 11) n° 14
Inventarium und beschreibung aller und Jeder Haab, Nahrung und Gütter, liegend. und vahrend. so dem Ehrenthafften Mr Frantzen von Hipßheim, huthmachern v. burgern Zu Str. eigenthümlichen Zuständig, v. d.selbe seiner geliebten hfr. Susannæ Schurerin in d. Ehestandt Zugebracht, Welches d. Vrsachen beschehen, weilen inn beed. der benanter Ehepersohnen auffgerichteten heuraths verschreibung vnd. and. p. expressum versehen, d. beed.seits Zu bringende v. in wehrend Ehe ererbende Gütter Jedem theil v. seinen Erben ein unverändert v. vorbehalten Gutt sein v. heißen – Actum vnd angefang. in fernerm beysein deß auch Ehrengeacht. H. Martin Schurers Rothgerbers v. deßen Eheprn. alß d. frauwen geliebt. Eltern in Straßburg Donnerstags d. 4 7.bris 1662.

In einer in d. Statt Str. ane Uttengaßen gelegener v. inn dieße Nahrung für unverändert gehöriger behaußg. befund. word. alß Volgt
Eÿgenthumb ane Häußer. Item huß, hoffestatt, höfflin und bronnen mit allen deren Rechten, Zugehördten vndt Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Str. ane Vdengaßen Einseit etwan neben Abraham Schiller dem Pitschiergraber anizo dißorts selbsten and.seit Georg Sieler der Meelman hinden vff den Edlen und hochgelehrten H. Melchior Sachßen J. V. Drm vnd Professorem stoßend, so gantz freÿ leedig v. eig. Vndt angeschlagen p. 312 lb 10 ß, Daran gebührt erstlichen Ihrer L. Frantzen v. hipßen für unverändert 61 lb 2 ß 2 1/3 s, vnd ane restirenden 351 lb 7 ß 9 1/3 d für 2/3. theil, 167 lb 11 ß 10 d, Vnd alßo in Summa 228 lb 14 ß 3/2 d. Die restirende 83 lb 15 ß 11 1/3 d seind den Kindern mittler Ehe Zuständig. Darüber sagt ein alter Pergament Kauffverschreibung mit d. St. Str. Cantzleÿ Contractstb. anhangendem Insigel v.wahrt datirt den 13. Oct. 1590.
Eÿgenthumb ane Häußern. It. 2/3 theil ane hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen anderen ihren gebäuwen, begriffen, Zugehördten Rechten vnd Gerechtigkeiten geleg. ane obbemelter Vden gaßen, einseit neben deren nechst Vorher beschriebener behausung 2.s neben H. Gabriel Waldeck dem Goldarbeitern hinden H. Dr. Johann Melchior Sachß, dauon gend iahrs vf Weÿhenachten j lb 5 ß d em Wohl Ehrwürdig und hochgeehrten H. Balthasar Friderich Salzman S. S. Theologiæ Licentiato vnd Pfarrern im Münster, wid. lößig in hg. mit 25. lb ferner 2 lb 10 ß d Hanß Thomæ vnd Jonæ den Brantzen Gebrüedern Jahrs vf (-) ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig v. eig. vnd über dieß beschwerden angeschlag. vmb 125. lb. Thun die hiehero gehörige 2/3. theil 83. lb 6 ß. Der vbrige 1/3. theil ist uch ermelten Kindern gehörig. Vnd besagt vber diße behaußung ein teutsch. Prgmtiner brief in d. St. Str. Cantzleÿ Contractstuben gefertigt vnd mit dero fürhangendem Insigel verwahrt datirt den 27. Maÿ 1661.
Item 2/3. theil ane hauß, hoffestatt, höfflin vnd bronnen in s. Sr. Str. Zuhind.st im Encker gäßel (…)
Künfftige Ergenztung. Vermög Inventarÿ über weiland Frawen Maria Magdalena Wagnerin M. Frantzen v. Hipßen mittlern haußfr. seel. Verlaßenschafft d. 1661. vfgericht
Rubrices In hieuorger geschrieben Inventarium. Haußrath 446, Werckzeug Zum huthmacher handwerck gehörig. 13.
Wein und Vaß 101, Frucht 18, Silber geschirr und Geschmeidt 217, Guldine Ring 14, Baarschafft 172, Pfenningzinß hauptgüter 36, Eigenthumb ane Häußern 562, Schulden in die (Nahrung) Zugeltend 9, Künfftige Ergäntzung 72, Summa summarum 1663 lb, Nach deren Abzug 1232 lb

Les enfants et héritiers de François von Hipsheim vendent leurs parts de maison à leur frère Paul von Hipsheim

1690 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 395
Henrich Seÿler der Rathsbott alß Ehevogt Salome von Hipßen, Mehr Frantz von Hipßen der Huthmacher für sich selbsten, Sigmund Waltz auch huthmacher alß Ehevogt Susannæ von Hipßen, David Schweinle der Riemenschneider alß Ehevogt Marthæ von Hipßen, so dann Johann Martin Schurer der Gerber und Lederbereiter, alß Vogt Martins, Gottfrieds und Mariæ Salome von Hipßen, und Andres Dirrbach alß Vogt Johann Schöttels
in gegensein Johann Paul von Hipßen deß huthmachers Ihres respect. leiblich. bruders und Schwagers [unterzeichnet] Johann Paulus von Hüpßen alß Keuffer
Acht Neundte theÿl Einer behaußung höfflein und dero hoffstätten, mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier in der Uttengaß, einseit neben Johann Weißen dem Schuhmacher, anderseit neben hans Georg (-) dem Kachler, hind. auff die Sachsische Behaußung stoßend gelegen, daran der übrige Neundte theÿl Ihme Kaüffer zu vorhin Zuständig, Zumahlen die gantze Behaußung umb 137 pfund (so dann umb 25 pfund verhafftet) – geschehen umb 59 pfund

Le Grand Sénat autorise l’aliénation de la maison qui appartient aux enfants issus de deux mariages de François von Hipsheim

1690, AMS cote 94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkannus E E Großen Rhats der Statt Straßburg ist Frantz von Hipßen Kindter, Erster und anderer Ehe Joh: Martin Schurer und Andreß Dürbachs daß gebettene decretum alien. betreff. eine behaußung in der Uttengaß gelegen auff der Kinder Vertrags Hh. angehörte relation und der Vogt gewohnliche behabung ertheilt d. 22. Julÿ 1690 und ist die behabung geschehen Eod.
Scheffmacher Rhatschreib.

Le chapelier Paul von Hipsheim épouse en 1682 Anne Salomé Schwenck, fille de chapelier
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 35)
1682. Domin. 17. post Trinit. Zum 2.mahl Paulus Von Hipsen der hutmacher Weiland Frantz Von hipsen auch geweßenen hutmachers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel. Sohn, Jfr. Anna Salome Hans Schwencken hutmachers u. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den I. 8.br. Zun Predigern (i 106)

Paul von Hipsheim et Anne Salomé Schwenck hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat

1693 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 148-v
Paulus von Hipßen, der Huthmacher und Anna Salome Schwenckin, deß. Eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Jacob Schwenck auch hutmachers Ihres leiblich. Vatters und hans Daniel Holländers deß huthmachers Ihres Vettern [unterzeichnet] Johann Paluluß Von Hüpßen, Anna Salme Schwenckin
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes, schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Ein vord. und hind. hauß, höfflein, sambt dero hoffstätt. und allen deren gebaüen recht. und zugehördt allhier in d. Uttengaß, einseit neben Johann weißen dem Schuhmacher and.seit hans Georg (-) dem Kachler hinten auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen

L’inventaire après décès dressé en 1712 n’est pas conservé
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 40
Inventarium über weÿl. Herrn Johann Paulus Von Hipßheim des huthmachers seel. Verlassenschafft

Anne Salomé Schwenck meurt en 1719 dans sa maison Grande rue de la Grange en délaissant sept enfants. L’actif de la succession s’élève à 314 livres, le passif à 590 livres.
1720 (28. 10.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 10) n° 418
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Salomeæ von Hipßheim gebohrner Schwenckin auch Weÿl. Hn Paulus von Hipßheim gewesten Huthmachers und burgers alhier nachgelaßener Wittib, beeder nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720. – nach ihrem am 14. Decembris jüngsthin genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deroselben nechstfolgenden blatt benahmbster Kinder und Erben (…) So beschehen Straßb. den 28. 10.br A° 1720.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Fr. Mariam Magdalenam gebohrne v. Hipßheim Joh: Conrad Fischbach des jünger Hoßenstrickers u. burgers alhier Ehefrau mit beÿstand desselben 2. Joh: Jacob v. Hipßheim den in der frembde sich befindender lediger Schönferber, in deßen Nahmen u. bettener maßen in gegensein war Mstr. Frantz Waltz der Huthmacher u. burger alhier, 3. Weÿl. Fr. Mariæ Salomeæ gebohrner v. Hipßheim mit Mstr. Lorentz Rißen jun. dem Huthmacher burgern alhier ehel. erzielter 2. Kinder u. dißorts Enckele nahmens Lorentz u. Mariam Dorotheam so bevögtigt mit Mstr. Johann Frid. Dürbach dem Kupferschmid u. burgern allhier welcher neben d. Enckeln Vatter dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 4. 5. 6. & 7. Frantz Paul, Annam Margaretham, Joh: Daniel u. Mariam Dorotheam dero geschworner Vogt Mstr Gottfried v. Hipßheim d. hutmacher u. burger allhier so gegenwärtig war. Alle 7. Zu gleichen portionen und Antheilern hinterlaßenen Kind. u. Erben

In einer alhier Zu Straßb. ane der großen Stadelgaß gelegenen in dießen Verl. gehörigen deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung folgender maßen befunden.
Hültzenwercks. Cammer A. Obern Gang, Im undern Haußöhren, Wohnstub, Kuchen, Stub Cammer
In Gottes Nahmen ! Zuwißen daß auff (-) den (-) Xbris 1720. zwischen (-) und (-) Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen hernach Vermelter Fr. Codicillantin eÿgenthümblich Zuständigen behaußung dero vordern wohnstuben die fenster auff gedachte gaß außsehend fraw Anna Salome gebohrne Schwendin weÿl. Hn Johann Paulus v. Hipsßheim gewesten Huthmachers u. burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib, Kranckh (…)
Sa. haußraths 88, Sa. Leehren Faß 9, Sa. Werckzeug Zum hutmacher handwerck gehörig 7, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ringe 10
(f° 9) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Ein Behaußung in der großen Stadelgaß gelegen (…)
Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 138, Sa. Schulden 55, Summa summarum 314 lb – Passiva 590 lb, Conferendo 216 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 196 lb

Paul von Hipsheim vend la maison 400 livres à Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker

1694 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 242-v
Johann Paulus Von Hipßen der Huethmacher
in gegensein Annæ Mariæ geb. wagnerin Johannis Haubenstrickers des Pastetenbecks haußfrawen
Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördten allhier in der Uttengaßen, einseit neben Hn Ernst Friderich Mollingern Müntzverwalthern anderseit neben Hanß Georg (-) dem Kachler, hinden auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen, welche behaußung zu vorher um 200 lb dem waißenhauß allhier verhafftet – umb 200 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Paul Römers des Nagelschmids alß ietzigen besitzers der hirin gemelten in der Uttengaß gelegenen behaußung (quittung) den 30. mart. 1696

Fils d’aubergiste, le fabricant de pâtés Jean Haubenstricker épouse en 1684 Anne Marie Wagner, fille d’huilier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 197-v, n° 15)
1684. Majus. den 29. Joh. Haubenstricker der ledige pastetenbeck H. Joh Jacob Haubenstrickers eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers v. gastgebers alhier ehel. sohn, J. Anna Maria H. Georg Wagners burgers v Ohlmans alhie ehe. Tochter (i 199)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. 26-v, n° 12) 1684. Johannes Haubenstricker der ledige Pastetenbeck Hrn Hans Jacob Haubenstrickers des würths zum Ochsen alhier vnd E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Maria Herrn Georg Wagners deß Burgers und Olmans alhier eheliche Tochter. Copul. Zum Alten St. Peter Montag 19/29 Maÿ

Malade depuis huit ans et paralysé des membres, Jean Haubenstricker demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un subside pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. La tribu des boulangers à laquelle ressortissent les fabricants de pâtés apportait jusqu’à présent son aide qui devient une charge trop pesante. Le consul propose une recommandation à l’aumône Saint-Marc pour passer outre au règlement qui interdit de subvenir entièrement aux besoins d’une famille
1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Johann Haubenstricker Burger vnd Krempp vmb Eine Wochentliche Beÿsteur. 268.
(p. 268) Sambstagß den 1.ten 8.bris 1701 – G. Ersch. Johann Haubenstricker Burger Vnd Krempp allhier, Berichtet Ew. Gnad. daß Er schon vber 8 Jahr Kranck und Contract und Nichts Verdienen Kann Vmb sein Weib vndt Kinder Zu ernehren, b. deßwegen Ew. Gnd. vmb Eine Wochentliche beÿsteür. herr Advocat Geyger Gantze famillie Zu St. Marx Zu ernehren währe wieder die Allmoßen ordnung vnd ahne den Spithal Zu Weißen, währe auch Nicht Ublich, Er Vermeine daß der Implorant ahne d. Spithal Vnd St. Marx Conjunctim Könte Verwießen Werden.
Herr Stätt Meister Von Wickerßheim, Er Vermeine daß der Implorant ahne St. Marx allein Könte Remittirt Werden.
Herr Am Meister Friderici berichtet daß bede Ehe Leüth bißhero Von E: E: Zunft der Becken, da der Implorant als Ein Pastettenbecken Incorporirt, Viel guthes genoßen, allein wolte es Ihnen Jetzo Nicht Mehr Continuirt Werden, weilen es Ihr allzuschwehr fället, Sie währen Vbrigens Erbarmens würdig, Vnd die Fr. eine ehrliche Fraw, Vndt Muße die Kinder liegen, Unvermögens in dem bittel herumb Lauffen.
Erk. Auff beschehenen bericht herrn Am Meisters Friderici Könd der Implorant Cum Recommandtione ane St. Marx Verwießen.
Herr XV. Scherer, Herr Schäffer

Anne Marie Wagner meurt en novembre 1701 dans une maison sise au Fossé des Tanneurs en délaissant deux filles. La succession est décrite sous une seule masse pour éviter des frais inutiles, le veuf étant fort pauvre et ne pouvant subsister sans l’aide de l’hôpital. L’actif de la succession s’élève à 64 livres, le passif à 60 livres.
1701 (15. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 7) n° 292, 293
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt die Ehren: und tugendsahme Fraw Anna Maria Haubenstrickerin gebohrne Wagnerin, des Ehrenachtbaren Johann Haubenstrickers vormahls geweßenen Pastetenbecks vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 26.t 9.bris dießes Zu endt eÿlenden 1701.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vnd vorgeachten Meister hanß Geörg Redtsloben hohltreger vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr Mariæ Ester vnd Annæ Mariæ der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter beeder Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben – So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Johann Ludwig Küchel des Kieffers vnd burgers allhier, Donnerstags den 15. Xbris A° 1701.
Pro nota. Es ist Zwahr Zwischen hievorbenanten nun getrennten beeden Eheleüthen Zur Zeit Ihrer angetrettenen Ehe eine formbliche Eheberedung auffgerichtet und darinnen von dem Wittiber der Verstorbenenn Fraw seel. ein gewißes stuck geldt Zur Morgengaab verschrieben (…), alldieweilen aber Er der Wittiber leiter in solchen Elendenstand v. aüßerste armuth gerathen, das er auch ohne Verpflegung gn. hoher Obrigkeit in allhießigem Mehren Hospital sich Künfftighien Zu erhalten ohnmöglich Vermag, also beÿ so gestalter Sachen von demselbigen nichts Zubekommen noch Zuhoffen, als hat mann auch ohnnöthig Zusein erachtet, die Eheberedung hier zu inseriren, noch viel weniger einige ersuchung der Kinder Mütterlichen guths Vorzunehmen, sondern Zu erspahrung weitläuffligkeit vnd unkosten ist Ihnen den Kindern mit verwilligung des Wittiber die gesambt Verheurathet mit Activé et passivé abgetretten, vnd eingelüffert worden, so hier Zur nachricht annectirt würdt.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen hannß David Müller dem Rothgerber und burgern allhier eÿgenthümblich gehörigen behaußung, volgender maßen befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 44, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Schuldt 2, Summa summarum 64 – Schulden 60, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 3 lb 19 ß
N° 293. Verkauff und Looß Registerlein – Actum den 29.ten et 30. Xbris Anno 1701.

Jean Georges Reslob, tuteur de Marie Esther Haubenstricker, fait admettre sa pupille infirme à l’orphelinat comme sa mère est morte et que son père est pensionnaire à l’hôpital
1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Haubenstrickers töchterlein pt° receptionis ins Waÿßenhauß. 291.
(p. 291) Sambstags den 23.sten 7.bris 1702. – Künast Ersch. Johann Haubenstrickers des bürgers vndt Krämben allhier töchterleins Maria Ester Vogt Johann Geörg Retzlob weÿllen der Vatter in dem Hospital die Mutter gestorben, Keine Mittlen Vorhandten, Vndt das Kindt wegen leibsblödigkeit nichts Verdienen Kan, als bittet der Vogt seine Curandin in alließiges Weißenhauß gnädig Zu recipiren.
H. Syndicus Regius meldet, Es wären alle angebrachte Umbständt dießem Kind favorable Vndt Verneme Er weÿllen daß weißenhauß eigentlich Vor arme Elteren loße burgers Kindter Vnter welcher Zahl dießes imploranten Curandum auch ist gestifftet, daß Es ohne anstandt könte recipirt wrrdten.
Erk. wirdt der jmplorante Vogt mit seinem begehren denen Hh. Pflegeren des weißenhaußes recommendirt.
H. XV. Dietrich,vndt H. Rathh. Gangolff.

Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker, loue la maison au fabricant de pâtés Gaspard Seyfried

1695 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 452-v
Anna Maria geb. Wagnerin Johannis Haubenstrickers, deß Pastetenbecks haußfrau mit beÿstand Friderich Wagers deß Kieffers Ihres Vogts
in gegensein Caspar Seÿfrid deß Pastetenbecks
verlühen, Ihro in d. Uttengaß gelegene behaußung, mit allen deren Gebäuen, außerhalb deß Kleinen stocks den die Verleiherin würcklich bewohnt, auff ein Jahr lang von Joh:is Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb 14 pfund

Anne Marie Wagner, femme de Jean Haubenstricker pensionnaire à l’hôpital, vend la maison 400 livres au cloutier Paul Rœmer

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 624-v
Anna Maria geb. Wagnerin Johann Haubenstrickers deß Pfründers im Spitahl Haußfrau, mit beÿstand Friderich Wagners, deß Küffers Ihres bruders und Vogts
in gegensein Paul Römers, deß Nagelschmids, mit beÿstand Christoph Hildenbrands deß Feÿelhauers seines Gegen Schwehers
hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebaüen, rechten und Zugehördt. allhier in der Uttengaßen, einseit neben Hn. Ernst Friedrich Mollingern, dießer Statt Müntz Verwalthern, anderseit neben H. Paul Heÿer dem Kachlern hind. auff die Sachßische Behaußung stoßend gelegen, welche Behaußung umb 200 lb Capital (und umb 200 lb Capital verhafftet, welche) die Kaüffer übernehmen, und Kein theil dem andern nichts herauß geb. solle

Fils de cloutier, Paul Rœmer épouse en 1673 Susanne Rœmer, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1673 (28. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 481-v
(Eheberedung) Paulus Römer der Nagelschmidt Burger zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Paul Wagners deß haffenmachers seines Curatoris an einem
So dann Jungfr. Susanna weÿl. Alexander Römers gewesenen Schuhmachers Und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Eheliche dochter alß hochzeiterin mit assistentz Caspar Römers deß Schuhmachers Ihres Vogts und Hannß Georg Kreßen deß Schneiders Ihrer Mutter Bruders beeder Burger zu Straßburg am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 170)
1673. Dom: XV. post Trinit: Zum 2.mahl Paulus Römer der nagelschmid Weiland Johann Römers geweßenen Nagelschmdts u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: Sohn Jfr. Susanna Weiland Hr. Alexander Römers gewesenen Schumachers b. Burgers alhier nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 18.t 7.br: Münster (i 172)

Paul Rœmer hypothèque la maison au profit du tailleur de limes Christophe Hildenbrand

1696 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 196
Paulus Römer, der Nagelschmid
in gegensein H. Christoph Hildenbrand deß Feÿelhauers, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördt. allhier in d. Uttengaß, einseit neben Andres Gimpel dem Schneider anderseit neben Paul Heÿer, den Kachler, hind. auff die Sachßische behaußung stoßend gelegen
So dann hauß und hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, recht. und zugehörd. allhier in d. Kalbsgaß so einseit ein Eck am Tränckgäßel, anderseit neben der Färbereÿ Zur blauen hand, hind. auff Mathiß Ensel den Schuhmacher stoßend geleg.

Paul Rœmer meurt en 1713 dans sa maison rue des Veaux en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 173 livres, le passif à 137 livres.
1713 (30.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) f° 466

Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Veränderter und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenhaffte und Achtbahre Mstr. Paulus Römer, der geweßene Nagelschmid v. b. alhier nach seinem den 1.ten Julÿ dieses instehenden 1713.t Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hientritt zeitlich. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seel. hinterlassenen dreÿen Kindern und ab intestato rechtsmäßigen Erben, Inventirt und ersucht, dh. die Ehren und tugendsame fr. Susannam geb. Römerin, die dießorts Wittib, beÿständlich deß Ehrsamen vnd bescheidenen Mstr. Joh: Michael Scheurings, Nagelschmidts v. b. alhier Ihres geschwornenen Curatoris (…) Actum in der Königl. Statt Straßb. Mittwochs den 30.ten Aug. Anno 1713.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. den Ehrsamen und bescheidenen Meister Joh: Römern Nagelschmidt und burgern alhier, so in persohn zugegen geweßen, 2. die Ehren und tugendbegabte fraw Mariam Magdalenam gebohrene Römerin deß Wohl Ehrenthafften vnd Vorachtbahren H. Abraham Metzgers wohlbestellten Ammeister Knechts und burgers alhier Haußfr, welche mit assistentz erstged. Ihres Ehwürths beÿ dem geschäfft erschienen, 3. die Ehren und Tugendsame Jgfr. Mariam Salomeam Römerin deren geschworner Vogt ist der Ehrsame und bescheidene Mstr. Johannes Römer Schuhmacher und burger alhier so beneben erstewehner seiner vogts tochter die Inventation beÿgewohnet hatt, Alle dreÿ deß Verstorbenen seel. mit eingangs ernannter Wüttib ehel. erzeugte und hinderlaßene Kind. und Zugleich portionen vnd Stammtheilen Erben

In einer in der statt Straßburg ahne der Kalbsgaßen gelegenen In dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung befund. worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, Vor dießer cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Cammer B
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß, hoffstatt sampt allen deßen gebauen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten Und gerechtigkeit gelegen alhier in der Statt Straßb. ahne der Kalbßgaßen einseit ist ein Eck am trenckgäßel, anderseit neben H. David Schneider, dem ferber, hinden auff frid. Kochen dem Spielmann stoßend, davon gibt man Jährl. 2. lb 12 ß 6 d zinß fr. Fr. Dorothea, weÿl. H. Frantz Rudolph Mollingers geweßenen Stattlohners seel. Wittib auff Michaelis ist in hauptguth abzulößen mit 50 lb. It. 5 lb d Zinß H. Joh: frid. Rebhan auff den 1.t febr. in Cap. ablößig mit 100 lb. Ferner 11 lb zinß weÿl. H. Joh: frid. Spielmanns deß geweßenen dreÿzehn hinterlaßenen Erben Jährl. auff Joh: Bapt. loßig in hauptgut mit 275 lb, Summa der beschwerd. 425.Sonsten freÿ ledig und eig. und über dieße beschwerd. dh. der Statt straßb. geschworne werckleuthe crafft Ihrer Zu dießme, Concept geliefferten Abschatzung sub dato d. 21. Aug. Anno 1713. æstimirt per 125. lb. Dar. ist vorh. i. teutsch perg. Kbr. m. d. St. St. C.C. Stub secret Ins. verwahrt datirt den 8. 8.bris 1668 notirt m. altem N° 1 und dießmahlen wieder dabeÿ gelaß.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 39 lb, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeith zum Nagelschmid handwerck gehörig 7 lb, Sa. Silber und goldenen rings 18 ß, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung, Summa summarum 173 lb – Sa. der Schulden 137 lb, Nach solchem abzug 36 lb
It. so hat H. Abraham hanß metzger in obenangezogener behaußung 10. Jahr lang gewohnt und darinnen eine stub, Stub Cammer Kuchen, sampt noch einer Cammer in gehabt dargeg. aber solche Gemach in seinen Costen gebawen, Weßwegen derselbe 175 fl. baw costen gefordet dannenhero zwischen den Parthen verglichen daß die baw costen geg. den Zinnßen auff gehen und kein theil an des anders etwas zu prætendiren befragt seÿ solle
– Abschatzung den 21.t Augusti 1713. Weylandt des Ehren hafften und bescheidenen Herren Paulus Röhmers des Nagelschmidts seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Kalbßgaßen Gelegen, ein Eck am Tränckgäßl. Ander seith. neben Hn. dauidt Schneider dem Ferber hinden auf Friederich Kochen den spielmann stoßendt, Welche behaußung Keller loch, Werckstatt sampt aller Ihrer recht: und gerechtigkeit sich in der besichtigung durch der Statt Straßburg Geschwohrne Weckhleüthe befunden, undt Jetzigem Preiß nach geschlagen Wirdt Vor und umb Ein Taußend und ein Hundert Gulden. bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwohrene werckhleüthe. [unterzeichnet] Jacob Staudacher werck Meister des Maurhoffs

Paul Rœmer et Susanne Rœmer vendent la maison 500 livres à leur fils cloutier Jean Rœmer

1703 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 292-v
(333) Paul Römer nagelschmid u. Susanna geb. Römerin
in gegensein Joh: Römers auch nagelschmids deß. sohns
Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt allen deren gebäuen, rechten u. zugehörden allhier in der utten gaßen, einseit neben andres Gimpel schneidern anderseit neben Paul Geÿer hafnern hinten auf Jacques Maury wachsbohrer stoßend gelegen – um 200, 75 und 150 pfund verhafftet, geschehen um) 75 pfund

Jean Rœmer épouse en 1696 Anne Hildenbrand, fille du tailleur de limes Christophe Hildenbrand : contrat de mariage, célébration
1695 (14.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johannes Römern, dem ledigen Nagelschmidt, deß Ehrenhafften Meister Paul Römers ehelichem Sohn, alß hochzeitern an einem,
So dann der Ehren undt tugendsamen Jungfrawen Annæ, des Ehrengeachten Herrn Christoph Hillenbrandts feigelhawers, burgers Zu gerührten Straßburg eheleiblichen tochter der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
Welches beschehen inn Straßburg Sontags den 14. Augusti Anno 1695 [unterzeichnet] Johannes Römer als hoch Zeider, Anna Hiller brandtin Als Hoch Zeiterin, Christoph hiellbrandt als der hoch Zeilth vatter
Protocollum tertium, f° 105-v

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 63, n° 355)
1696. Mittw. d. 14. Mart. wird. nach zweÿmahliger außruffungen eingesegnet, Johannes Römer der ledige Nagelschmidt v. burger alhier, Pauli Römers des Nagelschm. v. B. alhier ehel. sohn V. Anna, Christoph Hild.brandts des B. allhier v. feigelhawers ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter, Anna Hillenbrandtin als hochzeiterin (i 62)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 89 livres, ceux de la femme à 242 livres.
1696 (14.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6314) n° 485
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung so d. Ehrenhaffte Johannes Römer Nagelschmidt undt die Ehren: und tug.dsahme Anna Hillenbrandtin, beede Eheleuth burgere alhier zu Straßburg einand. in Ihren Ehestand Zubring. so umb d. ursach. beschrieb. wirdt, weilen inn d. Zwisch. beed. gedacht. Ehe Persohnen mit einand. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich verseh. d. eines Jed. inn die Ehe zugebrachte Vermög. einen Jed. theil undt seinen Erben ein freÿ eÿg. Ohnverändt. Vermögen seÿn undt künfftig. Zeit (…) – Beschehen in Straßb. inn beÿein d. Ehrengeacht. H. Paul Römers Nagelschmidts undt H. Christoph Hillenbrandts feigelhawers, beed. burg. alhie, als d. beed.Zeug. Eheleuth geehrten Vättern Montags d. 14. Maÿ anno 1696.
Volgt nun hierauff die Inventation und beschreibung der Verlaßenschafft für und ahne sich selbsten, undt anfänglich des Ehemanns in die Ehe zugebrachte ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 55, Sa. Werckzeug Zum nagelschmidt handtwerck gehörig 26, Sa. Silbers 7, Summa summarum 89 lb
Auff solches wird auch der frawen Zugebrachte ohnverändert eÿgenthümblich guth beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silbers u. geschmeids 9, Sa. frücht 3, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 242 lb

Anne Hildenbrand meurt en 1703 en délaissant trois enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 3 livres, celle des héritiers à 205 livres. L’actif de la communauté s’élève à 99 livres, le passif à 299 livres

1703 (19. Xbris), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 4) [partie supérieure détruite par l’humidité]
Inventarium über [Annæ Rö]merin gebohr[ne Hildenbrand]in deß Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Römers deß Nagelschmidts und burgers allhier zu Straßburg gewesener Eheliche haußfraw nunmehr seelige, nach ihrem den 23.ten Septembr. dießen Lauffenden 1703.ten Jahrs auß dieser zeitlichkeit beschehenen tödtlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsahmen und bescheidnen Meister Johann Jacob Schweickhardts deß Kachlers auch burgers Zu gedachten Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts der seelig verstorbenen mit dem hinterbliebenem wittibern ehelich erziehlten dreÿer Kinder nach dem eingang dießes Inventarÿ benambßet (…) – Geschehen in beÿsein herrn Christoph Hildebrandts deß feÿlhawers burgers allhier der seeligen frawen eheleiblichen Vatters nun obged. Kindern Vogts und wittibers, Straßburg den 19.te,Decembris 1703.
[die seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben v.laßen alß volgt] 1. Hanß [Christoph] so 7. Jahr alt, 2. Hanß Daniel, so 5. Jahr alt und 3. Susannam so 2 ½ Jahr alt, alle dreÿ der seelig verstorbenen frawen mit dem hinterbliebenen wittiber ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Erben Zu dreÿen gleichlingen portionen und Erbs Antheÿlen, in deren Nahmen eingangs gemeldter meister Schweickhatdt, der geschworene Vogt dieser Inventation von anfang biß zu endt beÿgewohnt hat.

Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebäuwen, rechten und zugehörden gelegen allhier in der Statt Straßburg in d. uttengaß 1.s. andreß Gümpel dem Schneider, 2. s. neben herrn Paul Heÿgern dem hafnern, hinten auf Jacques Maury Wachßpoßierer und vornen vf die Uttengaß stoßend, davon gehen Jährlich 10. lb d Jährlichen Zinnß dem hiesig. weisenhauß, vf Ann: Mariæ fällig lößig in haubtgutt mit 200. lb d, Item 3. lb 15. ß d Jungfr Margarethæ Preußelin, Mstr Jacob Carl Preußels deß Schneiders v. b. allh. ehelichen tochter, auch vf ged. termin fällig lößig in haubtguth mit 75. lb d. So dann 6. lb d Jährl. Zinßes vf ged. termin H. Christoph Hildebrand dem feÿlhawern v. b. allhier ablößig mit 150. lb. d Sonsten freÿ ledig und eÿg und wie sie d. Wittiber den 7.ten Julÿ 1703. an sich erkauft angeschlagen umb 500 lb. Abgezogen obige beschwerden restiret hier außzuwerffen 75. lb.
Hierüber bes. i. t. p. Kbr. mit j. d. St. St. anhang. inns. sub 7. Julÿ 1703. notirt mit N° 1, Ferner j. t. p. Kbr. m. dito de a° 1695. 28. Octobr. m. N° 1 Paul Römers deß nagelschmidts, So dann j. dito m. dito Annæ Mariæ Wagnerin Johann Haubenstrickers deß Pastetenbeckens haußfr. 29. Martÿ 1694. mit Lit. A. signirt
Summa hujus Inventarÿ. Wittiber, 1. haußrath 3, 2. Werckzeug 12, 3. Silber und geschmeid 1, 4. Ergäntzung 24, Summa summarum 41 lb – Passiva 45, Rest 3 lb
d. Erben gutt, 1. haußrathß 43, 2. Silbergeschmeid 4, 3. gold. Ring 1, 4. Ergäntzung 112, 5. Activorum 45, Summa summarum 205 lb
Theilbar, 1. haußrath 21, 2. Gld. Ring 2, 3. behaußung rest 75, Summa summarum 99 – Passivorum 299 lb, übertreffen 200 lb

Jean Rœmer se remarie avec Anne Catherine Neustœckel, fille de boulanger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 144, n° 679)
1704. Mittw. d. 16. April. wurden nach ord.tl außruff. copulirt Johannes Römer d. Nagelschmidt v. Burger allhier v. J. Anna Catharina Johann Jacob Newstöckels des Weißbecken v. Burg. allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter, Anna Catharina Neüstocken als hochzeiderin (i 143)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ceux du mari qui comprennent deux maisons s’élèvent à 62 livres, ceux de la femme à 109 livres.

1705 (17.3.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güther, liegender und vahrendter, so der Ehren und vorgeachte Herr Johann Römer, der nagelschmid und burger allhier, und die viel Ehren und Tugendsahme fraw Anna Catharina gebohrne Newstöcklerin deßen zweÿte eheliche haußfrau, einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht, welche crafft der Zwischen dießen beeden Eheleuthen uffgerichteten Eheberedung ohnverändert vorbehalten sein und verbleiben sollen, dergestalten daß solche mit der Zeit widerumb in natura ersetzt (…). Actum in fernerem beÿwesen herrn Johann Friderich Hucken, deß biersieders Zum Schwehrten der frawen annoch ohnentledigten vogts und herrn Johann Jacob Schweickarts deß Kachlers deß Ehemanns Kinder vogten, Straßburg den 17.ten Martÿ 1705.

In einer in der Statt Straßburg und uttengaß deß Ehemanns ohnverändert behaußung befunden worden.
Holtz: und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, vor dießer Cammer, In der Wohnstuben, In der Soldaten Cammer, In d. Küchen, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. (M.) It. hauß, hoffstatt, höfflein sambt allen deren gebäuwen, rechten und Zugehörd. gelegen allhier in der Statt Straßburg in d. uttengaß 1.s. andreß Gümpel dem Schneider, 2. s. neben herrn Paul Heÿgern dem hafnern und E. E. Kl. Rathß alten beÿsitzern, hinden auf Jacques Maury den Wachßpoßierer und vornen vf die Uttengaß stoßend, davon gehen Jährlich 10. lb d Jährlichen Zinnß dem allhießigen waÿsenhauß, auff Annunciationis fällig, lößig in haubtgutt mit 200. lb d, Item 3. lb 15. ß d Jungfr Margarethæ Preußelin, meister Jacob Carl Preußel deß Schneiders und burgers allhier ehelicher tochter auch auff gedachtem Termin fällig lößig in haubtguth mit 75. lb d. So dann 6. lb d Jährlichen Zinßes vff gedachtem Termin Herrn Christoph Hildebranden dem feÿlhawern und burgern allhier ablößig mit 150. lb. d. Sonsten freÿ ledig und eÿgen und wie sie der Mann in seiner erstern Ehe den 7.ten Julÿ 1703. an sich erkaufft angeschlagen umb 500 lb. obige beschwerden davon abgezogen restiret hier annoch an dem Kauffschilling 75. lb. Daran participiren deß Ehemanns dreÿen Kindern ersterer Ehe vor mütterlich Gut eine tertz und die überige tertz der Ehemann nemblichen 50 lb
Hierüber besagt i. t. p. Kbr. m. d. St. St. anh. C. C. inns. vw. sub dato 7. Julÿ 1703. notirt mit N° 1, Ferner j. t. p. Kbr. m. dito de a° 1695. 28. Octobr. m. N° 1. So dann So dann j. dito m. dito sub dato. 29. Martÿ 1694. m. L. A. signirt
(F.) So dann ist dem Mann gelüffert worden 100 thaler welche ane einer Mehrern Summ auff dem beckenhauß am Speÿer thor gestanden und der frawen vatter herr hannß Jacob Neuwtöckel der weißbeck und burger allhier in der zwischen beeden Eheleuthen vffgerichteten Eheberedung §° 6.to Ihro mit zugegen versprochen gehabt
Der Kinder Pfetter, Göttel und Geschenck, hannß Christophen gehörig, hannß Danielen gehörig, Susannä
Summa hujus Inventarÿ. des Manns ohnverändert, 1. haußrath 161, 2. Werckzeug 40, 3. Silber 14, 4. behaußung 50, Summa summarum 267 lb – Passiva 329 lb, übertreffen die vorstehende Passiv Schulden deß Ehemanns zugebrachte Nahrung umb 62 lb
der frawen ohnv.änderten. haußrathß 10, 2. Silber 17 ß, 3. gold. Ring 7, 4. baarschafft 78, Summa summarum 109 lb
Summa Haussteuren 14 lb

Jean Rœmer et Anne Catherine Neustœckel vendent la maison 700 livres au maçon Philippe Jacques Zell et à sa femme Marie Claire Keller

1724 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 n° 335-v
Johannes Römer der Nagelschmidt und Anna Catharina geb. Neustöckelin, Ferner sein Römer in erster ehe mit weÿl. Fr: Anna geb. Hildebandin noch lebende zweÿ Kinder Johann Christoph Römer der Feÿlhauer und Jfr Susanna Römerin mit assistentz ihres bruders so beede majorennes und ohnbevögtigt zu seÿn versicherten
in gegensein Philipp Jacob Zell des Maurers und Steinhauers und Mariæ Claræ geb. Kellerin
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hindergebäu hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Uttengaß, einseit neben Andreas gimpel dem Schneider anderseit neben Paul heÿer dem haffner hinten auff Jacques Maury modo deßen tochtermann Jean Chapuis beede Liechtermacher – als ein währender Ehe erkaufftes Guth nach deme die Kinder Vogt auff das theilbare verzug gethan angegebene 577 pfund ausmachende onera und 122 pfund

Philippe Jacques Zell et Marie Claire Keller revendent la maison 800 livres au fabricant de chandelles Claude François Vernier et à sa femme Marie Eve Reinboldt

1726 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 600 n° 202-v
Philipp Jacob Zell der Maurer und Steinhauer und Maria Clara geb. Kellerin
in gegensein Claude François Vernier des Liechtermachers und burgers allhier und Mariæ Evæ geb. Reinboldtin
Eine Behausung bestehend in vorder: nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß einseit neben Andreas Gimpel dem Schneider anderseit neben Paul Geÿer dem haffner hinten auff Jean Chapuis den Liechtermacher – um die angegebene 577 pfund hauptsummen und 222 pfund

Originaire de « Lory » près de Porrentruy, Claude François Vernier épouse en 1723 Marie Eve Reinbold native de Steinbach dans le diocèse de Strasbourg : contrat de mariage non conservé, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
H Claudÿ Francisci Vernier liechtermach: und Jgfr Mariæ Evæ Reinboldin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 65-v)
die 28 junii 1723 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti claudius Franciscus vernier oriundus del(-) diœcesis Basiliensis et Maria Eva Reinboldin oriunda ex Steinbach huius diœcesis – signum sponsi x, signum sponsæ x (i 65)

Tous deux deviennent bourgeois l’année suivante en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1344
Claude François Vernier d. liechtenmacher Von Lory beÿ bruntrudt geb. undt seine ehefr. Maria Eva Reinboltin von Steinbach erhalten das burgerrecht umb die tertz d. Neuen burger schilling, wollen beÿ E. E. Zunfft d. Möhren dienen. Jur. et prom. d. 18.ten Martÿ 1724.

Claude François Vernier se plaint à la tribu des Maçons que Philippe Jacques Zell a mal exécuté les travaux promis lors de la vente (voir plus haut). Il achète en 1730 la maison contiguë à la sienne (a-1).
Claude François Vernier meurt en 1734 en délaissant deux enfants. Une note signale que les conjoints n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. Les experts estiment la maison au nord 300 livres et celle au sud 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 216 livres, celle des héritiers à 24 livres. L’actif de la communauté s’élève à 575 livres, le passif à 1770 livres.

1734 (21.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland der Ehrenhaffte Claude François Veurnier, geweßener Liechtermacher vnd burger alhier seel. nach seinem den 16. Aprilis Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Meister Johann Michael Strifflins, Schuemachers vndt burgers alhie, alß geordnet: und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, und Andres Michaels der Veurnier, des Abgeleibten seel: mit der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Eva gebohrnen Reinboldin ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch die hinderlaßene Wittib, mit assistentz des Ehren vorgeachten herrn Johann Jacob Newstöckels, weißbecken vnd burgers alhie, dero geschwornen Curatoris – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 21. Junÿ 1734.
Eheberedungs Copeÿ
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. deswegen ist Zuwißen, daß zwar die vorgemelte beede Eheleuthe in vorher geschriebener Eheberedung sich allerseits ein unverändert gutt und deren Ergäntzung vorbehalten, aber folgendts der ordung zu wider auß gewißen verhindernußen dero zugebrachte Nahrung nicht inventiren laßen, dahero dann beÿ so gestalten Sachen vordrist der Wittib gethanen handtreuwlichen bericht (…)

In einer alhier zu Straßburg in der Uttengaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. worden wie folgt.
In der Soldaten Kammer, Im obern Vordern Cämmerlein, In der Vordern Stuben, In der hindern Stuben, In der Kuchen, Im Laden
Eigenthumb ane Häußern. (T.) Eine behaußung, als Vorder: hinder: und Nebenshaus, wie auch hoffstatt und höfflein, mit allen deßen begriffen weithen rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, in der Uttengaßen, einseith neben hernach beschriebener behausung, and.seit neben, Mons. Jean Chapuÿ dem Liechter macher hinden auff erstdachten Chapuy stoßend, davon gehen Jährlichen 15. lb d Zinß dem Weÿßenhauß alhier vff Mathiæ n Capital ablößig mit 300 lb. d, Item 7. lb 10 ß gelts à 5. pro Cento H. Philipp Ramsperger dem Schuhmacher jahrs auff den 13. Julÿ ablößig in Hauptguth mit 150. lb. d, Vnd dann 3 lb 15 ß gelts herrn Johann Georg Reißeißen dem Scribenten, Jahrs vff Johannis Baptistæ in Capital wid. lößig mit 75. lb. Thun vorstehend. Posten zusammen 525. lb d. Sondten eigen, dargegen ist vorstehende behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere laut überschickten scheins vom 4. Junÿ 1734. allein angeschlag. worden pro 500. lb. ist also höher onerirt dann selbige angeschlagen 25. lb So hernacher fol: (-) beÿ den Passivis angeschlagen befindlich.
Uber vorstehende behaußung besagt j. teutscher Perg. Kauffbrieff mitder Cancelleÿ Contractstuben Anhang. Insigel verwahrt, datirt den 2. Maÿ 1726.
(T.) Item I. behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden vnd Gerechtig keiten, geleg. allhier Zu Straßburg in ermelter Uttengaßen, einseith neben nechst Vorherbeschrieber behaußung, ands. neben Johann Georg Dörffer, dem Küeffer hinden auff gedachte behaußung stoßend, davon gehen Jährlichen 12 lb 10 ß gelts dem Weÿsenhauß alhier vff Annunc: Mariæ in Capital ablösig mit 250. lb. dargegen haben die Herren Werckmeistere besagte behaußung Laut vorhergemelten Scheins æstimirt pro 300 lb. Restiret also annoch außzuwerffen 50 lb. Über vorher geschriebene behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff mit d. Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insiegel de dato 13. Martÿ 1730.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Schulden 202, Summa summarum 216 lb
Dießemnach würd auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿder 11, Sa. Schiff und geschirr Zum Liechtermach. gehörig 16, Summa summarum 28 lb – Schulden fol. 7.a, In Compensatione 24 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 34, Sa. Wahren Zum Liechter handel 487, Sa. Silbers 3 Sa. Eigenthumbs an häußern 50, Summa summarum 575 lb – Schulden 1770 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die sambtliche Theilbare Verlaßenschafft umb 1194 lb
Abschatzung dem 4. Junÿ 1734. Auff begehren Weilandt deß achtbahren und bescheitenen Frantz Blott Wernier dëß geweßenen Lichtermachers seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen eins eits Neben die Erben selbsten, anderseits Neben Johann Jörg törffer dem küffer hinden auff getachte Erben Stoßend welche behausung Stübell Küchell und Kleines Cämmerlin auff dem Botten stübell schmaler eingang und Kleines getrëmbtes Kellerlein und mit einen halben tach sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen würdt Vor und Umb Sechs Hundert Gulten
Der 2.te begriff ist auh alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen ein seits Neben die Erben selbsten, anderseits und hinden auff Musi Schapi dem Lichter macher Stoßent welche behausung Stuben Cammren Kuchen hauß Ehren sodaten Cammer 2. Cammeren under dem tach auff dem botten Kuchen der Casten Lichter machers werckstatt höffell bronen ein getrëmbtes und gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch dero Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der biersieder befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Eve Reinbold se remarie avec le compagnon maçon Jean Guillaume Lender originaire de Kitzingen en Bavière : contrat de mariage dans lequel la future épouse assure à son mari la jouissance viagère des deux maisons, célébration
1735 (12.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 144
(Eheberedung) entzwischen dem Ehrengeachten Johann Wilhelm Lender, ledigem Steinhauer und Maurergesellen von Kitzingen gebürtig, weÿland des Ehren und Vorachtbahren Meister Johann Wilhelm Lender geweßenen Steinhauers und Maurers auxh Werckmeisters allda seel hinderlaßenen ehelichem sohn als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Eva Veurnier gebohrner Reinboldin weÿl. des Ehrengeachten Claude François Veurnier,geweßenen Liechtermachers und burgers allhier nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin ane dem andern Theil

Siebendens hat die Frau Hochzeiterin umb besonderer Zu ihrem bräutigams habender Neigung willen demselben auff den fall Sie Zuerst Versterben würde Zu einem gemeinen lebtägigen und wiederrückfälligen Wÿdems bestimmet und Verschrieben Erstlichen die Ihre Vor ohnvertheilt gehörige helffte ane einer behaußung in Vorder: hinder: v. Nebenshaus, mit allen deßen begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseith neben hernach beschriebener behausung, anders. neben, Jean Chapuy dem Liechtermacher, hind. wieder auf denselben stoßend,
Ferner dero ohn Vertheilte helffte ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden vnd Gerechtig Keiten, auch ane der Uttengaß gelegen, eins. neben Joh. Georg Dörffer, dem Küeffer, anderseith neben obbedeutetem hauß, hinden auf gedachte behaußung stoßend, welche beede heüßer Sie die fr. hochzeiterin und dero erstere Ehemann seel. mit einander ane sich erkauffet haben und Ihro der hochzeiterin beeden Kindern erster Ehe die andere helffte daran gebührig ist, alßo und dergestalten daß Er der bräutigamb die helffte an erstbedittenen beeden häußern und deren Zugehörden die tag seines Lebens ruhig und ohngekränckt Zunutzen Zugenießen, Zubewohnen und Zugebrauchen berechtiget (…)
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen auff Dienstag den 12.ten Julÿ A° 1735 [unterzeichnet] Johann Willhelm Lendter alß hoch zeitter, MEV Frauen Mariæ Evæ Veurnier der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 171-v)
Hodie die 21 mensis Augusti anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes wilhelmus Lender Lapicida filius legitimus wilhelmi Lander et Dorotheæ clauhammerin defunctorum parentum, dum viverent in Kintingen Diœcesis Herbipolensis, natus in dicto Kitzingen et commorans a octodecim annis argentinæ in Parochia ad dictum S. Petrum Seniorem et Maria Eva Reinboldin vidua Francisce vernier dum viveret Civis hujatis et candelarum opificis commorans in hac parochia nostrâ (signé) Johann Wilhelm Lendter, signum sponsæ x (i 173)

Le maçon Jean Guillaume Lender devient bourgeois en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1024
Johann willhelm Lenter d. Maurer Von Kitzing. auß francken geb. erhalt d. b. von seiner ehefr: Maria Eva Frantz Vernier gew. b: undt Liechtenmachers wtb. ex gratia gratis, will beÿ E E Zunfft d. Mohrin dienen. Jur. eodem [18.t octob. 1735]

Marie Eve Reinbold, femme du fabricant de chandelles Jean Guillaume Lender meurt trois mois après son mariage en délaissant un fils de son premier mari. Les experts estiment la maison au nord 500 livres et celle au sud 900 livres. Le notaire fait observer qu’il est impossible d’évaluer les apports de la défunte à partir de l’inventaire dressé après la mort de son premier mari puisqu’elle a continué à exercer son métier en contractant plusieurs dettes. La succession est décrite sous une seule masse dont l’actif s’élève à 1 068 livres et le passif à 1 092 livres.

1735 (19. 9.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 56) n° 500
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Evæ Lenderin gebohrener Reinboldin letztmals des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Wilhelm Lenders Liechtenmachers und burgers allh. geweßener Haußwürthin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1735.
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab, Nahrung und güthere so weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Eva gebohrene Reinboldin, erstmals weÿl. des Ehren und Vorgeachten H. Claude François Vuernier gewes. Liechterm. v. burgers allh. seel. und letztmals des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Wilhelm Lenders auch Liechtenmachers v. burgers allhier geweßene Ehegattin, nach Ihrem d. 10. dießes Monats 9.bris aus dießer welt genommenem tödl. hintritt zeitl. hinder sich Verlaßen, welche Verlaß. nachdeme Mstr. Joh: Mich. Strifflin der Schumach. v. burger allh. als geschworner Vogt Andres Michael Veurnier der abgeleibten seel. in 1. Ehe mit obgedachtem Ihrem erstern Ehemann ehelich erzeugten v. nach tod Verlaß. noch lebenden einigen Söhnleins und Zwar die in denen Kästen sich befindlichen Effecten V. in dem Laden enthaltenen Waaren mit E. E. Kl. Raths sigillo belegen anheute aber reseriren laßen, Zum theil auff sein Mr Strifflins des Vogts und theils auf obgedacgten Joh: Wilhelm Lenders des nunmal. Wittibers Ansuchen vnd begehren inventirt, durch Ihme dem hinderbl. Wittiber deßgl. Hubertum Niccard d. dienst Knecht V. Annam Mariam Doßwaldin die dienstmagd im hauß – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 19.ten 9.bris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befund. worden, wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, Vor der Soldaten Cammer, In der Magd Cammer, Auff dem oberten hindern Bühnell, Im hindern Stübel, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Eine behaußung, als Vorder hinder: und Nebensgebäu, hoffstatt und höfflein, mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der Uttengaß, einseith neben H. Jean Chapuy dem Liechtermacher, anders. neben hernach beschriebener behßg, Vornen auff besagte Uttengaß und hinden auff erstgemelten Chapuy stoßendt, und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung Vom 24.ten Novemb. Aô 1735. angeschl. pro 900 lb.
Davon reicht mann Jährlichen dem Stifft des Waÿsenhaußes allhier auff Matthiæ Apostoli oder den 24. febr. 13. lb 10. ß Zu 4 ½ pro Cento gerechneten Geld Zinßes wiederlößig in haubtguth mit 300 lb. Mehr gefallen davon Jährlich auf dem 13. Julÿ 7 lb 10 ß Zu 5 pro C° gerechneten Geld Zinnßes H ? Philipp Ramsperger dem Schuhmacher und burger allhier redimibel in Capital mit 150. lb. Item dann gehen davon Jeweilen auff Joh. Bapt: oder den 24. Junÿ 3. lb 15 ß à 5. pro Ct° gerechneten Gld Zß H. Joh: Georg Reißeißen Cand. Notar: ablößig in haubtguth mit 75. lb. Welche dreÿ auff solcher behßg hafftende Capitalia zusammen antreffen 525 lb. Solche gegen obiger Abschatzung des haußes gehalten, so Verbleibt an derselben annoch per rest übrig und dißorts außzuwerffen 375 lb
Wie die Verstorbene und dero erstere Ehemann seel. diese behaußung Von Meister Philipp Jacob Zeller dem Steinhauer und Maurer allh. ane sich erkauffet haben, weißet j. Teutscher pergam. Kauffbr. in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit d° anhang. Insigel Verwahret dat. den 2.t Maÿ A° 1726. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergam. Kauffbrieff auch in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit dero anhangend. Insigel verseh, dat. den 17. Julÿ A° 1724. et 7. Julÿ A° 1703. alle 3. stuck mit N° 1 bemerckt
It. eine behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. Gerechtig Keiten gelegen auch allhier ane der Uttengaß, einseith neben nechst Vorherbeschrieber behaußung, anderseith neben Meister Joh: Georg Dörffer, dem Küeffer vornen auff gesagte Gaß und hind. auff bemeltes hiehero gehöriges hauß stoßend, so eigen und durch Vorernandte allhießige herren Werckmeistere nach besag Abschatzung Zeduls Vom 24.te Nov: 1735 angeschlagen pro 500 lb. Davon hatt man Jährl. auff Annunc: Mariæ dem Stifft des allhiesigen Waÿsenhaußes 12 lb 10 ß Zu 5. pro Ct° gerechnet, ane Zinß Zurichten so in Capital abzulösen mit 250. lb. Nach deren Abgang restirt ane obigem hauß Anschlag annoch per rest außzuwerffen 250 lb. Dieße behaußung haben die Verstorbene und dero ersere Ehemann seel. Von wohlermeltem Stifft Waÿßenhauß als rechts Inhabern weÿl. Joh: Andres Gimpels geweßenen Schneiders und deßen hinderlaßenen in dem Waÿßenhauß sich befindlich einigen Sohns eigenthümlich ane sich erkauffet, wie der darüber in allhießiger Canc: Contractst. gefert: mit deroselben anhang. Insiegel verwahrte Kauffbrieff de dato 13.ten Martÿ A° 1730. mit mehrerm außweißet, mit N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen Seÿe hiermit demnach man zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur geschritten und auß der Eheberedung ersehen daß beede geweßte Ehepersohnen ihr einander in die Ehe zugebrachte Nahrung sich zwar Vor ohnverändert vorbehalten, selbige aber nach Vollerzogener Ehe nicht haben inventiren laßen, sondern durch der Defunctæ bald darauff erfolgte Kranckheit davon Verhindert worden und obwolen erst in Anno 1734. den 21.t Junÿ Ihro der abgeleibten seel. erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft inventirt durch H. Notm. Jacob Christoph Pantrion ein formblich Inventarium darüber auffgerichtet worden, welches Inventarium man endlich in ermanglung eines nährern Documenti hätte sollen vor die hand nehmen und der Defunctæ Nahrung darauß ersuchen, allweilen aber Sie die Verstorbene seel in ihrem Wittwenstand das Gewerb fortgeführt und Von denen in solchem Invent. enthaltenen Vielen passiv schulden biß zu ihrer Zweÿten Verheürathung ein ansehnliches bezahlt (…)
Sa. haußraths 68. Sa. Werckzeug Zum Liechtermachen und handel gehörig 356. Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Ring 1. Sa. Eigenthumbs ane häußern 625, Sa. Schulden 12, Summa summarum 1068 lb – Schulden 1092 lb, Passiv onus 23 lb
Abschatzung dem 24. Nov: 1735. Auff begehren deß bescheitenen willhelm Lënter Lichter Macher, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg inn der rutten gaßen gelegen einseits H schapy dem Lichter macher anderseits neben die Erben selbsten hinden auff Johann Jörg Dörffer stoßend welche behaußung hinden auff dem botten Zweÿ Keller einer gewolbt der ander aber getrëmbt oben dar über eine stuben Kuchen Liecher macher werckstatt unschlig Kestell der Lahten, ihm obern stock Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen der gang oben darüber ihm seiten gebeü Zweÿ Camren soltaten Cammer und bienen Klein hoffell und Gompbronnen sampt aller gerechtigkeidt wie solches durch der Statt Straßburg gewesen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Ein dausent und acht hundert Gulten.
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der rutten gaßen gelegen einseits ann die Erben selbst anderseits und hinden auff Meister Johann Jörg Dörffer Stoßend welche behaußung: 3 stübel, 3. hauß Ehren worinn die herd und waßer stein sehr Kleine Cammerlein höffell welches sehr schmall und Kleiner getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Ein dausent Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Guillaume Lender qui est devenu propriétaire des deux maisons en vertu d’une cession faite le premier mars 1736 par le tuteur de son beau-fils les hypothèque au profit du notaire Mathias Koch. L’actif s’élève à 1945 livres, le passif à 2096 livres.

1736 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 604
Johann Willhelm Lender der Liechtermacher
in gegensein H. Mathias Koch Notarÿ Publici und Practici – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, dreÿ neben einander liegende Behausungen, deren eine in Vorder: hinder: und Nebenshauß auch höfflein bestehet mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, hoffstätten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß, einseit neben Jean Chapuy dem Liechtermacher anderseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer hinten auff ged. Chapuy, welche beede häußer deren jedes mit einem höfflein versehen ist – als ein durch den am 1. Martÿ jüngst mit vorbemelten seines stieffkindts (Andreas Michael Vernier) vogt errichtet und am 14. ejusdem vor E.E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertrag eigenthümlich überlaßenes guth

Les créanciers de Jean Guillaume Lender qui a quitté la ville font dresser l’inventaire de ses biens. Les experts les estiment au même prix qu’à l’inventaire précédent

1736 (27. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 60) n° 528
Inventarium über Mr Johann Wilhelm Lenders, des Liechtermachers und burgers allhier nunmehr habende Activ und Passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1736 – welche umb willen derselbe verwichenen freÿtags alß den 23.ten hujus sich Von hier absentiret und deßen Nahrung mit Passiv schulden merckl. beladen, auf Ansuchen und begehren herrn Eberhard Hartmanns des Metzgers, Viehhändlers und burgers allhier, alß eines derer Herren Creditoren und Von E. E. Kleinen Rath allhier unterm 26.ten hujus constituirten Syndici Massæ, inventirt, durch Peter Knotter von Cronweißenburg gebürtig, des ausgettrettenen geweßenen Gesellen, deßgleichen durch Catharinam gebohrne Frickin Johannes Butschers Steinhauers und Schirmers allhier Ehewürthin, so in dem Hauß wohnet – So beschehen allher Zu Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwart Mr Johann Michael Strifflins, Schuhmachers und burgers allhier, als geschwornen Vogts Andres Michael Vernier, des außgetrettenen Stieffsohns, welcher über äugen und zeigen ebenmäßig angelobet hat, mit fernerer zuziehnung S. T. Herrn Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers und E. E. Kleinen Raths dermahligen wohlverdienteen beÿsitzer, als auß deßen Mittel hierzu in Specie aobgeordneten Deputati, auf Dienstag den 27. Novembris Anno 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ahn der Uttengaß gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befund. worden, wie folgt.
Eÿgenthumb ane Häußern. Erstl. eine behaußung als Vorder hinder: und Nebensgebäu, hoffstatt und höfflein, mit allen übrigen deroselben begriffen, weith. rechten zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseit neben H. Jean Chapuy dem Liechtermacher, anderseith neben gleich hernach beschriebener behaußung, Vornen auff besagte Uttengaß v. hinden auff erstgemelten Chapuy stoßend, so eigen und den 24.ten 9.bris A° 1735 beÿ weÿl. Frauen Mariæ Evæ Lenderin gebohrner Reinboldin, des außgetrettenen geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft Inventation, durch (die Werckmeistere) angeschlag. auch dermalen, Wiewohl ohnpræjudicirlichen dabeÿ Zulaßen beliebet worden, nemblich pro 900 lb.
Auff solcher behaußung stehet in 3. verschiedenen Posten ane Capital 525 lb d welche hernach umb mehrerer richtigkeit willen passive eingetragen und Wie obgedachte Fr. Maria Eva geb. Reinboldin und Claude François Veurnier geweßener Liechtermach. v. burg. allh. deroselben erstere Ehemann dieße behaußung Von Meister Philipp Jacob Zeller dem Steinhauer und Maurer allh. ane sich erkauffet haben weißet j. Teutscher pergament. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stube, gefert: v. mit deroselben anhang. Insigel Verwahret dat. den 2.tn Maÿ A° 1726. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergament. Kauffbrieff auch in allhießig. Canc. Contractst. gefert. v. mit deroselb. anhangend. Insigel versehen, datirt den 17. Julÿ A° 1724. et 7. Julÿ A° 1703. alle 3. stuck mit alt.N. 1 signirt
It. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten v. Gerechtigkeiten gelegen auch allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß, einseit neben nechst Vorherbeschrieber behaußung anderseith neben Meister Joh: Georg Dörffer, dem Küeffer vornen auff gesagte Gaß und hinden auff bemeltes auch hiehero gehöriges hauß stoßend so eigen und dicto 24. 9.bris 1735 beÿ des von hier sich absentirten geweßter Ehefrauen Verlaßenschafft Inventur (…) æstimirt auch anjetzo Wiewohl ohnverfängl. dabeÿ gelaßen worden, nemblichen pro 500 lb
Auff dießer behaußung stehet auch ein Capital Von 250. lb so aber dißorts von dem pretio desselben nicht abgezogen, sondern umb mehrerer richtigkeit willen hernach passivé eingetragen worden. Dießes hauß haben mehrgemelte Veurnierische Eheleuthe Von dem Stifft des Waÿßenhaußes als rechts Inhabern weÿl. Joh: Andres Gimpels geweßenen Schneiders allhier seel. hinderlaßenen in dem Waÿßenhauß sich befindlich ane sich erkauffet, wie der darüber in allhießiger Canc: Contractstuben gefertigte mit deroselben anhang. Insiegel verwahrte Kauffbrieff de dato 13.ten Martÿ A° 1730. mit mehrerm außweißet mit altem N° 1 bemerckt.
Pro nota. Vorherbeschriebene beede häußer seind dem außgetrettenen nach absterben mehr ernandter seiner Ehefrauen, durch einen mit Ihres Sohns erster Ehe geschwornen Vogten Joh: Michael Strifflin dem Schuhmach. und burgern allh. dere 1.ten Martÿ 1736. Vor Hn Joh: Friderich Lichtenberger, Not: publ. allh. getroffenen den 3.ten ejusdem beÿ einem Löbl. Vogteÿgericht und den 14.ten dießes beÿ E. E. Grosen Raths confirmirten auch darauffhin in allhießig Löbl. Canceleÿ Contract stuben enregistrirten Vertrag umb obig. außgeworfenen preÿß eigenthümlichen entschlagen worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 130. Sa. Werckzeug Zum Liechtermachen gehörig 87. Sa. Wahren Zum Liechterhandel gehörig 257. Sa. baarschafft 68. Sa. Eigenthumbs ane häußern 1400, Summa summarum 1945 lb – Schulden 2096 lb, Passiv onus 150 lb
Ungewiß Zweiffelhafft und Verlohrene Schulden 29 lb

Jean Chapuis, propriétaire de la maison voisine, acquiert les deux maisons de la masse délaissée par Jean Guillaume Lender.

1737 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 874-v
Ganth kauff – Mittwoch d. 6. Februarÿ 1737, zufolg E. E. kleinen Raths Erkanntnus vom 12. Decembris 1736 ist eine in Johann Philipp Lender des ausgetrettenen Liechtermachers fallliments mass gehörige in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt bestehenden allhier ane der Uttengaß liegende behausung einseit neben Jean Chappuy dem Liechtermacher anderseit neben hiernach beschriebenem hauß hinten auff ged. Chappuy
erwehntem Chapuy umb 1850 gulden
Eodem wurde auch die kleiner in ged. Lenders falliment gehörigen einseit neben obbeschriebenem hauß anderseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer hinten auff. bemeldten Chappuy stoßene gelegenen behausung
erst besagtem Chappuy umb 850 gulden
(Jean Chappuy dem Liechtermacher)

Jean Chapuis qui a l’intention de reconstruire la maison achète de son voisin tonnelier Jean Georges Dœrffer (propriétaire de l’actuel n° 8) la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. En contrepartie Jean Chapuis accorde à son voisin le droit de pratiquer dans sa remise une fenêtre grillagée qui donne vers son jardin.

1737 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 274
Johann Georg Dörffer der Kieffer
Jean Chapuis des Liechtermachers
zufolg mit demselben vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 13. hujus getroffen von E. E. kleinen Rath confirmirten vergleichs auch verkauffs
Einen theil sein Dörffers Profeÿ:sitzes gewölbs, zugangs und zugehörden umb so viel solches seinem giebel vorgehet welcher hinten auff sein Chapuis oder ehedeßen auff das gimpelische hauß stoßet und unten auf ged. Chapuis platz 6 schuh und einen halben in der länge und in der breitte 5 schueh im ersten und zweiten stock aber nur 4 schuh lang oder tieff und 5 schuh breitt ist alles in der Absicht damit er Chapuis mit seinem neu auffzuführen vorhabenden gebäu und giebel biß in das fundament so tief es von nöthen grad in einer flucht fahren möge, jedoch nicht weiter als biß an des verkäufers hindern Reiffschopff und mit dem beding daß der verkäufer solchen profeÿsitz und zugang und seinen eigenen costen abbrechen, jedoch auch die abbrechender materialien für sich behalten solle, um 135 pfund
anbeÿ verpflichtet sich der kaüffer die profeÿ dermahlen auff seine Unkosten säubern zu laßen und die scheidmaur ohne des verkäufer beÿtrag auffzubauen und in des verkäufers Reiffschopff so auff sein Chapuis gärttlein stoßet ein wohlvergittert und eng vergrembstes einen weg 2 und en andern weg 3 schuh hoch und 2 schuh breittes fenster von gehauenen steinen auff sein des kauffenden Chapuis cösten machen zu laßen und als ein immerwährendes Recht ohne selbiges verfinstern verstellen oder verlegen zu können in sein Chapuis maur ohngeändert zu laßen: worauff beede theile solche zwischen ihnen und wegen ihrer allhier ahne der Uttengaß einseit neben Georg Heinrich Delscher dem Schwerdtfeger anderseit neben dem käuffer selbst gelegenen behausungen getroffene Kaufverschreibung und vergleich


Maison (b), correspondant à la partie gauche de l’actuel n° 10

Les trois anciennes maisons sont réunies à partir de 1737

Livres des communaux

1730, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 776-v
Jean Chapuis est autorisé à ouvrir une porte de communication entre son ancienne maison (actuel n° 12) et celle qu’il vient d’acquérir (partie de l’actuel n° 10) moyennant un loyer annuel de 10 sols dont il rachète le capital en 1737.

Jean Chappuy der Liechtermacher allhier, soll vor die Erlaubnus eine Communication mit seiner wohn behaußung in sein gekaufftes nebens hauß in der Uttengaß machen zu laßen, laut der H. XV. Erk. de 4. Junÿ 1729. auf Eduardi 1730. I.mo, 10 ß
1737
Ist Laut erk. der H. XV. aberkaufft und im Einnahmbuch de A° 1737. Verrechnet worden mit 10 lb

Préposés aux affaires foncières et protocole des Quinze

1729, Préposés aux affaires foncières (VII 1393)
Même affaire traitée par le Préposés aux affaires foncières. Jean Chapuis demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la maison de potier qu’il vient d’acheter et de décharger le sable nécessaire à sa nouvelle construction près du Pont neuf. Les préposés se rendent sur place et constatent que la porte fera 3 pieds et demi de large sur 7 de haut.

(f° 170-v) Dienstags den 3. May 1729. – Mre Jean Chapuy weg. Bawens
Jean Chapuy der Liechtermacher, sucht erlaubnus einen durchbruch in des Haffners wohnung, so neben Seiner in der Uttengaß ligenden gelegen ist, und Er erkaufft hat, machen Zu laßen, ingleichem daß Er Zum Vorhabenden baw an der newen bruck den benöthigten Sand dörffe außladen laßen.
Erk. wird Implorant mit dem Ersten begehren an Gnd. Herrn die Fünffzehen gewiesen, den Sand aber anlangend, mag Er wohl beÿ der Newen bruck außladen laßen wann er alsobald hinweg und in Seine wohnung geführt wird.

(f° 181) Montags den 30. Maÿ 1729. – Jean Chapuy weg. durchbruchs
Augenschein eingenommen Beÿ Jean Chapuy dem Liechtermacher in der Uttengaß, Welcher beÿ Gnädigen Herren den Fünff Zehen umb erlaubnus gebetten eine 3 ½ schuhe breit und 7 schuhe Hoh Thür in die Scheidmaur seiner Zweÿ Häußern gegen dem Closter Zu der Rewerin über Zubrechen und dardurch eine Communication Von seinem Hauß in das Andere Zumachen.

1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
Les préposés aux affaires foncières transmettent l’affaire aux Quinze qui autorisent la communication moyennant un loyer annuel de 10 sols. Les Quinze délivent une expédition de leur arrêt.

Jean Chappuy pt° Durchbruchs
(p. 212) Sambstag d. 4. Junÿ 1729. Ober bawherren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Jean Chappuy der burger und Liechtermacher allhier in einem gehaltenen recess umb gnädige Erlaubnuß eine Communication in sein gekaufft Nebens hauß in der Uttengaß gelegen machen Zu dörffen Vndthg. gebetten habe.
auff geschehener Remission seÿe der augenschein eingenommen worden, da man ersehen daß Implorant aus seinem wohnhauß unten in der Einfahrt Rechter hand in ermeltes Nebens hauß durchbrechen undt eine thür in dem Liecht 3 ½ schuh breit und 7 schuh hoch machen laßen wolle. Nun finde mann auff seithen der Hh. Deputirten Keinen anstand Ihme hierinn Zu willfahren, jedoch wolte mit der meinung sein, daß er jährlich gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling davon Zu bezahlen gehalten sein allein die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 218) Sambstag den 18. Junÿ 1729. Ober bawherren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß proponiren daß Comm. hienach gesetzten bescheids seÿe begehrt und willfahrt so fort Wie folgt Zu papier gebracht worden.
Bescheid. Sambstag d. 4. Junÿ 1729. Auff Jean Chappuy des burgers und Liechtermachers allhier gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Ihme in seinem gekaufften Nebens hauß in der Uttengaß gelegen eine Communication mit seiner Wohnbehausung allda machen Zu dörffen gnädig Zu erlauben, undt Zwahr dergestalten daß Ihme aus gedachter seiner Wohnbehausung unten in der Einfahrt Rechter hand in ermeltes Nebens hauß durchbrechen, undt eine thür in dem Liecht Vierthalben schuhe breit und sieben schuh hoch machen laßen erlaubt sein möchte. Ist nach genohmenen Bedacht, eingenommen Augenschein und der Oberhauheren hierüber abgelegten relation, Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt, jedoch mit dem anhang daß er deßwegen gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling Jährlich Zu bezahlen und abzurichten schuldig sein solle.
Zu MGHhn stellend, ob Sie [-]

Mêmes pièces en copie
Cote VII 27 (Plans et décisions)
108-a, b, c – Jean Chappuy in der Uttengaß
N° b 108.a Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1729, Sambstags den 4. Junÿ
N° b 108.c Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1737, Sambstags den 6. Aprilis
N° b 108.b Auß Gnädiger Herrn der Fünffzehen der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1737, Sambstag den 25. Maÿ

1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Jean Chapuis demande l’autorisation de démolir les maisons qu’il vient d’acheter et de reconstruire un seul bâtiment. Le chef de chantier qui s’est rendu sur place rapporte que les deux maisons acquises, vieilles et délabrées, n’en faisaient anciennement qu’une seule. Celle vers le sud (à côté de l’acquéreur) a 33 pieds 3 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds, celle au nord (à côté de Jean Georges Dœrffer) a 16 pieds 10 pouces de long sur une profondeur de 36 pieds. Le pétitionnaire a en outre l’intention de détacher un terrain de 50 pieds de long sur 20 de large à l’arrière de son ancienne maison pour le réunir à celle qu’il va reconstruire. Les Quinze donnent leur accord moyennant paiement de 10 livres. Ils délivrent une expédition de leur arrêt.

Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
(p. 159) Sambstag d. 23. Martÿ 1737 Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
Moss. Nôe Jean Chapuy burgers und Liechtermachers bitt Underth. umb gn. Erlaubnuß seine Zweÿ an einander stehende häußer in der Vttengaß gelegen abzubrechen, undt Zusammen alß ein New Hauß Wieder auffzubawen. Erkandt, Oberbawherren.

(p. 174) Sambstags d. 6. Aprilis 1737. Jean Chapuy pt° Zusammenbrechung 2. Häußer
Idem laßen ferner per Eundem Referiren Jean Chappuy der burger und Liechtermacher allhier habe umb g. Erlaubnuß gebetten seine Zweÿ aneinander stehende häußer in der Uttengaß gelegen, abzubrechen, und zusammen alß ein New hauß wieder auffzubauwen. Auff geschehene weisung seÿe der Augenschein eingenommen, und besag der beeden Hh. Werckmeister auffgesetzten und eingeliefferten schrifftlichen Relation befunden worden, daß Chapuy an seinem in gedachter Vttengaß gelegenen Wohnhauß Zweÿ an einander stoßende behaußungen erkaufft, welche aber Zuvor nur eine behaußung gewesen, welche beede häußer er, Chappuy willens beede häußer abzureißen und wiederumb eine behaußung daraus zu machen, anbeÿ ein stuck Von seinem Hinder Hauß 50. schuh lang und 20. schuh breit darzu Zu ziehen, das einte erkauffte Hauß, welches an deßen wohnbehaußung anschließt ist gegen der Gaß 33. Schuhe 3. Zoll breit, und gegen dem Hoff biß an die hinder Maur 36 schuh tieff, das andere erkauffte Hauß, welches dem Waÿßenhauß Zuvor gehörig war, so an Ihne, Chappuy, und Meister Johann Georg Dörffer den Kieffer stoßet, befindet sich gegen der Gaß 16. Schuhe 10. Zoll breit, und in der tieffe auch gleich wie das andere 36. Schuh, welche behaußung von unden biß oben auff sehr schlecht, alt, und bawfällig, Auff seithen der Herrn Deputirten Verneme man, daß dem Imploranten gegen einmahliger bezahlung 10. lb. für die Vergönstigung in seinem begehren zu willfahren, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkannt, bedacht gefolgt.

(p. 183) Sambstags d. 13. Aprilis 1737. Bescheid – In Sachen Jean Chapuy des burgers und Liechtermachers allhier Auff deßelben gethanes Underthäniges ansuchen und bitten Gnädig zu erlauben, daß er seine Zweÿ aneinander stehende häußer in der Vttengaß gelegen, abbrechen und zusammen alß ein Neue Hauß Wieder auffbawen dörffe, erkandten und ein genommemen Augenschein, abgeleßenen schrifftlichen Bericht der beeden Werckmeister dahien gehend, daß der Implorant an seinem in ged. Vttengaß gelegenem Wohnhauß Zweÿ an einander stehende behaußungen erkaufft, Welche aber Zuvor nur eine behaußung gewesen, die er beede abzureißen und wiederumb eine behaußung daraus zu machen, anbeÿ ein stuck Von seinem Hinder Hauß 50. Schuh lang und 20. Schuh breit darzu Zu ziehen, willens seÿe, das einte erkauffte Hauß, welches an deßen Wohnbehaußung anschließt, seÿe gegen der Gaß 33. Schuhe 3. Zoll breit, und gegen dem Hoff biß an die hinder Maur 36. Schuh tieff, das andere erkauffte Hauß, welches dem Waÿßenhauß Zuvor gehörig war, so an Ihne dem Imploranten, und Johann Georg Dörffer den Kieffer stoßt, befinde sich gegen der Gaß 16. Schuhe 10. Zoll breit, und in der tieffe auch 36. Schuh, Welche behaußung von unden biß oben auff, sehr schlecht, alt, und bawfällig seÿen. Ist der Herrn Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, Wird dem Imploranten gegen einmahliger bezahlung Zehen Pfundt d. für die Vergönstigung in seinem begehren willfahrt.
Zu Mghh. stellend, Ob Sie deßen Auffsatz alßo genehmhalten, und dabeÿ erkennen willen, daß selbiger in dieser formb expedirt und ged. Chappuy Zugestellet werden solle. Erk. quod Sic.

Jean Chapuis est autorisé à éteindre les 10 sols de loyer pour le droit de communication accordé en 1727 en payant un capital de 10 livres. Les Quinze délivrent une expédition de leur arrêt.

(p. 207) Sambstag d. 11. Maÿ 1737. Moss. Nôe Jean Chapuy b. und Liechtermachers allhier prod. Vnderth. Mem. pt° eines jährlichen oneris auff seinem hauß. Erkandt, Oberbawherren.

(p. 226) Sambstag d. 24. Maÿ 1737. – Jean Chapuy pt° ablößung 10. ß wegen einer thür
Iidem [Oberbawherren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, daß Jean Chapuy burger und Liechtermacher allhier den 11. hujus ein Underthg. Memorial producirt, darinnen Vortragend, Es wurde Mgh. aus dem protocoll vom 4. Junÿ 1729 erinnerlich seÿn, wie daß Ihme, Imploranten, gn. erlaubt worden eine thür unden in sein Nebens hauß durch zubrechen jedoch daß er deßwegen Gemeiner Statt Pfenningthurn Zehen schilling jährlich bezahlen solle Es wurde aber solch jährlich onus Ihme, Imploranten, Zu beschwehrlich, undt wolte er die behaußung lieber freÿ haben, befinde er sich also genöthiget ehender ged. thür oder Oeffnung Zumachen Zu laßen, alß solche 10 ß jährlich abzurichten, Wann nicht Mghh. gnädigst gelieben wolten, solch onus Zu moderiren, undt auff ein leidentliches einmahl für allemahl Zu bezahlen, Zu setzen, geruheten, Mit demuthiger bitt Mghh. belieben möchten sothane jährliche Zehen Schilling in ein geringes und leidentliches auff einmahl Zu bezahlen, ex gratia Zu Verwandlen. Auff geschehene Weisung habe der Implorant sich auff den jnhalt seines Memorials bezogen.
Auff seithen der Hh. Deputirten vermeine man daß in die ablößung dieses oneris in alle weg gegen einmahliger bezahlung Zehen pfundt zu consentiren, anerwogen wann der Supplicant die thür wegen welcher deselbe jährlich 10 ß bezahle, wieder Zumauren laße, Gemeine Statt alßdann weder Capital noch Zinß mehr bekommen würde, dahienngen solchen falls Gemeine Statt das Völlige Capital à 5 pro Ct° beziehe und bekomme, jedoch stehe zu Mghh. was die erkennen wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 247) Montag d. 3. Junÿ 1737.
Bedacht – Sambstag d. 24. Maÿ 1737. In Sachen Jean Chapuy des burgers und Liechtermachers auff deßelben producires Unterthäniges Memoriale und bitten, die Ihme wegen einer unden in sein Nebens hauß durchgebrochene thür angesetzte, und jährlich Gemeiner Statt Pfenningthurn zu bezahlen habende Zehen schilling in ein geringes und leidentliches auff einmahl Zu bezahlen, ex gratia Zu Verwandlen. genommenen Bedacht, und der Oberbaw herren abgelegte relation ist Erkandt, Wird der Implorant gegen einmahliger bezahlung Zehen pfund. von diesem onere befreÿt.
Zu Mghh. stellendt, Ob sie auch deßen Auffsatz genehmhalten undt deßen expedition und extradition erkennen wollen. Erkandt, quoadsic.

1737, Préposés aux affaires foncières (VII 1397)
Les préposés aux affaires foncières visitent la maison de Jean Chapuis qui a demandé l’autorisation de réunir les deux maisons sous un seul toit qu’il vient d’acheter et de détacher de son ancienne maison un terrain où se trouve son atelier servant à fabriquer les chandelles en le réunissant à la nouvelle qu’il va construire.
(f° 117-v) Donnerstags den 28. Martÿ 1737. – Augenschein, Jean Chapuy
beÿ Jean Chapuy dem Liechtermacher in der Uttenhaß welcher beÿ Gnädigen Herren den XV. umb erlaubnus gebetten, Zweÿ neben seinem neüerbauten Wohnhauß allda habende, unter einem dach stehende Häußer, So Vor disem nur ein Hauß geweßen, und nochmahls Zu Zweÿen Getheillt und abgesöndert worden, abzubrechen und wieder eines auf den Platz Zubauen, und damit selbiges mehr tieffer bekommen möge, seine hinten daran Habende fonderie Zum Unschlittschmeltzen, welche Zu dem Von jhme bewohnten Hauß gehört, darzu zu ziehen und durch eine Scheidmaur Von diesem abzusöndern und Alle Communication abzuschneiden.
Nota ist ihme den 6. Aprilis 1737. beÿ Gnd. Herren den XV. gegen einmahliger bezahlung 10. lb willfahrt worden.

1779, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Les contrôleurs de maçons constatent qu’André Braulle fait faire des travaux (blanchissage et peinture, réparation d’une cheminée) par le journalier Jean Guillaume Finck sans avoir recours à un maître. André Braulle déclare que le journalier travaille pour lui au lieu de verser un loyer et qu’il ignore le règlement puisqu’il n’est pas bourgeois. Le Conseil l’exempte d’amende pour cette fois, condamne le journalier aux dépens et à la confiscation de ses outils mais lève aussitôt la condamnation eu égard à sa pauvreté.
(p. 459) Mittwochs den 30.ten ejusdem [Junii 1779] Klag – Vorbenannte E: E: Maurer Meisterschafft pro hoc anno geschworene Rügere ließen citiren Herrn Andream Braulle, ancien Controlleur du droit sur les Cartes alhier wohnhaft, und Johann Wilhelm Finck, den Tagner und Schirmer alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider ihn Herrn Braulle, daß er in seiner behaußung ane der Uttengaß alhier durch einen Handlanger ohne Meister noch Gesellen Zweÿ Zimmer mit weicher Kreide und Leim waßer habe weißlen und in dem einen das Getäfel perlfarb anstreichen, auch einen Feurherd und Caminschoos ausbeßern, folglich Maurer arbeit verrichten laßen, so dann wider gedachten Finck den Tagner, daß er solche Arbeit gemacht und also gepfuscht habe, welches alles wider Ordnung, bitten daher beede beklagten den Articklen gemäß abzustrafen, dieselben solidarie in die Unkosten zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisciren.
Weilen aber Herr Braulle der eine beklagte nicht erschienen, sondern sich excusiren laßen, so wurde diese Sache auf künftige Gerichts; Session remittirt.

(p. 461) Freÿtag den 5.ten Novembris. Klag – Meister Johann Jacob Fäßler, Meister Johann Michael Gruber und meister Frantz Marx Spohrer, samtliche Maurer und Steinhauer meistere alhier, als E: E: hiesigen Maurer Meisterschafft pro hoc anno geschworene Rügere ließen Zum Zweÿten mal citiren Herrn Andream Braulle, ancien Controlleur du droit sur les Cartes alhier wohnhaft, und Johann Wilhelm Finck, den Tagner und Schirmer alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider ihn Herrn Braulle, daß er in seiner behaußung ane der Uttengaß alhier durch einen Handlanger ohne Meister noch Gesellen Zweÿ Zimmer mit weicher Kreide und Leim waßer habe weißlen und in dem einen das Getäfel perlfarb anstreichen, auch einen Feurherd und Caminschoos ausbeßern, folglich Maurer arbeit verrichten laßen, so dann wider gedachten Finck den Tagner, daß er solche Arbeit gemacht und also gepfuscht habe, welches alles wider Ordnung, produciren demnach den desfalls errichteten Procesverbal vom 5.ten Junii Jüngst und bitten beede Beklagten den Articklen gemäß abzustrafen, dieselben solidarie in die Unkosten zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisciren.
Beeder Beklagte Zugegen seind der Anklag geständig, sagen aber Zu ihrer Verantwortung, und Zwar Herr Braulle daß Ihme, da Er kein hießiger Burger ist, die Ordnungen und Artickel dieser Ehrsamen Zunft unbewußt sind, daher er solche Arbeit durch den Mitbeklagten auf abschlag das an ihn zu fordern habenden Haußzinses habe machen laßen um Zu seiner Zahlung Zugelangen. Bemelter Johann Wilhelm Finck aber hat ihne diesen Fehler Zu verzeihen, indeme ihn seine äußerste Armuth dazu verleitet habe, und Er außer stand sich sehe, seiner schuldigen Haußzins abzurichten, Bitten demnach beede um absolutionem.
Erkannt, Seÿe beklagter Herr Braulle für dieses mal, in Ansehung ihme der Artickel unbewußt, von der Klag gäntzlich Zu absolviren, mitbeklagter Johann Wilhelm Finck hingegen in den aufgelaufene Unkösten ad 17. ß 8 d taxirt Zu condemniren und das hinweggenommene Geschirr Zu confisdciren. In Betrachtung aber seiner bedürftigten Umstände und Armuth wurde Ihme die Strafe ex speciali gratia erlaßen, Wobeÿ beÿden Beklagten injungirt worden, sich künftighin dem Artickel Zu conformiren, widrigenfalls Sie mit desto härterer Strafe angesehen werden sollen.
(Procès verbal, Zeugen 6 ß, Transport des Geschirrs 5 ß, 4. Citationes 2 ß 8, Büttel 4 ß, zusammen 17 ß 8 d)

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) 1726 la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, chambre à soldats, atelier de potier avec son four, petit vestibule, le tout estimé avec ses aisances et appartenances à la somme de 750 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à l’avant vers la rue une boutique de chandelier, à côté un poêle, une cuisine et un vestibule, une cave sous solives, dans les deux étages un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, dans la mansarde sous le toit trois chambres, greniers dalles, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine et un vestibule, passage avec deux dépenses, au premier et au deuxième étage un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine et un vestibule ainsi que deux dépenses, sous le toit logement d’officier comprenant un poêle, une chambre et une dépense pour le domestique, un long couloir, le comble renferme un grenier dallé, estimé pour ce qui est du bâtiment arrière posé sur un terrain de 45 pieds sur 17 pieds ½ à 400 florins, pour ce qui est des deux autres bâtiments, un à l’avant et un à l’arrière, à la somme de 3 000 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au début des années 1620 au potier Daniel Fiedell.
Le potier Gaspard Schweickhard loue la maison au boulanger Georges Lentz

1622 (xv. Septembris), Chancellerie, vol. 446 f° 337
(Inchoat. in Prot. fol. 248.) Erschienen Caspar Schweÿckhard d. Kachler burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Georg Lentz des weÿßbeckens burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen
das er Jme vonn ermeltem Geörg Lentzen ein gantz Jahr so vff Weÿhenachten Jetz nechst Khünfftig Angehen vnd nit fürbaß desselben Geörg Lentzen behaußung Inn d. St. St. Inn d. Vten gassen & geleg. entlehnet Vnd bestand. hette, für vnd vmb ein Jährlich Zinß Nemmlich xviij ln Straßb.

Georges Lentz devient ensuite propriétaire de la maison. Originaire de Dettwiller, il épouse en juillet 1601 Ursule Siebenhorn, fille de meunier, et devient bourgeois le mois suivant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 149)
1601. Jerg Lentz von Detweiler ein Beck, Ursula Wolf sibenhorns des müllers hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. 28. Julÿ (i 78)

1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 799
Georg Lentz vonn Dettweiler der Beckh empfangt d. B: Von Ursula w: Wolff Sibenhorn deß Müllers seligen dochter will Zun Becken dienen vnd 100 fl für sein v.mogen angeben.Act. 11.t August.

Les enfants et héritiers de Georges Lentz vendent la maison 400 livres au potier Jean Gaspard Ursch

1638 (27. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 890
(Protocollat. fol. 137. f. 2.) Erschienen weÿ: Georg Lentzen geweßenen Weißbecken vndt burgers Zu Straßburg see. nachgelaßene Erben: auch deren Ehe: vnd Vögt mit namen Georg Lentz der Jünger Weißbeck undt hanß Lentz, hauptkann vf der Gartner Vnder Wagner Zunfft stuben, beede gebrüedere für sich selbsten, Mehr herr Georg Mahler Würth Zum Gerttenfisch, hanß Oberle Weißbeck, undt hanß Werner Würth Zum Engel, alß Eheuögt Catharinæ, Barbaræ vndt Annæ Lentzin, So dann Er hanß Werner, alß geordneter Vogt Ulrich Lentz (verkaufft)
hanß Caspar Urschen dem Kachler auch burgern alhie, so Zugegen, ihme & Kauffe
hauß undt Hoffstatt, mit allen and. ihren gebäwen & gelegen in der Statt Straßburg, Jenseit der Breüschen in der Vttengaßen einseit neben herrn D. Johann Georg Bechten anderseit neben Christoff Sprießen, dem huetmacher, hinden vff ernannten herr D. Bechten Scheür stoßend – für und umb 400. lb

L’acquéreur hypothèque le même jour la maison au profit du commissaire priseur Christophe Goldbach

1638 (27. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 892
Erschienen hanß Caspar Ursch der Kachler, burger zu Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Christoph Goldbachen der Statt Straßburg geschwornen Käufflers bekannt – schuldig seÿe 25. lb. Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß undt Hoffstatt, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie Jenseit der Breüschen in der Vttengaßen gelegen, einseit neben herrn D. Johann Georg Bechten & Christoff Sprießen, dem Huetmacher, hinden vff ernannten H. D. Becht. stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 350. lb rest am Kauffschilling weÿ: Georg Lentzen deß Weißbecken alhie see: Erben

Fils d’un aubergiste de Pfaffenhoffen, Jean Gaspard Ursch se marie en 1638 avec Barbe Steigenbock, fille de boulanger, qui avait épousé en 1636 le potier Jean Adam Rammel.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 218)
1636. Dom. III. Trinitat. 3. Julÿ. Hanß Adam Rammel von Schwäbisch Hall d. Kachler, Balthasar Rammels gewesenen Kachlers v. burgers daselbst Sohn v. J. Barbara Levini Steigenbecks gewesenen weißbecken v. burgers nachgelaßene tochter. Cop. II. Julÿ J. S. Peter (i 111)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41-v)
1638. Hanß Caspar Ursch d. Kachler Hanß Ursch des Würths Zue Pfaffenhoffen nachgelaßener Sohn, Barbara Hans Adam Rummel deß Kachlers alhie nachgelaßene Wittib. 4. Junÿ (i 43)

Jean Gaspard Ursch devient bourgeois trois semaines après son mariage
4° Livre de bourgeoisie p. 176
Hannß Caspar Urs d. Kachler Von Pfaff. hoff. Empfangt d. Burgerrecht von Barbara Weÿl. Hanß Adam Rumels geweßenen Kachlers vnd Burg. Alhie seel. hind.laßene Wittib vmb 8 goldguld. Wüll Zu den Maurern Zunfftig sein den 27. Junÿ 1638.

Jean Gaspard Ursch hypothèque la maison au profit de la fille du charpentier Jacques Müller

1645 (29. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 655-v
Erschienen Hannß Caspar Vrsch, Kachler Vnd Burger alhie
hatt in gegensein Mariæ Magdalenæ, Jacob Müllers, deß Zimmermanns nachgelaßener dochter Vogts Hannß Georg Schantzen, deß Buchbinders alhie bekannt – schuldig seÿe 25. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll, Hauß Vnd Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in der Rudengaßen neben H. D. Johann Georg Bechten seel. Wittib Und Erben ein Vnd anderseit neben Christoph Spließen deß Huetmachers seel. Wittibin hinden vff vorgemelts H D. Bechten Gärtlin stoßend gelegen, so zu Vor Verhafftet Vmb 150. lib. Kauffschillings Rest Georg Lentzen deß ältern geweßenen Weißbeckhen alhie seel. Erben, so dann Vmb 25. lb. obgedachten Hannß Georg Schantzen
[in margine :] Erschienen Johann Elbert der Kachler alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Magdalenæ Müllerin, hatt in gegensein Barbara Steigenbockhin deß debitoris ehelicher haußfrawen (quittung) Act. d. 14. Janu. A° 1651.

Georges Lentz cède un capital qui lui reste dû suite à la vente de la maison à Jean Gaspard Ursch

1646 (7. febr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 69-v
Erschienen Georg Lentz der Weißbeck
hatt in gegensein H Hannß Wörners Würths Zum Engel
vor ohngefährd 1 ½ Jahren cedirt und übergeben habe, einen sechsten theil, ihme gebührend, ahne 200. lib so hannß Caspar Ursch der Kachler, vermög der am 27. Xbr. a° 1638. in der Cancelleÿ Contractstub vffgerichteter Kauff Verschreibung Zur Zeit solch. Cession schuldig verblieben ist, und dann einen sechsten theil ahne d Behaußung, so Marx Rueff der Kachler Zwar hiebevor von denen gesampt. Lentzisch. Erben erkaufft, Sie die Erben aber weg. mangel d. Zahlung wid. durch die Ganth ahne sich gezogen hetten – p. 90 Rthlr

Jean Gaspard Ursch hypothèque la maison au profit du relieur Jean Georges Schantz

1647 (ut supra [10. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 198-v
Erschienen Hannß Caspar Ursch der Kachler Vnd Burger Zu Straßburg
in gegensein Hannß Georg Schantzen deß Buchbinders auch burgers alhie – schuldig seÿe 25. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie ienseit der Preüsch in der Uttengaßen einseit neben H Johann Georg Bechten dero recht. Doctoris Und deß hochlöbl. Kaÿß. Cammer Gerichts Zu Speÿer geweßenen Advocati seel. Wittib und Erben & neb. Christoph Sprießen seel. Erben hinden vff ernannts H Bechten seel: wittib Und Erben Gart: stoßend gelegen, so Zuvor noch verhafftet ist umb 25. lib Ihne Schantzen selbsten, Mehr vmb 25. lb Mariæ Magdalenæ Müllerin sein Schantzen Vogts dochter Vnd dann vmb 75. lb Kauffschillingß rest obgedacht. Lentzischen Erben

Veuve de Jean Gaspard Ursch, Barbe Steigenbock se remarie en 1652 avec le farinier Georges Siler. Originaire de Wettringen près de Rothenburg sur la Tauber, le meunier Georges Siler a épousé en premières noces Salomé Müller, femme divorcée du farinier Melchior Meyer, et a accédé à la bourgeoisie une semaine après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne

Mariage, cathédrale (luth. p. 408)
1638. Dominica Jubilate 15. April. Görg Sÿler der Müller Von Wetteringen beÿ Rotenburg an der Tauber Michel Syler burger daselbsten n. sohn, Vndt Salome Melchior Meÿer des Meelmanns Vndt geweßenen burgers alhie durch den Ordentlichen Eherichter geschieden, Eingesegnet Mont. 23. April (i 209)

1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 174
Georg Sÿler der Müller von Rottenburg an der Tauber Empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Salome Müllerin weÿl. Hanß Jacob Müllers des Rothgießers seel. hinderlmaßener tochter vmb 8. goldt fl. würdt Zur Lucernen dienen. Jur. d. 30. Aprilis 1638.

Mariage, cathédrale (luth. f° 546, n° XXXIII)
1652. Dom. 6. Trin. 25. Julÿ. Geörg Siler der burger Vnnd Mehlmann alhier vnndt Barbara, weilandt Johann Caspar Ursch des burgers vnndt Kachlers alhier hinderlaßene Wittib. d. 2. Aug. Münster, Fischerstub, zum Ochßen (i 294)

Le farinier Jean Siler et sa femme Barbe achètent une pension à l’Hôpital
1662 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 183
Erschienen H. Daniel Freÿ als Oberschreiber deß Mehrern hospitals, hatt
in gegensein Georg Silers deß Meelmanns
bekannt, daß die Hh Pflegere besagten hospitals, Ihme Silern und sein Eheweib Barbaram vff dero bitt, Zu mittelpfündern, im mehr gedachten hospital auffgenohmen, daß Sie, darinn ihr lebtag nach der mittel Pfründer ietzig. gleichwohl also underhalten werden, daß sie Zugleich die Jenige Stub und Kammer welche H M Braun seel: inn gehabt genieß: Auch täglich weiß brot, in der woch ein mahl ein stückh Gebratens und auf freÿtag ein eß. fisch haben, hiengeg. sie beÿde Eheleuthe, dem Hospithal, für solche Pfrund 500 Pfund erstatten, wie auch zweÿ halbe bett, einer stangenbettlad und ein klein bettlädlein (…) ahne gemelten 500. lib. 200. lib albereÿt bahr erlegt, und die übrige 300. lib vff ihr beÿder Eheleuth alhie in der Vtengaßen gelegene, nunmehr ahne Balthasar Haanen den Müllern verkauffter Behaußung

Georges Siler et sa femme Barbe vendent la maison au meunier Jean Balthasar Hahn et à sa femme Anne Catherine

1662 (24. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 194-v
(Protocoll.) Erschienen Georg Siler, und Barbara sein Eheweib
in gegensein Hannß Balthasar Haanen deß Müllers und Annæ Catharinæ seines Eheweibs
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaßen, einseit neben H. Johann Melchior Saxen U.I.D. & Instit. Profess., anderseit neben Frantz von hüffßheim dem hutmach. hinden uff gemelten H. dr. Saxen stoßend gelegen – umb 325 Pfund

Jean Balthasar Hahn et Anne Catherine Lauth, assistée de son père meunier Wendelin Lauth, hypothèquent la maison au profit du Chapitre Saint-Thomas au nom duquel son receveur Jean Jacques Moseder. En marge, quittance accordée en 1675 aux enfants du farinier Jean Frédéric Linck, alors propriétaires.

1662 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 509-v
Erschienen Hannß Balthasar Haan der Müller, und Anna Catharina sein Eheweib, und Sie Anna Catharina mit beÿstand Wendling Luten deß Müllers ihres eheleiblich. Vatters Wie auch Wolfgang Sÿbenhorns deß Müllers und hannß Jacob Jundten deß Weißbeckhen ihrer Vettern
in gegensein herrn Johann Jacob Moseders alß E.E. Collegiat Stiffts Zu St. Thomä bestelten Schaffners – schuldig seÿen 200. lb /:darunder 100 lib Zu Völliger bezahung der hierund. beschriebenen behaußung bereits am 2.t. hus. cum acto de insistendo, und die übrige 100. lb. heut dato bahr Vorgelühen worden seÿen:/
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Vtengaßen einseit neben H Johann Melchior Saxen U.I.D. et Inst. Imper. Profess. anderseit neben Frantzen Von Hüpßheim dem huetmacher, hinden uf gemelter H. Dr Saxen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Herrn Hermann Kämpffers deß Lederhändlers alß Vogts hannß Friderich Linckhen deß Meelmanns Kinder alß ietziger besitzer hierinn gemelter behaußung (quittung) Act. 16. 7.br 1675

Jean Balthasar Hahn vend la maison 250 livres au farinier Jean Frédéric Linck

1664 (27. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 528
(Prot. fol. 52) Erschienen hannß Balthasar Haan der Müller
in gegensein hannß Friderich Linckh deß Meelmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Utengaß. einseit neben H Johann Melchior Saxen U.I.D. v. Instrit. Imper. Profess anderseit neben Frantzen von Hupffeßheim den huetmachern, hind. vff gemelten H. Saxen stoßend gelegen, welchen Behaußung umb 200. lib. dem Stifft St. thoman verhafftet (übernohmen) – umb 50 Pfund

Fils du meunier de la Habermühl, Jean Frédéric Linck épouse en 1632 Sara Damon
Mariage, cathédrale (luth. p. 309)
1632. Doîca Jubilat. 22. April. Friderich Linck der Müller Friderich Lincken deß Habermüllers sohn, J. Sara Hans Ludwig Damonn. tochter. eingesegnet Zinstag den 15. Maÿ (i 159)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126) 1632. Eadem [Dom. Voc. Jucundat. 6. Maÿ] Friderich Linck j. Müller Friderich Linck deß eltern v. habermüllers ehelicher Sohn, vnnd J. Sara H. Hans Ludwig Damons gewesenen burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 15. Maÿ Im Münster (i 65)

Leur fille Anne Marie épouse en 1677 Jean Susé, originaire de Lyon
Mariage, cathédrale (luth. f° 51-v, n° 79)
1677. Dom. 1. Adventus. Zum 2 mahl H. Suse Von Lyon Weÿl. Peter Suse geweßenen Paßmentmacher alda nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Friderich Linck gewesenen Mehlmanns u. burgers alhie nachgel. ehel. T., Donnerstags den 13.10.bris (i 53)

Jean Susé et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Biccius

1680 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 30-v
Jean Suse undt Anna Maria beÿdte Eheleuth derer nahrung gemein undt theÿlbahrt seÿe
daß Sie Jgfr. Mariæ Magdalenæ Biccin schuldig seÿen, 25. lb
unterpfand, der Vierdte theÿl ahn einer behausung und deren gebäwen und Zugehördten allhier in der Rewerin gaß einseit neben weÿl. Johann Johann Melchior Sachß V.J.D. et Ino tit: Profess. publ. nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben weÿl. Frantz Von Hipßheim des huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hinden uff ged. Saxische Erben stoßend gelegen

Anne Marguerite, femme de l’apprêteur de tabac Chrétien Adler, vend le quart de la maison au profit de l’appariteur Jean Susé

1685 (20. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 571-v
Anna Margaretha Christian Adlers deß tabackbereiters eheweib mit beÿstand deßelben
in gegensein Jean Suse deß Geistlichen Rhatspedellen und Schirmbs Verwanthen – maßen Er dann uff den am 15. 10.bis iüngsthien Obrigkeitlich ertheilt. Consens festiglich gekaufft zuhaben geständig war
einen Viertentheil ahne einer behaußung, hoffstatt, sambt allen übrigen deren Gebawen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Uttengaß einseit neben weÿl. H. Johann Melchior Saxen Prof: Juris beÿ hießiger löbl. Universität nachgelaßener wittib, anderseit neben Frantz Von Hipßen deß Hutmachers Seel. Erben, hinden uff obgedachte Saxische behaußung stoßend gelegen – umb 115. fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Susé qui n’est ni manant ni bourgeois et dont le seul revenu provient de sa place auprès du vicaire général à acquérir une part de maison de sa belle-sœur. La commission rapporte que la maison est en mauvais état.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Johannes Susé. 202. 205. [der geistlichen Rath pedell wegen einer behaußung in der Rauerer Gaß]
(p. 202) Montags den 10. Xbris 1683 – G. nôie Johannes Susé des geistlichen Raths pedell alhier, Will etliche Antheil ane einer behaußung, in der Reuerer Gaß gelegen daran ohne das seine frau participirt, An sich erhandlen, bitt umb gn. erlaubnuß. Werden Zu einziehnung fernern berichts deputirt Herr XXI. Mockel, Herr Mollinger

(p. 205) Sambstags den 15. Xbris 1685. Herr XXI. Mockel, Und Herr Rathh. Mollinger referiren, Sie Auffgetragener Commission Zufolg dasjenige hauß, daran Jean Susé Noch einige Antheil An sich erkaufen wolte, besichtigt, daßelbige seÿe in der Rueuerin Gaß harth An dem Saxischen Hauß gelegen, Von schlechtem wert, ohnerachtet es Sie dießem Umb 500. fl. erkaufft worden. Gedachter Jean habe bereits einen Vierdten theil uxorio nomine daran, und wolte seiner frauen Verheurathete Schwester ihme ihren Antheil Umb 115. fl. überlaßen, die Zweÿ Noch ledige Geschwistern aber wolten ihren halben theil ohnabgelößt behalten, der Käuffer seÿe weder burger, Noch jm schirm, Auch Keinen Anden dienst als daß er beÿ dem Herrn General Vicario als pedell Aufzuwerthen habe. Zu Mghh stellend, was Sie hierinnen erkennen wollen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Mockel, Herr Mollinger.

Les héritiers Linck dont Jean Susé et sa femme Anne Marie Linck vendent la maison 262 livres au potier Jean Georges Ruff et à sa femme Anne Marguerite Notter

1687 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 640-v
Erschienen H. Jean Susé Schultheiß Zu Bischoffsheim am Saum und Anna Maria gebohrne Linckin, So dann Johann Philipp Bechtold, der Huthmacher, alß Vogt Weÿl. Friderich Lincken gewesenen Mehlmanns hinderlaßenen Sohns und tochter ([unterzeichnet] Jeannsuse Prevot de biche)
in gegensein hans Georg Rueffen, deß Kachlers und Annæ Margarethæ gebohrner Notterin
eine Behaußung und hoffstatt sambt allen deren gebäyen begriffen, weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit allhier in der Vttengaß, einseit neben weÿl. H. Johann Melchior Sachßen gewes. U.J. Doctoirs & Professoris allhier hind.laßene wittib und Erben anderseit neben Daniel von Hipßen dem Huthmacher, hinden auff vorbesagte Sachsische Behausung stoßend gelegen – umb 262 pfund
[in margine :] Erschienen herin gemelte beede Susische eheleuthe, so dann Anna Margaretha gebohrne Linckin Christian Nadlers deß Tabacbereiters haußfr. mit beÿstand deßelben, beede theile im nahmen deß hierinnged. Linckischen sohns so in d. frembde deßen Nahrung Sie beede außge* beÿ E: E: Kleinen Rhat wie auch im nahmen Saræ Linckin so ledigen standts aber majorennisn haben in gegensein deß Käuffers (quittung) den 20. Jun: 1690

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fille mineure du potier municipal Georges Nussbaum. En marge, quittance remise à Paul Heyer en 1697

1687 (13. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 557 n° 642
hans Georg Rueff, der Kachler und Anna Margaretha gebohrne Notterin deßen eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand hans Georg Schlegels deß Küblers und Georg Friderich Spangenbergs deß buchbinders ihres respect. Mutter bruders und leiblich. Schwagers
in gegensein H. Christian Kuhnen, deß Schreiners alß Vogts Anna Maria weÿl. H. Georg Nußbaums gewesenen Statt Kachlers hinderlaßener Tochter – schuldig seÿen 196 pfund Ihnen Zu erkauffung nach beschriebenen Unterpfands
unterpfand, Eine Behaußung und hoffstatt & perge auß vorstehend. Verschreibung
[in margine :] der hierinngemeldten Annæ Mariæ Nußbaumin der Creditricis welche ledig verstorben, hinderlaßen Erben nahmentlich erstlich von wegen Elisabethæ gebohrner Rueffin deroselben Steiffmutter und Ex testamento Erbin, anietzo Johannis Bauren deß Anckerwürths Eheliche haußfraun welche ohnpäßlichkeit halben nicht außgeh. kan vorgedachter deroselb. Ehevogt mit beÿstand deß hierin gemeldt. Hn Kuhnen dero vormahligen Vogts, H Johann Henrich Buck der Schreiner alß Ehevogt Annæ Mariæ Stegmännin und hans Georg Litsche der hohltreher alß ehevogt Barbaræ Wagnerin, hans Philipß Gsell der Schneider und Maria Ursula Gsellin deß. Schwester anietzo hans Jacob Litschen deß Zeugschmids eheliche haußfrau haben in gegensein Hn Paul Heÿers, deß Kachlers und ietzmahlig. besitzers deß Und.pfands (quittung) den 26. Febr. 1697

Les héritiers de la fille mineure du potier municipal Georges Nussbaum s’accordent au sujet du capital assis sur la maison

1689 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 104
Anna Maria Steegmännin Hannß Henrich Bucken deß Schreiners Eheweib, Andreß Steegmann der Schreiner für sich selbst, so dann Catharina Steegmännin Michel Däninger deß Schreiners haußfr. ahn einem,
Elisabeth Ruffin hannß Christoph Wagners deß Hohltrehers Haußfr. mit beÿstand deßelben am andern und beede theÿle mit assistentz H. Sebastian Röderers und H. Hannß Georg Ehrlen beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer (verglichen)
[unterzeichnet] Anna Maria buckin, Hannß Heinrig Buckh, Andtres Steg Man, C., Michel dähnichen, E.W., Hanß Christoph Wagner, Sebastian Röderer, Hanß Görg Ehrlen
demnach Weÿl. Georg Nußbaum der Haffner und Barbara gebohrne Huberin deßen Haußfr. in einem durch Weÿl. H. Johann Georg Retzlob Not. Seel. in Anno 1666. uffgerichteten Testamento Nuncupativo §. 5. Ihr eintzige tochter Maria Nußbaumin /:iedoch mit dießer Condition daß Wann selbige ohne Leibß Erben versterben würde alß dann Anna Maria Fischerin mit weÿl. andreß Steegmann auch Schreiner Seel. hinderlaßene obgemelte dreÿ Kind. subrogirt sein sollen:/ Zue Erbin eingesetzt, und Aber Sie Maria Nußbaumin Ledigen standts zwar verstorben, aber in Anno 1687. in einem Von H. Benedicto Großen Not. aufgerichteten Testamento Nuncupativo fr. Elisabetham Nußbäumin gebohrner Rueffin deren Stieffmutter Zu Ihrer Erbin instituirt und eingesetzt habe, Weren Sie hierauff ein process beÿ E: E: Großen Rhat gerathen endlich aber under sich mit einand. dahien guthlichen auff Volgende Weiß, zu abschneidung fernerer verdrüßlichen processes verglich. und solchen Vergleich nachgehend beÿ volgend. Raths obrigkeitlich confirmiren laßen,
Nemblich und zum Ersten soll gemelte Elisabetha gebohrne Ruffin 100 guld. Capital so hannß Georg Rueffin der Kachler Von seiner in d. Uttengaß gelegenen behaußung ahn einer mehrern Summ schuldig zum vorauß habe und dann Versproch Sie deroselben, die Vormahls Maria Nußbaumin gebührende vätter: und mütterliche Legitimam od. dritte theÿl der Verlaßenschafft durch alle rubriquen zu kommen zu laßen, Hingegen soll Sie Elisabetha ahne deren von ged. Maria Nußbaumin Verschaffte legaten denen Legatariis 120 Gulden bahr außzahlen

Les créanciers de Jean Georges Ruff ont été mis en possession le 4 juin 1695 de la maison avec faculté de rachat pendant deux ans. Ils la vendent en septembre au potier Paul Heyer et à sa femme Ursule Rantzmer.

1695 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 562-v
Barbara geb. Wagnerin, Johann Georg Litschen, deß hohltrehers haußfrau, Anna Maria geb. Stegmännin, Henrich Bucken, deß Schreiners haußfrau, Ferner Johann Philippß Gsell, der Schneider, So dann Maria Ursula G’sellin deß. Schwester, hans Jacob Litschen, deß bohrenmachers und Zeugschmids haußfrau, und Sie alle auch im Nahmen Jacob Wagners, deß Schneiders und ietzmahlig. Officier zu Liuorno
in gegensein Paul Heÿers, deß Kachlers, und Ursulæ Rantzmarin
hauß und hoffstatt, samt allen deren Gebaüen, weith. Zugehördt. recht. und Gerechtigkeit allhier in der Uttengaß, einseit neben weil. H. Johann Melchior Sachßen gewesenen U.J. D. Profes. sel. hind. laßen Fr. witt. und Erb. anderseit neben Anna Maria wagnerin, Johann Haubenstricker deß Pastetenbecks hind. auff besagte Sachßische behaußung stoßend geleg., welche behaußung annoch umb 49 lb (verhafftet), freÿ ledig und eÿg., inmaßen dieselbe auff die am 4.ten Junÿ dießes Jahrs beschehehe Expulsion hans Georg Rueffen, deß Kieffers, Ihnen an d. gantz heimgeschlag. word. Ist demnach solcher Verkauff und Kauff über die angegebene beschwerde, welche die Kauffende Eheleuthe übernommen, auch mit vorbehalt deß exequrt. Rueffen biennÿ reluitionis, Zugegen und geschehen für 325 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Jean Chapuis des Liechtermachers alß Kaüffers und jetzigen proprietarÿ hier beschriebener behaußung, den 29. dec. 1728

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du potier Jean Brunner

1695 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 564-v
Paul Heÿer, der Kachler, und Ursula Rantzmarin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Rebhan und H. Josiæ Städels, beede E.E. Großen Raths beÿsitzer und hierzu insonderheit deputirte
in gegensein Johannis Brunners, deß Kachlers, schuldig seÿen, 100 pfund, daß die damit hernach beschriebene hypothecirte behaußung hab. erkauf. und d. Angeld damit bezahl. Können
unterpfand, hauß und hoffstatt p perge auß immediate vorstehend. Verschreibung

Fils d’un laboureur de Sélestat, le potier Paul Heyer et sa fiancée Ursule Rantzmer, native de Diessen am Ammersee en Bavière, acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1080
Paulus Heÿer der haffner Von Schlettstatt gebürtig Weÿl. Geörg heÿers geweßen Ackermanns daselbst hinterlaß: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich, Vnd seiner Verlobten Ursulam Ratzmerin, Von Closterdießen auß baÿern gebürtig, weil: hannß Rantzmers des geweßenen Ackermanns daselbst hinterl: tochter p. 6 Gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt hat, seind beede noch ledigen standes, Vnd werden Zu E.E. Zunfft der Maurer dienen. Jur: d 15. 7.bris 1691.

Paul Heyer devient tributaire chez les Maçons
1690, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 212) Mittw. 20.t 7.br. 1691 – Neu Zünfftiger
Paulus Heÿer der haffner Von Schlettstatt producirt gehörige Documenta krafft deren Er umb das Zunfftrecht gegen erlag der Gebühr, ansuchen thäte, Erkandt wird besagter maßen sollicitanten willfahrt, erlegt darauff vor E.E. Zunfft Zu ihrer gebühr 1. lb 5 ß d undt auff den Pfgth 1 lb. d so dann die Zschbr und büttel 4 ß.

Paul Heyer épouse Ursule Ratzmer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Die prima Octobris An. 1691 Honestus Juuenis Paulus Heÿer Selestadianus et pudica virgo Ursula Rantzmerin ex Closterdisem ex Bavaria præhabita unica proclamatione cum dispensatione (…) Matrimoio iuncti sunt (signé) Pauluß heÿer, + (i 55)

Ursule Ratzmer meurt en 1710 en délaissant deux enfants. Le veuf déclare n’avoir pas passé de contrat de mariage. Les experts estiment 550 livres la maison qui est hypothéquée pour une somme supérieure à cette valeur. L’actif de la succession s’élève à 17 livres, le passif à 124 livres.

1710 (13.5.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 68
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Hab und Nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Fraw Ursula Heÿerin gebohrne Rambsnerin, deß Wohl Ehrenvesten und Weißen Herrn Paul Heÿers deß Hafners und E: E: Kleinen Raths alhier jetzmahligen Assessoris, gewesene Eheliche Haußfraw, nunmehr seel. nach Ihrem den 18.ten Martÿ dieses fortlauffenden 1710.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren: undt vorachtbahren Herrn Johann Stratzen deß Schreiners und b. alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannj und Mariæ Franciscæ, der Heÿer, der abgelebten Frawen seel. mit obgemeltem herrn Paul Heÿern, Ihrem hinterlaßenen herrn Wittiber, Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato hinterbliebener Erben (…) Actum Straßburg den 13.ten Maÿ Anno 1710.
Bericht Wie dieße Verlaßenschafft Zu inventiren. Demnach ich der adhibirte Inventir: Notarius den Eingang gegenwärtigen Inventarÿ Verfertigt gehabt, so habe den hinterlaßenen herrn Wittiber befragt, ob nicht Zur Zeit der Verheürathung einige Ehe pacta auffgerichtet worden seind und Je eines dem andern Unveränderte Mittel in die ehe zugebracht habe, Warauf derselbe, mir, Crafft abgelegter handtrew, geantworttet, daß Sie Keine Eheberedung auffgerichtet, massen dazumahl Kein theil nichts ane Nahrung gehabt, Auf solch mir dem Notario ertheilten bericht nun habe ich vermög hiesiger ordnung die gesambte Verlaßenschafft, Vor theilbar Inventirt.

In seiner alhie Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, Wie folgt
In der Soldaten Cammer, In deß gesellen Cammer, In der obern Stub
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine hauß und Hoffstatt s. allen deren Gebäuwen, Weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Strb. in der Uttengaß, eins. neben herrn Moritzen dem Frantzösischen Liechtermacher, 2. s. neben Mstr Johann Römern, dem Jüngern Nagelschmid und hinden auf besagte Moritzische behaußung stoßend, welche gesambte behaußung annoch Mstr. Heinrich Bucken dem Schreiner und b. alhier umb 100. lb d Mehr dem Closter zu den Reweren St Mariæ Magdalenä Vm 128. lb 17 ß 11 d, Sodann herrn Rathherr Rebhaans seel. hiderlaßener Fraw Wittib 75 lb d verhafftet, und durch der St. Strbg. geschworene Werckmeister den 13. Maÿ Anno 1710. æstimirt worden pro 275. lb. Wann nun dießer anschlag von obiger beschwerden abgezogen werden solte, so befindet sich daß die Capitalien so auf der behausung stehen, dem anschlag übertreffen umb 28. lb 12 ß, derowegen in auswurf zu bringen o. Über dieße behausung besagt 1. teutscher pergament. Kaufbrieff mit der Statt Strbg. angangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahrt datirt den 26. 7.bris A° 1695.
Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig, wie auch gerbrand: und ungbrand Geschirr. die gesambte Werckzeug Zum hafner handwerck gehörig, wie auch etwas wenig gebrandt: v: ungebrandte Geschirr ist durch H. Johann Adam Acker den Statt Kachler und E: E: Groß, Raths alten Beÿsitzern, æstimirt worden per 6. lb
(Scheda) S: T.herrn Paulus heÿer werck Zeuch. betreffet ist der selbige benantlich in dem haubt Stucken 2 scheiben ein müll sambt Und schiedlich mödel Zu einem offen Zu machen, 30 häffin bretter Vndt Vnterschiedliche allerhandt Kleine sachen was sonsten noch Zu handwerck gehörig auch gebrendt vndt un gebrennt geschirr auch noch etwaß wenich weiß undt roth Erdt alles zusammen gerechnet 6 lb [unterzeichnet] Joh: Adam Acker
Norma hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs 6 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung, Nihil, Summa summarum 17 lb – Schulden 124 lb, die Passiva übertreffen die vorhandene Activ: Nahrung 107 lb
Abschatzung den 13. Maÿ 1710. Auff begehren deß Ehrenhafften vndt bescheidenen herrn Rathh: Paulus Heÿer Kachler ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Uttengaßen Gelegen einseith neben Johann Renner dem Nagelschmidt, Anderseith neben herrn Moritz dem Liechtermacher, hinden auch auf Vorgedachten Liechtermacher stoßendt, Welche behaußung undt Gebälckter Keller, sambt alle Ihrer Recht. und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor: und umb Fünff hundert und Fünffzig Gulden. Bezeuchnüß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Assesseur au Petit Sénat, Paul Heyer se remarie avec Marie Ursule Cœllner, fille d’un potier de Sélestat : contrat de mariage, célébration
1710 (3.6.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Wohl Ehrenvest und Weißen herrn Paul Heÿern, dem Hafnern und E. E. Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzer, beÿständlich Herrn Johann Strantzen deß Schreiners und burgers alhier deßen Kinder Vogten und
der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Mariæ Ursulæ Cöllnerin Weÿl. Herrn Johann Caspar Cölners gewesenen hafners und b. Zu Schlettstatt hinterlassen Tochter beÿständlich herrn Christian Bärthelins des Küefers und b. Zu Schlettstatt Ihres Curatoris v. H. Hans Jacob Newstöckels deß Weißbecken und burgers alhier
Beschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg den 3.ten Junÿ A° 1710. [unterzeichnet] Pauluß Heÿer alß hochzeiter, + der Jfr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 3)
Die 9° Junÿ 1710 a me infra scripto parochi sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Viduus Paulus Heÿer civis argent. cum pudica virgine Maria Ursula Kellnerin Selestadiana (signé) Pauluß Heÿer, signum sponsæ x

Marie Ursule Cœllner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 156 livres
1710 (3.6.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) f° 69
Summarische Designation der Jenigen Nahrung so Jungfrawen Maria Ursula Cöllnerin, Weÿl. herrn Johann Caspar Cöllners, geweßenen Haffners und burgers zu Schlettstatt nunmehr seel. hinterlaßener dochter /:welche sich an Herrn Paul Heÿer den hafner und E: E: kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzern, verheurathen wird:/ Eigenthümlichen zuständig, welche dieselbe beÿständlich Hn Christian Bärthelins deß Küefers und burgers Zu gedachttem Schlettstatt, Ihres Curatoris (…) angegeben
Sa. haußraths 50
Item einen tritten theil ane einem garthen Vor der Statt Schlettstatt 25
Item ein tertz ane einem halb acker Veldt 6
Und dann in Capital 75 lb – Summarum 156 lb
Actum Straßburg den 3. Junÿ Anno 1710.

Marie Ursule Cœllner (Kellner) devient bourgeoise un mois après son mariage
1710, 4° Livre de bourgeoisie p. 778
Maria Ursula Kelnerin, Von Schlettstaht, Weÿl. Joh. Caspar Kellner hew. schaffnern daselbst tochter empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann Paul Heÿer p. 2. gold fl. 16 ß Wird beÿ den Maurern dienen. P. 19. Dito [Julÿ 1710]

Paul Heyer meurt en 1726 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 130 livres, celle des héritiers à 39 livres. L’actif de la communauté s’élève à 45 livres, le passif à 156 livres.

1726 (10. Xbr), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 151
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weißen Herrn Paul Heÿers, gewesenen Haffners u. E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzers auch burgers allh. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1726.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weÿl. der Ehrenveste, Wohlvorgeacht und weiße Herr Paul Heÿer, gewesener Haffner u. E: E: Kleinen Raths alter beÿsitzer auch burger alh. nach deme derselbe den 24. 8.bris jüngst Von dem l. Gott auß dieser Zeit und Welt abgefordert worden, Zeitlichen hind. sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren deßelben in 2. Ehen erzeugter Kinder u. ab intestato Zu gleichen antheilen v.laßener Erben wie auch d.selben respectivé Hh. Assistenten und geschwornen Vogts aller gleich dem Eingang dießes Inventarÿ benambset, inventirt durch die Ehren: und tugendsame Frau Mariam Ursulam Heÿerin gebohrne Cöllnerin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Melchior Schröder haffners u. burgers allh. deroselben geschwornen Vogts, wie auch den Sohn u. Tochter erster Ehe selbsten – So beschehen in Strb. Dienstags den 10. Xbr: A° 1720.
Der abgeleibte H. Heÿer seel. hat Zu Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Johann Heÿer und 2. Mariam Franciscam Heÿerin, diese beede in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Ursula gebohrner Rambßerin längst seel. erzeugt Kinder, so bereits majorennes und dahero ohnbevögtigt, mit assistentz deß Wohl Ehrenvest und Rechts wohlgelehrten H, Philipp Jacob Marbachs Notarÿ publicj et practicj dem geschäfft persönlich erschienen beÿgewohnet.
3. Mariam Salome und 4. Mariam Catharinam die Heÿerin diese beede in Letzter Ehe mit Eingangs gedachter Maria Ursula gebohrner Cöllnerin der hind.bliebenen Wittib erzeugte Kinder, deren geschwornen, Vogt der Ehren u. Vorgeachte H. Joh: Georg Kießler, Rothgerber und burger alh. welcher im nahmen seiner beÿden Vogt perohnen hiebeÿ Zugegen ware. Also alle Vier des abgeleibten seel. in Zwoen Ehen erzeugte Kind u. ab intestato Zu gleichen Antheilen verlaßene Erben

In seiner alhie Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegener u. hernach beschriebener behaußung befunden worden, Wie volgt
Schrein und Höltzenwerck. In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der Hindern Kuchen Cammer, In der Soldaten Cammer, Auf der Bühn, Im Keller
Werckzeug Zum Haffner Handwerck gehörig. Dieser ist durch Mstr Georg Andream Huck dem burger und haffner alh. angegeben und æstimirt worden wie volgt
(T.) Ertl. 2. a. Scheiben pro 1 lb
2. a. Mühlen, 1 lb
Vor Rothe Erd, 6 ß
Vor Weiße Erd, 7 ß 6
Vor 46. Haffen bretter, 6 ß
Vor allerleÿ Kleinigkeiten ständl. hammer und d.gleichen, 7 ß 6
Vor die Mödel, 15 ß
Vor gebrannnte Kachlen, 15 ß
1. a. Klingelstein s. dem stößel, 3 ß
Vor gebrannt Geschirr, 1 lb 15 ß
Vor 1 eiß. schierstang, 4 ß
Vor 5. lb Kupffer äsch, 5 ß
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Extractus aus Mstr Johann Jippon geweßenen haffners und burgers Zu Schlettstatt und auch weÿl. frauen Mariæ Magdalenä gebohrner Steinmetzin, deßelben ehelicher haußwürthin, der Wittib respectivé Stieff Vatters und eheleibl. Mutter seel. Verlaßenschafft haubt Inventario de dato 18. Martÿ 1709. über die Ihro erblich zugefallennen Posten, durch H. Rumpler gerichtsschreiber und Königl. Notarium allda gefertiget (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) eine Behaußung u. Hoffstatt mit allen deroselb. Zugehörden, begriffen, Weith. Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strb. ane d. Uttengaß, 1. s. neben François Verney dem lichtermacher 2. s. neben Jean Japÿ auch liechtermacher, hinden wider auf denselben stoßend, So über hernach gemelte daroben stehede Capitalia eig. und durch (die Werckmeister) v.mög d.oselben ad Conceptum gelüfferten schrifftl. Abschatzung vom 20. 9.br: 1726. Vor freÿ ledig u. eig. angeschlagen pro 375. lb
Wavon wied. wegzurechnen Erstl. so man Mstr. Heinrich Bucken dem Schreiner und burger alh. ane Capital Jährl. auf Michael. mit 4. lb 17 ß 6 d Zinßl. schuldig, 97. lb 18 ß 4, Mehr so man dem Closter Zur Reüerin Stæ Mariæ Magdalenæ in Haubtguth jeweilen auf Jacobi mit 10. lb d Zinßbar schuldig 125. lb, Und dann so man Weÿl. frauen Susannæ Rebhanin seel. hind. laßen Erben ane Cap. jährlich auff Michael mit 3 lb 15. ß Verinteressirlich Zu entrichten 75 lb. Machen dise 3. auf Vorbeschriebener behaußung hafftende Capitalia zusammen 297 lb 18 ß 4 d. Nach d. abgang v.bleibt ane deren anschlag annoch 77 lb 1 ß 8 d. Waran vor die dem Verstorb. seel. u. nunmehr deßen Erben gebührige 2/3 theil dißorths außzuwerffen 51. lb 7 ß 9 1/3
die übrige tertz ist dem Sohn und tochter erster Ehe vor Mütterl. Guth gebührig auch hernach f° (-) fac (-) des abgeleibten seel. Lebtägig genoßenem Wÿdumb einverleibt befindlich. Wie dieße behaußung wehrendern Ersten Ehe erkauffet worden, weißet 1. teutscher pergament. Kauffbrieff mit d. Statt Strb. angangend. Cantzleÿ Contract Insiegel v.wahrt dat. 26. 7.br 1695. Dabeÿ noch 2. alte teutsche pergament. Ganth und Respectivé Kauffbrieff mit E. E. Kl. raths wie auch vorgemeltem Contract Innsiegel bekräfftiget, datirt d. 6.ten Aprilis A° 1695. und 13. 9.br 1687. alle 3. mit jetzigem N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. gold. Rings 4 ß, Sa. Schuld 25, Sa. ergäntzung (95, Abgang 10 ß, Compensando) 95, Summa summarum 130 lb
Hierauff nun wird auch der Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Eigenthums an einer behaußung 51, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 77 lb – Schulden 37, Nach deren Abgang 39 lb
Endlichen wird auch das gemein, Verändert und theilbar Guth beschieben, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs Zum haffner handwerck gehörig 7 lb Summa summarum 45 lb – Schulden 156 lb, In Vergleichung 110 lb
Gantze nach abzug der Passivorum restirende Verlaßenschafft 93 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene Herr Heÿer wegen Johannis und Mariæ Franciscæ der Heÿer seiner beeden Kindern erster Ehe gegen derselben education und alimentation bis an sein seeliges Ende genoßen
Solcher bestehet, Erstl. in dem dritten theil ane der hievorn fol. (-) fac (-) et seqq. beschriebenen behaußung und deren Zugehördten in der Uttengaß alhier gelegen, deren dasigen anschlag nach über abzug der obensteheder Capitalien zu hiehero gehörigem rato antreffend 25. lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung d. 20.t. 9.bris aô 1726. Auff begehren Wÿland de Ehren hafft und bescheidenen H. Johann Paulÿ Heÿer gewesenen Kachlers seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Rutten gaßen gelegen, einseits Neben Frantz Wernÿ Liechtermacher, anderseits Neben und hinden auf Johannes Schaby liechtermacher stosend, welche behausung Stuben Cammren, Kuche, Soldaten Cammer, Kachler Werckstatt, mit einem offen, ferner bren ofen und hauß Ehrlein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleithe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb. Sieben Hundert und Fünffzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les enfants et héritiers de Paul Heyer vendent la maison 550 livres à Jean Chapuis, déjà propriétaire de la maison voisine (actuel n° 12)

1728 (29.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 565-v
weÿl. Paul Heÿer gewesten haffners und deßen ersterer Ehefrau weÿl. Ursula geb. Rantzmarin erzeugt und hinterlaßenen beede Kinder nahmens Johannes Heÿer ledigen standts so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versicherte und Fr. Maria Francisca geb. Heÿerin Johann Martin Hörle des haffners Ehefrau, so dann ged. Heÿers in zweÿter Ehe mit Fr. Maria Ursula geb. Kellnerin deßen hinterbliebenen wittib erzeugt und hinterlaßenen zweÿer Kinder Maria Salome und Maria Catharina der Heÿer geschworner Vogt Joseph Diller der Schneider mit zuziehung der Curandi Mutter und dero Curatoris Johann Melchior Schröder haffners
in gegensein Jean Chapuy des Liechtemachers, unter dem 1.t hujus ergangen: und obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Uttengaß, einseit neben dem käuffer selbst anderseit neben Claude francois Vernier auch Liechtermacher hinten auff bemeldten kauffenden Chapuy – den Kindern erster ehe zu 8/12 theil den beÿden Kindern letzter ehe aber zu 4/12 – um 320 pfund verhafftet, geschehen um 229 pfund

Les maisons sont décrites à l’inventaire dressé en 1743 après la mort de Jean Chapuis.
Marie Duportail veuve de Jean Chapuis hypothèque les trois maisons contiguës au profit de la fondation ottonienne pour pouvoir remettre à son beau-fils Guillaume Chapuis sa part d’héritage

1744 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 423-v
Fr. Marie geb. Duportail weÿl. Jean Chapuis des Lichtenmachers wittib mit beÿstand H. Frantz Ernst Cons des schaffners des Stiffts St Margaretha und vogt, daß sie mit obigem vorschuß ihrem stieffsohn Guillaume Chapuis wegen seinen vätterlichen erbgut ausweißen wolle
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Hammerer regierenden H. Ammeister XIII und scholarchæ als Obmanns der Ottonischen stifftung und S.T. H. Elias Christoph Lantz Jcti und hiesiger Stadt Consulenten als administratoris – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, erstlich dreÿ neben einander stehende behausungen samt deren höffen und hoffstätten auch übriger zugehörden ane der Uttengaß, einseit neben H. Georg Dorffer dem kieffer anderseit ist ein eck ane einem Allmendgäßlein hinten theils auff der Fischer Zunfftstub gelegen
mehr eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis auff der Esplanade beÿ denen rothen häußern gegen den backöffen über, einseit neben François Delay dem wirth anderseit neben weÿl. Johann Melchior Klein des huffschmids erben hinten auff eben dieselbe

Marie Anne Gasque veuve de Jean Chapuis hypothèque les trois maisons contiguës au profit du receveur de l’orphelinat Jean Frédéric Heupel

1747 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 879
Fr. Maria Anna geb. Gasque weÿl. Jean Chapuy des lichtenmachers wittib mit beÿstand ihres vogts H. Frantz Ernst Cons des schaffner des Closters zu St Margarethen
in gegensein des Stiffts Waÿßenhaußes schaffners H. Johann Friedrich Heupel – schuldig seÿen 300 lb
unterpfand, dreÿ häußern nebeneinander samt deren höffen und hoffstatt auch übrigen zughörden ane der Uttengaß, einseit neben Johann Georg Dörffer dem kieffer, anderseit ist ein eck am allmend gäßlein, hinten theils auff das Fridische stammhauß theils auff der Fischer zunfft stub

Marie Anne Gasque hypothèque les trois maisons contiguës au profit de l’employé à la halle Jacques Hector Gombault

1752 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 199
Fr. Maria Anna geb. Gasque weÿl. Jean Chapuy gewesten lichtermachers wittib mit beÿstand ihres vogts H. Rathh Frantz Ernst Cons des schaffners des Closters zu St Margaretha und dero sohn H. Jean Pierre Louis Chapuy mit beÿstand seines curatoris ad lites H. Johann Friedrich Heupel des waÿßenschaffners
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des beamten hiesigen Kaufhauß – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, dreÿ häußer nebeneinaner samt deren zugehörden und rechten ane der Uttengaß, einseit neben Johann Georg Dörffer kieffer, anderseit ist ein eck ane einem Allmend gäßlein, hinten theils auff den Fridischen stammhauß theils auff die Fischer zunfft

Les maisons sont décrites à l’inventaire dressé en 1757 après la mort de Marie Gasque dite Duportal.
Jean Laurent Barbier et Marie Marguerite Agnès Chapuis hypothèquent plusieurs immeubles au profit du notaire Jean Daniel Schweighæusser

1763 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 294-v
H. Jean Laurent Barbier employé dans les affaires du Roy und Maria Margaretha Agnes geb. Chapuis mit beÿstand H. Frantz Antoni Kellermann E. E. großen raths beÿsitzers und H. Ferdinand Blauw des medicinæ doctoris und practici
schuldig seÿen H. Not. Johann Daniel Schweighäußer – 250 pfund
unterpfand, primo einen vierten theil ane dreÿ nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein eck ane einem allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der fischer
den vierten theil ane einer behausung cum appertinentis ane den rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff denselben
eine quart ane einer behausung cum appertinentis ane dem Rooßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Autre hypothèque entre les mêmes

1763 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 474-v
H. Ferdinand Blauw medicinæ doctor und practicus und Maria Theresia geb. Chapuis mit beÿstand H. Jean Louis Barbier des employé dans les affaires du roy und H. Rathh. Frantz Antoni Keller E. E. kleinen raths beÿsitzers
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, 1. einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein Eck ane dem Allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der Fischer
ferner einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ denen rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff eben denselben
so dann einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1765 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 456
H. Ferdinand Blauw medicinæ doctor et physicis zu Oberkirch und Maria Theresia geb. Chapuis mit beÿstand ihres bruders H. Jean Pierre Cahpuis des geographe und H. Rathh. Frantz Antoni Kellermann E. E. kleinen raths beÿsitzers
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als mandatarii Jfer Mariæ Magdalenæ Hubmeÿerin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, 1. einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen ane der Uttengaß, einseit ist ein Eck ane dem Allmend gäßlein, anderseit neben N. Dörffer dem kieffer, hinten auff E. E. Zunfft der Fischer
ferner einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ denen rothen häußern auf der Esplanade, einseit neben H. Rathh. Delaÿ, anderseit neben N. Lobstein dem biersieder, hinten auff eben denselben
so dann einen vierdten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein, einseit neben den Vaudinischen erben, anderseit neben H. Gourmand, hinten auff Georg Kübler den weißbecken

Le géomètre Jean Pierre Louis Chapuis et sa femme Marguerite Louise Kellermann hypothèquent leur quart de maisons au profit de Marguerite Barbe Hubmeyer

1765 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 615-v
H. Johann Peter Louis Chapuis des geometre und Margaretha Louise geb. Kellermännin mit beÿstand ihres vatters Frantz Antoni Kellermann E. E. kleinen Raths dermahligen beÿsitzers und Louis Kellermann des lieutenant lieutenant au régiment d’Anhalt
in gegensein H. Not. Johann Daniel Schweighäußer als mandatarius Fr. Margarethæ Barbaræ Wittwe Herichin geb. Hubmeÿerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, 1. ein vierdter theil vor unvertheilt ane dreÿen nebeneinander liegenden behausungen cum appertinentis ane der Uttengaß, eins. ane einem allmend gäßel,
ferner ein vierdter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis beÿ den rothen häußern auf der Esplanade,
so dann ein vierdter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane dem Roßengäßlein

Les héritiers Chapuis cèdent leurs parts de deux maisons rue Sainte-Madeleine (la troisième, actuel n° 12, ayant été vendue la même année au menuisier Jean André Lux) à leur sœur Marie Dorothée Chapuis moyennant 4 400 livres. L’acquéreuse s’engage à faire faire une porte d’entrée au logement qu’occupe son frère Jean Louis Chapuis

1767 (14.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 128)
furent presens le Sr Jean Louis Chapuis Geometre demeurant en cette ville, le Sr Ferdinand Blau Docteur en medecine pour et au nom de De Marie Therese Chapuis son Epouse, Et le Sr Jean Laurent Barbier Trésorier du Regiment Suisse de Pfeiffer au nom de De Marie Marguerite Agnès Chapuis Son Epouse (…) d’une part
Et Dlle Marie Dorothée Chapuis leur sœur et belle sœur fille majeure d’ans usante et jouissante de Ses droitsn demeurant en cette ville, assistée, pour plus grande Validité de ce qui suit, du Sr François Antoine Kellermann assesseur au Senat, cy present, et qu’elle en a requis, d’autre part,
Lesquels ont dit, qu’entre autres Immeubles à eux Echus par le deceds de leurs pere et mere ils possedent deux maisons Scituées en cette ville l’une à côté de l’autre dans la rue Ste Madeleine, le Sr Dörffer Marchand de vin d’une part, le Sr Lux menuisier d’autre, Et par derrier la Tribu des Pecheurs, ils sont convenus que celuy d’entre eux quise trouverait vouloir en donner le plus en demeurant adjudicataire par forme de partage et licitation à l’amiable, et S’etant assemblés à cet effet le Jour d’hyer il s’est trouvé qu’après plusieurs mises et encheres faites de part et d’autre personne n’a voulu Surencherir la mise faite par lad. Dle Marie Dorothée Chapuis d’une somme de 17.600 livres, Et fut arreté que lesd. maisons Seroient laissées à lad. De Marie Dorothée Chapuis comme plus offrante et derniere encherisseuse – Lad. De Marie Dorothée chapuis retiendra une somme de 24 livres sur lesd. 17.600 livres a quoy elle a fait monter le prix total de la totalité desd. deux maisons et moyennant ladite somme Elle fera faire à ses frais une porte d’Entrée à celle desdites deux maisons qui est actuellement occupée par ledit Sr Chapuis mais lors du partage definif desd. Successions paternelle et maternelle ell ne tiendra aucun compte de ces 24 livres a ses frere et soeurs (procuration Barbier, demeurant presentement a Metz rue de la Crette paroisse St Gengoulf)
enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 641 /2, f° 574 le 26 octobre 1767

Marie Dorothée Chapuis épouse en 1772 François André Braulle, contrôleur du droit sur les cartes : contrat de mariage, célébration
1772 (7.8.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 619
(Contrat de mariage) fut present le sieur François André Braulle, Controlleur du Droit sur les Cartes fils majeur de defunt le Sr George Henry Braulle, en son vivant Employé dans le affaires du Roy et de feu Delle Felicité Geistodin son Epouse ayant demeuré dans cette ville d’une part
Et Demoiselle Marie Dorothée Chappuis fille majeure d’ans de feu le sieur Jean Chappuis en son vivant Marchand Chadelier et bourgeois domicilié en cette dite ville et de feu Delle Marie Anne Gasque Ses pere et Mere assistée du Sr Luc Schaaff Juriste demeurant dans lad. Ville de Strasbourg d’autre part
Fait lû et passé à Strasbourg cejourd’hui 7° aoust 1772 (signé) Braulle, chapuis

Mariage, Saint-Laurent (cath. 319)
Hodie 11. Augusti Anni 1772 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dns Franciscus Andreas Brolle Argentinensis in negotiis regiis occuptus, filus legitimus majorennisis et orphanus Dni Georgii Henrici Brolle in negotiis regiis olim occupati et Dnæ Felicitatis Geisdodin conjugum defuctorum ab Anno in parochia nostrâ commorans et Dlla Maria Dorothea Chapuis etiam Argentinensis, filia legitima majorennis et orphana defuncti Domini Joannis Chapuis civis quondam argentinensis et Mariæ Annæ Gasque conjugum defunctorum parochiana nostra. Testes Aderant Dns Joannes Petrus Ludovicus Chapuis Sponsæ frater civis hujas (signé) Braulle, chapuis (i 162)

François André Braulle loue une partie de la maison au profit du marchand épicier Joseph Rosetti

1792 (22.2.) Strasbourg 11 (3), Not. Anrich n° 230
Mr François André Braulle Receveur de le Lotterie cour de France, Bail et loyer d’argent pour 8 années consecutives qui ont commencé à courir à la St Michel dernier
à Mr Joseph Rosetti citoyen et marchand épicier
dans la Maison dudit Braulle sçise rue de la Magdeleine N° 26 consistante ladite Location dans un poel au Rez de chaussée donnant sur la rue dont le Sr Bailleur se charge de faire percer à ses frais une arcade, la munir d’une porte bien conditionnée et de faire murer celle qui donne dans l’allée a droite pour servir de Boutique au Sr preneur, Plus dans une Cuisine derrière ladite Boutique prenant son jour sur la cour dont le Sr preneur disposera pour sa commodité (…), Plus dans une chambre attenant à la boutique y ayant Communication, Plus dans une Cave dont le Sr bailleur fera agrandir L’entrée dont le Sr preneur aura seul la Jouissance, le Vestibule au dessus de ladite Cave doit être libre pour L’entrée et la Sortie des autres Locataires, Plus dans deux pièces au premier Etage attenants prenans Jour sur la rue, Plus dans une Cuisine donnant sur la cour, Plus dans deux chambres à la Mansarde, Le Grenier sera en commun avec un second Locataire et le Sr Preneur Jouira en outre de toutes les autres aisances locatives comme puits, Bouanderie – moyennant un loyer annuel de 300 livres
enregistré le 22 février

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant François Joseph Rosset

1807 (20.2.), Strasbourg 15 (17), Not. Lacombe n° 300
Inventaire de la succession de François Joseph Rosset négociant décédé le 13 janvier dernier – à la requête de Jeanne Hürstel la veuve tutrice naturelle d’Auguste Charles leur fils mineur 4 ans, et de Joseph Brentano négociant subrogé tuteur dudit mineur – en présence de Catherine Hügel domestique de la maison
dans le logement du défunt rue de la Madeleine n° 26
meubles, argenterie 2570 fr, marchandises 10.395 fr, numéraire 736 fr, créances 4926 fr, créances 1137 fr, total de l’actif 19.765 fr, passif 47.275 fr, apports et reprises 14.400 fr, total 61.675 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 25-v du 2.3.

André Braulle et Dorothée Chapuis louent une partie de la maison à Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset

1809 (18.7.), Strasbourg 15 (10), Not. Lacombe n° 1022
Bail de 12 années qui commencent à la St Michel 29 sept. prochaine – André Braulle, caissier des articles d’argent à la poste aux lettres de cette ville, et Dorothée Chapuis
à Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset négociant
En la maison des Sr et De Braulle sise en cette ville rue de la Madeleine n° 26, d’un côté les héritiers de la veuve Krenztinger d’autre le Sr Doerfer tonnelier derrière le caffé du Sr Reymann, le tout au rez de chaussée tant de la maison de devant que de celle entre deux cours, des ailes adjacentes et du fond de la seconde cour consistant en deux pièces et cuisine a côté de la boutique, la boutique, comptoir, allée attenante les divers magasins, écurie, appartenances et dépendances avec la seconde cour ainsi que les trois pièces et la cuisine formant le rez de chaussée occupé actuellement par le Sr Schmid dans la maison entre deux cours de manière que tout le rez de chaussée dans tous les bâtiments quelconques soient compris dans le présent bail avec les appartenances et dépendances exprimées ou non cy dessus. En outre dans la maison de devant tout le premier étage consistant en 6 pièces 3 cuisines et l’allée au second étage, les deux pièces, chambre et allée à côté du logement actuel occupé par le Sr Milty père, toutes les chambres en mansardes et les greniers excepté la chambre occupée actuellement par le Sr Milty père, les deux caves attenantes l’une à l’autre, les deux caves dans la maison de devant excepté les deux enclos dans l’une d’elles occupés par la De Poirot et le Sr Villars en outre la cave qui est sous la maison entre les deux cours à l’exception de la partie qui est occupée actuellement par le Sr Milty père – moyennant un loyer annuel de 1037 francs ou 1050 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 5 du 24.7.

Marie Jeanne Hürstel cède son bail au négociant Donat Marchal

1811 (24.12.), Strasbourg 15 (14), Not. Lacombe n° 2314
Cession – Marie Jeanne Hürstel veuve de François Joseph Rosset ayant un commerce d’épicerie en cette ville
à Donat Marchal négociant
cede le fond de commerce d’épicerie qu’elle fait en cette ville tel qu’il est établi rue de la Madeleine n° 26 avec toutes les marchandises tel que le tout se trouvera exister a l’époque du 14 avril 1812 à estimer par des experts
le bénéfice du bail qu’elle tient de M André Braul et Dorothée Chapuis propriétaires de la maison pour l’espace de 9 ans et demi que le bail aura encore à courir pour 1037 francs de loyer
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 145-v du 30.12.

Consentement au mariage de leur fils
1813 (27.1.), Strasbourg, Not. Knobloch
Consentement – André Braulle propriétaire à Strasbourg et Dorothée Chapuis au mariage de Charles Alexandre Hyppolite audit lieu avec Marie Anne Fischer
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 113 du 29.1.

François André Braulle et Marie Dorothée Chapuis font dresser l’inventaire de séparation

1814 (24.8.), Strasbourg 11 (18), Not. Thurmann n° 2765
Inventaire de séparation, François André Braulle ci devant caissier de la poste aux lettres et Marie Dorothée née Chapuis, par jugement du 9 août dernier
propres de la femme, deux maisons l’une a côté de l autre rue de la Madeleine tenant alors au Sr Dorffer marchand de vin d’autre Sr Lux menuisier derrière Tribu des Pêcheurs
de la maison faubourg de Pierre n° 95 – communauté, meubles 1269 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 f° 84 du 3.9.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Claire Pougnet femme du négociant Joseph Jacques Antoine Delcominette

1821 (22.5.), Strasbourg 8 (32), Me Roessel n° 7860
Inventaire de la succession de Marie Claire Pougnet femme de Joseph Jacques Antoine Delcominète, négociant décédée le 18 janvier dernier – à la requête du veuf, commun en biens en vertu du contrat de mariage passé devant Me Meister à Colmar le 6 avril 1818 père et tuteur légal de Claire Joséphine 2 ans et Françoise Catherine décédée le 11 février 1821 – en présence de Charles Marie Dagobert Pougnet substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance de Colmar, subrogé tuteur
dans une maison en cette ville rue de la Madeleine n° 26
propres, mobilier 4792 fr, garde robe 692 fr, bijoux 154 fr, reprises 8400 fr, ensemble 14.038 fr
communauté mobilier 992 fr, marchandises 11.829 fr, créances 4956 fr, numéraire 300 fr, ensemble 18.077 fr, passif 16.721 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 152 F° 146 du 24.5.

Propriétaire de la moitié de la maison, Charles Alexandre Hyppolité Braulle meurt en 1827

1827 (15.5.), Strasbourg, Me L’Ange
Inventaire de la succession de Charles Alexandre Hyppolité Braulle, employé à la poste aux lettres décédé le 5 mars dernier – à la requête de la veuve Marie Anne Fischer en son nom et mère et tutrice légale de Eugène Emile et Henri Hyppolite
mobilier 541 fr, créance 228 fr
la moitié d’une maison rue de la Madeleine n° 26 estimée 5000 fr ; passif 1608 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 14 du 21.5.

Les enfants de Charles Alexandre Hyppolité Braulle louent une partie de la maison au mécanicien Guillaume Becker

1825 (2.7.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 831
Bail de 3 ans à commencer le 29 septembre prochain – Emilie Braulle, fille majeure, Hipolite Braulle, employé à la poste aux lettres
à Guillaume Becker, mécanicien
les localités suivantes dans la maison à eux appartenante sise en cette ville rue Ste Madeleine n° 26, savoir une cave quelconque et une chambre aux mansardes, Dans la seconde cour le rez de chaussée composé de trois chambres et une cuisine ses deux bâtiments latéraux, la jouissance de cette cour avec le droit au profit du preneur d’y faire établir une forge et une cheminée à âtre et tout ce qui s’ensuit
Charges, clauses et conditions, 4. il aura le droit de faire une porte de communication de la cuisine avec le corridor dont il devra laisser l’entrée et sortie libre – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 174 F° 11 du 7.7.

Les héritiers Braulle exposent la maison aux enchères. Marguerite Chatelain veuve du négociant Jean Baptiste Picard se porte acquéreuse

1835 (19.12.), Strasbourg 7 (89), Me Stoeber n° 16.506
Cahier des Charges du 22. 7.bre. n° 16.327 – Adjudication définitive – 1. Françoise Julie Emilie Braulle, rentière, comme poursuivant la licitation d’une maison indivise, propriétaire pour moitié d’une part,
2. Marie Anne Fischer veuve de Charles Alexandre Hyppolite Braulle, mère et tutrice légale d’Hypolite Henry Braulle 19 ans et demi, ayant pour subrogé tuteur Jean Oster, marchand épicier, 3. Angélique Emilie Braulle majeure, propriétaires de l’autre moitié-vente ordonnée par jugement à la première chambre du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23 juillet courant, rapport d’experts du 25 août, estimée à 19.000 fr, et jugement du 30 août dernier
à Laurent Schumacher, maître maçon, pour 24.600 fr
Déclaration de command n° 16.507 du 19 décembre, enchéri pour Marguerite Chatelain demeurant rue Mercière n° 3 veuve de Jean Baptiste Picard, négociant
Désignation de l’immeuble, une maison se composant de plusieurs corps de bâtiments avec cour, puits, écurie, petit jardin, autres droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de la Madeleine n° 26, d’un côté la Dlle Scholl, d’autre le Sr Christmann, derrière le Kohlenhof
Origine et Etablissement de l’immeuble à vendre. L’immeuble à vendre provient de la succession de Charles Alexandre Hypolite Braulle, suivant inventaire dressé par Me Lange le 15 mai 1827. Charles Alexandre Hypolite et sa sœur Françoise Julie Emilie sont propriétaires exclusifs chacun pour moitié, échue dans la succession de François André Braulle, employé à la porte de Strasbourg, et Marie Dorothée Chapuis. ladite maison et avenue au Sr Braulle et à ladite Chapuis suivant partage et licitation dans la succession de ses père et mère dressé par Me Humbourg le 14 octobre 1767
Adjudication préparatoire n° 16 407 du 7. 9.br
(Joint) Rapport d’experts du 25 août – Auguste Arnold, Jean Frédéric Klinck, Philippe Jacques Hennenberg tous trois architectes (…) le partage ne peut se faire commodément vu que la construction et la distribution des bâtiments dont le premier est situé entre ladite rue et la petite cour dans laquelle est un puits avec une pompe. Le second est entre la même cour et le petit jardin communiquant à travers ladite cour avec le premier bâtiment à chaque étage. Le troisième est à gauche au jardin et enfin le quatrième est au fond du même jardin.
Le premier contient au rez de chaussée qui est sur trois caves sous solives deux corridors d’entrée, une boutique et trois chambres vers la rue, une cage d’escalier, buanderie et une cuisine vers la cour. Le premier ainsi que le deuxième étage renferment chacun six chambres dont une avec alcove vers la rue une autre l’escalier et cuisine vers la cour. Dessus comble l’un avec mansardes contenant six galetas et l’esaclier, plus un grenier avec deux séparations en planches au dessus l’autre à deux greniers dont l’inférieur renferme trois galetas, un pignon un mur sépare les deux combles et portions de cette maison.
La seconde maison contient un rez de chaussée sur cave sous solives, une cage d’escalier, un bucher, une cuisine et trois chambres vers le jardin, lieux et fosses d’aisances aux deux extrémités. Le premier comme le second étage renferment chacun quatre chambres dont une avec alcove vers le jardin une cuisine et une galerie de communication vers la petite cour. Dessus comble avec mansarde dans laquelle cinq galetas plus un grenier au dessus ayant deux séparations en planches.
Le troisième bâtiment n’a que deux chambres avec rez de chaussée avec un grenier dans le demi toit au dessus.
Le quatrième bâtiment aussi simple rez de chaussée contient une cuisine et un magasin couvert d’un demi toit à un grenier. Dans l’angle une petite étable. Toutes les couvertures sont en tuiles doubles et peu de simples, estimé 19.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 93-v du 21.12.

Originaire de Nancy, le coiffeur Jean Picard épouse en 1805 Anne Marguerite Chatelain, native du Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 107)
L’an XIII de la République, le 25° jour du mois de Nivôse (…) sont comparus Jean Picard, âgé de 38 ans, coëffeur, domicilié en cette ville depuis 17 ans, né à Nancy, Département de la Meurthe, le 19 avril 1766, majeur, fils de feu Antoine Picard, tailleur de pierres, décédé à Nancy le 6 avril 1777 et de Catherine Petit, consentante (…) et Anne Marguerite Chattelain, âgé de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis 10 ans, née au Fort-Vauban, Département du Bas-Rhin le 20 juillet 1780, majeure, fille de feu Jean Jacques Chattelain, ancien militaire mort à Lille à l’hôpital militaire le 15 juin 1793, et de Marie Anne Boymond, ci présente et consentante (signé) Jean Picard, M. Chatelain (i 58)

Jean Baptiste Picard meurt en 1836 en délaissant deux filles
1836 (14.5.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7648
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Picard, marchand et fabricant, à la requête de Anne Marguerite Chatelain la veuve, communauté s’étant épousé à Strasbourg le 25 nivose XIII (15 janvier 1805) sans contrat de mariage, marchande et fabricante d’ouvrages, mère et tutrice naturelle de Florentine Eugénie Hortense Picard née le 7 mai 1817 sa fille mineure, 2. Adèle Juliette Picard, majeure, héritiers pour moitié de leur père, en présence de Benoît Joseph Ignace Doss, avoué près le Tribunal Civil mandataire de Felix Chavanne propriétaire à Paris rue d’Alger n° 29 près de celle de Rivoli, subrogé tuteur de la mineure
maison mortuaire rue Mercière n° 3 au rez de chaussée et au premier étage
Enregistrement de Strasbourg, acp 240 F° 84 du 16.5.

Juliette Picard cède sa moitié de maison à son beau frère et à sa sœur Maurice Thiebault et Hortense Picard

1843 (19.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 86 (1875) f° 64
Vente du 25 juin 1843 – Je soussignée Juliette Picard rentière à Paris rue de l’Echiquier N° 4 déclare par ces présentes avoir vendu, cédé, quitté ét abandonné en tous droits de propriété et avec toute garantie de droit et de fait
à Maurice Thiebault, avocat demt. à Strasbourg et De Hortense Picard, son épouse autorisée à cet effet
la moitié d’une Maison que je possède par indivis à l’encontre des acquéreurs rue de la Madeleine N° 26 à Strasbourg, entre Delle Scholl et le Sr Christmann, donnant par derrière sur le Kohlenhoff, Telle ce cette moitié e maison se trouve contient et comporte, me provenant de la succession de Marguerite Châtelain V° Picard notre mère décédée. Cette vente faite pour et moyennant la somme de 10.000 francs en numéraire

Originaire de Puttelange, le licencié en droit Maurice Thiebault épouse en 1840 Florentine Eugénie Hortense Picard
1840 (16.6.), Strasbourg 13 (56), Me Arbogast n° 11
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Maurice Thiebault, licencié en droit à Puttelange (Moselle) fils de Maurice Thiebault, propriétaire, et de Marie Marguerite Riquet
Florentine Eugénie Hortense Picard, fille de feu Jean Baptiste Picard, commerçant, et d’Anne Marguerite Chatelain
Enregistrement de Strasbourg, acp 279 F° 25-v du 18.6.

Hortense Picard meurt en 1861 en délaissant quatre enfants

1861 (18. Xbre), Strasbourg 15 (105), Not. Momy (Hippolyte) n° 7660
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Maurice Thiébault propriétaire Florentine Eugénie Hortense Picard
L’an 1861 le Mercredi 18 décembre à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg rue des Orphelins N° 23. ou demeurait Mad. Florentine Eugénie Hortense Picard décédée épouse de M. Thiébault requérant en la Maison de campagne sise hors la porte d’Austerlitz le 22 juin dernier.
A le requête de Mr Maurice Thiébault, propriétaire, Agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens avec son épouse défunte aux termes des dispositions de leur contrat de mariage passé devant M° Arbogast et son collègue notaires à Strasbourg le 16 juin 1840. à cause des reproses qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté et des avantages de survie lui ressortant du contrat de mariage ci-dessus relaté. En qualité de père et tuteur légal de de ses quatre enfants mineurs procréés de son mariage avec feue son épouse nommés 1) Marie Hortese Adéle Thiébault née le premier mai 1841, 2) Jules Ernest Maurice Thiébault, né le 21 septembre 1842, 3) Eugène Florentin Marie Thiébault né le 11 septembre 1846, 4) Maurice Ernest Marie Thiébault né le premier septembre 1850. Enfin comme légataire de tous les meubles (…) en vertu du testament de cette dernière fait olographe à Strasbourg le 20 août 1840 (…). Et en présence de Mr Paul Lamache, professeur à la faculté de droit de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits quatre enfants mineurs Thiébault

Contrat de mariage (…)
N° 7664, Continuation du 19 Xbre 1861. Immeuble bâti propre à la défunte
Maison rue de la Madeleine. Une Maison se composant de plusieurs corps de bâtiments, avec cour, puits, écurie, petit jardin, autres droits, aisances, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de la Madeleine N° 26 ancien et 10 nouveau, d’un côté Mr Laugel de l’autre Mr Grün, devant la rue derrière la Brasserie du poel des pêcheurs. Cet immeuble était la propriété de Mad. Thiébault pour en avoir recueili une moitié, l’autre moitié étant échue à Mademoiselle Picard sa sœur ci après qualifiée, dans la succession de Mad. Marguerite Chateain veuve de Mr Jean Baptiste Picard en son vivant Négociant à Strasbourg, de quelle Mad. Thiébault était héritière pour moitié, et pour avoir acquis l’autre moitié de Madlle Juliette Picard, sa sœur, rentière demeurant à Paris aux termes d’un acte sous signature privée fait en double à Strasbourg le 25 juin 1843, enregistré à Strasbourg le 19 septembre 1846 folio 64
Communauté. Immeubles. Maison rue des Orphelins (…)
Campagne située hors la porte de l’hôpital (…)
Testament de la défunte (…)
Marchandises faisant partie du commerce de Mad. Thiébault
acp 505 (3 Q 30 220) f° 50-v du 21.12. (succession déclarée le 21. Xbre 1841)
Communauté, mobilier 8051
Garde robe de la défunte 405
Une maison rue de la Madeleine N° 10 propre à la défunte
Communauté, Une maison rue des Orphelins N° 21
Une campagne hors la porte d’Austerlitz de Strasbourg
La charge d’agent de change, le cautionnement de 8000 – argent 315, loyers 1735, extances 2948
Indemnités dues à la communauté 46.836
Récompenses dues au veuf par la communauté 57.005. Reprises de la défunte 40.000, Marchandises 24.091 – Passif de la communauté 1543

1861 (17.12.), Me Momy
Dépôt du testament olographe de Florentine Eugénie Hortense Picard épouse Maurice Thiébaut, ledit testament en date du 20 août 1840, enregistré aujourd’hui
acp 505 (3 Q 30 220) f° 36 du 18.12.

Marie Hortense Adèle Thiébault épouse du pharmacien Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent cède ses droits successifs à son père

1862 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8400
Cession droits successifs – Ont comparu Dame Marie Hortense Adèle Thiébault épouse de Monsieur Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent, pharmacien de son mari présent assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Haguenau (…) héritière pour un quart de feu sa mère Dame Florentine Eugénie Hortense Picard, décédée épouse de M. Maurice Thiébault propriétaire demeurant à Strasbourg
à Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change, son père demeurant et domicilié à Strasbourg
tous droits successifs mobiliers et immobiliers, tant en fonds et capitaux qu’en fruits et revenus échus et à échoir revenant à Madame Laurent dans la succession indivise de Madame sa mère – moyennant la somme de 18.000 francs
acp 515 (3 Q 30 230) f° 50 du 30.10.

Comptes de tutelle
1862 (22. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8321
Récépissé Compte de tutelle – Ont comparu Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
et Dlle Marie Hortense Adèle Thiebault, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg d’autre part
Lesquels ont dit que M. Thiébault a entendu rendre compte à Madlle sa fille sus dénomée de la gestion et de l’administration qu’il a eues en sa qualité de tuteur légal de la personne, des biens et fortune demoiselle Marie Hortense Adèle Thiebault, depuis le décès de Dame Florentine Eugénie Hortense Picard son épouse défunte (…)
acp 514 (3 Q 30 229) f° 47-v du 23. 7.bre

1862 (28. 8.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 3397
Arrête de compte – Monsieur Maurice Thiebault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
et Dame Marie Hortense Adèle Thiébault épouse de Monsieur Albert Antoine Alexandre Adolphe Laurent, pharmacien de son mari présent assistée et autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Haguenau (…)
acp 515 (3 Q 30 230) f° 49-v du 30.10.

Maurice Thiébault se remarie avec Emma Eugénie Stéphanie Bartel
1862 (15. 7.bre), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8309
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Maurice Thiébault, propriétaire, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec quatre enfants de Dame Eugénie Hortense Picard agissant et stipulant comme futur époux
Et Demoiselle Emma Eugénie Stephanie Bartel, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de feu Mr Conrad Louis Bartel ancien officier et de feue Dame Catherine Schott son épouse les deux décédés à Strasbourg, agissant et stipulant comme future épouse
acp 514 (3 Q 30 229) f° 23 du 16. 7.bre
stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Momy le 18 Xbre 1861
Ceux de la future épouse consistent en argent et rentes sur l’Etat, montant à 15.000 francs
Point de donation éventuelle



59, rue du Faubourg de Pierre (ancien)


Rue du Faubourg de Pierre n° 59 (ancien) – II 182 (Blondel), N 236


Le sol de l’ancien n° 59 a été en partie converti en voie publique (rue du Chevreuil) et en partie rattaché à la maison de gauche (n° 53)

Le jardinier Balthasar Kuntz acquiert en trois fois de 1596 à 1602 la moitié de la maison dont l’autre moitié appartient aux frères Pfrimmer d’Eckwersheim. Son gendre le tailleur Jean Grossmann la rachète en 1619 et en cède aussitôt la partie arrière indivise avec des campagnards au jardinier Nicolas Klein. Les héritiers du tailleur Jean Melchior Müller sont autorisés en 1690 à poser un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers moyennant un loyer annuel qui s’éteindra en 1768 quand les objets seront supprimés. Les actes citent pour la première fois en 1694 l’impasse qui donne accès à la maison arrière et au grand jardin auquel elle a été réunie. Les selliers Jacques Verius, Chrétien Schwing puis Jean Jacques Zisig sont propriétaires de la maison de 1695 à 1786. Elle revient ensuite au paveur Jean Frédéric Siegfried puis aux cordiers Philippe Jacques Hæussler et Philippe Henri Ammel (1801-1856).


7 Plan (2) XYZV
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7
Elévations, plan, cour L

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée surmonté de deux étages en bois. C’est la même description qui figure sur les plans établis par les Ponts-et-Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade donnant sur l’impasse se trouve à gauche et celle sur la rue à droite du repère (n). Une grande porte arquée s’ouvre vers la rue et une porte ordinaire sur l’impasse. Outre les deux étages mentionnés par l’Atlas, la toiture a trois étages de lucarnes. La partie arrière du bâtiment (5-6) donne dans la cour (L’).
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 59. Suite aux destructions du siège de 1870, une partie du sol (0,78 are) de la maison est réunie à la propriété voisine (actuel n° 53) et une autre (0,62 are) à la voie publique pour ouvrir la rue du Chevreuil.


Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (cote 5 K 123)

octobre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1596 v Balthasar Kuntz, jardinier, et (1578) Susanne Brumpter – luthériens, pour moitié
Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, pour moitié
1619 h Jean Grossmann, tailleur, et (1619) Marthe Cuntz – luthériens
1685* adj Raoul Klein, cordonnier et consorts
1687 v Jean Melchior Müller, tailleur, et (1669) Catherine Bindenschuh – luthériens
1695 v Jacques Verius, sellier, et (1684) Esther Bindenschuh – luthériens
1710* h Chrétien Schwing, sellier, et (1710) Esther Verius – luthériens
1720 h Jean Jacques Zisig, sellier, et (1720) Marie Esther Verius veuve du sellier Chrétien Schwing puis (1743) Marie Catherine Baldner – luthériens
1786 v Jean Frédéric Siegfried, paveur, et (1758) Marie Madeleine von Triembach – luthériens
1801 v Philippe Jacques Hæussler, cordier, et (1784) Marie Salomé Lentz – luthériens
1817 v Philippe Henri Ammel, cordier, et (1818) Elisabeth Hammann
1856 v Michel Deschler, marchand épicier, et (1852) Rosalie Laas
1867* François Joseph Schmitt
1872* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1719, 450 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) II 182, Jean Jacques Zisig
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Jac: Zißig, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 236, Ammel, Philippe – maison, sol – 1,4 are

Locations

1687, 1694 Jacques Verius, sellier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1466 (1673-1741) f° 508
Loyer correspondant à l’autorisation accordée par les préposés aux affaires foncières

Hannß Jacob Verius soll Hannß Melchior Müllers Kinder behaußung in der Steinstraß bewohnet soll so langer darinn wohnen wirdt, von einem wetterdach, Jahrs vff weihnenachten und A° 1691 i.mo ([corrigé en] Hannß Jacob Verius Sattler soll von einer behaußung in der Steinstraß von einem wetterdach, Jhrs vff Joh: Baptæ und A° 1691 i.mo), 12 ß
Prot : 1690. p. 89
Jacob Zisich
(Quittungen 1692-1741)
Neuzb fol 76

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1470 (1741-1802) f° 76
Même loyer dans le registre suivant, éteint en 1768 quand le propriétaire supprime l’auvent

alzb. 508
Jacob Zisich Soll von seiner behaußung Wetterdach in der Steinstraß Jahrs auf Johann Baptistæ
(Quittungen, 1741-1768)
Ist in A° 1768 hinweg gemacht worden

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1690, Préposés aux affaires foncières (VII 1374)
Les héritiers de Jean Melchior Müller demandent l’autorisation de poser à la maison qu’habite à titre de bail Jean Jacques Verius un auvent, de 13 pieds de long et trois pieds de large, soutenu par trois piliers. Les préposés aux affaires foncières accordent l’autorisation après s’être rendus sur place, moyennant un loyer annuel de 12 sols

(f° 89) Montags den 18. Ejusdem [Decembr.] Hanß Melchior Müllers KK.
Augenschein eingenommen in der Steinstraß, beÿ Hanß Melchior Müllers Kinder behaußung, deren vogt Lorentz Karcher d. Weißbeck, so anietzo Hans Jacob Verius der Sattler, Lehnungsweiß bewohnet, halttet an ihme Zuerlauben, daß er ein Wetterdach 5. schuh breit, und 13. schuh lang und 2. Pfosten darunder machen möge. Erkandt, bedacht.

(f° 89) Dienstags den 19. dito – pt° Eingenommenen augenscheins beÿ obgedachter Müllerischer Kinder Behaußung, so Hanß Jacob Verius bewohnt, ist inn dem begehren willfahrt, und Zwahr dergesaltn daß Verius Jährlichen vff Weÿhenachten 12. ß bodenzinß dauon geben soll, so lang er daß hauß bewohnet.

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, un bûcher, une cave voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 950 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 75 / 38
Hensler
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 79, Toute en bois, en mauvais état, 2 étages
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 79, Wilhelm Jean 2 E B M (Maison à deux étages, constructions en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 69 case 4

Ammel, Philippe à Strasbourg
1858 Deschler Michel épicier faubourg de pierre n° 38 à Strasbourg

N 236, maison, sol, faubourg de pierre 38
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 289 case 1

Deschler Michel épicier
1868 Schmitt, François Joseph, marchand de farine

N 236, maison, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 1,40
Revenu total : 135,73 (135 et 0,73)
Folio de provenance : (69)
Folio de destination : zerstört, (sol) 289-I, 316-I
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol) 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 236, sol
Contenance : 0,62
Revenu total : 0,32
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 316 case 1
Une partie du sol est réunie à celui du n° 57 par Charles Brack dont la maison porte ensuite le n° 53 au Faubourg de Pierre et le n° 6 de la rue du Chevreuil

Brack, Carl und Barbara Charlotte Foucot, Eheleute in Strassburg

N 236, sol, Faubourg de Pierre 59
Contenance : 0,78
Revenu total : 0,41
Folio de provenance : 289-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1874
Année de sortie : (sol)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Faubourg de Pierre (p. 53)

38
Pr: Siegfried Jean Frederic, Paveur – Maçons
lo: Brückmann, Laurent, Cordier – Moresse
lo: Ziesig, Catherine, Veuve – Tanneurs


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au jardinier Balthasar Kuntz. Originaire de Steinbach, il épouse en 1578 Susanne, fille du jardinier Henri Brumpt et devient bourgeois un mois après son mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 243)
1577. Dominica II.Adventus. Balthasar Kuntz von Steinbach vnd Susanna Brumbdts Heinrich des garttners nachgelaßene tochter. Eingesegnet am Zinstag den 21. Januarÿ 78. (i 127)

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 441
Balthasar Cuntz von Steinbach garthner hatt das burgkrecht Empfang. von Susana weÿland Brumbts Heinrich. sellig. dochter und dient Zu den Garttnern. Eod. die [15. Februarÿ A° 78]

Balthasar Kuntz meurt en délaissant trois enfants issus de la veuve Susanne Brumpter. La veuve déclare qu’il y a eu un contrat de mariage mais qu’elle ne le retrouve pas. L’inventaire est dressé au Faubourg de Pierre dans une maison proche de la Corne de Cerf. Leur autre maison appartient pour une moitié indivise aux frères Loup et Erard Pfrimmer d’Eckwersheim, le défunt a acquis en trois fois (1596, 1597 et 1602) l’autre moitié d’habitants de Berstett et de Gimbrett. La somme finale de l’inventaire s’élève à 681 livres

1608 (23.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 11) n° 256
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿlandt der Ehrsam Balthasar Cuntz gartner vnd burger zu Straßburg ane der Steinstraßen, nach seinem tödtlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren Ulrich Wolffen Gartners In Steinstraßen burgers Zu Straßburg Alß geschwornen Vogts Ulrich, Marthæ vnd Michelll aller dreÿ geschwüstern Vnd Weÿland obgedachtes abgestorbenen seligen mit nachgemelter seiner hinderlaßnenen Wittiben ehelichen erziehlter Kinder vnd nechster ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Erbar frauw Susannen Bruempterin die Wittwen mit beÿstand Jacob Trienbach auch gartners ane steinstraßen vnd burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts geäugt und gezeigt – Actum und angefangen In beÿsein Hn Lux Sÿfridts alten Rathherrn Vnd Bastian Sÿfridts deß ältern beede gartner In Steinstraßen vnd burgere Zu Straßburg alß von der Wittiben vnd Erben wegen hierzu erpettener beÿstender, Zünstag den 23. Februarÿ Anno 1608.

In einer hernach specificirten Vnd In diße erbschafft gehörigen behausung ane der Steinstraßen In der Statt Straßburg ob der herberg Zum Hirtzhorn gelegenen befunden worden Wie Volgt
Ob wohll vor anfang der Inuentation Vermeldet worden, daß Zwüschen beeden Vorgemelten Eheleuthen In ihrer Vermählung ein eheberedung angeben, diewelche aber nicht beÿ handt vnd man nicht mehr weiß, wie man dieselbig möge überkhommen, Allso Ist die Verlaßenschafft durch die Wittwe, deren vnd die Erben Vögt vnd beÿstendt für Verändert vnd theilbar Zu Inuentiren gutwillig eingangen bewilligt
In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer B, In der Undern Stuben, Vor der Stuben
Eÿgenthumb Ane heüsern. Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebüwen, begriffen, weÿtten, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten Inn der Vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen gelegen nah beÿ d. herrberg Zum hirtzhorn genant, ein seit neben herrn Lux Sÿfridt garttner (…)
Item ein halbertheÿl Ane einer behausung sampt ein hoff, scheür, Ställ, Inn der Voorstatt Straßburg mit Allen Ihren gebeüwen Zugehörd. Ane Steinstraß einseÿtt neben H. Ammeÿsters Jacob Kipsen seelig. erben gartten And. seitt neb. lux Sÿfrid stost mitt eim end vff die vorgeschriben gedachts H Ammeisters Kipßen selig. erb. Ist ledig eÿg, daran d. übrig halbth. Wolff v Erhard Pfrimmers gebrüdern v Zu erkheuerßheim seßhafft gehörig, d. Ist dieser halbe theÿl angesch. wie es erkaufft word. für 158. lb.
Darüb. sagtt ein Pergam. Brieff mit deß Bischofflich. hoffs Insigell datirt d. 4.ten Novembris 1570. N° 14 ferner befindet sich j. Perg. Brieff mit d. statt Straßburg Contract Insigell dessen datum d. 27.t Decembris 1602. weiset wie der abgestorbene Von hermans Matthiß Zu Berstett ein drittentheÿl Am Viertheÿl vmb 25. lb, ferner ein Pergam: brieff mit der Statt Straßburg Contract Insigell deßen datum d. 29.t Octobris 1596. weiset wie d. abgestorbene von Georg Knoderer dem müller Zu Berstett ein drittheÿl Am Vierdtentheÿl für 25. lb d ferners ein Pergam: brieff mit d. St. St. Contract Insigell deßen datum d. 22. Aprilis 1597. meldet wie d. abgestorbene den Vbrig drittheil Am vierd. theÿl We*n Rumanns* diebold Zu gümprecht für 23. lb Vnd dann j. Pergam : Brieff mitt derSt. St. Contract Insigell deßen datum d. 9. Julÿ 1596. Inhabend wie d. abgestorbene Ein ganz Vierdten theÿl Von Agneß Pfrimmerin Zu Berstett für 85. lb. d d Also vorgeschriebenes halbentheÿl Ane hieuor geschriebener behausung sampt scheür v ställ erkhaufft word. Alles signirt mit N° 14.
Abzug dieses Inventarÿ, Sa. haußraths 39, Sa. der frücht 19, Sa. vÿhe heüw stroh vndt müst 4, Sa. Schiff und geschirrs 4, Sa. d. blumen 4, Sa. Silbergeschmeidts 1, Sa. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß güter 200, Sa. Gültten Zinß hauptgutt 16, Sa. Eigen ligend gutt 50, Sa. Eÿgenthumb ane heüßern 210, Sa. schulden 171, Beschluß Inventarÿ, Conclusio finalis Inventarÿ 681 lb

La veuve et le tuteur de ses deux fils cèdent à leur fille et sœur respective Marthe Cuntz et à son mari le tailleur Jean Grossmann la maison comprenant un bâtiment avant, une entrée et un bâtiment arrière dont la moitié appartient à des campagnards

1619 (x. 9.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 573
(Inchoat. in Prot. fol. 408. – Postea prothocolatum fol. 506.) Erschienen Susanna Brumpterin, Wÿland Balthasar Cuntzen des gartners Ane Steinstraß seeligen nachgelaßene wittwe mit beÿstandt d. herrn Jacob Triembach alten beÿsitzer eines Ersamen grossen Raths Ihres geschwornen Vogts für sich vnd Ihre erben, So dann Bläß Sÿfridt gartner Ane Steinstraß burger Zu Straßburg Als ein geschworner Vormundt Michell Cuntzen, obgedachts Balthasar Cuntzen seligen sohns für denselben vnd seine erben Auch vmb dessen scheinbaren nutz vnd frommens willen (verkaufft)
hanß Großman dem Jüngern schneÿdern burgern Zu Straßburg vnd Marthæ Cuntzin obernanter Susannen dochter vnd ermelts Michell Cuntzen schwester, seiner ehelichen haußfrauwen So auch bede Zugegen
Erstlich den Zweÿthentheil Ane hauß vnd hoffestatt sampt der einfarth deßgleichen den Zweÿthentheil ane der hinder halben behaußung hoff, hoffestatt scheür, Ställ vnd schöpffell mit Allen Andern Ihren gebeüwen, Aneinander Inn der v.statt Straßburg ane der Steinstraß gelegen, einseit neben Bastian Rincken dem Jüngern Anderseit zum theil neben Michel Sÿlardt seligen erben vnd zum theÿl neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, für ledig vnd eigen, darann Ane der vorder behaußung den Keüffern Zuuor ein drittetheil vnd Ane der hinder halben behaußung Auch ein drittetheil vnd der vberig halbe theil Ane gemelter hinder behaußung etlichen bauren für vngetheilt eÿgenthümblich Zugehörig, Vnd Alles Recht, Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 233 pfund

Fils de tailleur, Jean Grossmann épouse Marthe Cuntz en février 1619
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 297)
1619. Dominica Septuagesima. Hans Großman der Schneider, Hans Großman des Schneiders Sohn Vndt J: Martha Balthasar Cuntzen des Gartners hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 2. febr: (i 153)

Jean Grossmann et Marthe Cuntz cèdent la maison arrière au jardinier Nicolas Klein

1619 (x. 10.bris), Chancellerie, vol. 436 f° 620
(Inchoat. in Prot. fol. 460. – Protocollat. fol. 510) Erschienen hannß Großman der Jünger schneÿder burger Zu Straßburg Vnd Martha Cuntzin seiner eheliche haußfr. (verkaufft)
Clauß Cleinen dem gartner Ane Steinstraß burgern Zu Straßburg So auch Zugegen
die halbe behaußung hoff und hoffestatt sampt der gantzen scheür vnd Ställin daran auch Allen Andern Ihren gebeüwen & gelegen Ane einander Inn der vorstatt Straßburg Ane der Steinstraßen einseit neben Bastian Rincken dem jüngern, Anderseit neben Zum theil neben Michell Sÿlers seligen erben vnd zum theil neben Jacob Kipßen hinden Auch vff ermelten Jacob Kipßen stoßend, Vnd soll auch die einfarth hierzu gehören, für ledig vnd eigen, daran der vberig halb theil allein Ane der behaußung etlichen Bauren für vngetheilt Zustendig, Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 160 pfund

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit du fossoyeur Jean Sigel

1626 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 21-v
(inchoat. in Prot. fol. 21) Erschienen hannß Großman d. Jung schneÿd. Vnd burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hanß Sigells Todtengräbers – schuldig seÿen x. lb gelühen gelts
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß Vnd hoffstatt, mit Allen Ihren gebäwen & geleg. Inn der Cot St: St: Ane d. Steinstraß einseit nebent Bastian Rincken, Anderseit ein eck Ane des Jacob Kipßen behaußung, hinden vff Clauß Cleinen den garttner stoßend

Nicolas Klein hypothèque sa part de la maison arrière au profit du même Jean Sigel. La même maison sera vendue en 1688 au marchand de bois Jean Henri Bischoff, propriétaire des jardins à l’arrière de la maison

1627 (ut spâ. [22. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 45-v
Erschienen Clauß Clein gartner Ane Steinstraß
hatt in gegensein hannß Sigell todtengräber Zu den gitt. leuth. – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand den halben theil Ane hauß, hoffstatt, höfflin vnd die gantz scheur mit Allen ihr geb. & glg. In d. St. St. In Steinstraß einseit n. Jacob Kipßen erb. Anderseit n. Bastian Rinck, hind vff andres Kipßen
[in margine :] (…) nit allein dise 25. lb d Sondern auch die 37. lb so Er Ihme Cleinen in Anno 1620. den 17. Janua. wie beÿ Noto. Meÿger fol: 34. vschrieben (…) q.tirt den 14. Octobris 1634.

Jean Grossmann et sa femme Marthe-Anne hypothèquent la maison au profit de Chrétien Sudnerus, pasteur à Furchhausen et Wolschheim. En marge, quittance remise en 1671 au tailleur Jérémie Müller au nom de son fils le tailleur Melchior Müller, alors propriétaire de la maison

1630 (23. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 631
Erschienen hanß Großmann der schneider burger Zu St. und Marthan sein eheliche haußfr. mit beÿstand Rudolph Kleinen deß schuhmachers, Ulrich Kuntzen vnd Martin Wiederker beeder garter an Steinstraßen alß ihrer hierzu insonderheit erbetener negsten verwanten
haben in gegensein herrn M. Christiani Sudneri, hanawischen Vnd Voltzerischen Pfarrers Zu Furchhausen und Wolschheim beÿ Elsaß Zabern – schuldig seÿen, 100. Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen, alhie in der Steinstraßen, neben Bastian Runcken dem Jüngern & neben weÿ: H Jacob Kipsen see. Erben, hinden vff Clauß Kleinen den Gartner stoßend gelegen
[in margine :] (…) hatt in gegensein Jeremiæ Müllers deß Schneiders im nahmen hannß Melchior Müllers deß Schneiders seines ehelichen Sohns alß ietzigen Possessoris hierin hypothecirten behausung mit beÿstand Sebastian Binteschuhs deß Zimmermanns sein hanß Melchiors Schwähers (quittirend) Act. d. 29. Xbris Anno 1671.

Jean Grossmann hypothèque la maison au profit des enfants du jardinier Nicolas Klein (propriétaire de la maison arrière)

1634 (13. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 665
Erschienen Hanß Großmann d. Schneid. alhie
hatt in gegensein Andreß Hagenstein Vogts Clauß Kleinen, gartners An Steinstraß – schuldig seÿ xij. lb x ß d
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie An d. Steinstraß neben Bastian Rincken dem Gartner & neben dem gäßlin zu weÿ: Jacob Kipsen see: garten, hind. vff ihne den Vogt selbsten stoßend, so Zuuor verhafftet H. M. Christiano Sudnero Pfarrern Zu Furchhausen

Jean Grossmann et Marthe-Anne Cuntz hypothèquent la maison au profit des enfants du cordonnier Jean Raoul Klein pour rembourser les sommes que le mari doit à son frère défunt André Grossmann

1637 (17. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 381
Erschienen hannß Großman d. Schneid. burger Zu St: vnd Marthan Cuntzin sein eheliche haußfr. mit beÿstand ihres Bruders Ulrich Cuntzen deß taglöhners, und Martin Windeckers deß Kohlmeßers auch burgern alhie, alß ihrer hierzu insonderheit erpetener nechsten Verwanthen
haben in gegensein hanß Rudolff Kleinen deß Schuhmach. auch Burgers Zu St. Innamen deßelben zweÿer Kind.n bekant, daß Sie beede Ehegemechdt ersterwehnten Kindern, wegen weÿ: Andreß Großmanns sein hanß Großmanns bruders see. Erbschafft, vffrecht & unuersch. schuldig seÿen 43. lb 10. ß
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat Alhie An d. Steinstraß. neben Dauid Sÿfrid. & ist ein Eck hind. vff Clauß Kleinen den gartner stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 200. fl. H. M. Christian Sudner Pfarrer zu Furchausen, It. vmb 25. fl. claus Kleinen vorgedacht vögtlich. weiß

Le cordonnier Raoul Klein, Marie Klein femme de l’arquebusier Martin Freytag et Ulric Cuntz vendent la maison au tailleur Jean Melchior Müller, assisté de son père Jérémie Müller. Les vendeurs auxquels la maison était hypothéquée doivent avoir acquis la maison par adjudication judiciaire.

1667 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 575
(Prot. fol. 39. fac. 2) Erschienen Rudolph Klein der schuhmach. für sich selbsten, Maria Kleinin Martin Freÿtags des büchßenmachers eheliche haußfraw, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogt und Sebastian Schöttel der Sinner alß Curator Ulrich Kuontzen
in gegensein hannß Melchior Müllers des schneiders mit beÿstand Jeremiæ Müllers des schneiders seines eheleiblichen Vatters
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in d. Vorstatt Steinstraß einseit neben H Johann Jacob Kipßen treÿ Zehneren, anderseit neben hannß Nartzen dem Gartnern hinden uff David Seÿfert den tagnern stoßend gelegen, dauon gehen iahrs termino Mich. 5. lib. lößig mit 100. lb H Johann Henrich weÿlandt UID. Comiti Palatini Cæsareo und der freÿen Reichß Ritterschafft im Vndern Ellsaß Sÿndico, so dann 3. lb. 16. ß uff den j. Paril. lößig mit 76. lib H Francisco Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzern (übernohmen) – umb 12 Pfund pfenning

Le tailleur Melchior Müller épouse en 1669 Catherine Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191-v, n° 15)
1669. Dom. Quasimodogeniti 18. Aprilis Hanß Melchior Müller der Schneÿder Jeremiæ Müllern deß Schnÿders Vndt Burgers allhie ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sebastian Bündenschue deß Zimmer Manns Undt Burgers allhie eheliche Tochter. Copulavi Mont. den 26. Aprilis (i 206)

Jean Melchior Müller hypothèque la maison au profit du maréchal ferrant Jean Hoh

1672 (10. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 95
Hannß Melchior Müller der Schneider
in gegensein hannß Hohen deß Huffschmidts – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning allbereit uff weÿhenachten nechsthien bahr gelühenen gelts
Unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhier in der Vorstatt Steinstraß einseit neben H. Johann Jacob Kipßen Erben, anderseit neben Hannß Nartzen, Gartnern, hinden uff David Sÿfridt den tagnern stoßend gelegen

Le tuteur de Jean et Madeleine Hæusel cède à Jean Melchior Müller les droits provenant de Catherine Küntzler
1679 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 24-v
Hannß Philipp Fleischmann der Metzger alß Vogt Johannes und Magdalenæ der Haüsel Geschwisterdt, mit beÿstand Hannß Jacob Haüsels deß Waÿdmanns ihres Ehelichen Vatters
in gegensein Hannß Melchior Müllers deß Schneiders
bekannt, demnach sie beÿde Haüßelische Geschwisterd Von weÿl. Catharinæ Küntzlerin nunmehr seel. Zu ihrem antheil 20. fl. geerbt, welche auch weÿl. Jeremias Müller der Schneider, sein Hannß Melchiors eheleiblicher Vatter nun auch seel. lebtägig Zugenießen gehabt auch in die 44. Jahr lang genoßen, So habe Er der Vogt nach deß Usufructuarÿ Zeitlichen hientritt Von deßen eheleiblichem Sohn erwehntem Hannß Melchior, gemelte 20. fl. in bahrem gelt empfangen

Le tuteur des deux fils de Jean Melchior Müller loue la maison au sellier Jacques Verius

1687 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 676
Lorentz Karcher, der Weißbeck, alß Vogt Weÿl. hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders sel. hind.laßener 2. Söhnlein
in gegensein hans Jacob Verius, deß Sattlers
verlühen, eine behaußung sambt aller deren Gebäuen und zugehördt. allhier an Steinstraß einseit neben dem Adel. wormserisch. hauß, anderseit neben hans Peter Müller dem Käuffler, hinden auff David Sÿfrid d. Tagner stoßend geleg. auff fünff Jahr lang von weihnacht. diß jahrs an zu rechnen, umb 14 pfund pfenning jährlich. Zinßes

Nouveau bail entre les mêmes. L’acte cite l’impasse à côté de la maison

1694 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 443-v
Lorentz Karcher der weißbeck alß Vogt weÿl. Hans Melchior Müllers gewesenen Schneiders seel. hinterlaßener Zween Söhne
hans Jacob Verius, des Sattlers
entlehnt, Eine behaußung sambt deren Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben hans Peter Müller dem seÿler, andereit ist ein Eck in ein gäßlein, das nit durchgehet, hinten auff den Bischoffischen Gartten stoßend gelegen, auff fünff jahr lang, von verschienenen Joh: Bapt. an zurechnen, umb einen jährlichen Zinnß nemblich 16 Pfund – auff solche weiß abtretten, in maßen der Entlehner ged. behaußung schon beÿ eilff Jahr her bewohnt, darbeÿ abgeredt, daß wann irgend der eine von ged. vogt Söhnen, welcher ein Schneid. und schon beÿ 10 Jahren in d. frembde ist, Zeit wehrend. lehnung solte hierher kommen, und sich d. entlehner behaußung bedienen wolte, der Entlehner Sich mit demselben deßwegen vergleichen solle

Le boulanger Jean Michel Müller vend, en son nom et en celui de son frère disparu sans donner de nouvelles, Jean Melchior Müller, la maison 575 livres au sellier Jean Jacques Verius et à sa femme Esther Bindenschuh

1695 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 467
hans Michael Müller der ledige weißbeck so majorennis mit beÿstand lorentz Karchers deß weißbecken seines gewesenen aber bereits entschlagenen Vogts, wie auch Hn Carl Obrechts deß Stubenvatters auff der Beckenknecht stub, und E.E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers
in gegensein Johann Jacob Verius deß Sattlers und Esther geb. Bindenschuhin
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen, zugehördt Recht und Gerechtigkeit allhier in der Vorstatt Ane Steinstraß einseit neben ist ein Eck an einem Allmend gäßel so nicht durchgehet, and.seit neben hans bernhard Müller, dem Seÿler hinten auf H, Johann Balthasar Bischoff den holtzhändler stoßend geleg., darvon Zwar die helffte hans Melchior Müller den ledig. Schneid. deß Verkäufers bruder gehörig, welcher aber bereits vor Zehen jahren verzog. und verscholl. deßen Nahrung aber Er Verkäufer beÿ E.E. Kleinen Rath am 20. Junÿ jüngst außgebürgt, darvor obgem. Karcher der bügschafft versproch. – umb 575 pfund

Fils du fabricant de peignes Guisbert Verius, Jean Jacques Verius épouse en 1684 Esther Bindenschuh, fille de charpentier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 309)
1684. Domin: ead. [Dom. 2 post Epiph: d. 16. Jan:] Johann Jacob Verius d. Sattler alhie gißbrecht Verius deß Salpeter sieders Vndt burgers alhir ehl. Sohn, Vndt Jfr. Esther Weÿl. Sebastian Bindenschuh deß Zimmermanns Undt burgers alhie Nachgel. eheliche Tochter. Cop. Mont. d. 24. Jan: (i 323)

Jean Jacques Verius meurt en juin 1709 en délaissant cinq filles. Les héritiers conviennent de décrire les biens sous une seule masse. Les experts estiment la maison 550 livres. La succession s’élève à 450 livres.

1710 (8.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) n° 878
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab und Nahrung so weÿland der Ehren vnd Vorgeachte Herr Johann Jacob Verius geweßener Sattler vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten Junÿ deß Zurückgelegten 1709.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Frantz Verius Kamm macher vndt burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Ester, Annæ Barbaræ, Mariæ Magdalenæ, Catharinæ und Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter deßen hinderblieben Wittib Eheliche erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsame Fraw Esther gebohrne Bindenschuhin die hinderbliebene Wittib beÿständlich deß Ehrenvest, Fürsichtig vnd Weißen herrn Michael Bindenschuh Zimmermanns vnd E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers, burgers allhier, Ihres Eheleiblichen bruders und geschwornen Vogts – So beschehen allhie in der Königlichen freÿen St. St. Sambstags den 8.ten Februarÿ Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Bericht und respectivé Vergleich über gegenwärtige Verlaßenschafft. Alldieweilen, bede geweßene Ehepersohnen Ihre in den Ehestand Zusammengebrachte Nahrungen nicht gebührend haben inventiren vnd verschreiben laß. auch vber das jenige Was Sie beederseiths stante Matrimonio von Ihren Eltern seel. ererbt Keine ordentliche theilregisterlein außgefertiget worden, also daß anjetzo mann nicht gewiß wißen, Können, Was eigentlich jedem theil vor unverändert gehörig sein möchte, alß haben sich beede Parthen Mutter und Kinder mit beliebigem Consens Ihrer herren Vögte, Zu bevorkom: und abschneidung aller vertrußlichen Weitlauffigkeit vnd unnöthiger Unkosten sich mit einander dahien gütlichen abgeredet und verglichen, daß ohneracht der Wittib eÿgenthümblich Vermögen deß verstorbenen seel. unveränderte Nahrung, falls Sie Könte ersucht werden, umb etwas übersteigen dörffe, nichts desto weniger gegenwärthige gesambte Verlaßenschafft biß uff die darunder begriffene und der Wittib allein uberlaßene goldene gelob: und gemahlring, dergestalten theilbar sein solle (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen Und in dißer Verlaßenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der obersten Stub, In der obersten Stubkammer, In der Soldaten Cammer Vor dießen 3.en Gemachen, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Mittlern Stub, In der Mittlern Stubkammern In der Wohnstub, Im undern haußöhren, In der Kuchen, Im keller
(f° 10) Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. It. haus vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alljier in der Vorstatt ane Steinstraß einseith ist ein Eckh ane einem allmend gäßlein, so nicht durch gehet, anderseith neben herrn hanß Bernhardt Müller del Seÿler, hinden auff herrn Johann Balthasar Bischoffen holtzhändler stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 5. lb d à 5 p. Ct° gerechneten Zinnß herrn Johann Carl Leopart haußherr des allhießigen Zoll Kellers lößig in Cap. mit 100. lb. So dann 4. lb à 4 p. Ct° gerechneten Zinnßes Davidt von Triembach Garttner ane Steinstraß vnd burgern allhier, wider Lauffig in haubtguth mit 100. lb Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwornen Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftliche,Abschatzung de dato 7. Martÿ A° 1710. æstimirt worden pro 550. lb. Nach Abzug vorstehende beschwerde der 200. lb aber Verbleibt allein allhier annoch auß zu werffen im rest 350. lb
Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C stuben Insiegel verwahrt, so datirt d. 1. Aug. Anno 1685. mit N° 1 notirt.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 68, Sa. wahren und werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 22, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Eÿgenthumb ane j. behaußung 350. Summa summarum und Conclusio finalis Inventarÿ 450 lb
Abschatzung den 7. Martÿ 1710. Weÿlandt deß Ehrenhafften vndt bescheidenen Herrn Hannß Jacob Ferius Sattlers seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Stein Straßen gelegen, Ein Eckh auff ein Allment gäßel, Einseith neben herrn Bernhard Müller Seÿler, hinden auff herrn Balthaßar Bischoff stoßendt, Welche behaußung, holtzhauß und gewölbten Keller, sambt aller Ihrer Recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Ein taußend und Ein hundeert Gulden. Bezeuchnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 900 florins
1710, Livres de la Taille (VII 1174) f° 181-v
Gerber, F., N° 522 – Weÿl. Hannß Jacob Verÿ geweßenen Sattlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 37, 450. lb 1 ß 8 d, die machen 900. fl. Verstallte nur 700 fl, alßo Zu wenig 200 fl.
Wovon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr un simplo macht à 12. ß d, 3 lb 12 ß
Und auff vier jahr in simplo th. à 6 ß d 1 lb 4 ß
Extat d Stallgeltt pro 1710. mit 2 lb 8 ß
Gebott 3 ß 4 d
Abhandlung 12 ß 6 d – Summa 7 lb 19 ß 10 d
Ferner Stallgeltt pro 1711, 2. lb, 8 ß
Gebott 2 ß (Summa) 10. lb 9 ß 10 d
auf bitten nachgelaßen 2 lb 14 ß, restiret 7. lb 10 d 10 d
dt. 24° Octobris 1711.

Esther Bindenschuh hypothèque son tiers de maison au profit du directeur de la douane Jean Charles Leopard

1709 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 374
Ester Verius wittib geb. Bindenschuein beÿständlich H. Michel Bindenschue zimmermanns ihres (vogts barré) u. Frantz Verius Kammachers der KK vogts
in gegensein H Joh: Carol Leopard haußh. im Zollkeller – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, die tertz haußes c. appert: allhier ahn der Steinstraß, einseit ist ein Eck an einem allmend gäßlein anderseit neben hanß bernhard müller hinten auf den Bischoffischen Garten stoßend

Le tuteur des quatre enfants de Jean Jacques Verius cède à la cohéritière Esther Verius et à son mari le sellier Chrétien Schwing la part indivise dans plusieurs immeubles

1714 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 127-v
(520) Frantz Verius Kammacher alß Vogt weÿl. Joh: Jacob Verius satters 4 Kinder
in gegensein Christmann Schwing sattlers und Ester geb. Verußin
der Curanden 4.te theil ahn einer behaußung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Steinstaß einseit ist ein eck ahn einem gässel anderseit neben H. Bernhardt Müller hinten auf H. Balth: Bischoff – davon gibt man 12 ß vom wetterdach auf den Pfenningthurn 100 und 100 capitalien und jedem obiger 4 Curanden 90 pfund
[in margine :] Magdalena Veriusin eine der hierin erwehnen vier veriusische Kindern als verkäufern so majorennis v. ohnbevögtigt beÿständlich Johann Gottieb Janus Leistenschneiders ihres zukünfftigen schwähers in gegensein hierin benahmster Mitkäuffer Ester geb. Verußin Joh: Jacob Ziesich Sattlers jetzmahlige ehefraun und proprietariae bedüttener behausung (…) unterpfand, den 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung und hoffstatt cum appertinentis ahne der steinstraß neben Merckischer Wittib anderseit neben dem Stifft zu St allheiligen hinten auff eben dieselbe,
ferner ein 6.t theil für ohnvertheilt ahn einer behaußung c. appert: beÿ St Nicloai in Undis es. einen ged. Stifft gehörigen gartten anderseit neben ihme ziesich et cons: selbsten hinten auff Friedrich Ziesich
so dann der 6.te theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung so neben allererst beschreibener zum silbernen Löwen genannter behaußung gelegen, den 23. 7.br 1721
[in margine :] Anna Barbara Verußin so ledigen Standt majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Joh: Michael Lobsteins gastgebers zum ancker (…) den 27. 7.br 1721
[in margine :] Catharina Verußin hieobengemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter so nunmehro ohnbevögtigt beÿständlich Johannes Janus Leistenschneiders (…) den 17. junÿ 1722
[in margine :] Salome Verußin obemeldten Joh: Jacob Veruß sattlers seel. tochter die Mit verkäuferin obbemelter behaußung (…) den 26. apr. 1725
[in margine :] fol° 130 erschein supra fol 128.b bemeldte Anna Barbara geb. Verußin weÿl. Joh; Rummel Schreibers auff dem Rheinbruckhoff ohnbevögtigt Wittib (…) den 15. oct. 1735

Chrétien Schwing meurt en avril 1719 dans sa maison au faubourg de Pierre en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 475 livres lors de l’inventaire dressé après sa mort. La veuve Esther Verius se remarie avec le sellier Jean Jacques Zisig (Zisich)

1721 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 462
Johann Jacob Ziesich Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich Johann Michael Lobsteins Gastgebers zum Ancker und Johann Janus Leistenschneiders ihrer Schwäger
in gegensein Isaac Osterrieth Schuhmachers und Joh. Jacob Schrappen glaßers – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, der correæ debendi eigenthümlich gehöriges hauß hoff und hoffstatt in der Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem gäßel anderseit neben H. Bernhard Müller hinten auff H. Balthasar Bischoff – davon gibt man 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdach

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent la maison au profit des consorts Bindenschuh. La maison a été cédée à la veuve par contrat de tutelle en date du 16 septembre 1720, confirmé par le Grand Sénat le 6 septembre 1721

1724 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 263
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin beÿständlich ihres Vettern Johann Georg Ott des Jüngern rothgerbers und ihres schwagers Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein Johann Michael Osterrieth des zimmermanns theils als ehevogt Mariæ Salome geb. Bindenschuhin theils als vogts Johann Jacob Bindenschuh des Studjosi, Ferner in gegenwartt Balthaßar Hummel des Pastettenbecks als vogts ged. Otten mit weÿl. Annæ Dorothea geb. Bindenschuhin hinterlassenen dreÿ Kinder, jedem zum dritten theil – schuldig seÿen 100 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ahn einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseit neben H hannß Bernhard Müllers des Seÿlers Kinder hinten auff H. Johann Balthaßar Bischoff den holtzhändler – davon gibt man jährlich ahm Pfenningthurn 12 ß ane allmend zinß von einem wetterdächlein ihro der correæ zufolg des ahm 16. 7.br 1720. beÿ löbl. Vogteÿ gericht auffgerichtet: und ahm 6. 7.bris 1721 beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Kindervertrags eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Zisich et Marie Esther Verius hypothèquent deux maisons au profit de la fondation Saint-Marc

1737 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 419-v
Johann Jacob Zießich der Sattler und Maria Esther geb. Veriusin mit beÿstand ihrer schwägern Daniel Altmann des schuhmachers und Johannes Janus des Leistenschneiders
in gegensein des Stiffts St Marx allhier schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – schuldig seÿen 750 pf zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener und heutigen tags erkaufft und bezalten behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalten behausung, Scheur, Stallung, Bronen, hoff, einen ohngefehr anderthalben acker grundts haltenden gartten cum appertinentis ohnfern dem Steinstraßer thor ahne dasigem innern Stadtwall vornen gegen dem wall und dem Pulver magasin über, einseit neben H. Johann Balthasar Bischoff altem dreyer hiesigen Pfenningthurn anderseit und hinten auff weÿl. H. Ammeister Andreas Lempen seel. erben gartten
ferner eine Behausung bestehend in Vorder und Hinderhauß, hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Benjamin Bößinger dem Metzger theils eben obged. H. Bischoff anderseit neben einem allmend gäßlein hinten auff besagtem H. Bischoff – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins 12 ß ane allmend zinß, dem Stifft St Thomas (…) verstetzt

L’inventaire des apports suite au remariage de Jean Jacques Zisig avec Marie Catherine Baldner décrit la maison.
Le sellier Jean Erard Schwing et sa sœur Catherine Marguerite, femme de l’aubergiste Sébastien Helmstætter (enfants et héritiers de leur mère Esther Verius) cèdent deux tiers de la maison à leur beau-père Jean Jacques Zisich

1749 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 378
Johann Erhard Schwing der sattler und deßen schwester Catharina Margaretha geb. Schwingin Sebastian Helmstätter des gastgebers zum blauen hechten ehefrau
in gegensein ihres stiffvatters Johann Jacob Zisich des sattlers
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Steinstraß einseit ist ein eck ane einem allmend gäßel, anderseit neben Benjamin Boßinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – von solcher gantzen behausung und zwar von dem wetterdach gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß allmend zinß, auch dem käuffer mit lebtlägigen wÿdum verfangen – als ein elterlichen erbguth – um 1000 pfund

Le sellier Jean Michel Schwing cède son tiers au même Jean Jacques Zisich qui réunit ainsi la propriété à l’usufruit

1754 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 530-v
Johann Michael Schwing der sattler
in gegensein seines stieffvatters Johann Jacob Ziesich des sattlers
ein dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck, anderseit neben Benjamin Bößinger dem metzger, hinten auff den Bischoffischen garten – davon gibt man; hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß, auch dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – als ein elterliches erbguth
ferner den neunte theil vor unvertheilt ane einer behausung scheur, stallung, bronnen, hoff, garten und hoffstatt mit allen gebäu, rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem Streinstraßerthor ane dasigen innerem Stadtwall, einseit neben H. Lt. Bischoff anderseit und hinten auff Clemens Reiff dem holtzhändler so ebenmäßig dem käuffer mit lebtägigen wÿdum verfangen – 162 pfund

Jean Jacques Zisig meurt le 29 février 1784. Les experts estiment la maison 450 livres lors de l’inventaire.
Les héritiers vendent la maison 1500 livres au paveur Jean Frédéric Siegfried

1786 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 73-v
Fr. Catharina Salome geb. Ziesichin Johann Friedrich Grün des gastgebers ehegattin, H. Johann Friedrich Ziesich der sattler, Johannes Ziesich der sattler, samtliche weÿl. H. Johann Jacob Ziesich des sattlers nachgelassenen kinder und erben
in gegensein H. Johann Friedrich Siegfried des pflästerers
als ein anerstorbeben unerändert vätterliches guth eigenthümlich zuständig auch unvertheilt gebliebene behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem nicht durchgenendes allmend gäßlein, anderseit neben Benjamin Bösinger dem metzger, hinten auff N. Brantz den meelhändler – außschließlich des känsterleins im zweÿten stock (…) zu benutzen berechtiget so lang verwittibte Fr. Ziesich in erkaufftes haus lehn bleiben wird – um 3000 gulden

Jean Frédéric Siegfried fait son apprentissage auprès de son père du même nom de 1746 à 1749
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 237)
(f° 286) Freÿtags den 17. Junÿ 1746 – Eingeschriebener Pflästerer Jung
Meister Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen sohn Johann Friderich denselben das Pflästerer handwerck dreÿ Jahr von dato an Zu Lehren, bitt Inscription.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt, in ansehung es sein Kind vnd Eines meisters Sohn ist (dt. 15. ß, ausgethan den 13. Octobris 1749.)

1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 74-v) Montags den 13.ten octobris 1749. – Außgethaner Pflästerer Jung
Mr Johann Friderich Sÿfried Pflästerer stellt vor seinen Sohn gleichen nahmens mit bitte, weilen sein Lehrzeit bereits den 17.t Junÿ huius anni Zu Endte gegangen, umb deßen außthuung. Erkandt, Willfahrt gegen Erlag der gebühr.

Jean Frédéric Siegfried devient tributaire chez les Maçons le 30 mars 1758
1746, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 43-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1758. – Neu Zünfftiger
Johann Friderich Sÿfried der Jüngere Pflästerer vnd burger allhier producirt der Statt Straßburg Stallschein vom 18.ten huius, mit bitt denselben als ein Zünfftigen auff und anzunehmen. Erkant, gegen Erlag der gebühr Willfahrt
(dt. vor das Zunfftrecht 5. ß, Einschreibgebühr 4 ß, findl. hauß 1 ß)

Jean Frédéric Siegfried épouse en 1758 Marie Madeleine von Triembach, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1758 (16.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 593
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Friderich Sigfrid, deù ledigen Pflästerer, H. Johann Friderich Sÿfrid Pflästerers und burgers allhier in erster Ehe mit Weÿl. Fr. Maria Salome geb. Reÿfin seel. ehelich erzeugteù Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständlich gemelten seines eheleibl. aters wie auh H. M. Johann Friderich Schmidts, des hiesigen löbl. Collegÿ Wilhelmitani Vice Pædagogj seines Vettern, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariä Magdalenä Von Trimbach, H. Hannß David von Trimbach, des ältern GAStStr und burgers allhier mit Fr. Anna Barbara geb. Hohein ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin unter assistentz gedachten ihres Vaters wie auch H. Jacob Hohe auch gartners allda und E E Kleinen Raths alh. alten beÿsitzers dero H. Schwagers und Hans David von Trimbach des jüngern auch gartners daselbsten Ihres ältesten bruders, ane dem andern theil
Actum Straßburg Montags den 16. Januarÿ 1758. [unterzeichnet] Johann Friedrich Siegfried Als hochzeiter, Maria Magdalena von Trienbach als hochzeiterin (i 7081)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 215-a, n° 3)
1758. Dom. Pasch. et I. post Pasch. proclamati, Mittw. d. 5. Aprilis copulati Joh: Friderich Sigfridt, lediger pflästerer u. b. h. l. H. Joh: Friderich Sigfridt des Stadt Pflästerers b. h. l. ehel. Sohn u. Jgfr. Maria Magdalena Joh: Peter von Trienbach des gartners u. b. h. l. ehel. tochter (i 220)

Jean Frédéric Siegfried hypothèque la maison au profit du jardinier Abraham Reibel

1793 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 261
bu. Johann Friedrich Sigfried der pflästerer
in gegensein bu. Abraham Reÿbel des gartners – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung ane der vorstatt Steinstraß, gelegen mit N° 38 bezeichnet einseit neben bu. Bösinger dem metzger, anderseit neben ein Allmendgäßel
enreg. 10.4.

Marie Madeleine Triembach veuve de Jean Frédéric Siegfried et ses trois enfants vendent la maison au marchand de chanvre Philippe Jacques Hæussler et à sa femme Marie Salomé Lentz

1801 (23 prairial 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 914
die bürgerin Maria Magdalena Trienbach weÿl. des bürgers Friedrich Siegfried Pflästerers Wittib beÿständlich des bürgers Friedrich Siegfried des Caffesieders ihres Sohns, ferner gedachter bürger Siegfried in seinem eigenen Namen, ferner der bürger Daniel Siegfried Meelhändler so dann die bürgerin Magdalena Siegfried weÿl. des bürgers Friedrich Schiff beckers Wittib beÿständlich vorgemelten ihres bruders Daniel Siegfried
bürger Philipp Jacob Häußler dem hanfhändler und Sailer und bürgerin Maria Salome Lentz
Eine behausung bronen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstras N° 38, einseit neben Benjamin Bösinger dem Metzger anderseit ist ein Eck vornen einem nicht durchgängigen Gäßlein ausmachend und hinten auf den bürger Branz dem Meelhändler, welche behausung der Verkäuferin Vater und respective Ehemann weÿl. bürger Johann Friedrich Siegfried zufolg Verschreibung de 23. feb. 1786 in der C. C. Stub passirt, von auch weÿl. Johann Jacob Ziesig gewesten sattlers Kinder und Erben eigenthümlich ane sich gebracht – um 5000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 F° 158 du 1 mess. 9

Le cordier Philippe Jacques Hæussler épouse en 1784 Marie Salomé Lentz, fille de marchand de grains : contrat de mariage, célébration
1784 (7.9.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 86
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Meister Philipp Jacob Häußler, der ledige Seiler, weiland Leonhard Häußler, des auch gewesenen Seiler Meisters und Burgers hieselbsten mit Frauen Maria Elisabetha gebohrner Werlenin deßen hinterbliebener Wittwe ehelich erzeugter seiner Mutter Wie auch inter Verbeÿstandung Meister Heinrich Drapp, des ebenfälligen Seilers und burgers dahier, als annoch ohnentledigten deßen vogts, als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr und Tugendreiche Jungfer Maria Salome Lenzin Weiland Herrn Johann Daniel Lentz, geweßenen Meel: und Gekörnhändlers, auch burgers allhier mit Fraun Maria Margaretha gebohrner Lixin, deßen nachgelaßener Wittwe, ehelich erziehlte Tochter, in Gegenwart und mit Consens nächstgemelter ihrer Mutter, wie auch unter assistentz Hn Joh: Lenz des gleichfalls Meel: und Gekörns händlers auch burgers dah: dero Vormunds und resp. Oncle, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 7. Septembris Anno 1784 Nachmittags [unterzeichnet] Philipp Jacob Häußler als hochzeiter, Maria Elisabethta häußlerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54)
1785 sind Dominica post festum Circumcisionis et prima post Epiphanias in unserer Kirch proclamirt, und Montag den 10. Jänner copulirt worden Philipp Jacob Häußler led. Seiler meister und burger alhier, weil. Leonhard Häußler gew. Seiler meisters und burgers alhier mit Fr. Maria Elisabetha geb. Wehrlerin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Salome, weil. Johann Daniel Lentz gew. Meelhändlers und burgers alhier, mit Fr. Maria Margaretha geb. Lixin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob häußler hochzeiter, Maria Salome Lentz als hochzeiterin (i 46) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 183-v)

Le cordier Philippe Jacques Hæussler habite au 75, Faubourg blanc en 1789.
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Mauresse
n° 217 – I. fauxb. blanc 75, Hausler, Philippe Jacques, cordier

Philippe Jacques Hæussler meurt en 1813 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 6 908 francs, le passif à 16 881 francs

1813 (1.12.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7968
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Haeussler marchand cordier décédé le 4 septembre dernier – à la requête de Marie Salomé Lentz la veuve agissant tant en son nom qu’en qualité de mère et tutrice légale de Charles Frédéric Haeussler son fils garde d’honneur au deuxième régiment, Marie Salomé Haeussler fille majeure, Marie Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Guirsching officier retiré, Frédérique Philippine Haeussler majeure, en présence de Léonard Lentz cordier tuteur – Contrat de mariage Me Lauth 7 septembre 1784
dans la maison fauxbourg de pierre n° 38
communauté meubles 1908 fr
immeuble, une maison avec pompe, trefond et toutes ses autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de Pierre n° 38, d’un côté faisant le coin d’une impasse, d’autre la femme Benjamin Boesinger boucher, devant la rue, derrière le Sr Hodel jardinier – acquis de la veuve et héritiers Frédéric Siegfried, paveur, suivant contrat reçu Me Grimmer le 23 prairial 9, estimée 5000 francs
toral de l’actif 6908 fr, passif 16.881 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 10 du 8.12.

Les héritiers Hæussler vendent la maison 9 000 francs au cordier Philippe Henri Ammel et à sa future épouse Elisabeth Hammann

1817 (2.10.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 3240
1. Marie Salomé Lentz veuve de Philippe Jacques Haeussler, cordier usufruitière des biens de son mari suivant contrat de mariage passé devant Me Lauth le 7 septembre 1784, 2. Marie Salomé Haeussler fille majeure, 3. Marguerite Elisabeth Haeussler épouse de Jean Georges Girsching officier retiré, Chevalier de la Légion d’Honneur, 4. Frédéric Philippe Haeussler majeur, 5. Charles Frédéric Haeussler cordonnier, héritiers de leur père, suivant inventaire de la succession dressé par Me Wengler le 1 décembre 1813
à Philippe Henri Ammel, cordier, et Elisabeth Hamann majeure, futur époux
une maison, puits, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierre n° 38, d’un côté la succession Benjamin Boesinger, d’autre faisant le coin d’un cul de sac, devant la rue, derrière la propriété du Sr Hodel – à la veuve la moitié aux enfants l’autre moitié, acquis de Marie Madeleine Trienbach veuve de Frédéric Siegfried, paveur, Frédéric Siegfried cafetier, Daniel Siegfried marchand farinier, Madeleine Siegfried veuve de Frédéric Schiff boulanger, suivant contrat de vente passé devant Me Grimmer le 23 prairial 9, ledit Siegfried a acquis cette maison des enfants héritiers de Jean Jacques Ziesig, sellier, à la Chambre des Contrats de cette ville le 23 février 1786 – avec un chaudron à lessive – moyennant 9000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 15 du 10.10.

Natif d’Ittenheim, Philippe Henri Ammel épouse en 1818 Elisabeth Hammann fille d’un vigneron de Westhoffen
Mariage, Ittenheim (n° 1)
Acte de mariage célébré le 24 janvier 1818. Philippe Henri Ammel, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 178(9) à Ittenheim, domicilié à Ittenheim, Cordier, fils de Charles Frédéric Ammel, rentier à Ittenheim ci présent et consentant et de Marie Marguerite Renchert, ci présente et consentante, et Marie Elisabeth Hammann, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 septembre 179(4) à Westhoffen, domiciliée à Westhoffen, fille de feu David Hammann, vigneron à Westhoffen, décédé le 8 mars 1794 et de feu Elisabeth Gall décédée le 23 juillet 1798 (signé) Philipp Ammel, Elisabeth Hammann (i 2)

Registre de population 600 MW 116, p. 629
Faubourg de pierre suite, N° 38 (Ammel propriétaire)
Ammel, Philippe, 1789, Ittenheim, Cordier, M, (entré dans la commune) 7.bre 1817, auparavant Ittenheim, (entré dans le logement actuel) 26 may 1818
id. née Hamann Elisabeth, 1794,Westhoffen, Epouse (idem)
Charles Auguste, 16 may 1825 Strasbourg, fils
Philippe Henri, 30. 9.br 1829 id. – 18 Dec. 1829 décédé

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann hypothèquent la maison au profit du pasteur Frédéric Auguste Gérard Müller

1854 (27.3.), Strasbourg 9 (105), Not. Becker n° 6301
Ont comparu M. Henri Philippe Ammel, cordier, et Dame Elisabeth Hammann son épouse qu’il autorise spécialement à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Auguste Gérard Müller pasteur demeurant au Klingenthal commune de Boersch arrondissement de Schlestadt, 2000 francs
Hypothèque. Une maison avec puits, cour et autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg au faubourg de pierres N° 38, tenant d’un côté au Sieur Wescher autrefois aux héritiers de M. Hoffherr de l’autre côté à un cul de sac dont elle forme le coin, par derrière à la propriété de M. Hodel jardinier feuriste. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils ont acquis conjointement la dite maison avec ses dépendances de Dame Marie Salomé Lentz veuve du sieur Philippe Jacques Haeussler vivant cordier à Strasbourg, de dlle Marie Salomé Haeussler fille majeure, de De Marguerite Elisabeth Haeussler épouse du sieur Jean Georges Girsching officier retiré membre de ml légion d’honneur, de dlle Frédérique Philippine Haeussler fille majeure et du Sr Charles Frédéric Haeussler cordier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune ci devant notaire en lad. ville le deux octobre 1817, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 98 n° 6. Que ladite acquisition a été faite pour le prix de 9000 francs (…)
Etat civil des débiteurs et situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent sous les peines de la oi qu’ils ont dit bien connaître 1. qu’ils sont mariés en premières noces et quavant leur unions ils n’avaient contracté d’autre mariage (…)

Philippe Henri Ammel et Elisabeth Hammann vendent la maison 12 000 francs au marchand épicier Michel Deschler et à sa femme Rosalie Laas

1856 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 650 (2795) n° 6
Marie Léon Chaveheid à Bischheim au Saum
Sont comparus Monsieur Henri Philippe Ammel, cordier, et Elisabeth Hammann sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg faubourg de pierres numéro 38 (avoir vendu)
à Monsieur Michel Deschler épicier et à Rosalie Lass sa femme qu’il autorise aux effets ci après, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison d’habitation avec dépendances sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 38 tenant d’un côté à M. Wescher et d’autre côté à une impasse dont elle forme le coin et par derrière à Monsieur Hodel jardinier. Plus trois fourneaux en faïence et les pots de fer d’économir avec la platine.
Les vendeurs ont acquis ledit immeuble de Marie Salomé Lentz veuve de feu Philippe Jacques Heussler vivant cordier à Strasbourg et des héritiers de celui-ci en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le deux octobre 1817 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 octobre suivant volume 98 n° 6 moyennant le prix de 9000 francs (…)
La présente vente a été faite sous les conditions suivantes (…) 4) Les vendeurs d’interdisent de commencer dans le faubourg de pierres un autre commerce de cordages et de corderie, les acquéreurs seuls auront le droit de continuer le dit commerce. 5) Les acquéreurs pourront commencer leurs constructions de la boutique pour entrer en jouissance à la St Michel des le premier septembre prochain – moyennant la somme de 12.000 francs (…)
à la sûreté et garantie de la présente obligation en principal intérêts et frais les débiteurs affectent et hypothèquent spécialement l’immeuble ci-dessus acheté. Sont intervenus Monsieur Ferdinand Laass cultivateur et Catherine Bornert sa femme qu’il autorisé aux effets ci après demeurant et domiciliés à Reichstett, lesquels ont déclaré de constituer caution pour les conjoints débiteurs
Dont acte fait lû et interprété à Bischheim au Saum en l’étude l’an 1856 le 22 juillet

Natif d’Innenheim, Michel Deschler épouse en 1852 à Reichstett Rosalie Laas qui en est originaire
Mariage, Reichstett (n° 6)
Le 30 août 1852, Acte du mariage de Deschler, Michel, âgé de 29 ans, né à Innenheim, Bas Rhin, le 29 septembre 1822, commis négociant à Strasbourg, fils légitime majeur de Deschler, Michel, âgé de 56 ans, cultivateur à Innenheim ci présent et consentant, et de feue Jehl Catherine domiciliée à Innenheim y décédée le 25 octobre 1823
et de Laas, Marie Rosalie, âgé de 23 ans, née à Reichstett le 23 mars 1829, domiciliée à Reichstett, fille légitime majeure de Laas, Ferdinand, âgé de 64 ans, laboureur domicilié à Reichstett ci présent et consentant, et de Bornert Catherine, âgé de 53 ans, domiciliée à Reichstett, ci présente et consentante (signé) Laas, Deschler (i 4)

Michel Deschler meurt en 1868 en délaissant trois enfants. La maison ne figure plus à son inventaire

1869 (2.2.), Me Roessel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Deschler, vivant tisserand, et Marie Rosalie Laas son épouse à Strasbourg et de la succession dudit Sr Deschler décédé le 12 décembre 1868
dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim le 20 juillet 1852 et comme mère et tutrice naturelle de Mathilde, Michel et Anne Deschler
acp 580 (3 Q 30 295) f° 63 du 9.2. (succession déclarée le 8 juin 1867)
Communauté, mobilier 740, argent 500, garde robe 76
(vacation du 1 juin
acp 583 (3 Q 30 298) f° 44-v du 3.6.
Communauté, un are de vignes ban d’Innenheim canton in den Steinen
Renonciation par la veuve à la somme de 1000 francs à elle constituée par son contrat de mariage



126, Grand rue


Grand rue n° 126 – VII 19 (Blondel), P 744 puis section 7 parcelle 26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Baptiste Choisy, sellier (1765-1766) – Troisième étage sans doute dû à Jean Georges Kammerer (vers 1830)


Façade Grand rue (avril 2017) et vue de l’angle rue Salzmann (juillet 2016). Le chaînage d’angle est arrondi jusqu’au-dessous du troisième étage sans doute ajouté vers 1830
Façade rue Salzmann (photographie Roland Burckel)

Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison formant l’angle oriental au sellier Jean Baptiste Choisy. La vente est passée le même jour à la Chambre des Contrats. Les préposés aux affaires foncières autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large. Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux de la nouvelle maison. La nouvelle façade à rez-de-chaussée et deux étages comprend neuf travées. Les trois centrales forment avant-corps dont le premier étage comprend un balcon à grille en fer forgé, ornées d’éléments végétaux. Les trois fenêtres qui donnent sur le balcon sont surmontées d’un mascaron (voir le catalogue de Brigitte Parent). Les six autres fenêtres du même étage et les trois centrales du deuxième étage ont un fronton curviligne à cartouche rocaille.
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann. Il loue des appartements à des nobles en séjour à Strasbourg, le prince et le princesse de Sapieha en 1774, les princes de Tour et Taxis en 1780. Il fait donation de ses biens à ses enfants sans dresser d’inventaire pour échapper au redressement fiscal. Ses filles et héritières vendent en 1788 la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, qui la revend en 1804 au négociant René Leroux.



Plan-relief de 1725. La maison forme l’angle gauche de la rue Salzmann qui s’ouvre à droite de l’image (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 174

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade Grand rue à neuf travées réparties trois par trois se trouve à gauche du repère (k). La façade rue Salzmann s’étend entre les repères (k) et (m), la partie (l-m) étant surmontée d’un toit moins haut. La cour L représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur la Grand rue, le bâtiment oriental (4-5), la limite sud (5-6), l’arrière (6-1) du bâtiment rue Salzmann et celui (1-2-4) à l’angle nord-ouest de la cour.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 126 de la Grand rue ainsi que le 8 de la rue Salzmann.


Cour L – Etages (juillet 2017), balcon (juillet 2012)

Le libraire Jean Georges Kammerer acquiert la maison en 1827. Comme le cadastre mentionne dès son ouverture en 1843 un nombre important de fenêtres au troisième étage, il est probable qu’il ait ajouté l’étage supérieur dans les années 1830. Charles Auguste Bœckel qui a épousé la fille adoptive du libraire, Louise Emilie Kammerer, y fait vers 1850 des travaux qui en portent le revenu de 675 à 700 francs sans modifier les ouvertures imposables. Le quincaillier et marchand de cycles Charles Weisé qui vient d’acheter la maison charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment ; il fait aménager un étage sous combles, transformer les étages en posant des supports et établir une devanture, sans cependant être autorisé à couvrir la cour d’un toit vitré. La société en nom collectif Charles Weiser fait surélever le bâtiment latéral d’un étage en 1931. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison. La société remplace la devanture en 1955.


Transformations de la façade rue Salzmann en 1901 – Papier à lettre de Charles Weiser (dossier de la Police du Bâtiment)


Escalier intérieur – Vue sur la cour (photographies de Jean-Daniel Lohner (Archi-wiki)

octobre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1616 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Fondation de l’Eglise Rouge
1764 v Jean Baptiste Choisy, sellier carrossier, et (1744) Marie Salomé Rothenbach – catholiques
1788 v Jean Georges Treuttel, libraire, et (1772) Marie Madeleine Reckop puis (1785) Susanne Marie Würtz – luthériens, ensuite à Paris
1804 v René Leroux, chef de comptabilité puis négociant, et (1800) Françoise Louise Zollickoffer, ensuite à Paris et à Terrenoire près de Saint-Etienne
1827 v Jean Georges Kammerer, libraire, et (1803) Madeleine Caroline Frédérique Schatz
1845 h Charles Auguste Bœckel, commis négociant, et (1833) Louise Emilie Kammerer
1897 * h Louis Alexandre Rœhrig, professeur à l’université, et Pauline Bœckel
1902 * v société en nom collectif Charles Weiser Straßburg

(1765, Liste Blondel) VII 19, Sr Choisy sellier
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Choisi, 26 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 744, Kammerer, Jean Georges, libraire – maison, sol, cour – 5,95 ares

Locations

1774, (cave) Jean Frédéric Schatz, marchand
1774, prince et princesse de Sapieha
1777, (caveau) famille Eckbrecht de Dürckheim
1780, 1786, (magasin) Jean Georges Schertz, négociant
1780, princes de la Tour et Taxis
1780, Geoffroi Dubois, marchand
1823, Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et Jean Jacques Kessel, maréchal de camp retraité
1823, Pierre Louis Geib, facteur de pianos
1826, Jean Pierre Simonis
1828, Philippe Louis Adam, sellier carrossier
1833, Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
1837, Adolphe Weiss, soldat

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1765, Préposés aux affaires foncières (VII 1411)
Les préposés autorisent le 26 février 1765 Jean Baptiste Choisy qui a l’intention de faire une nouvelle façade à remplacer le balcon qui occupe toute sa longueur par un nouveau de 26 pieds de long et trois pieds et demi de large à la maison qu’il vient d’acheter de l’hôpital.

(f° 67-v) Dienstags den 26. Februarÿ 1765. – H. Jean Baptiste Choisÿ
H. Jean Baptiste Choisÿ der Sattler berichtet er seÿe willens eine Neue façade an deme Von dem Hospithal an sich erkauffenen hauß in der langen Straß zu bawen und bittet umb erlaubnus einen 26. sch: lang und 3 ½ schuh breiten Balcon daran zu machen, anstatt des jetzigen der so lang als die breite des haußes ist. Erkannt wie gebetten so Willfahrt.

1770, Préposés aux affaires foncières (VII 1414)
Jean Baptiste Choisy est autorisé le 24 avril 1770 à modifier les croisées qui donnent dans la rue Salzmann sans toucher au portail

(f° 19) Dienstags den 24. Aprilis 1770. – H. Jean Baptiste Choisy
H Johann Baptist Choisy dem Sattler wird erlaubt etliche Creutzstöck an seinem hauß in der Saltzmannsgaß zu verändern, das haußthor aber alda soll er in statu quo laßen.

Préposés aux feux (Feuerherren

1766, Préposés aux feux (4 R 91)
Les préposés aux feux enregistrent le 19 septembre 1766 le compte rendu qu’a fait le maître maçon Budinger après avoir visité les différents fourneaux qui se trouvent dans la nouvelle maison de Jean Baptiste Choisy.

(p. 108) Freÿtags d. 19. Septembris 1766
H. Rathh. Choisy will in seiner in der mittleren langen straß gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand in der ersten remise gegen der Saltzmanns gaß ein Vor Camin setzen, das rohr an steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
ferner in der rez de chaussée rechter hand eine Stube gegen der Saltzmanns gaß hinden daran ein Vor Camin, das rohr mitten d. gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen rez de chaussée ein Kuchen gegen dem hof mit heerd und Caminschoß setzen, das rohr am steinen gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
Im ersten stock rechter hand eine Kuchen gegen der Saltzmanns gaß mit heerd und Camin schoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem Holtz entfernt.
der Zweÿte und dritte stock sind hierinn dem ersten gleich.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Neben daran einen speiß saal gegen der straß, hinden daran am austritt der steeg ein Vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Cammer gegen dem Hof, mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Der Zweÿte stock ist dem erstern gleich, außer dem vor Camin des Sâale à manger, welches sich in ersten stock lincker hand in diesem aber rechter hand befindet.
In der Masarde sind die frantzösische Caminer und Vor Camin den vorher beschriebenen stöcken gleich, außer einer Stube gegen der straß, wo hinden daran ein vor Camin mit einem Gewölb Wohl versehen gemacht worden, des gleichen eine Kuchen gegen dem Hof mit heerd und Camin schoß, die beeden rohr von vor Camin und Kuchen gehen mitten durchs gebäu, von allem Holtz entfernt.
Und dann ferner eine Cammer gegen der straß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt, durchaus willfahrt. Mr Budinger.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 27 / 15
Leroux
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 122 case 4

Kammerer Jean Georges, Libraire
Baeckel Charles Auguste, libraire (subst. 1846)

P 744, maison et cour, sol, Grande rue 15
Contenance : 5,95
Revenu total : 678,10 (675 et 3,10)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 77 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

P 744, maison
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : n.c. (nouvelle construction)
Folio de destination
Ouvertures et portes [non modifiées]

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 483 case 2

Boeckel Charles Auguste, libraire
97/98 Roehrig Ludwig Alexander Karl Professor a. d. Universität und Pauline Boeckel
1902 Firma Karl Weiser offene Handelsgesellschaft in Straßburg

P 744, maison, sol, Grand’rue 126
Contenance : 5,95
Revenu total : 753,10 (750 et 3,10)
Folio de provenance : (142)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 77
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

Cadastre allemand, registre 29 p. 84 case 10

Parcelle, section 7, n° 26 – autrefois P 744
Canton : Langstraße Hs Nr. 126 – Grand’rue
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 6,28
Revenu : 6500 – 9500 11.500
Remarques :

(Propriétaire), compte 98
Firma Karl Weiser offene Handelsgesellsch.
1927 Weiser Charles soc. commerciale
(4295)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 525-526

Façade et toiture inscrites à l’inventaire des monuments historiques le 25 juin 1929
Le plus grand hôtel élevé dans cette artère au XVIII° siècle (1765) pour le sellier Jean Baptiste Choisy forme l’angle avec la rue Salzmann sur son côté droit. C’est un des plus beaux spécimens du rococo strasbourgeois.
La façade principale répartit ses neuf travées trois par trois, en accentuant l’élément central, encadré de chaînages à refends ; au-dessus d’un rez-de-chaussée percé de vitrines modernes, les fenêtres à linteau en anse de panier bénéficient d’un traitement différencié à chacun des trois niveaux, avec une décroissance de l’ornement de bas en haut. Aux six travées latérales du premier étage, les fenêtres surmontées d’un fronton curviligne s’interrompent d’un cartouche rocaille ; les linteaux, ornés d’une clef plate au deuxième étage, sont sans ornement au dernier niveau ; le décor est plus élaboré dans la partie médiane où les baies comportent successivement des mascarons, des cartouches rocaille puis des clefs plates. En point d’orgue de cette élévation, le grand balcon répercute son plan très chantourné dans celui de la gracieuse grille en fer forgé où se déclinent tous les éléments du naturalisme végétal : corbeilles fleuries, guirlandes de feuillage et de fleurs, et même des grappes de raisin, motif repris sur les grilles d’appui du premier étage.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 340)

15
Pr. Treutel, Jean George, Libraire – Echasses
loc. les deux Comtes de Metternich, Etrangers
loc. Bertrand, Abbé leur gouverneur, Etr.
loc. Simon, gouverneur des memes – Maçons

Registres de population

(1795) 9° Section. Grand’ Ruë N° 15 (registre 600 MW 9) – légende

Jn George Treuttel, 50, Libraire, Strasb.
Sus. M. Treuttel, 30, epouse, id.
Frédéric Schaeffer, 35, Commis, id. – Leipzig 1788
Théodor, ignatius, 30, Commis, id. – Reval, 1788
Daniel Weiss, 20, Commis, id. Coburg 1790
Mad. Lambacher, 30, Servante, id.
Cath: Deckert, 24, Servante, id
(ajout) Jean Geofroi Wurtz, 29, imprimeur Libraire, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 126
Weiser, Eisenhandlg. E 03
Remlinger, Kaufmann. 1.
Weil, Geschäftsführer d. Auskunftei Bügel. 1
Moser, Kaufmann. 1
Berg, Kurzwarenhdlr. 2.
Schreiber, Schneidermstr. 2.
Eschbach, Schriftsetzer. 3..
Faller, Rentnerin. 3.
Herrmann, Magazinier. 3.
Krumm, Maschinenschhl. 3.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 225)

Grand rue 126 (I, 1889-1981)

Charles Weiser transporte en 1902 son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers. Il charge en 1901 l’architecte Emile Wetzke de transformer le bâtiment : cage d’escalier, supports au rez-de-chaussée, nouvelle devanture. La Police du Bâtiment interdit de couvrir la cour d’un toit vitré mais autorise après s’y être opposée d’aménager l’étage sous comble, à condition de faire un deuxième escalier. Les travaux sont terminés en 1902. Charles Weiser est condamné en 1903 à une amende pour avoir contreveu au règlement de voirie en construisant une remise en bois dans la cour. La société en nom collectif Charles Weiser (cycles, quincaillerie, outillage) est autorisée en 1931 à surélever le bâtiment latéral d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles. Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Charles Weiser pose une nouvelle devanture en 1955.
Autres activités commerciales : Aron Kahn (1891, 1899, commerce de tissus), C. F. Schreiber (1902, tailleur), Grunewald et Compagnie (1909, étoffes et doublures au premier étage), agence Adolphe Sommer (1912, deuxième étage), Henri Meynlé (1918, tailleur pour hommes), manufacture de confection Jacques Spiegel et Compagnie (1936), S. Majer (1938, confection).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie Charles Boeckel, domicilié sur place, de ravaler la façade 8, rue Saltzmann – La façade a été ravalée, octobre 1889
  • 1889 – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande au nom du sieur Bœckel l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations rue Saltzmann. Il remplace le dessin qu’il a fourni par un nouveau. – Autorisation, le bâtiment forme l’angle de la Grand rue et de la rue Saltzmann.
  • 1891 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Autorisation de suspendre des toiles sur la façade du 126, Grand rue – Le maire répond qu’il n’a aucune objection si les objets font une saillie inférieure à 16 centimètres. D’après la réponse, la demande est formulée par Aron Kahn. – Les toiles sont suspendues, maintenues par des cordes
  • 1889 – Propriétaire de la maison voisine 6, rue Saltzmann, Henri Lœb se plaint que des liquides provenant du n° 8 (fosse d’aisance, fosse à fumier) pénètrent dans sa propriété. Les services de la Ville constatent que la fosse d’aisance n’est pas conforme au règlement (elle n’est pas couverte, n’a pas de conduit d’aération, donne sur le mur mitoyen). Le maire notifie le sieur Bœckel de faire les transformations correspondantes – Les transformations sont terminées mais le conduit d’aération est en bois, janvier 1890 – Le conduit d’aération est conforme, juin 1890.
  • 1892 – La Police du Bâtiment constate que les sieurs Treutel et Wurtz ont posé un miroir sans autorisation – Demande – Autorisation – Le miroir est à 2,90 au lieu de 3,00 mètres du trottoir – Le maire accorde une dérogation contre paiement d’un droit
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à 9 fenêtres et 5 soupiraux. – Travaux terminés, octobre 1896
  • 1899 – Aron Kahn (commerce de tissus) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1900
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé sans autorisation une enseigne en calicot sur le balcon – Autorisation
  • 1901 – L’entrepreneur Paul Brion (rue de Rosheim) demande pour le propriétaire Weiser au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 126, Grand rue. La demande est transmise au maire – Autorisation
  • 1901 – Le maire demande si le miroir qu’a installé la société Treuttel et Würtz a été retiré
  • 1901 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Schiltigheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la propriété Weiser en cours de transformation. La demande est transmise au maire – Autorisation – Le chaudron est retiré, janvier 1902
  • 1902 – Dossier ouvert après que Charles Weiser déclare avoir transporté au 126, Grand rue son atelier de réparation de cycles établi 144, Grand rue et 29, rue des Serruriers – L’inspection du travail donne son accord – Autorisation d’installer des machines dans l’atelier – Travaux terminés, mai 1902 – Croquis de l’atelier
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schreiber a posé sans autorisation une enseigne double – Le maître tailleur C. F. Schreiber qui a transporté son atelier du 22, Vieux-Marché-aux-Poissons déclare avoir ignoré qu’une nouvelle autorisation soit nécessaire – Autorisation – Dossier classé, avril 1902
  • 1902 – Charles Weiser (engins à moteur, appareils agricoles, cycles, 126, Grand rue et 8, rue Salzmann) s’étonne que la caisse municipale lui réclame un droit pour une enseigne sur toile sans saillie alors qu’il avait la même à son ancienne adresse sans payer de droit. La Police du Bâtiment répond que l’objet est fixé au balcon qui fait saille sur la voie publique
  • 1901 – L’architecte E. Wetzke (1, Roseneck, actuelle rue du Général de Castelnau) transmet le 15 avril au nom du propriétaire Charles Weiser les plans des transformations prévues. La Police du Bâtiment demande des pièces supplémentaires et fait remarquer qu’il sera interdit de couvrir la cour d’un toit vitré et de surélever l’étage sous comble qui est déjà plus haut que le règlement ne l’autorise. L’architecte répond que les pièces qui donnent sur la cour vitrée ne serviront pas d’habitation mais de locaux commerciaux et que l’étage sous comble ne sera transformé qu’à l’endroit de la cage d’escalier, soit sur deux mètres et demi.
    La Police du Bâtiment fait d’autres objections en mai (calcul statique, nouveaux murs de la cage d’escalier), la cour ne devra pas être vitrée d’autant qu’elle renferme des cabinets d’aisance, l’étage sous toiture pourra être aménagé s’il existe un deuxième escalier – Calcul statique (devanture, supports)
    L’architecte E. Wetzke est autorisé à transformer le maison à usage d’habitation et de commerce qui appartient à Charles Weiser – Les travaux sont commencés, juillet 1901. La nouvelle devanture est posée, août. Le gros œuvre est terminé, septembre. L’aménagement intérieur est en cours (plâtriers), le deuxième escalier n’a pas été réalisé, octobre. Le maire demande que le deuxième escalier soit réalisé dans les trois semaines puisque l’escalier principal ne répond pas aux prescriptions du règlement. Charles Weiser fait des remarques sur l’escalier principal et le deuxième escalier supprimé, la Police du Bâtiment répond qu’il n’est plus possible de les vérifier puisque les transformations sont terminées et propose d’aménager l’escalier principal, ce qui permettrait de se passer de l’escalier accessoire. – Les peintres travaillent, janvier 1902
    Dessins. Support dans le mur en pan de bois. élévation rue Saltzmann – Autres supports – Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et du premier étage – Parcelle
    1902 (mars) – L’architecte demande la réception finale. La Police du Bâtiment relève divers défauts (pans de bois dans les pièces vers la rue Saltzmann, auvent provisoire, tuyaux des fourneaux dans les différentes pièces)
  • 1902 (juillet)- Charles Weisé déclare avoir construit une remise en bois couverte d’une plaque goudronnée pour emballer les marchandises – La Police du Bâtiment répond que la cour ne peut être surbâtie parce qu’elle est trop petite.
    L’architecte municipal Nyssen fait remarquer que Charles Weisé a couvert l’entrée de sa cave d’un toit vitré et établi un appentis provisoire, le tout sans autorisation. Les objets litigieux sont toujours en place à la fin de l’année. Le maire engage des poursuites devant le tribunal. Charles Weisé se déclare prêt à des pourparlers mais ne donne pas suite à sa proposition – Calque du plan cadastral et calcul de la surface de la cour.
    1903 (avril) – Le préfet (Bezirkspräsident) demande au maire de laisser subsister provisoirement la cour telle quelle
    1903 (mai) – Le tribunal a condamné Charles Weiser à payer une amende de 10 marks pour avoir enfreint le règlement de voirie
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Charles Weiser a posé deux lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1907 – Charles Weisé demande quelle pourra être la taille de l’enseigne qu’il projette de poser. Il ne donne pas suite à sa demande
    1907 (juillet) – Charles Weisé demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1907
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Hiller (111, Grand rue) a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – Autorisation
  • 1908 (février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation d’entreposer des liquides inflammables (40 kg d’essence) – La Police du Bâtiment fait son rapport
    1908 (octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Charles Weisé demande l’autorisation de mettre des décorations sur sa devanture – La Police du Bâtiment fait son rapport, illustré d’un croquis de la frise en fer posée sur le cadre en bois. La Police du Bâtiment demande ensuite de poser une protection pour éviter que les pointes ne causent des blessures. Charles Weisé retire la décoration
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Grünewald a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon
    1909 (novembre) – La maison Grunewald et Compagnie, autrefois Rall et Grunewald (étoffes et doublures) qui projette de quitter le 4, rue de la Mésange pour s’établir au premier étage du 126, Grand rue demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon – Croquis – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires. L’inspection montre qu’il y a aussi une enseigne plate en verre au deuxième étage.
    1909 (décembre) – Autre autorisation pour une enseigne plate
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Griesbach et Grossmann demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation puis prolongation
  • 1912 – Charles Weisé informe la Police du Bâtiment qu’il a démonté les lampes électriques
  • 1912 – L’agence Adolphe Sommer qui transporte ses locaux du 8, rue Saint-Louis (troisième étage) au 126, Grand rue (deuxième étage) demande l’autorisation de poser une plaque – Autorisation
  • 1918 – Le tailleur pour hommes Henri Meynlé demande l’autorisation de poser une enseigne (Tallleur pour hommes et femmes, H. Meylné)
    1919 – Le même demande au nom de la Société coopérative des Tailleurs l’autorisation de poser quatre enseignes – Même demande par la société elle-même – Autorisation
  • 1926 – Le locataire Alfred Streicher (128 Grand rue) se plaint des mauvaises odeurs qui proviennent de la cheminée de la quincaillerie Weiser, à la même hauteur que ses fenêtres. Le gérant Kleinpeter a déclaré que le propriétaire a promis deux ans plus tôt de rehausser la cheminée. – La cheminée a été rehaussée, janvier 1927
  • 1932 – Le serrurier Jean Holler (rue de Labroque) demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux vitrines à la maison Weiser. La demande est transmise au maire – Autorisation accordée à la quincaillerie Charles Weiser
  • 1931 – La société en nom collectif Charles Weiser (Cycles, quincaillerie, outillage, articles de ménage, fourneaux, cuisinières) demande l’autorisation de faire transformer le troisième étage par l’entrepreneur Eugène Heitz (11, rue de Belfort au Neudorf). Le service municipal d’architecture note que l’immeuble se trouve dans l’alignement de la Grand rue mais qu’il dépasse de deux à trois mètres celui de la rue Saltzmann (section 7 n° 26
    Autorisation de surélever le bâtiment d’un étage pour aménager deux chambres dans les combles de l’aile latérale – Dessins – La réception finale a lieu en décembre 1932. Un tuyau de fourneau à gaz est raccordé à la cheminée, ce qui contrevient au règlement – Le tuyau est retiré
  • 1936 – La manufacture de confection soignée Jacques Spiegel et Compagnie installée depuis plusieurs années 126, Grand rue se plaint de l’oxyde carbonqiue qui pénètre dans ses locaux par beau temps – La Police du Bâtiment constate les faits – La cheminée a été modifiée, juin 1936
  • 1938 – S. Majer (confection) demande l’autorisation de poser une enseigne diurne à double face – Autorisation
  • 1941 – L’entrepreneur Kuhn (8-10 rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse diurne pour le compte de Charles Weiser – Croquis – Photographie (l’enseigne se trouve à la limite du n° 128) – La mention Réalisé est barrée
  • 1945 – Le bâtiment est en partie endommagé par les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944. Certificats de sinistré accordés à Weiser, propriétaire, Marie Antoinette Moyemont, locataire du deuxième étage (légers dégâts)
  • 1948 – Le peintre en bâtiment Eugène Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) demande l’autorisation de peindre des inscriptions sur le haut des devantures – Dessins – Accord
    1949 – Une enseigne est posée
  • 1955 – Charles Weiser dépose une demande de permis de construire sous la direction du cabinet technique Gérard Foesser (place Mathieu Zell à Cronenbourg) – Plan cadastral de situation – Elévations (rez-de-chaussée et premier étage) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (entrepreneurs, Heiss et Hesch, 44, chemin du Heiritz au Neudorf)
    Les travaux ont lieu en novembre 1956. L’ancienne boiserie est remplacée par un soubassement en briques cellulaires, l’appui de la devanture est en pierre artificielle
  • 1956 – Charles Weiser demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette sur calque – Autorisation de poser une enseigne en lettres détachées
  • 1958 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau publicitaire provisoire
    1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un drapeau blanc pour le centième anniversaire du magasin
  • 1963 – Le maire notifie Charles Weiser de ravaler la façade rue Salzmann puis accorde un délai puisque les entreprises consultées ne peuvent assurer de commencer immédiatement les travaux
    1964 – Charles Weiser est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – La quincaillerie Charles Weiser est autorisée à poser des panneaux provisoires
    Idem les années suivantes, 1969-1977
  • 1981 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la réfection de la toiture par l’entreprise de peinture F. Kapp (99, rue de la Grossau au Neudorf)
    Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, mars 1983

Relevé d’actes

Les deux maisons de part et d’autre de la rue Salzmann appartiennent à la fondation de l’Eglise Rouge, rattachée à l’hôpital. Elles ne nécessitent pas de réparation d’après le procès verbal de 1701.

1701 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
procès verbal de visittes de la maison de la Rotkirck 19 juillet 1701
Cejourd’huy 19 juillet 1701 Mess. Les directeurs et administrateurs de la Rotkirch Strasbourg ont fait en leur presences et du Not. Royal soub.né proceder a La visitte des batimens des maisons dependantes de lad. Rotkirck par les maistres charpentiers et maçon de lad° Ville A L’effet de faire faire procès verbal es refections qui se trouveront a faire auxd. batimens auquel procès verbal a esté procedé comme ensuit.
Premierement.
Il ne S’est trouué dans la maison ou principal manoir de lad° Rotkirck scize dans la grande rue aucune reparations a faire quant a present si non de faire un peu repasser a la couuerture,
A La Seconde maison scize dans la mesme rue et prs la precedente de mesme nayant pavu aucunes reparations absolument necessaire a fair quant à present.
Mais a La maison dependante de lad° Rotkirck Scise au fauxbourg de la porte de Sauerne
(…)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 27 février 1764 le receveur de l’hôpital bourgeois à vendre la maison à l’ancien sénateur Jean Baptiste Choisy. Le syndic royal déclare que la plupart des maisons qui appartiennent à des fondations coûtent davantage qu’elles ne rapportent et que l’acheteur offre 500 florins de plus que le prix d’estimation. Jean Baptiste Choisy réglera 2 000 florins à l’achat, ce qui permettra à l’hôpital de régler le prix de la grange dîmière qu’il construit à Dambach, les 8 000 florins restants produiront un intérêt de quatre pour cent.

1764, Conseillers et XXI (1 R 247)
Jean Baptiste Choisy Exsenator et uxor Kauffen ein dem Stifft Zur rothen Kirch gehöriges am Eck der Saltzmanns Gaß gelegenes Hauß Vom mehrerem Hospithals H. schaffner nach vorher von dießem erhaltenem decreto alienandi. 35.
(p. 35) Montags den 27.sten Februarÿ 1764 – Froereisen nô H. Joh: Rudolph Stößers J. U. Lti und schaffners des mehrern Hospithals prod. unterth. memoriale und bitten sambt beÿl. sub Nis 1 et 2 pro obtinendo decreto alienandi ein dem Stifft Zur Rothen Kirch alhier gehöriges in der straß ane der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß Verkauffen Zu können.
Finita lectione meldete H. Syndicus Regius H. Baron von Spon, es seÿe wie in dem Memoriale enthaltenen jedermann sattsam bekandt, daß eigenthümliche häußer denen Stifftern meistens wegen beständig vorzunehmender reparation mehr schaden als nutzen, danun dermahlen H. Choisy vor das quæstionirte hauß 10.000 fl. anbietet ja sogar 500 fl mehr als es dem wahren werth nach abgeschätzt worden, der Spithal Zu erbauung des dambacher Zehendhaußes 2000 fl. baaren gelts benöthigt, die übrige 8000 fl. aber stehen bleiben und Jährlich à 4. prop Cento verzinßt zu werden abgeredet worden, so könne er anderst nicht als derer Hh. Pflegere welche des Spithals nutzen sich auch beÿ dießer gelegenheit angelegen seÿn laßen, bezeugte sorgfalt und eiffer loben, folglich w* mit gebettenen decreto alienandi unter denen von seithen des Käuffers enthaltenen bedingnußen Zu willfahren seÿn.
Dießemnach wurde auff hohem anspruch H. Prætoris Regii von Gayot Excellentz und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Mackau vermittelst gehaltener umbfrag unanimiter Erkandt, wird H. Johann Rudolph Stößer J. U. Lti und Spithal Schafner das dem Stifft Zur Rothenkirch gehöriges in der Straß an der Saltzmanns gaß gelegenes Eckhauß an H. Rathh. Choisy et uxorem umb Zehentausend gulden mit dießer bedingung verkauffen Zu dörffen erlaubt, daß ged. Eheleuthe mehr nicht als 2000 gulden baar bezahlen, die übrige 8000 gulden aber unter in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub zu verschreibende verpfändung ihrer gesambten Haab und Nahrung als einen Vorzüglich privilegirten Kauffschilling à 4. pro Ct° verzinßlich biß Zur auff Kündung, Zwischen welcher und der Zahlung ein theil dem andern wenigstens sechs Monath frist zu gönnen hat, stehen laßen sollenn, und wird Zugleich wegen obged. Verkauff mit dem darzu erforderlichen decreto alienandi Obrigkeitlich wilfahrt.
Deppi. H. Rathh. Fleck, H. Rathh. Meÿer.

La vente est passée le même jour pour la somme convenue de 5 000 livres (10 000 florins) au profit du sellier Jean Baptiste Choisy et de sa femme Marie Salomé Rothenbach

1764 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 133-v
innamen des mehrern hospitals deßen schaffner H. Lt Johann Rudolph Stößer
in gegensein H. Rathh. Johann Baptist Choisy des sattlers und Mariæ Salome geb. Rothenbachin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmannsgaß, anderseit neben H. Götz dem chirurgo, hinten auff ein dem stifft St Thomä gehörigen hauß – um 5000 pfund

Jean Baptiste Choisy loue une cave au marchand Jean Frédéric Schatz

1774 (14.9.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 18
Bail de 9 années qui commencent à courir de la S Michel prochaine – Jean Baptiste Choisy Me sellier
au Sr Jean Frédéric Schatz marchand
Une cave voutée sous la maison de derrière donnant sur la rue ditte Saltzmangass qu’il possede en cette ville lad. cave vuide de tonneaux et de chantiers – moyennant un loyer annuel de 96 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue une partie de la maison au prince et à la princesse de Sapieha

1776 (1.6.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 1
Bail de 4 mois commençant le 1 juin – Sr Jean Baptiste Choisi, ancien assesseur au Grand sénat
à leurs Altesses Mgr et Mde les Prince et princesse de Sapieha
le second et troisième étage et autres de la maison qui lui appartient en cette ville grand rue consistant en 16 pièces y compris latrines au second étage et 9 pièces y comprises les deux cuisines au troisième étage, toutes lesquelles pièces se trouvent meublées à l’exception des cuisines
feront encore partie du présent bail une partie de cave voutée séparée et fermant à clef regnant sous la maison de devant et une remise pour le bois qui sera suffissante pour loger la provision qu’on voudra y placer
[Etat joint, avec description des meubles] Second étage, la salle, Appartement de la princesse chambre à cheminée, cabinet à poele, alcove à poile, cabinet de toilette, le long du corridor, chambre à cheminée donnant sur la rue du Louvre, chambre à côté à poile, chambre vis à vis, poile donnant sur la cour, cabi attenant, cuisine
Appartement du prince, chambre à cheminée, cabinet à coucher, garde robe, chambre vis à vis donnante sur la cour, cabinet à coucher, garde robe – troisième étage chambre à poele donnant sur la grand rue, chambre à cheminée, chambre vis à vis à poele donnant sur la cour, une petite cusisne a 1 fenêtre toute vitrée et entiere, chambre donnante sur la rue du Louvre tapissée en papier jaune, chambre donnant sur la grand rue tapissée en toile en carreaux blancs et rouges, chambre à côté, une petite cuisine, la chambre a l’issue de la galerie donnante sur la cour – moyennant 300 livres par mois

Jean Baptiste Choisy loue un caveau à la famille Eckbrecht de Dürckheim pour y conserver ses archives

1777 (6.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1063) n° 7
Bail pour 4 pour années consecutives qui commencera a courir du 9 juin courrant – Sr Jean Baptiste Choisi Conseiller au petit Senat
aux deux familles nobles de Mess. les Barons de Türckheim établies en alsace tant la branche ainée que celle de freschwiller et acceptant pour tous Messire Frédéric Charles Baron Eckbrecht de Dürckheim de la branche ainée gentilhomme de la Chambre et conseiller de la Regence ducale de Sax Weimard y demeurant /: ratifié le 14 juillet 1777 par Frédéric Baron Eckbrecht de Dürckheim de Froeschwiller
La voutte munie de Bareaux de volets et d’une porte de fer au Rez de chaussée de la maison qu’il possede en cette ville dans la grand Rue pour de la part de mesd. S. preneurs y placer et Conserver leurs archives titres et papiers de famille, y entrer et sortir de jour toutes et chaque fois ils le jugeront convenables – moyennant un loyer annuel de 120 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue un magasin au négociant Jean Georges Schertz

1780 (28.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 177) n° 66
Bail de 6 années qui commencent à courir à la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au Grand Sénat
au Sr Jean Georges Schertz négociant
du magazin dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville Grand rue a trois portes cochères donnant sur la grand rue dont le preneur déclare avoir bonne et parfaite connaissance – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Baptiste Choisy loue un appartement aux princes de la Tour et Taxis

1780 (6.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1075) n° 12
Bail deux années qui commencent au 1. mai prochain – M. Jean Baptiste Choisy Exsenateur de la ville de Strasbourg
à M. Philippe Jacques Ebertz Negociant pour et au nom de Leurs Altesses Mgrs. les Princes de la Tour et Tassis et leur suitte
un appartement dans la maison appartenant aud. Sr Choisy située en cette d. ville dans la grand rue lequel appartement consiste dans les articles suivans, Savoir au premier étage une grande Sale et tout le logement qui est a la gauche de ladite sale avec la cuisine Cave et Bucher au troisième et aux mansardes une grande Sale avec trois pièces a sa gauche – moyennant 2880 livres

Jean Baptiste Choisy loue un logement au marchand Geoffroi Dubois

1780 (22.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 178) n° 42
M Jean Baptiste Choissi assesseur au grand sénat, bail de 7 années consécutives qui courront de la St Jean prochaine
au Sr Godefroy Dubois marchand
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville Grand rue consistant en un grand magasin a deux portes ou arcades donnant sur la rue, en un grand poel attenant aud. magasin, en une grande chambre attenant aud. Poel dans laquelle il a pratiqué un alcoffe et en une cuisine sur la rue le même pied, desquelles quatre pièces le Sr preneur déclare avoir connaissance, Plus et enfin la cave qui est a la droite en descendant par la maison qui se trouve présentement sans chantiers et finallement l’usage du puit et des commodités – moyennant un loyer annuel de 600 livres

Nouveau bail entre Jean Baptiste Choisy et Jean Georges Schertz

1786 (5.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 202) n° 9
Bail de 6 années qui ont commencé a courir à la Notre Dame de mars dernier – Sr Jean Baptiste Choisy ancien assesseur au grand Senat de cette ville
au Sr Jean Georges Schertz négociant
un magasin dans la maison appartenant au Sr Bailleur en cette ville grand rue a trois portes cocheres donnante sur la grande rue – moyennant un loyer annuel de 300 livres

Les trois filles héritières de Jean Baptiste Choisy vendent la maison 12 500 livres strasbourgeoises au libraire Jean Georges Treuttel, par ailleurs conseiller des comtes de Stahlberg et d’Erbach

1788 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 330-v
De Salome geb. Choisy H. Frantz Joseph Kastner des Secrétaire à l’intendance Ehegattin, De Maria Elisabetha de Montlong geb. Choisy H. Frantz Ignatz de Montlong des ambtmanns zu Beinheim Ehegattin, De Catharina Conrad geb. Choisy H. Claude Johann Baptist Conrad des inspecteur des Ponts et Chaussées Ehegattin
in gegensein H. Johann Georg Treuttel des hochgräfflichen Stahlbergischen auch Erbachen hoffraths, buchhändlers und burgers allhier
eine behausung, hoff, hoffstatt, bronnen nebst mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langenstraß, einseit ist ein Eck ane der Saltzmanns gaß, anderseit neben H. Johann Friedrich Ehrmann Med. doct. und practici, hinten auff löbli. stifft St Thomas gehöriges hauß – um 50.000 livres tournois

Fils du marchand de soie Jean Georges Treuttel, le libraire Jean Georges Treuttel devient tributaire à l’Echasse le 28 septembre 1772. Comme la tribu ignore s’il existe un nombre maximal de libraires à respecter, il est inscrit comme associé du libraire Bauer.
1772, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p.169) Montags den 28. Septembris 1772 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
H Joh: Georg Treutel der ledige Buchhändler, weÿl. H, Joh: Georg Treutels geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Sohn stehet vor prod: Stallschein vom heutigen dato bitt Ihm Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erk. Willfahrt dt. 6. fl. vor das Zunfftrecht, 2. fl. Zu unterhaltung der feuerspritz, 13. ß 4 d vor den Pfenningthurn und 4. ß vor das findlings hauß, jur. eod.
Weilen aber dißorths nicht wißend ob nicht ein fixirter Numerus derer hießigen Buchhändler seÿn solle Er hr. Treutel aber dermahlen associe Von Hn Bauer dem hießigen Buchhändler, so solle dißeitiger Zunfft falls Er wolte eine eigene und alleinige Buchhandlung anfangen, dieße receptio Zu Keiner præjuditz gereichen.

Jean Georges Treuttel épouse en 1772 Marie Madeleine Reckop, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1772 (1. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 590
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenvesten: und Wolerfahrenen Herrn Johann Georg Treutlen Herrn Johann Georg Treutler, dem leedigen buchführern Weiland des Wohl Ehrenvesten und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Treutels gewesenen Paßmentirers und Seidenhändlers und auch Weiland der Hoch Ehren: und Tugendreichen Frauen Susannä Mariä gebohrner Fischerin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg nun seelige ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Hochzeiter ane dem Einen,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Reckopin des Wohll Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Reckop, Vornehmen Handelsmanns und er Hoch Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheä gebohrner Bährin beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Junger Hochzeiterin am andern Theil
Seind dieße Ding zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den Ersten Octobris anno 1772. [Unterzeichnet] H. Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckop als Braut
Daß Vorstehende Ehepacten alß uner denen beedenseitigen Parthen abgehandelt, verglichen und beschloßen auch von beeden Hochzeiterlichen Personen (…) unterschrieben worden, seÿe. Solches attestirt unter vorgetrucktem gewohnlichem Notariat Insigell, Straßburg datum wie vorher. Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur:

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 5)
Im Jahr 1772 Montags den 12. Octobris nach Mittag um Zweÿ Uhr sind nach vorhergschehenen Proclamatione Dominicâ XVI und XVII post Trinitatis offentlich eingesegnet worden herr Johann Georg Treuttel buchhändler und burger allhier weiland Hn Johann Georg Treuttel gewesenen Seidenhändlers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrner Fischerin hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Rehkoppin, H Johann Jacob Rehkopp Handelsmanns und burgers allhier und Frauen Maria Dorothea gebohrner Bährin ehelich erzeugte Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Bräutigam, Maria Magdalena Reckopin als Braut (i 56)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient à Jean Jacques Treuttel. Ceux du mari s’élèvent à 4 065 livres, ceux de la femme à 3 328 livres.
1773 (13.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) n° 1289
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütere keinerleÿ daon ausgenommen, so der Wol Ehren Veste und Wolerfahrene Herr Johann Georg Treuttel, der buchhändler und die Hoch Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrne Reckopin, beede Ehepersohnen und burgere dahier Su Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und in craft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 13.ten Februarÿ Anno 1773. In fernerer Gegenwart S.T . Herrn Philipp Jacob Cammerers des Seilers und E. E. Kl. Rhats jetzigen wolverdienten beÿsitzers auch burgers allh. sein es Eheh. herrn Schwagers.

In einer allhier zu Straßburg ane der langen straß gelegenen Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender laßen sich befunden
Eigenthum ane einem Metzigbanck. (H) Nehmlichen die Helffte vor unvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Haußraths 54, Sa. Bücher Zum Buchhandel gehörig 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 130, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 117, Sa. baarschafft 256, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2076, Sa. Antheils ane einem Metzigbanck 360, Sa. Schulden 940, Summa summarum 3973 lb – Dießen beÿgelegt die eine Helffte der Haussteuren 91 lb, Des Eheherrn gesamt in die Ehe zugebracht Vermögen 4065 lb
Solchemnah wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft geschrieben, Sa. haußraths 433, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. goldener Ring, Perlein 285, Sa. baarschafft 2500, Summa summarum 3236 lb – Hinzugesetzt die andere Helffte ane denen haussteuren 91,der Ehefraun gesamt in die Ehe gebracht Gut 3328 lb

Marie Madeleine Reckop meurt sans enfant après avoir institué son mari comme héritier d’un tiers de sa fortune. L’inventaire est dressé dans la même maison qu’à l’inventaire des apports. La masse propre au veuf s’élève à 3 945 livres, celle des héritiers à 3 057 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 982 livres, le passif à 7 278 livres
1778 (3.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1451
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Hoch Ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena geb. Reckopin des wol Ehren Vesten und Wol Vorachtbaren herrn Johann Georg Treutels, des buchhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Frau Eheliebstin nunemhr seelig, nach ihrem den 16.ten Novembris dießes Zuend lauffenden 1778.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowol sein des herrn Wittibers, als auch weilen derer nebst ihrer per testamentum inscriptis clausum eingesetzter und nach dem Eingang dießes Inv. ordentlch (…) benahmster Erben fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Decembris anno 1778.
Die Verstorbene Frau seel hat per Testamentum solenne inscriptis cllausum zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Reckop den Handelsmann und Frau Mariam Dorotheam gebohrne Bährin, so beÿstandl. ihres ehewürths dieße beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg und Zwar pro Legitima in den einen dritten Stammtheil,
2. Hievor wolermeldeten herrn Johann Georg Treuteln, den hinterbliebenen Wittibern, in crafft des der Verstorbenen Fr. Seel. sub dato den 5.ten 9.bris Anno 1778. ertheilten und den 18.ten ejusd. mensis et a. beÿ E. E. großen Rhat confirmirten Indulti testandi, ane dem Überrest Zur helffte, da ist den Zweÿten Stammtheil,
So dann 3. Mariam Dorotheam Mühlschlegelin, weÿl. Herrn Johann Jacob Mühlschlegels geweßenen handelsmanns v. b. allh. nun seel. mit Frauen (-) geb. Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtes Töchtermein, annoch minoresis, dahero bevögtiget mit herrn Johann Friderich Müllern dem handelsmann v. b. allh. so auch beÿ dießer Inventur gegenwärtig war, in die andere helffte dieser restirenden succession das ist in dem übrigen 3.ten Stammtheil

In einer allhier zu Straßburg ne der langen Straß gelegenen und Herrn Johann Jacob Treuteln dem Handelsmann allhier gehörigen behaußung, so ein Eck ane der Herren stubgaß folgender masen befunden worden.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths, Vermög der über beeder nun zertrennten ehepersonen einander in den Ehestand zugebrachte nahrungen durch mich Notariim in A° 1773. gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers Vermögen, Sa. Haußraths 11, Sa. Bücher 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. goldener Ring 40, Sa. Pfenningzinß und deen hauptgüter 250, Sa. Ergäntzung (3623, Abgang 6, Nach Abzug) 3616, Summa summarum 3945 lb
Solchemnach wird auch der Erben ohnverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 120, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. goldener Ring 86, Sa. Ergäntzung (2686, Abzug 2, Nach Rabat) 2686, Sa. Schulden 150, Summa summarum 3057 lb
Endlichen kombt auch die beschreibung des gemein und theilbar Guths, Sa. haußraths 71, Sa. Silber geschirrs 18, Sa. Golden geschmeids 13, Sa. Schulden 1879, Summa summarum 1982 lb – Schulden 7278 lb – Theilbarer Passiv rest 5296 lb – Stall Summa 1556 lb
Copia Testamenti inscriptis clausii. persönlich kommen laßen die hoch ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena gebohrne Keckop Herrn Johann Georg Treutels des Buchhändlers und burgers allhier ane der langen straßen gegen dem Spiegelgäßlei über gelegenen behaußung deren eine Steige hoch bewohnenden fordern Stuben Kammen mit denen fenstern in die Straße aussehend, krancken und schwachen und schmertzhaften Leibes dahero Zu bette liegend (…) Sambstag den 7. Novembris Anno 1778

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 3 100 florins
1779, Livres de la Taille (VII 1180) f° 248
Steltz N° 4530 – Weÿl. Frn Mariæ Magdalenæ geb. Reckoppin Joh: Georg Treuttel des buchhändlers und burgers allhier Ehel. haußfrau Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dautel.
Concl. final. invent. Ist fol. 114, 1156 lb 18 ß 6 1/8 d, die machen 3100 fl. Verstallte 1800 fl. Zu wenig 1300 fl. Es wird aber ane Statt des gewohnlichen nachtrag wegen den sich gezeichten umbständen das Stallgeldt von 4000 fl. als lang der wittiber zünfftig nach gehohlet thut vor 6 jahr 36 lb
Ext. kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 4 lb 15 ß 6 s (zusammen) 40 lb 18 ß
dt. den 6. febr. 1779.

Jean Georges Treuttel, libraire et conseiller des deux comtes régnants d’Erbach Schœnberg et de Stollberg Wernigerode, se remarie avec sa nièce Susanne Marie Würtz : contrat de mariage, célébration chez les parents de la mariée
1785 (17.11.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 134
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Georg Treuttel, der beeden Regierenden Grafen Von Erbach: Schönberg und Von Stollberg: Wernigerode Hofrath, buchhändler, Wittwer und burger allhier als bräutigam an einem
So dann deßen geliebte Nichte Jungfrau Susanna Maria Würtzin Weiland Herrn Christoph Würtz, geweßenen Gastgebers und burgers allhier mit Frauen Susanna Maria gebohrner Treüttelin ehelich erzeugte Tochter, unter autorisation herrn Philipp Jacob Dürr Es E, Großen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier ihres geordneten herrn Vogts, ingelcihem Herrn Philipp Jacob Kammerers, Seilers wie auch Es En Großen Raths dermaligen beÿsitzers und burgers allhier, ihres herrn Stiefvaters, als braut an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg oder Jungfer braut herr, Stiefvaters behaußung an dem Metzgergießen gelegen, Donnerstags den 17. Novembris Anno 1785 [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als Brautigam, Susanna Maria Würtzin als Brraut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 39)
Im Jahr 1785. Dienstags den 29. Novembris Morgens um Acht Uhr seind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXVI post Trinitatis et I. Adventus auf Obrigkeitliche erlaubnus in der behausung der jgfr: braut ehelich Eingesegnet worden H. Johann Georg Treutel, der beeden Regierenden Herren Graffen von Erbach, Schoenberg und Stollberg Warlingerode Hoff rath, Buchhändler und Burger allhier weiland Fr: Maria Magdalena Rekopin gebohrner Wittiber, Und Jgfr. Susanna Mari Würtzin, weiland Hn Christoph Würtz Gastgebers und burgers allhier und Frauen Susanna Maria gebohrne Treütelin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Treuttel als bräutigam, Susanna Maria Würtzin als Braut. (i 195)

La mariée fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 820 livres dans la maison du mari rue des Pâtissiers.
1785 (22.12.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 886) n° 302
Inventarium über Fraun Susannæ Mariæ gebohrner Würtzin zu Herrn Johann Georg Treuttel, der beeden regierenden Grafen von Erbach: Schönberg und Von Stollberg Warmgerode Hofrath und Buchhändler auch burger alhier zu Straßburg ihrem H. Ehegatt für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1785. – vor mir unterschriebenem Notario den 17. Nov. 1785. errichteten Ehe Contract ihr in die Ehe gebrachtes Vermögen sich vor ohnverändert vorbehalten hat – So beschehen alhier zu Straßburg in des Eheherrn an der Fladergaß gelegenen Wohn Behausung in fernerm Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Dürr E. E. Grosen Raths alten Beÿsitzers und burgers alhier der Frauen Ehegattin geordneten Herrn Vogts und ad hoc angesprochenen Beÿstands Donnerstags den 22. Decembris Anno 1785.

Eigenthum an einem Garten. Nemlichen ein Garten ohngefähr dreÿ Acker gros samt Gartenhauß und Schopf mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten auch samtlichen darinnen sich würcklich befindlichen Mobilien gelegen auserhalb hiesiger Stadt vor dem Judenthor zwischen der ersten und zweÿten gegen dem Fischerthor liegenden Bruck (…)
Auslieffer: An: und Ausweisung über der Fraun Ehegattin Zu fordern habend. Legitimam ihres ererbten vätterlichen Guths. Vermög der über weiland Herrn Christoph Würtz gewesenen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg der disortigen Fraun Ehegattin H. Vatters seel. Verlaßenschafft durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel den 12. Decembris 1770 errichteten Summarischen berechnung – In An: und Ausweisung dieser letztern 1000 Pfund Pfenning nun haben (…)
Wittums Verfangenschaft, So die disortige Frau Ehegattin für ohnverändert in die Ehe gebracht. Wie nemlich Zu anhang der kurtz vorher stehenden Ausliefer, An: und Ausweigung über der Fr. Ehegattin vätterlichen Guts Legitimam Zu sehen ist, so bestehet der Fraun Ehegattin und ihren beÿden Geschwistern ererbtes ihrer Fraun Mutter aber in lebenlänglichen Wittumbs Genuß gebühriges vätterlicher Guth in 6000. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 319 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 60 lb, Sa. goldener Ring 286 lb, Sa. baarschafft 334 lb, Sa. Eigm&s an einem Garten 1750 lb, Summa summarum 2750 lb -Wird nun dazu gerechnet die deroselben verglichnermasen gebührige Häfte an denen Haussteuren 70 lb, So zeiget sich daß der Frau Ehegattin gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth in allem denen billichen Werth nach ertragen 2820 lb

Jean Georges Treuttel expose la maison aux enchères. Il l’en retire après que l’architecte Chrétien Arnold en a offert 48 000 francs

1801 (24 messidor IX), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 944, 872
à la requête du Cit. Jean Georges Treuttel Libraire
enchere volontaire d’une Maison avec Cour Ecurie appartenances et dépendances scise à Strasbourg Grand’rue N° 15, d’une part celle de la succession de Jean Fred. Ehrmann Medecin, d’autre formant le coin de la rue dite Salzmannsgass, derrière celle de Jean fred. Zimmer notaire et en partie celle de la veuve Zigenhagen – tel que le vendeur l’a acquis à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, exposée 46.000 francs
(mise par) Chrétien Arnold architecte 48.000 francs (le vendeur) n’entend point adjuger ladite maison au prix auquel elle a été portée [Affiche jointe]

Jean Georges Treuttel qui habite désormais à Paris vend la maison 39 506 francs, soit 40 000 livres tournois, au négociant René Leroux

1804 (28 germinal 12), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1520, 1958
cit. Jean Georges Kammerer Négociant stipulant pour le cit. Jean Georges Treuttel Libraire demeurant à Paris Quay Voltaire N° 2
au cit. René Leroux Négociant
Une Maison avec cour écurie puits appartenances et dépendances scise a Strasbourg grande rue N° 15, d’un côté celle de la succession de feu cit. Jean Frédéric Ehrmann Docteur en Médecine, faisant coin de l’autre a la rue Saltzmann dans laquelle elle a une issue a porte cochère, derrière sur la maison du Cit. Jean Frédéric Zimmer Receveur de la Fondation de St Thomas de cette ville – au C. Treuttel par les enfants et héritiers de Jean Baptiste Choisy, sellier, et Marie Salomé née Rothenbach en vertu d’un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 juillet 1788, les conjoints Choisy l’avoient acquise de l’hopital civil à lad. Chambre le 27 février 1764 – moyennant 39.506 francs ou 40.000 livres tournois
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 f° 39-v du 29 germ. 12

René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent Paris exposent la maison et la voisine 6, rue Salzmann aux enchères. Seule celle rue Salzmann trouve preneur.

René Leroux loue une partie de la maison à Marguerite Sophie Spielmann veuve du négociant Jean François Kuhn et au maréchal de camp retraité Jean Jacques Kessel

1823 (20. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 50 – ssp du 2 juillet dernier
Bail de six ou neuf années commençant le 29 septembre prochain par René Leroux négociant à Paris
au profit de Marguerite Sophie Spielmann veuve de Jean François Kuhn négociant à Strasbourg et Jean Jacques Kessel marechal de camp retraité demeurant en la ditte ville
du logement ci après dans la grande rue n° 15 composé de tout le premier étage plus quatre chambres au grenier et une au troisième étage deux caves avec emplacement pour cuves et legumes d’hiver deux buchers au rez de chaussée et le dessus de la porte cochère, une écurie remise et poulailler à côté de l’écurie un grenier à foin et autres aisances locatives moyennant un canon annuel de 1300 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le facteur de pianos Pierre Louis Geib

1825 (7.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 469
Inventaire de la succession de Pierre Louis Geib, facteur de pianos décédé le 1 février dernier – à la requête de 1. Louis Geib, facteur de pianos et son épouse 2. Sophie Fallot domiciliés à Schiltigheim, 3 Marie Sophie Fallot épouse de Charles Kienlin, charcutier, 4 Léopoldine, Françoise et Charlotte Geib les trois majeures à Schiltiheim, héritiers les conjoints Louis Geib ses père et mère pour 24/48, la De Kienlin sa sœur utérine procréée par De Geib de son premier lit avec Georges Fallot, tanneur à Strasbourg pour 3/48 et Dlles Geib sœurs germaines pour 21/48
dans une maison sise grand rue n° 15
mobilier 1832 fr, dettes actives 808 fr, total 2640 fr, passif 5012 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 172 F° 79-v du 15.3.

René Leroux loue une partie de la maison à Jean Pierre Simonis

1826 (12.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54 – ssp du 13 mai dernier
Entre le soussigné Charles Louis Ziegenhagen Commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg en qualité de Mandataire Général suivant procuration passé devant notaire à Paris le 10 août 1822 de Réné Leroux négociant à Paris d’une part
et Jean Pierre Simonis propriétaire à Strasbourg d’autre part
a été conclu le Bail à loyer qui suit. Le Sieur Ziegenhagen cede a titre de Bail au sieur Simonis Les localités ci après dans une Maison appartenant au sieur Leroux situé à Strasbourg grand rue N° 15 savoir, tout le second étage, trois chambres à linge et pour Domestique au Grenier deux Caves avec un Emplacement pour y mettre des Cuves et des légumes, un Bucher dans la cour a Côté de la Buanderie et l’usage Commun avec les autres locataires de la Buanderie et des Greniers. Le Bail est fait pour trois années qui Commenceront le 29 septembre prochain moyennant un loyer annuel de 800 francs payable par trimestre entre les mains du notaire Wengler de Strasbourg

René Leroux et Françoise Louise Zollickoffer qui habitent à Terrenoire près de Saint-Etienne vendent la maison 52 000 francs au libraire Jean Georges Kammerer et à sa femme Madeleine Caroline Frédérique Schatz

1827 (17.3.), Strasbourg 12 (103), Me Noetinger n° 8
Charles Louis Ziegenhagen, commissionnaire de roulage, mandataire de Réné Leroux, actuellement négociant demeurant à Terrenoire près St Etienne, et Françoise Louise Zollickoffer
à Jean Georges Kammerer, marchand libraire, et Madeleine Caroline Frédérique Schaz
une grande maison batie en pierres à rez de chaussée, deux étages, mansardes, greniers, caves, consistant en plusieurs corps de bâtiment, cour, pompe, droits, appartenances et dépendances, notamment la mitoyenneté d’un mur indivis par moitié entre les propriétaires de cet immeuble et celui de la maison du Sr Saltzmann n° 2, le tout situé en cette ville de Strasbourg Grand rue n° 15, d’un côté M Kern conseiller de préfecture, d’autre faisant le coin de la rue Saltzmann, devant la grand rue, derrière la propriété de M Windesheim – acquis de Jean Georges Treuttel, marchand libraire à Paris, par acte reçu Me Zimmer le 28 germinal 12 transcrit au bureau des hypothèques volume 18 n° 138, M Treutel possédait ladite maison acquise des veuve et héritiers Jean Baptiste Choisy, sellier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 28 janvier 1788 – moyennant 52.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 183 f° 11-v du 21.3.

Fils du marchand Philippe Jacques Kammerer, le marchand Jean Georges Kammerer épouse en 1803 Madeleine Caroline Frédérique Schatz, fille de marchand
1803 (26 messidor 11), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 2010, 447
Eheberedung – sind erschienen der Bürger Johann Georg Kammerer lediger Handelsmann alhier wohnhaft des weiland bürgers Philipp Jakob Kammerers auch gewesenen Handelsmanns alhier mit Frau Susanna Maria gebohrner Treuttel ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam an einem
Und Jungfrau Carolina Friderica Schatz des Weiland bürgers Johann Jakob Schatz gewesenen handelsmanns alhier, mit auch weiland Frau Maria Dorotea gebohrner Plarr ehelich erzeugt und hinterlassene Tochter beiständlich des burgers Christian Gottfried Frantz Religions lehrers alhier wohnhaft, ihres Schwagers als braut
So geweste (…) den 26. Messidor in dem eilften hre des einen und unzertrennlichen Francken: Republick [unterzeichnet] Kammrere als bräutigam, Caroline Friderique Schatz, als braut
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 F° 103-v du 26 mess. 11

Inventaire après décès d’un locataire, le sellier carrossier Philippe Louis Adam

1828 (5.2.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 523
Inventaire de la succession de Philippe Louis Adam, sellier carossier décédé le 16 novembre 1827 – à la requête de 1. Charles Louis Adam, sellier, Louise Adam, ouvrière en mode, seuls et uniques héritiers de leur père, procréés du mariage avec Marie Madeleine Enaux la veuve, suivant union célébrée en floréal 7 sans contrat de mariage
la veuve Marie Madeleine Enaux a renoncé à la communauté par déclaration au greffe le 30 janvier dernier
maison mortuaire appartenant à M. Kammerer, libraire, Grand rue n° 15
mobilier 78 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 29 du 13.2.

Jean Georges Kammerer loue une partie de la maison dont un local commercial aux négociants Elie Meyer et Aaron Hauser

1833 (25.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 150, ssp du 23 courant
Bail – Jean Georges Kammerer libraire
à Elie Meyer et Aaron Hauser négociants
pour y loger leur beau père et belle mère, plus ledit Hauser ses deux beau frères non mariés, enfin un ouvrier et une domestique afin d’y exploiter leur commerce d’art de modes de soieries, draperies, cotonnades et autres marchandises semblables, confectonnées et non confectionnées,
1. le grand magasin à deux arcades formant le coin de sa maison grand rue n° 15 et de la rue de l’Homme de sel n° 1 en cette ville, la chambre et le petit corridor y attenant,
2. un bucher dans la cour,
3. une des caves dont l’entrée est dans la cour,
4. quatre chambres et une cuisine à la mansarde dite trois étage, 5. la partie du grenier close en lattes dans laquelle se trouvent les latrines aussi au troisième étage.
Parmi ces pièces celle au rez de chaussée a côté du magasin et les deux plus grandes au troisième sont tapissées et garnies de fourneaux de fonte avec leurs tuyaux une des pièces au troisième garnie d’une armoire adossée au mur et fermante à clef, la cuisine garnie de deux marmites avec leur plateau dites Kunst haefen et de deux réchauds, le petit corridor au rez de chaussée garni d’un foyer avec deux réchauds, la chambre y attenant garnie de deux armoires dans le mur fermant à clef – moyennant un loyer annuel de 750 francs

Inventaire après décès d’un locataire, le soldat Adolphe Weiss

1837 (14.10.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5739
Inventaire de la succession d’Adolphe Weiss, soldat au deuxième escadron 6° régiment de lanciers décédé à Wissembourg le 12 juin 1837 – à la requête de 1. Théophile Roth, négociant à Strasbourg mandataire de Chrétien Geoffroi Weiss, propriétaire à Paris rue Taitbout n° 14, 2. Chrétien Frédéric Weiss ci devant confiseur, 3. Jean Georges Kammerer, libraire, cessionnaire pour un quart appartenant à Chrétien Frédéric Weiss dans toutes les créanaces suivant acte reçu Me Zimmer le 17 juin dernier, 4. Caroline Frédérique Schatz, épouse de mondit Sr Kammerer, 5. Dorothée Elisabeth Schatz veuve de Louis Frédéric Vierling, ministre du culte protestant près l’église Ste Aurélie, 6. Sophie Charlotte Schatz veuve de Chrétien Geoffroi Frantz, ministre du culte protestant près l’église St Guillaume, 7. Jean Frédéric Hertzog, receveur du timbre extraordinaire, en son nom et mandataire de Philippe Holtzberger, tourneur à Niederbronn, 8. Georges Chrétien Holtzberger, menuisier à Waldenheim, 9. Charles Auguste Kern, docteur en droit, mandataire de Madeleine Dorothée Holtzberger épouse de Frédéric Auguste Cuno, ci devant percepteur des Contributions à Bergzabern (Bavière Rhénane), 10. Marie Elisabeth Staedel veuve de Chrétien Henri Ott, négociant, 11. Charles de Turckheim, banquier mandataire de Henri Daniel Staedel, négociant à Mayence, 12. Chrétien Geoffroi Hering, propriétaire
C.G. Weiss et C.Fr. Weyss héritiers pour un quart, De Kammerer, Vierling, Frantz, Hertzog, Holtzberger, Cuno, Staedel, Hering chacun pour 1/20 dans l’autre moitié cousins au 5° degré en ligne maternelle comme enfants des frères et sœurs de Jean Chrétien Schatz en son vivant receveur de la maison des pauvres de Strasbourg, Dorothée Salomé Staedel ayeux maternels – [accompagné d’un arbre représentant le cousinage]
au domicile de M. Kammerer grand rue n° 15
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 92-v du 20.10.

Les héritiers de Caroline Frédérique Schatz renoncent à l’usufruit de ses biens
1844 (2.4.), Me Zimmer
Renonciation par Jean Georges Kammerer, libraire et Louise Emilie Kammerer épouse de Charles Auguste Boeckel libraire, les deux domiciliés à Strasbourg à tous droits d’usufruit qui leur resultant sur les biens dépendant de la succession de feue Caroline Frédérique Schatz épouse du Sr Georges Kammerer susdénommé, elle décédée à Strasbourg le 19 octobre 1843
acp 321 (3 Q 30 036) f° 96 du 9.4.

Dépôt du testament du libraire Jean Georges Kammerer
1845 (24.7.), Me Zimmer
Dépôt 1° du testament olographe de feu Jean Georges Kammerer ancien libraire à Strasbourg décédé le 2 du courant, ledit testament en date de Strasbourg du 20 février 1845 enregistré ce Jourd’hui aux actes s.s.p. f° 70 r°
2° de l’expédition de l’ordonnance rendue par le président du tribunal civil de Strasbourg en date du 22 du courant qui ordonne le dépôt dudit testament en ladite étude
acp 338 (3 Q 30 053) f° 72-v du 28.7.

Acte de notoriété qui établit que Caroline Frédérique Schatz a institué pour héritiers les enfants de Louise Emilie Kammerer femme de Charles Auguste Bœckel et que Jean Georges Kammerer a adopté ladite Louise Emilie Kammerer

1845 (11. 9.br), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 5952
Notoriété – (…) 1. Qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Georges Kammerer, ancien libraire, et Mme Caroline Frédérique Schatz en leur vivant conjoints demeurant à Strasbourg
2. Que les mêmes étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Ubbersal alors notaire en cette ville le 26 Messidor an onze
3. Que Mme Kammerer est décédée en cette ville le 19 octobre 1843 sans laisser d’héritiers à réserve
4. Que par son testament olographe daté de Strasbourg le 28 avril 1841 et déposé après l’accomplissemenrt des formalités voulues par la loi en l’étude de Me Zimmer soussigné suivant acte de dépôt dressé par le même notaire le 16 janvier 1844, elle a légué à Mme Louise Emilie Boeckel née Kammerer épouse de M. Charles Auguste Boeckel l’usufruit viager de sa succession et institué pour ses légataires universels les enfants issus du légitime mariage des dits conjoints Boeckel existants lors de son décès, outre les différents legs particuliers qu’elle a faits à des tiers
5. Que les enfants des conjoints Boeckel existants au moment du décès de Mme Kammerer sont Mlle Pauline Boeckel agée de 11 ans et Mlle Eugénie Boeckel agée de 2 ans, les deux sous l’autorité légale de leur père led. M Charles Auguste Boeckel libraire à Strasbourg
6. Que M. Kammerer susnommé est décédé en cette ville le 2 juillet 1845 sans laisser d’autres héritiers à réserve qie ladite Dame Boeckel sa fille adoptive
7. Et qu’après le décès des dits conjoints Kammerer il n’a pas été dressé d’inventaire.
acp 343 (3 Q 30 058) f° 1-v

Natif de Gertwiller, le commis négociant Charles Auguste Bœckel épouse en 1833 Louise Emilie Kammerer
1833 (14.2.), Strasbourg 10 (87), Me Zimmer n° 1465
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Charles Auguste Boeckel, commis négociant à Strasbourg né à Gertwiller canton de Barr le 20 mars 1808, fils de Jonas Boeckel, ministre du culte protestant près la paroisse St Thomas, et de feu Marguerite Elisabeth Schwartz son épouse première noces
Louise Emilie Kammerer, fille majeure à Strasbourg née à Kirchheim Bolanden (Bavière Rhénane) le 27 octobre 1807, fille de feu Philippe Jacques Kammerer, ancien lieutenant d’infanterie, et de feu Emilie Joséphine Laforêt
Enregistrement de Strasbourg, acp 215 f° 151 du 18.2.

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.