4, rue de la Massue


Rue de la Massue n° 4 – X 261 (Blondel), O 828 puis section 33, parcelle 57 (cadastre)

Maison dite Stœrenhoff (cour Stœr) – Démolie (années 1970)


Façade principale vers l’est (AMS, Lucien Blumer cote 8 Z 1685)
Façade rue du Jeu-de-Paume (deuxième bâtiment, cote 8 Z 1679, vers 1930)
Façade rue de la Massue (AMS cote 1003 W 3, n° 1404, vers 1942)

Le Stœrenhoff (cour Stör) comprend les bâtiments qui donnent sur la placette et le grand jardin à l’arrière (n° 260 sur le plan Blondel) qui en est détaché en 1707. D’après le Livre des loyers communaux de 1587, la maison a notamment un encorbellement de 52 pieds, un auvent de 16 pieds en haut du pignon et un pilier maçonné à l’angle ; d’autres piliers longent le jardin. La propriété appartient au marchand Pierre Frick jusqu’en 1603 puis aux pelletiers Matthieu Hellbeck dit Bœhm père et fils qui n’y habitent pas. On y trouve au milieu du XVII° siècle un bâtiment servant de teinturerie. Le jardin est loué à des maraîchers. La maison revient en 1692 au brasseur aux Trois Rois (rue des Bestiaux, aujourd’hui rue d’Austerlitz) Jean Georges Nagel puis en 1707 au bourreau Jean Georges Franck qui la revend aussitôt en conservant le jardin. Le pelletier Jean Georges Merg doit y avoir ajouté une nouvelle maison composée de deux bâtiments, citée parmi les différents logements que loue en 1720 le tuteur de ses enfants. Le Stœrenhoff appartient ensuite (1729-1744) à l’ancien chapelier François Waltz, devenu aubergiste au Jardin du Prévôt hors la porte des Juifs. Le tisserand Philippe Jacques Kayser auquel elle appartient pendant toute la deuxième moitié du siècle habite rue des Cerceaux (à l’emplacement de l’actuel quai Finckmatt). Le tisserand Chrétien Kayser est autorisé à agrandir une croisée en 1789 à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.


Plan-relief de 1725 (Musée historique) – Le Stœrenhoff est formé des bâtiments en U et du bâtiment plus haut sur la droite, à l’arrière de la placette à gauche de l’image

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 215 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est se trouve entre les repères (v-x-y) : deux fenêtres, porte cochère puis deux autres fenêtres dans la troisième partie à pignon, le premier étage comprend autant de fenêtres que d’ouvertures au rez-de-chaussée. La façade vers la rue du Jeu-de-Paume comprend les deux bâtiments à gauche du repère (v) : une porte et deux fenêtres puis une fenêtre dans le bâtiment à pignon, au premier étage trois puis une fenêtre et un deuxième étage dans le pignon. La façade rue de la Massue comprend les deux bâtiments entre (z) et (a’), le premier à trois fenêtres au rez-de-chaussée et à l’étage, le deuxième deux fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages. La cour P représente entre (3-4) l’arrière de la façade est, entre (4-1) l’arrière de la façade rue du Jeu-de-Paume, entre (2-3) l’arrière de la façade rue de la Massue et entre (1-2) le côté ouest de la cour. Deux édicules en appentis s’adossent aux murs est et ouest.
La maison porte d’abord le n° 60, Quartier des Souabes (1784-1857) puis le n° 4, rue de la Massue.


Plan de l’îlot – Cour P
Sur la droite, façade est. Au premier plan le 12, rue du Jeu-de-Paume (Lucien Blumer, AMS, cote 8 Z 2018, vers 1930)

Frédéric Michel Braun ajoute en 1864 un deuxième étage et fait modifier certaines fenêtres au rez-de-chaussée. Les différences entre les élévations de 1830 et les photographies montrent que l’étage est ajouté au bâtiment à l’angle de la rue de la Massue. Le revenu passe de 127 à 181 francs, le cadastre signale aussi une fenêtre au troisième étage. Le rez-de-chaussée est alors en maçonnerie et l’étage en pans de bois. Lors du ravalement de 1877, l’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement de tous les côtés mais qu’il n’a pas d’encorbellement.


Dessins joints à l’autorisation accordée en 1908 (dossier de la Police du Bâtiment)
Emplacement de la maison après sa démolition. A l’extrême droite, le garage Grisanti installé dans les locaux de la « Cité artisanale » (photographie du Service de l’architecture, cote 1005 W 6)
Vue en novembre 2013

avril 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Pierre Frick, marchand, et (1562) Appolonie Schilling, remariée (1604) avec Paul Graseck – luthériens
1603 v Samson Strintz, fripier, et (1577) Elisabeth Wissensteiger puis (1610) Barbe Gerlach, d’abord (1601) femme du vitrier Séverin Weissenburger – luthériens
1603 h Isaac Bisantzer, chaussetier, et (1607) Catherine Strintz – luthériens
1607 v Jean Henri Rottmann, pasteur, et (1589) Elisabeth Lichtensteger, remariée (1618) avec Anastase Reit
1614 v Georges Treutlinger, tailleur, et (1602) Salomé Rothmann – luthériens
1621 v Matthieu Hellbeck dit Bœhm, pelletier, et (1609) Eve Dullenkopff, (1616) Anne Marie von Thour, (1624) Salomé Merckel puis (1652) Marie Madeleine Reit – luthériens
1660* h Matthieu Hellbeck dit Bœhm, pelletier, et (1646) Marthe Brecht – luthériens
1692 v Jean Georges Nagel, brasseur, et (1672) Anne Catherine Liefferer puis (1688) Marguerite Metzger – luthériens
1698 h Jean Adam Nagel, brasseur, et (1700) Marie Madeleine Bleicher – luthériens
1707 v Jean Georges Franck, bourreau, et (1692) Anne Catherine Günther d’abord (1680) femme du bourreau Jean Melchior Grossholtz, (1712) Anne Marie Ostertag puis (v. 1719) Catherine Susanne Grossholtz– luthériens
1707 v Michel Gack, maçon, et (1693) Anne Ursule Graff – luthériens
1708 v Jean Georges Merg, pelletier, et (1699) Eve Eigenoss – luthériens
1729 v François Waltz, chapelier puis aubergiste, et (1712) Anne Marie Kirchenbauer puis (1743) Chrétienne Bolchert, veuve du messager Martin Volmar – luthériens
1744 v Philippe Jacques Kayser, tisserand, et (1725) Marie Salomé Vix puis (1735) Anne Marie Geyler – luthériens
puis indivise entre Chrétien Kayser, tisserand, et (1765) Anne Marguerite Mentzer
Anne Marie Kaiser et (1761) Jean Geyer, boucher
Marie Salomé Kaiser et (1771) Philippe Daniel Friess, tourneur
1795 h Jean Georges Hoffherr, boucher, et (1787) Anne Marie Geiger
1808 v Laurent Rudloff, matelassier, et (1795) Madeleine Back
1812 v (Chrétien) Michel Braun, voiturier, (1811) Marie Catherine Latscha
1853 h Frédéric Michel Braun, gendarme, et (1843) Mathilde Holtz
1884* v Charles (Charles Adolphe) Zimmermann, menuisier, et (1873) Charlotte Louise Conschafsky, d’abord (1858) femme de Michel Alphonse Haegelé, serrurier
1904 Charles Müller, receveur des postes
1948* h René Wurtz, ingénieur géomètre, et son épouse née Muller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1692 (avec le jardin)
900 livres en 1744, 450 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) X 261, au nommé Keyser
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Geÿer, 25 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 828, Braun, Michel – maison, sol – 3,1 ares

Locations

1645, Daniel Bitot
1645, Christophe Hœhenfelder, jardinier
1651, Jacques Erhard, jardinier
1652, Michel von Lampertheim, jardinier
1658, André Hœhenfelder, jardinier
1692, Jean Conrad Henninger, marchand
1711, Emanuel Hellbeck, pelletier, puis Jean Ziffer, journalier
1811, Ferdinand Altmeyer, maître charpentier, et Eve Strobel

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 487
La maison qui appartient au marchand Pierre Frick en 1603 doit être la même que celle à son nom dans le Livre des communaux.
Pierre Frick l’aîné doit 1 livre 15 sols pour un cabinet d’aisance maçonné posé sur deux corbeaux en pierre (3 pieds de large, en saillie de 11 pouces), item à l’arrière de la maison un encorbellement (52 pieds de long, en saillie de 2 pieds ½), un pilier maçonné posé sur le sol (3 pieds de large, en saillie de 3 pieds) à l’angle inférieur, deux porcheries contiguës (en tout 15 pieds ½ de long, en saillie de 5 pieds ½), une autre porcherie (4 pieds de long, 4 pieds de large), de l’autre côté un auvent en haut du pignon (16 pieds de long, en saillie de 2 pieds)

Daselbsten umb das Eckh wider hinumb in Krauttenaw hinein.
Peter Frickh der Altt hatt dahinden ein Hauß In einem Winckhel ein außgemaurt Profeÿ vff Zweÿen steinerin Kepffern iij schu breÿt xxj Zoll herauß, Mehr hinden an disem Hauß auch ein Vsstoß Lij schu lang, ii+ schu herauß, Vndt hatt daselbs am Eckh vnden am Hauß ein von grundt vfgemaurten Streb Pfeÿler iij schu breit iij schu herauß, mehr auch vnden an dem Hauß Zwen Schweinstall neben einander beede Zusammen xv+ schu lang, v+ schu breit, vndt dann aber ein Schweinstall daselbs so iiij schu lang iiij schu breÿtt, Mehr vff der Andern seÿten dises Hauses ein Wettertach oben am Gebell xvj schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. xv ß d.

En outre contre cette maison un cabinet d’aisance maçonné depuis le sol (3 pieds de large, en saillie de 1 pied ½) pour lequel il doit 4 sols
Er hatt auch an disem Hauß vnden ein von grundt auff gemaurt Profeÿ iij schu breit i+ schu herauß, bessert für das Nüessen, iiij ß d.

Il a en outre posé sur le communal, devant et derrière la maison, du fumier, des pierres et un petit tas de planches pour lesquels il doit 3 sols
Und hatt sonst daselbs hinden vnd vor disem Hauß das Allmendt mitt Mist, steinen vndt einem Heüfflin borten Verschlagen, bessert iij ß d.

Ledit Pierre Frick a aussi posé du fumier sur le communal devant son jardin pour lequel il doit 2 sols
(f° 487-v) Der Gedacht Peter Frickh hatt auch vor seinem Gartten, daselbst das Allmendt mit mist belegt, bessert für den Mist, ij ß d.

Il a aussi posé à l’extérieur du mur de ce jardin cinq piliers maçonnés (2 pieds de haut, 2 pieds de large, en saillie d’un pied) pour lesquels il doit 5 sols
Und hatt außwendig an der Mauren desselben Gartten fünff von grundt auff gemaurte Pfeÿler, Jeder Zween schu hoch ij schu breit, vndt j schu herauß vff dem Allmendt stehen bessert für das Nüessen, v ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier Krieg demande au nom du tisserand Chrétien Kayser l’autorisation d’agrandir en hauteur et en largeur une croisée à sa maison sise 60, Quartier des Souabes. Il y est autorisé à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789. – Christian Kaÿßer pt° Kreutzstock
Mstr Krieg der Zimmermann nahmens Christian Kaÿßers des leinenwebers bittet gehörsamst um erlaubnus an deßen beÿ dem Schwabenländel in dem Kolbengäßel gelegenen mit N° 60 bezeichneten Haus einen Kreutzstock höher und breiter machen Zu dörfen. Erkannt, willfahrt, jedoch daß derselbe den überhang nicht berühre.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée poêles, chambres, cuisines, vestibule, cave solivée en mauvais état, à l’étage de nouveau un poêle, chambres, cuisine, vestibule, comble en très mauvais état où se trouvent la chambre à soldats, le toit est couvert moitié de tuiles plates moitié de tuiles creuses, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert moitié de tuiles plates moitié de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Massue

nouveau N° / ancien N° : 4 / 60
Braun
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, 27 f° 260 case 3

Braun Michel rue du jeu de paume N° 60
Braun Michel et Frédéric Michel rue du jeu de Peaume N° 60 (Sub.on pr. 1854)

O 828, maison, sol, R. du jeu de paume 60
Contenance : 3,10
Revenu total : 127,61 (126 et 1,61)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 52 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1036 case 2

Braun Michel et Frédéric
1878 Braun Friedrich Michael We. Mathilde Holtz
1884 Zimmermann Karl, Sebastian und dessen Ehefrau Luise Conschafsky

O 828, maison, sol, Rue de la Massue 4
Contenance : 3,10
Revenu total : 127,61 (126 et 1,61)
Folio de provenance : (260)
Folio de destination : 1036, aug. de C.on de 1865
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 52
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 828, maison
Revenu total : 181,61 (180 et 1,61)
Folio de provenance : 1036 Augm. de C.on de 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 72 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1
1868, Augmentations – Braun Michel et Frédéric f° 1036, O 828, Maison, revenu 180, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Braun Michel et Frédéric f° 1036, O 828, Maison, revenu 126, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 416 case 7

Parcelle, section 33, n° 57 – autrefois O 827, 828
Canton : Ballhausgasse Hs. Nr. 11 u. Kolbengasse Nr 4
Désignation : Hf, 4 Whs, Wsl. u. N.G.
Contenance : 4,82
Revenu : 2360 – 2900
Remarques :

(Propriétaire), compte 1378
Zimmermann Karl Ww.
1906 Müller Karl u. Ehefr.
1948 Wurtz René, ingénieur géomètre, son épouse née Muller
(4436)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 341 Rue du Jeu de Paume

60
loc. Schultz, André, Manant
loc. Krieger, Michel, Manant
loc. Turck, Nicolas, Manant
loc. Turck François, Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kolbengasse (Seite 82)

(Haus Nr.) 4.
Lemaire, Schreiner. 0
Stoltz, Schlosser. 0
Heiwang, Büglerin. 1
Seebacher, Bildhauer. 1
Dümerling, Schlosser. 2
Heng, Tagner. 2
Bernhard, Tagner. H 0
Schüle, Schreiner. H 0
Zimmermann, Wwe. H 0
Müller, Postbote. H 1
Seebacher, Bildhauer. H 1
Finkbeiner, Schuhmachermeister. H 2
Krummeich, Steinh. H2
Führer, Packer. H 3
Heng, Tagner. H 3
Streckhardt, Schuhm. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1480)

Le propriétaire Braun charge en 1864 l’entrepreneur Ruh de construire un deuxième étage et de modifier des fenêtres au rez-de-chaussée. L’agent voyer rapporte que le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en pans de bois. Lors du ravalement de 1877, l’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement de tous les côtés. Charles Müller fait percer en 1908 une nouvelle fenêtre dans une cuisine au rez-de-chaussée (bâtiment arrière du 11, rue du Jeu-de-Paume).
Une enseigne lumineuse est posée en 1963 pour le compte de Navaro et de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim. Le garagiste Grisanti pose une plaque sur le bâtiment municipal en 1967.

Sommaire
  • 1864 – L’entrepreneur Ruh demande au nom du propriétaire Braun l’autorisation de construire un deuxième étage et de modifier des fenêtres au rez-de-chaussée – Rapport de l’agent voyer, la façade existante de cette maison se compose d’un rez-de-chaussée en maçonnerie et d’un 1° étage en pans de bois, le tout en bon état
  • 1877 – L’entrepreneur G. M. Friederich (7 rue des Bateliers) demande au nom de la veuve Braun l’autorisation de ravaler les façades – Rapport de l’agent voyer, dieses Eigenthum steht auf allen Seiten auswärts dem Alignement, aber hat keinen Ueberhang und das Erdgeschoß ist in Maurwerk.
  • 1883 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que la fosse d’aisances (propriétaire, Zimmermann) ne correspond pas à la réglementation
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie Charles Zimmermann (domicilié sur place) de faire ravaler les façades – Le propriétaire répond qu’il a fait faire les travaux en 1884, soit moins de dix ans auparavant et obtient un délai d’un an
    1891 – L’entrepreneur A. Metzger (3 rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – Travaux terminés, juin 1891
  • 1895 – 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
    – Mars 1897, 4 volets ont été modifiés, 3 autres ne le sont pas encore – 1898, la Police du Bâtiment envoie une notification au propriétaire – Travaux terminés, juin 1899
  • 1898 – La Police du Bâtiment notifie Charles Zimmermann (domicilié sur place) de faire ravaler les façades – Dossier classé, mai 1899 (voir le 11 rue du Jeu de Paume)
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie Louise Zimmermann (domiciliée sur place) de faire ravaler les façades – La propriétaire objecte que le dernier ravalement a eu lieu 5 ans auparavant et demande un délai
    1905 – Le receveur des postes Charles Müller a acquis la maison l’année précédente et l’a fait en partie ravaler. La Police du Bâtiment accorde un délai d’un an pour les travaux qui restent à exécuter.
    1906 – Le peintre en bâtiment Erwin Notz (11 rue du Jeu de Paume) demande au nom du propriétaire l’autorisation de ravaler les façades – Travaux terminés, juillet 1906
  • 1908 – Charles Müller, propriétaire des maisons 11 rue du Jeu de Paume et 4 rue de la Massue, demande l’autorisation de percer une nouvelle fenêtre dans une cuisine au rez-de-chaussée pour pouvoir installer le nouvel évier lors du raccordement aux canalisations – Croquis – Accord, bien que le bâtiment dépasse de l’alignement – Autorisation de percer une fenêtre au rez-de-chaussée du mur à la maison 4 rue de la Massue – Travaux terminés, novembre 1908 – Plan (les travaux ont lieu dans le bâtiment arrière du 11, rue du Jeu-de-Paume)
  • 1958 – Le service municipal des eaux informe René Wurtz (31 rue Geiler) que la consommation d’eau a beaucoup augmenté et conseille de vérifier qu’il n’y a pas de fuite
    1959 – Le propriétaire a réparé la conduite abîmée et demande un certificat pour obtenir une subvention – La Police du Bâtiment délivre l’attestation
  • 1963 – A. Hartz (Eur Etal, 23 rue Jules Rathgeber au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Ancre Export Beer) pour le compte de M. Navaro et de la Brasserie de l’Espérance à Schiltigheim – L’enseigne est posée
  • 1965 – Rapport du Service des incendies : la cheminée s’est écroulée en endommageant la toiture – Dossier classé
  • 1966 – Le Garage Grisanti (17 rue du Jeu de Paume) demande l’autorisation de poser des panneaux sur son bâtiment et une flèche de signalisation au 4 rue de la Massue
    1967 – Lettre du Maire au Garage Grisanti concernant la redevance pour les plaques apposées sur les immeubles municipaux 17 rue du Jeu de Paume et 4 rue de la Massue – Nouvelle redevance pour une plaque Simca
  • 1967 – La Brasserie de l’Espérance a démonté l’enseigne lumineuse

Relevé d’actes

La maison appartient au marchand Pierre Frick l’aîné (voir aussi le Livre des communaux). Originaire de Rotenfels, Pierre Frick épouse en 1562 Appolonie, fille de Samuel Schilling de Spire

Mariage, cathédrale (luth. p. 98)
1562. Peter Frick von Rotenfels, Apolonia, Samuel Schillings von Speir dochter. Eingesegnet Montag den 13. [Julÿ] ab Angelico (i 52)

Originaire de Rotenfels, le marchand de voiles Pierre Frick achète le droit de bourgeoisie six mois après son mariage
1562, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 48
Petter Frick von Rottenfels der Schleÿer Kremmer hatt das burg. recht kaufft und dient Zum Spiegel Actum Donnerstag den xxiiij.t Decembris A° Lxij

Devenue veuve, Apollonie se remarie en 1604 avec Paul Graseck
Mariage, cathédrale (luth. p. 143)
1604. Dominica 16. post Trinit d. 23. Septembris Hr Paulus Graßeck der Hrn 15. vnd Apoloniam peter Fricken des handelsmanns n : g : wiwte (i 74)

Pierre Frick et Appolonie Schilling vendent à Samson Strintz et à sa femme Elisabeth moyennant 700 livres la maison dite Stœrenhoff, sise à la Krutenau à la Mare aux Canards (Entenletz) derrière l’Orphelinat à la Petite noue (Kleines Auel).

1603 (7. Maÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 169-v
(P. fol. 127.) Erschienen Peter Frick handelßmann burg. Zu Straßburg. Vnd Appolonia Schillingin sein eheliche Haußfrau, Haben (verkaufft)
Samson Strintz burg. Zu St. Vnd Elizabeth sein ehewürthin
[biffé] Hoff, Hauß, Hoffestatt Vnd gartten, mit Allen Iren gebeüwen & genant der Stöhrenhoff geleg. alhie In der Voorstatt Straßburg In Krutenouw an der Entenletz, Hinder dem Weÿsenhauß vff dem kleinen Ouwell Zu bedersit neben der Allmendt stost hinden der garten einsit vff Linhardt N: dem Spillenträg. zum theil vnd Zum theil vff N. N. den Quardi Knecht, vnd Anderend vff Hans Bartens Erben stoßend, dauon gond zehen pfund d. gelts ablösig mit zweÿ hund. lb d den Khöuffern, Sunst für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also s. Vnd Ist der Khauff zugang & vmb 500 pfund d. St.
Ein Hoff, mit seinen Heüßern, Hoffstetten, Brunnen vnd gartten, Auch Allen Andn. Iren gebeüwen & genant der Störenhoff, gelegen alhie In vnserer Voorstatt Inn Crutenouw An der Entenletz, hinder dem Weÿsenhauß, vffm Cleinen Ouwell, Einsit nebent der Allmend, vnd Andersit etwann auch dem Almendt, Jetz Hans Barten s. erben garten dauon er allmendt gelt zinset, Vnd stost der garten hinden Zum theil vff Lienhardt Meÿer den Spillenträiger, vnd Zum theil vff Mathÿs Ludle den Quardi Knecht, Vornen gleicher weis vffs allmendt für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also s. & Der Khauff zugang. vmb 700 pfund d. Straßburg.

Le fripier Samson Strintz épouse en 1577 Elisabeth Wissensteiger, originaire de Bach près de Riedlingen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 119-v n° 16)
1577. de, 6. Augusti sind Ehelich eingesegnet word. Sampson Strüntz der Altgewender, vnd Elisabeth Wisensteigerin, Veit Wisensteigers selig. von Bach beÿ Riedlingen tochter (i 135)
Proclamation, cathédrale (luth. p 280) 1577. Sonntag den 28. Julÿ Sambson Strintz altgewender, Elizabeth, Veit Wisensteiger von Bach bei Riedlingen hinder. dochter. werden zu S Claus Zu Kirche gehn (i 143)

Elisabeth Wissensteiger meurt en 1610 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Cordiers. La masse propre au veuf est de 48 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 129 livres, le passif à 133 livres
1610 (5. Febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) f° 174
Inventarium über Weÿlandt der Ehren: und tugendsamen frauwen Elisabethe Wÿssensteigerin herren Sambson Strintzenn haußfrauen seeligen Verlaßenschafft Darbeÿ Auch die Abtheÿlung Angeregter Verlaßenschafft Zubefinden den 5. Februarÿ 1610.
Inventarium Aller hab v. Nahrung so Weÿland dieErbar fraw Elisabeth Wÿssensteigerin, deß Ehrenhafften Sambson Strintzen burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. seeligen nach Ihrem tödtlichen hinscheÿden hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern vnd begehren der ehrenvest fürnnehmen u wolgelerten herrn Christoffel Brenners*, vnd Urbani Rosenberg.s deß Notarü, beed. beÿsitzer der herren deß cleinen raths v Inn nahmen Barbaræ Wÿssensteigerin, der abgestorbenen schwester beÿ Reüttlingen wohnhaft (.So aber wie der bericht beschehenn seither der frauwen seeligen Abscheidt Zeitl. todts verfahren, d. Also Irgend Ire* noch nun Ihrer hind.laßener Kinder, deßgelich. vonn wegenn Clauß Walckher deß sattlers burgers Zu Straßburg der abgestorbenen schwester sohn so aber Jetzmals nicht beÿ d. handt sind, außgetrettenn, beed. nebenn andern hernach gesetzten Persohnen Ihro der frawen seeligenn Instituirter testaments erben, ferner herrn Jonas Wissensteigers deß Notarÿ, Weÿland Simon Wissensteigers deß schneiders burgers Zu Straßburg der abgestorbenen brud. selig. sohn, Peter hannen schneiders, Philipß Weinschancken alß ehevogts Susannen hänin, So dan Matthiß Lederlin schneiders als ehevogts Barbaræ strintzin, Weÿland Christinen Wÿssensteigerin der abgestorbenen schwester seelig. Inn erster ehe mit weÿlandt Wilhelm hanen dem dem led.bereittersn d. In Anderer ehe mitt *tobias strintzen dem altgewand. erzeugter Kinder, Aller Ihro der Verstorbenen frauwen seelig In Ihrem vffgerichten testament Ir Preop* Instituirte erben (…) Actum d. Angefangen Montags den 5. Februarÿ 1610.

Inn einer hernachbemeltene vff den fronhoff Am seiler gesslin gelegener behausung befunden worden wie volgt
Erstlichen Ane haußrath. Vff der obersten Büenen, Vff d. Andern Büenen, In d. Cammer A, Im kämmerlin B. In der Cammer C, Vor diese Cammer, In d. Cammer D, In d. Cammer E, Im Cämmerlin F, Vor dießer Cammer, In der obern Vord. stuben, Im haußöhren vor d. obern stuben, In d. Cammer G, In d. vnd. stuben, Inn der vndern küchlin, Vnd. im haußöhrn, Im Keller
In einer in dier Erbschafft gehörig. behausung geleg. Inn d. Vttengaßen befund. worden wie volgt. Auff den dritten bod., Im obern stüblin, In d. großen stubl. In d. stub Cammer, In d. obern Kuch. In d. vndern stublin, In d. Vnd. stub Cammer, Im Keller
In der behausung zu Barr
Eigenthum Ane häusern. Item ein hauß, hoff, hoffstatt vnd stall ane dem fronhoff einseit ein eckh ane dem dem Seÿler gäßell (…)
Item ein hauß, hoff, hoffstatt stall vnd gartten In d. Uttengaß (…)
Abzug In dießen Inventarium gehörig. Erstlich des Wittwers unverändert Gutt, Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 23, Sa. guld. Ring 12 ß, Sa. Baarschafft 7, Summa summarum 48 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 318, Sa. Weins vnd Lehrer vaß 26, Sa. silbers 97, Sa. guld. Ring 20, Sa. Baarschafft 468, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2357, Sa. pfenningzinß hauptgüter hauptguts so mit gültten Verzinset 157, Sa. Ligend güetter 150, Sa. Eig.thumb ane Heüßern 1202, Sa. Schuld. Ins Erb 1329, Summa summarum 6129 lb – Schulden 133 lb, Nach deren Abzug 5985 lb – Conclusio finalis 6037 lb
Legata

Samson Strintz se remarie en 1610 avec Barbe Gerlach, fille du boulanger Jacques Gerlach, qui a épousé en premières noces le vitrier Séverin Weissenburger en 1601 : contrat de mariage, célébration
Mariage, cathédrale (luth. p. 92)
1601. Dominica 10 post Trinitatis. Seuerinus Weisenburger der Stat glaser vnd Barbara Jacob Gerlach deß Becken n. g. dochter (i 49)

Mariage, cathédrale (luth. p. 244)
1610. Dominica exaudi. Samson Strintz der alt gewander vnd Barbara Sepherini Weisenburgers des glasers n. g. witwe (i 126)

1610 (20. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 130
Eheberedung Zwüschen Sambson Strintzen vnd frawen Barbara Gerlachin beeden Versprochenen Ehepersonen vffgericht.
Zwüschen dem Ehrenhafften und fürnehmen Sambson Strintzen burg. Zu Straßburg Ane einem,
So dann der Ehren vnnd tugendsamen frauwen Barbara Gerlachin, wÿland deß Auch Ehrenhafften Seuerini Weissenburgers Stattglasers vnnd burgers Zu Straßburg seeligen witwen Ane Andern theÿl
dabeÿ Inn Persönlicher gegenwärtigkheyt wissen, willen vnd Consenß der Ehrenvesten fürnehmen weißen wolgelehrten Achtbaren vnnd Ersamen herrn Urbani Rosenbergß Notarÿ, Bernhard Schmidenn Cleinen Rathsbewanten, Jacoby Wissensteÿgers Notarÿ, vff seiner deß hochzeiters, So dann vff der frauwen hochzeÿtterin seÿttenn herr Georg Bochen Ihres stieffuatters vnd vogts, Martin Gerlach Altten grossen Raths bewandten, Hilarÿ Meÿers Contractuum Notarÿ, Andreæ Vischers vnnd Theodosÿ Riheln Ihres Vettern vnd schwäger, Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd Veerhandelt In deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinßtags d. 20. Martÿ Inn dem Jar deß herrn Als man Zalte 1610.
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)

La vente ci-dessous renvoie au registre des expéditions du contrat ci-dessus, passé en 1603. Les propriétaires sont le chaussetier Isaac Bisantzer et sa femme Catherine Strintz.

Le chaussetier Isaac Bisantzer épouse en 1607 Catherine Strintz, fille du tailleur Henri Strintz.
Mariage, cathédrale (luth. p. 187)
1607. Dominica 3. post Epiphanias. Isaac Bisandser der hosenstricker und Catharina Heinrich Strintzen des schneiders n. g. dochter (i 98)

Isaac Bisantzer et sa femme Catherine Strintz vendent la maison en 1607 à l’ancien pasteur de Sainte-Aurélie Jean Henri Rottmann et à sa femme Elisabeth Lichtensteger

1607 (xxiij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 331
(P. fol. 286.) Erschienen Isaac Bisantzer der Hoßenstricker burger Zu Straßburg vnd Catharina Strintzin sein Eheliche Haußfraw haben (verkaufft)
dem Ehrwürdig. vnd wohlgelerthen Herrn Johann Heinrich Rottman Alt Pfarrern Zu Sant Aurelien alhie Vnnd Elißabethen Lichtenstegerin seiner Ehegemahl
Ein Hoff mit seinen heüßern, Hoffestetten Brunnen Vnnd gartten, mit allen Ihren & genant der Stöhren hoff gelegen Alhie Inn Vnserer Vorstatt Inn Crutenouw Ane der Entenlächen Hinder dem weÿßen Hauß, Vff dem Kleinen Ouwell, einsit nebent der Allmendt Vnnd Andersit auch nebent der Allmendt etwan, Jetz Hannß Bartten seligen Erben Gartten, dauon sie Allmendt gelt Zinßen, Vnd stoßt der gartten hinden Zum theil vff Lienhard Meÿger dem Spillen träger Vnnd Zum theil vff Mathÿß Lidler der Quardi Knecht, Vornenher gleicher weÿß vffs Allmend für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1625 guldin
(vide in Proth. 1603 fol: 127)

Pasteur à Sainte-Aurélie, Jean Henri Rottmann épouse en 1589 Elisabeth, fille de l’ancien consul Michel Lichtensteger
Mariage, cathédrale (luth. p0 166)
1589. Johann Heinrich Rottmann Pfarrer Zu S Aurelia vnd Elisabeth herrn Michael Liechtensteiger Alt ammeisters tochter (i 86)

Elisabeth Lichtensteger se remarie en 1618 avec Anastase Reit
Mariage, cathédrale (luth. p. 26)
1618. Dominica 60 den 12 Februarÿ. H Anastasius Reüt und fraw Elisabeth H. M. Johannis Henrici Rothmann gewesenen pfarrer zu S Aurelien nachgelaßene witwe, eingesegnet zu Schilckheim Zinstag den 21. Februarÿ (i 18)

Elisabeth Liechtensteiger veuve de Jean Henri Rottmann, Ursule Rottmann femme du diacre Jean Thomas et Jean Henri Rottmann, organiste à Bouxwiller, vendent la maison au tailleur Georges Treutlinger (Treuchlinger) et à sa femme Salomé Rottmann.

1614 (xviij. Augusti), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 408-v
(Inchoat. in Proth. fol. 355.) Erschienen Fr. Elisabeth Liechtensteÿgerin wÿland h. Johann Heinrich Rottmanns geweßenn pfarrers Zu S. Aurelien s. witwe mit bstd. h. Heinrich Koppen xv.ers & Ihres geschwornen Vogts, Item M. Johannes Thomæ diaconus Zu S. Clauß Als ehevogt Ursulæ Rottmännin & So h. Roberth Königßman d. handelsmann burg. Zu Straßburg Als Vogt h hanß Heinrich Rottmanns Organisten Zu Buchßweÿler (haben verkaufft)
Geörg Treüthlinger dem schneÿd. Vnd salomeen Rottmännin seiner ehelich. haußfr. Ihrem Vettern vnd Basen,
Einen hoff, genannt d. Stöhrenhoff mit seinen häusern hoffestetten, Gartt. vnd Brunnen, Ouch Allen Ihren geb. d gelg. Inn d. Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw hind. den weÿß. hauß, Ane d. Endten lach vff dem Kleinen Ouwell, einsit neben d. Allmend And.sit n. hanß Bartt. selig. erben, hind. Zum theil vff Lienhardt Meÿer d. Spillendräher vnd zum theil vff Mathÿß Ludle den Quardi Knecht, vornen gleich wÿß vffs Allmend, welcher hoff Zuuor noch verhafftet vmb iij C lb Samson Strintz selig erb. daran Bitz Michaelis nechstkhfftg j C lb vnd daran nachgendts Alle Jahr vff Sanct Michells tag L lb sampt dem zinß Zuerleg. schuldig, Sunst für ledig eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 425 pfund
(vide in Reg: 1607. fol. 331.)
(vide in H. Hÿlarÿ Meÿers registrand. de A° 1621. fol. 574. fac. 2. v. fol. seq.)

Salomé Rottmann veuve de Georges Treutlinger vend la maison au pelletier Matthieu Hellbeck et à sa femme Anne Marie von Thour

1621 (ut spâ [xj. octobris]), Chancellerie, vol. 443 f° 574-v
(P. fol. 397.) Erschienen Salome Rothmännin, wÿland Geörg Treüthlingers des schneÿders burgers Zu Straßburg selig witwe, mit bstd & h. Johann Böhlers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts für such selbst vnd All Ihren erb., So dann h. Geörg Schwartz Not. burg. Zu Straßburg Als ein Vollmachtig Anwaldt wÿland vorgenants Geörg Treüthlingers selig ab intestato nechst erb. craffts des gemelts Inn der Cantzleÿ den 13. Septembris Angeb. Jüngst
Mathiæ Helbeck den kirschner beÿde Zu Straßburg und Annæ Mariæ von Thur seiner ehelich. haußfr.
Einen hoff genannt d. Stöhren hoff mit sein heusern, hoffstatt, gartt. vnd Brunnen, Auch Allen Andern Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw, hind. dem Weÿsen hauß, Ane der Endtenläch, vff dem Kleinen Ouwell, einseit neben d. Allmend, Anderseit neben hanß Barth s. erb. hind. Zum theil vff Leinhard Meÿer d. Spillenträh. vnd Zum theil d. Mathÿß Ludle den Quardi Knecht vornen gleich wÿß vffs Allmend, Welcher hoff Zuuor noch Verhafftet Ist vmb iij C lb d wÿland h. Heinrich Rohmanns selig witwen vnd erben, Sunst ledig eigen, Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd so die Kheüffere vff sich nemmen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 750 pfund
[in margine :] Erschienen der H. Käuffer An eim, So dann weÿ: Georg Treühtlingers vnd Salome Rothmännin beeder Eheleuth see: Erben, mit namen hanß hag der Kornmesser alß Ehevogt Magdalenæ Treühtlingerin, in namen gemelt vnd von wegen seiner haußfr. Miterb. Mehr hannß Heinrich Stürtzel d. Küeffer, alß vogt Salome vnd Ursulæ weÿ: hanß Lauterers deß küeffers mit Mariæ Rothmännin s: ehelich erzeugter dochter Item Hanß Jacob Huck der Küffer alß vogt Annæ Elisabethæ, Vorgenannter Mariæ s: mit Conrad Metzg. den Küeffer erziehlten döchterleins, mit beÿstand ersternanten Metzgers Zum 2. theil Zeigten An, demnach An dißem Kauffschilling den 15. Jan. vnd 15. Julÿ 1622. 250. lb in damahligem schlechten geld (…) Act. 3 10. Martÿ 1635.
[in margine :] Erschienen H. Johann Dietrerich alß Vogt, Fr. Ursulæ, Weÿland Heinrich Rothmans seel. Tochter, auch weÿl. H M. Johann Thomæ gewesenen Diaconi Zu St. Niclauß alhie Wittiben mit beÿstand H. Clemens Prechten ietzigen Diaconi daselbsten alß vogts Johannis Ihr Fr. Ursulæ Enckels hatt in gegensein deß Keüffers angezeigt daß ermelter Ursulæ, An hienebens stehend. 300. lb daß halbe, vnd daß überige halbe theil Ambrosÿ Kellers Enckel, nach absterben obgemelts Heinrich Rothmanns seel: wittiben, die solche 300. lb ad dies vitæ usufructuarie zu nißen gehabt eigenthümlich gebürenn – Actum den 3. Aprilis 1630.

Fils de Matthieu Hellbeck l’aîné, le pelletier Matthieu Hellbeck épouse en 1609 Eve (Euphrosine) Dullenkopff, fille du cordonnier André Dullenkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 228.)
1609. Dominica 5 Trinitatis. Mattheus Helbeck der Jünger vnd Ephrosina Andreas Dulenkopff des schuhmachers dochter (i 118)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 218-v n° 52) 1609. Dominica 5 post Trinit. 16. Julÿ. Matthes Hellbeck d. Kürsner, Matthes Hellbeck des Eltern Sohn, Barbara Andres Düllenkopffs des schuhmachers Tochter. Eingesegnet im Münster Mont. . 24. Julÿ (i 114)

(Devenu veuf) Matthieu Hellbeck le jeune se marie en 1616 avec Anne Marie, fille de l’orfèvre Samuel von Thour
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 272-v, n° 4)
1616. Dominica I post Epiphan. 3. Jan. Matthes Helbeck d. Jung. ein kürschner, Anna Maria, Samuel von duhr des goldarbeiters hind. lassene Tochter Eingesegnet Zinst. d. 16. Ianuarÿ (i 141)

Matthieu Hellbeck a en 1622 un fils André issu d’Anne Marie (Saint-Pierre-le-Jeune, i 186), puis en 1625 une fille Salomé issue de sa femme Salomé (i 65). Il s’agit de Salomé Merckel, fille de Jean Erard Merckel. Le mariage est inscrit sous le nom de Marcel Hellbeck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 40 n° 96) 1624. Marcellus hellbeck der Kurßner vndt handelsmann, J. Salome, Herrn Hans Erhardt Merckels Gräflich Leininigischen daxburgischen Schaffners Tochter. Eingesegnet Zinst. 16. 9.br. (i 22)
Acte passé par Matthieu Hellbeck dit Bœhm et sa femme Salomé Merckel
1642 (18. Martÿ) Chambre des Contrats, vol. 488 f° 243-v, Erschienen Herr Mathiß Hellbeckh genannt Behem alter groß. Rhats Verwanther und Fraw Salome Merckhlin sein eheliche haußfrau

Matthieu Hellbeck dit Bœhm retire sa caution envers son beau-père Jean Erard Mercklin
1644, Bauherren (VII 1349)
H. Matthis Hellbeck genant Böhm wegen Hanns Erhard Merckhlins seines Schwehers 50
(f° 10-v) Montags den 25. Martÿ – Vf der Pfaltz haben Oberbauherren erkandt, daß Herr Mattheuß Hellbeck genannt Böhm, E. E. Gr. Raths Beÿsitzers der bürgschafft um welcher Er biß dato wegen Hanns Erhard Mercklinß seines Schwehers, gestand. vnd weil vnsere Herren Ihme seiner verwaltung erlaßen, selber nunmehr Zuentschlag. begehrt, nach dem vnsere herren ahn gedachten Mercklin nichts mehr Zuerfordern entschlagen vnd freÿ sein soll.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient Jean Erard Merckel au juge municipal dans l’affaire qui l’oppose à Matthieu Hellbeck
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 229) 27.ten Octobris – Hanß Erhard Merckhell, contra Matthiß Hellbeckh. p. Trom. p.duc. Implorantionem Nobilis officÿ jud. mitt beÿlag I. bitt wie darin. Erkandt, weilen d. gegentheil vmb dieße Schrifft khein wißenschafft, Soll ihme ad px. auch darzugeben, vnd interim dem Statt Richter mitt dem Proceß inzuhalt bevohlen worden. H. Storckh, H. Silberadt.

Matthieu Hellbeck dit Bœhm, fils du sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm, hypothèque 75 livres qui lui reviennent de la succession de sa mère sur la maison dite Stœrenhoff au profit de l’ancien sénateur Daniel Steinbock

1645 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 187-v
Erschienen Mathiß Helbeck gent. Böhm der Kürßner, Herrn Mathiß Helbecken gent. Böhm Alten Großen Rhats Verwanthen alhie ehelicher Sohn, mit beÿstand Samuel Von Thour deß Ohlmanns burgers Zu Straßburg seines noch ohnentledigt. Vogts
hatt in gegensein H Daniel Steinbocken, Alt. groß. Rhats v.wanthen – schuldig seÿe 100. lb
in specie Und.pfand sein sollen, die 100. lb hauptg. Vff dem alhies. Pfenningthurn (…)
So dann 75. lb Vff seiner Behaußung vnd Gartten, gent. Stören hoff alhie in Crautenaw beim Ballenhauß & gelegen, welche beede Posten ihme Debitorum Von obernanntem seinem Vattern Vff abschlag Mütterlich. Guths Vnder andern Vbergeben Vnd angewießen word., darüber H Johann Peter Gündel d. Nots. ein ordentliche lüfferungs spectification ehist Verfertig. soll

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue à Daniel Bitot une partie du Stœrenhoff avec son jardin, hormis le petit bâtiment servant de teinturerie.

1645 (15. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 511
Erschienen H Mathiß Hellbeckh genannt Behem E.E. groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Daniel Bitots Burgers Zu Straßburg seines vettern
verlühen habe, den gantzen Stockh gegen dem Garten und Zusambt dem gart. /:nichts davon alß daß Färbhäußel außgenohmen:/ alhie in der Krautenaw ins Störenhoff genannt gelegen, vff fünff Jahr lang, von nechstkünfftig. Weÿhenacht. angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 20. Pfund pfenning

Daniel Bitot loue les localités ci-dessus au jardinier Christophe Hœhenfelder

1645 (ut s.pa [15. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 512-v
Erschienen Herr Daniel Bittot Burger Zu Str.
hatt in gegensein Christoph hehenfeld.s deß Gartenmanns alhie
verlühen, den Gantzen Stock gegen dem Gartten, Vnd Zusampt dem Gartten Saal im hauß, Vnd ein Stücklein grundts im Gartten so breit als daß ferbhauß, Von dem ferbhauß biß an die Garten thut, Zusambt der Rebhäld an der Mauren, außgeschloß., alhie in der Krautenaw, ins Stören hoff gent. geleg. Vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet, Vmb einen Jährlichen Zinnß benantlich 16 lib Str.

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm hypothèque les deux tiers de la maison dont le derniers tiers appartient à son fils au profit des trois enfants mineurs du fondeur en pots André Weber

1648 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 490-v
Erschienen H. Mathæus Hellbeckh genannt Behem E.E. großen Rhats Beÿsitzer
hatt in gegensein Hannß Jacob Dietrichß deß Kürschners alhie alß Vogts weÿl. Andreß Webers deß Kantengießers seel. nachgelaßener treÿer Kinder – schuldig seÿen 50. lib.
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zween tritte theil daran der übrige tritte theil sein H. Behmen eheleiblich. Sohn Zuständig ahne hauß, hoff hoffstatt sampt einen Garten der Stören hoff genannt alhier in der Krautenaw einseit neben Hannß Königß deß Metzgers seel. Erben anderseit wie auch hinden vffs allmend stoßend gelegen, so zu Vor Verhafftet vmb 150. lib weÿl. Daniel Hanen deß Goltschmidts seel. Erben Vnd dann Vmb 150. lb hannß Henrich Rottmanns dem Beckh.

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue une partie de la maison et du jardin au jardinier Jacques Erhard

1651 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 771-v
Erschienen H Mathäus Hellbeckh genannt Behen E.E. groß. Rhats Beÿsitzer,
hatt in gegensein Jacob Erhardts deß Gartenmanns
verlühen haben i. Stub, 2. Kammern, hauß Ehren, Kuch., Keller im Gart. Bühn, und Garten am hauß, iedoch en Blumenplatz vorbehalt. und außgenohmen, ins Stören hoff, genannt, in der Krautenaw geg. H Ammaÿster Johann Wenckhers Papÿrhauß hienüber geleg., vff Neun Jahr lang von nechst verschienenen Mich: angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. 13. lib.
so dann die Bäum, Rebheld. und Artische welche vermög darüber gefertigte und dem Entlehner Zugestellter specification abgezählt seind, anch geendeter lehnung widerumb in solchem numero und stand wie sie ietzo empfangt, zu lüffern

Le sénateur Matthieu Hellbeck se remarie en 1652 avec Marie Madeleine Reit, fille du chef de la tuilerie du Rhin Auguste Reit.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 55-v, n° 64)
1652. Eadem Dominica [Dominica XV. Trinit.] Herrn Matheus Hellbeck E. E. Großen Raths Wol verordneter beÿsitzer, vnd Jungfr. Maria Magdalena H. Augusti Raiten gewesenen Lohners vff den Rheinziegeloffen, hinderlaßene eheliche tochter. Sint Copulirt word. Mont. en 4. Octobris Zum JS Peter (i 67)

Le sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm loue le jardin au jardinier Michel von Lampertheim

1652 (12 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 632
Erschienen H Mathäus Hellbeckh genannt Behem E.E. groß. Rhats Beÿsitzer
in gegensein Michaelß von Lampertheim deß Gartenmanns
verlühen habe seinen Garten mit Keller Bronnen, und allen Zugehördten alhie gegen dem Papeÿr hauß hienüber ans Stören hoff gelegen, Vff fünff Jahr lang von iezt Martini angerechnet, um einen jährlich. Zinnß benantlich. siben Pfund pfenning
(…) nach geendeter Lehnung wider wohl gebawen, iedoch den Grund wie Er ihne empfang. hatt, ahne Gartenwahr lähr, aber die Rebhäld. vffgerichtete sampt vier bierbäumen, vier Möllelinbäumen, einem Maulbeerbaum, Zwen Pfirsichbäum, treÿen Kirschbäumen, Zwen haselnußstöckh. Zwölff Rosenstöckh treÿerleÿ Gattung, holländische, leib farbe und rothe Eßigrosen, einem Jacobs Apffelbaum, einem Johanns Träubel häldel, Zweÿ. Kräußelbeerenheckh., und Zweÿen schlüßel Zu beed. thüren deß Gartens, Zu lüffern
Es solle auch wed. daß Ferbhäußlin den Garten, noch auch der Gart. daß Ferbhäußlin *len, sonst. alles ohnaußgedingte nah gemeiner lehnungß Recht Statt Brauch und Gewohnheit

Marguerite, femme du boulanger Jean Michel Leichinger, vend au marchand Matthieu Hellbeck le jeune un capital garanti sur la maison dite Stœrenhoff

1656 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 192-v
Erschienen Margaretha, hannß Michael Laÿchingers deß Münsterbeckhen eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H. Mathäi Hellbeckhß deß iüngern handelßmanns
150 lib. Ihro, derselben Anzeig nach gebührend ahne 300 lib vff Einem hoff, der Stören hof genannt, mit seinen häußern, hoffstätten, Garten, Bronnen, Zugehörd. Recht. und Gerechtigkeiten, in der Vorstatt in Krautenaw hinder dem Waÿsenhauß gelegen, und anietzo H Mathæo Hellbeckhen genannt Behen dem ältern EE großen Rhats Beÿsitzers, sein deß Käuffers Vattern, Zustehend hafftenden Capitals – umb 112 lb

Accord entre Matthieu Hellbeck le jeune et son père sur les intérêts à verser sur le capital qu’il vient d’acheter de Marguerite Leichinger

1656 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 193
Erschienen H Mathäus Hellbeckhß d. iüng. handelßmann
in gegensein H. Mathäi Hellbeckhß genannt Behen deß ältern, EE groß. Rhats Beÿsitzers, seines Vattern, sich erkärt,
daß Er, von dem vff sein deß Vatters Behaußung in der Vorstatt Krautenaw hinder dem Waÿsenhauß gelegen und der Stören hoff genannt, hafftend. und heut dato von Margaretha, hannß Michael Laÿchingers deß Münsterbeckhen ehelich. haußfrau erkaufften Capital der 150 lib, alß lang Er der Vatter dißes natürlich. lebens noch genieß. wirt, mehr nicht dann iährlich 5. lb 12 ß 6 d Zu Zinnß begehre, Jedoch mit dem satten Anhang und Erläuterung, daß seine nach deß. Vatters künfftigem seeligen Ableiben solches Capital widerumb ieden Jahrs mit 7 lib 10 ß verzinnßt werd. solle

Matthieu Hellbeck le jeune loue au nom de son père le jardin au jardinier André Hœhenfelder

1658 (2. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 80-v
Erschienen H Mathæus Helbeckh der Jünger im Nahmen, H. Mathæus Helbeckhs genannt Böhem deß ältern, alten Großen Rhats Verwanthens eines eheleiblichen Vatters
in gegensein andreß Höhenfelders deß Gartenmanns
verlühen habe, Einen Garten in der Krautenaw gegen dem Papÿrhauß hienüber gelegen und Zu einem hoff der Stören hoff genannt, gehörig seÿe, uff Neun Jahr lang von bevorstehend Mariæ Verkündung angerechnet, für und umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 4 Pfund

Inventaire de l’actif et du passif du sénateur Matthieu Hellbeck dit Bœhm. L’acte rennvoie à un autre inventaire au lieu de décrire les immeubles. L’actif s’élève à 1 272 livres, le passif à 2 227 livres

1659 (29.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 21 (153)
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so der Ehren vest, fürsichtig vnd weiß, Herr Mathÿß Hollbeck genand Böhm EE. Großen Raths Alter Beÿsitzer, ietziger Zeit Active et Passive hatt und besitzt, welche Nahrung auff E. E. kleinen Raths ergangener Erkantnus, dieweilen der Ehrenvest herr Johann Jacob Seüpel Goldtschmidt und burger allhier, in Nahmen frawen Mariæ Magdalenæ Reÿtin sein herrn Böhmen haußde. alß Curator beÿ wohlgedachtem Kleinen Rath cessionem gesucht, vnd erhalten, Inventirt (…) Actum in fernerer gegenwärtigkeit der Ehren vesten fürsichtigen vnd weißen auch hochgelehrten H. Johann Ulrich Meÿers J. V. Doctorandi vndt H. Jonæ Andres von Feßenheim beed. E.E . Kleinen Raths beÿsitzer vnd von wohlhedahctem Rath Zue solchem geschäfft deputirter herren, Ferner H Mathæi Höllbecken des Jüngern, Weiter Philippi Bochen, So dann ob Ehrengedachts Johann Jacob Seüpels der fr. geschwornen Vogts, den 29.ten Januarÿ anno 1659.

Auff der Obern Bühn, In der Cammer C, In der Cammer D. Inn der Küchen, Inn der Wohnstuben, Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Auff der Trückeneÿ, In der Cammer C, In der Cammer F, Im hindern Stübl. vor dießem Stüblein, Inn der Wohnstuben, Im Obern haußöhren, Im vndern Haußöhren, Im Gartten häußlin
Eigenthumb ane heusern. die In berührten Inventario fol. 46. specificirt ane dem Parfüßer Platz gelegen 240 lb
Item d. in gdachtem Inventario fo. 47. bis fo. 48. specificirte vnd in Kruttenawu gelegenen beh. sit neben die daruff stehenden beschwerden sammelthafft 300, thut des herrn theyl 260
Abzug Inn dießen Inventarium Sa. haußraths 184, Sa.Leerer vaß 1, Sa.Viehs 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 39n Sa. Eÿgenen Liegende güther 177, Sa. Erblehnungs guet 270, Sa. Eigenthumb ane heußern 440, Sa. Schulden 149, Summa summarum 1272 – Schulden 2227 lb, Schulden zu bezalen übertreffen der Nahrung umb 954 lb

La maison revient à son fils Matthieu Hellbeck dit Bœhm qui épouse en 1646 Marthe, fille du diacre Clément Brecht
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30-v)
1646. Eadem [Dominica XVIII Trinitatis 27. 7.bris] Mattæus Hellbeck der Kirschner V. Handelßmann Hr Matthei Hellbeck des Kirschners v. handelßmanns alhie wie auch E. E. grossen Raths beisitzers Ehelicher Sohn, vnd Fr. Martha hr. M. Clemenis¨Prachten Diaconi Zu St Nicolaus nachgel. tochter. Copulirt 6. Octobris JS Peter (i 40)

Marthe Brecht meurt en 1692 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Grains. Les experts estiment le Stœrenhoff à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 7 402 livres, le passif à 5 305 livres.

1692 (14.7.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 18) n° 23
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen haab, Nahrung und Gütter, liegender vnd fahrend., so weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Martha Hellbeckin genand Böhmin, gebohrne Brechtin, des weÿland wohl Ehren Vesten, wohlweißen vnd Großachtbaren Herrn Matthæi Hellbecks genand Böhmen, vornehmen handelßmanns und E. E. Großen Raths allhier geweßten Alten Beÿsitzers, nunmehr seeligen, hinderlaßebbe fraw Wittib, auch seelige, nach Ihrem den 2.ten Junÿ dießes 1692.gsten Jahrs, beschehenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum und angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 14. Julÿ A° 1682.
Die in Gott ruhende Fraw seel. Hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. die viell Ehren und Tugendreiche fraw Martha Edelin, gebohrne Hellbeckin genand Böhmin, des wohl Ehren vesten Kunsterfahren und Großachtbaren Herrn Johann Peter Edels, Stuck v. glocken Gießers burgers in Straßburg, eheliche haußfraw, welche mit beÿstand erstgemelten Ihres Eheliebsten, dießen geschäfft abgewartet, 2. den Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Matthæum Hellbecken genand Böhmen, Wildt: vnd Rhauwahrhändlern, burgern in Straßburg, So persönlich erschienen, 3. den Ehrenvesten vnd Großachtbaren Herrn Johann Reinhard Hellbecken genand Böhmen, Knöpffmachern vnd Seÿdenhändlern burgern Inn Straßburg, der gleichermaßen Selbsten Zugegen war, 4. Weÿland der Viel: Ehren: und Tugendreichen Frauwen Susannæ Mariæ Emmerichin gebohrner Hellbeckin genand Böhmin, nun seel. mit dem Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Caspar Emmerichen den Weinhändlern und burgers allhier ehelich erzeugte und nachgelaßene Zween Söhn und Zwo Töchter, nahmentlich Johann Casparn, Johann Michaeln, Jgfr. Susannam Mariam und Mariam Martham der verstorbenen seel. frawen vier nachgelaßene Liebe Enckeln deren geschworner Vogt vorwohl gemeldter herr Johann Peter Edel, weilen aber derselbe beÿ dießem Inventations: vnd Separtions-Geschäfft Selbsten Ehevögtlicher weiße interessirt, alß ist, alß ein geschwornenr vnd erbettener Theilvogt in nahmen gememter Enckel hiebeÿ erschienen, der Edel, Wohl Ehrenvest, weiß vnd hochachtbare Herr Andreas Kauffmann, E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer, wie auch alter wohlverdienter dreÿer der Statt Straßburg Stalls, 5. den Ehrenvesten Vnd Großachtbaren Herrn Clemens Hellbeck genand Böhmen, Ledigen Handelßmann, wellcher annoch in der Frembde sich auffhällt und Zwar Vermög Testamenti allein in Legitimam, deßen geschworner Vogt, vorgedachter Hr Matthæus Hellbeck genand Böhm sein ältister bruder, weilen aber derselbe für sich selbsten hierbeÿ interessirt, alß ist, beÿ dießem Geschäfft erschienen, der Edel, wohl Ehrenvest, weiß, hochachtbar vnd wohlgelehrte Herr M. Johann Michael Rebhan, E. E. Kleinen Raths jetzmahliger Wohlverdienter beÿsitzer alß geschworner vnd hier Zu erbettener Theil Vogt, So dann 6. die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Henningerin gebohrne Hellbeckin genand Böhmin, des Ehrenvesten vnd Großachtbaren herrn Johann Conrad Henningers, handelßmanns vnd burgers in Straßburg eheliche haußfraw, welche auch beÿständlich Ihren Eheliebsten dießem geschäfft abgewartet hatt, Alle Sechs Zu Ungleichen portionen vndt Stammtheilen.

In einer in der Statt Straßburg, ane dem Korn Marck gelegenen, Inn dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Gesellen Cammer, Auf dem hindern bühnlein, Auff deù Gängel, Auff dem fruckt Kasten, In der Cammer In der Cammer B, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im Contor, In der Kuchen, Auff dem vndern Gang, Im Vndern haußöhren, Im hoff, Im Keller – Im Garten in der Crautenaw
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen Hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß und Bronnen, mit allen andern deren Gebawen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, auch der Jenigen Mauer so ane dem hinderhauß stehet gegen dem Kornmarck (…)
Item ein Hoff genand der Stöhren Hoff, mit seinen häußern, hoffstatt, Garthen und Bronnen, auch allen andern deß. Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßb. in der Crautenaw hinder dem Weÿßenhauß ane der Enden Lött, vf dem Kleinen Awel in dem so genand. Schwabenländlein eins. neben dem Allmend, 2. s. neben Hannß Kleinen dem Metzger hinden vff H. Johann Christ. Artopoeum Prof. publ. vornen auch aufs Allmend stoßend, so freÿ, ledig undt Eigen, vndt ist dießer hoff, samptlich angeschlag. vndt durch die geschwornene werckhleüth geschätzt worden vmb 750. lb Hierüber sagt ein Papÿr Extractum allh. C. C. gef. datirt d. 12. 8.br. aô 1621. weiter ein papÿr Extract in dem C.C. gef. dat. d. 23. Decembris aô 1658. Mehr 1. Papÿr. Extract in allh. C.C. dat. 24. Maÿ aô 1660, Und dann ist allerhand schrifftlicher bericht und sich über abgelößte beschwerden besag. darbeÿ gebund. Zu befind. alles mit altem N° 4 d. 14 jetzt newen N° 10
Item Hauß, Hoffstatt und Höfflin in der Statt Straßburg Vorstatt in Crautenau in dem höllgäßlin (…)
Norma helbeckisch. inventarÿ den 30. Julÿ 1692. 1. haußrats 265, 2. Lährer vaß 20, 3. Silber 168, 4. Gold 62, 5 ? baarschafft 196, 6. Capitalien 3989, 7. häuser 2227, 8. activi 471, Summa summarum 7402 lb – Passiva 5305, Nach abzug 2096 lb – Summa finalis Inventarÿ 7324 lb
Copia Testamenti – 1692 (…) auff Freÿtag den 25. Tag deß Monaths Aprilis Neüen Calenders abendts Zwischen acht und Neün Uhren, beÿ Zweÿen hellbrennenden liechtern, in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst Vor dem Kornmarckh gelegener, der frawen Testirerin Zuständigen vndt Von Ihro bewohnter behaußung dero obertsten Vorder stub mit den fentern auf die gaß außsehend, Vor mir (…) persönlich erschienen ist die Viel Ehr und Tugendreiche Fraw Martha Hellbeckin gebohrner prechtin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig undt wohlweißen herrn Matthæi hellebcken genant Böhm, gewesenen Wild: undt Rauhwahrhändlers, E. E. Großen Raths alten beÿsitzers undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene Fraw Wittib, wiewohlen hohen alters, undt daheri etwas blöden Jedoch aber von der gnaden Gottes deß allerhöchstens annoch auffrehcten, gehend und stehenden leibs auch guter Verständiger Sinnen undt Vernunfft (…) Johann Heinrich Lang, sen; Notarius

Les héritiers Hellbeck vendent la maison moyennant 1 000 livres à Jean Georges Nagel, brasseur aux Trois Rois (rue des Bestiaux, aujourd’hui rue d’Austerlitz)

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 676-v
H. Johann Peter Edel der Stuck und Glockengießer alß Ehevogt fr. Marthæ geb. Höllbeckin, Matthes Hellbeck der föchhändler und H. Johann Reinhard höllbeck der Knöpffmacher beeder für sich selbsten, ferner H. Johann Conrad Henninger der handelßmann alß Ehevogt fr. Mariæ Dorotheæ Höllbeckin, So dann Er obged. H. Edel auch alß Vogt weÿl. Fr. Susannæ Mariæ geb. Hellbeckin, mit H. Joh: Caspar Emmerich dem Weinhändler erziehlter und hinderl. 4. Kinder, mit beÿstand Hn Andreæ Kauffmanns alten dreÿer des Stalls und als theil Vogt, alle weÿl. Hn Matthei Hellbecks genandt Böhm gewesenen handelßmanns und ex Sen. seel. hinderl. Erben respect. Erbens Erben [unterzeichnet] Mattheus Hölbeck genand Böhm, Johann Reinhard Hölbeck genant böhm
in gegensein H. Hanns Georg Nagels des biersieders zum dreÿen Königen
einen Hoff, genandt der Stöhren hoff, mit seinen häußern, hoffstätten, Gartten und bronnen, auch allen andern Gebäuen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau hinder dem Waÿsenhauß an der Endten löch uff dem Kleinen Awel, einseit neben dem Allmend anderseit neben hanns Kleinen dem Mezger, hinden auff eine behaußung dem Stifft St. Margarethä und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen – geschehen umb 1000 pfund

L’acquéreur loue le même jour la maison au marchand Jean Conrad Henninger

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 677-v
H. Johann Georg Nagel, der biersieder zum dreÿen Königen
H. Johann Conrad Henninger des Handelßmanns
entlehnt, den jenigen an der von denen höllbeckischen Erben heüt dato erkaufften und in der CContract stub verschriebenen behaußung gelegenen Gartten sambt dem darinnen befindlichen Sommerhauß und Keller auch allen deren in ged. Sommerhauß befindl. mobilien, darüber eine ordentl. specification auffgerichtet, auff fünff Jahr lang von Simonis et Judæ diß Jahrs angehend, umb einen Jährl. zinß nemblichen 17 pfund

Fils du tonnelier municipal Samuel Nagel, Jean Georges Nagel épouse en 1672 Anne Catherine, fille du brasseur Bernard Liefferer après avoir passé le 10 septembre un contrat de mariage devant le notaire Jérémie Ursinus (voir l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 18)
1672 – Domin. 15 et 16. Tr. i et altera vice, Hannß Görg Nagel der Ledige Kieffer und Biersieder, Herrn Hanß Samuelis Nagels deß Statt: Kieffers und Bürgers alhier ehelicher sohn, und Jungfr. Anna Catharina, Bernhardi Lifferer deß Biersieder alhie Zur guldenen Ketten eheliche Tochter. Copul. ad. D. Nic: 26. Sept: (i 308)

Anne Catherine Liefferer meurt en 1685 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf est de 1 239 livres, celle des héritiers de 881 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 091 livres, le passif à 2 270 livres.
1686 (27.5.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 5) N° 16
Inventarium vnd Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendt reiche fraw Anna Catharina Nagellin gebohrne Lefferin deß Ehrengeacht vnd Achtbahren H Hannß Georg Nagels, biersieders Zu den dreÿ Königen, burgers Zu Straßburg haußfraw seel. nach ihrem Sambstags den 20. 8.bris deß nechst verwichenen 1685. Jahrs Göttlichen willen nach aus dießem zergänglichen Leben welt genommenen tödlichen ableiben hinden ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenhafft vnd achtbahren H Andreæ Böhmen, Kupfferschmidts vnd burgers alhie alß Hannß Adam vnd Annæ Catharinæ beeder geschwüsterd der ietz abgeleibten frawen seel. mit ihrem hinterpliebenen wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben Geschwornen Vogts ersucht (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 27.ten Maÿ Anno 1686.
Die Eheberedung ist den 10. 7.bris 1672 vor H. Jeremia Ursino Notario seel. auffgerichtet, von mit Johann Christoph Stöffeln aber den 29.ten 8.bris Anno 1685. ausgefertigt worden
daß von beeden Eheleuthen auffgerichtete Codicillus Reciprocus ist den 19. 8.bris A° 1685. vor mir Johann Christoph Stöffeln verschrieben vnd in A° 1686. ausgefertigt worden Zubefinden

In einer alhier inn der Statt Straßburg inn der Viehegaß gelegener Zun den dreÿen Königen genandter bier behaußung, so auch inn dieße verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befunden worden, wie volgt
Ane hültzen vnd Schreinerwerck. Auff dem obern Casten, Im Obern hindern Stübell, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Gemachen, Vff der Malß bühnen, Auff dem Gängel Inn der Soldaten Cammer, Inn der Mittlern Stuben, Inn der Mittlern Stub Cammer, Im Kleinen Stübell, Inn der Mittlern Kuchen, Im mittlern haußöhren, Inn der gaststuben, Im hoff, In der undern Kuchen, Inn der werckstatt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item ein bierhauß hoff vnd hoffstatt sampt allen andern dero rechten, Zugehörden, begriffen, weithen vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt Straßburg inn der Viehegaßen (…)
Ergäntzung deß Wittwers unveränderten Guths. Auß dem über deßn Wittwers vnd seiner verstorbenen haußfrau seelig durch H Christoph Schüblern den Notarium in Anno 1675. auffgerichtetem Inventario
Auß dem Theilbuch waß der wittwer von weÿland H Samuel Nageln Statt Küeffern und auch weÿl. frawen Maria Negellin gebohrner Gaßnerin seinen Lieben Eltern beeden seel. in Anno 1673. et 1675. ererbt durch mehrgemelten H. Christoph Schüblern den Notarium auffgerichtet
Des H Wittwers unverändert Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs Zum Küeffer handwerckh gehörig 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. Guldinen Rings 1, Sa. liegenden guths 4, Sa. der Schuld 66, Sa. Guths Ergäntzung 1183, Summa summarum1339 lb – Schuldt 100, Nach solchem abzug 1239 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 56, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldiner Ring 6, Sa. Schuld 100, Sa. unveränderten Guths Ergäntzung 707, Summa summarum 881 lb
Die Theilbar verlaßenschafft, Sa. haußraths 72, Sa. holtzen Reiff vndt Band wie auch werckzeug Schiff und geschirr Zum Küeffer und biersieder handwerck gehörig 47, Sa. Gersten, Malß und Hopffen wie auch Wein, Bier, Essig und vaß 329, Sa. Viehs 10, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 200, Sa. Eigenthums ane einer Bier behausung sampt dem Kupffern, Braw Kessel 400, Sa. Schulden 30, Summa summarum 1091 lb – Schulden 2270, Theilbar passiva übertreffen solch Gueths vmb 1178 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 943 lb
Wÿdembs Verfangenschaft So Herr Gerhard Leffer biersieder Zur Ketten burger Zu Straßburg von weÿland frawen Catharina Lefferin gebohrner Ruprechtin seiner ersten haußfrawen seeligen ad dies vitæ wÿdembs weiß Zugenießen daran daß Eigenthumb der frawen seel. hinderlaßenen Erben vor einen siebenden theil gehörig

Jean Georges Nagel se remarie en 1688 avec Marguerite, fille du marchand de bois Jean Georges Metzger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11)
den 8. Decembris A. 1688 seind von mir unterschriebenen Copulirt Worden, h. Johan Georg Nagel biersieder und Burger alhier und Jungfr. Margaretha, Hern Johann Georg Metzgers Holtzhändlers und eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers hinterlassene eheliche Tochter. [unterzeichnet] Hanß Georg Nagel als Hochzeiter, Margaretha Metzgerin alß hochzeiterin, Andreas Brackenhoffer als Schwager (i 12)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 22), 1688 Domin. 1. et 2. Advent. H. Hanß Georg Nagel der Burger und Biersieder Zu den 3. königen alhier und Jungfr. Margaretha, weÿland H. Johann Georg Metzgers E.E. großen Raths alten Beÿsitzers und Holtzhändlers alhir nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zum Alten St. Peter d. Mittwoch 8. 10.br. (i 44)

Jean Georges Nagel et Marguerite Metzger font dresser un état de leurs biens. La maison au Quartier des Souabes est estimée à 550 livres. L’actif s’élève à 3 700 livres, le passif à 1 894 livres.

1698 (18. 7.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 23
Inventarium deß Jenigen Vermögens So Herr Johann Georg Nageln dem biersieder und frawen Margarethæ Nagelin gebohrner Metzgerin beeden Eheleuthen und burgern Zu Straßburg eigenthümblich Zuständig (…) Actum Straßburg den 18. Septembris Anno 1698.
Sa. haußraths 126 lb, Gutsch, Schiff und geschirr 11, Pferd 16, Werckzeugn faß und holtz 55, Wein 16, Silber geschirr und Geschmeids 95, Guldene Ring 28, baarschafft 1510, Activ Schulden 1108, Pfenningthurn Capital 151
Eigenthumb einer behausung, Item eine behaußung und garten in d. Statt Straßburg Crautenaw im Schwabenländel beÿ dem Ballhauß ane Heinrich Jancki dem Gardie stosend und einseit ein Eck ander. aber neben Johann Klein geleg. den 23. 7.bris 1698. durch d. Statt Strasb. geschwornen Werckmeistere æstimirt 550 lb
Summarum 3700 lb – Schulden 1894, Rest 1894 lb

Vente d’effets mobiliers
1698 (24. 7.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 24
Verkauff und Erlöß Register Über Herrn Johann Georg Nagels, biersieders und burgers Zu Straßburg in Erster Ehe mit weÿland Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Lefferin erzeugter Zweÿer Kinder Verkaufften großvätterlichen haußraht, auffgerichtet in Anno 1698.
(…) Ehelich erzeugter Zweÿer Kinder so wol Erbs ; als prælegats weiße angefallenen haußräthlichen mobilien Erlößt

Le brasseur Jean Georges Nagel et sa femme Marguerite Metzger vendent le Stœrenhoff à leur fils et beau-fils respectif le tonnelier et brasseur Jean Adam Nagel : acte annulé suivi d’un autre trois semaines plus tard

1698 (s.d. [4/9.8.bre]), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 647-v
H. Johann Georg Nagel, der Biersieder
in gegensein Johann Adam Nagels, deß ledig. Küffers und Biersieders seines Leiblich. Sohns, mit beÿstand H. Friderich Richard Mockels E.E. großen Raths alten Beÿsitzers seines noch ohnentledigt. Vogts
Einen hoff, genandt der Störenhoff, mit seinen haüßern, hoffstätten, Gartten und bronnen, auch allen andern deren Gebaüen, Zugehördt. Recht. und gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt Krautenau, hinder dem waisenhauß, an den Endenlach, an dem Kleinen aüel, einseit neben dem Allmend and. seit neb. hans Kleinen, dem Metzger, hind. auff einer behaußung dem Stifft St. Margarethæ und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen, Ferner [acte interrompu]

1698 (22. 8.bre), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 672
H. Johann Georg Nagel, der Biersieder und Margaretha geb. Metzgerin
in gegensein Johann Adam Nagels, deß ledigen Küffers und Biersieders, Ihres resp. Leiblichen Und Stieff sohns, mit beÿstand H. Friderich Reichard Mockels E.E. Großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten Vogts
Einen hoff genandt der Störenhoff, mit seinen haüßern, hoffstätten, Gartten, und bronnen, auch allen andern deren Gebaüen, Zugehördten, Recht. und gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau, hinder dem Waisenhauß, an den Endenloch, an dem Kleinen aüel, einseit neben dem Allmend and. seit neb. hans Kleinen dem Metzger, hinden auff einer behaußung dem Stifft St. Margarethæ und Agneßen gehörig, vornen auch auffs allmend stoßend gelegen, Ferner hat Sie Nagelische haußfr. ihrem Stieff sohn cedirt Erstlich 127 pfund Capital (Mehr 13 pfund Capital, So dann 56 pfund), umb 950 pfund

Jean Adam Nagel termine son apprentissage chez le tonnelier municipal Samuel Nagel en juin 1695.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 17) Dienstags den 28. Junÿ Anno 1695 – Johann Adam Nagel, welcher beÿ H. Samuel Nagel dem Stadt Küeffer des Küeffer handwerckh gelernt, stehet beneben ged. Seinem Lehrherrn und Seinem Vattern, Hannß Georg Negele dem Biersied. zu den 3. König. Vor und bittet, weilen Seine Lehrzeit auf den 6.ten Junÿ dieses 1695. Jahres verfloßen, Ihn ledig Zu sprechen. Enkannt weilen Sein Lehr Herrr und Er mit einander Zu fried. solle Er deß wegen ledig gesprochen seÿn, auch auf begehren Ihme ein lehrbrieff mitgetheilet werd.

Jean Adam Nagel est reçu tributaire en décembre 1699
(f° 160-v) Dienstags den 2. Xbris Anno 1699 – Herr Johann Adam Nagel, der Ledige Weinhändler Von hier gebürtig, producirte burger Schein, Von den Hh. dreÿern der Statt Stall, seÿe willens Zu dießer Ehrsamen Zunfft Zu dienen, bittet Ihn gegen der gewöhnlichen gebühr Zu recipiren, Erkandt, Willfahrt, erlegt für die gebühr und weg die Zu dem feur geordneten 2 lb 1 ß 8 d

Jean Adam Nagel épouse en 1700 Marie Madeleine Bleicher, fille du pelletier Jean Jacques Bleicher : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd Achtbahren Hrrn Johann Adam Nagel, Ledigem Weinhändler Von Straßburg, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Nagels, hiebevor geweßenen Biersieders Zu Straßburg, anjetzo Weinhändlers Zu Wormbs Ehelichem Sohn als hochzeitern an einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfr. Maria Magdalena Bleicherin des ehrenvest Fürsichtig und Wohlweiß. H. Johann Jacob Bleichers vornehmen Rhauwaarenhändlers und E. E. groß. rhats beÿsitzers burgers alh. Zu Straßburg eheleiblicher dochter als der hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs ipsa Fabiani et Sebastiani den 20. Januarÿ /:St: N:/ In dem Jahr als mann nach der Geburth Jesu Christi Zalte 1700 [unterzeichnet] H Adam Nagel als hochzeiter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95)
1700. Domin: Septuag: et Sexag. proclamati sunt hr. Johann Adam Nagel der Weinhändler alhier, hrn Johann Georg Nagel geweßen bierbrauers V. burgers alhie anietzo aber in der Statt Wormbß sich aufhaltend ehl. Sohn vnd Jfr. Maria Magdalena Hrn. Johann Jacob Bleicher deß handelsmanns V. beÿ E.E. grossen rath aljie ietzmahlig. beÿsitzers auch beÿ dießer Kirch Zum Jung. S. Peter Wohl Verdienten Kirchen pflegers ehl. tochter. Copulati sunt Mittwoch d. 17 Febr. [unterzeichnet] Johan Adam Nagel als hochzeiter, Maria Magdalena bleicherin alß hoch Zeiterin, Samuel Nagel als des H. Hochzeiters Vatters bruder, Johann Jacob Bleicher alß Vatter (i 97) [in margine :] + d. 29. 9.br 1755

Jean Adam Nagel meurt en 1734 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La masse propre à la veuve est de 387 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 484 livres, le passif à 2 160 livres
1734 (6. Maÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 292
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Schulden und Gegenschulden überall nichts ausgenommen, so weÿl. der Ehren: und Vorachtbahr Herr Johann Adam Nagels geweßener Weinhändler und burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 25. Martÿ dießes laufend. jahrs aus dießer zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato Zu end stehend auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßener Erben und Kindere hernach benembsten nachhdeme die hinterbl. wittib frau Maria Magdalena Nagelin gebohrne Bleicherin, mit assistentz und beÿstand H. Johann Sebastian Weilanden des haupt Kanten auf E. E. Zunfft der Kieffer und unds alhier ihres geschwornenn Vogts (…) Actum Straßburg den 6. Maÿ Anno 1734.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen 1. Frau mar: Magdal: Schademännin gebohrne Nagelin, H. Philipp Heinrich Schademans des geweß. Specierers und Burg. alhier Ehefrauen, 2. Jgf. Mar: Eliab: Nagelin, so majorennis und dahero ohnbevögtigt dannenhero ihro sowohl als auch vorherbenambster ihro Verheuratheten fr. Schwester als welch ebenfalls ohnbevögtigt, S. T. H: Paul Friderich Zintzerling, Chirurgus und burger alh. beÿ dießem Geschäfft assistiret, 3. Jungfr. Cath: Barb: Nagelin, so ebenfalls ohnbevögtigt, mit beÿstand S. T. H. Johann Conrad Lutzen Pfarrers Zu Bischweÿler und burgers alhier ihres bräutigambs, Und dann 4. Jungfr. Mar: Dorotheam Nagelin, so bevögtiget mit H. Johann Caspar Dicken deß Kürßners und burgers alhier, Alle 4. des Verstorbenen seel. mit der hinterbliebenen fr. wittib ehelich erzeugte Kindern und Zu 4. gleiche stamtheilen Verlaßene Erben.
Bericht wegen dießer Verlaß. Demnach gleich anfangs dießer Inventur fr. Mar: Madg: Negelin die hinterbl. Wb. bercihtet, daß schwärlich ein theilbares Guth vorhanden seÿn und ausfallen wird, sie auch deßweg. mit Consens und Genehmhaltung H. Johann Sebastian Weißen ihres Curatoris auf solche gäntzl. renuncirt und verzug gethan (…)

In einer alhier Zu Straßburg am Kornmarck ane der Großen Gewerbslaub gelegen und hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung sich befund. hat
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auff der obern.Bühn, Auf der Untern Bühn, In der Cammer A, Auf der andern Bühn, Auf der Bühn unter obiger, Im Obern Haußöhren
(p. 16) Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Ein Vorder vndt hinter behaußung vnter der großen gewerbslauben (…)
(f° 23) Ergäntzung der Fr. Wittib werhender Ehe abgegang: ohnv. guthß. Vermög des über deroselben auch ihres verstorb. Ehemanns Johann Adam Nagels seel. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung in Anno 1700 durch nunmehro weÿl. H Joh: Heinrich Langen geweß. Not: seel. Verfertigter und expedirt. Invent.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Hausraths und fahrender haab 34, Faß und bütten 2, Silber geschirr und Geschmeid 8, Golderer Ring 43, baarschafft 7, Eigenthums an i. behauß. 2150, Activi 75, Summarum 2327 lb – Summa Passivi 1934, Nach deren Abzug 387 lb
Der Erben ohnverändert und die theilbare Verlaßenschafft, Sa. hausraths 102, Wein Leeren faß u. Kieffer Werckzeug 78, Silber geschirr und Geschmeids 19, Goldener Ring 19, Baarschafft 22, Meliorations Cösten 250, Eigenth. an i. baumstück15, Activorum 1977, Summarum 2484 lb – Passivorum 2160, Restirt 323 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 711 lb
Eheberedung (…) Beschehen den 20. Januarÿ 1700 [unterzeichnet] H Adam Nagel als hochzeiter

Vente d’effets mobiliers
1734 (30.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 37) n° 299 (1877)
Verkauff und Erlöß Register über diejenige Haußräthliche Effecten und andere mobilien welche weÿland hr. Johann Adam Nagel gewesener weinhändler und Burger alhier nach tod Verlaßen, so deßen hinterlaßenen Kindere und Erben, mit Consens dero Vögte, alle im Verlaßenschaffts Inventario benambste heut dao (…) vor dem Sterbhauß offentlich Verkauffen und durch mich den notarium auf notiren laßen, Act. Straßburg den 30. Junÿ Anno 1734.

Marie Madeleine Bleicher meurt en 1755 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Ulric Schafflütel rue du Coin Brûlé. L’actif de la succession s’élève à 1 856 livres, le passif à 672 livres.
1756 (26.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1168) n° 990
Inventarium über Weiland der viel Ehren und Tugendsamen Frauen Mariä Magdalenä Nagelin gebohrener Bleicherin, längst weiland des Ehren und wohlvorachtbaren H. Johann Adam Nagel, geweßenen Weinhändlers und b. allhier Zu Straßburg seelig hinterbliebenen Fraun Wb. seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1756. – nach Ihrem Freÿtags den 28. Novembris des jüngst abgewichenen 1755. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen erfordern und begehren, deroselben mit besagtem ihrem den 25. Martii A° 1734. im Herrn seelig verstorbenen Frauen Töchter hinterlaßener Kinder geordnet und geschworener Hh. Theil Vögte, deroselben per Testamentum verlaßener Erben (…) So Beschehen Straßburg Montags den 26.t Januarii 1756.
Die Entseelte seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlichen Frau Mariam Magdalenam Schattenmännin gebohrne Nagelin, Herrn Johann Heinrich Schattenmanns, des gew. Handelsmanns und brs. allhier seelig hinterbliebene ohnbevögtigte Frau Wittib, unter assistentz hierbeÿ anwesende mit Herrn Johann Ulrich Schafflitzel, des Safian Fabricirers und brs. allhier,
Zweitens Frau Mariam Elisabetham Schatzin, gebohrne Nagelin, H. Johann Friderich Schatz des Zinngießers und burgers allhier Frau Ehegattin beÿständlich desselben diesem geschäfft beÿwohnende
Drittens weiland Frauen Catharinä Barbarä gebohrne Nagelin in zwoen Ehen erzeugte Kinder, als diesortige Enckel als 1° Jungfrau Catharinam Barbaram Lutzin, die dieselbe in erster Ehe mit weiland S. T. Herrn Johann Conrad Lutz, dem gew. treuiferigen Pfarrherren der Evangelischen Gemeinde Zu Bischweÿler und burgern alhier seelig erzeuget hat, deren geordnet und geschworenen Vogt ist Herr Johann Friderich Scholl, der Sattler und burger allhier, welcher in solcher Qualitæt dießem geschäfft beÿwohnte, 2° Johann Friderich Fischer und 3° Catharinam Elisabetham Fischerin, welche beede sie die verstorbene Frau Tochter in Zweit und letzter Ehe mit Johann Wilhelm Fischer dem Gastgeber und burger allhier ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt, Und ist das Söhnlein mit Herrn Johann Friderich Schatz dem Zinngießer und burgern allhier vorgemelt bevögtigt, und weilen dieser hiebeÿ ehevögtlicher weiß selbst interessirt, als ist zu deßen Theilvogt obrigkeitlich constituirt und beÿ dießem Geschäfft erschienen Herr Johannes Becke der Kübler und burger allhier, das Töchterlein aber ist in das allhießig Evangelisch lutherische Waisenhaus gnädig aufgenommen, worden dannenhero deßen Erbs portion solchem löblichem Stifft anfällig, und ist daher der Evangelische waisenvatter Hr Frantz Ludwig Ettern als mündlich bevollmächtigter von des Stifts wohlbesorgtem Herr Schaffner beÿ diesem geschäfft erschienen. Und hat die abgeleibte seelig solche von der letzt verstorbenen Fischerischen Ehefrauen seelig ihro entsproßene 3 Enckel nur in Legitimam das ist in die Tertz des dritten vierten Stammtheils zu Erben verlaßen
Viertens, weiland Frauen Mariä Dorotheä Schollin gebohrne Nagelin, mit Herrn Johann Friderich Scholl dem Sattler und br. allhier auch vorgedacht dero hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugte fünff Kinder benantlich 1. Johann Daniel, 2. Mariam Dorotheam 3. Mariam Salome, 4. Mariam Magdalenam und 5. Johann Friderich, Indem nun dießer Schollischer Kinder als dieseitiger Enckel ordinari vogt mehrgemelter herr Johann Friderich Schatz ehevögtlicher weiße hierbeÿ interessirt als ist Herr Johann Michael Kräutler, der Stadt dreher und Br. allhier als obrigkeitlich confirmirter Theil vogt beÿ dießem geschäfft gegenwärtig gewesen, Alle der in Gott ruhenden Frauen seelig mit dem Eingangs gemeltem Ehemann seelig ehelich erzeugte theils noch lebende Frauen Töchter und der beeden verstorbenenen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brent-ein-end gelegenen vorgemeltem H. Schaflitzel zuständigen von der Entseelten seelig zum theil lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers 2, Sa. goldengeschmeids 8 ß, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 1800, Summa summarum 1856 lb – Schulden 672 lb, Nach deren Abzug 1183 lb – Stall summ 1536 lb
Copia Dispositionis inter liberos. – Maria Magdalena Nagelin gebohrne Blaicherin (…) von verleihung Göttlicher Gnaden, aufrechten, gesund, gehend und stehenden Leibs, auch beÿ perfecten richtigen Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) Donnerstag den 5. Octobris Anno 1747, Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Mittwoch den 18. Julÿ nachmittag zwischen zweÿ, dreÿ und vier uhren Anno 1753 (…) Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus

Jean Adam Nagel vend la maison au bourreau Jean Georges Franck

1707 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 655
(1000) Joh. Adam Nagel
in gegensein Joh. Georg Franck nachrichters
den so genanten Stören Hoff mit seinen Häußeren Hoffstätten Garten u. brunnen auch allen anderern deren gebäuen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Krautenau hinter dem weÿßenhauß ahn dem Entenlach ahn dem kleinen aüel, einseit neben dem allmend anderseit neben Hanß Kleinen dem metzger hinten auf eine behaußung dem Stifft St. Marg: gehörig vornen aufs allmend stoßend – umb 1000 pfund

Jean Georges Franck revend quinze jours plus tard la maison à Anne Ursule Gack (Anne Ursule Graff, veuve du maçon Michel Gack) en conservant le jardin. Une clause stipule que l’acquéreuse devra faire murer les quatre portes qui donnent dans le jardin et qu’elle n’est pas autorisée à empêcher la lumière de parvenir au jardin réservé.

1707 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 641
(475) Joh. Georg Franck nachrichter
in gegensein Annæ Urßulæ Gackin wittib beÿständlich Johann Georg Hammers schneiders ihres vogts
den so genanten Störren hoff mit seinen Häußeren Hoffstätten u. brunnen auch allen anderen begriffen & nichts alß den Garthen außgenommen allhier in der Kratenau [sic] hinter dem waÿßenhauß ahn dem entenlach ahn dem Kleinen auel gelegen – wobeÿ verglichen daß die vier thüren in dem Garten zugemauret werd. sollen auch soll der käufferin der tag und lufft nicht verbauet werd. – 475 pfund

Anne Ursule Gack vend quelques mois plus tard la maison au pelletier Jean Georges Merg et à sa femme Eve Eigenoss

1708 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 108
(750) Anna Ursula Gackin wittib beÿständlich Joh: Georg Hammers schneiders ihres vogts
in gegensein Joh: Georg Merg Kürßners u. Evæ geb. Eigenossin
den so genannten Störren hoff mit seine Häußern hoffstätten u. brunnen auch allen anderen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten wie Sie solche in A° 1707 den 4. Novembris erkaufft – um 225 pfund verhafftet, geschehen um 525 pfund

Fils de pelletier, Jean Georges Merg épouse en 1699 Eve, fille du cultivateur Nicolas Eigenoss, de Weisweil près d’Emmendingen en Bade ; contrat de mariage, célébration
1699 (28.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 182
Eheberedung – Zwischen dem Ehrbahren Johann Georg Mergen, Ledigem Kürßner, weÿl. M. Johann Georg Mergen geweßenen Kürschners vnd burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alls hochzeiter, an einem
So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfrawen Eva Eÿgnußin, weÿl. deß Ehrengeachten Niclauß Eÿgnuß, Geweßenen Baursmanns Zu Weißweil seel. nachgelaßener Ehelichen dochter, Andern theils
in beÿsein vnd Consens der Ehrengeachten vnd wohlachtbahren herrn Johann Georg Teürkauffs, Kürschners auff sein deß Bräutigambs, so dann auf Ihr der Jfr. hochzeiterin seithen H Emanuel Wehners des Jüngern haußfeurers Ihres vettern, beede Burgere alhier
Actum Straßburg, Sonntags den 28.ten Junÿ St: N: Anno 1699. [unterzeichnet] Johann Georg Merg als hoch Zeiter, eva eÿgnußin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 91-v)
1699. Domin I. et II. post Trinit. proclamati sunt. Johann Georg Merg, der Kürschner alhie, weÿl. Joh: Georg Merg, gewesenen Kürschners v. burgers allhie nachgel. ehel. Sohn, v. Jfg. Eva weÿl. Niclaus Eydtgenoß, geweßenen Meÿers v. burgers zu Weußweyl. Margr. durlachischer herrschafft, nachgel. tochter, copulati sunt Mittw. d. 1. Julÿ [unterzeichnet] Johann Georg Merg als hochzeiter, euaechnoßin als hozeitrin (i 94, procl. Saint-Thomas f° 72 n° 392 i 75)

Le pelletier Emanuel Hellbeck loue au journalier Jean Ziffer les pièces qu’il occupe au Stœrenhoff

1711 (17.7.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 404-v
hr. Emanuel Höllbeck Kürßner
in gegensein Joh. Ziffers Tagl: [unterzeichnet] +
die gemach im stören hoff die Er biß dato bewohnt hat, sambt der ½ des Kellers welchen Er auf seinen cösten unterschlagen lassen sollen, auff 5 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1711 – um einen jährlichen Zinß nemlich 8 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Merg hypothèque la maison au profit du fabricant de courroies Jean Daniel Schwemmle

1712 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 286-v
hannß Georg Theurkauff der Kürschner als vogt Johann Georg Mergen gewesenen Kürchners seelige Kinder
in gegensein Johann Daniel Schwemmle des riemenschneiders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung der Stöhren hoff genandt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der Krautenau hinter dem Waÿsenhauß ahn dem Entenloch ahn dem Kleinen auel

Le tuteur des enfants de Jean Georges Merg hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1716 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 2-v
Joh: Georg Theur kauf Kürßner alß vogt weÿl. Joh: Georg Merchen KK, Item Daniel Kuntz kübler ad hunc actum geordnet
in gegensein Joh: Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Curanden hauß allhier in der Krautenau der Störenhoff genant gegen dem ballhauß über

Le pelletier Jean Georges Theurkauff rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Georges Merg, en particulier des loyers encaissés. Les différents locataires du Stœrenhoff sont le tisserand Michel Leichinger pour le logement en bas à droite, Adam Drexler puis le charretier Jean Gaspard Roos pour le logement en haut à droite, le charpentier Paul Rondouin puis un sergent artilleur pour le deuxième logement en bas à droite, la veuve Etienne Müller pour le logement du milieu, Pierre Brancour puis Jean Hertz et Mathias Streicher pour leur logement, Laurent Lombris puis Michel Roos pour le bâtiment avant de la nouvelle maison, le cordonnier Pierre Lœs puis Jean Jacques Tritel pour le bâtiment arrière de la nouvelle maison, le chanvrier Nicolas Weber pour le logement sur la gauche, Georges David Zimmermann puis Michel Roos pour son logement, le jardinier Jean Adam Heintz pour une cave

1720, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 205 (189)
Rechnung Mein Geörg Teürkauffs Kürschners vnd burgers allhier Zu Straßburg alß geordnet vnd geschwohrnen Vogts, Hannß Geörgen, Hannß Daniels, Mariæ Barbaræ und Mariæ Evæ der Mergen, weÿl. Meister Johann Geörg Mergen deß Kürschners, mit auch weÿl. fr. Eva gebohrener Eÿdgenoßin beeder seelig. Ehelichen erzeugt und hinterlaßener Vier Kinder, Inhaltend und außweißend alles das Jenige, was ich von Weÿhnacht. 1718, biß eod. term. 1720. alßo in zweÿen Jahren ernannter meiner Curanden wegen ferner Eingenommen, außgegeben und sonst vögticher weiße in ein und andere weeg Verhandelt und verrichtet habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.

Corpus ane Haußzinnßen so die Curanden nunmehro ins gemein fallen hab. Daßelbe Ertrug nach besag meiner abgelegten 2. Rechnung nur 82 lb 10 ß, Nunmehro aber belauffen sich dieselbe in allem auff 87 lb
Auf folgend. Persohn. Erstl. 15. lb d Zinß reicht Frantz Treller der Nagelschmid und burger allhier von der behaußung aù Leimengäßel (…)
It. 8. lb d Jährlichen hauß Zinß gibt H Michel Leichinger der Leinenweber Von seiner Innhabenden Untern wohnung auf der rechten seiten des Eingangs im Störenhoff
It. 8 lb 10 ß Jährlichen Zinß gab Hannß Caspar Rooß der Kärchelzieher, vordieß. Adam Drexler Vnd Zwahr seit Mich. 1720. 7 lb 10 ß Von der Obern wohnung vf der rechten seith deß Störenhoffs in der Crautenau (…)
It. 13. ß d haußzinß reichte Paul Rondouin der frantzösische Zimmermann modo und seith Mich. 1720. Ein Sergeant Von der Artillerie 9 lb (…) von der Innhabenden Untern Zweÿter wohnung in der rechten seite des Störenhoffs
It. 9. lb Jährlichen gibt Stephan Müllers Wittib von der Mittlern wohnung daselbst
It 6 lb d Jährlich haußzinnß Johannes Hertz Zuvor hannß Peter Brancourt anjetzo aber vnd seit Weÿhenachten 1719. Mathiß Streicher der (-) von seiner wohnung allda
It. 8. lb d gab Lorentz Lombris modo Michel Rooß Von dem Vordern Gebäu des Neuen Stocks
It. 8. lb 10 ß Jährlich haußzinß vnd Zwahr von Annunciationis Mariæ an biß Mich. 1719. incl. gab Peter Löß der Schumacher modo aber und seith Annunciationis Mariæ 1720. hannß Jacob Tritel der (-) von dem hintern gebäu des Neuen stocks
It. 7 lb Vor und Anestatt 6 lb 10 ß aber nur seit Annunc. Mariæ 1720 gibt Niclaus Weber deß hänffers W. Von Ihren inhabend. Gemachen un der Lincken seit. des Störenhoffs
It. 6. lb d Jährlich haußzinß reichte Geörg David Zimmermann Nunmehro vnd seith Joh. Bapt: 1720. Michel Rooß 6 lb 10 ß von seiner appartement daselbst
It 1 lb 10 ß Jährlich Zinß reichte Hannß Adam Heintz der Gartenmann Von einem Keller seith Weÿhenachten 1720. aber zahlt Er 3 ln

Fils des précédents, Jean Georges Merg a appris le métier de tailleur mais ses infirmités ne lui permettent pas de gagner sa vie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un approuvent son admission à l’orphelinat.
1722, Conseillers et XXI (1 R 205)
Johann Georg Merg halt an umb Auffnahm in das Wäÿßenhauß. 217.
(p. 217) Sambstag d. 11. Julÿ – Lt. Mosseder, Nomine Johann Georg Mergen des schneiders, Weÿland Johann Georg Mergen geweßenen burgers und Kürschners allhier hinterlaßenen Sohns mit beÿstand seines Vogts Johann Georg Deürkauffs auch hiesigen burgers und Kürschners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. und 4. umb gnädige Reception in das Wäÿßenhauß, handelt innhalts. ist Erk. Wird das Petitum an die Herren Pflegere des Wäÿßenhauß ad examinandum Ob die Von dem Imploranten Vorgeschützte Blöd: und Engigkeit also beschaffen seÿe, daß er deßwegen durch sein erlerntes handwerck den nöthigen unterhalt Zu Verdienen sich außer stand befindet, Verwißen und im fall nach reiffer der sachen untersuchung sich befinden solte, daß deme also, Wohlgedachten Herrn Pflegern die hand geöffnet selbigen sambt seinem in dem Sub Num. 3. producirten Extract enthaltenen Vermögen anzunehmen.
Deputati H. XV. Merckel und H. Rathh. Saltzmann

Nouveau compte de tutelle que rend Jean Georges Theurkauff
1723, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 244
Rechnung Mein Johann Georg Teurkauffs Kürschners und burgers allhier zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts, Hannß Georgen, Hannß Daniels, Mariæ Barbaræ und Mariæ Evæ der Mergen, weÿlandt Meister Johann Georg Mergen des Kürschners mit auch weÿl. fr. Evæ gebohrner Eÿdgenossin beeder sel. Ehelich erzeugter vnd hinterlassener Vier Kinder, inhaltend vnd außweisendt alles dasjenige was ich von Weÿhnacht. 1720 biß eod. termino 1722 Inhrentweg. ferner Eingenommen und außgegeben habe – Vierdte Rechnung dießer Vogteÿ
Kurtzer bericht. Demnach seith meiner letzten nemblichen dritten abbgelegter Rechnung dieser Vogteÿ halben im geringstem Kein veränderung, der Corpore betreffend, Vorgegangen /:alß deß etwann ein und andre losamenter in der Curanden behausung einige Zeitlang leer gestand. vnd etwa Zu von einander haußleuth der Zinß geschwächte d vermehrt worden,:/ v dieselbe alle noch in Statu quo seind

Les enfants Meng vendent la maison au chapelier François Waltz et à sa femme Anne Marie Kirchenbaur
1729 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 147-v
weÿl. Johann Georg Merg gewesten Kürßners mit auch weÿl. Eva geb. Eidgenoßin hinterlaßenen zweÿ jüngste Kinder Maria Barbara und Maria Eva die Mergin, mit beÿstand ihres Vogts Johann Georg Theurkauff des Kürschners und ihres Curatoris ad lites Johann Friedrich Meÿer des gürttlers, weither im Nahmen und ahne statt des in allhießigen weÿßenhauß sich befindenden Sohns Johann Georg Merg ged. waÿßenhaußes H. Pflegers H. XV. Johannes Sainctlo und H. Johannes Heupel Schaffner allda
in gegensein Frantz Walz des huetmachers und Annæ Mariæ geb. Kirchenbaurin
den so genannten Stören hoff bestehend in Vorder: Nebens gebäud hoff Bronen und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit sind eck ahm Allmend, vornen das Allmend hinten auff theils Christian Ahlinger den Kust: und Blumengärttner theils auff Johannes Klein des Metzgers Stallung – um 330 pfund

Ancien chapelier devenu aubergiste, François Waltz hypothèque plusieurs immeubles dont le Stœrenhoff au profit de Marguerite Reisseissen, veuve du consul Philippe Gaspard Leitersperger

1738 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 479-v
Frantz Waltz ehemaliger huetmacher jetzt gastgeber
in gegensein S.T. H. Fünffzehners Johannes Leitersperger J.V.Lti als mandatarÿ seiner Fr. Mutter S.T. Fr. Margarethæ geb. Reißeißin weÿl. S.T. H. Ammeisters Philipp Caspar Leitersperger hinterlassenen ohnbevögtigten Fr. Wittib und seiner Fr. schwester, S.T. Fr. Mariæ Salome geb. Leiterspergerin weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger J.V.Lti und Fünffzehners hinterbliebenen ohnbevögtigten Wittib – schuldig seÿen 750 und 750 pfund, zu bezalung des kauffschillings heutigen tags erkaufft hierunter beschriebener behausung
unterpfand, erstlich Eine heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollkommen bezahlten behausung, Tantzplatz, garttenhäußlein, stallung, hoff, dreÿ gärtten deren einer jenseith des waßers die beede übrige aber am hauß liegen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten vor dem Juden thor zwischen denen waßern, des Schultheißen gartten genannt, einseit neben weÿl. H. Rathh. Daniel Ernst Braunen see. erben anderseit ist ein eck gegen der zur Spithalmühl leitenden Bruck hinten auff einen waßergraben gelegen, davon gibt man in 2 mahlen hiesiger Stadt Pfenning Thurn 11 schilling ane bodenzinß
ferner zwo tertzen an dem so genannten Stören hoff bestehend in Vorder, Nebens gebäu, hoff, Bronnen und hoffstatt mit allen deren zugehörden in der Vorstatt ahne Krauttenau ohnfern dem Ballhauß in dem so genannten Schwaben ländel, einseit und anderseit ist ein Eck am Allmend vornen auff das allmend hinten theils Christian Ahlinger Blumengärtters ehefrau gartten
weither zween dritte theil für ohnabgetheilt ahne einer Behausung und höffl cum appertinentis im Thoman loch einseit neben H. XXI. Johann Valentin Beÿerle an einem Allmend gäßlein so nicht durchgehet hinten auff ged. H. XXI.er Beÿerle ; letzt beschriebene beede häußer (…) als währendem seinem ehestand am 7. Septembris 1714 und am 17. martü 1729 erkaufft mithin theilbare güther ihme zu zwo tertzen und seinen in erster ehe mit weÿl. Anna Maria geb. Kirchenbauerin erzeugte 4 kindern zum dritten theil

Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres à l’inventaire dressé en 1738 après la mort d’Anne Marie Kirchenbauer. La même somme est reprise en 1744 dans l’inventaire dressé en 1738 après la mort de François Waltz. Les héritiers vendent les immeubles par adjudication la même année devant notaire. La vente définitive est enregistrée à la Chambre des Contrats (ci-dessous).

Les enfants de François Waltz vendent la maison au tisserand Philippe Jacques Kayser et à sa femme Anne Marie Geyler

1744 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 346-v
weÿl. Frantz Waltz des gastgebers erben Frantz Sigmund Waltz lediger gastgeber, mehr Lorentz Freyß burger von Schiltigheim und schirmer alhier auch Müller zu Auenheim als Ehevogt und mandatarius Fr. Maria Catharina geb. Waltzin und dero vogt ad actum Johann Daniel von Hipßen der huthmacher so dann Jfr. Maria Dorothea Waltzin mit beÿstand ihres vogts Conrad Fischbach des hoßenstrickers
in gegensein Philipp Jacob Kaÿßer des leinenwebers und Annæ Mariæ geb. Geÿlerin – laut erkanntnus vom 13. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
den so genandten Störenhoff bestehend in vorder und nebens gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem ballhauß in dem so genannten Schwabenländel, ein und anderseit ist ein eck am Allmend, vornen auch das Allmend, hinten theils auf H. Johannes Klein Exsen. und metzer stallung theils Christian Alinger den blumengärtner – als ein elterliches erbguth – um 200, 220 und 100 pfund verhafftet, beschehen um 330 pfund
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 13.ten Junii 1744 Ist die weÿl. Frantz Waltzen geweßenen Gastgebers hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier in der Vorstatt Krauthenau in dem so genandten schwabenländel gelegene behaußung der Stöhrenhoff genanndt, sambt allen Zugehördten Philipp Jacob Kaÿßer burger und Leinenweber allhier alß letzt und meist biethendem umb 1700 fl. mit übergah aller unkosten obrigkeitich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht Tagen in der Contact Stub solle verschrieben Werden, publicatum d. 15.ten ejusdem mensis et anni, Kien Rathschr.
Das enrhaltene decret. alienandu Vom 6.te, Maii jüngst.

Fils du tisserand Jean Philippe Kayser, Philippe Jacques Kayser épouse en 1725 Marie Salomé Vix, fille du remueur de grains Nicolas Vix : contrat de mariage, célébration
1725 (23. oct.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 85
Eheberedung – Zwisch. dem Ehrsamen Philipp Jacob Keÿßer den ledig. leinen web. Johann Philipp Keÿßers auch leinen Webers v burg. alhie ehelich erzeugten Sohn alß hochz. ane einem
andern theilß aber Jfr. Maria Salome Vixin, des Ehrsahmen Claus Vixen, Kornwerffers v. burg: alhier ehelich erzeugte dochter alß hochzeiterin andern theilß
Actum straßb. d. 29.ten 8.bris 1725. [unterzeichnet] Philippus Jackobtus Keÿser alls hoch Zeiter, Maria saleme Vixin Als höchzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 255-v, n° 15)
1725. Mittwochs d. 28. 9.bris seind nach 2.maliger ausrufung Dominica XXV. & XXVI. Trin. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehlich eingesegnet worden Philipp Jacob Keÿser, der Ledige Leinenweber Philipp Keÿsers deß Leinenwebers v. burgers . Anna Maria Lehrhardtin ehelicher Sohn. v. Jfr. Maria Salome Niclaus Vixen deß Kornwerffers v. burgers v. Anna Cathar. Kuntzin eheliche Tochter [unterzeichnet] Philippus Jackus Keÿser Hochzeiter, Maria salme Vix hoch Zeiterin (i 263)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du peignier Tobie Schiffer rue des Cerceaux. Ceux du mari s’élèvent à 45 livres, ceux de la femme à 89 livres.
1731 (12.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 176 (1548)
Inventarium und Beschreibung aller derjenig. Haab und Nahrung, so Mstr. Philipp Jacob Kaÿßer der Lwbr. vnd die tugendsahme Frau Maria Salome Vixin, beeder Eheleuthe vnd burgere alhier Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebracht haben, so auß der Ursach sich dießelbe in der mit einander auffgerichtet. Eheberedung ein unverändert Guth vorbehalten (…) Actum Straßburg in præsentia Johannes Cuntz des Gartenmanns v. b. alhie der Ehefrau beÿstands vnd nechst anverwanthens v. fr. Anna Cath. Vixin derslebn leibl. mutter, d. 12.ten Aprilis 1730.
Inn einer alhier Zu Straßburg auff der Reiffgaß geleg. Tobiä Schiffer d. Streehlmachern modo (Krämer vnd burger) alhier eigenth. gehörig. behausung sich befunden, vnd hievorgethan hat als folgt.
Werckzeug, Schiff und geschirr Zum Leinenweber handw. gehörig.
Series rubricarum. Des Ehemanns Vermögen, S. haußraths 23, Silvers 1, Werckzeug 18, baarsch. 3. Summarum 46 lb
d. Ehefr. ohnverändert, Sa. Haußraths 55, Silber 2, Goldene Ring 6, Baarschafft 25, Summarum 89 lb

Testament réciproque dressé dans la maison rue des Cerceaux alors que la femme enceinte est malade
1732 (12. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 256
Testamentumm reciprocum – Persönlich erschienen seindt Phillipp Jacob Keÿßer leinen weber und Maria Salome geb. Vixin beede eheleuth vnd burg: alhier er der eheherr aufrecht gesund gehendt v. stehend. die fraw aber alß eine Kind betterin Zu bette liegend schwach vndt Krancken leibs
Actum in einer alhier Zu Straßburg in der Reiffgaß gelegenen von beden codicillirenden Eheleuth lehnungß weiße bewohnend. behauß: in dero wohnstuben mit den fenstern auff den graben außsehend (…) Mittwochß d. 12. 9.bris 1732. [unterzeichnet] Maria salmen Käÿser, Philipp Jacob Keÿser

Marie Salomé Vix meurt en 1735 en délaissant deux enfants encore vivants lors de l’inventaire, un troisième étant mort après sa mère. La masse propre au veuf présente un déficit de 24 livres, celle des héritiers s’élève à 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 165 livres, le passif à 91 livres.
1735 (23.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 38) n° 343 (1920)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden überall nichts davon ausgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Kaÿßerin gebohrene Vixin, des Ehrenhafften und bescheidenen Meisters Philipp Jacob Kaÿßers, des Leinenwebers und burgers alhier gewesene eheliche haußfrau nunmehro seel. nach ihrem den 20. Februarÿ jüngst aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu end stehend, auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrsamen und bescheidenen Johann Daniel Vixen, des Kornwerffers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Zweÿ noch lebenden mit dem hinterbl. wittiber ehel. erzeugter Kinder nahmens Christian und Johann Daniel, so dann sein des wittibers selbsten vor und im Nahmen des nach der Mutter verstorbenen Söhnleins Philipp Jacob genannt, alle 3. Zu gleichen Stammtheilen seel. Erben ersucht und inventirt nach deme mehr gementer Wittiber wie auch Anna Maria Wachtlerin, deßen dienstmmagd (…) abgelegte handtreu angegeben, geäugt und gezeigt (…) Actum Straßburg Montag den 23. Maÿ A° 1735.
Copia der Eheberedung Vide mein Notarÿ Extens. prot. N° 2
Copia Codicillo reciproci, vide ermeltes protocolli

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinstraß auf der Reÿfgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung sich befunden hat
Hierauf nun folget die Inventaion und beschreibung eingangs ged. Verl. und vor sich selbsten
Des hinterbliebenen Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Werckzeugs zum Leinenweber Handwerck gehörig 6, Sa. des Silbers 12 ß, Sa. der Ergäntzung 5, Summa summarum 12 lb – Schulden 37, Des Wittibers passiv onus 24 lb
Dießemnach so wird auch der Erben unverändert mütterl. Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 19, Sa.Silbers 15 ß, Sa. Gold. Ring 2, Sa. Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 25, Summa summarum 85 lb
Endl. wird auch die theilbare Verlt. specificirt, Sa. haußraths 21, Sa. Garn und Werckzeug Zum Leinenweber Handwerck gehörig 143, Sa. Silbers 1, Summa summarum 165 lb – Schulden 91, Nach deren Abzug 74 l lb

Philippe Jacques Kayser se remarie avec Anne Marie Geyler, fille du cloutier Jean Georges Geyler : contrat de mariage, célébration
1735 (10.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 373
Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen vnd bescheidenen Meister Meister Philipp Jacob Keÿßer, dem Leinenweber burger vnd wittiber alhier alß hochzeithern ane einem
So dann der ehr vndt tugendsahmen Jfr. Anna Maria Geÿlerin, H. Joh: Georg Geÿlers deß Nagelschmidts vndt burg: alhie ehelich erzeugten dochter alß hochzeitherin anern theils
mit unterhandel vndt Vermittlung auf seithen deß hochzeiters Johann Daniel Vixen deß Kornwerffers vndt Joh: Jacob Fuchßen deß Leinenwebers beeder burgere alhier seiner Schwäger auf der Jfr. hochzeiterin seithen aber Ihres Vatters vornen benambßt so dann H David Riehlen des Schumachers vndt auch burgers alhier
Actum Straßburg d. 10. Augusti Anno 1735. [unterzeichnet] Philipp Jacob Kaÿser Als hochzeit. Anna Maria Geÿlerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 131, n° XXXII)
1735. Dominica XVI et XVII Trinitat. proclamati sunt Phillipp Jacob Käÿßer, der Leinen Weber v. burger alhier v. Jgfr. Anna Maria, Johann Georg Geÿler deß Nagelschmidts und burgers alhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. dn 5. Octob. [unterzeichnet] Philipp Jacob Keÿser als Hochzeiter, Anna Maria Geÿlerin als hochzeiderin (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cerceaux. Ceux du mari s’élèvent à 728 livres, ceux de la femme à 197 livres.
1735 (14. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 39) n° 375
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden nichts außgenommen, so der Ehrenhaffte und bescheidene Mr Philipp Jacob Kaÿßer der Leinenweber und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Anna Kaÿßerin gebohrene Geÿlerin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht haben, So aus Ursache Sie beede Ehepersohnen in ihrer Vor mit Notario (-) dieses lauffenden 1735. Jahres auffgerichteten Eheberedung (…) Actum Straßburg Montags den 14. Novembris Anno 1735.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung befunden
Waaren und Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig
Series rubricarum, Sa. haußraths 205 Sa. Werckzeugs 218, Sa.Silbers 16, Sa. baarschafft 79, Sa. activorum 267, Summa summarum 728 lb – Schulden
Dieseùnach wird dann auch der Ehefr. in die Ehe Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 135, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener o 11, Sa. der baarschafft 36, Summa summarum 197 lb

Anne Marie Geyler meurt en 1758 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Cerceaux. Les experts estiment le Stœrenhoff à 450 livres. La masse propre au veuf est de 478 livres, celle des héritiers de 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 642 livres, le passif à 1 201 livres.

1758 (28.8.), Not. Haering (6 E 41, 1356) n° 77
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frau Annä Mariä gebohrner Geÿlerin des Ehren und bescheinenen Meister Philipp Jacob Kaÿßer Lwbrs. u. Bs. alh. Zu Straßburg gew. ehel. haußfr. Verlt. auffgerichtet Anno 1758. – nach ihrem Samstags den 16. Aprilis instehenden 1758.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödl. Hintritt hie Zeitlich verlaßen (…) So beschehen Straßburg Montags den 28.ten Aug. 1758.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Ihre mit Eingangs ged. dero hinterbl. Wr. ehelich erzeugte dreÿ KKr Zu gleichen antheilen benand.. 1. Philipp Jacob so 22 Jahr alt und dieser Inventation beÿwohnt, 2. Jgfr. Annam Mariam, welche 19 Jahr erlebet, und hiebeÿ ebenfalls gegenwärtig ist, So dann 3. Mariam Salome, die 8 ½ Jahr auf sich hat, diese dreÿ Kaÿßere sind bevögtigt mit dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Heinrich Vogel Schuemacher und b. alh. welcher in der Qualität ihres geschwornen Vormunds dieser Inventur abwartet.

In einer allhier Zu Straßburg an der Reÿffgaß gelegene, dießorts Lehnungs weiße bewohnenden behsg. befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Nemlich der so genanndte Stöhren hoff, bestehend in Vorder u. nebens gebäud, hoff, bronnen u. hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen, weiten, Zugehörden u. Rechten alh. in d. Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannen schwabenländlein ein u. anders. ist ein Eck am Allmend vornen auch auf d. allmend hinten theils auf H. Johannes Klein Exsenatoris u. Metzgs. Stallung theils auf H. Seiler den ballwürth, stoßend gelegen, so über hernadh eingetr. passiv Capital frey ledig u. eigen u. dh.(die Werckmeistere) Zufolg derer Zu mein Not° concept gel. schrifftl. Abschatzung vom 11. hujus angesch. word. pro 900 fl. od. 450 lb. Darüber bes: teutscher Kaufbr. aus alhießig C.C. Stb. u. dero anhangend. größern Insiegel dat. den 23. Junii 1744.
Ergäntzung des Wittibers abegangenen eigen Vorbehaltenen Guths, Inhalt des über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen dh. H. Notm. Johannes Brackenhoffer den 11. 9.bris 1735. auffgerichteten Invÿ.
Copia der Eheberedung zwischen beeden,nun durch den Zeitl. Tod getrennten Eheleuthen den 10. Aug. 1735 Vot H Not° Johannes Brackenhoffer auffgerichtet
Folgt nun die Beschreibung der Verlt. Vor und an sich selbst. Des Ws. ohnverändert und vorbehaltenen Vermögens, Sa. Silbers 2, Sa. Erg. (832, Abzug 126, bleiben) 706 lb, Summa summarum 708 lb – Schulden 230 lb, Nach deren Abzug 478 lb
Dießemnach wird auch der KK und Erben anerstorbenen ohnverändert und Vorbehaltenes Guth beschrieben, Sa. Silbers 2 lb, Sa. gold: ring 2, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Schulden 115 lb, Erg. (185 ;abzug 1, verbleiben,184 lb, Summa summarum 305 lb
Endl. wird auch das gemeinschafftl: und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausraths 50, Sa. Waaren und werckzeugs Zum Leinenweber Hdw: gehörig 141, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Eigenthums an einer behaußung 450 lb, Summa summarum 642 lb – Schulden 1201 lb, Passiv onus 558 lb – Stall summ 339 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen in d. Königl. Stadt Straßburg d. 10. Aug. A° De : als man Zalte 1735. Johannes Brackenhoffer
– Abschatzung Vom 11.ten Augusti 1758, Auff begehren N: Kaißer des Leinen Webers ist Eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Schwaben Ländel Gelegen, Ein seÿts ein Eck auff den Allmend Machent, Ander seÿts Ebenfals auff den Allment stoßent, und hinden auf Herrn Seiller stoßend, solche behaußung bestehet in Etlichen Stuben Kammern und Küchen, dar Über ist der dachstuhl mit Hohl und Breitt Zieglen belegt, Hatt auch Ein Getrembten Keller, Hoff und Brunnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Huber
(Deposita) des Weißbeckers Sohns erster Ehe Joh: Daniel gehöriges Geschenck geld, des Wittibers Kinder zweÿter Ehe Pfetter Göttel und andere Gschenck, Philipp Jacob, Anna Maria, Maria Salome

Philippe Jacques Kayser meurt en 1762 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du second. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Cerceaux. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 592 livres, le passif à 510 livres.

1762 (18.5), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 173
Inventarium über Weÿland des Ehrsam u. Bescheidenen Mr Philipp Jacob Kaÿßers, im Leben geweßenen Leinenw. und b. alh. Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßensch. aufger. Anno 1762. – Mr Philipp Jacob Kaißer (…) nach seinem Freitags den 30.ten Aprilis instehenden 1762.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hinscheiden, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 18.ten May A° 1762.
Den abgeleibten H. ohne Testament zu erben sind fähig, Seine in Zwoen Ehen ehel. erzeugte Kinder benantl. 1. H. Joh: Christian Kaiser Leinenw. Mr, alh. hiebey anweßend, 2. Joh: Daniel Kaiser, so majorennis, der zeit aber abweßend u. deßen Auffenthalt schon bei 9 Jahren unbekanndt, In welches Namen hr: Joh: Daniel Vix, Kornwerffer u. hiesiger Br. sein noch ohnentledigter geschw. Vogt, bei dieser Inv: Zugegen war u. seines Curandi Nuzen hiebey bestend besorgt hat, Diese beede söhne hat der abgel. seelig mit längst weil. fr: Maria Salome geb. Vixin, seiner I.ten Ehefr: sel. ehl. erzielt
3. Fr. Anna Maria geb. Kaiserin, H. Johann Geigers Metzg. u. b. alh. Ehef. unter deßelben Vollwerth diesem Gesch. personl. abwartend, so dann 4.to Jfr: Maria Salome die 12 Jahr erlebet und mit Mr Joh. Heinrich Vogel Schuhemacher u. b. alh. ordn. mäßig bevögtiget ist, welcher auch in besagter Qualität dieser Inv. von Anfang biß Zu End beigewohnt, u/ dieses Kinds Nutzen besorgt hat. Diese beede letztere Tr: seind von dem Verst: seel. in letzter Ehe mit Fr. Anna Maria geb. Geilerin ehel. erzeugt. Alle Vier Zu gleichen Stammth.

In einer alh. Zu Straßb. an der Reiffgaß gelegenen dießorts Lehnungsweiße bewohnend. behßg. bef. word. w. folgt.
Eigenthum ane einer Behßg. Neml. der so genandte Stöhrenhoff, bestehend in vorder u. nebens gebäud, Hoff, Bronnen u. Hoffstatt mit allen übrig. deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten, alh. in d. Vorstatt Krautenau, ohnfern dem ballhauß in dem sogenandten Schwabenländlein ein u. 2. s ist i. eck am Allmend, vornen auch auf d. Allmend hinten thl. auf H. Johannes Klein Exsen: u. Metzgers Stallung thl. auf H. Seiler den ballwürth stoßend gelegen, so über hernach eingetrag. passiv Cap. frei, leedig u. eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg deren zu weil. fr: Anna Maria geb. Geilerin des Verst. 2.ter Ehefr: seel. Verl. Inv: Concept gel. Absch. vom 11.ten Aug. 1758 angeschlagen worden pro 900 fl. dabei es auch auf Erlaubn. wolverordn. H. dreÿ Löbl. Statt Stalls verb. hier 450 lb. Darüber bes. i. perg. Kfbr. a. alh. C.C. Stb. m. d° anhang. Ins. Verw. d. d. 23. Junÿ 1744. Ferner ältere daher gef. Kfbr. d. d.s 17. Mart. 1729, 7. febr. 1708 u. 22. 8.bris 1698.
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Werckzeug u. Waar zum Lwbr. Hdw. gehörig 75 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. gold. ring 2 lb, Sa. baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthum an einer behaußung 450 lb, Sa. schuld 5 lb, Summa summarum 592 lb – Schulden 510 lb, Nach deren Abzug 81 lb – Stall summ 321 lb

Comptes de tutelle successifs que rend le cordonnier Jean Henri Vogel.
1771 (23.1.), Not. Haering (6 E 41, 1382)
(92) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariä Salome Kaÿßerin, welche mit Philipp Daniel Frieß hohldreher Meister und hießigem burger Verlobt ist, inhaltend was Ich seit Annunciationis Mariæ 1768 als dem Schluß meiner Zweÿten dießer Vogts tochter halben abgelegten Rechnung biß den 23. Jenner 1771 ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Dritte und zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ

(93) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts weiland Frau Annä Mariä Kaÿßerin geb. Geÿlerin und auch weiland Mr Philipp Jacob Kaÿsers gew. Lwbrs. u. Bs alh. beeder seel. erzeugte und anch tod Verlaßener jüngern töchterleins Mariä Salome Kaÿßerin, inhaltend was Ich seit Anno 1758 als der Übernahm gegenwärtiger Vogteÿ biß Annunciationis Mariæ 1765. ged. Curandæ halben eingenommen und außgegeben auch sonsten gehandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

(94) Rechnung Mein Johann Heinrich Vogel, Schuhemachers und hießigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariä Salome Kaÿßerin, weiland Mr Philipp Jacob Kaÿsers gew. Lwbrs. mit längst weil. fr: Anna Maria geb. Geÿlerin beeder seel. ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener Jüngern Tochter, inhaltend was Ich seit Annunc. Mariæ 1765 als dem Schluß meiner am 9. Maÿ ged. Jahrs Vor. E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß Annunc. Mariæ 1768 ihrentwegen ferner gehandelt, eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

1767, Not. Haering (6 E 41, 1382)
(97) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßer deßen aufenthalt seit eilff Jahren unbekandt, Inhaltend alles dasjenige was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem tag seines Vaters seel. weiland Mr Philipp Jacob Kaÿßers geweßenen Leinenwebers absterben biß Joh. Bapt: 1764 seinethalben eingenommen und außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht anstatt des Corporis jährlich fallender Haußzinß und davor zu bestreitender Widerzinß. Wie aus dem Sub Lit. A. anliegenden Summarischen Calculo über des Curandi außwendig gedachten Vaters seel. Verlaßenschafft durch Notm. Häring Verfertiget, zu ersehen, so gebühret diesem Curando ein Vierter theil Vor unvertheilt von und an dem sogenannten Stören Hoff, bestehend in Vorder und Nebens gebäud Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, alhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländlein gelegen (…)

(94) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers, deßen aufenthalt seit Vierzehn Jahren unbekandt, inhaltend was Ich seit Johannis Baptistæ 1764. als dem Schluß meiner ersten Rechnung biß Michaelis 1767 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Meines Curandi elterliches Vermögen ist eben daßelbe und das nemliche, wie es in meiner den 24.ten Julÿ 1764. Vor E: Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung angezeigt ist benantlich
1° der Vierte theil an dem sogenannten Stören Hoff, alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß an dem sogenannten Schwabenländel gelegen so außer 220. lb d Löbl. Stifft Waÿßenhauß darauf schuldigen Capital sonsten gegen männiglich freÿ leedig eigen, Welchen Articul des Curandi Bruder und Schwager Wechßels weise Verwalten und mir meines Pfleg befohlenen Antheil von den Zinßen über Abzug der Herren beschwerden Capital Zinßes und baukösten überhaupt verrechnen.

(95) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers deßen aufenthalt seit 17. Jahren unbekannt, Inhaltend was Ich seit Michaelis 1767 biß um solche Zeit 1770 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

(96) Rechnung Mein Johann Daniel Vix Kornwerffers und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel Kaÿßers deßen aufenthalt seit zwantzig Jahren unbekandt, Inhaltend alles dasjenige was Ich seit Michaelis 1770 seinethalben ferner eingenommen und außgegeben habe – Vierte Rechnung dießer Vogteÿ

La part de Jean Daniel Kayser, tisserand disparu depuis vingt ans sans donner de ses nouvelles, est attribuée à son frère et à ses deux sœurs.

1774 (16.7.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 506
Vergleich und Abteÿlung Johann Daniel Kaÿßers, des Verschollenen Leinenwebers Vermögenschafft aufgerichtet Anno 1774 – weßen auffenthalt seit Zwantzig Jahren unbekanndt, weiland H. Philipp Jacob Kaÿßers geweßenen Lwbrs. und burgers allhier zu Straßburg und längst weiland Frau Mariä Salome geb. Vixin, beeder seel. erzeugten Sohns, verschollenen Lwbrs. Vermögenschafft, welche in zwischen durch seiner Mutter bruder herrn Johann Daniel Vix Kornwerffer und hießigen burger Vögtlicher weiße Verwaltet wurde, Zu Anfang lauffenden Jahrs Zufolg E. E. Kleinen Raths alhier Erkanndnus, so beÿ E. E. Löbl. Vogteÿ Gericht niedergeleget ist, seinen Vollbändigen Bruder und beeden halb Schwesteren als deßelben præsumptiv Erben, benandlich herrn Johann Christian Kaÿßer Lwbr. Meister, Frau Anna Maria Geÿerin geb. Kaÿßerin herrn Johannes Geÿers Metzgers Ehefrau und frau Mariä Salome Frießin geb. Kaÿßerin herrn Philipp Daniel Frieß drehers Ehefrau, samtl. bürgeren alhier, Von Ihnen außgebürgt worden daß daraufhin dieselbe und zwar Kaÿßerische mit frau Anna Maria geb. Geilerin seelig erzeugte töchter Von ihren Ehevogten hierzu ermächtiget
Es bestehet aber solche Vermögenschaft Nach Anleitung der darüber durch herrn Johann Daniel Vix den 29. 9.bris 1773. Vor E: Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandeluten Vierten Vogteÿ Rechnung in folgendem als (…)
Pfenningzinß hauptgüter 435 lb
Antheil an einer behaußung. An dem sogenannten Störenhoff in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem ballhauß an dem sogenannten Schwaben Ländel gelegen gehört on dieße Massam ein Vierter theil hier, pro Memoria
Paten geschenck 15 ß, Summa summarum 435 lb

Anne Marie Kaiser épouse en 1761 le boucher Jean Geyer : contrat de mariage, célébration
1761 (4.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 687
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Johann Geiger, dem ledigen Metzger, Mr Johann Geigers des Metzgers und burgers dahier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Ursula geb. Michelin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeiter unter assistentz solcher seines Vaters wie auch Hn Joh: Georg Wehrlen des Musici und Bs. dahier seines Schwagers ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Mariæ Kaißerin Mr Philipp Jakob Kaÿßers, Webers und Burgers mit Weÿl. Fr. Anna Maria geb. Geÿlerin seel. ehelich erzeugter tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich dießes Ihres eheleibl. Vaters ane dem andern theil gepflogen
So beschehen allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen mit Notario Zuständigen behaußung zum Tröscher genannt, Mittwochß den 4. Februarÿ A° 1761 [unterzeichnet] Johannes geiger alß hochzeiter, Anna Maria Kayserin als hoch Züterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 222-v, n° 6)
1761. Dom. Jubil. et Cant. pcl. d. 22. Aprilis copulari Johann Geyer, lediger Metzger u. b. h. l. Johannes Geyer, Metzger u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Maria Philipp Jacob Kaiser Leinenweber u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes geiger Alß hochzeiter, Anna Maria Kayserin als hozieterin (i 227)

Jean Geyer meurt en 1779 en délaissant quatre enfants. Le tiers du Stœrenhoff figure à l’inventaire comme bien propre de la veuve. La masse propre à la veuve est de 560 livres. La masse propre aux héritiers présente un déficit de 88 livres. L’actif de la communauté s’élève à 704 livres, le passif à 1 447 livres.

1779 (19.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1239) n° 148
Inventarium über Weiland des Ehrengechten Meister Johannes Geÿer, gewesenen Metzgers und Burgers alhier Verlaßenschaftn auffgerichtet Anno 1779. – nach seinem Montags den 12. Aprilis letzthin aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, Welche Succession auf gebürendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendbegabten Fr. Annæ Mariæ Geÿerin, geborener Kaiserin, der hinterbliebenen Wittib, unter Assistentz M. Joh. Christian Kaiser, des Leinenwebers Barbar Burgers alhie, ihres eheleiblichen Bruders, der Sie an Vogtsstatt hierzu angesprochen, wie auch Mr Johann Heckmann, des Fastenspeishändlers u. B. alh. als geordnet: und geschworenen Vogts des Abgeleibten mit ihro der Wittib erzeugten vier Kinder und ab intestato verlaßener Erben, benanndtlich, Jungfer Annæ Mariæ, die den 14. Aug. 1762. Margarethæ Salome die den 25. Aug. 1766, Mariæ Magdalenæ die den 14. Mart. 1769. und Mariæ Dorotheæ so den 13. hornung 1772. zur welt gekommen
So geschehen Straßburg Montags den 19. Julii 1779.

In einer alhier Zu Straßburg an der hanen Gaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung und einem Metzigbanck. (T.) Näml. 1. Behausung, höflein v. hoffstatt m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten alh. Zu Straßburg an der hanen Gaß (…)
(T.) Neml. 1 Metzigbanck gelegen allhier Zu Straßburg unter der kleinen Metzig (…)
Antheil an einer Behausung. (W.) Neml. der dritte theil vor ohnvertheilt von und ahne einer behausung bestehend in Vorder: und Nebens gebäud, hof, bronnen und hoffstatt, der Störenhof genannt, mit allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten allhier in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Ballhauß in dem sogenannten Schwabenländlein ein: und anderseit ist ein Eck am Allmend, vornen auch auf das Allmend und hinten theils auf H. Johannes Klein Exsenatoris u. Metzgers Stallung theils auf H. Seiler den ballwirth stoßend gelegen, so uber hienach eingetragenes passiv Capital u. den Vingt. ledig eigen und durch die Hh. Werckmeister in dem über der Wb. Vaters weil. Mr. Philipp Jacob Kaÿser leinenweber b. b. allhier Verl. den 18. May 1762. errichteten Inventario taxirt worden, wobeÿ manns in ansehung selbige behausung seithero noch baufälliger worden zu Ersparung der Kösten hat bewenden laßen pro 450 lb. Macht der Wb. angehörige dritte theil 150. lb
An solche behausung hat die Ehefr. Wb. auf absterben ihres erstenberegten Vaters den vierten theil und beÿ abtheilung ihres verschollenen bruders Joh. Michael Kaysers Vermögenschafft einen zwölften theil, mithin sammenthafft jenen dritten theil ererbt. Die übrige zwo tertzen participiren eingangs erwehnter H. Johann Christian Kaÿser der halbbändige bruder u. Frau Maria Salome Frießin geb. Kaÿserin Mr Philipp Daniel Frieß des Drähers u. brs. allhier Ehefrau, die vollbändige Schwester. Über die völlige behausung bes. i. teutsch. perg. Kfbrf aux allh. CC Stb. m. dero anhgd. großen Insigel verwahrt dd. 23. Junÿ 1744. Und 3 ältere dahier gefertigte Kaufbrief de datis 17. Martÿ 1729, 7. Februarÿ 1708 u. 22. 8.bris 1698.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnverändert Guts..Erstl. Zufolg in dem Bericht allegirten väterl. Verl. Inventarii
Bericht gegenwärtigen Inventarii. Sobald die handtreu abgenommen und die vorher copeilich enthaltene Eheberedung abgelesen war, befragte ich Nots. sogleich die hinterbliebene Wb. um die Documenten woraus Zu ersehen wäre, worinnen sowohl der Wb. als der Erben unverändert Vermögen bestände, Worauf dieselbe declarirte daß beederseitiges zusammen gebrachte Vermögen Zu inventiren unterlaßen worden seÿe (…) hingegen könnte in Ansehung ihr der Wb. Illatorum aus dem über ihres Vaters weil.Mr Philipp Jacob Kaÿser gew. Leinenwebers u. brs. alhier Verl. durch auch weil. H. Not. Johann Richard Häring den 18. Maÿ 1762. errichteten Inv° f: 7.a erweißlich gemacht werden wauf welche art Sie wegen ihres zu erfordern gehabten mütterlich Guts von dero Vater ausgewiesen worden (…)
Norma Hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 23, Sa. silbern Geschmeids 2, Sa. Goldenen Rings u Geschmeids 2, Sa. antheils i.behausung 150, schulden activ schuld 137, Ergäntzungs rest 317, Summa summarum 633 lb – Schulden 73, Nach dero abzug 560 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Gut verzeichnet, Sa. hausraths 22, Sa. Silbers 1, Sa. Erg. 25, Summa summarum 49 lb – Schuld 137, Passiv onus 88 lb
Endlich wird auch das gemein, verändert und theilbare Gut specificirt, Sa. hausraths 34, Sa. Rindvieh 42, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums an I. Behs. u. Metzig banck 625, Summa summarum 704 lb – Schulden 1447, Passiv onus 742 lb
Beschluß summa, Mehr Schulden dann Guth 270 lb
Copia der Eheberedung (…) 4. Februarÿ 1761, Johann Daniel Stöber, Notarius

Anne Marie Kayser meurt en 1787 en délaissant quatre filles. La succession comprend une maison rue du Coq et le tiers du Stœrenhoff. L’actif de la succession s’élève à 894 livres, le passif à 402 livres.

1787 (25.5.), Not. Faller (6 E 41, 975)
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria Geÿerin geb. Kaÿserin, längst Weiland Johannes Geÿer, geweßenen Metzgers und Burgers alhier im Leben gewester Ehefraun nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1787 – nach ihrem den 25.ten Aprilis dieses laufenden 1787.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf ansuchen des disortigen Kinds vogt H. Johann Heckmann des fastenspeishändlers und burgers allhier (…) Zuvor aber von Johann Georg Hoffherrr den leedigen Metzger Knechts und denen hiernach benamsten vier hinterlassenen Kindern handtreu ane Eÿdstatt abgenommen heäugt und gezeigt (…) So geschehen allhier zu Straßburg, in einer daselbst in der Hahnengaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörige behausung (…) auf Freÿtag den 25.sten Maÿ 1787.
Die Verstorbene sel. hat mit eingangs gedachtem ihrem verstorbenen Ehemann ab intestato ihre Kinder zu ihren Erben hinterlassen und Zwar Zu vier gleichen Portionen und Antheilen als 1.mo Jgfr. Anna Maria, welche ungefehr 24 ½ Jahr alt und dieser Inventur Zugegen 2.do Margaretha Salome, welche in das 22.ste Jahr gehet und auch diesem Inventations geschäft beigewohnet hat, 3.tio Maria Magdalena, welche 18 Jahr alt und auch bei dieser Inventation Zugegen war So dann 4.to Maria Dorothea welche 15 Jahr alt und bei dieser Inventur abgewartet
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Da nach Ableben weil. Johannes Geÿger des burger und Metzgers alhier als der Kinder und Erben Vaters sich mehr Passiv als activ Vermögen befunden und dahzro der Kinder vogt durch die vor H. Not. Stöber den 16. aug. 1779 geschehene Erklärung auf die Erbschaft Verzug gethan (…)

Eigenthum ane Behausungen und einem Metzig banck. Erstl. der dritte theil fur unvertheilt von und ane einer behausung bestehand in Vorder und Nebens gebäude, Hoff, bronnen und Hofstatt, der Störenhof genannt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, alhier in der Vorstadt Krautenau unweit dem ballhaus in dem sogenannten Schwabenländlein gelegen, ein und anderseit ein Eck am Allmend, Vornen auch auf das Allmend, hinten theils auf weil. H Johann Klein Exsenatoris und Metzgers Erben Stallung, theils H. Seiler dem Ballwirt stosend, so über hernach eingetragenes Passiv Capital und den Vingtieme ledig eigen und durch die H. Werckmeister in dem über Mstr Philipp Jacob Kaÿser gewesenen Leinenwebers und burgers alhier Verlaßenschafft d. 18. May 1762. von H. Notario Joh: Daniel Stöber errichteteten Inventario taxirt worden, wobei man in Verfertigung des beu Ableben des Verstorbenen Ehemann weil. Joh: Geÿer den 19. Julii 1779 errichteten Inventur bewenden laßen und in Ansehung selbige behaußung seither noch baufälliger worden, Zu Erspahrung der Kösten abermahls bewenden läßt pro 450 lb. Macht den hieher gehörige dritte theil 150 lb. Die übrige 2 tertzen Participiren H. Joh. Friedrich Kaiser, der halbbändige bruder der Verstorbenen und Frau Maria Salome Friesin gebohrne Kaiserin, Mstr Philipp Daniel Fries des drehers und burgers alhier Ehefrau, der vollbändigen Schwester der Verstorbenen. Über die völlige behausung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff aus alhiesiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget de dato 23. Junii 1744, so dann 3 ältere daselbst gefertigte Kaufbriefe, der erste datirt d. 22. octob. 1698, d. 2.te 7. febr. 1708, u. d. 3.te 17. Mart. 1729. Welche gedachter H. Kaiser als älterer Bruder in händten hat.
So dann eine Behausung Höflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Hierauf folgt die Beschreibung Eingangs gedachter verlaßenschafft uter einem Titul an und Vor sich selbsten, Sa. Hausraths 111, Sa. Silbers 4, Sa. Golds 3, Sa. Eigenthums an behauß. und einer Metzig bancks 775t, Summa summarum 894 lb – Schulden aus dem erb 402 lb – Stall Summa 492 lb

La cohéritière Marie Madeleine Geiger épouse en 1793 le mégissier Jean Michel Hammann, natif d’Oberhausbergen
1793 (13. Juni), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder n° 170
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der Bürger Johann Michael Hammann, lediger Weisgerber alhier des Bürgers Johann Michael Hammann, Gastgebers Zu Oberhaußbergen mit Weÿl. Anna Margaretha gebohrner Tromer ehelich erzeugter großjähriger und seiner Rechten genißender Sohn alß Bräutigam und
die bürgerin Maria Magdalena Geiger Weiland des Bürgers Johannes Geiger gewesenen hiesigen Metzgers mit auch weiland Anna Maria gebohrner Kaiser ehelich erzielte Tochter
So geschehen (…) auf Donnerstag den 13. Juni 1793 im 2. Jahr des Fräckischen Freÿstaats [unterzeichnet] Johann Michael Hammann alß hochzeiter, Marie Anne Magdalena Geigerin alß braut
acp 16 f° 123 du 14.6. – il n’y a pas de désignation d’apports. Les futurs se donnent en survivance sans enfant une somme de 800 livres en propriété à prendre sur les biens du prémourant. Le futur en don matutinal à la future épouse de 200 livres
Est comparu le futur époux qui a déclaré que son Revenu n’excède pas 600 livres par an

La maison figure à l’inventaire des apports du mégissier Jean Michel Hammann et de Marie Madeleine Geiger comme bien propre de la femme.

1793 (31.7.), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 381
Inventarium über Des bürgers Johann Michael Hammann Weißgerbers und Maria Magdalena gebohrener Geiger, beeder Eheleute Zu Straßburg einander Zugebracht Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1793. – in Ihren den 2.ten gegenwärtigen Monats angetrettenen Ehestand, einander Zu und eingebracht haben Welche beederseiths Vermögenschaft /:angesehen die Ehegatten in der vor mir Notario unterm 13.den Junÿ jüngst errichteten und tags darauf enregistrirten Heurats Abrede §° 2.do die Versehung gethan, daß solche ein unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ (…) So geschehen Zu Straßburg mit Zuziehung des Bürgers Johann Georg Hofherr Metzgers der dißortigen Ehefraun Schwagers und beistands den 31. Julÿ Anno 1793 im 2.ten Jahr der Francken Republick.

Eigenthum ane Behaußungen und einem Metzigbanck belangend,
der Vierte theil von und ane einer Behausung in der haanen Gaß alhier N° 12
der Vierte theil von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig gegen dem hohen steeg über N° 124
der 12. theil ane dem sogenannten Stöhren hoff Hauß und Zugehörden im Schwabenländlein alhier
Welches hier nur berichtsweiß gemeldet wird, ohnpræjudicirlich angeschlagen vor 500 livres
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns vor ohnverändert reservirtes Vermögen, Sa. hausraths 87, Sa. Silbers 55, Sa. der baarschafft 1670, Summa summarum 1812 – Dazu gelegt deßen Hälfte ane den haussteuren mit 89, Des Manns guth 1902 livres
Dießemnach wird auch der Frauen Vermoegen verzeichnet, Sa. hausraths 421, Sa. Silbers 6, Sa. Gold. Rings 16, Sa. Capitals 438, Sa. gedachter Hauß und Metzigbanck 500, Summa summarum 1381 lb – Dazu gelegt die übrige Halbscheid der Haussteuren mit 89 lb, Der Fraun Vermögen 1471 livres
acp 17, enregistré 8.8.

Héritier pour un tiers de la maison, Chrétien Kayser épouse en 1765 Anne Marguerite Mentzer, fille de pelletier.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 208-v)
1755. Dom. VII et VI.ages. proclam. et Mittw. d. 5. feb. copulirt sunt Christian Kaÿser lediger Leinenweber Meister u. b. h. l. Hn Philipp Jacob Kaÿser Lwm. u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Margaretha, weÿl. Hn Johannes Mentzer gew. Kürschners u. b. h. l. ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Christian Keÿser als hochzeiter, Anna Margretha Mentzerin hoch zeiterin (i 213)

Le tiers de la maison figure à l’inventaire dressé après la mort du tisserand Chrétien Kayser

1794 (12 messidor 2), Not. Stoeber, acp 25 f° 87 du 22 ther. 2
Inventaire de la succession de Chrétien Kaiser tisserand à Strasbourg décédé le 4 messidor dernier à la requête d Philippe Jacques, Marguerite Salomé, Marie Madeleine, Jacques Benjamin et Frédéric Kaiser enfants du défunt
la masse active mobiliere montant a 7247 livres
il dépend de la succession une maison à Strasbourg rue Soupe à l’eau n° 14 estimée 3000 livres
un tiers d’une maison à la Krutenau n° 60, 2000 livres

Marguerite Mentzer meurt quelques mois plus tard. L’inventaire de ses biens est une révision du précédent.
1795 (21 fruct. 3), Strasbourg 7 (6), Not. Stoeber n° 1103
Revision statt Inventarii über Weiland Fraun Margarethä Kaÿserin geborner Menzerin, auch weiland brs. Christian Kaÿser gewesenen Leinenwebers allhier wittib, so den 22. Pluviose jüngst mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet d. 3 germinam ins 3. Jahr der Republick
Die abgeleibte hat zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. br. Philipp Jacob Kaÿßer, der hiesige Weber, 2. br Margaretha Salome Kaÿßer, brs Philipp Albrecht Marzolff des Webers allhier Ehefrau, 3. br. Mariam Magdalenam Kaÿßer br. Daniel Wezel Küblers allhier Ehefrau, unter deßen authorisation Zugegen, 4. Jacob Kaÿßer, led. becken so 22 Jahr alt und dermalen zur Vertheidigung des Vaterlands unter dem dritten Bataillon des Niederrheins, 5. Benjamin Kaÿßer, so 19 Jahr alt und 6. Friderich Kaÿßer so 15 Jahr alt, diese dreÿ leztere Kinder sind (…) statt des nunmehro in Zabern sich aufhaltenden brs Philipp Daniel Frieß drehers ihres Vormaligen Vogts, mit vorbes. Daniel Wezel ihrem Schwager bevögtigt worden, weil aber derselbe hierbeÿ ehevögtlicherweise selbsten Zu Erben gehet so wurde solchen Kinder annoch Zum theil Vormund ernannt br. Johann Georg Hofherr der Mezger allhier, welcher in solcher qualitæt diesem Geschäfft abgewartet hat
wurde dermalen die Inventur und Revision gegenwärtiger Verlaßenschafft fürgenommen und da erst für einigen Monaten nemlich den 4. Thermidor jüngst über die Vätterliche Verlaßenschafft ein förmlich Inventarium ist errichtet den 22. Thermidor lezthin enregistrirt worden, so hat man für unnöthig erachtet, alle und jede haußräthl. Mobilien, die sich dermalen meistens wieder Vorgefunden wieder neuerdingen zu beschreiben sondern es wurde nur die Revision fürgenommen

So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Waßersuppgaß N° 14 gelegener und in diese Verl. gehörigen behausung den 3. Germinal im 3 Jahr der Republick
Eigenthum an häußern. Neml. Eine behaußung und höflein mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden auch Hoffstatt alhier in der Vorstadt Steinstraß hinter den Mauren auf der Waßersuppgaß N° 14 .1.s neben der nation, 2.s neben weil. Joh: Michael Osterrieth gewes. Zimmermanns Erben, hinten auf eben denselben ziehend, so leedig eigen, taxirt pro 3000. Welche behaußung samt Zugehörde den abgeleibten vermög der vor weil. Not. Joh: Richard Häring d. 29. Augst. 1765. passirten Erbs Cession auf Absterben seines Oncle weil. bs. Joh: Theobald Kaÿser gew. leinenwebers erblich zugekommen. Darüber annoch ferner besagen verschiedene ältere in hies. C. Stub passirte Kauffbrief vom 2. Maÿ 1735, 11. Martii 1720, 17. Septembr. 1776 und 9. April. 1675.
Eine behausung und hoffstadt mit deren Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten gelegen in der Vorstadt Steinstraß auf der Waßersuppfaß N° 5, 1.s neben Kimm Gimpler, 2.s neben Colmarer Maurer Gesell, hinten auf Meÿer den holzhändler ziehend. Worüber nichts schriftliches vorhanden und ist diese behausung der Wittib auf Absteben Weil. Joh: Menzer gew. Küschners alhier ihres Vaters A. 1755 erblich zugekommen.
Schiff und geschirr wie auch Waar Zur Weber Profession gehörig
Berechnung dieses Inventarii. So machte der in eingangs angeregten Vätterlichen Verlaßenschafft Inventario beschriebene hausrath und Silber so sich beÿ gegenwärtiger Revision vorgefunden 1527, hat sich ferner an hausrath und Silber befunden 273, Sa. Schiff und geschirr wie aurch Waar zur Weber Profession gehörig 2529, Sa. früchten 500, Sa. baarschafft 11.927, Summa 16.657 – den 21. fruct. 3
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 26-v du 28 fruct. 3

Les héritiers de Philippe Jacques Kayser cèdent la maison au boucher Jean Georges Hoffherr et à sa femme Anne Marie Geiger, cohéritière pour un douzième

1795 (27 nivose 3), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 380
1. weiland brs. Johann Christian Kaÿser gewesenen Webers allhier hinterlassene Kinder br. Philipp Jacob Kaÿser Weber, fr. Margaretha Salome Kaÿserin brs Philipp Albrecht Marzolff Webers allhier Ehefrau, fr. Maria Magdalena Kaÿser br. Daniel Wezel Kiblers Ehefrau u. br Philipp Daniel Frieß dräher als Vogt Jacob Kaÿser, Benjamin Kaÿser u. Friderich Kaÿser der minderjährigen,
2. weil. Anna Maria geb. Kaÿser mit auch Johs. Geiger gew. Mezger allhier erzeugte Kinder a) Maria Salome Geiger der led. so großjährigen alters, b) br. Johann Michael Hammann Weisgerber nahmens seiner Ehefrau Maria Magdalena geb. Geigerin und Maria Dorothea die ledige so großjährigen alters so dann fr. Maria Salome Kaÿserin obbesagten Philipp Daniel Frieß Ehefrau
an br. Johann Georg Hoffer dem Metzger und Anna Maria geb. Geigerin [unterzeichnet] Johann Gerg Hoffherr
Ihr der Cedenten bisher participirten eilff 12. theil für unvertheilt an einer behausung in Vorder u. Nebensgebäuden, hof, bronnen u. Hoffstatt bestehend mit allen dero Gebäuden, begriffen und zugehörden der Störenhof genannt in der Vorstadt Krautenau ohnfern dem ballhauß N° 60, einseit neben dem allmend anderseit auch neben dem allmend, hinten theils auf Carl Schneganz Mezgers wittib theils auf Lind zimmermann ziehend, ihnen Verkäufern Von weiland Philipp Jacob Kaÿser gew. leinenweber ihrem Vater und Großvater A° 1762 erblich zugefalllen, woran die übernehmerin Anna Maria Hofherin selbsten den 12. theil participiret – um 9200 Livres (8433)
n° 340, Adjudication du 18 Brumaire 3, à la requête des héritiers de Philippe Jacques Kaysser tisserand de cette commune, a été procédé à la Vente et Enchère publique d’une maison consistant en plusieurs corps de logis cour, puit au fauxbourg de la Krautenau près de l’auberge du jeu de paume N° 60, le communal de l’un et l’autre côté abboutissant sur les héritiers de Charles Schneegans – criée pour la somme de 7000 livres – mise par Jean Georges Hofherr, 9200 livres
le 28 brumaire 3, personne n’est comparu
le 8 frimaire 3, personne n’est comparu
Enregistrement, acp 30 F° 163 du 7 plu 3

Jean Georges Hoffherr et Marie Geiger vendent la maison au matelassier Laurent Rudloff et à sa femme Madeleine Brack

1808 (8.11.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2975
Jean Georges Hoffherr boucher et Marie née Geyer
à Laurent Rudloff matelassier et Madeleine Brack
une maison cours bâtiments Puit et autres dépendances scise en cette ville au quartier dit Krautenau n° 60 appellé Störenhoff, d’un côté et d’autre communal devant aussi communal derrière Sr Klotz – pour 6000 francs
Enregistrement, acp 108 F° 99 du 14.11.

Originaire de Zellenberg près de Colmar, l’infirmier Laurent Rudloff épouse en 1795 Marie Madeleine Bader, fille naturelle d’un batelier de Worms
Mariage, Strasbourg (n° 395)
Cejourd’hui 16° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Laurent Rudolf, agé de 27 ans, infirmier à l’hôpital militaire sedentaire en cette commune depuis 16 mois, natif de Zellenberg, Département du haut Rhin, fils d’André Rudolf, vigneron audit lieu, et de Barbe née Rudolf, de l’autre part Marie Madeleine Bader agée de 19 ans née et domiciliée en cette commune, fille mineure né hors le mariage de feu Chrétien Bader, Battelier natif de Worms, et de Madeleine Manière, autorisée par ladite Madeleine manière (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 août 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 20 décembre 1775 (signé) Lorentz Rudolff, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 52)

Laurent Rudloff et Madeleine Brack exposent la maison aux enchères

1810 (30.1.), Strasbourg 14 (43), Not. Lex n° 4019
Première adjudication – Laurent Rudloff pensionnaire retiré et Madeleine Brack
une maison, cour, bâtiment, puits et autres aisances et dépendances sise en cette ville au quartier dit Krautenau n° 60 appelé Störenhoff rue du jeu de Paume, d’un côté et d’autre le communal, devant aussi le communal, derrière le Sr Klotz – à charge d’acquitter à Jean Georges Hoffherr boucher et Marie Geiger au contenu du contrat de vente dresé par le soussigé notaire le 8 novembre 1808 – mise à prix 13.000 fr, personne ne s’est présenté
le 10 février, n° 4043 mis en vente 12.000 fr, personne ne s’est présenté
le 21 février n° 4078, sans mise
le 26 février n° 4106, mise par Jean Georges Hoffherr 11.100 fr somme que les vendeurs ont estimée non suffisante – Retrait

Laurent Rudloff quitte en 1815 le 50 Quartier des Souabes pour habiter au Quartier Saint-Nicolas.
Registre de population 600 MW 94 (1808 sqq) Quartier Nicolas N° 40 (f° 373.a, i 77)
Rudolph, Laurent, 44, Prop.re, Zellenberg (à Strasbourg depuis) 1793, (auparavant) Qtr. Souab. 60, E. (entré) 2 Janv. 1815.
id. née Bart (Bacq), Strasbourg
id. Laurent 14
id. Frédéric 11
id. Franc. 9
id. Jean 6
id. Madel. 8
id. Margt. 7
id. Elisab. 5

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Eve Strobel femme du maître charpentier Ferdinand Altmeyer

1811 (11.7.), Strasbourg 5 (33), Not. F. Grimmer n° 7075
Déclaration tenant lieu d’inventaire d’Eve Strobel épouse de Ferdinand Altmeyer, maître charpentier, décédé le 24 novembre dernier laissant six enfants
Dénomination des héritiers 1. Laurent Altmeyer absent prisonnier de guerre en Angleterre, 2. François Altmeyer charpentier majeur, 3. Jean Altmeyer fusilier au 40° régiment d’infanterie de ligne présentement en Espagne, 4. Ferdinand Altmeyer charpentier, 5. Marie Elisabeth née le 25 mai 1790, 6. Louis né le 27 avril 1792, en présence du tuteur subrogé Nicolas Ducret fondeur – pas de contrat de mariage, ni lui ni son épouse n’ont apporté la moindre chose
meubles 366 fr, passif 130 fr, reste 235 fr
dans la maison quartier des Suabes n° 60
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 124 du 12.7.

Laurent Rudloff meurt en 1814 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Quartier Saint-Nicolas
1819 (1.6.), Strasbourg 14 (62), Not. Lex n° 914
Inventaire de la succession de Laurent Rudloff, matelassier décédé le 20 août dernier et de Madeleine Pack décédée le 24 février 1814 – à la requête de Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire, curateur de Laurent Rudloff majeur absent sans nouvelles seul et unique héritier de ses père et mère par suite de la renonciation qui a été faite par ses frères et sœurs mineurs par leur tuteur au greffe du Tribunal Civil le (-) décembre 1818 et le 18 mai présent, le mari décédé à l’hospice civil
(Jugement du tribunal [joint], elle avait fait saisir sur deux de leurs enfants en qualité de seuls uniques héritiers l’administration des hospices de Strasbourg tutrice des 5 autres ayant renoncé à la succession suivant déclaration du (-) décembre denier (…) depuis le tuteur de l’un des saisis Jean Frédéric Rudloff encore mineur a renoncé à la succession de de sorte que l’ainé Laurent Rudloff majeur (est seul propriétaire) 19 mai 1819)
en la maison quartier St Nicolas n° 40
meubles dans la première chambre à droite au premier étage, dans la chambre du locataire Kuntz 89 fr, dettes actives 569 fr ; passif 16 901 fr
immeuble, une maison avec bâtiments latéraux & de derrière, cour, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier St Nicolas n° 40, d’un côté la maison du Sr Kreischer boudinier n° 39, de l’autre celle de Jacques Würtz jardinier n° 41, acquise de Jean Philippe Jacques Wagenseil, ancien garde des fortifications, par acte reçu Me Thurmann le 8 juin 1812, ledit Wagenseil l’avait acquis de François Louis Wilhelm marchand de tabacs suivant acte reçu Me Übersaal le 27 thermidor 9 (non estimée)
Enregistrement, acp 143 F° 87-v du 10.6.

Laurent Rudloff et Madeleine Back vendent la maison au voiturier Chrétien Michel Braun moyennant 16 000 francs

1812 (21.4.), Strasbourg 2 (35), Not. Knobloch n° 5569
Laurent Rudloff matelassier et Madeleine née Beck
à Chrétien Michel Braun voiturier
une maison avec cour, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier dit à la Crautenau marquée du n° 60, d’un côté le communal, devant le communal, derrière le Sr Klotz – acquis par acte reçu Me Lex le 8 novembre 1808 – moyennant 16.000 francs
Enregistrement, acp 119 F° 124-v du 27.4.

Le voiturier Chrétien Michel Braun, épouse en 1811 Marie Catherine Latscha, fille d’un éleveur de vaches
Mariage, Strasbourg (n° 169)
Acte de mariage célébré le 22 mai 1811. Chrétien Michel Braun, majeur d’ans, né le 9 novembre 1781 à Strasbourg, y domicilié, voiturier, fils de feu Michel Braun, voiturier, décédé en cette ville le 3 Pluviôse an X et de feu Marie Schmitt décédée en cette ville le 30 avril 1789, et Marie Catherine Latscha, majeure d’ans, née le 12 février 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Latscha, vacher décédé en cette ville le 20 Floréal an V et de feu Anne Marie Schitter décédée ne cette ville le 16 octobre 1809 (signé) Christian Michael Brun, Maria Catharina Latscha (i 14)

Chrétien Michel Braun légue l’usufruit viager de ses biens à sa femme
1846, M° Lacombe
4 septembre 1846 – Donation entre vifs par Chrétien Michel Braun, conducteur de bois à Strasbourg et Marie Catherine Latscha sa femme ce acceptant, de l’usufruit viager et gratuit de la moitié de tous leurs biens Maurices & immeubles qu’il délaissera à son décès
(décès du 24 7.bre 1846)
acp 355 (3 Q 30 070) f° 90 du 21.12.1846

Marie Catherine Latscha consent au mariage de son fils menuisier François Ferdinand Braun à Lunéville
1849 (21.9.), M° Lacombe
Consentement par Marie Catherine Latscha veuve de Chrétien Michel Braun vivant voiturier à Strasbourg au mariage de son fils François Ferdinand Braun menuisier à Lunéville avec Marie Cuny du dit lieu
acp 387 (3 Q 30 102) f° 38 du 21.9.

Ferdinand François Braun vend sa part, soit le cinquième de la maison, à son frère gendarme Frédéric Michel Braun

1853 (4.2.), Strasbourg 15 (89), Not. Momy (Hippolyte) n° 381
Vente du 4 février 1853 – A comparu Monsieur Ferdinand François Braun, serrurier demeurant à Lunéville (déclare vendre)
à Monsieur Frédéric Michel Braun, son frère, Maréchal des logis à la Compagnie de Gendarmerie du bas-Rhin, en résidence à Lauterbourg où il demeure
Le cinquième appartenant au Sr Ferdinand François Braun indivisément avec ses cohéritiers dans les successions paternelle & maternelle d’une Propriété batie, sise à Strasbourg au quartier dit des Souabes & qui se composé de deux maisons réunies portant les N° 59 & 60 avec deux cour contigues, hangard, appartenances & dépendances pardevant la rue dite des Souabes, parderrière les héritiers Schnegans, d’un côté la rue du jeu de paume, de l’autre la rue de la massue. Le cinquième indivis dudit immeuble est transmet à M Frédéric Michel Braun dans l’état où le tout se trouve en ce moment- moyennant la simme de 1800 francs
Au moyen de la présente vente, M. Frédéric Michel Braun se trouve aujourd’hui propriétaire de deux cinquièmes indivis de l’immeuble dont un cinquième lui appartenant déjà pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère, M. Chrétien Michel Braun & Dame Marie Catherine Latscha en son vivant conjointss à Strasbourg.
acp 416 (3 Q 30 131) f° 138 du 5.2.

Acte de notoriété qui fait état de la mort de Chrétien Michel Braun en 1846, Marie Catherine Latscha en 1852 et de trois de leurs fils
1874 (4.8.), M° Loew
Offenkundigkeiths Urkunde, enthaltend die Data des Absterbens und Angabe der resp. Erben von Christian Michael Braun und dessen Frau Maria Catharina Latscha am 22. September 1846 resp. 22. August 1852. sowie der Kinder Jakob Felix Braun, Ferdinand Braun am 31. März 1858, Joseph Alexander Braun am 19. September 1872 Friedrich M*ren Braun am 19. Oktober 1873 sowie die Identität zwischen Michael Braun und Christian Michael Braun fesstellend
acp 629 (3 Q 30 344) f° 77-v du 7.8. n° 3053

Frédéric Michel Braun est ainsi seul propriétaire de la maison. Gendarme à Wissembourg, Chrétien Michel Braun y épouse en 1843 Mathilde Holtz

Mariage, Wissembourg (n° 1)
Le 31° jour du mois de janvier l’an 1843 à dix heures du matin, Acte de mariage de Frédéric Michel Braun, Gendarme Domicilié à Wissembourg, âgé de 31 ans, né à Strasbourg le 12 octobre 1811 fils légitime majeur de Chrétien Michel Braun, âgé de 72 ans, charcutier domicilié à Strasbourg et de Marie Catherine Latscha, âgée de 59 ans, domiciliés à Strasbourg et de Mathilde Holtz, sans profession, domiciliée à Wissembourg, âgée de 23 ans, née à Wissembourg le 30 septembre 1819 fille légitime majeure de Jean Jacques Holtz âgé de 65 ans, propriétaire domicilié à Wissembourg ci présent et consentant et d’Elisabeth Friederich âgée de 60 ans, sans profession domiciliée à Wissembourg ci présente et consentante (i 3)

1842 (11.11.), M° Noetinger
Consentement par Chrétien Michel Braun charetier et Marie Catherine Latscha conjoints à Strasbourg à Frédéric Michel Braun leur fils gendarme à Wissembourg avec Mathilde Holtz du dit lieu
acp 304 (3 Q 30 019) f° 29 du 12.11.

La maison appartient ensuite au menuisier Charles (Charles Adolphe) Zimmermann qui épouse en 1873 Charlotte Louise Conschafsky, veuve du serrurier Michel Alphonse Haegelé avec lequel elle s’est mariée en 1858

1873, Mariage, Strasbourg (n° 134)
Du 6° jour d’avril l’an 1858 à onze heures du matin. Acte de mariage de Michel Alphonse Haegelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1827 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Serrurier, fils de feu Michel Haegelé, boucher décédé à Strasbourg le 21 juin 1835 et de feu Dorothée Courtois, décédée à Strasbourg le 21 avril 1831, et de Charlotte Louise Conschafsky, majeure d’ans née en légitime mariage le 7 décembre 1832 à Oberhoffen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de feu Ernest Emanuel Conschafsky, menuisier décédé à Oberhoffen le 10 décembre 1849 et de feu Elisabeth Schoenleber, décédée à Oberhoffen le premier décembre 1843, (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) A Hegelé, L. Conschafskÿ (i 17)

Mariage, Strasbourg (n° 926)
Den 27. December 1873, um zehn Uhr des Morgens, Heiraths-Urkunde von Carl Adolph Zimmermann, geboren zu Strassburg den 27. August 1837, Schreiner, wohnhaft zu Straßburg ehelicher volljähriger Sohn von weiland Andreas Zimmermann, Schreiner zu Straßburg gestorben den 20. März 1854 und von Caroline Baumert, ohne Gewerb, zu Strassburg wohnhaft hier in gegensein und einwilligend,
und von Charlotte Louise Conschafsky, Wittwe von Michael Alphons Haegele, Schloßer zu Straßburg gestorben den 16. Januar 1871, geboren zu Oberhoffen (Unter Elsass) den 7. December 1835 Tochter von weiland Ernst Emanuel Conschafsky, Schreiner gestorben zu Oberhoffen den 10. December 1849 und von weiland Elisabeth Schoenleber, daselbst gestorben den 1. December 1743 (signé) Zimmermann Haegele (i 73)



6, rue du Parchemin (ancien n° 8)


Rue du Parchemin n° 6 – VI 14 (Blondel), O 363 puis section 25 parcelle 68, nouveau bâtiment 106/69 (cadastre)

Partie qui correspond à l’ancien n° 8 – Démolie en 1903
Maîtres d’ouvrage du nouveau bâtiment, Albert Wieger et Georges Graff (1903)


Vue en août 2017
Angle de la rue du Parchemin et de la rue des Pucelles vers 1900. L’ancienne maison se devine à l’arrière-plan (publié dans Strasbourg, Passé et présent sous le même angle)

Inscrite en 1587 au nom du tailleur de pierres Georges Hacker dans le Livre des communaux, la maison a un encorbellement de vingt-quatre pieds de long et trois pieds de large. Elle a en outre un petit bâtiment arrière. Elle appartient ensuite au facteur d’instruments Mathias Gech originaire de Füssen en Allgäu puis au batelier Georges Elbel, déjà propriétaire de la maison voisine. Le fabricant de chandelles Michel Rettich l’acquiert en 1625 et en transmet la propriété à son gendre graveur sur cuivre Pierre Aubri. Comme il meurt sans postérité, l’immeuble revient à son demi-frère relieur Jean Tscherning qui en fait une maison de rapport. Originaire d’Elgg en Suisse, le cordonnier Jean Othon Vogel l’achète en 1705. Il est autorisé l’année suivante à agrandir les trois fenêtres de son encorbellement ; au lieu de 3 pieds 4 pouces de haut et 3 pieds et demi de large, elles auront quatre pieds de haut et 4 pieds et demi de large. Il répare en 1719 son encorbellement en remplaçant le pan de bois endommagé au premier et au deuxième étage. Le tonnelier Jean Hügel achète la maison en 1751. A sa mort en 1775, la maison a quatre poêles, quatre cuisines et quatre chambres, la cave est solivée. Elle revient en 1788 au cordonnier Martin Stoll qui n’est pas autorisé en 1791 à remplacer le pilier de son encorbellement. Les propriétaires suivants sont des boulangers, Jean Zimmermann (1802-1809) puis Daniel Kayser (1809-1821)



Plan-relief de 1725. La maison est au milieu de l’alignement, la première au toit plus bas à partir de la droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 78 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en pan de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à gauche du repère (b) : deux portes séparées par une fenêtre au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4) à l’est de la cour, la remise (1-2) à l’ouest et le bâtiment arrière (4-1), les trois derniers à un seul étage.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour D

Le cordonnier Jean Chrétien Dorsch achète la maison en 1821. Son fils relieur la vend en 1868 au serrurier Frédéric Meinzer qui l’agrandit en 1869 en y ajoutant un troisième étage ; le revenu passe alors de 81 à 140 francs. La Ville achète les bâtiments de l’alignement en 1900 pour élargir la rue. Propriétaires des terrains, les entrepreneurs Albert Wieger et Georges Graff y construisent les maisons actuelles en 1904.

avril 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Kuhn
1599 v Mathias Gech, facteur d’instruments, et (v.1596) Walburge Megler – luthériens
1608 v Josse Müller, mercenaire, et (1606) Marie Eberlin – luthériens
1608 v Georges Elbel, batelier, et (1594) Elisabeth Hack – luthériens
1612 h Georges Roth, cordonnier, et (1612) Elisabeth Hack, veuve de Georges Elbel – luthériens
1625 v Michel Rettich, chandelier, et (v. 1605) Chrétienne Conrad – luthériens
puis indivise entre Anne Marie Rettich, et (1632) Michel Jost, pasteur – luthériens
Marthe Rettich, et (1636) Pierre Aubri, graveur sur cuivre – luthériens
1675 h Pierre Aubri, graveur sur cuivre, et (1636) Marthe Rettich – luthériens
1692 h Jean Tscherning, relieur, et (1654) Anne Marie Mock puis (1694) Catherine Salomé Schwartz – luthériens
1705 v Jean Othon Vogel, cordonnier, et (v. 1695) Anne Marie Düringer puis (1715) Catherine Grohberger, remariée (1731) avec David Schnell, péager, puis (1739) avec Philippe Ramsperger, cordonnier – luthériens
1748 v Gabriel Meyer, batelier, et (1723) Marie Salomé Braun puis (1739) Marie Salomé Grohberger d’abord (1730) femme du pêcheur Jean Artzner – luthériens
1751 v Jean Hügel, tonnelier, et (1745) Anne Marie Meyer – luthériens
1783 h Martin Stoll, cordonnier, et (1776) Catherine Salomé Roos – luthériens
1800 v André Frédéric Gross, boucher, et (1795) Susanne Barbe Rapp puis (1804) Elisabeth Ober
1802 v Jean Zimmermann, boulanger puis cabaretier, et (1797) Marie Salomé Jost
1809 v Daniel Kayser, boulanger, et (1788) Marie Salomé Lauffenburger puis (1808) Anne Marie Schmitt d’abord (1796) femme du boucher Jean Baltzinger – luthériens
1821 v Jean Chrétien Dorsch, cordonnier, et (1794) Catherine Odile Bürckel
1852 h Jean Chrétien Dorsch, relieur, et (1835) Barbe Cécile Guillaumette Geissler
1868 v Frédéric Meinzer, serrurier, et (1844) Salomé Rosenstiel
puis indivise entre Emile (Charles Emile) Meinzer, restaurateur puis serrurier, et (1874) Frédérique Louise Lina Oschmann puis (1887) Sophie Emilie Kiefer
Caroline Emilie Meinzer et (1874) Prosper Etienne Cromer, restaurateur, puis (1889) Alfred Henri Raoul Abel, horloger
1900 v Ville de Strasbourg
1902* v Albert Wieger, Georges Graff

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1705, 350 livres en 1714 et en 1730, 650 livres en 1748, 400 livres en 1778, 450 livres en 1783.

(1765, Liste Blondel) VI 14, Jean Hügel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hügel Wittib, 3 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 363, Dorsch, Jean Chrétien, rue du Parchemin 24 – maison, sol – 1,2 are

Locations

1619, Louis Decker, potier
1755, Jean Mahlfurth, cordonnier
1757, Philippe Herth, dégraisseur
1800, Jacques Lang, cordonnier, et Eve Stoll

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 102-v
La maison appartient au tailleur de pierres Georges Hacker qui paie 4 sols pour un encorbellement de 24 pieds de long et 3 pieds de large

[am Rosencrantz]
Georg Hacker des steinmetzen Wittib hatt vor Irem hauß, Oben ein Vsstoß 26 schu lang vnd 3 schu herauß, Soll p, Bessert für das Niessen iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1706, Préposés au bâtiment (VII 1382) f° 47
Les préposés autorisent Jean Othon Vogel, propriétaire d’une maison rue des Juifs près de la brasserie au Chapelet, à agrandir les trois fenêtres au-dessus de son encorbellement. Au lieu de 3 pieds 4 pouces de haut et 3 pieds et demi de large, elles auront quatre pieds de haut et 4 pieds et demi de large

(f° 47) Dienstags den 4. Maÿ 1706 – Johann Ottmann Vogel vmb vergrößerung seiner fenster in dem Überhang
Johann Ottmann Vogel, der Schuhmacher, ersucht MGhh. underthänig, Ihme gnd. Zuerlauben, daß Er die in seiner in der Judengaßen ohnfern des Bierhaußes Zum Rosen Crantz gelegenen behausung in dem Überhang befindliche dreÿ fenstern umb etwas Vergrößern laßen möchte, der Statt Werckmeister referiren, daß die Fenster anietzo 3. schuhe undt 4. Zoll Hoch und 3 ½ schuhe breit wären und Vogel solche vier schuhe hoch und Vier und einen Halben schuhe breit machen laßen wolte. Erk. Würdt dem Imploranten in seinem begehren auff seine gefahr Willfahrt.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388), f° 162
Les préposés autorisent Jean Othon Vogel à remplacer le pan de bois endommagé de son encorbellement au premier et au deuxième étage

(f° 162) Joh: Ottmann Vogel pt° bawens
Johann Ottmann Vogel ist willens an seiner beÿ dem Rosen Krantz liegenden behaußung die in dem ersten Stockh befindliche Riegelwand zu ändern auch in dem andern Stockh Seines überhangs ein neu außladung machen Zulaßen. Erk. Soll ein augenschein eingenommen werden.

(f° 175-v) Dienstags den 25. Ejuds. [Apr. 1719] – Joh: Ottmann Vogel pt° bawens
Johann Ottmann Vogel, der Schuhmacher, will gleichfalls die obere Vorwand im überhang an deßen beÿ dem Rosen Krantz liegenden behaußung, welche Zimlich schadhafft ist, ändern und new machen laßen. Erk. bedacht.

(f° 178) Dienstags den 2. Maÿ 1719. – Joh: Ottmann Vogel pt° bawens
Johann Jacob Kiel der Zimmermann, nomine Johann Ottmann Vogel, welcher die obere Vorwand im überhang an Seiner beÿ dem Rosen Krantz liegenden behaußung, so sehr schadhafft, ändern und new machen laßen will, bittet Mghh. vmb deßen erlaubnus. Erk. Willfahrt.

1791, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le charpentier Jean Ferdinand Altmeyer demande au nom du cordonnier Martin Stoll l’autorisation de remplacer le pilier à l’angle de son encorbellement puisqu’il n’a pas les moyens de rebâtir sa façade. Les préposés refusent en le renvoyant au règlement.

(f° 89-v) Sambstags den 16. Julii 1791 – Martin Stoll, Schumacher
Johann Ferdinand Altmeÿer der Zimmermann, nomine Martin Stoll, des Schumachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung bei dem Rosen Krantz gelegen N° 24. einen neuen Eck Pfosten an den Überhang ein zu ziehen, indem Er das Vermögen nicht hat eine neue facade aufzuführen. Nach Anhörung des Prokurators der Gemeinde wurde Erkannt, Seÿe der Implorant noch Zur Zeit an die Ordnung zu Verweisen.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) 1704 La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral et une cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisines, vestibules, petite cave sous solives, petite cour, puits à pompe, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et quatre chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 820 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Parchemin (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 46 / 24
Kayser
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 129 case 4

Dorsch, Jean Chrétien, R. du parchemin N° 24
Dorsch, Jean Chrétien, relieur, rue du parchemin N° 24, Subst° pour 1854

O 363, maison, sol, R. du parchemin 24
Contenance : 1,20
Revenu total : 81,62 (81 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 140 case 2

Dorsch, Jean Chrétien, relieur
1870 Meinzer, Frédéric
1901 Strassburg die Gemeinde

O 363, maison, sol, Rue du parchemin 8
Contenance : 1,20
Revenu total : 81,62 (81 et 0,62)
Folio de provenance : (129)
Folio de destination : aug. 140
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870 (sol 1876)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 363, maison
Revenu total : 70,62 (70 et 0,62)
Folio de provenance : augm. 140
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :
1870, Augmentations – Meinzer Frédéric f° 140, O 363, Maison, revenu 70, démolition partielle, achevée en 1870, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Dorsch Jean f° 140, O 363, Maison, revenu 81, Démolition partielle, supp. en 1870

O 363, maison
Revenu total : 142,62 (142 et 0,62)
Folio de provenance : 140
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
1876, Augmentations – Meinzer Friderich f° 140, O 363, maison, revenu 142, Vergroesserung, achevée en 1869, imposable en 1872, imposée en 1876
Diminutions – Meinzer Friderich f° 140, O 363, maison, revenu 70, Vergroesserung

Cadastre allemand, registre 30 p. 331 case 5

Parcelle, section 25, n° 68 – autrefois O 365
Canton : Pargamentergassse Hs N° 8 (1/04)
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,25
Revenu : 1100
Remarques : 1903 Abbruch
ab 1904 Seite 334

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Cadastre allemand, registre 30 p. 334 case 10

Parcelle, section 25, n° 106/69 – autrefois O 363.p O 364.p
Canton : Pargemantergasse N° 6 / rue du Parchemin
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,26
Revenu : 3400 / 3100
Remarques : Neubau 1905

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1916), compte 1419
Wieger Albert et son épouse et Graff Georges et son ép.
clos 1925

(Propriétaire à partir de l’exercice 1916), compte 4174
Graff Georg Bauunternehmer und Ehefrau Elisabeth geb. Dubesi die Erben
1929 Heini Georges Albert rentier et son épouse
1942 Heini Georg Albert Witwe
(1873)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (147) Rue des Parcheminiers, au bas de celle des Juifs

24
Porp. Stoll, Martin, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Filckenshoffer, François Antoine, Imprimeur – ni B. ni M.
Loc. Goppert, Michel, Potier – maçons
Loc. Gallhiser, Louis, Imprimeur – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue des Parcheminiers au bas de celle des Juifs

24
Prop. Stoll, Martin, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Filckenshoffer, François Antoine, Imprimeur – ni B. ni M.
Loc. Goppert, Michel, Potier – maçons
Loc. Gallhiser, Louis, Imprimeur – Echasses

Annuaire de 1905

Nouveau bâtiment

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 795 W 105)

Dossier du nouveau numéro 8 qui commence par les pièces concernant l’ancien numéro 8

La maison appartient en 1893 à E. Meintzer et A. Abel qui la font ravaler. La Ville devenue propriétaire de la maison pour la faire démolir annule la notification de supprimer les volets qui s’ouvrent vers la voie publique.

Sommaire
  • 1893 – Le maire notifie Emile Maintzer de faire ravaler la façade du 8, rue du Parchemin – E. Meintzer et A. Abel demandent de reporter les travaux d’un an – Les étages ont été lavés, le rez-de-chaussée repeint à l’huile, avril 1894
  • 1895 – Le service d’hygiène constate que la plaque qui recouvre la fosse d’aisances est mal ajustée, ce qui ne permet pas de se servir des cabinets d’aisance sans danger – Le maire écrit au propriétaire – Le propriétaire répond que la fosse est commune et que le couvercle se trouve sur la propriété voisine de la veuve Rauch (n° 10) – Travaux terminés, décembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence un volet au rez-de-chaussée et un soupirail – Rappel en 1898, annulé parce que la ville a acheté la maison pour la démolir.
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Vogelgesang l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Travaux terminés, avril 1898

Relevé d’actes

Gaspard Cun, fils de Gaspard Cun, vend en 1599 au facteur d’instruments Mathias Gech et à sa femme Walburge la maison comprenant un petit bâtiment arrière, sise rue du Parchemin près de Saint-André. L’acte est cité au XVIII° siècle parmi les titres de propriété alors qu’il n’est pas question des ventes suivantes.

1599 (vts. [8. tag Octobris]), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Meyger) f° 255
Erschienen Caspar Cun wÿland Caspar Cunen burgern alhier selig. Sohn Mit beÿstand herrn hans Cunen seines geschwornen vogts, verkaufft
Mathÿs Gech luthenmachers vnd Walpurg seiner ehelich. hußfr. Ime
huß hoffestatt hefflin v hinderheuslin m. all Ir gebeud geleg. Inn der SS bey S Andres Inn Pergament Gaß einsyt neb. Georg Fenten* des verkeuffers schwager and.sit neb. Georg N. dem schiffman stosst hind. vff H hannß Conrad Gretzingern, Dauon gonth Ein guldin gelts vff (-) losig mit 25 guld. SW dem Closter Zu S Margred V Agneßen Mehr v ß viij d bodenzinß den herren Vicarien hoher stifft S vß Sunst für ledig eÿg. den Khauff vber dieß beschwerd. für 440 guld.

Originaire de Füssen en Allgäu, le facteur d’instruments Mathieu Gech achète le droit de bourgeoisie le 3 octobre 1594 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers. Il épouse ensuite Walburge Megler. Leur fille Anne Marie est baptisée à la cathédrale en 1599 (les mariages de la cathédrale manquent de 1591 à 1596)
1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 586
Matheus Gech von Fießenn auß dem Algeÿ der Lauttenmacher kaufft mit beÿstandt Heinrich Heusch. daß burgerrecht, will Zun Zimmerleutth. dienen. Actum vf supra [3.ten Octob. 94]

Baptême, cathédrale (luth. f° 30)
1599. Dominica 1. Adventus den 2. Octobris. Mattheus Gech lautenmacher M. Walpurg I. Anna Maria, patrinis H Jacob Widt, Sophia hans Gottinngers fraw, Salome hans Lonnder* dochter (i 32)

Mathias Gech et Walburge Megler vendent la maison au mercenaire Josse Müller, bourgeois

1608 (3. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 218-v
(Inchoatum in Proth. fol: 188.) Erschienen Mathÿß Gech der Lauthenmacher burger Zu Straßburg, Vnnd Walpurg Meglerin sein Ehelichen Hausfrauw haben (verkaufft)
Jost Müller dem Soldner burger zu Straßburg
Hauß, Hoffestatt, höfflin sampt dem Niderheüßlin mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sant Andressen Inn der Parmenter Gassen, einseit Peter Müller dem Küeffer, Anderseit nebent Geörg Elble dem Schiffmann, hinden vff Conradt Cretzinger stoßend, davon gendt 10 schilling pfenning Ablößig mit 10 Pfund pfenning dem Closter Zu Sant Margreden Zu Straßburg, So dann 6 schilling vnd 8 Pfenning bodenzinß den herren Deputaten Im Gürtlerhoff Sunst Ledig vnd Eÿgen Vnd Alles Recht & Also das, Vnd Ist disser Khauff Über vorbestimpte beschwerden Zugangen vnnd beschehen für vnd vmb 287 Pfund vnd 10 schilling pfenning Straßburger

L’acquéreur doit être le messager Josse Müller qui épouse en 1606 Marie Eberlin, fille du tailleur Gaspard Eberlin.
Mariage, cathédrale (luth. p. 174, n° 37)
1606. Dominica exaudi. Jost müller der einspenniger und Maria Caspar Eberlin des schneiders Zu hagenauw* tochter (i 91)

Josse Müller revend quelques mois plus tard la maison au batelier Georges Elbel et à sa femme Elisabeth Hack, propriétaires de la maison voisine (à l’ouest)

1608 (vt spâ [21. tag Octobris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 454-v
(Inchoat. in Proth. fol: 357. postea pthm. fol: 462) Erschienen Jost Müller der Soldner burger Zu Straßburg Hatt (verkaufft)
Geörg Elbel dem Schiffmann burger Zu Straßburg vnnd Elizabeth Häckin seiner Ehelichen haußwürthin So bede Zugeg.
Hauß, Hoffestatt, Höfflin sampt dem hinderheüßlin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ Sant Andreßen Inn d. Parmenter Gaßen einseit nebent Peter Müller dem Küeffer Andersit nebent Inen den Khoüffern selbst, hinden vff Cunradt Kretzingern stoßend, dauon gend Sechs schilling vnd 8 Pfenning Bodenzinß den Herren Deputaten Im Gürttler Hoff, So dann 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 10 pfund pfenning Vff Mariæ Verkündigung fallend dem Closter Zu Sant Magreden Zu St: Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 pfund pfenning Straßburg.

Originaire de « Fridburg », le garçon batelier Georges Elbel acquiert en novembre 1594 le droit de bourgeoisie par sa femme Elisabeth, fille du tailleur de pierres Georges Hacker, en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre. Leur fils Georges naît fin 1595 (les mariages de la cathédrale manquent de 1591 à 1596)
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 719
Jörg Elbell von Fridtburg der Schiffknecht empfangt daß burgerrecht von Elisabethenn Wf. Jörgh Hackhers deß Steinmetzen s. dochter Vnndt will Zum Enckher dienen, Actum denn 119. Novemb: 94.

Baptême, cathédrale (luth. f° 48-v, n° 68)
1595. Dominica I. Adventus. P. Jerg Elbel schiffmann, M. Elisabetha, I. Jorg Hans. Compatres Mathias Kreutziger Notarius, Bernhard Weh der Schiffmann, Thristens Andres schötterlins fraw (i 51)

Originaire de Lohr sur le Main en Franconie, le cordonnier Georges Roth épouse en 1612 Elisabeth, veuve de Georges Elbel.
Mariage, cathédrale (luth. p. 279, n° 25)
1612. Reminiscere. Georg Rott der schumacher von Lohr in franckenlandt vnd Elisabetha Jerg Elber des schiffmanns n :g : witwe

Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 948
Georg Roht d. Schumach. von Lohr Im Landt Zu franck, Empfahet d. Burg.recht von Elisabetha weÿlandt Georg Eberlins deß Schiffmanns hind.laßener wittib, wüll zu den Schumach. dienen. Actum den 4.. Aprilis Aô 1612.

Georges Roth et sa femme Elisabeth louent une partie de la maison au potier Louis Decker

1619 (ut spâ [xj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 436 f° 315
(Inchoat. in Prot. fol. 203.) Erschienen Ludwig Decker der Kachler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Geörg Roth. des schumachers burgers Zu Straßburg vnd Elisabeth seiner ehelichen haußfr. offentlich verÿehen
das er Ihme & von & vier Jahrlang bestendig nach einander volgend so vff Michaelis Jetznechst künfftig Allererst Angehen sollen vnd nit fürbaß Inn derselben beden Ehegemechden behaußung Inn der statt Straßburg beÿ Sanct Andreßenn gelegen, das vndergemach sampt dessen Stub und Kammer entlehner hatt, für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß Zehen pfund pfenning Straßburg Zubezahlen

Georges Roth et Elisabeth Hack vendent en 1625 la maison au chandelier Michel Rettich et à sa femme Chrétienne Conrad

1625 (ut spâ. [2. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 257-v
(Inchoat. in Prot. fol. 263 – Protocollat. fol. 560) Erschienen Geörg Roth der schuemach. burg. zu Straßburg vnd Elisabeth Hackin sein eheliche haußfr. haben (verkaufft)
Michell Rettich dem liechtermach. burger Zu Straßburg vnd Christinæ Cunradtin seiner ehelich. haußwürthin
hauß, hoffstatt, höffell vnd schöpfflin, mit Allen ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vnd. beÿ Sant Andreß, Inn d. pergamenter gaß einseit neben Peter Aubrÿ dem Kupfferstech. anderseit neben Geörg N. d. Statt Kübler, hind. vff Cunrad Kretzingers erb. stoßend, dauon gnd v gô gld Abloß. mit C gl. Werung vff die vffech* phests* Ins Weÿßen hauß vnd dann xij ß d Bod. Zinß Inn deßelbig. hauß, Sunst led. eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehärtte beschwd. Zug. v. besch. für vnd vmb vj C Lxxxij lb
Vber solchs bekhenn. die Kheuffer weg. gethanen Khauffs vnu: schuldt. die gantz Khauffsumm, vnd Ist deßhalb. verwisen Ahne die stieffkind. von wÿland Geörg Elbell den schiffman (…) [in margine :] vide in Regist. 1637. fol : 194.

Le premier enfant de Michel Rettich et de Chrétienne (Conrad) naît en mars 1606
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 270-v, n° 38)
1606. Donnerst. d. 6. Martÿ. P. Michel Rettich, M. Christina, I. Anna, Comp. Lucas Spies d Weber, Margaretha, Michel Botzen fraw, Ursula, Jerg Lung* des Weißbeck. fraw (i 141)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un notifient Michel Rettich de réclamations provenant du Magistrat de Nuremberg
1626, Conseillers et XXI (1 R 108)
Michel Rettig contra Alexander Doßen. 88.
Michael Rettich contra Georg Zollner. 193.
(f° 88) Mittwoch den III Maÿ – Nurnbergisch schrb. abgehort antworten auf ein intercession für Michel Rettig C. Georg Dosen wegen seines Sohns Alexander vberschicken sein dosen bericht, wollen * nit sehen wie sie den vatter Zu weitterer bezalung dan er schon gethan treiben konnen, wie auß den angeschlossenen bericht Zusehen. Erk. Man soll dem Rettig Zustellen.

(f° 193-v) Sambstag den XIV Octobris – Nurnbergisch schrb. abgelesen darin sie antworten auf fürschrifft für Michel Rettich C. Georg Zolner ordinary botten uberschick. seinen bericht und meldet d. sie Ine dawid. nit treiben Konnen. Erk. Man soll Rettich Zustelen, J Schoner

Michel Rettich et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Paul Œlinger. L’aubergiste au Lion d’Or Jean Huber se porte garant.

1627 (17. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 437
Erschienen Michel Rettich vnd Christina sein ehefr.
haben in gegensein H Paul Ölingers deß goldschmidts auch burgers alhie, schuldig seÿen 100. lb.
Vnderpfandt Ein hauß vnderhalb dem Hennenberger hoff, einseit neben Peter N. dem Kupffertruckern 2. seit neben Georg N. dem Statt kübler hind. vff weÿ: hanß Conrad Gretzingers s. witib vnd erb. etwan stoßend gelegen, vnd ist Zuuor v.hafft. vmb 980. fl. Georg helmelns s: kindern, vnd dann vmb 100. fl. dem Weisenhauß, sonst eÿg, Zu noch mehrer & ist auch erschienen Hannß Hueber Würth Zum Guldin Löwen der hat sich für sich für & Zu rechtem Bürg. Mit: und und selbst schuldner selbst Zahler darfür gesetzt

Michel Rettich et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit de leur gendre Michel Joch, pasteur à Boofzheim

1634 (21. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 298-v
Erschienen Michel Rettich der Liechtermacher, vnd Christina sein eheliche haußfr.
haben in gegensein herrn M. Michel Jochen, Pfarrer zu Bofftzheim, ihres dochtermanns, auch Burgers alhie – schuldig seÿen LXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit llen And.en ihren gebäwen alhie in der Pergamentgaß beÿ S. Andressen, einseit neben Peter Aubri gewesenen Kupferstechers wittib, anderseit neben herrn Johann Thoman Obrechten jurisconsulto, hind. vf weÿl. Conrad Gretzingers see. Erben stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 100. fl. werung dem Waisenhauß alhie, It. vmb 490. lb Jörg Elbels deß Schiffmanns Kindern, so gehen auch Järlich dauon 12. ß d bod. Zinß besagtem weißenhauß
(vide cess. vom 2. Maÿ dißes Jars)

Accord sur le paiement du prix convenu lors de la vente passée en 1625, revenant pour moitié à Daniel Elbel et pour moitié à Catherine Elbel femme de Georges Hoffmann, pasteur à Eberstadt en Hesse
1637 (24. Feb., Chambre des Contrats, vol. 477 f° 194
Erschienen Michel Retich d. Liechtermach. burger alhie und Christina sein eheliche haußfr. An einem, So dann Elisabethen Hackin mit weÿ: Georg Elbel dem Schiffman see: erzeügter dochter Catharinæ Ehevogt H Georg Hoffman Pfarrer Zu Eberstat Landgräffischer heß. darmbstatischer jurisdiction, mit beÿstand Georg Rohten deß schuhmachers alhie, seines Stieffschwehers Am and. theil, Zeigten An,
damnach Er Retich beÿ seiner von erstbesagten Rohten und deß. haußfr. obgedachten Hackin den 2. Julÿ A° 1625. erkaufften behaußung auch und. and. beschwerd 490. lb so sein H Pfarrers hauß frawen und dero Brud. Daniel Elbel Jedem daran der halbe theil Zustehet, vber sich daran alle Jahr vff weÿhenachten 50 lb sampt dem Zinß Zuerlegen, genommen, welche 490. lb. Zwar ob. und mehr ermelte Elisabetha Hackin ad dies vitæ widembsweiß Zugenüeß. hat, Vnd aber Er H. Pfarrer anietzo, wed. d. fast nie erhörten Kriegs belästig: und Lands v.derbung mit weib vnd Kindern in höchste leibs bedörffigkeit gesetzt word. dahero Er beÿ E. E. groß. Raht alhie den 22. diß ein Vnd.thenige Supplication, ihme von seiner haußfr. halbentheil der Verfangenschaft An obigen 490. lb d 122. lb 10 ß d. Zuentschlag. und verfolgen zulaßen übergeben (verglichen)

Chrétienne, femme de Michel Rettich, assistée de ses deux gendres Michel Joch et Pierre Aubri, hypothèque la maison au profit du capitaine Jean Régnard Haas

1638 (17. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 309
Erschienen Christina, Michel Rettichen deß Liechtermachers undt burgers Zue Straßburg eheliche Haußfraw, mit beÿstand deß Ehrwürdigen wohlgelehrten herrn M. Michael Jochen Pfarrers Zue Illkirch und Peter Aubri, Kupfferstechers ihrer dochtermännern, alß beeder hier zu insonderheit erpetener nechster verwanthen
hat in gegenwärtigkeit herrn Johann Reinhardt Hasen, Capitains burgers alhie – schuldig seÿen 50 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat, höfflin undt Schöpfflin mit allen andern ihren gebäwen und Zugehörden gelegen in der statt Straßburg, vnden beÿ Sanct Andreßen, in der Pergamenter gaßen, einseit neben obgemelten Peter aubri anderseit neben herren Johann Thomæ Obrechten see: Erben hinden vff Cunrad Erentzingers Erben stoßend, So Zuuor verhafftet vmb 100. fl. Str. w. dem Waÿsenhauß, Item vmb 490. fl. a 15. bz. Georg Elbels deß Schiffmanns see. Erben rest am Kauffschilling So dann gehen auch Jährlich dauon zwölff schilling pfenning Bodenzinß vorgedachten Weisenhauß

Copropriétaire pour moitié, Anne Marie Rettich épouse en 1632 Michel Joch, pasteur à Boofzheim
Mariage, cathédrale (luth. f° 307)
1632. doîca 50. 12. Februar: H. M. Michael Joch, pfarrer Zu boffzheim und J Anna Michel Rettich des grempen tochter eingesegnet Zinstag 21. februar: (i 158)

Leur fils Jean Joch est pasteur à Wangen. Il est nommé diacre à Saint-Nicolas en 1678.
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Johann Joch pfarrer zu Wangen. 179.
(f°179) Montags d. 24. Junÿ aô 1671 – M. Johann Joch Pfarrer zu Wangen bitt [-] seinem Antecessor herren M. Heinrici [-] für Jetz vndt ins künfftig fren[-] befreÿen. Erk. Willfahrt.
1675 Conseillers et XXI (1 R 158) H. M. Johann Jochen. 233. [Nomination zur helffet auffstellung Zum Jung. St Peter]
1678 Conseillers et XXI (1 R 161)
Diaconats Stell Ersetzung Zu St Niclauß. 17. H. Joch. 52.
H. M. Johann Joch wirdt diaconus Zu St Niclaus. 52.

Copropriétaire de l’autre moitié, Marthe Rettich épouse en 1636 le graveur sur cuivre Pierre Aubri

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 220-v)
1636. Dom. VII. Trinit. 31. Julÿ. Peter Aubri d. Kupfferstecher, Peter Aubri weÿland deß Kupfferstechers v. burgers alhier nachgelaßener Sohn, v. Marthan Michael Rettich deß burgers v. liechtermachers tochter. Cop. 8. Aug. Zu J. St. Peter (i 112)

Pierre Aubri porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose au corps des relieurs. L’affaire se termine par accord entre les parties.
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
Peter Aubrÿ Ca Buechbinder
(f° 73-v) Sambst. den 4. Junÿ – Peter Aubrÿ Kupfferstecher und burger allhier Ca. hießige buchbind. E per Reiß. underth. Suppl. und Pitten, wlers nôe Christoph Schertzen und Ubriger Meisterschafft pitt und erhalt Copeÿ et Zeit der Ordn.

(f° 78-v) Sambst. den 11. Junÿ – Buchbinder Ca. Aubrÿ
Buchbinder per R. Ca. Peter Aubrÿ, prod. Gegen bericht mit beÿlaag Sub Lit. A. Dr. b[itt]. cop[ia]: vnd ZdO [Zeit der Ordnung] erh.

(f° 135) Sambstag den 17.t 7.br – Buchbinder Ca. Aubrÿ
Buechbinder per W. c. Peter Aubry bitt Erklärung Vom 11. Junÿ Dr Bitsch Cit. noch ad prox. erh.

(f° 144) Sambst. den 1.ten 8.bris – Peter Aubry per Dr. B. contra Buchbinder prod: Schlußschrifft. W. pro Citat. cop : undt ZdO erh.

(f° 168) Sambst. den 19.ten 9.bris – Buchbinder Ca. Peter Aubry
Buchbinder per Wild Ca. Peter Aubry prod. Vndts. Schlußbericht, Dr. Bitsch nom. citati pittet copia vnd ZdO erhalt.

(f° 176) Sambst. den 10. 10.bris – Peter Aubrÿ Ca. Buechbinder
Peter Aubrÿ per Dr. Bitschen Ca. Buechbinder Meisterschafft repetirt generalia vnd beschleüßt. Wild nom: d. buechbinder wid. holt alles dienliche beschleißt gleichfals. Erkant würdt die Sach für beschloßen angenommen, Vnd bedenckens H. XV Brackenhouer vnd Herr XV. Mülb

Jean Joch, pasteur à Oberhausbergen, et Pierre Aubri hypothèquent un capital provenant de la grand-mère du premier au profit du receveur Jean Gaspard Erhard. Le capital est garanti sur la maison d’après un partage reçu par le notaire Gaspard Medler.

1666 (1. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 145
Erschienen Herr M Johann Joch Pfarrer Zu Oberhaußbergen mit beÿstand herrn Peter Aubrÿ deß Kupfferstechers seines noch ohnentledigten Curatoris
in gegensein Herrn Johann Caspar Erhardts Schulschaffners für sein eÿgene Person – schuldig seÿe 50. Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen, die Jenige 50. lb. Capital so Ihme dem Debitori, Von weÿl. Christina Conradin seiner Großmutter seel. Vermög der am 2. Martÿ A° 1638. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibung legirten und hernach uff daß, in der Pergamentiner Gaß Zwischen Johann Scherningß des buchführers und der Mollingerischen Behaußung, gelegenes Hauß, nach besag deß durch weÿl. H. Caspar Medlern den Notarium den 6. Junÿ A° 1649. für Fr. Anna Rettichin deß Debitoris Mutter seel. ußgefertigten Theil Registerleins fol. 5. Verwißen worden ist, item alles übrige, so Ihme dem Schuldnern Jure dominÿ ahn oballegirter behaußung gebühret

Jean Joch, pasteur à Wangen, cède ledit capital au receveur Jean Gaspard Erhard

1671 (ult. mart.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 303-v
Erschienen H Mr Joh: Joch Pfarrherr Zu Wangen
in gegensein H Johann Caspar Erhardts Schulschaffners für sein Person
daß Er demselben, ahne statt der, aus der am j. Martÿ a) 1666. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter obligation schuldig. 50. lb Capital, vffrecht redlich und ohnwiderrufflich cedirt und übergeben habe die Jenige 50. lb welche Weÿl. Christina Conradin sein H. M. Jochen Großmutter seel. vermög der am 2. Martz a° 1638. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten Verschreibung ihme legirt habe, und hernach vff die in der Pergamenter Gaßen Zwischen Johann Scherningß und denen Mollingerischen gelegene Behaußung, nach besag deß durch weÿl. H Caspar Medlern Not. seel. den 6. Junÿ A° 1649. für weÿl. Anna Rettichin sein H M. Joch. Muter seel. ausgefertigten theil Registerlin fol. 5. verwiß . word. sein H Erhardts special Unterpfand ist, Alßo d. d. h. Cessionarius mit solchem in solutum cedirten Capital seines Gefallens Zu thun und Zu ligen befugt

Le messager Jean Pierre Joch et sa femme Jeanne hypothèquent au profit du syndic Jean Jacques Frid un quart de la maison dont les trois autres quarts appartiennent au pasteur Jean Joch et à Pierre Aubri

1672 (19. 7.br:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 483-v
Hannß Peter Joch der Cancelleÿ bott und Johanna sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿse herren Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herren Abraham Gollen, beede alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt ihrer nechster Verwanther hierzu Deputirter – schuldig deÿen 25. lb
dem Edel- Vesten- hochgelehrten herren Johann Jacob Fridten Jcto. et Reipubl. Patriæ Syndico et Consiliario
Unterpfand, Ein Vierter theil dem Debitori für ohnvertheilt gebühren, ahne Hauß, hoffstatt höfflin und allen übrigen deren Gebäwen begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Pergamentiner Gaßen ohnfern deß bierhaußes Zum Rosen Crantz einseit neben Johann Schering dem buchbinder, anderseit neben denen Mollingerischen Erben, hinden uff den Rhatsamhaußischen hoff stoßend gelegen, daran die übrige dreÿ Vierte theil herren Peter Aubrÿ dem Kupfferstecher und herren M. Johann Jochen Pfarrern Zu Wangen eÿgenthümblich Zuständig

Le graveur sur cuivre Pierre Aubri hypothèque la maison entière au profit des enfants mineurs du fournier Laurent Schmidt

1677 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 533-v
Erschienen H. Peter Abrÿ der Kupfferstecher
in gegensein Diebold Hummels deß Weißbeck. alß Vogts Lorentz Schmidts deß haußfeurers nunmehr seel. nachgelaßener kinder – schuldig seÿe 50. lb
in specie unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier beÿ dem Bierhauß Zum Rosenkrantz, einseit neben Johann Gerning dem buchkrämer, anderseit neben herrn Ursino U. I. Ddo und Stallschreibern ehevögtlidner weiße gelegen, welche behaußung annoch vmb 100 fl. dem Waÿsenhauß alhier, Item umb Herrn Andres Fischern Fünffzehnern, so dann umb 100 fl. Herrn Johann Caspar Erhardt alten Schulschaffnern verhafftet

Pierre Aubri hypothèque la maison au profit de Jean Georges Nürnberger, chef de la Monnaie à Nuremberg, et de sa femme Dorothée Marie. La femme du débiteur se porte garante.

1682 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 155
Erschienen Herr Peter Aubrÿ der Kupfferstecher
hatt in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten Herrn Christian Breuningß U.I. Ddi und E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratoris alß herrn Georg Nürnbergers deß Müntzmeÿsters und frawen Dorotheæ Mariæ, beÿder Eheleuth in deß heÿligen Reichß Statt Nürnberg wohnhaft (…) hierzu constituirten befehlhabers – demnach Er Aubrÿ in weÿl. herrn Christoph Enders Buchführers für außgeborgte wahren und bücher so über die Jenige 27. fl. 21. Cr. so herr Georg Andres Dollhopff der buchführer Zu bezahlen habe
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen rechten und Zugehördten alhier in der pergamenter Gaß ohnfern deß bierhaußes Zum Rosenkrantz, einseit neben H. Johann Vrsino U.I. Ddo und Stall schreibers, anderseit neben herrn Hannß Jacob Haubenstrickher E.E. Großen Rhats beÿsitzer gelegen, welche behaußung noch umb 100. fl. Andres Fischers XV. nachgelaßener Wittib, Item umb 100. fl. H. Hanß Jacob Erhardten alten Schulschaffnern jährlichen 6. fl. Zinß dem Waÿßn hauß
Und deßen Zu noch mehrern Versicherung so ist auch persönlich erschienen fraw Martha deß Debitoris Eheweib mit beÿstand des Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn Johann Daniel Braunen und herrn leonhardt Baldners beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter, die hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein wird, ohnverscheidentlich verbürgt

Pierre Aubri hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Braun assesseur au Grand Sénat

1682 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 195-v
Herr Peter Aubrÿ der Kupfferstecher
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig undt weÿsen Herrn Johann Daniel Braunen E.E. großen Rhats beÿsitzers – demnach Er Aubrÿ Herrn Frantz Cardon dem handelßmann Zue Augspurg in Gehaltener Abrechnung, bekanntlich 97 fl. für außgeborgte wahren schuldig und Er Herr Braun dafür bürg worden (…)
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen rechten und Zugehördten alhier in der Pergamentinen Gaß ohnfern deß Bierhaußes Zum Rosenkrantz, einseit neben H. Johann Vrsino U.I. Ddo und Stall schreibers, anderseit neben herrn Hannß Jacob Haubenstrickher obwohlgedachten Rhats beÿsitzern gelegen
Und deßen Zu noch mehrern Versicherung so ist auch persönlich erschienen fraw Martha deß Debitoris Erkannt Willfahrt mit beÿstand des Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn Abraham Büchels und herrn Lienhardt Baldners, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit deputirter, die hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein wird, ohnverscheidentlich verbürgt

Donataire de sa femme Marthe, Pierre Aubri passe un accord avec Jean Joch (son neveu) au sujet de la donation

1684 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 399
Herr Peter Aubrÿ der Kupfferstecher, mit beÿstand H. Johann Scherningß deß buchhändlers an einem,
So dann Herr M. Johann Joch Diaconus der Pfarr Kirch zu St Niclaus am andern, und beÿde theil mit assistentz Herren Daniel Lienhardts und Herren Mathæi Schmidts alß aus E.E. Großen Rhats mittel, bereits in vorigem Jahr hier Zu insonderheit Zu beÿder Parten güttlichen Vergleichung deputierter
Demnach beÿde theil in einiger differenz, betreffend die ienige Donatio und legata, so weÿl. fraw Martha Aubrÿ eingangß gemeldt Herren Aubrÿ haußfrau, nunmehr seel. in dero uffgerichteten und per Mortem confirmirten Testamento Verordnet gestandten, alß hetten sich beÿde Parten durch ehrengedachter Herren Rhats deputirter Vermittlung und darauff den 28. Junÿ Vorigen Jahrs erfolgter Obrigkeitlicher Ratification deß Vorhien getroffenen und beÿ wohlgedachtem Rhat den 23. ejusd. producirten Vergleichs dahier mit einander ein für alle mahl Verglichen
(…) Fünfftens, bleibt es beÿ der in der Pergamentiner gaß ohnfern deß Rosengrantzes gelegener und in gemeinschafft mit einander habender behaußung durchauß

Les Conseillers et les Vingt-et-Un exemptent Pierre Aubri du logement militaire à cause de son grand âge

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
(p. 38) Sambstags den 10.ten Martÿ 1685 – Peter Aubri umb liberation der Einlogirung.
G. nôie Peter Aubry, des Kupferstechers, Weilen er ein alt[er] und über 80 jahr erlebter Mann ist, Und Nicht mehr, als wal[-] seiner, und seiner Magd underhalt nöthig, übrig hatt ihme a[-] zweÿ soldaten inquartiert werden und selbige nicht aco[-] Kann, als bitt Unterth. Umb Liberation der Einlogirung [Erkant] An die Herren Deputirte der Einquartierung. Herr XXI. Mockel, Herr Gilig

Pierre Aubri a institué légataires Anne Elisabeth Schmidt pour un tiers, Jean, Jean Pierre et Jean Jacques Zesenmacher (ses neveux, fils d’Anne Marie Aubri et de Georges Zesenmacher) pour un quart et pour le dernier quart Jean Tscherning (son demi-frère). Jean Tscherning devient seul propriétaire de la maison après avoir réglé les capitaux dont elle était grevée.

1692 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 817-v
Jgfr. Anna Elisabeth Schmidtin so majorennis mit beÿstand H. Lorentz Hammen deß Weißbecken und E:E: kleinen Raths beÿsitzer Ihres Vogts
Hn Johannis Tschernings, deß buchhändlers
angezeigt und bekandt demnach auß weÿl. Hn Peter Aubry gewesenen Kupfferstechers sel. Verlaßenschafft unden beschriebene behaußung Ihro Annæ Elisabethæ Zu einem dritten, Ihme Tscherning Zu einem dritten, und Johann, Johann Peter und Johann Jacob Zeßenmachern dreÿen Brüdern zum übrig. dritten theil erblich zugefallen, Er Tscherning aber die darauff gestandene Capitalien bezahlt und ferner zu bezahlen allein übernomm. So habe Sie Anna Elisabetha bereits vor ohngefähr einem jahr in beÿsein E.E Kleinen Raths damahls ernannten HHn Deputirt. sich mit Ihme Tscherning Ihrer portion halben dahin verglich. daß Sie Ihme Ihre portion daran guthwillig überlaßen und eÿgenthümlich cedirt maßen Sie demselb. hiermit nochmahl übergeb. hab. wolle – erlegt 7 pfund 10 schilling Und ist dieß die behaußung darvon oben meldung geschieht, Nemblich hauß, höfflein, sambt allen übrig. deßen Gebäuen, Recht und Zugehörd. allhier in der Pergamenter Gaß, Oberhalb deß bierhauß Zum Rosen Crantz, geg. über einseit neben hans Jacob Schäffen, dem Kübler and. seit neben hans Georg Leÿbold, dem Kirßner hind. auff Hn Jean Loyson Schultheiß zu Wingerßheim

Le relieur Jean Tscherning épouse en 1654 Anne Marie Mock, fille du tailleur Jean Sébastien Mock : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats, célébration
1654 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 594
(Eheberedung) Erschienen Johann Scherning der Buchbind. und Burg. Zue Straßburg amß hannß an einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, hannß Bastian Mockh deß Schneiders und Burgers alhier, eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand erstermelts ihres Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 70)
1654 Dominica XXVI Trinitatis. Johann Tscherning der Buchbinder, Herr Johann Tschernings gewesenen burgers vndt buchhändlers alhier hinderlaßener Ehelich. Sohn, Vnd Jungfr. Anna Maria Johann Sebastian Mockhen des Schneiders Undt Burgers alhie eheliche Tochter. Copulabantur Mont. d. 27.t 9.bris Zum JS Peter (i 81)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 566, n° 13) 1654. Eodem [Sonnt. 26. Trin: 19. 9.br]. Johann Tscherning der buchbinder, weiland Joh: Tscherning des burgers vnndt buchhändlers alhier hinderlaßenen Ehelichen Sohn Unndt J. Anna Maria, Sebastian Mockhen des burgers vnndt schneiders alhie Eheliche dochter. Mont. 27. 9.br J. St. Peter, weinsticher stub (i 315)

Le notaire Etienne Corneille Saltzmann dresse en 1693 l’inventaire des biens d’Anne Marie Mock (voir l’inventaire de 1705). Jean Tscherning se remarie en 1694 avec Catherine Salomé Schwartz, fille du secrétaire au bureau de la manance Jean Adam Schwartz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und wohlachtbaren Herrn Johann Tscherning buchhändlern und burgern allhier Zue Straßburg, alß dem herrn hochzeiter ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Catharinæ Salome gebohrner Schwartzin Weÿl. des auch wohlachtbahren und wohlvorgeachten herrn Johann Adam Schwartzen geweßenen wohlbestellten Schirmgerichts Actuarÿ allhier hinderlaßener ehelichen dochter der Jungfrauw hochzeiterin ane dem andern theil (…) So beschehen undt Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sonntag den Ersten Monaths tag Augustei newen Calender Im Jahr deß herren alß man Zalte 1694, [unterzeichnet] Joh: Tscherning Sen; alß hochzeiter bekenne wie obsteht, Catharina Salome gebohrne Schwartzin als hochzeiterin bekenne wie obsteht

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 47-v, n° 289)
Eodem [Dom. XIII post Trinit.] seÿnd Zum II mahl außgeruffen worden h. Johann Tscherning der ältere buchbinder und burger Jfr. Catharina Salome, weÿl. hr. Johann Adam Schwartzen geweß. Secretarii beÿ allhsiger Statt Pfenningthurn nachgel. ehl. tochter, Seÿndr gleichfalls copulirt word. den 15. Septembr. [unterzeichnet] Johann Tscherning alß hochzeitter, Catharina Salome schwartzin (i 48)

Jean Tscherning meurt en 1704 dans sa maison place Saint-Thomas en délaissant six fils et une fille. Les experts estiment la maison rue du Parchemin à 225 livres. La masse propre à la veuve est de 539 livres, celle des héritiers de 937 livres. L’actif de la communauté s’élève à 899 livres et le passif à 421 livres.

1704 (21.8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 476 (abtheilung n° 484)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, Liegender: vnd Vahrender Keinerleÿ außgenommen, so weÿland der Ehrenvest: und Wohlvorgeachte Herr Johann Tscherning der ältere geweßene buchhändler und buchbinder auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten Septembris instehenden Zu end lauffenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herr, seel. hinderlaßener Kinder und per Testamentum instituirter Erben, deren geschwornen herrn Vogts auch E.E. Kleinen Rhats hierzu deputirten herrns, alle nach dießem titulo Inventarÿ ordentlich benahmsten fleißig inventirt und ersucht durch die viel Ehren und tugendsahme fraw Catharinam Salomeam gebohrne Schwartzin die hinterbliebene fr. Wittib, mit beÿstand des Wohl Edel, Vest und hochgelehrten herrn Johann Philipp Hecker J. U. Ddi und derzeit wohlverordneten Actuarÿ allhießigen Accises auch vornehmen burgers Zu Straßburg als ihres geordnet und geschworenen H. Curatoris – so beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg dienstags den 21. Octobris Anno 1704.
Der Verstorbene Herr seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Tscherning Jun: buchhändler und buchbinder auch burgern allhier Zu Straßburg, welcher auch der Inventation von anfang biß Zu end persönlich beÿgewohnt, 2. den auch Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Peter Tscherning gleichfalls buchhändler und buchbinder auch burgern allhie, so ebenfalls in persohn Zugegen geweßen. 3. den Ehrenhafften Andreß Tscherning gleichfalls buchbindern, welcher sich aber derzeiten außerhalb Königlich frantzöißen diensten enthält, in deßen wie auch seines hernachbenanten bruders Emanuels Nahmens, als welche beede allhier ohnverburgert, der Wohl Edel, Vest fürsichtig und wohl weiße herr Philipp Caspar Leitersperger, vornehmer burger und E.E. großen rhats alte: anjetzo aber E.E. Kleinen rhats alhier ane Constofflers statt höchstmeritirte Assessor als auß wohlermelten Rhats Mittel darzu in specie deputirter herr beÿ dem geschäfft erschienen, 4. den Ehrenachtbahren Johann Carl Tscherning, burgern und bedienten beÿ allhießigem Allmosen welcher ebenmäßig præsens war, 5. den Ehrengeachten Emanuel Tscherning buchbindern und Schirms Verwanthen allhier, so auch selbsten beneben deßen ob Edelerwehntem herrn Deputato der Inventation abgewartet, 6. den Ehrbahr und bescheidenen Johann Adam Tscherning leedigen buchbinder Gesellen so dermahlen sich in der fremdte vf der wanderschafft befindet, in deßen Nahmen als schrifftlich von Ihm constituirter Anwaldt der Wohl ehrenveste und Wohlvorgeachte herr Johannes Welper Jun. der Schreibereÿ befließene und burger allhier sich beÿ gegenwärtiger Inventur angemeltet undt derselben beÿgewohnt, So dann 7. die Ehren und tugendsahme Jungfrau Annam Mariam Tscherningin, welche dann ebenfalls beneben den wohl Ehrenvesten fürsichtig und Weißen herrn Johann Georg Stecher burgers und E. E. Großen rhats allhier alten wohlverdienten beÿsitzern, als Ihrem geordnet und geschworener herrn Vogt, biß Zu des Geschäffts endignung persönlich Zugegen geweßen. Also all Sieben des in Gott ruhenden herrn mit weÿl. der Ehren und Tugendsahmen frawen Annæ Mariæ gebohrner Mockin nunmehr seel. in erster Ehe erzeigte Kinder und Zugleichen theilen Erben
Copia der Eheberedung – Extractus Auß dem von dem abgelebten herrn und seiner Erstern Haußfrawen Annæ Mariæ gebohrner Mockin deel. den 19. Martÿ Anno 1693. auffgerichteten verschloßenen Testamento – Extractus Auß vorgemelyer beeden geweßenen Ehepersohnen auffgerichteten Nachdisposition vom 10.ten Maÿ Anno 1693. – Copia des von sem seel. Herrn Tscherning selbsthändig geschriebenen Testamentz Zeduls pder letstgestiffteter Nachdisposition – Publicatio Testamenti Clausi

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomas plahn gelegenen, vnd in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, volgender maßen befunden worden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, In der obern Stuben, In der obern Stubkammer, Im obern haußöhren, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, Il Mittlern haußöhren, In der Undern Stuben, In der vndern Kuchen, Im Keller
(f° 15) Eÿgenthumb ane Haüßern. (E.) Ertlcihen hauß vnd hoffstatt ane St. Thomans plahn (…)
(E.) It. hauß höfflin sambt allen vbrigen deßen gebawen rechten v. zugehörden allhier in der Pergamentergaß oberhalb des bierhaußes Zum Roßen Krantz gegenüber, einseith neben hans Jacob Schöffen dem Kübler, anderseith neben weÿl. Mstr hannß Georg Leÿboldt des Kürßners seel. Erben gelegen, hinden auff Jean Loyson den Schulthesen Zu Wingersh. stoßendt, davon gehen Jährlichen 2. lb d auff Assumptionis Christi dem Allhießigen Weÿßenhauß, widerlößig in Cap. mit 50. lb d. It. 12. ß d. bodenzinß gemeltem Weÿßenhauß Jährlichen dicto termino in Cap. ohnvergreifflich gerechnet lößig mit 12. lb. Undt ist soche behaußung vermög obangeregter Abschatzung allhießig. geschwornener Werckmeistere vber vorstehende beschwerde angeschlagen worden per 213.. Darüber vorhanden ein perg. Vergleich vnd respectivé cession in allhießiger C. C. stuben gefertiget, deren datum den 29. 10.br. 1692. mit wohlgemelter C. C. stuben anhangendem größern Insigel verwahrt, mit altem N° 3 signirt und darbeÿ gelaßen.
(f° 16) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Vermögen. Vermög Inventarÿ über Ihr der Fr. Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in A° 1694. durch herrn Johann Peter Kolben Notm. publ. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über weÿl. frawen Annæ Mariæ Tscherningin gebohrner Mockin des abgeleibten herrn seel. erstern haußfrauwen Verlaßenschafft in Anno 1694 durch herrn Stephan Cornelium Saltzmann Notm. publ. et Academ. auffgerichtet
(f° 27) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib nahrung betr. Sa. Haußraths 32, Sa. Silbers 10, Sa. Guldener Ring 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüttern 240, Sa. Eÿgenthumbs ane einem gülttguth 75, Sa. Ergäntzung 155, Summa summarum 539 lb
Der Erben Vermögen belangendt, Sa. Haußraths 135, Sa. Leerer Vaß 15, Sa. Silbers 4, Sa. Guldener Ring 13., Sa. Eÿgenthumbs ane Heußern 713, Sa. Activ Schulden 109, Sa. Ergäntzungs rests 122. Summa summarum 1114 lb – Schulden 177, Nach deren Abzug 937 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 42, Sa. Frucht 40, Sa. Wein und Leerer Vaß 94, Sa. Kupfferstuck 646, Sa. Silbers 8, Sa. baarschafft 66, Summa summarum 899 lb – Schulden 421, Nach deren Abzug 477 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1729 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen undt Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Sonntag den Ersten Monaths tag Augustei newen Calender Im Jahr deß herren alß man Zalte 1694
Copia Testamenti (…) Straßburg den 27. Octobris Anno 1696. Johannes Tscherning der ältere bekenne wie obstehet
Abschatzung den 30. 8.bris aô 1704. Weÿland des Ehrhafften und bescheidenen Herrn Johann Scherning gewesenen buchbinders seel. hinder laßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem thomas blohn gelegen (…)
Die andere behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Rosen Krantzgaßen gelegen einseits neben Anna Ursula Leopoldin anderseits neben Andreas huck holtzleger hinden auff den herren Schultzen Von Wingersheim stosend, welche behausung hoff hinder gebäudlein und Nebens gang sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen, Werckhleuthe sich in die besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Hundert und Fünffzig gulden. bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Les héritiers Tscherning vendent la maison au cordonnier Jean Othon Vogel moyennant 450 livres

1705 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 109-v
(450) Johann Tscherning buchbinder, J: Peter Tscherning auch buchbinder, Johann Carl Tscherning allmoßen knecht, ferner S.T. Hr Philipp Caspar Leitersperger XXI.ger nahmens Emanuel Tscherning buchbinders u. andres Tschernings gleicher profession, Item hr. Joh: Welper Ju: scribent nahmens Adam Tschernings deß ledigen buchbinders u. dann hr Joh: Georg Stecher E.E. Großen Raths alter beÿsitzer alß vogt Anna Maria Tscherningin
in gegensein Joh: Ottmann Vogels schuemachers
Hauß u. höfflein sambt allen übrigen deren gebaüen, begriffen, rechten u. zugehörden allhier in der Pergamenter gass oberhalb deß bierhauß zuem roßen Crantz gg. über, einseit neben Joh: Jacob Schäffer küblers anderseit neben Hanß Georg Leÿbold Kürßnern hinten auf Jean Loyson Schultheiß zu Wingersheim stoßend gelegen, von welcher behausung gehen jährlichen 12 ß d bodenzinß dem Waÿßenhauß (um 50 pfund und 400 pfund capitalien verhafftet) welche der Käufer kraft eines von Hn Daniel Rohren Not: publ: beÿ der Tscherningischen verlaßenschaffts inventation gebrauchet worden

Originaire d’Elgg dans le canton de Zurich, le cordonnier Jean Othon Vogel (Jean Omer Vogel, le prénom étant écrit soit Ottmann soit Ottmar mais la signature est Ottmann) devient bourgeois avec sa femme Anne Marie, fille de l’officier Jean Jacques Düringer le 11 septembre 1698. Leur enfant suit la coutume et ne devient pas bourgeois avec ses parents
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1212
Hanns Ottmar Vogler Von Elg, Zürcher gebieths, der schuemacher erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß so bereits auf den Pfenningthurn erlegt worden, Anna Maria Hannß Jacob Düringers gew. constablers tochter seiner haußfrauen aber empfangt es durchaus gratis mit ihrem Kind ist es beÿ ordnung Gelaßen worden vnd werden beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur: d. 11. 7.bris 1698.

Anne Marie Düringer meurt en 1715 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après elle, de sorte que le veuf est seul héritier. Les experts estiment la maison 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 118 livres.

1715 (24.4.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 21) n° 526
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und güther, liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren: undt tugendsahme Fraw Anna Maria Vogelin gebohrne Düringerin deß Ehrenhafften undt Bescheidenen Meister Johann Ottmar Vogels Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nach ihrem den 17. febr: gegenwärtigen 1715.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hieintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren obgedachten ihres hinterbliebenen Wittibers Weilen Weÿl. Johannes Vogel deroselben mit ihme Wittibern ehelich erzeugter hinderlaßener Sohn und gewesener einiger Erb den 21.ten febr. Vorberührten Jahrs dießes Zeitliche auch geseegnet und demnach deßelben Mütterlich Verlaßenschafft auff Ihne per modum successionis erblichen gekommen, inventirt undt ersucht (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Aprilis Anno 1715.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Pergamenter gaßen gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden Worden, Wie folget
Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Cammer B, Im haußöhren, In der Soldaten Cammer, In der Kuchen
Eigenthum ahne Einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt Vnd höfflein samt allen übrigen gebäwen begriffen weithen rechten Zugehördten Vnd gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Strßb. ahne der Pergamenter gaßen, 1.s neben Weÿl. Joh: Georg Leybold des gewesenen Kürschners hinderlaßenen Eckheln, 2.s. neben Joh: Jac: Rothen dem Schreiner und hinden auff Weÿl. herrn Johann Loyson de geweß. Schultheißen Zu Wingersheim hinderlaßene Wittib stoßend, davon gehen dem Stifft Waÿßenhauß auff den Auff fahrts Tag Jährlichen 3. lb 4 ß Zinß So in Capital abzulößen mit 64. lb, Item 6 lb 5 ß d Zinnß gibt mann Jährl. auff faßnacht Fr. Catharinä Salomeä Tscherningin so in Capital ablößig mit 125 lb. Undt dann 3 lb 15 ß d Zinß Jahr sauff den 21. febr : Herrn Joh. Philipp Heckern E. E. Großen Raths Verwanthen so in hauptguth abzustatten mit 75. lb. Summa der beschwehrden macht 264. lb. Sonsten freÿ ledig und eigen und über obige beschwehrden annoch durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister Vermög ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 25.t Aprilis Anno 1715. annoch æstimirt pro 86. lb. Darüber ist vorhanden 1. teutscher pergam. Kauffbrieff in allh. C. C. Stub gefertigt und mit dero anh. Kleinen secret Insiegel verwahrt, datirt den 7. febr : 1705.
Series rubricarum, Sa. Haußraths 24, Sa. werckzeugs und leder Zum schuemacher handwerck gehörig 4, Sa. Lährer faß und bütten 3, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 86, Summa summarum 118 lb – Verstallung und Beschluß summa hujus Inventarÿ 118 lb

Anne Marie Düringer meurt à l’âge de 55 ans. Son beau-frère Jean Pierre Bickelhaub signe l’acte
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715, f° 238-v, n° 14)
1715. Mont. d. 18. febr. frühe Morgens Zwischen 4 u. 5. Uhr starb u. wurde Mittw. darauff beÿ gehaltener Leich Pr. auf dem Gottesacker S Helenen begraben fr. Anna Maria Vogelin, gebohrne Thüringerin, Mr. Joh: Ottmar Vogels, deß burgers v. schuhmachers gewesene ehl. haußfr. Ihres alters 55. Jahr [unterzeichnet] Johann ottman vogel als witwer, Johann Peter bickelhaub alß schwager (i 244)

Son fils Jean Vogel meurt cinq jours plus tard à l’âge de 19 ans d’une maladie qui n’a duré qu’un jour. Est témoin de l’acte son cousin Christophe Charles Düringer
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715, f° 238-v, n° 15)
1715. Sambst. d. 23. febr. frühe morgens umb 1. Uhr ist Johannes Vogel nach einer außgestandenen Nur einen tagen kranckheit seiner Mutter Vorstehender Anna Maria Vogelin georherner Thüringerin, durch einen seelig. tod Nachgefolgt, Wurde (Mont.) darauf Zu S Helenen beÿ gehaltener Leich Pr ehrlich begraben, seines alters 19 Jahr weniger 7 tag, [unterzeichnet] Johann ottman vogel schumajcer alß vater, Christoph Carrl dirringer als fetter (i 244)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritier non bourgeois doit régler le droit de détraction. La somme déclarée au fisc (400 florins) est supérieure à celle constatée lors de l’inventaire (200 florins)
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 126
(Schuhmacher, F. N° 1501) Weÿl. Frauen Annæ Mariæ gebohrner Dürningerin Hannß Ottmar Vogels des Schuhmachers und burgers alhier geweßener Ehel. Hausfraueb Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 19.b, 188. lb, 18 ß 7 ½ d
die machen 200. fl, derselbe verstallte hiengegen 400. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1714. mit 1 lb 19 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 5 ß 6 d – Summa 2. lb. 6 ß 10 d
Abzug. Johannes Vogel der ohnverburgerte Sohn, soll von seinem Mütterl. Erbe der 45. lb. den Abzug entrichten mit 4. lb 10 ß 4 d
Machen Vorstehende beede Summen zusammen 6. lb 17 ß 2 d
dt. 18° Maÿ 1715.

Jean Othon Vogel se remarie en 1715 avec Catherine Grohberger, fille de tisserand : contrat de mariage par lequel le mari lègue la jouissance viagère de sa maison à la future épouse, célébration

1715 (2 Junÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 418
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Ottmann Vogeln, Wittibern und Schuhmachern Burgern allhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Catharinæ gebohrner Grobergerin, deß Wohl Ehrsammen und Vorachtbaren herrn Johann Grohbergers Leinenwebers und Barchethändlers mit Weÿl. der ehren und tugendbegabten frawwen Barbara gebohrner Kraußin ehelich erzeugten in erster Ehe tochter, alß der hochzeiterin am andern theil
Zum fünfften Verordnet der hochzeiter wan Er vor seiner hochzeiterin mit tod abgeh. thäte, deroselben zu einem lebtägig. doch aber alßd. wied. fällig wÿdumb seine alhier ane der Pergamenter gaß ohnweit dem bierhauß Zum roßen Krantz gelegene wohnbehauß. sampt undt sonders mit dem anhang daß sie schuldig seÿn solle, solche die Zeith über in gutem baw undt ehre zu erhalten
Beschehen und verhandelt seÿnd dieße dinge in der Königl. Statt Straßb.. (…) Sontags den 2.ten Junÿ Anno 1715. [unterzeichnet] Jan otman vogel als hochzeiter, Catharina Grobergerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 19-v, n° XI)
1715. dominica I et II post Trinitatis proclamati sunt Johann Ottmann Vogler der Schuhmacher und Burger allhier und Jfr. Catharina H Johannes Groberger deß Leinenwebers und burgers allhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. 3.t Julÿ [unterzeichnet] Johann otman vogel als hochzeiter, Catharina Grobergerin Als hoch Zeiterin (i 24)

Jean Othon Vogel meurt en 1730 en délaissant pour héritière sa veuve après avoir fait divers legs à ses frères et sœurs demeurant à Elgg et à Albisrieden près de Zurich. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 199 livres, la masse propre aux héritiers de 68 livres. L’actif de la communauté s’élève à 514 livres, le passif à 72 livres.

1730 (31.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 181 (1553)
Inventarium und Beschreibung aller derjenig. Haab und Nahr., so Weÿl. der Ehrs. und bescheid. Mstr. Johann Ottmann Vogel geweß. Schuhmacher v. burger alhier nunmehro seel. nach seinem d. 9. Martÿ lauffenden 1730. Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödl. ableiben hier Zeitl. Verlaßen, Welche Nahrungs Verl. dato zu end stehen auf freundl. Ansuchen Erfordern undt Begehren der Tugends. fr. Catharinä Vögelin geb. Grohbergerin der hinterbl. Wb. sowohl vor sich alß auch ihrer künfftighin nach todt Verl. Erben, alß welche der abgel. hr. Vermög seines auffger. hernach inserirt. Test. nuncup. Zu gleich auf ad æquales partes zu seinen Erben denominirt instituirt und eingesetztet hat, ersucht v. Invent. nach deme sie die ged. Wb. mit assistentz H Joh: Philipp Gerhardts ihres constituirten vogts in solches alles (vorgewiesen) – Actum Straßburg d. 31. Maÿ 1730.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßenkrantz gelegenen und in dieße Verl. gehörigen Behaußung Hat sich befunden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck In der Cammer A, In der untern Wohnstubn In der Stub Cammer, Auf der Hintern Bühn
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung Hoff, Hoffstatt sampt allen übrig. gebeüen, begriffen, weithen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßb. ane der Pergamenter gaß, ohnfern dem Roßen Krantz 1. s. neb. H. Joh: Peter Pflug Werckmeister des Maurhoffs, 2.s. neben hanß Jacob Rothe dem Schreiner, hinten auf N.N. so freÿ Leedig und eig. und durch die geschwornen Hh. Werckmeister Zufolg eines beÿ mein des Not. befindtl. Scheins de dato 29. martÿ 1730. æstimirt und angeschlagen Vor und Vmb. 350. lb. Darüber bes. 1. teutscher perg. Kbf. in alhieß. C C Stub gefert. und mit dero anhangend. Innsiegel Verwahrt datirt 7. febr. 1705. Ferner noch Zweÿ andere respect. Kauf, Cessions v. Vergleichs Brieff auß ges. C. C. Stub gef. denen der eine datirt d. 29. dec. 1692. derandere aber d. 8. Octobr. 1599.
Ergäntzung der Wittib währender ehe abgegang. ohnveränderten guths. Inventarÿ über ireo dero Verstorb: Ehemann eel. Zugebrachte Nahrung in Anno 1719. d. 7. Aug. durch nunmehro weÿl. H Joh: Adam Ösinger gew. Not. und Burg. alhie auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 12, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 106, Sa. Ergäntzung 72, Summa summarum 199 lb
Der Erben Unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 16, Sa. Weins und Leerer Faß 2, Sa. Werckzeugs 1, Sa. des haußes 350, Sa. Ergäntzung (22, abzug 264, verbleiben sie annoch schuldig 241) Summa summarum 370 lb – Schulden 281, Nach solchem abzug 88 lb
Das Unverändert und Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 31, Sa. Weins 28, Sa. Waahren 1, Sa. Silbers 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 193, Sa. Activorum 256, Summa summarum 514 lb – Schulden 72, Nach solchem abzug 441 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 770 lb
Ergäntzung wegen des von des Verstorbene Nahr. wehrender Ehe abgegang: ohnv. Guths, Lauth Invent. über weÿl. Fr. Annæ Mariæ Vogelin gebohrner Düriningerin deß Verstorb. erstern haußfr. sel. Verlaßenschafft in Anno 1715. durch weÿl. H. Joh: Adam Ösinger Not. seel. auffgerichtet
Copia der Eheberedung, vide beÿlag sub dato 2 Junÿ 1715. (…)
Copia testamenti vide beylag de dato 1 Sept 1719. (…) in einer alhier in der Königl. Statt Straßburg ane der Pergamenter Gaß gelegenen, dem testirer eigenthümlich zuständigen und bewohnenden behaußung dei untern Wohnstuben mit Zweÿen fenstern auf bemelte Gaß und mit dreÿen in den Hoff außsehend, (…) persönlich kommen und erschienen ist der Ehrsahme und bescheidene Mstr Johann Ottmann Vogel Schuhmacher v. burg. alhier Zu Straßburg Zwar Krancken Leibes auff einem bette Liegend (…) Auch dem dritten (…) so setzt der testirer wann er ohne hinterlaßung Ehelich erziehlte Leibes Erben, Vor siener Ehefrauen mit Todt abgehen würde, weilen er sonsten Keine Noth Erben hat, über Abzug hernach Verschaffter Legaten zu seinem wahren, rechten und ohngezweiffelten Erben ein, (…) seine geliebte Ehefrau
Vierdtens Legirt Er seinen Vier Geschwistrichen nahmentlich Elisabethæ, Johann Wörners des Schneiders und Burgers Zu Illick Ehefrau, Ferner Annä Mariä, Martin Geßmanns burgers zu Albißrithen v. Maurers daselbsten haußwürthin, weither Annä Christian Mantels Schuhmachers v. burg. in Illick Ehefrauen und dann Johann Jacob Vogeln dem Schneider und burg. zu mehrgesagtem Illick Viertzig Gulden
Abschatzung d. 29. Marty Aô 1730. Auff begehren Weÿl. des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Ottman Fogel gewesenen Schumachers seel: hinterlaßene fraw Wittib ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg beÿ dem Bierhauß Zum Rosen Krantz. gelegen, einseits Neben herrn Johann Peter Plug Werck Meister des Maurhoffs, anderseits Neben hannß Jacob Roth Schreiner, hinden auf ein hauß der frau (‘-) Zugehörig, stosend, welche behausung hinder gebäulein, Stuben Cammern, Soldaten Cammer, Küchen, hauß Ehren, gebälcktes Kellerl. höffel und gumpff bronne sampt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßb. geschwornene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wird Vor und Umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 500 florins et que les légataires non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1730, Livres de la Taille (VII 1177) f° 26-v
(Schuhmacher F, N° 5190) Weÿl. Hannß Ottmar Vogel geweßenen Schuhmachers und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer
Concl. Fin. Inv. ist fol . 68-b, 770 lb 1 d, die machen 1500 fl. Verstallte nur 1400 fl alßo Zu wenig 100 fl.
Nachtrag 6. Jahr in duplo à 6 ß -1 lb 16 ß
Und 4 Jahr in simplo à 3 ß macht – 12 ß
Ext. Stallgeltt pro 1730 – 3 lb 9 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 17 ß 6 d, Sulla 6 lb 16 ß 6 d
Auf Bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 4 ß, Rest 5 lb 12 ß 6 d
Abzug. des Verstorbenen ohnverburgerte Geschwüsterde haben Von 20. lb d Finito usufructu anfallendem legat den abzug Zu erlegen mit 2 lb
dt. 16. Aug. 1730.

La veuve fait un testament en octobre 1730.
1730 (19. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) f° 208
Testament – Persönlich erschienen ist die Ehr und Tugendsame fraw Catharina Vogelin gebohrne Grohbergerin weÿl. des Ehrsahmen und bescheidenen mstr. Johann Ottlann Vogels Schuemachers vnd burgers alhier seel. nach tod. verlaßene Wittib, auffrecht gehend vndt stehend. leibs (…)
Actum d. 19. octobr. 1730. [unterzeichnet] Catharina Vogelin

La veuve Catherine Groberger se remarie en 1731 avec David Schnell, péager à la Porte Blanche : contrat de mariage, célébration
1731 (23. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 236
Eheberedung – zwischen den Wohl Ehren vesten v. großachtbahren H. David Schneller Zollern am weißen thurn vnd burg. alhier alß wittibern vndt hochzeithern ane einem
so dann der Ehr v: tugendsahmen fr. Catharina Vogelin gebohrner Grohbergerin weÿl. H Otten Vogelß geweß: schumach: v. burg. alhier hinterlaßenen wittib alß hochzeitern andern theilß
Actum Straßb. d. 23. octobr. 1731. [unterzeichnet] david Schnell alß hohzeiter, Catharina vogelin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141-v, n° 32)
1731. Domin. XXVII. Trinit. et I. Advent. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 5. 10.bris Ehelich eingesegnet worden H Davidt Schneller Burger Vndt Zoller an weißenthurn allhier und Frau Catharina Grobergerin weÿl. Johann Ottman Vogels geweßenen Burgers vndt Schuhmachers allhier Nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] David Schneller als Hochzeitern Catharina hoch Zeiderin (i 144, proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune f° 110)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un permettent à David Schnell de se remarier pendant son deuil à titre gracieux.
1731 Conseillers et XXI (1 R 214)
David Schneller der Zoller erhalt Dispensation in der Zeit der Trauer. 290.
(p. 290) Sambstag d. 3. 9.bris 1731. Römer Nomine David Scheller des hiesigen burgers und Zollers am Weißen Thurn, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlag sub Lit. A. pro gratiosa Dispensatione temporis luctus, handelt innhalts, Ist Erkandt, Wird dem Imploranten in ansehung der in dem producirten Memoriali enthaltenen trifftigen bewegnussen, sich wiederumb anderwertig Zu verheurathen Obligkeitlich Erlaubt, und ihme die dazu nöthige Dispensation gratis Wegen seiner gemeiner Statt Straßburg geleisteten diensten ertheilt.
Dep. H. Rht.. Cristman und H. Städel.

La femme fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de fonction qu’elle occupe avec son mari. La maison rue du Parchemin dont elle a la jouissance figure à l’inventaire. Ses biens s’élèvent à 1 414 livres.

1731 (19. Xbris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 6) n° 238 (1610)
Inventarium und beschreibung aller derjenig. Haab vndt Nahrung, so die Tugendsahme fr: Cath: Schnellin gebohrene Grohbergerin, zu H. David Schnellen burg. v. Zollern am Weißenthurn allhier in die Ehe gebracht (…) in erwegung Sie sich in der mit ihrem marito getroffenen Eheberedung ein ohnverändert guth v: die erg. deren abgehend. stück reservirt vnd vorbehalt. (…) Straßb. d. 19. Xbris 1731.
In dem Zollhauß alhier Zu Straßburg am weisenthurn gelegenen behaußung befunden
Eigenthumb ane einer Behauß. Eine Behauß. hoff, hoffstatt samt allen übrigen gebeüen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen alh. in der Statt Straßburg ane der Pergamenter gaß, ohnfern dem roßen Crantz 1. s. neb. H. Johann Peter Pflug werckmeister des Maurhoffs, anderseit neben Joh: Jacob Roth dem Schreiner, hinten auf N.N. so freÿ leedig und eigen. und beÿ weÿl. H. ottmann Vogels, ihres erstern Ehemanns Verl. Inventation durch die Werckmeister æstimirt und angeschlagen pro 350. Die darüber besagende Documenta sind in ged. Verl. Inventario allegiret, dahin man sich Kurtze halben beziehet
Sa. des haußraths 211, Sa. des Weins und leerer faßen 52, Sa. der Silb: gesch: u. geschm. 43, Sa. der Gold. Ringen 51, Sa. der baarschafft 309, Sa. Eigenthumbs an i. beh. 350, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Activorum 96, Summa summarum 1414

David Schneller meurt en 1734 en délaissant trois enfants de son premier mariage avec Marie Elisabeth Baudenmann. La maison dont la veuve a la jouissance viagère figure à l’inventaire. La masse propre à la veuve est de 1 072 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 851 livres, le passif à 608 livres.

1734 (16.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 14) n° 308
Inventarium über Weÿl. Herrn David Schnellers geweßenen Zollers am Weißenthurn und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1734. – nach seinem den 6. dieses Monats genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft, so gleich nach deßen todt von E.E. Kl. Rath allhier secretirt dato aber reserirt, Zugleich auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharinæ gebohrner Grohbergerin, der hinterbliebenen Frau wittib beÿständlich H. Philipp Gerhard, Leinenwebers und burgers allhier, Ihres goerdneten Vogts, Ferner herrn Lt Johann Thomæ Frölichs, nunmahligen Wohlverdienten Schaffners Zu St. Marx und burgers allhier Ihres erbettenen Hrn beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 16. Februarÿ Anno 1734.
Denominatio hæredum. 1. Hr Andreas Schneller, Chirurgius und burger allhier so persönlich beÿgewohnt. 2. Frau Sabina Magdalena Schläberin gebohrne Schnellerin, hrn Johann Philipp Schläbers des Müllers auff der achträdermühl und burgers allhier Ehegattin, so beÿständlich Ihres Eheherrn Zugegen war, dieße vorgemelte beede Erben haben Herrn Johann Lobstein, berühmten Notarium publicum und Practicum allhier Zu Ihrem beÿstand erbetten, dahero derselbe auch diesem Geschäfft von anfang biß Zu end abgewart, 3. hr Johann Jacob Schneller auch chirurgius und burger allhier, beÿständlich hn Johann Daniel Bruder Lederhändlers und burgers allhier seines Schwagers præsens gewest, alle dreÿ des verstorbenen seel. mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohrner Baudenmännin seiner erstern Ehegattin seel. ehelich erzeugte Kind Zu Erben verlaßene Zweÿ Söhe und Tochter

Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen i. Behaußung, hoff, hoffstatt samt allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Pergamenter Gaß, ohnfern dem Roßen Crantz 1. s. neben H. Johann Peter Pflug werckmeister des Maurhoffs, 2.s. neben Johann Jacob Roth dem Schreiner, hinten auf (-) stoßend, so freÿ leedig und eigen, und solches hauß in dem in Anno 1730. über weÿl. Joh: Ottmann Vogel gewesenen Schuhmachers und burgers allhier der Wittib vorigen Ehemanns seel. verlaßenschafft. Die darüber besagende Documenta seind in weÿl. Johann Ottmann Vogels Ihres ersten Ehemannseel. Verlaßenschafft Inventario allegirt zu befinden
Ergäntzung der Wittib angegangenen unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über Ihre deren Verstorbenen Ehemann seel. zugebrachte Nahrung den 19. Sept. A° 1731. durch Herrn Johann Brackenhoffer Notarium auffgerichtet ist der wittib also abgegangen Zuergäntzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 63, Sa. leerer faß 2, Sa. der Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. goldener Ring 97, Sa. Sa. Eigenthumbs ane i. behaußung 300, Sa. Ergäntzung rests 230, Summa summarum 1072 lb
Dießemnach wird die übrige Verlaßenschafft weilen die Wittib auf die theilbare Nahrung tam active quam passive gegen der Ihro vor den abstand accordirten Summ überlaßen, mithin der Erben Ihr unverändert vätterlich Guth in einer Massa zufleußt, unter dem Titul alß denen Erben gehörig beschrieben, Sa. haußraths 178, Sa. Wein und Leerer Faß 83, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 80, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 493, Sa. Activ schulden 11, Summa summarum 851 lb – Schulden auß der Erben Nahrung zu bezahlend 608 lb, Nach deren Abzug 242 lb
Stall Summ 1352 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Erben Nahrung zugeltend 16 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum Straßburg den 23. Octobris Anni domini 1731, Johannes Brackenhoffer, Notarius juratus

La veuve fait deux testaments successifs après la mort de son deuxième mari
1735 (20.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 334
Testament – Persönlich erschienen ist die Ehr und Tugendsame frau Catharina Schnellein gebohrne Grohbergerin weÿl. Herrn David Schnellers geweßenen Zollers am Weißenthurn und burgers allhier hinterlaßene wittib auffrecht, gesunden gehend und stehenden Leibs
Donnerstagß d. 20. Monats tag Januarÿ Anno 1735 [unterzeichnet] Catharina Schnellerin

1736 (29. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 440
Testament – Persönlich erschienen ist die Ehr und Tugendsame frau Catharina Schnellein gebohrne Grohbergerin weÿl. Herrn David Schnellers geweßenen Zollers am Weißenthurn und burgers allhier hinterlaßene wittib auffrecht, gesunden gehend und stehenden Leibs
Montagß d. 29 Octobris Anno 1736 [unterzeichnet] Catharina Schnellerin

Catherine Grohberger épouse en troisièmes noces le cordonnier Philippe Ramsperger : contrat de mariage, célébration
1739 (23. 7.br), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 20
Eheberedung Zwischen dem Wohl Ehrenvesten fürsichtig und weißen H. Philipp Ramsperger, Schuhmacher und E. E. kleinen Raths allhier alten Wohlverdienten beÿsitzer, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg alß hochzeiter, ane Einem
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharinæ gebohrner Grohbergerin letztmahlen Hn David Schnellers des gewesenen Zollers ane dem weißenthurn und burgers allhier seel. hinderlaßener Fr. Wittib beÿständlich H Philipp Geerhard Leinenwebers und burgers allhier ihres geschwornenn Hn Curatorio als der Fr. hochzeiterin ane dem adern theil, gepflogen
So beschehen Straßburg Mittwoch den 23. Septembris A 1739. [unterzeichnet] Philipp Ramsperger als Hochzeiter, Catharina Schnellerin als hogzeidterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 185-v n° 699)
1739. Mittw. den 7.ten Oct. seind nach ordentl. außruffung Ehel. copul. u. eingesegnet worden H. Philipp Ramsperger, schuhmacher, wie auch E. E. Kl. Raths alter beÿsitzer u. wittwer allhier u. Fr. Catharina geb. Grobergerin weÿl. H. David Schnellers geweßenen Zollers am weißen thurn u. b. allhier hinterl. wittib. [unterzeichnet] Philipp Rumsperger als hochzeiter, Catharina Schnellerin als hochzeitterin (i 189)

Codicille de Catherine Grohberger
1740 (21.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 579.b
Nachdisposition – die ehren: undt tugendbegabte Frau Catharina Ramspergerin gebohrne Grohbergerin H. Philipp Ramspergers des Schuhmachers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin (…) gesunden gehend und stehenden Leibß, auch guten richtigen verstandts
[unterzeichnet] Catharina Ramspergerin

Catherine Grohberger meurt en 1747 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison du veuf face aux Petites Boucheries. Les experts estiment la maison dont la défunte avait la jouissance viagère 650 livres. La masse propre au veuf est de 666 livres, celle des héritiers de 342 livres.

1747 (21.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1141) n° 505
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Catharinä Ramspergerin gebohrner Grohbergerin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Philipp Ramspergers, Schuhmachers undt E: E: kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1747. – nach ihrem Sambstags den 10. Junÿ instehenden 1747.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 21. Junÿ et Seqq. Anno 1747.
Die Verstorbene seel. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. Erstlichen weÿland Mstr: Johann Philipp Grohberger geweßenen Leinenwebers und burgers allhier seel. nach todt Verlaßene dreÿ Kinder benantlichen 1.mo Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrner Grohbergerin Gabriel Meÿer des Schiffmanns und burgers allhier Ehefrau, 2.do Mstr Johann Philipp Grohberger den Leinenweber und burger Zu Lahr im Preißgau, 3.tio Jgfr. Mariam Elisabetham Grohbergerin des bereits 25. Jahr auf sich haben solle und ohnbevögtigtet ist, solche dreÿ in den ersten dritten Stammtheil
Zweÿtens nunmehro auch weÿland Frauen Mariä Ursulä Wÿhriin gebohrner Grohbergerin mit David Wÿhri den Marck Knecht und burgern allhier ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlten Zweÿ etwa noch lebende Kinder und Verstorbenen Sohns Verlaßene Kind als 1.mo Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne Wÿhtiin Tobiä Meÿers des Schreiners und burgers allhier eheliche Haußfrau, 2.do weÿland Johann Jacob Wÿhri des geweßenen Musicanten und burgers allhier hinterlaßenes Söhnlein Johann Jacob Wÿhri genand, dessen geordnet und geschworenen Vogts ist Mstr Johann Friderich Butz der Schneider und burger allhier, 3. tio Johann Friderich Wÿhti welcher Vor ohngefähr 18 Jahren auf seinem erlernten Schuhmacher Handwerck von hier auf die Wanderschafft begeben, Von welchen man aber seithero nichts erfahren, ob Er annoch am Leben seÿe oder nicht, in Zwischen aber hat in deßen Nahmen sein noch ohnentledigter Vogt Mstr Johann Martin Weber der Schuhmacher und Meelwäger ane dem Weißenthurn auch burgers allhier dießem geschäfft beÿgewohnet, dieße dreÿ respe. Schwester Kinder und Schwester Enckel in den Zweÿten dritten Stammtheil
Drittens nun auch weÿland Mstr David Grohberger des gewesenen Schuhmachers und burgers allhier in Zwoen Ehen erzeugte dreÿ Kinder benantlichen 1.mo Mstr Johannes Grohberger, der Schreiner und burger Zu Wachenheim in der Pfaltz, 2.do Mstr Johann Daniel Grohberger den Schuemacher und burgern in einem dorff so eine halbe stund von erstgemeltem Wachenheim in der Pfaltz gelegen ist, Welche beede Verstorbenen bruder Vorgemelter David Grohberger in erster Ehe erzeuget hat, So dann 3.tio deßen in letzter Ehe mit Frauen Catharina gebohrner Kleinin seiner hinterbliebenen Wb. dermahlen Jacob Baur des Faßziehers und burgers allhier Ehefrauen ehelich erziehlter Mägdlein Nahmens Rosinam Catharinam Grohbergerin so bevögtigt mit Joh: Albrecht Conradi dem hießigen Brieffträger und burgern allhier, Solche dreÿ in den letzten dritten Stammtheil instituirte Erben

In einer allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über gelegenen den H. Wittiber Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obern Bühn, In der Soldaten Cammern In der Schuhknecht Cammer, In der Haußleuthen Cammer, In der untern Stub, In der Küchen, In der Wohn stub, Auff dem Gang, In der untern gang Cammer, Im untern haußöhren, Im Hoff
(f° 16) Eigenthumb ane Häußern. (Zwischen dem H. Wittiber und einen beeden Kindern erster Ehe gemeinschaftlich) Nembl. eine Behausung, Hoffstatt und Höfflein mit allen deren gebäuden, begriffen, beÿ der Kleinen Metzig (…)
(E.) Nembl. eine Behaußung, hinter gebäu, Höffein und Hoffstatt in der Regenbogen oder Anthonier gaß (…)
(der Verstorbenen seel Wÿdem von erster Ehe) Nembl. eine Behaußung Hoffstatt und höfflin sambt allen übrigen gebäuden begriffen weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Pergamenter gaß ohnfern dem rooßen Crantz, 1.s neben den Löwischen Erben, 2.s neben weÿl. Mstr Balthaßar Auffderbruck des geweßenen Schuhmachers W. hinten auf H. Rathh. Joh: Marx Martin Irßlinger stoßend gelegen so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch den H. Lohner und die Hh. Werckmeister taxirt pro 650. Darüber besagt 1. teutsch perg. Kfbr. in allh. C.C. stub gefertiget mit dero anhangendem Ins. Verw. datirt de 7. Februarÿ 1705. Ferner noch Zween andern resp. Kauff Cession und Vergleich brieff ais gedachter C. C. Stub gefertiget deren der eine datirt den 29. Decembris 1692. der anderer aber den 8. 8.bris A° 1599.
(f° 17) Eigenthumb ane Metzig Bäncken ane der kleinen Metzig dermahlen mit N° 9 bezeichnet (…)
(f° 18) Wÿdemb Welchen der H. Wittiber aus erster Ehe von weÿland frauen Maria Ursula Ramspergerin gebohrner Wagnerin seiner geweßenen erstern Ehefrauen seel. lebtägig genißen berechtiget ist. Nemblichen den dritten theil ot ohnvertheilt Von und ane der behausung ane der Kleinen Metzig über (…)
Wÿdemb, Welchen der H. Wittiber Von Weÿland Frauen Anna Salome gebohrner Waldeckin seiner geweßten Zweÿten Ehefrauen seel. die tag seines lebens Zu genießen hat. In Craff eines den 5. 8.bris 1746. zwischen demselben und deroselben zufolg des in Einem hohen königlichen Rath Zu Collmar ertheilten arrêt ab intestato Erben und respe. Erbinnen Erben vor mir Notario gepflogenen Vergleichs
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guths, Nach anleÿtung des über beeder geweßene Eheleuthe einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch mich Notm. den 6. 9.bris 1739. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 23) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des H. Ws. eigenthümlich guth, Sa. haußraths 139, Sa. Werckzeugs leder und gemachten Arbeith Zum Schuhmacher handwerck gehörig 30, Sa. Weins und faß 140, Sa. Silbers 61, Sa. goldener ring 12, Sa. der baarschafft 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren hauptgüther 165, Sa. Eigenthums ane 1. behaußung 500, Sa. Eigenthums ane Metzig bäncken 329, Sa. der activ schulden 557. Summa summarum 1959 ln – Schulden 1289 lb, Nach deren Abzug 666 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 139, Sa. lährer faß 3, Sa. Silbers 24, Sa. goldener ring 31, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Erg. 279., Summa summarum 878 lb – Schulden 536 lb, Nach deren Abzug 342 lb
Stall Summ 3551 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Mittwoch den 23. Septembris 1739, Johann Daniel Stöber Notarius
Copia Testamenti nuncupativi – 1736 (…) auf Montag den 29. Octobris Morgens zwischen Neun und Zehen Uhr Vor mir (Notario) persönlich kommen und erschienen ist die Viel Ehr und tugendbegabte Frau Catharina Schnellerin gebohrne Grohbergerin weÿland H. David Schnellers geweßenen Zollers am Weißenthurn und burgers allhier hinterlaßene W. auffrecht, gesunden gehend und stehenden Leibs (…) Johannes Brackenhoffer Notarius juratus
Copia Nachdisposition. 1740 (…) Dienstag den 21. Junÿ morgens zwischen Neun und Zehen Uhren die Ehr und tugendsame Frau Catharina Ramspergerin gebohrne Grohbergerin H. Philipp Ramspergers des Schuhmachers und E.E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin auffrecht, gesunden gehend und stehenden Leibs (…) Johannes Brackenhoffer Notarius juratus

Les héritiers de Catherine Grohberger cèdent au batelier Gabriel Meyer et à sa femme Marie Salomé Grohberger leur cohéritière la maison rue de l’Arc-en-Ciel et celle rue du Parchemin.

1748 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 245-v
Fr. Maria Elisabetha Grohbergerin mit beÿstand H. Not. Johann Brackenhoffer, mehr Fr. Maria Salome geb. Wihriin Tobias Meÿer des schreiners Ehefrau, mehr Johann Friedrich Butz der schneider als vogt Johann Jacob Wihri, ferner Johann Martin Weber der schuhmacher und meelwäger als vogt Johann Friedrich Wihri des schuhmachers, mehr Johann Albrecht Conradi der brieff träger als vogt Rosinä Catharina Grohbergerin, so dann H. Johann Georg Wild E. E. großen Raths und E. E. kleinen raths dermahliger beÿsitzer als gerichtlich constituirter negotiorum gestor Johann Philipp Grohberger des leinenwebers zu Lahr, Johann Grohberger des schreiners und burgers zu Wachenheim in der Pfaltz und Johann Daniel Grohberger des schuhmachers daselbst
in gegensein Gabriel Meÿer des schiffmanns und Mariæ Salome geb. Grohbergerin, – versteigerung, als letzt und meistbietenden
erstlich 8 neuedte theil ane einer behausung, hinder gebäuden, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten ane der Anthonier oder Regenbogen gaß gegen der Anthonier kirch über, einseit neben weÿl. H. Johann Peter Pflug gewesenen Stadt Lohners Erben anderseit neben Valentin Pfister dem leinenweber hinten auff H. Johann Marx, Martin Irßlinger E. E. großen Raths alten beÿsitzer
so dann 8 neuedte theil ane einer behausung, höfflein und hoffstatt samt dero zugehör und rechten ane der Pergamener: gaß ohnfern dem roosencrantz einseit neben den adelischen Löwischen erben anderseit neben Balthasar Auff der bruck des schuhmachers wittib, hinten auff vorgedachten H. Rathh. Irßlinger – als ein von weÿl. Fr. Catharina Ramspergerin geb. Grohbergerin ererbt guth, der übrige 9.te theil an beeden häußer aber gehört der käufferin – umb 671 pfund

Compte rendu d’adjudication délivré par le Sénat avec ordre de passer contrat à la Chambre des Contrats
94 Z 3 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkandtnuß E. E. Großen Rhats der Statt Straßburg vom 20. januarii 1748. Ist die weÿl. Fr. Catharinæ Ramspergerin gebohrene Grohbergerin hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier ane der Pergamenter gaß gelegene Behaußung sambt allen Ihren Zugehörden Frau Mariæ Salome gebohrner Grohbergerin, Gabriel Meÿers des burgers und schiffmanns ehefrauen beÿst. Thobias Meÿers des burgers und schreiners alß plus offerenti umb 1710. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeithlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in Acht Tagen in der Contract stub solle Verschrieben werden. publ. d. 31.ten ejusdem mensis et anni [unterzeichnet] Kien Rathschrein.
decret. alienandi ertheilt d. 9.t Septembris 1747)

Fils de batelier, Gabriel Meÿer épouse en 1723 Marie Salomé Braun, fille du boulanger Jean Christophe Braun : contrat de mariage, célébration
1723 (22.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 247
Eheberedung Zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Mstr Gabriel Meÿer, weÿl. H. Gabriel Meÿers geweßenen Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg seel. Ehelich nachgelaßenem Sohn beÿständlich H, Friderich Gloren Schuemachers auff seiten des Hochzeiters an Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Salome Braunin, weÿl. H Christoph Braunen geweßenen Weißbecken und burgers allhier seel. ehelich nachgelaßener tochter, mit assistentz H Friderich Braunen auch weißbecken Ihres geordneten undt geschwornenn vogts, So dann H Anne Marie Braunen haußfeurers Ihres bruders vf seiten derselben andern theils
Act. Straßb. Monntags den 22. Martÿ 1723. [unterzeichnet] CM des hochzeiters gemachter handzeichen, X der hochzeiterin hdz., Johann friderich klohr

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 237-v, n° 7)
Mittwochs d. 19. Maj. 1723. seind nach 2 maliger außruffung Dom. Exaudi et Pentecost in der Kirch zu S Wilhelm ehelich eingesegnet worden Gabriel Meÿer der ledige Schifknecht v. b. Weiland Gabriel Meÿers Schiffmanns v. b. v. Annæ Ursulæ Riemin ehl. Son v. Jfr. Maria Salome Weiland Christoph Braunen weißbecken v. burgers v. Catharina Wehnerin eheliche dochter [unterzeichnet] GM deß hochzeiterers handzeichen, B Handzeichen der hochzeiterin (i 245)

Salomé Grohberger épouse en 1730 le pêcheur Jean Artzner : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais copié à l’Inventaire de succession, célébration
1730, Not. Goll (Jean Elie, répertoire 65 Not 42) n° 9
Johann Artzner, Fischer, und Salome Grohbergerin
Copia der Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrs: und bescheidenen Johann Artznern, Fischer und burgern allhier, weÿl. Johann Georg Artzners, geweßenen Fischers und burgers allhier hinterlaßenem ehelichem Sohn, alß Bräuttigamb ahne einem, und der Ehrsamen Salome Grobergerin, weÿl. Joh: Phil: Grobergers, gewesenen leinenwebers und burgers allhier hinterlaßener ehelichen tochter, alß brauth andern theils – So geschehen Straßburg Donnerstags den 9. Novembris 1730. Johann Elias Goll

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 217-v, n° 1236)
Anno 1730. den 22 Nov. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Artzner der Ledige fischer Weÿland Johann Georg Artzner deß burgers und fischers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn und Salome weÿland Johann Philipp Groberger deß gewesenen burgers und leinenwebers alhie hinderlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Ziechen des Hochzeiters, Zeichen der Hochzeiterin (i 222)

Testament par lequel Jean Artzner institue pour héritière sa mère pour la part légitime et sa veuve pour le reste de sa succession
1736 (10.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 411
Testament – Persönlich erschienen der Ehrenhaffte und bescheidene Johannes Artzner, Fischkäuffern, und die tugendsahme frau Maria Salome gebohrne Grohbergerin beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg von der Gnade Gottes auffrecht, gesunden gehend und stehenden Leiber
Dritten, weilen die Institutio hæredum oder Einsetz und benennung der Erben eines Jed. in rechten beständigen testaments fürnembstes fundament und grundveste ist (…) so will Er auf solchen fall zu seinen wahren und ungezweiffelt Erben hiemit instituirt haben Fr. Margaretham Artznerin gebohrne Edelin weÿl. hannß Georg Artzners gewesenen fischhandlers und burg. alh. nachgel. wittib seine leibl. Mutter jedoch nur in legitimam oder pflichttheil, in den überrest aber, oder da ged. seine Mutter auf seinen tod nicht in Leben seÿn würde, in sene völlige verlaßenschafft alldiejeniger welche seine Ehefrau Maria Salome gebohrne Grohnergerin die mit testirerein auch Zu ihren Erben dereinsten Verlaßen wird
Sie die Ehefrau (…) Fr. Maria Salome Pfahlerin gebohrne heckenauerin, weÿl. Johann Michel Pfahlers gewes. Leinenweber u. burg. alh. nach tod verl. wittib jedeoch ebenfalls nur in die Legitimam oder pflichttheil, in den überrest aber ihrer Verlaßenschafft aber alle diejenige, welche obbesagter ihr Ehemann auch zu seinen Erben verlaßen wird
Sambstags den 10. Martÿ A° 1736 [unterzeichnet] IA ; +

Salomé Grohberger fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 150 livres
1738 ( 6.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 14) n° 199
Inventarium über die Jenige Haabe undt Nahrung so frau Salome Artznerin, gebohrene Grohbergerin des Ehrs. Joh: Artzners, fischers vndt burgers allhier Ehefr. zu gedachtem Ihrem Ehemann vor Ohnv: in den Ehestand gebracht, Auffgerichtet Anno 1738. – in Ihrem coram Not. Joh: Eliæ Gollen unterm 9. des Monats Nov. 1730. auffgerichteten Ehe Pacten §° 3.tio vor ohnverändert sich Reserviret und vorbehalten hat (…) So beschehen allhier in der Koeniglichen Freÿ Statt Straßb. Freÿtags den 6. des Monats Junÿ A° 1738.
In einer allhier Zu Straßb. ahne dem Schiffleut-Stad. gelegenen in denen Badenisch.* Erbs Interessenten eÿgenthümblichen Zuständig. Behaußung, alß volget befundet
Norma hujus inventarii, Sa. Hausraths 49 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. Goldenen Ringe 8 lb, Sa. Baarschafft 75 lb, Summa summarum 150 lb

Jean Artzner meurt sans postérité en 1738. L’inventaire est dressé dans la maison Lux quai des bateliers. La masse propre à la veuve est de 118 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 85 livres, le passif à 199 livres
1738 (7.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 14) n° 205
Inventarium über Weÿl. Mr Johannes Artzners, geweßenen Fischers undt burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet Anno 1738. – nach Seinem dienstags den 29.ten rückgelegten Monats Julii 1738. fortlauffenden 1738. Jahrs genommenen tödlichen hintritt, hinter Ihme zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf geschehenes ansuchen, Erfordern undt Begehren, sowohlen der dißorths Erben alß auch der Wittib, beeder hernacher gemeldet, ahne hieunten gesetzten Dato Ordnungs mäßig invenirt, vorgenommen und ersuchet, durch die viel Ehr und tugend begabte Frau Mariam Salome Artznerin gebohrne Grohbergerin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt deß Ehrengeachten H Joh: Heinrich Burckhard des Schneidern undt burgers Zu Straßburg (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßb. Donnerstags den 7.t des Monats Aug. A° Dni 1738.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato In Ermanglung Descenenten zu Erben Verlaßen Nahmentlichen die viel Ehr undt tugendsame Fr. Maria Marg: Artznerin gebohrne Ötelin weÿl. Mr Joh: Georg Artzners, geweßenen fischers undt burgers allhier zu Straßburg nachgelaßene wittib, alß des abgeleibten eheleiblichen seel. eheleibliche Mutter, welche mit beÿstandt deß Ehrs. Mr Joh. fried: Ötels des Kammachers und burgers alhier Zu Straßburg, Ihres eheleiblichen bruders und geschwornenn vogten

In einer ahne dem Schiff leut staaden Gelegenen denen Luxischen erbs Interessenten eÿgenthümlichen zuständigen behaußung befunden hat, wie volget
Ane Höltzen und Schreinwerck, In dem Cämmerlin, Auff dem Altan, In der Stub Cammer, In der Wohn Stuben, In der Kuchen
Schiff und geschirr Zum Fischer Handwerck gehörig
Ergäntzung des Wittib abgegangenen ohnv. Vermögens, Nach Anleitung deß über der Wittib zu dem den verst. seel. vor ohnv. in den Ehest. gebrachten Vermögen vor unterschri. Not. unterm 6. Junÿ 1738 auffgerichteten Inv:
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung coram Not Joh: Elie Gollen auffgerichteter Heuraths verschreibung. Der Wittib ohnv, Vermögen, Sa. Hausrath 10 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Gold. Rings 1 lb, Sa. Schuldt 20 lb, Ergäntzung 80 lb, Summa summarum 118 lb
Dießemnach wird die überige samtliche Verl. wegen dem obhandenen Schulden last unter einem Titul alß der Erbin ohnv: und T: inventiret, Sa. hausraths 59 lb, Sa. Schiff und gesch. zum fischer handwerck 7 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. Schulden 14 lb, Summa summarum 85 lb – Schulden 199 lb, der Erben ohv. Passiva übersteig. dero Activ Nahrung dem Stall tax nach 114 lb – Conclusio finalis und Stall: Summ 4 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) So geschehen Straßburg Donnerstags den 9. Novembris 1730. Johann Elias Goll

Gabriel Meyer se remarie avec Marie Salomé Grohberger veuve du marchand de poissons Jean Artzner : contrat de mariage, célébration
1739 (3.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 12
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Gabriel Meÿer, dem Schiffmann, wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem bräutigamb, ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Salome Artznerin, gebohrner Grohbergerin, weÿland des Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Artzners, des geweßenen Fischkäuffers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in beÿsein Johann Jacob Meÿers, des Schiffknechrs, des hochzeiters eheleiblichen bruders, auf sein des Bräutigambs, So dann auf ihr der frauen hochzeiterin Seithen Johann Caspar Endries ehemaligen Becken, beeder burgere allhier, als von beeden theilen hierzu insonderheit erbettener beÿständer, auf Sambstag den 3. Januarÿ Anno 1739. [unterzeichnet] CM des bräutigambs handzeichen, MSA der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 87, n° 5)
aô 1739. den 4. Februarÿ Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica septuagesima et sexagesima in der Kirch Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Gabriel Meÿer der Schiffmann wittwer und burger allhier und Fr. Maria Salome, Weÿl. Johann Artzners deß Fischkäuffers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] GM, des Hochzeiters Zeichen, + der Hochzeiterin eichen (i 89)

Salomé Grohbergerin fait son testament en 1757
1757 (6.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Testament – auff Donnerstag den 6. Monats tag Februarÿ Vormittag zwischen Neun und Zehn Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß gelegenen H. Cladi dem Zuckerbeck und burger allhier eigenthümlich zuständigen, Von mir Notario lehnungsweiße besitzenden behaußung auf dem Zweÿten stock befindlichen mit denen fenstern auf den Neuen Marck aussehenden Schreibstuben, Vor mir (…) Persönlich erschienen die Tugendsamen Frau Maria Salome Grohbergerin H. Gabriel Meyer des Schiffmanns und burgers allhier fraw Eheliebstin, aufrecht, gesund gehend und stehenden Leibs (…) – [unterzeichnet] +

Gabriel Meyer meurt en 1771 en délaissant deux enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau près du pont Sante-Catherine. La masse propre à la veuve est de 313 livres, celle des héritiers de 779 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 079 livres et le passif à 1 705 livres.
1771 (21.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 415) n° 1244
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Gabriel Meÿer, des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1771 – ndahdeme derselbe Freÿtags den 11. dießes Monats Octobris dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Meÿerin gebohrner Grohbergerin der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Wohl Edlen Großachtbahr und Rechtsgelehrten herrn Johann Daniel Saltzmann Notarÿ jurati publici und berühmten Practci Ihres erbettenen herrn beÿstands, wie auch des selig verstorbenen in erster Ehe ehelich erzielhter Tochter und Enckel als deßelben per Testamentum nachgelaßener Erben auch respectivé deren Ehevogts und geschwornenr Vögte (…) ingleichem Friderich Daniel Mauderer den Schiffer und Frau Mariam Salome gebohrner Grohbergerin, beede Eheleuth und burgere allhier der Wittib nahe anverwanthe, Welche in der Sterb behaußung wohnen (…) So geschehen in Straßburg auf Montag den 21.. Octobris et sequentibus Anno 1781.
Der seelig verstorbene hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Margaretham Salome Schneiderin gebohrner Meÿerin Hern Johann Adam Schneider, des Schuemachers und burgers allhier Ehegattin, Welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn dem geschäfft abwartete, dieße allein In die Legitimam oder den dritten theil eines Zweÿten Stammtheils, In die übrige Zween dritte theil solchen Zweÿten Stammtheils aber deroselben ehelich erziehlte nach tod hinterlaßende Kinder, deren anjetzo mit besagtem Ihrem Ehemann ehelich erziehlt Fünff im Leben, mit Nahmen 1° Jungfer Mariam Salome, 2° Jungfer Annam Mariam, 3° Johann Daniel, 4° Johann Friderich und 5° Johannem die Schneider, denen zu einem Vogt sich freÿwillig dargestelt Herr Johann Georg Wagner, der Schumacher und burger allhier (…)
So dann 2.do weÿland Herrn Gabriel Meÿers, des Jüngern geweßenen Schiff: und Steurmann auch burgers allhier nunmehr seeligen hinterlassene, mit Frauen Maria Salome gebohrner von Zabern, seiner hinterbliebenen dermahlen ane Herrn Simon Häß den auch Schiff: und Steurmann und burgern allhier verheuratheten Wittib ehelich erziete noch Lebende dreÿ Kinder, Nahmenlich 1° Jungfer Mariam Salome, 2° Jungfer Mariam Elisabetham, 3° Jungfer Margaretham Sophiam die Meÿerin, diese In den Völligen Zweÿten und Letztern Stammtheil, deren geschwornenn Vogt ist vorgedachter Herr Johann Adam Schneidern der Schumacher und burger allhier, weilen aber derselbe hiebeÿ uxorio nomine selbsten interessirt, als hat sich ane deßen statt Zu einem Theilvogt freÿwillig dargestelt Herr Johann Riebel der geschwornene Holtzleger und burger allhier (…). Also alle der Abgelebten seeligen in Erster Ehe mit Weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Braunin seeligen ehelich erziehlte Tochter und Enckel und per Testamentum nachgelaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau beÿ der Catharinen bruck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach eingetragenen behaußung befuden worden wie folgt.
(f° 9) Eigenthum ane einer Behausung (T.) Nemblichen eine behaußung ane der Vorstatt Krautenau ane der Catharinen bruck (…)
(f° 12-v) Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch mich Notarium in Anno 1742. auffgerichtetet
(f° 16-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli – Copia Testamentum nuncupativi
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 25, Erg. Rest 283, Summa summarum 313 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißengezeugs 17, Erg. Rest 888, Summa summarum 906 lb- Schulden 127 lb, Detrahendo verbleiben 779 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 178, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 190, Sa. Brennholtzes und Wellen 223, Sa. Ein und Lährer Faß 134, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldeer Ring und geschmeids 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 375n Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 900, Sa. Schulden 16, Summa summarum 2079 lb – Schulden 1705, Nach solchem abzug 373 lb
Gantze Verlaßenschafft und Conclusio finalis Inventarÿ 1568 lb – Stall Summ 1508 lb
Wÿdemb Welchen der Abgelebte seeliger von seiner verstorbenen tochter erster Ehe Weÿland Jungfrauen Mariä Barbarä Meÿerin seeligen Mütterlichen Guth ererbt und biß an seinn seeliges Ende genoßen, Inhalt einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Ersuchung de dato 7. Novembris Anno 1771.
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugelten, so theilbar 302 lb

Gabriel Meyer et Marie Salomé Grohberger vendent la maison au tonnelier Jean Hügel et à sa femme Anne Marie Meyer moyennant 975 livres

1751 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 500
Gabriel Meÿer der schiffmann und Maria Salomé geb. Grohbergerin
in gegensein Johann Hügel des küblers und Annæ Mariæ geb. Meÿerin mit beÿstand Johann Georg Bader des haupt kandten beÿ E. E. Zunfft der becker und Johann Caspar Otterbein des haffners beede ihrer vettern
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ohnfern dem Roosen: crantz, einseit neben den adelischen Löwischen erben, anderseit neben Balthasar auff der Bruck des schuhmachers wittib, Abraham Fr. Rischin geb. Irßlingerin – als ein theils am 9 Mertz 1748 erkaufft theils ererbtes guth – um 175 pfund, 175 pfund und 150 pfund verhafftet, geschehen um 475 pfund

Fils de tonnelier, Jean Hügel entre en apprentissage en 1729 chez Jean Jacques Deubler. Il passe en 1730 chez Philippe Jacques Haichel chez qui il le termine en 1732
1729, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 230-v) Dienstags den 3.ten Maÿ 1729 – Mstr Hannß Jacob Deübler Sen: der Kübler unndt burger allhier nimbt vermög scheins vom 4.ten april 1729 Zum Lehrjungen an Johannes Hügel weÿl. Joh: Hügels deß geweßenen burgers und Kieffers hinterbliebenen Ehelichen Sohn, umb ihme von gesetztem 4.ten april an auff dreÿ nacheinander folgende Jahr daß Kübler handtwerckh Zu Lehren, vor Lehr Geldt ist Verglichen 40 Guldten und der frawen dreÿ Gulden pro discretione, de helffte soll gleich, der Rest aber nach geendigter Lehrzeit erlegt werden, deß Jungen bürgen seÿndt Geörg Samuel Mosseder der Kieffer unndt H Johann Joachim Fischer der biersieder,welche gelobt wie gebührlich D. p. inscriptione 10 ß et pro Zunfftschreiber et Büttel 2 ß 6 d

(f° 255) Dienstags den 14.t Martÿ 1730 – Mstr Philipp Jacob Haichel der Kübler stehet vor mit Johann Hügel, den beÿ mstr Joh: Jacob Deübler Sen. geweßenen Lehrjungen, mit vermeldten, daß er selbigen das handwerck vollendts außlehren wolle, die Lehrzeit aber soll von dato biß d. 4.ten Aprilis 1732. gerechnet und vermög scheins der Obern handwerckh herren auff besagten 4 lb Aprilis geendiget worden, vor das Lehrgelt ist accordirt worden 33 gulten und der frauen pro discretione 3 fl.worvon die helffte gleich die andere helfte aber beÿ geendigter Lehrzeit Zu Zahlen deßen bürgen seÿnd Joh: Friderich Barbenes der Kupfferschmidt und H Joh: Joachim Fischer dt. 2 ß 6 d pro inscriptione.

(f° 300) Dienstags den 17. Junÿ 1732 – Mstr Philipp Jacob Haickel der Kübler stellet vor Johann Hügel seinen ad contiuandum gehabten Lehrjungen bitt außthuung. Erkandt soll Looßseÿen, dt. 10 ß und Zum protocoll 2 ß d

Jean Hügel s’inscrit en août 1743 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en septembre. Les examinateurs relèvent quelques défauts mais sont satisfaits du candidat qui devient maître
(f° 447) Dienstags d. 6. aug. 1743 – Johannes Hügel der ledige Kübler, bittet ihme so baldt der platz Lähr seÿn wirdt das meisterstück Zu machen. Erkandt wann Johannes Lobstein fertig, solle ihme solches erlaubt seÿn, gabe anbeÿ fernern werckstatt Zinnß 30 ß d et pro protoc. 2 ß 6 d. zum meisterstück

(f° 448-v) Freÿtags d. 13. 7.bris 1743 – ist Johann Hügels des ledigen Küblers verertigtes mstrstück besichtiget und von den Hh Schauern referirt worden, das die bütt durch die handthaben Löcher Zu lang, auch unten über Eck sich em schnitzer rucks* Zu lang befände, item hätte 3 kleine einfugen daselbsten auch wären im boden ein einfügel sonsten ware Sie Sauber außgearbeithet, wid. den Eÿmer undt Gölt wäre nichts einzuwenden, weßhalben Er vor ein mstr Erkandt und auch von H. obmann Confirmirt worden.

Fils de Jean Hügel et de Marie Salomé Fischer, Jean Hügel épouse en 1745 Anne Marie Meyer, fille du cordonnier Nicolas Meyer et de Marguerite Rasp : contrat de mariage, célébration
1745 (6.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 225
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Hügel, leedigem Kübler, weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Hügels, geweßten burgers und Küffers allhier seel. mit der tugendsamen Fr. Maria Salome gebohrner Fischerin deßen hinderlaßener Wittib ehelich erziehltem Sohn als dem hochzeiter ane einem
So dann weÿl. des Ehrengeachten Meister Niclauß Meÿers gewesenen Schuemachers und burgers allhier mit auch weÿland der tugendsamen frauen Margaretha gebohrner Raspin beeder längst seel. ehelich erzeugter tochter, Nahmens Anna Maria Meÿerin, als der hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen (…) auff Donnerstags den 6. Maji 1745 [unterzeichnet] Johannes Hügel als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 177)
1745. die eodem [Mittw. 23. Jun.] wurd. nach 2.mahl. ordent. proclamation beÿ uns, Zu Mundolsh. copulirt Johannes Hügel, lediger Kübler u. b. h. l. weÿl. Joh: Hügel gew.Kiefern u. b. h. l. nachgel. sohn u. Anna Maria weÿl. Niclaus Meÿer gew. schuhm. u. b. h. l. nachgelaßene tochter (i 18, Mundolsheim, registre en déficit1

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Charpentiers qui appartient à la mère du mari. Ceux du mari s’élèvent à 151 livres, ceux de la femme à 291 livres.
1746 (26.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 86) n° 733
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Hügels, Küblers wie auch der Ehren und tugendsamen fr. Annä Mariä gebohrner Meÿerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1745. – und in Ihrer den 6. Maÿ disese lauffend 1745. Jahrs Vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert vorbehalten haben, (…) So beschehen Zu Straßburg in beÿseÿn und Persönl. gegenwarth des Ehren und vorgeachten Mr Johann Caspar Otterbein, haffner und burgers allhier der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstandts auf Montag den 26.ten Julÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß des Ehemanns ehel. Mutter wie derselbe hiebeÿ anzeigte Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Ehemanns Zugebrachte Mittel, Sa. Silbers 19, Sa. Capitalien 107, Summa summarum 127 lb – Wann nun hierzu gerechnet werden die ane denen haussteuren Ihme gebührige Zwen dritte theil ertragen 24 lb, So belauffet sich sein des Ehemanns Völlige in die Ehe gebrachte Nahrung auff 151 lb
Dießem nach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 101, Sa. Silbers 20, Sa. Goldenen Ring 14, Sa. der baarschafft 29, Sa. Capitalien 113, Summa summarum 279 lb – Deme beÿzufügen die ane den haussteuren gebührige tertz anlangend 12 lb, Welchem nach der Ehefrauen gesamtes in die Ehe gebrachtes Guth, auff 291 lb

Jean Hügel loue une partie de la maison au cordonnier Jean Mahlfurth

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 76
Johannes Hügel der kübler
in gegensein Johann Malfort des schuhmachers [unterzeichnet] Mahlfurdt
entlehnt, in seiner ane der Pergementergaß unten am Roßencrantz gelegenen behausung, unten auf dem boden ein lädel, darunter einen unterschlagegen keller, auf dem 1. stock eine stub und stubkammer nebst zweÿ anderen kammer – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Jean Hügel hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Egelus

1756 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 111
Johannes Hügel der kübler
in gegensein Johannes Egulus des schuhmachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Pergamenergaß, einseit neben den adelischen Löwischen erben, anderseit neben der Bruckerischen wittib, hinten auff Fr Rischin

Jean Hügel loue une partie de la maison au dégraisseur Philippe Herth

1757 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 200
Johannes Hügel der kübler
in gegensein Philipp Härth des seidenwaschers
entlehnt, in seiner ane dem Roßencrantz gelegenen behausung den gantzen zweÿten stock, ein unterschlagenes kellerlein nebst dem darüber befindlichen bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der übrigen bühnen – auff 6 nacheinander folgenden jahren, von bevorstehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Jean Hügel hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Mahlfurth

1767 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 n° 427
Johann Hügel der kübler
in gegensein Johann Mahlfert des schmumachers – schuldig seÿen 150 pfund [unterzeichnet] Mahlfürdt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Pergamenergaß ohnfern dem Roßen crantz, einseit neben adelische von Joham, anderseit neben Philipp Hart dem seidenstrumpfmacher, hinten auff die Le Richeischen erben

Jean Hügel est cité à comparaître au conseil des Fribourgeois pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Il déclare ne pas l’avoir écrit ni logé les personnes citéés mais que l’étudiant Joseph Lebrun a faussement écrit son nom. Le conseil renvoie l’affaire à la chambre de police.

1770, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 399-v) Dienstags den 25. mensis Septembris in Anno 1770 – Johannes Hügel der Kübler in der Judengaß allhier wohnhaft, citiert ex officio daß derselbe 2: Weibs Persohnen von Westhoffen den 6. Maÿ 1770 logiret, aber in dem Ihro Gnadem dem Regirendden Herrn Ammeister derselben überschickten Nacht Zedul das datum undt Jahr Zahl Maßer herr Roth der Statt fourrier solches darauff notiret außgelaßen hat.
Citatus præsens, Sagt Er hatte den Nachtzedul weder geschrieben, noch die Persohnen quæstionis vber Nacht behalten, sondern Joseph Lebrune, der Studiosus hätte solchen Nacht Zedul fälschlich auff seinen Nahmen geschrieben die Leuth aber waren beÿ Einem in seinem Hauß wohnendtem Maurer Gesellen Nahmens Joseph Ernst über Nacht geweßen.
Hierauff Erkandt worden, Seÿe diese Sache ahne Ein Löblich Policeÿ Gericht Zu verweißen.

Jean Hügel meurt en 1775 en délaissant pour héritière testamentaire Catherine Vogel femme du chirurgien Georges Philippe Clausing qui renonce à la succession. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 421 livres, le passif à 1 165 livres.

1775 (9.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 419) n° 1312
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Hügels des geweßenen Küblers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1775 – nach deme derselbe Freÿtags den 13. Januarÿÿ dießes lauffenden 1775 Jahres dieses zeitliche mit dem Ewigen verwechselt nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Hügelin gebohrner Meÿerin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Roß des Schuhmachers und burgers allhier Ihres hierzu erbettennen beÿstands wie auch der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Catharina Clausingin gebohrner Vogelin des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Georg Philipp Clausing des Chirurgi und Burgers allhier Frauen Eheliebstin des seelig verstorbenen per Testamentum instituirter Beneficial Erbin, mit assistentz gedachten Ihres Eheherrn (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 9. Februarÿ Anno 1775

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Roßen Crantz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Neml. 1. Behaußung höffl. u. hoffstatt samt bronnen mit alle übrigen deroselben Gebäuen begriffen Weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der Pergamenter gaß ohnfern der Roßen Crantz 1.s neben Mstr Joseph Fremicourt dem Schreiner 2. s. neben N Herr dem Seidenwascher hinten auf H. Joh: Kaspar Löw den bierbrauer Zum Roßencrantz stoßend so vor freÿ ledig und eigen dh. (die Werckmeistere) vermög überschickter schrifftlcih. Abschatzung vom 8. febr: 1775. angeschlagen pro 400. Darüber besagt 1. teutsch. perg. Kfbr. in allhieß. C. C. Stub gefertigt Mit dero anhang. Insiegel corroborirt de dato 11. 8.bris 1751.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch weÿland Herrn Notarium Johann Daniel Lang seeligen in Anno 1745. auffgerichtet
Bericht und Respectivé Vergleich wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, nach deme gegenwärtige Verlaßenschafft völlig inventirt gewesen und aus dem darüber gezogenen Calculo sich hervorgethan, daß des Verstorbenen seeligen gesampte ohnverändert und theilbare Activ Massa von denen Zu bezahlen habenden Passiv Schulden mit Einbegriff der Wittib Zuerfordern habender Ergäntzung dem Stalltax nach übertroffen werde umb 743. lb, dergestalten, daß, wann gleich auf die vorhandene sehr wenige Mobilien die Beßerung auf dem höchsten Werth beÿgesetzt und die behaußung durch vornehmende Versteigerung auf den höchsten Preiß gebracht werden solte, jedannoch Keine Erbschafft ausfallen würde, als hat des Defuncti per Testamentum instituirte Erbin (…) sich erkläret, daß Sie dieße Erbschafft gäntzlichen abandoniren und darauff tam active quam passive renunciren und verzug thun (…) So beschehen in Straßburg den 9. Februarÿ Anno 1775.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Testamenti nuncupativi
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 12, Erg. Rest 242. Summa summarum 255
Dießemnach Wird nun auch der Erbin ohnverändert und theilbar Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs Zum Kübler handwerck gehörig 7 ß, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 400, Summa summarum 421 lb – Schulden 1165 lb, In Vergleichung, passiv onus 743 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 255 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 488 lb
Abschatzung Vom 8 febÿ 1775. Auff begehren Weil. Johannes Higell des gewesenen Kiblers hinder Lasener Frau witib und erben ist Eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Juden gas gelegen Ein seits Neben Joseph Frimegur dem Schneider ander seits Neben H Hartt dem Seidenwescher und hienden auff Joh Kaspar löb dem biersieder Stosend Gelegen Solche behausung besteht in Vier Stuben Vier Kichen und Vier Kammern der jber ist der dach Stuhl mit breitzilein belegt hat auch ein getrembter Keller Kleinen hoff und brunen. Von uns unterschriebene der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister nach vorhero geschehen besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Acht Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Hueber

La veuve Anne Marguerite Meyer meurt en 1788 après avoir institué pour héritière Catherine Salomé Roos femme du cordonnier Martin Stoll. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 874 livres, le passif à 424 livres.

1788 (27. 8.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 664
Inventarium über Weiland Fraun Annä Margarethä Hügelin, gebohrner Meÿerin auch weÿl. Meister Johannes Hügel, des gewesenen Kublers u. brs. allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1788 – nach ihrem d. 9.t 8.br jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat, Welche Succession auf gebührendes Ansuchen u. begehren Frau Catharinä Salome Stollin, gebohrner Roßin Mr Martin Stoll des Schumachers u. brs. allhier jetzmaliger Ehefrau als zufolg Testamenti Nuncupativi instituirter und verlaßener Universal Erbin, inventirt und ersucht worden (…) declarirte dieselbe daß die Verstorbene bei ihr schon seit verschiednen Jahren her in Kost und Verpflegung gewesen und nichts an Mobilien hinterlaßen habe, auch seÿe dero Kleidung so alt und gering den armen ausgetheilt (…) So geschehen Straßburg Montags den 27. Octobris Anno 1778.
Copia des von der Abgeleibten vor weil. H. Notario Johann Friedrich Lobstein gestiffteten Testaments

Eigenthum an einer behausung. Neml. I. Behausung, Höflein u. Hoffstatt samt einem brunnen mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der Pergamener Gaß ohnfern dem Rosen Crantz 1.s. neben H. Harr dem Seidenwäscher, 2.s. neben Mr Joseph fremicourt dem Schneider hinten auf weil. H. Johann Caspar Löw gew. bierbrauers Zum Rosencranz Wb. u. Erben Ziehend, so über hernach folgende Passiv Capitalien u. die gewohnliche beschwerden ledig u. eigen. Es wurde aber diese behh. s. Zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren Zu diesem Concept übergebener Abschatzung vom 30. 8.br 1788 taxirt pro 450. Hierüber besagt i. deutsch. perg. Kbr. in allhies. C. C. Stb. gefertigten sub dato 11. Octobris. A° 1751
Sa. Eigenthums ane einer behausung 450 lb – Sa. Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 874 lb, Mehr schulden dan Guth 424 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (450 livres) sur un total de 900 florins
1788 (11. Junii), Livres de la Taille (VII 1181), f° 63-v
Ancker N° 1173 – Weÿland Fr. Mariä Salome gebohrner Grohbergerin weiland Gabriel Meÿer, des gewesenen Schifmans und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschaft inventirt Hr Not. Saltzman.
Concl. fin: Invent; ist fol 29. dem wahren werth nach 21. lb 18 ß 3 d, darzugelegt der lebtägig geweßene Wÿdem fol. 41. anlangen 464 lb 13 ß 6 1/6 d macht Zusammen 486 lb 11 ß 6 1/6 d dieß thun 900 fl. verstallte 200 fl. also Zuwenig 700 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 2 lb 2 ß – 16 lb 16 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 1 lb 1 ß d – 6 lb 6 ß
Ext: Stallgelt pro 1786. 1787. et 1788. à 6 ß – 18 ß
Gebott – 3 ß 10 d
Abhandlung – 16 ß, Summa 24 lb 19 ß 10 d
Besag Erkandtnus derer Hoch: und Wohlverordneten Herren Obern Stall Herren vom 14. Aprilis 1788. ist der samtliche Nachtrag auf 7 lb 10 ß d moderirt worden, gehet dahero ab 15 lb 12 ß. Restiret 9 lb 7 ß 10 d
dt. 11. Junii 1788.

Les Quinze autorisent Martin Stoll à présenter son chef d’œuvre avant la fin de l’année malgré le règlement
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(p. 563) Sambstag den 18.ten Novembris 1775. – Idem [Wilhelm] nôe Martin Stoll des schuhknechts Von Hördt C. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister prod. unterth. Memoriale und Bitten samt beÿl. N° 1 umb gnädiger Zulaßung noch dieses jahr das Meisterstück Zu verfertigen. Claus der Zunfftmstr gegenwärtig setzt gegentheilig petitum Zu Ew: Gn: bitt aber refusionem expensarum.
Erkandt, Wird der Implorant dispensando von der ordnung gegen ersetzung der uncosten und Erlag Ein pfund Zehen schilling Implorarischer Zunft allein heimbfällig annoch gegenwärtigem jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks gelaßen.

Originaire de Hœrdt, le cordonnier Martin Stoll épouse en 1776 Catherine Salomé Roos, fille du cordonnier Jean Jacques Roos : contrat de mariage, célébration
1775 (25.9.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 21
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und bescheidene Martin Stoll, leediger Schuhmacher Von Hördt gebürtig Martin Stoll, des Burgers und Ackersmanns daselbst mit weil. Frauen Anna Maria gebohrner Briefin ehelich erzeugter Sohn, beyständl. Hn Joh: Daniel Gebhard des Schuhmacher Meisters und Burgers dahier, als Hochzeiter ane einem
Sodann die Ehr und Tugendreiche Jgfr. Catharina Salome Rooßin Hn Joh: Jacob Rooßen des Schuhmacher Meisters und bs. hieselbsten mit weÿl. Fr. Margaretha gebohrner Meÿerin ehelich erziehlte Tochter unter assistentz erstged. ihres Leibl. Vaters, als Hochzeiterin, ane dem danern Theil
So geschehen Straßburg auf Montag den 25. Septembris Anno 1775 [unterzeichnet] Martin Stoll Als Hochzeiter, Catharina Sallomea Roosin als braut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 15, n° 29)
Im Jare 1776, Dienstag den 30. Januarÿ sind nach vorhergegangener zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausruffung Zu St. Thomas und Zum Jungen S Peter in der Stiffts Kirche Zu St. Thomæ auf erlaubnus der Herren Ober Kirchenpflegers ehelich copulirt und eingesegnet worden Martin Stoll, der ledige Schuhmacher, Martin Stoll des Ackersmanns und burgers Zu Hört ehelicher Sohn und Jungfrau Catharina Salome Rosin Johann Jacob Ros des Schuhmachers und burgers allhier eheliche Tochter,[unterzeichnet] Martin Stoll alls Hochzeiter, Carina Salome Roosin alls hohzeiterin (i 18)

Martin Stoll devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage. Le registre d’inscription le dit originaire de Wœrth mais le registre de traitement des demandes porte bien Hœrdt
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 145
Martin Stoll der Schuhmacher von wörth gebürtig, erhalt das Burger Recht von seiner Ehefrauen Catharina Salome Joh: Jacob Rooß des Schuhmachers und burgers allhier ehel. Tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E =. E. Zunfft der Schumacher Jur. den 3.ten febr. 1776.

(VI 286 bis, p. 305) schuhmacher. N° 7. de, 24.ten januar. 1776.
Martin stoll der Ledige schuhmacher Meister Von Hördt, Martin stoll gewesenen schneiders daselbst ehelicher sohn Verlobt an jfr. Cath. Salome joh. jacob Rooß des Hiesigen burgers und schuhmachers eheliche tochter.
Dieser Producirrt Nöthiger schein, aus welchen essen eheliche geburth augs. Conf. beÿpflichtend ersichtig, wie auch das bede Verlobte auf Löbl. statt stall Vermög der ordnung gehöriger Præstanda Præstirt, und der Sponsus des Zunfft rechts beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher Vertröstet seÿe.
3500 fl. baarschafft Hat implor. als ein Zu dem burger recht bekräfftiget, auch 100 fl. Zu bestreitung des Burger schillings ad Prot. Deponirt, Euen gnaden unterthänigst bitten demselben gerührten ihnen a Sponâ um den alten burger schilling in das burger recht gnädigst Zu Recipiren.
Receptus a Sponsa um den A. B. schilling

Déclaration par laquelle le tailleur de Pierre Gaspard Flasshoff renonce à sa qualité d’héritier universel de Catherine Salomé Roos

1789 (26. 8.bris), Not. Stoeber (6 E 41, 1257) n° 729
Declaratio über Weiland Fraun Catharinæ Salome Stollin gebohrner Roosin, Meister Martin Stoll, des Schumachers und Brs. allhier gewesener Ehefrau Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1789. – den 3.t Septembris diesen Jahres mit tod abgegangen, und in ihrem vor mir Not° und sieben Zeugen Notario den 15. Augst 1789. gestiffteten testament §° 7.mo Meister Peter Caspar Flaßhoff, den Schneider und b. allhier zum Universal Erb instituirt hat, daß an Zu End gemeltem tag erst besagter Meister Peter Caspar Flaßhoff vor mir unterschriebenem Notario persönlich erschienen, welcher in Gegenseÿn des hinterbliebenen Wbers freiwillig anzeigte, daß er nach reifer Untersuchung und mit vorbedacht auf das ihme Von der Verstorbenen Zugedachte Erbrecht Zu gunsten des Wbers ein für alle mal Verzicht thue (…) Straßburg Montags den 26. Octobris 1789.
Auslieferung der Legaten. Jungfer Sophiam Dorotheam Wilhelm, Frau. Maria Magdalena Gäcklerin geborener Großin, Abraham Gäckers des burgers und Meßerschmidts zu Bischweiler Ehefrau, Catharina Salome Flaßhoffin, Fr. Evä Stollin der ledigen Diebold Stoll des ackersmanns zu hört Tochter

Martin Stoll meurt en 1799 en délaissant des héritiers collatéraux. L’actif de la succession s’élève à 6 176 francs, le passif à 2 427 francs.

1800 (28 germ. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 684
Inventarium über weÿl. des bürgers Martin Stoll gewesten Schumachers Verlaßenschafft den 18 frimair jüngst verstorben, auf ansuchen 1. weÿl. Jacob Stoll Martins Sohns des defuncti vollbändigen bruders hinterlassenen 7 Kinder mit Nahmen a) Martin Stoll großjährigen alters und dermalen sich in der Republick Kriegs diensten befindend, b) Maria Stoll auch großjährigen alters und ledigen Standtes, c) Anna Maria Stoll ebenfalls großjährigen alters und ledigen Standes, d) Diebold Stoll gleicherweise mehrjährigen alters und in der Republik Kriegs diensten stehend, e) Rosina Stoll 20. jährigen alters, f) Eva Catharina Stoll ungefehr 16 jährigen alters und g) Anna Maria Stoll 13 Jahr alt,
2. weÿl. Catharina Stoll des diesortigen Erblaßers halbschwester mit Diebold Stoll Jacobs Sohn gleich erzeugte und nachgelaßene 7 Kinder a) Maria Stoll Jacob Grell Ehefrau, b) Catharina Stoll Martin Stoll Diebold Sohns Ehefrau, c) Eva Stoll großjährigen alters und ledigen Standes, d) Anna Stoll ebenfalls mehrjährigen alters und leedigen standes, e) Rosina Stoll gleichweise großjährigen alters und ledigen Standes, f) Eva Catharina Stoll 21.jährigen alters und g) Salome Stoll so 14 Jahr alt,
3. weÿl. Anna Stoll des Defuncti einbändiger Schwester mit Georg Arlen dem Schuemacher erzeugte und nachgelaßene 4 Kinder a) Anna Arlen Georg däfler des jungen ehefrau, b) Georg Arlen beck, c) Maria Arlen großjährigen alters und ledigen Standes, d) Eva Catharina Arlen 19 Jahr alt,
4. Maria Stoll weÿl. Jacob Ottmann des ackersmanns hinterlassenen wittib des Verstorbenen halb-Schwester
5. Diebold Stoll des Erblassers halbbruder so als simpel durch den burger Johannes Brand des ackersmanns desselben Curator

in einer an der Pergamentergaß gelegen mit N° 24 bezeichneten behausung
Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine behausung höfflein Gumpbronnen und hoffstatt samt allen den mit allen deren übrigen Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Pergamenter gaß N° 24 einseit neben Joseph Fremicour des Schneiders wittib und Erben anderseit neben dem bu. Heid jäger und hinten auff den bu. Lenz ackersmann – an hauszinnns jährlich erträgt die Wohnung so der verstorbene auf dem ersten stock bewohnt 70 fr, Jene so Joh. Baptist Galliser auf dem zweÿten stock inne hat 72 fr, die welche Johannes Rigaut gartner auf dem boden vornen heraus besteht 72 fr, Und die welche Michael Koppert der Kachler auch auf dem boden im hoff geniest 48 fr zusammen 262 fr., amcht in capital 5240 fr, Diese behausung reichet von weÿl. Anna Margaretha geb. Meyer auch weÿl. Johannes Hügel gewesenen küblers hinterlaßener Wittwe, des Erblaßers verstorbenen Ehefrau tante, von deren sie es laut des durch Notarium Stöber alhier über sotane Verlaßenschafft errichteten Inventarii vom 27. oct. 1788 ererbet, sie die Stollische Ehefrau selbst aber hat zwar durch ihr vor ermelten Notario am 15. Octobris 1789 gestiftetes Testament den bürger Caspar Flaßhoff Schneider dahier zu ihrem Erben eingesetzet, allein da dieser vermög einer am 4. oct. 1789 passirten deklaration auf sotane Erb und Verlaßenschafft förmlich Verzicht geleistet und solche dem damaligen Wittwer und diesorgem Defuncto tam active quam passive überlassen, Übriges besagen auf dieser behaußung zweÿ in der allhiesigen C. C. Stube auffgerichteten Kaufverschreibungen de datis 9. Martÿ 1748 und 11. Octobris 1751
mobiliar mass 936 fr, behausung 5240 fr, summa activa 6176 fr, passiva 2427 fr, Nach deren hinwegrechnung 3748 fr
(vente de meubles n 509, 7 niv. 8)
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 114 du 28 ger. 8

Les héritiers vendent la maison au boucher André Frédéric Gross moyennant 3 825 francs

1800 (8 floreal 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 705
Maria Stoll und Anna Maria Stoll beede ledigen Stands und großjährigen alters, ferner hans Schultz der jung dieser teils als ernannter Curator und teils als vogt Martin, Diebold, Rosina, Eva Catharina und Anna Maria Stoll, alle weÿl. Jacob Stoll Martins Sohns ackersmanns hinterlassenen Kinder, mehr Maria Stoll Jacob Grell Ehefrau, Catharina Stoll Martin Stoll Diebold Sohns Eheweib, Eva, Anna und Rosina Stoll diese dreÿ ledigen Standes und großjährigen alters, wie auch Martin Faullimmel ackersmann als vogt Eva Catharina und Salome der Stoll nächsvorhergemelt 7 aber als weÿl. Catharina Stoll mit Diebold Stoll Jacobs Sohn eheleich erzeugte zurückgelassene Kinder, weiter Anna Arlen Georg Däfler des jungen Ehefrau, Georg Arlen der beck, Maria und Eva Catharina Arlen diese vier als weÿl. Anna Stoll mit Georg Arlen dem Schumacher erzeugte und nachgelaßene Kinder, wovon letztere minderjährigen alters, noch ferner Maria Stoll weÿl. Jacob Ottmann des ackersmanns hinterlassene wittib, so dann Johannes Brand gleichmäßig ackersmanns, letztere in der Eigenschaft als Curator Diebold Stoll so halb simpel, sämtliche aber von Hörd als weÿl. Martin Schott gewesten Schumacher zu Straßburg ihres respective bruder und oheims zu 5 Stammtheilen ohntestirt hinterlassenen Erben
an burger Andreas Friedrich Groß Metzgers
auf vorangegagenen bei dem Friedensrichter des hiesigen 4.t Gerichtsbezirks vorgewesene verschiedene öffentliche Versteigerungen und des daraufhin unterm 11. germinal jüngst beÿ dem Civil Tribunal des Niederrheinischen departement bestatigten Adjudication Procès verbal
eine behausung höfflein Gumpbronnen und hoffstatt samt allen den mit allen deren übrigen zugehörden, weithen, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Pergamenter gaß N° 24, einseit neben Joseph Fremicour des Schneiders wittib und Erben, anderseit neben dem bu. heid jäger und hinten auff den bu. Lenz ackersmann – als ein aus gemelten Martin Stoll Verlaßenschafft erblich anerwachsenes Eigenthumb zuständig – um 3825 franken
Enregistrement, acp 73 F° 155 du 12 flo 8

Inventaire des apports de locataires, le cordonnier Jacques Lang et sa femme Eve Stoll

1800 (11 mess. 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 793
Inventarium über bürgers Jacob Lang Schumacher und Fraun Eva gebohrner Stoll gegenseitiges Einbringen, die Ehefrau beiständlich des burgers Joh. Bapt. Gallißer buchdruckers – in ihrem am 20. floreal miteinander angetrettenen Ehestand eingebachten Vermögens, vor mir Notario den 11. floreal gemelten Jahrs errichteten Eheberedung
in einer an der Pergamenter gaß gelegen dem bürger Andreas Friedrich Groß Metzger hieselbst gehörig und disorts zum teil lehnungsweiße bewohnenden mit N° 24 bezeichnten behausung
des Manns einbringen, silber 52 fr
der Frau einbringen, hausrath, silber, baarschafft (1400 fr), summa 2320 fr
Enregistrement, acp 74 F° 106 du 13 mess 8

André Frédéric Gross qui habite rue de la Fontaine vend la maison pour 4 000 francs au boulanger Jean Zimmermann et à sa femme Marie Salomé Jost demeurant rue du Foulon

1802 (6 vend. 11), Strasbourg 13 (15), Not. Bremsinger n° 753
burger Andreas Friedrich Gross Wurstmacher an der Pickergaß N° 8
an burger Johannes Zimmermann beck im Stampfgäßlein N° 1 wohnhaft und burgerin Maria Salome geb. Jost
eine behausung höfflein gumpbronnen und hoffstatt samt allen deren mit allen deren übrigen gebäuden, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Pergementergaß ohnfern dem Rosencrantz mit N° 24 bezeichnet einseit neben br. Moll Gastgeber vormals weÿl. Joseph fremicour gewesenen Schneiders Wittib und Erben, anderseit neben br. Nißle dem Gastgeber vormals br. Heid jäger und hinten auff burger Lentz ackersmann – als ein aus Martin Stoll verlassenschafft ersteigtes Guth eigenthümlich zuständig in gefolg Kaufcontrat vor weÿl. Notario Dinckel den 8. floreal 8.t jahr – um 4000 Francken
Enregistrement, acp 85 F° 155-v du 15 vend. 11

Originaire d’Echterdingen en Wurtemberg, Jean Zimmermann épouse en 1797 Marie Salomé Jost, fille du serrurier Jean André Jost
Mariage, Strasbourg (n° 480)
Cejourd’hui 4° Messidor l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Zimmermann âgé de 25 ans, boulanger, domicilié en cette ville depuis 6 ans, natif d’Echterdingen dans le duché de Wirtemberg, fils de Georges Sébastien Zimmermann, tisserand au sit lieu et de feu Anne Barbe Renz, de l’autre part Marie Salomée Jost, âgée de 24 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean André Jost, serrurier, et de Susanne Madeleine Birckler (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 26 octobre 1771 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 may 1773 (signé) Johannes Zimmermann, Maria Salome Jostin (i 46)

Le cabaretier Jean Zimmermann meurt en 1833 en délaissant trois enfants
1833 (4.6.), Strasbourg 4 (77), Me Hatt n° 7412
Inventaire de la succession de Jean Zimmermann, cabaretier décédé le 29 mai dernier, en la maison mortuaire place de l’Homme de Fer n° 71 – à la requête de 1. la veuve Salomé Jost, mère et tutrice légale de Jean son fils mineur, 2. Daniel Zimmermann, tonnelier, 3. Marie Salomé Zimmermann femme de Charles Théodore Strohl, débitant de vin, 4. Caroline Zimmermann, célibataire, en présence du Sr Strohl subrogé tuteur – mariés le 4 messidor 5 sans contrat de mariage
meubles 721 fr, comptant 107 fr, dépot 1000 fr, passif 3443 fr, mobilier se trouvant dans une cave rue des Hallebardes 1423 fr, total général mobilier 2144 fr, total de l’actif 3251 fr
Enregistrement, acp 218 F° 31 du 11.6.

Jean Zimmermann et Marie Salomé Jost vendent la maison au boulanger Daniel Kayser et à sa femme Anne Marie Schmitt de Barr moyennant 4 000 francs

1809 (16.10.), Strasbourg 13 (30), Not. Bremsinger n° 4856
Jean Zimmermann boulanger et Marie Salomé née Jost domiciliés rue du Soleil n° 21 précédemment rue foulon n°1
à Daniel Kayser boulanger et Anne Marie née Schmitt domiciliée à Barr rue dite am Veyelthor sous n° 36
la propriété d’une une maison, petite cour, puits avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Parcheminiers près de la brasserie au Chapelet sous n° 24, d’un côté le Sr Moll cordeur de bois précédemment la veuve et héritier Joseph Frémicour tailleur d’habits, d’autre le Sr Nisslé cabaretier précédemment Sr Heid chasseur, derrière le Sr Lentz cultivateur – acquis du Sr André Frédéric Gross, chaircuitier, pat contrat passé devant le soussigné notaire le 6 vendemiaire 11 et Dinckel le 8 floreal 8 – y compris cinq fourneaux- moyennant 4000 francs
Enregistrement, acp 113 F° 94 du 17.10.

Fils de boulanger, Daniel Kayser natif de Barr épouse en 1788 Marie Salomé Lauffenburger, fille d’un cultivateur d’Obenheim.
Mariage, Obenheim (luth. p. 147)
1788. Dienstags den 13. des Maÿ: Monaths wurden mit Einwilligung der beiderseitigen Eltern nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich eingesegnet Daniel Kayser drr ledige becker von Barr seines Alters 21 Jahr, Daniel Kayser des burgers und beckenmeisters in Barr ehelich erzeugter Sohn, und Maria Salome Lauffenburgerin, weÿl. Mstr Leonhard Lauffenburger des burgers und ackersman alhier ehelich erzeugte ledige Tochter ihres alters 25 Jahr [unterzeichnet] Daniel Kaÿser als Hochzeiter, Maria Salome Lauffenburgerin als hochzeiterin (i 78)

Il se remarie en 1808 avec Anne Marie Schmitt, native de Gertwiller et veuve du boucher Jean Baltzinger
Mariage, Barr (n° 18)
L’an 1808 le 19° jour du mois de juillet (…) sont comparus Daniel Kayser, âgé de 48 ans, né et domicilié en cette ville de Barr, fils majeur de feu Daniel Kayser, en son vivant boulanger audit Barr, y décédé le 27 frimaire de l’an XIII ainsi qu’il est constaté par l’acte de décès, et d’Anne Marie Rehberger et veuf de feüe Marie Salomé Lauffenbourger décédée audit Barr le 28 thermidor de l’an XIII ainsi qu’il est constaté par l’acte de décès,, boulanger et ci présent du consentement de sa mère, Et Anne Marie Schmidt âgée de 36 ans, née et domiciliée à Gertweiler, Département susdit fille majeure de feus Jean George Schmidt en son vivant Meunier audit Gertwiller et de Catherine Dietsch y décédés (…) veuve respective de feu Jean Baltzinger en son vivant boucher audit lieu y décédé le 14 septembre 1807 (signé) Daniel Kaÿser, Anna Maria schmidt (i 10)
(Décès, Barr, n° 85, An XIII, Marie Salomé Lauffenburgern âgée de 40 ans et quatre mois née à Obenheim)

Le boucher Jean Baltzinger épouse en 1796 Anne Marie Schmitt, fille de meunier, tous deux de Gertwiller.
Mariage, Gertwiller (f° 2-v)
Heute den 6. Pluviose im IV. jahr der Francken Republique nachmittag um zweÿ uhr erschien (…) um eine Heurath zu schließen zwischen dem Ledigen Bürger Johannes Baltzinger Metziger von hier seines alters 28 jahr, deß Weÿhland Christmann Baltzingers geweßenen Burgers und rebmans von hier hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welchen er mit Frau Chatharina einer gebohrnen Siegel gezeuget, hat, und Jungfrau Anna Maria schmidtin des gegenwärthigen Johann Georg schmidts, burger und geweßenen ober Müller Von hier eheliche ledige tochter, Welche er mit frau Chatarina eine gebohrner Dietschin im leben geweßener eheliche haußfrau ehelich mit ihr erzeuget hat, ihres alters 24 jahr [unterzeichnet] Johannes Baltzinger als Hoh Zeitter, Anna Maria schmidt als Hoch Zeitterin (i 33)

Daniel Kayser est trouvé noyé à Greffern près de Rastatt. Il délaisse quatre enfants de son premier mariage et deux du deuxième

1817 (3.12.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler n° 10.556
Inventaire de la succession de Daniel Kayser boulanger décédé le 12 juin dernier – à la requête de 1. Anne Marie Schmitt veuve en secondes noces de Daniel Kayser ci devant boulanger à Barr, ensuite marchand farinier à Strasbourg, trouvé noyé à Greffern outre Rhin, mère et tutrice légale de Daniel âgé de 9 ans et Julie âgée de 2 ans
2. Marguerite Salomé Kayser épouse de Michel Grad boulanger, 3. Catherine Kayser majeure, le susdit Sr Grad tuteur de Philippine âgée de 20 ans 6 mois et Caroline Kayser âgée de 16 ans 6 mois, en présence de Jean Jacques Dietz le second chamoiseur à Barr et Didier Halbin instituteur à Strasbourg subrogé tuteur des deux enfants du premier lit – Contrat de mariage devant Me Rieffel à Barr le 16 février 1808

immeuble, une maison à deux étages, cour et puit avec ses aisances, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Parcheminiers n° 24, d’un côté le Sr Moll cordeur de bois, d’autre l’enfant Nesslé, devant la rue, derrière le Sr Lentz cultivateur – acquis de Jean Zimmermann, boulanger, et de Marie Salomé Jost par acte reçu Bremsinger le 16 octobre 1809, estimée 4000 francs
dans une maison rue des Parcheminiers n° 24 – propres, meubles créances 936 fr, immeubles à Barr 500 fr, ensemble 1436 fr Il est observé que les quatre enfants du premier lit, par liquidation de la succession de Marie Salomé Lauffenburger leur mère première femme du défunt dressé par Me Rieffel à Barr le 15 juillet 1811 ont à prétendre 5884 francs
communauté meubles 1547 fr
ensemble actif 5547 fr, passif 13 504 fr (remploi de le veuve 7019 fr, 4 enfants du premier lit 5884 fr, dettes 600 fr)
Enregistrement, acp 136 f° 176 du 6.12.

Marguerite Salomé Kayser, Catherine Kayser et Philippine Kayser acquièrent les parts de maison par adjudication à la barre du tribunal civil le 5 mars 1821 et déclaration de command du 17 mars (acte non transcrit). Elles revendent la maison entière trois mois plus tard au cordonnier Jean Chrétien Dorsch et à sa femme Catherine Odile Bürckel moyennant 3 800 francs

1821 (5.6.), Strasbourg 12 (82), Me Wengler n° 12.285
Michel Grad, boulanger, et Marguerite Salomé Kayser, Catherine Kayser, majeure, Philippine Kayser, majeure
à Jean Chrétien Dorsch, cordonnier, et Catherine Odile Bürckel
une maison à deux étages cour et puits avec ses autres appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Parcheminiers n° 24, d’un côté la maison du Sr Moll cordeur de bois, d’autre les enfants de feu le Sr Nessté, devant la rue, derrière le Sr Lentz. Elle se compose d’un rez de chaussée ayant boutique et une chambre, d’un premier étage ayant cinq chambres et une cuisine et d’un second étage renfermant également cinq chambres avec une cuisine y compris le lit de soldat et cinq fourneaux de fonte – acquis à la barre du Tribunal civil dans la vente par licitation sur Anne Marie Schmitt veuve de Daniel Kayser, boulanger, belle mère des vendeurs, Caroline Kayser leur sœur et les vendeurs eux mêmes avec Daniel Kayser et Julie Kayser, frères et sœurs consanguins, suivant adjudication définitive dressée le 15 mars 1821 et déclaration de command le17 mars. Recueilli dans la succession de Daniel Kayser leur époux et père respectif suivant Inventaire dressé par Me Wengler le 3 décembre 1817 – Daniel Kayser l’a acquis pendant la communauté d’Anne Marie Schmitt femme de Jean Zimmermann boulanger et de Salomé Jost suivant acte reçu Bremsinger le 16 octobre 1809. Ledit Jean Zimmermann l’a acquis d’André Frédéric Gross, charcutier, par acte reçu Bremsinger le 6 vendemiaire 11 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 152 F° 179-v du 6.6.

Originaire d’Oggersheim en Palatinat près de Ludwigshafen, Jean Chrétien Dorsch épouse en 1794 Catherine Odile Bürckel, native d’Obernai
Mariage, Strasbourg (f° 44-v, n° 1005)
Cejourd’hui le 21 Prairial l’an second de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Chrétien Dorsch, cordonnier, âgé de 29 ans, domicilié en cette commune depuis six ans, natif d’Ogersheim en Palatinat, fils légitime de feu Jean Georges Dorsch, cordonnier et de Barbe Ostermann, de l’autre part Catherine Odile Bürckel, agée de 28 ans, domiciliée en cette commune depuis 7 ans, native d’Oberehenheim Département du Bas-Rhin, fille légitime de François Ignace Bürckel, vigneron et d’Anne Marie Lengelin (…) 1° de l’acte de notoriété dressé par Marchand juge de Paix du second arrondissement de cette commune en date du 13 du courant, constatant que le futur a atteint l’âge requis pour contracter mariage, 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 décembre 1775 (vieux style) (signé) Johann kristian dorsch, Catharina ottilia bürckel (i 48)

Testament de Jean Chrétien Dorsch, mort en 1851 en délaissant deux enfants
1851 Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 77 du 7.11.
ssp du 24 mai 1849. Testament dont la teneur suit. Par mon présent testament je révoque le précédent. Ma dernière et unique volonté est et doit être que personne n’ait à élever des prétentions sur ma succession à l’encontre de mes deux enfants. Le fils et la fille devront seuls la partager par parts égales. Je signe de ma propre main, signé Chrétien Dorsch
[in margine :] M° Lacombe, notaire – décès du 28 octobre 1851. à Strasbourg rue du parchemin n° 24)

Registre de population 600 MW 62, Rue du Parchemin N° 24 (p. 157) i 160
Dorsch, Jn Chrétien, 1761, Md de ferraille, Oggersheim, (à Strasbourg depuis) 1780, (auparavant) V. M. Vins 49, Entré 9.br 1831
id née Bürckel, Cath: Odile 1764, épouse, Obernai
id Cath: Elisabeth, 1799 f. m., Strasbourg
id Jn Chrétien, 1799, Strasbourg

Registre de population 600 MW 209, Rue du Parchemin N° 24 (p. 133) i 44
Dorsch, Jean Chrétien, 1761, Oggersheim, Bavière Rh., Propriétaire, (à Strasbourg depuis) 1780, (auparavant) V. M. aux Vins 49, Entré 19 9.br 1831, décédé 28 8.bre 1851
(p. 135) Dorsch, Jean Chrétien, 1802, Strasbourg, relieur, (auparavant) rue de l’Ail n° 10, entr 25 mars 1852
id. née Geissler, Barbe Cécile Wilhelm, 1799, Strasbourg ép.

Catherine Elisabeth Dorsch femme de Jean Nicolas Noël cède par licitation sa part à son frère relieur Jean Chrétien Dorsch et à Barbe Cécile Guillaumette Geissler sa femme

1852 (22.6.), M° Burtz
22 juin 1852 – Cahier des charges, clauses et conditions pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Parchemin n° 24 dressé à la requête de Jean Chrétien Dorsch fils, relieur à Strasbourg
22 juin 1852 – Adjudication définitive – à la requête de 1) Jean Chrétien Dorsch fils, relieur à Strasbourg, et Barbe Cécile Guillaumette Geissler, sa femme à Strasbourg, 2) Jean Nicolas Noël, ancien Militaire et Catherine Elisabeth Dorsch sa femme à Strasbourg
au profit du Sr Dorsch fils colicitant pour moitié, moyennant 10.050 francs, soit la moitié 5025 francs
rue du Parchemin n° 24 – Origine, héritage de Jean Chrétien Dorsch père des vendeurs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 22 du 28.6. (cahier des charges), f° 20 du 28.6. (adjudication définitive)

Jean Chrétien Dorsch épouse en 1835 Barbe Cécile Guillaumette Geissler, fille de relieur
Mariage, Strasbourg (n° 230)
Du 29° jour du mois de juin 1835. Acte de mariage de Jean Chrétien Dorsch, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 Messidor en X à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Relieur, fils de Chrétien Dorsch, Cordonnier, et de Catherine Odile Birckel, domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler, majeure, née en légitime mariage le 9 prairial an VI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Ernest Frédéric Geisler, Relieur, décédé en cette ville le 10 juin 1817 et de feu Catherine Marguerite Bierlin décédée en cette ville le 24 thermidor an XIII (signé) Jean Chrétien Dorsch, Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler (i 37)

Domiciles successifs de Jean Chrétien Dorsch
Registre de population
600 MW 50, Grand rue n° 150 (p. 100.b) i 127
Dorsch, Jean Chrétien, 1802, Strasbourg, relieur M, (auparavant) rue du parchemin 24, E. juillet 1835. dél. Pl. St. Thomas 1
id. née Geissler, Wilhelmine Barbe Cécile Charlotte, 1799, Strasbourg, Ep.

Registre de population 600 MW 163, Place St. Thomas n° 1 (p. 46) i 29
Dorsch, Jean Chrétien, 1802, Strasbourg, relieur marié, (auparavant) grand’rue 150, entré 1. 8.bre 38 sorti St Jn 1844, Pl. St. Thomas n° 10
id. née Geissler, Barbe Cécile Wilhelm, 1799, Strasbourg, épouse.

Registre de population 600 MW 163, Place St. Thomas n° 10 (p. 71) i 47
Dorsch, Jean Chrétien, 1802, Strasbourg, relieur marié, (auparavant) Pl. St. Thomas n° 1, entré Juin 1844, sorti 30 mai 1851, rue de l’Ail 10
id. née Geissler, Barbe Cécile Wilhelm, 1799, Strasbourg, Ep.

Registre de population 600 MW 234, Rue de l’Ail N° 10 (p. 178) i 87
Dorsch, Jean Chrétien, 1802, Strasbourg, mr relieur et portier, M., (auparavant) Pl. St. Thomas n° 10, entré 30 mai 1851, sortie 25 mars 1852 r. parchemin 24
id. née Geissler, Barbe Cécile Wilhelm, 1799, Strasbourg, Ep.

Jean Chrétien Dorsch et Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jacques Kayser, à la Robertsau

1864 (17. 9.bre), Strasbourg 3 (106), Not. Weiss (Emile) n° 964
Obligation – Ont comparu M. Jean Chrétien Dorsch, fils relieur et Dame Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler son épouse autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent devoir
A M. Jacques Kayser, tonnelier, domicilié à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, la somme de 2400 francs
Affectation hypothécaire. Une maison à deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Parchemin N° 8, autrefois N° 24, d’un côté la veuve Hipp, de l’autre la veuve Schaub, devant la rue, derrière M. Boyé.
Etablissement de propriété. Les conjoints Dorsch déclarent être devenus propriétaires de la maison affectée de la manière suivante, savoir. Ledit Sr Dorsch et D° Catherine Elisabeth Dorsch épouse du Sr Jean Nicolas Noël, ancien militaire à Strasbourg, l’ont recueillie dans la succession et comme seuls et uniques héritiers de leurs père et mère Jean Chrétien Dorsch, ancien cordonnier, et D° Catherine Odile Bürckel conjoints à Strasbourg où ils sont décédés. Lesdits Sr Dorsch et ladite Dme Noël ont sous la date du 22 juin 1852 fait procéder à une licitation amiable de ladite maison par M° Burtz, lors notaire à Strasbourg, en suite de laquelle le codébiteur susnommé en est devenu seul et unique propriétaire. Les dits défunts en avaient fait l’acquisition sur le Sr Michel Grad, boulanger, et De Marguerite Salomé Kayser, sa femme, Dlle Catherine Kayser et Dlle Philippine Kayser, demeurant à Strasbourg, par contrat passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 5 juin 1821 moyennant 3800 francs (…)
Les conjoints Grad et les Dlles Kayser étaient propriétaires de la maison vendue au moyen de l’adjudication qui en avait été faite à leur profit à la barre du tribunal civil de Strasbourg suivant un procès verbal d’adjudication définitive dressé le 15 mars 1821 et une déclaration de command faite au greffe le surlendemain. Cette adjudication a eu lieu en conséquence de la vente par licitation à laquelle il a été procédé judiciairement entre D° Anne Marie Schmidt veuve de feu le Sr Daniel Kayser, boulanger à Strasbourg ayant agi tant en son nom personnel que comme tutrice de Daniel Kayser et Julie Kyaser, ses deux enfants mineurs, 2° les trois adjudicataires susnommés, 3° et Dlle Caroline Kayser mineure sous la tutelle du Sr Grad. La maison dépendait de la communauté qui avait existé entre ladite D° veuve Kayser et son mari défunt, lequel avait laissé pour ses seuls et uniques héritiers ses enfants colicitants ci-dessus nommés ainsi que cela résulte de l’inventaire de sa succession dressé par M° Wengler le 3 décembre 1817. Les conjoints Kayser l’avaient acquise du Sieur Jean Zimmermann boulanger et Dame Marie Salomé Jost, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Bremsinger lors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1809. Elle avait été vendue par le S. André Frédéric Gross, charcutier à Strasbourg, suivant un contrat reçu aussi par M° Bremsinger le 6 vendémaire an XI et un autre contrat passé devant M° Dinckel, notaire à Strasbourg le 8 floréal an VIII
Situation hypothécaire – Etat civil des vendeurs. Déclarent en outre les époux Dorsch (…) qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté en biens légale à défaut de contrat de mariage préalable

Jean Chrétien Dorsch et Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler vendent la maison au serrurier Frédéric Meinzer et à Salomé Rosenstiel moyennant 16 000 francs

1868 (22.12.), Strasbourg 3 (111), Not. Weiss (Emile) n° 2522
Vente du 22 Xbre 1868 – Ont comparu M. Jean Chrétien Dorsch, fils, relieur, et D° Barbe Cécile Charlotte Guillemette Geisler son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à M. Frédéric Meinzer, serrurier, & Dame Salomé Rosenstiel, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Objet de la vente. Ville de Strasbourg. Une maison à deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Parchemin N° 8, autrefois N° 24, d’un côté la veuve Hipp, de l’autre la veuve Schaub, devant la rue, derrière M. Boyé.
Origine de propriété. Les conjoints Dorsch déclarent être devenus propriétaires de la maison vendue ès présentes de la manière suivante, savoir. M. Dorsch comparant et D° Catherine Elisabeth Dorsch, sa sœur, épouse du Sr Jean Nicolas Noël, ancien militaire à Strasbourg, l’ont recueillie dans la succession de Jean Chrétien Dorsch, ancien cordonnier, et D° Catherine Odile Bürckel conjoints à Strasbourg où ils sont décédés, leurs père et mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers ainsi que ledit M. Dorsch le déclare. Lesdits Sr Dorsch et ladite Dme Noël ont sous la date du 22 juin 1852 fait procéder à une licitation amiable de ladite maison par M° Burtz, lors notaire à Strasbourg, en suite de laquelle M. Dorsch comparant en est devenu seul et unique propriétaire. Lesdits défunts conjoints Dorsch en avaient fait l’acquisition sur le Sr Michel Grad, boulanger, et De Marguerite Salomé Kayser, sa femme, Dlle Catherine Kayser et Dlle Philippine Kayser, tous de Strasbourg, par contrat passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 5 juin 1821 moyennant 3800 francs (…)
Les conjoints Grad et les Dlles Kayser étaient propriétaires de la maison vendue au moyen de l’adjudication qui en avait été faite à leur profit à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 15 mars 1821 et d’une déclaration de command faite au greffe dudit tribunal le surlendemain. Cette adjudication a eu lieu en conséquence de la vente par licitation à laquelle il a été procédé judiciairement entre D° Anne Marie Schmidt veuve de feu le Sr Daniel Kayser, boulanger à Strasbourg ayant agi tant en son nom personnel que comme tutrice de Daniel Kayser et Julie Kyaser ses deux enfants mineurs, les trois adjudicataires susnommés et Dlle Caroline Kayser sous la tutelle du Sr Grad. La maison dépendait de la communauté qui avait existé entre ladite Dame veuve Kayser et son mari défunt lequel avait laissé pour ses seuls et uniques héritiers ses enfants colicitants ci-dessus nommés ainsi que cela résulte de l’inventaire de sa succession dressé par M° Wengler le 3 décembre 1817. Les conjoints Kayser l’avaient acquise du Sr Jean Zimmermann boulanger et D° Marie Salomé Jost, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Bremsinger lors notaire à Strasbourg le 16 octobre 1809. Elle avait été vendue à ces derniers par le Sr André Frédéric Gross, charcutier à Strasbourg suivant vente passée devant ledit M° Bremsinger le 6 vendémaire an XI et un autre contrat passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 8 floréal an VIII. – Prix 16.000 francs
Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté en biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à cette union.
acp 579 (3 Q 30 294) f° 71-v du 29.12.

Fils de maçon, Frédéric Meinzer épouse en 1844 Salomé Rosenstiel, fille d’un cultivateur de Schiltigheim
Mariage, Strasbourg (n° 64)
Du 13° jour du mois de février 1844. Acte de mariage de Georges Frédéric Meinzer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 novembre 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu Georges Frédéric Meinzer, Maçon décédé en cette ville le 17 septembre 1839 et de feu Marie Dorothée Komig décédée en cette ville le 3 février 1843, et de Salomé Rosenstiel majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 juin 1819 à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Laurent Rosenstiel, cultivateur décédé à Schiltigheim le 19 mai 1823 et de Salomé Riehl domiciliée à Schiltigheim ci présente et consentante (signé) G F Meinzer. S Rosentiehl (i33)

Frédéric Meinzer et Salomé Rosenstiel hypothèquent la maison au profit du marchand de farine Jacques Schwebel

1868 (29.12.), Strasbourg 3 (111), Not. Weiss (Emile)
Mutation d’hypothèque – Ont comparu I. M. Jacques Schwebel, marchand de farine, demeurant et domicilié à Strasbourg d’une part
II. Et M. Georges Frédéric Meinzer, serrurier, & Dame Salomé Rosenstiel, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg d’autre part
Lesques ont dit et arrêté ce qui suit. Aux termes d’une obligation passée devant M° Grimmer lors notaire à Strasbourg le 2 août 1862 contenant quittance subrogatoire, M & Mme Meinzer se sont reconnus débiteurs de M. Schwebel d’une somme de 2373 francs (…)
hypothèquent, Ville de Strasbourg. Une maison à deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Parchemin N° 8, autrefois N° 24, d’un côté la veuve Hipp, de l’autre le Sr Schilder, devant la rue, derrière succession de M. Boyé.
Origine de propriété. M. & Mme Meinzer déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble pour l’avoir acquis de M. Jean Chrétien Dorsch, fils, relieur, & Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Weiss soussigné le 22 de ce mois pour la somme de 16.000 francs dont 6000 francs se trouvent quittancés dans le contrat (…)
Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil des débiteurs. M. & Mme Meinzer déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté en biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à cette union.

Frédéric Meinzer et Salomé Rosenstiel hypothèquent la maison au profit du rentier Louis Clément Harley

1869 (29 7.bre), Strasbourg 3 (112), Not. Emile Weiss n° 2876
Obligation – Ont comparu M. Frédéric Meinzer, serrurier et Dame Salomé Rosenstiel, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg (déclarent devoir)
A M. Louis Clément Harley, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg présent et acceptant, la somme principale de 6000 francs
Affectation hypothécaire, Ville de Strasbourg. Une maison à deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Parchemin N° 8, autrefois N° 24, entre la veuve Hipp et la veuve Schaub, devant la rue, derrière M. Boyé.
Origine de propriété. M. et Mme Meinzer déclarent qu’ils sont devenus propriétaires dudit l’immeuble pour l’avoir acquis de M. Jean Chrétien Dorsch, fils, relieur et Barbe Cécile Charlotte Guillaumette Geisler son épouse de Strasbourg, aux termes d’une vente passée devant M° Weiss soussigné le 22 décembre dernier, transcrit au bureau des hypothèques le 6 janvier suivant vol. 1186 N° 58. Quant à l’origine de propriété antérieure, elle se trouve amplement décrite en ladite vente à laquelle les parties déclarent s’en référer
Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil des débiteurs. Les emprunteurs déclarent sous les peines de droit (…) et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté en biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à leur union.

Frédéric Meinzer met en garantie sa maison pour obtenir la libération de son fils Emile prisonnier de guerre à Rastatt

1870 (7.12.), Strasbourg 3 (113), Not. Emile Weiss n° 3242
Déclaration du 7 décembre 1870. A comparu M. Frédéric Meinzer, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, propriétaire d’une maison renfermant attelier de serrurier, sise en cette ville rue du parhemin N° 8
Lequel déclare avoir un fils prisonnier de guerre à Rastatt, faisant partie de la garde mobile de Strasbourg. Que son fils se nomme Emile Meinzer, interné à Rastatt, bastion XII, quatrième bataillon cinquième compagnie, Qu’il voudrait avoir son fils chez lui à Strasbourg pour soigner ses affaires aux termes de la loi édictée par S. M. le Roi de Prusse, M. Meinzer comparant met en garantie sa fortune immobilière que son fils une fois rentré chez lui ne reprendra plus de service militaire pendant la présente campagne contre la Prusse
Dont acte en brevet, sur modèle présenté & rendu
acp 590 (3 Q 30 305) f° 198 du 9.12.

La maison est ensuite indivise entre les deux enfants Meinzer. Emile (Charles Emile) Meinzer épouse en 1874 Frédérique Louise Lina Oschmann native de Bischwiller dont il divorce deux ans plus tard puis en 1887 Sophie Emilie Kiefer

Mariage, Brumath (n° 39)
Den 10. Septembrer 1874. Heirathsurkunde von Meinzer, Karl-Emil, geboren zu Schiltigheim den 18. Juli 1847, Gastwirth wohnhaft zu Straßburg, großjähriger Sohn von Meinzer, Friedrich Georg, 52 Jahr, Schlossermeister, wohnhaft zu Straßburg hier anwesend und einwilligend, und von dessen Ehefrau Rosenstiel Salome, 54 Jahr, wohnhaft zu Straßburg, hier anwesend und einwilligend, und von Oschmann, Frederike-Luise-Lina, geboren zu Bischweiler den 28. Mai 1846, Beruf keine, wohnhaft zu Brumath, großjährige Tochter von Oschmann, Friedrich, alt 58 Jahr, Verwalter, wohnhaft zu Brumath, hier anwesend und einwilligend, und von dessen Ehefrau Wahl Magdalena alt 54 Jahr, beruf keine, wohnhaft zu Brumath, hier anwesend und einwilligend
[in margine :] die Ehe zwischen Friederile Louise Lina Oschùann und Carl Emil Meinzer, Schlosser, ist am 19 August 1876 vor dem Standesbeamten der Stadt Straßburg aufgelöst worden (i 21)

Divorce, Strasbourg (n° 466)
Strassburg am 19. August 1776 Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Ehescheidung die Friederike Louise Lina Oschmann,, evangelischer Religion, geboren zu Bischweiler (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Ehefrau von Carl Emil Meinzer, 29 Jahr alt, Schlosser wohnhaft zu Straßburg, welche mir erklärte, daß sie die zwischen ihr und ihrem Ehemann Carl Emil Meinzer unterm 10. September 1874 zu Brumath (Unter-Elsass) abgeschlossenen Ehe auflösen lassen wolle. Dieselbe behändigte mir eine contradictorisch vom kaiserlichen Landgericht zu Strassburg erlassenes Urtheil vom 29. März dieses Jahrs, welches sie ermächtigt, die Scheidung aussprechen zu lassen. Nach Einsicht des mir behändigten Urtheils ausfertigung, so wie der Zustellungsurkude, wonach das Urtheil dem Carl Emil Meinzer am 25. Aprilis dieses Jahrs zugestellt wurde(…) i 105

Mariage, Strasbourg (n° 607)
Straßburg am 8. October 1887. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schlosser Carl Emil Meinzer, evangelischer Religion, geboren den 18. Juli des Jahres 1847 zu Schiltigheim (Unter Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, geschiedener Ehemann von Friederike Luise Lina Oschmann zu Straßburg geschieden den 19. August 1876, ehelicher Sohn des verstorbenen, Schlossers Friedrich Emil Meinzer, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Salome Rosenstiel, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg 2. die gewerblose Sophie Emilie Kiefer, evangelischer Religion, geboren den 1. juli des Jahrs 1859 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg eheliche Tochter des verstorbenen Eigenthümers Johann Gottlieb Kiefer, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, und der Marie Sophie Kopf, ohne Berug, wohnhaft zu Straßburg (i 65)

Caroline Emilie Meinzer épouse en 1874 le restaurateur Prosper Etienne Cromer qui meurt en 1876 puis en 1889 l’horloger Alfred Henri Raoul Abel

Mariage, Strasbourg (n° 153)
Den 12. März 1874, Heiraths-Urkunde von Prosper Stephan Cromer, geboren zu Maursmünster (Unter-Elsass) den 16. Mai 1847, Restaurateur, wohnhaft zu Strassburg volljähriger ehelicher Sohn von Jacob Cromer, Tischler und von Caroline Schuster, Eheleuhe zu Maursmünster wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend und von Caroline Emilie Meinzer, geboren zu Schiltigheim (Unter-Elsaß), den 3. März des Jahres 1849 ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von Friedrich Emil Meinzer, Schlosser und von Salome Rosenstiel, Eheleuthe zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und einwilligend (i 6)

Mariage, Strasbourg (n° 284)
Straßburg am 7. Mai 1889. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Uhrmacher Alfred Heinrich Rudolf Abel, evangelischer Religion, geboren den 14. Maerz des Jahres 1848 zu Straßburg, zu Molsheim (Unter Elsass) wohnhaft, Wittwer von Pauline Müller, gestorben zu Molsheim den 28. Februar 1888, Sohn der verstorbenen Eheleute Constantin Abel, Uhrmacher, und Marie Octavie Blaedel der Vater wohnhaft zuletzt zu Fulda (Preussen) und die Mutter zu Molsheim, 2. die gewerblose Caroline Emile Meinzer, evangelischer Religion, geboren den 3. Maertz des Jahres 1849 zu Schiltigheim (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Restaurateurs Prosper Stephan Cromer, gestorben zu Straßburg den 3. October 1876, eheliche Tochter des verstorbenen, Schlossers Friedrich Emil Meinzer, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und der Salome Rosenstiel, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg (i 19)



2, place de l’Homme de fer


Place de l’Homme de fer n° 2 – IV 457 (Blondel), N 748 puis section 61 parcelle 1 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Philippe Jacques Faudel, sellier – Maître d’œuvre, Georges Frédéric Hüttner (1768)


Façade (août 2011) – Etages, partie en léger avant-corps (octobre 2010)
Statue à l’angle du passage (octobre 2010)

La ville met en vente la maison à la montée dite Kuppenlinder en 1665. Le menuisier Valentin Würtz se propose de l’acquérir mais son voisin Jean Philippe Kuntzmann, secrétaire adjoint à la Tour aux deniers, finit par l’acheter pour éviter les différends. Il obtient quelques mois plus tard le droit de poser un auvent de 21 pieds de long en saillie de deux pieds et demie à titre gracieux. Sa veuve vend la maison au tailleur Jean Schmidt. Après sa mort, la partie nord à côté du Petit pont des bouchers revient à sa fille Marie Elisabeth, femme du cordonnier Frédéric Notter, les deux autres enfants vendent en 1721 la partie sud au consul Jérémie Adam Leitersperger qui meurt quelques mois plus tard après avoir construit un nouveau bâtiment comprenant une remise, une écurie et un bûcher à demi-toit, estimé à 900 livres.
Le cafetier Martin Loos en est propriétaire de 1733 à 1736 puis le sellier Jean Georges Faudel qui se plaint en 1751 de l’échoppe qui se trouve devant sa remise. Comme il a l’intention de construire un nouveau bâtiment, Philippe Jacques Faudel demande en mars 1768 que la Ville supprime les deux échoppes. Il ne donne pas suite à l’affaire quand les préposés lui demandent de contribuer pour moitié au prix de leur achat. Il construit sur les anciennes fondations un nouveau bâtiment, terminé en mai lors d’une nouvelle demande. Le maître maçon Georges Frédéric Hüttner expose aux Préposés aux feux en décembre 1768 les travaux qu’il va faire dans la maison. Jean Georges Faudel finit par contribuer au rachat des échoppes en 1776 alors qu’il transfère son atelier dans la maison quand il reconstruit celle qui se trouve de l’autre côté du fossé des Tanneurs (ensuite 64, rue du Jeu-des-Enfants).
Le nouveau bâtiment a une façade entièrement parementée en grès à léger avant-corps central. Le rez-de-chaussée appareillé à refends comprend deux arcades en anse de panier de chaque côté de la porte centrale. Chacun des trois étages a sept fenêtres dont les encadrements, les appuis et les linteaux ont des décors variés. On voit des mascarons qui représentent les Quatre saisons au rez-de-chaussée, les Quatre parties du monde aux étages. L’arcade de la porte est décorée d’un paon qui doit faire allusion au nom du constructeur (Faudel, paon se disant Pfau, petit paon Pfauel). Voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent.
La maison se trouve « face à l’Homme de fer » dans la demande présentée en 1776. Il en résulte que la statue se trouve alors sur le bâtiment qui appartient à l’armurier François Hilbert, le long du fossé des Tanneurs (parcelle IV 463 sur le plan Blondel).


Le bâtiment en U (remises et écurie) est au centre de l’image (Plan-relief de 1727, Musée historique)
Même bâtiment sur le plan Blondel (1765, parcelle 457)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 64 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la place se trouve à gauche du repère (o) : deux arcades de part et d’autre de la porte centrale, trois étages à sept fenêtres chacun, étage mansardé à sept fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade latérale (8-9 dans la cour G) comprend deux fenêtres et une porte, trois étages à deux fenêtres chacun. La partie arrière est précédée d’un avant bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages, représenté en (2-3) dans la cour H. La saillie (3-4) est suivie de l’arrière (à droite de 4) du bâtiment donnant sur la place.
La maison porte d’abord le n° 69 (1784-1857) puis le n°2 de la place de l’Homme-de-Fer.


Cours G et H

La façade vers le passage est transformée en 1891 en ouvrant une fenêtre au troisième étage puis en 1904 en aménageant une devanture. L’entrée est transférée en 1935 sur la face postérieure puis à nouveau vers la Haute-Montée en 1939. Le rez-de-chaussée comprend en 1907 trois locaux commerciaux, la pharmacie sur la moitié gauche, deux magasins sur la moitié droite.


Nouvelle devanture vers le passage (1904) – Elévation (1935) – Façade en 1942 (dossier de la Police du Bâtiment)
Paon au-dessus de la porte principale (avril 2017)

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1665 v Jean Philippe Cuntzmann, secrétaire, et (1644) Susanne Salomé Neff puis (1646) Elisabeth Crusius – luthériens
1671 h Jean Pierre Schmidt, marchand, et (1633) Ursule Schachinger, (1649) Appolonie Meyer, puis (1671) Elisabeth Crusius d’abord (1646) femme du secrétaire Jean Philippe Cuntzmann puis (1668) du pasteur Georges Christophe Allgeyer – luthériens
1674 v Jean Schmidt, tisserand, et (1672) Madeleine Stolp – luthériens
1721 v Jérémie Adam Leitersperger, consul, et (1686) Marie Salomé Beza – luthériens
1721 h Jean Philippe Leitersperger, avocat, et (1723) Marie Salomé Leitersperger – luthériens
1733 v Jean Martin Loos, aubergiste, maître de la Grue, et (1727) Anne Catherine Rapp veuve de Jean Adam Zeltner puis (1756) Anne Marie Madeleine Besnard – catholiques
1736 v Jean Georges Faudel, sellier, et (1732) Catherine Knoderer – luthériens
1769 h Philippe Jacques Faudel, sellier, et (1757) Anne Marie Hüttel – luthériens
1813 h Jean Georges Faudel, propriétaire, et (1801) Marguerite Salomé Schwing
1830 v Jean Pierre Ungemach, marchand épicier, et (1810) Marie Madeleine Barbe Félicité Kientz
1861 v Mathieu Hirtz, docteur en médecine, et (1839) Amélie Dreyfus
1872 v Georges (Joseph) Haag, propriétaire, et (1858) Célestine Ida Schæffer
1893* v Alfred Eugène Schwarz, pharmacien
1901* v Charles Cornelius, rentier, et Léonie Weisheimer
1921* v Société Immobilière Alsaciene et Lorraine s.a.r.l.
1933* v Edmond Beretz, pharmacien, et Madeleine Bernheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1720, 900 livres en 1721 (nouveau bâtiment), 200 livres en 1756

(1765, Liste Blondel) IV 457, au Sr Sadler [pour Faudel, Sattler]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Faudel, 8 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 748, Ungemach, veuve – maison, sol – 2 ares / Ungemach Jean Pierre veuve / 2,40 ares

Locations

1771, Innocent Guaita, marchand
1811, Jean Gamaliel Saint Lo, capitaine de cavalerie
1813, Thiébaut Mæchling, marchand épicier, et (1809) Marguerite Salomé Kolb
1816, Jean Henri Magnus, tanneur, et Anne Marie Faudel
1817, Philippe Jacques Bleyfus, marchand de cuirs, et (1803) Marie Salomé Magnus
1834, Auguste Antoine Schauffler, avoué
1835, François Joseph Oberlé, vitrier, et Marie Madeleine Schwoob
1871, Emile Reeb, pharmacien
1871, Gabriel Blum, commerçant, et (1840) Rosalie Weill
1872, Emile Thoma, pharmacien
1875, Charles Porst, huissier de justice

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Le menuisier Valentin Würtz propose le 4 juillet 1665 la somme de 400 florins pour acquérir la maison à la montée dite Kuppenlinder, mise à prix 600 florins. Il en propose 500 florins le 25 juillet après l’avoir visitée. Le voisin Jean Philippe Kuntzmann souhaite l’acheter pour éviter les différends avec un nouveau voisin. Il propose la même somme de 300 écus qu’a réglés le docteur Beza pour sa maison. Les préposés se déclarent prêts à lui céder la maison s‘il règle la somme de 500 florins que Valentin Würtz propose de payer. Jean Philippe Kuntzmann acquiert le 9 août la maison moyennant 500 florins. Il est autorisé le 7 septembre à poser un auvent de 21 pieds de long en saillie de 2 pieds ½ à titre gracieux après avoir déclaré que le prix d’acquisition était trop élevé.

Hauß am Kuppenlinder steeg, Valentin Wurtz, H Hannß Philipp Kuntzmann
(f° 70) Dienstags den 4. Ejusdem [Julÿ 1665] – Würtz, Hauß am Kuppenlinder steeg
Valentin Würtz der Schreiner meldet sich an d. hauß am Kuppenlinder steeg Zuerkauffen, Warauf Ihme solches vmb 600 fl. feÿl gethan worden. Ille erbietet sich Zu 400 fl. will sich doch ferner v.nehmen laßen

(f° 73-v) Dienstags den 25. Ejusdem [Julÿ] – Hauß am Kuppenlinder steeg, Würtz, H. Kuntzmann
H. XV. Zeißolff proponirt, d. Valentin Wurtz der Schreiner beÿ Ihme geweßen, vnd sich endlichen resolvirt, für d. hauß am Kuppenlinder steeg, doch vff Zuvorher gehende besichtigung 500. fl. Zubezahlen.
H. Hannß Phillip Kuntzmann, bittet, weilen er in sorgen stehen muß, wann d. hauß dießem Wurtzen verkaufft werd. solte, Er dörffe seinem hauß Zu Nachtheil allerhand enderung wollen vernemmen vnd Ihme d. Seinige verbawen, dahero er genöthiget werde, sich selbsten darumb anzumelden, Mann wolle Ihme d.selbe vor Ihme Wurtzen vmb die 300 Rhtl. Wie solches hiebevor herrn Dr. Beza entschlagen Ware, Zukommen laßen.
Erkandt Wann H. Kuntzmann gleicher maßen 500 fl. baar gelt bezahlen Wolle, wie sich Wurtz erbotten, solle Ihme solches überlaßen werd. H. Kuntzmann acceptirt, vnd will die Zahlung hienechst v.füeg.

(f° 75) Mittwochs den 9. Ejusdem [Augusti] – H. Kuntzmann
H. Johann Phillip Kuntzman pfundt 500 fl. baar gelt, vnd will damit den Kauffschilling erkaufften haußes bei dem Kuppenlinder steeg davon aber fol. 73. ein mehrers Zusehen erlegt hab.
Erkand, wid Zahlung pro sufficent angenommen vnd soll Ihme deßwegen ein Kauffbrieff gefertiget werden.

(f° 87-v) Donnerstags den 7. Ejusdem [Septembris] – Kuntzmann, Wetterdach
H Hannß Philipp Kuntzmann bittet erlaubnus, d. er an seinem erkaufften hauß am Kuppelinder Steege ein Wetterdach gegen dem Allmendt 21 schuo lang, vnd 2 ½ schue herauß machen laßen möge, vnd solches ohne auflag Bodenzinß, weilen er ohne d. d. hauß Zue thewr bezahlet. Erk. Würd Ihme in seinem begehren willfahrt.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Le sellier Jean Georges Faudel se plaint de l’étal que le saucissier Conrad Wolff a été autorisé à placer devant sa remise, les préposés ordonnent de déplacer l’étal.

(f° 109-v) Sambstags den 14. Ejusdem [Augusti] – Johann Georg Fautel Ca. Conrad Wolff
An Johann Georg Fautel des Sattlers remise hinder der Kleinen Metzig, welcher sich beklagt, daß die Herren dreÿ Conrad Wolff dem bratwürstmacher erlaubt einen standt darfür Zustellen, welches jhme mit der Zeit wann er allda bauen wolte, Hinderlich seÿen Könte, Zumahlen auch Zum theil ein fenster bedecket. Erkannt, solle der stand hinweggethan, und an ein Ander Ort gestellt werden

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le maître maçon Hatzung a posé deux nouvelles plates-formes et surélevé le pavé sans autorisation devant la maison du sellier Philippe Jacques Faudel. Les préposés le condamnent à remettre les lieux dans leur état initial.

(f° 44) Freÿtags den 7. 7.bris 1764 – Philipp Jacob Fautel
An Philipp Jacob Fautel des Sattlers hauß daselbst [gegen dem Steinern brückel] welcher ohne erlaubnus zweÿ neüe stafflen auff das Allmendt durch Michel Hatzung den Maurermeister hat legen und das Pflaster erhöhen laßen. Erkannt soll Hatzung alles wieder in vorigen Stanndt stellen, die stafflen hinweg machen und das pflaster erniedrigen laßen, und dießes in Zeit von 14. tagen beÿ 50 th. Straff.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le sellier Philippe Jacques Faudel qui a l’intention de construire une nouvelle façade à sa maison à la montée dite Kuppelinder demande le 8 mars 1768 la suppression des échoppes qui appartiennent à Jean Georges Scheibel et à Jean Fischer. Les préposés autorisent le pétitionnaire à construire sur les anciennes fondations mais lui demandent de régler la moitié du prix d’achat des échoppes puisqu’il en tirera avantage.
Philippe Jacques Faudel demande le 10 mai d’interdire à Jean Georges Scheibel d’ériger un mur en galandure vers la maison qu’il vient de construire. Les préposés le renvoient à leur précédente décision.

(f° 9) Donnerstags den 8. Martÿ 1768 – Philipp Jacob Fautel
Hierauff wurde ein Augenschein eingenommen an Philipp Jacob Fautel des sattlers hauß beÿm Kuppelinder steg am Gerbergraben welcher eine neue façade zu bauen vorhabens ist, weilen aber an dem hauß zweÿ gädlein stehen davon das eine Johann Georg Schaibel dem frippier d. andere aber Johann Fischer dem (-) eigenthümlich zugehört, welche beede gädlein nach dem guthgeheißenen baw: project hinweg kommen sollen, als bittet er um außweißung wie er sich hierinn zu verhalten habe, Erkanntnus Wird dem Imploranten erlaubt auff seine alte fundamenten zu bauen, unter dem beding jedoch, daß weilen durch die hinwegschaffung gemeldter zweÿ gädlein ihme großer nutzen und vortheil wegen der einfahrt in sein hauß mit Gutschen zufließet er die helffte des letzten Kauffschillings denen eigen und die statt die andere helffe abführen und bezahlen solle, Ille will sich hierüber bedenken

(f° 20-v) Dienstags den 10. Maÿ 1768 – Philipp Jacob Fautel
Philipp Jacob Fautel der Sattler bittet es mögte Johann Georg Scheibel dem frippier verbotten werden an deßen Gädlein so vor sein Fautels neuerbauten behausung an dem Gerbergraben stehet, keine Riegelwand zu machen, Erkannt abgeschlagen und solle es übrigens beÿ der von Meinen Gdhh. schon gegebenen Erkanntnus verbleiben.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)

(f° 107) Montags den 12. Augusti 1776. – Philipp Jacob Faudel Ctra Georg Michael Dasinger & Joh: Michael Schäfer
Philipp Jacob Faudel der Sattler præsentirte J. E. herrn Prætoris Regio unterthäniges Memoriale so beÿ dißortigen Dicasterio producirt worden vorstellend, wie daß hinter dem baarfüser Plaatz gegen dem eisern Man über eine behaußung hat, so er Anno 1768 neu aufbauen laßen, an welche zween bögen an deselben zu schliesen, zur zeit der bauung solcher behaußung habe Er zwar beÿ dißortigem Dicasterio wegen Wegschaffung solcher Baraques gemeldet, weilen Er aber an dem Kauf Pretio derselben 500 lb. beÿtragen solte, so habe Er sich deßen geweigert, weilen Er nicht glaubte seine Werckstatt alda aufzurichten jemalen genöthiget zu seÿn, da Er aber dermalen wegen Erbauung seiner andern an dem Gerbergraben gelegenen behaußung genöthiget, seine werckstatt allda zu haben, die baraques aber seine Werckstatt gleichsam verstecken, wodurch er grosen Schaden leidet, daher bittet berührte beede Baraques anderwärts zu transportiren, zugleich wurde auch ein von Georg Michael Dasinger dem frippier und Johann Michael Schäfer dem Schumacher als Eigenthümer berührter beeder Baraques, J. E. herrn Prætori Regio præsentirtes unterthäniges Memoriale producirt, worinn gebetten worden Philipp Jacob Faudel mit seinem begehren abzuweisen, weilen durch Wegräumung ihrer boutiques ihnen ihre Nahrung abgeschnitten würde, Nachdeme nun Mgd Hh. sich die Protocolla de 1627 fol° 104-a et 1628 fol. 29-a vorlesen laßen, worinn de Erlaubnus zu errichtung dieser zweÿ Boutiques gegen Einem jährlich bodenzins von 10 ß vor jeede enthalten wird auch die Anno 1768 fol° 9 et 211 in Ansehung derselben ergangene Erkantnus und alles erwogen, Erkannt Seÿe implorirender Philipp Jacob Faudel mit seinem begehren abzuweisen es seÿe dann daß er beede besitzern solcher Boutiques bewegen könte solche gütlich abzutretten.

Philippe Jacques Faudel contre Georges Michel Dasinger et Jean Michel Schäfer
Le sellier Philippe Jacques Faudel a présenté à Son Excellence le Préteur Royal un humble mémoire, produit au présent bureau, dans lequel il expose qu’il possède derrière la place des Cordeliers face à l’Homme de fer une maison, fermée par deux arcades, qu’il a fait bâtir à neuf courant 1768. Au moment où il a bâti la maison, il a demandé aux préposés la suppression de ces baraques, mais comme il auraît dû contribuer pour 500 livres à leur prix d’achat il y a renoncé parce qu’il ne pensait pas à l’époque devoir y établir son atelier. Mais comme il y a transporté son atelier puisqu’il reconstruit son autre maison sise au Fossé des Tanneurs, les baraques qui cachent son atelier lui sont très préjudiciables. Il a donc demandé de transférer ces deux baraques. Le fripier Georges Michel Dasinger et le cordonnier Jean Michel Schæfer, propriétaires respectifs des deux baraques, ont de leur côté présenté à S. E. le Préteur un humble mémoire qui demandait de rejeter la requête de Philippe Jacques Faudel parce que la suppression de leur boutique leur ôterait tout moyen de subsistance. Après avoir lu aux préposés le Protocole de l’année 1627 folio 104 recto et de l’année 1628 folio 29 recto où est inscrite la permission de construire les deux boutiques moyennant un cens annuel de 10 sols, de même que celui de l’année 1768 folios 9 et 211 portant décision prise à ce sujet, tout bien considéré, il a été décidé de rejeter la requête du demandeur Philippe Jacques Faudel à moins qu’il ne persuade les possesseurs desdites boutiques de les lui céder à l’amiable.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Georges Michel Dasinger demande l’autorisation de réparer son échoppe face à la maison du sellier Faudel. Celui-ci demande de supprimer les échoppes au Petit pont des bouchers en proposent de contribuer pour 100 livres strasbourgeoises à leur achat. Le fripier Georges Michel Dasinger cède son échoppe pour 200 livres et le cordonnier Joseph Michel Schæfer la sienne pour 50 livres.

(f° 160) Dienstags den 20. Octobris 1778. – Georg Michael Dasinger
Georg Michael Dasinger durch deßen Ehefrau erscheinend, bittet zu erlauben deßen Gädel so an Mr Faudel des Sattlers behausung gegen dem Eisern Mann über gelegen, repariren zu laßen. Erkannt, bedacht.

(f°180-v) Dienstags den 24. Novembris 1778 – Philipp Jacob Faudel
Philipp Jacob Faudel der sattler trägt unterthänig vor, wie daß er in Erfahrung gebracht, daß eine derer beeden an seiner behausung beÿ dem Metzger brückel gelegen, befindlichen Boutiques wieder reparirt werden sollen, als wolle er gebetten haben solche zu gestatten, sondern viel mehr zu verordnen, daß berührte beede Boutiques weggeräumt werden sollen, sub oblato an dem deswegen zu zalenden Kauf schilling 400 Livres beizutragen, Erkannt, Seÿen die Eigenthümer solcher beeden Boutiques vor nachste session vorzubescheiden um des Preises wegen mit denselben zu conveniren

(f° 200-v) Dienstags den 19. Januarii 1779 – Philipp Jacob Faudel
Ich der Secretarius trage vor, wie daß ich ln den Eigenthümern beeder an H. Philipp Jacob Faudel des sattlers beÿ dem Metzger brückel gelegenen behausung stehenden Gädlein wegen deren wegräumung folgender maßen unter vorbehalt Meiner Gnädigen Herren hohen Approbation über eingekommen als
Georg Michael Dasinger frippier – Georg Michael Dasinger, dem frippier solle vor das ihme uxorio nomine zuständigen Gädlein der Kauffschilling nach besag Kaufverschreibung sub 6. Octobris 1767 in allhiesiger C.C. Stub passirt mit 200 lb theils baar theils mit übernahm des darauf haftenden Capitals bonificiret werden.
Mr Joseph Michael Schäfer Schu. Mr. – Und Mr Joseph Michael Schäfer dem Schumacher solle vor das andere Gädlein statt des Kauffschillings der 80 fl. und ausgelegter Ganth: Kösten der 17 fl. 4 ß 8 überhaupt 50 lb baar bezalet word.
Wobeÿ beede eigenthümer unterthän. gebetten haben wollen, ihnen zu erlauben auf ihre Kösten die Gädlein abbrechen zu laßen, die davon abfallende Materlialien aber in ihren Nutzen zu verwenden
Erkannt, Approbation und in deren befolgung seÿe Mr Georg Michael Dasinger dem frippier vor das ihme uxorio nomine zuständige Gädlein 200 lb. d theils baar theils gegen Übernahm des darauf haftenden Capitals Zu bonificiren. Vor das andere aber Joseph Michael Schäfer, dem Schumacher 50 lb. d. zu bezalen. An welcher zusammen 250. lb. d ausmachenden Kauffschilling Philipp Jacob Faudeln der Sattler Zufolg seinem den 24. Novembris 1778. gethanen Oblato 100. lb d. beÿzutragen. So dann seÿe denen Eigenthümern beeder Gädlein zu erlauben, solche Gädlein auf ihre Kösten wegräumen zu laßen, welchen falls ihnen die davon abfallende Materialien zuerkannt seÿn sollen, und wird denenselben Zu deren Wegräumung bis instehende Annunciationis Mariæ Zeit anberaumt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Georges Frédéric Hüttner expose les travaux qu’il va faire dans la maison Faudel au Petit pont des bouchers : une salle à manger et un poêle au premier étage à main gauche, au même étage à main droite une chambre à cheminée à la française et une cuisine donnant sur le jardin du major. La même disposition se retrouve au deuxième étage. Aux mansardes deux poêles et deux cuisines, le tout étant construit de manière à éviter les incendies.

(p. 182) Mittwoch den 21. Decembris 1768 – N. Faudel der Burger und Sattler allhier will in seiner an dem Metzgerbrückel gelegenen behaußung in dem ersten stock einen Speiß Saal darneben lincker hand die Wohnstube, mit einem vor Camin und gewölb Wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu, an der Feur: maur hinauf von allem holtz entfernt.
In dem nemlichen stock rechter hand eine Cammer gegen der gaß, mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock eine Kuchen gegen des H. Majors garthen, mit herd und Camin schoß machen, das rohr an der feur maur hinauf von allem holz entfernt, der Zweÿte stock ist dem Ersten in allen stücken gleich In der mansarde vornen gegen der gaß zweÿ stuben hinden daran jedes mal eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, die rohr an der feürmaur mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt. Erkandt, durchaus willfahrt. Mr Hüttner.

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) 1721 Le bâtiment comprend une remise et une écurie à côté de laquelle se trouve une petite chambre, un bûcher à demi-toit, le tout estimé à 900 livres

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place de l’homme de fer

nouveau N° / ancien N° : 10 / 69
Faudel
Rez de chaussée et 3 étages bons en pierre de taille
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 213 case 1

Ungemach, Jean Pierre, veuve à Strasbourg, fossé des tanneurs 29

N 748, maison, sol, près l’homme de fer 69
Contenance : 2,40
Revenu total : 505,25 (504 et 1,25)
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 787 case 2

Ungemack, Jean Pierre veuve
1862 Hirtz Mathieu médecin
1874 Haag Charlotte und Georg (Baaden)
1893/94 Schwarz Alfred Eugen, Apotheker
1901 Cornelius Karl, Rentner in Königshofen und Ehefrau Leonie geb. Weisheimer
(ancien f° 535)

N 748, maison, sol, Place de l’homme de fer 2
Contenance : 2,40
Revenu total : 505,25 (504 et 1,25)
Folio de provenance : (213)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

N 1327 / 748, sol
Contenance : 0,09 (total 2,49)
Revenu total : 505,30 (504 et 1,25 – 0,05)
Folio de provenance : von Weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 32 p. 415 case 1

Parcelle, section 61, n° 1 – autrefois N 748, 1327/748, 1621
Canton : Eisernenmannsplatz, Hs. N° 2 – Am Eisernen Mann – Place de l’Homme de fer
Désignation : Hf, Whs, N.G. – sol, maison
Contenance : 1,86 – 1,80
Revenu : 12 000 – 8000
Remarques : 1933 d. c. 2 – dim. col. 2

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 1992
Cornelius Karl u. Ehefr.
1923 Cornelius Ernest Eugène pharmacien à Strasbourg
1941 Cornelius Ernst Eugen Rentner
1947 Paroisse Reformée, usufruitier, Timens Marie épouse divorcée de Henri Carabin, photographe

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4339
Société Immobilière Alsaciene et Lorraine s.a.r.p.l
1933 Immobilière de l’Homme de fer société à resp. limitée
249 (227)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 5487
Beretz Edmond, pharmacien et son épouse Madeleine née Bernheim en c.d.b.
(758)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue près l’homme de Fer p. 161

69
Prop. Faudel le pere, Sellier, quai des tanneurs
Loc. Schloeber, la baronn de, Chanoine – Noblesse
Loc. Dangot, Jean, Brodeur – Miroir
Loc. St Lo, Chevalier de St Louis – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Eisernenmannsplatz (Seite 30)

(Haus Nr.) 2
Cornelius, Apotheker, E 01
Echter, Modistin, 04
Gans, Dampffärberei u. chem. Waschanstalt. 0
Schuffenecker, Apoth. gehilfe. 1
Beyl, Kaufmann. 2
Haas, Abt. Vorsteher d. Kais. Tabakmanufakt. 2
Haas, Hebamme. 2
Levy, Kaufmann. 3
Schenkbecher, Tagner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 855 W 196)

Place de l’Homme de fer n° 2 (1862-1985)

L’entrepreneur Greiner ouvre en 1891 une fenêtre au troisième étage vers le passage. L’entrepreneur Widmann perce en 1904 une devanture vers le passage.
Les architectes Regert et Wolff travaux transfèrent en 1935 l’entrée sur la face postérieure ; la marquise prévue n’est pas posée. Les architectes Théo et Jean-Paul Berst abaissent en 1939 les étalages et déplacent l’entrée vers la Haute-Montée. La statue de l’homme de fer est remise en état en 1905 et en 1985.
Le rez-de-chaussée comprend en 1907 trois locaux commerciaux, la pharmacie occupe la moitié gauche, les magasins Gans et Reichard la moitié droite.
Outre le pharmacien on trouve les cacaos Reichard en 1905, le doreur Gast (1863), le coiffeur Eugène Grünenwald (1895), la teinturerie Gans (1907), le Salon Elégant d’Albertine Kohlweiler (1914), une recette auxiliaire des Postes (1931).

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Nerson l’autorisation de faire une prise de gaz pour environ deux becs dans la maison 2 place de l’Homme-de-fer appartenant à M. Hertz – Accord
  • 1863 – Le doreur Gast, possesseur du magasin au rez de chaussée du 2 place de l’Homme-de-fer, demande l’autorisation de poser un store
  • 1865 – Le Sr Nuss est autorisé au nom du locataire Nerson à modifier la devanture du magasin au 2 place de l’Homme-de-fer
  • 1873 – M. Weyer est autorisé au nom du propriétaire Haag à ravaler la façade du 2 place de l’Homme-de-fer
    Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Hack l’autorisation de faire une prise de gaz pour environ deux becs au 2 place de l’Homme-de-fer – Accord
  • 1886 – Le maire notifie le propriétaire Haag de faire ravaler la façade. L’entrepreneur Adolphe Weyer demande l’autorisation de transformer la gouttière – Autorisation
    L’agent municipal constate que Mme Elisabeth Haag née Schaefer (demeurant 5, quai Sturmeck) a fait mettre sans autorisation des persiennes – Le maire accorde un délai jusqu’en 1888 – Les volets sont conformes, juin 1888
    La maison appartient à Ida Haag née Schæffer et à ses cinq enfants Elise Charlotte, Sidney Emmanuel, Joseph Gabriel, Jeanne Athalie et Alfred Georges.
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Eugène Grünenwald a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation – La Police du Bâtiment demande que l’enseigne soit posée selon les prescriptions
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Wagner fait des travaux sans autorisation à la maison du pharmacien Schwarz – Le propriétaire Cornelius demande l’autorisation de remplacer les volets par des volets roulants à la pharmacie et au local commercial du sieur Gans – Autorisation de poser des volets roulants
    Charles Ganss (installations mécaniques à épousseter les tapis, route du Polygone) demande l’autorisation de poser des volets roulants à son local commercial place de l’Homme de fer n° 2 – Autorisation
  • 1891 – L’entrepreneur Greiner demande au nom du propriétaire Schwarz l’autorisation de percer une fenêtre – Autorisation de faire une nouvelle ouverture au deuxième étage sur la façade place des petites boucheries – Travaux terminés, la nouvelle ouverture se trouve au troisième étage
  • 1904 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour faire des devantures derrière l’Aubette – Autorisation d’étayer le pignon
    Le même demande l’autorisation de percer une devanture – Autorisation – Dessins (la devanture donne dans le passage)
    Auguste Schuler demande l’autorisation de poser un réverbère – Autorisation
    L’entrepreneur Knötel demande l’autorisation de poser une marquise à 2,20 m. au-dessus du trottoir
    Mlle Echter, modiste, est autorisée à poser un volet roulant
    La Police du Bâtiment constate que le pharmacien E. Cornelius a posé sans autorisation une enseigne plate et une lampe électrique – Demande – Autorisation de poser une lampe.
  • 1905 – L’entrepreneur Widmann demande au nom d’E. Cornelius l’autorisation d’agrandir trois soupiraux – Autorisation – Plans
    Léon Feist (19, route de Cronenbourg, aujourd’hui rue du Faubourg de Saverne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer l’homme de fer – Accord
    L’entrepreneur Emile Unselt (1, rue de l’Arc-en-Ciel) est autorisé à poser un volet roulant au magasin de cacao.
  • 1906 – Rapport des pompiers, des matériaux inflammables ont explosé
    La Police du Bâtiment constate que Théodore Reichard a posé sans autorisation une enseigne plate – La Compagnie du cacao (Kakao-Compagnie, sàrl dont le siège se trouve à Wandsbek près Hambourg) de Théodore Reichardt – Autorisation
  • 1907 – L’entrepreneur Léopold Schillio demande au nom du teinturier Charles Ganss l’autorisation de poser une enseigne en verre – Observations de la Police du Bâtiment, croquis (la pharmacie Cornelius occupe la moitié gauche, Gans et Reichard la moitié droite) – Autorisation
  • 1908 – L’entrepreneur Unfried (5, rue du Neufeld au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage devant la maison – Travaux terminés, octobre
  • 1910 – Le pharmacien Fr. Radlauer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1911 – Le pharmacien E. Cornelius demande l’autorisation de poser une toile pour une enseigne entre les deuxième et troisième étages – La Police du Bâtiment demande un dessin en couleurs – Sans suite
  • 1914 – Albertine Kohlweiler (Salon Elégant) demande l’autorisation de poser quatre enseignes en verre – Autorisation de poser une enseigne en verre – Croquis – Observations sur le nombre de publicités sur le bâtiment, croquis
  • 1921 – L’entrepreneur de peinture Louis Zugmeyer (6, rue des Echasses) demande l’autorisation de peindre des enseignes sur les fenêtres, croquis. La Commission des Beaux-Arts demande des pièces supplémentaires pour pouvoir statuer sur la demande.
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, rien à signaler
    1905 – Les logements sont en bon état, les latrines ne sont pas dans un état tel qu’on puisse exiger des travaux
    1914 – Un locataire se plaint que le propriétaire veut faire passer un conduit de cheminée dans son logement
    Rapport de la Commission des logements militaires, 1915 (cinq observations)
  • 1930 – Courrier à la Société immobilière d’Aslace-Lorraine. La pluie pénètre dans l’appartement Engelmann au quatrième étage, la vermine a envahi le logement Motté au troisième. La Police du Bâtiment demande au propriétaire de remettre les lieux en état – Travaux terminés, juin 1930.
  • 1932 – L’administration des Postes fait observer que sa recette auxiliaire dans l’immeuble de la Banque du Rhin (2 place de l’Homme de Fer) est fermée et que l’enseigne a été enlevée en 1931. L’enseigne encore en place en décembre 1931 est retirée en avril 1932.
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie Haag (Ingwiller) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire à l’angle de la cour de l’Aubette
  • 1935 – Les architectes Regert et Wolff (19, avenue des Vosges) soumettent un projet de transformation au 2 place de l’Homme de Fer, propriété du pharmacien Edmond Beretz qui est aussi copropriétaire du n° 1. Les travaux consistent à transférer l’entrée sur la face postérieure, à poser une marquise et à démolir une cabane sur la voie publique. La marquise devra laisser visible la statue de l’homme de fer – Autorisation de transformer la pharmacie en agrandissant le rez-de-chaussée – Jeu de dessins – Calculs de résistance – Travaux terminés. La marquise n’est pas posée. Entrepreneur, Urban et compagnie, rue Schertz au Neudorf
    1936 – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne – Dessin. Le maire autorise Edmond Beretz à poser une enseigne lumineuse à simple face et deux enseignes lumineuses à double face
  • 1939 – La Société immobilière Strasbourg Building demande l’autorisation de transformer le magasin en abaissant les étalages, en déplaçant la porte du côté de la Haute-Montée, et en posant de nouvelles enseignes sous la direction des architectes Théo et Jean-Paul Berst (10, rue principale à la Robertsau) – La Société immobilière Strasbourg Building agissant par Edmond Beretz est autorisée à transformer en devantures trois baies du magasin au rez-de-chaussée de l’immeuble n°1 place de l’Homme de Fer
  • 1939 – Les tissus Mathieu demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire en calicot au 2 place de l’Homme de Fer
  • 1940 – Des matériaux de construction sont posés devant le 1, place de l’Homme de Fer
    Les magasins Elka demandent l’autorisation d’apposer une inscription Elka sur les locaux d’exposition 1, place de l’Homme de Fer en se référant au permis de construire n° 513 / 39
  • 1941 – L’entrepreneur Camille Wagner est autorisé à poser des lettres en cuivre sur le bâtiment 2 place de l’Homme de Fer propriété de M. Charles Heil – Non réalisé
    Lettre du pharmacien Charles Heil sur les droits liés aux enseignes inexistantes
    1942 – Le société Kirrmann demande l’autorisation de poser un écran obscurcisseur à la façade du 2 place de l’Homme de Fer, propriété du Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (Generalbevollmächtigter für volks & reichsfeindliches Vermögen, 59 allée de la Robertsau) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne est en place
  • 1961 – Le propriétaire Beretz et l’entreprise Fistarol sont autorisés à occuper la voie publique pour ravaler la façade du côté de la cour de l’Aubette
    L’entreprise Stentzel est autorisée à poser un échafaudage devant le 2 ; place de l’Homme de Fer – Le ravalement est terminé, mars 1961
    Le pharmacien Beretz demande l’autorisation de poser une enseigne à lettres rouges
  • 1965 – La Police du Bâtiment constate que l’Optique de l’homme de fer a fait poser sans autorisation une enseigne en caisson lumineux au 2, place de l’Homme de Fer – Demande – Autorisation
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que la pharmacie de l’Homme de Fer a fait poser sans autorisation 4 stores au 2 place de l’Homme de Fer – François Beretz présente une demande, photographie – Autorisation
  • 1970 – L’entreprise Wagner est autorisée à poser une benne à gravats sur la voie publique
    La Société Civile Immobilière Strasbourg Building informe la Police du Bâtiment qu’elle a transporté son siège au 2, place de l’Homme de Fer
  • 1976 – François Beretz, pharmacie de l’Homme de Fer, informe la Police du Bâtiment qu’il n’a pas mis en place les stores durant l’année
  • 1981 – François Beretz présente un projet d’enseigne de sa parfumerie au 2, place de l’Homme de Fer – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses
  • 1985 – Le pharmacien Marc Beretz présente un projet de réfection pour la pharmacie et l’Homme de fer – L’architecte en chef fait une note au maire en proposant un crédit pour remettre la statue en état – Article des Dernières Nouvelles sur la statue – Photographie (n° 1)

Relevé d’actes

Le secrétaire adjoint à la Tour aux deniers Jean Philippe Cuntzmann acquiert la maison de la Tour aux deniers par un acte dressé le 25 juillet 1665 (voir plus haut les registres des Préposés au bâtiment et l’inventaire de ses biens).

Elisabeth Cuntzmann née Crusius se remarie en 1668 avec Georges Christophe Allgeyer, pasteur et chanoine à Saint-Thomas

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 68)
1668. Dn. XXI Trinit. d. 11. Octobris. M. Georg Christoph Algejer Pfarrer vnd Canonicus dißer Kirchen vnd Stiffts St Thoman, Fr. Elisabetha Cuntzmännin gebohrne Crusin, Weiland H. M. Pauli Crusii beÿ hießiger Universität gewesenen Profesoris Poeseos, Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. d. 22. Octobris (i 72)

Elisabeth Crusius se marie en troisièmes noces avec Jean Pierre Schmidt, assesseur des Conseillers et Vingt-et-Un

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 25 n° 101)
1671. Dom : XXI. et XXII. Trin. den 12. et 19. Novembr. Der Edel Ehrenvest Fürsichtig undt Hochweiße H Johann Peter Schmidt deß beständig. Regiments der H. Räth vndt Ein undt Zwantzig und Fr . Elisabetha weÿl. H. M. Geörg Christoph Allgeÿers gewesenen Pfarr H zu St Thomæ undt dieses Stiffts St. Thomæ Canonici, hind.lassene wittib Eingesegnet Zu St. Thomæ Donnerstag den 16. Nov. (i 14, procl. Cath. i 150)

Marchand originaire de Landau Jean Pierre Schmidt épouse en 1633 Ursule Schachinger, fille du marchand Josse Schachinger et veuve du marchand Samuel Grosheinrich
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 419, n° 1295)
1619. Dominica reminiscere. Samuel Großheinrich der Handelsmann vndt J Ursula Herrn Jost Schachinger d. Wurtzkremers Eheliche Tochter (i 433)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139-v)
1633. Dominica Pentecostes d. 9. Junÿ. Hannß Peter Schmid Vonn Landaw, der Handelsmann und Burger alhie, H. Peter Schmid Burgern vnd beÿsitzern deß Raths Zu Landaw nachgelaßener Sohn vnd Fr Ursula weÿland H Samuel Großheinrichs Burgers und handelsmann alhie nachgelaßene Wittib, Zu St. Thoman d. 23. Junÿ (i 146)

Jean Pierre Schmidt devient bourgeois un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Drapiers.
1633, 4° Livre de bourgeoisie p. 131
Hannß Peter Schmidt Von Landauw d. handelsmann empfangt d. Burg.recht von seiner haußfrawen Ursula Hn Samuel Großheinrich hinderlaßene wittib wüll beÿ den Tuch. Zunfftig sein, den 11. Julÿ 1633.

Assesseur au Grand Sénat, Jean Pierre Schmidt se remarie en 1649 avec Appolonie Meyer, fille de feu Jean Ulric Meyer, secrétaire au bureau de la Taille
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5)
1649. Dominica I. Adventus d. 2. Xbris. Hr Hans Peter Schmidt E. E. Groß. Raths Beÿsitzer Vnd Handelsmann allhie vnd J. Appolonia, hrn Johann Ulrich Meÿers gewesenen Stall schreibers allhier nachgelaßene Eheliche Tochter, Eiegsegnet Dienst. d. 11. Xbris Zu St Thoman (i 5)

Etat des biens qui appartiennent à Elisabeth Crusius épouse de Jean Pierre Schmidt, à ses deux filles et aux défunts Jean Philippe Cuntzmann, juriste, et Elisabeth Cuntzmann. Les titres justifiant la propriété de la maison am Kuppenlinden sont l’acte d’achat du 25 juillet 1665 et la permission accordée par la Tour aux deniers le 7 septembre 1665 (voir plus haut, Préposés au bâtiment)

1672 (13. Sept.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 20) Joint au n° 9 du 18 mars 1667
Designatio. Zuwißen d. vff dato wie nachfolgt die Edle, viel ehren vndt tugendreiche fraw Elisabetha Schmidin geborne Crusiusin des Edlen Ehrenvesten fürsichtig vndt wohlweiß herrn Johann Petri Schmidt XXI.ers des beständigen regiments haußfrau mit beÿstand deßelben am einem
Ferner der Ehrenvest vndt rechtsgelehrten herr Jeremias Ursinus Notarius Cæsareus der viel Ehren vndt tugendreichen Jungfrauen Annæ, vnd Jungfrauen Catharinæ Kuntzmännin geschwornener herren Vogt am andern theÿl (…) erschienen, der meinung vndt willens der Jenige Nahrung welche nicht allein obgedachte beede döchtere sondern auch weÿland herr Joh: Philipp Kuntzmann J.U.D vnd Jungfrau Elisabeth Kuntzmännnin seeliger, alle vier geschwisterde von auch weiland herrn Joh: Philipp Kuntzmann & dero vatter, Inngliechem weÿl.t Fr. Susannæ Salome Neffin so dann Martha Reichin seeligen ererbt (…) Actum den 13. Septembris Anno 1772.

(f° 17-v) Eÿgenthumb ane Heüßern. Item der Vierte Theil ane hauß,hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten Zugehörden, rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen alhier Inn der Statt Straßburg, so ein Eckh Ann den Parfüßer platz, einseit neben herrn Joh: Adam Beza Medicinæ Doctori. Anderseit neben des Parfüßer Closters einfarth, hinden Zum theill vff gemelts Closters Gartten vnd Zum theil auff hernach geschriebene Behaußung stoßend (…)
Daran Zween Vierte theil der Fr. der vbrige eine vierte theil aber Jungfr. Anna Ihrer Schwester gehörig
Item hauß hoffstatt sampt Allen deren rechten Zugehördten vndt Gerechtigkeiten gelegen Inn der St: Str: ane dem so genandten Kupenlinden steeg, einseit neben dem Rindshäutter Graben, anderseit neben der einfart des baarfüßer Closters, Vornen Vff das Almendt vndt hinden auff gedachts baarfüßer Closters Gartten stoßend, so frey vndt Eÿgen, æstimirt per 250 lb. Ane dißer beh. gehört Zuvorderst beeder döchtere vor den ½ theil nembl. 125 lb. ferner hatt ihnen die Mutter von Ihren halbentheil so sie Ihnen dochtern in Summarischer abrechnung herauß schuldig verbleiben abe Ziehl undt außweisung cedirt 98 lb 6 ß 6 d haben alos beede döchter ane solcher beh. in Suma 223. lb 6 ß 6 d, daran Jungfr. Catharina für einen halben theil gehörig 112 lb 15 ß 3 d, die noch restirende 26 lb 13 ß 6 d seind der Fr. Mutter gehörig
Über diese behaußung sagt ein pergamenter Kauffbrieff, mit der St: St: Pfenningthurns Innsigel verwahret datirt den 25.ten Julÿ 1665. darbeÿ ferner ein Pappÿrin Consens aus des Pfenningthurn Memoriale fol. 87.b datirt den 7.ten 7.bris Anno 1665. ein wetter dach betreffendt mitt altem N 26. Notirt

Jean Pierre Schmidt est nommé assesseur des Conseillers et Vingt-et-Un et au collège des fortifications en 1670, prévôt de la tribu des Drapiers en 1672.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Hannß Johann Peter Schmidt Würdt XXI. 285.
H. Johann Peter Schmidt kompt in deß fortifications Colleg. 329.
1672 Conseillers et XXI (1 R 155) Herr XXI. Hannß Peter Schmidt Würdt Oberherr beÿ den Tuchern. 56.
1678 Conseillers et XXI (1 R 161) H. Joh: Peter Schmidts XXI. wirdt Curherr. 373
1663 Conseillers et XXI (1 R 145) Hanß Peter Schmid. 100. [vmb intercession]
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Hanß Peter Schmidt. 45. 73. [Landaw pt° Abzugs]

Elisabeth femme de Jean Pierre Schmidt vend la maison au tisserand Jean Schmidt et à sa femme Madeleine moyennant 200 livres. La vente est assortie de différentes clauses. Les acquéreurs n’auront pas le droit d’élever des bâtiments plus hauts que ceux faisant l’objet de la vente en face du bâtiment de la venderesse pour ne pas la priver du jour et de l’air. La venderesse ou ses ayants droit pourront construire un bâtiment en l’avançant jusqu’à la treille mais sans que sa hauteur puisse dépasser celle du bâtiment actuel de la hauteur d’une demi personne (conventions au profit de la maison Petit appelées ensuite servitutes ne luminibus aeri nec prospectui).

1674 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 450
Fraw Elisabetha, deß Ehrenvest- fürsichtig und wohlweÿsen herren Johann Peter Schmidts deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig eheliche haußfrau mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts
in gegensein Johann Schmidts deß Schneiders und Magdalenæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand Herrn Davidt Ösingers Senj. Not. undt hannß Dietrich Voltzen deß Goltschlagers
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an dem Von alters her sogenannten Kuppenlindersteg, einseit neben dem Rindtshäuter Graben, anderseit neben der Einfahrt, so in daß Baarfüßer Closter gerichtet, Vornen uff daß Allmend, und hinden uff gedachten Closters Garten stoßend gelegen – und mit dießen außtruckhlichen An: und Eindigungen
Erstlichen, und damit der Verkäufferin Behaußung kein tag, licht, lufft oder prospect benohmen, oder sonsten eine beschwärlichkeit zugezogen werde, so sollen die Zweÿ Gebäw so ahne diß Closters Einfahrt gegen einander überstehen, deren Eines daß wohnhauß, daß andere aber der Stall ist, weder über kurz oder lang nicht höher uffgeführt, sondern in der höhe alß Sie iezunder Vor Augen stehen für und für gelaßen werden, und dießer für die fr. Verkäufferin ihre Erben und Jeweilige besitzer ihrer behausung Einige ewige Gerechtigkeit bleiben.
Fürs ander, wann sie Kauffende Eheleuth oder ihre Erben und Nachkommen, den Jenigen Stockh so uff dem Rindshäuter Graben steht, anders bawen wollen, mögen Sie Zwar solches thun, und nach ihrem belieben in die weite biß ahn die Rebhald herauß fahren, den baw aber sollen sie nur Eines halben Manns hoch höher alß der ietzige ist, auff zu führen befugt sein, damit Ja allen falls der Verkäufferin behaußung aller beschwärlichkeit entübriget seÿe, und bleibe – umb 250 Pfund pfenning straßb.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour le maison au profit de Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux. En marge, quittance accordée en 1721 à Jean Philippe Leitersperger, alors propriétaire

1674 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 445-v
Johann Schmidt der Schneider und Magdalena sein Eheweib, und Zwar dieselbe mit beÿstand Herrn Davidt Ösingers Senj. Not. undt hannß Dietrich Voltzen deß Goltschlagers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein herrn Johann Georg Beÿerbachs Schaffners Zum alten st. Peter für sein eÿgene Person schuldig seÿen 150. lb
Unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie an dem Von alters her sogenannten Kuppenlindersteg einseit neben dem Rindshäuter Graben, anderseit neben der Ein fahrt so in deß baarfüßer Closter gerichtet, hinden uff gedachten Closters Garten stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H Joh: Philipp Leiterspergers L.V.Lto als Eigenthums besitzers hierüber beschriebener behaußung (quittung) Actum den 25. 8.bris 1721.

Fils d’un tailleur de Kitzingen en Franconie, Jean Schmidt épouse en 1672 Madeleine, fille du menuisier Guillaume Stolp.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 232-v, n° 44)
1672. Dom. XII.t Trinitat. 6. 8.br. Johannes Schmidt den Schneÿder, Weÿl. Herman Schmidt deß Schneÿdern Vndt burgers Zu Kitzingen in Franckenland nachgelas. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Magdalena Wilhelm Stolpen deß Schreiners v. burgers allhier ehl. Tochter. copulavi Mont. 14. 8.br (i 245)

Jean Schmidt devient bourgeois quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tailleurs
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 399
Johann Schmidt der Schneider Von Kitzingen, empfangt daß burgerrecht von seiner haußfrauen, Wilhelm Stalpen deß Schreiners und burgers alhier dochter Margaretha, Vmb 8. gold. fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist zuuor ledigen standts geweßen und will auff E. E. Zunfft der Schneider dienen. Jurav. den 30. 8.bris 1672.

Jean Schmidt et Madeleine Stolp font dresser un état de leurs biens, dont la minute n’est pas conservée.

1700, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Johann Schmids des Schneiders und Fr. Magdalena geb. Stalpin beede Ehel. habendes Vermögen

Madeleine Stolp veuve de Jean Schmidt meurt en août 1720 en délaissant deux filles et un fils. Les experts estiment la maison à 300 livres. La défunte lègue la maison à ses deux filles en exposant que son fils ingrat a déjà reçu sa part puisqu’elle a payé sa libération de prison et d’autres frais.

1720 (5. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 43)
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Magdalena Schmidin gebohrne Stalpin, auch weÿl. des Ehrenhafften Meister Johann Schmiden geweßenen Schneiders und burgers alhier hinterlaßene Wittib nunmehr, seel. nach Ihrem den 16. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödl. Ableiben Zeitlich. Verlaß. welche auf freundliches Ansuchen, Erfordern u. begehren des Ehrenhafften vnd vorachtbahren H. Joh: Schmiden, Schneiders und burgers alhier vor sich selbsten, ferner der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Magdalenæ Frießin gebohrner Schmidin des Ehren: vnd vorachtbahren herrn Joh: Daniel Frießen, Tabackhändlers und burgers alhier geliebter Hauß frauen, mit beÿstand Erstgemelts ihres Ehevogts und dann der Ehren: und tugendsamen frauen Mariæ Elisabethæ Notterin gebohrner Schmidin, des Ehrenhafften H Joh: Frid. Notters des Jüngern, Schuhmachers undt burgers alhier Ehefrauen, mit assistentz deßelben, aller dreÿ d. in gott ruhenden fr. seel. mit Obernandtem Mr Johann Schmiden ihrem Zuvor verstorbenen, haußwürth ehelich erzeugter resp° Sohn und töchtere, und ab intestato verlaßener Erben, Inventirt (…) So beschehen in Straßburg Sambstags den 5. Octobris A° 1720.

In Einer alhie Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegener und in dießer Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Item Hauß, Hoffstatt und Höfflin mit allen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeit. gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern dem Gerbergraben hint. d. Kl. Metzig, von alts her beÿ dem Kuppelend. grab. genandt, einseit neben dem grab. hint. ane d. Metzig anders. Mons. Petit dem frantzösisch. Sattler, hint. auf d. baarfüßer Kloster stoßend. Davon geh. Jährlich 5. lb. d. Zinß H. Johann Jacob Frid. J. Cto. u. d. St. Stb. Wohlverdienten Rath u. Advocato Jahrs auff Weÿhenachten in hauptguth abzulößen mit 125. lb. Sonsten Ledig und Eig. üb. hievorstehende beschwerd. durch d. St. Stb. geschw. Werckmeistere vermög überschickt u. beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen den 4. 8.bris 1720. datirt Schatz Zeduls annoch æstimirt pro 300. lb Und besagt hierüb. ein teutsch. Perg. Kbrieff. Inn d. St. Stb. Cancelleÿ Contractstub. anhangend. Insiegel Verwahrt, sind datirt d. 16. Julÿ A° 1674.
Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 14, Sa. Guldener Ring 3, Sa. hiervor geschriebener behaußung 300, Summa summarum 344 lb – Schulden 12, Nach deren Abzug 331 lb
Copia Codicilli – 1710. (…) auff Montag den 24. Februarÿ Nachmittag Zwischen zweÿ und dreÿ Uhren vor mir Offenbahren Geschwornem Notario und denen hernach gemelten hierzu in Specie erforderten Gezeugen, Persönlich kommen und erschienen ist, die Ehren und tugendsame Frau Magdalena Schmidin geborne Stalpin weÿland des Ehrenhafften Meister Johann Schmids geweßenen Schneiders und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassene Wittib, von den Gnaden des Grundgütigen Gottes Gesunden, Gehend: und stehenden Leibs und guten richtigen Verstands (…) beeden töchtere, Frauen Mariæ Magdalenæ Frießin und frauen Mariæ Elisabethæ Notterin gebohrner Schmidin, alles das jenige so dieselbe, sowohl ane Mobilieen alß Andern Rubricen, es habe Nahmen und bestehe warinnen es wolle, in Ihren Ehestand gebracht, weilen Sie solches auch Ihro der Mutter müßen verdienen helffen, gegen deme waß ihr Vatter seel. vor dero Bruder Johann Schmiden in bewußtem seinem Unglück, ane Straff, Thurn und Andern Unkösten bezahlt und außgelegt, freÿ geschenckt vnd Legirt (…)
Drittens will dieselbe obgemelten ihren beeden Lieben töchtern ferners Zu sinem wohl meinenden Legat und Mütterlichen Andencken auß Ursachen Sie Ihro der Mutter alle Kindiche Lieben, Treu und Respect erweißen, auch mit schuldigem Gehorsam und Ungemeinern auffwartung ane die Handt gehen, dergleichen Sie von vorernantem ihrem Sohn nicht ruhmen Kan, sondern vielmehr das Contrarium Klagen muß, Zu einem Vorauß verschafft und verordnet haben, Ihro der Frau Disponentin dritten theil ane einer behaußung alhier Zu Straßburg ohnfern dem Gerber Graben hinter der Kleinen Metzig gelegen einseit neben Erstgemanntem Graben, anderseit neben dem baarfüßer Kloster hinten auch auff besagten Kloster stoßend warinnen Sie frau Disponentin würcklich wohnet, also und dergestalten, daß dieselbe nach ihrem tödlichen Ableiben sich solcher behaußung und deß daran verschafften antheils gegen Übernehmung der Tertz deß darauff stehenden undt Frauen Martha Ritterin gebohrner Heinricÿn schuldigen Capitals der 125. lb d. – Jacob Christoph Pantrion, Notarius publicus

Jean Schmidt et sa sœur Marie Madeleine femme du marchand de tabac Jean Daniel Friess vendent leurs parts de maison au juriste Jean Philippe Leitersperger. La part restante appartient à Marie Elisabeth Notter née Schmidt (la partie vers le fossé des Tanneurs appartient ensuite au cordonnier Frédéric Notter et à Marie Elisabeth Schmidt)

1721 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 285
(611) Johann Schmidt burger und Schneider und Maria Magdalena Frießin geb. Schmidtin mit beÿstand ihres Ehemanns Johann Daniel Frieß tabackhändlers und Johann Georg Buschen Schneiders
in gegensein Hn Johann Philipp Leiterspergers J.V.Lti
fünff und einen halben 9.t theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, gebäuden, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ohnfern dem gerber: graben hinter der kleinen Metzig von alters her beÿ dem Kuppelender graben genannt, einseit neben dem graben hinten ahne der Metzig, anderseit neben Petit dem Sattler hinten auff das Baarfüßer Closter modo der hohen Schul Schaffeneÿ stoßend gelegen, woran gemeldtem Johann Schmidt zweÿ 9.te theil, seiner Schwester bemelter Frießischer Ehefrauen aber 3 und ein halben 9.t theil und dann die übrige in dießem kauff nicht begriffene dreÿ und ein halber 9.t theil der Verkäufere Schwester Maria Elisabetha Notterin geb. Schmidtin für ohnverändert – um 76 pfund capital verhafftet, geschehen um 534 pfund

La maison est portée à l’inventaire dressé après la mort du père de l’acquéreur, Jérémie Adam Leitersperger qui épouse en 1686 Marie Salomé Beza, fille du docteur en médecine Adam Beza : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Heuraths Verschreibung. entzwischen dem Edlen, Ehrenvest und wohlvorachtbaren herrn Jeremiæ Adam Leiterspergern, Weÿland des Edlen, wohl Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Adam Leiterspergers geweßenen vornehmen burgers in allhießiger Königlichen freÿen Statt Straßburg nunmehr seeligen, mit der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Frauen Susanna gebohrner Douverbois seiner hinderbliebenen frau Wittib, welche jetzmahlen ane den Edlen Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen herrn Joseph Titot, Maire de la Ville de Montbeliard Verheurathet, erzeugtem Sohn, als dem herrn breutigamb ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Salome Bezain, Weÿland des Wohl Edlen Vest und hochgelehrten herrn Adam Beza, geweßenen vortrefflichen doctoris Medicinæ und vornehmen Practici, Löblich ermelter Statt Straßburg, nun selligen, mit der Edlen, Viel Ehren und hoch tugendbegabten frauen Eva Catharina gebohrner Taborin deßelb. hinderlaßener frau Wittib, so nunmehro ane den Wohl Edlen Vest und hochgelehrten Herrn Wilhelm Christian Kuffer, weitberühmten Dortorem Medicinæ verschiedenen Fürsten und herren Leib. Medicum auch vornehmen Practicum burger in der Statt Straßburg vermählet, als der Jungfrau braut am andern theil (…) auff Sambstag den fünfften des Monaths Januarÿ im Jahr nach Christi unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Gnaden und Freudeneiches Geburth gezahlt 1686. Johann Reinhard Lang Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 230-v)
1686. Domin: 2 post Epiphan. 20. Jan: Hr Jeremias Adam Leÿtersperger, Weÿl. hrn Adam Leÿterspergers geweßenen Vornehmen burgers alhier Nachgel. ehl. sohn, Vndt Maria Salome Weÿl. Hrn Johann Adam Beza der artzeneÿ berühmten Doct: Vndt practici Nachgel. ehl. tochter. copul. domi 28. Jan: (i 335)

Jérémie Adam Leitersperger devient préposé en chef de la Chancellerie en 1699, assesseur des Conseillers et Vingt-et-Un en 1700, assesseur des Quinze en 1701, prévôt à la tribu des Charpentiers en 1702, marguiller en chef à l’église Saint-Pierre-le-Jeune en 1704, assesseur au bureau des Logements militaires en 1705, administrateur de l’hôpital en 1710. Il est élu consul en 1710 puis en 1717.
1699 Conseillers et XXI (1 R 182) H. Jeremias Adam Leitersperger würdt Ober Cantzleÿ herr. 39.
1700 Conseillers et XXI (1 R 183) Jeremias Adam Leitersperger würdt XXI. 101.
1701 Conseillers et XXI (1 R 184) herr Jeremias Adam Leitersperger, würdt XV.er. 410.
1702 Conseillers et XXI (1 R 185) H. Jeremias Adam Leitersperger würdt Oberherr beÿ den Zimmerleüthen 371. würdt Landpfleger Zu Illkirch. 371
1702 XV (2 R 106) 150 Herr Jeremias Adam Leitersperger würdt als XV.rn introducirt
1704 Conseillers et XXI (1 R 187) H. Jeremias Adam Leitersperger würdt Oberkirchen Pfleger beÿ der gemeinde Zum jungen St. Peter. 290
1705 Conseillers et XXI (1 R 188) H. XV. Jeremias Adam Leitersperger würdt perpetuus im Collegio der Einquartierung. 16.
1705 XV (2 R 109) 141 H XV. Jeremias Adam Leiterpserger resignirt das XV. Meister Ambt
1710 Conseillers et XXI (1 R 189) H. XV. Jeremiam Adam Leitersperger würdt Pfleger im Spittahl. 71. würdt Ober Allmend herr. 75.
1710 Conseillers et XXI (1 R 193) H. XV.er Jeremias Adam Leitersperger würdt Zum Ammeister erwöhlt. 146.
1718 Conseillers et XXI (1 R 201) Ane statt H. Am. Gambßen Wird Herrn Ammeister Jeremias Adam Leitersperger Zu einem dreÿ Zehner erwöhlt. 41. 42.

Jérémie Adam Leitersperger obtient des Quinze restitution en nature de la Taille qu’il a réglée alors que les ordonnances royales l’en auraient dispensé alors qu’il servait le Roi en Flandre et ailleurs de 1692 à 1697.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 231) Freÿtags den 22. Augusti 1704. – Herr XV. Jeremias Adam Leitersperger puncto restituirung einigen Stallgelts
Obere Stallherren Laßen per me proponiren es habe herr XV Jeremias Adam Leitersperger vor 8 tagen Gegenwärtiges Memoriale, so Ego abgelesen, übergeben vndt darinnen, mit beylegung seines Brevets, vorgetragen, welchergestalten Er, wie bekant, Ihro Mayt. in qualität eines Ayde majors eine geraume Zeit in flandern und andren Orthen unterthänigst servirt, unterdeßen aber auch als ein hießiger burger, Gemeiner Statt wie mitgehencktes schein von der Statt Stall außweiße, von Aô 1692. bis 1697. beedes inclusivé, 101. lb 2 ß ane Stallgelt beÿgetragen habe. Weilen aber MGHherren den 2. Martÿ 1703. die Jenige verburgerte personen so in Königl. Kriegs diensen gestanden, Ihres jährl. Stallgelts die Zeit über eximirt undt ledig Erkant deßen provilegÿ er dann auch zu gaudiren, der hoffnung gelebe, als wolte Er unterth. gebetten haben, Ihne solchen vortheils auch mildtgeneigt genießen Zu laßen, mithin gnd. Zu erkennen, daß dißes, wan aus unwißenheit bon Ihme bezahlt worden, ihme wider bonificirt werden möchte.
Auff beschehene remission habe man den Herrn XV. auch noch mündlich angehört, welch. sich auff sein Memoriale bezogen, undt dabeÿ vermeldet, daß weilen andere Burger dieße gnadt genoßen Er verhoffe, daß MGHerren Ihme solche auch werden gedeÿen laßen wollen, vnd wann andere Sie nicht empfangen hetten, er sie auch nicht verlangen undt der Statt kein præjudicium machen wolte. Worauff man d. Protocollum von Vorigem Jahr auffgeschlagen undt unter vorallegirtem Dato gefunden, daß MGHerren Erkantnus Clar dahin gehe, daß die Jenige burgere, so sich in Königl. Kriegsdienst begeben in wehrendem solchem dienst des Stallgelts befreÿr seÿn, dero weiber aber auff 3 ß gesetzt werden solte, deßwegen Zu MGHerren stehen werden Ob Sie dem Herrn Imploranten solche gnadt auch gedeÿen laßen und wan Sie dahin incliniren solten, Zugleich erkennen wollen, wie undt auff wen weiße, demselben obberührte 101. lb 2 ß widerumb guthgethan werden sollen.
Herr Syndicus Klinglin sagt, es seÿe durch die Königl. Declaration gantz Clar versehen, daß alle die Jenige, welche in königl. Kriegsdienst stehen, keine taille, oder anderer beschwehrdten bezahlen sondern deren befreÿt seÿn sollen, welches auch dem Rechten Gemäß, und in den Reichs Constitutionibus enthalten seÿe, Wornach MGHerren in Erteilung ihrer Erkantnus sich regulirt haben werden vndt wann herr XV. Leitersperger bemelte Königl. Declaration gewußt hette, er besagtes Stallgelt nicht bezahlt haben würde, weilen aber solches als errorem geschehen, so erfordere die billichkeit, daß ihme des w. Er indebité bezahlt restituirt werde, wie aber demeselben die Satisfaction Zu thun ? seÿe eine andere frag. Der Pfthrn befinde sich nicht im standt solche restitution mit gelt Zu thun, deßwegen Er davor halte, daß dem Obern Stall und oberen S*nherren committirt werden könte, die sach mit dem Herrn XV. außzumachen. Erkand, Gefolgt.
[in margine :] Nota. dem Herrn XV. seind 26 ohmen wein de aô 1699 und 60 ohm. de Aô 1701 respê. à 1 lb vndt 1 lb 5 ß so 101 lb außmachen willfahrt word.

Jérémie Adam Leitersperger meurt en 1721 en délaissant son fils Jean Philippe pour unique héritier. Il est propriétaire d’un bien à Dürrbach en seigneurie de Stauffenberg outre-Rhin, de plusieurs maisons à Strasbourg et d’une campagne à la Robertsau. Le nouveau bâtiment derrière les Petites boucheries est estimé à 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 3 054 livres, celle des héritiers à 7 662 livres. L’actif de la communauté est de 35 071 livres, le passif de 5 517 livres.

1721 (17. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 6) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. der Hoch Edel, Gestreng, fürsichtig, hochgelehrt und hochweiße Herr Jeremias Adam Leitersperger allhießiger Löbl. Statt Straßburg geweßener hochverdienter alter Ammeister und des beständigen geheimen Regiments der Herren dreÿzehen hochansehnlicher Assessor, wie auch beÿ allhießiger Löbl. Universität hochverordneter Scholarchæ und Einer Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St. Peter allhier hochmeritirter Ober Kirchenpfleger, nach deme derselbe Mittwochs den 26.ten Martÿ dießes lauffenden 1721.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießem Vergänglichen Weltweßen in das himmliche ewigen freüdenreich versetzet worden, Zeitlich hinder sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel hochachtbahren und hochgelehrten Herrn Johann Philipp Leiterspergers, J. U. Lti des seelig Verstorbenen herrn Ammeisters, mit der hoch Edlen hoch Ehren und hochtugend gezierten frauen Maria Salome Leiterspergerin gebohrner Bezain deßelben geweßener frauen Eheliebstinen und nunmalig. hinderbliebenen fraun Wittib ehelich erziehlten und nach todt Verlaßenen einigen herrn Sohns und Erben inventirt, durch Ihme Herrn Lt. Leitersperger, wie auch die hochgelehrte Frau Wittib, mit assistentz des Wohl Edel hochachtbar und wohlweißen herrn Josephi Jeremiæ Titot E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier deroselben geschwornenn herrn Curatoris (…) So angefangen in mehr löbl. erwehnter Statt Straßburg auff Montag den 17. Novembris Anno 1721.

Ane Höltzen: und Schreinwerck. Im vordern Stock. In der obern Stuben, In dießer Stub Cammer, In der Cammer A, Vor dießen Gemachen, Auff dem obern Gang, In der hindern obern Stuben, In dießer Stub Cammern In der Magd Cammer, Auff dem mittlern Stock In der hindern Stuben, In dießer Stub Cammer, In der Vordern Stuben
Antheil ane einem Reebhoff sambt darzu gehörigen Güthern (W.) Der halbe theil ane einem adelichen Reebhoff cum omnibus juribus et appertinentÿs, so da seind, hauß, hoff, Scheür, Stallung, trotthauß, Keller, Matten, halden, Reeben, bosch, Wald, Wohre, Weÿd, ein und Zugehörungen jenseit Rheins, in der Herrschafft Stauffenberg inn gerspergrund beÿ Durrbach gelegen, wie solcher weÿl. S.T. Herr Johannes Küeffer Medicinæ geweßener hochberühmter Doctor der frau Wittib Hr Stieff groß Vatter seel. Von auch weÿl. Herrn Wolff Dietrich von Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer seel. nachgelaßenen hoch adelichen Erben ane sich erkaufft (…)
(f° 41) Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über des seelig. Verstorbenenn herrn Ammeisters und deßen nunmalig. hinderbliebenen frau Wittib insonderheit in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. herrn Andream Schmidt Notarium publicum nun seel. in A° 1690. auffgerichtet hat man der Frauen Ammeisterin wegen Ihres wehrender Ehe alienirten ohnveränderten Guths
(f° 52) Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt ane dem Barfüesser Platz (…)
(T.) Eine behaußung, hoff, hoffstatt ohnfern dem Zollthor (…)
(f° 53) Item ein neues Gebäu in einem hoff, hoffstatt, remise, holtzschopff, pferd stall, haubühn und Cammerl. bestehend, mit übrigen deßen begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ohnfern dem Gerbergraben, hinder der Kleinen Metzig, einseith neben frauen Maria Elisabetha Notterin gebohrener Schmidin, der Schuhmacherin, anderseith neben Sieur Petit dem Sattler, hind. auf das Baarfüeßer Closter modo der hohen Schuel Schaffeneÿ behaußung stoßend, so freÿ, ledig und eigen und durch der Statt geschwohrene Werckhleuthe krafft Vorallegirter Abschatzung gewürdiget pro 900 lb.
Über fünff und ein halben neunten theil ane einer behaußung, hoffstatt und höffl. so von Johann Schmid, dem Schneider und frauen Maria Magdalena Frießein gebohrener Schmidin, deßelben Schwester erkaufft worden und dißer nembliche Platz ist, besagt ein teutsch. pergam. Kaufbrieff mit der Statt Straßb. anhang. Canc. Contr. Ins. Versehen, dat. den 6. Junÿ A° 1721. mit N° 45 signirt
Eigenthumb ane einem Garten sambt darinnen sich befindlichen Gebäuen. (T.) Ein Garthen außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Spithalthor und sogenannden Wickhäußel (…)
(f° 55) Eigenthumb ane einem Hoff, sampt darzu gehörigen Güethern in der Ruprechtsau (…)
(f° 60) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Frau Wittib ohnverändert Nahrung, Sa. der Lähren Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 100, Sa. Goldener Ketten 177, Sa. Gülth von liegenden güthern 104, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 2100, Sa. Guths Ergäntzung (747, abzuziehen 180, verbleibt) 567, Summa summarum 3054 lb
Dießem nach wird auch des H. Ammeisters seel. ohnverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 165, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, 45, Sa. guldinen Kett, ring und dergl. Geschmeids 55, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1757, Sa. Gülth von liegenden güthern 647, Sa. Ergäntzung 4950, Summa summarum 7662 lb
Endlichen wird auch die übrige gemeine theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 699, Sa. Bibliothecæ 100, Sa. Gutschen 275, Sa. der Pferd 100, Sa. der früchten alhier auf den Kästen 1035, Sa. Wein und lährer Vaß 1151, Sa. Garten gewächß, so sich in dem Garthen vor dem Spithalthor befund. 332, Sa. Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig, so sich auf dem Ruprechtsauer hoff befindet 27, Sa. des auff dem Veld in der Ruprechtsau sich befindlichen Saamens 19, Sa. Pferd und Viehes, 231, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 769, Sa. Golden geschmeids 43, Sa. baarschafft 2180, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 12.607, Sa. Eigenthumbs ane einem Garten 4962, Sa. Eigenthumbs ane einem hoff 1964, Sa. liegender Lehengüther 513, Sa. Schulden 5510, Sa. Gülth von liegenden güthern 245, Sa. Eigenthumbs ane Häusern 2300, Summa summarum 35.071 lb – Schulden 5517 lb, Nach deren Abgang 29.553. lb – Stall Summ 39.406.
Zweiffelhaffte und Verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 2222 lb, Sa. ungewiß und zweiffelhaffte Schulden 1000 lb
(f° 65) Copia der Heuraths Verschreibung (…)
Abschatzung d. 14. 9.bris anô 1721. Weÿlandt deß woll Edlen gebohren Frommen Fürsichtigen Wollweißen, hochgelehrten Hh. Jeremias Adam Leÿdersperger, hoch verdienten Alten Ammeister Seel. hinder Laßenen Frau Wittib vnd erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg Auff dem parfüßer platz gelegen (…)
Der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg gegen dem blauen bauren über, bestehet Mit Einem Neÿen gebeÿ, So Noch Nicht außgebawen ist, Ein Seÿth Neben, der Ein farth, in daß parfüßer Closter, Ander seÿth Neben, Fritherich Knoderer Schuh Macher, hinden Auff Vor gedachten closter stoßend bestehet Mit Einem Rengiers vnd pferth stall dar Neben Ein Kämmerlin holtz schopff, Mit Einem halben dach, vnd Hoff Sampt Aller Jrer gerechtig Keit wie solches durch der Statt geschwohren werck Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt vor vndt umb Ein tausendt Acht Hundert Gulten.

Le pasteur mentionne dans l’acte de sépulture que toute la ville a pleuré le défunt, inhumé au cimetière Saint-Gall.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783, f° 36)
1721. Mittw. d. 26. Martÿ abends gegen 6. uhr starb Zum großen Leÿdwesen der Gantzen Stadt der Hoch: Edel Gestreng: Fürsichtig: Hoch Weise V. Hoch gelehrte Herr Jeremias Adam Leitersberger, der Stadt Straßburg gewesener Höchst verdienter Ammeister vnd Dreÿzehner, wie auch Hoch Ansehnlicher Scholarch beÿ Alhieisger Universität und Oberkirchen: Pfleger Zum Jungen S Peter Vnd Wurde Sambst. d. 29. Ejusd. nach der von mir unterschribenen Pfarrers in der Kirchen St. Thomä gehaltenen Leichen: Predigt Unter Volckreichem Vnd Ansehnlichem Geleit auff den Gottes: Acker St Galli geracht v. daselbst mit ansehnlichen Ceremonien v nach Christlichem Gebrauch begraben, seines Alters 53. jahr 6. monat, v. 2 tag. [unterzeichnet] Joh: Philippus Leitersberger sohn, Philipp Caspar Leitersberger als verwandter (i 39)

La veuve Marie Salomé Beza meurt en 1727. Le bâtiment derrière les Petites Boucheries ne figure pas dans son inventaire qui s’élève à 14 138 livres.
1729 (16.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 24) n° 236
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und hochtugend gezierten Mariæ Salome Leiterberpergin gebohr. Bezain, auch weÿl. des hoch Edlen Gestreng und hochgelehrten Jeremiæ Adam Leiterspergers gewesenen hochverdienten Ammeisters v. XIII.ners des beständigen geheimen Regiments, auch hoch verordneten Scholarchæ beÿ Löbl. Universitæt und hochansehnl. Obern Kirchenpflegers beÿ der Evangel. Gemeinde zum Jungen St Peter allhier zu Straßb. seel. hinderbliebener Frau Wittib nun auch seel. nachdeme dieselbe den 1. Decembris des hiengelegten 1727. Jahrs Von dem lieben Gott aus dießem Vegänglichen Weltwesen in die immerwehrenden Zeitliche freÿde Versetzt worden, Zeitlich hinder sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des hoch Edel hochachtbahren und hochgelehrten H. Joh. Philipp Leiterspergers, J. U. Lti und des beständigen Regiments derer Herren XXI. hochansehnl. Mitglieds, deroselben mit obhoch Edlegedachtem Ihrem geweßten H. Ehegemahl seel. ehelich erzeugten H. Sohn v. ab intestato Verlaßenen einigen Erbens, der ursachen inventirt, allweilen in sein des H. XXI. mit der Hoch Edlen und hoch tugendgezierten frauen Maria Salome Leiterspergerin gebohr. Leiterspergerin, deßelben werthgeschätzter frauen Eheliebstin Vor mir unterschriebenen Notario den 20. Otob. A° 1723. auffgerichteten Eheberedung §° 3.tio außdrucklichen Versehen, daß einem Jeden Ehegatten seine illata et hæreditaria ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn v. bleiben (…) So beschehen in Straßburg in der Frauen Ammeisterin seel. Sterb behausung ane dem Baafüeßerplatz gelegen auf Mittwoch den 16. febr. et seqq. A° 1729.

Ane Haußrath. In der undern Vordern Stuben, Im Nebens Cabinet, Im undern Haußöhren, Auff dem Obern Gang, Im obern Haußöhren, In der obern vordern Cammer
(f° 12–v) Eigenthumb ane Häußern. Erstlich eine behaußung, hoff, hoffstatt ane dem Barfüesser Platz (…)
Antheil ane einem Reebhoff sambt darzu gehörigen Güthern beÿ Dürrbach
(f° 15) Wÿdemb Welchen die in Gott ruhende Fr. Ammeisterin von eingangs hoch Edelgedachtem Ihrem H. Ehegemahl dem seel. H. Ammeister lebtägig zugenißen gehabt und auch genoßen
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 305, Sa. Wein und lährer Vaß 308, SaSilber geschirr und Geschmeids 658, Sa. Golden Ketten, Ring, Peerlen 316, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5975, Sa. Gülth von liegenden güthern 1075, Sa. Eigenthumbs ane Häusern 3500, Sa. Reebhoff zu Dürrbach 500, Sa. Activ witibulden 1500, Summa summarum 14.138 lb – Wÿdemb 100, Gantze Verlaßenschafft 15.138 lb
Sa. ungewiß und zweiffelhaffte Schulden 366 lb
Testamentum nuncupativum Frawen Mariæ Salomeæ Leuterspergerin gebohrner Bezain. 1688.
(…) in dem Jahr (…) 1688 (…) auff Mittwoch den 8. Septembris newen Calenders abends zwischen acht undt neun Uhren (…) einer ahne dem gerbergraben gelegenen mit dem Notario hernach benambsten eigenthümlich zuständigen behaußung deren obern mit den Fenstern auf gedachten graben außesehenden Wohnstuben, (…) persönlich erschienen ist, die Edle, Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Maria Salomea gebohrne Bezain herrn Jeremiæ Adam Leütersbergers Vornehmen burgers alhier Zu Straßburg eheliche haußfrauw zwar hoch Schwangeren jedoch aber von der Gnade des allerwaltigen Gottes gesunden, auch gehend: undt stehenden leibs (…)
Testament nuncupatif – Mercredi 8 septembre 1688 du nouveau calendrier entre 8 et 9 heures du soir en l’étude du notaire sise au Fossé des Tanneurs, est comparue Marie Salomé née Beza, femme de Jérémie Adam Leitersperger, enceinte proche de sa délivrance, allant et vaquant à ses occupations. Premièrement elle recommande son âme à Dieu, en deuxième lieu elle lègue à son mari avec lequel elle est mariée depuis trois ans l’usufruit de ses biens, elle institue, au cas où elle meure sans délaisser d’enfant sa mère Eve Catherine Kieffer née Tabor pour la légitime (Fraw Evæ Catharinæ Küfferin gebohrner Taborin, dero leibwerthen fraw Mutter, dero gebührende Legitima). Elle nomme pour héritiers ses enfants, au cas où elle mourrait sans enfant sa mère Eve Catherine Kieffer née Tabor ou, si celle-ci était déjà morte, sa sœur Eve Catherine Beltzer née Beza demeurant à Francfort, à laquelle seront substitués ses enfants. Si sa sœur n’a pas d’enfant vivant à sa mort, elle nomme pour héritier son mari ou les héritiers de celui-ci.
Suscription – Annulé le 7 juin 1718, Christophe Michel Hoffmann notaire
(signé) Maria Salome Leiterspergerin

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783, f° 75, n° XLII)
1727. Mont. d. 1. Decembr. Nachmittag Zwischen 2. v 3. uhr starb alhier die Weÿland Hoch Edel Hoch Ehr V. Tugend gezierte Frau Maria Salome, geborne Bezain, weÿl deß Hoch: Edel Gestreng: Fürsichtig: Hochgelehrt v. Hoch Weisen Herrn Jeremiä Adam Leiterspergers, gewesenen Höchst verdienten alten Ammeisters vnd Dreÿzehners des beständigen Geheimen Regiments auch beÿ Löblicher Universität Hochmeritirten Scholarchæ v. Oberkirchen: Pflegers beÿ alhiesiger Evangelischen Gemeinde Zum Jungen S Peter seel. Andenckens hinterlaßene Fr. Wittib und wurde Mittw. d. 3. ejudem nach der von mir unterschriebenen Pfarrer gehaltenen Leich Predigt in der Kirch zu St Thomæ alhier, auf dem Gottes: Acker St Galli Christlichem Gebrauch nach gantz ansehnlich begraben Ihres Alters 60 Jahr und 5 monath [unterzeichnet] Joh: Philipp Leitersberger sohn, Philipp Caspar Leitersberger (i 79)

Le bâtiment comprenant une écurie, une remise, un bûcher et un fenil qui appartient à Jean Philippe Leitersperger figure en 1727 à l’inventaire de ses apports selon la même description qu’en 1721. Il le vend avant de mourir (voir la mention pour mémoire à l’inventaire dressé en 1734 après sa mort mais la vente n’a pas encore été passée à la Chambre des Contrats)
Le tuteur du fils du défunt vend la maison au cafetier Jean Martin Loos moyennant 500 livres

1733 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 345
H. Jacob Wencker Junior J.V.Ltus und Registrator hiesigen Archivs als vogt weÿl. ST. H. Johann Philipp Leitersperger J.V.Lti und fünffzehners hinterlassenen einigen Kindts und universal Erben Johann Philipp Leitersperger mit zuziehung des Curandi H. Großvatters ST. H. Philipp Caspar Leitersperger alten Ammeisters dreÿzehners und Scholarchæ
in gegensein Johann Martin Looß des Caffetier
Eine hoffstatt Stall Remise holtz: und haubühn mit allen derselen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer: platz ohnfern dem Gerber: oder Rindtshäuter: graben hinter der kleinen Metzger, von alters her beÿ dem Kuppenlender graben genannt einseit neben ged: Graben hinten an der Metzig, anderseit neben H. Michael Petit dem Sattler hinten auf das Baarfüßer closter modo der hohen Schuel Schaffneÿ, so über die servitutes ne luminibus aeri nec prospectui der Petitschen behausung officiatur et ne altius tollatur wie selbige in einer am 16. julÿ 1674 auffgerichtet in Reg. C. Contractuum allhier de anno 1674 f° 450-a et sqq. enthaltene Kauffverschreibung mit mehrerm beschrieben – umb 500 pfund

Jean Martin Loos revend le bâtiment en 1736 au sellier Jean Georges Faudel et à sa femme Catherine Knoderer moyennant 1 000 livres

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 417
Johann Martin Looß der Caffetier
in gegensein Hannß Georg Faudel des Sattlers und Catharinæ geb. Knodererin mit beÿstand Johann Christoph Flach kieffers und weinhändler
Ein hoffstatt, stall, remise holtz: und haubuhn mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz ohnfern dem gerber oder Rindshäutergraben hinder der kleinen metzig von alters her beÿ dem Kuppenlender graben genannt einseit neben Michael Petit dem Sattler hinten auff Baarfüßer Closter modo hohen Schuel Schaffneÿ, so über die servitute Luminibus aëri nec prospectui der Petitischen behausung officiatur et ne altius tollatur wie selbige in einer am 16. Julÿ 1674 aufger. in reg. C. Contr. allhier de anno 1674 fol. 480-a enthaltenen Kauffverschreibung mit mehrerm beschrieben – als ein am 23. Julÿ 1733 erkaufftes guth – um 1000 pfund

Jean Georges Faudel et Catherine Knoderer hypothèquent le même jour le bâtiment ainsi que leur autre maison au profit du brasseur au Sauvage Jean Charles Rœderer

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 425
Johann Georg Faudel der Sattler und Catharina geb. Knoderer mit beÿstand ihres bruders Johann Knoderer ledigen Sattlers und ihres geschwistrig kindts Abraham Jundt des knopffmachers
in gegensein Johann Carl Röderer des Bierbrauers zum Wilden mann – schuldig seÿen 850 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft: und aus jetzigem Vorschuß bezalte hoffstatt, remise, Stall holtz: und haubuhn mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und rechten am Baarfüßerplatz ohnfern dem gerber oder Rindhäutergraben hinder der kleinen metzig von alters her beÿ dem Kuppelender graben genannt, einseit neben ged. graben hinder der Metzig, anderseit neben Michael Petit dem Sattler, hinten auff Baarfüßer Closter, modo der hohen Schuel Schaffneÿ, so über die servitute Luminibus aëri nec prospectui der Petitischen behausung officiatur et ne altius tollatur – als ein heutigen tags erkaufftes guth
Ferner Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis in ged. Gerber graben, davon gibt man 2 pfund Ane allmend zinß auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn, einseit ist ein eck am steinernen auff den alten weinmarckt leitenden brückel gegen der weißbecken behausung zum Eulen über, anderseit neben H. Johann Daniel Christ Kieffer und weinhändler hinten auff weÿl. Andreas Notter des schuhmachers erben – seith d 19. Aprilis 1734 da sie selbige erkaufft haben

Les experts estiment le bâtiment à la somme de 200 livres lors de l’inventaire dressé en 1756 après la mort de Jean Georges Faudel. Son fils sellier Philippe Jacques Faudel en rachète les parts de ses frères et sœurs. Sa part du bâtiment figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1757. C’est lui qui demande l’autorisation de construire un nouveau bâtiment en 1768 ; il s’ensuit qu’il acquiert le terrain après y avoir construit une maison.

1769 (16.2.), Not. Fické (6 E 41, 753) Joint au n° 63 du 21.4.1756
Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario, als dem Verfaßer und Besitzer des über Weÿland Herrn Johann Georg Faudel, gewesenen Sattlers und Burgers allhier seel. Verlaßenschaffts Inventur und Erörterungs Geschäfts, sind heutigem Dato persönlich erschienen, Frau Catharina Faudelin gebohrene Knodererin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich Hn Johannes Knoderer, des Sattlers und Burgers allhier ihres leiblichen bruders, Ferner Herr Friederich Carl Faudel, der Cafféesieder und Burger allhier, So dann Herr Johann Michael Klein der Sattler und Burger dahier in qualitate geordnet und geschworenen Vogts Johannes Faudel des leedigen Sattlersgesellen und Jungfr. Fridericæ Elisabethæ Faudelin, die haben
in gegensein Herrn Philipp Jacob Faudel, des Sattlers und Burgers allhier (…) deroselben respective Sohn, bruder und Miterben, von denen gemeinschaftlich ausgesetzten Immobilibus, zu Vermeidung des gemeinschaftlich nöthig gewesenen neuen Bauwesens, nach Zulaß der Rechten, zu ihren hienach gemelten Portionen überlaßen
Nämlich eine Hoffstatt, Stall, Remise, Holtz: und heubühne mit allen überigen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier au Straßburg ohnfern des Baarfüßerplatzes am Gerber: oder Rindshäuter Graben hinter der kleinen Metzig, einseit an gedachtem Graben neben, Meister N. Schäffer dem Schumacher, anderseit neben ehemals neben Weÿland Hn Michael Petit, des gewesenen Sattlers Erben, modo Ihme Hn Philipp Jacob Faudel selbst, hinten auf der hohen Schul Schaffeneÿ oder des jeweiligen H. Majors allda habenden Garten stoßend, als ein wehrend des Hn Erblaßers Ehe erkauftes Guth, für freÿ ledig eigen vor: und um den Preiß das gantze Objectum zu 900 pfund gerechnet
Straßburg den 16.den Februarii 1769.

Philippe Jacques Faudel loue une partie de la maison au marchand Innocent Guaita

1771 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 136
Philipp Jacob Faudel der sattler
in gegensein H. Innocentii Guaita des handelsmanns
in lehnung, in einer auff dem Barfußerplatz einseits H. Keller dem banquier, anders. einem Allmend gäßlein gelegenen behausung benantlich die auff gedachtem Barfußerplatz heraus gehende wohnung, bestehend in einem kauffmannsladen daran befindlichen cabinet und einer kleinen kammer wie auch kuchen alles in dem rez de chaussée, so dann im 1ten stock ein stub, stubkammer, haußehren und kuche und im 2ten stock ebenmaßen ein stub, stubkammer und kuche nebst hausehren, denen darüber befindlichen zweÿ bühnen und den unter dißer wohnung befindlichen keller, ferner in dem ersten stock so man über den gang gehet dreÿ daselbst vorfindigen kammer, unter und ober denen der kieffer so in dem haus wohnet seine wohnung hat, wie auch gemeinschafft des hoffs und bronnen auff art und weiß solches Sr. Dubois der handelsmann in lehnung gehabt – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ innstehend anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 450 pfund

Inventaire après décès du locataire Jean Gamaliel Saint Lo, ancien capitaine de cavalerie

1811 (21.1.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1204
Inventaire de la succession de Jean Gamaliel Saint Lo, ancien capitaine de cavalerie au régiment royal allemand, décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Thérèse Gottekien majeure, Me Felix Gaspar Lex, notaire, fondé de procuration de Marie Elisabeth Gottekien et de Marie Catherine Gottekien ex réligieuses demeurant ensemble en l’hospice civil de Colmar, héritières de leur cousin germain par testament reçu Stoeber fils le 20 septembre 1806
dans l’appartement du défunt faisant partie de la maison sise en cette ville près de l’homme de fer n° 69, Philippe Jacques Faudel marchand de fer gardien des scellés
mobilier, argenterie 7788 fr, meubles 527 fr et 16 fr, passif 1641 fr
Etat des immeubles à Ebersheim, Sermersheim, Hittenheim, Selestatt, Mussig
Enregistrement, acp 116 F° 89-v du 26.1.

Inventaire après décès du locataire Thiébaut Mæchling, marchand épicier

1813 (26.4.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1297, 6382
Inventaire de la succession de Tibaut Maechling marchand épicier décédé le 19 avril dernier – à la requête de Marguerite Salomé Kolb la veuve, mère et tutrice légale de 1. Salomé Sophie âgée de 2 ans 9 mois, 2. Frédéric Théodor âgé de 1 an, 3. un posthume – en présence de Jacques Maechling cultivateur à Hoerth, subrogé tuteur
Contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 16 février 1809 (joint)
(Joint) mariages de la ville de Strasbourg 20 février 1809. Thiebaud Maechling âgé de 22 ans, épicier, né à Hoerdt le 3 septembre 1788 y domicilié fils de Jacques Maechling cabaretier et de Marie née Maechling, Marguerite Salomé Kolb âgée de 21 ans née en cette ville le 12 mai 1787 fille de Jean Frédéric Kolb, boulanger et de Marie Salomé Kuntz
dans une maison près de l’homme de fer n° 69 appartenant au Sr Faudel marchand de fer dans le logement du défunt
propres de la veuve, apports meubles 1083 fr
propres du défunt, meubles 599 fr, marchandises 7521 fr, dettes actives 1140 fr, total 9261 fr, passif 19 568 fr
(Joint) ssp. 19 janvier 1810. Sr Jacques Louis Lefebre veuf et Sr Joseph Wilhelm marchand de vin le dernier en qualité de grand père et mandataire se portant fort pour les Srs Charles Alexandre et Joseph Louis André Lefebre ses deux petits fils, bailleurs,
le Sr Maechling négociant preneur d’autre part
Le bail de 6 ans, 1. la maison et dépendances située en cette ville dans la grande rue N° (-) côté Sr Besson d’autre Sr Streusguth, ensemble le mobilier suivant savoir : un comptoir (…), Lesdites maison et mobilier appartiennent en propre auxdits père et fils, pour 6 années à commencer le 25 mars prochain, 987 fr
(Joint) Mieth Contract zwischen Jos: Krick miether und Maechling vermiether haus N° 145 in de langen Straß, art 1) H. Maechling vermeithet an herrn J: Krick den ertsen stock des oben bemelden hauses bestehend in einem zimmer auf der Straße samt Cabinet, einem Zimmer in den hof mit Alkoven auf ebener Erde die Kuche zu alleinigem Gebrauch im dritten Stock eine Kammer für die mägde, auf der Bühne eine andere für schwartze wasche und im keller zweÿ verschlluge unter Schloß nebst allen sonst häuslichen bequemlichkeiten als den Gebrauch des bronnens, des Abtrits und der bühne wofür H. Krick 12 louis d’or oder 288 livres (bezalt), 6 Februar.1810
(Joint) Bail, Tibaut Maechling marchand épicier à Jean Geoffroi Hartschmidt marchand confiseur preneur à titre de sous bail pour 4 années consécuties qui commencent le 25.3.1812, la maison avec appartenances et dépendances situés en cette ville grand rue n° 145
Sr Besson d’autre Sr Streisgut y compris le mobilier ci après, 1. un comptoir en bois de chêne avec plusieurs tiroirs (…), le Sr Maechling est en droit de jouir en vertu du bail ssp entre lui et Srs Lefebre père et fils propriétaires de ladite maison le 19.1.1810 pour 1200 fr
Enregistrement, acp 122 F° 67-v du 29.4. – vacation du 4.6. (acp 122 F° 127 du 5.6.)

(Fille du propriétaire,) Anne Marie Faudel, femme du tanneur Jean Henri Magnus meurt dans la maison en mars 1816.

1816 (9.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Not. Bossenius n° 663
Inventaire de la succession d’Anne Marie née Faudel femme de Jean Henri Magnus, tanneur, décédée le 5 mars courant – à la requête du veuf, de Marie Salomé née Magnus épouse de Philippe Jacques Bleyfuss marchand de cuirs, de Jean Henri Magnus marchand épicier, héritiers de leur mère
dans la maison rue près de l’homme de fer n° 69 occupée en partie par la succession à titre de loyer
garde robe 117 fr
Portion d’immeuble propre aux héritiers. Savoir la moitié indivise d’une maison et petite cour avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Bain aux plantes n° 17, cour l’écluse, de l’autre l’abreuvoir, devant ladite rue, derrière la rivière, estimée à 300 fr de revenu faisant en capital la moitié 3000 fr dont l’autre moitié appartient à Jean Jacques Stotz architecte maçon et aux héritiers de Marguerite Salomé Hüttner, acquis suivant titre Zimmer le 5 fructidor 5
dettes actives propres 6080 fr
communauté, meubles 455 fr, outils et marchandises 635 fr, ensemble 1090 fr, déduite 150 fr, reste 940 fr
Enr. F° 23 du 10.4.

Inventaire après décès du locataire Philippe Jacques Bleyfus, marchand de cuirs

1817 (26.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Not. Bossenius n° 698
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Bleyfus, marchand de cuirs décédé le 5 mai dernier – à la requête de la veuve Marie Salomé Magnus mère et tutrice légale de Jacques Charles Bleyfus âgé de 13 ans – en présence de Jean Bleyfus marchand de vin subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu Stoeber le 31 mai 1803 (11 prairial an 11)
dans une maison située rue près de l’homme de fer n° 69 appartenant à Jean Georges Faudel marchand de fer occupée en partie par la présente succession à titre de loyer
propres à la veuve, meubles 616 fr, présents de noces 40 fr, capital 2962 fr, remploi 277 fr, dettes actives 600 fr, total 6989 fr
propres, garde robe 305 fr, présents de noces 40 fr, meubles 76 fr, créances 200 fr, ensemble 621 fr
remploi du défunt 7266 fr
communauté meubles 3657 fr, numéraire 100 fr, créances 3933 fr, ensemble 7691 fr, passif 11 992 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 132 du 3.9

La maison figure à l’inventaire dressé en 1813 après la mort de Philippe Jacques Faudel. Elle revient par disposition testamentaire à son fils Jean Georges Faudel qui meurt sans postérité en 1829.

1829 (23.11.), Strasbourg 2 (68), Me Weigel n° 6208
Inventaire de la succession de Jean Georges Faudel, propriétaire, décédé le 3 novembre 1829 – déclaration par Marie Marguerite Madeleine Bricker veuve de Jean Jacques Gangloff, boulanger, gouvernante du défunt, dans la maison mortuaire place de l’Homme de Fer n° 69
Désignation des héritiers. I. les enfants de Philippe Jacques Faudel, marchand sellier savoir 1. Marguerite Salomé Faudel épouse de Jean Jacques Ott, marchand épicier à Strasbourg modo à Saarunion, comparant par Jean Frédéric Ott, marchand de vin son mandataire, 2. Madeleine Faudel épouse de Jean Vogt, brasseur demeurant en ce moment à Scharrachbergheim, 3. Anne Marie Faudel épouse de Philippe Martin, boucher demeurant à en ce moment à Moscou, 4. Sophie Faudel épouse d’Emmanuel Jonathan Hosch, maréchal ferrant, 5. Jean Georges Faudel, marchand de fer,
II. les enfants d’Anne Marie Faudel épouse de Jean Henry Magnus savoir 1. Marie Salomé Magnus veuve en premières noces de Philippe Jacques Bleyfus, tanneur, épouse en secondes noces de Jean Jacques Flach, marchand de vins modo épicier, 2. Jean Henry Magnus, marchand épicier mort en Amérique représenté par 1. Amélie 20 ans et 2. Jean Henry étudiant 17 ans, dont la mère et tutrice naturelle est Marie Madeleine Augst la veuve
III. les enfants de Jacques Faudel, négociant à l’Ile Danoise de St Thomas savoir 1. Philippe Faudel, négociant à la Havane en Amérique, 2. Amélie Faudel épouse de NN Belius, intendant supérieur à Munster en Westphalie, 3. Charles Faudel économiste à Hambourg, frères germains du decujus. Avis, le decujus était marié à Marguerite Salomé Schwing, mariage dont il n’est point issu d’enfants, Testament olographe du 24 juin 1828 révoqué le 8 juillet 1828

Immeuble. 1. une maison située à Strasbourg place de l’Homme de Fer n° 69, d’un côté le Sr Kurtz, d’autre la Haute Ecole, derrière un jardin appartenant à la ville, vendue par adjudication devant Me Weigel le 22 juin 1830 pour 39.100 francs
dans le salon au second étage éclaire sur la rue, dans une chambre à côté éclairée sur la place de l’Homme de Fer, dans une autre pièce donnant dans un jardin, dans la cuisine, dans la chambre au linge sale, dans une autre chambre, dans la cave, meubles au premier étage, au second étage, dans le logement de Mlle Karl au troisième étage dans le logemant de Mde Flach, dans une chambre à côté du salon, au sec étage bibliothèque 4333 fr
créances actives 4854 fr, créances actives considérées comme perdues 40.062 fr, valeurs réalisées 2938 fr, vignes à Molsheim, total de l’actif 91.546 fr, passif 42.661 fr
acp 201 (3 Q 29 916) f° 167-v

Le juriste Jean Georges Faudel épouse en 1801 Marguerite Salomé Schwing, fille de boulanger à la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 130) Cejourd’hui 9° ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Georges Faudel, âge de 32 ans, homme de lettres, né et domicilié en cette commune, fils de Philippe Jacques Faudel, sellier, et de feüe Anne Marie Hüttner, de l’autre part Marguerite Salomée Schwing, âgée de 24 ans, née et domiciliée à la Ruprechtsau municipalité de Strasbourgn fille de feu Jean Ehrhard Schwing, boulanger audit lieu et de Marie Barbe Beck (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 12 mai 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 9 juillet 1771 (signé) Jean George Faudel, Margaretha Salome Schwingin (i 69)

Jean Georges Faudel meurt dans sa maison le 4 novembre 1829
Décès, Strasbourg (n° 1950) Déclaration de décès le 4 novembre 1829. Jean Georges Faudel, âgé de 66 ans 5 mois 21 jours, né à Strasbourg, propriétaire, veuf de Marguerite Salomé Schwing, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 3 du mois courant à neuf heures du soir dans la maison située N° 69 près l’homme de Fer, fils ded feu Philippe Jacques Faudel, sellier et de feu Anne Marie Hüttner. Premier déclarant, Jean Georges Faudel, âgé de 31 ans, Marchand de fer, neveu du défunt (i 3)

Les héritiers vendent par adjudication la maison à Barbe Félicité Kientz veuve du marchand épicier Jean Pierre Ungemach

1830 (22.6.), Strasbourg 2 (69, 70), Me Weigel
Cahier des Charges du 27 mars n° 6446 – Adjudication préparatoire 13 mai n° 6533 – Adjudication sauf surenchère le 3 juin – Adjudication – I. Jean Frédéric Ott, marchand de vin, mandataire de Marguerite Salomé Faudel femme de Jean Jacques Ott, marchand épicier, suivant inventaire reçu Me Weigel le 23 novembre 1829, 2. Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire commis suivant jugement du 18 novembre 1829 pour représenter les héritiers absents de Jean Georges Faudel, parmi lesquels Madeleine Faudel épouse de Jean Vogt, brasseur à Strasbourg demeurant à Scharrachbergheim, 3. Michel Flecksteiner, boulanger, mandataire de Marie Anne Faudel épouse de Philippe Matern, boucher ci devant à Strasbourg demeurant à Moscou, 4. Sophie Faudel femme d’Emanuel Jonathan Hosch, maréchal ferrant, 5. Jean Georges Faudel, marchand de fer, héritiers de leur père
II. 1. Marie Salomé Magnus, veuve en premières noces de Jean Jacques Bleyfus, tanneur, épouse en secondes noces de Jean Jacques Flach, marchand épicier, 2. Marie Madeleine Augst veuve de Jean Henri Magnus ci devant marchand épicier à Strasbourg, décédé en Amérique, tutrice de 1. Amélie célibataire, 2. Jean Henri, étudiant, par représentation de sa mère Anne Marie Faudel épouse de Jean Henri Magnus, tanneur
III. ledit notaire Grimmer, commis pour représenter les héritiers absents parmi lesquels 1. Philippe Faudel, négociant à la Havanne, 2. Amélie Faudel épouse Sr N. Belius intendant supérieur à Münster en Westphalie, 3. Charles Faudel économiste à Hambourg, par représentation de leur père Jacques Faudel, négociant décédé à l’Isle danoise de St Thomas, seuls et uniques héritiers de Jean Georges Faudel marchand de fer décédé sans laisser d’héritiers à réserve, suivant jugement du 31 décembre 1829, rapport d’experts du 5 février et jugement du 18 février suivant
à François Pick, commissionnaire, pour le compte de Barbe Félicité Kientz veuve de Jean Pierre Ungemach, marchand épicier
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg place de l’Homme de fer marquée du n° 69, connue sous l’enseigne à l’Homme de Fer, d’un côté un des coins de la ruelle qui conduit à un bâtiment de la Haute Ecole. d’autre la maison du Sr Kurtz, derrière un jardin appartenant à la ville – Titres de propriété léguée à Jean Georges Faudel par son père Philippe Jacques, sellier, suivant inventaire dresé par Me Zimmer le 18 mai 1813
(Cahier des Charges) les conjoints Flach occupent par Bail ssp du 1 avril 1827 les meubles dans la boutique le comptoir, les rayons (…) dans la buanderie, dans la cuisine au troisième étage – 39.100 francs
acp 199 (3 Q 29 914) f° 6-v (Cahier des charges)
Enregistrement, acp 200 F° 19-v du 1.7.

Locataire de la maison, l’avoué Auguste Antoine Schauffler y meurt en 1834

1834 (22.5.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6355
Inventaire de la succession d’Auguste Antoine Schauffler, avoué près le Tribunal Civil décédé le 18 mai – à la requête de Joseph Krick, négociant, grand père maternel d’Alice Katinka Joséphine, mineure procréée avec feu Catherine Joséphine Krick seule et unique héritière – Théodore Schauffler, greffier de la Justice de Paix du canton d’Oberhausbergen demeurant à Schiltigheim, oncle paternel et subrogé tuteur
Inventaire de la succession de la femme Schauffler née Krick dressée par le soussigné notaire le 6 novembre 1832, contrat de mariage par le soussigné le 29 septembre 1830
dans la maison mortuaire place de l’Homme de Fer n° 69
immeuble, 443. le tiers par indivis d’une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Bouchers n° 49, entre Sr Boeswilwald & Kammerer , capital de 3000 fr
succession de Mde Schauffler, 12.774 fr, propre de la mineure 95 fr, succession de M. Schauffler – Valeurs soumises au droit de mutation, mobilier 42.217 fr, immeuble 3000 fr , terres à Obernai, actif succession de 49.817 fr, passif 50.084 fr
Enregistrement, acp 225 f° 55 du 31.5.

Locataire de la maison, le vitrier François Joseph Oberlé y meurt en 1835

1835 (8.12.), Strasbourg 2 (79), Me Weigel n° 9062
Inventaire de la succession de François Joseph Oberlé, vitrier, décédé le 1 décembre 1835, et de de la communauté avec Marie Madeleine Schwoob, légataire du défunt par testament reçu Me Weigel le 25 novembre 1835 enreg. le premier courant, mère et tutrice légale de 1. Thérèse Joséphine née le 1 novembre 1828 et François Louis né le (-) juin 1831, en présence de Florent Oberlé, tuilier à Hochfelden, tuteur subrogé
maison où le de cujus est décédé place de l’Homme de Fer n° 69
communauté légale, immeubles néant
Enregistrement, acp 236 F° 65-v du 10.12.

Barbe Félicité Kientz vend la maison au médecin Mathieu Hirtz moyennant 55 000 francs

1861 (15.5.), Strasbourg 14 (157), Not. Ritleng père n° 12.265
15 mai 1861 – Vente. A comparu Madale Barbe Félicité Kientz, propriétaire veuve de Monsieur veuve Jean Pierre Ungemach en son vivant marchand épicier à Strasbourg domiciliée & demeurant en cette ville, laquelle a ddéclaré vendre (…)
à Monsieur Mathieu Hirtz, docteur en médeciné, domicilié & demeurant à Strasbourg
Une maison sose à Strasbourg, place de l’Homme de fer n° 2 nouveau & portant autrefois le Numéro 69 Connue sous l’enseigne à l’homme de fer, tenant d’un côté au Sr Klipfel de l’autre donnant sur le passage de la place de l’Homme de fer au marché couvert, pardevant la dite place & par derrière sir propriété de la ville, y compris tous les poêles se trouvant dans la dite maison & appartenant à Madame Ungemach ainsi que tous les volets & jalousies
Etablissement de la propriété. Madame Ungemach est propriétaire de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis des héritiers bénéficiaires de Monsieur Jean Georges Faudel en son vivant Propriétaire à Strasbourg moyennant le prix de 39.100 francs suivant adjudication faite par le ministère de M° Weigel cidevant notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 22 juin 1830 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet suivant volume 237 Numéro 9 & inscrit d’offce le même jour volume 206 Numéro 148. (…) Feu ledit Sr Jean Georges Faudel était propriétaire du même Immeuble pour lui avoir été légué par le Sr Philippe Jacques Faudel son père en son vivant sellier à Strasbourg en vertu du testament olographe de ce dernier en date à Strasbourg du 7 janvier 1808 enregistré & déposé en exécution d’ordonnance judiciaire en l’étude de M° Zimme alors notaire à Strasbourg le 14 décembre 1812 en vertu d’acte dressé par ledit notaire ledit jour enregistré. Ledit sieur Philippe Jacques Faudel en avait été propriétaire pour en avoir recueilli un 6° dans la succession de son père Jean Georges Faudel en son vivant sellier à Strasbourg & pour avoir acquis les cinq sixièmes restants de Dame Catherine Knoderer sa mère veuve dudit Sr Jean Georges Faudel & des cohéritiers suivant contrat passé devant M° Fické alors notaire à Strasbourg le 16 février 1769. confirmé par le Cidevant magistrat de Cette ville le 22 du même mois. Lesdits Epoux Georges Faudel & Catherine Knoderer avaient fait construire la maison dont s’agit sur un emplacement avec écuries & remises dont ils avaient fait l’acquisition du sieur Jean Martin Loos cafetier à Strasbourg par contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 26 août 1736. Et ledit Sr Loos était lui-même devenu propriétaire du dit immeuble par contrat de vente passé à son profit à la cidevant Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 23 juillet 1733. Ainsi que le tout se trouve Constaté dans l’inventaire de la succession du sieur Philippe Jacques Faudel dressé par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1813 enregistré.
Charges, clauses et conditions (…) (l’acquéreur) sera tenu de maintenir tout les locations verbales qui peuvent exister que le bail que Madame Ungemach déclare avoir Consenti au profit de Mons. le Docteur Held de cette ville du premier étage de ladite maison jusqu’au 25 décembre 1862 moyennant un loyer annuel de 700 francs – Prix moyennant 55.000 francs
acp 498 (3 Q 30 213) f° 97 du 16.5.

Mathieu Hirtz loue le rez-de-chaussée servant de pharmacie et un logement au troisième étage au pharmacien Emile Reeb

1871, Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654)
f° 29 du 29 mars n° 159
s.s.p. du 17. März 1871 – Pacht wie folgt.
Matheus Heitz, Professor der Medicin in Straßburg, verlehnt
an Emilius Reeb, Apotheker in Straßburg
für zwölf Jahre vom 25. März 1871. 1° das Erdgeschos welcher jetzt als Apotheke dient
2) Eine Wohnung im dritten Stock
3) zwei Mansarden
4) Keller und Holzhaus alles im Hause in Straßburg Eiserner Mann Platz n° 2, für eine jährliche Pacht von 1400 Franken für die Apotheke, für die Wohnung 400 Franken, nebst 20 Frnaken jährlich für Fegerlohn (zusammen) 1820, 12 jahr 21.840

Le commerçant Gabriel Blum meurt dans la maison

1871 (27.10.), Strasbourg 1 (188), Not. Alfred Ritleng aîné n° 9386
Inventaire de la succession de Gabriel Blum
L’an 1871, vendredi 27 octobre à neuf heures du matin, en la Maison située à Strasbourg Place de l’homme de fer n° 2 où est décédé le premier août dernier Monsieur Gabriel Blum, en son vivant propriétaire demeurant en la dite ville. A la requête et en présence 1° de Madame Rosalie Weill, veuve de mondit sieur Gabriel Blum, Rentière, domiciliée et demeurant à Strasbourg, agissant A. à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a exsité entr’elle et son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Kastler, Notaire à Muttersholtz le 13 septembre 1840 (…) B. en qualité de créancière de cette communauté et même de la succession de son mari pour raison des Reprises qu’elle peut avoir à exercer résultant tant de son contrat de mariage soit de tous autres tites, C. comme donataire en usufruit pendant sa vie, sans être tenue de donner caution ni de faire emploi du mobilier mais à la charge de faire faire bon et fidèle inventaire dans les trois mois du décès (…) D. Et comme donataire en toute propriété d’un capital de 400 francs (…)
2. de Monsieur Jacques Blum, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de spécial A. de Madame Benica Blum veuve de Mr Geoffroi Coblentz, Propriétaire domicilié et demeurant à Sarrebourg (…), B. de Mandane Barbe Blum épouse autorisée de Monsieur Judas Wolff, commerçant à domicilié et demeurant à Muttersholtz (…), C. de Monsieur Lazare Bloch, Rabbin domicilié et demeurant à Haguenau (…) ayant agi dans ladite procuration en qualité de père et tuteur légal de de Bernard Bloch, Julie Bloch et Louis Bloch, ses trois enfants mineurs nés de son mariage avec Dame Cecile dite Gertrude Blum son épouse défunte, D. de Madame Sophie Blum épouse autorisée de Monsieur Emile Isidor, Négociant domicilié et demeurant à Charmes (…), E. de Monsieur Michel Blum, aide pharmacien demeurant à Ars sur Moselle (…), F. de Madame Henriette Blum, épouse autorisée d Monsieur Charles Scheyen, négociant demeurant à Obernai (…), G. de Mademoiselle Elise Blum, célibataire majeure domiciliée et demeurant à Quatzenheim, H et de Monsieur Alexandre Blum, célibataire majeur domiciliée et demeurant à Strasbourg (…)
3. et de Madame Julie Blum veuve de Monsieur Alexandre Blum, rentière domiciliée et demeurant à Strasbourg
Mesdames veuves Coblentz, Wolff et veuve Alexandre Blum, habiles à se dire et porter héritières chacune pour un tiers de la moitié afférente à la ligne maternelle dans la succession de Monsieur Gabriel Blum leur frère germain, soit chacune pour un 6° ou 10/60 Et en outre habiles à se dire et porter héritières chacune pour un 10° concurremment avec M Jacques Blum pour un 10°, Madame Isidor née Blum pour un 10°, Monsieur Michel Blum pour un 10°, Madame Scheyen née Blum pour un 10°, Mademoiselle Emilse Blum pour) un 10°, Alexandre Blum pour un 10°, ces six derniers comme frères et sœurs consanguins du défunt et les mineurs Bloch pour un 10° par représentation de Madame Bloch née Blum leur mère sœur consanguine du défunt, de la moitié afférente à la ligne paternelle dans la succession de feu Monsieur Gabriel Blum soit chacun pour un 10° de cette moitié ou pour un 20° ou 3/60

Dépouillement des papiers. Contrat de mariage (…) Communauté mobilière. Cabinet, Chambre à coucher, Salon, Chambre d’amis, Salle à manger, Petite salle à manger, Cuisine, Mansarde, Chambre de la bonne
Passif de la succession 1010
Immeubles. La Dame veuve Blum requérante déclare que les renseignements nécessaires pour établiir la communauté & succession immobilière manquent encore
acp 600 (3 Q 30 315) f° 120-v n° 2273, du 2.11. (Nachlass erklärt 2. September 1871) Gemeinschaft. Mobilien 8059
acp 602 (3 Q 30 317) f° 77-v n° 300 du 25.1. (vacation du 15 janvier) Schuldscheine 33.215
acp 605 (3 Q 30 320) f° 22 n° 1788 du 16.5. (vacation du 7 mai) Ausstände 98.208

Le professeur de médecine Mathieu Hirtz vend la maison au rentier Georges Haag pour la nue-propriété et à Charlotte Haag pour l’usufruit, moyennant 60.000 francs

1872 (31.5.), Strasbourg 3 (115), Not. Emile Weiss n° 3817
Vente du 1° juin 1872. Ont comparu Monsieur Mathias Marc Hirtz, professeur de médecine & Mme Amélie Dreyfus son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à Mlle Charlotte Haag, rentière demeurant à Strasbourg et ) Mr Georges Haag, rentier demeurant à Bade, Grand duché de Bade, acquéreurs présents et acceptant, savoir Mlle Haag l’usufruit et Mr Haag la nue propriété de
Ville de Strasbourg. Une maison sise place de l’homme de fer marquée du Numéro 2 et portant autrefois le Numéro 69 connue sous l’Enseigne à l’Homme de fer, tenant d’un côté au Sieur Klipfel, de l’autre donnant sur le passage de la place de l’Homme de fer au marché couvert, pardevant la dite place, par derrière sur propriété de la ville. Sont compris dans la présente vente tous les poêles, glaces et chantiers se trouvant dans la dite maison et appartenant aux vendeurs
Origine de la propriété. M & Mme Hirtz déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour avoir été acquis par eux de dame Barbe Félicité Kientz, propriétaire, veuve de M. Jean Pierre Ungmach, en son vivant marchand épicier à Strasbourg domicilié & demeurant en ladite ville suivant contrat de vente passé devant M° Ritleng père notaire à Strasbourg le 15 mai 1861 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 dudit mois volume 855 N° 39 pour le pros de 55.000 francs (…). Madame Ungemach avait acquis le même immeuble des héritiers bénéficiaires de Mr Jean Georges Faudel, en son vivant propriétaire à Strasbourg moyennant le prix de 39.100 francs aux termes d’un procès verbal adjudication dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 22 juin 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 juillet suivant volume 237 Numéro 9. (…) Feu ledit Sr Jean Georges Faudel en était propriétaire pour lui avoir été légué par le Sieur Philippe Jacques Faudel son père en son vivant sellier à Strasbourg, en vertu du testament olographe de ce dernier en date à Strasbourg du 7 janvier 1808, déposé en exécution d’ordonnance judiciaire en l’étude de M° Zimme alors notaire à Strasbourg le 14 décembre 1812 en vertu d’acte dressé par lui ledit jour. Le dit Sieur Philippe Jacques Faudel en est devenu propriétaire pour en avoir recueilli un 6° dans la succession de son père Jean Georges Faudel en son vivant sellier à Strasbourg et pour avoir acquis les cinq sixièmes restants de dame Catherine Knoderer sa mère veuve dudit Sieur Jean Georges Faudel et de ses cohéritiers suivant contrat passé devant M° Fické alors notaire à Strasbourg le 16 février 1769. confirmé par le cidevant magistrat de cette ville le 22 du même mois. Lesdits Epoux Georges Faudel et Catherine Knoderer avaient fait construire la maison dont s’agit sur un emplacement avec écuries & remises dont ils avaient fait l’acquisition du sieur Jean Martin Loos cafetier à Strasbourg par contrat passé à la cidevant chambre des contrats de cette ville le 26 août 1736. Et ledit Sr Loos était lui même devenu propriétaire du dit immeuble par contrat de vente passé à son profit à la cidevant Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 23 juillet 1733. Ainsi que le tout se trouve Constaté en l’inventaire de la succession du sieur Philippe Jacques Faudel dressé par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1813. – Prix, moyennant 60.000 francs – Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont tous deux marués sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker lors notaire à Strasbourg le 2 décembre 1839. (signé) George Joseph Haag Ch: Haag
acp 605 (3 Q 30 320) f° 65-v du 4.6.

Originaire d’Ingwiller, Georges Joseph Haag épouse en 1858 Célestine Ida Schæffer, fille de pasteur (Célestine Ida Schæffer et ses enfants sont cités comme propriétaires dans le dossier de la Police du Bâtiment en 1886)
1858 (19. 9.br), Strasbourg 3 (101), Not. Burtz n° 4764
Contrat de mariage – Ont comparu M. Georges Joseph Haag, propriétaire demeurant à Strasbourg dans sa maison de campagne près du Contades, fils majeur de M. Jean Joseph Haag, propriétaire, et de D° Barbe Brumm, son épouse demeurant en leur vivant à Ingwiller où ils sont décédés tous deux, stipulant en son nom personnem comme futur époux
Et Madlle. Célestine Ida Schaeffer, demeurant à Oberhausbergen chez ses père et mère, fille encore mineure de M. Jean Frédéric Schaeffer, pasteur, et de D° Caroline Louise Braun son épouse, demeurant audit lieu, tous deux à ce présents, assistant et autorisant Madlle. leur flle qui stiupule avec leur agrément en son nom personnel comme future épouse
acp 474 (3 Q 30 189) f° 5 du 22. 9.br – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages, préciput de la garde robe
Les apports du futur époux seront constatés par inventaire qui fera suite au présent acte. La future épouse déclare apporter en mariage in trousseau composé de meubles, linge, literie et argenterie, estimé à 5000 francs
donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 30.000 francs en toute propriété et par la la future au futur de la propriété du trousseau par elle porté en mariage en cas de survie

Inventaire des apports du marié
1859 (8.4.), Strasbourg 3 (101), Not. Burtz n° 4858
du 8 avril 1859. Etat des apports en mariage
M. Georges Joseph Haag, propriétaire et Mad. Célestine Ida Schaeffer son épouse qu’il autorise, demeurant en son nom à Strasbourg
M. Haag déclare qu’au jour de son mariage dont la célébration a eu lieu le 23 novembre dernier il possédait et qu’il a par conséquent apporté en mariage comme propres à lui les biens meubles et immeubles dont la désignation suit.
Immeubles. Maison de campagne au Contades. 1° Une Maison de Campagne (…)
Au ban d’Alteckendorff (…)
acp 477 (3 Q 30 192) f° 91-v du 13.4.

Emile Reeb vend le fonds de pharmacie au pharmacien Emile Thoma, domicilié à Bienne en Suisse

1873 (2.10.), Strasbourg 8 (88), Not. Gustave Edouard Loew n° 5515
Ist erschinen Herr Emil Reeb, Apotheker, wohnhaft Zu Straßburg. Derselbe verkauft und übergibt hiemit (…)
An Herrn Emil Thoma, Apotheker, wohnhaft in Biel in der Schweiz, welcher mit anwesend ist und annimmt
das Apothekergeschäft, welches Herr Reeb in dem Hausee zu Straßburg Eisernenmannsplatz N° 2 betreibt. Dasselbe besteht in der Kundschaft der Apotheke und den verschiedenen Mobiliargegenstände, Maschinen, Apparaten, Geräthen und Waaren, welche sich in der Apotheke und den Laboratoriums lokalen befinden, wie diese Gegesände in einer von den Parteien auf einem Einfrankenstempel unterm heutigen angefertigten Schätzung einzeln verzeichnet sind
Preis 20.134 Franken, woran 16.634 auf Mobiliar, Maschinen, Instrumenten Apparate, Geräthe und Waaren und 3500 auf das Apothekergewerbe nebs Kundschaft gerechnet (…)
Besondere Bestimmungen (…) II. Herr Reeb verpflichtet sich seinerseits, während der gantzen Zeit, in welcher Herr Thoma die erkaufte Apotheke betreibt, keine andere Apotheke zu Straßburg in der Ausdehnung des Viertels des Eisernenmanplatzes zu errichten oder ausztüben, jedoch behäht er sich das Recht vor die Apotheke seines Zuvald in Strassburg in der Langstrasse gelegen zu übernehmen.
Registrirt en 9. October 1873 f° 91-v n° 4532.

Demeurant à Bade, Joseph Haag loue une partie de la maison à l’huissier de justice Charles Porst

1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 164 (3 Q 31 663)
f° 79-v du 16.7.
Privat Akt vom 17 April 1875. – Miethvertrag zwischen Hen Joseph Haag, Eigenthümer des Hauses Eisernenmannsplatz N° 2 in Straßburg gelegen, zu Baden wohnhaft einerseits
Und Carl Porst, Gerichtsvollzieher in Straßburg Eisernenmannsplatz N° 2 wohnhaft anderseits, ist folgender Miethvertrag abgeschlossen worden
Herr Haag vermiethet hiermit an genanten Carl Porst welcher es annimmt Eine Wohnung in zweiten Stock des obenerwähnten Hauses Eisernenmannsplatz N° 2 Straßburg, bestehend in vier aneinander grenzende Zimmer und einer Küche, nebst Abtritt, mehr zwei Mansarden und eine Abtheilung im Keller, sowie das Recht die Wäsche auf dem obersten Speicher zu hencken, unter folgenden Lasten & Bedingungen 1) in der vermietheten Wohnung und Zugehörden welche H. Porst wirklich schon bewohnt gehören drei Porzellanöfen ohne Cndrier, der Herd in der Küche, drei Küchenschränke und 14 angebrachte Vorhängehaken im hinteren Zimmer ein Store und in der Küche ein Store. (…)
3) Gegenwärtiger Miethvertrag ist für eine Dauer von 3 Jahreb festgesetzt, welche den 25. März 1875. angefangen haben (…) 6) dieser Miethvertrag ist noch gemacht worden für eine jährliche Miethe von 800 Mark



5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (ancien)


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 5 – VII 441 (Blondel), O 67 puis section 69 parcelle 199 / 134 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Georges Lienhardt, cordonnier, 1900 – Démolie en 1960, le sol rattaché à la voie publique


Elévation des n° 1 à 5 (1899, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot en 1870, à l’arrière de l’Ancienne douane (Charles Winter, AMS cote 57 Z 80)
Elévation (1899, dossier de la Police du Bâtiment)

Inscrite au nom du tailleur Jacques Müsser au Livre des communaux de 1587, la maison a 20 pieds 9 pouces de long, un encorbellement et une échoppe de tailleur en appentis. Comme les deux autres propriétaires voisins, le coutelier Nicolas Bittnerest est autorisé en 1591 à percer une porte et une ouverture à son échoppe. Arbogast Karth qui achète la maison en 1622 est autorisé à étayer son auvent pour ajouter un troisième niveau en 1633. Le marchand de drap Zacharie Fellinger répare en 1670 l’arcade qui a souffert du tremblement de terre vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. et établit un appentis sur trois piliers en chêne vers la Mauresse. Le sellier François Gayneau acquiert en 1709 la maison après avoir obtenu annulation d’une vente consentie en 1706 au chaudronnier Antoine Füssel. Il est autorisé en 1722 comme son voisin le chaudronnier Jean Kugler à construire sous la moitié de son encorbellement. Son fils sellier Vincent Gayneau remplace en 1734 l’auvent sur deux côtés par une galerie. Vincent Gayneau est autorisé en 1749 à construire à l’aplomb de sa galerie qui fait 27 pieds 7 pouces de long en avançant de 7 pieds et demi sur le communal. D’après la description jointe à l’inventaire de Vincent Gayneau dressé en 1752, le rez-de-chaussée comprend une boutique et un bureau, chacun des trois étages un poêle, une cuisine et un vestibule. Le sellier Jean Chrétien Cullmann achète la maison par enchère judiciaire et la loue à son gendre sellier Auguste Chrétien Gintzerot. La gravure ci-dessous qui doit dater du début de la Révolution montre que la maison, le poêle de la Mauresse (bâtiment à grandes fenêtres verticales) et le bâtiment à l’avant de la Mauresse portent chacun l’enseigne du sellier carrossier Gintzroth.


L’îlot des trois maisons est dans le quart en bas à gauche de l’image, sur la droite de l’image se trouve l’auberge à la Couchette (zum Spanbett), à l’arrière le pont du Corbeau, Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Aquarelle, fin du XVIII° siècle – L’îlot est au milieu de l’image (publiée dans Strasbourg, éd. Contades, 1984)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 160 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon au nord se trouve entre les repères (c-d) : deux arcades boutiquières au rez-de-chaussée, deux fenêtres aux deux premiers étages, trois au troisième étage. La façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons est à gauche du repère (c), celle vers la rue de l’Etal à droite du repère (d). Elles ont chacune trois fenêtres à chacun des trois étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 101 (1784-1857) puis le n° 5 du Vieux-Marché-aux-Poissons et le n° 6 de la rue de l’Etal.


La maison n° 101 (ici n° 102) sur le plan des Ponts-et-Chaussées de 1839 et sur celui de 1856 (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient au XIX° siècle au bottier Jean Sontag, au directeur des messageries Philippe Heinrich (1835-1840) puis à la maison de commerce Ottmann et fils jusqu’à sa faillite en 1869. Le jardinier botaniste Martin Müller fait remplacer en 1869 une fenêtre vers la petite place par une porte. Il ajoute en 1884 un quatrième étage en pan de bois à parement de pierre servant d’atelier de photographie. Une terrasse (1,25 mètres de large) se trouve au-dessus du rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Poissons.
Le marchand de chaussures Georges Lienhard acquiert une petite parcelle de communal, fait démolir l’ancien bâtiment en février 1900 et construire un nouveau qui est terminé en octobre 1900. Il reconstruit ensuite d’un seul tenant avec le n° 5 le bâtiment voisin (n° 3) auquel on se reportera.


Façades rue de l’Etal, le n° 6 à gauche (1897, dossier de la Police du Bâtiment)
L’îlot vers 1910 (carte postale publiée par Patrick Hamm)
Plan du premier étage (1899, dossier de la Police du Bâtiment)
Au premier plan à gauche, la maison dont on voit le rez-de-chaussée en avant de la façade (photographie publiée par P. Feder, Strasbourg Naguère)

décembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Treuchlinger, tailleur, et (1602) Salomé Rothmann – luthériens
1622 v Arbogast Karth, tailleur, et (1615) Catherine Heyd – luthériens
1667 v Zacharie Fellinger, marchand de drap, et (1671) Marie Cléophée Dieffenbecher – luthériens
1704 h Herrmann Lembeck, tisserand en laine, et (1700) Marie Salomé Fellinger – luthériens
1706 v Antoine Füssel, chaudronnier, et (1690) Anne Marie Voltz – luthériens (vente annulée)
1706 v Chrétien Baur, marchand de cuir, et (1707) Marie Félicité Bitsch – luthériens (vente annulée)
1709 v François Gayneau, sellier, et (1696) Jeanne Roy – catholique, luthérienne convertie
1729* h Vincent Gayneau, sellier, et (1738) Marie Rosine Rolle puis (1752) Marie Françoise Scheitel – catholiques
v. 1763 adj Jean Chrétien Cullmann, sellier, et (1738) Anne Marie Weltz – luthériens
1798 h Jean Michel Mannberger, tonnelier, et (1774) Louise Elisabeth Cullmann – luthériens
1810 v Jean Sonntag, marchand bottier, et (1801) Marguerite Vallo
1835 v Philippe Heinrich, directeur des messageries, et (1831) Julie Emilie Haan
1840 v Ottmann et fils, maison de commerce
Henri Ottmann (Rodolphe Henri Edmond Ottmann), négociant, et (1839) Julie Keller
Victor Ottmann (Albert Victor Hugues Ottmann), négociant, et (1842) Célestine Burckhardt
Edouard Ottmann (Adalbert Gédéon Edouard Ottmann), négociant, et (1842) Caroline Kopp
1867 h Ottmann et fils, maison de commerce (Victor Ottmann et son fils Henri Adolphe Ottmann)
1869 v Martin Müller, jardinier botaniste, et (v. 1852) (Marie Louise Adèle) Angélique Keller puis (v. 1876) Marie Catherine Jesslin veuve de l’orfèvre Charles Auguste Mylius
1898* h Marie Jeanne Müller
1899* Jacques Birckel, négociant
1899 v Georges Lienhardt, cordonnier, et (1872) Marie Anne Kraussé
(réunie à la maison voisine n° 3)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1200 livres en 1705, 1000 livres en 1729, 1250 livres en 1752, 1500 livres en 1762.

(1765, Liste Blondel) VII 441 Jean Khulmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gintzroth, 12 12 toises, 2 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 67, Heinrich, Philippe, Vieux Marché aux Poissons 101 – maison, sol – 0,85 are / Ottmann Henri

Locations

1658, (échoppe) Jean Kürtzel, marchand
1664, (échoppe) Georges Schwing, blanchisseur
1666, (échoppes) Zacharie Fellinger, marchand (futur propriétaire)
1689, (échoppe) Barthelémy Roux, cafetier
1693, Jean Semler, limonadier, et Marie Anne Reler
1694, Jean Baptiste Paulleaux, officier
1696, Charles du Bourcq, tailleur
1698, (foires) Jean Jacques Schuhmacher, marchand à Zofingue en Argovie
1763, Auguste Chrétien Gintzerot, sellier, et (1763) Anne Marie Cullmann
1828, (cave) Schœnbæchler, marchand d’herbes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 10-v
Le tailleur Jacques Müsser est propriétaire de la maison près de la Mauresse ou face à la Poule grasse près de la Boucherie. La maison a 20 pieds 9 pouces de long, un encorbellement (5 pieds 9 pouces de saillie), une porte de cave inclinée (5 pieds ½ de long et 4 pieds de large), une échoppe de tailleur en appentis (8 pieds de long et 3 pieds de large) et un grande pierre équarrie posée de biais devant la porte (6 pieds de long et 1 pied ½ de large).

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Jacob Müßer des Schneiders Behausung beÿ der Mörin od. gegen d. feisten Hennen Über, beÿ der Mezig, hatt vor seinem Hauß 20 schu 9 Zoll lang, darüber ein Vßstoß 5 schu 9 Zoll herauß, darunder ein ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang vnd 4 schu breÿt, Item mehr ein angehenckhter Schneider Laden 8 schu lang vnd 3 schu breÿtt, Vndt dann beÿ der Haußthüeren ein vberzwercher grosser Quaderstein 6. schu lang vndt 1 ½ schu breÿt, Soll In allweg Allmend sein und bleÿben, Bessert p, xv ß viij d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 163
Les Préposés au bâtiment autorisent en 1691 le coutelier Nicolas Bitner à percer une porte à sa maison sise face à la Couchette à l’endroit où se trouvait l’ancienne boucherie moyennant un loyer de deux livres. Lors de la mise à jour en 1627, Arbogast Karth règle quatre livres.

Item ij lb. d. gibt Niclaus Bitner der Meßerschmidt von Einem laden sechs schu lang 5 schu hoch vnd Einer hußthüren dreÿ schu weith Im liecht vß seiner behausung gegen dem Spanbeth gelegen vff den platz da die alte Metzig gestand. durch Zubrechen, Alß geg. der Statt Eygenthumb sie erkaufft hat, Ist Im vmb sollichen Zinß bewilligt Zulehen so lang das vnsern herren gelegen sein will Also Zu dulden Ist durch Bawherren vnd dreÿ Zinstag den 18. May Anno Lxxxxj. gefallet der Erst Zinß vff Johannis tag Anno 92.
Jetz Arbogast Karth, 4. lb. 2° Martÿ 627.
Neü 174.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 174-v
Le loyer est porté dans le registre comptable ouvert en 1652, de même que celui de la maison voisine qui appartient aussi à Arbogast Karth de 1634 à 1657 environ.

Arbogast Karth, Soll gemeiner Statt, Von einem halben Hauß, Vf dem Vndern Fischmarck, da die alt Metzig gestanden, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
pro 1668 et 1669 vid. infra fol. 672

Jetzt Johan Niclaus Kart
Idem, Von einem Hauß, da die alte Metzig gestanden neben Christoph Bleÿfueß, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 4 lb d
Alt. d. f. 163
New fol. 155

(Quittungen 1653-1657)
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 31 empf.
1658 weg. Arbogasts p. Pfgth. N° 63 empf.
1660 weg. Hanß Niclaus Karthen p. Pfgth. N° 128 empf.
(Quittungen 1660-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 422-v
Même loyer dans le registre suivant, au nom de Zacharie Fellinger. Les contribuables sont ensuite Hermann Lembeck, François Gayneau puis Vincent Gayneau. Au loyer initial s’ajoutent ceux établis en 1670, en 1722 et en 1740.

Zacharias Fellinger, Soll von einem halben hauß vff dem Undern Fischmarckh, da die alt Metzig gestanden vff Johan: Bapt. 4 lb
Ferner vom Wetterdach und 3. Seülen gedachter behaußung vff Jacobi, 1 lb
St. Zinßb. 672
Jetzt Herman Lembeck, 1706. I.mo
Jetzt François ([corrigé en] Vincent) Gayneau

(Quittungen 1675-1722) 1707 Zalt François Gayneau
Weiter Von Untermauerung Obiger 3. Säulen jahrs auff Joh: Baptæ und A°1723. I.mo L. Prot. de 1722. fol: 26, 10 ß

(Quittungen 1723-1736)
Ferner Von einem 4 ½ schu breit 2. schu 3 Zl. tieff und 9 ½ schu Hohen Kasten an Obigen Hauß jahrs auf Mich: und A° 1741. L. Prot. de 1740. fol. 60, 1 ß
1740, 1741
Neuzb fol 536-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 536-b
Même loyer dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Chrétien Cullmann. Au loyer initial s’ajoute celui établi en 1749. La rente est rachetée le 10 octobre 1843 (voir l’acte de 1869)

alzb. 422-b
Vincent Gayneau, Solle von einem halben Hauß auf dem undern Fischmarck da die alt Metzig gestanden auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii – 6. Messidor) 4 lb
Ferner vom Wetterdach und 3. säulen gedachter behaußung auf Jacobi (id est 26. Julii), 1 lb
Ferner von untermauerung obiger 3. säulen auff Joh: Bapt. (id est 24. Junii), 10 ß
Ferner Von einem 4 ½ schuhe breit 2. schuhe 3 Zoll tieff und 9 ½ schuhe Hohen Kasten an Obigem Hauß jahrs auf Mich: und L. Prot. de 1740. fol. 60.b A° 1741. I.mo (id est 29. sept), 1 ß

(Quittungen 1740-1748)
Ferner für die erlaubnus unter seinem 27. schuhe 9. Zoll Langen Altan heraufwerts gegen dem fischmarck 6. schuhe Vorzubauen über Vorigen 1 ß jahrs auf Joh: Baptæ, und Laut Prot. de 1749. fol: 107. A° 1750. I.mo (id est 24. Junii), 4 ß

(Quittungen 1749-An 10
C. 249
[in margine :] vid. [biffés] 242.b, 243.b, 705, 562, 571, 547.b
jetzt Christian Cullmann /wittib / Erben

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1591, Préposés au bâtiment (VII 1307)
Les préposés au bâtiment autorisent le coutelier Nicolas Bittner, le sellier Jacques Eberhard et le tailleur Etienne Keller à percer une porte et une échoppe

1633, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Les préposés autorisent en 1633 Arbogast Karth qui a l’intention d’ajouter un troisième niveau à sa maison à poser six poutres et à étayer son auvent pour qu’il supporte des charges plus importantes. Arbogast Karth doit payer les frais de visite, soit deux florins.

(f° 17-v) Mittwoch 15. Maÿ – Zimmer Platz beÿ d. Möhrin
Arbogast Cart d. Schneid. umb Ein Zimmer Platz beÿ der Möhrin p. Martin Motz d. Zimmermann Zu 100 Stuck holtz Zum Stöcklin vffs hauß daselbst vergonnen* in 14 Tag fertig Zu werd. Erkannt, Erlaubt ut moris daß er gesch*endig Zusammen leg. damit b erleg. können.

(f° 20-v) Freÿt. 1. Junÿ, Folgende Augenschein In der Statt Ingenommen – Hauß erhöhung und newen durchzug
Vff Arbogast Karten begehren, beÿ seinem hauß vff den Zu beÿd. seit. freÿ. Platz am undern Fischmarckh vnderhalb der Möhrin Zun Quinto Curtio der wolt zu erlangung mehren Platz, noch ein oder deß dritten Stockwerck daruff setzen vnd Zu dem end noch 6 Palcken durchziehen Auch etlich Büeg vnder den vberhang machen, damit eß sein habung v: Stärcker tragenß hab. mög.
Erkant, Bewilligt, d eß ein Alter vberhang der noch lang bestandt hab. wört, Soll für d. Augenschein 2 fl.

1670, Préposés au bâtiment (VII 1361 Bauherren)
Les préposés autorisent en 1670 Zacharie Fellinger à démonter puis à remonter son auvent pour qu’il puisse réparer son arcade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et à établir un appentis sur trois piliers en chêne vers la Mauresse. Les préposés constatent que la maison a besoin se réparations, le pétitionnaire déclare qu’elle a souffert du tremblement de terre.

(f° 186) Dinstags den 23. Augusti 1670. – Fellinger. Allmend Zinß. Wetterdach
Zacharias Fellinger der Handelßmann bittet erlaubnus an dessen hauß vffm vnderen Fischmarckh d. daran befindliche Wetterdach abzubrechen vnd wider aufzuschlagen, weilen er genötiget die Schwibbögen so gesprungen Zu repariren, so dann vff der seithen gegen dem fischmarck ein New Wetterdach 27. schue lang und 5 ½ schue herauß aufzuführen, vnd endlichen den überstoß vff seithen gegen der Mörin Zunfftstuben, vff 3. Euchene Seulen Zusetzen, Weilen d. gantze hauß von vorgeweßten großen Erdböben sehr erschüttet worden, Vnd er in sorgen d. es gentzlich vber hauffen fallen möchte. Demnach nun in darauff eingenommenen augenschein sich befunden, d. große gefahr, Vndt gesuchte fürderlichst werckstellig sehr notwendig alß ist ihme in allen dreÿen Puncten willfahrt, doch daß er wegen deß New gesuchten wetterdachs vnd der dreÿ euchenen Seulen vnder den vßstoß dem Pfenningthurn Jahrlichen vff Jacobi vnd 1671. primo 1. lb d Zinßen solle.

Le sellier François Gaineau et le chaudronnier Jean Kugler demandent en 1719 l’autorisation de construire à l’aplomb de leur encorbellement respectif et d’y ouvrir des fenêtres. Leur voisin Gerlach s’y oppose. Ils réitèrent leur demande quelques semaines plus tard. Les préposés décident de consulter les archives. Les pétitionnaires réitèrent leur demande en 1720 en arguant de vols. Les préposés ordonnent une visite des lieux. Les préposés les autorisent en 1722, malgré l’opposition de Wolfgang Sébastien Gerlach, à construire sous la moitié de leur encorbellement moyennant un cens annuel d’une livre, ramenée à 10 sols.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Le sellier Vincent Gayneau demande en 1734 l’autorisation de remplacer l’auvent par une galerie. Il est autorisé à établir une galerie de quatre pieds en saillie au lieu de l’auvent qui fait 17 pieds sur 6 vers la maison Wolff et une galerie de cinq pieds au lieu de l’auvent qui fait 25 pieds sur 6 vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. Il pose deux mois plus tard sans autorisation un auvent de deux pieds à sa galerie.

(f° 51-v) Mittwochs den 30. Junÿ 1734 – Vincent Gainau
Vincent Gainau der Sattler auf dem Untern Fischmarck ersucht Mghh. umb erlaubnus, anstatt des Wetterdachs Vor seinem Hauß allda ein Gänglein machen Zulaßen. Erkannt Augenschein.

(f° 57) Sambstags den 24. Julÿ 1734, folgende Augenschein eingenommen worden – Vincent Gaineau
An Vincent Gaineau des Sattlers Hauß auf dem Untern fischmarck, welcher umb erlaubnus gebotten, anstatt seiner Zweÿ Wetterdächer, deren eines Gegen dem Fischmarckt Herauff 25. schuhe 6. Zoll, Das andere Aber gegen denen Häußeren auf der seithen wo H. Wolffen Hauß stehet, 17. schuhe Lang, und beede 6. schuhe Vom Hauß Herauß breit seÿndt, Gänglein machen Zulaßen.
Erkannt wird dem Imploranten erlaubt in der Länge seiner Wetterdächer, auf der seithen gegen H. Wolffen ein 4. schuhe, gegen dem Fischmarckt Aber 5. schuhe Vom Hauß Herauß breiten Gang machen zu Laßen.

(f° 70) Dienstags den 14. Septembris 1734, folgende Augenschein eingenommen – Johannes Kugler wegen Wetterdachs
François ([corrigé en] Vincent) Gaineau umb ein gleiches – An François ([corrigé en] Vincent) Gaineau des Sattlers Hauß, welcher bereits Ohne erlaubnus ein 2 ½ schuhe breites Wetterdächlein an seinem Gang machen laßen.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent moyennant un loyer d’un sol Vincent Gayneau à poser une caisse (4 pieds ½ sur 3 pouces et une hauteur de 9 pieds ½) au lieu d’un étal.

(f° 60-v) Sambstags 3. Sept. 1740, seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Vincent Gainau
An Vincent Gainau des sattlers Hauß auf dem Untern fischmarck, welcher umb erlaubnus gebetten anstatt eines daran Habenden Vorbancks, einen 4 ½ schuhe breit, 2. schuhe, 3. Zoll tieff, und 9 ½ schuhe hohen Kasten, wie er an dem Andern eck darneben auch hat, machen Zu Laßen. Erkannt gegen 1 ß. jährlichen Zinß Willfahrt

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Vincent Gayneau est autorisé en 1749 à construire à l’aplomb de sa galerie qui fait 27 pieds 7 pouces de long en avançant de 7 pieds et demi sur le communal. Comme il doit déjà 1 sol pour la caisse, il devra donner en sus 4 sols, soit au total 5 sols.

(f° 105-v) Sambstags den 7. Junÿ, seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Vincent Guainau
An Vincent Guainau des sattlers Hauß auf dem Untern fischmarck, welcher unter seinem 27. schuhe 9 Zoll Langen Altan, um 7 ½ schuhe Herauß Zufahren und Zuverbauen und der Altan wieder darauf Zumachen. Vid. Erkantnus infra fol: 107.

(f° 107) Dienstag, den 12. Junÿ 1749 – Vincent Guainau
So ist auch nochmahliger augenschein eigenommen worden an Hn Vincent Guainau des sattlers Hauß am Untern Fischmarck, welcher sein am 7. huius gethanes Unterthäniges bitten nochmahls wiederhohlet, daß jhme möchte erlaubt werden, seinen 27. schuhe 9 Zoll Langen altan gegen dem Fischmarck Zuunterbauen, und die Begehrte 7 ½ schuhe Von seinem Hauß Herauß Zufahren.
pro Nota Guainau Hat bereits einen 4 ½ schuhe breit und 2. schuhe 3. Zoll tieffen Kasten unter dießem Altan, worvon er Laut Statt Zinßbuch fol: 536. 1. ß Zinß Zahlt. Erkannt wird dem Imploranten erlaubt 6. teutsche schuhe Herauß Zufahren, solle aber über den bereits bezahlten 1. ß Zinß Vom Kasten, noch 4 ß weiter mithin 5 ß geben.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Vincent Gayneau est autorisé à fixer comme son voisin Jean Kugler une planche d’un pied de large à son auvent

(f° 90) Dienstags den 30. Septembris 1755 – Vincent Guaineau
H Vincent Guaineau der sattler Bittet um erlaubnus ein Brett nur eines schuhes breit, an das Wetterdach seines Haußes am Untern fischmarck Zumachen, wie Johannes Kugler dem Kupferschmid auch erlaubt worden. Erkannt, willfahrt.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés constatent que le sellier Chrétien Güntzroth a fait remplacer sans autorisation le toit en planches sur son auvent. Il est autorisé deux mois plus tard à poser un cadre couvert de toile cirée jusqu’à l’année suivante pour remplacer l’auvent.

(f° 46) Dienstags den 21. 8.bris 1766, augenschein eingenommen – N.N Gännß rath
Auff dem untern Fischmarckt an N. N. Gännßroth des Sattlers hauß, welcher beÿ nächtlicher weile mit selbsteigener hand ohne erlaubnus einen großen theil von seinem alten wetterdach wieder mit neuen brettern belegt. Erkannt, Soll der Statt Zimmer werckmeister alles was neu gemacht worden ist, hinwegreißen laßen.

(f° 49) Dienstag den 18. 9.bris 1766 – Christian Güntzrott
Christian Güntzrott der Sattler bittet unterthänig umb erlaubnus an seinem hauß auff dem untern Fischmarckt eine rahm mit wachs tuch überzogen an statt des wetterdachs so er verlohren zu machen, das regenwaßer dadurch von seinem laden abzuleiten und dießes nur vor gegenwärtigen winter mit dem oblato solches in künfftigem jahr oder auff Mghh. ersterm befehl wieder abzuthun. Erkannt, Auff gemeldte bedingung willfahrt, und hat sich der Implorant im Urkundt deßen hier eingenhändig unterschrieben [unterzeichnet] Gäntzrott

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambre, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, chambre à soldats, atelier de sellier, petit vestibule, cave sous solives, le tout estimé à la somme de 2000 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau, au premier étage un poêle, une cuisine et un vestibule, le deuxième et le troisième étage sont semblables au premier, le comble qui renferme plusieurs chambres a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 2500 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une boutique et une arrière-boutique, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé à la somme de 3000 florins
  • 1835 rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 44 / 101
Sontag
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1839 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 102, Heinrich
1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 102, Ottmann 3 E P S (Maison à trois étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 35 case 2

Ottmann Henri vx marché aux poissons N° 101

O 67, maison, sol, vieux marché aux poissons 101
Contenance : 0,85
Revenu total : 270,44 (270 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 308 case 2

Ottmann Henri
1871 Müller Heinrich ([corrigé en] Martin) Blumengärtner
98/99 Müller Maria Johanna
1899 Birckel Jakob, Kaufmann
1901 Lienhardt Georg Schuhmacher ([corrigé en] Schuhwaarenhändler) und Ehefrau Anna Maria gebohrne Kraus in Gütergemeinschaft

O 67, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 5
Contenance : 0,85
Revenu total : 270,44 (270 et 0,44)
Folio de provenance : (35)
Folio de destination : Vergroesserung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1888/89 – (sol) Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

O 67, maison,
Revenu total : 292,44 (292 et 0,44)
Folio de provenance : 308 II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1888/89
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
1888, Zugang – Müller Martin f° 308, O 67, maison, Reinertrag 292, Vergrößerung, vollendet 1885
Abgang – Müller Martin f° 308, O 67, maison, Reinertrag 270, Vergrößert, vollendet 1885

O 1229, Hf, Alter Fischmarkt
Contenance : 0,01
Revenu total : von der Straße
Année d’entrée :
Année de sortie : 97/98, 1902
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
Zugang – 1902, Lienhardt Georg Schuhwaarenhändler f° 308-II, O 1229.p, Hf 0,01,d° von der Straße

Cadastre allemand, registre 30 p. 233 case 4

Parcelle, section 19, n° 199 / 134 – autrefois O 67, O 1229
Canton : Alter Fischmackt Hs N° 5 (3 u. 5) – 665 / 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,73 (1,26)
Revenu : 7500 – 11.300 – 13.500
Remarques : 1915 Zug. F. 3 [Alter Fischmackt Hs N° 3]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1944), compte 768
Lienhardt Georg u. Ehefr. in GG.
1919 Lienhardt Paul Kaufmann und Ehefr. geb. Michel zu ½ u. Lienhardt Paul Kaufmann
1933 Société anonyme des Chaussures Lienhardt
1937 Fey Jean Jacques Georges
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 4780
Fey Georges négociant
(1405)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

101
Pr. Gintzrot, Chrétien, Md. Sellier – Tanneurs
loc. Mannberger, Louise Elisab. aband. de son mari – Tonneliers

Registres de population

(1816 sqq) Registre de population 600 MW 127, Vieux Marché aux Poissons n° 101

p. 450 (i 130)
Sontag, Jean, 28 juillet 1770, Gemünden, bottier, marié, (à Strasbourg depuis) 1798, (auparavant r. halleb. 6., (entré) avril 1811, (sorti) 11 Xbre 31, décédé
id. née Vallot, Marguerithe, 20 mai 1866, Mertzig, épouse, (à Strasbourg depuis) 1798., (entrée) avril 1811, (sortie) 23 mars 1834, décédée – le 19 Juil. 32. Passeport p. Gemünden
p. 452 (i 132)
Heinrich, Philippe, 1794, Strasbourg, Directeur de messageries, marié, (auparavant) place d’armes 49, (entré) 24. août 32, (sorti) 29 mai 39, (délogé) Place des Orphelins 17
id. née Haan, Julie Emilie, 1809, Strasbourg, épouse, décédée 1 avril 1833
id. Philippe Jules, 1832 26 Xbre, Strasbourg, fils, (délogé) Place des Orphelins 17
id Emile Philippe Jules, 1834, Strasbourg, fils, id.
id. Emilie Julie, 1835, Strasbourg, fille, id.
id. Pauline Wilhelmine, 1838, Strasbourg, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 39)

(Haus Nr.) 5
Lienhardt, Schuhhdlg. Schuhmm. E 012
Dr. Schorong, prakt. Arzt. 2
Scheerer, Haushälterin. 3
Scherer, Näherin. 3
Bernauer, Kassenbote. 4
Fischer, Gerichtsvollzieherkandidat. 3.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 46)

Vieux-Marché-aux-Poissons n° 3, partie relative au n° 5

Martin Müller fait remplacer en 1869 la fenêtre du milieu vers la petite place par une porte. Il charge en 1884 les architectes entrepreneurs J. et E. Klein de remplacer le toit en bâtière par un quatrième étage en pan de bois à parement de pierre servant d’atelier de photographie. Le photographe Kræmer pose plusieurs vitrines et plusieurs enseignes ; celle vers le Vieux-Marché-aux-Poissons ne dépasse pas de la terrasse (1,25 mètres de large) aménagée au-dessus du rez-de-chaussée.
Le marchand de chaussures Georges Lienhard charge en 1899 l’entrepreneur Th. Wagner de construire un nouveau bâtiment à trois étages d’après un alignement modifié, en déclinant les modifications que propose l’architecte municipal. Le mur entre les n° 3 et 5 n’est pas considéré comme coupe-feu puisque le propriétaire reconstruira le n° 3 d’un seul tenant avec le n° 5 une fois le nouveau bâtiment terminé. L’ancien bâtiment est démoli en février 1900, le nouveau terminé en octobre 1900. La suite est commune au n° 3

Sommaire
  • 1869 – L’entrepreneur Dietz demande au nom du propriétaire Martin Müller (messageries impériales) l’autorisation de remplacer la fenêtre du milieu vers la petite place par une porte et les cadres de fenêtres par des neufs en chêne.
    L’agent-voyer note que la façade suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1884 (mai) – Les architectes entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Martin Müller de construire un atelier de photographie en pan de bois à parement de pierre.
    L’architecte municipal Nebelung répond que l’arrêté du maire en date du 6 avril 1856 ne permet pas de construire l’atelier sur la maison en partie à deux étages puisque les pans de bois sont autorisés à l’étage supérieur seulement.
    1884 (juin) – Les frères Klein réitèrent leur demande en joignant une coupe.
    Nebelung autorise, en rappelant les termes de l’arrêté de 1856, les pétitionnaires à remplacer le toit en bâtière (Vieux-Marché-aux-Poissons n° 5 et rue de l’Etal n° 6) par un quatrième étage en pan de bois à parement de pierre eu égard que 1) la charge des murs sera allégée, 2) l’atelier présentera de meilleures conditions que le logement mansardé.
    1884 – Autorisation de démonter le toit de 7,20 mètres de haut et d’édifier un étage de 2,90 mètres couvert d’un toit plat en bâtière incliné de 1/12 au bâtiment sis 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 6, rue de l’Etal, appartenant à Martin Müller, eu égard que 1) la charge vers la rue de l’Etal sera considérablement moindre une fois le toit supprimé, 2) la pièce d’habitation de 2,25 mètres présentera de meilleures conditions après la transformation. – Plan (sur calque) des 3° et 4° étages, coupe
    La visite en octobre 1884 une fois les travaux terminés constate que le mur coupe-feu a été construit en pan de bois puisque l’ancien est aussi en pan de bois à partir du rez-de-chaussée.
  • 1884 (juillet) – Le maire notifie Martin Müller (demeurant Heyritz n° 8) de munir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération – Travaux terminés, novembre 1884
  • 1893 – Le maire notifie Martin Müller (demeurant au Heyritz) de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1893.
  • 1893 – La société Weigel, successeur du photographe Feller, demande l’autorisation de poser une enseigne au libellé C. W. Krämer, Photograph et une vitrine à la maison de l’horticulteur Martin Müller.
    Les services municipaux font un croquis. L’enseigne perpendiculaire (saillie de 0,90 mètres) fixée au deuxième étage vers le Vieux-Marché-aux-Poissons ne dépasse pas de la terrasse (1,25 mètres) aménagée au-dessus du rez-de-chaussée. Celle vers la rue de l’Etal dépasse du mur de 75 centimètres. Les trois vitrines font respectivement saillie de 20, 13 et 7 centimètres – Autorisation – Les vitrines sont posées, janvier 1894
  • 1898 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Leterle demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Droits à acquitter
  • 1899 (décembre) – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom de G. Lienhard l’autorisation de poser une grue à moteur électrique sur la voie publique pour construire un nouveau bâtiment.
    1900 (janvier) – Idem, transmis à l’inspection du travail qui énumère les conditions à remplir – Autorisation de poser un moteur électrique. La grue est montée – Autorisation d’occuper la voie publique – Croquis des surfaces occupées – Prolongations, juin 1900, août 1900, septembre 1900
  • 1900 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Lachappelle et Siegrist à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation
  • 1899 (novembre) – Le marchand de chaussures Georges Lienhardt demande au commissaire de police l’autorisation de démolir le bâtiment sis 5, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et d’en construire un nouveau à trois étages suivant l’alignement qu’on lui indiquera. – Le service municipal d’architecture énumère les conditions réglementaires à respecter.
    1899 (décembre) – L’entrepreneur Th. Wagner demande l’alignement à suivre pour pouvoir dresser les plans – Calculs statiques)
    1899 (décembre) – Autorisation. Georges Lienhardt est autorisé à construire un bâtiment de trois étages servant de commerce et d’habitation – Dessin (plan de situation, plan des différents niveaux) – Le commissaire de police ne s’oppose pas à ce que l’alignement soit modifié – Accord de l’inspecteur régional
    1899 (16 décembre) – Georges Lienhardt écrit à l’architecte municipal Ott qu’il n’a pas l’intention de modifier la façade – L’architecte convient d’un rendez-vous – (21 décembre) Georges Lienhardt déclare qu’il ne trouve pas belle ni adaptée à son usage la proposition qu’on lui a faite.
    1899 (23 décembre) – L’entrepreneur Wagner expose que le mur entre les n° 3 et 5 ne doit pas être considéré comme coupe-feu puisque le propriétaire reconstruira le n° 3 d’un seul tenant avec le n° 5 une fois le nouveau bâtiment terminé et son commerce transféré.
    Suivi des travaux. L’ancien bâtiment est en cours de démolition, février 1900. L’ancien bâtiment est démoli, les fondations du nouveau creusées, mars 1900. Le sous-sol est terminé, avril 1900. Le troisième étage est en cours, juin 1900. Le comble est monté, juillet 1900. Les plâtriers travaillent, août 1900. Travaux terminés, octobre 1900.
  • 1901 (février) – Georges Lienhardt demande l’autorisation de poser une enseigne (botte) au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’enseigne est posée, juin
  • 1901 – La Commission des logements constate que le sous-sol sert de lieu de travail
  • 1903 – Georges Lienhardt demande l’autorisation de poser deux vitrines au n° 5 – Autorisation – Les vitrines sont posées, juillet
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Georges Lienhardt a fait poser trois lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1905 – La Police du Bâtiment constate que Georges Lienhardt a fait poser une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
    1905 – La Police du Bâtiment constate que Georges Lienhardt a fait poser une enseigne sur verre sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1909 – Louise Kæthner est autorisée à poser deux enseignes plates en bois au 5, Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1912 – Paul Lienhard demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au n° 5 – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet.

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tailleur Georges Treuchlinger. Originaire de la juridiction de Nördlingen (voir ci-dessous, 1621), Georges Treuchlinger (Treutlinger) épouse en 1602 Salomé, fille du pasteur d’Altwiller Adolphe Rothmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 104)
1602. Dominica 5 post Trinitatis. Jorg Treÿchlinger oring vnd schneider vnd Salome Adolff Rottman gewesenen pfarrern zu altweiler n. g. dochter (i 55)

Georges Treuchlinger devient bourgeois le 12 juillet 1602 en déclarant une fortune de 50 florins.
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 812
Georg Treüschlinger der schneider empfahets vonn seiner haußfr. Salome weÿland Adolff Rottmann Pfarhers seligen Zu Adamweiler dochter will Zun schneidern vnnd sein Nahrung für 50 fl. angeben. Act. 12. ditto [Julÿ 1602.]

Le syndic de la masse du failli Joseph Jundt, secrétaire municipal, cède un capital garanti sur la maison qui appartient à Georges Treuchlinger. En marge, quittance remise en 1729 à François Gayneau.
1620 (viij. Martÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 145
(P. fol. 160.) Erschienen der fürsichtig Vnd Weÿß herr Heinrich Obrecht 15.er als ein geordneter befelchhaber vonn weg. gemeiner Statt Alhier Zum Joseph Junth Stattschreÿbers selig falliment geordnet (.als er sagt.) hatt Inn befelchhabers Weÿß wie Jetz gehörd Ane statt vnd Zur bezahlung 250. lb hauptgutt, so ermeldt. Stattschreiber s. vermög bestenden obligation Inn d. Cantzeleÿ Alhier 14. Feb. 1614. Angeb (…)
So Georg Treütling. d. schneÿd. Alhie Von seiner Behaußung Ane dem Vnd. fischmarck der Zunfft stub Zur Mörin über geleg. so Ane bed. orth. ein Eckhauß hind. vff Steffan Keller d. schuemach. stoßend, Jahrs uff Mariæ Verkhündung Zugeb. pflichtig
[in margine :] Erschienen im nahmen der Samblung Zum Thurn allhier so nunmehr dem Corpori pensionum einverleibt worden, als creditoris hier cedirter 300 Pfund d. capital h, pfleger S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger Alter Ammeister dreÿ Zehner und Scholarcha und H. Joh: Ernst Beck Schaffner allda, die haben in gegensein François Gayneau des Sattlers und burgers allhier (…) Actum den 7. Februarÿ 1729.

Georges Treuchlinger a institué par testament des legs à ses parents de Nördlingen à condition qu’ils les recueillent en personne. Les héritiers Loup et Léonard Treuchlinger s’étonnent de cette clause et demandent communication du testament. Ils finissent par demander que le testament soit exécuté dans ses termes, les frais à engager étant trop importants.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
Georg Treuchtlingers verwandte vmb communication seines testaments. 167. 225. 336.
(f° 167-v) Mittwoch den XXV Julÿ – Nordling schreiben abgelesen darin sie für Wulff vnd Lienhardt Treuchtlinger von Kochenlingen wittib fürschreiben wegen Ires vettern todtfall Georg Treuchtlingers des Schneiders alhie melden d. sein wittib Innen Zugeschrieben d ein Testamentum nuncupativum vorhanden und darin ein Clausula d. Iren keiner soll alher kommen od sein legat verlohren haben, Welche clausula inen etwas befrembdlich vorkombt, Betten derwegen mherren wollen es dahien dirigiren & sie mog. ein copey des testaments haben, sich darin haben zuersuchen. Ist die suppl.on amgeb* gehort. Erk. Man soll nach d. wittiben vogt schicken vnd Ime befehlen die copey des testaments Zur Cantzleÿ zuluffern Kan ein schrb. dazu gemacht werd. h.. H. I. Ringler, h. H. I. Meyer.

(f° 225) Montag den XXIV. Septemb. – Lienhardt und Wolff Treuchtling. Ca. Georg Treuchtlingers wittib
Nordling schreiben abgelesen darin sie In Hn Irer schrbn wegen Wolff und Leonhardt Treuchtling erinnern, ein Erbfall von Georg Treuchtling. dem Schneider seelig herurend melden & er Wolff von d. wittib den 26. Aug. bescheiden Bitten Ihre in gutter recommendation Zuhaben und Zu dem Jenig. Zuverhelffen, was seiner vogts personen und Inen gepuren mag. J Amr sagt er sey wol 4 woch hie gewessen ietz woll er wid. heim Ziehen sey aber von andern arrestirt bitt umb hulff, dabey es pliben.

(f° 336) Sambstag den XXIX. Decemb. – Wolffgang und (-) Treuchtlinger wg. testaments execution Georg Treuchtling. schneid. alhie
Nordling schreiben abgelesen darin sie für Wolffgang und (-) Treuchtlinger als von Irem vettern Georg Treuchtling. schneiders verordnete testamentarien d. dan der Costen zu groß sein will auch Inen ungelegen vor Irer haushaltung so lang aus Zupleiben Alß hetten sie gebetten Zuverschrbn d. mghh. den vbrig. Executorn befehlen wolten, die execution vermög testaments fürzunehmen.
Erkant Man soll Hn adnen die sich ein testament ersehen war die andere executores seindt Innen die execution befohlen domit den Kindern vermög testaments nichts abgehe. C. E. Ingold, h. Rosenberg

Salomé Rothmann veuve de Georges Treuchlinger ainsi que les héritiers Balthasar Treuchlinger et Cléophée Treuchlinger femme de Jacques Kochenburger, de Nördlingen, vendent la maison au tailleur Arbogast Karth et à sa femme Catherine Heyd. Salomé Rothmann se réserve l’habitation tant qu’elle restera veuve.

1622 (ut spâ [ix. Martÿ]), Chancellerie, vol. 446 f° 82
(P. fol. 64.) Erschienen Salome Rothmännin, Weÿland Georg Treüchlingers des Schneiders burgers Zu Straßburg seligen witwe mit beÿstand d. h. Johann Böhlers burgers Zu Straßburg, Ihres geschwornen, Vogts, So dann Balthasar Treüchling. schneider Vndt Burger Zu Nehinßheim, Vndt Jacob Kochenburger burger Zu Nörlingen, Als Ehevogt Cleoue Treüchlingerin, Weÿlandt Vorgenants Georg Treüchlinger seeligen ab intestato Erben (verkaufft)
Arbogast Karthen dem Schneider burgern Zu St: Vnd Catharinen Heÿdin seines Ehelichen haußfrauwen So bede Zugegen
hauß Und Hoffstatt, mit Allen Ihren gebeüwen, gelegen In der Statt und Ane dem Undern Vischmarckh beed. seits an eckhauß gegen der Zunft Stuben Zur Mörin neben Steffen Keller des schuhmachs. seligen witwe, dauon gend ij lb d Allmendt zinnß vff Johannis Baptistæ der statt Straßburg Zinß Meÿstern hiehero für Lx lb Angeschlagen, Item xv lb d gelts vff Mariæ Verkhündung der Samblung Zum thurn lösig mit iij. C lb d sonsten freÿ Ledig Vnd eigen Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich nemmen Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 615 pfund
Hierinn Ist auch sond.lich beredt vnd den Kheüfferen Inn solchem Khauff angedingt worden, daß dieselben des abgestorbenen hinderlaßene witwe so lang sie Im Witwnstandt verpleiben würdt, beÿ Ihnen Inn solcher Behaußung Vergebens und ohne Zinß wohnen Zulassen schuldig sein sollen
[in margine :] Erschienen Jacob Wener Als ehevogt Salome Rothmännin (…) Act. 14. Julÿ 1622
Vide Nachtrag in Regist. 1635 fol. 387.

Arbogast Karth épouse en 1615 Catherine, fille de Jean Heyd d’Eckartsweier (près de Kehl)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 371, n° 1117) 1615. Dominica 4 post Epiphanias. Arbogast Kart der Schneider Vndt Catharina Hans Heÿden von Eckersweÿhr hinderlaßene Tochter (i 383)

Arbogast Karth loue au marchand Jean Kürtzel une échoppe que détenait jusqu’alors le vitrier Jacques Lipp

1658 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 376
Erschienen Arbogast Kart der Schneider, mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns und H Theodosÿ Monachi Sibner Gerichts Procuratoris seines Schwagers
in gegensein Johann Kürtzels deß handelßmanns,
verlühen habe den ienig. Gad. in seiner Behaußung beÿ der Mörin, welch. Gaden bißhero Jacob Lipp der Glaßkrämer in bestand gehabt habe, der Glaßgad. genannt, Zusampt einer Stuben und einem Bett Und Zwar den Gad. Fünff Jahr lang Von Mich. nechstkünfftig anzurechnen, iedes Jahrs umb 20. fl. die Stub aber und daß bett vff ein Jahr lang umb 10. fl.

Arbogast Karth hypothèque la maison au profit du marchand épicier Adam Spoor.

1662 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 345-v
Erschienen Arbogast Kart der älter, Schneider
in gegensein H. Adam Sporen deß Specereÿ händlers – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein soll, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie am Vndern Fischmarckh gegen der Zunfftstub Zur Mörin ist einseit ein Eckhauß, anderseit neben Arbogast Karten dem Jüngern Schneidern deß Debitoris eheleiblichem Sohn, geleg., Davon gehend iährlich. 2. lb Allmend Zinnß uf Joh. Bapt: der Statt Straßburg, so seÿe solche behaußung auch noch umb 300. lb. der Samblung Zum Thurn Verhafftet

Arbogast Karth loue une échoppe au blanchisseur Georges Schwing de la Robertsau

1664 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 113
Erschienen Arbogast Kart der Schneid. mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers im Ruprechtsaw
verlühen habe, Einen Gaden in sein deß Verlühers beÿ der groß. Metzig gelegener Behaußung, vff Neun Jahr lang von Jüngst verwich. weÿhenachten angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 10 Pfund Zehen schilling pfenning

Arbogast Karth passe une obligation avec le même.

1664 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 113-v
Erschienen ut supra [Arbogast Kart der Schneid. mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns]
in gegensein ut supra [hannß Georg Schwing deß Blaÿchers im Ruprechtsaw] – schuldig seÿe 50 Pfund
beÿ verhafftung deß Jenig. Gadens in des Debitoris alhie beÿ der groß. Metzig gelegenen Behaußung, so der Creditor, vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vff gerichteter Verschreibung in lehnung hatt
(Quittung, Act. 6. Junÿ a° 1667)

Arbogast Karth hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Mappus

1664 (ult. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 547
Erschienen Arbogast Kart der Schneid.
in gegensein deß Ehrenvest, hochgelehrten H Marci Mappi Med. Doct. – schuldig seÿe 100 Pfund pfenning allberaÿr vff Jüngst verwich. Michaelis
Unterpfand sein soll daß Debitoris Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördten alhie am undern Fischmarckh, geg. der Zunftsuben Zur Mörin hienüber, einseit neben hannß Niclaus Karten dem Schneidern deß Schuldners eheleiblich. Sohn, sonsten allenthalben neben der Allmend geleg. davon gehen iährlich. termino Joh. Bapt: 2. lib. Allmendgelts gemeiner Statt, Ite 15. lib lößig mit 300 lib der Samlung Zum thurn
[in margine :] (…) in gegensein Zachariæ Fellingers deß duch händlers als ietzig. Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 27. 7.br. a° 1675.

Arbogast Karth loue deux échoppes au marchand Zacharie Fellinger

1666 (20. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 117
Erschienen Arbogast Kart d. Schneid., mit beÿstand hannß Niclaus Karten deß Schneiders seines eheleiblich. Sohns
in gegensein H Zachariæ Fellingers deß handelßmanns
verlühen, Zwen Gäden in seiner Behaußung beÿ der Zunffstuben zur Mörin geleg. Zusampt Zwöen Stuben und Zweÿen Betten, fünff Jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet, umb 33 Pfund pfenning iährlich. Zinnßes

Arbogast Karth hypothèque la maison au profit du marchand de drap Zacharie Fellinger

1666 ‘15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 672
Erschienen Arbogast Kart der schneider mit beÿstand hannß Niclauß Kasten deß schneiders seines Sohns
in gegensein H Zachariæ Fellingers deß duchhändlers – schuldig 106. lib
Unterpfand sein solle Eine Eckh behaußung sampt der hoffstatt und Gäden mit allen übrigen deren Gebäwen & alhie am Vndern fischmarckh gegen der Zunfftstub Zur Möhrin hienüber, einseit neben obgedachtem hannß Niclauß Karten, anderseit neben H Wolff Lochmann dem duchhändlern gelegen, so Zuvor umb 300 lib (…)

Arbogast Karth meurt en 1667 en délaissant pour seul héritier son fils Jean Nicolas, issu de sa défunte femme Catherine Heyd, qu’il réduit à la légitime en instituant pour héritiers ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison dont le créancier Marc Mappus détient les titres. L’actif de la succession s’élève à 1225 livres, le passif à 245 livres.
1667 (23.4.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 39) n° 11
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Arbogast Karth, Schneider vndt Burger alhie Zu Straßburg, nunmehr seel. welcher Freÿtags den 22.ten Martÿ Jüngsthin Zeittlichen todts Verblichen, nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheÿden hind. Ihme verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenhafften Johann Nicolai Karthen, ebenmäßig Schneiders vndt Burgers alhie seines mitt weÿl. der Ehren: vnd viel tugendsamen frawen Catharina Heÿdin seiner hfren seel. ehelich erzeugten Sohns vndt ab intestato hind.laßenen eintzigen Erbens (…) So beschehen auff Dienstag den 23. Aplis A° 1667.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg vnden ane dem Vischmarckh gelegener Behaußung so auch in dieße V.laßenschafft gehörig v. hernach beschriben, Ist befund. word. wie volgt.
Auff dem obern Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der obern Stuben, vor dießer Stuben, Inn der Cammer D, Inn der Mittlern Stuben, Inn der Wohn Stuben, Inn dem Nebens Stüblein, Im hauß öhren vor dießen Stuben, Im Gaden
Im Nebens hauß, Inn der obern Stuben, Inn der Nebens Cammer
Eÿgenthumb vndt beßerung ane einer Behaußung. Item hauß vnd hoffestatt mit all. derselben gebewen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen inn d. Statt Straßb. vnden ane dem Vischmarckh, ist Zu beed. seiten j. Eckhauß gegen der Zunfftstuben Zur Möhrin neben Johann Niclauß Karthen deß Sohns vnd Erben behaußung. Davon gibt Mann 4 lb d Allmend Zinß d. Statt Straßb. Zinßmeistern Jährlich auff Joh. Bapt: in hguth 120. lb. Mehr 15. lb d Zinß Jährl. auff Mariæ verkündung der Samblung Zum Thurn Schaffnern H Johann Schmiden seind in h.guth abzulößen mit 300. lb d. Ferner 5. lb d Zinß Jährlich auff Michael H Marx Mappus Medicinæ Doctoris vnd burgern alhier in hguth abzulößen mit 100 lb d. Weiters 2. lb 10 ß d Zinß Jährlich auff weÿhenachten Hannß Georg Schwingen Bleichern in d. Ruprechtsaw in hguth lößig mit 50. lb d. Sonsten über dieße beschwerd freÿ Ledig vnd eigen, angeschlagen p. 530. lb. Darüber vorhanden j. t. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Straßb. anh. Contr. Ins. deßen datum den 9. Martÿ A° 1622 besagend wie d. verstorbene seel. dieße behaußung von weÿl. Georg Treüchlingers Schneid. v. burgers alhier seel. Wittib vnd Erben an sich erkaufft, darbeÿ noch j. alt. teutsch Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anh. Kleinerern Secret Insigel, deßen datum den 26.ten Julÿ A° 1609. Inhaltend wie gedachter Georg Treüchlinger dieße behaußung an sich erkaufft. Die darüber besagende brieff hat H. Marx Mappus Med. Doctor wegen Ihme schuldiger 100 lb. d. Zu vnd.pfand Inhanden.
Sa. haußraths 64, Sa. deß Vieh anschlags 7, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 561, Sa. Gülth von liegenden güthern 61, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane einer Behausung 530, Summa summarum 1225 lb. – Schulden 245 lb, Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 983 lb
Copia Testamenti – persönlich erschienen ist der Ehrenhaffte H. Arbogast Karth, Schneider vndt Burger alhie Zu Straßburg, gesunden gehendt: vndt stehenden leibs auch gutten richtigen Verstandts, Sinnen vnd vernunfft (…) Demnach vndt Zum Andern (…) daß sein Sohn hannß Niclaus Karth, auch Schneider vndt Burger alhier seinen Kindern so gar nichts Zuspahren begehre, Wie er dann daß Jenige Güldguth so er Von seiner Mutter seel. ererbt, Jetz auch erst vmb ein geringes gelt Verkaufft, Alß wolle er Testator denselben seinen Sohn hannß Niclausen allein in legitimam vnd deßelben Kinder, so viel er deren nach todt verlaßen würdt, in sein vberige Nahrung vndt Künfftige Verlaßenschafft hiemit Zu erben instituirt, nennet vndt eingesetzt haben

Arbogast Karth dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1648 XV (2 R 67) Arbogast Karth. 248. [früchten gegen Pfenningthurns Capital]
1650 XV (2 R 69) Arbogast Karth. 183. [Jacob Kremer, den Metzger, compensation]
1652 XV (2 R 70)Arbogast Karth. 121. [schuldigen allmendgeld, compensation]
1653 XV (2 R 71) Arbogast Karth. 59. [wein]
1654 XV (2 R 72) Arbogast Karth. 145. [schuldigen allmenzinß]
1655 XV (2 R 73) Arbogast Karth. 140. [schuldigen allmenzinß]
1656 XV (2 R 74) Arbogast Karth. 121. [compensation]
1657 XV (2 R 75) Arbogast Karth. 115. [schuldigen allmenzinß]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Arbogast Karth. 258. [pt° intercessionalibus an Rheingraffen Johann Ludwig]
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Arbogast Karth Ca. Philipp Volcken. 2. 7. [idem]
1660 XV (2 R 80) Johann Niclaus Karth. 71 [abloßung].
1662 XV (2 R 79) Arbogast Karth. 106. [Zinß, compensation]
1665 XV (2 R 82) Arbogast Karth. 92. [der Schneider, compensation]

Le fils et héritier Jean Nicolas Karth vend la maison à Zacharie Fellinger moyennant 1 225 livres

1667 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 327
(Prot. fol. 21. fac. 1) Erschienen hannß Niclaus Kart der Schneider mit beÿstand Tobiæ Roth deß Ganth Käufflers
in gegensein H Zachariæ Fellingers deß tuchhändlers, mit beÿstand H Johann Wehrbeckhs deß weilandleinwad händlers
hauß hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeit. alhie ohnfern der groß. Metzig beÿ d. Zunfftstuben Zur Mörin, einseit neben dem Verkäuffern selbst. sonst. gerings herumb neben dem Allmend geleg. davon gehen iährlich. termino Joh. Bapt: 4. lib Allmendzinnß gemeiner Statt, Item termino Annunciationis Mariæ 15. lib. wid.käuffig mit 300. lib. der Samblung Zum thurn, Item termino Mich: 5. lib lößig mit 100. lib. H Marco Mappo Med. Doct. & Practico (übernohmen) – umb 825. Pfund
[in margine :] (…) in gegensein Zachariæ Fellingers deß handelßmanns alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 3. 8.br 1675

Zacharie Fellinger hypothèque un mois plus tard la maison au profit de la veuve de l’aubergiste André Bilger

1667 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 416-v
Erschienen H. Zacharias Fellinger der duchhändler
in gegensein Susannæ weÿl. H Andres Bilgers geweßenen gastgeber Zum Thiergarthens nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit assistentz Samuel Rupen des ammaÿster knechts, ihres Curatoris – schuldig seÿe 300. lb
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäwen alhie ohnfern der großen Metzig beÿ der Zunfft stuben Zur Mörin einseit neben hannß Niclaus Karten den Schneider sonsten aber gerings herumb neben dem Allmend gelegen, so zuvor umb 264. lib Kauffschillings rest hannß Niclaus Karten dem schneidern Verhafftet so gehen auch von solcher Behaußung Jahrs termino Joh. Bapt: 4. lib. Allmendt zinnß gemeiner Statt, Idem 15. lib. uff Annunciat. Mariæ wid. käuffig mit 300. lib der Samblung Zum Thurn, Sodann termino Mich: 5 lib d lößig mit 100. lib. H. Marco Mappo Med. Doct. et Practico

Originaire de Reichenbach en Misnie, le marchand de drap Zacharie Fellinger acquiert le droit de bourgeoisie en 1665 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1665, 3° Livre de bourgeoisie p. 971
Zacharias Vellinger der Tuch Händler Von Reichenbach auß Meißen, erkaufft daß burgerrecht vor sich umb 20. Goldt fl. so er auff dem Pfenningthurn erlegt. Ist noch ledigen standts und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. den 17.ten Februarÿ Anno 1666.

Litige entre Zacharie Fellinger et la tribu du Miroir, porté devant les Quinze
1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
Zacharias Vellinger Ca. Spigler Zunfft 137, 139
(f° 137) Sambstags den 12. 9.bris – Zacharias Vellinger duchhändler, Jetzmahls verreist, per wildten Ca. E. E. Spigler Zunfft, producirt unterthäniges Ansuchen vnd pitten, dr. Bitsch nom. cit. pittet besichtigung vnd Zeit as prox. Obtin.
(f° 138-v) Sambstags den 19. 9.bris – Spigler Zunfft gericht per Dr. Bitschen Ca. Zacharias Vellinger den duchhändtler restituirt communic. vnd producirt Gegenbericht vndt pitten mit beÿl. 1. 2. 3. wildt nom. cit. pittet vmb communication vnd Zeit ordt. obtin.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Zacharias Fellinger umb Intercessional. 125. 178. (pt° erhöhten Zolls Zu Benfelden und Ehl)

Fils du drapier Gaspard Fellinger de Reichenbach en Saxe, Zacharie Fellinger épouse en 1671 Marie Cléophée Dieffenbecher, fille de marchand
Mariage, cathédrale (luth. f° 138, n° 11)
1671. Dom: Reminiscere Zum 2 mahl hr Zacharias Vellinger der Handelsmann u. Burger Weiland Hr Caspar Vellingers gewesenen Tuchmachers zu Reichenbach im Churfürstenthumb Sachsen nachgelaßener Sohn, Jfr. Maria Cleophe, Weiland Hr Andreæ Dieffenbächers geweßenen handelßmanns u. E. E. kleinen Raths geweßenen Beisitzers nachgelaßene T. Donnerstags den 30.t Martÿ, Münster (i 140)

Zacharie Fellinger loue une échoppe au cafetier Barthelémy Roux

1689 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 489
H. Zacharias Vellinger, der handelßmann [unterzeichnet] Zacharias fellinger
in gegensein H. Bartholomæi Roux, Vendeur de Caffé [unterzeichnet] BRoux
entlehnt, In seiner Unden am Fischmarck gelegenen behaußung Erstlich den Laden sambt dem contoir, So dann eine Stub Uber den Laden wie auch ein Stüblein oben Vber d. Kuchen, auff ein jahr lang, auff Lucæ diß jahrs, d. ist d. 18. huj. anzurechnen, umb 100 guld. Zu 15. batzen

Zacharie Fellinger loue une échoppe et deux poêles au limonadier Jean Semler et à sa femme Marie Anne Reler.

1693 (17. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 797-v
H. Zacharias Vellinger
in gegensein Jean Semler, Limonadier und Marianne Reler [unterzeichnet] Semler, reller
verlühen, In seiner am undern Fischmarck gelegenen behaußung, den undern laden, und Zweÿ Stuben über einander, alles auff Ein Jahr lang von Weihnachten diß Jahrs anzurechnen – umb einen Zinß nemblich 60 Reichs thaler dieß 45 pfund Straßburg Müntz

Le marchand drapier Zacharie Fellinger loue une partie de la maison à l’officier Jean Baptiste Paulleaux

1694 (20. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 725
Zacharie Fellinger, Marchand Drappier
Sr Jean Baptiste Paulleaux, cy devant officier de Mons. l’intendant icy a Strasbourg
bail, dans sa Maison Scise au marché aux poissons vis à vis de la boutique du Sr Mappus Epicier, les Commodités Suiuantes, Sçavoir une boutique un poele au premier étage auec la cuisine et le lit, tout comme le preneur le veu et trouvé dans ledit poël, Plus un poële dans le second êtage et la moitié de la cave, et dernierement la Chambre des soldats pour s’en servir en cas que le Bailleur n’en aye point, Pour une année a commencer le huictieme du courrant, pour la somme de 240 livres tournois faisant 60 liures de Strasbourg

Zacharie Fellinger loue une partie de sa maison au tailleur Charles du Bourcq

1696 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 385-v
H. Zacharias Vellinger [unterzeichnet] Zacharias fellinger
in gegensein H. Charles du Bourcq, deß Schneiders [unterzeichnet] Dubourcq
enlehnt, In seiner Wohnbehaußung unden am Fischmarck geg. der Zunfftstub Zur Möhrin über, den gantzen Laden, So dann über den laden Stub, haußehren, und Küch., Ferner ein Stübel oben darüber, auff der bühn ein plätzlein zum holtz, und im Keller platz zum wein, alles auff Ein jahr lang von Johannis Baptistæ diß jahrs anzufang. – um einen jährlichen Zinß nemblich 45 pfund

Zacharie Fellinger loue une partie de sa maison pendant les foires à Jean Jacques Schuhmacher, marchand à Zofingue en Argovie

1698 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 456-v
H. Zacharias Vellinger
in gegensein H Johann Jacob Schuhmacher, handelsmanns von Zoffingen
verlühen, den gantzen Kauffmannsladen, sambt dem Stüblein od. Contoir, Under sein des Verleihers wohnbehaußung Und. am Fischmarck geg. d. Zunnftstub Zur Möhrin gelegen, auff Neun jahr lang, doch allein zu Meßzeiten von künnftig weÿnachtsmeß diß jahrs anzurechnen, umb ein richtigen zinß nemblich 10 pfund
darbeÿ verglich. Erstlich, daß im fall /:der Gott vor seÿe:/ weg. einige Contagion od. Kriegs laüff. der H. Entlehner die Meß nicht brauch. könte, d.selb auch den Zinß zu reich. nicht schuldig sein soll

Anne Marie Fellinger ne peut pas obtenir de certificat de la Taille pour pouvoir se marier parce que son père doit des arriérées d’impôts. Elle s’adresse aux Quinze en déclarant que sa mère a perdu la raison depuis vingt-deux ans après avoir perdu une partie de ses biens. La commission constate que la fortune de Zacharie Fellinger a beaucoup diminué. Les Quinze réduisent l’arriéré, accordent un délai et permettent le mariage.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 306) Freÿtags den 10 Septembr. 1700 – Zacharias Fellinger pt° Extraordinari Stallgeldts
Obere Stallherren Laßen per me Proponiren, es habe Anna Maria Zachariæ Fellingers des burgers alhier eheliche tochter vorgangenen Sambstag beÿ herrn Rhät und XXI ein demuthiges Memoriale, so Ich abgelesen übergeben und darinnen exponirt, wie daß Sie sich an Herman Lembeck den wolleweber aus Westphalen ehelichen verlobt habe, undt sich mit demselben copuliren Zu laßen willens, die Hochzeit Ordnung aber Ihro darumb denegirt werde, weilen ihr vatter ged. Zacharias Fellinger annoch 30. lb Extraord. Stallgelder, so wegen seiner haußfr. elenden Zustandts, welche, wegen hiebevor abgebranter habermühl, daran Sie eine tertz zu prætendiren gehabt, in Kopff gantz unrichtig worden, vnd Ihr vader schon 22 jahr in einem absonderlichen Gemach angeschlossen Verpflegen, vnd viel an Sie verwenden müßen, aufgeschwollen, annoch schuldig seÿe, mit unterth. bitt, Ihro, in ansehung sothaner ursach. die hochzeit Ordnung geb. Zu willfahrt, Zumahlen ihr vader solche nach möglichkeit nach vnd nach, dannoch abzuführen erbiethig seÿe. Nachdeme um das geschäfft an MGHherren die XV. verwießen worden, habe man nicht ermangelt ged. Zacharias Fellinger darüber Zu vernehmen, welcher beditten, daß er schon eine Lange Zeit 5000 fl. verstallt, vndt mehr nicht alß 2000 fl. in Vermögen habe, anbeÿ sich erklärt, daß wann man Ihne, wegen dießes extraord. Stallgelts, gleichwie mit den Ordinari Stallgelt, so nach dem fuß der 2000 so er nach ohngefehr haben möchte, regulirt worden, tractiren wolte, Er das Jenige, so man ihm ansetzen würde, Zwischen hier und weÿhenachten gleichfalls entrichten wolle.
Auff seithen der Obern Stallherren habe man sich errinnert, daß alß man ohnlängst,occasione deßen schuldig geweßener ordinari Stallgelts seine nahrung examinirt, man gefunden, daß selbige sehr abgenommen, dießer mann, viel unglück vnd schaden erlitten, vnd viel unkosten an seine elende fr. verwendet, und mehr nicht als etwa 2000 fl annoch in Vermögen habe, deßwegen man dermahlen demselben einen nachlaß gethan, vnd wegen obberührter 30. lb extraord. Stallgelts davon gehalten, daß derselbe auff die helffte moderirt, und interim seine tochter die Hochzeit ordnung abgefolgt werden könte, doch daß derselbe angeloben solte, solche 15. lb d seinem erbiethen Gemäß Zwischen hier vnd weÿhenachten ohnfehlbar abzuführen. Erkandt, bedacht geliebt.

Le tuteur de Marie Cléophée Dieffenbecher et Zacharie Fellinger passent avec leur gendre Hermann Lembeck et leur fille Marie Fellinger un contrat alimentaire par lequel ils leur cèdent la maison

1704 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 33
Erschienen Hr. Joh: Christoph Schwartz adelicher Schaffner alß vogt Mariæ Cleophe Fellingerin geb. Dieffenbecherin, ferners Zacharias Fellinger handelsmann, u. Hr. Joh: Daniel Dieffenbecher pulverhändler beede alß resp: maritus u. bruder mentionirter fellingerin einßen, und andern theils Herrmann Lembech wullen weber u. Mariæ Salome geb. Fellingerin, producirten ein zwischen ihnen getroffenes und unterm 10. April jüngst u. ahm 16.ten Ejusdem Confirmirtes leibgeding, mit dem bitt selbiges zu enregistriren, u. lautet es von worth Zu worth wie folget.
Zu wissen Kund u. offenbahr seÿe alles u. jeder männiglichen hiermit u. in Craft gegenwärtigen Vergleichs u. resp: leibgedings, daß auf heut dato zu endgemeldt persönlich beÿ einander erschienen Zacharias Fellinger burger u. handelsmann u. deßelben eheliche Hausfr: Maria Cleophe geb. Dieffenbecherin mit Consens u. beÿstand ihres geschwohrnen Vogts Hn. Joh: Christoph Schwartzen, deß adelichen Schaffners u. Hn. Joh: Daniel Dieffenbechers deß pulverhändlers der frauen bruders beeder burgeren auch dahier ahn einem
so dann Hr. Herrmann Lembech der Wullenweber u. deßen haußfr: Maria Salome geb. Fellingerinbeede Verburgerte Eheleuth hieselbsten, alß obgedachten Fellingers resp: Tochtermanns u. Tochter ahm andern theil, u. haben freÿ offentlich unverscheidenlich (…)
verglichen u. vereinbahret, daß nemlichen besagter hr. Hemann Lembech u. seine haußfr: Sie auch obbenambßte beede Eheleuth Zacharias Fellinger u. Maria Cleophe Dieffenbecherin, unter ihr tach u. Wach auf u. annehmen, Sie die Tag lebens so gensund alß kranckh wie es dem lieben Gott gefallen wird, mit essen u. trincken, wie auf noth durftiger kleÿdungen, unter u. über, kalt u. warm wie Sie es im Vermögen u. selbs genießen, darmit sie zu klagen nicht ursach haben, versorgen, versehen u. unterhalten (…) Umb welcher versprechen gutthaten, Speiß, Tranck u. Kleÿdungen, obernannte Zacharias Fellinger u. seine Haußfr: ihrem resp. Tochtermann u. Tochter nicht allein den genuß wegen der auf den fischmarckt ohnweith dem Spanbett gelegenen u. frn. Maria Cleophe Dieffenbecherin eigenthümlich Zugehörigen behausung überlaßen u. Zukommen laßen, sondern haben auch dahin Consentiret, daß offermelter ihr Tochtermann u. tochter zu beßerer fortsetzung ihrer handtierung mögen u. macht haben sollen 500 gulden baaren gelts auff erwehnte behausung zu entlehnen und aufzunehmen (…) Actum den 10. April 1704

Le tisserand en laine Herrmann Lembeck et Marie Salomé Fellinger hypothèquent la maison de leurs beaux-parents et parents respectifs suite au contrat précédent

1704 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 325
Herrmann Lembech wullenweber u. Maria Salome geb. Fellingerin [Er Curator Hr. Joh: Christoph Schwartz adelicher Schafner] ([unterzeichnet] Johann Christoph Schwartz Mariæ Cleophæ Fellingerin geschwornener Vogt, Johann Daniel Dieffenbacher, Zachariuß Allinger haußfrauen bruder, Zacharias fellinger)
in gegensein Hn Georg Linden Chyrurgi, schuldig 250 pfund zufolg deß mit ihren resp: Schwieger u. rechten Eltern unterm 10. Aprilis. jüngst getroffenen ahm 16.ten Ejusdem beÿ E.E. großen Raths alten beÿsitzers Confrmirten u. ahm 16.ten Junÿ d: Anni in der C. Contract Stuben enregistrirten leibgedings baar geliehenen gelds
Darfür in specie kraft mentionirten leibgedings unterpfand, seÿn solle der debitorum Schwieger mutter behaußung allhier ahm untern fischmarckt gegen der Zunftstueb zuer Möhrin einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Christian Kupferschmid hinten aufs allmend stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 5 lb allmend zinß gemeiner Statt

Fils d’un apprêteur de drap de « Hattingen » en Brandebourg, Hermann Lembeck épouse en octobre 1700 Anne Marie Fellinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 110-v, n° 545)
1700. Mittw. d. 6. 8.br. wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Herman Lembeck d. ledig. wollenweber Von Hattingen Chur-Brand.burg. hersch. weil. Herman Lembecks des geweß. tuchbereiters allda nachgelaß. ehl. sohn v. J. Anna Maria, hrn Zachariä Fellingers, des Handelsmanns V. B. allhie eheleibl. tochter [unterzeichnet] hermann lembeck alles hochzeiter, An Maria fellingerin als hoch zeiterin (i 110)

Hermann Lembeck devient bourgeois par sa femme en novembre 1700.
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 723
Hermann Lembeck der Weber Von Herteneck* im brandenburg. Weÿl: Hermann Lembecks auch gew: Webers, sohn, empfangt das burgerreecht Von seiner Frawen Anna Maria, Zachariæ Fellingers tochter p. 2. Gold fl. V. 16. ß. so beÿ der Cantzleÿ erlegt word. Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Tucher dien. Jur: d 3. Dito [9.bris] 1700.

Hermann Lembeck et sa femme Anne Marie Fellinger font dresser l’inventaire de leurs biens dans la maison des nobles de Schmidbourg rue du Foulon. L’épouse est propriétaire des sommes encore dues sur la maison qui lui est revenue de ses parents et fait l’objet d’un procès avec Antoine Füssel. L’actif du mari s’élève à 273 livres, le passif à 580 livres
1710 (15.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium über Herman Lembeck deß Wullenwebers: und frauen Annæ Mariæ Lembeckin gebohrner Fellingerin, beeder Eheleüthe vnd burgere alhier habende Nahrung und schulden auffgerichtet Anno 1710. – Act: Straßb. Dienstags d. 15.ten Junÿ 1710.
Eheberedungs copeÿ. Zwisch. dem Ehrengedacht. Herrn Hermann Lembecken Ledig. wullen webern, Weÿl. deß Ehren: und wohlvorgeachten herrn Hermann Lembecks gewesenen Tuchbereiters und burgers Zu Hattneg. Chur Brandenburgischen gebüeths Seel. hinderlaßenem Sohn, als dem Bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ gebohrner Fellingerin deß Ehrenvesten herrn Zachariæ Fellingers handelßmanns und Burgers allhier Zu Straßburg Ehelicher Tochter, als der hochzeiterin, andern theils – Geschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Sontags d. 19. 7.bris 1700. Joh: Phil: Schübler Not: publ. Jur.
In einer allhie Zu Straßburg In dem Stampffgäßel gelegener, Ihro hochadel. Gestr. von Schmidburg Zuständig. behaußung ist befund. worden wie volgt
Ergäntzung der Ehefrauen Unveränderten guths, Solche bestehet allein in dem Kauffschilling der Behaußung Ane dem fischmarck gelegen vnd Zum Marco Hertio genandt, so über abzig darauff hafftend Passivorum annoch Zu der frawen rato, welche Ihro als ein restirend Mütterlich Guth gebührt verkaufft worden ihr gelieffert werden sollen, pro 525 lb. Davon dieselbe aber allein od. vielmehr dero hauß würth wehrend dießer Ehe empfangen 300 lb. Die restirende 225 lb d aber seind annoch Zum theil inn allhießiger Contract stuben: theils beÿ E. E. Großen Rath wegen des mit Anthoni Füeßel dem Kupfferschmid in puncto obgemelter behausung führend. process deponirt, deßen außgang Zuerwarten stehet
Dießem nach würd auch des Ehemanns vnd das theilbahr Guth vnder eine Massa und Titul beschrieb. Sa. Mobilien 16, Sa. gemachten Arbeit, woll vnd werckzeug Zum tuchmacher handwerck gehörig 86, Sa. Guldenen Rings 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 167, Summa summarum 273 lb – Schulden 580 lb. Übertreffen also die vorhandene Passiva des Manns Unverändert vnd das theilbahr Guth vmb 306 lb

Marie Cléophée Dieffenbecher qui meurt en 1705 en délaissant sa fille pour unique héritière est propriétaire des biens à elle attribués en 1703 dans la faillite de son mari Zacharie Fellinger. Les experts estiment la maison 1 200 livres desquelles sont défalquées les obligations. L’actif de la succession s’élève à 478 livres, le passif à 10 livres.

1706 (12.2.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 1) n° 8
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. die Ehrn. vnd tugendsame Fraw Maria Cleophe Fellingerin, gebohrne Tieffenbecherin, deß Ehrengeachten Zachariæ Fellingers, handelßmanns Vnd burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 16. Jan. nechst abgelegten 1705. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, vnd derselben beÿ der in A° 1703. beschehenen Außweißung deß Wittibers falliments, assignirt worden, welche auf freündliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Mariæ Lembeckin gebohrner Fellingerin, deß Ehrengeachten Mr Hermani Lembecks, Wollenwebers und burgers alhier Zu Straßburg ehelicher haußfrauwen als deßorths ab intestato nachgelaßener rechtsmäßigener eintziger Erbin (…) Actum Freÿtags den 12. Februarÿ A° 1706.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Stampfgäßel gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt.
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item Hauß Vnd hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarck, gegen der Mörin Zunfft stuben über, 2.s. neben Weÿl. H Johann Christian deß Kupfferschmidts seel. Erben, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: 4 lb Allmend Zinß Gemeiner Statt Strßb. mehr 1 lb d von einem Wetterdächlein gemelter Statt Straßb. Jährlichen auff Jacobi, Weiter 12 lb d Zinnß dem Corpori Pensionum alhier Jahrs auff Annunc. Mariæ, in hauptgutt widerlößig mit 30 lb. Ferner 12 lb 10 ß Zinß H Johann Daniel Koppen, barbierern Vnd Wundartzten alhier ablößig in hauptgutt mit 250 lb, sonst freÿ, ledig vnd eigen vnd ist dieße behaußung Innhalt auffgerichteten Inventarÿ de A° 1703. über deß Wittibers falliments Nahrung durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere angeschlagen word. 1200. lb. Thut nach abzug vorstehend beschwerden so in Capitalien trag. 750. lb hiehero pro rest 450. lb. Darüber ist vorhanden ein perg. Kbr. mit der St. Straßb. C. C. stub anh. Ins. Verw. deß. datum den 9. Martÿ 1622. notirt mit Lit. A,
Sa. haußraths 18, Sa. der guldenen Ring 9, Sa. Eÿgenthumbs an einer behausung 450, Summa summarum 478 lb – Schuld 10, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 468 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Capital 50 lb

Anne Marie Fellinger femme du drapier Herrmann Lembeck vend la maison au chaudronnier Antoine Füssel moyennant 1 075 livres

1706 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 148
(1075) Anna Maria geb. Fellingerin Herrmann Lembeck tuchmachers Haußfr.
in gegensein Anthoni füßels Kupferschmids [unterzeichnet] füeßel
Hauß Hoffstatt Gaden mit allen deren Gebaüen, begriffen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ohnfern der großen metzig beÿ der Möhrin, einseit neben weÿl. Johann Christian Kupferschmids EE sonsten rings herum neben dem allmend, darvon gehen jährlichen 5 lb, allmend zinß Gemeiner Statt – um 300, 250 capitalien verhafftet, geschehen um 525 pfund

Antoine Füssel revend trois mois plus tard la maison au marchand de cuir Chrétien Baur moyennant 1 250 livres

1706 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 368-v
(1250) Anthoni Füeßel Kupferschmidt
in gegensein Joh. Daniel Bauers lederhändlers beÿständlich Christian Bauren apotheckers zu Waßlenheim
Hauß, Hoffstatt, Gaden mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ohnfern der großen metzig beÿ der Mührin, einseit neben weÿl. Joh. Christian Kupferschmidts EE, sonsten rings herum neben dem allmend, darvon gehen jährlichen 5 lb, allmend zinß Gemeiner Statt – um 300, 250, 250 capitalien beladen, geschehen um 250 pfund

Fils du pharmacien de Lahr Chrétien Baur, le marchand de cuir Chrétien Baur acquiert le droit de bourgeoisie le 19 janvier 1704 en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 748
Joh: Daniel Baur, der Lädhändler V. Lohr durlach: Herrschafft weÿl. Christian Bauren gew. Apotheckers daselbst hinterl. sohn, empfangt d. burgerrecht gratis V/ wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 19. Januarÿ 1704.

Chrétien Baur épouse en 1707 Marie Félicité Bitsch, fille de marchand épicier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109-v, n° 620)
Anno 1707 den 16. Mertzen seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet word. H. Johann Daniel Bawer der ledige handelsmann weÿl. J Christian Bawren, gewesenen Apotheckers Zu Lahr hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Felicitas weÿl. H. Joh: Lucas bitschen, deß geweßenen burgers und Specereÿ händlers alhier hinterlaßener Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als hochzeider, Maria Felicitas Bitschin als hochzeiterin (i 112)

Herrmann Lembeck se noie avec l’un de ses enfants près de Geudertheim en 1726. Il délaisse deux enfants et des biens estimés à moins d’une livre. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison près du Puits des Fous.
1726 (9.3.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Inventarium über all das Jenige so Weÿl. der Ehrs: Herrmann Lembeckh geweßener Wullenweber undt burger allhier, so d. 7.ten Jan: 1726 nebst einem seiner Kinder, in einem Waßer beÿ Geÿdertheim tod gefund. word. nach sothanen seinem Zeitlichen hienscheiden, hierselbsten in bonis verlaßen, die untersuchung solcher Verlaßensch. aber ist alhie dato Zu Ende bemeldet, auf Ansuch. deß auch Ehrs. und bescheidenen Mr Heinrich Lembecks, ebenmäßigen Wollenwebers und burgers allhier, deß Verstorbenen seel. mit Weÿl. fr. Anna Maria Fellingerin seiner Ehel. fr. seel. Nahmentlich Jgfr. Elisabethan Dorothea undt Herrmanns, ehelich erzielhter Kinder geschworner Vogt /:maßen er wegen deß seel. Verlaßenen gering und armseel. Verlaßensch. beÿ Gnäd. Obrigkeit umn des Jüngsten Kind Nahmens Herrmann so 9 Jahr alt in das allhiesige Weÿßenhauß auffzunehmen unterth. einzukommen gemüßiget (…) Beschehen Straßburg Sambstags den 9. Martÿ 1726.
Solche geringe Verlaßenschafft aber hat sich befunden allhier Zu Straßb. In einer behausung ohnfern dem Narrenbrunnen deß Verstorbenen seel. Eingangs gedachtem bruder gehörigen deßen obern Cammer vndt bestehet solches wie volget
Erstl. j. gar a: Thl. g. Rahmen bethlas ohne strohs. 2 ß 6 d

Acte de sépulture de Herrmann Lembeck et de son fils Jean Daniel à Geudertheim après enquête judiciaire
Sépulture, Geudertheim (luth. n° 90, 91)
1726 d. 12. Jan: – d. 8 Jan: Ist Herrmann Lembeck, ein burger vnd tuchmacher Zu Straßburg, sonsten von Hattnegen in dem Churfürstethum Brandenburg gebürtig, seines alters 51. Jahr 10. Monath sampt seinem Söhnlein Nahmens Johann Daniel von 13. Jahren in denen so genanten Kälber Matten Zu Geüdertheim in den Hecken an der Werb tod gefunden, vnd d. 12. ejusd. nach Christl. gebrauch daselbst begraben worden. Seÿnd nach erlaubnus der vber Sie gehaltener besichtigung von H. Land: physico Dr. Espich vnd geschwornen Barbierern, wegen allzu langwierigen durchwittung deß wassers beÿ damahliger Zimmlichen Kälte erfroren, daß Sie nicht weiter haben kommen und das dorff vollend erreichen können, welches Zur nachricht hiemit habe beysetzen wollen.

Anne Marie Fellinger femme du drapier Herrmann Lembeck vend la maison au sellier François Gayneau moyennant 1 075 livres (voir ci-dessous l’annulation de la vente précédente)

1709 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 93
(1075) Anna Maria geb. Fellingerin Herrmann Lembeck tuchmachers hausfrau beÿständlich und mit consens deßelben
in gegensein François Gayneau sattlers
hauß hoffstatt Gaden mit allen deren Gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ohnfern der großen metzig beÿ der Mührin, einseit neben weÿl. Joh. Christian Kupferschmidts EE anderseit und sonst rings herum aufs allmend stoßend, davon gehen jährlichen 5 ß ane allmend zinß gemeiner Statt – um 300, 250 capitalien verhafftet, geschehen um 525 pfund

Le Grand Sénat a annulé par sa décision du 7 juin 1710 les deux ventes successives de la maison parce que François Gayneau avait un droit de préemption. Antoine Füssel qui a réglé les droits de mutation des deux ventes en demande restitution. Il déclare avoir cédé la maison qu’il venait d’acheter à la requête de Jean Daniel Baur. Herrmann Limbeck qui a fait appel de la décision rendue par le Grand Sénat a obtenu d’être exempté des frais de procédure, de sorte qu’Antoine Füssel devrait régler les droits. Les Quinze décident de restituer au pétitionnaire les droits de mutation.

1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
Anthoni Füßel pt° Pfundzolls
(f° 186-v) Sambstags den 20. Aug. 1712. G. nôe Anthoni Füßels des burgers vndt Kupfferschmidts alhie prod. Unterth. memoriale undt bitten wie inhalts, Er. mit beylagen sub N.is 1. 2. et 3. Erk. an die Obern Pfund Zollhh. gewießen.

(f° 207-v) Sambstags den 10. Sept. 1712. – Anthoni Füsel pt° Pfundzolls
Iidem [Obere Pfund Zoll herren] per H. Friden, es habe Anthoni Füsel der Kupfferschmidt Gegenwärtiges unterth. Memoriale übergeben, H. Fridt lißt es ab, darinnen derselbe exponirt, welcher Gestalten vermög EE großen Rhats Bescheids, so den 7. Junÿ 1710. publicirt worden, wie beÿlag sub N° 1 außweiße, Zweÿ auff einander erfolgte Käuff, wegen einer behaußung auff den Fischmarck gelegen, weilen François Gayneau dem Frantzösischen Sattler das vorkauffs Recht darauff längst vorhero, krafft einer Contract verschreibung Zuständig geweßen, widerumb annullirt worden seÿen, Er Implorant habe von den ersten Kauff den Pfund Zoll als Käuffer mit 17 lb 18 ß 4 d wie beÿlag sub N° 2 außweiße entrichtet den 2.ten pfundzoll aber habe Er als verkäuffer wegen ebenmäßig Cassirten Zweÿten Contracts, an Johann Daniel Bauren dem Lederhändler mit 20 lb 16 ß 8 d wilder entrichten und restituiren müßen, wie aus der beÿlag sub N° 3 Zu ersehen, Weilen nun wegen dießer beeden vngültig declarirten contracten kein pfundzoll statt finden kan, Ihme auch beÿ dießem Zugestoßenen Unglückh nichts Zu verüblen, das Jenige wid. Zu suchen, ietz* an vnd für sich selbsten der Billigkeit Gemäß seÿe, Alß wolte Er unterth. gebetten, ihme vorbemelte beede Pfundzoll die sich auff 38 lb 15 ß belauffen gn. restituiren Zu Laßen.
Alß man Ihne ferner gehört, habe Er Vermeldet, daß in a° 1706. Er das hauß auffm Fischmarckh Herman Limbeck abgekaufft vndt den Pfundzoll mit 17 lb 18 ß 4 d bezahlt nachgehends were Johann Daniel Baur der Lederhändler Zu ihme kommen vndt hette ihn beredet daß Er, daßelbe, Ihme vmb 2500 fl. wid. Käufflichen überlaßen, nachgehends hette Obged. François Gayneau, deme der vorkauff laut einer Contract verschreibung auff d. hauß gebührt, so ihme auch von EE. Großen Rhat Zuerkant worden, prætendirt, daraus es einen proces gegeben, der 6. jahr gewährt habe, dergestalten daß Limbeck dahin condemnirt worden, daß Er dem Füsel in allen puncten schadloß halten solle, von welchem bescheidt Er Limbeck an d. Cammergericht appellirt allwo den 18. Febr. jüngst Erkandt worden, daß Er appellant von denen, dem Appellaten beÿ E. E. Gr. Rhat Zuerkanten unkosten absolvirt seÿn solle, vndt weilen nachgehends die unkosten beÿ EE gr. Rhat taxirt, vndt der letztere pfund Zoll der 20 lb 16 ß 8 d ihme Füßel Zu bezahlen aufferlegt, Er aber d. Hauß quæstionis nicht bekommen, so fände man unbillich wann Ihne das erlegte Gelt nicht restituirt werden solte, stünde alßo Zu MGHerren, Ob sie ihme bemelte 35 lb 15 ß wid. Bezalhen laßen wollen.
Erk. sollen vom Pfthurn dem Füßel restituirt werden.

Fils de Pierre Gayneau et de Catherine Renaud à Lucs-sur-Boulogne dans le diocèse de Poitiers, François Gayneau épouse en 1696 Jeanne Roy, luthérienne fille de Pierre Roy et de Marie Desjardins à Bethoncourrt près de Montbéliard.
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 65)
Die 30. Januarÿ Anni 1696 (…) honestus adolescens franciscus Gaynau filius Petri Gaynau et Catharinæ Renaud ex Episcopatu lucensi diœcesis pictaviensis oriundus et Joanna Roy filia Petri Roy et Mariæ Desiardins ex betoncourt pago in comitatu oriunda (…) ac legitimos coniuges desponati sunt (signé) f Gayneau, ieanne roy

Conversion de Jeanne Roy dans le registre tenu par les Jésuites
Jésuites (AST 305) Joanna Roy, 1696, Januier, 17

François Gayneau et Jeanne Roy acquièrent le droit de bourgeoisie le 15 mai 1706 en apportant des enfants
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
François Gayneau der Sattler V. Boulogne weÿl. Pierre Gayneau gew: Gartners daselbst sohn V. sein Fr: Johanna Roy V. Monbelliard, weÿl. Pierre Roy gew. sattlers daselbst hintl. tochter erkauffen das burgerrecht p. 2. Gold fl. 16. ß mit ihrenn Kind. ist es beÿ ordnung geblieben, wird beÿ E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jur. d. 15. May 1706.

François Gayneau devient tributaire chez les Tanneurs le 27 mai 1706
1706, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 11-v) Donnerstags den 27. Maÿ Anno 1706 – François Gaÿneau der frantzöische Sattler vnd burger allhier, producirt Stallschein vom 15. Maÿ Anno 1706. bat vmb das Zunfftrecht, Erkand Willfahrt, hat zu erlegen vor das Zunfftrecht 1 lb 5 ß d, Wegen der feür Eÿmer 1 lb 5 ß d, vor den Pfenningthurn 1 lb, Spendirte Zur feürspritz 2 ß 9 d, vnd E. E. Gericht 13 ß 9 d.

Acte où François Gayneau est surnommé Poitevin
1709 (7.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Vente – Jacques Rossignol Maistre Chapelier Catherine Rouffine Ve de deffunt Pierre bourgeois dit La sonde en son vivant Habitant de L’ouvrage a corne du fort de Keel et François Gayneau dit poiteuin Me Scellier bourgeois de lad.te ville de Strasbourg tuteur des trois enfants Mineurs dudit deffunt La sonde (…)

François Gayneau meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 713 livres, le passif à 268 livres.

1729 (1. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhaffte H. Frantz Gayneau, gewesener Sattler und burger allh. zu Straßburg, nach seinem Montags den 4. Julÿ jüngsthin aus dießem mühsahmen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen. Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter und nachgelaßener Söhne und tochter, wie solche ane folgendem folio umständlichen benamset, ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Johannam Gayneau gebohrne Roy, die gedachte Wittib mit beÿstand Du Sr Claude Dabind, Sattlers und burgers allh. dero geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags den 1. Septembris Anno 1729.
Der abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Johann Peter Gayneau, noch ledigen Sattler Gesellen, seines Alters 32. Jahr, 2. Jungfr. Mariam Margaretham Gayneau ihres alters 29. Jahr, 3. Jungfr. Mariam Johannam Gaÿneau, ihres alters 25. Jahr, 4. Vincentium Gayneau, ebenmäßig. Sattler Gesellen, so 24 Jahr alt, Alle Vier des Verstorbenen seel. mit hievor ernandter seiner hinterbliebenen Wittib erzeügte Söhne und töchtere, welche samtliche Majorennes dahero ohnbevögtigt aber noch ohnverburgert jedoch mit beÿstand des Wohl Edel Vest und Wohlweißen Herrn Joh: Jacob Spielmanns E: E: Kleinen Raths wohlmeritirten beÿsitzers als aus wohlermelten Kleinen Raths Mittel hierzu insonderheit verordneten H. Deputati, so dem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt.

Bericht, wegen hievor geschriebener Verlaßenschafft. Deßwegen ist Zuwißen, daß weilen der Verstorbene mit seiner hinderlaßenen wittib Keine Eheberedung auffgerichtet, In deme nach ihr der Wittib einiger bekandnus sie beederseits nicht viel in bonis gehabt, sondern dieße verlaßenschafft, wehrender Ehe meistentheil durch ihren fleiß errungen vnd gewonnen, alß haben Sie sich Nemblichen die wittib und Erben mit einander verglichen, daß erwehnte verlaßenschafft (…) vor theilbahr inventirt vnd besagte verlaßenschafft vff solchen fuß eingerichtet werden solle, Zum bericht
In einer allhier zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegener und in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Hausrath. Auff der bühn, In der Soldaten Cammer, In der holtz Cammer, In der obern Vordern stub, In der obern hintern Cammer, In der obern Vordern oder der töchter Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Im Hauß Ehren, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. Eine Behaußung und hoffstatt wie auch Gaden mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßburg ohnfern der Zunfft stub Zur Möhrin gegen der großen Metzig, einseit neben Joh: Kugler, dem Statt Kupfferschmid anders. Vornen neben und auff allen 3 seithen auff das Allmend stoßend. Darvon gehen Jährl. 5. lb. 10 ß d Allmend Zinß gemeiner Statt allh. sonsten feÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meister, vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz zeduls de dato 22. Aug. 1729. annoch über obige beschwerd æstimirt pro 580 lb. Darüber bes. i. teutsch. perg. Kauffbrieff m. d. St. Straßb. C.C. stub anhang. Ins. verw. datirt d. 21. febr. 1709. Inhaltend welcher gestalten Eingangs gemelte beede Eheleuthe Vorstehende behaußung wehrend. Ehe Von Hermann Lembeck dem thuchmacher u. Fr. Anna Maria Fellingerin beeden Eheleuthen ane sich erhandelt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 92, Sa.der Wahren und Werckzeug Zum Satler handwerck gehörig 36, Sa. der Wein 4, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 580, Summa summarum 713 lb – Schulden 268 lb, Darvon gehen ferner ab die hievornen fol. beschriebene Kleÿdung so den Erben gebührig thun 8 lb, Item der weiße Zeug 2 lb, Über abzug 15 lb 7 ß so der Wittib zu ihrer Liebthat, 242 lb
– Abschatzung dem 22: Augst. 1729. Auff begehren weiland deß Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Frantz Beno geweßenen Satlers Seel: hinder Laßene frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem fischmärck gelëgen ein seits Neben Johannes Kugler dem Statt Kupffer schmiedt ander Seits Vorn Neben auff allen treÿ seiten auff H: Almen Welche behaußung Stuben Chammern Hauß Ehren wor inen der herd und waßerstein soltaten Chammer Satler werckstatt ein Klein Hauß Ehren und getrëmbter Keller sambt aller gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jëtzigem Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und umb zweÿ Tausent Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Copia Codicilli Reciproci – l’an 1718 le 28 Decembre (…) furent presens le Sr Francois Gayneau, Maistre Sellier, et bourgeois de la dite Ville, et auec luy Dam.lle Jeanne Gayneau Née Roy sa femme, dont le Mary gisant au lit fort malade Mais le femme se trouuant en parfaite santé – Fait et passé a Strasbourg a la maison propre des dits Disposants scise au bas du Marché aux poissons, dans un poil les fenetres regardant sur la rüe – Jacques Christophe Pantrion, Notaire Juré et publique

Les Quinze consentent à réduire de moitié le droit de détraction dû par les enfants non bourgeois.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
weÿl. François Gayneau pt° Abzugs
(p. 412) Sambstags d. 25. Junÿ 1729. – Obere Stall Herren laßen per me referiren daß Weÿl. François Gayneau des gewesenen burgers undt Sattlers alhier in das burgerrecht gebrachte Kinder und deren Vogt Claude Dabin der burger undt Sattler allhier den 5. huj. ein Unterthäniges Memoriale samt beÿlag Lit. A. eingelegt, jnhalt welches derselbe Vorstellet wie daß besag Beÿlag Lit. A. an ged. 4. Kinder die summ von 17. lb 4 ß 4 d Vor Abzug wegen Von dero Vatter ererbten 172. lb gefordert werde, dieselbe seÿen aber willens sich in allhießiges burgerrecht Zu begeben gleichwie der Ältiste derselben würcklich seiner Verwittibten Mutter das Handtwerckg forttreiben, und sich dabeÿ establiret, alßo nicht zu besorgen daß Sie dero Guth aus der Statt Ziehen werden, gleich sie auch in Hießiger Statt aufferzogen worden, Mit demuthiger bitt den geforderten Abzug auff ein leidentliches und geringes Zu moderiren.
Auff geschehene remission seÿen nebst ged. vogt die beede Söhne welche das Sattler handwerck erlernet und Majorennis erschienen, welche Contenta Memorialis wiederhohlet, Weilen nun dießes ererbte Guth völlig, auß auff Frembde fallend, aus der Verstallungs-Summ Kommen so hätten die Imploranten sich nicht über sothanen Abzug zu beschwehren, weilen aber dieselbe gleichwohl Königlichen Underthanen und Vermuthich in dem Königreich Verbleiben werden, alß Vermeine man das dieselbe nicht nach dem Rigor Zu tractiren, und sothaner Abzug auff die Helffte moderirt werden Könte.
Erkandt, werden diese 17. lb 4 ß 4 d auf die helffte moderirt.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 313
Gerber F. N° 4912 – Weÿl. François Gayneau gewesenen Sattlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 33.b, 223 lb 17 ß 6 d, die machen 400 fl. Verstallte hiengegen 2100 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß
Abhandlung 10 ß 6 s, Summa 12 ß 6 d
Abzug. Sambrtiche Vier Kinder alß ohnverburgert haben Von 172 lb 3 ß 6 d Vätterlichem Erbe den Abzug Zu erlegen mit 17 lb 4 ß 4 d
Vermög Erkantnus Gnäd. Herren der XV.en Vom 12. Novembr. 1729. ist Vorstehender Abzug auf die helffte moderirt worden
dt. omnia den 4. Novembr. 1729.

La maison revient à Vincent Gayneau qui l’hypothèque au profit du chirurgien Chrétien Stricker et de son pupille Christophe Seyler.

1749 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 761
H. Vincent Gayneau der stadt:sattler und Fr Rosina geb. Rolle mit beÿstand H. Michael Gilet und Andreas Gilet beede schneider gebrüder ihren vettern
in gegensein H. Christian Strickers des chirurgi proprio et curatorio nomine Christoph Seÿlers – schuldig seÿen 625 und 125 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane dem untern Fischmarckt, ein und anderseit ist ein eck am Allmend, hinten auff Johannes Kugler den stadt kupffferschmidt – dem ehemann als ein elterliches erbguth

Vincent Gayneau et Marie Françoise Scheidel hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Daniel Stædel

1755 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 387-v
H. Rathh. Vincent Gayneau der sattler und Maria Francisca geb. Scheidelin mit beÿstand H. Rathh. Immlin und H. Rathh. Hanrart beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Daniel Städel des banquier – schuldig seÿen 600 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem untern Fischmarckt, einseit neben Johannes Kugler dem Stadtkupferschmidt anderseit und hinten auff das Allmend

Les experts estiment la maison à 1 250 livres lors de l’inventaire dressé en 1752 à la mort de Marie Rosine Rolle, première femme de Vincent Gayneau et à 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1762 à la mort de Vincent Gayneau. La maison est ensuite vendue par adjudication judiciaire au sellier Jean Chrétien Cullmann qui a travaillé chez Vincent Gayneau avant de devenir maître (voir plus bas). Elle apparaît ensuite souvent (1764 et ultérieurement) au nom du sellier Augustin Chrétien Güntzrith, gendre du propriétaire.

Jean Chrétien Cullmann demande dispense pour être admis au chef d’œuvre sans avoir fait ses années d’épreuve. Il produit un certificat qui établit qu’il a été baptisé en 1708 à Weiterswiller et un autre qu’il a fait son apprentissage chez le sellier aulique Jean Georges Grohé à Bouxwiller. Il déclare travailler depuis deux ans chez le sellier français Vincent Gayneau. La commission estime qu’il doit suivre le règlement et s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze délivrent deux ans plus tard une expédition de leur sentence.
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
Johann Christian Kuhlmann Ca. E.E. Handw. der Sattler
(p. 141) Sambstag d. 21. Aprilis 1736. – Moss nôe Johann Christian Kuhlmanns ledigen Sattlers von Buchsweiler C. E. E. Handw. der Sattler prod. bescheid wovon der Implorant an Mgh. appellirt bitt umb Deput. beÿ welcher der Ober M. erscheinen möge, et Facta Relat. den Imploranten Zum Meisterstück gn. zu admittiren. Erk. Soll die Meisterschafft hierzu Verkundt werden.

(p. 173.b) [den 5. Mai 1736) Johann Christian Kuhlmann Ca. E.E . Handw. der Sattler
Ober Handwerck Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclaus referiren Johann Christian Kuhlmann, der ledige Sattler von Buchsweiler gebürtig, habe den 21. Aprilis jüngst. C. E. E. Handwerckh der Sattler Ober Meister seinen beÿ diesem handwerck d. 19. Ejusdem erhaltenen bescheid /:besag welches auff sein Kuhlmanns begehren Ihme Zu erlauben das Meisterstück verfertigen Zu dörffen, Erkant Weilen nach dem Articul derjenige so das Meisterstück auff zunehmen willens den geburths und Lehrbrieff Vorzuweißen und 3 Jahr beÿ einem oder 2. Meistern allhier gesellenweis gearbeitet haben solte, aber der petent weder Geburths noch Lehbrieffs Vorgelegt, noch beÿ der teutschen Meisterschafftin der Zeit alß er sich hier auffgehalten, gearbeitet, alß Kan Ihme von E. E. Meisterschafft nicht willfahrt werden:/ producirt, wolle er an Mghh appellirt umb Deput. gebetten et Facta Relatione Ihne zu dem Meisterstück dispensando gn. Zu admittiren, darauff er auch seinen Tauffschein, daraus erhellet, daß er Zu Weitersweiler A° 1708. wie die underschrifft Hn Zincken des Pfarrers allda weißet, geboren und dem deßen Lehrbrieff, so Zeiget daß er Sattler Handwerck beÿ Johann Georg Grohe dem Hoff Sattler Zu Buchßweiler vom 31. May 1724 biß den 6. Junÿ 1727. Wie recht erlernet, Vorgelegt, das Citirte E. Handwerck habe auch umb Deput. gebetten et Facta Relatione die sach beÿ ergangenem Bescheid Zu laßen, Ref. Expensis.
Beÿ bewilligte und beseßene Deputation habe der Appellant beÿgesetzt daß er beÿ Vincent Gaynaud dem Frantz. Sattler schon 2. Jahr hier gearbeitet, warauff der Appellatin geantwortet, daß der gegner nach Klahrer Disposition Ihrer Articul beÿ denen Teutschen Meisteren 2. Jahr hette vermuthen sollen, Auch seithen der Hh. Deputirten vermeine man daß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung verwiesen, Ref. Expensis.
Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt bedacht gefolgt.

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
Johann Christian Kuhlmann Ca. Handwerckh der allhiesigen Sattler
(p. 246) Sambstag d. 26. Aprilis 1738. – Christ. nôe Johann Christian Kullmann C. der Sattler Ober Mr pt° bescheidts vom Aprili 1736. bitt ut ante. Erk. ut ante [um communication bescheids, Willfahrt.]

(p. 255) Sambstag d. 26. Aprilis 1738.
Bescheid. Sambstags den 5. May 1736. In Sachen Joh: Christian Kuhlmann ledigen Sattlers von Buchsweiler gebürtig, Appellanten, an einem, entgegen und wieder E. E. Handwerckh der allhiesigen Sattler, Appellaten, am andern theil, Auff producirten handwerckhs bescheid vom 21. Aprilis jüngsthien, besag welches gedachter Kuhlmann pt° Verertigung des Meisterstücks mit seinem begehren abgewiesen worden, Eingeführte Appellations Klag, juncto petito, Deputation Zu erkennen et Facta relatione den Appellaten darüber gethane Verantwortug mit angehencktem bitten, die sach beÿ ergangenem Bescheid Zu laßen, ref. Expensis. Bewilligte und beseßene Deputation, auch all übriges angehörte Vor und anbrigen, Ist der Hh. Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, Wird es beÿ der Sententiâ à quà gelaßen, mithin der Appellant auch in dieser Instanz mit seinem begehren ab: und an die Ordnung verwiesen, Ref. Expensis.

Fils de maître de rentes, originaire de Weiterswiller en comté de Hanau, Jean Chrétien Cullmann épouse en octobre 1738 Anne Marie Weltz, fille du tanneur Georges Philippe Weltz de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration. Le registre de bourgeoisie manque pour cette période
1738 (26. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 950
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Wohlvorgeachten H. Johann Christian Cullmann Ledigen Sattlern und burgern alhier Zu Straßburg als hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Annæ Mariæ weÿl. Georg Philipp Waltzen geweßenen Rothgerbers und burgers Zu Straßburg alß hochzeiterin am andern theÿl
So Beschehen Straßburg den 26. 7.bris 1738. [unterzeichnet] Johann Christian Culman als Hochzeitter, Anna Maria Weltzin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41 v°, n° 26)
1738, Mittwoch den 8. Octobr: seind nach Zweÿmal geschehene proclamation, in der Evangelischen Pfarrkirch zu St. Nicl. in den Ehestand eingesegnet word. Johann Christian Kuhlmann der ledige Sattler u. Burger allhier von weiters weiller, Fleckensteinischer Herrschafft, weil. Hn Johann Michael Kuhlmanns geweß. Fleckensteinischer Hersch. Rentmeisters hinterlassener ehl. Sohn, u. Jgfr. Anna Marian Weil. Georg Philipp Weltzen geweßten Rothgerbers zu Bischweiller v. burgers daselbst hinterl. ehl. Tochter (si go. Johann Christian Cullmann als hochzeiter, Anna Maria Weltzin als hochzeiterin)

Jean Chrétien Cullmann se plaint en septembre 1738 qu’il lui soit interdit de tenir boutique. Le Conseil des Tanneurs répond qu’il peut travailer mais qu’il lui faut présenter un certificat de bourgeoisie et un certificat de la Taille pour pouvoir tenir boutique. Il présente les certificats en décembre et devient tributaire.
1738, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 289-v) Donnerstag den 18. Septembris 1738 wurde das dritte Fronfasten Gericht gehalten – Johann Christian Kuhlmann der Sattler stunde vor und brachte vor, wie daß er vernommen, deß man Ihme nicht gestatten wolle, offenen Laden Zu halten, in welchem er nur arbeite, um seinen Laden zu garniren, verhoffe nicht, daß man Ihme solch es verwehren werde.
Erkannt, seÿe Ihme wohl erlaubt, in dem Laden zu arbeiten, hiengegen aber verbotten, so lang biß er den burger und Stall schein überlüffert, Keine wahr auß zu hencken und Zu Verkauffen.

(f° 290) Montag den 15. Decembris Anno 1738 – Johann Christian Kuhlmann der Sattler Von Weitersweiler beÿ Buchßweiler und seine Ehefrau Anna Maria Weltzin von Bischweiler gebürtig, producirt Burger und Stallschein dedato 8.ten Novembr. Anno 1736. mit bitten Sue in das Zunfftrecht auffzunehmen.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt – 4 lb 1 ß 2 d, 2 ß scribä, 1 ß büttel (summa) 4 lb 4 ß 2 d

Jean Frédéric Kress et Jean Chrétien Cullmann sont mis à l’amende pour avoir accepté un marché de l’armée sans en faire part à tous les selliers et pour s’être fournis chez des maîtres de la campagne au détriment de ceux de Strasbourg.
1758, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
E. E. Meisterschaft wieder Meister Johann Friderich Kreß und Meister Johann Christian Cullmann
(f° 536) Donnerstags den 30.ten Martÿ 1758 – Klag
Dato wurde vom Handwerck meister nomine E. E. Meisterschaft wieder Meister Johann Friderich Kreß und Meister Johann Christian Cullmann geklagt, daß sie Artillerie-Geschirr Zu machen angenommen, und hernach verschiedene dieser Arbeit auserhalb der Stadt beÿ den Landmeistern machen und verfertigen laßen. Weilen nun solches wieder Articul, als concludirt Kläger, daß jeder der beklagten in die Straf des Articuls Zu condemniren die auserhalb gefertigte Waar aber vor confiscirt zu erachten seÿn möchte, ref. exp :
Die Zween beklagte gegenwärtig sagen zu ihrer verantwortung, es wäre Mr Douillard, der frantzösische Sattler, welcher die Arbeit, vermög Accords, angenommen, und sie hernach um ihren hülffe angesprochen habe. Nach diesem hätten sie allen Meistern Part davon ertheilt, und den Mitmeistersn so deren zumachen erbietig, soviel davon zukommen laßen, als sie gewolt. Sie wären also nicht auser Ordnung und bitten um absolutionem der Anklag, ref: exp.
Darauf wurde replicirt, daß sie Zwar von einiger Arbeit verschiedenen, aber nicht allen Meistern, und auch nicht von aller Arbeit part gegeben, des Preises halben aber kein Zuverläßige Erklärung gethan hätten. Es wäre Genug, daß die Kommeter, so sie auserhalb machen lassen, auch hier von den Mitmeistern um einen rechtsmäßigen Preis hätten gemachtt werden können, und dann hätten sie um diese Arbeit E. E. Meisterschafft express zusammen berufen lassen sollen.
Erkannt. Weilen die beede beklagte doppelt gefehlt, so sollen dieselben einmal um des willen, daß sie, um den Austheiler der Arbeit zumachen, E. E. Handwerck nicht zusammen berufen laßen, sondern solche Arbeit nach Wohlgefallen ausgetheilt haben, den Articul mit 5. lb d zu beßern, und dann vor den fehler, daß sie 40. Kommeter beÿ den Landmeistern ohne Noth, weilen die hiesigen Meistern die dergleichen gerne gemacht hätten, gar keine Nachricht davon erhalten, verfertigen laßen, annoch 1. lb d Straf und die heutige Handwercks Kösten Zu erlegen schuldig seÿn, wobeÿ ihnen, wie allen Mitmeistern, einzuschärfen, beÿ allen solchen Gelegenheiten ihre Articul der Ordnung gemäß Zu geleben und also allemal die gäntzliche Meisterschafft zusammen berufen zu laßen, folglich sich nicht ehender der Landmeister zu bedienen, bis sie die quantitæt hier nicht gemacht bekommen könnten.

Le sellier Chrétien Cullmann obtient des Quinze l’autorisation d’employer un compagnon supplémentaire
1758, Protocole des Quinze (2 R 169, rapiarium 170)
(p. 147) Sambstags den 29. Aprilis 1758. – Christian Cullmann pt° vermehrung der gesellen
Idem [Freund] nôe Christian Cullmann des sattlers, der bitt unterthänig wegen pressirter Königlicher arbeit Vor das Regiment Beyerlé Vier monath lang einen gesellen über die ordinari Zahl halten Zu dörfen. Erkant, biß der arbeit verfertiget, Willfahrt.

Le contrôleur reproche à Jean Chrétien Cullmann d’avoir un apprenti en surplus du nombre réglementaire. Le défendeur déclare que les Quinze lui ont accordé une permission.
1758, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 538) Dienstags den 30.ten Maji 1758 – Klag
Der dißortige Obermeister nomine E. E. Meisterschafft klagt wieder Meister Johann Christian Cullmann, daß er einen Gesellen mehr, als in den Articuln versehen und erlaubt, in Arbeit fördere, bittet Abstrafung, ref: exp :
Der beklagte Meister Cullmann zugege sagt, in Verantwortung der Anklag, daß er zwar einen Gesellen über die gewohnliche Zahl in Arbeit fördere, aber dieses in Kraft des von gnädigen Herren der XV.en beÿ welchen er supplicando eingekommen, erhaltener Erlaubnus wie er dann bescheid vom 29.ten Aprilis 1758. diesfalls producirt. Bitt um absolutionem der Anklag, ref: exp.
Erkannt, Weilen beklagter sich legitimirt daß er in der Ordnung gegangen, so seÿe er von der Anklag zu absolviren ref: Exp.

Jean Chrétien Cullmann est élu échevin chez les Tanneurs
1769 Conseillers et XXI (1 R 252) H. Joh: Christian Cullmann wird schöff beÿ E. E. Zunfft der gerber. 294.

Locataire de la maison bien que les tenants et aboutissants le citent comme propriétaire, le sellier Auguste Chrétien Gintzerot originaire d’Öhringen en Thuringe épouse en 1763 Anne Marie Cullmann : contrat de mariage, célébration

1763 (7. 9.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 100
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn August Christian Güntzerot, dem leedigen Sattlermeister, Weÿl. Herrn Caspar Güntzerot, des gewesenen ebenmäßigen Sattlers u. burgers zu großen Ehrig in Thüringen ehelichen erzeugt hinterlaßenen Sohn
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Annæ Mariæ Cullmännin, des Wohl Ehren und Großachtbahren Herrn Christian Cullmanns, des Sattlers und burgers alhier eheliche tochter
auf Montag den 7. Novembris anno 1763. [unterzeichnet] August Christian Güntzrott als Hochzeiter, Anna Maria Cullmännin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 7-v)
1763, Mittwoch den 23. wintermonats wurden nach zweimaligen Aufbieten ehelich getreut August Christian Günzerott der ledige Sattler u. burger allhier weil. H. Caspar Günzerotts gewesenen Sattlers u. burgers in Grossen Ehrich, mit Frau Anna Maria geb. Johnin ehl. erzeugter Sohn, Jungfr. Anna Maria Kullmännin H. Johann Christian Kullmanns des Sattlers und burgers allhier mit fr. Anna Maria geb. Weltzin ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] august Christian Güntzrott als Hochzeiter, Anna Maria Culmännin als hochzeiterin

Les enfants et héritiers de Jean Chrétien Cullmann et de sa femme Anne Marie Weltz morte le 9 nivôse VI se partagent les biens dont ils ont hérité.

1798 (1 ventose 6), Strasbourg 10 (12), Not. Zimmer n° 124
auf Ansuchen 1. Weil. Fraun Anna Maria geb. Cullmann mit burger August Christian Gintzrot ihrem hinterbliebenen Wittwer Sattler hinterlaßenen Kinder benandlich a) des bürgers Johann Christian Gintzrot Sattlers, b) Fraun Louisa Elisabetha geb. Gintzrot des burgers Johannes Kamm Gastgebers zur Blum Ehegattin, 2. Fraun Louisa Elisabetha geb. Cullmann weÿl. burgers Michael Mannberger gew. kiefers hinterlassenen wittib, 3. Fraun Sophia Dorothea geb. Cullmann des burgers Johann Jacob Knoerr Weinhändlers Ehegattin, Alle samt als von weÿl. dem burgers Johann Christian Cullmann Sattler und auch weÿl. Fraun Anna Maria geb. Weltz deßen hinterbliebenen und den 9. nivose jüngst verstorbenen Wittib erzeugter Kinder und respective Enckel
Mobilien Verkauf
den 11. floreal 6, Vorläufiger bericht, solle keine Unterschung und besondern berechnung des Väter: und respe. grosväterl. Vermögens worüber ohnehin kein Inventarium errichtet worden
Fahrende haab unter sich vertheilt
Behausungen, da über beede in die Verlaßenschafft gehörig gewesene und verkaufte behaußungen hinter der Niclaus Kirche N° 16 und am Fischmarckt N° 101 besondere Kauffverschreibung den 4. und 16. vor unterschriebenem Notario errichtet worden worin genau verzeichnet was jeder Erb vor seinen theil empfangen
Ehesteuren Gleichstellung
Samtliche Mobiliar Mass L 5377, abzuziehen 104, restiret 5273 – (Documenta)

Louise Elisabeth Cullmann veuve du tonnelier Jean Michel Mannberger rachète les parts de ses cohéritiers et devient seule propriétaire de la maison

1798 (11 floreal 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 521
1. Weÿl. Fraun Anna Maria Gintzrot geb. Cullmann mit dem burger August Christian Gintzrot satler in erster Ehe erzeugt und hinterlassenen zweÿ Kinder benandlich der bürger Johann Christian Gintzrot, Sattler, und Frau Louisa Elisabetha Kamm geb. Gintzrot, des burgers Johannes Kamm Gastgebers zur Blum alhier Ehegattin, 2. Frau Sophia Dorote Knörr geb. Culmann, des burgers Johann Jacob Knörr Weinhändlers Ehegattin als von weÿl. der burgerin Anna Maria Cullmann geb. Weltz mit längst weÿl. dem burger Johann Christian Cullmann Sattler mit und beneben fraun Mannberger der hernachgelemten Käuferin ehelich erzeugte Kinder respective Enckel und zu dreÿ gleichen Stammtheilen hinterlassene Erben
in gegensein Fraun Louisæ Elisabethæ Mannberger geb. Cullmann weÿl. des burgers Michael Mannberger Kiefers Wittib
zween dritte Theil vor unvertheilt von und an der in gemelten Cullmann’sche Verlaßenschafft gehörigen behaußung und zugehörden samt allen derselben gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten an dem Fischmarckt N° 101, einseit neben b. Daniel Müller dem Spengler anderseit vornen und hinten auf die allmend gaß ziehend, welche ganze behaußung außer L 24 hießiger Gemeinde jährlich giebigen bodenzinßes frey ledig und eigen – um 12.000 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 60 f° 108-v du 12 flo. 6

Jean Michel Mannberger demande une dispense pour faire son chef d’œuvre. Il manque les pages où l’affaire est traitée.
1773, Protocole des Quinze (2 R 184)
(f° 549*) Septembris – Faust nôe Johann Michael Mannberger des ledigen Kiefers von hier cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister puncto verfertigung des Meisterstücks, prod. Memoriale und bitten mit beÿl. N° 1 und setzt Osterrieth nôe gegen [*]

Fils du tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Mannberger, Jean Michel Mannberger épouse en 1774 Louise Elisabeth Cullmann : contrat de mariage par lequel les parents du futur époux lui louent leur maison, célébration
1774 (20.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 609-a
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehren und Wol Vorachtbaren Herrn Johann Michael Mannbergern, dem leedigen Kieffer meister, Herrn Johann Daniel Mannbergers des ebenmäßiges Kieffer meisters und vornehmen Weinhändlers und Fraun Annä Margarethä gebohrner Demuthin, beeder Ehepersohnen und Burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfraun Louisæ Elisabethæ Cullmännin, Herr Johann Christian Cullmanns des Sattlers und Einer Ehrsamen Zunfft der Gerber Wolverdienten Schöffen und Frin Annæ Mariæ gebohrner Weltzin beeder Ehepersohnen und burgere allhier ehelich erzeugter tochter als der Jungfer Hochzeiterin aù andern Theil

Zum Neunden, haben sich des Herrn Hochzeiters geliebte Eltern dahin erklärt, daß Sie dießem ihrem Sohn dem Herrn Hochzeitern Zu sein und seiner Braut künfftigen Bewohnung den völligen untern Stock und Gemach hernach beschrieben, in allen ihren dreÿen Häussern am Metzgergießen, deren das Fordere das Eckhauß an der Dauphine Gaß auf 18 nach einander folgende Jahr welche nächststehend Johannis Baptistæ ihren Anfang nehmen sollen, gegen einem jährlichen richtigen Hauß Zinß von 350 livres tournois Zu nutzen, Zu bewohnen und Zu besitzen in Lehnung übergebren und einraumen wollen (…)
So geschehen allier Zu Straßburg auf Mittwoch den 20. Aprilis Anno 1774. Und sind hievon zweÿ gleichlautende exemplaria verfertiget worden von aller seits Parthen unterschriebenen und beeden verlobten eines davon Zugestelt worden das andere aber als eine Minute beÿ mein Notarii Acten verblieben [unterzeichnet] Jean Michel Mannberger als hochzeiter, Louwisa Elisabetha Cullmännin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160-v, n° 17)
1774. Dienstag den 31. Maÿ sind nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Michael Mannberger der ledige Kiefer Weinhändler und burger alhier, herrn Johann Daniel Mannberger, des Weinhändlers und burgers alhier mit deßen Ehefrauen, Fraun Anna Margaretha geborner Demuthin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Ludovica Elisabetha Cullmännin herrn Johann Christian Cullmann, des Sattlers und burgers alhier mit deßen Ehefrauen Fraun Anna Maria, geborner Weltzin ehelich erzeugte tochter, [unterzeichnet] Jean Michel Mannberger als hochzeiter, Loudovica Elisabetha Cullmänin als hohzeiterin (i 164)

Jean Michel Mannberger devient tributaire chez les Tonneliers le 21 septembre 1774.
1774, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 332) Mittwochs den 21. Septembris 1774 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Michael Mamberger der Kieffer Evangelischer Religion stehet vor, und producirt Sdtallschein Vom 11. Julÿ jüngst, bittet ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. Zahlt pro receptione 1 lb 1 ß, für Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 3 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari. Les apports du mari s’élèvent à 1 436 livres, ceux de la femme à 984 livres.
1774 (4.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 278) n° 1335
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehren und Wol Vorgeachtete Herr Johann Michael Mannberger, der Kieffermeister und Weinhändler und die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Louisa Elisabetha geborner Cullmännin, beede Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und in crafft der vor mir unterschriebenem Notario den 20. Aprilis unten bemelten Jahres errichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 4.ten Julÿ Anno 1774 In Præsentia H. Johann Daniel Mannbergers des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Annä Margarethä gebohrner Demuthin beeder Eheleuthe und burgere dahier des Ehemanns geliebten Eltern, und H Johann Christian Cullmann des Sattlers und Burgers hieselbst der Ehefrauen geliebten Vatters.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzger Gießen gelegenen denen Alt Mannbergerischen Eheleuthen eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen sich hervorgethan als
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in die Ehe gebracht Gut betreffend, Sa. Haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 43, Sa. Eßig, Wein und Brandenwein 946, Sa. Golden geschmeids 93, Sa. baarschafft 62, Summa summarum 1313 lb – Ist zu addiren die Heffte deren Haussteuren 122 lb, Des Ehemanns gesamt in die Ehe Zugebracht Gut 1436 lb
Der Ehefraun in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußrath 241, Sa. Silbers 27, Sa. Goldener Ring 72, Sa. baarschafft 520, Summa summarum 862 lb – Darzu gelegt die Helffte der hernah beschriebenen Haussteuren dem 122, Der Ehefraun gesamt Zugehörigen Gut 984 lb
Nota. Nach beschriebene Posten befinden sich in beeder Eheleuthe von ihren Eltern und respectivé Schwiegereltern in Lehn habenden Behausungen, so ihnen Zu ihrem ferneren Gebrauch ohnentgeltlich in Verwaht gelaßen worden sind als

Jean Michel Mannberger et Louise Elisabeth Cullmann font dresser un état de leur fortune. L’inventaire est dressé rue Dauphine (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison qui apppartient à la mère du mari qui a quitté Strasbourg pour cause de dettes. La masse propre à la femme est de 1 125 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 414 livres, le passif à 1 671 livres
1777 (2.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1416
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Meister Johann Michael Mannberger, der Kieffer und weinhändler und Frau Louisa Elisabetha gebohrne Cullmännin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit activé besitzen, alß auch hinwieder passivé zu bezahlen schuldig sind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Ihr der Ehefrauen selbsten und Zwar mit beÿstand Herrn Augustin Christian Güntzerott, des Sattlers und burgers allhier, ihres Schwagers, nach deme sich ihr Ehemann Schulden halben Von hier absentirt und Sie sich dahero genöthiget gesehen, Zu ihrem weiblichen Recht zu greiffen, auch dahero bereits beÿ E. E. Klenen Rhat darum geziemend bittlichen eingekommen und vermög dahero ertheilten bescheids vom 2. Junii 1777 ein monat Zeit quoad mobilia et tmmobilia Zur Inventur angesetzt worden, fleißig inventirt (…) So geschehen allhir Zu Straßburg auff Montag den 2. Junii anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegenen dißortiger Ehemanns leiblicher Frauen Mutter eigenthümlich zuständigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermögen des über bbeder Ehe persohen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch mich Notarium in A° 1774 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefr: unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 240, Sa. Silbergeschmeids 29, Sa. Goldener Ring 72, Sa. baarschafft 20, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 592, Summa summarum 1125 lb
Des Ehemanns und Theilbar Gut, Sa. Haußraths 260, Sa. leerer faß 4, Sa. brandenweins 9, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. Golden geschmeids 91, Summa summarum 414 lb – Schulden 1671 lb, In Compensatione 1527 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen allier Zu Straßburg auf Mittwoch den 20. Aprilis Anno 1774. Und sind hievon zweÿ gleichlautende exemplaria verfertiget worden von aller seits Parthen unterschriebenen und beeden verlobten eines davon Zugestelt worden das andere aber als eine Minute beÿ mein Notarii Acten verblieben

Le sellier carrossier Auguste Chrétien Güntzrot meurt dans la maison en délaissant trois filles issues de deux mariages

1806 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 15), Not. Bossenius n° 312, 2814
Inventaire de la succession d’Auguste Chrétien Ginzrot, marchand-carrossier décédé en cette ville le 27 juin courant – à la requête de Dorothée Salomé née Burggraff veuve d’Auguste Chrétien Ginzrot Sellier-Corrossier a la Cour de S. M. Le Vice Roi d’Italie résidant à Milan, Louise Elisabeth Ginzrot épouse de Jean Kamm aubergiste a la Fleur, Marguerite Salomé Ginzrot épouse de Georges Frédéric Zimmer, notaire héritieres pour un tiers de leur père, procréée les filles ainées avec Anne Marie née Cullmann et ladite fille cadette avec Marguerite Salomé née Hüttel

dans la demeure du défunt marché aux poissons n° 101
Mobilier au grenier, sur la mansarde chambre des soldats, dans une petite chambre au corridor, au troisième étage dans la chambre de la servante, dans la cuisine dudit étage, dans une chambre audit étage, dans la deuxième chambre audut étage, dans la petite chambre audit étage, dans une chambre au deuxième étage, dans la deuxième chambre audit étage, dans la petite chambre au même étage, au premier étage dans la grande chambre, dans le cabinet a côté du poel, dans la cuisine au même étage, dans la boutique, dans la cave, sur le balcon
Dans la maison dite la Moresse marché aux poissons n° 107 au grénier, dans la chambre des soldats, Au premier étage au salon, dans la cuisine audit étage, dans la boutique, dans les deux caves, au magasin
dans la remise N° 13, derrière l’auberge a la ville de Vienne place des canoniers, bâtiment vis à vis la maison de Birckicht teintuier au premier étage, au deuxième étage, au grenier, dans la buanderie, dans la remise n° 4 vis à vis le quartier des canoniers, dans la cave, dans la mansade donnant sur le devant, dans une chambre donnant sur le derrière, dans la chambre donnant sur le devant
dans la maison rue du Jeu de paume n° 51 dans l’attelier des menuisiers, Au grenier, dans une chambre au grenier, dans la mansarde
(suite) dans une chambre dans la mansarde de ladite maison rue du Jeu de Paume n° 51 dans le cabinet, dans la chambre a coucher, dans une chambre au premier étage, dans la chambre a côté, dans la remise au même étage, dans la chambre du jardinier, dans l’attelier des serruriers, dans la cuisine au premier étage, dans la chambre des soldats, au grenier
(f° 35) Immeubles. Premièrement une maison ayant vastes magasins et autres appartenances dite à la Moresse situé au marché aux poissons n° 107 et entouré de rues communales, estimée 20.000 fr, acquise par adjudication définitive des ci devant administrateurs du Directoire du District de Strasbourg en date du 27 brumaire 2
Plus une maison et magasin avec petite cour puits et buanderie plce des canoniers faisant face à porte cocheres tant vers la caserne sous n° 4 que sur le fossé dit aux orphelins sous N° 13, d’un côté les maisons des De Weyh, Donzé, d’autre côté l’auberge a la ville de Vienne sur toute sa largeur, estimée 12.000 fr. L’acquisition du terrain sur lequel la maison a été construite a neuf par le défunt est constatée par contrat de vente passé à la Chambre des contrats le 29 novembre 1770
Plus une maison ayant porte cochère cour et puits un magasin avec porte cochere et grande cour ainsi qu’un grand jardin y attenant avec puits le tout sis a Strasbourg fauxbourg de la Krautenau au quartier des Suabes derrière la maison dite au jeu de paume n° 51, entre le Sr Eichborn et ladite maison, d’autre entre les propriétés du Sr Fritz charpentier, de la De Breck et le jardin du Sr Erhard jardinier entre lesquelles derniers ledit enclos a la propriété d’un passage et issue vers le rempart, devant la rue du jeu de Paume, derrière le jardin de l’hospice des orphelins, estimée 20.000 fr ; Titres de propriété, jugement la cour de Strasbourg le 12 octobre 1579, acte s.s.p. du 21 février 1586 et trois actes passés à la Chambre des contrats le 26 février 1677, 7 juin 1702 et 12 décembre 1777
Le petit jardin servant de passage et issue vers le rempart a été acquis par actr reçu Zimmer le 27 floréal 10, tv. 29 même mois, La propriété du petit jardin constatée pac acte reçu Dinckel le 7 prairial 5
corps de biens à Kleinfranckenheim 2400 fr, total des immeubles 54.400 fr, dettes actives – passif total de ce qu’il y a a rapporter par les enfants et héritiers Gintzrot 26.080 fr
acp 100 F° 54-v du 10.7. – acp 107 F° 30 du 19.7. (vacation du 18 juillet)

Louise Elisabeth Cullmann veuve du tonnelier Michel Mannberger vend la maison au marchand bottier Jean Sonntag moyennant 22 000 francs

1810 (25.9.), Strasbourg 10 (52), Not. Zimmer n° 3002, 4596
Louise Elisabeth Cullmann veuve de Michel Mannberger tonnelier, assitée de Jean Chrétien Mannberger son fils sellier carossier
à Jean Sonntag marchand Bottier
une maison avec appartenances et dépendances scise à Strasbourg marché aux poissons n° 101, d’un côté le Sr Müller ferblantier, d’autre, devant et derrière la rue communale – acquis deux tiers par indivis devant le soussigné notaire le 11 floreal 6, que l’autre tiers dans ladite maison est échu à la veuve Mannberger dans la succession d’Anne Marie Weltz sa mère veuve de Jean Chrétien Cullmann sellier – chargé d’une rente foncière de 24 fr à la commune de Strasbourg
(charges, clauses et conditions) 3. ladite maison ne puisse jamais etre vendue ni louée à un sellier carossier ni bourrelier – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 115 f° 135 du 1.10.

Originaire de Gemünden en Palatinat, le cordonnier Jean Sontag épouse en 1801 Marguerite Vallo, native de Merzig en Sarre
Mariage, Strasbourg (n° 249)
Du 19° jour du mois de Germinal l’an IX de la République française, Acte de mariage de Jean Sontag, agé de 27 ans, cordonnier domicilié en cette ville depuis deux ans, né à Gemünden Département de Rhin-Moselle le 28 juillet 1776, fils légitime de feu Jean Sontag, boulanger audit lieu, et de Christine Ranguth, Et de Marguerite Vallo, agée de 34 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Mertzig Département de la Sare le 20 mai 1766, fille légitime de feu Nicolas Vallo, militaire, et de feuë Marie Madeleine Peiffer (signé) Jean Sonntag, Marguerite valo (i 128)

Le marchand de vins Jean Sontag loue une cave au marchand d’herbes Schœnbæchler

1828 (12.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 2
le 10 juin 1828. Bail pour trois années consécutives à dater d’aujourd’hui – le Sr Sonntag marchand de vin
au Sr Schoenbaechler marchand d’herbes
une cave au dessous de sa maison Vieux Marché aux Poissons n° 101 moyennant un loyer annuel de 15 francs

Donation de Marguerite Vallo et testament de Jean Sontag
1831 (24.9.), M° L’Ange
Donation éventuelle par- Marguerite Vallo femme de Jean Sontag Marchand de vins en gros à Strasbourg
en faveur de son mari pour le cas où il lui survivrait, de la propriété de tous les Biens de nature mobilière ou immobilière qu’elle délaissera à la charge de laisser prélever sur les biens une somme de 1000 francs sont elle se réserve de disposer à son gré
acp 205 (3 Q 29 920) f° 146-v du 26.9.
Dépôt par Jean Sonntag, Marchand de vins en gros à Strasbourg, de son testament olographe en date du 31 septembre courant contenant des legs en propriété et en usufruit en faveur de Marguerite Vallo sa femme demeurante avec lui. Ce testament n’est point enregistré
acp 205 (3 Q 29 920) f° 146-v du 26.9.

Jean Sontag meurt en décembre 1831 en délaissant pour seule héritière sa sœur demeurant à Gemünden

1831 (28 & 29.12.), Strasbourg 11 (28), Me L’Ange n° 1236
Inventaire de la succession de Jean Sonntag, marchand de vin décédé le 11 décembre dernier – à la requête de Marguerite Vallo la veuve, commune en biens selon les anciens statuts de la ville comme s’étant mariée le 19 germinal an 9, légataire en toute propriété des meubles de la succession de son mari & en usufruit viager des autres biens meubles immeubles suivant testament olographe du 21 septembre dernier, François Xavier Doss, huissier, exécuteur testamentaire & à la requête de Susanne Sonntag veuve de Joseph Wagner, cultivateur à Gemünden arrondissement de Coblence, sœur et unique héritière de son frère germain
tant dans la maison rue des Mineurs n° 3 dans l’une des caves de laquelle sont les vins que dans la maison rue du Vieux Marché aux Poissons n° 101 appartenant aux époux Sontag
Pièces relatives aux conquets de la communauté, selon acte reçu Zimmer le 29 septembre 1810 Louise Elisabeth Cullmann veuve Mannberger a vendu au défunt la maison sise Vieux Marché aux Poissons n° 101, la veuve Mannberger a acquis les deux tiers indivis de cette même maison de ses cohéritiers dans la succession de sa mère Anne Marie Weltz veuve de Cullmann
deuxième étage dans le salon, dans la grande cave, dans la petite cave, cabinet à côté du salon, deuxième appartement donnant vers les Grandes Boucheries, troisième étage, cuisine, quatrième étage chambre de garçon, corridor, grenier, Premier étage, grand poele, cuisine, deuxième étage pière principale, au rez de chaussée
vins à l’entrepôt, tonneaux et ustensiles 17 024 fr, argent 1005 fr ; meubles meublants, garde robe 2433 fr ; dettes actives 887 fr ; passif 4372 fr
acp 207 (3 Q 29 922) f° 126-v du 6.1. – acp 207 (3 Q 29 922) f° 160-v du 4.1. (sic)

Lors de la liquidation, les deux tiers de la maison reviennent à l’héritière, la veuve étant propriétaire du tiers restant d’après les anciens statuts de la Ville de Strasbourg

1832 (12.7.), Strasbourg 11 (28), Me L’Ange n° 1305
Liquidation et partage de la succession délaissée par Jean Sontag, marchand de vin en gros décédé le 11 décembre 1831 – à la requête de Marguerite Vallo la veuve, à cause de la communauté d’acquets, usufruitière viager de toute la succession du défunt selon son testament, Suzanne Sontag veuve de Joseph Wagner, cultivateur à Gemünden arrondissement de Coblence sœur germaine et unique héritière du défunt, selon l’inventaire dressé par M° L’ange le 28 décembre 1831
Masse active, immeuble de la communauté, une maison à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 101, estimée à un revenu de 800 fr, faisant en capital 16.000 fr
à Susanne Sontag, les deuxième tiers indivis de la maison, 10.666 fr
à la veuve le dernier tiers de la maison, 5333 fr
Enregistrement, acp 211 f° 90 du 16.7.

Marguerite Vallo laisse des héritiers collatéraux. Le rez-de-chaussée de la maison sert de bureau des messageries royales

1834 (9.4.), Strasbourg 11 (29), Me L’Ange n° 1571
Inventaire de la succession de Marguerite Vallo, veuve de Jean Sonntag, marchand de vins en gros, décédée rue du Vieux Marché aux Poissons n° 101 – à la requête de Christophe Wagner son neveu, bottier à Gemünden, arrondissement de Cobence (Prusse Rhénane) légataire universel des biens meubles
Georges Bechel, drapier à Sarrelouis, père et tuteur légal de Sébastien né le 24 octobre 1816 et Jean Baptiste Bechel né le 8 août 1818, seuls enfants existants issus de Marie Anne Hermann, cousine germaine de ladite Vallo, légataires universels par testament public reçu L’Ange le 14 janvier dernier – en présence de Charles Adolphe Roederer, licencié en droit au nom de [bas de pages rongées d’humidité] à Sarrelouis subrogé tuteur
Titres et papiers, inventaire de Jean Sonntag dressé par M° Lange le 28 décembre 1831, partie d’une maison à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 101
meubles au quatrième étage, chambre de domestique, au grenier, dans la cave, dans la cuisine, au second étage chambre à coucher et cabinet a côté, dans le salon, au rez de chaussée bureau des messageries royales, numéraire, 4553 fr – déclarations actives 717 fr, passif 823 fr
Enregistrement, acp 224 f° 109 du 18.4.

Le directeur des messageries Philippe Henrich se rend adjudicataire de la maison moyennant 23 700 francs. Un rapport d’experts est joint au cahier des charges

1835 (15.12.), Strasbourg 10 (90), Me Zimmer
Cahier des Charges du 20 octobre n° 2093 – Adjudication définitive. 1. Jean Paul Detroyes, avoué près le tribunal civil de Strasbourg, au nom de Marie Suzanne Wagner épouse de Pierre Casper, cultivateur à Gemünden arrondissement de Coblence (Prusse Rhénane), 2. Jean Théodore Körttgé, clerc de notaire au nom de Christophe Wagner, bottier à Gemünden tant en son nom et qu’administrateur des biens de ses quatre enfants Elisabeth Marguerite, Christophe, et Frédéric, 3. Amboise François Xavier Ackermann, avoué au nom de Georges Bechel, drapier à Roden près Sarrelouis (Prusse Rhénane) usufruitier légal des biens de ses deux enfants mineurs Sébastien et Jean Baptiste, 4. Jean Frédéric Roser, licencié en droit, mandataire de Nicolas Havener à Sarrelouis tuteur des mineurs Bechel – Jugement préparatoire du 10 août dernier entre les conjoints Casper demandeurs (…), rapport d’experts du 19 août dernier et jugement du 31 août
Philippe Henrich, directeur des messageries de Strasbourg, pour 23.700 francs
Désignation de la maison à vendre. une maison consistant en un seul corps de bâtiment à rez de chaussée et trois étages avec caves et combles et toutes appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 101, estimée à 13 000 francs, d’un côté Sr Müller ferblantier des trois autres côtés la rue communale – Etablissement de la propriété, a appartenu à Louise Elisabeth Cullmann veuve de Michel Mannberger, tonnelier, qui en a recueilli un tiers dans la succession de sa mère Anne Marie Weltz veuve de Jean Chrétien Cullmann, sellier, et acquis deux tiers suivant acte reçu Zimmer le 30 avril 1798 (11 floréal an 6), la veuve Mannberger a vendu ledit immeuble à Jean Sonntag, marchand bottier, par acte passé devant Me Zimmer le 29 septembre 1810 pendant le mariage avec Marguerite Vallo avec laquelle il était marié sous le régime de la communauté légale, partageable à deux tiers er un tiers. Les deux tiers sont avenus à sa sœur germaine et unique héritière Marie Susanne Sonntag domiciliée à Gemünden veuve de Joseph Wagner, cultivateur, le dernier tiers à la veuve suivant liquidation dressée par M° L’Ange le 12 juillet 1832. La veuve Wagner est décédée le 5 mai 1833 laissant pour seuls héritiers naturels ses deux enfants Marie Susanne femme de Pierre Casper, cultivateur à Gemünden, et Christophe Wagner, bottier, le tiers indivis à la De Casper le second tiers serait naturellement avenu à Christophe Wagner mais par testament reçu Me Thüring à Simmeren arrondissement de Coblence le 1 mai 1833 elle a légué aux quatre enfants de Christophe Wagner nommés Elisabeth, Marguerite, Christophe et Frédéric la nue propriété de la part qui serait échue à Christophe Wagner, grevé d’usufruit viager au profit de Christophe Wagner. Le tiers ayant appartenu à la veuve Sontag née Vallo actuellement propriété de Sébastien Bechel et Jean Baptiste Bechel deux seuls enfants existants du mariage de Georges Bechel, drapier à Roden près Sarrelouis, et Anne Marie Herrmann légataires universels par testament reçu Me L’Ange le 14 janvier 1834, et inventaire dressé le 9 avril 1834. L’immeuble est chargé d’une rente foncière communale au profit de la ville de Strasbourg de 23,60 francs et ne pourra jamais être vendu ni loué à un sellier carrossier ni bourrelier – Adjudication préparatoire du 3 décembre à Frédéric Flaxland
Rapport d’experts du 19 août. Philippe Jacques Hennenberg, Jean Frédéric Klinck et Chrétien Auguste Arnold tous trois architectes (…) consiste en un seul corps de bâtiment à rez de chaussée et trois étages ayant deux faces en maçonnerie et la troisième en galandure. Dessous se trouvent deux caves sous solives et dessus un comble à trois greniers avec couverture en tuiles doubles. Le rez de chaussée renferme un bureau, un cabinet, un couloir, une cage d’escalier, un cabinet d’aisances et les escaliers des deux caves. Le premier étage contient une cage d’escalier, renferme une pompe deux chambres dont l’une à alcove et une cuisine avec chaudière à lessive. Le long de cet étage et sur la face principale se trouve un balcon. Le second étage est composé d’une cage d’escalier et de trois chambres. Le troisième étage renferme une cage d’escalier, quatre chambres et une cuisine. Dessus comble à trois greniers couverts comme il est dit. Le premier des greniers renferme trois galetas et une cuisine plus la cage d’escalier. Cette dernière se prolonge jusqu’au troisième grenier et est séparé des deux greniers supérieurs par une clôture en planches, estimé à 13.000 francs
Enregistrement, acp 236 f° 76-v du 16.12.

Fils de fripier, Philippe Heinrich épouse en 1831 Julie Emilie Haan, fille de boucher
1831 (2.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3797
Contrat de mariage – Philippe Heinrich, directeur des messageries Notre Dame des Victoires à Paris à Strasbourg fils de feu Philippe Heinrich, fripier, et de Salomé Dorothée Roth
Julie Emilie Haan, fille de Philippe Jacques Haan, boucher, et de Marie Barbe Decker
art. 2, apports du futur, une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue des Serruriers n° 18, d’un côté le Sr Letz cordonnier, d’autre le Sr Schenckel relieur, derrière le Sr Schulmeister boulanger – acquise par le futur époux du Sr Schumann, professeur de musique par acte passé hier devant le notaire Noetinger
acp 204 (3 Q 29 919) f° 73-v du 6.6. portant réserve d’apport et des habillements et linges propres à chacun, communauté d’acquêts partageable par moitié, au décès de l’un deux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé, don de survie par le futur à la future d’une somme de 1200 francs
le futur se constitue en propre une valeur mobiliere de 12.481 francs, plus une maison rue des serruriers N° 18
les père et mère de la future épouse lui constituent en dot en meubles et numéraire 3728 francs
dans le cas où le futur viendrait à perdre sa place, les père et mère font donation à leur fille sur sa tête d’une rencte viagère annuelle de 500 francs qui sera servie tant que le futur restera sans place et qui cessera lorsqu’il en obtiendra une nouvelle la future épouse se constitue en propre en bijoux et argenterie

Philippe Heinrich meurt en avril 1840
1840 (21.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Philippe Heinrich, ancien directeur de messageries, décédé le 3 avril dernier – à la requête de Julie Emilie Haan la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Hickel notaire à Strasbourg le 2 juin 1831, mère et tutrice légale de ses trois enfants Emile Philippe Jules, Emilie Julie, Wilhelmine Pauline
continuation f° 52 du 6.8. (vacation du 31 juillet) une maison à Strasbourg place des Orphelins n° 17, 18, 19 – une campagne à Osthoffen
Enregistrement, acp 278 F° 61 du 1.6

Julie Emilie Haan meurt en 1861 en délaissant trois enfants
1861 (18.6.) M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Julie Emilie Hann, veuve Philippe Heinrich directeur des messageries à Strasbourg, décédée le 26 mars dernier, dressé à la requête de 1) Emile Philippe Jules Heinrich, ingénieur à Strasbourg, 2) Wilhelmine Pauline Heinrich, épouse de Charles Théodore Burckhardt, négociant à Strasbourg, 3) ce dernier comme tuteur d’Emilie Julie Heinrich, interdite
acp 499 (3 Q 30 214) f° 92-v du 24.6. (succession déclarée le 21 août 1861) Il dépend de la succession 1) moitié du mobilier de la communauté, estimée 1018, 2) mobilier pour 507, 3) argent 942, 4) créances 4600
Une maison sise à Strasbourg place des Orphelins N° 17, 18 et 19
Rapport de Mad. Burckhardt 10.000, rapport du fils 11.000, Intérêts et loyers 874 – Passif 4146 francs

Philippe Heinrich et Julie Haan vendent la maison à Albert Victor Hugues Ottmann, Adalbert Gédéon Edouard Ottmann et Rodolphe Henri Edmond Ottmann, négociants sous la raison de commerce Ottmann et fils

1840 (26.3.), Strasbourg 8 (anc. cote 69), Me Zeyssolff n° 293
Philippe Heinrich, ancien directeur de messageries, et Julie Haan
MM Albert Victor Hugues Ottmann, Adalbert Gédéon Edouard Ottmann et Rodolphe Henri Edmond Ottmann, négociants sous la raison de commerce Ottmann et fils
Désignation de l’immeuble, une maison consistant en un seul corps de bâtiment à rez de chaussée et trois étages avec cave et combles et toutes appartenances, dépendances sise à Strasbourg au Vieux Marché aux Poissons n° 101, d’un côté le Sr Müller ferblantier des trois autres côtés la rue communale – Etablissement de la propriété, provenant adjudication sur les héritiers Jean Sontag, marchand bottier ensuite marchand de vins, et Marguerite Vallo, suivant acte reçu Zimmer le 15 décembre 1835 transcrit au bureau des hypothèques volume 301 n° 55, lesdits héritiers nommés 1. Marie Susanne Wagner épouse de Pierre Caspar, cultivateur à Gmünden arrondissement de Coblence (Prusse rhénane), 2. Elisabeth, Marguerite, Christophe et Frédéric Wagner, enfants mineurs de Christophe Wagner, bottier audit lieu, 3. Sébastien Bechel et Jean Baptiste Bechel, enfants mineurs de Georges Bechel, drapier à Rodern près Sarrelouis. Après le décès du Sr Sontag, ses héritiers étaient pour deux tiers sa sœur germaine demeurant à Gmünden veuve de Joseph Wagner, cultivateur, pour un tiers la De Sontag née Vallo suivant liquidation dressée par Me L’Ange le 12 juillet 1832. La veuve Wagner est décédée le 5 mai 1833 laissant pour héritiers naturels ses deux enfants Marie Susanne femme de Pierre Caspar et Christophe Wagner, bottier, la De Caspar venant ab instestat à la succession de sa mère en recueillit la moitié dans laquelle moitié se trouvait celle des biens à la liquidation précitée du 12 juillet 1832, le second tiers appartenant à la De Wagner serait naturellement venu à Christophe Wagner son fils mais par Testament devant Me Thüring à Simmern arrondissement de Coblence du 1 mai 1833 la veuve Wagner a légué aux quatre enfants issus de Christophe Wagner susnommé la nue propriété de toute la part des biens de la veuve Sontag qui seraient échus à Christophe Wagner, le tiers appartenant à la De Sontag née Vallo il était devenu la propriété de Sébastien Bechel et Jean Baptiste Bechel les deux seuls enfants encore existants du mariage de Georges Bechel, drapier à Roden près Sarrelouis, légataires universels par testament public reçu Me L’Ange le 14 janvier 1834 sont entrés en possession par jugement du tribunal civil en date du 12 février 1835. La De Sontag l’a acquis de Louise Elisabeth Cullmann veuve de Michel Mannberger, tonnelier à Strasbourg suivant vente passée devant Me Zimmer le 29 septembre 1810, la veuve Mannberger recueilli un tiers dans la succession de sa mère Anne Marie Waltz veuve de Chrétien Cullmann, sellier, et acquis deux tiers des représentants de la veuve Cullmann suivant acte reçu Zimmer le 30 avril 1798 (11 floreal 6) – moyennant 20.000 francs

Henri Ottmann (Rodolphe Henri Edmond Ottmann) épouse en 1839 Julie Keller
1839 (26.8.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 59
Contrat de mariage – Rodolphe Henri Edmond Ottmann, négociant à Strasbourg, fils de Philippe Daniel Ottmann, propriétaire en cette ville, et de Marguerite Barbe Baehr
Julie Keller fille de défunt Jean Jacques Keller, propriétaire et de Marguerite Salomé Seiffert
communauté réduite aux acquets
Enregistrement de Strasbourg, acp 271 F° 16 du 2.9.

Inventaire des apports
1840 (27.2.), Strasbourg 8 (anc. cote 69), Me Zeyssolff n° 251
Inventaire des apports de Rodolphe Henri Edmond Ottmann, négociant, et Julie Keller, contrat de mariage reçu par le notaire rédacteur le 26 août 1839
Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 26 du 28.2.

Victor Ottmann (Albert Victor Hugues Ottmann) épouse en 1842 Célestine Burckhardt. Le futur époux apporte en mariage le tiers des deux maisons acquises avec ses frères. Son père lui fait donation de la moitié de sa maison rue de la Lie.

1842 (5.5.), Strasbourg 8 (64), Me Zeyssolff n° 1150
Contrat de mariage – Ont comparu I. M. Albert Victor Hugues Ottmann, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Philippe Daniel Ottmann, ancien négociant, demeurant en la même ville, et de De Marguerite Barbe Baer, son épouse décédée, procédant en son nom, du consentement de son père, comme futur époux d’une part, M. Ottmann père stipulant aux présentes à cause de la constitution de dot qu’il va faire à son fils
II. Dlle Célestine Burckhardt, fille mineure et légitime de M. Jean Léonard Burckhardt, propriétaire et de De Marie Salomé Blessig, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg stipulant en son nom du consentement sous l’assistance et autorisation de ses père et mère présens comme future épouse d’autre part, M. & Mad. Burckhardt comparaissant en outre en leur nom personnel à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire à leur fille

Article VII. Les biens que le futur époux déclare apporter en mariage consistent en (…) un tiers par indivis à la maison et dépendances sise en cette ville vieux marché aux poissons N° 101, d’un côté M Müller, des trois autres côtés communal
un tiers par indivis à la maison et dépendances sise en cette ville rue de la Douane N° 18 formeant le coin de la rue du bateau, attenant à la propriété Ottmann
Les deux maisons ont été acquises par M. Ottmann conjointement avec MM. Edouard Ottmann et Henri Ottmann, négociants de Strasbourg, ses frères, chacun de pour un tiers. La première de M. Philippe Heinrich ancien directeur de messageries et de De Julie Hahn époux à Strasbourg suivant contrat passe devant le soussigné notaire Zeyssolff qui en a la minute le 26 mars 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 avril suivant volume 359 N° 4 à charge d’une inscription d’office volume 323 N° 259. La seconde de M. Jean Paul Moser, propriétaire à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit notaire le 2 janvier 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 janvier 1841 volume 366 numéro 25 à charge d’une inscription d’office volume 238 numéro 190.
Article VII. En considération du mariage M. Ottmann père fait donation entre vifs irrévocable et constutue en dot en avancement de sa succession à M. Ottmann son fils, futur époux, acceptant, 2° de la moitié indivise d’une maison et dépendances sise à Strasbourg rue de la lie N° 8, attenant à la propriété de M. Ehrenfeuchter d’un côté et par derrière , de l’autre à M. Eberlé, évaluée pour la percepton de droits d’enregistrement à un revenu annuel de 75 francs en capital 1500 francs. Cet immeuble appartient à M. Ottmann pour en avoir hérité se feu son père M. Pierre Daniel Ottmann, vivant ancien négociant en cette ville, ainsi qu’il est à voir par la liquidation dressée de sa succession par M. Zimmer ancien notaire à Strasbourg en date au commencement du 4 juin 1823
acp 298 (3 Q 30 013) f° 25 – communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié. Les apports du futur consistent en meubles & objets mobiliers d’une valeur de 2032, argenterie 609, argent comptant 8100, un tiers d’intérêts dans la maison de commerce de Strasbourg sous la raison Ottmann & fils, un tiers dans une maison et dépendances à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 101, un tiers indivis d’une maison à Strasbourg rue de la douane n° 18 et de la part héréditaire ou le 5° dans la succession de sa mère non encore liquidée
Déclaration d’une dettes passives de 4300 francs
Donation en avancement d’hoirie par M. Ottmann père au futur acceptant 1° d’une somme de 3000, de la moitié indivise d’une maison à Strasbourg rue de la Lie N° 8 évaluée à un capital de 1500
Donation par les père et mère de la future épouse à celle-ci acceptant en avancement d’hoirie I. de 5000 francs comptant, II. les meubles, linge, literie et une valeur de 4027 francs
Donation par le futur en cas de survie sans enfant d’une somme de 3000 francs à prélever sur le plus clair de sa succession. Donation mutuelle entre les futurs de la jouissance gratuite et viagère au profit du prémorant d’eux de toute la succession du prémourant à charge de faire dresser inventaire. Cette donation sera réductible en cas d’existence d’enfants de ce mariage.
La donation de la maison au futur époux est faite moyennant 1500 francs dont il fera état à la succession de son père

Edouard Ottmann (Adalbert Gédéon Edouard Ottmann) épouse en 1842 Caroline Kopp. Le futur époux apporte en mariage le tiers des deux maisons acquises avec ses frères. Son père lui fait donation de l’autre moitié de sa maison rue de la Lie.

1842 (5.5.), Strasbourg 8 (64), Me Zeyssolff n° 1151
Contrat de mariage – Ont comparu I. M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Philippe Daniel Ottmann, ancien négociant, demeurant en la même ville, et de feu De Marguerite Barbe Baer, agissant en son nom, du consentement de son père, comme futur époux d’une part, M. Ottmann père stipulant aux présentes à cause de la constitution de dot qu’il fera ci après à son fils
II. Dlle Caroline Kopp, majeure d’ans, fille légitime de M. Jean Louis Kopp, fabricant de toiles cirées et de De Caroline Trautmann, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, procédant en son nom du consentement sous l’assistance et autorisation de ses père et mère, comme future épouse d’autre part, M. & Mad. Kopp comparaissant en outre en leur nom personnel à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire à leur fille

Article VII. Les biens que le futur époux déclare apporter en mariage consistent en (…) un tiers par indivis à la maison et dépendances sise en cette ville rue de la Douane N° 18 formeant le coin de la rue du bateau, attenant à la propriété Ottmann
un tiers par indivis à la maison et dépendances sise en cette ville vieux marché aux poissons N° 101, d’un côté M Müller, des trois autres côtés communal
Ces deux maisons ont été acquises par M. Ottmann conjointement avec MM. Victor Ottmann et Henri Ottmann, négociants de Strasbourg, ses frères, chacun de pour un tiers. La première de M. Jean Paul Moser, propriétaire à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant le soussigné notaire Zeyssolff qui en a la minute le 2 janvier 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 janvier 1841 volume 366 numéro 25 à charge d’une inscription d’office volume 238 numéro 190. La seconde de M. Philippe Heinrich, ancien directeur de messageries et de De Julie Hahn, époux à Strasbourg suivant contrat passe devant ledit notaire Zeyssolff le 26 mars 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 avril suivant volume 359 N° 4 à charge d’une inscription d’office volume 323 N° 259
Article VII. En considération du mariage M. Ottmann père fait donation entre vifs irrévocable et constutue en dot en avancement de sa succession à M. Ottmann son fils, futur époux, acceptant, 2° de la moitié indivise d’une maison et dépendances sise à Strasbourg rue de la lie N° 8, attenant à la propriété de M. Ehrenfeuchter d’un côté et par derrière , de l’autre à M. Eberlé, évaluée pour la percepton de droits d’enregistrement à un revenu annuel de 75 francs en capital 1500 francs. Cet immeuble appartient à M. Ottmann pour en avoir hérité se feu son père M. Pierre Daniel Ottmann, vivant ancien négociant en cette ville, ainsi qu’il est à voir par la liquidation dressée de sa succession par M. Zimmer ancien notaire à Strasbourg en date au commencement du 4 juin 1823
acp 298 (3 Q 30 013) f° 25-v – communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié. Les apports du futur consistent en meubles & objets mobiliers d’une valeur de 1982, argenterie 358, argent comptant 8100, un tiers d’intérêts dans la maison de commerce de Strasbourg sous la raison Ottmann & fils, un tiers indivis d’une maison à Strasbourg rue de la douane n° 18, un tiers dans une maison et dépendances à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 101, et de la part héréditaire ou le 5° dans la succession de sa mère non encore liquidée
Déclaration d’une dettes passives de 4300 francs
Donation par M. Ottmann père au futur acceptant en avancement d’hoirie 1° d’une somme de 3000, de la moitié indivise d’une maison à Strasbourg rue de la Lie N° 8 évaluée à un capital de 1500. Cette donation est faite moyennant 1500 francs dont il fera état à la succession de son père
Donation par les père et mère de la future épouse à celle-ci acceptant en avancement d’hoirie I. d’un trousseau, meubles, linge, literie et une valeur de 3379 francs, II. de 1307 francs comptant, III. et de créances actives dues en vertu de titres authentiques en bonne forme, ensemble 9093, total général 13.779.
Donation 1° par le futur en cas de survie d’une somme de 3000 francs à prélever sur le plus clair de sa succession, 2° entre les futurs par le prémorant au profit du survivant de la jouissance gratuite et viagère de toute la succession du prédécédé. Cette donation sera réductible en cas d’enfants.

Célestine Burckardt et Victor Ottmann font dresser un inventaire de séparation de biens
1869 (28.4.) Strasbourg 6 (99), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5933
Inventaire après la séparation de biens d’entre Madame Célestine Burckardt épouse de M. Albert Victor Hugues Ottmann, négociant demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg et de mondit sieur Ottmann
L’an 1869 le mercredi 28 avril à deux heures de relevée, à Strasbourg en la demeure de Mad° Ottmann, à la requête de Madame Célestine Burckardt épouse séparée quant aux biens de M. Albert Victor Hugues Ottmann, négociant, agissant en conséquence du jugement qui a prononcé leur séparation de biens rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 19 avril présent mois (…) Mad. Ottmann assistée de M. Valentin Ferdinand Schnéegans, avoué près ledit tribunal demeurant à Strasbourg, son conseil
Et en présence de 1. M. Ottmann ci-dessus nommé, 2. Et. M. Léopold Mendel, arbitre de commerce, demeurant à Strasbourg, ce dernier agissant en qualité de syndic définitif de la faillite de la société de commerce ayant existé à Strasbourg sous la raison sociale « Ottmann & Fils » et composée de M. Ottmann susnommé et de M. Henri Ottmann négociant demeurant autrefois à Strasbourg
Le tout trouve dans diverses localités faisant partie d’une grande maison sise à Strasbourg rue de la Douane N° 3 et rue du Bateau N° 4 propre à M Ottmann où M. et Mde Ottmann ont leur habitation.
acp 582 (3 Q 30 297) f° 65 du 1.5. – communauté de biens suivant contrat de mariage reçu Zeyssolff le 5 mai 1842. Il résulte que les reprises qu’elle est en droit d’exercer s’élèvent à 41.350 francs

1868 (10.6.), M° Roessel
Consentement par Albert Victor Hugues Ottmann négociant et Christine Burckhardt sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Anne Louise Ottmann sans état majeure à Strasbourg avec Frédéric Oscar Wolff ingénieur à Leipsick
acp 571 (3 Q 30 286) f° 83 du 11.6.

Victor Ottmann, Edouard Ottmann et Henri Ottmann dissolvent leur société
1867 (26.9.), Strasbourg 8 (79), Not. Gustave Edouard Loew n° 2411
Dissolution de société – Ont comparu 1° Mr Victor Ottmann, d’une part, 2° Mr Edouard Ottmann, de seconde part, 3° Et Mr Henri Ottmann de troisième part, les trois négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels oont pas ces présentes déclaré d’un commun accord consentir à la dissolution pure et simple à compter du 30 septembre courant de la société en nom collectif qui avait été formée entre eux sous la raison « Ottmann et fils » pour l’exploitation à Strasbourg d’une maison de commerce s’occupant des affaires de commission et d’expédition.
Mr Victor Ottmann, l’un des comparans, sera chargé de la liquidation des affaires de la société.
acp 566 (3 Q 30 281) f° 73-v du 28.9.

Victor Ottmann et son fils Henri Adolphe Ottmann constituent une nouvelle société sous la même raison sociale (dont fait partie la maison)

1867 (9.10.), Strasbourg 8 (79), Not. Gustave Edouard Loew n° 2426
Acte de société – Ont comparu 1° Mr Victor Ottmann, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part, 3° Et Mr Henri Adolphe Ottmann, son fils, majeur, commis-négociant demeurant et domicilié en ladite ville, d’autre part, lesquels, désirant former entre eux une société en nom collectif qui aura pour but l’exploitation d’une maison de commerce s’occupant des affaires de commission & d’expédition, en ont arrêté les conditions ainsi qu’il suit, savoir
Article premier. Il y aura entre MM Victor Ottmann et Henri Adolphe Ottmann société en nom collectif pour l’exploitation d’une maison de commerce s’occupant des affaires de commission et d’expédition.
Article deuxième. Cette société est contractee pour une durée de neuf années & neuf mois qui ont commende le 30 novembre 1867 et finiront le 30 juin 1877. Ette existera sous la raison « Ottmann et fils »
Article troisième.M. Victor Ottmann apporte à la société son avoir social dans l’anciene maison de commerce qui avait existé à Strasbourg entre lui et MM. Edouard Ottmann & Henri Ormann, es deux frères également sous la raison siclaile « Ottmann et fils » et qui été dissoute à partir di 30 septembre 1867 suivant acte passé devant M° Loew, notaire soussigné et un collègue le 26 septembre 1867 enregistré
(…) Fait et passé à Strasbourg au bureau de M. Victor Ottmann rue de Sébastopol N° 8.
acp 566 (3 Q 30 281) f° 94 du 9.10.

Le tribunal de commerce déclare la société en faillite le 22 février 1869. Henri Ottmann se rend adjudicataire de la maison.

1869, Strasbourg 6 (99), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5946
Cahier des charges du 12 mai – Enonciation du jugement ordonnant la vente. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville le 20 avril 1859 enregistré, sur requête à lui présentée par M. Henri Engelhard, avoué près ledit tribunal, demeurant à Strasbourg, sur les poursuites de 1° M. Léopold Mendel, arbitre de commerce, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de syndic définitif de la faillite des Sieurs Albert-Victor-Hugues Ottmann et Henri-Adolphe Ottmann fils, les deux négociants domiciliés à Strasbourg associés sous la raison sociale « Ottmann & Fils », 2°, Albert-Victor-Hugues Ottmann, ci-dessus dénommé, qualifié et domicilié, 3° Adalbert Gédéon Edouard Ottmann négociant, 4° Rodolphe Henri Edmond Ottmann,directeur des messageries impériales à Strasbourg, ces deux derniers demeurant et domiciliés à Strasbourg, il a été ordonné que par M° Roessel, notaire soussigné à ce commis, il sera procédé dans les formes prescrites par la loi à la vente de la première des maisons, ci après décrites et à la vente par licitation des deux maisons ci après désignées sous les articles deux et trois.

Désignation des maisons à vendre. Article premier. Une grande maison (…) rue de la Douane n° 3 ancien n° 19 (…)
Article deux. Une maison rue de la Douane n° 1 autrefois n° 18 (…)
Article trois. Une maison consistant en un seul corps de bâtiment à rez de chaussée et trois étages, mansarde, terrasse, cave, pompe, droits et dépendances, sise à Strasbourg sur la place du vieux-marché-aux-poissons n° 5 autrefois n° 101, de l’autre côté la rue de l’Etal où elle porte le n° 6 du troisième côté ladite place et par derrière M Wittmann.
Etablissement de la propriété. La maison ci-dessus désignée sous l’article premier et le tiers indivis des deux autres maisons décrites sous les articles deux et trois dépendent et font partie de l’actif personnel de M. Albert-Victor-Hugues Ottmann, susnommé, qui était associé avec M. Henri-Adolphe Ottmann son fils, négociant demeurant à Strasbourg sous la raison sociale  » Ottmann et fils « , société qui a été déclarée en état de faillite suivant jugement rendu par le tribunal de commerce de Strasbourg le 22 février 1849, enregistré. Les deux autres tiers indiis desdites maisons décrites sous les articles deux et trois appartiennent à MM. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann & Rodolphe Henri Edmond Ottmann, les deux également susnommés. Le tiers appartenant à ce dernier dans lesdites deux maisons fait partie de la communauté de biens qui existe entre lui & Mad. Julie Keller son épouse. Et sur les poursuites de MM. Medel et Ottmann, le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg par jugement du 27 avril dernier précité a ordonné la vente de la première maison susdésignée & la vente par formee de licitation des maisons indvises entre MM. Ottmann décrites ci-dessus sous les articles deux et trois.
Origine de la propriété de l’article premier (…)
Origine de la propriété de l’article deux (…)
Origine de la propriété de l’article trois. Du chef de M. Ottmann. MM. Ottmann ont acquis la maison dérite sous l’article trois de M. Philippe Heinrich, ancien directeur de messageries, et de D° Julie Haan, son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Zeyssolff, alors notaire à Strasbourg, déjà nommé, le 26 mars 1840, transcrit au bureau des hypothèques le 11 avril 1840 vol. 359 N° 4 et inscrit d’office vol. 323 n° 159.. Cette acquisition a eu lieu pour le prix principal de 20.000 francs (…) Il a été déclaré au notaire soussigné 2° que la rente qui était due à la Ville de Strasbourg a été rachetée le 10 octobre 1843.
Du chef de M. Heinrich. La vente qu’on vient d’analyser du 26 mars 1840 renferme les déclarations suivantes, relatives à l’origine antérieire de ladite maison, savoir M. Heinrich s’en était rendu adjudicataire sur les héritiers de Jean Sontag, marchand bottier ensuite marchand de vins, et Marguerite Vallo, son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg en vertu d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg, le 15 décembre 1835, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 janvier 1835 vol. 301 n° 55 et inscrit d’office vol. 247 n° 429 pour la somme de 23.700 francs. Lesdits héritiers nommés Marie Susanne Wagner épouse de Pierre Caspar, cultivateur à Gemünden (Prusse rhénane), Elisabeth, Marguerite, Christophe et Frédéric Wagner, enfants mineurs du Sr Christophe Wagner, bottier audit Gemünden, Sébastien Bechel et Jean Baptiste Bechel, enfants mineurs de Georges Bechel, drapier à Boden près Sarrelouis, venant aux successions des époux Sonntag dans les proportions sui vont être déterminées. Après le décès du Sr Sontag, sa part dans ladite maison égale aux deux tiers est échue à sa sœur germaine et unique héritière Marie Susanne Sonntag domiciliée à Gemünden, veuve de feu Joseph Wagner cultivateur audit lieu, l’autre tiers au même immeuble étant avenue en propriété à la De Sonntag née Vallo demeurant à Strasbourg ainsi qu’il est établi par un acte de liquidation dressé contradictoirement entre lesdites veuve Sonntag & Wagner par Me L’Ange alors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1832.
La veuve Wagner étant décédée le 5 mai 1833 laissa pour ses seuls héritiers ses deux enfants légitimes Marie Susanne Wagner femme de Pierre Caspar et Christophe Wagner, bottier déjà nommé. La De Caspar venant ab instestat à la succession de sa mère en a recueilli la moitié dans laquelle moitié s’est trouvée comprise celle des biens qu’aux termes de la liquidation précitée du 12 juillet 1832, la défunte De Wagner a hérité du Sr Sonntag son frère et par conséquent la moitié dans les deux tiers indivis de ladite maisonn ce qui faisait pour la De Caspar un tiers indivis dont elle était propriétaire audit immeuble. Le second tiers qui avait appartenu à la De Wagner dans ladite maison serait naturellement revenu à son fils Christophe Wagner déjà nommé mais par testament public reçu par Me Thüring, notaire à Simmern arrondissement de Coblence (Prusse Rhénane) le premier mai 1833 (…) ladite Dame veuve Wagner a légué aux quatre enfants dudit Christophe Wagner susnommé la nue propriété de toute la part des biens provenant de la succession du Sr Sonntag et qui seraient échus au Sr Christophe Wagner dans la succession de la testatrice et n’a laissé au Sr Wagner que l’usufruit viager de cette même part. en sorte que le seond tiers qui avait appartenu à la femme Wagner dans la maison dont s’agit appartenait aux quatre enfants mineurs Wagner pour la nue propriété et pour la jouissance au profit de leur père. Quant au tiers ayant appartenu à la D° Sontag née Vallo il était devenu la propriété de Sébastien Bechel et Jean Baptiste Bechel, les deux susnommés, seuls enfants encore existant du mariage de Georges Bechel, drapier demeurant à Roden près Sarrelouis, et de la D° Anne Marie Humann, lesdits mineurs en qualité de légataires à titre universel avec droit d’accroissement de tous biens immeubles dépendant de la succession de feu ladite De Sontag ainsi qu’il résulte du testament public de cette Dame reçu par Me L’Ange qui en a la minute et son collègue notaires à Strasbourg le 14 janvier 1834, enregistré, et de l’inventaire dressé après le décès de la même D° Sontag par devant M° Lange le 9 avril 1834. Ledits légataires ont été envoyés en possession des legs à eux fait par cette Dame en vertu d’un jugement du tribunal civil de Strasbourg du 12 février 1835, passé en force de chose jugée.
Du chef de Mad. Sontag. M. Sonntag s’était rendu acquéreur de la maison dont s’agit sur Mad. Louise Elisabeth Cullmann, veuve de feu Michel Mannberger, en son vivant tonnelier à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente reçu par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1810. (…)
Du chef de Mad° Mannberger. Cette dernière en avait été propriétaire pour avoir recueilli un tiers dans dans la succession de sa mère D° Anne Marie Waltz, veuve de feu Jean Chrétien Cullmann, en son vivant sellier à Strasbourg, et en avoir acquis les deux autres tiers des autres représentants de ladite défunte veuve Cullmann ainsi que le constate un contrat de vente reçu par M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 30 avril 1798 (…).
Charges, clauses et conditions. Que dans le logement occupé dans la maison décrite sous l’article premier (…)
Mises à prix. Les maisons à vendre seront exposées aux enchères sur les mises à prix détermines par le jugement, savoir l’article premier sur la mise à prix de 75.000 francs
l’article deux sur la mise à prix de 20.000 francs
l’article trois sur la mise à prix de 20.000 francs
N° 5947, Dépôt du 12 mai 1869. – Etat civil des vendeurs. Et en exécution dudit cahier des charges, les comparants déclarent sous les peines de Strasbourg que M. Albert-Victor-Hugues Ottmann était marié en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts avec Mad. Célestine Burckhardt son épouse demeurant avec lui à Strasbourg aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 5 mai 1842, enregistré, mais qu’il est séparé de biens d’avec elle suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 19 avril 1869 exécuté par l’inventaire et la liquidation des reprises de Mad. Ottmann dressé par M° Roessel l’un des notaires soussignés à ce commis le 28 du même mois,
que M. & Mad. Edouard Ottmann sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Zeyssolff le 5 mai 1842,
que M. & Mad. Henri Ottmann sont également mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant ledit M° Zeyssolff le 26 août 1839. Que M. Edouard Ottmann était investi de la tutelle de M. Otton Seib, actuellement majeur négociant demeurant à Strasbourg mais qu’il a été déchargé de cette tutelle ainsi qu’il l’a présentement affirmé aux notaires soussignés.
N° 5983. Adjudication du 15 juin 1869. (…) Art. 1° à M. Guillaume Ernest Lauth, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg pour le prix principal de 90.500 francs (signé) Ernest Lauth
Article 2, à M. Guillaume Ernest Lauth, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg pour le prix principal de 31.500 francs
Article 3, à Rodolphe Henri Edmond Ottmann, l’un des colicitants pour le prix principal de 35.200 francs
acp 578 (3 Q 30 293) f° 179-v du 15.5. – Adjudication acp 583 (3 Q 30 298) f° 85 du 23.6.

La maison est inscrite au cadastre sous le nom de Martin Muller à l’exercice 1871.
Native de Colmar, Marie Louise Adèle Angélique Keller femme du jardinier botaniste Martin Müller meurt en 1875 en délaissant cinq enfants. La maison au Vieux-Marché-aux-Poissons figure à l’inventaire de même qu’une propriété au Heyritz. Martin Müller est directeur du jardin botanique à la naissance de son fils en 1853.

1875 (10. u. 12. Juli), M° Holtzapffel
Inventar der Gemeinschaft die zwischen Martin Müller, Kunstgärtner und Maria Louise Adele Angelica Keller seiner Ehefrau zu Straßburg und vom Nachlass dieser letzteren den 15. Januar 1875 gestorben, errichtet 1) durch den Wittwer handelnd als Theilnehmer der halben Gütergemeinschaft ohne Ehevertrag, und als Nutznieser des Nachlasses seiner verstorbenen Ehefraun nach Akt von Notar Noetinger vom 29. März 1867.
und als Vormund von Frantz Joseph Johann August Müller, Maria Frantz Joseph und Maria Johanna Müller, 2) Maria Ludwig August Müller, Kunstgärtner zu Straßburg, 3° Felix Martin Müller Kunstgärtner zu Straßburg
acp 642 (3 Q 30 357) f° 6 du 14.7. n° 2378 (Nachlass erklärt den 14. Juli 1875, Bd. 118 N° 290) Gemeinschaft, Mobilien und Pflantzen 8417, Geld 400, Ausstände 1578
Ein Gut Bann von Straßburg Gewand Heyritz
16 A Feld, nehmlich Gewand
70 a 64 Terrain nehmlich Gewand
Ein Haus zu Straßburg alter Fischmarkt N° 5
Passiv Masse 17.460
Ersatz der Verstorbenen 600, Ersatz des Hn Müller 4524
Nachlaß, Kleidung 240
Ein Haus zu Colmar Johanngaß N° 1

Décès, Strasbourg (n° 145)
Den 16. Januar 1875. Sterbe-Urkunde von Maria Luise Adelheid Angelike Keller, 50 Jahre, gestorben vor dem Spital Thor N° 16 Stadtbann Strassburg den 15. Januar 1875 um 9 Uhr vormittags, geboren zu Colmar (Ober Elsaß) wohnhaft vor dem Spital Thor, Gattin von Martin Müller, 55 Jahr alt, Kunstgärtner vor dem Spitalthor wohnhaft, eheliche Tochter von weiland Johann Baptist Müller [sic] Kunstgärtner und weiland Maria Luise Brendle. Auf die vorstehende Erklärung, welche mir gemacht ist durch August Müller, alt 22 Jahre, Kunstgärtner vor dem Spitalthor, welcher angab, er sei Sohn der Verstorbenen (i 39)

Testament par lequel Angélique Keller assure à son mari la jouissance viagère de ses biens
1875, M° Noetinger
Noetinger 29. Märtz 1867 – Testament von Angelique Keller Ehefrau von Martin Müller Kunstgärtner zu Straßburg, durch welches Sie ihrem Ehemann die Nutzniesung ihres samtlichen Nachlasses vermacht
acp 641 (3 Q 30 356) f° 70-v du 16.6. n° 2172

Seconde femme de Martin Müller, Marie Catherine Jesslin meurt en 1891 à l’âge de 66 ans. Née à Paris, elle avait épousé en premières noces l’orfèvre Charles Auguste Mylius
Décès, Strasbourg (n° 2410)
Strassburg am 12. Oktober 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Handelsgärtner Johann Baptist Müller, wohnhaft Zu Straßburg Heÿritz 8 und zeigte an, daß seine Stiefmutter Ida Maria Katharina Jesslin, 66 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Paris, Frankreich, Wittwe von Karl August Mÿlius, Goldschmied und Ehefrau des Handelsgärtners Martin Müller, Tochter des zu Dinglingen verstorbenen Bäckers Wilhelm Jesslin und dessen zu Paris verstorbenen Ehefrau Karoline Reuter, zu Straßburg in des Anzeigenden Wohnung am 11. Oktober des Jahres 1891 Mittag um zwölf Uhr verstorben sei. (i 183)

Natif de Wintzenheim dans le Kochersberg, Martin Müller meurt en 1897 à l’âge de 77 ans
Décès, Strasbourg
(n° 1714) Strassburg am 13. Juli 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kunstgärtner Martin Müller, wohnhaft Zu Neudorf Lazarethstrasse 10.e und zeigte an, daß der Kunstgärtner Martin Müller 77 Jahre 8 Monathe katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Winzenheim, Unter-Elsass, Wittwer erster Ehe von Angelika Keller und zweiter Ehe von Ida Mÿllius, Sohn der verstorbenen Eheleute Joseph Müller, Landwirth und Katharina geborner Buecher, zuletzt in Winzenheim wohnhaft, zu Straßburg Heÿritz 8 am 12. Juli des Jahres 1897 Nachmittag um 7 Uhr verstorben (i 81)



13, quai Saint-Nicolas


Quai Saint-Nicolas n° 13 – VIII 7 (Blondel), P 1368 puis section 15 parcelle 4 (cadastre)

Oriel établi en 1670 par Ulric Koch


Quai Saint-Nicolas entre la rue d’Or et la grande Percée. Le n° 13 est la maison claire à pignon à redents (avril 2016)
Les fenêtres du pignon et celles du premier étage conservent des meneaux qui ont disparu aux autres étages. Au rez-de-chaussée, deux arcades de boutique et porte XVIII° siècle (image Fabien Romary)
Porte et arcade (août 2021)

La maison et sa voisine (actuel n° 14) sont portées au nom du sellier Jean Kauss dans le Livre des communaux de 1587. Elle comprend un bâtiment avant dont le pignon à redents donne sur le quai, deux cours, un puits commun et un bâtiment arrière qui s’ouvre au fond de la ruelle ensuite appelée Grættelgæssel. Après avoir changé plusieurs fois de propriétaire, elle appartient à partir de 1615 au tonnelier Marcel Haas puis à son gendre le maréchal ferrant Ulric Koch qui est autorisé en 1660 à remplacer son auvent de 23 pieds de long par un oriel de 8 pieds ½ de long. Les trois appuis de la console ornés de feuilles d’acanthe portent les initiales du propriétaire et le millésime (16 V’K 60). Frédéric Louis de Schmidbourg est propriétaire de la maison (1680-1701) puis Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr (1716-1731) qui la loue à un fondeur de pichets. L’orfèvre Jean Jacques Braun l’achète en 1732 et la transmet à son fils Jean Philippe Braun. La façade est remaniée à cette époque : ferronnerie sur l’oriel, porte d’entrée.



Plan-relief de 1725. La maison est celle de droite à pignon, à l’opposé de l’église (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 248 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, deux [sic] étages et un oriel (lanterne). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (e-f), représentée sans oriel de la même manière que la voisine de gauche : trois arcades au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages, trois fenêtres sur le pignon. La cour C est séparée par le mur (2-3) de la cour B qui fait partie de la maison voisine (n° 14) ; on y voit l’arrière (1-2) de la façade sur le quai, le bâtiment latéral (4-1) à l’ouest et le bâtiment (3-4) entre deux cours. La deuxième cour S qui s’ouvre sur une ruelle montre le bâtiment (1-2) entre deux cours, le bâtiment latéral (2-f’) à l’est et la remise (1-e’) à l’ouest. Les bâtiments couverts de tuiles plates sont peints en gris sauf dans la cour arrière en jaune.
La maison porte d’abord le n° 80 (1784-1857) puis le n° 13.


Plan – Cours B, C et S

La maison appartient au négociant Isaac Schaaff (1812-1847) puis à la veuve du quincaillier Jean Georges Stammler (1847-1882). La vente de 1847 donne une description précise qui sera ensuite plusieurs fois reprise : (1) bâtiment sur le quai à un rez-de-chaussée et trois étages, (2) bâtiment au fond de la cour à rez-de-chaussée et deux étages, reliés par (3) un bâtiment de communication à rez-de-chaussée, galeries et balustres, (4) un petit pavillon en charpente à rez-de-chaussée et deux étages dans l’arrière cour. Le négociant Jules Birr l’acquiert et y fait en 1887 des travaux qui en portent le revenu de 144 à 266 francs, le nombre de fenêtres au-dessous du troisième étage passant de 23 à 26. La façade et la toiture sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques le 13 juin 1929.
La Ville acquiert l’immeuble (exercice 1920) et fait démolir les bâtiments arrière en 1937 lors de la Grande Percée.


Console de l’oriel, initiales et millésime, 16 V’K 60 (image Jean Daniel Lohner)

Elévation et coupe (dessin de l’architecte Jean-Marc Blondelle, dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1607 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Fuhrmann, charretier, et (v. 1588) Marie Jung remariée (1607) avec le pêcheur Laurent Karcher – luthériens
1608 v Pierre Weiss, marchand, et (1603) Dorothée Hellbeck dite Bœhm – luthériens
1611 v Jean Martin Beck, marchand, et Agnès Brüschel
1614 v Georges Schwartz, notaire, et (1604) Catherine Brand – luthériens
1615 v Marcel Haas, tonnelier, et (1610) Apollonie Braun – luthériens
1640* h Ulric Koch, maréchal ferrant, et (1633) Apollonie Haas – luthériens
1679 h Abraham Koch, marchand puis bailli, et (1676) Marguerite Edom, veuve du marchand Jean Frédéric Meyer, puis (1685) Catherine Bœckler – luthériens
1680 v Frédéric Louis de Schmidbourg et (1662) Marguerite Madeleine de Waldmanshausen – luthériens
1701 v Jean Jacques Herberling, receveur à la Chartreuse et à Saint-Nicolas-aux-Ondes, et (1667) Catherine Stenger – luthériens
1716 v Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr, et (1698) Sophie Dorothée von der Grün, veuve d’Ernest Christophe de Lœwen – luthériens
1731 h Henri Frédéric Geuder dit Rabenstein et (1720) Catherine Julienne de Rathsamhausen d’Ehnwihr – luthériens
1732 v Jean Jacques Braun, joailler, et (1730) Catherine André – luthériens
1767 h Jean Philippe Braun, orfèvre, et (1764) Marie Madeleine Reinbold – luthériens
1812 v Isaac Schaaff, orfèvre bijoutier, et (1809) Amélie Goldenberg puis (1822) Caroline Pauline Eschenauer
1847 v Jean Georges Stammler, marchand quincaillier, et (1812) Marie Madeleine Schützenberger
1883 v Jules Achille Birr, négociant, et (1870) Susette Victorine Weiler
1892* Georges Auguste Berri, employé de banque
1920* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 200 livres en 1731, 1 000 livres en 1752 et en 1775

(1765, Liste Blondel) VIII 7, au Sr Braun
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Braun , 3 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1368, Schaaf, Isaac, propriétaire – maison, sol, cour, bâtiment – 2,2 ares

Locations

1618, Georges Claus, employé de la halle
1717, Jean Matthieu Hebenstreit
1761, André Lichtenberger
1836, Christophe Théophile Dœrnhœfer
1856, David Geoffroi Théodore Weguelin dit Wegelin

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 357-v
La maison ainsi que sa voisine (actuels n° 13 et 14) appartiennent au sellier Jean Küss (Kauss), l’une d’elle est louée à l’horloger Jérémie Meyer. Elles ont un auvent de 49 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds ½, une échoppe de 7 pieds 4 pouces de long en saillie de 2 pieds ½, une autre échoppe de 3 pieds de long en saillie de 2 pieds ½, item deux échoppes chacune de 5 pieds de long en saillie de 2 pieds ½. Jean Küss doit pour jouissance du communal 9 sols 4 deniers.

Beÿ Sanct Niclaus Prucken dem Staden abhin
Hans Küß der Sattler hatt ein Hauß darinnen wohnt Hieremias Meÿer der Vhrenmacher, Mehr neben demselben aber ein Hauß welches Er selbs bewohnt, Die Zweÿ heüser haben durch abhien ein Wettertach xlix vnd + schu lang, iii+ schu herauß, Mehr ein Laden vij schu iiij Zoll lang, ii+ schu herauß, Item aber Ein Laden v schu iij Zoll lang, ii+ schu herauß, Vnndt dann Zwen Laëden, Jeder v schu lang, ii+ schu herauß, Bessert für das Nießen, ix ß. iiij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
Les préposés vont voir la maison d’Ulric Koch sur le quai face à la Halle. Le propriétaire a l’intention de supprimer l’auvent de 23 pieds de long en saillie de 4 pieds et de le remplacer par un oriel de 8 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds ½. Les préposés accordent la permission puisque l’oriel ne porte aucun préjudice au voisin et que la maison sera mieux agencée. Ulric Koch devra régler soit un loyer annuel de 2 livres 10 sols soit un capital de 50 livres. Il déclare trois semaines plus tard vouloir régler le capital.

(f° 144) Dinstags den 22.t Maÿ – Ulrich Koch, Ercker, Wetterdach
Augenschein eingenommen Vf begehren H. Ulrich Koch, welcher willens ist, an deßen behaußung am Staden gegen dem Kauffhauß, d. wetterdach so 4 schu herauß vnd 23. schu lang abzuwerff. hiengegen Einen Ercker 3 ½ schu herauß, vnd 8 ½ schue breit erbawen Zulaßen. Weilen sich nun gefund. d. der Ercker deß Nachbaren ohnschädlich, hiengegen dem hauß ein Wohlstand, Alß ist Ihme gegen erlag 2. lb 10 ß Jährlichen Zinßes oder 50. lb baaren geltts willfahrt.

(f° 151-v) Donnerstags den 14. Junÿ – Koch, Ercker
H. Ulrich Koch pt° Erckers erkleret sich lieber 100 fl. baar Zuerlegen alß Jährlichen 5 fl. Zinß Zubezahlen, producirt deßweg. 50. lb vnd bitt Ihme des erlag halben einen schein Zuertheilen. Erk. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, plusieurs poêles, cuisines, vestibule, poêle d’officier, atelier de fondeur de pichets, cave, cour et puits commun, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à côté de l’entrée une boutique d’orfèvre, derrière un four d’orfèvre, au premier étage un poêle, alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième étage aussi un poêle, alcôve, cuisine et vestibule, au troisième étage trois chambres, le comble est couvert de tuiles creuses, la cave est solivée, un bâtiment arrière renferme le logement d’officier et un poêle, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe et un atelier, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits commun, appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1847, Description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Quai St Nicolas
nouveau N° / ancien N° : 31 / 80
Schaaff
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et lanterne

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 411 case 1

Schaaff Isaac
Stammler Marie Madeleine veuve née Schutzenberger (Subst. pour 1849)

P 1368, sol, Maison, Bâtiment et cour, Quai St Nicolas 80
Contenance : 2,20
Revenu total : 145,14 (144 et 1,14)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 769 case 2

Stammler Marie Madeleine veuve née Schutzenberger
1883/84 Birr Julius Achilles Kaufmann
1892/93 Berri Georg August Bankbeamter

P 1368, maison, sol, Quai St Nicolas 13
Contenance : 2,20
Revenu total : 145,14 (144 et 1,14)
Folio de provenance : (411)
Folio de destination : 769 Vergrößerung (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1887/88
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

P 1368, maison
Revenu total : 269,14 (268 et 1,14)
Folio de provenance : 769
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1887/88
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
1887. Augmentations, diminutions – Birr Julius f° 769-II, P 1368, maison, Reinertrag 268 Vergrößerung

Cadastre allemand, registre 28 p. 169 case 5

Parcelle, section 15, n° 4 – autrefois P 1368
Canton : St. Nikolausstaden Hs N° 13 – Quai St. Nicolas N° 13
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 2,15 / 1,31
Revenu : 2100 / 1700
Remarques : 1950 171/2, 178/3 – 1937 démolition partielle

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 186
Berri Georg August Ww.
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 294 Ruë d’or ou Quartier des Charrons

80
pr. Braun, J. Philippe, Jouaillier – Echasses
loc. Ehrmann, J. Jacques, Négt. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Nikolausstaden (Seite 127)

(Haus Nr.) 13
Schenck, Schumacherm. 0.
Berri, Rentnerin. E 1
Kercker, Wwe. 3
Würtenberger, Tagnerin. H 2
Krieg, Bankbeamter. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 162)

Quai Saint-Nicolas 13 (1884-1995)

Le bâtiment est raccordé aux canalisations de la rue Græthel (1912). La Ville a acheté la maison dont la partie arrière a été démolie lors de la Grande percée. La maison jusqu’alors raccordée aux canalisations de la rue Grætel le sera à celles du quai (1937). Locataire des lieux, la fondation Saint-Thomas demande en 1987 à la Ville de lui vendre l’immeuble dont la façade est inscrite à l’inventaire des monuments historiques ; l’affaire n’a pas de suite. L’architecte Jean-Marc Blondelle rénove en 1992 l’inventaire au nom de la Maison Georges Casalis (association protestante qui accueille des immigrés, des réfugiés et des demandeurs d’asile).


Papier à lettres C. E. Birr, fabrique de vernis, couleurs pour imprimerie et lithographie

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le marchand de couleurs Jules Birr (demeurant 19, route de Colmar) de faire ravaler la façade du 13, quai Saint-Nicolas – C. E. Birr (sur papier à lettres) demande un délai en déclarant que la dernière peinture à l’huile remonde à seulement sept ans et que le façade n’est pas sale. Le maire accorde le délai – La façade est repeinte à l’huile, novembre 1885.
  • 1897 (août) – L’entrepreneur A. Wagner (2, rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. – Autorisation – La voie publique n’est plus occupée, 30 août 1897. La Police du Bâtiment constate que la veuve Berri fait ravaler la façade sans autorisation. Le propriétaire répond que l’autorisation a été accordée à l’entrepreneur.
    Le maître maçon Adé (37, rue Finckwiller) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1897.
    1900 – Le maître maçon Adé (37, rue Finckwiller) demande au nom de la veuve Berri l’autorisation de réparer le crépi quai Saint-Nicolas et rue Grætel – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1900.
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Berri de faire ravaler la façade au 13, quai Saint-Nicolas. Il accorde un an de délai, prolongé jusqu’en octobre 1904.
    1904 – Le peintre en bâtiment Charles Ruther (24, rue d’Or) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1904.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Charles Busch a posé sans autorisation une petite enseigne émaillée sur le balcon – Demande – Autorisation
  • 1912 – Le maire notifie Berthe Berri de faire ravaler la façade au 13, quai Saint-Nicolas. Il accorde un délai de six mois au propriétaire qui déclare avoir fait des dépenses pour raccorder le bâtiment aux canalisations.
    1914 (juin) – Le peintre en bâtiment Philippe Dick (21, rue du Faubourg national) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – L’échafaudage est retiré, décembre
  • 1922 – La Division V informe la Division VI que de nouveaux cabinets d’aisance sont aménagés sans autorisation. Le cabinet pourvu d’une chasse d’eau a une fenêtre qui donne dans la cour
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Berri, demeurant sur place. Les logements sont bien tenus. Une remarque sur un plafond à plâtrer. La veuve Berri demande un délai parce qu’elle a eu des dépenses importantes lors du mariage de sa fille. Elle déclare en 1907 ne pas avoir les moyens de raccorder le bâtiment aux canalisations.
    1915. Un locataire dépose une plainte
    Commission des logements militaires. Une remarque sur un plafond à plâtrer.
    1917 – Une visite des lieux montre que le pignon vers la rue Grætel porte des traces d’humidité au premier et au deuxième étage. Le pignon donne vers le 8, quai Saint-Nicolas dont les chenaux sont en mauvais état – Le crépi du n° 13 est réparé, de même que le chenal du n° 8, juin 1918.
  • 1936 – L’entrepreneur Zavagno-Riegel (16, route du Rhin) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord du commissaire de police et du maire
  • 1937 – Le service des égouts transmet les plans des canalisations. La Ville a acheté la maison dont la partie arrière a été démolie lors de la Grande percée. La maison jusqu’alors raccordée aux canalisations de la rue Grætel le sera à celles du quai.
  • 1954 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1961 – L’entreprise A. Preti et Compagnie est autorisée au nom de la Ville à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, octobre 1961.
  • 1976 – L’entreprise Acker et Fils (peintres en bâtiment à Marienthal) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est en cours, octobre, terminé en janvier 1977
  • 1987 – Locataire, la fondation Saint-Thomas demande à la Ville de lui vendre l’immeuble dont la façade est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. La Division II estime que la Ville doit en rester propriétaire.
  • 1992 – Le « Groupe J.M.B. » (15, rue Ohmacht) est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
    1992 – Le pasteur Freddy Sarg demande au nom de la Maison Georges Casalis l’autorisation de faire poser une enseigne en lettres détachées par les établissements Kappeler (Zone industrielle à Fegersheim) – Dessin, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1992 – L’architecte Jean-Marc Blondelle (Architecture urbanisme j.m.b) dépose au nom de l’association Maison Georges Casalis une demande de permis de construire (aménagement intérieur). La Maison Georges Casalis qui loue ses locaux à trois associations (Collectif pour l’accueil des solliciteurs d’asile, la Cimade et l’Agora Saint-Nicolas) accueille des immigrés, des réfugiés et des demandeurs d’asile. Chaque étage a environ 110 mètres carrés. Les travaux ne changent pas la distribution des lieux. – Plan des différents niveaux, façade et coupe (existant et état projeté) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en demandant de restaurer les pierres abîmées – Le maire accorde le permis de construire, 6 août 1992 – Le chantier est ouvert le 14 septembre – Travaux terminés en mars 1993 conformément au projet – Déclaration d’achèvement des travaux, avril 1993.
    Rapport de la Commission de sécurité et procès verbal de contrôle

Autres dossiers
739 W 54 – 13, quai Saint-Nicolas – Aménagement (permis de construire retiré, 1992)
1308 W 1248 – 13, quai Saint-Nicolas – Déclaration de travaux 482 00 v 0544, ravalement (1999-2000)


Relevé d’actes

Le Livre des communaux de 1587 indique que la maison et sa voisine (actuel n° 14) appartiennent à Jean Küss. Originaire de « Ferstlar », le sellier Jean Kauss se marie en 1563 avec Gertrude Rantz, fille d’un receveur et veuve de Jacques Greber qu’elle avait épousé en 1555. Jean Kauss devient bourgeois un mois après son mariage.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 72-v, n° 17)
1563. den 8. Junÿ sind eingesegnet worden Hans Kauß von Fürstle vnd Gertrud Rantzin Jacob Grebren selig nachgelaßene Widwe (i 86)

1563, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104)
Hans Kauß d. sattler von Fürstlar, hatt das burgkrecht Empfang. von gertrudt Rentzin Jacob groffers hünd. Laßen wittwe seiner Ehefrawen vnd dient Zu den gerbwern vff Mittwoch den 28.t Julj a° & Lxiij

Mariage, cathédrale (luth. f° 29-v)
1555. 4. Augusti. Jacob Greber von strasburg der sattler vnd J. Gertraut Michel Rantz. deß schafners auff vnser herren hauß Tochter (i 33)

Sans doute fils du précédent, Jean Kauss épouse en 1594 Marguerite Riebel, fille de menuisier. Ils vendent la maison voisine en 1622.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28-v)
1594. den 4. Martÿ sind Ehelich eingesegnet worden Hans Kaus von Straßburg der Satler vnd Jungfr. Margreth Rieblerin Jacob Riebels deß Schreiners Eheliche dochter (i 34)

La maison appartient en 1607 à Jean Fuhrmann d’après les aboutissants du voisin. Il naît en 1589 un enfant du charretier Jean Fuhrmann. Sa veuve Marie Jung se remarie en 1607 avec le pêcheur Laurent Karcher.

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 106-v n° 736)
1589. Eodem die [Domin. Reminiscere] Hans Fuhrman, der Karcher, Maria (infans) Daniel, (Patr.) Daniel Hammerer, Heinrich Zorn vnd Maria H. Heinrich Mesingers dochter (i 116)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 71-v, n°2)
1607. den 19. Januarÿ seind ehelich eingesegnet worden Lorentz Karcher der Vischer Vnndt Burger alhie, Vnndt Maria Jungin, Weÿland Hanns Fuhrmanns gewesenen Burgers vnndt Fuhrmanns seligen alhier nachgelaßene wittwe (i 79)

Assistée de Laurent Karcher qui est tuteur de ses enfants Daniel et Eve, Marie Jung veuve de Jean Fuhrmann vend au marchand Pierre Weiss et à sa femme Dorothée Hellbeck la maison qui comprend un bâtiment arrière, deux cours et un puits commun, l’arrière donne dans une ruelle (appelée plus tard rue Grætel).

1608 (6. Augusti), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 258
Erschienen Fr. Marien Jungin mit beÿstand vnd bewilligung Lorentz Karcher des Vischers vnd burgers alhier als geschwornen vogts hanßen Daniels v. Eva geschwüsterd bemelt Marien V Hans Furman selig Kinder, auch Christmann Bochers des Karchers Ihrer Kinder Vogt, Hatt (verkaufft)
Peter Weÿßen Handelßman Vnd dorthea Helbeckin genant Böhemin
Hauß, Hoffstatt, Zweÿ höfflin Vnd hinderhuß, sampt der gerechtigkeit eines gemeinen Brunnens auch allen Iren gebewen In vnserer St. St. ahne dem gestaden, Zwischen Sanct Niclaus vnd der Schindtbrucken, einsit einer Behaußung Zum guldin Apffell genant Johann Bermans zu Niclaus Port s. erben Zustendig, andersit neben Hanß Cusen dem Sattler stoßend hinden vff ein Allmendt gäßlin vnd hatt auch ein Vßgang In daßelbig. gäßlin, Vnd Zum theil vff Michel Schreibeÿsen den Eiltern, dauon gendt Vier pfund pfenning gelts s. halb. theil vf den h. weÿhenacht. tag fallendt Ablößig mit 95 Pfund pfenning St: den Stifftherren Zum Jungen St. Peter, Mehr 25 pfund pfenning gelts, alle Jahr vff Johanns Baptæ fallend, Hans Metzigern Spittall müllern daran Er 200 Pfund d. St: Marien Beckerin hie zwischen Weÿhenachten Zubezahlen, also d. Ime Hanß Metzigern Annen Ulrichen nun hinfürther die 5. lb d gelts mit 500 pfund pfenning St. Abzulösen, Sunst für freÿ ledig eÿg. der Khauff vber solche beschwerd für Lv lb d

Originaire de Schwäbisch Hall, Pierre Weiss épouse en 1603 Dorothée, fille du pelletier Matthias Hellbeck dit Bœhm. Il devient bourgeois neuf mois plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 169)
1603. Dominica post Trinit. 20. Novemb. Peter Weiß burg. vnd handelsmann Zu schwebisch Hall, Dorothea, Matthes Helbecks genant Behem des Kürsners Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 6 Decemb. (i 89)

1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 844
Peter Weiß der Handelsmann empfahet d. B: Vonn seiner haußfrawen Dorothea Michel Hellbecken deß Kürsners dochter Vnnd will Zum Spiegel dienen. Act. 9. Aug.

Pierre Weiss vend la maison au marchand Jean Martin Beck

1611 (15. Aprilis), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 145-v
Erschienen Peter Weÿß der Handelßmann (hatt verkaufft)
H Hans Martin Becken Handelßman alhie
Huß hoffstatt Zweÿ höfflin vnd hinderhuß Sampt der gerechtigkeit eines gemeinen Brunnens auch allen and. Iren gebewen & gelegen In d. Statt Strb. zwüschen Sant Niclaus vnd der Schindbrucken ane dem Gestad. einseit neben behausung Zum guldin Apffel genant Johann Bermans s. erben zuständig, 2.sit Hans Cusen dem Sattler, stoßend hinden vf ein Allmend, vnd hatt auch ein vßgang In das selbig gäßlin, Vnd Zum theil vff Michell Schrib Isein den Eltern, Dauon gendt Vier pfund d gelts der halb theil daran vff Joh. Bapt: vnd der 2. halb theil vff weÿhenachten Lösig mit Lxxxxv lb den Stifftherren Zum Jungen St Peter, Mehr Lxxv lb glt vff Joh. Bapt: fallendt Hans Metzigern Spittal Müllern stoßend In hauptgutt 500 pfund Stb. (…) Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd alles Recht & Der Khauff Zugangen vber die beschwerden vmb 155 pfund
Hiebeÿ gewesen Niclaus Reppele und Isaac Richert Sporer

Marchand originaire de Bitche, Jean Martin Beck achète le droit de bourgeoisie en juillet 1610 (il a déjà acheté en 1609 une maison avec sa femme. Agnès Brüschel)
1610, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) f° 757
Hanß Martin Beck d. handelsmann von Bitsch khaufft d. Burg.recht mit beÿstandt Vlrich Notter des Schumachs. vnd wüll Zu dem freyburgn. dienen. Actum den 23. Julÿ ano 1610

Devenue veuve et assistée de son frère Jean Brüschell, prévôt à Langenkandel (Kandel) en Palatinat, Agnès Brüschel qui habite à Frohmül près de Siersthal et de Bitche vend en 1615 une maison rue d’Or au notaire Georges Schwartz. La maison sur le quai lui revient aussi par un acte non identifié.

1615 (ut spâ [v. Septembris]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 406-v
(Inchoat. in Proth. fol. 344.) Erschienen Agneß Brüschelin wÿland hannß Martin Beck. geweßenen burgers alhie selig. witwe, sich Zu Fronwÿler Müel beÿ Bitsch halttend, mit beÿstand & hannß Brüschell schultheÿß. Zu Langen Khandell Ihres Bruders Sich Inn dessem fahl
hatt in gegensein h. Geörg Schwartz des Notarÿ burgers Zu Straßburg bekhandt, Demnach obgenannter hanß Martin Beck beÿ sein lebzeiten den 24. decembris nachstverschünen Jahrs gedachtem Geörg Schwartz. eines vff. verkaufft vnd Zukauffen geb.
die herrberg Zum guldin Löwen mit seinen vord. vnd hind. hauß höfflin vnd Stallung, Ouch Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. Im goldtgieß. (…)

Georges Schwartz vend la maison au tonnelier Marcel Haas et à sa femme Apollonie Braun

1615 (ut spâ [xx. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 37-v
(P. fol. 31.) Erschienen h. Geörg Schwartz Nots. burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Martzolff haaß dem Küefer burg. Zu Straßburg vnd Appolonia Breunin seiner ehelich haußfr.
hauß, hoffestatt, Zweÿ höfflin vnd hind. hauß, sampt d. ghigkeit eines gemeinen Brunnens, Auch Allen Ihren geb. geleg. In d. St. St. Am gestad. beÿ Sant Clauß pfarrkirch. einseit neben einer behußung Zum gold. Apffell genannt, Johann Börmans erb. Zu Niclauß Parth zuständig and. sit hanß Kuß dem Sattler hind. vff ein Allmend gäßlin stoßend, Dauon gend iiij lb gelts hiehehr In hauptgutt gerechnet für Lxxxx lb vff Johannis Bptæ fallend dem Stifft Zu Jung. S Peter Mehr xxv lb d gelds Ablößig mit v C lb wÿland hannß Metzigers des Spittalmüllers s. erb. vff Johannis Baptistæ Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere zu verzinß, vnd abzuricht. vff sich nimpt Für vnd vmb 310 pfund

Fils de Daniel Haas, le tonnelier Marcel Haas épouse en 1610 Apollonie, fille du boulanger Frédéric Braun : contrat de mariage, célébration
Eheberedungs Copeÿ Zwischen Martzolph Haaßen vnndt Jungfr. Appoloniæ Breunin beeden ehegemechdte vffgerichtet (…) zwischen dem Ehrsamen vndt Bescheidenen Martzolph Haaßen, deß Ehrenvesten vnnd fürnehmen herrn Daniel Haaßen, Burgers alhie Zu Straßburg ehelichem Sohn, mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtigen vnndt weißen, auch Ehrenhafften vornehmen herrn, Nemblich erst gemelten herrn Daniel Haaßen sein des Hochzeiters Vatters, herrn Geörg Haßen des eltern vnndt des bestendigen Regiments der herren fünff Zehen, herrn Johann Neßlers des Eltern Philipp Meÿels des Hochzeiters Großvatters, vnndt herrn hannß haaßen vff sein des Hochzeiters seithen ahn einem, So dann der Ehren v tugendsamen Jungfrawen Appoloniæ Breünin, Weÿland des Ehrenhafften Friderich Breünen, geweßenen burgers alhie seeligen hinderlaßener tochter, mit beÿstandt der auch Ehrenvesten Fürsichtigen auch Ehrenhafften vndt Achtbahren H Wilhelm Binckelmanns, beÿsitzers des Großen Raths, herrn Martin Gerlachen, Altenn Rathherrn, Herrn Geörg Schöffels Alles geschwornen vogts Ihr der Jungfr. hochzeiterinn, vnnd H.Benedict Großen ihr Stieffvatters vndt dann Caspar vischers des Metzgers Am Andern theil, Als ihr beed. seits günstiger herrn Vatter, Vetter, Vogt vnd Negster verwanthen, (…) Geschehen vff Sontags d. 26. Augusti Anno 1610. Attestor Ego Hieronÿmus Renner Ex Imp.li Auth: Nots. Pbl. & civis Arg:

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295-v, n° 855)
1610. Sontag den 23. Septembris. Marzolff haas der Küeffer alhier Vnd Apolonia, Friedrich Braunen deß Weÿßbeck. alhie Nachgelaß. dochter. Eingesegnet Zinstag 9. Octob. (i 304)

Marcel Haas prolonge un bail consenti à l’employé de la halle Georges Claus

1618 (xij. Septembris), Chancellerie, vol. 430 f° 364
(Inchoat. in Prot. fol. 273.) Erschienen Georg Clauß der Kauffhaus Knecht burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Martzolff haaß des Küffers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen
das er Ihme & Ein Jahr lang so vff Michaelis Jetz nechstkommend. Angeh. soll vnd nit für baß Inn sein Martzolff hauß Ein stub sampt den darzu gehörigen gemachen, so er Auch bißhero Lÿhenngs weÿß besessen vnd Inne gahapt, entlehnet hette für vnd vmb einen Jährlichen Zinß benantlich 10 pfund pfenning Straßburger Zubezahlen

Marcel Haas meurt en 1636 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 228 livres. L’actif de la communauté est de 1 355 livres, le passif de 414 livres.

1636 (10. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 5) n° 29
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrengeacht vndt Achtbahre Herr Martzolph Haaß, Küeffer vndt burger alhie Zu Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödltichem hinscheÿden Hinder Ihne Verlaßen, welche durch die Ehren, vndt tugendsamen Fr. Appolonia Breünin sein hinderlaßene Wittib mit rath hülff vnndt beÿstandt deß Ehrenvesten vorgeachten vndt weÿßen herrn Jacob Katzensteins, Weißbecken vnndt Eines Ehrsammen Kleinen Raths alhie alten beÿsitzers, Ihres geschwornenn vogts, Vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Ulrich Kochen Stattschmidts burgers alhie Zu Straßburg, Alß Ehevogts frau Appoloniæ Hääßin, Ferners des Ehrenhafften Mr Philipps Großen, Weißbecken burgers alhie, als geschwornen vogts, Benedicti vndt Ursulæ, Aller dreÿ deß Abgestorbenen seel. mit obernandter seiner ietz hinderlaßener Wittwen ehelich erzielten Sohns vnd döchter, vndt ab intestato hinderlaßener nechster erben geaäugt vndt gezeigt – So beschehen vff Sambstag den 10.ten 7.bris A° 1636.

Inn hernach geschriebenen in diße Erbschafft gehöriger behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Inn der Cammer A, Inn d. Ober Stub Cam. Im haußöhren vor der Wohnstuben, Inn d Kuchen, Inn der Stuben, Im Keller, Inn d. Brennhütten, Im Badtstübel, Im Hoff
Eigenthümb vnnd beßerung ahne Einer Behaußung vnd Brennhütt (th.) Item hauß, hoffstatt, Zweÿ höfflein vnndt hinderhauß, sampt dem [sic] gerechtig Keit eines gemeinen Bronnens, auch allen ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg am gestaden beÿ St: Claus Pfarrkürch, j.seit neben einer behaußung Zum alten guldenen Apffel genant, Johann Böhrmans Erben Zu Niclaus Porth Zustendig, 2 seith neben Geörg weißen dem Schneider stost hinden vff eim Allmendt Gaßl. dauon gehen 4 lb gelts dem Stifft Zum Jung St: Peter vff Joh. Bapt: vellig ablößig in hauptguth mit 90 lb. vber dieße beschwerdt freÿ ledig vnndt Eig. hiehero angeschlag. pro 810 lb. darüber sagt i. Pergam. b. mit d St. Str. Cont: Insigel de dato 20. Jan. 1611.
(th.) Item j. Brennhütt sampt ihrer Zuegehört gelegen alhie vßerhalb d. Statt Straßburg vor dem Juden thor Zwischen d. haber et Spittalmühl (…)
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Gut. Auß dem Special Theilregister vber weÿl. frn Dorotheæ Meÿgelin deß v.storbenen Mutter seel. Verlaßenschafft
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschirrs 18, Sa. pfenningzinß hauptgtts 26, Sa. der Ergäntzung 141 lb, Summa summarum 228 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 131, Sa. Werckzeugs auch gemacht vnndt ohnaußgemachter vaß, holtz, reiff, bandtt vndt anderem Zum Küeffer handwerck gehörig 61, Sa. Weins, Brandweins vnd Lehrer Vaß 110, Sa. Silbergeschmeids 44, Sa. guldenen Ring 16, Sa. der Baarschafft 53, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 26, Sa. Behausung vndt Brennhütten 862, Sa. Schulden 49, Summa summarum 1355 lb – Schulden 414 lb, Nach deren Abzug 931 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1323 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) Geschehen vff Sontags d. 26. Augusti Anno 1610. Attestor Ego Hieronÿmus Renner Ex Imp.li Auth: Nots. Pbl. & civis Arg:

La maison revient à sa fille aînée Apollonie qui épouse en 1633 le maréchal ferrant Ulric Koch, originaire de Willmendingen (près de Waldshut en Bade)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139)
1633. dominica Quasimodo geniti d 26. Aprilis. Ulrich Koch der huffenschmid vnd Burger alhie, Matthiæ Kochen, deß Baursmanns von Willmendingen im Würtenbergerland ehelicher Sohn, vndt Jgfr Appolonia Martzolff Hasen, deß Küeffers undt Burgers alhie eheliche dochter, Zu S. Thoman (i 145)

Ulric Koch devient bourgeois par sa femme un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1633, 4° Livre de bourgeoisie p. 131
Ulrich Koch Von Wilmending. Auß dem Württenberg. landt d. huffschmidt Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Appolonia Martzolph haaßen deß Kueffers Vnd Burgers Alhie Ehelich. dochter Will Zu den Schmid. Zünfftig sein den 4 Junÿ Aô 1633.

Ulric Koch et Gaspard Pfaff sont nommés maréchaux municipaux. Le premier est chargé des travaux de Saint-Luc (Luxhoff), le deuxième de ceux au pont du Rhin
1633, Préposés au bâtiment (VII 1345)
(f° 11-v) Zinstagß den 16. Martÿ 1633 – Statt schmitt dienst bestellt, Caspar Pfaff und Ulrich Koch
Caspar Pfaffen und Ulrich Kochen Beeder Huffschmidt supplicationes vmb den Statt schmitt dienst Ahne statt des verstorbenen Michell Schreibeÿsens vnd Jacob Gesesons abgelesen v. beede Willfahrt, Mitt den Abtheilung wie In P.tolollo de A° 1629. fol. 6. Zusehen, daß nemlich Koch die Arbeit deß Luxhoffs Allein, Pfaff aber die Arbeit der Reinbruck deß waßer vnd östereich od. horbwercks Zusammen haben soll Ihne angezeigt. – Mittwoch d. 3. Aprilis habenß Zu danck angenommen.

L’assesseur des Quinze Stœr rapporte que lors d’un conseil des Maréchaux le taillandier Jean Jacques Feyler a fait grief au maréchal municipal Ulric Koch de travailler à des tarifs inférieurs aux siens. L’assemblée ordonne une enquête dont le compte rendu est consigné dans un registre d’auditions
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
Waffenschmidt, Hannß Jacob Feÿler, Ulrich Koch Ist verhört. 103.
(p 103. Donnerstag den 27. Maÿ – H. Stör, Als verschienen Sontag beÿ den Schmidten ein handwerck gehalten worden, hette hannß Jacob Feÿler der Waffenschmidt, wider Ulrich Kochen den Stattschmiden geclagt, das derselbe gemeiner Statt arbeit wolfeiler erfertigte alß Er. vnnd also dadurch das handwerck verstimple, benantlich fordere er des tags mehr nicht alß 6 ß zu lohn da Er feÿler 7 ß haben deßwegen begehrt das Er möchte abgestrafft werden, dieweil man dieß ein gantz unformlich begehren, habe Er herr Stör beÿ dem handwerck darüber nicht sprechen laßen sondern es für meine herren bringen wollen. Erkandt Man solle ferner erkundigung einziehen, als dann davon reden.
[in margine :] vide deßen außaag im Saagbuch de hoc anno fol. 108. vf welches die Sach per H. dreÿer deß Pfenningthurns erörttert worden

Autres affaires dans lesquelles intervient Ulric Koch
1634 XV (2 R 60) Jacob Scheck et consorten Ca. Ulrich Kochen et Veltin Schneidern. 161. 169. 174. 180. 185. 239.) 242. contra wagner Meisterschafft. 182. 185. 197. 201. 204. 213. 239.) 242.
1636 XXI Conseillers et XXI (1 R 119) Ulrich Koch, Caspar Pfaff et consorten. 5. 168.

Ulric Koch demande que les préposés lui attribuent le travail de Gaspard Pfaff, mort depuis peu. Ils donnent leur accord pour un trimestre en faisant remarquer que Michel Raff, charron au faubourg de Pierre, pratique des tarifs moindres.
1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Ulrich Koch der stattschmitt, hans Michel Raff stattwagner
2. Ulrich Koch der Statt schmidt p. Supplicationem angesucht, nach dem Caspar pfaff d. ander schmidt verstorben, Ihme die ienige statt arbeit, so er gehabt, nach zukommen Zu laßen. Erk. es vff ein viertel Jahr lang der gestalt versuchen, da er die arbeit in billichem preiß. werden machen, Ihme behalten, vor* nicht als dann* beuorstehen anderwertliche verordung Zu thun & vnd nach dem einen* sich erinnert, das hrn Michel Raff der wagner in Steinstraß sein arbeit auch billicher als der ander im goldgießen verfertigt ist ebenmäßig Erkanndt, das man es mit ihme vff ein viertel Jahr lang allein versuchen vnd Ihme alle arbeit geben solle, da sich ferner* das es nicht practicirlich, könne iederweilen widerumb änderung vorgenommen werd.

La tribu du Miroir fait grief à Ulric Koch de vendre de la fonte malgré une décision du 22 février 1645. Ulric Koch réplique que la tribu n’en a pas le monopole. La commission constate que la décision interdit le commerce que pratique Ulric Koch qui devra régler une amende et les frais de procédure.
1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Ulrich Koch Contra Spiegler. 66. 76. 83. 113. 126. 131.
(f° 66) Sambst. d. 3. Aprilis – Ulrich Koch ca. Spiegler
Ulrich Koch Stattschmid, p. E. contra Spiegler Zunfft, dt. suppl. mit beÿlaag A b. peo Cit. cop. v. Z d O erth.

(f° 76) Sambstag den 17. Aprilis. – Spiegler Ca. Kochen
Spiegler per Bullian contra Ulrich Kochen prod. bericht mit beÿlaag N° 1 M. Eg. deßen Copeÿ vnndt Zeit d. ord. erth.

(f° 83) Sambstag den 1. Maÿ – Ulrich Koch Ca. Spiegler
Ulrich Koch per E. contra Spiegler Zunfft prod. Gegenbericht mit beÿlaag Lit. B. Bull. pro Citat. copias vnd Zeit der Ordnung erh.

(f° 113) Sambst. d. 29. Maÿ – Spiegler Ca. Kochen
Spiegler per Bullian contra Ulrich Kochen prod. Gegenbericht , E. pro Cit. copias vnd ad prox. erh.

(f° 126) Sambst. d. 12. Junÿ – Ulrich Koch ca. Spiegler
Ulrich Koch per E. ca. Spiegler Zunfft sagt wid. letze ggth. Schrifft generalia vnd concludirt, Bullian pro Cit. beschleüßt gleicher gestalt. Erkandt, Ist für beschloß. angenohmen bedenckens H. Füeßell H. Kreß.

(f° 131-v) Freÿtag d. 18. Junÿ – Ulrich Koch ca. Spiegelzunfft
H. Füeßel vnd H. Kreß laßen per me referiren, Sie hetten die Sach E. E.Zunfft der Spiegler contra Ulrich Kochen den Schmid, Zu bedencken für sich genohmen, So darin berichtet, daß die Spiegler Kochen Vermög Mghh. Erkandnuß vom 25. Febr. 1651. Crafft Zollkeller attestation, so wohl ane hiesige Meister als Frembden successive, biß in 217 Stab, so thut 1749 h. Roh Eiß verkaufft, vmb die darinn bestimbte 5. lb gestrafft, auch deßwegen bereits am Stattgericht die execution gesucht, Koch aber nit pariren will, vnd. dem vorwandt, daß dießer verkauff kein monopolium, ihme auch vermög d. Schmid Zunfft, habend alter gerechtigkeit nicht zu verwehren, demnach aber allegirter Articull gantz Clar, vnd Keinem Schmid gebührt, roh vnd verarbeitet Eißen wid. Zu verkauffen, alß stellen deputirte Herren ob In d. Sach nachfolgende Urtel Zuertheilen.
Erkantnus. In Sachen Ulrich Kochen Imploranten contra E. E. Zunfft der Spiegler antworttere, Ist Erkandt, Weilen ihme Kochen, Craft bescheidts vom 22. Febr. 1645. roh vnd von Ihme vnverarbietet Eißen Zuverkauff. nicht gebührt, daß Er dannenhero Widerumb ane gedacht E. E. Spigler Zunfftgericht remittirt, gewießen, vnd sich mit demselben der vferlegten Straff halben ohnverweilt Zu Vergleichen auch dabeneben die, in dieser Sach, vff gewanthe Costen Zu refundiren vnndt salva taxa Wider Zuerstatten schuldig vnd verbunden sein solle. Erkandt, Würdt dieße vrtel allerdings placidirt.

Ulric Koch devient échevin chez les Maréchaux en 1653.
1639 Conseillers et XXI (1 R 136) Ulrich Koch. 35. [steur]
1639 XV (2 R 63) Ulrich Koch. (umb fewrrecht Zum Württhauß Zum Guldenen Löwen Im Goldgißen)18. 24.
wegen halb baltzen. 90. 93.
1645 XV (2 R 66) Spiegler Ca. Ulrich Kochen und Schmidt zunfft. 12. (31.)
1653 Conseillers et XXI (1 R 136) Ulrich Koch. 185. würd Schöffel beÿ E. E. Zunfft der Schmidt

Ulric Koch et Apollonie Haas font leur testament.
1661 (19. Xbris), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17) N° 102
Codicill H Ulrich Kochen Hueffschmidts undt E. E. Kleinen Raths Alten Beÿsitzers vndt Fr. Apolloniæ Hääßin beeder Eheleüth vndt Burgeren alhie
Persönlich Ist der Ehrenveste Vorgeachte, vnd Weiße H Ulrich Koch Hueffschmidt undt E. E. Kleinen Raths Alhie zu Straßburg Alter Beÿsitzer vnd beneben ihme die Vil Ehren : und tugendreiche Fr. Apolloniæ Hääßin beede Eheleüth vnd Burgere alhie, durch die güethe Gottes Gesund, gehend, vnd stehenden leibs, auch vernünfftiger Sinnen
beschehen in des heÿligen reichs Freÿen Statt Straßburg in dem frstl. Bürckenfeld. hoff in der Juden Gaßen gelegen (…) Donnerstags den 19. Xbris A° 1661. nachmittag zwischen 1. 2. v. 3. Vhren.

Barbier à Nyborg sur l’île de Fionie au Danemark, Isaac Koch vend la maison au marchand épicier Abraham Koch (fils d’Ulrich Koch) moyennant 750 livres

1679 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 264
Herr Daniel Freÿ Oberschreiber deß mehrern Hospitals als Constituirter Mandatarius Isaac Kochen deß Barbierers Zu Niburg in der Insul Fünen, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herrn Johann Gumprechts und herrn Johann Henrich Metzgers, beÿde als aus E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit deputirter
in gegensein Herrn Abraham Kochen deß Specereÿ händlers
hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeit. alhier Jenseit des Stadens ohnfern deß Würthshauß Zum Gertenfisch, einseit neben weÿl. herren Philipps Hammerers geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßener wittibin und Erben, anderseit neben auch weÿl. herren Johann Christmann Merckhlins wohlgedachten Rhats Geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. hinderbliebenen Erben hinden uff daß Gräden Gäßlein, warin selbiges Hauß auch einen Auß und eingang hatt stoßend gelegen, Und were dießer Verkauff und Kauff /:darinn auch die im Keller, ligende 6. Großen und Kleine Stückhfaß mitbegriffen:/ geschehen umb 750. lb

Abraham Koch la revend un an plus tard au gentilhomme Frédéric Louis de Schmidbourg

1680 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 190
Herr Abraham Koch der Specerier
in gegensein des Freÿ Reichs hochwohlgebornen herrn Friderich Ludwigs Von Schmidburg
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen weithen, rechten gerechtigkeiten und zugehördten alhier jenseit des Stadens, ohnfern des Würthshauß Zum Gertenfisch, einseit neben Weÿl. Herrn Philipp Hammerers E.E. großen Rhats beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittiben, anderseit neben auch Weÿl. herren Johann Christmann Merckhlins wohlgedachten Rhats geweßenen beÿsitzers, nunmehr seel. hinderbliebenen Erben, hinden uff das Grädengäßlein, Worin selbiges hauß auch einen auß: undt eingang hatt, stoßend gelegen – umb 1700 fl.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fondation ottonienne. En marge, quittance remise au propriétaire suivant, Catherine Stenger veuve Herberling

1680 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 191
der Freÿ Reichs hochwohlgeborne herrn Friderich Ludwig Von Schmidburg
in gegensein der Edel, hochgelehrten Herrn Christoph Güntzers V.I. Ddj undt XIII. Secretarÿ alß Administratoris der Ottonischen stifftung – schuldig seÿe 700 fl. à 15 bz., daß derselbe damit nach beschriebene behaußung erkauffen und völlig bezahlen können unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und zugehördten alhier Jenseit des Stadens, einseit neben Weÿl. Herrn Philipp Hammerers E.E. großen Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, anderseit neben Weÿl. Hn Christmann Merckhlins ged. Rhats beÿsitzers, nunmehr seel. hinderbliebenen Erben, hinden uff das Grädengaßlein stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein fr. Catharinæ Herberlingin gebohrner Stengerin wittib mit beÿstand Hn Paul Flachen Oberschreibers des Mehren Hospitals und alten dreÿers d. Statt Stalls Ihres Curatoris alß ietzmahliger proprietariæ hierin verpfändeten jenseit des Stadens gelegenen Haußes (quittung) Act. d. 5.ten Januarÿ 1711.

Frédéric Louis de Schmidtbourg épouse Marguerite Madeleine de Waldmanshausen (en 1662 d’après Lehr, L’Alsace noble, p. 128, le mari est fils de Jean Louis de Schmidtberg, la femme fille de Henri Balthasar de Waldmanshausen et d’Agathe Demuth d’Aurbach). Baptême à Ingwiller en 1663 et premier baptême à Strasbourg en 1670.
Baptême, Ingwiller (luth. p. 211 n° 5) 1663. Donnerstag d. 23. Apr. dem Freÿ Reichs Hoch Edel geboren Gestrengen Junckher Friderich Ludwig Schmidtburger Vnd Fr Margaretha Magdalena + (+ Nach fol. præced. 1662. *en vetus geb. Waldmanshausen) Geleüten ein Junges Söhnlein im Hauß gataufft nahmens Friderich Johann Reinhardt. Patr. die Hochgeborne Graven zu Hanaw vnd Zweÿbrücken Grav Friderich Casimir, Johann Philips vnd Johann Reinhard, J. Wolff Jacob Böckel von Böcklinsaw, J. Johann Reinhard Von Müllenheim, J. Philips Ludwig Von Buch, H. Georg Meyer Rittmeister die Hochgebor. Grävin Vnd Fraw fraw Dorothea Diana Gräv. Zu Hanaw geboren Wilt vnd Rheingr. wittib, die Hochg. Gr. Vnd fräwlin Agatha Louisa Grävin vnd Fräuwlin zu Leiningen vnd Rixingen Fr. Anna Susanna Veronica von Kircheim geborne Bechtoldheimerin, agatha Maria von Buch geb. Walthmannshauserin, Anna Eva Von Sultz geb. Walthmannshauserin, Anna Maria von Kippenheim geb. Kempinskin, Magdalena Ursula Bernholdin geb. Böcklerin Wittib (i 108)
(p. 209, n° 10. 31. Aug. 1662. Patr Margaretha Magdalena Schmidtburgerin geborne Waldmanshäuserin)

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 297, n° 123)
1670. Montag den 7. Novembris Inf. Catharina Margaretha. Par. Friderich Ludwig von Schmidberg, Fr. Margaretha Magdalena von Waldmannshaußen. Patr. (…) i 95

Frédéric Louis de Schmidtberg et Marguerite Madeleine de Waldmanshausen achètent le droit de bourgeoisie en novembre 1670 en apportant quatre enfants
1670, 3° Livre de bourgeoisie p. 982
Herr Friderich Ludwig Von Schmidtberg, erkaufft d. burgerrecht Vor sich und sein Eheliebste Fraw Margaretham Magdalenam gebohrene Von Waldmannshaußen, umb 8. Gold fl. so er auff dem Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich 3. Adeliche Kinder, nahmens Friderich, Johann Reinhardt und Johann Ludwigen und Hannam. Jurav. den 23. Xbris A° 1669. eingeschrieben aber den 4. 9.bris A° 1670

Frédéric Louis de Schmidtberg est élu assesseur des XXI en décembre 1682 mais n’accepte pas son siège.
1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg würd XXI. 204. resignirt. 217.
(p 204) Montags den 7. Decembris. Jr Friderich Ludwig von Schmidtberg würdt XXI. – Der Regirender Herr Ar. proponire, Es [ist durch pro]motion Herrn XXI. Johams Zu einem XV. eine [Stell] ledig worden, stellt Zu MGhh ob Sie die Ordnung [folgen] laßen und einen XXI. Ordnungsmäßig erwöhlen. Quo facto ward herr Friderich Ludwig von Schmidtberg zu einem XXI. erwöhlt.

(p. 217.) Montags den 4. Januarÿ 1683. XXI. Friderich Ludwig von Schmidtberg resignirt seine Ehrenstell
Lect. Schreiben von Herrn XXI. Friderich Ludwig von Schmidtberg an Mghh. vom 3. huius, bedanckt sich für die Ihme conferirte XXI stell, resignirt dieselbe Zugleich unter dem Vorwanth, daß Er solche ohne seinen großen schaden nicht verse[hen -] offerirt im übrigen seine dienst. Erkant, An Mghh die XV. gewiesen.

1660 Conseillers et XXI (1 R 143) Friderich Ludwig von Schmidtberg. 126. [pt° intercessionales]
1662 Conseillers et XXI (1 R 145) Friderich Ludwig von Schmidberg. [umb Zinß] 220. [wegen Zehenden von Doreltzheim] 231. [idem] 233.
1662 XV (2 R 79) Jr. Friderich Ludwig von Schmidberg. 210 [Zinß].
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) Friderich Ludwig von Schmidberg. [wegen Zehenden zu Dorolsheim] 15. 83. [Zinß] 98. 180.
1663 XV (2 R 80) Jr. Friedrich Ludwig von Schmidberg. 11. [pt° Dorlisheimer Zehendens] 101 [Zinß]. 191 [Zinß].
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Friderich Ludwig von Schmidtberg. [wegen Zehenden zu Dorolsheim] 17. 24. [Zinß] 67.
1664 XV (2 R 81) Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg. 20. 72. [pt° Zehenden, Zinß]
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Friderich Ludwig von Schmidtberg. [Zinß] 150.
1665 XV (2 R 82) Jr. Friedrich Ludwig von Schmidtberg. 181. [Zinß]
1666 Conseillers et XXI (1 R 149) Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg. [Zinß] 62.
1666 XV (2 R 83) Jr. von Schmidtberg. [Zinß] 60.
1667 Conseillers et XXI (1 R 150) Friderich Ludwig Von Schmidberg. [Zinß] 60. 94. [behausung am Geistgeßel] 134.
1667 XV (2 R 84) Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg. 61. 101. 134. [Schirmgelt]
1668 Conseillers et XXI (1 R 151) Friderich Ludwig von Schmidtburg. [behausung] 81.
1666 XV (2 R 85) Jr. Friderich von Schmidberg. 111 [Abrechnung]. 124.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Friderich Ludwig von Schmidberg. [Zinß] 45. 52. 159.
1670 XV (2 R 87) Jr Friderich Ludwig von Schmidberg. [Schirm und Frohngeld] 66.
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Ludwig von Schmidberg. [wegen Zehenden zu Dorolsheim] 149. 154.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) Ludwig von Schmidtberg. 345. [noê Christoph Grempen von Freündtstein Pfenningthurns Zinß]
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Jr. von Schmidtberg umb Pfenningthurns Zinnß. 37.
1680 Conseillers et XXI (1 R 156) Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg umb Pfenningthurns Zinnß. 54.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165) Jr. Friderich Ludwig von Schmidtberg umb Pfenningthurns Zinnß. 54.

Frédéric Louis de Schmidtberg hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herberling, receveur de la Chartreuse

1684 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 220-v
herr Friderich Ludwig Von Schmidburg
in gegensein Herrn Johann Jacob Herberlings Schaffners der Carthaus für sein eÿgene Person – schuldig seÿe 250 fl.
unterpfand, Ein Gültgut im Lampetheimer bann, so iärlichen 12. Viertel halb Waitzen und Rockhen und dann 3. Sester Erbsen zu Gült ertrage, Zumahlen erwehntes Gültgut gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgens eÿen
Ferners soll in specie unterpfand sein hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten ienseit deß Stadens ohnfern der Gastherberg Zum Gertenfisch, einseit neben der Hammererischen Wittibin und Erben, anderseit neben der Merckhlinischen Wittibin und Erben, hinden uff deß Krätel gäßlein stoßend gelegen

1685 Conseillers et XXI (1 R 168)
Sambstags den 10. Martÿ 1685.
(p. 37) Herr XXI Von Schmidberg schwört auff dem Münsterbrieff. XXI. Und Groß. Raths Ordnung.

Assesseur des XXI, Frédéric Louis de Schmidtberg meurt en 1693
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 20.) Sambstags den 31.t Januarÿ – Herr XXI Von Schmidburg schwört auff dem Münsterbrieff. XXI. und Große Raths Ordnung.
(p. 66) Den 6. Aprilis. – Der Regierende Herr Ar. Notificirt daß Herr Friderich Ludwig Von Schmidtberg gewesener XXI dießes Zeitliche gesegnet und Weilen Krafft Ordnung das beständigen Regiment unverlängt Zuersetzen, alß Wolle er MGhh und deren Willkühr überlaßen. Wen Sie auß ihrem Mittel darzu erwehlen Wolten.

Les cinq enfants de Frédéric Louis de Schmidtberg et de Marguerite Madeleine de Waldmanshausen vendent la maison à Catherine Stenger, veuve du receveur Jean Jacques Herberling, moyennant 1 100 livres

1701 (1. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 596
(Proth. f. 58.v – 1100 lb d) Erschienen Hr. Joh: Breu Notarius und Adelicher Schafner, nôe. S. T. H. frid: Joh: Reinhards, u. Joh: Reinhards, Capitaine unter dem Elßaßischen Regiment, ferners frn. Cath: Marg: frn. Magd: Sophiæ u. fraülein Hanæ, aller fünff adelicher geschwisterd. gbr. Von Schmidberg, Weÿl. S. T. Hn. Friderich Ludwig Von Schmidberg deß beständigen Regiments der HHn. XXI.ig geweßenen beÿsitzers mit weÿl. frn. Marg: Magd: Von Schmidberg geb. von Waldtmannshaußen erziehler adelicher KK. (verkaufft)
frn. Cath: gbr. Herberlingin geb. Stengerin [Weÿl. Hn J. Jacob Herberlings geweßenen Schaffners Zuer Carthaus u. St. Nicolai in undis allhier Wittib] so hierbeÿ beneben Hn Paul flachen oberschreibern im Spithal ihren Vogt zugegen war, wie auch Hn Joh: Joch, Pfarrern zu Kolbsheim, Dero Hn. Tochtermann
die Schmidburgische Adeliche behaußung, bestehend in forder u. hinterhauß, hoff, hoffstatt, höfflein, auch gemeinschaftlichem bronnen, sambt übrigen Zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten, allhier ahm Stadten einseith neben H. Jacob Hammerern handelsmann anderseith neben Weÿl. Friderich Ringen Wb. u. EE. hinten auf d. Grattelgäßel stoßend gelegen, darzu auch gehören sollen die brandreuthen, offenthürlein, Spiß u. übriges so nagel Vest, Welche gantz behausung der Ottonianischen Stifftung um 350 lb d Straßb. Ferners Hn Jochen dem mitkäufer um 143 lb d Capital, wie auch für Zinß darvon u. unkosten um 44 lb 17 ß 10 d verhaftet, sonsten gegen männiglich freÿ ledig u. eÿgen seÿn solle, Ist demnach solcher verkauf über obige 350 lb d der ottonianischen Stiftung gehörig, so die Käufere übernommen (…) wie auch die Hn Jochen in summa Zustehende 187 lb so hiemit compensirt u. bezahlt seÿn solle (…) und geschehen um 562 lb

Les enfants et héritiers Herberling vendent la maison au gentilhomme Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr

1716 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 343
(2000) S.T. Hr Philipp Caspar Leitersperger XV.er alß vogt Reinholdischer KK zweÿter Ehe, Item Alexander Müller goldarbeiter alß vogt Jochischer KK, Item Anna Cath: Werbeckin wittib geb. Herberlinin beÿständlich H. Joh: Heinrich Lang Jun: Not: publ: ihres Curatoris
in gegensein S.T. Jr. Jacob Samson von Rathsamhaußen [unterzeichnet] Jacob Samson von Rathsamhausen zu Ehen Weÿher
ein vorder und hinterhauß hoff hoffstatt auch Gemeinschafftlichen brunnen sambt übrigen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Staden, einseit neben Jacob Hammerer handelsmann anderseit neben deb Ringischen Erben etwa hinten auf d. Grattelgässel – (verhafftet um 350 lb, geschehen um 1650 lb)

Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr épouse en 1698 Sophie Dorothée von der Grün, veuve d’Ernest Christophe de Lœwen, fille de Jean Christophe von der Grün et de Sophie Dorothée de Crailsheim : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia der Eheberedung. ein Christl. Ehel heÿrath v. freundliche Vermählung zwischen dem Reichs Freÿ hoch Edelgeborhnen v. Gestrengen Herrn Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & Weÿl. des auch Reichs Freÿ hoch Edelgeborhnen v. Gestrengen Herrn Wolff Georg von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr beÿ Er Hochlöbl. Riterschafft im Untern Elsaß geweßenen hochansehnl. Raths v. Außschußes seel. hinterlaßenen herrn Sohn, als Breütigam ane Einem, So dann der auch hoch Edelgebohrnen Frauen Sophiæ Dorotheæ gebohrner von der Grün, Weÿl. des Freÿ hoch Edel gebohrnen Herrn Ernst Christoph von Löwen geweßenen Ayde major v. Capitaine unter dem Alt Elsäßischen Regiment in Ihro Königl. Majestät zu Franckreich diensten seel. hinterlaßener hoch Adel. Frau Wittib, als de Frau hochzeiterin am andern teil
Zu deßen allen wahren Urkund und bestättigung haben in dem zu handen des Herrn Hochzeitern geliefferten allerseitigen heÿraths project an seiner Seiten neben ihme eigenhändig unterschieben die Wohl v. hoch Edel gebohrne herr Johann Wolff von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & herr Frantz Ludwig von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & Herr Heinrich Jacob von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & deßen dreÿ Herren Gebrüdere, Herr Friedrich Jacob Freÿherr von Fleckenstein als Schwager, Herr Sigfrid von Bernhold Obristen & Herrn Anthoni Eberhard Bock von Bläßheim v. Gerstheim & Herr Sigfrid vpn Bock & Und dann an Seiten der hoch Adel Frau hochzeiterin neben ihrer eigenhändigen Unterschrifft Frau Sophia Dorothea von Ziegler Wittib gebohrne von Crailsheim & dero geehrte Frau Mutter, Herr Philipp Jacob Hüffel & herr Wolff Christoph Zorn von Plobsheim & Herr Friderich Augustus Zorn von Plobsheim &. So geschehen v. Verhandelt den 11. Martii A° 1698. Philipp Jacob Werbeck Notarius publicus juratus

Jacques Samson de Rathsamhausen devient bourgeois en 1701
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 728
Juncker Jacob Samson Von Rathsamhausen Rittmeister, weÿl. Jr. Wolff Georg Von Rathsamhaußen eh: sohn, empfangt das burgerrecht durchauß gratis, Jr. d. 12.. Dito [Martÿ] 1701.

Catherine Julienne naît à Strasbourg en 1702
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 289 n° 1279)
Den 6 Julÿ 1702 ist auff Obrigkeitliche erlaubnus getaufft worden Zu hauß Catharina Juliana, dess. Eltern S. T. H Jacob Samson von Rathsamhaußen undt Fr. Sophia Dorothea geb. von Grün, das Kind ist gebohren Mittwoch den 5. Julÿ 1702. vormittag vmb halb II uhr (i 295)

Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr loue la maison à Jean Matthieu Hebenstreit

1717 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 434
H Justus Valentin Steegmann Jurium Studiosus im Nahmen /:tit:/ Jr. Jacob Samson von rathsamhaußen zu Ehenweÿher
in gegensein Johann Mathäus Hebenstreit
entlehnt, eine behausung mit allen gebäuden und zugehörden ahm stad. ohnfern d. Niclaus Kirch einseit neben Kammerer Papierers anderseit neben denen Rinckischen W. und EE gelegen, auf 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. bapt. 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Jacques Samson de Rathsamhausen d’Ehnwihr meurt en 1731 en délaissant quatre enfants issus de sa veuve. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Dentelles. La masse propre à la veuve s’élève à 71 231 florins. L’actif des héritiers et de la communauté est de 58 316 florins , le passif de 43 929 florins. Les experts estiment à 1 000 livres la maison quai Saint-Nicolas qui revient d’après la mention marginale à Catherine Julienne.

1731 (25. 7.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 464) n° 1
Inventarium über Weÿl. des Freÿ Hochwohlgebohrnen Herrn, Herrn Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, Es. hochlöbl. Königl. Freÿen Reichs Ritter Corporis in Schwaben, Viertels am Neckar und Schwartzwald, des Orttenauischen bezircks geweßenen hochmeritirten Raths und Außschuß seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1731 – nach seinem dienstags den 21. Augusti dieses lauffenden 1731.sten Jahrs genohmenen tödlichen ableiben hie zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Freÿ hochwohlgebohren Frau Frau Sophiam Dorotheam von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, geborhne Von der Grün, die hinterbliebene Hoch adeliche Frau Wittib mit assistentz des Freÿ hochwohlgebornen herrn, herrn Siegfrid von Bernhold, hochverdienten Marechal des Camps des Armées du Roy dero zu diesem Geschäfft insonderheit erbettenen herrn beÿstands – So beschehen und angefangen in der Königlichen statt Straßburg auff Dienstag d. 25. Septembris Anno 1731.
Der Weÿl. Freÿ Hochwohlgebohrne Herr Herr Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr seel. eingangs gedacht, hat mit der Freÿ hochwohlgebohrnen Fraun Sophia Dorothea von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, gebohrnen Von der Grün, als seiner Frau Gemahlin v. nunmahlig. hinterlaßener hochadel. Fr. Wittib Ehelichen erziehlt v. Zu Erben hinterlaßen, als folgt. 1. den Freÿ Hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Wolffgang Christoph von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, Eines hochlöbl. Keÿßerl. Freÿen Reichs Ritter Corporis in Schwaben Viertels am Neckar v. Schwartzwald des Orttenauischen bezircks wohlmeritirten außschuß, so dem Geschäfft von Anfang biß Zu end in Persohn beÿgewohnt. 2. die Freÿ hochwohlgebohrne Frau Magdalenam Dorotheam von Hochreutener gebohrne von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr welche beneben dem Reichs hochwohlgebohrnen Herrn Hieronÿmo von Hochreutener E: E; Raths Zu St. Gallen hochmeritirten beÿsitzer dero Herren Ehegemahl dem geschäfft in Person abgewahrhet. 3. die Freÿ hochwohlgebohrne Frau Catharinam Julianam von Rubenstein gebohrne von Rathsamhaußen des Reichs hochwohlgebohrnen Herrn Heinrich Friderich Geudtners genandt Rubenstein Eheliche Frau Gemahlin, welche mit assistentz des freÿ hochwohlgebohrnen herrn herrn Jacob Christoph Böcklins von Böcklinsau der Statt Straßburg höchst meritirten Stättmeisters v. XIII.es als ihres hierzu erbettenen herrn beÿstandts beÿ dem geschäfft erschienen und 4. den Freÿ hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, so mit beÿstand des Freÿ hochwohlgebohren Herrn Herrn Wolffgang Siegmund Böcklins von Böcklinsau, deßen Verpflicheten herr Vormunds beÿ dem Geschäfft zugegen gewesen
Copia der Eheberedung – Copia Dispositionis inter liberos – Copia der von der hochad: Fr. Wittib gethanen Declaration

In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff d. Ersten Cast, Auff d. Nebens Cast, Auff d. großen Cast, Im Dauben Cämmerlein, In der Jüngern Gnd. H. Zimmer, In d. Kl. Nebens Cammer, In d. Gnd. Fr. Stub, In d. Magd Cammer, Im hauß Ehren, In d. häffen Cammer, Auff dem Gang, In dem Stübel, In d. Magd Cammer, Auff dem Gang, In d. Hanf Cammer, Neben d. Gesinds stub, In dem Kleinen Cämmerlin, In d. Gesinds stub, In d. frantz. Camin Cammer, In dem Kl. Küchel, Im Kleinen hauß ehren, in d. Garderobe, In d. Stub Cammmer, In d. Wohnstub, Im hauß Ehren, In der Gnf. fr. Stb, In d. Stub Cammer, Im Hauß Ehren, In d. Kuchen, In d. großen Stub v. Cammer, In des Knechts Stübel, n d. Bauch Küchen, Im Saal, Im Nebens Zimmer, in d. Cammer am thor
Eigenthum ane Häußern. Erstl. ein Hauß, hoffstatt vnd hoff in der Spitzengaß (…)
It: ein Vorder v.Hinterhauß, höfflin v. Hoffstatt, hoffestatt vnd hoff in der Spitzengaß (…) hinten auf das waßer (…)
It. Eine behaußung, hoffstatt in der Spitzengaß unden am Gähgäßlin (…)
(Fr. Catharinæ Julianæ assignirt) It:: ein Vorder: und Hinterhauß, Hoff, hoffstatt höfflein auch gemeinschafftlicher Bronnen, s. übrigen zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten allhier am Staden, 1. s. neben H. Johann Daniel Franck dem Handelsmann v. burger allhier, 2.s. neben H. Jacob Sachßen dem Handelsmann allhier, hinten auff das so genandte Grettelgäßel stosend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. durch die Herren Werckmeister laut offtgedachter Abschatzung taxirt worden pro 2400. so hieher aber zu schätzen beliebt pro 4000. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget mit dero Insiegel Verwahret datirt d. 18. Junii 1716. Darbeÿ noch vier ältere perg. Brieff in einem fascicul gebunden sub N° 4 vorhanden.
Eigenthum ane einem Gärtlein, Ein Gärtlein ohngefehr ein halb viertzel groß sambt darinn stoßende Gewächs hauß (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib wehrender Ehe abgangen unveränderten Guths. Laut Inv. über Weÿl. S. T. Lt hannß Johann Christoph von der Grün, Herrn zu Nonnenweÿr vnd Niderhaußen geweßenen Margg. Baaden Durlachischen Amtmanns der Herrschafft Lahr der Fr. Wittib Hn Vatter seel. Verl. A° 1688 durch H. Joh: Christoph Mylium den Amtschreiber gefertigt
(f° 46) Eigenthum ane Dorffschafften, Nonnenmeÿer
(f° 48) Eigenthum ane Dorffschafften. Neudorff od. Taubensand
(f° 52) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hoch Ad. Frau Wittib Vermögen, Sa. höltzenwercks 256, Sa. Bett v. Federwercks 70, Sa. Leinwanth v. gethüchs 137, Sa. Sergenwerkhs 20, Sa. Zinnengeschirrs 182, Sa. Kupffer: Möß: v. Eißengeschirrs 37, Sa. Silbergeschirrs 957, Sa. der Pfenningzinß hauptgüther 1493, Sa. Eigenthums n Dorffschafften 41.867, Sa. auffgetragen Lehens 1050, Sa. der Ergäntzung 7778, Sa. des Wÿdums 3000 Summa summarum 56.844 fl. – Darzu gerechnet das Jenige, was ihro von der Erben unverändert und theilbaren Guth gebührt th. 14.387 fl. So belaufft sich der hochadel. fr. Wittib gantzes Vermögen 71.231. fl
der Erben unverändert v. theilbare Nahrung, Sa. Höltzen Werckh 505, Sa. Bettwerks 353, Sa. Leinwanth v. gethüchs 1453, Sa. Kleidung v. Weißgezeugs 180, Sa. Sergenwerkhs 129, Sa. Zinnengeschirrs 120, Sa. Kupffer: Möß: v. Eißengeschirrs 184, Sa. Flachs, hanff v. garns 226, Sa. allerhand posten 144, Sa. bachmehls 75, Sa. Weins v. Faß 912, Sa. der Bibliothec 1000, Sa. der Kunst v. raritäten Cammer 4000, Sa. Viehes 90, Sa. Kutsch und Chaise 135, Sa. Silbergeschirrs 2633, Sa. Goldener Ring 269, Sa. baarschafft 5670, Sa. Pfenningzinß haubtgüther 22.296, Sa. Eigenthums ane Häusern 10.550, Eigenthums an einem Gärtlein 250, Sa. Schulden 7137, Summa summarum 58.316 fl. – Davon gehet ab 43.929, Nach solchem abzug 14.387 fl.
(f° 53) Abtheil und Vergleichung vorher beschriebenen Verlaßenschafft (…)
Copia der Eheberedung. ein Christl. Ehel heÿrath v. freundliche Vermählung zwischen dem Reichs Freÿ hoch Edelgeborhnen v. Gestrengen Herrn Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & Weÿl. des auch Reichs Freÿ hoch Edelgeborhnen v. Gestrengen Herrn Wolff Georg von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr beÿ Er Hochlöbl. Riterschafft im Untern Elsaß geweßenen hochansehnl. Raths v. Außschußes seel. hinterlaßenen herrn Sohn, als Breütigam ane Einem, So dann der auch hoch Edelgebohrnen Frauen Sophiæ Dorotheæ gebohrner von der Grün, Weÿl. des Freÿ hoch Edel gebohrnen Herrn Ernst Christoph von Löwen geweßenen Ayde major v. Capitaine unter dem Alt Elsäßischen Regiment in Ihro Königl. Majestät zu Franckreich diensten seel. hinterlaßener hoch Adel. Frau Wittib, als de Frau hochzeiterin am andern teil
Zu deßen allen wahren Urkund und bestättigung haben in dem zu handen des Herrn Hochzeitern geliefferten allerseitigen heÿraths project an seiner Seiten neben ihme eigenhändig unterschieben die Wohl v. hoch Edel gebohrne herr Johann Wolff von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & herr Frantz Ludwig von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & Herr Heinrich Jacob von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr & deßen dreÿ Herren Gebrüdere, Herr Friedrich Jacob Freÿherr von Fleckenstein als Schwager, Herr Sigfrid von Bernhold Obristen & Herrn Anthoni Eberhard Bock von Bläßheim v. Gerstheim & Herr Sigfrid vpn Bock & Und dann an Seiten der hoch Adel Frau hochzeiterin neben ihrer eigenhändigen Unterschrifft Frau Sophia Dorothea von Ziegler Wittib gebohrne von Crailsheim & dero geehrte Frau Mutter, Herr Philipp Jacob Hüffel & herr Wolff Christoph Zorn von Plobsheim & Herr Friderich Augustus Zorn von Plobsheim &. So geschehen v. Verhandelt den 11. Martii A° 1698. Philipp Jacob Werbeck Notarius publicus juratus
Copia Dispositionis inter liberos (…)
Abschatzung d. 28. 7.bris aô 1731. Auff begehren Weÿl. Ihro Hoch Adeliche gnaden Herr Jacob Samson Von Rotzenhaußen Zu Ennenweirer seel : hinder laßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen gaßen gelegen (…)
Der zweÿte begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen gaßen gelegen (…)
Der dritte begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spitzen gaßen gelegen (…)
Der 4.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg an dem obern schiffleuth staden gelegen einseits Neben herrn Jacob Sachß Banquier anderseits Neben herrn Daniel Franck auch Banquier hinden auf das grattel gäßlein stoßend, welche behausung hinder gebäulein, Stuben, Cammern, Küchen, hauß Ehren, officier Stube Kanngießer Werckstatt, Keller, höffel und ge Meiner bronnen, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Stat Straßburg geschwornen Werckheüthe so in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausendt und Vier hundert gulden.
Der Fünffte begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg im geh gäßel gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Sophie Dorothée von der Grün meurt en 1739 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Dentelles.
1739 (10.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 470) n° 144
Inventarium über Weÿland der Freÿ hochwohlgebohrnen Frauen Frauen Sophiæ Dorotheæ von Rathsamhausen zu Ehenweÿer gebohrne von d. Grün auch weÿl. des Freÿ hochwohlgebohrnen Hn herrn Jacob Samson von Rathsamhausen zu Ehenweÿer Es. hochl. Kaÿserl. Freÿen Reich: ritter Corporis in Schwaben: viertel am Neckar und Schwartzwald des Orttenauischen Bezircks geweßenen hochmeritirten Raths und Außschuß seel. hinterlaßene hochadel. Frau W. nunmehr auch seel. Verl. auffgerichtet Anno 1739. – nach ihrem Freÿtags d. 19.en Junÿ dieses lauffenden 1739.ten Jahrs beschehenen tödl. Abbleiben hie zeitl. verlaßen. Welche verlaßenschafft auff geschehener requisition und begehren der ane hernach folgendem fol. in Specie benandter hochadel. Herren Söhnen und Erben inventirt und ersucht durch dieselbe selbsten wie auch Joh: Senfft von Straßburg gebürtig, Annam Mariam geborhren Wüstin von Lahr deßen Ehefrau, Mariam Magdalenam Häßin von Odenheim v. Annam Mariam Eichinvon Rummenweÿer, als samt. Domestiquen (…) So geschehen und angefangen in d. Königl. Statt Straßburg auff Montag d. 10.den des Monaths aug : A° 1739.
Die Weÿl. Freÿ Hochwohlgebohrne Frau Frau Sophia Dorothea von Rathsamhausen zu Ehenweÿer gebohrne von der Grün hat mit auch weÿl. dem Freÿ hochwohlgebohrnen Herrn herrn Jacob Samson von Rathsamhausen zu Ehenweÿer & dero herrn Ehegemahl seel. Ehel. erzeugt und Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. den Freÿ Hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Wolffgang Christoph von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr, Es hochlöbl. Keÿßerl. Freÿen Reichs Ritter Corporis in Schwaben Viertels am Neckar und Schwartzwald des Orttenauischen bezircks hochmeritirten Rath und Außschuß, wie auch hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischen hochverdienten Kammer herrn so dem Geschäfft von Anfang biß Zu end in Persohn abgewartet und 2. den Freÿ hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr jetzmahligen Lieutenant en pied unter dem löbl Elßaßischen regiment welcher ebenmäßig beÿ dem Geschäfft von Anfang biß Zu end in Persohn gegenwärtig gewesen. beede ab intestato hinterlaßene hochadeliche herren Erben, zu gleichen Antheilen

In einer allhier zu Straßburg ane der Spitzengaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Höltzen und Schreinwerck. Auff dem hindern Frucht Kasten gegen H. prator haus, In dem obern hindern Hauß Ehren, In der Cammer Litera A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der Stub Lit. D, In der Cammer Litera E, In der Cammer Litera F, In der Cammer Lit. G, In der Kuchen Lit. H, In dem Hauß Ehren beÿ der Kuchen Lit. H, In der Stub Litera L, In der Cammer Lit. J, Im Saal, In der Saal Cammer. (f° 30), In der Camin Cammer, Im Saal, Im hintern Keller, Im vordern Keller, Auff der bühn beÿ dem Tauben hauß, Auff dem gang über der Kunst Cammer, In der Cammer Lit. M, In der Bauchkuchen, Im gesinds Stübel im Hoff, (f° 42) In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Mägd Cammer
(f° 55) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung hoff, hoffstatt vnd hoff ane d. Spitzengaß (…)
It: ein Vorder vnd Hinterhauß, Höfflin und Hoffstatt, hoffestatt in der Spitzengaß (…)
(f° 70) Eigenthum ane Häußern Im Dauben Sand
(f° 71) Eigenthum ane Dorffschafften, Nonnenmeÿer, (f° 73) Neudorff od. Taubensand
Copia Testamenti Solennis Weÿl. des freÿ hochwohlgebornen, Herrn Johann Christoph von der Grün gewesenen Obristen v. H. Zu Niderhaußen Nonnen Witten v. Allmansweÿer seel. – Joann Christoph Rautherius juris cons: und Keÿßerl. offenbahter Nots.
Copia dispositionis Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿr und Sophiæ Dorotheæ gebohrner von der Grün (…) Straßburg d. 18. Jan : A° 1730.

Catherine Julienne de Rathsamhausen d’Ehnwihr épouse en 1720 Henri Frédéric Geuder dit Rabenstein
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 167-v n° 964)

Anno 1720. den 2. Februarÿ seind Aus Erlaubnus deß Regierenden herrn Ammeisters In dem hauß copulirt und ehelich zusammen gegeben worden der wohlgebohrne herr Herr Heinrich Friderich Geudter genant Rabenstein, Herr von und Zu Heroldsberg und Stein und die wohlgebohrne frawlein fräwlein Catharina Juliana von Rathsamhausen Zu Ehenweÿher deß wohlgebohrnen herrn herrn Jacob Samson von Rathsamhausen Zu Ehenweÿher herrn Zu Nonnenweÿher und Fegersheim, Rittern, Raths und Ausschuß im Schwäbischen unmittelbahren reichs ritterschafft Ortenawischem bezircks frawlein tochter [unterzeichnet] henrich Friedrich von Geuder genannt Rabenstein, Catharina Juliana von Rathsamhaußen (i 171)

Catherine Julienne de Rathsamhausen d’Ehnwihr vend la maison au joailler Jean Jacques Braun et à sa femme Catherine André

1732 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 385
die freÿ hochwohlgeborne Fr: Catharina Juliana von Geÿder genannt Rabensteinin geb. Rathsamhaußen zu Ehenweÿer des hochwohlgebornen hern Heinrich Friedrich von Geÿder genannt Rabensteiner verlaßene und ohnbevögtigte Ehegemahlin
in gegensein H. Johann Jacob Braun Juwelierers und Catharinæ geb. Andreßin
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, zweÿen höfflein dero hofftätten und gemeinschaft des bronnens mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Staden zwischen der Schind und St Nicolauß: Bruck, einseit neben H. Johann Daniel Franck dem Banquier, anderseit theils neben H. Johann Friedrich Sachß dem handelsmann und dreÿer hießigen Umbgeldts theils neben Wennemar Heÿl dem Stattschmidt, hinten auff das grattekgäßlein – ihro in abtheilung ihres H. Vatters seel weÿl. hochwohlgebornen H. Jacob Samson von Rathsamhaußen zu Ehenweÿer Verlaßenschafft als ein durch gelegtes looß erhaltenes guth eigenthümlich zuständig – um 1700 pfund

Jean Jacques Braun s’inscrit en mars 1729 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en août. Les examinateurs en sont satisfaits et reçoivent Jean Jacques Braun maître
1729, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 442) Dienstag den 8. Martÿ Anno 1729
Herr Johann Jacob Braun der ledige goldarbeiter von hier gebürtig erscheint und bittet umb auffnahm und verfertigung seines Meisterstücks, weillen Er seine Zeit der genüge nach passirt. Erkannt wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der gebühr willfahrt und solle es beÿ seinem herrn Vatter, weÿlen herr hohleÿß darauff renuncirt gäntzlichen Verfertigen.

(p. 456) Dienstag den 23. Augusti Anno 1729
Herr Johann Jacob Braun der ledige Goldarbeiter erschienen und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück, bitter darüber zu erkennen, die dreÿ herren Schauere referiren, nach genugsamer besichtigung daß die Stuck sehr fleißig und ohne Tatel gemacht seÿn, wann Er Kann handtreu ablegen ane aÿdes statt, so soll Er Zu einem prallen Meister auff und angenommen seÿn. E E gericht votat Similiter, desuper dedit fidem er pro discretione dreÿ 3 fl. Stuck.

Jean Jacques Braun devient tributaire à l’Echasse le 14 juillet 1730.
(p. 492) Freÿtag den 14. Julÿ Anno 1730
Johann Jacob Braun jun: goldarbeiter erscheint und præsentirt Stallschein vom 13. Julÿ Anno 1730. bittet umb seines Vatters Zunfftrecht votirt, wird demselben in seinem begehren willfahrt, gegen Erlag der gebühr.

Jean Jacques Braun emploie deux compagnons. Le Conseil lui demande d’inscrire l’un d’eux et de licencier l’autre.
(p. 509) Mittwoch den 18. Octobris Anno 1730
Johann Jacob Braun der jung goldarbeiter, wird vorgestellt, warumb Er 2 Jungen haltet. Antwortt Er haabe Zwar Zween Jungen aber Keiner noch eingeschrieben.
Erkannt, solle sich resolviren einen anzunehmen, den andern aber fort zu schicken.

Jean Jacques Braun épouse en 1730 Anne Catherine André, fille du marchand Jean Philippe André : contrat de mariage, célébration
1730 (6. Martÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 60
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Kunstreichen H. Johann Jacob Braunen Juniori Goldarbeitern und burgern alhie als bräutigam ane einem,
Sodann die Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfer Annæ Catharinæ Andräin weÿland des Ehren und wohlvorgeacht, Herrn Johann Philipp Andrée geweßenen handelsmanns und burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener eheleiblichen tochter alß hochzeitern am andern theÿl
Beschehen vnd Verhandelt seind dieße dinge in der Königlichen Statt Straßburg den 6. Martÿ Anno 1730.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschrieben worden
(94 Z 53) Eheberedung zwischen Johann Jacob Braunen Juniori Anna Catharina Andreäin den 6. Martÿ 1730
[unterzeichnet] Johann Jacob Braun Als Hochzeiter, Anna Catharina andreä als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 80-v, n° 291)
1730. Mittw. d. 3. Maji sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Jacob Braun der Ledige Goldarbeiter v. b. alhier, H. Joh: Jacob Braunen b. v. Gold Arbeiters ehl. Sohn v. Jgfr. Anna Catharina weÿl. H. Joh: Philipp André Geweß. b. v. handels. M. nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Braun als hochzeiter, anna Catharina Andrä als hochzeiterin, Joh: Jacob Braun alß Vatter, Ehrenfried Gebhart als Vogt (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place Saint-Thomas qui appartient au père du marié. Les apports du mari s’élèvent à 2 747 livres, ceux de la femme à 1 127 livres.
1730 (27. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 29) n° 663
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Güethere, so der Ehren: und Wohl Vorgeacht auch Kunsterfahrene Herr Johann Jacob Braun, der Jüngere, Goldarbeiter und die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Anna Catharina Braunin gebohrene Andrein beeder Eheleuthe und Burgere allhie zu Straßburg, einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 27.ten Octobris Anno 1730.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Thoman plan gelegenen und des Eheherrn geliebten Herrn Vatter eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug In gegenwärtig Zugebracht Nahrungs Inventarium gehörig, Sa. haußraths 245, Sa. Werckzeugs zue Goldarbeiter Kunst gehörig 75, Sa. des weins 6, Sa. Silbergeschirr undt geschmeids. 431, Sa.goldener Eing, Jubelein und dergleichen Geschmeids 2264, Sa. baarschafft 184, Sa. Schulden 135, Summa summarum 3342 lb – Sa. Schulden 690 lb, Nach solchem abzug 2652 lb, Darzu gelegt die helffte ane denen verehrten haussteuren 94 lb, Erstreckt sich also des Herrn völlig in die Ehe gebracht guth dem vero pretio nach auff 2747 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 370, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 58, Sa. goldener Ring 169, Sa. baarschafft 434, Summa summarum 1032 lb – Hierzu kombt ferner de halbe theil ane denen verehrten haussteuren 94 lb, Trifft demnach der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen in allem dem billichen wehrt nach an 1127 lb

L’orfèvre Jean Jacques Braun le jeune et Anne Catherine André font leur testament
1733 (4. Dec.), 94 Z 53 (Grosses de contrats), Jean Lobstein
Codicill – 1733, auf Freÿtag den 4. Decembris Abends zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer allhier zu Straßburg jenseit des Staadens nahe beÿ der Clauß Kirchen gelegenen Ihnen beeden hernach gemelten Codicillirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behaußung deren Wohnstub mit denen Fenstern auf den Staaden außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen herr Johann Jacob Braun, der jüngere, Goldarbeiter, und die hoch Ehren und hoch tugendreiche Frau Anna Catharina Braunin gebohrne Andrein, beede Eheleuthe undt burgere alhier Zu Straßburg und Zwar beede Von der Gnade des grundgütigen Gottes guter richtiger Sinnen, wie wohlen die Frau hochschwangern Leibes – Johannes Lobstein Notarius juratus

Anne Catherine André meurt en 1754 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Hallebardes. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf est de 3 562 livres, celle des héritiers de 927 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 963 livres, le passif à 11 194 livres

1754 (26.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 382) n° 590
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und Tugendbegabten Fraun Annä Catharinä Braunin gebohrener Andrein, des Wohl ehrenvest großachtbahr und Kunsterfahrnen herrn Johann Jacob Braunen berühmbten Goldarbeiters und burgers allhie zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1754. – nachdeme dieselbe Donnerstags den 21. Julÿ Anno 1752. durch einen seeligen tod von dießer Welth abgefordert Worden, nach solch Ihrem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren der Ehren: vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Michael Hügels des Küblers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Hn Johann Jacob, ledigen Goldarbeiters, Jungfrauen Christinä Salome, Hn Johann Philipps auch ledigen Goldarbeiters Jungfrauen Catharinä Magdalenä, Mariä Dorotheä und Georg Friderich, der Braunen der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit vorwohlernantem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzielter Sechs Kinder und ab intestato Zu sechs gleichen portionen und antheilern Verlaßener rechtsmäßiger Erben ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 26. Julÿ et sequenti Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane häußern (W.) Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt ane St. Thomans Plan (…)
(T.) It. Eine behaußung behaußung, bestehend i Vorder: und hinderhauß, Zweÿen Höfflein, dero hoffstätten sambt der gemeinschafft eines Bronnens, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden, zwischen der Schind und St. Niclaus Brucken, einseit neben Frauen Maria Magdalena Ströhlinin gebohrner Kriegin, H. Joh: Friderich Ströhlin des Apotheckers und E: E: kleinen raths alten beÿsitzers geschiedener Ehefrauen, anderseit theils neben Hn Johann Wilhelm Schöffler, dem Handelsmann theils neben Mstr. Joh: Conrad Haÿl dem Statt hueffschmid hinden auf das grattel gäßlein stoßend, so gegen Männiglichen, freÿ ledig eigen und durch hieoben benahmbste der Stadt Straßburg H. Lohner und geschwornene Werckmeistere inhalt vorher allegirten Abschatzungs Zeduls vom 1. 7.bris 1752. æstimirt vor 1000. lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und auff dero anhangendem Insiegel bekräfftiget, datirt d. 6. 7.bris aô 1732.
(T.) It. eine behaußung, Hoffstatt und höfflein, ane der Spießgaß (…)
(W.) It. ein Viertertheil für ohnvertheilt von und ane einer behaußung ane der Kettengaß (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalts Inventarÿ über beeder geweßener Ehegattin einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch herrn Johann Lobstein Notariul publicum und berühmten Practicum in Anno 1730. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Kunst gehörig 13, Sa. Lährer Faß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane häußern 795, Erg. Rest 4363, Summa summarum 5212 lb – Schulden 1650, Nach deren Abzug 3562 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 78, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldener Ring 44, Sa. Schuld 150, Erg Rest 646, Summa summarum 927 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 133, Sa. Werckzeugs zur goldarbeiter Kunst 13, Sa. Wein und Lährer vaß 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 155, Sa. Gioldener Ring, Jubeln und dergleichen Geschmeids 1130, Sa. der baarschafft 73, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3777, Sa. Eigenthums ane häußern 2488, Sa. Schulden 3214, Summa summarum 10.963 lb – Schulden 11.194, In Vergleichung 231 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4259 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 1637 lbl
Abschatzung Vom 1. 7.bris 1752. Auff gebehren Herrn Johann Jacob Braunen deß goldarbeiters ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg ane Claus Staden, einseits Neben herrn Stöhlin anderseit neben herrn Schöffter und hinten auff herr Heÿl stosend, gelegen Neben dem Eingang ist ein Goldschmidts laden und hinten daran ein schmeltzoffen, In dem Ersten stock ist eine Stube Stub Kammer Kuchen und Haußöhren, In dem Zweÿten stock ist auch eine Stube, Stub Cammer, Kuchen und haußöhren, In dem dritten stockh seind dreÿ Kammeren darüber ist der tachstuhl, so mit hohlziegeln belegt, hat auch einen geträhmten Keller, hoff und bronnen ferner befindet sich ein hintergebäw Worinnen deß officiers logement und eine Stube der tachstuhl ist mit breit Ziegeln doppelt belegt, Vonn uns den unterschriebenen, der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihren gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb 2000 Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Thomas Plahn (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Spießgaß (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister

Compte que rend le tonnelier Michel Hügel de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants Braun. La maison quai Saint-Nicolas est louée à l’employé de la Grue Esch, au courtier Kuhff et au précepteur Jean Georges Reichard

1758 (1.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 714) n° 282
Rechnung Mein Joh: Michael Hügels Küblers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Christinæ Salome, Hn Joh: Philipp des leedigen Goldarbeiters, Jungfrauen Catharinæ Magdalenæ, Mariæ Dorotheæ und Georg Friedrichs der Braunen weÿl. frauen Annä Catharinæ Braunin gebohrner Andrein seel. mit Joh: Jacob Braun Goldarbeitern und burgern alhier ehelich erziehler 5. Jüngern Kinder, Inhaltend alles das jenige was ich Von Michaelis 1755 als dem beschluß der Groß Mütterlichen Abrechnung biß den 1.ten Septembris 1758. obgemelter meiner Curanden halben eingenommen und hingegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiße Verrichtet vnd Verhandelt habe, Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Corpus der 6. Braunischen Kinder Jährlich fallen habender Hauß und Güther Zinnß
Von denen beeden Zwischen Ihnen und Frauen Pfarrerin Fibich in gemeinschafften häußern (…)
Von dem denen Braunischen 6. Kindern allein gehörigen behaußung hoffguth, Ziegeloffen und liegenden Güthern
It. 20. lb d Jährl. haußzinßes gibt N. Esch der Cran Knecht allhier von denen untern Laden, wohnung und obern hindern Stübel in der Curanden und Ihrem Bruder allein gehörigen am Niclaus Staden gelegenen und in dem Inventario fol: 93.a et seqq. beschriebenen behaußung und denen alle quartal auch auf Michaelis 1758. Zum Erstenmahl einen Vierten theil th. dem Zinß nach ohnvergreifflichen Zu 5 p. Cto gerechnet dißorts in Außwurff, 400.
It. 27. lb. d. Jährlichen Haußzinßes gibt Hr Kuhff der Courtier und burger allhier und daran alle Viertel Jahr einen Viertel theil von der Mittlern wohnung solcher behaußung, thut dem Zinnß nach ohnpræjudicirlich à 5 pro Cento gerechnet dißorths außzuwerffen 240.
It. 15. lb Jährlichen Haußzinnßes reicht Hr. M. Joh: Georg Reichard der Informator und burger allhier und daran quartaliter einen Viertel theil von der inhabenden Obern wohnung gedachter behaußung ane Niclaus Staden gelegen, th. dem Zinnß nach ohnpræjudicirlich à 5 pro Cento gerechnet 300.
Herr Johann Michael Hügel als Vogt Braunischen Kinder hat gemeiner Büchelischer Erbschafft halben Eingenommen. Ane Haußzinnßen von der Behaußung am Geistgäßel

Jean Jacques Braun loue toute la maison à André Lichtenberger

1761 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 130
H. Johann Jacob Braun der goldarbeiter
in gegensein H. Andreas Lichtenberger
verlühen, seine am Niclaus staden gelegenen behausung cum appertinentis nichts davon ausgenommen als das laboratorium unten im höffel, eine unterschlagene kleine bühn im hinter hauß und der aller obersten bühn im vorderhauß – auff 4 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 pfund

Nouveau compte de tutelle. La maison est louée à l’employé de la Grue Esch, au courtier Kuhff et au précepteur Jean Georges Reichard remplacé par le cordonnier Rosser

1762 (30.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 424
Rechnung Mein Joh: Michael Hügels Küblers und burgers allhier Zu Straßburg als geordneten Vogts frauen Christinæ Salome gebohrner Braunin Hn Joh: Theobald Saltzmanns handelsmanns und burgers allhier Ehefrauen, Herrn Joh: Philipp des leedigen Gold Arbeiters Jungfer Catharinä Magdalenæ, Mariä Dorotheä und nun weÿl. Georg Friderichs der Braunen, aller weÿl. frauen Annæ Catharinæ Braunin geb. Andrein seel. mit herrn Joh: Jacob Braun Goldarbeitern und burgern alhier ehelich erziehlter 5. jüngern Kinder, Inhaltend, alles das jenige was ich Vom 1.ten 7.bris 1758. als dem beschluß meiner Erstern Vogteÿ rechnung biß den 30.t Aprilis 1762. obgemelter meiner Curanden halben eingenommen und hingegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet vnd Verhandelt habe, Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.

Corpus der 6. Braunischen Kinder Jährlich fallen habender Hauß und Güther Zinnß
Von denen beeden Zwischen Ihnen und Frauen Pfarrerin Fibich in gemeinschafften häußern (…)
Einnahm Geldts Vor alle 6. Braunische Kindern ins gemein beschehen. Ane Hauß und Güther Zinnßen
Erstlichen entrichtete N. Esch der Cran Knecht und burger allhier von denen in dem am Niclaus Staden gelegenen hauß inhabenden Gemachen von Johannis Baptistæ 1758 biß Annunciationis Mariæ 1760. th. in 7/4 Jahren à 20. lb des Jahrs, 35.
It. Zahlt Hr Kuhff der Courtier und burger allhier von seiner in gemelter behaußung inhabenden Mittlern Wohnung den (…), 40.
It. empfinge auch von Hr. M. Joh: Georg Reichard dem Informatori von der Obern Wohnung gemelter behaußung den Von Joh. Bapt: 1758 biß Annunciationis Mariæ 1759 da Er die wohnung quittiret vor ¾ Jahr Verfallenen haußzinß, 11.
It. hat N. Roßer der Schuhmacher ane haußzinß aus gemelter behaußung von Annunciationis Mariæ 1759 biß weÿland gemelten Jahrs vor ¾ Jahr à 14. ln entricht 10.

Compte que rend le marchand Jean Thiébaut Saltzmann de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux filles cadettes.
1765 (16.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 406) n° 1064
Rechnung Mein Johann Theobald Saltzmann handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet: und geschworenen vogts Jungfrauen Catharinä Magdalenä und Jungfrauen Mariä Dorotheä der Braunin, herrn Johann Jacob Braunen des ältern Goldarbeiters und burgers allhier ehelich erziehlter zwoer jüngern töchtere, davon die jüngste seithero Verstorben und von Ihrem herrn Vatter geerbet worden, Inhaltend, alles das jenige was ich Von Decembri Anno 1762. da Ich ohngefähr Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 16.ten Februarÿ Anno 1765. Ihrentwegen Eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe, Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht gegenwärtiger Rechnung. Nach deme Herr Johann Michael Hügel der Kübler und burger allhier als Vormahlig geweßener geschworner Vogt (…) derselbe darauffhien in ermeltem 1762.ten Jahr von solcher Vogteÿ entlediget Worden (…)
Corpus der beeden Curandinin Jährlich fallen habender Hauß und Güther Zinnß
Geistgäßlein

Jean Jacques Braun et ses enfants cèdent la maison pour 2 600 livres à leur fils et frère respectif Jean Philippe Braun qui n’entrera en jouissance qu’à la mort du père

1767 (19. Dec.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 382) Joint au n° 590 du 26. juillet 1754
Vor mir unterschriebenem Zu Weÿland Fraun Annä Catharinä Braunin gebohrener Andrein, herrn Johann Jacob Braun, des ältern, berühmten Goldarbeiters und burgers allhie zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft Inventation in specie requirirtem Notario seind ane Zu end gemeltem dato persönlich erschienen vorwohl gemelter herr Johann Jacob Braun der ältere der hinterbliebene herr Wittiber, wie auch die Vier noch Lebende respectivé Herren Söhne, Frau und Jungfrau Töchtere, Nahmentlich Herr Johann Jacob Braun der jüngere, Goldarbeiter und burger allhier, Ferner Frau Christina Salome Saltzmännin gebohrne Braunin, Herrn Johann Theobald Saltzmann des handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, von Wohlermeltem Ihren geliebten Eheherrn hierzu genugsam autorisirt, Weiter herr Johann Philipp Braun der Goldarbeiter und burger allhier, So dann Jungfer Catharina Magdalena Braunin mit assistentz herrn Johann Theobald Saltzmann des handelsmanns und burgers allhier Ihres geschwornen noch ohnentledigten Vogts, Zeigten samt und sonders an und bekanden wie daß Sie allerseits
dem jüngern herrn Sohn und respectivé bruder, Herr Johann Philipp Braun eigenthümlich Käufflichen, jedoch allererst nach des herrn Wittibers und respectivé Vatters erfolgtendem absterben haben Zu beziehen cedirt, abandonnirt, abgetretten und überlaßen haben
die in beeder Eltern gemeine theilbare Nahrung gehörige Behaußung bestehend in Vorder: und hinderhauß, Zweÿen Höfflein, dero hoffstätten samt der gemeinschafft eines Bronnens, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden, zwischen der Schind: und St: Niclaus Brucken, einseit neben Frauen Maria Magdalena Ströhlinin gebohrner Kriegin, Herrn Johann Friderich Ströhlin des Apotheckers und E: E: Großen raths alten beÿsitzers geschiedener Ehefrauen, anderseit theils neben Herrn Johann Wilhelm Schöffler, dem Handelsmann und theils neben Weÿland Hern Johann Conrad Haÿl des Statt Schmids Erben, hinden auf das Grattel gäßlein stoßend, so gegen Männiglichen, freÿ Ledig und eigen – vor und umb 2500 Pfund pfenning
So beschehen abgelesen und unterschrieben Straßburg den 19. Decembris Anno 1767.

Jean Jacques Braun meurt en 1775 en délaissant quatre enfants. L’inventaire qui comprend plusieurs immeubles à Strasbourg est dressé dans la maison quai Saint-Nicolas. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 10 386 livres, le passif à 5163 livres. Jean Philippe Braun réunit la jouissance à la nue-propriété de la maison.

1775 (20.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 419) n° 1316
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Kunsterfahrenen Herrn Johann Jacob Braun des ältern geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1775 – nachdeme derselbe donnerstags den 30. Martÿ dießes lauffenden 1775. Jahrs dieses zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstags den 20. Aprilis ac sequentibus 1775.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben per Testamento verlaßen als folgt, 1.mo Herrn Johann Jacob Braun den jüngern, Goldarbeiter, welcher in selbst eigens Persohn dem Geschäfft abwartete, dießen allein in die Legitimam, das ist in den drittentheil eines vierden Stammtheils oder einen zwölfften theil der völligen Verlaßenschafft, deßgleichen seiner Herrn Johann Jacob Braunen sambtliche bereits ehelich erziehlte und etwa in das künfftige noch ferner rechnung erziehlende Kinder, deren anjetzo zweÿ mit Weÿland Frauen Margaretha Elisabetha gebohrene Wauruzin seeligen ehelich erziehlt Vorhanden mit Nahmen Johann Jacob und Margaretha Elisabetha die Braunen, dero geschwohrnen ordinari Vogt ist herr Johann Philipp Braun des Goldarbeiters und burger allhier in deßen Nahmen aber weilen er vor sich selbsten hierbeÿ interessirt Zu einem geschwohrnen Theilvogt erbetten worden herr Johann Daniel Hammer E.E. großen Raths und übriger Gerichts stellen Procurator Vicarius, welcher im Nahmen seiner Curanden in Persohn zugegen ware, dieße in die übrige zween dritte eines vierten Stammtheils oder in zween zwölffte theil der völligen Verlassenschafft,
2. Weÿland Fraun Christinæ Salome Saltzmännin gebohrner Braunin seeligen hinterlaßenen mit Herrn Johann Theobald Saltzmann dem Handelsmann und burger allhier Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte dreÿ Kinder mit Nahmen Jungfer Christinam Salome, Annam Barbaram und Annam Catharinam die Saltzmännin, deren geschworner ordinari Vogt ist herr Johann Friderich Martin der Apothecker und burger allhier, in deme aber uxorio nomine hierbeÿ interessirt als ist ane deßen Stelle zu einem geschwornen Theilvogt constituiret worden Herr Christian Mühlberger J. V. Ltus und beÿ Löbl. Ammeister Audientz Procurator ordinarius, welcher seiner Curanden Interresse hiebeÿ persönlich beobachtet dieße in dem Zweÿten völligen vierten Stammtheil
3.tio Herrn Johann Philipp Braun den Goldarbeiter und burger allhier, welcher in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden in dem dritten völligen vierten Stammtheil, So dann
4.to frau Catharinam Magdalenam Martinin gebohrner Braunin, Hern Johann Friderich Martin des Apotheckers und burgers allhier Eheliebstin, welche mit beÿhülff bemelten Ihres Eheherrn in Persohn in dem Geschäfft beÿgewohnnt, in der vierten und letzten völligen Stammtheil, Also alle deß in Gott seelig entschlafftenen mit auch Weÿland Fraun Anna Catharina gebohrner Andrein seiner geweßenen Ehegattin längst seeligen erziehlte Herrn Söhnen Frau Tochter und Enckeln

In einer allhier zu Straßburg ane dem Staden zwischen der Schind: und St. Niclaus brucken gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 21-v) Eigenthumb ane Häußern und einem Landguth. Erstl. eine Behaußung, Bestehend in Vorder: und hinderhauß Zweÿen Höfflein und dero hoffstätten samt der gemeinschafft eines Bronnens mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schind: und St. Niclaus brucken, einseit neben Frauen Maria Magdalena Ströhlinin gebohrner Kriegin, herrn Johann Friderich Ströhlin des Apotheckers und hchfürstl. Marggraff baadischen Hoff Cammerraths auch Exsenatoris allhier geschiedener Ehefrauen, anderseit theils neben Weÿland Hern Johann Wilhelm Schöffler des Handelsmanns Erben und theils neben Weÿland Meister Johann Conrad Haÿl des Statthueffschmids Erben hinten auf das Grattelgäßlein stoßend, so gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 26. Aprilis 1775 angeschlagen vor 1000 lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet datirt den 6. Septembris Anno 1732, Dabeÿ Vier alte auch allda gefertigte pergamentener Kauffbrieff de datis 3. Aprilis 1679, 8. Mertz 1680, 1. Xbris 1701 et 18. Junÿ 1716, So dann ein pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insigel verwahret de dato 13. Julÿ 1689.
(f° 21-v) It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St Thomans plan (…)
(f° 22) It. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhierZu Straßburg ane der Spießgaß (…)
(f° 22-v) It. die ohnvertheilte Helffte Von und ane zweÿen Wohnhäußern, zwoen Scheuren, verschiedenen Stallungen, Schöpffen bronnen, Hoff und hoffstatt auch verschiedenen umb den Hoff herumb Liegenden Kuchen und Graßgärthen, Welche beneben dem Hoff und denen Hoffstätten ohngefehr Fünff acker alten Maßes außmachen und auf der Metzgerau Straßburger banns ohnfern dem Richshofferischen Guth beÿ dem so genanden Neuen Hoff gelegen (…)
It. eine behaußung, Hoff und hoffstatt in dem dorff Osthoffen
(f° 28-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 267, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 16, Sa. Pferd und Rindviehs 78, Sa. Weins und Lährer Faß 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 178, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 1194, Sa. baarschafft 111, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3083, Sa. Eigenthums ane Häußern und einem Landguth 4473, Sa. Schulden 965, Summa summarum 10.386 lb – Sa. Schulden 5163 lb, Detrahendo verbleiben 5223 lb – Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 5223 lb
Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 2587 lb
(f° 54-v) Eigenthumb ane einer behaußung, It. die behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, zweÿen Höfflein, und dero hoffstätten, samt der gemeinschafft eines bronnens mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schind: und St. Niclaus brucken einseit neben Frauen Maria Magdalena Ströhlinin gebohrne Kriegin herrn Johann Friderich Ströhlin, des Apotheckers und hochfürstl. Marggraff baadischen Hoff Cammerraths auch Exsenatoris allhier geschiedener Ehefrauen, anderseit theils neben Weÿland Hern Johann Wilhelm Schöffler des Handelsmanns Erben und theils neben Weÿland Meister Johann Conrad Haÿl des Statthueffschmids Erben, hinten auf das Grattelgäßlein stoßend, ist Laut einer beÿ Lebzeiten des Herrn Vatters nunmehr seeligen den 19. Decembris Anno 1767 errichteten Erbs Cession Herrn Johann Philipp Braun dem Goldarbeiter und burgern allhier dem jüngern Herrn Sohn eigenthümlich Käufflichen, jedoch allererst nach des Herrn Vatters absterben habend zu beziehen, cedirt, abandonnirt, abgetretten und überlaßen worden, samt allem was darinnen Nied: Nagelfest und angemauret ist, auch denen öffen und Bauch Kößel, ingleichen denen &&eidöffe, ha&ffen und glädern, denen Vorlegschäfften und alleù geschirr ; so Zum golf : und silberscheidenn dienlich umb 2500 pfund, Umb welchen Preiß dann sothane behaußung den 13. augenschein 1776 zu seinem genuß eigenthümlichen eingeraumt und von Ihme angenommen worden
– Abschatzung Vom 26.t aprill 1775, Auff begeren weÿland herr johann jacob braun des geweßenen goldarbeither sällig hinderlaßene Erben ist Eine behausung alhier in der statt straßburg an dem Niclaus stadten gelegen Einseits neben frau strählingen anderer seits neben des schöpfflings Erben und hinden auff das gratel gäßel stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem ladten und werckstatt ferner in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidt und hollzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hoff und gemeinschaftlichen brunnen, um Zweÿ Tausend gulden.
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Kaltner
– Rechnung Mein Johann Philipp Braun Goldarbeiters und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Jacob Braun, des Goldarbeiters Meines bruders erziehlter anjetzo lebender zweÿer Kinder Johann Jacobs und Margarethä Elisabethä der Braunen, inhaltend Was Ich von dem Monath Aprili Anno 1775 da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen, biß den 4. Septembris Anno 1778 Ihrentwegen Eingenommen und hingegen wieder außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiß verrichtet und verhadet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
– Testamentum. Johann Jacob Braun der ältere, Goldarbeiter und burger allhier zu Straßburg (…) zu sich in seine eigenthümliche ane dem Staden ohnfern der St: Niclaus Kirch allhier Liegende behaußung beruffen und kommen laßen, allwo Wie denselben in deßen inhabender Wohnstub Cammer zwo Stegen hoch mit denen Fenstern auf die gaß außsehend, Zwar Krancken und ohnpäßlicgen Leibes in einem Bette Liegend (…) den 29. Martÿ 1775, Not. Johann Rudolph Dinckel
– Abtheilung auch Respective Verkauff und Erlöß Register
(f° 36) Rechnung deßen was Herr Johann Philipp Braun der jüngere Herr Sohn gemeiner Erbschafft halben Eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat
(f° 36-v) It. aus der behaußung in der Spießgaß gelegen machte Herrn Lebrecht Rausch der Handelsmann vor ein Jahr haußzinß biß Weihnachten 1775 verfallen richtig, 162 lb
It. aus der behaußung ane dem Thomans plan gelegen liefferte Herr Advocat Mogg ane haußzinß von Annunc. Mariæ biß Joh: Bapt. 1775 für 3 Monat Verfallen, 6 lb
It. derselbe reichte ferner im Nahmen Herrn Schwing des goldarbeiters vor ein Jahr haußzinß biß Weÿhnachten 1775 Verfallen, 24 lb
It. Valentin Knapp der Wagner Zahlte auch vor ein Jahr haußzinnß auf Weÿhenachten 1775 Verfallen 16 lb
(f° 48-v) Weiter hat Herr Johann Philipp Braun der jüngere Herr Sohn seit seiner abgelegten Ersten Rechnung (…) Eingenommen und hingegen wieder außgegeben
Ane Haußzinßen, It. liefferte Herr Rausch der Handelsmann aus der behaußung in der Spießgaß seit Weihnachten 1775 biß Joh. Bapt: 1777 da selbige verkaufft worden für i. jahr und 6 Monath à162 lb
It. aus der behaußung ane dem Thomans plan gelegen, reichte Herr Schwing der goldarbeiter seit Weÿhnachten 1775 aus der einen Wohnung biß Annunc: Mariæ füt 3 Monath 6 lb
It. auf Annunc: Mariæ 1776 hat Herr Hüeter der Perucquenmacher beede Wohnungen in Lehnung übernommen und davon für i. Jahr und 6 Monath Zinß abgericht à 48 lb, 72
It. Valentin Knapp der Wagner Zahlte von einer wohnung am Thomansplan seit Weÿhenachten 1775 biß Michaelis 1776 da er ausgezogen, vor 9 Monath 12

Jean Philippe Braun fait son apprentissage chez son père de 1749 à 1754.
1749, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 63) Mittwochs den 4.ten Junÿ 1749 – Eingeschriebener Lehrjung
Hr Joh: Jacob Braun, Goldarbeiter obgedacht stehet Vor und bittet Ihme seinen Sohn Johann Philipp Braun um die Goldarbeiter profession Zuerlernen auf 5. Jahr lang Vom 4.ten Junÿ 1749. biß wider dahin 1754. in die Lehr einzuschreiben. Erkannt Willfahrt dt. 8. ß d

(f° 145-v) Mittwoch den 12. Junÿ A° 1754 – Außgethaner Lehrjung
Hr Joh: Jacob Braun, Goldarbeiter stehet Vor und bitt Ihme seinen Sohn Joh: Philipp Braun aus der Lehr außzuthun, die Zeit hat sich geendet den 4. Junÿ 1754. vide die Einschreibung Vom 4. Junÿ 1749. Erkannt Willfahrt dt. 18 ß. d.

Jean Philippe Braun devient tributaire le 23 décembre 1763.
(f° 249-v) Freÿtags den 23. Xbris 1763 – Evangelischer Neuer Leibzünfftig
Hr Joh: Philipp Braun, leediger Gold Arbeiter H. Johann Jacob Braun Gold Arbeiters und Burgers allhier ehl. Sohn prod : Stallschein vom 23. 9.bris 1763. bitt Ihm vor 1. Leibzünfftig auf und anzunehmen.
Erk. Willfahrt dt. 15. ß. jur. eodem.

Jean Philippe Braun épouse Marie Madeleine Reinbold, fille du maître maçon Jean Henri Reinbold : contrat de mariage, célébration
1764 (7.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 402
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehren Vest Großachtbar und Kunsterfahren Herrn Johann Philipp Braun, dem Ledigen Goldarbeiter, des Wohl Ehren Vest, Großachtbahr und Kunsterfahrenn herrn Johann Jacob Braun, des ältern berühmden Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg, mit Weÿland der Wohl Ehren: und viel tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Andrein nunmehr seeligen ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl Ehren:; und Viel Tugendbegabten Jungfrauen Maria Magdalena Reinboldin, Weÿland des Ehren Vest Wohlvorachtbahr und Weißen herrn Johann Heinrich Reinbold, geweßenen Steinmetzen und Maurers auch E: E: Kleinen Raths allhier alten Wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seelige hinterlaßener mit der Wohl Ehren und Biel Tugendbegabten Frauen Margaretha Dorothea gebohrner Roggenbachin, seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Jungfer Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem Andern theil
auf Dienstag den 7. Februarÿ Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Philipp Braun als Bräutigam, Maria Magdalena Reinboldin braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12-v n° 26)
1764. Mittwoch den 14. des Märzen, wurden nachu widerholtem Aufbieten ehelich getraut Hr Johann Philipp Braun, Goldarbeiter und burger allhier, Hn Joh: Jakob Braun, Goldarbeiters u. burgers allhier, mit Fr. Anna Catharina geb. Andrein, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H. Joh: Heinrich Reinbol gewesenen Maurermeisters und burgers allhier mit Fr. Dorothea Margaretha geb. Rokkenbachin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Philipp Braun als Hochzeiter, Maria Magdalena Reinboldin als Hochzeiterin (i 15).

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Dôme qu’ils ont acquis depuis leur mariage. Les apports du mari s’élèvent à 1 371 livres, ceux de la femme à 1 126 livres.
1765 (9.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 406) n° 1053
Inventarium über des Ehren vest: und Kunsterfahrenen herrn Johann Philipp Braun des Goldarbeiters und der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Braunin gebohrner Reinboldin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1765 – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Ehe Persohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in beÿsein herrn Johann Jacob Braun, des ältern, Goldarbeiters und burgers allhier, des Eheherrn eheleiblichen Herrn Vatters und Frauen Margarethæ Dorotheæ Reinboldin gebohrner Roggenbachin, Weÿland Herrn Johann Heinrich Reinbold geweßenen Maurers und Steinmetzen, auch E: E: Kleinen Raths allhier Frau Wittib, der Ehefrauen Vielgeliebter Frau Mutter auf Mittwoch den 9. Januarÿ Anno 1765.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Münstergaß gelegenen wehrender dießer Ehe erkauffte und als ein beeder Ehepersohnen theilbahrer Nahrung gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. hausraths 72, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession gehörig 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 210, Sa. goldener Ring 1496, Sa. Schulden 348, Summa summarum 2147 lb – Schulden 863, Detrahendo 1284 lb, Hiemit ist Zu rechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen verehrten haußsteuren 87 ln, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 1371 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 287, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Goldener Ring 81, Sa. der baarschafft 640, Summa summarum 1039 lb – Darzu Komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 87 lb, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 1126 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung Zugeltend 412 lb

Jean Philippe Braun meurt en 1813 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé chez son gendre François Ehrmann
1813 (17.2.), Strasbourg 12 (49), Not. Wengler n° 7355
Inventaire de la succession de Jean Philippe Braun, bijoutier décédé le 4 décembre 1812 – dressé à la requête de Cléophé Madeleine Braun, épouse de François Ehrmann, graveur demeurant à Strasbourg rue de la Mésange n° 5, seule et unique héritière su défunt son père le Sr Braun défunt ayant perdu depuis longtemps Marie Madeleine Reinbold sa femme
décédé chez le Sr Ehrmann son gendre
meubles 644 fr, numéraire 1000 fr, dettes actives 35.378 fr, ensemble 37. 022 fr
rente emphythéotique à Griesheim – pas de passif
une maison de campagne avec écurie, grange, jardin potager et verger le tout en un seul clos d’une superficie d’environ 50 ares ou 2 arpents et demi situé au Neuhoff, d’un côté le Sr Béné en partie Sr Marchal d’autre (-), estimé 2000 fr – acquis de Jean Jacques Braun orfèvre son frère à la Chambre des Contrats le 31 septembre 1779
pré 280 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 121 f° 150-v du 19.2.

Jean Philippe Braun vend la maison à l’orfèvre bijoutier Isaac Schaaff moyennant 15 000 francs (la femme de l’acquéreur est propriétaire d’une partie de la maison voisine, l’actuel n° 12)

1812 (11.7.), Strasbourg 12 (46), Not. Wengler n° 6835
Jean Philippe Braun, orfèvre bijoutier demeurant quai St Nicolas n° 80
Isaac Schaaff, négociant, et Amélie Goldenberg demeurant quai St Nicolas n° 81
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, deux petites cours, puits entre la maison vendue et les deux des voisins y contiguës, sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 80, d’un côté les trois frères et sœurs Goeldenberg, d’autre en partie le Sr Abraham Fries faiseur de crics, en partie me Sr Frédéric Berger aussi faiseur de crics, devant sur le quai, derrière une ruelle communale appelée Gradelgaessel – au vendeur dans la succession de Jean Jacques Braun jouaillier en conséquence de ses dispositions testamentaires, lequel a fait acquisition de l’immeuble vendue de Juliane de Geyda née Rathsamhausen à la Chambre des Contrats le 6 septembre 1732 – pour 15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 43-v du 15.7.

Isaac Schaaff épouse en 1809 Amélie Goldenberg
1809 (1.7.), Strasbourg 12 (26), Not. Wengler n° 4105
Contrat de mariage – Isaac Schaaff, negociant fils majeur de feu Luc Schaaff, receveur, et de défunte Marie Salomé Jundt
Amélie Goldenberg, domiciliée en cette ville fille mineure de Jean Pierre Goldenberg, négociant, et de défunte Marie Salomé Jundt
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 75 du 5.7.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai Saint-Nicolas qui appartient en partie à la femme
1811 (2.11.), Strasbourg 12 (11), Not. Wengler n° 6179
Inventaire des apports d’Isaac Schaaff négociant et d’Amélie Goldenberg, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 1 juillet 1809, mariés le 4 décembre 1809
dans la maison quai St Nicolas n° 81 appartenant en partie à l’épouse
le mari, meubles 854 fr, numéraire 7110 fr, présents de noces 517 fr, total 8451 fr
l’épouse, total 124.714 fr, passif 1773 fr, reste 122.941 fr
Immeuble. Le tiers indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe avec tous ses autres appartenances droits et dépendances sise en cette ville sur le quai St Nicolas n° 81, d’un côté le Sr Moll cordonnier, d’autre le Sr Braun orfèvre, devant le quai, derrière une ruelle communale, hérité de ses père et mère, estimé 8000 fr
corps de biens à Dunzenheim 2880 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 72-v du 4.11.

Amélie Goldenberg meurt en 1819 en délaissant quatre enfants. Les biens propres à la défunte comprennent le maison (n° 12) voisine de celle acquise pendant la communauté (n° 13)

1819 (25.6.), Strasbourg 10 (25), Not. Zimmer n° 661 (8577)
Inventaire de la succession d’Amélie Goldenberg, épouse d’Isaac Schaaff propriétaire, décédée le 24 février dernier – à la requête de le veuf et de Louis Frédéric Ehrmann, négociant subrogé tuteur des enfants mineurs
La défunte a délaissé pour ses seuls enfants et uniques héritiers 1. Isaac Schaaff son époux en vertu du restament olographe, 2. Gustave Adolphe né le 12 septembre 1810, 3. Auguste Edouard né le 8 mai 1813, 4. Amélie Adèle Célestine née le 27 juillet 1817 – Contrat de mariage reçu Me Wengler le 1 juillet 1809, Testament olographe du 20 janvier 1819 enreg. le 22 avril suivant déposé en l’étude de Me Zimmer le 23 avril

Biens propres. garde robe 291 fr, meubles 3553 fr, argenterie et or 1704 fr, créances 1200 fr
Immeubles. Premièrement une maison consistant en bâtiment sur le devant et sur le derrière avec cour, pompe et toutes ses autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai St Nicolas n° 81, d’un côté la propriété du Sr Moll ancien cordonnier et une maison dépendant de la communauté des conjoints Schaeff provenant du Sr Braun orfèvre ci après désignée, derrière une ruelle communale dite gradel gaessel – occupée par le veuf et l’héritier, estimé 750 fr, et par le Sr Striedbeck négociant qui occupé le rez de chaussée pour 750 fr, estimé 3000 fr – de laquelle maison un tiers est échu à la veuve dans la succession de Jean Pierre Goldenberg, négociant, et Marie Salomé Jundt ses père et mère, un second tiers dans la succession de Frédéric Goldenberg son frère germain commis négociant, suivant partage et liquidation dressé par Me Wengler le 25 novembre 1813 et le dernier tiers cédé à la défunte par Wilhelmine Goldenberg sa sœur épouse de Louis Frédéric Ehrmann négociant, cohéritière dans la succession de fraternelle, le 25 novembre 1813
un corps de biens à Duntzenheim de 3 ha 6612 fr, remplois 110.708 fr, ensemble 154.079 fr
Communauté. mobilier 1477 fr, vins et tonneaux 3130 fr, argenterie et or 1141 fr, numéraire 80 fr, fonds de commerce 75.000 fr, dettes actives 745 fr
Une maison à Strasbourg, savoir une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quay St Nicolas n° 80, d’un côté la maison ci dessus désignée propre aux héritiers, d’autre le Sr Fries faiseur de crics, derrière une ruelle communale – ladite maison est occupée par le Sr Schaaff batelier pour un loyer de 150 fr, Mde Keck pour 250 fr, Mad. veuve Grün pour 200 fr, ensemble 600 fr, estimée 12.000 fr – acquise de Jean Philippe Braun bijoutier par acte reçu Me Wengler le 11 juillet 1812, propriété constatée par un acte à la Chambre des contrats le 6 septembre 1732
ensemble de l’actif 93.575 fr, passif 119.535 fr
propres du veuf, mobilier 795 fr, remploi 8422 fr, déduire 1200 fr, solde 7222 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 f° 123 du 28.6.

Isaac Schaaff se remarie avec Caroline Pauline Eschenauer
1822 (9.7.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 640, 9430
Contrat de mariage – Isaac Schaaff, propriétaire veuf avec enfants d’Amélie Goldenberg, décédée le 24 février 1819
Caroline Pauline Eschenauer née le 15 frimaire an VII (5 décembre 1798), fille majeure de Jean François Eschenauer, négociant, et de Caroline Frédérique Hey
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement de Strasbourg, acp 158 f° 86 du 12.7.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison acquise pendant la première communauté

1823 (5.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 45), Me Hickel n° 1299
Inventaire des apports d’Isaac Schaaff, négociant faisant le commerce sous la raison Halder et Cie, et Caroline Pauline Eschenauer, suivant contrat de mariage reçu Me Zimmer le 9 juillet 1822
Apports du mary 11.876 fr, créances 76.446 fr, ensemble 88.322 fr
immeubles, 1) 5/8 par indivis dans une maison avec cour, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg quai St Nicolas n° 80, d’un côté la maison ci dessous désignée, d’autre la propriété du Sr Fries faiseur de crics, derrière une ruelle communale. Dans le cas où les enfants du premier lit du Sr Schaaff renonceraient à la communauté, le Sr Schaaf deviendrait propriétaire de la totalité de l’immeuble qui appartient pour moitié à M Schaaf pour en avoir acquis la totalité conjointement avec Amélie Goldenberg sa femme en premières noces de Jean Philippe Braun bijoutier, suivant acte dressé par Me Wengler le 11 juillet 1812. Il est propriétaire de 1/8 pour l’avoir recueilli dans la succession de la De Schaff dont il était légataire pour un quart suivant testament olographe du 20 janvier 1819 déposé enl’étude de Me Zimmer le 23 du même mois
2. le quart par indivis dans une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, autres appartenances & dépendances située à Strasbourg quai St Nicolas n° 81, entre propriété du Sr Moll, cordonnier, et la maison dont la désignation précède, derrière sur la ruelle dite Grattel Gaessel
le quart d’un corps de biens à Duntzenheim
apports de la femme 9375 fr et immeubles à Niederschaeffolsheim
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 65 du 13.8.

Inventaire dressé après la mort du locataire Christophe Théophile Dœrnhœfer

1836 (13.8.), Strasbourg 10 (91), Me Zimmer n° 2305
Inventaire de la succession de Christophe Théophile Doernhoefer, propriétaire, décédé le 17 décembre 1835 – à la requête de Jean Michel Jaeger, tailleur d’habits à Nuremberg (Bavière) mandataire d’Anne Marie Jaeger née Lauterbach sa femme, héritier du défunt son oncle décédé non marié
dans le logement que le défunt occupait au premier étage de la maison sise au quai St Nicolas n° 80
Testament ci dessus découvert, Dlle Marie Madeleine Klein légataire universelle
Enregistrement de Strasbourg, acp 243 f° 23 du 19.8.

Isaac Schaaff et Pauline Eschenauer vendent la maison à Marie Madeleine Schützenberger, veuve du marchand quincaillier Jean Georges Stammler. Isaac Schaaff est devenu seul propriétaire par renonciation de ses enfants en premières noces à la succession de leur mère en 1844

1847 (13.8.), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.498
Est comparu Monsieur Isaac Schaaff, négociant, demeurant à Strasbourg & Dame Pauline Eschenauer son épouse qu’il autorisé demeurant avec lui (ont vendu)
à Madame Marie Madeleine Schützenberger, propriétaire demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Jean Georges Stammler en son vivant marchand quincailler en cette ville
Désignation. Une Maison avec cour & arrière cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint-Nicolas n° 80, composée 1° d’un grand corps de bâtiment, consistant en un rez de chaussée & trois étages donnant sur le quai, 2° d’un autre corps de bâtiment au fond de la cour, consistant en rez de chaussée & deux étages, 3° d’un bâtiment de communication à trois étages sur rez de chaussée, galeries & balustres, reliant les deux précédents l’un à l’autre, 4° d’un petit pavillon en charpente à rez de chaussée & deux étages situé dans l’arrière cour & attenant au bâtiment de communication. Le tout tenant d’un côté à Edouard Schaaff, de l’autre à la veuve Freyss & au sieur Fuchs boulanger, donnant devant sur le quai & par derrière sur la rue Graettel. (…) y compris cinq fourneaux en fayence & un fourneau en fonte avec leurs tuyaux & pierres, deux plateaux, deux pots économiques, une chaudière en cuivre, ensemble les contre chassis & doubles fenêtres décrochetés.
Etablissement de la propriété. Mr Schaaff est devenu propriétaire de la maison dont il s’agit au moyen de l’acquisition qu’il en a faite conjointement avec feue Dame Amélie Goldenberg sa première femme, suivant contrat de vente passé devant M° Wengler prédécesseur immédiat du notaire instrumentaire soussigné le 11 juillet 1812. La vente lui a été consentie par le Sr Jean Philippe Braun, bijoutier à Strasbourg, moyennant le prix de 15.000 francs (…). Par suite cette maison faisait partie de la Communauté de biens qui avait existé entre M. Schaaff & sa première femme ci-dessus nommée, mais au moyen de la renonciation faite par les héritiers de cette dernière suivant acte passé devant M° Zimmer & son collègue notaires en cette ville les 31 mai & premier juillet 1844 elle appartient en totalité aud. sieur Schaaff. Ce même immeuble avait appartenu au Sr Jean Philippe Braun comme l’ayant hérité de Jean Jacques Braun son père décédé à Strasbourg, lequel en avait fait l’acquisition sue Dame Julienne de Geyder née de Rathsamhausen suivant contrat du 6 septembre 1832 passé à al chambre des contrats de Strasbourg – Prix 18.000 francs
A ces présentes sont intervenus 1° M. Gustave Adolphe Schaaff, commis négociant demeurant à Strasbourg, 2° M. Auguste Edouard Schaaff, docteur en médecine & Dame Cécile Liebold son épouse qu’il autorise, demeurant en cette ville, 3° Dame Amélie Adèle Célestine Schaaff épouse assistée & autorisée à cet effet de M. Edouard Stromeyer notaire à Fegersheim où il demeure, lesquels ont par ces présentes reconnu n’avoir aucun droit de propriété à exerver sur la maison qui vient d’être vendue par M. Isaac Schaaff, leur père & beau père
acp 364 (3 Q 30 079) f° 52

L’épinglier Jean Georges Stammler épouse en 1812 Marie Madeleine Schützenberger, fille d’épinglier
1812 (16.4.), Strasbourg 12 (43), Not. Wengler n° 6627
Contrat de mariage – Jean Georges Stammler, épinglier fils de Jean Frédéric Stammler épinglier et de Marie Madeleine Klein
Marie Madeleine Schützenberger, fille majeure de Georges Jacques Schützenberger, marchand épinglier, et de Marguerite Heid
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 113-v du 18.4.

Jean Georges Stammler meurt en 1840 en délaissant cinq enfants
1840 (14.10.), Strasbourg 12 (153), Me Noetinger n° 12 832
Inventaire de la succession de Jean Georges Stammler, marchand quincailler décédé le 27 mai 1840, dressé à la requête de Marie Madeleine Schützenberger la veuve mère et tutrice légale de ses deux enfants procréés avec le défunt Marie Caroline âgé de 20 ans et Julie Amélie âgé de 16 ans, 2. Marie Louise Stammler épouse de Geoffroi Auguste Ehrmann, maître d’hôtel à l’Homme Sauvage, 3. Geoffroi Auguste Ehrmann, mandataire de Jean Georges Stammler, fourrier au 33° de ligne, 4. Marie Sophie Stammler, majeure, héritiers pour 1/5 du défunt, en présence de Henri Guillaume Reinhardt, négociant, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu Me Wengler le 16 avril 1812
dans une maison à Strasbourg rue Mercière n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 282 f° 30-v du 20.10.

Marie Madeleine Schützenberger hypothèque la maison au profit du marchand de farine Georges Henri Cappus

1847 (4. 8.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.622
Obligation – A comparu Madame Marie Madeleine Schützenberger, propriétaire demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Jean Georges Stammler en son vivant marchand quincailler en cette ville, laquelle a, par ces présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à Monsieur Georges Henry Cappus ancien marchand de farine demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 6000 francs
hypothèque spécialement. Une Maison avec cour & arrière cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint-Nicolas n° 80, consistant en 1° un grand corps de bâtiment, consistant en un rez de chaussée & trois étages donnant sur le quai, 2° un autre corps de bâtiment au fond de la cour, consistant en rez de chaussée & deux étages, 3° un bâtiment de communication à trois étages sur rez de chaussée, galeries & balustres, reliant les deux précédents l’un à l’autre, 4° un petit pavillon en charpente à rez de chaussée & deux étages situé dans l’arrière cour & attenant au bâtiment de communication. Le tout tenant d’un côté à Edouard Schaaff, de l’autre à la veuve Freyss & au sieur Fuchs boulanger, donnant devant sur le quai & par derrière sur la rue Graettel.
Mme Stammler est devenue propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du Sr Isaac Schaaff négociant & Dame Pauline Eschenauer conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 13 août 1847 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 août 1847 vol. 469 N° 71

Inventaire dressé après la mort du locataire David Geoffroi Théodore Weguelin dit Wegelin

1856 (7.8.), Strasbourg 9 (111), Not. Becker n° 7209
Inventaire de la succession de David Geoffroi Théodore Weguelin dit Wegelin, en son vivant ancien négociant à Strasbourg où il est décédé le 18 mai 1856.
L’an 1856, le Jeudi 7 août à sept heures du matin, à la requête 1° de M. Théodore-Gustave Weguelin dit Wegelin, négociant demeurant à Mulhouse, 2° de De Henriette-Eveline Weguelin dit Wegelin, épouse de Mr Chrétien-Frédéric Schmidt, pasteur demeurant ensemble à Sundhausen, 3° de Madlle Louise-Mathilde Weguelin dit Wegelin,majeure, sans état, demeurant ausit Sundhausen, autrefois à Strasbourg, 4° de Madlle Nanette-Bertha Weguelin dit Wegelin, aussi sans état demeurant à Strasbourg, majeure d’après la loi en vigueur en France, mais encore mineure d’après la oi en vigueur dans la celle de Saint-Gallm en Suisse, d’où son père était originaire et où tous les enfants Weguelin ont conservé un droit de bourgeoisie de sorte que leur capacité civile se trouve réglée par la loi en viguer dans cette dernière ville, d’après aquelle la majorité ne commence qu’à l’âge de vingt-trois ans révolus, 5° de mondit Sr Schmidt, agissant a) pour autoriser ladite De Schmidt née Weguelin sa femme, b) comme tuteur datif de 1. Frédéric Ferdinand Weguelin dit Wegelin, mineur issu du mariage des défunts Sr David-Geoffroi-Théodore Weguelin dit Wegelin en son nom ancien négociant à Strasbourg et de De Henriette-Sophie-Chrétienne Cramer sa femme, 2. de ladite Dlle Louise-Mathilde Weguelin aussi sisnommée (…) lesdits Théodore Gustave Weguelin, dame Schmidt, deux Dlles Weguelin et mineurs Weguelin seuls héritiers chacun pour un cinquième mais sous bénéfice d’inventaire seulement de feu ledit Sr David Geoffroi Théodore Weguelin leur père, En présence de Mr Jean-Georges Hickel, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur dudit mineur Frédéric-Ferdinand Weguelin dit Wegelin

dans une maison sise )à Strasbourg quai St Nicolas n° 80
Titres et papiers.. Cote première. Inventaire après le décès de feue Mad. Weguelin. Ledit Me Becker a produit le minute de l’inventaire dressé par lui en date au commencement du 22 mai 1850.
acp 452 (3 Q 30 167) f° 75-v du 13.8. (succession déclarée le 29 octobre 1856)
Il dépend de la dite succession, garde robe estimée 140
Description de la communauté selon l’inventaire dressé le 22 mai 1850, actif 50.486, passif 46.022, reste 6464, la moitié faisant 3232 à déduire les droits d’hérédité 178, reste 3053

Les cinq enfants de feu Marie Madeleine Schützenberger hypothèquent la maison au profit du limonadier Gustave Jean Baptiste Hauswald

1861 (28.2.), Strasbourg 13 (nouv. 86), Not. Flach (Jean Georges) n° 4343
Obligation – Ont comparu 1° M. Jean Georges Stammler Chevalier de la Légion d’Honneur, capitaine au 36° régiment d’infanterie de ligne, 2° Madame Marie Louise Stammler, épouse de M. Geoffroi Auguste Ehrmann, agent des paquebots américains à Strasbourg, M. Ehrmann agissant tant pour et au nom de son épouse que chargé d’administration provisoire de Mlle Julie Amélie Stammler, majeure d’ans domiciliée à Strasbourg, placée à l’asile de Stephansfeld & non interdite, suivant jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 23 juillet 1851, 3° Madlle Sophie Stammler, majeure d’ans, sans état, tous demeurant à Strasbourg, 4° Et Mad. Caroline Stammler épouse assistée et autorisée de M. Edouard Heim, sous inspecteur des contributions indirectes demeurant ensemble à Wissembourg (ont reconnu devoir)
à M. Gustave Jean Baptiste Hauswald, limonadier demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant, la somme principale de 8000 francs
(hypothèque) Une maison avec cour & arrière cour, droits et dépendances sise à Strasbourg, quai St Nicolas N° 13 ancien n° 80, composée 1° d’un grand corps de bâtiment à rez de chaussée & trois étages donnant sur le quai, 2° d’un corps de bâtiment au fond de la cour à rez de chaussée & deux étages, 3° d’un bâtiment de communication à rez de chaussée & trois étages, galeries et balustre reliant les deux précédents corps de bâtiment, 4° et d’un petit pavillon en charpente à rez de chaussée & deux étages situé dans l’arrière cour, le tout tenant d’un côté à Edouard Schaaff, de l’autre à la veuve Heym et au sieur Fuchs boulanger, donnant devant sur le quai et derrière sur la rue Graetel. (…) Limmeuble ci-dessus hypothéqué dépend de la succession de Mad. Marie Madeleine Schützenberger décédée veuve de M. Jean Georges Stammler vivant marchand domicilié à Strasbourg & appartient aujourd’hui par indivis à ses cinq enfants susnommés ses seuls et uniques héritiers. Feu Mad. Stammler a fait l’acquisition de cet immeuble après le décès de son mari de M. Isaac Schaaff négociant et de De Pauline Eschenauer demeurant à Strasbourg par un contrat passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 août 1847 transcrit au bureau des hypothèques volume 463 N° 71
Strasbourg 13 (nouv. 87), Jean Georges Flach n° 4354 du 12 mars 1861 – Acceptation par M. Jules Windisch demeurant à Strasbourg agent principal de la compagnie d’assurances contre l’incendie dite le Soleil

Copropriétaire de la maison, le capitaine Jean Georges Stammler meurt en 1872 après avoir institué sa sœur Sophie comme légataire universelle
1872, M° Flach
11 Juli 1866. Testament von Johann Georg Stammler, retirirter Hauptmann durch welches er seiner Schwester Sophie Stammler volljährig in Straßburg, als einzige Erbin einsetzt, gestorben den 19. März 1872.
acp 604 (3 Q 30 319) f° 34-v du 10.4.
Not. Flach, 11. April – Notorietäts Act, bestätigend denwahren Namen von Johann Georg Stammler in Straßburg den 19. März 1872 gestorben.
acp 604 (3 Q 30 319) f° 48 du 15.4. n° 1318

Le propriétaire suivant le négociant Jules Achille Birr épouse en 1870 Susette Victorine Weiler

1870 (16.6.), Strasbourg 10 (165), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1717
Contrat de mariage – Ont comparu 1. M. Jules Achille Birr, commis négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Strasbourg le 29 mars 1847 du légitime mariage de M. Charles Edouard Birr, négociant, & de Marie Louise Zinck, son épouse, les deux demeurant et domiciliés àà Strasbourg, stipulant comme futur époux
2. Madlle Susette Victorine Weiler, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 27 août 1848 du légitime mariage de feu M Charles Frédéric Weiler, fabricant d’huile, & de De Anne Susanne Sonntag, ses père et mère défunts, stipulant comme future épouse
acp 594 (3 Q 30 309) f° 35-v du 15.6. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté
Le futur ne stipule aucun apport. Ceux de la future épouse consistent en une valeur de 18.400
Donation réciproque par les futurs au survivant d’aux ed l’usufruit de toute la succession du prémourant, réductible en cas d’enfants



17, place Kleber (ancien)


Place Kleber n° 17 (ancien) – IV 412 (Blondel), N 725 puis section 61 parcelle 48 (cadastre)

Démolie vers 1912 lors de la Grande Percée


Le numéro 17 est la maison sur la gauche. Vue en 1868, enseigne A. Rhein ferblantier (carte postale Strasbourg disparu, photographie de Ch. Winter)
Vue vers 1912 avant démolition, enseignes Schwenck Friseur, E. Mallo Friseur. Le pan de bois transparaît sous le crépi. Sur la gauche, encadrements de fenêtre Renaissance (Archi-wiki)
Elévations vers 1912 (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison qui appartient en 1587 au tonnelier Jean Kelterer a un encorbellement de 26 pieds de long Grande rue de la Grange et de 24 pieds vers la place des Cordeliers. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Gaspard Wenigguth (1658-1685) qui la revend après avoir acquis en 1675 la maison voisine dans la Grande rue de la Grange. La maison a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour en 1685 : l’acquéreur est le vivandier Claude Olié, originaire de Lyon, qui établit ensuite une auberge sur l’autre face de la rue de la Grange et revend la maison au perruquier et chirurgien Louis Pesant, natif de Paris et manant de Strasbourg, qui doit y faire des travaux importants puisque le prix d’achat est de 850 livres en 1700 et de 1362 livres en 1714. Le propriétaire est à nouveau un perruquier, Claude Prima, neveu de Claude Olié (1714-1734). Le cordonnier Jean Michel Füssel acquiert en 1734 la maison qui restera à ses descendants jusqu’en 1839. La porte de cave établie sur le communal en 1596 est supprimée en 1768. Le cordonnier André Vix achète en 1779 la maison voisine dont Jean Gaspard Wenigguth s’était défait en 1685. Les Préposés au bâtiment ne lui accordent pas la permission de construire à l’aplomb de son encorbellement lors de ses demandes réitérées en 1789 et en 1790.



Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Claude Meininger © Région Grand Est – Inventaire général))
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (f). A sa gauche dans la Grande rue de la Grange, la façade a une ouverture au rez-de-chaussée et deux fenêtres à chacun des deux étages et une toiture à deux lucarnes. A sa droite place d’Armes, le rez-de-chaussée comprend trois ouvertures dont celle du milieu sert de porte, deux étages à trois fenêtres. Le pignon a un étage à deux fenêtres et des combles.
La maison porte le n° 17, aussi bien selon la première numérotation (1784-1857) que selon la seconde.

Chrétien Rhein acquiert en 1839 les deux maisons voisines moyennant 15 000 francs. Il vend en 1855 le 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth puis cède en 1864 la maison qu’il a conservée à son fils Adolphe Rhein moyennant 22 000 francs. On peut donc supposer que Chrétien Rhein a transformé la maison, sans doute peu après l’avoir acquise. Adolphe Rhein en reste propriétaire jusqu’à ce que la ville s’en rende propriétaire, la démolisse vers 1912, annexe une partie du sol à la voie publique et réunisse le reste à d’autres terrains sur lesquels sera édifié l’actuel n° 10,


Alignements de la Grande Percée sur fond de plan cadastral. L’avant de l’ancien n° 17 est réuni à la voie publique (en haut à gauche, AMS cote 907 W 161)
Même endroit en août 2014. Le bâtiment porte le n° 10 de la place Kleber

septembre 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Kelterer, tonnelier, et (1581) Agnès Schott – luthériens
1617 h Jean Kelterer, tonnelier, et (1616) Anne Walch d’abord femme du potier Ulric Scheffer de Sélestat puis (1589) du tonnelier Kilian Odenmann, (1639) Ursule Lamp, d’abord (1626) femme d’Emmanuel Frœlich puis (1628) du marchand de bois Jonas Lutz, (1652) Jacqueline Wendrumm, d’abord femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643) – luthériens
1658 v Jean Gaspard Wenigguth, tailleur, (1653) Susanne Rœhrer – luthériens
1685 v Claude Olié, cabaretier, et (v. 1675) Jeanne Nerbec – catholiques
1700 v Louis Pesant, perruquier, et (v. 1691) Marie Sergent – manants, catholiques
1714 v Claude Prima, perruquier, et (v. 1708) Jeanne Chaudre – catholiques
1734 v Jean Michel Füssel, cordonnier, et (1718) Marie Salomé Schmerber puis (1728) Anne Marie Hellbeck – luthériens
1760 adj Jean Daniel Gutermann, cordonnier, et (1738) Marie Salomé Füssel et cohéritiers – luthériens
1777 h Jean André Vix, cordonnier, et (1752) Marie Madeleine Füssel – luthériens
(puis indvis entre la veuve et Jean André Vix, tanneur, et (1779) Marie Madeleine Trautmann – luthériens)
1821 h Emmanuel Hellbeck, marchand de cuir, et (1802) Marie Madeleine Vix
1839 v Chrétien Rhein, ferblantier, et (1832) Marie Catherine Bilger
1864 h Adolphe (Chrétien) Rhein, ferblantier, et (1865) Marguerite Steinmetz
Ville de Strasbourg

Valeur vénale : 850 livres en 1700, 1 362 livres en 1714, 1 270 livres en 1734, 1 255 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) IV 412, les enfants de Jean Michel Süssel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) And. Fix, 7 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 725, Hoelbeck, Emanuel, marchand de cuir – maison, sol – 0,45 are / Rhein Chrétien

Locations

1696, André Revel, manant
1712, Claude Prima, perruquier (ensuite propriétaire)
1804, Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler
1815, Catherine Schuster, veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, les deux tailleurs d’habits
1827, François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 167-v

(Anderseits Stadelgaß wider Hienauff dem Barfuesser Blatz Zu.)
Hanß Kelter der Küeffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Vsstoß vnz ahne das Eckh gegen dem barfüsser Plaz xxvj schuh lang, vnd xxj Zoll herauß, Ein steinen Staffell vor der Thüeren Im Stadelgäßlin iiij schuh. iiij Zoll lang, und xv Zoll breÿt, sampt einem hülzenen Naach, Item mehr von dem Eckh Stadelgaß hienumb gegen d. Kleinen Stadelgaß Oben ein Vsstoß xxiiij schu ix Zoll lang, vnd iij schu Herauß, Zweÿ Ligende Kellerfenster Jedes ij schu lang, Vnd j schu Herauß, Bessert &, x ß iiij d

(traduction) Jean Kelter, tonnelier – Un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de 21 pouces se trouve en haut de sa maison jusqu’au coin de la place des Cordeliers, une marche en pierre longue de 4 pieds 4 pouces et large de15 pouces devant la porte rue de la Grange et un chenal en bois, item en haut du coin de la rue de la Grange vers la petite rue de la Grange un encorbellement de 24 pieds 9 pouces de long en saillie de 3 pieds, deux fenêtres de cave horizontalales dont chacune a deux pieds de long et une saillie d’un pied. Doit pour la jouissance 10 sols 4 deniers.

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 170
Le tonnelier Jean Kelterer doit à partir de 1596 quatre sols à la recette municipale pour une nouvelle porte de cave horizontale qu’il a été autorisé à poser sur la voie publique. Le loyer inchangé (en 1627) est reporté au folio 228 du Livre des loyers communaux.

Item iiij ß d Almend boden Zinß gibt hanns Kelterer der Küeffer, von einer newen ligenden Keller thieren, sechs schuh Im liecht breit, vnd vier schuh herauß, vor seinem hauß am Eckh oben In der grossen Stadelgassen, Ihme durch bawherren vnd dreÿ bewilligt, gefellt vff philipi Jacobi, Actum den ersten Maÿ 1596.
(rub.) Bleibt eod.
New 228

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 228

Hanß Caspar Wenigguth zuuor
Johann Kelterer, Soll gemeiner Statt, Von einer ligenden Kellerthür ahm Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vf prima Maÿ 4 ß d
altt. d. 170
New fol. 198

1656 von Gottfridt Berus empfangen
1658 von Hanß Caspar Wenigguth empfang.
(Quittungen 1659-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 198-v

Hannß Caspar Wenigguth, Soll von einer ligenden Kellerthür am Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vff primâ May, 4 ß
St. Zinßb. p. 228
ietzt Claude Olier
Jetzt Louis Pesant
Jetzt Claude Primat
Jetzt Johann Michel Füßel

(Quittungen 1674-1741)
Neuzb fol 251

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 251
Le loyer communal est supprimé avec la porte de cave à laquelle il était attaché

alzb. 198-b
Johann Michael Füßel soll von einer liegenden Kellerthür am Eck Hauß oben in der groß Stadel gaßen Jahrs auf 1. Maÿ
(Quittungen 1741-1768)
ist in Aô 1768 hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés refusent de donner à André Vix l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement à côté d’une maison que la Ville a acquise dans l’intention de réaliser les alignements prévus par l’urbaniste Blondel

(f° 321-v) Dienstags den 15. Septembris 1789. – Andreas Vix, Schumacher
Herr Andreas Vix, der Schumacher bittet Ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadelgaß gelegenen behausung unterfangen Zu laßen. Nachdem in Erwegung gezogen worden, daß diese Behausung benebst der daneben gegen dem Place d’armes gelegenen behausung Löbliche Stadt würcklichen besitzet, Zu Vollführung des auf dem Place d’armes adoptirten Alignements weggeräumbt werden muß, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le même renouvelle sa demande l’année suivante. Nouveau refus après visite des lieux. La Ville devrait acheter au moins une partie de la maison pour réaliser l’alignement. L’aspect des lieux serait pire après les travaux que le pétitionnaire a l’intention de faire. Il est par contre autorisé à réparer et à peindre la façade.

(f° 29-v) Dienstags den 6. Julii 1790 – Andreas Vix Schumacher
Herr Lingenhölin Maurermeister, nôe Herrn Andreas Vix des Schumachers bittet ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu lassen. Erkannt, Augenschein

(f° 37-v) Dienstags den 27. Julii 1790. – Andreas Vix pt° Unterfangung des Überhangs
Idem [Johannes Lingenhölin der Maurer] nahmens H Andreas Vix des Schuhmachers erholt das den 6.ten Julii jüngst gethane begehren den überhang an deßen am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu dörffen, weilen nun durch Herrn Maire, Herrn Saum und H. von Türckheim, nebst H. Mathieu an dießer behaußung ein augenschein eingenommen und befunden worden, daß um das angenommenen allignement des place d’armes auszuführen Löbl. Statt entweder das ganze haus oder einen theil deßelben erkauffen müße, so wie solche das neben stehende Haus schon seit geraumer Zeit erkaufft hat, die unterfangung des überhangs den übelstandt in dießer gegend noch vermehren würde. Erkant, Abweißung.
Andreas Vix pt° ausbessern und anstreichen – Item nomine bittet um erlaubnus diße behausung ausbessern und anstreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

André Vix demande l’autorisation de réparer un chenal commun avec la maison voisine qui appartient à la Ville. La Ville règle la moitié des frais de réparation.
(f° 42-v) Dienstags den 17. Augusti 1790. – H Andreas Vix pt° gemeinschafftlichen naachs
H. Exsenator Andreas Vix berichtet daß Zwischen seinem unten an dem waffenplatz gelegenen und Löblicher Statt Zugehörigem daselbst befindlichen hauß ein gemeinschaftlicher Naach sich befindet, so Zerbrochen alßo erneurt werden mus. Erkant, Seÿe H. Werckmeister Kaltner zu untersuchung dießes Vorgebens Abzuordnen.

(f° 54-v) Dienstags den 14.ten Septembris 1790 – H. Andreas Vix pt° Naachs
Auf dem den 17. Augusti jüngst Herrn Werckmeister Kaltner aufgetragenen Zu machenden rapport, ob der zwischen löbl. Statt eigenthümlichen und H. Exsenatorisis Vix des Schuhmachers behaußung auf dem parade platz befindliche gemeinschaftliche Naach so verdorben das derselbe neugemacht werden muß, wurde auf deßen bericht, daß dießes Naach Zersprungen den 7.ten hujus erkannt, daß der von gedachtem herrn Vix producirte Spengler Conto auf 10 fl. 5 ß sich belaufend, mit der Helfte der fünf Gulden, Zweÿ Schilling sechs pfenning aus gemeiner Statt Cassa bezahlt werden solle.

Description de la maison

  • 1685 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers en haut de la Grande rue de la Grange a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour
  • 1700 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers près de la fontaine rue de la Grange a plusieurs petits poêles et chambres, une cave pour 12 foudres de vin, un grenier pour 60 quarts de grains

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 33 / 17
veuve Fix
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 206 case 1

Rhein Chrétien à Strasbourg

N 725, maison, sol, Place d’armes 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1055 case 1

Rhein Chrétien
1866 Rhein Chrétien Adolphe fils ferblantier à Strasbourg
(ancien f° 803)

N 725, maison, sol, Place Kleber 17
Contenance : 0,45
Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 p. 424 case 3

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. T. u. NG)
Contenance : 0,68
Revenu : 1700 – 2500
Remarques : 1913 ab S 429 F. 2 [parcelle 72, place publique]

(Propriétaire), compte 3180
Rhein Christian Adolph Sohn
gelöscht 1913

Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
Canton : Kleberplatz Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. n. a. T. u. NG) s. Skizze N° 77

(Propriétaire), compte 1951
Burger Julius Max u. Ehefr. d. Erben
1922 Simon Paul et son épouse Joséphine née Krehlimann
1934 Schmitt Joseph boucher & son épouse Achard
(3668)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 159
17
Prop. Vix, André, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Riehl, Louis, tailleur – Tailleurs
Loc. Gerner, Jean, Glasschleifer – Echasses
(ajout) Loc. Travolt, Jean Baptiste, Garçon serrurier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 17
Schwenk, Friseurmstr. 0
Rhein, Klempnermstr. E 1
Rhein-Cadet, Lampenfabr. 1
Bloch, Schächtermstr. 2


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Kelterer au Livre des communaux de 1587. Originaire de Schorndorf en Wurtemberg, le tonnelier Jean Kelterer épouse en 1581 Agnès, fille du tanneur Raoul Schott. Il devient bourgeois deux mois après son mariage.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 238 n° 22)
1581. 20. maÿ. Hans Kelterer von Schorndorff Kiefer, J Agnes H Rudolff schotten seligen tochter. Eingesegnet 29. Maÿ (i 128)

1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 491
Hans Keltter vonn Schorndorff der Kieffer Hatt das burgrechtt empfangenn von Angnes schöttinn weÿlandtt Ruolman schotten des weisgerbers dochtter seiner Hausfrauw vnnd will Zuon Kieffern dienen. Acttum denn 20.t Julli 1581.

Propriétaire de la maison, leur fille Anne Marie Kelterer meurt célibataire en délaissant en 1617 pour héritiers ses trois frères. L’actif de la succession s’élève à 929 livres, le passif à 15 livres.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) n° (588)
Inventarium Vnndt Beschreibung aller haab, Nahrung Vnndt gütter, So Weÿlanndt die Ehren Züchtig Vndt tugendreich Jungfr. Anna Maria Keltterin, Weÿlandt h: Johann Keltterers gewesenen Küeffers vnndt burgers in Straßburg Seelige dochter, nuhn mehr auch Seelig, nach thödtlichem ihren ableiben hind.laßen, So Vff erfordern, ahnsuchen, Vnndt begehren der Ehrenhafften Vnndt bescheÿdenen Meÿster Georgen, Leonhardten Vnndt Johannsen, alle dreÿ Keltterer, auch Vatter vndt mutter halben rechte geschwisterdt, Vnndt obgedachter Verstorbenen Jungfr. Seelig. brüed. Welch. d. Ehrengeacht, Vndt bescheÿden herr Jacob Keltterer, mitt beÿstandt der gesampten erben geeügt Vnndt gezeügt (…) Actum Mittwochs den 5.ten Martÿ, inn dem Jahr des herren als man Von Vnßers einigen erlöhßers heÿlandts Vndt Seeligmachers geburth Zahltt 1617.

Inn Einer Behaußung der Statt Straßb. Vnnd. am Fischmarckh geleg. dem Jüngst. Sohn Zustendig Ist befund. word. wie h.nach volgtt
Inn Lienhardt Keltterers, deren Bruder Behaußung, welche der Verstorbenenn Jungfrawen S. Eÿgenthümblichen Zuestendig gewesen, Ist ferners befund. word.
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoff, hoffstatt, mit allen andern ihren gebeüwen begriffen, weÿthen rechten Vnndt Zugehördten, geleg. in d. Statt Straßb. geg. dem barfuoßer blatz, ein Seith ein eckh ahne d. großen stadel gaßen, anderseith neben hannß Jerg brand. dem glaser, stoßt hind. vff Wilhelm Breittbachen den schneid dauon göht Jährlich Vff Martini Vnseren Hh Vonn d. Kellerthür Vff die gaß 4 lb s so h: Heinrich obrecht d. Zinßmr. empfahet, Vndt ist dißer kauff Vohr diße behaußung anfangs beschehen Vnndt Zuegang. Vür Vnndt Vmb 600 fl. Straßb. Wehrung ist 341. lb 5 ß Vndt ist seith beschehenem Kauff Vonn dißer behausung Wenn beschwärdt abgelöhßt Vndt bezahlt word. nämlich 4 fl. geltts Vff S. Jacobi in hauptgutt 100. fl. Straßb. wehrung Jona Hammerern burg. in Straßb. vnndt dann dritthalben fl. geltts vff Vnserer fr. tag d. Verkhündung fallendt, in hauptguot abgelößt Word. 50 fl. Wehrung h Paullo Kornkauffern, geweßenen schaffen des gemeinen allmuosens Zuo Straßb. Lauth des Pergamenin haubtbrieffs Über die abgelößte 50. fl. Wehrung dessen datum den 17.t Martÿ 1572., Vnnd ist mit deß Bischoflichen hoffs Insigel Verwahrt gewesen, thut also d. Kauffschilling, Vnndt die abgelöhste beschwerd. inn allem Sammethafft 420. lb d. Über diße behaußung sagt ein deutscher Pergamenin haubtbrieff mit des bischofflichen hoffs Zue Straßburg Insigell Verwahr, deßen datum den 15.ten Aprilis 1575. Signirt mit N° 4.
Sa. haußraths 83, Sa. Silber Geschirrs 38, Sa. Guldinn Ring 21, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (Johannes Hatt diße Behaußung Im loß bekommen) 420, Sa. Pfenningzinß 175, Sa. Schulden 191, Summa summarum 929 lb – Schulden 15 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 913 lb

Lors du partage, la maison revient à Jean Kelterer. Léonard Kelterer dont la femme a la jouissance d’une maison au Vieux-Marché-aux-Vins ne souhaite pas faire valoir ses droits sur la maison qui échoit par le sort à son frère Jean.

1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) Joint au n° (588)
(Inventarium über Annæ Mariæ Keltterin, Johann Keltterers gewesenen Küeffers dochter, Verlaßenschafft)
Eÿgenthumb d. Behaußung. Die Behaußung sampt den Recht. gerechtigkeit Vnd Zugehördt. Ist durch die Erben Inn Vorgestett. Werth d. 500. lb. gelaßen Vnd allein Vnd die Zwen brüd. Georg Vnnd Johann Verlohßt word. dann Leonhard selbig. keins weegs begert, Weilen sein haußfr. eine Behaußung Vff dem Weinmarck, Vonn Ihrem Vorig. hauß: Vnd Ehewürth Wÿdembs weiß Vnnd Zu diß. seiner handtierung Vnnd handwerckh auch Taugenlich ad dies vitæ Zunieß. Verschafft Word. deroweg. sein angebühr ahn geld Vil liber empfang. woll, hierauff Verglich. Welcher die Behaußung Vndd Ihren obbenant beed. gebrüd. Georg vnd Johanneß bekhommen solte, d. soll Zuvordrist die darauff stehend. beschwerd. Leid. selbige Vmb Ihrer Verstorbenenn Schwester Selig Preiß d. 500. lb d Über sich nommen Vnnd seinen andern brüder Inner einem halb. Jahr bis Johannis Baptistæ Inn Bahrem geld Jedwed. 333. fl. erstatten Vnd keines Weegs dieselbigenn mit Ungibig. Müntz beschweren sonndn. In gutten gangbarem gib Vnnd geling. Sortten die bezahung Lüffern
Demnach ward d. Lohß gelegt, Vnd Johannes In ordenlich Lohß Zugefallen gibt laso Jedwed. seiner mit brüd. wie oblauth.333. fl

Jean Kelterer épouse en 1616 Anne Walch qui a successivement épousé le potier Ulric Scheffer de Sélestat et en 1589 le tonnelier Kilian Odenmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v) n° 47)
1616. Domi 10. post Trin. 4. Aug. Hans Kelterer d. Kieffer hans Kelterer des Kieffers hind. lassener sohn, Anna Walchin chilian Odomans des Kieffers biersieders hind.lassene wittwe. Eingesegnet zu Illwickersheim (i 143)

Kilian Odenmann est porté dans le registre des mariages sous le nom de Chrétien Odenmann.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v, n° 27)
1589. Mitt. deßen [den 22. Septemb.] seind Ehelich eingesegnet word. Christian Odemann der Kieffer auch Burg. alhie Vnndt Anna Wellin Weÿlandt Ulrich Scheffers gewesenen Burgers vnndt Haffners von Schledtstatt seligen hind.laßene Widtwe (i 13)

Vente par Kilian Odenmann et sa femme Anne, fille de Henri Walch, bourgeois de Sélestat
1608 (xij Octobris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 309
(Inchoat. fo: 338.) Erschienen Kilian Otteman der Khüffer vnnd Anna sein eheliche haußfrauw wÿland Heinrich Walchen d. burger Zu Schlettstatt seligen dochter

Le tonnelier Jean Kelterer de Strasbourg devient bourgeois en août 1622
1622, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 813
Hannß Keltterer d. Kueffer von Straßburg Kaufft d. Burg.recht p. 20. goldt gulden vnd Will Zu den Kueffern dienen Signatum den 13. Augusti A° 1622.

Jean Kelterer se remarie en 1639 avec Ursule Lamp, successivement femme d’Emmanuel Frœlich (1626) puis du marchand de bois Jonas Lutz (1628)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6-v)
1639. Dom. IV Trinitatis 7. Juli. Hr Joh. Kelterer E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer V. Ursula Jonas Lutzen deß holtzhändlers V. burgers n. Wittib. Eingesegnet in der Ruprechts aw (i 9)

Le charpentier Jonas Lutz épouse en 1628 Ursule Lamp, veuve d’Emmanuel Frœlich : contrat de mariage, célébration
1626 (7. Februarÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 38
Eheberedung Zwüschen Jonæ Lutzen dem Zimmermann Vnd frawen Ursulen beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
zwüschen dem Ehrenhafften Jonæ Lutzen Zimmermann vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren: vnndt tugendsamen frauwen Ursulen Lampin weÿlandt Magister Emanuel Frölichs burgers Zu Straßburg seeligen Wittiben Am Andern theil
Beschehen vnd Verhandelt Inn daß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Auff der Pfaltzen In des allmend stuben Donnerstag den 7. Februarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1628.
[minute n° 667] [unterzeichnet] Ich Jonas lutz Beken wie obstett als hozeiter

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 12)
1628. Dnica eadem [VII.gesima & vigesima 10 et 17 Hornungs] Jonas Lutz, der Alte Bruckm v. Burger alhie, Ursula, M. Immanuel Frölichs witwe. Copulati in novo templo 25. hornung, tutor Jacob Lamp (i 366, rien au Temple-Neuf)

Le mariage du pasteur Emmanuel Frœlich et d’Ursule Lamp, fille de pêcheur, est retardé de plusieurs mois parce que le fiancé a rompu une promesse de mariage en passant un accord avec la famille. La première fiancée enceinte se marie quelques mois plus tard à Brumath. En marge de l’acte le pasteur porte qu’Emmanuel Frœlich est mort de la peste le 2 janvier 1627 à l’âge de 28 ans.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
1625. Dnica eadem [VII] Septuagesima. M. Imanuel Frölich (:bewehleter Confirmiter v. p.sentireter pfarrer Zu Gertweiler in der Herrschafft Barr:) Georg Frölichs reytt Knechts p.m. sohn. J. Ursula h. Michel Lampen p.m. der fischer fünffzehners
Tochter worden diese beide dnica vii.gesima 13. Februarÿ Zum i. mal ausgeruffen, darauff ein spruch geschehen, das sie Anno 1626. Dnca 18. p. trinit: zum andern mal ausgeruffen v. 16. octob seind eingesegnet word. d. 27. Febr.
[in margine :] NB die Andere Ausruffung eingestellet (i 333)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 156, n° 40) 1626. Montags 16. Octobris Dnicæ XIX p. Trinit. Zu Illkirch auff meiner herren Erlaubnus ingesegnet worden M. Imanuel Frölich, J. Ursula h. Michel Lampen des fischers fünfzeheners pm. tochter. NB. Diese Zwo personen sindt Anno 1625. 13. die Februarÿ Zum 1. mal ausgeruffen worden. Es haben aber
Sambstags den 19. tag Feb. vnsere Gnädige herren Räth v. XXI. mit fernerer proclamation bis auff weiteren Bescheidt inezuhalten*, schrifftlich gebetten v. befohlen. Ist also die Andere Ausruffung zu Xnachten erst befohlen worden. Dnica XVIII aô 1626. vndt den 16. octobris die copulaôn v.richtet.
[in margine :] Idem Frölich starb an die pest 5. Januarÿ aô 627. anno Aetatis 28.
NB. Die Sache ist für ein Ehegericht kommen Weil er Imanuel vorhin mit einer Anderen behernegt* gewest, mit deren er sich zwar vor der ersten ausruffung v.glichen durch hÿlffe seiner beÿständer, Vndt ist sie dieselbige Vettell, ehe M. Imanuel ausgeruffen v. eingesegnet worden, Zu Brumat mit einem Andern v. mit großem Bauche Zur Kirche gangen. (i 350)

Assesseur au Petit Sénat, Jean Kelterer se remarie en 1652 avec Jacqueline Wendrumm, originaire de Lauterecken en Palatinat, successivement femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53-v, n° 28)
1652. Dominica Cuasi modogeniti. Herr Johann Kälterer E. Ehrsamen Kleinen Raths alter Beÿsitzer vnd burger alhier vnndt fraw Jacobe H Johann Wilhelms gewesenen burgers vndt handelsmanns alhie hinderlaßene Wittib. sind copulirt word. Mont. d. 3.t Maÿ in der Ruprechtsaw (i 65)

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 464)
1643. Domin. Septuages. Herr Hanß Wilhelm der Handelßmann Vnd Burger allhie Jacoben Georg Thoman deß Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Zinst. den 7. febr. (i 237)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 188-v)
1636. Domin. Pasch. d. 17. Aprilis. Georg Thoman Küeffer vnndt Burg. alhie, Jacobe, Cunrad Keßelmeÿers Burgers Vndt Sattlers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag d. 25. Aprilis St: Thoman (i 195)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 113, n° 17)
1617. den 4. Augusti sind ehelich eingesegnet word. Conrad Kesselmeÿer der Sattler, Melcher Kesselmeÿers des Sattlers vnd burgers alhie Sohn, vnnd Jungfrau Jacobe Wendrummin von Markirch Simon Wendrumm des burg. Vogts Zu Lauttereckh tochter (i 123)

Jean Kelterer devient préposé au vinaigre à la tribu des Tonneliers et aubergiste au Soleil
1617 XV (2 R 45) Hanns Kelterer. 13. [Burger Ungelt, so in den Messen frembder Leüth beherbergen]
1619 XV (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [clagt die Biersiederin Zum Winckelbronnen]
1631 XV (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [Essigkießer spötter]
1633 XV (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]
1636 XV (2 R 61) Hannß Kelterer. 85. 88. [Essigkießer, bitt erlaßung]
1645 XV (2 R 66) Johan Kelterer. 131. 153. [würth Zur Sonnen, Ungelts Nachlaß]

Litige entre les héritiers de Jean Kelterer et ceux de Jacques Kelterer au sujet d’une somme que Jean Kelterer a réglée au nom de son frère Georges Kelterer en 1604.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Kelterer Ca. Jacob Kelterers Erben. 67.
(f° 67) Donnerst. den 27. Aprilis – Johann Vnd Leonhardt Kelterer per Bullian berichten daß Ihr Vatter Hanß Kelterer den 23. Julÿ 1604. wegen seines brud.s Georg Kelterers geweßenen Statt Kieffers gemeiner Statt bezahlt 300 fl. lauth Scheins von d.thurns welche eben anietzo Von Ihnen Von Jacob Kelterers Erben an E. E. Statt gericht widerumb erfordert & weilen Sie nun Eine Schuld nicht Zweÿ mahl Zahlen können alß bitten Sie wegen fernern procedirens beÿ E. E. Stattgericht Zu inhibiren. Erkandt würdt die Sach für Obere bawherren gewieß. vnd Kein interim beÿm Stattgericht d. process eingestelt hab.

Compte que rend Jean Kelterer à sa belle-fille Marie Jacqueline Lutz, héritière de son père Jonas Lutz, de sa mère Ursule Lamp et de son frère Jean Frédéric Lutz
1652 (1. 8.br), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Abrechnung Zwischen herrn Johann Keltern alten Kleinen Rathsverwanthen Eines undt deßen Stief Tochter frawen Mariæ Jacobæ Lutzin andern theils
Fr. Maria Jacobea Lutzin soll Herrn Kelttern. Erstlichen vermög der den 5. et 16. Junÿ gehaltenen vnd durch nachgemelten Not. auffgerichteten abrechnung ist Ihr verstorbener bruder Joh: Friderich Lutz seinem Stiefvater schuldig verplieben (…)
Item von ihrer behaußung im Steingäßlein wegen deß Räubelischen Capitals
Verzeichnuß derjenigen Capitalien, so Weÿland fr. Ursula Lamppin beneben andern herrn Johann Kelterers geweßene haußfr. von Ihrem Ersten haußwürth H: Jonæ Lutzen ad dies vitæ Zugenießen gehabt.

Marie Jacqueline (Lutz) femme du brodeur en soie Christophe Friderich passe une obligation au profit de son beau père Jean Kelterer. En marge, quittance remise par les héritiers (voir actes suivants)
1653 (23. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 102-v
Erschienen Maria Jacobea, weÿl. Christoph Friderichß deß Seidenstickhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Jonæ Andreß von Veßenheim deß Seidenstickhers und alten Kleinen Rhats Verwanthens
hatt in gegensein H Johann Kelterers alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres Stieff Vatters – schuldig seÿen 100. lib
[in margine :] Erschienen Maria Magdalena Johann Zittelins deß Schneiders eheliche haußfr. Undt Anna Maria Gottfried Berußen deß Schuhmachers eheliche haußfr. beeder Schwestern, mit beÿstand ihrer Ehevögt, Vndt dann Er Johann Zittele, alß gevollmächtigter Gewalthaber hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Arserbleben beÿ Hall in Sachßen seines Schwagers, alle treÿ alß hierin gemelds Creditoris seel. Erben (quittung) Act. d. 17. Aprilis A° 1657.

Le cordonnier Geoffroi Berus épouse en 1649 Anne Marie Kelterer, fille de Léonard Kelterer, le tailleur Jean Zittelé en 1644 sa sœur Marie Madeleine Kelterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

Testament d’une locataire, Marguerite Stich veuve du greffier Jean Adam Weinecker

1656 (22.7.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 5905)
Codicill – Margaretha Stichin Hannß Adam Wein Eckhers deß geweßenen Musterschreibers und H. Capitain Riegels alhier Ehelichen haußfrau
2. Legirt sie hannß Jacob Stichen deß Kieffers Ihres Vettern Söhnlin auch hannß Jacoben (…) 3. Elisabeth vnd Susannæ stichen obgemeltes H. hannß Jacob Stichen brudern töchterlin
Sig. den 22. Julÿ 1656.
In Einer vff dem Barfüeßer platz gelegener behaußung den Kelterischen Erben gehörig derselbigen Wohnstuben vff den Barfüßer platz sehendt

Jean Zittelé et Marie Madeleine Kelterer, Geoffroi Berus et Anne Marie Kelterer ainsi que Jean Jacques Kelterer demeurant à Aschersleben en Saxe, héritiers de Jean Kelterer, hypothèquent la maison au profit de la fondation Ambroise Gilg auprès de la paroisse Saint-Nicolas. En marge, quittance remise en 1670 au propriétaire suivant, Jean Gaspard Wenigguth.

1657 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 74-v
Erschienen Johann Zittele der Schneid. und Maria Magdalena sein eheliche haußfrau, Gewesen Berus der Schuhmacher und Anna Maria sein eheliche haußwürthin insonderheit aber, sie Maria Magdalena und Anna Maria Geschwisterde, mit beÿstand H hannß Melchior Silberadts E.E. Statt gerichts alten Beÿsitzers, und Johann Jacob Bernen deß Musicanten beeder alß ihr beÿder Schwestern hierzu erbettener nechster Verwanther, So dann eingangß gemelter Johann Zittele alß, in crafft deß am 14. Jan. a° 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. & seq. befindlich. Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber hannß Jacob Kelterer deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßisch hall,
in gegensein H Johann Thoman Kawen E.E. großen Rhats Alten Beÿsitzers und H Johann Kornmanns, beed. hanßdelßmänner, alß Pfleger weÿl. H Ambrosÿ Gilg. seel. Fundation beÿ der Kirch. Zu St. Niclaus – schuldig seÿen 125 Pfund daß sie damit H Johann Kummerell EE Kleinen Rhatts Beÿsitzer und handelßmann umb daß Jenige so derselbe ihnen Zu bezahlung deß. von weÿl. Johann Kelterern, gemeiner Statt verschafften legats, vorgeschoßen gehabt, wider bezahlen mögen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz, ist iben ein Eckh an der groß. Stadelgaß. und in obgemelts Johann Kelterers Erbschafft gehörig, davon gehend iahrs 4 ß Allmend zinnß gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders, alß ietzigen Unterpfands Innhabern (…) Act. 15. martÿ a° 1670

Les héritiers de Jean Kelterer vendent la maison au tailleur Jean Gaspard Wenigguth moyennant 312 livres

1658 (15. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 59
(Protocoll. fol. 10.) Erschienen Johann Zittele der Schneider und Burger Zu Straßburg, alß, in crafft deß am 14. Januarÿ Anno 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. et seq. befindlichen Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßischen Hall seines Schwag. mit beÿstand Gottfriedt Berußen deß Schuhmachers auch seines Schwagers
in gegensein Hannß Caspar Wenigguths deß Schneiders mit beÿstand Niclauß Schieners deß Schneiders, seines Stieff Vatters, wie auch H. Hannß Caspar Wolffen E: E: großen Rhats beÿsitzers Vnd Hannß Engels deß Rothgerbers seines Schwagers
Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh an der Großen Stadelgaßen, anderseit neben H Daniel Ackermann dem Handelßmann, hinden vff Wilhelm Breitbachen den Schneidern stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs termino 1. Maÿ 4 ß d Allmendt zinnß wegen einer Keller thür, gemeiner Statt Straßburg, so dann ist dieße Behausung noch verhafftet umb 125. lb weÿl. H. Ambrosÿ Gilgen seel. Fundation beÿ der Kirchen Zu St: Niclaus (übernohmen) – umb 187 lb

Fils de tailleur, Jean Gaspard Wenigguth épouse en 1653 Susanne, fille du menuisier Georges Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1653 (26. Xbris), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung Zwischen Mr Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneider Vndt Jfr. Susanna Weÿl. Geörg Röhrers gewesenen Schreiners vndt burgers alhie seel. nachgelaßene dochter
Zwischen dem Erbarn vndt bescheiden Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneid. Vndt Burger, alhier alß Bräuttigam an Einem
So dann der Ehren und tugendsammen Jfr. Susannæ, Weÿl. Geörg Röhren gewesenen Schreiners vndt burgers alhie zu Straßburg seel. nachgelaßene ehelichen tochter alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen In des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg Montags den 26. Xbris ipsa Stephani alß mann nach Vnßers Einig. Erlößers v. heÿlands Jesu Christi Gnad.reich Geburth Zahlte 1653.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 64)
1654. Dominica 1. Post Circum: Hannß Caspar Wenig gut der Schneider Friderich Wenig: gut gewesenen burgers vnd Schneiders alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Susanna Georg Rörers des Schreiners Vndt burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Dienst den 17. Januarÿ Zum J. St Peter (i 75, proclamation Saint-Thomas p. 20, i 23))

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 115 livres.
1655 (30.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung vndt Güetter, So der erbare vndt bescheidene Mr Hanß Caspar Wenigguth, burger Vndt Schneid. alhie Zue Straßburg, vndt Fr. Susanna Röhrerin beede Ehegemächt Zusammen In den Ehestandt gebracht, Welche vmb Künfftiger beßere richtigkeit willen Inventirt (…) So Beschluß summa Sambstags den 30. Junÿ A° 1655.
Sa. der Frawen Zugebrachten haußrath 102, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Guld. Ring 2, Summa summarum 115 lb
deß Mannß Zubringende Nahrung 41 lb

Jean Gaspard Wenigguth hypothèque la maison au profit de la mineure Marthe Stettner pour pouvoir la réparer et l’améliorer

1659 (ult. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 n° 101
Erschienen Hannß Caspar Weniggut der Schneider
in gegensein Mathiß Kallhardts deß Goltschlagers alß Vogts Marthæ Stettners – 50 Pfund pfenning Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er, mit solch. Vorlag seine alhie am Barfüßer Platz, oben an der groß. Stadelgaß. gelegener Behaußung repariren und verbeßern
dafür obermelte Behaußung in spe Vnd in subsidium alle übrige deß Debitoris haab und Nahrung Unterpfand sein solle.

Jean Gaspard Wenigguth meurt en octobre 1678 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 375 livres, la voisine qu’il a achetée en 1675 à 212 livres (le billet d’estimation est joint à l’inventaire suivant, dresssé en 1680). La masse propre à la veuve est de 43 livres, celle des héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 882 livres et le passif à 121 livres.

1679 (17.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 513
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung und gütter, ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren: und Vorgeachte Herr Johann Caspar Weniggutt, geweßener burger vnd Schneider alhie Zu Straßburg, nunmehr seeliger, nach seinem am 27. Octobris deß nächst Verwichenen 1678.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen vndt vff ansuchen, erfordern vndt begeren des auch Ehren vndt vorgeachten Herrn hannß Georg Walters, ebenmäßig Schneiders vndt alhießigen burgers alß geschwoarnen Vogts Susannæ, Hanß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariæ Elisabethæ, Johann Frantzen vndt Johannis, aller Süben Vollbändiger geschwüsterte, deß Verstorbenen sehl. mit hernach benamter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzeigter Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungsmäßig Vorgenommen vndt ersucht, durch sie Ehren: und Tugendtsame Fraw Susannam Röhrerin die wittib (…) Actum vndt angefang. in deß heÿligen Reichs freÿen Stadt Straßburg Montags den 17. Martÿ 1679.
Copia des Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer alhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im obern haußöhr, In der Mittlern Stuben, In d. Mittlern Stub Cammer, Im haußöhr, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß vndt hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, rechten vnd Zugehördten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüeßer blatz, einseit ein Eckh an der großen Stadelgaßen, 2. seith neben (-) hinden vff die wittib vnd Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ 4 ß Allmend Zinß, weg. einer Keller thür, Gemeiner Statt Straßb. Sonsten ledig eÿgen, vndt durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen p. 375. lb. Darüber besagt i. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel Verw: sub dato 10. Februarÿ A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item hauß vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen begriffen, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßb. oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgemelter behaußung, anderseit neben Friderich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern deß verstorbenen eheleiblichen Bruder stoßend, dauon Gehen Jahrs vff den 4. Martÿ 4. lb d Zinß, Herrn Johann Mappußen, Specereÿ händlers, lößig mit 100. lb. d sonsten eÿgen, vnd durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen per 212. lb 10. ß d dauon abgezogen erstgemelte beschwerdt, so restirt noch diß orths außzuwerffen 112. lb 10 ß. Hierüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit Newem N° 1. notirt. Ferner haben sich befunden noch 8. alte Perg: hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede behaußung besagend
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guttsh Auß dem Inventario Zugebrachter Nahrung durch H. David Ösingern Juniorem Notarium in A° 1655. auffgerichtet
Series rubricarum. Der Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeidt 2, Guldine Ring 2, Ergäntzung 23, Summa summarum 43 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 2, Ergäntzung 15, Summa summarum 17
Endlichen würt auch beschrieben d. Gemein Verändert v. theilbar gutt, haußrath 103, Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 104, Silber geschirr und Geschmeid 89, Guldine Ring 7, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 487, Activ Schulden 36, Summa summarum 882 lb – Schulden 121, Nach deren Abzug 751 lb
Summa finalis 822 lb

Susanne Rœhrer meurt en 1680. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 32 livres.

1680 (8. 9.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 579
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, ligender undt Vahrender, so weÿl. die Ehren v. Tugendsame Fr. Susanna Röhrerin auch weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Hannß Caspar wennigguths geweßenen burgers v. Schneiders alhier hind.laßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 13. Augusti dießes 1680.sten Jahrs geschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen vff erfordern und begehren deß Ehrenvest wohl vorgeachten H Hanß Georg Walters ebenmäßigen Schneiders v. alhießigen Burgers alß geschwornen Vogts Susannen, hannß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariä Elisabethen, Johann Frantzen v. Johannis aller Vollbändiger geschwüsterte, der verstorbenen fr. sel. mit obernanntem hanß Caspar Weniggut Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben ordnung mäßig vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein hannß Geörg Röhrers, Schreiners der Verstorbenen fr. seel. bruders v. gewesenen Vogts, Montags den 8. 9.bris 1680.

In einer alhier in der Statt Straßburg oben ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
vff d. obern bühn, In der Cammer A, Cammer B, Cammer C, In der obern Stub Mittelstub, In der Mittlern Kuchen, In der Undern Wohnstub, In der undern Kuch. Im dem undern haußöhr, Im Keller
Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß v. hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, Rechten v. Zugehördten, gelegen alhier in der Statt Straßb. ane dem Paarfüeßer platz, einseith j. Eckh an der großen Stadelgaß, anderseith neben Peter Rudolphs deß Kürschners seel. wittib hinden vff diese Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ von d. Keller thüer 4 ß Allmend Zinß Gemeiner Statt Straßb. sonsten ledig eÿgen, vndt Ist dieße behaußung wie dieselbe den 23.t Janu : 1° 1679. nemlichen nach der jetzo abgeleibten wittib Ehehaußwürths hannß Caspar Wenigguths. seel. tödtlichen hientritt durch die geschwornen allhies&ige Werckmeister vff der Statt Stall Æstimirt, also alch anhero wider angeschlagen p. 750. fl. davon abgezogen nächst vorgemelte beschwerdten welche dem Zinß nach in Capital thut 4. lb si restirt noch deßorths außzuwerffen 371. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel Verwahrt sub dato 15. Febru. A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
Item ein behaußung vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Zugehördten v. gerechtig Keiten, auch alhier in der Statt Straßburg, oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgdachter behaußung, 2.seit neben Fridrich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern stoßendt, gelegen, so freÿ, ledig eÿgen vndt Vorgedachter geschwohrener Werckhmeister am 23. Januarÿ A° 1679. beschehenen Abschatzung nach anhero æstimirt vndt außgeworffen für 212. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit N° 1. notirt. vndt auff beschehene Vorweißung, darbeÿ gelaß. Ferner haben sich noch 8. alte Pergamentine hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede heüßer besagendt befund.
Summa hujus Inventarÿ. haußrath 131 Sa. Schneider Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 117, Silber 41, Guldine Ring 9, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 583, Activ Schulden 10, Summa summarum 947 lb – Schulden 32, Summa finalis 914 lb
Aus Es. Ehrs. Vogteÿgerichts d. Statt Straßburg Memorial de Anno 1681.
Abschatzung donerstags den 23.ten Januarÿ 1679. Weÿlandt deß Ehrsamen Vndt bescheidenen Meister hanß Caspar Wenig guths deß Schneiders See. Zweÿer behausungen, auff dem barfüsserplatz, Undt in die groß stadelgaß gehendt, Erstlichen die Eckh behausung, welche allenthalben wohl besichtiget, wegen deß nachs daß gebälckh Zimblich schadenn erlitten, ist solche behausung der Jetzigen befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Sieben hundert Vndt Fünffzig guldten
Die andere nebens behausung, so an diese stosset, theilß hinüber theils herüber gebawen, Zimblich eng Vndt schmahl, ebenmäßig der befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Vier hundert Zwantzig fünff guldten.
Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs

Les enfants et héritiers de Jean Gaspard Wenigguth vendent la maison au vivandier Claude Olié et à sa femme Jeanne

1685 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 555 n° 448
Ludwig Geÿer der Schneider alß Ehevogt Salome gebohrner Weniggutin ferner Johann Fingato der Kübler alß Ehevogt Elisabethæ gebohrner Weniggutin, So dann H. hannß Georg Walter der Schneider alß Vogt weÿl. Hannß Caspar Wenigguts deß Schneider nachgelaßener 5. lediger Kinder,
in gegensein Claude Olie deß Marquetenders und Jeanne beeder Eheleüth – und Zwar auff den am 18. h.us Von Hh Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheilten consens
eine behaußung, hoffstatt, sambt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier am baarfüßer Platz, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben Ursula weÿl. tobiæ Werdemanns deß kürßners wittib hinden uff Friderich Weniggut den Schneider gelegen, und gebe man von der Kellerthür 4. ß Jährlichs Zinnßes gemeiner Statt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers à vendre la maison à un manant du nom de Claude Guillat. Une commission rend compte de sa visite dans l’immeuble à aliéner.

1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
Hanß Caspar Wenigguts Kind. Vogt. 139. 140.
(p. 139) Montags d. 13. Aug. 1685) – G: noîe Hanß Caspar Wenigguts Kinder Vogten Hannß Georg Walthers, der will seiner Curandin Antheil an einer behaußung jn der Stadelgaßen gelegen, An einen frembden Marquetänder verkauffen, bitt umb gn. erlaubnuß. Erk. Werden fernerm bericht ein Zu Ziehenn, deputirt. Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

(p. 140) Sambstags d. 18. Aug. 1685. – Herr XV. Metzger, Und Herr Lautenschlager referiren, Sie hätten Mghh. erkandtnuß Zufolg in dem hauß, so hannß Georg Walthern der Burger Und Schneider alhier nôe seiner Vogts Kinder, an einen Marquetänder Zue kauffen Will, der Augenschein eingenommen, Und seÿe selbiges auff den Baafüßer platz oben an der großen Stadelgaßen gelegen, habe 3. stüblin über einander, 5.Kämmerlein, Küchen, einen Kleinen Keller, und Keinen hoff, der Käuffer heiße Claude Guillat, und wolle 1000 fl. baares geldts davor Zahlen, Und weilen es Nur Umb 500 Rthr. angeschlagen, 250 gulden aber jetzo mehr davon Zu haben ist, so vermeine der Vogt, er Könne dadurch seiner Vogts Kindern großen Nutzen schaffen, wann er es Verkaufen als wan er es behalten Zu Mghh. stellend, Ob Sie dießen Kauff confirmiren, Und ihren consens und willen darinn geben wollen. Erk. willfahrd und sollen die Verschreibung beÿwohnen, Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

Originaire de Lyon, le cabaretier Claude Olié et sa femme Jeanne Nerbec native de Fribourg en Suisse achètent le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Claude Aurier Von Lyon der Cabaretier, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Jeanne gebohrne Norbay Von Friburg auß der schweitz, seine Ehl. haußfr: p. 6 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, bringt Keine Kinder mit, und wird Zu E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Jur: d 11. Dito 1692.

Devenu propriétaire d’une auberge dans la même rue, Claude Olié loue la maison au manant André Revel (voir aussi l’inventaire dressé après la mort de Claude Olié)
1696 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 185
Sr Claude Olie, Aubergiste
bail au Sr André Revel, manant de cette ville
Une Maison avec touttes ses appartenances et commodités, Scize sur la grande Place, faisant d’un costé le coin de la rue appelée vulgairement Große Stadelgaß, d’autre tenant à Ursule Rudloff sage femme sans en rien excepter ny reserver, Ce bail estant fait pour deux ans à commencer dès le jour que le Locataire y pourra entrer la maison ayant besoin de reparation
[in margine :] (…) que ledit Revel jouira encore trois années consécutives de la susdite maison, en second lieu qu’il payera par an 240 livres de france, faisantes 60 livres de Strasbourg et en troisième lieu que le nouveau bail commencera à la St Jean prochaine, le 3 avril 1698

Claude Olié et Jeanne Nerbec vendent la maison 850 livres au manant et perruquier Louis Pesant et à sa femme Marie Sergent

1700 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 271
H. Claude Olié der Würth zu St. Claude, und Jeanne Neerbé [unterzeichnet] claude olie, +
in gegensein H. Louys Pesant deß Peruquenmachers und Schirms Verwanth. allhier Und Marie Sergeant, und zwar mit permission Unsern HH. d. Räth und XXI. nach inhalt deß Undern 3. huius darüber ertheilt. permission scheins [unterzeichnet] Louis Pesant, Marie sergent
Eine behaußung, und dero hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weith. recht. Zugehördt. Und gerechtigkeit, allhier oben am baarfüßer platz, so einseit ein Eck an d. großen Stadelgaß, anderseit neben Ursula Rudolphin geb. Käßin wittib hind. auff weÿl. hans Friderich Wenigguth gewesenen Schneiders sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gebe man jährlich 4 ß d zinß weg. einer Keller thür gemeiner Statt – um 1700 gulden oder 850 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Claude Olié à vendre l’immeuble à un manant

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Claude Olié Cabaretier à St. Claude vmb permission hauß Verkauffs. 80. 85.
(p. 80) Sambstags den 24. Aprilis 1700 – Saltzm: Ersch. Claude Olie burger vnd Cabaretier à St. Claude, der ist willens sein hauß auff dem baarfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß an Louis Peson maistre Perruquier vnd Schirmer allhier Zu verkauffen vnd bittet deßweg. vmb gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han deputirt.

(p. 85) Montags den 3. Maÿ 1700. – relation wegen Claude Olie haußverkaufs
die Herren Deputirte H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han referiren, daß Sie der am 24.ten Aprilis jüngst ergangen Erkandnuß Zufolge den augenschein in dem auff dem barfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß gelegenen hauß welches Claude Olie burger vnd cabaretier allhier an Louis Peran Maitre Peruquier vnd Schirmer allhier Zu Verkaufft willens ist eingenohmen vnd dabeÿ befuden haben, daß es verschiedene Kleine stüblein vnd Kämmerlein Ein keller Zu 12 fuder wein vnd Ein fruchtschütt zu 60 ftl. früchten habe der käuffer auch sich erklärt habe den hießigen ordnung in allen stücken sich Zu submittiren vnd auch damit h Einstands recht wider ihme nicht gebraucht werd. können sich in kurtzer Zeit in allhießiges burger recht Zu begeben, der kauff were vmb 1700. fl. geschehen. Erk. Würdt mit gebettenem verkauff Zwar willfahrt, es soll aber derselbe ordnungsmäßig mit den gewohnlich. Clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herren Deputirten verschrieben werden.

Louis Pesant prend en apprentissage Balthasar Kolb, originaire de Nuremberg
1699 (27. 8.br), Not. Contz (6 E 41, 31)
Apprentissage – fut present en personne Le Sr Louis Pesant marchand Perruquier aud. Straßburg, lequel a reconnu et declaré avoir pris Chez luy en apprentissage
Le nommé Balthasar Kolb Natif de Nuremberg agé environ de 19 ans présentement dans le service de Messire Antoine Eberhard Bock de Blesheim et guersheim
à Ce present ledt. Kolb et de la part de mondt Sr Bock de Blesheim Le Sr Jean Brey Bourgeois et Notaire de la Ville de Strasbourg stipulant pour Iceluy Sr Bock de Blesheim ainsi que ledt. St Pesant a promis promet et s’oblige de montrer et enseigner aud. Kolb L’art de faire toutes sortes de Perruques et tout Ce qui en depend comme aussi de Raser en autant qu’il dependra deluy (…)

Louis Pesant et Marie Sergent sont originaires de Paris, le mari de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie et la femme de la paroisse Saint-Eustache. Leur fille Claire meurt à l’âge de dix-huit ans en 1710
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Die 6 Februarÿ 1701 Glaudius pridie natus filius Ludovici Pesant Parisinus et Mariæ Sergant parisina conjugum baptizatus est quem sacro fonte suscipere Glaudius ollier et margarita Grosse (i 45)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 170) Die 20 Xbris 1703 natus est Josephus legitimus Ludovici Pesan nati Parisiis et modo commorantis his et Mariæ Sergent natæ Parisiis sacro vero baptismalis fonte ablutus Louis Pesant (i 93)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 206 Die 27 Martii 1705 nata est Maria Genoveva filia Legitima Ludovici Besant Parisiensis ex Parochia Sancti Jacobi vulgo de la boucherie et incolæ hujatis et Mariæ Sergant etiam Parisiensis ex Parochia sancti Eustachÿ fuit baptisata die 29 (i 111)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 260) Die 10. Aprilis 1707 nata est Elisabetha Alexandra filia Legitima Ludovici Pesann Chirurgi Parisiensis ex ex Parochia Sancti Jacobi de La boucherie ac modo sub tutela hic commorans et Mariæ Sergent etiam Parisiensis et ex Parochia Sti Eustachÿ fuit Baptizata die 11 (i 138)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
Die 28 Februarÿ Ao 1710 pie in domino obdormivit pudica et modesta domicella Clara Pessant ætatis suæ octodecim annorum ac filia Legitima Ludovici Pessant capillorum concinatori et tutelari huiatis et Mariæ Sergeant fuit prouisa debitis ac solitis Ecclæ Sacramentis nec non sepulta in noster cæmeterio prope Ecclam die 2 martÿ (i 38)

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit du notaire et receveur Wolffgang Kurtz

1712 (ut supra [30. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 585
Louis Pesant perruquier und Marie geb. Sergent beÿständlich H. Joh: Schweitzers und H. Davidt Stamm beder auß mittel E.E. Kl. Raths hierzu deputiret
in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not: publ: und adelischen Schaffners – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem baarfüßer platz einseit ist ein eck ahn der Großen Stadelgass, anderseit neben Rudoplh hinten auff H. Schlosser – darvon gibt mann jährlichen 4 ß allmend geldt

Louis Pesant et Marie Sergent louent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre

1712 (ut ante [5. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 541-v
Louis Pesant peruquier et Marie Sergent
bail à Claude Primas perruquier et Jeanne Claudet
sa maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté au Sr Schlosser d’autre (-) aboutissant au derrière au mesme Schlosser tout entiere pour quatre ans à commencer à la St Michel 1712 – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit de Jérémie Adam Leitersperger, ancien consul

1713 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 271-v
Louis Pesant perruquier und Fr. Marie Sergent mit beÿstand H. Adam Graff und H. Johann Jacob Bruder beed. auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S.T. H. Jeremias Adam Leiterspergers alten Ammeisters alß hochverordneten H. Pflegers deß Spithals beneben H. Johann Martin Schlitzweck Schaffnern daßebst – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier ahm baarfüßer platz, einseit ist ein Eck ahn der großen Stadelgass anderseit neben Ursula Rudolphin hinten auf Weinguthen stoßend – darvon gibt mann jährlich 4 ß d zinß wegen einer kellerthür

Louis Pesant et Marie Sergent vendent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre moyennant 1 362 livres

1714 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 99-v
(1362) Louis Pesant perruquier [in margine :] Fr Maria Sergean hieringed. Louis Pesant des Verkäufers haußfr. consens 15. julÿ 1715
in gegensein Claude Prima perruqumachers und Johannæ Chodec
hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahn der Großen Stadelgass, einseit ist ein eck ahm Baarfüßer platz anderseit neben denen Rudelphischen erben hinten auff H. Schlosser, daran gibt mann jährlichen 4 ß d auf den Pfthrn. wegen deß Keller lochs – um 250 und 250 pfund vnderpfand, geschehen um 862 pfund

Perruquier originaire de Lyon, Claude Prima et sa femme Jeanne Chaudre deviennent bourgeois en 1708 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1269
Claude Prima der Peruckenmacher Von Lion Weÿl. Pierre Prima gew: Schneiders daselbst hint. sohn Vnd sein Fr: Jeanne Chaudt des Meßerschmidts tochter erkauffen das burger recht p. 6. Gold fl. 16. ß. W. Zum Spiegel dienen. J. d. 22. Martÿ 1708.

Premier des baptêmes, en 1709 (le dernier a lieu en 1726). La femme est dite originaire de Metz
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63), Die 22. Martÿ 1709 nata des Joanna ac filia Legitima Claudÿ Prima Civis huiatis Er Joannæ Chodet Metis oriunda fuit baptizata die 28. Eiusdem Mensis, Assistentibus Patrinis Petro Polieux et Joannâ Nerbé ex Girsi in Helvetia oriunda (signé) prima, pierre Beaulieu

Claude Prima prend en apprentissage Philippe Noel Jarry, de Wissembourg
1712 (1 mars), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut presente damlle Catherine oberhoubriner veuue de deffunt le Sr Jean Jarry en son vivant bourguemestre de la ville de visembourg laquelle a declaré que des le 15 du mois d’aoust dernier led. deffunt son mary auroit mis en apprentissage Philippe Noel Jarry son fils
en la maison et boutique du Sr Claude prima maistre barbier perruquier en cette ville de Strasbourg dont in nauroit esté passé aucun acte contenant les conditions dud. apprentissage (…) que led. apprentissage ce fait pendant le cours et espace de deux années consécutives qui ont commencée led. Jour quinze aoust

Claude Prima prend en apprentissage Louis Gillet
1712 (20 juillet), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Apprentissage – fut present Sr Jean Baptiste Gillet Entrepreneur de la fourniture des Etapes En lad. Ville , Lequel Pour faire le proffit de Louis Gillet son fils jeune garçon il a Recognü L’avoir mis ce jourd’huy en apprentissage en la
boutique et chez le Sieur Claude Primat Maistre Barbier et perruquier en lad° ville pour le temps et espace de deux années consécutives à Commencer du ½é du mois de Juin dernier et à finir à pareil jour au bour desd. deux années

Litige entre Frédéric Reinthaler et Claude Prima concernant la rémunération d’un compagnon
1720, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
Friderich Reinthaler Contra Herrn Claude Primas
(f° 46-v) den 26. Martÿ (1720) – Friderich Reinthaler, der Peruckhenmacher allhier Klagt Contra Herrn Claude Primas ebenmäßigen perruquier allhier weilen derselbe Ihme nach seinem gesellen trachtet und stellet gleichwie er gestern durch Mr Deneux auch Peruquiers habende bede Gesellen bereits werkstellig gemachet laßen dieselbe deßen gesellen gesagt, wann er mit seinem Herrn vor das Hien* Künfftige annoch Keinen lohn gemacht, so solle er solches unterwegen laßen und dann Zu Hr Primas in diensten gehen, solcher würde Ihne beßer als Kläger mit der Belohnung bezahlen, bittet umb satisfaction.
Beklagter Zugegen sagt, daß solche Anklag gantz falsch indeme er keinen Menschen, darmit halben Keine Commission gegeben, solle solches beweißen.
Erkandt, weilen M. Deneux 2. gesellen dermahlen nicht gegenwärttig, so solle derentwegen eine anderwärttige versamblung vorgenommen werden, vmb solche als Zeügen hierüber verhören und dann darauffhien ein Urthel fällen Zu können.
Actum vor E. Löbl. Corps der Hh Perruquenmacher alhier Zu Straßburg in beÿseÿn und durch vermittelung S. T. Herrn Philipp Caspar Leitersperger XV. und Hochgebietenden Oberherrens &

Autre litige entre les même deux ans plus tard concernant un compagnon
1722, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 70) Anno 1722. Mittwochs den 15. Aprilis – H Claude Primas des Peruquiers und Juré eheliche haußfraw und Klagt contra NN den Garçon Peruquier puncto selbiger vor etlichen tagen ihro promittirt zu arbeithen, und in diensten Zugehen Zu dem Ende derselbe auch gestrigen dienstags beÿ Ihro gearbeitet und gespeißet da er doch vorhien Hn Reinthaler dem Peruquier auch Zu arbeiten versprochen, welcher Ihne gestern Nachts annoch aus deren hauß in sein Logement geführet, bittet ine Beklagten dahien anzuhalten, daß er alsbalden Zu ihr in arbeith einstehe oder wiedrigen falls die Statt Krafft der articul raume.

H. Johann Friderich Reinthaler der Peruquier sagt, daß ged. Beklagte gestrigen tags Zu Ihme in seine Boutique gekommen und beÿ Ihme sich vmb arbeith angemeldet, darauff er ihne gefragt, ob er auch mit H. Kehlhoff eines vorherigen herrn Consens aus diensten gegengen ? übrigens wüßte er nicht das geringste daß selbiger beÿ Madlle Prima schon vorhero versprochen geweßen, bittet wie gesagte Madlle Primas.
Beklagter Zugegen, sagt, daß er anfänglichen Madlle Primas in arbeith zugestehen promittirt, allein weilen dieselbige ihme aufferleget er müßte auch das rasiren verstehen und allßo seine rasoirs hierzu in gutem standt haben, resolvirte er sich, inn ansehung er sich im rasiren nicht ferme gemacht, und auch über dieses mit Keinen guten sondern lauter alten rasoirs versehen wäre, anderwärts umb arbeith Zusehen, wie er dann alsbalden darauff Zu Hn Reinthaler gegangen und Ihne umb arbeith angesprochen, auch bereits beÿ Ihme gearbeitet und gespeißet.
Erkandt, weilen beklagter Klägerin Zuerst in arbeit Zustehen versprochen und deßen exception, wegen dem rasiren Kein fundament, maßen er versprochen hatte Zu rasiren, nicht zulänglich, Alß solle beklagter alsbalden Zu der fraw Klägerin in arbeit eingehen, oder wiedrigen falls vermög der articul die Statt raumen und einfolgig alhie beÿ keinem Maitre Peruquier in Boutiques oder arbeit geduldet werden, H Reinthaler aber anbeÿ von seiner anforderung gäntzlich angewiesen seÿn, mit erstattung 28 sols pour les frais.

Claude Primat et Jeanne Chodec d’une part, Jean Daniel Ehmann et Marie Madeleine Fritzmann d’autre part s’associent pour le commerce de cheveux et de crins
1731 (8 mars), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Société du 8 mars 1731 – furent presens Les Sieurs Claude Primat M perruquier et Demoiselle Jeanne Chodet son épouse de luy dument autorisée à l’effet des présentes et Encore assistée des sieurs Michel Petit M° sellier et Martin Gautier traitteur tous deux Bourgeois de cette ville ses Conseils d’une part
Et le sieur Jean Daniel Ehmann Me Perruquier et Damlle Marie Madeleine Fritzmann sa femme de luy duement autorisée à l’effet des présentes et encore assistée des sieurs Zacharie Fritz menuisier et Jacques Renchert mouleur de bois et Conseil de lad. damlle Ehrmann
C’est à savoir que led. sieur et Damoiselle Primat sieur et damoiselle Ehrmann se sont associés par ces présentes pour tous les cheveux poils de chevre et crins qu’ils achepteront soir par Ensemble ou separément pour vendre sans etre travaillez ny façonnez en perruques, Ceux qu’ils achepteront pour le travail Journalier de leurs Boutiques n’etant point compris En la presente vente. Cette société ainsy faite a la Charge que chacune desd. deux parties apportera et Contribuera à la masse de lad. société d’une somme de 1500 livres et même d’une plus grande somme s’jls le Jugent à propos (…)

Claude Primat et Jeanne Chodet hypothèquent la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe (voir ensuite l’inventaire dressé après leur mort)

1731 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 500-v
H. Claude Primat Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudée mit beÿstand H. Ferber und H. Rathh. Erhard EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein H. Rathh. Johannes Hammel als pflegers und H. Johannes Lobstein Notario Publico als Administratoris der Nicolaj Adolphischen Stiftung wie auch ged. H Hammerer in seinem eigenen nahmen – schuldig seÿen 150 pfund und 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadel: gaß anderseit neben david Rudolph dem Schuemacher hinten auff H. Peter Schloßer den Schreiber in alhiesiger Einquartierung

Claude Primat et Jeanne Chodec vendent la maison au cordonnier Jean Michel Füssel moyennant 1 270 livres

1734 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 410-v
H. Claude Primat der Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudre
in gegensein Johann Michael Füßel des schuemachers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten am baarfüßer: platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadelgaß anderseit neben Johann Jacob Baur dem schuemacher ehevögtl. weiß hinten auff weÿl. H. Peter Schloßer des Schreibers in hiesiger Einquartierung stub wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Kellerlochs 4 ß ane allmend zinß – um 250, 250, 150 und 150 pfund verhafftet – den verkäuffern seith den 17. Februarÿ 1714 da sie selbige erkaufft eigenthümlich zuständig – um die 800 pfund ausmachende capitalien, geschehen um 470 pfund

Fils de cordonnier, Jean Michel Füssel épouse en 1718 Marie Salomé Schmerber, fille de cordonnier : contrat de mariage non conservé, célébration
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michael Füeßels Schuemach. undt Jgfr Mariæ Salome Schmerberin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 38-v, n° XVI)
1718. Dominica XII & XIII Trinit. proclamati sunt Johann Michael Füeßel der ledige schuhmacher V. burger alhier Johann Heinrich Füeßel deß burg. v. Schuhmachers alhie ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Jacob Schmerbers gewes. burgers v. schuhmachers alhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 14. Sep. [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hochzeiter, Maria Salome Schmerberin als Hochzeiterin (i 43)

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison du père du mari. Les apports du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 116 livres.
1725 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte und bescheidene Meister Johann Michael Füßel Schuhmacher und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome gebohrne Schmerberin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ams ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Wörners Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen Schwagers und von Ihro hierzu erbettenen beÿstandts Sambstags den 28. Aprilis Anno 1725.
In einer allhier Zu Straßburg in dem Prediger Kirch Gäßlein gelegener des Ehemanns Vatter zuständiger behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. Kleÿder 19, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmachers handwercks gehörig 1, Sa. Slilbers 35, Summa summarum 57 lb – Schulden 15 lb, Nach solchem abzug 42 lb
Der Ehefrauen Vermögen belangend, Sa. haußraths 53, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 10, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 116 lb
Haussteuren 17 lb

Jean Michel Füssel se remarie en 1728 avec Anne Marie Hellbeck, fille de pelletier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123, n° 8)
1728. Domin: Jubil. et Cant. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 28. April Ehelich eingesegnet worden, Johann Michael Füßel die Wittwe burger vndt Schuhmacher alhier vndt Jungfraw Anna Maria Hellbeckin herrn Johann Hellbeck, Kürßners vndt E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hot Zet, Anna Maria Höllbeck als hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison de Jean Henri Füssel, père du mari.
1729 (19.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59) n° 123
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Meister Johann Michael Füeßel Schumacher und burg. alhier und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Höllbeckin, beede Eheleüthe Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand zusammen gebracht – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth herrn Johann Heinrich Füessels Schuhmachers des Ehemanns: vnd H Johann Höllbecks, Kürschners vnd EE: Großen raths alten beÿsitzers, der Frawen Geliebten Vatters, Hierzu beederseits erbettener beÿständere Sambstags den 19. Februarÿ 1729.
In einer alhie Zu Straßburg in dem Predigergäßlein gelegener, H. Johann Heinrich Füeßeln des Manns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, [sans additions]

L’inventaire dressé après la mort de Jean Michel Füssel n’est pas conservé. Jean Michel Füssel délaisse une fille de son premier mariage et trois du deuxième selon les actes ultérieurs.

1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 66-v n° 829
Inventarium über Johann Michael Füßel gewesenen Schuemachers allhier Verlassenschafft sambt unterschriebenen summarischen Calculo und aparten Vergleich

Vente de meubles après la mort d’Anne Marie Hellbeck en août 1747 en délaissant trois filles
1747 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 40) n° 858
Verkauff und Loß Register Innhaltend Alles dasjenige, waß von Weÿland Frauen Annæ Mariæ Füßelin gebohrner Hellbeckin, auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. hinterlassenen Mobilien beÿ deren Verkauffung erlößt und vor der Kinder aufbehalten worden auch sonsten von der Nahrung übrig verblieben, auffgerichtet Anno 1747.
Zuwißen seÿe hiermit demnach weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Füselin gebohrne Hellbeckin auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib den 22. Augusti Anno 1747. dieses Zeitliche gesegnet, und darauffhien den (-) dito das den 15. Septembris Anno 1746. über deren Ehemanns seel. Verlaßenschafft auffgerichtete Inventarium durch herrn Johann Melchior Rupperden Schuemacher und burgern allhier als geschwornen Vogt Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Annæ Mariæ der Frau seel. Zu Erben verlaßene dreÿer Kinder auf der Statt Stall reproducirt, und neben herrn Johann Hellbeck, den Kürßner und Exsenatorem allhier de Kinder Großvatter um Dispensation der Inventation angehalten, auch darinnen von denen wohlverordneteen herren dreÿern der Statt stall gegen erlegter Abhandlung Gebühr willfahrt worden, daß man die vorhandern gewesene Mobilia (…) offentlich versteigern und Verkauffen laßen
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 4 Septembris et seqq. Anno 1747.

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 septembre 1760 (aux héritiers, soit à Marie Salomé Füssel femme de Jean Daniel Gutermann, issue du premier mariage, et les trois filles du deuxième mariage de Jean Michel Füssel, voir les références ultérieures).

Fils de cordonnier, Jean Daniel Gutermann épouse en 1738 Marie Salomé Füssel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. L’inventaire des apports cité lors de l’inventaire n’est ni conservé ni porté au répertoire.
1738, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Daniel Gütermanns Schuemach. Vnd Jfr Mariæ Salome Füeßelin (E.)
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen v. becoureidenen Mr Johann Daniel Guttermann, dem ledigen Schuemacher, des Ehrenhafften H. Daniel Guttermanns, Carduanmachers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Sohn, als hochzeitern ane jm. Sodann d. Ehren: v. tugends. Jgfr. Maria Salome Füßelin, des Ehrengeachten H. Joh: Mich. Füßels, Schuhmachers v. b. allh. ehel. erzeugten tochter, als hochzeiterin anderntheils – Beschehen und v.handelt sind dieße ding alhier Zu Straßb. Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 149-v)
1738. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Daniel Guttermann der ledige Schuhmacher v. burger alhier, Daniel Guttermann des Carduaners v. burgers alhier ehel. Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Johann Michael Fueßel des Schuhmachers v. burgers alhier ehel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 7. Maÿ [unterzeichnet] Johann Daniel Guttermann als hochzeiter, Maria Salome Fieselin als hochzeirin (i 154)

Marie Salomé Füssel meurt en 1746 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Dürr Grande rue de la Grange. La masse propre aux héritiers s’élève à 130 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 93 livres, le passif à 265 livres.
1746 (24.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 244) n° 275-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren v. Tugendsame fr. Maria Salome geb. Fußelin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Daniel Gutermanns, des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießes lauffenden 1746. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v. vorgeachten Mrs Joh: Christoph Besten, des Schuhmachers v. b. alh. als geordnet v. geschwornen Vogts Margarethæ Magdalenæ, so in die 6 ½ Jahr, Mariæ Salome, so in die 5 Jahr, Johann Daniel, in die 2 ½ Jahr, und Mariæ Margarethæ, so in die 12. wochen alt, derer Gutermann, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeldetem ihrem hind.bliebenen Wittiber ehel. erzeugter v. ab intestato nach tod Verlaßener Kinder und Erben – So beschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Mittwoch den 24.ten Augusti Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Mr H. Georg Dürren dem Weißbeck und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Guths Vermög des über beeder nun zertrennter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewes. Notm. jur. in A° 1738. errichteten und expedirten Inventarii
Series rubricarum, Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Sa. gold. Ring 2, Sa. Schuld 45, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 130 lb
Des Wittibers unverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Leders wie auch Waar und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. activ schulden 14, Summa summarum 93 lb – Schulden 265, Compensando 172 lb
Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus
Copia Codicilli reciproci. 1739 ; Dienstags den 3. Februarÿ (…) erschienen sind d. Ehrenhaffte Mr Johann Daniel Gutermann d. Schuhmacher auch mit v. neben ihme die tugends. fr. Maria Salome geb. Füßelin, bede Ehel. v. b. allh. Jacob Christoph Pantrion, Notar.

Les enfants de Daniel Gutermann et ceux de Michel Füssel vendent par adjudication la maison au cordonnier Jean André Vix moyennant 1 255 livres

1777 (25.6.), hambre des Contrats, vol. 651 f° 219-v
Johann Christoph Best der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Daniel Gutermann gewesten schuhmacher hinterbliebenen 3 kinder auch weÿl. Michael Füßel gewesten schuhmachers 3 kinder
in gegensein H. Johann Andreas Vix dem schuhmacher, als letzt und meistbietenden
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständiger behausung, hinten auff die Flachonische wittib – um 2510 gulden

Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de la succession du baron Jean Régnard Thierry de Buch

1777 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 228-v
Johann Andreas Vix der schuhmacher und Margaretha geb. Füßelin unter assistentz Johann Daniel Spielmann des sattlers und Johann Klein des schuhmachers
in gegensein weÿl. ST. Johann Reinhard Dietrich freÿherr von Buch subtitutionis verlaßenschaft nahmens deren der freÿwohlgeborne Philipp Jacob Freÿh. Joham von Mundolßheim, hauptmann unter dem löbl. Infanterie regiment royal alsace, als universal erb und auf substitution graviter nutznießer, ferner H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici ac practici als gerichtlich bestellten substitutions curatoris, – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständigen behausung, hinten auff die Flachonische wittib

Fils de jardinier, Jean André Vix épouse en 1752 Marie Madeleine Füssel, fille des précédents propriétaires : contrat de mariage, célébration
1752 (28 Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Joh: Andreas Vix, dem ledigen Schuemacher, weÿl. Georg Vix gewesenen Gartner ane Steinstraß und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Margarethæ Füselinn weÿl. hrn Johann Michael Füseln gewesenen Schuemacher und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Hellbeckin ehelich erzeugten und nach todt hinderlaßenen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin an dem andern Theil
Actum Straßburg auf Montag den 28. Februarÿ 1752. [unterzeichnet] Johann andreas vüx Als hoch Zeÿer, Maria Margaretha Füßelin Als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 202)
1752. Dom. Pasch. et Quasim. proclam. et Mittw. d. 12. Aprilis NB. auf Erlaubnus Ihro Gnd. Hn Am. Hauß Oberkirchenpflegers außer der bettstund h. 10. in der Kirch copulati (*) quantum ego scio, nunquam factum, ratio weilen sponsa keine goldene haube haben (**) eadem die nach 12. copulationes in hiesiger Kirchen waren Andreas Fix lediger schuemacher u. b. h. l. weÿl. Georg Fix gew. gartners u. b. h. l. hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Fiesel gew. schuhmacher und b. h. l. eheliche tochter [unterzeichnet] Johann anderas füx als hochzeitern Maria Margaretha Füßelin (i 206)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 8 livres déduction faite de ses dettes, ceux de la femme à 587 livres.

1752 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 47) n° 1002
Inventarium über Mr Johann Andreas Vix, Schuhmacher und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Füselin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – vermög des vierten Punct ihrer den 28. Februarÿ Jüngsthin vor mir Notario Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in löbl. Statt Straßburg in beÿsein Johann Melchior Rapp, Schuhmachers, des Ehefrauen geschwornenn Vogts auf Montag den 24. Aprilis Anno 1752.

der Ehefrauen eigenthümliche Antheil an einer behausung (F.) nemlich 5/18.te theil so den 3.t theil an 8.th theilen außmachen an einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt an dem baarfüßer Platz ein Seith ist das Eck an der grosen Stadelgaß anderseith neben Andreas hamm dem Schuhmacher Ehevögtlicher weiß gelegen, hinden auf weÿland herrn Peter Schloßer gewesenen Schreibers in hiesiger Einquartierung Stub nachgelaßene Wittib und Erben stehend, über die 4 ß allmend Zinnß, so man allhiesigem Pfenningthurn Jährlichen f den 1. Maÿ von einem Kellerloch Zu geben schuldig, freÿ ledig und eigen welche 5/18. theil die gantze behaußung zu 1650 lb ohnpræjudicirlich æstimirt antreffen 458 lb. Über diese behausung davon der Ehefrauen beeden vollbändigen Schwestern 10/18.te theil und ihrer Verstorbenen einbändigen Schwester weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Güttermännin gebohrner Füßelin seel. nachgelaßenen Kindern 3/18.te oder 1/6.ten theil gebührig besagt ein teutscher perg. Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt de dato 5. Novembris Anno 1734.
Haußrath, den der Mann in die Ehe gebracht, so sich in einer in allhiesiger Statt an der langen Stras gelegenen, weiland H. Rathh. Baur des gewesenen Schuemacher hinterlaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweis bewohnenden behausung befunden hat, wie folgt, Sa. haußraths 39, Sa. Werckzeugs 7, Sa. Leders 107, Sa. Silbers 7, Summa summarum 161 lb – Dazugerechnet die demselben Krafft des sechsten puncts Eingangs angeführten Eheberedung gebührige Hälfte an hienach enthaltenen Haussteuren mit 23 lb, Womit des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen dem Werth nach sich beliefe auf 185 lb. – Schulden 193 lb, des Ehemanns Schulden übertreffen sein Vermögen 8 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau beibringen beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 84, Sa. eigenthümlich. Anteil 458, Summa summarum 624 lb, Summa summarum 624 lb – Schulden 61 lb, Nach deren Abzug 563 lb – Rechnet man endlich die hieher gehörige Hälfte dazu mit 23, So zeiget sich, daß der Ehefrau beibringendem Werth nach bestehe in 587 lb

André Vix est élu préposé aux feux après la mort de Jean Egelus
1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 115.) Sambstags den 14. Februarÿ 1767. – Zufolg eines von E. E. Zunfft der Schuhmacher allhier ad protocollum gegebenen Extractus dasigen Gerichts memorialis seind Zu ersetzung der durch Weÿl. Hn Johann Egelus, des Schöffen allda jüngst hien erfolgtes absterben vacant gewordenen stelle beÿ denen zum feür verordneten viertzig Mann in vorschlag gebracht worden
Hr Lorentz Böhner Schöff
Andreas Vix
Lorentz Schreibern, samtliche der A. C. Zugethan.
In ansehung nun Hr Lorentz Bohner der Frantzösischen sprach unkundig zu seÿn angezeigt worden, haben die Hochverordnete H. Oberfeur Herren Zu diser stelle erwehlt
Andreas Vix. Juravit den 23. Ejusdem.

Fils du propriétaire, le tanneur Jean André Vix épouse en 1779 Marie Madeleine Trautmann originaire de Wœrth dans le comté de Hanau-Lichtenberg. Les parents du mari font donation d’une maison rue des Tonneliers à leur fils.
1779 (30.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 71
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Andreas Fix, ledigem Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Herrn Johann Andreas Fix, Schuhmachers und Eines Ehrsamen Groäen Raths wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Fießelin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Maria Magdalena Trautmännin, Herrn Johann Heinrich Trautmann, Rothgerbers und burgers Zu Wörth, Hochfürstlich Heßen: Hanau: Lichtenbergischer Herrschafft, mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Strohlin, ehelich erzielten tochter, als der Jungfer Braut ane dem Andern theil

7° Cediren und übergeben des H. Bräutigambs geliebte Eltern Eingangs gedacht, dißem ihrem Sohn, welcher auch hiemit übernommen Zu haben bekanntlich ist, benantlich Eine Behausung bestehend aus vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Kiefergaß, einseit neben H. Exsenatore Fäßler dem bestätter in allhießigem Kaufhaus anderseit neben H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem Tuchscherer, hinten auf verwittibte Fr. Pettmeßerin stoßend und gelegen, welche behaußung mit Keinerleÿ Real beschwerde beladen, Von Alters her zur blauen Taub genannt, und außern denen darauff hafftenden Passiv: Capitalien, davon in gleich hernach folgenden paragrapho Meldung geschehen, freÿ ledig und eigen, dergestalten, daß Er der Cessionarius mit dem jetz cedirten hauß, gleich anderm seinem Eigenthumb, zu schalten und Zu walten berechtiget seÿn könne (…)
8° Übernimt der Herr Bräutigamn die auf berührtem hauß hafftende beede Passiv : Capitalien Zusammen 2500 gulden antreffend, aus dem seinigen Zu bezalen und abzuführen, oder sich des Zinses halben, mit denen Creditoribus, ohne Zuthun derer Cedenten, Zu setzen
Actum Straßburg auf Montag den 30. Augusti Nach mittag Im Jahr des Herrn 1779 [unterzeichnet] Johann Andreas Vüx als Hochzeiter, Maria Magdalena Trautmännin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95-v n° 12)
In dießem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Andreas Vix lediger burger und Rothgerber alhier H Johann Andreas Vix Burgers schuhmachers und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers alhier ehelicher Sohn mit Jfr. Maria Magdalena Trautmannn H. Heinrich Trautmanns burgers und Rothgerbers Zu Wörth ehelicher dochter, Ist geschehen Dienst. den 21. Septembris morgens um Zehen uhren [unterzeichnet] Andreas Vux als hochzeiter, Maria Magdalena trautmänin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue des Tonneliers. Les apports du mari s’élèvent à 7 078 livres, ceux de la femme à 4 201 livres.
1779 (21.10.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) n° 107
Inventarium über Herrn Johann Andreas Fix, Rothgerbers und Leder Händlers, und Fraun Mariæ Magdalenæ Fixin geb. Trautmännin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1779 – in ihre d. 21.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehe würcklichen Zugebracht, Welche der Ursachen, alldiweilen in dem, Vor mir Notario d. 30. Aug. 1779 passirten Ehe Contract, und dem darinn Vergriffenen 2.ten §° ausdrucklich abgeredet worden, daß alles dasjenige, was auf Künfftigen fall annoch Vorhanden, in natura wider ausgeliefert, das abgegangene aber nach hießiger Observanz ergäntzt werden solle – Actum Straßburg in hernach eingetragenen, an der Kiefergaß gelegenen behaußung, in beÿseÿn des Ehemanns gebiebter Eltern, u. der Ehefrauen geliebten Vatters, auf Donnerstag d. 21. Octobris 1779.

Waaren Zum Leder handel gehörig
(f° 9-v) Eigenthumb ane einer behausung. (M.) Nembl. eine Behausung, bestehend aus Vorder: und Hinter haus, Höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, 1. s. H. Exsenatore Fäßler, dem bestätter in allhiesigem Kaufhauß, 2. s. H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff verwittibte Frau Pettmesserin stoßend gelegen, welche behausung mit keinerleÿ Real beschwerde beladen von alters her zur blauen Taub genannt, und außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, Wo bewilligter maßen ohnpræjudicirlich hiehero angeschlagen wird Vor 8422 lb. Besag des diesortigen Ehe: Contracts vom 30. Aug. 1779. §° 7, 8 et 9 haben des diesseitigen Ehemanns geliebte Eltern, dießem ihrem Sohn jetzt gemelte behausung, unter denen daselbst angemerckten Condtionen, eigenthüml. cedirt und abgetretten. Sonsten besagt über dieße behausung eine in allh. C. Contract: Stub d. 16. Junÿ 1778. gefertigte und mit deroselben aufgetrucktem größeren Insiegel Verwahrte Kauffverschreibung ausweißend, wie Hr Rarthh. Johann Andreas Fix, solche von Meister Phil. Jb. Dürrbach dem kübler, und Fraun Barbara gebohrner Mollin, seiner ehel. haußfr. käufl. ane sich gebracht. So dann ist annoch vorhanden ein alda gefertigter Kauf Contract datirt vom 25. Jjunÿ 1777.
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 445, Sa. Silbers 123, Sa. Waaren zum lederhandel 4794, Sa. Eigenthums ane einer behausung 8422, berechnung über 6000 Livres Ehesteur, Haussteuren (1018 Woran dem Ehemann der halbe theil gebührig anlangend) 509, Summa summarum 14.294 – Schulden 7216, Nach solchen abzug 7078 lb
Dießenmach wird auch der Ehefraun eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 1047, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring und Geschmeid 119, Sa. der baarschafft 2400, Sa. der Kuhe 80, Helffte der haussteur 509, Summa summarum 4201 lb – Beschluß summ 11.279 lb

Vente de meubles après la mort d’André Vix, à la requête de la veuve et des deux petites-filles
1799 (19 germinal 7), Strasbourg 2 (12), Not. Knobloch n° 102
Vente de meubles le 19 germinal 7 sur la place d’armes, Maison de la veuve Vix N° 17, vente de meubles de la succession d’André Vix Cordonnier à la requête de la veuve
hausrath Versteigerung auf Ansuchen burgerin Margaretha geb. Füßelin Weÿl. Andreas Vix gewesenen Schuhemachers hinterbliebenen Wittib und bürgers Frantz Rosa leederhändlers als vogts weÿl. Andreas Vix hinterlassenen Erben Nahmentlich Maria Magdalena und Louise Vix deßen Enckelinen
looßung 802 fr.

Bail de la maison à Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler

1804 (19 vent. 12), Enregistrement de Strasbourg, ssp 15 f° 195,
ssp du 16 courant. Bail pour 4 ans par Jacques Holderer et autres de Strasbourg
à Marg. Dorothée Lobstein veuve Kugler
Logement dans une Maison à Strasbourg place d’armes N° 17 pour 400 francs

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Catherine Schuster, successivement veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, tous deux tailleurs d’habits

1815 (19.12.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7255
Inventaire de la succession de Catherine née Schuster, veuve en premières noces de Pierre Louis Réné, tailleur d’habits et secondes noces du Sr Louis Richi aussi tailleur d’habits, décédée le 19 octobre 1815 – à la requête de 1. Ferdinand René tailleur d’habits, 2. Jean Jacques Weigel gradué en droit mandataire de 1. &the& René cafetier majeur, 2. Charles Joseph René mineur demeurant à Mayence département du Mont Tonerre, agissant par son tuteur Nicolas Merz marchand de vin, T et Charles Joseph par représentation de Charles Joseph René cafetier à Mayence, les deux enfants héritiers
(procuration, Ludwig René und deßen verstorbenen Ehefrau Theresia née Lefevre)
dans la maison mortuaire place d’armes n° 17 en une chambre au premier étage éclairée sur la place
meubles 541 fr, immeuble néant, dettes actives 400 fr, passif 192 fr
déclaration par De Chally qui habite la chambre attenant à celle de la défunte
enreg. f° 59 du 20.12.

Partage des maisons entre les petites-filles et héritières. Les deux maisons contiguës place d’Armes et Grande rue de la Grange reviennent à Marie Madeleine Vix, femme du marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1821 (14.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 793
Lliquidation et partage entre Marie Madeleine Vix épouse d’Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs et Marguerite Louise Vix épouse d’Alexandre Bayer, sellier carrossier, de la succession de Jean André Vix, cordonnier, et de Marie Marguerite Füssel
Lot de Mde Hellbeck, le lot 1, les maisons place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 pour 12.000 francs
à la De Beyer, le lot 2, la maison rue des Tonneliers n° 25 pour 8000 francs
Formation de la masse à partager. Article 1. Deux maisons l’une à côté de l’autre sises à Strasbourg place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 avec toutes leurs appartenances et dépendances, d’un côté dans la ue de la Grange le Sr Daeffler boulanger, sur la place d’Armes et derrière maison appartenant à la ville de Strasbourg – provenant d’adjudication à la requête des héritiers de Jean Michel Füssel, décédé cordonnier au ci devant Grand Sénat le 10 septembre 1760, Michel Füssel en était propriétaire suivant vente par Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, ledit Primas l’avait acquis de Louis Pesant perruquier le 17 février 1714. La propriété de celle des deux maisons situées rue de la Grange n° 31 est vérifiée par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et 19 janvier 1705, évaluées 12.000 francs
Article 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 25 consistant en bâtiments de devant et de derrière petite cour puits, d’un côté le Sr Roesch, d’autre le Sr Hartschmitt, derrière (-), acquis de Philippe Jacques Dürrbach, baquetier, par acte devant Schatz 28 avril 1778, ledit Dürrbach l’a acquis à la Chambre des Contrats 25 juin 1777 par Jean Sigismond Bay, menuisier, tuteur de Jean Jacques Pflaum, constaté Chambre des Contrats 11 juillet 1721 et 31 août 1765, estimée 8000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 86 du 16.7.

Emmanuel Hellbeck épouse en 1802 Marie Madeleine Vix
1802 (17 pluviose 10), Strasbourg 2 (16), Not. Knobloch n° 1117
Eheberedung – br. Emanuel Hellbeck der leedige mehrjährige handelsmann, weÿl. br. Emanuel Hellbeck, Kürschner mit Fr. Catharina Dorothea geb. Tornarius, so dermalen mit br. Johann Jacob Müller Seiler verehelichet
b.rin Maria Magdalena Vix die leedige mehrjährige, weÿl. brs. Andreas Vix, leederhändlers, mit fraun Maria Magdalena geb. Trautmann dermalen brs. Frantz Heinrich Roßa Ehefrau
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 105 du 19 pluv. 10

L’orfèvre François Xavier Büchlé et Elisabeth Amsler louent leur boutique à l’orfèvre Daniel Masson

1827 (27.6.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9978
François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler
Daniel Masson, orfèvre
le fonds de boutique d’orfèvrerie appartenant aux conjoints Büchlé se trouvant dans leur maison sise en cette ville place d’Armes n° 17, Sr Masson s’oblige à continuer l’apprentissage jusqu’au 1 avril 1828 au profit de Guillaume Ruprecht (inventaire joint) 5900 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 106 di 30.6.

François Xavier Büchlé meurt quelques jouts plus tard en délaissant trois enfants

1827 (17.8.), Strasbourg 7 (76), Me Stoeber n° 10.129
Inventaire de la succession de François Xavier Büchle, orfèvre décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Elisabeth Amsler la veuve, les épouse Büchle étaient mariés sous le régime des status locaux sans contrat de mariage, 2. Jean Georges Laumann, commis négociant mandataire de Jean Philippe Büchle, orfèvre joailler demeurant actuellement à Paris, 3. Louise Caroline Büchle épouse de Georges Jacques Lang, négociant
en la demeure mortuaire place d’Armes n° 17
mobilier 238 fr, créance 2950 fr, passif 30 fr – garde robe 30 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 61-v du 25.8.

Marie Madeleine Vix veuve d’Emmanuel Hellbeck meurt en délaissant deux enfants
1850 (28.5.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4727
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu feu De Marie Madeleine Vix veuve de M. Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg où elle est décédée
qu’après le décès de Mad° Hellbeck il n’a pas été dressé d’inventaire ni aucun autre acte supplétif pour constater la qualité de ses héritiers, qu’elle n’a fait aucune disposition testamentaire, qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Mr Guillaume Frédéric Hellbeck, ancien marchand de cuirs et Dlle Sophie Madeleine Hellbeck majeure vivant de ses revenus, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, ses deux enfants nés de son mariage avec le défunt son époux

Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck vend la maison au ferblantier Chrétien Rhein moyennant 15 100 francs

1839 (23.3.), Strasbourg 7 (93), Me Boersch n° 987
Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck, marchand de cuirs
à Chrétien Rhein, ferblantier
deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place d’Armes & de la Grand rue de la grange portant sur la Place d’armes le n° 17 et dans et grande rue de la grange le n° 31, dans la Grande rue de la Grange d’un côté le Sr Daeffler, d’autre la place d’Armes et derrière une maison appartenant à la ville de Strasbourg
avenu dans succession de Jean André Vix, cordonnier, et Marie Marguerite Füssel ses ayeuls du côté paternel et André Vix décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, suivant partage et liquidation dressé par Me Hickel le 14 juillet 1821 – ces deux maisons appartenaient à Jean André Vix par adjudication sur les héritiers Jean Michel Füssel, cordonnier, devant le Grand Sénat de cette ville le 10 septembre 1760, avenue au Sr Füssel par vente sur Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, le Sr Primas l’a acquis sur Louis Pesant, perruquier, à la Chambre des Contrats le 17 février 1714, la propriété de la maison Grand rue de la grange n° 31 est encore constatée par deux Contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et le 29 janvier 1705 – moyennant 15.100 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 30 du 1.4.

Fils de ferblantier, Chrétien Rhein épouse en 1832 Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim
1832 (1.4.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 14.021
Contrat de mariage – Chrétien Rhein, ferblantier, demeurant rue de la Râpe fils de Geoffroi Rhein, ferblantier, et de Sara Wetzel
Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim fille de feu Michel Bilger, laboureur, et de Catherine Ernwein
reconnaissent un enfant né le 1 décembre 1825
sous le régime de la communauté réduite aux acquets
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 70 du 3.4.

Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger hypothèquent les deux maisons contiguës au profit du boulanger Frédéric Edouard Ensfelder

1852 (22 avril), Strasbourg 10 (121), Not. Zimmer n° 9473
Obligation – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier & Dame Marie Catherine Bilger sa femme qu’il autorisé à l’effet des présentes tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
a Mr Frédéric Edouard Ensfelder, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place Kleber, ci-devant place d’Armes & de la grand rue de la grange, portant sur ladite place le n° 17 & dans et grande rue de la grange le n° 31, attenant d’un côté dans la grande rue de la grange à la propriété de Mr Hurst de l’autre côté sur la place Kleber & et derrière à une maison appartenant Mr Roth facteur d’instrumens. Ces immeubles ont été acquis par le sieur Rhein de dame Marie Madeleine Vix, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs, en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs

Chrétien Rhein vend en 1855 la maison sise 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth en conservant celle qui fait le coin de la place d’Armes.
Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger font donation de la maison à leur fils Chrétien Adolphe Rhein

1864 (24.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4617
Donation et partage anticipé – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Marie Catherine Bilger son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes fait donation entre vifs et irrévocable en la forme de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code Napoléon, à leurs trois enfants et seuls héritiers précomptifs à chacun pour un tiers, savoir 1) à M. Jean Rhein, ferblantier, 2) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, aussi ferblantier, 3) et à M Emile Auguste Rhein, mécanicien encore mineur mais émancipé (…) assisté par Mr Jean Rhein susnommé, son curateur

Désignation, d’une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même, sont compris dans cette donation tous les poëles murés et non murés se trouvant dans ladite maison. Cet immeuble est évalué par les donateurs à une somme de 22.000 francs
Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Chrétien Rhein avec une autre maison vendue depuis à M. Roth susnommé de dame Marie Madeleine Vix veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs (…). Et Mme veuve hellebck est elle-même devenue propriétaire des dits immeubles pour les avoir recueillis dans les successions du Sr Jean Daniel Vix cordonnier et dame Marie Marguerite Füssel décédés conjoints à Strasbourg ses ayeux du côté paternel et dans celle du Sr André Vix, décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, ainsi que le tout résulte d’un acte de liquidation et partage fait entre majeurs et dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 14 juillet 1821 (…) Dans le contrat de vente du 23 mars 1839 il est déclaré que Mr Jean André Vix susnommé est devenu propriétaire des dits immeubles pour les avoir acquis des héritiers du Sr Jean Michel Füssel aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le ci devant Grand Sénat de Strasbourg le 10 septembre 1730.
Etat hypothécaire (…)
les donataires les conjoints Chrétien Rhein attribuent sous les réserves, charges et conditions ci après indiquées, savoir
1) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, ce acceptant ladite maison avec tous ses droits, appartenancess et dépendancess y compris les poëles moyennant la somme de 22.000 francs
Charges et conditions. L’immeuble donné ayant été acquis durant la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre les donateurs en vertu de leur contrat de mariage reçu par Mr Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le premier avril 1832 qui porte entre autres que le survivant des futurs époux aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part du prédécédé dans ladite société d’acquets, en conséquence les donateurs se réservent et réservent au profit su survivant d’entre eux l’usufruit viager de la somme de 20.000 francs (…)
les donateurs font observer que lors de la vente de la maison contiguë à celle présentement donnée, faite à Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments par acte passé devant ledit M° Zimmer le 15 mai 1855 déjà susallégué il a été convenu que tant que l’un des époux Rhein donateurs vivra il est accordé à M. Roth et aux autres habitans de sa maison de puiser l’eau dans la pompe de la maison faisant l’objet de la présente donation mais après le décès du survivant des époux Rhein donateurs, cette concession se trouvera définitivement éteinte. Tant qu’elle durera M. Roth aura à contribuer pour moitié à l’entretien et au curage de ce puits (…)
Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement ladite maison est évaluée sans distraction des charges, à un revenu annuel de 1100 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 99 du 25.6.

Adolphe Chrétien Rhein épouse en 1865 Marguerite Steinmetz
1865 (24.11.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.361
Contrat de mariage – Ont comparu 1) Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 8 août 1834 du légitime mariage de feu Mr Jean Chrétien Rhein et de dame Catherine Bilger sa veuve survivante, stipulant comme futur époux,
2) Mlle Marguerite Steinmetz en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 21 juillet 1833 du légitime mariage des époux Steinmetz ci après nommés, stipulant comme future épouse,
3. Mr Michel Steinmetz propriétaire et dame Marguerite Kauffer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire en faveur de la dlle future leur fille

Article 3 – I. les apports du Sr futur époux consistent A) dans une maison sise à Strasbourg, formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même. Cet immeuble appartient au Sr futur époux aux termes d’un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par le Sr futur époux 1) de payer à la décharge des donateurs le capital de 2000 francs grevant hypothécairement cette maison, 2) de servir aux donateurs ses père et mère et au survivant d’eux une rente annuelle et viagère de 1000 francs et 3) de payer après le décès des donateurs aux deux frères du Sr futur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs
acp 548 (3 Q 30 263) f° 26 du 25.11. – stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivvant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux consistent 1) en une Maison à Strasbourg place Kleber N° 17, 2) marchandises estimées 1500 francs
Donation par les conjoints Steinmetz à la future épouse leur fille ca acceptant d’une somme de 4000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

1865 (24.11.), Me Zimmer
Consentement par Marguerite Kauffer épouse Michel Steinmetz propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Marguerite Steinmetz avec Adolphe Chrétien Rhein ferblantier à Strasbourg
acp 548 (3 Q 30 263) f° 24 du 24.11.

Adolphe Chrétien Rhein et Marguerite Steinmetz hypothèquent la maison au profit de Charles Henri Trawitz

1868 (5.9.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 727
Obligation et subrogation – Ont comparu Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Anne Marguerite Steinmetz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
à 1° Mr Charles Henri Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg créancier pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant en la même ville, la somme principale de 8000 francs 2) et à M. Michel Steinmetz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 3000 francs, ensemble la somme principale de 11.000 francs
hypothèque. une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même.
Cet immeuble appartient à M. Rhein susnommé pour lui avoir été attribué par un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par ledit Sr Rhein époux 1) de payer à la décharge des donateurs Mr Chrétien Rhein ferblantier et Marie Catherine Bilger vivants conjoints ses père et mère un capital de 2000 francs (…), 2) de servir aux époux Rhein-Bilger donateurs une rente annuelle et viagère de 1000 francs 3) et de payer après le décès desdits donateurs aux deux frères du débiteur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs (…)
Les débiteurs certifient 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 24 novembre 1865

Transaction entre Adolphe Rhein et son voisin Chrétien Roth qui a élargi la galerie dans la maison que le premier lui a vendue

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
f° 93-v du 19.6.
du 18 juin 1869 – Transaction ainsi conçue Entre Chrétien Roth, fabricant d’instruments de musique et
Adolphe Rhein, ferblantier lampiste, les deux domiciliés à Strasbourg, il a été convenu ce qui suit.
Il est reconnu en fait 1° que M. Roth, propriétaire des deux maisons avec cour intermédiaire sise place Kleber N° 18 et rue de la grange N° 39 et contiguës à celle de M. Rhein sise place Kleber N° 17, a donné à la galerie vitrée établie le long du pignon de Mr Rhein en vertu de l’acte de vente passé devant M° Zimmer lors notaire à Strasbourg le 15 mai 1855 et qui n’était large que de 90 centimètres une largeur de 1 m 79 à l’une des extrémités et 1 m 70 de l’autre,
2° qu’il a fait établir dans la galerie ainsi élargie deux escaliers allant au 2° et 3° étage,
3° que pour l’établissement de ses latrines il a empiété de 0 m 43 sur la longueur de l’ancienne galerie,
4° que pour l’exécution de ces changements il a engagé sur divers points des poutres ou pannes dans le mur du pignon de la maison Rhein enfin qu’il a fait murer au 3° étage de la maison Rhein une fenêtre qui éclairait une chambre.
M. Rhein consent sous les clauses et conditions suivantes à ne pas insister sur le rétablissement des choses dans l’état où elles avaient été mises en vertu de l’acte de vente suscité du 5 mai 1855, 1° que M. Roth reconnaît que malgré l’existence de 4 pannes ou poutres engagées dans le mur pignon de la maison Rhein aux points A B C D du plan M Rhein n’en est pas moins propriétaire exclusif de ce mur dans toute la partie qui donne sur la cour couverte entre les deux maisons Roth. Il s’engage à faire exécuter immédiatement les travaux et changements suivants. Le vitrage de la galerie au 1° étage sera composé de carreaux de grande dimension, il ne sera laissé dans le milieu de la largeur du vitrage aux deux étages qu’un seul poteau large de 14 centimètres. L’appui du vitrage sera abaissé au 1° étage à la hauteur de 93 centimètres du plancher et au 2° étage a celle de 68 centimètres, 3° le vitrage du 3° étage sera maintenu tel quel. Les deux fenêtres existant actuellement dans le mur pignon de la maison Rhein seront remplacées au moyen de l’enlèvement du trumeau qui les sépare par une seule fenêtre de 1 m 70 de large sur 1 m 18 de haut et ce dans les conditions voulues pour ne pas nuire à la solidité du mur.
Il sera établi au 3° étage une fenêtre barraudée avec encadrement en pierre de taille et 46 centimètres de large sur 75 centimètres de haut en remplacement de celle que M. Roth a fait boucher mais en abaissant autant qu’il sera jugé nécessaire pour la consolidation de la panne par lui posée et qui devra être soutenue de manière à ne pas charger le linteau de la nouvelle fenêtre, la balustrade en lattes établie au devant de cette fenêtre sera reculée à la distance voulie pour qu’elle ne puisse pas nuire au jour ni empêcher l’aération de la chambre que le fenêtre est destinée à éclairer. Dans le cas où par contre des travaux ou changements à apporter ultérieurement dans la maison Roth rue de la grange, l’aération ou le jour de cette croisée viendrait être restreinte, M. Roth s’engage pour lui et des successeurs à établir dans sa propriété au-dessus de ladite croisée un chassis à tabatière d’une surface égale à celle de la croisée, munie d’un mécanisme disposé de manière à permettre à M. Rhein de la manœuvrer de l’intérieur de la propriété de ce dernier, 3° tous les travaux et changements seront exécutés aux frais de M Roth et sous la surveillance de M. Noeppel qui après leur achèvement dressera un plan de l’état des lieux, plan qui sera signé par les parties et dont une copie sera remise à chacune d’elles. 4° M. Roth s’interdit pour lui et ses successeurs d’apporter sans le consentement par écrit de M. Rhein des changements quelconques à l’état des lieux en ce qui concerne les galeries et escaliers tel qu’il aura éré établi d’après ce qui précède, 5° La galerie vitrée et les escaliers qui s’y trouvent ne serviront qu’à la circulation des personnes et aux transports des objets mobiliers et industries. Il ne pourra y être exercé aucune manipulation ou travail industriel ni fait aucun depôt permanent d’objets quelconques. 6° M Roth renonce à la servitude d’écoulement d’eaux ménagères qui compètent à sa maison rue de la grange sur la maison Rhein. 7° Il s’interdit toute recherche contre M. Rhein a raison des conséquences que l’incendie qui a éclaté dans la maison de ce denier peut avoit eue soit pour lui-même ou pour les siens, soit pour la maison ou l’exercice de son industrie. 8° Il supportera seul en outre de la dépense des travaux et changements à exécuter les frais occasionnés par le reféré par lui introduit et de l’expertise qui en a été la suite, les dépens de l’instance, les droits d’enregistrement et de transcription des présentes. Au moyen des conventions ci-dessus énoncées et sur la foi de leur complète exécution l’instance liée entre les parties au tribunal civil de Strasbourg est à considérer comme terminée.



40, quai des Bateliers


Quai des Bateliers n° 40 – IX 225 (Blondel), O 639 puis section 23 parcelle 18 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jacques Ulrich, batelier (1752)


Façade (février 2017), étages (septembre 2012), porte (mai 2016)

La maison située entre la Tour aux Florins (Guldenthurn) à l’entrée du canal du Rhin et le Pont Neuf appartient au XVII° siècle à des bateliers : Thiébaut Jæger qui en transmet la propriété à sa fille, épouse de Jean Jacques Heinrich. Elle a alors un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Comme la maison est estimée à 300 livres en 1657 et à 500 livres et 1666, des travaux doivent y avoir eu lieu entre temps. Le pasteur Jean Thiébaut Heinrici vend la maison à sa parente Anne Marguerite Jæger veuve du garçon batelier André Bœs, de sorte qu’elle restera dans la même famille jusqu’en 1783. Sur le plan-relief de 1727, la façade sur rue (à encorbellement) a un rez-de-chaussée et deux étages à quatre fenêtres chacun. Le batelier Jean Jacques Ulrich hérite en 1750 d’une maison estimée à 1 500 livres. Les préposés l’autorisent en juin 1752 à remplacer les fenêtres aux deux étages de son encorbellement. Il déclare le mois suivant avoir l’intention de reconstruire entièrement le bâtiment en l’avançant d’un demi-pied sur le communal pour l’aligner avec celui de son voisin de droite Jean Jacques Eckert et en supprimant l’encorbellement. Il est autorisé le mois suivant à ajouter à sa nouvelle façade un balcon de neuf pieds de long sur trois et demi de large. La façade prend alors son aspect actuel. Les cinq travées sont distribuées en symétrie centrale, la travée centrale est délimitée par un chaînage de même que les angles. Le portail en anse de panier est surmonté d’un balcon galbé à garde-corps en ferronnerie. La clé du portail se confond avec l’une des trois consoles du balcon. Deux autres balcons superposés à grilles du XVIII° siècle se trouvent sur la façade arrière. Le bâtiment latéral est desservi par un escalier à balustres en bois de la même époque. La cheminée du premier étage porte le millésime 1752, les initiales du maître d’ouvrage et de sa femme Marie Madeleine Martin et l’emblème des bateliers. Le bâtiment est estimé à une valeur minimale de 5 350 livres en 1783 lors de l’inventaire de faillite du propriétaire qui s’est porté caution de son fils. Le batelier catholique Mathias Caspar achète en 1783 aux enchères la maison qu’il fait réaménager en 1787 par le maçon Jean Michel Meyer et le charpentier Joseph André Lint.


La maison est la quatrième à droite de la tour, avant le bâtiment à pignon sur rue
(Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le quai est la deuxième à gauche du repère (h’) : au rez-de-chaussée deux fenêtres puis la porte et deux autres fenêtres, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à une rangée de cinq lucarnes. La cour C montre l’arrière (4-3) du bâtiment su le quai, l’aile ouest (2-1), le bâtiment (2-3) entre deux cours et l’aile est (2-1). La deuxième cour D montre l’arrière (4-1) du bâtiment entre deux cours, l’aile ouest (2-1) le bâtiment (1-4) au fond de la deuxième cour et le mur (3-4) à l’est. On convertit au cours du siècle la fenêtre de gauche en porte (voir ci-dessous l’élévation en 1897).
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 40.


Cours C et D – Le quai vers 1860, on reconnaît la maison à son balcon (Charles Winter, Musées de Strasbourg, extrait de Strasbourg présent et passé sous le même angle)

Un café se trouve au rez-de-chaussée au milieu du XIX° siècle. Le propriétaire Charles Müll demande en 1897 l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers ; le projet n’a cependant pas de suite. Charles Müll charge en 1901 l’architecte Ferdinand Kalweit de poser des devantures. La maison comprend en 1901 un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Charles Müll charge en 1904 l’entrepreneur Mayer de reconstruire le bâtiment transversal (C) mais le projet n’est pas réalisé. Charles Vollmer (installations électriques) aménage en 1906 un atelier sans autorisation préalable, sans doute en démolissant l’aile (D) et en couvrant la cour d’un toit vitré, démonté en 1916. Les balcons sur rue et sur cour et départ d’escalier sont inscrits en 1937 à l’inventaire des monuments historiques. La maison est endommagée par le bombardement du 11 août 1944. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle tombe dans l’alignement de la place des Bateliers. Le balcon est étayé en 1986 après qu’un camion l’a heurté.


Départ d’escalier dans l’aile latérale – Aile latérale (mai 2016)
Façade arrière du bâtiment sur le quai, à gauche, bâtiment latéral dont on distingue les deux parties (juillet 2008, Yves Clady)

Façade et projet d’élévation (1897) – Devanture (1901), dossier de la Police du Bâtiment

Notice par Brigitte Parent dans la base Mérimée.

juin 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Jæger, constructeur de bateaux, et (1579) Catherine Meyer puis (1602) Barbe Messerer, auparavant (1577) femme du tailleur Jean von Lampertheim – luthériens
1627* h Valentin Jæger, batelier, (1618) Catherine Vierling puis (1635) Anne Biber auparavant (1616) femme du farinier Michel Klein – luthériens (indivis avec les suivants)
1660* h Jean Jacques Heinrich, batelier, et (1629) Marie Jæger – luthériens
1664* h Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens
1671 v André Bœs, garçon batelier, et (1624) Madeleine Anschelmann puis (1640) Anne Marguerite Jæger auparavant (1637) femme de Léonard Fischer – luthériens
h Léonard Bœs, batelier, et (1673) Marguerite Klein – luthériens
1709* h Daniel Ulrich, batelier, et (1707) Anne Catherine Bœs – luthériens
1750* h Jean Jacques Ulrich. batelier, et (1733) Marie Madeleine Martin – luthériens
adj v (François) Mathias Caspar, batelier, et (1768) Marguerite Kling – catholiques
1788 adj Simon Zollickoffer, marchand, et (1750) Marie Dorothée Obermüller puis (1762) Marguerite Engelhard – luthériens
1804 v Marguerite Kornmann, femme (1784) du tanneur André Geyler, (1806) du brigadier de gendarmerie Charles Philippe Weidknecht puis (1818) du marchand de vins Jean Jacques Bartholmé
1829 h Philippe Frédéric Dannenberger, pasteur, et (1810) Sophie Frédérique Rübsammen puis (1826) Marguerite Kornmann, héritière de la précédente
1851 v Jean Henri Œrtel, négociant, célibataire
1884* h Caroline Emilie Œrtel
1893* Charles Müll, aubergiste
1906* Chrétien Meyer
1907* v (Guillaume Edouard) Auguste Brion, architecte, et Claire (Frédérique) Pierron
1942* Paul Marie Joseph Damm
1943* Marcel Burckel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (XVII° siècle) 300 livres en 1657, 500 livres en 1666
(XVIII° siècle) 1 500 livres en 1749, 5 350 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 225, Jean Jacques Ulrich
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rath. Ulerich, 5 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 639, Dannenberger, pasteur à Schiltigheim – maison, sol – 4,7

Locations

1668, Jean Ulrich, batelier
1703, François Rochet, marchand savoyard
1865, Alexandre Ludwig, cafetier
1865, Simon Korb, cafetier
1865, Eugène Jacquemet, cafetier (café du Nord)
1878, André Griesbach, cafetier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Les préposés autorisent en juin 1752 le batelier Jean Jacques Ulrich le Moyen à remplacer les fenêtres aux deux étages de son encorbellement. Jean Jacques Ulrich déclare le mois suivant avoir l’intention de reconstruire entièrement le bâtiment en l’avançant d’un demi-pied sur le communal pour l’aligner avec celui de son voisin de droite Jean Jacques Eckert et en supprimant l’encorbellement. Il est autorisé le mois suivant à ajouter à sa nouvelle façade un balcon de neuf pieds de long sur trois et demi de large.

(f° 39-v) Eodem die 11.ten Junÿ 1752. – Joh: Jacob Ulrich
An Johann Jacob Ulrich des mitlern schiffmanns Hauß am schiffleuth Staden Unterhalb der Neüen bruck, welcher um erlaubnus gebetten, anstatt der Vielen fenstern in seinem Überhang in beeden Stöckhen Creützstöcke Zu machen. Erkannt Willfahrt, gegen bezahlung des augenscheins dt. 2. lb. d

(f° 44) Dienstags den 25. Julÿ 1752. – Joh: Jacob Ulrich
Johann Jacob Ulrich der schiffmann, welcher jüngstens umb erlaubnus gebetten und erhalten, die fenster in dem Überhang seines haußes am schiffleuth staaden Unterhalb der Neüen bruck, in Creützstöcke Zu Veränderen anietzo aber sich entschloßen, das Hauß Vom boden auf Neü Zubauen, bittet umb erlaubnus an Hn Johann Jacob Eckerts des schiffmanns seines Nachbarn Hauß um ein halben schuh uf das allmendt Herauß Zufahren, um die Häußer in beßerer flucht und regularität zubringen, dargegen er den Überhang hinwegthun und Verliehren will. Erkannt Willfahrt.

(f° 47-v) Sambstags den 19. Ejusdem [Augusti 1752] – Joh: Jacob Ulrich
Johann Jacob Ulrich der Mittlere schiffmann bittet umb erlaubnus einen Balcon 9. schuhe Lang und 4 schuhe breit an sein Neügebauen Hauß am schiffleithstaden, worvon er den Überhang hinweggethan, Zumachen. Erkannt, in begehrter Länge, aber nur 3. ½ schuhe breit Willfahrt gegen erlag 6. lb einmahl Zubezahlen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1787, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Michel Meyer expose le 7 novembre 1787 les travaux que le batelier Mathias Caspar fait faire dans la maison en respectant les mesures contre les incendies : il pose un chaudron et un fourneau au rez-de-chaussée, le poêle est chauffé par la cuisine. La cuisine et le poêle à chacun des deux étages sont disposés comme au rez-de-chaussée.

(p. 648) Mittwochs den 7. Novembris 1787.
Mathiß Caspar der Schiffmann will in seiner beÿ dem Katzensteg gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée einen bauch ofen und Kunstofen auf ein gewölb setzen mit Caminschoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt, nebens eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird.
im ersten Zweiten und dritten stock eine Kuche, und stube wie im rez de chaussée. Erkandt, Willfahrt. Mstr Meÿer

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre à coucher, une cuisine, un vestibule et une petite chambre, au deuxième étage trois chambres à cloisons en lattes, le grenier dallé est surmonté de combles couverts de tuiles creuses et de tuiles plates. Le bâtiment latéral et le bâtiment arrière à demi-toit couvert de tuiles creuses et de tuiles plates comprennent deux poêles, deux cuisines, le logement d’officier et une écurie. Il y a une cave solivée, un puits commun, deux cours, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment du milieu et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cheminées à la française, chambres et cuisines, dépenses, bûchers et buanderie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, le tout estimé avec les deux cours, les appartenances et dépendances à la somme de 11 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 118 / 4
veuve Weidknecht
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien O 639, registre 25 f° 193 case 4

Dannenberger, pasteur à Schiltigheim – Mathilde Adèle et Philippe Frédéric et Gustave Adolphe (substit p. 1851)
Oertel Jean Henri, Négociant, rue du Dôme N° 12 (1853) Quai des bateliers N° 4, demeurant faubourg de Saverne N° 1

O 639, maison, sol, quai des bateliers 4
Contenance : 4,70
Revenu total : 326,45 (324 et 2,45)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 914 case 1

Oertel Jean Henri, négociant, faubourg de Saverne 1
1884/85 Oertel Karoline Emilie, Frl.
93/94 Müll Karl, Wirth

O 639, maison, sol, Quai des bateliers 40
Contenance : 4,70
Revenu total : 326,45 (324 et 2,45)
Folio de provenance : (193)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 294 case 8

Parcelle, section 23, n° 18 – autrefois O 639.p
Canton : Schiffleutstaden Hs. Nr. 40
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 4,24
Revenu : 2200 – 3300 – 4000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1936), compte 869
Müll Karl
1906 Meyer Christian u. Ehefr
1907 Brion Wilhelm Eduard und Ehefrau
1913 Brion August Architekt u. Ehefr. Clara geb. Pierron
(rayé 1916)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 4901
Brion Guillaume Edouard Auguste entrepreneur et son épouse Claire Frédérique née Pierron
1942 Brion Wilhelm Eduard August
(968)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 6113
Damm Paul Marie Joseph
(gelöscht 1943)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6021
Burckel Marcel et son épouse
1022

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 480

Maison : balcons sur façade et sur cour ainsi que le départ d’escalier, (inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 10 septembre 1937)
Avant 1752 déjà, le batelier Jean-Jacques Ulrich demeurait ici dans une maison dont il supprime alors l’encorbellement à deux étages et qu’il agrémente d’un balcon. C’est toute la façade sur le quai qui est mise au goût du jour et l’édifice transformé en un petit hôtel particulier de style Régence. Les cinq travées encadrées de chaînes d’angle s’élèvent sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée subsiste le portail axial en anse de panier, orné de refends ; sa clef se confond avec l’une des trois consoles du balcon galbé doté d’un garde-corps en ferronnerie. Le motif du cartouche axial, disparu, figurait un navire. Au-dessus du passage d’entrée médian, la façade sur cour conserve deux balcons superposés avec leurs grilles du XVIII° siècle. La longue aile latérale à droite est desservie par un escalier à balustres en bois également contemporain, des motifs végétaux variés épousent les volutes des deux départs évasés.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 497

(-)

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 4 (registre 600 MW 11) – légende

Jn. Daniel Meyer, 34, Batelier, Strasb.
Mie. Sal. Kolb, 23, epouse, id.
Mie. Bbe. Arnold, 23, Servante – Rumersviller 1790
Joseph Hildebrand, 15, pensionnaire – Still 4° année
Jn. Jq. Buchel, 50, pontonnier, id.
Anne Mie. Buchel, 44, epouse, id.
Jaq: Buchel, 21, fils, id.
André Buchel, 18, fils, id.
Jean Mathlé, 47, Journalier, id.
Sus. Bbe. Mathlé, 36, épouse, id.
Jean Mathlé, 14, fils, id.
Melchior Wissling, 39, Drapier – Ste Marie aux mines
Mad: Wissling, 28, epouse, id.
Rosine Schielmeyer, 61, Veuve, id.
Antoine Lacombe, 26, tailleur – puy de Dome 2° année
Marg: Leblanc, 30, epouse, id.
Mie. Bbe. Leblanc, 25, soeur, id.
Mie. Mad: Wahl, 63, Veube, id.
Mie. Mad: Wahl, 23, fille, id.
Jn. Jaq: Metzger, 30, Caffetier, id.
Sop: Sab: Metzger, 20, epouse, id.
Paul Bald, 40, charpentier – Zinsviler 1786
Anne Mie. Bald, 34, epouse – id.
Michel Toussaint, 50, huissier, id.
Françoise Toussaint, 40, epouse, id.
François Toussaint, 12, fils, id.
Anne Buhler, 40, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 147)

(Haus Nr.) 40
Grundhuber, Modistin. 0
Sänger & Althen, Stoffwarengeschäft. 0
Saenger, Bildhauer. 1
Schmidt, Tierarzt. 1
Müll, Schankwirt. E 2
Heinz, Händlerin. 3
Brucker, Schuhmacher. H 0
Diegelmann, Tagner, H 1
Diegelmann, Tapezier, H 1
Kieder, Schreiber. H 1
Konrad, Schreiner. H 1
Sauer, Tagner. H 1
Botti, Maurer. H 2
Jung, Maurer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 114)

40 Quai des Bateliers (1896-1988)

Le propriétaire Charles Müll demande en 1897 l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers. Le projet n’a pas de suite. Charles Müll charge en 1901 l’architecte Kalweit de poser des devantures en conservant les quatre piliers porteurs. La maison comprend en 1901 un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Le plus ancien bâtiment (C) est destiné à la démolition, le bâtiment B sera raccordé à l’aile D, la partie restante servira à construire une cage d’escalier et des cabinets d’aisance. Charles Müll charge en 1904 l’entrepreneur H. Mayer de reconstruire le bâtiment transversal mais le projet n’est pas réalisé.
Charles Vollmer (installations électriques) aménage en 1906 un atelier sans autorisation préalable comme on le constate cinq ans plus tard quand il demande l’autorisation d’y poser des machines électriques. Le toit vitré qui recouvre la cour fait l’objet d’une autorisation provisoire prorogée à plusieurs reprises. Le propriétaire Auguste Brion souhaite en 1914 conserver le toit en arguant de sa conformité mais le règlement contre les incendies s’y oppose. L’atelier est séparé de la cage d’escalier par un mur de 8 à 10 centimètres d’épaisseur en 1915. Le toit vitré est démonté quand Charles Vollmer quitte les lieux en 1916. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations en 1914.
Différentes parties de la maison sont inscrites en 1937 à l’inventaire des monuments historiques (balcons sur rue et sur cour, départ d’escalier). La maison est endommagée par le bombardement du 11 août 1944. Le propriétaire Marcel Burckel fait aménager en 1964 une salle de bain. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle tombe dans l’alignement de la place des Bateliers d’après la demande de renseignements d’urbanisme déposée en 1982. Le Service des incendies pose en 1986 des étais sous le balcon qui menace de s’écrouler après qu’un camion l’a heurté.
Activités commerciales. Auguste Marchand (produits agricoles, 1905, 1926). Jules Diebold (photographe, 1916), Wetzstein (Pêche Aquarium, 1947), Frédéric Andlauer (entreprise d’installations électriques, 1953), Samuel Chemouni (Antiquités Rive Droite, 1984). Martine Streicher ouvre en 1979 un débit de boissons et une crêperie (Au Quarante), repris en 1988 par Jean-Pierre Griesbach.

Sommaire
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Kranzbühler soit autorisé à faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation
  • 1897 – Le propriétaire Charles Müll demande l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers – Remarques de la Police du Bâtiment en référence au règlement du 30 novembre 1891 – Le projet n’a pas de suite, le dossier est classé, septembre 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897
  • 1901 (avril) – L’entrepreneur A. Metzger (rue du Brochet) demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation de repeindre la façade – Travaux terminés, mai 1901
    1901 (mars) – L’architecte F. Kalweit (12, rue de l’Abreuvoir) demande au nom du propriétaire Charles Müll l’autorisation de poser une devanture en conservant les quatre piliers porteurs. – Autorisation Droits payés pour transformer 6 piliers, pour 4 baies de locaux commerciaux et deux stores
    1901 (mai) – L’architecte Kalweit demande l’autorisation d’aménager une cave – La cave est terminée (juin), les devantures sont posées (juillet)
  • 1902 – Othon Onigkeit demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y a encore aucune enseigne – Autorisation. L’enseigne se trouve à trois mètres de hauteur
  • 1904 (décembre) – L’entrepreneur H. Mayer (Hinter den Mauren 1, rue des Jardins) demande au nom du propriétaire Müll l’autorisation de construire un deuxième bâtiment arrière selon les plans joints – La Police du Bâtiment demande des modifications. L’entrepreneur fournit un nouveau jeu de plans, février 1905 – Calcul statique
    Nadler transmet des plans du nouveau bâtiment arrière à construire à la place de l’ancien. Le passage par le bâtiment a 1,40 mètre de large, le bâtiment a 6 mètres de haut
    1905 (mars) – L’entrepreneur Mayer est autorisé à rénover le (premier) bâtiment arrière – Le délai de validité est échu sans que les travaux aient eu lieu, dossier classé (mars 1906)
  • 1905 – Auguste Marchand (farine et produits agricoles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    1910 – Auguste Marchand déclare remplacer son enseigne par une nouvelle – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – Charles Vollmer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse de part et d’autre du balcon – Autorisation – Les enseignes sont posées. Elles remplacent des enseignes perpendiculaires
    1910 – L’installateur électrique Charles Vollmer demande l’autorisation de poser des machines électriques dans son atelier – Les plans sont approuvés
    L’atelier existe depuis cinq ans sans autorisation. La cour est couverte d’un toit vitré à la hauteur du premier étage. Charles Vollmer déclare qu’il transférera son atelier deux ans plus tard à la fin de son bail. Conditions dans lesquelles l’atelier peut être autorisé – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter – Autorisation de poser des machines dans l’atelier, valable jusqu’en octobre 1912 – Dessin de l’atelier, des machines
    Charles Vollmer demande à être exempté de certaines des conditions parce que son bail écherra dans peu de temps. Le maire accède à sa requête à condition de supprimer l’atelier en octobre 1912.
    1911 – Le commissaire de police s’informe si les mesures prescrites ont été prises
    1911 – La Police du Bâtiment constate que Charles Vollmer a posé sans autorisation une nouvelle enseigne sur verre (2,20 sur 0,70 mètres) – Demande. Les deux enseignes perpendiculaires sont démontées, remplacées par l’enseigne plate en saillie de 16 centimètres – Autorisation, novembre 1911
  • 1912 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police pour prolonger d’un an le délai accordé à Charles Vollmer pour supprimer le toit vitré dans l’autorisation délivrée en 1910. – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    1913 (octobre) – Charles Vollmer obtient une nouvelle prorogation jusqu’en avril 1914. Le toit vitré est toujours en place (juin 1914)
    1914 (juillet) – Charles Vollmer obtient une nouvelle prorogation jusqu’en octobre 1914 – Le propriétaire et entrepreneur Auguste Brion demande de conserver le toit vitré qui est conforme au règlement municipal – Une visite a lieu sur place le 17 février 1915. Il en ressort que la sécurité contre les incendies exige de supprimer ou de transformer le toit vitré.
    1915 (février) – Auguste Brion demande de reporter les travaux à la fin de la guerre pour que son locataire Charles Vollmar puisse honorer les commandes des autorités militaires – La Police du Bâtiment exige des travaux immédiats – Mai 1915, l’atelier est désormais séparé de la cage d’escalier par un mur de 8 à 10 centimètres d’épaisseur
    1915 (août) – La commission des logements de la place de Strasbourg (Wohnungsaufsich der Festung Strassburg) écrit au maire que la cour a été surbâtie d’un atelier de serrurerie non conforme.
    1915 (octobre) – L’atelier est fermé, son activité suspendue. – Auguste Brion demande que la Police du Bâtiment s’adresse directement à son locataire Charles Volmer pour tout ce qui a trait à l’atelier, notamment pour restituer les lieux en leur état ancien (avant la construction de l’atelier). La Police du Bâtiment répond que son but est de supprimer l’atelier et non de savoir qui en supporte les frais, le propriétaire ou le locataire.
    1915 (novembre) – Charles Vollmar demande l’autorisation de conserver son atelier jusqu’en avril 1916. – Le maire accorde une dernière prorogation – Auguste Brion demande le même délai en arguant qu’il n’a pas les fonds nécessaires pour restituer la cour dans son ancien état
    1916 – Charles Vollmer transfère son atelier rue d’Or. L’atelier et le toit vitré sont démontés. Dossier classé, juin 1916.
  • 1912 (11 novembre) – Rapport sur un feu de cheminée dans le bâtiment arrière de la maison Brion – Déposition de Marie Tubach née Schmitt, demeurant 35, quai des Bateliers – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire. Dossier classé, avril 1912.
  • 1914 (mars) – Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie, entrepreneur et propriétaire de l’immeuble) demande l’autorisation d’aménager deux nouveaux cabinets d’aisance dans le bâtiment avant – Autorisation – Travaux terminés
  • 1916 – La Police du Bâtiment constate que le photographe Jules Diebold (anciennement 20, rue des Balayeurs) a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Demande, croquis – Autorisation, bien que l’enseigne ne soit qu’à 2,70 mètres de hauteur au lieu de 3 mètres
  • 1926 – Auguste Marchand demande l’autorisation de poser un store devant chacune des devantures – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire, le rentier Müll, demeurant au deuxième étage – Rez-de-chaussée et premier étage occupés par le restaurateur Heidt. Locaux en bon état, toilettes dans la cour, les eaux s’écoulent par une rigole pavée
    Autre dossier au nom du propriétaire Müll au deuxième étage (quatre pièces et cuisine, deux personnes – Idem, veuve Laugel, journalière (deux pièces et cuisine, trois personnes) – Idem, Futtinger, secrétaire d’administration (quatre pièces et cuisine, 6 personnes) – Idem, Digelmann, journalier (deux pièces, une cuisine, trois personnes) – Idem Digelmann, sellier (quatre pièces, une cuisine, 7 personnes) – Idem veuve Wickersheimer (deux pièces, deux personnes, logement à rénover mais la locataire de 82 ans ne veut pas être dérangée) – Idem, Sauer, assistant de bureau (deux pièces, une cuisine, quatre personnes)
    1901 – Le propriétaire Charles Müll et son architecte F. Kalweit écrivent au maire après que le Commission contre les logements insalubres a fait remarquer que les toilettes n’étaient pas assez nombreuses. La maison comprend un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Le plus ancien bâtiment (C) est destiné à la démolition, le bâtiment B sera raccordé à l’aile D, la partie restante servira à construire une cage d’escalier et des cabinets d’aisance. Le projet demande cependant de déroger au règlement de voirie. La Commission contre les logements insalubres répond qu’il n’entre pas dans sa compétence d’intervenir en la matière.
    1908 – Propriétaire, Auguste Brion. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations. Le propriétaire objecte en 1911 que le raccordement exige des travaux importants
    1912 – Un locataire se plaint de mauvaises odeurs provenant des cabinets d’aisance
    1912 – Le maire prend des mesures judiciaires pour contraindre le propriétaire à raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Auguste Brion présente des objections à raccorder les cabinets d’aisance tels quels. – Le conseil municipal accorde au propriétaire un dernier délai (rapport au conseil municipal et extrait des délibérations, 26 novembre 1912)
    1913 – Le tribunal condamne Auguste Brion à une amende de 15 marks – Récapitulatif des différentes demandes
    1914 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915 – Le locataire Charles Vollmar se plaint de devoir démolir un bâtiment érigé depuis sept ans avec l’approbation du propriétaire pour pouvoir nettoyer la cour
    1915 – Rapport de visite, travaux à faire en 9 points
    1917 – Un locataire se plaint que les toilettes sont bouchées
  • 1937 – La maire accuse réception au préfet de l’arrêté qui inscrit différentes parties de la maison à l’inventaire des monuments historiques (balcons sur rue et sur cour, départ d’escalier)
  • 1941 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Auguste Brion de supprimer une enseigne plate – L’enseigne est supprimée, février 1941
    Idem à Emma Bachschmidt de supprimer une enseigne plate sans inscription – L’enseigne est supprimée, février 1941
  • 1941 – La veuve Schütz-Irrmann (dépôt et fabrication de limonade, 22, rue des Poules) demande si elle aura le droit de démolir et de reconstruire le bâtiment arrière après la guerre – La Police du Bâtiment répond qu’il lui faut des informations supplémentaires pour prendre position
    1941 (décembre) – Fiche de règlement. La veuve répond qu’elle a cessé son activité eu premier novembre
  • 1942 – Le locataire Bohli (mansardes) se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment ne constate rien et suppose que l’humidité est due au logement voisin qui est inoccupé
  • 1944 – Certificats de sinistré. Les bâtiments sont en partie endommagés par le bombardement du 11 août 1944. Certificat délivré au propriétaire Marcel Burckel, à Charles Maul pour son bâtiment en partie détruit par le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1947 – Le sieur Wetzstein demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (18 centimètres de haut) Pêche Aquarium – Courrier de l’architecte des Bâtiments de France – L’enseigne est posée
  • 1950 – Le locataire Jacques Foltzenlogel se plaint du logement qu’il occupe depuis décembre 1943 (propriétaire, Bürckel, demeurant 10, rue de Zurich) – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée. Elle écrit au propriétaire et au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui répond que le propriétaire vient de recevoir un paiement – Travaux terminés, décembre 1950
  • 1953 – Frédéric Andlauer (entreprise d’installations électriques) demande l’autorisation de poser une enseigne au néon chez M. Wetzstein – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1959 – L’entrepreneur en bâtiment Dannenmüller (rue d’Offendorf à Herrlisheim) occupe la voie publique pour repeindre la façade (double tarif pour n’avoir pas sollicité d’autorisation)
  • 1961 – La Société des vins de France (23, rue Georges Wodli) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré son enseigne sur lambrequin
  • 1964 – Rapport d’incendie, accumulation de suie au rez-de-chaussée. Le sinistre est dû à un tuyau de fumée métallique, les réparations sont déjà faites.
  • 1964 – Le propriétaire Marcel Burckel demande l’autorisation d’aménager une salle de bain dans le prolongement d’un balcon sur cuisine – Travaux terminés, mai 1965
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Marcel Burckel de ravaler la façade. Il dépose un dossier auprès du Crédit foncier. – Travaux terminés, octobre 1969
  • 1979 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment pour instruire la demande de Martine Streicher qui sollicite l’autorisation d’exploiter une licence de première catégorie – La Commission de sécurité fait son rapport – Le préfet accorde l’autorisation – Les prescriptions du rapport sont respectées
    1980 (janvier) – Le propriétaire Robert Bader autorise Martine Streicher à poser une enseigne – Martine Streicher dépose une demande. Maquette, Au Quarante, Salon de thé (porte à la droite de la devanture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation, photographies
    1980 (octobre) – Martine Streicher demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Le projet est refusé dans son état. Un nouveau projet est autorisé en décembre. Maquette (Crêperie, dessin du ferronnier Ihli à Vendenheim) – Autorisation
  • 1982 – Charles Ehrstein (route de Bischwiller à Bischheim) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble sis 40, quai des Bateliers, propriété de Robert Bader, Benoît Burckel et Gérard Burckel (section 23 n° 124/18 et 123/18). Plan cadastral de situation. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle se trouve dans l’alignement de la place des Bateliers
  • 1983 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au profit de G. E. Lux (agent immobilier, syndic de copropriété, rue du Général de Castelnau) pour poser un échafaudage sur la voie publique et crépir la façade – Autorisation accordée à l’entreprise Franci Glesgeri à Duttlenheim – Travaux terminés, septembre 1983
  • 1984 – Samuel Chemouni (demeurant square des Haies Vives à la Robertsau) demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin d’antiquités – Photographie (porte à gauche de la devanture) – L’architecte Hubert Claudel donne des précisions sur l’enseigne qui ressemblera à celle de l’autre devanture (Au Quarante) – Maquette (Antiquités Rive Droite) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1986 – Le Service des incendies pose des étais sous le balcon qui menace de d’écrouler après qu’un camion l’a heurté – Propriétaire de l’immeuble, Société civile immobilière Rive Droite – Travaux terminés, mars 1987
  • 1988 – Le préfet demande un rapport à la Police du bâtiment pour instruire la demande de Jean-Pierre Griesbach (demeurant rue de Lampertheim à Bischheim) qui souhaite reprendre le débit de boissons Au Quarante – La Commission de sécurité rend son rapport – Le préfet accorde l’autorisation

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au constructeur de bateaux Thiébaut Jæger qui épouse en 1579 Catherine Meyer, fille du batelier Gervais Meyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 26)
1579. dominica XVII: post Trinitatis 11 Octobris. Theobald Jäger der Schif Zimmermanns, vnd Catharina Geruasÿ Meiers des Schifmans nachgelaßene tochter, Eingesegnet Zinstags den 27. Octobris (i 16)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 76-v) 1579. Am xvii Sontag nach Trinitatis, Diebold Jeger Schiff Zimmermann weÿland Veltin Jegers des vnder*gers nachgelaßenen Sohns, Catharina weÿland Gervasius Mejers des Schiffmanns nachgelaßene tochter. Confirmation facta in Summo templo pridie Simonis & Judæ die 27. Octobris (i 286)

Thiébaut Jäger se remarie en 1602 avec Barbe Messerer, veuve du tailleur Jean von Lampertheim : contrat de mariage, célébration
1602 (29.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Theobaldt Jäger dem schiffmann vnd frauwen Barbaræ Messererin dem versprochenen Eheleüthen
Zwüschen dem Ehrenhafften vnnd bescheÿdenen Theobaldt Jägern schiffman vnnd burgern Zu Straßburg, Ane einem
So dann der Ehrenn: vnnd tugendsamen frauwenn Barbaræ Messererin Am Andern theÿl
durch vnderhandlung vnnd Inn beÿseinn der Ehrenuesten fürgeachten Weÿsen ehrenhafften vnnd Ersamen herrn Michell Lampenn grossen Raths verwanten vnnd Dauid Robenn vff sein deß Hochzeÿtters, So dann vff Ihro der frauwen hochzeÿterin seÿtten herren Dietrerich Eberspachß, Balbierers, Bastian Rechen haußbeckhens vnnd herren Georg Stillkraut deß Notarÿ, Ihres geschwornenn Vogts, schwagers und günstigen herren, Ihrer beederseÿts hierzu erpettener gutter freündt (…)
So beschehen Inn deß heÿligen Reÿchß freÿen Statt Straßburg Donnerstags denn 29. Julÿ Inn dem Jar deß herren Alß man Zalt 1602.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 70, n° 39)
1602. Dominica 9. Trinit. Diebold Jeg. d. Schifman vnd Barbara Hans von Lampertheim des Schneiders vnd Wachtmeisters seelig. witwe. Confirmation ê facta die Marti 17. Augusti (i 190)

Le tailleur Jean von Lampertheim épouse en 1577 Barbe Messerer, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. p. 280)
1577. Sontag den 14. Junÿ. Hans von Lamperten Schneider, Barbara, Andreas Messerer deß Schneiders hind: t. wirt sich bei d. Schwiger halt. Kalbsgaß. Eingesegnet Montag den 22. Julÿ (i 143)

La quittance en marge d’une vente passée en 1620 mentionne les héritiers de Thiébaut Jæger, soit Valentin Jæger, assesseur au Grand Sénat, Marie Jæger femme du batelier Jean Jacques Heinrich, Anne Marie Jæger femme du garçon batelier André Bœs ainsi que Dorothée, Catherine et Barbe Eckstein.
1620 (xviij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 36-v
(P. fol. 27.) Erschienen h. dieboldt Jäger burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jacob Schmÿd. burgern Zu Suntheim
den Zweÿthentheil Ane Sübenzehen tagen Matten (…)
[in margine :] Erschienen h. Valentin Jäg. groß. Rahts Verwanther für sich und im nahmen hannß Jacob Henrich deß Schiffmanns als & Ehevogts Mariæ Jägerin, deßweg. Er h. Valentin Jäger schrifftlich. Gewalt vorlegte, Andreß Böß der Schiff Knecht alß Ehevogt Annæ Mariæ Jägerin, hanß Philipß Schwartzen Weißbeckh für sich selbsten und in nahmen seines mit weÿl. Dorothea Eckhsteinin seiner verstorbenen haußfrauwen ehelich erziehlte noch lebend. Hannß Philippß, Michel Brunckh d. Kieffer alß Ehevogt Catharinæ Ecksteininn Samuel Haas der Küffer alß Ehevogt Barbaræ Ecksteinin für sich selbst und in nahmen der übrig. Weÿl. Diebold Jägers seel. Erben und Erbens Erben, haben in gegensein H. Johann Michael heüß. X3.ers, hanß Seltzers burgers alhie, Michael Schmidts auch burgers alhie (…) d. 6. Maÿ a° 1643.

La maison revient pour moitié à son fils Valentin Jæger et pour moitié à sa fille Marie Jæger. Le batelier Valentin Jæger épouse en 1618 Catherine Vierling, fille du boulanger Jean Vierling

Mariage, cathédrale (luth. p. 71)
1618. Dominica X. Trinitat: den 9. Augusti. Veltin Jäger der schifman, Thiebolt Jägers des Schifmans sohn, vnd J. Cätherin Hans Vierling des schwartzbeck. e. tochter, eingesegnet Zinstag d. 18. Augusti (i 40)
Mariage, cathédrale (luth.
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 18) 1618. Dnica x. & xi p. Trinit. 9 et 16 Aug. Veltin Jäger h. Theobaldt Jägers Schiffmanns v. Kleinen Raths v.wanten sohn, J. Catharina, Hans Vierlings p.m. des schwartzbecken Tochter, sponsi pr. aderat & sponsæ vitricus Hans Koppel melman an der newenbruck. Im münster eingesegnet Zinstag den 18. Augusti (i 278)

Valentin Jæger se remarie en 1635 avec Anne (Biber), veuve du farinier Michel Klein
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 71)
1635. Dominica I. et 11. Trinitatis. H. Valentin Jäger d. Schiffmann ahie vndt Fr. Anna Michel Kleinen deß Mehlmans vndt burgers alhie nachgelaßenee eheliche witwe. Copulirt Montags den 1. Junÿ Zue St. Wil. (i 280)

Le farinier Michel Klein épouse en 1616 Anne Biber, originaire de Hechingen
Mariage, cathédrale (luth. p. 38)
1616. Dominica 60. den 4. Februarÿ. Michel Klein der meelman, vnd J. Anna Stephans bybers Zu Hechingen n. tochter, eingesegnet montag den 12. Februarÿ (i 24)

Marie Jæger épouse en 1629 Jean Jacques Heinrich, fils de batelier : contrat de mariage, célébration

Eheberedungs Copeÿ. Zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen H Hans Jacob Heinrichen, deß Ehrenfesten vnd vornehmen H Jacob Heinrichen Schiffmanns, auch Stattgericht beÿsitzers vnd Burgers Zu Straßburg Sohn, ane einem, So dann der Ehren, Züchtigen und Tugendreichen Jungfr. Maria, deß auch Ehrenfesten Weißen und Vornehmen H. Theobald Jägers Alten Großen Raths beÿsitzers und Burgers Zu Straßburg eheleiblicher dochter am andern theil (…) uf ihr der Jungf. Hochzeiterin seiten H Diebold Jägers, ihr der Hochzeiterin Vatters, Gabriel Meÿers Schiffmanns, Ihres geschwornenn Vogts, und Veltin Jägers ihres Bruds. aller Burgere Zu Straßburg (…) Beschehen und Verhandelt in deß Heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg, Donnerstags so da Wahre der 15. tag Januarÿ Monats als mann von der Gnadenreichen und allein seeligmachenden geburth und Menschwerdung unsers geliebten H. Heÿlands und erlösers Jesu Christi Zahlten 1629. Jahr, Andreas Kaufmann Notarius juratus

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 198 n° 4)
1629. Dnicâ 2. et 3. p. Epiph. Hans Jacob Heinrich, Schiffmann, Jacob Heinrichs des schiffmanns dahie, J. Maria, h. Diebold Jägers schiffmanns v. eines Ersamen grosen Raths beÿsitzers Tochter. Aderant sponsi pt. & sponsæ fratre Veltin Jäger Schiffmann. Copulati Zinstags den 27. Jan. (i 373)

Jean Jacques Heinrich demande de déroger au nouveau règlement et de rapporter de Francfort des marchandises d’une valeur supérieure à celle du nouveau règlement. Les préposés en chef de la halle relèvent les infractions commises par Jean Jacques Heinrich d’une part, Jean et Jean Jacques Stephan d’autre part. Jean Jacques Heinrich n’enfreint plus le règlement dans un premier temps mais recommence ensuite à le faire. Les préposés lui infligent une amende, réduite de moitié. Jean Jacques Heinrich demande ensuite une réduction supplémentaire qui lui est refusée.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Hans Jacob Heinrich wegen Schiffarth
Hans Jacob Heinrich vnd Jacob Stephan Wider Ordnung der Schiffleüth
(f° 32-v) Donnerstag den 27. Febr. – Hans Jacob Heinrich wegen Schiffarth
Hans Jacob Heinrich der Schiffmann Ersch p. Dr. Knaf. Vnd erth. Supplication, bitt weilen Er bereits von Jüngster publication der Newen ordnung Ein größ Gefahrt vnd Schiff als solche Zuläßt, geladen gehabt, noch allein für dißmahl mit Ihme Zu Disposiren. Erkant, würd allein für dißmahl willfahrt, Vnd soll Er hernach besagts Schiff Zu Franckhfurth verkauff. vnd solches beÿ der In d. ordnung benambst Straff nit ferner gebrauch.

(f° 36) Sambst. den 1.ten Martÿ – Jacob Stephan Ca Jacob Heinrich
Jacob Stephan d. Schiffmann per Bullian übergibt Unterth. Supplication Clagt daß Jacob Heinrich der Schiffmann wegen seiner Jüngsth erhaltener dispensation, ihne im nachstand bringe, dan Er nit nur nach publication der Newen ordnung, noch vf 300 Cent. guth eingeladen, sondern auch seitheri noch mehrers angenohmen, & Dr Knaf. p. Citatus seÿe verreÿßt, bitt d. Einlag communication vnd Zeit d. ordnung.
Erkandt, Obere Kauffherren vndt H. Stör sollen jn dem geschäfft rechte Erkundigung einnehmen und es Wid. für Mh. bring.
[in margine :] NB Weilen sich befunden daß Heinrich seit Jüngst dispensat. Kein Pfund guth mach, angenohmen, als ist Er dan beÿ gelaßen, und Stephan mit seiner Clag Wid. abgewiß. word.

(f° 86) Donnerstag den 22. Maÿ – Hans Jacob Heinrich vnd Jacob Stephan Wider Ordnung der Schiffleüth
Obere Kaufhauß herren legen Zettel vom Kauffhauß vor, vermög deßen (1) Hans Jacob Heinrich der Schiffmann, wider Mhh. Jüngster ordnung vnd Erkandnuß, nicht allein sein groß Schiff widerumb von Franckfurth hieauf sondern auch anestatt d. 800. Cent. 1281 3/8 Cent. guth darinn geführt v allhier gebracht. (2) Jacob vnd Hans Jacob Stephan 850 1/8. Cent. In Ihrem Schiff allhero gebracht vnderwegs aber alß Zu Kurtzenhauß. 13. Vaß Saltz so auch dabeÿ geladen wahren, außgelad. Weilen nun solches Wider ordnung alß sollen Sie Waß Zuthun & Erk. sollen Zuvorderst p. obere Kauffhauß h: vnd Saltz Herren beschickt vnd dann v.mög ordnung gestrafft werd.

(f° 93) Sambst. den 31. Maÿ – Hans Jacob Heinrich vmb Straff mod :
Hans Jacob Heinrich Schiffmann prod: Vnderth: Supplication, bittet wegen darinn bemelder Vrsachen vmb gn. Nachlaß od. doch Moderation der Ihme Jüngst vferlegten 100. lb. d. Straff. Erk. Würd vff 100. fl. moderirt doch beÿ d. vollig. Straff in Zeit 8. tage Zuerlegen.
[in margine :] Erlegt p. XV. vf den d.thurn gelüffert den 7. Jun :

(f° 94) Mittw. den 4. Junÿ – Hans Jacob Heinrich per Dr. Knaf. bitt nochmahlen vmb gn.moderat. seiner Straff. Erk. v.bleib allersings beÿ Jüngsten bescheidt.

(f° 127) Sambt. den 2. Aug. – Hans Jacob Heinrich Schiffmann, per Dr. Knf. bitt daß Er 20. frtl. nacher Speÿer führen, vnd verkaufft. möge. Erk. würdt daß gebehren abgeleint.

Inventaire dressé après la mort du garçon batelier Jacques Weissenburger, locataire de la maison. Originaire de Neuenburg sur le Rhin près de Fribourg, il épouse en 1646 Madeleine Wœlffel, fille de tanneur. L’actif de la succession s’élève à 104 livres, le passif à 44 livres

1655 (24.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 23) n° 2
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Jacob weÿßenburger, Schiff knecht undt Burger alhie nunmehr seel., welcher am 24.ten 9.bris Jüngsthin deß nechst abgewichenen 1654.ten Jahrs, Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach seinem auß dießer weldt tödtlichem Hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche die Ehren: vndt tugendsame Magdalena Wöllffellin sein hinderlaßene wittib, mitt hülff vndt beysandt deß Ehrenhafften Andrea Kriecken, auch Schiffmannn vndt Burgers alhie Ihres geschwornen vogts Inn beÿsein deß Ehrsamen Hannß Jacob Weißenburgers Auch Schiffmannsn vndt Burgers Zu Newennburg Ihr deß ietz abgeleibten seel. Schwagers, mit beÿstandt deß Ehrenhafft: vndt Achtbahren herrn Theobaldt Rößers d. Zeitt Zollers auff der Rheinbrucken, Burgers alhie – So beschehen auff Mittwoch den 24.ten Januarÿ Anno & 1655

Copia der Eheberedung -Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Jacob Weißenburgern, dem Schiffknecht Von Newenburg am Rhein in der Pfaltz liegend, gebürtig, Weÿland des auch Ehrsamen Michael Weißenburgers, gewesenen Fischers und burgers daselbsten seeligen nachgelaßen: eheleiblichem Sohne, ane einem, Vndt am andern theil der Ehren: Vnd Tugendsamen Jungfrawen Magdalenen Wölffelin, Weÿland des achtbahren Mr Jacob Wölffels gewesten Weißgerbers, burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderpliebenen ehelichen dochtern (…) So beschehen allhie in dießer des heÿligen Reichß freÿ Statt Straßburg vff den Schwörtag, dinstags den 13. tag des Monats Januarÿ Nach Christj Jesu, Vnsers Einig mittlers Vndt Erlößers geburth gezahlt 1646. Christoph Kernstockh, Not. Pub. ac Civis Argent: in fidem subscripsit
Zuwißen demnach weÿland der Ehrenhaffte Jacob Weÿßenburger, Schiffknecht vndt Burger Zu Straßburg nunmehr seel. auß E. Ehrs. Großen Raths alhie dispensation inn seinem auffgerichtetem Testamento nuncupativo Reciproco der Ehren vnd Tugendsamemen frn Magdalenæ Wölffelin seiner hinderpliebenen wittwen vndt d. auch Ehren: v. tugendsamen Mariæ weÿßenburgerin deß Ersamen hannß Jacob Weißenburgers Schiffmanns v. Burgers zu Newenburg seiner lieben Schwester, Jeder die helffte den halben theil ane seinen Zu Newenburg hinderlaßenen Liegenden güthern vermacht, vnd aber ernandter seiner hinterpliebenen Wittwen gelegenheit nicht sein will ihren antheil solcher güether von hauß außbawen Zu laßen, vndt selbsten Zu nutzen vndt Zugenießen (…) So beschehen in dießer des heÿligen Reichß freÿ Statt Straßburg vff den Schwörtag dinstags den 13. tag des Monats Januarÿ Nach Christi Jesu Vnsers Einig. mittlers Vndt Erlößers Geburth gezahlt 1646. Christoph Kernstockh, Not. Pub. ac Civis Argent ; in fidem subscripsit
In einer alhie Inn der Statt Straßburg am Staden, neben d. Gastherberg Zum Schwerdt gelegener behaußung, so weÿl. H Theobaldt Jägers, Burgers alhie seel. hind.laßenen Erben gehörig, die wittib aber lehnungs weiß bewohnt, Ist befunden worden, wie volgt
Inn der Stub Kammer, Inn der Stuben, Im hauß öhren, Im Keller, Im Stall
Sa. Haußraths 54, Sa. Silbergeschirrs vndt Geschmeids 16, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. der Bahrschafft 2, Sa. der Liegenden güther 25, Summa summarum 104 lib – Schulden 44, Conclusio finalis Inventarÿ 60 lib

Jean Jacques Heinrich meurt en 1657 en délaissant quatre enfants. Le défunt est propriétaire de plusieurs maisons quai des Bateliers. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Bateau (zum Schiff). Les titres cités qui ont trait à la maison propre à la veuve datent de 1549 et 1555, outre une obligation de 1632 (le registre des minutes de la Chambre des contrats n’est pas conservé pour l’année en question). Les experts estiment la maison 300 livres dont la moitié propre à la veuve fait 150 livres, l’autre moitié appartenant à son frère Valentin Jæger. La masse propre à la veuve s’élève à 597 livres, celle des héritiers à 2688 livres. L’actif de la communauté est de 2 274 livres, le passif de 1 888 livres.

1657 (14. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 25) n° 25
Inventarium vndt Beschreibung Aller undt Jeder Ligendt vndt Vahrender haab nahrung vndt Güether, so weÿlandt der Ehren fürgeachte vndt weiß Herr Johann Jacob Heinrich, E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Zu Straßburg Beÿsitzer, nunmehr seel. welcher Sonntags den 26.ten Julÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichenn, nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, Welche die Ehren: vndt tugendreiche Fraw Maria Jägerin sein hinderlaßene Wittib mit rath hülff vndt Beÿstandt der Ehrenvesten, fürgeachten vndt weÿßen auch Ehrengeachten H Bernhardt Schwamanns Glasers vndt Burgers alhie Ihres vettern vndt geschwornen vogts vndt herrn Valentin Jägers E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzers Ihres Brud., auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrwürdigen v. wolgelehrten Herrn M. Johann Theobaldt Heinrici, Pfarrherrns Zu Mundoltzheim vndt Niderhaußbergen mit rath hülff vndt beÿstandt deß Edlen vndt Hochgelehrten herrn Georgÿ Samuelis Haasenloffs J. V. Doctorandi vndt Burgers alhie seines vielgelehrten Herrn Vatters vndt Tutoris honorarÿ, wie auch der Ehren vnd viel tugendreichen frawen Catharina Heinrichin deß Ehrenvest vndt fürgeachten Herrn Johann Carol Ringlers deß Jüngern Handelßmanns vndt Burgers allhier ehelicher haußfrawen mit beÿstand deßelben vndt dann auch obwohl ehrengenandts Herrn Georgÿ Samuelis Haseloffs als Jfrn. Mariæ seind* Johann Jacob Heinrichs erbetten: vnd geschwornen herrn Vogts, alle 4 geschwüsterdt vndt deß ietz abgeleibten herrn seel. mitt obehrenernandter seiner hind.pliebenen fraw wittwen ehelich erzeugter Söhn vndt döchter vnd ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen vnd angefangen auf Montag den 14.ten 7.bris A° 1657.

Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen und Verhandelt d. 15. tag Januarÿ 1629. Jahr, Andreas Kaufmann Notarius juratus
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg ane dem Staden, gelegener Behaußung so die Gastherberg Zum Schiff genandt, vndt auch in dieße Verlaßenschafft gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Inn dem Vordern Stockh, Auff d. obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Inn dem Nebens stüblein, Im Obern haußöhren, Inn der andern Obern Küchen, Vor dießer Küchen, Unden Im Saal od. Sommerhauß, Inn der undern Küchen
Im Mittlern Stockh. Auff dem Casten, Inn der Obern Stub Cammer, Inn der Mittlern Stuben, Inn der Cammer F, Vor dießen Gemach. Inn der Cammer G, vor dießer Cammer, Inn der Vordern Stub Cammer, Inn dießer Stuben, Inn der bauch Kuch. Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern. Erstlichen d. halbe theim vor ohngetheilt von und ane hauß
am Staden vnd.halb d. Neüenbrucken gelegen, so die herberg Zum Schiff genandt (…)
Item der halbe theil vor ohngetheilt von und ane hauß vor altters hero Zum Guldenen Schwahnen genandt, alhie in d. St. Straßb. am Staden nidwendig d. Newen brucken gelegen (…)
Itel der halbe theil vor ohngetheilt von und ane hauß am Staden vnd.halb d. Newen brucken gelegen (…)
(W) Item d. halbe theil vor vngetheilt von vndt ane einer behaußung sampt einem hind.hauß v. höfflin, mit allen derßelben gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. Gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am vndern Staden, zwischen dem Guldenen Thurn vndt d. herberg Zum Schwerdt gelegen, 1. s. neben H. Valentin Jägern, E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzer d. fr. Wittwenn Brudern, and.s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt, stoßt hind. vff weÿl. H. Johann Weÿtzen, handelßmanns v. Burgers alhie seel. Erben, Davon von dem gantzen hauß gehn 4 gold fl. Jahrs vff Liechtmeß, Inn hauptguth mit 100. goldt fl. wid. Lößig, ietz H. (-) Cramern Burgern alhie, In wÿdembs weÿß, sonst ledig eÿg. angeschlagen per 300. lb d. thut dießer halbe theil 150. lb d. Darüber v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mit deß Bischoffl. hoffs Zu Straßb. anhangendem Insigel, dat. den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. Lat. Perg. gleichfalls mit deß Bischoffl. hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Calend. Junÿ A° 1549. So dann j. Extract auß d. Cancelleÿ Contractstub. vom 28.t Januarÿ A° 1632. vber die vff vorgeschriebener behaußung gestanden v. abgelößte 400 fl. wehrung besagendt, alles mitt alttem N° 6 sign. so ob ehren ernandter H. Veltin Jäger Zu gemeinn getrewen hand. in v.wahrung hatt.
Liegende Güeter. Erstlichen Ein Garthen außerhalb d. Statt Straßb. vor dem Vischerthor Zwischen den Waßern beÿ d. Haber Mühlen neben dem wasser ein vnd and.seith neben H. hannß Georg Dütterlen, Barbierern vnd burgers alhie, hid. vff daß waßer stoßend gelegen, (…)
Der Fraw Wittwen unveränderte Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 57, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Guldinen Ring 64, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 74, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 150, Sa. Ergäntzung 202, Summa summarum 597 lb
Der Erben Unverändert Gueth anlangendt, Sa. haußraths 201, Sa. Silbergeschmeids 86, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 272, Sa. Eigenthumbs Vndt beßerung Ane Häußern 750, Sa. der Ergäntzung 1369, Summa summarum 2688 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. haußraths 186, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 59, Sa. Früchten 7, Sa. Wein Vnd Vaßen 129, Sa. Viehes 20, Sa. Saaflors vnd Ingbers 288, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 357, Sa. Guldenen Ringen 9, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. beßerung ane häußern 750, Sa. ligenden Güetter 37, Sa. Schulden 366, Summa summarum 2274 lb – Schulden 1888 lb, Nach deren Abzug 375 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3672 lb
Wÿdem, So fraw Catharina Jungin Weÿlandt H Jacob Heinrichs E. Ehrsammen Großen Raths alhier Altten Beÿsitzers der Erben Großvatters, wie auch H. Rudolph Würtzen 15.ners alhie hinderlaßene fraw wittwe nunmehr alle seel. (…) Es hatt H Jacob Heinrich, Schaffner vndt E. Ers. Großen Raths alhie Altter Beÿsitzer seel. in d. mit weÿl. frn Catharina Jungin seiner Letstern hfr. seel. auffgerichteter Eeberedung
Einnahm undt Außgab (Registerlein)

Mentions de Jean Jacques Heinrich dans les registres des Quinze et dans ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß Jacob Heinrich V. Consorten. 121. Ca. De. Gödelmann
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Adelbert Von Kürchen Ca. Hanß Jacob Heinrich. 67.
1648 XV (2 R 67) Hanß Jacob Heinrich. 189. [Zoller am Teüch Contra]
1650 XV (2 R 69) Hanß Jacob Heinrich. 214. [Heringern Kauff]
1652 XV (2 R 70) Hanß Jacob Heinrich. 143. 156. 289. [wegen überlasts]
1657 XV (2 R 75) Hanß Jacob Heinrich Fraw. 144. [Pfenningthurns Capital]

Marie veuve de Jean Jacques Heinrich rembourse un capital assis d’après un acte de 1524 sur la maison zum Schild sise entre la Tour aux Florins et l’auberge au Glaive (zum Schwert), désignation habituelle de la maison.

1661 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 n° 622
Erschienen H Johann Erasmus Schad Schaffner der Ellend. herberg, alß mündlich Befelchhaber H Johann Adam Voltz E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts H Laurentÿ Kramers Fürstl. Maggräffl. Baden durlach. Landschreibers der herrschafft Lahr mit weÿl. Fr. Margarethæ Kollöffelin nunmehr seel. ehelich erziehler Kind.
in gegensein Fr. Mariæ weÿl. H Hannß Jacob Henrichs geweßenen Kleinen Rhatsverwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit assistentz Bernhard Schwamanns deß Glasers ihres Curatoris und H Hannß Carl Ringlers, deß Jüngern handelßmanns ihres dochtermanns
daß Sie Fr. Mariæ die Jenige 4. golt fl. welche dieselbe vermög eines lateinisch. pergamentinen sub dato Id. Martÿ & 12. Calend. Aprilis a° 1524. mit des Bischoffl. hoffs anhangendem Insigel, durch Weÿl. H. Fridolinum Meÿern alß deßelben hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. vffgerichteten Zinnßbrieffs Und der, sub dato 27. Januarÿ a° 1595. mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Secret Insigel außgefertigter Cession in solutum, von vff und ab ihrer alhie Jenseit deß Stadens, Zwisch. dem guldinen thurn und dem hauß zum Schwert gelegenen und Zum grünen Schilt gelegener Behaußung Ihnen denen Hamerischen Kindern iährlich vff Liechtmeß zu Zinnß Zu reÿchen schuldig geweßenen seÿe, mit bahr erlegte 105. Pfund pfenning abgelößt

Cession de capitaux entre les héritiers Heinrich
1662 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 404
Erschienen H Johann Georg Jäg., Notarius und Anna Maria sein eheliche haußfrau, Und Sie Fr. Anna Maria insonderheit mit assistentz Paul Würtz deß Schreiners und H Johann Caspar Erhardts, Schulschaffners alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanthen
in gegensein H. M. Johann Theobaldt Henrici Pfarrers zu Wang., und H Johann Jacob Schawmanns Stattgerichts Procuratoris alß Curatoris hannß Jacob Henrichß, Gebrüd. – Schuldig seÿen 250 Pfund, daß Sie damit H Dr. Melchioren Sebitzium umb die denselben in Krafft der, am 17. Julÿ 1658. in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter obligation schuldige 250. lib bezahlen mögen
[in margine :] Erschienen hierinngemelter H. M. Johann Theobald Henrici für sich selbsten, und alß in Krafft der am 5. Julÿ a° 1667. in der Cancelleÿ contract stuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius H. Hannß Jacob Henrichs seines Bruders in gegenwart Fr. Lucretiæ weÿl. H. Hannß Carl Grießbachs geweßenen groß. Rhats Verwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit beÿstand H Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres Bruders und Curatoris bekannt (Cession) Actum 28. Jan. a° 1668
[in margine, f° 405 :] Erschienen obgedacht fraw Lucretia die Creditrix mit beÿstand obgemelts herren Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres Curatoris und bruders, wie auch Johann Hammerers deß Glasers und hannß Jacob Grießbachß der Gerbers und Lederbereiters beÿder ihrer Vetteren, hatt, in gegensein der Schuldbekennenden Eheleuthen obbenambsten bekannt, dEmnach Sie die Schild Glaubigerin denen selben die von Ihnen in specie hÿpothecirten und in der Schiltsgaßen gelegene Behaußung, Vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contraststuben uffgerichteter Verschreibung umb 600. lb. abgekaufft (quittung) Act. 15. April a° 1675.

Marie Jæger veuve de Jean Jacques Heinrich meurt en 1664 en délaissant quatre enfants. La succession comprend six maisons rue Saint-Guillaume dans l’une desquelles est dressé l’inventaire. La maison quai des Bateliers entre la Tour aux Florins et l’auberge au Glaive appartient en entier à la défunte. L’actif de la succession s’élève à 6 816 livres, le passif à 33 livres. Un registre de partage joint à l’inventaire attribue la maison quai des Bateliers à Jean Thiébaut Heinrici.

1664 (31. 8.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 34) f° 29
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeden Ligendt vndt Vahrender haab nahrung vndt Güthern so weÿlandt die wohl Ehren vndt Viel tugendsame fraw Maria, gebohrne Jägerin, weÿlandt deß Ehrenvesten fürgeachten vndt Weÿßen herrn Johann Jacob Heinrichs, gewesenen Schiffmanns Und E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers hinderlaßene fraw wittib, nunmehr beede seel. so Sambstags den 22.ten 8.bris Jüngsthinn Göttlichem willen nach Zeittlichen todts v.blichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten herrn M. Johann Theobaldt Heinrichs, d.. Gemeind zu Wangen Wohlverordneten vndt getrewen Pfarrherrens vndt Seelsorgers, ferners der Ehren vndt viel tugendsamen Frawen Catharinæ Heinrichin, deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Johann Carl Ringlers, deß Jüngern handelßmanns vndt Burgers alhie hfren, mit beÿstandt deßelben, Mehr der Ehren vndt viel tugendsamen frawen Mariæ Heinrichin deß auch Ehren vest, fürgeacht vndt wohlgebohren H. Jonæ Stöhren, ebenmäßig handelßmanns vndt Burgers alhie ehelich geliebter hfren gleicher gestaldt mit beÿstandt deßelben vnd dann deß Ehenvesten fürgeachten vndt Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Schawmanns E Ehr. Stattgerichts Procuratoris vndt Burgers alhie als Johann Jacob Heinrichs geschwornenn Vogts, aller 4. geschwüsterdt, undt der ietz abgeleibten frn mit obehren ernandten Ihren geliebten herren vnd haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen in beÿsein Bernhard Schawmanns, Glaßers Burgers alhie d. ietz v.storbenen frn seel. geweßenen vogts, auff Montag den 31.ten 8.bris A° 1664.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg ane dem Staden, vnd.halb d. Gastherberg Zum Schiff gelegener behaußung, so auch in dießen verl.
Auff der obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dießer Cammer, Inn der Cammer C, Inn Stub Cammer, Vor der Wohnstuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Im Sommerhauß, Im Haußöhren, Im Keller
Inn einer Inn Crautenaw gegen der Schulen gelegenen Behaußung so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie volget Inn dem hauß inn der Wilhelmer gaßen
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern, holtz plätzen vndt ligenden Güethern. Erstlichen eine Behaußung sampt j. hinderhauß vndt Höfflin, mit allen deren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am Staden, zwischen dem Guldenen thurn vndt d. herberg Zum Schwerdt gelegen, 1. s. neben ([biffé] Veltin Jägern fr.) Annæ Margarethæ Jägerin weÿl. Andres Bößen geweßenen Schiffmanns v. Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittwen, 2. s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt hind. vff weÿl. H. Johann Baptistæ Weÿtzen, Capitains vndt Burgers alhie seel. Erben stoßendt, So freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen vmb 500 lb. Darüber v.hand. j. t. Kauffbr. mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. anhangend. Insigel datirt den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. lat. Perg. b. gleichfalls in deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Callend. Junÿ 1549. So dann j. Extr. auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben Vom 28.t Jan. A° 1631. vber 400. fl. st. w. vff solcher behaußung gestandene beschwerdt besagend, alles mitt alttem N° 6 signirt vndt darbeÿ gelaßen, Ferner Stand 2. abgelößte Perg. brieff über capitalia so vff dießer behaußung gestand. mit Nis. 30. 14 et 18. sign.
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw gegen Wilhelmer Closter über (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw in der Wilhelmergaß (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw in d.Wilhelmergaßen (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw im wolffsgäßlin (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw im wolffsgäßel (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw gegen dem Nonnengäßel hinüber (…)
Item zwen holtzplätz in Crauthenaw Jenseith St. Stephans brucken beÿ dem Wolff (…)
Sa. haußraths 385, Sa. Weins vndt vaß 81, Sa. versteldten vieh anschlags 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 198, Sa. Guldinen Ring 77, Sa. Bahrschafft 2594, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1335, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane häußern 2035, Sa. Schulden 91, Summa summarum 6816 lb – Schulden 33, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 6783 lb
Ferners Zuwißen, demnach Ich Maria Jägerin weÿl. Johann Jacob Heinrichs geweßenen Schiffmannn Vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers seel. hinderpliebene Wittib, in meinem den 19. .ten Septembris jüngsthin dießes Zu endt lauffenden 1663.ten Jahrs Vor Jeremia Ursino, dem Notario vnd damahligen Zeügen auffgerichtetem Codicill mir außtrucklichen vorbehaltten (…) Beschehen den 24.t Christmonaths A° 1663. [unterzeichnet] marie jegerin
Theil Register. H. M. Johann Theobalden mitt dem buchstaben N. durch daß Looß dauon zugefallen worden, Item eine Behaußung sampt einer Nebens: vndt hindern Behaußung vndt Höfflin, auch einem gemeinen Bronnen, mit allen anderen gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am Staden, zwischen dem Guldinen Thurn vndt der Herberg Zum Schwerdt gelegen, Inmaßen solche im Inventario fol. 67. weithläuffiger beschrieben, so freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen für vndt vmb 500 lb. Die darüber besagende brieffliche documenta seindt mit N.is 6.. 30. 14 et 18. signirt, vndt im Inventario fol. 67. registrirt, so Ehrenernanter H. M. Johann Theobald Zu seinen hand. empfangen.

Jean Georges Grad, comme étant aux droits d’Anne Biber veuve de Valentin Jæger d’après une cession passée en 1664, s’accorde avec les héritiers de ladite Anne Biber, en l’occurrence les enfants Heinrich
1665 (18. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 254-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Georg Grad V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocatus v. Procurator alß Weÿl. Annæ Biberin, nunmehr auch weÿl. H Valentin Jägers alten groß. Rhats Verwanthens seel. geweßenen ehelich. haußfrawen seel. Erben, Vermög der am 22.ten febr. a° 1664 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius, alß Cläg. an einem,
so dann besagts H Jägers hinterlaßener Erben und Erbens Erben, benantlich. H M. Johann Theobald Henrich Pfarrer zu Wangen für sich selbst. und H Johann Carl Ringler E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Catharinæ Henrichin, Und zugleich sie beede, alß hannß Jacob Henrichs ihres resp: bruders und Schwagers, in Krafft eines sub dato Straßburg Dienst. den 10.ten Jan: Jüngsthien mit seiner underzogenen hand und beÿgestellten Pitschafft außgefertigten (…) Gewaltscheins, hiezu gevollmächtigte Befelchhaber und H Jonas Stör der handelßmann alß Ehevogt Mariæ Henrichin, Mehr Anna Maria, weÿl. Andres Bösen geweßenen Schiffmanns seel. hinderbliebene wittib mit assistentz Bernhard Schawmanns alß Glasers ihres Vogts, Weiters Johann Großniclaus alß Ehevogt Barbaræ Eckhsteinin so selbst præsens war, Ferners diebold Niclaus wohnhaft Zu Scharrachbergheim für sich selbst. Adam Schmid von Waßlenheim alß Ehevogt Annæ Margarethæ Niclaußin, hannß Stein von Brechling. alß Ehevogt Salomeen Niclaußin Und Gangolff Schäffer der Müller zu Hagmatt alß Ehevogt Marthæ Niclaußin, welche treÿ Schwestern auch selbst gegenwärtig waren, beclagte, am andern theil
Zeigten an und bekannten, daß Sie sich, über der Jenig. Strittigkeit so zwischen beÿden Parten, weg. einganß gemelter Annæ Biberin Verlaßenschafft und dero völlig Außweißung entstanden seÿe, dahien gütlich und redlich verglich. haben, daß die Jägerische Erben resp. Erbens Erben, dem Biberisch Cessionario, für all daß jenige (…) 800 Gulden

La maison revient au fils de Jean Jacques Heinrich, Jean Thiébaut Heinrici qui épouse en 1658 alors qu’il est pasteur à Wangen Marguerite Knoderer, fille du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune : contrat de mariage, célébration

Eheberedung – Zwüschen dem Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Johann Theobaldo Heinrici, diser Zeit Wohlbestellten Pfarrern Zu Wangen, weÿland des Ehrenvesten Fürsichtig undt weisen Herrn Johann Jacob Heinrichs, geweßenen Schiffmanns undt Eines Ehrsamen Kleinen Rahts beÿsitzers, Burgers Zue Straßburg nachgelaßenen ehelichen Sohne, alß dem Bräüttigam, ane einem, So dann der viel Ehren undt tugendreichen Jungfrauen Margarethæ Weÿland des Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Andreæ Knoderers geweßenen getreüen Lehrers am Wortt Gottes vndt Pfarrers der Kirchen Zum Jungen St. Peter allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen eheleiblichen dochter alß der Jungfrauw hochzeiterin andern theils (…) Geschehen in des Heÿligen Reichts Freÿen Statt Straßburg Dienstags ipsa Margarethæ den 13. Julÿ Anno 1658 [unterzeichnet] M. Johann Theobaldt Heinrich, Pfarrer Zu Wangen alß Hochzeiter, andres heinrich, Johann Carl Ringler der Jünger Als schwager – M. Johannes Huber Pfarrer Zu St. Wilhelm, Stieffvatter

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 37 n° 16)
1658. Dnicâ VII. et VIII Trinit. die 25. Julÿ u. I. Augusti Herr M. Johann Theobaldus Henrici Pfarrer zu Wangen H. Johann Jacob Heinrichs gewesenen Schiff V Handelßmanns auch E. E. kleinen raths geweßenen Beÿsitzers, alhie nachgel. Ehelich. Sohn, vndt Jgfr. Margaretha Wld. Herrn M. Johann Andreæ Knoderers, gewesenen pfarrers Zum Jung. S. Peter. vnd Mein Stieff tochter, Cop. f. Zinst. 3. Aug., W. (i 35)

Marguerite Knoderer meurt en 1666 en délaissant quatre enfants. Son mari diacre à Saint-Nicolas occupe un logement de fonction ruelle du Bouc. Les experts estiment la maison à 500 livres (deuxième de la description). La masse propre au veuf s’élève à 2096 livres, celle des héritiers à 254 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 029 livres, le passif à 153 livres

1666 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 38) n° 23
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Margaretha gebohrne Knodererin, deß Ehrwürdig vndt Wohlgelehrten herrn M. Johann Theobald Heinricÿ, Diaconus vndt Helffers der Pfarrkirchen Zu St Niclaus, Burgers alhie Zu Straßburg ehelich geliebte haußfraw nunmehr seel. Welche Montags den 28.ten Maÿ jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen Hinder Ihro verlaßen, Welche durch erst ehren ernandten Ihren hinderpliebenen Herrn Wittwern auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehrwürdig Vndt wohlgelehrten Herrn M. Johann Georg Ernsten, Diaconi vndt helffers der Pfarrkirchen Zum Alten St Petern vndt Burgers alhie, als Johann Jacobs, Mariæ Marthanæ, Johann Theobaldts vndt Johann Anndreæ, aller 4. geschwüsterdt vndt der ietzabgeleibten frn seel. mit obehren ernandtem ihrem ietz hinderpliebenen herrn wittwern ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato Hinderlaßener nechster Erben erbettenen vndt geschwornen Herrn Vogts – So beschehen Inn beÿein deß wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrten H M. Johann Huber Pfarrherrn Zu St Wilhelm Burgern Zu Straßburg d. ietz angeleibten fraw seel. H. Stieffvatters, auff Donnerstag den 25.ten Julÿ A° 1666.

Inn der H. Wittwers dienst behaußung alhie in d. Statt Straßburg am Boxgäßel, ist befunden word. wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn deß H. Wittwers Studirstuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der Mittlern od. Wohnstuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der Cammer C
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern vndt holtz plätzen, so deß wittwers unverändert. Erstlichen ein vord. vndt hind. hauß, sampt einem höfflein dar zwischen, mit allen anderen Ihren überigen, Zugehörden. weith., Rechten vndt gerechtigkeiten, von altters hero Zum Guldinen Schwahnen genandt, alhie in d. Statt Straßburg am Staden, nidwendig d. Newen brucken gelegen, j. s. neben einer behaußung so die altt Gastherberg Zum Schiff, vndt Frn. Mariæ vndt H. Joh: Jacob Heinrich, deß H. Wittwers Schwester vndt Brudern gehörig, 2. s neben Philippß Andreßen dem Schiffknecht, stost Hinden auch vff obbemeltte Behaußung Zum Schiff, vornen vffs Allmendt vndt den gießen stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 750. lb. Darüber j. Perg. Kauffbr. mit d. St. straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen datum den 12.ten Augusti A° 1611. weißet, wie dieße Behaußung ane deß H. wittwers herrn Großvatter seel. Käufflich kommen, mit altem Lit. A. signirt, vndt hiebeÿ gelaßen
It. ein vord. vndt hind. hauß vndt hoff, mit allen derselben gebewen, begriffenn weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßburg am vnd. Staden, Zwischen dem Guldinen Thurn vndt d. Herberg Zum Schwerdt gelegen, j. s. neben frau Margarethæ Jägerin weÿl. H. (-) Bößen geweßenen Schiffmanns v. Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittwen, 2. s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt, stoßt hinden ietz vff weÿl. H. Johann Küeffern, Medicinæ Doctorem, auch freÿ ledig vndt eig. angeschlagen vmb 500 lb. Darüber v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. anhangend. Insigel, dat. den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. lat. Perg. br. gleichfalls mit deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Calend. Junÿ 1549. So dann j. Extr. auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben Vom 28.t Jan. A° 1632. über 400. fl. wehrung besagendt, so vff dieß. behaußung gestand. alles mitt alttem N° 6 signirt vndt darbeÿ gelaßen, Ferner 2. abgelößte Perg. br. auch über Capitalia so vff dieß. behaußung gestand. besagendt, mit alten Nis. 30. 14 et 18. sign.v. ebenmäßig darbeÿ gelaßen
Item ¼.ter theil vor vngetheilt ane Zweÿ Holtzplätz gelegen in Crauthenaw Jenseith St. Stephans brucken beÿ dem Wolff (…)
Des H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren vaß 12, Sa. Bibliothec 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldiner Ring 24, Sa. Eigenthumb vnd Beßerung ane Häußern vndt Holtzplätzen 1287, Bericht ane statt d. Ergäntzung, Summa summarum 2096 lb
Der Erben unverändert Guts betreffend, Sa. Haußraths 59, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Guldiner Ring 16, Sa. der Ergäntzung 153, Summa summarum 254 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft anlangend, Sa. haußraths 96, Sa. Früchten 55, Sa. Weins vndt Leerer Vaß 130, Sa. Bibliothec 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 43, Sa. Guldinen Ring 2, Guldinen Ring 2, Sa. Baheschafft 203, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 483, Sa. Schulden 53, Summa summarum 1029 lb – Schulden 153, Nach deren Abzug 925 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3272 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, So Fraw Martha gebohrne Schipperin ietzmahmen deß Ehrwürdigen vndt wohlgebohrnen H. M. Johann Huebers gewesenen Pfarrherrens Zu St. Wilhelm Burgers alhie ehelich geliebte haußfrau, d. ietz abgeleibten frau Fr. Mutter, die Zeit Ihres lebens noch wÿdembs weÿß Zugenießen hatt – Wie in dem über weÿl. deß Ehrwürdig vnd wohlgelehrten H. M. Andreæ Knoderers geweßenen Pfarrherrs Zum Jungen S Peter Burgers Zu Straßburg fr. verlaßenschafft
Eheberedung (…) Geschehen in des Heÿligen Reichts Freÿen Statt Straßburg Dienstags ipsa Margarethæ den 13. Julÿ Anno 1658

Jean Thiébaut Heinrici se remarie avec Anne Ursule Lichteisen, fille du directeur de la halle
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 277 n° 11)
1667. Domin. Pentecost. den 26. Maÿ vnd 2.Jun: Dn M. Johann Theobaldus Henrici, Diaconus bey diser Kirch vnd Jungfr. Anna Ursula, H. Samson Liecht eÿsen, Kaufhauß verwalters vnd Burg. alhie eheliche Tochter, ad D. Nicol. 6 Jun. post preces Hebdomad: (i 295)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 89-v, VII) 1667. Festum Pentecost. Zum 2 mahl Hr M. Johann Theobaldus Henrici, Diaconus bey der Kirche zu St. Niclauß, Jfr. Anna Ursula, Hr Samson Liechteiß, Kaufhauß Verwalters u. Burgers alhie ehel: T. Donnerstags den 6.ten Junÿ St. Niclauß (i 92)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Jean Thiébaut Heinrici au poste de diacre à Saint-Nicolas en 1666 et de pasteur à Saint-Thomas en 1669.
1666 Conseillers et XXI (1 R 149)
Johann Theobald Heinrici wird helffer Zu St Niclaus. 44.
(f° 44) Mittwochs den 7.ten Martÿ – die Herren Depp. Zu den Wahl Eines Newen Diaconi Zu St Niclaus Laßen per Hn Rägelin referiren, daß gestern die wahl vorgenommen vnd die meiste stimmen vff herrn Johann Theobaldt Heinrici Pfarrern zu St Wangen gefallen. Erk Confirmirt.

Notice dans le répertoire de Bopp
2061. Johann Theobald Heinrici, Mag.
° Straßburg 28.6.1630, S. v. Johann Jakob Heinrich, Schiffmann († 26.7.1657) u. Maria Jäger († 22.9.1664), x I. 3.8.1658 Margaretha Knoderer, Pfarrerstochter (2816), † 28.5.1666 (Leichenpredigt auf der Univ.-Bibl. in Heidelberg), x II. 6.6.1667 Anna Ursula Lichteisen, Kaufhausverwalterstochter, ° Jan. 1645. † 14.7.1704
stud. in Straßburg vom 27.3.1649 bis 1654, Mag. 4.4.1651, Ord. 1658.
1654-1658 Pf. in Mundolsheim und Niederhausbergen, 1658-1666 Pf. in Wangen, 1666-1669 Diak. in Straßburg an St. Nikolaus II, 1669 bis 1701 Pf. in Straßburg an St. Thomas I – † 4.9.1704 (Biogr. Prog. fun. 110)

1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
H. M. Johann Theobald Heinrici Würdt Pfarrer Zu St Thoman. 126.
(p. 126) Mittwochs d. 24. Martÿ – Die Herren Deputirten So Zu der Wahl deß Pfarrers Zu St. Thoman erinnert Gewesen, laßen p. herrn S Graßeck referirern, Wie durch dieselbe die majora auff H. M. Joh: Theobald Heinrici helffern Zu St. Niclaus Gefallen, stellen die Confirmation zu MHh. Erk. Confirmirt.

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, le batelier Jean Ulrich

1668 (7.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 20) n° 11
Inventarium undt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab vnndt Nahrung, So Weÿl. hannß Ulrich Schiffmann Geweßener Kübler V. burger alhie seel.
Ei Einer am Staden Nahe beÿ dem Katzensteg gelegen v. H. M. Johann Dieboldt Heinricÿ wohlbestellten Diaconi Zu St. Nicolai alhie Eigenthümlich zuständig. Behauß. Ist befund. word. wie volgt.

Jean Thiébaut Heinrici meurt en 1704 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Thomas, sise place Saint-Thomas. La masse propre à la veuve est de 1 381 livres, la masse propre aux héritiers de 3 819 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 829 livres, le passif à 3 450 livres
1704 (23. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 67 et 68) n° 606
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿlandt der Hoch Ehrwürdig hochgelehrt und hochachtbahr Herr M. Johann Theobald Heinrici, gewesener treueifferiger und hochverdienter Pfarrherr beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Thoman auch Canonicus Senior beÿ E. Hoch: und Wohl Ehrwürdig. Capitul daselbsten, und die Viel Ehren: und Tugendbegabte Frau Anna Ursula Heinricÿn, gebohrne Liechteißin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seelige bald nach einander, und zwar vorehren ermeldte Fraw Pfarrerin Zu erst, nemblichen den 14.ten Julÿ won wohl ehren berührter Herr Pfarrherr aber zu letzt, den 4. Septembris dießes noch lauffenden Jahrs dießes eitliche gesegnet hinder sich verlaßen (…) durch die allhier anwesende herren, Fraw und Jungfraw Erbin, nicht weniger Julianam Ursulam Bueßin auß der Ober Marggraffschafft undt Mariam Salome Beÿlemin von hier gebürtig, beede obwohl ehrengedachter Eheleuthe seeligen gewesenen dienst Mägde (…) So beschehen in Straßburg den 15. Septembris A° 1704.
Der verstorbene Herr Pfarrer seel: hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. 1° S: T: Fraw Mariam Martham Ritterin gebohrne Heinriciin, S: T: Herrn Lucæ Sebastian Ritters treweÿfferigen und hochmeritirten Pfarrherrn beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St: Niclaus auch E. hoch und wohl Ehrwürd. Capiuli Zu St. Thoman Canonici und burgers alhier Fraw Eheliebstin, welche in deme vorwohl Ehren erwehnter Ihr Eheherr Zu gestandener ohnpäßlichkeit halber hiebeÿ dißmahlen nicht erscheinen können, mit deßelben consens allein Zugegen war in Einen Vierten Stammtheil. 2.S. T. Herrn Johann Andream Heinrici burgern und Gastgebern Zu d. dreÿ Königen in Bischweiler allein in Legitimam des zweiten Stammtheils, So dann In das übrige solchen Zweiten Stammtheils Johann Philipp und Johann Daniel Heinrici, Erst Erhengedachten Hern Johann Andreä Heinrici S T: Frawen Anna Maria Henriciin gebohrner Michaelin deßelben Frawen Eheliebstin ehelich erzeugte beede Söhn. In welcher sambtlichen frembd. Erben nahmen S: T: herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. Großen raths alhier Zu Straßb. alter auch E: E: Kleinen raths ane Statt eines Constofflers jetzmahlig. wohlverdienter assessor von Ehren gedachtem Kleinen rath Crafft eines auß Ehrenberührts Kleinen raths protocollo gefertigtem extractus vom 20. 7.bris 1704. hierzu disem geschäfft in specie deputirter herr nicht wenig. S. T. Herrn Johann Jacob Henrici vornehmen handelßmann und burg. alhier alß von Ihme H. Heinrici bereits vor der Deputation des im Nahmen E. E. Kleinen raths anwesend. Herrn wie übrig. Herren bezeugten angesprochener und mündlich constituirter Mandatarius, So dann S. T. Herrn Johann Carl Ringler biersieder Zum guldnen Ring und burg. allhier dero erbettenen und geschwornene Herr Curator hiebeÿ erschienen vorstehende beede des abgeleibten Herrn Pfarrers seel. mit weÿl. S T: Frawen Margaretha Henriciin gebohrner Knodererin seiner ersteren Frawen Eheliebstin seel. ehelich erziete Frau dochter und herrn Sohn und Enckel
3. S: T: Herrn M: Johann Daniel Heinrici S: S: Theologiæ studiosum in i. 4.ten Stammtheil und 4. S: T: Jungfr. Annam Ursulam Heinriciin Ebenmäßig in 1. 4.ten Stammtheil, diese beede deß in Gott ruhend. Herrn Pfarrer seel. mit weÿl. S: T: Frawen Anna Ursula Heinriciin gebohrner Liechteisin, derselben letztern Frau Eheliebstin auch seel. ehelich erzieltem Herrn Sohn und Jgfr. dochter, welche mit beÿstand Herrn M. Joh: Philipp Bartenstein beÿ alhießiger Löbl. universität hochverordneten Logices et Metaphysices Professoris Publici auch mehr wohl löbl. gedachten Collegiat Stifft Zu St: Thomæ Canonici und burgers alhier Ihres geschwornen herrn Curatoris, Persönlich dem geschäfft abwarteten, Und also alle des Herrn Pfarrers sel. in Zwoen Ehen erzeugte herren Söhn, Fraw und Jfr. Tochter aucj Enckel
Die abgeleibte Fraw Pffarrerin hat zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen, 1. hievor Ehren ermelten herrn M. Johann Daniel Heinrici und 2. vorher Ehrenberührte Jgfr. Annam Ursulam Heinriciin, Ihre mit dem herrn Pfarrern seel. in deßem letzterer Ehe erzeugten herrn Sohn und Jgfr. dochter
Copia Heuraths Verschreibung
Copia des Abgeleibten Herrn Pfarrers seeligen auffgerichtetes Testament: Solennis in scriptis

In einer in der Statt Straßburg ane St. Thomans Plan gelegenen Von dem Herrn Pfarrern seel. ingehabten Pfarr behaußung ist befunden word. wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer An, In des Herrn Studier Stuben, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Eckstuben, In dieser Stub Cammer, In der obern Kuchen, Vor diesen Gemachen, In der Wohnstub, Im Hauß Öhren, In der Kuchen, Im bad stübel, In des H. M. Studier Stub, In der Bibliothec Cammer, In der H. Pfarrers seel. Stud: Stub,In hind.sten Cammer, Vor diesen Gemachen, Im hoff, Im Gartenhauß, Im bitten Keller, In der Herrn Drs. Hauß Ane Tafflen und Gemählden
(f° 38) Eigenthumb Ane Häußern (H.) Erstlich Zweÿ häuser in St: Barbaræ Gaß (…)
(F.) It. i. behaußung in dem Leÿmen gäßlein (…)
(f° 40) Ergäntzung des Herrn Pfarrers seel. Erben unveränderten Guths. Nach außweiß Inventarÿüber des herrn Pfarrers seeligen in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿland herrn Johann Christoph Weeber Notarium nun seelig in A° 1667. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium gehörig. des Herrn Pfarrers seelig hind.laßener Erben ohnverändert eigenthümlich guth. Sa. Bibliothec 20, Sa. wein und lährer vaß 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 337, Sa. Goldener Müntz 27, Sa. baarschafft 254, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 312, Sa. Eigenthums ane häußen 147, Sa. Ergäntzung (4229, Abzuziehen 1659, Verbleibt) 2670, Summa summarum 3819 lb
Der Frawen Pfarrerinn seelig. Erben ohnverändert Guth, Sa. Lährer vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 96, Sa. Guldener Ring und geschmeids 71, Sa. baarschafft 200, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 101, Sa. Eigenthumns ane einer behaußung 125, Sa. Ergäntzung (865, abzuziehen 85, verbleibt) 779, Summa summarum 1381 lb
das Gemein, verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 925, Sa. Bibliothec 80, Sa. Gartengewächs 49, Sa. Frücht. 448, Sa. wein und Lährer vaß 108, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 331, Sa. goldener Ring und Geschmeids 109, Sa. baarschafft 3188, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 507, Sa. Schulden 79, Summa summarum 5829 lb – Sa. Schulden 3450, Nach solchem abzug 2378 lb
Stall Summa 6166 lb
Copia Testamenti Solemnis inscriptis
(Eigenhändigen Letzten willen Verodenung) [29 Not 67 et 68) Copie du testament]

Jean Thiébaut Heinrici vend la maison comprenant un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un puits commun à Anne Marguerite, veuve du batelier André Bœs

1671 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 656
(Prot. fol. 32.) Erschienen der Ehrwürdig- Hochgelehrte Herr M. Johann Theobald Henrici Pfarrer zu St. Thoman
in gegensein frawen Annæ Margarethæ, weÿl. Andreß Bösen geweßenen Schiffmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand Bernhard Schaumanns deß Glasers ihres Curatoris
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders, höfflin, Gemeinschafft des bronnens mit allend eren Gebäuen: begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stadens Zwischen dem so genanten Guldinen Thurn und der Herberg Zum Schwerd gelegen – umb 500 Pfund pfenning

Fils d’un fondeur de pichets devenu scieur de planches, le garçon batelier André Bœs épouse en 1624 Madeleine Anschelmann, fille de charretier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114, n° 25)
1624. Dnicis ijsdem [1 et 2 p. trinitat. 30 Maÿ et 6 Junÿ] Andres Böß, ein Schiffknecht, Hans Bösen des Kanten gießers p. m. sohn (NB Es hatt gleich wol dieser Canten gießes d. handtwerck nicht getrieben, sondern ist ein Dühlen Schneider worden) J. Magdalena, Martin Anschelman des Holtztregers vndt Burgers alhie Tochter. Dieses par gfirmati 21. Junÿ (i 328)

Madeleine, femme d’André Bœs demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’intercéder en faveur de son mari fait prisonnier
1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
Andres Bösen haußfr. 39.
(f° 39) Mittwoch den 15. Martÿ. – Magdalena, Andres Bösen haußfr. pd. p. Kn. ein demuthige Supplication, um obrigkeitlich bevelch den Thoman Reittern, daß er ihren mann ledig mache, weilen er in seinem dienst gefang. word. Erk. ist für E: E: Rhat gewiesen

André Bœs se remarie avec Anne Marguerite Jæger, veuve de Léonard Fischer qu’elle avait épousé en 1637 et fille de Thiébaut Jæger (voir plus haut)
Mariage, cathédrale (luth. p. 432)
1640. Domin: Sexages. Andreaß Böß, der Schiffmann Vndt Burger allhie, Vndt Anna Margareth Lienhart Fischers deß geweßenen Schiffmanns nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Mont. den 17. febr. (i 221)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 146) 1640. dominica Sexagesima. Andres Böß der Schiffmann vndt burger Alhie, vndt Anna Margaretha weÿland Leonhardt Fischers deß Schiffmanns vnd auch burgers Alhie nachgelaßene Wittib (i 318)

Mariage, cathédrale (luth. p. 404)
1637. Dominica XXIII. Trin. 12. 9.bris. Leonhard Fischer der Schiffknecht Leonhardt Fischer des Steürmanns sohn, Vndt J. Anna Margareta Theobaldt Jägers des Schiff Zimmer Mans n. tochter eingesegnet. Mont. 20. 9.bris (i 207)

La maison revient à leur fils Léonard Bœs qui épouse en 1673 Marguerite, fille du boucher Charles Klein : contrat de mariage, célébration

1673 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 68-v
(Eheberedung) Leonhard Böß der ledige Schiffmann burger zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand H. Sebastian Goltbachs deß wachtmaÿsters seines noch ohnentledigten Vogts und Bernhard Schaumanns deß Glasers sein deß hochzeiters Mutter Curatoris an einem,
So dann Jungfr. Margaretha hannß Carl Kleinen deß Metzgers und burgers alhier eheliche dochter, alß Hochzeiterin, mit assistentz erstgedachts ihres Vatters, und herren Hannß Georg Heckhlers Werckhmaÿsters beÿ der Fabric deß Münsters am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 290 n° 6)
1673. Ead: Dom: [40.s invocavit et Reminisc:] Leonhardus Böß der Ledige Schiff: weÿl. Andr. Böß des Schiffknechts u. burgers alhie hind.laßene ehelicher Sohn, und Jungfr. Margareth Johannis Caroli Klein deß Metzgers vnd burgers alhie eheliche tochter. C. ad B. Nic. 27. Febr. (i 309)

Inventaire des effets que le marchand savoyard François Rochet a laissés à Strasbourg dans la maison de Léonard Bœs
1703, 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Effects de François Rochet Vendeur d’Images Sauoyard habitant de a Strasbourg
en exécution des Ordres du Roy et de Monseigneur l’Intendant Je soubsigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg
Trouué Dans une maison Scize au Quay des Pecheurs appartenante a Leonhard Boes Maître Battelier

L’inventaire après décès de Marguerite Klein femme de Léonard Bœs est dressé en 1709. La minute n’en est pas conservée

1709, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Fr: Margaretha geb. Kleinin auch weÿl. H. Leonhard Bößen gew: Schiffmanns alh: hinterbl. Wb: Verl. sambt deren Abtheilung

La maison revient à leur fille Anne Catherine qui épouse en 1707 le batelier Daniel Ulrich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung -Zwischen dem Ehrenhafften Herrn Daniel Ulrich dem Ledigen Schiffmann, Weÿland Herrn hanß Jacob Ulrichs auch geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Sohn, mit beÿstand herrn Bernhard Ulrichs, Schiffmanns und E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzer als hochzeitern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Anna Catharina Weÿland herrn Johann Leonhard Bösens auch geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener dochter, mit assistentz herrn Johann Jacob Schuhrers Sattlers und Herrn Geörg Kuhnen weißbeckens ihres respective geschwornen Vogts und Schwagers, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 17. Monatstag Maji anno 1707. Weilen nun der zu dießem heuraths actui requirirte Notarius nahmentlcih herr Andreas Schmidt mein seeliger Vatter zwar deroselben beÿgewohnt auch solche expediren laßen aber noch vor deren subscription die Schuld der Natur bezahlt und hierauf mit Endts benanten alle deßelben protocolla und andere Notariat Geschäfft von meinen Gnädigen herren den Räth und XXI. beÿ dießer Statt committirt und anvertraut worden (…) Straßburg den 8.ten Martÿ 1708. Friderich Schmidt, Not . publ. jur.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 131, n° 27)
1707. Mitwoch d 20. Julÿ seind nach 2.malig ordentlicher p.clamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Daniel Ulrich der ledige schiffer und burger, weil. hanns Jacob Ulrichs gewesenen Schiffmanns und burgers, auch Anna Maria Heckerin seiner ehel. haußfr: Ehl: Sohn & und Jgfr. Anna Catharina Weÿl. Hn hanns Lienhart Bößen gewesenen schiffmanns und burgers, und frauen Margarethen gebohrner Kleinin nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Daniel Ulrich alß hoch Zeiter, Anna Catharina Bösin als hochzeiterin, Hans Jacob Schurer als der Junckfer hoch Zeitterin Vogt (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 118 livres, ceux de la femme à 442 livres.
1708 (1.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20) n° 12
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Daniel Ulrichs, Schiffmanns vnd burgers alhier, vnd der tugendsamen Frawen Annæ Catharinæ Ulrichin gebohrner Bößin, beeder Eheleüthe einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1708. – krafft dero Ehepacten alß ein unverändert Guth in den Ehestand Zusammen gebracht (…) So beschehen in Straßburg den 1. Martÿ 17708.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener, Frauen Margarethæ Bösin gebohrner Kleinin der Frawen Mutter Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebracht Nahrung betreffend, Sa. Kleÿd. vnd Weißen Gezeügs 49, Sa. des Silbers 19, Sa. der Bahrschafft 50, Summa summarum 118 lb
Der Ehefrawen Zugebrachte Unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 20, Sa. Guldinen Ring 38, Sa. der Baarschafft 225, Summa summarum 442 lb

Daniel Ulrich et Anne Catherine Bœs font leur testament dans leur maison
1719 (19. 9.br), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6)
Disposition per formam Codicilli reciproci – persönlich kommen und erschienen Herr Daniel Ulrich, Schiffmann vndt die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Catharina gebohrne Bößin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, beede Von Verleÿhung Göttlicher Gnaden gesundt gehend und stehenden leibs
Welches alles Zugangen Vndt beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Statt Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen undt beeden Codicillirenden Eheleuthen eÿgenthümblich Zuständigen behaußung dero Obern Stuben mit den fenstern auff ged. Stadten außsehendt auff Sonntag den 19. Novembris Anno 1719. [unterzeichnet] daniel Vlrich, Anna Catharina Vlrichin

Anne Catherine Bœs meurt en 1748 en délaissant un fils et une fille. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres, celle des héritiers à 3 397 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 278 livres, le passif à 1 680 livres

1749 (8.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 370) n° 319
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Annä Catharinä Ulrichin, gebohrner Bößin, des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Daniel Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelichen haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749 – (…) als dieselbe Dienstags den 26. Novembris des Zurückgelegten 1748.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Januarÿ Anno 1749.
Die Abgeleibte Frau seelige Hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Johann Jacob Ulrich, den jüngern Daniels Sohn Schiffmann und beÿsitzern allhier, welcher in selbst eigener Persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 2.do Frau Susannam Dorotheam Rödererin gebohrne Ulrichin, herrn Johann Jacob Röderers des Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Ehegattin welche mit beÿhilff gedachten Ihren Ehevogt in persohn beÿ dem geschäfft erschienen, Alßo beede der in Gott seelig entschlaffenen Frau mit Eingangs ernantem herrn Daniel Ulrich Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzieltem Hn Sohn und Frau tochter als deroselben ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßige Erben

Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder hinder und Nebens Gebäu, Zweÿen höffen, hoffstätten, Gemeinschafft des Bronnens mit allen übrigen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Schiffleutstaden ohnweit dem Guldenen Thurn einseith neben H. Johann Jacob Eckert dem ältern Schiffmann und E: E: Großen Raths jetzigen beÿsitzern anderseit neben Weÿl. H. Johann Jacob Luxen des Schiffmanns Erben hinden auf den sogenanden baadischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung dedato 2.ten Januarÿ 1749. angeschlagen pro 1500. lb. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel corroborirt de dato 6.ten 8.bris A° 1671. mit altem N° 4 signirt. Dabeÿ ferner ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff Von dem Abt und Convent des Gotteshaußes Ebersheim Münster St: Benediti Ortens Straßburger bistumbs ertheilt mit der Abteÿ und Convents anhangenden Insiegeln verwahret datirt uff Joh. Bapt: den 24.ten Junÿ A° 1597. mit altem N° 2 et 19. notirt.
(E.) It. eine behaußung, hoffstatt und höfflein ane der Vorstatt Krautenau, in dem höllfegergäßlein (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangene ohnverändertn Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen de Anno 1708. durch Weÿland herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion nun seel. Auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Copia Codicilli
Vergleich Wegen dießer Verlaßenschafft
Des Herrn Wittibers Vermögen, Ergäntzung 70 lb – Schulden 74, In Vergleichung 4 lb
Dießemnach Wird auch der Erben Ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleydung und Weißen gezeugs 40, Sa. Goldener Ring 22, Sa. Eigenthums ane häußern 1650, Sa. Schulden 75, Summa summarum 3397 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Geschirrs Zur Schiffarth gehörig 27, Sa. Weins und Lährer Vaß 37, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. baarschafft 107, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1900, Summa summarum 2278 lb – Schulden 1680, Nach deren Abzug 598 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 4271 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 8.ten Martÿ 1708. Friderich Schmidt, Not . publ. jur.
Abschatzung Vom 2.ten Januarÿ 1749. Auff begehren Herrn Daniel Ulrichs deß Schiffmannn ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am untern Schiffleuth Staden einseit neben Johann Jacob Eckert, anderseit neben Johann Luxen beeden Schiffleuthen und hinten auff den badischen hoff stosend gelegen, Solche behaußung hat Vornen neben dem Eingang eine Stube, auff dem Ersten stock eine Stube Stub Kammer, Küchen, Haußöhren und Kämmerlein, auff dem Zweÿten stock dreÿ Kammeren, mit dielen unterschlagen, Worüber der tachstuhl, so mit hohl und breit Ziglen bedeckt, darunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich ein nebens und hinter gebäulein, mit halben tächern, und hohl und breit Ziegeln gedeckt, Worunter zwo Stuben, Küchen und Kammeren Ein Officiers Logement und Stallung, so dan in den Zween höffen einen gemeinschaftlichen bronnen und einen geträhmten Keller, Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornenen Werckmeistern nach Vorher geschehener besichtigung, mit Aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Dreÿ Taußend Gulden
Zweÿte begriff (…)
[unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

La maison revient à leur fils Jean Jacques Ulrich. Il est appelé dans de nombreux actes Jean Jacques Ulrich fils de Daniel le jeune (Johann Jacob Ulrich Daniels Sohn der Jung). Il épouse en 1733 Marie Madeleine Martin, fille de gourmet : contrat de mariage, célébration

1733 (3.6.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 3
(Eheberedung) herr Johann Jacob Ulrich der ledige Schiffmann herrn Johann Daniel Ulrichs auch Schiffmanns und burgers allhier mit frauen Anna Catharina gebohrner Bößin Ehelich erzeugter Sohn als der brautigam ane einem
So dann Jungfrauen Maria Magdalena, herrn Jacob Martins, des geschwornen Weinstichers mit Weÿl. frauen Agatha, gebohrner Böckelin ehelich erzeugter Tochter als Hochzeiterin am andern theil, beÿständlich erstgedachten Herrn Martin und H. Johann Jacob Brions des Küblers v. burgers allhier ihres geschwornen vogts [unterzeichnet] Johann Jacob Ulrich Als Hochzeitter, Maria Magdalena Martinin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 41-v)
ao. 1733. den 22. Julÿ Seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nunmehr Dom VI et VII Trinitatis in der Kirchen zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ulrich Lediger Christmann und burger allhier H. Daniel Ulrich Schiffmanns und burgers allhier, und Fr. Anna Catharina Bößin ehl. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena H Jacob Martins Weinstichers und burgers alhier und Fr. Agathæ Böckelin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Ulrich Als Hochzeittzer, Maria Magdalena Martinin alß hoch Zeiterin (i 44)

Jean Jacques Ulrich devient tributaire à l’Ancre le 26 septembre 1731.
1740, Registres annuels de la Taille (VII 1233) f° 9-v
Encker. Hannß Jacob Ulrich, Daniels Sohn, Jun. ins. 26. 9.bre. 1731.
11 lb 5 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse à la Krutenau face à l’auberge à la Couronne. Ceux du mari s’élèvent à 399 livres, ceux de la femme à 685 livres.
1734 (15.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 465) n° 19
Inventarium über deß Ehrengeachten Johann Jacob Ulrich deß Schiffmanns und der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä, gebohrner Martinin, beeder Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1734. (…) sich vermög der, mit einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten haben. – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenseÿn deß Ehren: und vorgeachten Hn Johann Jacob Brions deß Küblers und burgers allhier, als der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, auff donnerstags den 15.ten Aprilis 1734.

In einer allhier zu Straßburg ane der Crautenau gegen der goldenen Crohn über gelegenen, der Ehefrauen H Vatter gehörigen behaußung hat sich befinden als folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es hat Eingangs gedachte Ehefrau zwar, beneben denen, diesem Inventario bereits inserirten rubrices, auch vermög einer, von herrn Philipp Jacob Marbach Not° Pub: et Pract: gefertigten Designation, de A° 1730. von Weÿl. Frauen Agatha Martinin, gebohrner Böckelin ihrer Mutter seel. verschiedenes anderes ererbt, wobeÿ jedoch zu wißen, daß der in solcher Designation enthaltene haußrath, Faß, Silber, Goldene Ringe, baarschafft und Göttelgeld bereits in diesem Inventario begriffen, was aber Eigenthum ane häußeren, Eigenthum ane einer bleich, Eigenthum ane Liegende güthern zu Mittelbergheim (…) enlangt, solche theils ihren beeden brüdern annoch gemein und ohnvertheilt
(f° 11-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 136, Sa. Silbers 36, Sa. Baarschafft 182, Summa summarum 355 lb – Dazu gerechnet deßen gehörige helffte ane der haussteuren 43 lb – So belaufft sich des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Vermögen 399 lb
Hierauff wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 297, Sa. Lähren Faß und brandenweins 30, Sa. Silbers 44, Sa. Goldener Ring 41, Sa. Baarschafft 228, Summa summarum 541 lb – Sarzu kommt deri gehörige helffte der haussteuren 43 lb – Solchemnach thut der Ehefrauen Völliges in den Ehestand gebrachte Nahrung, 685 lb – Beschluß summa 1084 lb

Jean Jacques Ulrich, assesseur au Grand Sénat, et sa femme Marie Madeleine Martin hypothèquent la maison quai des Bateliers et une autre rue Dauphine au profit de Charlotte Françoise de Buch, veuve du préteur Philippe Christophe d’Oberkirch

1772 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 202-v, Not. Laquiante, 20 Martÿ 1772
auf ansuchen der hochwohlgeborenen Fr. Charlotte Franzisca von Buch weÿl. des freÿhochwohlgeborenen H. Philipp Christoph von Oberkirch gewesten Stättmeister ehegemahlin, nachstehenden Obligations contract
ST. H. Johann Jacob Ulrich EE. kleinen Raths wohlverdienten beÿsitzer und Maria Magdalena geb. Martin, T. H. Johann Diebolt Ernwein, kieffer und weinhändler und Maria Margaretha Salome geb. Ulrich, in beÿsein H. Johann Jacob Ulrich gewesten landschreibers zu Korck und H. Andreas Ulrich des schiffmanns ihrer respective Söhn und Gebrüder
in gegensein Fr. Charlotte Franzisca von Buch weÿl. des freÿ hochwohlgeborenen H. Philipp Christoph von Oberkirch gewesten stättmeister ehegemahlin innahmen welcher stipulirt der hochwohl geborne H. Carl Siegfried von Oberkirch, Herr zu Oberkirch und anderen orten, Chevalier des königlichen ordre du mérite militaire dero H. sohn – Contract stub 4000 livres tournois
hypothecirt, in allhiesiger Stadt gelegenen zweÿ Häußer, davon die eine dem H. Ulrich zuständig am Schiffleuthstaden, einseit neben H. Georg Eckert, anderseit neben H. Hügel, hinten auff den hochfürstl. H. Cardinalen stallungen, vornen auf gedachten staden
die andere in der Dauphinsgaß, einseit neben dem würthshaus zum Bären genannt, anderseit ist ein Eck an der Dauphinegaß, hinten auff das würthshaus zum Bären

Jean Jacques Ulrich et sa femme Marie Madeleine Martin hypothèquent la maison quai des Bateliers et celle rue de la Poule au profit de Jérôme Fürstenberger de Bâle

1773 (26.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 151)
Obligation – Jean Jacob Ulrich ancien assesseur au Grand Sénat et Marie Madeleine Martini assitée du Sr André Ulrich battelier son fils et Jean Daniel Kuff courtier son cousin
au Sr Jerome Fürstenberger bourgeois de Basle – devoir 2000 livres tournois
hypothèque une maison, appartenances aux débiteurs en cette ville rue dite Hennengass appelée Eschauer hoff appartenances et dépendances
plus d’une autre maison a eux appartenante sur le quay des Batteliers qu’ils occupent présentement

Jean Jacques Ulrich et Marie Madeleine Martin font dresser un état de leur fortune pour satisfaire les créanciers de leur fils pour lesquel ils se sont portés caution pour plus de 5 000 livres strasbourgeoises. Les experts estiment la maison 5 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 6665 livres, le passif à 9 925 livres.

1782 (30. Xbr), Not. Schweighæuser (6 E 41, 559) n° 366
Inventarium über Herrn Exsenatoris Johann Jacob Ulrich des Schiff: Manns und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Martinin beÿder Ehe: Persohnen u: burgere allh: zu Straßburg dermahlige Vermögenschafft und was sie dargegen zu bezahlen schuldig sind, auffgerichtet Zu end des Jahrs 1782. – Welche Nahrungs: zustand in Betrachtung sie sich für ihrem abweßenden Sohn für ansehnliche Summen Verbürgt haben, wodurch sie in die Nothwendigkeit gesetzt worden sind beÿ E E. Kleinen Rath um das Beneficum Cessionis & resp. flebile Cessionis unterthänige Ansuchung zu thun, beiständlichen Herrn Lt. Joh: Philipp Graffenauer Procuratoris vicarii allhier inventirt (…) So beschehen in Einer allhie Zu Straßburg Ane dem Schiffleuth Staden gelegenen hienacher mit mehrerm beschriebenen behaußung, Auf Montag den 30. Decembris Anno 1782.

Der Ehefraun eigen und ungeändert Guth belangend. Es hat dieselbe beiständl. wie Eingangs gedacht angezeigt und declarirt daß die, Zu ersuchung ihrer Guths: Ergäntzung erforderliche Documenten größesten theils nicht beÿ handen seÿen sondern allererst mit Vielen Mühe und Unkösten nachgesucht und beÿgebracht werden müßten weilen sie sich aber beneben ihrem Ehemann für mehr als 10.000 fl. Zum favor ihres sich Von hier absentirten Sohns unverscheidenlich Verbürgt hat, auch Mit: und Zum theil Selbst Zahlerin derer Übrigen hypothecarischen Schulden seÿn, Zu deren Zahlung die Vorhandene activ-Mass nicht hinreichet, so würde es unnöthig seÿn dermahlen zu ersuchen Was Sie Zufolg ihres Ehe: Contracts Ane Morgengab und Ergäntzung forderen könnte, besonders da Sie den Entschluß gefaßt Alles dießes ihren und ihres Ehemanns Gemeinschaftlichen Herren Creditoren, um sich Aus der Gemeinen Maß nach eines jeeden Vor Rechten bezahlt zu machen eigenthümlichen abzutretten, um deß willen seÿe Auch ihr besonderes Ansuchen die gedachte Ersuchung Zu unterlaßen und das Vorhandene samtliche activ-Vermögen so wie auch die Passiva unter einer Mass Zu inventiren
Eigenthum ane einer behausung. Näml. Eine behausung, in Vorder: Nebens Mittler: und Hinnter: Gebäuen bestehend, Zween Höff, Hoffstätte und bronnen, mit All übrigen Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten Gelegen Allh: Zu Straßb: Am Schliffleuthstaden, 1.s. neben Georg Eckert dem Schiff Mann 2.s. neben herrn Obristen von Hügel, hinten auf den badischen hoff stoßendn so außer denen darauf Versicherten hernach passive inventirten Capitalien freÿ, Leedig, Eigen und Von hießiger löbl. Statt geschwornen Hh. Werck-Meisteren Zufolg ihres Zum Concept gelüfferten Abschatzung Scheins vom 7. Januarÿ 1783 æstimirt worden vor 5350 lb
– Abschatzung vom 7.t jenner 1783. Auff begeren Herr Rathherr Ulrich dem schiffmann ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am schiffleuth stadten gelegen Ein seÿts neben Georg Eckert dem schiffmann anderer seÿts neben herr obrist Hügel und Hinten auf dem Badischen Hoff gelegen solche behausung bestehet in forder nebens Mittler und Hinder gebau worinnen Etliche stuben fransoschte Camin und andere Zimer Kuchen Hauß Kammeren Holzhäußer und bauchküchen darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Zweÿ hoff und gemeinschaftlichen brunen. Von uns unterschriebene der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorheri geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Eilff Tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner Wmstr
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefraun eigen unveränderte Guth. Sa. Hausraths 340 lb, Sa. Schiff und Geschirr 554 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20 lb, Sa. Eigenthums einer Behausung 5750 lb, Summa summarum 6665 lb – Schulden 9925 lb, Passiv onus 3259 lb – Zweiffelhaffte schulden in gegenwärtige Mass Zu geltend 7479 lb
Frau Maria Magdalena Ulrichin geborne Martinin H. Exsenat. Joh: Jacob Ulrich des Schiffmanns und burgers allh. Zu Straßburg Ehefrau hat an solcher ihres Mariti Credit: Mass Zu fordern. Ane Ergäntzung, Zufolg Inventarii Illatorum durch weil. H. Notm. Mathias Koch A° 1734 aufgerichtet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent en novembre 1783 que Jean Jacques Ulrich résigne sa fonction d’échevin
1783, Conseillers et XXI (1 R 266)
H. Exsen. Joh: Jacob Ulrich resignirt sein schöffen amt. 215.
(p. 215) Montag den 24.ten Novembris 1783 – Wilhelm nomine Herrn Exsenatorem Johann Jacob Ulrich des hießig. burgers und schiffmanns produciret unterthäniges Memoriale und bitten ihme Verzeichnus seiner hiemit vorgelegten resignation des bisher getragenen Ehrenamts eines Schöffen Zu gestatten.
Nach hierauf angehörtem Voto des Hn General advocaten Mogg daß Implorant vermuthlich wichtige bewegungs gründ geben mag solches Zu begehren, also ihme damit zu willfahren wäre, Ist vermittelst angestellter Umfrag Erkannt, daß des Imploranten resignation gebettener maßen zu verzeichnen seÿe.

Inscriptions dans le registre de la Taille. Jean Jacques Ulrich, devenu tributaire le 26 novembre 1731, est échevin en 1780 puis simple tributaire à partir de 1784. Il habite au Quartier Saint-Nicolas dans l’état général de la population dressé en 1789.
1783, Registres annuels de la Taille (VII 1276) f° 7-v
Äncker, Die Herren Schöffen. Hr. Joh: Jacob Ullrich Exs. jur. 26. Nov. 1731.
1784, Registres annuels de la Taille (VII 1277) f° 7-v
Äncker, Die Herren Schöffen. Hr. Joh: Jacob Ullrich Exs. jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß
dt. 6. Mart : 22 lb 1 ß d
1785, Registres annuels de la Taille (VII 1278) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. Ex Scab. – 7 lb 7 ß
1786, Registres annuels de la Taille (VII 1279) f° 13-v
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß
1787, Registres annuels de la Taille (VII 1280) f° 13-v
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (4 d.)
1788, Registres annuels de la Taille (VII 1281) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (4 d., 4 d.)
1789, Registres annuels de la Taille (VII 1281) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (8 d., 4 d.)
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Bateliers
n° 146, X Quartier St Nicolas 47. Ulrich, Jean Jacques, Batelier et ancien assesseur au Senat

Marie Madeleine Martin meurt le 5 octobre 1791 à l’âge de 75 ans. Ses fils Jean André, batelier, et Jean Daniel, employé du district, signent l’acte.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 13 n° 24) Im Jahr 1791, Mittwoch den 5. Octobris mittags Zwischen eilff und Zwölf Uhr starb Frau Maria Magdalena Ulrichin gebohrne Martinin, Herrn Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und burgers allhier auch Pflegers der Kirche Zu St. Wilhelm gewesene Ehefrau, der entselte Leichnam wurde Freÿtag den 7. ejusdem nach mittah um dreÿ Uhr auf den Gottes-Acker St: Urbani mit einer Leichen Predigt Zur Erden bestattet, ihres alters 75 Jahre und acht monate. Zeugnis deßen haben hier unterschrieben Herr Johann Andreas Ulrich Schiffmann und burger allhier als Sohn, und Herr Johann Daniel Ulrich, bedienter* beÿ dem hiesigen district und burger allhier als Sohn (i 165)

Jean Jacques Ulrich meurt le 22 nivôse IV (12 janvier 1796) à l’âge de 86 ans au 11, rue de la Nuée Bleue. Les témoins sont son fils Jean Daniel et son gendre Philippe Jacques Carl
Décès, Strasbourg (n° 384) Cejourd’hui 22 Nivose de l’An IV de la République française Une et indivisible (…) La Copie du procès verbal de ce jour dressé par André Ulrich, Commissaire de police du second Arrondissement de cette Municipalité qui constate que Jean Daniel Ulrich âgé de 48 ans, Négociant et Philippe Jacques Carl, agé de 40 ans, sellier, tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier fils, le second Gendre du Défunt sont comparu devant ledit Commissaire et lui ont déclaré que Jean Jacques Ulrich, agé de 86 ans, né en cette commune, Bâtelier, veuf de Marie Madeleine Martin est mort cejourd’hui à six heures du Matin en sa demeure située rue de la Nuée Bleue N° 11 (i 101)

La maison est exposée aux enchères judiciaires. Le batelier Mathias Caspar s’en porte acquéreur moyennant 4 455 livres

1783 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 456-v
Ganthkauffbrieff vom 23 Octobris 1783 – ist in H. exsenatori Johann Jacob Ulrich dem schiffmann zuständig und in deßen falliment ane der ganth ersteigerte behausung in vorder, nebens, mittler und hinter gebäude bestendend samt zubehör am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff
Mathias Caspar dem schiffmann als letzt und meistbietenden um 8910 gulden (adjudicirt worden)

Mathias Caspar et sa femme Marguerite Kling hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1783 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 456-v
Mathias Caspar der schiffmann und Magdalena geb. Klingin unter assistentz Heinrich Antoni Böhm des Employé in der im schlitt magazin und Jean Pierre Lagrange des Einspännigers
in gegensein H. Jacob Christoph Zolickoffer des handelsmanns, zur bezahlung des steigschillings hernach beschriebener behausung und ane der ganth unter gestrigen tag laut scheins behändigten geld, 2000 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung bestehend in vorder, nebens, mittler und hinter gebäude nebst übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff – als ein in H. Exsenatoris Johann Jacob Ulrich des schiffmanns falliments maß den 23. Octobris jüngsthin auff der ganth ersteigtes hauß

Fils de pêcheur, François Mathias Caspar épouse en 1768 Marguerite Kling, originaire de Marlenheim
1768 (24. 7.br), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 467
Eheberedung – erschienen der Ehren: und Vorachtbahre Frantz Matthiß Caspar, der Ledige Schiffer, Weÿland des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Caspar des geweßenen Fischers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Ehren: und tugendsamem Frauen Margaretha gebohrner Sargerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugter Sohn, als bräutigamb ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsahme Jungfrau Maria Magdalena Klingin weÿland des Ehrengeachten Joseph Kling geweßenen burgers in Marlenheim mit auch Weÿland der Tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Reichardin, beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 24. Septembris Anno 1768 [unterzeichnet] +, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 243)
Hodie 11 octobris Anni 1768 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Mathias Caspar argentinensis nauta professione Sua, filius legitimus Joanni Caspar vivis olim et nautæ hujatis et Margarithæ Sarger conjugum defunctorum parochianus noster et Margarithæ Sarger conjugum defunctorum parochianus noster et Maria Magdalena Kling ex Marlem hujus Diœcesis oriunda, filia legitima Josephi Kling civs dicti loci et Annæ Mariæ Richertin conjugum defunctorum â septem Annis in hac parochia commorans (signé) + (signum sponsi) + (signum sponsæ) i 124

Le banquier Jean Frédéric Eschenauer devient propriétaire de 12 800 livres tournois (soit 3 200 livres strasbourgeoises) garanties sur la maison de Mathias Caspar, provenant de deux obligations passées par Jean Jacques Ulrich, greffier du bailliage de Kilstett ainsi que le batelier Jean Jacques Ulrich et Marie Madeleine Martin

1784 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 108-v
H. Johann Friedrich Eschenauer der banquier, diejenige 8000 livres tournois sowohl als eine 4800 livres tournois so dem H. comparenten von seiner Fr. mutter seel. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Eschenauerin geb. Schöttel erblich angefallen, wofür H. Johann Jacob Ulrich der amtschreiber des ambts Kilstett und H. exsenator Johann Jacob Ulrich der schiffmann und deßen ehefrau Maria Magdalena Martinin laut obligation vom 29. Februarÿ 1768 und 14. Septembris 1769 coram Not. Regio Humbourg
auff der in vorder, nebens und hinter gebäude bestehenden behausung am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff mit 12.800 livres H. Mathias Caspar der schiffmann so angeregte behausung unterm 23. Octobris jüngsthin auf der ganth als letzt und meistbietenden ane sich gebracht

Mathias Caspar et Madeleine Kling exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente

1787 (24.12.), Not. Laquiante (6 E 41, 1107) n° 52
Procès verbal d’enchère – Madeleine Kling femme du Sr Mathias Caspar, battelier pour et au nom de son mary
vente par enchère de la maison à eux appartenant en cette ville au quay des Bateliers, d’un côté Mr Hügel, d’autre Georges Eckert battelier, derrière l’hôtel de Baden, devant led. quay – mise à prix 8000 livres, ne s’étant présenté personne, la vente a été remise

Mathias Caspar et Madeleine Kling hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Pierre Schneegans pour en régler les frais de construction au maître maçon Jean Michel Meyer et au maître charpentier Joseph André Lint

1787 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 378-v
Mathias Caspar der schiffmann und Magdalena geb. Klingin beÿständlich Joseph Studer des liechtermachers und Frantz Meÿer des knopffmachers
in gegensein Johann Peter Schneganß des weinhändlers, zum bau hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 2000 gulden
unterpfand, angeregte behausung samt zugehörden ane der Katzenstaag auff dem sogenannten plätzlein, einseit neben N. Vix dem schuhmacher, anderseit neben einem nicht durchgängigen allmend gäßlein, hinten auff gedachten Vix
eine am Schiffleuthstaden gelegen,, auff der ganth den 25 Octobris 1783 ersteigte behausung cum appertinentis
erschein (…) Johann Michael Meÿer des maurer meister, vor gelieffertes bau materialien und ane sothaner behausung gefertigte maurer arbeit laut conto 750 gulden, H. Joseph Andreasi Lint der Zimmermeister vor gelieffertes bauholtz und gefertigte zimmerarbeit, 900 gulden

Mathias Caspar expose la maison aux enchères. Personne ne se présente pour surenchérir après la mise de Jean André von Zabern

1788 (8.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1108) n° 14
Procès verbal d’enchere, Sr Mathias Caspar battelier
la maison a luy appartenante en cette ville au quay des batteliers aboutissant d’un côté à M Hügel, d’autre à Georges Eckert battelier, derrière à l’hotel de Baden, devant au quay
le 22 janvier, n° 49 – mise à prix 8000 florins, à Jean André Vonzabern battelier pour 16.300 livres
le 29 janvier, pas de surenchère

La maison de Mathias Caspar est vendue par adjudication judiciaire à Jacques Christophe Zollickoffer pour 4 050 livres

1788 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 371-v
Ganthkauffbrieff vom 27 Augusti 1788 – zufolg erkanntnus des ehrsamen kleinen Raths vom 3. Mertz jüngsthin, wie auch der vorgenommenen versteigerung der Mathias Caspar dem schiffknecht und Margaretha geb. Klingin
H. Jacob Christoph Zollickoffer als als letzt und meistbietenden
gehörigen behausung samt zubehör an dem Schiffleuthstaden ohnfern der Katzensteeg, einseit neben H. Obrist von Hügel, anderseit neben Johann Georg Eckert dem schiffmann, hinten auff den Baadischen hoff, um 8100 gulden meistgebotten

Les héritiers de Simon Zollickoffer exposent aux enchères la maison « proche du Pont-aux-Chats » puis l’en retirent

1801 (1 ventos IX), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 877
zu weÿl. dem br Simon Zollicoffer dem aeltern handelsmann Fr. Wittib und Erbs interessenten, welche in einem an heutigem tag von unterschriebenen Notario errichteten Steigerungs procès verbal über die behausung zum Hauer an der Spießgaß mit mehrem beschrieben sind [Fr. Catharina Margaretha Engelhard weÿl. brs Simon Zollicoffer des aeltern gewesten handelsmanns hinterbliebene Wittib beÿständlich des b.s Johann Daniel Ensfelder beamten in der Mairie hiesiger Stadt, 2. des b.s Daniel Ludwig Braun volljährigen handelsmanns, 3. Fr. Margaretha Dorothea Zollicoffer des bs Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Prefectur Raths, 4. des b.s Simon Zollicoffer des jüngern handelsmanns, leztere dreÿ des verstorbenen b.s Zollicoffer Vaters in erster Ehe mit auch weÿl. Fraun Maria Dorothea Obermüller erzeugt und hinterlaßenen Enckel von einer verstorbenen Tochter Maria Salome Zollicoffer b.s Joh. Daniel Braun Presidenten des hießigen Civil: gerichts Ehegattin einen Sohn und eine tochter, 5. Fraun Margaretha Salome Zollicoffer des b.s Johann Jacob Busch Gesundheits: beamten zu Rappolstsweiler geschiedene Ehegattin]
die in die Zollicofferische Erbschaft gehörige behausung am Schifleutstaden N° 4 ohnfern der Katzensteeg, einseit neben den Hügelischen Erben, 2.s. neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof mit allen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, ausgerufen 18.000 fr. worauf gebotten, nichts
n° 726 vom 18 ventose IX, 18.200 fr, Georg Emmerich agent de change
n° 780 vom 1. flo. IX, zu ihren weitern Disposition sich bestens vorbehalten
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 54 du 21 floréal 9

Marguerite Kornmann femme d’André Geyler acquiert la maison des héritiers Zollickoffer par deux actes passés en pluviose et prairial XII

1804 (5 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1464,1859
1. br. Simon Zollickoffer der jüngere handelsmann, 2. frau Margaretha Dorothea Zollickoffer des br. Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Præfectur Raths Ehegattin, diese zweÿ als von weÿl. br. Simon Zollickoffer des ältern handelsmanns mit weÿl. fraun Maria Dorothea geb. Obermüller in erster Ehe erzeugt und hinterlassenen Kinder, ein jedes vor einem vierdten theil in vätterlichen Verlassenschafft gehörigen zwo tertzen, hier vier 6.t vor unvertheilt an der ganzen behausung
3. frau Margaretha Salome Zollickoffer des brs. Johann Jacob Busch Medicinæ doctoris zu Rappoltsweiler im Oberrheinischen Departement geschiedene Ehegattin, diese Sein des verstorbenen in letzter Ehe mit auch weÿl. Fr. Catharina Margaretha geb. Engelhard deßen wittib erzeugte tochter, als Miterbin vor einen vierdten theil, als Miterbin vor einen vierdten theil an vätterlichen zweÿ tertzen an gedachter behausung, als auch einige Erbin ihrer leiblichen Mutter weÿl. Fr. Catharina Margaretha geb. Engelhard
an Margaretha Kornmann des burgers Andreas Geyler Eigenthümers Ehefrau
fünff 6. theil vor unvertheilt an einer behausung zugehörden und rechten gelegen alhier zu Straßburg am Schiffleutstaden N° 4 ohnfern dem Katzensteeg, einseit neben dem Hüglischen Erben anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof, samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ; wovon der übrige fünffte theil br. Daniel Ludwig Braun handelsmanns gleichfalls als Miterb vor einem 5.t. theil an vätterlichen zwo tertzen – um 14.166 francken
N° 1361, 1667, den 21 thermidor 11 – auf Ansuchen der von weÿl. dem burger Simon Zollicoffer ältern handelsmanns auch verstorbene Wittib Fr Catharina Margaretha geb. Engelhard hinterlassenen Kinder und Erben als 1. des br. Daniel Ludwig Braun handelsmanns als Erben vor einen vierten theil an vätterlichen zwo tertzen also vor einen 6.ten theil am ganzen, 2. des burgers Simon Zollicoffer handelsmanns als erben vor eben soviel, 3. fraun Margaretha Dorothea Zollicoffer des br. Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Præfectur Raths Ehegattin als erbin vor einen 6.t theil, 4. fraun Margaretha Salome Zollicoffer burgers Johann Jacob Busch, gesundheits beamten zu Rappoltsweiler geschiedene Ehegattin, sowohl als Erbin weÿl. obgedachter Zollicoffer’scher Wittib ihrer eheleiblichen Mutter zuständige gewesener tertz als als Eigenthümerin der unvertheilten helfte
die den Requirenten in gemelten Portionen eigenthümlich zuständige behausung alhier zu Straßburg am Schiffleutstaden N° 4 ohnfern dem Katzensteeg einseit neben den Hüglischen Erben, anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ; ausgerufen 16.000 francken
n° 1680, an Mathias Willmann in der hauergäßlein N° 8 wohnhaft um 16.300 francken, den 16. fructidor
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 54-v du 6 plu. 12

1804 (16 prairial 12), Strasbourg 11 (45), Not. Zimmer n° 1542, 2000
Daniel Ludwig Braun handelsmann als einiger Sohn und Erb weÿl. Fraun Maria Salome geb. Zollickoffer seiner Mutter H. Johann Daniel Braun Richters beÿ hießigem Civil Gericht Ehegattin als Erb vor einen vierten theil an weÿl. H. Simon Zollickoffer des ältern im leben gewesten handelsmanns seines mütterlichen großvaters verlassenschafft
Fr. Margaretha geb. Kornmann H. Andreas Geyler Eigenthümers ehefrau
einen 6.ten theil vor unvertheilt oder einen 4.ten theil an den in gemelter Zollickofferischen Verlassenschafft gehörigen zween tertzen von und ahne einer behausung und zubehörden am Schiffleutstaden N° 4 ohnweit dem Katzensteeg, einseit neben den Hügelischen erben, anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auff den sogenannten badischen hof, samt allen deselbst Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten (mit mobilien) – die übrige fünff sechste theil vor unverändert gehören der Käuferin als ein von des Verkäufers Mit Erben an gemelter Zollickofferscher Verlassenschafft vermög eines vor unterschriebenen Notario d. 5. pluviose jüngst passirten Kauf Contracts – um 2833 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 f° 33-v du 17 pr. 12

Le tanneur André Geyler de Barr épouse en 1784 Marguerite Kornmann, fille d’un notable de Gertwiller
Mariage, Gertwiller (luth. f° 43-v)
Im Jahr 1784 dienstag den 2. Martÿ sind allhier nach zweimaliger offentlicher Proclamation (…) offentlich ehelich eingesegnet worden Andreas Geiller der ledige Rothgerber von Barr Andreas Geiler burgers und Rothgerbers von Barr mit Maria Magdalena Benedickin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Kornmännin weÿl. Herrn Johann Georg Kornmanns gew. alten Heimburgers und Kirchen Pflegers allhie mit Anna Maria Waltherin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Geÿler als Hochzeiter, Margaretha Kornmännin als Hochzeiterin (i 47)

André Geyler meurt en 1805 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé au 4, quai des Bateliers (ensuite n° 40)

1805 (13 floreal 13), Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 313, 2388
Inventaire de la succession d’André Geyler, Rentier décédé le 30 germinal dernier – à la requête de Marguerite née Kornmann la veuve assistée de Christophe Frick Boucher. Le défunt a délaissé ses seuls et uniques héritiers collatéraux 1. De Eve Geyler, sa sœur germaine, épouse de Jean Jacques Dietsch Chamoisseur demeurant à Barr, 2. De Anne Geyler, sa sœur germaine épouse de Jacques Kaysser propriétaire demeurant à Mittelbergheim, 3. les trois enfants mineurs délaissés par Marie Geyler, sa sœur germaine procréés avec Henri Rieffel 1) Jean Henri, 2) Marie Madeleine, 3) Marie Salomé, pour lesquels Jacques Kayser subrogé tuteur, subrogé tuteur André Offenburger boulanger à Strasbourg

dans la maison mortuaire quai des bateliers n° 4
Contrat de mariage devant le greffier du baillage de Barr le 26 janvier 1784 – zwischen dem bescheidenen Andreas Geiller dem ledigen Rothgerber Andreas Geiller des burgers und Rothgerbers von hier ehelich erzeugtem Sohn, So dann die tugendsame Jfr. Margaretha geb. Kornmann weÿl. Johann Georg Kornmann, alten heimburgers zu Gertweiller, ehelich erzielter tochter – Acte supplémentaire, Andreas Geiler dermaliger National agent hiesiger Gemeinde 28. préréal 6
Immeubles propres à la veuve. Maison a Strasbourg, Premièrement une maison et dépendances sise a Strasbourg quay des bateliers N° 4, d’un côté celle des héritiers Hügel, d’autre celle du Sr Georges Eckert batelier, derrière la ci devant cour de Bade, acquis à titre de bien propre des veuve et héritiers Simon Zollickoffer Négociant par deux contrats passés devant le soussigné notaire le 5 pluviose XII 12 et 16 prairial suivant – au ban de Gertwiller
Récapitulation. Propres de la veuve, meubles 648 fr, créances 699 fr, remploi 6976 fr maison &&, terres &&, total 8324 fr, passif 9324 fr, total 999 fr
propres des héritiers, garde robe 534 fr, mobilier 159 fr, créances chirographaires 760 fr, remploi 16.231 fr, total 17.684 fr – passif 300 fr, déduction faite 17.384 fr
communauté, meubles 1824 fr, vins tonneaux 1371 fr, argenterie 392 fr, numéraire 1291 fr, créances hypothécaires 18.719 fr, créances chirographaires 21.642 fr, total 45.243 fr – passif 28.353 fr, reste 16.889 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 f° 123 du 21 flo 13

Marguerite Kornmann se remarie en 1806 avec le brigadier de gendarmerie Charles Philippe Weidknecht
1806 (22.5.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 356, 2776
Contrat de mariage – M Charles Philippe Weidknecht, Brigadier de gendarmerie Employé au bureau de Strasbourg y demeurant, fils majeur de feu Jean Georges Weidknecht, Maître d’ecole à Wildespach et Rothau, et de Sara Holweck
De Marguerite née Kornmann demeurant à Strasbourg veuve sans enfant de feu André Geyler Negociant en cette ville décédé le 30 germinal 13 ou 20 avril 1805
article 8, la future donne au futur la jouisssance gratuite et viagere de toute la Maison et dépendances appartenant à la future sise a Strasbourg quay des Bateliers N° 4

Marguerite Kornmann se remarie en 1818 avec le marchand de vins Jean Jacques Bartholmé veuf de Marie Dorothée Kohl
1818 (2.2.), Strasbourg 10 (34), Not. Zimmer n° 588, 8012
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Jacques Bartholmé ci devant marchand de vins veuf avec enfants de Marie Dorothée Kohl décédée le 17 octobre 1812
Marguerite née Kornmann veuve en premières noces sans enfants d’André Geyler négociant décédé le 20 avril 1805 en secondes noces de Charles Philippe Weidknecht quartier maitre de la gendarmerie du département du Bas Rhin décédé à Strasbourg 19 février1813
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 f° 140-v du 3.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison quai des Bateliers

1818 (22.9.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 642, 8269
Inventaire des apports de Jean Jacques Bartholmé, ci devant marchand de vins, et de Marguerite née Kornmann, suivant leur contrat de mariage reçu Me Zimmer le 2 février 1818
le mari, mobilier 1596 fr, cheval 604 fr, vins tonneaux dans une cave au Kohlenhoff, cave secondaire au café Simon, cave à Heiligenstein 36.328 fr, argenterie 496 fr, numéraire 1800 fr, créances hypothécaires 17.952 fr, créances chirographaires 46.873 fr
un jardin avec maisonnette, appartenances et dépendances sis hors la porte des bouchers derrière le fossé dit Rietbergergraben à gauche de la chaussée qui conduit au Polygone de la contenance d’environ 24 ares, d’un côté la propriété du Sr Wagner négociant, d’autre celle du Sr Rey charretier*, en haut le chemin, en bas le communal, estimé 4000 fr – acquis de Georges Daniel Arnold, professeur de la faculté de droit à l’université de Strasbourg devant Me Roessel le 3 avril 1813 et par adjudication faite par la ville de Strasbourg audit Sr Bartholomé d’un petit terrain contigu audit jardin le 16 fructidor 13
vignes à Heiligenstein 1000 fr, ensemble 100.651 fr, déduire 3000 fr, total 97.651 fr
la future épouse, meubles 4370 fr, tonneaux et cuves 600 fr, argenterie 1084 fr, numéraire 1400 fr, créances hypothécaires 22.452 fr, chirographaires 29.113 fr, total 59.021 fr
Immeubles. Premièrement une maison et dépendances sise à Strasbourg quay des Bateliers n° 4 d’un côté celle des héritiers du Sr Hügel, d’autre Georges Eckert batelier, derrière la ci devant cour de Bade, estimée 20.000 fr, acquise par la De Bartholmé des veuve et héritiers Zollickoffer par deux contrats reçus Me Zimmer le 5 pluviose 12 et 16 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques volume 19 n° 65
prés à Gertwiller 800 fr, total général 79.821 fr, déduction de 29.962 fr dus aux enfants du premier lit, reste 49.859 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 81 du 23.9.

Marguerite Kornmann meurt sans postérité après avoir légué la maison à sa nièce Marguerite Kornmann

1829 (12.5.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 564
Inventaire de la succession de Marguerite Kornmann épouse en troisièmes noces de Jean Jacques Bartholomé, propriétaire, décédée sans postérité le 12 avril 1829 – à la requête de 1. Jean Jacques Kornmann, marchand de vin à Gertviller canton de Barr, exécuteur testamentaire de la défunte, veuve en premières noces d’André Geyler, négociant et veuve en seconces noces de Charles Philippe Weidknecht, quartier maître de gendarmerie du département du Bas Rhin, veuve en troisièmes noces de Jean Jacques Bartholomé, suivant testament olographe en date du 25 mars 1829 enregistré à Strasbourg le 18 avril 1829 f° 9, confirmation de testament devant Me Roudolphi à Schiltigheim le 7 mai 1826
2. du veuf commun en bien suivant contrat de mariage reçu Me Zimmer le 2 février 1818, usufruitier à vie des biens de sa femme, 3. Jean Kornmann, cultivateur à Gertwiller frère germain, 4. les trois enfants de Jean Daniel Kornmann, cultivateur à Gertwiller issus d’Anne Barbe Dietsch, 1) Jean Daniel, cultivateur, 2) Jean Jacques, exécuteur testamentaire, 3) Jean Georges, cultivateur, 5. les cinq enfants de Jean Georges Kornmann son frère cultivateur à Gertwiller, trois du premier mariage avec Anne Marie Bopp, les deux derniers issus de Madeleine Obrecht, nommément du premier lit a) Jean Georges, cultivateur à Gertwiller, b) Jean Jacques, corroyeur à Nancy, c) Anne Marie, célibataire à Gertwiller pourvue d’un curateur Jean Georges Kornmann son frère, du deuxième lit d) Marguerite Madeleine majeure en condition à Strasbourg chez la défunte, e) David, vigneron à Gertwiller

immeuble repris en nature, une maison à Strasbourg, la maison appartenant à la défunte sise à Strasbourg quai des bateliers n° 4, d’un côté les héritiers Hügel, d’autre celle de Georges Eckert batelier – léguée à De Dannenberger suivant le testament estimée 20.000 fr
garde robe 363 fr, mobilier 3690 fr, créances hypothécaires 3754 fr, chirographaires 11.665 fr ; terres à Gertwiller, total général des biens propres 36.229 fr, total des créances dont le remploi est dû aux héritiers 37.536 fr
communauté, créances hypothécaires 5002 fr, chirographaires 23.578 fr, total général de la masse active de la communauté 28.578 fr, passif de la communauté 37.536 fr
acp 199 (3 Q 29 914) f° 132 du 24.5. – deux dernières vacations. Masse active propre à la défunte, mobilier 3690, maison quai des bateliers 20.000, trois pièces de terre à Gertwiller 800, remploi à exercer sur la communauté 37.536, total 77.456
Masse active de la communauté purement mobilière 28.578
Le veuf abandonne toute la masse de la communauté aux héritiers à compte de leurs reprises et comme elle est insuffisante et qu’il y a eu des pertes de créances ils lui font remise eu égard à ses pertes qui sont constatées par pièces à l’appui, les héritiers consentent à faire remise au veuf d’une somme de 5890 francs. Le veuf a encore payé de ses deniers pour remplir les héritiers du surplus de leur remploi une somme de 5711 francs, sur laquelle somme est a déduire les créances de la communauté que le veuf a gardées montant à 4487. Reste pour quittance 1224. Au moyen de quoi les héritiers déchargent pleinement de toute prétention
La totalité des heures employées au présent inventaire sont de 26 qui font 9 vacations

Marguerite Kornmann épouse en 1826 le pasteur Philippe Frédéric Dannenberger, veuf de Sophie Frédérique Rübsammen

1810 (3.11.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 614, 5591
Contrat de mariage – Mr Philippe Frédéric Dannenberger, Pasteur de la Confession d’Augsbourg à Vendenheim, fils majeur de feu M Jean Jacques Dannenberger, pasteur à Lampertheim, avec De Marguerite Imlin
Dlle Sophie Frédérique Rübsammen fille de Mr Georges Henri Rübsammen, Négociant, et feue Marie Elisabeth Müller
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 173-v du 5.11.

Mariage, Schiltigheim (n° 9)
Acte de mariage, le 9 mai 1826. Philippe Frédéric Dannenberger, veuf en premières noces de De Frédérique Sophie Rübsamen décédée à Vendenheim le 9 juin 1825, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 décembre 1776 à Kauffenheim (Bas Rhin) demeurant à Schiltigheim, pasteur du culte protestant, fils de feu Jean Jacques Dannenberger décédé pasteur à Lampertheim et de feu Marie Marguerite Imlin, Marie Marguerite Kornmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 février 1800 à Gertwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Kornmann, boucher et cultivateur demeurant à Gertwiller ci présent et consentante, et de Marie Madeleine Baltzinger demeurant avec son mari (i 6)

Marie Marguerite Kornmann meurt en 1847 en délaissant trois enfants

1847 (17. Xbr), Strasbourg 10 (110), Not. Zimmer n° 6893
Inventaire de la succession de Dame Marie Marguerite Kornmann, décédée à Barr le 18 septembre dernier, veuve de feu Mr Philippe Frédéric Dannenberger, vivant chevalier de la légion d’honneur, Ministre du culte protestant à Schiltigheim, ladite Dame demeurant en son vivant à Strasbourg
L’an 1847 le vendredi 17 décembre à neuf heures du matin, à la requête de Monsieur Frédéric Daniel Rausch, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de 1. Dlle Mathilde Adèle Dannenberger, née le 29 octobre 1827, 2. M. Philippe Frédéric Dannenberger, né le 30 octobre 1830, 3. et M. Gustave Adolphe Dannenberger, né le 29 septembre 1832, tous trois sans état demeurant et domiciliés à Strasbourg, seuls et uniques héritiers de ladite Dame Dannenberger née Kornmann du mariage de cette dernière avec feu M. Dannenberger susnommé (…) En présence de Monsieur Jean Jacques Kornmann, négociant, demeurant et domiciliés à Barr, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs
Fait et passé à Strasbourg en la maison située à Strasbourg rue mercière N° 8
Mlle Louise Virginie Dannenberger ayant déclaré que plusieurs objets dépendant de la présente succession se trouvaient encore dans la maison située en cette ville quai des bateliers N° 4, Au grenier, Au premier étage sur le devant, Cuisine,Sur le balcon dans la cour
acp 367 (3 Q 30 082) f° 92 du 18 décembre – Mobilier 2261, garde robe 998, autres meubles 151 et 365

Les héritiers de Philippe Frédéric Dannenberger vendent la maison au négociant Jean Henri Œrtel moyennant 32 200 francs

1851 (5.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 539 (2764) n° 3 – Philippe Eugène Roudolphi (Schiltigheim)
Ont comparu Premièrement Madame Mathilde Adele Dannenberger, épouse de Monsieur Edme Darcy, sous lieutenant au 5° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg où ils demeurent ensemble, ladite Dame de son mari ci présent dument assistée et autorisée. Secondement Et Monsieur Frédéric Daniel Rausch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif premièrement de Philippe Frédéric Dannenberger né le 30 octobre 1830, secondement de Gustave Adolphe Dannenberger né le 29 septembre 1832, troisièmement Et Monsieur Jean Jacques Kornmann négociant demeurant à Barr subrogé tuteur des dits mineurs Dannenberger. Lesdits Mathilde Adèle Dannenberger épouse Darcy, Philippe Frédéric Dannenberger et Gustave Adolphe Dannenberger seuls et uniques héritiers de Dame Marie Marguerite Kornmann leur mère décédée veuve de Monsieur Frédéric Dannenberger en son vivant ministre du culte protestant à Schiltigheim. Ladite Dame Darcy poursuivant la licitation des biens qui seront ci-après désignés par le ministère de M° Jean Georges Theiss avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg
à Monsieur Jean Henri Oertel, négociant demeurant à Strasbourg, à la somme de 32.200 francs
Désignation des immeubles à vendre. premièrement. Une maison avec cour, bâtiment de derrière aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 4 tenant d’un côté à Jean Jacques Zabern batelier de l’autre à Christophe Frick trippier par devant audit quai et par derrière au bâtiment appelé cour de Bade. Plus huit fournaux en fayence dont un seul sans tuyaux, quatre fourneaux en fonte, une glace, les jalousiees, volets doubles fenêtres et portières. Mise à prix conformément au jugement susrelaté à 28.000 francs. L’immeuble ci-dessus a été recueilli par Madame Dannenberger dans la succession de Dame Marguerite Kornmann sa tante décédée épouse de Monsieur Jean Jacques Bartholmé rentier à Strasbourg.
Au ban de Niederhausbeergen (…) – Fait et passé à Schiltigheim en l’étude l’an 1851 le 26 septembre
Adjudication. Et le Jeudi 20 novembre 1851 (…) Supplément à l’établissement de la propriété. La dite maison dépendait de la succession de Dame Marguerite Kornmann décédée épouse en troisièmes noces de M. Jean Jacques Bartholomé propriétaire à Strasbourg. Elle a été léguée par cette dernière à Madame Dannenberger sa nièce suivant testament olographe en date du 25 mars 1829 déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui et son collègue le 23 avril 1829. Ce legs a été fait à la charge par Madame Dannenberger de verser dans la succession de Madame Bartholomé sa tante une somme de 8000 francs

Célibataire, Jean Henri Œrtel habite avec sa sœur dans sa maison sise 1, rue du Faubourg de Saverne
1860, Registre de population 600 MW 324. Faubourg de Saverne n° 1 (i 6)
Oertel, Jean Henri, Strasbourg 1806, garçon, Propriétaire, luthérien, français (à Strasbourg) depuis sa nais.
Oertel, Emilie, Strasbourg 1811, fille, sa sœur, luthérienne, française (à Strasbourg) depuis sa nais.

Les héritiers du cafetier Alexandre Ludwig vendent le fonds de café à Simon Korb

1865 (19.4.), Me Stromeyer
Vente 1) Caroline Strohl veuve Alexandre Ludwig cafetier à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de a) Marie Louise Adèle Ludwig épouse de Jean Baptiste Chapelier, chef armurier au 23° de ligne à Ajaccio, b) de Pierre Ludwig majeur à Strasbourg, c) Eugène Alfred Ludwig mineur, 2) Geoffroi Stuhl fabricant de piques à Strasbourg comme se portant fort solidairement responsable des dits vendeurs
à Simon Korb, cafetier à Strasbourg
d’un fonds de café et de tout le mobilier composant ledit fonds, moyennant 700 francs
Cession par les mêmes audit Sr Korb du droit au bail verbal à eux consenti par Jean Henri Oertel propriétaire à Strasbourg au 29 septembre 1866, comprenant le rez-de-chaussée d’une maison quai des bateliers à Strasbourg n° 40 et ce à partir du 22 du courant 22 septembre 1866 moyennant un loyer de 700 francs payables entre les mains de la De Ludwig elle-même
acp 542 (3 Q 30 257) f° 54-v du 27.4.

Jean Henri Œrtel loue le local du café du Nord au cafetier Eugène Jacquemet

1865 (28.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641)
f° 35 du 31.7.
s.s.p. du 28 juillet 1865. Bail Entre le bailleur Me Jean Henri Oertel, demeurant faubourg de Saverne N° 1 et propriétaire de la la maison quai des bateliers n° 40 à Strasbourg
et le preneur Eugène Jacquemet cafetier à Strasbourg quai des bateliers n° 38 a été fait et arrêté ce qui suit.
1° Le preneur prend à bail le local qui sert aux entrepreneurs du café du Nord et qui comprend la salle de café au rez de chaussée du bâtiment de devant, la cuisine derrière dans le rez de chaussée du bâtiment de côté, une chambre de domestique et une chambre de linge sâle dans les mansardes, une cave séparée en lattes et un bucher dans la cour 2° Le bail est fait pour 9 ans qui commenceront à la St Michel 1866 et finiront à pareil jour 1875. 3° Le loyer est convenu à 800 francs

Le sieur Kauffmann loue le fonds de café à André Griesbach. La salle de débit se trouve dans le bâtiment avant, la cuisine dans le bâtiment latéral

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 51 du 21.2.
n° 426. Privat Urkude vom 21 Februar 1878. Mieth: Vertrag zwischen Herrn M. Kaufmann als Vermiether einerseits
und Herrn Andreas Griesbach, als Miether andererseits, beide in Straßburg i/E. wohnend
ist heute nachstehender Miethvertrag vereinbart und abgeschlossen worden §. 1 der Miether übernimmt das Wirtschaftslocal Schiffleutstaden N° 40 in Miethe, um darin eine Kaffewirtschaft zu betreiben, dasselbe enthält den Kaffesaal im Erdgeschoss des vordern Gebäudes, die Küche im Erdgeschoss des Seitengebäudes, die Wohnung bestehend in drei Zimmern im ersten Stock des Seitengebäudes, die Mägdstube und eine Kammer in den Mandarden, zwei Keller abgesondert durch Lattenverschlag von denen der andere Miether und einen Holtzstall im zweiten Hofe, ferner hat der Miether das Recht ein zweites Holtzhaus auf seine Kosten, aber nur nach den Vorschriften des Vermiethers, in den ersten Hof bauen zu lassen.
§ 2 die Vermiethung beginnt am 25. März 1878 und endet am 25. Juni 1880.
§ 3 Der Miethzins beträgt 960 Mark
§ 4 Der miether hat den Hof und den Eingang des Hauses von der Straße bis zum Hofe das ganze Jahr hindurch reinlich zu halten und an den Municipal-Straßenfeger den drittentheil zu bezahlen mit vier Mark jährlich. (…)
§ 9 Ein kleiner Porzellan Ofen in der Wohnung und ein Gasbecken im Saal gehören dem Eigenthümer des Hauses



13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 13 – VII 388 (Blondel), O 75 puis section 19 parcelle 152 (cadastre)

Auberge au Pied de bœuf (Zum Rindsfuss) jusqu’en 1706 – Maître d’ouvrage, Frédéric Grosskost, lithographe (1876) – Démolie suite aux bombardements de 1944
Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss) réunie à la précédente en 1640


Le n° 13 est le bâtiment à angle coupé au centre de l’image après les bombardements de 1944 (AMS, 1 Fi 114 n° 152)
Même endroit en juin 2016. La maison se trouvait à la place de l’arbre

La longueur des encorbellements portés au registre des communaux de 1587 doit représenter celle des façades, soit 26 pieds vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et 41 pieds vers la ruelle du Pied de Bœuf. L’aubergiste Thiébaut Herrmann pose des colonnes sous son encorbellement en 1605. En 1624, les Quinze font un moment détacher l’enseigne de son successeur Léonard Pangratz qui tarde à régler l’accise. Georges Mahler réunit en 1640 la maison à sa voisine de droite, appelée au Petit Pied-de-Bœuf, en faisant divers aménagements. Samuel Dittler est autorisé à établir en 1666 un auvent de 40 pieds de long. L’enseigne est tenue entre 1679 et 1693 par l’aubergiste réformé Pierre Büry, auparavant à Wasselonne. Claude Capitaine obtient la propriété de la maison en 1694 par la préférence stipulée dans son bail. Le marchand Georges Goll achète en 1699 la maison qu’il transforme en bâtiment commercial ; il conserve toutefois jusqu’en 1706 le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf qui passe ensuite à une autre maison. Georges Goll fait poser en 1704 une marche dans la ruelle, ses héritiers remplacent en 1730 le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. La maison estimée à une valeur minimale de 1 250 livres en 1709 passe à 2 500 livres en 1730 et en 1778.



La ruelle du Pied-de-Bœuf est au milieu de l’image. L’ancienne auberge au Pied-de-Bœuf se trouve à droite, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement dans la ruelle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le Vieux-Marché-aux-Poissons (c-d) comprend trois arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des trois étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade (b-c) à pignon ruelle du Pied-de-Bœuf comprend deux parties. La plus proche du Vieux-Marché-aux-Poissons a une arcade et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages. Le deuxième bâtiment a deux portes au rez-de-chaussée, quatre étages aux fenêtres irrégulièrement réparties et une toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, l’arrière (4-1) de la façade vers la ruelle et les galeries (2-3) du bâtiment au nord et (1-2) du bâtiment à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 110 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1856, maison Exel (ADBR, 2 SP 52)
Plan cadastral, 1896 (joint au dossier du M.R.U.)

Le marchand épicier Jean Georges Klein acquiert la maison en 1794 et fait exécuter les travaux ordonnés par le maire en l’an VI et par le préfet en l’an XII. Il en transmet la propriété à sa fille, épouse du négociant François Xavier Exel. Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue en 1851 à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf puis la reconstruire. Le plan des Ponts et chaussées daté de 1856 signale une maison solide en pierre à trois étages. Le lithographe Frédéric Grosskost acquiert la maison en 1875, la démolit en partie, acquiert de l’Etat un terrain devant la maison qu’il reconstruit en 1876. Le revenu passe de 112 à 682 francs.
La maison est endommagée par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. Robert Dick emploie l’indemnité des dommages de guerre pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.


Façades Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Bœuf, plan du rez-de-chaussée (reconstitués par l’architecte A. Kintz, dossier du MRU, ADBR , 424 D 716)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Hermann, aubergiste, et (1587) Walburge Schleiss mariée (1577) avec Conrad Adam, puis (1595) Amélie Rœmer, remariée avec le marchand épicier Josse Schachinger – luthériens
v Léonard Pancratz, boulanger et aubergiste, et (1601) Barbe Dittler – luthériens
1627 v Georges Mahler, aubergiste, et (1624) Catherine Waltz, (1637) Catherine Lentz mariée (1625) avec l’aubergiste Georges Ott, puis (1645) Anne Hock mariée (1628) avec le farinier Georges Brimmer, remariée avec le pasteur Jean Matthieu Nægelin – luthériens
1665 v Samuel Düttler, marchand épicier, et (1644) Marguerite Hærlin – luthériens
1672 v Jean Frédéric Meyer, marchand épicier, et (1669) Marguerite Edom, remariée (1676) avec Abraham Koch – luthériens
1679 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1693 v Thiébaut Vix, aubergiste, et (v. 1683) Anne Catherine Moritz – catholiques
1694 v Claude Capitaine, aubergiste, et (1688) Marie Vicat puis (1695) Marguerite Escuyer du Pré veuve du confiseur Julien Maux – catholiques
1699 v Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1738 h Jacques Dürninger, marchand, et (1729) Marie Madeleine Goll – luthériens
1783 h Catherine Madeleine Dürninger – luthérienne
1794 v Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1834 h Pauline Eléonore Nebel femme (1839) du négociant Augustin Désiré Mogin
1865 v Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et (1856) Françoise Elise Wucher puis (1858) Hélène Hœrter
1875 v Frédéric Grosskost, lithographe, et (1866) Sophie Nothhafft
1911* Jean Kellermann l’épouse.
1924* Edouard Victor Auguste Dick, restaurateur, et Mathilde Borst
1951* h Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la direction de l’information, et (1933) Noreen Marchant

Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Isaac Dex, marchand, et (1592) Salomé Heimer, remariée (1610) avec le marchand Henri Rœmer – luthériens
1609 v Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Ange Schmidt puis (1635) Marguerite Sohler, mariée (1613) avec Elie Trenner – luthériens
1640 v Georges Mahler, voisin (ci-dessus)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1709, 2500 livres en 1730 et en 1778

(1765, Liste Blondel) VII 388, Jacques Dürninger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dürninger , 17 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)

Aubergistes

Thiébaut Herrmann, propriétaire
Léonard Pangratz, locataire (1611) puis propriétaire
Georges Mahler, propriétaire (1627, puis 1640)
Abraham Goll, locataire (1645, 1649)
Adam Goll, locataire (1652)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1654)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1660)
Samuel Düttler, propriétaire (Quinze, 1663)
(lacunes des registres des Quinze)
Pierre Büri, propriétaire (1679)
Thiébaut Vix, propriétaire (1693)
Claude Capitaine, locataire (1694) puis propriétaire (1694-1699)
L’enseigne au Pied de Bœuf passe ensuite à une maison Grand rue (1706)

Locations

1645, 1649, Abraham Goll, aubergiste
1652, Adam Goll, aubergiste
1666, 1672, (échoppe) Pierre Tiri, marchand bâlois
1694, Claude Capitaine, traiteur (ensuite propriétaire)
1769, (échoppe) Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie, de Neuchâtel en Suisse
1784, (échoppe) Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen
1788, (échoppe) Overbeck et Fils, négociants à Barmen
1803, Jean Charles Klein
1806, Schwartz et Herrenschmidt, négociants
1808, Henri Herrenschmidt, négociant
1810, François Nageldinger, négociant de Rastatt
1816, Jean Schweitzer, maître tailleur, et Marie Salomé Vogt
1820, Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6-v
La maison au Pied-de-Bœuf qui appartient aux enfants de feu Loup Nagel a 26 pieds le long du communal. La marche en pierre de 5 pieds 9 pouces de long fait une saillie de 7 pieds, une autre marche a 5 pieds de long et 16 pouces de large, un muret de 13 pièces de long et 5 pieds de large en pierre sur le communal s’étend du coin à la porte d’entrée. De l’autre côté de la porte d’entrée il y a sur le communal une porte de cave à demi inclinée de 6 pieds ½ de long et 5 pieds de large, plus loin vers la maison d’Etienne Dex l’encorbellement de 26 pieds de long avance de 6 pieds 3 pouces et vers le coin de 3 pieds, item un encorbellement de 41 pieds de long part du coin de la ruelle du Pied-de-Bœuf en faisant une saillie moyenne de 3 pieds 3 pouces. Le propriétaire doit pour la jouissance du communal 2 livres 8 sols.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Das Hauß Zum Rindsfuß so ein Eckhauß Wolff Nagels seeligen Kindern Zuständig, hatt vornen die Allmend 26 schu lang, Vnd vnden ein Steinern Tritt 7 schu herauß, vnd 5 schu 9 Zoll lang, Item mehr vf gemeltem noch ein steinern Tritt 5 schu lang vnd 16 Zoll breit, Item ein steinern Gemeür Von dem Eckh ahn Vnz ane die Haußthüer 13 schu lang vnd 5 schu breit, die Allmend Ingezeünt, Item auff der Andernseiten d. haußthüeren, ein halb ligende Kellerthüer 6 ½ schu lang vnd 5 schu breit vf der Allmendt, Item oben hero gegen gedachtem Steffan Dexen ein Vßstoß 6 schu 3 Zoll herauß vnd Vnden am Eckh 3 schu herauß, vnd 26 schu lang, Item mehr von gemeltem Eckh dem Rindsfuß geßlin ein Überhang 41 schu vnd durchauß 3 schu 3 Zoll herauß, Soll alles Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb xiiij ß d

1605, Livre des loyers communaux, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Un loyer de 10 sols est inscrit au nom de l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann pour des piliers ou des colonnes qui soutiennent son encorbellement, posés sans autorisation mais ratifiés par les Préposés au bâtiment. Le premier loyer échoit le 9 avril 1605. Le contribuable est Léonard Pangratz en 1627

Item x ß d soll geben Thibolt Hermann der Würth Zum Rindts fuoß von zweÿen steÿnen Pfeüleren oder seulen, damit er sein vberstoß (ohn erlaubnuß) vnderfang. Soll darunder doch Almend sein und bleiben, gefallt bartholomei Ao 5 Zum erst. mal. Act. 9.ten Aprilis Aô 1605.
(rub.) Jetz Lienhardt Pangratz d. Würth j lb d 30. Xbr 1627.
Neü 281 [biffé], Abgang

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 35
Le contribuable est ensuite Jean Lentz, auparavant au poêle des Jardiniers

Hanß Lentz Würth vf der Gartner stuben, Soll gemeiner Statt wegen durch bruchs undt Vberhang der Gastherberg Zum Rindtsfueß, Jahrs vf Bartholomæi 8 ß d
[in margine :] Vid. infra fol: 281
Man: 1640 fol. 208
Ext: 1650. 51. et 52
1652
[article barré]

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 281-v
Le loyer de Jean Lentz passe à Samuel Dittler

Samuel Dittler Zuuor Hanß Lentz
Idem Wegen des durchbruchs Und Wegen der herabführung des Überhangs, der gastherberg Zum Rindsfuß, Jahrs Vf Bartholomæi 8 lb d
Alt. d. f. 279
New fo. 57

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 57-v

Samuel Düttlers Erben, Sollen Vom Wetterdach der Wohnbehaußung zum drachenfelß gegen dem Kauffhauß vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
Ferners von einem hültzern gang an gemelter behaußung, vff Martini ([corrigé en] Joh. Baptæ, 8 ß
Mehr vom hangenden Wetter dächlein an dißer behaußung vff Weÿhnachten ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
St. Zinnßb. p. 65
Weiters wegen eines durch bruchs Und herabführung des überhangs der Gast herberg Zum Rindsfuß vff Bartholomæi, 8 lb
St. Zinnßb. p. 281
ietzt H. Abraham Koch 1680
jetzt Herr Johann Dreher
jetzt Herr Christoph Christiani Wittib / Erben
Jetzt H. Johann Michael Wolff vid. 19. 44. 114. 317. 54
Jetzt Philipp Friderich Herrmanni

1675
NB. obgeschriebene 8. lb d. seind hernach vff Joh: Friderich Meÿer eingetragen undt hier cassirt, vide p. 593
(Quittungen 1676-1741)
Neuzb fol 536

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Contribuables suivants : Jean Frédéric Meyer, Abraham Koch, Pierre Büri, Thiébaut Vix, Claude Capitaine, Georges Goll, Jacques Dürninger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1704 pour une marche en pierre.

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(Quittungen 1676-1703, davon) 1680 Zalt H. Koch
1681 Zalt H. Burÿ
Er soll ferner von einem 8 ½ schuh Lang, Und 1. Schuh 3. Zoll breiten tritt vor Seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf Matthiæ und A° 1704. I.mo laut Prot: de 1704. fol: 20-b, 2 ß 6 d
Jacob Dürninger
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer de Georges Goll est inscrit au nom de Marie Dorothée Goll femme de François Brackenhoffer, du receveur Lidvogel (au nom des héritiers Goll), Jacques Dürninger, la demoiselle Dürninger puis Georges Klein

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers, Fr. Gollen wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
Thiébaut Herrmann a posé sans autorisation deux colonnes sous son encorbellement. L’acte d’achat ne mentionne pas de bâtiment en avant de la porte. Les préposés se reportent au Livre des communaux. Ils autorisent les colonnes en les imposant 10 sols chacune. Le maçon est mis à l’amende et les préposés aux communaux devront se prononcer sur le bâtiment en avant de la porte

(f° 66-v) Zinstag den 9.ten Aprilis – Thiebold Herman
hab referiret wegen Thiebold Hermans des würths Zum Rindtsfuoß weegen der 2 seulen so er Unerlaubt vff das Almend gesetzt und seinem vberhang damit entpfangen hat, das derselb gleichwol Kauffbrieff vffgelegt habe, die sagen aber von dem Vorbawlin vor seiner haußthier darin er In den Massen Anrichtet, gar nicht, wie auch nichts von den stafflen, oder von der Kellerthieren, die eben auch vff dem allmend stehen vnd das dieselben stuck Jetzgemeltt, Alle Ao. 87. In ersuchung der Allmend von dem Allmend herren gerechtfertigt vnd getroffen worden seindt umb 2 lb 14 ß d luth des Allmendt buchs.
Derhalb Erkhandt vnd soll mans beÿ nechst ein bescheidt laß. verbleiben, das er nemblich von Jeder seulen hinfüro alle Jar v ß d das Ist von bed. x ß d Zinß geben soll, vnd soll derselbe Zinß Ao 5. vff Bartholomej Zum ersten gefallen. Der Maurer so solche gemacht soll beschickt und Ihme v lb s abgefordert werden vnd soll doch das gebewlin an Ihme selbst (die 2 seulen vßgeschiden) Künfftig den Allmend herren Zuersuchen vnd Zu rechtfertigen vorbehalten sein.

1640, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Georges Mahler demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et celle qu’il vient d’acheter de Conrad Weber, de construire à l’aplomb de son encorbellement, de diriger la gouttière de la ruelle de Pied-de-Bœuf vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et de construire un four dans le poêle du Pied de Boeuf

(f° 2-v) Sambstags den 25. Januarÿ – Augenschein zum Rindsfueß, Georg Mahler, durchbruch
Augenschein zum Rindsfuß eingenommen, begehrt Georg Mahler der Würth daßelbsten hinden im Hoff ein durchbruch 4 schue breit inn die wandt so daran ist vndt er sampt d. häußlin von Conrad Weber erkaufft ein schnellen darauß von einem hauß inn das ander Zuegeh. auffzuerichten, wie auch den überhang Zur vnderfahren den dachtrauff im Rindts fuß gäßlin herauß auf den Fischmarck Zuerichten, auch ein bachofen vnd inn die Stueb Zum Rindtsfueß Zue bawen, haben die H. XV. sampt d. 3.en d. Aug.schein eingenommen vndt nach dem vnßer H. die XV. die dreÿer gehört, d. geschäfft beÿ sich behalt., wie es außge** vide ** fol. 208.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Samuel Dittler est autorisé à établir un auvent de 40 pieds de long en saillie de 4 pieds 2 pouces. Il règle un capital de 25 écus

(f° 171) Dinstags den 10. Aprilis – Augenschein eingenommen, vff ansuchen H. Samuel Dittlers, welcher entschloßen, an seinem hauß vff dem vndern Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, vornen gegen dem Allmend ein Wetterdach 40. schue lang vnd 4. schuhe 2 Zoll herauß machen Zulaßen. Erk. Bedacht.

(f° 173-v) Dinstags den 24. Aprilis – In sachen Samuel Dittlers, P° begehrten Wetterdachs ist vff eingenommemen vndt referirten augenschein Erkand, Wurd Ihme ins einem begehren, gegen erlag 15. ß d Zinses dem Zinßmeisters Jahrs vff Georgÿ vndt A° 1667.. A° Zuerlegen Willfahrt.

(f° 174-v) Donnerstags den 26. Apr. – H Samuel Dittler beschweret sich deß geforderten großen Zinnßes, wegen Wetterdachs am Hauß Zum Rindsfueß, Voor erbietig ahne statt Jährlichen Zinnßes Jetztmahlen 25. fl. Zuerlegen. Erk. solle für den Zinß 30. Rhlr. bezahlen, Ille bit sich beÿ 25 fl. Zulaßen. Erk. bleibt beÿ 25 Rhl. oder solle Zinßen. Ille bezalt die 25. Rhlr.

1684, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Pierre Büri demande l’autorisation de régler en pistoles les sommes qu’il doit au bureau de l’accise. Il devra soit payer en espèces ordinaires soit accepter le taux de change imposé

(f° 6-v) Freÿtags den 21. Januarÿ – Peter Bürj
Weilen auch H. Flach in dem Ungelthauß sich beÿ mir angemeldet und berichtet, daß Peter Buri der Rindtsfueß würth eine starcke Summ in daß Ungelt schuldig, vff deren abschlag er 200. fl. in Pistohlen, à 5 ¾. fl. erlegen wolle, und deßwegen außweißung Verlangt, ob die Hh. dreÿer dis Pistohlen in solchem preiß annehmen wollten, ist Erkandt, hatt entweder ander gelt erlegen, oder die Pistohl nicht höher alß umb 5 ½ fl. angenommen werden.

1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand Georges Goll a fait poser une marche dans la ruelle. Il ne comparaît pas malgré plusieurs convocations. Les préposés demandent au chef de chantier de mesurer les marches (8 pieds et demi sur 3 pouces) et les imposent à 2 sols 6 deniers

(f° 20-v) Donnerstags den 28. Ejusdem [Februarÿ] Herr Georg Goll pt° einer Staffel auff dem allmendt
Ego Zeige an, Es habe herr Georg Goll, der handelßmann, schon länger alß ein Jahr einen stein ane statt eines tritts Vor seinen Laden an seinem hauß Zum Rindtsfuß auff seiten des allmend gäßleins auff das allmend legen laßen, weßwegen Er schon vielfältig auch anietzo beschickt worden, aber niemahlen erschienen, die Werckmeister solchen abgemeßen und denselben 8 ½ schuhe lang und i. schuhe 3. Zoll breit befunden. Erk. Soll herr Goll jährlichen auff Matthiæ und Anno 1704. Zum ersten mahl 2 ß 6 d allmend Zinß davon erlegen.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jacques Dürninger est autorisé au nom des héritiers Goll à remplacer le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons

(f° 38-v) Dienstags den 9. Maÿ 1730. – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
H. Jacob Dürninger nôe Hn Georg Gollen des Handelsmanns Erben berichtet Mghh. daß Sie willens wären die steinere Wandt an dem Überhang jhres Haußes am Rindsfuß gäßel herauß Zunehmen und eine Andere Von Eichen Holtz darein Zumachen, welchenfalls Sie auch das Wetterdächel fernern am Hauß gegen dem Fischmarckht Abzubrechen, und ein Neües hin Zumachen nöthig hätten Und deßwegen umb erlaubnus Gebetten. Erkannt, Augenschein.

(f° 41) Sambstags den 13. Ejusdem [Maÿ 1730] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
An H. Georg Gollen des Kauffmanns Erben behaußung zum Rindsfuß, welche die steinere Wand, an dem Überhang in dem gäßel herauß nehmen, und eine Andere Von Riegelen darein machen, wie auch solchenfalls das Wetterdächel fernern an dem Hauß hinwegthun, und Hernach wieder ein anders dahin machen Laßen wollen darumb Sie umb erlaubnus Gebetten. Erkant Willfahrt.

Protocole des Quinze

1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Ancien aubergiste à la Corne de Cerf, Léonard Pangratz demande l’autorisation d’exploiter le Pied-de-Bœuf qu’il a loué de Thiébaut Herrmann, aubergiste au Pied-de-Bœuf

Leonhard Bongratz (Pangratz) Hischhorn, Diebold Herrmann Rindsfuß
Bläß Haußen Wittib
(f° 255 -v) Leonhardt Pangratz bißhero geweßener Würth Zum Hürschhorn erscheint, mit beÿstand Diebold Hermanns Würths Zum Rindtsfuß, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingern für pringen, Er habe sich mit bemeltem Diebold Herman, seiner Herberg halben Inn ein etlich Järige lehenung eingelaßen, Vnd seÿ derrewegen sein pitt, man woll Ime erlauben, das er die Herberg Zum Hürschhorn Verlaßen, vnd hergegen die Zum Rindtsfuß antretten vnd beziehen mög, Woll er sich aller gebüer erzeigen vnd verhalten
darwider erscheint Bläß Haußen Wittib, mit beÿstand Ohl Michaels Ires Vogts, deren die Herberg Zum Hürschhorn eigenthümlich zuständig (…)

Comme Thiébaut Herrmann est encore redevable de 300 florins à l’accise, les préposés demandent à Léonard Pangratz de leur verser les sommes qu’il lui doit. Thiébaut Herrmann demande un délai mais les préposés s’en tiennent à leur précédente décision
(f° 266-v) Sambstag den 5. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Vngeldherren Zeigen Weitter ahn, Stoffel im Ungeld hab sie bericht, daß der alt würth Zum Rindtsfuß Diebold Herman Von der Herberg abziehe, Vnnd aber ins Vngeldt noch 300. fl. schuldig, da mann nicht eigentlich wisse, Wie es mit seiner nahrung stehe. dieweÿl nuhn der new würth Leonhard Bangratz Ime Herman Jetzund 160. fl. erlegen soll, hette, sies wollen anzeigen, ob mann Bongratzen beschicken vnnd Ime bevehlen möcht, das er das Jenige, so er dem alten würth schuldig, vff abschlag desselben brestens ins vngeld liffern, Welches sie die Vngeldherren anzupringen nicht vnderlaßen wollen Sonsten were wohl auch der Weg, das man den Ungelterern vfflegte, wann man ahn Hermann verlüstig würde, den verlußt auß Iren eigenen secklein nachzutragen, vnnd beÿ Ime wider einzupringen, Würden sie ein ander mahl besser sorg haben.
Erkant, die Vngeltherren sollen Herman vnd Bongratzen beschicken, vnd es dahien richten, das Bangratz inen das vngeldt liffere, waß er Herman schuldig.

(f° 276) Sambstag den 12. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Diebold Herrman geweßener würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingeren ein Unterthänige Supplication vberreichen, welche abgeleßen worden, pittet darinnen, mann woll Ime Zu bezahlung seiner Ungeldschuld Zweÿ Ziehl geben allso das er biß Weÿhnachten nechstkünfftig das halb daran vnd das vbrig halb vff Mariæ Verkündigung kommenden Jars erlegen mög,dieweÿl er Jetz mit baarem geld nicht gefaßt & Würd angezeigt, daß er noch 156. lb d vnnd etlich schilling ins Ungelt schuldig seÿ. Erkant, Mann solls beÿ vorig. erkandtnus allso verpleiben laßen, das Leonhard Bangratz der Jetzige würth waß er Ime Herrmann schuldig in 14. täg ins vngeld Zahle, Vnnd das Herman vmb den Vberrest auch inn 14. tagen im Vngeld bürgen stelle, Vnnd allso denselben versichere, Vff welche Versicherung Ime die Zeÿt biß Mariæ Verkündigung nebst volgenden Jahs vergönt vnnd zugelaßen. B. Mr.
[in margine :] Montag den 14. 8.br 1611. ist in beÿsein beed. Hrn XV. meister Bangratzen angezeigt worden, ins Ungeld zulieffern, w. er Herrman geben solt.
beede Hrn XV meister habens Hermann angzzeigt. 26. 8.br 1611.

1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
Les préposés à l’accise déclarent que Léonard Pangratz n’a pas déclaré le vin qu’il a acheté du tonnelier Jacques Huss. Les tonneliers devront observer le règlement qui impose que dans ces cas il faut qu’un gourmet soit présent. Les préposés décident pour servir d’exemple que le contrevenant soit emprisonné pendant quatre jours

(f° 52) Sambstag den 16. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug – Jacob Huß – Weinsticher zu verkauff weinen fordern – Articul ein Weinsticher zu verkauff weinen forderen – Küffer Zunfft Articul wegen verkauffter wein
Ungeldtherren referiren, demnach sie angelangt, Waßmassen Leonhard Bangratz Würth Zum Rindtsfuß Zwehn Vierling weins eingelegt, vnnd doch dieselben am Ungeldt nicht angeben, Item das sich auch in seinem Keller ein Zimblichen bresten befunden, hetten sie Ihn beschickt, vnd darüber Verhört, Wie er sich nuhn entschuldiget, Würden mein Herren Jetzundt vernehmen daruf Ich auß dem Sagbuch abgeleßen, waß deßwegen Verzeichnet, Ist er der Würth gestendig, das er Zwehn Vierling wein, beede vff Zehen oder eÿlff ohmen haltend, vonn Jacob Hussen dem Küeffer erkaufft, vnd einlegen lassen, das er Ihn aber nicht allsobaldt am Ungeldt angeben, seÿ die Ursach weÿl er mitt Ime Hussen noch vmb mehr wein inn handlung gestanden, da er willens gewessen, wann sie mit einander eins worden weren, eines mit dem andern anzugeben, seÿ zwahr kein weinsticher darbeÿ geweßen, wolt es aber doch angeben haben, den bresten belangend, were er Verbietig denselben nach Zutragen, wie er auch albereit darumb ein Zettull auß dem Ungeldt empfangen, der Schreiber am Ungeldt ist auch gehört, der sagt, das er Ime des brestens halb. ein Zettul geliffert, were der bresten 29. ohmen geweßen, darzu aber die 10. od. 11. ohmen auch kommen, so er nicht angegeben die Ungeldtherren melden weitter, dieweÿl sich hierinnen einmahl ein betrug befindet, vnnd disse sachen müeßen gestrafft werden dann sonsten pillich ein Weinsticher Vermög der ordnung darbeÿ solte geweßen sein, So weren die der meinung, Mann solte Ihn, anderen Zur abscheüw vnnd exempel inn hafft einziehen, Wie lang er aber darinnen Zu enthalten, stellen sie zu mein Herren. Sonsten seÿ auch Zugleich mit eingefallen, weÿl die Küeffer vff Irer Zunfft ein Articull haben sollen, das keiner so wein verkaufft, denselben auß dem Keller soll volgen lassen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, mann aber siehet, das es nicht observirt würdt, Ob nicht die Küeffer vff Ir zunfft möchten beschickt, vnnd Inen der Articul nochmahlen fürgeleßen werden. Erkant, Mann soll den Würth inn hafft einziehen, Vnnd Ihn biß künfftigen Mittwoch morgens wider außlassen. Mitt dem anhang, das auch der Articull, Wie keiner der wein Verkaufft denselben auß dem Keller soll volgen laßen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, allen Zünfft Inn Ire Zunfftbücher eingeschriben werden soll, damitt menniglichen deßen wiwssens habe.

(f° 59-v) Donnerstag den 28. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug
Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, so sich verschinnen Montag inn hafft eingestelt, Ist Jetzund derselben widerumb erlassen, vnnd hatt gemeiner Urphed geschworen in præsentia beeder Hhren Fünffzehen meister die Inn auch nach beschehenen ernstlichen Zusprechen, widerumb erlaubt.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Léonard Pangratz demande un délai pour régler l’accise. Les préposés accèdent à la demande à condition que les garants soient suffisants.

Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß. 240.
(f° 240) Sambstag den 7. Novembris – Leonhard Bongratz der Würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnd laßt, p. Lt. Bittlingern, fürpringen, Waß massen er noch vff 70. lib. d. an das Ungeld schuldig, welches er aber vf dißmahl nicht Zahlen könne, derenwegen sein unterthänige bitt, mein Herren wollen Ime noch fernern Termin, Zu abstattung deßen, biß Weÿhenachten gnedig Vergönnen vnd mittheilen. Erkant, Im fall sein bürgen genugsamb, soll Ime Zu bezahlung disser schuld noch zeÿt biß Künfftig Weÿhenachten Zugelaßen sein, vff den widerigen fall aber vfferlegt werden, Innerhalb acht tagen annembliche bürgen Zustellen.
[in margine :] den 9. Novembr. 1618. ist es durch den Hhn XV. Mr verrichtet word.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 16-v) Mittwoch den 27. Januarÿ
(…) Leonhard Pangratz der Würth Zum Rindsfuß, were offter beschickt, Vnd ihme Zugesprochen worden, aber nichts Vorfangen. Die Ordnung Vermöge sonst mit dem heimbgang gegen ihnen Zuverfahren Wann herren geordnet, die daß geschäfft bedächten oder Ihnen noch ein Kurtze Zeitt etwan von 8. tagen anzusetzen, Vorträglich erachtet, vnd beßere mittel sich Künfftig an die hand geben möchten.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Léonard Pangratz doit à l’accise 616 livres. Les préposés font détacher l’enseigne au Pied-de-Bœuf. Comme il a réglé 550 florins, il demande le 5 février le droit de reprendre son enseigne. Son garant Sébastien Wachenheim intercède en sa faveur. Il est autorisé à reprendre son enseigne, les poursuites à la chambre des subhastations sont suspendues. Les préposés constatent en novembre que Léonard Pangartz n’a pas tenu ses engagements.

Leonhard Pancratz würth zum Rindtsfueß. 12. 25. 26. bis. 27. 251.
(f° 12-v) Sambstag 22. Januarÿ – Leonhard Pancratz, Claus Wurmblen, Ulrich Bosch, wegen Ihrer Extantzen im Vmbgellt
H. Glasserus proponiert ferners daß noch etliche würth sich fünden, die Ihre vmbgelts Extantzen noch nicht entrichtet ohn angesehen, denselben vndterschiedliche vndt endtliche termin Zur Zahlung angesetzt worden. Nemlich Leonhard Pangratz der wührt zul Rindsfueß soll 615. lb 7 ß 7 d, Claus Wümblin der wührt Zum Grawen Mann 275 lb 9 d, Ulrich Bosch Zum Lindtwurm 147. lb 19 ß 4 d, Alle vbrige von den würthen herührende Extantzen seÿen eingebracht, waß nun Meine H. mit dißen dreÿen vornemmen wollen stehe beÿ denselben. Erkandt, Ober Umbgelt herren, sollen Ihnen die schillt abthun vndt durch den Stattrichter außtragen laßen.
(Schillt abnemmung Exequirt Mont. den 24 Januarÿ.)

(f° 25) Sambst. 5. Februarÿ – Leonhard Pancratz wider vmb den Schilt
Leonhard Pancratz wührt Zum Rindsfueß erschienen laßt per Tromers vorbringen, demnach Ime wegen seiner vmbgellt Extantzen der Schillt abgenommen worden, Er aber vnder deß biß in 550. fl. in daß vmbgellt abgelegt, bitt er ihme den Schilt wider Zuvergonnen, vndt auch seinen in daß Ganthauß in arrest gelegten haußrath wider vmb Zuentschlagen, damit er sich vnd seine Arme Kinder mit Ehren ernehren vndt außbringen mag, wöll den schuldigen rest vf daß fürderlichst abstatten.
Erkandt, Ober vmbgeltherren sollen hanß Wachenheim allß dißorts bürgen vmb die Zahlung besprechen, vnder deß Imploranten begehren Zubedacht gezogen sein.

(f° 26) Montag 7. Februarÿ – Leonhard Pancratz vnd sein bürg, H. Sebastian Wachenheim – Leonhard Pancratz ehant seinen Schilt
Ober ungeltherren referiren, daß die verschinen Sambstags wegen Leonhard Pancratzen deß wührts Zum Rindsfueß ergangene Erkandtnus, Herrn Sebastian Wachenheim notificirt vndt darbeneben angezeigt worden, daß wo Pancratz biß künfftig Johannis Baptistæ seinen noch schuldigen rest, in daß vmbgellt nit würcklich abstatten würdt, Meine Herren sich an Ihme Wachenheim sowohl wegen der Jetzigen allß künfftigen Extantzen, biß auf den letsten Pfenning erhohlen wollen, darnach Er sich allß v.haffter bürg würdt wüßen Zurichten, der hat sich sowol wegen der bißhero getragener geduld, allß auch jetzt beschehener avisation vnderdienstlich bedanckt, sich zu allem guten erbotten, vndt begert Meine Herren wolten vnder deß Pancratzen, Zu abrichtung seiner schuldt nit ohn ersucht laßen & Pancratz hab sich auch dissen morgen erclert, daß Er hienführo alle seine wein vor Einkellerung v.vmbgellten wöll, hab vf solches beÿ Ihnen den Obervngellt herren gebetten, Ihme den Schillt wider Zuvergönnen, stehe alles beÿ Meinen Herren. Erkandt, Wa Pancratz Versprechen würdt, Meine herren hie zwischen Johannis Baptistæ völlig Zu contentiren, daß der Schillt Ihme wider vergondt sein soll. Mr hatt v.spochen.
[in margine :] Ist ihme auch ein schein auß befelch Ober vmbgellthh. auß dem Ganth hauß seine sachen volgen zu laßen daselbsthin ertheilt worden.

(f° 251-v) Sambstag d. 12. Novembris – Wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß
H. Riehl bericht ferners, beede wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß haben vf gestern Ihre Vngellts Extantz endtlich ablegen sollen, wann Ihnen aber darumb abzuzahlen vnmöglich, weil sie Zwar gütter v.kaufft, aber wegen der Zielgelter Kein glauben gehalten word. Allß piten sie noch dilation biß Künfftig Faßnacht & haben sonsten gute bürgen vndt rüre vil von liechtem gellt hero, da aber die Zahlung vff begerten termin nit folgen solte were wie würckliche vndt endtliche Execution vorzunemmen. Erkandt begerte dilation biß Faßnacht zugelaßen Es soll aber der bescheidt nicht dem Imploranten sondern den bürgen vndt vngeltern angezeigt werden.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Léonard Pangratz demande de surseoir au règlement jusqu’à ce que son auberge soit vendue

(f° 60-v) Sambst. 17. Martÿ – Leonhard Pangratz
Leonhard Pangratz der wührt zum Rindtsfueß erschienen vbergibt unterthänig Supplicat. pit Prorogationem termini deß Ungellts wegen, so lang biß Er sein Herberg würdt v.kaufft haben, Præsentiren sich Kaüffer & Erkandt, wo Er in dreÿ tagen Von Zeit deß verfloßenen termins an daß vngellt nit contentieren, Allß dan der letstere bescheid gegen Ihme exequirt w. soll.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf est emprisonné pour s’être fait livrer du vin sans qu’un gourmet soit présent

Wührt Zum Rindsfueß. (visitation) 37. 55.
(f° 55) Zinst. 20. Martÿ – Vaßzieher, Wührt Zum Rindsfueß
H. Schach referirt, Vaßzieher haben dem Wührt Zum Rindsfueß, ohn beÿsein eines geschwornen weinstichers, wein Im Keller abgestoßen, welches wider ordt. ob sie nit Zuthürnen. Seÿ der wührt ohne daß In v.dacht daß Er daß Ungellt vnderschlag. & Erkandt Man soll Zuvorderist hören, nach Befündung der Sach gewallt gegeben sein, mit der thurnstraff zuv.fahren, v.richten. Jr. XV. und Obervngelthh.

1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Georges Mahler qui vient d’acheter l’étroite maison de son voisin Conrad Weber demande l’autorisation de la réunir à la sienne. L’acte rapporte les différents changements que fera le propriétaire qui est autorisé à les faire étant donné qu’il contribuera à embellir la ville et que l’activité commerciale et le nombre d’habitants ne cesse de diminuer. Les préposés au bâtiment devront fixer la somme due à la Ville.

Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
(f° 16-v) Sambst. den 25.ten Januarÿ – Georg Mahler, Augenschein
Georg Mahler der geweßene Würth Zum Gerttenfisch erschiene, bericht per De Knaff. daß Er Zu seiner Eÿgenthümblichen behaußung vfm Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, Conrad Webers deß Schuemachersn schmahles haußlein dar neben, Zu dem erkaufft, daß Er solches Zu seinem accomodiren vndt bawen möchte & bitt deßwegen Vmb Vollkommenen Augenschein.
Erkandt, Würd Imploranten vmb seinen gesucht. Augenschein Willahrt. Vnd seind darauff M. G. Herren die Fünffzehen so anweßend wahren, beneben den beeden Jüngsten dreÿern v. dem Unterschriebenen deß Pfenningthurns, wie auch dem Werckmeister vffm Maurhoff, ane obgedachten orth gewandert, v. haben den begehrten Augenschein eingenohmen, da dann Implorirender Mahler Angezeigt, daß Er die Jenige Maur so die beede höfflin besagter 2. häußer vnderscheidet, so weit es Von nöthen durchbrechen v. beneben einer thüren daselbst, In dem mitten Einen Schnecken dergestalt hinauf führen wolte, daß wann darauf biß vff die bühne beÿ Jedem Stockwerck In beede haußer Zu gemach gehen v. Kommen Köndte, Auß dem großen Sommerhauß Vnden solte Eine Stub gemacht Vnd deßwegen durch die Maur gegen dem Jetzigen nebenshaußlein Eine Stuben thür vf 4. schue breit v. 6. ½ schue hoch gebrochen v. also der gemein auß v. eingang allein durch mehrbesagt. neben häußlin v. selbiges Thor gerichtet werden, Im übrigen begehrte beede solche häußer Vnden Ein tach Zusetzen v. dem Tachtrauff gegen dem fischmarckh herauß Zurichten &
Solchemnach haben sich M. G. Herren beneben dem H. Dreÿern v. dem Werckmeister wider In die XV. Stub begeben, v. nach angehörter der H. Dreÿer v. deß Werck Mr. meinung, daß nemblich dieser baw gemeiner Statt v. dem Fischmarckh mehr ein Zierd, als Künfftig /:weilen die Handlung v. gemeine burgerschafft Von tag Zu tag abnimbt:/ schädlich sein werd. durch ordentliche Vmbsaag Erkandt, daß Mahler In seinem begehren willfahrt, v. p. Obere Bawherren bedacht pd. solln waß Sie Künfftig weegen dießer durchbruch dem gemeinen Seckel in recognitionem Jährlich beÿ zu tragen habe.

Georges Mahler remercie les préposés de leur autorisation et leur demande maintenant la permission de reprendre l’auberge au Pied-de-Bœuf. La communication entre les deux maisons est soumise à une redevance de 8 sols. Le pétitionnaire est autorisé à suspendre l’enseigne

(f° 18-v) Zinst. den 28. Januarÿ – Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
Georg Mahler per Dr. Knaff. bedanckt sich d. Ihme hierüber fol: 17. beschehenen g. Willfahrung, bitt nunmehr Ihme dem Schild v. Würtschafft Zum Rindtsfueß Wider g. Zuerlauben, H. Schenck läßt p. H. Frantz referiren die obere bawherren hetten nach dem Sie allerhand præjudicia wegen Durchbruch vfschlagen laßen, wegen Implorant. baw es dahin gestelt, weil daß hauß wohlgelegen, v.schienene durchbrüch bekommet, Er Implorant als Ein Würth sich dardurch guten nutz schaffen Kann, daß Er deßwegen gemeiner Statt Jährlich in recognitionem 8. lb d erlegen solte &
Erkandt Würdt d. Bedacht gefolgt, Mahler auch In seinem begehren wegen deß Schilts willfahrt.

(f° 24) Sambst. den 1. Febr. – Georg Mahler Wegen Durchbruchs
Georg Mahler bitt Per Dr. Knaff. vmb g. moderation der Ihme hieoben fol: 18. Zuerkandten 8. lb d. Erkandt werden vff bitt moderirt v. weil Er auch dam überhang Zum Rindtsfuß hernach führen will, alß sollen Zware* die Obere Bawherren deßweegen d. Augenschein einnehmen Ihme aber über daß bereits darauf geschlagene j lb. nur noch j lb schlagen Also daß Mahler so wohl wegen d. durchbruch als deß überhangs In uberhaubt Jährlich 8 lb Zinß geben soll.
(Sambst. den 8.te, dieß Ein Extract auff dem d.thurn gelüffert)

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Ancien aubergiste au Vieux Palais (Zur Alten Pfaltz), Abraham Goll est autorisé à exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf après avoir présenté des garants

Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß. 155
(f° 155) Sambstag den 27. 7.bris – Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß, Ungeltsbürgen
Abraham Goll d geweßen würth Zur Alten Pfaltz bericht, daß Er sein Ungelt völlig entrichtet vndt nun wie Herrberg Zum Rindsfueß bestände, bitt vmb den Schanckh daselbst, und sein vorige vnd für dißmahl wid. gestelte bürgen alß Johann Gollen vnd Michel Kammen pro sufficient anzunehmen. Erkandt Willfahrt, haben die bürgen eod. die Vnverscheidenliche Bürgschafft vndt der Würth die Schadloßhaltung H. Kipßen Versprochen.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Adam Goll présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

Würth Zum Rindtsfueß. [Lothringisch. General Commissarius] 5. 53
(f° 53) Donnerst. den 18. Martÿ – Hans Adam Goll würth Zum Rindtsfueß, Ungeltsbürgen
Hans Adam Goll der Jetzige würth Zum Rindtsfueß erscheint, stelt Zu Ungelts bürgen Hanß Oberle und Georg Lentz beede Weißbecken, bitt vmb den Schanckh vndt die bürgen für sufficient anzunehmen.
Erkandt willfahrt. Haben eodem den Oberen Ungeltherren die Unverscheidenliche bürgschafft vnd d. würth die Schadloßhaltung versprochen, and.seits auch d. Würt die ordnung geschworen.

1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
Le nouvel aubergiste au Pied-de-Bœuf (non nommé, Jean Lentz d’après les extraits ci-dessous) présente ses garants

(f° 245) Sambst. den 2. Xbris – Würth Zum Rindtsfueß d. Newe stelt Zu Ungelts bürg Hanß Oberle vnd H Joh: Hardmann Wertz d. sich schrifftlich zu dieser bürgschafft verstehet & Erk. Werden beede pro sufficent angenohmen, haben eod. angelobt.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
Les préposés en chef de l’accise constatent que Jean Lentz conserve du vin dans la cave d’un voisin en contrevenant ainsi au règlement. L’enquête montre que l’aubergiste peut dégager sa responsabilité mais les préposés ont l’intention de maintenir l’amende parce qu’il s’est contredit dans ses déclarations, jusqu’à ce que sa femme argue qu’elle est chargée de nombreux enfants et que son mari a mauvaise mémoire depuis qu’il lui est arrivé un accident. Les préposés réduisent l’amende de moitié.

(f° 122-v) Sambst. den 27. Junÿ – Würth Zum Rindsfueß Wegen Nebenskeller vnd Holtzäpffel Eßigs
Obere Ungeltherren Laßen Vngelts bericht ableßen, Crafft deßen der Würth Zum Rindsfueß hanß Lentz, nicht allein wid. vngelts ordnung beÿ Hanß Jacob Nageln Einen Nebenskeller gelehnet, sondern auch in solchen Wid Mgh. Erkantnuß supra fol: 96. seinen habend. Holtzäpffel Eßig, vnd darzu wid. d. Obern Ungeltherren special verwarnen gelegt.
Erkandt Soll Ihme für iedes solcher Versetzlich Verbrech. 25. lb also Zusammen 50. lb Straff angesetzt wd. (vid. fol: 139 et 142)

(f° 137-v) Sambstags den 18 Julÿ – Würth Zum Rindsfueß, hanß Lentz per Wild. d. vff Erkadnuß supra fol: 122. Unterthänige Supplication vnndt entschuldigung & si verleßen. Erkandt Ungeltherren bedenckens.

(f° 139-v) Freÿtag den 24. Julÿ – Würth Zum Rindsfueß pt° mulctæ
H. Franckenberger alß Ober Ungelt herr mit Zu Ziehung Jr XV. Meister laßt per me referiren, vff Erkandnuß supra 122. vnd deß Würths Zum Rindtsfueß hanß Lentzen hieob. fol. 137. einkommene supplication und darin gethane entschuldingung, hetten Sie nicht allein Hanß Jacob Nageln den Schuemacher in Kieferhaß vnd deßen haußfraw, Wie auch dero habenden Schueknecht Hanß Reichen Von St. Gallen gehört, sondern auch mit Ihme Lentzen confrontirt vnd Zuvorderst so viel und clärlich befunden, daß Lentz gedachten Schuemachers Keller nicht gelehnt sondern allein alß er ohne deß offen stunde vndt von d. Schuemachern außgefegt würde, besichtiget v. gesagt, daß es ein schöner Keller seÿe, vnd waß Er hiebevor Zinß gethan hette, darauf aber ohne einige begehrte lehnung od. geding wid. davon gang. welches dann vor ohngefehr 6 wochen an Einem Vormittag beschehen, selben nachmittag eben darauff, vff 3 od. 4. ohmen holtzäpfel Eßig in Einem 7. ohmig. vaß, durch Kärchelzieher in beÿsein deß Würths Sohn vnd Zwar in absentz [139-v] obigen Schuemachers vnd deßen haußfrawen in ermeten Keller gelegt word. Zum andern habe der Würth diesen Eßig nicht, sondern deßen haußfraw solchen, benedict hürtten fraw den ohmen à 5. ß vnd Zwar Wie sie hoch vntewerlich behalten, auch noch Zur Zeit keines andern überwieß. nach Zuvor v. ehe er in deß Schuemachers Keller gelegt word. verkaufft, vnd also den hiebevor angesetzten Termin solchen Eßlig weg Zuschaffen nicht überschritten, daß demnach Sie Herrn Deputirten, nach wargenohmmen allen mit einlauffend. vmbstanden, daß mann Ihme wegen eines od. deß andern puncti sonderlich deß ersten, die angekündete Straff würcklich abnemen solte, nicht befunden, gestalten Sie dann der unmaßgäblichen meinung geweß. waren, Ihne dero selben simpliciter wid. [f° 140] zuerlaßen, weilen aber dießer Würth hanß Lentz seiner gewohnten Unarth nach, beÿ obigem verhör vndt confrontation über die maßen, tergiversirt, und sich instellig erwießen, Ja sich gar Zum juramento offerirt, Er seÿe nicht ane dem vormittag, in gedachten Schuemachers keller, sondern allererst nachmittag da d. Eßig schon darinn gelegen geweßen, da ihme doch durch deß Schuemachers fraw vnd den obig Schueknecht, Ja durch seine haußfr. selbsten, daß gegentheil aber in faciem erwießen word. vnd er es endlich gestehen müß. aber allein die unäußerheit vorgewendet, alß seÿen Sie Deputirte anfangs fast der meinung geweß. mann köndte es wohl beÿ den wegen letzter puncto angesetzten 25. lb straff verbleiben alß. Wann aber sein Würts haußfraw beÿ dießer vorbeschickung bitterlich, gemeinet, [f° 140-v] sich übel gehaben, mit vermelden, daß Sie 7 Kinder hette, Ihr Mann durch Einen hiebevor gehabten fall sehr blößen gedächtnüß seÿe fast nie recht wüße waß Er rede vndt thue, darzu sich offters so wohl Vor: alß nachmittag beweinne, So stellen Sie zu MHh ob ihme für dießes mahl die Straff vff 25. lb Zusetzen seÿe. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 142-v) Sambst. den 25. Julÿ – Würth Zum Rindtsfueß, per Wild. bitt vmb gn. moderation d. ihme gestern angesetzten Straaf, Erkandt, Würdt vff die helffte moderirt, dieße 5 fl seind erlegt, vnd auß befelch d. oberen Kaufhauß: vnd vngelth. den brandtwein Kießern Zur recompens gegeben worden, wie supra fol: 122. Zusehen.

1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
Jean Lentz est autorisé à étaler le paiement de ses arriérés mais ses garants devront régler la somme en cas de manquement

(f° 190) Sambstags den 9. 8.bris – Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß pt° Ungelts
Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß per Wild. d. supplication, mit beÿlaag sub lit. A so verleß, bitt weil er über 600 fl verfallen Vngeld schuldig entweder daran monatlich 50 fl oder vf abschlaag anietzo 187. lb 10 ß d.th. Capital, anzunehmen, will alß dann d. rest fürderlich abstatten vnd Künftig beÿ ieder wein einen laag die vngelts gebühr gleich abrichten.
Erkand, Würd die Sach an die Obere Ungeltherren gewieß. Die haben den 12. Eiusdem nicht allein den würth und deßen haußfraw Christinam Rathin, sondern auch die beede Ungelts bürg, H. Hans Hartman Wertzen den Weißenschaffner vnd Hanß Oberlin den Weißbecken Vor sich erfordert, vnd obiger vngelts Schuld halben sich mit Ihnen vnderredet, auch erbietig geweß. daß offerirte Pfenningthurns Capital à 70 pro Cto ane Zahlung anzunehmen, Demnach aber deß würths haußfrau sich darzu nit verstehen wollen, sondern ihre Urkund wird Zurück empfang: alß ist es endlich nach allerseits Zusprechen und respectiué underdienstlich bitt., dahin gestelt word. daß gedachte haußfraw angelobt vnd versprach, ane mehr gemelter Ungeltsschuld alle monat vndt vf iedem bettag 50. fl. biß Zu völlig. Bezahlung vnfehlbar abzurichten, und da sie in ein oder dem andern termin manquirt, sollen es die bürgen abstatt. vnd interim, dem Würth nichts weiters geberget*, sondern daß künfftige Ungelt gleich iederweilen beÿ einlaag deß weins bezahlt wd. welches auch also bald dem Inspectori angezeigt worden.

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf Jean Lentz présente pour garants Jean Lentz et Jean Georges Planck

(f° 15-v) Sambstags den 28.t Januarÿ – Würth Zum Rindtsfueß Hans Lentz, stellt Hanß Lentzen und Hanß Georg Plancken beede weißbecken, Zu Vngelts bürgen.
Erkandt werd. pro sufficient angenohmen, die haben eod: den obern Ungelt herren die unverscheidenliche bürgschafft vnd d. Würth die Schadloßhaltung v.sprochen.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Samuel Düttler demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf qu’il vient d’acheter

(f° 199) Sambstag den 7. 9.bris – Samuel Düttler per Wild. bitt daß Er den Schilt Zum Rinds fueß so Er erkaufft, noch länger möge hencken laß. v. also die Würtschaffthauß gerechtigkeit noch ferner zu Continuiren. Erk. Willfahrt.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien aubergiste au Pied-de-Bœuf Pierre Büri demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon qu’il vient d’acheter et de reconstruire

Peter Büri des Würths Zum Rindtsfuß pt° Weinschancks, 65 jnn dem Würthshauß Zu Salmen, 83 – 92 pt° Erckers
(f° 60) Sambstags den 4. Aprilis – Nôie Peter Büri, des Würths Zum Rindt Fuß, ersch. Künast, Weilen er ohnlängsten den Salmen gekaufft, aber die herberg abbrechen und Wied. Neu bauen muß, als bitt er Undtth. damit d. hauß jndeßen Nicht inn abgang Kommen möchte, gn. Zu erlauben, daß er den Weinschanck darinnen continuiren dörffe. Erk. Vor Oberen Umbgeltd herren gewießen.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix est autorisé à exploiter l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans avoir à présenter de garant

Diebold Vix geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim pt° Weinschancks Zum Rindtsfueß
(p. 104) Sambstags den 27. Junÿ. – Diebold Vix, geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim, per D Gollen bitt Undth. ihme dem schanck in dem Würthshauß Zum Rindtsfueß gedeÿen zu laßen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(p. 106) Freÿt. den 3. Julÿ – Diebold Vix pt° Weinschancks
Herr CV. Johann Christoph Kellermann, als Ober Umbgeldtsherr laßt per Herren Schragen referiren, daß mann Diebold Vixen, den geweßenen Schultheißen Zu Schiltigh. so umb dem schanck jnn dem Würthshauß Zum Rindtsfueß dahier Angehalten, noch Ferners gehörd, der beditten, daß was d. Umbgeld betrifft, er es allzeit gleich abstatten wollte, Und Weilen solcher gestallten er Keine bürgenn benöthigd, das hauß den schild schon hatt, er auch die Würtschafft schohn lang getrieben, Und schein von E. E. Zunfft d. Freÿburger, daß er allda præstanda præstirt, Vorgelegt, so habe mann dafür gehalten, daß ihme Wohl zu Willfahren seÿn werden jedoch daß er auch auff die ordnung schwöhren sollen Stellt die genehmhaltung Zu Mghh.
Erk. Beliebt, Juravit eod.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

(f° 94-v) Sambst. den 5. Junÿ – Claude Capitaine pt° Weinschanck
Claude Capitaine jetzmahliger Würth Zum Rindtsfuß per D. Gollen, bitt Unth. ihme den schild und schanck allda gn. Zu Vergönnen. Erk. Vor Obern Umbgeldt Herren gewießen.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf en sollicitant les tarifs réduits qu’a établis l’intendant de la Grange en 1689. Le syndic royal déclare qu’il n’y a pas lieu de consentir un rabais.

Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß pt° Ungelts
(f° 177-v) Sambstags den 13. Juny 1699. – Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß per Kun. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. ut supra [an die Obere ungelts herren verwießen]

(f° 187-v) Freÿtags den 19. Junÿ 1699. – Claude Capitaine pt° Ungelts
Iidem [Obere ungelts herren] Laßen per Herrn Friden proponiren, es hat Claude Capitaine der würth zum Rindtsfuß vor 8 tagen eine frantzösische Req.te so Er abgeleßen, übergeben vndt darinn exponirt welcher gestalten in aô 1689. Mr Delagrange vormahliger Intendant alhir mit Mghherren ein Reglement auffgerichtet, daß die frantzösische würth, traitteurs vnd Aubergistes, von den wein so Sie außschencken würden, ane ungelt mehrers nicht als von den frembden weinen 15 ß von dem Landtwein 9 ß .vndt von dem Wein, den Sie Zu ihrer auberge gebrauchen 3 ß bezahlen sollen, worauff Er sich auch hier häußlichen nidergelaßen und das würths hauß Zum Rindsfuß darinnen Er wohne, auff die von Mghh. ihme gegebene vertröstung, daß er beÿ obged. ungelt gelaßen werden solte, gekaufft habe, Weilen man aber auff seithen der herrn Dreÿen des Umgets, ihme anietzo obigen accord Zu wider, ein mehrers abfordern wolle, derselbe unterth. gebetten daß MGHh. ihme die gnad Zuthun geruhen möchten, Ihne beÿ vorbemelter Verordnung Zulaßen, mit dem anerbiethen daß er vor den Landwein anstat 9. künfftig 10 ß vom ohmen, vor den Frembden wein 16 ß und dem übrigen Zu seine auberge nöthigen wein 3 ß. entrichten wolte & Worauff man demeselben beditten, daß man Ihne wie Zuvor, undt ohne änderung Zu tractiren geneigt were vndt nur velange, daß er sich des Logirens enthalten solte, So Er aber nicht thun wollen, deßwegen Zu MGHherren stünde, Ob Sie demeselben einige Gnad erweißen oder erkennen wollen, daß er dem Reglement nachgeloben solte.
Herr Syndicus sagt, es seÿe das Jenige so in der Req.te enthalten, keiner attention würdig auch keine consideraôn von Claude Capitaine Zu machen, auch von dem Gemachten Reglement nicht Zu weichen, undt wan derselbbe sich opiniatriren solte, würden MGHherren ihrer anthorität sich gebrauchen müßen, vnd vermeine Er, es könte das geschäfft denen Oberen Ungelts Hh. ferner committirt werden, das Reglement Zu exequiren und von den jenigen nicht zu weichen, was Zu der Statt und Burgerschafft besten verordnet worden ist. Erk. Gefolgt.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103) et XV (2 R 104)
Georges Goll demande l’autorisation de conserver le droit d’enseigne au cas où il souhaiterait revendre la maison qu’il a transformée en bâtiment commercial. Il y est autorisé à l’instar de l’auberge au Bouc.
Le même fait appel de la décision du conseil du Miroir qui lui interdit le commerce. Il déclare avoir appris le métier chez son beau père Jean Georges Fleck dont il continue le commerce mais qu’il a l’intention de ne plus vendre de futaine. Les Quinze demandent que les maîtres qui forment leurs enfants fassent enregistrer l’apprentissage à la tribu pour qu’on puisse s’y référer par la suite.

Georg Goll Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
(f° 222-v) Sambstags den 18. Julÿ – Gol noîe Georg Gollen des handelsmanns Cit: E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmeister H. Johann Michael Friden Prplis bitt weilen EE Zunfft gericht Zum Spiegel, ihme einige wahren zu verkauffen inhibirt, Zu einziehung mehreren berichts Deputationem.
Hecker pro Citato consentirt darein. Erkandt, gebettener Depuaôn an die Ober Kauffhauß Hh. willfahrt.

(f° 288) Sambstags den 12.ten 7.bris 1699. – Bescheid In Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Iidem Laßen per me ablesen den inn Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel ergangenen Bescheidt, also lautend.
In Sachen Herrn Georg Gollen, des Handelßmanns, Klägern würt: entgegen Und Wid. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° ihme inhibirter Verkauffung ein Und andern Wahr & beklagte andern theils, Ist Auff angehörte beederseitige Rationes, und der Herrn Deputirten abgelegten Relation Erkandt, daß Wann Kläger mit Handtreu An Eÿdestatt daß er, seinem Vorgeben Nach, die handlung beÿ seinem Stieffvatter, Johann Georg Flecken, dem ältern ordentlich erlernt habe, Wird behaupten Können, demselben seine jetzige handlung Zu continuiren erlaubt, hingegen er Zwischen hier und Weÿhachten der Barchet Standt Zu quittiren, sich umb eine Andere gelegenheit Zu bewerben Und allein An einem orth Frid Zu haben schuldig, Und verbunden seÿn solle, Und sollen Auch Künfftighin alle die jenige, Welche beÿ ihren Eltern die handlung Zu lernen Willens, damit man ihrer Lehrjahr Wegen desto beßeren beweiß jeweilen haben möchte, beÿ E. E. Zunfftgericht ordentlich eingeschrieben werden, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh. Erk. Beliebt.

(f° 366) Sambstags den 28.t Novembr. 1699. – H. Georg [Goll] der Handelsmann per G. berichtet, daß Er die Gastherberg zum Rindtsfuß, vmb seine handlung derinnen Zu treiben an sich erhandelt habe, bittet aber ihme die darauff stehende Gast: vnd Schilds gerechtigkeit, dabeÿ gn. Zu Conserviren. Erk. an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 391-v) Freÿtags den 11. Decembr. 1699. – Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
Iidem [Obere Ungelts Heren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Georg Goll der Handelßmann, in einem Gehaltenem Receß anbringen laßen, welcher gestalten Er die Gastherberg Zum Rindsfuß gekaufft habe, und seinen laden darinnen Auffzurichten willens seÿe, anbeÿ Gebetten, daß dießem hauß die Schilds gerechtigkeit Conserirt werden möchte.
Alß man auff beschehener remission denselben noch weiters angehört, habe selbiger beditten, daß er solches nur darumb begehre, damit wann er ged. hauß wider verkauffen wolte, die Schilds gerechtigkeit nicht verlohren Gehen möchte, dieße Gerechtigkeit habe Claude Capitaine, deme er d. hauß abgekaufft mit sich nehmen, und hingegen mit etwas wenigers an gelt, sich Consentiren wollen, So Er Goll aber nicht eingehen können, mit dem beÿsatz, daß er besagtes hauß vmb 7000 fl. angenommen, darauff 1000. Rthlr angegeben, und den Rest auff nechstkünfftige Ostern bezahlen, inzwischen ermelter Claude Capitaine in der Obern Stub den Weinschanckh Continuiren solle, Er Goll aber in dem Laden feil haben wolte, Alß man Solchemnach davon Geredt, seÿen Zweÿerleÿ puncten vorgekommen als (1.) die Schilds gerechtigkeit, vndt (2.) ob ihme Gollen in zwischen im Laden Zu verkaufen, Zu erlauben seÿe. Was den ersten belangt, habe man sich erinnert, daß beÿ dießem hauß viel veränderungen vorgegangen, vnd es baldt ein Würthshauß, vnd baldt keines geweßen, vndt weilen derselbe die Schilds gerechtigkeit anfangs nicht erwießen so seÿe man angestanden, wan dabeÿ Zu thun seÿn möchte, nachdem man aber nachgehends aus dem Ungelt den bericht eingezogen, daß weder Dieboldt Vix der vormahlige würth daselbst, noch Claude Capitaine, iemalen etwan vor den Schild bezahlt, sondern vor dießem schon die gebühr ein vor alle mahl darvor abgerichtet worden, Vndt beÿ dem Anderen Puncten befunden, daß (1.) der Kauff schwehr (2;) ihme Gollen vor einiger Zeit den barchetstandt zu quittiren, und bis weyhnachten in einem laden feil zu haben, aufferlegt worden, (3.) derselbe alle nacht heim gehen und versprochen, daß er Keinen wein, biß besagter Claude Capitaine außgezogen sein wird, einlegen wolle, So habe man dafürt gehalten, daß, ad exemplum des Würthshaußes Zum Bock, dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte, doch daß er mit handtrew an eÿdes statt angeloben solte, daß er Keine Gefehrde gebrauchen, keinen wein einlegen, noch den würth Zu kommen laßen wolle.
Herr Syndicus sagt, es könne dem Imploranten in beeden Puncten, auff die Jenige præcaution so referirt worden, willfahrt werden. Erk. Gefolgt.

(f° 410-v) Sambstags den 19. Decembr. – H. Georg Goll pt° bescheids
H. Georg Goll der Handelßmann per G. weilen Mgherren pt° seiner an sich erhandelten behaußung auff dem Fischmarckh einen bescheidt ertheit, vnd er deßen nöthig habe, alß bittet Ihme deßen copeÿ gn. Zukommen Zulaßen. Erk. willfahrt.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Les Quinze délivrent une expédition d’après laquelle Georges Goll conserve le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf

(f° 123) Freÿtags den 2. Aprilis 1700. – H Georg Goll pt° Bescheids
Iidem [Obere Ungeltdherren] per Herrn Friden, es seÿe errinnerlich daß ohnlängsten H Georg Gollen burgern vnd handelßmann alhier, die Gast und Schild gerechtigkeit beÿ dem Rindsfuß conservirt worden seÿe, vmb deßen schrifftliche mit theilung derselbe unterth. gebetten, und nach dem MGHh. damit willfahrt, Er, die Erkantnuß Zu Papÿr gebracht haben lißt darauff Selbige ab, die Confirmation Zu MGHherren stellend.
Auff Unterthäniges ansuchen Herrn Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, der, auff den vntern Fischmarckh gelegenen, Zum Rindsfuß Genanten und Käufflich angenommenen behaußung die darauff stehende Gast und Schilds Gerechtigkeit gen. Zu Conserviren, Ist Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georges Goll se plaint auprès des Quinze que Jacques Schneider ait repris l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans son autorisation malgré la décision de 1699. Jacques Schneider est autorisé à conserver l’enseigne suspendue Grand rue d’après une décision des Quinze.
Les Quinze ordonnent à Georges Goll de remette l’écurie qu’il a transformée en bûcher dans son état antérieur pour qu’elle puisse servir aux logements militaires ou de fournir une écurie à un autre endroit.

H Georg Gollen des handelsmanns Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
(f° 24) Sambstags den 30. Januarÿ 1706 – H Georg Goll Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
G. nôe H Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, erhohlt bescheidt vom 11. Xbris 1699. crafft deßen Imploranten seine Gast: und Schildts gerechtigkeit Zum Rindtsfuß conservirt worden, weilen aber Joh: Jacob Schneider burger und Gastgeber in der straß, auch den Schildt Zum Rindtsfuß haben außhencken laßen,so Pplen nachtheilig als bittet solchen weg zu thun, Obrigkeitl. Zu erkennen.
Erk. an die oberen Ungeltshh. gewießen.

(f° 112-v) Freÿtags den 16. Aprilis 1706. – H Georg Goll pt° Schilds Zum Rindtsfuß Ca. Joh: Jacob Schneider
Iidem [Obere Ungelts Herren] per herrn Friden, es habe herr Joh: Georg Goll der handelßmann ohnlängst geklagt daß Johann Jacob Schneider der würth in der Straß an seinem Würthshuß den Schildt Zum Rindtsfuß, den Er Goll, an seinem hauß habe, außgehenckt hette, mit bitt demselben anzubefehlen, daß er selbigen wid. weg thun solte.
Alß man Ihne darauff gehört, habe Er gesagt, daß MGHherren in Aô 1699. Erkandt hetten, daß der Schildt Zum Rindtsfuß an seinem hauß bleiben, vnd daßelbe die Schildts gerechtigkeit behalten solte, woran des Schneiders ausgehenckten Schild, Ihme nachtheilig were, deme man aber gleich remonstrirt, daß ged. Schneider es nicht vor sich gethan, sondern MGHheren es Ihme erlaubt hetten, worauff Er sich Zur ruhe begeben, wann es nur seinem hauß kein nachtheil bringe.
Auff seithen der Herren Deputirten halte man davor, daß bemelter hans Jacob Schneider seinen Schildt behalten, vndt es wegen des Gollen, beÿ besagter Erkantnus de aô 1699. gelaßen, mithin derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.

(f° 113) Joh: Georg Goll soll den Stall Zum Rindsfuß wider in den alten stand setzen
Vndt Weilen dann derßelbe die Schilds gerechtigkeit an seinem hauß behalte, vnd Er auch den Stall darin, in seinem standt, hette laßen sollen, so Er aber nicht gethan, sondern denselben Zu einem holtzhauß verändert, so halte man darvor daß demeselben angezeigt werden könte, daß Er dem Stall Zum Rindsfuß wider in den vorigen alten standt setzen, oder in einem Andern hauß einen Stall Zur Einquartierung, verschaffen solle. Erk. Bedacht Gefolgt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend un bâtiment accessoire, un passage latéral, un puits et une petite cour est estimée à la somme de 5000 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un passage latéral, un poêle, une dépense à marchandises, une cuisine, un vestibule, une boutique, un bureau, une cour, une buanderie où se trouve un puits, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral, on y trouve une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 26 / 110
Klein
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et avance dans la petite rue
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 110, 3 E P S (maison à trois étages, en pierre, solide) Exel

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 37 case 2

Exel François vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Anne épouse séparée de corps de M. Nebel Fidèle Richard, Vieux marché aux poissons 110, substitution de 1851

O 75, maison, sol, Vx marché aux poissons 110
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 310 case 2

Exel Marie Thérèse, épouse séparée de Nebel Fidèle, rue de l’Outre, S. 1866
1866 Béno Joseph Aloïse
1877 Groskost Johann Friedrich Lithograph
1887/88 Grosskost, Sophie Julie Barbara, Fräulein

O 75, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 13
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Folio de provenance : (37)
Folio de destination : 310 theilweiser abbruch, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

O 75, maison
Revenu total : 119,38 (118 et 1,38)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : 310 Vergrößerung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1877, Zugang – Grosskost, früher Béno f° 310, O 75, maison, revenu 118, Theilweise Abbruch, achevée en 1874, imposable en 1877, imposée en 1877
Grosskost, f° 310, O 75, sol 0,33, revenu 0,17, früher Staatstrasse
1877 Abgang – Béno Joh. Frd. Grosskost f° 310, O 75, maison, revenu 360, Theilweise Abbruch, supp. 1877

O 1184, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 2,98
Folio de provenance : Vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : /p>

O 75, O 1184, maison
Contenance : 2,98
Revenu total : 683,55 (382 et 1,55)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58/ 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 48 / 38
1879, Zugang – Grosskost Joh. Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 682, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
1879, Abgang – Grosskost Joh: Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 118, Vergroesserung, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 2

Parcelle, section 19, n° 152 – autrefois O 75, O 1181
Canton : Alter fischmarkt und Rindsfußgaßchen Hs N° 13 bzw. 3 / Rue du Vieux Marché aux Poissons rue du pied de Bœuf
Désignation : Hf, 2. Whs / sol, 2 maisons
Contenance : 2,68 / 2,67
Revenu : 2500 – 6650 – 6520 – 8000
Remarques : II 33 – (1905 Umbau)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 474
Groskost Johann Friedr. Wb.
1911 Kellermann Johann Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4532
Dick Edouard Victor Auguste restaurateur et son épouse Mathilde née Borst en comm. de biens
1951 Dick Robert Edouard Auguste, adjoint à la Direction de l’information
(1171)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

110
Pr. Dürninger, Cath. Mad. Mlle – Miroir
loc. Neubeck, J. Fréd. Exsenateur – Drapiers
loc. Herrmann, J. Fréd. Ltié – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 13
Hauser & Sohn, Eisenwarenhandlung. 0
Rieber, Uhrenhandlung. 0
Grosskost, Wwe, Rentn. E 1
Edel, Wwe. 1
Lickteig, B., Zahntechn. 2
Lickteig, E., Zahnarzt. 2
Kania, Schutzmann. 3
Momper, Wwe. 3
Winter, Schneider. 3
Jost, Wegemstr. a. D.. 4
Schnönikowski, Reg.-Sekr. 4
Roesch, Postbote. H A
Lemmel, Drechsler. H 2
Maps, Schreiner. H 3
Rambach, Metzger. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 2288)

Vieux-Marché-aux-Poissons 13 (1875-1956)

Les commerces installés dans la maison sont la quincaillerie S. Hauser et fils (1903), gérée en 1940 par Alfred Pflieger. On trouve aussi l’horloger Rieber (1894) puis son successeur Paul Beutel (1906), le chapelier Léon Stern (1928), le charcutier Weber (1934), les Vêtements Rex (Albert Ruch, 1947) et la maison Photo-Moderne (René Thomas, 1949). Le plan joint au dossier du M.R.U. montre que la charcuterie occupe le local de droite.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1875 – La directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Grosskost que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 5 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai. Elle fait remarquer que dix ans ne se sont pas encore écoulés depuis que la façade a été construite – Travaux terminés, avril 1887
    1889 – Nouvelle demande de ravalement
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Michel que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1894 – L’horloger Rieber retourne un avis de paiement en arguant qu’il a supprimé le store après l’avoir dénoncé
    1895 – Dossier suite à une lettre du commissaire de police. L’horloger Rieber demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de montre. – Quittance
  • 1898 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant chez sa fille 12, rue des Cordiers à Erstein, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai
    1899 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison appartenant à la veuve Grosskost – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • 1903 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Grosskost l’autorisation de remplacer la devanture, de supprimer deux croisées et de poser des cloisons intérieures
  • 1903 – Le quincailler S. Hauser et fils demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1906 – L’horloger Paul Beutel, successeur de G. W. Rieber, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique – La lampe est posée, décembre 1906
    1907 – L’horloger Paul Beutel demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet est posé
  • 1910- Mme Saatweber, demeurant 11, rue Schwendi, demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de chapeau en tôle – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le maire notifie le portier Jean Rœsch de faire ravaler la façade. Frédéric Kellermann demande un délai
    1910 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de la maison à l’angle de la rue du Pied-de-Bœuf. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le même demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juin 1910
  • 1928 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une vitrine. Maquette (1,60 sur 0,45 et 0,22 mètres) – Autorisation
  • 1899. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Grosskost, demeurant sur place. Remarques, Repeindre les cabinets d’aisance au rez-de-chaussée et la cage d’escalier
    1905. Le locataire Neumann se plaint de son logement humide et sombre (les volets vers la rue du Pied-de-Bœuf sont cloués) – Le maire écrit au propriétaire, Frédéric Kellermann à Erstein
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en treize points (pour la plupart demandes de repeindre des pièces)
    1921. Rapport suite à une plainte déposée par la S.A.R.L. Au Pauvre Jacques. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations. Le tuyau de descente vers le numéro 15 est défectueux – Les cabinets d’aisance des bâtiments avant et arrière sont raccordés aux canalisations
  • 1932 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à sa succursale – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
    1934 – L’installateur W. Spriwalt (20, Grand rue) demande l’autorisation de poser pour le compte de la charcuterie Weber une enseigne au néon en forme de flèche à côté de l’enseigne déjà en place
  • 1940 – Alfred Pflieger, propriétaire de la quincaillerie S. Hauser et fils, demande l’autorisation de poser des enseignes en allemand
    1841 – Nouvelle demande pour trois enseignes plates – Les enseignes sont posées
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement du 11 août 1944. Alfred Pflieger, Fernand Huber (3° étage), Eugène Manz (1° étage), Marie Hummel (2° étage du bâtiment arrière), Jeanne Weber (locaux commerciaux)
  • 1947 – Albert Ruch (Vêtements Rex) demande l’autorisation de poser une enseigne – Le ministère de l’Education (Architecture) intercède en sa faveur
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que René Thomas (maison Photo-Moderne) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1956 – Robert Dick (demeurant 1.a boulevard Gambetta) donne pouvoir à l’architecte Steinlen-Salomon (demeurant 21, rue Finckwiller) de faire toute recherche pour déterminer la date de construction du bâtiment sinistré.

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 716, dossier NV 10.433 Z

Mathilde Dick née Borst, demeurant 1.a boulevard Gambetta, déclare en 1946 que le bâtiment a été sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. L’architecte A. Kintz reconstitue en 1947 l’immeuble sinistré. Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876. Robert Dick emploie l’indemnité pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.

  • 1946 – Déclaration de sinistre par Mathilde Dick née Borst, née le 22 octobre 1872, demeurant 1.a boulevard Gambetta
    1950 – Certificat délivré le 24 avril 1950. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf, sol et deux maisons contenant 2,67 ares, inscrit au feuillet 1360 section 2, est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre.
    Il a été présenté le 23 février 1950 une requête demandant de transférer le sol au nom de l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville.
  • 1949 – Dessins. Reconstitution de l’immeuble sinistré 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Boeuf. Coupe, façades, plans des différents niveaux (architecte A. Kintz) – Plan cadastral
  • 1950 – Robert Edouard Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre, né le 12 avril 1906 à Strasbourg, et sa femme Noreen Marchant, mariés le 14 avril 1933 à Strasbourg, déposent une demande d’indemnité pour l’immeuble sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. Le demandeur a recueilli l’immeuble dans la succession de ses père et mère Edouard Dick (mort le 17 avril 1938) et Mathilde Marguerite Borst (morte le 13 novembre 1948) dont il est seul héritier
    Certificat d’hérédité délivré en 1938
  • 1950 — Le notaire Hiff délivre une attestation de propriété
  • 1952 – Procès verbal de vérification (vérificateur, Fabre) – Assez grand bâtiment à 4 étages, servant d’habitation. Le maximum est retenu pour l’abattement de vétusté puisque les bâtiments sont antérieurs à 1840.
    Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876, la façade sur cour en pan de bois de 1800. Façade sur rue, 15 % de pierres de taille, 55 % de briques. Façade sur cour, 22 % de briques, 8 % de pan de bois
  • 1957 – Hans Haug, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg, estime que le bâtiment sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons remonte aux années 1860-1880.
  • Décompte des sommes versées
    Indemnités de quatre dossiers, îlot place d’Austerlitz
  • Transfert à Robert Dick de l’indemnité de Ruth Weil femme Lucien Hollender à Soultz-sous-Forêts
    Permis de construire accordé à Robert Dick pour un bâtiment sis place d’Austerlitz
    Le maire donne son accord de principe au projet de l’architecte Steinlen-Salomon (21. rue Finckwiller)

Relevé d’actes

Portée au nom des enfants de Loup Nagel dans le Livre des communaux de 1587, la maison appartient ensuite à Thiébaut Hermann qui y fait en 1605 des travaux non autorisés (voi- ci-dessus les Préposés au bâtiment). Originaire de Reitwiller, l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann épouse en 1587 Walburge Schleiss qui s’était mariée en premières noces en 1577 avec Conrad Adam, domestique à l’auberge au Pied de Bœuf. Conrad Adam était originaire de Honau et Walburge Schleiss d’Erbach. La pasteur note qu’elle était enceinte lors de son mariage.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120 n° 21)
1577. Den 16. Decemb. sindt ehelich eingeseget worden Cunradt Adam von Hanauw haußknecht Zum Rindtsfuß vnndt Walpurg Schleißin (q.niam erat impregnata) weiland Georg Schleißen hinderlaßene tochter von Erbach (i 135)

Conrad Adam acquiert le droit de bourgeoisie avant son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 290
Conrath Adam von hanaw der hauß Knecht hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun weinstichern den 3.ten Xbris A° 77.

Thiébaut Herrmann de Reitwiller qui va être domestique au Pied de Bœuf acquiert le droit de bourgeoisie en août 1584 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1584, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 423
Theobaltt herman von Reittweiller der Zu Kunfftig wein knechtt Hatt das burg.rechtt kaufft Vnnd will Zuon weinstichern dienen, Acttum den ersten Augusti 84.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 14)
1587. den 18 Septemb. sind Ehelich eingesegnet worden Theobald Hermann von Reittweyler würt Zum Rindsfueß vnd Walpurg Schließingerin weÿland Conrad Adams selig. des Würts Zum Rindsfueß hinderlaßene widwe (i 4)

Thiébaut Herrmann se remarie en 1595 avec Amélie, fille du marchand Henri Rœmer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113 n° 294)
1595. Domin: Quasimodo 15. Aprilis. Diebold Herman d. Würt Zum Rindtsfuss Vndt Amelia, Heinrich Römer des handelsmanns Nachgelaßene tochter. Eingesegner Zinstag 24. Aprilis (i 115)

Les créanciers de Thiébaut Herrmann ont fait vendre ses biens comme le mentionne l’acte de 1615 passé par sa veuve Amélie Rœmer alors remariée au marchand épicier Josse Schachinger
1615 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 116
Kauffverschreÿbung Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler vber sein Behausung In Leÿmengassen
erschienen seind vnser Burgere Amalie Römerin mit beÿstand auch vnsers Burg. Jost Schachingers des Würtz Krämers Ihres ehelichen haußwürths
vnd In gegenwertigkeÿt Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler
Nachdem sie von weÿland Thiebold Herman Ihres vorigen ehelichen haußwürths gewesenen Gastgeben vnd würts Zum Rindtfuß selig. gemeiner Creditoren verordneten außschutz Blasi Egen vnsern alten Rhats vwandten vnd vnsers Burg. Ruprecht Stollenmeÿgern den 27. tag Monats Octobris nechst abgelauffenen 1614. Jars ein Behausung Hoffstatt vnd Hofflin mit allen derselben gebewen begriffen weythen zugehörden recht vnd gerechtigkeÿten In diser vnserer Statt In der Leÿmen gassen, einseyt neben Lienhard Grossen dem Zimmermann vnd anderseyt neben Balthasar Kleÿbern hinden auff Hanß Adolff fürsten behausung stoßend gelegen, vber 50 pfund pfenning hauptguts so obernanten Wendling Herman für bar geluhen gibt von Jetzgerüerter behausung Jährlichs auff weÿhenachten ane 2 lb 10 ß verzinßt vndt auff desselben ervordern gerurt hauptgut erlebt werden sollen, für vnd vmb 200 pfund pfenning vermög darüber In gedachter vnserer Cancelleÿ auff vorgemelten tag beschehener Verzeichnus erkaufft
dar Geben ist auff Montag den 12. tag Monats Aprilis 1615

La maison appartient ensuite à Léonard Pancratz, boulanger originaire de Küttolsheim. Fils de Jonas Pancratz (voir ci-dessous l’acte de 1622) qui sera prévôt de Küttolsheim, il épouse en 1601 Barbe, fille du boulanger Jacques Dittler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v, n° 31)
1601. Lienhard Pancratz von Kutolsheim der beck, J. Barbara Jacob Diedels des Becken tochter den 19. Maÿ (i 78)

Léonard Pancratz, aubergiste originaire de Küttolsheim, devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 802
Lienhard Bongratz von Küttelßheim der Würth empfahet d. B: vonn seiner haußfr: Barbara Jacob Dittlers dochter will Zun Freÿburgern dienen Vnd sein Nahrung für 300 fl. angeben. Actum 7.ten ditto [Nouemb. 1601]

Léonard Pancratz, aubergiste au Pied de Bœuf, et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge qui comprend un bâtiment arrière au profit du boulanger Daniel Steinbock. En marge, quittance accordée en 1632 au propriétaire suivant, Georges Mahler.

1614 (ut spâ [xxviij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 125-v
(Inchoat. in Proth. fo. 128.) Erschienen Lienhardt Pangratz gastgeber Zum Rindtsfuß alhie Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche hausfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Steinbock des weißbeckens burgers Zue Straßburg – schuldig sige 140 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, die herberg Zum Rindtsfuß sampt hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. In der St. St. Am Fischmarck einsit ein Eck Am Rindtsfußgäßlin, Andersit nebent Cunradt weber dem schuomacher, hinden vff wÿland Ulrich Leüttensperg. des Küeffers seelig. erben stoßend, dauon gendt x ß allmendt gelts der St. St. Item iij lb v ß d gelts vff Johannis vnd weÿhenachten fallendt der Ellenden herrberg Alhie stend Inn hauptgutt Lxv lb Mehr iij lb iiij ß gelts lößig mit Lxiiij lb d wÿland Lux Mößingers seeligen erben, Item iiij lb iij ß d gelts Ablößig mit j C v lb vff Johannis Baptistæ der Samblung Zur dritten Regell, Mehr xij lv xij ß gelts stendt In hauptgutt mit iij C xv lb abzulößen dem Apt Zue Maßmünster, So dann sind sie noch verhafftet für ein schuldt v C lb, Inn dreÿen Jahren Zu erlegen herrn Friderich Rüehlen Alhie, Vnd dann sindt sie noch vnderpfand für vj C Lxxxj lb d hauptgutt wÿland diebold herrmann geweßenen gastgebers Zum Rindtsfuß seelig gemeiner Creditoren
[in margine :] erschienen Georg Malen ietziger possessor der hierinn in specie vnderpfandt verlegten herbergen An einem, So dann Daniel Steinbock Auch obgedacht Am Andern theil (Nachtrag), Actum den 19. Aprilis A° 1632.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de Jean Georges Marbach, préposé aux mutations

1615 (xxij. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 205
(Inchoat. in Proth. fol. 160.) Erschienen Leonhardt Pangratz der Würth Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg vnd Barbara Dütlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Geörg Marbach pfund Zollers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 366 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, die herrberg Zum Rindtsfuß mit Allen gebeuw. & geleg. In d. St. St. vnd. halb dem Fischmarckh einsit ein Eck Am gäßlin, Andsit Cunradt Weber dem schuemach. hind. vff Peter Bürckhell s. erb. stoßend, dauon gend iij. lb v ß d gelts Inn die Ellend. herberg. Item iij lb iiij ß d gelts Lux Moßungs selig. erb. It. x ß d Allmend gelt der St. St. It. viij gl. gelts Loßig mit ij C gl. der Sammlung zur dritten Regell, Item xij lb xij ß gelts Abloßig mit iij C xv lb dem Apt Zu Morßmünster, Item seind sie verhafftet Vmb v C lb d H, Friderich Rühell, So dann vmb iij C xxiiij lb d Jost Schachingers haußfr.
[in margine :] Erschienen mehrgnter. Herr Marbach hatt in gegensein H. Georg Malers alß ietzig. Inhabers deß Rindtsfueß (…) Act. den 29. febr. 1632.

Léonard Pancratz hypothèque au profit de Georges Lauginger l’auberge et la part qu’il a héritée de sa mère veuve de Jonas Pancratz

1622 (ut spâ. [ix. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 396.) Erschienen Leonhard Pancratz gasthaltter Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehrenvesten Hn Geörg Lauginger burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150. pfund
Deßen Zu noch mehrer sicherheit & zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Seine Herrberg genant Zu dem Rindts fueß gelegen Inn der Statt Straßburg Vff dem Vischmarckh mit Allen Ihren gebeüwen & einseit ein Eckh Anne dem Rindtsfueß geßlin, vndt Anderseit nebent Conradt Weber dem Schuehmacher, hinden vff Weÿlandt Peter Bürckel des handelßmanns seligen Witwen stoßend, Dauon gen. Jahrs iij lb v ß gelts vff Johannis Vndt Weÿhanachten der Elenden herbergen hieher Vermög Kauffbrieffs Ahngeschlagen für Lxv. lb, Item iij. lb iiij ß gelts Lößig mit Liiij lb Lucæ Mössingers seligen erben, Vnd dann x ß Allmendt geldt mit j C v lb der Samblung Zue dridten Regul, Item xij lb xij ß d gelts widerlößig mit iij C xv lb der Apteÿ Zu Maurßmünster, Item h Friderich Riehlen Ist sie Auch Verhafftet vmb v C lb So dann Ist sie Auch noch Weithers Verhafftet Hn hannß Jörg Marbachen dem pfund Zoller Vmb ij C xxv lb Zihls weis
Item des Bekhenners gebürenden theill Ane Jonæ Bangratz geweßenen Schultheiß. Zu Küttelßheim seligen hinderlaßenen Witwen sein des Bekhenners Mutter gebürende Erb gerechtigkeit

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de l’aiguilletier Laurent Mosseder

1626 (ut spâ. [16. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 368
Erschienen Lienhard Pancratz Gasthalter Zum Rindsfueß vnd burgen Zu st. vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr.
bekannte in gegenwärtigkeit Lorentz Moseters deß Nestlers auch burgers alhie – schuldig seÿen 900 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll die herberg Zum Rindsfueß Alhie am Vndern fischmarckt gelegen j.sein ein Eck, 2 seit neben Conrad Weber schuhmacher hind. vff Paul Gebahrdt den Wurtz Krämer stoßend gelegen, vnd ist solche herberg Zuuor v.hafft mb lxv. lb d Capital der Elend. herberg, Item vmb 64. lb lux Mösingers Erb. It. vmb 104. lb d der Samblung Zur driten Regel, It. vmb 315. lb d. dem Abbt Zu Maursmünster, Item vmb 500. lb d dem H. Friderich Rüehlen XV.r. It. vmb 150. lb d Hn Jost Schachingers haußfr. So gehen auch Jährlich dauon x ß d Allmend Zinß der St. St. Vnd dann ists auch v.pfandt mb 300. fl. schlecht geldt H Georg Laugingers Erben
[in margine :] Erschienen H Ludwig Grünwald 21.er deme Moseder wie hieund. fol. 369. fac. 2. Zusehen, diese Schld in solutum cedirt, hat in gegensein Georg Mahlers, alß Jetzigen Innhaber deß under Pfandts (…) quittirt den 20. Junÿ 1629.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler vendent l’auberge à Georges Mahler, aubergiste au Loup, et à sa femme Catherine Waltz

1627 (ut spâ. [9. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 552
(P. fol. 158.) Erschienen Lienhardt Pangratz d. wurth Zu Rindtsfueß burger Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Geörg Mahler wurth Zum wolff burg. Zu Straßburg vnd Catharina waltzin seiner ehelichen haußfr. So bede zugeg.
die herberg Zum Rindtsfueß mit den höfflin vnd brunnen Auch All. And. Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Vndhalb dem Fischmarck vast beÿ d. Mörin Zunfft stuben einseit neben ein Allmend gäßl. and. s Cunrad Werler schuomach. hind. vff Paulus Gotthard stoßend, Dauon gnd. x ß Allmend gelt von d. Seÿlen von beÿd. haußthuren d. Statt Straßburg, It 3 lb 5 ß gld losig mit Lxv lb vff Johannis weÿhenachten tag d. Elld. herberg, It. 3 lb 4 ß gld losig mit Lxiiij lb vff Georgÿ weÿl. Lux Mößingers erb. It. 4 lb 4 ß gnd loß mit 105. lb. vff Johannis Bptsæ (-) It 12. lb 12 ß gld. loß. mit 310. lb dem Apt Von moorßmünster vff Michaelis, It. seind sie verhafftet vmb 500. lb In 3 Jahren hindg Hn falck Rühlen erb. Mehr seind die verhafftet vmb 450. lb d h Ludwig Grüenwald xxi. It vmb 300. lb h hanß Georg Marbach, Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vff die beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zug. vnd besch. für vnd vmb vj. C. 1 lb

Originaire de Giessenheim près de Roppenheim, le boulanger Georges Mahler épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Jean Waltz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v n° 27)
1624. Dominica XI Trinit. I. Vice. Görg Mahler, der Beck Von Geißenheim In dem Ampt Roppenum, Weiland Lienhardt Mahler deß Würdts daselbsten hinderlaßener Sohn, Vndt Jungfr. Catharina, Hans Waltzen deß Weißbecken Vndt burgers alhier eheliche tochter. Mont. post 12. Trin. Zu S. Claus. NB. Was dieses für ein feine Jungfrauw gewesen, d. hatt in der 10. Woch nach der hochzeit d. Kindt Zum badt bezeüget. (i 152)

Originaire de Giessenheim en terre de Fleckenstein, l’aubergiste Georges Mahler devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 71
Georg Mahler Von Gießenheim Fleckensteinisch gebiets d. Würth Zum Wolff empfangt d. Buerg. recht von Catharina Hanß Waltzen deß Weißbecken Alhie Tochter Vnd dient Zu den freÿburgern den 26. Augusti 1624.

Ancien aubergiste au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1637 avec Catherine Lentz, veuve de Georges Ott, ancien aubergiste au poêle des Jardiniers
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192-v, n° 3)
1637. Dom. 3. post Epiph. 22. Jan. prâ vice Dom 4. 29. Ejusdem 2° vide. Georg Mahler gewesener würt Zum Rindtsfuß alhie, und Catharina Lentzin, Georg Otten gewesenen Würts vff der Gartner stub alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 30. Januarÿ Zu S. Claus. (i 206)

Fils de Jean Ott bourgeois d’Innenheim et domestique au poêle des Jardiniers, Georges Ott épouse en 1625 Catherine, fille du boulanger Georges Lentz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 59)
1625. den 7.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung beÿ uns eingsegnet worden Georgius Ott der Hauß Knecht auf der gartner Stuben, Hans Otten des geweßenen Burgers Zu Innenheim hind.lassener Sohn, Vndt J Catharina görg Lentzen des Weißbecken alhie eheliche tochter (i 30)

1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
Georg Mahler. 2. – Georg Mahler schwert auff die Stattgerichts Ordnung

Annexe à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Lentz qui a délaissé trois filles
1644, Not. Geyer (Henri, 64 not 1)
Wegen Weÿland frawen Catharinæ Lentzin, herrn Georg Mahlers Gasthalters Zum Rindtsfueß alhie Zue Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen seligen Verlaßenschafft Inventation vnndt abtheilungen, stehet mihr hernach unterschriebenen Volgender verdienst auß, Benantlich (…) Item den dreÿen Töchteren Ihr Jedweders Erblich Zuegeloste guethe Mittellmäßige vnndt Zweiffelhafftige auch gar Verlohrne Schulden

Auberge au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1645 avec Anne Hock, veuve du farinier Georges Brimmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229-v n° 1)
1645. Dominica I. post Circumcisionis Herr Georg Mahler wurth vnd gastgeber Zum Rinds fuß vnd Fr. Anna Hockin Herr Georg Brimmers deß Meelmanns hinderlaßene wittib. Zinst. Zu St. Claus (i 248)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481) 1645. Herr Georg Mahler der Wirt vnd gastgeber Zum Rindsfuß vnd Fraw Anna, H.. Georg Brimmers deß geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier nachgelaßene Wittib, Zu St. Claus eingesegnet, Zinst. 14. Ian. (i 245)

Georges Brimmer épouse en 1628 Anne, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hock
Mariage, cathédrale (luth. p. 264)
1628. Dom. 24. Trin 23. 9.br. Geörg Brimmer der meelman v. J. Anna Barthel Hock des hosenstrickers tochter, eingesegnet Zinstag 2. 10. bris (i 137

Le tuteur des trois enfants issus du premier mariage de Georges Mahler et celui de l’enfant né du dernier mariage louent l’auberge à Abraham Goll, assisté de son frère Jean Goll.

1645 (31. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 335-v
Erschienen hannß Israel Faust der Biersied. Zum Bären, alß Vogt weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers und Würthß Zum Rindtsfuß nunmehr seel: in ester Ehe erzeugter treÿer Kind. Und hannß Lentz d. Würth vff d. Gartner und. Wagner Zunfft stuben, alß Vogt sein Mahlers in Zweÿter Ehe erziehlt. Kindts, mit beÿstand H. Johann Georg Meÿers deß Stallschreibers alhie
haben in gegensein Abraham Gollen, mit beÿstand H Johann Gollen seines Bruders
verlühen haben die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehn außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet maß. und ein dutzet halb maß Kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff Vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 100 Pfund

Acte de vente d’après lequel Jean Georges, Catherine et Salomé sont les enfants issus du mariage entre Catherine Waltz et Georges Mahler
1648 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 279-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen weÿl. Hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. Kinder und Enckhel Vögte benantlich Hannß Georg Ammon der Küeffer alß Vogt Hannß Und Michael der Waltzen, Gebrüedere, Mehr H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alhier alß Vogt Hannß Georg Catharinæ und Salomeen aller treÿ weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts beÿsitzers seel. nachgelaßener in erster Ehe mit Fr. Catharina Waltzin erziehlter Kinder Catharina Waltzin erziehlter Kinder, mit beÿstand H Philipß Froschhammers alten kleinen Rhats verwanthens erstermelter Kinder theil Vogts, Vnd dann H Jacob Katzenstein E.E. großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Johannß, Annæ Und Margarethæ Vorgedachts H Fausten in erster Ehe mit fr. Annæ Waltzin ehelich erziehlter Kinder

Les tuteurs respectifs des enfants de Georges Mahler louent à nouveau l’auberge à Abraham Goll. L’acte est résilié l’année suivante.

1649 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 208
Erschienen H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alß Vogt hannß Georgs, Catharinæ und Salomeen, Und hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben alß Vogt Ursulæ, alle vier Geschwistrige und weÿl. H Georg Mahlers deß Würthß zur Rindsfuß und Statt Gerichs Beÿsitzers nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Alberti Weßners beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein Abraham Gollen deß Würthß
verlühen haben die herberg zum Rindtsfueß mit allen deren Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehen außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet Maß: und ein dutzet halb Maß kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff anderthalb Jahr lang von Michaelis dießes Jahes anfahend und vff Mariæ Verkündigung a° 1651. sich endend für und umb 168. lib
[in margine :] Erschienen hieringemelte beede Verleÿhende Vögte wie auch H Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt fr. Catharinæ Mahlerin, haben in gegensein H Abraham Gollen deß Entlehners (…) zu cassiren befolhlen, Actum den 16. Martÿ A° 1650.

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf

1649 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 546
(cassirt weg. d. am 10.ten sept. a° 1660. verschriebenen Cession in solutum) Erschienen H Israel Dieffenbech. der iüng. alß Schaffner deß Stiffts Maurßmünster, und von H. Abbt. Supprior und Convents deßelben Stiffts (…) gevollmächtigter
hatt in gegensein H. Philipß Jacob Erhardts deß Goltschmidts im nahmen Fr. Annæ Mariæ Würtzin H Israel Dieffenbechers deß ältern dißer statt Fünff zehners ehelicher haußfrawen seiner Schwig. Muter – Zu reparirung ihres Closters und Zu erkauffung Viehe, schuldig seÿen 200 Reichßthaler
in spe. verhafftet sein sollen die ienige 600. fl. straßb. Wehr. Capital, so daß Stifft vff der herberg Zum Rindtsfuß alhie stehen hatt

L’aubergiste Jean Georges Mahler assisté de son beau frère Adam Müller hypothèque son quart de la maison au profit des enfants de Martin Niller, aubergiste à la Couchette pour s’établir aubergiste au Pied de Bœuf

1650 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 247-v
Erschienen hannß Georg Mahler der Würth, mit beÿstand H Johann Israel Faust. deß Biersieders Zur Carthaunen seines bißher geweßenen Vogts, H Adam Müllers Cancelleÿ Verwanthens seines Schwagers, und hannß Lentzen deß Würths vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben
hatt in gegensein H Mathiß Klinglers deß Barbierers alß Vogts weÿl. Martin Nillers deß Würths Zum Spanbeth nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lib Zu anfahrung der Würtschafft Zum Rindsfuß
Underpfand sein soll sein vierter theil ahne der herberg Zum Rindtsguß und ahne den ienig. 1500 fl. so gemeine statt Straßburg vermög einer vff Joh. Bapt: a° 1645. mit der herrn Fünffzehen vffgetruckht. Secret Insigel außgefertigter obligation zu thun ist

Les quatre enfants de Georges Mahler dédommagent Anne Hock, épouse en dernières noces de leur père, alors femme de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1650 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 667-v
Erschienen weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers alhie Und Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in erster Vnd anderer Ehe erziehlter Kinder Ehe: und Vögte benantlich. Hannß Georg Mahler der Würth zum Rindtsfuß für sich selbsten, Mehr Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Catharinæ Mahlerin, Item H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt Salomeen Mahlerin, Und dan H Hannß Lentz der Würth Uff der Gartner stuben alß Vogt Ursulæ Mahlerin
hatt in gegensein H. M. Johann Mathæi Nägelins Pfarrers Zu Ichenheim alß Ehevogt fr. Annæ Hockhin
bekannt, demnach eingangß gemelter H Georg Mahler seel ietzgedachter Fr. Annæ Hockhin seiner geweßenen haußfrawen in seiner mit Ihro vffgerichteter Eheberedung 1000 thaler so deroselben nach seinem ableiben iährlich Verzinnße werd. sollen Zum Wÿdem bestimmt
Alß wolten Sie die Mahlerische besagte Wÿdumbßnießerin ahne statt deß abgelösten Capitals, Vff ihre alhie am Undern Fischmarckh gelegene Herberg Zum Rindtfuß mit allen deren Gebäwen und zugehörd. so Zuvor vff ohngefährdt 1200. fl. ahne Vnd. schiedliche Ort und Persohnen Verhafftet

Jean Lentz, aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons, loue l’auberge à Adam Goll, assisté de son père Elie Goll et de son oncle Jean Goll

1652 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 164
Erschienen hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. Wagner Zunfftstuben, mit beÿstand hannß Oberle deß Weißbeckhen
hatt in gegensein hannß Adam Gollen deß Würthß mit beÿstand H. Eliæ Gollen seines Vatters und H Johann Gollen E.E. Kl. Rhats Beÿsitzers seines Vatters Bruders
verlühen habe die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh am allmend gäßlin, anderseit neben hannß Burckhard Kolben dem Paßmentierern, hind. vff weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats verwanthens seel. Erben stoßend gelegen, vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Annunciationis Mariæ angerechnet, um einen iährlich Zinnß benantlich. 110. lib.

Convention que passe Marguerite, veuve d’Elie Goll, au sujet du passif et de l’actif de son frère aubergiste au Pied de Bœuf

1654 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 188-v
Erschienen Margaretha, weÿl. H. Eliæ Gollen geweßenen Fürstl. würtenberg: Vogts in der Frewdenstatt nunmehr seel. nachgelaßene Wittib an einem,
So dann Maria Eva H Hannß Henrich Odino deß Goltarbeiters eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehevögtlichs am andern Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Gollen EE Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers, H Abraham Gollen Fürstl. Würtenberg. Schultheiß Zu Oberkirch, und Johann Adam Gollen deß Gastgebs Zum Rindtsfuß alhier, ihrer resp: Schwäg. Mutter brud., Sohns und Bruders
haben bekannt, waß maß. Sie Fr. Margaretha die Muter und Maria Eva die dochter, sich durch vermittlung ihr der treÿ nechster Verwanther dahien mit einander gutlich verglich. hetten, (…) Jedoch daß (…) Zum vierten all daß ienige so in der herberg Zum Rindtsfuß seit der Bruder die würtschafft darin führet hatt gewonnen od. verlohren sein möchte, also Zwisch. beÿd. Geschwisterd. vffgehoben sein

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf suivant des actes passés en 1540 et 1541.

1660 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 810
Erschienen H Wolffgangs, Abbts, H. Prior und Convents deß Closters Maursmünster, St Benedicti Ordens, vermög eines Sub dato Mittw. 15. 7.br. nechsthien St. N. mit deroselben eigenhändigen Subscriptionen und vffgetruckhten Convents Insigel gefertigt. (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Schaffner H Georg Christoph Lautensackh Organist im Münster
in gegensein H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig, alß Curatoris Fr. Annæ Mariæ weÿl. H Israel Dieffenbachers deß ältern, geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters ihres dochtermanns, bekannt, daß Sie Hh. Abbt, Prior und Convent besagter Fr Dieffenbacherin, ahne statt und für deroselben aus deren am 19. febr. und 15. Junÿ a° 1649. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten obligationen, schuldig. 400. Rthlr. Capital
in solutum cedirt, 24. fl. straßb. wehr. iährlichen termino Michaelis fallend. und mit 600. fl. besagter Wehr. widerlößig. Zinnßes, so anietzo hannß Lentz der Würth Zum Rindtsfuß in Krafft eines pergamentinen latinisch. resp. 12. Cal. Jan: a° 1540. und 13. Cal. a° 1541 mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. H Sebastian Schmid.alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vffgerichteten, und /:Zusampt einem latinisch. pergamentinen resp. 3. Id. Januarÿ und 15. Cal. 8.br. a° 1526. mit gedachts hoffs anhangendem Insigel durch ermelten H Schmid, über die herberg Zum Rindtsfuß außgefertigten Kauffbrieff:/ ihme dem H Curatori hiebeÿ überlüfferten Zinnß brieffs Zu raÿchen schuldig

Nouvelle convention entre les quatre enfants de Georges Mahler et Anne Hock, épouse de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1669 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 499-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿs Johann Israel Faust dißer statt ein und Zwantziger alß Cessionarius hannß Georg Mahlers und alß noch ohnentledigter Curator Fr Salomeen Spengelin gebohrner Mahlerin, d. Ehrenvest weiß H Johann Henrich Bischoff holtzhändler und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin, Vnd der ehrenvest hochgelehrt H Jacob Christoph Mad. V.I.D. und alter Kleinen Rhats verwanther alß Vogt weÿl. Fr. Catharinæ Müllerin gebohrner Mahlerin seel. Kind. an einem, So dann H M. Johannes Mathæus Nägelin alß Ehevogt Fr. Annæ Nägelin gebohrne Hochkhin mit assistentz deß Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Georg Graden V.I.D. und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris am andern theil
dEmnach von Weÿl. H Georg Mahlern seel. Ihro Fr. Annæ in pactis dotalibus 1500. fl. Zum lebtägig. Wittumb versproch. worden (…) die vff der Behaußung Zum rindtsfuß und beÿ H Samuel Düttlern dem Speceÿhändler alß deroselben Käufflern deren Mahlerisch. Erben hinderständige 300. lib. Kauffschillingß rests Zur special Hÿpothec

Les héritiers de Georges Mahler vendent l’auberge au Pied de Bœuf au marchand épicier Samuel Düttler

1665 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 382-v
(Prot. fol. 22.) Erschienen H Johann Israel Faust EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer, alß Curator Fr. Salomeen Mahlerin, Ferners H Jacob Christoph Mader V.I.D. alß Vogt weÿl. H Adam Müllers geweßenen Renthmaÿster mit Weÿl. Fr. Catharina Mahlerin /:beÿde nunmehr seel:/ ehelich erzeugter Kind. Und H hannß Henrich Bischoff der holtzhändler alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin
in gegensein H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
die herberg Zum Rindsfuß mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendgäßein, anderseit neben H hannß Paul Kolben dem Posamentirer, hind. uff weÿl. H Hannß Gollen geweßenen groß. Rathsverwanthens seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen iährlich. termino Bartholomæi 8 lib Allmendgelts gemeiner Statt, Item 3 lib. 5 ß vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten ewig. fürbietig. Zinnßes der Ellend herbergen, Item 3 lib. 4 ß termino Georgÿ Widerkäuffig mit 64 lib. der Fabric deß Münsters, Item 4 lib 4 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 105. lib. der Samblung Zur tritten Regul, Item 12 lib. 12 ß termino Michaelis widerkäuffig mit 315 lib weÿl. H Israel Dieffenbachers geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßenen Wittib und Kinder, (übernohmen) – umb 890 Pfund
[in margine, f° 383 :] Erschienen H Johann Joachim Sartor der Golt Arbeiter alß Ehevogt Fr. Elisabethæ Dieffenbacherin, der die hierinn angegebene dieffenbachische 315. lib. nunmehr gehörig seÿen, hatt in gegensein H Johann Conrad Hewten deß handelßmanns alß Vogts des hierinn gementen Käuffers nunmehr seel. hinderlaßener Kind., bekannt, daß derselbe solche 31. lib Capital erlegt, auch alle Zinnße sampt der Brieff Costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. H Sartor, sie die düttlerische Kind. hierfür bester form quittirt, seiner haußfr. hierumb gehalte Gerechtigkeit denenselben Cedirte, den darüber sagend. Zinnßbrieff sub dato 12. Calend. Jan. a° 1540. und 13. Calend. 9.br. a° 1541. durch weÿl. H Sebastian Schmid alß den Bischoffl. hoffs Contractuum Notarium außgefertigte hiebeÿ mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act 29. 7.br a° 1670
[in margine, f° 383-v :] Erschienen H Johann Friderich Tewrer alß Schaffner der Fabric deß Münsters hat in gegensein obermelts H Huoten bekannt, daß derselbe die hierinn angegebene 64. lb erlegt haben auch alle Zinnße sampt Marzahl und Brieff costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. Er H Schaffner die düttlerische Kind. hiefür bester from quittirte, der Fabric hierumb gehabte Gerechtigkeit den Düttlerischen Kindern cedirte, Zumahlen den darüber sagende Zinnßbrieff sub dato 10. Calend. Xbr & 3. Non. Xbr. a° 1455. durch H Johann Ruckorb alß deß Bischoffl: hoffs Contractuum Notarium gegertigt, mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act. 29. 7.br a° 1670

Le marchand épicier Samuel Düttler loue au marchand bâlois Pierre Tiri une échoppe pour le temps des foires

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 391
Erschienen H Johann Leser Notarius und Johann Friderich Meÿer Gewerbßdiener, alß, ihrer Anzeig nach, mündlich Befelchhaber H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
[in margine :] Eadem die & hora hatt hireinngemelter H. Düttler diße Verschreibung in seiner wohn behaußung hören Verleßen und dieselbe alles ihres Innhalts seiner seits ratificirt
in gegensein H Peter Tiri deß handelßmanns von Basell
Verlühen, in sein H Düttlers Behaußung Zum rindtsfueß den laden sampt der undern Stuben, Ingleichem die stub im Zweÿten stockh sampt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen die nechstverwichene Johannis Meß für die erste gerechnet, Jede Meß umb 20. Rthlr
dabeÿ insonderheit bedingt worden seÿe, Erstlich daß wann der Entlehner, weg. Krieg od. ohngesunde Lufft ein od. mehr straßburg. Meß nicht besuch. könnte daß, alß dann und für die nechste gebrauchte Meß, Er auch nichts Zu geben Jede Part fürs Andere, der andere, in der neunten Meß verkünden solle, ob sie mit der Zehend. Meß diße lehnung außgehen laß. od. continuiren wollen

Le tuteur des enfants de Samuel Düttler vend l’auberge au Pied de Bœuf au marchand Jean Frédéric Meyer. En marge, quittance remise en 1677 au deuxième mari de l’acquéreuse, Abraham Koch

1672 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 516-v
(Prot. fol. 42. fac. 2 – 3800 fl) H. hannß Conrad Huet der Handelßmann alß Vogt weÿl. Herrn Samuel Düttlers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
in gegensein Herrn Johann Friderich Meÿers deß Handelßmanns
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am unern Fischmarckh, einseit neben einem Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff weÿl. herren Hannß Gollen E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen termini Bartholomæi 8. lb Allmendt Gelts Gemeiner Statt Straßburg – umb 1900 Pfund pfenning
[in margine :] (…) in gegensein herren Abraham Kochen deß Specereÿ händlers, alß hierinn gedachts herren Johann Friderich Meÿers deß Käuffers nunmehr seel. ehelichen Nachkommens (quittung) Act. d. 18. Januar. a° 1677

Jean Frédéric Meyer loue une échoppe au marchand bâlois Pierre Tiri pour le temps des foires

1672 (28. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 617-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Bernhard Leÿderkhers deß Weißleinwad händlers im nahmen herrn Peter Tiri des Jüngern handelßmanns Von Basel
Verlühen, in sein herrn Meÿers behaußung Zum Rindtsfus den Laden sambt der undern stuben, ingleichem die stb im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, vier straßburger Meßen und in der Joh: Meß Anno 1673. anfahend, Jede Meß umb 20. Rhl. solchen zinnß Jede Meß (…) abzurichten

Nouvelle location entre les mêmes

1674 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 415-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Peter Tiri deß handelsmanns von Basell
Verlühen, in sein Herren Meÿers behaußung zum Rindtsfuß ahn dem undern Fischmarckh, den Laden sambt der undern Stuben, ingleichem die Stub im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen und in der Joh: Meß a° 1675. anfahrns, Jede Meß umb 35. fl.
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, wann erwehnte 10. Straßburger Meßen Vorbeÿ und berührter Gaden sambt den gemachen widerumb Zuverlehnen stehen, daß der Entlehner, Vor allen andern widerumb umb 35. fl. Lehnung haben und nicht gesteigert werden solle, Es were dann deß sich Jemand præsentirte und 10. Rhl. oder mehr offerirte, welchen falls gleich wohlen der Entlehner, Einem solch. dafern Er eben so Viel Zugeb. gewillet were, Vorgehen solle,
Und wie wohlen fürs Ander daß der zinnß alle Meß richtig gelüffert werden sollen Verglichen ist, so Ist Jedoch auch dabeÿ angedingt, wann wegen anhaltender Kriegs Vnruhe Niemand fremdes sicher raisen und hießige Meß besuch. könnte, daß solchen falls der Entlehner Von der Zinnß Reichung, da Er den Laden und die Gemach nicht brauchet befreÿt sein solle

Le bailli de Wasselonne et de Marlenheim Abraham Koch remet leur bien paternel aux trois enfants que sa femme Marguerite Edom a eus de son premier mariage avec Jean Frédéric Meyer
1692 (2.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6233) n° 346
Liefferung der Jenigen Posten, so H. Abraham Koch, Amptmann Zu Waßlenheim undt Marlenheim, als Stieffvatter weÿl. herrn Johann Friderich Meÿers, gewesenen Specerierers burgers alhier zu Straßburg seel. mit auch weÿl. frawen Margaretha Edomin auch seel. erzeugter hinterlaßener dreÿer töchtere, als Jgfr. Margarethæ, Jgfr. Barbaræ undt fr. Elisabethæ H. Johann Philipp Kueffer, Specerirers burgers alhier Eheliebstin welch. H. Koch Zwar nicht zu geg. sond.n ane statt seine befelchter laß. H. Dionysius Schöpff Ebenmäßig Specerirer burger alhie Zu gegen, erstged. dreÿ töchtere weg. Vätterlich guths gelieffert hatt, so beschehen in beÿsein Hn Clade Wilhelms E E Kleinen Raths beÿsitzers, als ged. beed. lediger töchter geschwornenn Vogts, Mittwochs d. 2. Jan. 1692.

Les enfants de Jean Frédéric Meyer vendent l’auberge 2100 florins à Pierre Büry, ancien aubergiste à Wasselonne, assisté de son beau père tanneur Jean Dombal

1679 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 530
Claudi Wilhelm der Kauffhauß Knecht alß Vogt weÿl. Johann Friderich Meÿers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstandt Herrn Abraham Kochen deß Specereÿ händlers
in gegensein Peter Bürÿ geweßenen Stuben würths Zu Waßlenheim, mit assistentz Johann Tumbahl deß Gerbers und burgers zu gedachtem Waßlenheim seiner Schwäher Vatters
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem allmend Gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Bartholomæi Acht Pfund pfenning Allmend Gelts gemeiner Statt Straßburg – umb 4200 gulden à. 15. batzen

Pierre Büry sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un (suivant la coutume à laquelle sont souùis les réformés)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Peter Büri umb das Burgerrecht. 372.
(p. 372) Sambst. den 24. 9.bris – Peter Büri umb das Burgerrecht
Peter Büri wollen weber vnd Gastgeber Zue Waßlen, weilen er alhier burger werd. will als bitt er p. Rth. ihren præstitis præstandis an gehörige orth Zuverweisen. Erkandt, an E. Ehrs. Rath gewiesen.
H. XV. Städel und H. Gilg.

Pierre Büry et sa femme Anne Dombal deviennent bourgeois le 22 mai 1679 en apportant un fils nommé Pierre
1679, 3° Livre de bourgeoisie p. 1008
H. Peter Buri der geweßene Würth zu waßlenheim, erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Annam Domballin p. 20. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt word. seind, bringen mit sich in söhnlein nammens Peter, so beÿ ordnung gelaßen wird Zu d. freÿburgern dienen. Jur. 22. maÿ 1679.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de Marguerite Schach, ensuite femme du pharmacien Frédéric Wæchter pour pouvoir l’améliorer et la réparer
1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 538-v
Peter Bürÿ der Würths Zum Rindtsfueß
in gegensein H. Jacob Christoph Maders V. J. Ddi und E.E. Kleinen Raths Advocati, et Procuratoris alß Vogts Jgfr. Margarethæ Schachin, mit beÿstand des Edel, Fromb und wohl Weÿßen Herrn Johann Philipp Schmidts des beständigen Regiments der Herren XV. Jfr. Schachin nechstern anverwanthens – schuldig seÿe 600. lb Zu dem ende bahr geliehenen gelts: daß derselbe damit hernach beschriebene behausung Verbeßern und repariren können
unterpfand, die Herberg Zum Rindts Fueß mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendt gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term° Bartholomæi 8. lb Allmendtgelts gemeiner Statt
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist auch hierbeÿ persönlich erschienen Johann Dombal Gerber und Lederberaiter Zu Waßlenheim sein des Debitoris Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße Schuld Verbürgt
[in margine :] Erschienen H. Friderich Wächter der Apothecker alß ietzmahliger Ehevogt der hierinn gemeldten Margarethæ Schachin alß Creditoris (…) Act. d. 26.ten May 1693.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de l’employé de la halle Claude Wilhelm pour en payer le prix d’achat

1679 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 679
Peter Bürÿ der Gastgeb zum Rindtsfuß
in gegensein H. Claudi Wilhelms Kauffhauß bedientens – schuldig seÿe 3200 fl. à. 15. batzen, ihme zu dem Ende bahr gelühenen geldtsn das derselbe demit den uff hiernachgemelten Herberg gestandenen Kauffschillingß Rest Völlig abführen können
unterpfand, die herberg zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit neben einem allmend gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen. 8. lb allmend Gelts gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein H Niclaus Soderers Handelß Manns alß curatoris Fr. Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin wittib als nunmahliger besitzerin hierin beml. Herberg zum Rindsfueß (quittung) Act. d. 3. octobris 1711.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit du tisserand Abraham Ulrich

1681 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 1
Peter Burÿ des Gastgeb Zum Rindtsfuß
in gegensein Abraham Vlrichß deß Wollenwebers – schuldig seÿe 800. fl.
unterpfand, die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren gebawen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Kolbischer hinden uff Hannß Georg gollen den barchetkrämer stoßend gelegen, davon dehens iährlichen 8. lb allmend gelts gemeiner Statt
[in margine :] (quittung, unterzeichnet) Abraham oulry, d. 16. febr: 1691

Convention entre Abraham Koch et ses beaux-enfants au sujet du prix provenant de la vente de l’auberge au Pied de Bœuf
1685 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 263
Herr Cladi Wilhelm der handelsmann und E:E: kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt Margarethæ, Barbaræ und Elisabethæ, weÿl. Herrn Johann Friderich Meÿers deß Specirers mit auch weÿl. frawen Margaretha Meÿerin gebohrner Edomin ehelich erziehlter Kinder an einem, So dann Herr Abraham Koch der handelßmann für sich selbsten gemelter Kinder Stieffvatter am andern theil und beÿde theil mit assistentz herrn Georg Christoph Kasten und herren Johann Jacob Reusners L. I. Licent. alß aus E.E. Grosen Rhats mittel zu gutlichen Vergleich deputirter /:welcher Vergleich bereits den 29. Martÿ nechsthien Von wohlgedachtem Rhat Obrigkeitlich confirmirt und bestättigt worden ist:/
Demnach Er Herr Koch erwehnten seinen Stieffkindern krafft hierbeÿ Vorgelegter designation Erstlichen Vermög deß uffgerichteten Vertrags in denen außgeworffenen rubricen 2374. lb fürs andre wegen deß Verkauffen und außgesetzten Würths hauß Zum Rindtsfuß für Zwo terzten 400 lb. (…) also in Summa 3973. lb uff recht und redlich schuldig seÿe (…), uff sein deß Stieffvatters ietzige und künfftige Haab und Nahrung bester form rechtens in specie aber uff die gegen dem Kauffhauß hinüber und in der Juden Gaß gelegene Kochische behaußungen Vor bester form Versichert (…)
[in margine :] hierinn gemeldter H. Cladi Wilhelm alß Meÿerischer Kinder vogt, hat in gegensein (salv. tit.) H. Ulrich Obrechts, Königl. Prætoris allhie, welcher die hierin mit hypothecirte Kochische in der Judengaß gelegene behaußung vermög Kauffbrieffs vom 2. Jun. 1687 an sich erkaufft auch wircklich bezahlt hat, bekandt und angezeigt daß bach dem Ihme H Wilhelm von solchem Kauffschilling 650 lb baar und würcklich zu gestelt, und wegen 700 fl. od 350 lb Er Vermög der beÿ E.E. Großen Rath am 30.t Jun. jüngst ergantenen erkandnuß auff sein H. Kochen von hochedelged. H. Prætore erkaufft in d. Fasanen gaß gelegene behaußung gewiesen und solche dan Zum Judicial Und.pfand constituirt word. auch vermög erstgem E.E. Raths bescheids mehrged. H. Koch nicht allein annoch 75. lb ferner in solche behaußung Zu verbauen und. soweit seiner Stieff Kind. Und.pfand zu melioriren schuldig ist, alß wolle Er hiermit obgem. Ihr Excell. deß H. Prætoris Regÿ erkauffte behaußung d. biß herig. hypothec hiermit auch entschlag. hab. (…), den 23. 7.br 1687
[in margine :] hiervor gemeldter H. Abraham Koch ietzmahliger ambtmann Zu Waßlen und Marlenh. (…), ct. d. 18. ten Mart. 1688

Anne Dombal meurt le premier décembre 1693
Sépulture (réformés, f° 1)
1693.Fr. Anna Dombaldin Herrn Peter büri ehel. haußfrau starb den 1. Xbris 1693 Vormittag Zwischen 10 und 11 Uhren (i 3)

Pierre Büry se remarie en juillet 1696 avec Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg
Mariage (réformés, f° 112)

1696. d. 20. dito Julÿ] seind eingesegnet worden Herr Peter Büri Burger und Gastgeb Zum Salmen in Straßburg wittwer, Fr. Maria Marin, weÿl. Conrad Georgen Gew. Metzgers Zu Bischweÿler nachgel. wittib

Pierre Büry meurt en octobre 1705 en délaissant deux fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Coq. La masse propre à la veuve est de 43 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 36 livres et le passif à 54 livres.
1706 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 9
Inventarium über Weÿland Herrn Peter Buirÿ, geweßenen gastgebers und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So Weÿland Herr Peter Buirÿ geweßener gastgeber und burger Zu Straßburg nachs einem dienstags den 6. Octobris deß zurückgelegten 1705 Jahrs aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern, daßen hinderlaßene in Erst: und anderer Ehe erzeugte Kinder als ab intestato nächster Erben, ane nächstfolgendem blat benambßet und beschrieben, durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam gebohrne Maringin die witib, beÿständlich herrn Peter Weißen wollenwebern und burgern alhier Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den Ersten Martÿ Anno 1706.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Herr Johann Peter Buirÿ handlungs verständigen und 2. Isaac Buirÿ ledigen Knöpffmacher, beede Eheleibliche gebrüder, und deß Verstorbenen H. mit weÿl. Frauen Annæ gebohrner Domballin seiner Erstern Ehewürthin seel. ehelich erzeugte Söhn, welche beede abweßend und hiebevor mit H Wolffgang Philipp Rimppeln geweßenen haußfewrern und burgern allhier Zu Straßburg bevögtiget geweßen weilen aber derselbe verstorben, ist in dero namen Zu gegenwärtiger Inventation erbetten worden herr Johannes Hemmet, Gerber und Lederbereiter burger alhier Zu Straßburg
3. Mariæ Ester Buirÿ, Welche der abgeleibte seel. mit eingangs gedachte seiner hinterbliebeneen Wittib in anderer Ehe erzeügt, der geschwornen vogt herr Johann Jacob Heberlin, wollenweber und burger Zu Straßburg, der Inventation beÿgewohnt
Der Tenor und inhalt der den 21. Junÿ Anno 1695. in Bischweiler abgeredeten Ehepacta ist (…)

In einer in der Statt ane der Langen Straßen vnd der haanengaßen gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Höltz: und Schreinwerck In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen
Schulden aus dem Erbe Zubezahlend. Item H Johann Jacob Edelmanns wittib soll man für hauß Zinß 1 lb 17 ß
Wÿdembs Verfangenschaft betreffend. Weÿland fraw Anna geb. Domballin deß Verstorbenen Erste Ehegattin seel. hat demselben ihr sambtliche Verlaßenschafft salva legitima ad dies vitæ wÿdembs weiße Zu genießen verordnet (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guts. Vermög deß den 13. Februarÿ Anno & 1696. über der Wittib in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notm. verfaßten Concept
Der Wittib unverändert, haußraht 11, Silber 18 ß, Ring 11, Ergäntzung 20, Summarum 43 lb
der Erben unverändert und theÿlbahr, haußraht 31, Activ Schuld 5, Summarum 36 lb –
Schulden aus dem Erbe zubezahlend 54 lb, Tder Erben unverändert und theilbahre substantz 17 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43. lb

Compte que rend le fournier Philippe Wolffgang Fimpel de la gestion des biens qui appartiennent à Pierre Büry, commis négociant à Lyon, et au boutonnier Isaac Büry, fils d’Anne Domball
1700, Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) sn (grosse)
Rechnung Mein Philipp Wolffgang Fimpels Hauß Fewrers und burgers allhier, als geordtnet: und geschwohrner Vogt, Herrn Peter Buirÿ des ledigen Handelsdieners so Majorennis und zue Lion sich aufhaltendt, wie auch Isaac Buirÿ deß Knöpffmachers so auf der Wanderschafft begriffen, beede weÿlandt frawen Annæ geb. Domballin herrn Peter Buirÿ Gastgebers zum Salmen und burgers allhier mit einander erziehlten beeden Söhnen, umb alles dasjenige was ich vom 24. Januarÿ 1695. als ich dieße Vogteÿ ufgschwohren, biß Johannis Baptistæ 1700. Ihr meiner beeden Vogt Söhnen wegen, Eingenommen, außgegeben und gebührendt zu verrechnen habe.
– Prod: beÿm Vogteÿgt. den 8. Januarÿ 1701

Pierre Büry vend l’auberge au Pied de Bœuf à Thiébaut Vix, prévôt de Schiltigheim

1693 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 417-v
H. Peter Bury, würth Zum Rinds fuß mit beÿstand H. Johann Dombal, deß Gerbers und Lederbereiters seines Schweher vatters
in gegensein H. Theobald Vixen, Schultheißen zu Schiltigheim
die Herberg Zum Rinds fueß mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit, allhier am undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben dem handelsmann, hinten auff H. Georg Gollen dem barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich term. Bartholomæi 8 Pfund pfenning Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe diesebe auch noch umb 1000 lb weil. Hn. Johann Friderich Meÿers gewesenen Specierers sel. nachgelaßenen Kindern, Ferner umb 300 lb Capital Hn Joh: Paul Gambßen verhafftet – umb1600 pfund
[in margine :] H. Peter Bury der ledige Handelsmann hierinn gemeldten H. Verkäufers leiblicher Sohn, in gegensein H. Magni Theodoricj Boschen, Specereÿhändlern als jetzmahligen innhabers und besitzers hierinn gemeldter Herberg zum Rindsfuß (Quittung), den 23. dec. 1694

L’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Vix, fils du boulanger Michel Vix de la Wantzenau et sa femme Anne Catherine Moritz, fille d’un orfèvre de Cologne, deviennent bourgeois en mars 1693 en apportant trois enfants
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Diebold Vix der Gastgeber Zum Rindsfuß, auß der Wantzenaw, Weÿl. Michel Vixen des Geweßenen becken daselbst hinterl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich, Annam Catharinam Moritzin des geweßenen Goldarbeiters Zu Cölln hinterl. tochter seine haußfr: Vnd 3. Kinder, nahmens Philipp Friderich, Johann Frantz Ludwig, und Mariam Catharinam, gratis, Vnd Werden Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 30. Martÿ 1693.

L’aubergiste Thiébaut Vix loue son auberge au traiteur Claude Capitaine (qui en sera ensuite propriétaire)

1694 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 302-v
Sr Thiebault Vix, hoste aux pied de bœuf (signé) diebolt Vix
bail au sr Claude Capitain, traitteur
une maison scavoir l’auberge ou pend pour enseigne le pied de boeuf Scituée dans la ville de Strasbourg au marché aux poissons, avec tous ses appartemens bastiments et appartenances sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour trois années consécutives à commencer le quinzime jour du mois de May prochain, moyennant la somme de 700 livres tournois par an
Les parties sont tombées d’accord, qu’en cas que si la maison venoit a se vendre le bailleur en advertira led. Preneur un année auparavant que de le faire sortir, et que led. Preneur en aura la preference contre tout achepteur, hors led. Bury qui a cydevant vendu la maison au susd. Bailleur

Thiébaut Vix, prévôt d’Eckbolsheim, revend l’auberge en décembre 1694 au marchand épicier Magne Thierry Bosch, assisté de son père Michel Bosch

1694 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 687
H. Theobald Vix Schultheißen Von Eckboltzheim
in gegensein H. Magni Theodorici Boschen, deß Specereÿ händlers mit beÿstand H. Michael Boschen, E.E. großen Raths alten beÿsitzers seines leiblich. Vatters, daß Er Vix Ihme H. Boschen dem Jüngern
die herberg Zum Rindsfueß mit allen drern Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeit allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einen Allmendgäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben den Handelßmann hinten auff H. Georg Gollen dem Barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund Allmend gelds Gemeiner Statt, So seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb (Ferner umb 300 lb, So dann umb 1100 lb) verhafftet, darund. auch die im hauß befindliche Steine, nemblich Ein rund schleiffstein, Ein tränckstein, und ein große Waßerstein, auch die liegerling im Keller mit begriffen sein soll – umb 350 pfund

La vente ci-dessus est résiliée au profit de Claude Capitaine en vertu de son bail.

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 561, Protoc. 1689-1698 f° 59
Cession pour Claude Capitaine, hoste au pied de Bœuf – Nous les Preteurs, Consul et Senat de la ville de Strasbourg, Sçavoir faisons à tous ceux qu’il appartiendra, que dans nostre Chambre des Contrats sont comparu Magne Theodore Bosch, marchand espicier et bourgeois de cette ville d’une
Claude Capitaine, aussy bourgeois de Strasbourg et hoste au pied de bœuf d’autre,
et Tiebaud Vix, Prevost d’Eckboltzheim, de la troisième part, lesquels ont avoüé et confessé, que ledt. Bosch ayant acheté du susd. Vix l’Auberge du pied de bœuf, et le contrat de vente passé à la susdite Chambre des Contrats le 2° Decembre de l’année 1694, led. Capitaine en vertu du bail passé entre luy et le susd. Vix le 22 avril de l’année passée eut pretendu la preference contre dedt. Bosch, dont la cause fut portée par devant nostre petit Senat, ou par la dextérité des Deputés dud. Senat ils de sont accomodé ensemble en la forme et manière comme il s’en suit,
Sçavoir Premierement ledt. Bosch renonçant au susd Contrat d’Achapt fait entre luy et le susd. Vix,cede, quitte transporte et delaisse au susdit Capitaine stipulant et acceptant en personne tout le droit de propriété et de possession et tout autre qu’il a ou a peu avoir par ledt. Contrat sur ladite maison et auberge ou pend pour Enseigne le pied de bœuf, Scise en la Ville de Strasbourg au marché de poisson, faisant d’un costé le coin à la petite rüe appelée de ladte. aubergiste Rindsfußgäßlein vis-à-vis la maison de Chrétien Mohr, maitre tailleur, d’autre tenant à la maison de Jean Paul Kolb marchand de soye et Consors, aboutissant par derrière à Jean Goll, marchand, ladte maison et auberge estant chargée d’une rente foncière de 32 livres de France, faisans huyt livres de Strasbourg, payables annuellement au terme de St Bartholomé à nostre Pfenningthourn, Plus d’un capital de 1000 livres de Strasbourg faisans 4000 livres de France deus aux Enfans de feu Jean Frédéric Meyer vivant espicier et bourgeois de Strasbourg dont les Interest (…) et d’une somme principale de 300 livres de Strasbourg faisant 1200 livres de France deus a Philippe Jacques Leitersperger (…) au reste pour tout à fait fravche, libre et alloyale (…) Outre cela ledt. Capitaine a promis et actuellement payé et remboursé aud. Boch 400 livres

Claude Capitaine vend l’auberge ainsi que l’enseigne au Pied de Bœuf au marchand Georges Goll

1699 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 602
H. Claude Capitaine, Würth zum Rindsfuß, mit beÿstand Hn Pierre Grateloup, chirurgien
in gegensein Hn Georg Gollen, deß handelßmanns mit beÿstand H Christoph Christiani auch handelßmanns seines Hn Vettern
die Gastherberg zum Rindsfuß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördt., Rechten und Gerechtigkeit. allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben weÿl. H. Abraham Kolben gewesenen Seidenhändlers sel. wittib und Erben, hinden auff den H. Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund d. Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 2500 pfund
N.B. darbeÿ ferner verglich., daß der H. Verkäufer innerhalb 14 tagen die undere große Stub dem Hn Kauffer einraumen, innerhalb obged. Sechs Monat aber d. völlige hauß quittiren solle (…), Auch ist zu wißen, daß die Gerechtigkeit deß Würthshaußes mit verkaufft, auch darumb sich beÿ dem protocoll Mghh. d. XV. sich würcklich angemeldt werd.

Fils du marchand de futaine Matthieu Goll, Georges Goll lui aussi marchand de futaine épouse en 1666 Barbe, fille du brossier Valentin Græff
Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dominic: post Epiphan: Zum 2. mahl Georg Goll der ledige Barchet Krämer Weiland Matthæi Gollen Barchethändlers v. Burgers alhier nachgelaßener ehel: Sohn, undt Jfr. Barbara H. Velten Gräfen des Bürstenbinders u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 5.ten Febr: Münster (i 73)

Intitulé de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Kast, femme du marchand Jean Georges Fleck. Elle délaisse deux enfants de son premier mariage avec Matthieu Goll et deux du deuxième
1675 (3.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 9) n° 14 (481)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die vielehren undt tugendreiche Fraw Maria Salome Fleckin gebohrne Kastin, des Ehrenvesten Herrn Johann Geörg Flecken, handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelig, welche den 9.t tag Februarÿ dießes innstehenden jahrs tödtlich. ableib. hinderlaßenen – Actum den 3.ten tag Martÿ A° 1675.
Die Verstorbenen Fraw seelig hat ab intestato Zu Erb. Verlaß. wie volgt. 1. die viel ehren: vndt tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Träherin gebohrne Gollin, des Ehrenvesten Hrn Johann Trähers, handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrauw, mit beÿstandt desselb. 2. den Ehrenvesten herrn Georg Gollen, handelßmann undt burgern allhiern vor sich selbsten, Beede der Abgeleibt. Frawen seel. in Erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten H. Matthæo Gollen geweßenen handelßmanns und burgern allhie ehelich erzeugte dochter und Sohn
3. Johannem Fridericum Flecken undt 4. Jfr. Mariam Salomeam Fleckin, Beede der in Gott ruhenden Frawen seel. mit vorgedachtem Hn H. Georg Flecken dem hind.laßenen Wittiber in Anderer Ehe ehelich erziehlte Sohn und dochter, dero geordnet undt geschworner vogt der Ehrenvest und vorgeachte H. David (-)ther Ohlman undt burger allhier zu Straßburg so dem Geschäfft beneben den Vogts Personen beÿgewohnt. Vndt also alle Vier der Abgeleibten Frauwen seel. in Erst: und Andern Ehe ehelich erzeügte Söhn und döchter auch ab intestato nachgelaßene Erben

Georges Goll se remarie avec Marie Marguerite Sachs, fille d’un fabricant de pâtés : contrat de mariage, célébration. Est témoin le beau père du marié, Jean Georges Fleck
1678 (17.6.), Divers (63 Not 3), contrats de mariage
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Georg Gollen handelsmann vnd burgern allhier als Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Margarethæ Saxin, deß Ehrenvesten vnd Vorgeachten herrn Johann Philipp Saxen, Pastetenbeckers Vndt burgers allhier Eheleiblichen tochter als hochzeiterin Andern Theils
Welches beschehen undt angehandelt in deß heÿligenn Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 17. tag deß Monats Junÿ Alten Calenders Anno 1778
[unterzeichnet] Georg Goll alß hochzeiter bekenn wie hie oben stehet, Hanß Georg Fleck als Vatter, Johann Philipß Kast u. j. Dr. E. E. Kl. Raths Act. et Referens, Johann Jacob Heinrich als vogt deren 3.er Kinder
Hanß Philippus Sachs der hochzeiterin Vatter, Dionÿsius Schöpff als vogt der Jungfrau Hochzeiteri

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 79, n° 462)
1678. Dom. 6. et 7. Trin. den 7. v. 14. Julÿ. Geörg Goll, der burger vnd Barcherthänlder allhier, Jfr. Maria Margaretha H Johann Philipp Saxen burgers v. pastetenbeck alh. eheliche tochter. Cop. St. Thomas d. 25. Julÿ (i 41, proclamation, Cathédrale f° 57-a)

Le marchand épicier Jean Michel Schweighæuser et Marie Elisabeth Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pied de Bœuf qui appartient aux parents de l’épouse

1705 (21.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 26) n° 7
Inventarium über das Jenige Vermögen, So der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Michael Schweickhaüßer der Specerirer und handelsmann und die viel Ehren und tugendreichen fraw Maria Elisabetha gebohrne Gollin beede Eheleuth und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht – in Ihrem Mittwochs den Eilfften lauffendem Monathstag Martÿ angetrettenen Ehestand Krafft aufgerichter heüraths Verschreibung für unverändert zugebracht – Actum Straßburg in beÿsein der wohl ehrenvest, Ehrengeachte und vorachtbaren herrn Georg Gollen, handelsmann der Ehefrawen und herrn Daniel Schweickhaüßers Gastgebers Zum blawen Bauren deß ehemanns geliebten Vatters, dienstags den 31. Monatstag Martÿ Anno 1705
(…) alldieweilen aber derselbe Vor außfertigung deßelben Zeitlichen todes Verfahren, und von unsern gnädigen Hh Räth v. Ein Und Zwantzig alhier alle deßelben hinderlaßene Notariats: Geschäfft mit underschriebennem Notario conferirt und anvertrauwet worden, Straßburg den 15. Julÿ A° 1709
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegener der Ehefrauen geliebten Eltern gehörigen und Zum Rindsfuß genannten Behausung befunden worden wie volgt
Norma hujus inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 243, Sa. Wehren 1795, Sa. meels 12, Sa. Weins 212, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Rung 34, Sa. baarschafft 135, Sa. der Schuld 172, Summa summarum 2612 – Schulden 1794, Nach Abzug deren 818 lb
der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 294, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Rings 11 ß, Sa. Baarschafft 338, Summa summarum 788 lb

Registre de partage des biens délaissés par Georges Goll, auquel est annexé le billet d’estimation remis par les experts de la ville et le contrat de tutelle

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 898
Abtheilungs Concept vber Weÿland Tit: Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1710.
Abschatzung d. 3. May aô 1709. Weÿlandt herrn Geörg Goll gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fr: Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der statt Straßburg auf dem fischmarckt gelegen ein Eck am Rindsfußgäßlein, einseits neben denen Gollischen Erben hinden auff herrn Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung Nebens gebäw, Nebens gang, höffel und bronen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Fünff Tausendt Gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im Rindtsfus gäßlein gelegen eiseits neben denen Erben selbsten anderseits auf die Küffergaß, hinden auf H Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Zweÿ Tausendt Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich Herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burgers alhiern deroselben Geschwornen Curatoris und Ihrer mit Weÿland Herrn Georg Gollen auch Vornehmen Handelßmanns undt burgern alhier seelig ehelich erzeugter Sechß Jüngern Kinder Nahmentlich Herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrauen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel, gleichfalls Vornehmen Handelsmanns und Burgern alhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffend
(Prod. beÿ Rath d. 20. 7.bris 1710. – Re Prod beÿ Rath d. 16. Augusti 1717)

Les préposés de la Taille font figurer dans leur registre la succession qui s’élève à 14 600 livres parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), f° 135-v
(Spiegel, F., N° 367) Weÿl. Herrn Geörg Gollen, gewesenen Handelßmanns und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 315, 8733. lb 4 ß 4 d.
dazu gelegt die auff der Rubric Wahren, abgezogene Beßerung, alldieweilen dieselbe dem Einkauff und resp. vero pretio nach zu verstallen seind, thut fol. 294, 6479 lb. 5 ß 1 d, Summa 15.121 lb. 14 ß 5 d
Hingegen wird alhier wieder abgezogen, der sambtliche haußraht, alß welcher dißorts der Verstallung befreÿet, thut 576 lb. 11 ß 10 d, restiret alßo 14.636 lb, die machen 29.200. fl. derselbe Verstallte hiengegen 31.500 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1710. 48 lb 12 ß
Gebott 2 ß 4 d
abhandlung 15 ß 7 ß 6 d, Summa 64. lb 1 ß 10 d
Abzug. Weÿl. Herrn Geörg Gollen geweßenen Handelßmann und burgers Zu Heilbronn nachgelaßenes Söhnlein dißorts Enckel, hat von angefallener Groß Vätterlichen Legitima der 475. lb. 15. ß 2. d. als alhier frembd und ohnverburgert, ane Abzug Zu erlegen 47. lb. 5 ß 6 d
Ingleichem frau Maria Margaretha gebohrne Gollin, herrn Justi Kellers des handelßmanns und burgers Zu Stuttgart Eheliche haußfrau soll von 146. lb. 18. ß 5. d /:über abzug empfangener und dermahlen Ihro imputirte Ehe steür:/ restierende vätterliche Legitima ane abzug 14 lb 13. ß 10 d
Machen alßo obige beede Abzüg 61 lb. 19 ß 4 d
(rub.) dt. 16. aprilis 1710. Hieüber stehende 64. lb 1. ß. 10. d per Pfenningthurns schein beede abzug aber nach außweiß der ordnung bahr mit 61. lb. 19. ß 4. d

Registre des biens de Georges Goll revenant à sa fille en premières noces Barbe femme du marchand Isaac Büry. Y sont citées les deux maisons contiguës, celle au Pied de Bœuf qui donne sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et celle Zum Meyenberg qui donne dans la rue des Tonneliers
1726 (30. Xbr.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 154
Abtheil: und Lüfferung, auch Respective Wÿdembs Register Über Weÿland Herrn Georg Gollen gewesenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft
In Specie aber Über Frauen Barbarä Bürÿn, gebohrner Gollin Weÿl. Herrn Isaac Bürÿ, geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der tochter Erster Ehe, Zufordern Habende mütterliche Nahrung und Vätterliche Legitimam. So beschehen auf EE. Großen Raths den 19.ten Octobris Anno 1726. ergangene Erkantnus, in præsentia Zweÿen aus Ehrengedachten großen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneter herren Deputatum, nahmentlich herrn Johann Stephan Desgeorge und Herrn Ernst Friedrich Mollingers, beeder Handelsmännere und Ehrengemelten Raths jetzig Wohlmeritirter beÿsitzer – Angefangen in Straßburg den 30.ten Decembris Anno 1726.

(f° 4) Eigenthumb ane einer behaußung so der Erben ohnverändert. Die fol. 99. fac: 1.ma et seqq. Gollischen Verlaßenschafft Inventarÿ eingetragene behaußung in der Kieffer gaß Zum Meÿenberg genand ist den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer tochtern lestster Ehe Von Ihrer halb Schwester Frauen Burÿn so viel nemlichen dero antheil deren betrifft, über abzug 1 lb d bodenzinß, so mann Jährl. termino Bartholomæi der rothen Kirchen allhier und 2 ß d allmend gelds so gemeiner Statt Straßburg Jährl. Zu entrichten ist, vor freÿ ledig und eigen, Kauff: und eigenthümlichen cedirt worden per 2250. lb
Davon aber gehet ab, des auf solcher behausung laut einer in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub den 10.ten Maÿ 1675. auffgerichteten Kauffverschreibung und annectirter Cession vom 15.ten Martÿ 1698. annoch angelegt stehende, vorhien H XIII Johann Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen neuen oder Prediger Kirchen allhie zuständige Capital th. 200 lb, Verbleiben demnach (…) 2050 lb So hernach fol. 22. der Erben ohnveränderten Ergäntzung beÿgelegt befindlich.
Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbahr. Die fol: 240. fac: 2.da Inventarÿ beschriebene theilbahre behaußung auf dem Fischmarck Zum Rindsfuß genand, ist von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿ, so viel Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 d bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæi abzurichten hat, den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer töchtern letzter Ehe, vor freÿ ledig und eigen, eigenthümlich Kaufflichen überlaßen worden per 4500. lb
Dicto 11. febr: 1728: wurde ferner ane seithen Fr. Barbaræ Büriin gebohrener Gollin der Fr. Tochter erster Ehe Herrn Sohns und herren Tochtermans denen Gollischen herren Söhnen Frawen Jgfr. Töchteren letzter Ehe alß Ihro Fr. Büriin halb geschwüsteden und Mit Erben Kauff: und eigenthümlichen cedirt
Erst. die in Ihro Fr. Büriin Mütterlich theilbare Verlaßenschafft gehörige behausung und hoffstatt Zum Meÿenberg genand mit allen deroselben Zugehörden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß gelegen so ein Eck ane der Rindsfueß gäßl wovon man Jährl. termino Bartholomæi 1 lb bodenzinß der rothen Kirch allhier vnd 2 ß. d allmend geld gemeiner Statt Straßburg gefallen, so viel nemlichen Ihro frauen Bürin Antheil daran betrifft die Völlige behaußung über abzug obangeregter boden und allmend Zinß, so die Gollische herren fr. und Jfr. Cessionarÿ übenehmen sonsten vor eÿgen Zu 4500 Gulden
Zweitens wurde Ihnen denen Gollischen Kinderen letzter Ehe fernerer Kauff und eigenthümlich überlaßen die in dero Hn Vatters seel. theilbahre Massam gehörige Eckbehaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren Zugehörden und begriffen ane dem Fischmarkt und Rindsfueß gäßl. allhier gelegen, so über 8. lb 8 ß 4 d welche mann gemeiner Statt Pfenningthurn Jährl. auff Bartholomæi ane Allmend davon zureichen schuldig und Sie die Cessionarÿ gleichfalls alls übernehmen gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen über abzug erstgedachter beschwerden vor und umb die Summmam der 9000 gulden hießig. Current (…)

Les enfants Goll hypothèquent le bâtiment commercial au profit de Marie Madeleine Helck, femme abandonnée du marchand de drap Jean Georges Guillaume Kratz

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 32
Fr. Maria Margaretha geb. Gollin H. Johann Justus Keller hochfürstl. württembergischen Commercien Raths Eheliebste, Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweickhäußer handelsmanns Ehefrau, H. Johannes Goll Med: D. und Practicus, Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer handelsmanns wittib beÿständlich erstged. H. D. Goll ihres bruders, Ferner H. Johann Daniel Goll handelsmann, Mehr Fr. Catharina geb. Gollin H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers Ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts, weither Fr. Maria Magdalena geb. Gollin H. Jacob Dürninger des jüngern handelsmanns Ehegattin, so dann H. Johann Friedrich Goll lediger handelsmann so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Helckin Johann Georg Willhelm Kratz des vormahligen von hier abweßenden Tuchhändlers Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund procuratoris vicarÿ mit ferneren assistentz ihres Vettern H. Johann Sebastian Kratz Chirurgi – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine gewerbsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Laden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm undern Fischmarckt einseit neben H. Johann Philipp Richshoffer dem Tuchhändler anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßlein hinten auff eine andre in die Gollische verlassenschafft gehörigen behausung gelegen, zum Rindtsfueß genannt – jedem der 8 Gollischen Kinder für ohnvertheilt zu einem 8.ten theil

Marie Marguerite Sachs meurt fin décembre 1729 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 25 255 livres, le passif à 25 743 livres.

1730 (20.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) n° 609
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendgezierte Frau Maria Margaretha Gollin gebohrne Sachsin, auch Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Donnerstags den 29. Decembris des Zurück gelegten 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch Sie die sambtliche Herren und Frauen Erbs Interessenten selbsten ingleichen Herrn Jacob Thüringer Von Collmar und Herrn Johann Friderich Geng von Landau gebürtig beede Handelsdiener, So dann Ursulam Frohnerin und Mariam Dorothem Zieglerin die beede dienst Mägd Von hier gebürtig
So beschehen in Straßburg auff Montag den 20.ten Februarÿ et seqq. Anno 1730.
Die in Gott ruhende Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Sis ubique Tis Verlaßen, Wie volgt. 1. Frau Mariam Margaretham Kellerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Justi Kellers hochfürstl. Würtembergischen Commercien Raths und Vornehmen handelsmanns in Stuttgarth Frau Eheliebste, welche zwar mit assistentz Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt allweilen aber dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis Vom 13.ten hujus Zu dießem geschäfft in specie deputiret worden, Herr Johann Friderich Christiani J. U. Ltus und Viel Ehrengedachtem Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor, welcher auch beneben seinen Principalen dem geschäfft persönlich abwartete, 2. Frau Mariam Elisabetham Schweighäußerin gebohrner Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit beÿhilff Ihres Herrn Eheliebstin dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 3. Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctorem und berühmten Practicum auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzern, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen geweßen, 4. Frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib, deren geschwornen Curator Herr Johann Friedrich Färber Vornehmer Handelsmann und E: E: Kleinen Raths alter Assessor, welcher aber dermahlen ohnpäßlich, dahero seiner Frau Curanda mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen Herrn Assistenten, In Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 5. Herrn Johann Daniel Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher selbsten præsens war, aber inhalt einer Vor H. Humbourg Notaire Royal und 2.en Gezeugen den 9. Maÿ 1730. gethanen Declaration wegen Vielen genoßener gutthaten auf die Völlige sowohl Mütter: als auch noch zu prætendiren gehabte Vätterl. Erbschafft, gäntzlichen auch Wißend und Wohlbedächtlichen renunciret, einvolgig selbige seinen übrigen geschwisterden eigenthümbl. cedirt hat,
6. Frau Catharinam Hattin gebohrner Gollin, Herrn Hieronÿmi Hatten, des biersieders und burgers allhier eheliche haußfrau Welche mit assistentz Ihres Haußwürths dem geschäfft persönlich abwartete, 7. Frau Mariam Magdalenam Dürningerin, gebohrne Gollin, Herrn Jacob Dürningers des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche ebenmaßen mit Beÿhilff Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt, So dann 8. Herrn Johann Friderich Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier noch Ledigen Standes, Welcher in Person dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle acht der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit eingangs Ehrengedachten Herrn Georg Gollen Ihrem geliebten Eheherrn ehelich Erzeugte Herren Söhne und Frauen Töchtere als deroselben ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fisch Marck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Worden wie volgt.
Ane höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Inn der Diener Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im obern haußöhren, In der Meel Cammer, In der Jungen Cammer, Im obern Vordern Stübel, In der obern Vordern stub, In dero Stub Cammer, Im Undern hindern Stübel, In deßen Vor Cammer, Im Haußöhren, Auf dem Untern gang, In der Speiß Cammer, In der Wohnstub, Im Contor, In der Wohnstub Cammer, In der Kuchen, Im Hoff, Im Laden Contor, Im Keller, In Hn Dr Gollen hauß
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. 79/117.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane einer behaußung und hoffstatt mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Ludwig Schleenackers, geweßenen Biersieders und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben hinden auf hernach geschriebene behaußung Zum Rindsfuß genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehet Jahrs auf Bartholomæj 1. lb. d. Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner 2 ß d Allmendgelds gemeiner Statt Straßburg, So dann 8. lb d Zinß à 4 pro Cento gerechnet, reichte mann Vorhien Hn XIII. Joh: Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf (-) ablößig in Capital mit 200 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig eigen und ist die gantze behausung über vorstehende beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 22.ten febr. Anno 1730. angeschlagen pro 1506. lb. Machen die daran hiehero gehörige 79/117.te theil #
Über die Völlige behaußung, sagt ein perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, de dato 10. Maÿ Anno 1705. Dabeÿ ferner ein dergleichen perg. Kauffbrieff, deßen datum der 16. Septembris Anno 1721. Mehr ein perg. Kauffbrieff de dato 31. Maÿ Anno 1634.. So dann ein abgelößte Zinnß verschreibung, datirt den 3. Januarÿ Anno 1574. alles mit alten Nis 20. et 1. notirt, so sich aber dermahlen nicht befunden.
# die übrige 38/117.te theil aber seind Joh: Georg Ebinger dem Kieffer und burgern allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig, der Frauen seel. beeden Stieff Enckeln und Zwar 26/117.te oder 2/9.te theil vor großmütterl. guth, So dann 17/117.te oder 4/39.ste theil vor großvätterl. guth, so die verstorbene Frau seel. Zeit Lebens genoßen, auch infra fol: fac: dem Wÿdemb inserirt befindlich, vor ohnvertheilt eingethumb. Zuständig.
(Wÿd.) Item 4/39.ste theil vor unvertheilt Von und ane der hievornen fol: fac: et seqq: specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs alhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegen und Zum Meÿenberg genand, welche ganze Behaußung der Rothen Kirchen allhier umb 1 lb d Jährl. bodenzinßes, ferner der Statt Straßb. und 2 ß d Jährl. Allmend gelds, So dann der Prediger Kirchen allhier umb 200. lb d Capital Verhafft, Sonsten aber freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch der Statt Straßb geschwohr. Werckleuthe æstimirt für 1506. lb. Machen due hiehero gehörige 11/39.te theil 154.lb 9. ß 2 10/13.
It. 35/39.ste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, Vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem undern Fisch Marck, einseit ein Eck ane einem Allmend gäßlein, das Rindsfußgäßlein genand, anderseit neben Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern handelßmann hinden auf vorbeschriebene behaußung Zum Meÿenberg genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. termino Bartholomæj 8. lb 4 ß 6 d allmendgelds gemeiner Statt sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere, inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 22.ten Febr. Anno 1730. æstimirt p. 3171. lb. Über dieße Völlige behaußung sagt ein teutscher pergam. Kffbr. m. der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt datirt den 21. 9.bris Anno 1699. mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 5. unterschied. perg. Kauffbrieff alle mit altem N° 1 bezeichnet und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen. Und seind die übrige 4/39.ste theil solcher behaußung in der Frauen seel. Wegen Joh: Georg Ebingers des Kieffers und burgers allh. und Georg Balthasar Gollen Von Haÿlbronn gebürtig, Ihrer beeden Stieff Enckel Lebtägig genoßenen Wÿdems, wie hernacher fol: (-) fac: (-) Zusehen, gebührig
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hievornen fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegen und Zum Meÿenberg genand
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hieoben fol: (-) fac: (-) et seqq. beschriebenen behaußung vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand cum appertinentÿs allhier zu Straßburg am undern Fisch Marck gelegen, so über 8. lb 4 ß 6 d der Statt Straßb. Jährl. abzurichten habenden Allmend gelds freÿ Ledig eigen und der Herren Werckmr Abschatzungs nach ane 3171 lb, hiehero pro rato antrifft 325 lb.
Wÿdems Verfangenschaft, Welche Frau Maria Salome Sachßin gebohrne Färberin, auch Weÿland Herrn Johann Philipp Sachßen des geweßenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib Von gedachtem Ihrem Verstorbenen haußwürths seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat. Inhalt des über besagten Herrn Johann Philipp Sachßen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1716. durch Herrn Notarium Johann Ludwig Scherer seel. auffgerichteten Wÿdembs Registers
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Frau seelige Von auch weÿl. Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehme handelsmann und burgern allhier, Ihrem verstorbenen Eheherrn seel. biß an Ihr tödliches ableiben genoßen und nunmehro deßen Tochter Erster Ehe Frauen Barbaræ Burÿn, geb. Gollin, weÿl. Herrn Isaac Bürÿ geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich anheim gefallen.
Wÿdemb, Welchen die Verstorbene Frau seelige Von auch Weÿl. herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgern allhier Ihrem geliebten Eheherrn seel biß an Ihr seel. Ende genoßen und anjetzo deßen beeden Enckeln Von Erster Ehe Nahmentlich Johann Georg Ebinger dem Küffer und burger, allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig Zugleichen Theilen eigenthümlich anheim gefallen
Extractus Aus der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit: und beneben Ihrem Verstorbenen Eheherrn auch seel. Vor Hn Notario Daniel Rohren und Sieben gezeugen den 10. Decembris Anno 1707. auffgerichteten Testamento nuncupativo
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 543, Sa. gewerbs Wahren 15.043, Sa. lähren Vaß 115, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 503, Sa. Goldener Ring und Ketten 301, Sa. baarschafft 636, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. Antheils Ane Häußern 3862, Sa. Schulden 4086, Summa summarum 25.255 lb – Sa. Schulden 25.743 lb, Passiv onus in vero pretio 488 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1510 lb, Stall summ 457 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 3064 lb
– Abschatzung d. 22. febr. aô 1730. Auff begehren Weÿl: der Viel Ehr und Tugendsame Frau Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin seel. hinterlaßen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem fisch Marck gelegen, ein Eckhauß an dem Rindts fuß gäßlein, einseits Neben herrn Johann Philipp Reißhoffer handelsmann anderseits Neben den Erben selbsten, welche behausung Nebens gebäu: Nebens gang, Stuben Commer, waren Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, ein gang in d. hoff, bauch Kuchen worinnen ein bronne, eingang in den hoff, gebälckter Keller und höffel, sambt alle gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und umb Sieben Tausendt gulden.
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küfer gaßen ein Eckhauß an dem Rindtsfuß gäßel gelegen, einseit Neben des Schlenackers geweßenen biersieders Zur sonnen hinderlaßene Erben, ander seits auf die Erben selbsten stoßend, welche behausung, Stuben, Officier stub, Cammern, Officier Knecht Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, bauch offen, holtz Cammer und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen word. Vor und Umb Dreÿ Tausendt und Fünffhundert gulden.
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burger, allhir seelig ehelich erzeugter Sechs Jüngern Kinder, nahmentlich herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrawen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel gleichfalls Vornehmen Handelßmann und burgern allhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffendt
[in margine :] Prod. beÿ Rath d. 10. 7.bris 1710. – Prod: beÿm Vogteÿgericht den 6.ten 7.bri 1710.
Eigenthumb ane einer behaußung so theilbar. Die fol. 240. fac. 2.da Inventarÿ beschriebene theilbare Behaußung auff dem Fisch Marck Zum Rindsfuß genand, ist Von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿn, so viel eigenthümlich Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 s bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæj abzurichten hat, den 11.ten Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen Herrn Söhnen, Frau und Jungfer Töchtern Letster Ehe vor Freÿ Ledig und eigen, eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden per 4500. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1730, Livres de la Taille (VII 1177) f° 27-v
Spiegel F. N° 5201. Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Sachßin, auch weÿl. H Georg Gollen gewesenen Handelßmann und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. bestehet allein in dem Von der Verstorbenen Frauen genoßenen Wÿdemb Fol. 213. – 1510. lb 8 ß 8 d, die machen 3000 fl. Verstallte 2000 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1730. 30. lb
Gebott – 3 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 7 ß 6 s, Summa 32 lb 10 ß 10 s
Abzug. Johann Balthasar Goll Von Hailbronn soll Von 508. lb 17 ß 11 s Groß Vätterl. Guht dem abzug erlegen mit 50 lb 17 ß 9 d
Fr. Maria Margaretha Kellerin gebohrne Gollin Von Stuttgart ist Zwahr auch ohnverburgert hat aber kein Mütterl. Erb zu gewarten.
dt. 13 Decembr. 1730.

Les enfants Goll hypothèquent la maison au profit de Jean Dietrich, assesseur des Treize

1733 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 140
Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweigheußer des handelsmanns eheliebste und ged. H. Schweigheußer zugleich proprio noe., Ferner H. Johannes Goll Md. D. et Pract: allhier, weither Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Francisci Brackenhoffer gewesten handelsmanns ohnbevögtigte wittib beÿständlich H. Ludwig Carl Liedvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen Agenten, so dann H. Jacob Dürninger Jun: auch handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Gollin weÿl. auch sambtliche dreÿ vorbenannte Gollische schwestern nemlich Fr. Schweigheußerin, Fr. Brackenhofferin und Fr. Dürningerin mit fernerner assistentz ihrer beeden brüder obged. H. D. Goll und H. Johann Daniel Goll des handelsmanns allhier
in gegensein ST. H. dreÿzehners Johannes Dietrich – schuldig seÿen 2500 pfund
unterpfand, Ihre gemeinschaftliche gollische handelsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß gewerbsladen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Johann Philipp Richshoffer dem handelsmann anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßel hinten auff eine ander denen schuldnern ebenfalls gehörig und zum Rindtsfueß genannt

Catherine Goll femme du brasseur Jérôme Hatt cède à ses frères et sœurs sa part d’héritage provenant de ses parents et de son frère Jean Frédéric

1733 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ohneins Jüngste Frau Tochter, Frau Catharina Hattin gebohrne Gollin, herrn Hieronÿmi Hatten des biersieders und Burgers allhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Elisabethæ Schweighäußerin gebohrner Gollin mit beÿhilff herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Ihres Eheherrn, ferner Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßenen Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstl: Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen handelsmanns auch burgers allhier, Mehr Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctoris und berühmbten Practici auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, So dann Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn, aller Vier Ihrer geliebten eheleiblichen geschwüsterde an, wie daß sie mit Consens Ihres Eheherrn gedachten Ihren Vier geschwüsterden Im Erb eigenthümlichen überlaßen habe
Ihren sowohl Vor sich selbst alß auch von Ihrem Verstorbenen Bruder Weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seel. ererbten Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, Ihrer geliebten Frau Mutter seel. eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1200 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ Anno 1733.

Marie Madeleine Goll épouse le marchand Jacques Dürninger, fils de marchand ; contrat de mariage, célébration

1729 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 172
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd vorgeachten H. Jacob Dürninger Jun: ledigen handelsmann, des auch Wohl Ehren Vest vnd Wohlvorgeachten herrn Jacob Dürningers, des vornehmen handelsmanns und burgers alhier Zu Strb. ehelichem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
sodann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Gollin, weÿl. des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren H. Geörg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns vnd burgers alhie seel. nachgel. ehelich. dochter, als der Jungfer hochzeitherin an andern theil
Beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Stadt Str. d. 23. febr. 1729.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 71, n° 255)
1729. Mittw. d. 4. maji sind nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Jacob Dürninger der Jüngere, Lediger handels M. v. b. alhie, H. Jacob Dürningers b. v. handells M. wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Geörg Gollen nachgelaßenen b. v. Handelsm. Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Dürninger als hoch Zeither, Maria Magdalena Gollin alß Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 338 livres, ceux de la femme à 1 030 livres.
1729 (11.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 158 (1530)
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab vndt Nahr. so der Ehren Veste vndt Vorachtbahre H. Jacob Dürninger burger und handelßmann wie auch die ehr: und Tugendsahme fraw Maria Magdalena gebohrne Gollin beede Eheleuthe einand. in die ehe zugebracht haben, so aus der Vrsach, weilen Sie in der mit einand. auffgerichteten ehebered. expresse stipulirt v. sich verglich. haben, daß Jedem theil sein Zubringende vnd stante matrimonio ererbende nahr: ein freÿ eig. reservirt, ohnverändert vndt Vorbehalten guth seÿn vnd bleibe (…) actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H Joh: Michael Schweighäußers burgers vndt handelßmanns alhier dero eheleibl. Schwagers und hierzu erbettenen beÿstandts d. 11. Junÿ 1729.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem fischmarckh gelegener behaußung sich befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen, haußrath 40, Silber 47, Goldene Ring 9, baarschafft 241, Summa summarum 338 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 121, Silber v. Geschmeid 107, Goldene Ring vnd Geschm. 161, baarschafft 639, Summa summarum 1030 lb
Sa. Haussteuren 243 lb

Marie Elisabeth Goll femme de Jean Michel Schweighæusser cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (17.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem Offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Tochter, Frau Maria Elisabetha Schweighäußerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers Und burgers allhier, Ihres geliebten Ehemann, gedachter Ihrer Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Ihren sowohl Vor sich selbst als auch von Ihrem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1500 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 17. Junÿ Anno 1738.

Jean Daniel Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (10.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Zuwißen seÿe hiemit daß ane Zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, sowohl Zu Weÿl. Frauen Mariä Margarethä Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿl. Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als auch Zu Weÿl. Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmanns und burgers allhier seel. Verlaßenschafft Inventationen und Separationen in Specie adhibirtem offenbahrem geschwornem Notario, erschienen Herr Johann Daniel Goll, Vornehmer Handelsmann und Burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariä Magdalenä Dürningerin, gebohrner Gollin, Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, auch burgers allhier, Frauen Eheliebstin, mit assistentz deßelben, wie daß Er Ihro Frau Dürningerin seiner vielgeliebten Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Einen Sechsten theil für ohnvertheilt von und ane seines Verstorbenen Herrn Bruders Vorwohl besagten Herrn Johann Friderich Gollen seel. eigenthümlich ererbtem und zu prætendiren gehabten völligen Antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 175 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Montag den 10. Novembris Anno 1738.

Jacques Dürninger est autorisé à héberger des marchands étrangers pendant la foire de la Saint-Jean
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(f° 360) Sambstag d. 21. Junÿ 1738. – Moss. nôe H. Jacob Dürninger b. undt handelsmann bitt umb gn. erlaubnuß eine Frembder Handelspersohn in vorstehender Meßzeit alß Kostganger halten Zu dörffen. Erk. Willfahrt.

Jean Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1739 (27.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Herr Sohn S : T : Herrn Johann Goll, hocherfehrener Doctor und berühmbter Practicus auch E: E: Kleinen Raths alter Wohlverdienter Beÿsitzer und vornehmer burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers undt burgers allhier, Ihres geliebten Eheherrn, wie daß Er gedachter Seiner Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Seinen sowohl Vor sich selbst als auch von Seinem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1800 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Sambstag den 27. Junÿ Anno 1739.

Jacques Dürninger loue une échoppe à Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie de Neuchâtel en Suisse pendant les foires

1769 (6.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
fut present le Sr Jacques Durninger le pere Negotiant Bourgs. de cette ville y demeurant, lequel a laissé à titre de Bail à loyer et prix d’argent et promet garantir et faire jouir pendant 13 foires de St Jean Baptiste et noel consecutives à compter de la foire prochaine de noel jusques et y compris celle aussi de noel de l’année 1775
aux Srs Sandoz freres Jeanneret et Compagnie Negotians a Neuf chatel en Suisse
Sçavoir la Boutique ou Magazin a trois arcades dont deux de face et l’autre de côté vers la douanne, le comptoir au fond de lad. Boutique avec tous les rayons, Tablettes, Bancs pour Etaler leurs marchandises pupitres et chaises qui s’y trouvent actuellement, tant dans la Boutique que dans le Comptoir, le droit d’entrée et de sortie dans la petite rue pour les Sieurs preneurs et tous ceux avec qui ils auront affaires, Deux chambres soit sur le devant ou dans l’arriere maison, chacune avec un lit de maitre et garnies des choses nécessaires, une troisième chambre propre et honette avec lit assés grand pour y coucher deux commis et aussi les meubles nécessaires, le tout dans la maison du S. Bailleur au marché aux poissons, le Bail en fait moyennant 240 livres de loyer pour chacune desd. 13 foires, lequel loyer les Sr preneurs payeront exactement à l’expiration de chaque foire
les Sr preneurs pourront entrer dans led. Magasin et Comptoir et occuper lesd. Chambres et déballer les marchandises dans la cour six jours avant chacune desd. foires et pourront y rester trois jours après lesd. foires finies, de sorte qu’ils ne seront tenus de quitter qu’au 14 juillet et au 14 janvier, Dans le cas que les Sieurs preneurs feroient quelques changements dans le magazin (…). La cour de ladite maison ne fera pas partie du Présent bail, mais elle sera au service des S. preneurs et à leur disposition pour deballer et emballer leurs marchandises au besoin sans gener les passages
Le présent Bail sera censé prolongé et continué après lesd. 13 foires pour toujours tant et si longtemps que la partie qui voudra resilier n’aura pas averti l’autre qu’elle ne veut pas continuer

Jacques Dürninger meurt en 1778 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 340 livres, le passif à 5 041 livres.

1778 (12.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) n° 306
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jacob Dürninger des ältern gewesenen vornehmen Handelsmanns, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthern, nichts davon ausgenommen, so Weÿland S: T: herr Jacob Jacob Dürninger, der ältere, gewesene vornehme Handelsmann, E: E: Großen Raths alter wohlverdienter Beÿsitzer, auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach seinem den 4.ten Aprilis, dießes 1778.sten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 12. May Anno 1778.
Der Abgeleibte herr Rathherr seelig hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Tit: herrn Jacob Dürninger, der jüngere leediger handelsmann und burger allhier, welcher der Inventur in Persohn beÿgewohnet und 2. Tit: Jungfr: Catharinam Magdalenam Dürningerin so majorennis, die mit beÿstand Tit: herrn Rathherrn Johann Friderich Neubeck beÿ dem geschäfft gegenwärtig geweßen. Alle beede des Verstorbenen seeligen, mit auch Weÿland Tit: fraun Maria Magdalena Dürningerin gebohrner Gollin seiner geweßenen frauen Eheliebstin, ehelich erzeugte Kinder und Zugleichen theilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden wordenn wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb a,e Häußeren. Erstl. eine behaußung ehedem die Gast: herberg Zum Rinds: fuß genannt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, 1. s. ist ein Eck ane einem Allmend gäßel, 2.s. neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon gibt man jährl. Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn 8. lb 2 ß 6 s Allmend geld, sonsten aber über hernach beschriebene Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, dieße behaußung ist durch der Stadt geschworene HH. Werckmeistere vermög überschickten Abschatzungs Procès verbal vom 11.ten May 1778. ohne einige beschwerden, dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden vor und umb 3500. lb. Wovon aber obbemeltes allmend geld wieder weg zu rechnen, so in ohnvergreifflich doppeltem Capital à fünff pro Cento anlangt 325 lb. daß alßo ane obigem anschlag annoch auszuwerfen übrig verbleibt 3175. lb.
Hierüber besagen folgende Documenta. Sechs perg. Kfb. in allh. CC Stub auffgerichtet, mit dero anh. Insiegeln verwahret de datis 10. oct 1672. 3. Jul. 1679. 26. May 1693. 2. Dec. 1694. 24 oct. 1695. und 21. Nov. 1699. Item ein von Weÿl. H. Not. Joh: Lobstein vidimirte Abschrifft einer Cession d.d. Stuttgard 28. Jul. 1732. u. 7. Aug. 1732. Vermög welcher Frau Maria Marg: Kellerin geb. Gollin, ihren Antheil an dero Eltern u. Groß Elterlicher Verlaßenschafft ihrem nunmehr Verstorbenen Schwager H. Rathh. Jacob Dürninger seel. eigenthümlich cedirt und abgetretten hat. So dann seind vor berührtem H. Not. Lobstein nachstehende 6. Erbscessiones errichtet word. Vermög welchen der Frau Rathh. Dürningerin seel. samtlche Mitheschwisterde ihre gehabte Antheiler an dießer Behaußung eigenthümlich cedirt und übergeben haben, datirt vom 10. Mart: 1733, 4 Jan. 1736. 17. Jun: 1738. 10. Nov. 1738. 27. Jun: 1739. und 27 Aug. 1740.
Item ein Behaußung, hoff und hoffstatt an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget (…)
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Testamenti et Dispositionis inter liberos, den 23. Maji A° 1775 auffgerichtet (vide unter meine Notarii Acten sub rubrica Letste Willen N° 147)
Sa. haußraths 184, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 20, Sa. Eigenthums an Häusern 3440, Constitution de Rente annuelle et perpetuelle 1660, Sa. Cappen Zinsses zu Dürningen 3, Summa summarum 5340 lb – Schulden 5041, Nach deren Abzug 298 lb – Sa. Præ: und Legaten 363 – Stall Summ 298 lb
– Abschatzung Vom 11.ten Maÿ. 1778. Auf begeren Weÿland Herrn Rathherrn Dürninger Seel: Hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhie in der statt straßburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben dem Rindsfuß gäßel, anderseÿts neben Herr Christoff Rißhoffer dem Kauffmann, und hinten auf Friderich Hoffseß dem Kieffer stoßend gelegen solche behaußung bestehet in forder und nebensgebau, worinnen Ein Laden und ladenstube ferner in dreÿ stuben, Einer Küchen und Etlicher Hauß Kammerern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hof und brunen, Vor und um Sieben Tausend gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg wo der fuchs den Enden Prediget (…)
Von ins unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschwornen besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
(Joint) Weine und Fäßer

Le marchand Jacques Dürninger céde sa part de maison à sa sœur Catherine Madeleine Dürninger

1783 (10.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) Joint au n° 306 du 12 mai 1778
(f° 25) Cession und übernahm der, in Weÿland Herrn Rathherrn Jacob Dürningers seel. Verlaßenschafft gehörigen beeden Häußer allhier Zu Straßburg gelegen
Vor mit dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario allhier Zu Straßburg, als zu Weÿland Tit. Herrn Jacob Dürningers, gewesenen vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers seel. Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber, und deren beeden hernach gemelten hierzu insonderheit erforderten herren gezeugen seÿnd an Zu end gemelem tag persönlich erschienen Tit: Herr Jacob Dürninger, handelsmann, E: E: Großen Raths alter Assessor und jetzig Wohlverdienteer dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, derselbe hat
in gegenwart Tit: Jungfraun Catharinæ Magdalenæ Dürningerin, seiner Jungfer Schwester beÿständlich Tit : Herrn Ratherrn Johann Friderich Neubeck (…) in ohnvertheiltem Vätterlichen Erbe cedirt, abgetretten und übergeben
Nemblich die Ihme dem herrn Cedenten zuständige helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ehedem die Gastherberg Zum Rinds: fuß genannt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane einem Allmend Gäßel, anderseit neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon giebt man jährlichen Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn Acht Pfund, Zween Schilling und Sechs pfenning Allmend geld, So dann ist dießes gantze hauß annoch Specialiter an nachfolgend Persohnen Verhafftet (…) Welche dreÿ Capitalien Zusammen ausmachen 3000 lb. (…) woran dem Herrn Cedenten die helffte, der Jungfer Cessionaria aber die andere helffte als ererbt vätterlich Guth vor ohnvertheilt Zuständig
Ferner, die dem herrn Cedenten gehörige helffte ebenfals Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, hoff und hoffstatt (…) an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget
annoch Zugegangen und beschehen Vor: und um die Summ der 3800 gulden oder 7600 Livres
Hiebeÿ aber Wurde folgendes abgeredet und Verglichen 1° daß alle Öffen und Rechaux, Bauch Keßel, die Liegerling in denen Kellern, die samtliche umbhangstänglein /:außer diejenige welche in sein H. Dürningers, jetzo bewohnenden Zimmern sich befinden, die derselbe behalten solle:/ Ihro der Jungfer Cessionaria gebühren.
2° Kan der Herr Cedens diejenige Wohnung Welche derselbe würcklich in den cedirten hauß auf dem Fischmarck besitzet, nur buß Zukünfftige Michaelis 1783 freÿ und ohne Zinnß behalten, nach verfließung dießen Termin aber das Hauß quittiren, Worzu derselbe sich Verpflichtet.
3° Der Caminbräter in der Kuchen auf dem ersten Stock des haußes am Fischmarck bleibt gemeinschaffr und Zum Verkauffen angesetzt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 10. Julÿ Anno 1783.
(insinué à la Chambre des Contrats, vol. 657, f° 338 le 6 août 1783)

Catherine Madeleine Dürninger loue à Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen, une échoppe pendant les foires

1784 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 193) n° 14
M Jean Frédéric Hermann licencié en droit et greffier criminel adjoint de la ville de Strasbourg pour et au nom de Dlle Catherine Madeleine Dürninger, bail pour 6 foires consécutives a commencer de celle de St Jean prochaine
au Sr Jean Georges Brixner fils négociant d’Erlang (signé) brüxner
La grande entrée de la maison appartenant à la Dlle bailleuse sur le marché aux poissons donnant lad. entrée sur led. marché, laquelle enclose par une porte vitrée, dans laquelle se trouve un fourneau, un armoire, un banc de boutique, une caisse et un pulpitre pour servir de magasin et de boutique au Sr preneur pendant lesd. foires, plus un petit poel au second étage de lad. maison avec un lit a une personne avec faculté au preneur d’occuper ladite entrée et led. poel trois jours avant chaque foire a charge par luy et les vuider trois jours après chacune d’icelle – moyennant 10 louis d’or à raison de 5 louis par chaque foire

Catherine Madeleine Dürninger loue une échoppe pendant les foires à Overbeck et Fils, négociants à Barmen près d’Elberfeld dans le duché de Berg

1788 (11.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 43
Jfrau Catharina Magdalena Dürninger, die ledige burgers tochter, beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Hermann des geheimen Collegii der Fünffzehner secretarÿ, Lehnung auff 5 nacheinander folgenden jahren oder 10 meßen von nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend und auf Johannis Baptistæ 1793 nach der Meße sich endigend
an die Herren Overbeck Sohne handelsleute von Barmen beÿ Elberfeld im Hertzogthum Berg in den beÿden hießigen Johannis und Weÿhnacht Meßen
das große Magaßin neben ihrer ane dem Fischmarckt gelegenen behausung zum Rindsfuß genannt, einen Holtz Platz in einer dar untern Gallerie in dem Hof, den Hof selbst zum verpacken der Waaren doch also daß der Eingang dadurch nicht versperrt werden, so dann auf dem dritten stock auf die Straße heraus zweÿ zimmer, nemlich das mittlere und das Eckzimmer nebst zweÿ bettstellen mit dem gehörigen bettwerck und weis gezeug wie gebrauchlich, tisch und seßeln, Platz auf der trockneÿ ihre leere Faße zu stellen, wobeÿ den Herrn Entlehneren freÿ stehen soll 2 bis 3 wochen vor anfang der Meßen ihre Zimmer zu beziehen – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Jacques Dürninger fait vendre la maison qu’il a hérité de sa sœur Catherine Madeleine

1794 (25 vend. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, n° 472, altes 422
den 25. Vendemiaire im 3. Jahr, Verkauff und Versteigerung der in weiland der burgerin Catharina Magdalena Dürninger auch weiland des burgers Jacob Dürningers ältern geweßten Handelsmanns erzeugter leediger tochter Verlaßenschafft Massa gehörigen Mobilien in der Sterbbehaußung an der Revolutions gaß vormaligen Fischmarckt N° 110, auf Ansuchen des burgers Jacob Dürninger Handelsmanns allhier als natürlichen und gezetzmäßigen Erben seiner Schwester
Recapitulatio der vorhergegangenen Looßungen, 21.935 lb, den 29. Vendemiaire 3.
enregistré 9 brum. 3

Jacques Dürninger expose la maison aux enchères puis la vend au négociant Jean Georges Klein

1794 (22 frimaire 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis n° 520, altes 439
fut present en personne le Citoyen Jacques Dürninger, Negociant
au Citoyen Jean George Klein Negociant
la Maison, Cour, appartenances et dependances qu’il possede en qualité d’héritier naturel et unique de la succession de feu sa sœur la Citoyenne Catherine Madeleine Dürninger, sans en rien reserver ni excepter telle qu’elle se contient et se comporte (…) laquelle dite maison est scize à Strasbourg Ruë de la Revolution /:cy devant Marché aux poissons:/ N° 110 d’un côté elle fait le Coin d’une Ruëlle communale, abaoutissante de l’autre Côté aux héritiers Richshoffer et par derrière au Citoyen Jean Daniel Hoffsess tonnelier (…) avec toutes les Charges, Contributions et impositions auxquelle ladite Maison est soulmise et principalement la rente foncière de 32 Livres 10 sols payable annuellement à la commune de Strasbourg, sous les mêmes Conditions comme l’acquéreur a enchéri la dite maison suivant le procès verbal du 4 frimaire dernier (signé) Durninger l’ainé, J. George Klein
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 199 du 22 frimaire 3
– N° 473, altes 423. den 28. vendemiaire im dritten Jahr der frantzösischen Einer und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des bürgers Jacob Dürningers, Handelsmanns und Inwohners allhier, als natürlichen und gesetzmäßigen Erben seiner verstorbenen Schwester weiland der bürgerin Catharina Magdalena Dürninger, auch weiland des bürgers Jacob Dürningers ältern, geweßenen Handelsmanns und Inwohners allhier hinterlaßener ehelich erzeugter leediger Tochter, wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung (…) zum ersten mal ausgesetzt die in des requirenten gedachter Verstorbener Schwester Verlaßenschaffts Mass gehörige Behaußung, ehedem die Gastherberg zum Rindsfuß genannt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Revolutions Platz /:vormaligen Fischmackt:/ N° 110. einseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, anderseit neben Richshofferischen Erben, hinten auf Johann Daniel Hoffseß, den Kiefer stoßend, davon man bishero jährlich der hiesigen Gemeine 32 Livres 10 sols allmend zinß zahlt hat
Bedingnißen. Achtens, ist der Käufer verbunden die in gedachter behaußung sich noch befindliche Zween Trumeaux, das Consoletischlein, mit einem marmorsteinernen blatt, einen Caminspiegel und ein dannen Eckkensterlein Käufllich anzunehmen und dafür dem Verkäuffer 305 Livres Zu Zahlen – ausgesetzt um die Summ von 30.000 Livres – Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 476, den 5. Brumaire 3, Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 483, den 16. Brumaire 3, dem bürger Johann Georg Klein handelsmann, 30.600 Livres – Nachgebott, 24. Brumaire, bürger Johann Georg Klein Handelsmann 40.100 Livres
N° 499, altes 851, den 4. Frimaire 3, dem bürger Johann Georg Klein Handelsmann 66.700 Livres de France

Fils du maître d’école de Wasselonne, Jean Georges Klein épouse en 1778 Marie Thérèse Challard, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1778 (11. 9.bre), Me Lacombe (6 E 41, 172) n° 10
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr Jean Georges Klein fils majeur de Jean Charles Klein, bourgeois regent d’ecole de Waslenheim, et Marie Anne Joseph Güntzer
Dlle Marie Thérèse Challard fille majeure de feu Michel Gabriel Challard, marchand, et d’Hélène Sâler – inventaire des apports

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 457)
Hodie 17 Novembris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Klein Aromatum mercator ex Wasslenheim hujus Diœcesis oriundus, filius legitimus Joannis Caroli Klein Ludi-moderatoris dicti loci et Mariæ Annæ Josephæ güntzer Conjugum per plures Annos parochianus noster, et Maria Thereisa Challard Argentinensis, filia legitima defuncti Gabrielis Challard civis et mercatoris hujatis et hellenæ Saler in vita conjugum etiam parochiana nostra (signé) Jean George Klein, Marie theres challard (i 234)

Jean Georges Klein devient bourgeois puis tributaire au Miroir. Il déclare exercer le commerce d’épices. Le conseil de tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils lui délivrent une autorisation
1778, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Johann Georg Klein

1778, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 211) Mittwochs, den 9. Decembris 1778 – C. Leibzünfftiger (dt. 3 lb 10 ß, 25, 1. 5. Findl)
Hr Joh: Georg Klein wurde nunmehr auf producirten burger- und Stall- schein dem 18. Nov. jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10. ß Vor das Zunfftrecht, und 25. lb wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen Zugleich wegen Vorhabender Specereihandlung an Ghh. die XV. verwiesen. promisit

Les Quinze autorisent Jean Georges Klein à faire commerce d’épices
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Johann Georg Klein pt° Specereÿ handlung
(p. 501) Sambstags den 19. Decembris 1778
Idem [Rang] nomine Johann Georg Klein des hiesigen burgers und handelsmanns producirt Schein E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel woraus ersichtlich daß Implorant leibzünfftig als Specierer aufgenommen, bitt ihm mit dem Specereÿ handlung recht gnädig Zu willfahren. Osterrieth nomine des H. Zunfft Meisters setzt.
Erkannt, wird Implorant mit begehrtem Specerei Handlungs recht nach ordnung Willfahrt

Jean Georges Klein cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir exercer son métier
1779, Protocoles de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N. Geld Zünfftiger
Herr Johann Georg Klein der Handelsmann prod. Schein von Er En Zunft Zum Spiegel vom 15. Xbris Jüngst Kraft Weßen ihne der specereÿ handel Zu führen erlaubt worden, bittet ihne als einen Geld Zünfftigen aufzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. dt. pro recept. 3. lb 15 ß, prot. 3 ß, findl. 4 ß 6 d

Jean Charles Klein meurt dans la maison en 1803

1803 (1 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3755
Inventaire de la succession de Jean Charles Klein décédé le 23 germinal XI – dressé à la requête du Cit. Jean Georges Klein négociant tant en son nom que comme mandataire de 1. François Joseph Klein curé à Villé, 2. Jean Charles Klein homme de lettres a Strasbourg, 3. Antoine Klein domicilié a Mayence, 4. Cit. Jean Claude Delagoutte huissier a Wasselonne, tuteur des enfants mineurs de Marie Anne Klein épouse de Charles Joseph Bolla marchand a Wasslenheim, 5. Leonard R* marchand a Wasselonne tuteur des enfants mineurs de feu Barbe Klein épouse de François Joseph Kübler de Willé et de Thérèse Klein femme de François Joseph Hegelé instituteur a Wasselonne – lesdits Jean Georges, François Joseph, Jean Charles, Antoine, les mineurs de feu Marie Anne et Barbe Klein et Thérèse Klein fils, fille, petit fils et petite fille du défunt
(Procuration. Jean Charles Klein homme de lettres rue des Charpentiers n° 25 héritier de Jean Charles Klein son pere décédé chez le Cit. Jean Georges Klein Marchand épicier au marché aux poissons n° 100)
dans la chambre ou il est décédé en la maison du Cit. Jean Georges Klein marché aux poissons N° 110
meubles, actif, passif (sans sommes)
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 126 du 11 ther. 11

Jean Georges Klein expose sans suite la maison aux enchères. Il a réparé la maison suite à un arrêté du maire en date du 6 brumaire XI et à un arrêté du préfet en date du 8 nivose XII.

1804 (25 floreal 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4429
à la requête de Jean Georges Klein
une maison cour et dépendances située en cette ville rue Marché aux poissons N° 110, d’un côté faisant le coin d’une ruelle communale, d’autre les héritiers Rischhoffer, derrière Jean Daniel Hoffses tonnelier, appartenant aud. Jean Georges Klein
Communication des pièce produites relativement aux réparations qu’on avoit exigées de lui 1. l’arreté du maire en datte du 6 brumaire 11, 2. l’arreté du Conseiller d’Etat Prefet du 8 nivose 12 sur le rapport du Cit. Kastner Ingénieur en chef – mise à prix 27.000 francs

Jean Georges Klein loue une partie de la maison aux négociants Schwartz et Herrenschmidt

1806 (6.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5687
Bail 7 de années qui commencent a courir a Noël prochain – Jean Georges Klein négociant à Strasbourg
aux Sieurs Schwartz et Herenschmidt négociants
Le grand magasin au rez de chaussée de la maison de devant qui appartient au Sr bailleur en cette ville sur le marché aux poissons n° 110, faisant le coin de la ruelle dite Caffé gaessel des 17 cantons, Plus le magasin sous la maison de derrière y attenant avec le comptoir et le pupitre qui s’y trouvent, Plus l’alentour dans le fond de la cour non clos ainsy que la petite gallerie de dessus en face du comptoir depuis la cheminée jusqu’au coin, Ne sont pas compris dans ces différentes parties toute l’entrée du devant de ladite maison ni le petit emplacement dans la cour fermée avec des lattes a côté de l’escalier ni la petite gallerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin dans le fond de la cour, ces trois objets sont réservés au bailleur
La cour, la buanderie ainsy que la sortie de la maison de derrière seront à l’usage commun de tous les locataires de la maison, Il a en outre été cédé aux preneurs les doubles portes a chacune des trois arcades dudit magasin l’une vitrée de verre de table blanc et épaisse et l’autre non vitrée – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 113-v du 13.8.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant Henri Herrenschmidt

1808 (3.2.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6272
Bail 5 ans à commencer à la St Jean prochaine – Jean Georges Klein négociant
à Henri Herrenschmitt négociant
les premiers étages de devant et de derrière de la maison appartenante à Jean Georges Klein scituée en cette ville sur le marché aux poissons n° 110. Mes S Schwartz et Herrenschmitt négociants ont déjà loué les magasins suivant par bail reçu par le soussigné notaire le 6 août 1806, plus la grande cave a droite en descendant dans la cour, la galerie du milieu dans la cour propre à y placer du bois, la grande chambre au troisième étage a droite en deça du logement de devant, deux chambres au grenier, le droit d’etendre la lescive sur les greniers et places dans la maison de derrière, lesquelles derniers emplacements sont et demeureront a l’usage commun de tous les locataires de la maison, plus le petit emplacement dans la cour fermé de lattes a côté de l’escalier dans lequel se trouvent deux armoires munie chacune de sa clef, plus et enfin la petite galerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin – moyennant un loyer annuel de 624 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 177 du 18.2.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant François Nageldinger, de Rastatt

1810 (3.8.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1564
Bail de 6 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Jean Georges Klein père négociant
à François Nageldinger négociant demeurant à Rastadt sous la cautionnement de Charles Bourcard négt. demeurant à Bodersweyer
savoir Tout le rez de chaussée de la maison de devant et de celle de derrière qui appartient au Sr Klein sise en cette ville sur le vieux marché aux poissons n° 110 faisant le coin de la ruelle dite Caffégäßel des treize Cantons ainsi que la partie supérieure de la cave à droite en descendant par la cour, Plus le premier étage de devant et de derrière de la même maison comme aussi la première galerie dans la cour au dessus du rez de chaussée, plus une grande chambre au troisième étage et deux chambres au grenier, l’entrée de devant et de derrière serviront a l’usage commun de tous les locataires de la même maison ainsi que la cour, buandeie, pompe, greniers et sechoir
Les objets suivants se trouvent maintenant dans les emplacements et cour loués au Sr Nageldinger Savoir Dans le comptoir (…), dans le grand magasin devant plus au premier étage dans la salle, dans la chambre du milieu et dans la chambre a côté, dans une des chambres de la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 66-v du 8.8.

Inventaire de séparation entre les locataires Marie Salomé Vogt et son mari tailleur Jean Schweitzer

1816 (28.5.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9547
Inventaire de séparation de Marie Salomé Vogt épouse de Jean Schweitzer, maître tailleur, par jugement du tribunal civil de première instance du 29 avril dernier – Contrat de mariage Me Grimmer le 4 juillet 1806, 1400 fr à la De Schweitzer
dans la demeure des conjoints vieux marché aux Poissons n° 110
restant appartenant au mari et dans la ci devant communauté meubles 133 fr, passif 2017 fr
enreg. f° 10 du 30.5.

Lors du partage de la succession de Jean Georges Klein en 1819, la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons revient à sa fille Marie Thérèse Klein, femme du négociant François Xavier Exel

François Xavier Exel loue le deuxième étage au marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1820 (18.1.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 75
Bail de 6 années à commencer le 1.4. prochain – François Xavier Exel, propriétaire
à Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs
le second étage d’une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 110, le magasin du rez de chaussée attenant à celui de M Tompson, un comptoir, un magasin de derrière, une mansarde et deux caves dont une pour le magasin – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 193 du 19.1.

Emmanuel Hellbeck meurt dans la maison en novembre 1824

1824 (11.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 48), Me Hickel n° 1694
Inventaire de la succession d’Emmanuel Hellbeck, marchand de cuirs décédé le 13 novembre dernier – dressé; à la requête de 1. Marie Madeleine Vix la veuve à cause de la communauté d’après le Contrat de mariage reçu Knobloch le 17 pluviose 10, tutrice naturelle de Sophie Madeleine, Julie, Frédéric Guillaume, Emile, 2. Charles Emanuel Hellbeck majeur soldat au 6° régiment d’artillerie à pied, 9° compagnie en garnison à Strasbourg, en présence d’Auguste David Schibé propriétaire subrogé tuteur
dans le logement que le défunt occupé à titre de locataire dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 110 appartenant à M Exel
vacation du 5 mai (acp 173 F° 63 du 13.5.) – propres, garde robe 279 f,
communauté, mobilier 6602 fr, numéraire 326 fr, créances bonnes 19.537 fr, créances douteuses 48.063 fr, total 74.810 fr ; passif 32.212 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 16 du 14.12.

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein cèdent en 1834 la maison à leur fille Marie Thérèse Exel femme séparée de corps de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris.
Marie Thérèse Exel fait donation de la maison à sa fille Pauline Eléonore Nebel qui épouse en 1839 (contrat de mariage passé devant M° Roquebert à Paris le 19 avril 1839) Augustin Désiré Mogin et se sépare de son mari suivant jugement rendu par le tribunal d’Epernay le 7 mai 1853 (voir les actes suivants)

Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf, puis la reconstruire.

1851 (18.8.), Strasbourg 15 (87), Not. Lacombe n° 7817
Convention du 18 août 1851. Ont comparu Mr François Xavier Exel père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
Mr Philippe Maurer, Principal commis de M André Weyer, Architecte demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom de Mr Weyer (…) de seconde part,
Et Mr François Xavier Exel fils, Propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, de troisième part
Pour l’intelligence de la convention qui formera l’objet du présent acte, Mr Exel père a préliminairement exposé ce cui suit.
Exposé des faits. Mr le Maire de la Ville de Strasbourg, par sa lettre en date du 5 juillet dernier en forme d’arrêté a décidé ce qui suit.
Article premier. Mad. Nebel née Extel propriétaire de la maison située en cette ville Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 est tenue, dans les dix jours de la sommation qui lui sera faite par le commissaire de police du canton sud de faire démolir la façade de la maison donnant sur la rue du pied de boeuf, le dit délai passé, il sera en cas de retard procédé contre la récalcitrante en conformité de l’arrêté municipal du 12 décembre 1837. Article deuxième. Expédition du présent arrêté sera transmise à Mr le commissaire de police du canton sud qui est chargé d’assurer son exécution, notamment d’adresser sur le champ à la propriétaire la sommation prévue par l’article deux de l’arrêté du 12 décembre 1837.
Cette lettre après avoir été timbrée à l’extraordinaire a été produite par M Exel pour demeurer jointe et annexée aux présentes avec lesquelles elle sera soumise à la formalité de l’enregistrement (…)
La Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 avait été la propriété de M Exel père et de sa défunte épouse qui en firent donation à leur fille Marie Thérèse Exel épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires, aux termes d’un acte reçu par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834, enregistré. Les donateurs se réservèrent et au survivant d’eux l’usufruit viager et l’administration de l’immeuble donné et firent défense expressé sous peine de révocation de la donation, de vendre ou d’hypothéquer ladite maison. Suivant acte passé devant Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré, Madame Nebel fit elle-même donation de la Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 à sa fille Pauline Eléonore Nebel aujourd’hui épouse de M. Mogin. Cette donation fut faite à la charge de l’usufruit viager réservé à M. Exel père et sous la défense réitérée d’aliéner ou d’hypothéquer. L’immeuble dont s’agit appartient aujourd’hui en nue propriété à Mad. Mogin née Pauline Eléonore Nebel et M. Exel père en a l’usufruit et l’administration viagère. En présence de l’injonction faite par M. le Maire de Strasbourg aucune hésitation n’était plus permise, la démolition exigée par l’autorité se trouve faite aujourd’hui.
Il y a lieu maintenant de pourvoir à la réédification de l’immeuble, et cela dans le délai le plus rapproché. Privé de l’une de ses façade, exposée à toutes les intempéries d’une année exceptionnellement défavorable, la maison subit journellement de nombreuses dégradations. Clos d’une manière insuffisante, inquiets à juste titre sue la solidité de l’immeuble, les locataires désertent la maison. Enfin situé dans une des rues les plus belles et les plus passagères de la Ville de Strasbourg, cet immeuble présentant l’aspect d’une ruine, excite les murmures du public. Cet état de choses ne peut plus durer, il faut porter un prompt remède. Les travaux dont s’agit de faire exécuter sont de la nature des grosses réparations que l’article 605 du code civil met à la charge du propriétaire. Mais la résidence de M. Mogin n’étant point connue, il y a impossibilité matérielle à lui faire parvenir aucune sommation à cet égard, sa résidente fût-elle connue, il ne serait pas dans les facultés de M. et Mad. Mogin de pourvoir aux dépenses que nécessitent les travaux à exécuter. Enfin l’état avancé de la saison ne permet aucun retard. Il y a donc non seulement intérêt mais nécessité et urgence pour M. Exel père de faire reconstruire la façade de la maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110.
Convention. Cet exposé fait, M Maurer oblige M. Weyer qu’il représente de faire exécuter tous les travaux de reconstruction et de répartition que nécessite l’état actuel de la maison sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110, lequel état sera constaté par un expert nommé conformément à l’article 2103 N° 4 du code civil. M. Exel père s’oblige par les présentes à payer et faire payer par un tiers à M. Weyer le montant des travaux exécutés, et ce dans la quinzaine qui suivra le réception de ces travaux par l’expert nommé d’office par le tribunal civil de Strasbourg conformément au même article. M. Exel fils promet et s’oblige à tenir à disposition la somme nécessaire au paiement des travaux que M. Weyer aura exécutés (…)
[in margine :] Sur la réquisition de M. le Receveur de l’enregistrement et dans l’unique but de fournir une base à la perception actuelle des droits, les travaux à exécuter par M. Weyer sont évalués à 200 francs, sans préjudice aucun pour les parties.
(Joint) Arrêté du Maire de la Ville de Strasbourg du 5 juillet 1851. Nous maire de la Ville de Strasbourg, Vu le rapport de l’architecte communal en date de ce jour portant que la manière formant l’angle de la rue du vieux marché aux poissons et de la rue du pied de boeuf, porte dans cette dernière rue une avance de 1 mètre 10 cent. de saillie, supportée par des corbeaux en pierre de taille, que le rez de chaussée est en maçonnerie et les étages supérieurs en galandure, que par suite d’infiltrations qui ont décomposé les matériaux des fondation ou par suite de mauvais matériaux, la façade de la rue du pied de bœuf s’est affaissée et surplombe aujourd’hui de 0 m 40 cent. que cet affaissement continue depuis plusieurs jours progressivement et menace d’entraîner toute la maison, que cet état des choses menaçant la sûreté publique, il y a lieu d’ordonner d’urgence la démolition de ladite façade, Vu l’article 10 de l’arrêté de voirie municipal du 12 décembre 1837, Avons arrêté et arrêtons ce qui suit. Art I. (…) Fait à Strasbourg ) l’Hôtel de Ville le 5 juillet 1851. Le maire provisoire, signé Chastelain
acp 402 (3 Q 30 117) f° 77 du 20.8.

Procès verbal d’expertise dressé avant les travaux conformément à l’article 2103 du code Civil

1851 (21.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 66-v
ssp du 27 août 1851 – Procès verbal d’expertise dresé et signé par le Sr Philippe Lauer, architecte entrepreneur à Strasbourgn seul expert nommé par Jugement du tribunal civil de Strasbourg du 25 août 1851, aux fins de constater l’état de la maison de Dme Pauline Eléonore Nebel, épouse Mogin, rue du vieux marché aux poissons N° 110, conformément à l’article 2103 du code Civil

Procès verbal d’expertise dressé après les travaux

1852 (20.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 194-v
ssp du 28 février 1852 – Procès verbal d’expertise dressé par Louis Lauer, architecte à Strasbourg, à l’effet de constater les ouvrages exécutés à la maison donnant sur la rue du pied de bœuf sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux poissons n° 110 appartenant à Pauline Eléonore Nebel femme Mogin et dont le Sr Exel père a l’usufruit, lesquelles constructions furent ordonnées par arrêté du Maire en date du 5 juillet 1851.
Lesdits travaux de consilidation et de construction estimés à la somme de 28.690 francs, ce qui porte l’immeuble à une plus value de 30.000 francs

Pauline Eléonore Nebel veuve d’Augustin Désiré Mogin expose la maison aux enchères

1864 (2.1.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4435
Cahier des charges du 2 janvier 1864. A comparu – M. François Xavier Exel fils, propriétaire rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire de Madame Pauline Eléonore Nebel, demeurant à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M. Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois N° 110, au coin de la rue du Pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux poissons à rez de chaussée & à trois étages & les autres bâtiments à rez de chaussée & à quatre étages, deux entrées, magasins, cour, pompe, caves & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf inconnu (…) Sont en outre compris dans la vente tous les poêles appartenant à mad. la propriétaire, avec leurs tuyaux & pierres.
Etablissement de la propriété. Déclare M. Exel que la maison ci-dessus désignée est la propriété de mad. veuve Mogin sa mandante pour lui avoir été attribuée par sa mère Dame Marie Thérèse Exel demeurant alors à Paris, épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement veuve du dit Sr Nebel, suivant partage anticipé reçu par Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré. Mad. Nebel née Exel était devenue propriétaire de la dite maison par suite de l’attribution qui lui en a été faite avec d’autres immeubles encore par M. François Xavier Exel propriétaire & Dame Marie Thérèse Klein son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg ses père et mère dans le partage anticipé fait par ces derniers entre ladite Dame Nebel & leurs trois autres enfants nommés Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle, Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat ingénieur en chef des ponts et chaussées demeurant à Strasbourg & M. François Xavier Exel le comparant suivant acte dressé par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Par cet acte, les Sieur et dame Exel père et mère se sont réservés expressément à eux et au survivant d’eux l’usufruit et l’administration des biens faisant l’objet de la donation & y ont fait en outre diverses stipulations. Mais par suite du décès de M. & Mad. Exel, cet usufruit se trouve éteint & les charges e clauses de ladite donation n’ont plus d’objet.
Le dit partage anticipé du 7 avril 1834 a été après le décès des époux Exel approuvé & ratifié par leurs héritiers dans les partages des successions des même époux Exel, dressés celle de la succession de Mad. Exel par ledit M° Lacombe le 13 juin 1850 & celui de la succession de M. Exel père par ledit M° Henri Eugène Roessel le 19 décembre 1863.. Enfin cette même maison avait été recueillie par mad. Exel née Klein dans la succession de ses père et mère demeurant en leur vivant à Strasbourg.
Charges, clauses et conditions (…) Article trois.. L’adjudication sera tenu d’exécuter et de maintenir jusqu’à leur expiration les locations à baux verbaux (…) A ce sujet M. le Comparant [déclare] qu’il existe un bail verbal d’une localité dépendant de ladite maison pour la Compagnie du Chemin de fer de l’Est expirant le 24 juin 1872 (…)
Article onze. L’adjudicataire est délégué de payer en l’acquit & à la décharge de Mad. veuve Mogin la somme principale de 28.611 francs qui lui est due en vertu 1) d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe du dit tribunal le 26 avril 1851, 3) d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre 1851 f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4) d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6) d’un procès verbal d’expertise & de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7) d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe prénommé le 18 août 1851, (…)
Article 19. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 58.000 francs. Etat Civil de mad. la venderesse. Declare le comparant que sa mandante était mariée avec feu le Sr Mogin sous le régime de la communauté aux termés de leur Contrat de mariage passé devant M° Roquebert & son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était séparée de biens du dit Sr Mogin son mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’actuellement elle est veuve sans enfant de son dit mari décédé à Paris le 19 décembre 1862 & qu’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 528 (3 Q 30 243) f° 89-v du 7.1.1864

Elle vend l’année suivante la maison au pharmacien Joseph Aloÿse Beno et à sa femme Hélène Hœrter moyennant 59.000 francs

1865 (4.1.), Strasbourg 6 (95), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4783
Pardevant M° Henri Eugène Roessel le Jeune & M° Victor Noetinger son Collègue, les deux notaires à la résidence de Strasbourg, A comparu
Madame Pauline Eléonore Nebel sans état demeurante à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris (vend)
à M. Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et à Madame Hélène Hoerter son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois le N° 110, au coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux Poissons à rez de chaussée surmonté de trois étages et les autres bâtiments à rez de chaussée surmonté de quatre étages, magasins, cour, pompe, caves, autres droits, appartenances & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux Poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf un inconnu. Sont compris dans la vente tous les poêles se trouvant dans ladite maison, posés dans diverses pièces et dont les acquéreurs déclarent avoir suffisants connaissance. (…)
Etablissement de la propriété. Du chef de Mde Mogin. Cette dame est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs encore, à titre de donation par partage anticipé, par Mad. Marie Thérèse Exel sa mère alors épouse séparée de corps et de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement sa veuve demeurant à Bade domiciliée à Strasbourg, représentée par son mandataire, suivant acte reçu par Me Labarre et son collègue, notaires à Compiègne, le 5 novembre 1834, ledit partage fait par Mad. Nebel, dûment autorisée de son mari, avec ses enfants alors encore mineurs qui étaient 1° Mad. Marie Thérèse Nebel, 2° Mad. Mogin, venderesse alors Mad. Pauline Eléonore Nebel, 3° & M Denis Amédée Nebel, pour lesquels enfants mineurs a stipulé & a agi M Fidèle Richard Joseph Nebel leur père susnommé. Ce partage anticipé a eu lieu sans aucune soulté à la charge de Mad.Mogin, mais sous réserve de l’usufruit viager compétant alors aux époux Exel ci après nommés et au survivant d’eux suivant le titre ci après allégué et de tels autres droits qui résultaient en faveur de ces derniers au même titre. Dans cet acte est intervenu, pour les motifs ci après énoncés, M. Antoine Louis Marie Jules Legrigneux fils propriétaire demeurant à Compiègne, ayant agi comme mandataire de spécial aux effets ci après de M. François Xavier Exel, propriétaire et de Dame Marie Thérèse Klein, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1834 (…) lequel, audit nom, a déclaré approuver ledites donation & partage anticipé (…)
Dans le courant de l’année 1851, de fortes réparations et même la reconstruction de la façade de ladite maison dans la rue du pied de bœuf eurent lieu. A cet effet & pour conférer au constructeur le privilège sur led. immeuble qu’accorde la loi, on a observé les formalités prescrites par l’article 2103 du Code Napoéon, ainsi qu’il résulte des titres qu’on va évoquer. Les frais de ces constructions & les autres frais se sont montés à la somme de 28.211 francs, laquelle somme est encore due actuellement à M. Emile Albert Reinhardt, négociant demeurant & domicilié à Paris, aux termes d’une cession pardirectement M° Roessel l’un des notaires soussignés qui en a la minute, & son collègue, le 5 novembre dernier, par lequel M. Reinhardt a été subrogé dans les droits de M. François Xavier Exel fils, propriétaire et rentier demeurant & domicilié à Strasbourg, bailleur des fonds employés pour lesdites reconstructions, ladite somme de 28.211 francs est due aus termes 1° d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2° d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 26 avril 1851, 3° d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre suivant f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4° d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5° d’un procès verbal d’assermentation dudit expert dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6° d’un procès verbal d’expertise et de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7° d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 18 août 1851, (…)
Du chef de Mad. Nebel. Cet immeuble était un propre de Mad. Exel née Klein susnommée & Madame Nebel en était devenue propriétaire au moyen de l’abandon qui lui en avait été fait avec d’autres biens encore par M. & Mad. François Xavier Exel & Marie Thérèse Klein déjà nommés ses père et mère aux termes d’un acte contenant donation à titre de partage anticipé reçu par M° François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Ce partage anticipé a été fait par M. & Mad. Exel entre leurs quatre enfants qui étaient 1° Mad. Nebel, susdite, 2° Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle (Suisse), 3° Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat, Ingénieur en chef des ponts et chaussées attaché aux travaux du Rhin demeurant à Strasbourg, 4° & M. François Xavier Exel fils, déjà nommé, alors négociant demeurant à Strasbourg. Dans cet acte, M. & Mad. Exel se sont réservés pour eux et pour le survivant d’eux l’usufruit viager et l’entière l’administration des biens par aux attribués, parmi lesquels se trouvait la maison présentement vendue. Et ils ont expressément fait défense à chacun de leurs enfants de vendre ou d’hypothéquer les maisons données ainsi que de céder et transférer ou engager autrement les sommes d’argent abandonnées par le même acte aux enfants Exel, ce sont ces dernières stipulations qui ont donné lieu à l’intervention de M. & Mad. Exel père dans le partage anticipé du 5 novembre 1834, ci-dessus analysé. Mad. Exel est décédée à Strasbourg le 30 janvier 18500 & suivant acte reçu par ledit M° Lacombe le 13 juin suivant il a été procédé à la liquidation et au partage de la communauté qui a existé entre M. & Mad. Exel père et de la succession de Mad. Exel née Klein. Dans cet acte il est expliqué que M. & Mad. Exel étaient mariés sous le régilme de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 23 thermidor an VI, suivant lequel ils avaient assuré le prémourant au profit du survivant d’eux l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prédécédé, usufruit auquel M. Exel père a renoncé en vertu d’un acte reçu par ledit M° Lacombe le 11 juin 1850. (…). M. Exel père est lui-même décédé depuis à Strasbourg le 3 août 1863 et suivant acte dressé par M° Roessel l’un des notaires soussignés le 19 décembre de la même année, il a été procédé entre tous ses héritiers à la liquidation & au partage de sa succession. (…). Par suite de tout ce que dessus et des décès respectifs de M.. & Mad. Exel père et mère, l’usufruit qui compétait à ces derniers en vertu dudit partage anticipé et les droits que Mad. Nebel tenait de son père aux termes de l’acte du 13 juin 1850 se trouvent éteints & l’immeuble présentement vendu appartient actuellement en pleine propriété à Mad. Mogin en vertu des titres susénoncés.
Du chef de Mad. Exel née Klein. Le même immeuble appartenait en pour à Mad. Exel née Kien pour lui être échu ainsi qu’il a été présentement déclaré aux notaires soussignés dans les successions de ses père et mère M. Jean Georges Klein, propriétaire & négociant & Mad. Marie Thérèse Challard son épouse de leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulté au surplus d’un acte contenanr liquidation & partage assé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 avril suivant volume 116 numéro 11 – Prix, 59.000 francs
Etat Civil de mad. Mogin. Declare la venderesse qu’elle est veuve eb premières noces non remariée et sans enfant de feu M. Mogin son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté aux termés de leur contrat de mariage passé devant M° Roquebert et son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était judiciairement séparée quant aux biens d’avec son dit mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 539 (3 Q 30 254) f° 30-v du 6.1.

Joseph Aloyse Beno épouse en 1856 Françoise Elise Wucher, fille de plâtrier
1856 (20. Xbr), Strasbourg 14 (147), Not. Ritleng n° 8813
Contrat de mariage – Mr Joseph Aloyse Beno, Pharmacien domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Joseph Aloyse Beno et de De Elisabeth Sauvoisin, conjoints domiciliés à Strasbourg où ils sont tous deux décédés d’une part
Mademoiselle Françoise Elise Wucher, domiciliée et demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu Mr Jean Baptiste Wucher, en son vivant plâtrier à Strasbourg et de feu Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse décédée épouse en secondes noces de Mr Henri Adolphe Kuhff plâtrier demeurant à Strasbourg stipulant sous l’assistance de mondit Sr Kuhff son beau père d’autre part
article 6. Le futur époux déclare que ses apports consistent dans le fonds de la Pharmacie la Licorne qu’il exploite présentement à Strasbourg dans la maison Oberlin rue du vieux marché aux poissons, lequel fonds consiste dans les pratiques et l’achalandage qui y sont attachés et dans les différents effets mobiliers, ustensiles servant à son exploitation ainsi que dans les médicaments, fioles, flacons & pots les renfermant ou à ce destinés, alambic, chaudières matières & autres apparentés
acp 456 (3 Q 30 171) f° 10 du 22. Xbr – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans son fonds de pharmacie de la Licorne à Strasbourg
Ceux de la future épouse en meubles & créances estimés à 21.573
1/3 d’une action de la manufacture d’ornements Heiligenthal
1/3 d’une maison rue neuve traversière n° 13 à Strasbourg
moitié de 1 ha 79 a 65 terres à Mittelschaeffolsheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et de la future au futur de l’usufruit d’un capital de 15.000 francs
Don de noes par le futur à la future en cas de survie, sans enfants d’une somme de 2000 francs

Françoise Elise Wucher meurt l’année suivante en délaissant pour héritiers ses deux frères
1857 (21. 9.br), Strasbourg 14 (149), Not. Ritleng n° 9554
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Aloyse Beno pharmacien et Françoise Elise Wucher
à la requête et en présence 1. de Mr Joseph Aloyse Beno, pharmacien domicilié & demeurant à Strasbourg agissant tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue Dame Françoise Elise Wucher son épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant les soussignés notaires Ritleng et l’un de ses collègues le 20 décembre dernier enregistré, qu’en qualité d’usufruitier de la généralité de la succession de ladite défunte suivant testament de cette dernière reçu par M. Rencker notaire à Strasbourg le 26 juin 1857 enregistré le 4 juillet suivant,
2. de Mr Martin Jean Baptiste Jules Wucher, employé au chemin de fer de l’est, domicilié & demeurant à Strasbourg & 3. de Mr Henri Adolphe Kuhff maître plâtrier domicilié & demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de Gustave Adolphe Kuhff son fils mineur issu de son mariage avec feue Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse en secondes noces veuve en premières noces de Jean Baptiste Wucher en son vivant aussi maître plâtrier à Strasbourg, mondit Martin Jean Baptiste Jules Wucher et le mineur Kuhff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers savoir le Sr Wucher pour trois quarts comme frère germain & la mineure Kuhff pour un quart comme frère utérin de ladite Dame Beno décédée à Strasbourg le 28 juin dennier. Et en présence de Mt Jean Chrétien Gleimer Contrôleur de l’octroi en retraite domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Kuhff
acp 464 (3 Q 30 179) f° 76-v du 24. 9.br (succession déclarée le 26 Xbre 1857) Succession, propres existants, mobilier 3570, créances 4430, un tiers indivis d’un corps de biens ban de Mittelschaeffolsheim de la contenance d’un ha 79 a 65 – propres inexistants 16.346, garde robe 797
indemnité due à la communauté 17.200, passif de la communauté 21.080

1857 (26.6.), Me Rencker
Testament d’Elise Wucher épouse d’Aloyse Joseph Beno, pharmacien à Strasbourg, par lequel elle lègue à son mari la jouissance viagère de toute sa succession – Décès du 28 juin 1857
acp 461 (3 Q 30 176) f° 49 du 4.7.

Joseph Aloyse Beno se remarie en 1858 avec Hélène Hœrter, fille d’un marchand de bois
1858 (17. 9.br), Me Noetinger

Contrat de mariage – Joseph Aloyse Beno, pharmacien à Strasbourg, veuf sans enfant de Françoise Elise Wucher, d’une part
Hélène Hoerter, majeure à Strasbourg fille de Geoffroi Hoerter, marchand de bois, et de Thérèse Erhard sa femme audit lieu d’autre part
acp 474 (3 Q 30 189) f° 8 du 24. 9.br – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du fonction consistent en une valeur de 29.401 grevé d’un passif de 14.557, reste 14.844
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 520
Donation par les conjoints Hoeter à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur leurs succession et ce par moitié d’un trousseau estimé 1698, 2) argent comptant 50.000 (total) 51.698
Donation par le futur à la future en cas de survie à titre de don matutinal d’ue somme de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant, donation qui sera caduque en cas de convol en secondes noces

Hélène Hœrter donne à son mari l’usufruit viager de toute sa succession
1877, Me Noetinger
4 Junÿ 1866. Schenkung durch Hélène Hoerter, ermächtigte Ehefrau von Joseph Aloyse Beno, Apotheker in Straßburg wohnhaft
ihrem gennannnten Ehemann
den lebenslänglichen Nutz und Nießbrauch an ihrem sämtlichen Nachlass. Im Vorhandensein von Kindern wird diese Schenkung auf die Hälfte reducirt († al 31 Januar 1877)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 12-v du 2.2.1877

Joseph Aloyse Beno vend la maison au lithographe Frédéric Grosskost et à sa femme Sophie Nothhafft

1875 (18.12.), Me Holtzapffel
Verkauf durch H. Joseph Alois Beno, Rentner und Helena Hoerter seine Ehefrau zu Straßburg
an Johann Friderich Groskost, Lithograph und Sophie Nothhafft seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Alter Fischmarck N° 13, für 59.200 Mark, davon 800 Mark baar bezahlt und den Rest zahlbar nach Ablauf von fünf Jahren. Nutzniesung, Steuren und Zinse vom 25. December 1875. Erwerbs Titel, Kauf Roessel den 4. Januar 1865
acp 647 (3 Q 30 362) f° 12 du 27.12.

Fils de farinier, Jean Frédéric Groskost épouse en 1866 l’institutrice Sophie Nothhafft
1866 (17.5.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.779
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Frédéric Groskost, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Michel Groskost, décédé farinier à Strasbourg, et de Dame Barbe Hertz, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville,stipulant du consentement de la mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Sophie Nothhafft, institutrice demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Christophe Nothhafft, boucher, et de Dame Marguerite Sophie Stoehr, décédés conjoints en cette ville, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
acp 554 (3 Q 30 269) f° 31-v du 18.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier 400, 2) fonds de lithographie 12.000, 3) argent 4000
Les apports de la future consistent 1) mobilier 1888, 2) créances 11.520, 3) douze obligations chemin de fer de l’Est, 4) six obligations chemin de fer de l’ouest, 5) argent 1000, 6) moitié d’un étal de boucher
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de prédécès de la future épouse sans enfants et en cas d’existence de Julie Nothhafft sœur de la future épouse, l’usufruit devra être réduit de 3000 francs que le futur aura à délivrer à la dite Dlle Julie Nothafft dans un délai de trois mois après le décès

Procès verbal d’estimation du terrain que le propriétaire Grosskost va acquérir de l’Etat au titre de l’alignement

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 93-v du 22.5.
4. Mai 1876, Protokoll aufgestellt Bauunternehmer Klein als Expert des H Groskost Lithograph, Kreisingenieur als Expert der Straßen verwaltung und den Domänenempfänger Wichard, alle zu Strassburg, welche den Werth des Bodens, den der H Groskost, zufolge Alignement vom Staat erwerben soll, abgeschätzt haben, wie folgt, der Flächeninhalt beträgt 32,63 Q. Meter und wird bezahlt pro Q Meter 56. M. mithin für die Gesamtfläche auf 1827 M.

Vente du terrain devant la maison

1876 (7.6.), Ingénieur Pfersdorff
Ingénieur Pfersdorff & Domänen Einnehmer Wichard
2053. Verkauf durch den Staat
an den Lithograph Groskost zu Straßburg
von 32,64 Q Meter Boden vor dem Hause des Käufers von der Staatsstraße N° 2 (4) abzutrennen, Um den Kaufpreis von 1827 Mark 28
acp 652 (3 Q 30 367) f° 78 du 14.6.


Maison au Petit Pied de bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Réunie à la précédente en 1640 (VII 388-b)

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6
La maison appartient à Etienne Dex. L’encorbellement a 12 pieds de long et fait saille de six pieds et demie sur le communal. La maison comprend une porte de cave, plusieurs étaux, un auvent de 11 pieds et demi de large en saillie de trois pieds et demie et un pilier en pierre à côté de la maison au Pied de Bœuf

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Dex hatt darneben Vor seinem Hauß die Allmendt 12 schu lang, Vnd oben ein Vßstoß 6 ½ schu herauß, Vor dem hauß ein Kellerthier 6 ½ schu lang vnd 4 ½ breit, Item ein Banckh über Zwerch hero am Rindsfuß 8 schu lang vnd 3 schu breÿt, Mehr vornen ein Bänchlin 4 ½ schu lang, vnd 2 ½ schu breÿt, Item oben dem Vßstoß ein Wetterdächlin 3 ½ schu herauß vnd 11 ½ schu lang, sampt einer Steinerin Saulen ane dem Rindtsfuß, Soll alles Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb viij ß d

Isaac Dex épouse en 1592 Salomé Heimer

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 20-v n° 18)
1592. den 22. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden Herr Isaac Dechs, Handelsmann vnd Burger alhie Vnd Jungfr. Salome Heÿmerin weÿland Theobald Heimen des scherers selig. hinderlaßene tochter von Straßb. (i 24)

Veuve, Salomé Heimer se remarie en 1610 avec le marchand Henri Rœmer : contrat de mariage, célébration
1610 (16.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd fürnehmen Hn Heinrich Römer handelsman vnd burg. alhie Zu Straßburg, als dem Breüttigam ane einem
So dan der Ehren: vnd tugendsamen Fr. Salome Heimen weÿland des auch Ehrengeachten fürnehmen Hn Isaac dexen des handelsmans vnd burgers alhie seelig. hinderlaßene wittib als der hochzeitterin Andern Theils
Beschehen vnd verhandelt in des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 16. Augusti In dem Jar des herrn als man Zahlte 1610
[unterzeichnet] Ich Carle Spielman Alß vogt d. frauw hochzeiterin bekhenn wie obsteth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295 n° 852)
1610. Heinrich Römer d. handels Mann, v. Salome Isaac Dexen deß handelsmanns alhie Nachgelaß. wittib. Eingesegnet Zinnstag 4. Septembris (i 303)

Salomé Heimer veuve du marchand Isaac Dex vend la maison dite au Petit Pied-de-Bœuf au cordonnier Conrad Weber

1609 (5. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 226-v
Erschienen Fr. Salome heÿmerin Wÿland herrn Isaac Dexen Gewerbßmanns selig. witwe, Mit beÿstandt v bewilligung herrn Carle Spylman Gewerbßmanns Ires geschwornen Vogts Auch H. Mathias Knele Ires Stieffvatters, So dann herr Matheus Brun handelßmann als geschwornen Vogt Johannßen v alß geschwüsterd (verkaufft)
Conrad Webern Schumacher
huß hoffstatt mit all Iren gebeu & gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck genannt zum cleÿnen Rindsfuß einsyt nebent der herrberg Zum Rindtsfuß, die andersÿt ein Behusung Sebastian hermels Schuldgläubigern Zuständig stoßend, hind. auch vff d. Rindtsfuß, davon gend 17 schilling 6 pfenning Zum halben theÿl ane Ein pfund 15 schilling d aber die vberige xvij ß vj d Junckher Johann Martin Stickel von Troffen alls geschw. vormunden Junckher Euchary Bocken von Erlenburg V Fr. Marien gebohrner Widergrünin von Stauffenburgs selig Kinder abgeloßt worden der halb theyl vff Johannis Baptistæ v die vbrig halbtheyl vff d heylig. wÿhenacht. tag fallend ewigs Ehrschetzigt Erbzinß Junckher Leopolden von Berenfels, So dann 40 guldin gelts Straßburger lösig mit 800 gulden die derselben Zu vier stück* werung vff S Michels tag falled Daniel Samuel vnd Steffan Dexen gebrüderen wÿland Stofflen dexen des altern Inn letzer ehe erzielten Söhn Sunst für ledig eÿgen V. all. Rcht & der Kauff vber solche beschwerden Zugangen v. beschehen umb 660 guld.
Hiebey geweßen H Heinrich Wyrich Schulmeyster Zu S Niclaus V Niclaus Clein Schnyder hierzu erbetten

Le cordonnier Conrad Weber épouse Ange Schmidt, fille d’un tailleur de Jelz ou Zelz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539)
1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Jelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Conrad Weber et sa femme Ange hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1616 (Ersten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 27
(Inchoat. fo: 28) Erschienen Conrad Weber der Schuemacher vnd Engell sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herrn hanß Beuchels handelßman schuldig sein 50 pfund pfenning für aberkhauffte leder
vnderpfand huß hoffestatt V hefflin mit all Ir gebed. gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben dem herberg Zum Rinds fuß andersyt neben (-) stoßend hind auch vff den Rinds fuß, Dauon gend 40 guld. gds losig mit 800 gulden Straßburger Jorg Bechen, Mehr xvj ß gelts bodenzinß, So dann 18 derselb guld gts Zu xv batzen abloßig mit 350 guldin bemeltt werung Heinrich Renner* handelßmann

Le cordonnier Conrad Weber se remarie avec Marguerite Sohler, veuve d’Elie Trenner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zollerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Dremmers schuhmachers alhie wittwe. Cop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Conrad Weber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ott

1637 (ut supra [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 28-v
Erschienen Conrad Weber der Schuhmacher alhie
hatt in gegensein Hannß Otten deß Rohtgerbers auch burgers Zu Str. – schuldig seÿen L Lb
dafür Vnderpfand sein soll Hauß und Hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie vffm Vndern Fischmarckt neben Hannß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer & neben dem gewesenen würths hauß Zum Rindtsfuß, hind. vff besagten Rindtsfuß stoßend, So Zuuor verhafft. umb 800. fl. Wehrung Isaac Dexen deß handelßmanns see. Erben, Item umb 100. R. hannß Büchels deß Lederbereiters Erben, So gehen Jährlich auch dauon Sÿben Zehen schilling 6 ß Bodenzinß Jr. N. N.

Conrad Weber hypothèque la maison au profit des enfants du cordonnier Mathias Wurm

1638 (s.d. [23/24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 n° 717-v
(nil actum) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach. alhie
hatt in gegensein ut spâ [weÿl. hanß Mathiß Wurmen gewesenen Schuhmachers see. vier Jüngern Kindern Vogts Daniel Wellers auch Schuhmachers] – schuldig seÿen L. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie vffm und. Fischmarckht zum kleinen Rindtsfueß genannt, einseit neben dem Rindtsfueß, 2.seit neben hanß Pleickhardt Kolb dem Handelßmann, hind. auch vff erstbesagten Kolben vnd Rindtsfueß stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 600. fl. nachtrag den dexischen Erben so aber noch streitig und Er Debitor daran allein 400. fl. gestendig, so gehen auch Jarß dauon 17. ß 6 d bod. Zinß Jr N. N. Zu Schlettstat, Mehr ist diß hauß auch v.pfändt 100. fl. hanß Büchels see. witib und Erben, It. Umb 100. fl. hanß Otto dem Rohtgerber It. umb 50. fl. Daniel Simons see. Zu Zweÿbrucken Kindern, So dann vmb 36. lb. seiner dochter Ursula und sohn hannß Michel für Müeterlich gut

Conrad Weber vend la maison à son voisin Georges Mahler, aubergiste à la Carpe bridée et propriétaire de la maison au Pied de Bœuf

1640 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 47
(Protocoll. fol. 32.) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Georg Malers Würths zum Gertenfisch auch Burgers Zu Straßburg (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie Am Vndern Fischmarckt einseit neben hannß Pleickhard Kolben dem handelßmann, and.seit neb. dem gewesenen Würthshauß Zum Rindtsfueß, so dem Käuffer auch zuständig, hind. vf erstbesgten Rindstfueß stoßend, dauon gehen Jährlich vff Johannis Baptæ und Weÿhenachten 17. ß 6 s Ehrschätzigs Zinsen den Edlen von Berenfelß empfahet Johann Böller Alß Schaffnern Vnd obwol diß hauß noch verhafftet vmb 400. fl Str. wehr. weÿl. Georg Bochen Alten Kleinen Rhats Verwanth see: Erben, Mehr vmb 173. fl. 6. ß Samuel dexen see. witiben, J. vmb 50. lb weÿl. hannß Beüchel Alten groß. Rhats Verwanthen se: erben, so dann vmb 50 lb hannß Otten dem Rohtgerber, so hat doch d. v.keüffer solche posten vff ihme behalt – vber den Ehrschätzigs. Zinß geschehen per 600. lb
[in margine :] Erschienen Jr. Ernst Frid. von Berenfeld für sich selbst und in nahmen seiner Jgfr. Schwester Johannæ Und Jr. Philips Dierich Zorn von Plobßheim alß Ehevogt Judit Von Berenfelß, haben in gegensein deß Käuffers erkant, d. Sie von demselben die 17 ß 6 d Ehrschätzigs gelts mit 21. Lib. 12. ß d abgelößt worden – Actum den 2. Julÿ 1640.



40, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 40 – IV 112 (Blondel), P 524 puis section 58 parcelle 52 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Edouard Frick, maître ferblantier (1886) – L’actuel numéro 40 réunit depuis 1886 les anciens numéros 40 et 42


Façade (août 2021) – Vue en mars 2020, rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong où une partie du bâtiment a seulement deux étages – Etages

La maison qui appartient en 1581 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger n’empiète sur le communal que par la porte de cave. Les héritiers de l’huilier Mathias Erhard vendent en 1630 deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern. Ses héritiers vendent en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon (n° 42 au XIX° siècle) puis en 1654 la voisine (n° 40) à Jean Ehrmann. Bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, Jean Ehrmann vend en 1657 la petite maison (n° 40) au pelletier Georges Hellbeck en passant une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. Après avoir appartenu au tourneur Jean Martin Dreutel puis au cordonnier Louis Christophe Herrsam, elle revient par cession de créances au tanneur Georges Hetzel (1687-1705). Le ramoneur David Farrenschon doit y avoir fait des travaux puisque sa valeur vénale passe de 420 livres en 1713 à 600 livres en 1744. Lors de l’inventaire dressé après la mort de la première femme du poulieur Jean Martin Hosch, le rez-de-chaussée comprend un atelier, chacun des deux étages un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine. La maison appartient ensuite à l’arquebusier Jean Louis Stierlé puis (1780-1798) au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger. Ses héritiers la vendent au juif Judas Zeckendorff en 1798.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 145 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : deux portes dont une cintrée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour F à l’arrière de la maison voisine (n° 42) montre les deux fenêtres qui s’ouvrent vers l’est (4-1).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 40.


Cour F’
Croquis lors de la construction (1886, dossier de la Police du Bâtiment)

La ville cède en 1844 au tailleur Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement. Il avance le rez-de-chaussée sans modifier les étages, de sorte qu’en 1868 le rez-de-chaussée est aligné mais les étages sont en retrait. Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Le bonnetier Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.


Porte (mars 2020) – Elévations (1996, architecte Guy Hauptmann, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II, – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Sébastien Georger, tonnelier, et (1561) Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang – luthériens
1610 v Georges Nagel, pasteur de Dorlisheim, et (1595) Ursule Œsinger – luthériens
1610 v Mathias Erhard, huilier, et (1583) Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel – luthériens
1630 v Martin Kern, tonnelier, et (1629) Anne Brida puis (1635) Marie Leuprand remariée (1643) avec le cordonnier Conrad Stœcklin – luthériens
1654 v Jean Ehrmann, de Nordheim, bourgeois de Strasbourg, et Catherine puis (v. 1654) Marie, remariée (1672) avec Osvald Moll, aubergiste à Mittelhausbergen – luthériens
1657 v Georges Hellbeck, pelletier, et (1628) Elisabeth Grass puis (1634) Odile Hænel – luthériens
1674 v Jean Martin Dreutel, tourneur, et (1671) Anne Marguerite Reisenreuter – luthériens
1678 v Louis Christophe Herrsam, cordonnier, et (1663) Susanne Meyer, (1671) Salomé Engel puis (1680) Anne Marie Gerlach – luthériens
1687 v Georges Hetzel, tanneur, et (1646) Anne Marie Schott veuve du tanneur Sébastien Bratfisch puis (1673) Barbe Jud – luthériens
1704 v Jean Jacques Barbenès, cordonnier, et (1701) Marguerite Daucher – luthériens
1707 v Anne Marguerite Füssel et (1678) Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, puis (1694) Isaac Stierlin – luthériens
1709 h Anne Marie Schwab et (1705) Jean Michel Reissmann, cordonnier, puis (1711) Jean Michel Gerold, ramoneur – luthériens
1711 v Jean Jacques Klein, passementier, et (1709) Marie Salomé Stiegler – luthériens
1713 v David Farrenschon, ramoneur, et (1711) Anne Marie Werbelo – catholiques (luthérien converti)
1744 v Jean Martin Bender, artiste peintre, et (1744) Anne Marie Gœtz, d’après épouse (1715) du cocher Jean Albrecht – luthériens
1746 v Jean Martin Hosch, poulieur, et (1741) Marie Ursule Wagner, épouse (1727) de Jean Kayser puis (1737) de Jean Christophe Roser, poulieurs, puis (1750) Anne Marguerite Flechner – luthériens
1771 v Jean Louis Stierlé, arquebusier, et (1770) Chrétienne Barbe Hilbert – catholiques
1780 v Jean Daniel Ehinger, tailleur de limes, et (1777) Marie Dorothée Reiss – luthériens
1798 v Juda Zeckendorff (Judel Moyses) et (v. 1792) Jeannette Kahn (Minette Kahn) – juifs
1810 v Salomon Schwartz (Seligmann Schwartz), marchand quincailler, et (1794) Claire (Clara) Levy (Feiss Levy) – juifs
1832 h Isaïe Schwartz, bijoutier, et (1832) Jeannette Levy
1840 v Jean Michel Wendling, tailleur, et (1838) Marie Marguerite Graser
1851 v Mathieu Zuckschwert, horloger, et (1832) Elisabeth Falck
1852 v François (Cyriaque) Bruder, marchand fripier, et (1843) Joséphine Ottmann
1853 v Michel Fritsch, marchand farinier, et (1845) Eve Pfrimmer puis (1855) Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum
1886 h (Charles) Edouard Frick, ferblantier, et (1873) Anne Emilie Fritsch
1924* v Emile Bauer et son épouse née Levy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 100 livres en 1705, 125 livres en 1709, 750 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) IV 112, Jean Martin Hoch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Helbert, 2 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 524, Schwartz, Salomon, orfèvre, place d’Armes 31 – maison, sol – 0,29 are / Wendling Michel tailleur

Locations

1765, Paul François Langlois, fabricant de pâtés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (cote VII 1450) f° 304-v
La veuve du tonnelier Sébastien Georger est propriétaire de la maison où habite le menuisier Valentin Sturm. La porte de cave inclinée qui a 7 pieds de large fait une saillie de 3 pieds et demi. Le propriétaire doit pour jouissance 4 sous.

Wider am Vordern Weinmarckh nach der Stampfgaßen Zugemeßen
Bastian Georgers deß Küeffers seligen Wittib vnd erben behausung, darinnen Veltin Sturm der Schreiner sizt, hatt ein lehenende Kellerthüer vij schu breit iii ½ schu h.aus, Bessert für das Niessen, iiij ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de poulieur à côté de l’entrée, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouve la cuisine, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouve une autre cuisine, au-dessus le comble couvert de tuiles plates où se trouve une chambre, la petite cave est voûtée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 27 / 16
Schwartz
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 216 case 1

Wendling, Michel, tailleur
Zuckschwerdt, Mathieu, horloger (1852)
Bruder François, Marchand épicier, substitution 1854
1855 Fritsch Michel, Md. de Farine

P 524, maison, sol, rue du jeu des enfants 16
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 809 case 1

Fritsch Michel, farinier
(ancien f° 557)

P 524, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 40
Contenance : 0,29
Revenu total : 76,15 (76 et 0,15)
Folio de provenance : (216)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 808 case 2

Fritsch Michel, farinier
Subst. 88/89 Frick Carl Eduard Kinderspielg. 40/42
(ancien f° 556)

P 523, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 42
Contenance : 1,45
Revenu total : 96,75 (96 et 0,75)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : 808, Abbruch 87/88
Année d’entrée :
Année de sortie : 88/89
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 8
1887. Fritsch Michael Witt. f° 808-II, P 823, Wohnhaus, Reinertrag 96, Abbruch, 1886/87
ders. f° 809-I, P 524, Wohnhaus, Reinertrag 76, Abbruch, 1886/87

P 523, sol
Contenance : 1,44 (total 1,73)
Revenu total : 0,74 (total 0,89)
Folio de provenance : 808
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, sol
Contenance : 0,29 (total 1,73)
Revenu total : 0,15 (total 0,89)
Folio de provenance : 809
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 88/89

P 524, Haus
Revenu total : 338,89 (338 et 0,89)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 90/91
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 25 / 20
1890. Frick Karl Eduard f° 828, P 524, Haus, Reinertrag 338, Neubau, vollendet 87/88, steuerbar 88/89

Cadastre allemand, registre 31 p. 331 case 2

Parcelle, section 58, n° 52 – autrefois P 523, 524
Canton : Kinderspielgasse Hs N° 40 – Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,81
Revenu : 3100 – 5500 – 5200
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire), compte 2189
Frick Eduard
1924 Bauer Emile et son épouse née Levy
(688)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 56 du Jeu des Enfans, Kinderspielgaß

16
Pr. Ehinger, Joh: Daniel – Schmidt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants p. 145

16
Pr. Ehinger, Jean Daniel – Marechaux

Registres de population

(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 16
(registre 600 MW 4) – légende

Jean Daniel Ehinger, 60, faiseur de vrilles, Strasbourg
Marie Dor. Ehinger, 49, sa femme, id
Jean Daniel, Ehinger, 14, son fils, id
Jean Frédéric Ehinger, 13, son fils, id
M. Ursule Ehinger, 50, Couturiere, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 40-42
Weil, Tuchhdlg. E 02
Guthmann A., Imm.-Agt. 2
Guthmann E., Kaufm. 2
Singer, Schneidermstr. 3
Wesche, Pensionär. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 934 W 216)

Rue du Jeu des Enfants n° 40-42 (dossier I, 1868-1994)

Quand Michel Fritsch, propriétaire du 40, est autorisé à ravaler la façade en 1868, l’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait. La veuve Fritsch est autorisée en 1885 à reporter le ravalement du n° 40 parce qu’elle a réparé la maison voisine (n° 42) et y a aménagé un magasin.
Le maître ferblantier Edouard Frick fait démolir en 1886 les maisons n° 40 et 42 et construire un nouveau bâtiment après avoir cédé à la Ville un terrain rue du Foulon en échange d’un autre rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment de trois étages (15,95 mètres) a seulement deux étages (9,75 mètres) sur les 3,50 derniers mètres rue du Foulon. Le gros œuvre est terminé en décembre 1886, l’aménagement intérieur en juillet 1887.
Emile Bauer transforme le rez de chaussée en 1922 en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison. Il a en 1932 le projet de modifier les maisons arrière qui lui servent d’entrepôt (10 et 12 rue Hannong). Le bonnetier Emile Bauer charge en 1947 l’architecte Edmond Picard de convertir une fenêtre en porte rue Hannong.

Sommaire
  • 1868 – L’entrepreneur de travaux publics Dietz demande au nom de Michel Fritsch, propriétaire du 40, rue du Jeu-des-Enfants, l’autorisation de ravaler la façade pour obtempérer à la notification du 9 avril. L’agent voyer relate que le rez-de-chaussée est aligné et que les étages sont en retrait.
  • 1884 – Le commissaire de police rapporte que les fosses d’aisance au 40-42, rue du Jeu-des-Enfants, propriété de la veuve Fritsch, ne répondent pas aux prescriptions du 4 novembre 1857. L’architecte municipal Nebelung constate que la fosse du n° 40 est réglementaire (voûte, couvercle) mais pas celle du n° 42 (non voûtée, couverte de planches).
    Le maire notifie la veuve Fritsch de munir la fosse d’un tuyau d’aération et d’un couvercle en pierre ou en tôle. Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1884 – Le commissaire de police écrit au sujet de l’alignement au 42, rue du Foulon. Le maire répond qu’il s’agit du bâtiment qui porte le 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Fritsch (40, rue du Jeu-des-Enfants) de ravaler la maison. Elle demande à reporter les travaux l’année suivante en arguant qu’elle a dû réparer à grands frais la maison voisine (n° 42) et y aménager un magasin. Le maire accorde le délai pour ravaler les deux maisons.
    Note, 17 juin 1886. La veuve Fritsch née Madeleine Meyer, demeurant au n° 42 a l’intention de céder les deux maisons à son fils marchand épicier Emile Fritsch et à son gendre ferblantier Charles Frick. Les n° 40 et 42 seront démolis et reconstruits.
  • 1886 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du propriétaire Frick l’autorisation de démolir les n° 40 et 42 et de construire un nouveau bâtiment de trois étages qui aura 10,70 mètres de long dans la rue du Jeu-des-Enfants et une hauteur de 13,50 mètres. Les façades seront en briques.
    L’inspecteur des bâtiments Nebelung déclare que la cour pourra être couverte puisqu’il n’existe pas de prescription contraire. Le bâtiment sera construit d’après les nouveaux alignements, la façade sera avancée rue du Jeu-des-Enfants et en partie reculée rue du Foulon, pour un prix de 10 et de 24 marks respectivement.
    Cession pour réaliser les alignements, 21 juillet 1886. Le maître ferblantier Edouard Frick et la Ville de Strasbourg échangent des terrains sis 42, rue du Jeu-des-Enfants et 2, rue du Foulon. Edouard Frick cède un terrain de 4,74 m² rue du Foulon et la ville 4,45 m² rue du Jeu-des-Enfants (les plans joints, sur claque, ont disparu)
    1886 (juillet) – Les entrepreneurs J. et E. Klein sont autorisés au nom du propriétaire Edouard Frick à démolir les 40 et 42, rue du Jeu-des-Enfants et à construire à la place un bâtiment de trois étages, sauf sur une longueur de 3,50 mètres rue du Foulon où il n’aura que deux étages, en suivant les nouveaux alignements. Rue du foulon, le bâtiment pourra avoir la même hauteur que dans la rue du Jeu-des-Enfants sur une longueur de 15 mètres mais seulement 9,75 mètres de haut au-delà.
    Suivi des travaux. Les murs de fondation le long de la rue du Foulon sont terminés. Les anciennes fondations subsistent rue du Jeu-des-Enfants, août 1886. Les fondations sont commencées rue du Jeu-des-Enfants, fin août 1886. L’alignement est respecté, septembre 1886. Calcul des charges pour la structure en fer au rez-de-chaussée, croquis, septembre 1886. Le gros œuvre est presque terminé, le bâtiment a 15,95 mètres de hauteur, sauf sur une pièce de la rue du Foulon où il a seulement 9,75 mètres, octobre 1886. Le crépi est en cours, novembre 1866. Les murs intérieurs sont enduits. Le gros œuvre est terminé, l’inspecteur n’a pas d’objections à faire, décembre 1886. Les menuisiers travaillent, avril 1887. L’aménagement intérieur est terminé, juillet 1887. La seule objection est qu’une fenêtre à 1,35 mètre rue du Foulon est fermée par une grille qui s’ouvre vers l’extérieur. La grille est modifiée, octobre 1887.
    1886 (août) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture provisoire devant les n° 40 et 42 – Autorisation
  • 1886 (août) – L’agent de police Flick rapporte que les entrepreneurs J. et E. Klein obstruent la rue du Foulon alors qu’ils posent les nouvelles fondations du 42, rue du Jeu-des-Enfants – Le maire écrit à l’entrepreneur. Les fondations sont terminées,les charrettes peuvent de nouveau passer.
    1886 (novembre) – Les entrepreneurs J. et E. Klein demandent l’autorisation de raccorder le nouveau bâtiment d’E. Frick (42, rue du Jeu-des-Enfants) aux canalisations – Autorisation
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz Weill Gœtz demande au nom du propriétaire Frick l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 40, rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation
  • 1900 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade. – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1906. Propriétaire, Frick, demeurant rue de Zurich. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1906 – Le maire enjoint le rentier Frick (demeurant 12, rue de Zurich) de faire ravaler le 40, rue du Jeu-des-Enfants. La Police du Bâtiment accorde un an de délai. Les travaux n’ont pas eu lieu, ils pourraient se limiter à laver la peinture, décembre 1907 . La façade a été lavée, décembre 1907.
  • 1908 – Emile Bauer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet
  • 1912 – Le peintre Charles Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la maison d’Ed. Frick pour repeindre la façade au commissaire de police qui transmet au maire. – Autorisation
  • 1922 (janvier) – L’architecte D. Falk demande l’autorisation de remplacer une sous-poutre dans le magasin d’E. Bauer (propriétaire Frick) – Autorisation – Calcul des charges – Dessin, façade rue Hannong
    1922 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Fleck et Rossi (15, boulevard d’Anvers) fait des travaux non autorisés en posant des sous-poutres, en abaissant les poutres de la cave et en supprimant une cloison – Le maire écrit au procureur de la République puis annule son courrier – L’entreprise est autorisée à entreposer des matériaux de construction sur la voie publique
  • 1924 – Les peintres en bâtiment Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue du Jeu-des-Enfants et rue Hannong. Le commissaire de police transmet au maire – Accord
  • 1932 – Emile Bauer (manufacture de bonneterie) souhaite modifier les bâtiments arrière servant d’entrepôt et aménager une entrée par la rue Hannong. Les 10 et 12 rue Hannong lui appartiennent mais pas le n° 8. Il demande à la Police du Bâtiment les conditions à observer.
  • 1939 – Une locataire du premier étage se plaint d’une cheminée défectueuse. La Police du Bâtiment ne constate rien d’anormal.
  • Certificats de sinistré après que le bâtiment a été endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Alfred Schneider (4° étage, dégâts moyens) demande à obtenir des habits – Emile Bauer : Attestation non remplie par le commissaire de police que le bâtiment d’Emile Bauer a subi des dommages de guerre
    La Division V déclare qu’elle n’a pas constaté de dégâts dus aux bombardements.
  • 1947 (avril) – La Police du Bâtiment constate qu’Emile Bauer, bonnetier, fait des travaux sans autorisation
    1947 (mai) – L’architecte Edmond Picard demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte dans la propriété du déporté Bauer (section 58 n° 52) – Autorisation – Plan de situation – Plan du magasin Bauer (l’ouverture se trouve à l’extrémité de la propriété rue Hannong)
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que le magasin d’ameublement Heinrich a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1950 – Les établissements Burbex (bas et sous-vêtements) déclarent avoir posé une enseigne perpendiculaire et une inscription murale à leur nouveau local commercial (inscription Bonneterie Burbex) – Autorisation
  • 1951 – MM. Cahn et Dreyfuss sont autorisés à poser une enseigne perpendiculaire à leur pension
    1969 – Les mêmes déclarent avoir retiré l’enseigne
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que l’Electricité Guy (10, rue Sainte-Hélène) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Rappels successifs
  • 1982 – Après un incendie, les pompiers constatent que la cheminée qui dessert le quatrième étage est fissurée. L’immeuble est géré par la société Segesca (rue du Fossé des Tanneurs) – Travaux terminés, mai 1982. Le ramoneur Jean-Jacques Dorn certifie que les cheminées du 40, rue du Jeu-des-Enfants sont conformes aux prescriptions
  • 1983 – La société Burbex demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face. Maquette signée des établissements Fluorest (rue Haldenberg à Cronenbourg) – Autorisation – L’enseigne est posée.
  • 1987 – L’ingénieur géomètre Dangler-Legorgeu (rue Lauth) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck – Plan cadastral de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz (à Hochfelden) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Nicole Claude Franck, à Saint-Cloud – Plan de situation
    1988 – Le notaire Marc Schultz demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire Savimo (Société d’achat et de vente immobilière) pour moitié et société en nom collectif Pauli et Blachair pour moitié – Plan de situation
    1990 – Les notaires associés Georges Racle et Jean-Pierre Colin (à Besançon) demandent des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Sopagemo S. A.
  • 1992 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Burbex ont posé sans autorisation une enseigne lumineuse. Maquette signée des établissements Fluorest – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée mais pas à l’endroit stipulé, juillet 1992 – L’enseigne est réglementaire, septembre 1992
    1994 – La Police du Bâtiment constate que le commerce a cessé son activité mais que les enseignes sont toujours en place. Le maire écrit à la société Sopagim (place Wilson à Villeurbanne). Le destinataire déclare qu’il a vendu l’immeuble le 6 juillet 1993 à la Sàrl Griffeco (19, boulevard de Lyon à Strasbourg). Réponse de la société Griffeco (7, boulevard Paul-Déroulède) – L’enseigne est démontée, avril 1994 – Les droits dus par la société Burbex sont admis en non-valeur suite à un courrier du mandataire judiciaire Raymond Jung – Courrier au liquidateur judiciaire au sujet des enseignes (1993). La société de gérance immobilière Sogi Via informe le maire que les établissements Burbex étaient ses locataires mais au numéro 38 et nom au numéro 40. – L’enseigne du n° 38 est enlevée.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 2722)

Jeu des Enfants 40-42 (dossier II, 19)
1996. Déclaration de travaux 482 93 V 0815 (aménagement des combles et de deux terrasses) et 0464 (salon de coiffure)

Sommaire
  • 1996 – Aménagement des combles et de deux terrasses. Maître d’ouvrage E.F.K. Sàrl (13-15, rue Lauth à Strasbourg), architecte Guy Hauptmann (à Lampertheim) – Plans
  • 1996 – Aménagement d’un salon de coiffure. Maître d’ouvrage, Philippe Schneider (à Wolfisheim), Maître d’œuvre, Evelyne Dauthuille – Elévations
    Travaux terminés, octobre 1997

Relevé d’actes

La maison appartient en 1587 à la veuve du tonnelier Sébastien Georger qui a épousé en 1561 Barbe Kotter, veuve d’Adolphe Mang.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93, n° 13)
1561. Bastian Jeorg Kieffer von Oberehenheim vnd Barbara Kotterin, Adolph Mang nachgelaßene witwe. C. den 5. Augusti celebrarunt Nuptias (i 105)

Barbe Georger femme de l’enseignant Magnus Edel et les deux enfants de Sébastien Georger, meunier à Eckbolsheim, vendent deux maisons contiguës au pasteur de Dorlisheim Georges Nagel moyennant 550 livres

1610 (xxvij Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f& 44
Erschienen der Ehrengeacht wolgelert herr Meyster Magnus Edel Preceptor Nonæ Classis burg. Zu & Fr Barbara Jörgerin sein eheliche hußfr. Zum halbentheyl, Mehr hans Sutor Brottbeck burger alhie & Fr. dorothea Jergerin sein eheliche gemahl bemelt. Fr..Barbeln baaß für sich, So dann Hanns Abel der wagner alls geschwornen vogts Bastian bemelter Dorotheen bruders vogt Bastian Joegers Mullers Zu Eckboltzh. selig Sohns vögtlich weys beyd geschwisterd zu dem halbentheyl verkaufft
d. Ehrenvest wolgelerten herrn Magistro Georg Nagele pfarr herrn v Gottlichen Worths verkhündiger zu Dorleßheim
Zweÿ heüßer mit Iren hoffestetten hofflin V Stallung auch all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. S S am alten Wynmarckt einseyt ein eck ane Stampffgaß. ander seyt neb. diebold Wÿßenburger alten Schultheÿßen Zu Ballborn stoßend hinden vff ein Almend schupff, für freÿ ledig eÿgen v were dißer Khauff Zugeg. v. besch. vmb 550 pfund pfenning S.

Georges Nagel cède ses droits à Mathias Erhard

1610 (letzten Martÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 120
Erschienen der Ehrenvest Fromm Fürsichtig wÿß herr Johann Hugwart beÿsitzer der herren Fünffzehener des ewigen Regiments der S S
hatt in gegensein des Ehrenhafften Mathÿß Erharts
bekhant das er alls beuelchaber des Ehrwürdig wolgel. herrn Georg Nagels vff sein bevelch wegen Inn und* deßelb. gelch*. H. Mathÿß Erharten die Zweÿ heusser mit deren begriffen Vnd Zugehörd In Hauptbrieff specificirt Inn den Werth wie er dieslbe erkhaufft Nemlich 500 pfund pfenning Vbergeb. v. Zugestelt

Pêcheur, Mathias Erhard épouse en 1583 Anne Heim, veuve de l’huilier Jacques Merckel et devient lui-même huilier.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 253, n° 64)
1583. Mathias Erhard fischer Andres Erhard fischers seligen sohn, Anna Jacob Merckel des Olmanns s. witwe. Eingesegnet 11. Nouemb: (i 136)

Mathias Erhard qui est malade et sa femme Anne Heim font en 1617 leur testament par lequel ils instituent chacun pour héritiers des parents collatéraux

1617 (13.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)
Testament – persönlich erschienen sind Mathiß Erhard ohlman v. burger Zu Straßburg Zwar etwaß übell Auff, dahero vff einem bett vffrecht sitzend v. frauw Annen heÿmin beeder gemächten burgere Zu Straßburg
(…) Zum 15.den so will herr Mathiß Erhardt d. Testirer zu sein uffrechten erben ernennen v einsetzen Annam Erhardin Hanß Adolff Fuchßen des wollstreichers haußfr. Zu einem 7. theil, Item Susannam Erhardin Michell Gressen deß haußbeckh. Alhier hußfr. Zu einem 7.th. Ferner Barbaram Erhardin Martin Burgers hoßstrickers haußfr. Jedoch mit Nachgesetzt * diß 7.thl. Mehr Mariam Erhardin deß wegen* er d. herr testirer Zu Eim sübenthl. Fr. Marien Sutorin Philippß Froschhammers deß weißbeckh hßfr. Mehr Susannem erstgemelt Marien Sutorin mitt Bläß Caduß dem Müller Z* d* Zu j. sibend.thl. S* Jund vbrig 7.theil Susannam Sutterin Clauß guttmans deß weißbeckh. hußfr, In All seiner Erbschafft (…)
Sie fraw Anne heÿmin die testirein ernennt Zu Ihren Erben, hanß Christoffell, Zacharias, Hanß M*ichs d. Catharin holmen geschwüsterd. wÿland Catharinen heÿmin ihrer schwester mitt hanß holmen dem Cand. * burger Zu Nerßburg erzeugte Kind. Zu gleich. Portionen und Antheÿler In Alle Ihrer verlaßenschafft, Jedoch anch endung deß widemsnießers vnd. sich Zu vergleichen Jedoch Catharinam Joseph Raßuhners deß Beckhen hußfr. Allein Inn d. Nieß Ihrer Kind. Aber in daß eÿgenthumb (…)
Actum Inn Straßburg Montags d. 13.t Aprilis 1617.

Les héritiers testamentaires de Mathias Erhard vendent deux maisons contiguës au tonnelier Martin Kern

1630 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 650
(Protocollat. fol. 104.) Erschienen weÿ: Mathiß Erhardten gewesenen ohlmanns vnd burgers s: zu St. nachgelaßener Erben Ehe: vnd Vögt, mit namen Wolff Nonnenman der Steinmetz vnd burger alhie alß Eheuogt Mariæ Erhardtin, hanß Bitz alß ein geschworner Theilvogt vnd befelchaber Annæ Erhardtin Philipps Froschhammer, alß Eheuogt Marien Sutorin, deß Verstorbenen eingesetzter Erbin, Georg Brimer d. Meelman alß vogt Clauß Gutmans deß Weißbecken Acht Kindern, Hanß Georg Bendel alß vogt Barbaræ Erhardtin s: nachgelaßener fünff Kindern namens, Apollonien, Barbaræ, Marien, Johannis vnd Lorentz, Mehr Georg Langhard alß vogt Susannæ Erhardtin s: hinderlaßener 2.er Kindern, mit namen Michel und Susannæ, Friderich Linck der habermüller alß vogt Susannen Bleß Kadiß deß Becken s. docht. Vnd dann Zacharias Holm für sich selbsten (verkaufft)
Martin Kern dem Küeffer vnd burger Zu St.
Zweÿ häuser neben einander mit ihrem hoffstäten, höfflin vnd Stallung, sampt allen andern deren gebäwen & alhie am Alten Weinmarckt, einseit ein Eck an der Stampfgaßen, 2. seit neben diebold Weissenburgers gewesenen Schultheissen s: Zu Balbronn Erben hinden auff ein Allmend schlupf stoßend gelegen, so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 850 Pfund d.

Originaire de Forchheim en Franconie, le tonnelier Martin Kern épouse en 1629 Anne, fille du tonnelier Zacharie Brida, puis devient bourgeois le 14 septembre suivant
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 157-v, n° 27)
1629. Martin Kern der Kieffer von Forcheim Im Frackenlandt Weiland Bastian Kern des Bawrsmans daselb. hinderl. ehelicher Sohn Vnd Jgfr. Annam, Weiland Zachariæ Brida des Kieffers alhie hinderl. ehel. tochter (i 171)

1629, 4° Livre de bourgeoisie f° 111
Martin Kern d. Küeffer von Pforcheim In Bistumb Bamberg Empfangt d. Burg.recht Von Anna weÿland Zacharie Bridawen sellg. hind.laßene tochter Well Zu den Kueffer dienen. Actum den 14. 9.bris 1629.

Martin Kern se remarie en 1635 avec Marie, fille du tailleur Henri Leuprand : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats (dont les minutes de l’année manquent) tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ. Erschienen Martin Khern, Küeffer, burg. alhie als Hochzeiter mit beÿstand H. Balthasar Vischern dreÿer an alhieig. Müntz v. H. Gabriel Braunsteins Kleinen Raths verwanth. alhie am Andern, So dann Sebastian Rinck der Küeffer Alß vogt Jf. Mariæ weÿl. H. Heinrich Lewbrand. Alt. Kl. Raths verwanth. see. ehelicher dochter, Alß hochzeiterin, mit beÿst. Diebold Schwend. ihres unter vogts, wie auch Abraham Pfitzers deß Küefers H. Philipps Lewbrand Barbierers vnd H. Heinrich Lewbrand ihrer nechst. verwanthen vnd ehelich. bruders am andern theil (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 192)
1635. Eadem [Dom. Quasimodogenit.] Martin Kern der Kieffer v. burger alhie vnd J. Maria Heinrich Leiprand deß schneiders v. Eines Ehrsamen Kleinen Raths alten beÿsitzers alhie nachgelaßene tochter. Cop. 21. April Zu J. St. Peter (i 98)

Martin Kern meurt en 1640 en délaissant des héritiers collatéraux à Mittelehrenbach près de Forchheim. Les experts estiment la maison 700 livres. Le défunt avait la jouissance des biens de sa première femme Anne Breida. La masse propre à la veuve s’élève à 331 livres, celle des héritiers à 321 livres. L’actif de la communauté est de 482 livres, le passif de 229 livres.

1640 (5. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 26
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Martin Khern Geweßener Küeffer vndt burger alhier nunmehr seel. nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheiden hinder Ihme verlaßen, Welche vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenuesten vorgeachten vndt Weÿßen herrn Jacob Katzensteins E. Ehrs. Kleinen Raths alhie beÿsitzers, so auß wohlermelts Kleinen Raths mittel In nahmen vndt von wegen weÿl. deß Ersamen Hannß Khernen geweßenen Baursmanns Zu Mittel Erbbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg deß ietz abgeleibten bruders seel. hind.laßener Söhn, benantlichen Johannißen, Simonis vndt Johannis, aller dreÿ deßelben hinderlaßener nechster erben, Zu dißer Inventation deputiert vnd v.ordnet / die Ehrn: vnd tugendsame fraw Maria Lewbrandin sein hinderlaßene Wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Sebastian Rinckhen, Küeffers, burgers alhie Ihres geschwornenn vogts vnd deß Ehrenvesten vndt Rechtsgelehrten herrn H. Joh: Sebastian Lewbranden auch burgers alhie ihres bruders geäugt vnd gezeigt (…). So beschehen In beÿsein Johann Khernen deß einen Erben selbsten mit beÿstandt der Ehrenhafften v. Achtbahren herren Andreæ Heußlers vnd Johann Braun Küeffers beed. burgere alhie deß verstorbenen vorig. haußfr. sel. bruders vnd Schwagers, vff Donnerstag den 5. 9.bris A° 1640.

Eheberedungs Copeÿ (…) Aller fernern Innhalts der inn der Statt Straßb. Cantzleÿ Contractstub. darüber den 26. febr. A° 1635. vffgerichteter Verschreibung.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg vff dem Altten Weinmarckh am Stampffgeßlin gelegenen In dieße Erbschafft gehöriger behausung Ist befunden word. wie volgt. Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Stubkammer, Inn der Kuchen, Im Obern haußöhren, Im Keller, In d. Cammer Lit. C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Im Obern vordern haußöhren, Inn d. Obern vordern stuben
Eigenthumb ane Heußern (E.) Item Zweÿ Heüßer neben einand. mitt ihren hoffstätten, höfflin, stallung, auch allen and. ihren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg, ein seith ein Eck an d. Stampffgaß, and. seith neben H Johann Reinhardt Kreßen d. Ehrs. großen Raths alhie Beÿsitzern Ehevögtlicher weiß, hinden vff ein Allmendtschlupff stoßend, so ganz freÿ ledig vndt eigenn durch die geschworne werckhleüth alhie den 16. 9.bris A° 1640 abgeschätzt für vndt vmb 700. lb. Darüber v.hand. j. t. P. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel v.wahrt deßen datum den 8. 8.bris A° 1630. weißet wie d. ietz v.storbene seel. gemelte heüßer von Mathÿs Eckhardts seel. Erben erkaufft mit alttem N° 1. sgn. vndt darbeÿ gelaß.
Item der halbe theil für vngetheilt ane ii heüßer ein vordern vnd j hindern Ane dem barfüßblatz (…)
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Gutts (…) Auß dem Theilregister, was die Wittib von weÿl. frn Mariæ Lewbrandin ihrer lieben Mutter wie auch von weÿl. H Heinrich Lewbranden dem Jüngern Juris studioso Ihrem lieben brudern beeden seeligen ererbt.
Wÿdem, so der ietzt abgeleibte seelige biß in sein absterben Zugenießenn gehabt. Item so hatt er d. ietz verstorbene seel. von weÿl. frn Annæ Breudain seiner vorig. haußfraw seel. Verlaßenschafft Inhalt v.fertigten sond.bahren Summarisch. Extracts ad dies vitæ zu genießen
Ergäntzung des Erben unveränderten Gutts, Auß dem vber weÿland der tugendsammen frn Annæ Breidain deß ietz abgeleibten voriger hfren seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario
Der Wittwen unveränd.te Nahrung, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers vndt Geschmeids 19, Sa. Guldener Ring 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 145, Sa. Eigenthums an d. Wittwen ohnveränderter heüßer 41, Sa. Ergäntzung 77, Summa summarum 331 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 18, Sa. werckzeugs zum Küeffer handwercks gehörig 6, Sa. Behaußung 700, Sa. Ergäntzung 64, Summa summarum 788 lb – Schulden 467 lb, Nach deren Abzug 321 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 10, Sa. holtz, reÿffband, daugen, gemachter vndt ohnaußgemachter Arbeith Zum Küeffer handwercks gehörig 32, Sa. Bahrschafft 6, Sa. Schulden 431, Summa summarum 482 lb – Schulden 229 lb, Nach deren Abzug 142 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1134 lb
Ab Schatzung Vff dem Alten wein Marckh am Stampff geslin Martin Kerns des Kieffers Seligen hinder lasene wittib vnd Erben behausung So den 16. Novembris 1640 durch die vnder be Nambste werckleitt ist Ab geschetzt word. wievolgt. Item befindt solche behausung sampt dem Nebens heislen wie es ietz Steht Sampt dem blatz Vnd bauw Costen So alles wohl in Acht genomen Vnd ein iedes in Sunder heit Specifficirt vnd an geschlagen vnd belaufft sich vff ein dausent Vier hundert gulden & [unterzeichnet] hannß heckeler Fr. hauswerkh: Meister phillip lump werckh Meister vff Zimer hoff, hannß Miler werckh Meister Vff Maurhoff
(Copie de l’achat passé à la Chambre des Contrats en 1630)

La veuve Marie Leubrand se remarie en 1643 avec le cordonnier Conrad Stœcklin
Mariage, cathédrale (luth. p. 468) 1643. Domin: 7. Trinitatis. Conrad Stöcklin der Schuhmacher Vndt Burger allhier Vndt Maria, Martin Kernen deß geweßenen Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster, Zinst. 23. Julÿ. (i 239)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21). 1643 [Dominica VIII. Trinit 16. Julÿ] Conrad Stöcklin der schuemacher allhier Vnndt Maria Martin Kern deß Küffers V. burgers allhie nachgel. Wittib. Copulirt 25. Julÿ. Münster

Les héritiers de Martin Kern hypothèquent les maisons contiguës au profit du fabricant de pâtés Luc Rosenzweig. En marge, quittance remise en 1649 à Jean Ehrmann, alors propriétaire

1641 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 183
(Mutuum cum speciali) Erschienen Herr hannß Jacob Füeßing. alß von E.E. Kl. Rhat auß deß. mittel weg. weÿl. Martin Kernen gewesenen küeffers und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßener alle in der frembde sich vffhaltender Erben mit nahmen hannß deß ältern, Simons und hannß. der iung von mittel Erbach beÿ Forchheim im Bistumb Bamberg verordneter befelchhaber
hatt in gegensein Lux Rosenzweigß deß Pastettenbeckhen und burgers Zu Straßburg alß Vogts Gabriel Huobers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand Zweÿ häußer neben einander mit ihren hoffstätten, höfflin mit allen & geleg. alhie einseit ein Eckh an der stampffgaß. anderseit neben H hannß Reinhard Kreßen groß. Rhats Verwanth. hind. vff ein Allmendschlupff stoßend gelegen, so über 150. lib Mariæ Lewprandin eingangß gemeldts Martin Kernen hinderlaßener wittib, weg. ihres ohnverändert Guts Ergäntzung und deßweg. beschehene Anweißung
[in margine :] Erschienen der hierinn gemelte Schuldglaubige Vogt H Lux Rosenzweÿg hatt in gegensein Hannß Ermanns burgers alhie alß ietzigen Innhabers hierin geschriebener Behaußung (…) Act. den 2. Julÿ A° 1649.

La veuve Marie Leubrand alors remariée au cordonnier Conrad Stœrckel donne quittance aux héritiers de Martin Kern

1647 (14. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 29-v
Erschienen Maria Lewbrandin, weÿl. Martin Kernen deß Küeffers und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib anietzo Conrad Störckhelß deß Schuemachers und Burgers alhier eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternanndts ihres Ehevogts
hatt in gegensein H Jeremiæ Ursini deß Notarÿ und Burgers Zu Straßburg alß gemeldts Martin Kernen Erben Befelchhabers
bekannt, daß Sie von demselben Zu genüeg empfang. habe, die ienige 150. lib. 3 ß 3 ¾. d Welche ihro die Erben, vermög deß durch ihne H Not. Ursinum über die Kernische Verlassenschafft in a° 1640. gefertigten Theilregisters fol. 23. in Abrechnung schuldig verblieben, und vff die Kernische Behaußung hierumb versichert word. seind, sampt Zinnß und Marzahl

Les héritiers de Martin Kern vendent en 1654 la maison de gauche pour 100 livres à Jean Ehrmann après lui avoir vendu en 1645 celle à l’angle de la rue du Foulon

1654 (29. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 342
(Prot. fol. 62.) Erschienen H Jeremias Vrsinus Not: und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer, im nahmen und von weg. hannßen deß ältern, Simons, und hannß. deß iüngern, der Kernen, Gebrüder von Mittel Ehrenbach im Bistumb Bamberg in der Centrichtereÿ Forchheim, derentweg. Er de ratihabitione cavirte
hatt in gegensein hannß Ehrmanns Burgers Zu Straßburg
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, alhie vff dem alten Weinmarckh, beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben dem Käuffern selbst. anderseit neben H Johann Rheinhard Kreß. XV.nes Kindern, hind. vff den Käuffern selbsten stoßend gelegen – umb 100 lib

Jean Ehrmann, bourgeois de Strasbourg demeurant à Nordheim, vend une des maisons au pelletier Georges Hellbeck et à sa femme Odile. Les parties passent une convention sur la vidange de la fosse d’aisances commune. En marge, quittance remise en 1673 à Oswald Moll, remarié à la veuve du vendeur.

1657 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 199-v
(Protocoll. fol. 35.) Erschienen Hannß Ehrmann Burger zu Straßburg anietzo Zue Northeim Wohnhaft
in gegensein Georg Hellbeckhs deß Kürschners Und Burgers alhie Und Othilia, beÿder Eheleuth, mit beÿstand Johann Morgen deß Saÿlers, ihres Vettern
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie vff dem alten Weinmarckh beÿ der Herberg Zum Stall, einseit neben Ihnen den Verkäuffern selbsten, and.seit neben H Johann Rheinhard Kreßen XV.ern Vnd Hind. auch vff Ihne den Verkäuffern stoßend geleg., Welche Zuvor noch umb 75. lb. kauffschillings rest, hannß.dem ältern Vnd Simon Undt Hanßen dem Jüngern, deren Kernen, Gebrüdern Von Mittel Ehrnbach Verhafftet, /:dann der Verkäuffer vorgemelten Kauffschillings rest der 75. lb ohne ihr der Kauffenden Eheleuth. beÿtrag. allein Zu bezahlen Und Von der behaußung abzubürden (…):/ Zugang. Vmb 100. lib
Dabeÿ insonderheit abgeredt Undt Verglich. word. daß Weilen deß Verkäuffers Eckhbehaußung Und die ietzt Verkauffte Behaußung ein Gemein Cloac haben, Vnd deßelben Außführung denen Kauffenden Eheleuthen beschwährlich seÿe, gleichwohlen dieselbe durch die ietzt verkauffte behaußung geschehen müße, Alß Solle der Verkäuffer seine Erben Und Nachkommen alß Besitzer der berührten Eckhbehaußung ahne dem iedeßmahligen Uncosten diie Zwoe tertz. den Kauffenden Eheleuth. ihre Erben und Nachkommen alß Innhaben der ietzt Verkaufften Behaußung beÿtragen Und entrichten, ohne alle gefährde.
[in margine :] Erschienen Oswalt Moll Von Mittelhaußbergen, alß ieziger Ehevogt weÿl. hannß Ehrmanns deß hierinn gedachten Verkäuffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, und alß Anstett Ostermanns Von Northeim alß Vogts sein Ehrmanns hinderbliebener Kinder am 20. hus. beÿm Cancelleÿ Contract Protocolli Instituirter Mandatarius (quittung) Act. 27. Junÿ 1673.

Fils de pelletier, Georges Hellbeck épouse en 1628 Elisabeth Grass, fille de marchand. Il se remarie en 1634 avec Odile, fille du boulanger Henri Hænel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 88)
1628. Eadem [Dom. VI. Trinit. 20. Julÿ] Georg Hellbeck der kürsner, Hanß Caspar Hellbecken deß kürßners vnd Burgers allhier ehelicher Sohn Vnd J. Elisabeth Olisÿ Grasen selig. gewesner handelsman alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 28. Julÿ Zu J. St. Peter (i 46)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1634. Eadem [In Fest. Pasch. 1. Ap.] Georg Hellbeck d. Kürßner vnd burger alhie vnd J. Ottilia, Heinrich Hänels gewesenen becken v. burgers alhie nachgelaßene tochter (i 82)

Georges Hellbeck et sa femme Odile, assistés de leurs deux fils pelletiers Jean Gaspard et Jean Georges Hellbeck, hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hemmerlin

1662 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 400
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, Und Sie Otilia mit beÿstand hannß Caspars und hannß Georg der Hellbeckh, beede Kürßner deroselben hierzu erbettener eheleiblich. Söhn
in gegensein H Nicolai Hämmerlins – schuldig seÿen 50 pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben (-) hinden auch uff derselben stoßend gelegen, so Zuvor noch umb 50. lib Kauffschillingß rest obernannten Ehrmann verhafftet

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1663 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 409-v
Erschienen Georg Hellbeckh der Kürßner und Otilia sein Eheweib, und Sie Otilia insonderheit mit beÿstandt Hannß Caspars und Hannß Georgen der Hellbeckhen beeder Kürßner, deroselben eheleiblicher Söhn
in gegensein H. Nicolai Hämmerlins im nahmen Fr. Margarethæ hannß Georg Meÿers Notarÿ ehelicher haußfrawen – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein sollen hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum stall einseit neben hannß Ehrmann anderseit neben Adam Schmidten et Cons. hinden auch uff die selbe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen der Edel- Fürsichtig hochweÿs Herr Johann Philipß Mülb, deß geheimen Regiments der Herrn Treÿzehn alß ietzig. Ehevogt hierinn gemelter Creditricis, hat in gegensein deß Debitoris (quittung), Act. 11. Jan. a° 1669

Georges Hellbeck et sa femme Odile hypothèquent la maison pour garantir un emprunt de leur fils Jean Gaspard.

1665 (18. feb:), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 84
Erschienen hannß Caspar Hellbeckh der Kürschner
in gegensein herrn Mathæi Hölbeckhß genannt Behem E.E. Großen Rhats Beÿsitzers alß Curatoris Mariæ Salomeen Kauffmännin – schuldig seÿen 25 Pfund pfenning
deßen Zur noch mehrern Versicherung ist hiebeÿ persönlich erschienen Georg Hellbeckh der Kürschner und Otilia sein Eheweib, deß Schuldners Eltern, die haben sich für obgedachte Schuld (…) Verbürgt und deßwegen in specie Zu Unterpfand eingesetzt hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh beÿ der herberg Zum Stall, einseit neben hannß Ehrmann Von Northeim, anderseit neben weÿl. H Valentin Jägers alten Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben hinden uff gedachten Ehrmann stoßend geleg.
dabeÿ ist geweßen Christina deß Debitoris Eheweib

Georges Hellbeck cède 67 florins garantis sur sa maison à Matthias Hellbeck dit Bœhm

1671 (17. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 561
Erschienen hannß Georg Hellbeckh der Kürschner
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herren Mathæi Hellbeckhs genannt Behm E.E. Großen Rhats alt. beÿsitzers
67. fl 5 ß so Georg Hellbeckh der Kürschner, Von seiner alhier uff dem alten Weinmarckh Zwischen hannß Erman Von Northeim und Adam N. dem Müllern Zu Waßlenheim et Cons. gelegener behaußung, Ihme dem Verkäuffer wie auch Samuel Hellbeckh und Annæ Margarethæ Hellbeckhin dießen seinen 3. Kindern weg. ihres Mütterlich. Guths schuldig

Georges Hellbeck vend la maison au tourneur Jean Martin Dreutel et à sa femme Anne Marguerite

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 101-v
Georg Hellbeckh der Kürschner mit beÿstand Hannß Georg Und Samuel der Helbeckhen beeder Kürßner seiner eheleiblichen söhn
in gegensein hannß Martin Dreütels deß hohlträhers und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth und Zwahr Sie Anna Margaretha mit assistentz der Ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen H. Johann Baptistæ Fechers und H. Johann Philipp Braunen beeder als aus E.E. Großen Rhats Mittel ahnestatt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh ohnfern der herberg Zum Stall einseit neben Oßwald Mollen Von Mittelhaußbergen anderseit neben Adam Schmidten von Waßlenheim hinden uff ged. Mollen stoßend gelegen, Welche Behaußung umb 55. lb H Mathis Hellbeckhen genannt behm E.E. Großen Rhats Beÿsitzers, So dann umb 15. lb 10 ß Mariæ Salomeen Kauffmännin verhafftet – geschehen umb 68. lb

Jean Martin Treutel demande aux Quinze une dispense parce qu’il n’a pas terminé ses deux années d’épreuve. Il déclare avoir appris le métier pendant trois ans et fait son tour de compagnon pendant trois autres années puis travaillé à Strasbourg six mois avant de travailler chez deux maîtres pendant un an et demi. Léonard Seupel lui a donné congé par manque de travail et d’autres raisons en lui promettant de faire appel à lui s’il avait du travail. Les six derniers mois d’épreuve étant écoulés, il a demandé à faire son chef d’œuvre. Le conseil lui a objecté qu’il faut avoir été compagnon cinq ans et avoir travaillé deux ans chez deux maîtres au plus pour être admis au chef d’œuvre. Jean Martin Treuttel déclare en outre que ses vieux parents ont hâte qu’il ait un métier et puisse se marier. Le corps des tourneurs déclare que le demandeur se comporte si mal qu’il a déjà été employé par trois et non deux maîtres et qu’il n’a guère travaillé que quatre mois, en passant le reste du temps chez son père. La commission estime que son peu d’empressement et sa tendance à l’oisiveté parlent en défaveur du demandeur mais qu’on pourrait par ailleurs prendre en compte qu’il pratique le métier depuis dix ans et qu’il est fils de maître. Les Quinze rejettent la demande de dispense en s’appuyant sur un décret d’après lequel il n’y a pas lieu d’apporter de l’aide à des gens peu recommandables. Jean Martin Treuttel devra faire les six mois qui lui manquent des deux années d’épreuve.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 122-v) Sambstag den 25.ten 7.bris – Gesambte Hohlträher Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Wildten Ca. Hans Martin Treütel den Hohlträher gesellen, restituirt communication vnd producirt gegenbericht vnd pitten, mit beÿlag Nr I. Dr Bitsch nom. cit: pittet communication vnd Zeit d. O. obtin.

(f° 131) Sambstag den 9. 8.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meister
Hans Martin Treütel, per Dr. Bitschen, Ca. Träher Meister, restituirt gegentheils handtlung vnd beÿl. vnd producirt Schlußschrifft. Wildt nom : cit ; pittet com : des productj vnd z.d.o. obt.

(f° 140) Sambstag den 23.ten 8.bris – Hohlträher Meister Ca. Hans Martin Treütel
Hohlträher Meister per Reüßnern Ca. Hans Martin Treütel, restit. communic. producirt gegenschluß. Dr Bitsch nom. cit: pit. besichtigung Vnd Zeit s. t. obtin.

(f° 141) Sambstag den 30.ten 8.bris – Hans Martin Treütel per Dr Bitschen Ca. Tträher Meister restituirt gegenschluß. petirt g.lia, pittet wegen der dispensation vnd setzts, Wildt nom. cit: erholt alle handtlung dienlicher orten, beschleüßt auch vnd setzts. Erkant vorbeschloßen angenommen, herr Schötterlin vnd herr Geÿer bedenckens.

(f° 163) Freÿtags den 10.ten 10.bris – Hans Martin Treütel Ca. Träher Meisterschafft
Herr Goll ahne Statt Herrn Schötterlins vnd Herr Geÿer laßen per Herr Negelin referiren Sie haben die Sach Hans Martin Treütels des Träher gesellens Ca. die Meisterschafft Träher handwercks hören verleßen, Implorant bericht vor, habe 3. Jahr gelernt vnd so Viel Jahr gewandert, nachgehents noch ½ Jahr alhie gearbeitet, Also dann die 2 Jahr, so einer Meister werden will, übernommen, 1 ½ Jahr beÿ 2 Meistern Verharret, weiter aber der eine Leonhard Süppel theils aus mangel d. Arbeit vnd anderen Vrsachen, Ihme das Letste halb Jahr Zuschencken sich erbotten, wan er so arbeit kombt, Ihme doch schaffen würd, So habe er sich nach Verflus solcher Zeit Vmb den riß das Meisterstück zumachen angemeldt, es hatten sich aber ettliche Meister darwid. gesetzt, den Articul allegirt, welcher haben will, daß einer 5. Jahr gesellenweiß vnd darunder 2. Jahr beÿ einem od. Zween Meister gearbeitet habe, vnd Ihme biß hieher vffgehalten, er habe sich aber ahn seines Meisters wort festgehalten, wehr nun mehr In dem Sibenden Jahr auß der Lehr hat Inmittelst gleich [f° 163-v] anderen gesellen beÿ der Laden geschenckt, vndt die gebür abgelegt, dergleichen Viel anderen nit gethan, über dißes Alles In Mghh. handen stehe Zu dispensiren, wolte sich auch ahn dem Im weg stehenden ½ Jahr so hoch nit beschwehren, wan nit seine Eltern Alt vnd bawfällig, Ihne gern In einem gewißen Ständt Vnd beruff vnd ahn dem Vorstehenden heürath vngern gehindert sehen &
Die Träger Meisterschafft wende ein, Cläger gebe Vor ob es nur etlich Meister wehren, die sich Ihme wid.setzten, es wehre aber nichtig, Sondern die Sach stehe Wohlerwogen, Vnd ahm 17.ten Maÿ Jüngsthien Vermög Extractus Protocolli Von den obern handwercks herren Inn beÿsein der gesambten Meisterschafft dahien außgemacht werden, daß der Meister, deme nit gebierth die Articul mit den Lehrjungen Zuund.brechen, die Krafft erlegt, der Gesell billig auch pariren vnd das halbe Jahr ausarbeiten sollen, Vmb so vielmehr, weil er sich In den 1 ½ Jahren so schlim Verhalten Vnd nit 2. Sonderen 3. Meister gehabt, Vnd In dem restirenten halben Jahr den 4.er suechen mues, Vnd solte die Zeit seiner arbeit Zusammen gerechnet werden, würde er In [f° 164] den 2. Jahren nit ¾ Jahr in der arbeit gestanden die meiste Zeit In seines Vatters haus geseßen sein, Vnd weil oballegirte bescheid längsten in rem Judicatam erwachsen, auch sie Articul nur Zu beschimpfen, ein rechter Muetwillen mit Vnd.laufft, Alß pitten Sie Vmb Obrigkeitlicher authorität weilen das begehren dispensation abzuschlagen.
Alß nun die herren auch ob der Mündlichen der parten anzeig Vernommen, daß der Implorant ein schlechter gesell vnd Müsiggänger, zwahr conditionate in einem Ehe verspruch stehe, so fern es mit dem Meisterstück keine hind.ung gibet, So haben Sie in der Sachen, ob zur befürd.ung des Matrimonÿ od. weil er sonsten 10. Jahr beÿ dem handwerck Zugebracht, auch eines burgers Sohn, nicht sprechen, Sondern dieselbe Zu Mghh. guethbefinden stellen wollen.
Erkand, Weilen E. E. Raths Decret, welches nit Zugibt, das man Liederlichen leüth Zusammen helffe, neben der ob. Handwercks herren bescheidt, dem Imploranten gantz zu wid. Alß soll derselb. nachvolgend Erkantnus, das halbe Jahr nach Zue arbeiten, gehalten sein, compensatis expensis.
Vndere Gn. Herren die XV. haben [f° 164-v] auff Vnderthäniges Ansuchen vndt pitten Hans Martin Treütels des Träher gesells, wid. E. E. Meisterschafft Träher Handwercks, mit Vrthel zue Recht Erkant, daß dem Imploranten sein begehren dispensationis abzuschlagen vnd er Crafft der Oberen Handwercks herren Erkandtnus Vom 17. Maÿ Jüngsthien, sein noch rückständig halb Jahr gesellweis Vollend Zuuerarbeiten schuldig vnd verbunden sein solle, compensatis expensis.

Jean Martin Dreutel épouse en 1671 Anne Marguerite Reisenreuter, fille d’un menuisier de Sarralbe en Lorraine
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 188, n° 71)
1671. Dom. 5 et 6. Epiph. Johann Martin Treütel der ledige dräher H. Laurentÿ Treütels Not. publ. v. E. E. Kleinen Raths alt. beÿsitzers sohn, Jfr. Anna Margaretha weÿl. Johann Reÿsenreüters schreiners Zu Saralben nachgelaßenee tochter. Eingesegnet montags den 13. febr. Zu St. Thomæ (i 11)

Jean Martin Dreutel vend la maison moyennant 210 livres au cordonnier Louis Christophe Herrsam et à sa femme Salomé

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 615
Hannß Martin Dreutel der hohlträher
in gegensein Ludwig Christoph Ersame deß Schuhmachers und Salome beÿder Eheleuth
hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten, alhier am alten Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 388. fl. (verhafftet) – umb 30. fl

Fils d’un boucher d’Öhringen en terre de Hohenlohe, Louis Christophe Herrsam épouse en avril 1663 Susanne, fille du batelier Jean Martin Meyer, et devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, cathédrale (luth. f° 32-v, n° 10)
1663. [Fest. Paschalis] Zum 2. mahl Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher Weÿland Johann Herrsam gewesenen Metzgers Zu Ehringen hohenloischer herrschafft hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Susanna Weiland hanß Martin Meiers gewesenen Schiffmannn u. Burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. Montags den 27.t Aprilis. Maurst. Münster Thierg. (i 35)

1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 336
Ludwig Christoph Herrsam der Schuemacher von Ehringen, empfangt d. burgerrecht Von seiner Haußfr. Susanna weÿl. Hans Martin Meÿers des Schiffmanns burgers alhie dochter, vmb 8. Golt gld. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist ledig. standt gewesen, wird Zu den Schuemachern dienen. Jurav: ii Maÿ 1663.

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1671 avec Salomé Engel, fille de tanneur
Mariage, cathédrale (luth. f° 141, n° 26)
1671 Fest. Trinitat. Zum 2. mahl Ludwig Christoph Hersam der Schuemacher u. Burger alhier, Jfr. Salome, Johann Engel des Rothgerbers u. Burgers alhier ehel: Tochter. Montags den 26. Juni, Münster. (i 143)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 149 n° 20) 1671. In festi Trin: Zum 1. mal. Ludwig Christoph Hörsam der Schumacher und burger alhie Vnd J. Salome Johann Engels des Rothgerbers v. Burgers allhie Ehel. Tochter. Mont. den 26. Junÿ im Münster (i 150)

Louis Christophe Herrsam se remarie en 1680 avec Anne Marie Gerlach : contrat de mariage, célébration
1680 (7.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 84
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Ludwig Christoph Herrsam, Schuomachern und burger, alhier, alß dem hochzeiter, ane einem
So dann der Tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ weÿland H Johann Ludwig Gerlachs gewesenen burgers Zu Straßburg hinderlaßenen ehelichen dochter alß hochzeiterin, Andern theilß
So beschehen in deß H: Reichß freÿen Statt Straßburg uff Sonntag Reminiscere nemlich den 7. Martÿ A° 1680.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 186 n° 19)
1680. d. 25. Mart: Ludwig Christoph Hörsam burger v. Schuemacher alhie Jr. Anna Maria H. Hans Ludwig Gerlachs burgers alhie hinterlassene Tochter (i 187)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat l’enfant de l’ancien huissier à la tribu des Pêcheurs Louis Christophe Herrsam après que sa femme est entrée à l’hôpital
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
Christoph Ludwig Hersams Kinder ins Weÿßenhauß
(p. 102) Montagß den 12. maÿ 1692. – Kun noê weil. Cristoff Ludwig Hersams geweßenen bittels auf E. E. Zunft der Fischer wittiben vogten Johann Braunen des schneiders, weilen seine Curanda ohn längsten im Spithal gekhommen, dahero gegenwärtig Kind nicht mehr zu unterhalten weiß, alß b. Er solches alhiesiges weÿßenhauß Zu recipiren. Erkand, Ahn die verordnete herren pfleger des Stiffts gewießen.
Hr XXI Kast Rathh. Willman

Louis Christophe Herrsam hypothèque la maison au profit du tanneur Georges Hetzel

1678 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 616-v
Ludwig Christoph Ersame der Schuhmacher
in gegensein H. Georg Hetzelß deß Gerbers – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deßen Gebäwen begriffen, rechten und Zugehördten, alhier am altren Weinmarckh ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oswalt Mollen von Mittelhaußbergen, anderseit neben Adam Schmid Von Waßlenheim, hinden uff gedachten Mollen stoßend gelegen

Louis Christophe Herrsam cède ses droits sur la maison au tannneur Georges Hetzel après que la veuve de Mathias Hellbeck dit Bœhm en est devenue adjudicataire à la Chambre des subhastations

1687 (27.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 734
Ludwig Christoph Hersam, der Schuhmacher, und büttel beÿ E.E. Zunfft der Fischer an einem,
H. Johannes Kopp, der Barbierer und wundartzt, alß Vogt Fraun Martha weÿl. h. Matthÿß Hollbecks genandt Böhmen, hind.laßener Wittib am andern,
So dann H. Georg Hetzel der Rothgerber am dritten theÿl, und Sie allen mit beÿstand p Herrn Isaac Cummerell und H. Andreæ Brackenhoffers, beeder alß auß E.E. Großen Raths Mittel Zu Vergleich und Verschreibung nachbeschriebener Handlung insonderheit Deputierter
demnach Sie vorged. Böhmische Wittib an Ihme Hersam 300 fl. Capital und darvon seit A° 1684. Verfallene Zinß auff hernach beschriebener behausung stehend, Er H. Hetzel aber 50 fl. Capital samt einigen zinß von besagter behaußung alß jüngerer creditor und rechtsmäßig Zu erfordern gehabt, Sie auch Böhmische wittib darauff beÿ E. E. Stattgericht geklagt und die bedittene behaußung würcklich in die Ganth gebracht, darauff Er H. Hetzel sich auch angemeldt und die Sach für E. E. Großen Rath gebracht, alß hätten durch Interposition erhrenged. Hn Deputiert. die Parten folgender gestalten sich güthlichen mit einander Vereinbahrt und Verglichen
Nemblich und Zum ersten so will Er Hersam Ihro Böhmischer wittib und ihme H. Hetzel umb obenbeditteter Zu erforden habenden Summ die verpfändte behaußung hiermit eÿgenthümblich vbergeben und mit gebührener werhschafft vberlaßen, Sie Böhmin aber Ihme Hetzeln Ihr alßo pro rato erlangtes Eÿgenthumb und Recht geg. baarer Erlag 160 Pfund pfenning alßo bald wider cedirt und eingeraumbt haben (…), und ist die behaußung, Nemblich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit allhier am alten Weinmarckt ohnfern der Herberg Zum Stall, einseit neben Oßwald Mollen von Mittelhaußberg. wittib anderseit neben Adam Schmidt von Waßlenheim, hind. auff ged. Mollische wittib stoßend gelegen

Georges Hetzel se marie en 1646 avec Anne Marie Schott, veuve du tanneur Sébastien Bratfisch qu’elle a épousé en 1613
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132)
1613. 1. Februarÿ. Sebastian Bratfisch der Rotgerber, J. Anna Maria, Michaelis Schott. deß Gartners Tochter (i 134)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 346-v, n° 1031) 1613. Eodem die [Sontag den 24. Januarÿ] Sebastian Brotfisch d. Rothgerber vndt Anna Maria Martin Schotten des Gartners Alhier tochter. Eingesegnet zum Alt. S Peter (i 357)

Georges Hetzel épouse en 1646 Anne Marie (veuve) Brotfisch : contrat de mariage, célébration
1646 (14.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 56-v) Eheberedung zwischen H. Georg Hetzeln dem Rothgerber undt Fr. Anna Maria Brodfischin – vor weÿland herrn M. Josepho Scherbaum, Kaüserlichen auch immatriculirten Speÿrischen Cammergerichts Notario, Donnerstags den 14. tag Maÿ Anno 1746, persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrenhaffte undt Ehrsame Geörg Hetzell der Rothgerber alß hochzeitter an Einem, So dann die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria Brodfischin alß hochzeiterin am andern theil
dabeÿ auch undt in gegensein der Ehrenvesten undt Achtbahren herrn Martin Schurers Rothgerbern auff sein deß Hochzeiters, So dann der fraw hochzeiterin seitten herrn Anthoni Selmlings Rothgerbers, Isaac Schotten weißgerbers, Lorentz Roßers Kieffers, Jacob Baldners Vischers, hanß Philippß Schwartzen weißbeckens und Martin Brodfisch Rothgerbers beederseits respecticé Vögten Schwägerer, Sohn und dochtermänner
So habe ich Philippß Heinrich Theus Notarius publicus und burg. Zue Straßburg nach dem von Herrn Rhät und Ein Unt Zwanzig. meinen Gnädig. gebieten. herren auff absterben dickgemelten herrn Notarÿ Scherbaums deßelben hinterlaßene Protocolla und Notariat geschäfften mir gnädig conferirt worden (…) so geschehen in deß heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 29. Septembris Anno 1759. – Philipps Heinrich Theus, Notarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 319-v)
1646. Domin: Trinit: 24. Maÿ. Georg Hetzel der Rothgerber, Samuel Hetzels Rothgerber Vndt burger alhie Nachgel. Sohn, Frau Anna Maria H. Sebastian Bratfisch Rohtgerbers vndt E. E. Stattgerichts alhie Beÿsitzers nachgelaßene wittib. Eingesegnet Dienstag 2. Junÿ St. Thoman (i 326)

Anne Marie (Schott) lègue à son mari Georges Hetzel l’usufruit viager de sa maison rue des Dentelles et institue pour ses héritiers ses enfants issus de Sébastien Bradfisch
1662 (18.11.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 58) Testamentum nuncupativum Annæ Mariæ Hetzelin – 1662 (…) Dienstags den 18. tag deß Monaths Novembris alten Calenders Zwischen sechs und sieben Uhren nachmittag in deß heÿl. Reichß Freÿer Statt Straßburg in meiner ahne der obern Straßen ohnfern der Cancelleÿ gelegenen wohn behaußung in der obern Stuben des hinderhaußes beÿ dreÿen hellbrennenden Liechtern vor mir Gottfried Stößern dem ältern alß hierzu in specie requirirtem Kaÿ. Notario publico (…) persönlich erschienen ist Anna Maria, Maÿster Geörg Hetzels deß Gerbers Burgers alhie eheliche haußfraw, durch Gottes miltreiche Güte noch auffgerichteten stehenden und gehenden Leibs auch völligen Verstandts richtiger Sinn vnd vernunfftiger rede (…)
Nemblich und Zum Ersten so legirt Sie Fr. Anna Maria Obernandtem ihrem lieben Ehemann Geörg Hetzeln dafern Er Sie überleben würde den lebtägigen ruhigen Widembs nieß ihrer alhie in der Spitzengaßen gelegener eÿgenthümblicher wohn behaußung (…)
Fürs Ander, so prælegirt die Testatrix ihren Zwo lieben döchten Fr. Catharinæ Herrn Jacob Baldners alten großen Rhats Verwanthens und Fr. Marthæ Hanß Philippß Schwartzen deß Weißbecken ehelicher haußfrauwen (…)
Trittens verschafft die Testirerin ihem lieben Sohn Georg Bratfischen dem Gerben (…)
Zum Vierten so prælegirt die Testatrix ihrem lieben Sohn Sebastian Bratfisch (…)
Über das und Zum Sechsten so instituirt die Testatrix Zu ihren ohngezweiffelt. testamentlichen Erben ihre fünff liebe Kinder, benantlichen Catharinam Baldnerin, Martham Schwartzin, Georgen Martin und Sebastian die Bratfischische Geschwisterde in alle übrige mütterliche Verlaßenschafft Zu gleichen theilen
Gottfriedt Stössen Senior, Sacr. Cæsar. Maiest. Auth. publicus Et Reipubl. Argent. Patriæ Cancell. Contract. Notarius.

Anne Marie (Schott) femme du tanneur Georges Hetzel meurt en 1672 en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Sébastien Bratfisch. La masse propre aux héritiers s’élève à 723 livres. L’actif de la communauté est de 2 518 livres, le passif de 547 livres.
1672 (18. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 339
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güethere, Liegender undt Vahrender, Verändert vnd vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Tugendsame Fraw Anna Maria, deß Ehrenvesten undt wohlvorgeachten Herrn Geörg Hetzels, Rothgerbers undt burgers allhier gewesene Eheliche haußfraw beÿ ihrem den 13.ten Monats tag Augusti deß noch lauffend. 1672.sten jahrs geschehenen seel. Ableÿben Zeitlich. verlaß. welche auf erfordern und begehren der Verstorbenen Frawen seel. hinderlaßener Sohn undt döchter alß per Testamentum eingesetzter Erben hernach benambst, inventirt (…) Actum undt angefang. in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig weißen undt wohlgelehrten herrn Johann Philipp Braunen E. E. Großen Raths altem beÿsitzers und wohlverordneten Stallschreibers alß von dem herrn Wittibern hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers, vff Montag den 18. 9.bris A° 1672 allererst aber außgefertigt d. 28. Martÿ 1674.
Die abgeleÿbte Fraw Seelig hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Catharinam Brodfischen Herrn Jacob Baldtners E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers eheliche haußfraw. 2. Fraw Martham Brodfischin H. hannß Philipp Schwartzen deß Weißbecken undt burgers allhier eheliche haußfraw., dieße beede Schwestern undt dero Ehevögt haben Zum assistenten erbetten den Ehrenvesten und wohlgelehrten herrn Philipp Heinrich Theum Notarium, welcher dann dem geschäfft mit undt neben seinen principalen von angang biß Zu ende beÿgewohnt, 3. Herrn Geörg Brodfischen, Rothgerbern und burgern allhier so in Persohn gegenwärtig geweßen, 4. Herrn Martin Brodfischen Gerbern undt Lederbereithern auch burgern allhier so auch selbsten zugegen war. Alle 4. der Verstorbenen Frawen seeligen hinderlaßener Söhn, döchter vndt p. Testamentum eingesetzte Erben

Ane Haußrath, So in einer ane Spitzengaßen in Straßburg gelegenen undt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt. In dem Vordern Stock, Auff der dritten bühnen, Vff der 4. Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im öbersten haußöhrin, Auff dem öbersten Gang, In der Obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Im Mittlern Haußöhrin, Auff dem Undern Gang, In der Undern Wohnstuben, In der Vordern Stub Cammer, In der undern Kuchen, Im Undern haußöhrin
Im hindern Stock, Vff der ohneins öbersten Bühnen, Uff der dritten Bühnen, Uff der Vierten Bühnen, In der Werckstatt, Im hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung v. loh Mühlen (E.) It. hauß, hoffstatt undt hind.hauß mit allen seinen Gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. alhier in d. Statt Straßburg in d. Spitz. gaßen (…)
(E.) It. j. Zehend. theil ane d. lohe Mühl beÿ St. Arbogast geleg. (…)
(T.) Theilbahre Beßerung ane einer Lohmüehl (…)
Ergäntzung d. Erben Unveränderten Gueths. Vermög Inventarÿ über Fr. Annæ Mariæ Roserin gebohrner Brodfischin der Fr. seel. dochter /:die Sie geerbet:/ Verlaßenschafft in A° 1652. durch Jeremiam Ursinum Notarium vffgerichtet, hat man d. Erben Zuergäntz. wie Volgt.
Abzug in dießes Inventarium. Der Erben guett. Sa. 236, Sa. lährer Vaß 2, Sa. silbers 117, Sa. Guldiner ring 16, Sa. Baarschafft 40, Sa. Capitalien 93, Sa. Eÿgenth. j. beh. v. ohmühlen 625, Sa. Eÿgenthumb eines veldstücks 15, Sa. Schulden ins Erb Zugeltens 4,Ergäntzung (1180, Sa. Angangs 849, Pleibt) 331, Summa summarum 1484 lb – Sa. der Schuld. 760 lb, der Erben Unverändert guett 723 lb
Theÿlbar Gueth, Sa. haußraths 131, Pferd, hew v. stroh 9, Gegerbten v. vngegerbten häutt v. wahren 1171, Früchten v. meels 17, Weins v. lähren waß 85, Silbers 49, guldener Ring 3, baarschafft 116, Capitalien 171, beßer. einer Erblehens v. Mühltheils 16, Activorum 746 lb, Summa summarum 2518 lb – Schulden 547, Nach deren Abzug 1961 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3521 lb

Règlement de la succession
1674 (16. 9.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 8) n° 356
Zuwißen und Kund seÿe Hiemitt jeedermenniglich. demnach weÿl. die Ehren und tugendsame fr. Anna Maria Schottin, deß Ehrenvest und Wohlvorgeachten H Geörg Hetzels Rothgerbers und burgers alhie geweßene eheliche haußfr. den 13.ten Monats tag Aug. deß 1672.sten jahrs Zeitlich. tods verfahren, vnd dißer Statt Straßb. ordtnung gemäß am 18. 9.br besagten Jahrs deroselb. Verlaßenschafft in beÿsein Zugehöriger persohnen ordentlich inventirt vnd beschrieb. geweßen, So seind darauff vff dato Zu Endt gemelt erst Vorgemelter herr Geörg Hetzel der hinderpliebene Wittiber, mit beÿstandt deß wohl Ehrenvest fürsichtig, Weiß vndt wohlgelehrt. herrn Johann Philipp Braunen E: E: Groß. Raths Alten beÿsitzers ane Einem, Andern theilß der verstorbenen fr. seelig. in Erst. Ehe mit H. Sebastian Brodfisch. auch Rothgerbern burgern allhier seel. ehelich erzeugte hind.laßener Söhn vnd döchter mit Zuziehung deß auch Ehrenvest. vnd wohlgelehrt. herrn Philipp Heinrich Thæi Notarÿ Cæsarei publici ihres erpettenen herrn Assistent. der Vrsach wid. beÿsammen Erschienen, (…) dem Ehrenvesten vndt wohlvorgeachten herrn Martin Brodfisch. Gerb. vnd Lederbereÿthern burg. allhier zu seinem behörig. Antheil, /:der Tugendsammen fr. Catharinæ Brodtfischin H Jacob Baldtners fischers v. E. E. Groß. Raths alt. beÿsitzers haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil:/ d. Tugendsamen Fr. Marthæ Brodfischin H. hannß Philipp Schwartz Weißbeckens burgers alhier haußfr. Zu ihrem behörig. Antheil durchs ohnpartheÿische Looß Zu und Ahngefall.Actum vnd Ahngefangen Montags den 25. 9.bris Anno 1672.
d. verstorbenen Fr. seel. wÿdem ahnlangend. Eß hat die Fr. seelig in ihrem d. 18. 9.br 1662. uffgerichten Testamento Nuncupativo § 1° herrn Geörg hetzel dem hinderplibenen Wittibern d. sterbhauß alhier ahne spitzgaß. gelegen Zu einem lebtägigen wÿdembs sitz verordnet, doch dergestalten deß Er vsufructuarius die darauff stehende Zinß onera jährlich abstatten auch d. hauß inn guettem wÿdembsbau v. Ehren erhalten solle. Nun haben die Erben Sich hiebeÿ gravirt befund. vndt eingewendet es seÿe d. hauß von Ihrer vätterlich unveränderdt Nahrung herrührend Ihnen behörig, Wann ab. inn Antwortt gefolget, weilen Sie die Erben die mütterliche Verlaßenschafft hæreditario noîe würcklich. angetretten, alß werden Sie auch passive waß die muetter schuldig od.v.wÿdmet Zuleÿd.v. auß Zu reich. haben, So ist darauff vff seith. d. Erben die Sach Zu bedacht genommen, v. würdt H. Hetzell uff dero fernere führende Klag seine gegenbüehr erstatten müßen, Welches hieher Zum bericht v.merckt.
Der Erben unverändertes Hauß vnd Mühltheil Antreffendt (…)
Heüt Zu endtgemeltem dato seindt wÿland Fr. Annæ Mariæ Hetzelin gebohrner Schottin seel. in Erster Ehe mit weÿl. H. Sebastian Brodfischen auch seel: ihrem vorig. haußwürth ehelichen gezeügten Kind (…)

Georges Hellbeck passe avec ses deux fils Jean Georges et Samuel Hellbeck un contrat alimentaire par lequel il leur cède le reliquat du prix de la maison

1674 (19. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 109
(Leibgeding) Georg Helbeckh der Kürßner an einem,
So dann hannß Georg und Samuel die Hellbeckh Kürschner, sein Georg Hellbeckhs eheleibliche Söhne am andern, und beÿde theil mit assistentz der ehrenvest Fürsichtig und Weÿsen herren Johann Baptistæ Fechers und herren Johann Philipp Braunen beÿder alß aus E.E. großen Rhats Mittel alß aus E.E. Großen Rhats Mittel hierzu insonderheit Deputirter
Zeigten und bekannten freÿ gutwillig offentlich Waß maßen beÿde Parten ein Uffrecht redlich und ohnwiderrufflich Leibgeding mit einander dergestalt eingegangen und geschloßen hetten (…) Hiengegen so will und soll der Vatter der Jenigen Kauffschillings rest der 43. lb so hannß Martin Dreütel der hohlträher und Anna Margaretha beÿder Eheleuth Von ihrer erkaufften und heüt dato in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebenen behaußung schuldig verbleiben (…)
Dabeÿ seind geweßenen hannß Caspar Hellbeckh Kürßner der eine Sohn und H. Samuel Hellbeckh auch Kürßner alß seiner Anzeig nach gevollmächtigter Befelchhaber Margarethæ Hellbeckhin, Johann Knappen eheweibs wohnhaft zu Buchheim, und haben in gegenwärtig Leibgeding weilen Sie den Vatter nicht mit alimentiren können, gutwillig consentirt, und Vff deßen künfftig Verlaßenschafft freÿwillig renuncÿrt

Georges Hetzel se remarie avec Barbe, fille du jardinier Thiébaut Jud
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 168)
1673. Donnerst. den 24. April: St. Aurel: H. Georg Hetzel der Rothgerber vndt Burger alhie vndt Jfr. Barbara, Diebold Juden des Gartners Tochter (i 87)

Il meurt en 1690 à l’âge de 68 ans.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg 1688-1748, f° 4)
den 10. Febr. A° 1690. ist gestorben Herr Georg Hätzel burger vnd Rothgerber allhier seines alters 68 jahr 35 wochen, ist darauff den 12. Eiusd. Zu St. Gallen begrab. (…) bezeigen solches Johann dieboldt Hetzel als Sohn (i 5)

Barbe Jud meurt en 1704 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment à 100 livres la maison rue du Jeu-des-Enfants. La succession s’élève à 7 832 livres.
1704 (8.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 11) n° 437, 440
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere liegender v. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren v. Tugendreiche fraw Barbara Hetzelin gebohrne Judin des auch weÿl. Ehrenvest und Wohl Vorgeachten herren Geörg Hetzel geweßenen Rothgerber V. Lederbereiter auch burgers alhier zu Straßburg hinderbliebene Wittib nunmehr seel. nach Ihrem den 22. Martÿ instehenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Dienstags den 8. Aprilis et seqq. A° 1704.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie Volgt. 1. Die Viel Ehren V. tugendreiche fraw Mariam Margaretham Pfeffingerin gebohrne Hetzelin des Ehren V. Wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Pfeffinger Metzger V. Burgers allhier Eheliebste Welche auch beneben gedachtem Ihrem haußwürth der Inventation in persohn abgewartt. 2. dem Ehren V. Vorgeachten Herrn Johann Theobald Hetzel Rothgerber V. bißher geweßenen burger Zu Lahr im Preißgaw, beneben dem Edel Vest fürsichtig V. weißen herrn Philipp Caspar Leiterspergern E. E. großen Rhats alten v. jetzmahls E. E. Kleinen Rhats ane Constoffler statt wohlasehnlichen beÿsitzer, als auß wohlermelten Rhats mittel hierzu in specie Deputirten herrn dem geschäfft persönlich beÿfewohnet, 3. den Ehren v. Wohlvorgeachten hrn Samuel Hetzel Rothgerber v. Lederbereiter auch burger, allhier zu Straßburg persönlich zugegen geweßen So dan 4. die Viel Ehren Vnd tugendreiche Jgfr. Barbaram Hetzelin, bevögtigt mit dem Ehren v. Wohl Vorgeachten herrn Geörg Friedrich Otten auch Rothgerber vnd Lederbereiter burgern allhier welcher ebenfalls beneben gedachter seiner Curandin der Inventation Von anfang biß Zu end abgewartet.
Nota. Es berichten die Erben, auff beschehenes befragen, ob die abgeleibte fr. seel. keine Letzte willens disposition schrifftlich auffrichten laßen, daß Zwar solches nicht beschehen wären es hätte aber dannoch dieselbige Kurtz vor dero todlichem abscheiden mündlich befohlen, daß Jgfr. Barbara der jüngern Tochter auß gemeinem Erbe als ein prælegat 500 gl. gegeben werden solle, welches Zuthun dann auch die vbrige Kinder, der Fr. Mutter seel. mit geben der hand versprochen vnd noch Zubewerckstelligen gewillet seind, Zum bericht.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Spitzengaß gelegenen: v. in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen, deß wegen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im vordern Hauß, Auff der obern Bühn, Auff der ohneins obersten Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Gesellen Cammer, In der obern stuben, In der Stubkammer, In der Wohnstub, Im Undern Stub Cämmerlein, Im Undern Haußöhren, Im Keller
(f° 21) Eigenthumb ahne Häußern. Erstlichen Eine behaußung in der Cronenburgerstraß ane der neuwen Zeilen (…)
It. eine behaußung in der Spitzengaß (…)
It. hauß, höfflein vnd hoffestatt in der vorstatt Weißthurnstraß gelegen (…)
It. hauß am Haargäßel (…)
It. Hauß, hoffstatt mit alln deren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarck ohnfern der herrberg Zum Stall i.s. neben hanß Geörg Wörner dem Schuhmacher, 2.s. neben Friderich Macken dem Schwartzbecken, hinden auch auffgedachten Wörner stoßend, ist ledig eigen gewürdiget pro 100. Darüber sagt i. perg. vergleich und Cession crafft deren Ludwig Christoph Herrsamm der Schuhmacher vnd bittel der fischer Zunfft angeregtes hauß H. Matthis Böhmen wittibin vnd der Erben H. Vatters seel. ane statt Ihrer darauff gehabten Cap: und Zinnß forderungen Zu eigen abgetretten, hernacher Ihme herrn Hetzel seel. von ermelter Böhmischen wittib gegen verglichen vnd eingehändigten 160. lb d berührtes haus mit einander cedirt worden, ist dießer brieff mit der St. St. Contract Insiegel verwahrt, datirt den 27. Xbr. 1687. Dabeÿ befindlich i. perg. Kbr. besagt, welcher maßen ermelter Ludwig Christoph Herrsam berichtetes hauß von Hannß Martin Dreüttel dem hohltreher Kaufflichen angenommen, mit offermeltem Contrat Insiegel corroborirt datirt d. 23. 7.bris A° 1678. alles mit N° 7 signirt v. altem N° 1.
It. eine behaußung, hoffstatt, höfflin, Schweür, Stallung (…) in der Statt Lahr ane der Kirchgaßen (…)
(f° 33) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 367, Sa. Wahren v. Werckzeigs 1068, Sa. der Früchten 97, Sa. Schleißhanffs 41, Sa. Tabacks 49, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 67, Sa. Pferd vnd Karchs 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 120, Sa. Guldener Ring 29, Sa. baarschafft 837, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1228, Sa. Eigenthums ane häußern 2365, Sa. Eigenthums Liegender Güthern 1168, Sa. beßerung ane Lehen Güthern 85, Sa. Schulden 292, Summa summarum 7832 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6986 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1435, Zweiffelhaffte Vndt verlohrne Schulden ins Erb Zugelten 1016 lb
Abschatzung den 7. Aprilis aô 1704. Auff begehren des Ehrhaggten vnd bescheidenen Herrn heÿrich Pfeffinger Metzger ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Spitzengaßen gelegen (…)
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Cronenburger Straß gelegen (…)
Die dritte behausung auch alhier in der Statt Straßburg in der Aureliengaßen gelegen (…)
Die Vierte behausung auch alhier in der Statt Straßburg im haar gäßlein gelegen (…)
Die Fünffte behausung auch alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Markt gelegen einsits neben Meister Friederich Mack schwartzbecken anderseits neben herrn Georg Werner Schumacher hinden auch auff geachten Werner stehend Welche behausung samt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
N° 440, Abtheilungs Concept
(f° 16-v) Das fünffte: auff dem alten Weinmarckh ohnfern der Gastherberh Zum Stall gelegene häußlein, wavon fol. 79. Invent. meldung beschihet, hat Jgfr. Barbara die Jüngere Tochter neben anderen in außweißung Ihrer Ehesteur empfangen

Les héritiers Hetzel vendent la maison 250 livres au cordonnier Jean Jacques Barbenès et à sa femme Marguerite Daucher

1704 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 370-b
Samuel Hetzel rothgerber für sich und namens Maria Marg: geb. Hetzelin Heinrich Pfeffingers metzgers Haußfr: wie auch für Joh: diebold Hetzel Gärbern und lederbereithern u. dann Georg frid: Ott gleicher profession alß Vogt Barb: Hetzelin
in gegensein Joh: Jacob Barbennes schuem. u. Marg: geb. Daucherin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeit allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zum Stall einseit neben andres Wörner schuem. et cons: anderseit neben (-) hinten auf Wörner et cons. obged. stoßend gelegen – 250 pfund

Jean Jacques Barbenès qui a fait pendant huit ans son tour de compagnon s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre sans attendre seize mois et se marier en profitant d’un parti avantageux. Comme le conseil de tribu a déjà renvoyé à plus tard le pétitionnaire à son retour, la commission propose qu’il présente son chef d’œuvre dès que le candidat qui fait le sien l’aura terminé. Les Quinze approuvent.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Joh: Jacob Barbenes Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 194) Sambstags den 21. May. – K. noîe Joh: Jacob Barbenes des ledigen burgers und Schuhmachers Cit. per sched. E. E. Zunfft der Schuhmacher Zunfftmeister Herr Johann Philipp Böcklern, weilen Prplis auff seinem erlernte handtwerck schon 8. Jahr gewandert, vndt um das Meisterstück mach. wolle, ihme aber noch andere vorgehen, daß er in langer Zeit nicht dazu zu langen könne, als bittet hierinn gnd. Zu dispensiren. S. H. Citatus præs. sagt wid. dießes anruffen, als wider E. E. Zunfft articul lauffend, pura g.ralia in den es unbillich were, wann andere so sich ebener maßen angemeldet haben, ohne einige ursach zurucken stehen müßen, bittet deßweg. es beÿ der bißher wohlhergebracht. ordung gn. Zu laßen. K. weilen Principalis noch 16 monat wartten müßte als bittet wie vor, undt Zu anhörung mehrern berichts deputationem Gn. Zu erkennen. Herr XV. Sibour als Oberherr berichtet daß biß nechst künfftigen Montag der Schuemacher Meisterstück Schawer auff der Zunfft zusammen kommen werden, dahin stellend, ob Mghherren den Imploranten dahin verweißen wollen, da man sehen werde, was beÿ der sach Zu thun seÿn möchte.
Erk. wird die Sach an erstbemelte Meisterstück Schawer und Zunfftgericht gewießen und wofern dem Imploranten nicht geholffen werden könte, solle die gebettene Deputation vor den Obern handwerck Hh beseßen werd.

(f° 196-v) Freÿtags den 27.ten Maÿ 1701. – Obere handwercks Herren laßen per herrn Friden Proponiren es habe Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher und burgers Sohn alhie in einem gehaltenen Recess, wider E. E. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß er das Meisterstück zu machen willens seÿe, aber da zu nicht gelangen könte weilen unterschiedliche noch vor ihme eingeschrieben seÿen, anbeÿ umb gn. dispensation gebetten, und habe es damahlen die meinung gehabt, daß die parten, vor die Meisterstück Schawer beÿ E. E. Zunfft der Schuhmacher gewießen und wann ihme alda nicht geholffen werden könte, dieselbe alßdan von den obern handwercks Hh. examinirt werden solte. worauff in præsentia des herrn Oberherrn davon geredt worden, der aber vor sich nichts thun wolle, sondern den Imploranten wider an Mghherren remittirt habe, allermaßen dieselbe sich auch wider beÿ Mghh. Protocollo angemeldt undt folglichen das Geschäfft von den herren Deputirten vorgenommen und die Parthen darüber gehört worden seÿen, da dann Kläger so neben seinem Vatter hans Michael Barbenes dem Kauffhauß Knecht erschienen, berichtet daß er schon 8 Jahr gewandert habe, und ihme ein glück von einem guthen heÿrath vorstünde, Wan er aber das Meisterstück nicht machen dörffe, Er lieber wider von hier weg gehen, vnd sein glück anderer orthen suchen wolte, mit dem beÿsatz daß er vor einem Jahr als er hergekommen, sich schon umb das Meisterstück angemeldet habe, da es geheißen, es seÿen 5. od. 6. eingeschrieben daß er dazu nicht gelangen könte, anietzo aber werde er ihrer noch mehr seÿn, daß der nicht länger würde wartten müßen. Solchem nach habe man Herrn Rentmr. Johann Philipp Böckler als Zunfftmeister auch angehört, welcher beditten, daß es eigentlich eine sach seÿe, die nicht vor die Zunfft, sondern vor die Meisterschafft Schwer gehöre, anbeÿ sich auff H. Johann Heinrich Grünschmidt bezogen, der berichtet daß als Sie beÿsammen gewesen, der Herr Ober herr sich vernehmen laßen, daß er seines Orths von der bißherigen Observantz und ordnung nicht weichen könte, Er H. Grünschmidt aber, neben dem andern Schawern, vermeine, daß, weilen eines nahmens Schmutz in Verfertigung des Meisterstücks begriffen, vndt damit bald fertig seÿn werde, und man nach außmachung des Meisterstücks allezeit 14 tag stillstehen müße, ged. Barbenes in solchen 14 tag sein Meisterstück machen vndt also ihme geholffen, vnd die andere in ihrer ordnung gelaßen werden könten, welches expediens man auff seithen der Herren Depp. vor sehr guth angesehen, und weilen der Schmutz mit seinem Meisterstück, bis montag über 8. tag fertig seÿn werde, davor gehalten, daß Implorirender Barbenes in denen folgenden 14. tagen, d man ohne dem stillstehen solte, das Meisterstück iedoch daß es ohne Consequenz geschehe, verfertigen undt die andere, so bereits eingeschrieben in ihrer ordnung verbleiben Könten, allein stünde Zu Mghherren, ob Sie solches approbiren wollen. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Jacques Barbenès épouse Marie Madeleine Daucher, fille du pasteur de Rittershoffen en comté de Hanau : contrat de mariage, célébration
1701 (2. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 440
(Eheberedung) Johann Jacob Barbenes der ledige Schuhmacher alß hochzeiter mit beÿstand Johann Michael Barbenes deß Kauffhauß bedient. seines leiblich. Vatters und H. Samuel Dreßler deß Kirschners seines Vogts an einem
S dann Jfr. Maria Margaretha Weÿl. H. David Dauchers, gewesenen Pfarrherrs zu Rittershoven Gräfflich Hanauischer Herrschafft nachgelaßene leibliche tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Philipß Bernhard Dauchers deß Schuhmachers Ihres leibl. Bruders [unterzeichnet] Philippß Bernhard Taucher

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 107)
1701. Dominica XVII. et XVIII. post Trin. proclamati sunt Johann Jacob Barbaneß der Schuemacher, H. Johann Michael Barbeneß Kauff Hauß bedienten Vnd Burgers allher Ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Maria Margaretha H. David Daucherts gewesenen Pfarrers Zu (Ritte)rshöfen Hanawischer Herrschafft hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 28. 7.bris [unterzeichnet] Johann Jacob Barbenes als hoch zeüder, + beÿzeich. der Hochzeiterin (i 109)

Marie Marguerite Dauchert devient bourgeoise quelques jours après son mariage
1701, 4° Livre de bourgeoisie f° 732
Maria Margaretha Taucherin, Weÿl. H. David Tauchers gew: Pfarrers Hanaw. Herrschafft hint. tochter Empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Promis. d. 7. 7.bris. 1701.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins
1701 (4. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 10)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Johann Jacob Barbenes, Schuemacher vndt die Ehren vnd tugendsahme fraw Maria Margaretha gebohrne Daucherin beede Eheleuth vnd burgere alhier Zu Straßburg, alß Crafft ihrer miteinand. auffgerichteter Eheberedung für unverändert beed.seits in den Ehestand Zusammen gebracht (…) Actum Straßburg dinstags den 4.ten Octobris Anno 1701.
In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener behaußung Ist befund. word.

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Daucher hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Ruop.
1707 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 118-v
Joh: Jacob Barbenes schuem: und Maria Marg: geb. Taucherin beÿständlich Joh: Martin Fritsch gastgebers zum Tiefen Keller und Joh: Bernhard Taucher schuem:
in gegensein Annæ Barb: Ruepin so unbevögtigt – 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auff den alten weinmarckt, einseit neben andres wörner anderseit neben frid: mag haußfeurer hinten auff (-)

Jean Jacques Barbenès et Marie Madeleine Dauchert vendent la maison 450 livres à Anne Marguerite Füssel veuve Stierlin

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 787-v
(450) Joh. Jacob Barbenes schuem: u. Marg: geb. Daucherin
in gegensein Annæ Marg: Stierlin wittib geb. Fießelin beÿständlich Friedrich Thomers büttels beÿ E.E. Zunfft der Schmidt ihres Curatoris
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahm alten weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner schuem: et Cons: anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörnern stoßend – um 200 pfund capital beladen, geschehen um 250 pfund

Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre. Son deuxième mari Isaac Stierlin meurt en 1704.

La maison revient à sa fille Anne Marie Schwab qui épouse en 1705 le cordonnier Jean Michel Reissmann, fils de cordonnier : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute en déficit), célébration

1705, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Michel Reißmanns Schumachers und Jfr Annæ Mariæ Schwabin
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Meister Johann Michel Reißmann, Noch Ledigen Schuemacher weÿland des auch Ehrenhafften Meister Gottfried Schuemachers und burgers alhier hinderlaßenem Ehelichel Sohn, als dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Schwabin, weÿland der Ehrsamen und bescheidenen Herrn Johann Adam Schwaben, Geweßenen Zinngießers und burgers allhier seel. nachgelaßener Ehelicher dochter, alß der Jungfraw hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130)
1705. Dominica III et IV post Trinit. proclamati sunt Johann Michael Reÿßmann der ledige Schuemacher allhier Weÿl. Gottfried Reÿßmann, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier nachgelaßener Ehl. Sohn, und Jfr. Anna Maria Weÿl. Johann Adam Schwab gewesenen Zinngießers und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8.t Julÿ [unterzeichnet] Johann Michel Reißman h Als hochzeiter, Anna Maria Schwabin als hochziderin (i 136)

Jean Michel Reissmann et Anne Marie Schwab hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire en chef de la Tour aux deniers.

1709 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 630-v
Joh: Michel Reißmann schumacher u. Anna Maria geb. Schwabin beÿständlich Anthoni Fießele Kupfersch u. Joh: frid: Thomer messerschmidts und bütels auf der Schmidtstueb [unterzeichnet] Reßman, Anna Maria reischmenin)
in gegensein H. Joh: Georg Wetzels obersecretarii deß Pfthrns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß u. hoffstatt c. appert: alhier ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben frid. Maagen E.E. hinten auff Wörner

Jean Michel Reissmann meurt en 1710 en délaissant deux enfants. La maison qui appartient pour moitié à la veuve et pour l’autre moitié à sa sœur Anne Marguerite est estimée à 125 livres, prix auquel elle figure à l’inventaire d’Anne Marie Füssel. La masse propre à la veuve est de 184 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 103 livres.

1710 (31.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrsam und bescheidene Mstr. Johann Michael Reißmann geweßener Schuemacher vnd burger alhier seel. nach Seinem dienstags den 14. Januarÿ Jüngsthin aus dießem mühesahmen leben Genommenen tödlichen abmeiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Mstr Bartholme Neu Meÿers, Nagelschmidts und burgers Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Margarethæ vnd Johann Michaels des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner Hinderlaßenen wittwen Ehelich erzeugter Kindern und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt durch die Ehren vnd tugendsamen Fr. Annam Mariam Reÿßmännin gebohrne Schwabin die Hinterlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenhafften vnd achtbaren Mstr Johann Georg Ernst Füßels Kupfferschmidts vnd burgers alhier dero geschwornen Vogts – Actum Straßburg den 31.ten Maÿ 1710.

In einer alhier Zu Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegener und Zum theil in diße Verlaßenschafft gehörigen behausung, ist befunden worden, wie volget
Ane Holtzenwerckh. In der Kammer A, In dem Stübel, In der Soldaten Kammer
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item der halbe theil Vor ungetheilt, Ane hauß vnd hoffstatt, mit allen ihren gebaüwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten Gelegen alhier Zu Straßburg am alten Weinmarckt ohnfern der Gastherberg Zum Stall einseit neben Andres Wernern dem Schuemacher, anderseit neben Friedrich Magen Erben, hind. auff besagten Wernern stoßend. Davon Nemlich von d. gantzen Behaußung gehen Jahrs 3. lb 15 ß Zinß H. Johann Georg Wetzeln, wohlverdienten ober H. Secretario vff dem Pfenningthurn alhie in Capital ablößig mit 75 lb, Item j lb 5 ß gelts Jungfr. Annæ Margæ. Schwäbin der Wittib Schwester wegen ihrer Gebührenden vnd restirenden Großmütterlich. Guths von weÿl. Frawen Ursula Bidermännin seel. herrührendt in Capital ablößig mit 50. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, vnd ist obgemelte Behaußung durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistern, den 12. 9.bris 1709. beÿ Frawen Annæ Margarethæ Stierlingin gebohrner Füeßlein, der Wittib Mutter seel. Verlaßenschaffts Inventation, über abzug obiger beschwerd. annoch æstimirt word. 125. lb. Thut die hieher Gehörige helffte 62 lb
Die übrige helffte ist obgemelter Jungfrauen Annæ Margarethæ Schwäbin gehörig. Über die gantze behaußung besagt i. t. Perg. Kbr. und. d. St. Straßb. anhang. Cancelleÿ Contractstub. Insigel verwahrt, vnd datirt den 29.ten 10.bris 1707.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 62, Sa. Schuld 2, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 184 lb.
Dießemnach würd auch der Erben unverändert und das theilbahre Guth auß Ursachen die Wittib auff die theilbare Substanz renuncirt, weiltläuffigkeit Zu vermeiden, sub una massa et Titulo beschrieb. Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Summa summarum 9 lb – Schulden 103 lb, Übertreffen also die Theilbahre Passiva der Erben Unveränderte vnd die theilbahre Verlaßenschafft 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 90 lb
Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 16. Junii Anno 1705. Jacob Christoph Pantrion Notarius ad hæc pacta dotalia in specie requisitus

La veuve se remarie avec le ramoneur Jean Michel Gerold : contrat de mariage, célébration
1711, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12)
N° 26 Johann Michael Gerolden, Statt Caminfegers
und Frauen annä Mariä Reißmännin gebohrne Schwabin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v)
1711. d. 19. Aug. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Michael Gerold der Caminfeger Vnd burger allhier Vndt Anna Maria Weiland Johann Michael Reißmanns gewesenen Schumachers Vndt Burgers allhier nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] Hanß Michel Gerold alß Hotzzeiter, Maria reischmenin alß hoch Zeiterin (i 30)

Anne Marie Reissmann est admise à l’orphelinat après la mort de sa mère
1712, Conseillers et XXI (1 R 195)
Anna Maria Reissmännin vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 88.
(p. 88) Sambstags den 30.ten Julÿ 1712. – S. Ersch. Anna Maria weÿl. Michael Reißmanns geweßenen burgers und schuhmachers allhier nachgelaßene töchterlein mit beÿstandt deßen Vogts weÿllen gedacht. Kindts mutter Vor etlichen wochen auch gestorben als bittet mann Unterthänigst daßelbe nebst seinem sich auff 43. lb 15 ß 3 ½ d belauffenden Vermögen Laut mitkommend. inventarÿ in allhießiges Waißenhauß auff vndt anzunehmen. Erk. wirdt implorirendts Kindt denen Hhen pflegern des Waißenhaußes Zur auffnahm recommendirt.
Hr XV. Reichard Vnd Hr Rathh. Randtenrath.

Anne Marie Schwab veuve Reissmann vend la maison au passementier Jean Jacques Klein et à sa femme Marie Salomé Stiegler moyennant 400 livres

1711 (27.7. ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 423
(400) Anna Maria Reißmännin wittib geb. Schwäbin beÿständlich Joh. Georg Ernst Fießels kupfferschmidts ihres vogts und Joh. Michael Geroldt Caminfegers ihres sponsi, Item hanß Michael Verius kupferschmidts als vogts Anna Margaretha Schwabin
in gegensein Joh. Jacob Klein Paßmentirers und Mariæ Salome geb. Stieglerin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt ohnfern der Herberg zuem stall, einseit neben Andreas Wörner schuem: et Cons. anderseit neben Friedrich Waagen EE hinten auff ihn Wörner – um 75 pfund verhafftet, beschehen um 325 pfund

Fils de passementier, Jean Jacques Klein épouse en 1709 Marie Salomé Stiegler, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1709, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 268
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kleinen Jun. Ledigen Paßmentirer Meistern herrn Johann Jacob Kleinen deß Ältern Paßmentmachers und burgers allhier Ehelichem Sohn, Als Hochzeitern an einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome weÿl. Mr Hannß Georg Stieglers Geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Ehelichen dochter, Als der hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg (…) donnerstags den 31. Januarÿ Anno 1709. [unterzeichnet] Johann Jacob Klein der jünger Als Hochzeiter, Maria Salome steiglerin Als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
1709. Dom. L. et XL. proclamati sunt Johann Jacob Klein der ledige Paßmentirer H Johann Jacob Klein des Paßmentirers und Burgers allhier Ehl. Sohn Und Jfr. Maria Salome weÿl. Johann Georg Stiegler gewesenen weißbecken und Burgers allhier nachgelaßene Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 20. Febr. [unterzeichnet] Johan Jacob Klein der jünger als hochzeitter, Maria Salome steiglerin hochzeitterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau près du Pont du Brochet. Ceux du mari s’élèvent à 152 livres, ceux de la femme à 298 livres.
1710 (21. 8.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 33) n° 46
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Mr Johann Jacob Klein, der Jüngere Paßmentirer und die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Salome Kleinin, Gebohrne Stieglerin, beede Eheleuth und burgere Alhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, Welche Nahrungen der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der in Ihrer auffgerichteten Heüraths In der Vorstatt Verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt (…) Actum Straßb. in fernerer præsenz H. Johann Jacob Kleinen deß ältern Paßmentirers v. burgers alhier, Als deß Ehemanns Geliebten Vatters, Dienstags den 21. 8.bris A° 1710.
Nota. Die Zwischen beÿden Eheleuthen Auffgerichtete Eheberedung ist den (-) A° 1709. vor mir Notario verschrieben Zubefinden
In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crauttenaw Ane der Hechtenbruck gelegener und in dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befund. word. wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. Hausraths do des Ehemann Unverändert 93, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentirer Handwerckh gehörig 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. der baarschafft 8, Summa summarum 152 lb
Der Ehefr. unverändert Vermög. Sa. haußraths 84, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 10, ß baarschafft 150, Sa. Pfenningzinß hauptgüts 50, Summa summarum 298 lb

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamle

1713 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 19-v
Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin beÿständlich Joh: Jacob Hummels paßm: und Lorentz Nigrinus paßm:
in gegensein Joh: Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿen 12 lb
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahm alten weinmarckt, einseit neben andres Wörner anderseit neben Friedrich Magen

Marie Salomé Stiegler fait dresser un état de sa fortune après que son mari s’est engagé dans les armées début 1716. L’inventaire est dressé en partie au Fossé des Tanneurs dans une maison qui appartient à Jean Léonard Rœderer et en partie à la Krutenau près du Pont du Brochet
1716 (27.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 22) n° 570
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, welche Fraw Maria Salomea Kleinin gebohrne Steiglerin Mstr. Johann Jacob Kleinen Jun. deß Paßment Webers und burgers allhier eheliche Haußfraw dermahlen besitzet, und umb deren Ursach willen, weilen gedachter Ihr Ehemann Vor Vngefähr einem Vierthel Jahr sich Under das Soldaten weßen begeben mithien Sie nebst zweÿen Kleinen Kinder Verlaßen hat wollen Inventiren laßen damit man hien Künfftig auf allen fall sehen Könte, worinn solche in der Zeit als Er Sie verlaßen bestanden, so auf deroselben requisition auch gethanes eigen und Zeigen und darüber Würcklich abgelegte handtrew beÿständlich H Joh: Christoph Bären Paßmentirers und burgers allhier Inventirt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 27. Junÿ Anno 1716.
In einer in der Königlichen Statt Straßburg ahne dem Gerbergraben gelegen H. Lienhard Röderer eigenthümlich Zuständig. Von beeden Eheleuthen Zum theil lehnungsweiße bewohnend behaußung ist befunden wie folgt
In einer in der Statt Straßburg ahne der Vorstatt Crautenaw ohnfern der hechten bruckh gelegen H Johann Jacob Kleinen eigenthümlich zuständigen behaußung ist befund. word. wie folgt

L’inventaire des biens de Marie Salomé Stiegler est dressé en 1724 deux ans après sa mort. Elle a laissé deux enfants dont l’un est mort après elle. La masse propre aux héritiers s’élève à 338 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 29 livres, le passif à 420 livres
1724 (6.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 8) n° 283 (259)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so weÿland frau Maria Salome Kleinin gebohrne Stieglerin, H. Joh: Jacob Kleinen Paßmentmachers vnd Burgers allhier Zue Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr seel. nach Ihrem vor ohngefähr 2 Jahren genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Joh: Georg Schorbachß Schneiders vnd burgers allhie Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Eliæ, welcher aber nach der frauen seel. Verstorben, mithien solches der Vatter repræsentirt, beeder der verstorbenen mit Ihme hinterbliebenen Wittib Ehevogt erzeugter Kinder vnd ab intestato rechtsmäßiger Erben fleißig inventirt und ersucht (…) Act. Straßburg Donnerstags d. 6.ten Jan. 1724.
Copia der Eheberedung

Bericht. Es haben Zwahr beede im leben geweßenen Eheleute Zur Zeit Ihres angetrettenen Ehestands einander Ihre Zugebrachte Nahrung durch weÿl. H. Notm. Joh: Heinrich Langen deroselb. inventiren laßen wie das hernach darüber besagende und auffgerichtete Inventarium meldet, Nun aber weder von eim noch des andern Ehegemechts in den Ehestand gebrachten Vermög. nicht das gerigste mehr vorhand. ist, also daß die hernach specificirte wenige Verlaßenschafft vor gantz theilbar anzusehen (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der hechtenbruck gelegenen vnd Von Ihme dem Wittiber wÿdumbs weiß bewohnenden behaußung sich folgender maß. befund.
Norma. Die theilbahre vnd des Wittibers Nahrung so unter einem titul beschrieben wurd. Sa. haußraths 8, Sa. Werckzeug Zum Paßmentirer handwerck gehörig 21, Summa summarum 29 lb – Schulden 420 lb, In Compensatione 390 lb
Dießemnach wird auch der Erben Vermög. beschrieben, Sa. 40, Ergäntzung 298 lb, Summa summarum 338 lb
Ergäntzung der Erben ermanglenden Unveränderten Mütterlichen guts. Nach besag Vber beeder im leben geweßener Ehepersohnen dh. weÿl. H. Not. Joh: Friderich Langen sel. auffgerichteten Inventarÿ

Jean Jacques Klein et Marie Salomé Stiegler vendent la maison 420 livres au ramoneur David Farrenschon et à sa femme Anne Marie Werbelo

1713 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 88
(420) Joh: Jacob Klein Paßmentirer und Maria Salome geb. Stieglerin
in gegensein Davidt Varrenschons Caminfegers und Annæ Mariæ geb. Werbeloin
hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt ohnfern der herberg zuem Stall, einseit neben andres Wörner et Cons. anderseit neben Friedrich Maagen E.E. hinten auf ihn Wörneren – um 75 und 200 pfund verhafftet, geschehen um 145 pfund

Le luthérien David Farrenschon se convertit le 15 juillet 1711
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 92) Dauid Fahrenschon, 1711 juillet 15
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89) 60. Farraschon, David, ein Caminfeg.

Jean David Farrenschon épouse en juillet 1711 Anne Marie Werbelo, fille de sacristain
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 228) Die 27 mensis Julÿ aô 1711 (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt honesti adolescentes Davidt Farrenschon filus legitimus dauidi Farrenschon Ciuis argentinensis Et pudica virgo Anna Maria Werbloin * hic argentina defuncti* Joannis Adami Werbloin Sacristani * sanctum Petrum Juniorem (…) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 137)

Il devient tributaire le 21 septembre 1711
1738, Registres annuels de la Taille (VII 1231) f° 390-v
Maurer – Johann David Farrenschon, ins. 21. 7.br. 1711. – 3 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dont la minute n’est pas conservée
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 41
Inventarium über Mstr. David Varrenschon Caminf. und frauen Annæ Mariæ geb. Werbloin beeder Eheleuth in den Ehestand zugebrachte Nahrung

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo font leur testament. Le mari institue pour héritier son père David Farrenschon s’il ne laisse pas d’enfant, la femme son mari ou les enfants qu’il pourra avoir d’un autre mariage
1715 (2.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 56) n° 26
Testamentum nuncupativum Mstr David Varrenschon des Jüngern Caminfegers et uxoris
1715 (…) auff Dienstag den 2. Julÿ Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß gelegenen Johann Friderich Redwitzen Notario publico et practico eÿgenthümblich Zuständigen behausung dero hintern mit den fenstern in den hoff außsehenden Wohnstuben Vor mir offenbahren und geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen seind die Ehrengeachte Meister David Varrenschon der Jüngere Statt Caminfeger und Mit ihme die Ehr und tugendsahme Frau Anna Maria gebohrne Werbloin beede Eheleuth und burgere alhier Von der Gnade Gottes gesund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstandts
und dieweÿlen dann zum dritten de benenn: und Einsetzung Zu der Erben Zu Latein Institutio hæredum genant, eines iedem Testamento hauptstück und fundament ist, ohne welche Keines in den Rechten gültig noch Kräfftig seÿn kan, als setze Er David Varrenschon der Testator Zu seinem wahren und ohngezweiffelten Erben ein, Vorderist sein mit Vor: und nachgemelter seiner lieben Ehefrauen nach Gottes willen annoch erziehlende Kinder, welche ohne dem ab intestato sein natürlich und rechtsmäßige Erben wären Zu gleichen portionen und antheylern, in ermanglung deren aber Meister David Varrenschon den Ältern Caminfeger seinen leiblichen und lieben Vatter und Zwar denselben allein in legitimam, das übrige aber (…) seiner lieben Ehegattin (…)
Sie die Mit Testantin aber Frau Anna Maria gebohrne Werbloin setzt gleichfalls zu ihren wahren und ohngezweiffelten Erben ein Vordrist ihre mit obgedachtem ihrem lieben Ehemann Gottlichen Rathschluß nach annoch erziehlende Liebe Kind. (…) wann aber deren Keine vorhanden offtberührten ihres Ehemanns etwan in volgender Ehe erziehlende Kinder und leibes Erben (…) [unterzeichnet] david farrenschon, Anna Maria farrenschoninv

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo adoptent Joseph Guillaume Krebs, âgé de 15 ans, fils du garde du consul Henri Krebs et d’Anne Barbe Kron
1722 (3.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 610-b
Adoption oder ahne Kindsstatt annehmung Johann David Farrenschons deß Kamminfegers und Fr. Annæ Mariæ gebohrner Werbeloin beeder Eheleuthe und burgern allhier zu Straßburg alß Adoptatores
So dann Joseph Wilhelm Krebsen, Heinrich Krebßen beÿ denen jeweiligen Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßb. ehelichen erzeugtem Sohns, als adoptati. Actum Straßburg den 3. Februarÿ Anno 1722
persönlich kommen und erschienen der Ehrsamme und bescheidene Johann David Farrenschon Kamminfeger, und die tugendsamme Fraw Anna Maria gebohrne Werbeloin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg (…) gaben Zu Vernehmen, Waß maßen sie auß mangel habender ehelicher Kinder und Leibs Erben auch sonsten einiger noth Erben, Joseph Wilhelm Krebsen einen Knaben anjetzo etwann 15 Jahr alt, schon Vor zweÿ Jahren mit Guthem Vorbewußt und Willen des Ehrsammen Heinrich Krebßen, beÿ Ihro herrlichkeiten denen jeweilig. Regirenden Herrn Ammeisters Wächters vnd Annæ Barbaræ gebohrner Kronin, beeden burgern allhier Zu Straßburg, alß seinen Leiblichen Elteren, Welchen sie in einem keüschen Ehebett erzeügt haben, Zu sich in Ihre behaußung auff und angenommen, wie nicht weniger Ihne solche Zeit über mit Eßen trincken gelieger und kleÿdung unterhalten (…) auff genädigen ratification Eines Hoch Löblichen Großen Raths Würcklichen ahne Kindts statt angenommen haben wollen (…)
So geschehen (…) Dienstags den 3. Februarÿ vormittag Zwischen 9 und 10 Uhren Anno 1722. [unterzeichnet] x Johann David Farrenschon des Adoptatoris alß schreibens ohnverfahren gemachtes handzeichen, Annamaria Farrencouronin, Joseph Wilhelm Krebs

Jean Henri Krebs porte devant les Quinze au nom de son fils Jean Guillaume l’affaire qui l’oppose à Jean David Farrenschon. Celui-ci répond que Jean Guillaume Krebs a enfreint avec légèreté le règlement. L’affaire tourne court.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129) et 1725, (2 R 130)
Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
(p. 412) Sambstag d. 18. Novemb. 1724. – Johann Wilhelm Krebß Ca Joh. David Farrenschon
Gug nôe Johann Heinrich Kreß des burgers und Wächters beÿ (S. T.) dem Regirenden hrn Ammeister, nahmens seines Sohns Joseph Wilhelm Krebß beeder Zugegen, Cit. Johann David Farrenschon den Caminfeger prod. Undthg. Mem: und bitten sambt beÿlag N° 1 handelt jnhalts. Moss Citatus welcher wegen gar nöthiger Statt arbeith beÿ dem Rhein Zoll sich anjetzo nicht stellen kan, bitt Undth. seine abweßenheit nicht ungnädig zu nehmen undt Copiam producti, wie auch Zur Verantwortung, T. ordinis. Gig Laßt Copeÿ Zu bitt aber umb Deput. Moss. priora. Erkandt, wird Copeÿ und T. ord. Zugelaßen.

(f° 415) Sambstag d. 2. Xbris. 1724. – Gug nôe Heinrich Krebßen pro filio in actis benant Cit. Johann David Farrenschon erhalt prod. Vom 18. 9.bris jüngst. Moss prod. Verantwortung juncto petito handelt jnnhalts. Gug bitt Copeÿ und Depp. Erkand beedes willfahrt.

1725 XV (2 R 130)
(p. 12) Sambstag d. 20. Januarÿ 1725. – Moss. nôe Johann David Farrenschon des Caminfegers contra Joseph Wilhelm Krebs, prod. Vnd.tg. Memoriale undt bitten, Gug nomine Citati bitt Copiam et T. ordus. Obtinuit.

(p. 30) Sambstag d. 3. Feb. 1725. – Johann Wilhelm Krebs Ca Johann Farrenschon
Gug nôe Johann Wilhelm Krebs pro filio in actis Cit. Johann Farrenschon auß Gegners prod. vom 20. Januarÿ jüngst welches nichtig, und unverwießen, bitt vndtg. Zu beßerer der sachen untersuchung und Deputation. Moss. Weilen Gegner Läugnet daß er so gröblich Wider die Ordnung welche die hochverordnete Ober fewr herren gegen die Caminfeger haben, gehandelt, alß producirt Denominationem Testium cum Articulis probatorialibus et Directoris bit nach deren jnnhalt. Gug. bitt Copiam und 8 tag. Obtinuit.

(p. 40) Sambstag d. 10. Feb. 1725. – Heinrich Krebs Ca. David Farrenschon
Gug nôe Heinrich Krebs pro filio, Cit. David Farrenschon, weil Ppal selbst alles declariren wird wie sich die Sach in wahrheit Verloffen hat, mthin auff gegenseithige denominationem Testium Vom 3. hujus nicht nöthig sein wird die Zeugen auffzuführen, alß bitt Vndtgh. Zu abschneidung aller weitlauffigkeit Deputationem. Moss Weilen ohne die Zeügen, Verhör Ppal nicht beweißen Kan daß Gegners Sohn, so leichtfertig wider Ordnung gehandelt, und s.v. betrug Verübet habe, alß bitt und.thg. umb gnädige beförderung der Zeugen Verhör Vom 3. huj. und prod. fernerer Denominationem Testium cum Articulis et Directoris bitt nach dem jnnhalt. Gug eben dieser Sohn wird selbst beÿ der Deput. erschienen, undt die wahrheit declariren, bitt Undtg. umb deput. Moss Gegners Sohn hat des erstern geleugnet und Ppal hat seithero noch mehrers erfahren, bitt Vndthg. Wie vor. Gug priora, und ist dieße große weitläuffigkeit ohnnöthig. Erkandt wird mit gebettener Deput. willfahrt.

Jean David Farrenschon se plaint devant les Quinze du ramoneur Michel Gerold pour une raison qui ne figure pas dans le seul compte rendu conservé.
1736, Protocole des Quinze (2 R 145)
Joh: David Farrenschon Ca. Michael Gerold
(p. 365) Sambstag d. 18. Augusti – Gug nôe Joh: David Farrenschon burger und Caminfegers Cit. Michael Gerold Caminfeger producirt Appellat. Clag sambt beÿlag N° 1, bitt Deput. Moss bitt Cop. producti T. ord. * Laßt Copeÿ Zu bitt aber Deput. Erk. Copeÿ und T. ord. Erk. Willfahrt
(registre fragmentaire)

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo cèdent le fonds de ramoneur à Jean Antoine Vaquet, bourgeois de Ribeauvillé
1743 (12 Januarÿ), Not. Humbourg (6 E 41, 69)
persönlich kommen und Erschienen seÿen Herr Johann David Farrenschon der Caminfeger und burger allhier und Fraw Anna Maria Werblohin seiner eliche Haußfraw beÿständlich deßelben und durch ihn bevollmächtiget und authorisiret ahn Einem
Vnd Herr Johann Antoni Vacquet der auch Caminfeger und burger zu Rappoltzweiler, welcher sich würcklichen allhier befunden und umb das burgerrecht angehalten hat, ahm andern theil
Welche Partheÿen offentlich bekant, nachfolgende abred tractat und ubereinkommung mit einander getroffen und geschloßen zuhaben, als benantlichen und
Zum Ersten Entschlagen und begeben sich erstgedachte Farrenschonische Eheleuthe für sich ihre Erben und nachkommen all und jeder ihrer kunden und kundtschafften ihres Camin Feger Handwercks in hießiger löbl. Statt Straßburg Zum guten und gunst gedachts Herren Johann Anthoni Vaquet (…)
Zweÿtens er Herr Vacquet (…) schuldig gehalten und verbunden seÿn solle (…) gedachten Farrenschonischen Eheleuthen so lang der grund gütige Gott ihnen das leben beÿ einander fristen wird, und Zwar Vom tag seiner auff: und ahnnehmung beÿ Einem Hochlöbl. Magistrat allhier anzurechnen, allwochentlichen 5 gulden zu ihrem beßeren Unterhalt und außkommen, anbeÿ auch Catharina Klenckin gebohrner Montfort der Wittib auch so lang sie lebet oder jm Wittiben Stand verharret gleichfalls wochentlich einen gulden Zu entrichten und baahr Zubezahlen
[unterzeichnet] + M Johann David Farrenschon handzeichen, Johann dauid Farrenschon Ehefrau Anna Maria gebohne Werbloin, AW Johann Antoni Vacquet sein handzeichen

Veuve de Jean David Farrenschon, Anne Marie Werbelo meurt pensionnaire à l’hôpital en septembre 1758. L’actif de sa succession s’élève à 738 livres, le passif à 121 livres
1758 (25.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 305
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Mariæ Farrenschonin gebohrner Verbelonin, weÿl. Hn David Farrenschon geweßenen Statt Caminfegers nachgelaßener Wittib und geweßener Oberpfründerin hießig. mehrern Hospithals seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach Ihrem am 19.t dießes lauffenden Monaths Septembris jüngst genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. Louis le Rouge des jetzigen ober Pfründers gemelten Spitals und burgers allhier als von der Verstorbenen seel. ernenten executoris Testamenti (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn François Simon wohlverordneten Schaffner des genanten Findling hauß od. St Joseph Spitahl und des abonnements hiesigen vingtieme Einnehmens, welcher nahmens gedachten Fündlings hauß so per Testamentum als universal Erben instituirt hier zugegen, (…) Straßburg den 25.sten Septembris 1768.
Copia Testamenti
In Einer allhier Zu Straßburg ane dem mehrern Hospithal in dem hindersten Pfründers Zimmer folgendermaßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 194, Sa. Silber 10, Sa. goldene ring 12, Sa. baarschafft 102, Sa. Pfenningzinß 237, Sa. activ Schulden 181, Summa summarum 738 lb – Schulden 121, Abzug nach bleibt 617 lb

Jean David Farrenschon et Anne Marie Werbelo vendent la maison à l’artiste peintre Jean Martin Bender moyennant 600 livres$$$

1744 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 130-v
David Farrenschon der Caminfeger und Anna Maria geb. Werbeloin [unterzeichnet] +, farrenschonin
in gegensein Johann Martin Bender des Kunst: Mahlers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten weinmarckt onhnfern dem gasthauß zum Stall einseit neben Andreas Mechel dem kieffer, anderseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, hinten auff besagten Mechel – als ein am 14. Februarÿ 1723 erkaufftes guth – um 600 pfund

Jean Martin Bender vend la maison au poulieur Jean Martin Hosch et à sa femme Marie Ursule Wagner

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 330
Johann Martin Bender der Kunstmahler
in gegensein Johann Martin Hosch des windenmachers und Mariæ Ursulæ geb. Wagnerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben – als ein am 14. Martÿ 1744 erkaufftes guth, um 500 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du charpentier Jean Michel Osterried

1746 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 331-v
Johann Martin Hosch der windenmacher und Maria Ursula geb. Wagnerin mit beÿstand Isaac Jund des schloßers und Johannes Stammler des schneiders beede ihrer vettern
in gegensein Johann Michael Osterried des zimmermanns – schuldig seÿe, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 300 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis am alten Weinmarckt ohnfern der gastherberg zum goldenen Pferd, einseit neben Peter Jörges dem waffenschmidt, anderseit neben Andreas Mechel dem kieffer, hinten auff denselben

Le poulieur Jean Martin Hosch épouse en 1741 Marie Ursule Wagner veuve Rose : contrat de mariage, célébration. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports l’année suivante. Les actes sont connus par le répertoire du notaire et le contrat de mariage par sa copie dans l’inventaire de 1750.
1741, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1007
Eheberedung – Johann Martin Hosch, ledigen Windenmachers
und Frauen Mariä Ursulä Roßein gebohrner Wagnerin
Copia Heuraths Verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Martin Hosch Ledigen Windenmacher, weÿland Meister Johann Martin Hoschen geweßenen Nagelschmidts und burgers alhier Zue Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, als hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Rosein gebohrner Wagnerin, Weÿl. Meister Johann Christoph Roße ebenmäßig geweßenen wintenmachers und burgers alhie seel. nachgelaßener wittib als Hochzeiterin am andern theÿl als Hochzeiterin am andern theÿl (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

1742, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1781
Inventarium über Meister Johann Martin Hosch windenmachers und frauen Mariæ Ursulæ Hoschin gebohrner Wagnerin beeder Eheleuthe und bürgere alhier Illata

Fille du batelier manant Jean Wagner, Marie Ursule Wagner épouse en 1727 Jean Kayser, poulieur originaire de Nuremberg : état de fortune, mariage à la Robertsau puis accession à la bourgeoisie (tribu des Maréchaux)
1727 (17.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68)
Designation und Verzeichnüs Was Meister Johannes Kaÿßer der Ledige Windenmacher Von Nürnberg gebürtig und Jungfer Maria Ursula Wagnerin weÿland Johannes Wagners gewesten Schiffknechts und Schirmers alhier nachgelaßene ehel. Tochter alß bede ehelich Verlobte Persohnen würcklich eÿgenthümblich in Vermögen, wie sie solches nach angelegter handtreü heut dato fleißig geeigt und gezeigt
Haußrath 58 ohne die Kleÿder und weisgezeug umb und an dero beeder leiber gehörig, Silber und Goldene Ringe 10, Baarschafft in Gold und silbernen gengbahren Sorten 300, Summa 369. lb
Sigl. Straßburg den 17. Julÿ 1727.

Mariage, Robertsau (luth. p. 41)
d. 11. Augusti 1727 Seÿndt Von mir unterschriebenen Pfarrer in der Ruprechtsau auff Erlaubnus Ihr Gn. Regierendten Herrn Ammeister (…) Copulirt und eingesegnet worden (…) Johannes Kaÿser der Ledige Windemacher, Weÿl. Georg Kaÿsers deß Tagners Zu Leimburg Nürnbergischer Herrschafft nachgelaßener Ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Ursula Weÿl. Johann Wagners gewesenen Schiffknechts v. Schirmers u Straßb. nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Kaÿser Als hochzeiter, Maria Ursula Wagnerin As hochzeiterin (i 31)

1727, 3° Livre de bourgeoisie p. 1364
Johannes Kaÿßer d. windenmacher Von Nürnberg geb. undt sein ehefrau Maria Ursula Wagnerin erhalt. d: b. die ehefr. gratis d. ehemann umb die tertz d. alt. b: wollen beÿ E E Zunfft d: Schmidt dienen. Jur. et prom d. 6.ten 7.bris 1727.

Devenue veuve, Marie Ursule Wagner se remarie en 1737 avec le poulieur Jean Christophe Roser, originaire de Schönberg en Saxe : contrat de mariage, célébration
1737 (25. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 920
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Christoph Roßer, Ledigen wintenmacher auß Schönberg Sächßischer Jurisdiction gebürtig alß hochzeiter an einem
Sodann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Ursulæ Kaÿßerin gebohrner Wagnerin weÿl. Meister Johann Kaÿßers geweßenen wintenmachers und burgers alhier seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 25. Novembris Anno 1737 [unterzeichnet] Johann Christoh roßer alß hochzeitter, + der frau hochzeitterin handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 168, n° 632)
1738.Mittw. d. 29.ten Jan. sind nach ordentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Christoph Roßer, der Ledige Windenmacher von Schönberg in Sachßen Weÿl. Johann Martin Roßer deß burg. u. Strumpffstricker nachgel. ehelicher Sohn und Fr. Maria Ursula Weÿl. Johannes Kaÿßer deß burgers und Windenmachers nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Roser als hoch Zeitter, Maria Ursula Kaÿßerin Zeichen + (i 172)

Marie Ursule Wagner meurt en 1750 en délaissant deux filles de son premier mariage avec Jean Kayser. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf s’élève à 50 livres, celle des héritiers à 217 livres. L’actif de la communauté s’élève à 814 livres, le passif à 1 022 livres.

1750 (8.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 69) n° 1538
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Maria Ursula Hoschin geb. Wagnerin, des Ehren und Wohlvorgeachten Mr Johann Martin Hosch des Windenmachers und burgers allhier geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel., als dieselbe Sambstags den 27.ten Junÿ dießes lauffenden 1750.sten Jahrs dießes Zeitliche in das ewige Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Mr Isaac Junden des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Elisabethæ und Jgfr. Maria Ursula der Kaÿßerin der abgeleibten Fr. seel. mit dem Ehrengeachten Johann Kaÿßern dem gewesenen Windenmacher und burgern alhier Ihren Ersten haußwürth ehelich erzielte Zweÿ töchter ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Julÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (T.) Eine Kleine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben überigen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten am alten Weinmarck ohnfern der Gastherberg Zum goldenen Pferd, i.s. neben Mr. Peter Georges dem Waffenschmid, 2.s neben Andrea Mechel, dem Kieffer, hinden wieder auf denselben stoßend gelegen, so vor freÿ, leedig eigen, durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 3.ten Julÿ 1750. angeschlagen pro 750. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangebdem C. Contract Insiegel Verwahrt de dato 3.ten Maÿ 1746.
(W.) It. der halbe theil vor ohnvertheilt Von und ane einem gar Kleinen häußlein und hoffstatt ane der Vorstatt Krautenau in dem sogenanden Höllgäßel (…)
(f° 7) Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1742 durch nun auch Weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann Notm. publicum auch seeligen auffgerichtet
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Wittiben ohnveränd Vermögen, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. antheils ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung (2, Abgang 1, verbleibt) 1, Summa summarum 145 lb – Schulden 95 lb, Nach solchem abzug 50 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Windemacher Profession 24, Sa. Lährer Vaß 1, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 15, Erg. Rest 144, Summa summarum 217 lb
Theilbar Guth betreffend, Sa. haußraths 14, Sa. des Neu Eißens 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 48, Summa summarum 814 lb – Schulden 1022, In Compensatione 208 lb
Stall Summ 58 lb – Zweiffelhaffte und verlohrne Schulden in das Erve zugeltend 23 lb
Abschatzung Vom 3. Julÿ 1750. Auff begehren Johann Martin Husch deß Windenmachers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Kinder Spielgaß, einseit neben Peter Georgen dem Waffenschmid, anderseit und hinden auff andres Mechel stosend gelegen, solche behaußung hat neben dem Eingang eine Windenmacher Werckstätt auff dem Ersten stock eine stube und haußöhren, worinnen auch die Küchen, auff dem Zweÿten stock ist eine Stube und haußöhren, worinnen auch die Kuche darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegel belegt, Worunter eine Kammer, hat auch ein gewölbtes Kellerlein. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Samuel Werner, Werckmeister
Copia Heuraths Verschreibung (…) So beschehen und Verhandelt in dieser Königlichen Statt Straßburg den 17. Julÿ Anno 1741, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Martin Hosch se remarie en 1750 avec Anne Marguerite Flechner, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1750 (31. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 262
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Achtbaren und wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Hoschen dem Wintenmachern, Wittwern und burgern allhier Zu Straßburg als dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der tugendgezierten Jungfrauen Annæ Margarethæ Flechnerin herrn Johann Friderich Flechners des Schuemachers undt burgers allhier in Erster Ehe mit weÿl. frauen Maria Dorothea gebohrner Nonnenmännin seel. ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 31. Octobris Anno 1750
[unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin ams hohzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 296 n° 1086)
1750. d. 18. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt undt eingesegnet worden Joh: Martin Hosch Windenmacher Wittiber undt b. allh. undt Jfr. Anna Margaretha H. Joh: Frider. Flechners Schumachers undt b. allh. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Hosch als hochzeitter, Anna Margaretha flechtnerin als hochzeiterin (i 301)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au marié rue du Jeu-des-Enfants. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 585 livres.

1750 (24.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 459
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahr. v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Meister Johann Martin Hosch, der Windenmacher v. die Ehren und tugendsame Fr. Anna Margaretha geb. Flechtnerin beede Eheleuthe v. burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich in Crafft der auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg auff dienstag d. 24.ten Novembris Anno 1750. In persönlicher gegenwart H. Joh: Friderich Flechtners des Schumachers v. b. allh. der Ehefr. leiblichen Vatters.

Soviel des Ehemann Nahr. betrifft in einer allh. Zu Straßburg an der Kinder Spiel Gaß gelegenen v. ihme unveränderten der Ehefr. Guth aber in ihres Vatters eingangs gemeld in der goldschmidgaß gelegenen behaußung folgender maßen sich befunden.
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nehml. j. behauß. v. hoffstatt, mit allen übrigen deoselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastherberg Zum goldenen pferd, eins. neben Mr. Peter Geörges dem waffenschmid, 2.s neben Andrea Mächel dem Kieffer, hinden wied. auf denselben stoßend, so außer denen darauff hafftenden v. hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, ledig v. eigen,v. hiehero umb den preiß wie der Ehemann solche beÿ weÿl. Fr. Mariæ Ursulæ Hoschin geb. Wagnerin seiner erstern Ehefr. seel. verl.. Erörterung Käufflichen angenommen ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 900 lb. Darüber bes. j. teutsch perg. Kffbr: in allh. C. C. stub gef. v. m. dem anh. Ins. verw. dat. d. 3. Maÿ A° 1746.
Wÿdumbs Verfangenschaft. Nehml. es hat weÿl. Fr. Maria Dorothea geb. Nonnenmännin längst seel. dißorts Ehefr. Leibl. Mutter H. Joh: Friderich Flechnern dem Schuhmachern v. b. allh. ihrem hinterbliebenen Vattern ihr gesampte Verl. nichts allein der dermaligen noch 3. im leben geweßenen KK. Legitima außgenommen, Vermög errichteten Codicilli §° (-) Zeitlebens wÿdembs weiße zugenießen verordnet, Nun weißt Kinder vertrag Vom 8. 9.br 1745. so dan 12. aug. 1748. beÿ E. E. Großen Rhat confirmirt
Abzug dießes Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 119, Sa. Werckzeugs Zur Windenmacher profession gehörig 57, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 1077 lb – Schulden 708, Nach deren Abzug 369 lb. Dazu gelegt die dem Ehemann ane denen haussteuren 26 lb, des Ehemanns in die Ehe eingebrachte Nahrung 395 lb
Der Ehefrauen zugehörig Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 21, Sa. goldener ring 22, Sa. baarschafft 22, Sa. Activorum 332 , Summa summarum 559 lb – Denen aber beÿzurechnen die der Ehefrauen an denen haussteuren gebührige helffte 26, Der Ehefr. samtl. unverändert in die Ehe gebrachtes Guth 585 lb

Jean Martin Hosch est cité à comparaître devant le Conseil des Fribourgeois pour avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. Il déclare que le certificat a été rédigé en son absence. Il est condamné à une amende réduite.
1754 (25.7.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 202) Donnerstags den 25.ten deß Monaths Julji in Anno 1754
Johann Martin Hosch, der windtenmacher vndt burger allhier ex officio citirt wegen einer Ihro Gn. dem Regirendten Herrn Ammeister überschickten Straffbahren Nacht Zeduls Sintenahlen das datum zwar daran Nehmlichen den 16. May gesetzet aber die Jahrzahl Außgelaßen Worden vndt anbeÿ auch nicht gemeldet worden wer, und woher Johannes Liernur so er logiret.
Ille præsens, Sagte Seine Ehefrau habe der Nacht Zedul als Er nicht hier gewesen geschrieben, Könne also nicht davor daß gefehlet worden, bittet hierinnen Ein Einsehen Zu haben.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß citatus pro nunc alß das erste mahl in 15 ß d Straff auß bewegendten Ursachen Zu Condemniren Ihme aber auch anbeÿ die Nacht Zedul ins künfftige nach Ordnung Zu fertigen Vndt solcher sach gäntzlichen Zu Confirmiren beÿ ohnnachläßiger Straaff deß Art. Auch Zu befehlen seÿe.

Le taillandier Jean Pierre Gœrges se plaint devant le conseil de métier que Jean Martin Hosch fabrique des axes pour les moulins alors qu’il est poulieur. Le défendeur répond qu’il n’enfreint pas le règlement. Laurent Blind déclare que Jean Martin Hosch est spécialiste reconnu dans le domaine. Le conseil décide ne ne pas donner suite à la plainte en se remettant aux Quinze qui statueront sur ce point.
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
Johann Martin Hosch, den Windenmacher
(f° 47) Anno 1758. Donnerstags d. 12. Octobris – Meister Johann Peter Georges, der Waffenschmid und burger alhier stehet Vor und clagt nomine E. gesamten E. Meisterschafft wieder Meister Johann Martin Hosch, den Windenmacher, daß Er Mühleisen, und dergleichen Verfertige, so wider ordnung, maßen dießes eine Arbeit, so denen Hueffschmiden allein Zukommt, bittet dahero umb Abstraffung, idque refusis Expensis.
Ille ist der Anklag geständig, sagt aber, es seÿe Ihme als einem Windenmacher erlaubt solche Arbeit auch Zu Verfertigen, wann E.E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid allein das recht haben, solche Arbeit Zu machen, sollen Sie Ihme einen Artlcul desfalls aufweisen, der einem Windenmacher solche Arbeit Verbietet, meldet anbeÿ Er lege sich nicht auf dieße Arbeit, Es helffe nur denjenigen so noth leidend sind, klein Huffschmid Mr könne diese Arbeit so verfertigen, wie Er, als ein einiger Meister, dene Er solches gelehrt, bittet dahero umb Absolutionem idque Refusis Expensis.
Mr Lorentz Blind Zugegen sagt, es seÿe wahr daß Meister Johann Martin Hosch solche arbeit besser Verstehe und härten können als die Hueffschmid Meister, Er habe solches selbsten Von Ihme erlernt.
Meister Johann Martin Hosch sagte noch weiter daß Viele Hieffschmid Meister seÿen die schon selbsten beÿ Ihme haben härten laßen, welches auch einige derselben nicht haben läugnen können.
Erkannt solle die Sach in so lang auf sich selbsten bleiben, bis E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid desfalls von Gnädigen Herrn dnen Herren Fünffzehen einen Articul erhalten haben wird.

Jean Martin Hosch loue la maison au fabricant de pâtés Paul François Langlois

1765 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 108
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Paul Frantz Langlois des bastetenbecks
entlehnt, seine ane der Kinderspielgaß gelegene behausung – auff 9 nacheinander folgenden jahren auf instehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 36 pfund

Devenue veuve, Anne Marguerite Flechtner vend en 1797 des effets mobiliers devant sa maison rue des Bouchers
1797 (8 prairial 5), Strasbourg 4 (25), Not. Roessel n° 89
Verkauf-Register – Auf Ansuchen der burgerin Annæ Margarethæ geborner Flechtner, weiland Martin Hosch des ältern gewesten Windenmachers und burgers alhie zu Straßburg hinterlaßene Wittib beiständlich ihres Sohns b. Joh: Martin Hosch, auch Windenmachers hieselbst und in deßen wie auch der dieseorts Enckel Mutter bürgerin Catharina Beringer gebohrner Kopp, Gegenwarth
vor ihrer Wohn behausung am Mezgergießen N° 47 – Straßb: den 8 prairial an 5

Jean Martin Hosch vend la maison à l’arquebusier Jean Louis Stierlé et à sa femme Chrétienne Barbe Hilbert

1771 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 194
Johann Martin Hosch der windenmacher
in gegensein Johann Ludwig Stierle des büchsenschäffters und Christinæ Barbaræ Hilbertin unter assistenz H. Franz Hilbert des büchsenschäfters und H. Mathias Schenckbecher des ledigen auch großjährigen Theologiæ studiosi
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt ohnfern der Gastbehausung zum Goldenen Pferd, einseit neben Peter Görges dem Waffenschmidt, anderseit neben Martin Fleischhauer dem Meelhändler, hinten auff dießen letzteren – als ein von ihme verkaüffer den 3. Maÿ 1746 von Johann Martin Bender dem kunstmahler erkauftes hauß – um 500 pfund verhafftet, beschehen um 400 pfund &

Originaire de Saint-Gall en Suisse, Jean Louis Stierlé épouse en 1770 Chrétienne Barbe Hilbert, fille d’arquebusier : contrat de mariage, célébration
1769 (11.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 303
Eheberedung – persönlich erschienen d. Ehreng. Hr. Johann Ludwig Stierle, der leedige büchßenmacher, weil. herrn Johann Stierle, des geweßenen handelsmanns und burger Zu St Gallen nun seeligen nachgelaßener Sohn so majorennis als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren und tugendsame Jungfer Christina Barbara Hilbertin Hn Frantz Hilberts des büchßenmachers und burgers dahier ehelich erziehlt Junger Tochter unter autorisation dießes ihres geliebten H. Vatters als Jgf. Hochzeiterin ane dem andern theil
Christina Barbara Hilbertin auf Montag den 11. Decembris Anno 1769. [unterzeichnet] Johan Ludwig Stierle, Barbara hilbertin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 4)
Hodie 7 Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Ludovicus Stierlé ex S. Gallo in Helvetia Oriundus, Civis hujac et Sclopetorum faber filius legitimus defuncti Joannis Stierlé civis et Marcatoris olim dicti S. Galli et Annæ Barbaræ Birck superstitis uxoris ejus legitima Et Christina Barbara Hilbert filia legitima Francisci Hilbert Civis et Sclopetorum fabricatoris hujusatis et Magdalenæ Schenckbecher conjugum in hac parochia Commorantium ambo ex hac parochiâ (signé) Stierle, Barbara hilbertin (i 4)

Jean Louis Stierlé devient tributaire chez les Maréchaux en novembre 1770
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 230-v) Montags den 17.ten Decembris – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Joh: Ludwig Stierle der büchßenmacher Von St: Gallen gebürtig stehet Vor und bittet man wolle ihne dißorths als einen leibzünfftigen auf: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 12.ten Novembris 1770.
Erkanndt Willfahrt dt. 3. lb6 ß d,

Jean Louis Stierlé meurt en 1771 en délaissant un fils. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 900 livres, augmenté des réparations. La masse propre à la veuve est de 249 livres. L’actif de l’héritier est de 986 livres, le passif de 1 276 livres.

1773 (10. 7.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 766) n° 549
Inventarium über Weÿland Meister Johann Ludwig Stierle des gewesenen büchßenschäfters und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1773. – nach seinem bereits schon am 14.den 7.bris 1771 aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem dato auf Veranstalten und begehren S. T. Herrn Georg Joseph Peter Behr Cancellariæ substituti und E. E. kleinen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als geordnet und geschworenen Vogts Frantz Ludwig Stierle des Defuncto mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wb. ehelich erzeugten und Zum beneficial Erben verlaßenen Söhnleins eines, und andern theils Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Hilbertin der hinterbliebenen Wb. hierorts mit Herrn Frantz Hilbert dem Büchsenmacher und burger dahier ihrem leiblichen Vater verbeÿstandet, der Ordnung gemäß ersucht: und Inventiret worden (…) So beschehen, Straßburg auf Freÿtag den 10.den 7.bris Anno 1773..

In einer alhier Zu Straßburg an der Kinderspielgaß gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung. Näml. I. behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und& Gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg an der Kinderspiel Gas ohnfern der Zum guldenen Pferd geschildeten Gast behausung, eins. neben Mstr Peter Jörges dem Waffenschmid, anders. neben Martin Fleischhauer dem Mehlhänlder und hinten auch eben diesen letztern stosend. Diese behausung ist mit keinem real onere verhafft, sondern über Abzug des ganzen annoch darauf versichert stehenden und hieunten passive eingetragenen Kauffschillings geg. männigl. freÿ ledig eig. und wird darmalen theils Zu Ersparung der Unkösten Zum theil aber um den Statum Massæ ganz richtig formieren und einsehen zu können um den Preis angesetzt und in Auswurff gebracht, den solche gekostet hat, das ist Ankauffg vermög hienach allegirten Kaufbriefs de A° 1771. 900. lb. und Melioration Baukösten so zufolg vorgelegter Zedul, an Maurer, Zimmermannn Glaser und Schreiner Arbeit, auch geliefert holtz und ander Bau Materialien zubehörden gerechneter masen Zalt word. 84 lb 10 ß, also Zusammen 987 lb 10 ß. Über solche behaußung ist besagend vorhanden 1° in alhies. C. C. Stuben sub dato 12. Aprilis 1771 errichtet und auf Pergament ausgefertigte auch mit derselben Insiegel verwahrte Kauff Verschreibung
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Abschrift der Eheberedung.
Der hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Werckzeugs zur Büchßenschifter Profession gehörig 4, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 75, Summa summarum 249 lb
Diesemnach so wird auch die überige dem Beneficial: Erben gehörige Verlaßenschaft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 1, Sa. Eigenthum an einer Behaußung 984, Summa summarum 986 lb – Schulden 1276 lb, In Vergleichung 290 lb
Endli. Passiv Onus loco der Stall Summa 40 lb

Chrétienne Barbe Hilbert veuve de Jean Louis Stierlé vend la maison 900 livres au tailleur de limes Jean Daniel Ehinger et à sa femme Marie Dorothée Reiss

1780 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 51-v
Fr. Christina Barbara Hilbertin weÿl. Johann Ludwig Stierle des büchßenschäffters wittib beÿständlich H. Lt. Johann Joseph Bitschnau procuratoris vicarii
in gegensein Johann Daniel Ehinger des feÿlhauers und Mariæ Dorotheæ geb. Reißin unter assistentz H. Philipp Jacob Kopp des knopff machers und seidenhändlers und H. Johann Christian Kopp ebenmäßigen knopff machers und seidenhändlers
eine behausung und hoffstatt nebst die feuergerechtigkeit mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten weinmarckt ohnfern der gastbehausung zum goldenen pferdt genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges des waffneschmidts erben, anderseit neben Martin Fleischhauer dem meelhändler, hinten auff ebendenselben – als ein währender Ehe von ermelten H. Hosch unterm 12. Aprilis 1771 zum theil erkaufftes theil beÿ ableben ihres Ehemanns derßelben wegen ihres in die ehe gebrachtes guth entschlagenes haus – um 700 fl. und 1000 fl. verhafftet, geschehen um 1800 gulden

Fils de tailleur de limes, Jean Daniel Ehinger épouse en 1777 Marie Dorothée Reiss, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1777 (23.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 118
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Daniel Ehinger, leediger Feÿelhauer und burger alhier Hn Johann Daniel Ehinger des ebenmäßig Feÿelhauers und burgers alhier mit Weÿl. Frauen Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand erstgemelten seines Vaters, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Reÿssin, Weÿl. Hn Joh: Christoph Reÿß des geweßenen Metzgers und burgers alhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Haaßlerin ehelich erzeugt nach tod verlaßene Tochter, beiständlich H Philipp Jacob Kopp des Seiden Knöpffmachers und burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg den 23.ten Septembris Anno 1777. [unterzeichnet] Joh: Daniel Ehinger Als Hoch Zeider, Maria Dorothea Reißin Als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 77-v)
1778. seind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Daniel Ehinger lediger burger und Feÿlhauer allhier, Johann Daniel Ehingers burgers und Feÿlhauers allh. ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Dorothea Reißin weÿl. Johann Christoph Reiß geweß. burgers und metzgers allhier hinterl. ehel. dochter, dießes actus ist gescheh. den 29. Junÿ Montags morgens um Zehen Uhr [unterzeichnet] Johann Daniel Ehinger Als Hochzeiter, Maria Dorothea Reißin Als Hohzeiterin (i 80)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 194) In Jahr Christi 1778 wurden in unserer Prediger Kirch dom. 1.ma & 2.da post Trinitatis offentlich proclamirt Johann Daniel Ehinger, lediger Feilhauer und burger allhier, Mstr. Johann Daniel Ehingers, Feilhauers und burgers allhier, mit weÿl. Fr. Maria Ursula gebohrner Isenheimin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Dorothea Reÿßin weÿl. Johann Christoph Reÿß gewesenen Metzgers und burgers allhier, und weÿl. Frau Anna Maria gebohrner Haßlerin nachgelaßene eheliche Tochter. Deren Copulation geschahe Zum Jungen St. Peter (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 125 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1779 (26.8.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 878) n° 66
Inventarium über des Ehren: und Wohlachtbahren Herrn Johann Daniel Ehinger, des jüngern Feÿelhauers und der Viel Ehren und tugendbegabten Fraun Mariä Dorotheä gebohrner Reÿßin, beÿder Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1779. – in ihrem vor herrn Notario Johann Friedrich Schäff mit einander errichteten Ehe Contract stipulirt zu haben declarirten, daß einem jeeden Von Ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen für eigen und unverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an dem Baarfüßer Platz gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, in fernerem Beÿseÿn Herrn Philipp Jacob Kopp, des Seiden Knöpffmachers und burgers allhier, der Ehefrauen ad hoc angesprochenen beÿstands, Donnerstags den 26. Augusti Anno 1779.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 10 lb, Sa. Werckzeugs zur Feÿelhauer Profession gehörig 36 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. goldenen Ring 33 lb, Summa summarum 89 lb – Wann nun annoch beÿgerechnet wird die dem Ehemann gebührtne Helffte an den hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 125 lb
Pro Nota. Unter Vorher inventirter des Ehemanns in die Ehe gebrachter Vermögenschafft, ist auch das jenige begriffen, Was derselbe annoch Vor seiner Verehelichung Von seinem Vatter an Haußrath, Werckzeug Zur Feÿelhauer Profession gehörig und baarschafft auf abschlag mütterlicher Legimimæ erhalten (…)
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth beschrieben, Sa. Hausraths 108 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. der goldenen Ring 21 lb, Sa. der Baarschafft 50 lb, Summa summarum 198 lb – Dießer Summ ist annoch beÿzusetzen die der Ehefraun gebührige Helffte ane denen hieunten beschriebenen Haussteuren 35 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth 234 lb – Beschluß summa 359 lb

Jean Daniel Ehinger meurt en 1796 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 913 livres tournois, celle des héritiers à 1 312 livres. L’actif de la communauté est de 157 livres, le passif de 4 320 livres.

1798 (27 pluviose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 11), Not. Bossenius n° 45
Inventarium über weÿl. des bürgers Johann Daniel Ehingers Feilhauers Verlaßenschafft, nach seinem den 7. floreal 4 erfolgten Absterben hinterlassenen, auf Ansuchen der Wittib bürgerin Maria Dorothea Ehinger geb. Reiß beiständlich des bürgers Jakob Friedrich Koch hiesigen bohrenmachers
Benennung der Erben, des verstorbenen mit der Wittib erzeugte 5 minderjährige Kinder als 1. Johann Daniel so 15 und ½ Jahr alt, 2. Johann Friedrich so 13 und ½ Jahr alt, 3. Maria Dorothea so 11 Jahr alt und 4. Maria Theresia so 8 Jahr alt, zum vormund ernannt bürger Johann Caspar Hopp der Peruckenmacher

In der hernach beschriebenen hiehero gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung. (T.) Neml. eine behaußung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß ohnfern der Gastbehaußung zum goldenen Pferd genannt einseit neben weÿl. Peter Jörges gewesenen Waffenschmidts Erben anderseit neben Martin fleischhauer Meelhändler hinten auff ebendenselben, hierüber besagt eine in der C. C. Stuben den 8. Februarÿ 1780 passirte Kauffverschreibung
Ergäntzung durch Not. Greis in Anno 1779 errichteten Inventarium
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert vermögen, hausrath 50 li, activ schulden pro nota, Ergäntzung 862 li, summa summarum 913 li
der Erben ohnverändert Guths, hausrath 26 lb, Ergäntzung 1286 lb, summa summarum 1312 lb
Beschreibung der teilbaren Massa, hausrath 157 lb, baarschafft &&, behaußung ohne anschlag, summa summarum 157 livres – Schulden 4320 li
Eheberedung, (…) den 23. sept. 1777 Not. Johann Friedrich Schaff
Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 90-v du 1 vent 6

La veuve et le tuteur de ses enfants vendent la maison 6 000 francs à Judel Moyses

1798 (16 vendemiaire 7, Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 375
1. bürgerin Maria Dorothea geb. Reÿß weÿl. burgers Joh. Daniel Ehinger feÿelhauers Wittib beiständlich bürgers Jakob Friedrich Koch bohrenmachers, 2. bürger Joh. Kaspar Hopp Perruquenmacher als Vormund gedachen verstorbenen bürgers Ehinger hinterlassenen minderjährigen Kinder und Erben Johann Daniel, Johann Friedrich, Mariä Dorotheä und Mariä theresiä an einem
So dann br. Judel Moyses hiesiger Inwoner am andern theil
samtliche anzeigende, daß sie wegen der zufolg in Gegenwart des burgers friedens: Richters hiesigen 1. Gerichts: bezircks vorgenommenen am 29. floreal 6 durch das Civil Gericht des Nieder Rheinischen departement homologirten Versteigerungen auf Definitif Adjudication ihme Judel Moyses eigenthümlich zuerkannten behausung samt zugehörden in der Kinderspiel Gaße allhier N° 16 folgende abrechnung gepflogen
Nämlich so thut der Steigschilling 6000 fr

Originaire de Bamberg, le marchand Judel Moyses épouse vers 1792 Minette Kahn originaire d’Issenheim. Il prend en 1808 le nom de Juda Zeckendorff et sa femme celui de Jeannette Kahn
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 152) n° 903. s’est présenté Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré prendre le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Juda pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 24 octobre1808 (signé) Judel Moyses Jetze Juda Zeckendorff
n° 904. s’est présenté Minette Kahn Epouse de Juda Zeckendorf, Epicier qui se nommait antérieurement Judel Moyse Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kahn pour nom de famille et celui de Jeannette pour prénom, et a déclaré ne savoir signer, le 24 octobre1808
n° 905. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré doner à Elisabeth sa fille Mineure née en cette ville le 31 juillet 1793 le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Adèle pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse, domicilié et cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Moyse son fils Mineur né en cette ville le 29 prairial an IV le nom de Zeckendorf pour nom de famille et conserver celui de Moyse pour prénom, le 24 octobre1808
n° 906. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Merlé sa fille Mineure née en cette ville le 15 frimaire an VI le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui d’Amélie pour prénom, le 24 octobre1808
n° 907. s’est présenté Juda Zeckendorf Marchand épicier qui se nommait antérieurement Jüdel Moyse,domicilié en cette ville Rüe du Jeu des Enfans N° 16 lequel nous a déclaré donner à Rosette sa fille Mineure née en cette ville le 26 prairial an VII le nom de Zeckendorf pour nom de famille et celui de Rose pour prénom, le 24 octobre1808

600 MW 16, Registre de population (1798), f° 870 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Ehinger Marie Dorothé, veuve, 48 – délogée le 5 Niv. 7. à la rue du Foulon 17
id. J. Daniel, fils, 16
id. Marie Dorothé, fille 11
id. Marie Thérèse, fille 9
Judel, Moise, Marchand, Cit. actic, 51, (né à) Bamberg, (à Str.depuis) 1792
id. née Heiman Kahn, Minet, Epouse, 26, Isenheim
id. Elisabeth, fille, 5
id. Moise, Fils, 2
id. Merle, Fille, 1

Judas Zeckendorff et Jeannette Kahn vendent la maison 5 000 livres tournois au marchand quincailler Salomon Schwartz et à sa femme Claire Levy

1810 (15.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 2926, 4537
Judas Zeilkendorff ci devant Judel Moyses négociant et Jeannette Kahn
à Salomon Schwartz marchand quincailler demeurant à Strasbourg et Claire Levy
une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté les héritiers Joerges d’autre & derrière la veuve Fleischhauer – acquise par adjudication définitive dressée au greffe de la justice de paix du premier arrondissement de cette ville le 1 floréal 6, suivie de déclaration de command le même jour, homologuée par le Tribunal civil le 29 du même mois – à charge d’acquitter aux enfants de Jean Daniel Ehinger taillandier pour solde du prix de vente de ladite maison devant le soussigné notaire le 16 vendemiaire 7 – 5000 livres tournois faisant 4938 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 154-v du 17.5.

Originaire de Westhoffen, Seligmann Schwartz épouse en 1794 Feiss Levy de Bischheim. Ils adoptent en 1808 respectivement le nom de Salomon Schwartz et de Claire (Clara) Levy.
Mariage, Bischheim (f° 13-v)
Heute den 22. Windmonat im Zweÿten Jahr der Republik sind vor mir öffentlichen beamten erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger districts und Judith Isaac ehelicher Sohn, alt 26 jahr, und Feiß, Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche tochter alt 17 jahr [unterzeichnet] Seligman schwartz, faas (i 22)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 41) n° 240. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808 (signé) Seligman Schvartz Jehd Salomon Schvartz
n° 241. s’est présenté Gress Levy Epouse de Seligmann Schwartz marchand Quincaillier qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz, domiciliée en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a declaré ne savoir signer, le 27 septembre1808
n° 242. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Jacob, son fils mineur né à Bischheim au Saum en Floréal an IV le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 243. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure née en cette ville le 26 Messiode an IX le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 244. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Isaye, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 245. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils mineur né en cette ville le 3 ventose an 11 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 246. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Rosette sa fille mineure née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de à Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808
n° 247. s’est présenté Seligmann Schwartz marchand Quincaillier domicilié en cette ville Rüe des Chandelles N° 13 qui a pris pour prénom et noms fixes de Salomon Schwartz lequel nous a déclaré conserver à Alexandre, son fils mineur né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 27 septembre1808

600 MW 37, Registre de population (1808-1815), f° 183 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16
Schwartz, Salomon, 48, colporteur (né à) Westhoffen, (à Strasbourg) depuis l’an 1. (auparavant) R. des Chandelles 13, dl. 11. Mars 1811
id. née Levi, Claire, 33, Epouse
id. Jacques 14
id. Esther 10
id. Jsay 8
id. Joseph 6
id. Rosette 4
id. Alexandre 3 – mort le 7 7.bre 1815
Fanny née le 24 avril 1811, enfants
Schwartz Nathan 12 Juill. 1814
id. Marc 10. Xbr 1815
Ehinger née Reiss, Marie Dorothé, 65, veuve, Strasbourg (auparavant) R. Jeu des enfants 18), Entrée 14 juillet 1812, de la rue du Foulon n° 16
id. Marie Dorothée 26 – id.
id. Marie Thérèse 22, enfants – id.

Le bijoutier Salomon Schwartz et Clara Levy cèdent la maison à leur fils Isaïe Schwartz lors de son contrat de mariage avec Jeannette Levy

1832 (27.11.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7836
Contrat de mariage, communauté d’acquets sous réserve d’apports – Isaïe Schwartz, bijoutier, fils de Salomon Schwartz, bijoutier, et de Clara Levy
Jeannette Levy, fille de Salomon Levy, commerçant, et de Sara Levy Herxheim
constitution de dot au futur époux par son père Salomon Schwartz, bijoutier par avancement d’hoirie
1. la maison avec droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté Joseph Affolter, d’autre Lienhard, derrière le Sr Affolter, évaluée à 5000 francs
3. le logement gratuit pendant quatre ans dans la maison du père place d’Armes. Ce logement comprend le troisième étage, évalué à un revenu de 50 fr ou un capital de 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 6 du 28.11

Sociétés auxquelles participe Isaïe Schwartz
1847 (25.6.), Me Roessel – acp 363 (3 Q 30 078) f° 3-v du 3.7.
Dissolution de la société qui a existé entre Salomon Schwartz fils bijoutier joaillier et Isaïe Schwartz, 1840
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Dissolution de société, Jacques Schwartz et Isaïe Schwartz
1855 (10.1.), Me Noetinger – acp 436 (3 Q 30 151) f° 54-v du 11.1.
Acte de société – Isaïe Schwartz, Jean Schwartz, joaillerie
1864 (30.1.), Me Noetinger – acp 529 (3 Q 30 244) f° 65-v du 2.2.
Prorogation société entre Isaïe et Léon Schwartz bijoutiers
1866 (4.5.), Me Noetinger, acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.
Dissolution de société, Isaïe Schwartz et Léon Schwartz

Le bijoutier Isaïe Schwartz et Jeannette Levy vendent 5000 francs la maison au tailleur Jean Michel Wendling et à sa femme Marie Marguerite Graser

1840 (30.7.), Strasbourg 4 (91), Me Hatt n° 12 356
Isaïe Schwartz, bijoutier, et Jeannette Levy
à Jean Michel Wendling, mre tailleur, et Marie Marguerite Grasser
une maison avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 16, d’un côté la veuve Lienhart aujourd’hui De Kempff, d’autre le Sr Affolter, devant la rue, derrière le Sr Affolter – advenu au vendeur de donation par ses père et mère au contrat de mariage reçu Weigel le 27 novembre 1833, les père et mère avaient fait acquition dudit immeuble par acte reçu Bossenius le 15 mai 1810 transcrit au bureau des hypothèques volume 53 n° 42 – moyennant 5000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 280 F° 55-v du 8.8.

Fils d’un éleveur de bétail de Strasbourg, Jean Michel Wendling épouse en 1838 Marie Marguerite Graser, fille de serrurier en légitimant un enfant
Mariage, Strasbourg (n° 380) Du 2° jour du mois d’octobre 1838. Acte de mariage de Jean Michel Wendling, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 fructidor an IX à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Wendling, nourrisseur, décédé en cette ville le 27 novembre 1829 et de Catherine Bilger, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, et de Marie Marguerite Graser, majeure d’ans née en légitime mariage le 31 décembre 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Geoffroi Graser, ouvrier serrurier domicilié en cette ville ci présente et consentante et de feu Marie Marguerite Oberrieth décédée en cette ville le 7 novembre 1827. – Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Sophie Augustine Graser née d’eux en cette ville le 14 août 1838 inscrite le 15 ensuivant sur le registres de l’Etat civil de cette ville, le tout en présence de (…) Jean Jacques Wendling, âgé de 34 ans, cordonnier, frère de l’époux, (signé) Wendling, graser (i 16)

La ville cède à Jean Michel Wendling un petit terrain devant la maison par voie d’alignement

1844 (28.6.), Maire
(approuvé le 1 juillet) Vente par la Ville de Strasbourg
à Michel Wendling propriétaire en ladite ville
d’un terrain retranché de la voie publique de la contenance de 82 centimètres carrés sis à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16 Moyennant la somme de 8,20 francs
acp 325 (3 Q 30 040) f° 19 du 4.7.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit de l’instituteur Jacques Trémoulet dit Vergniette

1847 (18. 9.br), Strasbourg 6 (77), Not. Striffler n° 3652
Obligation – Ont comparu Sr Jean Michel Wendling tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien & légitimement
à Mr Jacques Trémoulet dit Vergniette, Instituteur demeurant à Strasbourg, une somme de 3500 francs
Hypothèque. Une maison d’habitation avec tous droits aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, d’un côté à Mad. Kempff, de l’autre au Sr Affolter, pardevant la rue, par derrière ledit Affolter (…) Cette maison appartient aux Sr & De Wendling ainsi qu’ils le déclarent pour l’avoir acquis d’Isaïe Schwartz, bijoutier, & Jeannette Levy conjoints à Strasbourg en vertu de contrat reçu Hatt alors notaire en cette ville le 30 juillet 1840 enregistré & transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32. Le sieur Schwartz était devenu propriétaire dudit immeuble par suite de la donation entre vifs qui lui en a été faite par ses père & mère dans son contrat de mariage passé devant Me Weigel alors notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz en avaient fait l’acquisition suivant contrat reçu Bossenius lors notaire en la même ville le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.
Pour plus ample sureté & garantie du remboursement du capital emprunté & du service exact de ses intérêts, les Sr & De Wendling s’obligent solidairement à faire assurer contre l’incendie s’il fait n’est déjà, la maison ci-dessus désignée & de la tenir assurée tant et si longtemps qu’il ne seront entièrement libérés envers Mr Trémoulet du montant de la présente obligation.

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser hypothèquent la maison au profit du maître charpentier Thiébaut Daubenberger

1850 (8.3.), Strasbourg 9 (99), Not. Becker n° 4541
Obligation – Ont comparu le Sr Jean Michel Wendling, tailleur d’habits et De Marie Marguerite Grasser, son épouse agissant sous son autorisation demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mr Thibaut Daubenberger, maître charpentier demeurant à Strasbourg, la somme de 1000 francs
Hypothèque. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 16, tenant d’un côté au Sr Kempff, de l’autre et par derrière au Sr Fritsch autrefois au Sr Affolter.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison ci-dessus hypothéquée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Isaïe Schwartz, bijoutier, et de Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente par devant Me Hatt, notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 N° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 N° 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs (…). Ledit Sr Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833, ainsi que les débiteurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit Sr Schwartz sont devenus propriétaire du même immeuble pour l’avoir acquis suivant contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 15 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42.

Jean Michel Wendling meurt à l’hôpital en 1853 en délaissant trois enfants
1853 (28.4.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.345
Inventaire de la succession de Jean Michel Wendling en son vivant tailleur à Strasbourg décédé à l’hôpital civil de cette ville le 17 mars 1853.
L’an 1853 le Jeudi 28 avril à cinq heures de l’après-midi, à la requête de Dame Marie Marguerite Graser demeurant & domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur en la même ville, agissant A. en son nom personnel 1) à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son époux susnommé, 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté, & 3) comme usufruitière légale de des enfants issus de son mariage avec son défunt époux savoir 1. Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2. Charles Auguste Wendling né en ladite ville le 15 juillet 1843, & 3. Jean Edouard Wendling né audit Strasbourg le 15 septembre 1847, lesdits mineurs habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père. En présence de M. Jean Jacques Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur
en la maison du sieur Arbogast rue derrière Saint-Nicolas N° 14
acp 419 (3 Q 30 134) f° 14 du 3.5. (succession déclarée le 12 mai 1853 n° 1449)
Communauté, (mobilier, créances, argent comptant, argent déposé à la caisse d’épargne) elle s’élève à 2906, passif 90, reste 2816

Inventaire dressé après la mort de la veuve Marie Marguerite Graser. Leur fille entre à l’établissement des servantes protestantes et les deux garçons sont admis à l’orphelinat
1854 (8.7.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.642
Inventaire par déclaration des successions délaissées par Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Grasser
Ont comparu le Sr Jean Georges Wendling, cordonnier demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme tuteur datif de 1) Marie Caroline Wendling née à Strasbourg le 21 juillet 1841, 2) Charles Auguste Wendling né en la même ville le 15 juillet 1843, & 3) Jean Edouard Wendling né en ladite ville le 15 septembre 1847, tous demeurant à Strasbourg, enfants mineurs issus du mariage de Jean Michel Wendling, en son vivant tailleur d’habits à Strasbourg & de De Marie Marguerite Grasser, sa femme défunte (…) 2) Le Sr Jean Meyer maréchal ferrant demeurant & domicilié à Strasbourg agissant comme subrogé tuteur (…) 3) Et Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire membre de la commission administrative des hospices civils de Strasbourg demeurant & domicilié en cette ville, agissant comme tuteur et administrateur de la fortune des enfants mineurs admis à l’hospices des orphelins de Strasbourg (…)
Ledit Sr Jean Michel Wendling est décédé à Strasbourg le 17 mars 1853 en laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois enfants mineurs sus nommés chacun de pour un tiers, ainsi que cela résulte de l’inventaire de sa succession dressé par Me Zimmer soussigné le 28 avril 1853.habiles à de dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un tiers dudit défunt leur père (…)
La Dame Wendling née Grasser est également décédée à Strasbourg le 4 mars 1854 en laissant pour ses seuls héritiers lesdits mineurs ses enfants chacun pour un tiers. Après le décès de cette Dame il n’a pas été fait d’inventaire de la succession, les présentes devant en tenir lieu en tant que besoin (…)
Les deux enfants mineurs Charles Auguste Wendling et Jean Edouard Wendling ayant été admis après le décès de leur mère à l’hospice des orphelins de Strasbourg, l’administration de cet établissement représenté ici par Me Hickel a demandé au tuteur le compte de la fortune des dits mineurs

acp 431 (3 Q 30 146) f° 57 du 11.7. (succession déclarée le 12 mai 1853, 11 juillet 1854)
Il dépend desdites successions 1° de celle du père valeur de 1376, 2) de celle de la mère 1000
Compte de tutelle rendu par le Sr Wendling, recette 516, il a payé des frais 102, reste 413. Le Sr Wendling tient à la disposition des Hospices pour les deux mineurs admis aux hospices la somme de ci 275. La fortune des trois mineurs se compose en outre de diverses créances 1860.
Compte de la mineure Caroline Wendling admise à l’établissement des servantes protestantes en cette ville, il a touché pour elle 137, il a dépensé 103, reste 34

Jean Michel Wendling et Marie Marguerite Graser vendent la maison 6 000 francs à l’horloger Mathieu Zuckschwert et à sa femme Elisabeth Falck

1851 (23.4.), Me Becker (minutes en déficit)
furent presens le sieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et Dame Marie Marguerite Graser sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Mathieu Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble, une Maison à rez de chaussée et quatre étages avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté au sieur Kempff de l’autre et par derrière au sieur Fritsch autrefois au sieur Affolter, sont compris dans la présente vente quatre fourneaux avec tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la Maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 août suivant volume 363 n° 32 avec inscription d’office du même jour volume 331 numéro 163. Cette vente a eu lieu moyennant le prix de 5000 francs dont la totalité a été payée (…) Ledit sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble au moyen de la donation qui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833 ainsi que les vendeurs le déclarent. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz sont devenus propriétaires du même immeuble pour l’avoir acquis du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moÿse négociant et de dame Jeannette Kahn sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 4 mai 1810 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 53 numéro 42 et dont le prix a été payé ainsi que les époux Wendling le déclarent également.
Bail, les vendeurs déclarent que la maison ci-dessus désignée avec ses appartenances et dépendances est louée au sieur François Bruder Commerçant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal jusqu’au 24 juin prochain.- moyennant le prix de 6000 francs (hypothèque, immeubles sis à Westhoffen)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les époux Zuckschwerdt déclarent sous les peines de la loi qu’is ont dit bien connaître, premièrement qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant ledit Me Schaeffer [notaire à Westhoffen] le 29 février 1832
acp 399 (3 Q 30 114) f° 177-v du 24.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 522 (2746) n° 114, le 6 mai

Originaire de Sankt-Georgen en Bade, Mathieu Zuckschwert épouse en 1832 Elisabeth Falck, de Westhoffen
Mariage, Westhoffen (n° 4)
Le 6° jour du mois de mars 1832, Acte de mariage de Mathias Zuckschwert âgé de 23 ans, né à Sanct Georgen, G. duché de Bade le 23 mars 1808, horloger domicilié à Westhofen département du Bas-Rhin fils légitime de André Zuckschwert, cordonnier à Sanct-Georgen âgé de 52 ans et de feu Christine Woehrlé, et Marie Elisabeth Falck, âgée de 33 ans, née à Westhofen département du Bas-Rhin le 19 ventôse an VI domiciliée à Westhofen fille légitime de feu Jean Jacques Falck, tourneur à Westhofen département du Bas Rhin et d’Elisabeth Ansen ci présente et consentante, domiciliée à Westhofen âgé de 70 ans (signé) Matthias Zuckschwert, Elisabeth Falck (i 3)

600 MW 181, Registre de population (1846 sqq) f° 78 Rue du Jeu-des-Enfants N° 16 (i 47)
Zugschwerdt, Mathias, 1808, St George, Bade, horloger, prop. (à Strasbourg depuis) 1850, (auparavant) grand’rue n° 136, (entré) 31. 8.bre 1851
idem née Falck, Elisabeth, 1798, Westhoffen, Bas-Rhin
id. Frédérique, 1866, id.

Mathieu Zuckschwert et Elisabeth Falck de Westhoffen vendent la maison au marchand fripier François Bruder et à sa femme Joséphine Ottmann

1852 (13 et 14 Xbr), Me Noetinger
sont comparus Monsieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Westhoffen lesquels ont (vendu)
à Monsieur François Bruder marchand fripier demeurant à Strasbourg et Dame Joséphine Ottmann sa femme qu’il autorise demeurant avec lui ci présent et acceptant
Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 16 tenant d’un côté à Monsieur Lienhart de l’autre à M Fritsch par devant la rue et par derrière ledit sieur Fritsch
Les vendeurs sont propriétaires de la maison ci-dessus designée au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Michel Wendling ancien tailleur d’habits et de Madame Marie Marguerite Graser sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Becker qui en a la minute & son collègue notaires en ladite ville le 23 avril 1850 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling étaient propriétaires de la maison sus désignée pour l’avoir acquise du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Le sieur Schwartz est devenu propriétaire dudit immeuble dont il s’agit au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère dudit sieur Schwartz en avaient fait acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810 – moyennant le prix de 7000 francs
acp 415 (3 Q 30 130) f° 77 du 15 Xbr Noetinger 13 Xbr
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 84, le 17 décembre

Natif d’Oberkirch en Bade, François Cyriaque Bruder épouse en 1843 Joséphine Ottmann, fille d’un emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 48) Du 7° jour du mois de février 1843. Acte de mariage de François Ciriac Bruder, majeur d’ans, né hors le mariage le 10 avril 1808 à Oberkirch, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Cocher, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de Walburge Walz domiciliée à Oberkirch, et de Marie Joséphine Ottmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 février 1813 à Haguenau (Bas Rhin) domiciliée à Bade, grand Duché de Bade, fille de François Antoine Ottmann, emballeur des douanes, domicilié à Wissembourg (Bas Rhin) et de feu Marie Rose Schmitt décédée à Breuschdorf (Bas Rhin) le 28 février 1816 (signé) François Brruder, Josefine Ottmann (i 26)

Marie Joséphine Ottmann meurt de bronchite en 1853 en délaissant une fille

1854 (19.5.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Joséphine Ottmann, vivante épouse de François Cyriac Bruder, revendeur à Strasbourg décédée le 12 janvier 1853, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens à défaut de Contrat de mariage et comme père et tuteur naturel de Marie Joséphine Bruder fille issue du dit mariage
acp 419 (3 Q 30 134) f° 64 du 21.5. (succession déclarée le 28 juin 1853 n° 1501)
Communauté, mobilier 291, argent comptant 95
Une Maison rue jeu des Enfants N° 16, estimée 7000 francs
Passif 7821 francs

Décès, Strasbourg (n° 93)
Acte de décès. Le 12 janvier 1853, ont comparu François Ciriac Bruder âgé de 42 ans, revendeur, époux de la défunte domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Joséphine Ottmann, agée de 40 ans, épouse de François Ciriac Bruder, revendeur, domiciliée à Strasbourg fille de François Antoine Otmann, pensionnaire des Douanes et de feu Marie Rose Schmitt est décédée le 12 janvier 1853 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N° 11 [in margine :] Bronchite (i 24)

Le revendeur François Cyriaque Bruder meurt en 1854 de phtisie dans une maison Grande rue de la Grange
1854 (12.4.), Strasbourg 15 (91), Not. Momy (Hippolyte) n° 1331
Inventaire de la succession de François Cyriac Bruder, revendeur
Cejourd’hui Mercredi 12 avril 1854 à deux heures de relevée en la maison mortuaire grand’rue de la grange numéro 9 à Strasbourg. A la requête de Mr Adolphe Beyer, Employé des hospices ciivils réunis de la Ville de Strasbourg chargé de la comptabilité des tutelles, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de de Mr Philippe Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, Membre de la commission administratiive de la Ville de Strasbourg demeurant en cette ville (…) en sa qualité de tuteur administrateur des enfants mineurs admis auxdits hospices (…) en sa qualité de tuteur administrateur de Dlle Marie Sophie Bruder née à Strasbourg le 16 mai 1844 du mariage de François Cyriac Bruder, revendeur décédé à Strasbourg le 4 avril 1854 et de feue Marie Joséphine Ottmann son épouse décédée en cette ville le 20 janvier 1853, ladite mineure Marie Sophie Bruder admise comme élève à l’hospice des orphelins de cette ville par délibération de la commission administration prise en séance du 10 avril 1854, habile à se dire et porter seule et unique héritière sous bénéfice d’inventaire de feu ledit Sr François Cyriac Bruder
Chambre derrière la boutique, Dans la cuisine, Dans la boutique, Dans le corridor, Dans la chambre garnie
acp 429 (3 Q 30 144) f° 20 du 19.4. (succession déclarée le 18 juillet 1854) Il dépend de ladite succession un Mobilier estimé 571 francs, argent comptant 25 – passif 189 francs

Décès, Strasbourg (n° 683)
Acte de décès. Le 4 avril 1854, (…) lesquels nous ont déclaré que François Ciriac Bruder, âgé de 45 ans, né à Oberkirch (Grand duché de Bade), revendeur, veuf de Marie Joséphine Ottmann, domicilié à Strasbourg, déclaré fils mais non reconnu de Joseph Bruder et de feu Walburge Walz est décédé le 4 avril 1854 à 5 heures du matin en la maison Grande rue de la Grange N°& 9 [in margine :] Phtisie (i 76)

François Cyriaque Bruder vend aux enchères la maison au marchand farinier Michel Fritsch, déjà propriétaire de la maison voisine à l’angle de la rue du Foulon

1853 (6.6.), Me Noetinger
Cahier des charges, le 6 juin 1853 – ont comparu le sieur François Ciriac Bruder, revendeur demeurant à Strasbourg tant en son nom personne qu’en qualité de père et tuteur légal de Marie Josephine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec dame Joséphine Ottmann sa défunte femme et le sieur Philippe Ottmann tailleur d’habits demeurant en ladite ville agissant en qualité de support tuteur de la mineure Bruder
lesquels ont député audit Me Noetinger le cahier des charges par lequel devront être ouvertes les enchères pour la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants N° 16 dépendant de la communauté qui a existé entre le sieur Bruder comparant et feu la dame Marie Josephine Ottmann sa femme, cet acte dressé par Me Nietinger soussigné à ce commis par Jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 30 mai dernier
Cahier des charges. Jugement qui a ordonné la vente (…). Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à quatre étages sur rez de chaussée avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Rue du Jeu des enfants N° 16 entre Monsieur Lienhart et M Fritsch par devant la rue et par derrière Fritsch et Samuel
Etablissement de la propriété. Ladite maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui a existé entre Monsieur François Ciriac Bruder Revendeur et dame Marie Joséphine Ottmann sa défunte Epouse, du sieur Mathias Zuckschwerdt horloger et dame Elisabeth Falck sa femme demeurant ensemble à Westhoffen suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger notaire à Strasbourg le 13 et 14 décembre 1852 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 17 même mois vol. 557 n° 84 et inscrit d’office le dit Jour vol. 581 N° 54, ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 7000 für payables (…). Les époux Zuckschwerdt étaient devenus propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Jean Michel Wendling et de Dame Marie Marguerite Graser sa femme aux termes d’une vente passée devant Me Becker et son collègue notaires à Strasbourg le 23 avril 1850, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mai suivant volume 522 numéro 114 et inscrite d’office le mm& jour volume 544 numéro 145 et 146. Ladite vente a eu lieu moyennant le prix de 6000 francs (…) Les époux Wendling avaient acquis ladite maison du sieur Isaïe Schwartz bijoutier et de Dame Jeannette Levy sa femme suivant acte de vente reçu par Me Hatt notaire à Strasbourg le 30 juillet 1840 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 août suivant volume 363 n° 32 moyennant le prix de 5000 francs dont le solde a été payé (…) Monsieur Schwartz en etoit devenu lui-même propriétaire au moyen de la donation qui lui en a été faite par ses père et mère aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Weigel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1833. Enfin les père et mère du sieur Schwartz en avaient fait l’acquisition du sieur Judas Zickendorff ci devant Judel Moyse négociant et de Dame Jeannette Kahn sa femme aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Bossenius notaire en ladite ville le 15 mai 1810
Adjudication. Samedi 25 juin 1853 (…) mise à prix 7000 francs, enchéri par le sieur Michel Fritsch marchand farinier à la somme de 7050 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 9 du 7.6. – f° 69 du 27.6. (adjudication définitive)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 568 (2225) n° 45 le 2 juillet

Natif de Mittelhausbergen, Michel Fritsch épouse en 1845 Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim après avoir fait dresser un contrat de mariage par le notaire de Wiwersheim
Mariage, Mittelhausbergen (n° 1)
Le premier jour du mois de février 1845, Acte de mariage de Fritsch Michel profession de garçon meûnier domicilié à Mittelhausbergen, âgé de 28 ans, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 fils légitime majeur de Fritsch André âgé de 61 ans, profession de cultivateur domicilié à Mittelhausbergen ci présent et consentant et de Schaub Barbe âgé de 58 ans sans profession domiciliée à Mittelhausbergen ci présente et consentante, et de Pfrimmer Eve, sans profession, domiciliée à Pfulgriesheim (Bas-Rhin) âgée de 24 ans, née à Pfulgriesheim le 14 novembre 1829 et de feûe Metzger Marie Catherine sans profession décédée à Pfulgriesheim le 28 avril 1832 (signé) Michel Fritsch, Pfrimmer (i 2)

1845 (7.2.), Burtz
Certificat par le Notaire Risacher, secrétaire de la chambre, constatant qu’un extrait du contrat de mariage reçu de Hausen Nre. à Wiwersheim le 14 janvier dernier entre Michel Fritsch farinier à Strasbourg et Eve Pfrimmer de Pfulgriesheim a été déposé à la Chambre
acp 332 (3 Q 30 047) f° 63-v du 10.2.

Eve Pfrimmer meurt en 1854 en délaissant deux enfants

1854 (2.9.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.708
Inventaire de la succession de Dame Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, épouse de M. Michel Fritsch, farinier, et de la communauté de biens qui a existé entre les époux Fritsch
L’an 1854 le Samedi 2 septembre à 9 heures du matin, à la requête de M. Michel Fritsch, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui et feue Dame Eve Pfrimmer son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me de Hausen alors notaire à Wiwersheim le 14 janvier 1845 et des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariage, 2° à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, et comme père et tuteur légal de de ses deux enfants mineurs, demeurant avec lui, issus de son mariage avec la défunte susnommée a) Emilie Fritsch née le 7 août 1851, b) Emile Fritsch né le 25 avril 1843, lesdits mineurs Fritsch habiles à se dire et porter enfants et uniques héritiers chacun pour moitié de ladite Dame Fritsch née Pfrimmer leur mère décédée à Strasbourg le 30 mai 1854. En présence de M. Valentin Pfrimmer, laboureur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim, agissant en qualité de subrogé tuteur
En la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 15

Communauté. Immeubles. 1) Une maison avec cour, écurie, puits, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs, à un capital de 11.000 francs
2) Une maison avec appartenances et dépendances sise en ladite ville rue du jeu des enfants N° 16, d’un côté Me Lienhardt, de l’autre la maison ci-dessus désignée, par devant la rue et par derrière en partie l’immeuble cidessus et le Sr Samuel. Cet immeuble est évalué par les parties sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 400 francs, à un capital de 8000 francs
3) Une pièce de vignes de 7 ares 78 au ban de Mittelhausbergen (…) 400 francs
Etablissement de la propriété des immeubles susdésignés. Les immeubles désignés ci-dessus ont été acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre M. Fritsch et son épouse défunte savoir 1° La maison désignée sous le Numéro un a éhé adjugés aux conjoints Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Zimmer soussigné, commis par justice, le 3 juillet 1845, à la suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire me 31 mai de ladite année, le tout à la requête de 1) M. Jean Frédéric Holl, fabricant de savon ayant agi en qualité d’administrateur des biens de son enfant mineur Dlle Emma Holl, 2) Dame Salomé Affolder épouse dudit Sr Holl, 3) Dame Sophie Wolfart épouse de M. Charles Affolder, ci après nommé, tous demeurant à Strasbourg. la De Affolder ayant agi en qualité de tutrice de M. Charles Affolder sans état, domicilié de droit à Strasbourg mais alors détenu dans la maison centrale d’Ensisheim (…) Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été transcrit au bureau des hypothèques le 11 août 1855 volume 437 N° 19 et inscrit d’offce valeur 431 N° 172. Ledit priix d’adjudication était de 16.100 francs (…). L’établissement de propriété antérieure de cette maison se trouve consigné dans le cahier des charges sus allégué auquel les parties se réfèrent à cet égard.
3° La maison désignée sous le Numéro deux a été adjugée au Sr Fritsch suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juin 1853 à la suite d’un cahier des charges dressé par ledit notaire le 6 juin de ladite année et déposé en son étude suivant acte reçu par lui le même jour. Lesdits cahier des charges et procès verbal d’adjudication ont été dressés à la requête 1) du Sr François Ciriac Bruder revendeur à Strasbourg ayant agi en qualité de père et tuteur légal de Marie Joséphine Bruder sa fille mineure issue de son mariage avec De Marie Joséphine Ottmann sa défunte épouse et 2) du Sr Philippe Ottmann ayant agi en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…) La même maison a été acquise durant la communauté légale à défaut de contrat de mariage avait existé entre lesdits conjoints Bruder du Sr Mathias Zuckschwerdt horloger et de De Elisabeth Falck sa femme, demeurant ensemble à Westhoffen, suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger susdit les 13 et 14 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 du même mois volume 557 n° 84 et inscrit d’office ledit Jour volume 581 N° 54. L’établissement de la propriété antérieure du même immeuble se trouve consignée dans le cahier des charges du 6 juin 1853 précité.
acp 432 (3 Q 30 147) f° 98 du 6.9. (succession déclarée le 11. 9.bre 1854) Communauté. Maison, extances et marchandises évalués à 3084, argent comptant 200
Succession, garde robe 160, meubles pour existants 52
(vacation du 10 novembre) acp 434 (3 Q 30 149) f° 92-v du 11.11. – Loyers échus. Immeubles (supra)
reprises dues aux héritiers 4321, reprises dues au veuf 4306. Passif de la communauté 22.841. – Succession 4540 francs

Michel Fritsch se remarie en 1855 avec Madeleine Meyer, veuve du sellier André Bierbaum, native de Rhodt en Palatinat, près d’Edenkoben
1855 (13.7.), Strasbourg 10 (129), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.106
Contrat de mariage – Ont comparu 1° M. Michel Fritsch, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf en premières noces avec deux enfants de dame Eve Pfrimmer, né à Mittelhausbergen le 10 janvier 1817 du légitime mariage du Sieur André Fritsch, cultivateur, et de Dame Barbe Scheidt, conjoints, demeurant audit Mittelhausbergen futur époux d’une part
2° Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve avec un enfant de M. André Bierbaum, vivant sellier, née à Rhodt (Bavière Rhénane) le 25 janvier 1814 du légitime mariage de feu M. Jean Meyer vigneron, et de De Marie Barbe Stiegelmann sa veuve demeurant ausit Rhodt, future épouse d’autre part
acp 441 (3 Q 30 156) f° 66-v du 16.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apports du futur époux sont constatés par inventaire reçu Zimmer Nre le 2 septembre 1854.
Les apports de la future épouse consistent 1° en un hectare de vignes ban de Rhodt (Bavière) 1) en meubles et créances estimés à 3555, 2) argent 409

Mariage, Strasbourg (n° 271)
Du 14° jour du mois de juillet l’an 1855. Acte de mariage de Michel Fritsch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1817 à Mittelhausbergen (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, marchand de farine, veuf d’Eve Pfrimmer, décédée à Strasbourg le 30 mai 1854, fille d’André Fritsch, cultivateur, et de Barbe Schaub, sans état, conjoints domiciliés à Mittelhausbergen, ci présents et consentants, et de Madeleine Meyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 janvier 1814 à Rhodt (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg et précédemment à Landau (Bavière rhénane) veuve d’André Birnbaum décédé à Baton rouge (Etats-Unis d’Amériqueà le 19 juillet 1851, fille de feu Jean Meyer, vigneron décédé à Rhodt le 3 mai 1846 et de Marie Barbe Steigelmann sans état domiciliée à Rhodt (…) il a été passé le 13 de ce mois un contrat de mariage devant Me Zimmer notaire en cette ville (signé) M. Fritsch, Magdalena Meÿer (i 11)

Michel Fritsch meurt en 1871 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage

1871 (6.10.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Inventaire de la succession du S. Michel Fritsch, en son vivant farinier demeurant à Strasbourg où il est décédé le 10 avril 1871
L’an 1871 le 6 octobre à neuf heures du matin, à la requête 1) de Dame Madeleine Meyer demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces du Sr André Bierbaum, en son vivant sellier & veuve en secondes noces du Sr Michel Fritsch en son vivant farinier domicilié à Strasbourg agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre elle et feu son mari ledit Sr Fritsch 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté & en cas d’insuffisance même sur les propres de son mari défunt, 3) comme usufruitière de la moitié de tous les biens meubles et immeubles ed ladite communauté composant la part de feu son mari, 4) et comme usufruitière de la moitié de tous les autres biens meubles et immeubles composant la succession du même défunt, sauf l’option appartenant aux enfants du premier lit de feu Sr Fritsch, contre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété soit d’un quart de toute la fortune du défunt, le tout aux termes de son contrat de mariage dressé par Me Zimmer alors notaire en cette ville le 13 juillet 1855
2) de Mdelle Anne Emilie Fritsch née le 7 août 1851 sans état, 3) et de M. Emile Auguste Fritsch né le 25 avril 1853, commis négociant, les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg, mineurs émancipés aux termes d’une déclaration faite par M. le Juge de paix du canton Nord et Ouest de la Ville de Strasbourg (…) les deux mineurs assistés de M. Valentin Pfrimmer cultivateur demeurant et domicilié à Pfulgriesheim leur curateur. Lesdits Dlle Fritsch et le S Fritsch habiles à se dire et porter seuls et uniques enfants et héritiers chacun pour un moitié du dit Sr Michel Fritsch leur père
Masse active de la première communauté. Cette masse se compose 1) d’une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 42 autrefois n° 15 entre la rue du foulon et la maison ci après désignée, évaluée sans la distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 550 francs à un capital de 11.000 francs
2) d’une autre maison sise en la même ville rue du jeud es enfant N° 40 autrefois N° 16 entre M Lienhardt & la maison ci-dessus désignée évaluée aussi sans distraction des charges à revenu annuel de 400 francs donnant un Capital de 8000 francs
acp 600 (3 Q 30 315) f° 86 du 7.10. (Sterbfall erklärt den 7. October 1871) Gemeinschafft . Mobilien und Geld 11.025, Mobilien 988, Geld 37, R* 33, Kleidung 152
45,56 Feld Bann von Mittelhausbergen, 9,39 Feld bann von Schiltigheim

La maison revient ensuite à Anne Emilie Fritsch qui épouse en 1873 le ferblantier Charles Edouard Frick

1873 (4.6.), Strasbourg 9 (135), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.189
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Edouard Frick, ferblantier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Israël Frick, aussi ferblantier demeurant en la même ville et de Mad. Caroline Haussmann son épouse défunte, M. Frick fils stipulant pour lui et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question d’une part, M. Frick père, ci-dessus dénommé et qualifié avec indication de son domicilie, agissant tant pour assister son fils qu’à cause de la dot qu’il va lui constituer ci après Aussi d’une part,
Madlle Anne Emilie Fritsch, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Michel Fritsch en son vivant marchand de farine en la même ville etd e Mad. Eve Pfrimmer sa femme défunte
acp 616 (3 Q 30 331) f° 93 du 5.6. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem c.c. Rücknahme des eingebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 2900, Schenkung von Hn Frick, dem Bräutigam seinem Sohn annehmend von einer Summe von 2087
Die Braut betreut daß ihr Stief Mutter Magdalena Meyer Wittwe des Hn Fritsch ihr ein Mobilien von dem Nachlas ihrer Eltern herrührend, abgeschätzt zu 2075, ausgeliefert habe
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses



18, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 18 – IV 69 (Blondel), P 648 puis section 58 parcelle 85 (cadastre)

Démolie lors de la Grande Percée (1912)

Argile 18-16 (907 W 161)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief) 1
Dessin de 1911 (Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

La maison appartient au milieu du XVII° siècle au receveur de la Toussaint Robert Reichard. Ses héritiers la vendent en 1677 au fabricant de chausses Jean Feinbub qui l’habite lui-même. Le remueur de grains Frédéric Bernhard (1695) puis son gendre Jean Seyler (1717) en sont propriétaires. D’après le billet d’estimation, la maison comprend en 1720 plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie. Elle revient ensuite à Anne Marie Seyler et à son mari Jean Léonard Weiss, compagnon maçon qui est le dernier à devenir bourgeois sans être maître avant le décret du 29 mars 1732. Avant de finir sa vie à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire, Jean Léonard Weiss vend en 1761 sa maison au peignier Isaac Kœbelé qui acquerra en 1784 la voisine (ensuite n° 16). L’enquête menée en 1907 avant la Grande Percée relate que la maison a une façade modeste de la fin du XVIII° siècle. Comme la valeur minimale passe de 285 livres en 1720 à 400 en 1783 à la mort de la première femme d’Isaac Koebelé, on peut conclure qu’il est le maître d’ouvrage de la maison qui revient en 1802 à son fils Abraham Kœbelé, lui aussi peignier.


Elévations préparatoires au plan-relief, cour M

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (p) :fenêtre et porte d’entrée au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M montre la façade arrière (2-3) et les murs des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 14 (1784-1857) puis le n° 18.

La maison représentée en 1910 comprend trois étages dont chacun a quatre fenêtres. Comme le cadastre ne signale pas que le nombre de fenêtres augmente, on conclut que le bâtiment tel que le montrent les élévations de 1830 a été transformé avant son ouverture au début des années 1840. La maison redevient un immeuble de rapport de 1833 à 1852, date à laquelle le tailleur Jean Jacques Roller en devient propriétaire. La Ville achète la maison qui est inscrite sous son nom en 1908 puis la fait démolir lors de la Grande Percée.

Gustave-Doré (avril 2015)
Rue Gustave Doré, à l’intersection de la rue du Vingt-deux-novembre (avril 2015)
Annexé à la voie publique, le 18, rue de l’Argile se trouvait devant la première partie du bâtiment de gauche

février 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires du XVII° siècle à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Robert Reichard, receveur à la Toussaint, et (v. 1608) Anne Herbst – luthériens
puis les enfants de Jean Philippe Reichard et (1646) Barbe Wolfarth – luthériens
1667* h Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase, et (1667) Anne Barbe Reichard – luthériens
1677 v Jean Feinbub, fabricant de chausses, et (1663) Anne Marie Berus – luthériens
1695 v Frédéric Bernhard, remueur de grains, et (1662) Anne Marie Vogel puis (1678) Anne Wild – luthériens
1717 h Jean Seyler, remueur de grains, et (1690) Anne Marie Hügel puis (1699) Marguerite Bernhard, remariée (1721) avec le boulanger Jacques Steinhilber – luthériens
1735* h Jean Léonard Weiss, compagnon maçon, et (1733) Anne Marie Seyler – luthériens
1761 v Isaac Kœbelé, peignier, et (1749) Anne Marguerite Bernhard puis (1784) Anne Marguerite Renner – luthériens
1802 h Abraham Kœbelé, peignier, et (1786) Elisabeth Catherine Schmidt – luthériens
1833 v Jean Baptiste Zæpffel, propriétaire, et (1808) Barbe Zæpffel
1838 v Jean Philippe Beck, notaire à Wasselonne, et (1812) Marie Elisabeth Rose Gallay
1852 v Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, et (1845) (Marie Basile Henriette) Rose Ill puis (1865) Rosine Dorothée Caroline Trück,
1880 v veuve Benjamin Kahn et Moïse Weil
1891* v Jean Borel, tailleur de pierres
1900* Antoine Geistel, marchand de charbons, et Hortense Eber
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 175 livres en 179, 285 livres en 1720, 400 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IV 69, Jean Haebelé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Köbele, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 648, Zaepfel, Jean, veuve – maison, sol, cour – 0,79 are / Beck à la robertsau

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, chambre à soldats, petite cave voûtée, un bâtiment arrière à demi toit où se trouvent une buanderie et une écurie, le tout estimé avec la cour, le sol et autres dépendances à la somme de 575 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) la maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Kebelé
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 179 case 2

Beck, à la Robertsau
Roller, Jean Jacques, tailleur, rue de l’Argile 14 (1853)

P 648, maison et cour, sol, rue de l’argile 14
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 848 case 1

Roller Jean Jacques
1880 Kahn Benjamin We & Weill, Moses
1891/92 Borel Johannn Steinhauer
1900 Geistel, Anton, Kohlenhändler und Ehefrau Hortense geb. Eber in Gütergemeinschaft
(ancien f° 596)

P 648, Rue de l’Argile 18, Maison, sol
Contenance : 0,79
Revenu total : 72,41 (72 et 0,41)
Folio de provenance : (179)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 337 case 5

Parcelle, section, 58 n° 85 (253/13) – autrefois P 648
Canton : Leimengasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,80
Revenu : 700 – 1000
Remarques : 1913 ab S 324 F 4

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile p. 226

14
Pr. Koebelé, Isaac, peignier – Miroir
loc. Koebelé, Abraham, fils, peignier – Miroir
loc. Strein, Antoine, Cordonnier
loc. Scholl, Léonard, journalier – Manant
loc. Meyer, Catherine, V° – Manante
loc. Haussin, Jacques, empl. auxL* – Manant
(ajout) loc. Gemeiner, Georges Philippe, Cordonnier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 101)

(Haus Nr.) 18
Uttard, Tagner, 0
Geistel, Kohlenhändler. E 1
Flecksteiner, Gypser. 2
Laugel, Schuhmacher. 2
Strasser, Hausiererin. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(31)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Leimengasse N° 18

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.]
    Ende XVIII Jhdt einfach (Fin XVIII° siècle, simple)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
    Erdgeschoß einfach (au rez-de-chaussée, simples)
  • 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
    II. Stock, 1 Tür einfach (une porte simple au deuxième étage)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants, la maison appartient en 1660 au receveur Robert Reichard. La maison qui renvient à ses petits-enfants ne figure cependant par à l’inventaire dressé en 1663 après sa mort. Elle revient à Anne Barbe Reichard, l’aînée des enfants de Jean Philippe Reichard qui épouse en 1667 Jean Jacques Ansorg, enseignant au Gymnase

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 168-v, n° 6)
1667 Eâdem Dominicâ [Septuagesima] H. M. Johann Jacob Ansorg, Præceptor Classicus beÿ dem löbliche, Obern Gymnasio allhie des Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Herren XV. Hochansehnlichen Beÿsitzers Ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara, Weÿl. Hn. Johan Philipp Reichard, gewes. Adelichen Schaffners Vndt Burgers alhie nachgel. ehel. Tochter. Copulati Donnerst. 14. Februarÿ (i 182)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 85) 1667. Dom. LXX.ma. Zum 2 mahl Hr M Johann Jacob Ansorg Præceptor Classicus beÿ dem Obern Gymnasio alhie des Ehrenvest Fürsichtig und Wohl Weisen Hr. Johann Jacob Ansorgs des beständigen Regiments der Hr. XV. ehel. Sohn und Jfr. Anna Barbara Weiland h. Johann Philipp Reichard gewesenen Schaffners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. Tochter. Donnerstags d. 14. Febr. J. St. Peter (i 87)

Anne Barbe Reichard meurt en 1707 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Frédéric Rauber rue de l’Arc-en-ciel. L’actif de la succession s’élève à 1 654 livres, le passif à 1 642 livres.
1707 (10.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 76) n° 694
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Edle Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Barbara Ansorgin, gebohrne Reichardin, des Edel und Wohl hochachtbaren und wohlgelehrten herrn M. Johann Jacob Ansorgs gewesenen Præceptoris beÿ allhießigem löblich. Gymnasio superiori und Vornehmen burgers allhier zu Straßburg, seeligen hinterbliebenen Fraw Wittib auch seelige nach deme dieselbe Mittwochs den 4. des nächt verwichenen Monats Maÿ dießes Zeitliche gesegnet hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in fernerem beÿsein des hoch Edel Vest Fürsichtig hochgelehrt vnd hochweißen herrn Philipp Caspar Leiterspergers hochmeritirten XXI.rs des beständigen und Geheimen Regiments allhier der in Gott ruhender Frawen seel. geweßenen Herrn Curatoris, auff Freÿtag den 10. Junÿ Anno 1707.
Die abgeleibte Drau seelige hat Zu ihren Erben ab intestato salvis ubisq. titilus verlaßen 1. Herrn M. Philipp Jacob Ansorg wohlverdienten Præceptorem in inferiori Gymnasio, noch ledigen stands, welcher seine stelle beÿ dießem Geschäfft selbsten vertretten, 2. Herrn Johann Ludwig Ansorg Jurium Studiosum so ebenmäßig zugegen war, 3. Fraw Annam Barbaram Reinkingin, gebohrne Ansorgin, Herrn Elard Conrad Reinking, hoch Fürstl. Würtembergischer Herrschafft, Fraw Eheliebste, in deren Nahmen von E. E. Kleinen Rath den 6. Junÿ Anno 1707. laut Extractus ab eod: die hierzu insonderheit deputirt der Wohl Edel Vest, hochgelehrte und wohlweise herr Johannes Spielmann J.U. Candidatus und Ehrengedachen Kleinen Raths jetzmahligen wohlmeritirter Assessor, welcher dem Geschäfft in person abgewartet und dann 4. Herr Johann Daniel Ansorg, handelsmann und burgeren allhier præsens war, Alle vier der Verstorbenen, Frauen seeligen mit eingangs edelernandten dero herrn seeligen ehelich erzeugt Herrn Söhn und Fraw Tochter auch ab intestato verlaßene Erben.

In einer in der Statt Straßburg an der Regenbogen Gaß gelegen und H von der fraw seeligen Lehnungs weiß bewohnten Behaußung ist befunden worden als volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Obersten bühn, In der Cammer A, Vor dießem gemach, In der Cammer B, Auff ingang an der Schneckh, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hauß öhren, In der Kuchen, im Hoff, im Keller
Schulden, Item Herrn Rahtherrn Johann Friderich Raubern solle mann ane haußzinnß biß Joh. Bapt: 1707
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. haußrahts 207, Sa. des weins 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. guldener Ring 16, Sa. baarschafft 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 549, Sa. Gülten von liegenden güthern 818, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1654 lb – Schulden 1642, Verbeibt 12 lb – Stall Summ 1182 lb

Jean Jacques Ansorg et Anne Barbe Reichard vendent la maison moyennant 425 livres au fabricant de chausses Jean Feinbub. En marge, quittance remise à Frédéric Bernhard, propriétaire en 1695.

1677 (8.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 118-v
Herr M. Johann Jacob Ansorg der Jünger Præceptor Classicus Superioris Gÿmnasÿ, alß Ehevogt frawen Annæ Barbaræ Ansorgin gebohrner Reichardin
in gegensein Johann Feinbub deß hoßenstrickhers mit beÿstand Jacob Feinbub deß Hoßenstrickhers seines eheleiblichen bruders
hauß, höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in dem Laÿmengäßlein, einseit neben dem Geisenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, Wittibin, hinden uff herren Gabriel Von Bürckhwald Major stoßend gelegen – umb 450. lb
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Bernhards deß Kornwerffers alß ietzmahlig. besitzers deß hierin verschriebenen haußes, wie auch hans Caspar Geÿers deß hoßenstrickers alß deß hierin gemelten Feinbubs hind.laßenen Kind. Vogts mit beÿstand hans Michael Streng auch hoßenstrickers deren Vettern (quittung) Act. d. 6. 8.br 1695.

Jean Feinbub et sa fiancée Anne Marie fille de Jean Berus demandent à bénéficier d’un legs de 10 livres destiné à de jeunes mariés modestes
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Feinbub umb legat. 122.
(f° 122-v) Montag den 20. Julÿ 1663. – Johann Feinbub hoßenstricker vnd Anna Maria Johann Berußen dochter beede verlobte, überr. per Reusn. vnderth. supplicat. vmb das legatum der 10. lb. d. Erk. willfahrt.
herr XV. Faust, H. Fischer

Fils du fabricant de chausses Albert Feinbub, Jean Feinbub épouse peu après Anne Marie fille du musicien Jean Berus.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XXI)
1663. dom. 5. u. 9. Trin. Johannes Feinbub, hossenstricker, Albrecht Feinbub hossenstrickers ehl. sohn, v. J. Anna Maria Johann Beres spielmans ehl. tochter (i 131)

Le tuteur des enfants de Jean Berus vend la maison au remueur de grains Frédéric Bernhard le vieux moyennant 225 livres.

1695 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 423
Hans Caspar Geÿer, der Hosenstrickers, als vogt weÿl. Johann Feinbub auch Hosenstrickers seel. hinterlassener Vier Kinder mit beÿstand Hans Michel Strengen auch Hosenstrickers [unterzeichnet] HCC, hans michel Streng
in gegensein Friederich Bernhards des ältern, kornwerffers [unterzeichnet] F B
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier in dem Leimengäßlein einseit neben dem Geißenhoff, anderseit neben Margarethæ Edlin, wittib, hinten auf den Bürckenwaldischen oder Klugischen hoff stoßend gelegen, weches hauß annoch umb 150 lb (verhafftet) – umb 75 pfund

Fils de remueur de grains, Frédéric Bernhard épouse en 1662 Anne Marie, fille du charpentier Noé Vogel : contrat de mariage, célébration
1662 (18. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 30-v
(Eheberedung) Erschienen Friderich Bernhard der Jüng. Kornwerffer und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers alhier seines eheleiblich. Vatters an Einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, Noe Vogels deß Zimmermanns Burgers Zu Straßburg eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz ihres Vatters am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 121)
1662. Dominicâ I. Epiphaniæ 12. Januarÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer, Friderich Bernhard des Kornwerffers Vnd Burgers allhie ehl. Sohn Vndt Jfr Anna Maria Hrn Noe Vogel deß Zimmermanns Vndt Burgers allhie, ehl. Tochter. Copulati Mont. 20. Januarÿ (i 133

Frédéric Bernhard se remarie en 1678 avec Anne Wild, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 278-v, n° 30)
1678. Dom. VI. Trin. 7. Julÿ. Friderich Bernhard der Kornwerffer v. burg. allhier vndt Jfr. Anna, Weÿl. Ulrich Wilden deß Garttners vnder Wagnern v. burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulirt JSP.Donnerst. 18 Julÿ (i 293)

Frédéric Bernhard meurt en 1709 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. Les experts estiment la maison 175 livres. La masse propre à la veuve est de 187 livres, celle des héritiers de 105 livres. L’actif de la communauté s’élève à 281 livres et le passif à 374 livres.

1709 (28. 8.bris), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 15) n° 488
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Friderich Bernhardts geweßenen Kornwerffers und burgers Zue Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1709. – nach seinem Sambstags den 14.ten Septembris Instehenden 1709.ten Jahrs beschehenem tödtlichem ableiben hindter ihme Zeitlichen verlaßen, welches auf Ansuchen, erfordern und begehren sein des abgeleibten seeligen ab intestato verlaßender Erben (…) ersucht und befunden, durch die tugendsahme Annam Wildtin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvest und Rechtsgelehrt. Herrn Johann Paul Tromers Notari Jurati und wohlbestellten schaffners des allhiesigen Waÿßenhaußes auch burgers Zue Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg Mittwochs den 28. 8.bris Anno 1709.
Der abgeleibte seelig hatt ab intestato Zue erben verlaßen 1. die Tugendsagme Annam Barbaram Bernhardtin mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Ludwig Stubers, Paßmentirers und burgers Zue Straßburg, vor den Ersten Neündten Stammtheÿl. 2. die tugendsahme fraw Annam Mariam osterriethin gebohrne Bernhardtin, des Ehrenhafften herrn Johann Georg osterrieths kornwerffers und burgers Zu Straßburg Ehegattin, mit assistentz gesagts Ihres Hauswürths, vor den andern Neündten Stammtheÿl. 3. Mariam Annam, Johannem und Friderichen die Bernhardten, Friderich Bernhardts deß geweßenen und relegirten* Kornwerffers und burgers Zu Straßburg hinder sich gelaßene Kinder, in dero nahmen der wohl Ehrenvest und großachtbahre herr Johann Heüpel Wohlverordneter Schaffner deß allhiesigen Weÿßenhauses auch burgers Zu Straßburg, gegenwärtiger Inventation beÿwohnung gethan vor den dritten Neündten Stammtheÿl. 4. den Ehrengeachten Johann Bernhardten Schneidern und burgern Zu Straßburg vor den vierdten Neündten Stammtheÿl, dieße vier des abgetretenen seeligen in Erster Ehe mit weÿland der tugendsahem Annæ Mariæ Voglerin seeligen ehelich erziehlter Zwen Sohn vnd eines theÿls Kinder wie auch Zwo döchter
5. den Ehrengeachten hans Jacob Bernhardten Kammacher vnd burger, Zu Straßburg vor den fünfften Neündten Stammtheÿl. 6. die tugendsahme Annam Margarethan Seÿlerin gebohrne Bernhardtin des Ehrsam und bescheidenen hans Seÿlers Kornwerffers und burgers zue Straßburg Ehefraun mit beÿstand gesagt ihres Ehemann, vor den Sechten Neündten Stammtheÿl. 7. 8. 9. so dann Hans Georgen, Susannam Margaretham und Hans Danielen die Bernhardten in dero nahmen der Ehrengeachte Hanß Jacob Schneider der Schneider und burger Zue Straßburg als ahne statt obgerührten Johann Bernhardts des rechten, zu dießem geschäfft gezogener Theÿlvogt, dießer Inventur beÿwonung und abwartung gethan, vor den Siebenden, achten vnd neündten Stammtheÿl, dieße fünff letztere des verblichenen seeligen in anderer und letzter Ehe mit der tugendsamhmen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder

Ahne Haußrath, so sich in einer in der Stadt Straßburg ahne der sogenannten leÿmen gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörig vnd beschriebenen behaußung
Vf den bühnen, In der Cammer A
Eÿgenthumb Einer Behausung. (T.) Item Hauß höfflein hoffstatt mit allen dero gebaüen begriffen weith Zugehörd, Rechten und gerechtig keiten in der Statt Straßburg am leÿmengäßel einsith neben Jacob Drenßen den fuhrmann anderseit neben hannß marthen flucken dem zimmermann hinden auf herrn Birckwaldt stoßend gelegen so ledig eÿgen und vermög Einer von der Statt Herren Werckmeÿstern des maurs: und Zimmerhoffs ertheylt und den 17. 8.br 1709 luferten Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden vor 175. lb. Darüber besagt Ein teutscher pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract stuben anhangenden Insigel verwahret vnd datiert den 5.ten Julÿ Anno 1695 mit N° 1 notirt.
Ergäntzung. Der wittib vor unverändert In Ehestand gebracht und darinn ererbt aber wehrender Ehe alienirt und abgangenen Guths. Aus dem über der wittib vor unverändert in Ehestandt gebrachte nahrung auffgerichtet und den 24. Junÿ Anno 1602 [sic] datirten Inventario gezogen
Forma Hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli.
Des Wittib unverändert Guth, haußrath 7 ß , silber geschmeÿdt 3, Guldene Ring 2, Beßreung ehne Einem lehenn Guth 1 ; Schuldt 15, Ergäntzung (169, abzug 3, Rest) 165, Summa summarum 187 lb
Volgt nuhn auch der Erben unveränderte Nahrung, Haußrath 25, Silbergeschmeidt 17 ß, Ergäntzung (175, abzug 73, Rest) 101, Summa summarum 127 lb – Schulden 22, Nach deren Abzug 105 lb
Hieruff würd nuhn auch daß gemein und theilbare Guth beschrieben; haußrath 175, beßerung ane lehengüttern 4, Schuld 10, Summa summarum 281 lb – Schulden 374 lb, die theilbare Schulden übertreffen das theilbare guth 93 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 199 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 117
(Lucern, F., N° 288) Weÿl. Friedrich Bernharts geweßenen Kornwerffers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Marbach.
Concl. fin. Inv. ist fol. 75.b, 199. lb. 15. ß 9.d, die machen 400. fl. Verstallte nur 300 fl, Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von ohnverändertem Guht gerechnet wird auff acht jahr in duplo macht à 6 ß d – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs jahr in simplo thut à 3 ß d – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1710. 1 lb 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, Summa 5. lb 10. ß 10. d
dt. 23° Novembr. 1709.

Les enfants Bernard cèdent leurs parts à leur sœur Marguerite Bernhard femme du remueur de grains Jean Seyler

1717 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 642-v
Anna Maria geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Georg osterrieth kornwerfers ihres mariti, Item Joh: Bernhardt schneiders, Item Joh: Jacob Bernhardt kammacher, Item Joh: Georg Bernhardt kammacher, Item Susanna Marg: Bernhardtin ledigen standts majorennis beÿständlich obigen Joh: Bernhardt ihres vogts, Item Joh: Daniel Bernhardt der ledige schuemacher majorennis auch beÿständlich Joh: Bernhardt ihres vogts, so dann Anna Bernhardtin wittib geb. Wildin beÿständlich H. Joh: Paul Thromer schaffneÿ verweßers im blatterhauß ihres Curatoris
in gegensein Marg: geb. Bernhardtin beÿständlich Joh: Seÿler des kornwerfers ihres mariti
hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im leimengässel, einseit neben Jacob Drenß anderseit neben Joh: Martin Fluck hinten auff den Klugischen garten – um 350 lb
([in margine :] Anna Maria osterriethin geb. Bernhardtin die wittib, ferner Joh: Jacob Bernhardt kammacher und Joh: Bernhardt schneider dießer zugleich als mandatarius Anna Margaretha geb. Bernhardtin Joh: Philipp Oettel Kammachers zu heidelberg ehefrauen und Johann Daniel Bernhardt der Schuemacher in gegenwart Margaretha geb. Bernhardtin anjetzo Joh: Jacob Steinhülber des kornwerffers ehefrau, den 20. sept. 1734)

Originaire de Lahr, le journalier Jean Seyler épouse en 1690 Anne Marie, fille du jardinier David Hügel
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 9)

Eben auf Memoriam Convers Pauli Mittw.d. 25. januarii 1690 seind nach Zweÿmahliger aussruffung in der Kirchen zu St. Aurelien von mit Endes unterschriebenen eingesegnet worden Hanß Seÿler, Hanß Seÿlers seel. weÿland burgers Zu Lahr hinterlaßener Ehel. Sohn und Jungfr. Anna Maria David Hügels seel. Gartners vnd burgers hinderlaßene Ehl. tochter [unterzeichnet] x diß groß Zeichen hat d. bräutigam hieher gesetzt, o dieses hat die braut hieher gesetzt (i 9)

Il devient bourgeois par sa femme quatre mois plus tard
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 572
Johann Seÿler Von Lahr gebürtig der tagner, weÿl. Joh: Seÿlers geweßenen Gerbers daselbst hinterlas. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria Hüglerin deßen haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweßen, V. wird Zu E: E: Zunfft der Gartner unterwagnern dienen. Jur: d 29. May 1690

Le porteur de sacs Jean Seyler se remarie en 1699 avec Marguerite Bernhard : contrat de mariage, célébration
1699 (13.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johannes Seÿler den Sackträger und burgern alhier Zu Straßburg, alß dem Bräutigamn ahne einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgr Margarethæ Bernhardin deß Ehren und Vorachtbaren Herrn Friderich Bernhardts deß ältern Kornwerffers und burgers Alhier ehelichen Tochter alß der Hochzeiterin an andern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Statt Straßburg (…) Montags den 13.ten Julÿ Anno 1699. [unterzeichnet] + deß hochzeitters handtzeichen, Anna Margaretha gebohrene Bernhardin Als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92)
1699. d. 6 Und 7 post Trin: seind proclamirt und außgeruffen worden Joh: Seÿler der Burger und Kornwerffer allhier undt Jungfr. Margaretha Friderich Bernhardt deß Kornwerffers und Burgers allhier Eheliche tochter, Copulati sunt d. Mittw. 5. August. [unterzeichnet] o ist das beÿzeich. des Hochzeiters, Anna Margaretha Bernhardin Als hochzeiterin (i 94)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du père de l’épouse, Frédéric Bernhard. Ceux du mari qui a la jouissance des biens de sa première femme s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 80 livres.
1699 (8. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 59
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Johannes Seÿler, der Kornwerffer und die Ehren und tugendsahme Anna Margaretha gebohrne Bernhardin beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jedes für sich und seine Erben Vermög der mit einander auffgerichteten Heüraths abrede für Unverändert Vorbehalten hatt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem beÿsein der Ehren vnd tugendsamen frawen Anna Bernhardtin gebohrner Wildin, H. Friderich Bernhardts des Kornwerffers und burgers alhier ehelichen haußfrawen obbemeldeter Ehefrauwen eheleiblichen Mutter, Dienstags den 8.ten Septembris Anno 1699.

Inn einer alhier in der Statt Straßburg in dem Leÿmengäßlein gelegenen Meister Friderich Bernhardt dem Kornwerffer der Ehefrauen geliebten Vattern Eigenthümlich Zuständigen behausung befund. worden wie Volgt
Wÿdemb so der Ehemann Von weÿlandt Annæ Mariæ gebohrner Hügelin seiner Ersten haußfrauen seel. Zeit lebens Zugenießen hat, dauon daß Eigenth. aber nach deßen absterben Aureliæ Dempterin Weÿland David Hügels deß geweßenen Tagners Vnd burgers alhier seeligen Hinderlaßenen Wittib alß seiner Schwieger Mutter Verfangen ist. Vermög deß Zwischen dem Ehemann und seiner Verstorbenen Erstern Haußfr. seeligen den 19. Xbris A° 1698. durch hern Johann Friderich Marbach den Notarium auffgerichteten Codicilli §° dießem nach Und Zum Andern (…)
Des Manns in die Ehe Gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 51, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Baarschafft 65, Sa. Schulden in des Ehemanns Nahrung Zubezahlend 5, Summa summarum 123. lb
Der Frawen ohnverändertes in die Ehe bringendes Gueth, Sa. haußraths 70, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ringen 4, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 80 lb
Haussteur 11, daran gebührt dem Ehemann für Zween drittetheil 7 lb Vnd der Ehefrawen für einen drittentheil 2 lb

Jean Seyler meurt en 1720 en délaissant quatre enfants issus de sa veuve. Les experts estiment la maison 285 livres. La masse propre à la veuve est de 126 livres, celle des héritiers de 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 96 livres.

1720 (26.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 26) n° 720-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und fahrender, Verändert und Unverändert, Keinerleÿ davon außgenohmen, so Weÿl. der Ehrsame und bescheidene Johannes Seÿler der geweßene geschworene Kornwerffer und burger allhier nach seinem den 31.ten Augusti deß zurück gelegten 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und achtbahren Herrn Joh: Bernhardt Stiffels, Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæ, Annæ Mariæ, Catharinæ Salomeæ und Johannes der Seÿler deß Verstorbenen seeligen erziehlten und hinderlaßener Kinder als ab intestato nechster rechtsmäßiger Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren und Tugendbegabte Fraw Annam Margaretham gebohrne Bernhardin die deß Orths Wittib, beÿständlich deß Wohl Ehrenhafften und achtbahren herrn Johannis Bernhardts Schneiders und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts – Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 26.ten Junÿ Anno 1720.

In Einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg in dem leimengäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung (W.) Hauß Hoffstadt vnd höfflein mit allen übrigen deßen gebäuwen begriffen weiten rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane dem leimen gäßlein einseith neben Joh: Jacob Trentzen dem fuhrmann ander seith neben Mstr Martin Flucken dem Zimmermann hinten auff den bürckwaltischen garten, davon gehen Jahrs auff den 29.ten Octobris 7 lb 10 ß Pfenning Zinß der diß Orths Ehefrauen Mutter theils in Eÿgenthumbs theils in wÿdumbs weiß so in Hauptguth ablößig mit 145. lb. sonsten freÿ leedig und aigen und weilen solche durch der Stadt Straßburg geschworene Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Schrifftlichen Abschatzung sub dato 17.ten Junÿ 1720. æstimirt worden pro 285 lb als ist über Abzug der beschwerd noch übrig 140 lb. Welche aber Weilen der Wittib Mutter die obern Gemach solcher behaußung Lebens lang Wÿdumbs Weiß Zugenießen berechtiget ist und bewohnet und als der Wittib gehemmet seÿndt ane statt deß sonst zuhabenden Zinnßes nicht in außwurff Zu bringen seÿnd.
Darüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Canzelleÿ Contract Stub gefertiget auch mit dero anhangendem Kleinern Secert Innsiegel Verwahrt in sich begreiffend welcher gestalten die deß Orths Wittib so bemelde behaußung Von Ihren geschwistrigen eÿgenthümblichen ane sich erhandelt hatt datirt den 29.ten Novembris Anno 1717.
Ergäntzung der Wittib abgenagenen ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen herrn seel. und der hinterbliebenen Fr. Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Notarium den 8.ten Septembris 1699. auffgerichtet
Ergäntzung der Erben abgegengenen ohnveränderten Vätterlichen Vermögens, Lauth Vor allegirten Inventarÿ über deß Verstorbenen seel. und de hinterbliebener Wittib einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenen Not. in Anno 1711 auffgerichtet
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. behaußung o, Sa. Schulden 25, Sa. der Ergäntzung (8 lbn Abgang 175, übertrifft umb 166 lb) Summa summarum 39 lb – Schulden 166 lb, Conferendo der Wittib passiv Schuld übertrifft deroselben activ Nahrung 126 lb
Der Erben ohnveränderte Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 19, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10 ß, Sa. der Ergäntzung 91, Summa summarum 110 lb – Schuld 25, Nach solchem abzug 85 lb
Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 95, Sa. der Frucht 30, Sa. Wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und geschmeidts 1, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Baarschafft 366, Sa. der Schulden 193, Summa summarum 723 lb – Schulden 96 lb, Compensando 626 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 586 lb
Abschatzung d. 17.t Junÿ A° 1720. Weÿland, deß Ehren hafften, vnd bescheitenen H. Johannes Seiller, Kornwerffer: Seel. hinder Laßenen Frau Witib, Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Leimen geßell Gelegen, Ein Seith Neben, H. Johanni Jacob drenß, Ander seith Neben Meister Martin Fluckh Zimmermann, hinden auff den birckenwaltischen Garten stoßendt, Welche behaußung hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, Soldaten Kammer, Gewölbtes Kellerlein, Ein hinder gebeÿell Mit Einem halben tach, darunden Ein Bauch Küchen, Stallung, vnd höffell, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen inn der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt, Vor, undt umb Fünff Hundert Sübenzig, Vnd Fünff Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Anne Marguerite Bernhard se remarie en 1721 avec le boulanger Jacques Steinhilber. Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui revient ensuite à leur belle-fille et fille respective Anne Marie Seyler, mariée en 1733 avec le compagnon maçon Jean Léonard Weiss

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de l’hôpital des vérolés

1747 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 427-v
Johann Leonhard Weiß des maurers und Anna Maria geb. Seÿlerin mit beÿstand ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johannes Seÿler des gastgebers
in gegensein des Stiffts Blatterhaußes Schaffners H. Lt. Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, zu deßen letzteren reparationen obige summ angewendet werden soll, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des mineurs Volck

1747 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 617
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin beÿständlich ihres stieffvatters Jacob Steinhilber des kornwerffers und ihres bruders Johann Seÿler des gastgebers
in gegensein Georg Leonhard Metzger des schneiders als vogts Johann Daniel und Susannæ Margarethæ der Volck – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt im Leimengäßlein, einseit neben Johann Drenß dem sandführer, anderseit neben Philipp Jacob Zell dem maurer, hinten auff die gast behausung zum Fischer

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du remueur de grains Jean Frédéric Kieffer

1760 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 51-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und steinhauer und Anna Maria geb. Seilerin mit beÿstand Johannes Weißmantel des schloßers und Jacob Bernard dem strehlmacher
in gegensein Johann Jacob Kieffer des kornwerffers als vogt ad actum Johann Friedrich Kieffer des Kornwerffers 2 kinder Johann Friedrich und Johann Jacob der Kieffer – schuldig seÿen 175 lb
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt samt allen übrigen begriffen im Leimengäßel, einseit neben Diebold Wunders wittib, anderseit neben den Schröderischen erben, hinten auff N. Dannenreuter

Jean Léonard Weiss et Anne Marie Seyler vendent la maison au peignier Isaac Kœbelé moyennant 535 livres

1761 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 126-v
Johann Leonhard Weiß der maurer und Anna Maria geb. Seÿlerin
in gegensein Isaac Köbele des kammachers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein, einseit neben Johann Philipp Steinbach dem sattler, anderseit neben weÿl. Daniel Friedrich Schröder des goldarbeiters erben, hinten auff die gastbehaußung zum Fischer – als ein heutigen tags von der ganth wieder zurückgezogenes guth – um 200 lb capital verhafftet, geschehen um 335 pfund

Isaac Kœbelé l’aîné hypothèque la maison au profit du marchand François Walter

1784 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 408-v
H. Isac Köbele der ältere kamm macher
hatt in gegensein H. Frantz Walter des handelsmanns – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßel, einseit neben H. Schweighäußer dem schreiner, anderseit neben dem schuldner, hinten auff die gastbehausung zum Fischer

Après la mort d’Isaac Kœbelé père (voir son inventaire après décès), la maison au sud revient à Abraham Kœbelé et la maison au nord à Isaac Kœbelé.
Abraham Kœbelé qui a fait son apprentissage auprès de son père demande le 9 août 1779 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 9 septembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défauts aux outils, compensés par la qualité des peignes ; ils reçoivent le candidat maître

1779, Miroir (XI 297, Protocole du corps des peigniers (1778-1791)
Abraham Köbele, 5, 5-v
(f° 5) Montags den 9. Augusti 1779. – Meisterstücks-Aufnahm, auf den von den Geschwornen abgestattetem Bericht, daß S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des annoch zu Versailles sich befindlichen H. XV. Sommervogel, als Obmanns erlaubt habe, diese Versamlung in seiner abwesenheit vorzunehmen, auch daß kein andere Geschwornene an Mr Friderich Verius Stelle hierzu zu forderen nötig seÿe, ohngeachtet derselbe des Imploranten Schwager, und seine Ehefrau mit demselben Geschwister Kind ist, durch dieselbe vorgenommen,
Abraham Koebele, des diesortigen Mit meisters Isaac Köbele ältern jüngerer ehelicher Sohn, stehet vor und meldet, daß er das Handwerck bei solchem seinem Vater ordnungsmäßig erlernet, und seine Wanderjahre Vollbracht habe, und nunmehr gesonnen seÿe, das Meisterstück zu machen, bittet daher ihn zu deßen Verfertigung gelangen Zu lassen. Zu dem Ende legt er den geschmideten Werckzeug vor samt dem Probirstück. Bittet in dessen besichtigung und zugleich um Eröfnung der Artickel.
Erkannt, willfahrt. Solchemnach die Stück aisgesucht, und den Stückmeister die Artickel vorgelesen worden. Das Meisterstück soll innerhalb vier Wochen von nächstkommendem Donnerstag, als den 12. dieses an gerechnet, verfertiget werden, und zwar auf sein begehren und mit geschehener Einwilligung bei Mr Baÿer.

(f° 5-v) Donnerstags den 9. Septembris 1779. Meisterstückschau, in gegensein S. T. H. XV. Lemp vicario nomine des H. Obmanns durch die geschwornen, und Zwar, weil diese die Hauptschau ist, auch jenes H. seinen befehl, mit Zuziehung Mr Joh: Andreas Taubert an statt Mr Verius vorgenommen.
Nächstgedachter Koebele legt sein nunmehr verfertigtes Meisterstück vor, bittet in dessen besichtigung. Da sich dann befunden, daß des gemeinen Zeugs bede blätter nicht wol durchgehen u. das eine blatt des Rißzeugs stocke, die große Feile nicht wol aufliege, das Schneideisen, wie auch die vorgelegten Kämm gut seÿen, Übrigens seÿen die Stück wol Verfertiget, und verdienen deßwegen jene Fehler, weil sie von keiner Erheblichkeit sind, keine Strafe.
Diesemnach ist der Stückmeister, nach dem er handtreülich versicherte, die Stück mit eigener Hand, ohne jemands Hilfe, verfertiget zu haben, gegen Erlag gewohnlicher Gebühr, als ein ehrlicher Mit meister angenommen worden.

Abraham Kœbelé épouse en 1786 Elisabeth Catherine Schmidt, fille de cocher de louage : contrat de mariage, célébration
1786 (11. Xbr), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 284
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Abraham Koebele, lediger Kammacher meister des Meisters Isaac Köbele ältern, ebenmäsigen Kammachers und burgers alhier, in erster Ehe mit weil. Frau Anna Margareta gebohrner Bernhardtin erzeugter jüngeren großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem Teil
So dann die tugendsame Jungfrau Elisabeta Katharina Schmidtin, des weil. Johann Michael Schmidt gewesenen hiesigen Burgers und Lehnkutschers und auch weil. Fraun Maria Ursula gebohrner Nonnenmännin nach tod hinterlassene einzige nach hiesiger Stadtrechten mehrjährige eheliche Tochter als Hochzeiterin, beiständlich ihres Bruders H. Johann Michael Schmidt des Handelsmanns und burgers hieselbst an dem andern Teil
Straßburg den 11. Christmonats nachmittag in dem Jahr nach Christus Geburt 1786. [unterzeichnet] Abraham Köbele als Hochzeiter, Catarina Schmidtin als Hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v, n° 10)
1787, Montag den 16. Aprilis, sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt word. Mstr. Abraham Köbele, lediger Kammacher u. Burger alhie, Mstr Isaac Köbele, Kammachers u. burgers alhier mit weil. Fr. Anna Margaretha g. Bernhardin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr Catharina Elisabetha, weil. Johann Michael Schmidt gew Kutschers u. burgers alhier mit weil. Fr. Maria Ursula geb. Nonnenmännin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Abraham Köbele als Brautigam, + handzeichen der Braut (i 119)

Abraham Kœbelé devient tributaire au Miroir le 13 décembre 1786
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(p. 25) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünfftiger
Abraham Köbele, Mr Isaac Köbele des ältern, diesorts leibzünfftigen Kammachers jüngern ehl. Sohn, auf produc. Stallschein Vom 11. dieses Monats gegen Erlag 4 lb 16 s als Kammachermeister, promisit obedentiam.

Abraham Kœbelé et sa fille Catherine Elisabeth femme de Charles Frédéric Hartmann vendent la maison à Jean Zæpffel

1833 (31.12.), Strasbourg 1 (68), Me Rencker n° 10.072
Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé épouse de Charles Frédéric Hartmann, commis négociant, la De Hartmann seule et unique héritière de feu Catherine Elisabeth Schmidt sa mère vivante épouse du susdit Abraham Koebelé
à Jean Zaepffel, propriétaire
une maison avec cour, puits, bâtiment dans la cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebelé, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – de partage avec Isaac Koeberlé devant Me Ubersaal le 16 pluviose 10 – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 41 du 3.1.

Le négociant Jean Baptiste Zæpffel et Barbe Zæpffel, tous deux âgés de quarante-deux ans, se marient en 1808 à Dambach-la-Ville
Mariage, Dambach-la-Ville (n° 27)
L’an 1808, le 31° jour du mois d’août (…) sont comparus le Sr Jean Baptiste Zæpffel, âgé de 42 ans, Négociant domicilié en cette ville, Majeur, fils des feus Sr Joseph Zæpffel, Militaire invalide Et de Marguerite Riedweiller, vivants Conjoints décédés audit Dambach (…) d’une part, Et Delle Barbe Zæpffel, âgée de 42 ans, propriétaire en Cette ville, Majeure, née des feûs François Antoine Zæpffel, ancien Magistrat de Strasbourg et d’Anne Catherine Pettmesser, vivants Conjoints décédés audit Dambach (signé) Jean Zäpffel, A. Barbe Zäpffel (i 15)

Jean Zæpffel meurt en 1833 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens

1838 (26.1.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 13.239
Inventaire de la succession de Jean Zaepffel, propriétaire, décédé le 14 septembre 1837 – à la requête d’Anne Barbe Zaepffel, héritière universel suivant testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre dernier déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre, la veuve a été envoyée en possession des beins de son défunt maru par ordonnace du tribunal civil en date du 14 octobre suivant – Contrat de mariage Dambach devant Me Schoeffer le 31 août 1808

communauté, 1. une maison avec cour, puits, appartenances, droits et dépendances, située à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Isaac Koebele, d’autre M Buchlé, estimée à 8000 francs, acquise sur Abraham Koebelé, propriétaire, et De Hartmann née Koebelé par acte reçu Rencker le 31 décembre 1833
2. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Cheveux [sans numéro] entre les héritiers du Sr Stammer et le Sr Hickel, estimée à 3100 francs, acquise de Jean André Weyer fils, architecte, par acte reçu Rencker le 23 janvier 1834
Enregistrement de Strasbourg, acp 256 f° 73 du 29.1.

Barbe Zæpffel meurt en 1856 en délaissant des héritiers collatéraux
1856 (26. 9.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 22.280
Inventaire de la succession de Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel – L’an 1856 le 26 novembre à deux heures de relevée en la maison Faubourg de Saverne n° (-) à Strasbourg, à la requête et en présence 1° de Monsieur Guillaume Moutier, Juge au tribunal civil de Strasbourg, domicilié en cette ville, 2° de Monsieur Alfred Ritleng, Licencié en droit domicilié à Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Michel Ignace Auguste Graff, Ingénieur en chef des ponts et chaussées du département de la Loire, demeurant à Saint-Etienne (…), 3° de Monsieur Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg agissant en qualité de Mandataire de de Monsieur Laurent Donat Mathias Mathieu Saint Laurent notaire à la résidence de Colmar (…) 3° de Monsieur Théodore Thomas Employé des contributions indirectes, demeurant à Schlestadt, agissant en qualité de Mandataire de Monsieur Pierre Thomas, en son vivant Capitaine des douanes, domicilié à Schlestadt,, 5°Monsieur Auguste Dujardin, Notaire à Dornach, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire de 1° de Madame Pauline Dujardin épouse autorisée de Monsieur Frédéric Wollderauer négociant domicilié à Saltzbourg (…) 2) de Madame Josephine Dujardin épouse autorisée de Monsieur Mathias Gogl Docteur en droit, avocat et notaire demeurant à Woerklabruch (…), 6° de Mademoiselle Philippine Dujardin, fille majeure, rentière demeurant à Strasbourg, 7° de Mademoiselle Cornélie Dujardin épouse de Monsieur François Michel Gariod négociant demeurant à Strasbourg, 8° d Monsieur le notaire Auguste Frédéric Lauth déjà nommé, agissant encore en qualité de mandataire de de Demoiselle Marie Françoise Mathieu, majeure, propriétaire domiciliée à Heidolsheim, arrondissement de Schlestadt
Monsieur Moutier susnommé, Marie Auguste Dujardin et Madame Gogl agissant enocre au nom et comme se portant fort de Madeoiselle Victorine Dujardin, fille majeure rentière demeurant à Ensisheim (Haut Rhin) et de Monsieur Alexandre Roth, Employé et propriétaire demeurant à Ensisheim, agissant lui même en qualité de tuteur légal de Dlle Marie Roth sa fille encore mineure née du mariage de mondit Alexandre Roth avec Dame Antoinette Dujardin son épouse défunte
(…) succession de Dame Barbe Zaepffel veuve de Monsieur Jean Zaepffel en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où madite dame est décédée le 9 novembre courant et de laquelle sont héritiers, savoir
pour moitié Monsieur Moutier par représentation de sa mère née Weinborn, fille unique de fei Madame Weinborn née Zaepffel, sœur de la défunte
et pour l’autre moitié chacun par cinquième 1° Monsieur Mathieu St Laurent, 2° Mademoiselle Mathieu, 3° Madame veuve Thomas née Mathieu par représentation de leur mère Dame Marie Françoise Zaepffel veuve de Monsieur Michel Lionard Mathieu, Conseiler à la cour impériale de Colmar et soeur de la défunte, 3° Monsieur Graff par représentation de sa mère Dame Marie Rosine Antoinette Mathieu décédée veuve de Monsieur Ignace Graff, ancien receveur particulier de l’arrondissement de Schlestadt, laquelle Etoit aussi fille de ladite Dame veuve Mathieu née Zaepffel sœur de la défunte, 5° Mademoiselle Victorine Dujardin, Philippine Dujardin, Madame Gogl, Madame Wolderauer, née Zaepffel , Marie Auguste Zaepffel et la mineure Marie Roth, ensemble par représentation de feu Dame Marie Philippine Mathieu décédée épouse de Monsieur Louis Henri Victor Zaepffel Juge de paix du canton d’Ensisheim leur mère et ayeule respective, sœur de Mons. Mathieu St Laurent, de Mademoiselle Mathieuet de la mère de Monsieur Graff
acp 455 (3 Q 30 170) f° 42-v du 28. 9.br (succession déclarée le 23. avril 1857)
Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 2633
(vacation du 21 avril 1857) acp 459 (3 Q 30 174) f° 59-v du 23.4. – Il dépend de ladite succession des créances montant à 100.197
95 ares 41 prés ban de Heildolsheim
26 a 50 prés ban d’Obenheim
1 ha 7 a 84 terre ban de Boofzheim

Cession de droits successifs
1857 (29.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 98 du 19.7.
Cession – les soussignés Pierre Hubert Auguste Dujardin notaire à Dornach agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de 1° Pauline Dujardin sa sœur épouse du Sr Frédéric Volderauer négociant à Saltzbourg, 2° Mde Josephine Dujardin également sa sœur épouse de M. Mathias Gogel notaire à Voecklabruck, 2° Mlle Victorine Dujardin célibataire majeure à Ensisheim, 3° M. Alexandre Roth négociant en la même ville agissant au nom et comme tuteur légal de Mlle Marie Roth sa fille mineure dont il se porte fort, étant habiles à se porter héritiers chacun de pour 1/56 tant de leur chef que par transmission de Mlle Marie Françoise Mathieu de son vivant propriétaire à Heidolsheim leur tante, de feu Mde Barbe Zaepffel veuve de Jean Zaepffel propriétaire à Strasbourg où ll est décédée leur tante et arrière grand tante, cèntent avec la simple garantie de la légitimité de leurs droits
à Melle Philippine Dujardin majeure d’ans à Strasbourg
les parts revenant aux cédants en leur dite qualité d’héritiers (…) évaluées à une somme de 10.000 francs d’après l’Inventaire de la succession

1857 (28. Xbr), Strasbourg 1 (144), Not. Rencker
Liquidation et partage de la succession de Barbe Zaepffel veuve Jean Zaepffel
acp 465 (3 Q 30 180) f° 75-v du 2.1.1858

Anne Barbe Zæpffel veuve du propriétaire Jean Zæpffel vend la maison à l’ancien notaire Jean Philippe Beck

1838 (14.12.), Strasbourg 8 (68), Me G. Grimmer n° 6684
Louis Antoine Guillaume Moutier, juge au Tribunal Civil de de Première Instance séant à Strasbourg, mandataire de d’Anne Barbe née Zaepfel veuve de Jean Zaepffel, propriétaire à Strasbourg
à Jean Philippe Beck, propriétaire ancien notaire à Wasselonne demeurant à la Robertsau
une maison à rez de chaussée et deux étages & mansardes avec bâtiment dans la cour, petite cour, pompe & tous droits et dépendances, situé à Strasbourg rue de l’Argile n° 14, d’un côté Jean Koebele, d’autre M Buchlé, devant la rue, derrière le Sr Arnold architecte – acquis sur Abraham Koebelé, propriétaire, et Catherine Elisabeth Koebelé femme de Charles Hartmann, commis négociant, suivant acte dressé par Me Rencker le 31 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 277n° 61. M. Koebelé et la femme Hartmann en étaient devenus propriétaires par partage avec Isaac Koebelé, dressé par Me Ubersaal le 16 pluviose 10, De Hartmann née Koebelé héritière de Catherine Elisabeth Schmidt sa mère femme d’Abraham Koebelé. Mad. Zaepffel était légataire universelle de son époux selon testament olographe du 10 février 1833 enregistré le 14 septembre 1837 et déposé au rang des minutes de Me Hatt le 15 septembre 1837, par ordonnance du 14 octobre suivant la veuve Zaepffel a été envoyée en possession des tous les biens de son mari défunt – moyennant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 264 F° 63-v du 21.12.

Jean Philippe Beck vend la maison 3 000 francs au tailleur d’habits Jean Jacques Roller et à sa femme (Marie Basile Henriette) Rose Ill

1852 (15.1.), Zeyssolff (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 536 (2761) n° 41, 24 janvier 1852
a comparu Monsieur Jean Philippe Beck ancien notaire propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a vendu (…)
au sieur Jean Jacques Roller, tailleur d’habits et Marie Basile Henriette Rose Ill sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés en la dite ville
Une Maison à Rez de chaussée deux étages et Mansardes, petite cour avec un bâtiment pompe et tous autres droits appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de l’argile n° 14 d’un côté le sieur Koebelé de l’autre Monsieur Buehlé par devant la rue et par derrière le sieur Arnold architecte. (…) M. Beck est propriétaire de cet Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de dame Anne Barbe née Zaepfel veuve de Monsieur Jean Zaepffel vivant propriétaire à Strasbourg ou elle demeure en vertu d’un contrat reçu par M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et son collègue le 14 décembre 1838 enregistré, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 3000 francs que M. Beck s’est obligé de payer (…). Madame Zaepffel en avoit herité de son époux qui l’a institurée sa légataire universelle suivant son testament olographe daté de Strasbourg du 10 février 1833, présenté à Monsieur le Président du tribunal civil séant en ladite ville suivant procès verbal en dressé au greffe du siège le 15 septembre 1837, enregistré, le dit testament enregistré le 14 du même mois et déposé en l’étude de M° Hatt pour lors notaire en la même ville, Madame Zaepffel a été envoyée en possession de son legs en vertu d’une ordonnance rendue par Monsieur le président susdit le 14 de la même année enregistré, feu Monsieur Zaepffel avoit acquis ledit immeuble du sieur Abraham Koebelé propriétaire et dame Catherine Elisabeth Koebelé épouse du sieur Charles Frédéric Hartmann commis négociant, ce dernier ayant agi en qualité de seul et unique héritier de dame Catherine Elisabeth Schmidt sa mète vivant épouse de mon dit sieur Koebele moyennant la somme de 3000 francs (…) ce contrat rapporte que Monsieur Koebele et feue sa femme etoient propriétaires du dit immeuble en vertu d’un partage entre eux et le sieur Isaac Koebele passé devant M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 16 pluviose an dix enregistré – moyennant la somme de 4000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 54 du 20.1.

Originaire de Kuppingen près de Herrenberg en Wurtemberg, Jacques Roller épouse Rose Ill originaire de Rapperswil dans le canton de Saint-Gall en Suisse
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Du 21° jour du mois d’avril l’an 1845. Acte de mariage de Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 juillet 1817 à Kuppingen en Würtemberg, domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Jean Martin Roller, journalier et de Rosine Barbe Peter, conjoints demeurant à Kuppingen, et de Marie Rose Basilie Henriette Ill, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 janvier 1817 à Rapperswyl Canton de St Gal en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Gaspard Ill, faiseur de bas décédé à Rappenswyl le 21 septembre 1833 et de feu Marie Barbe Fuchs, décédée au même lieu le 28 janvier 1834 (signé) Jakob Roller, Rosa Ill (i 41)

Rose Ill meurt en 1865 en délaissant un fils

1865 (13.2.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1291
Inventaire par déclaration de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roller et Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1° M. Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feu Dame Marie Rose Basile Henriette Ill, son épouse décédée, b) et comme donataire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit des biens composant la succession de sa défunte femme aux termes d’un acte de donation entre époux fait devant Me Loew, soussigné notaire rédacteur, en présence de témoins le 26 septembre 1864 enregistré le 24 janvier 1865, 2° et au nom et comme père et tuteur légal de Charles Robert Roller, agé de 13 ans, son enfant issu de son mariage avec sa dite épouse
II° Et M. Edouard Michel Roger, tailleur d’habits demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur audit mineur (…)
Lesquels ont décalé que la Dame Roller née Marie Rose Basile Henriette Ill est décédée à Strasbourg en sa demeure rue de l’Argile numéro 18 le 22 janvier 1865 en délaissant comme dit est pour seul et unique héritier son enfant mineur susnommé

Communauté légale. Meubles et Objets mobiliers 272 francs – Argent comptant et créances actives, aucun
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes, petite cour avec un bâtiment, pompe et tous autres droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile N° 18, tenant d’un côté au soeir Koebelé, de l’autre à M Buchlé, par devant à la rue et par derrière à M Arnold architecte. Cet immeuble a été acquis par le Sr Roller et sa défunte épouse de M. Jean Philippe Beck, ancien notaire, propriétaire à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew, soussigné notaire et son collègue le 15 janvier 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 536 numéro 41 & inscrit d’office le même jour volume 556 numéro 191. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40000 francs (…)
Passif 2000 francs – Succession de la défunte, garde robe 56 francs
acp 540 (3 Q 30 255) f° 73 du 23.2. (succession déclarée le 23 février 1865)

Jean Jacques Roller se remarie avec Rosine Dorothée Caroline Trück, originaire de Kniebis près de Freudenstadt en Wurtemberg
1865 (5.7.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1446
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habits, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf avec un enfant Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée, procédant comme futur époux, d’une part
Et Dlle Rosine Dorothée Caroline Trück majeure demeurant et domiciliée en ladite ville, stipulant comme future épouse d’autre part
acp 544 (3 Q 30 259) f° 83-v du 15.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Loew le 13 février 1865
Ceux de la future consistent en une somme de 2000 francs
Donation par le futur à la future en cas de survis de l’usufruit viager de la succession, réductible en cas d’exitence de l’enfant du premier lit ou de ceux à naître
Donation par la future au futur de la propriété de tout ce dont la loi lui permet de disposer
Loew

Mariage, Strasbourg (n° 295)
du 20° jour du mois de juillet 1868. Acte de mariage de Jean Jacques Roller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juillet 1817 à Kuppingen (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, tailleur, veuf de Marie Rose Basile Henriette Ill décédée à Strasbourg le 22 janvier 1865, fils de feu Jean Martin Roller, cultivateur décédé à Kuppingen et de Rosine Barbe Peler décédée à Kuppingen, et de Rosine Dorothée Caroline Truck, majeure née hors le maître le 6 juillet 1822 à Kniebis, bailliage de Freudenstadt (Wurtemberg), domiciliée à Strasbourg, journaliere, fille de feue Rosine Truck décédée à Kniebis (…) il a été passé me 5 de ce mois un contrat de mariage devant M° Gustave Edouard Loew notaire à Strasbourg (signé) Roller, Trück (i 37)

Charles Robert Roller, mineur du premier lit, teste en faveur de son père
1869, Me Loew
Testament du 30 novembre 1868 – Charles Robert Roller mineur à Strasbourg, par lequel il lègue à Jean Jacques Roller son père tailleur d’habits à Strasbourg tour ce dont la loi lui permet de disposer. Décédé le 2. Xbre 1868
acp 580 (3 Q 30 295) f° 12 du 19.1.1869

Lors de la liquidation des biens de Charles Robert Roller qui laisse pour héritiers partiaires les parents de sa mère, le veuf rachète les droits qui leur sont échus.

1869 (9.3.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 3032
Liquidation et transport – Charles Robert Roller fils mineur de Jean Jacques Roller et de Marie Rose Basile Henriette Ill
Ont comparu 1. Mr Jean Jacques Roller, tailleur d’habitsn demeurant et domicilié à Strasbourg
2. Et M. Joseph Ill, peintre demeurant et domicilié à Rappenschwyl canton de St Gall (Suisse) agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1) Dlle Barbe Ill, majeure, célibataire, demeurant audit lieu (…), 2) De Babelle Ill épouse du sieur Jacques Schumacher serrurier qui l’a autorisée, demeurant ensemble à Ragaz, même canton (…) Lesquels comparans ont requis M° Loew soussigné de dresser la liquidation de la succession de feu Charles Robert Ill, fils mineur du sieur Roller comparant & de feu De Marie Rose Basile Henriette Ill son épouse en premières noces décédée

Observations préliminaires. Le défunt, âgé de 17 ans, testa par acte reçu par Me Loew soussigné le 30 novembre dernier, enregistré le 19 janvier suivant. Par ce testament il a légué à son père toute la portion de ses biens, sans réserve ni exception, doit la loi lui laisse la libre disposition, le tout en sus & outre la part que le loi réserve au père dans la succession du testateur.
Décès du sieur Roller fils. Le sieur Roller fils décéda à Strasbourg le 4 décembre dernier, sans qu’après son décès il ait été dressé d’inventaire.
Etablissement des qualités. Il délaissa pour seuls et uniques héritiers son père pour moitié & le sieur Ill & ses mandantes ensemble pour l’autre moitié. M. Roller père, conformément à l’article 754 du Codé Napoléon est usufruitier du tiers des biens délaissés par son fils, auxquels il a * pas en pleine propriété. Si le défunt eût été majeur, il eût pu disposer de toute sa part revenant de sa succession à son oncle & à ses tantes, mais en son état de mineur parvenu à l’âge de seize ans, il n’a pu disposer que de la moitié de cette part, conformément à l’article 904 du même Code.
Reviennent à la succession du défunt, M. Roller père comme héritier pour moitié ou 6/12, comme légataire à titre universel pour un quart ou 3/12, et usufruitier légal d’un douzième, ensemble 9/12. M. Ill pour 1/12, la Dlle Ill pour 1/12 et la femme Schuhmacher pour 1/12. Mais attendu l’usufruit légal de M. Roller d’un 12° chacun des trois derniers n’a droit en pleine propriété qu’à un 18° ou 2/36 et en pleine propriété à un autre 36°
Consistance de la fortune du défunt. Elle ne consiste que dans celle qu’il avait recueili dans la succession de feue sa mère (…) activement de meubles et objets maisons 273, et d’une maison & dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 18, estimée 10.000. Passivement 2075, reste 8196 francs
acp 581 (3 Q 30 296) f° 62 du 15.3. – Vente par les héritiers Ill au sieur Roller père de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers moyennant 340 francs

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